Résultats de la recherche sur 'cherche ferme'

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15 réponses de 46 à 60 (sur un total de 181)
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  • #207144
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    RELATIONS MINISTERIELLES
    OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE

    In les chroniques différées de Madame Student, chapitre 50 et plus

    LES PROLOGUES DU PRELAT

    Je ne veux pas mener ces idées troublantes et erratiques tout seul, comme dans un monologue délirant et avec parcimonie. Ce voyage, à travers les thèmes tordus de l’heure et les idées fantaisistes inventées, a besoin d’une tierce personne pour accompagner les fantasmagories populaires.

    Si les prédateurs s’accaparent des richesses, sans partage, y compris celles des arts, de la culture, de l’industrie, des fiances, du commerce et de l’agriculture, de la politique et des mots, moi sans jalousie, je les partage avec Mme Student.

    Ma concierge fait du bavardage un magistère. Le dialogue se construit, s’élève et monte, avec ses flashes, ses réparties et ses clashs.
    Prenez votre temps, c’est un chapitre de livre que vous avez gratuitement sous les yeux. Avec commisération et charité, je vous invite à vous amuser. Si j’y arrive, pensez à me le dire, ça me plairait.

    JE SUIS UN OBJECTEUR DE CONSCIENCE…

    ‘’Voici des élucubrations diverses et avariées, sans aucun intérêt, il me semble, sauf chez un psychiatre peut être.’’

    M_C’est le jugement dont m’a encensé un lecteur du Web. Ainsi avertis, vous êtes prévenus des détracteurs qui pourraient vous envenimer votre soirée ou concurrencer votre libre arbitre, en vous inoculant ces dénigrements !
    S_ Non Maidoc, tu es expert en qu’endiratonades, comme te le disait le Dr Polémic ! Il fut aussi vivant que taquin…De profundis… Il s’est rongé dans le sérieux killer ! On ma dit qu’il…
    M_ Quoi, barbare ! Tu me connais de pseudo ! Et tu connais mon ami Polémic ?
    S_ Comment non ? Je vous connais de longue date tous les deux. Avant que tu ne soies mordu par cette meute, cette chiennes et ces loups. Avant qu’on se soit amusé à te sortir du Styx et de l’Achéron en t’électrifiant !
    M_ Ma parole que c’est vrai ! Mais je ne suis ni le mur barbelé de Ceuta ni la muraille électrifiée de Ghaza pour être électrifié ! Mais au fait, d’où sors-tu ces souvenirs, la concierge ? Tu travaillais là-bas, chez les militaires ?
    S_ Tu as oublié la veuve-noire, la fibrillation cardiaque, le déchoquage chez l’armée…Le café avec Saïd l’anapath, les dîners avec le poète Laaroussi …
    M_ Hum, l’artiste est mort ! Fis-je de dépit, sans soulagements.
    S_ Y ajouter, dans tes errements spiritueux…
    M_ Arrête, qui es-tu au fait ? Je tente le spirituel et je ne bois pas de spiritueux ! Plus du tout…ça me bloque dans la gorge !
    S_ Les temps sont durs, je sais. Et il faut avoir des amis, pour partager les bulles et accéder aux hauts degrés !
    M _ Un autre humm ! Qui me rappelle un autre, en majuscule !
    S_ Je te disais, Maidoc, que des idées colportées, des idioties ressassées et refroidies te servent de soupes de réflexions et de fumées de divagations ! C’est du mérycisme !
    M_ Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ce charabia de faquir femelle ?
    S_ Tu régurgites et tu ravales !
    M_ Ouaêe ! Pouf ! De grâce !
    S_Tu fais des rites et des mythes un principe fondamental, existentiel. Et de la mythologie élémentaire, toute une mystique superficielle et une philosophie, bien terre à terre !
    M_ Ça c’est trop beau et j’aurais voulu que ce soit vrai…Même si c’est minime comme résultats…De vulgarisation..
    S_ Attend, que je termine ma phrase. Tu es pire que le gars de 2Mtv, qui bloque les ministres invités, qui les interrompt en leur clampant la parole et qui rompt l’expression et la suite des idées…!
    M_ Il va se plaindre, Le Gouyalahcen !
    S_ J’maffou ! Je disais que tu en fais une philosophie largement superficielle et une supercherie profonde, peut-être inconscientes mais qui te trompent, toi le premier. Et ne me coupe plus, please !
    M_ Quoi ? Tu commences bien sacrée concierge ! Tu me rappelles une peste que j’ai connue. C’est vrai. Elle qui se prenait pour une psychologue avertie et une pédagogue de métier, imbue de sa nationalité.
    S_ Et tu dissertes encore à perte de vulve ! De quoi noyer les lecteurs dans tes salives et tes eaux. La tienne de vue est trompeuse et glauque. Celle des yeux chastes qui te lisent en devient émoussée. !
    M_ Il n’y a qu’une femme qui peut me parler de la sorte. Je te reconnais fripouille… Non tu es morte…Tu ne peux pas exister.
    S_ Impossible ? Je ne suis pas une ombre. Je suis là devant toi ! Touche !
    M_ Je veux bien ! Oh, c’est de la chair ferme !
    S_ Bas les pattes, vieux lard !
    M_ C’est toi qui m’as demandé de te toucher !
    S_ Tu confonds les impressions, les expressions et la réalité, la fiction et la vérité ! Je viens d’emménager ici. Je suis engagée dans cet immeuble des ministres et des parlementaires. De braves gens qui viennent des fois s’y reposer…
    M_ Ou s’égayer, comme tout le monde !
    S_ Jamais de bouteilles ni de condoms dans les poubelles, rarement des restes de repas. A se demander ce qu’ils font dans ces piaules de luxe !
    M_ Tourner des clips pour Youtube, lire les Facebook des étudiantes qui ont besoin de bourses…
    S_Ce sont des être humains, après tout. Se reposer entre deux siestes, des coups de gueules et des batailles de mots…Ce n’est pas interdit. C’est rendre service au peuple qui les a élus en justifiant les absences fréquentes.

    LA SYCOPHANTE

    M_ Ah, malheureuse espionne ! Je te vois, je te sais ! Tu recommences à zyeuter pour les beaux yeux d’Israël ? Mission, épier et rendre compte. Sournoises fourberies des délatrices ! Guetter nos gentils ministres, surveiller les allers et venues, scanner leurs visiteuses…Essorer les linges, analyser les tâches de leurs draps. L’ADN des eaux de lessive et des égouts récupérées ! Et tu te fais payer pour ça ! Pour ces coups bas, perverse, le gite et le couvert, en sus !
    S_ On ne suce pas ! C’est faux ce que tu avances !
    M_ Tu veux que j’accepte qu’une femme, de ton gabarit, rajeunie au Botox et aux tiraillements, une Marine Le Pen, en coupe garçon, laisse sa Tour Eiffel, sa douce France, ses parfums et ses fromages, pour accepter de travailler, ici dans le Nothingland, comme une concierge ? Et toute seule, dans cet immeuble-là ? Tu viens nous espionner, satanée Student ! Ah ! Je ne te savais pas aussi perfide !
    S_ Silence ému de la nouvelle Fadzma, made in France. M_ Je me dis en moi-même. Le fait de la reconnaître, aussi facilement, après sa disparition, a été un déclic dans sa nouvelle vie. Je l’avais connue quand…Bref, pour ne pas m’étaler sur vous, dès les préliminaires. Ce fut quand j’étais toubib à côté et qu’elle venait en consultation…Gratos, vue qu’elle était la préceptrice du prince d’Israël ! Et ces gens on les respecte, sinon on devient l’ennemi de leur divine espèce !

    LA CONCIERGE EST HOMOPHOBE

    M_ Le proprio de notre immeuble vient de l’engager sur recommandation de l’ambassadeur suisse, comme concierge-femme ! M’avait-il confié. Comment connaissent-ils les fils de Guillaume Tell, ce richard absolument analphabète ? Mais pas ignare du tout !
    S_ Les voies du seigneur sont impénétrables ! Ça marche au piston et au pèze, chez vous. C’est culturel. Ce n’est ma faute !
    M_ Et ça existe partout les recommandations. D’ailleurs, c’est de vous autres parangons, qu’on a appris ces méthodes efficaces. Ce dialectique comportement économique est devenu indispensable. L’entregent, la concussion, le népotisme, la corruption, sont des préceptes fondamentaux de la bonne politique et des bonnes manières. Ce sont des médiations payantes. C’est comme de payer une course, un avocat ou un courtier…
    S_ Bigre, tu as un complexe des colonisés morbide hypertrophique ! Une colonialite* chronique !
    M_ Student, Tu connais tout ça ! C’est universel et vous en êtes les maîtres avérés. Alors, la ferme, ma jolie !
    S_ Je n’en ai pas de ferme ! Moi, je viens de débarquer sur terre ! Je n’ai qu’une piaule de 20 mètres carrés, dans cet imposant immeuble…
    M_ moi, j’ai un appart de 50, juste au dessus de toi !
    S_ Tu dis des choses choquantes, auxquelles tu ne crois guère.
    M_ C’est pour sonder le lecteur, l’attirer et l’intéresser.
    S_ Oh le beau geste humanitaire et à tes frais encore ! Loin de l’INDH de Zoulékha, de la zakat et du Ramed ! Pour épicer ton texte gras et lourd, mon vieux, sois plus court…
    M_ Je ne puis l’être plus que ça sinon c’est du nanisme
    S_ Je parle de faconde… Sois moins obséquieux…Parle de sexe ! Oublie les anges, les fleurs, les animaux ! Fuis la morale et la apolitique !
    M_ Alors il ne resterait plus que toi, nue ! Et rien d’un texte circoncis.
    S_ Circoncis toi-même ! C’est ainsi avec cette histoire abracadabrante d’équivalence des sexes, entre-eux.
    M_ Equivalent ou similaires, il en est qui les trouvent, affreux, sales, inégaux, inaccessibles, mais passionnément complémentaires. Mais, malgré les différences de taille, hommes et femmes sont égaux.
    S_ Bavure biologique, une seule ! Celle de pousser les homonymes à se tromper d’adresse et à se prendre comme maris ou épouses des similaires, de même sexe, pour fonder une famille.
    M_ Là, je suis perplexe, je reste ringard et arriéré !
    S_ Tu leur conviens dans ce sens et cette posture !
    M_ Leurs hormones sont à l’envers et ils ne font jamais l’amour à l’endroit. Il y a des foyers de feu sans lumière !
    S_ Ils vont adopter des enfants, faute de pouvoir en faire, question de faire du bien et de ne pas s’ennuyer !
    M_ Avoir deux mères ou deux pères, c’est tentant ?
    S_ Ils les pousseront insidieusement vers un comportement similaire. La répétition de l’expérience où les mioches ont vécu et auront poussé !
    M_ Tombée dans un trou, à l’envers, l’humanité malgré ses religions, ses sciences et ses progrès, s’est trompée de culture.
    S_ La biologie, c’est de la m…de !
    M_ Allons, Student, baisse le caquet ! Tu n’es pas concernée pour oser ces mots. Mais moi, j’en sui comptable. Le lecteur et l’éditeur pourraient me le reprocher !
    S_ Même les ringards d’Amérique vont adopter cette loi.
    M_ A ce train, sans conducteur, Hillary ne pourra pas éviter de prendre une femme à ses côtés. Ou un beau brun qui n’aura pas été grillé !
    S_ Un brunot tiré par un bellâtre, c’est contraire à la loi !
    M_ Se faire tirer par un visage-pâle policé, par derrière ! 8 ou 10 coups directs. C’est malsain, là aussi ! Vaut mieux se frotter à Hillary, on pourrait se la gagner aux élections.
    S_ Simple question de rendre la pareille à son Bibile vieilli et de se venger, si elle arrive, de Si M’barek Oubama. Ould Bana, pour les africains !
    M_ Ton immeuble, je ne te dis pas. Une centaine de marches sans ascenseur ! De quoi empêcher toute femme de mener à terme sa grossesse et d’accoucher bessif et gratos à sa première sortie de son sanctuaire nuptial. Simplement en descendant de son immeuble.
    S_ Le bâtiment est sis en plein centre, en péri-parlementaire de notre très chère et inaccessible capitale !
    M_ Rabat était bien du temps des sultans et des colons. Peu de gens, la classe sans être trop riches. Presque pas d’étudiants. Des bars des églises, des cinémas ! La médina, un véritable musée d’histoire, fossilisé, silencieux, anesthésié, avec un Mellah à son côté et une mosquée, qui ne fait pas de bruits. Estropiée, en ruine, elle regardait passer le Bouregreg et ses rares poissons, évitant d’effrayer et de réveiller les voisins français qui ne prient pas vraiment de nuit !
    S_ Ils font autre chose !

    CET SMS A HENRI ET PINOT

    M_. Pourquoi et pour qui dois-je publier mes délires, contenus et continuels, avec cette capricieuse Mme Student, qu’il vous arrive de percer sur le Web ? Sur le sofa captivant de ses plaisants 50 épisodes sur le Net.
    S_ Tu donnes ton avis épais, gratuitement, pour te payer ta tête ! La tienne oui !
    M_ Encore un rire extrait de tes fourbitudes* colossales, la Student !
    S_ Gargarismes prolixes de bavard insatiable !
    M_ Pléonasme !
    S_ Faute de contenir tes ‘’vomito ergo sum’’, de ravaler tes régurgitations et tes remugles, tu nous fais avaler bessif tes penses insanes !
    M_ Ah, je ne veux pas te tuer, immortelle !
    S_ Cesse donc tes batarbarismes et ces langueurs de préciosité monotones ! C’est déclassé les classiques, il fau parler argot et twitter pour se faire comprendre !
    M_ On te comprendra mieux ! Allais-tu encore me dire.
    S_ J’ai été prof de français à la Mission et accessoirement celle ton turbulent papillon à l’époque…Je ne savais pas qu’il allait devenir ce qu’il est…
    M_ Oui, I got my Doc Djo ! C’est toi qui l’as esquinté avec tes exigences de faire travailler les enfants et les parents, chez eux, le soir !
    S_ Mais enfin, Toubib or not Toubib, tu ne vas pas m’apprendre mon métier ? 50 ans de cours préparatoires ! L’agrégation. Plus 15 ans avec le Prince David-Salomon d’Israël. Et encore les heures sup sur l’esplanade de la résurrection…
    M_ Surannées, dépassées comme méthodes terrestres ! Comme celles de ton au-delà.
    S_ Les seules valables comme pédagogie, incrédule§
    M_ Apostat !
    S_ C’est toi l’anachorète ! Maidoc ! Tu ne fréquentes plus personne. Tout le monde t’a fui et déserté.
    M _ Je râle ô misère, sans trouver de repos. Même dans la solitude ! Mais les douleurs m’accompagnent ! Le sommeil est pour moi inutile, puisque je ne le trouve pas. Les songes m’échappent et me réveillent fatigué, outre-mesure ! Et je ne profite guère de mes songes et chimères. Ces voyages pour l’ailleurs sans succès, ni mémoire. Et tu viens m’habiter, chez moi, comme un cauchemar ? Toi, Student qui ronge mon temps, au lieu de me laisser épier le sommeil et calmer mes nerfs ! Tu viens dominer mes pensées, les voler, me les interdire et m’empêcher de parler.
    S_ Oooh, Maidoc, toi le trahi, le délaissé ! Je souffre pour toi. C’est vrai, je devrais t’emmener avec moi au Paradis, afin de te dispenser de souffrir à me rendre malade, à mon tour !
    M_ Oooh , Student mine ! Le spectre féminin de moi-même. Serais-je schizophrène à cause de toi ! Tu m’aimes tellement que tu me déchires et la raison, ma raison devenue hybride, éclate en deux. Voire quatre ou trois, à force d’amatrices et de tutrices, de parrains et de tyrans !
    S_ Je me crois indépendant de toi et je voyage dans le temps et l’espace. Entre la mort et les résurrections. J’ai, je te le répète, puisque tu m’as découverte, des messages à faire et à donner. Un magistère à remplir.
    M_ Oh, arrête ta fiction, Chose ! Aucune personne de ceux qui nous lisent ne croit en tes balivernes.
    S_ Calme-toi ! Calme tes viscères et ta voix. Cesse de te dire que tu es malade ! Et si en manques d’amis, tu veux fuir la solitude et rencontrer des gens, va la joutia, au café ou aux bars ! Ne te méprends pas, même si je suis éprise de toi…
    M_ Ah, répète que tu m’aimes, ça me suffit et ça me comble de joies !
    S_ Moi, c’est par humanisme et par mystique !
    M_ Moi, parce que tu me manques ! Même, si tu n’es qu’une partie de moi.
    S_ Il y a  »râle » et  » râles », selon les mots et les onctions. Quand les premiers ratent on a droit aux suivants. Faute de plaisirs, à deux, on récolte les sanctions. Tu t’en veux, une fois réveillé ! Va faire un tour au psy, il pourrait faire acte d’hospitalité et t’interner, par amour de la confraternité
    M_ La quoi ? Tu es devenue poétesse, sycophante ? La fêlure du mal fait rimer tes mots !
    S_ J’ai oublié ce que je fus hier et avant le déluge. Je suis concierge, sur terre. C’est mon rôle actuel où j’entends me perfectionner.
    M_ J’en suis heureux pour toi ! Mais toi, concierge, couverte de médailles et bardée d’agrégations. Ça me fout les varices aux méninges, que tant de diplômes ne servent à plus rien. Je comprends les docteurs-chômeurs qui manifestent devant le parlement quitte à trinquer avec les bâtes de la police et recevoir des coups de bogates* pour se disperser…
    S_ Ah Maidoc tu ne comprends que dalle…J’ai une mission divine.
    M_ On nage lecteur en plein délire. Ou délices ? C’est selon ! Tu as compris la zouave de Student. Elle patauge entre Dieu, les humains et le temps !
    S_ Maidoc, qu’est-ce que tu renâcles ? Mouche-toi ! Ce n’est pas le matériel qui m’importe, mais ce que je peux faire, dans le rôle qui m’est imparti…Ce n’est pas difficile à saisir, même si l’appel vient d’En Haut.
    M_ Chérie, je suis médecin, ni pas voyant, ni spiritiste ou magicien ! Et la souffrance des cadres qui reçoivent des coups alors que le pays en a bien besoin, me pose des questions existentielles. J’en sens des coups qui se portent sur moi !
    S_ Simple frappes et dégâts collatéraux.
    M_ C’est un sacrilège et une faillite, une injustice et une aliénation, qui me font douter de la même science et de la raison que je veux trouver chez le gouvernement. Celui-là même que nous devons remercier ainsi que l’Etat qui a beaucoup, beaucoup investi et emprunté des banques étrangère, aliénant l’avenir du pays et ses générations, pour nous former. Former des chômeurs, c’est d’un luxe, révoltant.
    S_ Ça nous éloigne des ministres, humains et fauteurs, que nous voulions comprendre et mordre, critiquer, interpeler, pour nous élever !
    M_ Il eût fallu que tu soies à l’académie, à la tête d’un institut ou d’un ministère…Pour m’acheter du chocolat, m’offrir des fermages et des chevaux pour nos weekend, quelques villas et des voitures de luxe, pour venir te chercher.
    S_ Pour que le peuple se moque de notre couple ?
    M_ Peuple et ministres font pire ! Pour vivre heureux, vivons cachés !
    S_ Attend, attend, on n’est pas encore mariés. Et je n’ai rien ramené de l’au-delà, comme cadeaux à t’offrir, en plus de mes os !
    M_ Moi j’aime les maigres et j’aime me frotter à leurs os ! Et puis je n’ai pas que le sol dur en guise de plancher ! J’ai un sommier et un lit à baldaquins, que j’ai hérité de grand’mère ! Pour tirer et t’étirer, il tira sans rien te casser !
    S_ Craquants et craquelants ! Hcham a labla ! Il y a des enfants qui nous épient.
    M_ Lui, le peuple, ne nous maudira point ! Ses fanatiques et ses légalistes, sûrement ! Le peuple est blasé. Il est aigri et amaigri. Il admire les femmes de gros calibre et de grands gabarits. Il adule à la folie les mamelles. Ces seins outrageux, qui lui rappellent ses rurales vaches, à satiété ! Quant aux femmes du Sud, elles embellissent sous les tentes et les corticoïdes !
    S_ Cochon ! Hcham chouiya…Laisse les sahraouies tranquilles
    M_ T’as qu’à voir le corset des stars et des pinups de ton quartier, pour te faire une idée. Et puis, c’est toi qui m’as conseillé de parler ainsi !
    S_ Pourquoi encore ?
    M_Moi je ne fais que raconter des histoires et parfois des faits. Je ne t’ai pas spécifié ce que je veux ni ce que j’aime chez toi, Student, ou chez les autres.
    S_ Je donne ma langue au chat !
    M_ Non, donne-la à moi ! Et ne parle pas de ta chatte. C’est trop cruel pour moi !
    S_ Te faut-il que je soies ministre pour m’épouser et m’aimer ?

    LES PETITES ET LES BASSES CONDITIONS,

    S _ Oublie tes rêves et tes projets. Et après !
    M_ J’ai mon opinion et celles des gens de tous les quartiers à rapporter ! Des ides et des idylles, des idiots et des élites, des zélotes barbus et imberbes aussi !
    S_ Continue Maidoc, dit ! Des brarek aux apaches de feu sidna, en passant par les chorfa, aristocrates, privilégiés et ubiquitaires, les pauvres et pudiques d’entre-eux, sans pèze ni agréments, sans villégiature ni appartements d’agrément . _
    M_ Les malls du bien et les ferrachas du mal et qu’on reclasse, dans de jolies baraques.
    S_ Pas de langue de bois, STP. On dit tout, même si on n’est sûrs de rien !
    M_ ou qu’on se trompe, c’est la foire aux misères ministérielles ! Amusez-vous, la liberté le veut.
    S_ Et les Parlementaires !
    M_ Là stop, j’ai un ami là-bas, que j’admire toujours ! Les autres, de la rigueur, de la justesse mais, pas de pitié !
    M_ Je langue, donc je suis. Les journalistes sont des guetteurs de jour et d’ennuis.
    S_ Ça fait une heure qu’on en parle.
    M_ Vous me rappelez mon héroïne de satire. Student. Je vous ai appelée par son nom, Mme Fadzma ! Mais, je n’arrive pas à croire que ce soit vous ! Malgré votre perversion ! Je suis tombé en panne…De mémoire. Cet unique et rare instrument est tombé jachère, vidé.
    S_ Quand on perd la mémoire on perd sa conscience et sa personnalité.
    M_ Que reste-il d’un vieux vêtement pitoyable ? Une grande part et quand on la perd… Je l’ai perdue, cette perspicacité, perdu cet éveil. Et bien sûr, comme dirait le Dr Polémic, l’intelligence et la raison partent avec.
    S_ Safi, jemaêna we twéna ? Mais, je suis là ! Je suis venue te guérir et te sauver, mon cher Maidoc. Je suis celle-là quetu as reconnue après une décade d’absence. La cousine du maréchal Lyautey ! L’ancienne préceptrice du prince d’Israël, David-Salomon, le XVème du nom !
    M_ Heureuses retrouvailles, alors ! Mais je garde le doute scientifique ! Comment avez-vous fait ? Je vous avais enterrée. Vous vous êtes ressuscitée ? Et vos amours avec votre cousin ? Vous l’avez retrouvé dans les catacombes célestes ?
    S_ Non Il était homophile. Et malgré mon adoration pour lui, je ne voulais pas le partager avec un athlète arabe, un tireur, un éphèbe marocain, un simple fantassin !
    M_ Un trio du diable, partageant la même queue !
    S_ Chacun sa chair et chacun son paradis ! Mais, moi, mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois…
    M_ Je note pour nos ministres amoureux c’est pour toi Student ou Fadzma ‘’ Mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois ‘’
    S_ J’ai été réincarnée en concierge pour me rapprocher de toi et te dire que je te resterais fidèle et longtemps en vie. J’ai de nouveau une mission sur terre, après ton père, c’est toi ma mission…
    M_ Après une longue, une très longue omission ! Je vois que tu as lâché mon Bassou et la Baddou de même ! La pinup respectable et néanmoins ministre de la santé.
    S_ Je constate que tu ne t’es guère frotté à Si El Houssaine ! Est_ce par respect pour Abdelkrim El Khettabi ?
    M_ C’est ce que je me dis. On peut critiquer et respecter. Ce n’est pas une caricature iconoclaste du prophète ni une injure face aux croyants !
    S_ Ce n’est qu’un universitaire, comme nous, pardi !
    M_Et que toi, non plus Princesse, tu ne t’es guère approchée du rifain, qui nous mène la vie dure aux cliniques des libéraux.
    S_ Qui s’y frotte s’y pique…Le respect mon vieux Maidoc !!
    M_ Non, c’est par manque de temps…
    S_ Ou que c’est par lâcheté, que tu as lâché, le Zine El Wardi ?
    M_ Non, c’est par manque de temps, c’est tout. Et on ne peut pas critiquer les points et les choses qu’on partage, lui et moi. Et toi Student ?
    S_ Les revenants n’ont pas peur, mais on a peur d’eux ! Je suis une snipper qui zappe et qui choisit les revenants morts-vivants…Il ne me fait pas peur ton ministre à toi. Je ne suis qu’un élément, un fantôme dans un corps d’emprunt.
    M_ Le pauvre corps ! Mais il peut réanimer tout ça ! Notre sauveur !
    S_ Alors tes ministres, dormeurs es-service ou sexy, ça vient ? M_ On en parle ou se les lâche pour un futur épisode, des fois ? S_ Sujet de rédaction. Le couple Choubani-Benkhaldoun, ont-ils bien fait de vouloir se marier, quitte de créer un précédent ? Un bug ministériel qui joue contre les intérêts du PJD ! Ont-il bien fait de lâcher leur bride, érotique ou maritale, sous la pression et la férule des modernistes ? Ces modernistes et laïcards, qui sont contre toute espèce de polygamie !
    M_ Préfèrent-ils des relatons, égalitaires fructifiées ! Moins chères et moins complexes, multiples et changeantes, plus aléatoires que déterminées ?
    S_ Vous dites ici que le nom du mari est marqué sur le front de la fille !
    M_ Le destin et le libre arbitre, le choix et les libertés, c’est pour un autre chapitre, Mme Student ! Toi qui reviens de l’espace-temps, par ordre divin, peut-être, tu as plus de données sérieuses à nous donner, sur ce sujet !
    S_ Bon, ça va continue. Donne-nous ta fatwa, a Si Le Fakir !
    M_ Je disais. Des relations discrètes, mais directes, sans progéniture, juste pour le plaisir. C’est la tendance libérale, moderne, actuelle dans les pays développés. Et ce, sans se marier, juste pour se marrer ! Sympa non ? Quitte à être ensemble, toutes les nuits, avoir 4 enfants. Choisir une autre puis une autre et se balader dans l’Elysée.
    S_ Maidoc respecte Monsieur François Hollande, le président de notre métropole et amie !
    M_ Je disais que ces relations, qui apparaissent comme libertaires se réalisent et se font couramment, et ce, sans contrainte. C’est un choix de société laïque à respecter, mais qui n’a pas cours ici ! Ici, la religion est l’essence de la constitution et du pouvoir politique. Elle prime sur toutes les libertés et les conduites. C’est une option vitale, morale, religieuse, cultuelle, esprit des lois et de la constitution ! Elle ne supporte nulle entorse ni déviance, nulle entrave apostatique ou hérésie.
    S_ Pardon laisse-moi respirer…Juste le temps d’aller faire un acte urgent ! Une cloppe, pour réfléchir à ce que j’encore si je t’épouse ! !
    M_ Tu es déjà revenue ! Ici, c’est plus complexe ! On coure des relations, hasardeuses, libres, mais ni ostentatoires ni légalisées par des adouls ! Deux mondes différents. Les libertés et le respect d’autrui dans la dignité totale. Les libertés, chacun les voit à la lumière de sa culture et à l’aune de la religion prégnante. Litige entre l’individu et la communauté. Paradoxe entre la sienne et celles où il se reconnait mieux, ailleurs pour ses libertés, sans y avoir accès ! L’Europe, l’Occident !
    S_ Ouf ? Pitié pour le lecteur, quand tu lui fais faire un marathon et que tu en profites, pour te libérer.
    M_ Tu m’en veux à ce point, Student, quand tu me laisses parler ?
    S_ Je reviens au problème soulevé par la rumeur et qui intéresse le lecteur de ce chapitre ce lui des libertés et de l’abus dans la permissivité ! Quand même s’il y a eu du chahut et des extravagances, ça se comprend ! 300 millions pour un lit. C’est pire que les quintaux de chocolat ce cet autre ado de ministre ! C’est de la frime qui mousse mal.
    M_ C’est peut-être pour une reine en visite ou une princesse, des fois qu’elles se sentiraient mal, lors d’un pèlerinage chez le saint homme ou une visite d’état ! C’est de la prévenance de la part du bon ministre ! Pour une fois qu’un homme voit loin dans le choix de ses meubles, sans que sa moitié ne lui en fasse regretter l’existence et l’achat.
    S_ Tu parles trop ! Ou en va te censurer gentiment ou te faire ravaler ton papier, par ton souffreteux sigmoïde ! Et même te châtrer après ça !
    M_ Ça doit faire mal dans tous les cas. Mais ces pratiques inquisitoriales, ce fut en Espagne, pas ici ! Alors, pourquoi ce lit d’après toi, la voyante Student, la mage venue de l’au-delà pour élever l’humanité et faire de moi, ton homme ?
    S_ Un homme simplement !
    M_ Homo simplex maidocci. Alors, pourquoi ce lit ? Dis va !
    S_ Diva ? Moi, Student, ta Diva ? Même si je ne chantais, je ne mérite pas tant ! Je reviens au lit
    M_ Tu ne ferais pas mieux ! Alors, c’est chez moi, ou chez toi ?
    S- C’est simple pour le ministre de la literie bureautique. Il lit au lit…Tiens ! Sans fantasmes ni médisance. Sans intrigues ni ironies ou irrévérences ! Qui a prétendu que c’était pour coucher ? Un satyre, un faune vous habite, les marrants !
    M_ Et vous faites, ma dame, dans la mécréante invective de vos similaires simiesques.
    S_ Ah ! Ce que les marocains sont incrédules et naïfs à la fois!
    M_ Paradoxe et antinomie des schizophrènes que nous sommes.
    S_ Mon cher voisin, ce sont des allégations sordides et stupides. Lâchez ces braves gens !
    M_ Ça dénote des souffrances sociales chez les individus. Des complexes intimes chez les personnages. Ça froisse les convictions morales des justes et les lois en cours de cette communauté. Hyper religieuse et de stricte moralité.
    S_M’ssaquine !
    M_ C’est permissif pour beaucoup de gens, mais dès qu’on parle d’un Ministre, c’est la suspicion nationaliste et les doutes patriotiques. C’est la fdiha, le mépris et le holà ! C’est une vache à lait pour les médias
    S_ C’est une vache à terre que des bouchers, veules et vils, veulent équarrir et dépecer. Ce n’est plus un Ministre mais un sinistre individu. Qui par vengeance devra payer pour toute l’humanité. Un séisme qui désole la patrie ! Et qui veut chuter le gouvernement.
    M_ Et jeter aux orties chabatiques son parti ! Comme si nous étions tous des anges exemplaires. Des femmes intègres, sans instinct ni défauts, exemptes de fautes en particulier.
    S_ Pourquoi parles-tu des femmes uniquement ? C’est une réduction psychiatrique, une déviance ! Qu’est ce que tu as contre les femmes ? Ministres, intellectuelles, pieuse ou pas !
    M_ J’en ai pour elles ! Du pieu, du très pieux pour les plus pieuses…
    S_ On devrait te psychanalyser ! Je crois que c’est ce qu’on fait là. Et sommes toutes ça doit être ‘’ ma mission’’.
    M_ Je parle de respect et non de taille, a Madame Bouga ! Je n’ai ni le temps ni les moyens. Et l’assurance de Polémic ne paie rien de tout ça !
    S_ On te le fera prendre en charge par le Ramed.
    M_ Faaamme, femmmmme, femmes !
    S_ Tu parlerais ainsi de ta maman ? Mon petit chéri !
    M_ Elles ne sont ni anesthésiées ni paralysées, ni émasculées encore !
    S_ Elles ont leur maux à dire et à les crier !
    M_ Ce sont elles qui maîtrisent les instincts. Les plus hauts comme ceux du bas et du milieu. La haute finance et les bas instincts. Le matérialisme, je veux dire. T’as vu avec le FMI ? On enlève un vrai homme, DSK, qui ne rate aucune et on met une Femen, trop habillée, pour le flousse et pour le désappareiller.
    S_ Continue de crier leurs noms…aux femmes. Elles ne te sauveront pas pour autant. Elles ont leurs plans… Maidoc ! Ministres ou pas !
    M_ Tu veux dire les bas instincts, Oui ? Je sais, c’est si bien dissimulé ? C’est une espèce d‘oiselles de proie, sous forme de mamies ou de paons ! Des extraterrestres, des ET démasculinisantes ! Elles ont envahi la Terre pour la dominer et l’anéantir ! La Terre est une planète d’hommes.
    S_ Non, non, non, pas uniquement ! Mais, ce sont des instincts maternels, des instincts de conservation et de la famille et par là, de l’espèce.
    M_ Le droit de prendre tout l’espace. De prendre toutes les décisions sinon de tomber dans le coma. Du cinéma Et de menacer d’hystéries si le ‘’patient’’ tient bon
    S_ Allons, allons Maidoc. Cesse de plaisanter. Les lecteurs vont être fâchés contre toi. Ils ne comprennent pas le style cynique des canards !
    M_ Boiteux ou pas ?
    S_ Vous faites des confusions. On n’est pas dans une cour des miracles. Je parle pour les épouses, des droits et de leurs dons. Le nid, le foyer, leur défense pour leurs enfants
    M_ Sois claire, la Student ! Tu veux dire le monopole de l’espace et de l’argent ?
    S_ Un peu de ça, mais surtout de la canalisation ou de la dérive du sexe ! Celui de l’homme qu’elles ont élu et possédé ! De sa passion pour elles et de sa gouverne ! De sa fidélité, spécifique et exclusive, malgré les aléas du temps.
    M_ Esclavage ?
    S_ Elles veulent le garder, entier, complètement et seulement, totalement à elles seules ! L’homme, apprécie au plus haut point la fidélité de son côté !
    M_ Oui !
    S_ Et il l’exige de sa partenaire, par respect de sa dignité et de son appartenance intime exclusive, à son bien, sans partage avec aucun. Et il attend d’elles autant ! A moins que ce soit de la traîtrise, de la haine ou quelque chose qui s’appelle désintérêt et séparation ou vindicte et vengeance…C’est la passion trahie, le meurt et la tragédie…Va lire Racine et retrouver Corneille, puis faire un tour en prison !
    M_C’est un scellement ! Tu dis, que les femmes, veulent le garder pleinement et unique ment à elles seules.
    S_ Oui !
    M_ Mais comment le partager, entre elles seules, madame? Entre gentes dames, un petit ou de rares moments ?
    S_ Quand je vois, la première épouse, aller de concert avec la maman du mari, demander la main d’une dame ministre de son état ! Je nage en plein roman !
    M_ Elle qui a eu un mari et 4 enfants. Une grand-mère, encore potable, de surcroit. Curieux, tu ne trouves pas ? A ton âge Student, on peut avoir des enfants ? Faut-il encore que je puisse te toucher, vraiment !
    S _ Je vois que les flèches de l’amour passion, ou pas, ne t’ont jamais été servies ni décochées. Tu joues sur les mots, sur le pluriel et la conjugaison !
    M_ Oui ? C’est conjugal, c’est ce que je te dis.
    S_ Il ne s’agit pas de le partager, c’est un ciment !
    M_ Une mise en berne. Des boniments ! C’est une mise en boîte, tout bonnement. Ça présage des cercueils, en voie de façon et d’enterrement !
    S_ C’est une possession à vie ! L’un de l’autre. Qui te parle de mort, Maidoc ? Il s’agit pour elles qu’il vive leur homme et s’occupe d’elle, tout le temps, très longtemps, éternellement !
    M_ L’un à l’autre ! Pas aux autres !
    S_ Absolument ! C’est un enrôlement à vie. Sans concession aucune ni faiblesses du vœu de mariage !
    M_ Avec une nymphe masculine emmaillotée, bonne pour la postérité. Un pharaon enrubanné, un fossile à l’abandon…Student ?
    S_ Qui te parle de partage, Maidoc ? Je parle de possession et d’exclusive ! Rien que toi pour moi seule.
    M_ Ah ! J’étouffe, enfin. Tu m’étouffes ! Tu me veux ?
    S_ Je parle en général. C’est à la troisième personne. Même si je te dis, ‘’ je te veux, tu me veux’’ ! Zut ! Tu ne comprends rien à la grammaire !
    M_ Grrrh, guères aux grands-mères ! Ça me fout les …!
    S_ Je parle de possession, d’alliance, de ciment et d’éternité ! A la chrétienne pas à la riche arabe pétrolifère ni à celle du paysan quêteur de main d‘œuvre gratuites. Celles de ses nombreuses femmes anachroniques et de ses enfants analphabètes ! C’est banal, c’est rigoureux. Et c’est bilatéral et à vie !
    M_ Ce sont les revers fourbes et sanglants des libertés inoculées. Que certains refoulent ou digèrent. Ceux des gens libres, des pays riches, cultivés laïques ou athées et développés. Il faut se placer ici, c’est social et anthropologique et économique ! On ne peut pas comparer d’entre les valeurs. Le milieu géographique, le degré de développement sont des paramètres vitaux, crédibles et sérieux ! Utiles, pour comprendre l’insanité de tes critiques, des arabes et des ruraux de parmi les marocains.
    S _ Tu me pourfends le cœur !
    M_ Tu en as déjà ? Je vais écrire tout ça au journal. Mais je, vous, vous allez les blesser.
    S_ C’est obligé, si tu veux faire ton boulot ? De rapporteur
    M_ De journaliste, STP !
    S_ Ta besogne, sans travestir les pensées. C’est ça la responsabilité et l’engagement.
    M_ Que des mots ma vieille !
    S_ âlahe ana mouk lallak !
    M_ Tu es plus vieille et plus méchante, Querida mia. Elle est partie Lalla…Elles sont parties. Je les aimais bien.
    S_ Et en quoi ça me concerne, Querido mio ? C’est à elles que je me dois de demander ta main ?
    M_ Tu fais allusion à qui ? Au couple des ministres qui avaient besoin de l’aval et de la bénédiction de la première épouse ! Et maintenait du gouvernement, pour lui éviter, la hchouma !
    S_ Ta vie n’intéresse pas les lecteurs. Tu n’es ni star, ni ministre, ni chanteuse ni inventeur ! Les lecteurs s’en moquent ! Donne-leur des nouvelles des ministres qu’on critique et qui chicanent? Ils s’intéressent au lit, donne-leur du sexe ! Ils s’intéressent aux ministres, oublie leur politique et les problèmes amers ! Donne-leur les cancans acides et les potins épicés…
    M_ Quitte à envoyer le lit du bureau à la joutiya…Savoir qui l’a acheté et quel musée va l’exposer ?
    S_ Et le mariage à la Saint Glinglin. Ah toi il faut te régler comme j’ai réglé ton fils !
    M_ Je le sais, tu me l’as déjà dit ! A propos, je saute du coq à l’âne…
    S_ Vas-y saute mon pote et commence à braire ! Tant qu’on est dans la basse-cour, joue avec les bêtes de ton choix ! Les ombres de sous les arbres, le fumet du fumier, l’ânesse qui chasse les mouches, le chiot qui courre les poules ou le coq qui chante, dit-on, pour te rappeler tes prière de l’aube en face du levant. Et peut-être, le devoir de préparer pour l’au-delà. C’est pour cela je crois, que je suis là !

    #207140
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    Les hauts de sur le cœur ou les rancœurs insatiables.

    INTRODUCTION

    J’ai un ami, façon de parler, car comme membre actif du FN ses mots acerbes enclins au racisme pur et dur le plus transparent, voici en substance ce qu’il pense des relations Nord-Sud. Un monologue administré comme un sermon dirigé et indexateur qui laisse à peine percevoir les répliques de son interlocuteur.

    En fait, il parle sans violence même s’il fait mal à tous ! C’est d’un naturel génétique, , impénitent et dénégateur. Dialogue messianique critique des religions, des races, des noirs, des arabes et des past-colonies. Le ton est un peu dur et précieux, au vu des dernières attaques terroristes, des guerres éclatées, nées ou imposées au Maghreb et au Moyen-Orient.

    CHAPEAU : LA POLEMIQUE

    Il commence ses vomissures par ces mots : Edulcorons les religions sémitiques, pour plaire au Ciel et à ceux du bas ! Et qu’elles nous servent pour les encadrer, les occuper par leurs guerres civiles, et à les tolérer ! Ce, tant qu’ils nous servent encore. Rêves de civilisés : Par charité et altruisme, débarrassons les pays en voie de développement de la pratique des religions et des mœurs et pratiques qui ne suivent pas la démocratie.
    Il continue.

    LE TEXTE

    Des cauchemars que ces demeurés, des paresseux et des filous ! Surtout depuis qu’ils optent pour le terrorisme. Des lâches attardés qui ne pourront jamais aligner une armée technicisée ni puissante, face à nous, réunis. Ces ingrats n’ont pas su profiter des leçons qu’on leur a inculquées dans le passé ni des avancées qu’on leur a permises.
    Je reste perplexe, mais j’écoute. Quels profits avons-nous tirés de ces bestiaux et hermétiques barbares et de leurs cruautés sanguinaires ? Notre but, en les pénétrant, si noble d’ailleurs, n’était pas de profiter d’eux de façon stérile et unilatérale, mais de les former et de les aider à nous aider, pour exploiter ensemble, leurs mimerais et leurs terres !
    C’est ainsi que nous avons fait des émules qui nous regrettent encore et qui plaignent et regrettent leurs indépendances ! Ces leurres, factices en fait, qui nous libèrent de leurs contacts directs, préférant les administrer à travers leurs cerbères et leurs matons !
    Les autochtones avisés, ces indigènes réalistes, pleurent nos départs furtifs. Ils ont repoussé leurs us fossiles et leurs religions rétrogrades pour adopter les bonnes nôtres. Ces valeurs modernes auxquelles s’attachent nos identités supérieures. Ce sont pour te les rappeler lecteur, la démocratie, les droits de l’homme, la laïcité, l’universalité et l’ouverture (unilatérale !) des frontières. Toutes vos frontières dans le bon sens du nôtre, sans visa, pour les marchandises et les gens.
    De l’Orient en Amérique, en passant par l’Afrique, nous avons conquis le monde et réveillé les peuples de l’archaïsme végétal où ils pourrissaient comme réserves d’esclaves, et pour ceux rares, qui furent civilisés, nous les avons arrachés de leurs sommeils moyenâgeux et millénaires.
    Pour ma par, je reste perplexe et désolé. Il en est qui, forts de leur culture, la nôtre évidemment, nouvellement acquise sur nos bancs, ont remis leurs langues oubliées à l’endroit et leurs droits et à l’heure de la mondialisation, pour les faire enseigner chez eux, deux millénaires après leur disparition de la terre !

    THESE

    La démocratie est notre religion et notre morale, même si elle bouleverse leurs rites et leurs sobres et étroites valeurs ! Ce n’est pas péjoratif, c’est réel seulement, par respect pour leur orgueil. Primitifs ou primates avancés, alors que nous avons vieillis, ils ont tout l’avenir pour eux afin d’évoluer sur la sphère. Si elle n’a pas été rasée ou pété d’ici là !
    Dès lors, il vous faut décoraniser* vos livres et leur enseignement traditionnel. L’originel, comme vous dites, et ce pour vous déculpabiliser à nos yeux. Dégommez les phrases guerrières, raclez les mœurs éculées de leurs rigidités féroces et de leurs valeurs forcloses. Descendez des arbres, cassez les branches pourries, cessez d’écrire sur les murs et sortez de vos grottes.
    Ah bon ! Là, il s’adresse à moi, en homme des cavernes. Il faut penser que cette peau de tigre (du vrai zèbre) et cette crinière de lion me vont bien. Et plus, il voit l’humanité simiesque, encore accrochée aux arbres exotiques, ou édéniques dont elle descend !
    Et mieux encore il ordonne au milliard et plus d’un demi que nous sommes de revoir nos livres saints, la Bible pour commencer. Les corriger, en sauter des pages ou des passages dits bellicistes? De simple défense de soi, en fait. Sauf que là, il faudra demander à celui qui les fait ! Les mettre à jour, en revoir les sens, en replaçant les mots et les préceptes dans leur historicité…
    Je le laisse dégouliner. Je ne sais pas ce que tu marmonnes ! Je continue. Ainsi, nous les parrains civilisateurs, maîtres incontestés du monde, attendons avec fierté que vous révisiez vos versets archaïques et vos mœurs puritaines. Que vous ôtiez ces impuretés ethnocentriques d’abord, ces aspérités déroutantes et toutes ces pages vindicatives que vos brûlots de livres, dit-saints, véhiculent et qui ne sont que des slogans meurtriers et de l’intox violente !
    Vous osez porter des signes distinctifs de vos balivernes, de vos crédos risibles, pour nous irriter. Et vous nous blâmez ensuite de tenir à notre laïcité républicaine et de défendre notre patrie, alors que vous mettez en danger de conversion nos jeunes et nos femmes à vos vêtements offensants et votre islam déplorable….
    Pitié, votre honneur et maître FN ! Vous nous avez chassez de vos pays, que venez vous faire encore ici ? Vos livres vous servent de propagande guerrière et de supports pour endoctriner les jeunes et fanatiser les zélotes. Ces criminels, quel que soit le hadj qui les pilotent, aveuglés par de fausses promesses édéniques, ne sont ni des hommes ni des martyrs. Mais des assassins ! Ces bombes in-humaines, sont les éclats de votre intelligence bornée, abusée et dévoyée, le symptôme définitif de votre fanatisme extrême. Ce sont les victimes crédules et hallucinés de votre prosélytisme, criminel sans frontières.

    ANTITHESE

    Pitié maître FN ! Ils ne le savaient pas. Je vous promets qu’ils ne recommenceront jamais ça de leur vie ! Bof ! Ces conduites, ces menées misérables et sans conséquences sur le terrain, sont les batailles des lâches de la 5ème colonne. Inégales, préhistoriques, elles surviennent 15 siècles après les Croisades. Périmées, elles sont inopérantes et vaines ! Appliquées avec ce dogmatisme fanatique qui est le vôtre, cette rigueur intolérante, cet extrémiste elles sont plombées. Elles n’augurent aucun résultat ni espérance. Les affidés, les adeptes, extrémistes et étroits, ensanglantent la planète. Sans résultats autres que l’horreur misérabiliste ! Terroristes passionnels, en révolte par surenchère, ils éclaboussent de parjures et de crimes, vos propres livres, mon ami. Ces livres que vous prétendez saints et dont ils ne comprennent même pas correctement les sens, sont à réviser, à relativiser. Et vous, non plus, ni mieux qu’avant, saurez vous le faire ?
    Là, mon ami, hébraïques sépharade d’Europe, cadre du front national semble me défier et me donner une perche !
    Attends, je continue. Cette vision confuse de vos livres sacrés et de vos combats terroristes est si malheureusement et si gauchement exprimée, que ça laisse comme une pitié. Une déception, chez vos ennemis antiques et chez vos adversaires modernes.
    Aie, il mord là où ça fait mal !
    Ces visions, disais-je, hé bien, elles montrent et démontrent les travers, vos travers, ce que vous pensez évidemment et ce que vous tentez de vulgariser et de professer. Confusions, contradictions et paradoxes, des amalgames et des contre-vérités historiques, qui compliquent l’entendement. Et que nous tous en retour, Peuples élus s’il en est, nous méconnaissons et nous ne partageons guère.
    Incompréhensions, discriminations, en sont les causes ! Vous alliez dire ça, lecteur perplexe ?
    Les terroristes ont tort ! Et combien même, ils les pousseraient à la sédition ou à la sécession pour refaire les frontières plus opportunes et plus propres, avec moins de bellicisme de groupe face à l’îlot démocratique d’Israël. Les terroristes ont tort, même quand ce sont les grandes puissances ou des états forts qui manipulent ces gens…

    PROTHESE

    Mon FN d’ami vise-t-il les States de Bush et d’Obama ? Les Emirats turbulents ou à l’Arabie des rois mages ? A qui pense-t-il en fait, quand il agite le spectre des peurs ? Aux industriels qui fabriquent en masse les armes et qui manigancent ou suscitent des guerres pour les vendre ? Oublie-t-il les armes de dissuasion massive ? Mais, il obvie de dire qui a inventé ces joujoux en se dotant du nucléaire ? Cette option-là est faite pour inhiber les états turbulents, les peuples revanchards et les fous de Dieu. Vrai et nécessaire d’empêcher, par tous les moyens, la guerre y comprise, d‘acquérir ce type d’armements. Peu importe si ça empêche les plus avancés d’accéder au degré de développement et de respectabilité que ces gadgets induisent ! Le FN continue avec véhémence sa sadique et insatiable soliloquie.
    Là, il me fixe sans pudeur, me dévisage et semble m’indexer pour me responsabiliser. Il vous faut, Môsieur le Malgrébin*, des termes nouveaux pour parler des actes infâmes et traduire en mots leurs mensongères cruautés …Termes et actes, des motifs de guerres ou de paix, selon nos concepts et à nos conditions, il est vrai. Cessez donc, de nous faire peur avec votre livre et votre dieu !
    Il est allé pisser le FN, après avoir tellement vomi ! Je pensais en moi-même ceci. La race des seigneurs veut la paix. Leur fédération, libre et multiple, reste unie sur ce principe de paix, malgré la monstruosité de ses guerres bilatérales antérieures et des guerres mondiales successives. Auto-protégées, elles restent en paix en dirigeant les guerres. Des guerres qu’elles allument et induisent et qui les protègent en alimentant leurs affaires ! Elles bombardent de loin, sans se mouiller, cures chirurgicales pointues, quand les indigènes, indigents désarmés, égorgent leurs otages et les leurs.
    Je pensais à l’intérieur de moi-même ceci. C’est de la cœliochirurgie*, de la microchirurgie militaire. Des guerres propres, sans bavures collatérales, sans verser nulle goutte de sang des leurs en vendant des armes aux belligérants ! Et peu importent les dégâts collatéraux sur les hôpitaux et les écoles. Ça fera moins d’apprentis suicidaires ! Un vrai jeu de tablettes ou de computers! Un théâtre sur télécommande, avec ses politiciens et ses psychologues, ses financiers et ses militaires. Et bien sûr, ses meutes d’investisseurs pour reconstruire les villes et les infrastructures détruites, ‘’pieusement’’ détruites.
    Je pense à ces camps d’exclus, d’apartheids en périphérie des villes sanctuaires ! Et leur supposé lavage sarkosien au karcher. La stratégie des couches riches post coloniales, est faite d’exclusions dans les marais des canaques et de marginalisation sévères dans les bas quartiers, de ces honteux indigènes…..

