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LE HIRAK POUR LA PAIX DE MADAME STUDENT : UN CONCLAVE POUR LE RIF
Scène 69 des Chroniques différées de Madame Student
M_ Mme Student, toi la revenante qui a survolé l’Enfer de Dante et ceux de la terre, toi qui eût outre Jésus, un avant-goût du Paradis, toi qui sort de ton Barzakh pour remplir une mission nouvelle, dis-moi, impossible amante et vieille amie , que m’a tu apporté de Là-bas ? a
S _ L’aube appartient au bon Dieu ! Traduisez en dialecte ! Laisse-moi au moins boire une tasse d’eau et enlever de cette nymphe qui me colle aux ailes pour me dégager.
M _ C’est par là. Tiens, bois : ceci est mon…humeur !
S _ Ça commence bien ! Mais c’est déjà heureux que tu sois habillé.
M _ Tu m’as apporté de là-bas des fruits extatiques*? Des douceurs exotiques ou une houri de plus douce compagnie ?
S_ Laisse-moi, au moins, déposer mes bagages, replier mes ailes et respirer un bol vivifiant de cet air enfumé que vous êtes forcés d’inspirer. Aspirer ou ingérer eût été mieux dit, pour crier les rancunes des corps humains ou des revenants ainsi attaqués ! Ou est votre ‘’obole’’ d’oxygène ? C’est encore gratuit ? Ou que c’est parti en fumée avec la Cop22 ? Et la sémillante faune labiée : la dame aux plastics interdits !
M_ Tu reviens de l’Au-delà, pour me dire des banalités et médire comme une concierge qui maudit ses locataires et leurs ratés !
S _ Attends ! Tu as des fourmis sur ton clavier…Toi c’est la taule et lui c’est la braise dans les cimenteries !
M _ Que viens-tu faire en ces instants troubles ? Après avoir raté l’acte de notre série où tu te proposais de réécrire le passé de My Othmane ? Mon ancêtre direct. Et que sans prévenir, comme l’inspiration, tu t’es évaporée ? Tu viens faire l’audit sur les événements qui troublent mon pays ? Tu travailles pour une chaîne interdite qui paie, parce que partiale et impolie ? Ou que tu es sous contrat, liée à Basri et ses successeurs, dont Ahmed El Midaoui et l’actuel homme du Rif qu’on a coincé dans l’hélico ?
S _ Je vois que les enfers sont mieux gérés et que tu es plus bavard que les Inquisiteurs…
M _ Termine !
S _ Ceux de la triste Reine, Isabelle la Catholique et qui officient, avec les Cerbères, là-bas, aux enfers d’où je viens !
M _ Ah c’est vrai, tu en a vu du pays !
S _ Et que vos…
M _ Vos, nos, quoi ?
S _ Et que les prisons sont ici-même, plus propres et qu’on y apprend à travailler; à faire de la musique et même à peindre, à dessiner, à cuisiner ! Pas la moindre condamnation à mort des pires assassins ! Pas mal comme évolution…
M _ J’espère que tu ne diras pas plus, comme ce que je crains. Après qu’on les ait repassés par…le fil direct du droit et de la loi. C’est normal, pour qu’ils redeviennent des citoyens respectueux des normes.
S _ Arrête ! Attend, avant de m’interrompre ! Quelle salle habitude, que vous avez, vous autres !
M _ Pardon, a Madame la Gawrya ! Dis-le, continue à nous interpeler par nos cultes et nos races !
S _ Susceptible que tu es ! C’est indécent de la part d’un toubib…Tu devrais tout écouter gentiment.
M _ Attention, car tu débordes, là seulement ! Tu es au courant du camionneur qui est rentré sur des musulmans à Londres, ce matin ? Tu es au courant du terroriste qui a commencé à pleurer ? Parce qu’il portait deux bombes dans son rectum et qui allaient le faire viscéralement exploser sur la gueule des gens !
S _ Ce n’est pas du coca civil, ça ! C’est, ce sont des terroristes qui veulent accéder au ciel en martyrisant les autres et faire expier toute une mosquée en plein mois de Ramadan !
M _ Ce sont les avatars d’une dite résistance. Déphasée, désadaptée ! Des actes politiquement, mal conçus et des ratés, inutiles d’office. Ces méfaits augmentent l’ire des injustes qu’ils visent et leur offrent des droits. Comme celui de s’unir tous, de sévir et de haïr, plus radicalement encore, voire à juste titre, face toute l’espèce la race et l’espace des paumés qui s’explosent chez eux !
S _ Passons, je ne viens pas pour ça ! Allah y khalik !
M _ Tu as juste placé un mot…de travers ! Allah y samehak !
S _ Je te reparle, Maidoc, des prisons sophistiquées que vous avez et des centres de détention huppés ! Et que c’est là que des cadres illustres, de vos organismes actuels, sont passés par ces couloirs, où ils y ont étudié, alors qu’on les disait enfermés derrière des murs et des barreaux plus que maudits.
M_ Vraiment, tu n’as rien à me dire d’autre que ces balivernes et ces banalités refroidies ? L’esprit, l’âme, la mystique, les religions, je croyais que tu étais venue pour me parler de cet autre univers ! Mystique, Dieu, les anges, les ailes, nos âmes et le Paradis ! Pesquet, le salon du Bourget de l’aéronautique, la Marche de Macron, sa femme, puis l’Assemblée Nationale, Trump l’empereur blond et sa belle compagne, les Emirs arabes et le Qatar…
S _ Le Brexit, la Cop larguée par le grand secoueur des mains, blond ! Et les classiques romanesques du Nil face à Israël qui s’en enivre dans la paix !
M _ Là, les Lecteurs ont saisi : tu te moques de moi ! Ok, puis tu viens des cieux, tu me réveilles, avant le muezzin de Laylat el Qadr, pour me faire état de la taule, des douars, de la marche des barbus, de la révolte des poissonniers et des caillasses des rues ! Je suis éberlué !
S_ Laisse-moi continuer ma phrase pour reprendre mes esprits. Tu es pire que ces journalistes qui se sont trompés de tribunal et qui cuisinent, à faire mourir leur interviewés. La télé est devenue un zoo, un cirque où l’on traîne le gladiateur, jusqu’à lui arracher la couenne qui lui sert de fourrure, de self défense et de peau.
M_ Pardon, ma Dame, ma madone et mon égérie, je ne suis guère armé ! Tiens approche, regarde mes mains !
S _ Bas les pattes ! Tu me traverses ! Dégage-tes mains de moi ! Ou je rehale*! Les mots, ce sont des sexes ! Les mots, ce sont des dents et des armes cachées !
M _ Des dons ?
S _ Halte, tu empires ! Je n’ai pas de sexe à flairer ou convoiter ! Je suis une revenante assagie. L’as-tu vite oublié ?
Continue !
S _ Je continue sans prendre d’autorisation. Si je suis là, c’est d’abord pour parler ! Pour agir et écouter, oui bien sûr ! Vous êtes comme en pénitence dans ce nouveau quartier de la capitale où l’on vous a condamnés, pour vous lester ! Les patrons vous ont résiliés ou aspirés. Pour eux, vous preniez trop d’importance, de succès et de libertés !
M _ Prend ton aise, Princesse ! Sit dawn ! Un petit verre de champagne, pour te fêter devant le public ahurie ? Ou juste à la menthe, un thé ramadanien pour te détendre et te remonter !
S _ Non je n’ai pas de ventre pour supporter tout ça ! Pour le moment…
M _ La youkallifou Allaha nafssane, illa was’âha !
S _ Je vous ai laissé une willaya, une région majuscule. Le futur port de l’hinterland des provinces de Fès-Meknès, le port de la capitale ! Et à ma honte, vous voilà réduits à une peau de chagrin.
M _ Désolé on fait des efforts ! Et puis le Gouvernement a dû attendre la rentrée, les tractations, péri-sahraoui-africaines, pour se former !
S _ Oui, très désolée aussi ! C’est beau la fantasia, sans chevaux. De la poudre aux yeux ! Le vide absolu, Maidoc ! Le gouvernent absent est absout. Ok ! Si bien contorsionné qu’il en est béni d’être enfin sorti. Il est totalement excusé, il n’y est pour rien ! Même pour le Rif, c’est kif kif. C’est le destin…Des gens excités, outrés qui, parce que respectés pour leurs caractère, trop libre et fier, qui ont agacé et trop dit.
M _ Mais, pour l’État, ils doivent se calmer pour avoir été compris. Leurs voyants meneurs, iconisés tels des leaders, comme les agitateurs coléreux, doivent être vite libérés. Ceci pour la bonne gouverne, afin de réintégrer l’anonymat et de laisser les responsables, éclectiques et souvent de leur bled, comme les entrepreneurs, reprendre leurs chantiers et plus travailler !
M _ Ouf ! N’est-ce pas ? Ne me parle pas de ça. Ils sont en taule et bien protégés ! Ce ne sont pas tes oignons, vieille con…cierge. Et puis, cesse de radoter pour ne pas déraper ! C’est un sujet intérieur, intime, hypersensible, alors la casse…
S _ Oui, des cailloux ! Après avoir bien tardé à les satisfaire ou à les ramasser ! Du gaz, ça pète ! Bientôt, ça va gazer… à Gaza ! Mind, Maidoc ? Je t’aurais prévenu ! Dis ça autour de toi, car moi, je suis un spectre, un fantasme, un farfadet et je m’en vais !
M _ Spectre spectateur ou scrutateur gratuit ! Je crois que je vais cesser de t’appeler ou de t’invoquer, Student. Je m’en vais penser tout seul et faire le ménage de mes méninges et de mes idées sans parasites et sans l’aide d’aucune personne !
S_ Tu parles de moi, comme d’une concierge incongru. Sauf qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens !
M_ Alors je vais te sauter !
S_ Balivernes de vieillard, mal reverdi ! Hchame we weqar chibek, a laqrë ! Je suis prof, éducatrice, psychologue et agrégée de lettres.
M_ Des lettres anonymes !
M_ Maidoc, cesse ! Je fus la plus sérieuse des préceptrices du prince David Salomon, le 60 ème, d’Israël ! Redis-le donc, à tes amis !
M_ Ok, ok, ok ! Continue, mais sans frapper ! Tu ne vas pas m’amener Netanyahou et ses acolytes, jusqu’ici ! Ici, ce n’est pas Gaza !
S_ Je te disais pour Kénitra ! Que c’est invivable, même pour la revenante, la, le fantôme que je suis ! Devenu, sale, les poubelles, les trottoirs, les bus, les tacots, les arbres qui manquent, la verdure effacée, les devantures abjectes, les façades pourries, même celle du Parti de l’Istiqlal !
M _ Quelle honte !
S_ Et puis ces ronds-points et leurs trottoirs d’en face, des prismes mal taillés. Et ces trous héroïques et ces failles dans la chaussée ! La guerre mondiale et ses tranchées se seraient passées par là aussi ! Adieu les amortisseurs. Les mécaniques, à vos cris ! Prenez pour les essayer, Monsieur, un taxi ! Attention à vos rhumatismes, ça les déglingue, les articulations, aussi !
M_ On n’a pas de leçons à recevoir d’une, d’un spectre, d’une lubie fantasque inventée !
S_ Si, si ! Vous dormez. On rappelle vos bons et anciens colons pour vous réveiller et vous civiliser encore chouya. Un peu plus de français aux programmes, dès les premières casses*?
M _ Pardon ?!
S_ Le français dès la classe de prépa. Dès le préparatoire, c’est bon pour chasser les velléités terroristes et les fanatismes tordus ! Des horreurs barbares qu’on apprend aux biberons de lait mal famé.
M _ Ah c’est ça ton fallacieux message ? Faussaire et lubrique personnage ! Et ça se dit près des anges ! Et nos valeurs particulières, qu’est-ce que tu en fais ? En retour pour que vous nous compreniez et nous supporter, même de loin ou un peu, on va chez vous, pour vous enseigner nos langues des la conception ou à la maternelle ? Non !
S_ Laisse-moi terminer pour la ville, votre ville!
M_ Toutes les villes sont ma ville !
S _ On ne vous pas laissé cette cité comme ça ! Magnez-vous ! Messieurs les ministre indigènes ! La ville vous aime, aimez-la un peu !
M _ Hé là, doucement ! Comme dit Adam qui est enfin revenu de sa toile d’araignée pour plonger dans l’espace-temps de sa Playstation ! Vous avez laissé juste un quartier, comme partout !
S _ Ce n’est pas toi, Maidoc, qui dans ton somme, m’avais appris que l’un de tes patients t’avait interpelé pour te dire qu’il est dommageable pour toi, oui pour toi et pour ton métier, de pratiquer dans un immeuble pareil ! Sans maintenance ni respect pour la ville ni ses habitants, et qui n’a jamais été repeint ni restauré ?
M_ Oui ! Notre ville est moins propre que les rues d’Al Hoceima où l’on décrie le pays et l’on manifeste aisément ! Beaucoup de quartiers, partout sont dans le même état. Al Hoceima est plus propre….grâce à la mentalité de ses gens ! Et lorsqu’on voit ces beaux quartiers où passe le Roi, on est jaloux et l’on espère de ses venues, fréquemment, ici et là.
S _ Une Grande h’chouma*
M _ Une honte que portent les habitants, les décideurs et les élus ! Mamie ! Mais, question de collage à la capitale, de recollement à la métropole, ça rentre dans la politique. Nous devions avoir une autonomie. Nous en rêvions ! Comme si c’est le fait de justifier et de faire une analogie avec les provinces du Sahara auxquelles on veut donner leur autonomie pour dépasser le problème venimeux de l’autodétermination
S _ L’autodétermination, impossible à faire et à laquelle colle tant l’Algérie, comme si c’était d’elle qu’il s’agissait, face à la France d’hier, est un sondage, quai désuet, irréalisable. C’est un mot malheureux, est une idée, qui avait été lâchée comme un ballon-sonde, un test, innocemment et courageusement, par feu Hassan II.
M _ Tu parles en convaincue. C’est bien rassurant. Tu l’as vue Hassan II, quand tu étais là-bas, au Barzakh ? Comment qu’il va ? Il nous suit de là-bas ?
S _ Je ne peux pas te dire. Je n’ai pas entendu la question.
M _ Tu sais garder les secrets, c’est bien ! Retour à la discussion, Mamie. Une réelle autonomie pour les willayas et pour l’exemple, conforte la similitude du traitement des différentes régions et leurs libertés et indépendance, dans le cadre de l’homogénéité nationale !
S _ Vous voilà, résignés, au nom d’une régionalisation, mal fichue !
M _ Non, débutante !
S_ Vous voilà en attendant, précarisés, plus que aroubisés*, ruralisés, devenus un quartier de plus. Ruinés, rifinisés*. La hogra* sans Zafzafi, ni kif ni hirak * !
M_ C’est toi, qui le dis, ma poule !
S _ Ta quoi ?
M _ Enfin, c’est une façon de parler !
S _ Pouf ! Vous faut-il un zaïm de foire, un laideron faute de beau et sémillant leader ? Tel cet autre requin, si puissant, qui vous nargue de Hollande ? Ou qu’un simple jujubier, un zafzoufi, un kharoubi, vous tirerait d’affaires ? Et qu’on en fasse un héraut, un tribun, un héros pour vous tirer d’affaire ?
M _ Laure, ne te moques pas de nos noms ! Et ça veut dire quoi, Student, déjà ? Et tu viens d’où, Student, pour te moquer de nos ruraux ? Tu viens comme ton Général Lyautey de cette vieille campagne du Far-Est de France ! Ce Zafzafi que tu vises, est sorti des ruelles d’Al Hoceima pour défendre la fierté et les droits des siens, comme un vrai patriote.
S _ Il a gaffé en envahissant la mosquée et en arrachant le micro au Khatib !
M _ Il n’est pas Khattabi pour rien !
S _ Dans son hystérie provocante, il s’est pris pour un mufti de guerre ! Il a harangué les siens en déversant, sans retenue ni respect, des mots de révolte désobligeants pour Amir el Mouminine et les Musulmans.
M _ Ce n’est pas ce qu’auraient dit les marcheurs du Hirak, il me semble. Quoiqu’on ait lu de ces menaces virulentes sur la toile. Lesquelles peuvent provenir de partout. Dans la colère des trucs pas très catholiques, fusent, sans réflexion poussée et sans freins de retenue.
S _ Ah ! Tristes erreurs !
M _ Ça fait belliqueux et ça pousse les gens insensiblement, irrésistiblement, aux révoltes et à la révolution ! Un pensée pour Salvan mon prof d’histoire au Lycée Mixte ! Les effets complexes du comportement grégaire sont peu connus. Ça doit varier selon les cultures et les instincts. Attroupés par centaines ou milliers, galvanisés ou intoxiqués, dopés par les maux et les mots, durant 6 mois, c’est la guerre civile, quoi !
S _ Ce ne sont pas les exemples, qui manquent dans vos régions. Hélas ! Tel un attroupent en vos places, un concours de sympathie, une affluence, d’abord tribale ou linguale, s’est organisée spontanément. Elle aura été grossie, curieusement à la vue des autorités et non maîtrisée ou refreinée !
M _ c’est pour cause de libertés, concédées, réelles et respectées !
S _ Elles se sont vues dangereusement grossir et ça a compliqué l’affaire. On croyait les velléités du 20 Février taries et mortes. C’est ce que les conseillers de Macron ont du comprendre.
M _ Je ne t’ai pas tout dit et tu as divergé en me faisant perdre le fil. Du coup te disais-je, ce fils du peuple, qui cherche le martyre, la reconnaissance des droits ou la célébrité, même s’il n’a pas fait la fac comme toi vois-tu, il est l’arrière-petit-fils d’Abdelkrim El Khettabi, le zaïm exemplaire, le chef de la république du Rif, qui avait tabassé les envahisseurs Ibères, avant que…
S_ Oui, ce tu me chantes là et de travers encore, c’est une rengaine vieillotte. Celle des valeurs liées à la famille et au sang. Cette citation qui veut que ’’ Il t’a suffit de naître pour être roi’’ ! Lancé à l’un de nos princes qui critiquait cet autre cynique de nos lettrés ! Alors, s’il a des gênes de Khettabi il a le droit devenir un gêneur attitré héréditairement et un leader par héritage !
M _ Oui, c’est senti comme ça par la plèbe !
S_ Comme toi qui a une feuille d’état civil de chérif. Un arbre généalogique titré, une feuille de la branche des rois et par la même du prophète…
M_ Ah la Vache ! Cache tes cornes ! Il y un toréador qui vient d’être tué par l’une de tes cousines, dans l’arène, juste ce matin !
S _ C’est vrai, ça ?
M _ Et ce sont les vôtres, ô la revenante de France, qui avait usé de vos avions pour leur larguer dessus, du gaz asphyxiant moutarde, afin de les décimer !
S _ S’ils ont gagné, ils ont perdu. Ils ont fait la deuxième grande guerre mondiale ! Un mauvais exemple, certes ! La Réincarnation sera du coup u mauvais rappel. Ils sont se voir et se reconnaître, les braves zombis…Heureusement revivifiés, sans leurs armes ! C’est un marché de gros qui demandera bien du temps !
M _ 7o millions de mort 6 millions de juifs…30 millions de soviétiques, 40 millions de chinois…
S _ Et moi et moi !
M _ Oui la revenante, avant terme ! Parlons-en ! Le karma, la métempsychose, la réincarnation, n’est pas donnée à tous, sinon la Terre ne nous contiendrait pas !
_ Et c’est le cas… car beaucoup que tu vois d’entre les vivants actuels, sont des revenants, 1 fois, 3 fois, 10 fois ! Ils ne le savent pas ! Avant de devenir aptes à séjourner au Paradis, ils doivent refaire leurs stages pour parfaire leurs âmes !
M _ Mais, il ne fallait pas se déranger…
S_ Alors qu’est-ce qu’on fait pour ton jujubier de Zafzoufi, qui se la coule douce, en taule, pour devenir zaïm comme son ancêtre allégué ?
M _ C’est une petite cérémonie de formatage ou de reformation. …Un stage de réflexion aussi. Un rite de passage offert par le gouvernement et les gourous, les conseillers de l’Etat ! Ou le contribuable, admiratif ou conspuant. A-t-il, exulté pour la chance qu’on lui a donnée ? Et, va-t-il une fois canonisé, imam ou icône, s’assagir et se mettre à table ? En vue de calmer le siens, ceux qui l’ont hissés et qu’il a mené et ameutés, depuis plus de 6mois ! Va-t-il, sans chicanes ni entourloupe, sans tractations, accepter de composer ?
S_ Et, avec le Roi, le Roi uniquement et vite, exigent-ils, s’il vous plait !
M_ On n’a jamais vu au pays des requêtes faites ainsi ou exigées des hauts lieux !
S_ Va-t-il être relaxé d’abord et déculpabilisé ensuite, de fait ?
M_ Ou ira-t-il monter sur ses grands chevaux ! Faute de lui demander pardon, la nation reconnaissante, va lui rendre les honneurs et le nommer ‘’ président de région ’’!
S _ Que de grands pontes actuels furent aussi des agitateurs, des prisonniers, condamnés lors des années de plomb !
M _ Au lieu de le négliger et de lui parler, dès le début de ses premières sorties, on l’a laissé grossir et s’égosiller ! Depuis, c’est biologiques ou psychologique, il a dû commencer à gonfler son ego ! Dans son délire ou sa zaamate du Hirak, une empathie avec les mouminines*, s’est installée de fait ! Les manifs ne se font que pour lui !
S_ Il est la tête d’affiche du mouvement des insatisfaits du Nord. Des villes locales et des capitales d’Europe vibrent pour lui. S’ils ne l’ont pas aidé et mobilisé, financé et poussé, les Rifains du monde, sont tous de la partie ! Et plus que les Religieux, qui ont très largement sympathisé, puis marché sur Rabat, il y a foule ! Maintenant, beaucoup de la Gauche disparate, ont ostensiblement de la sympathie active pour sa cause fébrériste, depuis !
M _ On a fait une faute, on a minimisé le cas Fikri et les retombée symbolique de sa mort, publique, dans une benne à ordure, pour un maudit espadon ! On l’a laissé trop grossir. De menu fretin, il est devenu un cachalot, une baleine ! On l’a élevé, quasi monté et grossi !
S _ Fikri est mort, vive Zafzafi ! Difficile de le décalaminer, votre réacteur rifain ! Le Jujubier s’est mis des réacteurs de fusée !
M_ Les ‘’croyants’’ à sa cause, ses zélotes et adulateurs depuis, ses adeptes identitaire, ses appuis ethniques et ses suiveurs régionalistes, grossissent en nombre, et par-delà la Région et l’Ethnie !
S _ Pire le Gouvernement, dont la gésine a duré toute une grossesse, de par ses nombreux pères, l’a enfanté !
S _ Il est allé déjà trop, trop loin ! Mais en fait, il ne cherchait que ça, tel un messager ou un prophète, ils vont commencer à l’adorer.
M _ Ça me rappelle les nôtres et comment ils ont laissé se fabriquer un charlatan, le Fquih Mekki Tourabi de Skhirate qui est devenu un célèbre guérisseur mondial, dans le silence inexpliqué des autorités !
S _ Ne change pas de sujet STP ! Reste à Al Huceima ! Quitte à montrer de l’appréhension, allons-nous voir s’enclencher une guerre civile ? Il faut demander les avis des psychologues et des sociologues politiques avertis pour comprendre le Hirak. Et agir concomitamment.
M _ Et pour leur champion, lui affecter un prof de droit et d’économie, pour mieux l’informer. Un coach pour ce rifain excessif, en mal de martyre !
S _ Beaucoup et de partout, espèrent ardemment que le Roi, sorte de son grand‘œuvre. Qu’il ait une idée, royale ! Une promesse, aurait-elle été faite ? Un acte notoire, emblématique, symbolique, mais réalisateur et rapide, doit voir le jour, pour colmater les brèches du navire Maroc et assécher le marécage rampant d’Al Hoceima!
M_ Je ne te laisse pas divaguer toute seule ! Le premier acte est de réparer les erreurs, des uns et des autres. D’abord de libérer les détenus, en leur faisant justice, sinon grâce ! Voire de donner raison au Hirak, par la même, d’avoir osé dénoncer par son mouvement pacifique et sa constance les manques et les irrégularités ! Un pas de plus pour la démocratie. Le Hirak doit être vu comme une preuve de la démocratie vécue au Maroc par rapport à d’autres contrées du même ordre. Le Hirak, ce mouvement pacifique et mobilisateur retrouvé, doit être redéfini, comme un facteur positif, libre et spontané, un paramètre inespéré de santé et de progrès revivifiant de notre démocratie. Un acte de vitalité retrouvée pour une démocratie encore plus avancée.
S_ La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et leur faire acte de grâce souveraine. Grand musulman et sage, expert et près du peuple, son protecteur, qu’il est. Pourquoi attendre la fête de l’Aïd, où couramment le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche pour agir vite aussi !
M _ Minute chérie ! Je te copie ceci. ‘’ Zefzafi : appel à une très grande marche le jour de l’Aid. La page Facebook officielle de Nasser Zefzafi a lancé un appel à toute la population des régions du Rif pour rallier Al Hoceima et y manifester le jour de l’Aid, au cas où les détenus du Hirak ne sont pas libérés. Et cela en arborant et en accrochant un drapeau noir en signe de deuil ’’
S_ En attendant, constate qu’il est des impénitents régionalistes rigides qui laissent mijoter et faisander le plat. Ils font ostensiblement durer le suspense ! On ne lance pas des lacrymogènes comme ça ! Et puis le message du Hirak* a été entendu par l’Etat, pourquoi éconduire les ministres, comme s’ils n’ont promis de sérieux ni rien fait. Ces gens semblent s’être fixés sur un mode, un programme, quoique le gouvernement fasse ou qu’il promette. Ils veulent du concret, immédiatement, ou de rester à narguer l’Etat et le mettre en danger en se révoltant.
M _ Jusqu’à quand ?
S _ C’est la principale question, alors que les dangers et les risques les plus graves, vont crescendo en gradation.
M _ Je partage tes mots. Tu peux les moraliser pour ma part. Les satisfaire et les tranquilliser sur leur avenir commun. Tu peux, toi qui a de la psycho et de la diplomatie comme art, les rassurer sur leurs avantages particuliers et régionaux. Tu peux les rassurer, leur dire le respect pour leurs droits supérieurs, leur dignité devant tous et leur avantage indubitable à vivre sous le même drapeau et le même toit. Comme de leur démontrer l’utilité de le hisser, sans honte, même en militant pour le Rif, le Sousse ou le Gharb.
M_ Arrête, je ne suis ni Benkirane, ni Ilias El Omari ! Je n’ai ni leur bagou ni leur entrisme auprès des Centres du Pouvoir ni devant ces gens !
S_ Je sais ! On discute seulement ! D’autant que je ne suis pas venue d’une autre galaxie pour ça ! J’en parle, hors programme ! L’enjeu est d’éviter toute collusion problématique face au danger et à l’avenir. Moi, dispensez-moi de toute intervention. Je n’ai pas reçu d’ordre pour agir à ce niveau.
