Résultats de la recherche sur 'besoin d aide'

Forums Rechercher Résultats de la recherche sur 'besoin d aide'

15 réponses de 316 à 330 (sur un total de 363)
  • Auteur
    Résultats de la recherche
  • #201990

    Sujet: Evolution et créationisme

    dans le forum Débats
    Alain
    Membre

    D’où venons-nous ? D’où vient l’univers que nous habitons ? A ces questions aussi légitimes que lancinantes, les Hommes ont d’abord forgé des réponses dans des mythes fondés sur l’introspection, les intuitions, la révélation. Leur réussite ne fut pas sans rapport avec la mise en place de pouvoirs politiques fondés sur le contrôle étroit des esprits. Au cours des siècles s’est forgée une autre approche de la connaissance du monde, fondée sur l’analyse rationnelle et la possibilité d’un dialogue organisé par la reproduction d’expériences décisives. Ces expériences manipulaient des objets réels pour interroger le monde. Cette action sur le monde réel et la déduction de conclusions vérifiables, contrôlables, fondèrent alors l’assentiment non pas sur la foi en un dogme mais au contraire sur le scepticisme, le test, la vérification. A cet égard, l’émergence de la science apparaît comme une émancipation de l’intellect, une liberté supplémentaire, un gain de civilisation. Les vérités sur les origines de notre monde n’allaient plus s’affronter sous forme de guerres de religions, mais sous la forme d’expériences et de contre-expériences ingénieuses. C’est pour cela que le créationnisme dit scientifique est, en lui-même, véritablement contradictoire : il est la volonté de fonder scientifiquement les récits de textes sacrés. Comme la construction d’un mythe n’a rien à voir avec la construction d’une affirmation scientifique, les énoncés produits par l’un et par l’autre n’ont que très peu de chances de se recouper. Mais il y a pire : il y a incompatibilité constitutive entre l’un et l’autre, tout d’abord parce que le scepticisme exigé par la science est insupportable au sacré.

    Dans le monde occidental, le créationnisme le plus puissant et le mieux organisé est certainement celui des fondamentalistes protestants, qui cherche les preuves scientifiques de l’intégralité des affirmations de La Genèse de la Bible. Littéralement, la Bible ne parle pas d’évolution des espèces mais de création. En prenant le texte non pas comme une métaphore mais au pied de la lettre, les créationnistes s’orientent à coup sûr vers un conflit avec ce que dit la science d’aujourd’hui du déroulement historique et des modalités de la formation de notre univers, de notre planète et de la vie qui s’y développe.

    Ce conflit est à deux étages :
    D’abord, un conflit factuel : les faits tels que les racontent les créationnistes (toutes les espèces sont le fruit d’une création divine, la terre a 6000 ans) ne concordent pas avec ceux produits par la science d’aujourd’hui (la diversité des espèces est le fruit d’un développement généalogique passé au cours duquel elles se sont transformées, et la terre a 4,5 milliards d’années). Ensuite il faut traiter d’un conflit beaucoup plus profond : comment les créationnistes prétendent-ils prouver scientifiquement ce qu’ils avancent ?

    Là est le cœur de l’affaire
    Pour y voir clair, il faut donc définir la connaissance objective, rappeler comment les scientifiques l’acquièrent, éclairer les structures de la preuve.
    Ensuite, et seulement ensuite, on peut comprendre pourquoi les constructions créationnistes sont des fraudes scientifiques, pourquoi «créationnisme scientifique» sont deux mots antagonistes.
    Ensuite, il faut avoir conscience qu’il existe autour du créationnisme strict une sorte de périphérie providentialiste.
    Des mouvements tout aussi revendicatifs promeuvent l’idée qu’il y a bien eu évolution, mais que cette évolution est le fruit d’une volonté transcendante. Ces mouvements ne sont pas anti-évolutionnistes ; mais ils sont à coup sûr anti-darwiniens. Ils veulent l’histoire d’un monde où l’homme a été désiré, voire programmé par un créateur. L’idée de contingence historique et de sélection naturelle leur est insupportable. Le matérialisme inhérent à l’histoire naturelle de tous les êtres vivants, de l’homme et de ses sociétés contenu dans le darwinisme, et qui n’est rien d’autre que le matérialisme inhérent à toute approche scientifique du monde réel, est également récusé. Dans ces mouvements, qui correspondent en France à l’Université Interdisciplinaire de Paris, et aux Etats-Unis au mouvement du «dessein intelligent» (Intelligent Design), on trouve toute une gamme d’options personnelles des acteurs, qui va d’un créationnisme strict où le passage d’une espèce à l’autre est récusé, à un teilhardisme où Dieu est à l’origine de tout (évolution comprise) et l’évolution orientée vers un dessein providentiel.
    Ces mouvements produisent des sites sur la toile où l’on encourage les élèves à poser certaines questions aux enseignants de biologie. Je garantis que même en France, des élèves de Terminale, curieux et motivés par ces questions, s’interrogent sincèrement sur ces sites. Pour aider les enseignants, on montrera en quoi ces questions sont fallacieuses. Puis on réfutera certaines objections courantes émises par les fondamentalistes anglo-saxons à l’encontre de la théorie de l’évolution.

    COMMENT ACQUIERT-ON NOTRE CONNAISSANCE DU MONDE ?


    La science est l’ensemble des opérations produisant de la connaissance objective. Une affirmation sur le monde peut être qualifiée d’objective si elle a été vérifiée par un observateur indépendant. Cette vérification dépend de trois facteurs :

    Le scepticisme. La question et/ou le doute est le moteur qui va initier la mise en place d’une expérience. On n’ira pas vérifier ce dont on est intimement persuadé. Sans scepticisme initial, des expériences produites pour vérifier un dogme religieux ou une option spirituelle seraient déjà des perversions de la science. La science en tant qu’institution est un vaste scepticisme organisé.

    La rationalité et la logique. Les fautes de logique sont fatales dans la vie courante comme en sciences. Il ne relève pas du problème présent de traiter de l’universalité des opérateurs logiques. Constatons pour le moment qu’ils sont indépendants de la culture.

    Le matérialisme méthodologique. Le rapport au réel, c’est-à-dire l’expérience sur le réel qui va mettre les faits en évidence, repose sur le postulat que tout phénomène physique et psychique peut être interprété exclusivement en termes de matière. On peut prendre ici le mot matière comme s’opposant à l’Esprit, entité immatérielle par définition. Se superposent à ces définitions depuis l’antiquité grecque, le spiritualisme (qui a recours à l’Esprit) s’opposant au matérialisme (qui a recours exclusivement à la matière). Ce postulat fonde la reproductibilité des observations et des expériences. Le matérialisme est la condition méthodologique des sciences. Hors du matérialisme, l’expérience produite ne peut être qualifiée de scientifique.

    Ces trois piliers assurent l’objectivité d’un résultat scientifique. Evacuons tout de suite une confusion courante entre subjectivité et arbitraire. Toute production scientifique est un acte de création, la création d’une assertion contrôlable par autrui. Tout acte de création est arbitraire, un arbitraire qui s’inscrit dans un contexte historique, social et scientifique bien précis. On peut réellement parler d’objectivité d’un acte arbitraire dès lors que cet acte est transparent, c’est-à-dire rendu explicite et justifié dans la publication destinée à le faire connaître. En d’autres termes, dans tout article relatant le résultat d’une recherche scientifique, il faut que toute la procédure soit justifiée et formulée de façon à pouvoir être reproduite par autrui.

    Il ne faut pas confondre objectivité de la procédure et l’objectivité du résultat. L’objectivité de la procédure se décline à son tour selon plusieurs motifs. L’objectivité de la question posée et des hypothèses à tester tient au scepticisme et à son explicitation. Tout protocole scientifique travaille sur une petite partie du monde réel. Il faut donc opérer un échantillonnage. L’objectivité de la phase d’échantillonnage tient à sa transparence et à sa justification. L’objectivité du protocole expérimental tient à sa rigueur et à sa transparence. L’objectivité de la déduction tient à l’exercice de la logique et au scepticisme permanent. L’objectivité du résultat de l’expérience est acquise lorsque autrui l’aura vérifié. Une connaissance objective n’acquiert pas ce statut immédiatement. Il lui faut un peu de temps après sa première production pour que des vérifications remportent l’assentiment d’observateurs indépendants.

    Il existe une certaine naïveté scientifique à croire qu’il existerait des faits sans théorie. A force d’ignorer comment on fabrique la connaissance, celle-ci finit par émaner en quelque sorte d’une transcendance, ou bien des objets eux-mêmes.
    Un jour, un collègue présenta devant un parterre d’écoliers un fossile récemment découvert, et nomma l’objet. Un écolier demanda : « comment avez vous découvert qu’il s’appelait comme cela ? ».
    Nombre de scientifiques pensent encore que l’on peut définir des disciplines scientifiques par rapport aux objets qu’elles étudient (par exemple, l’entomologie est la science qui étudie les insectes), comme si ces objets étaient porteurs en eux mêmes de leur signification et déterminaient l’aptitude des scientifiques à se comprendre entre eux. Cette vision ignore que ce qui fait que les scientifiques se comprennent entre eux, c’est avant tout la façon dont ils prouvent, et non pas les choses qu’ils regardent. Cette vision implique que le fait, n’importe quel fait, s’exprimerait de lui même. Le fait scientifique, ça se fabrique. Il n’y a pas de faits possibles sans théorie autour, et sans une certaine mécanique de la preuve. C’est banal, mais c’est très important. Une dent humaine fossilisée dans un terrain inhabituel est un fait extraordinaire si l’on a en tête toute l’anatomie comparée des dents et la stratigraphie. Sinon ça n’est qu’un vulgaire caillou (attention, cela ne veut pas dire que la connaissance objective n’a pas de portée universelle… nous y reviendrons).
    Les faits assurent la cohérence d’une théorie tandis que la théorie investit l’appréhension du fait. Faits et théories se construisent ensemble. Charles Otis Whitman écrivit qu’ «une théorie sans faits est une fantaisie, mais des faits sans théorie ne sont que chaos». Malheureusement, dans la bouche du public et surtout celles des créationnistes, le mot «théorie» est souvent péjoratif, assimilé à un délire, car seul le fait serait noble. Par conséquent, tout manipulateur habile a recours aux seuls «faits». Le mot est d’autant plus martelé que l’on veut vous empêcher d’identifier toute la construction théorique ou la représentation du monde qu’il y a derrière.

    QUELLES SONT LES MANIERES D’ETABLIR LA PREUVE ?



    La preuve est convaincante si les propriétés exposées ci-dessus sont respectées. Cependant, on ne peut pas comprendre les sciences de l’évolution si l’on n’a pas conscience qu’elles renferment différents régimes de preuve. Pour faire court, nous les nommerons ici « preuve historique » et « preuve expérimentale ».

    La preuve historique
    La preuve historique consiste à observer des faits actuels, les mettre en cohérence, en déduire les conditions du passé à l’origine de ces faits. Dans cet exercice de rétrodiction, c’est la cohérence maximale des faits qui garantit la pertinence de la conclusion et le pouvoir explicatif de la théorie. La cohérence d’une théorie est mesurée à l’aide de formules mathématiques simples. Parmi plusieurs théories possibles, on choisit celle dont la valeur de cohérence est maximale.

    Les observations de départ étant reproductibles, la preuve historique est donc reproductible par autrui, par conséquent elle produit de la connaissance objective. Par exemple, en sciences de l’évolution, les chercheurs construisent des phylogénies, c’est-à-dire construisent des arbres qui traduisent les degrés d’apparentement relatifs entre des êtres vivants. Ces degrés d’apparentement ne sont pas construits à l’aide de machine à remonter le temps, ni sur la base de registres d’état civil. Ces arbres résultent d’un exercice de reconstitution à partir d’observations à expliquer. Ces observations sont les répartitions des attributs des êtres vivants.Si nous avons cinquante espèces animales devant les yeux, nous sommes immédiatement capables d’observer leurs attributs. Certaines ont quatre pattes. Parmi celles-ci, certaines ont des poils. Parmi celles-ci, certaines ont le pouce opposable au reste des doigts. Ces attributs (pattes, poils, pouce opposable) ne sont pas distribués n’importe comment. Ils sont distribués parmi les espèces selon une hiérarchie perceptible : tous ceux qui ont le pouce opposable ont déjà les poils, tous ceux qui ont des poils ont déjà quatre pattes… c’est-à-dire que la répartition des attributs n’est pas chaotique : on ne trouve pas de poils en dehors de ceux qui ont quatre pattes, ni de pouce opposable en dehors de ceux qui ont des poils.

    Il y a des attributs à expliquer, leur mise en cohérence maximale se traduit par la construction de groupes, qui peuvent prendre la forme d’ensembles emboîtés, ou bien d’un arbre (nous tairons la recette ici par souci de place). Ici, la cohérence maximale consiste à mettre dans un seul et même ensemble tous ceux qui ont des poils, au lieu de les ranger séparément avec ceux qui n’en ont pas en ensembles distincts. Pour réaliser cette mise en cohérence, on utilise la représentation de l’arbre (qui est une série d’ensembles emboîtés).

    De manière sous-jacente à notre action, c’est la phylogenèse qui explique cet emboîtement des attributs en un « ordre naturel ». L’arbre phylogénétique résultant traduit non seulement les degrés relatifs d’apparentement des espèces par l’emboîtement de leurs attributs, mais il raconte également le déroulement historique de leur apparition, c’est-à-dire l’ordre relatif de leur acquisition. On a donc reconstitué une histoire argumentée et vérifiable par autrui.

    La preuve expérimentale
    La preuve expérimentale, quant à elle, consiste davantage à agir sur le monde réel en mimant des forces évolutives telles qu’on se les représente.
    Pour simuler l’origine abiotique de molécules biologiques tels les acides aminés, Stanley Miller et Harold Urey ont soumis des composés abiotiques simples (méthane, hydrogène, ammoniaque, eau) à certaines conditions physiques dont on pensait qu’elles devaient être celles d’une terre primitive (chaleur, électricité). Ils ont fabriqué in vitro de nombreux acides aminés (constituants élémentaires des protéines) et les bases puriques des acides nucléiques (constituants élémentaires de l’ADN).
    Lorsqu’ils travaillaient sur des espèces à temps de génération très court, les biologistes ont pu « voir » l’évolution dans leur laboratoire. Dès les années trente, Philippe L’Héritier et Georges Teissier ont vérifié l’évolution biologique expérimentalement en maintenant des populations de 3000 à 4000 petites mouches du vinaigre dans des cages et en les soumettant à certaines contraintes de nourriture. On fait aujourd’hui cela couramment avec des bactéries, notamment lors de « phylogénies expérimentales » réalisées en laboratoire. Le régime de preuve est dit ici « hypothético-déductif ». C’est l’expérience qui explique la phylogenèse.

    Il est très important de comprendre que toute la biologie et toutes les sciences de l’évolution fonctionnent ainsi sur deux régimes de preuves distincts.
    Les sciences des structures (anatomie comparée, embryologie descriptive, paléontologie, systématique, phylogénie moléculaire…) sont des sciences historiques : la phylogenèse explique la répartition des structures à travers le vivant.
    Les sciences des processus (génétique moléculaire, embryologie, physiologie, génétique des populations, écologie…) sont des sciences expérimentales où la phylogenèse est expliquée par des expériences. Dans le premier cas, la phylogenèse explique, dans le second elle est à expliquer.
    Si l’on se trompe de régime de preuve, on arrive vite à des aberrations. C’est pourtant ce que font certains scientifiques, en prétendant que la systématique (la science des classifications) n’est pas une science parce qu’elle ne suit pas un schéma argumentatif de type hypothético-déductif fondé sur une expérience. C’est aussi ce que feront les créationnistes, en reprochant à la paléontologie de ne pas être une science pour les mêmes raisons.

    On constate donc que la scientificité d’une affirmation tient plus à son objectivité, c’est-à-dire à la possibilité de la vérifier par la reproduction d’expériences ou d’observations, qu’au régime de preuve lui-même : expérimental ou historique.