    SYNTHESE

    L’ami du FN reprend son souffle. Ces infâmes indigènes sont venus voler le boulot des nôtres, piller la sécu, bouffer la croûte et la mie blanches de nos bons chrétiens !
    Pour ma part je me remémore leurs mots durs et qui sont autant les symptômes acerbes de cette maladie si propre aux tenants de l’identité supérieure. Une litanie faites des mots et de préceptes, des idées fixes et des versets, tels ceux que j’entends mon compadre du FN réciter comme des automatismes.
    Le perroquet qui aboie si bien en FN majeur, prend un cigare et se tait. Comme pour chercher d’autres idées ou s’en convaincre, il met ses doigts libres sous sa joue et se frotte sa barbe sel et poivre. Il regarde par la fenêtre les ruines du restaurant Argana que des maâlems sont en train de restaurer après son dynamitage.
    Voici des vérités que je reprends et que le copain du FN avoue comme un constat. Je repense à ce bellicisme atavique primaire des bien-nés et qui est le sien, exacerbé par sa torve duplicité sémitique qui le porte si haut. La naturalisation est un procédé louable et un système de redéfinition et d’identification naturel. Les commensaux de la franche république s’éclatent en lobbies divers. Une autodéfense communautaire et identitaire, les relie comme un ciment. Elle est sincère et brave pour la plupart. Les adeptes de la supériorité ethnique en font leur vraie religion. Ce qui les rallie plus que la religion, plus que la laïcité, c’est le culte de la suprématie raciale. Ils campent dans leur prépondérance historique, biblique et coloniale. Suprématie financière, commerciale, culturelle, enfermement technique, étanchéité civilisationnelle, cristallisation et enkystement.

    DISCUSSION

    Le féroce FN reprend sa plaidoirie. Cet isolement est le nôtre, cette isolation en fait préventive. C’est une séparation tactique antiseptique, une marginalisation sécuritaire prophylactique qui emmure des deux côtes ! On ne peut pas et on ne veut pas aller chez eux ! C’est leur bantoustan et leur chasse gardée. Ce n’est pas comme vous dites une exclusion ni un fait d’apartheid. Ce cirque est un zoo vivant auto géré par ses dégénérés ! Ces quartiers barbares, mis hors circuit de l’histoire et de la géographie, se sont isolés d’eux-mêmes du fait que leurs habitants ne sont pas des nôtres. C’est clair !
    Oui, c’est très clair ! Les émigrés venus de l’étranger se morfondent sur leurs sorts et pas seulement les émigrés. C’est une impasse culturelle, économique et raciste, pour leurs enfants, dopés de par la haine.
    Le FN d’ami exulte et reprend sa propre autodéfense. Nous ne sommes pas les seuls xénophobes de la terre. Pourquoi fuir cette double responsabilité et cette raison de vivre et de vouloir persister nous-mêmes et chez nous. Je trouve là que c’est une éthique et une conduite, perverses, sournoises et arrogantes de nous reprocher nos selfs défenses. Si ces ‘’bavures’’ comme vous dites, enferment les gens d’Europe dans des conduites et des positions, cyniques et cruelles à fois, c’est ainsi. Nous au FN, nous l’assumons et nous vénérons ceux qui comme nous en Europe, ne veulent pas se laisser envahir ni dévaster par les couleurs et se laisser dégénérer par des genres ‘’ discutables’’ !
    Et voilà que le pisseur du FN revient à la charge pour continuer son jet et sa conférence didactique. Il va parler des demi-dieux….
    Je vois pour ma part, que ce qui dérange les étrangers, les envahisseurs, vous en fait, ne laisse ni confusions ni regrets chez nous, les ‘’hommes supérieurs’’, qui sont ici, chez eux ! Que chacun reste maître chez ses pénates !

    DELIBERATIONS

    Nous sommes de parmi les gens du monde, de ce monde, les plus riches, les plus forts, les plus avancés des humains. Nos cultes et nos professeurs enseignent des vérités, des principes, des modes et des modèles à suivre, mais aussi des devoirs aux gens et des obligations qu’ils se doivent d’observer envers les nôtres. Les autres, les vôtres, hé bien, ils appliquent le contraire à aux couches débilitées des leurs.
    Pauvres serviteurs, me dis-je, ces hommes, modèles-réduits, sont manifestement pour les heureux Européens des infrahumains. Ils les emprisonnent dans leurs réserves de chairs à l’intérieur des frontières qu’ils ont dessinées. Ils avaient cédé la main aux administrateurs devenus mercenaires ! Les cités-ruches, logent dans leurs quartiers suburbains, les assujettis et les subordonnés. Les Europatrons des métropoles les dirigent indirectement par injonctions et par directives à leurs élus. Les maîtres, gardiens des pantins dégénérés, sont des chefs vassalisés. Les satrapes et les tyrans, les gardes chiourmes de leurs débiles et amoindris congénères.
    C’est révoltant monsieur du FN ce que vous défendez comme vertu sui generis de votre race ! C’est à croire que les clanismes ethnocentristes, les religiosités diverses et les barbarismes universels, ne sont rien à côté de votre éthique survoltée de surhomme raciste.
    Monsieur le Mauresque, la faune humaine que vous défendez et dont vous êtes jaloux n’est pas encore sortie de sa bestialité.

    CONCLUSION

    Larges comme des cités dont on vide les vies, c’est chaque jour que des autels sont allumés aux dieux voraces, de part et d’autres des frontières. On les formate on les ligue, pour appliquer des dictats ! Des prescriptions, des ordres et des injonctions. Si ce ne sont pas des religieux, qui colonisent le pouvoir à partir du temple, ce sont des hommes politiques, plus voraces, qui vendent comme autant de préceptes divins, leurs promesses électorales.

    Dr Idrissi My Ahmed, le 01 Avril 2015

    CATACOMBES PHLOGISTIQUES : LES HAUTS DE SUR LE CŒUR OU LES RANCŒURS INSATIABLES.

    #207129
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DR IDRISSI MY AHMED
    aamm25@gmail.com

    A Son Excellence Monsieur Le Professeur El Houssaine Louardi

    Bonjour Excellence,
    Que l’année nouvelle vous soit favorable et sans erreurs au ministère !

    Niet Monsieur le Ministre de la Santé !

    Là, vous vous gourez N’âamasse ! Ne sinistrez pas la Santé plus qu’elle ne l’est ! Les dossiers mal hérités, qui vous poussent ou vous obligent de commettre cette forcenée et regrettable erreur ! Sachez calmer, je vous prie, les ardeurs qui vous trompent et qui vous piègent. Et qui nous lèsent, en offrant à la flibuste mercantile, la chair de nos malades, comme on avait offert les fantassins du rif aux canons coloniaux du Nord !

    Vous, Monsieur le Professeur, votre parti, le PPS, le Gouvernement péjidéen en seriez devant l’histoire les architectes, les promoteurs, voire les pathétiques revendeurs de nos chairs ! Rien que ça et sauf votre respect ! On voit mal un excellent praticien, adepte de l’idéologie doctrinaire socialiste, telle que revisitée par pragmatisme et adaptée par consensus aux mœurs du pays et à l’esprit de la nation, céder faute de territoires aux étrangers, l’avenir de toute une profession. D’autant qu’il en est le tuteur légal au ministère, le professeur idoine et le doyen illustre et et le garant du succès de ses disciples.

    Laissez-leur leur travail à nos professionnels, qui sont vos lauréats et vos collègues ! Encouragez-les, à partir de votre Ministère ! Poussez les médecins marocains, vos collègues et vos pairs, vers le succès dans leur magistère, en excipant de leur supériorité technique, de leur formation et de leur savoir faire. Ce face aux étrangers dont on colporte et on vante la supériorité ! Ethnique? Celle de leur simple identité d’étrangers, Le marocain, friqué ou sans arrogance est féru du label étranger. Complexe du colonisé oblige. Vous le savez, et vous voudriez bien qu’on ne vous accusât point de cultiver encore plus ce complexe dénégateur ! Vous détruiseriez nonobstant, ce qu’il y a de plus noble dans la Médecine, l’humain au profit de la rumeur, du bizness et de la fausse réputation. Vous qui les représentez avec honneur, vous avez besoin des médecins marocains pour faire le Maroc et non point de mercenaires ou d’aventuriers pour vampiriser le secteur !

    Tant de travail et de temps, tant d’ambitions civiques et humanitaires, férues d’engouement scientifique, ont été investis par ces médecins et leurs familles. Il est juste et de bonne gouvernance, Excellence, que de respecter jalousement leurs droits. Et aussi judicieux de faire respecter l’adresse et l’ardeur dans le métier de ces privés qui rendent bien service à La Santé, ce Ministère que vous servez magistralement ! Pour tenter de devenir des cadres, vos collègues, ont consenti bien des sacrifices ! N’est-ce pas dangereux et partial que de les sacrifier de la sorte et de jeter aux orties leurs justes intérêts dans leur pays ! Et ce, malgré les longues études sur lesquelles vous avez-vous-même veillé longuement !

    Il n’y a pas que le lucre en médecine. A Casa au CHU, à la fac, aux urgences, en Réa vous n’avez pas connu la dureté matérielle de la moitié des médecins qui opèrent au Maroc ! Celle des généralistes, parent appauvris du système de soins et cinquième roue de la calèche ! Beaucoup d’entre nous souffrent des fins de mois mortelles et terminent très mal leurs cursus de vie.

    Les médecins n’ont même pas de couverture sociale ni de retraite pour leurs vieux jours…Songez-y Maître ! Commencez par cela, s’il vous plaît, à coté des formations post-universitaires, qu’il est temps d’offrir et d’organiser systématiquement dans ce pays !
    Avec un professeur à la tête de ce Ministère, jetez-en les fondements ! On se rappellera de vous comme fondateur ! Et non comme celui qui aura poussé le libéral marocain, à la reddition, devant les appétits féroces des investisseurs, qui pourraient trouver ailleurs, là au Maroc, d’autre créneaux pour fructifier leurs biens, au lieu de parasiter un secteur, longtemps sacré, qui a toujours appartenu aux seuls médecins. Quelle place laisseriez-vous à ceux qui ayant fait chirurgie dans vos hôpitaux, ou complu à dix ans dans vos services, d’orl, de cardio ou de gynéco, et qui voudraient une fois libérés, investir simplement dans leur propre domaine, dans des cliniques, sans se mouiller ailleurs ou se pervertir autrement !

    Est surtout, pitié pour votre beau parcours, car nous vous admirons tant. Et vous le savez Monsieur le Doyen. Nous n’avons pas besoin de vous jeter des fleurs, Si Louardi ! Ne refaites pas l’erreur de la création des cliniques CNSS. Une forfaiture anti ordinale, non réglée à ce jour. Elle aura été pour notre sensibilité éthique, pire que la création d’un certain état colonial et raciste en Palestine ! Libéraux par choix, par culture et par essence, ayant vu hier, l’Ordre dépassé par la forfaiture, nous ne pensons guère autrement ! L’histoire, ‘’ le principe de ne pas être juge et partie à la fois’’, nous ont donné raison, après quarante ans de malversations, de débauchage et d’errements ! Et depuis, de tergiversations !

    Ces Polycliniques, qui tardent à fermer ou à retrouver preneurs locaux, s’étaient ouvertes avec l’arrogance inique de l’ère ‘’saturnienne’’ antérieure ! En bravant l’Ordre d’abord et le Ministère ensuite et depuis toujours, en déviant ses cadres, ces médecins du public, de leurs offices, en tant que fonctionnaires de l’Etat. Cette forfaiture s’est incrustée dans les mœurs, comme une seconde nature, difficile à extirper, tant les passe-droits sont devenus monnaies courantes ! En rabattant sans frein ni pudeur ses malades, en racolant ses médecins, en les déviant, en les empêchant de faire intra-muros, le travail hospitalier pour lequel ils sont payés… D’autant qu’on raconte et qu’on en tait encore, les actes de dilapidation des biens des assurés, par les véreux gestionnaires de la Caisse de l’époque.

    Ce fait, fut un viol en cette époque quasi féodale. Ce forfait de leur création avait créé un précédent. Un forcing pour enfanter un Secteur pirate, bâtard comme il se doit. Lequel avec forfanterie et une arrogance inégalée, déviait les spécialistes et les profs de leurs services hospitaliers et de leurs obligations strictement universitaires. Si des malades et des étudiants ont en souffert, c’est d’une certitude qui se passe de chiffres et de commentaires ! Le passé ne sert qu’à illuminer l’avenir. Et nous espérons tellement de clarté de votre part, Professeur Louardi.

    Cette confusion, ces dépassements, ont contribué à appauvrir les hospices de la Santé Publique. D’abord en privant automatiquement les hôpitaux de l’Etat, les premiers, des apports des mutualistes et des assurés sociaux, d’un pactole non négligeable, qui eusse pu permettre de moderniser les hôpitaux d’alors ! Car ces formations ont été spoliées de la prise en charge des assurés sociaux, des mutualisés et même des malades non assurés,  » des clients », les grands payants disait-on, qui se déversaient sur ces hospices, plus attractifs ! Livrés à un secteur né rabatteur, ils ont été servis !

    On en est encore à chercher des repreneurs étrangers pour colmater la Bavure anticonstitutionnelle en leur fourguant ces unités. Ces cliniques qui doivent commencer à tomber en ruine et à se démoder, ne représentent plus peut-être que des charges salariales et des terrains immobiliers pour les éventuels acheteurs ! Une aubaine !

    Evidemment pour placer de l’argent sale, il n’y a pas mieux comme opération ! Evidemment, les prix de cession resteront totalement ou partiellement dehors ! Sauf miracle ! Mais, de notre part, ce ne sont que des supputations…

    Le Peuple n’a pas encore compris où pourrait le mener cette bavure. Une des exactions qui ont failli ternir encore plus vos prédécesseurs ! Cette extravagance que vous devriez éviter aussi, en tant qu’homme propre ! Sans vous inonder de fleurs !

    Votre opération de vente de la Santé aux étrangers, cette opération serait parallèle à celle des concessions des services par Basri ! Qui plus est, elle se commettrait sur le dos des seuls médecins libéraux. Elle livrerait les marocains malades, ligotés et conditionnés, aux conditions drastiques des investisseurs. Chose ‘’instinctivement naturelle’’ pour le lucre qu’ils viendraient chercher. Les autres secteurs libéraux en seraient soulagés!

    Un investisseur, avec sa m’halla de pontes en affiche, ne viendront que pour le gain, sensu stricto. En dehors de quelque rares cadres étrangers, qu’apportent-ils aux Régies et au Marocains, pour rafler tant de bénéfices ? Augmenter les tarifs, malgré les accords, ils trouveront et les combines et les complices parmi les ‘’honorable conseillers. Quitte à abuser de la confiance aveugle et de l’ignorance des  »indigènes », nos gens seront prédatés ! Vous ne pouvez pas avoir les yeux des Inspecteurs de la Santé, constamment vigiles et sincères, sur les dépassements et les manquements. Seuls critères de gains chez certains racoleurs qui profitent de leurs nationalités, bien introduites et quasi immunitaires, pour s’offrir des passe-droits, si naturels sur le dos des autochtones ! La nature humaine est ainsi faite.

    Seulement là, dans le domaine de la santé, c’est le seul  »secteur libéral » que vous voudriez punir et pénaliser en soldant aux capitaux privés et aux étrangers, un package de malades ! Leurs malades ! On parle volontiers et ostensiblement du savoir faire étranger…Certes ! Est-on réellement selon vous, Maître, si mortellement à la traîne ? Où déjà éteints ? Et à quoi seraient dues nos défections en tant que marocains ?

    Les taxes de TVA et de Douane sur le matos, jusqu’à 37 % ! Nous n’avons pas cessé de les décrier aux plus hautes autorités de la Nation, à partir de l’AAMM. Nous persistons à réclamer pour la Santé une révision des impôts sur les maladies et les soins. Un appel, une supplique pour les Hauts Lieux aux fins de Réforme Fiscale. Cette révision de la législation prédatrice en vigueur, se doit trouver en vous son leader ! Des taxes punitives des malades, indirectement partiales et iniques s’appliquent uniquement sur le dos des malades, respectant ceux qui sont sains ! Elles s’appliquent sans vertu ni équité, pour renchérir l’accès aux soins.

    Ces taxes moyenâgeuses, telles les dîmes et la gabelle, sont une espèce insane de chaînes, de boulets et de carcans, qui handicapent et enserrent le cou des seuls malades. Elles frappent ce qui est essentiels et vital aux seuls malades, leur juste droit à la santé ! Le diagnostic, les soins et les médications en sont bridées. Ces taxes indirectes, sournoises et perfides, inconscientes pour la masse, sont naturellement appliquées avec un sadisme effarant sur les patients ! Appliquées tant sur les instruments, le matériel, les réactifs, les intrants que les médicaments, elles pénalisent tous les secteurs, et les Hôpitaux et les Caisses de remboursement.

    Cette cherté supplémentaire bloque les investissements et la modernisation de par la plus-value, taxative et vexatoire, qu’elle englobe lors des achats. Cette partialité, qui ne frappe que les couches malades est inique, antidémocratique, contre-productive et anti-citoyenne ! Convenez-en, Excellence ! Elles pompent votre budget d’équipement médico-pharmaceutique de plus d’un tiers ! Vos propres achats en sont réduits. Les modernisations nécessaires et les investissements potentiels, ceux de la Santé Publique, la première, en sont inéluctablement affectés, monsieur le Ministre. Prenez-en conscience, de nouveau, Naâme a Sidi !

    Et si retard, il y a en matière de cadres, d’équipement et de services dans les services de santé, tous secteurs confondus, ce serait la faute de qui, Maître ? De ceux qui avant vous, ont détérioré l’enseignement au Maroc ! Comme l’a stigmatisé, avec un magistral courage, Sidi Mohammed qu’Allah le guide ? Et qui plus est, la Santé, notre mère à tous, s’en ressent et vous en êtes l’un des témoins les plus objectifs !

    Ainsi, en ne pénalisant que le secteur médical privé, par la pénétration étrangère, vous acceptez d’épargner de fait les autres fonctions libérales. Par équité, ou par glissement jurisprudentiel, inéluctable, l’Etat devrait leur appliquer la même politique d’ouverture ! Pardon, les offrir à la même curée invasive extérieure ! Et puis surtout, en élaguer ce qui ne servira à plus rien, les Marocains ! Car les Etrangers, sensés être riches et meilleurs praticiens, plus que admirés des nôtres, sont libres d’opérer en leur milieu conquis et tolérant, le Maroc. Il faudra dès lors commencer à fermer ces p….de facultés, que l’on décrie tant et pousser au DVD les enseignants restants ! Et là, retour au sublime et magistral discours de SM : « 

    Cesser de fabriquer des chômeurs » ! Je parle des marocains devenus superflus et inopérants, qu’il faut marginaliser, au profit des Gouares*. Les porteurs de capitaux et les capitalistes, d’origines douteuses, en mal de blanchiment dans notre Eden fiscal.

    Donc, avis aux libéraux de tous les métiers confondus sur cette menace qui plane sur leurs fonctions ! Pendant que les Occidentaux s’enferment et s’enkystent, protégeant les leurs du chômage et des intrus, même européen, nous autres, nous nous ouvrons à eux ! Des vétérinaires aux dentistes, des pharmaciens de ville aux architectes et aux avocats, devraient fermer leurs boîtes et leurs caquets, au profit des groupements d’investisseurs, des Siadna N’sara ! Car l’Etat, en mal d’argent frais, honteusement complexé et déficitaire en cadres, puisque non formés par lui, viendra à leur appliquer la loi martiale, pardon la loi médicale !

    Tous les métiers libéraux, seront à la merci des exo-capitalistes, qu’ils soient du métier médical, ou pas ! Qu’ils proviennent d’ici ou d’ailleurs, ils seront les bienvenus pour chasser ceux qui n’ont étudié localement que pour cela, et qui n’ont comme pays que Ça ! Le Maroc est une belle concession, pour ne pas dire plus de son ouverture intime, pardon de son éventration !

    Les privatiser, ces cliniques et demain les cabinets, par les anciennes métropoles est une sanction pour les pays vaincus. Cette forfaiture nouvelle portera, avec prestance, le nom de celui qui en permettra le premier la pénétration. Ceci est donc un projet de recolonisation du Maroc, par ce Gouvernement nationaliste ! Malgré le fait qu’il ait à sa tête des ministres, des patriotes, qui ont juré fidélité au Roi, pour la sauvegarde de l’Indépendance du Maroc, pour son unité, autour de la personne emblématique et agissante du Roi!

    Seulement cette opération, cette confusion, cette parodie économique, est un opprobre moral ! Elle aliénera les Marocains les plus affaiblis, les malades ! Ceux que vous avez aussi juré, un jour, de servir. Et nous de soigner et maintenant d’en défendre la dignité et les intérêts de ces concitoyens, en tentant de vous expliquer, avec ardeur, notre opinion !

    Cette déconfiture ouvre la voix aux Saigneurs ! Elle crée le précédent, ouvre la porte et la dérive, sur tous les métiers libéraux disais-je donc, en menaçant leur existence, carrément. En justifiant de leur nombre, de leur insuffisance et/ou de leurs compétences on les pousse au chômage ou à l’extinction. Car vous voyez déjà, avec leurs crises économiques patentes, les gens du Nord venir se déverser chez nous. Nous sommes si hospitaliers, si largement ouverts et si bienveillants envers nos anciens colons ! Les Médecins, leurs médecins et autres cadres libéraux, profiteront de nos concessions et de nos faiblesses pour inhiber encore plus la production et la formation de nos cadres. Je ne suis pas du FN, j’abhorre ses thèses, mais je suis conscient des dérives potentielles que cette greffe, que ce bricolage pourraient faire de notre métier, de notre magistère et nôtres !

    Car nous tolérons tout, au nom du conflit du Sahara. Aussi, nous-pénétreront-ils avec plus de libertés et d’engouement encore. Libres de toute cupidité, nous subirons, désarmés par tant de béatitude, les invasions des privés étrangers. Oui, là aussi, ça fera du boulot et de la création de travail….Sic ! Et les nôtres, hé bien, ils iront se réchauffer au Mali ou faire les hitistes* sur les contreforts du Mur ou de la Mauritanie. Je me demande ce qu’auraient fait un Guéant, un Hortefeux ou une Lepen, s’ils étaient des cliniciens marocains !

    Honte à nous et à nos prédécesseurs pour cette question irrésolue des polycliniques ! Je propose comme solution maroco-marocaine que la Santé Publique les prenne, ces cliniques CNSS, au dirham symbolique. Les absorber pour les sauver, avec leurs acquis, leurs malades, leurs médecins et leurs arriérés !

    Cher Maître

    Vendre des sociétés aux étrangers va ! Des terres, ça passe encore. Mais là, des patients ? Les vôtres ? Si c’est offert, c’est un pari antisocial. Mais quelle honte pour ce Gouvernement de récupérer les erreurs et les concepts trompeurs de ses prédécesseurs ! Autrement dit, si ce projet est maintenu par votre équipe, on croira qu’il n’y a plus de nationalistes parmi vous, au Gouvernement ! Aucun homme de sensé chez l’élite de la Nation, pour comprendre le danger potentiel de cette hypothèque, sur ses cadres efficients ! Et ça rapportera, tout ce bazar, combien de millions au Maroc ! Des prunes !

    On croyait Basri mort avec sa permissivité, ses licences d’ordures et d’eaux, offertes aux sociétés de travaux étrangères…Nous sommes incapables de ramasser nos ordures ! On a encore besoin des colons pour nous en montrer le ‘’où’’ et le ‘’comment’’ les déposer ! On aura fait appel à des Ponts-et-chaussées pour combler nos incompétences ! Quid de nos malades, auprès de nos médecins ? Ça avait commencé par Rabat, la capitale du pays  »indépendant », avant d’aller à Tanger, l’internationale, pour s’installer à la Casa ! Casablanca, la noircie, qui a été stipendiée dans le dernier discours du Roi. Regardez les grèves, les insuffisances, les détritus et les immondices. Et ces prix de l’électricité qui deviennent pour le Peuple, exorbitants !

    Encore un mot, maître

    Cependant, les cliniques d’ici ou qui vont débarquer de l’Au-delà, les spécialistes goulus de banalités, les vendeurs en pharmacie qui opèrent les premiers actes, les gestes simples et les soins, tout comme les changements permis sur nos ordonnances, en avisant ou sans en aviser, ce n’est certes pas général. Puis ceux qui filent directement les malades aux spécialistes, en premier! Méconnaissant du rôle familial et préliminaire des généralistes, tout comme ceux des herboristes et des charlatans ! Ça ne les gêne pas, les généralistes. Ça fait partie des dégâts. Délaissés, dénigrés, notre déception est devenue organique. A titre d’exemple combien de médecins ont été médaillés ? Je ne parle pas du Nobel, mais positivement et simplement des Wissames ! Toutes les professions défendent les leurs et les illustrent ? Les nôtres, nous rabaissent, nous écrasent notre patrimoine professionnel avec une exaction terminale dopée d’une offense nationale de surcroît.

    A l’ouverture du Parlement, on ne le dit pas. On ne le sait pas, on ne le sent pas ! Le Ministre de la Santé ne pense pas y mettre de l’ordre, tout seul. Ça ferait tomber l’édifice sanitaire un peu plus vers le bas. Ou carrément chuter le Gouvernement, pour une année ‘’chabatique’’ encore ! Mais ce qui devait arriver, arriva ! Le feu vert de la loi passe au vert en nous grillant.

    Mettre de l’ordre dans des comportements éthiques, au milieu de la confusion générale entre blouses blanches et au sein des compétences diverses, vous n’y pensez pas, ce serait pire et plus dur que les travaux d’Hercule dans nos écuries d’Augias ! La Santé et ses lobbies, est un dilemme complexe et délicat. Mais vous avez eu le courage de l’affronter. Merci Patron !.

    Ce qui fait que cette histoire de cliniques, mercantilistes ou post coloniales, ne nous mord pas, nous les Généralistes privés. Car nous sommes vaccinés après avoir perdu toute réactivité immunologique et toute place dans les agendas des nôtres ! Déçus ou déprimés, désorientés, ayant vu leur métier devenir dérisoire, leur œuvre minorée et leur avenir cassé, plus rien n’émeut ni n’intéresse les médecins ! Une strate sociale, naguère fière, doit subir votre puissant et drastique karma ! En véritables apatrides de la médecine, exilés dans notre ‘’ propre‘’ pays, malmenés, nous n’avons plus aucun espoir, aujourd’hui dans nos cadres, ni dans cet avenir incertain. Et les facultés continueront de procréer des ‘’bacs plus 15’’ pour grossir les factions, fêléesn, crades et criardes, d’en face du Parlement !

    Seulement, il y a comme un sursaut civique quand on voit commettre l’impensable. Ça nous fait mal à notre Pays, qui jette l’opprobre sur ses derniers retranchements ! Et nous n’allons pas faire du 20 Fev, pour amuser les hooligans de la politique ou la galerie des badauds. Ni aujourd’hui, ni demain. Soyez en tranquille, gérez en paix, leur deuil et leur crépuscules. Ils n’en valaient pas tant ! Nous vous faisons confiance encore, Monsieur Louardi, pourtant.

    Maître Baddou avait caressé l’échine des siens ! On avait marché dessus. Ça casse ou ça passe! Matraquées, personne ne les respectera plus, ces blouses blanches ! Trois mille, fussent-ils médecins, furent d’un coup désacralisés, comme des fœtus avortés, des fétus de paille. Le message de la pimpante avocate fut clair. Elle s’est défendue en immolant les siens. Nous n’irons pas tirer des ânes caricaturaux devant le Ministère, ni nous dévêtir ou nous donner des coups devant nos séides du Parlement. Socialement parlant, ce fut une violence contre l’éthique que l’histoire retiendra. Nous ne jetterons pas nos blouses ! Et par respect, nous ne nous déshabillerons pas non plus, devant les caméras du Parlement !

    Car, il s’en va de la dignité, résiduelle et combative, de toutes les blouses blanches. Des médecins et des malades aussi. Car ceux-là, du moins, doivent croire en leurs médecins et continuer de faire confiance aux praticiens que vous formez. Et le deal, ça ne va pas loin en soldant les secteurs clés de la Santé, mais en réparant les dols de ses acteurs citoyens. En nettoyant, en encourageant, en rendant justice. Et en communiquant, ce que vous ne cessez de faire, brillamment.

    Seulement si la reddition du Ministère est totale, et si vous êtes obligés d’être aussi activement permissif devant le mercantilisme invincible ambiant, quels garde-fous restera–t-il aux malades ? Quelles garanties aux médecins contre les excès attendus du patronat ? Ceux impériaux des financiers, parachutés des cieux !

    Les manigances et le snobisme outrancier, les passe-droits arrogants des investisseurs, ont de toujours donné leurs preuves, ici ou ailleurs ? Ce ne sont pas des infos ou des rappels que l’on donne à un socialiste avéré. Il connait la musique, il sait par charisme et idéologie, tout ça ! Leurs dépassements et leurs malversations, ne sont pas des craintes mais des faits, partout où l’on va ! Quelles garanties laisseriez-vous ainsi, à vos confrères vaincus, quand vous ne serez plus là ?

    Monsieur le ministre,

    Le fait de vouloir solder les malades aux étrangers est donc une bavure anachronique. Vous avez l’exemple pernicieux et permissif des autres services municipaux ! Ou autrement, il faudrait nous importer tout un Gouvernement ! Les étrangers sont comme nous et nous ne se sommes pas pires, pour vous laisser vendre notre réputation, nos malades ou notre travail ou celui de nos aides ! Et si les cliniques tombent entre les mains des mafieux, des pontes à l’argent facile, comment leur appliqueriez-vous les lois ? Ce seront eux qui proposeront leur ministre de la Santé, pour défendre leurs intérêts seulement.

    Une incompétence, un manque d’idéal et d’idées, va encore ! Mais, une inconscience antipatriotique, comme celle de la vente de la médecine, la formation d’un 4ème néo-secteur, cosmopolite, extatique avec ses protecteurs dans les pays amis. Nous solder, à l’instar de tel service ou de telle autre concession, est finalement une trahison de la Nation. Une trahison du Peuple qui devrait pouvoir s’honorer en comptant d’abord sur les siens ! Ou qu’on ait rien compris, esclaves que nous sommes des capitaux, malgré nos diplômes ! Et puis, cette affaire est une défection de notre administration et de nos représentants qui manquent de gouvernance, en optant pour le plâtrage…Comme ce fut pour le secteur pluribricolé de l’enseignement. Après le discours de SM le Roi, on devrait en tirer un enseignement.

    Cela rappelle le deal du protectorat des années 1900 et l’appel  » obligé  » aux colons pour éponger nos dettes. Auriez-vous un Abdelkrim au Nord pour vous réveiller ? Et un autre Ali Yata pour taper sur la table, afin de reprendre les valeurs socialistes initiales de votre Parti, et que nous respecterons, lui et ses hommes, ses militants de toujours!

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 20 octobre 2013
    Repris le 03 janvier 2015

    #207113
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES FABLES DE MME STUDENT
    MOSHE, LE JUIF RESPLENDISSANT

    DÉTENTE , CARICATURES ET PARODIES

    MOSHE, LE JUIF PERSIFFLEUR

    Nous sommes nombreux et rares ! Enfermés dans les kibboutzim de notre pureté et les mieux répandus sur la terre ! Les plus riches, les plus pieux, les plus proches de dieu, les plus modernes, les plus cultivés, les plus riches encore, les plus en vue dans le monde des lettres, des arts et les médias, des banques et de la politique, des Nobels et de la technologie, des arts, tous arts les plus riches et plus influents. Du moins, c’est ce que nos jaloux pensent de nous et c’est tant mieux, même si c’est outré et parfois inexact. Si nous n’avons pas ces forces et ces valeurs, que nos adversaires nous imputent, qu’ils en tremblent ! Et qu’ils nous respectent et nous craignent !

    Mystifications, perversité, fourberies, on les connaît pour ça, les maîtres des injures. Depuis l’antiquité, le serpent, la pomme et Caïn, Abraham, Joseph et Moïse, David et Salomon, nous faisons l’histoire, mais c’est la haine que nous récoltons ! La peur et la jalousie qui vous font hennir, jaser et jalouser, sont autant de baumes pour nos cœurs !

    JACTANCE SCHIZOÏDE

    Que Yahvé vous emporte et qu’il nous gratifie en anéantissant les lâches qui nous entourent ! Ah Moshé, ce que tu es cruel ! Le bon Yahvé n’est-il là que pour exaucer tes imprécations de malheur ? Je lui demande ce dont j’ai besoin ! Mais qui c’est qui me parle ? Les Palestimiens* m’ont ensorcelé ? Allez-vous-en ! Venons-en au fait, messieurs ! Et les dames Moshé ? Je ne voulais pas vous parler de nous, mais de vous ! Et de moi, frère Moshé !? Je n’ai pas de frère ici, que je sache ! Non, je suis en toi. Va-t-en Satan ! Ça, c’est difficile ! Tu es mon ombre ? Ou que serais schizophrène, alors ? Moshé, à l’intérieur de chaque juif, il y a un palestinien qui veille ! Qu’il s’en aille, avec toi Démon ! Attend, c’est le phénomène de Hartmann. Un Gazaoui qui râle, une conscience intarissable ! C’est son avatar lui parle et lui conseille ce qu’il y a de mieux à penser. Et c’est combine pour les heures sup, môsieur l’avare ? Rien ! C’est l’Amérique qui te paie ? Non ! Alors laisse-moi parler aux clients ! Va gazouiller chez les Gazaouis !

    LA MOMIE DE LOTH

    Je reviens à moi ! Pendant que vous, dans la lascivité du confort égoïste qui vous complaît, vous vivez dans l’opulence du mépris et dans la paix, moi, Moshé, je souffre ! Ce n’est pas que j’aie peur, je suis lessivé, terrifié. Momifié comme une statue de sel. Du sel dans les plaies, d’un enfant du désert, maudit de dieu, qui attend le vent pour se pulvériser dans la tornade ! Mon souhait celui qui me reste comme une âme en souffrance, est que ce vent malveillant vous touche pour vous réveiller, sans vous nuire, parce que j’ai besoin de vous !

    Et voici que mon appréhension prophétique des justifie et se réalise. La peur cultivée en moi, depuis des millénaires et que la terre existe, a eu raison de ma raison. Je pense comme eux, je pense pour eux, et je parle pour eux. Ce sont eux qui m’ont formaté et régi ainsi. Plus qu’un homme, je suis un vœu, un cri, un pleur et une peur, la haine dans une pierre que je me dois de lancer ! Les hommes partent et les missions restent. L’inquiétude a raison. La peur, plus que ça, la déraison est bonne conseillère ! Voici que les terroristes nous attaquent. De l’intérieur de leur sombre et sordide prison. Pourquoi me railler-vous au lieu de me soutenir ? Moshé, tu parles comme le ferait un Palestinien de Gaza ! T’as volé aussi la souffrance des autres et les mots de vos prisonniers ? Arrête de me taquiner, toi !

    SCATOLOGIE

    Mes enfants sont loin, mais je tremble au bruit de l’explosion. L’entendez-vous ? Je me réfugie aux toilettes, non, je fais caca ! C‘est physiologique, ce n’est ni maladif ni sale ! Vous ne le savez pas ? C’est comme l’éjaculation du pendu, qui vous laisse en cadeau ses ferments ! Vous ne le saviez pas ? Si la bombe me tombe dessus et m’éclate, je ne sentirais plus rien ! Comme ces riens de Gazaouis que l’on gaze pour le gaz ! Vous râlez que je les raille, vous êtes antisémite ! Je le sens ! Je vous excommunie de l’humanité, la bien pensante ! Vous êtes des renégats, des escrocs, des terroristes ! Je me plaindrais à Nathan Yahoo, à Bush à Clinton, à la mère Michelle du sombre Obama !

    LA PARABOLE DU CAFARD

    Par vos pensées insidieuses, que je perçois, vous avez dérangé ma raison et mon dérangement. Fichu en l’air mon exposé et cette explosion, que je vis là, non loin de moi ! J’ai vomi, mais pas chié, heureusement ! Je me contrôle, à l’intérieur de ma peur ! Moshé, tes mots sentent mal, ménage les lecteurs ! La main sous le menton, je pensais, comme le penseur de Robin des Bois ! Non, comme le penseur du sculpteur Rodin ! Bref, mais pendant longtemps je pensais à la mort, je pensais à Israël, au destin, au paradis, à Yahvé…Quand subitement, je perçois sur le mur un cafard ! Un marron, avec des ailes, des airs de noir menaçant ! Il m’intimide par son silence que je ne comprends pas. Il actionne ses horribles antennes, sans bouger d’une griffe ! Sans réfléchir, parce que je cesse jamais de réfléchir, sans fléchir et lestement, comme au cinéma, je prends ma pantoufle et je lui donne une gifle ! Haïe ! Je l’assomme, comme vous maintenant. Chacun sa guerre, chacun une proie à sa mesure ! C’est la démocratie, bien pensée de nos traditions !

    La force est dans la prudence ou dans la surprise ! Oser quand on peut et se calmer le temps de pouvoir s’armer sérieusement ! Pas comme ces bougnoules de Gaza ! Vous êtes responsable des mots que je prononce ce n’est pas moi qui ai inventé votre langue !

    Bref revenons au sujet de mes malheurs, le cafard ! Je suis pâle et en sueur! Je vois le cancre-là, inerte, comme je vous vois ! Il ne bouge plus, comme je le souhaite à mes ennemis naturels ! Le cancrelat vaincu aura vécu. Il ne râlera plus jamais. Il a compris. Il est passé de vie à trépas ! La sueur rend opaques mes verres. La peur trompe la vision, même de jour. Les bombes tonnent. Je les entends à côté, à la télé. C’est pratiquement un reportage on life ! Enfin in vivo, en post mortem ! Parce qu’on les voit souffrir, eux et leurs enfants ! Ça me donne satisfaction et espoir. Ça me renforce mes convictions et mes droits. Ce n’est pas loin et je les entends comme si je les vois. Vous aussi ? Vous êtes avec nous ! N’est-ce pas ?

    Le maudit qui me narguait, à l’instant, est là, près de la porte de sortie. A-t-il vu la savate avant de la sentir ? Il aurait pu l’esquiver comme Bush, Clinton ou Nicolas ! Ce n’est pas l’effet du souffle de la babouche ni celui des pétards du Hamas qui est tombé à l’instant, à 10 km près de là ! Il ne bouge pas le cafard arabe. Il se tient définitivement coit. Comme tous les Mochlems qui se battent à merveille entre eux, tuant plus de renégats et de soldats, chaque jour, que de Tsahaliotes en dix ans ! Il y a des races qui ne valent rien. La quantité déteint sur la valeur des choses et des individus ! Un des nôtres vaut mille d’entre eux, foi de boursicoteur. Les bourreaux et les matons, les échangistes de prisonniers contre les otages, vous le diront. Enfin, je vous ces choses, pour comprendre nos valeurs marchandes et notre identité pure et notre race unique et supérieure. J’exagère un peu, mais c’est plus compréhensible ainsi-dit et plus vraisemblable!

    Ces bêtes vivent sur nos murs au lieu de rester dans leurs égouts. Il ne bouge plus, le cafard ! Il n’a pas d’âme, comme toutes les vermines de son espèce.

    TERRA NOSTRUM

    Vous alliez me rétorquer que ces bêtes vivaient avant nous sur cette terre-là ! Avant que Yahvé ne nous la donne, avant que l’on y revienne, avant nous y renvoie ! Révisez votre, histoire, nôtre Bible évidemment ! David, le jeune berger juif, n’a-t-il pas esquinté d’un coup de pierre, Goliath, le géant palestinien ? Lance-pierre divin, ou hasard du destin ? Nous sommes là pour amasser nos pierres, élever nos murs et nous planter éternellement, là ! N’allez plus croire que nous la colonisons. Elle est à nous depuis si longtemps déjà ! Les millénaires sont nos témoins…Si des fois nous nous en sommes sortis c’est pour aller pisser, pour faire un petit tour, civiliser et les environs. Tout ce qui y est recelé nous appartient, hommes et biens ! Ce n’est ni un vol ni une colonisation. Nous sommes les enfants de ce Proche-Orient. Ignorez-vous, qu’Abraham venait d’Ur et que de ce fait nous sommes les descendants directs de cette Mésopotamie et de ce prophète, ami de Dieu et néanmoins, Irakien ! Ce ne sont pas des blagues, c’est l’histoire. Nous en sommes les fiers acteurs et les premiers bénéficiaires !
    A six pattes, ces cafards nuisibles et sans âmes, ne sont pas pires que ceux qui n’en ont que deux ! S’ils ont des ailes ce ne sont pas pour autant des anges ! Et si ces prédateurs, ces troglodytes, ne sont pas encore des fossiles, s’ils datent d’avant l’ère des dinosaures et des dragons, ils ne vont pas tarder de voir leurs espèces disparaître de la surface de la terre et du nombre des survivants.

    PARALLELES

    Qu’ont-elles ces blattes que l’on écrase de pire que ces sous-hommes ? Tu parles ainsi Moshé, de tes cousins ? Seigneur, je ne vais m’embarrasser d’une morale d’hypocrite, ni de zénétude de végétariens, quand j’utilise des insecticides ou que je me prépare de la kefta et des steaks de veau kascher !

    Alors que je suis encore effrayé, malgré ma douleur de poignet, ma raison demeure et je scrute ce qu’il y a au-delà ! Rien n’est sorti comme âme crédible de ce corps déchiqueté du cancrelat ! L’esprit, ce cafard, il ne le connait pas ! Toi Moshé, tu vois tons âme déjà ! Ne m’interrompt pas, toi ! Cette blatte puante va pourrir là. Les fourmis vont venir la dépecer. Mais point de sentiments. Vite un hygiénique comme linceul et plouf dans le caca ! Les toilettes, si ce mot courant vous était choquant ! Je ne vais pas m’embarrasser de pudeur, alors que la mort me tourne autour ! Vous comprenez les amis ? Oui, vaguement, des fois!

    Que les siens aillent la repêcher de là, pour la réanimer, leur blatte, devant la télévision. Elle ira grossir le nombre de leurs martyrs de cinéma ! Des pouilleux qui se prennent pour les champions du tiers-monde en défiant Israël et Sion, par leurs pétards humides et leur révolution ! Ces sont des sarrasins ! Des terroristes à la petite semaine qui se prennent pour des militants, avant qu’on ne pilonne leurs De Gaule de meneurs et leurs subversifs charlatans. Moshé, arrête ! Tu exagères, Moshé, il y a des gens, honnêtes et clairvoyants, qui nous voient. On n‘arrête pas les vainqueurs, on les admire, mon avatar de pote. Ils ont le droit de rester audacieux, brillants, éloquents et sincères, des Juifs, unis de par le monde, fiers de leur terre, de leur union et de leur foi…
    Ils vont me demander pardon après ça et mendier une trêve de longue durée…Pour leur permettre d’acheminer la bouffe, le ciment et les médicaments…La charité, elle a un nom : Israël. Notre esprit chevaleresque, notre éthique ne sont pas en deçà de ce que les nations intelligentes connaissent ! On va leur ouvrir le robinet…et y mettre du poison ! Attention Moshé, tu vas donner des idées graves à tes soldats !

    MOSHE, LE SEMILLANT SEMITE

    Hay ! Je parlais de nos insectes. Tu voies ! Quand nos bombes par mille explosions, (exploits précis de techniques américaines et d’éthique avancée), tentent de les élever au ciel, où ils espèrent leurs paradis de terroristes fanatisés, ils retombent sur terre. Jambes et bras méconnaissables, têtes éclatées, cervelles en bouillies. Des microbes bons pour être recyclés !
    Ils aiment ça les cons et se les montrent sur les forums sociétaux et les écrans ! Quelles horreurs immondes que ces bêtes amputées, ces enfants décérébrés, ces chairs calcinées et ces os carbonisées. Quels prestiges récoltent-ils à monter ces immeubles affaissés, les leurs, après nos exploits habituels, ces mosquées qui prient, ces écoles effondrées et ces boyaux de tunnels éventrés ?
    Mais qui fabrique et façonne ces écrans, ces ordinateurs, ces armes, ces téléphones qui les surveillent et les indiquent, qui les tracent, eux et leurs dérives épanouies ? Ne savent-ils pas qu’Israël et ses amis, les écoutent longuement avant de les éliminer ? Eux, leurs projets morbides et leurs complices, avant d’être pulvérisés et de servir d’icônes et de martyrs à leurs plèbes de prisonniers ! Vous allez me dire que les blattes sont plus intelligentes que ces ordures ?! Je n’irais pas jusque-là, mais les blattes, elles sont adaptées à leurs conditions et elles sont évoluées depuis des millions d’années. Elles agissent en conséquence et évoluent peu en surface, face aux hommes…Ils vivent de nos ordures, là où ils se terrent. Ah Moshé, tu me terrifies avec ton militarisme insecticide et ta nonchalance philosophique.

    UN SPECIMEN DE LA RACE SUPERIEURE

    Qu’avons-nous de commun avec ces arabes ? Ne sommes-nous pas plus proches des blattes ? Je ne parle pas du génome, hélas qui nous relie à ces homos ! Mais, du génie des vrais hommes que nous sommes, de leur savoir-faire et de leur résistance, de leurs souffrances, de leur résistance de leur capacité d’évolution. La nôtre ! Tu parles Moshé !

    Je suis lucide ce ne sont ni la haine ni la peur, ni la victoire ou l’arrogance encore, qui me font délirer. Je n’ai pas honte à défendre cette terre qui de toujours a été la mienne ! Ces étrangers qui y collent n’ont rien à faire chez-nous. Ils n’ont qu’à repartir à leur Sahara et leurs déserts ! Ou une fois pour toujours, sous les éclats lumineux et propres de nos bombes au phosphore. Et si ce n’était, haméche*, religieusement interdit, si leurs hameaux et leurs cabanes n’étaient pas trop proches des nôtres, j’aurais demandé à l’armée de Tessahle, qu’elle utilise les centaines bombes nucléaires ! Celles qu’a développées mon pays, afin d’aseptiser ces terres ! Attention Moshé ! Ce sera une belle aventure pour les traiter en un seul un jour ! Et de faire plaisir aux Chrétiens qui attendent le retour de leur dieu, Isa le Messie et ses quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Enfin délirons bien mais ne rêvons pas trop !

    Qu’est-ce qu’on faire de leurs corps radioactifs ? Ils vont polluer l’atmosphère, l’Orient et le néant, plus qu’ils ne le font, déjà !

    Notre terre des prophètes va être grillée par les actes artisanaux et à la petite semaine des terroristes maléfiques et des fanatiques non assujettis. Moshé, on dit ‘’assagis’’. Non, je dis bien assujettis, faute de les voir annihilés, parce que je ne veux pas voir cette terre bénie, fermentée par leurs restes !

    BELLICISME MORALISTE

    Nous ne sommes pas plus inhumains ni plus féroces que les Nazis ! Encore, cette divagation ? Non pas toi ! Pas d’antisémitisme avec moi ni de révisionnisme, ça va chuinter chez les autres ! Je te sais intelligent. 6 millions des nôtres ! Non Moshé, 3 ! Peu importe ! Nous commerçons les sentiments. Ce sont aussi des valeurs immatérielles. Nous exploitons les regrets et les peurs, les culpabilités et les offenses faites aux nôtres ! Nous haïssons la haine et nous avons peur des peurs. Nous les offrons, pardon, nous les vendons aux demandeurs ! Aux ennemies et aux querelleurs, les individus et les Etats ! Les Décideurs et les bougnoules !

    Si nos armées et nos leaders…Dealers, Moshé ! Si nos armées et nos leaders sont impitoyables et qu’ils inspirent la peur, c’est ce que recherche avec dignité toute force tranquille, la nôtre ! Le professionnalisme, la dissuasion et le respect, en somme !

    Vous craignez que l’armée fasse mal et qu’elle ne tue point. Nous sommes en ennemis, installés face à des adversaires, hérités depuis des siècles par nos ancêtres, nos frères d’armes, nos enfants et nos pères ! Impitoyable Moshé, mon dissemblable héréditaire !
    Allez dire ça à vos moutons, à vos porcs de cafards et à vos compères ! Regardez leur Daech, leurs guerres tribales et fratricides, entre sunnites et chiites ! Oh Yahvé, j’ai peur de leurs musulmâneries !

    Mais ça te fait plaisir Moshé, on dirait ? Que non ! Ils ne s’exterminent pas assez, à leur tâche ! Aie, Moshé ! Quoi, qu’est-ce que j’ai dit que ne dirait pas un Gazaoui ? La preuve par la kefta kacher de cafards, Kahhane Moshé ! Ah, ça, c’est ma cuisine interne ! Et ces hectares que viennent de leur voler encore ton pacifique, somptueux, sympathique et magnifique Etat ? Qu’ils sachent que la raison du plus fort est toujours la meilleure à Sion. Hein Moshé ? Tu l’as dit, Avatar !