M_ Si la colère durcit, moi, qui ne figure dans aucun comité de reprise ou de rapprochement du dialogue, j’ai quand même une observation ! Néanmoins, il faut espérer du Conclave du chef du Pam, une solution rapide. Cependant, à mon sens, c’est tardif comme initiative. Qui plus est, les meneurs, qui pourraient dialoguer avec les gens du conclave, sont en prison ! Et quelles que soient les solutions proposées par Ilias, elles amèneront leurs lots de mécontents. Des gens blasés qui doutent de lui depuis longtemps et cela fera plus encore d’atermoiement. Ça ne fera que donner du retard à une solution franche. On va me sangsurer* mon scenario !
S_ Censurer te suffit, c’est moins sanglant et de meilleure orthographe !
M_ Oui madame Student, tu as été la prof de mon fils et maintenait tu es ma maîtresse ! Quel heureux partage entre les générations. Le fils te haït, son le père t’adule !
S_ Lunatique ! Que veux-tu faire d’un spectre ? Il te faut une en chair et en os !
M_ En chair et en charmes, ça me suffit. En plus de toi, pour l’esprit ! Toi, ma fantomatique revenante ! Tu reviens toujours comme une tournante à la table qui gagne ! Mise, alors !
S_ Ok, de suite ! Revenons à nos juteux poissons! Vous ne péchez plus les espadons à Mehdia ?
M_ J’abhorre ce poisson ! Pour la plage, elle est en travaux ! Vendue, orientalisée, embellie pour les prochains et riches touristes de la prochaine décade !
S_ Ah, enfin ! Ça me dit quelque chose.
M_ Ah, enfin ! Quoi ?
S_ Ça rentre bien avec ton projet ! C’est en rapport avec ton slogan économique pour le Maroc lancé il y a près de 20 ans… dans la nature…du Web, sur Menara.
M_ Ah ! « Les Cent hôtels en face des derricks ! » Des espaces côtiers offerts aux investisseurs de toutes les nations du globe.
S _ Y compris l’Algérie pour faire la paix des braves ?
M _ Un projet de paix, de financement, d’investissements et de travail ! Des espaces uniquement touristiques, de plus de 100 à 200 hectares chacun, offerts par l’état pour la construction d’espaces touristiques. A des prix relativement symboliques. Reliées entre eux et vitalisés, par des tronçons côtiers, pour engager les jeunes et les gens du voisinage, à y travailler. Les investisseur y amèneront leurs client d’à travers le monde et profiteront de grandes facilités, comme de ne pas payer d’impôts les dix premières années. Qui plus est ces espaces reviendront naturellement au Maroc, après 99 ans d’usufruit.
S_ Là, tu délires ! Et c’est antiéconomique. Et que des problèmes qui vont surgir. Ces hectares que tu veux donner aux étrangers ne sont pas vides ! Alors reviens aux poissons, c’est plus digeste pour le Ramadan ! Et t’as vu le prix des œufs !
M_ Non, je retourne à Al Hoceima et à Kénitra ! Nous sentons que nous avons été aspirés par une tornade. Un tourbillon, un trou noir ! Par une capitale politique, hermétique, gigantesque. Ceci nous rend faibles et dépendants de gens et de services qui nous amoindrissent et nous sentons, naturellement, qu’on est au Maroc, et que ces administration nous ignorent et nos rapetissent.
S _ Ah c’est grave ! Ceci alors que feu Hassan II, nous, vous avait annoncé que vous alliez être le prochain Casablanca ! Zut, je me trouve amoindrie aussi, alors que je reviens de l’immensément grand Au-delà ! N’ayant pas les attaches ou les gènes en sympathie avec ceux des arrivantissimes* richards et des privilégiés de la Hight, des décideurs de la capitale ! Je m’en veux d’avoir été Kéni-troyenne ! Je me sens étouffée dans ton cabinet et par ces centaines d’immeubles qui jaillissent vers les nuages et qui font de l’ombre à mon esprit !
M _ Je n’ai pas de médicaments pour ça ! Mais une anecdote en guise de psychothérapie !
S_ C’est quoi ? Tu as remis ta blouse ?
M _ Oui ! Ecoute. A son arrivée de Casa, le Khalifa Coquelicot, m’avait dit, il y a déjà 15 ans, qu’il faut sortir de la ville, pour montrer un bout ciel à son fils !
S _ Tu appelles ça des immeubles ? Vous vous prenez pour des ricains ? Vous vous croyez à New-York, avec Trump, le riche blondasse comme affairiste ? Ou encore être de parmi les amis de Hillary, pour la mater et se marrer un peu !
M _ Tu arrives trop tard, Mamie ! T’es au courant de rien ! Ses actes ont commencé à puer. Regarde les richissimes cheikhs du pétrole en train de lui donner des cadeaux et lui, de les déchirer pour les bénir et les opposer. Une atmosphère délétère et pénible de plus ! Un charivari qui va apporter encore plus de honte aux sunnites et aux chiites. Regarde-les, ils se battent pour des conneries antiques !
S _ Oui, il y a des conneries ataviques, immémoriales, que l’on enseigne et que l’on copie…Des gènes devenus héréditaires, ceux des guerres de religion, pour des gens qui adorent pourtant le même Dieu.
M _ Oui, puisqu’ils croient tous en un seul Dieu !
S _ C’est le comble de la bêtise et de l’ignominie, imposé à ceux qui dans leurs certitudes dogmatiques fondamentalistes, n’ont rien compris !
M _ Ils ne le savent pas. Ou, qu’ils prétextent la religion pour garder des privilèges, ou s’accaparer des pouvoirs des richesses des terres et des gens.
S _ Que font-ils vos coreligionnaires, je veux dire que faites-vous aussi, les humanitaires du monde entier, pour les pauvres Rohingyas ? Ces moslems que l’on calcine ou que l’on mange tout cru ! Avant de jeter les restes en pâture aux chiens, afin de les engrosser pour les hacher et les avaler. ’’ Nous les aidons à s’entretuer ’’ dixit le Général De Gaule ‘’ Oui, que faites-vous sachant cela ?
M _ Moi rien, Mamie ! Je suis aux abonnés absents. Absent en attente d’Alzie, de la perte des muscles et des droits, du deuil de la mémoire, du déficit de la conscience de soi et de la fonte de mon esprit ! C’est comme si j’étais, dans mon bled dans un cercueil en ignorance ce ces tristes méfaits ! J’n’y peux rien, je me tais.
C’est lâche, puisque je suis impuissant comme n’importe quel penseur occidental, qui sait ce que l’humanité, signifie !
Mais, ça importe peu pour lui ! Ça ne rentre pas dans les élections et c’est inutile de s’en faire, économiquement parlant. Qui plus est, c’est très éloigné, culturellement, de ses intérêts. Y a pas de ponts financiers, pour aller houspiller là-bas, afin d’arracher des privilèges afin d’y investir au mieux qui soit
S _ Sûr, tu me rappelles quelqu’un !
M _ Un râleur gaulois ? Non, non, non ! Celui qui a fondé ce port et lui a donné son nom ? Le Maréchal Lyautey ? Ton célèbre cousin et fiancé raté ? Ou son homo de copain ?
S_ Mauvaise langue ! Si j’ai raté le deal, toi je ne te raterais pas. Tais-toi malheureux !
M_ Comment-le sais-tu, diablesse ? Tu es une voyante ou est un simple une parjure délurée ? Ah, tu es la nouvelle prophétesse ! Le dernier prophète ne permet pas de te croire aux nouveaux venus ! Fussent-elles des femmes, ivres d’égalitarisme ! Déjà avec les religions qu’on a, on ne s’en sort plus ! Et que ça guerroie à ne croire plus en rien !
S_ Arrête !
M_ Pas facile une fois que le moteur en marche. Déjà qu’il me faille des toniques pour le démarrer !
S_ Le démarrer ? Qui, quoi, comment ? La honte ! Tu le dis ici ?!
M_ Patience et pas amalgames ni de tromperies ! Je parle de mon corps, de mes muscles et surtout de mon cerveau…Tu sais ce que c’est, mythique fantôme?
S _ Tu appelles cette graisse grise, un cer-veau, alors que ça ne sert ni vache ni veau ! Un reliquat, molasse, fongible, que tu as mal traité ! Oui, tu me rappelles quelqu’un…
M _ C‘est qui donc que tu ne veux pas dénoncer ou divulguer son nom ?
S _ Hé bien vos chefs de Partis politiques ! Ça râle, ça se critique à mort, ça perd toute crédibilité et celle du pays entier devant les ténors étrangers ! Des amateurs qui se traitent de tous les noms qui se tuent aujourd’hui pour parjurer et s’embrasser le lendemain. Ça fait pitié quelque part.
M_ ils appellent ça de bon aloi ‘’La politique’’.
S_ L’hypocrisie permise et permissive qu’ils se partagent comme une bonne morale, un droit, une religion.
S _ En fait, toi, tu es de quel parti ?
M _ Ils sont trop nombreux pour pourvoir en choisir un ! C’est la confusion entre les semblables ! Attendons que d’autres naissent pour patauger encore en regardant faire les milices, les novices et les opportunistes et les inopportuns !
S _ Si ce n’est pas un délire, c’est d’une prétention grotesque, mon ami. De la suffisance tellement maladive, quand on imagine le nombre de militants qui y adhèrent. Des docteurs en droit, de simples gens et des milliardaires, qui y croient et qui agissent, dans ce parti ou dans celui-là ! Aucun ne trouve grâce auprès de toi ! Tu es bien gonflé, mec !
M_ Non vidé ! Déçu. Je ne regrette que les dirigeants de l’époque, qui dans un sursaut nationaliste, se sont unis, quels que soient leurs spécificités, pour un idéal commun. La liberté dans notre pays, nos valeurs identitaires et notre avenir commun.
S_ Les indépendantistes sourcilleux de leurs propres intérêts aussi ! On a vu tellement de nationalisations de privatisations et prévarications par la même ! Allez, parlons d’autres choses !
M _ C’est vrai ! Tu prends quelque chose ! Un pot, chez moi !
S _ Du calme, mon pot ! Je te vois excité par la chose politique.
M _ Non juste pour la chose !
S _ Mon Dieu ! Qu’est-ce que tu as vu aujourd’hui de si excitant ?
M _ Un gros et grand militant…malade ! Un grand ponte, Bassou, pour ne pas le nommer, devenu inutile comme un bout de linge sale. Des dizaines d’acteurs et de cinéastes qui meurent et disparaissent chaque semaine. Un jeune psychique qui s’est pendu, en se jetant de sa terrasse, la corde au cou !
S _ Ah, c’est dramatique et lubrique…Quand on sait que moi aussi, je fus une morte, grande en âge.
M _ Pour ne pas tomber dans le pessimisme, par-delà ces drames, intimes ou publics, il y a le revers. Oui, bien des gens aiment ce monde, un paradis pour eux, qu’ils ne voudraient jamais quitter.
S _ Ils ont les moyens !
M _ Beaucoup de moyens ! D’autres plus nombreux veulent disparaitre pour mette fin à leur souffrance. Ils n’ont pas d’excuses ni d’explication pour le sens de leur vie. La grande majorité, dans la morosité, lutte pour ne pas choir dans ce travers ! C’est d’entre e tde parmi ces gens, aux problèmes quotidiens interminables, que les partis cherchent des adhérents en leur faisant miroiter des projets et de grands espoirs.
S _ Je te comprends maintenant. De plus, pour rassurer, je sais que tu votes quand même ! Et les voyages, tu n’en fais p*lus ? Et ta ville, tu y es retourné, pour changer d’humeur et d’air ?
M _ Je vois, tu veux me faire changer de sujet de discussion. Tu me rends nostalgique. Les ombrageux et susceptibles novices de la liberté, les préchabatiques avaient démonté la statue, du jardin public de Fès, pour la renvoyer à l’ambassade de France…
S _ Sans visa ! Comme le gouvernent qui comme une femme alourdie a mis près de neuf mois pour accoucher ! Elle aurait dû avorter précocement ! Et chercher un autre père…
M _ Moi, je comprends les causes qui ont laissé prendre de l’importance au Hirak et qui
Vont du hasard de Fikri et de son espadon maudit, à des choses juridiques, sanitaires et économiques graves, urgentes ou vraies ! En plus de l’orgueil particulier de ces vrais chômeurs ou faux pauvres. Et je comprends l’importance des voyages en Afrique du Roi et que tout a été misé pour le Sahara. La santé, le temps, les moyens et les gens, comme la composition du gouvernement, pour faire plaisir aux uns et aux autres, souvent de voyage avec le Roi…
S_ Maintenant que Macron et devenu Roi de France, avec un Sénat uni et confortable pour lui permettre de décider de tout, et que tu es rassurée, quelle est alors ta conclusion pour cet énième acte de la série de tes chroniques différées, Mme Student ?
S _ Je n’ai parlé de rien en fait ! Ni de la santé ni des ministres, ni de l’univers et de ses galaxies, et je vois dans l’homme marocain dont on a découvert les crânes, l’un des ancêtres de toute l’humanité. Le Maroc, berceau de l’homo sapiens, c’est beau ! Je n’ai fait que des souhaits. Je sens que si je suis écoutée et que mon karma va se développer et murir. Ceux des décideurs, leur souveraine guidance va prendre aussi un coup de fierté et de sagesse, par la même, aussi !
M_ Hé ma vieille ! Dis quand même un conseil, lance un vœu ! Qu’est-ce que tu perds ? Au maximum on ne sera pas lus, au pire on ne sera pas entendus !
S_ Quand même je vais me répéter…La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et faire acte de grâce, dont de souveraineté indiscutable. Grand musulman et sage qu’Il est, expert plein d’écoute et d’ouverture, Lui qui est si proche de ce Peuple, dont il est l’émir et le parrain et le protecteur. Pourquoi alors attendre la fête de l’Aïd, durant laquelle le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche, il pourrait là aussi, agir vite, pour sauver la région d’une situation qui peut détériorer le travail réussi fait ailleurs !
M _ Et si Zefzafi qui va trop vite, appelle à une très grande marche le jour de l’Aid et si Zefzafi ne rejette pas les offres alléchantes de ceux qui le poussent de l’extérieur pour clamer l’indépendance du Rif….
S _ Alors je reprendrais avec toi ce lyrique texto « Les Français, peuple multiple mais toujours gaulois, se sont jamais contents de leur propre choix. La démocratie, trop crasse, ne leur convient pas. On aurait pu en inventer d’autres bulletins de vote ou réveiller ceux des chefs murs et très vieillots de nos amis. Voire même les plus sympas qui ont trépassé, afin de les soulager de Leur Pen, sans Macarons, ni propos obscènes. Alors, si c’est Marie pour Marianne, Emmanuel est une grande âme pour nous. »
M : DR MAIDOC
S : MME STUDENT
Kénitra, le 19 juin 2017, Dr Idrissi My Ahmed
En premier jet et en primeur , pour les amis de Oujdacity.net et pour la paix au Rif
Bêtes de souk ou bêtes de somme
ou
les mythes de grandeurs effarouchéesCe n’est pas le titre d’une comédie de Molière. Les acteurs se sont éteints et les scènes nous manquent depuis que des immeubles ont supplanté les salles de cinéma. Paragraphes non titrés des chroniques différées de Mme Student. Acte 63.
On ne peut pas pester contre le silence des notables ni délivrer des messages aux anges ou aux prophètes, des autres religions, pour venir nous aider ici ou là. Le but, idéal mais nécessaire est celui d’obtenir justice et droits. Mais, pour que ce soit accessible et vrai, nous faut-il attendre l’Apocalypse et la Résurrection, qui nous semblent encore loin ? Alors, faisons vite un vœu, bien naïf, certes ! Celui de rétablir d’abord la paix et de donner ensuite, un sens vrai à la fausse et belliqueuse prétention. Celle qu’il est de nous qualifier d’Humains. Difficile là aussi, certes ! Une autre solution perce…
Mais, on ne peut pas écrire au roi des rois, puis au chef des présidents impudemment, ni importuner, hors prières régulières, le bon Dieu. Des milliards de milliards d’êtres, souffrant partout de partout, ça fait trop de voix à la fois pour être entendues et leurs vœux et desideratas exaucés ! La solitude du pouvoir, l’isolement de la langue et la respectabilité imposent aux plus faibles des demandeurs, pudeur et respectabilité. Par fierté, évitez donc de quémander des choses légères ou trop de choses incongrues aux grands manitous. Fussent-ils très humains, des fois !
Comme vous ne pouvez pas adresser non plus vos demandes sur Facebook. Mind ! C’est une officine espionne qui relève du pays de Trump, si je ne me trompe pas ! C’est le grand d’âge et riche en poils blondasses qui ne reçoit personne et qui ne donne rien. Ça ne prend pas non plus sur le Net, qui n’est pas si pur et innocent que ça. Le web est une joutéya que les célébrités évitent par discipline et par précaution. Je parle des nôtres et des bas quartiers. Vous ne devez pas y voir un ponte faire dans le souk, question de garder son look, son prestige et son honorabilité. Sinon alors, dans un bazar ou un musée, privé, à des heures réservées. C’est plus chic et plus cher, c’est huppé et sélect en plus logique ainsi.
Attention à ce mot qui vient. C’est un symbole, mais en franc parlé. Le bordel, auquel très contraints, vous aspirez, leur est interdit par respect et par dignité. Quelles que soient les belles qui y prospèrent et l’étique (sans h) de vos requêtes et invocations. On ne peut pas prendre au sérieux quelqu’un qu’on voit fureter n’importe où, même dans la pensée ou en blaguant. Et cela, quels que soient son look, son naturel et son honorable simplicité. Alors, pour vos dols indicibles, ne suivez jamais comme un fol un convoi, en courant pour tenter de tendre vos lettres. Adressez-les comme moi, par courrier…ou dans vos prières.
Ailleurs, sur d’autres sphères, il y a des risques que s’imposent les maîtres de céans et les présidents, quels que soient leurs naturels et leurs sémillants bagous, leur aura ou leur simplicité. Qui plus est, il est des risques de voir le Président recevoir un seau de farine sur son visage lors d’une visite ! Heureusement, ce hooliganisme n’a pas cours ici. Une tarte à la crème, ou des tomates et des œufs, lors de sa marche, professionnelle, même gardée. C’est impardonnable.Cependant, des coups sur la gueule d’un notable parlementaire, on commence à en voir cela ici aussi. Au Parlement, si, si, comme antan devant la devanture du bâtiment qui fut un tribunal ! Autre temps autre mœurs. Ça Chabat sur nous, ça se bat pour se faire respecter comme chef dans la cantine des lois ! Comprenez par-là, que les règlements de compte se cuisinent à chaud. Mais, c’est un vieux débat. Même si le combat n’a pas encore cessé en nos honorables parlements !
Le coq et la tortue. Spécialiste effronté, des cris et des imprudences, inconscient et pour jouer, le bambin intrépide, lâche la tortue tripode dans le bassin vide de grenouilles et de fleurs de lotus, mais plein de feuilles de bambou. Hier, à mon grande stupéfaction, devant sa juvénile cruauté, j’ai été consterné et coléreux de le voir écraser un innocent petit hélicoïde. Un mollusque indolent sur la marche du salon. Un an et demi après m’avoir ainsi offusqué, c’est une centaine de ces gastéropodes que je vais tuer moi-même froidement ! Les escargots, devenus innombrables, ont dévasté bien de mes plantes. Ces pauvres et chères amaryllis blanches, ces herbes tendres ! Chacun sa Corse de transit ou son île de Sainte-Helene, car par pitié, j’ai dû exiler vers le terrain vague voisin un paquet de ces résistants-là, qui étaient planqués sous les feuilles à moitié rongées.
Les autres gastéropodes ont été écrasés daéchiquement par dizaines. Et tous les malvenus restants seront anéantis par un pesticide adéquat, made in Koréa et au Japan. Qui va défendre les mollusques de mon jardin contre l’hystérie des puissances, leur Hiroshima et leur Nagasaki ? L’ypérite du Rif et les tsunamis de Syrie. Terribles éradicateurs que nous sommes, quand il s’agit de défendre nos valeurs, nos acquis, nos biens et ceux de nos impénitents amis ? Nos objets de valeur valent tous les sacrifices, de ceux qui y mettent la main dessus !
Et on défendra le drapeau, la nation et ces richesses immatérielles. Je parle de la culture, des langues, des tribus et des religions, et je fais allusion au girafon marin de l’OCP. Ce squelette du Zarafasaura, devenu fameux après des milliards d’années de sommeil minéral et qui vient d’être ressuscité et restitué au Maroc. Mais, alors, quoi penser de Ceuta, Mellilia, des terres et des lieux confisqués du Maroc, vu ce qu’ils peuvent contenir comme sauriens marocains d’une autre ère ? Quoi dire des autres aires spoliées et ensanglantées du Moyen-Orient ?
Je ne sais pas pourquoi je suis amer, localement caustique et déçu géopolitiquement ! En fait je suis l’un de ces millions de réceptacles d’une mal-vie et d’un spleen romantique qui a tardé pour arriver jusque-là. Des spectateurs impotents livrés à ce qui ressemble au hasard et au destin. Qui ne seraient pour rien, selon eux ! Un statuquo en déficit de repères et de définitions auquel il manque juste une pincée de sucre, de sel et de piment. Un état larvaire, un futur papillon goulu de vie qui aspire aux couleurs de la modernité mais qui reste accroché à ses branches et ses racines et qui n’en sort pas.
Je sors du cachet lyrique pour me croire techniquement blasé et sans enthousiasme, quand même j’aie une passion et un respect démesuré pour la vie. Un goût de la vie aussi ! Je suis un pays de frères, une famille ouverte aux voisins ! Mais leurs maladies y sont-elles pour quelque chose ? Maladies infantiles d’états puérils, non définies par l’OMS, ayant rapport avec la santé. Je veux dire la taille et le poids, le savoir technique, puis la richesse économique et politique !Ou que je perçoive maladivement l’impact de ces paramètres existentiels, sur moi, sur nous et sur nos voisins ? Des facteurs qui sont les causes et les conséquences du ressenti. Je ne sais pas pourquoi je me suis mis à écrire, ces mots et ce, sans pensée ni volonté préalable de les publier au moment de la conception de ce texte. Cependant, je crois que c’est important pour moi de le faire, alors que ce n’est pas du tout un manuscrit intime que j’étale ici.
Monsieur, vous n’avez pas répondu à ma missive. A croire que vous n’avez pas pu en extirper le sens des mots ni lire les symboles d’entre les lignes tressées de cette rédaction. Vous faut-il un psychologue faute de trouver une graphologue attitré ? Les cartes où j’enfouis ce trésor, ce que je veux dire, sont trouées.Peut-être que vos anges, seigneur, sauront saisir le sens des mots qui vont avec les actes refreinés sans qu’on les pense et avant qu’on les ait comprises ou prononcés. Le sens ludique dépasse le sens rhétorique des périphrases, des paraboles. Et les symboles, comme des phares éteints, ne sont que brillances et chaleurs, sans astre ni cheminées derrière ou devant.
Oui à la vie, mais que signifie la feuille qui danse en tombant au pied de l’arbre qu’elle a nourri ou du moins aidé à respirer ? Que signifie la vie pour la feuille qui a contribué à l’exprimer ? Et ces milliers de fourmis qui travaillent en ligne même de nuit, sans rien de particulier.
Que signifient le vol tremblant de ces papillons blancs qui oscillent au-dessus des gazanias ? Alors qu’ils ne sucent ni ambre ni nectar de ces fleurs sud-africaines !
Rituel sensuel, musique insensible, avant de se de pondre des œufs qui en grand nombre infesteront mon jardinet d’insatiables chenilles. Odeurs, couleurs, oxygène, corps chimiques innombrables et gazouillis. Le cycle est une danse de la vie, où l’on ne voit que la danse sans donner de nom à ceux qui la dansent.
J’ai beau regarder le ciel et vouloir percer les nuages pour discerner quelque message sensible afin de m’éclairer pour trouver le vrai visage, sinon de Dieu, mais celui des anges, ou quelque chose de simple, de grandiose et d’éminemment beau…
Alors, à quoi sert-il de regarder le ciel et ses nuages, les vagues de l’océan, le vol des oiseaux et de vouloir faire des prières et lire des présages, si la faim de la paix, l’admiration de la création, le silence de la solitude, ne s’expriment pas en vous ? L’insatisfait disciple et le si vénal révolté !
A l’ombre de l’indécence et de l’intelligence, à l’orée de la démente médisance on inculque aux riches rebelles, friands de révolte, de luxe, de lucre et de stupre, la vie des stars de cinéma ! Le film, le mythe devient réalité ! A dire zut à la police, à la maudire ou à la corrompe ou à la menacer, parce qu’on est le fils d’untel, branché sur le biberon de champagne, même en conduisant ! Ça la fout mal quelque part. Mais, c’est dommage pour les respectables parents ! Des notables qui se doivent d’accepter de bon cœur un minimum de correction. Et pour le bon exemple encore, la justice et la démocratie ! Et non d’œuvrer, dans l’ombre, à la dissidence telle qu’elle sera par nos adversaires surexploitée.
Parabole. Que choisir, toi la pauvre et tranquille tortue, qui roule sur trois pattes seulement ? Le silence ravageur et la déprime mortelle ? L’entrée dans la caverne des soucis et la cage de soi ?
Parabole. Que choisir entre les rares prunes vertes et le bouton de rose, peu odorifère, qui est déjà fané ? Halte le mioche de critiquer la doctoresse ! Laquelle est fière d’ajouter son nom à celui qu’elle sert, en te vaccinant et de te remplir ton carnet qu’elle signera de son nom ! Elle refusera toujours l’obole du service, a contrario de ceux qui vous servent le café, dehors. Une torride et amère boisson, dont tu t’es aveuglement épris, mais que le cardiologue t’interdira dorénavant.
Monsieur le Directeur… Que dois-je penser des mots surpris dans la bouche de cet chérubin criard, un impuni qui s’engage, si jeune, dans la médisance perverse que lui colportent ses parents ? Profane vengeur, par délégation ? Ignare qui mérite le silence ou les gronderies des enseignants ? Triste réputation que vocifèrent les bouts d’argile aussi et qu’ils divulguent avant le grand jugement ! Epitaphe sordide in vivo de la victime multiple ?
L’orgueilleuse furie est entrée en trombe en vociférant le manque de politesse de ce petit ange. Innocent mais insoumis de tempérament. Qui n’est pas cardiaque n’a qu’à cramer, car il le sera ! Triomphe de l’irrespect et du manque de répit, qui fait taire ou fuir les anges, les vrais, pour calmer leurs douleurs. Elle hurle, parce qu’il ne l’a pas appelée Tante Flana*! Le Lalla respectueux des incantations à Sa roturière Seigneurie.Charte en l’air ! Les enfants turbulents, hyperactifs, veufs de leurs vivants parents, vous étonnent ou vous blessent. Ils ne savent pas toujours vous plaire ! Tu ne sais pas, petite victime, à qui t’adresser, pour calmer ta peur et ta colère. Mélange d’ignorance et d’orgueil. On se fâche parce qu’on a du caractère et un sale tempérament.
La vue du ciel, comme repère, la tête levée, donne si mal aux tempes qu’elle en assourdit les oreilles de bruits vertigineux. C’est pour cela qu’on n’entend pas les balbutiements et les méditations des séraphins et que nos yeux se referment sur leurs oublis.