    LES ENTORSES A LA SCIENCE COMMISES PAR LES CREATIONNISTES


    Les créationnistes commettent de fréquentes entorses aux règles énoncées ci-dessus.
    La première est l’entorse au scepticisme, car dans toute expérience créationniste la foi imprime une idée préconçue du résultat qui devra sortir.
    Il n’y a pas vraiment d’entorse à la logique, mais plutôt cette logique est en œuvre sur des prémisses fausses.
    Les entorses au matérialisme méthodologique sont à l’œuvre indirectement, soit lorsque le résultat est suivi d’évocations incongrues d’entités immatérielles ou de mise en perspective des résultats dans le cadre du dogme, soit lorsque de véritables faux sont constitués.

    La foi, entorse au scepticisme
    Créationnistes et néo-theilhardiens aspirent soit à une réintroduction de la foi dans la démarche scientifique, soit une mise en compatibilité forcée des résultats de la science avec leurs dogmes, réalisant ainsi une « nouvelle alliance » entre science et spiritualité. La foi peut-elles s’intégrer dans une démarche scientifique ? Dans le Petit Robert, on trouve : « foi : le fait de croire à un principe par une adhésion profonde de l’esprit et du coœur qui emporte la certitude ». On comprend tout de suite que lorsqu’on en est au stade de la foi, il n’y a plus besoin d’expérience scientifique. Lorsque l’on porte une oreille scientifique aux discours mystiques, la foi peut être soit source d’hypothèses à tester, soit elle-même moyen d’investigation.

    Dans le premier cas, la foi est corruptrice puisque cette « certitude » ne tolère le test de l’expérience scientifique que s’il la conforte. La foi et l’idéologie jouent d’ailleurs le même rôle corrupteur à l’égard de la science, décrit dans «La pensée hiérarchique et l’évolution» par Patrick Tort (Aubier, 1983) et si bien illustré par S. J. Gould dans son célèbre ouvrage «La malmesure de l’Homme» (réédité au livre de Poche). Alors les expériences sont refusées sur le seul motif du résultat qu’elles donnent, ou bien sont truquées. Gould montre qu’un procédé courant est le tri conscient ou inconscient dans la collecte des «faits» ou des données. En revanche, l’expérimentateur scientifique se prépare à accepter n’importe quel résultat pourvu que sa mise en place soit rigoureuse.

    Dans le second cas, c’est-à-dire lorsqu’elle se propose d’être intégrée à la méthode scientifique, la foi rend l’expérience non testable.
    Pourquoi ? Parce que la foi est fille de l’endoctrinement ou de la révélation. Pour être outil de la science, elle nécessiterait que tous les expérimentateurs potentiels aient subi le même itinéraire mystique personnel avant même d’avoir commencé l’expérience, pour que celle-ci puisse être reproduite. Ce qui est déjà perdu d’avance : tous les hommes de ce monde ne se réclament pas de la même foi, loin de là. Et si cela était possible, cela annulerait finalement la nécessité d’une réitération de l’expérience.
    Il manque à la spiritualité et à la foi deux propriétés essentielles pour prétendre être source ou outil de science : structuration et universalité de leur contenu. L’universalité de la science, elle, tient à l’universalité des réalités matérielles de ce monde et à celle de la logique.

    Entorses à la logique
    En général, tout créationniste bon stratège ne commettra pas la faute d’illogisme. La logique est respectée, mais elle agit sur des prémisses erronées, ou sur une sélection tendancieuse des faits.
    Par exemple, Michael Denton dans L’évolution, une théorie en crise (Flammarion) exerce un esprit critique sur les bases d’une discipline qu’il n’a pas comprise, ou sur des données sélectionnées. L’intégration honnête de toutes les données et le respect de l’exacte armature logique des disciplines incriminées (par exemple l’anatomie comparée ou les phylogénies moléculaires) montrent clairement comment Denton était arrivé à montrer une logique apparente, mais mal fondée, et comment la restitution des fondements corrects éclaire alors des contradictions internes à Denton (voir Pour Darwin, sous la direction de P. Tort, P.U.F., 1997 ; et Intrusions spiritualistes et impostures intellectuelles, sous la direction de Jean Dubessy et Guillaume Lecointre, Syllepse, 2001).

    De même, le livre récemment traduit en français de Michael Cremo et Richard Thompson «L’histoire secrète de l’humanité» (éditions du Rocher, 2003) est un exemple remarquable de sélection des données plus ou moins mises en cohérence de manière à « étayer » la présence humaine sur terre depuis le précambrien, conformément aux mythes bouddhiques.

    Entorses au matérialisme méthodologique et entorses à l’expérimentation
    La spiritualité est tout ce qui relève de l’Esprit et dégagé de toute matérialité. En introduisant des facteurs relevant de l’Esprit, le spiritualisme «scientifique» incarné par les créationnistes, par les promoteurs de la pseudo-théorie du «dessein intelligent», mais aussi en France par l’ «Université Interdisciplinaire de Paris», échoue à expliquer comment l’Esprit pourrait être appréhendé par les scientifiques à l’intérieur (comme en dehors) du matérialisme. Le spiritualisme «scientifique» est par définition aux antipodes de la science en ce sens qu’il nie la nécessité d’un recours exclusif aux réalités matérielles de ce monde pour établir des vérités. Or, le recours aux expériences et aux observations sur le monde matériel est la seule garantie de leur reproductibilité, critère fondamental du statut de connaissance objective, et donc de scientificité. Introduite comme élément de construction d’une quelconque affirmation sur le monde réel, la spiritualité rend donc cette affirmation non testable scientifiquement. Le problème réside dans le fait que le spiritualisme scientifique, créationniste ou autre, entend bien conserver ses activités sous l’appellation de «science». Il y a donc imposture.

    Il est impossible de réaliser une expérience scientifique qui se voudrait sérieuse et qui, en même temps, ferait appel aux forces de l’Esprit. Les créationnistes le savent, et ont pourtant besoin de «prouver» scientifiquement le dogme. Ils ont donc recours pour cela à la fabrication de faits, c’est-à-dire à des fraudes caractérisées. Les limites de la fraude sont floues. On ne peut vraiment qualifier de «fraude» des interprétations aberrantes. Mais la fabrication de pièces est clairement une fraude. Stephen J. Gould a souvent raconté les pièces exposées dans des musées créationnistes, comme par exemple un moulage montrant un trilobite (un animal fossile de l’ère primaire, c’est-à-dire vieux d’environ 400 millions d’années) superposé à un pied humain, moulage supposé «attester» la coexistence de l’homme et du trilobite durant le déluge. Ian Plimer, géologue australien de l’Université de Melbourne, a clairement exposé les fraudes créationnismes dans «Telling lies for God, Reason versus creationism» publié en Australie en 1994. Il a démontré publiquement lors des procès contre les créationnistes australiens leurs fraudes scientifiques et financières. Le livre de Cremo et Thompson (voir ci-dessus) est saisissant d’aveuglement mystique dans l’interprétation de pièces qui vont de l’artéfact non intentionnel à ce qui ressemble à des pièces fabriquées intentionnellement.

    LE CREATIONNISME : FAITS DE SOCIETE


    Le créationnisme dur
    Les créationnistes issus du fondamentalisme protestant sont attachés à une lecture littérale de la genèse biblique. Leur discours sur le monde et son origine s’est longtemps construit contre la Science, ce qui limitait leur respectabilité. D’où un changement de stratégie.
    Les créationnistes modernes ne s’opposent plus à la Science, mais au contraire entendent gagner leur crédibilité auprès d’un public naïf ou désinformé en se prétendant eux-mêmes scientifiques. Ils ont donc inventé «le créationnisme scientifique» pour combattre la science sur son propre terrain, trouver et promouvoir les preuves scientifiques de l’interprétation littérale de la genèse biblique. Ainsi la terre n’aurait que 6000 ans et les fossiles seraient expliqués par le déluge. Deux siècles de géologie et de paléontologie sont réinterprétés de fond en comble et la biologie évolutionniste niée de manière à ce que la bible soit «scientifiquement prouvée».
    Aux Etats Unis, ils ont depuis 25 ans leurs instituts de recherches qui délivrent des PhD, leurs chercheurs qui publient dans leurs journaux, leurs musées. La Science est donc imitée dans tous ses détails. En parallèle, ils pratiquent un harcèlement feutré sur le système éducatif américain largement décentralisé. Ici où là, au gré des compositions sociales des conseils, leurs efforts percent, souvent contrecarrés par des décisions de justice.
    Ces quatre dernières années, les conseils de l’éducation d’au moins sept états ont tenté de gommer Darwin des programmes scolaires. L’Alabama, le Nouveau Mexique, le Nebraska ont déjà pris des mesures effectives. Au Kansas, ils ont pour un moment remporté une victoire qui fit grand bruit durant l’été 1999. Sous la pression des créationnistes, le conseil de l’éducation de l’Etat du Kansas vota la suppression de toute référence à l’évolution biologique dans les programmes de toutes les écoles publiques de l’état, de la maternelle jusqu’à la fin des études secondaires, dès la rentrée 2000. Non pas qu’il fut soudainement interdit d’enseigner l’évolution au Kansas, mais cette théorie centrale de la biologie fut tout simplement rendue facultative car supprimée des connaissances exigibles aux examens.
    Ainsi les districts les plus réactionnaires eurent tout le loisir de l’ignorer : certains conseils locaux envisagèrent d’adopter des manuels créationnistes, tandis que d’autres déclarèrent qu’ils continueraient à enseigner l’évolution biologique. Sans l’exigibilité aux examens, les professeurs sous la pression des parents créationnistes peuvent éviter le sujet pour ne pas avoir d’ennuis. Bien que l’Etat du Kansas revint sur cette décision au début de l’année 2001, cette affaire nous montre les conséquences du lobbying sur un système éducatif décentralisé, dans un pays où ce qui correspondrait à une «laïcité» ne se traduit pas en actes.

    En Australie, pays où le médecin Michael Denton publia en 1985 «Evolution, a theory in Crisis», le poids politique et économique des créationnistes (via la Creation Science Foundation) est énorme. Leur lobbying est tel qu’au début des années 1980, l’état du Queensland autorisa l’enseignement du créationnisme en tant que Science dans les écoles. Ian Plimer, professeur de Géologie à l’Université de Melbourne, refusa de laisser les créationnistes s’infiltrer dans le système éducatif de son pays. Plimer a pu prouver, au cours de six années de procès incessants, que les créationnistes australiens étaient responsables de fraudes scientifiques et financières. En Australie, les avocats sont payés sans budget ni limitation de durée tant que le procès se poursuit. Les fondamentalistes sont soutenus financièrement par une activité commerciale intense de cassettes vidéo et audio, livres, et autres supports de leur message sectaire. Ils utilisent toutes les tactiques légales en vue de retarder et d’empêcher l’action en justice d’apparaître à la cour, ceci pour essouffler financièrement leur ennemi. Ainsi Plimer dut vendre sa maison pour continuer les procès (voir son récit dans «Intrusions spiritualistes et impostures intellectuelles en sciences», Syllepse, 2001).

    En France, l’attitude la plus courante face au créationnisme est l’amusement. On se croit à l’abri, on ne voit aucune raison de s’inquiéter. On ignore peur-être que la Creation Research Society créée en 1963 aux USA est plus que jamais un puissant moteur de l’extension du créationnisme sur tous les continents. Que les profits que les créationnistes tirent de leur commerce en Australie ou aux USA servent à leur expansion, y compris en Europe. La Suisse hébergea en 1984 le premier congrès européen créationniste. La Suède ouvrit le premier musée créationniste à Umea en 1996. Le créationnisme s’infiltre en France, mais pas encore dans la sphère publique.
    En effet, les programmes scolaires des collèges et des lycées sont élaborés de manière centralisée, ce qui les préserve, dans une certaine mesure, des prosélytismes et lobbyings religieux. L’affaire du Kansas ne saurait se produire ici, pour des raisons d’abord structurelles, et dans une certaine mesure culturelles. L’évolution biologique reste au programme des sciences de la Nature au collège et au lycée. La laïcité française reste un facteur culturel qui priverait un courant créationniste offensif de toute représentation dans l’opinion.
    En revanche, l’extension du créationnisme dans la sphère privée est sensible : des communes peu regardantes ouvrent leurs salles pour des conférenciers créationnistes ; des cassettes vidéo créationnistes fabriquées en Hollande circulent dans certains lycées ; des tracts et même des livrets en provenance de diverses confessions sont distribués à la sortie de collèges ou lycées pour «rectifier» les cours de biologie. Diverses associations tiennent des propos très clairement créationnistes, d’idéologie intégriste catholique, tel le Cercle d’Etude Historique et Scientifique fondé en 1971, qui revendique 600 membres. L’infiltration du créationnisme est peut-être plus lente en France qu’ailleurs. Elle est polymorphe car nourrie de confessions diverses, mais l’activisme de sa composante attachée au fondamentalisme protestant ne peut être complètement étranger aux puissants moyens financiers dont jouit le créationnisme à l’étranger.

    Le providentialisme
    La situation française ne saurait être complètement décrite sans mentionner, en marge du créationnisme, la résurgence d’un providentialisme qui se propose de rendre compatibles les faits établis par la science et les dogmes des grandes religions.
    Ainsi, l’Université Interdisciplinaire de Paris organise depuis 1995 plusieurs congrès par an, dont celui d’avril 2002 était intitulé «Science and the Spiritual Quest II». L’organisation reçut une bourse de 10000 dollars de la fondation Templeton «pour le progrès de la Religion» dans les sciences.
    L’objectif de l’UIP n’est pas de prouver scientifiquement l’interprétation littérale d’un texte sacré. L’UIP n’est pas le créationnisme, mais commet l’une des entorses créationnistes à l’égard de l’investigation scientifique : la négation du matérialisme méthodologique.
    L’organisation déclare ce matérialisme obsolète et prophétise le «nouveau paradigme» du XXI ème siècle, celui l’une nouvelle alliance entre science et spiritualité (voir ci-dessus). L’organisation va s’efforcer de mettre en évidence, dans notre compréhension du monde, la convergence de lignes d’argumentation scientifiques et religieuses pour que la science puisse répondre à une «quête de sens».
    En même temps, il est entendu que tout phénomène n’ayant pas encore été expliqué par la science officielle reste un champ possible pour un appel à la transcendance (ceci est explicitement écrit dans la revue de l’organisation, «Convergences»). Il y a donc un appel, encouragé par le Vatican, à convoquer la transcendance précisément là où, sur le front de la genèse des connaissances, la science pour être efficace doit au contraire se conformer à sa rigueur et à la parcimonie les plus strictes. L’UIP proclame que la science n’interdit pas la recherche du divin, oubliant au passage le principe de parcimonie qui exclut toute hypothèse surnuméraire ad hoc, c’est-à-dire non testable.
    L’organisation se veut évolutionniste, mais d’un évolutionnisme compatible avec la foi religieuse, où l’homme reviendrait au centre d’un Univers ayant évolué vers lui, dont il est le dessein, et qui permettrait «d’approcher rationnellement la croyance». Toute interprétation des mécanismes de l’évolution faisant appel au nominalisme, à la variation, au hasard et à la sélection naturelle est donc récusée. L’UIP est donc anti-darwinienne, et, selon une double stratégie, d’une part utilise les mêmes objections à l’encontre du darwinisme que celles émises par les créationnistes, mais à d’autres fins ; et d’autre part fédère toute recherche qui tendrait à accréditer un néo-finalisme qui voudrait que l’apparition de l’espèce humaine fut «attendue», en quelque sorte programmée, conformément aux intuitions du père jésuite Teilhard de Chardin.
    D’ailleurs, en astronomie, l’UIP fédère de la même façon tout ce qui peut favoriser le «principe anthropique fort». On peut montrer qu’un certain nombre de membres de l’UIP sont en flagrant délit d’imposture intellectuelle, selon la définition donnée à ce terme par Alan Sokal et Jean Bricmont (dans «Impostures Intellectuelles», Seconde Edition, J’ai Lu, 1999 ; voir aussi «Intrusions spiritualistes et Impostures Intellectuelles en sciences», dirigé par Jean Dubessy et Guillaume Lecointre, Syllepse, 2001).

