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15 réponses de 61 à 75 (sur un total de 181)
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  • #206767
    DR IDRISSI MY AHMED
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    CIVILISATIONS INÉGALES ET MONDIALISATION UNILATÉRALE
    MENSONGES ET INEPTIES DE CERTAINS HEXACONNARDS*
    Carambolage des valeurs et viol des sentiments

    Expérience d’écriture, voici une chronique, placée entre la diatribe polémiste et la mystique élémentaire. Un état de mal-être, des sautes d’humeur qui nous enserrent le cœur et qui répondent aux propos mordants et malsains impulsés par des politiques de France. Des flashs personnels intriqués parmi les récents événements trashs qui leur servent de détonateurs.

    IDENTITÉS MACABRES

    En tant qu’étranger, francophone, les propos malveillants des racistes et xénophobes de France me poussent, hélas, à mon propre reniement. J’ai aimé cette civilisation pour ses humanités, ses penseurs, ses poètes, me voilà contraint de douter des assertions de mes anciens profs. Balivernes ou endoctrinement, on nous a bercés de mensonges hypocrites et on nous inonde d’injures, sans ménagements !

    « N’ayant d’idole à qui tenter de ressembler,

    J’ai tenté d’être un héros pour moi-même. Un défi non pas aux dieux, mais à mon père, à ma propre personne… » Dicit Alexandre le Grand. Tous les grands réussissent-ils leurs paris ? Qui pour la richesse, qui pour la science ou le savoir, mais jamais assez pour étancher toute leur soif de conquêtes. Et rarement encore pour la connaissance d’eux-mêmes. C’est aussi dans la soif de s’élever et de conquérir le ciel que s’est tué Icare. Sans ce deal, fait de curiosité, de défis à soi et au monde, jamais l’homme n’aurait conquis le stade de l’aviation. Là, le mythe sert d’exemple à la réalité. Il en est ainsi du courage qui a permis de se lancer dans l’exploration du monde, des océans, de l’univers.

    J’ai besoin de toi, comme le pet du cul dont il doit sortir.

    Il y a des mots qui puent tout près de nous. Mais bien en haut, ceux d’un ministre sénile, un paradoxe de la mondialisation. Il s’agit de monsieur Claude Guéant ! Si tu as un bon nif, ça promet d’être ça ! Ça a l’air d’un farfadet ignoble et ça pense à l’instar de leurs jurons courants, comme ‘’un arabe famélique imbibé d’alcool sous un pont’’. En quête d’identité et en mal de chasse à l’homme, le fieffé bavard, souffre de l’absence de souffrances. C’est pour cela qu’il se permet d’être hors sujet, hautain et méprisant. Il est incapable de détester en silence et de renâcler en coulisse ses rancunes et ses haines à forts relents !

    En mal d’électeurs pour son maître, il veut communiquer sa haine aux siens et en faire un vecteur pour rassembler les foules. Aux urnes, ’’suivez mon cheval blanc’’ ! Au nom de la rancune et du refus de l’autre, soyez nombreux à détester et à refouler les envahisseurs ! Fort de sa sinistre situation, il ose en faire un cas de civilisation. Les apparences de modernisme, d’aisance matérielle et de supériorité en armes lui donnent cette philosophie superbe des conquérants et des surhommes. C’est pour cela que la dérive fasciste et le glissement nazi sont si proches. Cette égocentrique ineptie est portée par un sentiment de suprématie, qui n’a rien à voir en fait avec les valeurs humaines intrinsèques ! Autrui souille le sol français, même s’il y est né ! Barra, dehors ! C’est le printemps gaulois, qui chasse non pas les auto-crades*, mais les foules !

    Excursion dans les sinistres méandres des dérives polémiques des Guéant et Le Pen

    Rhétorique impérialiste et projet nihiliste. Le but du choc des civilisations et de l’exacerbation de la suprématie est plus constant qu’électoraliste. Il est une nature. Il n’est pas différent de celui d’écraser et d’anéantir les étrangers, porteurs de différences, de concurrences ou de conflit potentiels. Le choc avec les ‘’gens non civilisés’’, les ‘’sous-hommes,’’, dévalorisés est synonyme de refoulement et d’apartheid, d’exclusion pour les barbares. Le projet cache mal une tendance nette à l’appropriation des biens et au nettoyage ethnique, voire à l’élimination de tous les concepts idéologiques que les ‘’barbares’’’ portent en eux, et qui créent, aux yeux des lobbies des racistes et des clans des xénophobes, une menace pour leurs propres valeurs ou leur sécurité. Les différences ne sont ni acceptées ni reconnues, comme cultures différentes à respecter ou à partager en tant que telles, mais elles sont dénigrées, combattues et retenues comme des menaces existentielles, réelles, par les obscurantistes gaulois.

    MENSONGES ET INEPTIES DES HEXACONNARDS*

    Ceux qui savent écrire ont un devoir de vérité. Face aux faussaires et aux manœuvriers, qui la veille des élections, manipulent les consciences en raclant des voix d’outre-tombe et des caniveaux. Maîtres des manips, ils créent les événements médiatiques, soufflent en les créant des incertitudes, gonflent les zizanies latentes, les reflexes de peur et les amalgames de haine d’autrui. C’est leur façon médiatique et machiavélique de créer le buzz. Et l’occasion de monter au créneau des défenseurs de la cité et de là, ils sollicitent les voix des droites extrémistes, qu’ils racolent et cooptent pour engranger de parmi les électeurs, les plus chauvins, les extrémistes, les racistes et les xénophobes les plus virulents.

    Civilisation, ma mère,

    Je ne me rappelle pas d’un seul moment où je ne t’ai pas aimée. Civilisation est synonyme de mondialisation et de démocratie, de libertés et non de supercheries ou de traitrises sur celles des autres peuples. Si excellence, il y a, c’est dans les valeurs de respect et d’ouverture et de partage que cela doit se distinguer et non de nombrilisme quelconque ou de cloisonnement, d’exclusions et de profit égotistes et égocentriques à la fois, voire d’ouvertures unilatérales et de supercherie, pernicieuses, sournoise, louches et perverses, d’appropriations conquises sur les autres, les anciens peuples colonisés par exemple et leurs matons, laissés sur place, qui restés exclus et marginalisés, analphabètes et abrutis par les méfaits et les conséquences appauvrissantes de la colonisation, sont maintenus à l’écart, en état de dominations téléguidées, en état de servage et d’hypothèque, parce que qu’ils ne sont pas riches, qu’ils pensent autrement ou qu’ils s’habillent, selon leurs us, leur éthique, leur pudeur ou leurs rites différemment. Leurs coutumes et leurs traditions sont du folklore pour les surhommes qui les dominent, si ostentoirement*, maintenant. C’est la supériorité de la civilisation dont se targue le sinistre opportuniste de l’intérieur. Claude Guéant nous pointe de son nombrilisme hexaconnard*, au point que François Hollande, le SG du PS, « réprouve la polémique inutile et les haines inutiles qui attisent les feux de la division et de la discorde ».

    ‘’ Toute culture naît du mélange, de la rencontre, des chocs.’’

    ‘’A l’inverse, c’est de l’isolement que meurent les civilisations’’ Octavio Paz. Ce sont les rencontres et les struggles, les conquêtes souvent belliqueuses qui ont engendré les cumuls de richesses, les collections artistiques, les œuvres d’arts et d’architectures géantes, qui ne sont parfois que les recels des tributs de guerres, de la simple réappropriation. Plus que de simples cultures pacifiques, les civilisations matérialistes sont le fruit non pas des seules sciences et techniques, ce qui est légitime, mais le résultat des richesses accumulées, du luxe et du cumul d’agent. Mais où sont alors les qualités éthiques dont se bercent lesdites civilisations ? Et l’échelle des valeurs ne serait-elle que matérielle ? Autrui, dans son renoncement, il est vrai, n’accumule et ne cherche rien qui puisse être exhibé pour montrer sa civilisation.

    REFLUX, REMUGLES ET MÉRYCISMES

    Amours et langues. Je ne me rappelle pas d’un seul moment où je ne t’ai pas aimé. Tu m’as guéri même de toi. Je vais t’oublier mon amour, car ne m’ayant pas compris, tu m’as rejeté. Ça va être de moi que je vais m’amuser, une fois que j’aurais calmé mes peines et mes regrets. Sois sûre, maintenant que je suis dégivré et moins aigri, je ne me rappelle plus d’un seul moment où je t’aurais aimé. O langue de mon colon préféré !
    On voit la vie à travers un trou de serrure. L’esprit borné ses champs étranglés. On invente des ennemis, on les invective, on se mesure à eux. De mirages et d’avatars, on fait des personnages pour batailler contre eux. La vie est comme un organe érectile, une lance d’acier, quand elle est dure, c’est qu’il y a de la bataille en l’air ou de la joie. Quand elle ramollit on se demande à quoi ça sert. Une oreille dure qui n’entend plus rien, c’est pareil, ça ne sert qu’aux décors qui supportent les verres pour une probable vision. Fardée, alourdie, loin des yeux, renié, que suis-je encore pour toi ? Plus qu’un petit clou de chair, par moment planté dans une planche de décors, le plus souvent oublié.

    Si des instants de bonheur et de partage ont existé,

    Je ne m’en souviens plus ! Ou alors ça ne fait pas partie de moi. Ils ont rejoint le terrain vague, amer et fade des oublis ou des répulsions. Pour celui qui est malheureux, amoureux écrasé, ou solitaire ou incompris, il est plus angoissant de rester et de lutter. Il lui est plus loisible de partir que de persister. La mémoire, la volonté, c’est-à-dire soi-même, les humeurs, le bonheur, la mémoire, la vie, son esprit ou son âme, ne sont que des réactions chimiques, que l’on contrôle si peu ou à grand peine. Mais c’est ce qui permet d’être conscient et d’exister. Aussi, dois-je encore vivre, lutter pour vivre, car j’ai bien des choses à combattre, pour les vaincre afin de vivre ou que l’on dise en souvenir de moi, que j’ai existé. Pour la personnalité, j’ai peur de retrouver mes premiers amour en continuer à parler une langue qu’ils me refusent comme celle d’un des leurs. Plutôt que de me taire, de rester stérile et incompris, afin de rester moi-même, cette personne dont ils ont décidé de la langue de la culture et du destin, je me dois de répondre à l’inconséquent bonimenteur et le confondre du haut de son ministère ! Après tout, il est plu jeune que moi, comme la plupart des nôtres !

    RÂLEURS ET POLÉMIQUE

    Toute vie est une entreprise de destruction.

    Parabole. Mon dieu, je me sens faible et malheureux. Seul, la métropole m’a répudié. Pourtant tout me dit, que je suis là et que j’existe. Je sens que tu ne veux pas que je sois heureux, mais que je vive d’angoisses, de peines, avec toutes ces faiblesses, si je dois vivre encore. Déraciné, sans harmonie avec mes concitoyens et mes pairs. Ni au travail, ni avec les rares amis, ni au foyer, à la maison, ni avec les frères et les parents, ni avec moi-même ayant été condamné à vivre casanier isolé, stérilisé de soi, je me suis sauvé de moi-même, sans santé, sans force ni dynamique, sans courage ni colère depuis. Mon corps est devenu allergique à sa propre chair après l’avoir été de sa peau. Là maintenant, je suis, je suis vaincu par mes propres faiblesses, limité et prisonnier d’elles. Vaincu par mon empathie naturelle, ma propre tendance à la tendresse, face à l’hystérie des gens à commander, à crier, à faire la gueule et se renfrogner, à punir et sanctionner sans tact prendre ni mesure appropriée ou colère retenue, et cela avec méchanceté, s’y acharner.

    Tel cette espèce de chauffeur, 185 et 130 kg au moins, qui au restau gueulait à voix si forte, face à la dame et devant le jeune qui l’accompagnaient, qu’il en indisposait les gens, à leur couper l’appétit et le souffle, mais guère les siens ! Car il a continué comme un buffle à avaler les aliments. Bouffer est un véritable calmant. C’est l’image même du colon, dédiée en parabole. Je ne vais pas regretter le protectorat, sa civilisation en reniant les apports de mes prédécesseurs. Les grognons de l’hexagone, en période de menstrues électorales, au lieu de les embrasser ils bouffent leurs partenaires. C’est le cas de la zizanie orchestrée par le maquignon de l’Élysée et la marchande d’oseille. Leurs âmes vendues au démon fait femme, les électeurs béats compteront pour du beurre mais pour nous, des ingrats.’’ Le peuple français est l’esclave de tous ses propres narcissismes’’

    Pour ma part, je suis là, je persiste, présent, ouvert, critique et querelleur, comme un arabe, un berbère, un gaulois, un ibère, car nous avons eu pratiquement les mêmes maîtres, les mêmes envahisseurs. Et je crois en les civilités par de là les civilisations. Je suis là, les Guéant et les Le Pen, comme le fruit d’un brassage, celui du partage que vous conspuez. Je ne regrette pas ce qui s’est passé, depuis des générations. C’est trop tard, c’est un fait, mais j’ai les yeux tournés vers l’avenir sans aucune aversion.

    On a vendu au dirham symbolique notre pays…

    Puisque celui-ci ne cesse de ‘’s’abais-ser’’ ! Ou qu’on l’ait carrément donné aux protecteurs, protectionnistes et autres prédateurs : hommes et biens, volés et envoilés ! Ça ne doit pas être pour ça que le camionneur international se disputait ! Qu’est-ce que tu as ? Je suis dégoûté ! Ça ne te suffit pas et quoi d’autres ? Je ne renâclerais pas. Je ne reviendrais plus là-dessus. Je te pleure alors que nous sommes vivants et que toi, tu n’es plus à nous, tu es parti. Pays, islam, ramadan, fêtes, culture, tout cela n’est qu’un décor de théâtre ! Regrets et colères, dépits et primes réactionnelles, c’est l’impression d’avoir tout perdu ou vécu dans cet endroit un amour impossible. Un scénario qui n’est pas écrit pour cette époque, ces acteurs là, ce peuple et cette contrée ! Une vie de sujets, hors-sujet, sans verbe être ni compléments.

    JE VEUX VENDRE MON REIN

    J’ai dû travailler seul ce mois-ci.

    Un consultant m’a happé au couloir. Il voulait entrer d’urgence sans prendre rendez-vous ni suivre le service. La queue, c’est trop dire pour l’affluence de ce matin. C’est urgent, me dit-il ! Je veux vendre mon rein. La mine triste sans expression autre que l’amertume. Placide, vide, désabusé, quasi décidé, comme s’il s’agissait de céder, par dépit, un vieil objet devenu inutile, afin de s’en débarrasser. Le sacrifice étant déjà accepté, déjà consommé ! Je le voyais sur les pas d’un suicide, lucide, du moins je l’appréhendais ! C’est la parabole des liens tissés entre la France et le Maroc. La langue, la civilisation sur plusieurs paramètres partagés, sont de véritables dons d’organes !

    Je ne rentre pas dans les banalités que je lui ai servies,
    lui qui est dans une crise dans nom, écrasé par sa femme, ses 5 gosses, sa cigarette et ses crédits qui doivent réduire ses libertés, sa personnalité et son pouvoir d’existences ! L’argent pensais-je, il y a 40 ans, pour le dé-friqué et dépensier occasionnel que j’étais, l’argent est un potentiel de libertés. Il lui fallait devant ce triste harakiri, un psychologue ! Avec quels mots et quels palliatifs le convaincre de l’inutilité, du danger de cette vente d’un organe vital ? Que lui aurait-il réglé comme problèmes, le psy ? Aucun, sauf peut-être la façon de vivre ses difficultés ou de différer ses tourments. Mais, comment gérer en pleines crises la crise ? Comment et de quelle manière regarder s’amonceler des crises insurmontables ? Voilà donc l’état d’un fonctionnaire d’une grosse ‘’ boîte’’ de la place ! Qu’en est-il alors des chômeurs et des laissés pour compte ? Ceux, qui exclus sociaux, vivent à plein temps le suicide économique. Quel impact sur la famille, la société, la rue, la citoyenneté, les urnes et la politique. Absentes !

    Pour revenir au brouhaha impulsé par les immondes sorties des ministres

    Les Basri de France. Les séditieux agitateurs de l’intérieur : feu Hortefeux et l’innommable duo Le Pen-Guéant. Depuis, la polémique enfle avec les marques de dédain consécutif. Je me pose la question du côté inutilité de ces positions antiphilosophiques et anti-culturelles. Détestables mauvaises langues, bonnes à lécher la que du diable. Leur seul côté positif est de lustrer la bête infâme, le Racisme, dans le sens du poil. De grossir l’égo des électeurs français abusés par des considérations frelatées. De pousser finalement les blancs et les riches, si polis et cultivés du Nord, contre les noirs, les africains, les asiatiques, les musulmans, les indiens et les arabes !

    Où est alors le bénéfice de cette haine prescrite sur commande ?

    Rancune greffée comme un rein malade, sujet au rejet, à la mort de celui qui le porte ! Est-ce que Bush est toujours au pouvoir, pour instrumentaliser la politique de France ? Et la piéger en la faisant détester par son ancien et pérenne continent ! Ces saillies malpropres ne pousseront certes pas à la sympathie envers la France et les produits français, les rois et les président des pays aux civilisations honnies. C’est leur orgueil qui est brimée puisque ces chefs, représentent ces autres civilisations, minorées et mal famées ! Tout au moins incomprises et sur le plan de leur réputation diminuées ! Ce sont des reproches et des représailles qui annuleront des bons de commande ou y sursoiront ! Et allez voir pourquoi on commande ailleurs des armes, du matériel chez des producteurs concurrents.

    Échos de voix. Hogra, ôqda, humiliation, complexes, haines et rancune ! Non ! Je suis contre. Mais, je n’ai rien dit ! Je suis contre, quand même ! Mais quel intérêt au ministre et à Marianne de bander sur des affaires aussi cons ! Aussi absurdes et aberrantes, en quoi cela stimule-t-il la recherche l’éthique, le commerce, les découvertes, les échanges ou la reconnaissance ?

    DÉSORDRES, SCANDALES ET GUÉANTEUR
    Carambolage des sentiments et ressassements.

    J’ai besoin de savoir ce que deviennent les croûtes de nez que l’on montre au public quand on est ministre de Sarkozy. Et, où c’est que vont les pets du cul quand ça sort de la bouche des grands ? Autres déclinaisons des propos civilisés du Guéant, qui par ses mots sur la civilisation, largue sur le reste du monde-non civilisé-toute sa guéanteur ! Splendides désordres qui font dans le populisme le plus abject et les plus sournois. Désorientations des amis de la France et des électeurs ? Que devient la bave du sinistre méchant, à la langue fourchue, face aux ressentiments de nos réactions ? Autant qu’un couteau ébréché sur les vagues de l’océan…Rien en fait, parce qu’il flatte dans le sens du poil les ours mal léchés qui se complaisent dans son mauvais sermon ! Des extrémistes fanatisés, fondamentalement exacerbés, les hooligans de l’hexagone, des faux chômeurs ou de vrais loubards qu’il veut arracher des urnes de LE PEN. Lumpen-prolétariat et messe charismatique, en mal de leaders !

    Libertés arrachées, mal-vie locale, copies et vides spécieux !

    Valeurs appliquées ailleurs, déceptions locales en face et désaxassions. Libre cours au corps et ses conduites libertaires modernes, en opposition de phase avec les mœurs et l’éthique locales. Mal-vie génériquée, copiage sans conviction ni certitude, sans l’esprit qui va avec ni la raison qui les manifeste, les assume et les défend, comme autant de besoins inéluctables, vitaux. Mauvaise image et tournures en dérive, avatars sans charisme, véritables zombies déplacés dans l’espace et le temps, voilà ce que nous sommes, malgré une proximité physique et des médias envahissants et pénétrants. L’impérialisme restant possessif et hostile, dénigre notre civilisation en nous empêchant d’accéder fondamentalement à la sienne, que ce soit volontairement ou à contre-courant.

    Dérives des droits, ingérences dans un sens

    Et ‘’devoir de dégénérescence’’ de l’autre ! Devant les chauvinistes et pour eux, les hommes naissent libres et égaux, mais pas les autres ! Êtres supérieurs, leur civilisation est la seule qui mérite ce label et ce nom ! Les nains, les nègres, les arabes et surtout ceux qui peu ou prou ont comme référentiel l’islam, ouste, barra ! Laissez ce pays aux sangs purs !
    Les hexagonaux, les gens du Nord, du moins leurs prolixes et attardées leaders, ont oublié, leurs mélanges historiques et leurs nombreux métissages, leurs guerres et les ravages qui ont fait d’eux une nation bigarrée. Ils ont oublié les colonies et les exploits guerriers des blancs, face aux romains, aux italiens, aux sémites, aux anglo-saxons, contre leurs religions ou contre eux-mêmes. Ils ont garce à l’euro, oublié les deux guerres mondiales et les précédentes. Ces critères de civilisation, qu’ils se sont entre européens causées, avant de s’assagir, en nous montrant comme des ennemis, de leurs doigts ! Nous, les civilisations archaïques et attardées, nous dont les ressortissants nourrissent leurs terres, et qui au nom de la liberté, colonisés que nous fussions, les avons aidés à recouvrer leurs propres indépendances. Nous, qui restons sous leurs emblèmes de parrains et de moniteurs, nous voila humiliés, vilipendés, ‘’excommuniés’’, trahis ! Nous qui restons encore sous leurs obédiences encore et à leurs empires de profiteurs ingrats, affiliés ! Ou soumis et affligés ?

    J’ai vécu des instants immobiles, inutiles

    Fondés dans la sève des rêves d’une vie entière. Mon corps a besoin de tendresse et de chaleur. Mon dos a besoin d’être touché des doigts et d’être pincé ou gratté. Luth, guitare à cordes ou violon ? Un manque impérieux qui va jusqu’à me réveiller comme d’un cauchemar. D’autres parties de mon corps réclament d’être chauffées, de se relever, de tâter, de bouger. Sans volonté, sans force, sans idées, sans idéal, sans horizons, sans issue. Je me sens faiblir et m’anéantir. Le corps arraisonné, la mémoire en déflagration. Je ne veux pas combattre, je veux voir, je veux lire, je veux chanter et danser, dans une autre langue que celle de ceux qui m’insultent et me détestent. Je sens des effluves de flammes me monter sur une partie du corps, un besoin de pincer, de caresser, de gratter, d’écraser, une envie de pousser, de forcer, d’enfoncer. Le sang me réalimente et circule. Je crois que je suis encore vivant. Résilience, sursaut post traumatique. Demain, je me réveillerais avant l’aube, j’ai un tas de choses à faire. Un tas de mots à leur dire.

    CHRONIQUE : PLEURS AUX CONFINS DE L’UNIVERS

    En pleurs, les mains et les yeux au ciel levés, comme ses millions de fans par le monde, elle priait pour l’âme de la défunte Whitney Houston, cette superbe diva qui avait de l’orgasme dans la voix.

    Soulevant la tête du mouton enterré jusqu’aux cornes des suites d’un bombardement, un palestinien de Gaza, lève les yeux au ciel, le regard face aux avions de Sion qui venaient de bombarder de nuit, sa ferme et ses bâtiments.
    Levant les yeux au ciel, le joueur de Zambie dans une prière, rehaussée par le groupe et ses chants, remercie en vaudou le destin qui a fait d’eux en Afrique les champions du ballon rond.

    Émue, levant les yeux au ciel, la vielle montagnarde sur l’Atlas blanchi, remercie en berbère le bon roi d’avoir envoyé ses hélicoptères pour lui apporter un peu de chaleur humaine, du pain, de l’huile, des couvertures, des habits chauds et de bons sentiments.

    Non loin de là, une bicyclette étendue dans une flaque de boue et de sang, tourne encore sa roue, comme un moulin de prière, sous la pluie et le vent. Faute de voix, c’est l’engin qui a perdu son maître qui emplit la rue désertée de gémissements au ciel, dans le firmament.

    LE RACISME BIENSÉANT

    Ou la pathologie ordinaire du développement durable. Nazisme français et supériorités tribales : « Toutes les civilisations ne se valent pas » ! Répondant aux propos du braillant successeur de Horteffeux, cet outrageant et malveillant Guéant, mon perroquet dans sa langue criait aux moineaux qui s’abattaient du ciel sur son grain : ‘’KoulIy dialy wa Khra âlina, we gouli le ennasse hiya hadi ahssane hadara!’’! Intraduisible ou presque: Il faudrait Salomon pour comprendre les propos scatologiques de l’indécent psittacidae.

    Exorcisme d’une xénophobe essentielle ou la harangue et la hargne on live. Telle est fut la super Marianne sur scène, à Strasbourg. Enthousiaste de passion, dans un homérique sermon, elle chante les mêmes stances racistes et les hymnes aux dieux chauvins des blancs. Elle stigmatise les faiblesses de la ségrégation déjà instituées, afin que nul muezzin, nul minaret ne vienne en pays laïque crever les nuages de leurs chants ni prier encore le même bon dieu que le leur, dans la rue pour encombrer ou salir le pavé ! Ce n‘est plus le chômage qu’elle psalmodie, mais la pureté ethnique ou religieuse de la nation, qu’elle chante comme un slogan guerrier ! Vindicte belliciste et horribles lamentations. On devrait à ce titre sortir de la surface de la terre pour lui laisser la place de vomir…Ou pour elle, d’expirer !

    VINDICTE ET DÉPRESSION

    Les dents blanches, un enfant blond, sourit en poursuivant dans la neige son chien blanc qui courrait pour ramasser un ballon blanc. Les arbres verts, transis de blancheur, levaient au ciel leurs branches candides en tremblant de froid.
    Dors ma chair, il ne sert à rien de se réveiller ou de parler. Crie si tu peux dans tes cauchemars et laisse mes rêves heureux ! Nos civilisations, nos pays, nos régimes, nos idéologies, nos indépendances, nos particularismes, nos us, nos droits ne valent rien aux yeux des jupitériens. N’est-ce pas que Zeus avait violé Europe, la célèbre Io, pour donner naissance à ces illustres gens ! Sortis comme des zombis des ténèbres de leurs tombes, nos ombres comme des avatars ne valent rien aux yeux des avortons ! Nous sommes des primates, des primitifs, des esclaves prisonniers des parrains, entre les mains de leurs matons. On ne cesse pas de le répéter chez les gens biens, surtout la veille de leurs érections. Comprendre élections.

    LA LÉGENDE VRAIE D’UNE RACISTE INCOMMENSURABLE.

    Mme Le Pen nous adresse ceci. Les nôtres vivent dans les subburbes, entassés dans les caniveaux froids, comme des cancrelats. Chômage, drogues, armes et crimes aux poings, ils n’ont rien à faire chez eux. Elle base sa candidature de présidence sur leur inutile te dangereuse existence en France. Pour elle, ils représentent la menace mal karchérisée par Sarkosy.

    Alors qu’ils retournent faire leurs prisons chez eux ! Sans gaspiller le pain blanc de France, ruiner la Sécu, occuper le leur travail et saccager les quartiers et les maisons. Merci Marianne de le rappeler aux vôtres si souvent. Vous avez raison, gardez votre pain blanc et restez chez vous, aussi ! Cette racaille n’est guère assimilable. Elle ne peut jamais se fondre dans la foule bien pensante, laïque et blanche ! Les quartiers chics ou normalisés, comme les écoles de qualité, étant interdits aux émigrés. Laïcité géométrique qui les refoule dans les quartiers périphériques et dangereux. Libertés étroitement surveillées qui leur refusent les moindres particularismes. Ces restes de personnalité, de libertés individuelles, sont sentis par leurs porteurs comme d’ultimes racines et d’infimes droits à préserver. C’est pour ces expressions personnelles que vous les invectivez, que vous les exécrez et que vous les oppressez. Message reçu.

    Émigration pénitentiaire. Oui Mme Le Pen, ces émigrés sont amoindris, séquestrés de fait dans un apartheid, qui lâchement hypocrite, est des plus pervers et sournois. Ce distinguo organisé n’ose pas dire son nom. Timorés, apatrides, sans fierté ni égards de surcroît, ils sont repoussés, marginalisés et délaissés. Comment peuvent-ils être ‘’nationalisés’’, s’ils sont déclassés, exclus, avec l’estime et les moyens en moins ? Sans honneurs ni fierté, ils sont refoulés de fait par votre grande nation.

    Amours, propriété et répulsions

    Mais, ils restent à l’affiche de la haine et des exactions. Ils sont un mal nécessaire pour faire, contre eux, votre insane union. Comme pour assouvir et raffermir les valeurs solidaires de votre si noble nation. Marianne, présidentiable pythonisse, refuse même aux gens de venir se soigner, en France. L’intolérante succube va jusqu’à vouloir interdire ce qu’elle taxe ‘’d’émigration sanitaire’’ ! Pureté ethnique ? Oui, on chasse même les malades, ils sont contagieux ! Les mulâtres et les métis, les sémites d’Afrique, sont de trop. Mme Le Pen combat pour une France, occidentale, chrétienne, juive et pure, qui se complait dans la blancheur. En fait, elle ignore l’histoire de son hexagone ! Comme partout, les nations sont un ramassis d’envahisseurs, un agrégat de nomades, qui à travers les conquêtes et les pérégrinations, ont laissé des marques chez leurs descendants. La France est un melting-pot cosmopolite, conglomérés comme les autres, à travers les âges. Vrai qu’elle a su s’élever comme la patrie des droits de l’homme depuis la Révolution et que devenue république, qui plus est, laïque, elle a cultivé de superbes dons chez les siens. Narcissiques et belliqueux, égocentriques, arrogants et violents. De vrais gaulois, peu adaptés à l’ouverture et la mondialisation ! Mais hélas dans son amour des libertés, elle ne veut ni lâcher ni délier ses ‘’détestables’’ et anciennes colonies. Ses propriétés, pompes à sous et avec clients honnis !

    NOUS SOMMES EN ÉTAT DE VIE PROVISOIRE.

    Et nous y voilà dans un état de violence notoire !

    Les nôtres ont comme critère de civilité, l’ouverture et l’hospitalité, qui sont une force atavique de leur actuelle et pérenne civilisation. Ils n’ont pas peur des étrangers. Ils communiquent, ils coopèrent. Les vôtres quand à eux, n’ont pas besoin de souiller leurs nobles valeurs avec nos libertés réduites, acclimatées, surveillées et piètres particularismes, ils ont la leur de suprême Civilisation ! Sectaires et jaloux de leurs ethniques et souveraines conditions, que viennent-ils faire alors, outre-frontières ? Chez nous ! Aux anciennes colonies, vouées qu’elles persistent de l’être aux receleurs de la mondialisation. Le lucre, le vol, la luxure et la perdition, semblent les attirer, comme le miel les mouches. Ces disponibilités, ces attaches, sont des forces, une dynamique d’appel qui les enivre, les appelle, les enrichit et les attache. Mais loin des Pyrénées ! ‘’A Rome, fais comme les Romains’’, rappelle l’incube à juste titre ! Mais que Rome reste dans ses murs et qu’elle ressuscite Néron ! Chez-elle, entre ses murs, au lieu de nous envahir et nous importuner et de s’ingérer tellement ! Mais votre Rome a besoin de rester ‘’ l’Empire’’ et le Maître ! Elle a besoin de fournisseurs inconditionnels, de clients dociles, de mercenaires et d’esclaves, comme au vieux temps ! Sans se dépenser, sans se déplacer, nous téléguider de loin, gratuitement !

    Haïs chez nous et pire ailleurs,

    Détestés et honnis, humiliés sans répit par un perpétuel complot paranoïaque, dit des civilisations, nos élevons vaincus les bras au ciel, pour qu’il nous trouve une solution.
    Ce sont des milliers de gens qui manifestent et qui veulent le changement. Après la Libye, laissée finaliser sa guerre civile, voici la Syrie, en train de préparer l’immolation d’Assad, son dernier lion. Des milliers de morts…Un tsunami politique est en train de laver l’Orient. Hier c’était le Liban et toujours la Palestine. Voici l’Irak déchiré et pillé de main de maître ! On ne cesse de compter les morts entre les adeptes et les factions d’une même nation. Est-ce là la Civilisation ? Ou ce ne sont en fait que les méfaits d’Israël qui a peur de la paix, de l’Europe et de l’Amérique qui ont peur pour Israël ? Si vindicatives que sont les puissances contre l’Iran, de quoi sera-t-il fait demain ? Une fois qu’on aura lessivé la Syrie après avoir lâché les Afghans !

    Les violons de l’orchestre embellis par la voix céleste d’Oum Kalthoum, lancent au monde la parabole aidant, leurs ondes à travers le temps. Les chants qui s’élèvent au ciel, comme des prières chaudes, recréent les émotions de ce film vieux de 50 ans. Mais que reste-t-il donc de ces spectateurs, de leurs joies et de leurs clameurs ? Rien dans cette Place Attahrir du Caire, comme pour les Arabes de ce Printemps ! Leurs joies se sont tues. Mais leurs images sont encore là, sur la télé et là, quelque part, dans le sol ou dans les airs. Aussi infimes soient-ils, comme des particules flottant dans l’air, comme des âmes dans de célestes sphères !

    CONVICTIONS PARALLÈLES

    In god we trust human we serve.

    C’est la volonté qui crée le destin. La force de la foi entre en action. Le mythe reste une fiction tant qu’on n’y apporte pas la foi. La foi soulève les montagnes, dit-on ! C’est le credo qui crée la réalité. C’est la force de la foi et de l’invocation qui rend le dieu existant et très présent. C’est de cette force de pensée que dépend la conviction. Dieu étant un besoin, mais aussi un trésor méconnu qui a créé l’homme pour se faire connaître. L’homme entre autres créatures, probablement. La force de la foi, la foi collective est comme une religion. Elle est La religion. Un lien qui possède la force physique du faisceau que représente l’ensemble de la congrégation et dont la pensée, l’esprit ne peuvent être que décuplés, de par le nombre de ceux qui se rejoignent dans les mêmes invocations et qui se retrouvent en bloc, raffermis dans les mêmes convictions, les mêmes appels, les mêmes vertus, la même direction, les mêmes projets…

    Kénitra, le 15 Février 2012

    DR IDRISSI MY AHMED

    #279532
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Epilogue : Un grand secret


    Au commissariat, l’homme à l’imperméable a tout avoué .En fait, il s’appelle Jawad Mhirech.Il a été fonctionnaire dans une administration publique pendant un certain temps. Malheureusement pour lui, il a été jeté à la porte après avoir falsifié un document important .Comme, il n’avait plus de travail, il est entré dans le monde de l’escroquerie et du vol. Six mois plus tard, il fut arrêté et il dut passer deux ans de prison ferme. Après cela, il créa beaucoup de problèmes aux habitants des quartiers pauvres en volant leurs biens. A nouveau, il fut remis en prison pour une durée de près de trois ans.
    Après sa sortie, il disparut de la circulation, mais ses méfaits ne cessaient d’accroitre .On peut dire qu’il donnait beaucoup de fil à retordre à la police. Depuis, il était difficile, voire impossible, de lui mettre la main dessus.
    Pour ce qui est de l’affaire de l’assassinat de madame Siham Sedrati, il était le lien important dans les trois meurtres. C’est vrai qu’il n’a assassiné aucun des trois protagonistes, à savoir : Siham, Hicham et Oualid.
    Pour ses relations avec madame Sedrati, il ne la connaît pas .Forcément, il n’est pas le troisième amant .Certes, cet amant existe bel et bien et c’est lui qui a tout organisé pour tuer les trois personnes. Bien entendu, il a conçu un plan diabolique qui consiste à faire en sortes que Hicham tue la femme dont il était amoureux .Tout simplement en le rendant jaloux .Là, c’était à Bangui de faire le nécessaire : un appel téléphonique l’informant que Siham le trompait avec un coiffeur .Ce dernier ne voyant que du rouge , décida de mettre fin à cette dernière. Après cela, Bangui contacta le coiffeur et lui fit savoir que sa maitresse a été assassinée par un certain Hicham Elouafi. Bien entendu, Oualid poignarda son ennemi.
    Comment ce dernier est mort ? On le sait bien : empoisonné .Par qui ?
    Tout simplement le troisième amant !
    Le reste c’est facile à deviner : la police allait faire son enquête qui finirait par inculper monsieur Sedrati.
    Malheureusement, il n’avait pas compté sur la perspicacité des deux jeunes inspecteurs : Aïssam et Rachid .Ces deux valeureux fonctionnaires ont mené l’enquête pas à pas sans tirer aucune conclusion à la hâte.
    L’inspecteur Halabi donna l’ordre à ses subordonnés d’aller chercher le troisième amant chez lui. Ce dernier s’apprêtait à quitter les lieux .Le pauvre, il fut arrêté dans l’aéroport.
    Si la police avait tardé juste dix minutes, il serait déjà loin dans un autre pays.
    Cet amant finit lui aussi par tout avouer. D’abord, il ne cessa de clamer haut et bas qu’il aimait Siham de tout son cœur et qu’il voulait l’épouser ; mais celle-ci l’a repoussé comme un clochard. Pourtant, il avait passé d’agréables moments en sa compagnie.
    Comme elle voulait rompre avec lui, il a décidé de s’intéresser de près à toutes ses activités. Ainsi, il a su qu’elle entretenait des relations avec Elouafi et Oualid.
    Pour ne pas se salir les mains avec le sang de ses victimes, il a engagé Bangui.
    Voilà , la suite ,vous la connaissez !
    Ce même jour, on le remit dans la même cellule, en compagnie de son employé Bangui. Pas la peine de vous dire qu’ils se querellaient tout le temps

    ***********

    Le lendemain matin, le téléphone sonna chez l’inspecteur Halabi. Aussitôt, l’appelant entendit ceci :
    « Le numéro que vous demandez n’appartient à aucun client. Veuillez s’il vous plait contacter votre serveur.
    A coté du téléphone, l’inspecteur dormait comme un loir

    Oujda : dimanche 25 septembre 2011

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CHRONIQUE

    FRAGRANCES TABOUES, FUTILITÉS ET SIBILANCES.

    Chroniques dérisoires et débridées.

    Délires positifs

    Gymnastique, où l’auteur vous défie de suivre ses délires. Pas si fous que ça ! Lisez pour les vérifier et montrez-les à vos saints patrons ! Ce sont des délires positifs, séquences sans préavis, un film programmé sans plan sans clôtures précaires, qui vous laisse réfléchir critiquer et compléter les vues et les dires, en ne s’imposant pas. Écriture hachurée, tachisme sur des compostions nébuleuses et élastiques, des pensées comme des poussières dans le vent.
    Vous êtes couché, solitaire, luttant contre le froid, les douleurs et les insomnies. Des sonneries erratiques de phones et de bruits interrompues viennent vous assaillir et ravager votre invincible quête de sommeil. Malgré le devoir d’aller au travail au moquef-assis, si caractéristique de votre vie de chômeur ou de factionnaire. Mercenaire d’un moment, vous devez vous exécuter, ersatz que vous êtes de précaires prolétaires d’une nomenklatura, faite de caciques indestructibles, de reptiles inamovibles, d’empereurs impassibles et implacables.

    Le moquef*, est cette halte sur le trottoir ou la placette du coin, où l’on attend que l’employeur-client, l’empereur salariant qui en quête d’ouvriers, vient chercher un quelconque service auprès du technicien que vous êtes. De l’ouvrier généraliste, spectre sans nom, ce factotum qu’il ne connaît même pas, pour remplir une tâche donnée. Une mission pour un avatar, un paria. Chacun vous commande et vous nargue pour une obole qu’il jette dans votre sébile, pour lui embrasser la main et vous moquer en retour de balbutier son nom, en salivant sur son costume ou sa djellaba ! Hitisme* positif, à la limite de l’humiliation.

    Sommeils impossibles et réveils difficiles

    Vous êtes donc la victime propitiatoire, régulièrement abonné à l’horloge, au temps qu’on va vous voler et exploiter. Sonneries, symphonies de rêves écourtés qui voient votre quête irrésistible de sommeil contrariée. Et la lumière fût ! Le soleil traverse les persiennes ou les fentes des fenêtres mal closes. Il immonde la montre qui indexe l’heure votre nécessaire réveil. Et puis, il faut bien calmer, dérouiller vos douleurs, racler la gorge, cracher ce qui suinte des vos viscères. Avaler un peu de salive, hennir, pour clarifier et rétablir votre semblant de voix. Chanter quelques voyelles pour montrer que le coq n’est pas las ! Tenter d’enlever la couleuvre avalée la veille avec les informations. Essayer votre voix avant de vous égosiller pour gagner votre croûte de forain.

    Se réveiller, c’est le clairon du soldat, qui doit combattre pour vivre face au destin. Survivre à la farce, face à la fin, face aux affameurs affamés et aux ogres faméliques et implacables aigrefins. Les Pantagruel et les Gargantua qui fabriquent les événements, les armes et les lois. Qui vous offrent des crédits et vous hypothèquent, à vie pour plusieurs générations. Qui vous vendent des armes en vous arrachant des cadeaux et des dons. Des empereurs qui vous narguent et vous manipulent et vous harcèlent. Qui vous plongent dans un monde de collusions et de connivences sous le diktat de leurs injonctions.

    Oublis et mémoire

    Et puis, si cette infamante situation de nos maîtres vous consterne optez pour l’oubli. L’oubli dans le sport et la musique, le kif et l’alcool si vous en avez le culte et les moyens. La lecture, les femmes, la gym ou la prière, un bout de plaisir en guise de fusible, pour tenter d’oublier. Pour vous disjoncter, en mettant un sac sur la tête, votre cervelle dans un scotch, pour oublier que vous êtes déracinés, acculturés, déshérités, aliénés, marginalisés, malvenus, traqués, esclaves du temps, dit moderne et de la pseudo mondialisation. Ce qui n’envie rien aux serfs du moyen-âge et c’est tout comme du temps de la colonisation. Espèce inférieure, au service des nantis, gardes-champêtres de fermes et d’usines qui appartiennent aux séides qui commandent aux mâtons, d’en haut et loin. Je parlais de la mythologie antique, de la Grèce capturée par les romains et de leurs dieux, devenus orphelins !

    Et si la culture des riens vous dit, il ne faut pas rater la poésie et vous efforcer de la déchiffrer et de la dénicher là où elle lance ses tripes et ses trilles. Ça n’a rien de lucratif et c’est un luxe permissif ! Quitte à la créer à partir des riens si elle n’existe pas ! A commencer par vous étonner de la forme des feuilles et des fleurs ou de la tunique des arbres, couverte de lichens et des pierres recouvertes de mousses ! A commencer par les mots que l’on utilise pour identifier un sentiment natif, laissé à l’intérieur de la bouche. Éclairez-moi ! N’est-ce pas Nour? Lumière de lumière ! Toi, dont la fatigue m’empêche ce de dormir ! Soleil, intelligence et chaleur. Paix et santé, dans ce monde, cette trappe de passage vers l’ailleurs.

    C’est comme craquer un secret pour les hackers. C’est comme un code que l’on viole. Tentez de dénicher sa signification. L’instant, la vie est faite d’instants. Banalité qui ne vous apprend rien. Mais je parle avec conviction : sauvez vos instants ! Ce serait une perte que de rater ce qui est rare et futile, précieux et unique, parce que non renouvelable ! Et plus rare encore, parce que ce ‘’bout de rien’’ est furtif et labile et qu’il ne reviendra pas ! Unique, fait pour disparaitre, même votre mémoire intime ! La vôtre, Lecteur ! Tous ces mots inaudibles, ceux que l’on ne sait pas, que l’on ne comprend pas, que l’on ne réalisera pas ! Ces pensées avortées, ces rêves oubliés, ces sommeils inutiles, ces insomnies criminelles, ou vice versa, sont votre capital. Votre capital, qui est fait pour être retiré, volé, violé, ruiné sans que l’on ne sache ce qu’on en réalisera après ou que l’on fera sans !

    Délire réflexif et injonctions

    Je vous rappelle que c’est un délire et que pour vous c‘est une promenade de santé, dans un jardin labyrinthique philosophique mystique ou politique. Si vous avez un ticket ‘’patience’’, alors, entrez ! Pour réfléchir en vous reposant. Emmenez mon papier dans vos toilettes, pour me donner du sens et vous donner du bon temps !
    Bruits de porte, sous les saccades du vent. Qui est là sur mon balcon ? J’aurais du réparer la serrure de cette porte métallique, qui fait de cette maison un bagne, une prison. La faute est aux agents qui négligent de donner du travail aux voleurs, qui les pauvres risquent leur vie, en truandant, en agressant et en driblant avec les prisons ! C’est si facile de sauter de la terrasse des voisins ! Est-ce un voleur, comme il y en a tant maintenant ? Je ne parle ni des médecins, que leurs client et confères indexent dans médias, les cafés et les bars, ni des commerçants ou des fonctionnaires ! Je pense à ceux qui attaquent impunément les braves gens !

    Les journaux font une curée des drames qui arrivent aux victimes, des colonnes vendables. Mais ils ne parlent que des drames sanglants, peu ou pas des crimes des gens en col blancs ! Les victimes sont recherchées pour donner du plaisir aux impétrants ! Les brigands brutaux et les escrocs violents ont quelques valeurs de courage ou d’arrogance, de par les instruments qu’ils utilisent, dont les muscles et leur souplesse, les lames et les tranchants. Ceux-là que j’indexe, sont de pires criminels : en plus d’être des voleurs ce sont des lâches. Ils ne volent pas pour manger, mais pour le lucre et les sordides apparences. Ils manipulent, l’État lui-même et ses représentants ! Ils trahissent les hommes et leurs droits, leurs devoirs et les lois, les textes et la confiance des gens qui demandent que leurs services et l’application des règlements. Vous avez pensé aux juges, aux banquiers, aux fonctionnaires, aux médecins ? Non, il y a autrement des fraudeurs et des larrons, des escrocs supérieurs, que ces balivernes amusent tant ce qu’ils prennent est d’ordre astronomique et qu’il donne le vertige aux simples gens ! Ils ont des diplômes ! Ils ont des noms Nobles aux qualificatifs de Justes et de justice.

    La houle, enfer de bruits

    La porte grince sous le vent. Roulement de tambours humés et effacés d’un train qui file au lointain, quelques cris d’oiseaux, des pas d’animaux qu’on dirait des voleurs courant vers leur trépas…Oiseaux, de quels genres, de quelles couleurs, sifflets, dialogues et signaux que l’on ne comprend pas !

    La houle qui enveloppe et qui ronfle et se répand. La houle, composite de tous ces bruits interpénétrés qui émanent de la ville, ainsi que des odeurs nauséeuses que nos cadres et dérisoires représentants supportent et hument à pleins poumons. Derrière le ‘’Bar Lev’’, ces immeubles champignons, dressés tels des monts, érigés en saillies de reptiles insultantes sur le dos des éléphants, comme une insulte au Levant ! Issus de cet argent facile, comme du néant, ils me cacheront pour toujours l’anse de ce bout de fleuve, que j’aime tant. Cette anse de la rivière Sebou qui si elle est bue vous fait oublier archives et ascendants. Boucle d’eau avec ses bateaux qui comme des revenants blessés reviennent vers ce port fantôme, condamné au chômage et aux pleurs des amants !
    Nostalgies face au temps

    Les anciens de Kénitrou, cultivent cette nostalgie. Ils reviennent en pèlerinages vers leurs ancres éternelles. Le ciel bleu, les cigognes qui n’ont pas perdu de temps. Ils font quelques prières, devant un édifice ou de vieux murs, chargés de leurs souvenirs d’amants. Les âpres entrepreneurs, bâtisseurs invétérés et tortionnaires du ciment, n’ont pas encore anéanti tous leurs repères face au temps !