Pourquoi cet Eden est-il pourri d’ingrats intolérants et de spécimens intolérables et incongrus ? Pourquoi ce jardin et ses fleurs, ses colombes, ses chants d’oiseaux, puis cet appel du coq font-ils écho au chant du muezzin ? Coïncidences…
Laisser aller ce coq malappris, grossir le flux des engrais et cracher de son cloaque votre pain béni ! Il vous lâche de ses fientes au beau milieu de vos marches d’escalier ! Nature, toi qui englobe nos corps qui sont des organismes des plus complexes, est-ce un destin ou hasard, si nos viscères fuient ? Une involontaire morgue, que celle de ce Coco de coq. Un volatil émigré qui a atterri dans mon jardin. Faut-il le renvoyer en Algérie, en Lybie, en Irak ou en Syrie ? Et le voilà, le rustre, qui amoche vos marches et qu’il se moque de votre hygiène, en tentant de vous y faire glisser ! Laissez le monde aux incapables, aux paresseuses, aux renégats, aux tricheurs, aux lâches aux ingrats, aux corrompus et aux pourris ! Laissez-les sortir de leurs ventres, ce qu’ils ont volé et ingurgité ! Ça fait pour les brutes du bon engrais ! Et le cercle est refermé.
Rien n’est éternel, ma fille et fais attention à tes arrières et où tu mets les pieds ! Gare à la paresse, à la pauvreté, à la maladie et à autrui ! Pense à ta vieillesse en sage du juste milieu et non en économe radine ! Pense-y comme victime de cette rageuse manie des dépenses invétérées ! A quoi nous servent ces objets qu’on amasse et ces habits jamais portés ? Et ces fêtes furieusement couteuses et inutiles que tu jalouses chez autrui ? Puis, à leurs habits bizarres, le m’as-tu-vu, si cher et vite démodé, toi qui as fait dans la couture esthétique et la diplomatie.
Dr Idrissi My Ahmed, 24 Avril 2017
a
Forum: Cuisine
Tout ce qui concerne la cuisine, marocaine, arabe ou étrangère Postez ici vos recette, idée, astuces …etcTRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBELA l’âme de Malek Chebel défenseur d’un Islam des Lumières. Je Te demande de pardonner à mon corps et de le protéger, sachant bien ses faiblesses. Pour ce qui est de mon âme, elle est une infime partie de Ta lumière, elle ne périra et jamais ne souffrira. Dr Idrissi My Ahmed
TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBELVariations en guise de de Profundis.
Les passagers pour la destinée, en voiture, s’il vous plaît ! Parfois le destin pour bien des gens n’est pas identique, même s’ils sont égaux devant une destination commune et inconnue, la vie ! Non pas dans ses apparences, ses privilèges et ses inégalités, mais dans ses questionnements métaphysiques.
Quand une personne meurt, que ce soit un avocat du peuple, un artiste notable, brutalement ou un leader charismatique, c’est un choc ! Car partir en politique, c’est mourir un peu, un peintre ou un écrivain, célèbres, ou simplement un proche, sans histoire(s), on compatit. Et, il faut bien voyager, un peu, pour l’honorer et transmettre votre sympathie à sa famille. Le voyage tue le temps, surtout en train ! Une salle d’attente qui roule et avec elle des images, des clichés de la vie comme et les séquences d’un ruban de film déroulé…
CIVILS
Toutes les places de première sont prises, depuis le départ de Marrakech. Ne parlons pas des économiques…C’est plus que bourré. Jamais assez de sièges, même lorsqu’on veut réserver ! Pendant les fêtes, c’est le pire calvaire qui vous transporte, toutes classes confondues ! L’Office, est l’une de ces sociétés d’état, menacées de cession aux anciens protecteurs et colons. La régie des trains fait-elle exprès d’opérer des exactions sur les usagers, question de nous rappeler les humiliations passéistes essuyées par nos parents ?! Comment peut-on attirer les clients et leur faire aimer la sécurité et la régularité des chemins de fers, avec des compartiments sales, un nombre réduits de voitures et finalement des trains qui débordent ? Ou, est-ce une faute de marketing, une constante figée dans l’ignorance crasse des usagers ? Assimilables aux autres bavures opérées sciemment sur les autochtones ! Question qu’on raconte et se dise partout, qu’on est au Maroc, un pays sous développé, dont les indigènes ne méritent pas d’évoluer. Encore moins de bénéficier de l’espace et du confort moderne ! Et que les rêves d’Europe, cette imago collective, s’éloignent et suivent le mirage sécuritaire, pacifié et producteur d’abondance, que représente l’Uma ! Digressions que nous voudrions ne pas lire, d’autant qu’il serait bien malhonnête de ne pas reconnaître les progrès qui ont été fait dans cette boîte ! Passons, et, passez le relais !
MILITAIRES
Les train est bondé couloir compris.. On est quelque part sur les pages jaunies d’un vieux documentaire indou ou sur une ligne de déserte rurale d’un périphérique cairote. Qu’est-ce que on attend pour construire une ligne directe de chemin de fer pour relier les sud au nord et unifier l’espace sahraoui au reste du Maroc. Voilà une opportunité d’investissement pour nos fortunes exportées qui dorment dans les banques avant que les empereurs du monde ne décident un jour de les bloquer…… Merci aux Militaires, venus de Dakhla, de s’être levés de leurs places assises et de les avoir spontanément offertes au civil fatigué et à son épouse.
L’ENFANT ET LE TEMPS
Deux mioches, l’un tout en cris, l’autre paisible, viennent avec leur mère d’entrer dans le compartiment… Un militaire de plus dans le couloir, auquel il faut dire merci , comme à ceux du Sud leur cède sa place.
II regarde par la fenêtre le temps passer et les séquences du film tressauter. Le Maroc est tout de même beau, quoiqu’il ne le soit pas pour tous, du moins dans cette image d’Épinal, si naïve et si exagérée, et que veut vendre l’office aux touristes extérieurs qui la savent pourtant bien fausse. La campagne respire, les verts étalent leurs nuances, et ceci sans mensonges ni compromis. La forêt laisse place aux prés. Çà et là de petits pacages et des clairières, qui chantent et disputent leurs sables aux fermes et aux champs.
Des arbres immenses et une multitude de plantes. Il vient à l’esprit que Dieu, qui sait toute chose sur tout, connaît toutes les pensées de ces fleurs et les sentiments de ces herbes qui louent Son Nom ! Gloire au Créateur ! Pour l’omniscience de la Divinité, c’est une gageure et une nécessité d’écouter même le bruit que font les moindres électrons autour de leurs atomes ! Un vrai défi divin, que de connaître cette multitude, infinitésimale et qui s’étale, partout ! Sur terre et par-delà l’espace, dans l’Univers et le temps ! Une question sur Son savoir, valable pour les êtres qui ont une conscience de leur existence, comme pour ceux qui en seraient dénués ! Ils sont plantés, çà et là, ils défilent inlassablement, sous nos yeux hypnotisés, par le rythme tambourinant et soporifique des roues qui scandent nos secondes sur les rails.
FAUNE HUMAINE ET FLORE
Palmiers esseulés, ronces ondulantes et aloès acérés, tapis de blé verts, carrés de légumes, multitude végétale plus que phénoménale, savez-vous vos noms ? Avez-vous cette conscience de soi, une conscience tout court, à l’instar de nos parlementaires et autres mal élus, mal aimés qui méritent nos rancœurs ? Ces dieux ladres et versatiles, adorateurs absents, des primes et des sièges vides ! Avez-vous conscience de la nécessité et du besoin de Dieu, comme ces sbires qui exècrent leurs concitoyens et éclatent les assujettis ? Sentez-vous autrui palpiter dans vos cœurs ? Orangers plantureux et vergers prometteurs, sentez-vous quelque chose envers ceux vous plantent, vous taillent et cueillent vos fruits ? Sentez-vous du dépit contre ceux qui vous élaguent et sectionnent vos branches ? Sentez-vous cet air qui passe, cette lumière, ces pluies et ces vents ?
Comme ce gars, immense, qui ne paie qu’une place, avec une forte réduction, peut-être, mais qui s’octroie ostensiblement tout l’espace vital de cette partie du couloir. Il s’étend sur toute la vitre et sa barre, cachant la vue et en empêchant tout autre usager du couloir, de reposer sa main, empêchant ce vieux malade de s’appuyer sur la rampe ! Si la tête de ce prédateur ne pense pas, si autrui est pour ce genre d’humanoïdes sensés penser, ne représente rien, vous demanderais-je, à vous autres végétaux de m’aider à penser et réfléchir ? Sans pattes et sans ailes, vous qui n’avez rien pour bouger, vous louez le Seigneur. C’est sûr, il n’y a rien d’autre à faire, quand on est planté la ! Vous vous multipliez pour notre usage prébendier, en servant de tout votre être, les humains ingrats et leurs bêtes !
La fillette aux bouclettes sauvages, s’incrustait entre ma jambe et celle de sa mère, en gobant un œuf. Elle regardait, sans voir et sans comprendre, les cimes des cyprès. Leurs branches aux allures élégantes de danseuses en dentelles, semblaient jouer une pièce de musique. Un hymne vivant, celui d’une chanson écrite sur les portées que leur offraient les fils électriques. Balade pendue et silencieuse, accrochant sa dentelle, devant nos regards placides et ignares. Elle nous accompagne depuis le départ, en alimentant le train qui nous emporte. Arrangements esthétiques, formes de prières ésotériques, que seul Dieu apprécie et entend !
MEMOIRE ET CONSCIENCE
Mémoire et conscience sont le propre de l’homme ! Voyager sans manger et sans boire, sans lecture et sans bavardages, devant tant d’inconnus, dont les qualités prégnantes te et les défauts loufoques ou désagréables laisse pensif. Le pire et que vous n’avez que cette mémoire labile pour colliger, sans stylo ni papier vos impressions volatiles de voyage. Séquences de vie et idées volages. Un film qui défile furtive métaphore de la vie. C’est l’individu qui passe, pas le train ? La mémoire est la vie. Quand cette mémoire ne le remplit pas, c’est un être amoindri et sans personnalité ! Sa constance garantit l’efficience de la conscience. Laquelle, sans mémoire ne permet ni appréciation ni jugement, ni choix, ni action ! Et, c’est quoi d’autre la conscience ? Et cet autrui, que tu apprécies ou pas, que vient-il faire dans cette dédifférenciation des êtres et des animaux à deux pattes ? Mais, c’est dans cet autrui, querelleur ou minable, superbe ou délavé, égal ou magnifique, admirable ou insignifiant, auquel nous lie un échange de sentiments et de valeurs, que l’on retrouve sa propre conscience, celle de sa personnalité et une partie de la signification de notre destin.
La destinée est immonde et stupide, quand son but reste incompris. Elle est inconcevable et sa signification est t oblitérée par l’incompétence de nos sens. Quand on n’a pas choisi de naître, qu’est ce qui nous différencie de ces plantes ? Pire n’est-ce pas dommage de crever ? De devoir laisser en pâture aux vers tant de magnificences d’orgueil, de gens lettrés, de savants, de richesses, de mémoire, de créativité, de jeunesse ou de beauté que peut représenter un humain qui meurt ! L’anéantissement pur et simple, par la mort, représente la plus grande souffrance existentielle chez l’homme vu sa conscience. Cette condition tragique reste d’un défaitisme irrévocable et incontournable. Sa médiocrité sordide est injustifiable et reste injustifié par la raison seule.
La mort est l’anéantissement de la conscience de soi, du langage, de la connaissance, du savoir-faire, de l’invention. Le match s’arrête pour l’acteur qui n’a pas choisi le jeu qu’il aura terminé en rendant sa peau, sa tenue et son masque, à la terre. L’Au-delà est né de cette contrainte de faire de la vie un destin, une partie, une tranche de l’éternité méritée, avec son paradis et ses enfers. Il est né de la nécessité de justifier un bel œuvre. L’univers et soi, immenses et admirables galaxies, dont la création est rapportée à Dieu. Il y a nécessité de comprendre le monde, c’est à dire la vie, la Création, l’Univers, le Destin sinon le dessein de Dieu. Plus précisément de savoir le rôle imparti à l’individu, à soi et à toutes les personnes dans la vie terrestre. Le sacré suit le profane, qui le crée, l’augure et le présage. Le charnel invente la Déité et l’investit de sa propre foi, pour la rendre compréhensible, afin d’y trouver sa propre justification. L’Homme récupère sa faiblesse, pour « légaliser » sa vie. Une vie, trop courte et trop banale, par rapport à l‘insaisissable à l’incommensurable immensité. Celle d’un univers, qui le comprend et où il plonge, mais qui l’entoure avec superbe. Une immensité qu’il perçoit mais qui le défie de son ciel si haut et de son berceau originel, si terre à terre !
SÉQUENCES
Sables, flaques, terreaux, coqs ! Le train martèle les mots et les images. Paille, fumiers, sacs d’engrais ! Humains bêlants, animaux de trait ! Moutons hagards et ânes chargés. Marcher à quatre pattes sur les décombres laissées sur les abords de la deuxième voie…Précaution sur ce qu’il faut voir pour ne pas s’autos censurer Les voyages et la parabole doivent être interdits à ceux qui voient ! Riches et pauvres prennent le train. Il a une quelque chose de magique, qui rappelle le Jugement Dernier. Ultime cap de la démocratie ! Si on na pas de visa, on a la carte piratée ! Sur les Sables volés, flaques de sang, terreau du 16 mai, coqs de parlement ! Le train martèle les maux et des ressentiments ! Cabanes effondrées et larges fermes. Vastes étendues vertes s’étendant comme des injures sur des collines ! Grandes comme des ranchs américains, propres comme la Suisse des comptes en banque, au goût de chocolat, dans une bouche de femme ! Ces paradis terrestres toisent des ruines fumantes aux toits de plastique de serres récupéré ! Hommes sur la paille, homme de pailles, fumiers pleins aux as ! Sacs d’engrais aux humains engraissés. La friction des images devient aléatoire et obscène le train aux images obsédantes et furtives, sommaires et anarchiques a quelque chose de séditieux et de répréhensible. Il faut mettre un masque à ceux qui voyagent les yeux ouverts et qui regardent ce qui ne les regarde pas ! Ou, les faire voyager en état comitial, heureusement que le sommeil barbiturique vient vous sortir des idées nuisantes( nuisibles) et vous libérer d’un bagne promis !
QUATRAIN SUR RAIL
Lycées vides, tombes pleines. Cimetières parmi les enclos. Carrières béantes sur les mers. Comme des golfes, trouant les côtes. Elles balafrent le paysage ! Il faut bien construire Casa, quitte à vider les sables de l’atlantique nord ! L’Oncf, par trains et camions, n’a pas été de main morte ! Villas de colons, villas bagnes ! Sous les vents, leurs palmiers hautains aux touffes tourmentées, les rendent humaines, comme des fantômes en peine ! Résistance, opposition, milices, terreur et indépendance ! Ils sont partis, esprits et démons ! Tant pis, ils sont partis ! Pesch…Oups ! Ils sont tous là ! Ils ont oublié quelque chose, pardi ! Ils sont revenus avant que la mondialisation ne se fasse sans eux ! Ils ont oublié quelque chose ! On les aime : hospitaliers qu’on est, on les retient ! Ils ont réapparu par la fenêtre des services, du phone, des assurances, des villas et des trains ….Sifflets ! Sifflet de locomotive qui vous réveille des mauditations*. (Comprenez médiations médisantes et maudites). On repart sur le même entrain. Partisans embourgeoisés en guise de colons ! Fermiers pervertis, agriculteurs avertis ! Il fallait bien devenir indépendants et reprendre à César ce qui appartient à Jésus ! Vfou, ffou, fuel, fous ! Onomatopées et métaphores ! Villa de colons, villa de police ! Tribunal, inquisition, Espagne ! Elisabeth, la catholique, Aznar le renard ! Juifs amis des Musulmans ! Andalousie, tolérance, Orient ! Marranes, filous communautaires ! Al Qods, Al Qods, Al Qods ! Esplanade, Sharon la charogne ! La paix, la guerre, la déroute ! Des enfants et des pierres ! Bush, la déroute en Iraq ! Ouf ! Le train s’arrête sur la feuille de route. La rengaine du train a cessé son rythme, « endiablé ou diabolique », de hard rock ! Il y a eu confusion chez les plaignants des deux qualificatifs, quand on avait fait un vilain procès aux jeunes Casaouis. Je n’aime pas cette musique avec ses raclures de jokers aux pauvres disques. Car, cela ressemble à des pleurs tragiques mêlés de cris de femme hystériques. D’ailleurs ce n’est pas une musique, c’est un cri de protestation….
LES FUMÉES DE BITIJA
Du train on aperçoit Feu Petit-Jean, l’actuel Sidi Kacem qui va nous livrer des séquences sociales très riches ! Après les souks, les odeurs de kefta chargées, leurs ânes singuliers, les moutons, autres que ceux de tout à l’heure, des gueux en manque de restau et de Coluche, tiens, là, un montreur de singe, échappé de la forêt, postés pour quémander pitance à la porte d’une boulangerie. On le voit d’ici ! Piétons bigarrés affalés sur des marchandises hors prix, tout est relatif madame, des cyclomoteurs, sans papiers d’assurances, (c’est souvent la règle), des femmes haletantes sous le poids des gosses sur le dos et des paniers, malgré la Moudawana. (La nouvelle charte de la famille libérant la femme au Maroc, sans fatwa religieuse). Là roulent des charrettes aux toits bâchés, copies clonées de celles des vieux films de Far West. Les GI. Américains sont passés par là, ils ne sont pas partis très loin. Après les séquences joutia*, (marché aux puces local), nous voici à la sortie de gare de la célèbre cité des Dlimi. Des hameaux appendus aux monts, gravissent, loin des roches arrachées à la rivière sans nom, qui coule juste en bas, avec son lit plein de lauriers roses. Pendant qu’à côté, les caniveaux éventrés et béants, sillonnent le village pirate. Poules et gosses, piaillent à côté des déjections. Hépatites et typhoïdes, maladies des mains sales, dues à celles qui volent et ne construisent pas, dermatoses en dessous des haillons, semblent évacuer leurs odeurs jusques aux narines des coupables que nous sommes ! Des vieux, adaptent leurs courbures de dos aux portes basses des cabanes Pendant que des handicapés, neurasthéniques et sans médicaments, (salut l AAMM), exclus de la marginalisation même de leurs parents, gents prospères es-enfants, dépouillés de leur humanité, restent inconscients des difformités spatio-temporelles que nos politiques essaient de traiter, grâce à leurs dernières augmentations. Sous le regard amusé des anges qu’ils ravissent, ils volent, comme Prométhée, le feu, un dernier rayon au soleil, avant l’orage.
TRANCHER LA MONTAGNE
On tranche la montagne, pour faire passer le train ! Elle en a des secrets à divulguer et des paraboles. Du haut de cette montagne qui nous regarde, faute de pyramides séculaires, ce sont des strates millénaires, en millions de siècles, qui étaient enfouies sous des lacs et des mers. Des calcaires riches en vertiges animaux où il faut rechercher les pères fondateurs et antédiluviens de nos reptiles et prédateurs modernes. Pensez en passant, sous leurs ossement de sables compactés, au jour où vous passerez au Paradis, sous les talons de vos mères ! La bénédiction des vieux a de l’avenir ! Pensez aux cendres et comment l’on va procéder pour rétablir les corps des vivants du passé archéologique, pour le Dernier Jugement. Songez à celui des ossements de vos chers disparus, comme aux vôtres ! Allah yarhamna ! Il faut bien conserver de vous quelque chose.
Pensez aux terribles prédateurs qui nous bouffent, corps et biens, dans la cité, dans la région et par-delà. Pensez à ces dinosauriens qui chassaient nos ancêtres et vice versa ! Pensez-vous que le Bon Dieu se cassera la tête pour refaire les corps des salauds et des plus méchants ! Vaux mieux, pour les gens de la trempe de Hitler, qu’ils restent là dans les strates du temps ! A moins de s’en servir comme carburant et combustible pour allumer les enfers….Dieu, mon parlementaire chéri va-t-il devenir des calories dans l’au-delà, après avoir brillé, par son absence et ses coups bas ?AIE, MES AÏEUX !
Merci aux anciens, qui ont profité du destin divin, pour venir sur Terre et de l’Evolution pour devenir des humains. Des Sémites, entre autres, qui nous ont sortis de l’âge de la pierre polie et de celles que l’on jette ! Sortis, comme Platon des cavernes de ces montagnes que pénètrent les tunnels et leurs trains et enseigné l’usage des langues, qui s’écrivent autrement qu’avec des hiéroglyphes sur les rochers. Capables que nous sommes devenues, à quelque chose près, de gérer, sans parti pris ni hypocrisie politicienne, les siècles à venir pour le Maroc, sans xénophobies communautaires ni tribalismes étroits.
Les premiers hommes devaient enterrer leurs morts dans les cavernes où ils logeaient, de peur que les carnassiers ne déchirent les chairs de leurs chers disparus….A moins de les bouffer, en premier, sans attendre les effets du recyclage du carbone qui nous compose. Ou mieux, sans attendre d’autres formes d’héritage, pour dit-on de capter leurs énergie mentale, ils gardaient la mémoire de leurs ancêtres dans leur ventre ! Question De capter leur courage et de ne pas céder les leurs aux étrangers !
Demandez aux ethnologues les bonnes nouvelles de vos parents. Je ne suis pas historien ! Contre la famine, il doit y avoir d’autres formes de nécrophagie. Celle dite nécrophagie par anticipation. Elle consiste selon les travaux des conseillers de l’Empereur du Pentagone à bouffer son prochain tout cru…..Demandez aux Palestiniens et aux Iraquiens, ces pauvres gibiers en savent quelque chose…Si ce n’est pas pour la terre, qu’ils subissent l’apartheid, l’exil ou les nettoyages ethniques, c’est bien dans la chair des ‘’leurres’’. C’est pour le pétrole qu’on liquide des régimes, qui sont censés représenter un danger pour La Civilisation et non pas pour une réussir recette diététique ! Les doués en prospective gastro-politique, diront que c’est pour généraliser l’enseignement de la démocratie dans la région, que l’on a dérangé les Alliés. La coloniser par les races préférées de Dieu, est en fait, le fin secret du contrat sous-table !INVOLUTION CANNIBALE
Pour la paix entre gens civilisés, autant bouffer ses adversaires que ses pairs ! Ne dites pas que l’humanité cultivée et bien-pensante n’ait pas fait de progrès ! C’est plus enrichissant donc de réhabiliter la consommation de la chair humaine. On dit que c’est ce qu‘il y a de mieux, comme chair, pour le palais éclectique des conquistadors, qui répugnent toutes formes de différences de religions, de race et de goût ! Ils connaissant les filons et savent bien qui chasser !
Nos conquérants, en maîtres penseurs, es droits et philosophie, capables du meilleur comme du pire, exemples avérés de conquêtes matérielles, parangons de la civilisation, grâce aux vertus des médias qu’ils dirigent, nous dicteront nos conduites. Ils s’ingérant un peu plus dans nos traditions archaïques, pour nous injecter autant de progrès universels et autres nouveaux horizons dans les droits de l’homme, qu’il nous faudra singer pour être des gens à leur hauteur !
HUMAINS ET FAUNE
Aujourd’hui, sans hypocrisie et pour éviter la pédophilie, on se marie dans la foi, entre hommes et gens d’église ! Demain la zoophilie sera permise. Sans sarcasmes, Une Telle, fêlée ou libertaire, libérée des entraves de cette vieille éthique qui nous arraisonne, fera de son amant, ours ou chien, son premier héritier ! Voire, avec les sciences conquises, le père fauve de sa descendance multiple et hétéroclite. On parlera alors d’exogamie et d’exophilie*. Après, l’homme fera ressusciter les mortes. Car on saura gérer leur Adn à nos aïeules, puisqu’on manipule déjà celui des dinosaures ! Les lois de l’hérédité aidant, sans racisme ni barrières entre les espèces, on bricolera dans des appareils, qu’ont connu César et Alexandre ! On pourra « se marier » dès lors avec l’ancêtre de la grand’mère du mari de sa fille. Puis, les libertés et le droit aidant plus encore, ivres du sang de nos amies et des humeurs rénovées de nos ancêtres, Dracula et Frankenstein à la fois, nos libérales évolutions nous permettront de forniquer religieusement avec nos morts. Et puis, si vous avez les moyens de vos ardeurs, et si le cœur vous en dira, vous aurez droit à un harem de luxe ! Disons pour être clairs, à un haras de copies dupliquées, issues de votre plus belle jument ou de votre maja préférée ! Vous accéderez là où les progrès de nos mentors nous y invitent, surtout quand leurs obligeantes multinationales, nous interpelleront !
CARICATURE DE PENSEURS
La carte d’en haut, « humains et faune » est livrée gratuitement à ceux qui jugent, sans mesure ni discernement, une poutre dans leurs yeux, la paille de leurs voisins basanés du Sud ! Dessinée pour répondre à tous ceux qui se liguent contre notre entité et nos valeurs, philosophes célèbres, enragés dans le communautarisme, servile et étroit, ivres de médisance, activistes patentés de l’humiliation des peuples. Offrons leur ce billet qui résume leur aversion pour notre race. Pour les remercier de leur usage atavique des amalgames, de leur haine vaillante, de leur manque d’éthique et de leur mépris sans discernement. Ceci est en retour du schéma nôtre, qu’ils façonnent et faisandent d’idioties…Une belle leçon pour nous autres pecnauds, qu’ils disent être, ‘’ Des tribus de barbares moyenâgeux, de race inférieure, d‘Afrique et d’Orient ! Nous autres arabes, asservis et assimilés, islamistes terroristes, racistes, antisémites, envahisseurs de l’Europe et antisionistes ! Intoxiqués par la plus con des religions, qui nous attarde et nous fait courber le cul pour prier un drôle d’Allah, qui ne donne pas ses droits aux femmes et qui les oblige à la polygamie, à la relégation sous la burka offusquante, à la propagande prosélyte du voile dans les écoles et sur les photos d’identité, qui cuisinent avec trop d’odeurs, font trop de gosses, bouffent le pain blanc et usent de la Sécu, sans retenue !’’
DR IDRISSI MY AHMED
Le 26 XI 2003
Réédité le 12 XI 2016 EN MEMOIRE DE MALEK CHEBEL
L’anthropologue des religions et psychanalyste algérien Malek Chebel, défenseur d’un « islam des Lumières », est décédé samedi matin d’un cancer à l’âge de 63 ans.
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROCA L’ATTENTION DE VOTRE EXCELLENCE
ÔTEZ CES TAXES SUR LA SANTE
QUI LA RUINENT !Lettre ouverte à messieurs
les Conseillers du Roi et les Ministres du Gouvernement de SMLa médecine à fond et les soins à bon prix
sans taxes indirectes ni pénalités fiscales« La gloire est dans le changement de nos erreurs,
même celles du fisc qui ont été institutionnalisées.»Demain nous ne serons plus là…Pour défiscaliser la santé et l’assainir des taxes iniques et prébendières. Posez-vous cette banale question, vos Excellences. Qu’a-t-on fait pour les malades ? Si peut encore, n’en plaise au Ministre de la Santé ! Car il peut plus le disciple d‘Albdelkrim ! Plaidoyer ou réquisitoire, persévérance ? L’Aïd ou le farniente des vacances, votre lucidité et votre sens du devoir, s’imposent messieurs constamment et se doivent d’éclairer notre avenir, notre santé, le prochain budget et notre voie future.