    Un créationnisme mou mais offensif : le « dessein intelligent »
    L’UIP en France est dans la même mouvance intellectuelle que le mouvement d’intellectuels américains dit du «dessein intelligent» («Intelligent Design»), qui tente d’utiliser la science pour affirmer des options politiques et spirituelles. Nous reprendrons ici une partie de l’analyse de ce mouvement publiée dans «Les matérialismes et leurs détracteurs», de Jean Dubessy, Marc Silberstein et Guillaume Lecointre (Syllepse, 2004). On se reportera à ce livre pour plus de détails.
    Selon le «Discovery Institute» qui structure le mouvement, «la théorie du dessein intelligent affirme que certaines caractéristiques de l’univers et des êtres vivants sont expliquées au mieux par une cause intelligente, et non par un processus non dirigé telle la sélection naturelle». Le mouvement du «dessein intelligent» s’emploie donc à critiquer tout ce qui peut l’être dans la théorie darwinienne de l’évolution, et surtout ses ennemis de toujours : le matérialisme méthodologique inhérent à une approche seulement scientifique des origines du monde naturel, et l’idée que les espèces se transforment au cours du temps sous l’action de facteurs contingents. Pour tout schéma argumentaire, il ne s’agit que de la répétition (Voir «Pour Darwin», coordonné par Patrick Tort, P.U.F., 1997), sous une forme retravaillée, de l’analogie finaliste du théologien anglican William Paley (1743-1805).
    Arguant que tout objet/artefact est intentionnellement façonné pour remplir une fonction, Paley et ses imitateurs d’aujourd’hui transposent ce principe dans la Nature pour faire intervenir une intelligence conceptrice à l’origine de l’adéquation entre formes et fonctions dans la Nature, et donc une intelligence à l’origine des êtres vivants. Les promoteurs modernes du dessein intelligent veulent avoir été désirés par un créateur, quel qu’il soit : c’est là la proposition minimale. Ensuite, il revient à chacun d’apporter son frichti à l’auberge spiritualiste : créationnistes, évolutionnistes déistes, néo-teilhardiens qui s’ignorent, etc. : les mécanismes par lesquels le Grand Concepteur arrive à ses fins font l’objet d’un débat œcuménique. Surtout pas de sectarisme, à une époque où les esprits confondent avoir tort et être entravé dans sa liberté de penser.
    Sur le plan de la technique d’argumentation, ce sont toujours les mêmes vieux ressorts. D’abord, un travail de confusion épistémologique consiste à présenter la théorie darwinienne de l’évolution non pas comme une théorie scientifique, mais tour à tour comme une «idéologie», une «philosophie naturelle», finalement une position métaphysique qui pliera les «faits» à son impérieuse nécessité. En retour, les tenants du «dessein intelligent» légitimeront le fait que leur propre «courant métaphysique ouvert aux discussions rationnelles» (le mot est de P. Johnson, l’un des principaux acteurs du mouvement) puisse également faire l’objet d’un «programme de recherches», dans lequel d’ailleurs des universitaires américains se sont déjà engagés (Charles Thaxton, Michael Behe…). Ensuite, les adeptes de ce mouvement (William Dembski, Casey Luskin, Nancy Pearcey, John Wiester…) dépensent la plus grande partie de leur énergie à une critique hypertrophiée du darwinisme qui passe par des stratégies précises, non exclusives entre elles.

    Les stratégies du «Dessein Intelligent»
    La première de ces stratégies consiste à poser de mauvaises questions ou émettre des objections fausses, appuyées de raisonnements analogiques. Cette fois-ci, on le fait à un niveau de détail qui met la plus grande part du public dans l’embarras : l’instruction apparente force le respect ; dans le même temps livre le public pieds et poings liés à la manipulation par manque d’expertise. Le procédé fonctionne : les boussoles des journalistes s’affolent ; ces derniers tombent dans le piège ou ne récusent que timidement. Les promoteurs du dessein intelligent se font inviter dans les universités pour débattre.
    La seconde de ces stratégies consiste à produire ce qu’on pourrait appeler le décalage d’échelle. On isole un détail de la théorie darwinienne de l’évolution ou une erreur de vulgarisation ; on émet des objections techniquement sophistiquées sur le détail sélectionné, pour les présenter comme des réfutations majeures de tout l’ensemble théorique. Enfin, la stratégie générale de communication, en particulier celle promue par P. Johnson, consiste à pratiquer cette hypertrophie de la critique en explicitant le moins possible ce qui pourrait remplacer ce que l’on critique, afin de garder cette neutralité de façade, en apparence éloignée des religions, et surtout du créationnisme traditionnel. Phillip Johnson déclare au journal World sa stratégie : «la clé consiste plutôt à promouvoir des qualités d’analyse qu’à défendre une position préconçue». Ce qui permet à la fois d’apparaître objectif et surtout de ratisser large.

    L’écrivain et journaliste Louis Freedberg écrit à propos de P. Johnson :
    «Il [Phillip Johnson, Discovery Institute] évite de répondre aux question ciblées, y compris à quoi pourrait ressembler selon lui le créateur intelligent : «Il se pourrait certainement que ce soit Dieu, une créature surnaturelle, mais en principe ce pourrait être aussi des aliens de l’espace d’une grande intelligence qui ont fait la conception», dit-il…. Il ne dira pas s’il est créationniste ou non. «Je ne répondrai pas à cette question. C’est comme si vous me demandiez si j’ai jamais été un jour membre du parti communiste».

    En effet, P. Johnson veut fédérer toutes les forces anti-darwiniennes, qu’elles travaillent ensemble plutôt que de s’affronter sur leurs positions dogmatiques : «si vous essayez de promouvoir une position particulière trop détaillée, vous finissez sur la défensive, divisés et combattant entre vous. (…). La notion de conception intelligente n’est pas une position, c’est un courant métaphysique ouvert aux discussions rationnelles». S’affirmer en faveur d’une chapelle ruinerait son entreprise d’extension. Il travaille donc sur le dénominateur commun à la plupart des religions : critique du darwinisme et sophistication de l’argument en faveur d’une intelligence à l’origine de l’adéquation forme-fonction dans la Nature. Nancy Pearcey, autre promotrice du même mouvement, éclaire la stratégie de communication de P. Johnson en le citant :

    «La plus fondamentale et la plus significative des affirmations du darwinisme est que la vie est le produit de forces impersonnelles, que c’est un accident. (…). C’est une philosophie qui prend à défaut la plupart des américains. Si les chrétiens orientent le débat de cette façon, nous ne pouvons pas être marginalisés».

    On y trouve presque tout. D’abord, la confusion épistémologique à travers un darwinisme vu comme philosophie. Les forces «impersonnelles» sont une nécessité méthodologique des sciences, pas un parti pris philosophique. Cette ignorance têtue et militante de l’indépendance des sciences fait de ce mouvement une force anti-scientifique, nous y reviendrons. Ensuite, la démagogie par l’écoute attentive des américains. En effet, si le darwinisme est une philosophie, on irait presque jusqu’à voter pour établir s’il est question de l’adopter collectivement ou non, si toutefois les débats philosophiques avaient quelque chose à voir avec un vote démocratique. Ironie mise à part, on voit là qu’il y a un véritable enjeu de pouvoir, que confirme l’appel final à la mobilisation des chrétiens. Le résultat net, c’est que les chrétiens sont appelés à intervenir en tant que chrétiens dans les débats qui sont au cœur des méthodologies scientifiques. Au-delà du défaut de laïcité que cela implique, il est fait appel à un nouvel acte de prédation de l’idéologie sur la science. Car la répétition des mêmes éléments discursifs au travers de l’histoire (ici l’analogie de Paley), mobilisée autour d’enjeux de pouvoir, est le propre de l’idéologie. L’historicité évolutive des sciences sert ici de substrat à une idéologie dont la trans-historicité réitérative a besoin de se cacher derrière les faits nouveaux générés par la première. La première innove, la seconde se répète en parasite de la première, cherchant à en extraire l’apparence du nouveau. On trouvera une analyse fine de ces mécanismes dans «La pensée hiérarchique et l’évolution», de Patrick Tort (Aubier, 1983). Plus globalement, on trouvera des exemples de ces stratégies à l’œuvre et leur analyse dans Dubessy, Lecointre et Silberstein (2004).

    Qui sont-ils et pour quoi travaillent-ils ?
    Cependant, la neutralité apparente de P. Johnson n’empêche pas les vraies motivations des autres membres du mouvement de s’afficher. Michael Denton, un praticien de longue date de la désinformation instruite (voir Beaumont, 1997 ; Delsol et Flatin, 1997 ; Lecointre, 1997 ; Tassy, 1997 ; tous dans «Pour Darwin», P.U.F., 1997) a récemment dévoilé pourquoi la théorie darwinienne de l’évolution le gênait tant, en faisant éclater au grand jour sa vision totalement téléologique du monde dans un livre intitulé «L’évolution a-t-elle un sens ?» traduit récemment chez Fayard. Dans son opuscule “Evolution by Design”, Jonathan Wells expose une compréhension des transitions entre espèces mue par des créations successives (il s’agit donc bien d’un créationnisme) et affirme que le but ultime fut de créer un environnement convenable pour que la Terre puisse accueillir les êtres humains (il s’agit donc de la version forte de la téléologie, d’une sorte de principe anthropique biologique) :

    «J’émets la conjecture selon laquelle l’espèce humaine était prévue bien avant que la vie sur Terre n’apparaisse, et l’Histoire de la Vie est l’enregistrement de la réalisation de ce plan… Les organismes primitifs ont dû paver la route pour l’établissement des écosystèmes stables que nous connaissons aujourd’hui. Une planète stérile devait devenir un jardin… Le premier bébé humain devait sans doute être nourri par un être très semblable à lui-même, tel un primate ressemblant à un homme. Cette créature devait à son tour avoir été nourrie par une autre, intermédiaire entre elle-même et un mammifère plus primitif. En d’autres termes, un plan prévoyant l’émergence des êtres humains devait inclure quelque chose comme la succession des formes préhistoriques que nous trouvons dans le registre fossile.»(…) «Bien que ce processus ressemble superficiellement à la notion darwinienne d’ascendance commune, la théorie du dessein intelligent en diffère en maintenant que les prédécesseurs n’ont pas besoin d’être des ancêtres biologiques mais seulement des dispensateurs de nourriture et de protection essentiels».

    Jonathan Wells est membre du “Discovery Institute” depuis 1996. Durant les années 1970, il était membre de la «Reverend Sun Myung Moon’s Unification Church», église travaillant à la fois pour l’ «unification» du christianisme mondial et l’«unification» des sciences (voir «Le zéro et le Un : histoire de la notion scientifique d’information», de Jérome Segal, Syllepse, 2003 ; notamment les chapitres 7 et 11). La secte instaure notamment en 1972 une série de conférences intitulées «Conférences internationales pour l’unité des sciences» qui reçoivent le soutien du prix Nobel spiritualiste John Eccles (très apprécié de l’UIP) et d’Ylia Prigogine. Wells était convaincu que la théorie de l’évolution est fausse parce qu’en conflit avec les croyances de sa secte, notamment celle selon laquelle le genre humain fut spécialement créé par Dieu. Poussé par Moon, Wells s’inscrivit à l’Université de Yale et concentra ses efforts sur tout ce qui pouvait contredire la théorie de l’évolution. Plus tard, au début des années 1990, il s’inscrivit à nouveau à Berkeley et obtint des diplômes en Biologie pour améliorer sa force de frappe en matière de lutte contre la théorie de l’évolution. Dans “Why I Went for a Second Ph.D.” (1996), Jonathan Wells explique comment il décida de consacrer sa vie à combattre la théorie de l’évolution :

    «Il (le révérend Sun Myung Moon) critiquait fréquemment la théorie darwinienne selon laquelle les êtres vivants trouvent leur origine sans l’action créatrice et finalisée de Dieu (…). Les mots du Père, mes études et mes prières me convainquirent de consacrer ma vie à la destruction du darwinisme, comme plusieurs de mes collègues unificationnistes ont consacré la leur à la destruction du marxisme. Quand le Père me choisit (avec une douzaine de diplômés du séminaire) pour entamer un programme de thèse en 1978, je me réjouis de cette opportunité de me préparer au combat».

    Charles Thaxton, l’un des initiateurs du «dessein intelligent», après son doctorat de chimie, se demandait si la vie avait réellement commencé dans une soupe primitive. Il se souvint que les critiques sur les origines de la vie commençaient à voir le jour parmi les scientifiques (il s’agissait en fait de discussions sur la possibilité d’une atmosphère réductrice comme le prévoyait l’expérience fameuse d’Urey et de Miller).

    «Mais je pensais continuellement au verset de la bible qui dit «soit vainqueur du mal par le bien». J’avais le sentiment que les chrétiens devaient offrir une alternative positive à la théorie de l’évolution».

    Cette alternative au «Mal» fut la notion de dessein intelligent, formalisée dans un livre où l’ADN est interprété comme de «l’intelligence codée dans une structure biologique», requérant par là même une «intervention intelligente».

    Les principaux promoteurs du courant du dessein intelligent ne cachent donc pas que les impulsions du mouvement sont clairement religieuses. Mais s’ils se démarquent des religions par pure stratégie, ils travaillent néanmoins dans des structures identifiées. Jonathan Wells et Phillip Johnson, sont membres du “Centre pour le Renouveau de la Science et de la Culture“ (CRSC), une branche de l’ «Institut de la Découverte» (Discovery Institute), Think Tank conservateur fonctionnant sur des fonds privés établie à Seattle. Le CRSC, dont le programme de formation a été concocté par P. Johnson lui-même, diffuse l’idée que la science en général, et plus particulièrement la théorie de l’évolution, sont responsables d’une «philosophie matérialiste et athée» qui aurait des conséquences culturelles «désastreuses» sur nos sociétés et qu’il faudrait donc combattre. Le CRSC se fait le promoteur d’une stratégie de remplacement de la science actuelle par une science incorporant la notion de «dessein intelligent» et les causes surnaturelles. Il rejette l’idée -assez répandue dans le monde anglo-saxon- selon laquelle Dieu utiliserait le processus évolutif comme moyen de sa création. Il déclare que la science, au contraire, en se limitant aux explications naturelles du monde physique, affirmerait explicitement l’inexistence de Dieu. Selon J. Wells :
    «La théorie de Darwin exclut le dessein et donc exclut logiquement Dieu. C’est la source de son athéisme».

    Le CRSC rejette même l’idée assez répandue selon laquelle la science ne s’occupe que du monde physique, tandis que la sphère spirituelle appréhenderait les aspects esthétiques, moraux et religieux. On pourrait même ici critiquer cette distribution des rôles en considérant que les aspects moraux et esthétiques de notre monde ne relèvent ni de la science, ni nécessairement de la sphère spirituelle, réduisant au maximum le champ d’action de la spiritualité. Mais le CRSC rejette cette distribution pour les raisons diamétralement opposées : selon lui, la science doit au contraire se fondre dans la sphère spirituelle, ce qui étend au maximum le champ d’action de celle-ci.

    En forçant le lien entre la théorie darwinienne de l’évolution et l’athéisme et en disqualifiant celles des religions qui reconnaissent un terrain propre et limité aux sciences naturelles, le CRSC espère opérer une cassure, piloter un divorce entre ceux qui reconnaissent le fait évolutif et ceux qui sont religieux. Il déclare qu’on doit absolument choisir entre être un supporter athée de l’évolution darwinienne ou un opposant religieux, ce qui, aux Etats-Unis, n’est pas une dichotomie anodine. Le CRSC entend étendre le «dessein intelligent» à tous les aspects de la culture, conformément à l’appel au renouveau de la science et de la culture qu’indique son nom, travail destiné à «combler le gouffre séparant les créationnistes des théistes évolutionnistes». Grâce au dessein intelligent, les premiers n’ont plus besoin de s’agripper à une interprétation littérale de la Bible pour garder Dieu dans le discours sur nos origines, et les seconds peuvent tranquillement rejeter Darwin sans risquer le ridicule, aidés du vernis de sérieux que confèrent de –prétendues– nouvelles propositions. Les membres du CRSC pensent que la science rénovée, incorporant les causes surnaturelles, doit chercher et dicter ce qui constituera une «éthique naturelle», une «morale naturelle», et que cette science-là sera en mesure de découvrir quels comportements transgressent les buts sous-jacents du dessein intelligent de l’Homme. Ce serait donc à cette science de découvrir lesquels de nos comportements, nos mœurs, notre morale sont voulus par Dieu. La fonction de Think Tank conservateur prend alors toute sa signification : l’avortement et l’homosexualité transgressent le dessein intelligent de Dieu, notamment par dévoiement des fonctions pour lesquelles nos formes avaient été initialement créées. Grâce à ces diplômés d’universités, la lutte contre ces transgressions» se voit parée d’un alibi scientifique. En donnant une assise prétendument scientifique au «Bien» et au «Mal», le courant du «dessein intelligent» débouche donc sur une sorte de scientisme religieux qui, pour des scientifiques européens, paraît paradoxal et même effrayant, habitués qu’ils sont pour la plupart à préserver la neutralité de la science par le respect de son indispensable cadre laïc.

