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CAMEROUN
Gardiens : Charles Itandje (Konyaspor/TUR), Sammy Ndjock (Fetihespor/TUR), Loïc Feudjou (Coton Sport).
Défenseurs : Allan Nyom (Grenade/ESP), Dany Nounkeu (Besiktas/TUR), Cédric Djeugoue (Coton Sport), Aurélien Chedjou (Galatasaray/TUR), Nicolas Nkoulou (OM/FRA), Henri Bedimo (Lyon/FRA), Benoît Assou-Ekotto (QPR/ANG).
Milieux : Eyonh Enoh (Antalyaspor/TUR), Jean II Makoun (Rennes/FRA), Joël Matip (Schalke/ALL), Stéphane Mbia (Séville/ESP), Landry Nguémo (Bordeaux/FRA), Alexandre Song (FC Barcelone/ESP), Edgar Salli (Lens/FRA).
Attaquants : Samuel Eto’o (Chelsea/ANG), Eric Choupo Moting (Mayence/ALL), Benjamin Moukandjo (Nancy/FRA), Vincent Aboubakar (Lorient/FRA), Pierre-Achille Webo (Fenerbahçe/TUR), Fabrice Olinga (Zulte-Waregem/BEL).COTE D’IVOIRE
Gardiens : Boubacar Barry (Lokeren/BEL), Sayouba Mandé (Stabaek/NOR), Sylvain Gbohouo (Séwé San Pedro/CIV)
Défenseurs : Kolo Touré (Liverpool/ANG), Arthur Boka (Stuttgart/ALL), Jean-Daniel Akpa Akpro (Toulouse/FRA), Serge Aurier (Toulouse/FRA), Ousmane Viera Diarrassouba (Caykur Rizespor/TUR), Didier Zokora,
Constant Djakpa (Francfort/ALL), Bamba Souleymane (Trabzonspor/TUR)
Milieux : Ismaël Diomandé (AS Saint-Etienne/FRA), Max Gradel (AS Saint-Etienne/FRA), Yaya Touré (Manchester City/ANG), Ismaël Cheick Tioté (Newcastle/ANG), Geoffroy Serey Dié (FC Bâle/SUI), Didier Ya Konan (Hanovre 96/ALL)
Attaquants : Didier Drogba (Galatasaray/TUR), Gervinho (AS Rome/ITA), Salomon Kalou (Lille/FRA), Wilfried Bony (Swansea/ANG), Giovanni Sio (FC Bâle/SUI), Mathis Bolly (Düsseldorf/ALL).NIGERIA
Gardiens : Vincent Enyeama (Lille/FRA), Austin Ejide (Hapoel Be’er Sheva/ISR), Chigozie Agbim (Gombe United).
Défenseurs : Elderson Echiejile (Monaco/FRA), Efe Ambrose (Celtic Glasgow/ECO), Godfrey Oboabona (Rizespor/TUR), Azubuike Egwuekwe (Warri Wolves), Juwon Oshaniwa (Ashdod FC/ISR), Joseph Yobo (Norwich City/ANG), Kunle Odunlami (Sunshine Stars), Kenneth Omeruo (Chelsea/ANG)
Milieux : John Obi Mikel (Chelsea/ANG), Ogenyi Onazi (Lazio/ITA), Ramon Azeez (Almeria/ESP), Gabriel Reuben (Beveren/BEL), Michael Babatunde (Volyn Lutsk/UKR)
Attaquants : Ahmed Musa (CSKA Moscou/RUS), Shola Ameobi (Newcastle/ANG), Victor Moses (Liverpool/ANG), Emmanuel Emenike (Fenerbahçe/TUR), Obinna Nsofor (Chievo Verone/ITA), Peter Odemwingie (Stoke City/ANG), Uche Nwofor (Heerenveen/HOL)
GHANA
Gardiens : Adam Larsen Kwarasey (Strømsgodset/NOR), Fatau Dauda (Orlando Pirates/AFS), Stephen Adams (Aduana Stars)
Défenseurs : Samuel Inkoom (Platanias/GRE), Daniel Opare (Standard Liège/BEL), Harrison Afful (Espérance de Tunis/TUN) , John Boye (Stade Rennais/FRA), Jonathan Mensah (Evian Thonon Gaillard/FRA), Rashid Sumaila (Mamelodi Sundowns/AFS)
Milieux : Michael Essien (AC Milan/ITA), Sulley Ali Muntari (AC Milan/ITA), Rabiu Mohammed (Kuban Krasnodar/RUS), Kwadwo Asamoah (Juventus/ITA), Emmanuel Agyemang Badu (Udinese/ITA), Afriyie Acquah (Parme/ITA), André Ayew (Marseille/FRA), Mubarak Wakaso (Rubin Kazan/RUS), Christian Atsu Twasam (Vitesse/HOL), Albert Adomah (Middlesbrough/ANG)
Attaquants : Asamoah Gyan (Al Ain/EAU), Kevin-Prince Boateng (AC Milan/ITA), Abdul Majeed Waris (Valenciennes/FRA), Jordan Ayew (Sochaux-Montbéliard/FRA)ALGERIE
Gardiens : Zemmamouche (USM Alger), Mbolhi (CSKA Sofia/BUL), Si Mohamed (CS Constantine).
Défenseurs : Medjani (Valenciennes/FRA), Mandi (Reims/FRA), Bougherra (Lekhwiya/QAT), Ghoulam (Naples/ITA), Halliche (Coimbra/POR), Belkalem (Watford/ANG), Cadamuro (Majorque/ESP), Mesbah (Livourne/ITA), Mostefa (Ajaccio/FRA)
Milieux : Feghouli (Valence/ESP), Taider (Inter Milan/ITA), Lacen (Getafe/ESP), Djabou (Club Africain), Brahimi (Grenade/ESP), Bentaleb (Tottenham/ANG), Yebda (Udinese/ITA), Mahrez (Leicester City/ANG).
Attaquants : Slimani (Sporting Portugal/POR), Soudani (Dinamo Zagreb/CRO), Ghilas (FC Porto/POR).
(NB : Les Verts entameront la compétition le 17 juin face aux Belges à Belo Horizonte, avant
de défier la Corée du Sud, le 22 juin à Porto Alegre, puis la Russie, le 26 juin à Curitiba)Aujourd’hui, c’est un dessin d’un enfant qui meurt
de faim qui fait le buzz dans le monde entier.
La toile ne cesse de le partager : «Graffiti au Brésil pour le Mondial
de football à venir. Parfait résumé.»Ce dessin de Paulo Ito sur un mur près d’une école au Brésil, réalisé
à un mois de la Coupe du monde, fait le tour de la toile.L’image traduit le malaise d’une partie de la population brésilienne par rapport à l’événement. Le Mondial
a coûté 11 milliards de dollars (environ 8,04 milliards d’euros). Certains contribuables auraient préféré
dépenser cet argent dans l’éducation, la santé et les transports publics, des secteurs où le fossé entre
riches et pauvres se révèle le plus criant dans ce gigantesque pays de 200 millions d’habitants.La situation est toujours tendue au Brésil avant le Mondial comme Catch
Brasil.com l’a rapporté«La vérité est qu’il y a tellement de choses qui vont mal au Brésil qu’il est
difficile de savoir par où commencer, a confié Paulo Ito à Slate. Je ne l’ai pas
fait pour dire que personne ne fait rien contre la pauvreté. Mais nous devons
montrer au monde ou à nous-mêmes que la situation n’est toujours pas bonne.»DR IDRISSI MY AHMED,
NOTE A SON EXCELLENCE
MONSIEUR LE PROFESSEUR EL HOUSSEINE LOUARDI,
MINISTRE DE LA SANTESujet :
L’ouverture du capital des cliniques médicales aux hommes d’affaires non médecins.Intervention à propos de :
»La vigilance attendue du conseil de l’Ordre ».A Monsieur le Ministre
Sur un plan d’exercice démocratique et du côté de l’aspect et du respect jurisprudentiel voici un mot. Il faut d’abord que le Conseil de l’Ordre des Médecins soit élu, afin de lui permettre de donner librement et en temps opportun son avis sur la question !
Et ce, avant de clôturer le débat parlementaire pour ne pas présenter, à cet Ordre, un texte déjà passé. Autrement, il ne fera que se prononcer inutilement, sur ce qui a été déjà avalisé par le Législateur et définitivement légalisé ! Cette formalité, sollicitée ou présentée a posteriori, n’est pas démocratique. Elle fait le jeu des soldeurs de la santé. La ‘’vente du bétail malade’’ sera forclose à ce moment là. La déontologie, la voix des malades et des médecins ne se sera pas prononcée ! Si les hauts Commanditaires, le Gouvernement, les Parlements, les hommes de peine et leurs Leaders qui font le forcing, sont satisfaits, alors c’est OK. Et, plus rien ne pourra plus changer plus leurs certitudes, leurs accointances et leurs plans.