Détaxe des médicaments et réforme sur les soins.
«La santé est un état de quiétude du corps et de l’esprit. La santé est l’âme du corps. La santé est la religion du corps ! Car c’est elle qui relie la vie et donc l’âme au corps. La médecine est le temple de cette âme ! La santé est le bien ultime de l’homme. Si l’âme relève de Dieu, la santé est y pour quelque chose ! La santé est le paramètre le plus important de la dignité. C’est sur ce point qu’elle allie politique et religion. La santé édicte selon cette même éthique des lois pour la sauvegarde des personnes et de l’espèce ! ». In les Chroniques différées de Mme Student. Seulement j’ajouterais, avec sagacité et persévérance, que la dignité de l’homme est dans sa santé. Sans santé, il n’y a pas de vie. Et quant à l’âme qui s’y accroche, elle relève de Dieu!
La dîme sur les calvaires
Messieurs ; Ces taxes pénale, leur libération, relèvent de vos privilèges et obligations. Il y a comme une arnaque à vouloir exploiter les tranches les plus affaiblies et à pérenniser des règlementations antisociales qui pénalisent les seuls malades. Oui les taxes sur les maladies pénalisent seulement les malades ! C’est inique, inhumain et antisocial. Les économistes qui ont inventé ces taxes dans d’autres pays, pour qu’ion les applique ici aussi, ont d’autres repères et assurances sociales qui rendent ces lois, stupides, plus supportables !
Ainsi, les gens en manque de santé, sont les seules factions populaires dont on exploite les souffrances et les chairs ! Immoler la personne malade sur l’autel des taxes sur la santé est illogique et absurde ! Il est déraisonnable de frapper les médicaments et les soins de taxations prébendières ! Ces taxes usurpatrices sont une forme d’escroquerie légalisée, aveugle et pérenne. Elle laisse les régisseurs de passage, bloqués, incapables de réviser ces lois, fossilisées et insanes !
Continuer de faire payer des frais de douanes, abjects, sur les médicaments et leurs intrants, est une mesure machiavélique impopulaire ! Ces surtaxes sont un frein institutionnel qui bride l’accès aux soins, restreint le pouvoir d’achat des familles et amoindrit celui des structures de santé publique et privées. Elles-mêmes ! Ces taxes rédhibitoires rendent automatiquement plus onéreux la technicité, la recherche, le diagnostic et les soins. Ces taxes pénalisent le budget du ministère de la santé, avec un impact négatif sur ses hôpitaux. Leurs moyens, leurs prestations, leurs actes, leur efficience et leur disponibilité, on le voit en sont quotidiennement, en sont négativement affectés. Ces taxes représentent quand même, près du quart du budget. Et quand vous parlez de gouvernance ?« La Médecine, dixit le professeur Chraïbi, n’est pas une science exacte.» La politique et les lois, non plus, dirons-nous ! Même les lois bibliques connaissent, depuis leur écriture, la critique des faits et l’exégèse des hommes. Ces remises en question, humaines après tout, loin des bravades stériles et des tribunaux d’inquisitions punitives, se font de plus en plus prégnantes et pressantes. Sans avaliser les perversions, il est civiquement sain et licite de faire nos observations sur des lois que l’on dit sobrement « humaines » ! Critique et logique, ont développé la connaissance des hommes depuis Socrate et Platon ! La médecine et la chimie ont opéré la suite ! L’homme moderne doit beaucoup à cette médecine des sages et à la civilisation musulmane qui en a véhiculé les progrès !
Sans les profaner, étant malgré nos faiblesses, les justes continuateurs de ces sages, ne soyons ni hautains ni impudiques dans notre ambition, encore moins complaisants entre-nous ni obséquieux devant nos juges et nos dirigeants ! Mais disons leur la vérité de nos sentiments et de nos peines, avec justesse et fierté, osons notre point de vue : la vérité ! La vérité sur les souffrances et sur nos épreuves de techniciens de la santé. Et cela, loin du rêve et de l’utopie, dans l’optique de solutions pragmatiques, réalisables, dénuées de toute forme d’exactions inciviques. Parce que, d’abord, nous ne sommes plus sous le carcan décadent des colons et de leurs lois, ni comptables des mesures dégénérés anciennes !
Nous sommes souverains et libres d’opter pour des solutions de santé, généreuses et solidaires. Une réforme ! Comme le professe et le souhaite SM le Roi, qui depuis son accession au trône, mène une marche lumineuse et humanitaire, une marche exemplaire auprès des couches faibles et défavorisées ! Et ce par delà frontières avec un succès brillant et tant d’admiration. Ce très bel exemple ne doit pas nous laisser, nous cadres, et vous les honorables Conseillers du Roi, ministres, et parlementaires, inaptes aux changements et placides à en devenir incompétents !
Cette sagesse et cette éthique, ce courage et cette proximité, sont l’esprit de notre programme. C’est le but de ce prêche médical, réquisitoire du pauvre et plaidoyer pour les malades, en faveur de la réforme de la santé et de ses moyens d’accès ! Nous rendons grâce ici à l‘AAMM, aux doyens qui nous y honorent, aux circonstances qui nous décillé les yeux et permis de nous réveiller sur ces pratiques antinomiques et retorses et d’en fustiger les aspects rétrogrades. Nous sollicitons le réveil de tous les acteurs et les faiseurs d’opinion de la société. Nous revendiquons l’exonération totale de TVA sur la santé et aspirons à la suppression totale de la Taxe de Douane, à leur abrogation définitive. Tant sur les médicaments que sur les machines industrielles, tant sur les intrants et les réactifs, des labos et des hospices, civils et militaires, sur toutes les machines qui permettent d’explorer les maladies et de les traiter, qu’elles soient légères, graves ou handicapantes !
Les chercheurs, imbus d’une religieuse gloriole, que la science atavique, dans sa grandeur cerne d’une sacralité à crédit, diraient que c’est une honte de parler de la médecine comme d’un art ! Les concepts religieux n’en font pas un mystère, mais y donnent foi plus que dans les talismans. Les femmes en font une cuisine interne, quand les politiques se morfondent sur le trou béant où les plonge avec âpreté la Sécu ! N‘empêche que la médecine, bonne ou mauvaise, selon ceux qui l’administrent ou la reçoivent, a un prix ! Notions matérielles, galvaudée pas ses détracteurs, mais cruelle et cynique pour les malades, graves ou légers, sans sensiblerie ni aucune ni compassion superflue ! Ne serait que pour parler du coût, des langueurs et des difficultés des études ! Ne serait-ce que les coûts rendus accrus par l’achat du matériel, des instruments, des machines, des réactifs, qui sont à la base de la pratique et des soins. Ainsi pour le malade tous les frais ne se résument pas au seul fait de l’achat du médicament ! Il y a un mot pour exprimer cette plainte : la souffrance, qui est synonyme de la fastidieuse, longue et stressante quête de son soulagement. Cesser de souffrir pour travailler et profiter dignement de la vie, telle est l’INDH de chacun.
Le magistère qui nous fait office de boulot, cette gloriole qui a perdu de son fantasme édulcoré d’antan, contrit de concurrences déloyales et d’intrusions diverses, contraint le médecin à une intimité, professionnelle, serrée avec le malade ! Cette proximité et la raison de cette sympathie sont à l’origine du transfert des problèmes inhérents à l’accès aux soins sur le médecin ! C’est dire que nous sommes, nous les médecins, fiers disciples d’Hippocrate et de nos sages les plus anciens, viscéralement touchés par tout ce qui nuit à nos patients. Autant que leurs familles, sinon plus informés encore, de la profondeur des dols qu’ils supportent, parfois en les ignorant ! C’est dire aussi que l’impact du prix des soins est la condition sine qua non du maintient de la vie ! Dire «la vie », pour parler de la « maladie », c’est aussi une façon de parler de la mort, et de montrer le rôle de la « santé » dans le maintient de cette « vie », unique et non renouvelable, pour celui qui souffre ! Malgré les crédos des patients et leurs espérances !Est-il utile de rappeler ces banalités ? Ces « mièvreries », que dépassent les gens nantis, ceux qui ont assez de lucre et d’insouciance, d’orgueil, d’oublis ou de distance, spatiotemporelle, entre leurs beaux quartiers et les couches défavorisées ? Est-il utile de rappeler les dures contraintes des médecins face à l’indigence des moyens où vit la majorité d’un peuple consumé qui les consulte ? Est-il utile de rappeler aux gestionnaires les contraintes-leurs ? Est-ce une offense que de vouloir changer les lois, quand elles sont injustes et implacables ?
Notre inconscience collective, annihilée ou blasée, par la chape des silences respectueux ou coupables, se complait dans l’habitude passée et le laxisme actuel. Le laisser-aller, qui nous fige, laisse augmenter la facture des soins pour le sujet malade. La peur laisse ainsi bien du monde indifférent ! Les chercheurs plongés sur leurs oculaires, les enseignants occupés à plein temps, les cadres qui régissent les textes, restent ensemble et chacun dans ses arcanes, si ce n’est dans leurs tours d’ivoire. La pudeur des malades qui leur sont confiés, pour ne pas dire leur crainte et leur ignorance, ne les poussent guère au réveil !
Sommes-nous inhibés devant ce besoin d’INDH sanitaire? Qui plus est, Partis Politiques et Société Civile, des religieux aux séculiers, et jusqu’à présent encore, tous semblent paumés ou désintéressés, inhibés sur ce registre, qui force leur négatif silence ! Sauf cette exception que je salue ! Celle de la récente diminution des prix de certains médicaments. Même si elle n’est parfois que symbolique! Les décideurs, jusqu’à présent, quels que soient leurs programmes, libéraux ou socialistes, économistes et financiers, ne peuvent pas faire l’autocritique des budgets restreints qui leur sont alloués, par les Finances Publiques. Le Premier trésorier du royaume ne peut pas, de lui-même, soustraire de ses rentes une rubrique (quoique inique) qui lui rapporte, sans la changer par d’autres revenus. Il faut donc l’éclairer et le lui demander ! Messieurs les Ministres, réveillez-vous ! Nous requérons plus de civisme citoyen de votre part et plus d’engagements civique dans votre future Loi des Finances. Qui osera le premier parmi vous, ouvrir cette nouvelle étape, cette réforme révolutionnaire humaniste, cet autre travail herculéen ? INDH sanitaire, salubre et humanitaire, à la fois démocratique, magistrale, royale et révolutionnaire !!
Appel. Et c’est avec espoirs et gratitude, que ces mots aspirent à La Plus Haute des sollicitudes ! Un secours, une grâce qui n’est pas loin des bontés traditionnelles de nos bons et illustres rois ! Une faveur, qui ressemble à un acte de vérité, à un fait de justice, tiré de nos préceptes religieux et de nos convictions sociales. Un geste de noblesse et d’amour, qui puisse éveiller des vœux que l’on sait inextinguibles !
Sauf que maintenant, ministres et conseillers, reconnaissent et que les malades savent qu’il est injuste, illégal, inique et malsain de faire payer aux gens leurs maladies et de les punir un peu plus, par des taxations sur les médicaments qu’ils se doivent prendre ! Question de vie ou de mort ! Quand ils peuvent les acheter ! En vérité cet arbitraire, cette incurie subversive, pousse à la conscience du drame. La conscience du fait est prégnante chez tous les marocains ! Ces taxes, cette pénalisation sont ressentie comme une véritable exaction, une punition collective, dans ce qui ressemble à une tutelle coloniale ! Une prédation tragique et une colonisation que notre indépendance des colons n’a pas encore libérées ! En contrepartie elle sensibilise et échaude les citoyens, responsables et administrés. Elle doit éveiller en eux un réflexe salvateur et identitaire, la solidarité ! Concept, fait de dignité retrouvée et de liberté, tel que assumé avec exemplarité et passion par Le plus aimé des Marocains, Le Roi. Notre souverain qui régit et qui inculque les nouveaux concepts de droit et de devoirs, à commencer par ceux de l’Etat, de ses Cadres et de leurs succès et de leurs obligations!
Nous sollicitons ainsi une réforme régalienne, une décision politique souveraine, qui provienne des Haut Lieux, afin de remédier à cette plaie nationale, qui dépasse les simples décideurs et les gouvernants, élus ou passants. Nous en attendons, cette grâce illustre, intelligente et innovante. Nous espérons vivement qu’une décision, en émane, afin de reformater le fisc dans ses rapports avec le secteur des soins et celui des médicaments.
« La santé est une question existentielle vitale, car la santé est ce qui retient le corps à son âme. Elle nécessite un traitement spirituel, royal, qui dépasse celui de la simple intelligence des personnes. » In Mme Student.
Avec ma gratitude, Votre Excellence.
Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 21 Juillet 2016ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com
NARJISSADES OU NARCISSISMES
LE MOI ET LES AUTRES EGOS, NOUVELLES ET NOSTALGIES
MOI, MOI, MOI, Y EN A MARRE DE MON EGO…
Chacun peut chanter ce slogan à sa façon et se tancer dans sa propre psychanalyse. Moi, moi ! On se regarde en face, on s’admire, comme Narcisse dans l’eau du destin qui coule ou se voir dans le miroir que lui renvoient les gens de lui-même. .
Narjisse, comme la belle plante, séduit et s’admire. Elle est légende et parfum du mythe qu’elle incarne. Elle exhale de par sa personnalité un parfum de femme, un caractère qui relève l’ambiance de cette presse longtemps connue comme un repaire d’hommes, une auberge de mecs. Comme à son habitude, elle monte au nez. Et même, lorsqu’elle râle, c’est existentiel, on la respire avec satisfaction et bonne humeur. Elle sait sans railleries assumer ses libertés et parler sans peur ni reproche, pour nous offrir plus de sens et nous défendre avec clarté.Mais moi, je ne sais parler que de moi, ou de mon métier. Etant un parasite pour la chose politique, et sensé ne m’occuper que de mes malades…Non loin de là, j’ai souvent prôné aux bucheurs de mon époque, que la médecine, fut-elle un magistère, n’était pas une tour d’ivoire. Qu’il y avait la culture et le degré premier de la politique, c’est-à-dire la chose communautaire, la corpo de Médecine. La corporation estudiantine, sensée défendre notre formation, nos examens et nos programmes. Allah yerham nos recteurs, nos maîtres et nos doyens.
‘’AL MINEHA WA EL KHIBZA’’
‘’Al minehawa el khibza’’des disciples de la Qaraouiyine de l’époque. Dès leur première année et sans écrire en vert pour se distinguer, piéton inermes, ou usagers des bus, se devaient d’être des citoyens actifs et à part entière. Et le ‘’peuple des sans voiture’’, piéton par définition, de la cité et l’amphi, vaquait à ses obligations. Certains dès le départ ne voulaient rater aucune année ! D’autres, noyés dans la masse, erraient sans horizons pécuniaires empressés !Les futurs cadres n’étaient pas toujours au courant de ce qui se passe en dehors des cours de fac, dans sa rue, sous le drapeau ou les pays voisins. Le Vietnam et la Palestine étaient constamment au programme, comme les repas du resto, livréssans précision, enfermés, à huis clos.
La médecine, cette longue désinformation, donnait des raisons au mutisme politique de nos collègues. Une soustraction, amputation de fait, nous écartant de notre époque. Cette sélection marginalisait les futurs médecins.
Hier, toute intention d’expression, même pas de critiques, était vue comme une manifestation. Tout groupement appréhendé comme une émeute et contré comme une sédition. Des dangers, sanctionnés immédiatement, maitrisés, comme autant de bravades face au pouvoir ! il faut dire que les années de plomb étaient aussi celles des tentatives de coup d’état.BREF, NOUS ÉTIONS CIRCONCIS EN AMONT,
Bref, nous étions circoncis en amont, de la chose politique comme la majorité des gens.On comprend alors le détachement des gens de la chose publique. Allez chercher des cadres pour les mairies, allez leur arracher un vote et des bulletins pour vos urnes ! Marginalisés, exclus, ils ont fait de leurs offices, un sanctuaire, un repaire décrié, jusqu’à ce que leur profession tourne mal. Et avec Si El Houssaine, plus mal en point encore, plus difficile à exorciser de ses démons.
Revenons à nos moutons et à nous-mêmes. Parler de soi est la pire des indélicatesses, dans la culture populaire musulmane. On étouffe l’égo, restreint aux choses basiques, qui est sensé se déliter, sombrer et disparaître, dans l’unité de cette Oumma ! C’est un point de vue, une théorie qui s’applique à la masse. Nous tous. L’individu est une simple cellule de ce grand organisme. Je ne parle pas des bras cassés, exfoliés d’origine.Dès lors, parler de soi, en bien, est une ineptie et un pécher d’orgueil. Fut-ce pour rapporter son expérience ou donner son opinion. On naît intimidés. On se tait, point. Et chez nous l’ère d’un Basri, plus que royaliste, succédait à celles militaristes des généraux au pouvoir, partout dans le monde, après la seconde guerre mondiale. On est intimidés ou exclus, car la prééminence des partis monolithiques, les compères des leaders, inhibait les individus et les stérilisait de toute envie de parler. Les pontes se déchiraient entre-eux, voulant à eux seuls un pouvoir qu’ils ont sorti de son exil. Les chekamas du protectorat, leurs fils et successeurs des khawanas, les délateurs firent fortune. Les jeunes étaient exclus du jeu avant de naître. On est fils de quelqu’un ou on est personne. Du coup le peuple est envoyé paître et la peur s’installe de main de maître.
Le silence est d’or. Le travail était l’excuse pour se défier, se débiner et se soustraire du politique. Ajouté à ce fait un bas niveau de culture et une très très forte ruralité où l’analphabétisme faisait fureur. La citoyenneté, le civisme ne trouvaient pas de place devant les nationalistes qui ont, à leur avantage exclusif, tout goulument marocanisé. Laissons ces précisons anthropophages aux anthropologues, aux historiens et aux sociologues.
PARLER DE SOI PAR NOSTALGIE,
Parler de soi par nostalgie, ou parler des uns aux autres ? Parler ensemble, cela vaut mieux. C’est moins orgueilleux et moins pénible. C’est convivial, ouvert et plus démocratique ! Alors, vais-je parler de moi, pour analyser les autres ? Tfadel, qui t’en empêche, le webmaster ? Basri, malgré son golf, était venu visiter le nouvel hôpital Mohammed V ce jour. Son garde-à-vous, de civil,à mon attention, moi qui ne suis pas militaire, fut une plaisanterie touchante. Et puis, plus de crainte, il est mort.
Analyser les autres, c’est évaluer la situation communautaire. Ça fait moins grave. Ou vice versa, laisser l’opportunité aux autres ? Ou profiter de l’opportunité de leur présence, afin de me décoder et me connaître ? Et puis deviner, analyser les mots, par-delà l’information et saisir le caractère du rédacteur ! Déchiffrer entre les lignes sa position retranchée, sa prudence. Lire n’est pas facile.
C’est un rôle nouveau, une factorielle surabondante pour les professionnels, les politiques comme les sécuritaires. Une fonction positive des forums qu’Internet nous a tous ouvert. Que ce soit pour le technicien, le dilettante, le ludique ou le citoyen lambda. Du coup, les journalistes peuvent nous pomper. Nous fabuler, nous tromper, nous asservir. Mais, ils doivent aussi nous répondre, pour jouer le jeu. Les médias se découvrent une situation professionnelle bien plus éclatée et diverse. La politique a profité du Web. C’est un métier du renseignement qui n’a ni limites ni frontières. Demandez aux hackers, aux faiseurs de buggers, aux fakseurs, puis aux décodeurs qui ont éventé des secrets d’état et les ont publiés sur le Web, pour s’en vanter.
POUR NE PARLER QUE DU PRINTEMPS ARABE,
Pour ne parler que du Printemps Arabe, le rôle du Net a été un facilitateur primordial.Comment juger autrui avec une poutre dans l’œil. Et puis nous n’avons pas les données sur l’intérieur des services communaux ni des départements politiques. On nous cache tout, comme dit l’autre ! Alorsaller eu gouvernementaprès tant de bagou et de slogans populiste, puis devant les fait accompli, puis voir de visu les difficultés, les chiffres vrais. Ceux des besoins, des retards, des obligations, des dettes, les dangers et des faillites en vue.
Fusse avec impartialité et de bonne foi, si on n’est pas ignorés, on est abusés, sous informés ou biaisés. On ne compte pas comme individus, aptes, conscients, libérés. Libres et respectés. On est éloignés, omis ou cachés.
Car avec la diplopie et le ptosis officiant, les choses se masquent. Ce que je n’ai pas compris dans ma propre personne, je ne peux pas le reprocher aux journalistes ni aux politiciens. Dans leur majorité, actuellement, ils sont plus jeunes que moi et ils n’ont pas tous vécu comme militants lors des années de plomb et de grèves. Nous former, y arriver malgré les freins et les compétences relatives, étaient une sinécure. Un miracle. Cette expérience des jeunes, mobilisés par les partis, en secondes mains, les laisse sur leur faim. Peu d’entre eux arrivent aux coulisses où l’on tire les ficelles et les fils des marionnettes. Ces muppets que nous sommes pour ces gens de la haute. Je pense qu’elle n’intéresse personne ma petite histoire. En voici un passage qui nous éclairera. Je l’écris surtout pour moi et Azzed.
DE LA CHUTE DE LA CITE DES GUEUX AUX ANNÉES CORPO
Difficilement, faute de moyens je suis sorti de ma rue de Fès-Jdid et de mon lycée, pour aller à cette ville inconnue des miens à l’époque, Rabat. Durant ces dix années de séjour, j’étais dans la chose estudiantine. Peu ou prou. Chargé de la trésorerie (vide) et des affaires culturelles de la corporation de médecine.Mes camarades du bureau et moi, avions succédé à un futur grand de la dermatologie, qui était parti en France. La caisse après le bal de médecine avait été nettoyée. Nous étions sur la dèche pour tout recommencer. Mes contacts avec nos doyen, recteur et ministres, puis avec l’UNEM de Oualaalou, nous de redémarrer et d’acheter le matériel de ronéo pour faire les premiers polycopies aux étudiants. Par la suite, les conférences organisées sur les lieux de l’ancien parlement, sis au grand amphi de la fac des sciences, ne se comptèrent plus.
J’avais habité la première année à la cité de l’Agdal. J’y ai vécu avant d’être évacué par la police de la Cité-U. JE me préparais, faute de plus, un thé. Alors que j’entrais dans ma chambre, une escouade dit irruption. Je ne comprenais rien. Dégage, fais tes bagages. C’est ce que je fais. Une gifle surprise, brutale et inutile, me déséquilibre. La honte et l’injustice, l’ineptie de l’humiliation, le forfait d’un barbare.Droit et dignité, on n’en parlait pas. Les force de l’ordre, de grands gars, au physique trié, issus du milieu rural, analphabètes et chômeurs, pour la plupart, étaient forgés pour haïr et punir, ceux des facultés qui mangeaient presque à l’œil au resto-u, et qui étaient (même de fort peu) des boursiers ! Une autre strate que la leur. De quoi aiguiser la haine, chez les forces auxiliaires de l’ordre, des goules, qui étaient ainsi formatés !
Pas correct ni poli du tout. Je lui en veux encore. Alourdi de deux grosses valises, chargées à éclater, sans le sou. J’ai dit au premier gars rencontré sur le préau de la cité. Alors, qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Je n’ai même pas de quoi prendre un taxi. Il héla le chauffeur et lui ordonna de emmener où je voulais. C’était un certain Dlimi ! Chez Azzed qui habitait avec ses copains dehors, non loin de la station des cars et des murs du marché. Un déchirement qui me travaille encoreLA KOUTLA ET LE CHEVAL DE TROIE QUI CASSE
J’ai revécu avec un fracas malheureux les tergiversations de la Koutla des 4 Partis. J’ai encore une copie de cette lettre manuscrite adressée à M Yata pour le conforter et l’encourager.Moi comme simple citoyen, lecteur de son Al Bayane. Lui comme un homme de culture éloquent, un socialiste musulman, un parlementaire fracassant, un leader dont le parti avait participé, avec l’Istiqlal, à lutte pour l’indépendance du pays. Je lui soufflais, candidement, d’adhérer et de renforcer la Koutla, afin d’entrer au gouvernement, avec l’indéboulonnable Basri. Entrer au gouvernement, critiqué depuis toujours, ce à la demande du roi Hassan II. Pénétrer, pour voir de plus près les problèmes afin de pouvoir agir avec plus d’efficience sur les événements, pour le développement du pays. Cette immersion par ce biais, au palais du Makhzen! Un peu comme Ulysse, dans son cheval de bois, pour conquérir le pouvoir, la ville de Troie !
Depuis, les altercations avec l’Istiqlal et son alter ego, les déchirements multiples et machiavéliques de l’USFP, m’ont déçu. Déçu plus que l’imposant Makhzen que les partis conspuaient, comme une rengaine et un refrain, sur la presse en particulier.
Bien avant, j’avais été mécontent,déçu et marqué. J’ai assisté, à la cité de l’Agdal à la coupure de l’UNEM, (à coup de couteaux du resto-U) et à la naissance par scissiparité de l’UGEM.
LE CHOC DES TITANS
C’est le même fracas encore actuellement et que j’abhorre .Et qui me fait détester les partis qui sont légion. Il y avait les poids lourds actuels et ceux d’il y a une décennie. Le combat de titans n’a rien d’épique. Ce n’est même pas une comédie navrante, du type de ces deux chaînes, qui nous aliènent par tant de publicité ! Mais, c’est un constat triste et tragique.
Et l’on a vu à l’époque, des créations de partis cocottes minutes, défier toutes les sorcières, les truands et les tyrans de Games of Thrones, tous les devins des Trolls. Je me suis rappelé du FDIC et de son mentor. J’avais revu par deux fois le gentil et illustre avocat Réda Guédira, le célèbre Conseiller du Roi, Hassan II. Il était venu à l’Amphi A du CHU Avicenne, pour solutionner la longue, inutile et contre-productive grève de la 5ème année de médecine qui avait duré près de 4 mois. Anecdote ramadanesque. En Mercedes coupée sport, sans taxi aucun en ce moment du moughrob de Ramadan, il me fit l’honneur de prendre en stop, cet inconnu que je reste, sans me connaître et sans prononcer mot. Merci post-mortem à cet homme de valeur, quel que fut son camp.Et ça nous éloigne de faire le PV de ce gouvernement fédératif de circonstance. Gouvernement de coalition ou de coagulation. La bancale équipée de Benky II et collaborateurs, qui marche bien et qui réalise, malgré les promesses ratées et les réalisations salvatrices. Paradoxe salutaire. Nous oublions que les adversaires d’hier peuvent se rencontrer aujourd’hui, démocratiquement, pour faire face aux problèmes vitaux. Et que ce ne sont pas des ennemis tranchés, mais des concurrents, passibles de se rencontrer, dans leur pays, leurs parlements leurs rues ! Susceptibles de se fédérer et d’opter pour des recompositions solvables. La démonstration est ainsi faite.