    Les bâtisses filtrent en les amplifiant, les bruits surajoutés des klaxons, les grincements des portes de garages, les hurlements des maçons et les pleurs d’enfants. Des nuages fluctuants, des cris comme des vagues, des roulis pulsatiles, des pulsations élastiques s’infiltrent dans la tête. Des soufflets de forgerons avec leurs martellements, les meules électriques et les bruits des scies, tels des respirations de monstres, infernaux et menaçants, pénètrent dans les méninges. On se croirait vivre à l’intérieur de films d’horreurs et que ceux-ci se passent dans ma boite dan mon crâne qui leur sert de scène et de caméra ! Les agitateurs, descendants pervers de félons et de louches politiciens, unis aux mâtons sournois, des faux messires devenus des geôliers par confession, fourbes, lâches et vendus aux colons font leur inquisition à l’intérieur du cerveau primitif et impénitent !

    La fin du monde en 2012

    Fantasmagoriques, oppressants et agressifs, des hurlements de monstres volcaniques, sortis des cavernes telluriques et des tanières de sorcières, s’engouffrent dans le malade épuisé qui tente de dormir et d’échapper au présent, vainement. Mais elles sont si vraies, ces légendes insidieuses et térébrantes que la tête aspire à son éclatement !
    Ce sont des vagues de tsunamis, qui comme des nuages vont envahir la ville. Elles frappent les rochers, rasent les minarets et les clochers restants, au point que la jetée du port et les berges du fleuve sont révulsées. Elles volent comme des fétus de paille et des plaques de cartons dans le vent. Les terres, raclées, fusent comme des coulées de lave et le centre ville est trou au milieu d’un volcan. Dans cette campagne devenue ville, tu vois surgir de nouvelles montagnes qui planent au dessus des quartiers à la place des nues évaporées, pour longtemps ! Pas de pluies pour les manants !

    La mémoire des mots et des instants

    Étourdi par la 3D qui prend ta tête pour écran, malgré les douleurs et le temps qui presse, apeuré plus que ces mots ne le disent, tu trembles malgré tes muscles qui se froissent et tes articulations qui se déchirent. Tu essaies de trouver la grâce de quelques instants, sans douleurs, en tentant de calmer le cou et l’épaule sur l’oreiller. Comme moi, tu ne mesures pas l’heure qui avance.

    Le temps passe, tu ne le comptes pas, je ne le savoure pas. La mémoire est vaincue. Je m’y attends, en tentant de retenir des bribes de pensées, pour fixer les furtifs sentiments et les mots qui cadrent avec ces instants. Mémoire acariâtre et lexique de basse saison, les mots manquent à l’appel ! Tu t’en souviens toi ? Et le nom de ce film, de cette pièce, de son auteur, de cette actrice et de ce chanteur ? Tu t’en souviens ?

    Les mots, tels des météorites fulgurants, échappent à l’évocation. La mémoire se fige, plate, inutile, perplexe, déchue, incapable et décevante, mortifiante à en devenir mortelle. Elle annihile mon être ma personne et mon existence. Où seras-tu ? Où serais-je sans mémoire et sans souvenirs, de toi, de moi, demain ? Sans toi, que suis-je ? Un légume, végétatif ! Même pas fichu d’avoir été une grosse légume ! Comme tant d’arrivistes, ostentatoires et incultes, qui refusent tes clients ! Demain, ce sera des has been. Patience ! Ils ont fait tellement de gaffes, qu’ils sont cuits de réputation, les impudents ! Gros et fiers du lucre, où est leur estime des gens ? Entre les vœux et la réalité, les veules et les gueux, seul le délire tranche ! Et il a raison, pour apaiser l’angoisse des siens. Le délire est une thérapie.

    Non seulement le temps part, mais une partie de soi s’évapore, sans ruisseler. Sublimation, évaporation, dont il ne subsiste même plus les gaz ! Nous sommes le fruit de notre mémoire : notre conscience, notre personnalité, notre caractère et nos humeurs sont liés à la mémoire. Ô mot, reviens pour me dire que je sens ! Et ce que je suis ! Alzheimer, 80.000 marocains Parkinson, autant, Korsakoff c’est pire, demandez au Prince. Madame Baddou ces grands noms nous nous guettent. Est-ce qu’ils partiront comme vous ? Ou que votre successeur de ministre, nous trouvera d’urgence où il est maître, les bons médicaments ?

    Confusion, carambolage des sentiments

    Les nuages s’effacent. La poésie est dans le mot, le rythme est dans la phrase, la philosophie dans l’idée. La pensée bat son train. Il ne reste que le souvenir évanescent de ceux qui sont partis. Leur souvenir effleure mes pensées au moment où je rédige. Où sont-ils ? Que craignent-ils et que craint-on à montrer là où ils reposent, puisqu’ils ne sont plus là ? Pour sécuriser les vivants et les tranquilliser sur le sort futur, qui les attend ? Si ce n’est pas le néant ? Il ne reste que les douleurs déçues et perplexes, avec la volonté de garder dans l’incompréhension toute la foi, la mystique. Et à ce titre, la foi a besoin de croyance pour être qu’elle est. Une religion qui nous unit, et qui le tente, qui nous rattache à une idée, à un credo, à un souhait, à un projet, par-delà la vie, ses argiles, sa nature chimique, ses faiblesses, ses cycles et ses exploits.

    Roulis subintrants, les chants se meurent

    Il ne reste que les douleurs et les bruits d’un train, la sensation d’avoir été privé de sommeil ! Une pensée-jugement, doublée du sentiment immatériel et vague d’avoir oublié ce que je pensais et que j’ai voulu te dire, à toi, Lecteur…Et à vous transmettre, messieurs les élus du parlement, les ronfleurs et les absents ! Il ne reste que les bruits de l’oreille. Tenaces, surtout quand diminue la perception des pulsations du dehors! Mais après la vague des muezzins, les roulements inlassables des voitures et des roues de camions, qui percutent les dos d’ânes en faisant tressauter et sonner les charges métalliques qu’ils transportent, me font penser aux élections. Ah, si on pouvait élire nos fonctionnaires et révoquer nos administrateurs !

    Les râleurs hebdomadaires ont perdu bien des causes. Ils sont au silence complet, comme leur apatride et succulent prince, d’ailleurs, depuis un moment. Silence complice ou halte fameuse ? Fortement convaincus de militance, ayant eu comme projet de vendre et d’alerter, plus que de changer démocratiquement, les mœurs ! Ils sont las et loin ! Laisser-aller juvéniles, courages mais aussi chaudes connivences. L’impétuosité tatillonne des jeunes nous manque souvent. La démocratie est faite de silence et de cris. Mais, il faut qu’ils soient opérants au bon moment.
    Muezzins, camions et dos d’ânes, (c’est là qu’on enterre à même l’asphalte, ceux des sauriens de la municipalité, la face contre le roc, les fesses et les arrêtes de reptiles, en relief pour faire saillie dans la chaussée!), hauts- parleur d’orchestres, chantant à tue tête les derniers succès de Rouicha. Les faussaires, dans leurs criardes voitures, le tuent à chaque chanson !

    Et puis le délire insomniaque se tourne vers les infos locales ! Les fêtes tiennent tête au minimum de civisme et de correction, dans ce campus festif de sommeilleurs apatrides, qui sont loin d’être de bons citoyens ou de la race citadine qui défendra cette ville comme sa patrie ou sa nation !

    Les Kénitroyens* que nous sommes, nous restons heureux ! Fiers d’avoir deux ministres, mâles dans ce gouvernement composite, alors que les autres marocains, n’ont qu’une femme pour s’occuper de leurs familles !

    Des relents de révoltes aux réformes

    Les relents incendiaires des diplômés chômeurs, apprentis Bouazizi, qui s’exercent à s’immoler par le feu, devant le parlement ! Votes flambeurs de la constitution par des pyromanes pour élire le nouveau gouvernement ! Le printemps infernal cède le pas aux problèmes personnels. On quitte les universitaires en colère et les beau-gars qui font leur boulot ! Les bougates*, rangés en garde-fous. Munis de leurs bâtons respectables et de leurs absences de grades, ils vont tenter d’empêcher que les chômeurs ne prennent la place des dormeurs au parlement !

    L’esprit torturé triture ça et là les bruits, les pensées, les regrets et les idées parasites, pour s’empêcher de dormir, comme s’il n’y avait pas assez d’anges et de sympathie divine pour régler tout ça ! Mes problèmes et les vôtres. Oui, il pourrait bien me rendre mon argent ce journaliste véreux ou me donner une manne, à la place, le bon Dieu. Ou encore me faire un gros chèque, de trois milliards, le Roi !

    On quitte la scène publique, et ses délires, pour penser aux enfants exilés et aux petits enfants, qui malades de froid, ne donnent pas suffisamment de tendresse à leurs grands parents ! Tous les marocains sont grippés !
    Cette année, malgré la très forte épidémie de grippes qui sévit, incognito, les autorités sanitaires, percluses dans le changement, n’ont pas fait de déclaration pour alerter l’opinion et mettre en garde la population pour ses vaccins et ses traitements ! La belle brune, comme une bière, est resté froide. Le nouveau hésite à en parler et nous laisse loucher sur l’identité du coupable. Encore un H5N1 qui a muté à force de bouffer de la vache folle ou du crasseux cochon ? Et on tait partout ce que c’est comme coupable ! Même le Net d’habitude si prolixe, le Twitter et autre Facebook sont restés indifférents ! Qu’ils restent malades et que les plus fragiles partent : on ne veut pas affoler les gens !

    Malades, Adam est là ; Nour, la petite Eve, fête son anniversaire. Le monde, déchiré, révulsé, a pour eux, quatre ans, maintenant ! Le premier humain debout, semble lui avoir près de 500 mille ans. Barbu et carnassier, il n’était pas de nous, très différent. Ses traces, des os, et bien plus tard, des dessins, puis des bibliothèques et des monuments montrent qu’on vient de loin…Mais, où c’est que l’on va ? Foyers, villes, monde, espèces et continents ? Jusqu’où ira-t-on ? Dormons ! Mais les questions du monde et les bruits du dehors vont bon train….

    La mémoire et la dépersonnalisation

    Que représente encore celui qui a perdu sa mémoire, une grande partie de soi et de sa conscience ? Que lui reste-t-il comme ‘’personne’’ responsable ? Quand on devient incapable d’exprimer ses sentiments, quel destin encore assumer ? Si les mots, les idées et la mémoire nous échappent, quelles libertés octroyées, surtout ici, quelle finalité et quelle responsabilité, devant Dieu et les hommes, faut-il escompter ?

    Les idées et leurs mots se perdent au fils des instants. Alzheimer colle à la peau, malgré le désir, l’effort labile et la volonté de concentration, pour retenir les pensées qui se succèdent et que l’on voudrait retenir et partager. Tout file !
    Partager, est une façon différée et aléatoire de faire retenir par les autres ce qu’on a pensé et qui s’envole à cause de la mémoire qui ne retient plus rien ! Comment s‘appelle cet acteur de cinéma, dont j’ai vu plusieurs films, et que je ne retiens d’ailleurs pas ? Et cette chanteuse, bellissime qui imite …Ah je sais plus ! Je vais changer ma question ! Et cette ministre, la seule femme de ce gouvernement de machos ? Ils sont tous nouveaux, on retiendra plus tard, leurs noms, s’ils font comme ils ont dit, des miracles !

    Écrire, inclure autrui dans ses pensées est une confidence mais aussi un pis-aller ! Une façon de défier l’anéantissement de l’être et de ses idées. Un pari sur l’avenir de ceux qui vont un jour, partir… Ce serait dommage pour chacun de ne rien garder de sa vie, de sa mémoire, de son âme, en partant ! Ce serait dommage pour ce gars, cette maison, cette rue, ce nuage, cette note de musique, cette feuille d’arbre brunie, que la vie ne dure qu’un instant, et qu’elle puisse finir sans laisser un souvenir. Ce serait dommage que notre conscience, notre personnalité, notre soi, notre être, notre existence ne soient que des projections fébriles, de furtives et futiles réactions chimiques, sans lendemains ! La volonté de persister, l’impossibilité de rester sont de perpétuels paradoxes, antinomiques, pour des hommes de passage ! Chez nous, la bataille est celle de subsister ! A ce titre, la vie est sacrée et chaque vie doit être totalement respectée, aimée et sauvegardée, pour ce petit capital unique et irremplaçable qu’elle représente, pour chacun.

    Tout est chimie et physique

    Le cosmos incommensurable, les astres, le soleil en premier, la terre, leur physique astronomique et leur chimie moléculaire et quantique, sont magnifiques, admirables, si complexes et si lointaines, au point que ça se passe en nous, que ça nous fait vivre, digérer, respirer, pense, voir, sentir et mouvoir, sans qu’on en donne les ordres à nos organes, sans qu’on les voit ni qu’on en sente les infinitésimales parties qui composent ces complexes systèmes que nous sommes et que chaque animal d’entre-nous représente…Ouf !

    Qu’avons-nous de plus que cet admirable moucheron qui volète sur le plafond et dont je crains la piqûre, au point que ça m’empêche de fermer de l’œil et de dormir ? La vie est un leurre, un jeu, une explosion de réactions, d’actions et de sentiments, dont le but échappe au plus futé et au plus savant des jouets que nous sommes ! Nous ne sommes que des porteurs de vie et pas toujours des porteurs-sains ! N’est-ce pas, Docteurs en biologie et Savants en religion, tous prophètes confondus ?

    Ce serait dommage que ces acteurs, magiques et prolifiques, malades délétères, corrompus et/ou riches, pitoyables et sereins, malheureux ou pauvres, tyrans ou martyrs, de partir si jeunes ou vieux, ‘’naturellement’’ ou par accident, sans qu’ils puissent trouver la trace de Dieu. Dieu et ses religions, qui les réconfortent et les apaisent. Religions et philosophies, qui les raniment et les rassurent, pour revoir dans l’Au-delà qu’ils espèrent, le souvenir de leurs prodigieuses ou putains de vies ! Celles d’un instant, qui est aussi un miracle en 3D !

    Mais là, je jette un sort, une malédiction faute de bombes ! Me remettant à Dieu pour solder le compte de ce barbare et criminel de Bachar El Assad ! Que les odieux présidents à vie, disparaissent à jamais de la scène ! Qu’ils laissent la place aux peuples pour gérer plus démocratiquement leurs destinées publiques. Celles de citoyens adultes qui n’ont pas besoin de remplaçants du tzar, des dieux ou des prophètes, pour leur montrer comment manger et chier ! Sauf votre respect, car c’est un bienfait biologiquement nécessaire !

    Faiblesses, doutes et connivences.

    Méfiance et ignorance : on oublie ceux qui naissent en ne pensant qu’à la fin du monde, à la résurrection, au jugement dernier et aux sanctions. Un monde que l’on épuise si vite et que l’on pollue si fortement par ailleurs ! On oublie de baptiser et de célébrer les nouveau-nés, ces miracles intuitifs, interactifs, et l’on colle aux regrets, aux misères, aux faiblesses, aux maladies, aux paralysies, au passif et au passé. On oublie l’espoir. On ne voit que les guerres et les égoïsmes, l’hiver sans le soleil et la pluie, ou son absence, sans l’été. Faisons encore une prière collective rogatoire. Vous autres, vous pouvez en rigoler !

    On oublie le plaisir de ce repas. Ce sourire d’enfant encore fébrile. L’odeur de ce café. Celui de cet instant de paradis volé. Cet oiseau sur ces bougainvilliers, cette perruche paradisiaque venue boire sur le bord de la piscine. Ou cet endroit où tu t’es assise, au bord de l’oued pour faire la lessive à l’ombre des lauriers, pendant que ton père priait. Et toi, pour humer une cigarette et respirer à l’ombre des figuiers. Quand à moi, épris d’épreintes, j’ai dû arroser cet arbre avant de ramasser, comme souvenir de notre trip, cette olive d’arganier.
    Continuez cet exercice de mémoire, de vous-même, Lecteur, pour ramoner vos souvenirs, si banaux et puérils, si personnels, mais si riches pour chacun, que c’est dommage, justement, de les oublier ! CQFD !

    Infos et critiques nihilistes

    Insultes insolites ! Les journaux et leurs caricatures, allant jusqu’à publier une image fictive de notre prophète, font fureur et grosses ventes ailleurs, à nos dépens certes ! Et, ils nous font rager. Ils n’ont que ça, les êtres supérieurs et nantis, pour produire dans la culture ou s’amuser ? Pour nous irriter et nous taquiner. La profanation est un calcul sordide fait pour nous déstabiliser et pour exciter les plus intégristes afin de les indexer en glissant à volonté sur la sémantique. Alors qu’ils osent l’insulte, nous restons respectueux, même dans la colère contenue.
    Pas aussi gros que celui de Leïla, un brin de la planète Mars est tombé sur Tissint ! Il a dû mettre des centaines d’années pour voyager. Est-ce un autre météorite venu à Talsint, pour flamber son fugace pétrole ? Non, calmez-vous !

    On ne voit que caricatures et misères, mensonges et crimes. Guerres de libération où des tyrans, sous-développés, continuent à tirer sur les processions mortuaires et à pendre ceux qui osent se révolter. On ne voit que la mort ou la richesse, ce qu’on nous a pris ou ce que l’on va nous voler ! Les plus riches ne pensent qu‘à ça, au lieu de donner ! C’est organique ! Dites-moi si je me trompe !
    On ne relève que les imperfections, sans savoir pardonner les erreurs. On ne donne pas sa chance à ce nouveau gouvernement, par exemple ! On s’amuse de son ventre, de ses souliers, de sa démarche, de ses idées et de sa cravate. Son tic verbal, sa simplicité et sa barbe vous dérident ! Les moqueurs cyniques se croient toujours parfaits et se réjouissent d’être des êtres supérieurs. Forfanteries !

    Crédits et valeurs, partances et espoirs

    DVD. Faillites, dépenses abusives. Comment rendre les crédits des banques mondiales, qui s’ils nous aident à nous équiper et à nous structurer, nous obèrent par leurs poids et intérêts. Jamais liquidés, ils freinent à coups surs notre développement. Comment rendre els crédit et apurer notre situation, si les états les plus fort, les States d’Amérique, la France ont contracté des dettes, 10 et 20 fois plus forts que les nôtres ? Est-ce un mal nécessaire, une nature que de vivre à crédit et d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et notre pays ? Comment restituer les vols subis par les grosses Caisses locales, comment calmer les comptes, les manipulateurs, les banquiers, les malfaiteurs, les usuriers et les marchands d’armes, qui craignent pour le Lobbie, et qui nous poussent à moderniser nos armées et notre flotte, à craindre celles des adversaires et de potentiels ennemis, qui eux-mêmes subissent les mêmes techniques de vente, de peurs et de harcèlements vendeurs.

    Que ce soit chez nous ou chez les voisins, on capitalise les peurs on vend les craintes. On exploite ceux que l’on a induits en erreur pour les monter contre autrui ! Il y a des pays et des lobbies qui ne vivent que de ça ! Les anciens sont dénigrés et pourchassés. On ne profite pas de l’expérience de l’autre. Les novices et les apprentis sont hués. Faut-il des chiffres et des études de sociologie pour être compris ?

    Les meilleurs finissent par partir, comme les autres. Les monuments les premiers sont à regretter. Tels nos rois, nos saints, nos leaders, nos illustres chanteurs, notre patrimoine, nos valeurs et ailleurs les plus illustres pontes et les plus grands acteurs ! Les plus célèbres restent un peu plus dans les mémoires et entrent de pleins pieds dans la culture du pays, comme s’ils n’étaient jamais morts. L’âge et les mérites ne sont pas pour rien, ils deviennent célèbres et immortels.

    Farid El Atlas, Rouicha, la plume de loutar* est mort. D’autres voix, celle des flammes et des flambeaux, Sousdi, s’est éteint le même jour. Ils sont comme un nuage de lait sur une tasse de café chaud. Huile d’olive et miel d’arganier, Oranges et Yasmine, ce Maroc suave, fort, doux et fier, qui cultive ses us et ses dons subtils. Poésie, culture, artisans et agriculture, rejoignent les murs et les champs, les ports et les cités, pour élever ce pays au rang de ceux qui comptent dans le monde et qui prospèrent dans la paix !

    Mais il est des arbres, venus d’aileurs, des monuments deux fois centenaires, que les gérants ont laissé arracher et tuer sciemment ! De quel droit ? Ah si morts,leurs bois pouvaient calciner dans l’enfer leurs corps ! Dieu pardonne-leur, car les humains, bléssés, ne savent pas le faire !

    Charisme et responsabilité

    Laissons la radio et les infos ! Une odeur délicate monte de la cuisine. Il faut aller prendre ses médicaments. Mais il fait trop froid pour se doucher. Fébrile et endolori, tu ne cesses de cracher et de tousser. La symphonie de la rue reprend de plus belle. Il faut quitter le lit et aller au bureau. Sortir de la pénombre et aller sur la scène continuer le jeu ! Laisser le délire poétique, subintrant ! Aller appliquer le capital d’expériences et de sciences apprises, pour cultiver la vie et lutter contre les faiblesses et les maladies, face aux tares et aux taxes, face aux exclusions et contre les injustices ! Robin s’est levé !

    Votre charisme et votre aura, votre savoir ou votre argent, vous ont permis d’être élu. Un vagabond, ringard vous tend la main. Résipiscence et résilience, il ne s’agit pas de lui donner l’aumône, Excellence ! Je m’adresse à vous, ô ministres intègres ! Mais c’est le fait d’assister une Association qui vous a tendu la main, pour faire du bien et que vous avez refusé de faire !

    Prêtre, berger, instrument ou laquais, vous êtes un serviteur et non un maître, Excellence ! Il est venu vous saluer, pour vous remercier ou vous demander un renseignement, voire vous féliciter. Il est venu vous saluer, civiquement, librement, même si vous êtes un ministre ou un parlementaire aujourd’hui, lui a de toujours été un militant et un citoyen ! Alors Dubon, répondez-lui poliment ! Demain vous serez vieux ou malade, exclu ou appauvris, à deux pas de partir sous la vindicte des maladies ou des huées ! Alors répondez-lui maintenant, par civisme ou par politesse. Ne restez pas obtus ou abscons ! Vous pouvez scinder les pieds pour mieux comprendre.

    Lois vicieuses, lois perfides

    Des copies impossibles du jour au lendemain, même si la planète est devenue un village. Sauf qu’on a à faire à des mascarades mondialisées, hypocrites, des profanations du réel. Opacités politiques, lois perverses et impudentes, lois scélérates et fallacieuses, mondialisées sans respect ni pudeur. Des slogans et des divagations de célébrissimes profiteurs, des strates des pays richissimes, forts de leurs exploits ordinaires, et qu’ils veulent nous inoculer, généraliser aux plus pauvres des régions éloignées, aux peuples muselés par les us et les coutumes, qu’ils exploitent, comme à ceux qui sont juchés sur les montagnes enneigées, loin des villes, des écoles et des routes, dont les langues sont étranglés et les droits ligotés. Idées borgnes, vérités faussaires, ou manœuvres stupides, qui ensorcèlent, conquièrent et emportent l’enthousiasme épaté de nos gérants. Mais, mondialisation oblige ! Il faut bien faire des progrès, même à doses homéopathiques. Et suivre les premiers coureurs, même en rampant. Ou même en reculant !

    C’est valable pour les dormeurs, les malades, les handicapés et les ministres !
    Car, qui n’aime gravir les monts, traîne à jamais dans les vallées » !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 décembre 2012

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    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TROP PENSER NUIT A LA SANTÉ, SURTOUT QUAND C’EST INUTILE !

    Chronique du bout des lèvres. Pensées éparses ou nuisances subtiles ? Balivernes dispersées ! Il n’y a que dans le noir que l’on rêve. Ici, en dehors du brouillard et des brumes tenaces, il fait crânement beau ! Un temps de vacances multiples et de troubles dangereux ! À se croire à Londres, sans visa, par temps de guerre. Au Moyen-âge, bien sûr, avec un tas de rats et de pestes ! Un temps beau et froid, comme un mâle insolent et superbe. On est loin du Printemps. Sans succès, il est parti ailleurs. Et on appelle, paumes en l’air et prières aux poings, l’hiver, au secours ! Ses pluies du moins, mais trop SVP Sidi Rebbi ! Juste ce qu’il faut à cette terre, ses animaux et ses gens ! La grippe et la sécheresse, les maladies hivernales nous guettent. Et le vaccin on n’y croit plus, même si c’est gratuit. L’OMS comme l’ONU, ont tourné les gens au ridicule ! Qui croire par ces temps à ne pas mettre un chien dehors. Quitte à supporter ses crocs, l’escroc et les tirs de cailloux des voleurs. Point de salut à toi ‘’intelligente noblesse’’, le truand au col blanc, qui ose encore se voir sur son miroir hebdomadaire et parler de la fauconnerie. Traditions et dérision, le cynisme des prédateurs se perd. On ne respecte que les puissants, on n’aime que les riches. Nos complexes sont un énorme héritage qui grèvera l’avenir de nos enfants.

    Critiques en partance
    De profundis ! Adieux mesdames, surtout à celles qui ont coloré les affiches. Critiquer à l’ombre des couettes, quand l’ogresse est partie, est une forme de courage, qui rejoint les peurs d’antan. Celles de la gente civilisée des villes impériales. Devant les assises absentes et face aux rêves de l’enfance, aux endurances matures, face aux rues, face aux blouses délurées, des rires sardoniques ont fusé sur la télé et le Net. Des revers idiots, de perverse nature pour une odalisque ! On parle de beauté fatale La beauté, selon nos labels, est ainsi faite. Vous étiez si aimable et si belle, que vous nous aviez inspirée. Et même notre patience a été conquise, à votre insu. Seulement, il y a eu des erreurs des coups, pour un peu les tirs ! On ne lui demandera pas plus, elle fut ! Quand la frousse est partie et que s’installent en moins d’autres caresses, cela frise la folie. On patiente et on prie que cela cesse et que le bon dieu ou nos maîtres, nous changent de geôliers ou de bagnes !

    Syndrome de Münchhausen
    Avoir peur de rire, de critiquer, de pleurer et continuer de souffrir, fait partie d’une autre gageure, une autre guerre contre soi et qui manque d’être perçue. On comporte une blague. Celle où le citadin était dans le rôle le plus abject. Celui de l’impuissance au lit. Il entendait dehors les cris de chats, s’entretuer pour faire l’amour. Timide, cela l’y encourageait et le faisait rire. Il entendait le bruit des chars et des tirs, le bruit d’un avion, ou leurs échos métalliques, d’un autre temps, fruits de son imagination, le chaos de la guerre. Qu’à cela ne tienne ! Il pensait que c’était la fin du monde .Que la résurrection était proche et qu’il fallait anticiper le paradis ! Ou n’était-ce là qu’un rêve, et qu’en face de lui il y avait un voleur, qui ayant percé sa porte et bercé de morale, voulait le remercier avant de partir ! Il craignait pour sa chair et ses enfants. Et, ne pouvant se retenir, il lui fit un bras d’honneur, sous les couettes. En s’y enfonçant encore, de peur d’être égorgé, en osant montrer sa colère. Nous sommes les héritiers de ces puissants combattants ! On nous vole notre identité et notre avenir. Mais on veut persister sous les couettes ! On nous tue, on fait la politesse pour les prier les voleur de revenir. Il est des partis qui n’ont oublié ces vertus millénaires, des insoumis, qui ont cédé fruits et terres, pères et mères ! Syndrome sadomasochistes, des gens battus, qui aiment leurs ardents séducteurs ! Syndrome de Münchhausen

    Alternative de la narration
    On raconte différemment cette histoire du bourgeois. Le pouvoir ou le pour voir, si on y est ! Plutôt, le strapontin que l’exclusion. Le cheval de Troie pour percer les murailles de la ville ! Les estropiés de la morale se sont tus ! Alors notre père de famille, ne va pas se désister. Il va affronter le voleur. Il va crier et alerter les voisins. Ailleurs il s’emparera d’un fusil ou d’une hache ! Mais là, il n’a même pas de pistolet ! Il va crier en appelant des noms fictifs ! Ceux des présumés Khamar, Lhoussine, Mohamed et Ali. Tour à tour il répètera des noms de ruraux, supposés être plus robustes. Comme qui dirait aujourd’hui, il appelle le gardien, le chauffeur, le cuisinier et les servantes des voisins. Faisant mine de ne pas voir le gredin, il va courir et frapper taper sur les portes. Éveillant les dormeurs et les survivants ! Pour faire la foule, donner l’impression du nombre d’hommes, afin de déstabiliser le voleur ! Pas facile dans une ville fermée, cernée de murailles d’antan, où il n’y avait ni gardes armés ni sécurité de nuit, pour la sécurité de ses habitants. N’allez-pas croire que cela existe partout, maintenant ! Je vous laisse comme moi en suspens, ignorant ce qu’il est advenu au commerçant

    Écritures et décodages
    On a souvent varié les peintures avec des styles, des écoles et ateliers innombrables et novateurs. Bien moins les styles d’écriture, où tout doit être clair, brillant et perçant, à peine cru, mais très facile. Digestible !
    La lecture n’est pas un automatisme mais une réflexion pendant et après décryptage. Il n’y a pas de mots simples pour expliquer les choses compliquées. Mais ce n’est pas en compliquant les idées, par l’usage de mots complexes et indéfinis, que l’on accède à l’autre et que l’on peut communiquer. Ainsi exprimer des idées complexes, n’est pas un standard aisé. La recherche du mot précède l’élocution et en perfectionnant l’idée de départ elle-même. L’idée se nourrit de la phrase qui la porte. La locution enrichit l’élocution. L’éloquence détruit la communication. Un dépit, un danger aussi grave que les croûtes de peinture qui transforment un tableau en montagne, à force de le sculpter.

    Cogitations et existence
    L es idées simples et communes, fatigantes et stériles pour certains, sont plus amènes chez le pédagogue qui s’épuise à les décliner. Il les instille par degré et avec patience jusqu’à faire entendre son sujet aux destinataires et plaire aux plus étourdis. Il cherche les mots les plus simples, les plus adaptés et cela par degrés Selon les destinataires, afin de les instruire et de mieux les toucher. Mais ce n’est pas par culture que l’on coure ni par besoin de manger que l’on peint ou qu’on lise ! Il y a des besoins autres que préliminaires, quand on s’investit et s’implique vers l’altitude, non seulement le défi porté à soi, mais la quête de son plaisir aussi. Là aussi cette culture, cette gymnastique ne se font pas sans peine ni sacrifices. Qui cherche des défis à porter à soi, prospecte de parmi les difficultés, sans les éluder.

    Pédantisme et vanité
    Ainsi, expliquer les choses compliquées, exprimer les idées naissantes, n’est pas aussi aisé que de mettre une pièce dans une fente de tirelire. Gravir les sinuosités des pistes montagneuses est aussi ardu et stressant que les inattendus des métaphores et les labyrinthes où joue le scripteur pour s’amuser. Gravir des montagnes est aussi fastidieux, mais cela rapporte à l’alpiniste et aux grimpeurs qui le suivent, autant d’estime pour soi que de volupté. La joie du sommet est à ceux qui y accèdent. Sauf lorsque la quête du Graal se solde par l’absence de trésor. Seulement tout le monde sait que dans de monde de la mystique de la métaphysique des religions et des légendes, il n’y a que les idées qui importent. La vérité, la réalité de la quête, son aspect le plus positif est déjà acquis dans son cursus, dans la foi et le culte, non dans l’arrivée au but recherché, qu’il soit mythique ou surestimé. Il sème le parcours.

    Ou frivolité et nullité ?
    Plus terre à terre, sur le terrain, ce sont les entrainements et les courses, les exercices, qui donnent de la force et non l’accès à la médaille, au trophée et au papier diplôme. Ceci est pour apporter un peu de satisfaction, réelle, à notre quotidien, qu’il soit de simples ouvriers ou de grands magistères. Sans qu’il soit fait de postes ministériels, de postes boiteux, de mensonges et de branle-bas de combats, de supercheries de type, super salaires odieux et de lotissements délivrés au franc symbolique, à titre congratulations pour les silences les complicités et autres nécessaires connivences de la vie courante, entrepreneuriale, politique

    Partages et partitions ratées
    Des prix de compensation ou de consolation, où l’on voit un ministère occupé par pas moins de quatre têtes de ministres ! Je me demande pourquoi on les réduit à 18 d’entrée pour en sortir près de 40 la fin ! Opération de chtara* à la marocaine, magie et prestidigitation, goulou baz* ! La main tendue, on serre en premier, quitte à relâcher par la suite. Si on lâche plus pour commencer, on ne peut plus rien donner aux ‘’gourmands’’ par la suite.
    Partages ou marchandages par anticipation ? Ou économie sur les retraites, malvenues d’ailleurs, et que l’on délivre aux ‘’sénateurs’’ partants et autres ‘’intermédiaires’’ déchus, après de notables sommeils publics, des rigolades on live ou des disputes, voire de plus saines absences ! Spectacles affligeants et notoires qui nous empêchent d’avoir une chaine parlementaire ! Primes de complicité ou primes contre la déprime ?! Connivences, corruption, népotisme ou carriérisme ? Connivences et collusions salutaires, adaptation de fait, face aux complicités et aux compromissions. Structures organiques, telles que décriées, devenues normatives, mais néanmoins entretenues par real politique.
    En vérité, en politique les administrés sont aussi loin de la politique que les consommateurs de pain et de kefta* ne le sont de la culture et de l’élevage ! On peut bouffer de l’âne dans nos saucisses avec autant de maïs ou de blé, génétiquement modifiés dans nos assiettes, consommer autant de médicaments génériques, imparfaits ou peu purifiés, autant de produits chimiques, sans nous en rendre compte et sans qu’aucune hygiène de ville n’investisse les cuisines ou les étalages ! La politique est loin, la vérité aussi. Nous sommes loin du jeu et des pouvoirs ! Aussi loin de la création et de la conception des choses et des plans, qu’un conducteur d’auto ou de PC ne le sont de la fabrication de la voiture ou de celles plus mateuses et physiques des ordinateurs !

    Médire des maux à dire
    Destins destitués. Le monde des consommateurs est fait de récriminations et d’insatisfactions en chaine. En cela il est pareil à celui des politiques. Nous avons le droit d’élire, vite très vite, des gens sur parole et sur des programmes amalgamés en vrac, qu’ils n’ont pas l’opportunité d’essayer d’appliquer ou qu’ils ne pourront jamais appliquer. Il n’y a théoriquement que leur parcours qui ressemble à un exercice de sport. Le but le Graal est du domaine de la légende. Il en est ainsi du chômage et du lotissement comme des vertus démocratique qu’ils voudraient apiquer. Ils dirigeront et nous guideront à vue, en commettant des erreurs naturellement, comme celle du genre humain en cela on leur pardonnera après leur avoir laissé le temps de jouer sur les cobayes ! Nous avons le chois d’être heureux ou malheureux selon la passivité nôtre à supporter ce qui nous dépasse. En cela, philosophes épris de religions asiatiques, nous sommes les bons sujets du destin et des lieux et des climats où nous naissons et où nous sommes condamnés à tenter de subsister !
    Penser autrement est du domaine du délire sinon de la rébellion. Et en cela, les superpuissances, par lobbies, banques et multinationales interposées, sont celles des nations qui décident du devenir des autochtones et de l’histoire de l’humanité ! Comme je disais ailleurs de notre avenir et de nos destins, les pluies et les grands états interfèrent avec nos libertés et nos destins, se substituant à dieu sinon à la nature. Ou presque ! Mais, même leurs rôles, utiles ou néfastes, sont écrits. Nous, nous ne pouvons pas le savoir, mais eux, ils les prédisent s’ils ne les planifient ! Nous sommes leurs obligés, de par le modernisme impulsé avec leurs langues et leurs dieux et leurs doutes. Et qui plus est mécontents des sommes fabuleuses qu’ils nous doivent ainsi qu’à nos ultimes ! Complot séculaire ou hypothèque à vie pour des états, néoformés ou archaïques, qui tardent à devenir adultes, réellement libres et indépendants.

    Pour lire donc il faut se concentrer.
    La patience et la concentration maintenues sont utiles au pilote. Comme la confiance en sa boussole et sa barre ! Son étoile, ses matelots et en son bateau. Que ce soit un état ou un gouvernement pour le capitaine c’est le même cas. Mais les avions d’antan n’avaient pas de pilotage automatique. Il fallait au maître une attention de chaque instant. Difficile de lâcher les mains quand on conduit une auto. Même des pensées importantes peuvent être futiles ou graves. L’errement d’un instant peut causer l’accident.

    Invitation ou sédition récréative,
    Allez-vous narguer leur sort ou le dénoncer ? Madame la ministre de la santé, maintenant que vous êtes parmi nous, de l’autre côté du sérail ou des barreaux ; maintenant que vous êtes une malade comme une autre, un bulletin de vote, comme des millions d’autres, maintenant que vous êtes libres des contraintes et des silences dus au devoir de réserve, maintenant que vous êtes plus heureuse de vos compétences acquises, du fait des connaissances médicales apprises, et plus réfléchie, bien au fait autant de contraintes que des problèmes, plus libre d’épouser une cause, par civisme vous pourriez dénoncer le chemin de croix que traverse chaque malade ! Phrase proustienne, qui n’enlève rien à l’invitation, qui vous est faite, si vous prenez le temps de la lire posément.
    Vous êtes le témoin illustre de nos incompétences diverses, tous secteurs confondus, sans sectarisme! N’est-ce pas ? Comme de l’esprit de profit et d’arnaque, la corruption, qui n’existe pas que dans nos secteurs ! Je cite sous formes de tirets des constats. La détérioration et les manques structurels, en passant par la suffisance des hommes et sur leurs paresses, qui cachent leurs incompétences et leurs insuffisances en moyens ! Y compris le manque de soutiens, d’assistance ou de moyens, de tuyaux pour dépasser les négligences du personnel. Les malades sont toujours isolés, angoissés, peureux, séniles et très seuls et infantilisés face à l’administration, qui représente le makhzen, face à leurs maladies et au personnel. Répétition surlignée. Les malades sont toujours aux affres des urgences, face aux manques d’ambulance et de services des urgences équipés ! Le personnel hier dévoué est aujourd’hui, placide, déçu et dévoyé, il perçoit les malades comme des barbares, des envahisseurs parachutés d’une autre planète. Les malades non-couverts ou peu, malgré vos efforts, manquent toujours de moyens pécuniaires, quand c’est sérieux. Nous sommes au Maroc, ne voyez pas que les Mégamalls, Madame ! Vous avez été le témoin de ce théâtre maladif et de prédation, soyez maintenant leur avocate. Adhérez, à notre invite ! Oubliez le passé incomplet, Adhérez !

    Conscience des faiblesses,
    On brûle : harakiris maghrébins ! Des despérados d’hier au brûléros* d’aujourd’hui ! On se consume au travail, quand on y est et qu’on le trouve. Mais rien que pour travailler, on se grille. On se tue pour se soigner. On se carbonise pour nos droits ! C’est gauche, vous en convenez ! On a coutume, là-haut, d’oublier nos existences. Nous se sommes que des statistiques, des chiffres, rarement des humains. Ou juste pour applaudir les palanquins et embrasser à genou des mains. Si, si très haut, il y a de magistrales exceptions et du travail de fait. Un travail pieux et constant. Mais, là en ce qui vous concerne directement. On le dirait à force de l’entendre faire ! Vous êtes d’une autre race, d’un autre monde, bourrés d’une éthique différente, endurcis d’une morale tout autre. À moins de se suicider, seule expression qui reste, on est pour vous inexistants. Les chiens, à la limite, les chevaux, certes, ont plus de considérations que les moutons. Faut-il braire ou hennir pour avoir un peu d’estime et de compassion ? Quelle garantie, quelle confiance attribuer aux changements timides et aux reflexes tenaces de peur ou d’appropriation ! Bon Dieu, ne nous oubliez pas sur cette terre ! Dites-le à ceux qui nous gouvernent, ici, là ou ailleurs ! Nos plaintes, nos droits, nos dols, nos vies, c’est important pour nous, jamais pour eux…Et pour vous, Seigneur ? On n‘a qu’une vie, avant d’être rappelé ailleurs !
    Kénitra, le 9 Décembre 2012
    Dr Idrissi My Ahmed,

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS FASTIDIEUSES

    Comment puis-je creuser une montagne dans l’image que je vois à la télé ? Comment sortir du tunnel que je vois dans le rêve ? Aller sur d’autres mondes et retourner sans crainte du néant ? Comment rendre vivant cet objet et faire de cette image une femme mienne ou mon autre frère ? Rendre les images vraies et agir dessus et par elles ? Questions d’enfants ? Pas si sûr ! La réalité dépasse la fiction. Il n’y a qu’à être puissant et riche. Mais le contraire est plus facile. Détruire les objets, saper la nature, médire des autres et en avoir peur ! On y a pour la lecture…

    Oniric’art ou sciences oniriques…Entre la fiction et les fantasmes, la métaphysique et les recherches sur les potentialités du cerveau, voici quelques divagations banalisées et des imprécations autour de l’amour de la nature et de la place de l’homme imprécateur, insatisfait mais positif. Un exutoire pour les premiers jours de 2012.
    Nous ne sommes que les invités d’un corps et d’une terre, des occupants brutaux et peu amènes! Idées préconçues, pensées en errance, ou comment exploiter les souffrances et les insomnies. Dire banalement aux autres ce qu’ils savent, n’est pas facile, surtout à l’endroit des cadres tordus ! Ils se reconnaitront, s’ils ont la chance de nous lire. Lâcher des invectives quand on a des protecteurs est également lâche. Surtout quand on jouit d’autres sanctuaires, d’autres revenus parallèles, d’autres dieux ladres et chiques nationalités. Le courage est de s‘exprimer ici, quitte à bêler parmi les vaches, de vive voix et selon les voies qui sont à peine tolérées.
    Tonnerres sur les viscères. Éclairs dans les chairs, lumières dans les hémisphères, veille consciente, douleurs aux tendons et aux jointures. Le député ou la ministre est partie. Elle ne peut plus complaire ni en rire ou attirer sur elle, les imprécations, messire. Les muscles répondent point par point aux tortures. L’ire liquide attise la colère. L’insomnie donne l’impression d’une éternelle douleur. Exaspéré, tu prends conscience de ta souffrance, celle de ton bien, celle de ton corps, pour ressasser sans les oublier celles de ta cité ou de la terre entière. Et pourtant c’est la fête dehors. On vous empêche de dormir. On fait du bruit avec de la musique et on se marie.

    ARBRES ET TROTTOIRS

    Là, ce sont des arbres ‘’urbanisés’’, vivant dans la même serre. Sur l’un d’entre eux, tu pourrais admirer un souvenir gravé avec art. Un cœur est dessiné, un poignard le perce dans l’écorce. Y sont écrits depuis presque cent ans deux prénoms. Ce buste vient de tomber sous la scie. Le souvenir avec de ceux qui sont passés. Il ne reste plus de témoins à cet amour.
    Nos administrateurs peuvent se targuer de dire : là, ce furent des arbres ‘’urbanisés’’, qui vivaient dans la même serre que nous. Nous respirons le même air avec ressentiment l’air pollué, âcre et stertoreux qui révolte les poumons et révulse les narines. On voulait rendre muet les sujets, maintenant on veut asphyxier les citoyens. Façon de les apaiser ou de les maudire. De les sanctionner en les forçant à respirer leurs excréments ?
    Pourtant, ces êtres immobiles, les arbres, rafraichissaient l’atmosphère et donnaient de leurs vertes statures un air embelli à la ville. Malgré ses trous et ses territoires, ses façades délabrées et sales, qui persistent comme une offense à la modernité du pays, sans que nulle campagne publique ne vienne à les restaurer pour ne pas dire les embellir. Pour être justes et objectifs, en fait on s’active, mais c’est trop peu. Autres sujets, délicats et plus tranquilles, cloués au sol comme des demandeurs d’emploi devant le parlement, ils sont de toujours serviables et utiles. Je parle des arbres.
    Des arbres, des concitoyens silencieux et immobiles, hé bien, un décret malin vient de les condamner. A la scie et au bucher, comme les martyrs du moyen-âge. Ce qu’ils vont devenir, du charbon. Ce sont des arbres ‘’ domestiques ‘’ que l’on enferre, que l’on enferme, que l’on vide, que l’on tue et que l’on viole. Que penser, qu’imaginer, que voir, que dire, que faire ? Même les arbres souffrent, dans nos murs et sur nos trottoirs, sur ce qu’on appelle improprement nos terres ! La terre, ‘’mine aïna laka ma lane yakouna qate înedaka ?’’ Réduits, exigües, troués, encombrés de trous et longeant des avenues devenues plus étroites de que des rues, les trottoirs sont sur la coupe du néo-colonialisme, cafetier. Les piétons n’ont qu’à aller se bousculer sur le bitume et s’éviter de casser les pare-chocs des voitures ! Envahie, la ville, dortoir humide, est quasi tétanisée.

    HOMO SAPIENS

    L’aube dorée de la femme juxtapose le crépuscule violet de l’homme décrépi. Le brasier des passions et les barbouzes du sexe prospèrent dans leur viscérale industrie. La noblesse des idées se heurte à la fausseté de la pratique, quand les contraintes morales échouent sur la réalité. Idées préconçues, théories, allégations, singeries, copiage sans garde-fous des frasques du plus vieux métier ! Autrui nous sert d’exemple faussaire. Littérature, lubies et rêves estropiés. Le roman n’est pas une biographie. Ce qu’on raconte n’est pas forcément vrai. Du moins ça change comme le regard et la vue, la vision du moins, à travers les facettes d’un prisme. L’entrelacs des civilisations libertaires, mosaïques multicolores et tourbillonnantes vues à travers les dentelles boisées des moucharabiehs.
    Vous dites enthousiaste, ingénu et franc : « Je sais comment travailler, mais je ne sais pas contrôler ». On vous répond, avisé et magnanime : « Faites ce que vous avez à faire, le reste viendra ». Fort bien ! Compliments et assurances sereines et averties comme ressorts ! Par delà les essais et les erreurs on retient la moralité de l’histoire. Pour l’avenir commun on compose. J’écarte, tu disposes. On ne détruit plus. Les accaparateurs et les exploitants aux tristes records seront plus avertis contre les excès, les bricoles et les bavures. On solde ceux qui vous ont fait inventer de quoi épuiser les terres ? Peut-être pas ! On les assagit, avec le gîte et le couvert.

    THÉÂTRE PROLIFIQUE

    Le jeu, celui de vivre et se multiplier sur terre est une comédie assez courte, une anecdote, une blague éphémère par rapport çà ce que l’homme, sapiens de surcroit, profane, épuise à jamais et consomme. Le jeu, la vie de l’espèce humaine, cette comédie où les acteurs se suivent et ne jouent qu’un instant sans faire carrière, à quoi est-ce que ça sert ? A qui sert-il ? Y a-t-il un but ? Pour quels acteurs et spectateur ? Qui est dans les coulisses ? Est-ce simplement le fruit des hasards ? Pour une pièce, dont le générique et le scénario, se sont pas totalement écrits et dont les acteurs inconstants sont toujours des novice, qui n’ont lu ni préface ni prospectus, nous sommes toujours à l’essai ! On ne devrait pas nous juger ! Le jeu se complique et se développe à l’intérieur de lui-même. La pièce prend le dessus sur ce qui a été auparavant prescrit pour elle. Elle s’invente et s’amplifie au fur et à mesure, selon la véhémence des acteurs et ou leurs interprétations placides.
    Nous sommes les spectateurs insensibles de nous-mêmes, les acteurs inconscients et distraits. Nulle moralité n’est à attendre de cette fable dont les plus avertis partent sans laisser d’adresse ! Quelques plaisirs futiles, oniriques, pour certains et puis le néant ! Ou les funérailles qui laissent de vagues cendres sur la scène que les acteurs triturent des pieds. Pour les autres, la grande majorité, c’est un tissus conjonctif, mou, aux marges de figurants, qui ne sont que de sombres des silhouettes au plus. L’exclusion est leur ratage habituel, les privations les douleurs leur lot. Certains obtiennent des cachets qui sont des millions de fois supérieurs à ceux que récoltent d’autres acteurs pour jouer sur la même scène, avec les mêmes compétences et parfois plus ! Parfois, avec plus de maitrise, de sérieux, d’intelligence et de compétence et plus d’ardeurs que les tristes opportunistes. Les bonnes manières perdent leurs détenteurs.
    Retraites sophistiquées et pesanteurs financières. Qu’ont-ils fait pour obtenir ces mérites, ces salaires prohibitifs et insultants, ces retraites qui poussent à la révolte les plus pudiques et les plus austères comme les plus sincères ? Qu’ont-ils fait pour obtenir sans mérite visible, pour tout prendre et tout posséder ? Des acres et des acres de terres en plus des âmes et des corps qu’ils ont de leur entrisme dans le pouvoir investis. Ou seulement montré un peu plus d’hypocrisie que les plus humbles envers le ciel ? Et plus d’arrogance et de mépris face à leurs frères des basses sphères ! Leurs fruits hors saison, des usurpations pour ne pas dire des rapines sur les commerces et sur les terres. Toutes les terres, avec en plus du pouvoir et des privilèges, l’arrogance comme nous disions et le silence, légitimisé*, sur l’asservissement.

