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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    LA GRACE POUR LE RIF ET LE HIRAK DE PAIX DE MME STUDENT

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 20 Juin 2017,
    Scène 69 des Chroniques différées de Madame Student

    M_ Mme Student, toi la revenante qui a survolé l’Enfer de Dante et ceux de la Terre, toi qui eût outre Jésus, un avant-goût du Paradis, toi qui sort de ton Barzakh pour remplir une mission nouvelle, dis-moi, impossible amante et vieille amie , que m’a tu apporté de Là-Haut ?
    S _ L’aube appartient au bon Dieu ! Traduisez en dialectal ! Laisse-moi, au moins, boire une tasse d’eau et enlever de cette nymphe qui me colle aux ailes afin de me dégager.
    M _ C’est par là. Tiens, bois : ceci est mon…humeur !
    S _ Ça commence bien ! Mais c’est déjà heureux que tu sois habillé.
    M _ Tu m’as apporté de là-bas des fruits extatiques*? Des douceurs exotiques ou une houri de plus douce compagnie ?
    S_ Laisse-moi, au moins, déposer mes bagages, replier mes ailes et respirer un bol vivifiant de cet air enfumé que vous êtes forcés d’inspirer. Aspirer ou ingérer eût été mieux dit, pour crier les rancunes des corps humains ou des revenants ainsi attaqués ! Ou est votre ‘’obole’’ d’oxygène ? C’est encore gratuit ? Ou que c’est parti en fumée avec la Cop22 ? Et la sémillante faune labiée : la dame aux plastics interdits !
    M_ Tu reviens de l’Au-delà, pour me dire des banalités et médire comme une concierge qui maudit ses locataires et leurs ratés !
    S _ Attends ! Tu as des fourmis sur ton clavier…Toi c’est la taule et lui c’est la braise dans les cimenteries !
    M _ Que viens-tu faire en ces instants troubles ? Après avoir raté l’acte de notre série où tu te proposais de réécrire le passé de My Othmane ? Mon ancêtre direct. Et que sans prévenir, comme l’inspiration, tu t’es évaporée ? Tu viens faire l’audit sur les événements qui troublent mon pays ? Tu travailles pour une chaîne interdite qui paie, parce que partiale et impolie ? Ou que tu es sous contrat, liée à Basri et ses successeurs, dont Ahmed El Midaoui et l’actuel homme du Rif, si craint et respecté, qu’on a coincé dans l’hélico ?
    S _ Je vois que les enfers sont mieux gérés et que tu es plus bavard que les Inquisiteurs…
    M _ Termine !
    S _ Ceux de la triste Reine, Isabelle la Catholique et qui officient, avec les Cerbères, là-bas, aux Enfers, d’où je viens !
    M _ Ah c’est vrai, tu en a vu du pays !
    S _ Et que vos…
    M _ Vos, nos, quoi ?
    S _ Et que les prisons sont ici-même, plus propres et qu’on y apprend à travailler; à faire de la musique et même à peindre, à dessiner, à cuisiner ! Pas la moindre condamnation à mort des pires assassins ! Pas mal comme évolution…
    M _ J’espère que tu ne diras pas plus, comme je le crains. Après qu’on les ait repassés, ces assassins par…le fil direct du droit et du couperet de la loi. C’est normal, pour qu’ils redeviennent des citoyens respectueux des normes.
    S _ Arrête ! Attend, avant de m’interrompre ! Quelle salle habitude, que vous avez, vous autres !
    M _ Pardon, a Madame la Gawrya ! Dis-le, continue à nous interpeler par nos cultes et nos races !
    S _ Susceptible que tu es ! C’est indécent de la part d’un toubib…Tu devrais tout écouter gentiment.
    M _ Attention, car tu débordes, là seulement ! Tu es au courant du camionneur qui est rentré sur des musulmans à Londres, ce matin ? Tu es au courant du terroriste qui a commencé à pleurer ? Parce qu’il portait deux bombes dans son rectum et qui allaient le faire exploser ses viscères sur la gueule des gens !
    S _ Ce n’est pas du coca civil, ça ! Pouah, c’est stertoreux comme langage ! Ce sont des terroristes qui veulent accéder au ciel, en martyrisant les autres, en faisant expier toute une mosquée, en plein mois de Ramadan !
    M _ Ce sont les avatars d’une dite résistance. Déphasée, désadaptée ! Des actes politiquement, mal conçus et des ratés, inutiles d’office. Ces méfaits augmentent l’ire des dits-injustes qu’ils visent et leur offrent des droits. Des devoirs, comme celui de s’unir tous, de sévir et de haïr, et plus radicalement encore et à juste titre, face è toute l’espèce, à la race et contre l’espace, de ces paumés qui s’explosent chez eux !
    S _ Passons, je ne viens pas pour ça ! Allah y khalik !
    M _ Tu as juste placé un mot…de travers ! Allah y samehak !
    S _ Je te reparle, Maidoc, des prisons sophistiquées que vous avez et des centres de détention huppés ! Et que c’est là que des cadres illustres, de vos organismes actuels, sont passés par ces couloirs. C’est dans ‘’ces homes de repos et de détente’’, qu’ils ont étudié, alors qu’on les disait enfermés derrière des murs et des barreaux, plus que maudits.
    M_ Vraiment, tu n’as rien à me dire d’autre que ces balivernes et ces banalités refroidies ? L’esprit, l’âme, la mystique, les religions, je croyais que tu étais venue pour me parler de cet autre univers ! Mystique, Dieu, les anges, les ailes, nos âmes et le Paradis ! Pesquet, le salon du Bourget de l’aéronautique, la Marche de Macron, sa pimpante femme, puis l’Assemblée Nationale, Trump l’empereur blond et sa magnifique compagne, les Rois et les Emirs arabes et le Qatar…Aïe, je ne trouve pas le qualificatif qui sied ! C’est la confusion…Et,
    S _ Le Brexit, la Cop larguée par le grand secoueur des mains, le blondasse ricain ! Et les classiques romanesques du Nil, face à Israël qui s’en enivre, dans la sécurité et la paix ! Oum Kalthoum en disait, ‘’Je me sens seule, que quand je me parle, j’entends l’écho’’. Et tant d’autres du genre ‘’ « Que reste-t-il de ces instants de plaisirs où je t’élevais aux sommets des cieux ? Même pas l’ombre du souvenir de ces joies futiles. »
    M _ Arrête, casse ta lyre Laure ! Là, les Lecteurs ont saisi. Tu te moques de moi ! Ok, puis tu viens des cieux, tu me réveilles, avant le muezzin de Laylat el Qadr, pour me faire état de la taule, des douars, de la marche des barbus, de la révolte des poissonniers et des caillasses des rues ! Je suis éberlué !
    S_ Laisse-moi continuer ma phrase pour reprendre mes esprits. Tu es pire que ces journalistes qui se sont trompés de tribunal et qui cuisinent, à faire mourir leurS interviewés. La télé est devenue un zoo, un cirque où l’on traîne le gladiateur médiatisé dans les flammes, jusqu’à lui arracher la couenne qui lui sert de fourrure, de self défense et de peau !
    M_ Pardon, ma Dame, ma madone et mon égérie, je ne suis guère armé, pour te répondre ! Tiens approche, regarde mes mains !
    S _ Bas les pattes ! Tu me traverses ! Dégage-tes mains de moi ! Ou je r’hale*! Les mots, ce sont des sexes ! Les mots, ce sont des dents et des armes cachées !
    M _ Des dons cachés ?
    S _ Halte, tu empires ! Je n’ai pas de sexe à flairer ni à convoiter ! Je suis une revenante assagie. L’as-tu vite oublié ? Je suis un fantôme, imaginaire, qui plus est ! Continue !
    S _ Je continue sans prendre d’autorisation. Si je suis là, c’est d’abord pour parler ! Pour agir et, écouter, oui bien sûr ! Vous êtes comme en pénitence dans ce nouveau quartier de la capitale où l’on vous a condamnés, pour vous lester ! Les patrons vous ont résiliés ou aspirés. Pour eux, vous preniez trop d’importance, de succès et de libertés !
    M _ Prend ton aise, Princesse ! Sit dawn ! Un petit verre de champagne, pour fêter ton retour devant ce public ahuri ? Ou juste à la menthe, un thé ramadanien pour te détendre l’esprit et te remonter le reste du corps ! Hum !
    S _ Non je n’ai pas de ventre pour supporter tout ça ! Pour le moment…
    M _ La youkallifou Allaha nafssane, illa was’âha !
    S _ Je vous ai laissé une willaya, une région majuscule. Le futur port de l’hinterland des provinces de Fès-Meknès, le port de la Capitale ! Et à ma honte, vous voilà réduits à une peau de chagrin. Un quartier…
    M _ Désolé on fait des efforts ! Et puis le Gouvernement a dû attendre la rentrée, les tractations, péri-sahraoui-africaines, pour se former !
    S _ Oui, très désolée aussi ! C’est beau la fantasia, sans chevaux. De la poudre aux yeux ! Le vide absolu, Maidoc ! Le gouvernent absent est absout. Ok ! Si bien contorsionné qu’il en est béni d’être enfin sorti de l’écurie… où l’on construit les bolides. Il est totalement excusé, il n’y est pour rien ! Même pas pour le Rif, c’est kif kif. C’est le destin…Des gens excités, outrés qui, parce que respectés pour leurs caractère, trop libre et fier, qui ont agacé et trop dit.
    M _ Mais, pour l’État, ils doivent se calmer pour avoir été compris. Leurs voyants meneurs, iconisés tels des leaders, comme les agitateurs coléreux, doivent être vite libérés. Ceci pour la bonne gouverne, afin de réintégrer l’anonymat et de laisser les responsables, éclectiques et souvent de leur bled, comme les entrepreneurs et les cadres, reprendre leurs chantiers et plus travailler encore ! Dans le calme et la paix.