Si les paroles s‘envolent, les recompositions des partis opposés restent vitales. Elles varient autour de la monarchie, point central inéluctable, les variantes, placébos et génériques, des concepts communs incontournables. Des épices, du sucré, des salés ou faisandés. Des archétypes de l’opposition, par-delà le rideau de fer, alliés heureux à faire frémir les théoriciens ! Des accointances à faire honte aux plus opportuns. Des fourberies et des perfidies, selon leurs détracteurs princeps, le ténor inlassable et l’inaliénable tribun ! Ayant raté le gouvernement ou en étant sortis, ils se reconnaîtront, ils n’ont pas honte de la partie qu’ils mènent pour retourner aux affaires ! Le sommeil des notables du parti historique, l’accès furtif de Chabat, poussé par quelques-uns des plus anciens, son guerroiement populiste et ses bravades, son retrait du gouvernement, tous ces mois perdus et cette parodie de politique, à coups de jurons. Moi, ça me fait frémir et j’en suis déçu.Je préfère voir la politique avec plus de classe ! Mais, je ne fais pas de politique. ‘’ Hé bien régnez cruels contentez votre gloire.’’ Bérénice, Racine.
LES ‘’ FLEURS DU BIEN’’, UN BOUT DE ROMAN
En offrande à Narjisse, à la manière des Fleurs de Delacroix, rimes ni lyrisme. Ces lettres futuribles et futurs horribles. Pensées futiles à voix forte. Senteurs dans le vide. Sexe au poing sur des murs rêches pour abolir toute résurrection. Vers l’extinction des feux et des races. Dialogue monocorde ou monologue à deux voix. J’ai ainsi, plusieurs pages de titres de romans et d’essais, fictifs ou a écrire. Je vous en fais grâce.
Le double sens du langage parabole, ambivalence et lexique ampoulé, boursoufflé et obséquieux. Les créations itératives des idées et des paraphrases. Des assertions difficilement contenues que l’on découpe pour les formuler comme un dialogue. Ne sommes-nous pas de fait, faits de plusieurs systèmes. Entre les instinctifs ego et moi et le surmoi. Entre le corps, ses milliards de milliards de cellules pour chacun ! Entre le corps, l’esprit et l’âme, qui ne nous appartiennent pas. J’ai conscience que le corps que j’habite n’est pas le mien. Je le conduis, comme un robot, tel un téléphone high-tech dont je ne connais pas toutes les astuces ni les composants ? Je l’emprunte, je l’use et le restaure. Je le répare mais sa maintenance intime n’est pas de mon ressort. Tout psychiatre, sensé, dira que c’est une schizophrénie qui parle.
La preuve et qu’ils naissent poussent, disparaissent et partent pour se recycler, sans nous dire où ni comment, sans notre bonne volonté, consciente ou pas, dépassée par ce que nous sommes comme complexité et miracle à la fois. Comme toute vie, animale ou végétale, déjà !DANS LE SILLAGE DES FLEURS DU MAL,
Dans le sillage des Fleurs du mal, j’ai senti dès les premiers vers cette ivresse du verbe et du rythme et leur charme dansant. Les verres de parfums enivrants de Narcisse. L’inspiration imaginaire, les fantasmes de Delacroix. L’icône devient statue. Et le marbre une chair. Le ‘N’ et le ‘J’, de Narjiss, comme ces lettres déjà, c’est l’énergie et l’aura, la gloire des mots à travers soi. La muse est Aphrodite et Vénus, Diane, la chasseresse, à la fois.
Sommeil troublé par les sueurs, sans actes ni lunes. Transpirations et efforts pour les supporter. La nuit et la solitude, l’heure tardive et les faiblesses, la paresse de rouvrir le clavier et l’écran. Torpeur. Il y a 20 ans déjà que personne ne partagé ce lit, en dehors de mes douleurs et de mes pensées. Des obsédées qui luttent contre les oublis et les problèmes de vie. C’est comme tout un chacun, sauf que je m’efforce de le dire et de le traduire, devant votre tribunal, par écrit. Pour rien, puisque je ne tiens pas à me publier, par pudeur et timide discrétion ! Écrivant pour moi-même. Un exercice quotidien contre l’Alzheimer.
LE LIT EST UNE ARÈNE, SANS SABLE.
C’est un cirque, sans personne de payant ni de regardant. Aucun César imperator, aucun général-gendarme, pour jouir des malheurs du gladiateur qui somnole sous les coups, qu’ils lui donnent ou qu’il reçoit. Djo ! Mon petit-fils, porteur du premier nom, a fait des terreurs nocturnes. Il me rejoint au bureau alors que j’attends le S’hor pour prendre mes comprimés de médicaments. Je suis surpris. J’ai fait un cauchemar. Je veux dormir à côté de toi, me dit-il. Qu’as-tu rêvé ? Allais-je lui demander. J’ai pensé à ses parents éloignés ! Apeuré, je sais qu’il ne répondra pas à ma question. Va-t-on nous caser tous les deux dans ce lit étroit ? Je lui cherche un drap. Je le couvre, zut, c’est une nappe de table de salle à manger. Heureux qu’il y ait deux oreillers. Mais je pouvais, me coucher sans rien me mettre sous la nuque.
Un cou névralgique, paresseux dé-musclé et affaibli. Je relève la tête, le cou se déchire et cri de douleur. Les veines sont devenues insuffisantes et me donnent des fourmillements douloureux insupportables. Je dois changer de position. Sont-ce les nerfs pardi ? Non. Le réveil-montre me gêne. Je me lève pour l’éloigner. Je me lève deux fois pour pisser. Je crains par mes gesticulations de réveiller mon hôte. J’ai un sommeil troublé et des rêves complexes toujours au réveil oubliés. On ne fait plus de beaux rêves à mon âge. On n’en n’a pas le corps. On laisse ça aux adolescents. Si le bricolé palpite, je ne lui trouve pas d’endroit ni de bons bras pour le serrer. Il ne faut pas prendre pilule bleue non plus pour ne pas le faire sombrer. Et puis les crédos nous empêchent de faire les idiots.
LES CANCRELATS DU PASSE
Vivons-nous un cauchemar ? Toutes ces manipulations et ces guerres sordides et fourbes, entre frères frelatés, poussés à la nausée et aux meurtres barbares, les uns contre les autres, ou par leurs sympathiques associés et puissants ennemis. Autour de nous, ils veulent nous inclure parmi les artificiers et les victimes des fracas. Nous délirons, mais il y a du vrai.
Nous étions nuls par rapport aux enfants de nos jours. Adolescents sans histoires, enfants sans bagages. On ne laissera pas de traces. Ils réussiront mieux. A la télé, cette soirée du ramadan où des artiste s’échinent au jeu. Celui de trouver des menus aux recettes fantaisistes. Des commandes impossibles à retenir, sont faites au garçon de service. On y entend toutes les horreurs qui me font écrire ceci.LES CAFARD DU PRÉSENT.
Je pense aux douceurs du cafard. Une page non poétique de Baudelaire. Je pense aux douceurs du cafard. Le farniente de la déprime. Mais, ça ne doit pas être bon à vivre ni à consommer. J’ai poursuivi, dans le rêve, cet insecte qui a filé sous la table. Je bouge le meuble dans tous les sens, tentant de dénicher l’affreux et nauséabond insecte. Et je découvre, faisant suite au jeu de télé, le cafard caramélisé ! Ses élytres et son corps portent naturellement cette couleur, marron, brune, lisse et brillante. Le cancre d’hier est pour quelque chose dans ce rappel de menu chinois. Les insectes fris ou grillés ?
Je n’aime pas les chiens vivants et les cuisinés, non plus. La blatte s’est blottie sous le pied du bureau. Etant bien grasse et dodue, et grosse. Elle va bientôt mettre bas ses petits. Les pondre. Elle les couve un moment en elle. Cafards, blattes et cancrelats, des centaines de formes, des insectes super résistants, vivant partout dans le monde, probablement avant que l’homme n’est foulé la Terre. Sa progéniture, celle la femelle blatte, nesort pas vivante, grouillante, ni sous forme d’œufs, mais de nymphe.Ces malheureuses ‘’filles’’, descendantes des cancrelats, portent comme une offense ce label de ‘’nymphes’’. Au réveil de mes songes affreux, au lieu de mirer de belles femmes, au physique attrayant, éblouissantes de beautés, qui plaisent à Dieu, me voilà, sans corde à ma harpe et sans mots à chanter. Je reste victime de ce sommeil douloureux, les membres en sueur comme ceux du gouvernement. Je suis perclus, déchiré comme ceux des pays qu’on malmène…Je n’ai qu’une solution ramadanesque, contre ces guerres des nuls pour les railler….Vous écrire ce mot, Narcisse, Warda ou Zhor ou Yasmine, pour me soulager. Revenez au prochain songe pour soulager mes douleurs de rêveur et arrêter toutes ces guerres.
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 12 Juillet 2015
POST SCRIPTUM.
Il y a des peintures de célèbres génies, des stars du pinceau, qui ne font nul progrès à l’humanité comme elles ne donnent aucun prestige à la culture ou à la civilisation des pays avancés. L’art pour l’art, c’est d’écrire ou de peindre, sans aucun désir de vendre. Ni de flatteries ou de faux jugements, non plus. Si parfois j’admire ce que je fais, je n’ai nul besoin de témoins pour m’aider à ôter ce qui est mal fait. Je n’ai guère envie d’admiration complaisante ni d’aumône ou d’argent jetés.
POSITIVER LE CAS DES FEMMES MUCH LOVED. UN ELECTROCHOC
Un électrochoc thérapeutique qui montre la voie de la guérison
Se morfondre sur soi ?
Il ne faut pas tromper son public en lui imposant un choix mortel. Ton sexe ou ton dieu ! Que la morale se doive de tuer le cinéma et les arts pour s’appliquer ! Choix cornélien et racinien à la fois ! Celui de subir et de pleurer sur ses douleurs et de se moquer de sa propre pudeur. Perdre l’estime de soi, détériorer celle de son identité. Ce sont des outrages au-delà du supportable et c’est un spectacle sadomasochiste, aux limites télévisuelles et artistiques discutables. Un film ennemi de soi ? Un document qui nous confond de tristesse et qui nous pousse à nous sous-estimer ? Soit ! Est-ce une cure psychiatrique, la douche froide qu’Ayouch voulait nous imposer ? Peut-être ! Je crois pour ma part que c’est un film qui ouvre un abcès dont le pus nous entache et nous souille. A nous, associations, presse, partis et état de le soigner.
Espoir et Actions, par-delà le constat
Pour les vigiles. Loin de voir des outrages partout, calmer les ardeurs et relativiser, laisser les gens vivre leur temps pour aimer et être aimés de tous, sans altérer leurs identités. Pour les artistes, dont Ayouch. Réserver plus de respect aux familles et aux organismes régisseurs des marocains et des pays comme le nôtre eût été plus porteur et plus que favorable. Par ailleurs, en toute objectivité, il faut voir tout le film et analyser toutes ses facettes et séquences avant de le méjuger, de l’apprécier, de le condamner ou de le récompenser. »
Entre les avis contraires et les positions opposées
Il y a des avis multiples, différents et contradictoires les uns des autres ! Certaines positions changent et évoluent chez les mêmes personnes, en fonction de leurs certitudes antérieures par rapport aux acquis nouveaux qu’ils veulent se permettre ou par lesquels on les influe.
La fixité des jugements, de nos jugements, nous livre et nous pousse aux préjugés et à plus…de contritions retorses, dès qu’on nous critique et qu’on nous met en doute !
Seulement tout change autour de nous. Et qui ne change pas, périclite avec le temps et se fait dépasser…C’est banal, mais valable il me semble pour les parangons et le plus huppés de nos prélats et censeurs. Ceux qui sont faibles et dérisoires, ont de l’espoir pour eux, et tellement de distances à parcourir pour rejoindre leurs prédécesseurs, les plus suffisants et les plus prospères.
Au Maroc, nous changeons, pays et gens, malgré nos limites, nos freins et nos luttes pour le développement. Vous connaissez notre struggle avec notre voisinage pour cette question de territoires…Efforts, si coûteux, socialement et économiquement. Et ce, depuis les dites-nôtres, d’indépendances, comme nos liens divers d’interdépendances ! Et ce n’est pas pour nous plaire que de supporter autant de poids et de devoir avancer, sans chuter! Cet état nous consolide dans nos convictions patriotiques, mais nous fragilise sur le plan financier. Des pans sociaux en paient le prix, du fait de l’effort de guerre…froide.
Questions de prostitués, les libertins et les respectueuses. Est-ce un paramètre anthropologique, moral, cultuel, culturel, un facteur de sous-développement que la prostitution ? Sauf que même les pays riches ne sont pas dépourvus de courtisanes et de geishas !Question d’avis divergents
Question d’opinions contradictoires et opposées. Celles des gens des forums, qui bavardent et nous lisent, qui nous guident et nous surveillent. Aucun ne peut se targuer d’évangélisme ni de coranisme*! Je crée ce barbarisme explicite…Ces préceptes religieux ou laïques de pureté morale, idéale, ne sont pas des garanties quant à leur application sur le terrain. C’est moralisant, c’est une guidance pour les adeptes, pas un gage de succès quant à leurs conduites réelles et pensées cachées !
Ce n’est pour dire que ces bibles et ces temples de la vertu, ces prélats, ne sont parfois que des labels d’apparences. Ce sont des préceptes, des commandements, émanant des répétiteurs et des instructeurs. Mais que chaque personne se livre à ses démons chéris. Curés et moines, se découvrent parfois des erreurs amorales sur le fait de leurs propres ouailles ! Ni ange ni bête ! Mais qui veut faire l’ange fait la bête à force de punitions et de rigueurs L’homme est faible : chassez le diable, il vous prend par la queue ! L’homme est facilement déstabilisé par ses instincts et ses hormones ! Caractère, personnalité, morale y prennent un coup ! En dépit de la morale et des conduites affichées, celles de l’éthique apprise, ces principes sont parfois si mal appliqués! Ça ne veut pas dire pas que des exceptions, ne sont pas impossible, chez des gens ‘’normaux’’!
De ce fait, aucune communauté, aucun pays du monde n’est habité d’anges. Et les contribuables que nous sommes, nous ne sommes ni des puristes de la vertu ni d’ignobles méchants. Des ordures abjectes existent dans tous les pays ! Sans parler de tares ni d’erreurs, nous avons chacun nos petits secrets, nos petites faiblesses emmitouflées au fin fond de nos parcours. Sans parler d’hypocrisie, parlons des silences qui camouflent nos misères et oublient nos petites erreurs…Je parle bas.
C’est pour dire que nous sommes faits de chair et d’intelligence ou de consciences diverses. Cet esprit, cet ego de chacun est lui-même le résultat psychologique de perpétuelles batailles à l’intérieur la même personne. Les préceptes face aux conduites voient les enseignements et les directives morales se relâcher dans les intimités particulières ! Passons, l’homme est ainsi fait ! Je ne vous apprends rien.Un film osé qui ouvre les yeux pour évoluer
A propos du film Much Loved de Ayouch, est-ce une critique sociale ou un film de détente, quasi porno et érotique pour dépravés ? Des situations, des stades différents, qu’il n’atteint pas vraiment ! Je me laisse souffler que ce n’est ni ça ni ça ! Ce film a bouleversé les opinions, alors qu’il n’a même pas été projeté ! Des rushs ont arrosé le web et bouleversé les forums et la presse.
J’ai dit de M. Ayouch qu’il faut saluer sa créativité. N’ayant pas vu son récent film, mais que des extraits, je lui ai trouvé des aspects fâcheux et intrépides. Des tares prohibitives selon nos responsables. Préjugés ou défiance prophylactique ? Bien avant qu’on ne lui permette d’être projeté sur les télés, locales, il aura fait l’effet d’une catastrophe sociale quasi politique ! Une bombe, une publicité explosive ! Lui est-elle matériellement et professionnellement profitables ?
Ainsi interdit, au lieu de lui laisser le temps de faire ses découpages des séquences hard, pour l’adapter aux plus pusillanimes, on l’a proscrit à jamais ! Interdit, il ne peut plus se raviser en vue de pénétrer les foyers non avisés et les personnes ‘’respectables’’ et pudiques ! Ces quelques séquences, entre le porno et l’érotique, sans les être, pouvaient être ainsi évitées. Voire diluées sous les ombrages des effets techniques, afin de les passer, avec plus d’esthétique et sans trop de heurts, à travers les mailles de la pudeur, contenue ! Et d’éviter ainsi la censure ! Le message pouvait-il ainsi passer ?La licence face à la pudibonderie !
Mais est-ce alors une œuvre de détente ou un film dénonciateur politique, le produit-choc d’un cinéma-vérité, ou une salve de coucheries, ineptes pour certains ? Est-ce un bréviaire d’apprentissage pour les carabins ? Des techniques de lits explicites pour les vieux dévots ? S’attendait-il, l’auteur, à des spectateurs assagis, entourés de leurs familles, assis devant un film, banalisé pour la télé ? Pour quels desseins a-t-il réalisé ce film ? Coup de tête d’un artiste ? Le cinéaste, est-il devenu un militant ? Voulait-il stigmatiser et narguer ses concitoyens du Maroc et ainsi les responsabiliser les dirigeants, mis nez à nez face aux tabous ? Quel auditoire visait-il ? Navrer et narguer les consciences pudiques, pour les convaincre d’un vieux fait, connu et fâcheux ? Puis conquérir par sa franchise, les plus réticents des fanatiques, heureux qu’on l’ait fait censurer ? Là, il y est allé très fort, impudent et intrépide ! Quitte à jeter sa pellicule, en grillant les acteurs, à vie ! Ces filles, ces actrices qui voudraient d’elles demain, dans des films ‘’ normaux’’ ? Ceux courants que l’on produit si difficilement. A moins d’enticher les vicelards, elles verseront dans les cuisines des ‘’plats non-dits ‘’!
Choc et thérapie : le rôle futur de l’Etat !
Mais n’oublions pas que Nabil Ayouch, s’il a créé le choc thérapeutique, le séisme, la marée de parlote, que c’est un auteur qui ne recule point devant les tabous. Car, il n’est pas à sa première et on le sait être un explorateur des marginaux et des bas-côtés sociaux ! Mais, les ‘’déviants locaux’’ et ceux partout, sont si nombreux ! Il ne nous apprend rien. On sait qu’on a des putes, de différentes classes et choix ! Et qu’il faut quelles vivent avant que de pudiques moralistes les déjugent et que les légalistes les condamnent, pour leurs misères ou leurs durs métiers ! Il ne nous apprend rien que l’on ignore !
Il faut sauver ces parias bien aimés.
Mais Ayouch, ne veut pas qu’on ignore ! Ce n’est pas la ‘’marchandise’’ entre les mains des proxénètes qui manque! Ni les actrices pour oser dire leurs mots et jouer leurs rôles ! Mais, la dextérité qu’il est de les interpeler. L’art de nous interpeler ! La faculté et les moyens culturels ou économiques, qu’il faut chercher pour leur rendre la dignité. La fierté et l’orgueil, la citoyenneté renaissent des échos de ce choc, et se doivent d’œuvrer ! Le devoir est corriger la plaie pas seulement celui élémentaire d’interdire un film ! Le devoir d’aider la société à se corriger. Le devoir des pouvoirs à les endiguer la plaie sociale, doit faire l’objet d’un programme d’Etat. Une vision humanitaire, digne du culte et de la morale religieuse de ce pays nôtre, digne des avancées démocratiques du pays ! Un chantier qui doit prospérer à l’instar de celui de l’INDH ! Sinon, ce ne serait que des vœux pieux, ‘’des y en a marre’’ ! Des interdictions sporadiques, placides et populistes, des conservateurs au pouvoir qu’il leur faut de consolider ! C’est de la plus haute trahison que ce silence qui suivra le coup de semonce ! Il faut sauver les parias, ces ‘’intouchables bien aimées’’.
Et c’est ce côté humiliant, bouleversant plus que torride, que M. Ayouch pénètre et exhibe, sans trucages, avec son style perçant, qui me le fait saluer ! Dois-je ajouter, bravo le héros pour le courage ‘’suicidaire’’ ? Celui du maître d’œuvre ou du self-made martyr, qui fera évoluer notre société. Une date qui sortira le gouvernement des habitudes et la société de ses tabous hypocrites et ses torpeurs radines !Côté jugement de son acte. Je ne veux ni généraliser ni prendre comme témoins les avis cumulés sur le Net. Il en est qui se sont cristallisés, fanatiques ou extrémistes, des positionnements fixistes d’un côté ou de l’autre.
Nos opinions sont modulées, formées, en fonction des maîtres à penser et de leurs enrôleurs ! L’enseignement, la culture délivrée, les lignes éditoriales de ceux qui nous informent, nous influencent et nous dirigent. C’est un fait. Je parle de l’être, de la personne et des journaux d’opinion et autres études programmées, les scolaires identitaires, de celles prodiguées en vue d’agendas politiques. Ce quels que soient les pays ! Certaines presses ne sont pas libres de commanditaires ! On le sent, on le voit. Comme autant de partis ! Avec pour toutes, ce besoin de transformer la réalité ou de n’en montrer que les prismes qui sont en rapport avec leurs seuls intérêts. Lignes éditoriales, lignes de conduites ? Les dividendes les motivent et probablement qu’ils y croient d’abord. Ce n’est pas pour leur jeter la pierre, c’est humain, mais on doit savoir que ça existe et qu’il faut s’en méfier ou les suivre, à l’endroit ! Convictions, accointances, partis-pris n’en sont pas très loin !
Ainsi va le monde depuis toujours. L’histoire est pleine de ces exemples et enseignements. Un leader, un grand Journal, un parti efficient suivent cette rhétorique et cet endoctrinement ! On retrouve par ci par là, dans l’histoire des mouvements des pays, des livres de penseurs, économistes, des philosophes et des religieux qui deviennent les leaders et les bibles de ces mouvements…Je ne veux pas les citer pour ne pas me disperser. Car après ça fait des rallonges, des paragraphes, des tiroirs, sans architecture claire du texte ! Des pensées, sans plan, qu’on ne peut pas terminer, telles nos discussions courantes. Des spéculations, des textes long et incompris. Films interdits, livres censurés, ils finissent par être vus ou lus, mais peut-être leurs buts, pas toujours biens comprisLes interdits et les proscrites
Ce n’est pas le film qu’il faut interdire ! Ce n’est pas les touristes qu’il faut contenter par nos sites et nos diverses et délectables cuisines ! Ce ne sont pas les prostituées qu’il faut stipendier ni les actrices qu’il faut maudire. Y persister est populiste, stupide et machiavélique et serait satanique. ! Que celui qui n’a jamais pécher lui lance la première pierre ! Et si tu veux enlever la paille de l’œil de ton voisin ôte d’abord l’écharde qui t’empêche de bien voir !
C’est nous donc qu’il faut stigmatiser pour nous corriger nos laisser-aller et nos faiblesses. Et ça commence par d’éduction. C’est elle la solution et la cause du problème. On doit enseigner la dignité et le métier par patriotisme, on doit enseigner le travail, par culture morale, éthique et religieuse, sociale ou libérale, pas seulement la honte, la pudeur et peur du discrédit social.
L’opinion générale est ainsi gérée, elle n’est ni spontanée ni sporadiques ! Elle est voulue, calculée et attendue. Son impact sur les lecteurs est de les motiver, puis de les influencer. Politiquement pour les votes de leurs programmes et de leurs candidats. Cela suivant un dogme particulier, une ligne politique motrice, ou ‘’ un isme ‘’ quelconque ! Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Pub, propagande, endoctrinement et prosélytisme suivent, je pense, ce schéma. Résultante de cet effort de formation-information-persuasion, la réalisation de clans. Des partis, des communautés s’érigent et s’imposent…Les hommes à la mer les filles au lit.
Refouler n’est pas curer. Ce n’est pas le refoulement de la chose maladive, celle du mal sociétal qu’est la prostitution qui ira soigner son origine. En nous poussant à lever les voiles sur ce tabou, l’activiste du cinéma, nous pousse à positiver ce film. Les programmes sociaux, politiques, religieux, et d’enseignement, économiques culturels, devront l’affronter pour le corriger !
Villes sans bidonvilles, on a fait et on continue de faire des progrès, là-dessus ! Pourquoi pas et pour demain, « des villes sans putes ». Des quartiers et des hôtels sans prostituées, pour laver l’affront démesuré et l’image embrunie ! Pour rehausser le patriotisme et la solidarité dans un Etat digne, défenseur des femmes de notre et de leur dignité opprimée. Je ne parle pas de chasse aux sorcières ! Ni des pénalités aux filles pourchassées ! Loin de là ! Il faut leur trouver des solutions alternatives, idoines, autres que le sexe et le tir au lit tarifés ! Des solutions dignes de la civilisation et des référentiels historiques et cultuels du pays, des solutions pour défendre la renommée du pays que d’aucuns sur le Web veulent entacher. Un pays qui a été Sali, l’épurer des insuffisances, innocenter sa renommée et celle des femmes de Marrakech, qui ont été ignoblement cautérisées !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, Le 10 Juin 2015LES FABLES DE MME STUDENT
MOSHE, LE JUIF RESPLENDISSANTDÉTENTE , CARICATURES ET PARODIES
MOSHE, LE JUIF PERSIFFLEUR
Nous sommes nombreux et rares ! Enfermés dans les kibboutzim de notre pureté et les mieux répandus sur la terre ! Les plus riches, les plus pieux, les plus proches de dieu, les plus modernes, les plus cultivés, les plus riches encore, les plus en vue dans le monde des lettres, des arts et les médias, des banques et de la politique, des Nobels et de la technologie, des arts, tous arts les plus riches et plus influents. Du moins, c’est ce que nos jaloux pensent de nous et c’est tant mieux, même si c’est outré et parfois inexact. Si nous n’avons pas ces forces et ces valeurs, que nos adversaires nous imputent, qu’ils en tremblent ! Et qu’ils nous respectent et nous craignent !
Mystifications, perversité, fourberies, on les connaît pour ça, les maîtres des injures. Depuis l’antiquité, le serpent, la pomme et Caïn, Abraham, Joseph et Moïse, David et Salomon, nous faisons l’histoire, mais c’est la haine que nous récoltons ! La peur et la jalousie qui vous font hennir, jaser et jalouser, sont autant de baumes pour nos cœurs !
JACTANCE SCHIZOÏDE
Que Yahvé vous emporte et qu’il nous gratifie en anéantissant les lâches qui nous entourent ! Ah Moshé, ce que tu es cruel ! Le bon Yahvé n’est-il là que pour exaucer tes imprécations de malheur ? Je lui demande ce dont j’ai besoin ! Mais qui c’est qui me parle ? Les Palestimiens* m’ont ensorcelé ? Allez-vous-en ! Venons-en au fait, messieurs ! Et les dames Moshé ? Je ne voulais pas vous parler de nous, mais de vous ! Et de moi, frère Moshé !? Je n’ai pas de frère ici, que je sache ! Non, je suis en toi. Va-t-en Satan ! Ça, c’est difficile ! Tu es mon ombre ? Ou que serais schizophrène, alors ? Moshé, à l’intérieur de chaque juif, il y a un palestinien qui veille ! Qu’il s’en aille, avec toi Démon ! Attend, c’est le phénomène de Hartmann. Un Gazaoui qui râle, une conscience intarissable ! C’est son avatar lui parle et lui conseille ce qu’il y a de mieux à penser. Et c’est combine pour les heures sup, môsieur l’avare ? Rien ! C’est l’Amérique qui te paie ? Non ! Alors laisse-moi parler aux clients ! Va gazouiller chez les Gazaouis !