Les lois surfaites, taillées sur mesure au profit des adeptes du protectorat serviront à installer les Bouchakara, dignement et à outrance, dans de sillage des diktats et des privilèges acquis, hier précisément. Cette formule de blanchiment idoine, rendra jaloux les refuges exotiques et paradis terrestres en mal de placement financiers. On ne leur dira pas ‘’d’où as-tu eu cela ? Cet argent est le-leur, puisqu’on en a besoin. On ne leur demandera pas s’ils viennent seulement pour les bonnes actions, comme des coopérants humanitaires, afin de suppléer un Ministère, celui de notre Santé, hier si fortement déficiente. Bouée de sauvetage, qui sur le plan des investissements ne fera pas forcer le Ministère de la Santé à faire son devoir pour soigner les gens ! Lui demander d’investir plus, il n’en a pas les moyens ! Parce qu’il a été incapable de prévoir l’avenir, hier, et de saisir l’ampleur de l’évolution.
Dès lors, il deviendra évident de pousser le Ministère de la Santé à faire appel à l’extérieur ! Un SOS est lancé aux parasites et aux colons. Ça étonne ! Les détenteurs de techniques, de sciences et d’argent, sont sollicités, afin de sauver le bon peuple des maladies et des rapaces autochtones qui les pompent et les dévorent ! Venez, sauvez-nous ! Nous sommes vastement ouverts aux gens (même les plus fermés) et nous ne faisons pas de discriminations.
Le tour de passe-passe est admirable et certains le diront machiavélique. Exécrer les privés, faire de l’amalgame, les dénigrer publiquement. Faire inspecter massivement leurs cliniques pour baliser le terrain et le miner ! Et non point les hôpitaux ! Tiens, ils sont parfaits ceux-là ! Alors, on leur fera fermer leurs boîtes et leurs gueules, pour fragiliser leurs associations, leurs représentants, leurs syndicats. Pour les diffamer encore plus et ternir leur avenir.
Par la même, cela fera sombrer les études médicales, les spécialités. Cela fera assombrir les horizons médicaux déjà quasi fermés, pour les fils des pauvres d’ici. Mais, on les gardera largement béants pour les spécialistes qui viendront coopérer par ici. Le Ministère parle de manques d’infirmiers et de cadres médicaux. On ne sait pas avec quel personnel et comment travailleront les nouvelles entités cliniques, mais si huppées, qui nous envahiront. Celles qui viendront ouvrir leurs blocs dans les régions reculées du royaume (sic) et sous médicalisées (re-sic) ! Mais les magiciens ont des recettes et ils nous feront changeront d’opinions en nous expliquant demain que nous n’avons rien compris de leur politique ni de leurs prévisions d’aujourd’hui !
Nos amis investisseurs, ostentatoirement non médecins, qui plus est, descendus en groupes ou en capitaux anonymes, ne viendront pas pour le Ramed ou les indigents. Maos pour le baroud ! Certes, ces investisseurs là sont des hommes d’affaires et le gros gain n’est pas un pécher. Il ne les effraie pas ! Le Ministère s’y épuisera, sans aide aucune, les petit payant iront se faire plumer ailleurs ! Complexe du colonisé oblige !
Sauf que ces investisseurs bénis, seront procureurs, juges et avocats à la fois. Assureurs, banquiers, mutualistes et prestataires de soins. Ce seront eux qui voudront ouvrir leurs cliniques monopolistiques qui barreront la route fermement aux cliniques déjà en place. Comme ils décourageront les jeunes à faire de longues études, ils obéreront les horizons universitaires. Ils dissuaderont toutes velléités, aux jeunes médecins marocains investisseurs dans leur secteur, à investir chez eux, dans le seul domaine où ils sont sensés exceller ! Dans le seul pays où ils pourront le faire, ce Maroc, qui s‘offre aux autres !
Mais, qui peut leur en vouloir, aux richissimes investisseurs, sensés venir sauver le pays de ses sanitaires dégâts ! ? Même s’ils ne seront là que pour le lucre, seulement ! Mais alors, quand viendront-ils nos aimables sauveteurs suppléer les cabinets indigènes d’architectes et les groupements de pharmaciens et d’avocats ? Ils sont libéraux, eux aussi, monsieur le Législateur, n’est-ce pas ? On les attend. Nous sommes vastement ouverts !
Les petits vampires sont passés de mode ! Place aux vrais prédateurs, réformateurs des lois et népotistes permissifs aux bras longs. S’ils n’ont pas, de toujours, étés là !
Nous allons vivre une autre édition du forfait des cliniques de la CNSS. En leur temps, elles sont passées outre les avis préventifs et contradicteurs des professionnels de l’Ordre des Médecins, pour les défier et les brimer. Les voilà tristement en faillite et en vente aujourd’hui, après leurs méfaits mémorables et leurs passe-droits ! Quel est le prophète, le sauveur de l’Est ou du Nord, qui voudrait venir les prendre, pour nous en débarrasser ?
Les vrais bénéficiaires se taisent. Ils laissent le nettoyage des écuries d’Augias se faire par les hercules de service et du moment ! Nettoyage clinique, nettoyage éthique ou ethnique ? Hier, l’honorable et sémillante Avocate a failli casser le barreau et le Parlement, pour nous faire entendre son apologétique plaidoyer pour les étrangers ! Aujourd’hui, l’anesthésiste-réanimateur est en train de nous mettre le masque pour nous faire inhaler des buées d’oxygène, progressistes ou périmées.
Qui survivra, verra !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, 20 mai 2014
Sujet :
L’ouverture du capital des cliniques médicales aux hommes d’affaires non médecins.Intervention à propos de :
»La vigilance attendue du conseil de l’Ordre ».
Sur un plan d’exercice démocratique et du côté de l’aspect et du respect jurisprudentiel voici un mot. Il faut d’abord que le Conseil de l’Ordre des Médecins soit élu, afin de lui permettre de donner librement et en temps opportun son avis sur la question !
Et ce, avant de clôturer le débat parlementaire pour ne pas présenter, à cet Ordre, un texte déjà passé. Autrement, il ne fera que se prononcer inutilement, sur ce qui a été déjà avalisé par le Législateur et définitivement légalisé ! Cette formalité, sollicitée ou présentée a posteriori, n’est pas démocratique. Elle fait le jeu des soldeurs de la santé. La ‘’vente du bétail malade’’ sera forclose à ce moment là. La déontologie, la voix des malades et des médecins ne se sera pas prononcée ! Si les hauts Commanditaires, le Gouvernement, les Parlements, les hommes de peine et leurs Leaders qui font le forcing, sont satisfaits, alors c’est OK. Et, plus rien ne pourra plus changer plus leurs certitudes, leurs accointances et leurs plans.
Les lois surfaites, taillées sur mesure au profit des adeptes du protectorat serviront à installer les Bouchakara, dignement et à outrance, dans de sillage des diktats et des privilèges acquis, hier précisément. Cette formule de blanchiment idoine, rendra jaloux les refuges exotiques et paradis terrestres en mal de placement financiers. On ne leur dira pas ‘’d’où as-tu eu cela ? Cet argent est le-leur, puisqu’on en a besoin. On ne leur demandera pas s’ils viennent seulement pour les bonnes actions, comme des coopérants humanitaires, afin de suppléer un Ministère, celui de notre Santé, hier si fortement déficiente. Bouée de sauvetage, qui sur le plan des investissements ne fera pas forcer le Ministère de la Santé à faire son devoir pour soigner les gens ! Lui demander d’investir plus, il n’en a pas les moyens ! Parce qu’il a été incapable de prévoir l’avenir, hier, et de saisir l’ampleur de l’évolution.
Dès lors, il deviendra évident de pousser le Ministère de la Santé à faire appel à l’extérieur ! Un SOS est lancé aux parasites et aux colons. Ça étonne ! Les détenteurs de techniques, de sciences et d’argent, sont sollicités, afin de sauver le bon peuple des maladies et des rapaces autochtones qui les pompent et les dévorent ! Venez, sauvez-nous ! Nous sommes vastement ouverts aux gens (même les plus fermés) et nous ne faisons pas de discriminations.
Le tour de passe-passe est admirable et certains le diront machiavélique. Exécrer les privés, faire de l’amalgame, les dénigrer publiquement. Faire inspecter massivement leurs cliniques pour baliser le terrain et le miner ! Et non point les hôpitaux ! Tiens, ils sont parfaits ceux-là ! Alors, on leur fera fermer leurs boîtes et leurs gueules, pour fragiliser leurs associations, leurs représentants, leurs syndicats. Pour les diffamer encore plus et ternir leur avenir.