    M _ Ouf ! N’est-ce pas ? Ne me parle pas de ça. Ils sont en taule et bien protégés ! Ce ne sont pas tes oignons, ma vieille con…cierge. Et puis, cesse de radoter pour ne pas déraper ! C’est un sujet intérieur, intime, hypersensible, alors la casse…
    S _ Oui, des cailloux ! Après avoir bien tardé à les satisfaire ou à les ramasser ! Du gaz, ça pète ! Bientôt, ça va gazer… à Gaza ! Mind, Maidoc ? Je t’aurais prévenu ! Dis ça autour de toi, car moi, je suis un spectre, un fantasme, un farfadet et je m’en vais !
    M _ Spectre spectateur ou scrutateur en peine ! Je crois que je vais cesser de t’appeler ou de t’invoquer, Student. Je m’en vais penser tout seul et faire le ménage de mes méninges et celui de mes idées sans parasites et sans l’aide d’aucune personne ! Fut-elle une ombre !
    S_ Tu parles de moi, comme d’une concierge incongrue. Sauf qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens !
    M_ Alors je vais te sauter !
    S_ Balivernes de vieillard, mal reverdi ! Hchame, we weqar chibek, a laqrë ! Je suis prof, éducatrice, psychologue et agrégée de lettres.
    M_ Des lettres anonymes !
    M_ Maidoc, cesse ! Je fus la plus sérieuse des préceptrices du prince David Salomon, le 60ème, d’Israël ! Redis-le donc, à tes amis !
    M_ Ok, ok, ok ! Continue, mais sans frapper ! Tu ne vas pas m’amener Netanyahou et ses acolytes, jusque là ! Ici, c’n’est pas Gaza !
    S_ Je te disais pour Kénitra ! Que c’est invivable, même pour la revenante, le, la, fantôme que je suis ! Devenu, sale, les poubelles, les trottoirs, les bus, les tacots, les arbres qui manquent, la verdure effacée, les devantures abjectes, les façades pourries, même celle du Parti de l’Istiqlal !
    M _ Quelle honte ! Mais, on l’a tant crié, que ça ne sert plus d’en parler.
    S_ Et puis ces ronds-points et leurs trottoirs d’en face, des prismes mal taillés. Et ces trous héroïques et ces failles dans la chaussée ! La guerre mondiale et ses tranchées se seraient passées par là aussi ! Adieu les amortisseurs. Les mécaniques, à vos cris ! Prenez pour les essayer, Monsieur, un taxi ! Attention à vos rhumatismes, ça les déglingue, les articulations, aussi !
    M_ Oh, suffit ! On n’a pas de leçons à recevoir d’une, d’un spectre, d’une lubie fantasque inventée !
    S_ Si, si ! Vous dormez. On rappelle vos bons et anciens colons pour vous réveiller et vous civiliser encore chouya. Un peu plus de français aux programmes, dès les premières casses*?
    M _ Pardon ?!
    S_ Le français dès la classe de prépa. Dès le préparatoire, c’est bon pour chasser les velléités terroristes et les fanatismes tordus ! Des horreurs barbares qu’on apprend aux biberons de lait mal famé.
    M _ Ah c’est ça ton fallacieux message ? Faussaire et lubrique personnage ! Et ça se dit près des anges ! Et nos valeurs particulières, qu’est-ce que tu en fais ? En retour, pour que vous nous compreniez et nous supporter, même de loin ou un peu, on va aller chez vous, pour vous enseigner nos langues dès la conception ou à la maternelle ? Non ! Ça ne te fait pas plaisir !
    S_ Laisse-moi terminer pour la ville, Votre Vile!
    M_ Avec deux ‘’L’’, s’il te plait ! Et puis, toutes les villes, sont ma ville !
    S _ On ne vous pas laissé cette cité comme ça ! Magnez-vous, les braves ! Messieurs les ministre indigènes ! Cessez de vous endormir sur le manche de la pelle ! Fière de vous, comme du KAC, qui chute en deuxième division, la ville vous aime ! Aimez-la donc, un peu !
    M _ Hé là, doucement ! Comme dit Adam qui est enfin revenu de sa toile d’araignée pour plonger dans l’espace-temps de sa Playstation ! Vous les franc-chics, vous nous avez laissé juste un ‘’quartier’’, comme ville, comme partout ! Y a pas de quoi fantasmer …
    S _ Ce n’est pas toi, Maidoc, qui dans ton somme, m’avais appris que l’un de tes patients t’avait interpelé pour te dire qu’il est dommageable pour toi, oui pour toi et pour ton métier, de pratiquer dans un immeuble pareil ! Sale d’aspect extérieur, sans maintenance aucune, ni respect pour la ville et ses habitants. Et qui n’a jamais été repeint ni restauré ?
    M_ Oui ! Avant, on faisait repeindre les façades de la ville, juste avant la visite du Roi. On les a oubliées depuis deux décades ! Notre ville est moins propre que les rues d’Al Hoceima où l’on décrie le Pays et l’on manifeste, aisément, avec tant de bruits ! Beaucoup de quartiers, partout sont dans le même état. Al Hoceima est plus propre….grâce à la mentalité de ses gens ! Et lorsqu’on voit ces beaux quartiers où passe le Roi, on est jaloux et l’on espère de ses venues, fréquemment, là et comme promis, ici.
    S _ Une Grande h’chouma* !
    M _ Une honte que portent les habitants, les décideurs et les élus ! Mamie ! Mais, question de collage à la capitale, de recollement à la métropole, ça rentre dans la politique. Nous devions avoir une autonomie. Nous en rêvions ! Comme si c’est le fait de justifier et de faire une analogie avec les provinces du Sahara, auxquelles on veut donner leur autonomie, afin de dépasser le problème venimeux de l’autodétermination…
    S _ L’autodétermination, impossible à faire et à laquelle colle tant l’Algérie, comme si c’était d’elle qu’il s’agissait, face à la France d’hier. Le référendum ou l’autodétermination sont un sondage, quasi désuet, irréalisable sur un chantier, remodelé, pareil. C’est un mot malheureux, c’est une idée, qui avait été lâchée comme un ballon-sonde, un test, innocemment et courageusement lancé, par feu Hassan II.
    M _ Tu parles en convaincue. C’est bien rassurant. Tu l’as vue Hassan II, quand tu étais là-haut, au Barzakh ? Comment qu’il va ? Il nous suit de là-bas ?
    S _ Je ne peux pas te dire. Je n’ai pas entendu la question. Je te soufflerais néanmoins que son âme doit être paisible, rassurée et fière.
    M _ Tu sais garder les secrets, c’est bien ! Retour à la discussion, Mamie. Une réelle autonomie pour les willayas et pour l’exemple, conforte la similitude du traitement des différentes régions et leurs libertés et indépendance, dans le cadre de l’homogénéité nationale !
    S _ Vous voilà, résignés, au nom d’une régionalisation, mal fichue !
    M _ Non, débutante !
    S_ Vous voilà en attendant, précarisés, plus que aroubisés*, ruralisés, devenus un quartier de plus. Ruinés, rifinisés*. La hogra* sans Zafzafi, ni kif ni hirak * !
    M_ C’est toi, qui le dis, ma poule !
    S _ Ta quoi ?
    M _ Enfin, c’est une façon de parler !
    S _ Pouf ! Vous faut-il un zaïm de foire, un laideron faute de beau et sémillant leader ? Tels ces autres requins, si puissants, qui vous narguent de Hollande ? Ou qu’un zafzoufi, un jujubier, un kharoubi, un karazi, viennent des limbes de l’existence et des fermages pour vous tirer d’affaires ? Et qu’on en fasse un héraut, un tribun, un héros pour vous sauver ?
    M _ Laure, ne te moques pas de nos noms ! Et ça veut dire quoi, Student, déjà ? Et tu viens d’où, Student, pour te moquer de nos ruraux ? Tu proviens, comme ton Général Lyautey de cette vieille campagne du Far-Est de France ! Ce Zafzafi que tu vises, est sorti des ruelles d’Al Hoceima pour défendre la fierté et les droits des siens, comme un vrai patriote.
    S _ Il a gaffé en envahissant la mosquée et en arrachant le micro des mains du prédicateur, le Khatib du vendredi !
    M _ Il n’est pas Khattabi pour rien !
    S _ Dans son hystérie provocante, il s’est pris pour un mufti de guerre ! Il a harangué les siens en déversant, sans retenue ni respect, des mots de révolte désobligeants pour Amir el Mouminine et les Musulmans. Rien que ça !
    M _ Ce n’est pas ce qu’auraient dit les marcheurs du Hirak, il me semble. Quoiqu’on ait lu de ces menaces virulentes sur la toile. Lesquelles indélicates peuvent provenir de partout. Dans la colère, des trucs pas très catholiques, fusent, sans réflexion poussée et sans freins ni retenue.
    S _ Ah ! Tristes erreurs !
    M _ Ça fait belliqueux et ça pousse les gens insensiblement, irrésistiblement, aux révoltes et à la révolution ! Un pensée pour maître Salvan, mon prof d’histoire du Lycée Mixte, d’antan ! Les effets complexes du comportement grégaire sont peu connus. Ça doit varier selon les cultures et les instincts. Attroupés par centaines ou milliers, galvanisés ou intoxiqués, dopés par les maux et les mots, durant 6 mois, c’est la guerre civile, quoi !
    S _ Ce ne sont pas les exemples d’insuffisances, qui manquent dans vos régions. Hélas ! Tel un attroupent en vos places, un concours de sympathie, une affluence, d’abord tribale ou linguale, s’est organisée spontanément. Elle aura été grossie, curieusement à la vue des autorités et non maîtrisée ou refreinée !