LA MOMIE DE LOTH
Je reviens à moi ! Pendant que vous, dans la lascivité du confort égoïste qui vous complaît, vous vivez dans l’opulence du mépris et dans la paix, moi, Moshé, je souffre ! Ce n’est pas que j’aie peur, je suis lessivé, terrifié. Momifié comme une statue de sel. Du sel dans les plaies, d’un enfant du désert, maudit de dieu, qui attend le vent pour se pulvériser dans la tornade ! Mon souhait celui qui me reste comme une âme en souffrance, est que ce vent malveillant vous touche pour vous réveiller, sans vous nuire, parce que j’ai besoin de vous !
Et voici que mon appréhension prophétique des justifie et se réalise. La peur cultivée en moi, depuis des millénaires et que la terre existe, a eu raison de ma raison. Je pense comme eux, je pense pour eux, et je parle pour eux. Ce sont eux qui m’ont formaté et régi ainsi. Plus qu’un homme, je suis un vœu, un cri, un pleur et une peur, la haine dans une pierre que je me dois de lancer ! Les hommes partent et les missions restent. L’inquiétude a raison. La peur, plus que ça, la déraison est bonne conseillère ! Voici que les terroristes nous attaquent. De l’intérieur de leur sombre et sordide prison. Pourquoi me railler-vous au lieu de me soutenir ? Moshé, tu parles comme le ferait un Palestinien de Gaza ! T’as volé aussi la souffrance des autres et les mots de vos prisonniers ? Arrête de me taquiner, toi !
SCATOLOGIE
Mes enfants sont loin, mais je tremble au bruit de l’explosion. L’entendez-vous ? Je me réfugie aux toilettes, non, je fais caca ! C‘est physiologique, ce n’est ni maladif ni sale ! Vous ne le savez pas ? C’est comme l’éjaculation du pendu, qui vous laisse en cadeau ses ferments ! Vous ne le saviez pas ? Si la bombe me tombe dessus et m’éclate, je ne sentirais plus rien ! Comme ces riens de Gazaouis que l’on gaze pour le gaz ! Vous râlez que je les raille, vous êtes antisémite ! Je le sens ! Je vous excommunie de l’humanité, la bien pensante ! Vous êtes des renégats, des escrocs, des terroristes ! Je me plaindrais à Nathan Yahoo, à Bush à Clinton, à la mère Michelle du sombre Obama !
LA PARABOLE DU CAFARD
Par vos pensées insidieuses, que je perçois, vous avez dérangé ma raison et mon dérangement. Fichu en l’air mon exposé et cette explosion, que je vis là, non loin de moi ! J’ai vomi, mais pas chié, heureusement ! Je me contrôle, à l’intérieur de ma peur ! Moshé, tes mots sentent mal, ménage les lecteurs ! La main sous le menton, je pensais, comme le penseur de Robin des Bois ! Non, comme le penseur du sculpteur Rodin ! Bref, mais pendant longtemps je pensais à la mort, je pensais à Israël, au destin, au paradis, à Yahvé…Quand subitement, je perçois sur le mur un cafard ! Un marron, avec des ailes, des airs de noir menaçant ! Il m’intimide par son silence que je ne comprends pas. Il actionne ses horribles antennes, sans bouger d’une griffe ! Sans réfléchir, parce que je cesse jamais de réfléchir, sans fléchir et lestement, comme au cinéma, je prends ma pantoufle et je lui donne une gifle ! Haïe ! Je l’assomme, comme vous maintenant. Chacun sa guerre, chacun une proie à sa mesure ! C’est la démocratie, bien pensée de nos traditions !
La force est dans la prudence ou dans la surprise ! Oser quand on peut et se calmer le temps de pouvoir s’armer sérieusement ! Pas comme ces bougnoules de Gaza ! Vous êtes responsable des mots que je prononce ce n’est pas moi qui ai inventé votre langue !
Bref revenons au sujet de mes malheurs, le cafard ! Je suis pâle et en sueur! Je vois le cancre-là, inerte, comme je vous vois ! Il ne bouge plus, comme je le souhaite à mes ennemis naturels ! Le cancrelat vaincu aura vécu. Il ne râlera plus jamais. Il a compris. Il est passé de vie à trépas ! La sueur rend opaques mes verres. La peur trompe la vision, même de jour. Les bombes tonnent. Je les entends à côté, à la télé. C’est pratiquement un reportage on life ! Enfin in vivo, en post mortem ! Parce qu’on les voit souffrir, eux et leurs enfants ! Ça me donne satisfaction et espoir. Ça me renforce mes convictions et mes droits. Ce n’est pas loin et je les entends comme si je les vois. Vous aussi ? Vous êtes avec nous ! N’est-ce pas ?
Le maudit qui me narguait, à l’instant, est là, près de la porte de sortie. A-t-il vu la savate avant de la sentir ? Il aurait pu l’esquiver comme Bush, Clinton ou Nicolas ! Ce n’est pas l’effet du souffle de la babouche ni celui des pétards du Hamas qui est tombé à l’instant, à 10 km près de là ! Il ne bouge pas le cafard arabe. Il se tient définitivement coit. Comme tous les Mochlems qui se battent à merveille entre eux, tuant plus de renégats et de soldats, chaque jour, que de Tsahaliotes en dix ans ! Il y a des races qui ne valent rien. La quantité déteint sur la valeur des choses et des individus ! Un des nôtres vaut mille d’entre eux, foi de boursicoteur. Les bourreaux et les matons, les échangistes de prisonniers contre les otages, vous le diront. Enfin, je vous ces choses, pour comprendre nos valeurs marchandes et notre identité pure et notre race unique et supérieure. J’exagère un peu, mais c’est plus compréhensible ainsi-dit et plus vraisemblable!
Ces bêtes vivent sur nos murs au lieu de rester dans leurs égouts. Il ne bouge plus, le cafard ! Il n’a pas d’âme, comme toutes les vermines de son espèce.
TERRA NOSTRUM
Vous alliez me rétorquer que ces bêtes vivaient avant nous sur cette terre-là ! Avant que Yahvé ne nous la donne, avant que l’on y revienne, avant nous y renvoie ! Révisez votre, histoire, nôtre Bible évidemment ! David, le jeune berger juif, n’a-t-il pas esquinté d’un coup de pierre, Goliath, le géant palestinien ? Lance-pierre divin, ou hasard du destin ? Nous sommes là pour amasser nos pierres, élever nos murs et nous planter éternellement, là ! N’allez plus croire que nous la colonisons. Elle est à nous depuis si longtemps déjà ! Les millénaires sont nos témoins…Si des fois nous nous en sommes sortis c’est pour aller pisser, pour faire un petit tour, civiliser et les environs. Tout ce qui y est recelé nous appartient, hommes et biens ! Ce n’est ni un vol ni une colonisation. Nous sommes les enfants de ce Proche-Orient. Ignorez-vous, qu’Abraham venait d’Ur et que de ce fait nous sommes les descendants directs de cette Mésopotamie et de ce prophète, ami de Dieu et néanmoins, Irakien ! Ce ne sont pas des blagues, c’est l’histoire. Nous en sommes les fiers acteurs et les premiers bénéficiaires !
A six pattes, ces cafards nuisibles et sans âmes, ne sont pas pires que ceux qui n’en ont que deux ! S’ils ont des ailes ce ne sont pas pour autant des anges ! Et si ces prédateurs, ces troglodytes, ne sont pas encore des fossiles, s’ils datent d’avant l’ère des dinosaures et des dragons, ils ne vont pas tarder de voir leurs espèces disparaître de la surface de la terre et du nombre des survivants.PARALLELES
Qu’ont-elles ces blattes que l’on écrase de pire que ces sous-hommes ? Tu parles ainsi Moshé, de tes cousins ? Seigneur, je ne vais m’embarrasser d’une morale d’hypocrite, ni de zénétude de végétariens, quand j’utilise des insecticides ou que je me prépare de la kefta et des steaks de veau kascher !
Alors que je suis encore effrayé, malgré ma douleur de poignet, ma raison demeure et je scrute ce qu’il y a au-delà ! Rien n’est sorti comme âme crédible de ce corps déchiqueté du cancrelat ! L’esprit, ce cafard, il ne le connait pas ! Toi Moshé, tu vois tons âme déjà ! Ne m’interrompt pas, toi ! Cette blatte puante va pourrir là. Les fourmis vont venir la dépecer. Mais point de sentiments. Vite un hygiénique comme linceul et plouf dans le caca ! Les toilettes, si ce mot courant vous était choquant ! Je ne vais pas m’embarrasser de pudeur, alors que la mort me tourne autour ! Vous comprenez les amis ? Oui, vaguement, des fois!
Que les siens aillent la repêcher de là, pour la réanimer, leur blatte, devant la télévision. Elle ira grossir le nombre de leurs martyrs de cinéma ! Des pouilleux qui se prennent pour les champions du tiers-monde en défiant Israël et Sion, par leurs pétards humides et leur révolution ! Ces sont des sarrasins ! Des terroristes à la petite semaine qui se prennent pour des militants, avant qu’on ne pilonne leurs De Gaule de meneurs et leurs subversifs charlatans. Moshé, arrête ! Tu exagères, Moshé, il y a des gens, honnêtes et clairvoyants, qui nous voient. On n‘arrête pas les vainqueurs, on les admire, mon avatar de pote. Ils ont le droit de rester audacieux, brillants, éloquents et sincères, des Juifs, unis de par le monde, fiers de leur terre, de leur union et de leur foi…
Ils vont me demander pardon après ça et mendier une trêve de longue durée…Pour leur permettre d’acheminer la bouffe, le ciment et les médicaments…La charité, elle a un nom : Israël. Notre esprit chevaleresque, notre éthique ne sont pas en deçà de ce que les nations intelligentes connaissent ! On va leur ouvrir le robinet…et y mettre du poison ! Attention Moshé, tu vas donner des idées graves à tes soldats !MOSHE, LE SEMILLANT SEMITE
Hay ! Je parlais de nos insectes. Tu voies ! Quand nos bombes par mille explosions, (exploits précis de techniques américaines et d’éthique avancée), tentent de les élever au ciel, où ils espèrent leurs paradis de terroristes fanatisés, ils retombent sur terre. Jambes et bras méconnaissables, têtes éclatées, cervelles en bouillies. Des microbes bons pour être recyclés !
Ils aiment ça les cons et se les montrent sur les forums sociétaux et les écrans ! Quelles horreurs immondes que ces bêtes amputées, ces enfants décérébrés, ces chairs calcinées et ces os carbonisées. Quels prestiges récoltent-ils à monter ces immeubles affaissés, les leurs, après nos exploits habituels, ces mosquées qui prient, ces écoles effondrées et ces boyaux de tunnels éventrés ?
Mais qui fabrique et façonne ces écrans, ces ordinateurs, ces armes, ces téléphones qui les surveillent et les indiquent, qui les tracent, eux et leurs dérives épanouies ? Ne savent-ils pas qu’Israël et ses amis, les écoutent longuement avant de les éliminer ? Eux, leurs projets morbides et leurs complices, avant d’être pulvérisés et de servir d’icônes et de martyrs à leurs plèbes de prisonniers ! Vous allez me dire que les blattes sont plus intelligentes que ces ordures ?! Je n’irais pas jusque-là, mais les blattes, elles sont adaptées à leurs conditions et elles sont évoluées depuis des millions d’années. Elles agissent en conséquence et évoluent peu en surface, face aux hommes…Ils vivent de nos ordures, là où ils se terrent. Ah Moshé, tu me terrifies avec ton militarisme insecticide et ta nonchalance philosophique.UN SPECIMEN DE LA RACE SUPERIEURE
Qu’avons-nous de commun avec ces arabes ? Ne sommes-nous pas plus proches des blattes ? Je ne parle pas du génome, hélas qui nous relie à ces homos ! Mais, du génie des vrais hommes que nous sommes, de leur savoir-faire et de leur résistance, de leurs souffrances, de leur résistance de leur capacité d’évolution. La nôtre ! Tu parles Moshé !
Je suis lucide ce ne sont ni la haine ni la peur, ni la victoire ou l’arrogance encore, qui me font délirer. Je n’ai pas honte à défendre cette terre qui de toujours a été la mienne ! Ces étrangers qui y collent n’ont rien à faire chez-nous. Ils n’ont qu’à repartir à leur Sahara et leurs déserts ! Ou une fois pour toujours, sous les éclats lumineux et propres de nos bombes au phosphore. Et si ce n’était, haméche*, religieusement interdit, si leurs hameaux et leurs cabanes n’étaient pas trop proches des nôtres, j’aurais demandé à l’armée de Tessahle, qu’elle utilise les centaines bombes nucléaires ! Celles qu’a développées mon pays, afin d’aseptiser ces terres ! Attention Moshé ! Ce sera une belle aventure pour les traiter en un seul un jour ! Et de faire plaisir aux Chrétiens qui attendent le retour de leur dieu, Isa le Messie et ses quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Enfin délirons bien mais ne rêvons pas trop !
Qu’est-ce qu’on faire de leurs corps radioactifs ? Ils vont polluer l’atmosphère, l’Orient et le néant, plus qu’ils ne le font, déjà !
Notre terre des prophètes va être grillée par les actes artisanaux et à la petite semaine des terroristes maléfiques et des fanatiques non assujettis. Moshé, on dit ‘’assagis’’. Non, je dis bien assujettis, faute de les voir annihilés, parce que je ne veux pas voir cette terre bénie, fermentée par leurs restes !
BELLICISME MORALISTE
Nous ne sommes pas plus inhumains ni plus féroces que les Nazis ! Encore, cette divagation ? Non pas toi ! Pas d’antisémitisme avec moi ni de révisionnisme, ça va chuinter chez les autres ! Je te sais intelligent. 6 millions des nôtres ! Non Moshé, 3 ! Peu importe ! Nous commerçons les sentiments. Ce sont aussi des valeurs immatérielles. Nous exploitons les regrets et les peurs, les culpabilités et les offenses faites aux nôtres ! Nous haïssons la haine et nous avons peur des peurs. Nous les offrons, pardon, nous les vendons aux demandeurs ! Aux ennemies et aux querelleurs, les individus et les Etats ! Les Décideurs et les bougnoules !
Si nos armées et nos leaders…Dealers, Moshé ! Si nos armées et nos leaders sont impitoyables et qu’ils inspirent la peur, c’est ce que recherche avec dignité toute force tranquille, la nôtre ! Le professionnalisme, la dissuasion et le respect, en somme !
Vous craignez que l’armée fasse mal et qu’elle ne tue point. Nous sommes en ennemis, installés face à des adversaires, hérités depuis des siècles par nos ancêtres, nos frères d’armes, nos enfants et nos pères ! Impitoyable Moshé, mon dissemblable héréditaire !
Allez dire ça à vos moutons, à vos porcs de cafards et à vos compères ! Regardez leur Daech, leurs guerres tribales et fratricides, entre sunnites et chiites ! Oh Yahvé, j’ai peur de leurs musulmâneries !Mais ça te fait plaisir Moshé, on dirait ? Que non ! Ils ne s’exterminent pas assez, à leur tâche ! Aie, Moshé ! Quoi, qu’est-ce que j’ai dit que ne dirait pas un Gazaoui ? La preuve par la kefta kacher de cafards, Kahhane Moshé ! Ah, ça, c’est ma cuisine interne ! Et ces hectares que viennent de leur voler encore ton pacifique, somptueux, sympathique et magnifique Etat ? Qu’ils sachent que la raison du plus fort est toujours la meilleure à Sion. Hein Moshé ? Tu l’as dit, Avatar !
DR IDRISSI MY AHMED, le 31 Août 2014.
« Incantations et talismans » : maux et sentences
Envoi de DR IDRISSI MY AHMED AU 04 Novembre 2012
ESSAIS EN COURS
Incantations et talismans
Sentences cyniques, Errances et délires,
Réflexions verticales apoétiques et humeurs de chiensA L’AME DE ZAHRA,
Bulles sur le thé, chaleurs dans le verre !
A ta mémoire Zahra, à ton nom de fleur.
Tu hissais la théière, fantasia à ta manière,
Pour exprimer l’hospitalité, toute fière.La mousse, l’écume, c’est la mer océane,
Qu’affronte Najjout sur un pari de Slim, le soir.
La mer, c’est l’or du couchant qui se profile,
Sur le front des nuages, rougis d’espoirs.Par delà le vitrail où bouillonne la lumière,
Les vapeurs de menthe embaument l’air.
Les fleurettes du vase aux milles couleurs,
Irisent de rets fuchsia, l’arc-en-ciel.Cette coupe, cette bouilloire, ce soleil
Cuivres ciselés, limon du Sebou et du Nil,
Ne brilleront plus pour les mêmes vies
La mémoire se brise, l’homme s’efface.Plus de plume pour raconter aux pierres
Le dernier vol des cigognes, avant l’exil,
Plus de traces de pieds sur le sable,
Ni de silhouettes d’anges sur la mer.Plus de vents, pour cajoler les feuilles,
Ni de branches pour la valse des arbres :
Les oiseaux se sont tus, sans ailes.Perdu, l’œil aveugle dans le noir,
Immense et froid, le soleil est pâle.
Telle une ombre fanée, la terre,
Molécule de Dieu dans l’univers,
Hante les charniers pour veiller les corps.Tables et verres, jetés aux cimetières,
La fange se confond avec l’emballage.
Vidé le corps, jette sa chemise à terre,
Faute de persister en l’Eden, errent
Egarées les âmes se casent en enfer.Comme cette chair de veau sur broche enfilée,
Cette salade de tomate au gros sel, vinaigrée,
D’où viennent-elles ? Où vont-elles ? Sur terre ?
Nous sommes faits d’un tas de débris mâchés !Nul ne persiste, tout s’en va, sans retour.
Banalités nullement poétiques, mais encore !
Je vois entre les grains de lentilles, la sauce,
La fécule, la cellulose, les vitamines et le fer :
Le contenu des viscères ne fait pas honneurGermes de vie, vous m’avez compris,
C’est ce vous-même, qui volé aux autres vies
Tel un recel carnassier, fait très peur.Rien de ce qu’on prend ne nous appartient,
Tout est sacrifié sur l’autel des dents :
Mais que faire ? Le restituer un jour !Chair blanche, chair rouge, verte ou pâle,
Rondeurs de soies, ondes de velours,
Nues comme toi, nues comme ta chair,
Desseins secrets de notre imaginaire.La langue, lape et lèche la vie,
La croque en cajolant tes sphères.
Taies de couleurs sur l’autel des mots,
Peintures en touches de gloire,
Leurs vagues ondulant sur tes contours,
Se sont assoupies en humant ton odeur.Fantasmes interdits, effluves de luxures
Que reste-t-il, ô pêchés, des parfums exquis ?
Le flou du rêve ou la volupté des chimères ?Les joies réelles et tout le bonheur,
Aussi longs soient-ils, furtifs et fugaces,
Ou secrets et imparfaits, se perdent.
Avec leurs auteurs dans le temps et les airs,
Avec les verbes têtus qui les ont accomplis.Civilisations perfides, leurres invalides,
Refrains aphones et utopies artificielles,
O sinistres mères, je vous ai quitté !Tempêtes délires, mirages et hantises,
Illusions de culture, duperies de faussaire,
Insultes tragiques et chimères,
O sinistres mères, je vous ai quitté !Instincts factices et visions tutélaires,
Conduites reflexes, besoins trahis
Cyniquement induits chez le débiteur,
O sinistres mères, je vous ai quitté !ERRANCES BIO POUR GEA
Idées, goûts, saveurs de rêves et souvenirs,
Poussent l’impénitent, l’incrédule, l’égaré,
A chanter, à bénir la gloire, à louer le dieu
Des parrains, des chefs et des tuteurs
Qui nous ont conquis et frelatésSauces de télé, cuisines de table,
Empestées de meurtres acceptés,
Vont pénétrer en moi et construire mon corps
Et meubler égo de recettes et slogans !
Je suis l’effet de ce que j’ai mangé et bu.Destins, héritages ou fruits du hasard,
Conduites dopées ou libertés précaires,
Ce n’est pas glorieux, ô mon âme !
Car en moi, je sens l’odeur infecte
Du sang et des crimes que j’ai commis.Entre les gènes, nos fabriques charnelles,
Et l’univers, si vaste et grouillant, que de vies !
L’un dans l’autre, parents, proies et victuailles,
S’engendrent, se copient, s’échangent,
Se fondent en se mangeant.L’ADN palpite, le cerveau bouillonne,
Ces pièces étrangères me deviennent intimes,
Elles sont mon corps, mon esprit, moi-même !
Mon ego, ce mon moi jaloux de son être,
Cet objet du destin est le pilote du robot
Et non pas le maître !Et puis être moi, pour aller hors des yeux,
Afin d’aller là, où je ne saurais encore être
Que d’espoirs dans l’âme pour une autre vie,
L’univers sans limites et la perception du Maître.Astreint à la physique et au nucléaire,
Dieu n’a-t-il créé que ces lois et cet univers ?
Qui ne cesse de se répandre et s’étaler !N’a pas du faire que cette chimie,
Ces hormones mâles et ces moles femelles,
Ces êtres de lumières et de feu seulement,
Pour cesser de créer
Et s’arrêter juste, là !Minéraux et protides, Gaia est en nous !
En ses êtres et ses hôtes qui s’interpénètrent,
En ses chairs et câlins, que nous prodiguent
Hommes, femmes et bêtes !La Terre et les dents, la ronde des sérails,
Cuisines, manèges, vertiges et caravansérails
Tournent et montent pour devenir des âmes.Des enfants, des vieux, des filles et des femmes,
Des lions, des serpents, des loups, des hyènes,
Des insectes, des vers et des papillons de flammes,
Cyclones bruissant et dansant dans le cosmos.Qui a lâché ses plumes pour cesser de voler ?
Qui coule le sang en orgies et en crimes,
Qui pulvérisé, qui bouilli qui écrasé ou cuit ?Qui les cortèges funèbres canarde,
Qui les cimetières canonne !
Tire enfants, malades et lieux de prières.Qui sur nos routes assassines, nos berceaux,
Nos écoles, nos palais, nos matrices,
Nous nuit, nous tue ou nous aliène…LA PARTIE DE L’AILE D’ORIENT
Qui en guerre en Syrie, guerres en séries
Qu’impose l’empire des tyrans pour régner !
Qui les tsunamis ou sous les feux d’Hitler,
Qui l’holocauste et les fosses communes,
Juste hier, sans rappeler le passé !Qui pour ôter les libertés et voler le pétrole,
Fomente des guerres civiles et de religions…
Qui pilonne les camps, les bombarde et les torpille,
Tuant par milliers civils et élèves ?Qui menace d’anéantir l’humanité entière,
Et les voisins, agitant les bombes de la haine,
Et leurs deux cents têtes nucléaires,
Livrées par l’empire ou dit-on volées ?Qui au Rif, du temps d’Abdelkrim,
Les gaz lâchés par cinq cent trente avions,
Par trois puissances, face à la milice locale,
Du clan qui fit honneur aux nations !Marées humaines séchées sur les monts,
Ou flottant dans les eaux des barrages …
L’humanité s’embrase dans le sang
Dans la démence qui devient religion.Et l’ambassadeur, victime de la bêtise infâme,
Qui réplique à l’insulte du prophète de l’islam,
Mahomet et ses caricatures immondes !Erreur fanatique face au terrorisme suprême
De pseudo acteurs et auteurs de crimes,
Des répliques fâcheuses aux stars libertaires,
A leurs stupides desseins et propos véreux
Que la haine raciale change en mercenaires !Qui le Coran souillé, le film idiot et les caricatures
Manipulent, blasphèment et discriminent à la fois ?
Ressuscitant des religions, les guerres funestes,
Ils les exportent là où elles n’ont jamais été.Dans la morgue, la-leur, ils s’arrogent le droit
Haineux d’insulter et l’arrogance de blesser.
La finesse de se moquer des crédos alternes,
La liberté d’insulter et les cultes et les races,
Sont un sport culturel, pour eux, une passion.Un style de liberté, l’esprit d’une nation.
Ils ont le droit laïc, l’outrage véhément,
De honnir, d’agonir, de flétrir et de médire
Et de dénigrer en maugréant et de maudire !
N’est-ce pas un privilège, un devoir, un dû
Inscrit dans leur identitaire constitution ?La force de création des impérialistes
Suscitent les révoltes dans les pays différents
Et leur juste colère face aux crimes abjects.L’humiliation, la vindicte atavique et l’outrage
Armes lourdes, de destructions massives,
Jetées sciemment à la face des SarrasinsQui simples quidams que l’histoire taira,
Leur vie entière pas plus lourde qu’une feuille
D’automne sur un tronc calciné…Qui sans mémoire, dans un corps qui s’oublie,
Tremblant, déchiré de douleurs, solitaire…
Qui oublieux, incompris de ceux qu’il aime,
Parkinson, Alzheimer, inutiles trépassés…Tous sur la liste de ceux qui vont être jugés,
Sans raison et sans que la vie ait un sens clair,
Naîtront pour partir, tel un fétu de paille,
Que soulève le souffle coléreux du vent.Tous vivront, sans importance et sans avoir vécu
Et se réincarneront encore pour mieux durer !
Pour profiter de l’enfer ou s’éterniser au paradis.Et pour quels plaisirs encore, en dehors de paître ?
De tuer, de voler, de mourir ou d’être dévoré ?J’ai écris ces mots sans connaissance des crimes
Qui allaient être commis en temps de paix.
La pharmacienne du Doum et son coup de fusil,
La tête du jaloux séparé du corps sur les rails,
Ces trois cent cinquante tués en la Syrie d’Assad,
Rien que pour la récolte d’aujourd’hui,
Ils seront quarante mille dans un instant.LA FRAGILE FUTILITÉ
Décrire l’imperceptible,
Voir l’indicible et le prononcer ?
Faire quelques exercices vaseux
De mystique philosophie ?Voir sans les yeux,
Ce qu’on n’a pas, sur terre, bien compris ?
Savoir l’immatériel
Et ce qui n’a pas encore été crée ?Saisir à travers les feux
Des flammes, les atomes,
Sentir l’infiniment petit
Et l’épaisseur des âmes ?S’exalter à courir l’espace,
Les astres et l’univers de nuit,
Atteindre, sans se quitter
Les dimensions ultimes,
Percevoir plus que les organes
Des sens ne peuvent le faire…
Naître sans demander de vivre,
Et en apprécier sans lassitude le sort,
Parce qu’on a fini, pour de vrai
Et réellement, par exister !Jouer le jeu et s’y plaire,
Vouloir en jouir pour plus de durée,
Refuser de finir, comme ont fini les autres.Partir sans raison,
Sans décider de le faire.