Par la même, cela fera sombrer les études médicales, les spécialités. Cela fera assombrir les horizons médicaux déjà quasi fermés, pour les fils des pauvres d’ici. Mais, on les gardera largement béants pour les spécialistes qui viendront coopérer par ici. Le Ministère parle de manques d’infirmiers et de cadres médicaux. On ne sait pas avec quel personnel et comment travailleront les nouvelles entités cliniques, mais si huppées, qui nous envahiront. Celles qui viendront ouvrir leurs blocs dans les régions reculées du royaume (sic) et sous médicalisées (re-sic) ! Mais les magiciens ont des recettes et ils nous feront changeront d’opinions en nous expliquant demain que nous n’avons rien compris de leur politique ni de leurs prévisions d’aujourd’hui !
Nos amis investisseurs, ostentatoirement non médecins, qui plus est, descendus en groupes ou en capitaux anonymes, ne viendront pas pour le Ramed ou les indigents. Maos pour le baroud ! Certes, ces investisseurs là sont des hommes d’affaires et le gros gain n’est pas un pécher. Il ne les effraie pas ! Le Ministère s’y épuisera, sans aide aucune, les petit payant iront se faire plumer ailleurs ! Complexe du colonisé oblige !
Sauf que ces investisseurs bénis, seront procureurs, juges et avocats à la fois. Assureurs, banquiers, mutualistes et prestataires de soins. Ce sont eux qui voudront ouvrir leurs cliniques monopolistiques qui barreront la route fermement aux clinques déjà en place. Comme ils qui dissuaderont toute velléités des jeunes investisseurs et médecins-marocains à investir chez eux dans le seul domaine où ils sont sensés exceller ! Dans leur pays !
Mais, qui peut leur en vouloir, aux richissimes investisseurs, sensés venir sauver le pays de ses sanitaires dégâts ! ? Même s’ils ne seront là que pour le lucre, seulement ! Mais alors, quand viendront-ils nos aimables sauveteurs suppléer les cabinets indigènes d’architectes et les groupements de pharmaciens et d’avocats ? Ils sont libéraux, eux aussi, monsieur le Législateur, n’est-ce pas ? On les attend. Nous sommes vastement ouverts !
Les petits vampires sont passés de mode ! Place aux vrais prédateurs, réformateurs des lois et népotistes permissifs aux bras longs. S’ils n’ont pas, de toujours, étés là !
Nous allons vivre une autre édition du forfait des cliniques de la CNSS. En leur temps, elles sont passées outre les avis préventifs et contradicteurs des professionnels de l’Ordre des Médecins, pour les défier et les brimer. Les voilà tristement en faillite et en vente aujourd’hui, après leurs méfaits mémorables et leurs passe-droits ! Quel est le prophète, le sauveur de l’Est ou du Nord, qui voudrait venir les prendre, pour nous en débarrasser ?
Les vrais bénéficiaires se taisent. Ils laissent le nettoyage des écuries d’Augias se faire par les hercules de service et du moment ! Nettoyage clinique, nettoyage éthique ou ethnique ? Hier, l’honorable et sémillante Avocate a failli casser le barreau et le Parlement, pour nous faire entendre son apologétique plaidoyer pour les étrangers ! Aujourd’hui, l’anesthésiste-réanimateur est en train de nous mettre le masque pour nous faire inhaler des buées d’oxygène, progressistes ou périmées. Qui survivra, verra !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, 20 mai 2014
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROCA L’ATTENTION DE LEURS EXCELLENCES
MONSIEUR LE PROFESSEUR EL HOUSSEINE LOUARDI, MINISTRE DE LA SANTE,
MONSIEUR LE CHEF DU GOUVERNEMENT SI ABDELILAH BENKIRANE
MONSIEUR RACHID TALBI ALAMI, PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES DEPUTES
MONSIEUR LE PROFESSEUR MOHAMED CHEIKH BIADILLAH
PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES CONSEILLERSIl faut un leader et du courage pour décider.
Pour le Ministère de la Santé, moins de taxes équivalent à un plus large budget et à plus de santé pour plus de marocains.Votre continuité et votre nomination sont une occasion bénie, pour vous en féliciter. Un moment opportun et propice pour rappeler nos dols aux élus, comme à tous les Pouvoirs concernés et les Cadres qui sont placés à la tête de la Nation. C’est une demande de Réforme fiscale des circuits de santé faite à l’Etat. Renouvelée avec foi et sans relâche depuis 9 ans, elle s’adresse respectueusement aux premiers responsables et aux élus. Le premier concerné des ministres étant celui de la Santé, le Professeur Louardi, épaulé par le chef du Gouvernement et les représentants du Pouvoir législatif.
LE BUT
En supprimant ces taxes fossiles, antisociales, si contraires à la philosophie musulmane, notre Gouvernement et notre Souverain donneront une leçon de démocratie et modernité à tous les pays du monde. On a vu dernièrement les efforts de M. Barak Obama, on l’a vu lutter pour faciliter l’accès aux soins aux Américains, on a souvenir de nos accords avec l’OMC, devant supprimer les taxes de douane, comme on a vu les tentatives du Ministère de la Santé tenter de diminuer les prix des médicaments pour un meilleur accès aux soins. On est redevable aux décideurs, longuement sollicités en voyant quelques maladies effacer leur sordide TVA. Mais il reste à exonérer des taxes de Douane et de TVA toutes les maladies ! Toutes, sans exception aucune et sans discrimination entre elles, afin d’aider les pauvres, les malades, les chômeurs et les handicapés.
APPEL CONJOINT A MESSIEURS LES CONSEILLERS DE SA MAJESTE LE ROI
Ces déshérités et ces affaiblis, n’ont pas de taxes à payer à l’Etat pour leurs déficiences physiques. Fussent-elles chroniques, légères ou passagères ! Pour toute bonne gouvernance, ce sont là des valeurs de probité fiscale et non de passe-droit de l’Etat. Ce sont des normes d’équité et de justice qui se confondent avec les droits de l’homme et l’éthique bien sentie de d’Islam. Ces valeurs d’amour et de proximité avec les citoyens, sont le premier souci et le premier chantier d’Amir El Mouminine. Et c’est là, sans hypocrisie, sans faiblesses ni atermoiements, la seule solution et la plus radicale, la plus humaine, la plus juste des évolutions fiscales. C’est la Réforme la plus efficiente de par son audace et son inventivité.
A MONSIEUR LE MINISTRE DE LA SANTE
A MONSIEUR LE CHEF DU GOUVERNEMENT DE SM LE ROI
A MESSIEURS LES PRESIDENTS DES DEUX CHAMBRES PARLEMENTAIRESLe Gouvernement de M. Benkirane, comme les Deux Chambres du Parlement, devraient tenir ce défi complémentaire, comme un but et comme une norme morale, éthique, légitime, législative et légale, afin d’honorer leurs électeurs. Protéger le Peuple et le hisser dans la paix, padans le concert des pays les plus modernes, lui permettre à ce Peuple le travail et la scolarité, sans entraves, lui assurer le pain et surtout le médicament, sans plus-values ni prédations fiscales. N’est-ce pas là, le but final de toutes les politiques et pour tous bons gouvernants qui se respectent ?
IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE DEMOCRATIE SINCERE ET LOYALE
AVEC L’EXPLOITATION MORBIDE DES MALADESIl ne peut pas y avoir de projet de société ni de représentation parlementaire ou ministérielle allant de pair avec l’exploitation par les élus ou l’administration des souffrances du peuple.
Il ne peut pas y avoir de projet ou de programme électoral sincère et loyal centré sur l’ignorance des souffrances du peuple, dont celles des couches affaiblies et des malades.
Il ne peut pas y avoir de projet de société sans solidarité entre les riches et les pauvres, les élites et ceux qui luttent contre leurs marginalisations, contre ces fractures sociales qui se grèvent de multiples facteurs et paramètres d’exclusion et de morbidité.
Il ne peut pas y avoir de projet de société sans engagement de l’administration, ni de bonne gouvernance des guides et des responsables, sans leurs écoutes franches, sincères et loyales des tranches qui souffrent ! Des souffrances qui irritent les citoyens et qui les font sombrer dans le dépit, le mécontentement et la haine de leurs élites concernées. Des maladies et des désillusions qui révoltent et qui causent des freins aux progrès, du fait de leurs maladies et de l’inaccessibilité des soins.
Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de paix sociale avec les négligences ostentatoires et les insouciances arrogantes, ou les silences suffisants de ceux qui sont portés aux affaires de par les voix et les urnes du peuple.
Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie réelle ou d’égalitarisme, ni de visions socialistes ou sociales, en snobant les droits des couches les plus affaiblies du peuple, en égarant leurs droits, par incompétence ou par paresse, par ignorance des conseils de SM le Roi, qu’il est d’innover et de faire actes de créativité et de courage pour le progrès du Maroc
Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie, de respect et de dignité, de liberté et de droits de l’homme ou de progrès, malgré l’INDH, si les droits des malades sont corrompus ou ignorés. Spécialement ceux des malades.
Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec l’exploitation des malades et de leur état de maladie pour leur extorquer des impôts indirects sur leurs états de maladies. Impôts sur les affres, qui sont une aberration de l’éthique et de la morale, une iniquité antireligieuse dans un pays aux référentiels religieux, lesquels sont les fondements de ce ciment unioniste qu’est le Trône.
Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec cette infamante prédation des situations de maladies et des faiblesses, qu’est la fiscalisation des médicaments et des produits sensés n’être utiles qu’aux malades. La prédation, l’exploitation de ces situations, sont des exactions, des abus contraires aux droits. Ils sont antisociaux et anti humanitaires. Nous le répétons.
POUR UNE MEILLEURE SANTE DES MAROCAINS,
IL Y A UNE NECESSITE DE REFORME FISCALE
DEMOCRATIQUE, PAR HUMANISME ET PAR EQUITE.Fiscaliser les porteurs de maladies, exploiter les malades, pénaliser les fièvres et les détresses, c’est taxer les douleurs et arnaquer les faiblesses. Ce sont des escroqueries, doublées de rançonnements prévaricateurs, outrageux, infondés et excessifs. Ces taxations qu’il faut réformer, sont des extorsions illégitimes sur des états de déchéance et de non productivité. Nous le répétons car c’est flagrant de vérité.
Les taxes de douanes, foncièrement injustes sur le plan humain, les taxes de TVA, (Taxes sur les Valeurs Amputées), sont iniques et ineptes par essence. Car, elles sont appliquées sur des situations de non-productivité et sur des états de faillite de la santé, de détérioration et de déficit de celle-ci. Ces pénalités sont illégitimes et injustes, donc antilibérales et immorales.
Imposer les taxes sur les médicaments et leurs intrants, sur les réactifs et le matériel de diagnostic, sur les instruments des laboratoires, ceux des cliniques et des hôpitaux, est une sinécure et un non-sens graveleux pour un pays, dépourvu de technologies de pointe, qui ne crée ni ses médicaments, ni façonne ses machines ou ses instruments.
Fiscaliser les médicaments ainsi que toutes les étapes diagnostiques et de soins, c’est semer des embuches et des freins sur l’accès aux soins. C’est retarder ceux-là et provoquer chez les gens des aggravations supplémentaires, sinon chez les couches paupérisées, des tergiversations et des renoncements aux soins. Ces entraves sont alors capables de freiner la production, quand elle existe, et de provoquer des atteintes supplémentaires sur leur état de santé. Donc des nuisances ‘’ iatrogènes ‘’ sur leur santé voire même des atteintes à leurs vies.
DES EXACTIONS INSOUTENABLES :
SOUFFRANCES DANS L’ETAU DES MALADIES ET DES TAXES INIQUESCes butées et ces freins, de par les taxes qui les représentent, sont des handicaps sérieux et des blocages. Ils répercutent leurs nuisances et se répercutent plus gravement sur toutes les étapes des soins et du diagnostic. Comme sur les hospitalisations, du fait que des taxes indirectes de Douane et de TVA frappent aussi inconséquemment, les réactifs et les intrants , tout le matériel de laboratoire et d’analyse, dont ils renchérissent le coût des actes.
Ces arnaques, confortées par l’État qui ne les supprime pas, carcans aux cous des plus faibles, enchainent et asservissent ceux qui souffrent, et eux seuls, nous avons dit, dans un état d’esclavage et d’exploitation, plus gravement que ne furent au Moyen-âge, les peuples soumis à la dîme et à la gabelle !
Si ces malades avaient la force de se lever et de s’unir, pour marcher, zombies à leur manière, ils auraient rejoint les rangs des manifestants pour crier, à leur façon, leurs dols surmultipliés par l’Administration aveugle qui les ignore encore.
Ils seraient les premiers à adresser leurs doléances au Roi, sans oser malgré tout, à lancer des lettres impudentes sur son passage !
Ils seraient les premiers à présenter leurs condoléances à eux-mêmes et à une nationalité, d’un pays dont l’administration, les ignore et ne les dessert pas !
En guise d’invectives impudentes face à la parésie des lois, s’ils devaient lancer des slogans, ils écriraient sous la bannière rouge sang, frappée de leur mauvaise « étoile jaune », qu’ils risquent de perdre leur nationalité avec leur santé, colonisée et exploitée, au point de se renier et de renier leur propre identité !
Ils iront crier à l’injustice qui les frappe et à l’infamie qui les ignore, au manque de respect envers leurs droits et leur dignité, parmi les jeunes hurleurs qui fermentent encore dans les rues. Les malades soumis aux taxes coloniales, boiteux et fébriles, rhumatisants ou psychotiques, infectés de par les taxes qui les parasitent, lèveront leurs bras au ciel. Dans un silence funèbre, ils espèreront qu’à leur mort on chantera aux ministères aveugles, qui les exploitent, la prière des absents !
Les lois de taxation douanières et de taxes sur les valeurs ajoutées, sont des héritages coloniaux ou calqués sur les us et les affres faisandés des métropoles honnies.
CES TAXES SONT DES CHARGES INUTILES POUR LES HOPITAUX ET LES CAISSES DE MALADIE
COMME SUR LE DOS DES PATIENTS DEMUNIS. ALORS, QUI PERD ET QUI BENEFICIE ?Ce sont les Caisses qui épongent les dols et qui casquent pour les malades européens. Les nôtres spolient les biens des malades par milliards de dirhams. Tout en assurant des soins de qualité à leurs ressortissants et en les couvrant tous, d’une sécurité sociale quasi parfaite, les remboursements les rendent imperceptibles aux yeux de leurs adhérents.
Pour un pays qui ne produit ni intrants ni médicaments, ni réactifs ni matériel de diagnostic ou de soins, l’État devrait avoir la pudeur de ne pas taxer ses citoyens malades ! Surtout que dans la plupart des cas, les malades n’ont aucune couverture médicale.
Et ne venez pas demander à ces citoyens, amoindris et exploités, impondérables sur le plan de leurs droits et de leur dignité, d’aller encore voter pour des représentants qui ont failli dans le passé à leurs justes doléances et qui dans leurs programmes actuels encore, ne suggèrent ni présentent aucune solution à ce problème national, qu’est la « taxation des maladies » !
Ces taxes sont des réglementations usuraires. Ce sont des lois taboues, des lois frappées du silence, ou tout comme, issues de la négligence des responsables, incompétents ou insensibles, qui les laissent surexploiter les souffrances, malgré le départ des colons !
Cette partialité de l’État, inconsciente, sournoise, ces lois sadiques et incestueuses qui agressent les plus affaiblis, sont des violations iniques de la condition des malades. Les malades sont assujettis à des frappes discriminatoires, des impositions sur leurs états de faiblesses ! Ter repetita.
VERS UNE QUETE DE JUSTICE INLASSABLE
UNE QUETE DE JUSTICE INLASSABLE
Malgré le délire d’informations et de communication, d’écrits policés et de plaintes antérieures, malgré les récriminations, les appels tout azimut, les mises en garde et les demandes de protection aux plus hauts cadres de l’État, cette ineptie, cette tare atavique, tarde à disparaître de nos lois. L’avenir se doit de solder cet héritage fossile, fait d’exploitations et de mutisme. La loi du silence et celle de l’incapacité, celle de la langue de bois ne sont pas de bonne gouvernance ! Elles doivent disparaître.
QUI ECOUTERA DONC LES PAROLES DE SM LE ROI ?
Qui écoutera donc les paroles de SM le Roi, quand il a appelle les cadres et les élus à créer, à oser, à inventer, à innover pour faire avancer le pays ! Hélas, nous démontrons nos capacités d’inaptitude à évoluer, à sortir des sentiers battus, à refaire les lois, à être plus interactifs aux Partis, plus présents et plus efficients aux Parlements ! Au lieu de se déchirer aux élections, ils doivent déchirer ces lois infâmes !
L’État asservit ceux qui souffrent. Que leurs maladies soient légères, sévères, chroniques ou graves ! Sauf exceptions, (et elles existent) ! Si nous constatons depuis trois mois quelques progrès, ils sont à saluer. Mais, ils restent partiels et partiaux et très insuffisants encore.