    M _ C’est pour cause de libertés, concédées, réelles et respectées !
    S _ Elles se sont vues dangereusement grossir et ça a compliqué l’affaire. On croyait les velléités du 20 Février taries et mortes. C’est ce que les conseillers de Macron ont du comprendre.
    M _ Je ne t’ai pas tout dit et tu as divergé tout en me faisant perdre le fil. Du coup, te disais-je, ce fils du peuple, qui cherche le martyre, la reconnaissance des droits ou la célébrité, même s’il n’a pas fait la fac comme toi, vois-tu, il est l’arrière-petit-fils d’Abdelkrim El Khettabi, le zaïm exemplaire, le chef de la république du Rif, qui avait tabassé les envahisseurs Ibères, avant que…
    S_ Oui, ce tu me chantes là et de travers encore, c’est une vieillotte rengaine. Celle des valeurs liées à la famille et au sang. Cette citation qui veut que ’’ Il t’a suffit de naître pour être roi’’ ! Lancé à l’un de nos princes qui critiquait cet autre cynique de nos lettrés ! Alors, s’il a des gênes de Khettabi il a le droit devenir un gêneur attitré héréditairement et un leader par héritage !
    M _ Oui, c’est senti comme ça par la plèbe !
    S_ Comme toi qui a une feuille d’état civil de chérif. Sans étoile ! Un arbre généalogique titré, une feuille de la branche des rois et par la même du prophète…
    M_ Ah la Vache ça va ! Cache tes cornes ! Il y a un toréador qui vient d’être ‘’tué à mort ‘’ par l’une de tes cousines, dans une arène, juste ce matin !
    S _ C’est vrai, ça ?
    M _ Et ce sont les vôotres, ô la revenante de France, qui avait usé de voos avions, pour leur larguer dessus, du gaz asphyxiant, moutarde, afin de les décimer !
    S _ S’ils ont gagné, et que c’était cyniquement, efficace, ils ont perdu. Ils ont fait la deuxième grande guerre mondiale ! Un mauvais exemple, certes ! La Réincarnation sera du coup un mauvais rappel. Ils sont se voir et se reconnaître, les braves zombis… Heureusement revivifiés, mais sans leurs armes ! C’est un marché de gros qui demandera bien du temps !
    M _ 7o millions de morts, 6 millions de juifs…30 millions de soviétiques, 40 millions de chinois…
    S _ Et moi et moi !
    M _ Oui la revenante, avant terme ! Parlons-en ! Le karma, la métempsychose, la réincarnation, n’est pas donnée à tous, sinon la Terre ne nous contiendrait pas !
    S _ Et c’est le cas…car beaucoup des gens que tu vois d’entre les vivants actuels, sont des revenants, 1 fois, 3 fois, 10 fois ! Ils ne le savent pas ! Avant de devenir aptes à séjourner au Paradis, ils doivent refaire leurs stages pour parfaire leurs âmes !
    M _ Mais, il ne fallait pas se déranger…Et retourner pour ta part…Tu es bien, un mélange de Brigitte et de Mélania ! Mais sans chair ni os…Que de la lumière !
    S_ Arrête, tu suintes ! Alors, qu’est-ce qu’on fait pour ton jujubier de Zafzoufi, qui se la coule douce, en taule, pour devenir zaïm comme son ancêtre allégué, dès sa sortie ?
    M _ C’est une petite cérémonie de formatage ou de reformation. …Un stage de réflexion aussi. Un rite de passage offert par le gouvernement et les gourous, les conseillers de l’Etat ! Ou le contribuable, admiratif ou conspuant ? A-t-il, exulté devant et pour la chance qu’on lui a donnée ? Et, va-t-il une fois canonisé, imam ou icône, s’assagir et se mettre à table ? En vue de calmer les siens, ceux qui l’ont hissé et qu’il a mené et ameutés, depuis plus de 6mois ! Va-t-il, rentrer dans son état premier, l’anonymat ! Va-t-il, sans chicanes ni entourloupe, sans tractations, accepter de composer ?
    S _ Et, avec le Roi, le Roi uniquement et vite, exigent-ils, s’il vous plait !
    M _ On n’a jamais vu au pays des requêtes ainsi faites et exigées de nos hauts lieux !
    S_ Va-t-il être relaxé d’abord et déculpabilisé ensuite ? De fait ?
    M_ Ou ira-t-il monter sur ses grands chevaux ! Faute de lui demander pardon, la nation reconnaissante, va lui rendre les honneurs et le nommer ‘’ président de région ’’!
    S _ Que de grands pontes actuels furent aussi des agitateurs, des prisonniers, condamnés lors des années de plomb !
    M _ Au lieu de le négliger et de lui parler, dès le début de ses premières sorties, on l’a laissé grossir et s’égosiller ! Depuis, c’est biologiques ou psychologique, il a dû commencer à gonfler son ego ! Dans son délire ou sa zaamate du Hirak, une empathie avec les mouminines*, s’est installée de fait ! Les manifs ne se font que pour lui !
    S_ Il est la tête d’affiche du mouvement des insatisfaits du Nord. Des villes locales et des capitales d’Europe vibrent pour lui. S’ils ne l’ont pas aidé et mobilisé, financé et poussé, les Rifains du monde, sont tous de la partie ! Et plus que les Religieux, qui ont très largement sympathisé, puis marché sur Rabat, il y a foule ! Maintenant, beaucoup de la Gauche disparate, ont ostensiblement de la sympathie active pour sa cause fébrériste, depuis !
    M _ On a fait une faute, on a minimisé le cas Fikri et les retombée symbolique de sa mort, publique, dans une benne à ordures, pour un maudit espadon ! On l’a laissé trop grossir. De menu fretin, il est devenu un cachalot, une baleine ! On l’a élevé, quasi monté et grossi !
    S _ Fikri est mort, vive Zafzafi ! Difficile de le décalaminer, votre réacteur rifain ! Le Jujubier s’est mis des réacteurs de fusée !
    M_ Les ‘’croyants’’ à sa cause, ses zélotes et adulateurs depuis, ses adeptes identitaire, ses appuis ethniques et ses suiveurs régionalistes, grossissent en nombre, et par-delà l’Ethnie et la Région!
    S _ Pire, le Gouvernement, dont la gésine a duré toute une grossesse, de par ses nombreux pères, l’a enfanté ! Il semble, je ne jure de rien, avoir obvié le danger inhérent à la région.
    S _ Le jujubier est allé déjà trop haut et trop loin ! Mais en fait, il ne cherchait que ça, tel un messager ou un prophète, ils vont commencer à l’adorer. Bientôt, on parlera de lui comme El Mehdi El Mountadar…Jésus et les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, vont sortir d’Al Hoceima !
    M _ En moins mythique, ça me rappelle les nôtres et comment ils ont laissé se fabriquer un charlatan, le Fquih Mekki Tourabi de Skhirate. Il est devenu un célèbre guérisseur à l’échelle mondiale, dans le silence inexpliqué des autorités ! Où est la vérité devant une telle réalité ?
    S _ Ne change pas de sujet STP ! Reste à Al Huceima ! Quitte à montrer de l’appréhension, allons-nous voir s’enclencher une guerre civile ? Il faut demander les avis des psychologues et des sociologues politiques avertis, pour comprendre le Hirak. Et agir concomitamment.
    M _ Et pour leur champion, lui décerner une médaille, un wissam, une demi-douzaine d’agréments de grands taxis…pour désenclaver la région ? Ou, lui affecter un prof de droit et d’économie, pour mieux l’informer ? Un coach pour ce rifain excessif, en mal de martyre, fera-t-il l’affaire ? Ou, qu’il est suffisant à lui-même ? Et imbu de soi !
    S _ Beaucoup et de partout, espèrent ardemment que le Roi, sorte son grand ‘œuvre. Qu’il ait une idée, royale, génial ! Une promesse, aurait-elle été faite ? Un acte notoire, emblématique, symbolique, mais rapide, doit voir le jour, pour colmater les brèches du navire Maroc et assécher le marécage rampant où patinent les gens d’Al Hoceima !
    M_ Je ne te laisse pas divaguer toute seule ! Le premier acte est de réparer les erreurs, des uns et des autres. D’abord de libérer les détenus, en leur faisant justice, sinon grâce ! Voire de donner raison au Hirak, par la même, d’avoir osé dénoncer par son mouvement pacifique et sa constance les manques et les irrégularités ! Ce serait une reconnaissance de notre évolution. Un pas de plus pour la démocratie. Le Hirak doit être vu comme une preuve de la démocratie, telle que vécue au Maroc, quasi pacifiquement, par rapport à d’autres contrées du même ordre. Le Hirak, ce mouvement pacifique initialement et mobilisateur retrouvé, doit être redéfini, comme un facteur positif, libre et spontané, un paramètre inespéré de santé et de progrès revivifiant de notre démocratie. Un acte de vitalité retrouvée pour une démocratie encore plus avancée. La preuve est que les religieux d’Al Adl ont marché et que l’intervention du PAM, ne s’est pas faite rare !
    S _ Une fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer les conseils idoines, les écouter et les prévenir, afin de faire acte de grâce souveraine. Grand musulman et sage expert, il est près du peuple étant son protecteur. Pourquoi attendre la fête de l’Aïd, où couramment le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche pour agir aussi vite que bien !