    Des confusions épistémologiques caractéristiques
    Les contorsions de Johnson sont des plus sophistiquées qui soient, et très difficiles à identifier pour le grand public. C’est la raison pour laquelle nous nous arrêterons un instant sur les confusions épistémologiques sciemment entretenues par ce juriste de profession. Phillip Johnson est connu pour les équivalences suivantes : matérialisme=idéologie, la théorie darwinienne de l’évolution est matérialiste, donc darwinisme=idéologie. Toute l’argumentation de Johnson repose sur une astuce simple sur le fond mais qui demande une solide culture scientifique pour pouvoir être déjouée, culture que n’a pas une grande partie du public auquel Johnson s’adresse. En découplant la science du matérialisme méthodologique qui la fonde et la définit, Johnson fait passer le matérialisme pour un parti pris tantôt «idéologique», tantôt «métaphysique», tantôt «philosophique» ; et condamne comme usurpateurs les scientifiques conscients de la condition matérialiste de la science, tel Richard Lewontin. Au sujet de la théorie de l’évolution (tiré de «La crise politique du matérialisme scientifique» publié dans «First Things» en mai 1997, et traduit dans «Convergences», n°7, revue de l’Université Interdisciplinaire de Paris) :

    «Or, supposer qu’une préférence philosophique puisse valider une théorie à laquelle on est attaché revient à définir la science comme un moyen d’appuyer ses préjugés. (…) Le darwinisme est basé sur un accord préalable en faveur du matérialisme et non sur une évaluation philosophiquement neutre des preuves. Séparez la philosophie de la science et vous verrez le fier édifice s’écrouler. Quand le public aura bien compris cela, le darwinisme de Lewontin n’aura plus qu’à quitter les programmes d’études pour aller moisir au musée de l’histoire des idées près du marxisme de Lewontin».

    L’allusion idéologique est claire. Une variante pose l’égalité : darwinisme=métaphysique dans le livre de Phillipp Johnson intitulé «Le darwinisme en question. Science ou métaphysique ?» (Pierre d’Angle, 1996). Puis, plus récemment, P. Johnson est passé du matérialisme comme métaphysique au matérialisme comme philosophie de la nature :

    «Si le naturalisme est vrai, c’est-à-dire si la Nature est la seule chose qui existe, alors quelque chose de semblable au darwinisme est forcément vrai, même si on n’arrive pas à la prouver». «Le darwinisme est moins une conclusion de faits observables qu’une déduction de la philosophie naturaliste».

    Selon John Wiester, véhément défenseur du mouvement :

    «le darwinisme, c’est de la philosophie naturaliste qui se fait passer pour de la science».

    D’où la position de Nancy R. Pearcey (autre promotrice du mouvement, et auteur de : «The soul of science : chistian faith and natural philosophy»), qui en dit long sur la compréhension qu’ont les américains des rapports entre la religion et l’école :

    «Considérez ces citations : «Tu es un animal, tel le ver de terre» proclament certains manuels de biologie, «l’évolution s’effectue au hasard, sans plan ni but» déclarent d’autres. Or les écoles publiques américaines sont censées être neutres en ce qui concerne la religion, alors que ces citations s’opposent clairement à toutes les religions. De plus, ces affirmations vont bien au-delà de toute constatation empirique, et sont plus philosophiques que scientifiques».

    En présentant la théorie darwinienne de l’évolution non pas comme une théorie scientifique mais comme une philosophie naturaliste ou une idéologie, ils améliorent leur stratégie :
    1. Une théorie scientifique peut certes être enseignée dans les cours de sciences des écoles, mais pas une philosophie ; par conséquent on légitime soit l’éradication de la théorie darwinienne de l’évolution des cours de sciences, soit l’exigence de mise en balance d’une philosophie naturaliste et d’une philosophie spiritualiste, ou de x autres philosophies.
    2. Ils accréditent l’idée qu’une autre «proposition métaphysique» que la «philosophie naturelle» telle que la leur peut tout aussi bien être discutée rationnellement et faire l’objet d’un programme de recherche.

    Johnson veut ignorer le véritable statut du matérialisme en sciences et confond clairement philosophie, proposition métaphysique, idéologie, paradigme et théorie. Il identifie les rôles du paradigme et de la théorie en sciences à celui de l’idéologie ou d’une philosophie qui plieraient la science à leurs besoins. Il y a, en fait, de grandes différences de niveaux et de rôles. La philosophie et l’idéologie siègent d’abord hors des sciences, car elles ont des objectifs et des moyens propres. L’idéologie soumet la science à son objectif primordial de justifier un pouvoir, quel qu’en soit le coût. Paradigme et théorie sont au contraire des éléments de la science en construction, en quelque sorte des parties de son échafaudage, même si les raisons pour lesquelles nous travaillons à l’intérieur d’un paradigme ne sont pas toujours rationnellement justifiées. On sait généralement pourquoi on travaille sur une théorie. On sait moins pourquoi on travaille dans un paradigme. Car le paradigme est l’ensemble des solutions concrètes appartenant à une matrice disciplinaire. Cette matrice est l’ensemble des valeurs, des techniques et des propositions considérées comme valides par une communauté scientifique appartenant à une même discipline à un moment donné. Le paradigme est l’ensemble des solutions d’énigmes auxquelles se réfèrent les membres d’une même discipline (voir «La structure des révolutions scientifiques», de Thomas Kuhn (1970), seconde édition traduite par Laure Meyer chez Flammarion en 1983 ; «La philosophie des sciences au XXème siècle» d’Anouk Barberousse, Max Kistler et Pascal Ludwig, Flammarion, 2000 ; «La science en dix questions», Hors Série du journal Sciences et Avenir n° 133 coordonné par Laurent Mayet , 2002). J. Wells est stratégiquement plus habile que P. Johnson, car il tente de lire des données à la lumière de deux théories prétendument en compétition (tantôt appelées théories, tantôt appelées paradigmes) et de voir lequel des deux est le plus cohérent (même si, techniquement, Wells est maladroit).

    Johnson a habilement inversé les rapports entre science et philosophie, en subordonnant la première à la seconde. Car en fait, en dehors des sciences, le matérialisme méthodologique n’impose à quiconque aucune philosophie, aucune option métaphysique ni idéologie. La science pour fonctionner n’est subordonnée à aucun matérialisme métaphysique. D’ailleurs, il existe bien des scientifiques qui sont irréprochables dans leur métier et qui ont pourtant choisi pour leur vie privée des options métaphysiques incompatibles avec un matérialisme philosophique. Par ailleurs, libre à certains philosophes de s’inspirer des contraintes inhérentes au matérialisme méthodologique des sciences pour conforter un matérialisme philosophique ; mais cela ne concerne pas la science dans son fonctionnement.

    Finalement, à travers cette inversion et l’intoxication générale produites par Johnson, on comprend l’importance et les enjeux d’une bonne clarification du rôle du matérialisme dans les sciences. Le matérialisme de la théorie darwinienne de l’évolution n’est pas spécifique à cette théorie : c’est le matérialisme de toute démarche scientifique.

    La théorie du «Dessein Intelligent» : outil d’une volonté théocratique
    Pourquoi le mouvement du «dessein intelligent» relève-t-il de l’anti-science ? On peut appeler anti-science toute entreprise de fraude scientifique caractérisée, d’imposture intellectuelle en sciences (au sens de Sokal et Bricmont, 1997 ; ou Dubessy et Lecointre, 2001), ou d’opération de communication brouillant la nature, les objectifs et le champ de légitimité de la science. Ces trois motifs se retrouvent à des degrés divers lorsque l’indépendance méthodologique des sciences est annulée par l’idéologie. Le mouvement du «dessein intelligent» est de l’anti-science pour les raisons suivantes :

    1. La nature de la science est faussée. Ce mouvement est frappé de nullité épistémologique : la théorie darwinienne est présentée tantôt comme une philosophie naturaliste, tantôt comme une idéologie, tantôt comme «qu’une hypothèse», ou «qu’une théorie», et dans ce dernier cas c’est pour souligner qu’elle ne devrait pas être présentée comme «un fait», montrant par là une incompréhension totale des rapports entre faits et théories.
    2. Les objectifs de la science sont faussés. Les écrits des principaux ténors de ce mouvement démontrent que leurs motivations profondes et leurs objectifs ne sont pas scientifiques, mais religieux. La science est mise à contribution pour fonder des dogmes et justifier leur intrusion dans le champ social et politique, dans le cadre des think tanks conservateurs. Pour cela les acteurs du mouvement revendiquent leur propre programme de recherches.
    3. Le champ de légitimité de la science est faussé. Ce mouvement fait sortir la science de son rôle en la sommant de dicter dans le champ moral et politique ce qui est conforme au «dessein intelligent». L’indépendance des règles méthodologiques internes à la science vis-à-vis de la société est rompue. Si la science se permet de légiférer dans le champ moral et politique, là où seuls des déterminants moraux devraient en principe agir, il faut alors qu’en retour elle s’attende à se voir dicter de l’extérieur ce qu’elle doit trouver. La science mise au service de l’idéologie devient un organe de celle-ci, légifère avec elle mais au prix de s’être préalablement totalement pliée à elle. Les exemples sont multiples. En cherchant à justifier scientifiquement des lois de discrimination raciale, l’anthropologie nazie s’est efforcée de prouver certaines infériorités raciales. En cherchant un soutien scientifique à l’interprétation littérale des textes bibliques, le créationnisme en vient à fabriquer de toutes pièces ses données.

    Finalement, si la forme prise par l’anti-science se complique avec le mouvement du «dessein intelligent», nous faisons face à la répétition de vieilles objections finalistes sur la forme intentionnellement conçue pour une fin, et donc une priorité donnée aux fins dans la Nature, résurgence idéologique au service d’un pouvoir convoité. Cette répétition d’objections faites à la science illustre une fois de plus les rapports antagonistes entre l’historicité évolutive des sciences et la trans-historicité réitérative et sans cesse remaniée des idéologies. L’idéologie tente sans cesse de parasiter la science, dans laquelle elle puise le sang de la nouveauté factuelle pour mieux cacher sa propre récurrence. Mais trop de parasites tuent l’hôte : la science devient anti-science lorsqu’elle se fait engloutir dans l’idéologie.

    #218783

    En réponse à : الاعجاز العلمي

    Ibn al arabi
    Membre

    Miracles du corps humain

    Le nombre des articulations dans le corps humain

    le prophète qu’Allah le bénisse et le salue a dit : « tout homme fils d’Adam est créé avec 360 articulations, et celui qui proclame grandeur à Allah (par le takbir), rend louange à Allah, exprime l’unicité d’Allah(la ilaha illa Allah), implore le pardon d’Allah, dégage une pierre, une épine ou un os de la route, encourage le bien, et lutte contre les actions blâmables le nombre des articulations qu’il a , marcherait alors ce jour en étant dévié du feu ».rapporté par Muslim.

    le prophète qu’Allah le bénisse et le salue a également dit : »tout musulman doit donner une aumône, ils dirent:O prophète, que ferait celui qui n’en trouve pas les moyens? il dit : qu’il travaille avec ses mains, il tirerait ainsi bénéfice et donnerait l’aumône, ils dirent:et que ferait celui qui n’en trouve pas les moyens? il dit: qu’il aide celui qui a fortement besoin de lui, ils dirent : et s’il ne pourrait pas, il dit:il fait le bien et s’abstient du mal, c’est l’équivalent d’une aumône  » rapporté par Al boukhari .

    le imam Ibn Hajr Alaskalani dit dans son livre »Fath Albari Fi Charh Sahih AlBoukhari » (Don du Créateur dans l’explication du Boukhari) que « tout musulman doit donner une aumône » est une expression qui admet l’obligation et le préférentiel, ceci rappelle ce que le prophète qu’Allah le bénisse et le salue a dit « tout musulman doit avoir six mœurs » en citant celles qui sont conformément préférentielles. Muslim rapporte dans une autre version du Hadith que le Prophète qu’Allah le bénisse et le salue a dit : »chacun de vous doit donner une aumône pour chacune de ses articulations à partir de son réveil », et également : »Allah a crée chacun des hommes fils d’Adam avec 360 articulations ».

    Le Imam Ahmed rapporte que le prophète qu’Allah le bénisse et le salue a dit : « il existe chez l’homme 360 articulations, et il doit donner pour chacune de ses articulations une aumône ». Ils dirent:O messager d’Allah qui pourrait le faire? il dit « tu enterre une saleté à la mosquée, ou tu écarte un objet de la route, et si tu ne le peux pas, alors les deux géniflexions de la prière du lever du jour « Addoha » te dispensent ».

    Les savants respectueux, qu’Allah les récompense, ont défini une articulation du point de vue étymologie comme étant l’union entre deux os. Or cette définition nécessite plus de précision et d’éclaircissement dans le cadre des nouvelles connaissances scientifiques.

    Quels sont les problèmes qui rendent difficile de prouver la concordance entre la vérité universelle et le texte du Hadith?

    cette définition se contente des articulations reliant les os, sans pour autant compter entre les cartilages.

    Elle est différente de la définition scientifique des articulations, et qui comporte la jointure entre les os, ou cartilages.

    Il est nécessaire de poser une règle pour les articulations répétées dans le corps ou deux os peuvent s’articuler en plusieurs points ; s’agit-il d’une seule articulation, ou faut-il considérer le nombre de points de liaison ?!

    Il est donc indispensable de trouver la solution à la contradiction apparente, et ce en précisant une définition scientifique des articulations avant de l’appliquer en comptant le nombre d’articulations dans l’organisme humain:

    Primo:la définition scientifique précise

    Tout trouble dans cette définition ou dans son application pourrait entraver la mise en évidence de la vérité universelle à propos du nombre d’articulation du corps humain signalé dans le Hadith, et toute application inadaptée amènerait à la mise en doute de tout le domaine du Miracle du Coran, chose qui est tant attendue par ceux qui le critique.

    Cette étude se base sur le fait que : une articulation est la jointure entre deux os, ou os et un cartilage ou entre deux cartilages, dans n’importe quel endroit de l’organisme.

    En précisant la signification du mot « articulation » de façon scientifique, cette définition ne contredit guère les sciences linguistiques ni les nouvelles références scientifiques (exemple : l’articulation entre les deux os long du membre inférieur) avec en plus, la considération de la jointure entre deux os comme étant une seule articulation même si ils se rejoignent en plusieurs points.

    Exemple: -l’articulation occipito-pariètale.

    -l’articulation interpartiètale .

    Il en découle alors l’exclusion des:

    jointures entre os et cartilage de croissance (particularité de l’enfant, qui disparaît chez l’adulte).

    Unions entre cartilage et os sans séparation comme est le cas pour les dernières cotes de la cage thoracique.

    Secondo : le compte des articulations du corps humain selon la définition posée

    A- le compte détaillé.