De notre part, à l’AAMM, nous militons pour tous les malades, sans discrimination aucune entre les tares !Contrairement à d’autres respectables et très pugnaces associations, qui ont avec elles le poids de l’État ! Et, c’est merveilleux de voir leurs réussites, quoique partielles ! Nous espérons que la sensibilité et l’humanité, la logique et la volonté, puissent accompagner encore plus le Législateur, afin de dispenser toutes les maladies des taxes illégitimes qui les contraignent, et ce, quels que soient la forme ou l’état des maladies.
Les malades asservis, seront-ils toujours aussi mal servis ? Arnaqués, exploités, dans tous les secteurs et par l’Etat….Le faiseur des lois ringardes, lui-même casque des taxes, qui amputent son budget ! Lui, le premier secteur qui offre aux gens des hôpitaux, empesés par des taxes, sur le matériel et les médicaments ! Risible paradoxe ?
DANS BIEN DES PARTIS, DE LA PRESSE AUX MEDIAS,
ON OBVIE CETTE AFFAIRE DES TAXES SUR LES MALADIES.Perclus dans les faiblesses et les manques de moyen, les maladies et l’ignorance, dans la lassitude et l’inaction, le manque de courage et d’entreprise, on se tait devant cette impasse du destin. Et on se lance en invectives, en se complaisant face aux lois qui demeurent par mépris, illogiques, illégitimes, insensibles et inchangées !
On semble faire silence sur cette nécessité de réforme, réclamée et agitée depuis huit ans. Même chez ces groupements prestigieux des partis, qui colorent et patchent la scène électorale et politique. Rien ne promet-il d’espérer ? Aucune faction n’a soulevé ce grave déficit avec la vigueur indispensable pour libérer les marocains aliénés par cette fiscalité injuste et antisociale. Sûrement contre-productive. Nous avons reçu quelques courriers, compréhensifs sans être suffisamment prometteurs. Sans plus. Jusqu’aux dernières dispositions incomplètes, il faut dire!
Cependant l’État et les Partis veulent remplir les urnes. Mais, comment régler cette inadéquation et cette conspiration du silence et des incompétences ?
IL FAUT DU COURAGE ET DE LA VOLONTE
POUR FAIRE DES PROGRES A NOTRE PEUPLE
EN ELIMINANT CES LOIS SCELERATESIl faut un starter, un leader, pour cette louable et nécessaire réforme, d’abord fiscale de la santé !
Seule la grâce de SM LE ROI MOHAMMED VI pourrait nous libérer de ces taxes infâmantes! Lui, qui cumule prestige et qui délègue Ses pouvoirs, en donnant conseils et directives, peut libérer le Peuple de ces lois. Le gracier des réglementations honteuses qui se complaisent à l’épuiser, à le traire et à le torturer. Faut-il encore que Ses bons Conseillers nous lisent et qu’ils Lui transmettent nos dols et les Lui disent, avec nos vœux de santé et de succès. C’est le moindre service civique que l’on attend d’eux !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 10 Avril 2014
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
Courriel: aamm25@gmail.com , Site : http://myasthenie.forumactif.com
يوم الأحد 4 مايو 2014 كان سكان مدينة وجدة مع الفرجة في ساحة باب سيدي عبد الوهاب، فرجة الحلقة بمختلف أشكالها المتنوعة من أغاني ثراتية قديمة وحكايات شعبية قديمة وألعاب سحرية وبهلوانية.
بدأت أولى الحلقات تلوح في الأفق مباشرة بعد صلاة العصر.هكذا راى رواد ساحة سيدي عبدالوهاب ثلاثة شيوخ رسم الدهر على ملامحهم ووجوههم علامات الشيخوخة ولكن خفتهم وحركاتهم وصوتهم القوي كان يقول غير ذلك.الشيخ علال قبل أن يقدم بعض أغانيه شكر السلطات المحلية على هذه البادرة التي من شأنها إحياء الثرات الأصيل وخاصة ثرات المنطقة الشرقية الغني برواده القدامى أمثال عبد الله المكانة والشيخ أحمد ليو.
في ركن آخر ظهر شيخ قصير القامة ولكن ذو ملامح مثيرة وبمجرد ما تراه تضحك بمجرد كلمة منه.هذا الشيخ في جعبته من القصص والروايات العجيبة والتي تجعلك تحضر يوميا لمتابعتها.الصراحة كنت في طفولتي من رواده الأوفياء وما زلت أتذكر أن قصصه كانت تجعلني أعيش في عالم آخر لدرجة أني كنت أقضي ساعات دون أن أشعر بالملل.بل وفي بعض الأحيان أجد أخي الصغير يقول لي وكأني أفقت من حلم : حميد اسرع فإن أبانا يبحث عنك
على كل حال سيتمتع الوجديون بروايات زمان التي يغلب فيها السحر والجمال والشجاعة والفروسية …بمعنى آخر كل ما أصبح في هذا العصر مجرد ذكرى ما تنفك أن ترحل مع أبناء جيلي عندما نرحل نحن أيضا.ههههه
الصراحة إحياء مثل هذا الثرات قد يجعل الشباب يفكر ويبحث عن أمجاد أجداده وكيف كانوا يعيشون.
للإشارة فقط أغنية الراي التي غزت العالم يرجع أصلها إلى أغاني شيوخنا القدماء.كل ما في الأمر أن الأغنية الحالية اعتمدت على وسائل عصرية ، أما الكلمات فلم يتغير فيها شيء.
كانت هناك حلقة أخرى لأحد قدماء الساحة.هذا الأخير ليس بمغني أو بحكواتي.هو يعتمد فنا معروفا : الملاكمة .كل ما في الأمر يقوم باختيار ولدين من بين الجمهور وبعدما يعطي لكل واحد قفازين تبدأ المقابلة.
لكن في الحقيقة قبل أن تبدأ هذه المقابلة ليتبادل فيها الطرفان أنواع اللكمات، يتدخل أخونا ليطلب من الجمهور بعض الدريهمات مبررا أن لا دخل له ليقتات من غير هذه الفرجة.طبعا يعد الجمهور بأن هذه المقابلة ستكون حامية الوطيس وسيكون الانتصار لأحد الإثنين من الملاكمين .هذا مفروغ منه.
تركت الأخ في شرحه ووصلت للحلقة الرابعة.هذه المرة قبل أن أصل إلى جموع المتفرجين سمعت قهقهاتهم القوية. »لحلايقي » كان يقوم بألعاب بهلوانية متميزة من ما رأيت أنه أخرج من فمه حبلا طويلا يبلغ عشرات الأمتار .طبعا قال بأن هذا ليس بسحر ولكن فقط خدعة بصرية
خلاصة القول كانت ساحة باب سيدي عبد الوهاب ممتلئة عن آخرها بالزوار والمتفرجين.أظن أن أغلبية الناس استمتعوا بالعروض وقد بدت على ملامحهم الفرحة والسعادة.
هناك أيضا الكرّاب (بائع الماء) بزيه الأحمر وطربوشه الأصيل والذي يذكرك بأولاد البهجة بساحة جامع الفنا.
للإشارة هذه العروض تنتهي مع موعد آذان صلاة العشاء ومما لا شك فيه ستحلو بعد غروب الشمس وبزوغ القمر .ولكن ليس الآن .نعم في فصل الصيف وهذا ليس ببعيد عنا
في الأخير أترككم مع هذه الصور المعبرة من ما التقطت لكم وأنا أجوب ساحة سيدي عبد الوهابباقي الصور هذا المساء
QUAND ON N’A PLUS DE RESPECT POUR SOI NI POUR SES DIRES…
PROPOS , PROUESSES CIVIQUES ET REVOLTES PHILOSOPHIQUESQuand on n’a plus de respect pour autrui ni de dignité encore, et que l’arrogance et l’offense servent aux plus rustres d’entre-nous, défiant les usurpateurs et les voleurs qui siègent, anoblis aux timons de nos devenirs…
Quand, en guise de courage, la fuite et le mensonge nous inspirent, mettant à nu les promesses, les crédos, l’amour prétendu, l’estime, la foi en l’avenir…
Quand en guise de loyauté, on use de faiblesses et de lâchetés, de traîtrises ou pire encore…
Quand, faute de qualités, on s’illustre par ses défauts et on les exhibe comme un défi, une avancée, voire comme des qualités à mimer, opportunes…
Quand, faute d’éthique, les tares épuisées, leur noblesse trop commune, on se targue de mentir pour s’amuser des défauts des plus crédules et des plus naïfs des honnêtes personnes dont on se joue…Je reste ébahi et ça me laisse perplexe !ET DIRE QUE NOUS SOMMES DES HUMAINS
PROPOS SCATOLOGIQUESDes surhommes équipés d’engins de mort, tracent sur leurs cartes militaires le destin de nos vies. La cartomancienne devine par hasard l’avenir du ministre qui la consulte. Il sort les larmes aux yeux et dans sa bouche des cris de haine. C’est dans la merde qu’on retrouve les amis. Si les meilleurs en échappent, les plus fidèles vous secourent. Là, ses frères l’ont renié et lâché ! Lynché, peut être ! Et essoré, jusqu’à lui faire sentir le besoin, de vomir de partout ses viscères et de leur chier ses vérités ! Voyance et avenir, identité et morales se lisent donc sur les omoplates, sur les cartes et dans la crotte. Que sont-ils en fait ? Des substrats alchimiques qui traversent les corps et les humeurs pour les nourrir et les garder en vie…Mais que l’on répand sur le chemin d’autrui !