    M _ Minute chérie ! Je te copie ceci. ‘’ Zefzafi : appel à une très grande marche le jour de l’Aid. Puis, ceci. La page Facebook officielle de Nasser Zefzafi a lancé un appel à toute la population des régions du Rif pour rallier Al Hoceima et y manifester le jour de l’Aïd, au cas où les détenus du Hirak ne sont pas libérés. Et puis…Et cela en arborant et en accrochant un drapeau noir, en signe de deuil ’’
    S_ En attendant, constate qu’il est des impénitents, des régionalistes rigides qui laissent mijoter et faisander le plat. Ils font ostensiblement durer le suspense ! On ne lance pas des lacrymogènes comme ça ! Et puis le message du Hirak* a été entendu par l’Etat, pourquoi éconduire les ministres, comme s’ils n’ont promis de sérieux ni rien fait. Ces gens semblent s’être fixés sur un mode, un programme, quoique le gouvernement fasse ou qu’il promette ! Ils veulent du concret, immédiatement, ou de rester à narguer l’Etat et le mettre en danger, en se révoltant.
    M _ Jusqu’à quand ?
    S _ C’est la principale question, alors que les dangers et les risques les plus graves, vont crescendo en gradation.
    M _ Je partage tes mots. Tu peux les moraliser pour ma part. Les satisfaire et les tranquilliser sur leur avenir commun. Tu peux, toi qui a de la psycho et de la diplomatie comme art, les rassurer sur leurs avantages particuliers et régionaux. Tu peux les rassurer, leur dire le respect pour leurs droits supérieurs, leur dignité devant tous et leur avantage indubitable à vivre sous le même drapeau et le même toit. Comme de leur démontrer l’utilité de le hisser, sans honte, même en militant pour le Rif, le Souss ou le Gharb.
    M_ Arrête, je ne suis ni Benkirane, ni Ilias El Omari ! Je n’ai ni leur bagou ni leur entrisme auprès des Centres du Pouvoir ni devant ces gens !
    S_ Je sais ! On discute seulement ! D’autant que je ne suis pas venue d’une autre galaxie pour ça ! J’en parle, hors programme ! L’enjeu est d’éviter toute collusion problématique face au danger et à l’avenir. Moi, dispensez-moi de toute intervention. Je n’ai pas reçu d’ordre pour agir à ce niveau.
    M_ Si la colère durcit, moi, qui ne figure dans aucun comité de reprise ou de rapprochement du dialogue, j’ai quand même une observation ! Néanmoins, il faut espérer du Conclave du chef du Pam, une solution rapide. Cependant, à mon sens, c’est tardif comme initiative. Qui plus est, les meneurs, qui pourraient dialoguer avec les gens du conclave, sont en prison ! Et quelles que soient les solutions proposées par Ilias, elles amèneront leurs lots de mécontents. Des gens blasés qui doutent de lui depuis longtemps et cela fera plus d’atermoiement encore. Ça ne fera que donner du retard à une solution franche. On va me sangsurer* mon scenario !
    S _ Censurer te suffit, c’est moins sanglant et de meilleure aloi orthographique !
    M _ Oui, madame Student, tu as été la prof de mon fils et maintenait tu es ma maîtresse ! Quel heureux partage entre les générations. Le fils te hait, son père t’adule !
    S _ Lunatique ! Que veux-tu faire d’un spectre ? Il te faut une en chair et en os !
    M _ En chair et en charmes, ça me suffit. En plus de toi, pour l’esprit ! Toi, ma fantomatique revenante ! Tu reviens toujours comme une tournante, à la table qui gagne ! Mise, alors !
    S _ Ok, de suite ! Revenons à nos juteux poissons! Vous ne péchez plus les espadons à Mehdia ?
    M _ J’abhorre ce poisson ! Pour la plage, elle est en travaux ! Vendue, orientalisée, embellie pour les prochains et riches touristes de la prochaine décade ! Hamdoulah, les vagues et les sables seront en bonne compagnie !
    S _ Ah, enfin ! Ça me dit quelque chose.
    M _ Mais enfin, quoi ?
    S _ Ça rentre bien avec ton projet ! C’est en rapport avec ton slogan économique pour le Maroc lancé il y a près de 20 ans… dans la nature…du Web et sur Menara.ma.
    M _ Ah ! « Les Cent hôtels en face des derricks » ! Des espaces côtiers offerts aux investisseurs de toutes les nations du globe.
    S _ Y compris à l’Algérie pour faire la paix des braves ?
    M _ Un projet de paix, de financement, d’investissements et de travail ! Des espaces uniquement touristiques, de plus de 100 à 200 hectares chacun, offerts par l’Etat pour la construction d’espaces touristiques. A des prix relativement symboliques. Reliées entre eux et vitalisés, par des tronçons côtiers, pour engager les jeunes et les gens du voisinage, une fois formés, à y travailler. Les investisseur y amèneront leurs clients d’à travers le monde et profiteront de grandes facilités, comme de ne pas payer d’impôts les dix premières années. Qui plus est, ces espaces reviendront naturellement au Maroc, après 99 ans d’usufruit.
    S _ Là, tu délires ! Et c’est antiéconomique. Et que des problèmes qui vont surgir. Ces hectares que tu veux donner aux étrangers ne sont pas vides ! Alors reviens aux poissons, c’est plus digeste pour le Ramadan ! Et t’as vu le prix des œufs ! Comment sers celui des légumes, après ?
    M_ Non, je retourne à Al Hoceima et à Kénitra ! Nous sentons que nous avons été aspirés par une tornade. Un tourbillon, un trou noir ! Par une capitale politique, hermétique, gigantesque. Ceci nous rend faibles et dépendants de gens et de services qui nous amoindrissent et nous sentons, naturellement, qu’on est au Maroc, et que ces administration nous ignorent et nos rapetissent.
    S _ Ah c’est grave ! Ceci alors que feu Hassan II, nous, vous avait annoncé que vous alliez être le prochain Casablanca ! Zut, je me trouve amoindrie aussi, alors que je reviens de l’immensément grand Au-delà ! N’ayant pas les attaches ou les gènes en sympathie avec ceux des arrivantissimes* richards et des privilégiés de la Hight, des décideurs de la capitale ! Je m’en veux d’avoir été Kéni-troyenne ! Je me sens étouffée dans ton cabinet et par ces centaines d’immeubles qui jaillissent vers les nuages et qui écrasent de leur ombre mon esprit !
    M _ Comment ‘’une’’ fantôme femelle de comédie peut-elle se plaindre de deux puissants ministres en exercice ? Je n’ai pas de médicaments pour ça ! Mais une anecdote, en guise de psychothérapie ! Dissuasive…
    S_ C’est quoi ? Tu as remis ta blouse ? Sarcasme dément et peur cynique ! A nos libertés tu mets la camisole de force ?
    M _ Oui ! Ecoute. A son arrivée de Casa, le khalifa Coquelicot, m’avait dit, il y a déjà 16 ans de ça, qu’il lui fallait sortir de la ville, pour montrer un bout ciel à son fils !
    S _ Tu appelles ça des immeubles ? Vous vous prenez pour des ricains ? Vous vous croyez à New-York, avec Trump, le riche blondasse comme affairiste ? Ou encore être de parmi les amis de Hillary, pour la mater et se marrer un peu ! Vous avez au plus des R+8, c’est ‘’trop rien’’ !
    M _ Tu arrives trop tard, Mamie ! T’es au courant de rien ! Ses actes ont commencé à puer.
    S _ Tu parles de qui donc ? Baisse le son !
    M _ Regarde les richissimes cheikhs du pétrole en train de lui donner des cadeaux et lui, de les entredéchirer pour les bénir et les opposer. Une atmosphère délétère et pénible de plus au Moyen-Orient ! Un charivari qui va apporter encore plus de honte aux sunnites et aux chiites. Regarde-les, ils se battent pour des conneries antiques ! Le blond, n’y est pour rien !
    S _ Oui, il y a des conneries ataviques, immémoriales, que l’on enseigne et que l’on copie…Des gènes devenus héréditaires, ceux des guerres de religion, pour des gens qui adorent pourtant le même Dieu.
    M _ Oui, puisqu’ils croient tous en un seul Dieu ! Du Nord au Sud et d’Est en Ouest …Pour les ET, je ne sais pas
    S _ C’est le comble de la bêtise et de l’ignominie, imposés à ceux qui dans leurs certitudes dogmatiques fondamentalistes, n’ont rien compris !
    M _ Ils ne le savent pas. Mais, c’est hermétique ce que tu avances, même si moi, je te comprends. Ou, si les fondamentalistes et les fanatiques, des deux bords, n’ont rien compris ou qu’ils prétextent la religion, pour garder des privilèges, et s’accaparer des pouvoirs des richesses, des terres et des gens.
    S _ Que font-ils vos coreligionnaires, je veux dire que faites-vous aussi, les humanitaires du monde entier, pour les réfugiés et les migrants des guerres, haïs et parqués en Europe, derrière des barrières, ça et là ? Qui plus que faites-vous pour ces pauvres Rohingyas ? Ces moslems que l’on calcine ou que l’on mange tout cru ! Avant de jeter les restes en pâture aux chiens, afin de les engrosser pour les hacher et les avaler. ’’ Nous les aidons à s’entretuer ’’ dixit le Général De Gaule ‘’ Oui, que faites-vous sachant cela ?
    M _ Moi rien, Mamie ! Je suis aux abonnés absents. Absent en attente d’Alzie, de la perte des muscles et des droits, du deuil de la mémoire, du déficit de la conscience de soi et de la fonte de mon esprit ! C’est comme si j’étais, dans mon bled dans un cercueil, en ignorance ce ces tristes méfaits ! J’n’y peux rien, je me tais. Je respire. Je continue.