    DÉVELOPPEMENT EN SOUS SOL

    Les chercheurs, le savent ils, ils sont nombreux à avoir joui des actes de cette pièce, que nous continuons de jouer, d’imaginer et de compléter. Souvent comme observateurs, parfois aveugles et passifs, parfois vivants, avec conscience et critique à porté de lèvres, parfois comme des ombres, des zombies ou des avatars, une déviance du rôle tel qu’il a été conçu et prescrit.
    Ils ont dit, preuve à l’appui, qu’il a fallu des millions d’années en durée, il y a des millions d’années de cela, pour que les forêts poussent, se développent et comment les plantes sont devenues un minéral. Du charbon qui a été exploité pour faire naître la révolution industrielle, développer les machines, les industries du fer et de l’acier. Puis, par la suite, ce furent des mers de pétrole, qu’on a pompées des profondeurs pour rouler, pour cuire et s’échauffer.
    Mais comme certaines espèces, ces filons, ces puits se sont épuisés, formant ça et là des fortunes colossales dont les propriétaires et les envieux ont fomenté des guerres pour les défendre ou pour se réapproprier ces richesses. Le charbon et le pétrole, issus de cette ère géologique si prolifique du carbonifère, sont le résultat des forets enterrées sous la pression des couches telluriques. Imaginez ce qu’il a fallu comme vie et longévité des espèces dans ces forets et leur destin qui n’allait servir aux hommes d’aujourd’hui, qu’un court instant ! Une durée de 2 ou 3 siècles, pour anéantir à jamais ces trésors du temps que l’homme a dû pomper, sans réserve, jusqu’à épuisement définitif ! Et après, ces matières, ces réserves, toute cette richesse n’auront plus d’existence. Enterrés dans les cendres, évaporées sous formes de gaz, toxiques, nuisibles ou mortels.

    LA VIE LEUR VIENT DU CIEL

    Ils sont lumière et chaleur, cachant les nuages, trouant la couche d’ozone, apportant maladies, inondations, désertifications et fragilisant hommes, animaux, végétation et terres.
    Bonjour à toi, ô trait de lumière ! Heureux de pouvoir te saluer chaque matin au travers des persiennes. Heureux que l’on te voie et de constater que le soleil n’ait pas sombré loin de la terre. Que celle-ci par miracle, pivote encore, penchée sur son axe, en spinant* autour de toi, Soleil et que l’homme ne l’ait pas luxée par quelques trous d’explosif ou de bombes que ce soit ! Bonjour à toi, heureux de te voir pénétrer en cette chambre. Heureux que mon cerveau et ma rétine, enfin ce qu’il en reste, puissent encore te percevoir. Bonjour à toi et heureux d’avoir conscience de te voir. Grâce à toi lumière, par toi qui proviens d’explosions survenant sur les astres, les arbres poussent et se synthétisent grâce au feuillage. Grâce à toi, Soleil, forêts et buis nous servent, nous réchauffent et nous éclairent, à travers nos divers appareils en brulant arbres, charbon et bois.
    A côté des cris d’oiseaux qui saluent ton réveil, leurs parlers incompréhensibles, ils chantent les mêmes refrains que moi, sur toute la terre. Salut à la vie, salut au soleil ! Qu’est-ce qu’il y a pour manger tout à l’heure ! Dialogue, matinal, projets de ce qu’ils vont faire, ils parlent du temps, de ce qu’ils vont ingurgiter pour honorer les cycles de l’azote et du carbone.
    Réflexions ou philosophie, ces piaillements sont certes pour eux des pensées et toute une littérature. Gracieux par moment, incompréhensibles, ces trémoussements tiennent compagnie et nous donnent un aperçu de ce qu’il y a sur les planches sur cette terre. D’autres acteurs, d’autres êtres vivants, qui marchent, qui volent et qui s’ignorent. Chacun a sa part, son rôle, dans cette vaste et prodigieuse comédie, qui des profondeurs marines aux cimes, des montagnes, des sables aux nuées, grouille d’êtres. Ils s’activent, de leur naissance à leur fin, ils chassent, lutent, s’accouplent et se multiplient. J’éviterais de parler de ceux que l’on consomme et que l’on brise, pour vivre comme eux, un instant en s’en nourrissant ! Et comme la plupart d’entre eux, les carnassiers, les carnivores !
    Ignorant comment l’homme, qui veut sortir de la bête, pourrait se libérer de consommer d’autres êtres vivants, on devrait devenir végétariens ! A commencer par moi-même, pour adhérer à un projet de société, mondialisé grâce à l’internet et de nouvelles lois. Toute une révolution culturelle. A se demander qui cette tendance pourrait léser pour être empêchée de se faire ! Ceux qui se nourrissent de la chair des autres, comprenez les agro-industriels !

    LES ARBRES, NOS CONCITOYENS

    Mais pour être moins idéaliste, moins rêveur et plus prosaïque, je m’inquièterais pour les arbres ! Ceux juste à côté, comme ceux qui gisent à terre!
    Vies simples parmi ces milliards de milliards d’arbres des forêts et ceux du bosquet de ce jardin. Comme ces feuilles de bambous, qui prises une à une, adorent en l’écrivant de leurs alifs et ha, le nom d’Allah, le Seigneur. Vies immobiles qui flirtent la tête en l’air, avec les insectes, face aux vies conscientes des gens, qui bougent. Conscience de la vie et de soi, durant celle-ci et de rien d’autre de plus, sauf des questionnements !
    Et ces piaillements et ces pensées, gracieuses par moment, incompréhensibles à la gente humaine, qui tiennent compagnie s’ils ne nous réveillent, en comblant le silence et le souffle du vent. Ils montrent que sur ces arbres et ces branches, sur cette terre, que d’autres acteurs marchent s’ils ne volent pas. Chacun a sa part dans les deux sens et dans cette comédie, qui même dans les profondeurs des mers et des sables, vit et s’agite, multiplie les êtres les plus divers, les plus curieux, leurs activités, leurs nuisances, leur fins, leur invisible complémentarité, au hasard des nécessités et de l‘évolution.
    Nous épuisons lourdement les mêmes planches sur lesquelles nous jouons, pour notre drame, cette comédie humaine. D’autres l’ont dit mieux que moi. Je ne retiens pas très bien et je ne sais répéter. Je la vois et contribue à la jouer, à ma manière, moins comme acteur et plus comme sujet. Je vois de mon ornière ces arbres que l’on tue et abat.
    Les auteurs ont bien quelques raisons pour les assassiner et pour dévaster les espaces que ces eucalyptus occupaient hier encore. Ils vont mettre en jachère les jardins, déjà réduits, qui résistaient encore un peu aux barbares, Oui, c’est pour ramasser ou voler, prendre ou octroyer des faveurs, en vue de rapiner à leur tour. Bien sûr, je ne parle que des arbres et des vautours accessoirement. Mais, il n’y a pas que la vie des arbres, des animaux que nous leur prenons, aux dépens de leur cortes existence. Il y a celles, connexes des hommes, nos contemporains, puis celles de ceux qui finiront la pièce de théâtre que nous jouons en ce moment. D’autres clans, d’autres partis, d’autres parties, d’autres âmes !

    AU SECOURS ON AIME OU LE SEXE DES ANGES

    On a tous entendu cette littérature verbale ou écrite, si peu convaincante des premiers concernés. On a senti ou vu faire les passions pour autrui, la fièvre des jeux, du sexe, au hasard des rencontres. Des couples et plus, en nombre, se sont vus naître et devenir prolifiques pour la masse et illustres pour une minorité. Ce sentiment, ces approches, cette férule-là est devenue une véritable religion unioniste tendant à couvrir de plaisirs horizontaux toute l’humanité qui gite sur la sphère. Né instinct et conduite hormonale biologique, l’activité du sexe est devenue une culture fondamentale et une industrie prospère. Des comportements, devenus culturellement primordiaux sont labélisés du trivial mot et qualificatif ‘’ amour ‘’. L’Amour qui enjolive de la plus banale des sensations au plus amène des sentiments, tire-t-il quelque chose du mot âme ? Ou, que c’est plus animal encore, alors qu’il se balade au septième ciel souvent ?
    La littérature abonde de tout ce qui fait flipper, bander et jouir. Jouir, c’est être heureux, simplement. Et cela va des plus éloquentes émotions de romance, d’amitié respectueuse au spleen anxiogène des anciens. Des industries, fort nombreuses, sont nées de cette ‘’délicatesse’’ torride envers l’autre sexe. La passion conquérante d’un autre corps, la fascination pour sa beauté, la séduction des manières, vite attractives et attachantes, en vue de s’approprier de l’être désiré.
    Souvent ou plutôt toujours, cela tourne aux métiers du sexe. Que ce soit à travers l’écrit, la photo ou la lucarne. Modes, tenues, bijoux et objets, pratiquement toute l’industrie humaine se mobilise afin de complaire au besoin d’accessoires. Un monde parallèle, des plus inventifs, offre ses attirails onéreux afin d’opérer avec succès le cérémonial voué au dieu Amour. Et Aphrodite sert sur l’autel du désir, le sexe, sa jouissance et son sens de l’appropriation. Le mot, le sentiment ‘’amour’’ se vêt d’objets dispendieux. Des cadeaux qu’il faut offrir pour affirmer son sentiment d’amour. Une dévotion en fait, afin de certifier ce besoin d’appropriation exclusive d’autrui et du don de soi. La passion et la conquête, l’éloquence et la morale, les droit de l’homme, de la femme particulièrement, ne sont pas toujours au beau fixe ni trop souvent respectés. L’outrance, la possession illégitime, la contrainte sauvage et le viol, illustrent de manière pénale et criminelle les plus élevées des sociétés. Là où les qualificatifs de ‘’laïc’’ et de ‘’civilisé’’ sont de coutume. L’argent interfère avec le sexe, le crime et l’honneur, pour battre le tempo de la comédie humaine.

    VOLONTÉ DE PUISSANCE ET DON DE SOI

    Peut-être que le travail, les biens, la puissance ne sont que les procédés, les solutions pour cumuler de quoi opérer la conquête de l’autre. L’abandon de soi, n’est pas aisé. C’est une aventure, un véritable pari, un sacrifice périlleux. Le plus souvent celle qui accepte l’effusion des sentiments, la fusion et l’acception des jeux ou d’appropriation du corps de l’autre est une assujettie, fragilisée, plus qu’un acteur avertie. Toute cette gymnastique physicochimique, ces exercices d’application physico-chimiques, des rêveries romantiques, et depuis cinématographiques, qui s’appellent le besoin de sexe, de séduction, d’érotisme et autres dénominations plus ou moins hard, soft ou romanesques.
    La quête du travail et la volonté de puissance ne seraient finalement que les instruments et les voies détournées, pour arriver à l’essentiel, la conquête de l’autre. L’amour, ni plus ni moins. Assurer ses pulsions et sa longévité, (instinctivement), avoir de la compagnie peut-être, de l’aide dans la vie, parfois, mais surtout une progéniture pour garder un nom, une fortune. Si on travaille pour vivre, assurément, c’est aussi pour faire son nid, construire son foyer, un synonyme de sécurité et de protection. On trime pour payer son loyer, assurer sa subsistance, si on ne vole pas pour ériger un hôtel, étaler des villas, ça et là ou de véritables palais, sinon des édifices hauts comme une montagne, au milieu d’une île. Ces conduites extrêmes biaisent ce qui est fondamental, l’assurance d’un simple foyer et la sécurité d’une petite famille. Les dérives poussent vers la conquête du pouvoir pour le pourvoir et pas seulement face à l’insécurité. Tout comme à la quête de la fortune et la possession des biens. Parfois, juste pour en disposer face au regard d’autrui et palier aux risques de l’infortune !
    Cette richesse, ce pouvoir qui vont assurer à l‘individu, à la personne adulte conquise, suffisamment de sérénité, de garantie de sécurité, et lui permettre de céder sa part de sexe à l’amour, à se préparer à l’idée d’enfanter. Mais l’idée d’enfants est connexe. Primordiale pour la continuité de la vie, a contrario elle ne vient pas à l’idée lors des premières initiations au sexe ni au moment du jeu, à la ludicité*. Elle y est évitée et même combattue. Bien sûr la biologie et la chimie des hormones dictent les conduites et mécanisent les instincts et les formules d’approche. Mais le résultat est symboliquement le même et pratiquement toujours vérifié : avoir pour posséder et vice versa.

    Dr Idrissi My Ahmed, le 1er Janvier 2012

    #279539
    houmidi59
    Participant

    Episode XIII : un autre meurtre

    Le rapport du sergent Diloui était dense et riche en informations. Au début, il a sonné chez monsieur Elouafi ; pas de réponse ! Sur ce, il a escaladé le mur et s’y était trouvé à l’intérieur .Tout était fermé : portes et fenêtres. Le sergent fit quelques recherches dans le jardin .Après une vingtaine de minutes, il trouva un bouton d’argent .Au fait c’est un bouton d’imperméable .Il dénicha aussi des lunettes cassées, un petit carnet et un stylo bleu dépourvu d’encre.
    Bien entendu, il trouva dans le carnet quelques adresses .Ce qui a attiré son attention, cette adresse :
    Driss Hamdi
    Coiffeur des dames
    4 rue Oujda, Belle vue
    Ensuite, il a engagé des conversations avec les voisins de l’agent immobilier.
    Un couple de vieux sexagénaires lui a affirmé qu’une femme lui rendait visite trois ou quatre fois par semaine. Elle restait chez lui deux ou trois heures .Elle n’avait pas de voiture ; c’est pour cela qu’elle passait près d’une heure dans la rue pour monter dans un taxi.
    Ce même couple a révélé au sergent que beaucoup d’hommes passent la nuit chez Elouafi .La plupart sont jeunes et ont l’air bourgeois
    Quand le sergent leur a demandé s’ils n’avaient pas remarqué quelque chose de bizarre ou d’étranges, Aussitôt, le vieil homme a dit sans ambages qu’hier un homme chauve , à la peau brune et aux longues moustaches n’avait pas cessé d’aller et venir .Juste plusieurs minutes avant le meurtre de l’agent immobilier .A un moment , il est entrée dans une cabine téléphonique pour téléphoner
    Les enfants, eux, étaient très bavards .Tous ont affirmé que Hicham Elouafi ne vivait pas seul .Ils ont donné quelques signalements tellement précis pour reconnaître madame Sedrati et Oualid Hamdi.
    Le soir du meurtre, les enfants ont vu un homme aller et venir ; puis disparaître soudain sans laisser de trace .Leur description était plus précises que celle du vieux couple : un homme de longue taille, des moustaches qui pendait de chaque côté, il est chauve et ressemblait de près à Yull Brunner ; sauf que celui-là avait la peau brune.
    Au moment ou le sergent s’apprêtait à quitter les lieux , un garçon âgé d’une quinzaine d’année lui confia qu’il avait écouté tout ce que avait dit l’homme à l’imperméable au téléphone .Cependant, il ne souvenait pas exactement des mots .Le sergent l’incita par quelques friandises et une pièce de dix dirhams. Celui –ci dit tout en hésitant qu’il se rappelait de ces mots : Elouafi a assassiné votre amie .il est seul .Venez vite !
    Le sergent conclut enfin : la cabine se trouve à quelques dizaines de mètres de la villa dans la rue de Séfrou.
    L’inspecteur Halabi remercia ses adjoints et les complimenta. Il ajouta :
    _ Messieurs, vous avez réalisé un grand exploit .Grâce aux informations que vous nous avez fournies, cette affaire aura une fin rapide.
    Récapitulons : Hicham Elouafi a assassiné madame Siham Sedrati
    Causes du meurtre : jusqu’à présent inconnues
    Néanmoins, on peut supposer que la jalousie peut-être l’un des mobiles de ce meurtre prémédité.
    Ce Hicham Elouafi, juste deux heures après , vient d’être poignardé à mort
    Causes de cet assassinat : inconnues aussi
    Là aussi, on suppose que le nommé Oualid Hamdi vient de recevoir un appel téléphonique qui lui fait part de l’assassinat de Siham par Hicham Elouafi
    Des trois amants de madame Sedrati : le premier est mort, le second est suspect ; quant au troisième, il a été signalé dans trois endroits différents ….
    Soudain, le téléphone sonna .L’inspecteur Halabi répondit à l’appel :
    _ Allo ! Quoi ? Un autre meurtre !
    Après un bref silence :
    _ D’accord, faites le nécessaire ; nous arrivons dans un instant à l’autre
    En ce moment, l’inspecteur Rachid entra en en tenant à la main un portrait robot
    _ Regarde, lança-t-il à son collègue, devine qui c‘est !
    Celui –ci dévisagea longuement le portrait :
    _ Excuse-moi : je ne connais pas
    _ Mais c’est notre homme de la cérémonie du mariage
    _ Ce que tu ne sais pas, on a signalé sa présence dans les parages de la villa à deux reprises
    _ Ok, consentit Rachid
    Eh bien, il se trouve que cet individu est un dangereux criminel, maintes fois inculpé pour meurtre, escroquerie et pour chantage aussi. Jusqu’ici, on ne l’a pas encore capturé. Tout simplement, il change d’identité et il opère toujours seul.
    L’inspecteur interrompit son collègue :
    _ Au fait : un troisième meurtre vient d’être commis !
    Sans coup férir, l’inspecteur Rachid dit :
    _ C’est sûrement le coiffeur
    _ Comment le sais-tu, s’exclama Aïssam
    _ Hicham Elouafi a tué Siham Sedrati ; juste après, il est mort .Oualid Hamdi vient d’assassiner Hicham Elouafi ; lui aussi vient de subir le même sort
    Qui est derrière tout ça ?
    L’homme à l’imperméable ; à savoir : Houssine Bangui alias Ali Zakraoui, alias Mchicha, alias Bendahou
    Aussitôt, toute l’équipe présente se rendit sur les lieux du meurtre.
    En effet, Oualid paraissait dormir sur une chaise .Pas de trace de violence et rien n’indiquait la cause de sa mort .On avait l’impression qu’il souriait .Près de lui sur une table ronde : un verre qui contenait du jus et un paquet de comprimés.
    L’inspecteur huma le contenu du verre :
    _ On dirait qu’il contient du poison
    Puis :
    _ Les gars, faites-moi analyser ça et que ça urge !
    _ Tout de suite, inspecteur !
    Quelques instants après, le médecin légiste Abdelhamid Choukri fit son entrée :
    _ Bonsoir, la compagnie !
    Il s’approcha du défunt ; puis il l’examina minutieusement :
    _ Cet homme vient d’avaler une substance poisonneuse.Regardez, ses lèvres bleues .C’est sûrement un poison à effet instantané .Le pauvre n’a rien senti
    Bon, je vais lui faire une autopsie…
    _ Pas la peine, toubib, rétorqua Rachid
    Et à Aïssam :
    _ Voilà les résultats de l’analyse :
    Poison de marque d1 utilisé dans le domaine de l’agriculture pour exterminer les parasites et les ratons .Une grosse dose a été ajoutée aux jus avec un peu de sucre. Ce poison a un grand effet sur le cœur et le cerveau : il ramollit le premier et paralyse le second dans un temps qui ne dépasse pas deux minutes
    L’inspecteur ordonna à ses adjoints de fouiller le salon de fond en comble pour trouver tous les indices qui pourraient les aider à découvrir l’assassin .Sur ce, les photographes prirent des clichés du mort et les hommes du labo relevèrent les différentes empreintes sur la table, les chaises et le grand canapé.
    L’inspecteur Rachid ouvrit le tiroir d’une commode et en sortit plusieurs feuilles qu’il se mit à examiner de plus près. Il y avait beaucoup de factures signées par le défunt, un chèque non endossé, une lettre et une photo.
    La photo était celle de Siham .Tout en bas était écrit en stylo bleu : ma bien aimée.
    En ouvrant la lettre, l’inspecteur lit le message suivant :
    Mon amour Oualid
    Je ne veux pas te perdre ; mais je tiens aussi à mon mari .Tu sais bien qu’il est le père de ma fille Nisrine et qu’il m’a toujours bien traité .Je ne peux pas, comme ça, lui demander le divorce .Alors, s’il te plait essaie de me comprendre et sois indulgent envers moi.
    Ta chérie Siham.

    #279536
    houmidi59
    Participant

    Episode XII :les résultats des recherches (2)


    Le soir vers six heures, tout le monde était rentré au bercail : les inspecteurs, les brigadiers, les sous brigadiers, les sergents, les détectives …enfin presque tout le monde ; car, l’inspecteur Rachid Slaoui n’était pas encore là.
    L’inspecteur Halabi s’apprêtait à déclarer l’ouverture de la réunion, quand celui-ci apparut sur le seuil de la porte :
    _ Désolé pour le retard, avoua-t-il penaud, j’ai bu un verre de thé avec monsieur Driss Hamdi et je ne me suis pas rendu compte du temps
    _ Pas de problèmes, le rassura Aïssam ; cependant, on espère que tu nous apportes quelque chose de nouveau
    _ Pour ça, sois en certain, conclut le retardataire
    Sur ce, le brigadier Hazim lit son rapport :
    Comme vous me l’avez demandé, inspecteur, je suis allé à l’appartement de Driss Hamdi qui se trouve au quartier Saada .J’ai sonné plusieurs fois de suite : aucun signe de vie .Quelques instants plus tard, j’ai entendu quelqu’un toussoter .J’ai sonné une nouvelle fois .Aussitôt, un homme est apparu sur le seuil de la porte .Il était en pyjama, ses cheveux étaient ébouriffés et ses pieds étaient nus. Quand je lui ai montré ma carte de police, il m’a prié de l’excuser pour un moment juste de rétablir un peu d’ordre .Quelques minutes après, il m’a fait entrer dans un superbe salon qui sentait le moisi. C’est évident, il est presque fermé .
    Donc, je lui ai fait part du but de ma visite. Mais avant, je lui ai présenté mes condoléances pour la mort de sa nièce .
    Il m’a regardé stupéfait ; puis, il s’est laissé tomber dans un fauteuil. Il n’a pas cessé de répéter : c’est impossible ! C’est impossible !
    Après être calmé, il a essayé de savoir comment elle était morte .Je lui ai dit qu’elle a été assassinée .Sur le coup, il a dit : ce ne peut-être que son mari.
    Je n’ai fait aucun commentaire à propos de cette révélation.
    Après quoi, je lui ai posé des questions sur ses relations avec la défunte et son mari. Il a été sincère et n’a pas caché son antipathie envers son gendre. Il a dit textuellement : « j’entretiens de bonne relations avec ma nièce ; nous nous échangeons chaque fois des visites de courtoisie. La vérité , elle est généreuse et toujours souriante ; par contre son mari parait lugubre et se fâche par le moindre mot qui le contrarie. J’ai remarqué aussi qu’il a une dent contre mon fils Oualid. Pourtant, ce dernier ne lui a rien fait à part un jour il était ivre et il a voulu embrasser sa cousine .Bien entendu, ça n’a pas plus au directeur .Pour clore cet incident, Siham a du gifler Oualid qui s’est aussitôt esquivé de la cérémonie.
    Depuis, il déteste mon fils et ne lui adresse même pas la parole. On peut dire que c’est quelqu’un de rancunier
    Je lui ai demandé aussi si le directeur lui a rendu un jour un service .Il a répondu par la négation ; il a ajouté :
    _ C’est un complexé et il n’aime personne, même sa femme.
    Puis, je lui ai demandé de me parler un peu du mariage de sa fille Ahlam
    Il m’a dit que la cérémonie s’est bien déroulée et qu’il y avait beaucoup d’invités.
    A un moment, il a remarqué que sa nièce n’était pas encore là. Alors, il a envoyé Oualid chez elle
    Je lui ai demandé :
    Quelle heure était-il en ce moment ?
    Sa réponse était : aux environs de dix heures
    Ensuite, il m’a dit qu’il était tellement occupé par l’accueil des invités qu’il a oublié sa nièce .Vers cinq heures du matin, il est allé se coucher ; tandis que sa femme et ses enfants étaient restés là-bas.
    Bien entendu, il m’a affirmé qu’il n’allait se réveiller que le lendemain matin ; mais mon arrivée l’a mise debout sans le vouloir. Néanmoins, il voit que c’était une chose importante. Aussi, il a téléphoné à sa femme et son fils pour leur annoncer la mauvaise nouvelle
    Et pour Ahlam ? Je lui ai dit
    Il a répondu qu’il ne voudrait pas la tourmenter ; d’ailleurs, ce matin elle est partie pour Agadir pour passer une semaine avec son mari au bord de la mer.
    Je l’ai quitté sans rien ajouter
    _ Bravo, brigadier Hazim, vous avez fait du bon boulot, le complimenta l’inspecteur Halabi
    Puis :
    _ A vous inspecteur Mellassi !
    Celui-ci regarda autour de lui ; puis déclara sans ambages :
    Comme l’a dit monsieur Driss Hamdi, la cérémonie s’est bien déroulée .Aucun incident à part quelques problèmes sans importances comme par exemple : un des serveurs vient de renverser de la limonade sur la tenue de soirée de l’une des invités , ou un enfant âgé de dix ans qui vient de voler un poulet .Au fait , il n’était pas invité. Enfin, Oualid était là presque toute la nuit ; je dis presque , car il a disparu juste une heure pour aller chercher sa cousine .Bien entendu, il est revenu .D’après le gérant à qui j’ai posé la question , Oualid lui a confié que monsieur Sedrati l’a chassé comme un chien et qu’il lui aurait dit que ni lui ni sa femme ne viendraient à la cérémonie .J’ai aussi réussi à savoir son état du moment .Quatre témoins m’ont affirmé que son visage était blême et qu’il ne cessait de trembler .
    Dès le lever du soleil, il a disparu
    Pour ce qui est de la mariée , elle était contente et à aucun moment elle n’a quitté son siège ; de même pour son futur mari.
    Il y a aussi un détail important : on a vu un homme chauve, et qui porte des lunettes en écaille, roder dans les alentours .J’ai réussi à avoir un portrait de lui : il mesure entre un mètre quatre vingt et un mètre quatre vingt dix ; il a une longue moustache ; sa peau est brune et ses lèvres sont pendues. Il a fumé quelques cigarettes ; puis il a jeté la paquet .Des jeunes l’ont ramassé sur le champ.
    Un quart d’heure plus tard, il a disparu à son tour.
    _ Voilà un élément important qui va nous aider dans notre enquête, intervint l’inspecteur Halabi.
    Puis à Rachid :
    _ S’il te plait tu veux bien faire un petit saut aux « identifications » pour nous réaliser un portrait robot de ce personnage ?

    #206799
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ILS VALSENT AVEC LES HYÈNES
    LE SOLEIL SE LÈVE EN ORIENT.

    Un conte d’hiver.

    Réflexions sommaires en vrac.
    Irak, Iran, Libye, pour leurs malheurs, on apprend aux loups à se tuer entre eux !
    On emprisonne les bambous, on les isole derrière un grillage !

    Muets, qu’ont-ils fait de si mal pour être embastillés ? Le voisin déteste les feuilles qui jonchent le sol. Arracher les arbres de la ville et les mettre en taule ? Calciner les boutons, les graines et les roses ? Mettre les femmes à la rue et les filles dans le sac. Jeter les étudiants dans les fosses communes, avant ou après les facs ? Pendre les juges et les prêtres, les avocats, les victimes et les occire en vrac ? On enterre nos malades, on vend leurs cimetières. On exhibe nos fous, on se moque de nos maîtres ! Mourir pour mourir, autant se sacrifier alors ! Pour l’honneur, la famille, son pays ou son dieu. Ainsi finirent nos prédécesseurs. Pour leurs successeurs, je n’augure de rien. Les gens qui sont morts pour nos valeurs, notre pays et nos terres, doivent mourir de honte et grincer de colère contre leurs propres os. Les faiblesses nous approchent du néant. La maladie nous avance vers la mort, les douleurs nous la font aimer. La conscience du néant, sa crainte nous rappellent l’immensité de la création et les espoirs en la pérennité de l’âme, le recyclage de la vie et la réincarnation… Mais, ne vaut-il pas mieux à l’âme, une fois la vie éteinte et la chair délitée, de se débarrasser du corps une fois pour toute, afin d’être à jamais proche de Dieu ?

    Cris existentiels ou délires ?

    Ils dansent avec les loups et valsent avec les hyènes. C’est une culture des lobbies de préférer l’arrogance à la retenue, la force face à la justice et le mépris face à l’humilité. L’humiliation, telle une enseigne de suprématie affiche sa puissance et terrasse. Arme superlative, arme dissuasive, elle n’a pas besoin d’être dégainée pour désarmer les velléités de soulèvements. La dissension est une arme de destruction massive. Elle rabaisse et divise, elle marginalise et effraie pour écraser le dialogue et l’empêcher de perturber les chefs. La dissuasion et la subversion sont à leurs faits. Le mépris façonne la force et force le plus faible au silence, à l’exclusion, au néant.

    Inutile de crier ou de leur écrire, de faire appel à leur aide ou de les prier. Hermétiques, impitoyables, injustes et surtout iniques, ils sont vaccinés contre autrui. Leurs leaders ne savent que parler et promettre, manipuler compromettre, trahir en faisant semblant d’écouter, supplanter pour subsister. Ils détestent répondre à vos appels. Non pas parce qu’ils soient sourds ou qu’ils n’aient pas compris ; non parce qu’ils n’ont pas le temps ou l’opportunité de réaliser vos suggestions, mais parce qu’ils ne veulent pas assumer leurs promesses ni réaliser vos souhaits. Partout dans le monde, c’est le même leitmotiv que les faibles, les électeurs élèvent face à leurs administrateurs, quand ceux-ci le leur permettent parfois !
    Leurs intermédiaires et représentants, leurs messagers sont là pour profiter de leurs situations de la proximité du pouvoir, pour exploiter les plus faibles, au nom de la parenté avec leurs dieux. Népotisme ! Toutes des victimes, des proies assujetties, des ‘’réserves’’, sur lesquelles ils ont des droits, innés et prescrits. Leurs facteurs sont de la même facture. Ils sont plus respectés que des prophètes et plus craints que les dieux. Leur magistère est un déguisement, une opportunité, un cache-misère, un office de faux-prêtres dans un sanctuaire, pour blanchir et légitimer le fruit des vols et des prédations !

    Parapluies ou paratonnerres, on en offre si on n’en vend pas à titre symbolique. Des talismans pour se protéger de la vindicte dieux de l’Olympe ou de leurs sanctions. Quelques pièces de valeur aux protecteurs pour tolérer nos extras, nos excès et cacher nos misères ! Ils sont les ministres d’eux-mêmes, ils n’ont ni électeurs ni patrons ni courtiers. Les rois, les présidents répondent à leurs sujets. Ceux-là, ils ne répondent guère au minimum requis ! Pas de canaux ni de langues communes pour les approcher ou s’en faire entendre. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.
    Ils ne répondent même pas d’eux-mêmes ! Intraçables, intraitables, inaccessibles, ils ne feront même pas mine de répondre, car ça les diminuerait de se rapprocher de vous. Alors qu’avec sagesse et politesse, les autorités les plus légitimes cultivent cette courtoisie ! Eux, s’en balancent ! A cause d’eux, inutile d’enseigner la correction ou la courtoisie. Ce sont des valeurs qui les importunent et les avilissent en n’apportant qu’affaiblissements à leur suprématie, à leur dimension, à leur hauteurs et prééminence. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.

    Les dieux sont infâmes

    Sont-ce des dieux, quand le vrai Dieu, respecte les libertés pour assoir les destins ? Et que par discrétion et respect des libertés, il se dissimule et se cache à nos élémentaires perceptions…

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Parias de l’histoire, ils ont oublié leurs racines et n’ont plus de repères. Ils détestent leur histoire, leur pays, leurs parents, leurs enfants, leur religion, leur pays, leur nation, eux-mêmes, leur propre statut et leurs langues. Ayant subi l’humiliation, ils se renient. Ils ont perdu leurs racines et leurs valeurs, ayant été vaincus sans pourvoir porter de guerre. Leurs racines ont été arrachées, leurs référentiels sont liquéfiés, leurs repères ont sombré ! Ils détestent leur pays parce que leurs ancêtres n’ont pas pu sauvegarder leur indépendance ni garantir leur aisance, encore moins réalisé des progrès ou laissé une aisance matérielle qui leur soient protectrices ou profitables. Ils le renient, leur pays et ses langues, parce qu’ils y ont été humiliés et qu’ils en partagent avec honte, les défaites, les faiblesses et les retards. Les descendants de leurs voisins, leurs cousins, ont été vaincus ; leurs frères sont en dissension constantes depuis les lustres ! Les luttes intestines, entre frères et à l’intérieur de la même religion, pour le pouvoir de leurs ancêtres, leur civilisation délavée, humiliée par les péripéties de l’histoire, les avatars les impasses, les stagnations, les ratés, les colons et les félons, les tyrannies qui ont usé de leurs terres comme des colonies. Civilisation et urbanicité de grade zéro. Incivisme et corruption, fausse religion et hypocrisie, des contre valeurs amorales comme religion ! Des fait !

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Sauf exceptions, ils n’ont plus de repères qui soient capables de les unir, de les élever, de leur faire aimer la terre ou la nature, si ce n’est de l’accaparer, de leur fixer les yeux sur l’horizon ou vers le soleil, d’étendre leurs bras pour protéger les sables ou de lever les couleurs. Plus même de mains levées vers le ciel pour des prières. Conspirations forcées et chantages vident les mers et les sables. Contraintes politiques: par vagues telluriques, les dieux ont besoin d’immoler les terres, les hommes et leurs biens ! Leurs terres et leurs forêts sont vendues, pour ainsi dire données, sans partage ! Les faibles sont égarés de naissance. Leur existence est une fable, une défaite coutumière, innée et inexorable ! Perdus, vendus avant leur naissance, ils laisseront immoler les humains, raser les forêts et les montagnes, pour éviter aux sources de naître. Ils les feront tarir pour les empêcher de devenir des rivières. Ils n’aiment ni les fleurs ni les arbres, ni la culture ni les livres, encore moins les pauvres ni la charité. ‘’Autrui’’ est une entité qui n’existe pas pour eux. Ils n’ont plus de repères. Les chants et la poésie, sont des insultes et une perte de temps qui agressent leurs tempes, leurs oreilles et ce qui leur sert de cervelle.

    Inutile de tracer des mots, de livrer des conseils, d’écrire des romans ou des poèmes, parce que le papier va à la poubelle et que ça ne sert à rien de dire, de critiquer, de proposer ! Et puis, ça épuise les arbres et ça vide les forêts, n’est-ce pas ça leur souci de l’écologie ? Celles-là mêmes qu’ils oublient de replanter ou qu’ils ne veulent pas faire. Parce que c’est mieux et plus facile de céder, d’octroyer aux leurs, d’offrir à leurs amis, des aires et des aires, des surfaces à revendre, des terra nullius, vides, sans titres ni héritiers, déjà nettoyées de toutes marques et repères ! Et puis ces arbres, ne produisent plus rien ! Ils ont vieilli et ça coûte cher de les arracher et de les replanter. Ne sont-ce pas là des preuves de bonne gouvernance et le souci de l’économie ?

    Holocaustes urbaines

    Pour les arbres de la ville, c’est pire ! C’est l’holocauste, en plus déshumanisée encore ! Ils sont trop vieux, ils ne produisent rien. Coupez-les ! Coupez, il n’y a plus rien à voir. Et puis, le nettoyage de cette scène de crime, contre les végétaux, se fait faire en cachette. De nuit de préférence, car durant la nuit les crimes sont licites et si simples à effacer. Et il faut faire vite, loin des caméras, des médias, pour effacer les traces. Ces arbres, quasi centenaires, seront voués aux flammes, pareil pour les monuments de l’époque, qui sans maintenance, qui rasés, qui détruits, sont devenus de véritables ruines…culturelles ! Des martyrs. L’histoire de cette époque française ou plus antérieure encore, on veut l’effacer !

    Le Protectorat, phase de défloration culturelle ou maladie honteuse, cette courte parenthèse est pourtant une phase indélébile de notre histoire récente. Concédons-le, elle nous a sortis du Moyen-âge, des épidémies et de la misère ! Cessions immobilières obligent ou blanchiment en cours ? Nous fidélisons nos amis instructeurs, nos dons les obligent à plus de reconnaissance et de tolérance. Mais nos grands amis, ne sont pas là pour les petites affairettes. Ils sont là pour les grands projets structurants. En réalité, on veut peut-être vendre à quelque puissance locale du milieu ces grands terrains, dont les arbres, plantés par les bons colons, occupent de la surface inutilement. Oh, ce n’est pas pour le charbon ou les planches de bois qu’on les a ‘’tués’’, ces arbres ! En tous cas, ce n’est pas pour planter un jardin à la place du parking qui leur servait de sanctuaire qu’on les a supprimés, sciés et assassinés, ces grands arbres. Des monuments, qui hier s’élevaient et bruissaient, aussi majestueux et plantureux que des baobabs !

    Écrire ou ne pas écrire ?

    Coupez, il n’y a rien à filmer, rien à écrire, rien entendre, rien à inventer, rien à produire, rien à pleurer, rien à planter avant de partir ! L’alphabet est corrompu, excommunié. L’alphabet est un assassin qui pue des mots de sang et des transmissions de hogra, d’indignation, d’exclusion, de haine et des germes de sécession. C’est un crime que cet alphabet qu’on a appris aux canaques! Semences de révoltes que sont les mots, depuis qu’on alphabétise les autochtones et que le Web ventile des idées de révolutions ! Et les arbres doivent payer de leurs chairs et l’encre et le bois ! Oui il faut fermer les écoles qui apprennent à lire aux mécontents et empêcher les rues de trop parler, d’écrire des bêtises sur les murs, de lancer des invectives sur les pancartes ou dans les micros criards de vilains slogans.

    Non pas parce qu’il n’y ait rien à dire ou que ce soit un rêve peu important. D’aucuns de leurs chaires diraient que ces soi-disant citoyens et électeurs, sont des zombis et des avatars. Qu’ils occupent un espace dont ils ne sont pas dignes. Ils ne sont ni probes ni loyaux envers nous et ils corrompent les cadres intègres que nous sommes…On ne devrait pas les garder ici. Ils donnent une mauvaise image de ce pays et de la démocratie. Ce qui le fait dégringoler dans les classements. Ils ne devraient pas naître en tous cas ! Surtout pas ici. Il ne faut pas leur délivrer d’extraits d’actes de naissance, ni de permis de conduire : sauf pour déguerpir ! Aucun papier vraiment. Car ce sont des actes de nuisances. Ces précautions-là sont des préceptes que les machiavels en service ont perdus de vue. Ce sont des actes manqués et de mauvaise gestion. Les pauvres n’ont rien à faire, chez-eux, ici ! Tout comme les chômeurs, d’ailleurs. Le pays n’a pas besoin d’eux ! La terre appartient à celui qui la prend ! A la mer tous ces inutiles et ingrats ! Barra, les harraga*, dans des radeaux et les patères, en guise de rafiots ! Et ne salissez pas les côtes, car on a besoins des touristes et n’intoxiquez pas les poissons !

    Le soleil se lève en Orient.

    Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Entre la relativité et les extrémismes. Le cauchemar est la vérité. Leurs rêves ne sont pas beaux. L’oligarchie bourgeoise, bouffe et chie ! Comme le reste de la plèbe inculte. Ce qui confirme que l’espèce dite humaine est une, malgré des montagnes de différences entres les strates ennemies qui la composent. Sauf en cas d’oublis, de jalousie ou de haines, ils sont tous pareils. Seulement, la génétique est une chose et la réalité arriviste une autre ! Et puis la religion, avec ses relents de moralité égalitaire, c’est archaïque et dépassé ! Les riches sont laïcs et leur bonne religion est la richesse elle-même. Credo où ils se retrouvent entre congénères ! La religion n’est qu’un masque blanc pour les vendredis, une prothèse escamotable. Mais par contre, c’est une option de nécessité, organique, pour ce qui est de leurs serviteurs, ‘’les autres’’ qui doivent appliquer les préceptes moraux de la religion ! Affirmations que l’on voit et que l’on constate, entre maîtres et esclaves, comprenez entre les seigneurs et leurs assujettis !

    Les Allahou akbar fusent des minarets, les mosquées emplissent les tribunaux aussi ! Les pieds rivés sur la tournante, les yeux luxés sur la voute aux étoile, quand le ciel est noir, on entend ce soir, entre les litanies religieuses, les la ilaha illa Allah, Mohammed rassoula Allah, des infos venant des satellites, que les gouares* ont su inventer ! Des centaines de morts, chaque jour, si ce n’est dans l’Irak déchirée par les Bush, ce fut en Libye ou en la piètre Syrie ! Des factions de criminels face à celles qui transportent leurs morts sous les tirs du médecin-président. Là des sectes opposées et de même religion s’explose pour le plaisir des GI partant. Cafouillages consternants de sous-développés chroniques, en mal de démocratie et de libertés ! Quand on sait qu’on n’a qu’une seule vie et qu’un seul Dieu. Ça fait mal d’exister sous ces tropiques infâmes !

    Sédentaires, prisonniers consentants du virtuel, nous pensons que nous vivons un conte, un film. D’horreur pour certains, porno pour les autres ! Que nous ne vivons pas la vraie vie et que celle-ci n’est qu’un passage obligé pour aller ailleurs ! Un tremplin, une nacelle, une phase d’une métamorphose, où rien n’est important et où tout est labile et fragile. Et à ce titre nous laissons faire avec philosophie. Vues virtuelles, pensées passagères simplistes ou crédos réels ? Non pas à cause des yeux, ces organes qui nous maintiennent prisonniers des apparences et des seules réalités élémentaires qu’ils appréhendent !

    C’est parce qu’il y a du dépit dans le constat. Que tout est passager et que peu importent les vols, les injustices et les misères. Que ce sont des examens de passage, qu’il faut passer et tolérer. Un regret persiste : que ces puissantes personnes, de par leur pouvoir d’achat ou d’influence des autorités, restent si mesquines, en fait ! Alors, inutile de leur dire que les pauvres et les faibles, les malades, les assujettis et les handicapés ont tout compris ! Ils ont compris que les maîtres, malgré leurs puissances réelles et leurs airs supérieurs, sont aussi de zélés laudateurs, les esclaves obligés d’autres super-maîtres et superpuissances, qui les bravent, les harcèlent et les rabaissent, qui les maintiennent en les exploitant. La comédie humaine devient ce qu’elle est, un drame triste et comique, une sorte d’accordéon ou de tiroirs, les uns entrant dans les autres, à l’image des poupées russes où vous trouveriez interpénétrées, aveugles, sourdes et muette, les statuettes des trois magots.

    Terreurs océanes

    C’est le temps de l’Otan. La mer tremble comme une parkinsonienne, bave d’écumes comme une furie et quand elle veut parler, c’est le tsunami. Façon de parler des mœurs politiques de la société. Alors la tristesse décuple, parce que les plus faibles sont avertis que le chaos et le déclin, l’anarchie, ne tiennent que par leur silence. La paix sociale ne tient que par le couvre-feu de leur paix intérieure. Leur humeurs pacifiées et leur savoir taire s’éteignent dans les cendres leurs colères bues. Les freins religieux, une sereine philosophie, leurs faiblesses, leur enseignent la prudence, l’intelligence des forces en litige. A savoir que l’équilibre des lois et des strates impériales est fonction de leurs silences dans la douleur. Que des poches de richesses d’une oligarchie embourgeoisée, leurs hôtels, leurs villas, leurs paradis, sont comme des bastions et des cryptes sécuritaires. Et qu’eux-mêmes sont à l’intérieur des prisons qu’ils commandent. Un échiquier où les misères les plus noires gravitent autour de carreaux blancs. Images parallèles à celles des camps concentrationnaires de Palestine, où des trouées sionistes en patchworks enlèvent au pays toute harmonie. Là, ce sont des fragrances de luxe violemment étalées à l’intérieur des couches de misère. Avec des îlots de richesses ostentatoires qui se disputent la prééminence face à la maladie et à la faim, face au chômage et à l’ignorance.

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! La risée est que l’extrême lâcheté se perçoit quand le courage et la politesse des responsables manquent. Et que leur ignorance et leur laisser-aller, s’il est désintéressé, stagnent dans cette non-communication de principe, envers les administrés les plus faibles. La suffisance est à son extrême. Israel, avec ses savants et ses avancées, ne nous sert pas d’exemple ! Le fonctionnaire ou le représentant, aussi ministre ou député soit-il, est maitre à bord. Il n’a pas de réponses à faire à l’assujetti. ‘’Objet ’’ inutile d’une vague prière ! ‘’Objet ’’ perfide d’une querelle, invisible de cette olympienne hauteur ! Inutile d’écrire, inutile de publier. Le dédain est un mur fait de silences, coupables et lâches ! Alors, faites taire vos instincts et votre babillarde culture. Inutile d’espérer faire changer d’un iota les éléments. Il faut se terrer et se taire, par pudeur, devant les nobles et les riches. Se casser devant les étrangers, qui ne comprennent pas nos langues et qui sont chez eux, chez nous. Mondialisation obligée, allant dans un seul sens, comme un vecteur borne, bridant tout un versant. Et avec sa partialité discriminatoire et tous ses revers, ce sont les progrès de l’humanité qui restent hypothéqués pour le tiers-monde, surtout l’arabe, le noir ou l’islamisé !

    Un passe-droit superbe est ainsi offert aux puissances, encore et toujours coloniales, pour terrasser les plus faibles et les plus pauvres, les moins développés dont ils sont les maîtres du parcours. Ceux qui ont une autre nationalité, une autre religion ou simplement un autre faciès ! Demandez à Guéant, l‘exigüe ministre de l’hexagone xénophobe, qui a accouché d’une circulaire du cordon, un étouffoir qui porte son nom de carcan. Demandez au Guéant ce qu’il pense du travail des lauréats, ‘’made in France’’ ! Néanmoins, pour étaler un peu de pommade sur les arrêtes du reptile, il faut rendre hommage à la francophonie. C’est un instrument de développement qui tranche. Un abonnement sélectif, une réserve de chasse, une propriété sans pudeur, où l’outrance et la blessure se consomment comme le ventre d’une prostituée dans un Bordel. Il faut laisser les riches prospérer et leur faciliter la tâche. Les laisser construire et détruire, vendre et prendre, rafler et pendre, agir, paraître, gruger et paresser d’aise ! Peut être que rassasiés, partiront-ils ? En tous cas, il ne faut pas circuler chez eux… Ouste, les Arabes et les Nordafs !