    1- le massif crânio-facial :

    1. FRONTO PARIETAL JOINT (CORONAL SUTURE)

    1

    2. FRONTO –ETHMOID JOINT

    1

    3. FRONTO MAXILLARY JOINTS

    2

    4. FRONTOZYGOMATIC JOINTS

    2

    5. FRONTONASAL JOINT

    1

    6. FRONTOSPHENOID (LESSER WING) JOINT

    1

    7. FRONTO-LACRIMAL JOINTS

    2

    8. PARIETOOCCIPITAL JOINT

    1

    9. INTERPARIETAL JOINT (SAGITTAL SUTURE)

    1

    10. TEMPRO-PARIETAL JOINTS

    2

    11. TEMPRO-SPENOID JOINTS (GREATER WING)

    2

    12. OCCIPITO-TEMPORAL JOINTS

    2

    13. TEMPRO-SPHENOID JOINTS (GREATER WING)

    2

    14. TEMPRO-ZYGOMATIC JOINTS (ZYGOMATIC ARCH)

    2

    15. TEMPRO-MANDIBULAR JOINTS

    2

    16. INTER OSSICULAR JOINTS

    4

    17. INTERMAXILLARY JOINT

    1

    18. ZYGOMATICO-MAXILLARY JOINT

    2

    19. MAXILLO-PALATINE JOINT

    1

    20. NAZOMAXILLARY JOINTS

    2

    21. MAXILLO-ETHMOID JOINTS

    2

    22. MAXILLO- LACRIMAL JOINTS

    2

    23. MAXILLO-SPHENOID JOINTS (PTERYGOID PROCESS)

    2

    24. MAXILLO-CONCHAL JOINTS (INFERIOR CHONCHA)

    2

    25. DENTAL GOMPHOSIS

    32

    26. SPHENO-ETHMOIDAL JOINT

    1

    27. VERMO-SPENOID JOINT (PTERYGOID PROCESS)

    1

    28. PALATO-SPHENOID JOINTS (PTERYGOID PROCESS)

    2

    29. ZYGOMATICO-SPHENOID JOINT (GREATER WING)

    2

    30. VERMO-ETHMOIDAL JOINT (PERPINDICULAR PLATE)

    1

    31. LACRIMO-ETHMOIDAL JOINT (LABYRINTH)

    2

    32. JOINT BETWEEN VOMER AND HARD PALATE

    1

    33. INTERNASAL JOINT

    1

    34. JOINT BETWEEN HORIZONTAL PLATES OF PALATINE BONES

    1

    Total: 86

    2- le larynx.

    1- CRICOTHYROID JOINTS


    2

    2-CRICOARYTENOID JOINTS

    2

    3- ARYTENOI-CORNICULATE JOINTS

    2

    6 Total:

    3- la colonne vertébrale et le bassin.

    1- ATLANTO-OCCIPITAL JOINTS

    2

    2- INTERVERTEBRAL JOINTS

    69

    3- LUBOSACRAL JOINTS

    3

    4- SACRO-COCCYGEAL JOINT

    1

    5- SYMPHYSIS PUBIS

    1

    76 : Total

    4- les membres supérieurs.

    1- STERNOCLAVICULAR JOINT

    1X2= 2

    2- ACROMIOCLAVICULAR JOINT

    1X2= 2

    3- SHOLDER JOINT

    1X2=2

    4- ELBO JOINT

    1X2=2

    5- SUPERIOR RADIO-ULNAR JOINT

    1X2=2

    6- INFERIOR RADIO-ULNAR JOINT

    1X2=2

    7- WRIST JOINT

    1X2=2

    8- INTERCARPAL JOINTS

    6X2=12

    9- MID CARPAL JOINT

    1X2=2

    10- CARPOMETACARPAL JOINTS

    4X2=8

    11-METACARPOPHALANGEAL JOINTS

    5X2=10

    12- INTERPHALANGEAL JOINTS

    9X2=18

    64 : Total

    5- la cage thoracique.

    1- MANUBRIO STERNAL JOINT

    1

    2- XIPHISTERNAL JOINT

    1

    3- STERNOCOSTAL JOINTS

    14

    4- INTERCHONDRAL JOINTS

    6

    5- COSTO-VERTEBRAL JOINTS

    12X2= 24

    6- COSTO-TRANSVERSE JOINTS

    10X2=20

    Total: 66

    6- les membres inférieurs.

    1- SACROILIAC JOINT

    1X2=2

    2-HIP JOINT

    1X2=2

    3-KNEE JOINT

    1X2=2

    4- SUPERIOR TIBIO- FIBULAR JOINT

    1X2=2

    5- INFERIOR TIBUO FIBULAR JOINT

    1X2=2

    6-ANKLE JOINT

    1X2=2

    7- INTERTARSAL JOINTS

    7X2=14

    8- TARSOMETATARSAL JOINTS

    4X2=8

    9- METATARSOPHALANGEAL JOINTS

    5X2=10

    10- INTERPHALANGEAL JOINTS

    9X2=18

    Total: 62

    B- le nombre total des articulations selon les règles posée:

    1- les articulations du crane

    86

    2- les articulationsdu larynx.

    6

    3- les articulations de la cage thoracique

    66

    4- les articulations de la colonne vertébrale et du bassin

    76

    5- les articulations des membres supérieurs (32*2)

    64

    6- les articulations des membres inférieurs (31*2)

    62

    360 : Total

    Ainsi une nouvelle preuve du miracle du Coran et de la Sunna de notre prophète est établie, chose qui était impossible avant 1400 ans, mais Allah a certes dit »nous leur montrerons nos miracles dans les horizons et dans leurs organismes afin de s’avérer qu’il est la vérité ».

    Traduit par: Khadija Diyan

    #207858

    En réponse à : taourirt pas de changement

    bonsoir les ami(e)s,

    au sujet de Taourirt, il ya une association des ami(e)s de Taourirt (AAT) dont les membres essaient de faire de leurs mieux pour donner un coup de pouce, en consacrant un peu de leurs temps pour venir en aide, à cette ville de Taourirt qui leur est trés chère, entre autres, en parrianant des enfants en grand besoins, et en créant un centre de dialyse, avec le partenariat d’une association locale;

    c’est vrai, ce n’est pas beaucoup, mais c’est déja pas mal.

    vous aussi, vous pouvez venir en aide à votre ville, par des aides, par des idées ou même par une pensé, « wa dalika ad3afou L iman ».

    si vous voulez savoir un peu sur cette association voici son adresse internet qui n’est pas encore au point mais ca vient patit à petit, toutes idée et critique sont les bienvenues.

    #201951
    Anonymous
    Membre

    s il vous plais je cherche les gents de oujda , de la region rass 3asfour route tayret et qods je suis loin d ici , j aime savoire plus sur oujda , bien sure vous pouvais m ecrire , j aime bien faire la connaissance . voici mon email
    s_karim@web.de merci , si vous avez besoin de renseignement sur les inscription ,mariages en europe , contacter moi per email

    saidi
    Membre

    Bonjour M. AALA EDDINE, Mlle DAHLIA, Monsieur FADI.

    Je me permet de vous interpeller tous les trois puisque que je considère que vous nous representez à travers ce site même si mon intervention de ce jour s’adresse plus particulièrement à M. AALA EDDINE. En effet, Cher ami, comme je n’ai rien à t’apprendre, il ya eu discordance de discussion au travers de ce site non seulement entre Monsieur BOUAYAD que je respecte comme tout autre internaute et Monsieur yeghmorassen pour ne pas faire intervenir Madame MANARA et Monsieur DAWY ceci par soucis de ne pas semer la pagaille. Il me semble avoir bien suivi la discussion a propos des idrissides du maroc oriental encore mieu suivi depuis que Monsieur BOUAYAD a eu la présence d’esprit d’avoir très vite compris ma (nos) préoccupations du désir d’apprendre mais que nous n’avions malheureusement pas tous la chance de les avoir pour comprendre la subtilité de la langue arabe oh! combien elle est riche! Monsieur BOUAYAD a eu l’intelligence d’avoir très vite compris ce que je lui demandais (ce que nous lui demandions). J’admire les gens qui possèdent de tels talents, des gens qui se donnent la peine de se sacrifier, dieu sait ce que celà demande comme effort pour le faire (je le sent pour ce qui me concerne et c’est pas donné à tout le monde permettez moi de vous le dire). Je pense que monsieur BOUAYAD m’ donné l’impression d’un exemple même qui fait une demonstration que notre système de l’enseignement au Maroc doit être pris comme démonstration!!! Chèr ALAA EDDINE, je ne sais pas si tu connais l’histoire de notre ministère de l’éducation nationale ne fus ce que depuis l’indépendance pour ne pas rémonter au dahir berbère! Monsieur BOUAYAD passe d’une langue à l’autre avec une facilité deconcertante (celà a été le cas de pas mal de bacheliers marocains que j’ai eu la chance de cotoyer et c’est pour moi un plaisir, moi qui n’ai pas eu cette chance comme beaucoup d’autres oujdis et marocains) y compris ceux qui ont fait le lycée OMAR on se plait de le dire de nos jours et d’ailleurs j’attire ton attention que celà a été même vanté dans l’émission VIVA MEDINA) Si je te dis celà cher AALA EDDINE, c’est pour te REPETER une chose que j’ai déjà dite dans l’un de mes posts(alors stp sois attentif pour diriger les débats) j’ai déjà dit depuis le début de mon enregistrement sur ce site pour lequel je vous rmercie tous les trois de l’avoir mis sur pied. J’ai répondu en substance à l’un des internautes qui me reprochait de faire des fautes d’orthorgaphes et de syntaxes, je lui ai dit que ce qui est important dans le siècle où nous vivons, ce n’est pas de maitriser la langue qui de surcroit n’est pas la nôtre, ce qui est important, c’est une chose que les pays developpés ont compris depuis longtemps, c’est de se faire comprendre, par n’importe quel moyen et de n’importe quelle manière pourvu qu’on sache de quoi on parle, voilà l’essentiel mon chèr ALAA EDDINE. pOUR CE QUI ME CONCERNE? JE NE SUIS PAS DE LA G2N2RATION DE BACHELIERS +4 +5+7+8+…je suis de la génération de beaucoup de marocains qui se sont contenté d’avoir leur certificat d’études primaires et qui aujourdh’ui te pendent des post en français comme en arabe qui fait envier beaucoup de gens comme moi. j’espère que tu as compris ce que je veux dire, de notre temps on ne frimait pas avec des bac+ x années!! on frimait avec ce qu’on avait réellement dans la petite cervelle qu’on obtenaient souvent sous la bougie pcq même les lampadaires publics n’existaient pas, ce qui fait encore le bonheurs aujourd’hui de pas mal de tes compatriotes pendant la préparation du bac( ils n’ont pas tous GOOGLE et une chambre séparée dans la villa pour préparer le bac). Je sens que je me laisse emporter! Comme je n’ai pas eu la chance ou peut être tout compte fait la chance de ne pas avoir eu ce confort pour arriver à avoir un visa étudiant et aller frimer sur je ne sais quel master, je ne s ais quel xième cycle en informatique dans je ne sais quelle école BCBG en europe ou en amerique du nord finir par revenir au Maroc, tenir un poste de responsabilité « laissez moi rire » exceptés certains amis personnels et pas mal d’autres que je connais et qui font un boulot dans ce maroc que peu de jeunes savent peser son importance et svp souvent dans l’ombre sans exhibition. j’ai delà eu l’occasion de m’adresser au maroc à certaines catégories de jeunes qui croient qu’un costume pierre cardin, une belle cravate, un bac plus je ne sais combien de masters dans un large bureau et un ameublement qui necessitent 4 années d’investissements pour amortir un an de salaire, et que lorsque vous leur presentez un dossier pour un projet d’un million de DH, ils sursautent, ils disparaissent par la petite porte pour aller appeler le grand patron pour que lui même, fasse appel à son patron qui est à 300 km de la ville où, il se trouve, qui lui même vous répondra après 2 mois, qu’il a envoyé votre dossier pour étude à un autre patron qui se termine soit à CASA soit à RABAT selon qu’il s’agisse d’un problème financier ou administratif. Pour revenir à mon propos initial, Monsieur YEGHMORASSEN dans son premier post, vous a interpellé pour une chose qui me paraissait juste, vraie et raisonnable, je vous ai répondu pour celà, j’ai répondu à Monsioeur BOUAYAD lui demander d’être indulgent vis à vis de ce monsieur qui me donnait l’impression de vouloir voir l’islam sous un angle intellectuel comme le sAINT CORANT LE DIT D’ailleurs, très vite, ce Monsieur s’est esquivé comme un intru persona non grata. Quand j’ai lu ce qui s’est passé (je ne sais pas si vous l’avez fait ou pas monsieur ALAA EDDINE) en tout cas, monsieur BOUAYAD que je considère homme de bonne foie est là pour en témoigner). J’ai demandé à ce monsieur YEGHMORASSEN de revenir sur le site, en corrigeant sa façon de s’exprimer, de laisser le sujet des idrissides à part laisser les internautes qui s’y interessent de continuer leur débats avec tout le respect qu’on leur doit puisqu’il ne nous érangent pas. Ce jour, à ma grande stupéfaction, je le vois revenir avec un sujet, et qu’esce que je remarque, son sujet est mis hors normes de la part de qui svp ? de la part de monsieur ALAA EDDINE? peux-tu nous expliquer chèr ami, pourquoi? alors que je suis parmis les internautes qui ont demandé à ce qu’il nous écrivent ce qu’ils nous dit? as-t-u lu mon dernier message concernant l’histoire de l’islam ou pas?. Monsieur ALAA EDDINE, Mlle DAHLIA? mONSIEUR FADI, Sachez que ce que vous faites est plus qu’honorable, vous avez vos préoccupations comme tout le monde, vous avez un temps délimité comme tout le monde, vous avez votre devoir familial comme tout le monde, vous avez des contraintes financière peut être comme tout le monde, vous avez un mérité plus que tout le monde c’est de prendre en main ce site. Une chose qui me paraissait dépassé dans notre pays, c’est la façon de censurer, je dis bien la façon de censurer et pas la censure, car la censure existe partout le tout c’est de savoir comment le faire. Mlle DAHLIA, merci pour la transmission du discours de SM. LE ROI concernant particulièrement la région de l’orientale. SM. LE ROI depuis qu’il est arrivé sur le trône n’a jamais cessé de courir à travers le pays, ce qui est essentielle dans ses discours, chère dahlia, ce n’est pas seulement la région de l’orientale, ce qui nous fait particulièrement plaisir. sm le roi mohammed VI , en dehors de sa treisième visite si je ne me trompe pas dans l’oriental, n’a jamais ou pratiquement jamais quand il s’agit de la politique intérieure de dire aux élus de s’approcher des citoyens!!!! c’est là où se trouve l’essentiel!!! on verra bientôt aux élections prochaines s’il a été entendu par les élus ou les futurs élus. En tout cas, ce que je constate, c’est qu’à quelques mois qui nous séparent des élections, ce site n’a jamais fait allusion à celà, or, le ROI A besoin d’aide pour celà, il a besoin de tous les outils locaux qui peuvent l’aider pour arriver à cette fin, il ne peut pas être au PALAIS ROYAL A RABAT recevoir les diplomates étrangers, les investisseurs, etc.. et au même temps de venir tous les trois jours vérifier si la route de 30 Km qui sépare AHFIR de SAIDIA est en chantier ou pas encore!! ce n’est pas de la caricature, loin de moi et par respect. mais je me demande si les gens n’attendent pas que SM LE ROI s’équipe de casque jaune et de se pointer tous les jours à 8h du matin pour quitter le chantier à 17h!!! Se sente visé qui veut, ce n’est pas ma préoccupation, pour ma part, je vous l’ai déjà dit sans pseudonyme ni avatar, tout le monde peut avoir mes références en public, je suis RME , vous le savez, mes références privées sont disponibles à qui veut les avoir, j’ai déjà pris contact avec pas mal de copains originaires de l’oriental ou d’autres régions pour essayer de faire quelque chose. Les gens me répondent à chaque fois et à juste titre quoi et comment? le comment ici, c’est notre affaire, quoi? c’est la votre, pour aider le pays à sortir de là c’est comme celà que je vois les choses et svp surtout ne pas revenir sur le sujet de savoir si FADESA FAIT DU BIEN OU DU MAL A SAIDIA? MERCI DE VOTRE PATIENCE ET PEUT ETRE A BIENTOT CE QUI N4est pas sur saidi

    #201925
    dahlia
    Membre

    Louange à Dieu
    Prière et salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons

    Nos fidèles sujets, habitants de la Région de l’Oriental,

    En rencontrant les forces vives de cette région qui Nous est si chère, Nous Nous faisons un plaisir de dire à ses habitants à quel point Nous avons été touché par la chaleur de l’accueil et la loyauté de l’allégeance qu’ils Nous ont témoignées. La fierté et le patriotisme qui les animent ont fait de cette région un rempart inexpugnable assurant à l’Etat marocain protection et immunité tout au long de sa glorieuse histoire.