    C’est lâche, puisque je suis impuissant comme n’importe quel penseur occidental, qui sait ce que l’humanité, signifie ! Et d’où partent les guerres que l’on instille, que l’on allume et que l’on souffle, ça et là ! Je réfléchi sur les causes et pour la suite…
    Quant aux vôtres, généreux donneurs de leçons, pour votre peuple ! Ça importe peu pour lui ! Ça ne rentre pas dans les élections et c’est inutile de s’en faire, économiquement parlant. Qui plus est, c’est très éloigné, culturellement, de ses intérêts immédiats. Y a pas de ponts financiers, pour aller houspiller là-bas, afin d’arracher des privilèges et de s’y investir, au mieux qui soit. Les Rohingyas, peuchère !
    S _ Sûr, tu me rappelles quelqu’un !
    M _ Un râleur gaulois ? Non, non, non ! Celui qui a fondé ce port et lui a donné son nom ? Le Maréchal Lyautey ? Ton célèbre cousin et fiancé raté ? Ou son homo de copain ?
    S _ Mauvaise langue ! Si j’ai raté le deal, toi je ne te raterais pas. Tais-toi, malheureux !
    M_ Comment-le sais-tu, diablesse ? Tu es une voyante ou est un simple une parjure délurée ? Ah, tu es la nouvelle prophétesse ! Le dernier prophète ne permet pas de te croire aux nouveaux venus ! Fussent-elles des femmes, ivres d’égalitarisme ! Déjà avec les religions qu’on a, on ne s’en sort plus ! Et que ça guerroie à ne croire plus en rien !
    S_ Arrête !
    M_ Pas facile une fois que le moteur en marche. Déjà qu’il me faille des toniques pour le démarrer !
    S_ Le démarrer ? Qui, quoi, comment ? La honte ! Tu le dis, ici ?!
    M_ Patience et pas amalgames ni de tromperies ! Je parle de mon corps, de mes muscles et surtout de mon cerveau…Tu sais ce que c’est, un cerveau, des pensées, mythique fantôme?
    S _ Tu appelles cette graisse grise, un cer-veau, alors que ça ne sert ni vache ni veau ! Un reliquat, molasse, fongible, que tu as mal traité ta vie durant ! Oui, tu me rappelles quelqu’un…
    M _ C‘est qui donc que tu ne veux pas dénoncer ou divulguer de nom ?
    S _ Hé bien vos chefs de Partis politiques ! Ça râle, ça se critique à mort, ça perd toute crédibilité et celle du pays entier devant les ténors étrangers ! Des amateurs qui se traitent de tous les noms qui se tuent aujourd’hui pour parjurer et s’embrasser le lendemain. Ça fait pitié quelque part.
    M _ Ils appellent ça de bon aloi ‘’La politique’’. Choughlek !?
    S_ L’hypocrisie permise et permissive qu’ils se partagent comme une bonne morale, est un droit et une religion.
    S _ En fait, toi, tu es de quel Parti ? De ceux qui sont déjà partis ou en voie de l’être ? Tu as décroché pour adhérer à un quelconque groupe ?
    M _ Ils sont trop nombreux pour pourvoir en choisir un ! C’est la confusion entre les semblables ! Attendons que d’autres naissent pour patauger encore mieux en regardant faire les milices, les novices, les opportunistes et les inopportuns !
    S _ Si ce n’est pas un délire, c’est d’une prétention grotesque, mon ami. De la suffisance tellement maladive, quand on imagine le nombre de militants qui y adhèrent à cette trentaine de partis. Des docteurs en droit, de simples gens et des milliardaires, y croient et agissent, dans ce parti ou dans celui-là ! Aucun ne trouve grâce auprès de toi ?! Tu es bien gonflé, mec !
    M_ Non vidé ! Déçu. Je ne regrette que les dirigeants de l’époque, qui dans un sursaut nationaliste, se sont unis, quels que soient leurs spécificités, pour un idéal commun. La liberté dans notre pays, nos valeurs identitaires et notre avenir commun. Je parle de tout le Maghreb.
    S_ Les indépendantistes sourcilleux de leurs propres intérêts aussi ! On a vu tellement de nationalisations de privatisations et prévarications par la même ! Allez, parlons d’autres choses !
    M _ C’est vrai ! Tu prends quelque chose ! Un pot, chez moi !
    S _ Du calme, mon pote ! La politique comme expient érectile à l’intelligence…C’est bon ça, comme tonique ! Je te vois tout émoustillé et agité par la chose politique.
    M _ Non juste pour la chose !
    S _ Mon Dieu ! Qu’est-ce que tu as vu aujourd’hui de si excitant ?
    M _ Un gros et grand militant…malade ! Un grand ponte, Bassou, pour ne pas le nommer, devenu inutile comme un bout de linge sale. Des dizaines d’acteurs et de cinéastes qui meurent et disparaissent chaque semaine. Un jeune psychique qui s’est pendu, en se jetant, la corde au cou, de la terrasse,!
    S _ Ah, c’est dramatique et lubrique…Quand on sait que moi aussi, je fus une morte, grande en âge.
    M _ Pour ne pas tomber dans le pessimisme, par-delà ces drames, intimes ou publics, il y a le revers. Oui, bien des gens aiment ce monde, un paradis pour eux, qu’ils ne voudraient jamais quitter.
    S _ Ils ont les moyens !
    M _ Beaucoup de moyens ! D’autres plus nombreux veulent disparaitre pour mettre fin à leurs souffrances. Ils n’ont pas d’excuses ni d’explication pour le sens de leur vie. La grande majorité, dans la morosité, lutte pour ne pas choir dans ce travers ! C’est d’entre et de parmi ces gens, aux problèmes quotidiens interminables, que les Partis cherchent des adhérents en leur faisant miroiter des projets et de grands espoirs.
    S _ Je te comprends maintenant. De plus, pour rassurer, je sais que tu votes quand même ! Et les voyages, tu n’en fais plus ? Et ta ville, tu y es retourné, pour changer d’humeur et d’air ?
    M _ Je vois, tu veux me faire changer de sujet de discussion. Tu me rends nostalgique. Les ombrageux et susceptibles novices de la liberté, les préchabatiques avaient démonté la statue, du jardin public de Fès, pour la renvoyer à l’ambassade de France…
    S _ Sans visa ! Comme le gouvernent qui comme une femme alourdie a mis près de neuf mois pour accoucher ! Elle aurait dû avorter précocement ! Et chercher un autre père…
    M _ Moi, je comprends les causes qui ont laissé prendre de l’importance au Hirak et qui vont du fait hasardeux et tragique de Fikri, de son espadon maudit, à des choses juridiques, sanitaires et économiques graves, urgentes ou vraies ! En plus de l’orgueil particulier de ces vrais chômeurs ou faux pauvres. Et je comprends l’importance des voyages en Afrique du Roi et que tout a été misé pour le Sahara. La santé, le temps, les moyens et les gens, comme la composition du gouvernement, pour faire plaisir aux uns et aux autres, souvent de voyage avec le Roi…
    S _ Maintenant que Macron et devenu Roi de France, avec un Sénat uni et confortable pour lui permettre de décider de tout, et que tu es rassurée, quelle est alors ta conclusion pour ce énième acte de la série de tes chroniques différées, Mme Laure Student ?
    S _ Je n’ai parlé de rien en fait ! Ni de la santé ni de l’âge des ministres et des présidents, je n’ai rien dit de l’univers et de ses galaxies, et je vois dans l’homme marocain, dont on a découvert les crânes, il y dix jours à Khouribga près de Jbel Irhoud, l’un des ancêtres de toute l’humanité. Le Maroc, berceau de l’homo sapiens, c’est beau ! Je n’ai fait que des souhaits. Je sens que si je suis écoutée et que mon karma va se développer et murir. Ceux des décideurs, leur souveraine guidance va prendre aussi un coup de fierté et de sagesse, par la même, aussi ! L’humanité est sortie du Maroc, il y a 315.000 ans.
    M_ Hé ma vieille ! Dis quand même un conseil, lance un vœu ! Qu’est-ce que tu perds ? Au maximum on ne sera pas lus, au pire on ne sera pas entendus !
    S_ Quand même je vais me répéter…La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et faire acte de grâce, dont de souveraineté indiscutable. Grand musulman et sage qu’Il est, expert plein d’écoute et d’ouverture, Lui qui est si proche de ce Peuple, dont il est l’émir, le parrain et le protecteur. Pourquoi alors attendre la fête de l’Aïd, durant laquelle le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche, il pourrait là aussi, agir vite, pour sauver la région d’une situation qui peut détériorer le travail réussi fait ailleurs !
    M _ Et si Zefzafi qui va trop vite, appelle à une très grande marche le jour de l’Aid et si Zefzafi ne rejette pas les offres alléchantes de ceux qui le poussent de l’extérieur pour clamer l’indépendance du Rif…
    S _ Alors je reprendrais avec toi ce lyrique texto « Les Français, peuple multiple mais toujours gaulois, ne sont jamais contents de leur propre choix. La démocratie, trop crasse, ne leur convient pas. On aurait pu en inventer d’autres bulletins de vote ou réveiller ceux des chefs murs et très vieillots de nos amis. Voire même les plus sympas qui ont trépassé, afin de les soulager de Leur Pen, sans Macarons, ni propos obscènes. Alors, si c’est Marie pour Marianne, Emmanuel est une grande âme pour nous. »

