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Sujet: Un dialogue de fous !
» Salut Mourad , où vas-tu comme ça ?
_Moi !
_Oui, toi!
Dis-moi, est ce qu’il y a quelqu’un avec toi ?
_Ben, non!
_Alors c’est à toi que je parle
_Parler de quoi ?
_Je t’ai demandé où tu allais comme ça ?
_Qui ?Moi !
_Oui, toi !
_Ben,et alors ?
_Où vas tu comme ça ?
_Je vais voir Najib
_Mais Najib, c’est moi !
_ C’est pas toi que je veux voir
_Dis-moi, est-ce qu’il y a un autre Najib que moi dans ce quartier ?
_Sûrement !
_Qui est-ce ?
_Qui ?
_Je parle de Najib .
_Quel Najib ?
_Celui que tu vas voir !
_Qui ?
_Toi !
_ Moi quoi ?
_Tu vas voir Najib
_Ah oui,Najib !
_Qui est ce Najib ?
_Le fils d’oncle Abderrahmane.Tu connais ?
__Mais c’est moi Najib,le fils d’Abderrahmane
_C’est pas vrai!
_Si !
_T’es sûr que tu t’appelles Najib ?
_Oui,sûr et certain !
_Najib , le fils d’Abderrahmane ?
_Ben,oui !
_Non, non !C’est pas vrai !
_Puisque je te le dis
_Tu me dis quoi ?
_Merde!ça recommence !
Je suis Najib , le fils d’Abderrahmane
_C’est vrai ?
_Oui, c’est vrai !
Dis-moi:pourquoi veux -tu voir Najib, le fils d’Abderrahmane ?
_C’est entre lui et moi !
_Peux -tu me dire de quoi il s’agit ?
_Non , je ne peux pas .Puis, je ne crois pas qu’il le veuille
_ Qui ?
_T’es bouché ou quoi ?Najib ,le fils d’Abderrahmane !
_Ah ,bon !
Puisque c’est moi Najib le fils d’Abderrahmane, tu peux me dire ce que tu as à dire
_C’est sûr , tu es bien Najib le fils d’Abderrahmane ?
_ Je le jure.Oui c’est bien moi Najib le fils d’Abderrahmane
_Oui,tu as raison.Tu es bien Najib, le fils d’Abderrahmane .
_Alors, qu’est-ce que tu lui veux à ce Najib, le fils d’Abderrahmane ?
_Nous y voilà!Alors rend-moi les milles balles que tu me dois !
_ Je crois qu’il y a erreur:je ne suis pas Najib,le fils d’Abderrahmane
_ Mais, tu viens de le jurer
_ Qui ?
_Moi !
_Moi,quoi ?
_………..
Je crois ,les amis, que ça ne s’arrêtera jamais ; et puis , c’est un dialogue de fous .
Alors,passez votre chemin et laissez-les se chamailler .Ils font toujours comme ça !
Vous dites: qui ?
Non, ça suffit; je vous laisse
Bye !
Malika, les deux malotrus et moi
Hier, comme d’habitude, je suis allé à mon club préféré pour savourer un verre de jus d’orange. Généralement, j’y vais juste avant le crépuscule.
Comme ça, je fais ma prière avec les habitués de ces établissements.
Pour une fois, je n’avais rien à faire chez moi; alors, je suis arrivé vers 6 heures du soir. Bien entendu, le club paraissait aussi vide qu’une école après la sortie des élèves. Donc, j’ai décidé de faire un tour dans le boulevard, histoire de rencontrer quelqu’un de mes connaissances.
Contrairement au club, le boulevard est animé .Il y a du remue ménage .Croyez-moi les amis, ça crie de partout ; on dirait que nous sommes entrain de regarder un match de football.
Autour de moi, des couples de jeunes qui arpentent le boulevard, bras dessus, bras dessous .Au même moments, des groupes de jeunes filles avec des tenues loin d’être décentes entrain de rire ou de chanter ; comme quoi, elles sont heureuses de se retrouver au pays.