    DR IDRISSI MY AHMED, le 31 Août 2014.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ARCHIVES DU DR IDRISSI DE 1984
    LE TEMPLE ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS
    Envoi de DR IDRISSI MY AHMED (29/06/2007)

     » …Le Maroc, pays de tolérance et de paix entre les religions, est le symbole actif de la cohabitation entre les descendant d’Abraham, acte de civilisation dont il a toujours donné lebel exemple …  ». Mme Student.

    POUR ÉDIFIER LE TEMPLE ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS

    En 1984 j’ai eu cette idée. Depuis des années, elle a été communiquée à plusieurs personnalités de mon pays. Lisez-la au moins une fois en tant que témoins privilégiées.

    COPIE D’UN TEXTE PLACE BIEN APRES SUR LE NET

    http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/232.shtml

    UNE PREMIERE :
    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS AU MAROC

    ENVOI DE DR IDRISSI MY AHMED LE 07 AVRIL 2002. LA, JE VOUS ADRESSE CE TEXTE CONTENANT CETTE IDÉE VIEILLE DE QUINZE ANS. COPIE D’ARCHIVES.

    POUR UNE UNIVERSITE ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS AU MAROC

    « La guerre par, définition, est inhumaine. La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. » Kafka

    POUR UN TEMPLE DES RELIGIONS AU MAROC, DÉDIE A LA CAUSE D’ALQODS, AFIN QUE L’ISLAM NE SOIT PAS EXCLU DE JÉRUSALEM, ET QUE LA TOLÉRANCE, CONVICTION DE LA NATION MAROCAINE, MAGNIFIÉE A TRAVERS LES PEUPLES, PUISSE DESSERVIR LA CAUSE DE LA PAIX ET LE DÉVELOPPEMENT DES PAYS DE LA RÉGION.

    Chers lecteurs,

    Sénateurs, députés, ambassadeurs, cadres et ministres et vous autres leurs électeurs,

    A l’occasion des assises, dont vous gérez avec brio les succès et le développement, je voudrais reprendre avec vous, si vous permettez et vous vous en souvenez, cette idée qui m’est restée chère.

    Le Temple des religions monothéistes.

    UNE UNIVERSITÉ INTERNATIONALE

    Laquelle idée, cadre bien avec la politique bénie de Sidna. Il existe un frein apparemment à cette œuvre œcuménique, quels que soient le travail de sape et les résultats néfastes et dilatoires de l’actuelle équipe au pouvoir en Israël ! L’idée de cette université pan-religieuse, et sa réalisation internationale, ne pouvait naître qu’au Maroc.

    L’amour de nos Rois et de notre Peuple pour la paix n’a d’égal que celui de la haute culture que font les marocains de la Tolérance Que ce soit dans Sa défense de la Palestine depuis le début de son drame, que d’Al Qods Echaarif, dont il est l’un des flambeaux les plus brillant et l’un des conseillers les mieux écoutés. Ce qui nous honore tous. L’amour de S.M. pour la paix et sa philosophie du dialogue, empruntes de pragmatisme, sa grande culture et son sens aigu de la coopération nord-sud, sont la base de la politique que mène le Royaume. Sidna, a rendu notre pays grand devant les nations. Prestige acquis grâce aux efforts personnels et particuliers que mène notre Souverain bien aimé, que Dieu le protège ! Cette ouverture, cette intelligence de l’évolution que connaît le monde conforte L’esprit du Maroc qui s’est ouvert inéluctablement au libre échange et a la mondialisation.

    Cette lumineuse clarté a permis au Maroc PACIFISTE d’acquérir un statut de fierté et de respect, que son seul poids spécifique ou ses richesses ne lui auraient pas donné. Dans cette la démonstration qui va suivre et que je vous souhaite non fastidieuse, j’avertis que je nulle animosité envers les juifs, parmi lesquels je compte de véritables amis. Je ne montrerai nulle animosité, mais j’userais d’un verbe franc, pensant avec bonheur libre de le faire. Par ailleurs, fier d’une francophonie héritée, que l’on a comparé à un tribut de l’ère coloniale, mais que je qualifie de trophée d’une bataille culturelle. Ce sont les racines les plus vivaces qui remportent la gloire pour fleurir les troncs les plus puissants.

    La culture arabe et la langue islamique sont stimulées et se dépassent grâce à la greffe et au ferment qu’une juste jalousie lance dans la concurrence des langues coloniales pour s’épanouir sur de plus larges horizons. Non dénués de complexes, ces sphères aux interférences engrenées, se trouvent aujourd’hui confrontés, elles ne le font pas sans fractures. Le revers de la médaille est qu’une vindicte non bue, exaspérée par la culture des différences raciales, colporte encore la haine des croisades aux générations actuelles. Quinze siècles après le siège des lieux sacré ! Aujourd’hui encore, cette néfaste animosité, au départ religieuse, corrompt les relations commerciales, inhibe les échanges culturels et restreint la saine circulation des hommes bien au delà des frontières des différences. Dans le raisonnement qui va suivre, je ne soulèverai donc pas le pan chrétien.

    Du simple fait que la session des académies et parlements se seraient depuis des années penchées sur Al Qods tout particulièrement. Si, pour éviter des longueurs, et à priori j’exclus le tiers des participants, C’est que je pense que les responsables du Vatican, fervents adeptes du dialogue entre les religions, parce qu’ils l’empruntent souvent, seront vite intéressés par cette idée d’un temple des religions et d’une cité d’études théologiques

    Mon très cher maître,

    Permettez-moi de commencer cette lettre par un avertissement préliminaire : Je ne parle pas des juifs ! Lesquels, pris en dehors des complexes communs à nous tous , sont un à un, et à l’intérieur des vielles communautés, des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître.

    Je parle du racisme, quelles que soient sa couleur et son discours politique ! Le thème des discussions de cette session sur Al-Qods, retenu pour ce semestre par votre admirable collège, se voit rehaussé dans son impact par la présence politique des parlementaires islamiques.

    La réflexion des académiciens donne le pas au dialogue politique pour continuer à s’activer et à œuvrer avec sagesse afin de recouvrer les biens et les droits sacrés du monde arabo islamique. Cette disponibilité pacifiste, de lutter avec sérénité et constance, contre un adversaire des plus retors est à saluer comme l’unique recours, enfin compris. La force de la paix, armée du seul droit historique, devrait convaincre à la longue l’adversaire manœuvrier et belliciste, ainsi que ses puissants et inconditionnels partisans. Le monde abusé par les multiples tergiversations, et leurré par les sempiternels cris de souffrance juive, ne doit pas occulter et obvier les souffrances faites à tous les peuples, esclavagisés*, colonisés et asservis, avant et après la crise du pétrole. Les retards accusés par les pays arabo-islamiques, confinés dans la gestion de cette affaire d’honneur sacralisé, sont dus expressément à cette guerre larvée qui leur est faite. Finalement, nous payons tous, les décours du racisme ethno religieux, fossile mais résurgent, réduit à une haine simple de la civilisation passée sur le vu d’artificiels accoutrements pas plus ridicules que ceux qui font prospérer la mode. Le monde devient Un, avec des ouvertures pour les uns et des fosses communes pour les autres.

    Nous avons affaire donc, comme l’on se plait à galvauder, COMME à un énième état des U.S. qui ne diffère en rien des autres, que par le port d’une branche de plus sur son étoile. Libre à lui , mais, face à la mainmise de ce fascisme international monolithique , tel qu’il s’est développé pour son unique profit et celui de l’hégémonie suprême israélienne dans bien des secteurs, face au capital et aux médias dont ses ressortissants disposent avec une incroyable intelligence, face aux puissances qui l’arment avec démesure, Israël s’exacerbe dans l’entêtement et redouble d’extrémisme politique. Israël dépasse dans la démesure le monstre qui l’a fait souffrir. Israël affiche, comme une obligation pour tous, le respect de sa religiosité péremptoire et sur-politisée. Israël vit et se développe comme une puissance coloniale sous-traitante d’un impérialisme dont la superbe ne cache plus son véritable nom !

    Dans un monde malade, le terrorisme des états fricote avec celui des gangs et des guerres sécessionnistes dont les soulèvements sont commandités de l’extérieur. Face aux retards des uns et à leur morosité la morgue des progrès incommensurables des autres s’affiche comme un frein à leur idéal de paix et de développement. Le monde, qu’il est devenu banal de comparer à une jungle, perd ses valeurs et ses repères. L’homme marqué par l’individualisme et par la corruption de ses mœurs est confronté à un monde frappé par le doute, le manque de principes, d’éthique et l’absence de credo. Pourtant la fausseté religieuse d’une morale perverse se lit dans les visions pseudo-prophétiques des extrémistes sionistes et dans les bavures terroristes des orthodoxes.

    Si ces visées se révèlent à la réflexion comme d’éhontées manipulations, toutes les sphères du monde développé, ne les ont pas perçues comme ce qu’elles sont en fait, de sordides supercheries ! Bien des intellectuels de par le monde et combien de bonnes volontés, attachés pourtant à l’idéal d’équité et à la modernité, ne perçoivent pas à leur juste dimension ces leurres exécrables. Dès lors, leur analyse permet de leur montrer et démontrer les limites suspectes. Les thèses israéliennes, saugrenues et entachée de xénophobie génésique, se révèlent être comme des mythes fallacieux, appartenant à un autre âge qu’on voudrait avec eux oublier. Pourtant ces thèses hypocrites dévoilent leur attardement et ne doivent engager que leurs promoteurs.

    Aussi, sans haine aucune, sans faire montre de révisionnisme, sans renier les souffrances injustifiées des juifs, dans certains pays autres que les nôtres, il faut enseigner et faire connaître l’histoire de nos rivaux pour les comprendre s’il le faut, ou, les dénoncer quand il le faut. Scientifiquement toujours et sans dénigrement aucun ! Leur histoire doit être clarifiée pour servir de base au jugement de leurs parrains, souvent abusés. Le but est de rétablir la vérité et de collaborer dans la paix et l’équité. Cependant, Ça ne sert à rien de faire la guerre, si on ne peut pas crier la vérité Ignorer ses adversaires n’instruit pas non plus sur les méthodes à prendre pour les confondre ! Il faut les faire faire mieux connaître au monde, pour séparer les fables et les légendes colportées à leur avantage. Faire découvrir les supercheries et stopper les allégations. Mais s’ils sont instrumentalisés, diriez-vous, et qu’ils le savent ! On peut alors dès qu’on se pose cette question, admettre avec un donc, que les maîtres du monde connaissent la réalité.

    Des lors, rien ne servirait de faire la quête, à l’échelle internationale, pour construire, au Maroc-terre-de-paix-et-de-dialogue, ce Temple des Religions Monothéistes, dont l’idée serait combattue sans pitié, parce que émanant d’un pays, encore à la recherche de lui même inclus dans une zone sous-développée. Or, c’est le contraire qu’il faut soutenir. Chez-nous, c’est tout indiqué de créer un Organe de paix, étant nous mêmes menacés par des intégrismes multiples dont on représente le rempart. Cette vérité est à enseigner avec clarté et intelligence aux électeurs de nos détracteurs, dans leurs différents pays ! Bien sûr qu’il s’agit là d’un travail de longue haleine, sur plusieurs générations. Une tâche exaltante pour l’ISESCO, qui devra disposer d’énormes moyens. Une tâche nouvelle pour tous les organes de nos diverses diplomaties arabo-islamiques. Tous sont victimes du préjugé millénaire qu’ils doivent combattre par le verbe, la science et les médias.

    Dans cette Université des Religions, le but ne sera pas la critique stérile des dogmes, (ça se fait hélas sans grandes cultures), mais leur étude. L’idéal sera de préparer de nouvelles générations de penseurs pour la cité-Terre, globalisée. Lesquels, et c’est leur finalité, devront chasser et dénoncer le racisme cultuel et les privilèges politiques dont il se nourrit ! Ces études, assurées par les pays émetteurs qui y auront compris la mission et collaboré, se feront dans l’intelligence et la bonne concorde. Les dogmes en eux-mêmes sont à respecter comme les credo qui les soutiennent. Sans toutefois oublier de les apurer des archaïsmes de leurs traditions, manipulées depuis cinq mille ans, qui méritent d’être revisitées par les scientifiques modernes. Seulement du fait qu’ils s’entêtent, avec racisme à se croire pour certains le centre du monde, ou membres de la Nation Elue de Dieu. Inclusion fantaisiste ou inoculation de la déité, elle-même, dans un fond de commerce tout à fait séculier. Une forme suprême d’apostasie et de prévarication sur le dos du Seigneur !

    La médiatisation, le Temple Œcuménique, sont les seules voix, la juste façon de combattre ces errements et de dénoncer la supercherie des colportages qui forcent la pitié de nobles donateurs et qui fait toujours chanter les coupables et anciens éradicateurs. Ces aides abondantes et incalculables renforcent Israël dans son entêtement. A contrario, elles ouvrent la voie à l’injustice permettant de se venger d’un passé ! Sauf que les musulmans sont, strictement et historiquement, innocents ! Le prophète Sidna Mohammed, paix sur lui, préconisait de respecter le gens du Livre ! Si l’insurrection des jeteurs de pierre est insuffisante pour exorciser le grand-démon qui possède la région, et la veut seul, dominer. La seule arme, l’ultime lutte est dès lors informative et culturelle. Oui je parle de luttes culturelles. Où le culte, au lieu d’être l’objet de discordes, servirait de but au dialogue et de lien à l’amitié. On ne devrait plus dire, les visées sionistes ou les visions du grand Israël, mais la mainmise expansive, patente, coloniale, antihistorique et anachronique d’Israël !

    Cette politique faussaire, aux prétextes activistes et fanatiques certains, est criarde de religiosité. Cette supercherie doit être vilipendée avec rigueur et défendue à travers toutes les scènes du monde, à toutes les occasions. Une véritable croisade culturelle pourrait ou devrait être menée non seulement par le Comité al Qods, mais, pacifiquement par tous les pays islamiques, et chrétiens. Nous les prenons à témoins ! Ce déni de justice, ce vol territorial, cet empoisonnement constant de la vie et de la région, cette occupation armée, ostentatoire est hargneuse et belliciste du fait qu’elle met la région et le monde en situation constante de guerre. Ces vues dangereuses et étriquées, doivent être exhibées à la face du monde pour être dénoncées comme des mensonges historiques. Le dieu d’Israël n’est pas un liquidateur des autres sémites. Le dieu d’Israël se devant d’être unique, est le même que celui des autres religions. Et avec les temps qui courent, rares sont les courants de pensées polythéistes. C’est déjà trop bien de trouver des gens qui croient en un seul dieu ! De ce fait Israël n’a aucun mérite, aucune vertu à vouloir paraître comme le peuple élu.

    Fantasme populiste, cultivé pendant des millénaires, qui n’est somme toutes qu’un mythe. Un concept fédérateur et libérateur, certes ! Devenu racisme, cette exacerbation du tribalisme sioniste, est un anachronisme. Il provoque la résurgence des guerres de religions. Et l’on sait que les marchands de canons en raffolent. Israël, tribu des juges et des religieux, est devenu une principauté de prédateurs. De plus, Israël, se veut être ou demeurer cette (maxi) tribu réfractaire à toute ouverture de sa propre religion sur les autres humains. Même convaincu par la religion judéo hébraïque, vous ne pourriez jamais devenir l’un des leurs, ni un adepte de leur religion ! C’est la seule religion qui n’a pas de budget de propagande*. Le judaïsme s’est développé comme si la religion musulmane ne devait comporter que des arabes sémitiquement* purs ou que le christianisme ne devait être que blanc, réservé aux seuls autochtones de Judée. Les autres, inaptes génésiques, ne peuvent être candidats au judaïsme. Les trans-religieux, les éventuels néophytes demeurent persona non grata.

    C’est dire le poids de certaines traditions et la force du vase clos dans l’apparition des… tares ! Le seul qui n’a pas besoin de messianisme pour se répandre. Mais qui demeure redevable des siens pour perfectionner une tradition de haine des étrangers afin de garantir la pureté raciale et les préjugés historiques. Et ce malgré le mal et les souffrances horribles subies lors de cette horreur unique, la Shoah ! S’il le fallait le démontrer encore, je viens de soutenir, que, Israël est une tribu raciste, nonobstant ses allégations. Je ne parle pas des juifs ! Lesquels pris un à un, sont des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Ceci, paradoxalement, va à l’encontre d’une juste et égalitaire mondialisation, dont l’immense capital juif est et sera le premier bénéficiaire. Israël, qui signifie étymologiquement la famille de Dieu, se targue d’être littéralement la tribu préférée de Dieu. Le Dieu Yahvé d’Israël aurait créé des sous races de sous-hommes, pour remplir le monde, et ce afin qu’elles soient asservies par la Sienne ! Isra Ael. Ousrat Ael ou Ousrat El Ilah ! Justice divine ! Entendu ainsi, cela émet des doutes réels et spécifiques sur son unicité, ce bon Dieu traité à la sauce des traditions orthodoxes et extrémistes juives !

    Cependant le Dieu Chrétien, est par exemple, on ne peut plus ouvert. A voir comment les africains on accueilli et adhéré aux préceptes chrétiens, et, comment avec certains américains et asiatiques, ils représentent le plus grand apport de fidèles à cette belle religion ! Amour, quand tu nous tiens ! La race supérieure, la nation d’essence divine, s’est américanisée et européanisée pour se fondre dans la société, comme poisson dans l’eau. (Voir les thèses opportunes et permissives du grand penseur Maimonide, qui permirent aux plus riches bourgeois ibéro hébraïques, de ne pas être extradés de l’Andalousie catholique, et sans renier au fond d’eux-mêmes, la religion de Yahvé, de porter l’étiquette religieuse qui sauvait leur peau ! Tandis que les plus démunis, auront étés largués sur les côtes hospitalières du Maroc ! Cette erreur de l’Espagne est le plus beau compliment fait au Maroc. Le Maroc musulman y aura gagné en maturité pendant que les autres s’enfermaient en Europe dans la xénophobie. Et, la vie sauve comme la prospérité des Juifs, nouveaux venus, furent assurée, dans ce vieux Maroc, dont on peut être fier de son ouverture !

    Les Juifs, quelles que soient leurs nationalités doubles qu’ils empruntent, pour commercer et voter à travers le monde, vivent de traditions cultuelles qui se centralisent autour d’un leurre qualifié, colporté à travers les âges. Celui du Dieu commun qui se serait fait le Leur. Vengeur et protecteur, pour assurer leur suprématie sur les autres tribus qui peuplaient la terre. Le peuple d’Israël est victime d’un mythe fédérateur celui du surhomme. Ils l’auront partagé avec Hitler, à leurs dépens ! Et c’est dommage, car si Israël, victime certaine, a investi la Palestine, c’est surtout à Hitler, indirectement, qu’ils doivent cette compensation posthume. Les Palestiniens continuent quant à eux d être les victimes de l’hitlérisme ! Victimes propitiatoires ! Cette vieille xénophobie, ce sectarisme ségrégatif, doit être dénoncé sur le plan culturel : Le comportement d’Israël en Palestine, est le cousin germain du nazisme ! Crime contre l’humanité qui aura été le seul mouvement historique à avoir causé le plus horrible des nettoyages ethniques en s’appuyant, là aussi, sur des foutaises ethniques !

    Lourd héritage que sont les traditions ! Israël n’en sortirait qu’agrandi et allégé, s’il arrivait à oublier les horreurs de son passé et dépasser celles du vingtième siècle, qu’il n’est pourtant pas le seul à comptabiliser ! En tant que musulmans, pensant que Dieu n’est ni mort ni qu’il ait pu être tué, ( ce qui fait la force de notre monothéisme ), nous n’imputerons pas à Israël, l’actuel colon de Palestine, d’avoir été un déicide sur la personne de Jésus, le Dieu Christ des chrétiens. Cette querelle n’est pas la nôtre comme elle n’a plus cours, depuis ! Alors oublions nous aussi, leurs querelles. Chrétiens et juifs, quelle que soit la part des uns et des autres dans les pogroms et autres terreurs subies par les minorités juives, sont devenus des amis, qu’il est impensable de séparer mais d’acclamer pour ce dépassement.

    Très cher Maître,

    Nous croyions, par un souverain esprit de syncrétisme, aux missions prophétiques de leurs différents messagers. Malgré leur animosité soutenue par la forte duplicité de leurs puissants souteneurs, par delà la culture excipée de tout prosélytisme, j’ai imaginé, que la sagesse devrait dépasser la diatribe et les guerres. Pour contribuer au dialogue des religions j’ai souhaité le choix du cadre au Maroc pour placer et édifier une cité culturelle théologique. Bien sur, le dialogue garde à sa base les credo, mais par delà les miracles et les croyances, le dialogue est d’abord bienséance avant d’être raison. Sans se départir de franchise ! Sans haine pour autrui ni pour ses différences ! Nos critiques n’échappent à personne. Le franc parler de ma lettre n’est pas preuve de manquement à la courtoisie ni à la diplomatie, mais il est preuve de tolérance respectueuse et libérée.

    Pourtant tout le projet est politique et se veut concilier les gens par le dialogue étant entendu, qu’il s’agit de créer une faculté théologique sur un même site. J’ai proposé le Gharb, quelque part dans la forêt de Maamora, entre Salé et Kenitra, non loin des universités et des sites culturels de la capitale. A moins que ce ne soit à Fès, là où le milieu historico-religieux dicte son droit de préhension ! L’idée princeps a été de créer un temple des trois religions. Dans le même élan, on peut y caser les autres ! Avec une salle de cérémonie commune et centrale. Des conférences, groupant tous les séminaristes y seront célébrées. Le projet ne s’arrête pas là. Il sera le fruit d’une collaboration internationale. Chaque religion aurait sa faculté, son internat, ses bibliothèques, ses terrains de plaisance, etc. ! Des groupes de réflexion communs devront être provoqués. Des échanges seront programmés à l’intérieur du campus. L’été, le centre international s’ouvrirait par ses séminaires à l’extérieur et sur le tourisme culturo-cultuel. Les gens y viendraient de toutes les parties du monde, quelles que soient leurs religions pour se ressourcer. Pour le construire notre pays donnera le terrain et l’idée, étant promoteur de ce qui sera un élément, un organe de paix, une force de compréhension entre les bonnes consciences.

    Une contribution devra être proposée à l’ensemble des pays concernés, conscients du nécessaire dépassement des visions étriquées. Quelles que soient les principes religieux qui les sous-tendent et les idiosyncrasies politiques. Sans s’écarter pourtant du libre choix et de la capacité même pour des religieux de donner leurs opinions même en matière de politique ! C’est dire que l’affection pour une politique ne stérilise pas du sens religieux et vice versa. Et c’est justement pour cela qu’on confrontera les étudiants lors de leur formation, sans stériliser en eux les paramètres politiques, politiques afin de laisser la courtoisie dominer en eux les principes les plus sacrés.

    Et c’est là qu’on innovera. Les étudiants, ayant faits leurs classes dans la tolérance et dans un cadre de collaboration internationale, seront plus à même que certains de délivrer des avis tempérés et tolérants leurs à leurs ouailles. Ce qu’on recherchera à développer, a priori, en les formant. Ceci bien sûr, sans volonté de dénaturer les religions enseignées par un œcuménisme stérilisateur. Des confusions de ce type pourraient faire écarter ces cadres, devenus suspects pour leurs propres. On les incriminera d’intelligence avec les adversaires pour les exclure des coulisses du pouvoir ou du clergé. Là où l’on voudrait qu’ils agissent pour faire évoluer l’homme du troisième millénaire.

    Le but est de faire penser et faire agir pour le bien de l’humanité. Voici donc le propos que je vous demanderais, mon très cher maître de souffler à qui de droit. Avec le doigté d’un bon clinicien afin de continuer comme vous faites de servir la quête de la paix, de la justice et de la tolérance. Éclectique mission dont vous a honoré Sa Majesté, que Dieu le garde.

    Avec mes sentiments soutenus d’admiration, pour votre personne et de respect immense à nos chefs et Souverain.

    Avec ma reconnaissance, très chers lecteurs, députés, ministres, décideurs et maîtres, de tout ce que vous continuez à faire de prestigieux pour la médecine le droit l’économie la presse ou les autres secteurs, comme pour le prestige ajouté des nôtres à notre pays et à sa culture, ouverte sur le monde et le civisme universel, stimulé en cela par l’aura resplendissante de notre grand Roi et de son Sémillant héritier Sidi Mohammed VI, Emblème du Renouveau.

    ET PUIS CE TEXTE RECENT

    RECEMMENT J’AI LU CECI ET C’EST LE STARTER DE CETTE REEDITION DE MA LETTRE

    UN SEUL LIEU DE CULTE POUR TROIS RELIGIONS

    Gilles Devers Lundi 23 Juin 2014

    Alors que l’heure est au repli sur soi et au confort des divisions, voici une initiative à contre-courant : l’unité, en assumant les différences, avec pour très beau projet, la construction à Berlin d’un lieu de culte commun aux chrétiens, aux juifs et aux musulmans.

    Le projet a déjà un nom « La Maison de l’Un ». Il trouve son origine en 2009, quand des archéologues ont retrouvé au cœur de Berlin, sur la Place Saint Pierre «Petriplatz » les vestiges de la plus ancienne église de la ville, la « Petrikirche », édifiée au XIIIe siècle et détruite pendant la 2° Guerre Mondiale.

    Ce terrain appartenait au culte protestant, et Gregor Hohberg, le pasteur qui est à l’initiative du projet explique : « Nous avons voulu ressusciter ce lieu, pas en construisant à nouveau une église, mais en construisant un lieu qui dise quelque chose de la vie des religions aujourd’hui à Berlin. Berlin est une ville dont les habitants viennent des quatre coins du monde et nous voulons donner un exemple de cohésion ».

    Gregor Hohberg travaille avec un rabbin, Tovia Ben Chorin, et un imam, Kadir Sanci, et ça phosphore. Le bâtiment sera dédié à « la prière, la contemplation et ouvert à tous, croyants comme athées ». Chaque culte se verra doté d’espaces identiques, et une grande salle commune desservira la mosquée, l’église et la synagogue. Chaque religion aurait ensuite un espace de taille égale.

    L’architecte Wilfried Kuehn a dessiné les plans, et le cout est estimé à 43,5 millions, à réunir par dons. Les trois responsables religieux ont posé la première pierre ce début juin, et ils envisagent le début du chantier en 2016, pour une première prière en 2018.

    http://lesactualitesdudroit.com/2014/06/23/un-seul-lieu-de-culte-pour-trois-religions /

    Lundi 23 Juin 2014

    PS…..

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    QUAND ON N’A PLUS DE RESPECT POUR SOI NI POUR SES DIRES…
    PROPOS , PROUESSES CIVIQUES ET REVOLTES PHILOSOPHIQUES

    Quand on n’a plus de respect pour autrui ni de dignité encore, et que l’arrogance et l’offense servent aux plus rustres d’entre-nous, défiant les usurpateurs et les voleurs qui siègent, anoblis aux timons de nos devenirs…
    Quand, en guise de courage, la fuite et le mensonge nous inspirent, mettant à nu les promesses, les crédos, l’amour prétendu, l’estime, la foi en l’avenir…
    Quand en guise de loyauté, on use de faiblesses et de lâchetés, de traîtrises ou pire encore…
    Quand, faute de qualités, on s’illustre par ses défauts et on les exhibe comme un défi, une avancée, voire comme des qualités à mimer, opportunes…
    Quand, faute d’éthique, les tares épuisées, leur noblesse trop commune, on se targue de mentir pour s’amuser des défauts des plus crédules et des plus naïfs des honnêtes personnes dont on se joue…Je reste ébahi et ça me laisse perplexe !

    ET DIRE QUE NOUS SOMMES DES HUMAINS
    PROPOS SCATOLOGIQUES

    Des surhommes équipés d’engins de mort, tracent sur leurs cartes militaires le destin de nos vies. La cartomancienne devine par hasard l’avenir du ministre qui la consulte. Il sort les larmes aux yeux et dans sa bouche des cris de haine. C’est dans la merde qu’on retrouve les amis. Si les meilleurs en échappent, les plus fidèles vous secourent. Là, ses frères l’ont renié et lâché ! Lynché, peut être ! Et essoré, jusqu’à lui faire sentir le besoin, de vomir de partout ses viscères et de leur chier ses vérités ! Voyance et avenir, identité et morales se lisent donc sur les omoplates, sur les cartes et dans la crotte. Que sont-ils en fait ? Des substrats alchimiques qui traversent les corps et les humeurs pour les nourrir et les garder en vie…Mais que l’on répand sur le chemin d’autrui !

    Là, c’est une crotte de gecko domestique qui vient des hauteurs. Que la coprologie vienne nous aider de ses lumières ! Il vit collé au plafond et aux murs. Insectivore utile, il nous débarrasse de ce qui pique et qui vole !

    Nous sommes des humains, malgré nos crottes et nos cousins fossiles. Je parle de ces lézards blancs qui collent aux murs. De petits crocodiles inoffensifs ! Issus des leurs cousins culturels des bords du Nil ! Ceux aux référentiels imbus de l’étoile rouge-vermeil, russe. Sissi, le général félon, est le cousin rouge, lui aussi, de Poutine ! Nous sommes si près de Néfertiti, de Cléopâtre, de ses amis Antoine et César et leurs conquêtes des sept cieux avec la belle alexandrine. N’avons-nous pas Juba II, le roi de la Maurétanie, auquel on fit épouser Cléopâtre Séléné ? La fille de Cléopâtre et de Marc Antoine ! Ahh ! C’est dire la parenté de cette Afrique du Nord, si désunie maintenant à cause des scories et des miasmes vicinaux. Si proche, vue d’ici, des ancêtres de Berlusconi ! Ces latins de Rome, quand ils sont arrivés à nous ramasser et nous unir, alors que nous fûmes si loin hier de ce que nous sommes aujourd’hui.

    TRAÇABILITE STERCORALE

    Et dire que cette crotte de reptile, a chuté de nuit des hauteurs, du plafond, pour se coller là, sur le bord de la vasque. Le siège des toilettes, le trône présidentiel, qui écoute se lamenter vos viscères et souffrir en sortant. Oui, le centre des besoins ultimes, le PC commun à toute l’humanité, qui nous fait réfléchir par delà les exigences sur ce que nous sommes. En quête de connaissances, de réflexions et de culture, allons de ce fait explorer ce que nous avons de pire. Les déchets qui sortent des ténesmes du meilleur d’entre nous. Allons pas de modestie, allons, pas de fausse pudeur, analyser les nôtres à travers ce que nous avons d’infâme ! Traçabilité stercorale par écrit ! Osons reconnaître ce que nous sommes, des cannibales, des carnassiers, qui catabolisent autrui pour se construire et qui se lâchent…dans la nature.

    Ce fauteuil rampant qui vous sert de gite et de trône, bouffi d’intimes souvenirs et de spécieux combats, ce trône constipé qui reçoit de vos humeurs les plus dures repères, est un fauteuil qui ne doit rien aux urnes ! Les résidus repus de vos tables de vampires, s’étalent ou nagent. Les tributs broyés dans l’amertume, relevés de haines ou de pleurs, alors que ceux que vous mangez, ce que vous catabolisez, devaient crier de terribles colères.
    Et dire que cette crotte de reptile bouge encore, en son fort intérieur, même si elle ne sent plus les malfrats, ces moustiques ineptes, qu’elle digère.
    Et dire que cette crotte de reptile, un gecko pour ne pas vous apeurer…Ça vous rappelle les chiens et leurs tas d’ordures, alors que vous payez les édiles. Ces chacals, ces hyènes, ces élus qui vous pillent encore et qui vous vendent à leurs maîtres. Vassaux et acolytes, qui sévissent sur terre…Sans réparer ni soigner ce qu’ils appellent, la rue, le trottoir ou la ville.

    Et dire que cette crotte de reptile grouille et bouge de l’intérieur. Ses réactions de chimies admirables et de leurs complexes calculs, devraient vous interpeler !
    Et dire que cette crotte de reptile remue des restes indigestes et fourmille. Entre les pétales de roses et les parfums de pollens, les odeurs orientales de jasmins…Ce sont des ailles de papillons irisées et le jade des os miniatures qui percent et qui brillent. Et ces restes de viscères indigestes, la chitine des pattes hérissées de piquants, ces épines qui remuent, se délitent là et se dilacèrent…Quel spectacle ! Aussi intense que la grandeur de l’univers, la Voie Lactée et la pleine Lune

    Elle roule et remue de l’intérieur, forte de ses molécules indestructibles et de ses électrons immortels, indélébiles…

    Et dire que cette crotte impénétrable et intense, foisonne de vies encore ! De reptiles ou d’humains, quelles différences à faire, y a-t-il ? D’animaux asservis, que religieusement l’on s’octroie aux abattoirs, de prédateurs que l’on achève en forêts ou sur les champs…Des morts nécessaires pour nous servir dans leurs douleurs inutiles ! Sévices civils, tueries citoyennes, des morts serviles, livrées cuites dans nos assiettes. Temples civiques, ce sont des boucheries assassines, mes frères ! Tiens, je délire dans ce sermon !

    Alors que nous sommes tous en prison sur cette barque du Styx. Les uns nettoyeurs des autres nous nous noyons sur notre île…La Terre qui nous abrite nous voit décapiter en bourreaux affamés les êtres, dit inférieurs! Nous nageons dans la vie, habillés des cuirs et des chairs de nos proies, véritables assassins, en état constant de guerres, inégales et injustes ! Oui, nous sommes pires que ceux que nous consommons. Nous cultivons la mort en sacrifiant nos proies ! Au lieu de changer notre alimentation pour évoluer, moralement spirituellement, nous continuons chasses et élevages en montrant à nos enfants, que sur l’autel de la restauration nécessaires, les bourreaux sont supérieurs à ceux qu’ils peuvent occire. L’art de la guerre et le sport du crime sont passés par là ! Théorie, qu’il est absurde de dénoncer et que personne ne comprend ni espère !

    Et dire que cette crotte impériale est du sang généreux d’illustres corsaires. Austère apatride, exhaustif adultères, prophètes des séides, un dard dans la gorge, une dague dans le dos, une flèche avide de cœur. Tuer pour se nourrir, est affaire d’humains, de lézards et de crocodiles !
    Et dire que cet homme, parangon de ce qu‘il mime et qu’il veut exploiter, est un riche pourfendeur, féru de libertés. S’il pue d’orgueil et exhibe ses libertés, il vit sur le reste et des restes des vampires. Je vais vous dire de quel champion il s’agit, et de quelles fanges il veut nos débarrasser, pour mieux les remplacer…Crottes imprononçables et gadoues putrides salissent le texte, alors qu’on a à faire avec des super hommes ! Quand on parle de linge sale à laver en famille, on n’a pas besoin de nos yeux d’étrangers pour le voir !

    UN PRINCE MACHIAVELIQUE

    Et dire que s’il n’est plus le maître de céans. Hier, il était superbe. Altier il détient de son illustre oncle la manière altière et le bagou. Le roi défunt dans sa faconde princière déjà, colonisé encore, savait dans leurs propres maux les emmerder, car de leurs propres mots, il adorait les exciter, aimait les irriter, pour les épater et les charmer afin de s’en faire admirer.

    Et dire que cette vieille branche, écorce du chêne impérial, fière de ce qu’elle est, allait produire un résistant au sens fort. Une croûte en relief dans une belle peinture, une mèche rebelle sur une vieille perruque, saillant du fez rouge, notre traditionnel tarbouche ! Richissime idéologue, défenseur féru de ceux qui souffrent, intelligent et juvénile, il a un vrai cœur d’enfant…Gâté sur les bords! Réparé du cœur et des artères, on n’a qu’une vie, il veut la rendre plus brillante et utile. Mais il est encore jeune pardi, il se bat. Et cela lui permet de se battre et de combattre mieux encore.

    Il ne lui faut qu’un ténor, un parrain et des armes. Il y en a chez nos ennemis ! Et, et toujours en jachère. Les indigènes y croient toujours, il leur faut un héros qui les pousse et qui les attire. Faute de prophète divin, un champion méphistophélique, un démon peut faire l’affaire. Un ponte qui les envoûte ou un tribun qui les leurre ! N’a-t-on pas vu Abdelkrim se faire un nom illustre de résistant et rester en vie ! Une aura méritée dans son exil ! La célébrité universelle ! Armé de valeurs allemandes, défiant dans son Rif d’avant le kif, deux autres puissances coloniales, ténors de la Seconde Guerre Mondiale !
    Et dire que cette crotte de reptile, parangon de ce qui pue, use des restes des vampires et des succubes, pour les domestiquer…Je parle du gecko et des fourmis. Les fourmis sont des travailleuses tenaces, admirables !

    Et dire que cet illustre idéologue défie les rites millénaires, leurs complexes faisandés et toutes les idéologies surannées. Son propre statut en fait lui remonte comme un reflux qui l’estomaque ! Il éructe et se gargarise de ses propres mérycismes ! On devine ses états d’âme.

    Et dire que cet illustre dénégateur, nihiliste, refuznik ou agitateur, est un fallacieux exilé ! Auto exilé, fuyard politique, repus de cette vie princière inutile, ce paradoxe poussé au paroxysme le déçoit, sauf qu’il est zappeur paroxystique, zélote prédicateur à l’instar de Cheikh Yassine. Electron libre en fait, il est libre de revenir chez soi ! Ou d’aller partout où la curée affairiste l’interpelle. Ce n’est pas une honte d’être riche quand on est prince de sang d’une vieille dynastie que l’on respecte ! Il est aussi un virulent et ostensible interpellateur. Apostropheur impénitent, il s’adresse au roi quand il parle aux élites ! Snipper es-politique, réformateur moderne, il se place au summum de la fatwa politicienne. Leader sans parti, il sème à tout vent, le doute scientifique et vous désamorce de vos convictions, les plus fixistes. L’invocation au changement l’excite. Dans son spleen, il en parle, quitte à aller aux charbons et à user apparemment ou en douce, de séditions élégantes et de troubles borderlines !

    La valse de la fitna l’enchante et le gagne. De la révolte réformatrice, même en théorie, à la révolution, il n’y a qu’un pas ! Va-t-il le franchir ? Le chérif est un Che, sans casquette ni ostensible cigare. Il voudrait prendre l’initiative, sans trop se mouiller, tant la pudeur du fier alaouite respecte la vénérable famille alaouite, dont grassement, il hérite. Il irrite, poils au nez de la vénérable institution. Ce capital marocain identitaire, trois fois centenaire, l’attire malgré sa volontaire répulsion ! Avec en affiche Lui, SAR, comme prosélyte et réformateur. Sincèrement démocratique ou révisionniste pour son propre compte, du passé critique de ce makhzen avachi et de la complaisante ou moqueuse constitution.

    Sauf que pour le moment ce ne sont que des projections poétiques et imaginaires insanes ! Il n’y a nulle puissance pour l’épauler, en se cachant derrière lui, pour le conduire le bon prince à commettre un pareil et mortel impair. Notre sémillant prince n’est ni un fanfaron ni un pro des crimes es-majestés. C’est un beau rêveur, qui charme de par son statut et qui fait rêvasser certains, de l’extérieur.

    HERITAGES ET FAUX ATOUTS VICINAUX

    Que croire ? L’Algérie, la France, l’Amérique ne sont ni des atouts clairs ni une belle affaire. Du moins pas mûres, ni pour lui, ni pour l’instant. Il n’a pas l’ombre d’un traître pour vouloir bouleverser son pays et provoquer une guerre civile, et ça, on peut le jurer ! Car il a pour lui cette innocence claire ! Cet homme est au courant de tant de secrets…Il est mécène de son état et amis des médias, il est bien informé ! Il a vu autour de lui des pays périr, leurs nababs tués, des peuples déconstruits, dégommés, affamés, dépassant les pires périls humanitaires ! S’il représente pour la gauche de la Gauche, pour les gauchos, une alternative ? On peut le croire, sauf que ce trublion, trop visible, ne représente pas un danger, une machette aveugle ou une aventure de cinéma ! Un facho, ringard, une obsolescence du passé, une new-wave de mercenaire, un passif dans une vitrine qui a perdu de sa dorure. Sont-ce des qualificatifs justes, réels et vrais pour étiqueter le prince rougeoyant ?

    Il est fils de princes déchus et appauvris, revenus au pays après leurs études et leur exil. Exil utilisé par les milices et les résistants d’hier, par tous les partisans de l’indépendance, pour anoblir leur roi, en faire une image d’union. Passons sur les profiteurs, on n’est pas nés d’hier. Cette famille, fut une image, un emblème du pays, un phare pour l’indépendance et le combat. Un symbole, quasi déifié, qu’on voyait, femmes et enfants, sur la Lune et sur les murs.
    Je me rappelle de ce muret de la cour du CE3 de l’Ecole Européenne de Bab Riafa, près du jardin public de Boujeloud. Ses rivières, ses bassins, ses poissons, ses barques, ses norias, ses ponts fleuris, ses bambous et ses arbres, ses statues, ses fontaines et ses fleurs, tels que avalisés, protégés, avec leurs voisinages palatins, par la pimpante altesse et impériale rouquine.

    Et dire que cet illustre reliquat des rois, devenu fil des pontes, hissés par les militants et les prédateurs, sévit à l’ombre et depuis à la lumière encore.
    Que comprendre ? De quoi est mort son prince Abdou de père ? Secret de famille, secret médical ? Secret d’état ou secret d’alcôve ? Lutte pour le pouvoir ou maladie borderline pour l’époque, trop infamante pour la monarchie, ou concussion militaire. Il ne dit rien de sûr, il profère !

    Et dire que le divin fanfaron, à l’image par la presse servile, avilie ou ébréchée, semble ignorer nos droits au Sahara…Glamour avec l’adversaire fielleux, amalgame ou idiotie ? Quand on sait le culte du Sahara, les sacrifices matériels et humains de nos soldats. Un fondement patriotique, uniciste, tel que inculqué depuis des siècles et des décennies. Cette conviction est pour les masses fidèles, un culte, un endoctrinement et une passion. Une certitude politique, une religion, hautement intégrée et dignement cultivée par la plupart ! Connivence ou idiotie du Prince de l’avoir dans ses principes, éludée, larguée ou foirée?
    Si la fanfaronnade médiatique, laisse faire les jaloux et les médisants, si l’essayiste de l’exil aidé de ses nègres ou pas, place ses milliards ailleurs, il n’est point le seul mauvais exemple. Pardi ! Beaucoup des nôtres, singeant ce qui se passe chez les têtes les plus huppées du monde ont vendu non seulement leurs bourses, mais aussi leur mental, leur nationalité et leurs âmes.. Le panthéon des dénégateurs est une partouse mondialisée, rempli d’apatrides, très sincères !
    Et ne restent pour nous morfondre que les murs et les barbelés entre frères brimés et lésés.

    Les tyrans et les usurpateurs se sont ligués de toujours avec les maquignons et les pillards de la morale. Représentants de leurs dieux sur la terre, ils assujettissent ceux qui ploient du dos et terrassent les opposants et les repentis. Est-ce là, le message dans son Livre aux exilés de la patrie, qui sont restés marginalisés, sans moyens aucuns ou carrément démunis, mais chez eux ? Des salons actuels aux noualas de l’époque, tous les apaches indignés et les indigènes fiers d’hier, l’appréhendaient ou le savaient.

    UN GEANT OLYMPIEN, DIVERGENT, NOUS INTERPELLE

    Bravade existentielle du prince ? Le devoir de réserve dépassé, si la pudeur intimide et inhibe, la fierté décuple le courage et renforce.
    Prométhée pour nous autres ! Il nous contemple dans son extase, pas solitaire du tout. Il nous lorgne de sa hauteur de vue olympique et de ses alentours épiques. Les nuées de nains, de singes et de pantins qui l’admirent et qui l’entourent, applaudissent. Ils vivent, ils existent, ils sont ! Ils entrent dans la scène, là, en bas, sous les cieux où il a vécu en prince et en seigneur. Il voit le champ des manœuvres, la place des combats de coqs que sont ces humains, ces acteurs qui tombent pour hisser leurs champions. Les élus des dieux, leurs sbires et leurs acolytes. On n’est pas loin des combats où les infidèles, les croisés, les titans, les animaux de la jungle, se livrent des batailles légendaires. Des épopées épiques contre des peluches fabuleuses, des ombres de sorciers, des démons sataniques ou des zombies mythiques pour le plaisir des fils de Zeus. Cinéma des dieux qui adorent les humains qui meurent pour leur complaire en jouant.

    PRIMOFORFAITURE

    Qui a parlé d’héritage et de lignage ? Des fonctions de l’aristocratie régnante et des situations de la noblesse ? Que le premier enfant soit le roi ! Une idée, une pratique, qui l’écarte et le déçoit ! Primogéniture ? Quel barbarisme, quelle sombre et égoïste gageure ! Par dépit, le prince rouge s’assombrit et devient tout noir. Il lutte à en devenir malade ! Un jeu d’échecs cavalier, pour tenter de déloger les héritiers en place, en instillant le doute dans l’esprit des simples humains que nous fûmes. Ces sujets pervertis qu’on appelle des hommes ! Des idées curieuses et graves, des questionnements pervers ! Les règles sont des inventions humaines ! Oui, un sordide calvaire. Et toutes les constitutions, ne sont-elles pas le fait des hommes ? Ce sont eux qui écrivent doctement les règles et les obligations, pour assoir leurs profits tranquillement, assurément, pour rendre les pantins des jouets plus dociles. En confiant aux dieux terrestres leurs destinées et leurs sorts

    Et dire que fatigué encore, il fait œuvre de charité et pousse les renégats, les sbires et les déçus et orphelins du système, à écrire pour lui, dit-on, un Livre. A dessiner un tableau noir, un pamphlet pour dénigrer le machin, le makhzen, le palais pas si zen. Machinations tirées au clair et anecdotes dopent le livre de banalités bues et de curiosités souvent connues à l’extérieur comme des proches. Souvenirs et crachats sur cette soupe qui l’a rendu prince et en a fait un homme ! Des pages de scènes privées ou à peine ! Rien ne filtre qui soit secret ou privé ou qui sorte de l’ordinaire ! Rien de surprenant ou de fameux qui soit encore secret et formellement relaté dans les faits dans ce film élogieux et facétieux sur ses misères princières ! Rien que des choses humaines, des plus grandes aux plus basses. Mais rien que du beau monde. Presque pas d’hommes, dans sa suite.

    Par delà le Livre de l’exil, par delà les générations sultanesques, chasser du trône l’opportun, ou l’inopportun est-ce là, la devise ultime des seigneurs et des hommes ? La vue et le jugement changent selon la face du prisme où nous sommes ! Qu’on révise les textes et qu’on le déloge ! Semble-t-il suggérer aux plus proches de ses aventuriers ! Ça devient délicat et grave pour nous autres communs que de comprendre cette altière prouesse ! Les foudres vont tonner là où nous sommes. Même Jupiter devrait craindre pour ses burnes !

    QUE RESTE-T-IL DES FEUILLES ?
    LE CROTTIN SE RECYCLE AUSSI !

    Que reste-t-il des feuilles de l’arbre quand il est mort et que de son tronc l’on fait des lattes ou des allumettes ? Du feu pour brûler les buches aux cheminées ou de la cellulose pour faire des livres et des feuilles pour imprimer ce papier ?

    Et dire que le crottin se recycle aussi ! Mais où se cachent nos souvenirs des mauvais jours et ces pages de voluptés ?. Et quand on vieillit où vont nos souvenirs ? Et pire, quand on meurt, avec ou sans Alzheimer, où case-t-on nos secrets ? Ceux qu’on a commis à l’insu de nous-mêmes, nos souvenirs qui n’ont pas de transcripteur ? Notre mémoire est pareille à ces feuilles d’arbres. Tout revient à la terre et chute sur son sol, pour rentrer de nouveau dans le cycle que la matière opère.

    Tout le personnage, fut-il prince, ses restes futiles, ses plaisirs vains, ses ambitions, ses promesses, ses prouesses, à jamais le soldent et nous fuient. S’il reste quelque chose c’est par delà le verbe et les mots. Plus invisibles que les photons eux-mêmes et la chimie de la lumière. C’est par delà ce qu’on comprend e t par delà ce qu’on ignore qu’il faut chercher les âmes ! Et ce qu’on sera demain.

    Est-ce qu’on sera demain ? L’homme, nanti ou pas, belligérants infâmes, mécènes et travailleurs, rois, princes comme manants, s’ils mangent et qu’ils chantent dans le bonheur, s’ils s’habillent bien ou voyagent loin, s’ils, cumulent spolient plus ou qu’ils volent des fortunes, dont ils oublient les origines, ou qu’ils vivent dans la maladie et le besoin, tout revient au zéro du départ. Alors, minus, papillon !

    Même nos audacieux champions ne sont des hommes. Matière superbe ou frelatée, tout s’en va, tout est vain…Que reste-t-il des festins et des hauteurs, des crottes de geckos, remplis des restes de pattes de blattes? Et j’ai vu ces chiens, qui hier étaient de compagnie, venir salir ma rue de couches de bébés. Des pochettes froissées et éclatées, qu’ils subtilisent des sacs d’ordures. Des mets exotiques dont ils raffolent de leurs crémeuses diarrhées ! Comme nous des glaces au nougat et autres chocolateries.

    MAIS QUE DIRE ? QUE CONCLURE ?

    Et dire que le crottin, une fois apaisé, comme les feuilles des arbres se mélange à la terre dont la faune et la flore microscopiques se saisissent pour s’en nourrir et le recycler aussi ! Que reste-t-il des hommes et des princes, de leurs excès, de leurs querelles et de leurs légalités ? Que reste-t-il des champions et de leurs médailles ? Et des riches ? Des livres de comptes ? Des bibliothèques de titres immobiliers, du béton et des héritiers ? Que reste-il de leurs noms et de leurs prestiges bourgeois ? Que reste-t-il des martyrs et des tués sur ces champs d’honneur ? Des noms de stades ou des plaques de rues que l’on fera vite de changer une fois la paix rétablie !