Naître sans savoir ce que c’est que vivre,
Ni le but d’être venus ici ?Quand je pense à ces milliards d’êtres immolés
Qui ont parcouru le sol avant d’y sombrer, enterrés…
A ces rois, assujettis comme de pauvres hères,
Prisonniers qu’ils sont des terres et des chairs,
Assujettis au néant, malgré leur arrogante fierté
Qui subissent le courroux d’un hasardeux destin !Quand avoir pour l’un, c’est tout prendre aux autres,
Sans projet ni plan, sans programme ni prospectus,
Mourir, quoi qu’on fasse pour prolonger la durée,
Sans savoir pourquoi, c’est un devoir de mourir !J’ai vu des guenons, futées, ressembler aux dames,
Et des porcs, des ours, plus durs que des hommes
Des lions en leurs genres, éviscérés sous les crocs,
Laissant leurs aires et leurs lionceaux en pleurs.Tels des hyènes humiliés, tirer leur révérence
Et partir, la queue entre les pattes, la gueule à terre.
D’autres plus sublimes, ont laissé des cendres,
Une image, un livre, une invention, un nom !J’avais des idoles dont j’étais fan, elles furent !
Comme le roi et ses pair, ses généraux, son père,
Et leurs seigneuries, tous anéantis.Et la reine, ses valets courbés et ses saints flétris.
Seules les stèles dominent,
Les rumeurs comme les fortunes,
Sont éphémères aussi !Qui persécutés par le temps, qui vannés par des ans
Ou la maladie. Qui la guerre des clans, avidité oblige !
Qui les félons, les conflits entre frères,
Et les complots pour renverser les souverains !Que reste-t-il des ruines, ô suprêmes voluptés ?
Et vous silhouettes superbes, qui défiiez l’azur,
Et ses traits du destin, par vos traits atterré ?
Les voiles jetées, les libertés conquises, que reste-il
De toi beauté des belles âmes à l’éthique avérée ?30 09 12
AU MAITRE DE LA SCIERIEMorale et libertés, santé, jeunesse, beauté,
Droit au confort, au travail des fois, à la richesse,
Au luxe, à l’amour toujours et la luxure aussi !Que reste-t-il des joies, ô sombres voluptés ?
Des vers, des rimes, des sentences, un nom ?C’est un lion de profil, un homme de face,
Qui sur la même figure se joue de mes yeux,
Et d’insultes et de mots me menace et me glace.Là, ces petits carreaux de la mosaïque des toilettes,
C’est un lion de profil, un homme de face !!J’hallucine ou j’imagine, j’interprète voilà tout.
Ce sont des ondes de joies, que le destin écrit
Quand l’image délivre des sens multiples,
Le cerveau sous pression en rehausse la vision.Le rythme des idées et leurs concepts exultent
C’est la passion sincère, le passé hirsute,
L’euphorie, les orgies, l’érection immense,
D’un bâtard de lion qui casse ses jouets :
Ses sujets, électeurs et citoyens asexués!Il souille les océans et la carte des tropiques
La géo, la graphie, de ces grotesques grues.
Il met les Goliath sous la plante du David
Du moins leurs souches et leurs marmots
C’est du lion que je parle,
Mais c’est l’aigle qui sort.Tous sous l’aile impériale ou entre les serres !
Il interfère et guerroie, chamboule la terre.
Les potentats, les despotes, les tyrans, les dictatures,
Tous, sous la verge de l’OTAN et du lobby de Sion.
Les rois sont devenus des satrapes et des martyrs !Déchiré, le Peuple, sa vulve et ses vies et ses clans.
Déchirée la Nation, ses us et ses rires antérieurs !
Aux chimères, ses crédos, son identité et ses langues!
Faute de traditions vivaces, un projet impérial, un plan
Comme force intérieure et souveraine peur !
Ses desseins vaseux aux sombres voluptés
Souvenirs cramoisis, mais jamais égalés, Le Lion
Fait face aux ennemis féroces et leurs grands périls
Assad, le souverain de la république s’impose !Il est l’inébranlable garant,
L’emblème, le propriétaire.
Le Lion est repoussé par les ogres
Jusqu’aux ultimes ressorts
Face aux démons des airs
Et leurs forces obscures.Chaque pays a le sien de Bush, Bonaparte ou Hitler.
Le Lion ne sait que saigner les siens pour mieux rugir.
Saisir, éliminer, effacer à jamais, anéantir pour régir,
Régner, commander en maître de l’épouvante,
Maître des créatures de la terre, de l’Apocalypse
Etre, le cavalier seul afin de semer la terreur !Prendre le plaisir de juger à la place de Dieu.
Des causes perdues, élever le peuple en martyr,
Les pays en temple des fosses et musée des horreurs,
C’est la volonté de l’Empire, d’aliéner les rois.Face à la détresse, au lieu de se rendre, Assad
Ne peut que détruire et boire le sang des siens.
Charnel plaisir de l’Ouroboros en crise de sagesse,
Rester digne en avalant sa queue, pour s’occire !Non pas pour le plaisir ingrat et solitaire,
Ni celui bienséant, de fuir en lâche et de partir!
Qui en fosse qui en trou, qui en pèlerinage à vomir !Mais, c’est pour empêcher que Satan ne le pende !
Ou que le Diable d’Obama, ne le jette en mer
Dans un coffre, de béton armé, en un lieu secret
Dont il ne peut ressusciter de sa sordide mort.Ou qu’on le juge coupable et qu’on le fasse périr,
Veuf, amputé de son organe des plaisirs, la queue !
La queue des lions qui sert à fouetter ses serfs,
Comme ses séides qui l’empêchent de se rendre
Et qui le tueraient s’il venait de céder au plus fort.Renaître sans queue, c’est ressusciter sans vie,
Pour un trône vide, sans pieds ni guerriers.
Pour qui hante les palais et les voûtes célestes.
C’est un pays nu, désert, une contrée sauvage
Je parle du plaisir des dieux, par delà les nuages,
Tout le reste n’est que fumées stériles et bravades.
Ce sont les danses des femmes lionnes du Niger
Je vois leurs seins, couleur de sienne, se soulever
Encore, au rythme haletant des colliers du cou
Et des sons obsédants des tambours,
Qui ont trembler mes pieds à ce jour.Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
Les montagnes rocheuses, ses nuages rares,
Qui se mêlent aux messages de fumées,
Que lancent en SOS, les Apaches et les Sioux,
Les indiens que l’on supplante sur leurs terres.Images familières des hommes policés,
Et des races aux civilisations supérieures,
L’homme blanc a besoin de grands espaces
Pour installer ses églises, ses écuries et ses bars
Pour civiliser les colonies et leurs protégés !NOSTALGIES
Nous voyons les films avec nostalgie en retenant les images,
Les mots, les passages marquants, les expressions du corps.
Nous veillons tard jusqu’à la fin du suspense,
De la curiosité ou des peurs, de crainte de perdre le fil,
De rater une séquence, un minois, une danse,
Un baiser, une musique.Je vois encore les seins, couleur de sienne,
Au rythme des colliers du cou, se soulever
Et des sons des tambours ensorcelants
Lever les jambes félines, ondoyantesCe sont les danses des femmes lions du Nigéria.
Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
Les montagnes rocheuses, leurs rares nuages
Se mêler aux messages de fumées,
Que lancent en SOS inquiets, les indiens
Qu’on élimine pour voler sur leurs terres.Image familière des civilisateurs et des protégés.
L’homme blanc a besoin de grands espaces,
Pour installer ses églises, ses mines, ses fermages,
Ses bars, ses bordels et ses colonies civiliséesEt là, pour enterrer les victimes des avalanches,
Des glaciers et des cataclysmes.J’ai vécu sous César,
Quand ses phalanges occupaient la Gaule.
J’ai vécu sous Napoléon et Joséphine
Avant les Basri, les Filali, les princes et leurs exils.
J’ai vu Moïse, la Bible à la main, défier Pharaon
De son bâton-Serpent et insulter Hitler.
J’ai vu Tarzan nager à l’époque de Weissmuller.
J’ai vu Hercule nettoyant les écuries d’Augias,
Oublieux de nos villes et vilains terreaux.Je suis toujours sous le coup de foudre de Liz,
De Greta Garbo et d’Ava Gardner.
Je vois avec les yeux de Robert Ryan
Et je regarde se déhancher la croupe
Du cheval de Burt Lancaster.La Princesse quand à elle a soldé son haras.
Elle est partie comme les saints et les rois,
L’Eden où s’en vont de Dieu, les amants.L’ombre du cheval s’éloigne, le justicier
Poor lonesome cowboy est au firmament.
La laisse au cou, la crinière sur les yeux,
Il masque le visage tourné du héros en émois
Et de la dulcinée, en pleurs reste éperdue.Si Barak lançait ses avions et ses chars,
Il aura gain de cause pour sa réélection,
Contre Romney le richissime Mormon.
Si le satanique Nathan, yahoo d’Israël
Ne provoque l’Iran en profitant des faiblesses
Du flanc d’lrak-Syrie et de l’Egypte-Liban.Pour l’instant il a fini de nettoyer Jérusalem
Du quartier historique des Marocains !
Qui malgré leur place pudique à la tête
Du comité Al Qods, restent très pacifique.Et à la tribune de l’ONU, sans concessions
Il est en train de dégoupiller une bombe,
Celle qu’il symbolise le nucléaire iranien.Une alarme qu’il agite, la peur et la terreur,
Pour justifier sa volonté incongrue
De détruire l’Iran dans l’œuf
Par les armes de l’Otan et le bras américain !Curieux comme cette bombe ressemble
A celle qu’avait mise au Danemark
L’odieux journal Jyllands-Posten
Sur la caricature du prophète mahométanPOESIE ?
La poésie est une humeur, une disposition de l’âme,
A parler à chanter, à répéter pour s’en souvenir.
Une sorte de parodie de l’existence et du monde,
Qui prend des aspects de talisman et à expier.
Une incantation, un exorcisme, pour conjurer
A force de rythme et de mots, les sortilèges.
Que sont l’existence et les ressentiments
Des hommes, du temps et des choses.
N’est-ce pas que le destin et le hasard
Ce sont des phénomènes paranormaux
Qui s’en prennent à l’humain pour l’aliéner
Et le conduire à réagir en le forçant.EVOLUTION
Qui se souvient des chairs et des ossements ?
Qui se souvient des reptiles, Pharaon ?
Ou ce chef fossile héritier des poissons ?Qui se souvient des ses ancêtres reptiles,
Quand il a perdu la queue ses ailes,
Ou son prestigieux sceptre d’Amon !Qui se souvient de ses aïeux, seigneur ?
Et comment ils sont devenus riches
Et puissants, avant de finir en ossements ?Que reste-t-il des hommes devenus rois,
Et des humains faits dieux et prophètes ?
Qui se souvient des restes et leurs instants ?Qui se souvient d’Adam et de sa côte, Eve ?
Qui se souvient du visage d’Abel et de la tête
De Caïn, fut t-il comme un blanc païen ?Notre jaloux ancêtre et premier assassin,
Barbu comme un bouc peut l’être
Fut un primate arboricole ou un simien.Sans remonter jusqu’à la création du Soleil,
Qui se souvient du navire, le zoo de Noah ?
Qui se souvient d’Abram et de Joseph
Du bâton de Moïse, des paroles d’Aaron ?
De la naissance de Jésus avant de disparaîtreSOUS NOS NUÉES
J’ai vu sous la pluie battante un homme
Fouiller dans les poubelles, ce matin.La dernière cigogne garde encore le foyer
Quand toutes sont déjà parties en exil,
Pour migrer ailleurs et transhumer,
Espérant ne point trouver d’opprobre
A la couleur de leur bec et de leur tenue.J’ai vu le reflet d’un arc sur l’asphalte irisée,
Me rappeler les couleurs du paradis,
L’Eden, mais en moi-même j’ai fouillé,
Je n’ai rien vu, je n’ai rien trouvé.La visite du roi a supprimé les dos-d’ânes,
Repeint les bords de trottoirs en rouge et blanc,
Coupé les branches d’arbres, nettoyé les aires,
A quand les ânes, eux-mêmes, de cet endroit ?De loin en loin, les cloches sonnent
Appelant les fidèles à la communion.
L’Europe de l’Euro et du Christ est une
L’Eglise, malgré les guerres mondiales,
Sort des conflits et du clash des religionsLes bruits des motos et leurs fulminants échos,
Défient le repos des gens, qu’ils agressent.
Par la pollution sonore et le stress, les motards
Déroutent les appels symphoniques des muezzins.
A la place des prières pieuses ce sont des maux
Que les vieux leur jettent et des malédictions.Le temps passe à grande vitesse, sans retour;
La terre se hâte pour compter les jours
Les siens d’abord et les nôtres qui en sont faits.Alep , j’ai rêvé de toi, d’Athènes et du Caire.
J’ai rêve de toi, des Indes et de la Chine.
Je voyais l’Irak, la Syrie, Ispahan, le Gange,
Byzance, Babylone, l’Euphrate et le Nil,
Les îles aux palmiers, les coraux du Pacific,
Les arbres d’Amazonie, les fauves d’Afrique.Démocratie, liberté, différences, tolérances,
Arts, connaissance, civilisations et puissance,
L’histoire, l’antiquité, en un mot l’Andalousie.
Mais, ce ne fut que rhétorique et philosophie.
Que de choses apprises et vivement l’oubli !Paix, sécurité, éthique, cultes et solidarité,
Rêves d’ados déracinés des lycées de jadis !
Mensonges réels ou vérités incongrues ?
Pourquoi ont-ils fuit, tous mes amis ?
Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !
Et que de morts viennent en échos préciser,
Que nous avons enterré deux guerres,
L’Holocauste, le Vietnam et l’apartheid..Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !
Nous attendions justice à Jérusalem,
Une nouvelle capitale, celle d’un monde apaisé.
Mensonges réels et vérités délabrées ?Damas, néo Goliath du moribond David,
Batard rejeton des tzars d’Amérique,
Olympe de Zeus, l’empereur de ce monde,
Colonie terrestre que régit César par Crésus frelaté !Damas, néo Goliath du moribond David,
Croule comme Tripoli, Bagdad et Téhéran.
Sous l’emprise barbare des guerres iniques,
L’Irak, la Syrie puis l’Iran et ce sera fini !Ils ne veulent plus de crépus barbares,
Aux sources opulentes du pétrole,
Ni d’adorateurs du prophète Taha,
Aux portes crépusculaires du Levant.Errances corrosives
Etes-vous sourds ou camés ?
Ivres-morts, morts de sommeil
Ou trépassés,
Perclus de honte et tellement vannés ?Si la conscience est en exil
L’image de soi est défunte,
Noyées dans la honte
et engluée de lâcheté
L’ego au méprisant le moi
Sans nulle angoisse pour le racheter
Nulle douleur, alors nulle peur
Ne peut vous maintenir réveillés
Alors, dormez !La conspiration
Oui, il y a cette feinte générale,
Morale qui nous relie et nous unit
Sans nul prêtre ni pâtre
Pour nous guider et racheterPermission
Qui vous donne à croire
Que vous êtes digne et adapté
Et que tout peut être vendu et acheté
Vous et moi, en premiers ?Comment dormir avec vos frères,
Qui en échos, ne cessent d’aboyer ?
Je plaisante sur nos sorts, sur nos pères,
Sur nos maires, sur nos vivants sur nos morts
Qui nous vendent là où vous priiez
Sans vous avertir
Alors que vous les décriez !Comment j’arrive à penser, dites ?
Oui je pense que, je radote, il est vrai !
Comment j’arrive à penser que je suis ‘’moi’’
Conscience superflue ou moi ?
A régler ma digestion, mon cœur mes viscères
mon moteur, ma circulation,
A réparer ce robot, cette machine héritéeQui me pilote et me maintient en vie ?
Et que par instinct je tiens à le rester !
Comme ces palestiniens, mine de rien
Ces gens d’Irak, d’Iran et ces Syriens !Vas-y Hitler, tue tes juifs en série !
Vas-y Bachar tue tes frères en Syrie.
Comme les Chinois, ils sont nombreux,
Comme les Russes, ils n’ont pas de dieuIls y ont cru, un peu, des fois, peut-être ?
Mais, ils n’ont pas de dieu, nos maîtres.
C’est tout comme s’ils l’avaient fait
C’est à cause d’eux, qu’on en est là !Alors, trêve de morale et d’humanité
Termine ton tâche Satan et va-t-en !Vas-y Lion, en démon de la mort,
Fais des martyres pour leur printemps
Torpille, ébouillante, brûle et tire,La terre veut une trêve pour ta fête,
Sous tes pas elle devient un volcan
Où tes sbires calcinent les vivants !N’ont-ils pas construit les pyramides,
Les saints et les prophètes Hébreux,
Des Nobels, sont des juifs pour la plupart
Penseurs Mathématiciens et économistes
Banquiers artistes, lobbies et affairistes
Ya nafsi féqué bi âybak qbal ma darkéke el mout !APRES LES CHIENS, LA NUIT,
Après les chiens, la nuit,
Vient le tour de ceux du jour…
Du calme mon âme, va avec le vent
Laisse couler le temps sans t’opposer
Aux mouvements et hasards du moment.Sans tenir tête aux bravades cyniques
Et sans défier la bêtise des plus impudents,
Tu ne peux corriger ce qui est tordu,
Alors ne réponds point, par pudeur, aux cris.
Car toi même tu n’es ni correct ni parfait
Et tu ne pourrais les convaincre
Même si tu l’étais.Les choses et la vie ont un sens
Que je n’aperçois pas…
Je cherche un message, une explication
Un sens dans les plis du vent,
Sur les ailes colorées du papillon,
La cime des arbres qui se balancent,
Le brillant des roues
Ou l’éclat fugitif des rayons..Cette voiture de luxe,
Est devenue une brouette,
Cet athlète est mort,
Et ce chanteur aussi.
Elle était plus que belle,
Une statue divine, une fée.
La voir, c’est avec pudeur
Et le visage tourné, agenouillé,
De peur de se faire pâlir,
Comme une statue de sel,
De fondre ou de s’embraser.
On n’a plus entendu parler d’elle,
Elle s’est oubliée. ….La maladie…Le pays a sombré avec les siens,
La cité est devenu désert,
Les rochers, de la terre…
Gigantesque sablier…
Où donc leurs âmes sont-elles parties ?Les paroles et les mots,
Leurs intentions, leurs symboles,
Leurs sens et leurs paraboles,
Jeux rébus des méninges,
Instantanées jetés sur l’avenir
Puzzle de mémoire,
Repères furtifs ou jalons,Tels ces regards furtifs et miaulant
Des chatons, à la sortie du maître,
Ou ces restes éparses de fleurs éparpillées
De bougainvilliers, roses et blancs,
Qui raclent l’asphalte comme des poussières
Poussés par les saccades des vents,
Me laissent perplexe sur nos pouvoirs,
Hermétiques et de divination,
Dont j’ignore l’usage et les fonctions,DR IDRISSI MY AHMED,
KÉNITRA, AU 04 11 121
ÉPREUVE LIVRÉE EN PRIMEUR
ENCORE SOUS CORRECTIONA NOS MAÎTRES, CES ÉNIGMES INSIPIDES
DEMEURÉES SANS RÉPONSES CARTÉSIENNES !Faute de construire un dialogue, comme à son habitude sur les 40 premiers chapitres de ses chroniques différées, dont ‘’La Résurrection’’ et ‘’Le Jugement dernier’’, voici la suite livresque des réflexions séniles, transgressives et redondantes de Mme Student.
Ces pensées incohérentes et taboues peuvent se résumer en quatre points proscrits et autant de questions barbantes ! Un vrai délire, auquel vous êtes invités et prévenus, afin de ne pas faire d’attaque cérébrale existentielle ! Car Il faut bien ménager les méninges fugitives de nos virtuels avatars. Ainsi soit-il ! Bons électrochocs !
Comment l’homme se rasera-t-il la barbe au Paradis ?
Hé bien, les coiffeurs pendus des suites d’écroulement des minarets, serviront à cela ! Ceci-dit pour parler de toutes les tailles des poils du visage, quelle que soit l’épaisseur de la foi de ceux ou celles qui les exhibent, toutes convictions confondues ou leurs toisons ! Phanères furax et habits, voilà des apparences qui supplantent les essences ! Des bouts d’étiquettes, des marques, pas plus importantes que le corps de l’homme ou cette âme qui le soutient et le supporte !
Relativité cosmique, entre les gens les lieux, les vérités admises et les temps, pourquoi s’arrêter sur des concepts classiques ? N’y a-t-il plus de Galilée pour oser défier les certitudes de l’inquisition et les fausses vérités, contradictoires, que l’on enseigne aux enfants, ici et là ou ailleurs ? Pourquoi penser à un seul big-bang qui aurait créé l’univers, au lieu de plusieurs, avec plein de cosmos parallèles à cet univers nôtre ? Pourquoi tellement de religions pour un seul et même Dieu ? Et ces batailles entre les plus chauds de ses fidèles ?! Laissons les délires astronomiques et mystiques avec leurs spasmes et leurs explosions telluriques et voyons plus terre à terre les propos sidérants de nos notables Gaulois.Que répondre aux filleuls des Lepénistes et de Guéant, quand sur le Canal de ce dimanche on a pu voir une vache barbue, faire le muezzin, pour vanter la viande halal, en meuglant ? Là, les pudibonds se font oublieux des viandes kacher qu’on n’ose point critiquer ! De peur de déraciner Israël et faire dans le négationnisme ? Pour ne pas verser le sang des bêtes alimentaires, pourquoi ne descendent-elles plus du ciel de Yahvé ? Afin de remplir pieusement les panses des fils de l’hermétique tribu, au puissant lobby ! Sans broncher, ni se fâcher, comment accepter, comment taire les outrages atroces des caricatures ? Telles que proférées, sans respect pour les ouailles, sur les ondes télé de Canal Plus…
Explications et suite. Sur cette émission, bafouer les crédos et les valeurs tient lieu de détente intelligente. On y a vu et entendre conseiller aux soldats américains opérant en Afghanistan, ‘’de ne pas brûler le Coran, mais de se torcher le cul avec, pour faire dans l’écologie ’’. Hé bien, me diriez-vous, ce n’est pas une première, ces insanité-là, on en a l’habitude !
Depuis qu’on nous déteste, il y a eu bien des livraisons de ce genre que l’on perpètre et que nous taisons. En courbant l’échine ! L’outrage a dû passer inaperçu bien sûr de nos guetteurs vigilants du Ministère du Culte et de ceux de l’Information. Des officines qui ne sont guère habilitées à défendre nos convictions religieuses, outremer, j’entends! Même si l’on profère de pareilles offenses, juste pour diffamer et humilier, pas seulement pour blasphémer, mais pour agonir, outrager et affaiblir, que pourraient-ils faire ? Dans le ricanement, sordide de ce genre d’émission de TV, la trouvaille est digne des pires caniveaux, chez les cafards blêmes qui ne se lavent pas !GARGARISMES CANALAIRES ET INGÉRENCE
La démocratie est cette ritournelle qui fait manipuler les foules et qui va lancer les superpuissances à s’ingérer dans le cursus fragile des autres états. Déviance postcoloniale de l’après-guerre, qui va leur permettre de foutre leur nez, de s’imposer, en en veilleurs, en soi-disant des éveilleurs des consciences, ou plutôt des imposteurs inéluctables, sur le destin des peuples et des nations les plus faibles. Sur leur économie, leur ouverture sélective, sur l’évolution des pays tiers, en rééquilibrant les ressources selon leurs besoins et à leur guise, en manipulant les clients à leur façon, par la maîtrise des régimes et par l’usage de des animosités diverses sur leurs dirigeants. La démocratie, pulsée de l’extérieur représente le fleuron des libertés ! Une aubaine exploitable. Une nouvelle matière première politique, bonne à servir, pour s’ouvrir tous les pays à leur bonne appétence !
Libertés
On dit donc que sur le plan de la personne, la liberté de l’individu est de s’arrêter là où commencent celles des autres. C’est ce que les humanités des civilisations supérieures nous inculquaient hier encore, par les voix des instituteurs et dans le programme et les lettres de nos maitres du protectorat ! Sauf que les barrières, ingérences et impérialismes obligent, supériorité technologique et richesse matérielle établies, détruisent tout esprit de tolérance en se grisant d’arrogance, en se gargarisant de mépris et en jouissant libidineusement des insultes lancées sur les autres gens.
De la susceptibilité des parrainsOn a vu autour de nous des actions punitives et/ou préventives, aller manu militari, détruire ou saboter les tentatives de certains pays qui se sont risqués à accéder aux progrès techniques. Les puissances impérialistes ont peur pour leur filleul et ancestral rejeton. Lesquelles avancées risquaient selon eux de faire accéder ces pays médiévaux aux pires exploits. Ils profiteraient de la domestication du nucléaire pour élaborer des ADM ! Des bombes, sont des armes sales entre leurs mains ! Leurs mains de dévots archaïques et extrémistes, qui menacent la paix au Moyen-Orient !
Un tohubohu mondial est échafaudé. Les pays amis sont emballés. L’ONU à l’appui, instrumentalisée. Ils viennent conspuer ces tentatives ‘’d’armement’’ et permettre l’isolement des fauteurs de troubles. Leur embargo, leur siège, voire leur écrasement sont prévus. Empêchés d’accéder aux avancées techniques, celles des êtres supérieurs, ils vont devoir trainer plusieurs siècles en arrière, et remonter dans le temps plus serviles, surexploités, à l’abri des progrès et plus arriérés encore que par devant ! Et, on leur reprochera de ne pas avoir été des civilisations modernes ! Leurs populations devront être déchirées par des guerres civiles et des sécessions, des luttes intestines, volontiers religieuses ou pour le pouvoir, dans la pire des pauvretés et des exclusions. Ceci décrit une autre forme de nettoyage ethnique, avec un peuplement de zombis ! Afin de garder la notoriété exclusive, la supériorité inégalable, des civilisations supérieures
Hier, les empires avaient fait flores et créé maintes civilisations’’ ! L‘homme envahissait l’homme, pour ses terres, ses esclaves, ses biens, puis vivent les explorations, sous couvert messianique ou scientifique, pour arriver au commerce et puis la colonisation, avec les convulsions guerrières, religieuses entre chrétiens, ou pour leurs avides possessions ! Un plan de nécessité s’impose : assoir cette supériorité, la-leur, sur le plan des armes, de la haute finance, de la technologie et des ressources minérales et énergétiques enfin. Avec manifestement le Blanc, judéo-chrétien, au sommet de la pyramide humaine, des manœuvres et des transactions. Au zénith des civilisations supérieures ! N’est-ce pas ?
Thérapie de groupe
Pour revenir aux religions, l’islamique en l’occurrence, elles sont dénoncées comme autant de menaces primitives, barbares et d’arriérations. Elles sont sujettes aux moqueries, comme une thérapeutique civique de rejet, comme un vaccin collectif citoyen. En réalité, une paranoïa de haine, une hystérie extrémiste, un fascisme communautaire est prêché, usité comme une arme fatale pour éradiquer toute propension des étrangers à exciper de leurs rites et traditions. Surtout pas dans la rue ou du haut d’un minaret ! Ça fait menace, ça ne fait pas respect des libertés, ça fait désordre, ce n’est pas ça La Civilisation !