    Le fait de Nous enquérir sur place de votre situation, Nous a permis de toucher de près vos besoins pressants et vos préoccupations réelles, qui sont au cœur de Nos préoccupations et auxquelles Nous sommes particulièrement attentif.

    Soucieux de manifester concrètement Notre haute sollicitude pour cette région qui recèle d’importantes potentialités et des ressources humaines industrieuses et fortement motivées, Nous avons décidé de lancer une Initiative Royale pour le développement de la Région de l’Oriental. S’articulant autour de quatre axes, elle vise à stimuler l’investissement et à favoriser la création de petites et moyennes entreprises par les jeunes.

    Elle se propose également de doter la Région des équipements de base nécessaires et d’encourager les grands projets économiques à titre prioritaire. L’initiative a pour but, en outre, de promouvoir l’éducation et la formation et de faire jouer pleinement les principes de solidarité. Pour en assurer la mise en oeuvre effective, Nous avons prévu des mécanismes précis de financement, de suivi et d’évaluation.

    Afin d’atténuer le chômage qui sévit parmi des catégories de jeunes dans la Région, et de créer les conditions propices au travail et à l’auto-emploi, Nous avons décidé de faire démarrer cette Initiative avec une dotation initiale de 30 milliards de centimes, auxquels s’ajouteront les apports de nombreuses institutions, pour financer les projets des entreprises et garantir les prêts qui leur seront octroyés. Cette opération sera coiffée par le Centre Régional d’Investissement.

    Aussi, appelons-Nous Notre gouvernement, dans le cadre de cette Initiative, à prévoir, à titre prioritaire, la réalisation, dans la Région, des infrastructures et des équipements de base nécessaires, notamment l’autoroute Fès-Oujda par Taza et la voie ferrée entre Taourirt et Nador. IL lui appartient, parallèlement, de hâter la construction de la route côtière du Nord, et l’élargissement et la réfection de la route reliant Nador, Oujda et Figuig.

    Par ailleurs, Nous avons donné le coup d’envoi de grands projets d’alimentation en eau potable des villes d’Oujda et de Taourirt, projets que Nous appelons les départements concernés à étendre à toutes les agglomérations urbaines et rurales de la région.

    Eu égard à Notre attachement au développement intégré de cette Région, Nous avons décidé la création à Nador d’une zone franche intégrant, outre le port, des espaces économiques, commerciaux et touristiques.

    Ce que Nous recherchons, à travers cet important projet, c’est qu’il ouvre un portail méditerranéen devant le développement de la Région et que, de surcroît, il contribue à la consolidation de l’économie nationale et au renforcement du grand complexe Tanger-Méditerranée. Ainsi, Nous aurons parachevé Notre projet stratégique qui vise à faire de l’espace méditerranéen un puissant levier pour le décollage et le développement national, pour le partenariat économique et pour le brassage culturel.

    C’est dans le même contexte que s’inscrit Notre décision en faveur de l’aménagement de la zone touristique côtière de Saïdia, avec la participation du Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social. Nous réaffirmons, à cet égard, la nécessité d’engager, avec professionnalisme, des efforts hardis, pour attirer les investissements nationaux et étrangers, afin de faire de Saïdia la perle de la côte méditerranéenne.

    Par ailleurs, outre la nécessité de fructifier au mieux les atouts dont dispose la région et de valoriser son produit agricole très prisé, notamment par un effort de modernisation et de développement de l’agro-industrie, il est nécessaire de mettre en place un programme de développement et de protection des hauts plateaux et des oasis de B’ni Mathar, Bouarfa et Figuig, ainsi que la ville de Jerrada que Nous avons tenu à inscrire parmi les bénéficiaires des programmes de l’Agence de Développement des Provinces du Nord, marquant ainsi l’intérêt tout particulier que Nous portons à cette agglomération.

    Par ailleurs, pour assurer la mise à niveau des ressources humaines que requiert le développement régional, et afin de renforcer les établissements universitaires et les instituts de formation dans cette région, Nous avons décidé la création d’une faculté de médecine, avec un centre hospitalier universitaire, marquant ainsi, à travers ces programmes ambitieux, Notre volonté de conforter la ville séculaire d’Oujda dans le rôle pionnier qui est le sien en tant que capitale de l’Oriental.

    Au plan social, Notre Initiative réserve une place toute particulière aux catégories démunies. Nous vous engageons donc à rester attachés aux vertus d’entraide et d’assistance mutuelle qui vous sont connues. De même, Nous appelons la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, à apporter un soutien accru aux oeuvres caritatives et à nouer différents types de partenariat avec le tissu associatif local, dont Nous Nous félicitons, par ailleurs, des efforts qu’il déploie à cet égard.

    Nous invitons instamment les forces vives de la Région à s’intéresser davantage à la promotion de leur région et à s’investir dans l’effort collectif de développement solidaire que Nous conduisons pour combattre la pauvreté, la marginalisation et toutes les velléités d’extrémisme lequel, du reste, n’a pas sa place dans une société telle que la nôtre qui se distingue par son authenticité et son ouverture sur les autres civilisations.

    Nous comptons donc sur vous pour ériger cette initiative en un pacte scellé entre nous, afin que cette région puisse se hisser à la place de choix à laquelle Nous voulons la voir accéder, conformément à sa vocation de pôle maghrébin, et au rôle qui lui revient comme pont solide de bon voisinage et de fraternité sincère avec le peuple algérien frère auquel nous unissent les liens de l’Histoire, les défis du présent et les aspirations de l’avenir, et auquel nous souhaitons le plus grand bien.

    A travers ces projets ambitieux, Nous entendons fermement doter Notre chère patrie d’une capacité accrue pour conforter sa force et son immunité. Celles-ci doivent, en effet, demeurer au centre de nos préoccupations, dans un monde en mutation, chargé de risques et d’aléas. Telle est la voie à suivre pour aller résolument de l’avant dans l’œuvre d’édification d’un Maroc uni, avancé, démocratique, solidaire et plus apte à relever tous les défis.

    Wassalamou alaikoum wa rahmatou Allah wa barakatouh.

    #218645

    En réponse à : Oujda: Ce soir sur 2M ..

    saidi
    Membre

    @dahlia wrote:

    c’etait bien ce que j’avais compris saidi .

    crois moi le scenario que tu viens de decrire existe encore malheureusement mais dieu merci pas trop repandu les competences prennet le dessus et ca tu peuc le sentir illico en faisant des visites sur place..tu rentres dans une admin pour demander un stage par exemple on te renvoie ballader sans meme avoir franchis le premier escalier ..on se donne meme pas la peine de te connaitre ni de se fatiguer a lire ou a jeter un coup d’oeil sur ton cv …..et quelqu’un qui te dis …siri sir a benti rahe makhassna stagiaire tout les employés kharjine makanch personne pour vous encadrer …tu essayes de dire tenez monsieur je vous laisse mon cv et contactez moi au cas ou …il te dit lla lla ri ddi cv dialek m3ak makanch makanch…..

    tu ressors mais surtout pas demotivé et tu rentres dans une autre admin pour ressayer ..sauf que cette fois on essaie de faire swab avec toi parceuqe t’es bien habillée peut etre et on te dis khellihe hnaya on vous contacte ….ourakou 3arfine » on vous contacte » ki dayra…

    et puis la meilleure dans tout ca ….on te regarde et on se moque de toi comme si une petite comme toi allait changer des choses en ce monde..sans parler du machisme 😕

    si t’a le souffle wellahe matodkhol leddar tatjib stage dialek ..apres tout tu veux te former,tu ne demande aucune remuneration juste un minimum d’informations et de savoir mais helas chkouuune issam3ak…

    et bein non y a des gens….ki t’ecouteront ils existent heureusement .pour nous ce sont ces gens qui sont venus avec mohamed 6 ..une nouvelle generation a l’ecoute et qui merite des postes de responsabilités commes ceux qui leur ont été conférés, et tu apprends tout de suite qu’il ne faudrait jamais se dire qu’on ne peux arriver a ce qu’on espere …
    au contraire on y arrive difficilement peut etre mais on y arrive quand meme parceque quelque part dans le monde il y a des gens serieux ,il y a des gens que nous devons chercher mais tout au long de cette recherche nous nous heurterons avec des attentistes comme tu les nommes ,peut etre meme pire …
    mais ce qu’il faut faire avec ces gens c’est de les ignorer parcequ’ils n’apporteront rien a ton parcours ..ils essaieront de le perturber mais avec la foi ,la volonté et le courage ce seraient eux qui se verront heurter par la realité, la réalité qu’ils refusent eux meme d’accepter….
    ➡ ils s’eclipeseront….

    Dahlia, je vois que tu ne dors pas encore et moi non plus. Moi, pendant que tu m’écrivais j’étais déjà occupé à écrire à M. HAFID selon des sages conseils, je lui ai ecrit d’abord pour m’excuser pour l’avoir pris comme cible pour un sujet qui tu viens de t’en apercevoir n’a rien à voir avec la phrase de HAFID. en tout cas, celà me soulage et grâce à tes conseils, car je deteste jouer à celui qui connait tout c’est par definition celui qui connait peu. Je suis donc soulagé après lui avoir adressé un post pour lui faire comprendre que le sujet que je voulais aborder était beaucoup plus vaste. tu liras j’espère ce post et tu veras que je suis passé à la vitesse un peu supérieure et j’ai fait participer je l’espère nos amis qui dirigent notre télévision au sens large du terme même si je sais que ça se libéralise ça se privatise etc… t’inquiet on n’est pas si zmagrya que celà du moins pas tous. tu sais que le sujet que je viens de soulerver est d’une importance politique capitale.

    Ceci dit entre nous tout en sachant que tous les internautes peuvent lirent ce que j’écris: eh bien je vais te dire une chose et ouvre bien tes oreilles: Si je me suis entre autre interessé à ce forum que vous avez le mérite d’avoir mis sur pied, c’est parceque je mesure l’impacte qu’il puisse avoir sur l’échiquier politique. Je vous ai déjà interpellé sur les élections législatives qui sont à nos portes, malheureusement je n’ai eu aucune réponse. Bien. Je vais te poser une question simple: Qu’est ce que vous perdez et nous avec vous, si vous lancez un nouveau débat sur les élections législatives qui arrivent à grand pas, qu’esce que vous perdez surtout que ce moyen de communication permet l’anonymat: pourquoi ne pas commencer à rassembler les noms des futurs pretendant aux postes lors des elections legislatives, vous pouvez le faire de manière nominative, si vous êtes mal placés pour le faire ce que je comprends, balancez nous les noms, nous qui vivons à l’étranger et qui n’avons rien à perdre, on pourra les prendre à parti, on leur dira ce qu’on pense d’eux, on leur posera des questions sur cxe qu’ils veulent faire et surtout pour ce qu’ils ont fait etc… celà ne vous engage en rien, vous êtes sous l’anonymat, nous aussi même si moi tête brûlée, je n’ai pas toujours eu peur de cacher mon idendité (voir ce que j’ai ecris sur les berberes les arabes et l’islam). Celà me chafrine de voir que vous possedez un outil qui est dominant aujourdh’ui dans le monde et que vous n’utilisez pas! si vous avez besoin de matériel, il suffit de le dire dahlia, sans me concerter avec quiconque, je suis prêt à faire tout le possible pour vous venir en aide. Pour ce qui est des gens sur place, là aussi, nous connaisson des gens, ne prenez pas le terme zmagrya au sens large tu terme, il en existe parmis nous qui valent la peine de discuter avec eux et qui sont prêts, je te le promet à vous aider et ceci sans aucune arrière pensée politique ni matérielle, d’ailleurs, la majorité de notre groupe c’est des gens qui pratique des professions qui ne leur permet pas de rentrer dans cette fantasia politique. J’ai encore beaucoup de chose à te dire mais comme je ne sais pas si tu vas tenir le coup ce soir, je préfère finir ici et reprendre eventuellement plutard tout en te disant, que pour ce qui me concerne, je suis là toute la nuit, salut, saidi

    #207449

    En réponse à : Bienvenu au forum Oujdacity

    dahlia
    Membre

    SUITE a la proposition de monsieur saidi ,concernant les prochains debats a lancer sur oujdacity avec finalités d’en tirer des conclusions , de diffuser un ensemble de recommandations et de repertorier les differents besoins de la communauté et des habitants de la ville d’oujda ou des autres villes de la region orientale ,représentés par la comunauté d’oujdacity ,je repond a ce qui m’a été proposé :

    ➡ j’ai discuté avec l’administrateur et on est en train de penser a la maniere d’organiser les debats et le travail qu’on s’est proposé de faire , ainsi que la possibilité de creer des sous rubrique et si il est indispensable de le faire..sinon nous nous contenterons de topics.

    ➡ comme promis j’ai fait un classement et j’ai preparé une liste modifiable des themes selon ce qui a été presenté sur viva medina .

    ➡ je vous parviendrais de cette liste au moment opportun et lorsque nous aurons plus d’interventions et d’avis concernant ce sujet puisque sa reussite serait basé sur la participation active de tous.

    j’espere qu’un max de personnes puisse donner leur avis sur ce sujet …je me permetterai de copier le message d’appel de saidi ci aprés et merci .

    FADI bonjour
    Merci pour ta vigilance pour nous avoir lancé ce programme, c’est grâce à toi que que j’ai regardé, sinon c’était raté car comme toujours, pas du tout au courant des programmes TV en tout cas bien joué et je te remercie pour ce que tu as fait. Pour les commentaires, ce n’est pas facile alors tout en remerciant par la même occasion notre amie dahlia pour sa vigilance son anticipation elle nous a mâché le travail en classant tous les sujets qui ont été traités par cette émission, bravo dahlia et merci aussi.
    Pour ma part, j’ai trouvé cette emission très interessante sur un point bien particulier: son mérite c’est d’avoir a peu près fait le tour de tous les problèmes, je dis bien a peu près. Pour celà, je vous suggères et j’en profite puisque j’ai affaire en même temps aux deux moderateurs: je vous propose d’ouvrir une rubrique ou topic ou je ne sais comment vous l’appelez dans votre langage barbare d’internautes(je rigole) où on peut reprendre point par point comme l’a fait dahlia et on le discute, je vous assure que c’est une occasion unique qui nous a été offerte par cette emission pour pouvoir sans difficultés organiser un débat structuré balisé sur chaque thème qui a été retenus par dahlia, s’il faut en ajouter quelque uns on peut rapidement faire le tour des internautes et on les ajoutent puis on clotûre la listes des thèmes et on commence les debats, je peux vous assurer que j’y vois une façon de travailler qui va faire exploser ce site.

    Je résume: voici comment je vois les méthodes de travail:

    1. Lancer comme l’a fait fadi mais d’une manière un peu plus officielle sur le forum l’ouverture d’une rubrique ou topic où je ne sais comment vous les appeleez, je vous fais confiance pour celà, si c’est possible ce serait encore beaucoup plus interessant de lancer en vidéo l’émission qui a été réalisée, j’espère que dahlia l’a enregistrée. ainsi même les gens qui n’ont pas vu l’émission pourront la voir bien à leur aise en différé.

    ,2. Vous lancer les differents points que dahlia vient de faire et par la même occasion demander à tout le monde s’il veulent ajouter quelques chose, dans la mesure de l’acceptable, on le fait.

    3. Une fois la liste clotûrée et lancée sur le forum, vous ouvrez les debats mais j’insiste bien la dessus: point par point en avertissant les internautes qui veulent passer d’un thème à l’autre qu’il seront refusés.