    Et que dire du bol, de la vasque qui nous entoure les fesses ? Là d’où j’ai raclé les fientes du lézard qui ne sentent rien mais qui inspirent. Que dire du bol de soupe qui tourne et qui nous sert de nef ? De berceau, et de tombe et de ferme aussi ! La Terre qui tourne sous nos pieds sans qu’on s’en détache, malgré sa très grande allure ! Il faut qu’elle tourne très vite, sinon elle tombe et si rien ne l’attire. Elle nous retient et nous attire en nous emportant dans le sillage cyclique de ses vents.

    Et dire…Mais que dire cette Terre frelatée et de sa ponte ? De cette vermine qu’elle nourrit de son corps et qui grouille, en rampant sur sa carapace. Une ombre risible et nous donc ? La Terreur. La race prophétique, la race prolifique, la tribu préférée, la race évoluée qui ravage et qui tue pour manger toutes les autres ? Les guerres de toutes sortes, exodes, exils, terreurs nettoyages ethniques ! Racismes divers, xénophobies, haines, massacres et vols ! Politiques fallacieuses, tromperies de faussaires ! Où êtes-vous donc, mes tristes et déloyaux débiteurs ?

    ô Terre, toi et les tiens, si superbes soient-ils ! Un caillou jeté dans l’espace froid ! A peine visible de ce Soleil éloigné mais immense, qui exulte, qui la chauffe et qui l’illumine. Afin de voir ces poux et ces puces, qui la grattent et la sucent, en lui perçant le corps !

    Et que dire de ce petit reptile, qui a laissé sa crotte là, sur les toilettes, pour me faire réfléchir ? C’est un dragon miniature, un reste de sauriens dix fois plus grands que les ours et les dromadaires ! Un souvenir perspicace et pérenne, évolué et impertinent de ses ancêtres effacés, les dinosaures !
    Mais que dire alors des vrais reptiles, les pervers ? Si chers à Benkirane ? Ceux qui rampent et empoissent, ceux qui empoisonnent les êtres qu’ils avalent dans la glue collante de leur traines.

    Pour lui, les crocodiles, ce sont point des cousins ni des repères. Que des prête-noms, des voleurs de surnom et de nomenclature. Des copies difficiles à interpréter, tant le lézard ne mange que pour vivre, jamais pour entasser ni pour grossir, comme ces ‘’humains’’ qui le pourchassent et qui polluent notre atmosphère ! Ceux-là, ils ont de grosses crottes et d’épais cuirs ! Des pachydermes difficiles à dompter. Une espèce de rapaces qui gomment ceux sur lesquels ils fusent. Rien ne repousse ni persiste après leurs razzias. Herbes vertes et bêtes inférieures disparaissent, c’est l’extinction de leurs races et de leurs espèces.
    J’ai deux ou trois télés et des yeux pour regarder les hommes. Je ne retiens d’eux que le spectacle sombre des rues, où ordures et zizis me montrent où nous sommes ! Des scories où l’on peut y lire nos travers anéantis et notre destination.

    Nous sommes des humains, malgré nos crottes, nos dents et nos viscères. Mais surtout, parce que nous avons une âme qu’on ne peut ni tuer ni déloger. C’est pour cela que je Te prie et que j’espère en Toi.

    DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 04 MAI 2014

    #207088
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    BARKA. BOUTEF ! OU LES URNES ET LE FAUTEUIL EN POUSSETTE

    Enième mascarade ! Les urnes en poussette…quasi en brouette ?

    Ceux qui détiennent le pouvoir en Algérie ont marqué un point. Un point noir ! Une caricature sur le Maghreb, ses arabes, ses berbères et ses métis ! Une marque indélébile, débile de déraison et de dérisions, sur nos capacités culturelles.
    Ils ont manqué de marionnettes vivantes cette fois ! Ils n’ont eu le temps de préparer, dignement, démocratiquement, un successeur à leur géant d’hier. Condamné au fauteuil roulant par les faiblesses de l’âge et surtout celles de la maladie.
    Pris de cours et d’apoplexie, ils vont cette fois-ci, faire les zombies. Par peur du cauchemar, celui de laisser la place à l’inconnu qui sortirait des urnes démocratiques, libres, ou revanchardes. La surprise et le hasard qui expulseraient de leurs fiefs, bien des maitres agitateurs. Ce serait, semblent-ils craindre, la fin de leur first classe, leur partance vers la retraite vindicative. Ou mieux, pour crever en exil, dans les paradis fiscaux que l’on imagine ! On se rappelle de l’aventure islamiste et de la guerre civile qui lui fut appliquée pour l’éradiquer comme cautère.
    Il y a un leader qu’ils ont fusillé, directement ou pas, Si Mohamed Boudiaf, de Kénitra
    Et un pharaon, Abd El Aziz, qu’ils fossilisent pour l’éterniser devant Allah ou Amon. En souvenir de son périple d’Oujda !
    Le but est clair. S’éterniser pour eux en maintenant le Système. Leur militaro makhzen, si jaloux de l’Indépendance qui aura couté un million de Chahids et si ferrée et affairée aux décades dites ‘’socialistes’’, qu’ils sont façonnées pour leur usage. Et pour durer, ils ont la grâce de la manne petro-gazière. Grâce à ses pétreux dollars, ils sont capables de gérer en chefs, tous les scénarios qu’ils écrivent de leurs mains. Le destin du Maghreb ! Je me trompe peut-être sur le comptes des ces Crésus, devenus des magiciens de la polémique, des apparatchiks du sabordage des destinées de leurs peuples ?
    Ce n’est pas pour médire des porteurs d’AVC ni des handicapés, loin de là ! Moi-même, j’accuse des handicaps. (Ne pas souffler mon âge, s’il vous plait, j’ai 70 berges.
    Mais en tant que médecin, expert des tribunaux, qui lors d’une mission que je respecte, je me dois de faire un constat de santé, avant de délivrer un certificat d’aptitude, aux fins d’affirmer le sens de la responsabilité, de la volonté et de la raison chez les requérants. Pour un acté notarial, notamment, en vue d’une donation par exemple, je suis confronté à des situations similaires. Les médecins algériens ne sont-il pas conscients de leur magistère ?
    Ou pas libres et peureux, comme il m’arrive de l’être et que je me doive de critiquer ceux qui m’agacent et m’entourent ! Excusez-moi de la franchise, c’est biologique et inhérent à ma physiologie.
    Ne sont-ils pas assez compétents mes frères et néanmoins honorables confrères, pour lancer une Fatwa ? Dans leur propre éclatante discipline, devant les yeux ahuri du monde entier qui a vu cette vidé humiliante du Premier d’Algérie. On actionné, sur les médias et le Youtube, cette image pas trop fière ! Le pauvre pantin et amical et sympathique président Muppetschowisé*.Celui qui attirait les honneurs hier, voilà le brave hissé comme un gadget par les plus orgueilleux du Maghreb et leurs chefs richissimes, si glorieux et fiers ! Un fantôme pour faire peur ? Vous n’auriez pas autre homme de sa carrure ? Là, un brillant général dans les magasins de l’armée, un leader issu des partis politiques ou un chercheur les départements universitaires ? Hchouma !
    Vous me faites peur, moi qui suis perclus de maladies et de par l’âge et qui continue de rêver vivre dans un Maghreb uni, en paix avec sa géopolitique assagie et surtout uni. Réuni par défi et par courage, par delà les frontières barbituriques anxiogènes, grâce à sa civilisation multiple et millénaire et à toutes les expériences humanistes de son histoire, dont on rêve encore.
    Ils ont choisi de garder hissé comme épouvantail. Belle enseigne d’un reliquat de la Guerre Froide, vestige du mur de Berlin et des frontières fermées, des capitaux fuyants ers le nord des bouches scellées et des pensés amères. Joli accompagnement de la Crimée qu’on déchire et de celui la Mésopotamie ! Ah les armes de destruction massives et les mensonges des impérialistes bushiques et cruels ! Après l’Irak explosée, la Syrie déchainée par les chiens contre les siens et cette Libye retournée vers l’âge des cavernes ! Toutes avec leurs honneurs, dévastées, sécessionnistes en voie de déliquescences !
    Défier le Pouvoir pour eux, eux si sages, ça jamais ! Ce serait une mortelle gageure! Confectionner une attestation collective les médecins, les constitutionalistes, le parlement, les partis. Mais, il faudrait qu’elle leur soit dictée ! Alors une déclaration pétitionnaire ? Une proclamation pour certifier, à l’instar de ce que l’on fit pour feu Bourguiba ! Le premier président de la Tunisie indépendante, l’avocat libérateur de la femme, qui avait moisi sur l’étalage des vieux légumes, avant de le faire déclarer sénile ! Et de lui faire subir, pour le décoller, un ‘’ coup d’état médical ”, sous les ordres du sauveteur de la tyrannie kleptomane, le célèbre hadji, Zine El Abidine Benali.
    Avertissement : Un président, même ostensiblement et de visu d’analphabètes, très visiblement handicapé, peut déclarer la guerre. Ou faire la paix ? Alors que nous lui déclarons beaucoup d’amour et toujours de l’admiration, dopée maintenant par une honnête pitié !
    Sauf que lui, le Bouteflika de 2014 est inapte, certes, pour la plus haute des fonctions étatiques de notre si grande et large Algérie. Je ne peux pas retenir, la possession de toutes ses forces ni de ses moyens au résistant Boutef. Il aura besoin d’un ‘’copilote’’ pour le diriger, d’une tierce personne pour l’aider à subvenir aux actes vitaux les plus communs ! Ce malgré sa plaisante boutade faite à John Kerry. Les caméras étaient là, quand il l’avait invité à revenir en Algérie, pour y passer une semaine, quand il aura le Prix Nobel. Je ne peux pas retenir que le sémillant Bouteflika d’hier, sa verve, son bagou, son verbe opportun, soit actuellement l’homme qu’il faut aux algériens et aux maghrébins ! Il n’est humainement plus hélas, cet homme capable de gérer un orgueillantissime* état, l’Algérie. Dieu maudisse nos faiblesses !
    Laissez cet homme fatigué loin du stress et des mic-macs entre voisins et frères, qui paient dans leurs peuples, le prix d’un struggle belliciste, stupide et malsain, inutile et toxique. Une animosité sans gloire, hérité du découpage colonial de par ceux-là mêmes, qui ne veulent pas témoigner de leurs méfaits historiques, pour dire toute la vérité aux états qu’ils ont façonnés en partant. Ils nous voient plus comme clients assurés, assujettis à leurs diktats, mus par les dissensions qu’ils nous ont inoculées, afin de leur rester plus que fidélisés, des obligés ! Des dépôts pour les armes, au mieux des chantiers pour leurs investissements (bienvenus), afin de garantir et de perpétuer, leurs inaliénables et notoires suprématies sur nous, nos enfants et sur nos territoires.
    Respectez-le, dont au lieu de l’instrumentaliser et de l’asservir ! Afin de continuer de régner, en son nom, de le manipuler, lui et l’image des Maghrébins pour se moquer de la Démocratie en général et de l’Algérie sœur, en particulier. Ce nous dessert !

    #207087
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    BARKA. BOUTEF ! OU LES URNES ET LE FAUTEUIL EN POUSSETTE

    Enième mascarade ! Les urnes en poussette…quasi en brouette ?

    Ceux qui détiennent le pouvoir en Algérie ont marqué un point. Un point noir ! Une caricature sur le Maghreb, ses arabes, ses berbères et ses métis ! Une marque indélébile, débile de déraison et de dérisions, sur nos capacités culturelles.
    Ils ont manqué de marionnettes vivantes cette fois ! Ils n’ont eu le temps de préparer, dignement, démocratiquement, un successeur à leur géant d’hier. Condamné au fauteuil roulant par les faiblesses de l’âge et surtout celles de la maladie.
    Pris de cours et d’apoplexie, ils vont cette fois-ci, faire les zombies. Par peur du cauchemar, celui de laisser la place à l’inconnu qui sortirait des urnes démocratiques, libres, ou revanchardes. La surprise et le hasard qui expulseraient de leurs fiefs, bien des maitres agitateurs. Ce serait, semblent-ils craindre, la fin de leur first classe, leur partance vers la retraite vindicative. Ou mieux, pour crever en exil, dans les paradis fiscaux que l’on imagine ! On se rappelle de l’aventure islamiste et de la guerre civile qui lui fut appliquée pour l’éradiquer comme cautère.
    Il y a un leader qu’ils ont fusillé, directement ou pas, Si Mohamed Boudiaf, de Kénitra
    Et un pharaon, Abd El Aziz, qu’ils fossilisent pour l’éterniser devant Allah ou Amon. En souvenir de son périple d’Oujda !
    Le but est clair. S’éterniser pour eux en maintenant le Système. Leur militaro makhzen, si jaloux de l’Indépendance qui aura couté un million de Chahids et si ferrée et affairée aux décades dites ‘’socialistes’’, qu’ils sont façonnées pour leur usage. Et pour durer, ils ont la grâce de la manne petro-gazière. Grâce à ses pétreux dollars, ils sont capables de gérer en chefs, tous les scénarios qu’ils écrivent de leurs mains. Le destin du Maghreb ! Je me trompe peut-être sur le comptes des ces Crésus, devenus des magiciens de la polémique, des apparatchiks du sabordage des destinées de leurs peuples ?
    Ce n’est pas pour médire des porteurs d’AVC ni des handicapés, loin de là ! Moi-même, j’accuse des handicaps. (Ne pas souffler mon âge, s’il vous plait, j’ai 70 berges.
    Mais en tant que médecin, expert des tribunaux, qui lors d’une mission que je respecte, je me dois de faire un constat de santé, avant de délivrer un certificat d’aptitude, aux fins d’affirmer le sens de la responsabilité, de la volonté et de la raison chez les requérants. Pour un acté notarial, notamment, en vue d’une donation par exemple, je suis confronté à des situations similaires. Les médecins algériens ne sont-il pas conscients de leur magistère ?
    Ou pas libres et peureux, comme il m’arrive de l’être et que je me doive de critiquer ceux qui m’agacent et m’entourent ! Excusez-moi de la franchise, c’est biologique et inhérent à ma physiologie.
    Ne sont-ils pas assez compétents mes frères et néanmoins honorables confrères, pour lancer une Fatwa ? Dans leur propre éclatante discipline, devant les yeux ahuri du monde entier qui a vu cette vidé humiliante du Premier d’Algérie. On actionné, sur les médias et le Youtube, cette image pas trop fière ! Le pauvre pantin et amical et sympathique président Muppetschowisé*.Celui qui attirait les honneurs hier, voilà le brave hissé comme un gadget par les plus orgueilleux du Maghreb et leurs chefs richissimes, si glorieux et fiers ! Un fantôme pour faire peur ? Vous n’auriez pas autre homme de sa carrure ? Là, un brillant général dans les magasins de l’armée, un leader issu des partis politiques ou un chercheur les départements universitaires ? Hchouma !
    Vous me faites peur, moi qui suis perclus de maladies et de par l’âge et qui continue de rêver vivre dans un Maghreb uni, en paix avec sa géopolitique assagie et surtout uni. Réuni par défi et par courage, par delà les frontières barbituriques anxiogènes, grâce à sa civilisation multiple et millénaire et à toutes les expériences humanistes de son histoire, dont on rêve encore.
    Ils ont choisi de garder hissé comme épouvantail. Belle enseigne d’un reliquat de la Guerre Froide, vestige du mur de Berlin et des frontières fermées, des capitaux fuyants ers le nord des bouches scellées et des pensés amères. Joli accompagnement de la Crimée qu’on déchire et de celui la Mésopotamie ! Ah les armes de destruction massives et les mensonges des impérialistes bushiques et cruels ! Après l’Irak explosée, la Syrie déchainée par les chiens contre les siens et cette Libye retournée vers l’âge des cavernes ! Toutes avec leurs honneurs, dévastées, sécessionnistes en voie de déliquescences !
    Défier le Pouvoir pour eux, eux si sages, ça jamais ! Ce serait une mortelle gageure! Confectionner une attestation collective les médecins, les constitutionalistes, le parlement, les partis. Mais, il faudrait qu’elle leur soit dictée ! Alors une déclaration pétitionnaire ? Une proclamation pour certifier, à l’instar de ce que l’on fit pour feu Bourguiba ! Le premier président de la Tunisie indépendante, l’avocat libérateur de la femme, qui avait moisi sur l’étalage des vieux légumes, avant de le faire déclarer sénile ! Et de lui faire subir, pour le décoller, un ‘’ coup d’état médical ”, sous les ordres du sauveteur de la tyrannie kleptomane, le célèbre hadji, Zine El Abidine Benali.
    Avertissement : Un président, même ostensiblement et de visu d’analphabètes, très visiblement handicapé, peut déclarer la guerre. Ou faire la paix ? Alors que nous lui déclarons beaucoup d’amour et toujours de l’admiration, dopée maintenant par une honnête pitié !
    Sauf que lui, le Bouteflika de 2014 est inapte, certes, pour la plus haute des fonctions étatiques de notre si grande et large Algérie. Je ne peux pas retenir, la possession de toutes ses forces ni de ses moyens au résistant Boutef. Il aura besoin d’un ‘’copilote’’ pour le diriger, d’une tierce personne pour l’aider à subvenir aux actes vitaux les plus communs ! Ce malgré sa plaisante boutade faite à John Kerry. Les caméras étaient là, quand il l’avait invité à revenir en Algérie, pour y passer une semaine, quand il aura le Prix Nobel. Je ne peux pas retenir que le sémillant Bouteflika d’hier, sa verve, son bagou, son verbe opportun, soit actuellement l’homme qu’il faut aux algériens et aux maghrébins ! Il n’est humainement plus hélas, cet homme capable de gérer un orgueillantissime* état, l’Algérie. Dieu maudisse nos faiblesses !
    Laissez cet homme fatigué loin du stress et des mic-macs entre voisins et frères, qui paient dans leurs peuples, le prix d’un struggle belliciste, stupide et malsain, inutile et toxique. Une animosité sans gloire, hérité du découpage colonial de par ceux-là mêmes, qui ne veulent pas témoigner de leurs méfaits historiques, pour dire toute la vérité aux états qu’ils ont façonnés en partant. Ils nous voient plus comme clients assurés, assujettis à leurs diktats, mus par les dissensions qu’ils nous ont inoculées, afin de leur rester plus que fidélisés, des obligés ! Des dépôts pour les armes, au mieux des chantiers pour leurs investissements (bienvenus), afin de garantir et de perpétuer, leurs inaliénables et notoires suprématies sur nous, nos enfants et sur nos territoires.
    Respectez-le, dont au lieu de l’instrumentaliser et de l’asservir ! Afin de continuer de régner, en son nom, de le manipuler, lui et l’image des Maghrébins pour se moquer de la Démocratie en général et de l’Algérie sœur, en particulier. Cela nous dessert !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    J’AI LU UN ARTICLE SUR LNT, AINSI QUE CELUI DE ALM , CONCERNANT LE CONGRES DU PPS,
    TOUT COMME LE BILLET DE NAIM KAMAL SUR SON QUID.MA
    ( EN VOIR LE CONTENU SVP, PLUS BAS ).

    JE LUI AI REPONDU CECI :

    Etes-vous admiratif ou critique, Si Naïm Kamal ?

    Sont-ce des louanges sur le mode élégant, ou une admiration cachée par le dépit ? Aucune des éventualités, certes ! Est une critique alors de l’opportunisme en politique ? Ou tout simplement, le constat de l’évolution saine du PPS !
    L’eau dans le vin, pour le boire sans risques pour la santé ? C’est du vin quand même je dirais, qui aura sa part relative sur l’effet recherché ! Le plaisir de boire, non pas la saoulerie ! L’ivresse à minima, mesurée et classe, qui permet de ne pas quitter impromptus, la table. Sans l’ébriété nuisible ni la maladie regrettable !
    En vérité, il me semble que c’est la preuve de l’autocritique du PPS, active, opérationnelle. Une phase de révision-adaptation, si chère aux rouges…Ou simplement le fait d’être un parti proprement marocain. L’effet du terroir ! Ce serait, il me semble l’adaptation intelligente de la Pensée aux possibilités rares et difficiles de l’Action.
    L’accès du PPS au Gouvernement, du temps de la Koutla, était de percer le Makhzen, logés dans un cheval de Troie ! Allah yarham Si Ali Yata. Plutôt que de rester, pour le PPS, un soldat de plomb, hier sous l’ère de plomb, affiché comme un timbre du passé sur un coin de manuscrit moisi ! Un cadre archaïque, une coquille vide, comme un gadget russe, voire une statue de cire, une pièce percée dans un musée.
    Pour ma part, j’encourage le Parti PPS à s’adapter pour ne pas mourir.
    Par exemple, sans trahir, le ‘’ camarade PJD’’ , demain à la fin de cet exercice, s’activer et activer les partenaires naturels, dans le cadre du remembrement de la Koutla. Avec le PPS comme ferment, ciment et catalyseur. Ça pourrait arriver, pourvu que les excès de verbe des tribuns et des icônes se tassent !
    Un gain pour les Marocains pour les intéresser à la politique, de façon concitoyenne pour le pays ! Face à toute les dissensions, face à cette plaisanterie de près de 35 partis qui nous représentent. (Qu’ont-ils au fait comme différends et comme différences dans leurs programmes, pour nous offrir tout cet éventail de micro partis. A nous donner le tournis pour nous y perdre ! Si, une seule raison en fait : c’est le mal être des seconds couteaux à rester dans les rangs ! Le désir, le-leur, d’être des leaders. Le syndrome du ‘’ Moi aussi, je suis un chef ’’!
    Ce n’est pas rêve, mais une réelle nécessité pour le parti de Nabil Benabdallah. Evoluer pour le PPS et les Partis, les pousser à se remembrer à se fédérer. Plutôt que de ternir, de mourir, déchirés et de vieillesse, à l’instar du parangon, la feue URSS !
    Tenir en s’adaptant, plutôt que de faire plaisir à KAMAL. Rester pur et dur, fâcheux, isolé, refuznik, bien rouge alors que la mère Russie craquelle et son image de leader chancelle est un non-sens ? Non, c’est impossible pour le PPS. Décommunisé, depuis ! D’autant plus que depuis la Chute du Mur de Berlin, la Russie serait devenue aussi impérialiste et plus capitaliste que les States ! Des retards à combler, au plus vite. Alors à quoi bon au PPS, d’être la Crimée, de nos partis ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 08 avril 2014

    http://www.quid.ma/billet/sans-le-faire-expres/
    ” A titre personnel, Nabil Benaballah, ministre de l’habitat et secrétaire général du PPS, se considère toujours comme communiste. C’est lui qui l’assure, faucille de bois marteau de fer. Mais c’est un communiste estampillé d’ici. Un rouge teinté de vert. Ça ressemble à quelque chose comme les couleurs nationales. ”….

    PS :
    Entre l’entêtement et la dynamique de persévérance, si le fixisme un signe de sclérose, l’évolution est un signe d’intelligence. L’adaptation est un moyen de perduration, de force et de pérennité.

    #280910
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Premier correctif

    MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS
    EXTRAIT DE CARNET DE NOTES : LE QUART DE LIVRE

    LES CALCINES DU CAIRE

    Les calcinés du Caire fument encore. Celui-ci garde encore ses lunettes sur le nez. Sa barbe n’a pas flambé. Cet autre s’agrippe à la barre, autre croix du Christ qui doit encore pleurer ! Brûlés pour avoir manifesté pour leurs droits légitimes et leur foi en la démocratie. Râ brûle au lieu d’éclairer le Nil. Pharaon est effaré qu’on ait négligé les urnes. Oum Kalthoum et Abdelwahab, doivent s’en tordre dans leurs tombes à vouloir changer de nationalité.

    LES GAZES DE DAMAS

    LES GAZES DE DAMAS

    Fort des contradictions mondiales, Al Assad avec ténacité et persévérance, gaze ostentatoirement les siens. Sans reproche aucun de ses antinomiques amis. J’en suis révulsé pour ma part. Nous vivons des guerres dont nous ne comprenons pas l’essence. Le pétrole, si ! La prééminence des States et la sécurité maladive et égrotante d’Israël en sont des paramètres perceptibles.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proie, bêtes de somme, dites, combien d’heures, combien de journées nous reste-t-il avant que la « panne », la vague finale, ne nous emporte à jamais ? Si ce n’est pas la fin du monde, serait-ce celle de l’homme, de par les mains de l’homme ?

    PLAISIRS HÉDONISTES, HOMO HEDONICUS

    1- EXISTER

    Vous avez un moment pour regarder par la fenêtre et puis disparaître ! Fin de match, le sifflet, avant le son du cor, l’olifant céleste ! C’est un ordre, une loi ! Et votre conscience vous en fait souffrir. Mais, c’est le sort de la vie et sur terre, des vivants ! Le destin incontournable, le sort des animaux, en particulier celui des humains. Sauf qu’il y a tant à faire et tant de choses auxquelles on tient. ‘’A peine montée dans le car, le préposé me dit qu’il faut descendre ‘’dit souvent Khity. Ok, pour le stage, le périple, mais où est donc la vie ?
    Il y a tant de choses à voir et à connaître, à avoir et qu’on veut posséder et que c’est pour toujours qu’on veut rester, là. Sauf que c’est très court et que même s’il y a l’amour, parfois, il y a la vieillesse et les maladies, la richesse ou le dénuement. Tenir à la vie, ça dépend pour quelles gens, où et à quels moments. La tristesse de dégager, reste le plus gros problème. Y penser constamment vous rend fou ! N’est-ce pas ?
    Alors on s’invente une âme, un esprit et un dieu, au point de lui parler, sans le percevoir. Certains y arrivent, d’autres encore pas ! Et la religion, parallèlement à son côté moral et civique qu’elle englobe, apporte le programme, avec la certitude de sa réalisation. Tant mieux pour les fidèles et les croyants ! Pour les autres, quelle tristesse que ce néant imparable, ne justifie pas assez l’amour de la vie ! L’utilité de la vie… Mais, passons !

    2-POUR JOUIR

    Pour les musulmans, dans cette première proposition de la sentence du prophète, à propos des conduites : ‘’ Fais pour ce monde comme si tu devais vivre éternellement… »… Une permissivité qui laisse songeur. Mais elle est vite tempérée par la suivante qui la complète:
    Deuxième partie de la citation du prophète Mohammad : ‘’ Et pour l’Au-delà, fais comme si tu allais mourir demain’’. La boucle est close. C’est le paradoxe du juste milieu, de la philosophie et de la conduite, sensées être pragmatiques chez les musulmans. Un juste milieu, un frein contre les extrémismes et les dérives fanatiques de toutes sortes.

    En pratique, question de joies et de plaisirs, voici quelques idées paradoxales. La veille, en attendant la rature finale, le dégommage total, faut-il éviter les excès, les friandises de toutes sortes, les plaisirs et les joies ? Ou au contraire, en profiter, en consommer, en abuser larga manu, plus qu’à satiété ? Afin de ne rien regretter ! La suppression de ces moments de vie et de joies, leurs fins, sans être au bout de la corde, ternissent nos jours et nous dépriment sans fin ! La suspension, la cessation de ces drogues que sont les plaisirs des sens, assombrit le bonheur qui va avec. Et c’est le stress consécutif et la dépression mortelle qui s’en suivent. La psychose et l’hystérie ! L’addiction, les habitudes contrites et contrariées, peuvent augmenter les peines, la tristesse et le désarroi. Ne serait-ce que du fait de leurs simples retards ou de leurs arrêts momentanés ! Un seul plaisir vous manque et toute la vie est à condamner ! Non pas mourir de plaisir, mais mourir par manque de plaisirs !

    Est-ce un sport psychique dès lors, que de délaisser ces agréments hédonistiques, ces agréments et ces bonheurs ? Chasser ce confort, quand il existe ! Ces plaisirs, auxquels on se livre par culture ou par instinct et sans relâche, afin de ne pas cultiver les peines ni s’en soucier le jour de leur perte ! Ne rien faire en somme pour ne rien regretter ?

    Faut-il s’appliquer une cure préventive ? S’auto-recommander un processus préventif d’évitement des joies ? Aux fins de s’éviter tout risque d’échec dans la recherche du bonheur ! Délaisser le bonheur avant que ne nous fuient les joies ! De peur de laisser impromptu les plaisirs nous manquer, comme on a dit. Une précaution, une automutilation masochiste, alors ! Autocensure, pour s’éviter les peines et les tristesses qu’occasionne le déplaisir. Ne rien avoir pour ne rien regretter. Las, la philosophie du dénuement, n’est pas marocaine ! Un gourou hindou nous y conseillerait en nous guidant avec plus de professionnalisme ! Mais heureusement Épicure convole dans le juste contraire !

    3-ERRER OU BÂTIR

    Les majdoubs* et les heddaouis*, ne font plus d’adeptes, quoique nos rues soient pleines de déments armés et d’autres errantes personnes plus pacifiques. Des SDF, les fous sont largués sur les villes ! Pour les désorienter encore plus qu’ils ne le sont dans l’esprit et les dévitaliser de toute humanité. Faute de place dans les hospices, faute de soins et de suivis, faute d’humanité en fait ! Faute d’encadrement et de réhabilitation, faute de gîtes, faute de politique psychiatrique en fait. On s’occupe des pauvres économiques, depuis SM Mohammed VI et de son chantier de règne. L’INDH est là pour sauver ceux qui sont à la limite de l’exclusion, sur les marges de la pauvreté, par le travail péri-associatif, dans divers secteurs, de l’artisanat de l’agriculture ou de la pêche, autour des coopératives !

    LE DROIT DES PAUVRES

    Outre le travail pour la dignité…Et que fait-on pour ceux qui en sont incapables? Pauvres, malades, seuls, vieux et indigents… Pourquoi pas ne s’occupe-t-on point de ces fous errants ? Et des ères simplement, avant que leur cerveau déçu, ne dérive et devienne dément ! Une politique spécifique d’aide contre la misère, s’impose, pour valoriser encore plus notre morale musulmane, nos Habous, notre INDH et notre sens civique tout simplement. Et remplir cet office, ce devoir élémentaire et naturel de l’Etat qui se respecte ! Les pauvres sont des citoyens à temps plein ! La chasse à la misère des rues s’impose. Et l’aide aux plus démunis, doit être une politique d’état en continu. A quoi bon confronter, opposer tant de richesses et de dépenses, tant de bonheur, tant de joies, méritées certes, quand les nôtres souffrent de leurs contraires ? Une action pérenne constante, pas seulement épisodique, lors des séquences morales ou religieuses du Ramadan ! Des gites pour les protéger, il en faut ! Faut-il être très riche, en pétrodollars, pour entamer cette politique de solidarité et de bienfaisance musulmanes ? Ou laisser les rares associations de solidarité, s’occuper de notre honte à tous pour nous en dédouaner et nous absoudre.

    S’ILS N’ONT PERSONNE POUR LES DÉFENDRE ?

    Ceux qui ne peuvent rester adaptés à la vie sociale. On s’occupe bien des aveugles, pourquoi pas de ceux et celles, qui ont une cécité cérébrale ? Les victimes qui ont flippé du fait de leurs échecs dans la vie. Ceux repus de drogues et en manque ou ceux qui, saturés de problèmes, deviennent désadaptés à la société ! Étrangers à la famille, aux familles fragiles, qui repoussent ces ‘’déments’’. Des fous et des désaxés, partiels ou temporaires, il y en a partout. Ils réagissent en plaçant leur cerveau, au repos. Et leur intelligence dans les poubelles ou au frigo !

    Trop trash ! Là, où ils cherchent pitance pour s’alimenter aux yeux de tous. Chez nous, c’est frappant. ô musulmans que nous sommes ? Et même traumatisant pour les croyants, car où est passé l’Islam ? Avons-nous un cœur, une conscience, une quelconque dignité ?

    Adieu civisme, adieu les religions, adieu socialisme, adieu humanité. Ceux qui doivent vous sauver sont absents, occupés, aveugles et sourds.

    PS : Je viens d’appendre qu’un dément, Khalid, 42 ans, vient d’égorger son père Ali Ammar et sa mère ! Il doit y avoir une défection quelque part. Multiple, avec tous ces psychopathes que fabriquent notre culture éclatée, notre société fracturée, les familles, les écoles, les rues et les drogues qui circulent !

    REVENONS AUX AMOURS

    Aimer, c’est tenir à quelque chose qu’on apprécie. Par prophylaxie, apprendre à se détacher du mal des choses et de celui des hormones ! Par prévention, éviter d’aimer. Ne pas aimer pour ne pas être choqués par la perte de l’amour et les déchéances de celui-ci ! J’ai entendu cela d’un patient, fort misogyne. C’est encore théorique. Car qui pourrait contenir les maladies d’amour, la perte de ses sentiments, de ses biens, de son argent et sa fortune ? Peu peuvent relativiser les décrépitudes physiques et les admettre de bonne foi ! Ainsi est-il des maladies nerveuses consécutives aux pertes, l’angoisse, les délires et les colères, les peurs et les haines. Tiens, c’est un sermon de prêtre!

    C’est probablement une variante de sadomasochisme, conjuguée à la première personne ! Une auto flagellation, que je vous relate ici. Une punition préventive, autodidactique, qui immunise contre des méfaits plus graves. Ceux que les circonstances inattendues apportent. Ne pas aimer et ne tenir à rien ! Qui sait si ça vous prendre, vous convaincre et vous intéresser ? Il faudra mettre ça sur papier et essayer ! Chiche, on commence par vous ! Cessez d’aimer, vous pourriez ? Apprenez à vous délester de vos biens et de vos réactions, égoïstes ou brutales, afin de garder le self contrôle, en ne s’attachant qu’à ce qui est essentiel. Et avec ça, le doute que rien n’est sûr ni constant ! Ne vous attachez à rien pour des lendemains radieux ! Un beau slogan pour vous rendre plus heureux ! Rien pour l’avenir, rien pour les enfants ? Rien pour soi, non plus ? De pareilles écoles existent, même si ça vous effraie ! Inscrivez-vous chez le plus proche gourou !

    FOURMI AILÉE OU MOUCHERON ?

    1- LE DÉFI DE LA VIE

    Sais-tu que le petit moucheron, fourmi ailée qu’il ou qu’elle était, et qui voletait au raz de la table de la salle à manger, en ce Ramadan, cet été, s’est posé sur mon poignet. Et alors ? Ce Moucheron-fourmi qui me prend pour un aérodrome, a fini par se poser sur le toit de  » la tour ». La salière dont il a rapidement sondé les trous pour s’envoler et reprendre pied sur une fleur. Ils étaient ainsi trois ou quatre, un genre d’insectes que je n’ai jamais vu auparavant.

    Sait-il, ce miracle de la nature ailé, d’où qu’il provient et vers où il va aller ? De quoi il est-il fait et ce qu’il sera demain ? Que ses ailes minuscules et cendrées deviendront d’infimes poussières… Avalée par un prédateur, un gecko, l’un de nos crocodiles et autres démons. Sic ! Ou lâchement écrasé comme ces  » mouches » » d’Irak, ces cafards du Nord ou de Libye, ces frelons de Syrie et ces scarabées d’Egypte ?

    Tous les cancrelats, riches ou pauvres, des plus puissants aux plus nantis, extrémistes ou laïques, seront recyclées dans la terre par les plantes et les micro-éléments. Victimes de la guerre, de la vieillesse et des maladies : le résultat sordide ou pas, reste le même ! Espoir ou vengeance des pauvres ou des démunis ! Des analphabètes comme de ceux qui ont la science infuse, qu’ils ne partagent pas de leur vivant, en toute démocratie ! La mort égalitariste et démocratique qui nivelle l’humanité par l’horizontale ! Comme qui dirait que les cycles de la nature, ces mécaniques vitales, d’assimilation, de biochimie et de physique, dont nous sortons et dont vous vivons, les uns des autres, nous rendent quasiment égaux ! Néanmoins, il y a de petites proies et de grosses bêtes.

    Sait-il cet autre moucheron, de 1 millimètre au plus, avec sa cervelle supposée et ses viscères nécessaires, ses quêtes de vie et de satisfactions multiples, d’instinct ou mécaniques ? Sait-il où il va quand il vole autour de moi ? Et notre fourmi ailée, que sait-elle de ses organes et ses cellules, de ses atomes et ses molécules, lesquels si fragiles n’ont jamais été à elle ou à lui ? Parabole ou parallèle: Sait-il donc, que ce sont de gros systèmes, analogues aux constellations ! Ça tourne ! Comme ces galaxies du cosmos qui peuplent l’espace. Sait-il qu’il contient des analogues des sphères célestes et des étoiles ? Un univers, en plus petit, avec ses électrons qui tournent, très vite autour de leurs noyaux et relativement de loin, dans leurs atomes et qui forment ses molécules, ses cellules, ses tissus et ses organes ! Chacune de ses cellules est un monde.

    Il sait peu par rapport à ce qu’il ignore, comme vous et moi ! Tels ces hommes du palais, les conseillers de toutes les cours du monde et des émirs, les empereurs enrichis des hautes sphères, des scientifiques aux politologues comme les anges et les démons des légendes et des mythes. Les amis des présidents et des émirs, les gros banquiers, les multinationales qui sont les vrais rois savent beaucoup? Mais jamais assez au pont d’errer, de mystifier et de se tromper! Peu reconnaissent leurs erreurs. Bravo aux rares des plus grands hommes, ceux qui peuvent faire leur mea culpa. Avec intelligence célérité et quelle humilité et dans quelle superbe noblesse aussi. Emerveiller et conquérir l’esprit, l’adhésion et l’admiration de leurs négateurs est par la même à leur portée aussi !

    PS 2EME

    Sans rien ajouter en corrigeant cette note, j’ai écris ceci avant l’éclatement du Galvangate. Cet espagnol de nationalité, espion irakien exfiltré, est un pédophile qui a sévi à Kénitra en abusant 11 jeunes enfants de 2 à 14 ans. Il fut condamné à 30 ans de prison. Sa grâce, parmi celles de 48 espagnols, s’est produite après une belle visite de SM Juan Carlos au Maroc. Cette relaxe stupéfiante et accidentelle, a choqué le monde et surtout indigné les Marocains. Galvanisés, ils ont manifesté malgré l’usage des gourdins des forces de l’ordre. Cet incident sur une affaire immonde a montré au bon Roi qu’on abuse de Sa confiance, tout autour de Lui ! Les Partis sont restés béats et muets, ainsi que le Gouvernement de M. Benkirane du PJD. Pudeur, respect et surprise, qui les mirent aux abonnés absents. Trop occupés à se refaire avec le RNI, depuis la défection chabatique de l’Istiqlal. Une erreur incivique, antipatriotique, à un moment crucial et critique du pays !

    CULTURE DE L’IGNORANCE ET INFLUENCE SUR LES DESTINS

    L’IGNORANCE

    On sait peu et comme dit l’autre,  » On nous cache tout !  » Que sait-on des forces qui régissent l’univers, son devenir et de l’infime petit organisme que nous sommes ? Hein ? Sont-ce des délires, quand on sait ce que représentent et le moucheron et nous-mêmes ? Des idées, des questions qui dépassent nos têtes et pour lesquelles, vous avez vu juste, on n’y peut rien ! Alors, pourquoi en parler ici ou ailleurs ? Pourquoi stresser avec ce qui est inutile, vous et moi ? Et faire de qui nous dépasse, un problème ? N’est-ce pas ?

    Ces questions et leurs impossibles réponses, dans le réel, présentement, ou dans notre futur, dépasseront toujours notre condition d’humains, d’insectes ou de mammifères ! Et notre entendement y choit aussi. Mais à quoi servent les chercheurs, s’ils n’explorent pas l’univers en nous apportant, en vous apportant dans le futur, moins de doutes, plus de sérénité et d’explications ? De quoi rejoindre les dires des sages et des prophètes, les illuminations des penseurs, des inventeurs ou même des créateurs de fictions !

    Phrase, expression démocratique pour n’évacuer personne. Pour pouvoir entendre librement toutes les idées critiques. Même celles des délirants et des illuminés, des extrémistes de tous les bords, en incluant pour le sport didactique, les paroles acides des nihilistes anonymes et des détracteurs invétérés.
    Sauf celles des jeteurs de sorts ! Ces odieux disciples de Satan qui polluent les murs, les marches, les portes de leurs maléfices, mais aussi les tribunes et les rues de leurs imprécations !

    Es-maîtres des traîtrises et des félonies, perfides sorcières, ignobles manipulateurs et abjects persifleurs, ils se sont alliés au Diable, leur père, pour trahir et piéger les humains. Nous en avons vu de ces impeccables généraux et autres sémillants leaders ! Leurs rejetons polluent nos jours, nos villes et nos vies. Sentez les odeurs excrémentielles de ce soir, dans nos rues, nos maisons et nos narines ! D’où viennent-elles ? Faites un tour dans votre quartier et regardez le laisser-aller. Aucune marque d’ignorance ou de paresse, aucune bavure, pas de turpitudes, ni de corruption ou de partialité ! Hum ! Juste le contraire partout dans nos pays ! Rien que des immondices. Ça c’est le bien commun, la cité, la bourgade et les citoyens. Et on demande aux gens de faibles revenus, ou incultes, d’être de civiques citoyens ! Où sont les traîtres de la cause ? Que les exemples ne viennent-ils pas des élus des municipalités et des guides, les premiers ?

    LAS DE LA VILLE, PARLONS DES HOMMES !

    Sur le plan des idées et des faits, c’est plus abject que ça n’en a l’air. Je parle de ceux qui polluent nos caractères, influencent nos idées, nos conduites et nous perturbent. Je parle de tous ceux qui font l’opinion, des politiciens aux journalistes, sans objectivité ni véracité. De ceux qui relatent les mensonges, qui créent la rumeur, formatent les idées ou décident de leurs sorts… Ceux, qui pire, influencent les conduites des plus grands et qui forcent les destins des gens, en agissant sur le ‘’marché des idées’’. Je parle des financiers flamboyants, oui, ceux d’ici et surtout d’ailleurs. Je fais allusion aux puissants lobbies et aux multinationales. Les faiseurs d’émirs et d’empereurs, les tombeurs de présidents. Ils font la mode, créent le besoin et façonnent les comportements, des gens simples, des consommateurs et des électeurs. Ils dictent les peurs et les décisions à leurs agents ! Aux chefs politiques eux-mêmes et à leurs représentants, ils doivent les charger et els harceler autant ! A travers nos maîtres et nos leaders, ils décident de notre sort, de nos droits, de nos libertés et de notre destin, en fin de parcours.

    ALLONS VERS LE CIEL QUI NOUS GUETTE !

    Comme des nuages donc, les électrons étoffent les noyaux et leur donnent leurs propriétés chimiques, leurs pouvoirs et leurs propriétés ! Ce à la vitesse de la lumière sans éclater ! A moins que l’homme ne les pousse pour produire cet effet. Nous devons à ces actions, à ces chimies et ces physiques corpusculaires, l’étendue de nos vies, de nos maladies, de nos activités, de nos hasards et de nos destins.

    C’est faramineux et admirable, prodigieux et décourageant à la fois. Il n’est pas nécessaire d’être un astronome ou un islamiste pour s’extasier devant le ciel. Le Ciel ! Même un athée est droit et en devoir de trouver l’univers grandiose ! Ainsi, quelles que soient notre culture et ses profondeurs, quels que soient la place, le mérite, la force et la grandeur de nos supposés chefs et maîtres, l’univers qui est en face de nous, nous perturbe et nous défie, nous confondant tous à rester infimes, inquiets et si faibles. Tous, autant que nous sommes, nous sommes des infirmes, des handicapés face à l’univers.

    NOTRE PLACE COSMIQUE EST…

    Mais c’est bon d’avoir une idée de sa démesure et de notre place, de démons ou d’anges, de cochons ou de crocodiles, ou d’insectes simplement. Qu’on soit sujets de Sa Majesté, leaders, chef des chefs ou dirigeants. Des niaiseries si vraies qu’elles ne manquent pas d’incrédules, de sardoniques moqueurs, de caustiques satires et de sarcastiques râleurs. Une aura cosmique de détracteurs ? La galerie du Net qui s’amuse sur Youtube, Facebook, Twitter, qui aime les plaisanteries et qui partage les vannes ! Elle a ses gangs de hackers, de hooligans et de bons amateurs. Pour se protéger du mauvais œil, des printemps zombies et des odeurs de princiers  »cumins », ils s’offrent des séances photos avec à la main ou dans les méninges, des roses, des œillets ou du jasmin. Peut-être de l’encens aux églises, du santal dans les mosquées, espérant s’approcher les sympathies divines ? Pour protéger leurs amitiés romanesques avec le bon Dieu !

    Paraboles. Afin de sauvegarder leurs privilèges pour d’aucuns, de se fabriquer des soldats pour leurs défenses conjointes et comme des sénateurs de se fabriquer des lois à l’instar des plus belles démocraties. Réactions de justesse, c’est humain, face à cette « plèbe » subversive, qui râle et qui menace, depuis l’époque des Romains.

    Et bien avant les Latins, chez les Grecs et les Egyptiens. Oui, les militaires qui ont enfermé, on ne sait où leur Morsi de président dans une pyramide inconnue. Vont-ils le planquer dans un sarcophage ? Pour le montrer aux touristes dans 5 millénaires. L’embaumer comme une momie ou l’abîmer comme Kadhafi ? Le transformer en martyr ou en saint ? On a besoin de miracles à la façon dont ça tourne chez les Frères soumis malgré le jeu des urnes et de la démocratie, à leurs sévères et martiaux matons !

    CHAMPS DE MARS DANS LES MAISONS D’ALLAH

    En passant, si la guerre civile est nettement définie pour être politique en Syrie, et que c’est criminel de la laisser persister, on laisse ou on pousse néanmoins les Égyptiens à commettre l’irréparable et à clasher* leurs civilisations, leurs arts, leur musique et leur arabité, dans la guerre civile la plus stupide qui soit et qui perdure en Irak depuis. Une guerre des religions au sein de la même religion ! L’establishment laïc et militaire contre des citoyens, portés sur la religion, mais qui ont gagné aux urnes. On défend bec et ongle, ses droits, ses libertés, son opinion, ses biens, les siens, son foyer, sa patrie. Mais plus que ça, la dignité des uns et des autres. Summums des valeurs de la personne et des gens qui les poussent aux exacerbations existentielles. Vivre ou mourir ? S’entretuer pour le même Dieu ! Mais, c’est la pire des apostasies !

    L’absence d’écoute et de concordances engendrent des haines et des meurtres. Conflits et guerres civiles, fractures, séparatismes et sécessions. Si ce n’est pas face aux voisins ! Qui plus est des frères qui s’infiltrent dans vos affaires et vos causes, qui suscitent et encadrent vos opposants, les financent et les manipulent, pour se forger le statut de ‘’partie concernée’’. En tant que quoi ? Des voisins de palier, des avocats humanitaires, montés sur leurs grands chevaux démocratiques ! Des donneurs de leçons qui ont besoin d’apprendre le b, a, ba de leurs sermons bellicistes.

    A quel titre ? Libérateurs es-qualité de l’Afrique ? Et pour quelles raisons ou ambitions ? Forfanterie, que je rejette et dénigre totalement. Et que devraient commencer à regretter ou renier nos plus illustres socialistes, tels que assagis par le pouvoir depuis ! Et qui plus est, notre leader régional, cache mal ses ambitions prussiennes …

    En oubliant la chute du mur de Berlin. Et en le montant sur nos frontières ! Le moniteur de l’Afrique libérée, le montreur de macaques, a besoin de suivre des cours de démocratie avant de se mettre à en donner !

    Alger donc, de partie ‘’intéressée’’ au conflit, en sait quelque chose, pour avoir conçu son avorton polisarien, avec la complicité de Kadhafi et de ses semences…financières. Elle agite depuis 40 ans son Muppets show, pour déstabiliser le Maroc et le morceler. La pétreuse et militariste cousine, devenue richissime égérie, sous ses mâles émirs hyper galonnés, veut par la même, socialisme de sous-développés oblige, jeter  »barra » la monarchie anachronique du vieil empire mauritanien. Ce régime millénaire antinomique, représente un obstacle devant sa volonté, à elle de dominer. De libérer les peuples du Maghreb et d’y étendre sa pax algériana ! Vive, selon elle, la république marocaine ! A bas son ciment fossile et ses charges monarchiques ! Le roi à la mer, veulent-ils nous imposer, pour s’installer sur la côte atlantique, en suzerain. Ses pétrodollars se déploient en faveur de cette obsession qui résume son programme politique identitaire.

    Initiées et poussés de l’extérieur, les milices sécessionnistes du Polisario sont gonflées par l’endoctrinement, le fanatisme et dopés par la haine. Le matraquage et le prosélytisme à profusion y ont prospéré et proliféré. Des valeurs au goût du jour et à la mode, contagieuses pour certains. Échaudés par les rêves altruistes, humanistes, démocratiques, louables espérances, on véhicule ces théories. Alger en instructeur, instille ces valeurs républicaines, volontiers chez les voisins ! Ça n’a pas marché, apparemment ! Les opposants, renégats serviles, sécessionnistes, servent de mercenaires et de causes à défendre pour donner un sens existentiel aux ambitions des maîtres-tyrans ! Eux, les militaires qui ne tiennent certainement pas appliquer ces ‘’valeurs démocratiques’’ chez eux, d’abord ! Alors on chauffe les oreilles des subversifs sahraouis. On les arme et leur donne un front. Puis une république, pour affronter comme ennemis leurs frères marocains. L’OUA éclate sous la vindicte et la corruption. Le Maroc subit la nique mercantilistes et en sort dégouté, mais uni sur sa patriotique première !