Là, c’est une crotte de gecko domestique qui vient des hauteurs. Que la coprologie vienne nous aider de ses lumières ! Il vit collé au plafond et aux murs. Insectivore utile, il nous débarrasse de ce qui pique et qui vole !
Nous sommes des humains, malgré nos crottes et nos cousins fossiles. Je parle de ces lézards blancs qui collent aux murs. De petits crocodiles inoffensifs ! Issus des leurs cousins culturels des bords du Nil ! Ceux aux référentiels imbus de l’étoile rouge-vermeil, russe. Sissi, le général félon, est le cousin rouge, lui aussi, de Poutine ! Nous sommes si près de Néfertiti, de Cléopâtre, de ses amis Antoine et César et leurs conquêtes des sept cieux avec la belle alexandrine. N’avons-nous pas Juba II, le roi de la Maurétanie, auquel on fit épouser Cléopâtre Séléné ? La fille de Cléopâtre et de Marc Antoine ! Ahh ! C’est dire la parenté de cette Afrique du Nord, si désunie maintenant à cause des scories et des miasmes vicinaux. Si proche, vue d’ici, des ancêtres de Berlusconi ! Ces latins de Rome, quand ils sont arrivés à nous ramasser et nous unir, alors que nous fûmes si loin hier de ce que nous sommes aujourd’hui.
TRAÇABILITE STERCORALE
Et dire que cette crotte de reptile, a chuté de nuit des hauteurs, du plafond, pour se coller là, sur le bord de la vasque. Le siège des toilettes, le trône présidentiel, qui écoute se lamenter vos viscères et souffrir en sortant. Oui, le centre des besoins ultimes, le PC commun à toute l’humanité, qui nous fait réfléchir par delà les exigences sur ce que nous sommes. En quête de connaissances, de réflexions et de culture, allons de ce fait explorer ce que nous avons de pire. Les déchets qui sortent des ténesmes du meilleur d’entre nous. Allons pas de modestie, allons, pas de fausse pudeur, analyser les nôtres à travers ce que nous avons d’infâme ! Traçabilité stercorale par écrit ! Osons reconnaître ce que nous sommes, des cannibales, des carnassiers, qui catabolisent autrui pour se construire et qui se lâchent…dans la nature.
Ce fauteuil rampant qui vous sert de gite et de trône, bouffi d’intimes souvenirs et de spécieux combats, ce trône constipé qui reçoit de vos humeurs les plus dures repères, est un fauteuil qui ne doit rien aux urnes ! Les résidus repus de vos tables de vampires, s’étalent ou nagent. Les tributs broyés dans l’amertume, relevés de haines ou de pleurs, alors que ceux que vous mangez, ce que vous catabolisez, devaient crier de terribles colères.
Et dire que cette crotte de reptile bouge encore, en son fort intérieur, même si elle ne sent plus les malfrats, ces moustiques ineptes, qu’elle digère.
Et dire que cette crotte de reptile, un gecko pour ne pas vous apeurer…Ça vous rappelle les chiens et leurs tas d’ordures, alors que vous payez les édiles. Ces chacals, ces hyènes, ces élus qui vous pillent encore et qui vous vendent à leurs maîtres. Vassaux et acolytes, qui sévissent sur terre…Sans réparer ni soigner ce qu’ils appellent, la rue, le trottoir ou la ville.Et dire que cette crotte de reptile grouille et bouge de l’intérieur. Ses réactions de chimies admirables et de leurs complexes calculs, devraient vous interpeler !
Et dire que cette crotte de reptile remue des restes indigestes et fourmille. Entre les pétales de roses et les parfums de pollens, les odeurs orientales de jasmins…Ce sont des ailles de papillons irisées et le jade des os miniatures qui percent et qui brillent. Et ces restes de viscères indigestes, la chitine des pattes hérissées de piquants, ces épines qui remuent, se délitent là et se dilacèrent…Quel spectacle ! Aussi intense que la grandeur de l’univers, la Voie Lactée et la pleine LuneElle roule et remue de l’intérieur, forte de ses molécules indestructibles et de ses électrons immortels, indélébiles…
Et dire que cette crotte impénétrable et intense, foisonne de vies encore ! De reptiles ou d’humains, quelles différences à faire, y a-t-il ? D’animaux asservis, que religieusement l’on s’octroie aux abattoirs, de prédateurs que l’on achève en forêts ou sur les champs…Des morts nécessaires pour nous servir dans leurs douleurs inutiles ! Sévices civils, tueries citoyennes, des morts serviles, livrées cuites dans nos assiettes. Temples civiques, ce sont des boucheries assassines, mes frères ! Tiens, je délire dans ce sermon !
Alors que nous sommes tous en prison sur cette barque du Styx. Les uns nettoyeurs des autres nous nous noyons sur notre île…La Terre qui nous abrite nous voit décapiter en bourreaux affamés les êtres, dit inférieurs! Nous nageons dans la vie, habillés des cuirs et des chairs de nos proies, véritables assassins, en état constant de guerres, inégales et injustes ! Oui, nous sommes pires que ceux que nous consommons. Nous cultivons la mort en sacrifiant nos proies ! Au lieu de changer notre alimentation pour évoluer, moralement spirituellement, nous continuons chasses et élevages en montrant à nos enfants, que sur l’autel de la restauration nécessaires, les bourreaux sont supérieurs à ceux qu’ils peuvent occire. L’art de la guerre et le sport du crime sont passés par là ! Théorie, qu’il est absurde de dénoncer et que personne ne comprend ni espère !
Et dire que cette crotte impériale est du sang généreux d’illustres corsaires. Austère apatride, exhaustif adultères, prophètes des séides, un dard dans la gorge, une dague dans le dos, une flèche avide de cœur. Tuer pour se nourrir, est affaire d’humains, de lézards et de crocodiles !
Et dire que cet homme, parangon de ce qu‘il mime et qu’il veut exploiter, est un riche pourfendeur, féru de libertés. S’il pue d’orgueil et exhibe ses libertés, il vit sur le reste et des restes des vampires. Je vais vous dire de quel champion il s’agit, et de quelles fanges il veut nos débarrasser, pour mieux les remplacer…Crottes imprononçables et gadoues putrides salissent le texte, alors qu’on a à faire avec des super hommes ! Quand on parle de linge sale à laver en famille, on n’a pas besoin de nos yeux d’étrangers pour le voir !UN PRINCE MACHIAVELIQUE
Et dire que s’il n’est plus le maître de céans. Hier, il était superbe. Altier il détient de son illustre oncle la manière altière et le bagou. Le roi défunt dans sa faconde princière déjà, colonisé encore, savait dans leurs propres maux les emmerder, car de leurs propres mots, il adorait les exciter, aimait les irriter, pour les épater et les charmer afin de s’en faire admirer.
Et dire que cette vieille branche, écorce du chêne impérial, fière de ce qu’elle est, allait produire un résistant au sens fort. Une croûte en relief dans une belle peinture, une mèche rebelle sur une vieille perruque, saillant du fez rouge, notre traditionnel tarbouche ! Richissime idéologue, défenseur féru de ceux qui souffrent, intelligent et juvénile, il a un vrai cœur d’enfant…Gâté sur les bords! Réparé du cœur et des artères, on n’a qu’une vie, il veut la rendre plus brillante et utile. Mais il est encore jeune pardi, il se bat. Et cela lui permet de se battre et de combattre mieux encore.
Il ne lui faut qu’un ténor, un parrain et des armes. Il y en a chez nos ennemis ! Et, et toujours en jachère. Les indigènes y croient toujours, il leur faut un héros qui les pousse et qui les attire. Faute de prophète divin, un champion méphistophélique, un démon peut faire l’affaire. Un ponte qui les envoûte ou un tribun qui les leurre ! N’a-t-on pas vu Abdelkrim se faire un nom illustre de résistant et rester en vie ! Une aura méritée dans son exil ! La célébrité universelle ! Armé de valeurs allemandes, défiant dans son Rif d’avant le kif, deux autres puissances coloniales, ténors de la Seconde Guerre Mondiale !