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LE HIRAK POUR LA PAIX DE MADAME STUDENT : UN CONCLAVE POUR LE RIF

    Scène 69 des Chroniques différées de Madame Student

    M_ Mme Student, toi la revenante qui a survolé l’Enfer de Dante et ceux de la terre, toi qui eût outre Jésus, un avant-goût du Paradis, toi qui sort de ton Barzakh pour remplir une mission nouvelle, dis-moi, impossible amante et vieille amie , que m’a tu apporté de Là-bas ? a

    S _ L’aube appartient au bon Dieu ! Traduisez en dialecte ! Laisse-moi au moins boire une tasse d’eau et enlever de cette nymphe qui me colle aux ailes pour me dégager.

    M _ C’est par là. Tiens, bois : ceci est mon…humeur !

    S _ Ça commence bien ! Mais c’est déjà heureux que tu sois habillé.

    M _ Tu m’as apporté de là-bas des fruits extatiques*? Des douceurs exotiques ou une houri de plus douce compagnie ?

    S_ Laisse-moi, au moins, déposer mes bagages, replier mes ailes et respirer un bol vivifiant de cet air enfumé que vous êtes forcés d’inspirer. Aspirer ou ingérer eût été mieux dit, pour crier les rancunes des corps humains ou des revenants ainsi attaqués ! Ou est votre ‘’obole’’ d’oxygène ? C’est encore gratuit ? Ou que c’est parti en fumée avec la Cop22 ? Et la sémillante faune labiée : la dame aux plastics interdits !

    M_ Tu reviens de l’Au-delà, pour me dire des banalités et médire comme une concierge qui maudit ses locataires et leurs ratés !

    S _ Attends ! Tu as des fourmis sur ton clavier…Toi c’est la taule et lui c’est la braise dans les cimenteries !

    M _ Que viens-tu faire en ces instants troubles ? Après avoir raté l’acte de notre série où tu te proposais de réécrire le passé de My Othmane ? Mon ancêtre direct. Et que sans prévenir, comme l’inspiration, tu t’es évaporée ? Tu viens faire l’audit sur les événements qui troublent mon pays ? Tu travailles pour une chaîne interdite qui paie, parce que partiale et impolie ? Ou que tu es sous contrat, liée à Basri et ses successeurs, dont Ahmed El Midaoui et l’actuel homme du Rif qu’on a coincé dans l’hélico ?

    S _ Je vois que les enfers sont mieux gérés et que tu es plus bavard que les Inquisiteurs…

    M _ Termine !

    S _ Ceux de la triste Reine, Isabelle la Catholique et qui officient, avec les Cerbères, là-bas, aux enfers d’où je viens !

    M _ Ah c’est vrai, tu en a vu du pays !

    S _ Et que vos…

    M _ Vos, nos, quoi ?

    S _ Et que les prisons sont ici-même, plus propres et qu’on y apprend à travailler; à faire de la musique et même à peindre, à dessiner, à cuisiner ! Pas la moindre condamnation à mort des pires assassins ! Pas mal comme évolution…

    M _ J’espère que tu ne diras pas plus, comme ce que je crains. Après qu’on les ait repassés par…le fil direct du droit et de la loi. C’est normal, pour qu’ils redeviennent des citoyens respectueux des normes.

    S _ Arrête ! Attend, avant de m’interrompre ! Quelle salle habitude, que vous avez, vous autres !

    M _ Pardon, a Madame la Gawrya ! Dis-le, continue à nous interpeler par nos cultes et nos races !

    S _ Susceptible que tu es ! C’est indécent de la part d’un toubib…Tu devrais tout écouter gentiment.

    M _ Attention, car tu débordes, là seulement ! Tu es au courant du camionneur qui est rentré sur des musulmans à Londres, ce matin ? Tu es au courant du terroriste qui a commencé à pleurer ? Parce qu’il portait deux bombes dans son rectum et qui allaient le faire viscéralement exploser sur la gueule des gens !

    S _ Ce n’est pas du coca civil, ça ! C’est, ce sont des terroristes qui veulent accéder au ciel en martyrisant les autres et faire expier toute une mosquée en plein mois de Ramadan !

    M _ Ce sont les avatars d’une dite résistance. Déphasée, désadaptée ! Des actes politiquement, mal conçus et des ratés, inutiles d’office. Ces méfaits augmentent l’ire des injustes qu’ils visent et leur offrent des droits. Comme celui de s’unir tous, de sévir et de haïr, plus radicalement encore, voire à juste titre, face toute l’espèce la race et l’espace des paumés qui s’explosent chez eux !

    S _ Passons, je ne viens pas pour ça ! Allah y khalik !

    M _ Tu as juste placé un mot…de travers ! Allah y samehak !

    S _ Je te reparle, Maidoc, des prisons sophistiquées que vous avez et des centres de détention huppés ! Et que c’est là que des cadres illustres, de vos organismes actuels, sont passés par ces couloirs, où ils y ont étudié, alors qu’on les disait enfermés derrière des murs et des barreaux plus que maudits.

    M_ Vraiment, tu n’as rien à me dire d’autre que ces balivernes et ces banalités refroidies ? L’esprit, l’âme, la mystique, les religions, je croyais que tu étais venue pour me parler de cet autre univers ! Mystique, Dieu, les anges, les ailes, nos âmes et le Paradis ! Pesquet, le salon du Bourget de l’aéronautique, la Marche de Macron, sa femme, puis l’Assemblée Nationale, Trump l’empereur blond et sa belle compagne, les Emirs arabes et le Qatar…

    S _ Le Brexit, la Cop larguée par le grand secoueur des mains, blond ! Et les classiques romanesques du Nil face à Israël qui s’en enivre dans la paix !

    M _ Là, les Lecteurs ont saisi : tu te moques de moi ! Ok, puis tu viens des cieux, tu me réveilles, avant le muezzin de Laylat el Qadr, pour me faire état de la taule, des douars, de la marche des barbus, de la révolte des poissonniers et des caillasses des rues ! Je suis éberlué !

    S_ Laisse-moi continuer ma phrase pour reprendre mes esprits. Tu es pire que ces journalistes qui se sont trompés de tribunal et qui cuisinent, à faire mourir leur interviewés. La télé est devenue un zoo, un cirque où l’on traîne le gladiateur, jusqu’à lui arracher la couenne qui lui sert de fourrure, de self défense et de peau.

    M_ Pardon, ma Dame, ma madone et mon égérie, je ne suis guère armé ! Tiens approche, regarde mes mains !

    S _ Bas les pattes ! Tu me traverses ! Dégage-tes mains de moi ! Ou je rehale*! Les mots, ce sont des sexes ! Les mots, ce sont des dents et des armes cachées !

    M _ Des dons ?

    S _ Halte, tu empires ! Je n’ai pas de sexe à flairer ou convoiter ! Je suis une revenante assagie. L’as-tu vite oublié ?

    Continue !

    S _ Je continue sans prendre d’autorisation. Si je suis là, c’est d’abord pour parler ! Pour agir et écouter, oui bien sûr ! Vous êtes comme en pénitence dans ce nouveau quartier de la capitale où l’on vous a condamnés, pour vous lester ! Les patrons vous ont résiliés ou aspirés. Pour eux, vous preniez trop d’importance, de succès et de libertés !

    M _ Prend ton aise, Princesse ! Sit dawn ! Un petit verre de champagne, pour te fêter devant le public ahurie ? Ou juste à la menthe, un thé ramadanien pour te détendre et te remonter !

    S _ Non je n’ai pas de ventre pour supporter tout ça ! Pour le moment…

    M _ La youkallifou Allaha nafssane, illa was’âha !

    S _ Je vous ai laissé une willaya, une région majuscule. Le futur port de l’hinterland des provinces de Fès-Meknès, le port de la capitale ! Et à ma honte, vous voilà réduits à une peau de chagrin.

    M _ Désolé on fait des efforts ! Et puis le Gouvernement a dû attendre la rentrée, les tractations, péri-sahraoui-africaines, pour se former !

    S _ Oui, très désolée aussi ! C’est beau la fantasia, sans chevaux. De la poudre aux yeux ! Le vide absolu, Maidoc ! Le gouvernent absent est absout. Ok ! Si bien contorsionné qu’il en est béni d’être enfin sorti. Il est totalement excusé, il n’y est pour rien ! Même pour le Rif, c’est kif kif. C’est le destin…Des gens excités, outrés qui, parce que respectés pour leurs caractère, trop libre et fier, qui ont agacé et trop dit.

    M _ Mais, pour l’État, ils doivent se calmer pour avoir été compris. Leurs voyants meneurs, iconisés tels des leaders, comme les agitateurs coléreux, doivent être vite libérés. Ceci pour la bonne gouverne, afin de réintégrer l’anonymat et de laisser les responsables, éclectiques et souvent de leur bled, comme les entrepreneurs, reprendre leurs chantiers et plus travailler !

    M _ Ouf ! N’est-ce pas ? Ne me parle pas de ça. Ils sont en taule et bien protégés ! Ce ne sont pas tes oignons, vieille con…cierge. Et puis, cesse de radoter pour ne pas déraper ! C’est un sujet intérieur, intime, hypersensible, alors la casse…

    S _ Oui, des cailloux ! Après avoir bien tardé à les satisfaire ou à les ramasser ! Du gaz, ça pète ! Bientôt, ça va gazer… à Gaza ! Mind, Maidoc ? Je t’aurais prévenu ! Dis ça autour de toi, car moi, je suis un spectre, un fantasme, un farfadet et je m’en vais !