Quant aux cafés, ils sont pleins à craquer .On y entrant, une bouffée de fumée et des odeurs transpirantes de sueur vous étouffent sur le coup.
Alors, j’ai opté pour un jardin .Là, je me reposerais et je sentirais l’air frais des fleurs et la fraicheur des arbres.
Je ne vous cache pas que j’ai été déçu sur le coup. A peine arrivé, j’ai remarqué que tous les bancs étaient occupés. Même les pelouses semblaient envahies par des personnes qui n’avaient hésité à faire de cet espace vert un lit d’herbe!
Mais ce qui m’a choqué c’est de voir les ordures : papier, boites, sachets ainsi que les épluchures de fruits et de graines éparpillés partout.
A croire que ces visiteurs n’avaient pas remarqué la présences des poubelles accrochées à chaque extrémité du jardin !
J’ai vu avec amertume que le carrelage n’avait pas été épargné .la plupart des carreaux sont endommagés.
Si je vous qu’ils n’ont pas plus de trois mois à être posé sur le sol.
C’est vraiment désagréable de constater que nos jeunes enfants jouent avec des patins à roulettes au risque de blesser les passants ou de se blesser eux même.
A moment, je voulais traverser l’avenue; là c’est un autre problème. Des files de voitures qui ne respectent pas le code de la route et le droit des piétons. J’ai du attendre un bon quart d’heure pour le faire.
Aussitôt, j’ai pensé que le mieux est d’acheter un journal .Aussi, je me suis dirigé vers le premier kiosque sur mon chemin. En arrivant, j’ai remarqué que lui aussi ne manquait pas de monde. La plupart lisait les gros titres et les détails sous le regard inquisiteur du vendeur des journaux.
Donc, j’ai rebroussé chemin pour aller à la mosquée la plus proche. En effet, il y en a une près de la place des pigeons. En m’approchant, j’ai constaté qu’elle est encore fermée.
Un vieillard m’a fait savoir qu’elle ne serait ouverte que juste un quart d’heure avant l’appel de la prière. Je regardai ma montre : 7h 30minutes.
Presque une heure d’attente ; ça ne me disait rien. Aussi, j’ai opté pour la marche quoique celle -ci paraissait impossible du fait de l’encombrement des gens.
Toutefois, j’ai emprunté des ruelles dans le but d’éviter d’être piétiné; mais en courant le risque d’être agressé par des « arnaqueur » ou des vagabonds.
Soudain, j’entendis un cri de détresse derrière mon dos. Je me retournai: une fille poursuivie par deux méchants individus. Elle s’approcha de moi et me dit:
_ » S’il vous plait aidez-moi; ces deux veulent me faire du mal.
Je dévisageai les deux inconnus: ils sont costauds et leurs gueules n’étaient pas loin d’évoquer qu’ils avaient récemment séjourné dans la prison .Devant telle situation, tout homme a deux choix: ne pas se mêler des affaires de son prochain ou bien prendre ses jambes à son coup. C’était difficile de choisir ; je crois aucun des choix ne m’a plu.
Alors, j’ai pris la main de la fille et en la serrant assez fort je lui ai dit:
_ » Malika, qu’est-ce que tu fais par là; on te cherche partout
Puis:_
_ Allez, viens ; ne les faisons pas attendre!
Tout d’abord, « Malika » m’avait regardé d’un air surpris. Aussitôt, elle réalisa que j’étais entrain de lui venir en aide. Alors, elle m’embrassa tout en m’entourant de ses bras :
_ » Ah, c’est mon oncle Larbi ; quelle joie de te revoir à nouveau parmi nous.
Dis-moi, t’es arrivé quand de Fès ?
Je jouai la comédie:
_Depuis deux heurs seulement
Pendant ce temps, les deux malotrus se regardaient en se demandant s’ils n’étaient pas entrain de visionner un feuilleton égyptien. Finalement, ils se déguisèrent en courant d’air ou tout simplement à la quête d’autres victimes.