Et dire que cette crotte de reptile, parangon de ce qui pue, use des restes des vampires et des succubes, pour les domestiquer…Je parle du gecko et des fourmis. Les fourmis sont des travailleuses tenaces, admirables !Et dire que cet illustre idéologue défie les rites millénaires, leurs complexes faisandés et toutes les idéologies surannées. Son propre statut en fait lui remonte comme un reflux qui l’estomaque ! Il éructe et se gargarise de ses propres mérycismes ! On devine ses états d’âme.
Et dire que cet illustre dénégateur, nihiliste, refuznik ou agitateur, est un fallacieux exilé ! Auto exilé, fuyard politique, repus de cette vie princière inutile, ce paradoxe poussé au paroxysme le déçoit, sauf qu’il est zappeur paroxystique, zélote prédicateur à l’instar de Cheikh Yassine. Electron libre en fait, il est libre de revenir chez soi ! Ou d’aller partout où la curée affairiste l’interpelle. Ce n’est pas une honte d’être riche quand on est prince de sang d’une vieille dynastie que l’on respecte ! Il est aussi un virulent et ostensible interpellateur. Apostropheur impénitent, il s’adresse au roi quand il parle aux élites ! Snipper es-politique, réformateur moderne, il se place au summum de la fatwa politicienne. Leader sans parti, il sème à tout vent, le doute scientifique et vous désamorce de vos convictions, les plus fixistes. L’invocation au changement l’excite. Dans son spleen, il en parle, quitte à aller aux charbons et à user apparemment ou en douce, de séditions élégantes et de troubles borderlines !
La valse de la fitna l’enchante et le gagne. De la révolte réformatrice, même en théorie, à la révolution, il n’y a qu’un pas ! Va-t-il le franchir ? Le chérif est un Che, sans casquette ni ostensible cigare. Il voudrait prendre l’initiative, sans trop se mouiller, tant la pudeur du fier alaouite respecte la vénérable famille alaouite, dont grassement, il hérite. Il irrite, poils au nez de la vénérable institution. Ce capital marocain identitaire, trois fois centenaire, l’attire malgré sa volontaire répulsion ! Avec en affiche Lui, SAR, comme prosélyte et réformateur. Sincèrement démocratique ou révisionniste pour son propre compte, du passé critique de ce makhzen avachi et de la complaisante ou moqueuse constitution.
Sauf que pour le moment ce ne sont que des projections poétiques et imaginaires insanes ! Il n’y a nulle puissance pour l’épauler, en se cachant derrière lui, pour le conduire le bon prince à commettre un pareil et mortel impair. Notre sémillant prince n’est ni un fanfaron ni un pro des crimes es-majestés. C’est un beau rêveur, qui charme de par son statut et qui fait rêvasser certains, de l’extérieur.
HERITAGES ET FAUX ATOUTS VICINAUX
Que croire ? L’Algérie, la France, l’Amérique ne sont ni des atouts clairs ni une belle affaire. Du moins pas mûres, ni pour lui, ni pour l’instant. Il n’a pas l’ombre d’un traître pour vouloir bouleverser son pays et provoquer une guerre civile, et ça, on peut le jurer ! Car il a pour lui cette innocence claire ! Cet homme est au courant de tant de secrets…Il est mécène de son état et amis des médias, il est bien informé ! Il a vu autour de lui des pays périr, leurs nababs tués, des peuples déconstruits, dégommés, affamés, dépassant les pires périls humanitaires ! S’il représente pour la gauche de la Gauche, pour les gauchos, une alternative ? On peut le croire, sauf que ce trublion, trop visible, ne représente pas un danger, une machette aveugle ou une aventure de cinéma ! Un facho, ringard, une obsolescence du passé, une new-wave de mercenaire, un passif dans une vitrine qui a perdu de sa dorure. Sont-ce des qualificatifs justes, réels et vrais pour étiqueter le prince rougeoyant ?
Il est fils de princes déchus et appauvris, revenus au pays après leurs études et leur exil. Exil utilisé par les milices et les résistants d’hier, par tous les partisans de l’indépendance, pour anoblir leur roi, en faire une image d’union. Passons sur les profiteurs, on n’est pas nés d’hier. Cette famille, fut une image, un emblème du pays, un phare pour l’indépendance et le combat. Un symbole, quasi déifié, qu’on voyait, femmes et enfants, sur la Lune et sur les murs.
Je me rappelle de ce muret de la cour du CE3 de l’Ecole Européenne de Bab Riafa, près du jardin public de Boujeloud. Ses rivières, ses bassins, ses poissons, ses barques, ses norias, ses ponts fleuris, ses bambous et ses arbres, ses statues, ses fontaines et ses fleurs, tels que avalisés, protégés, avec leurs voisinages palatins, par la pimpante altesse et impériale rouquine.Et dire que cet illustre reliquat des rois, devenu fil des pontes, hissés par les militants et les prédateurs, sévit à l’ombre et depuis à la lumière encore.
Que comprendre ? De quoi est mort son prince Abdou de père ? Secret de famille, secret médical ? Secret d’état ou secret d’alcôve ? Lutte pour le pouvoir ou maladie borderline pour l’époque, trop infamante pour la monarchie, ou concussion militaire. Il ne dit rien de sûr, il profère !Et dire que le divin fanfaron, à l’image par la presse servile, avilie ou ébréchée, semble ignorer nos droits au Sahara…Glamour avec l’adversaire fielleux, amalgame ou idiotie ? Quand on sait le culte du Sahara, les sacrifices matériels et humains de nos soldats. Un fondement patriotique, uniciste, tel que inculqué depuis des siècles et des décennies. Cette conviction est pour les masses fidèles, un culte, un endoctrinement et une passion. Une certitude politique, une religion, hautement intégrée et dignement cultivée par la plupart ! Connivence ou idiotie du Prince de l’avoir dans ses principes, éludée, larguée ou foirée?
Si la fanfaronnade médiatique, laisse faire les jaloux et les médisants, si l’essayiste de l’exil aidé de ses nègres ou pas, place ses milliards ailleurs, il n’est point le seul mauvais exemple. Pardi ! Beaucoup des nôtres, singeant ce qui se passe chez les têtes les plus huppées du monde ont vendu non seulement leurs bourses, mais aussi leur mental, leur nationalité et leurs âmes.. Le panthéon des dénégateurs est une partouse mondialisée, rempli d’apatrides, très sincères !
Et ne restent pour nous morfondre que les murs et les barbelés entre frères brimés et lésés.Les tyrans et les usurpateurs se sont ligués de toujours avec les maquignons et les pillards de la morale. Représentants de leurs dieux sur la terre, ils assujettissent ceux qui ploient du dos et terrassent les opposants et les repentis. Est-ce là, le message dans son Livre aux exilés de la patrie, qui sont restés marginalisés, sans moyens aucuns ou carrément démunis, mais chez eux ? Des salons actuels aux noualas de l’époque, tous les apaches indignés et les indigènes fiers d’hier, l’appréhendaient ou le savaient.
UN GEANT OLYMPIEN, DIVERGENT, NOUS INTERPELLE
Bravade existentielle du prince ? Le devoir de réserve dépassé, si la pudeur intimide et inhibe, la fierté décuple le courage et renforce.