    Ailleurs et de l’intérieur de leurs pays, d’immondes factions de sunnites et de chiites, s’entretuent, sans honte, pour illustrer la voie de l’islam et la grandeur arabe, les carnages insoutenables et odieux. D’horribles tares génésiques, des guerres entre frères, qu’on ne peut ni accepter ni supporter ! ! Allah, Allah, je suis triste et déçu de Tes Musulmans ! Là, au Moyen-Orient, sous le regard amusé ou cynique de leurs adversaires, ataviques, ils ternissent le lien qu’ils ont tissé en Toi.
    Là, dans le sang, les cris, les pleurs et les explosions de dynamite, des milliers de blessés, des milliers de meurtres, des corps horriblement éclatés. Ce, dans les anciens pays du front qui s’était levé, contre l’extension d’Israël. Là, chez la nation de Dieu, les frères s’entretuent !

    Y a-t-il des raisons ? Evidentes: le pouvoir puis les amis d’Israël qui cherchent à annihiler les menaces et à casser les moindres velléités de risques pour Israël. Et pour le pétrole, certes! Mais aussi pour la primauté des States et leur privilèges dans la région, face aux meneurs de l’ancien bloc socialiste. Des puissances qui veillent et qui s’opposent au dépeçage de ce qui reste de la Grande Syrie. De mèche, les Chinois et les Russes, s’entendent pour une fois ! Concurrents ou rivaux, ils s’affirment face à la prééminence des States. Quoiqu’assagis depuis la chute du mur de Berlin, les  »socialistes » s’opposent à l’éclatement d’un grand pays, où ils ont des intérêts géopolitiques. Un pays pont, stratégique, dans une région condamnée aux grands bouleversements !

    Des opportunistes donc, des méchants au sens biblique ou satanique du terme, qui clachent leurs démons sur leurs avoirs et leurs gains et qui veulent les en chasser pour les déposséder. Point ! Et les jaloux, ceux qui veuillent les déloger de leurs privilèges indus et de les expulser. Barra ! Les Privilèges sont de toujours, irréguliers, exorbitants et indécents. Sinon ce sont des primes? Ou conçus comme des primes, qui corrompent et qui fabriquent des mercenaires. Mais ce sont des moteurs, des mobiles, des arrhes et des garanties, qui asservissent les  »bons amis » ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour grossir les richesses, sensées être des starters financiers pour l’économie, afin de stimuler le commerce et l’industrie, conditions sine quoi non du progrès et du développement. Amen!

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Superstitions, malédiction ! La fin du monde arrive ! Et c’est le dire-vrai des sociétés hermétiques qui se justifie. La prophétie des magiciens et des extrémistes de tous les bords qui se vérifie ! Dépêchez-vous de croire, de demander pardon et de regretter ! C’est d’abord les tsunamis et les tremblements de terre. L’eau va noyer les terres. C’est tout ! La suite vous l’imaginer aisément. La terre polluée pompée, vidée, déchiquetée, assombrie de nuages et de sangs, va avorter ses créatures. Ils l’ont bien cherché!

    Non, ce sont vos yeux qui se ternissent et votre cristallin qui s’opacifie. La Lune est encore ronde, vous pouvez lever les yeux au ciel ou y aller la vérifier ! Tiens, ça fait longtemps que les astronautes n’y ont plus mis les pieds. A en croire sceptiques et les détracteurs de l’épopée américaine ! Les astronautes nous auraient menti ! A la télé, ils ont vu une mise en scène, un montage à l’époque. Les péripéties racontées là-dessus ne furent que des mensonges, pour montrer au monde qui si les expéditions russes de l’ancienne URSS ont envoyé une chienne, Laïka, les Américains eux, ont envoyé des hommes pour fouler le sol lunaire. Les détracteurs sont d’incrédules lunatiques, les scientifiques américains n’iront pas jusqu’à nous mentir ! Par une sorte d’acte de bravoure, une mission patriotique, sensée consolider la suprématie des States et de leur gouvernement !

    Eux, les êtres supérieurs qui ont sauvé l’Europe et l’Asie des deux guerres. Eux les maîtres du monde actuel ! Avec néanmoins beaucoup de crise dans le monde, générées chez eux et répandues ailleurs ! Et actuellement des dettes et des crédits faramineux. L’histoire retient qu’ils y ont mis le pied dans les années 60 ! Allez comprendre et vérifier ! Autant que les mythes et les suspicions sont confondus par les progrès énormes qu’opèrent les sondes martiennes et autres ! Les histoires fantastiques, de science fiction, de vampires, de revenants et de sorcières, d’anges et de démons, toute la littérature en fait nous fait vivre pour de vrai dans le rêve et l’illusion !

    Pourtant la Lune nous ensorcelle encore. La littérature colportée nous inonde, façonne nos pensées, en nous berçant, dès jeunes, de mystères, de fantasmes et de fantaisies ! Cela stimule notre curiosité, les expéditions, les aventures et les découvertes de la science aussi. Que l’aimer et la regarder encore scintiller, surtout si vous êtes amoureux, plongé dans le spleen romantique ou simplement déçu ! La lune nous ensorcèlera toujours. Et c’est là qu’on a vu les rois déchus et qu’on fixe encore, pour fantasmer, la face brillante de nos plus belles !

    CHAIR, OS, VISAGES ET MESSAGES

    Mechidia ! Fouilles archéologiques des héritages et de la mémoire conspuée, savamment pollués par tant de conspirations. Rien que pour dégager un squelette, ça demande de l’argent et du temps.
    Que dire alors d’une fosse commune ou d’un charnier ? Qui plus est l’exhumation des idées que l’on se doit d’extirper de la gangue des manipulations, des oublis, des négations, du néga-sionisme*, des haines héritées, des clanismes divers et des guerres insatiables ? Des tromperies cristallisées par l’histoire et les politiques.

    Il faut réveiller les humains du néant, de leur Alzheimer, de leur hébétude paresseuses et recherchée qui prospère dans toutes les têtes et les cités. Les sortir des saumures de la peur, des censures organisées par les partis pris, les encenseurs ! Les libérer des prisons réelles ou virtuelles où les gens se cachent, terrifiés par leurs propres craintes exacerbées.

    Des vertus sécuritaires, devenues des garde-fous autoritaires, des préceptes de morale civique et des principes de sagesse héréditaires. Des opinions stigmatisées et des vérités obviées par le pouvoir, les polices et les militaires ! Programmes enseignés, prosélytismes divers, écoles dans lesquelles ils ont été produits, modélisés, endoctrinés, nourris d’idées étanches, rigides et renfermées. Personne ne sera épargné par la moisissure vernissée, si on ne s’attaque pas aux idoles du passé qui nous ont formatés. Autrement, nous n’aurons à faire qu’à des extrémismes belliqueux, hermétiques et fanatisés. Je ne parle pas des seuls nôtres, mais aussi des natifs des pays les plus huppés, si fiers de leurs identités supérieures, mais combien surfaites et préfabriqués !
    Des coups de cravaches vaccinatoires au point d’affirmer pour la morale et la justice que le sceptre a le droit de flageller majestueusement.  » La plus grande injustice sur terre est qu’il est des êtres qui volent et d’autres pas. Voler, c’est se libérer « . Ça dépend de qui et du comment !
    Mechidia ! Ce n’est ni de la fiction, ni des approximations ni des excès. Ces paramètres, ces machiavéliques manigances, ces manipulations exubérantes sont des méthodes de gestion que les pouvoirs publics, locaux ou étrangers, ont sur les gens, pour les endiguer et les guider. Sociologues et anthropologues vous le diront mieux que moi.

    HÉRITAGE DES ANCÊTRES.

    ÉLÉGIE DU PR BENSOUDA MOHAMED.

    Il était l’un des plus jeunes et plus beaux de la promotion, , brillant professeur de chirurgie, compétent anatomiste, d’extraction bourgeoise et andalouse, pas très riche mais riche d’une haute alliance, celle d’une belle nièce, devenue princesse ! Il vient de partir pour prospecter l’Au-delà ou s’y reposer! Entre les mains de Dieu, Amen ! Ses connaissances se rappelleront de lui.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE, LES LOIS, NON PLUS !

    Elle a une bosse comme sourcil, une calotte, je la vois bien ! Est-mon cristallin on ma rétine qui déforment les images et les affublent d’une chéchia ! C’est du n’importe quoi ! Instantanées, des flushs momentanés. Les étoiles peinent à sortir du déchirement et du délire pour briller malgré les épaisses nuées qui les cachent. Il y a des moments où elles arrivent, voulant être vues pour dialoguer.

    Le gris du climat est tel qu’on enterre sans visa de sortie. Mais rien n’est gratuit. Il faut payer même pour ses derniers malheurs. Est-ce qui je ne suis plus là ? Je me rends compte que je n’ai rien fait de notable. Que je n’ai pas été assez utile, pour justifier ma vie. Rien fait qui puisse importer ou qui puisse durer. Il y a de quoi démoraliser. Désemparé, désespéré de rater ainsi une occasion, l’unique opportunité de toute une vie ! Est-ce que je ne suis plus là ?

    C’est à peine si je devine que je suis encore là. Ce qui me réconforte encore, malgré les soucis et les doutes ! Est-ce que c’est de ma tombe que je vous interpelle, par anticipation ? Hé-ho de la municipalité, hé-ho les illustres conseillers et des rois et des présidents ! Ça pue en série, en Irak, en Syrie…Que dois-je comprendre de nos engagements et des hésitations de Barak et de François ? Ça pue le Sarrazin ! Pardon, le sarin et le gaz ypérite…Mais qui la fabrique déjà cette arme prohibée et qui la revend aux assassins ?

    Mais là, je sens une odeur infecte. Moi qui sur un coup de coryza, dû aux nuisances de la ville, j’avais perdu il y a 4 mois mon odorat. Sûr que cette odeur ne provient pas de ma chair ! Je l’aperçois, cette atmosphère que répandent sur nous les responsables de la cité et du moment. Si ça pue, c’est que je suis encore vivant ! Capable encore de les invectiver pour soulager ma conscience et notre sort. Toujours partant pour revendiquer plus des administrateurs et reprendre du poids de la bête sur mes propres maladies ! Le civisme ne se perd qu’avec le dernier souffle une fois quand on l’ait adopté.

    Wa ine taret maêza * ! Les grillons ne cessent de chanter et les sauterelles de sauter, pendant que les tiques, repues, saignent encore le pauvre chien qui les transporte sur son dos. Comme dirait Jean Benky de la Fontaine.

    PUB POUR MME STUDENT

    Lisez mes nouvelles sur Mme Student et sur le Net. C’est gratifiant et gratuit. Hélas, c’est fictif et subjectif. Mon héroïne, dans son délire mythique et mystique, ou le mien peut-être, va dans ses chroniques différées faire de l’enseignement son métier et devenir la préceptrice du prince David Salomon, l’héritier d’Israël. Après les affres de la politique locale elle repart.

    De retour après l’Apocalypse, elle fait une réapparition comme une messagère divine ! Avant la Résurrection et le Jugement Dernier, un dernier recours par la grâce de Dieu pour simplifier le Purgatoire. Il en a les moyens. Lors de ce retour elle tentera de réformer les vivants avant qu’il ne soit trop tard. Une prophétesse, plus une revenante pour refaire le monde et l’épurer de ses crimes et chagrins. En lui évitant une 3GM comme finale !

    Une Troisième Guerre Mondiale. Les ingrédients sont fin prêts. Des épices d’Orient pour exciter les ultimes empereurs ! Comprenez les serviles impérialistes de la superbe Sion. Mais ce n’est qu’une légende mensongère. Un refrain de fanatiques qu’on colporte dans la presse et qu’on radote aux enfants pour leur faire peur en tenant tranquilles leurs sataniques pères.

    CYNISME ET DÉLICATESSES: CHRONIQUES SENTIMENTALES DES VISIONS FLOUES.

    CETTE PATIENTE
    Autodérision, autocritique cynique, dépréciation de soi, dévalorisation, perte de l’estime de soi ! Sentiment d’échec. Enfants à charge, parents malades, dettes, chômage, divorce et déconsidération, physique sentimentale et sociale. Les maladies et les peurs, l’incompétence relative sur le marché du travail, sont la cause de cette déprime totale. Plus aucune dynamique, ne serait ce que le simple stress pour motiver et mobiliser.

    LE MARCHAND DE JOURNAUX

    Ce n’est pas qu’il soit impoli le vendeur de journaux qui m’a vu et ne m’a pas salué. C’est peut-être qu’il vend aussi les salamalecs. Ou qu’il attende, comme de coutume arabe, que ce soit ceux qui arrivent qui saluent en premier, fussent-ils plus âgés ! La culture incruste des normes civiles et égalitaires dans les Démocraties. Et même les vieux n’ont pas de privilèges quand aux bonnes us! C’est peut-être qu’il vende de bonnes nouvelles qui marchent et qu’il n’a pas besoin de me marketer* par ce genre de politesse et de civilités ! Ou que depuis l’inondation du Web, il n’a plus rien à ajouter comme nouvelles. S’il paraît gonflé, ce n’est du fait de ses propres papiers! C’est peut-être parce qu’il me respecte, comme un vieux voisin ! Qui sait s’il m’apprécie ou qu’il m’aime pour m’éviter ainsi ? Ou que c’est pour ne pas m’augurer de quelques mauvaises nouvelles, de bon matin, en ces temps de ramadan, de canicule, de vacances, de grosses dépenses, de bas revenus et de mauvaise nouvelles d’Orient ! Toutes les causes sont bonnes pour obséquieux ou a contrario, bien malpoli.

    MON STYLE EST PROSAÏQUE,

    La preuve, ce que vous venez de lire plus haut. Certes ! Il peut être de ce fait emphatique ou ampoulé ! Je n’ai pas que des laudateurs de parmi mes confères et autres aimables inconnus, que l’on rencontre incidemment sur le Net !
    Voici qu’un détracteur de surnom « Elche » sur Yabiladi, a trouvé mon  »texte », le  » Combat des titans des leaders politiques » bien zinzin ! Il s’agit d’un écrit lancé sur le Net à propos des dernières sorties de nos leaders politiques. Ne faisant aucun cadeau, son jugement à l’emporte pièce, péjoratif et gratuit, a été posté en rajout à un écrit de Mohammed Ennaji.  » Un coup de hache dans le dos !

    L’Ellechie de service, m’étiquette et le taxe « d’une lourdeur incroyable » ! « Il conseille au Dr Idrissi s’il est l’auteur de ce texte », signé Maidoc25,  » d’aller s’auto soigner » ! Rien que ça ! Merci donc de son conseil indigeste si méchamment intéressé ! Je lui réponds, offusqué mais sans médire ni maudire, car insulter n’est pas mon style, que je ne sais pas écrire comme lui ! Et que si je continue de m’exprimer. de cette façon, si classique, c’est que je n’en ai pas appris d’autres. Et à ce titre j’espère et je requière le respect dans la dignité !

    Car, s’il ne l’est pas, je suis le résultat de mes professeurs. Voyez-vous, je n’ai pas dis  »profs » tout court ! Je me résume comme étant le sobre objet des influences, peut-être des lectures qui figuraient sur nos programmes d’antan. Celles qu’ils m’avaient ordonnées et conseillées ! On ne s’invente pas, mais on peut évoluer si on nous indique, de meilleurs sens, pardi. Etant classique et d’un certain âge donc, n’ayant pas vécu en France ni fait de littérature en faculté de Paris, je n’ai pas eu l’opportunité de me faire, dans les quartiers de France, où l’on parle plus vif, parce qu’ils sont chauds ! Je manque de légèreté, c’est un fait.

    Pour ce qu’il est de critiquer, c’est mieux d’être un professionnel, afin d’être raisonnablement écouté ! Il faut s’éviter toute colère et toute célérité, sous peine de méjuger et de médire en passant lamentablement à côté ! Pour s’imposer critique crédible et s’imposer comme nettoyeur du Net, il faut faire preuve de ces capacités ! Oui c’est une façon de dépolluer le Web en décourageant les textes les plus lourds, les remarques désobligeantes ou les textos inappropriés. Encore qu’il faille donner ses preuves, en matière de qualité propre, et apporter quelque chose de récent. Non pas à l’inverse, faire office de censeur parasite, pour se payer le l’auto-plaisir malveillant, de pouvoir médire licencieusement, en toute impunité, afin de conforter son ego de maton.

    La libre expression est positive en matière de Web. Sauf que, écrire pour moi, je le dis à son enseigne, est déjà une cure de libertés. Celle de m’exprimer librement d’abord et respectueusement encore. Et ça, je le revendique ! Cette façon de me soigner est contagieuse. Je la lui souhaite. Aussi inviterais-je sans insistance ni cynisme, le détracteur importun et inopportun, fâcheux et gratuit, ‘’à venir’’ et non point ‘’d’aller’’ se faire soigner !

    Pas une ligne de sa part pour contrecarrer le texte M. Ennaji. Mais un haro sur sa personne. Aucune référence ni sur quelle ligne et par quelle phrase, j’aurais été lourd ! Les mots et les tournures, n’ont de sens que si on les lit et qu’on les mette dans leur contexte pour les comprendre et les interpréter. N’est-ce pas ? Mon style est prosaïque ? Il peut être emphatique de ce fait ou ampoulé ! « ElleChie » n’a pas menti ! Qu’il me lise ou pas, je ne le fais pas payer et je ne veux en rien lui imposer mes idées.

    ANIMAUX QUE NOUS SOMMES,

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proies, bêtes de somme. Combien d’heures, combien de journées, nous reste-t-il avant que nous emporte à jamais ? Pour toujours, et de sombrer malgré nos espoirs, pour de longs et sombres oublis ? Eviter les friandises, faire la gym, ne pas fumer, éviter les excès ! Eviter les plaisirs et le stress et vice-versa ! Les soucis et les peines et même les joies et ne doivent pas nous influencer ? Les droits, les libertés c’est pourquoi faire?

    Que faire quand on ne les a pas et qu’il faille les demander. Et l’argent et le travail, qu’en dites-vous de plus ? Entre les privations et les maladies, les délires, les peurs, les critiques des parents, des râleurs et des protestataires, les sanctions des maîtres, des clients et des fournisseurs, ne faut-il pas montrer quelques courroux ! Etre soi, un peu et défendre son ego, de droit ou à juste titre ?

    Que reste-il des jours grevés de souffrances et de douleurs, chez ceux qui sont partis ? Gommés, délogés, morts en gémissant ! Ou sous le coup fatidique des rancœurs, des acrimonies et des colères ? Que reste-t-il de nos minutes comptées, de nos belles heures ou de nos si importantes occupations ? Des leurres ! Qui sommes-nous, pour représenter quelque chose de durable ou d’important ? Un être distinct, qu’il faille réveiller un jour, sous de meilleurs habits ? Pour lui donner des ailes brillantes, une âme éternelle, épurée de ses tares, de ses actes passés et de ses vieux souvenirs !

    CRAINTES ET PEURS,

    La peur de tout laisser, même ce qu’on a jalousé le plus, ce qu’on a de plus cher, son corps. Soi-même, son identité, sa personne particulière, sans rien emporter avec soi et pour ne plus exister ! A moins que ce soit temporaire et que le retour soit certain pour les plus sûrs ! Crainte du retour, craintes pour le sable et les cendres, crainte d’être jugés de nouveau et pas seulement sur terre et c’est plus rigoureux et plus dur encore ! L’âme en peine sans en être si sûr!

    L’âme en peine pour ceux qui ont fauté et qui sont certains des sanctions éternelles! Vous n’allez pas partir, Monsieur le Président et vous messieurs les ministres sans rendre compte ! Ne serait-ce qu’un peu, par discrétion, par pitié, par complaisance ! Au moment où tout s’en va, partir, sans demander pardon aux gens que vous avez « bouffés », engloutis ou détruits ? Ignorés ou leurrés ! Sans corriger vos erreurs, afin de ménager un peu votre âme ? Vous n’en auriez pas ? Peut-être bien, je vous crois !

    Sans demander pardon à l’Eternel ! Vous vous mentez, en ne craignant plus rien, vous chassez ainsi votre responsabilité! Si vous ne croyez en rien, si vous ne croyez pas avoir une âme, qui fait vivre votre esprit et votre corps, alors vous n’êtes pas comptables de vos erreurs. De rien, bien sûr, ailleurs que sur terre ! Vous ne faites rien, tout s’en va, et l’instant est rare, sauf l’instant existant celui du moment. Celui du carpe diem !

    BALIVERNES, POUR LA MAGIE DES MOTS,

    Astuces et valses des idées, tangos des retournements, pour le pouvoir, entre les factions. Insatiables Droites, Gauches revanchardes, le milieu avec ses terribles et instables nuances. Leurs faux compromis, les compromissions égoïstes, complots ! Prédations et retournements, qui croire ? Promesses des hommes politiques, prestidigitateurs en mal d’imprécations, manœuvres des politiciens, de la justice, des votes, des élections ! L’ensorcellement des enfants de chœur que nous sommes nous laisse hagards, incrédules et placides ! Dogmes universels, justice pour tous, lois, vérités, rigueur et sanctions, pour la liberté et la justice.

    De qui se moque-t-on ? Que de slogans ! Il ne manque que la santé et les soins, les routes dans les montagnes, et les forêts, les gouffres et les déserts à ce programme pour les élections. Sauf que les doutes montent avec les faussetés et les apparences, la réalité des nantis ostentatoire et celles honteuses et incapables des exclus et des appauvris ! La grosse masse de la terre, les exclus, ont parfois des satellites et des infos, des médias pour leur faire admettre la fausseté des dires comme autant de réalité. Conditions précaire et crédulité foncière !

    Quand on voit la faim dans le monde et les excès, des nantis, autant ailleurs qu’ils le sont ici, quand on sait les injustices fréquentes et les inégalités flagrantes, les discriminations entre les hommes, les classes et les nations, les déprédations et les exploitations, celles des plus faibles, le plus souvent…

    SERMON POUR LES GRANDES NATIONS

    La suite, en fait. La théorie du complot n’est pas une invention. C’est la seule certitude et la plus sordide qui soit. Quels honneurs en tirent ceux qui conçoivent ces avanies et appliquent leurs bas calculs ? Que l’on regarde l’Irak décomposée, la Syrie qui se déchire ! Qu’on retourne en Libye, chercher le mobile et l’arme du crime ! Un mot pour la Palestine, le mouton sacrifié, le cousin et le frère, sur l’autel d’Israël. Martyre imposé aux plus faibles des colonisés d’Albion, en répartition des pogroms d’Europe et des crémations d’Hitler ! Du chaos barbare à l’injustice la plus féroce ! Le calvaire, la croix du Christ, est portée par les enfants d’Orient. Outrages et sévices sur et leurs vieux pères ! Pour réévaluer l’histoire et justifier le mobile, on prépare, on fabrique des guerres. Des luttes constantes entre tribus, entre états voisins et nations sœurs ! Car on ne veut pas faire cesser les haines, ces mécanismes économiques, qui rapportent gros à certains. Et gros sur le cœur des autres.

    Je m’arrête. Vous savez tout ça. Mais vous ne voulez pas le reconnaître, ni le confesser, ni cesser de continuer de le faire, ce qui est pire. Car vous le connaissez, mais à l’envers, à travers le prisme des différences. Des dissemblances exacerbées et mises en exergue supérieure, par les cultes étanches, l’histoire remaniée, devenue dogme inébranlable et un culte de ralliement cristallisé. La suprématie entretenue des identités, ça rapporte. Les cultures hermétiques et le cynisme des-aprioris, avec leur moteur à échappement hypocrite, leur fuite des responsabilités, leurs défaussements, la haine simplement, vont-elles cesser ? Les droits de l’homme, universellement chantés, la mondialisation…des mots cérémonieux, lancés avec acrimonie !

    Les discriminations persistent. La politique étrangère est un mythe de couvent, un label de reconnaissance identitaire, la connivence d’un club, dans un congrès, une messe dans une auberge espagnole, un refrain qui les identifie entre eux et en écarte les indésirables. Un code qui congratule et réconforte les maîtres dans leurs hypocrites et bilatérales concurrences, en les asseyant plus solidement aux commandes de leur solide et universelle suprématie. Colonisé, déraciné, comme des milliards d’êtres, j’ai parlé des puissances étrangères qui nous servent de parangons et d’ombrelles, de parapluie et de parachute, de gendarme fortement intéressé et de maîtres ! « Ça l’air d’un farfadet et ça pense comme un arabe ! »

    COURBES ET TANGENTES :

    A THELMA : LA PARABOLE DE L’ÆSCHNE

    A l’ombre des tangentes frêles, sur les courbes bombées qu’elles dessinent en dessous d’elles…Elles planent comme papillons et palpitent comme des hirondelles. Diaphanes comme une âme, sont les tremblantes ailes de ce miracle qui vient de naître ! Les quatre ailes d’une libellule qui voltige en fête et qui vient de se poser élégamment sur une belle tige verte, un massif de fleurs, jailli de la rivière. De la nymphe laide un petit être naît l’aeschne. Véloce fier, elle s’étire et se libère !

    Sur les courbes du fruit, repues et pleines, elle furète, aspirant à se nourrir de quelques plaisirs célestes. Oser s’y poser, caresser ces fruits d’instinct, sans y avoir gouté encore est une découverte, un ravissement. Mais, ils sont faits pour elle. Les sphères abondantes au galbe de poire, halètent et soupirent. La pulpe esquissée, prometteuse, tressaille avec orgueil. C’est un doigt intrépide qui les admire et les jauge. Elle se pose hésitante, se promène et se referme comme la silhouette d’une main transparente. Elle sent les entrailles de sa découverte palpiter en son fort intérieur. Les viscères se pâment, son cœur troublé s’essore. Pourtant, la libellule est l’image même de la légèreté.

    Ses pattes, ses doigts sont fins, légers et agiles ! Dans son délire de découvertes enthousiastes et d’errances passionnelles, ivre de libertés nouvelles, ses ailes et son torse frétillent dans tous les sens. Elle caresse les globes, avec splendeur et sent l’enivrement, le détachement. L’exaltation du moment, un fantasme éclair. Le plaisir ! Dans le délire béat, la ligne ailée se replie et se referme sur le nectar béni. Du néant précédent au sinus timide et tiède, ému et craintif, l’ambroisie conquise, coule comme un paysage qui défile. Une onde musquée transporte son âme dans un éblouissement incorporel.

    Elle s’agite comme une âme sur son aura, source de vie, parfum exquis du corps. Le doigt se confond avec ce qu’il touche et bat la mesure. On entend comme de la musique qui se détache des sphères. Le papillon taquin, la libellule devient un tatouage permanent, là, à la place des soutiens.
    Confusion de l’objet et du désir, deux en un ! Sous la main tangente qui l’effleure, le globe entier tremble et s’émeut sous la flamme des doigts. Le papillon est une main en forme d’ange ou d’ailes. Il butine et s’abreuve d’extase et de plaisirs. Adorateur, esclave mu par ses plaisirs, ils le poussent aux grandes œuvres, consciemment ou d’instinct L’homme devient dieu en un clin d’œil. On peut l’entendre, et le reconnaître aux chants, aux plaintes essoufflées de son délire. Des mots qu’il trace comme des cœurs et des vers qu’il écrit sur la poitrine. Hédonisme ?

    #280908
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    LES MAROCAINS GALVANISES PAR DAVID GALVAN

    Le bien est dans le mal ! Cet homme est un héros, Daniel, un messie ! Grâce à lui et à cause de ses immondes méfaits, le Peuple de la Marche Verte, se relève et s’immunise, pour faire face au monstre, qui le réunit. Et peut-être pour évoluer, dans la paix entre les classes dispendieuses et les autres, vers une monarchie parlementaire, moderne, décomplexée, démocratisée.

    Le cas de cet espion doublé d’un vieux pédophile. Un traître, multirécidiviste, irako-espagnol, qui aura abusé de 11 enfants de Kénitra, âgés de 2 à 14 ans, en un temps record ! Daniel Galvan Viña  »Le violeur de Kénitra » et dont le prénom d’origine est Salaheddine, de Bassora. Khessar Eddine, est un espion infiltré à la prison d’Abou Gharaïb. C’est peut-être lui qui a vendu la cachète de Saddam Houssine. Il est l’illustration d’une sordide affaire.

    Pour faire plaisir à notre ami et parrain, le roi Juan Carlos, on lui libère 48 ibères, tous auteurs de faiblesses et d’infamies. Le roi Charles ne demandait pas tant. Il ne connaissait certes pas ces gens, encore moins le fond de leurs dossiers. Mais on va faire preuve au Maroc d’une superbe amitié, d’une noblesse d’âme proactive, qui ne sied qu’aux plus grands monarques. Une espèce épuisée. Preuve d’une large magnanimité. Très rapidement et même trop vite.

    Les nôtres, pour faire plaisir ont été plus munificents et prodigues. Ils ouvrent les vannes: Les Espagnols, dehors ! Pour une fois qu’on peut leur dire barra, sans qu’ils se fâchent, c’est bon débarras ! Ces zigotos partis, il reste tant de bonnes choses à partager au Maroc et des meilleures encore !

    Ils voulaient déguerpir, comme si nos prisons n’étaient pas humanisées pour le rachat et la rédemption et que pour l’exemple, elles n’étaient pas suffisamment hospitalières, quitte à se tasser pour faire place à l’hôte. C’est vrai, ce ne sont pas de villas ni des salons à la hauteur de ceux du palais Zarzuela ! Mais quels que soient la complaisance et les arrangements, que les convives peuvent s’offrir, une prison reste un bagne. Un pénitencier parfois, malgré les quelques conforts qu’on offre par complaisance, dans toutes les prisons, aux plus vertueux donateurs de parmi les richards. S’il a pris, l’exfiltré irakien, 30 ans de verrou comme sanction, le traître félon et vendeur de Saddam, mérite bien plus ou pire. Et non la grâce du roi et sa libération.

    Ça, non ! Choquée et subitement trop fière, la Rue ahurie, se meut spontanément. Désorganisée parce que interloquée, elle qui vient d’esquiver l’arabesque printanière, avec miracle et grande intelligence, la Rue électrisée, galvanisée, prête à tout vendre, même le sang, pour venger l’honneur.

    Une guerre civile à la mauresque, risque-t-elle de s’enclencher après le dépassement des polices ? Polices aux caractères majuscules ! La chasse aux incongrus a été évitée. Les Partis de tous bords ne sont pas descendus dans la rue. Estomaqués surpris, précautionneux !

    Ils sont restés prudents et muets et ahuris. Encore perplexes, en vacances, c’est le Ramadan et parce que le Gouvernement est en réfection ! Chabateries obligent. Et puis, autour de nous, il y a trop d’effervescence, partout entre le Maghreb et le Moyen-Orient, dans les pays arabo-islamiques ! On ne veut pas la peste ici ! Les petites manifs de quartiers se font sans saccages, ni extrémisme. La rue, poliment, respectueuse s’est manifestée librement. La brutalité a été au rendez-vous. L’honneur des marocains a été sali. Tant de familles brisées, méritaient ces sorties citoyennes et ces cris, pourtant§ , pour montrer que le dépit et le silence, à quelque chose, ne peuvent plus servir.

    Le Galvangate a galvanisé les marocains, les sortant de leur classique pudeur, de leur Hiba de leur Hogra. Historique inhibition, faite de respect, mais aussi de crainte et de peur génétique des autorités, du pouvoir, du Makhzen. Les têtes coupées, les piloris, les emmurés et autres spoliations ont eu suffisamment de poids, héritage atavique, devenu culte et culture, suffisamment dense et entretenus pour inscrire la terreur dans nos gènes et courber le dos à nos chromosomes aux fins d’assagir les sujets pour les laisser vivants…Ça date de quel empereur déjà, de quelle dynastie et de quel conquérant ?

    Il y eut d’abord une inconscience quasi générale sur cette affaire qui s’étant passée à Kenitra, n’a pas attisé toutes les bonnes consciences. Un simple fait divers, qui jette le froid sur la conscience nationale, pas suffisamment médiatisée. Un artefact qui n’a point concerné les partis politiques. Occupés sur d’autres sphères à la recherche d’autres combats, ils sont restés placide et muets.

    Une sorte de consensus inconscient qui a pétrifié les réactions des gens à la suite de cette affaire. Le Galvangate a sauvé de l’humiliation un peuple anéanti, silencieux, nu indifférent et stérilisé. En avisant le Roi, sur les gens qui l’entourent et qui l’ont trompé en se trompant, ou qui le trompent, habituellement, régulièrement pour ne pas l’alerter ou l’effrayer en nous réveillant de notre léthargie proverbiale.

    Ce méfait a jeté l’opprobre sur ceux qui des félons et des prédateurs, qui ont causé cette bavure, volontairement. Ceux qui auraient trahi par méprise ou par trop de manigances, encore une fois. La confiance du roi a été ignoblement trahie. C’est un pêché capital de lèse majesté ! On aura fait un travail de saboteurs aux services du Roi ! Face à la sape de l’estime, du respect, du cœur et de l’intelligence du Souverain, face à la rue versatile, face aux adversaires qui nous scrutent, face au monde qui nous regarde et qui méjuge, c’est une souillure. Un complot ne serait pas pire !

    Dieu, protégez-moi de mes amis. Et de mes aides. La colère du roi est juste et révolutionnaire. SM vient de donner ses ordres pour châtier les impétrants, quels que soient leur prestige et leurs rangs. Des rentiers de leurs fonctions, qui faisaient trembler les gens, et qui forts de la confiance du roi et de leur statuts particuliers, ont fait commettre cet impair au bon Souverain !

    Il fallait vite annuler d’urgence cet acte de grâce ! Revenir sur le droit de grâce, celui dont dispose constitutionnellement tout chef d’état, est un acte salvateur. Plus tard on révisera la formulation de ce cérémonial ! Mais il ne doit pas disparaître de nos us, à cause d’un couillon ou du fait d’un pédophile ! Mettre la main sur le bonhomme pour le rejuger chez lui a demandé moins d’un jour. La rue aura le temps de réfléchir et de s’apaiser ! Avant de revenir battre le pavé avec ses clameurs à demi cachées, ses peurs qui commencent à disparaître, pour sauver l’honneur des marocains effondrés. Main dans la main, la rue, le Peuple et son protecteur et guide, le Souverain, pour montrer qu’on est docile par respect, mais encore fiers, et qu’il ne faut pas aux manœuvriers nous faire retourner en arrière !

    UNE ANNULATION DE GRACE SANS PRÉCÉDENT

    Oui, question le traitement réfléchi et lucide du roi, est une Révolution du concept monarchique. Mohammed VI reste entier et conforme avec Lui-même. Mieux, sans totalitarisme aveugle, il donne à la fonction, à la personne et la qualité du Roi, une qualité, une dimension humaine. Non pas l’humilité soufie, mais éthique. L’écoute et la critique raisonnée de ceux qui autour de Lui s’agitent et font des dépassements au nom de SM en auront pour leur grades. Ce redimensionnement régulateur des privilèges, outrés quasi féodaux depuis siècles , risquaient d’empirer , pour cette raison contenir les jeunes, les crises et leurs dérives !Cette écoute du Peuple, fait aimer plus encore le Roi M6 pour ses qualités, je dirais  »humbles ».Une  » école de comportement nouvelle », pour les chefs et les cadres, qui devrait inspirer tous les supra-acteurs, tous les privilégiés, qui opèrent dans les grands services de la Cour et de l’Etat.

    DIVORCES CIVIL ET MÉDICAL

    Je n’ai plus de parents, je n’ai plus d’amis, tous foutus, déplacés ou partis. Je reste seul, incompris, mal aimé, avec mes maladies, étranger à ce pays, après avoir divorcé avec lui, depuis des années. Ma présence tient du virtuel ici. Et dire que j’étais citoyen de cette bourgade, gavé de civisme pour cette ville, patriote par delà ses rebelles tribus ! Nationaliste, je viens de perde mon amant, ce pays que j’aime. Ma religion, c’était d’être fier et de le tenir en estime sa communauté, comme un père qui tient à sa nouvelle famille ! Maintenant, je suis ailleurs, si vous m’avez compris.

    Exilé, déplacé ou anéanti, en tout cas, mes préceptes largués, mes principes vaincus. J’ai vu trop d’hommes mourir sans avoir démérité. Pourtant, ils sont partis dans l’oubli. Ils pensaient compter, ils avaient fait fortune! Je suis ailleurs ou que je ne suis pas encore né ! Et que je doive avant tout me préparer à ce milieu, cette ambiance, cette ambivalence. A ce pays, à cette époque, à cette multi schizophrénie? A laquelle je n’étais pas préparé !

    Les droits, les promesses, aucune parole, aucune garantie. On spolie tout ! Adieu triste éthique. On ne représente plus rien, aucune garantie. Sauf pour certains, une fortune les engagements prérogatives. L’état, l’ordre, la faculté, nos ministres, nos maîtres, nous ont largués, après nous avoir formatés et longuement menti. La médecine n’est donc pas une Religion ! Ni une communauté prestigieuse qu’on respecte. Le magistère est devenu un calvaire. Seuls les prophètes, tirent leur croix ou montent leurs échafauds avant d’y être pendus.
    Pas facile, non plus, quand les plus hauts des chefs sont évincés. Qu’ils meurent, qu’ils mentent ou qu’on les plombe, qu’on les cimente ou qu’au bout d’une corde on les pende. On live universelle, sous les huées ! Sans regrets. Que vaut la vie, la leur, quand ces hommes illustres, amis entre eux et des super pays qui les protégeaient, sont pris la main dans le sac ou après le saccage de leur pays ? La culbute est tragique. Ils se sont trompés parce qu’on les a trompés.

    Que méritent ceux qui les ont ainsi trahis ou vaincus? Que valent ces illustres chefs d’états, leurs espions, leurs ministres, leurs généraux, leurs prouesses ? Que valent leur parole, leurs promesses, leurs technologies, leurs certitudes, leurs manigances surtout ? Personne n’est parfait, personne n’est dupe non plus ! Faut-il attendre pour les hommes la Résurrection et le Jugement Dernier pour apprendre la vérité ? Devenir humbles et rendre compte de ce qu’on a fait.

    Je ne sens rien si vous n’êtes pas près de moi, vous n’êtes pas de mes amis. Je ne sens plus rien pour vous, alors que je vous admirais Fan éloigné, parmi des millions et des milliers. Mais je ne peux pas me consoler, même si j’en suis affecté. La vie est faite de piqures. De traitrises et de malentendus. Avec vos guerres racistes, vos guerres interreligieuses et civiles, vos clans xénophobes, vous m’avez abusé, trahi. Je n’aime pas cette époque. Ces deux millénaires, non plus !

    PARALYSIES

    Là, tenez cette enflure du front dont je me suis aperçu ce matin. C’est un moustique magnifique qui a dû me faire ça ! Sûr, qu’il m’a aimé, mais, si je m’en étais aperçu je l’aurais pourchassé. Mes doigts encore, c’est pareil, ce n’est pas le pied. Pour un orteil d’abord et toute la planche du pied ? Entendez la plante des pieds, elle qui ne se sait plus et qui ne se sent plus marcher. Ni sentir les attouchements ou le simple pincer. Elle aurait dû me fait mal, pour m’avertir, enfin ! Elle joue un cache-cache sensitif, pour jauger ma sensibilité. Juste pour m’énerver, pour me sentir que la sensibilité n’est plus là. Pour reprendre ses fonctions, elle fait un chantage. Aller chez le médecin ou s’établir et empirer ! En montant plus haut aux cuisses !

    Les fesses sur lesquelles je suis assis, sans qu’elles le sachent, sans les sentir. Si avant, ça me faisait mal, maintenant elles boudent, elles ne me parlent plus. Elles ne me sentent plus et vice versa. C’est une partie cruciale du corps qui est partie, alors qu’elle est là en bas. Pas plus que je ne sens les urines. Cette nuit, je n’ai pas eu la sensation habituelle de sentir le flux traverser mon émonctoire. Je pas senti la moindre urine passer par le zizi, ni vu l’endroit d’où cela sort.

    Pour le reste, paresseux délaissé rabougri, il est insensible. Il ne sent plus rien, ni au test de l’attouchement ni à celui du pincer. Il s’est emmuré dans le mépris. Il n’est plus à moi depuis que je l’ai délaissé, par devoir te par respect. Les contrecoups de l’effet Ramadan sur le bout de viscère, qui s’est mépris et qui fait carême à sa façon ! Il y a de ces musulmans ! Et pourtant la religion est une affaire de liens ! Il faut dire que ce genre de liens avec les sept cieux se relâchent plus souvent de jour…Mais, la nuit ils devraient se consolider et suivre la norme et les habitudes

    BIG BANG, CREDOS ET DESTINS

    Vivre éternellement en restant vieux ? Ou jeune, c’est encore mieux ! Ou mourir vite, et qu’on en finisse, rapidement pour le néant ou pour le paradis éternellement, parce que Dieu est magnanime et miséricordieux ! Ou mourir plus lentement ? Dépérir pièce par pièce, article par article dépecé ! Clément et charitable, ils ont tellement prié le bon Dieu qu’il a fini par exister ! Ils sont arrivés du moins à y croire, par besoin ! Pour régler leurs problèmes, leurs affaires et réaliser leurs espoirs !

    Les vieux enterrent leurs vieillards, les jeunes sont occupés par le travail ou les jeux ! La Quête du pain et des jeux depuis les romains est un secret non gardé de bonne gouvernance. Qu’on les leur fournisse afin d’apaiser les foules pour les diriger plus docilement. Questions philosophiques plus mystique: il faut pareillement aux gouvernants terrestres protéger la vie et assurer ce qui va avec. Sans la leur reprendre, cette vie et ces biens. Au besoin la leur rendre quotidiennement facile! Sans ce stress constant qui nous caractérise. Tension que seul l’alibi, la promesse d’un meilleur monde, ailleurs, peut combler. le Paradis !

    DÉMONOLOGIE

    Ceux qui idolâtrent le diable, savent qu’il était là avant eux. Ils ont d’autres promesses. Mais rien n’est certain logiquement. Les plaisirs, les occupations, le travail ou d’autres problèmes pallient à ces questionnements existentiels, au final, sans rien régler non plus. On croit pour les premiers, on feint sans certitudes ni acquis pour les autre, car la raison et le credo, ne font pas bon ménage chez eux et c’est assez pour souffrir toute la vie durant, face à la futilité de l’homme !

    Si on croit par besoin et par nécessité pour certains, on se marie de même par habitude. Religions et liens sont synonymes étymologiquement. On se marie avec ce qu’on trouve et qu’on peut acquérir à bon prix, près de chez soi. Par besoin aussi, par convenance ou par nécessité, par habitude, instinct et coutume, comme font les autres. C’est ça la vie ! C’est ce qui la maintient sur terre pour les humains, du moins, et nous maintient encore dessus. L’usage du sexe comme lien pour l’éternité.

    Souvent, c’est le contraire qui se produit. On devient acariâtre et vieux, la santé vous lâche. Satan aussi vous lâche, une fois accompli son forfait et les vôtres

    Satan vous avez compris, c’est le  »démon », qui fricote avec les  »crocodiles », des êtres de parabole, si chers mais honnis en fait à notre Premier, Benkirane ! Le diable, c’est cet autrui, multiple et majuscule, qui tient les liens et tisse les cordes, qui serre les chaînes et manie le bâton, comme un porte-plume ! Les pouvoirs multiples qui tracent les destins, dessinent leurs plans, établissent leurs programmes. Ou qui les changent, pour l’utilité publique, selon leurs versatiles volontés. L’homme simple, la rue, le peuple, ignorent les grands paramètres qui gèrent le monde et poussent les autorités à faire des entorses ou des miracles. L’électeur moyen placide ou discipliné, confiant et loyal, subit ce qu’il ignore des divines sphères ! Mais, au font, il râle à en faire de rancunières dyspnées.

    Celui vous de détourner oublier…Un moment ! En fait, c’est le calvaire de la morale. Comprenez tous les animaux conscients. Animaux, veut dire mobiles, animés de la religion, vitalité et de l’éthique, mouvements de Dieu. vie. Ça ne concerne pas les sédentaires, des vivants qui bougent peu ou pas et qui finissent par végéter. Comme des végétaux, des légumes, sans la chlorophylle, à deux pas des minéraux.

    SANS NÉGATIONNISME

    la chance de l’Afrique est que cet esclavage inhumain et maudit ait pu avec les luttes et le temps conquérir sa part d’Amérique et de faire par le travail sur ce continent un puissance. La preuve par Obama. Le cheminement des juifs, sémites d’origine, jamais reniée, comme les Arabes conspués, malgré la diaspora et les haines, le racisme, les exils et l’holocauste, ont pu renaître grâce aux qualités de travail, de recherches et de création de leur élites, par delà leur hermétique communauté. Des finances aux médias, par la chanson et le cinéma, ce peuple de Nobels et d’inventeurs est devenu impérialiste, colon, guerroyeur inlassable. Sa revanche sur son histoire ! A contre-courant des normes universelles de libertés et des progrès humanitaires, exploitant ses souffrances et ses misères historiques.
    Mais quel peuple n’a pas souffert depuis Caïn ? Ce peuple d’élus de Yahvé et de lobbies quasi totalitaires, ne cesse d’étonner et d’innover. Seulement, il maintient de mains de fer, une atmosphère identitaire et théocratique fermée, dans une ambiance de guerres incessantes sur les territoires et les campements colonisés ! Au lieu de se faire plus estimer par les peuples, ses entêtements tyrannique de félon, arrogant et crâneur, détermine plus de déception et de rancœurs et ce chez les plus inconditionnels des pays donateurs. Des pays qui le soutiennent en lui déversant sans arrêt d’incroyables aides, nonobstant son statut d’état porte-avion avancé de l’Amérique. Israël, n’en fait qu’à sa tête, malgré les recommandations mondiales. négationnisme

    IMAGES ARRÊTÉES

    Dialogues avec les petits enfants l’écoulement des bleus, dieu est-il digne de H-II ou de mèche avec M-VI. Dieu sent tout et voit chaque chose de l’infiniment petit sur terre aux plus lointaines étoiles. Celles qui ont précédé le temps et qui naitront dans l’univers, qui est en expansion. Avant que le fœtus ne se développe il sait ce qu’il fer, il sait la fin des choses et le début du commencement.

    L’orgueil la fierté, la force les richesses, la bonheur les avoirs la santé, l être devient personne et puis, le néant

    PARTANCE VERS L’OUBLI

    J’ai vu ce cortège de ministres, leurs fêtes, leur prestige, leurs richesses, leur fidélité, leurs prosternations, leur suprême autorité sur le peuple, je suis resté ébahi par la superbe de nos belles cérémonies. Rien ne dure, hélas. Les forces déclinent viennent les regrets avec les maladies. D’aucuns furent chassés comme des chiens, malgré leur puissance suprême. D’autres sont partis avec les honneurs et la fierté du service rendus et les regrets des citoyens et de leur postérité. Loyaux dignitaires d’un côté face aux conspirations et aux félonies. Beaucoup sont morts depuis ! Que faut-il conclure ? Jeunes, nous écoutions avec étonnement les plus âgés nous délivrer les mêmes sentences. Rien ne dure éternellement, tout est labile et futile. Vive l’humilité !

    Définie ainsi, est donc la vie. Philosophons alors, dans ce cours élémentaire que l’on ne peut guère surpasser. Que signifie la vie, si l’on doit mourir. N’est-ce pas tragique et regrettable de vivre et de devoir partir vers une destination inconnue ? N’aurait-t-il pas été mieux que de n’avoir jamais existé ? Perdre la vie et la vue de cette terre, ses plaisirs et ses joies ! Mais ce n’est jamais vrai pour tous, hélas, d’avoir si avantageusement réussi ! Et puis, partir et laisser ce qu’on a aimé goûter, ce à quoi on tient, sans fourberie ? Est-ce raisonnable ?
    Ou faut-il être hypocrite, pour l’accepter ? Je le dis des bienheureux qui en ont su profiter ! Ce, au moment, obligatoire, de s’en détacher…Ce n’est jamais suffisant ni parfait, ni futé de tout bazarder ! Seuls les religieux, les croyants, les philosophes peut-être et les ascètes partent, comme pour voyager. Où vont-ils, où sont-ils entrés, avec leur âme, enfin découverte et leur esprit. Chez eux…Dans le séjour des bienheureux ! Que de patrons, que de chefs, que d’oncles, que de tantes, que de voisins, que d’amis sont partis subrepticement, sans savoir leurs destinées.

    Je suis venu, sans savoir si je l’avais demandé, et puis sans prospectus ni croquis. Etait-ce un stage ou un examen pour être rodé et noté? Que fallait-il faire, en dehors de manger et de respirer et de boire ? Qu’ai-je appris, qu’ai-je retenu et que je doive traîner avec moi ? Et où ? Que garderais-je en mémoire, là-bas ? Quel là-bas ? Là-bas, c’est en bas ou en haut ? Avec ce putain d’Alzheimer, ces parties qui me manquent et ces tremblements ! Que signifie la vie, si l’on doit mourir? Répondez à ces questions d’enfants ! Afin que rien ne se perde et qu’on ne fasse pas de bêtises ou qu’on se perde aux jeux, aux crimes, au moment de retourner, là-bas ! Et qu’on n’en dise pas  »pourquoi le sortir du néant », pourquoi réveiller  »ce monstre » à la Résurrection ?

    LES DONS DU RAMADAN

    Le Ramadan mois des grands cœurs de la compréhension et du pardon ! De la tolérance? C’est sûr que les islamistes y ont réfléchi. Ils en profitent pour multiplier les bonnes actions et les bienfaits. Aussi, s’éclatent-ils entre frères, pour mériter une place de première au paradis. Avec leurs victimes méritantes, bien entendu ! Ils ne vont pas se fâcher. Et les grâces, c’est dit, il faut commencer par les plus proches, et leur délivrer les aumônes !

    Le don de soi est chose faite, puisque nous sommes des amis. Des riens, des souvenirs, des projets nous unissent ou nous défient. Le devoir de maison, le régal, le plaisir légal, reste constant pour les bons musulmans et comme ils mangent bien, il ne s’en privent pas, pour honorer les libertés en toutes permissions ! Chacun d’entre nous, n’est déjà trop vieux, compose avec la bête en faisant le lendemain, avant de prier, ses ablutions. L’été est une bonne aubaine pour se rafraîchir sans craindre le froid ! Elle n’est pas belle la religion ! Assez d’hypocrisie My Lord, et vous gentil pape François, devenez des musulmans et venez chez nous vous investir On vous trouvera de bonnes épouses ! Des femmes pas des garçons ! On n’accepte pas les unions publiques entre les maux, les mâles pour ainsi dire ! Vérifiez auprès des dames. On a fait des progrès dans la Constitution. Oui le Ramadan, nous conseille de rester de bon conseil, attentifs aux besoins d’autrui.