La jeune fille m’accompagna quelques centaines de mètres sans piper mot .Au fait je lui tenais toujours la main. Soudain, je lâchai prise sa main. Celle-ci rétorqua:
_ » Excusez-moi de vous avoir dérangé; je crois que je vais partir chez moi.
J’optai pour son idée:
_ » Oui, et sans tarder; d’autres malfaiteurs referons le même manège avec toi.
_Vous avez raison, monsieur. Puis de nouveau, elle me serra la main .Avant de partir, elle me dit:
_ » Au fait, je m’appelle Malika .C’est une coïncidence n’est-ce pas ?
_Peut-être, ai-je répondu; seulement moi je ne m’appelle pas Larbi
_Dommage, lâcha-t-elle en me quittant
Sur ce, je suis retourné à mon club .En arrivant, j’ai constaté qu’on venait à peine de terminer la prière d »elmagrib »; quant à mon ami, il est parti après m’avoir attendu presque une heure.
Quand même, j’ai bu un jus d’orange …à votre santé, à celle de mon ami…Et à celle de MalikaFin de l’histoire.
PS: cette histoire est réelle à 99% ; vous devez bien convenir que je ne vous révèlerai pas le nom de la fille.
Aussi toute ressemblance avec la fille ne serait qu’un honneur pour moi.Le chanteur de raï a été reconnu coupable de tentative d’avortement forcé sur son ex-compagne.
Cinq ans ferme. Vendredi, au tribunal correctionnel de Bobigny, Cheb Mami, chemisette blanche, visage fermé, a été reconnu coupable de tentative d’avortement forcé sur son ex-compagne. Ecroué depuis lundi à la prison de la Santé à Paris, après deux ans de fuite en Algérie, il devrait avec les remises de peine recouvrer la liberté dans un peu plus de deux ans. Une peine moins sévère que les sept ans requis la veille par la procureure, et en dessous de la peine maximale dix ans encourue. «Je regrette tout ce qui s’est passé. Je lui demande pardon, je regrette», avait lancé Cheb Mami jeudi après-midi, reconnaissant sa responsabilité mais soutenant avoir été «piégé».
L’ancien manager de la star du raï, Michel Lecorre, alias «Levy», a pour sa part été condamné à quatre ans d’emprisonnement et arrêté à l’audience pour avoir organisé le voyage de la victime en Algérie. Les deux exécutants algériens, Abdelkader Lallili et Hicham Lazaar, ont écopé respectivement de six et trois ans d’emprisonnement. Absents du procès, ils restent sous le coup de mandats d’arrêt internationaux décernés à leur encontre durant l’instruction.
Parce qu’il ne voulait pas de l’enfant que portait sa compagne, Cheb Mami, qui aura 43 ans le 11 juillet, a donc été reconnu coupable d’avoir orchestré un avortement forcé dans l’une de ses villas. Coupable d’avoir livré la jeune femme, étourdie par un jus d’orange drogué, à ses trois bourreaux, une nuit d’août 2005. Une opération qui échouera : cet automne, leur fillette fêtera ses quatre ans.
Les parties «soulagées» par le jugement
«Nous n’allons pas faire appel», a déclaré Claire Doubliez, avocate du chanteur, affirmant que ce dernier avait accueilli sa condamnation avec «soulagement parce que tout ça est fini, mais aussi avec angoisse parce qu’il va devoir passer 5 ans en prison». Un soulagement visiblement partagé par la victime, satisfaite «de voir qu’à travers ces peines d’emprisonnement, le tribunal a compris les violences qu’elle a vécues».
Chroniqueur judiciaire au Figaro, Stéphane Durand-Souffland estime que le tribunal a infligé des peines «relativement clémentes» au chanteur franco-algérien et à ses coprévenus, mais a décidé d’allouer d’importants dommages et intérêts à la victime, à hauteur de 95.000 euros. De quoi permettre à la victime de s’occuper de sa fille, et décourager les prévenus de faire appel, afin de «clore définitivement cette affaire».
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