    Vents de Bastilles

    Leurs lois et leurs mâtons sont là pour ça. Alors, il ne faut pas aller chez eux. Ni pour les études ni pour le travail, encore moins pour le commerce ou le tourisme. Il faut apprendre à rester chez soi ? S’automutiler ? Par fierté ! Ô que ce mot est impropre pour les gens du Sud ! Et, c’est d’une pesanteur déplorable ! Voyons, disent-ils, l’orgueil ne sied point aux indigènes ! Humiliés, mille fois vaincus, repoussés, marginalisés, ils doivent s’enfouir, se cloîtrer chez eux ! Pensent les surhommes colons aisés du Nord, avec leur superbe habituelle et leur cynisme gras ! Mais enfin, chez nous, ils sont chez-eux, pensions-nous, si délicats et si hospitaliers que nous voulons rester ! Sauf que c’est là quand même, dans nos pays, emmurés, qu’on représente le moins de risques de polluer leur chez-eux et de les déranger ! Cette prévention radicale présente le moins d’inadéquations possibles, le moins de nuisances et de périls pour eux ! Alors, autant se replier sur soi et s’enkyster ? La tête roulée dans le ventre de ‘’la civilisation, ma mère’’ ! En position fœtale, pour éviter leurs rencontres, éviter de décevoir les maîtres et faire œuvre de prophylaxie. Ce qui honore la besogne de nos respectueux bergers et matons.

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Oui, il faut céder la parole, céder la plume à l’oiseau pour voler. Oui, il faut céder la plume pour creuser, après les méninges, la terre ! Oui il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert et la blessure béante suinter. Puis retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas ! Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son ‘’home’’, les femmes aussi et s’enfuir ! Partir, sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir sans maudire ni maugréer ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire, déplait aux pâtres et à Dieu ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance ! Ou, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre, ne pas écrire, ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit. Et par réaction, ne point écrire ce qui est effaçable par le temps ? Mais, quelle mort vaut le sacrifice de ne plus écrire ? Pourquoi laisser alors des traces ? Par dépit ?

    En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime, eternel à la face du néant avilissant ! Le tenter du moins. Car, c’est aussi virtuel, fugace et labile, c’est l’éphémère à la puissance trois, de crier par écrit ! Paradoxe ou subterfuges, où la commémoration et la dénonciation de la mort est aussi un produit ‘’fini’’! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. Le temps ! Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe crevé de creuvards*! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage face à la mort! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers sur une croix, une médaille pour la mort ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr. Écrire, comme parler, est-ce si inutile ?

    Prières étouffées

    Ne plus écrire est une prière étouffée, un délire muet, une délivrance, un poids en moins. Ne pas écrire est un oubli de soi, pour profiter de soi, sans entraves ni larmes. Ne plus écrire est un soutien négatif, à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire les victimes. Un appui à ceux qui ont été nié de leurs droits, occultés hier, oui par économie de papier et par manque de voix. Ne plus écrire pour économiser le papier, la cellulose, le bois et sauver des arbres ? Ne plus écrire, une grève en réaction au meurtre des eucalyptus, de Kenitra, au centre vil, avec un seul L ? Ne plus écrire, c’est alors une bonne consigne pour se taire et se laisser mourir. C’est participer en complices à occire et abattre. A laisser les assassins tolérés, tuer, voler, violer les otages, kidnappés par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires et de sales personnages. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, en toute pudeur. C’est également lâche. C’est comme ne pas aller voter, quelque texte que ce soit. C’est comme ne pas siéger au parlement et rester longtemps inutile, payé et absent.

    Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, se pleurer de larmes sèches. C’est un acte de courage suicidaire, une folie, une immolation dans le désert. C’est un acte de bravoure manqué et de traitrise certaine, une félonie contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte d’autolyse. Un harakiri avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence face à la démocratie et à ses propres droits. Écrire devient dès lors, un devoir dans le sens de l’obligation, pour avertir pour dénoncer. L’acte belligérant est celui du silence de la timidité et de l’impuissance de se venger ou d’obtenir ses droits. Et se refuser d’écrire, se désister de la parole, noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence est un acte de traitrise anticivique, antinational !
    Cependant, on peut penser que ne plus écrire est un acte de foi, de folie solidaire avec ceux qui n’écrivent pas. Parce que ceux-ci n’ont rien à dire et qu’on leur ait appris l’obéissance aveugle, le oui, l’oubli de soi, la circoncision de leur personnalité, la peur, le silence, l’inertie, la paresse des esclaves d’antan et des assujettis d’aujourd’hui, tels qu’ils ont été fixés dans les réserves et acclimatés dans les anciennes colonies. Ne pas écrire encore par soutien de ceux n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être et qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des personnes nées libres et vivant librement !

    Cependant cette résignation, par philosophie et pour la paix devient solidarité avec les imperfections et les tares de l’histoire. Elle admet et reconnait le mal nécessaire des invasions, des guerres, de l’esclavage et de la colonisation. Elle admet comme facteurs de culture et de civilisation, d’extension des progrès techniques et scientifiques, de la modernité, des droits de l’homme et de la mondialisation. Là même d’où elle a péché, la colonisation, tire ses lauriers. Pourquoi Pas Hitler après Napoléon ? Les guerres deviennent un mal nécessaire, des étapes par lesquelles l’humanité actuelle devait faire précéder les générations antérieures ! Paix alors et solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie. Ne plus écrire ou alors écrire sans montrer son honneur, son appartenance, sa tribu, sa race, sa nationalité, sa religion son parti ou son sectarisme. Honneur contrit, ne plus écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, son métier, sa famille. Mais en tout cas, il faut écrire pour donner son opinion et se délivrer d’une obligation éthique et civique.

    Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus entre complices et compères, pour enlaidir la ville, ravaler les murs, les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs ou réveiller la ville, les trous qui jonchent les trottoirs et les aires. Mais, là, il faut écrire et publier !

    Mutisme administratifs

    L’Administration ne répondra pas et le journal non plus. Les journalistes ont fui les causes nobles ou se sont suicidés ! Leurs pleurs ne suffisant pas sur le papier et leurs gros rires sur les caricatures sont indélicats ! Ils versent leur sang sur les champs de guerres ! En guise de fusil et de porte-plume, un ordinateur, un téléphone. Des gadgets miraculeux au service du culte qu’est l’information. Non point parce qu’on doit économiser le papier mais en souvenir des arbres qu’on doit porter le deuil. Parce qu’ils sont, comme les proies de pédophiles, enlevés kidnappés, séquestrés ou enterrés. Toute réponse est une page d’histoire et qu’ils ne veulent pas céder. En guise de pages et pour l’histoire, arbres, vieux monuments ou jeunes enfant, le crime est le même ! La liberté, la vie, la mémoire est spoliée. Rapts de terroristes urbains, qui n’ont comme dieux que l’argent, aveugles à tout ce qui fait le bonheur, la culture ou la civilisation, ils arrachent, escroquent comme tel col blanc, vendent et suppriment. Hommes, nature, climat et biens, tout est objet de corruption et de népotisme. Ah marraine où sont les marques de ta civilisation avec tous ces ‘’ismes’’ extrêmes qui ôtent toute estime aux humains en leur préférant l’argent comme de sinistres valeurs ? Les pommés, se sont exilés de l’histoire. Ils en sont exclus, ils méprisent leur histoire. Adieu maréchal Lyautey, tu avais fait planter ces arbres à coté du marché, non loin du port. Les keftas d’ânes et les saucisses de chien ont besoin de charbon pour donner leurs odeurs, à ce grand souk qu’est devenue ta bourgade !

    Par pesanteur, se cloîtrer, hiberner, se replier pour éviter les remontrances ? Réminiscence de l’oppression atavique mille fois vécue dans nos chairs ! Surtout faire sa feinte, fermer sa gueule et cesser d’agir ! Connaître la béatitude entre l’assujettissement et les prouesses de citoyenneté dynamique ! Aller avec son verbe dans quelque désert, chercher un écho, un ego, un égal à ses dires, se complaire dans le silence, un instant, les joies d’un trait de caractère, une forme de prière, un mystère en soi, une délivrance ! C’est un respect mérité, car aujourd’hui, ayant rasé les arbres centenaires pour libérer la place au centre ville, aux investisseurs, aux prédateurs sinon aux coloniaux, à coté d’une place devenue odieuse et incompréhensible, est une bavure indicible qu’il faut signaler.

    Oui, il faut céder la parole, céder le verbe, céder la plume à l’oiseau, pour voler. Oui il faut céder la plume pour creuser après les méninges, le sol pour s’élever, calculer, inventer, fabriquer et voler librement ! Oui, ailleurs ! Mais ici, il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert, laisser la blessure béante suinter et retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas. Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son home et s’enfuir, partir sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir simplement, sans maudire ni maugréer, sans cérémonial ni sépulture ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire déplait tant à Dieu !
    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre ! Ne pas écrire ? Ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit ? Ou, par réaction ne pas écrire ? Car, à contrario, ne pas écrire est une mort qui vaut le sacrifice de ne plus écrire ! Pourquoi alors laisser des traces ? Par dépit ? En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime et eternel face au néant avilissant ! Écrire est un parjure ? Écrire, c’est conjurer l’indicible et l’indéterminé. Écrire, c’est définir et créer ! Le virtuel, fugace, labile et éphémère, nul à la puissance trois laisse donc des traces ! Par la magie du verbe devenue force du trait ! Paradoxe ou subterfuge, où la commémoration est la dénonciation de la mort ! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. La mort. Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe de creuvards* qui refusent de crever ! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage à la mort ! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers, une médaille pour la mort en face de l’abime du tyran ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr, face au labyrinthe apocryphe du temps.

    Réflexions subintrantes

    Ne plus écrire est une prière, un délire, un désir de délivrance, un poids en moins, un oubli de soi pour profiter de soi, en entraves ni larmes ni mesures. Ne plus écrire est un soutien à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire, à ceux qui ont été niés, occultés, les analphabètes d’hier. Oui, et c’est un appui à ceux qui par économie de papier, faute d’argent papier, ne peuvent plus écrire pour économiser le papier ! Ou que la cellulose, le bois doivent être épargnés pour être exportés ? Et qu’on doive en bons citoyens de la Terre, sauver des arbres, en se refusant d’écrire et d’enseigner ?

    Une juste réaction face au meurtre des espaces en voie d’extinction et des vieux Eucalyptus de Kenitra, Centre vile, avec un seul L ! Ne plus écrire est une reddition, une lâcheté qui ne veut pas reconnaitre le cycle fondateur des civilisations qui ont visité ce royaume multiséculaire, l’apport fécondateur des sciences et des autres cultures.
    Ne plus écrire, pour ne rien mendier aux indécents ! Refuser d’écrire, c’est se taire par sagesse et par philosophie c’est se laisser mourir. C‘est éliminer en partant les assassins tolérés, qui font la loi ici et là, aux tropiques des cancers et aux antipodes de la médecine ! Tuer en partant est-ce utile et sincère ? Tuer par lâcheté, empêcher de lire d’écrire de parler et d’exister ! Et laisser tuer, c’est voler des vies, violer sans morale, les otages. Ceux qui sont kidnappés par l’ignorance de leurs droits, soustraits de leurs droits, par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires, de sales personnages, d’odieux dictateurs et de pervers tyrans. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, et en toute pudeur, sauvegarder sa paix intérieure ? Mais, c’est tuer le germe de vie, ce bout d’âme que Dieu réserve à toute vie pour conquérir et transmettre la science et le savoir !

    Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, c’est se pleurer de larmes sèches, c’est un acte de courage mortel, un suicide ignoré en plein désert. Ne plus écrire, si c’est acte de courage est surtout un blasphème. Est-ce un acte traitrise contre les hommes ou les éléments ? Écrire est un acte de courage et non de félonie. Ne pas écrire est une forfaiture contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte de courage, d’autolyse par certains cotés, un sacrifice de militants. Ne pas écrire est un harakiri, avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence, face à la démocratie qui se nourrit de luttes, de présences vitale et de dons de soi pour autrui ! Ne rien faire, ne pas élire, ne pas voter, c’est ne plus exister, c’est refuser de donner la vie aux autres. Le refus est un symbole pas une nécessité ! Écrire pour avertir, pour dénoncer, l’acte belligérant, c’est se venger. Par contre, refuser d’écrire, se désister de la parole, c’est noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence.

    Vents d’hivers et souffles de printemps

    Autrement dit, ne plus écrire, est un acte de foi et de solidarité avec ceux qui n’écrivent pas parce qu’ils n’ont rien à dire ? Mais c’est là, adhérer et grossir les rangs de ceux auxquels on a appris l’obéissance aveugle. Le oui déloyal est hypocrite : il qui complait et rassure les chefs et les rois, mais il trompe les maîtres et les adeptes, les faibles et les forts. Ne pas agir c’est la paresse, le silence et l’oubli de soi, la paresse des sujets qui n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être, qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des actes ! L’homme est un acte, écrire est sa foi. Son existence n’est pas de manger, de forniquer et de se reproduire.

    L’existence ne s’explique pas seulement par le don ou la transmission de la vie, mais par la défense de celle-ci ! Solidarité avec l’histoire, reconnaissance de ses péripéties et de ses maux, accidentels ou nécessaires ! A l’exemple de toutes ces vies qui ont jonché de luttes et de sacrifices pays, communautés et états. La solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie se chante et s’illustre ; elle se transmet par l’acte d’écrire et celui de publier et d’enseigner. Ne plus écrire, par suffisance, par mépris, par paresse ou par crainte de ne pas être compris, c’est une contrition de soi, une perte pour les autres ! Ce n’est pas montrer son honneur et sa sagesse, c’est cesser d’exister face aux despotes. Et le plus dur est le temps ! C’est se mépriser et rendre les siens impuissants. Ne pas écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, c’est empêcher les bébés de balbutier et de sourire, c’est restreindre les jeux aux enfants, c’est empêcher les vieux de respirer, de verser une lame de souvenir, un mot de sagesse.

    Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus, un forfait délictueux entre complices et compères, entre ignares pour enlaidir la ville, c’est comme empêcher de ravaler les murs, de ramasser les ordures, de combler les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs. C’est comme laisser planer cette atmosphère purulente d’excréments et d’ordures ; c’est comme empêcher la ville de s’éveiller à la mondialisation, au bonheur des siens, au travail, au progrès, aux touristes et empêcher les jeunes et les gens d’y vivre heureux dans leurs espace, leur pays et c’est profiter de leurs silences, de leur pudeur, de leur ignorance, de leur respect et de leurs misères !
    Oui attention de réveiller la ville ! Évitez de combler les trous qui jonchent le macadam et les trottoirs. Le soleil se lève en Orient. Ils valsent avec les hyènes. Irak, Iran, Libye on y apprend aux loups à se tuer entre eux, pour laisser la paix à la tribu de Dieu ! Faut-il crier, écrire ou simplement pleurer ? Faut-il dénoncer nos paresses, nos luttes dévoyées et nos misérables guerres civiles ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 25 Décembre 2011

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    UNE COMÉDIE DE FICTION :
    LA RÉSURRECTION DE KADHAFI

    « INVASIONS, DÉMOCRATIE, PÉTROLE OU L’ANCHLUSSE ARABE »
    IN LES CHRONIQUES ANTICIPÉES DE MME STUDENT, CHAPITRE 41

    1 °) LA RÉSURRECTION DE KADHAFI
    Avertissement. Après le Printemps arabe, l’enfer impérial rouvre ses Portes d’Orient. Kadhafi est énervé surtout depuis qu’on l’a zigouillé. Les libérateurs réunis ont réussi le stratagème élémentaire qu’ils ont planifié pour dégommer le tyran par intuition, devenu plus odieux et névralgique que jamais, afin de le remplacer, disent certains, par des dirigeants serviles et plus pacifiés.
    Il se peut que dans cette pièce de fiction et de fantaisie, que l’antihéros devienne plus vert que d’habitude, plus amer, plus amusant que de coutume ou plus avenant. Des insanités et des propos libidineux, peuvent gerber du texte ! Voire des insinuations qu’il convient de ne pas mettre à la portée des enfants, sans leurs dicos !
    Kadhafi, un tyran fantasque, est maîtrisé et martyrisé ! Homme de paradoxes, même sa fin fut sibylline. Entre deux respirations chaotiques, plusieurs coups de feu, des injures, des jets urines fusent sur sa gueule. Des coups de poings et ‘’quelques balles perdues, tirées à bout portant’’, l’ont rendu moins photogénique ! Il eût une révélation. Lui, ou du moins ce qui en reste.
    Il se dit en marmonnant, le visage ensanglanté : « Ces gens sont injustes ! Ils auraient dû me juger au lieu d’écouter leur colère et de commencer leur règne par des crimes de guerre ! Mais passons ! Que Dieu leur pardonne, en ce qui me concerne, moi et mes enfants, mais pas pour le mal qu’ils feront à mon pays. Parce que la Libye, c’est mon défi ! C’est moi qui l’ai sorti du sable et qui lui ai donné la paix et le respect des nations, la fierté aux siens et de l’éducation ! C’est vrai, question d’honoraires, que j’ai pensé à ma retraite et à mes vieux jours. Quelques uns de mes privilèges furent engrangés ça et là, chez les ploucs d’Europe ! Mais quel est le président qui n’en ait pas eus ? »
    Avant d’être inhumé au secret, des pensées massives et nombreuses fusèrent sous sa chéchia ! La mort, la vie, leurs sens, la résurrection… Il fit quelques hics philosophiques que madame Student va vous relater dans ses chroniques prospectives ! A vous Mouamar, à vous, vous pouvez parler ! ( K, comme Kadhafi, dans le dialogue.).
    K _ P’tain ! « Si je savais que j’allais finir, je n’aurais pas commencé » !
    S_ Quoi ? Ça commence bien ! Il nous chante du Abdelhalim Hafiz ! Les spectauditeurs vont lâcher l’écran de leurs mains, sans continuer jusqu’à la fin (Fit étonnée, Mme Student, l’héroïne de cette saga de théâtre et de fiction).
    K _ Putain d’avatar avariée, tu es sourde, ou quoi ? Moi, par respect pour tes cheveux blancs, et pour les lecteurs, j’ai dit p’tain, avec un petit pet ! Ça te fait mal au… p’tit ventre, que je chantonne sur mon destin !
    M _ Madame Student, laissez parler à son saoul Monsieur le Président ! Il n’en a plus pour longtemps ! Nous, on n’est pas concernés par la guerre civile, ni par Sarko ou le jeu de scène de l’Otan ! On a survécu à l’Apocalypse et nous sommes sur la Place du Dernier Jugement, en train de relater et de relativiser…(C’est comme si vous étiez ! Mais, pitié pour les approximations, Lecteurs, on n’est pas des experts !)
    K _ Qui c’est c’uilà ? Où est mon canon, où est mon condor, ou est mon flingue ? Où est ma tente ? Mon palais pliable ! Où sont mes femmes à emporter ? Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes-vous, Putain !
    S _ Lui, c’est le Toubib qui sait parler aux morts ! C’est Maidoc !
    M _ Garde ton Dog pour toi, Sorcière !
    S_ Et vous, vous êtes mort ! Au finiched ! Y a même Sergio et tes fils maudits. Tués, depuis longtemps. L’Apocalypse vous l’avez ratée de peu et la Résurrection vous concerne, bessif* pour être jugés ! Toute la smala, y compris les insurgés du CNT, qui faisaient bouffer la chair découpées de leurs prisonniers loyalistes et les égorgeaient sous les cris de Allahou Akbar ! Tout le monde est là…Et on attend le jugement…Pourvu qu’on ne passe pas à la table des aveux ni sur la roue des inquisiteurs !
    K_ C’est moi le juge ! Je suis le Leader du Tiers-Monde. Le Ché d’Afrique et du M.O. !
    M_ Alors, c’est votre dernier mot ? Vous n’avez plus besoins de nos soins ?
    K_ Je suis venu me faire soigne ou me faire autopsier dans un p’tain d’hôpital ?
    M_ Vous n’avez plus besoins de soins ! Certes !
    K_ Oui, je suis de syrte ! Qui c’est ce con qui m’a tiré dessus ? Un mercenaire de l’OTAN ? On ne respecte plus les chefs, ni les rois ou les présidents, maintenant ? C’est quoi ça, comme culture ! Les guerres d’aujourd’hui, ce sont des abattoirs pour des moutons où ce sont les vaches qui tiennent les couteaux ! Fermez-moi ces bordels ou je me joins au M20Fev ! Paix, j’ai dit !
    S_ Calmez-vous, monsieur le Président ! On est dans l’Au-delà et au dessus de tout cela ! Au dessus de toutes les contingences passagères.
    K_ Appelez-moi la ministre Baddou. Daghia daghia* ! C’est elle qui me donnera les petits soins…J’n’ai pas confiance dans les privés et j’n’ai pas apporté de derahems* pour vous soudoyer !
    S _ Elle est hors zone… Et vous n’avez plus besoin ni de tentes ni de palais, ni de femmes ni de soins !
    K _ Hak’da, la mégère ? Behad d’ssara* ! H’guertouni ! Allez la chercher, be zerba* ! Vite, vite ! Douar be douar, villa be villa, ksara be ksara, zanga be zanga*!
    M _ Elle est au litarium*, en train de rêver qu’elle inaugure un CHU et de fermer 15 cliniques pour les vendre à d’autres coopérants mondialistes ! C’est la consigne ! Elle a été élue, elle fut ministre pour l’appliquer.
    K_ Encore au lit ? Peuf, les femmes, toujours consignées au lit ! Il a suffit d’une allumeuse de marchand de carottes, d’une poularde de tunisienne, pour que je me fasse encu…larguer ! Celle-là, elle aurait dû rester dans son lit et utiliser un autre bâton pour curer ses ruts !
    M_ Aie, aie, aie ! Sacrés ferrachas*! Sacrées Bouassates !
    K_ Putains d’marchands ambulants ! Quoi ? Bouazizi, tu as fichu de la merde jusqu’en Libye et sur les Pyramides ! Allah yenâle lguarou wel briqua*! Si ça se trouve, il a dû se flamber avec du pétrole géré niqué !
    M_ Génériqué !
    K_ Iiih hag* ! Zizi, Tu as fait avorter le nationalisme arabe plus vite qu’Israël et les cochons réunis. Tu as signé ma fin en mon absence ! C’est toi le papillon qui chie en Tunisie pour que ça pue en Libye ! Tu as scotché Moubarak et Benali et c’est moi qu’on a gommé.
    S_ Voilà, Ex, Excellence, que tout le drame vient d’une policière ! C’est elle qui a allumé le bonhomme mal luné…Il faut interdire aux ambulants de mettre le feu sur soi et les laisser vendre leurs légumes et leurs chinoiseries sur les trottoirs et les avenues ! Pouf ! On ne connait même pas le nom de la femelle policée de Benali qui s’est lâchée sur le charmeur ambuvant*
    K _ Moi, je m’en fout de tous les Ben et de leurs fils ! Je veux ma famille, mon harem, mes houries, mon pétrole, mes milliards, mes amis berlusconiens, mes clients européens, ceux à qui j’ai donné des milliards pour leur deuil, mes obligés sahraouis, polis-pas-pour-riens, leurs mentors, ma Révolution, ma Bible Verte, mes tenues de scène, ma garde intime…Mon Biagra !
    M _ Tout ça, Allah yarham âliha sidna Chirac, ‘’ça a fait pschitt’’…dans la culasse ! Toi, t’as plus rien !
    K _ Toi, le préposé, laisse moi finir de parler…Ne me coupe pas ! C’est moi le Révolutionnaire, ce n’est pas toi ! C’est moi qui coupe !
    M _ Mea culpa !
    K _ Ah je ne t’en veux pas Sarkozouk* ! Je sais, comment que t’as fait en Afghanistan et que tu es l’obligé des lobbies ! Que tu travailles pour les bachibouzouks américains…Pour garder ta place. Hé ! Je t’ai vu venir avec l’Otan, dès Février de cette co…asse damnée 2011 ! Alors que ton mini-porte-avions gnon-gnons est resté en rade ! Oué, j’ai des mercenaires, tu as les tiens, mais tu es le mercenaire attitré d’autres clans !
    S _ On a les amis que l’on mérite ! On les a mis où ils méritent !
    K _ Chut la vieille déculassée ! Laisse-moi passer le message à Sarkouzizi ! Le sais-tu, pervers félon ? Ce n’est pas toi qui m’as reçu dignement à l’Elysée ? Parle ! Doui ya Sahrakouhzy ? Iiiihe ya essahba ! Drôle d’amitié, pas très loyale ! Double langage, doubles visages, multiples virages ! Le roi de France n’est très franc ! Il ne doit pas être français d’origine. Clair, il est géré niqué !
    M _ Génériqué ! Il est l’amant passif, fongible et virtuel d’un instant ! En plus du désaveu de la France depuis quarante ans et de la forte appréhension de ses protégés, il a des réserves quant à ta démence…Moi je n’ai rien dit, ça vient d’eux !
    K _ Moi ? Je suis ému ! Je ne suis pas un terroriste, je suis un résistant, un militant des droits de l’homme, pas un criminel…Et je suis seul, face aux armadas de France et d’Amérique. Face aux atavismes cultuels, prédateurs, guerriers et moyenâgeux de l’orient et de l’occident réunis !
    M _ Sauf que tu as fait le con du Printemps, ahia Le Gueuxdidifi * ! Ça vous fait changer vos amis, le fait de tirer les civils dans la masse ! Là, ta machinerie et tes machinations ont cramé !
    K _ Tais-toi et écoute, Coupeur ! Je parle au Sarkoseux. Rapporte-le-lui ! Le sais-tu, être un pervers et un hypocrite félon, ça ne va pas avec un président normal ? Ce n’est pas toi qui m’as reçu à l’Elysée ? Tu as oublié l’hospitalité ? Iiiihe ya essahba dial takhir ezzamane* ! Double langage, doubles visages, multiples virages ! C’est la politique, mois je suis un soldat de la tente, toi un artificier des templiers ! C’est toi qui a fait imprimer dans ta presse : ‘’ fin d’un cauchemar et mort d’un démon’’ !
    M _ L’amant passif, fongible et virtuel, d’un instant. Sauf que tu as fait le con du printemps…Ça vous fait changer les amis, le fait de tirer sur les civils ! Et sur leurs processions de corbillards quand ils entèrent leurs victimes…Alors là, plus de charité !
    K _ Sauf que moi, je n’ai pas de patron …ni de patronne.
    M _ Kadhafi n’est pas un poltron. Comme, il a dit le patron de France : « C’est un tyran, pas un poltron !».
    K _ Oué, il faut lui faire une lettre de félicitations pour ces mots. Et lui envoyer un cadeau pour le bébé ! Il faut savoir pardonner à ses vieux amis ! Zaêma !
    M_ Un puits de pétrole, ça fera l’affaire pour payer ses études à la gosse !
    K _ Eh bien, comment tu vas appeler ta petite créature ? Celle qui vient de sortir de ta chanteuse préférée ? Tite-taille ou Bella-voce ? Tiens, appelle-la Livie ! Ça fait italien comme ta reine et ça te rappellera la Libye ! Ça c’est un cadeau de ma part ! Un joli prénom, avec tonton Kadhafi comme parrain !
    S_ Ils l’ont déjà nommée, je crois Lucie ou Julia !
    K_ Moi, les miens…c’est parti ! Je me demande, si ces deux colonels de mes deux, avaient tenu un peu plus ! Sans fuir leur pays et en résistant un peu plus à la pression scatologique des foules poussées par les américains de Facebook et de Youtube ! On aurait pu un peu changer le futur. Hélas, c’est le destin, je suis le seul à en être rattrapé ! Parce que les racistes me détestent, car je suis un homme ! Un homme entier et fier, qui les emmerde !
    M_ Hachakoum ya L’qourae ! Excusez-le, Lecteurs ! Il vient de sortir du caniveau ! Bonne questions-réflexions, Excellence, sauf que ça sent un peu et que le papier n’est ni parfumé ni résistant à c genre d’exercices ! Dommage que la démarche prospective politique ne vous soit venue qu’en post-mortem !
    K_ Ils auraient dû tenir sans fuir ou se présenter au tribunal ! Regardez-les. On parle du loup, il sort de sa tanière ! Ils déambulent, là ! Vous voyez ces couillons de Benali et Moubarak ? Comme dans un jardin, tu les vois déambuler, en train de philosopher, avec Socrate et Platon, sur la république !
    M_ Seulement après toi, après ta mort, ils sont restés vivants ! Ou à peine ! Paradoxal ! Ce sont eux les premiers pris, qui vont te présenter leurs condoléances !
    K_ Ne me coupe paaaas ! (Pas, pas, pas, paaas. Un écho amplifié et pétarade). Premiers prix ou prix Nobel ! C’est une mascarade ! C’est une farce ! J’aurais dû accepter dignement, le tribunal, l’exil et la reddition ! Comme Charles-Martel à Poitiers, ou comme l’Allemagne et le Japon du Hiro Hito. Mais, j’ai été trop têtu ! Je suis une pine chaude !
    S _ Pardon, votre Ex, on dit une tête chaude !
    K_ C’est tout comme. L’homme réfléchit par ses hormones !
    S_ La femme aussi, votr’Ex !
    K_ « Une tête bien faîte est une tête qui a des couilles » ! Sauf votre respect la Miss d’Enfer. C’est Berlusconi que me l’avait dit en ces mots, sous la tAnte, lors d’une veillée intime ! Je ne suis pas raciste. Il faut qu’on vous essaie un jour.
    S _ Mes hommages féminins !
    K_ Es-tu encore une femme à ton âge ?
    S_ Je vois que môssieur s’est très vite décoiffé la calotte et qu’il est au zénith !

    K_ Pourtant, le Prophète Mouhammad avait dit à une vielle dame que ‘’ Les vieilles femmes n’entraient guère au paradis ’’! Les femmes restent-elles encore des femmes au Paradis !
    S _ Monsieur Kadhafi, taisez-vous ! Je ne sais pas comment vous prendre ! Vous me perturbez ! Vous me faites monter les hormones !
    K_ Il était saoul, Madame, après trois tournées sur la marocaine Ruby avec son gladiateur ! Il n’a dit que des âneries en berlusconien !
    S_ Ce n’est ni Charles Martel, ni Rolland de Roncevaux, votre Ex. C’est Vercingétorix qui a gagné le César ! Et c’est Antoine qui a eu Cléopâtre… Ils sont tous là, même ceux du Sud de l’Italie ! Il y a même le fils maudit de César ou son neveu, Brutus. En réalité le fils de Servilia, la maîtresse du même Jules ! Il avait poignardé de dos son FAUX tonton mais vrai père César ! César est l’empereur qui a rendu l’avé si célèbre ! Au point que les gladiateurs avant de crever sur scène, ou sur le sable des amphis, criaient ‘’ ave Caesar, morituri te salutante’’. Il faudrait un livre, grand comme la Libye, pour marquer tous les noms de tous ceux qui sont debout sur cette place. Les Chouhada, les champions, les gueux ou simples quidams ! Il y a Hassan II et sa dynastie, tout l’arbre généalogique des chorfas, du pommier d’Adam aux palmiers dattiers du Tafilalet. Toutes les cours des rois e tles basses cours des parlements. Les sympas, les félons, tfou, et les corrompus, tfou ! Il y a les Louis d’or et les Henri Tudor, de tous les pays. Napoléon et sa Joséphine, Antoine et sa Cléopâtre, Adam et sa costale d’Eve, tous les pontes de la première division avec leurs hooligans.
    K _ Ah, Je ne connais pas cette équipe. Pourtant, j’étais il y a un moment encore en ma douce Libye ! J’aurais dû devenir américain, au lieu de combattre bêtement le Démon…Bof ! Reagan est un mauvais acteur et le russe Gourbatchouf, un lâcheur, un triste sire, un sale traître ! Quand on est leader, il ne faut compter sur personne! Et ne faire confiance qu’à soi ! Et puis le mur de Berlin, qui est tombé…Comme sur moi ! Je suis devenu l’orphelin du socialisme.
    M _ Pardon, votre Ex ! Je suis ému pour vous !
    K _ Les grands assassins, comme les Bush, ils restent libres ! Oui ou non ? Les moins courageux restent en vie ! Oui ou non ?
    M_ Oué votre Ex !
    K_ Il faudra dire ça aux connards restants de Syrie et du Yémen, qu’ils me font pitié !
    M_ Moi, c’est leurs peuples et la cause arabe !
    K_ Eux, qui n’ont rien fait pour leur pays ! Dites-leur de ma part de cesser de taper sur les-leurs, afin d’éviter de re-faire re-coloniser leurs pays par la France et les Staïtes * !
    M _ Ou de se faire découper le cou et les cinq membres par la foule des manifestants hystériques et déchainés !
    K _ Eux, ils n’ont que quatre membre, chacun ! Et, puis ces ringards de colons, ils ont tout à perdre !
    M_ Comment votr’Ex ? Expliquez aux lecteurs !
    K_ Vrai Doc ! Je n’ai jamais attaqué leur p…d’Israël, jamais anticipé ou participé à une guerre directe, contre elle, ou contre lui ! Ils ont toujours eu le pétrole…J’ai de toujours lutté contre les intégristes, les terroristes d’Al Qaeda et de Ben Ladden.
    S _ Ah bon ?
    K_ Ils voulaient que je casse le nucléaire libyen, je l’ai fait. Que je paie des milliards de dollars à chaque victime de Lockerbie, je l’ai fait ! Que j’achète des joujoux quoi volent pour rien, je l’ai fait…Alors, pourquoi m’attaquer dans mon fief, dans mon bastion et m’humilier devant ceux que j’ai éduqué, mieux que sur d’autres pays de la région ?
    M _ Bonne question ! Je commence à t’apprécier ! A bou chaëkouka !
    K _ Toi, le Toubib, tu commences toujours trop tard ! Alors, dites-moi, en toute justice puisqu’on est là, aujourd’hui, à La Haye de Là-Haut pour ça ! Pourquoi m’infliger une guerre internationale sous couvert de luttes intestines et de bravades de quartiers ? Et je ne suis pas le seul despote ni le seul führer ! Qu’est-ce que j’ai fait de détestable pour mon Peuple, sinon de sauvegarder l’indépendance de la Libye après sa libération. Et maintenant, qui sera le satrape de Libye ? Qui sera le tonton macoute des tyrans de l’Élysée ou le maton des tzars du Pentagone ? La Libye, champs de pétrole à ciel ouvert, sera sous quelle bannière ? Pourtant, ils ont toujours eu le pétrole…Au prix et à la quantité qu’ils voulaient !
    M _ Presque à l’œil,
    K _ Qu’est-ce qu’il me restait comme économies, vraiment ? Que mes frais ! C’est eux…
    S_ Ce sont… !
    K_ Taisiez-vous, la blondasse ! Ce n’est pas l’heure de la grammaire. Ou je vais continuer en libyque et demander un lit à une place pour nous deux et tout de suite, et là, devant les gens ! Jugement pour jugement, je n’ai plus rien à perdre !
    S _ Pitié, votr’Ex, Maidoc, tient toujours à moi. Et je le refuse de le froisser ou de le faire souffrir, pour des raisons de service !
    K _ Kruelle Kréature * ? Tu refuses, à ton âge, un si bon gars !
    S_ Non ce n’est pas ça !
    M_Merci Mouamar !
    K_ Plates excuses, poupée ! D’ont mention it, My Doc ! Pour Le pétrole, que je te disais, ce sont eux qui le tirent et qui nous tirent avec, sans se mouiller. Et avec de la monnaie de singe qu’ils me calment. Euros de malheur et piètres dollars, mal imprimés ! De la paperasse ! J’aurais pas dû chercher le pétrole en Libye…On n’aurait pas fait d’ennemis ni d’envieux ! Le pétrole, c’est pire que les ADM !
    M _ ADM ? Un nouveau parti infiltré dans la coalition makhzanie du G8 ?
    K _ Google, Docteur ! On serait restés heureux et fiers sous nos tentes, avec nos cousins et nos tantines, comme du temps des Senoussis ! Putain ? Il a fallu qu’une connarde de policière tounsie*, une mal baisée à deux sous, dise un gros mot à un marchand des quatre-saisons pour faire le printemps ! Et puis, toi le Bouazizi de malheur, t’es un cinglé, un blédard ! Tu ne tiens pas à la vie. Tu ne sais pas que c’est interdit aux musulmans de faire harakiri et de se griller comme des bonzes ou des sauterelles !
    M_ Lecteur, ‘’ K ‘’, Mouammar pour les intimes, parle du marchand ambulant qui s’est immolé par le feu, parce qu’il a été humilié et molesté par une gente dame de la police !
    K_ Que c’est, que c’est de la mauvaise graine, la mauvaise éducation musulmane de Benali et de sa gouine ! Il aurait du m’écouter et se faire un harem au lieu de rester coincé entre les jambes et les rets de sa machiste de jument en ‘’mâles’’ de milliards ! Il faut dire qu’il y a des femelles qui ne bondent qu’au chèque et non aux chocs ! Celle-là, elle devait de faire aux deux !
    M_ Hum ! Passez-nous ça, lecteurs !
    S_ Hum, hum ! Passez-nous ça les anges !
    K_ Que vous dire ? Il les avait trop libérées le Bourguignol ! Hayerna, hayerna ! Dessrou âlina belfhamate, ghezzou fina, ghezlouna, ih ghezlouna ! We ma bqaou la essomou , wa la yessaliwe, wa la salou, ghir yekmioui kif erradjala fel q’hawi surtout fe chahr Ramdam ! Pour nous narguer ! Bel âni !
    M_ Traduisez, votre Ex !
    K_ Allez prendre des cours, ailleurs ! Je ne suis pas là pour ça !
    S_ Il faut revoir le programme d’enseignement…Tout ça c’est intéressant, feu M. Kadhafi. Mais on a une mission, il faut avancer, one ne va pas statuer en post-mortem ni donner des recommandations sur dans nos épitaphes aux survivants…Parce que il n’y a plus de survivants sur Terre, pas même les animaux. Oui, il aurait fallu revoir les programmes d’enseignement…Des cultes, des cultures, avant l’Apocalypse !
    M_ C’est ça, on a soigné les gens pour rien ! Parce qu’ils sont destinés à la mort et qu’ils sont voués à disparaître dans l’Apocalypse ! On devrait s’arrêter de soigner les futurs macchabés et les autres zombis ! Plus de soins aux malades ! Contendant, confondant !
    K_ Coupez-moi les censeurs ! Après la tête, coupez-moi la parole et aussi le zizi….Je disais, reprenez ma phrase scripteur ! Que oué pour la rééducation. Surtout pour les femmes ! Sinon les Arabes, tintin, ils vont fabriquer des incendiaires. Ah, je vous dis ! Changez-les messieurs ! Les lois, les programmes doivent être respectueux de la vie, de la loi, des chefs ! Mes compères, si vous voulez rester au boulot, il faudra évoluer. Moi….
    S_ C’est raté ! On le sait !
    K _ Que je serve de leçon ?
    M_ A qui ?
    K_ A Moi…Mais que je serve de leçon aussi aux récalcitrants de parmi les présidents qui se clouent sur leurs trônes, comme s’ils y étaient nés, alors que ce ne sont que des calvaires et des croix ! Et eu, pas des Jésus, du tout ! C’est la vérité, la justice, les droits et le pardon !
    M _ Bonnes sentences ! Pour une autre vie ! Mais, ce n’est jamais trop tard de comprendre. Et de tenter de suivre et d’expliquer cela aux bons entendeurs !
    K _ Notre temps est fait. C’est un autre colonialisme qui commence : la malédiction du pétrole. La mondialisation, c’est de la nique ! On vous colonise, on vous oblige à subir des critiques, sans respect, à démocratiser, à commander pour eux et à protéger leurs sordides affaires, à subir des offenses, des injures, des parjures, des félonies ! Autrement c’est vous aussi, barra, bara et nous tous des Iznogoud ! Des incompris, que l’on liquide dès le premier quidam que l’on met derrière les murs ou sur le poteau.
    S _ Hé bien mon Général, bienvenue ! Chez-vous ! On vous garde.
    K _ Colonel, seulement, madame la Réservée à Maidoc !
    S _ Réservée à moi-même, Sire !
    K _ Soit, Sainte Nitouche ! Mais je ne suis pas Sire de personne ! Je ne veux rien usurper ! Mais si ça te fait plaisir, ghi sire, we d’hène sire *!
    S _ Hou hou, hchouma M. le Président !
    K_ Alors, on est où, maintenant que je vous parle, mme l’avatar ? Parce qu’en fait, rien ne bouge plus chez moi, même si je vous mate. Pas mal ! Encore de la tenue au niveau des pectoraux. Tournez-vous un peu, je vous prie ! Les mots palpitent, mais le reste ne vibre pas ! Je ne sais pas ce qu’on m’a fait !
    M _ Ils ont coupé !
    K _ Quoi ? Non ! Kif ? Non, pas ça ! Mon trône…Ma tête, plutôt que ma pine !
    M _ Charmante glose pour un spectre ! Un faune est parmi nous ! Monsieur Kadhafi, vous êtes en consultation d’aptitude physique et mentale surtout, pour voir si on vous faire renaître ou pas ! Qu’on vous laisse vous fossiliser durant 4 milliards d’années dans la glaise ou qu’on sauve votre âme pour la sanctionner. Pour être clair, soit qu’on vous fait revivre votre âme dans votre ancien corps ou qu’on la laisse dans la glacière, à jamais ! Et on n’entendra plus parler de vous…Même pas dans les livres d’histoire des civilisations à venir ! Pas de jugement, pas d’enfer ! Ce sera mieux pour vous comme option !! Parce que vous avez laissé un sacré dossier ! Fâcheux, inextricable. Du moins dans votre dossier de presse. Bien ficelé. On vous a bien vendu ! Des milliers de corps calcinés, même pas identifiables à notre niveau ! Ça va chercher très loin…Y a pas beaucoup de cas comme le vôtre dans l’histoire ….
    K _ Si, si ! Et puis, si vous n’avez pas de labo pour les reconnaître, c’est qu’il n’y a pas de preuves ! Ils ne relèvent pas de mon autorité…
    S_ Votre philo, on la range ! Fahmate a Si triste Sire ?
    K _ Voilà que l’indécence et l’impudence vous gonflent et m’outragent ! Vous n’êtes pas des amis !
    M_ Ou le contraire donc, directement le dressage de votre ‘’corps-pine-âme’’ dans le grand foyer ! Al âfia, les flammes !
    K _ Lâchez-moi les basquettes ! Y a pas de considérations particulières ? Personne à rétribuer pour ses services ?
    S_ On a des consignes et des officines qui surveillent…Désolés on reste éthique ! Pas de népotisme.
    K _ Zaêma ethique ! Zaêma, strictes a madame Student ? Had ecchie, ghi ânedkoum n’touma ! Wella ?
    M_ Enfin pas nous, mais ceux qui nous impulsent des actes et qui nous voient agir…Les anges. Chacun tient son petit rôle ici. Un autre créneau, une autre phase de son destin ! Même les porteurs d’eau et les marchands de ventilateurs, les délateurs et les préposés aux caméras ont des rôles
    K _ Pas besoin de leader, un petit rôle pour moi, pour représenter le peuple ? A l’œil !
    S_ Pas qu’on sache ! Ici, on est tous ‘’égo’’ !
    K_ Egalité, fraternité, pas de libertés ni de sexualité ! C’est vraiment post apocalyptique, vot’ bazar ! haydou âlya…Foutez-moi la paix !
    M_ Je n’y ai jamais pensé comme ça !
    K_ Vous ne savez pas penser, Doc Machin, et vous avez trouvé très vite du boulot, ici ! Curieux ! Mieux vaut me retourner à ma base ! Je ne peux pas vous être utile, ici ! J’ai l’expérience du commandement, des jugements rapides, je suis opérationnel…J’ai des entrées, tout un portefeuille de connaissances sur tous les continents !
    S _ Pas de complaisance ni d’égards. Personne à soudoyer ! Pas de privilèges même aux rois ! Ce serait antinomique de l’au-delà de vous retourner sur terre alors qu’elle se retourne toute seule, qu’elle tremble et qu’elle continue à errer et à surchauffer…Vous n’y tiendrez pas et demanderiez à re-mourir pour retourner ici !
    K_ Comment vous savez tout ça, a lablaouate*, alors que ce n’est pas écrit sur le Livre Vert ! Infidèles, apostats !
    S_ Calmez-vous !
    M _ Je ne vous ai pas fait d’étreintes ! Dites Donc ! Sévère, la dame ! Ni amour ni pitié ! La houb la mji bekri*…
    K_ Alors, je serais seul, comme je suis le seul à être cuisiné ! Pire, moi qui pene rêver aux moyens de gagner l’OTAN, vous êtes en train de me dire que je suis mort ! Que Kadhafi soit mort ! Vous mentez ou vous blaguez ! Je n’aime pas les mauvaises nouvelles. Je n’aime pas les supplices. Je crois que je vais m’évanouir pour finir votre cauchemar et avorter vos machinations.