Faire face aux gens, par médias et partis conjugués, parce qu’ils colportent est un style de vie, de penser, de credo ou de foi différents, n’est-ce pas un genre de croisades ? Nouvelles luttes ataviques des religions, ressuscités et revivifiées, pour réunir le peuple élu des électeurs, rendus apeurés, autour d’un slogan uniciste face à un péril en ‘’isme’’ ! Qu’il leur faudra anéantir.
Hélas, ce Livre dont se moquent les GI en Afghanistan est plus qu’un drapeau américain ou un symbole d’état. Le Coran, est un livre princeps, sanctifié, autour duquel se retrouvent plus d’un milliard et demi d’humains ! Leur foi s’établit sur le fait que les versets de ce livre furent révélés au prophète Sidna Mohammed par l’intermédiaire de l’archange Gabriel. On a la foi ou on ne l’a pas ! Le livre est le pivot de leur religion. Il est respecté au plus haut point par les toutes les gens des pays musulmans. Autant que leurs libertés et leurs opinions, la foi des gens, leurs sacralités, sont à respecter, même si on ne les partage pas. C’est un devoir et un droit.
PHYSIOPATHOLOGIE D’UNE INDUSTRIE DE LA HAINE
Laïcité quand tu nous tiens !
Galvaudé, on a tendance à oublier dans l’Hexagone, la valeur ce mot simple autour duquel s’est fondée la société moderne en France et qui est la ‘’laïcité’’. Déifié ou banalisé, ce concept est un paramètre des sociétés démocratiques modernes. Cette notion importante de signification est primordiale et obligatoire. Elle est d’autant plus claire que nécessaire dans un pays respectueux des droits de l’homme et qui se veut naturellement ‘’civilisé’’ ! C’est dire, à juste titre, la liberté et le respect dus aux cultes choisis par les citoyens, quels que soient leurs races, leurs ‘’tares’’ ou leurs religions ! Et une téloche publique, Canal Plus ou moindre, avec son impact social sur la multitude, en période de crise et de questionnements sur l’identité de surcroit, qui exacerbés la veille des élections, n’a pas à se moquer de plus de 3 millions de ses hôtes musulmans, pratiquants ou pas.
Toute chaîne qui se respecte doit respecter les sentiments des gens. La Chaîne rigolarde, entre autres, doit faire montre de retenue, de réserve et de respect à l’endroit de ceux qui ont choisi de vivre ensemble. Qui plus sont les leurs depuis qu’ils ont voulu et qu’ils ont été acceptés de porter la nationalité française et qu’ils sont patentés et naturalisé en tant que tels ! Autrement, dans un contexte dialectique, ou belliciste où l’on capitalise la haine, cela s’appelle haranguer les foules. C’est faire montre de provoc et dans la manipulation.
Or, l’obligation laïque est de ne pas interférer, même positivement, sur la religion des gens et de laisser les religions gérées par les communautés. A l’intérieur de celles-ci, sans permettre d’enseigner la religion dans les locaux de l’éducation publique ! A fortiori de s’astreindre à les dénigrer publiquement, de les moquer sur une chaîne publique, uniquement pour plaire ou pire, pour soulever les habitants les uns contre les autres, et surtout ultime lâcheté, contre les minorités, contre ces couches fragiles de la République.
Par ailleurs, on observe la même tendance à des milliers de kilomètres de là. La même entreprise de sape, le même esprit de vindicte et de haine y sont exacerbés au plus haut point. Ainsi vont les Américains en Afghanistan épaulés en fin d’échec par les hérauts du pays de Canal Plus, qui poussés par les vents sarkosiens, auront été tardivement parachutés. Mais en vain. Ils se vantent tous, d’apporter la liberté et la démocratie, la dignité et le respect dans ce pays lointain. Sauf qu’au contraire du respect, nous avons eu droit aux pires humiliations, aux outrages navrants, les plus patents. Et ce, sur une chaîne publique des plus écoutées, voire des plus huppées de France et dans ses dépendances culturelles, du vivier africain !
DIATRIBE EN IMPASSE
PPDA dans les GuignolsSur la chaine info de Canal Plus ! Ah, Sacrés plaisantins ! Voilà comment les Gaulois, brillant d’intelligence, se moquent de tout ce qu’ils louchent, de tout ce qui est différent. Canal plus excelle dans l’art de la moquerie. Il leur apprend à se gausser à petit frais et à glouglouter comme des arriérés impénitents ! Rien que pour se moquer et s’amuser des gens, si bassement, soit-il dit en passant. Rien que pour voler ou bais-ser, ils sont capables de faire la guerre à un pays. Ou à plusieurs à la fois. Pour voler au secours des peuples ou voler leurs gens ? Et c’est là un privilège digne des empereurs, un droit des rois ! Et puis, faute de continuer à les civiliser directement, ils iront les châtier, simplement. Les manipuler de manière téléguidée, en les infantilisant les peuples, en moquant leurs us, leurs crédos, leurs nations et leurs dieux abscons !
Agir, ne serait-ce qu’en participant de façon médiatique, à la curée matérialiste et impériale ! C’est par dépit, l’œuvre de la bienpensante ligue des philosophes et de l’intelligentzia culturelle et médiatique ! Pensé comme un jeu de culture et de distinction, l’objet est de ternir, d’humilier en s’unissant contre toute une nation ! C’est la-leur de façon de se distinguer et de démonter de la supériorité de la civilisation. Et tant qu’on est dans la dérision leur appliquer aux fous de dieu un « Castigat ridendo mores » ! A traduire volontiers par : « Corriger les maures et leurs semblables en les humiliant », plutôt que par : « corriger les mœurs en en riant » !Guéantopathie congénitale
Et, cette moquerie franche est un palliatif citoyen ! C’est un contrepoison servi au bon peuple, comme une eau bénite, lors d’une messe publique. Un ersatz de remplacement ou de compensation, faute de raser les peuples archaïques dans un ethnocide spectaculaire et explosif, afin de plaire aux votants en cette période électorale. Une feria, une fantasia, aussi superbe que radicale, belle comme un feu d’artifice nucléaire. Guéante attitude, dans sa suprématie civilisationnelle éradicatrice ! Le populisme racial, plein la gueule !
Ils s’excuseraient, presque, de ne pas faire plus d’hygiène raciale, en professant « qu’il faut laver de partout leurs cultures et leurs cultes, les brimer, les barrer, parce qu’ils sont différents de la nomenclature judéo chrétienne. Et que cet acte de nettoyage ethnique est la moindre des actions citoyennes ! (Entendez des bien pensants !). Et puis, si on ne peut plus les ‘’esclavagiser’’ en paix ni se targuer ouvertement d’exploiter leurs souffrances, rien n’empêche de rire de leurs curieuses façons d’être ! Ainsi pensent les va-t-en guerre, civilisés, qui s’imposent en parangons !
Ainsi va-t-il pour la galerie canalo-satellitaire et son audimat. Pour plaire, il faut continuer à violer les normes de respect les plus élémentaires. Interpeler et caricaturer, ridiculiser, falsifier, est la moindre des tendances ! Mais, qui a parlé d’exactions, alors que se moquer est une nature spécifiquement gauloise ?De notre part, il y a comme un revers organique, un camouflet dans cette situation. Nous nous trouvons placés dans un champ de tirs quadrillés, où l’on est la cible, où l’on ne peut ni hurler ni crier « halte, faites gaffe les Gaulois, vous nous blessez ! ». Encore moins de censurer ou de leur interdire qu’on soit les dindons de la farce…Les personnages moqués et vendeurs de leurs magazines, de leurs parades de télé et leurs caricatures blasphématoires. Et c’est là, au milieu des huées, qui nous sont fâcheusement dédiées, que nous sommes les sujets de mystifications perverses, qui nous interdisent tout droit de réponse ou de réplique de la même sorte, face aux satyres intransigeantes, qui bradent notre éthique, notre entité, notre culture et notre identité.
CITOYENNETÉ ET REPLIS IDENTITAIRES
Civilisations terrestres supérieures et options célestes inferieures ?
Libérées dévoyées, avancées techniques réelles, matérialisme sans retenue éthique, vanités et prétentions dans un sens, arriérations et machinations dans le nôtre. Individualisme et communautarismes ? Des mots des mots en échos, mais aussi des idéologies agressives et belliqueuses !Des idées mortelles, basées sur les mythes ou des différences entre les mythes et des mensonges, charpentées par le temps, les discriminations et les illusions. Guerres froides ou incendiaires, antireligieuses, interreligieuses, inextinguibles. La guerre n’est pas faite que de feux et de bombes mais d’abord et aussi de papiers sanglants et de mots tueurs ! Ces mots et ces répliques, qui viennent d’outre mer, nous traquent, dessinent nos travers et suscitent nos réactions…qui ne sont ni à notre avantage ni toujours politiquement heureuses.
Où sont ces acteurs et ces chanteurs d’antan ? Où sont ces manants torrides et ces illustres savants ? Matérialisme et libertés. Où en sommes-nous avec ces mutations et ces révoltes ? Ces révolutions, ces guerres imposées, ces libertés fallacieuses de rêve et d’illusion ? Quels destins, quelles libertés, quelles responsabilités et quelles sanctions ? Nous sommes préconçus, fabriqués dirigés, malmenés, conditionnés, téléguidés, exploités ! Et pardessus tout, snobés et moqués ! Et nous devons élire et voter, penser et consommer !
Quel est alors, que devient donc notre degré de responsabilité, là au bled, ici-bas sur terre, et ailleurs, là-haut ?QUESTIONS BARBANTES, SUITE !
Comment l’homme se rasera-t-il la barbe au Paradis ?
Disions-nous pour entamer les questions. Et Il aura besoin de rasoirs, de coiffeurs, de marché pour s’acheter tout ça. De fabricants pour ses savons et ses lames…De banque et de monnaies, à quelles effigies ? Celles du dollar, de nos prophètes ou de nos rois ?
Il aura besoin d’habits, certes ! Car, houries ou pas, elles ne devront plus rester nues les filles de surcroit. Elles devront porter des jeans, des robes, des haïeks, des burkas, des pantalons ou d’enlever leurs lithams… Au choix ! Et il faudra des tissus et des couturiers, des modélistes pour fabriquer tout ça. Du lin, de la laine et de la soie ! Mais oh, les pauvres plantes ! Et ces pauvres bêtes devront souffrir même là, au Paradis ? A moins que nous y serions nus, vêtus de plumes ou de longs poils simplement. Mais pour les plumes, il faudra encor les arracher aux oiseaux, aux paons… ? Donc toute une volaille serait à sacrifier, au paradis !On ne se sait pas à quoi ça il nous servira là-bas d’être barbus ou rasés ! Ni pour ma part, ici-bas sur terre ou là-bas ! A quoi servent les moustaches et les barbes chez les hommes, dites-le moi encore ? Chez les femmes, n’en parlons pas !
LES MOUSTACHES DU PARADIS
Qu’elles soient hirsutes, soyeuses ou dures,
Barbes et moustaches sont comme l’appendice. Cet hôte intestinal du bas fond caecal. Inutile, inexpliqué, à couper ? Ou dangereux, à couper ? A opérer d’urgence, pour certains ! Elle fait la fortune des chirurgiens et paient leurs études à leurs enfants !
L’homme ressuscité, aura-t-il besoin de moustaches et de dents pour manger au paradis, dans l’au-delà ? Tickets de restau gratuits ou fruit à proximité, dans le jardin, appendus sur des branches basses ? Et même sur terre, à quoi ça sert ? En dehors et même chez ceux qui suivent la mode ou les traditions ! J’ai vu le film, l’Artiste, campé par l’oscar Dujardin, normalement sans moustache, hé bien avec la moustache, dans le film, il est encore plus beau et plus sympa ! Et ça lui va ! Simple opinion, n’est-ce pas ! Du coup, je suis confondu ! Je vais admettre que certaines barbes, bien arrangées, donnent chez leurs porteurs plus d’aura et de contenance. Pas chez tous les pileux. Ça, c’est pour le côté look, évidement.
Et s’il mange, au paradis, il lui faudra bien au bienheureux, des coins d’hygiène, des toilettes, disons le mot, des plombiers dans l’au-delà ! Il ne va pas salir cette belle nature de ses déjections ! Comme les chats mon jardin ou les chiens de France leurs trottoirs ! Et en Enfer, de quoi les condamnés s’alimenteront-ils, en dehors du feu ? Dès à présent, je ne veux pas y être, pour le savoir.
Vade retro Satanas !
Les hôtes du paradis, toutes religions confédérées, puisque c’est le même Dieu qui décide pour toutes ses créatures, les Musulmans entre autres, disent que nous serons à l’image du prophète biblique Joseph, Youssef, qui fut un bel homme ! Et comme nourriture, en dehors des fleuves de lait et de miel qui sont promis aux pieux d’entre les religions, qu’est-ce qu’il y aura comme menu pour changer le train-train paradisiaque, éternel et de tous les jours ? Les anges seront-ils aux cuisines ? Pour des milliards de milliards de bénéficiaires, ce sera le branle bas de combat. Puis, à quoi passeront-ils leur temps, les bienheureux bénéficiaires ? En dehors de la bouffe, des boissons, de la musique, et des houries, peut-être, pour les âmes viriles les plus méritoires. Des beaux paysages, des promenades, des voyages…Le cosmos est inépuisable et immense ? De quoi occuper toutes les agences…On ne va pas être confinés sur un seul lieu, quand même !
Mais, pitié pour les bêtes ! Il n’est pas dit, dans nos traditions livresques, que l’homme mangera au paradis des viandes, que je sache. Ou qu’il égorgera encore les bêtes du bon dieu, pour se remplir la panse ! Ou encore que les abattoirs, les cuisines et les chaudrons, fleuriront au jardin d’Éden…!CRIMINELS EN SYRIE
Assad ! Barra, dehors !
Ici, il y a un monstre, un démon, pire que l’enculé de Lybie, qui joue à tuer son peuple pour persister sur le trône syriaque à Damas ! Homme, tiens ta tête entre tes deux mains et pense ! Que tu soies Kaddafi, Saddam ou Bel Ladden, Bush, Barak ou Chirac ! Assad, Boutef, Bel Hassan, Ben Bella ou Mandela ! Rien n’est durable ! Donc rien n’est définitif ni important ou qui doive nous attacher radicalement aux choses ! Ça ne veut pas dire qu’il faille se passer des choses nécessaires, vitales les plus élémentaires, mais que le combat pour l’existence, la santé et le bonheur, sont aussi des nécessités, sinon des devoirs ! Homme-objet, homme-sujet, homme-roi, si puissant et bon que tu soies, réfléchis bien encore, combien de temps te reste-t-il avant de rejoindre tes ancêtres ? Les plus riches, les plus instruits, les plus braves ? Que de milliards d’humains, ou presque humains, jonchent comme minerais et argiles la terre !
Entre l’hystérie et la paranoïa, les empereurs eux-mêmes, ne laissent au maximum que leurs noms, sur quelques rues, quelques édifices. Qui sur des plaques commémoratives, qui sur les pages des livres, pour les meilleurs. Où sont-ils, où sont leurs joies, leurs richesses, leurs plaisirs et leurs âmes ? Même si pour des peuples florissants et des races transcendantes, véritables assassins et truands, leurs civilisations, dites supérieures, se sont érigées à la suite de massacres et des guerres imposées aux autres nations ! Ouf ! Ils sont partis. Qu’en reste-t-il ? Des os pétrifiés dans des boîtes ou des sarcophages, des peintures gluantes dans les musées et après ? Ça leur fait une belle jambe ! Je ne veux pas dire que la vie soit inutile, et qu’il ne faille rien faire. C’est tout le contraire, car j’y tiens pour moi et pour les autres, étant médecin.
Heureux sont ceux qui partent dans l’anonymat, loin des tribunaux et de la honte, entiers, honorés ou dans la discrétion ! Quel que soit le pays où ils se sont distingués par une conduite exemplaire ou discrète.
Tout roule et s’achève dans le néant.Et pour les riches, les malades ou les prélats ? Oui, car même les milliardaires, les grands acteurs, les savants et prophètes sont mortels ! Toi, combien il te reste à vivre ? Dans cette navette, qui ton corps, sur cette île, dans ce palais, parmi ta famille, dans cette cabane sur cette natte, en cette villa ou dans cet hôtel ? Parmi les valeurs cumulées et les biens matériels…Dis-moi, Que restera-t-il de toi, dans ce quartier, sur cette terre pour ainsi dire, à cet endroit là où tu te tiens ? Courbé par les ans, la honte ou les prières, droit ou louche, rigide, orgueilleux ou trop fier ? Regarde, par delà les moyens, la santé et les ans, les loisirs, le confort et toutes les choses virtuelles ou si vraies. Tu sais réellement que tout est fragile et futile et que ça ne tient qu’à un fil. À un moment ! Comparé aux jours qui s’en vont que restera-t-il encore de toi ! Chaque jour la télé enter des notables…Regarde le soleil qui un jour s’éteindra ! Tu vas me rétorquer, que d’ici là, on verra !
Regarde la lune et ce qui a existé comme amours et beaux corps, hâlé par les vagues et les vents, bronzés par le soleil sur les sables de cette dune…Ou ensevelis sous le sable, comme ces os et ces crânes, soulevés par les mêmes vagues et les mêmes vents, si injustement profanés par nos mains et nos traces de pas ! Regarde enfin ce que les criminels ont laissé ensevelis sous murs et dans les fosses communes. Que reste-t-ils de vous superbes truands et minables mercenaires ? Et ils parlent de civilisations supérieures !
Nous avons erré un moment entre la mystique et la philosophie. Si vous êtes arrivé lors de votre lecture sur cette phrase, je vous adresse tous mes compliments ! Aussi, continuons encore un peu.
Lamentable conscience d’une vie si vaine !
Comme ces abattoirs et ces fosses communes ! Tels ces films où des milliers de martyrs croulent déchiquetés sous les tirs des tyrans. Mais ce ne sont que des films, que vous apercevez sur la télé ! Ceux de peuples barbares, qui se tuent entre eux, pour éteindre leurs races impures et ruiner leurs ternes civilisations. Ce qu’applaudiraient l’inénarrable Zemmour, la fantasque Marine ou le superbe monsieur Guéant ! Il vient encore de lancer une comète électoraliste en parlant de viande halal et d’électeurs musulmans au pays des gaulois…Des pavé il n’a que ça pour miner l’Intérieur, chercher aux français des adversaires, ou à la France des ennemis !
Assad, dernier lion, mangeur de ses frères, ennemi du printemps et de l’unité arabe, seras-tu encore là, quand ces mots seront accrochés sur le Net avec mes imprécations pour t’accompagner dans l’Au-delà ? Il a y des âmes, que le bon Dieu, quelle que soit Sa merci, n’en a que faire ! A moins que le Diable ne s’en serve comme instrument. La politique par dépit nous pousse vers la mystique ! C’est là où la religion sert d’opium pour kiffer la politique !
Il suffit qu’une grosse comète nous soit tirée d’en haut et qu’elle touche la Terre, ou que nous épuisions le patrimoine pétrole, quelque tsunamis, quelque vague de froid, des bombinettes entre Israël et ses voisions, pour déposséder der la Terre, pas seulement la Palestine, la planète Terre, de tous ses habitant de toute l’humanité, dévergondée et folle, avec toutes ces superbes civilisations, si chères au sieur Guéant, qui s’en targue si voluptueusement en ces instants, ses brefs et ultimes instants !Une fois parti, qui regardera …
La mer et avec quels yeux tu prieras le ciel ? Qui admirera le Créateur des étoiles en guise de prières ? Qui regardera à ta place les lueurs du firmament ou celles de l’aube au réveil ? As-tu pensé faire une confidence aux étoiles ? Lire le nom d’Allah sur ces arabesques, mille fois sculptées par les feuilles torsadées des branches d’araucaria ? Ou prendre à témoin, sans illusion de réponse aucune, les astres éteints depuis des millénaires…Alors que tu reçois en ce moment seulement leurs éclats ! Si la vie est si futile, alors tout devient inutile ! Et l’inutile licite ! À commencer par la jeunesse et la beauté, la santé et le bonheur, les plaisirs, les jeux et la santé ! Les projets, les études, l’avenir, la richesse et n’importe quel travail deviennent désuets. Le style de vie, la barbe, les humains et les prières ! De même ! A quoi bon te vêtir, si tu dois partir tout nu ? A quoi bon te vêtir si les anges que tu respectes te voient même de l’intérieur ! Et toute cette modernité, cette technologie superbe qui sans les mathématiques musulmans seraient dans le néant ! Pas encore inventées ni découvertes. Avec tout ce qu’on sait de la physique et de la chimie, de l’informatique et ce qu’elles doivent directement au zéro ! Aux maths et au musulman à Mohamed al Khawarizmi ! Dites-le au sombre monsieur Guéant, qui mine de la France son intérieur !
Propos dangereux de la guéantitude * aux hainologues*
Liqueurs et parfums de Paris. Ivresse aux essences rares ! Voici donc une nouvelle spiritualité, englobant et exploitant les sciences humaines les plus huppées et les activités les plus en vue au pays des Francs. Un mercenariat médiatique, promoteur hyperactif et mondain de zizanie. Tout ce beau monde lumineux et bien éduqué, s’agite en armant la stratosphère de ses fragrances culturelles et ses émanations politiques. Les soldats du bling-bling ventilent leurs spasmes exubérants et leurs exhalaisons, comme des exutoires, sur un monde en mal de libertés et plein de bouleversements. Il y a eu tellement de printemps qu’il ne pleut plus sur notre agriculture qui se fane de froid…Eux, ils ont la sécurité et la paix. Ils manipulent de loin, observent nos rares répliques et nous critiquent pour leurs dégâts.
Un nouveau métier donc pour une soldatesque nostalgique des années coloniales qu’elle n’a pas connues, s’offre aux lumières de parmi les intellectuels appendus au pouvoir de l’ancienne et inépuisable Métropole. Ils s’activent à manipuler les auditeurs pour semer la discorde et utiliser les mécontentements qu’ils cultivent chez les auditeurs pour les induire en erreur et les entretenir comme prosélytes et étroits sectateurs. Ils instrumentalisent ce faisant les différences pour créer des dissensions, exporter la vindicte afin de faire ployer les régimes, qu’ils veulent faire tomber en disgrâce, en manipulant les foules des pays visés. Critiques acerbes, propos séditieux et tonitruants, tant sur la presse, les télés, les livres, on ne les compte plus. Ils amplifient les échos des frasques de leurs jalouses récriminations et font haïr et exécrer les chefs qu’ils veulent abattre ou faire ployer. Ils ne taisent rien et inventent plus, dérision oblige, usant de l’approximatif comme armes dissuasives dans de fallacieuses allégations. Ce sont les nouveaux ‘’ hainologues’’*. Les messies de la haine. Des implants de guerre froide et des impérities post impérialistes. Ils écrivent souvent des livres sur nos rois et sur nous et regrettent qu’on censure parfois leurs journaux, lorsqu’ils se permettent d’odieuses caricatures et de vils propos.
Que penser alors de toutes ces manigances ?
De ces sciences de l’homme appliquées à la discrimination entre les humains et où nos édiles de salon et des satellites, excellent sans nuls autres pareils, à nous attaquer et à vouloir nous donner des leçons. Ces humiliations périodiquement confectionnées précèdent pour desservir leurs programmes marketing en vue de nous refiler leurs thèses, leurs visions, leurs recommandations politiques dans le but de nous faire taire ou pour placer leurs gadgets techniques !
Leurs avancées et leurs activités, placées entre le messianisme politique et l’activisme médiatique, occupent la cour de la république et les sérails audiovisuels et journalistiques. Il ne s’agit pas pour eux du simple usage de la propagande, devenue une clause naturelle, mais d’une mobilisation philosophique prolixe, d’une citoyenneté universelle dont les convictions humanitaires interventionnelles mondialisées s’octroient avec véhémence le droit de s’ingérer partout dans le monde. A commencer par les anciennes colonies jamais relâchées d’un iota d’ailleurs et qui sont leurs terrains de chasse prescrits.
Ces bravades frénétiques non refrénées, sont instrumentalisées à fond pour mobiliser les foules de leurs assujettis génésiques, pour les matraquer, les endoctriner en les faisant adhérer à un système de penser egocentrique. Doctrines idéologiques dopées par un sectarisme furieux, qui est fait ouvertement de racisme, d’arrogance, de suprématie et d’égoïsme. En face les autres cultures, leurs reliquats du moins, sont perçues comme des ennemis et des dangers.
Embrasé par la haine des autres races, l’égocentrisme partagé, devient le ciment culturel armé d’une religion nouvelle. Celle-ci groupe et rallie des gens de différentes souches et conditions autour d’une véritable entreprise discriminatoire xénophobe. La nouvelle religion est faite de haines modernisées, démocratiques et libertaires. Ce prosélytisme qui fait aussi des émules et des adeptes parmi nos jeunes ténors des médias, est renforcé par un fascisme qui peut être défini comme un dogme universel nouveau, une idéologie fanatique, raciale et raciste, réductrice, intolérante et extrémiste. Qui n’a rien à envier à ce qu’elle stigmatise le plus et qu’elle abhorre !MARINADES * ET PUDIBONDERIES,
Pour des êtres mensongers, flous, et transparents, faits gaffe !
Ah MARINE*, flamme de France marseillaise du jour ! Ces racistes xénophobes, parrains de l’apartheid, Prédateurs esclavagistes et de la discrimination les promoteurs, Disent de nous des sauvages, des barbares, des ignares, Des êtres sales, superstitieux, susceptibles et sournois. Pauvres, parce qu’ils le méritent ces fainéants, Paresseux, pleutres, peureux et lâches, Délateurs déloyaux serviles et traîtres. Nous devons nos défauts au soleil. Aux terres vendues à nos pareils, Au sol craquelé par les vents et les pluies rares, Nous sommes un peuple calme, des tribus simples, Hospitalières, si peu coléreuses, mais fières, Pacifiques et ouverts, rodés par la monarchie, Arrondis par la morale, l’éthique, l’islam et les calvaires. Une nation qui a connu toutes les civilisations, Nous avons nos guerres nos héros, nos rebelles, nos marcheurs, nos martyrs, Et des saints, des savants, des médecins depuis le moyen âge. Nous avons ceux qui donnent leur vie sans peur ni regrets, Qui voulant s’exiler, risquent la mort dans les pays infâmes, Pour une bouchée de pain blanc, de la haine comme dards. Comme les fiers Gaulois nous avons connu les Césars, Leurs écoles, leur langue et leurs routes romaines, Et ça ne fait pas de nous des races pures ni des chauvins. Mulâtres, métis arabo-berbères, nous en sommes fiers.
Mind, mon frère !
On va te confondre d’apostasie et te crucifier sur l’autel vengeur des ennemis, ce que tu n’es pour personne. Vide tes méninges des idées saugrenues qu’elles contiennent. Occupe-toi de ton crémaster. Arrête de délirer. Tu vas les rendre fous et irriter nos protecteurs bienséants ! A suivre…
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, du 25 Février au 03 Mars 2012