    Il n’y a que les copines qui refusent de s’éclater. Les boites ferment et les bars aussi. Les adeptes de Bacchus ne trouvent plus d’autel pour se sacrifier.

    LE POTENTAT ET LE PROSCRIT

    LE PROSCRIT

    Le film  » Le potentat femelle ». D’entrée et avant le générique. Un duo s’exprime devant les cameras. Unique maître de céans, source de vie, décrète. Dégage va-t-en ! Je ne veux plus de compromissions ni d’amours palimpsestes. Je ne te veux plus comme amant. Je mets un trait, une barre métallique sur ce qui était avant. Un corset d’acier. Reprends ton diamant ! Je ne t’ai jamais rien offert, en dehors de moi ! Je sais, j’en suis rassasiée! Je vais me réserver à Dieu et lui demander pardon. Pèlerinage ? Et si ne montes pas au tirage au sort? Mon sort est écrit. Tu as vieilli, il en est temps. Ce sera plus logique à ton âge d’observer l’amputation. Coupez ! Ciseaux ! Changer les artistes et cette partition. Refaites les décors…Réprimé, spolié, exilé, oublié, amoindri. Rabougri, ployé sur ses peines, incompris, stérile. L’acteur principal n’a plus de rôle. Il est desservi.

    Une pensée pour Oum Kalthoum. Elle au moins, elle le comblait. Une larme même, en élevant une prière à Dieu pour elle ! Il faut bien que quelqu’un de sérieux nous réponde de Là-haut. Elle ne peut être que l’hôte de Dieu. J’espère qu’elle est bien logée. Il faut mériter le paradis pour la réécouter. Depuis qu’elle est partie, il y a des ersatz, certes. Mais jamais plus de légende cosmique comme elle. Elle était l’Egypte, le ciment arabe et musulman ! Elle était notre voix, peu importaient les rois, les chefs et les présidents. On était qu’oreilles pour elle.

    Le Paradis était là. Près de la radio, sur la télé ou dans le CD ! Elle était la paix, l’amour. Et on savait le faire. Grâce à elle. Et même en pleurer. Sans son mythe vivant, sans son idole, regardez ce que ce pays est devenu sans elle ! On n’arrive pas à la replacer. Nous somme tombé en berne. Le firmament n’est plus au Caire ni en Orient. Il n’y a que des flemmes. L’incendie, les tempêtes entre cousins et frères ! Et on ne trouve plus de baumes pour nous apaiser ni de cervelles ! Rien pour nous réunir et festoyer. Que des ennemis pour nous faire guerroyer entre nous de l’intérieur. Nous enfouir la tête DE honte au lieu de nous lever pour combattre l’ennemi universel ! L’injustice des nations développées, la rancœur du voisin son arrogance, la haine, les insuffisances et les peurs.

    LE POTENTAT

    Pour revenir à notre film, dont le scénario est donc en réécriture, il n’a droit ni à l’existence, ni à la santé, ni au respect. Faut-il vous l’envelopper dans un linceul, ou qu’une brouette suffira en guise ! A la place de la chaise, il trônera sur un fauteuil, roulant. N’avait pas pommé ses muscles pour faire du khliêe* à sa bien aimée ? Il n’a droit ni à l’existence, comme amant, ni à la respiration. Ses articles ont fondu. Il ne peut plus se lever !

    Comment ferait-il l’amour à sa dulcinée. L’amour est fait d’habitude. Lisez hébétude ! Ou d’admiration. Il lui interdit, selon l’auteur du générique et des lyrics, du scénario, lui même coproducteur, de rêver et de se résigner. Il doit vivre avec angoisse et stresser ardemment sur sa perte coquine. Afin de délivrer un message triste et tragique aux spectateurs. Où est ta queue, vagin ? Il leur faut partager le drame, leur communiquer, pour être professionnellement compétents. Qu’ils vivent de que joue l’acteur et qu’il le sente vivement. Qu’ils sentent le drame produire ses effets sur eux, physiquement, en eux psychologiquement ! Autrement, ce n’est ² ni du thé ! Il faut qu’ils rentrent dans leur argent et au prix que sont les tickets des rares cinémas ! L’intensité du drame intérieur en plus du déchirement du couple, doit faire pleurer les âmes tendres. Il faire actionner les violons ! Et les faire sortir de la salle de cinéma les plus fragiles ! Et qu’on asperge d’essence d’oignons la salle ! Nous serons les premiers à innover par cette maîtrise.

    Dans quel état sera ? L’antihéros de la pièce. Dépecé, étranglé. Qui peut me jouer ça ? Faut-il que je fasse aussi l’acteur ? Mais qui vous dirigera ? Je ne sais pas jouer au médecin. Il est fini le temps des super héros. Les américains ne font que ça. Ils son très bons. On ne peut pas les concurrencer sur ce terrain. Le dernier de leurs films vaut notre budget d’état. misons-donc sur les faiblesses et les peurs. Sur les misères humaines que provoque l’amour, la déchéance des hommes, Ou son contraire, le crime d’amour ! La haine, en fait après le dépit, quand l’un des partenaires, souvent l’homme, n’a plus de chance ni de choix. Et faute pour obtenir le cœur de sa lubie, comprenez le sexe de sa Terreur, il la tue. Après, qu’elle l’ait empoisonné, emprisonné dans ses serres, avant de le relâcher oisif dans la nature. Incapable de lutter dans la jungle des sentiments contraires.

    Tarzan, Robin ou Zorro, ayant perdu sa superbe, cède à Napoléon ou son Hitler, fait femme ! C’est selon la culture des spectateurs, des pays vers où l’on doit exporter et distribuer mon film ! Compris messieurs dame les techniciens et les acteurs ? Faites un coucou complice, un effort de marketing, un clin d’œil à nos spectateurs. Montrez que vous êtes des humains, ils se verront en vous ! Ils ne sont pas virtuels nos spectateurs. Adhérez aux personnages, détestez-vous abondamment, en vous reprochant de ne plus vous aimer. Ça doit faire palpiter les spectateurs. N’oubliez pas que pour ce genre de films, que ce sont des couples qui les verront. Ils doivent les sentir, à vomir, pour les apprécier et pour nous apprécier, pour vous apprécier. Le Transfert, le transfert, mes potes. Collez-leur vos haines. Même si elles ne sont pas vraies ! N’hésitez pas de jouer avec tous les muscles de vos visages et de vos cerveaux. Vous n’êtes pas à vos premiers rôles et vos personnages ne sont pas des jeunots.

    Haïssez-vous ardemment, savamment sur scène ! Et même après, ça m’ira ! Ils n’ont plu l’opportunité de se refaire. S’ils se perdent, c’est pour toujours. Car il y a chez la femme le coût religieux, le côté suprématie nouvelle de la religion. Seul refuge après sa situation d’échec. C’est, c’est le démarrage de l’érosion ou du renforcement paradoxal du caractère. Du sérieux et de l’extrémisme, vécus, profondément chez l’actrice. La passion amoureuse ne peut plus combler son délire ni alimenter ses fantasmes. L’habitude ne satisfait plus son désir d’amour, rangé classique ? Sa quête de moralité d’honorabilité face aux mensonges durant des décades, face à l’hypocrisie ou simplement aux feintes sociales, à la schizophrénie vécue pour faire face au milieu ambiant !

    Cette ambivalence lui a fait perde 30 ou 40 ans de sa vie ! Après ce qu’elle a, qu’ils ont perdu et fait perdre aux autres. Après tant de sacrifices, alors qu’ils soient féroces mes acteurs chéris ! Partez en guerre, vos rôles vous le demandent, mais ça doit être interne. Montrez-le ! Montrez-le-moi ! C’est ça le deal, c’est ça le film ! C’est du final du définitif qui doit réveiller donc assez de haine entre partenaires, qui s’aient au fond et qui s’en veulent et se détestent qui ne se pardonnent pas de s’être mutuellement aimé, passionnément, par défit, par dépit, par rage. Ils se sont leurrés, à bon escient. Sans tromper chacun son partenaire. En toute fidélité. En toute exclusivité. Pour des prunes. Relisez le roman ! Gardez-le avec vous comme talisman ! Même dans les toilettes relisez vos rôles et rêvez-en aussi !

    Hé oh les partenaires, jouez-moi ce drame ! Nouez-le, éclatez-vous, faites-moi exploser les spectateurs. Qu’ils emportent avec eux le film, ses vices, ses doutes, ses incompréhensions, la susceptibilité meurtrière, les lâchetés, les sermons silencieux de fidélité, la beauté de l’amour passion et la terrible perte de l’amour rompu ! Ouf ! Et là vous vous adressez à tous les couples du monde. Faites pleurer les hommes sur les épaules des femmes. Et sur scène aussi ! Mais pas le contraire sur scène, mes amis, je ne veux pas voir l’actrice, pleurer, même si c’est une tendre de natures ! C’est trop facile d’apitoyer. Je veux énerver, secouer et interpeler ! Et vos cachets seront à la hauteur de vos pleurs inapparents. Alors vous pourrez festoyer et aller vous faire pardonner vos dires en boîte de nuit ou sur l’oreiller ! Ha ha ha ! Je ne dois pas parler ainsi ! Et je ne veux pas que vous le fassiez maintenant. Car, vous risquez de vous attendrir et de me casser le moteur, la machine psychologique qui sous-tend le drame dans ce cinéma.

    LE PROSCRIT. LA SUITE

    DE LA CHABATERIE*

    Alors de commun accord avec les indépendantistes de l’Istiqlal, il va a se relever, chassé il le veut du gouvernement et accéder aux jeux de l’opposition, le molasse compagnon son adversaire, son alter ego et prédécesseurs, représentent le tremplin, la cible la curée. On a oublié les luttes communes, le prestige, l’union sacrée, la résistance le pouvoir appelle, le trublion manigance. L’autre se résigne dans l’abnégation.

    Elastique, souple et complaisante, la politique demain ira qu’à la connivence, la corruption, le deal, Le proscrit n’a plus de dignité, il s’efface ! Le courage ostentatoire, il ne l’a jamais eu, même s’il le lui fallait de puis ! Les grandes familles c’est ainsi, la pudeur est l’art de leur politique. Obséquieux et vorace, ils ne sont plus les seuls pour vendre ces préceptes et ces louanges de cérémonie. Lui, il ose, intrépide depuis qu’il a appris à sortir des vannes, pour plaire et que ça a marché ! Le populisme comme programme, technique et sentiment partagés ! Le tribun flamboyant, invective, moque et manigance, pour vaincre et s’élever ! Après tout, les politiques, syndicalistes de métier et agitateurs, se doivent de défier et d’oser ! Il en a la tronche, Si Clisse, l’art et les qualités !
    S’il a présenté le gus des potentialités, c’est le début de l’extase pour lui, la fin de l’affectation et de l’affliction. Pour le leader tazi, c’est la fin la prescription des ruraux de Fès ! Une élévation sur les citadins racés de la vieille capitale et sur l’élite de la Qaraouiyne. Les fassis, victimes de leurs lascivité et autres lassitudes historiques, tournés en ridicule par une sombre machination, une forme de manipulation vivent comme une excommunication de leur Parti. Exacerbation de l’assentiment, ployés sur leurs accoudoirs les défaits, en larves résignées, leurs viscères crient au ciel la défection des anciens ! Les hommes politiques, les fossiles ont laissé des traces. En laisseras-tu, toi Chabat, de plus graves du fait de cette crise que tu as créée ?

    BANALITÉS

    Indicibles, nos comportements nous composent, nous complexent, nous oublient, nous terrassent et nous déterminent. Nous croyons vivre et c’est une volonté nécessaire. Et nous assistons médusés, méprisés, aux changements croyant en de risibles libertés, alors que nous ne faisons qu’obéir, obligés, aux éléments qui nous dictent nos besoins, nos instincts et nos conduites. avec quelques clartés parfois aux plus futés aux plus libres de nos éclaireurs, ils savent que les plus développés des pays avancés, influent sur nos libertés et nos destins,
    d’étudiants de cadres, de malades, de consommateurs, de militaires et de politiciens, allant jusqu’à dicter des normes à nos chefs, protéger les plus dociles et pousses les inadaptés à déguerpir. Les subversions, les manigances, les séditions les nouvelles, les rumeurs, par médias interpose, partis et clans motivés et depuis le net, pour fabriquer des printemps pour envahir un pays et le dévaster. Des exemples ? Ouvrez la radio, la tv, les vieux, journaux et ceux de demain, chaque jour!
    C’est là qu’on décline sinon le projet, le sort. Les dieux sont des vendus. Imposés par les maîtres, ce ne sont que des marionnettes, jouant pour les tyrans et les matons qui savent les fabriquer, les programmer et les agiter. Nous avons l’art de pleurer, le peuple ne sait que crier ! Et vice versa, ou mieux nous avons l’art de plumer, le peuple sans le faire crier. Je ne veux pas de vos dieux de peur de les obliger à faire de mauvaises promesses. J’aspire seulement à l’amour de Celui qui a fait l’univers et j’espère qu’Il m’entend un peu.

    ODE AU NÉANT SALVATEUR

    Je ne veux pas de vos dieux de peur de les obliger à faire de fausses promesses. Sa majesté, la reine mère, est fatiguée. Elle a pris de l’âge depuis le Big-bang. Elle en est restée assourdie. Les explosions d’Irak et de Syrie, ne cessent de l’assommer. Qui plus est plus son tapis sur l’Esplanade se rétrécit. Plus personne pour la dorloter, la sentir et l’adorer ! Elle est pompée, perforée, déflorée, dévastée. Les vaches l’ont vidée. Elle épuisée, plus de pétrole, crevée ! Elle se voile la face de nuages gris, de peur de se regarder, souillée, polluée. Perdue, elle va cesser de tourner et plonger dans un trou noir, pour s’y abîmer !

    Né moucheron, il n’a pas plus d’un cinquième de millimètre. Ça lèche, ça suce ça respire te ça mange ! Comme toi tigresse, il a des griffes, comme toi l’éléphant il a une trompe, comme toi l’aigle il a des ailes, comme toi femme, il a un cœur qui bat. Comme toi, homme, il a peut-être une âme. Toute menue, évidemment. Il ignore toute de lui-même et ne se complique pas la vie, avec le moi, le surmoi, la conscience d’être, son devenir et ces notion d’après vie et d’immortalité. Il ignore ce qu’il y a sous le sol, dans les cieux, là haut, et au-delà ! Comme nous ou presque, évidemment ! Il n’a pas besoin de lire ni d’écrire, de trahir ses pensées ni de traficoter. Il vit, point. Sans craindre aucune menace, sans savoir qu’il va disparaître, s’il s’approche de ma peau !

    Ma peau, mon derme est si fin, qu’elle devient vitreuse, et que je voie à travers mes tendons jaunis. Des veines saillantes, ou vides au lever et aplaties, dessinent des hiéroglyphes, écriture, symboles et signes, appels et paroles, des codes que je ne sais pas m’expliquer. Des capillaires extrafins sur les plis des paumes me donnent cet aspect fripé. Malgré moi et toute ma philosophie, je ne peux l’accepter. Moi, cet être là ? Qu’ai-je fait pour altérer la machine et la déglinguer ?

    Ultime manifestation avant le néant. Il ne lui reste que l’oubli. L’oubli de soi-même, l’oubli d’avoir été. Et comme baume et affection, réfléchir à ce qu’il va faire, comme s’il n’a jamais été, ni vivant ni créé.

    LE JARDIN

    Merci, voisin de tailler la haie et d’entretenir les plantes de ton jardin. J’espère que tu jouis de la vue, encore plus que moi, et que tu n’arroses pas à fonds perdus ! Comme moi, tu profites du chant des oiseaux de ton colombier et mieux tu voies leurs couleurs. Ce qui compense tes soins pour nourrir ta passion du beau et de la vie. Aimer la vie et la nature, essence du confort de l’esprit, sur terre ! Jardiner est une forme de prière où l’on se rapproche de Dieu, par la pensée et l’admiration de la nature. Tu en as les moyens, le personnel et le temps aussi. Ces gazouillis et que tu comprends seul, mais je devine ton émotion et tes penchants ? Seulement, je les préfère aux aboiements des chiens que tu entretiens. On dit chez nous qu’ils chassent les anges et les empêchent de nous protéger. Ou ce sont les chiens qui effraient les voleurs ou les anges qui sont de faction qui chassent les démons. Il faut faire ce double choix. Eviter les hurlements de nuit et les corvées de nettoyage. Se suffire comme odeurs des fleurs au lieu de répandre le fumier. Surtout quand ces relents se mêlent au brouillard et se mélangent aux fumées de charbon et aux miasmes de la ville.

    LE PAPE VOUS SALUT, C’EST LA FÊTE

    Coïncidant avec la nuit des étoiles, le cosmos, l’accès au ciel, Dieu ? La rade de Genève donne un spectacle de feux d’artifices. 500. 000 spectateurs. La musique exalte l’art de la pyrotechnie, poussant l’exploit, plus loin vers le beau et l’esthétique. Avec même dynamite, à Baghdâd, des attentats rappellent aux islamistes leurs extrêmes confusions. Comme en Syrie, chaque jour des centaines de tués. Des musulmans du même pays de même nationalité, partageant tout, en guerre civile ! On offre ses concitoyens sur l’autel de la religion, parasitée par le clanisme et la politique. Ainsi on célèbre l’Aïd el Fitr, la fin, du mois sacré de Ramadan, en tuant une centaine, à chaque jour suffit sa peine, un peu plus pour la fête. Ça rassure sur le contenu de vos têtes, les pires de vos opposants !

    A NAJIB ET SABIR

    Je n’oublierais pas vos dettes. Dussé-je me les payer à votre place, plutôt que de rester avec le sentiment d’avoir été floué, arnaqué. Trahi, par des intellectuels, des écrivains, des journalistes. Des félons qui ont abusé de ma confiance, de ma naïveté en fait, et auxquels j’ai prêté de grosses sommes d’argent.

    L’oubli passe, passe le passé et s’oubliera l’avenir. De ceux qui sont passés et de ceux qui vont passer. Je n’oublierais jamais vos lettres, même si je ne me souviens plus de leur contenu. Je n’oublierais jamais vos dettes dussé-je encore réveiller mes cendres de l’oublie et écrire avec mon argile la somme qui vous pend au cou, sur le ventre de vos mères et le revers de vos âmes. En aviez-vous, en fait ? Je n’oublierais pas vos quêtes, humbles, fourbes et sournoises, pour dire vrai. Votre détresse, qui appelait un grand geste de pitié. Votre confiance votre sens de la loyauté, ont-ils jamais existé ? Hommes éduqués, modernistes civilisés, qu’avez-vous de mieux que ces criminels que vous avez interviewé par delà les barreaux. Votre sort, votre place est digne de la leur. Allez les rejoindre, ils ont besoin de fraicheur, aussi crasse et si ignoble, soit votre peau !

    Vos valeurs, nos peurs, nos convictions, leurs salaires et leurs sanctions annoncent la couleur ! Le jugement de nos âmes éperdues. N’ayez aucune crainte, vos âmes ne vont pas renaître, afin de ne pas souiller l’enfer et lui voler ses feux. Si vous ne croyez en rien, et que vous vous en fichez de voler sur terre et de payer dans l’au-delà. Qu’est-ce que je gagnerais en retour, de vos enfers mérités, là maintenant sur cette Terre. Ce sera pour moi une bonne action ?

    Quand ? Peuchère ! Attendre l’Apocalypse, l’Armageddon, la Réincarnation, le Jugement Dernier, pour me venger de vous ? Non ! Non, je veux ça darce dare ! L’inquisition, l’enfer dans la malade, sous mes yeux, là sur terre ! Votre incrédulité vous sauve de tout blâme! Sans âme, c’est une âme sans regrets. Alors, pour ma justice pour me venger de vous, que votre corps, votre vie durant, paie ! Les incrédules, les traîtres, les lâches de votre espèce, les apostats, les renégats qui escroquent les gens et trahissent leur confiance et amitié, je vous dis, que si l’on devait créer un enfer pour votre sanction, je voudrais être celui-là pour vous !

    CONFIDENCES D’UN MÉDECIN

    Le cafard enchaîné ou la retraite du bon sens. Le travail et les conventions, partis en bonne partie, le reste ne tenant qu’à un fil….Que restera-t-il demain comme force pour gérer jusqu’à la retraite , c’est à dire la fin des forces; 3 ans , jusqu’en, 2016 pour assurer une retraite aux employés
    Et puis cette fréquence des fugues fugaces et cette amitié ? Dame, ce n’est pas tout rose ! Un début plus prévenant, simple, moins enquiquinant, mais les râles rendent l’ersatz aussi revêche, à présent comme celles plus acariâtres du passé !

    J’ai cumulé avec patience et humilité tant de problèmes. J’ai fait ma part de fautes, des erreurs monstres, pas tant que ça, mais que je paie, avec stress sur ma santé, (mais aussi des crédits à des salauds qui ne m’ont pas rendu mon argent !) Et probablement, des péchés, oui et pas si mignons que ça ! Ce sont eux qui les répareront pour moi ! J’en suis conscient mais je m’en défends, comme si je n’avais rien fait. Comme si je n’ai abusé de personne. Comme si c’était pour moi de ne prendre que mes propres défenses et mon dû. Un droit, une liberté, pour tolérer quelque peu les méfaits du  » milieu » où je vis et qui a abusé de mes gentillesses. Par delà la morale commune, les convenances usuelles, les partis pris, les incompréhensions qui me dévastent. Vivre un virage, aussi volage soit-il, un fantasme sur un rivage fantasque, comme sur île dans un monde perdu, qui n’a d’yeux et de mots que sur vous, alimentant la rumeur les racontars par le scandale. Tout un cinéma. Et tenir pendant longtemps l’affiche du village !

    Des insomnies, j’en ai assez, j’en suis le maître souffleur, la source, le mobile et les éléments moteurs. J’ai des idées obsessives et stressantes, parfois stupides ou stupéfiantes, qui chassent le sommeil et me maintiennent énervé et ahuri. Elles profitent de ces vagues relâchement et de vigilance, pour se former, se composer, s’imposer, me séduire parfois, ou en me faisant divaguer et construire, des projets, des histoires, des bouts de chants, des bribes de poèmes, le temps d’oublier tout à coup tout ce que mes méninges ont fait d’instable, de futile et de vaporeux, pour m’énerver encore pour les avoir aussitôt perdues.
    Quel intérêt à devenir médecin ou d’aller plus loin ? Praticiens plus près des difficultés propres que des tentations, parce que plus proche des gens. Les tentations vont de pair avec les privations ou la prédation.

    Elles sont synonymes dans le temps quand nous manquent les moyens. loin de la corruption faire comme les maître de céans profiter prendre plus aux gens oser leurrer sauf que l’on est pour la plupart contraints de faire un choix, une option. Lutter constamment en restant volontairement petit. Comme sa taille pardi ! On a l’ambition des ses hormones et de ses décimètres ! Tenir la barre, debout, toujours aux affres, empêtrées entre le Triangle des Bermudes et les abysses de l’implosion. Tourner les difficultés et dévier les menaces torpides. Menacé par la perte des conventions, du travail qui permet d’honorer les fin de mois, sans trop pomper sur les maigres économies, conçues à force de privations, qui sont devenues si ridicules, face aux besoins incontournables et grandissants. Pas de vacances ni de dépenses personnelles excessives, juste le temps de mes souffrances, de mes maladies pour payer les opérations et les hospitalisations.

    MOULAT AL QAWS

    A combien as-tu acheté ton arc ? De dos ! Bientôt tu l’auras gratuitement, tons arc de vieillesse ! Où sont ces fesses saillantes, ce torse qui bombait, ces épaules larges et ces bras de costaud. J’ai longtemps gardé mes biceps, imbattable au bras de fer, premier en corde au lycée, champion de la classe, parfois en sport, aussi, le premier …

    Maintenant si le ventre alourdi sort et pèse, et que je ne puis plus voir d’où je pisse, sur les bords du WC, que je vois à peine les taches que je laisse, en cherchant l’endroit humide que je sens à travers mon pantalon…Oui, les yeux, la cataracte, la rétine… Et puis je ne saurais mettre mon slip sans m’appuyer le dos contre le mur…C’est lamentable, c’est nul d’être faible et humiliant de surcroît. Que dire des malades, les vrais, des vieux, qui le sont beaucoup ? Et, c’est mon cas ! Mon triste état, puisqu’il m’ouvre les porte, d’un avenir. Incertain ! Pas si florissant, parque ‘il ne dépend pas de moi. En peux-tu dire autant princesse ? Ou que c’est encore trop tôt pour toi ! Et puis pour m’assoir, ce que je fais pour mon travail et au repos, mes fesses ont disparu et mes os m’écrasent la peau. Et c’est sur cet anus, opéré, que je m’assois pour vous faire votre ordonnance, l’ami ! Tristes dires, triste sire ! Confidences tabous et mots interdits. Mièvreries inutiles sur la toile. Estropié des compartiments intimes, ou juste des méninges, en exagérant un peu ! Je ne les écris que pour moi, pour les garder en mémoire et pour les relire et m’en amusant un peu. Cynique, jusqu’à la gaieté !

    DÉFICITS AMICAUX

    Je suis une source de problèmes en ne taisant que peu. J’aime croire que c’est votre cas aussi. Une collection de déficits dans certains inavouables, car inconscients ou incompris. Dois-je porter le fardeau des ânes que j’en suis le prioritaire qui les nourrit. Et être responsable de leurs ruades ou quand ils braient ? Si je souffre de mes problèmes, c’est un sort une malédiction mais nullement un mérite consenti.

    Si j’évite d’en parler, ou que je ne me confie jamais, c’est le contraire de ce soir, c’est pour ne pas importuner autrui, quand je lui raconte ma vie. Que peut-il en faire, en quoi cela l’intéresse? Pour faire sur mon dos des progrès? Gagne en estime de soi-même, en me comparant à lui, ou remplir sa vie sociale en promotionnant des rumeurs sur mes ragots. si je n’aime pas parler de mes problèmes, c’est que je suis discret et que je n’ai pas d’amis, compréhensifs et muets ! Les vrais amis, indispensables frères, deux doubles d’une photocopie, vous les avez trouvés ? Ceux indispensables, que l’on voit tous les jours et que l’on vit, sont totalement pris, chacun dans son engrenage, tourne le rouet de sa vie. Les dons de soi se font rares, et ne restent que les amitiés superficielles, ou plutôt, superflues. Vas-tu te morfondre sur ce genre d’amis ? Ou les payer de l’heure pour faire ta joie ou ta psychothérapie ? L’art de s’épancher sur la vie d’autrui, ses problèmes, alors que vous en avez marre des vôtres, n’est pas donnée à tous comme faculté. Sans disponibilités sans sacrifices gratuits et désintéressés, on ne saurait faire ni garder des d’amis.

    C’est un client, un patient qui m’a dit, en pleurs ces paroles que je vous traduis.  » Je suis malheureux Docteur. Quand vous perdez un clou, ça vous laisse un vide, un trou. Mais c’est la chair de votre chère qui se déchire, qui vous fracture, quand elle vous fuit. Lorsqu’elle vous plaque après des décennies, ça vous laisse un ravin dans votre âme, grand comme ça et un besoin plus profond qu’un abîme. C’est un enfer de regrets, que vous ne pouvez plus jamais combler ».
    Que lui répondriez-vous, quand vous sentez que c’est vrai et sincère ? Quand c’est dit au médecin, ça reste un secret, mais à un ami ou une connaissance, ça risque de parcourir la ville et ses quartiers ! Et la rumeur grossit.

    Ça tombe sur des mégères et des concierges qui furètent sans votre vie pour en exploiter le substantifique extrait. La moelle qui servira de levain et de programme, qu’ils exploiteront pour frimer, broder, devenir intéressant, échanger commercer et enfin exister ! Tel est le premier élément de leurs œuvres: médire et maudire pour  »exceller  » et s’affirmer ! On remplit ainsi nos vies de celles d’autrui. Le journalisme par exemple est fait de rumeurs, de ragots, d’enquêtes sur les gens, de photos volées, et enfin de nouvelles et de réflexions dessus. Mais à quoi bon colporter les 90 % d’entre-elles ? Au fond, n’est-ce pas le lien entre les communautés ?

    QUESTION DE MOYENS

    Autres éléments et question de santé, de moyens. Si j’en ai peu ou prou, est-ce par ignorance ou par maladresse ? Est-ce par manque d’ambition et par manque d’envie ?

    Je suis un monde de problèmes, de questions incomprises ou mal posées ! Dont certaines que j’ai procréées. A l’image de ma santé que j’ai dû détraquer ! Mea culpa ! Comme pour beaucoup d’entre vous, y sont pour quelque choses, nos femmes, nos enfants, notre travail, nos collègues, leur problèmes leurs bourdes, leurs caractères…Banalités que je me reproche d’écrire, tant que ce sont des vérités communes et générales, qu’on n’a presque pas à les relever ! Est-ce un symptôme de médiocrité, que les hautes classes les élites, entendez les riches, les intellos, les hommes de pouvoir, les politiques, les constipés, ont en des vannes, des fécalomes proportionnels de leurs gros culs !

    Economie ou paresse, pour compter juste sur moi ! Ayant assez de fierté pour ne rien quémander. Et puis s’ils sont en tête, nos proches et leurs soucis, ils sont trop présents dans ma tête. Ils m’habitent, me poussent et me déterminent. Ce sont leurs problèmes à eux, diriez-vous, pourquoi m’en affecter jusqu’à vous en parler ici ? Je ne peux rien pour la plupart, ni être avec ceux a chaque instant, pour aider ou conseiller. S’ils sont éloignés ? L’individualisme je ne connais pas ? Les libertés si, malgré les liens tissés ou la relative et résiduelle, responsabilité ! Oui, je ne peux pas grand-chose, en dehors des insomnies, des stress consécutifs et de quelques envois d’argent, quant leur besoin est patent.

    Des habitudes d’enfant difficiles à tarir. Tenter de le faire serait inutile et désastreux, les priver de ces aides réveillerait-il de leurs gâteries dépassées?

    ALZHEIMER

    Le fantasme est de se tromper sans voir ni être vu de l’autre partenaire…Où sont ces jambes et ce qui leur trainait en bas. Ce bout de viscère pisseur qui ne le fait plis normalement. Et cette gorge de râleur, prolixe et bavard qui ne chante pas ! Par la prostate de Jupiter, que suis-je en train d’arroser à 5 heures du matin ?

    Inutile de te sentir, depuis …Tes parfums je ne les vois pas, tes rides me font sourire et je ne comprends rien de ce que tu vas me dire. Tu repousses une mèche de tes cheveux clairs, pour l’homme, tu dégages le front pour mieux voir les yeux. Je n’ai plus rien à offrir. Je ne sens plus ce que je touche, quels sentiments m’apporteront mes doigts et quelles affections te donneront mes mains, si je passe mon temps à trembler.

    Qu’est-ce que c’est homme qui n’a plus de bras ni de fesses ni de cou qu’on peut caresser?
    Inutile de te parfumer, je ne sens plus ton front sourire ni tes rides me parler. Je ne vois plus tes plis palpiter d’aise quand je m’en approche. Inutile de te coiffer ou de relever ta mèche rebelle. je ne vois plus ton rire. Je n’entends plus tes mots. je ne vois plus même si tu me porte pour le faire plaisir. Ta charité commence par moi-même !

    S’il est des mots gentils, que tu veux me dire? je risque de ne pas les comprendre au moment de les appréhender, ils partent, je les oublie. Avant que ma conscience, ma vigilance et ma concentration ne dorment, en effaçant la mémoire et mes souvenirs. Maintenant, je ne comprends même pas ce que les mots veulent dire. Même si tu répètes les mots qui me plaisaient hier, je ne pourrais les découvrir. Leur sens, ne me dit rien, je n’ai plus de repères! Pourtant j’espère, je pense, j’écris aujourd’hui, ce que je voudrais entendre ta bouche me dire demain … Maintenant, j’ai des pensées sans mots, des pensées vagues, qui ne pensent à rien. Je vis dans la béatitude: sur un nuage de coton blanc sans forme stérile. Je ne sais plus ce que les mots veulent dire. Tu es qui ?

    Que signifie la vie si l’on doit mourir ? De maladie, sur le chant d’honneur ou dans une manif le crâne et la cervelle éclatés sous les balles de l’armée ? Ou complètement cramé ? Grillé au lance-flammes et à l’essence, comme ces dizaines de manifestants qui dénonçaient le coup d’état des militaires qui ont renversé le président légitimement élu, Morsi ? En Egypte, Oum Dounia, la patrie des pharaons, d’Oum Kalthoum et de Nasser!

    N’est-ce pas regrettable de vivre et de devoir gâcher la vie ? Une conscience, une personne, un capital, et partir comme si on n’avait jamais existé ? Afin que rien ne se perde et que ce  »Je » ne fasse pas de bêtises et qu’on n’en dise pas  » il ne reste de lui que le néant  », je vous laisse cet écrit. Rapportez-le-moi, avec vous, quand vous viendrez !

    LE VENT

    C’est le vent qui déchire des palmes les nervures et qui les fait plier pour son plaisir. C’est le vent qui fauche les feuillent qui jonchent la terre pour offrir aux mousses un lit de verdure. C’est le vent qui plie les branches rigides qui ne savent pas fléchir ni courber la cime par respect aux ondes divines. A genou le chêne, j’ai besoin de savoir si tu m’aimes comme les cèdres ! C’est la fête d’allégeance saharienne, l’anniversaire des frères, leur baptême ! C’est le vent qui casse le tronc qui reste debout par erreur et qui ne sait pas réfléchir. Car le vent et le sable, les vagues, ne savent pas planer dans les airs ni voyager dans l’avenir.

    LES NUAGES

    Gris, rouges et blanc, le duvet des anges flotte dans le ciel. Les aigles et les lions étalent leurs ailes et secouent leurs crinières. Leurs toisons pèlent sous le soleil. De superbes peaux se déchirent dans les airs. Dans le reste de ciel bleu, fractales roman-ti-ques, les branches des bambous, aiguisent leurs feuilles en musique et narguent les sangs des derniers rayons d’un soleil assoupi. Les plus hauts de ces arbres à canne, dépassant la palissade de Sabri, percent le grillage comme pour faire un doigt d’honneur à l’entrepreneur qui les a emprisonnés ! Leurs cimes de bonheur et par le fait, vengés et réconfortées, bercent l’atmosphère en usant du vent comme d’un appareil de musique, pour accompagner leur flirt érotique. Les moins hautes des branches rythment le chant en se plaçant comme des notes de musique, sur les fils électriques de cette portée. Leurs feuilles, bruissent chantent et palpitent en se balançant en leur compagnie. Le muezzin lit le nom d’Allah, qu’écrivent les araucarias sur leurs branches, en appelant à la prière. Les colombes ont cessé de boire. Les cigognes sont revenues assagies vers leurs nids. Les hirondelles vertigineuses, signent en vitesse, leurs dernières randonnées.

    Malgré le Bar Leev que le voisin leur impose, les branches libres, les plus jeunes, comme dans un grand geste obscène face la tyrannie, pénètrent les trous que leur offrent les grillages du camp de concentration, pour calmer leurs ardeurs mâles et vengeresses de jeunes osiers ! Il faut les voir pour croire ce que le dépit peut créer comme opportunités et faire oser. Les jeunes milices font la nique au SS sans cérémonie. Libre à lui d’allumer le feu de ses camps avec les feuilles mortes qu’il n’a pas pu emprisonner ni canaliser. Les races parasites, ces feuilles parmi d’autres que le despote a haïes, et qui subissent l’épreuve du feu dans son éden d’arriviste, enverront leurs fumées au ciel pour les entendre et qu’Il puisse les ressusciter. Les voisins n’ont pas le droit de monter des clôtures vertes. Il préfère des murs élevés, des grillages opaques et des barreaux. La suffisance, l’arrogance, le mépris des gens riches, des clans chauds de leurs races bien élevées, identités supérieures et hautement civilisées, le fric mon ami, ne laissent ni estime, ni respect, ni place aux couches basses de ceux qui ne sont pas comptabilisés !

    Tout est calme, c’est l’heure où les lions vont boire après avoir chassé ! La soupe du Ramadan est comme un baume pour certain, un somnifère; un frein pour d’autres, qui apporte la paresse et le relâchement pour la plupart d’entre-nous. Le Maroc est tranquille en ce moment. Les rues sont dessertes, de rares kamikazes fusent, féroces, dans leur voitures, attisés par faim et le son de la sirène qui bientôt leur permettra de s’empiffrer.

    Miracle pour le moment, les rues sont désertes, un bref instant. Il règne une grâce, un air de paix, les anges pourront venir nous ausculter, nous soigner et nous apporter de quoi soulager nos âmes, afin de les épurer. Dans un moment, des exercices passionnés de génuflexions en groupe, dans toutes les mosquées d’imirat al mouslimine. Debout, ils, écoutent le Coran. Certains, bien sensibilisés, émus par la qualité de la diction, déclameur de cérémonie, khatib* et star du ramadan, se mettront à pleurer.

    En ce moment, ils donnent à la mosquée Hassan II, à l’espace de prière, le statut d’un hospice de rédemption. L’esplanade est une vue futuriste sur le monde d’après la Résurrection. Une ondée de larmes et une psychothérapie de groupe. Dans un moment, le croissant de lune se verra. Si ce n’est pas pour demain et nous serons les seuls à jeûner 30 jours, parmi la masse des musulmans. Chaque état a son calendrier islamique. Et souvent la naissance du prophète est fêtée, deux fois par an ! Le calvaire des incompétents. De la privation aux excès, puis la fête et ses excès, le signal de la défonce du défoulement et des dépassements.

    Tant que je suis vivant, je lève mes bras au ciel, pour Te louer, T’admirer et Te prier, en demandant aux étoiles de témoigner, au cas où je ne puisse plus le faire après…Quand je serais sable sous la terre, assimilé dans le ventre de quelques vers, ou des cendres dans les ciel en train de faire la cour aux nuages, dans les airs !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 18 Août 2013

    #207066
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS

    EXTRAIT DE CARNET DE NOTES :

    LES CALCINES DU CAIRE

    Les calcinés du Caire fument encore, celui-ci garde encore ses lunettes sur le nez. Sa barbe n’a pas flambé. Cet autre s’agrippe à la barre, autre croix du Christ qui doit encore pleurer ! Brûlés pour avoir manifesté pour leurs droits légitimes et leur foi en la démocratie. Râ brûle au lieu d’éclairer le Nil. Pharaon est effaré qu’on ait négligé les urnes. Oum Kaltoum, Abdelwahab, Farid, Asmahane et Abdelhalim, doivent se morfondre dans leurs tombes et vouloir changer de nationalité.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proie, bêtes de somme, dites, combien d’heures, combien de journées nous reste-t-il avant que la « panne », la vague finale, à jamais, ne nous emporte ? Si ce n’est pas la fin du monde, serait-ce celle de l’homme, de par les mains l’homme ?

    PLAISIRS HÉDONISTES, HOMO HEDONICUS

    1- EXISTER

    Vous avez un moment pour regarder par la fenêtre et puis disparaître ! Fin de match, le sifflet, avant le son du cor, l’olifant céleste ! C’est un ordre, une loi ! Et votre conscience vous en fait souffrir. Mais, c’est le sort de la vie et sur terre, des vivants ! Le destin incontournable, le sort des animaux, en particulier celui des humains.
    Dès lors pourquoi tant d’empressements, d’arrogance de haine et de mépris, entre les primates que nous sommes ? Quand on sait la galaxie immense de ses milliards de soleils et de planètes, et que les plus forts des reptiles, les sauriens vécurent bien avant nous. Qu’a-t-on de plus qu’eux, la langue, une conscience plus aigues ? Des découvertes, des conquêtes, la science, la culture, le goût des plaisirs, le sens de la religion ?
    Et puis après ? Tout passe et nous sommes des vétilles, labiles. Sauf qu’il y a tant à faire et tants de choses auxquelles on tient. ‘’A peine montée dans le car, le préposé me dit qu’il faut descendre ‘’dit souvent Khity. Ok, pour le stage, le périple, mais où est donc la vie ?
    Son sens ? Il y a tant de choses à voir et à connaître, à avoir et qu’on veut posséder, que c’est pour toujours qu’on veut rester. Ici ! Sauf que c’est très court et que même s’il y a l’amour, parfois, il y a la vieillesse et les maladies, la richesse ou le dénuement. Tenir à la vie, ça dépend pour quelles gens, où et à quels moments. La tristesse de dégager, reste le plus gros problème. Y penser constamment vous rend fou !
    Alors on s’invente une âme, un esprit et un dieu, au point de lui parler, sans le percevoir. Certains y arrivent, d’autres encore pas ! Et la religion, parallèlement à son côté moral et civisme, apporte le programme, avec la certitude de sa réalisation. Tant mieux pour les fidèles et les croyants. Pour les autres, quelle tristesse que ce néant imparable, ne justifie pas assez l’amour de la vie! L’utilité de la vie… Mais, passons !

    2-POUR JOUIR

    Pour les musulmans dans cette première proposition de la sentence du prophète, à propos des conduites : ‘’ Fais pour ce monde comme si tu devais vivre éternellement… Une permissivité qui laisse songeur. Mais elle est vite tempérée par la suivante qui la complète.

    ‘’Deuxième partie de la citation du prophète Mohammad ‘’ Et pour l’Au-delà, fais comme si tu allais mourir demain’’. La boucle est close. C’est le paradoxe du juste milieu, de la philosophie et de la conduite sensées être pragmatique des musulmans. Un juste milieu, un frein contre les extrémismes et les dérives fanatiques de toutes sortes.

    Dans le sens pratique. La veille, en attendant la rature, le dégommage, faut-il éviter les excès, les friandises de toutes sortes, les plaisirs et les joies ? Ou au contraire en profiter, en consommer, en abuser, larga manu, plus qu’à satiété ? Leurs suppressions, leurs fins, sans être au bout de la corde, ternissent nos jours et nous dépriment sans fin ! La suspension, la cessation de cette drogue que sont les plaisirs des sens, assombrit le bonheur qui va avec. Et c’est le stress consécutif et la dépression mortelle qui s’ensuit. La psychose, l’hystérie ! L’addiction, les habitudes contrites, qui peuvent augmenter les peines, la tristesse et le désarroi. Ne serait-ce que du fait de leurs simples retards ou de leurs arrêts momentanés ! Un seul plaisir vous manque est toute la vie est à condamner ! Non pas mourir de plaisir, mais mourir par manque de plaisirs !

    Est-ce un sport psychique dès lors, que de délaisser ces agréments hédonistiques, ces agréments et ces bonheurs ? Ce confort, quand il existe ! Ces plaisirs, auxquels on se livre par culture ou par instinct et sans relâche, afin de ne pas cultiver les peines ni s’en soucier le jour de leur perte !
    Faut-il s’appliquer une cure préventive ? S’auto-recommander un processus préventif d’évitement des joies ? Aux fins de s’éviter tout risque d’échec dans la recherche du bonheur ! Les délaisser le bonheur avant que ne nous fuient les joies ? De peur de laisser impromptus, les plaisirs nous manquer. Une précaution, automutilation masochiste ! Autocensure pour s’éviter les peines et les tristesses qu’occasionne le déplaisir. Ne rien avoir pour ne rien regretter? Las, la philosophie du dénuement, n’est pas marocaine ! Un gourou hindou nous y conseillerait en nous guidant avec plus de professionnalisme ! Des racontars ! Mais heureusement Épicure convole dans le juste contraire ! Mais pas pour beaucoup ni pour toujours pour cette minorité !

    3-ERRER OU BÂTIR

    Les majdoubs* et les heddaouis*, ne font plus d’adeptes, quoique nos rues soient pleines de déments armés et d’autres errantes personnes plus pacifiques. Des SDF, les fous sont largués sur les villes ! Pour les désorienter encore plus qu’ils ne le sont dans l’esprit et les dévitaliser de toute humanité. Faute de place dans les hospices, faute de soins et de suivis, faute d’humanité en fait ! Faute d’encadrement et de réhabilitation, faute de gîtes, faute de politique psychiatrique en fait. On s’occupe des pauvres économiques, depuis SM Mohammed VI et de son chantier de règne. L’INDH est là pour sauver ceux qui sont à la limite de l’exclusion, sur les marges de la pauvreté, par le travail péri-associatif, dans divers secteurs, de l’artisanat de l’agriculture ou de la pêche, autour des coopératives ! Pourquoi pas ne s’occupe-t-on point des fous ? Et des ères !

    S’ILS N’ONT PERSONNE POUR LES DÉFENDRE ?

    Ceux qui ne peuvent rester adaptés à la vie sociale. On s’occupe bien des aveugles, pourquoi pas de ceux et celles, qui ont une cécité cérébrale ? Les victimes qui ont flippé du fait de leurs échecs dans la vie. Ceux repus de drogues et en manque ou ceux qui, saturés de problèmes, deviennent désadaptés à la société ! Étrangers à la famille, aux familles fragiles, qui repoussent ces ‘’déments’’. Des fous et des désaxés, partiels ou temporaires, il y en a partout. Ils réagissent en plaçant leur cerveau, au repos. Et leur intelligence dans les poubelles ou au frigo ! Trop trash ! Là, où ils cherchent pitance pour s’alimenter aux yeux de tous. Chez nous, c’est frappant. ô musulmans que nous sommes ? Et même traumatisant pour les croyants, car où est passé l’Islam ? Avons-nous un cœur, une conscience, une quelconque dignité ? Adieu civisme, adieu les religions, adieu socialisme, adieu humanité. Ceux qui doivent vous sauver sont absents, occupés, aveugles et sourds.

    REVENONS AUX AMOURS

    Aimer, c’est tenir à quelque chose qu’on apprécie. Par prophylaxie, apprendre à se détacher du mal des choses et de celui des hormones ! Par prévention, éviter d’aimer pour ne pas être choqués par les pertes d’amour et les déchéances de celui-ci ! J’ai entendu cela d’un patient, fort misogyne. C’est encore théorique. Car qui pourrait contenir les maladies d’amour, la perte de ses sentiments, de ses biens, de son argent et sa fortune ? Peu peuvent relativiser les décrépitudes physiques et les admettre de bonne foi ! Ainsi en est-il des maladies nerveuses consécutives aux pertes de la motricité et des organes des sens, l en va de même de l’angoisse, des délires et des colères, les peurs et les haines, tiennent les records . Tiens, c’est un sermon de prêtre-là !

    C’est probablement une variante de sadomasochisme, conjuguée à la première personne ! Une auto flagellation, que je vous relate ici. Une punition préventive, autodidactique, qui immunise contre des méfaits plus graves. Ceux que les circonstances inattendues apportent. Qui sait si ça vous prendre, vous convaincre et vous intéresser. Il faudra mettre ça sur papier et essayer ! Chiche, on commence par vous ! Cessez d’aimer ! Apprenez à vous délester de vos biens et de vos réactions, égoïstes ou brutales, afin de garder le self contrôle, en ne s’attachant qu’à ce qui essentiel. Et avec le doute que rien n’est sûr ni constant ! Ne vous attachez à rien pour des lendemains radieux ! Rien pour l’avenir, rien pour les enfants ? Rien pour soi, non plus !? De pareilles écoles existent, même si ça vous effraie ! Inscrivez-vous chez le plus proche gourou !

    FOURMI AILÉE OU MOUCHERON ?

    1- LE DÉFI DE LA VIE

    Sais-tu que le petit moucheron, fourmi ailée qu’il était, qui voletait au raz de la table de salle à manger, en ce ramadan cet été, s’est posé sur mon poignet. Ce Moucheron-fourmi qui me prend pour un aérodrome, a fini par se poser sur le toit de la tour. La salière dont il a rapidement sondé les trous pour s’envoler et reprendre pied sur une fleur. Ils étaient ainsi trois ou quatre, d’un genre que je n’ai jamais vu auparavant.

    Sait-il, ce miracle de la nature ailé, d’où qu’il provient et où il va aller ? De quoi il est fait et ce qu’il sera demain? Que ses ailes minuscules et cendrées deviendront d’infimes poussières. Avalée par un prédateur, un gecko, l’un de nos crocodiles et autres démons, ou écrasés comme ces mouches d’Irak, ces cafards du Nord ou de Libye, ces frelons de Syrie et ces scarabées d’Egypte ?

    Tous les cancrelats, riches ou pauvres, des plus puissants aux plus nantis, extrémistes ou laïques, seront recyclées dans la terre par les plantes et les micro-éléments. Espoir ou vengeance des pauvres ou des démunis, des analphabètes comme de ceux qui ont la science infuse, qu’ils ne partagent pas en toute démocraties ! Comme qui dirait que les cycles de la nature, ces mécaniques vitales, d’assimilation, de biochimie et de physique, dont nous sortons et dont vous vivons, les uns des autres, nous rendent quasiment égalitaires et démocratiques. Néanmoins, il y a de petites proies et de grosses bêtes.

    Sait-il cet autre moucheron, de 1 millimètre au plus, avec sa cervelle supposée et ses viscères nécessaires, ses quêtes de satisfactions multiples et de vie, d’instinct ou mécaniques ? Sait-il où il va quand il vole autour de moi ? Et notre fourmi ailée, que sait-elle de ses organes et ses cellules, de ses atomes et ses molécules, lesquels si fragiles n’ont jamais été à elle ou à lui ? (Parabole ou parallèle pour parler de nous). Sait-il donc, que ce sont de gros systèmes, analogues aux constellations ! Comme les galaxies du cosmos qui peuplent l’espace. Sait-il qu’il contient des analogues des sphères célestes et des étoiles, de l’univers, en plus petit ? Avec ses électrons qui tournent, relativement de loin et qui gravitent très vite autour de leurs noyaux, dans ses atomes, ses molécules, ses cellules, ses tissus, ses organes ! Certes, non !