    4. Ainsi, nous avons une référence sur video qu’on peut consulter quand on veut et debattre.
    5. Lorsque le sujet est épuisé, vous lancez un appel aux internautes on leur donnant une date limite ou l’on ferme les portes et on passe au sujet suivant

    Celà va nous prendre beaucoup de temps et tant mieux car c’est celà qui compte c’est de prendre le temps de reflechir avant de commencer à raconter n’importe quoi et surtout, surtout avertir poliment les internautes en leur disant que les critiques constructives sont acceptées, les critiques destructives sont refusées, les gens peuvent faire des critique et donner leur avis sur chaque terme et sur chaque personne qui est passé à la TV?
    1. si un internaute propose des solutions de rechange, elles seront consignées et réetudiées à la fin du débat.
    2. Si un internaute ne fait que donner son avis et ses critiques sans solution de rechange, on lui fait comprendre que ses critiques sont prises en consideration et classées avec les autres jusqu’à la fin du debat mais qu’il n’a plus le droit de reintervenir pour raconter n’importe quelle saladae qu’il a soit disant oublié de raconter lors de sa première intervention

    3. A la fin du tour des avis des internautes, les réponses doivent être lus, relus comparées les unes aux autres, pqp tirer des statistiques pour voir vers où penche la balance et on peut rermettre le debat sur la table avec un degre de discussion qui doit être supérieur au précédent et ainsi de suite, vous verez qu’on finira à la fin par tirer des conclusions qui seront diffusées pour tous les internautes.

    Voilà comment je vois une possibilité de travail qui peut nous faire avancer, rendre ce forum plus attractif et peut être pourquoi pas interesser un jour des gens que l’on a pein d’immaginer aujourdh’ui. N’oubliez pas le pouvoir des medias.

    J’espère avoir une réponse de votre part, je suis à votre entière disposition pour essayer d’aider à partir de la belgique comme tout le monde le sait qui est ma résidence à l’étranger. Je profites de l’occasion pour annoncer non seulement à dahlia et fadi mais à tous les internautes qui sont sur place à oujda où d’ailleurs, que je suis présent à oujda du 22.12.06 au 08.01.07 celà me fera un grand plaisir de rencontrer le maximun d’internautes oujdis qui se trouveraient sur place à cette date bien à vous saidi

    _________________
    saidi

    #217385

    En réponse à : frontière algérienne

    Anonymous
    Membre

    Bonjour tous.

    Je réponds à 3 internautes en même temps pour ne pas ennuyer les gens pressés qui ne demandenet que des flahs palpitants!

    1. Monsieur OUJDI NET , comme je vous l’avais promis dans l’un de mes messages précédents, je vais essayer de compléter ma réponse puique je vous ai avoué, qu’il yavait quelques phrases dans votre message qui échappait à ma connaissance de langue arabe. J’ait fait le necessaire, et je me suis aperçu, que finalement que la réponse que je vous ai donné dès le départ, qui est celle que j’ai donné à HINDA( qui ne s’est malheureusement jamais manifestée depuis qu’elle a posé sa question) reste d’actualité. J’ai répondu que le problème majeur qui est responsable de la fermeture de la frontière maroco-algerienne ets celui du problème du sahara. Ceci a été ettayé par notre amie internaute MENARA qui a l’air d’être du même avis que moi dans l’un de ces derniers messages. Si vous le permettez cher OUJDI NET, je voudrais pousser le débat un peu plus loin pour ce qui concerne ce problème de la frontière maroco-algérienne qui pour moi signifie l’union du maghreb et pas perdre son temps à des discussions comme certains le font, avec beaucoup d’attention, en parlant des dirigeants ou des généraux qui décident en algérie. Arrettons de discuter sur ce problème svp, car tout le monde sait que le peuple algérien comme le peuple marocain sont deux peuples qui peuvent vivre en symbiose totale, c’est simple, parceque, ces gens vivent dans les mêmes conditions, que ce soit d’un côté ou de l’autre de la frontière.

    2 je sais aussi que les peubles se font manipuler en fonction de leurs besoins vitaux, c’est comme une plasticine avec laquelle on peut forger ce que l’on peut imaginet en la façonnant comme l’esprit des dirigeants le désirent. Comme preuve, je vais vous citer 2 exemples pour ne pas charger la page. M. MCHICHI de SIDI BELABBES, de formation universitaire, voulant se rendre à MEKNES pour participer à un congrès, il doit satisfaire à ce qu’on appelle de nos jours et d’une manière péjorative à des exigences qu’on appelait jadis un parcours du combattant. Quand j’ai lu ce qu’il disait dans son message et quand j’ai lu ce que M. OUJDINET si ma mémoire ne me fait pas défaut( à moins que ce soit M. EL KADIRI). Ce qu’ils se sont échangés comme messages celà dmontre qu’il ya dans ce maghreb de quoi faire pas mal de choses. Malheureusement, lorsqu’il m’est arrivé, un des jours du mois d’août 2006, sortant de la ville de saidia me dirigeant vers oujda, une surprise ! à ne pas croire ses yeux! (entre les deux routes principales, l’une algerienne, l’autre larocaine, séparées par un petit ruisseau de quelques mètres) une agglutinations de gens, de part et d’autre de ce ruisseau, s’échangeant des paroles voir mêmes des jets de pierres. A première, vue j’ai crû à un accident. Je me suis immobilisé sur la l’accottement de la route, j’ai bien mis mon frein à main, J’ai bien vérifié que les prtières et le coffre de ma voiture soient bien verouillés), seulement et seulement après ces précautions d’usages que je me suis dirigé vers la cohorte de personnes qui était dans un débat contre les homologues algériens aussi bien organisés et rassemblés de l’autre côté du ruisseau. Lorsque j’ai entendu quelques éhcnages de phrases entre les deux communautés, j’ai vite compris que j’étais hors circuit, que je ne pouvait en aucune manière intervenir et faire comprendre ce qu’est la sagesse ni à un camp ni à l’autre. J’ai rerbroussé chemin, j’ai repris le volant de ma voiture et j’ai continué mon chemin non sans prier en me disant que dieu fasse en sorte que les dirigeants de ces deux peuples fassent en sorte qu’ils puissent un jour voir non pas un ruisseau mais plusieurs ponts sur lesquels des milliers de personnes de part et d’autre puissent passer avec groupes, voiture remplie de semoules, de koualeb de sucre, de diverses sucreries avec un mouton à cornes biens circonvoluéees, un drapeau blanc comme le font les berkanis, une autre voiturer derrière avec une troupe qui chante, danse et applaudit, avec bien sûr des you you des algériennes qui viennent fusionner avec ceux des marocaines de la région qui ne font rien d’autre que ce qui est déjà fait.Pour moi, c’est celà l’ouverture des frontières. Quand le peuple est prêt à cette ouverture, croyez moi, le reste et qui est le plus difficille pour certains, viendra tout seul. Si me suis un peu trop étalé sur ce sujet, ce n’est pas pour raconter des anectodes qui sont arrivées à tout le monde, ce n’est pas non plus pour répéter pour la xième fois que c’est la faute des dirigeants. Cà mes amis, tout le monde le sait. Ce dont on a besoin, ce n’est pas des donneurs de leçons et des solutions théoriques qui expliquent la situation, certe, ces gens sont toujours les bienvenus car ils sont necessaire pour ne pas creer de l’anarchie, mais ce qui nous manque surtout, je crois c’est des gens capables de se sacrifier et de dire que: le problème il est là écrit au tavleau, personne n’a besoin d’explications: il en existe deux à mon avis:

    1. le problème du sahara: je ne reviendrais paas la dessus cxar les gens finiront par être sourds à force de l’entendre

    2. Il faut des gens capables de sortir de l’ornière, du côté algérien et du côté marocain pour dire que le problème doit être vu sous des angles différents( comme le dit mon ami oujdinet, seulement la différence entre lui et ce que je pense est quelque peu divergeante) tant pis et tant mieux, celà ne peut que nous mener à une solution choisie par plusieurs opinions.

    3. Pour relancer le débat pour nous marocains et j’espère que nos amis et frères algériens nous rejoignent ou qu’on les rejoigne sur un terrain de leur choix et pas necessairement oujdacitynet.(il est vrai que son mérite c’est d’etre la transition par excellence) . On peut s’échanger nos opinions. On peut bien sûr attirer leur attention sur la politique qui est menée dans leur pays par une poignet de generaux ayant comme emblème M. BOUTEFLIKA( qui n’a rien à perdre de ce qui va se passer après lui puisque de toute façon, il sait que c’est son dernier mandat). Que deviendra l’algérie après BOUTEF?! . Permettez moi de vous livrer ce que je pense personnellement: et j’interpelle par là mon ami oujdi net pour son avis. A la mort de feu le Roi nHASSAN II que dieu ait son âme, Au point de vue international, le Maroc se trouvait dans une position politique forte. Au même moment l’algérie commençait à peine à sortir la rête de l’eau non sans aide économique et politique du Maroc, tout le monde peut en témoigner.
    A mon avis, M. BOUTEFLIKA qui a appris beaucoup de chose pour ne pas dire tout de notre ancien ROI HASSAN II, s’est dit, c’est l’occasion à ne pas rater, d’une part, j’ai un pays en pleine ruine, qui ne demande qu’une chose c’est d’avoir un civil’après les militaires qui est inutile de nommer) qui va nous apporter la paix ou soit disant paix chacun l’interprète à sa manière en algerie encore de nos jours), d’autre part, le momument qui faisait barrage à tous ces africains qui voulaient arriver à leur fin sans sagesse politique murement réfléchie qui était une des grandes qualités Du ROI HASSAN II DU MAROC ). Ici l’histoire du Maghreb va à mon avis prendre une tournure inattendue à vrai cire. M. BOUTEFLIKA va très vite et de manière maladroite utiliser la politique que les algériens eux mêmes appellent la « HOGRA ». Il l’utilise dans son propre pays l’algérie qui donnera comme exemple l’éclatement de l’éalgérie non seulement avec les réligieux radicaux avec lesquels il va faire pas mal de compromis mais aussi les kabiles de l’autre côté qyui lui font voir que gouverner l’algérie n’est pas une chose aussi simple que de débarquer de suisse où on s’est réfugié pendant pas mal d’années , s’occuper de ses affaires personnelles
    et subitement desencdre du ciel dans un terrain il est vrai qu’il était vague et vide et de gouverner). Mais aussi M. BOUTEFLIKA avec le concours des circonstances qui lui ont été favorables, survient le décès de feu LE ROI HASSAN II qui était, je le répète son barrage capital. Dès lors, lui ou et ou ses conseillers mal renseignés, lui ont soufflé dans l’oreille qu’il existait un point qui était quasi résolu entre le Maroc et les soit dirigeants réprésentants de je ne sais quel république banannière du sahara qu’on pourrait rallumer et ceci pour deux raisons:

    1. Celà permettra à l’algérie de mettre les choses au point, de voir plus clair dans ce qui se passe dans le pays, celà occupera le peuple.

    2. L’Afrique a besoin d’un leader shape. Jusqu’à présent, c’était HASSAN II QUI TENAIT CE TITRE . LE ROI HASSAN II n’étant plus de la partie, remplacé par son fils MOHAMMED VI, subitement, M. BOUTEFLIKA SURSAUTE: Mais c’est vrai!! Mes rêves vont peut être s’accomplir: moi, qui à maintes reprises tremblais dans la salle d’attente au palais roayal de RABAT AVANT que S.M. LE ROI HASSAN II daigne me recevoir quelques minutes , me chuchoiter quelques phrases dans l’oreille dont la moitié était oubliée avant la sortie du palais à cause de l’influence que cet homme avait sur moi, cet homme que j’ai essayé de copier d’immiter dans tous ses gestes, paroles, comportements au point que je suis occuppé à essayer de faire la même chose que lui dans cette algérie qui n’ pas l’air de me comprendre facilement. Alors, allons y jouons le tout pour le tout( pour le dernier mandat, je ne risque pas grand chose), je jure que mon rêve est de terminer comme HASSAN II, l’annonce de sa mort doone l’impression au monde entier un sentiment de tremblement de terre! oui c’est pas mal vu, mais comment y arriver, pacq les antécédents ne sont pas comparables, HASSAN II ETAIT FILS D4UN roi qui lui même était fils de ROI ET AINSI DE SUITE? Alors que moi, j’ai bien essayé de secouer mon cerveau, tout ce que je peux en tirer c’est que je me souviens du quartier village ettoba à OUJDA, j’ai passé pas mal de soirées dans les plus belles villas d’OUJDA pour ne pas dire toute, de là, par un tour de passe passe, je me suis trouvé enrolé dans les rangs du FLN dans les maquis en montagnes et armes contres les colonisateurs français ou civils qu’on appelait à l’époque de la guerre d’algérie EL FIDA ce qui n’est pas le même role du tout. Mon baccalaureat? si je l’ai passé, je ne suis pas capable de vous dirre où? La manipulation de la langue arabe? il suffit de m’écouter lors de mes discours et vous aurez tout de suite compris son origine. bref, j’arrête là le déferlelent de mes pensées pour M. BOUTEFLIKA pcq quand je l’entends parler, en particulier du Maroc, je me sens frustré à sa place, certe il est parmis les meilleurs militaires à s’exprimer en arabe maghrébin ce qui n’est pas peu dire mais il laisse sous entendre qu’il est sous couvert de quelque chose qu’on lui a appris à OUJDA. vOUS voyez! je suis tombé dans le même piège que M. BOUTEFLIKA. iL commence un sujet et il termine en queue de popisson par tout à fait autre chose. Je ne peux m’empêcher de faire la remarque suivante car elle est caricaturale: Un jour M. BOUTEFLIKA , devant un parterre de haute personnalités et de certains représentants du peuble dans une ville pas loin d’OUJDA, Il répond à une citoyenne algérienne à qui la Tv a bien voulu donner la parole et qui réclamait un logement:  » Je suis ici venu pour vous donner les clefs d’une habitation et pas pour vous servir un bol de HARIRA ». Jamais, au grand jamais, les marocains n’ont été vlessés, touchés et ebranlé lmeur amour propre, pcq M. BOUTEFLIKA faisait allusion au ROI DU maroc mohammed vi qui passait son temps à distribuer des vivres aux personnes pauvres.

    Sachez cherès soeurs, chèers frères algériens, que ce que M. BOUTEFLIKA a laché comme phrase ce jour là est une chose qui reste gravée dans chaque cerveau de marocain et marocaines, ce sont des phrases qui ne s’effacent pas aisément, nous l’avons compris, nous peuple marocain frère du peuple algérien comme une insute à notre personnalité, comme une HOGRA comme d’autres frères algériens l’ont senti avant nous.( les kabyles)

    Il ya une deuxième chose sur laquelle je voudrais revenir pas pour reveilller des choses anciennes mais surtout pour dire que beaucoup de marocains font semblant d’avoir oublié alors que ce n’est pas le cas, dès mors, essayons de balayer les tabous:

    1. Chèrs soeurs, chers frères algériens, sachez que M. BOUTEFLIKA qui pour argumenter et fait souvent des éloges à l’un de ses predecesseurs en particulier M. HOUARI BOUMEDIENNE. Sachez chères soeurs et frères algériens que lorsque ce genre de discours est tenu en particulier dans des villes frontalières telles que TKEMCEN maghnia, ETC… Ne peut empecher de reveiller des souvenirs de marocaines et marocains qui vivent actuellement qui à Oujda, à NADOR à FIGUIG, à GUERCIF, à RABAT, à BENIUMELLAL, à AGADIR, à TIZNIT( 200 Km d’agadir), à RETOUAN, à PARIS, à MARSEILLE, à BRUXELLES et j’en passe. Chères soeurs, chers frères algériens, sachez que il ya quelques semaines, j’ai entendu sur la chaine de tékévision algérienne nationale qu’un des ministres en déplacement dans je ne sais quel bled d’algérie a été reçu en triomphe pour inaugurer ube école primaire et par la même occasion à distribué des centaines de couffins de vivres pour les démunis (vous appelez cà el gouffa, nous on l’appelle el ghoirfia) c’est le même langage. ce qui veut dire que cherè!es soeurs et frères algériens, vous devez aussi vous retourner cobntre M. BOUTEFLIKA qui il ya peu traiatait notre ROI comme distributeur de bols de HARIRAet c’est dit de manière hautaine, c’est cà le pire.