    2 °) L’ANCHLUSSE LIBYEN

    K _ Qui va là ? Que vois-je ? Qui suis-je ? C’est moi ‘’Je’’ ! Je suis réveillé ou je cauchemerde, encore !
    M_ Oui M. Kadhafi de zenga, zenga ! C’est bien vous ! Et vous êtes là ! Sebbah el kheir baêda ! Votre aura faisait des zébrures. Vous êtes parti comme un mirage ! Vous êtes revenu à vous. Votre avatar est en 3D couleurs, maintenant !
    K_ Que viens-je faire ici ?
    M _ Vous avez perdu votre langue ou que c’est une infraction lors de la traduction ? Je vais vous placer un idiotimètre* pour diagnostiquer votre affection
    K_ Je ne veux plus d’affectation avec vous ! Qu’est ce que je viens foutre ici, espèces d’Aoubaches ? Vous ne comprenez pas la langue ? Ou je dois vous parler en bois ! Je pensais être venu dans un salon chic, high en jet set, un loft cultivé ! Je pensais m’être débarrassé des rats ! Mais, vous, qui êtes-vous ? Sortez du caniveau et ne me tapez pas dessus ! On se connait ? Gardes ! Gardes, à l’aide !
    S_ Vous avez un visa ?
    K_ Je ne suis pas en voyage… Je ne fais que passer, par chez moi ! Dans ma ville de Syrte ! Ce sont les avions qui nous passaient dessus sans visa
    M _ Tu es venu seul ? Pardon, votr’Ex ! Vous êtes seul ?
    K _ Quelle question ? Un chef n’est jamais seul ni à court de compagnons ! Il a besoin de gens à commander à porter avec lui ! Et qui plus est, je suis accompagné de mes enfants. Y a toute ma famille, la tribu, les amis et même des gars d’Afrique, du Tchad, du Niger ; du Congo, du Mali et du Polisario ! On prend tout l’hôtel et je plante ma tente, ici, près de la piscine ? Là, sous le palmier…J’adore les palmiers !
    S_ Pourquoi vous planter près de la piscine ? Et tous ces talismans, ils vont se mouiller comme des pétards dans l’eau.
    K_ Mois, je ne veux pas me mouiller comme une poule !
    S_ Moi, sans S a Si !
    K_ Moi-S, c’est plusieurs que je représente. Corrigez votre granmaire* ! Je viens guider et voir mes femmes nager. Tiens la pro, au fait ! Moi, je ne suis pas trop maigreur. Les grenouilles. Beurk ! C’est bon pour les coqs gaulois ! Je les aime bien potelées…Mais pourquoi toutes ces questions ? Jity takhtabni ? Tu me veux ? Et qui êtes vous déjà ? Des gendarmes d’hôtels, venus de l’espace ? Vous vous trompez de film et de salle allez au Méga-Pall d’à coté ! Y a les Ricains qui tournent un film d’action avec pleine de GIA et de GI du Far-West et des gaulois comme doublures et cascadeurs ! A l’affiche Godham Clintoris et Artérixkozy !
    M_ Délirium ! Allahou, ma ya latif * !
    S_ Monsieur, Vous êtes Le bienvenu ! Mais avez-vous une réservation ? Des garanties pour payer ? Une provision, une carte ?
    K_ Madame l’enfoirée de service et monsieur du même style, je suis Kadhafi. Avec un G ! J’ai la carte Map de toute la Libye ! Le quart de l’Afrique ! Ça suffit ! Mon pays est un océan de pétrole. Chaque grain de sable est plus cher que son poids d’or…
    S_ Je crains que rien ici ne soit monnayable, ici, votr’Ex !
    K_ Demandez-leur qui paie ? C’est moi, l’esprit et le chèque de toutes les révoltes et de toutes les révolutions ! Celles de 1789 et de 2012, le GIA, l’AQMI, le G6PD, le G8…Les 4 Cavaliers du Calypso, le SFMA, le syndicat des femmes ministres africaines, c’est moi qui les appointe…
    M_ En plus de quelques confusions et autres inventions, je crois que là, c’est un peu raté, Votre Grandeur !
    K_ Raté ? Parlez de vous-mêmes ! Où sont mes souliers ? Vous méritez la savate ? Je suis Kadhafi Premier !
    M_ Vous fûtes Kadhafi, le dernier ! Vous êtes passé sous les Terminators de l’OTAN qui ont suspendu tes vols ! On vous a volé vos fringues et vos savates ! On vous a envoyé comme un poulet bouilli, avec plein de bobos dans le coffre et un trou dans la boîte.
    K_ Oh les salauds, mon coffre ! Où sont mes plumes ? Ah les tarés, il faut leur donner l’assaut !
    M _ Excellence, ils ont envahi le pays et se sont servis de l’Otan pour vous faire passer le temps. Vous êtes un dur à cuir, mais vous êtes cuit. Un imbécile, non averti, n’aurait pas fait pire. Vous vous êtes acharnés, cranant et croyant que le peuple et tout le pays étaient vos biens et tous à vous. Je vous aurais prévenus, messieurs du Parlements et de la Municipalité !
    K_ Et mes copains russes, les Chinois et Mes Africains ? Ils n’ont rien fait ?
    M_ Désolés, pire, ils n’ont pas bougé. Ou si certain ont trémoussé, ils ont vite été inhibés, retournés, par les States et les Sarkosy de service ! Un coup d’état Excellence, qui vous vient d’en-haut !
    K_ De Sidi Rebbi ?
    M _ De l’Olympe, des dieux du monde ! Des grandes puissances. C’est une première qui vous illustre comme un patriote et comme un grand combattant…Mais, sur le plan ingérences des impérialistes, c’est une première éclatante, sans fêlures ni sournoiserie ! Le droit, la démocratie, c’est comme le riz ! Quand on est français et citoyens du monde, on intervient bien, contre la faim ! On n’agit pas très vite, mais on agit ! Et pour les masses que l’on sait et que les despotes vont sacrifier…Bref ! Vous avez été lamentablement piégé…
    K_ Ahhh, j’avais pigé ! Je l’ai expliqué aux Arabes. Mais, pouff, ils sont désorganisés. On ne peut pas compter dessus ! Ah les perfides gaulois ! Si j’avais su, j’aurais brûlé. Lahrig, lahrig, ila Taliane*! J’aurais tout plaqué, même mon or !
    S_ Hélas ! Rien n’est éternel !
    K_ Tous et même les vivants encore devraient étudier mon cas ! J’aurais changé bien des choses. C’est allé quand même trop vite. Pour un peu j’allais monter des pyramides, 3 à Tripoli, 5 en Cyrénaïque, 15 à Syrte, avec ma tête comme effigie pour les sphinx…J’adore les pyramides !
    M_ Hélas, le temps des pharaons est passé, Sire ! Et les effigies que l’on brûle et les statues que l’on brise, et les icônes…
    K_ Pas si sûr pour les connes !
    M_ Il y toute une tribu de pharaons qui piquent-niquent à côté ! Ils n’ont rie napport2 avec eux ! Tous nus, sans garnitures, sans bandages, sans rouleaux de papyrus, sans chars ni charrues, sans chairs ni viscères !
    K_ Dommage pour mes collègues d’Egypte ! Moi, j’n’ai pas su m’assouplir ni évoluer ! C’est tout ! Mais, je ne suis pas le seul. Il y a bien des leaders qui vont venir dare, dare, poussés par les feus du printemps. Ils vont camper avec moi ici ! Je les attends tous. Nul ne fera exception. Je les devine en train de dribbler, de tergiverser, de faire des contorsions du ventre face aux foules déchaînées qui ne savent plus chanter…Mais que huer ! Ils vont de détournements naturels entrés dans les mœurs en contournements de dernière minute, pour qu’on les laisse tranquilles et qu’on les protège des bourrasques du printemps et des bises d’hiver. Ugh, j’ai dit !
    M_ Hag ! Ils ne craignent ni la faim ni la brise ! Ils n’ont pas de pétrole, votre Crétine Excellence ! Ils ne risquent rien ! Qui n’a rien ne risque rien !
    S _ Vous avez déconné sur le plan pragmatique, vous avez été nul ! C’est pour cela que vous êtes là…On vous a déconnecté…Le corps troué, l’âme risquait de se répandre, alors on l’a rappelée…
    M_ Maintenant, c’est pour le disque, on va vous formater !
    K_ Me formater, moi ? H’maqtou ? Non je ne veux pas ! Je veux retourner chez moi…Laissez-moi une chance pour me refaire…Réparez-moi le ciboulot, recoller-moi mon zizi, rendez-moi mes habit et que je reparte au boulot !
    S_ Impossible ! Point de résipiscence sans regrets. l
    K_ Alors, je suis fait et décoiffé ! Planté comme un con et nu par dessus le marché, sans sandales ni boubou. Sans amis ni argent ! Et j’ai tué mes enfants !
    M _ L’enfer, c’est pour les nuls et les ratés. L’enfer, c’est pour regretter de bonne foi ! Et de visu !
    S _ Non, ce n’est pas l’enfer ! Et les nuls peuvent toujours espérer de bonnes places au Paradis. Naïfs ou candides, innocents, parce que peu instruits, ils sont ‘’parfois-souvent’’ moins nocifs que les plus intelligents…
    M_ Le paradis, c’est pour les nuls. L’enfer vaut leur place aux plus intelligents.
    S_ C’est bien frappé comme sentence, mais c’est trop court ! L’enfer est pour ceux qui le méritent…L’enfer est une sanction, une punition, une satisfaction de vengeance ou une prison éternelle avec des peines indicibles et des traitements épouvantables et indicibles pour châtier le rebus des âmes, que l’on ne peut plus corriger ni excuser ? La Justice n’est t’elle pas trop rigoureuse dans l’Au-delà ? Quand on considère le destin, les héritages, les mœurs et les conduites qui fonctions du milieu, influencent les hommes, les poussent aux dérives ou les conduisent vers des travers.
    M_ L’homme est dirigé et la femme est impuissante ? Ou vice versa ?
    S_ Mais, question de L’au-delà, qui y vivra verra ! Ni le destin et les explications ne sont pas entre nos mains !
    M_ On est des nuls ! Chut, il nous entend, même s’il n’entend rien !
    S _ Il va croire qu’on peut quelque chose pour lui !
    K _ Mon frère Maidoc, ma tante Student, si c’est que pour la chaleur torride, moi, je veux retourner chez-moi, au Désert ! Le Sahara, j’ai des amis, des obligés même, de long en large !
    S_ Et les flammes, c’est pour qui, frère Mouammar ? Pour Satan, tout seul ? Il lui faut la compagnie de ses amants.
    K _ Je ne suis l’amant de personne. Toi, la Lady Châtre-les, si tu veux, tu fais la queue ! J’ai trop de demandes ! Le diable, Satan ou Démon, il a les Bush ! Il n’a qu’à les prendre pour alimenter son bucher ! Leur nom est une preuve que leur mérite est dans les buches et les flammes…Comme Reagan et ce traître de Gorbatchev ! Je n’ai fait que me défendre. Défendre ma patrie, mon droit, mes biens, mes frères mes terres et les miens ! Question tribu et famille, vous n’y connaissez rien !
    M_ Continuez votre Super Excellence. Vous avez tout le temps ! Mais, les lecteurs, il y a longtemps qu’ils sont sortis de l’écran. Vous entendez les bips ! Les auditeurs sont partis, ya pas âme qui vive ! Il ne reste que les ouvreuses qui ronflent en bonne compagnie, derrière les rideaux !
    K _ Vous Maidoc, prenez garde ! La guerre n’est pas une affaire de cœur ni une partie de plaisir…Moi, contrairement aux Bush, j’étais au cœur de l’action et sur le champ d’honneur …Les sbires de l’impérialisme ne peuvent pas dire autant. Ils condamnaient sans comprendre ou pour me voler et ils me pilonnaient de loin ! Des lâches !
    M_ C’est mieux et plus noble que de subir le sort de Saddam. La corde infamante de l’antihéros. Aussi tyran et imbécile, le dictateur fut un peu comme toi ! Non ?
    K_ Ni Satan ni Saddam ! Je ne suis pas un dictateur. Je suis un patriote, un nationaliste, un révolutionnaire. Écoutez, vous m’inquiétez et vous me fatiguez ! Vous êtes à la réception des arrivants ou en train de me juger ? Je ne vous vois ni queue ni ailes, pourquoi, et de quel droit me cuisinez-vous ? Vous êtes de la police ?
    S_ Tu ne trouves pas Maidoc, qu’il est beau notre martyr. Même mort, il garde de l’allure et de la prestance. Il continue avec fougue à défendre son opinion. Je crois que je vais commencer à l’estimer…
    M_ Avec tout ce qu’il a fait pour griller les siens ! Il t’a conquise malheureuse ! Tu vas intercéder dans son cas ?
    S_ S’il a été une nuisance, c’est par réaction. S’il était dans un autre continent, du temps de la libération du Canada, par exemple ? C’est un indépendantiste, qui ne s’est pas repenti et qui ne s’est pas casé, ou sur le tard, seulement ! Les grandes puissances n’aiment pas ces agitateurs. Elles n’acceptent jamais de bonne foi leurs remords, aucune clémence vraie pour les blanchir, aucune sens de l’honneur ou de la pitié pour leur pardonner !
    M_ La haine persiste après les macchabés. Malheur aux vaincus. La loi du talion pèse toujours sur eux ! Fourbes et pervers, hommes d’expériences, experts en escroqueries, ils ont peur des parjures des félons et des apostats !
    S_ Même s’il a été leur bon client, il a été lâchement lâché par les ténors du socialisme. Ceux qui ont aussi lâché Saddam, sans pouvoir au mauvais moment, le convaincre que les vents de l’Est ont tourné même pour eux, les fils de Marx de Lénine de Mao.
    M _ C’est triste, quand les meneurs de jeu, les premiers du monde moderne et civilisé, les parangons de la démocratie, les parrains complotent et vous laissent dans l’erreur pour vous condamner juste après ! Ils l’ont laissé jouer à ‘’l’empereur de parodie’’, en se gaussant de ses pitreries de maniaque ! Ils se sont amusés de son panache de gourou africain, bon pour être pompé par tous les nervis, les asservis et les mercenaires.
    S _ C’est cynique et lâche de leur part. Il avait du panache, du bagou. L’aura et la gloire d’un amuseur de foire. Ils ne l’ont jamais pris au sérieux et ils l’ont laissé divaguer de tout son saoul. La gloire, ce sont les autres qui vous la font ou la défont !
    M _ Ah non, Student, c’est la richesse et le pétrole !
    S _ Non, Mondoc. La gloire vient de la culture et de la technologie, de la science et leurs conséquentes et vraies richesses.
    M_ Il y a les illuminés et leurs illusions. Notre Kadhafi, y a succombé, comme bien des fanatiques. Des rêveurs, qui dans un autre registre produisent des ayatollahs, fabriquent des prophètes, des romanciers ou mieux des philosophes et des poètes ! Dans un registre parallèle, les moins laïques, sont pris et conditionnés par les extrêmes de leurs pensées soliloques ou de leurs idéologies rigoristes ! Leur foi puritaine ou orthodoxe, est extrême. Leurs ‘’ ismes’’, fanatisés, sans traces de doutes ni de souplesse ou d’alternative. Kadhafi, non plus, ne discute pas. Il est entier dans son entêtement de potentat, son idéologie de despote et ses crédos de monarque. Personne n’osait lui reprocher quoi que ce soit, ni critiquer son tempérament ou ses sorties de funambules !
    S_ Ses saillies !
    M_ Ses vaines avanies ! D’où la tyrannie dont il a fait preuve pour défendre ses options socialistes particulières et ses certitudes auprès de la masse.
    S_ Où est-ce qu’il est ? Il a disparu! Kadhafi, revient ! Nous allons nous occuper de toi…
    K_ Je vous ai entendus ! Je cherche ma famille. Je cherche un homme. Je cherche la faille. Je cherche ma tombe. On m’a enterré, je ne sais pas où. Ôh les lâches, ils vont m’envoyer au musée des archives et des trophées du Pentagone, comme Saddam et Ben Laden et conserver nos ADN dans leur spermathèques*
    M _ ADN ?
    K_ Google a Chrif* ! Va te renseigner sur le Google ! L’ADN aux archives et nous plombés dans du ciment en pleine mer…On va me mouiller…Il faut que je retrouve mes fringues… Je ne veux pas que Barak, Sarko et Netanyahou me voient dans cet état… J’ai honte d’être nu.
    M_ Nous aussi, on est nus ! Tiens, regarde ! Regarde !
    K_ Non je ne veux pas regarder ! Mais vous allez vous moquer ! Je ne veux rien voir avec vous !
    S _ Il n’y a pas d’habits au paradis ! Tous égaux, tout est transparent. Et on sait ce que chacun pense, même si c’est dit ou pensé de l’autre coté du globe.
    K_ Ah, c’est prodigieux la technologie. Ah, mais madame, je vous y prends ! Vous êtes en train de scanner mes organes ! Enlevez vos yeux de mes coquilles ! Vous me faites mal, très mâle…Ce n’est pas le moment de flirter ! Ya Latif men hade el Gaourate*!
    S_ Pour un tyran attirant, je ne vois que qu’une double hernie.
    K_ Mes boules sont derrière. Et madame, elles sont aussi grosses que les hernies de devant ! Apportez-moi mes habits et cessez de m’importuner ! Je ne compte pas les rares poils de votre, ‘’V’’, moi ! Que Dieu me pardonne si j’ai maté ‘’ les plis de la maja’’ sans l’autorisation de mes femmes !
    M_ Votr’Ex, vous qui adoriez vous habiller de façons multiples et si élégantes, vous n’allez pas faire exception ! Vous allez vous habituer à cet état de transparence des choses.
    K_ OTAN, suspend tes vols ! Laissez-moi retourner chercher mon Livre Vert et mes vêtements!
    M_ Faites, faites, faites votr’Ex !
    S_ Curieux ! Je crois que le temps s’est suspendu, Maidoc ! Autrement, quant à vous, a Si El Kadhafi, je ne pense pas que tu, vous, puissiez trouver un taxi pour Tobrouk.
    K_ Apportez-moi, un bus, un traks, n’importe quoi. Et faites-vite ! Ils sont capables de voler mes musées, mes habits, mes collections de gadgets et de les vendre aux enchères du Christie’s, aux plus offrants. Comme ils l’ont fait pour les antiquités de l’Iraq…Rien ne les arrête ces pu… de fils de c… ! (Censure respectueuse. Remplissez les vides, Lecteurs si vous arrivez à deviner ! Nous, madame Student et moi Maidoc, nous n’osons pas !)
    M_ Arrête ton char Kadhafi, sinon le temps va reprendre et la censure avec !
    S_ Et un conseil, ils pourraient te tuer une deuxième fois. Et là alors, nous tes amis, nous ne serons pas forcement de service pour te réceptionner, te comprendre et te supporter !
    K_ Je pourrais aller chez le yéménite Saleh et le syrien Bechar leur conseiller de se rendre à l’évidence et de lâcher la bride au peuple. De ne plus les canarder, de prendre des vacances, une décade sabbatique, barra barra ! De laisser refaire leurs constitutions et leurs élections aux zygotos pour séparer les pouvoir et leur rendre leurs libertés. Et qu’ils se la foutent leur démocratie de merde dans les gueule sous les hospices des impérialistes des voleurs de pétrole et des marchands de canons qui toujours les détesteront…Car ils sont restés au Nord, coincés aux normes des races, des croisades, des surhommes et de leurs superbes femmes ! Malgré la Moudawana et la Réforme de la Mondialisation !
    M_ Baraka men labhoute, votr’Ex ! Ghi bghiti dewarna *.
    K_ Je vais vous quitter puisque vous vous moquez, alors que je rêve seulement. Je vais aller là-bas. J’aperçois de vieux amis et des connaissances de meilleurs alois !
    M _ Hé là Mouâmmar , ramasse tes hernies et ta perruque avec toi, sinon tu leur seras méconnaissable !
    K _ Gnon, gnon, Maidoc ! Je vois Hassan II qui courre vers moi avec toute sa cour. Même ceux qui sont morts ! Purée ! Ils apportent le lait et les dattes…J’adore vos traditions, les Maures ! Y a le roi Senoussi, mon frère Abdel Noceur, Houssein, Arafat, Ben Barka, Boumédiâne, Boudiaf, ô Lalla Chafia, Lala Ghriba*. Ils sont tous là, même ceux du Sud de l’Italie y a même…Victor Hugo, Victor Mature et ces milliers de leurs fans qui leur réclament des signatures… Que des stars…Tous parlent et chantent en chœur ! Je vais leur distribuer mon livre et leur faire une conférence…J’en ai ait à l’ONU et chez les Arabes ! Ils n’on pas aimé que je tarde avant de leur jeter leur statut au pied ! Toute l’histoire se déroule là, en instantané, sous mes yeux. Toute la grande famille est rassemblée…
    X_ Moi, aussi Papa, je suis là ! Tu es là ? Mais, tu es tout défoncé ! Tu as fait un accident ? Un sacré saut ! Tu as trop bu ? Le médecin t’a dit…
    K _ Un sacré sot ! Mon petit César, mon petit Chauvageon* ! ‘’Tu coque fili’’, mio ! Où sont tes 7 frères ?
    X _ Ils te cherchent pour te casser la gueule, Papa !
    K_ Qui ça ?
    X_ Les morpions ! Les Croisés pardi ! C’est à cause de toi que les envahisseurs sont en train de nous les éliminer, l’un après l’autre ! Ils ont pris toute la Libye, avec comme alibi, la démocratie.
    K_ Les cons !
    X_ Mais, c’est pour le pétrole ! Et ils vont faire la fête avec les barbus et les intégristes pour donner l’impression aux foules arabes que la modernité va avec le droits des barbus et la volonté de la Rue. Le temps d’un autre retournement ou d’une nouvelle félonie. Pour les culbuter ! Et on sera vengés, Papatou, on sera vengés ! Oué !
    K_ Ah, oui et la Libye, doublement ravagée ! Ravagée ! Mais, passons ! Suis-moi ou dégage ! Je suis en train de chercher des appuis dans l’autre monde ! Mais voilà, Marx Lénine, la femelle Clinton et le négrillon Obama. Ah, quelles retrouvailles ? Vous, aussi ici, mes hommages mesdames ! Ici on rencontre nos ennemis et on ne leur en veut plus, c’est un miracle. Waouh !
    S_ Alléluia ! Halal Khouya !
    K _ Alors les Ricains, les rosicruciens, les croisés, les cruciverbistes, les mulâtres, les hybrides, les templiers, et vous du chandelier, vous allez faire un discours pour la paix à l’ONU ? Ou continuer à harceler, à détester, à délester et à piller ceux du Croissant fertile ? Je vois que vous êtes armés et que vous tournoyez des lassos ! On vous a laissé entrer avec ces ADM ? Tiens Hitleeer, Hima non Himler ! Pas de de confusion. vous ce4st pam pams sans tribunal et sans jugement.
    H- (Hitler). Comme toi Gadhadfi !
    K_ Attention le moustachu, Gardaffou* ! Toi, qui a été si souvent Hailé, tu es recherché. J’ai vu ta photo sur mes cahiers d’écolier, je te reconnais ! Wanted ! Il y a des cohortes de détectives à ta recherche. C’est à cause de toi que toute cette merde est là. Donnez-moi une corde, ou votre écharpe, madame Student ! Je vais…
    S_ Je ne veux pas avoir de sang sur mes affaires !
    M_ Pas d’effusion de sang ici, SVP, messieurs. L’histoire vous regarde…De la retenue !
    K_ Je veux le lyncher à mon tour, le vilain petit Adolf…Goul a lghoul* ! C’est toi le monstre qui a cartonné des millions et calciné autant d’autres ! Te voilà, il te faut rendre compte. C’est à cause de toi qu’on a été plongé dans la merde orientale…
    S_ Pas de scatologie à l’orientale, SVP, messieurs ! Laissez ce dossier aux patrons !
    K_ Et puis zut, on nous a dit de se pardonner ! Hé là, toi le poilu ! C’est toi, Samson ? Débarrasse-nous de ce SS ! Après tout ça te revient à toi et au Prince de l’étoile, Si David-Salomon. Ce n’est pas à moi l’Arabe de vous venger ou de subir la casse, à la place des Allemands !
    S- (Samson). Moi, Kadhafi, je cherche Dalila. Je ne venge personne !
    K_ Pouf, va chez ta lionne ! Elle va te raser gratis! Hé ho, et toi Caïn, un petit câlin ! T’as vu le père Adam ? On est de la famille ! Surtout avec toi !
    X _ Il ne te répondra pas, Papa ! Caïn ne sait pas parler, il grogne ! On tient ça de lui…Mais, on n’a rien à voir cet assassin !
    K_ Et Adam notre ancêtre, Séïf ? Il est ici, sur la place de la Résurrection ? Ou dans les vaps du Paradis, en train de fumer une chicha, avec une jeunesse !
    X_ Il est en train de donner une pomme à une guenon poilue ! Là, sous le palmier…
    M _ Ah, je le vois ! C’est bon signe ! La vie continuera. On va redescendre chez nous ! Le cycle inépuisable reprendra. Dieu a besoin de nous pour voir le spectacle de ses sujets et autres îbadou* ! Il faut le louer et l’admirer !
    M_ Al hamdou li Allah !
    K_ Et, il en a des ressources, le père de l’humanité, pardon, de la singeté* ! Moi aussi, je veux refaire le monde ! Je veux retourner en Afrique. Je suis bien placé pour épouser une guenon ! Non, Lucie, la fille de Sarkosy m’attend ! N’oublie pas de la parachuter avec sa dote Papa Nicholas !
    M_ Delirium…Non seulement le Guide est mort, mais il est devenu fou !
    K_ Hé les Baltaguia * de cérémonie, j’ai comme une petite faim ! Z’avez pas quelque chose à grailler en attendant ? Je ne vais pas manger mes dents ? Ça fait un moment que j’attends de vous voir meuh* servir quelque chose à grignoter ! Y a pas de snack au paradis ? Dites !
    S_ On n’est pas au Paradis ! On est dans la salle d’attente du Tribunal Suprême ! Elle est incommensurable et chacun sait ce qu’il y a de l’autre coté.
    K_ Aie, du vide ! Quels côtés ? Zut ! On va deviner mes secrets et mes fins…
    S_ La fin donne des moyens.
    K _ Lesquels ? Moi, la fin me donne faim ! J’ai comme un creux ! On dirait qu’on m’a enlevé quelque chose…
    M_ Vous avez raté la fin, monsieur « K » ! Ils vous ont autopsié avant de vous exiler dans un lieu méconnu ! Ils ont enfoui le cadavre.
    K_ Je n’aime pas ce mot ! Je ne suis ni un zombi ni un macchabé. Vous le voyez bien, non ? Sauf que moi, le premier concerné je ne si pas où l’on m’a mis ! C’est cynique, partial et paradoxal ! C’est l’anti-droit des morts de disposer d’eux mêmes ! C’est la fin du monde…
    S_ A qui le dites-vous ? Votr’Ex !
    M _ On vous a confiné dans un lieu inconnu, pour ne pas être dévoré par les hyènes et les vautours
    S _ Ni vous transformer en martyr ou en héros !
    K_ J’aurais du démissionner et aller m’investir ailleurs ! Mais, on m’a trahi malgré mes concessions et leurs promesses. Les chiens ! On m’a vidé des lieux, vidangé et je me sens tout vidé !
    M _ Juste avant qu’on ne vous envoie ici, on vous a retiré quelques pièces ! Pour les expertiser par le légiste. Ils ont dû oublier de remettre le cœur et le cerveau en place. Ou qu’il n’y en avait pas ! Chouf tchouf !
    S _ Ils devaient être encore neufs, en rodage ou dans leurs premiers plastics de conditionnement…
    K- Woaaah, les salauds ! Je ne veux pas donner mes organes, s’ils sont toujours neufs ! Putain, me faire ça à moi ! Sans me prévenir ! C’n’est pas dans le règlement des islamistes! Des racailles à la solde des mercenaires ! C’est des karchers, des GIA à la sauce Karkosienne* !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Kénitra, les 22-25 octobre 2011

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MADAME STUDENT

    Chapitre 39 des  » Chroniques Différées  »

    LES PLIS ÉROTIQUES DE LA MAJA OU L’ANNONCE DE L’APOCALYPSE

    Je pensais… Il faut bien que quelqu’un compte les feuilles des arbres qui naissent, celles qui tombent sous nos pas, ma chute de tout à l’heure sur le trottoir. Et cette âme d’Ahmed Lemaricani, qui s’en va. Cette hémorragie d’ulcère d’estomac chez un adolescent. Cette méningite de l’enfant et cette tumeur du sein de Mme Zineb Patience ?

    Il faut bien qu’il calcule au sinus près les bosselures colorées et le trajet des nuages, le cycle des astres, où vont les parfums et s’arrêtent les vents. Ces ondes sur le lac qu’admirent les enfants, ces vagues et cette mousse sur le roc, ces perles de pluie qui tombent sur les traces des pas d’un papillon lorsqu’il sort du cocon. Sais-t-il où il va quand il suit son instinct ? Ses battements d’ailes vont-il faire cesser les bombardements aveugles mais conscients de l’OTAN ? Il faut encore des yeux pour déchiffrer les codes informatiques des caractères que j’écris à ton attention, Lecteur ! Il faut une sacrée intelligence, dis-je, munie de moyens de perception pour s’informer des influx de tous les yeux de la terre. Ces milliards d’humains ou presque et ces milliards de milliards d’êtres qui s’agitent sur terre. Organes multiples et limités, rivés sur les écrans, sur les objets que l’on voit et ceux que l’on ne voit ni entend pas, qu’ils proviennent de l’espace ou d’ici-bas. Il y a forcément quelqu’Un qui doit les voir à Sa façon et que l’on ne voit pas !

    N’ayez crainte, je ne délire pas. D’ailleurs, même ceux qui délirent se défendent de le faire, ne s’en apercevant pas ! Appelez ça donc ontologie. Je me pose des questions sur ce monde extraordinaire, sur l’infiniment petit et les compétences divines nécessaires pour s’informer et régir l’immensité, de cet univers né sous X, époustouflant !

    S’informer et agir sur ces milliards de milliards de planètes et d’étoiles, leurs trajets et leurs lois… Surveiller ces êtres et leurs actions…Inspecter ou écouter peut-être notre conscience relative et nos moyens limités, à la recherche éperdue de notre origine et notre devenir ! Bêtes cruelles, fauves sanguinaires, barbares nourris de crimes, ou âmes en formation ? Espoir pour la chenille de devenir un beau papillon. Mais cette comparaison est un raccourci insuffisant, car le papillon reste mortel et l’âme, ne le devant pas, selon les crédos et concepts usuels. Je ne pense pas que nous puissions avoir des réponses logiques à notre quête d’humains, en manque nostalgiques de ce que nous ne savons pas. Bornés que nous sommes de par le matériel constitutif de nos organes de perception, labiles et éphémères, nous manquons de moyens efficients pour percer ce que nous sommes, la finalité de notre vie et où nous allons.

    Les réactions chimiques des aliments et comment ils pénètrent dans chaque cellule de tout être vivant. Ceux des plantes qui vivent et ceux des animaux dont nous vivons. Ceux qui circulent sous terre et qui brillent de couleurs dans les profondeurs des mers. Et puis veiller sur le comment pour recycler ces atomes et leurs plus petits éléments. Non seulement ici, mais dans tout l’univers, depuis la nuit des temps et avant que naissent le Soleil et la Terre et jusqu’au terme supposé de la création !

    Difficile de croire que tu n’es qu’un accident de la nature, compère ! Une vie fortuite, un destin inutile. A quoi ai-je été utile, te demandes-tu peut-être ? Avais-je un but avant de naître ? En quoi ai-je pu servir les miens, mon pays ou mon Dieu, de mon vivant ? Dieu, a-t-il si besoin de mes prières ? Évidemment que non ! Car nos louanges, nos attentes et nos vœux, sont des invocations, des appels souvent égoïstes et personnels ! Alors, en dehors de soi, pour justifier sa vie, comment peux-tu être utile au Maître du monde ? Alors que Lui, Il est auto-suffisant par Lui-même, par essence et par définition, et qu’Il ne demande rien pour conforter Sa Déité. Une raison de croire que l’homme n’est pas un rien créé pour rien et que le néant n’est pas une justification rationnelle et que la vie encore ne s’arrête à la seule terre

    Derrière la Création il y a bien une Volonté. Sinon un but imperceptible pour nous autres qui ne faisons qui ne sommes qu’une partie infime du décor ! Il y a donc d’importants mystères. Seulement, Dieu garde la clé de Ses mystères. Et la persistance de ces mystères implique l’existence de Dieu ! Dès lors, il vaut mieux croire et ardemment y croire. Ce n’est pas un pari pascalien, c’est un placement logique, garanti ! Il n’y a aucune virilité d’égo à se démarquer par le nihilisme et la superbe, de peur d’être berné par les prophètes. Nier alors, peut être une erreur de jugement et de tir. Justifiée du moins par les dissidences entre les religions et ceux des hommes qui les colportent et les exploitent en vue d’assujettir les plus crédules. Les mystères persistent et la Science, toutes les sciences, essaient de percer les inconnues de l’univers.
    Cogitations et Mystères. Néant et inexistence, création, évolution, involution, chaos, guerres et révolution, apocalypse, résurrection, jugement et sanction, enfer et paradis, éternité, vertiges qui le matin, mieux qu’une dépression te forcent au travail, à la réflexion et l’inspiration.

    Thèses homicides. Parallèlement à la création, la destruction se fait homme. Entre l’arrogance et le mépris, la connaissance et son contraire, l’attirance de l’argent et du pouvoir, l’homme, sans freins étale sa main armée, quitte à casser pour prendre, à tuer pour voler. Ces nègres descendus de l’arbre, dont les blancs se moquent, l’un deux est président aujourd’hui de la plus grande puissance du monde. Ce marocain, sultan ou empereur de pacotille, manipulé par les colons, est devenu une référence pour les résistants de l’Afrique, une icône de la libération du Tiers-Monde…Cette vielle malade qui pue la misère à repousser les aides, est devenue une houri de l’Eden. Et ces multiples bébés, jetés chaque jour aux ordures, s’ils n’ont pu devenir des enfants sur terre, sont aujourd’hui des anges au ciel …

    J’étais en train de penser à ces banalités mystiques et philosophiques, sans solutions visibles, pensées propres ou psittacisme inconscient et régurgitations, que voilà la Fattouche(F) qui entre en trombe au bureau, comme prise de panique et en colère.