    M _ Spectre spectateur ou scrutateur gratuit ! Je crois que je vais cesser de t’appeler ou de t’invoquer, Student. Je m’en vais penser tout seul et faire le ménage de mes méninges et de mes idées sans parasites et sans l’aide d’aucune personne !

    S_ Tu parles de moi, comme d’une concierge incongru. Sauf qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens !

    M_ Alors je vais te sauter !

    S_ Balivernes de vieillard, mal reverdi ! Hchame we weqar chibek, a laqrë ! Je suis prof, éducatrice, psychologue et agrégée de lettres.

    M_ Des lettres anonymes !

    M_ Maidoc, cesse ! Je fus la plus sérieuse des préceptrices du prince David Salomon, le 60 ème, d’Israël ! Redis-le donc, à tes amis !

    M_ Ok, ok, ok ! Continue, mais sans frapper ! Tu ne vas pas m’amener Netanyahou et ses acolytes, jusqu’ici ! Ici, ce n’est pas Gaza !

    S_ Je te disais pour Kénitra ! Que c’est invivable, même pour la revenante, la, le fantôme que je suis ! Devenu, sale, les poubelles, les trottoirs, les bus, les tacots, les arbres qui manquent, la verdure effacée, les devantures abjectes, les façades pourries, même celle du Parti de l’Istiqlal !

    M _ Quelle honte !

    S_ Et puis ces ronds-points et leurs trottoirs d’en face, des prismes mal taillés. Et ces trous héroïques et ces failles dans la chaussée ! La guerre mondiale et ses tranchées se seraient passées par là aussi ! Adieu les amortisseurs. Les mécaniques, à vos cris ! Prenez pour les essayer, Monsieur, un taxi ! Attention à vos rhumatismes, ça les déglingue, les articulations, aussi !

    M_ On n’a pas de leçons à recevoir d’une, d’un spectre, d’une lubie fantasque inventée !

    S_ Si, si ! Vous dormez. On rappelle vos bons et anciens colons pour vous réveiller et vous civiliser encore chouya. Un peu plus de français aux programmes, dès les premières casses*?

    M _ Pardon ?!

    S_ Le français dès la classe de prépa. Dès le préparatoire, c’est bon pour chasser les velléités terroristes et les fanatismes tordus ! Des horreurs barbares qu’on apprend aux biberons de lait mal famé.

    M _ Ah c’est ça ton fallacieux message ? Faussaire et lubrique personnage ! Et ça se dit près des anges ! Et nos valeurs particulières, qu’est-ce que tu en fais ? En retour pour que vous nous compreniez et nous supporter, même de loin ou un peu, on va chez vous, pour vous enseigner nos langues des la conception ou à la maternelle ? Non !

    S_ Laisse-moi terminer pour la ville, votre ville!

    M_ Toutes les villes sont ma ville !

    S _ On ne vous pas laissé cette cité comme ça ! Magnez-vous ! Messieurs les ministre indigènes ! La ville vous aime, aimez-la un peu !

    M _ Hé là, doucement ! Comme dit Adam qui est enfin revenu de sa toile d’araignée pour plonger dans l’espace-temps de sa Playstation ! Vous avez laissé juste un quartier, comme partout !

    S _ Ce n’est pas toi, Maidoc, qui dans ton somme, m’avais appris que l’un de tes patients t’avait interpelé pour te dire qu’il est dommageable pour toi, oui pour toi et pour ton métier, de pratiquer dans un immeuble pareil ! Sans maintenance ni respect pour la ville ni ses habitants, et qui n’a jamais été repeint ni restauré ?

    M_ Oui ! Notre ville est moins propre que les rues d’Al Hoceima où l’on décrie le pays et l’on manifeste aisément ! Beaucoup de quartiers, partout sont dans le même état. Al Hoceima est plus propre….grâce à la mentalité de ses gens ! Et lorsqu’on voit ces beaux quartiers où passe le Roi, on est jaloux et l’on espère de ses venues, fréquemment, ici et là.

    S _ Une Grande h’chouma*

    M _ Une honte que portent les habitants, les décideurs et les élus ! Mamie ! Mais, question de collage à la capitale, de recollement à la métropole, ça rentre dans la politique. Nous devions avoir une autonomie. Nous en rêvions ! Comme si c’est le fait de justifier et de faire une analogie avec les provinces du Sahara auxquelles on veut donner leur autonomie pour dépasser le problème venimeux de l’autodétermination

    S _ L’autodétermination, impossible à faire et à laquelle colle tant l’Algérie, comme si c’était d’elle qu’il s’agissait, face à la France d’hier, est un sondage, quai désuet, irréalisable. C’est un mot malheureux, est une idée, qui avait été lâchée comme un ballon-sonde, un test, innocemment et courageusement, par feu Hassan II.

    M _ Tu parles en convaincue. C’est bien rassurant. Tu l’as vue Hassan II, quand tu étais là-bas, au Barzakh ? Comment qu’il va ? Il nous suit de là-bas ?

    S _ Je ne peux pas te dire. Je n’ai pas entendu la question.

    M _ Tu sais garder les secrets, c’est bien ! Retour à la discussion, Mamie. Une réelle autonomie pour les willayas et pour l’exemple, conforte la similitude du traitement des différentes régions et leurs libertés et indépendance, dans le cadre de l’homogénéité nationale !

    S _ Vous voilà, résignés, au nom d’une régionalisation, mal fichue !

    M _ Non, débutante !

    S_ Vous voilà en attendant, précarisés, plus que aroubisés*, ruralisés, devenus un quartier de plus. Ruinés, rifinisés*. La hogra* sans Zafzafi, ni kif ni hirak * !

    M_ C’est toi, qui le dis, ma poule !

    S _ Ta quoi ?

    M _ Enfin, c’est une façon de parler !

    S _ Pouf ! Vous faut-il un zaïm de foire, un laideron faute de beau et sémillant leader ? Tel cet autre requin, si puissant, qui vous nargue de Hollande ? Ou qu’un simple jujubier, un zafzoufi, un kharoubi, vous tirerait d’affaires ? Et qu’on en fasse un héraut, un tribun, un héros pour vous tirer d’affaire ?

    M _ Laure, ne te moques pas de nos noms ! Et ça veut dire quoi, Student, déjà ? Et tu viens d’où, Student, pour te moquer de nos ruraux ? Tu viens comme ton Général Lyautey de cette vieille campagne du Far-Est de France ! Ce Zafzafi que tu vises, est sorti des ruelles d’Al Hoceima pour défendre la fierté et les droits des siens, comme un vrai patriote.

    S _ Il a gaffé en envahissant la mosquée et en arrachant le micro au Khatib !

    M _ Il n’est pas Khattabi pour rien !

    S _ Dans son hystérie provocante, il s’est pris pour un mufti de guerre ! Il a harangué les siens en déversant, sans retenue ni respect, des mots de révolte désobligeants pour Amir el Mouminine et les Musulmans.

    M _ Ce n’est pas ce qu’auraient dit les marcheurs du Hirak, il me semble. Quoiqu’on ait lu de ces menaces virulentes sur la toile. Lesquelles peuvent provenir de partout. Dans la colère des trucs pas très catholiques, fusent, sans réflexion poussée et sans freins de retenue.

    S _ Ah ! Tristes erreurs !

    M _ Ça fait belliqueux et ça pousse les gens insensiblement, irrésistiblement, aux révoltes et à la révolution ! Un pensée pour Salvan mon prof d’histoire au Lycée Mixte ! Les effets complexes du comportement grégaire sont peu connus. Ça doit varier selon les cultures et les instincts. Attroupés par centaines ou milliers, galvanisés ou intoxiqués, dopés par les maux et les mots, durant 6 mois, c’est la guerre civile, quoi !

    S _ Ce ne sont pas les exemples, qui manquent dans vos régions. Hélas ! Tel un attroupent en vos places, un concours de sympathie, une affluence, d’abord tribale ou linguale, s’est organisée spontanément. Elle aura été grossie, curieusement à la vue des autorités et non maîtrisée ou refreinée !

    M _ c’est pour cause de libertés, concédées, réelles et respectées !

    S _ Elles se sont vues dangereusement grossir et ça a compliqué l’affaire. On croyait les velléités du 20 Février taries et mortes. C’est ce que les conseillers de Macron ont du comprendre.

    M _ Je ne t’ai pas tout dit et tu as divergé en me faisant perdre le fil. Du coup te disais-je, ce fils du peuple, qui cherche le martyre, la reconnaissance des droits ou la célébrité, même s’il n’a pas fait la fac comme toi vois-tu, il est l’arrière-petit-fils d’Abdelkrim El Khettabi, le zaïm exemplaire, le chef de la république du Rif, qui avait tabassé les envahisseurs Ibères, avant que…

    S_ Oui, ce tu me chantes là et de travers encore, c’est une rengaine vieillotte. Celle des valeurs liées à la famille et au sang. Cette citation qui veut que ’’ Il t’a suffit de naître pour être roi’’ ! Lancé à l’un de nos princes qui critiquait cet autre cynique de nos lettrés ! Alors, s’il a des gênes de Khettabi il a le droit devenir un gêneur attitré héréditairement et un leader par héritage !

    M _ Oui, c’est senti comme ça par la plèbe !