    Il sait peu, par rapport à ce qu’il ignore, comme vous et moi ! Tels ces hommes du palais, les conseillers de toutes les cours des émirs, les empereurs enrichis des hautes sphères, les anges et les démons des légendes et des mythes. Et ceux qui le croient pour de vrai ! Les amis des présidents et des émirs, les gros banquiers, les multinationales qui sont les vrais rois ! Avec plein de stress existentiels et dynastiques, en moins !
    2- PS
    Sans rien ajouter en corrigeant cette note. J’ai écris ceci avant l’éclatement du David-Galvangate. Cet espagnol de nationalité, espion irakien exfiltré, est un pédophile qui a sévi à Kénitra en abusant 11 jeunes enfants de 2 à 14 ans. Il fut condamné à 30 ans de prison. Sa grâce, parmi celles de 48 espagnols, s’est produite après une belle visite de Juan Carlos au Maroc. Cette relaxe a choqué le monde et surtout indigné les Marocains.
    Galvanisés, ils ont manifesté malgré le reflexe pathétique des gourdins.
    Cet incident sur une affaire immonde a montré au bon Roi qu’on abuse de Sa confiance, autour de Lui ! Les Partis étant restés muets, il faut le rappeler, ainsi que le Gouvernement Benkirane du PJD, qui était aux abonnés absents, occupé à se refaire avec le RNI, depuis la défection chabatique de l’Istiqlal. Le fera-t-il ou démissionnera-t-il pour provoquer d’autres élections qui consolideront les Frères, toutes tendances confondues, et qui fragiliseront le Maroc qui tente de percer, de surnager, malgré les crises mondiales qui l’entourent de leurs ruades et les adversités malveillantes et contraires…

    CULTURE DE L’IGNORANCE ET INFLUENCE SUR LES DESTINS

    L’IGNORANCE

    On sait peu et comme dit l’autre « On nous cache tout ! « Que sait on des forces qui régissent l’univers, son devenir et le nôtre ? Hein ? Sont-ce des délires quand on sait ce que représentent le moucheron et nous-mêmes ? Des idées, des questions qui dépassent nos têtes et pour lesquelles, vous avez vu juste, on n’y peut rien ! Alors pourquoi en parler ici ou ailleurs ? Pourquoi stresser avec ce qui est inutile, vous et moi ?

    Ces questions et leurs impossibles réponses, dans le réel, présentement, ou dans notre future, dépasseront toujours notre condition d’humains d’insectes ou de mammifères ! Et notre entendement. Mais à quoi servent les chercheurs s’ils n’explorent pas l’univers en nous apportant, en vous apportant dans le futur, moins de doutes, plus de sérénité et d’explications. De quoi rejoindre les dires des sages et des prophètes, les illuminations des penseurs, des inventeurs ou des créateurs de fictions!

    Phrase, expression démocratique pour n’évacuer personne. Pour pouvoir entendre librement toutes les idées critiques. Même celles des délirants et des illuminés, des extrémistes de tous les bords, en incluant pour le sport didactique, les paroles acides des nihilistes anonymes et des détracteurs invétérés.
    Sauf celles des jeteurs de sorts ! Ces odieux disciples de Satan qui polluent les murs, les marches, les portes de leurs maléfices, mais aussi les tribunes et les rues de leurs imprécations !

    Es-maîtres des traîtrises et des félonies, perfides sorcières, ignobles manipulateurs et abjects persifleurs, ils se sont alliés au Diable, leur père, pour trahir et piéger les humains. Nous en avons vu de ces impeccables généraux et autres sémillants leaders ! Leurs rejetons excrémentiels polluent nos jours, nos villes et nos vies. Faites un tour dans votre quartier et regardez le laisser-aller. Aucune marque d’ignorance ou de paresse, aucune bavure, pas de turpitudes, ni de corruption ou de partialité ! Hum ! Juste le contraire partout dans nos pays ! Rien que des immondices. Ça c’est le bien commun, la cité, la bourgade et les citoyens.

    Sur le plan des idées et des faits, c’est plus abject que ça n’en a l’air. Je parle de ceux qui polluent nos caractères, influencent nos idées, nos conduites et nous perturbent. Je parle de tous ceux qui font l’opinion, des politiciens aux journalistes, sans objectivité. De ceux qui relatent les mensonges, qui créent la rumeur, formatent ou décident… Ceux qui pire, influencent les conduites des plus grands et qui forcent les destins des gens, en agissant sur le ‘’marché des idées’’. Je parle des financiers flamboyants, oui ceux d’ici et surtout d’ailleurs. Je fais allusion aux puissants lobbies et aux multinationales. Les faiseurs d’émis et d’empereurs, les tombeurs de président. Ils font la mode, créent le besoin et façonnent les comportements, ceux des gens simples, consommateurs et électeurs. Ils dictent les peurs et les décisions à leurs agents ! Aux chefs politiques eux-mêmes et à leurs représentants ! Ils décident de notre sort, de nos droits, de nos libertés et de notre destin, en fin de parcours.

    ALLONS VERS LE CIEL QUI NOUS GUETTE !

    Comme des nuages donc, les électrons étoffent les noyaux et leur donnent leurs propriétés chimiques, leurs pouvoirs et leurs propriétés ! Ce à la vitesse de la lumière sans éclater ! A moins que l’homme ne les pousse pour produire cet effet.

    C’est prodigieux et décourageant à la fois, admirable et faramineux. Il n’est pas nécessaire d’être un astronome ou un islamiste pour s’extasier devant le ciel. Même un athée est droit et en devoir de trouver l’univers grandiose ! Ainsi quelles que soient notre culture et ses profondeurs, quels que soient la place, le mérite, la force et la grandeur de nos supposés chefs et maîtres, l’univers qui est en face de nous nous perturbe et nous défie, nous confondant tous à rester infimes, inquiets et si faibles. Tous autant que nous sommes.

    NOTRE PLACE COSMIQUE EST…

    Mais c’est bon d’avoir une idée de sa démesure et de notre place de démons ou d’anges, de cochons ou de crocodiles. Qu’on soit sujets de Sa Majesté, leaders, chef des chefs ou dirigeants. Des niaiseries si vraies qu’elles ne manquent pas d’incrédules ou de sardoniques moqueurs, de caustiques satires et de sarcastique râleurs. Une aura cosmique de détracteurs? La galerie du Net qui s’amuse sur Youtube, Facebook, Twitter, aime les plaisanteries et les vannes ! Elle a ses gangs de hackers et de hooligans et de bons amateurs. Pour se protéger du mauvais œil, des printemps zombies, ils s’offrent des séances photos avec à la main ou dans les méninges, des roses, des œillets ou du jasmin. Peut-être des encens aux églises du santal dans les mosquées, espérant s’approcher les sympathies divines ? Pour protéger leurs amitiés romanesques avec le bon Dieu !

    Parabole. Afin pour d’aucuns de sauvegarder leurs privilèges, de se fabriquer des comme soldats pour leurs défenses conjointes et comme des sénateurs pour se fabriquer des lois à l’instar des plus belles démocraties. Réactions de justesse, c’est humain, face à cette « plèbe » subversive, qui râle et qui menace, depuis l’époque des Romains.

    Et bien avant les Latins, chez les Grecs et les Egyptiens. Oui, les militaires qui ont enfermé, on ne sait où leur Morsi de président dans une pyramide inconnue. Vont-ils le planquer dans un sarcophage ? Pour le montrer aux touristes dans 5 millénaires L’embaumer ou l’abîmer ? Le transformer en martyr ou en saint ? On a besoin de miracles à la façon dont ça tourne chez les Frères et leurs martiaux matons !

    SUR LES CHAMPS DE MARS,

    En passant, si la guerre civile est nette en Irak et en Syrie, et que c’est criminel de les laisser persister, on laisse ou on pousse les Égyptiens à commettre l’irréparable et à clasher* leurs civilisations, leurs arts, leur musique et leur arabité, dans la guerre civile ! On défend son opinion bec et ongle, ses droits et ses libertés, ses biens et les siens, son foyer sa patrie, mais plus que ça, la dignité des uns et des autres summums des valeurs de la personne les poussent aux exacerbations existentielles.
    Les haines et les meurtres, quand il n’y a plus de concordance ni d’écoute. Conflit et guerres civile, fractures, séparatisme et sécession. Si ce n’est pas face aux voisins, qui s’infiltrent dans vos affaires et vos causes, suscitent et encadrent vos opposants, les financent et les manipulent, pour se forger le statut de ‘’partie concernée’’. En tant que quoi ? A quel titre ? Libérateur de l’Afrique ? Et pour quelle raison et ambitions ? Ce que je rejette et dénigre totalement.

    Alger, de partie ‘’intéressée’’ au conflit, en sait quelque chose, pour avoir conçu son avorton polisarien, avec la complicité de Kadhafi et de ses semences…financières. Elle agite depuis 40 ans son Muppet’s show, pour déstabiliser le Maroc et le morceler. La pétreuse et militariste cousine, devenue richissime égérie sous ses mâles émirs, hyper galonnés, veut par la même, socialisme de sous-développé oblige, jeter barra la monarchie anachronique. Ce régime millénaire antinomique, représente un obstacle devant sa volonté, à elle. Celle de libérer les peuples du Maghreb et d’y étendre sa pax algériana ! Vive, selon elle, la république marocaine ! A bas son ciment fossile et ses charges monarchiques ! Le roi à la mer, veulent-ils nous imposer, pour s’installer sur la côte atlantique, en suzerain prussien.

    Initiées et poussés de l’extérieur, les milices sécessionnistes du Polisario, gonflées par l’endoctrinement, fanatisme, matraquage, endoctrinement importés et prosélytisme à profusion. Valeurs au goût du jour et à la mode, contagieux pour certains. Échaudés par les rêves altruistes, humanistes, démocratiques, louables espérances, on véhicule ces théories et Alger en instructeur, instille ces valeurs républicaines, volontiers chez les voisins ! Les opposants, renégats serviles, sécessionnistes, servent de mercenaires et de causes à défendre pour donner aux ambitions des maîtres tyrans, un sens existentiel ! Eux, les militaires qui ne tiennent pas appliquer ces ‘’valeurs démocratiques’’ chez eux, les premiers ! Alors on échauffe les oreilles des subversifs sahraouis. On les arme et leur donne un front. Puis une république, pour affronter comme ennemis leurs frères marocains. L’OUA éclate sous la vindicte et la corruption.

    Ailleurs et de l’intérieur de leurs pays, d’immondes factions de sunnites et de chiites, entre-tuent, sans honte, pour illustrer la voie de l’islam et la grandeur arabe, les carnages insoutenables et odieux, horribles tares des guerres, qu’on ne peut accepter ni supporter ! Là, au Moyen-Orient, sous le regard amusé ou cynique de leur adversaire, atavique. Là, dans le sang, les cris, les pleurs et les explosions de dynamite, des milliers de blessés, des milliers de meurtres, des corps horriblement éclatés, dans les anciens pays du front, contre l’extension d’Israël, là chez la nation de Dieu. Allah, Allah, je suis triste et déçu de tes musulmans chéris ! Raisons : le pouvoir, les amis d’Israël qui cherchent à annihiler les menaces et à casser les moindres velléités de risques pour Israël. Pour le pétrole, certes, mais aussi pour leur primauté dans la région, face aux meneurs de l’ancien duo du bloc socialiste, là de mèche, les Chinois et les Russes ! Concurrents néanmoins des States, quoique aujourd’hui assagis, malgré la chute du mur de Berlin !

    Des opportuns donc, des méchants au sens biblique ou satanique du terme, qui clachent leurs démons sur leurs avoirs et leurs gains et qui veulent les en chasser pour les déposséder, point ! Et les jaloux, ceux qui veuillent les déloger de leur privilèges indus et de les expulser, barra ! Les Privilèges sont toujours, irréguliers, indus sinon ce sont des primes qui corrompent et qui fabriquent des mercenaires. Mais ce sont des moteurs des mobiles, des arrhes et des garanties, qui asservissent les bons amis ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour développer les richesses, starters de l’économie, afin de développer les commerce et l’industrie, conditions du progrès dans le pays. Amen

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Superstitions, malédiction ! La fin du monde arrive ! Et c’est le dire-vrai des sociétés hermétiques qui se justifie. La prophétie des et des extrémistes de tous les bords qui se vérifie ! Dépêchez-vous de croire de demander pardon et de regretter ! C’est d’abord les tsunamis et les tremblements de terre. L’eau va noyer les terres. C’est tout. La terre polluée pompée, vidée, déchiquetée, assombrie de nuages et de sangs, va avorter ses créatures. Ils l’on bien cherché!

    Non ce sont vos yeux qui ternissent et votre cristallin qui s’opacifie. La Lune est encore ronde, vous pouvez lever les yeux au ciel ou y aller la vérifier ! Tiens ça fait longtemps que les astronautes n’y ont plus mis les pieds. A en croire sceptiques et les détracteurs de l’épopée américaine! Les astronautes nous ont menti ! Les péripéties racontées là-dessus ne furent que mensonges, mises en scène pour monter au monde qui si les expéditions russes de ancienne URSS ont envoyé une chienne, Laïka, les Américains eux, en labo ou de vrai ?

    Eux, les êtres supérieurs qui ont sauvé l’Europe et l’Asie des deux guerres, eux les maîtres du monde actuel, avec beaucoup de dette et de crédits, y ont mis le pied dans les années 60 déjà ! Allez comprendre et vérifier ! Autant que les mythes! Les histoires fantastiques, de science fiction, de vampires, de revenants et de sorcières ! Pourtant la Lune nous ensorcelle encore. Littérature colportée qui nous inonde, façonne nos pensées, en nous berçant, dès jeunes, de mystères, de fantasmes ou de fantaisies ! Que des aimer et ma regarder encore scintiller surtout si vous êtes amoureux, plongé dans le spleen romantique ou simplement déçu !

    CHAIR, OS, VISAGES ET MESSAGES

    Mechidia ! Fouilles archéologiques des héritages et de la mémoire conspuée, savamment pollués par tant de conspirations. Rien que pour dégager un squelette, ça demande de l’argent et du temps.

    Que dire d’une fosse commune, d’un charnier ? Qui plus est l’exhumation des idées que l’on se doit d’extirper de la gangue des manipulations, des oublis, des négations, du néga-sionisme*, des haines héritées, des clanismes divers et des guerres insatiables ? Il faut réveiller les humains du néant, de leur Alzheimer recherché qui prospère dans toutes les têtes et les cités. Les sortir des saumures de la peur, des censures organisées par les encenseurs et les partis pris ! Les libérer des prisons virtuelles ou réelles où les gens se cachent, par leurs craintes exacerbées, devenues des préceptes de morale civique et des principes de sagesse héréditaire. Des opinions stigmatisées et des vérités obviées par le pouvoir, les polices et les militaires ! Programmes enseignés, prosélytismes divers, écoles dans lesquelles ils ont été produits, modélisés, endoctrinés, nourris d’idées étanches, rigides et renfermées. Personne ne sera épargné, si on ne s’attaque pas aux idoles du passé qui nous ont formatés. Autrement, nous n’aurons à faire qu’à des extrémismes belliqueux, hermétiques et fanatisés.

    Mechidia . Ce n’est ni de la fiction, ni des approximations ni des excès. Ces paramètres, ces machiavéliques manigances, ces manipulations exubérantes sont des méthodes de gestion que les pouvoirs publics, locaux ou étrangers, ont sur les gens, pour les endiguer et les guider. Sociologues et anthropologues vous le diront mieux que moi.

    HÉRITAGE DES ANCÊTRES.

    ÉLÉGIE DU PR BENSOUDA MOHAMED.

    Il était l’un des plus jeunes et plus beaux de la promotion, , brillant professeur de chirurgie, compétent anatomiste, d’extraction bourgeoise et andalouse, pas très riche mais riche d’une haute alliance, celle d’une belle nièce, devenue princesse ! Il vient de partir pour prospecter l’Au-delà ou s’y reposer! Entre les mains de Dieu, Amen ! Ses connaissances se rappelleront de lui.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Elle a une bosse comme sourcil, une calotte, je la vois bien ! C’est du n’importe quoi ! Instantanés, des flushs momentanés. Les étoiles peinent à sortir du déchirement et du délire pour briller malgré les épaisses nuées.
    Le gris du climat est tel qu’on enterre sans visa de sortie, mais rien n’est gratuit. Est-ce qui je ne suis plus là ? Je me rends compte que je n’ai rien fait de notable, pas assez utile, rien fait qui puisse et qui puisse durer de quoi désespérer ! Est-ce que je ne suis plus là. C’est à peine si je devine que je suis encore là. Ce qui me réconforte encore malgré les soucis et les doutes ! Et que c’est de ma tombe que je vous interpelle, par anticipation.

    PUB POUR MME STUDENT

    Lisez mes nouvelles sur Mme Student et sur le Net. C’est gratifiant et gratuit. Hélas fictif et subjectif. Mon héroïne, dans son délire mythique et mystique, ou le mien peut-être, qui dans ses chroniques différées aura fait de l’enseignement son métier. Après les affres de la politique elle part. De retour après l’Apocalypse elle fait une réapparition comme messagère divine ! Avant la Résurrection et le Jugement Dernier, un dernier recours par la grâce de Dieu. Il en a les moyens. Un retour pour réformer les vivants avant qu’il ne soit trop tard. Une prophétesse, plus une revenante pour refaire le monde et l’épurer de ses crimes et chagrins.

    CYNISME ET DÉLICATESSES:
    CHRONIQUES SENTIMENTALES DES VISIONS FLOUES.

    Ce n’est pas qu’il soit impoli le vendeur de journaux qui m’a vu et ne m’as pas salué c’est peut-être qu’il vend les salamalecs aussi ou qu’il attende comme de coutume que ce soit ceux qui arrivent qui saluent les premiers ! Culture qui incruste des normes civiles, égalitaires dans la démocratie. Et même les vieux n’ont pas de privilège quand aux bonnes us! C’est peut-être qu’il vend de bonnes nouvelles qui marchent et qu’il n’a pas besoin de marketer dans ce genre de politesse et de civilités ! Ou que depuis l’inondation du Web, il n’a plus rien à ajouter. S’il paraît gonflé, ce n’est du fait de ses propres papiers! C’est peut-être parce qu’il me respecte, comme vieux voisin ! Qui sait s’il m’aime pour m’éviter ainsi. C’est pour ne pas m’augurer de quelques mauvaises nouvelles, en ces temps de canicule, de ramadan, de grosses dépenses et de bas revenus !

    MON STYLE EST PROSAÏQUE,

    Certes ! Il peut être de ce fait emphatique ou ampoulé ! Je n’ai pas que des laudateurs de parmi mes confères et autres aimables inconnus rencontrés sur le Net ! Un détracteur de surnom « Elchi » sur Yabiladi, a trouvé mon  »texte »,  » Combat des titans des leaders politiques »» écrit à propos des dernières sorties des leaders politiques, au Maroc. Son jugement péjoratif méchamment gratuit, a été posté en rajout à un écrit de Mohammed Ennaji. »

    L’Ellechie de service, l’étiquette et le taxe « d’une lourdeur incroyable » ! « Il conseille au Dr Idrissi s’il est l’auteur de ce texte », signé Maidoc25,  » d’aller s’auto soigner » ! Merci donc de son conseil indigeste et méchamment intéressé ! Je répondrais, offusqué mais sans médire ni insulter, car loin de là, ce n’est pas mon style, que je ne sais pas écrire comme lui ! Et que pour m’exprimer que de cette façon-ci, classique, il faut le dire, j’espère et je requière le respect et la dignité !

    Je suis le résultat de mes professeurs. Voyez-vous, je n’ai pas dis  »profs » tout court ! Et le sobre objet des influences, peut-être, des lectures au programme d’antan. Celles qu’ils m’avaient ordonnées et conseillées ! On ne s’invente pas, mais on peut évoluer si on nous indique, de meilleurs sens, pardi. Etant classique et d’un certain âge, donc, n’ayant pas vécu en France ni fait littérature en faculté de Paris, je n’ai pas eu l’opportunité de me faire, dans les quartiers de France, où l’on parle plus vif, parce qu’ils sont chauds ! Je manque de légèreté, c’est un fait.

    Pour ce qui est de critiquer, c’est mieux d’être un professionnel, afin d’être raisonnablement écouté ! Il faut s’éviter toute colère et toute célérité, sous peine de méjuger et de médire en passant lamentablement à côté ! Pour s’imposer critique crédible et s’imposer comme nettoyeur du Net, il faut faire preuve de ces capacités ! Oui c’est une façon de dépolluer le Web en décourageant les textes les plus lourds, les remarques désobligeantes ou les textos inappropriés. Encore qu’il faille donner ses preuves, en matière de qualité propre, et apporter quelque chose de récent. Non pas à l’inverse, faire office de censeur, parasite, pour se payer le plaisir malveillant, de pouvoir médire licencieusement, en toute impunité, afin de conforter son ego de maton.

    La libre expression est positive ne matière de Web. Sauf que, écrire pour moi, je le dis à son enseigne, est déjà une cure de liberté. Celle de m’exprimer librement. Et ça, je le revendique ! Cette façon de me soigner est contagieuse. Je la lui souhaite. Aussi inviterais-je sans insistance ni cynisme, le détracteur importun et inopportun, fâcheux et gratuit, ‘’à venir’’ et non point ‘’d’aller’’ se faire soigner ! Pas une ligne pour contrecarrer M. Ennaji. Aucune référence ni sur quelle ligne et par quelle phrase, j’aurais été lourd ! Les mots et les tournures, n’ont de sens que si on les lit et qu’on les mette dans leur contexte pour les comprendre et se les interpréter. N’est-ce pas ? Mon style est prosaïque ? Il peut être emphatique de ce fait ou ampoulé ! « ElleChie » n’a pas menti ! Qu’il me lise ou pas, je ne le fais pas payer et je ne veux en rien lui imposer mes idées.

    ANIMAUX QUE NOUS SOMMES,

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proies, bêtes de somme. Combien d’heures, combien de journées, nous reste-t-il avant que nous emporte à jamais ? Pour toujours, et de sombrer malgré nos espoirs, pour de longs et sombres oublis ? Eviter les friandises, faire la gym, ne pas fumer, éviter les excès ! Eviter les plaisirs et le stress et vice-versa ! Les soucis et les peines et même les joies et ne doivent pas nous influencer ? Les droits, les libertés c’est pourquoi faire?

    Que faire quand on ne les a pas et qu’il faille les demander. Et l’agent et le travail, qu’en dites-vous de plus ? Entre les privations et les maladies, les délires et les peurs, les sanctions et les critiques des râleurs et des protestataires, des parents, des maîtres, des clients et des fournisseurs, ne faut-il pas montrer quelques courroux ! Etre soi, un peu et défendre son ego, de droit ou à juste titre ? Que reste-il des jours grevés de souffrances et de douleurs, chez ceux qui sont partis ? Gommés, délogés, morts en gémissant ! Ou sous le coup fatidique des rancœurs, des acrimonies et des colères ? Que reste-t-il de nos heures comptées, de nos belles heures ou de nos si importantes occupations ? Des leurres ! Qui sommes-nous, pour représenter quelque chose de durable ou d’important ? Un être distinct, qu’il faille réveiller un jour, sous de meilleurs habits ? Pour lui donner des ailes brillantes et une âme éternelle, épurée !

    CRAINTES ET PEURS,

    La peur de tout laisser, même ce qu’on a jalousé le plus, ce qu’on a de plus cher, son corps. Soi-même, son identité, sa personne particulière, sans rien emporter avec soi et pour ne plus exister ! A moins que ce soit temporaire et que le retour soit certain pour les plus sûrs ! Crainte du retour, craintes pour le sable et les cendres, crainte d’être jugés de nouveau et pas seulement sur terre et c’est plus rigoureux et plus dur encore ! L’âme en peine sans en être si sûr!
    L’âme en peine pour ceux qui ont fauté et qui sont certains des sanctions éternelles! Vous n’allez pas partir, Monsieur le Président et vous messieurs les ministres sans rendre compte ! Ne serait-ce qu’un peu, par discrétion, par pitié, par complaisance ! Au moment où tout s’en va, partir, sans demander pardon aux gens que vous avez « bouffés », engloutis ou détruits ? Ignorés ou leurrés ! Sans corriger vos erreurs, afin de ménager un peu votre âme ? Vous n’en auriez pas ? Peut-être bien, je vous crois !

    Sans demander pardon à l’Eternel ! Vous vous mentez, en ne craignant plus rien, vous chassez ainsi votre responsabilité! Si vous ne croyez en rien, si vous ne croyez pas avoir une âme, qui fait vivre votre esprit et votre corps, alors vous n’êtes pas comptables de vos erreurs. De rien bien sûr, ailleurs que sur terre ! Vous ne faites rien, tout s’en va, et l’instant est rare, sauf l’instant existant du moment.

    BALIVERNES, POUR LA MAGIE DES MOTS,

    Astuces et valses des idées, tangos des retournements, pour le pouvoir entre les factions. Droite, gauche, milieux avec leurs terribles nuances, leurs faux compromis, les compromissions égoïstes, complots! Promesses des hommes politiques, prestidigitateurs en mal d’imprécations, manœuvres des politiciens, de la justice, des votes des élections ! L’ensorcellement des enfants de chœur que nous sommes ! Dogmes universels, justice pour tous, lois, vérités, rigueur et sanctions, pour la liberté et la justice. De qui se moque-t-on ? Il ne manque que la santé et les soins, les routes dans les montagnes, et les forets, les gouffres et les déserts à ce programme pour les élections. Sauf que les doutes montent avec les faussetés et les apparences la réalité des nantis et celles des appauvris et des exclus ! La grosse masse de la terre ! Les exclus ont parfois des satellites des Infos, pour admettre la fausseté des dires, vues leur conditions. Quand on voit la faim dans le monde et les excès, des nanti, autant ailleurs que pour d’autres ici, les injustices fréquents et les inégalités, les discriminations entre les hommes, les classes et les nations, les prédations et les exploitations, des plus faibles, des affaiblis souvent.

    SERMON POUR LES GRANDES NATIONS

    La suite, en fait. La théorie du complot n’est pas une invention, c’est la seule certitude et la plus sordide. Qu’on regarde l’Irak décomposée, la Syrie qui se déchire, qu’on retourne en Libye, chercher le mobile et l’arme du crime ! Un mot pour la Palestine, mouton sacrifié, le cousin et le frère, sur l’autel d’Israël, en répartition des pogroms d’Europe et des crémations d’Hitler ! Injustice féroce ! Le calvaire, la croix du Christ est portée par les enfants d’Orient et leurs vieux pères ! Pour réévaluer l’histoire et le mobile, le motif, le modus operandi ! On prépare, on fabrique des guerres, entre tribus, entre états voisins et nations sœurs ! Car on ne veut pas faire cesser les haines qui rapportent à certains. Et gros sur le cœur aux autres

    Je m’arrête. Vous connaissez tout ça. Mais vous ne voulez pas le reconnaître, ni le confesser ni cesser ce qui est pire de continuer à le faire. Car, vous le connaissez, mais à l’envers, à travers le prisme des différences. Dissemblances exacerbées et mises en vitesse supérieure, par les cultes étanches, l’histoire remaniée devenue dogme inébranlable et un culte de ralliement. La suprématie entretenue des identités, ça rapporte. Les cultures hermétiques et le cynisme des-apriori, avec leur moteur à échappement hypocrite, leur fuite des responsabilités, leurs défaussements, la haine, vont-elles cesser ? Les droits de l’homme, universellement chantés, la mondialisation…des mots cérémonieux, lancés avec acrimonie ! La politique étrangère est un mythe de couvent, un label de reconnaissance identitaire, la connivence d’un club, dans un congrès, une messe, dans une auberge espagnole, un refrain qui les identifie entre eux et en écarte les indésirables. Et un code qui congratule et réconforte les maîtres dans leurs hypocrites et bilatérales concurrences en les asseyant plus solidement aux commandes de leur solide et universelle suprématie. Colonisé, déraciné, comme des milliards d’êtres, j’ai parlé des puissances étrangères qui servent d’ombrelles, de parapluie et de parachute, de gendarme fortement intéressé ! « Ça l’air d’un farfadet et ça pense comme un arabe ! »

    COURBES ET TANGENTES

    PARABOLE 1

    A l’ombre des tangentes frêles, sur les courbes bombées qu’elles dessinent en dessous d’elles…Elles planent. Diaphanes comme une âme, sont les tremblantes ailes de ce miracle qui vient de naître ! Les quatre ailes d’une libellule qui voltige en fête et qui vient de se poser élégamment sur une belle tige verte, un massif de fleurs, qui jaillit de la rivière. De la nymphe, laide, un être véloce et fier, se libère !

    Sur les courbes repues et pleines du fruit, elle va oser fureter. Oser se poser et caresser ces fruits d’instinct. Car ils sont faits pour elle. Les sphères abondantes au beau galbe, halètent et respirent. Leur pulpe esquissée, tressaille prometteuse. C’est un doigt intrépide qui les jauge. Il se pose. Il se promène et se referme. Il sent les entrailles de sa découverte. Pourtant, la libellule est l’image même de la légèreté.

    Ses pattes, ses doigts sont fins, légers et agiles ! Dans son délire de découvertes enthousiastes, d’errances passionnelles et de libertés nouvelles, ses ailes et son torse frétillent dans tous les sens. Elle caresse les globes des splendeurs et sent l’enivrement, le détachement. L’ivresse du moment, un fantasme éclair. Le plaisir ! Dans le délire, la ligne ailée se replie et se referme sur le nectar béni. Du néant précédent au sinus timide et tiède, ému et craintif, l’ambroisie conquise, coule comme un paysage qui défile.

    Elle s’agite comme une âme sur son aura, source de vie, parfum exquis du corps. Le doigt se confond avec ce qu’il touche et bat la mesure. On entend comme de la musique qui se détache des sphères. Le papillon taquin, la libellule devient un tatouage permanent, là, à la place des soutiens.
    Confusion de l’objet et du désir, deux en un ! Sous la main tangente qui l’effleure, le globe entier tremble et s’émeut sous la flamme des doigts. Le papillon est une main en forme d’ange ou d’ailes. Il butine et s’abreuve d’extase et de plaisirs. Adorateur, esclave mu par ses plaisirs, ils le poussent aux grandes œuvres, consciemment ou d’instinct L’homme devient dieu en un clin d’œil. On peut l’entendre, et le reconnaître aux chants, aux plaintes essoufflées de son délire. Des mots qu’il trace comme des cœurs et des vers qu’il écrit sur la poitrine. Hédonisme ?

    VARIANCES DANS LE SEIN DES SAINTS

    PARABOLE 2

    Il s’agite dans un corps à corps, comme une âme lovée et lascive sur sa source de vie. Rien ne vient troubler cette espérance, entre la vocation et l’esprit, le satisfecit des désirs, le bonheur d’en jouir et le plaisir d’y être parfait. Se confondre dans le corps et d’en être l’objet, les doigts et la main, l’ombre de soi et la représentation de l’esprit, de deux personnes sur leurs cerveaux.

    Cette boule magique qui affole réconforte et assagit, est une porte, pour un instant dans l’infini. L’infini délirant et extatique qu’on retrouve en soi à travers l’entente d’autrui. Triomphe équitable, délire dans les cieux, le miracle de l’élévation est double. Et on aime le répéter et le reproduire, sans fin.
    Le globe, c’est la lune, un soir, sans nuages ni habits. C’est le spleen offert par Dieu à ceux qui le regardent et qui aiment s’en approcher.
    La main tient son bien et le relâche pour y revenir. En sueurs, le lait sourd dans l’esprit du bébé, la bouche est pleine mais il n’est jamais rassasié. Le bonheur est une drogue dont il ne peut se détacher. Et, c’est un crime de lui enlever cette porte vers l’absolu. Le vide, le départ ne peuvent remplacer l’être cher, ni celui de bonne compagnie. Il faut à chaque fenêtre sa clef pour l’absolu. Et c’est un délit quand on le prive, alors qu’il ne peut s’en passer.

    QUESTIONS EN QUÊTE DE RÉPONSES.

    A quel titre perpétuer ou interdire, les clefs faussaires dans des serrures pirates qui veulent s’essayer ? Le sens éthique, moral, religieux ou laïque ? Des freins, des balises, des limites saines ? Celui de la correction, des libertés, de la propriété, du respect d’autrui de la dignité partagée ? C’est quoi interdire ou empêcher ? ! Ne pas heurter le bon vouloir des gens et des individus !?

    La tendresse se livre en prières. Le but est d’oublier la raison et les doutes, devant l’instinct de prendre et le défi de se donner. La prière des doigts sur le torse, en respect, et sur les globes aussi, transcende l’espoir et la transe se prépare ici. Le corps tremble de vies, l’esprit, l’aura couvre la nudité. Élémentaire vêtement pour de donner intégralement au rite qui unit et réconforte. Et c’est l’Eden, le ciel …Donnez m’en sept, s’il vous plaît. Si haut, si loin, selon les dires des meilleurs cosmonautes. Ô tangentes laissez moi vous chevaucher. Me détacher des dômes de ton esplanade, aller du rocher nu, l’étrier sur Alboraq, guidé par l’ange Gabriel, sur le chemin astral de Mahomet.

    Sans quitter ce lieux, ni ces barreaux d’où je t’appelle, viens en ces jours de fêtes. Donne-moi ton trône, pour te faire ma reine, ma conquête malgré et les risques de tempêtes. ô Liberté ! Liberté, c’est à toi que je fais ma cour et que je voue mes prières.

    TALISMAN ET AMULETTE :

    Refrain contre le dédain. ô tangentes affolantes, retournez effleurer les tours. Retournez vivre dans vos rêves. Répandez mes doigts sur ces lieux d’amour. Supprimez les gardes, ôtez les chaînes, enlevez les barreaux. L’amour que tu répands sur ces lieux, comble mes oublis et répare ma mémoire et mes trous. ô tangente reviens, tour à tour, de nuit et de jour, si le soleil brûle le ciel, il éparpille les nuages et luit. Et je te ressens et te vois.
    Et, dans cette bombe de chair, où explose ma mine, laisse-moi, l’heur du retour, laisse-moi me jeter dans l’ombre de ton puits. Enlève la clef ! Enlève les aiguilles du réveil…Palper les rides avec délices, pour m’y agripper, avant de plonger dans tes eaux avec volupté. Arrête ô Temps, souffle, respire et sent ! Dans le sanctuaire humide de mes prières de paix, planent les essences sacrées de nos amours ondoyantes, les parfums pénétrants et les arômes de nos intarissables printemps.

    Parjure, jure, ment et meurt sans crier ! Dans le ciment des chairs, à jamais gravées, les liens s’illuminent et les chaines complices s’en vont. Elles se perdent pour exister. Elles errent sur les chemins des sens, pour combler les absences et repêcher les oublis.

    LE SOLEIL EST AU ZENITH DES HORREURS

    Ramadan en été est doublement une épreuve. S’il assèche le corps, il multiplie les envies. La foi, n’en parlons pas, il lui faut une divine échographie. La silhouette sue, l’ombre est celle du chapeau, seuls les pieds dépassent, quand tu avances tes pas. J’ai coupé les larmes au couteau pour faire ta peinture. Et j’ai une lettre entre les dents que j’écrirais sur ton portait. Palimpseste où se confondent sueurs et baves ! Je mordrais la toile pour que rentrent mes mots dans ton esprit et que ton portrait, griffé de mes doigts, les entende enfin. L’option vertu ne peut éliminer les manques ni les soucis ! Le tas de morales est une pression, une peine, qui névrose et culpabilise. Les lois sont faites d’éthique, une bannière élastique qui s’effile pour les plus puissants, qui els font pour actionner les autres et les inhiber.

    LE DÉLIRE DES CLOPORTES

    Mon métier comme un rempart, un masque, un frein des barreaux, me prive et paralyse ma vie particulière. Il me pousse à faire de la déontologie, une éthique corsetée, une morale corsetée, là où je ne dois être qu’un mâle commun la vie ne s’arrête pas aux choses intimes, le sexe vous avez compris. Elle est celle des ailes et du vent, les délires de l’esprit les libertés du corps, seul soleil qui éclaire au firmament
    Une goutte ignore le tuyau d’où elle vient et s’évapore en tombant sur le sable. L’homme depuis sa conception est fait d’une multitude de gouttes. L’ombre du jasmin palpite sur le sol sans donner de parfum à la terre qui la nourrit. Le bruit dans les airs ne laisse pas de traces d’ailes. Ce ne sont que des anges et non les fumées des réacteurs ?

    Je doute des mes libertés factices, de mes sentiments, de mes sensations, de mes perceptions et de ma vue. Et peut-être des mots erronés que je sors pour réfléchir et à défaut pour m’en amuser.

    Les douleurs, seules libertés de se plaindre, de se peindre et de se pleurer. De prendre et de comprendre de ce qui est en dehors de la tête et qui la fait tourner. Ce qui nous fait prendre autrui, pour des dieux, ou qui nous fait pleurer.

    A FATTOUMATOU TRAORE DU MALI

    PROMENADE GÉOGRAPHIQUE

    Que reste-t-il de l’ombre de la ruche des os et des cendres ? Que reste-t-il des clartés des chants des cris et des pleurs ? Que reste-t-il des plaideurs, des critiques, des râles du vagin des vierges, que les soldatesque islamiste viole et engrosse ! Un bambin que ne trouvera nul pays comme sanctuaire. Nulle affection pour le protéger, nul maître pour l’éduquer ou lui donner une chance, face à l’humiliation de sa mère et des Maliens !
    De l’insolence vengeresse de ces milices barbares, qui desservent leur cause islamiste au Mali et donnent raison aux invasions punitives coloniales…Aux délires d’orgueil de ces milices révolutionnaires ! Que regrets en Syrie où le maître Léonin n’a aucune pitié pour les siens ni intelligence pour évoluer et leur préfère son trône sur les ruines de son pays ! Un règne sur les abattoirs et sur les cimetières ! ô funeste pays de ma civilisation chérie !
    Non loin de là Kerry tente de raisonner Israël. Il sait qu’Israël prend et ne donne rien par atavisme, et que par égoïsme identitaire et peur cultivée, la victime dupe et trahit. Mais qu’est-ce qui empêche Israël de vivre en sécurité ? De sortir de son sectarisme et de sa mythologie ? Après avoir démontré son savoir et ses avoirs, sa force de persuasion et sa sagacité, ses capacités propres et la suprématie de ses protecteurs inconditionnels ! Qui évoluera verra !

    LES GUERRES, LA VIE, BOF !

    Où va l’amour quand les amants partent ou va son plaisir quand la cigogne descend du ciel ou sont ces images des nuages qui s’effilochent où partent les traces et son des avions à réactions. Personne ne s’intéresse ça car ça ne rapporte rien, mais il fallait se poser la question pour toucher la futilité du doigt et regarder la vie, aussi longue soit-elle comme une image qui fuit dès qu’on commence à la regarder. Sans lendemain pour beaucoup, un intervalle sur terre avant de renaître pour ceux qui espèrent que leur âme repoussera sur leur corps leur reviendra de là où elle se case pour les ressusciter un jour.
    Curieux comme concept, il est quasiment binaire. Entre le néant et l’éternité, j’opte pour la seconde possibilité. La réincarnation est une réquisition, un besoin. Mais pas trop de sanctions, SVP ! Se rappellera-t-on des choses banales et des futilités? Surtout après un triste et profond Alzheimer ! Cette maladie des vieux, en particulier, qui nous perdre toute mémoire et toutes nos capacités au point de nous déchoir, d’annihiler notre personnalité. La conscience se perd et de là, tout sens de la vie et toute responsabilité. Peut être bien puisqu’on sera jugé et audité. J’ai bien peur de montrer demain ce que je tais aujourd’hui ou ce que j’ai carrément et innocemment, oublié, aujourd’hui !

    Entre temps, ici et là, des millions d’êtres zélés, pour qui la vie est donnée, comme à nous, cherchent leur pitance, d’instinct, entre ciel et terre. L’instinct est cette mécanique du comportement, héritée des ancêtres qui fait de nous des vivants ! Des conduites caractéristiques de l’espèce, qui rend les choses vitales automatiques, abstraction faite de la volonté de l’animal en question. Peu reconnaissent en eux l’origine de leurs chimies et mouvements de vie. En fait qui fait de nous des esclaves, obligés, vitalement dépendants, d’un cheminement planifié, génétiquement conditionnés, au destin inévitablement prescrit.
    Actes prédestinés, écrits, non volontaire : on ne pas être plus déterminé que ça ! Une grande part dans le destin est prescrite dans ces instincts et autres activités involontaires qui nous permettent de vivre, myopes sur nos actions internes, physiologiques. Si on ne s’occupe que partiellement de la respiration, les autres phénomènes, la digestion et l’assimilation par exemple, on n’y est pour rien, l’alchimie des sens, le transport des influx neveux, qui nous dirigent, les hormones, notre pensée, notre mémoire, ça laisse rêveurs…

    VALSE QUANTIQUE : LES PETITS GRAINS DE LIBERTÉ

    Chaque atome, chaque électron, dans son cycle ionique, leurs charges électriques, leurs composantes quantiques, chaque molécule ingérée, chaque gène est porteur d’un miracle, d’une mission, dont il ignore le but, le contenu et sa destinée. Ces microparticules ne savent rien des propriétés qu’elles sont capable de faire. Rien a priori des cycles et des recombinaisons, des réactions potentielles et des recompositions qui furent à leur origine et qui conditionnent leurs propriétés physico-chimiques, et électromagnétiques. Rien comme approches de leur futur et des réactions qui les incluront dans d’autres schémas chimiques ou aspects physiques. Pour former tel minerai, tel végétal, tel être animal avant de se fondre dans la nature, l’univers ou de disparaître.
    Ces éléments imperceptibles, découverts par les sciences nous composent et nous défient. Indicible inconstance, sublime silence de ce foisonnement de vies. Nous sommes faits de milliards de milliards et de milliards encore de corpuscules et d’atomes étrangers. Ils nous composent et nous recomposent, nous les ignorons comme ils nous méconnaissent. Et c’est pourtant de nous qu’il s’agit. Nous somme un être, un organisme fait de constellations d’organites, en éternelle mutation, que nous ne savons pas dominer.

    Nos hôtes font leur boulot, ils s’activent et se composent et réagissent, nous appelons ça la  »vie ». Et nous oublions le miracle que chacun d’entre nous représente. Pire quelle certitude, quelle place occupent en nous cet esprit et cette âme que nous pensons avoir ou être ? Combinaison triple et muette, tenue au secret, le complot du silence: c’est de nous qu’il s’agit. Ces entités qu’on espère ou qu’on pense être, prospèrent en nous. Alors que nous ne pouvons ni les sentir ou les voir et encore moins les toucher ! Et c’est de nous qu’il s’agit.
    Nous assistons, étrangers à nos propres changements, de la fécondation à la mort, sans savoir consciemment d’où nous venons et vers où nous allons transiter. Entre de risibles libertés et d’énormes freins, qui nous asservissent au biotope terrestre, nos connaissances, si admirables déjà sont si élémentaires devant les champs immenses de notre ignorance. Des étendues que nous ne pouvons guère investir et vers où nous ne pouvons accéder.

    Entre les libertés et la démocratie, variables entre les personnes et les pays, les hasards et les influences, notre autonomie, nos initiatives, nos actes et leurs limites, que de conflits, d’imperfections, d’inexactitude et d’intolérances ! Nous sommes déjà en conflit avec nous-mêmes, soi-même, notre corps composite. Mais, avec les autres, c’est pire. Que ce soit nos proies, alimentaires, pauvres bêtes et monstres que nous sommes, qu’avec nos adversaires ou nos pires ennemis ! Et ce n’est pas gai.

    CRIMES ET LIBERTES

    Nous sommes des prédateurs, des cannibales ! Et je vous fais grâce, je ne parlerais pas des homophiles, les gays, ni des lesbiennes et de leurs subtiles amoures pour leurs semblables. Ce n’est pas un déni de leur droit d’être libres de cette promiscuité et de pouvoir, librement, la montrer, sans honte de la société. Ça dépasse et ça me déconcerte aussi. Je parlerais de leur volonté logique d’être publiquement reconnus et sans cachette hypocrite. J’ouvre seulement une parenthèse sur les enfants qu’ils veulent adopter. Elever dans une famille, normale, et dans quel sens les  » former  » et les éduquer.

    Les pédophiles, immensément odieux et abjects sont des horreurs aussi horribles que les crimes d’inceste. Et puisqu’on en parle de pédophilie. .Je fais allusion aux drames commis par l’espions exfiltré d’Irak, David Galvan, sur 11 jeunes enfants de Kénitra. Affaire quasiment couvée, qui a réveillé le peuple de sa léthargie sur la honte et l’injustice qui allait être commise. La méprise organisée et l’humiliation subies à la suite de la grâce royale arrachée par l’abus de confiance dont a bénéficié le criminel. Puis à la souveraine remise en question de tout l’establishment qui a fait ré-emprisonner dans son pays intercesseur et d’adoption, l’Espagne. On en reparlera…

    En parler, j’en ai assez, comme de la loi du talion. Celle qui consiste à faire payer les coupables et à les sanctionner, à hauteur des mêmes crimes qu’ils ont commis. L’injustice est comme le mal et les douleurs. Les peurs augment les souffrances et les souffrances font écrire ou crier. Les gens qui manifestent leurs souffrances devant les médecins, les juges ou les émirs, se doivent d’être écoutés. C’est un devoir de l’homme, du Responsable que de répondre à leurs prières. La joie du médecin est de découvrir le mal et de l’atterrer, le plaisir de guérir est immense, il est égal à celui du juge et du professeur quand ses élèves ont tous réussi. Que dire des rois quand ils écoutent les leurs et de Dieu, quand il répond aux humains avec faveur !

    Le problème n’est pas de partir à jamais ! Car, où sont passés les autres, en laissant les souffrances et les faiblesses s’anéantir. Le problème, c’est celui de perdre ce qu’on va laisser. C’est aussi pour les autres de perdre celui ou celle qui a trépassé. Et l’orgueil, la fierté d’être soi-même, la passion de vivre libre, ensemble, avec la dignité, c’est ce qu’on enlève justement ceux qu’on a mortellement blessés. Et c’est peut-être que la mort, alors on voit des martyrs, des suicidés, des soldats tués et des gens qui vont s’exploser, en emmenant les autres, des victimes innocentes, à la suite d’un dépit, d’une sombre idée ! Qu’ont-ils fait de mortel pour une si tragique destinée ? Le hasard du chemin; vers la mosquée, l’école, l’armée ou le marché ?