    F _ Docteur, Docteur, il y a votre amie, cette vieille chipie de Mme Student( S) qui débarque, sans prévenir ni crier gare, alors qu’on a terminé la consultation et que les manifestations d’en face, sur la place de la Fontaine, font un brouhaha terrible, face à la police qui les surveille ! Pour une revenante, c’est une ingénue ! Elle aurait dû prendre un rendez-vous ! Ça alors, ces zombis, c’est des impudents !
    M _ Tu as dit : Ces salauds, ces zoghbis, c’est des imprudents ?
    F_ Oui à peu près, Docteur Maidoc ( M ) ! (Il faudra qu’il consulte un Orl ! Il faut l’appareiller dare dare ou lui retirer le stéthoscope). Ils clament à tue-tête des slogans impensables contre les grosses légumes du gouvernement. Hchouma had chi, les jeunes du M20Fev ! Ils veulent ‘’barra’’ pour tous ! Moi, je me barre ! Toute ma famille a émigré barra ! Moi aussi, je, sors Docteur ! Je sors ! Il y a mon cours d’espagnol, mon sport et la cuisine qui m’attendent. Sans compter le linge des enfants, leurs devoirs scolaires et ceux de Mon-Mari ! Les profs comptent sur nous pour expliquer les cours de maths, de conjugaison en plus des devoirs conjugaux…Et il faut de plus les payer tous, pour ça !
    M _ Hum, hum, va, bla fhamate wa la khaouf ! Laisse-les manifester sans crainte, puisque le gouvernement autorise les jeunes à s’impliquer dans la politique ! Fais-la entrer, ta zombie, avant de refermer le caveau !
    F _ Le caniveau ?
    M – La porte STP ! On gagnera du temps sur les explications et les chicanes. Les contraintes de notre métier nous illustrent et nous haussent. Enfin, c’est subjectif comme positionnements !
    F _ Hum ! Ah, allez, entrez Mame, allez vite, le Docteur vous attend au caniveau !
    S_ Caveau, vous avez dit ?
    F _ C, A, V, E, A, Uuuh ! J’ignorais que ce cabinet où je travaille depuis trente ans était une porte spatiotemporelle ! Et qui plus est, ouverte sur l’Au-delà ! Ce qui est, avouez, une première en matière de SF. N’est-ce pas ?! Et moi, je me tire de peur d’être aspirée outre-tombe, avec vous madame Du Spectre ! Je vous le livre vivant, madame la défunte. Gardez-le entier, pour ses malades du moins ! (Entre-nous, je ne comprends pas pourquoi elle vient consulter un médecin ici ? Y a pas de bons médecins, là haut ou pour elle, en bas ?)
    S _ Darling Maidoc !
    F_ (Hakili, Elle lui dit Darling La Fossile ! Qu’est-ce qui l’attend le pauvre Maâlem. Quel métier ! Même les morts viennent nous consulter ! Célébrité oblige ! Bye, je me tire… Tchao Lecteurs, surveillez ces deux là ! Dites-le aux services spéciaux, qu’ils viennent mater ici, au lieu de mater les chômeurs aux slogans !
    M_ Ma chère Mme Student ! Je n’ai plus de force, je n’ai pas d’énergie, mais assez de vigueur pour ne pas me laisser submerger par l’angoisse et la déprime…
    S_, Mais, vous n’avez pas pris un seul pli ! Alléluia, les miracles ne sont pas perdus après les derniers prophètes ! Et les nouveaux médecins, mutés par la Ministre sur l’Au-delà ! Par contre, votre aide, elle prend de ces airs ! Ma parole ! Ya Latif, comme vous dites ! Je vais te tutoyer comme avant, si tu permets. Tu ne la paies pas assez ou que vous ayez permuté vos gènes et vos offices ?!
    M_! Tutoyez-moi, madame autant que vous pouvez. Vous, OK, tu es comme moi-même ! Il n’y pas d’espace entre nous ! Tutoie-moi Chery, autant que tu veux, jusqu’à ce que mort s’en suive ! Ne fais pas attention à la mort si elle survient et serre encore. Ne fais pas attention à elle, non plus. Elle a trop de boulot-s.
    S_ Trop de culot, oui !
    M_ Mais, dis-moi ! Plus de cernes, plus de fronces ! La colonne toute droite, comme un général cinq étoiles en garde à vous devant un plouc devenu parlementaire ! Quelle audace, quelle allure, avec ces cheveux maïs et chocolat ! Ton secret, que je m’en inspire! Je peux les sentir ? Il y a comme un goût de glace interdite à un enfant malade ! C’est du Titan ou du Magnum ?
    S _ Oh, my God! Vous êtes impudent, My Dear! Vous prenez des excitants ? On nous entend, calmez vos ardeurs ! On vous noie d’échantillons. Prenez garde à l’automédication et aux mauvaises projections ! Vous êtes mal inspiré-là ! Nous ne sommes pas à l’hôtel Lincoln de New-York. Et je ne viens pas faire la chambre d’un faune FMIste, non plus ! Je vais vous vouvoyer pour moins d’intimité, si c’est comme ça !
    M_ Non !
    S_ Et puis engage une autre ! Ou trois autres infirmières pour le même prix. Vos clients seront mieux servis ! Ils pourront les consommer ! Votre Mac Do d’en face, il donne bien des jouets aux enfants avec les repas à emporter !
    M _ Chut, elle entend ! Non, surtout pas ça ! Elle est fidèle et loyale ! Et puis elle connaît bien son métier ! Mais dis-moi, tu viens de l’Au-delà pour médire, prendre ta tension ou nous soutirer des infos et subtiliser des nouvelles du pays ? Tu ne peux pas faire ça directement du ciel, sans devoir débarquer inopportunément, ici, en crevant la couche d’ozone, pour t’infiltrer parmi les vivants ?
    S _ Non, non, si je reviens c’est pour m’amuser. Je suis en mission, pour m’amuser. Tous frais payés ! Et pour agir et changer les événements, un tantinet. C’est plus grisant.
    M_ Pour les cheveux ?
    S_ Non, pour les neurones ! Et votre femme de charge, cette maigreur de Bounedif ? Elle circule toujours ? Elle a grossi ? Mariée ? Je ne la perçois pas derrière la porte en train d’épier et d’écouter ! C’est déjà ça !
    M_ C’est vrai que tu peux entendre et deviner, voir à travers et même de travers ! Traverser et faire sauter si besoin les éléments !
    S_ Et de Bounedif, tu disais quoi, pour ne pas perdre le fil !
    M_ ‘’Elle s’est retraitée’’ ! Tu devrais le savoir plus que moi et en être mieux informée. Puisque tu viens des hautes sphères où les destins et les cours sont écrits.
    S_ Pas tout à fait ! C’est pour bavarder et le faire savoir aux lecteurs…Moi je le sais, même si je pose des questions à propos de tout et de rien, c’est pour édifier les auditeurs!
    M_ Alors laisse les AudiCteurs* me poser directement des questions au fur et à mesure ! (Auditeurs et lecteurs en même temps qui écoutent et regardent la pièce de théâtre que nous jouons, maintenant, pour être interpelés et s’y exprimer et participer). Et je leur répondrais alors au fur et à mesure… Tu résonneras comme une interface, en utilisant tes pouvoirs télé-spacio-temporels-au-déliens*! (Audélien*, barbarisme pour parler des ondes, des mots et des esprits qui proviennent ou qui vont instantanément vers l’au-delà, en brisant la barrière spatiotemporelle et en dépassant la vitesse de la lumière !)
    S_ Soyons sérieux, Maidoc ! On est juste entre-nous ! Laissons de côté la mystique, la scatologie et l’ésotérisme pour ne pas déplaire aux lecteurs ! Sinon ils ne vont pas aller jusqu’au au bout de tes pages.
    M_ Oui, préférons leur parler d’érotisme ! On peut faire alors ce que je veux ! Il n’y aura pas d’abandons.
    S_ T’es devenu fou ? Fricoter avec une femme morte ! Une demoiselle qui n’est même pas la tienne ! C’est de la nécrophilie à laquelle tu m’invites, compère ! C’est du pénal avec camisole de force garantie en milieu de santé ! Et la Bounedif ?
    M_ Fin de partie. Partie sans laisser d’adresse. Partie dans un couvent de fqih guérisseur.
    S_ Le fquih Mekki Tourabi de Témara ? Ou le Qadiri Boudchichi de Madagh ?
    M_ Chut, elle entend. Elle est chez quelqu’un m’a-t-on dit, de plus cultivé en démonerie angélique ! Elle a grossi. Elle s’était cultivée. Mais revenons à toi, à vous, my dear Lalla Student ! C’est formidable vous volez le temps disais-je! Vous vous subtilisez à ses tours et à ses morsures ! On vous a volé d’un musée égyptien ? A propos Moubarak, Saddam, Ben Ladden, des nouvelles ?
    S_ Ils sont au secret !
    M_ Je vous croyais émigrée outre-tombe, pardon outre-mer ! A Paris, à Tel Aviv !
    S_ Non, non, il y a longtemps que j’ai terminé avec la Palestine, les Juifs et leur Prince de sang hébraïque,
    M_ David Salomon le 60 ème ! Mon célèbre malade. Je n’ai plus eu de princes après lui.
    S_ Oui ! J’avais dit adieu au Roi de Sion, ses cérémonies, sa stratégie, car il devait préparer l’Apocalypse. Le Mahdi, Hagog et Magog, le retour de Jésus et celui des Quatre Cavaliers de …
    M _ De l’Apocalypse ! Ce n’est pas d’un bon présage ! Ça ne me convient pas. Rien ne presse pour broyer du noir ni broyer cette bonne terre et la pulvériser. Les riches fermiers qui ne paient pas d’impôts agricoles vont vous fulminer. Et, il n’y en a pas trente six comme elle, tu sais ! Notre pu… de bonne Terre, elle a des fans qui refusent son chaos ! Dans toute la Voie Lactée, dans touts l’univers, elle est unique, comme toi. Et je tiens à garder ma maison et mon cabinet, ma patrie, qu’est cette bonne petite Terre ! Dont je n’ai aucune acre pourtant !
    S_ Est tu si sûr ? Tous les fondamentalistes bibliques d’ici et d’Amérique ne croient qu’en ça, depuis l’origine de la planète et bien avant ! L’Apocalypse ! Toute création est mortelle. Même le Soleil, finira par s’éteindre un jour et l’univers entier se ramasser dans le petit grain qu’il fut avant le Big Bang !
    M_ C’est votre droit, je le respecte, malgré moi et ce par conviction, mais sans y croire ! Balivernes ! Et, Dieu, Sidi Rabbi, Lui avez-vous demandé Son avis, avant de vouloir bazarder Sa création ? En prétextant de stupides prophéties et avant de vous lancer dans cette hypothèse et ces aventures sans lendemain…
    S- 11 / 9 ! 2012 ! Tiens-toi prêt ! Tout est prédit d’avance.
    M_ C’est vrai qu’on ne peut prédire qu’à l’avance…Rarement après ! Tout est périmé d’avance ! Et que prédire tient plus de la science que du hasard et de l’illumination. Enfin, ce n’est pas tout à fait mon domaine, même si on imagine le décours de certaines maladies. Encore que le destin n’est destin qu’à postériori ! N’est-ce pas ?
    S_ Ne te moque pas des choses hermétiques et des causes et raisons qui te sont cachées !
    M_ Mais ne cassez pas des peuples et ne faites pas de nettoyages ethniques pour ça !
    S_ Qu’est-ce que ça avoir ici, pour l’instant ?
    M_ Le mythe, le rêve, les religions, c’est bien d’y croire, mais sans porter atteinte aux autres crédos, à la paix générale, aux biens des gens. Et ce même si vous êtes de pieux illuminés, en mal de divins clans et de célestes filiations. Forts de votre extraction Laissez-faire la nature. Laissez faire les peuples, les civilisations. Ne cassez pas l’horloge pour avancer l’heure !
    S_ C’est entendu ! Je te sais plus philosophe en surface et plus laïc en apparence ! Sans formation pointue, pour ne pas blesser, ni profonde ou large pour ne pas te noyer !
    M_ Merci ! Mais qu’insinues-tu par là ? (Vipère, tu n’a rien perdu de ton poison en crevant)
    S_ Non, c’est plus cynique que ça n’en l’air et que j’en ai entendu de plus péjoratif sur ton dos ! Je dis, j’affirme, mais je n’insinue rien.
    M_ Pari gagné, perverse créature ! J’avais pris cela pour un compliment. Ça gonflait mon égo ! J’en avais besoin avec tous les ratés, les maladies, les malades, les déprimés, les déceptions, les manques, les autorités qui nous surveillent mais ne nous écoutent pas…Les soulèvements inutiles des révolutions ratées, les pollutions nocturnes des peuples de la Lune !
    S_ Ne pleure pas ! Les mortels sont devenus récalcitrants ! C’est pour ça que je te laisse chater ! Je respecte les délires en surface et les bravades face à face ! C’est le droit de chacun de se tromper, de croire comme vraies à ses erreurs ! Mais, c’est mon droit et de mon devoir aussi de ne pas faire avec ce qu’il raconte ou qu’il croit juste. Et ça ne me dérange pas que tu ne crois pas en ce que je crois ! « Lakoum dinoukoum wa liya dini », parole coranique, appliquée à de laïcs crédos ! Dieu n’a besoin de personne ! Ni des manipulations d’aucuns, pour Le défendre. Encore moins d’obliger les gens à se plier en quatre, à jeuner, à égorger un mouton pour Lui, ou à se sacrifier, Lui-même sur une croix, s’y laisser percer de lances et de clous, afin de demander à Soi-même, la grâce du troupeau !
    M_ Oh, la vache, on ne te dirait point chrétienne, tu refuses le miracle de la Trinité !
    S_ pour te rassurer je ne suis pas apostat. Le credo est une chose mais je suis une laïque. Parallèlement aux libertés, croire c’est admettre les miracles et c’en est un ici, si ça te plait de l’entendre ainsi !
    M_ Oui, entendu ! Ce sont tes concepts mais ton crédo Une belle nuance que je viens de saisi. Je t’ai comprise. Il faut être d’opinions diverses pour dialoguer avec profit ! Sinon ce serait un monologue de foule ! Un ronronnement d’une platitude qui se répète et qui répète ce que l’autre sait déjà !
    S_ Ou un brouhaha, quand il gène les autres, leurs concepts et leurs crédos et qu’il suscite de l’incompréhension, l’opposition, les soulèvements, les révoltes et les guerres. Et, puis sans transition, il est toujours malade, Le pauvre !
    M_ Qui ça, Chirac ? Boutef, Kadhafi, Saddam ?
    S_ Non je parle de mon filleul et disciple, David Salomon le 60 ème ! On vous doit une fière chandelle. Israël vous est reconnaissant d’avoir soigné son héritier du trône et sauvé Sa réputation et Son aura ! Depuis que vous l’avez sorti d’une gono-candidose de la bouche et protégé de sa succulente copine arabe, Ruby Berlusconi, qui allait briser sa carrière et nous causer un néfaste Davidgate ! Mais, Il est resté mince et fluet, l’allure maladive, au lieu de garder son air princier.
    M_ Oui, je me rappelle du cas médical. J’en tremble encore. On lui avait fait faire, à son insu et à la tienne aussi, une recherche du Sida ! Pour ne pas l’alarmer et pour ne pas passer à côté de la plaque non plus ! Parce que la pulpeuse Karima El Mahroug risquait de le calciner aussi ! C’est une tombeuse d’icones ! Méfie-toi !
    S_ Ah oui, je me rappelle de cette bombe iconoclaste, avant qu’elle n’aille botter en Italie. Je suis son dossier. Elle y sévit encore. On avait emprunté un autre nom imaginaire, pour ne pas divulguer une maladie éventuelle aux ennemis du peuple de Sion qui auraient…calciné le Maroc pour se venger de la marocaine…
    M_ Il faut aux princes d’éviter de faire trop bonne chair. Ne pas abuser des protéines, ni des bonnes terres, synthétiques ou esthétiquement modifiées ! Ce sont de mauvaises rencontres gastronomiques qui bombent le ventre et causent des météorismes.
    S – Une mauvaise idée que cette recherche de nostalgie charnelle avec les filles de l’extérieur…Elles perdent leur garantie et leur pureté locale. Et puis le Prince perdait sa pureté raciale en fricotant avec une Arabe d’ici ! Méfie-toi, je te dis!
    M- Elles sont meilleures que les autres, dit-on ! Et pour une femme, tu en connais plus qu’il ne faut à propos des nôtres.
    S_ Il a dû être contaminé par une flore résistante, certes.
    M_ Certainement, une souche importée des pays riches où sévissent l’homosexualité et l’usage les drogues injectables ! Mais, je ne jette pas la pierre !
    S_ Ces terroristes sont minées de l’intérieur. Elles sont bourrées de germes mortels pour les autres. Ce sont des porteuses saines. Mais ces microbes restent quiescents dans l’organisme Ces espionnes sont préparées, vaccinées, protégées et utilisées par vos services…Cette poule dynamitée est une porteuse qui a été envoyée par le Hamas ! L’Iran ou Al Qaeda, Bel Laden, qui sait ? Qui a pu perfectionner cette arme terroriste femelle et la propulser sur le Prince David ? Lui si jeune, si pur et si innocent !
    M – Ah, je ne savais pas que les terroristes gardaient leurs militantes vivantes après usage !
    S_ Tu ne sais rien ou tu fais mine de ne rien savoir, dès qu’on parle de politique locale ou d’Israël ? Tu as peur de dire des bêtises ou de parler des tabous ? Un secret médical de plus ! Décevant comme posture intellectuelle de la part d’un scientifique ! Tu aurais peur de dire ton opinion, publiquement, à une vieille dame, sur le retour, qui sait garder tes confidences ?
    M_ Je ne sais pas à qui tu me vends quand tu sors ! Cette pimpante espionne, vue la sournoise approche et le cynisme de l’affaire, ne pouvait être qu’au service du triste Mossad ! Nous, on n’a pas le génie pervers, sournois, fourbe et suffisant qui peut défier le leur !
    S_ Vous avez appris depuis. Vous êtes devenus une puissance en la matière ! Vous avez des conseillers et des formateurs ! Et vous êtes moins radins ! En plus de la bouffe opulente et des cadeaux, vous les payez mieux. Elle s’était rendue volontairement malade, j’en suis certaine, sachant qu’elle allait être offerte comme cadeau en nature, aux fins d’attirer la sympathie du prince, et de l’infecter mortellement en retour!
    M_ C’est trop compliqué pour moi ! Elle servait non seulement de vectrice, mais aussi d’arme redoutable, politique, pour impliquer faussement les adversaires d’Israël et dire des Arabes qu’ils sont la cause de l’effacement d’Israël et de l’empêchement de la fin du monde. I faut le faire ! C’est de la ‘’pourritique* friction’’ !
    S_ Passons sur ces insanités.
    M_ Attention ‘’çha glische’’ ! Tu es revenue de l’autre monde. OK, vamos ! Et tu as une mission Student. Laquelle, dis-nous ? Le lecteur veut connaître la fin de l’histoire. Le pourquoi de son inception et de son intrusion.
    S_ L’Apocalypse reste un credo très attendu par toutes les religions ! Même la vôtre, d’islamiste !
    M_ D’islamique…
    S_ Lapsus ! Alors que vous, les Mahométans, vous préférez prolonger la vie dans ce bas-monde. Et en ce bas monde, les bons croyants, les vrais croyants, eux, ils aspirent et se préparent pour avancer la fin du monde. Et par là, la venue du Paradis !
    M _ Quel culot ! Quel calcul ! Je vois. Cette fille est une bombe, sexologique qui a détourné le destin de l’Univers ! Et qui détourne par là, la sainte Apocalypse que préparent Sion et l’Amérique ! C’est le grain de sable qui va faire éclater le globe. Le Gono gagnera la guerre. La bléno va éradiquer l’homo sapiens. Si la syphilis espagnole a fait le nettoyage ethnique des Incas, la bléno signera la fin de l’espèce humaine ! Homo erectus, bye bye ! Homos eroticus versus homos eradicus*, une espèce éteinte des suites de mauvaise étreintes ! Bravo les politiques !
    S_ S’il vous plait Docteur ! Il y a des couples, légalement mariés entre femme ou entre hommes, qui ont adopté des enfants et qui vont vous détester. Et puis vous allez perdre vos clients.
    M_ Blache ! Si c’est la fin du monde, ma clientèle suivra ! Attend, je laisse tomber les homos et je reprends mon raisonnement. Voilà donc une putain, impétueuse et pulpeuse, qui fait le trottoir dans les lits des célébrités et qui devient un surhomme. Plus puissante que les surhommes des cartoons ! Elle va sauver le monde de sa destruction, telle que programmée politiquement par les fils de Sion selon les crédos religieux de certaines communautés juives ! La Jeanne d’Arc universelle s’appelle Ruby ! Et, miracle, elle est marocaine !
    S_ Tu dis tout cela pour ternir la sainte famille hébraïque, stériliser la dynastie royale des descendants de David Salomon. Le patrimoine d’Israël, est issu de Noé, d’Abraham et de Joseph et Moïse allait se terminer dans un naufrage sidatique. Réduire à zéro tout les espoirs de la mythologie, pardon de la nation juive ! Heureusement que tout est sauvé et que la fin du monde attendue viendra ! Ah ces pu… de femmes, que vous avez ! Ah les racistes de bougnoules ! Aujourd’hui les canaques sont démaquées !
    M _ Pas d’injures ici, SVP ! On est susceptibles et trop surveillés ! La funeste fortune qui allait corrompre la destinée prophétique, les projets vénérés de Yahvé, le credo commun à tous les monothéistes ! Tralala et tralala, lal, lala ! Qu’est ce que je m’en tape, ma belle ! Je ne crois pas du tout à vos balivernes funestes et belliqueuses. Je ne trouve ni logique ni démocratique pour vos clans et tribus de vouloir casser la terre. Et de venir justifier l’appropriation de la Palestine et la colonisation de ses gens par une supercherie une fumisterie, anachronique, un mythe vorace ! Et prétendre par dessus le marché, avec la frénésie des fanatiques américains, vous activer, afin d’avancer le supposé fâcheux programme de votre Yahvé en forçant de venir avant terme les cavaliers de l’Apocalypse …Ouf !
    S_ Il était temps de laisser souffler mes oreilles ! Tu m’as fait un bouchon ! Sauf, qu’après ces dires hérétiques, tu n’es pas moins qu’un virulent apostat qui s’ignore et s’agite !
    M_ Jette-moi la première pierre…
    S_ Si tu ne crois pas aux cavaliers de l’Apocalyse, c’est que tu ne crois pas en la venue du Christ, non plus !
    M_ Moi, je l’appelle simplement de son prénom Jésus ! Yéchou, Al Yassouë. Ce n’est pas aux hommes de commander, d’exiger ou d’activer le retour du Mahdi, de Hagog ou d’Issa !
    S_ C’est un peu logique, il y a du vrai dans ce raisonnement. Seulement..
    M_ Ça suffit ! Amen ! Jette-moi la première pierre et enterre-moi dans le sable de Merzouga jusqu’au cou ! Et frappe si tu ne me comprends pas. Je rejoindrais alors une belle iranienne qu’aurait sauvée sans doute Jésus de la lapidation. Il aurait empêché par charité le caillassage de la caille, s’il n’était pas trop élevé ou trop loin !
    S _ Tu admets qu’elle soit libre ! Tu as dû être contaminé par cette résistante, la Ruby, cette satanée femelle, envoyée par le Hamas ! Il faudra faire ton bilan…Le sida et l’hépatite vont te ravager mon pote et te rapprocher enfin de moi ! C’est ce que tu veux…
    M_ Je plaisantais ! Laisse-moi, ici ! Vade retro ! Tu es trop vieille, pour moi, nous avons au moins 62 ans d’écart ! Au Paradis j’aurais droit à un harem de juvéniles houris !
    S _ Dans l’Au-delà, dont j’ai l’expérience, les écarts d’âge disparaissent. Oublie-mes rides, oubli les plis de la maja, habillée ou nue. A elles, je serais pareille ! Il n’y a que les écarts de température !
    M _ Il faut rire ? Et il se pourrait que je te trouve plus irrésistible encore
    S_ Tu peux ! Tu peux être amoureux et prendre même une australopithèque ou une jeunesse, du genre pithécanthrope ! Remise ou maquillée au look du jour !
    M _ Je te redis Lucy-Student, que cette pimpante personne, vue la sournoise approche et le cynisme de l’affaire ne pouvait être qu’une espionne, au service du triste Mossad ! Pas des nôtres ! Si elle s’était rendue volontairement malade, afin d’infecter ton Prince et servir non seulement de vectrice, mais d’arme redoutable, je n’en sais rien et je te promets que je ne la connais point, ni d’Adam ni d’Ève, ni du lit !
    S_ Une bombe sexologique ! Une bombe auto-immune. Une conspiration, une félonie interne, un coup bas contre Israël et l’Apocalypse avancée ! Le Paradis avance. Alléluia !
    M_ Non, non, non, laisse ça aux généraux !
    S_ Mais ce sont eux les cerveaux et non pas que les gâchettes ! Le pouvoir, l’intelligence et l’argent, la sécurité des gens, de leurs lois, de leurs biens…Et la force de frappe économique.
    M_ Comme dans les films ! Ils conçoivent, manipulent à l’ombre les politiques et les services eux-mêmes. L’armée, ce ne sont pas des tueurs, des assassins ou des liquidateurs, mais des génies ! Des ingénieurs, des tacticiens qui font dans la prospective ! Et partout maintenant ! On ne va pas donner des trucs aussi précis et névralgiques à des fonctionnaires, à des bachibouzouks, des parlementaires mal réveillés, absents ou abscons, ou à des civils mal électrisés par les dernières coalitions électorales attirés des alliances et des alaires seigneuriaux…
    S- Ah, mais oui ! Comment sais-tu tout ça, toi qui n’es que médecin, apolitique et simple généraliste !
    M_ Je t’avoue comprendre que ce n’est pas qu’un rôle banal de respectueuse ! De pute pulpeuse et impétueuse, que cette merveilleuse aventurière aurait endossé ! C’est une inversion perverse et sournoise. C’est la conversion charnelle d’une conspiration. Secrète, la prostitution n’est pour elle vraisemblablement qu’une couverture !
    S_ Une couverture avec bien des plaisirs ! Des soirées de bonheur, de jeux et de joies, de luxe partagé, de musique et de danse. Avec des célébrités blin-blin et beaucoup d’argent en sus.
    M- ‘’ La luxure du pouvoir atteint des sommets orgiaques’’ !
    S_ C’est bien frappé comme sentence, même si je ne suis pas d’accord ! J’aurais admis, banalement que ‘’ Les orgies du pouvoir ont valeur de luxures extrêmes’’. Ou vice versa,’’ La luxure du pouvoir atteint des orgies extrêmes’’. Passons au principal, nous y réfléchirons après, ensemble !
    M_ Amen !
    S_ Amen, quoi ?
    M_ Ensemble, tes dictons sont au bon endroit !
    S_ Dis plutôt, Maidoc, que c’est une femelle qui répand la terreur !
    M_ Pas « un mal qui répand la terreur… »
    S_ Une croqueuse de vie qui répand les plaisirs sur l’humanité, c’est bien beau ! Et qui vole les hommes à leurs épouses, c’est un peu trop mâles* !
    M_ Elle ne les garde pas, ce n’est pas une roturière, elle les utilise !
    S_ Elle les use ! Elle les compromet. Elle les casse.
    M_ Penses-tu !
    S_ La volonté des plus puissants du monde, le trône divinisé, allait succomber pour une amourette de passage avec cette aguichante bête du démon ! Le diable est fort de la beauté des femmes aguichantes et de leur pouvoir d’attirance sur les hommes qu’il vise, lui même de séduire.
    M_ ‘’L’’ , c’et Lui ! La tentation même ! Le 69 ! Avec des tétons à la place des cornes ! La politique satanique ne manque pas de belles femmes ! Toi, tu ne peux venir que de Dieu, ma bonne Student ! On devrait faire un film de cette histoire !
    S_ Pas tout de suite, attendons la fin du monde !
    M_ Ah oui, 2012 ! Il ne faut précéder les événements ni contourner le destin ! On prend quand même une photo souvenir avant le retournement…
    S_ Tu comprends qu’alors, on ne verra pas qui sortira des élections de France, de Russie et des States. Encore moins ce train qui va faire gagner une heure aux Marocains. ! Ce cher TGV, prévu pour 2015, lancé par Sarko et M-6, risque de ne pas siffler, si la fin du monde est avancée pour 2012 !
    M_ Laissons, ces balivernes quotidiennes et ces babils géopolitiques du café de la joutya*, à ceux qui vont les lire et nous cacher leurs opinions. En saluant, pour ma part leurs efforts ! (Coucou, les lecteurs !). Alors raconte, en dehors du train-train habituel ! Qu’est-ce que vous faites des vieilles vierges dans l’au-delà, en attendant la Résurrection ?
    S_ Par quoi que je commence ? Toi, Maidoc, qui a l’heur du temps et qui se joue du temps en interférant avec les vies et le destin des malades, tu as du temps pour moi ?
    M_ Toujours ma belle Student ! Je parle de ton esprit ! Si ça peut calmer tes fausses étreintes…Et j’invente des chapitres de tes chroniques pour te redonner vie.
    S_ Trêve de plaisanterie, trêve de fiction. Les lecteurs vont croire que tu es amoureux de moi….Ce qui n’est pas mon cas ! Je suis venue sans rendez-vous pour te faire la surprise et en même temps te donner une information décidée d’En-Haut et qui est inéluctable. !
    M_ De la Maison Blanche, du Pentagone, de l’Elysée ? Du palais royal ? De M-VI ? Rappelle-lui mes trois milliards de centimes !
    S _ Non, du Ciel !
    M_ Rappelle lui d’y veiller.
    S_ Il ne t’a pas entendu ! Mais il aurait pu te répondre que tu peux continuer de rêver !
    M_ sui tu dis que l’apocalypse est proche, il n’a rien à faire avec ça. Me rétribuer, m’honorer, le délivrerait d’un poids inutile…
    S_ Personne ne lui dira rien de ta plaisanterie. Mais il aurait pu te répondre que tu peux continuer de rêver !
    M _ Nom du Ciel ! Ah Rebbi ! Ne plaisante pas a Lalla ! Moi je suis à l’étage du moqaddem et du percepteur de la trésorerie du royaume, qui pour 467, 20 dh, oubliés depuis moins d’un an, « menace de se voir dans l’obligation de faire poursuivre le recouvrement de cette créance par toute les voies du droit »…
    S _ Ce n’est pas grave ! Mais c’est bien rédigé ! Ils ont fait des progrès en français. La colonisation est payante.
    M_ Prenez tout ! Je demande mon salut !
    S_ Il veut dire la police, le tribunal, l’armée, Sarko, Clinton, l’OTAN. Leurs porte-avions qui gitent en méditerranée en offrant le couvert céleste aux libyens du CNL !
    M _ Je ne suis pas surpris, Mme Student, que tu ne viennes me visiter que lors de grands événements ! Des bouleversements de l’histoire, des chamboulements politiques, des révolutions géologiques, des insurrections telluriques et de la Résurrection des dieux.
    S _ C’est vrai, Mondoc, je ne viens pas ressusciter les vivants ni les réanimer ! C’est une alchimie qui me dépasse…
    M _ A propos, où cachez-vous les âmes des morts, quand vous prenez leurs vies des corps?
    S _ Moi je ne prends rien : ce ne sont pas mes attributions. Voici mon opinion. On ne va pas laisser chambouler la Terre et transférer les âmes des humains ailleurs que sur la Terre ! Sur une autre planète inhabituelle ou inhospitalière pour eux. Il s’agit de la sauver pour eux, tant qu’elle reste globalement utile. On ne va pas transférer les Argileux sur un monde ou d’autre êtres doivent retourner après leur mort et leur recyclage posthume. A chaque planète ses cycles et les siens !
    M_ Il reste bien quelque chose de nos passages, n’est-ce pas. Et les morts, comment font-ils pour se rappeler après tout le temps passé ailleurs, après leurs inhumations ? On les réanime avant de les caser ? Et tout cet arrivage de Lybie, du Yémen et de Syrie. Et puis ceux du tsunami du Japon et des grandes guerres. Des fours crématoires, celles des résistances, des colonies, des conquêtes, puis avant Napoléon, entre Alexandre et les Perses , les Romains et les Barbares, les Turcs et les Barbares, les Musulmans entre eux, les Chrétiens entre eux, entre …Bon Dieu quel boulot pour rafistoler tous les débris, des calcinés et de ceux qui été pulvérisés. Par les explosions et les bombes américaines ! Et toutes les âmes des vieux ringards de la politique locale…Et ce qu’il faut vraiment les ressusciter ? Vos ministres et nos parlementaires ? Un puzzle ma chère ! Sans compter les squelettes fossiles des milliards de milliards de milliards d’êtres vivants, qui il y a 300 millions d’années, étaient des hommes debout, des singes, des dinosaures, des poissons et qui ont précédé ‘’les humains’’, façon de parler ces races et de leurs ancêtres qui se sont succédés sur notre glaireuse de terre !
    S_ Je reste bouche bée…Les Lecteur sont partis se reposer avant de reprendre. Je te laisse chater et tchatcher, tout seul. A plus Darling ! OK, @+ !
    M _ Pardon, pardon Mamie ! Ce sont des questions auxquelles je n’ai aucune réponse logique ! Je tenais à t’en faire part, avant des les oublier. Alzheimer, la démence, le laisser-aller. Ou si on ne se voit plus, tu les auras entendues au moins une fois ! A toi, Student, qui est la plus proche créature des dieux et des rois ! A toi, qui traverse l’espace-temps en moins d’un chapitre. Il fallait bien que je te confie pour tes chroniques des mes questionnements d’être humain fragile.
    S _ Je ne suis pas venue divulguer le secret de Dieu ! Sinon vos promoteurs et leur basics instincts, risquent d’aller jusqu’aux lointaines planètes du système, Uranus et Neptune, soudoyer les Habous de là-bas, l’Église de là-bas ou les Anges de là-haut, pour exploiter sans vergogne, les lieux où se reposent les âmes et puis les faire évacuer par le Ministère de là-haut, afin de faire des lotissements à la Doha du Sefrioui, qui s’est trompé de ghassoul en trempant dans le ciment…
    M _ Ah, toi aussi tu as des nouvelles d’ici-bas ! Mais, que deviennent ces riches investisseurs, une fois morts ! Est-ce qu’ils demandent aux leurs des enterrer debout pour ne pas perdre de place à lotir ? Salut au professeur Benomar qui a posé le problème pour le conseil de Témara !
    S _ Lâche-moi, je pars ! Je suis venue pour t’interviewer et non me faire harceler de questions. Il ne faut pas te prendre pour DSK et inverser les rôles ! L’initiative est la mienne, puisque je suis venue t’avertir de la fin du monde ! Alors, ne me harcèle pas de questions sur l’Au-dela !
    M _ A propos comment va Arafat ? Et ce salaud d’Ariel et de Bush, ils ne l’ont pas encore rejoint ?
    S _ Encore des interrogations médicalement stupides de la part d’un médecin ! Ah non, ils ne peuvent pas ! Arafat est déjà au Paradis en train de jouer aux logos. Les autres vont devoir être recyclés pour renaître, sous forme d’insectes ou d’animaux de proie, afin de corriger leurs karmas ! De mourir encore plusieurs fois pour se refaire une santé et corriger leurs âmes délétères !
    M_ Alors pour les corriger, comme tu dis, pour sauver et rééduquer leur âmes, n’avancez pas la date de l’Apocalypse, laissez faire le temps. Laissez faire la nature, sans plus d’interactions externe des dieux.
    S _ Si on n’agit pas tout de suite la terre, sera irrémédiablement détériorée qu’elle ne pourra plus servir de paradis pour les bienheureux.

    #206932
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Student 40
    La résurrection des dieux

    PRÉFACE ET AVERTISSEMENT

    Que valent les valets et leurs âmes ? Ici-bas ou Labyrinthique ailleurs ! Que coûtent les laquais et leurs cœurs, quand les seigneurs complotent contre leurs créatures, avant que les dieux ne décident de leurs destins ? Pour certains les dieux n’existent pas. Pour d’autres, ils sont morts avec la civilisation grecque et qu’il faut les ressusciter pour le besoins des hommes. D’aucuns disent qu’ils ont été réinventés par la mondialisation. Et ce sont eux qui font et défont les chefs, les pays et les nations. Mais, Dieu, le vrai, dans tout ça ? « La logique de son existence n’est que sa nécessité ».
    « Ne voient-ils pas que Dieu, qui a créé le ciel et la terre, sans avoir été fatigué par leur création, possède le pouvoir de rendre la vie aux morts ? Oui, en vérité, Il est puissant en toute chose. » ( Coran, Masson, Sourat XLVI, Al Ahqaf, verset 33).
    L’intelligence et la certitude de son Existence sont dans l’effarement devant la Création qui défie les sens, dans la démesure et le but incompris de celle-ci. Libertés, droits et démocratie, responsabilité et sanctions, résultent de cette inintelligible inéquation dans un univers superlatif.
    Quand le sort est écrit, même pour les chefs, à quoi servent les libertés aux sujets ? Quelle est la part du rêve dans la réalité ? Quelle est la part des rencontres et des hasards, de la volonté des créatures assujetties, dans des actes qui interagissent, sans possibilité pour eux de les corriger ni de les changer d’un iota pour la communauté ? Quand la corde est serrée au cou, pourquoi ouvrir les barreaux et exhiber par ce geste un semblant de liberté ou un acte de volonté ? Pourquoi punir comme coupables, ceux dont on a écrit le destin et forcé les traits sous les vents, l’argile, la chair ou d’autres lumières et fixé leur terme ? A l’image des papillons piqués sur une feuille que les fourmis vont grignoter. Pareillement, sur le papier, la constitution, les chromosomes ou la table mosaïque des lois, la question du destin et des libertés contrites reste la même. L’univers nous défie et nous n’y pouvons rien. Seulement cette conscience d’une incapacité certaine amoindrit l’ambition et les espoirs de l’homme. Si la terre nous pousse à la vie et à l’optimisme, le ciel nous écrase de scepticisme.
    Dans ce texte les acteurs, assujettis courbés en prières, vont se rencontrer sur cette place, où ils seront nez à nez avec leurs rois et leurs maîtres. Félons et parjures, obséquieux imposteurs, hommes effacés et d’apostats, ils sont perplexes et hagards, car ils n’ont souvent rien compris à la vie ni à son but ou leurs rôles. Est-ce que toi ou moi, y avons compris quelque chose, déjà, pour en parler ?
    Libre arbitre et responsabilité, le hasard aide la nécessité. La vie est donnée sans requête. Cadeau immérité ou charge injuste ? La mort souhaitée ou honnie, restera incomprise, si elle n’est pas suivie par la Réincarnation. La force de Dieu réside dans ce retour de l’homme. C’est une forme de contrat virtuel et éthique, de pari ou de défi, qui satisfait la raison et qui se complait avec la religion. La religion, par les liens qu’elle impose avec la déité, est une réponse à ce contrat théo-logique.
    Choisissez vous-mêmes donc votre sujet de philo et posez-le à Mme Student. Médecine et philosophie, religion et civisme ! Politique, guerres, paresse et arnaques, escroqueries ou incompétences, incroyables accueils, pulsions ennemies, gèrent la vie avec leurs déconvenues !
    Dans une partie de la longue scène 40-2 de ce théâtre démocratique et insolent, je m’adresse aux dieux des hôpitaux et de la médecine ! Que faire Hippocrate, quand toute une classe complote sur ton dos ? Son ministre en tête, Circée d’un soir, couronnée comme la Gorgone de serpents en guise de caducées, elle prend avec courage le taureau par les cornes. Le monstre tutélaire qu’est ce ministère labyrinthique, où s’évertue sa quête, ressemble à une tragédie à laquelle ne manquent que les dieux grecs ! Sortira-t-elle indemne du Dédale ? Est-elle Thésée ou celle qui lui donna le fil salvateur Ariane ?
    Je vous livre un sujet de réflexion, conjointement, avant de vous laisser plonger dans le délire du trilogue. Que faire, quand vous avez les mains nues, loin des secours et que vous demandez à un inconnu, aussi médecin soit-il, d’interférer face au déclin, sur un corps en défervescence. Repoussé par les hôpitaux, la veille de partir, un organisme alité, délité, en voie de départ vers l’inconnu, ne trouve plus d’aide de la part des hommes de sciences, sensés l’accompagner jusqu’au bout. Ici on la renvoie. Là, hémiplégique de 80 berges, fracturée, on lui demande de payer des frais parallèles ou d’aller acheter une prothèse et des clous.
    Parasites et virus, le milieu grouille de germes qui se nourrissent de la vie et vous poussent vers le néant. Chacun à son tour. Je ne veux pas me nourrir de ton certificat de décès. Ton cas ne relève plus de l’homme. Adieu vieille dame, je ne pouvais pas t’aider.
    Maintenant, dans ce qui va suivre, c’est le réveil après la mort. C’est la Résurrection, le Grand Rassemblement avant le Jugement Dernier. On vous y retrouvera peut-être, vielles dames, comme témoins à charges et victimes du système. En casaque, en blouse ou nu, ton traumato essaiera d’échapper à ton regard.
    Proies et prédateurs, victimes et potentats, défilent dans la même cour, sous les mêmes couleurs. Les derniers à être partis rencontrent leurs ancêtres. Ayant été nourris et vêtus, les uns de la chair des autres, ayant partagé cycliquement les mêmes argiles pour s’y constituer avant d’y retourner, ils sont tous là, ils attendant le Jugement. Non sans crainte ni effarement. Car, ce moment, ils l’avaient déjà craint, pour certains de leur vivant, essayant de le renier pour certains, ou de l’amadouer à force de prières en vue de s’y préparer.
    « Ils disent, il n’y a pour nous que notre vie présente. Nous vivons et nous mourrons. Seul le temps qui passe nous fait périr. »… « Dis : Dieu vous fait vivre, puis Il vous fait mourir. Il vous réunira ensuite le jour de la Résurrection. (Coran, Masson, Sourate XLV, l’Agenouillée, versets, 24 et 26.)

    RÉCRIMINATIONS TERRESTRES

    Ma petite fille était malade, ma fille qui devait s’occuper d’elle est tombée malade à son tour. Je devais aller à pied, sur une distance inhabituelle, pour aller les examiner. Cela représente des kilomètres à pied pour un vieux myasthénique.
    Des hectares de trottoirs, plus défoncés que nos corrompus et leurs mentalités, criaient vengeance sous mes pas hésitants. Des montagnes de sables, de détritus souillés de restes de cadavres, sortis du ventre de la terre mère, s’éparpillaient à côté de poubelles éventrées qu’un ramasseur de cartons fouillait, en écoutant une musique de fête ! Oui, mes faiblesses physiques et coronaires d’une part, la hâte pour aller les voir sous ce soleil ramadanien, la crainte de chuter moi même comme l’autre fois, décuplaient mes sueurs, mes craintes et mes imprécations.
    Agressives comme des rancunes, mes prières au ciel se firent comme des récriminations vengeresses, aspirant à ce que d’autres colons viennent pour réparer les trottoirs et les replanter d’arbres. Reniement abject, apostasie, révisionnisme, d’un nationalisme outré par l’arriération de cette cité que j’ai choisie d’entre toutes, pour m’installer. Un suicide de citadin ? Une apostasie pour un unémiste !
    Qu’a-t-il fait ce pays pour mériter des représentants aussi infâmes ? Nous avons les cadres que nous méritons, vous dites et que c’est ça la démocratie ! Certes, mais qui les forme et qui les encadre ? Les plus grandes fortunes ne payent pas assez d’impôts et nous ne sommes pas suffisamment civiques ni solidaires. Les plus vertueux d’entre-nous se taisent dans leurs prières au lieu de maugréer, préférant investir dans l’Au-delà, pendant que des milliards fuient le fisc et notre économie donnent des cheveux blancs à nos braves ministres! Je ne parle ni de santé ni de justice, encore moins d’éducation ou de démocratie. Je parle de la rue, qui est la vitrine de l’État, surtout du respect entre les gens et de leur degré de civilisation ! Alors faut-il que les dieux reviennent pour nous corriger et recoloniser la terre ?

    PRÉMONITION

    La Trompette de la fin du monde. Soudain, un son d’une violence effroyable démolit la terre, en un instant il extermina tout ce qui y vivait. La prémonition des prophètes, l’annonce du chaos, s’est réalisée.
    Nous nous retrouvons maintenant dans une autre réalité, plus fantastique encore que ce qui était prédit. Le monde a clamsé, mais nous avons été transportés instamment, ailleurs, dans le cosmos. Je ne saurais pour le moment vous dire où. Mais on y a fait des rencontres dans cette foule affolante où le mot ‘’milliard’’ n’est qu’une sous unité pour compter les créatures !

    LA RÉSURRECTION, STUDENT 40, SCÈNE II

    Cette deuxième scène se passe entre Mme Student, David-Salomon et Maidoc. Elle se tient dans une place de l’espace, aussi large que la Terre, si elle avait été plate, avant d’être soufflée par la Trompète.
    – Mais qui est là, avec feus les docteurs Faraj et Rahali ?
    – C’est maître El Harrouchi ? Que Dieu ait son âme !
    – Les nôtres âmes aussi ! Je te parle de l’homme au papillon, à côté de l’homme de la clinique aux tapis zayanis*!
    – J’ai bien compris, c’est bien lui. Il vient de débarquer cette semaine par le dernier cargo.
    – Vous avez une prémonition. Moi, je ne vois ni homme en papillon ni tapis en offrandes ! Ça n’a pas l’air d’une réception ici ! Et je ne reconnais ni la cour, ni les arbres encore moins les locaux. Je suis désorientée. Est-ce le ciel, qui est au dessus de nous ? On se croirait sur la Lune, Mars ou Uranus.
    – Ah ! Tu y as été, Mme Student ?
    – Oui, peut-être, dans une autre vie, Mondoc !
    – La métempsychose ?
    – Non, le tourisme intemporel, je suppose. Je ne suis sûre de rien, pour le moment.
    – Un peu étourdie ? Attention, on a promis aux lecteurs de leur faire des textes courts, usant des mots les moins difficiles.
    – Oui, c’est ça, des digests, pas des romans indigestes ! Des résumés, des paragraphes d’une seule ligne, avec des phrases d’un seul mot. Amen !
    – Laisse ton savoir au frigo, Mondoc ! Ici, il fait trop chaud, Mamy. Et ce Maidoc, il me donne des sueurs froides !
    -Tu te fous de ma gueule, David ?
    – Pourquoi, on a encore bouffé des Ghazaouis, des Syriens et des Irakiens par milliers ?
    – Je ne suis ni terroriste ni extrémiste. Tu connais ma tempérance, mon hospitalité et ma tolérance, ma timidité envers le Makhzen, mes complaisances discutables et élastiques, sauf pour l’injustice, d’où qu’elle provienne !
    – C’est oui, Docteur. Moi David, j’ai été aux festivals d’Essaouira, j’ai habité à Marrakech….Sans risques ! Et je te dis, j’ai la preuve de votre tiédeur, attisée, puisque vous allez publier cette comédie ! C’est la politique d’ouverture de votre pays qui agrandit votre hardiesse. Pas votre courage princeps ! C’est la psychologie élémentaire appliquée aux enfants ! Mais dans ton cœur, on devine des sentiments sournois et vers qui ils penchent et sur qui tu jettes ta hargne et ton dévolu !
    – Ah, la vache ! Dois-je sourire ou te montrer mes caries et mes dents, Altesse ?
    – Taisez-vous les enfants ! Fit sentencieusement Mme Student. Je vois des caméras qui nous balaient comme des scanners et qui nous pénètrent. J’en ai honte à l’idée de ce qu’ils vont trouver ! Ils sont comme les yeux des marocains attablés aux cafés sur 3 rangées ne laissant nulle place aux piétons, sauf pour marcher sur le macadam, en driblant vélomoteurs et voitures. Ils nous épient. Ils sont constamment en train de regarder, à travers les burqas épaisses, les fesses des femmes !
    – Mamy, hchouma* ! Il ne faut pas déshabiller les gens dehors. Moi je garde ma calotte princière, pour rester digne et discret ! Il faut bien esquiver les regards pénétrants de ces prédateurs ! Les délateurs gratuits, les fdoulis* par civisme et religiosité, sont légion ici ! Ils sont omniprésents. Vous ne pouvez jamais aller en vacances, sans être harcelé par ces paparazzis. Vous vous sentez scannés, perquisitionnés !
    – Comment tu fais a el ôulam ellâma dial Ishraël *? Digne et discret, avec une calotte royale fixée sur tes mèches. Un prince juif au milieu des arabes et des islamistes, sans gardes du corps ! c’est très visible tu sais !
    – Risible ?
    – J’ai dit vi-si-ble !
    – Allons, les gamins ! Maidoc, revenons à vos moutons ! Dis-moi, là te dis-je, à côté de tes vieux ministres de la Santé, qui c’est cette pimbèche qui ne lâche pas son sourire et qui balaie sans arrêt son torse de ses cheveux noirs, en ondulant du tronc ?
    – Mamy Student, tu fais dans l’inquisition !
    – Et Dan, avec une description toute érotique !
    – Non, ésotérique ! Ha ha ha ha. Je demande seulement, mon bon Prince ! Car, j’ai l’impression que je la connais de vue ! Je n’ai pas apporté mes lunettes…Si c’est elle ? Oui c’est elle ! Elle était si jolie avant…La pauvre !
    – Mamy, ach had suspense ?
    – Oui ? Madame Student, elle fut jolie ! Avant de devenir une déesse infanticide, une déicide !
    – Quoi ? Vous tuez les enfants des dieux ?
    – C’est un privilège divin qui n’est donné qu’aux empereurs et aux rois. Néron a brûlé Rome, Kadhafi la Libye, Bush l’Irak ! Ils déclarent les guerres et balaient les arts, les âmes et les civilisations. Le but est de prendre butins et esclaves ou de voler les terres. Pour étendre leurs pouvoirs, ils utilisent les dieux. Ceux de leur race, en imposant leurs lois, leur culture et leur religion, pour fonder des empires, en brûlant les racines des soumis. Le but est toujours le même; les voies diffèrent selon les lieux et le temps. Mais, constamment l’histoire nous a fait état d’un constat affligeant. Les plus illustres des empereurs furent des voleurs en plus du fait qu’ils sont toujours des assassins !
    – Student, tu parles des hommes ou des dieux ? Et de quelle planète déjà ?
    – Mamy, Mamy, khallina hanienne ghi hnak ! Tabeâni hetta hna ! Baraka men el qraya ! Yak khroujt premier de promotion ? Où est-ce que nous sommes déjà ? Dis-moi baêda !
    Note aux lecteurs : Les mots transcrits en écriture penchée sont en hébreu et traduits instantanément en arabe dialectal marocain pour édifier le lecteur. Car sur ce papier, nous n’avons pas l’usage facile des sous-titres !
    – Oui, ¨Prince, tu étais mon seul élève ! Mais là, cette dame qui nous zyeute discrètement et que nous zyeutons sans cesse, c’est une célébrité, une grande idole ! J’ai l’impression de l’avoir connue quelque part.
    – Une chanteuse, une actrice ? Elle est recherchée ? Je veux une autographe !
    – Un autographe, ‘’un’’, en français, mon fils !
    – Peu importe son sexe à l’autographe ! C’est pour, le-la, vendre aux collectionneurs !
    – Elle me rappelle une vieille image de Chronos, le Titan et dieu du temps…
    – Du mauvais temps ou du passe-temps ?
    – C’est un dieu olympien !
    – Chic, un dieu des jeux ! Un esthète, un athlète ! Il ne doit pas s’ennuyer ! Ils font ‘ça’ entre eux, les dieux et même aux humains ! Il les bat tous ! Il faut l’acheter comme joueur ou le copter comme entraineur de notre équipe de Tel-Aviv !
    – Non, c’est le dieu de l’Olympe ! Le ciel et les montagnes des grecs !
    – Mais les Grecs, ils ont fait faillite !
    – Il est représenté de façon symbolique en train de manger son fils ! Sa création. Il faut tout t’expliquer, Altesse ?