    Je reviens pour m’adresser aux amis algériens qui sont convaincus que n,otre interet est d’aller dans le sens de l’union du maghreb comme j’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer sur ce sujet. Sachez que  » EL HOGRA et vous an savez quelque chose dans votre histoire, ne mène à rien) hors, que s’est-il passé dans tout ce que j’ai essayé de dire ci-haut:

    1. L’afrique est orpheline. Elle a besoins d’un LEADER.

    2. dEUX AXES SE DISSINENT:

    a) L’axe RABAT-L’EGYPTE-les arabes du moyen orient.LE MAROC DONNE L’IPRESSION DE l’emporter

    b) L’axe ALGER-AFRIQUZE DU SUD-via nigeria

    En attendant les urnes, l’union europeenne pepassée, la chine se revaillant à la grande surprise de tous

    Avis aux polytologues, economistes, ethnologues, altermondialistes! on vous écoute et on ateent sagement dans notre chiause pour certains, par terre pour d’autres, chaud malgré ll’hiver pour certains, froids dès la moindre fraicheurs pour d’autres, gueris d’une maladie mortelle pour certains, enterrement et lecture de sourat de coran pour d’autres etc……

    SVP NE REPONDEZ PAS TOUS A LA FOIS MERCI SAIDI

    dahlia
    Membre

    @BOUAYED wrote:

    @dahlia wrote:

    bonsoir .

    bref je vais essayer de conter une histoire connue entre les ouartassi ,et qui pourrait aider et etre un poînt de depart pour bouayyad ou d’autres interessés, afinde pouvoir reconstituer la genealogie des ouartassis .

    venu d’andalousie ,sidi abdelmoumen (boukabrayén) s’est installé dans la region de NADROMA entre port said (marssate ben lamhidi) et ghazaouate ,en ALGERIE .

    sidi abdelmoumen se maria et eut des enfants .

    des années plus tard il quitte l’algérie pour venir s’installer a wawélloute (ouartass),au maroc , ou il se maria encore une fois et eut des enfants qui restérent a wawellout ,sauf un qui est parti s’installer a tanger.

    mort ,les fils algeriens de sidi abdelmoumen ont eu de multiples affrontements avec les fils marocains sur le lieu d’ensevelissement de leur pére sidi abdelmoumen voulant ainsi l’ enterrer chacun dans sa tribu.

    depuis ,le cadavre ensevelli de sidi abdelmoumen a été déplacé de ouartass a (beida ou baidar 🙄 ) jusqu’au jour ou on decouvre qu’il etait sous les tombes…en algerie et au maroc d’ou cette apellation sidi abdelmoumen bou 9abrayen …. ➡ ➡

    voila c’est une des versions de l’histoire de sidi abdel moumen .

    merci pour ceux qui auront l’amabilité de me corriger ou de nous fournir davantage d’informations.

    Mlle Dahlia, c’est pas gentil de votre part de faire de la cachoterie quand on sait quelques choses dans le domaine.
    Chacun de nous a besoin des renseignements que peuvent apporter les autres.

    monsieur BOUAYYAD,je pense que ce serait a moi de vous dire que ce n’est pas gentil de votre part de m’accuser de cachotiere…. 😕 moi qui pensait donner tout le peu que je savais pour ce site ….je vous en excuse monsieur bouayyad….et je vous tranquilise ainsi que d’autres peut etre que je n’ai rien derriere la tete…c’est par amour a cet region et par grand respect , confiance et estimation aux administrateurs que je ne tarde pa a exposer et partager mes quelques connaissances ….
    sans oublier qu’on apprend aussi de vous et d’autres oujdinautes…..

    en fait je voulais vous preciser que je ne sais absolument rien dans ce domaine..et que je viens de m’y interesser de plus pres ces derniers temps.

    pour la question qui a été posée une fois sur le site je viens de remarquer qu’elle a été posté sous le nom d’invité et voila je vous le dis que c’etait bien moi qui l’avait posté…

    elle etait concise par manque de temps surement…..je suis loin de vouloir ou d’aimer pieger les gens 3IB OU 3AR 3LIYA ….je crois que ce ne serait pas un niveau d’une personne qui prone la liberté d’expression ,l’honneteté et la transparence non seulement sur un forum ou ces qualités sont sensées etre ,mais dans la vraie vie quotidienne que je méne…et hamdollah c’est grace a ca qu’on avance qu’on se fait respecter..et a cause de ca qu’on se heurte aussi a quelques problemes et incomprehensions……

    bref revenons au sujet.

    l’histoire que je viens de conter n’est pas une affirmation compléte et suffisante sur l’origine des ouratssa .c’est en quelques sorte l’histoire de l’apellation de  »sidi abdelmoumen bou 9abrayne » .
    comme ouartassi l’a bien dit on veut la partie qui concerne la periode ou ils etaiet en andalousie etc…..et puis si jamais il existe d’autres faits liés la vie de sidi abdelmoumen….on cherche aussi l’arbre genealogique…l’ascendance…

    cette courte histoire,m’a été raconté auparavant et je m y suis interessé mais en meme temps ca me suffisait pas et ca ne repondait pas a toutes mes questions ….

    je l’avais completement oublié et je risquais de rapporter quelque chose de pas juste, de deformé…

    vient alors le moment opportun et l’occasion d’interroger des gens (grace a berkanite et ouartassi qui m’ont redonné l’envie de chercher davantage ) qui ont eu l’amabilité de m’expliquer tout ca ….

    j’ai devant moi la feuille sur laquelle j’ai au fur et a mesure tout transcrit (tout en etant sur que je donne de vraies informations )
    et je n’ai pas pu attendre le matin pour poster…..ca se voit tres bien 😉

    donc voila j’espere m’etre bien expliquer ,et concernant l’histoire elle n’est pas complete c’est sur ,mais c’est juste un point de depart pour commencer a chercher dans les origines…..

    c’est peut etre une invitation aussi a nos amis d’algerie de nous donner plus d’informations de nous corriger ou de nous raconter l’histoire de sidi abdelmoumem qui se trouve dans la region que j’ai précité…c’est peut etre une invitation a tout ouartassi qui est de passage de rajouter quelques chose et c’est peut etre des faits clès qui ‘aideront a chercher et trouver davantage d’informations sur ces idrissides…..

    je crois que j ‘ai assez parlé.
    respectueusement a vous et desolé s’il y avait des propos hors sujet dans mon post 🙂
    respectueusement a vous .

    BOUAYED
    Membre

    @dahlia wrote:

    bonsoir .

    bref je vais essayer de conter une histoire connue entre les ouartassi ,et qui pourrait aider et etre un poînt de depart pour bouayyad ou d’autres interessés, afinde pouvoir reconstituer la genealogie des ouartassis .

    venu d’andalousie ,sidi abdelmoumen (boukabrayén) s’est installé dans la region de NADROMA entre port said (marssate ben lamhidi) et ghazaouate ,en ALGERIE .

    sidi abdelmoumen se maria et eut des enfants .

    des années plus tard il quitte l’algérie pour venir s’installer a wawélloute (ouartass),au maroc , ou il se maria encore une fois et eut des enfants qui restérent a wawellout ,sauf un qui est parti s’installer a tanger.

    mort ,les fils algeriens de sidi abdelmoumen ont eu de multiples affrontements avec les fils marocains sur le lieu d’ensevelissement de leur pére sidi abdelmoumen voulant ainsi l’ enterrer chacun dans sa tribu.

    depuis ,le cadavre ensevelli de sidi abdelmoumen a été déplacé de ouartass a (beida ou baidar 🙄 ) jusqu’au jour ou on decouvre qu’il etait sous les tombes…en algerie et au maroc d’ou cette apellation sidi abdelmoumen bou 9abrayen …. ➡ ➡

    voila c’est une des versions de l’histoire de sidi abdel moumen .

    merci pour ceux qui auront l’amabilité de me corriger ou de nous fournir davantage d’informations.

    Mlle Dahlia, c’est pas gentil de votre part de faire de la cachoterie quand on sait quelques choses dans le domaine.
    Chacun de nous a besoin des renseignements que peuvent apporter les autres.

    Merci pour tout ce que vous avez pu apporter et on a toujours besoin d’un dialogue bon et constructif.

    J’ai bien apprécié vos interventions dans le domaine qui se font directement avec simplicité, politesse et savoir vivre comme pas mal d’autres personnes notamment Mr Ouartassi dont je n’ai pas oublié la question posée sur les Khamlichiines je pense.

    Je pense aussi que la recherche des origines ou arbres généalogiques doit interesser les autres branches Idrissides et pourquoi pas les autres déscendants d’Ali.

    Pour ce qui est de l’intervention de Mlle Berkanita, à part le sujet sur les Wartasas, je n’ai pas bien compris le fond de sa pensée. Une précision de sa part entrainera surement une réponse adequate.

    Mlle Dahlia, Bien à vous et avec toute ma sympathie.

    #201788

    Sujet: besoin de votre aide

    dans le forum Café OujdaCity
    Anonymous
    Membre

    je n’ai plus de contact avec un ami qui habite oujda. je sais qu’il va régulièrement dans un cyber café prêt de chez lui, j’aimerais avoir le numéro de téléphone de ce cyber café. mon ami habite dans le quartier hay zitoune. merci de votre aide c’est urgent

    #201762

    Sujet: MCO

    dans le forum Sport
    Anonymous
    Membre

    MCO n’arrive jamais entre les trois premiers de la liste de classification :

    1. il A besoin de bons joueurs.
    2./A besoin d’un bon formateur.
    3./A besoin d’une bonne aide économique.

    Qu’est-ce que tu penses?

    #216741
    dahlia
    Membre

    😀 aidek mabrouk monsieur saidi 🙂

    tu sais c est exactement ce que je me dis.

    je n ai jamais eu l envie de le devenir 🙂

    mais si jamais un jour je le deviens b3er9 ktafi bien sur, je ne laisserai pas l argent takhmar ds des coffres ou dans des comptes bancaires…

    mais je saurai ou la placer ….y aurait ceux qui en auraient besoin … 😉

    et puis comme g un horrible sens de défi (parfoi pa bien )…. 😕 j aimerais bien voir si je pourrais exaucer tout ca et puis si j arriverais a ne pas etre comme ceux qui a force de devenir riiiiiche sont devenu chiche 😀

    #207424
    dahlia
    Membre

    voila monsieur saidi ,

    en reponse a votre message ,et en attendant l intervention d autres intéressés je me propose comme deja promis a discuter sur le plan de travail que vous avez enoncer..

    je suivrai certes la meme logique ,et le meme ordre de votre raisonnement ,en vous repondant puisque je suis entiérement d accord avec vous.

    je serais aussi trés pratique .

    1. vous proposez d amorcer le travail par la creation de petits groupes de 2 a 3 personnes.un groupe de 3 personnes existe deja depuis 2 années.il a travaillé dans les zones périphériques d oujda (ancienne decharge de sidi yahya ou campait des nomades venu de loins ….il fallait voir l état dans lekel ils vivaient …).
    ce groupe (dont je suis membre) oeuvre pour defendre la bonne cause humaine ..et dans un cadre purement amical .
    il ne font ca ni dans le cadre d une association ni d organisation ni rien d autre,mais le font surtout « fi ssabili allahe« .
    ils ont pour ca la foi en dieu et le peu de conaissances et oeuvrent dans un parfait silence, pour seul témoin le bon dieu et pour seule satisfaction ,redonner le sourire et l espoir a de pauvres gens démunis et exclut.
    quelqu un sur ce forum a deja parlé de dignité et a lié cela a notre sacré religion qui est effectivement une religion de paix de solidarité ,d équité et de bienfaisance.

    2. vous avez ensuite parlé du choix du sujet ou ce que j apellerai l action solidaire[/b].vos conditions etaient claires ,que ca commence par de petites actions ,concrétes,pomctuelles,d une importance vitale,et que le domaine soit limité.vous aviez eu tout a fait raison et c est tout a fait logique aussi.
    pour ceci je vous assure ,que ces petites actions pourront faire le bonheur de milliers de personnes , d enfants …etc….
    c est simple prenons pour exemple le mois de ramadan .nous sommes nombreux a avoir préparé des kilos de patisseries ,nombreux a avoir fait les courses au moins 2 semaines avant..ou du moins préparer ce qu il nous faudra pour ce mois ci ,il y a meme ceux qui ont préféré changer leur tasse de harira pour cette année ,etc…c bien personne n a le droit de leur dire non ,s ils travaillent dur pour gagner leur vie….il n ya pas de mal a ce qu ils se payent le luxe de chez le luxe….mais….

    le revers de la médaille est que d autres personnes pensent encore a la facon par lakell elles gagneront du pain en plus, pour rassasier leur faim et celle de leur familles ,a savoir que dans des milieux pareils les familles comptent plus de 4 enfants chakune, auxquelles s ajoutent dans la majeur partie des soeurs des freres et des parents a prendre en charge … 😕

    ces personnes la n auront pas seulement besoin de manger mais surtout d etre sensibilisé et c ce qui est encore plus important .
    le fait de distribuer quoi manger c bien mais cela risque d avoir des effets néfastes sur les personnes et sur leur mobilité et volonté pour chercher du travail.
    ils compteront plus sur le « MOUJOUD«  alors que ca n est vraiment pas souhaitable.

    🙂 je sens que je deviens longue 🙂 j essairai d abréger.

    3. définir la population.
    celle ci est deja défini.ce sont des populations qui n ont pas accés aux moindres necessités vitales je donne exemple ;les chausures.
    ils sont generalement dispersés dans des vallées ou des montagnes ou les conditions climatiques sont rudes surtout l hiver.ils sont tout simplement oubliés..

    4.vous parlez d engagement.et du respect de a plate forme .
    je vous demande de plus amples informations ou plus d explications .
    que voulez vous dire par engagement ???serait ce dans le cadre d une association `???

    5.vous dites assi que dans le cas ou il y aurait des aides ,il faudra s attendre a ce que le petit groupe rfournisse des explications pour voir si les gestes de bonnes volonté arrivent bien a la population cible ….

    je vous assure et vous le savez plus que moi, que si tout le monde etait capable de fournir les bons comptes nous ne serions pas la ou nous sommes .
    c est l element fondamental meme pour que tout reussisse, et surtout pour que tout evolue .
    des gens de bonne foi seraient les premiers a exiger de travailler dans la transparence absolue..
    ils n auront pas besoin qu on le leur demande.
    ils auront du mal a accepter des partenariats s ils savent qu ils ne seront pas en mesure de tenir des promesses.

    pour finir ,je dirai quE ,nous sommes tous reponsabilisés impliqués dans le developpement de ce pays.
    D abord en tant que musulman et ensuite en tant que bon citoyens.

    la conditions pour assurer ce genre d initiatives et pour surtout récolter des fruits c est de ne chercher ni la célébrité , ni la distinction.

    NOUS DEVRIONS TRAVAILLER DANS UN PARFAIT SILENCE ,SANS QUE LE BUT NE SOIT POLITIQUE OU AUTRE ,SANS LIER CELA AVEC DES INTERET PUREMENT PERSONNEL.

    LE SEUL INTERET PERSONNEL QUI DEVRAIT EXISTER C ESt DE SENTIR EN VOUS CE VRAI MUSULMAN ET CETTE VRAI MUSULMANE …

    DE REDONNER ESPOIR EN LA VIE A DES GENS L AYANT PERDU ,D ORIENTER ,DE PARTICIPER ET DE SE CONCERTER POUR MENER A BIEN ET EN PARALLéLE AVEC LES PROJETS AMBITIEUX CONCU POUR NOTRE REGION ,DES ACTIONS HUMANITAIRES ,PREUVEET RESULTAT D UNE PARFAITE PRISE DE CONSCIENCE CITOYENNE……

    MUNISSONS NOUS D UN MINIMUM DE MOYEN ET D UN MAXIMUM DE BONNE VOLONTé ET DE CONSCIENCE….. ➡ ➡

15 réponses de 316 à 330 (sur un total de 363)
SHARE

Résultats de la recherche sur 'besoin d aide'