Prométhée pour nous autres ! Il nous contemple dans son extase, pas solitaire du tout. Il nous lorgne de sa hauteur de vue olympique et de ses alentours épiques. Les nuées de nains, de singes et de pantins qui l’admirent et qui l’entourent, applaudissent. Ils vivent, ils existent, ils sont ! Ils entrent dans la scène, là, en bas, sous les cieux où il a vécu en prince et en seigneur. Il voit le champ des manœuvres, la place des combats de coqs que sont ces humains, ces acteurs qui tombent pour hisser leurs champions. Les élus des dieux, leurs sbires et leurs acolytes. On n’est pas loin des combats où les infidèles, les croisés, les titans, les animaux de la jungle, se livrent des batailles légendaires. Des épopées épiques contre des peluches fabuleuses, des ombres de sorciers, des démons sataniques ou des zombies mythiques pour le plaisir des fils de Zeus. Cinéma des dieux qui adorent les humains qui meurent pour leur complaire en jouant.PRIMOFORFAITURE
Qui a parlé d’héritage et de lignage ? Des fonctions de l’aristocratie régnante et des situations de la noblesse ? Que le premier enfant soit le roi ! Une idée, une pratique, qui l’écarte et le déçoit ! Primogéniture ? Quel barbarisme, quelle sombre et égoïste gageure ! Par dépit, le prince rouge s’assombrit et devient tout noir. Il lutte à en devenir malade ! Un jeu d’échecs cavalier, pour tenter de déloger les héritiers en place, en instillant le doute dans l’esprit des simples humains que nous fûmes. Ces sujets pervertis qu’on appelle des hommes ! Des idées curieuses et graves, des questionnements pervers ! Les règles sont des inventions humaines ! Oui, un sordide calvaire. Et toutes les constitutions, ne sont-elles pas le fait des hommes ? Ce sont eux qui écrivent doctement les règles et les obligations, pour assoir leurs profits tranquillement, assurément, pour rendre les pantins des jouets plus dociles. En confiant aux dieux terrestres leurs destinées et leurs sorts
Et dire que fatigué encore, il fait œuvre de charité et pousse les renégats, les sbires et les déçus et orphelins du système, à écrire pour lui, dit-on, un Livre. A dessiner un tableau noir, un pamphlet pour dénigrer le machin, le makhzen, le palais pas si zen. Machinations tirées au clair et anecdotes dopent le livre de banalités bues et de curiosités souvent connues à l’extérieur comme des proches. Souvenirs et crachats sur cette soupe qui l’a rendu prince et en a fait un homme ! Des pages de scènes privées ou à peine ! Rien ne filtre qui soit secret ou privé ou qui sorte de l’ordinaire ! Rien de surprenant ou de fameux qui soit encore secret et formellement relaté dans les faits dans ce film élogieux et facétieux sur ses misères princières ! Rien que des choses humaines, des plus grandes aux plus basses. Mais rien que du beau monde. Presque pas d’hommes, dans sa suite.
Par delà le Livre de l’exil, par delà les générations sultanesques, chasser du trône l’opportun, ou l’inopportun est-ce là, la devise ultime des seigneurs et des hommes ? La vue et le jugement changent selon la face du prisme où nous sommes ! Qu’on révise les textes et qu’on le déloge ! Semble-t-il suggérer aux plus proches de ses aventuriers ! Ça devient délicat et grave pour nous autres communs que de comprendre cette altière prouesse ! Les foudres vont tonner là où nous sommes. Même Jupiter devrait craindre pour ses burnes !
QUE RESTE-T-IL DES FEUILLES ?
LE CROTTIN SE RECYCLE AUSSI !Que reste-t-il des feuilles de l’arbre quand il est mort et que de son tronc l’on fait des lattes ou des allumettes ? Du feu pour brûler les buches aux cheminées ou de la cellulose pour faire des livres et des feuilles pour imprimer ce papier ?
Et dire que le crottin se recycle aussi ! Mais où se cachent nos souvenirs des mauvais jours et ces pages de voluptés ?. Et quand on vieillit où vont nos souvenirs ? Et pire, quand on meurt, avec ou sans Alzheimer, où case-t-on nos secrets ? Ceux qu’on a commis à l’insu de nous-mêmes, nos souvenirs qui n’ont pas de transcripteur ? Notre mémoire est pareille à ces feuilles d’arbres. Tout revient à la terre et chute sur son sol, pour rentrer de nouveau dans le cycle que la matière opère.
Tout le personnage, fut-il prince, ses restes futiles, ses plaisirs vains, ses ambitions, ses promesses, ses prouesses, à jamais le soldent et nous fuient. S’il reste quelque chose c’est par delà le verbe et les mots. Plus invisibles que les photons eux-mêmes et la chimie de la lumière. C’est par delà ce qu’on comprend e t par delà ce qu’on ignore qu’il faut chercher les âmes ! Et ce qu’on sera demain.
Est-ce qu’on sera demain ? L’homme, nanti ou pas, belligérants infâmes, mécènes et travailleurs, rois, princes comme manants, s’ils mangent et qu’ils chantent dans le bonheur, s’ils s’habillent bien ou voyagent loin, s’ils, cumulent spolient plus ou qu’ils volent des fortunes, dont ils oublient les origines, ou qu’ils vivent dans la maladie et le besoin, tout revient au zéro du départ. Alors, minus, papillon !
Même nos audacieux champions ne sont des hommes. Matière superbe ou frelatée, tout s’en va, tout est vain…Que reste-t-il des festins et des hauteurs, des crottes de geckos, remplis des restes de pattes de blattes? Et j’ai vu ces chiens, qui hier étaient de compagnie, venir salir ma rue de couches de bébés. Des pochettes froissées et éclatées, qu’ils subtilisent des sacs d’ordures. Des mets exotiques dont ils raffolent de leurs crémeuses diarrhées ! Comme nous des glaces au nougat et autres chocolateries.
MAIS QUE DIRE ? QUE CONCLURE ?
Et dire que le crottin, une fois apaisé, comme les feuilles des arbres se mélange à la terre dont la faune et la flore microscopiques se saisissent pour s’en nourrir et le recycler aussi ! Que reste-t-il des hommes et des princes, de leurs excès, de leurs querelles et de leurs légalités ? Que reste-t-il des champions et de leurs médailles ? Et des riches ? Des livres de comptes ? Des bibliothèques de titres immobiliers, du béton et des héritiers ? Que reste-il de leurs noms et de leurs prestiges bourgeois ? Que reste-t-il des martyrs et des tués sur ces champs d’honneur ? Des noms de stades ou des plaques de rues que l’on fera vite de changer une fois la paix rétablie !
Et que dire du bol, de la vasque qui nous entoure les fesses ? Là d’où j’ai raclé les fientes du lézard qui ne sentent rien mais qui inspirent. Que dire du bol de soupe qui tourne et qui nous sert de nef ? De berceau, et de tombe et de ferme aussi ! La Terre qui tourne sous nos pieds sans qu’on s’en détache, malgré sa très grande allure ! Il faut qu’elle tourne très vite, sinon elle tombe et si rien ne l’attire. Elle nous retient et nous attire en nous emportant dans le sillage cyclique de ses vents.
Et dire…Mais que dire cette Terre frelatée et de sa ponte ? De cette vermine qu’elle nourrit de son corps et qui grouille, en rampant sur sa carapace. Une ombre risible et nous donc ? La Terreur. La race prophétique, la race prolifique, la tribu préférée, la race évoluée qui ravage et qui tue pour manger toutes les autres ? Les guerres de toutes sortes, exodes, exils, terreurs nettoyages ethniques ! Racismes divers, xénophobies, haines, massacres et vols ! Politiques fallacieuses, tromperies de faussaires ! Où êtes-vous donc, mes tristes et déloyaux débiteurs ?
ô Terre, toi et les tiens, si superbes soient-ils ! Un caillou jeté dans l’espace froid ! A peine visible de ce Soleil éloigné mais immense, qui exulte, qui la chauffe et qui l’illumine. Afin de voir ces poux et ces puces, qui la grattent et la sucent, en lui perçant le corps !
Et que dire de ce petit reptile, qui a laissé sa crotte là, sur les toilettes, pour me faire réfléchir ? C’est un dragon miniature, un reste de sauriens dix fois plus grands que les ours et les dromadaires ! Un souvenir perspicace et pérenne, évolué et impertinent de ses ancêtres effacés, les dinosaures !
Mais que dire alors des vrais reptiles, les pervers ? Si chers à Benkirane ? Ceux qui rampent et empoissent, ceux qui empoisonnent les êtres qu’ils avalent dans la glue collante de leur traines.Pour lui, les crocodiles, ce sont point des cousins ni des repères. Que des prête-noms, des voleurs de surnom et de nomenclature. Des copies difficiles à interpréter, tant le lézard ne mange que pour vivre, jamais pour entasser ni pour grossir, comme ces ‘’humains’’ qui le pourchassent et qui polluent notre atmosphère ! Ceux-là, ils ont de grosses crottes et d’épais cuirs ! Des pachydermes difficiles à dompter. Une espèce de rapaces qui gomment ceux sur lesquels ils fusent. Rien ne repousse ni persiste après leurs razzias. Herbes vertes et bêtes inférieures disparaissent, c’est l’extinction de leurs races et de leurs espèces.
J’ai deux ou trois télés et des yeux pour regarder les hommes. Je ne retiens d’eux que le spectacle sombre des rues, où ordures et zizis me montrent où nous sommes ! Des scories où l’on peut y lire nos travers anéantis et notre destination.Nous sommes des humains, malgré nos crottes, nos dents et nos viscères. Mais surtout, parce que nous avons une âme qu’on ne peut ni tuer ni déloger. C’est pour cela que je Te prie et que j’espère en Toi.
DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 04 MAI 2014