    – Alors, la doctoresse, ogresse à ses heures, a une grossesse multiple ! Toubib ! Elle a mangé ses fils ! Mais, elle t’a raté, je vois ?
    – Faute de vrais lions de l’Atlas, une espèce éteinte, on a maintenant une déesse anthropophage ! Une déesse de l’Atlas qui bouffe, décime et extermine ses enfants !
    _ C’est une parabole, symbolique ! Ne vous enfuyez pas, lecteur, elle est réellement belle, mais pas cannibale du tout ! Tentez votre chance, allez querir chez elle, des soins de traumato, dans n’importe quelle ville et vous m’en direz !
    – Infanticides et bouffeuses de mâles…Paradoxale les mantes religieuses ! Pour une dame qui a hérité d’un programme de Protection Maternelle et Infantile, c’est crevant. Elle en est morte en accouchant du Rhamed* !
    – Enceinte, de qui Docteur ?
    – Il faut demander à Dati ! C’est une connaissance intime !
    – Quoi ? Toi et Lalla Dati ? Tu veux nous créer un incident diplomatique avec Aznar, Sarko ou DSK ?
    – On va leur demander ? Ils sont tous là ! Sans gardes du corps ni tralala ! Ils ne vont plus mentir. Ici tout se sait. Y a qu’à y penser pour connaître la vérité…
    – Oh…Mamy. Je suis confus !
    – Je ne parle pas d’elle. Mais de cette sacrée déesse hermaphrodite. C’est son idiosyncrétisme.
    – Idiot syncrétinisme ? Il y a des femmes comme ça, Mamy ? Il y a des mots qui font rire ! Quand à celles qui les portent, les pauvres ! N’est-ce pas Doc ?
    – La superbe nôtre, est classe ! Elle n’a besoin d’aucun mâle pour se faire des enfants ! Et cela est suivi d’une séance d’auto-offrandes lors de laquelle la Divine théophage* se met à les bouffer.
    -Ah ! Comme les cannibales et les Aztèques !
    – Cette cérémonie a lieu la première semaine après l’accouchement, détachement, lors d’une grande cérémonie religieuse ! Allez comprendre les déesses que se sont faites les hommes !
    – Mais, c’est vrai massacre que tu racontes là, Doc ! On ne fait pas ça chez moi, en Israël ! Au fait, sincèrement et j’allais te le dire avant, je ne comprends pas cette harangue, Médor ! Même mort, tu t’en souviens encore. Et avec quelle ténacité maladive ! Et puis, qu’est-ce qui nous vaut cette séquence d’anthropologie des dieux ? Pourquoi tu nous parles de ça ?
    – Pour combler tes vides et remplir le temps ! Avant qu’on ne commence à te jujer et Israël avec toi, son Prince-Roi !
    – Hay Mamy, scheddy âlya had mechlem*!
    – C’est pour tenter de comprendre la conduite psychiatrique d’une ministre ! Et puis, Sidna Daoud, je suis Maidoc et non Médor, même si tu fus le Prince de ce que fut ton past Israël ! Que ce soit entendu !
    – Bigre !
    – Bigger than that ! Je ne suis pas tout à fait éteint. Je suis de la race des âmes en voie d’extinction ! Seule ma haine me fait vivre, pour rester là, afin de la voir disparaître !
    – Ma race ?
    – Non, ma Matrone ! Afin qu’on la juge un jour, sans jamais lui pardonner ! Ni à elle ni à ceux qui la meuvent, fussent-ils ministres, vivant encore sur Terre.
    – Ho, ho, ho Doc ! C’est du Racine–Corneille ! Justice transactionnelle ou tribunal vengeur, agent public du talion, sanctionnateur ! Qui es-tu, vraiment ?
    – Oui, qui tues-tu ?
    – Mais, Maidoc on est mort ! Oui, très morts ! Et, tous les ministres, les cadres, les rois, les présidents, de la préhistoire à l’apocalypse, sont morts. Finished ! Ils vont être ressuscités en simples quidams !
    – Dommage, je fus Prince et Roi d’Israël, du temps du roi d’Afrique, Kadhafi. Avant qu’on ne le pende ou qu’on ne le grille et qu’on jette ses cendres en méditerranée.
    – Comme qui déjà ?
    – Je l’ai vu passer tout à l’heure, complètement remis, le Beladen !
    – Il va la souiller…On va consommer du poisson…On devra s’y baigner ? Les vagues vont le jeter jusqu’en Tel-Aviv plage…On va tomber malades. Non, non, veto ! Mettez-le dans un bloc de ciment et jetez le cube aux Fosses des Philippines.
    – Qu’est-ce qu’elles t’ont fait les fosses pour empoisonner leurs poissons ?
    – Qu’on le pende ou qu’on le calcine ! Moi, je perds dans le change ! Moi, comme un simple quidam ? Je ne suis pas n’importe qui ! Ni comparable à ces maffieux bougnoules et leurs usurpateurs de présidents. Ce n’est pas juste ! Je descends de la lignée directe de David et de Salomon et par eux, de Moïse et d’Abram !
    – Comment ? Tu es si sûr ? Et de quel arbre, de celui de la forêt ou de celui du serpent à venin ? Ou de la branche assassine de Caïn ?
    – Fous-moi la paix, toi ! Je ne te cause pas. Je suis venu rechercher mes ancêtres et les saluer. Je ne suis pas ici pour m’amuser !
    – Aussi, laissez-moi, Surhomme Princier, répondre à Mme Student ! Évitez de m’interrompre à chaque fois avec votre famille de prophètes et vos aristocrates d’ancêtres ! Nous, c’est écrit ! On ne compte pour rien, devant ta race de nobles privilégiés d’Amérique et de chouchous du bon Dieu ? Il y en a marre de nous exploiter avec vos malheurs et nous bassiner avec votre mythologie et votre arbre généalogique ! Oubliez Prince, les prêtres, leurs temples, leurs églises et leurs religions ! Au moins, ici, bghiti ou la lla, on va être égaux. Gued, gued, bla fouhane ! Gueddi gued César we Napoléon. Balak keter, bhal Pharaon*! Tous égaux, en attendant le jugement de Dieu ! Bark !
    – Pourquoi, beurk, je ne savais pas que tu étais Algérien. J’aurais dû m’en douter !
    – Tais-toi Maidoc ! Pas d’impudences ? Dçara âle moulouk khsara* !
    – Laissez-le parler mon bon Prince ! Et toi, Maidoc, c’est très déplacé de critiquer ici, le bon Dieu, les pharaons, les tsars et les sultans, El Himma, l’Algérie, les gendarmes, le Polisario…! Ils peuvent encore s’unir contre un ennemi commun et te châtier ! Ils ont des recommandations ici, des appuis et le bras très long.
    – Mais ce n’est pas une raison pour me taire ! Sauf que c’est opportun, pour obtenir justice, rendre les égards et réparer les tords.
    – Mais, ne sois pas aveugle ! Elle suit une stratégie, elle a des directives d’en haut. Des raisons nationales que ta petite raison ignore ! Elle est une personnalité publique ! Et Toi, madre de dios ? Une poussière, incapable d’égratigner son icône ou d’ébranler sa stature ! Elle a ses raisons, la feue ministre de la Santé, ci-présente.
    – Elle le fut ! Amen !
    – Elle avait en charge des millions de malades et des milliers de médecins.
    – Des milliards de dirhams, à leur service aussi !
    – Pitié pour les femmes, Maidoc !
    – C’est un Ministère, pas un lit, Madame !
    – Merci ! Mais, elle n’a pas couvé que de mauvaises choses…Pardi !
    – Elle a commis la pire des choses ! L’humiliation, la hogra !
    – Pourquoi ? Elle a travaillé en Algérie, chez les frères-adversaires ?
    – Les exactions maladroites, la hogra de fabrication locale, pas d’importation ! La matraque a Lalla sur les 5 ou 6000 Médecins fonctionnaires de son propre ministère. L’agression contre cette ultime espèce d’humanitaires, les médecins. C’est la honte du siècle, qui ne s’est pas faite sans elle. Mme Student, tu connais mon cœur et ce que je pense de la femme. Je ne lui pardonne pas d’avoir humilié mes confrères et trainé dans la poussière et le sang les Blouses Blanches ! Ma blouse, c’est sa toge. Ma blouse, c’est mon drapeau et ma patrie !
    – Oh, oh, hoo, Docteur, Hooo ! Arrête ton char, Maidoc ! Pourtant ce n’est pas elle, l’homme de la harka de Basri
    – Mamy, tu parles de Si Driss, ce phénomène qui fut le pharaon et la ménagère du ministère, le karcher qui l’a fait haïr aux marocains ?
    – Ça ne te regarde pas, Prince ! La nôtre de corporation fut la dernière à résister, avant de subir le sort le plus infamant de la ‘’culture générale locale’’ ! Cette classe s’est retranchée dans son magistère, laissant l’action politique, l’opposition et la quête du pouvoir aux politiciens. Des spécialistes dont la formation est rarement aussi longue, aussi lourde et la pratique quotidiennement, aussi dense. Cette catégorie sociale, avec ses riches et ses médiocres, aura beaucoup donné, rien que pour sa formation. Une véritable exclusion, une marginalisation sociale, loin de l’affairisme, durant laquelle cette tranche aura subi les pires difficultés, les exclusions, le favoritisme et les terreurs.
    – Mamy, bien pensé, le travail du médecin est aussi dur que celui du Prince !
    – Comment ça, Dan ?
    – Et bien, il y beaucoup d’altruisme, de satisfaction morale. Et je dirais, que nous faisons des actes de piété, de religion dans cet office.
    – Ah, mon pauv’Dan, pour le moment essayons de comprendre ce que veut dire le docteur, avant de lire des prières dans ses ordonnances ou dans tes actes ! Quand à toi Mondoc, à verser au calvaire de la formation médicale, j’ai appris que maints harcèlements sont subis par les futures doctoresses pour préparer leurs examens et réussir leurs épreuves cliniques ! Mais, cette caste de notables, dont tu te targues, elle aura perdu toute son aura, du fait des siens ! Et ce, avant de s’installer. Elle a cédé au lucre, elle s’est laissé corrompre. Désolée, j’ai été au ministère, j’ai des chiffres et des rapports..
    – Déjà dans le couvoir les œufs sentent le pourri !
    – Merci la galerie ! Ça, ce sont des amis. Que doivent dire les autres comme gentillesses à l’égard des médecins ?
    – Mamy, le stupre, la luxure et la concupiscence…
    – C’est presque ça, mon fils ! Des mots chers…
    – Arrête, toi ! Laisse nous parler entre adultes !
    – Ici on a le même âge, tu ne me dépasses de rien, Toubib de mes…dieux !
    – David, haye ! Il n’y a qu’un dieu !
    – L’argent ! Il m’humilie Mamy. Je dois le sanctionner. Il est passible de passer par l’épée !
    – La paix, David. Paix avec notre ami Arabe ! Maidoc, ta doctoresse, pardon ta patronne…
    – Oui, notre avocate, enfin ! Continue Sœur Student…
    -Elle a fait, dis-je, comme tout le monde ! Elle doit curer, nettoyer les écuries d’Augias. Des hôpitaux aux cliniques, c’est la même race ! La Santé qu’elle gouverne, celle des hôpitaux en premier, n’a pas plus de mérites que d’autres secteurs libéraux.
    – Tu le dis vraiment ? Tu le penses sérieusement ?
    – Je lisais les journaux, à l’époque ! Je me souviens des allégations. J’ai entrevu des dossiers, quand j’étais au ministère…Tu te rappelles !
    – Pour nous, c’est la dissidence, parce que nous sommes révoltés ! Nous sommes passés de l’admiration respectueuse, à la tolérance, puis au rejet. Elle a perdu estime et prestige sur tous les fronts, sur tous les secteurs. Elle aurait du rester à la famille…Son précédent département.
    – Pitié pour la dame en noir ! D’ailleurs son cercle s’élargit. Là, regarde un peu, essaie de sentir les pulsions et les ondes positives et les sentiments qu’ils dégagent et échangent entre eux ! Tu imagines le monde qui l’entoure maintenant ! On dirait une chanteuse de Mawazine. Shakira choukrane * ! Une vraie halka avec les deux parlements au complet, en tenue de terra bguer* ! Et ça prend toute la place rouge de Moscou et de Marrakech réunies.
    – Ah, bon on est à côté des serpents et du café Argana !
    – Va demander les nouvelles d’Eve et tais-toi ! J’en ai marre, Mardochée !
    – Je suis David-Salomon, le 60ème du nom ! Bla menna âla Yahvé * !
    – C’est tout comme, David, Douido, Daoud, Slimane ou Sélim !
    – Lâche-le, Mondoc ! Ne mord pas ! Il est encore sous garantie !
    – Mais les médecins, avant de se rendre, avant de se vendre, chère madame Student, et certains et pas tous, avant d’opter pour l’application du ‘’plan social’’, avant d’adhérer aveuglément au ‘’ projet de société qui unit la nation’’, avant que la corporation médicale n’adhère à la ‘’nouvelle religion’’ et que beaucoup d’autres secteurs partageaient, avant elle, avant de se laisser corrompre à son tour, comme les autres secteurs, qu’il soit dit ici, qu’il soit dit ici, bis repetita, que c’est la faute des gestionnaires de son espèce !
    – ?? (Étonnement silencieux de Student !
    – Les encadrés, les assujettis, subissent la loi des cadres ! Ce sont eux qui font les réglementations et qui exploitent les gens pour dévier leurs applications, à l’offre et à la demande, en recevant un salaire pour les faveurs ! Ce sont les usuriers des lois ! Des règlements, des jeux de cartes, qu’ils changent au cours de chaque partie !
    – Je comprends ta phrase proustienne, que j’ai ponctuée avec peine de mon étonnement… Mais ! Mais, cher ami, je ne partage guère ton point de vue ! C’est de la cécité, Toubib ! Il y a bien des médecins qui sont restés très honnêtes, même s’ils sont mal payés par le Département de la Santé dont tu dénonces l’illustre propriétaire.
    – Dites-le lui, à la mégère, Stud !
    – Moi, non plus, Mamy ! Les toubibs, c’est un lobby de prédateurs. Des prélats, des prévaricateurs !
    – Comme le vôtre, Excellence sionistissime *! Et qui plus est, ce métier se bat pour son existence et ses droits ! Il est dévasté par les usuriers et les…
    – Prédateurs !
    – Bach ârefetiha ? Par les prédateurs, les infiltrés et les charlatans ! Notre corporation fut la plus résistante de toute, avant de céder sous les coups de buttoir d’un système exterminateur des médecins ! Avant sa liquéfaction par les mœurs devenues la routine et les contraintes hypomorales* sur des gens en souffrance, pour leur extorquer, injustement, des honoraires, indus !
    – Hypomorales ? What is it, My Doc?
    – C’est un autre néologisme de son cru, Prince !
    – C’est un autre masque que tu prends pour cacher avec pudeur et crainte la pourriture de la société ? Tu critiques ta société be essbaêe tehte el cacha* ? Parle plus franchement mon vieux ! Ici et maintenant. Attaque. Chope-la. C’est la Résurrection !
    – Après l’Apocalypse, la smala des Cavaliers, Hagog et Magog, le Messie, le Mehdi et tout le brouhaha, on est tous vivants ! Le bon Dieu a tenu parole ! Le tsunami du clairon final a tout emporté.
    – De retour, sur cette place du grand jugement, personne ne peut rien contre toi, Maidoc, même El Boulisse, le Mokhe Zen et la Dakh âlya* ! Ici, tu es sauf ! Libère ton verbe et tes paroles, Toubib !
    -Fussent-elles fausses et tendancieuses, Mamy ? Il ne va plus s’arrêter, il va m’empêcher de parler !
    – Non, Lalla Student, j’use de tournures et non de pléonasmes, pour ne pas répéter les mêmes antiennes, afin d’incruster dans l’esprit du lecteur, des nuances et non des partis-pris !
    – Anciennes ou antiennes ?
    – Il veut dire le même refrain, Prince !
    – Ragots stériles et radotages. Tu profites, 200 siècles après le Printemps Arabe et les manifs sous-développées, pour te délier la langue, à nos dépens. Haye ! Au lieu de nous laisser faire des prières pour que le bon Yahvé nous pardonne !
    – Toi, Prince, Tu es sacré, bon. Tu fais partie de la famille, de la nomenklatura du bon dieu, OK. Il t’a déjà pardonné. Il y a un trône qui t’attend sur les fagots.
    – Tu vois tu vois, Mamy, cet impudent, khechou el habche* ! Et dire qu’un jour, dans son cabinet, il a osé me soigner ! Sans prendre de gants !
    – Et je continuerai encore, si Madame le permettait !
    – Arrêtez messieurs ! On n’est pas venus ici pour entendre vos chamailleries lassantes, ni vos doléances ! Déjà qu’il y a ce bruit de souk impossible !
    – Il ne peut pas parler plus simplement ? Il faut qu’il se montre Docteur, même en parlant sur la place Tahrir de la Résurrection. C’est un Baltagui ! Pauvres lecteurs ! Tu les agresses par ta propagande, tu les dopes, tu les formates, tu les bourres, tu les endoctrines, tu les tue ! Et tu nous barbes, à pleins tubes ! À tous les temps et sur tous les modes !
    – Mme Student écoute STP, assez aussi mon Prince, SVP ! Ce n’est plus un tabou de parler franchement des prévaricateurs, de la concussion et du népotisme usuraire et de les appeler de son nom : la Corruption ! Ça ne l’est plus depuis belle lurette dans mon pays. Et pour ta gouverne, Prince à six branches, ça a été dénigré par la plus illustre des autorités, le Roi !
    – Tu exagères, même ici ! Quel souffle ! Tu continues à batailler et à militer même après ta mort. Dit Student qui regardait ailleurs dans la direction de la supposée Yasmina Baddou et des ministres défunts. Elle avait une nostalgie pour ce département qu’elle avait occupé quand il était simple ‘’Direction de la Santé’’, à l’époque du Général Lyautey…Son cousin !
    – Et pourtant, tu n’avais ni clinique pour te rendre aussi susceptible, aussi ostentatoire qu’irascible, face à notre bonne avocate de ministre.
    – L’indoctoresse* est devenue indélicate. Elle m’a sorti de mes gonds ! Et de ses fans ! Je l’admirais, tu sais ?
    – Je sais ! Les cliniques fermées ou à vendre, tu y allais le moins possible, en te contentant de confier tes malades de loin. Comment expliquer cette passion pour rejoindre le Lobbie ?
    – Seule ma honte fait circuler mon sang ! C’est ma réaction, posthume, face à son affligeante arrogance ! Sans aucun regret ni démission réactionnelle de sa part: 20 médecins furent roués de coups. Et d’un coup, une salve de têtes coupées et une valse de mutations dans les rangs de ses délégués! Puis l’entrée des étrangers et la vente du patrimoine médical aux étrangers, médecins ou simples blanchisseurs, avec son vivier de malades marocains…Une véritable reddition procoloniale !
    – C’est une opération de propreté par le vide. D’autre part, ce n’est pas beaucoup pour des marcheurs, dont le nombre menaçant était à deux pas de la sédition printanière arabe !
    – Malgré la symbolique blouse blanche qu’ils arboraient, ils furent bastonnés, tabassés, sans répit ni retenue ! Où est le respect dû aux médecins ? Vingt fracturés, 20, avec comme résultat, un coma et disait-on, un mort.
    – Des bruits ! Mais, ce n’est rien devant la Libye ou la Syrie ou le Yémen, a Si Tbib !
    – El hamdou li Allah âla bladna ! Qu’est-ce qu’elle est devenue maintenant après la fin du monde ? Ma patrie, ma ville trouée, mon vieux cabinet…
    – Les émeutes sont des révolutions à minima et l’État doit garantir la sécurité des gens ! Je disais, qu’en plus du dégout des régisseurs et du pays, ils allaient entrer de pleins pieds dans l’opposition et le syndicalisme.
    – Le radicalisme ?
    – C’est vers quoi, les indélicats ont poussé les jeunes médecins de l’époque. Une caste typiquement royaliste jusqu’alors, un bastion traditionnel de la monarchie !
    – Dieu sait la part de vérité, Mamy ! Il faudra vérifier tout cela, ici !
    – Elle a fait ça toute seule, la divine créature ? Maidoc !
    – Dopée de zraouettes* fracassières*, dirigées sur ses médecins, venus par milliers manifester pacifiquement, en blouses blanches…
    – Ah !
    – Elle a commis des erreurs politiques et tactiques. Surtout envers son Parti et contre ceux des alliés ! En plus de la déception des électeurs et des sympathisants.
    – Mais il faut pardonner aux morts ! Toubib !
    – Toubib, comment fais-tu pour te rappeler tout ça et nous en baver, alors que ça n’intéresse pas Israël ! Moi, je veux prier pour mon pays ! Je veux chercher mes aïeux prophètes pour intercéder…Tu nous empêches d’aller les trouver. Va lui casser la gueule à ta maîtresse, et lâche-nous les sandales ! Encore que ce n’est peut être pas sa projection hologrammique à ta lubie !
    – Les basques, Dave !
    – Tu as mille fois raison Prince. Je dois la solder ! J’en garde juste le mauvais souvenir ! Elle m’a rendu malade, pire qu’un amoureux éconduit. Je Garde malgré moi, une exhalaison pérenne et mortelle ! Juste assez de haine et de tourments pour la ressusciter en 3D ! Afin de la sanctionner ! Virtuellement !
    – Par simple esprit de vengeance, tu ressusciterais les morts ? Ici aussi, tu délires, mon pote ? Se moqua David.
    – Mes amis, la haine est détestable. C’est une passion, négative, qui amoindrit, qui occupe et qui entrave la vie en lésant la personnalité. De plus elle n’est pas le moteur idéal de l’action, aussi vengeresse soit-elle.
    – Alors, il faut savoir pardonner et taire sa révolte intérieure, Mamy ?
    – Tu plaisantes Prince ? La colère est le vrai accélérateur du rétablissement de l’ordre par une meilleure justice ! Toi qui as lu Nicolas Machiavel, Prince d’Israël, tu devrais le savoir.
    – Tiens on ira le rencontrer, il va donner une conférence publique ce soir, sur Bush-Saddam et leurs impacts sur la politique mondiale…
    – Sans blagues ! Tu te moques de Maidoc. Et si c’est vrai, comment le sais-tu, Mamy ?
    – C’est intuitif David. Ici on entend tout le monde et les infos nous pénètrent pour ressurgir au besoin…
    – Madame Student, écoute-moi !
    – Méfie-toi Mam ! Il va te chanter le tube de ‘‘Aïcha’’ comme Cheb Khaled et t’envoûter pour t’entraîner, loin de moi. Reste, je suis seul !
    – David, écoute-moi !
    – Pas moi, vade retro satanas ! Je n’aime pas les plaisanteries entre hommes et enfants…
    – David, Student, pour reprendre la discussion, SVP !
    – On a toute l’éternité !
    – Pour cette question à propos de la colère et la vengeance, il y a deux situations aux vertus contraires. Pardonner quand on est faible et incapable de revanche et puis se taire. C’est une question d’impuissance ou de lâcheté, voire d’intérêts supérieurs existentiels. Ou, pardonner quand on est puissant et capable de vengeance. C’est alors une question d’élévation morale, pour l’individu et autant pour la société qui pratique cette tempérance et cette retenue dans le but non pas de sévir ou de venger, mais de rééduquer, en obtenant justice !
    – Seulement, ces deux conduites sanctionnent mal en laissant l’avantage aux coupables qui se complaisent dans l’incapacité de la morale et son hésitation à rendre le mal pour le mal.
    – Quand on sent une injustice il faut la juguler, c’est le rôle de la justice et l’essence de la suprématie du droit ! La justice doit tirer sa force et son droit de la Loi du Talion. Dit fermement David Salomon, sur un ton assuré !
    – Ce sont les sentiments de haine qui recréent les morts, Student ! Et puis, tu veux me rendre malade, à force de ne pas croire à la justesse de ma cause et de mes ressentiments.
    – Mais, il n’y a plus de cause. Plus de problèmes Doc ! Les jeux sont faits. Nous sommes dans l’Au-delà…Réveille-toi tout est fini nous sommes finis. Nous ne sommes pas de chair, nous sommes des représentations d’une autre nature, vibratoire, avec l’aspect de chair humaine. Nous sommes tous morts, réveille-toi ! N’est-ce pas, Mamy ! Étant la plus âgée, tu es la plus morte d’entre nous !
    – Arrêtez, Altesse ! Maidoc, Ok pour une âme de poète, pour la stimuler et la faire produire. Et l’on peut admettre que les ressentiments, tout comme l’amour, puissent avoir une force de vie et de mort, dans un texte, dans un rêve, mais pas pour ressusciter réellement les morts ! Elle ne te doit rien, pour être là, la vraie Baddou. Alors cesse ton bagou, mon pauvre Bassou !
    – Surtout si on est soi même mort, comme c’est leur cas, Mamy !
    – Dan !
    – A moins de pousser, toi l’artiste, dans le délire fou, le plus fou et te soustraire à la simple réalité, à la raison tout court ! Une illusion psychotique hallucinatoire…Hein Mamy, c’est ça ? Reprit Daniel dans la foulée.
    – Ta gueule, Prince ! Je la ressuscite, je l’indexe, je l’interpelle, par esprit de justice et de vengeance !
    – Goul telaêlek rechouq âliha, al afrite !
    – Mais elle n’est plus responsable de ce Ministère. Ni de quoi que ce soit ! Tout comme toi. Pourquoi veux-tu la harceler outre-tombe et dans l’Au-delà ? Tu es un enquiquineur ou un inquisiteur ?
    – Les deux ! Elle en est justifiable et justiciable !
    – Doc, tout a pété. Il n’y a plus ni santé, ni hôpitaux, ni état, ni Terre, ni mystère, ni ministère, tout est clair !
    – Haquili* ! Es-tu sûre que la mort nous délivre de nos responsabilités passées ? C’est au contraire, ici et maintenant, le meilleur audit, le tribunal le plus objectif, pour rendre justice et passer au crible les mémoires et les responsabilités, sans les interventions de l’argent ni du makhzen ou du pouvoir !
    – Mais ce n’est pas vrai ! Tu as perdu la mémoire, même ici ! Tu n’as pas recouvré ta mémoire, comme nous autres, on dirait ! Ni retrouvé tes souvenirs passés ! Tu parles de haines et de rancunes, alors que tu l’aimais cette bonne Dame.
    – Je ne peux pas m’en cacher ! Je l’appréciais ! J’avais besoin de muse ! C’est autant pour moi, ton beau témoignage.
    – Tu ne ferais pas dans l’ambivalence des fois ou dans le sado-masochisme, par hasard ? Je me souviens de ton bagout pour elle, quand je l’ai aidée pour la former pour le job afin de restructurer le Ministère où elle venait de débarquer, à la stupéfaction de tous ! On avait écrit tout un chapitre dessus dans ma « Chronique ».
    – « Ma chronique différée » !
    – Notre « Chronique, du temps qui passe »…40 chapitres dont plusieurs avortés à cause de toi, le scripteur, qui ne me donne jamais assez de temps ! Et qui refuse de me publier…
    – Si, si c’est OK ! Tu es Madame Student. Ma muse et la cousine du Général Lyautey. Moi, Je suis, moi ! Simplement…
    – ‘’ En plus beau, ce matin !’’
    – Merci, tu te rappelles de ça aussi ! À 90 berges, tu as baisé ton Alzheimer ! Excusez-moi, les enfants !
    – Mamy, c’est odieux : ce vocabulaire et inepte devant Moi ! Et puis, il dit tout ça alors que les anges d’Élohim nous surveillent et nous jugent.
    – Je ne suis pas sa censure, Little Darling !
    – Quittons-le, ce Maidoc et allons chez mes amis et fidèles sujets Israéliens ! Leurs médecins, leurs gens, ne sont pas aussi grossiers !
    – Oui, Mondoc, tu disais ?
    – Ça, tu t’en souviens, je te l’avais confié ! C’était ma petite fille, Nour, qui me m’avait dit un matin !
    – La vérité sort de la bouche des enfants, Maidoc !
    – Tiens, tu parles arabe mieux qu’avant, mon bon Prince d’Israël ?
    – Merci Mon-Doc ! Je préfère t’entendre parler ainsi.
    – Et en plus poli encore ! La monarchie te va très bien ! Tu gouvernes encore la Palestine ? Il n’y a pas eu de printemps arabe en Israël depuis ?
    – Hay! Ach had el fal a shid el machlem*? Tu te sens bien, a Sid Tbib? Divination ou diagnostic ?
    – Non, je me sens plus revigoré, plus jeune, quoique je n’aie ni montre ni miroir en face de moi, pour vérifier.
    – Je suis tes yeux, Maidoc ! Fit la Student, en oscillant lascivement le torse comme pour souligner de son corps, les sentiments et la belle phrase, qu’elle vient de m’écrire en ce jour de Résurrection ! Vous en êtes témoins, Lecteurs !
    – Sans blague ! J’ai déjà entendu ça quelque part. Mais je ne peux me raser, simplement en te regardant, ma chère. Et puis, je vois que tu es toujours flanquée du prince David-Salomon, le 60ème. Je vois là que tu traines jusqu’ici, son karma ! Est-il devenu ton garde corps ? Ou vice versa ? ! A-t-il fait un stage chez nous ?
    – Ok Maidoc, ça va ! Tu as retrouvé toutes tes facultés ! En principe, selon les Écritures Saintes, nous nous réveillons dans de beaux corps.
    – Certains dans de beaux draps ! Dommage qu’ils doivent aller en enfer…Je songe à ce tableau de Noureddine El Fidali, ‘’La faim du monde’’, représentant de dos une superbe créature, de couleur chocolat.
    – Ce n’est pas ta ministre que tu voyais dans sa tenue d’Eve sur ce tableau de l’époque, postérieure ?
    – Elle fondrait ici, si elle était vraie. Elle et ses admirateurs ! On aurait pu les épargner ces beautés ! On aurait pu reprendre les choses et ne pas les laisser se perdre dans les flammes ! Si belles, ça fait de grosses pertes, toutes ces femmes condamnées aux flammes ! Il faut réviser le statut de ces créatures de rêve et de félicité. A mon sens, il faut considérer l’admiration qui leur est vouées par leurs admirateurs et évaluer tout cet amour, physique ou platonique, comme des prières à Dieu. L’amour qu’on leur porte, ce sont des louanges indirectes et fortes au Seigneur, leur Créateur.
    – Tous ces hommes ! Toutes ces femmes ?
    – Oui ! Elles n’ont pas façonné leurs corps. Quelles que soient leurs forces, leur santé, leur esthétique et leur beauté. Il est leur auteur !
    – Passons !
    – Mais, que fait encore cette dame avec les ministres de la Santé ? et ces milliers de badauds autour d’eux ? Ettaçallout hada* ! Quelle audace ! Je vais aller les saluer et voir ce que raconte leur aguichante et pimpante nouvelle recrue ! Je vois des doyens respectables qui vont en avoir l’eau à la bouche, malgré leurs nombreux pèlerinages.
    – Non, non ! Bien sûr que c’est elle. Je la reconnaitrais entre mille ! Je ne te lâcherai pas d’une semelle, cette fois-ci, Maidoc !
    – Tu es jalouse, Mame Student ?
    – Zut, nous sommes pieds nus !
    – Pas seulement des pieds ! Tu t’es regardée…
    – Ouille ! Même pas un chandail ou une sortie de bain !
    -Même pas un slip !
    – Mamy, j’ai honte.
    – Le Prince d’Israël est nu ! Israël est défait !
    – Le toubib est nu. Il a un grand-petit machin ! (Barrez l’option inutile, Lecteur !)
    – Maidoc, ne me regarde pas ainsi, devant le Prince !
    – Ce sont mes yeux qui tombent et mes paupières qui ne veulent pas se refermer.
    – Malgré ta myasthénie ?
    – Je ne l’ai plus !
    – Il l’a 20cue ! Mam ! Tu as dit le contraire au début…
    – Quoi ??
    – Je l’ai échangée en devises !
    – Quoi ? Comment?
    – De mémoire de patron des juifs, je n’ai jamais entendu parler de ce miracle…Transformer la maladie en argent…Freud et Einstein, mes cousins, c’est zéro devant toi… Haye Maidoc, mon cher Maidoc, montre-moi comment ! A partir d’aujourd’hui, tu laisses la médecine et je te rends riche. On dribblera la mort, on fera fortune et on quittera ce camp de la Résurrection pour refaire notre commerce et notre pays, avec Jérusalem comme capitale éternelle et Al Qods comme banque centrale !

    #206927
    houmidi59
    Participant

    Souvenirs nocturnes d’enfance

    1-La nuit de l’ogre

    Quand j’étais enfant, ma grand-mère nous racontait des histoires fabuleuses sur la fille aux cheveux longs qui se nommait Lounja .Mes frères, mes sœurs et moi, nous l’écoutions avec passion et un grand intérêt .Cependant, quand elle évoquait l’ogre et l’ogresse, mes sœurs filaient vite se coucher ; tandis que moi je lui disais : dis-moi grand-mère, à quoi ressemble un ogre ?
    Elle me répondait très calmement avec des mots qu’elle choisissait minutieusement :
    _ « L’ogre est quelqu’un de gigantesque ; il a des yeux aussi grands que des œufs de poules ; il est très noir ; il a aussi des cornes…..
    _ Comme ceux du mouton, grand-mère ?
    _ Non, il a des cornes en spirales pointus et aigus
    _ Oh, lâcha soudain mon frère cadet, cet ogre me fait réellement peur
    Grand-mère le rassura tout en caressant ses cheveux ébouriffés : Sois sans crainte : de nos jours, les ogres n’existent plus !
    _ Alors, répliquai-je, ou sont-ils partis
    _ Nulle part ! On raconte qu’un tremblement de terre les a tous enterrés dans les profondeurs de la terre
    _ Donc, ajouta mon frère, un jour, ils sortiront
    _ Ah oui risquai –je de faire remarquer, mais seulement après un autre tremblement de terre
    Grand-mère secoua énergiquement sa tête :
    _ Pas du tout mes enfants. Ils sont tous morts
    _ Pourquoi ? Avons-nous crié en chœur
    _ Mais, Allah a voulu ainsi
    Bien entendu, notre grand-mère ne se lassait jamais pour répondre à nos questions.

    2_ la nuit du Destin

    Ce que je me rappelle le plus encore : la nuit du Destin.
    Cette nuit là, il y avait un gigantesque mouvement dans les maisons, dans les rues, dans les mosquées …enfin partout
    Quand j’étais enfant la première chose que je faisais, comme tous les garçons de mon âge, roder autour des mosquées. On était quatre ou cinq à guetter l’arrivée des plats de couscous
    _ Hé, mes amis, voilà le premier plat qui s’amène.Suivons-le de près
    _ Non, répliqua le plus grand de nous .Ne faites rien pour le moment .Vous risquez bien d’être chassé comme des chiens
    _ Et alors, lui lançai-je du tac ou tac, on reste comme ça sans rien faire
    _ Pas du tout, reprit le Chef. Bientôt les grands vont entrer pour faire la prière et nous aurons le loisir de réceptionner un des plats et nous mangerons à notre faim.
    C’était loin de plaire à tout le monde .Certains d’entre nous émirent des réserves .J’étais l’un d’eux :
    _ Mais, on pourra bien nous prendre comme des voleurs
    _ Oui, il a raison, intervint un autre, nous ne sommes pas des chapardeurs
    _ Vous savez ce qu’on va faire : entrons dans la mosquée et faisons quelques rakaats .Comme ça, on nous prendra en considérations et vous verrez nous serons parmi les premiers servis
    C’était l’idée du plus petit du groupe.
    Enfin de compte, c’était ce que nous avions fait.
    Durant nos prières, une multitude de plats variés de couscous passaient derrière nous pour être enfermé dans une pièce tout au fond .Mais, celle –ci était bien gardée.
    A un moment donné, l’un des notre avait disparu .Mes trois amis et moi échangeâmes de nos regards maintes questions au sujet du disparu. Aussitôt, le cadet de nous tous se rua vers la sortie et s’éclipsa à son tour .Bientôt, un par un, nous finîmes par quitter la mosquée .Dehors, notre chef nous attendait.
    _ Figurez-vous que je viens de trouver notre recherché
    Et d’ajouter :
    _ Il dévorait tout un poulet
    C’était incroyable, mais hélas vrai
    Soudain, notre ami se dirigea vers nous tout en s’essuyant furtivement sa bouche et d’un ton innocent nous dit :
    _ Excusez-moi les gars de vous avoir faussé compagnie pendant quelques minutes
    _ Ou étais-tu part ? Répliquai-je
    _Mais chez moi
    _ Ah bon, intervint le chef .Je t’ai vu entrain de dévorer un poulet
    Notre ami blêmit et devint aussi pâle qu’une pièce de monnaie dans la main d’un avare .Il finit par balbutier :
    _ C’est vrai…Mais, c’était juste un petit morceau de volaille
    Le chef l’agrippa par l’épaule et le secoua énergiquement :
    _ Je t’ai vu, un gros poulet à la main .Surtout ne nie pas et dis la vérité
    _ Note, ajoutai-je, que cette nuit est la nuit du Destin et tous les mauvais esprits descendent sur terre ; tu risques bien d’être dominé par l’un d’eux
    _ Ah oui, s’exclama le chef, parce que ces démons n’attaquent que les méchants comme toi
    _ Mais, je n’ai rien fait, se défendit le voleur de poulet
    _ Alors, dis la vérité et tu n’auras rien à craindre
    Après une brève hésitation, notre ami finit par avouer son mea culpa :
    _ Oui, reconnut-il, j’ai bien dérobé un poulet d’une assiette .Je l’ai mangé dans un coin
    _ Sale goinfre lui dit le chef ; tu n’as même pas pensé le partager avec nous
    Aussitôt, il partit d’un rire qui ressemble de loin au bruit des moteurs d’une locomotive des années 70
    _ Vous ne l’aurez pas mangé tellement il était si fade !
    C’était à notre tour de se marrer (comme des bossus)
    J’étais le premier à me moquer de lui :
    _Mais, toi quand même, ça ne t’a pas empêché de le digérer
    _ Tu n’es qu’un vilain glouton, lança l’un de mes amis
    _ Plutôt un rapace, poursuivit un autre
    _ Non mes amis, objecta le chef, notre ami ne mange pas à sa faim chez lui.
    Puis le regardant droit dans les yeux :
    _N’est-ce pas, Bounour ?
    Ce dernier baissa la tête .J’eus l’impression qu’il allait pleurer .Cependant, il sortit de sa poche un chiffon qui ressemblait de loin à un mouchoir ; puis il se mit à se moucher .Après quoi , il le plia et le remit dans l’autre poche. Il nous toisa de son regard et dit :
    _ Je n’ai pas de compte à vous rendre
    Et il s’enfuit en courant
    Depuis ce jour, un autre surnom a été ajouté à la liste des autres noms de notre ami. Aussi, on l’appela : le poulet fade

    3_ la nuit des vœux

    Je me souviens aussi que durant cette nuit sacrée de Ramadan, on montait sur la terrasse pour scruter le ciel de fond en comble et ça durant des heures .On avait su par les Grands que durant cette nuit le ciel s’ouvrait en faisant apparaître le paradis céleste ; toute personne se trouvant dans cette situation, ses vœux seront exaucés.
    Je me souviens que chacun de nous avait ses propres souhaits. Aussi, tout en contemplant les étoiles chacun de nous avoua ses désirs :
    _ Moi, commença notre chef, si le ciel s’ouvre sous mes yeux, je lui demanderai de me donner un camion citerne bourré d’or et de diamant, un grand palais et une voiture aussi longue que le train
    _ Quant à moi dit un autre, je ne demanderai qu’une seule chose : avoir des ailes pour m’envoler vers une autre planète
    _ Pas de chance, ai-je répliqué, Abbas Ben Farnas t’a devancé
    _ Comment cela ?
    _ Il a fabriqué des ailes pour s’envoler ; malheureusement, il s’est fait briser tous ses os
    _ Le pauvre, il voulait imiter les oiseaux
    _ Pas du tout, lui expliquai-je, je crois que c’est grâce à lui que l’avion a été inventé
    Enfin, l’idée vient de lui
    _ Les amis, on s’éloigne un peu du sujet .Moi ce que je demanderai au ciel : la plus belle fille du monde pour l’épouser
    _ Mais, tu es encore petit pour penser au mariage
    _ Justement, je voudrais une belle fille qui ressemble aux fée ; elle m’accompagnera là ou je vais .Quand j’aurai mes dix huit ans, je l’épouserai
    Le chef me montra du doigt, soudain :
    _ Et toi Abdelhamid, le penseur du groupe que demanderas-tu au ciel ?
    Tout en y pensant, je réalisai que je n’avais pas encore formulé mes vœux.
    _ Alors ? Intervinrent les autres
    _ D’accord ….Pour être franc avec vous : je voudrais devenir instituteur
    On ria beaucoup avant de me répondre :
    _ Tu sais me dit notre chef, pour devenir instituteur, il faut terminer ses études .Dans ton cas, le ciel ne pourra rien faire pour toi
    _ Ah oui, m’explosai-je, toi aussi tu te fourres le doigt dans l’œil. Le ciel ne fera jamais pleuvoir de l’argent et des diamants
    _ C’est ce que nous allons voir, conclut le chef
    A la maison, je fis part de mes derniers soucis à ma mère .Cette dernière qui était un peu cultivée, puisqu’elle avait fréquenté l’école deux ou trois années m’expliqua que ce n’était qu’une légende pour inciter les gens à faire beaucoup de prières durant le mois de Ramadan.


    Houmidi : 27 Aout 2011/26 Ramadan 1432

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?

    Le temps : 18 – 08 – 2011

    Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?

    .
    Bonsoir, HENRI, tu m’avais écrit le 12 mars 2010 : « My Ahmed, Bravo. A quand la publication de tes écrits ? ». Cher ami, veux-tu une réponse longue ou courte ? Dois-je t’écrire tout un livre pour te dire que je ne suis pas tenté de publier ?
    .
    Ecrire est une chose, mais publier, c’est pour qui, c’est pour quoi ? Ici au Maroc d’abord écrire en français, pour un lectorat réduit est un défi au bon sens commercial de la chose ! Mais ça se défend pour les professionnels qui ont un nom sur les étalages de la culture. Les écrivains qui ont un label qui les distingue, les introduit et les avantage auprès des critiques, pour les consacrer chez les éditeurs. Voire de l’oligarchie francophone, ‘’lisante‘’ et luisante, seyante et sémillante, commerçante et bien pensante, sise sur l’axe cérébrospinal des deux capitales utiles ! Le reste, lisant et écrivant plus l’arabe, lit autre chose sur les cartes, son destin suspendu et son utilité discutable !
    .
    Ecrire pour parler des amours de ma grand-mère, de mes jeux naïfs de mon enfance, passée près des palais, rythmer dans un poème le vol nuptial des papillons, sous le chant des cigognes et les râles des grillons, parler aux roches volcaniques de la couleur du vent qui les fait fantasmer avant leur éruption? Inventer pour le plaisir d’en sortir ou de faire peur, une évasion de terroristes ! Ou celle qui fera un film rocambolesque de mercenaires ou d’intégristes échappés aux fers des chez les matons ! Avorter des crimes des rescapés, éventer des révolutions châtrées dans l’un des pays chauds ? Vendre de l’exotisme, chargé de doutes à la xénophobie avérée ? Faire palpiter le lecteur en espérant passer un jour son œuvre au cinéma ? Ou simplement des errances politiques des partis et des hommes de mon pays et comment dicter aux décideurs mes stupides conseils et autres suggestions ! Ça c’est bien moi en fait ! Mais ça fait l’objet de lettres particulières ou de rares articles sur les journaux, pris à témoins ! Et non pas d’éditions !
    .
    Ecrire pour éclairer, pour se définir et pour s’identifier. Ecrire des balivernes plaisantes sur soi, des contes pour adultes, en guise de passe temps ! Ecrire pour militer et défendre. Ecrire pour former et informer ! Pour écrire il faut un but, une raison de plus pour publier ! D’ailleurs, qui voudrait me publier quand je taquine les colons et médis des ses alter ego ! Ce n’est pas aux frais de l’ambassade ou de l’état, que des mots perceptibles comme blessants, pourraient voir le jour ! Admettre des actes répréhensibles, ou leur simple allusion, la critique et la mise au point, vous fâche déjà un homme. Il faudrait que les ‘’ bienfaiteurs‘’ soient masochistes pour accepter la diffusion de ce qui les indispose et blesse ! La transparence n’a pas cette couleur la reconnaissance des faiblesses passées non plus !
    .
    Nos livres n’intéressent pas la vieille métropole ni les pays qu’elle a connus, même quand ils lui restent ombiliqués ou confédérés ! Les amateurs de votre belle langue, qui lui restent entichés, n’ont qu’à ce taire sur le plan de l’esprit ou de l’écrit ! Les écrits de ces ‘’ provinciaux ‘’ d’une autre nature, sont imbibés des relents d’un terroir qui semble plus étranger que jamais ! Notre français emphatique, imagé ou prolixe, date de votre dix huitième siècle ! Vous parlez autrement et vous lisez autre chose !
    .
    Ecrire pour une minorité, une élite, publier à fonds perdus, juste pour timbrer les colis de votre livre dédicacé que vous vous devez d’adresser à des gens qui ne l’auraient jamais acheté. Mieux vaut chercher leurs emails pour les aviser, si ce n’est les importuner un peu, pour récolter en retour, quelques mots condescendants, si ce n’est rien du tout ! Car les gens sont braqués sur la parabole.
    .
    Leur temps, ne suffit pas pour étancher cette soif immense de connaître le monde. Là, c’est un monde d’images qui les attire, les révolte contre les leurs, les invite puis les dissuade, et les interpelle constamment. Une relation d’amours pervers, chargée de symboles, de rancœurs violentes, de dépit et d’attirances ! Un monde, à peu de frais, qui si proche, n’est guère soumis à la quête des visas.
    .
    Ces murailles en papiers, qui freinent l’émigration et que ne peuvent franchir que les plus motivés. Ce, au bout de parcours marathoniens, des aventures souvent mortelles ! De vrais chemins de croix pour les survivants qui espèrent vider cette patrie, cette poubelle l’Afrique. La marâtre arriérée qui les assume si mal et qu’ils répudient, même en y restant chevillés, surveillés par des mâtons.
    .
    Si ce sont nos pays, ce ne sont plus nos terres ! Nos drapeaux, nos symboles, nos hymnes, nos frontières, ne collent pas aux limites de nos tribus ! La notion historique et large de Nation, s’est perdue dans les âges et dans l’entrechoc des religions et des civilisations, au profit de barrières et des douanes, qui ligotent les gens et assiègent les hommes !
    .
    Pas bouger !! Un exode qui les déboutent et dissuadent l’Afrique de son virtuel paradis européen ! Chemin faisant, dans ma réflexion, sur le livre, la connaissance et la curiosité, je me retrouve en train de rouvrir le sujet galvaudé de la majorité des romans marocains ! L’exode économique. La quête stérile du Graal et ses tristes déboires. Cette volonté instinctive de quitter les lieux pour un motif vital, la recherche du travail, n’importe lequel est débouté ! A raison ?! Pour protéger l’espace, le sanctuaire privé des dieux, l’intimité des idoles et maîtres européens !
    .
    Je disais donc, question ouverture sur les cultures, voilà donc un monde, parabolique, mais qui a tué le livre. Ecrans dans les deux sens, la télévision est suivie par des milliards d’individus. Un outil, mais aussi une attache passionnelle. Ce média universel, axe cérébral de la globalisation, qui reste néanmoins attractif et intéressant. Seulement sa profusion ahurissante dépasse l’imaginaire. Et cette occupation tue le temps de la lecture au point de se demander pourquoi écrire si l’on peut créer des images qui parlent ! Et là, Youtube répond à ma question !
    .
    Les gens d’ici ont des difficultés avec l’épicier, la quête de nourriture et de médicaments, s’ils connaissent parfois le marchand de journaux, ils ont perdu l’adresse des libraires ! On vient d’en tuer un de ces ultimes résistants à Casa. Adieu, Jacob Chriki, tu me rappelles mes libraires du Mellah de Fès. Tous partis ! Qui en Israël ou Palestine, qui au Canada ou en France, qui chez le bon Dieu, Yahvé le père, à la bonne adresse, maintenant !
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    Crime pour de vrai, dans une affaire banale et crasse. Celle d’un pommé, armé d’une barre de fer ou d’un couteau, peu importe ! Drogué ou pas, vol et non dérive raciste extrême. C’est le principal, rassure-t-on. Personnellement, je ne sais pas si la peine de mort se justifie encore dans de pareils cas ! Mais, il doit y avoir un salaire pour le crime.
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    Là je serais, au conditionnel, pour appliquer la loi divine plus que le pardon humaniste ! La vengeance sociale impartiale pour l’exemple dissuasif et le châtiment ? Le ‘’talion », la justice. En un mot ‘’équitable », à hauteur de la biblique mesure du ‘’dent pour dent, œil pour œil » ! Et le pardon et la résipiscence, les remords et l’excuse, le regret et le pardon, qu’est-ce qu’on en fait, Docteur ! Seul celui qui a été tué ou Dieu, pourraient le faire ! J’ai horreur d’en parler !
    .
    Toi, par exemple cher ami, que retiens-tu face aux criminels, aux monstres, qui gomment des vies comme ça. Que ce soit sous forme artisanale à l’unité, en série ou industrielle ! Je suis contre toutes les formes de guerre, contre la peine de mort, mais je suis déchiré devant des horreurs pareilles ! Au point d’invoquer d’autres consciences que la mienne, pour ne pas dériver dans mon jugement !
    .
    Mais l’amalgame, le doute soufflé, à demi mot, pour qui veut tancer est vite fait. On incriminera la religion ou le terrorisme, le racisme, l’antisémitisme, pour instrumentaliser, sans dignité ni respect, l’épouvantable assassinat ! Ailleurs, quand c’est quinze mercenaires qui gomment un Hamas, les agents sortent avec des décorations et beaucoup d’argent, certainement. Un autre nom, une cachette, un boulot tranquille ou un autre passe, le temps qu’on tourne la page et qu’on efface de la mémoire l’événement !
    .
    Ceci est un exemple où donner son avis, vous classe dans un registre de façon rigide et définitive, ou dans un autre où on se complait à vous flatter. On vous chasse ou on vous considère, selon l’audience et les partis pris !
    .
    Ecrire et réagir, c’est souvent faire face à une démoniaque distorsion des événements et de la vérité. C’est donner son avis pour essayer de comprendre une trame opaque, les tenants et aboutissants d’un événement, d’une propagande. La réalité est dribblée dans les périphrases de discours programmés, dans des réactions de défense préétablies, pour justifier l’indicible, endoctriner les plus récalcitrants, désinformer ceux qui sont neutres, ou des mesures lénifiantes pour congratuler la tribu ou le clan !
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    Ecrire, plus sobrement, c’est la recherche des mots et des actions susceptibles de faire resurgir la vérité, c’est clarifier son opinion.
    .
    Ecrire est une artillerie offensive ou offensante. Une arme psychologique, dialectique, rhétorique, qui cherche à persuader ou contraindre, à confondre ou défendre, à humilier ou glorifier ! Ecrire, c’est aussi souder son opinion, sa compréhension des choses avec celle d’autrui. Publier, c’est tenter de les partager avec le plus grand nombre. C’est une recherche d’harmonie, de reconnaissance ou de soutien. C’est une façon de mesurer vos opinions, de leur donner un corps en les comparant à ce qui est admis de tous !
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    Ce n’est pas un mystère au Ministère de la Culture, où maintenant à la place d’une actrice, poussée comme une héroïne sur le théâtre de notre composite gouvernement, nous avons un philosophe ! Pire que le sport, ce domaine que l’on a raté dans tous les championnats, son département, polyglotte à peine, ne dispose que de peu de moyens, pour conjurer la situation.
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    Chez nous, la Culture ne nourrit pas son homme. Beaucoup de peintres y auraient du faire dans le bâtiment. Question de subsister, tant leurs huiles n’ont pas fait d’eux de gros légumes. Bien des acteurs, débarqués des planches, crèvent la dalle avant d’y plonger dessous ! Ou de recevoir anté mortem, par charité, des soins hospitaliers, en guise d’ultime reconnaissance, avant leur dernier sacrement ! A posteriori , où les inquisiteurs de la Santé se trompent pour sanctionner et châtier de territoire ! Je parlerais de ce ce ministère qui mérite son nom de magistère, malgré ses tares, et qui est mené comme une affaire pénale et punitive, par une sémillante gouvernante. Une avocate de métier , loin du domaine technique médical , auquel aspire normalement ce domaine.
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    Penses-tu que ces mots seront lus ? Et sur quel journal fais-tu le pari pour les publier demain ? Toutes fermées ou presque ! Je ne parle pas des grosses gueules ! Faut-il dire et te préciser qu’il n’y a presque plus de salles de cinéma au Maroc ? Antan, certaines servaient de scènes et de tréteaux à ces troupes apocalyptiques !
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    Ecrire, serait-il devenu une faute après avoir été un crime ? Faute de doctorat et de magistère, peu de gens de chez nous, osent écrire et bien moins encore s’aventurent à éditer ! Publier est une gageure ! Car, n’étant pas un acte d’indifférence, mais d’engagement solitaire. Un acte suspect de lutte ou de pertinence. Ecrire peut être interprété comme une offense ou une caricature. Oser être c’est publier. Publier pour devenir soi-même ! A condition de mesurer son courage face aux risques. Le courage de ne pas rester, muet, quand rien ne vous oblige au silence ! Ecrire quand on a la chance de vivre, de vivre encore, publier quand on a la chance d’écrire et de savoir écrire et la perception, l’intuition, des choses utiles à dire. Je dis ça pour parler et réfléchir à ce que je viens de dire !
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    En dehors du fait de vouloir parler de soi et de ses expériences, parce que le livre, c’est vous, et ce du fait qu’il porte votre nom, il donc le risque de produire des banalités. A une dame, médecin versée dans la communication et devenue éditrice de son état, qui me traitait de Victor Hugo, en plaisantant je suppose, ce que j’ai quand même gardé comme un réel compliment, je disais ‘’ je ne veux pas écrire de choses qui ne seraient pas utiles pour l’humanité. Un peu prétentieux mais c’est la seule chose inutile que je neveux pas courir ! Ecrire, oui si on a des choses importantes à dire…Autrement écrire pour soi, son journal, ses poèmes, sa prose de tiroir ! Au lieu de tuer des arbres et de crever ses yeux pour rien ! Le même défi que tu te tiens pour terminer mon texte, cette chose !
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    C’est pour qui, finalement, c’est pour quoi qu’on écrit et qu’on se doit de publier ? Ou contre qui ? Ça dépend d’abord des compétences de l’écrivain, de sa valeur et de sa vanité ! Ça dépend des sujets qu’il fricote. Des cohortes d’où il sort ! Ses écrits seront bannis ou honnis, censurés ou acceptés, utiles, odieux ou stériles ? Et puis, le thème doit varier avec les préoccupations du moment et des lieux où il réside. Encore que ‘’la mode » écrire n’est pas suivie chez nous ! Quand vous avez une grande partie de la population qui est analphabète dans nos cinq langues ! Nos gens ont peu de moyens, en fait, pour s’offrir des livres.
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    Ecrire devient, s’il ne l’était, comme nos urnes un motif suspect, vidé de son contenu, de son utilité ! Les gens, minimisés, oubliés, outrés ou abusés durant des siècles, se méfient des nouveaux prophètes et des parvenus ! Les plus motivés ne bougent pas ! Les plus conscients refusent d’aller aux urnes qui ont si souvent été manipulées. ils se méfient des nantis comme des opportunistes, qui demain vont encore les oublier. Elire ou élever au dessus de soi, Ces deux verbes sont presque voisins, peut devenir dangereux. Les électeurs retirent rarement leurs cartes. Ils se retirent avec dignité du struggle qu’ils considèrent encore soumis aux lois de la fausseté et des tripatouillages permissifs !
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    Avec ce que je viens de dire, écrire est un dialogue, différé, autant qu’un déballage ou un aveu ! Une auto confession que l’on veut partager. Que font les écrivains, pour répondre à leurs ‘’ouailles », à leur lectorat ? Que font-ils des critiques ou des louanges, pour que ces avis et ces compliments ne restent pas vains ? Ils écrivent d’autres livres en réponse ! Ecrire est un jeu accompli qui se suffit à lui même ? Une analyse, une confidence aux schizophrènes qui nous habitent ! Ces parties de soi, qui dorment en nous, symbolisés par le Ça et le Surmoi ! Espoirs ou défis, écrire est un désir, une plainte ressassée, contenue. Publier est un désir, muet, caché et inhibé, mais une vraie et belle action quand ça a la chance d’avoir lieu.
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    D’abord les romans me rebutent. Je déteste les longueurs, en faire c’est autre chose ! Punissez-moi ! Je suis simplement paradoxal ! A contrario, écrire des nouvelles, me serait-il plus aisé ? Je me le demande ! Vu mes contraintes professionnelles et obligations sociales et/ou vitales ? Vous y adhérez ! Des nouvelles courtes, ça m’irait. Et puis, j’accuse mes engagements multiples, qui me laissent peu de temps pour ouvrir les romans, les livres ou pour en faire !
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    Je digère mon temps de façon sauvage ! Le résultat comptable est ruineux ! Je ne sais pas ce que je fais…Oui certes, je travaille et je sors peu de mon cabinet, du moins de son ordinateur ! Je ne suis pas ce que je suis ! Je ne me suis pas encore découvert. La vie et sa suite, je ne sais pas…C’est venu pour partir ! Ça vient comme ça ! Peut-être en moins amusant, du fait des péripéties de la santé péripatéticienne, (je parle de la mienne de santé pas de la publique) et des contraintes diverses, sinon communes à tout homme !
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    Ensuite, les romans d’inspiration sociologique, judicaire, policière, avec leurs sous-bassements sexuels, leurs fondements bassement matérialistes, m’inquiètent sur mes capacités. Je me crois incapable de créer ce monde et de gérer ce climat ! Régurgiter aux lecteurs les tensions psychologiques, qu’ils ont lues ou vues ailleurs; relater des scandales aguichants, pour forcer l’envie de lire et pousser la vente ? Je fais allusions aux macabres affaires judiciaires qui fleurissent sur les pages des quotidiens et qui ne laissent pas neutres ! La pulsion de savoir, de connaître, la curiosité, font de nous des voyeuristes en puissance. Ne serait-ce qu’à compulser des pages ou de tourner des feuilles ou des images ! Etudier des humeurs ou le profil d’un assassin, son propre héros, tenter de le tuer ou l’emprisonner à la fin du livre ou de la série, parce qu’il est devenu quasiment vivant, parce qu’il est devenu obsédant ? Elucider des crimes déjà féconds dans le cerveau qui les imagine ? Ce sont quelques questions qui me viennent en tête !
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    Toute une gymnastique, que ces péripéties et suspens que chacun aime parfois voir dans un film, n’est pas à la portée du médecin ! Je connais un lettré qui a versé dans le livre noir. J’ai connu de nom, sans le connaître un commissaire qui s’est versé avec engouement sur ce genre de polars !
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    Se mettre, psychologiquement à sa place du protagoniste, dans le rôle du méchant ou du héros…Assis sur sa chaise, s’exercer au vol, au viol ou verser dans le crime, imaginaire à deux pas des phantasmes, pour ‘’déguster », ressentir des sensations fortes, à l’ombre de ses virtuels malfrats et personnages de création… Et pour les décrire, se mettre dans la peau de la victime ou à la place de l’assassin ? Pour le servir et l’asservir ? Pour le faire vivre dans un roman, au départ tout juste alimentaire ! Ecrire pendant des décennies afin de conquérir une renommée, pour se faire un nom de vivant, grâce des spectres subliminaux ? C’est grisant certes, de vivre la célébrité, grâce à des fantômes qui n’ont jamais existé !
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    Autre façon d’écrire, c’est lorsqu’on s’intéresse à ce qui s’agite autour de nous ! Le journal et la télé, qui comme de véritables hôtes vivant chez nous, nous prennent trop de place, au dépens de notre vie, de notre temps. Ces émissions de télé nous dirigent et influencent sans nous le dire, nos humeurs, nos achats et nos comportements ! Du coup les infos nous donnent du grain à moudre. De la réflexion et des idées d’écriture, pour peu qu’on se laisse aller. J’ai déjà parlé de la propagande de l’intox, publicitaire, alimentaire ou autre, qui nous influence et nous détermine en conditionnant en influençant nos achats, nos jugements et nos comportements !
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    Ecrire donc, en retour et se centrer sur les informations du monde où nous vivons est déjà un gisement inépuisable de sujets. Sauf que cette matière abonde déjà. Sur la presse elle même ! J’ai l’impression, pour ma part, qu’écrire dans ce registre, saturé déjà, serait inutile et improductif ! Inutile de parler des choses dont on a ras-le-bol ! Par ailleurs, faire dans l’événementiel, écrire pour fantasmer sur les mondanités, inaccessibles, louer la brillance des parvenus et leur ‘’bling bling », ce n’est pas pour moi !
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    Je ne peux pas faire dan les essais, non plus, sur quoi que ce soit, n’ayant pas le temps de faire des recherches ni d’aller aux profondeurs des choses…Non pas que ce soit un tort ni un manque d’intérêt de ma part, mais ce serait un défaut de spécificité, un manquement  »cultivé », voire choisi, pour étendre une vision la plus large possible, au lieu d’un simple accès fenêtré. Une paresse ? Une paralysie de la concentration ? Seulement, pour être vraie et objective, toute vision doit être à la fois totale et profonde. Et là, ça creuse et défie mes limites. Je ne regarde pas à travers une lucarne ni à travers le créneau d’une meurtrière !
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    Je pense que mon tort, tel que déformé par la vision généraliste qu’on colle à mon métier, effaré par l’entreprise immense de celui-ci, que je préfère côté information, fureter le plus largement possible, pour m’aviser d’abord, afin de ne pas passer à côté de ce qui est important, quitte à m’y entendre après pour approfondir le sujet.
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    Dès lors, réagir ou ‘’vrombir avec les évènements », me semble plus vivant et assez opportun, interactif comme on dit depuis. Et c’est là finalement, j’investi mon écriture, il me semble ! Une sorte d’engagement, ‘’à fonds perdus », inefficace, mais qui ne rapporte rien. Si ce n’est pas lucratif, n’est-ce pas simplement ou malheureusement ludique ? Or, ne me censurant que peu, j’assume ma part de libertés et mes parts de perte et de risques, à jaser, critiquer, louer ou maudire!
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    Un avis est une expression de vie et d’existence ! Un acte relatif mais bénéfique, même s’il est infime et ténu dans le village global. L’expression est une participation civique, à ce qui est universel ou communautaire. Une manifestation d’une certaine citoyenneté de base. C’est élémentaire, mais il faut pouvoir le faire ! Autrement, sur le plan social, c’est vivre en objet, en commensale.
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    C’est ce qui donne l’impression de  »batailler » parfois, en ne donnant son opinion. Les forums qu’il m’a été donné de parcourir, sont férus d’animosité première ! La critique et la chasse à autrui, au nouveau intimidé, confond rancune e réserves ! Certains forums comme dans certains groupes sociaux, sont fermés aux opinions, non grata, préférant brasser dans les idées partagées, dans le calme des redondances conservatrices et stagnantes !
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    Je disais qu’affirmer son opinion, vouloir la discuter, la publier, la confronter est un exercice paradoxal ! Parce que autrui et son avis restent parfois indifférents, hermétiques ou suffisants ! Parfois on a affaire aux professionnels des lettres, des armes et des lois, des partis ou de leurs milices, jaloux de leur entité et de leur exaction, riches en complexes, qui vous reversent des salves dès que vous percez du nez ! Avec leurs travers perceptibles d’entrée, ils conjuguent le mépris avec l’arrogance, analysent votre personne avant vos phrases. Sans mesurer ni le lexique ni les idées, ils vous font un procès sur votre existence.
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    Les gauchos, les ‘’imprécrators », militants prédateurs, sévissant sur les forums du Net, vous font déjà un PV d’intention, parce que vous vous appeler Untel ! Avec une particule, Dr, ‘’De » ou ‘’My » collée par habitude à votre nickname ! Vous devenez subitement, l’image et l’emblème de l’aristocratie stipendiée ! Un ersatz, un zombi, un avatar de la regrettable histoire, qu’on leur a appris à détester. Ils détestent en vous l’extraction, la fidélité atavique à votre pays, à votre famille à vos valeurs à votre religion !
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    Vous n’avez pas à exhiber votre prénom usuel et familier ! Votre origine, les snobe et les irrite ! Ils vous conspuent avant de lire vos idées ! Et cette malheureuse méprise, excipée comme un militantisme clanique de base, comme une affiche de leur antimonarchisme primaire, est supposée vous dissuader de parler sur les forums tribaux, devenus malsains et triviaux, vous forcer à abandonner les débats, ou simplement vous trainer comme un malpropre dans la poussière pour vous faire quitter l’arène où ils se complaisent ! C’est plus que le nom qui les inspire, une supposée bourgeoise de votre ville d’origine, qu’ils détestent, synonyme pour eux d’une aristocratie, d’une classe honnie ! Peut-être une réminiscence de l’agneau de la fable dont ils veulent bien être, les loups !
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    Ou simplement parce qu’une idée, parmi tout le fatras de huit pages, (qui vous aura couté votre temps et vos yeux), détachées de son contexte, est discutable et qu’elle les aurait exaspérés ! Mal émise ou qu’il manque une virgule pour entrer dans leur cerveau !
    Alors, si cet emportement antipathique est le révélateur, ludique et virtuel, d’une dissidence qui dit ouvertement son nom, qu’en serait-il devant des livres et des pages en réel papier ? A quoi bon écrire me dirais-tu, si c’est pour perdre des clients et me faire des ennemis à cause de propos fâcheux !
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    Seulement le journaliste, l’homme politique, le militant, monsieur tout le monde, s’il tient à la liberté, doit pouvoir oser ses libertés sans lâcheté ni pusillanimité ! Savoir jouer sa quiétude, ses intérêts, accepter de blesser son orgueil, afin de dire ce qu’il pense, pas forcément pour blesser, mais juste pour communiquer, donner ton impression, dire ses propos, s’affirmer ainsi pour exister !
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    Autrui, n’est pas votre ego ni votre égal ! Il est différent ! Autrui est volontiers une muraille en ciment. Sûr de ses principes et convictions. Ses certitudes lui vont comme un cuir de pachyderme. Au total, autrui comme vous est souvent subjectif ! Essayez de parler à un cadre ou à l’un de ses sbires, à un juge ou au préposé au commissariat ! Je donne cette image pour percevoir l’animosité première le doute et la décontenance qu’on vous oppose en premier ! C’est tout comme vous par rapport à cet Autrui qu’on critique et qu’on charge depuis le début ! Vous êtes dangereux pour lui, vous voulez tromper l’Etat, prendre plus que de droit, lui ôter ses droits…Passons, pour avancer malgré les terroristes du verbe !
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    Pourquoi autrui résiste-t-il ? Parce qu’il se méfie, parce qu’il a peur ! Peur de l’étranger que représente chacun pour lui ! Pourquoi on ne veut pas enlever ce masque et laisser percevoir le fond de sympathie première ? De peur d’être trompé et abusé ! Cet instinct est le propre de l’être vivant ! On ne se découvre pas ses défenses devant l’inconnu, assimilé à l’ennemi et au prédateur. Parce que le temps et l’expérience sont les meilleurs révélateurs pour corriger les opinions, pour peu qu’on accepte de le faire ! Mais cette étape de prise de confiance, nécessite le temps de connaître l’autre et de découvrir ses intentions.
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    Alors que faire devant les inopportuns, les méfiants, les adversaires vulnérants, qui ne ménagent pas autrui et qui l’empêchent de s’exprimer ! Tenir, oser se mouiller, accepter d’être critiqué injurié, déçu puis repartir ! J’ai eu l’occasion sur le forum de présenter des excuses à des visiteurs qui s’étaient inscrits pour se moquer et plaisanter, apparemment, alors que ce n’était pas le lieu, ou que j’avais mal jugé de leurs intentions, sur le vu une simple erreur, portée sur leur âge ! Et ça m’est arrivé d’être refoulé du fait de mon métier d’autres forums, ou pour des propos d’emblée considérés comme contradicteurs. Faut-il persévérer, s’entêter tenir ? Tout dépend du temps et de l’épaisseur du derme qu’on appelle fierté d’un côté et tolérance de l’autre !
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    Faut-il écrire ? Oui, ne serait-ce que pour dénigrer ! Ce qui nous semble illogique ou irrégulier, évidemment. Dussions-nous nous tromper, on ne doit pas censurer nos opinions ni nos questions. Evidemment il y a la manière ! La politesse, la psychologie ou la diplomatie, pour ne pas blesser inutilement, ceux auxquels nous nous adressons ! Des gens qui pensent autrement, qui potentiellement nous écoutent, avec des dispositions diverses allant de l’intolérance à l’opposition !
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    Que ce soit dans l’écrit ou dan l’oralité, rien n’empêche de se rattraper humblement, loyalement et sans hypocrisie, si on a commis une faute à l’adresse d’autrui ! Faut-il encore qu’il vous pardonne ! Faut-il encore sentir cette force du caractère, cette joie et ses effluves qui résultent de la grandeur d’âme ! Retrouver cette sérénité et cette chaleur qui vous enveloppent est un réel plaisir quand la controverse et l’altercation sont apaisées. Et là vous avez gagné l’un l’autre l’estime et dignement vous êtes comme amis, chacun ayant échangé les propos qu’il jugeait libres et bons !
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    Ecrire de façon avenante, policée première, est de bonne facture. Seulement les lecteurs n’aiment pas les propos arrondis et lénifiants ! Il leur manque le côté bagarreur, ‘’disputatif », le côté excitant et trash ! Ecrire avec correction, pudiquement ? Non pas par crainte, mais par prophylaxie des entêtements inutiles et de la faillite, de la fermeture du dialogue ! Cependant, il faut verbaliser le mécontentement. Le bonheur et la joie se communiquent et se partagent, parfois. Dès lors, pourquoi taire leur contraire, le mécontentement et dire zut virilement ? Si ça ne va pas, il faut le dire ! L’homme a un parler, une langue, un verbe écrit ou oral, une conscience de son individualité et de ses libertés, asservie à sa personnalité. Il faut qu’il se libère, mais intelligemment. Il y a une dose de sel et d’épices dont il ne faut pas se départir.
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    Ces dispositions étant signalées, dans nos réflexions et dans nos écrits, dans la réception de l’information d’où qu’elle provienne, l’acception doit être relativisée ! Ne pas tout accepter, discuter, comme accepter le fait que l’on doute de nos assertions ! Ainsi, question de vérités, le doute s’impose. Il faut rester circonspect. Faut-il douter de tout à en tomber malade ? La croyance, la confiance sont des états de repos et de paix. Le doute automatique, la méfiance créent l’inquiétude, la tension et le manque de repos ! Et là, c’est la pathologie !
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    Seulement entre les vérités, la vérité et la réalité, il y un prisme déformant ! Et chacun voit à travers son propre prisme et son degré particulier de culture de compréhension ! Un mot ne signifie pas la même chose chez tout le monde ! C’est le premier écueil du dialogue. Allez traduire, allez penser dans une langue et vous exprimer dans une autre. Ce qui m’arrive étant né et formé, comme la plupart de mes concitoyens entre plusieurs langues et deux rives de civilisations ! D’un autre côté, l’information et l’intoxication, on en use et abuse ! L’enseignement, l’éducation, les us socio-familiaux, les préceptes religieux, les convictions et les crédos les plus fermes, les convoitises, ne sont pas à l’abri des manipulations et des influences.
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    Le lavage de cerveau, son formatage, la remise à neuf n’est pas disponible pour notre usage ! Même si les vérités, les informations, les pratiques sont scientifiques, parfois ces connaissances ex cathedra, se révèlent être erronées ! La crédulité serait d’admettre que nos méthodes médicales, nos traitements, soient précis et qu’ils soient définitivement et perpétuellement justes et avérés ! Hélas, ou tant mieux, ces vérités d’un moment, ces techniques, ces médicaments nouveaux, sont sujets à caution. Il n’y a nul crime de révisionnisme à critiquer les anciennes méthodes de thérapie, au profit des données récentes et des pratiques nouvelles.
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    Je ne veux pas parler de la chienne politique, telle qu’on la pratique de visu, de ses errances et de ses a priori, avec son côté mordant et son cynisme hypocrite, je ne veux pas parler des dogmes, du droit ni des droits, des lettres ou de la littérature et de ses fictions, mais de la médecine !
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    Je ne sors que le cas de la grippe et de ses monumentales et cochonnes perversions ! Vous avez vu comment les plus ‘’hautes sommités » de l’OMS se sont trompés, ont trompé dans une OPA ignoble. Comment des milliards d’individus ont été trompés et leurs gouvernants abusés. On a parlé de virologues de renom, de leur mèche avec les industriels des grands laboratoires de médicaments !
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    Comme hier, cette sortie à l’ONU du Secrétaire d’Etat américain sur le charbon ! ‘’Les images d’un Colin Powell agitant une fiole pleine du mortel bacille a fait le tour du monde ». Ou ladite menace nucléaire de Saddam Hussein et de ses ADM. Des affaires manigancées, instrumentalisées pour entreprendre avec la bénédiction de l’ONU une guerre économique, mondialisée au frais des pays alliés galvanisés pour en payer la facture ! Des frappes chirurgicales ! Mon œil, dans ce travers, seul Chirac aura été un homme !
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    Le but sordide était et reste, d’enrichir les promoteurs industriels américains, sous prétexte d’exportation de démocratie dans le même package. De liquider en passant un autocrate, félon puis leader, un somptueux tyran, devenu un triste assassin. On a trompé et abusé le monde entier, après l’affaire des Twins. Des articles contradictoires nous poussent à nous poser des questions sur les dirigeants du monde, sans savoir vers où on va et à quels saints il faut se vouer !
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    Les States des Bush, ont embarqué bien des jeunes, liquidé toutes traces de cette civilisation. Au nom de quoi en fait et pour protéger quels affreux partenaires et frondeurs assassins ? Et nous avons vu en retour la grande déflagration monétaire et la faillite des banques en 2009 ! Qu’est-ce qui nous attend et qui nous viendra encore demain de l’oncle Sam et de ses virulent protégés ? Des Hiroshima racistes ? En tout cas la santé physique de la terre, son climat, son exploitation la détériorent à vue d’homme. L’habitacle est sujet à bien des violences, où la pollution de l’atmosphère, des rivières et des océans, du ciel et de ses couches, est cause par les grandes puissances ! Des exemples à suivre !!
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    Explorer les informations et les dires, c’est aller pour les journalistes du moins, les politiques et financiers d’entre eux, devant des vérités pas toujours bonnes à dire ni à entendre.
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    Ainsi, en allant au fond choses qui nous concernent tous, que reste-t-il dans chaque cas à découvrir ? Des ‘’entités remarquables » à élucider ! Faire le procès des monstres qui nous mentent et qui nous dirigent ? Faire à chaque fois, avec effarement la démonstration de la tromperie ? Et après ?
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    Pour ce qui nous touche à notre petite dimension, que dire de ces médicaments qui manquent et qu’une fois rentrés sur le marché, ils doublent presque de prix ? Et quand on sait que cela concerne une population fragile et des produits incontournables, les mots tels que exploitation des souffrances, celles d’otages obligés et de chantages, nous viennent immédiatement à l’esprit. Nous n’avons pas cessé de parler de souveraineté de notre pays, à nos dirigeants, de disponibilité des médicaments cruciaux ! On ne nous écoute pas on crie pour rien, on se fâche. Forcément impliqués dans de couteux et importants projets, ils ne sont plus là ! Ils n’ont prévu personne pour s’occuper de nos cas ! Elémentaires !
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    Les minorités, les maladies rares et orphelines, leur traitement, leur prise en charge, sont la face cachée de ceux qui doivent cacher la leur ! Et les intempéries politiques qu’on nous assène du voisinage, celles du climat qu’il faut affronter, les pluies qui abattent les minarets à leur tour, les pluies qui rasent les villages, les barrages qui risquent de céder sous le déluge, la population ruinée, à la merci de la famine et des maladies, que l’on secoure du mieux que l’on sait faire. Voilà l’autre face du programme urgent, qui occupe les nôtres de cadres, des officiels que l’on critique, quand ils ne peuvent pas nous aider !
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    Nous râlons, nous, qui restons couverts et au chaud, sans rien donner de nos biens, de nos sous, à titre de solidarité avec les victimes ! Dans toutes les contrées du monde, là où les infrastructures sont relativement fragiles, destructions et épidémies, chômage et misères plus profonde encore, emportent des milliers de personnes chaque année ! En plus des maladies graves, qu’il est inutile de citer ici ! L’humanité saigne ! Vivement qu’on enseigne le ‘’civisme universel », le devoir de solidarité international, dans les écoles au même titre que la culture et les fondements de la morale et du civisme local !
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    En ce qui me concerne donc, cher ami Henri, comme tu t’en est aperçu dans cette dissertation, c’est cas par cas que je donne mon opinion. Ça ne vaut pas la peine d’en faire des tartes ni des livres. Un poème par ci, un texto comme celui-ci par là, pour m’expliquer, au fur et mesure que les événements m’interpellent ou que la muse accepte de ‘’glousser » des semblants de poèmes avec moi !
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    Merci l’ami de tant de sympathie et d’encouragements. Je m’excuse, si pour exprimer mes idées, à propos de l’écriture, j’ai dérapé ou fait dans l’amalgame, en interpelant des évènements, discutables et récents, qui non résolus à ce jour, suscitent intérêts, contradictions et passions !
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    Dr Idrissi My Ahmed