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DIVAGATIONS MAJEURES EN SOUS-SOL MINEUR

    L’ACCOUCHEMENT DU FACTEUR

    _ Monsieur le facteur, veuillez porter cette lettre à Dieu.
    _ Hein! Au bon Dieu ? Est-elle suffisamment timbrée ? Ou c’est l’expéditeur qui l’est, peut-être un peu !
    _ Pardon, Votre Insolence ?
    _ Mais, il n’y a pas de Dieu dans ce quartier, monsieur DuToquet !
    _ Appelez-moi Toqué, tout court, si ça vous va !
    _ Je parle de l’adresse et du destinataire….Walou ! Allez voir plus loin…
    _ Mais attendez M. le facteur, s’il n’a ni domicile ni boîte, est-ce que vous voulez dire que Dieu c’est walou, bah, qu’il n’existe pas ! Et que l’homme et l’univers doivent en faire le deuil et vivre sans Lui ? Chez vous!
    _ Euh !
    _ S’il est inconnu de vos facteurs et si vous ne le voyez pas, ça veut dire pour vous que Dieu n’existe pas ! Dans vos quartiers, dans votre culture, dans votre ville, dans votre patrimoine, dans ce pays ou chez les voisins ? Makach ! Ma bqach !
    _ Je ne connais personne qui porte ce nom ni personne à qui remettre votre courrier pour le lui transférer ! C’est clair comme un théorème : pas d’adresse, pas de courrier ! Pas de boîte non plus où je puisse lui déposer votre courrier ! Mon rôle s’est toujours arrêté là ! Et, je ne suis ni psychiatre ni devin pour m’occuper de vous et de votre pli !
    _ Qu’est-ce que ça à voir, votre rôle ou votre travail avec ma santé mentale ?
    _ On n’en est pas là, M. Toquet ! Je n’ai pas dit ça de votre santé ! Vous me gênez avec vos réflexions ! Et puis…je perds du temps avec vous et je dois finir ma tournée.
    _ Je vous en paie une !
    _ Ne vous payez pas ma tête, non plus !
    _ Bon, bon ! Mais, même s’il n’a pas de boîte postale, chez vous, vous n’avez jamais entendu parler de Celui qu’on nomme  » Dieu » ? God, Adonaï, Yahvé ! Sidi Rebbi ! Malik el moulk ?
    _ Si, si, il y a si longtemps de ça. Ça me revient un peu avec votre insistance maladive
    _ A la bonne heure ! Dites-moi, quand a-t-Il existé pour vous?
    _ C’était quand ma grand-mère, Lalla Khnata, me racontait des histoires pour m’endormir. J’avais cinq ou six ans…
    _ Vous aussi ! Ça alors ! Moi, c’était Lalla Zineb !
    _ Je croyais que c’était une légende. Et que c’était un super héros, un magicien qui faisait des miracles et qui donnait de l’argent aux gens et des cadeaux aux enfants !
    _ Vous confondez avec Papa Noël !
    _ Mais, c’est un mythe, ce sont des contes, je l’ai compris depuis !
    _ Ah ! ….Mais dites, elle ne vous aurait pas raconté des mensonges, votre ancêtre !
    _ Non, mais des histoires, si ! Endoctrinement précoce, présenté juste comme un jeu !
    _ Sauf que, a Sid El Facteur, s’il n’y a pas de Dieu, c’est que le cosmos, le truc là haut, il s’est formé tout seul ! Extra, sans aucune intelligence ! De but en blanc ! Avouez que c’est un peu gros pour le hasard et la spontanéité. Le hasard a sorti du néant toutes ces étoiles et cette astrophysique ! Un univers extraordinaire et si prodigieux, fabriqué par rien ? Et pour rien! Hein ?
    _ A y penser, ça me fait réfléchir !
    _ Tout comme votre ancien ministère des PTT qui eut comme dirigeants Aherdane et Lanser. Devenu office, il a été vendu aux Séides sous Ahizoune !
    _ Qu’est-ce que ça vient faire ? Je n’y suis pour rien !
    _ Oui, justement, haut de 25 étages, il se serait monté tout seul, votre récent bordj des Itissalat ? Il a bien fallu une intelligence derrière tout ça ? Non ?
    _ Oh que si, mais je n’en sais rien ! Moi, je suis en bas de l’échelle. Pitié ! Je suis un honnête fonctionnaire, j’ai des enfants et un crédit ! Je ne veux pas d’ennuis avec les autorités. Je n’étais pas là, au moment de la création de notre boîte. Je n’étais pas présent, non plus au Bigbang, pour témoigner avec assurance du Gangnam Style de votre bon Dieu.
    _ Ah, je m’en doute, monsieur le Facteur ! Malgré votre vélo, vous ne pouviez pas être partout en même temps et cela sur plusieurs époques à la fois !
    _ Oui, oui, mais pour l’immeuble et le cosmos, c’est, ce sont des œuvres colossales, pardi !
    _ Ah ! Vous en convenez ?
    _ C’est votre troisième ‘’Ah ’’ ! Vous ne savez pas parler sans dire des Ah ? Vous êtes un chanteur, peut-être, en perte de voix ? Et de boulot ! C’est pour ça que vous voulez attendrir votre correspondant …
    _ A peine que j’ai commencé à penser ! Je suis incapable de parler, je reste bouche-bée devant le ciel et les étoiles. Et je fais de grands Ah !
    _ Moi aussi, quand j’ai le temps de monter à la terrasse, pour chercher le linge de ma femme ! J’en conviens ! Le ciel, les étoiles, une bière avant, un cigare après le dîner, quelque part, en bonne compagnie ! Le ciel et la mer, le vague à l’âme sur la côte, en été…
    _ Revenez sur Terre, l’ami et cessez de fumer ! Mettons que cette œuvre colossale, l’univers, que vous admirez tant, qu’il est né sous ‘’ X ‘’ !
    _ Si vous voulez ! C’est amusant ! Oué, le cosmos est né sous ‘’ X ’’. Sans parents connus, alors ! Pourquoi pas ?
    _ Si, au moins un ! Et appelons le colossal Géniteur qui a créé cette œuvre magnifique, ‘’Dieu’’! Dieu, comme hypothèse. Dieu comme Créateur. Dieu simplement, ça vous dérangerait des fois ?
    _ Non, non ! C’est astucieux, hein !
    _ Comment, non ?
    _ Je vois que vous simplifiez les choses, afin de me convaincre. Mais je sens, intuitivement que c’est astucieux ! Il y a comme une malice derrière vos mots. Des idées, qui me donnent des pensées, inhabituelles ! Qui me font frémir !
    _ Je ne vous touche pas, calmez-vous !
    _ C’est comme si vous alliez me filer une marchandise défectueuse ou trop chère pour ce qu’elle est.
    _ Ce n’est ni perfide ni sournois. Je ne vous vends rien. je ne vous donne rien. Je parle…
    _ J’avoue que des idées plus claires me viennent en réfléchissant avec vous. Ça me fait penser à des problèmes auxquels je ne veux pas ou que je ne peux pas penser. C’est confus en moi.
    _ Ce n’est pas pour vous trahir dans votre crédulité ni pour philosopher.
    _ Eh bien, je vois ! Mais de quoi s’agit-il dans cette lettre que vous voulez adresser au Souverain ! C’est simplement existentiel ou que c’est plus politique ? Ache fiha ?
    _ Monsieur, est-il de l’Intérieur ? C’est un copain du Parti, Mohand ?
    _ Non pas que je sache, mais vous me plaisez ! Je suis seulement curieux, car j’aime votre façon de me faire réfléchir à ce qui existe probablement et qu’on ne voit pas du tout ! Et je suppose qu’il y a des choses singulières qui existent et qu’on ne sent pas. Et puis vous avez comme des plumes, derrière votre chemise !
    _ Ah, vous aussi, vous les avez vues, mes phanères ! Vous avez des yeux d’enfant ! Merci, mais chut !
    _ C’est si évident ! Pourquoi me taire, dès lors ?
    _ C’est à propos des plumes ! Il y des gens qui ne comprendront pas.
    _ Alors, je dois taire ce que je vois et me taire parce qu’il y a des gens qui ne me comprendront pas ? N’est-ce pas le contraire qu’il faut faire ?
    _ Bien, bien ! Pour la lettre, je vous le dis brave Hermès, c’est une note de service à adresser selon la voie royale au bon Dieu.
    _ Aux bons soins du Palais ? N’est-ce pas ?
    _ Wache fiha ! Commencez par la remettre de proche en proche, selon la voie hiérarchique ! Ne craignez rien ! On ne va pas vous bouffer. « Tapez aux portes et on vous répondra » avait dit Jésus ! « . Et puis, « Les portes de mon Palais sont ouvertes devant mes sujets », avait dit en substance feu le roi Hassan II !
    _ Je m’en souviens. Au fond, monsieur Toquet, n’est-ce pas un peu inutile, d’adresser votre missive à Dieu, par l’intermédiaire des humains ? Pourquoi pas ne le faites-vous pas par l’intermédiaire des anges?
    _ Ah, vous me plaisez facteur!
    _ Un autre Ahhhh et je m’évanouis à coté d’Oum Kalthoum !
    _ Laissez-moi une place près d’elle, aussi !
    _ En plus, vous êtes plaisant M Dutoquet ! Ça doit être l’effet de la colle des timbres sur vous ! Les timbres dont vous léchez le postérieur pour les mouiller, afin de les coller sur l’enveloppe que vous voulez transmettre à Dieu ! Il en faut un paquet de timbres pour voyager si haut…
    _ Je reste perplexe !
    _ Oui, je vous dis, inutile de vous fatiguer pour l’écrire à Dieu. Dieu, n’est-ce pas qu’Il sait tout ? Et qu’Il n’a besoin de personne pour savoir ce qu’il y a sur votre lettre ! Et qu’Il sait ce que vous avez en tête, avant même que vous ne le pensiez ou que vous ne l’écriviez !
    _ Ah, oui, certes ! Mais alors, M. le Facteur, pourquoi que l’on existe, si c’est inutile de parler avec notre Créateur, alors que nous sommes conscients de la puissance de Sa création ? Et que nous ressentons quelques manques à lui signaler….
    _ Ah, vous ! Je n’y ai pas pensé comme cela. Et puis, votre lettre, pourquoi voulez-vous en parler directement au bon Dieu ? C’est un défi ? Un délire, un parjure, un acte existentiel impertinent ? De plus, matériellement parlant, on n’a pas l’adresse postale du destinataire. Il n’existe pas. Inconnu à l’appel des facteurs ! Je vous le redis…
    _ Vous me l’avez déjà dit.
    _ Qui plus est, il y a ses intermédiaires, les messagers, les ministres, les présidents et les rois ! Et ceux-là, les vivants du moins, on sait où ils crèchent ! Et vous pouvez leur écrire….N’est-ce pas ?
    _ D’où l’utilité, a Sid El Facteur, de la voie hiérarchique ! Vous l’avez trouvé vous-même ! Même si nos idées ne volent pas si haut même si elles pénètrent les os !
    _ Hum, les cervelles, ma tête ! Je commence à comprendre votre style ! C’est comme si vous m’aviez induit dans votre sillage !
    _ Je ne vous ai pas piégé ! Vous utilisez vos phrases pour décliner vos propres pensées et vos bons mots.
    _ Vous êtes un souffleur d’idées et un manipulateur des pensés ! Grave ! N’ta khatar âla al bachar ! Vous me faites accoucher vos propres conceptions. Vos filles d’idées.
    _ Pourvu qu’elles ne trainent pas sur le plancher des vaches, en voyant le jour !
    _ Qui plus est, vous me faites accoucher vos avortons par césarienne ! Vous me violez à mon insu, monsieur. Je sens que vous avez pris possession de mon cerveau et de mes concepts pour m’insuffler votre crédo…
    _ Vous parlez de vos idées ou des miennes?
    _ Vous n’avez pas le droit de me déposséder de mon ignorance, de troubler le silence de mes doutes ni de briser mon repos métaphysique, en m’inoculant des concepts, en jouant sur les mots. Je ne suis plus le même. Vous m’avez séduit et converti…
    _ Si vous êtes convaincu à ce point, merci ! Mais que vos idées, celles de ma lettre au Makhzen, ne soient jetées dans les poubelles de l’oubli !
    _ Faut-il que ces idées soient utiles et non pas trop futiles !
    _ Merci M. le Facteur, vous m’avez été très utile ! Je crois que je ne vais pas l’adresser cette lettre ! Mais, juste la penser !
    _ A la bonne heure ! Vous dispenserez nos facteurs d’un paramètre mystique fatigant ! Tant mieux aussi pour les ministres de Benkirane. Ils seront épargnés d’une chabaterie* inutile !
    _ Mais pas le bon Dieu !
    _ Et qu’est-ce que je fais du bébé ?
    _ Mettez-le avec ma missive! Et adressez le tout à qui de droit. A qui cela concerne de plus haut !
    _ Où allez-vous ? Et ma tournée ?
    _ Je m’envole ! Buvez à ma santé et à la maïeutique !
    _ Qui c’est celle-là ?

    DE MADAME STUDENT, VOTRE ENVOYÉE
    NOTES AU BON DIEU, PAR LA VOIE HIÉRARCHIQUE

    Les lieutenants de Dieu sur terre, comme ses envoyés et ses prophètes, sont à même de porter nos doléances et de les traduire au Seigneur. Et les vôtres vœux de croyants aussi, lorsqu’ils reçoivent de Sa Majesté Suprême, (Elle-même ou Lui-même !), ses divines consignes pour nous informer de Son message, de Ses préceptes afin de nous guider vers le droit chemin.

    A propos de la communication avec le Seigneur. Le Seigneur a-t-il fait que leur rôle ne soit qu’unilatéral ? Des hauteur vers le bas seulement et sans retour? C’est en se posant des questions sur Dieu que l’on commence à Le connaître. On admire Sa création et on Le loue en respectant et en appréhendant Sa toute puissance. C’est là l’essence de toute prière. Louer et demander, en espérant de Dieu qu’Il nous exauce! En regardant Sa puissance, le ciel et les étoiles, en en prenant conscience, on définit notre place sur la terre, on évalue nos limites, notre existence et notre condition. Quid de l’ontologie. Notre situation par rapport au ciel est la quintessence de la sagesse et de l’esthétique, de la philosophie et de la physique.

    Appelez cela mystique, métaphysique ou science fiction ! Ou seulement expérience existentielle de la vie. La vie est donc un examen et un exercice. On n’a pas le prospectus en main. On tente de le comprendre en le cherchant. La vie est exercice de style ? Un calvaire ? Une cascade de plaisirs ? Un style de vie sur une île inconnue ? C’est un apprentissage et pas seulement une application dogmatique stéréotypée, stérile et bornée. Là, on perçoit ce peu de libertés qui nous échoient et nous rendent responsables, quelque peu, de nos actes. Mais tout est relatif. Parfois on fait des découvertes, des innovations, des éclairs de lumière dans le noir ! D’autres créent et inventent et nous en profitons.

    « Voici Azizi, comme tu l’avais prévu, il y a bien des années déjà, les différents niveaux de circonvolutions autour de la Kaâba en cours d’exécution. Si tu avais écrit en temps opportun au Roi d’Arabie Saoudite pour lui soumettre ton idée avant-gardiste, tu aurais bénéficié de droits d’auteurs mirifiques maintenant ! »

    DELIRE OU REVES INTRIQUES

    Ainsi, sachant que tout étant à Lui, moi le premier, je l’espère, tout doit relever de Lui et tout doit lui être honnêtement et très vite transmis. Tout est à Mawlana ! Lui, le primum movens, dont on ignore l’adresse et dont on connaît la maestria. C’est à Lui que nous revenons, disons-nous des mortels, des morts, afin de placer notre espérance dans le futur. Pour une vie éternelle face à la labilité de la vie. C’est Lui notre propriétaire, Lui le créateur des innombrables galaxies de ce cosmos époustouflant. De cet univers infini, dont fait partie notre petit point de Terre. Monde qui n’est peut-être ni le seul ni le premier ?

    Il est aussi le créateur de ses élites et de ses créatures mineures, insectes, prédateurs et autres macrophages. C’est Lui qui confie le destin des humains à leurs chefs, leurs présidents, leurs émirs et leurs sultans. Indirectement, certes et peut-être sans que ne le sachent nos illustres et notoires élus ! Respectable autorité du Père sur les assujettis, magistère, mission messianique ? Feuille de route codée, ou diktat sur les hommes et leurs chefs, les premiers ? Comment parler alors de libre arbitre ? Des libertés, des choix et de la responsabilité ? Intrigues et questions se bousculent et s’amoncellent.

    L’homme simple n’est libre de rien. Les plus puissants, les leaders, peut-être ! Alternatives étroites, il se soumet ou qu’il est il est soumis ? Il n’est redevable de rien, donc, faute d’indépendance. Entre subversions et subornation, consensus et conciliation plus que confrontation, la compliance alterne avec la connivence ou la simple résignation.

    On finit pour certains d’admettre, c’est le renoncement et la capitulation face au déterminisme et devant la destinée. L’homme n’est souvent libre d’aucun choix. Presque, ou pas à fortiori. Le destin est écrit, puisqu’on ne peut pas l’effacer ! Ou que le destin n’est hermétique et immuable qu’une fois l’acte produit ? Et que s’il fallait le changer et que l’on eût pu le faire, il faudrait le faire avant qu’il ne soit prescrit, avant qu’il ne s’écrive ! Ou avant que l’acte n’ait eu lieu, comme dirait Jacques de Chaâbanne, seigneur La Palice !

    D’aucune façon l’être, le vivant, n’est maître de sa propre biologie. ( à moins de passer par la médecine). Ce n’est l’animal humain qui mobilise son corps ni sa digestion ! Et puis, comme disait cet autre de la musique voire de l’art de gouverner,  » C’est dans ma tête que j’ai appris le tarab’’. Comprenez que ce n’est nullement auprès d’une quelconque académie.

    Comme le formule l’un de nos souverains dictons et par delà toute science, il te suffit de ‘’Regarder en toi-même pour connaître Dieu ‘’. Je ne dis rien de plus. J’essaie seulement de voir. « Tout a été dit ». Sauf que je n’ai pas eu accès à tout ce grand ‘’ Tout ’’ que vous insinuez. J’essaie seulement de penser, pour mieux me voir, pour discerner mon chemin et pour tenter de mieux dire et de plus comprendre mes propres pensées. Et je le tente, en ignorant « tout » de la vastitude de ce que le temps et l’humanité ont pu délivrer comme messages et tracer comme écrits.

    Ainsi en est-il par exemple du politique. Et surtout chez nous, où on le tacle comme on peut ! Ils sont attachants nos leaders artisanaux dans leur faconde folklorique avec leurs vannes inattendues et leurs clashs civilisés. De la halqa au parlement, les tribuns n’ont pas perdu la main. Le savoir faire, pas la main tendue ni la tordue ! Le ton y est.

    La politique est intuitive on y tombe en plein dedans. Manger du pain est déjà un acte politique. Marcher sur nos trottoirs en crânant est aussi un acte citoyen. Gueuler face aux responsables est un acte de militant comme celui de lire le journal et d’aller voter ! La philosophie, la mystique, l’astrophysique, c’est dans la tête que ça se passe, même si ce n’est pas sous les yeux ! Pour leurs premiers balbutiements, le b, a, ba, certes !

    Si vous avez besoin de plus d’objectivité sur le terrain et plus de doctes certitudes, un conseil alors. Allez demander aux américains pourquoi ils ne sont plus revenus tracer leurs pas sur la Lune et nous en rapporter un morceau ? Et les Russes, depuis Laïka, ils ont fait un plouf inexplicable ! Ça doit coûter cher d’envoyer les chiens dans l’espace ! Ils ont la station spatiale et les satellites….Enfin !

    Mais, c’es trop dur de se rapprocher des astres, comme des rois et des dieux. Les ailes d’Icare fondent près du soleil dès qu’il comme à voler haut. On demande à Dieu quelques oboles, une place au paradis, au premier rang, pour la fête éternelle. Dès lors, pourquoi pas quelques milliards (de centimes) à notre Dieu et à notre bon roi, pour faire vite, ici, dans l’immédiat ? Question d’assurer nos arrières. Une simple retraite vivrière sur la terre, en attendant qu’il nous défende dans l’Au-delà devant le Grand Seigneur ! Et pour nous, de continuer de louer le Seigneur dans nos prières et Son gentil et serviable Délégué sur nos terres !

    PRIERES MERCENAIRES, LOUANGES ACHETEES !

    ô combien de gens méritent ces égards parmi les bienheureux qui vivent de privilèges incongrus ! Et chacun va ainsi dans ses rêves pour sortir de sa misère vigoureux et plus fier, sortir de sa sauvage condition première, l’animalité ! L’humanité, si vous y tenez. Ses mystères, son intimité, ses tares et ses infirmités. Dieu seul connaît nos secrets et notre intimité vraie. Si vous doutez que ce ne soit pas Dieu, c’est Le Créateur…Le X et ses intermédiaires éventuels ! Notre intimité profonde et vraie, c’est la moléculaire, la psychique et la spirituelle !

    Pour le reste, l’astrologie, comme l’art de la divination aux cartes, c’est un peu opaque pour nous autres mortels. Obscur, comme l’herboristerie médicale locale en vogue, le chinois, l’horlogerie suisse, la mécanique quantique ou toutes ces intelligences à la fois !

    Et sombre à la fois ! Même les présidents, les ministres et les leaders, se trompent ou déconnent ! Regardez le zoo sur Youtube et le cirque sur les télés. Heureux que certains le fassent en rigolant. Comme les premiers des nôtres Superbes verdeurs ! Ça a plus de charmes que d’aura quand ça a la bienséance de provenir d’en haut, sans complexes ni lourde esbroufe. L’absence d’étiquette est utilisée à bon escient pour nous détendre et nous séduire. La décomplexion nous apprend à nous passer du strict nécessaire ! A supporter les douleurs en nous faisant des guiliguilis.

    Tous sont partis, ces éminents patrons ou qu’ils partiront ces magiciens, amuseurs des foules ou tyrans ! ‘’Vanitas vanitatum, omnia vanitas’’ et ‘’Sic transit gloria mundi’’ Tout passe ! C’est la satisfaction des gens humbles, sentence morale antistress, cynisme ou sérénité ? : attendre ou souhaiter leur mort, la mort, pour curer l’atmosphère, vider le champ de ses ordures et devant les autres espoirs, en espérant voir partir les indélicats les premiers !

    A regret, certains ont laissé du baume alors que d’autres ont cramé. Demandez à Erdogan, à Mahmoud Ahmadinejad ? Certains les apprécient d’autres, non ! Demandez aux menteurs, aux criminels, Bush, Hitler, à Moubarak, à Zinedine ! Lui qui est parti en trombe pour un long pèlerinage, à la faveur amicale et incendiaire des œillets du Printemps. Demandez à…Ah, je commence à l’oublier…A Mouammar Kadhafi et à cet autre Oussama ! Des agitateurs universels, partis sans laisser d’adresses ! Demandez à Hafez El Assad et bientôt à son Bachar aux 100.000 tués déjà ! 50 fois plus que le score assassin et infâme des Twin Towers qui est à l’origine des campagnes terroristes arabo orientales de l’oncle Sam.

    Véritable nettoyeur des espèces pédiatriques et effaceur des espaces urbains que cet ophtalmo aveugle ! Sans parler de ses bombardements aériens qui rappellent aux chers buteurs Israël leurs sinistres péchés anti-humanitaires ! Impéritie encore que son usage dément de l’ypérite ! Au point que le gaz moutarde monte au nez de Barak Obama. Ça nous rappelle ici, l’étouffement des milices rifaines d’Abdelkrim, par nos alliés du protectorat !

    Mais, que l’on voit les Iraquiens se déchirer entre factions musulmanes, se fanatiser politiquement et s’éclater après la pénétration américaine ! ! Des violences, inhumaines, stupides et contreproductives. Ça fait regretter Saddam et ça nuit aux Musulmans, en ternissant leur islam et sa civilisation, plus qu’elle ne l’ait subit avant.

    Demandez à Hollande de France et à Obama, le brun avocat des States, ils vous le diront ! Demandez à Bouteflika, s’il tient pour de bien et pour de vrai, sa tasse de café ! Ou qu’il devrait bien la tenir, au lieu de nous faire trembler avec et de s’agiter outre frontières, en adversaire de nos gouvernants ! Bref, comment ils furent brefs, ces puissants et célèbres témoins. Malgré leur ténacité, leur ardeur et leur longévité aux commandes. Ils ne sauraient perdurer ni dire combien d’erreurs ils durent commettre ! Combien de choix difficiles furent les leurs ! C’est comme si des barreaux ou des frontières, à l’européenne ou à l’algérienne, nous interdisaient le libre accès à autrui ! Comme le définit la convention universelle des droits de l’homme. encore Autrui a peur des autres. Peur de perdre de sa puissance, ses richesses et de partager ses connaissances.

    JALOUSIES, CONQUETES ET VENDETTAS

    Le désir est exacerbé par le manque, la curiosité et les privations. Les conquêtes coloniales, des aventures des romains aux conquistadors, en incluant les simples artifices des mâles de céans ne sont pas plus que cela. Désir d’appropriation, égoïsme…Une volonté de découverte, de conquêtes et de possession ! Ne serait que pour un moment, si ça ne se peut durer plus longtemps. Etancher sa soir d’avoir, de saisir et de prendre, pour se pérenniser à travers l’objet requis. Prendre, avoir, posséder autrui ou ses objets, quasiment pour exister, à travers son corps ou ses biens.

    Je l’ai touchée, alors que M. Hécate qui était penché sur ses manuscrits, parlait de l’assassinat du gendre du prophète Ali et de ses deux fils, Hassan et Houssine, par Lyazid Bnou Äqraba, le fils de Mouâouia. Mal m’en prit, c’était comme si c’était un scorpion, une aqraba, qui l’aurait piquée.
    Maman, sur quelles destinées, m’as-tu fait naître et chavirer ? Je suis là, incapable de lire le prospectus. Elle me répond. Tu es comme l’une de ces milliards de gouttelettes qui sortent d’un tuyau d’arrosage et qui brillent sous le soleil. Je n’ai rien fait de moi-même. Tout s’est fait sans ma volonté. La nature a emprunté quelques uns des mes boyaux. C’est tout. Tu en feras de même, comme tous les êtres vivants de la terre.

    On a l’habitude de faux amis et d’ingrats profiteurs de parmi les pseudos loyaux.

    MEMOIRE, CONNAISSANCE, MYSTIQUE-FICTION

    Nous vivons de nos souvenirs. Une fois la mémoire détériorée et les souvenirs éteints, que reste-t-il de la personne, un légume défraichi, sans connaissance aucune ? Puis, l’âme s’en va pour ne plus ressentir de douleurs. Le corps s’efface en retournant son masque effrité à la nature.

    Je suis curieux et avide de connaissance-s. Je voudrais avoir un microscope électronique et un télescope, Hubble par exemple ou plus, pour adorer le bon dieu, du moins pour mieux percevoir, avec plus d’admiration, d’effarement et d’humilité, sa Création. Voir, c’est connaître. Admirer, c’est aimer. Admirer, c’est exalter. Exalter. c’est louer et prier. Mais ce n’est pas suffisant, je voudrais fabriquer un appareil qui découvre les esprits et qui puisse voir directement les âmes ! Evaluer le hasard, le destin, le passé et l’avenir, en même temps. Et savoir ce qui se passe partout, intuitivement, à chaque instant.

    S’il faut passer par les messagers et les prophètes, les anges, pour entendre de Dieu la parole et en faire des écrits. Je passerai si c’est trop tard par le roi, pour lancer un mot, un cri. Ce n’est ni un blasphème ni une impudence. Oui, qui trouverais-je comme vivant pour passer la consigne, le vœu du moins, la requête et la supplique ? Celui de voir les crédos confirmés et les miracles réalisés. Retrouver le courage la force physique et la santé morale !

    ALORS QUE CE PASSE-T-IL ?

    Pourquoi sa législation et ses conseils de morale et de comportement, de règles communautaires, qui nous régissent, nous ses créatures et ses hommes, ne sont pas suivies correctement ? Où c’est que le bas blesse ? Les ânes têtus ou les bêtes inintelligentes que nous sommes? Nous les grosses légumes!

    Supposés porter des charges élogieuses et élitistes pour certains natifs de la cuisse de Jupiter. Nous les animaux inférieurs et autres plantes, que l’on bouffe et que l’on écrase, clouées sur terre ou sous le poids des fardeaux harassants, comme sommes comme des bêtes de somme. Humiliés, esclaves nous végétons encarcanés, plantés à l’intérieur de frontières semi-poreuses et glauques. Nous vivotons, conditionnés et ferrés, piégées et englués par des lois de prédateurs. Des lois imposées à nos geôliers, mondialisés par des lois, inexistantes pour les races arrogantes, les saigneurs doués d’identités supérieures. Gardiens

    Mon Dieu si je peux Te parler directement, prière et confidences obligent, ce n’est pas le cas pour les êtres supérieurs qui nous commandent de près ou d’en haut.

    EXCUSEZ DU PEU,

    Oui les pessimistes peuvent être heureux : Ils ont raison car ils sont seuls. Et si en dehors de leurs ordres et collèges, ils sont légions, chacun est horriblement seul. ‘’Egotistement’’ isolé et livré à soi seul. On les entend dire merde à leur vie, celles des autres y passent en premier, avec force ressentiments existentiels. Face à cette solitude vraie, ils vivent le calvaire. Ils vivent le déchirement et incarnent le caveau où enterrés, ils s’effritent d’eux-mêmes. Ils sont désagrègent alors qu’ils sont encore en vie.

    Allez savoir des hormones, de la culture, de leurs situations matérielle, religieuse ou psychique, ce qui livre leur esprit et leurs idées à la noirceur! Un corps à corps ahurissant, fixe l’être singulier et le séquestre dans un isolement de proie que l’on coure. Le voilà Devenu dépouille errante, spectre contagieux de noirceur, avec tellement de fiel, de ressentiments, de haines et de rancœur. Le premier facteur de cette mélancolie doit être, à mon sens, la solitude ou les causes de celle-ci. Dont l’incompréhension avec autrui, la rigidité des jugements et des concepts.

    AUX PREDATEURS

    S’ils se reconnaissent et qu’ils aient le temps de lire…Toi qui me manges, sait-tu qu’à on dernier carnage, sur ton autel, on va t’immoler. Et de loin les autres planètes entendront tes soupirs ! Toi qui te réveilles de nuit pour m’épier et m’adorer, as-tu lu mon livre, avant tes délires et ton apostasie. Toi qui parles d’humanité, d’esprit, d’âme élevée et de citoyenneté, toi qui exiges des autres, courage et sacrifice, que donnes-tu comme exemple aux autres de parmi tes subalternes ?

    Ni conscience ni mémoire, ni savoir ni science, individus labiles et friables, instables et fragiles, sans prestance ni estime de soi. Anomalies de la nature ou simples spécimens ? Sans aucune personnalité que les apparences, l’arrogance en affiche, ils osent se défier à la place de Dieu en avilissant sa création. Sévices et méchancetés sur les gens, meurtres en série et crimes. Autosatisfaction, autodépréciation, autocensure, auto-consumation, égoïsme et érotomanie, allant jusqu’à conseiller l’indicible forfaiture. La solitude du pouvoir, apprend aux monstres des gestes indignes des fauves et des pensées de haines envers leurs proies.

    HOMMES DE POIGNE ET DE POUVOIR

    Ce n’est pas possible du fait des contraintes des freins et des barrières imposés. Les cascades prohibitives des autorités, leurs respectueuses obligations et intimidantes fonctions. Eloignées et austères, ils n’ont pas le temps et ils délèguent en cascade. C’est ainsi que je ne peux parler avec mon roi ni avec les sultans antérieurs ou les présidents voisins. Le dialogue est inhibé et imposable par tant de respect et de barrières. Et puis, ils ont leur conseillers, leurs confidents, leurs hommes et leurs

    MOI ET TOI

    Je suis un admirateur, un fan, un laudateur. Epoustouflant, ahurissant ! Voilà, je viens de découvrir un tas de choses : la nature ! Voilà ce que je vois en moi et autour ! Trop choses. Un milliards de nos vies ne peuvent cerner ce que Tu as créé sur cette terre. Sans parler de ce qui est supposé avoir été fait ailleurs. Là haut là-bas, hier et demain encore. Pas besoin de faire le touriste pour zyeuter ces prodiges ! Ni de lire par Bible pour croire ! Et je T’admire pour la nature, les choses, la physique, la chimie de la vie, la beauté en toutes choses et ce qu’il y plus que la vie. C’est sûr qu’il y autre chose de plus que la vie, la terre, les richesses, la puissance, l’amour, le paradis, cette galaxie, la Voie Lactée, l’univers ! Je n’ai pas besoin de Tes prières, effarées et sans ferveur, hypocrites ou déconcentrées ! La prière erre entre les demandes expresses, les miracles et les louanges. Nous sommes ainsi, louches et si imparfaits, bon Dieu !

    LE BAMBOU

    Que reste-t-il des ombres sur le mur de mes feuilles ballotées par le vent ? Qui les voit, qui les enregistre et les interprète ? A quoi servent-elles enfin ? A qui offrir ses couleurs ses pétales de fleurs, ses cris de joies et ses larmes de bonheur. Moi je ne donne ni fruits ni fleurs ! Je suis fier de ma taille ! Et inutile aux hommes ? Je suis le bambou, adossé seul, face à ce mur, sans chaux ni blancheur, comme un condamné. Autour de moi mes frères ont été coupés. Mes ancêtres arrachés mes racines sous l’acide fondues. Si ma cime valse sous rouge des nuages et se dore au soleil, le vent caresse ma crinière et me donne encore quelque zèle pour lire mes feuilles éplorées. C’est par là que je scribouille l’alphabet de Dieu en dialecte berbère ! Et j’attends de Dieu Son verbe même si le roi ne m’a rien entendu ni compris de ce que je sens pour lui.

    Le berger des hommes est aussi le jardinier des plantes. N’est-ce pas ? Alors je vais rester planté là, assoiffé, face à ce parlement fictif, fort de ma constitution. Je ne suis ni électeur ni politicien. Je ne souffle ni sédition ni révolte, je vais rester là, placide et livide, seul et incompris, détaché comme un spectre en peine qui veut défendre la forêt. Jusqu’à ce qu’il ait compris ou qu’un mal humain me rende à Dieu et m’emporte.

    Mais, né sur cette terre, assigné à ce sol, que je garde solide grâce à mes racines, je puis ni m’enfuir ni voler pour me sauver vers vous. Vous qui me comprenez. Ces sables au cœur aride, n’ont ni verdeur ni mont où me cacher. Ployé, j’attends la bourrasque qui va casser ce tronc, au lieu de le caresser. Moi, je ne donne ni fruits ni fleurs ! Je resterai vertement érigé, si le prince me veut dans son jardin m’adopter. Plutôt que de me laisser crier dans son zoo dont on arrache les âmes.

    DELIRE MAJEUR EN SOUS-SOL MINEUR

    Le soleil s’est couché, le roi est absent pour raison d’état ou de santé. Dieu qui le protège et le soigne, n’est pas sorti des nuages pour me parler ou m’informer. Mais je vois des insectes, des papillons et des cafards, voltiger. Ils butinent autour de mes feuilles jaunies. Je n’ai rien à leur offrir. Mais un oiseau les surveille et vient subitement tenter de les gober. Il tente encore une fois. Un moustique entre par la fenêtre au moment de la fermer.

    Est-ce un nuage devant mes yeux simplement ? Allons de ce pas fermer le robinet et se laver pour prier. Les nuages sont d’un rouge écarlate presque violet. Un tableau signé par un maître…C’est qui déjà ? Combien coûte-t-il aux collectionneurs ? Où sont mes trois milliards, mon cher roi ? Combien pour ce paysage ? Ce pays sage ? Ils sont tous quelque part, mais chacun est seul, face à face à son corps, son âme ou ses maladies ! Ses tourments ses insomnies, ses examens ou ses rêves !

    PAR DELA LES NUAGES

    Je pense à ces milliards de chiens et de bêtes, qui tuent ou qui volent. Ils se reconnaîtront par delà le style. Je pense à ceux qui aboient ou qu’on bouffe. Je pense à ces milliards de milliards de feuilles et à leurs cellules aussi. Celles qui respirent encore ou qui tombent en poussières d’atomes pour étancher les racines… Chacun se repait à sa manière pour recycler la vie. Qui un bol de lait ou de riz, qui un chien ébouillanté, des insectes ou un rat, qui un chat ?

    Là on tente de dormir dans des cabanes de fortune, en pleines capitales des pays où les richards, en milliards et leurs milliards fugitifs, ne se comptent pas ! Là Obama se réveille pour diriger son monde, flanqué de sa sémillante brune. Poutine, l’empereur russe se sépare de la blonde sienne après trente ans. Il a dû trouver une plus jeune pour rafraichir sa vodka. Des gays s’en donnent du similaire à cœur joie ! Avec, sans pudibonderie s’érigera la loi, afin de les marier entre mâles compères et commères !

    Là, le Dictateur reprend des villes en ruine après le largage de bombes sur ses révoltés ! Là des chefs d’états sont en train de partir vers l’autre rive du Hadès ! Ici des chanteurs les précèdent pour leur donner le « La » de l’Au-delà ! Là, on s’élimine entre bons musulmans, pour des prunes ! Plus proches, ces indélicats des civilisations supérieures, qui tuent les gens différents pour leurs poils, leur sexe, ou leur bon plaisir. Pères, mères et amis passent par les armes et/ou sous la bite ! Gros mot. Sacrilèges, profanations et blasphèmes, au nom du dieu Eros qui ne connait plus les frontières entre les Faunes ni les liens tabous du sang.

    ERRANCES ET DELIRES

    Et ce nuage, à qui obéit-il ? Sait-il où il va et où vont tomber ses gouttes? Quelle source va sourdre. Quel fleuve qui ira grossir et les crues qu’il va causer ? Sait-il les feuilles flétries qu’il va reverdir et quels blés il va lever pour te nourrir ?

    Dans quel bain il va couler ? Est-ce dans cette piscine ou de cette douche ? Quel vin marocain va-t-il couper et pour quel sérum il sera utile. Sait-il de quelle mer il va s’évaporer et dans quel ciel il s’élèvera encore ? Et sur quels motifs de dentelle et sur quels tons ondulera son aura ?

    BAUDELAIRIEN ?

    Plus épris des américains qu’aptes aux moyens d’y accéder pour les singer. A l’ombres des crachats, entre l’île spumeuse qui flotte et les gravats des miasmes culinaires, une méduse pâmée se déambule dans les eaux que la chasse coincée n’arrive pas à chasser. Non, ce sont les restes d’un cafard écrasé. Inaptes pour voler, ses ailes font de la voile. Impossible à ses six bras cassés de nager.
    Eclatées, ses pates aux épines effroyables et affreuses, tremblent, donnant l’impression qu’il tente de rejoindre les bords du précipice glissant. Ses ailes frétillent dans le courants des eaux. Il tente de se retenir, en vain. Le courant l’attire inéluctablement vers l’oued et les fosses marines. Et celui prostatique et impuissant, en hoquets spasmés de cascades fébriles sur le marigot, l’embaume de tiédeur en le poussant vers le néant.

    Qu’-avons-nous, aussi puissants que nous pensons être, de plus que de ces fourmis, ces guêpes et ces blattes que nous écrasons.

    CHIMERES ET INFLUENCES

    Il ne reste de la chienne que les chiots et les mouches et les cafards qui bourdonnent autour sur leurs reliquats, pour donner vie à cette impasse. Nulle moustique femelle pour me sucer jusqu’aux sangs et me faire suer en dormant. Nul film sur l’écran pour me passer ce cafard ! Nos télés ont fait leur reddition. Faut-il au FMI de les fermer aussi ? Ni informations de valeur ni loisirs attachants pour chasser l’obsession qui nargue la conscience et terrorise les instants. Le comble de l’ennui est de se passer de nuit. Durant la nuit, avec un appareil handicapé. Je parle du PC, de l’Internet, de l’oreille ou de la jambe, des pannes et des maux qui vous plombent et qui vous irritent.

    Je reviens sur les mots de la petite, qui nourrie de dessins animés où les figures des héros sont tordues, trouve son vieil ancêtre  » beau ». Les divagations et les délires poétiques ou mystiques, sont moins graves quant à leurs impacts que les erreurs de jugement.
    A force de divagations, on finit par se réveiller et quitter fatigués le lit, les idées fantasques qui sont contraires à la logique dans les rêves eux-mêmes. Mais d’aucuns, dans la réalité elle-même, continuent leurs frasques et leurs fantasmes, leurs fantasmagories, en dépit du bon sens.

    Certitudes politiques, économiques, sociales ou religieuses, menées de mains de maîtres, par ces titans élus et ces surhommes hérités de l’histoire qui appellent les troubles et les suscitent. Et pas seulement sur ceux de l’esprit qui les couve, mais plus largement encore, avec leurs impacts et leurs impertinentes impostures sur les destinées et le comportement de millions de gens. Influences maladives et médiocres, tyranniques sur leur sérénité, leur évolution, leur vie et leur juste place entre les hommes. Voire devant Dieu et les hommes!

    S’il s’agit de menée à connotations religieuses, extrémistes et autres arrogances et suprématies identitaires fermées, c’est pire pour nous. Qu’en dire des occidentaux qui nous détestent ? Exemple pour illustrer ces délires ? Il n’y a qu’à voir ce qui se passe sur le dos des chefs dès qu’ils vident le fauteuil présidentiel et les ministres de l’Hexagone, qui décriés, ont su profiter sordidement de leurs statuts et berner les leurs. Et nous avec ? C’est sûr ! Et puis d’autres, les Américains, qui ont mené des guerres sur bien des pays pour étendre leur omnipotence et leur pouvoir Impérialiste sur les destinées et la quiétude des autres peuples qui ont le malheur d’avoir du pétrole, par exemple, ou une position géostratégique particulière.

    Alors pour éviter les cafards, évitez de les regarder flotter dans leur égo. Evitez de les sortir de leurs égouts ou de jalouser leurs pouvoirs, leur liberté de voler et leurs fortunes apparentes.

    La connaissance fait partie des sciences et celles-ci se poussent mutuellement à se compléter et à se dépasser. Des gènes invisibles et insatiables nous gouvernent de leur chimie invincible. Ceux-là au moins nous unissent aux autres êtres de la planète. L’homme, si puissant et nanti en Occident, par rapport aux autres, ses ancêtres restés plus faibles dans leur berceau africain, se réveillera-t-il un jour pour rendre à ses cousins, un peu de leurs biens, de leur parenté et de leur estime ? Universalité, démocratie, libertés, sans discriminations, ni entraves sur ces deals ! Le rêve invisible d’un mythe mensonger ? Le rêve de casser les frontières de discriminations, d’égoïsme et de haine, qui nous écartèlent et de les éclater pour fraterniser!

    A BOUTEF, MADIBA ET OBAMA

    Voici une petite conclusion de cette énième chronique différée de Mme Student. Le vaisseau fantôme quitte le quai. Obama n’a pas pu voir son héros. Mandela est à deux pas du départ. Par respect pour les siens et pour le héros africain, Barak n’ira pas le voir dans cet état de délabrement et de défaite intime. Ainsi vont les hommes, les plus grands.

    Il a coulé, naufragé. En cherchant faute d’île, quelque esquif pour s’y accrocher, il a disparu. Robben Island, ta prison Mandela, c’est est loin maintenant ! Mais l’Iraq, la Syrie, l’Afghanistan, le Pakistan, c’est maintenant ou jamais. Pour le monde et pour Barak Obama ! La paix ou le néant. Le mat est tombé sur la cabine du capitaine. Je suis affaibli, on me dit malade, vieilli. Doit penser Boutef. Qu’on me laisse en paix, prendre ma tasse de café ! Sans trembler ! L’as-tu laissée aux autres maghrébins, ingrat, déloyal ? Ou  » héros du niet » incompris ! Résurgence d’une époque, d’une école, en train de passer ?

    Cet autre d’élastique, est devenu un proscrit. Le fugitif est maintenant proscrit. L’âme vainement tente de rajeunir un corps physique rabougri. Maintenant, après ses dernières larmes, il a fondu. Et à la place, c’est un trou béant excavé. Il s’est évadé, exilé entré en lui, comme un transfuge, un émigré. Ou qu’on l’ait volé ? Ou qu’il ait implosé ? Vanité, que reste-il de la vie, quand vas la quitter !

    Que laisseras-tu Boutef ? Des frontières belliqueuses entre des frères divorcés ? Ils se voient chaque jour à travers les créneaux des bastilles hélas imposées par des militaires, chatouilleux et plus que nantis ! Des kaisers dont la plupart sont morts ou qui devenus trop vieux, n’auront laissé à leurs fils que l’orgueil des nouveaux riches, l’incompréhension narquoise, la haine héritée et les partis pris imposés !

    Que reste-t-il comme attaches, au couple maghrébin ? Un souvenir du colon, un torchon de langues imposées, puzzle vite anéanti ? Un réquisitoire fait de langues archaïques, des langues flammes, un capital qu’on ne veut pas oublier ? Une religion haïe, un schisme millénaire en dilacération ? Epitaphe ensanglantée d’une civilisation, mais fer de lance contre les discriminations et les racismes identitaires en vogue ? Une mémoire absente, trahie, délavée ? Renégats de nous-mêmes, l’Alzheimer rend insalubre et dissoute, la personnalité !

    Maghrébopathie congénitale. Les plaideurs ce sont tus. Il ne reste du réquisitoire que récriminations et remugles, comme regrets. A la place de l’amitié et du bonheur, il n’y a plus rien à glaner…Cynisme et pessimisme conjugués. De connivence avec l’étranger qui nous réprouve et vilipende, on rit de nous-mêmes, oublieux de ce que nos ancêtres ont été.

    On l’a volée la vie. Il y a un trou à cet endroit, sans échos. Un vide qui absorbe les échos. Un trou noir qui avale tout ce qui se rapproche de lui. Je cherche les doigts qui essayaient de le tenir hier et de s’y agripper pour s’y ancrer aujourd’hui. Ils se sont penchés, ils sont perdus aux aussi ! Plus de doigts, plus de membre, plus de bras, non plus. Dissous, jusqu’aux épaules. Il ne reste que le tronc, vide, avec au milieu un oubli. Tout est vanité.

    Que reste-t-il des vivants d’hier, Napoléon, César, les Pharaons, monsieur Morsi ? Et de ceux d’aujourd’hui, Marzouki, Erdogan, Benky ? La baisse des valeurs, des hommes, de leurs libertés, la hausse du coût de la vie et celle des prix ? Avec ça, pour qui veux-tu que j’aille voter, mon frère ?

    Je n’habite nulle part, je n’ai plus de corps, je n’ai plus de pays ! Demandez au facteur, avant qu’il ne quitte avec le bon Dieu, la patrie ! Au fait pourquoi que j’écris ? Ce sont les mêmes idées qu’on ronronne ailleurs ou que l’on crie ! Et le bon Dieu a lu ma lettre avant que je ne l’écrive pour la hiérarchie !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 30 juin 2013

    #280459

    En réponse à : Conte : le sorcier maléfique

    houmidi59
    Participant

    Le sorcier maléfique : épisode 5


    Le lendemain matin, Moussa se réveilla et constata avec surprise que son hôte avait disparu.Il chercha du regard son jeune compagnon : lui aussi n’y était pas.Alors, il se releva et se dirigea vers la porte pour sortir.Aussitôt, il fut bousculé par les enfants qui étaient venus pour lui dire bonjour comme d’habitude.Cependant, ils paraissaient excités et ne cessaient de crier tous à la fois.Le cordonnier leur sourit et dit : du calme mes amis ; je suis en bonne et parfaite santé …
    L’un d’eux s’approcha de Moussa et lui murmura dans l’oreille : on a vu un étrange homme qui s’apprêtait à de drôles de manèges; mais dès qu’il nous a vu , il s’est sauvé .
    _ Comment cela ? a sursauté Moussa
    On lui raconta ceci : les enfants voulaient faire la surprise au cordonnier .Aussi , ils avaient décidé de ne pas faire de bruit.Alors, ils s’étaient approcher de la cabane sans faire de bruit.
    A une vingtaine de mètres de la cabane , les enfants ont aperçu un bonhomme qui avait allumé un feu ; puis , il s’est mis à y jeter de la poudre tout en murmurant des mots étranges et intelligibles.Toutefois, le mot Moussa se répétait souvent dans les paroles du sorcier.
    Malheureusement, l’étrange homme avait l’oreille fine et il s’est vite rendu compte de leur présence.Alors, il a vite quitté les lieux
    En faisant une description une lui , le cordonnier crut reconnaitre en lui le passager de la nuit.
    _ dites-moi mes amis, par quelle direction est-il parti§
    _ Par là , crièrent ils en chœur
    _ Alors, courons vite pour l’attraper
    Sur ce, tout le monde se dirigea vers la direction indiquée.Bientôt , on le repéra qui somnolait sous un arbre.
    _ On dirait qu’il se repose
    _ C’est pas étonnait fit remarquerMoussa .Je suis à présent sûr qu’il n’a pas fermé l’œil de toute la nuit
    Puis : mais …
    _ Mais quoi ? Crièrent les enfants
    _ Je me demande ce qui est arrivé à votre ami Larbi
    _ Larbi ! on l’a oublié celui-là.Dis-nous oncle Moussa , pourquoi n’est-il pas avec toi ?
    _ Aucune idée les enfants .Quand je me suis réveillé , il n’était pas là; tout comme le faux cordonnier
    _ Alors ,c’est l’occasion de le demander à ce vilain sorcier
    Aussitôt, ils l’encerclèrent de tous les côtés.Ce dernier les dévisagea et un sourire malicieux se dessina entre ses lèvres et dit :
    _ Mon cher Moussa , excusez-moi de vous avoir faussé compagnie ; voyez-vous je ne voulais pas vous déranger
    _ Ah bon , l’interrompit Moussa .Bien entendu, cela ne vous a pas empêché d’allumer un feu et pratiquer vos rites sataniques
    Le sorcier blêmit .Il essaya de se sauver ; malheureusement , il était coincé comme un rat.Il lui fallait trouver une astuce pour se débarrasser des enfants et du cordonnier.
    Alors, d’un geste prompt, il jeta une poudre autour de lui .Une fumée épaisse l’enveloppa et des éclats retentirent et on entendit comme des bombes
    Les enfants et Moussa suivirent ces actions avec stupeur.Il mirent un certain temps avant de réaliser que le sorcier avait disparu
    _ ça alors ! s’exclama un des enfants
    _ C’est comme dans Harry Potter, ajouta un autre
    Moussa s’approcha de l’arbre et crut déceler un objet qui scintillait .En le tenant par la main , il s’écria : c’est la bague que j’ai trouvée .
    Puis : comment l’a -t-il eue ?
    Le cordonnier manipula la bague plusieurs fois ; et finit par la mettre autour de son doigt.
    Soudain , on entendit quelqu’un appeler : Moussa ! Moussa
    _ Hein , s’étonna le cordonnier
    C’était le jeune Larbi qui s’approchait du groupe.
    _ Allah soit loué , lui dit Moussa en l’embrassant , tu es sain et sauf
    _ Mais oui, le rassura ce dernier.
    Et d’expliquer :ce matin , je me suis réveillé de bonne heure et je suis allé au village .Là-bas , j’ai pris le car pour la ville.
    _ Mais pourquoi l’a interrompu le cordonnier
    _ La vérité , oncle Moussa le visage de ton hôte ne m’a pas inspiré confiance .Alors , j’ai décidé d’aller au poste de police le plus proche.
    En effet , il se trouve que ton bonhomme est un repris de justice et un grand charlatan qui a toujours semé la police .
    Et il ajouta : d’ici peu , on va lui mettre la main dessus
    – Détrompe-toi , lui répond un enfant du groupe .Nous aussi , on s’est fait avoir par ses talents de sorcier
    _ Bon , conclut le cordonnier .Retournons à la cabane .Je crois bien que notre bonhomme ne remettra jamais les pieds chez nous.A l’heure qu’il est , il doit bien chercher d’autres victimes ailleurs.
    Le soir , lors du journal télévisé , on annonça la capture d’un drôle d’individu qui voulait entrer par effraction chez une vieille femme.Malheureusement pour lui la sexagénaire faisait du karaté .Avant de piper un seul mot , elle l’avait mis hors d’état de nuire.

    Abdelhamid
    Oujda le 13 octobre 2012

    #205593
    skoubido
    Membre

    Les gardes de frontières algériens au niveau du village Ich (est de Bouarfa) ont arrêté vendredi 9 mars 2012, 7 citoyens marocains habitants le ksar Ich qui étaient à la recherche de Terfas, les détenus ont été transférés à Ain Sefra et le tribunal les a condamné à 3 mois de prison ferme contrairement à ce qu’ a été annoncé sur certains média, les familles de détenus et les habitants d’Ich assistés par les activistes des droits de l’homme locaux mènent une compagnie de proclamation de leur libération, une pae Facebook a été crée https://www.facebook.com/AlsrahAlfwryLmhtjzyQsrAyshAlmgharbtBaljzayr
    soutenez les !

15 réponses de 46 à 60 (sur un total de 181)
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