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    #206854
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES CLINIQUES À L’ABATTOIR

    LA SUITE DU 31

    LES CLINIQUES À L’ABATTOIR

    EMPORTEMENT ERRONÉ ET STÉRILE DE LA MINISTRE,
    ANIMOSITÉ CONSÉCUTIVE REFLEXE FACE AU PARTI DE BADDOU,
    LA VEILLE DES ÉLECTIONS !

    LE LYNCHAGE DES CLINIQUES,

    Un châtiment pour l’exemple dirigé sur un secteur sensible, critique, éminemment utile, redouté, qui a besoin de réformes fondamentales. Un secteur dont les cliniques sont ciblées par la vindicte, la jalousie, la fracture, le dépiècement et le sabordage ! On reproche à ce secteur, que l’on veut décapiter, de servir de base arrière et de sanctuaire au profit des ressortissants de la Santé, professeurs et TPA, en tête ! On lui reproche ses dépassements, son sens hypertrophié du lucre, sa prétendue rapacité, ses actes de bluff, de piratage et de bonimenteurs ! Sauf que là, les curateurs sont oublieux de ce qui se pratique, couramment, visiblement, comme corruptions, saletés et incompétences dans les hôpitaux de l’Etat et dans ses secteurs sociaux.
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    UNE INSTRUMENTALISATION POPULISTE ?
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    Le secteur libéral est ainsi la cible des hostilités et des complexes. Sujet à la promiscuité, il est indexé depuis toujours. Il fait parti des ressentiments sociaux, de la rengaine des critiques, des reproches, cette ‘’rancune culturelle des foules’’. Quand on cesse à table, au café et aux salons, de parler du foot, pour ses insuffisances et du Makhzen et de sa politique, par crainte, on parle médecine, médecins et maladies ! C’est toujours ainsi. Ces défouloirs sociaux sont cultivés et grossis dans ces sens, par toutes les oppositions au profit des meneurs de jeux. Quels qu’ils soient.
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    Le Ministère de la Santé, en bon courtier veut vendre l’immeuble, les meubles ce qu’il y a dedans la médecine qu’il ne sait pas faire et les malades qu’il maltraite, à l’entendre dire, tous secteurs confondus. A ce titre, il veut fragiliser le Privé qui est sis en opposition de phase dans son siège nationaliste, libéral, indépendantiste, d’abord. Et ce en vue pour La Ministre de céder le secteur de la Santé Libérale aux étrangers et les Polycliniques en faillite de la CNSS dans la même foulée. Au lieu de les faire reprendre, naturellement et comme qui dirait par son secteur de la Santé et ses profs des CHU. (Auxquels ces Polycliniques servent d’adresse courante et de terrain de parcours, ce depuis leur création !). Un coup de pied dans fourmilière, et vlan ! En jugulant les Cliniques du haut de la pyramide, sociale et professionnelle, on les solde à la vindicte populaire dans les sens que veut La Rue.
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    SCANDALE OU PUNITION ?
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    Magiciens, fée ou sorcière, tyrans périmés ou en sursis, le printemps raccourcit leur inépuisable longévité. Les Cliniques, la chute ostentatoire des cliniques proscrites, c’est aussi l’équivalent du « Irhal ! ». Un avis de fermeture intimé aux cliniques devient synonyme du ‘’Dégage ». La Déesse de la Santé livre ses avatars en pâture aux foules séditieuses pour les calmer ! C’est le « Dehors ! » offert en libation à la rue échaudée devenue Temple cannibale. Pour le printemps des rues les Cliniques deviennent synonymes des têtes d’affiches, qu’il veut occire. En réponse au « Barra » qui le touche le système renvoie la balle, ce sont les cliniques qui doivent foutre le camp ! Fermer étant synonyme pour elles du « Dégager » adressé au Makhzen, au Parlement et au Gouvernement.
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    « Fermez ! » ! Aussi symbolique de la lassitude socio-juvénile, dans les deux sens de l’équation ou de l’iniquité de l’adéquation. Fermez, tel que repris par l’in-doctoresse, c’est le doigt indiquant aux gardes l’ordre de morde ! C’est le doigt, accusateur, indicateur, accusateur, vilipendeur, inquisiteur, vexateur, liquidateur ! C’est la chasse aux sorcières, faite par la Mère Theresa aux Harry Potter ! Faute de fermer les officines et les cirques des charlatans, on fermera les Cliniques. On joue sur la dimension 3D que le phénomène telluro-onirique opère dans l’imaginaire et sur l’esprit de la foule ! On voit à travers l’instinct des foules, leur volonté de casse. On évite la confrontation au mieux possible avec les manifestants, ayant sur les écrans, la Tunisie, l’Égypte, la Syrie et la Lybie. C’est la chute ostensiblement voulue par les foules de Si Abbès El fassi. Bel homme politique, lucide mais épuisé, celle de la lubie et de sa famille qu’ils veulent déchoir. C’est la tête de Si Fouad Ali El Hima, qu’ils veulent abattre, et tout ce qu’il symbolise, avec son Tracteur conquérant Le Domaine !.
    CLINIQUES BOUAZIZI
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    Seulement, la chute des Cliniques réveille toutes ces gesticulations et autres confusions volontairement entretenues dans l’esprit du petit peuple et chez les couches médianes ! Libre à eux de subir les violences et de s’entretuer pour elles ! Idem chez les marcheurs, les ferrachas* et les ambulants. C’est la teneur des slogans et leitmotivs repris par la rue déchainée, qui crie face à la lubricité organique de la corruption, du népotisme et de l’impunité, tels qu’ils demeurent fonctionnels, déculpabilisés à devenir une norme institutionnalisée. Chez le pauvre en quête de droits ou le riche rebelle à ses devoirs. Les fauchés, philosophes et ignares, ou les riches qui les dirigent de loin, n’attendront qu’une violence cherchée, tactiquement tressée, une conspiration ourdie, combinée ou accidentelle, une flamme pour devenir incandescents et incendiaires ! Un volcan dans chaque cité et pas que les dimanches ! Rien que ça !
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    LES CLAQUES ET LE POIDS DES CLINIQUES
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    Dès lors, des questions insidieuses nous taraudent. Est-ce que les Cliniques ont peur ou qu’elles fassent peur, pour être si gauchement instrumentalisées, en ce moment particulièrement inopportun, de Nouvelle Constitution, de quête de paix entre les couches, de parlement et gouvernants nouveaux pour les rassurer ? ? Ont-elles conscience de la déstabilisation recherchée et du déclassement de la Médecine à cause d’elles, du dénigrement des médecins qui furent une force tranquille respectée pour sa quiétude ? Ou sont-elles âpres au lucre que l’on les dit dépolitisées ? Peuvent-t-elles se dresser comme un véritable syndicat et s’opposer aux tsunamis qui avancent pour les ternir les noyer ou les terrasser. Il n’y pas que ces offices de la Santé à assainir. Il y a un droit, une logique, des devoirs. Et si on parle de dérives et d’impunité d’où proviennent-elles ?
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    ERREURS ET PARTIALITÉ
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    Le coup vulnérant les cliniques, sa largeur et son épaisseur, sa force inconsidérée sociologiquement parlant, sa dynamique qui se trompe de scène, d’heure et de théâtre, son tempo et sa partition sont devenus hors programme avec la réforme de la Constitution. Cette incartade, cette rodomontade, cette immodestie, devait être temporisée, ramenée à sa dimension positive et non punitive. Administrative et non personnelle pour la Ministre de notre Santé ! Qui cautionne cette instrumentalisation, ces entêtements et cette partialité, au moment où l’on gère avec une pusillanimité, des précautions et un laxisme salvateur calculé, l’irrédentisme des manifestants.
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    Car nous sentons une volonté magique préventive assurément, émanant du Haut de l’Etat, qui espère ramener les foules à leur dimension démocratiques gérables. Ceci, pour ne pas donner lieu aux émeutes qui continuent ici et là, leurs pressions, non pas seulement virtuels ou endimanchées, mais qui profitent du chômage et de la pauvreté, du dégout cumulé, dépités laissés pour compte, des despérados, qui n’ont plus rien à perdre, qui ont dépassé le cap des harragas* et qui sont capable non plus de hrig* mais de hriga*, d’immolation et de terreurs là où ils sont lâchés, avec ce risque suicidaire, incendiaires de la politique et léthal pour l’État. Bien que la raison et l’intelligence, l’audace du Roi soient venues apporter une brise de réforme, sur les pouvoirs, à commencer par les Siens, fort de Sa juste place, de Son rôle d’Arbitre et d’Émir, de garant pour la sécurité et la paix, dans la région et face aux irréductibles sécessionnistes et orgueilleux adversaires.
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    RÉVOLTES ET SÉRÉNITÉ
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    Alors que les troubles sévissent à mort dans les pays arabes et plus que ça, (ce sont des guerres civiles), c’est une bavure doublée d’erreurs professionnelles et d’exactions indues que de maintenir la pression sur les Cliniques ! A moins qu’on ne veuille défigurer la réalité, dribler l’opinion publique, dépravée ou pas et offrir à la vindicte populaire les médecins ! Exhiber sur l’autel des impérities le sang salvateur des innocents, c’est laisser les Cliniques payer pour le secteur de la Santé Publique, à la place des irrégularités stipendiées de celle-ci !
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    CLAQUES ET PARTIALITÉ
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    Respect ou impuissance devant les manifestants indociles descente sur les cliniques dociles ! Psychologie louable et critique, face aux insurgés capricieux du « Dégage ! », vague dans l’âme face aux mutins du phosphate, et tendancieuse montée sur ses grands chevaux face au Cliniques. Deux poids deux mesures. La Politique n’est pas le suivi seul et déphasé de simples règlements de l’administration. Elle est plus que ça avec un pied dans la psychologie sociale et son devoir, de prospective, de prévention et d’adaptation en sus.
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    Il fallait être pris de cécité ou d’aveuglement pour appliquer ces initiatives, correctrices, bénignes certes, aussi intempestivement. On n’a signalé aucun mort ni aucune faille à l’Ordre des médecins, digne de faire fermer tel service ou telle clinique, a fortiori ! Les responsabilités sont diluées et celles de la Santé sont terriblement opaques…On n’y fait jamais des fautes, là, tout est clean ! Et on ne manque jamais de rien, tous les gaz sont OK, toutes les prises fonctionnent, les poubelles sont stériles, il n’y a ni sable ni vents, ni fenêtres d’aération, personne n’a jamais crevé à l’hôpital, ni erreurs ni fautes et on y reçoit si bien, les médecins sont toujours présents, ils vous soignent et vous donnent des médicaments et de l’argent ! Si, si ! Seules les Cliniques voient empaler leurs maîtres ! La SP sous Mme Baddou vient d’opérer un, des, miracles ! Une première médicale mondiale ! Ça vous grippe ? Ça vous indispose ou vous êtes ménopausée ? La mise à pied d’un secteur, les Cliniques privées en l’occurrence, sans la mise à plat du Département de la Santé lui-même, ou de la mise à niveau de sa gracieuse Gestionnaire ! Du moins sa réduction à sa juste place !
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    HORIZONS FUNESTES, Ô RAISON FUNÈBRE !
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    Les risques et les entraves, frappent d’en haut les meneurs syndicalistes, tous confondus ! Ainsi que les bases où résident sa propre plèbe, son outrance publique avérée et son incurie. D’où proviennent cette idée machiavélique, cette haine et ce ressentiment ? ! Ces professions, ces secteurs dans leur ensemble ont besoin d’une réforme fondamentale et d’un projet sociétal, net, lucide, utile et raisonnable. Assez de luttes et de passe-droits, de négligences et de laisser-faire ! C’est la Santé proprement dite dans son versant autoritaire et public, qui a besoin pour sa cure d’un assainissement de ses propres dérapages, de ses réglementations et de la régularisation de ses fonctionnaires ! Surtout en ces temps où la rue et le chaos sèment le doute et la terreur et où l’on voit de la part de l’Etat une gestion idéale. Celle de la nécessité d’observer une retenue intelligente et nouvelle et de gérer avec une sérénité notoire les emportements des manifestants pour éviter leur transformation en insurrections.
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    DR IDRISSI MY AHMED, LE 31 JUILLET 2011

    NB

    La réforme royale de la constitution est venue apporter une halte relative à ces stigmatisations.
    C’est avec cet esprit d’intelligence royal, compliant, adaptatif et démocratique qu’il faut gérer la Santé dans son ensemble , hommes , locaux et obligations pour la réformer .

    DR IDRISSI MY AHMED

    #206897
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DES CADRES EN PERDITION
    AFFAIRE DES CLINIQUE S LIBÉRALES EN PARTICULIER
    ET DE LA VENTE DE LA MÉDECINE EN GENERAL…

    Détente et réflexion sur des cliniques closes
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    D’entrée, je lis dans l’Opinion que Voltaire le sarcastique, repris par les journaux et les médiateurs, avait dit et je m’en remémore : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrais jusqu’à la mort, pour que vous ayez le droit de le dire ». Ainsi-permit t-il, malgré son caractère canin, à JJ. Rousseau ses rêveries romantiques lacustres !
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    Donc laissez parler, favorisez et offrez à l’avis opposé, son existence, pour démontrer la démocratie dans les faits et dans la culture de communication de tous les jours. Sur le journal en premier, c’est l’essence des libertés que partis et citoyens défendent, chacun à sa manière pour vivre dans la dignité.
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    Disons d’abord ceci : Si Abbas El Fassi, en son début d’exercice dans la primature, avait déclaré en substance et fraîchement encore, que son Gouvernement appliquerait, le programme, les instructions et les volontés, de SM le Roi. Précisions et aveux, certitudes naturelles au Maroc, qui avaient fâché les plus intransigeants des démocrates, les nihilistes et les antimonarchistes, à en blasphémer la primature.
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    Ensuite, madame Baddou n’est pas La Santé Publique. Ça on le sait ! Elle occupe un créneau, une politique, une fonction durant un temps donné, qui finiront par passer. Malgré son travail et sa sympathie, elle a fini par irriter et lasser. Que laissera-t-elle comme casseroles au Parti de son père, en dehors des sourires et des sifflets ? Une piètre partition, une symphonie de légèretés. Sifflets….
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    Les Istiqlaliens dans le gouvernement actuel sont innocents de l’état avancé de détérioration dans lequel ils ont trouvé les hospices qui relèvent du Ministère de la Santé. Merci aurait dit Si Abbès ? Que Dieu lui donne la santé pour défier ses détracteurs! Par delà les fleurons des uns et des autres, il n’en demeure pas moins que la Santé présente les mêmes charges critiques, des défaillances flagrantes, pires que celles des cliniques privées que ’elle fustige et qu’elle tient mordicus à fermer de façon tyrannique.
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    Seulement, elle accuse fortement le secteur libéral clinique en le chargeant de façon antinomique de tous les mots et de façons multiples et contradictoires. Le devoir de contrôle et d’assainissement, le rôle réglementariste et régulateur, l’indexation médiatique (ecchouha) sans jugement autre que celui de son Département. L’incohérence de tant de fonctions zélées et leur cumul où l’on ne perçoit point la séparation des pouvoirs. Elle fait grief, inquisitionne*, perquisitionne, pénalise dans la foulée, tout en ameutant les foules, par médias interposés, avec une hâte fébrile qui glace et désarçonne. Alors que le but est d’assainir, d’encourager et de pousser vers le progrès, ce secteur libéral, dont elle ne s’occupe, aujourd’hui, que pour le stigmatiser et pénaliser. La ‘’sécuritaire’’ se serait-elle trompée de ministère ?
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    Navrantes les raisons que nous lisons sur la presse ! Ou dans la presse ? Attention aux doigts ! A les retenir comme parangons, on devrait fermer tous les hôpitaux du Maroc ! Justicière ou vengeresse alors ? Va savoir, quand la Santé croule sous ses propres tares, ataviques, irréductibles et ses résiliences ! Des cryptes rebelles aux réformes qui ont vu des ministres et des ministres passer, passer le rallye des échecs et des réformes avortées, et trépasser, sans amender les failles pour autant ! Faites un tour à l’hôpital, n’importe quel hôpital, et relevez ce qui ne va pas ! Alors que la maison mère des toubibs ne nous jette pas la pierre. Elle va jeter des sorts. Lol ! Feu SM le Roi Hassan II, avait rappelé un proverbe arabe dans un de ses discours. « Si ton toit est en verre ne jette pas la pierre sur le toit du voisin ».
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    Ce Département mère, n’a pas le monopole des indigences, des irrégularités et des imperfections morales ! Les cliniques non plus ! Les conseils de mise à niveau devraient se faire de façon pédagogique à l’amiable, selon un calendrier et non manu militari ! Faire retourner les chirurgiens aux primaire, pour leur mise à niveau. Sic !
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    Nos tares, ignorées hypocritement sont entrées dans nos mœurs. La société doit revoir son projet social et corriger ses tendances et se rectifier pour retrouver de meilleures valeurs. Complaisance, connivence, compromissions, concussion, corruption ? C, c , c, c’est quoi ? Qui est responsable de cette déliquescence, de cet incivisme des nôtres ? Les assujettis croulent sous le rituel de la corruption, du favoritisme et de l’injustice. Le matérialisme s’est imposé au gré de nos penchants vers l’ouverture et le passé ! Mais au lieu de voir les valeurs couronner les libertés et la démocratie, c’est le relâchement et la faillite qui se généralisent et font leur essor.
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    Cette question de moralité n’est pas la faiblesse de la seule Santé ! La faillite du comportement humain est pareille dans les secteurs insuffisants et vulnérables du pays. Les services administratifs et publics ont besoin de réformes capitales dans les mœurs corrompues et les conduites antisociales, souvent hostiles chez des fonctionnaires et les services. On a les lois et les hommes qu’on mérite, diriez-vous, en attendant qu’ils veuillent évoluer malgré les chapes obsolètes qui les plombent et les maintiennent colonisés dans le passé. L’homme asservi, faute de prendre conscience de ses libertés et d’en respirer les valeurs et la fierté, cherche par tous les moyens à sauver la face devant le pouvoir, pour l’amadouer, fut-ce en courbant l’échine ou en tendant la main !
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    L’impair et la partialité dans cette affaire d’incursions, quasi belliqueuses, sur les cliniques du privé est le silence complaisant sur le cas effarant des hôpitaux. Ça ne veut pas dire que c’est le paradis dans les cliniques ! Sauf que là, la Santé à brille dans la pratique du système de deux poids, deux mesures. Comme ses inspecteurs n’ont pas eu le loisir d’auditer les polycliniques de la CNSS ni les hôpitaux, publiquement du moins. Si elle inspecte en audit fermé et confidentiel ses propres hôpitaux, on ne la voit nullement évacuer les services répréhensibles et publier les défections sur le journal, ni jeter le discrédit sur telle ou telle unité de soins ! Cuisine interne, opacité, impunité et protections intimistes obligent. Chkoune li ygued ygoul foum sbaë khanez ? L’esprit de transparence ne se découvre pas dans ces réseaux hermétiques ! Discrimination immonde, diriez-vous, qui démontre que la méthode est sordide et partiale ! On vulgarise les défauts d’autrui en cachant les siens, pour se valoriser. Serait-on poussés à penser !
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    L’outrage commis et la perte en dignité résident dans la façon inusitée de cette campagne qui fait l’effet de tracs sionistes sur Jérusalem-Est et de rouleaux compresseurs sur un champ de mines. Avec l’usage inouï d’une violence outrancière pour mâter les impétrants. Fermez vos boîtes ! Alors que parallèlement des manquements organiques, plus terribles encore, font florès dans les hôpitaux, tout en concourant à taire leur sale réputation. Crierait le micro-trottoir. De notre part disons, que si les exceptions existent, qu’elles soient publiquement illustrées et félicitées ! L’opération sur le privé est toute autre.
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    On perçoit là, un plan machiavélique qui vient sourdre ? Une conspiration semble établie ? Non, non ! Pour sauver la réputation des siens on coule les autres. Peut-être ! Le but opaque est de liquider les cliniques libérales, de les réduire pour l’exemple, non pas pour les assainir, mais pour les abattre et dompter le secteur dans son entier. Une revanche disciplinaire ! Ne sont-elles pas les leaders d’opinion ? Les plus pugnaces dans le dialogue tarifaire de l’AMO avec des blocages devant le ministère et face à l’ANAM ? C’est ce que penserait tout médecin brimé !
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    Les médecins des cliniques, ne se sont-ils pas renfrognés, crispés, arcboutés en apprenant que dans le cadre de la mondialisation (invasive), le Ministère s’apprête à faire venir des étrangers et leur offrir d’investir dans le secteur médical privé ? Qu’ils soient médecins ou simples financiers (blanchisseurs) en quête d’opportunités. Ce, dans le cadre des amitiés et des concessions de bonne coopération avec l’UE et les States ! Le libéralisme, selon la loi de la libre concurrence et de la libre circulation, n’est-il pas d’abattre les frontières devant les hommes et le capital ? Le Maroc signataire des accords de l’OMC à Marrakech, ni frileux ni malade de son nationalisme, reste ouvert ! (Dans un sens univoque, certes, apte à subir sans complexes sa pénétration !). Pour se moderniser pardi ! Ouvert et hospitalier, malgré les réticences critiques, les ringardises régionales, haineuses et frileuses, que l’on observe encore chez des voisins, pusillanimes et trop fiers de leurs susceptibilités ! Pour eux nous sommes des soumis, qui vivent de connivences ! Il ne faut pas les croire….
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    Côté technique. Aussi pour notre part, nous ne sommes pas sûrs des conséquences utiles ou positives d’une concurrence imposée aux Marocains, contre leur gré. Pléonasme pour dire que ça ne leur plait guère aux cliniciens marocains d’être évincés d’un dialogue, d’une décision qui les concerne et qu’on ne leur demande même pas leur avis. C’est antidémocratique, même, si c’est le gouvernement qui tient l’exécutif ! Les politiques les vendent ou les soldent en fait, comme bétails et écuries, en les mettant devant le fait accompli. A moins que ce ne soit une punition collective. Il ne faut pas penser ainsi….
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    Le privé, est fautif d’avoir une opinion sur son secteur, ses droits et obligations, ses ordres, ses syndicats, son AMO et sur sa sémillante Ministre ! Les syndicalistes savent mieux le pourquoi de cette hypocrite antipathie ! Le patient marocain, sera livré seul, menotté par ses complexes, (Syndrome de Stockholm oblige !), aux investisseurs étrangers, sous couvert de professionnalisme médical. Possible !
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    On va vous concurrencer et vous appauvrir, vous casser, en important des médecins ! Parce que les marocains haïssent « les assassins en blouses blanches qui continuent d’officier en toute impunité », eux et leurs méthodes de pirates et de matérialistes, corrompus et pourris. Auquel cas on est d’accord, il faut mâter le corps médical. Elle est belle la démo-crazy …punitive ! La Justice pourtant requière de traiter cas par cas les irrégularités et de corriger par l’exemple les mauvais comportements. Ne nous emportons pas !
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    Ce ne seront certainement que des entrepreneurs financiers, férus de paradis fiscaux, en mal d’exploiter, comme couverture, l’immobilier, hôtelier et sanitaire, que sont les cliniques ! Pas certains du tout que ces éventuels néo-colonisateurs, puissent en délocalisant vers le Maroc, nous apporter quelque chose de plus dans le domaine humanitaire ou dans la solidarité. Pas sûrs qu’ils appliqueront des tarifs meilleurs ou plus bas que ceux pratiqués en raison des contraintes sociales aux médecins marocains, qui sont intimidés et résolus aux tarifs nationaux ! Pas plus et loin de là, que ces missionnaires du XXIème siècle, qui n’ont besoin que de leur carte d’identité pour venir, chez-eux, chez-nous, (tant nous sommes hospitaliers et proches de l’Europe)…Et, qu’ils puissent apporter un plus comme compétences et services, comme allégué ! Ne dites pas ça , on nous écoute !
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    Ce ne sont que des raisons attrape-nigauds qui sont lancées par les nôtres, (des gouggous* dans notre dialecte), pour justifier une invasion planifiée, qui table sur le partage du savoir et de la technicité ! Une science ou un savoir faire qui seraient de la part de ces médecins mercenaires ou flics infiltrés, supérieurs aux nôtres, sont des prémisses suspectes et machiavéliques. Ce sont des allégations, des illusions fantaisistes, des machinations populistes, que celles d’afficher que des privés venant d’Europe puissent faire faire des progrès à nos praticiens qui sont leurs concurrents directs. C’est antinomique, car personne ne délivre ses secrets ni ses recettes aux concurrents. Ne retenez pas ce paragraphe, c’est du n’importe quoi !
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    Nos cliniciens déjà installés sont détenteurs de plus de pratique et possesseurs des mêmes diplômes que leurs alter ego de l’Hexagone, obtenues haut la main, dans l’étroit quota de formation que nous permettent (ou nous opposent nos anciens colons et actuels protecteurs ! Je rappelle qu’il n’est pas facile de se former ni gratuit. Seules 5 % des places sont réservées aux étrangers de par la francophonie universelle ! Et ce, sur concours ! Pour réussir, nos lauréats doivent arracher leurs places, dans un créneau étroit, jalousement protectionniste. Ça, c’est vrai !
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    Revenons à notre angélique faiseuse d’anges, notre Circée de Madone. Censuré ! La revanche d’une femme contrite se découvre ici à chaud. Censuré. A côté des réussites extraordinaires de son Ministère, il y a des ratés mémorables, comme on sait les faire, pour retourner le Ciel et les électeurs contre nous ! Notre gourou, faite belle femme, veut montrer coûte que coûte son autorité et sa virilité ! Ah bon ? .
    Persévérante et tenace, sans hystérie, mais avec pugnacité et méthode, elle sait appliquer les ordres et obéir à un agenda. Fussent-ils dépassés ou dangereux pour le moment ! Il faut qu’elle allume le feu, avant de laisser couler son Titanic et partir, la tête haute, même si son Parti sombre aux élections. Est-elle à ce point contre sa famille, pour casser les Fassis ? Elle aussi ? Et vouloir impulsivement, intempestivement tempêter pour plonger le P.I. dans l’erreur et ses alliés, nouveaux ou d’occasion, dans la déconfiture ? Belle recette de marmelade politique, la veille d’un virage électoral pour une virago ? Elle sait qu’elle est une ménagère aguerrie qui ne nous ménage guère dans notre ménagerie ! Mais évitons pour elle de faire les zouaves dans son zoo ! Ça, c’et du Ninni tout réveillé..Est-ce qu’il est sorti pour dire tout ça ?
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    Non point diriez-vous! Ces caricatures entendues ça et là, dans les cafés qui débordent des trottoirs, ne sont ni justes ni méritées ! Notre Ministre mérite plus d’égards, sans cynisme ni plaisanteries, sans condescendance ! Elle applique la politique du Gouvernement. Point. Quiconque mis à sa place, ferait les mêmes erreurs. ( A barrer, lire : choses !)
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    Mais si ! L’administration nostalgique d’une époque noire, veut démontrer sa force, son activisme et sa pugnacité policière, sa vindicte pour cautériser les privés ! Une réponse populiste en écho au peuple dépité qui méjuge les cliniques qu’il fréquente aux dépens d’autres secteurs, où il ne trouve pas les mêmes égards ! May be ! Elle, la Ministre, est là pour représenter l’autorité. L’ombre de si Basri plane. Vous avez vu le spectre derrière vous ? Encore une fois, non pas pour assainir ni pénaliser, mais pour châtier et donner la frousse en exemple aux autres activistes sociaux. Il faut terrifier les velléitaires pour travailler en paix. Les révoltés ou ceux qui sont en voie de l’être doivent céder. On n’obéit pas à la rue, fut elle jonchée de blouses blanches, rougies ! Seulement cette rigidité non compliante est étonnante de la part d’un secteur, la Santé, somme toute malade, dont la schizophrénie donne des sueurs froides ! Quiconque vous dira qu’il faut balayer d’abord devant sa porte ! Sauf que, contrairement au puissant karcher, Basri, madame Baddou, n’est pas la ménagère du gouvernement ! Oh hou hou ! Hawel !
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    L’idée de se faire une cure de santé dans le privé, une incursion, si elle est bonne, la procédure usitée ne suit pas. La colère remonte des viscères creux comme un une indigestion. Stercoreux !
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    En conclusion, offrons un Conseil au futur Gouvernement, comprenez un conseil d’amis, si la rue et ses éructations, le laisse monter malgré ses vieillots criards et ses garnements, à deux pas des émeutes houliganes. Il faut revoir ses textes de droit avant de devenir parlementaire, pour ne pas être éconduits par le SGG ! Et au minimum être doté de son doctorat de médecine, avant d’occuper le fauteuil du Ministre de la Santé. Ah, hada jboud ! Nous sommes, ma belle lubie et inspiratrice, dans un monde de spécialistes et non plus de ricaneurs, de Fquih Tourabi tolérés, d’amateurs bien introduits ou de charlatans. Haouel ! Dernier avertissement avant la fermeture !
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    La complaisance envers les élus a des limites. Pour un égalitarisme réel, offrons moins de complaisances au beau sexe et aux amis ! Pour ce peuple, cherchons plus de sciences et de technicité. Il faut que les Partis en lice préparent leurs gestionnaires et ne fassent plus dans le remplissage, avec ce qu’ils ont sous la main comme adeptes et gros donateurs. Ni avec ce qui provient des suggestions empathiques des Conseillers de SM ! Le parachutage, des jeunots de la rue, pour le décor psy, comme l’intrusion, l’immixtion, l’imposition des personnalités amies, porte un nom de potes, c’est le népotisme. Ah bon ! A titre d’exemple, avec des peintres, des artistes, des hommes de théâtre ou des poètes, on peut remplir une scène, une foire, un stade, mais pas un portefeuille ministériel ! C’est magique ! Les écoles de gestion, de droit et d’économie, devraient être ouvertes à tous ceux qui, dans les rangs des Partis, aspirent pour les représenter à de hautes fonctions. Ne seraient qu’en cours du soir ! Car la politique, si elle devient une profession a besoin d’enseignement et non de slogans, de tribuns tapageurs ou de halqa ! Ache had el Waêde ?,
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    Toutes ces manips, ces cooptations, à l’ombre des Merlins de fortune, c’est de l’amateurisme. On paie aujourd’hui ces approximations et ces dysfonctions. Les cadres ça se prépare. Notre guide, Lui, a bien été préparé avant de devenir un chef, un Roi ! C’est un exemple à suivre ! Que les Partis politiques et les Parlements forment leurs cadres ! Et qu’on fasse confiance aux locaux, qu’on les rétribue honnêtement, avant de les critiquer, ou de casser la gueule aux jeunes et de fermer leurs boites aux aînés…Enfin un mot sensé !
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    DR IDRISSI MY AHMED
    KENITRA, LE 29 JUILLET 2011

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