    S_ Comme toi qui a une feuille d’état civil de chérif. Un arbre généalogique titré, une feuille de la branche des rois et par la même du prophète…

    M_ Ah la Vache ! Cache tes cornes ! Il y un toréador qui vient d’être tué par l’une de tes cousines, dans l’arène, juste ce matin !

    S _ C’est vrai, ça ?

    M _ Et ce sont les vôtres, ô la revenante de France, qui avait usé de vos avions pour leur larguer dessus, du gaz asphyxiant moutarde, afin de les décimer !

    S _ S’ils ont gagné, ils ont perdu. Ils ont fait la deuxième grande guerre mondiale ! Un mauvais exemple, certes ! La Réincarnation sera du coup u mauvais rappel. Ils sont se voir et se reconnaître, les braves zombis…Heureusement revivifiés, sans leurs armes ! C’est un marché de gros qui demandera bien du temps !

    M _ 7o millions de mort 6 millions de juifs…30 millions de soviétiques, 40 millions de chinois…

    S _ Et moi et moi !

    M _ Oui la revenante, avant terme ! Parlons-en ! Le karma, la métempsychose, la réincarnation, n’est pas donnée à tous, sinon la Terre ne nous contiendrait pas !

    _ Et c’est le cas… car beaucoup que tu vois d’entre les vivants actuels, sont des revenants, 1 fois, 3 fois, 10 fois ! Ils ne le savent pas ! Avant de devenir aptes à séjourner au Paradis, ils doivent refaire leurs stages pour parfaire leurs âmes !

    M _ Mais, il ne fallait pas se déranger…

    S_ Alors qu’est-ce qu’on fait pour ton jujubier de Zafzoufi, qui se la coule douce, en taule, pour devenir zaïm comme son ancêtre allégué ?

    M _ C’est une petite cérémonie de formatage ou de reformation. …Un stage de réflexion aussi. Un rite de passage offert par le gouvernement et les gourous, les conseillers de l’Etat ! Ou le contribuable, admiratif ou conspuant. A-t-il, exulté pour la chance qu’on lui a donnée ? Et, va-t-il une fois canonisé, imam ou icône, s’assagir et se mettre à table ? En vue de calmer le siens, ceux qui l’ont hissés et qu’il a mené et ameutés, depuis plus de 6mois ! Va-t-il, sans chicanes ni entourloupe, sans tractations, accepter de composer ?

    S_ Et, avec le Roi, le Roi uniquement et vite, exigent-ils, s’il vous plait !

    M_ On n’a jamais vu au pays des requêtes faites ainsi ou exigées des hauts lieux !

    S_ Va-t-il être relaxé d’abord et déculpabilisé ensuite, de fait ?

    M_ Ou ira-t-il monter sur ses grands chevaux ! Faute de lui demander pardon, la nation reconnaissante, va lui rendre les honneurs et le nommer ‘’ président de région ’’!

    S _ Que de grands pontes actuels furent aussi des agitateurs, des prisonniers, condamnés lors des années de plomb !

    M _ Au lieu de le négliger et de lui parler, dès le début de ses premières sorties, on l’a laissé grossir et s’égosiller ! Depuis, c’est biologiques ou psychologique, il a dû commencer à gonfler son ego ! Dans son délire ou sa zaamate du Hirak, une empathie avec les mouminines*, s’est installée de fait ! Les manifs ne se font que pour lui !

    S_ Il est la tête d’affiche du mouvement des insatisfaits du Nord. Des villes locales et des capitales d’Europe vibrent pour lui. S’ils ne l’ont pas aidé et mobilisé, financé et poussé, les Rifains du monde, sont tous de la partie ! Et plus que les Religieux, qui ont très largement sympathisé, puis marché sur Rabat, il y a foule ! Maintenant, beaucoup de la Gauche disparate, ont ostensiblement de la sympathie active pour sa cause fébrériste, depuis !

    M _ On a fait une faute, on a minimisé le cas Fikri et les retombée symbolique de sa mort, publique, dans une benne à ordure, pour un maudit espadon ! On l’a laissé trop grossir. De menu fretin, il est devenu un cachalot, une baleine ! On l’a élevé, quasi monté et grossi !

    S _ Fikri est mort, vive Zafzafi ! Difficile de le décalaminer, votre réacteur rifain ! Le Jujubier s’est mis des réacteurs de fusée !

    M_ Les ‘’croyants’’ à sa cause, ses zélotes et adulateurs depuis, ses adeptes identitaire, ses appuis ethniques et ses suiveurs régionalistes, grossissent en nombre, et par-delà la Région et l’Ethnie !

    S _ Pire le Gouvernement, dont la gésine a duré toute une grossesse, de par ses nombreux pères, l’a enfanté !

    S _ Il est allé déjà trop, trop loin ! Mais en fait, il ne cherchait que ça, tel un messager ou un prophète, ils vont commencer à l’adorer.

    M _ Ça me rappelle les nôtres et comment ils ont laissé se fabriquer un charlatan, le Fquih Mekki Tourabi de Skhirate qui est devenu un célèbre guérisseur mondial, dans le silence inexpliqué des autorités !

    S _ Ne change pas de sujet STP ! Reste à Al Huceima ! Quitte à montrer de l’appréhension, allons-nous voir s’enclencher une guerre civile ? Il faut demander les avis des psychologues et des sociologues politiques avertis pour comprendre le Hirak. Et agir concomitamment.

    M _ Et pour leur champion, lui affecter un prof de droit et d’économie, pour mieux l’informer. Un coach pour ce rifain excessif, en mal de martyre !

    S _ Beaucoup et de partout, espèrent ardemment que le Roi, sorte de son grand‘œuvre. Qu’il ait une idée, royale ! Une promesse, aurait-elle été faite ? Un acte notoire, emblématique, symbolique, mais réalisateur et rapide, doit voir le jour, pour colmater les brèches du navire Maroc et assécher le marécage rampant d’Al Hoceima!

    M_ Je ne te laisse pas divaguer toute seule ! Le premier acte est de réparer les erreurs, des uns et des autres. D’abord de libérer les détenus, en leur faisant justice, sinon grâce ! Voire de donner raison au Hirak, par la même, d’avoir osé dénoncer par son mouvement pacifique et sa constance les manques et les irrégularités ! Un pas de plus pour la démocratie. Le Hirak doit être vu comme une preuve de la démocratie vécue au Maroc par rapport à d’autres contrées du même ordre. Le Hirak, ce mouvement pacifique et mobilisateur retrouvé, doit être redéfini, comme un facteur positif, libre et spontané, un paramètre inespéré de santé et de progrès revivifiant de notre démocratie. Un acte de vitalité retrouvée pour une démocratie encore plus avancée.

    S_ La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et leur faire acte de grâce souveraine. Grand musulman et sage, expert et près du peuple, son protecteur, qu’il est. Pourquoi attendre la fête de l’Aïd, où couramment le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche pour agir vite aussi !

    M _ Minute chérie ! Je te copie ceci. ‘’ Zefzafi : appel à une très grande marche le jour de l’Aid. La page Facebook officielle de Nasser Zefzafi a lancé un appel à toute la population des régions du Rif pour rallier Al Hoceima et y manifester le jour de l’Aid, au cas où les détenus du Hirak ne sont pas libérés. Et cela en arborant et en accrochant un drapeau noir en signe de deuil ’’

    S_ En attendant, constate qu’il est des impénitents régionalistes rigides qui laissent mijoter et faisander le plat. Ils font ostensiblement durer le suspense ! On ne lance pas des lacrymogènes comme ça ! Et puis le message du Hirak* a été entendu par l’Etat, pourquoi éconduire les ministres, comme s’ils n’ont promis de sérieux ni rien fait. Ces gens semblent s’être fixés sur un mode, un programme, quoique le gouvernement fasse ou qu’il promette. Ils veulent du concret, immédiatement, ou de rester à narguer l’Etat et le mettre en danger en se révoltant.

    M _ Jusqu’à quand ?

    S _ C’est la principale question, alors que les dangers et les risques les plus graves, vont crescendo en gradation.

    M _ Je partage tes mots. Tu peux les moraliser pour ma part. Les satisfaire et les tranquilliser sur leur avenir commun. Tu peux, toi qui a de la psycho et de la diplomatie comme art, les rassurer sur leurs avantages particuliers et régionaux. Tu peux les rassurer, leur dire le respect pour leurs droits supérieurs, leur dignité devant tous et leur avantage indubitable à vivre sous le même drapeau et le même toit. Comme de leur démontrer l’utilité de le hisser, sans honte, même en militant pour le Rif, le Sousse ou le Gharb.

    M_ Arrête, je ne suis ni Benkirane, ni Ilias El Omari ! Je n’ai ni leur bagou ni leur entrisme auprès des Centres du Pouvoir ni devant ces gens !

    S_ Je sais ! On discute seulement ! D’autant que je ne suis pas venue d’une autre galaxie pour ça ! J’en parle, hors programme ! L’enjeu est d’éviter toute collusion problématique face au danger et à l’avenir. Moi, dispensez-moi de toute intervention. Je n’ai pas reçu d’ordre pour agir à ce niveau.

    M_ Si la colère durcit, moi, qui ne figure dans aucun comité de reprise ou de rapprochement du dialogue, j’ai quand même une observation ! Néanmoins, il faut espérer du Conclave du chef du Pam, une solution rapide. Cependant, à mon sens, c’est tardif comme initiative. Qui plus est, les meneurs, qui pourraient dialoguer avec les gens du conclave, sont en prison ! Et quelles que soient les solutions proposées par Ilias, elles amèneront leurs lots de mécontents. Des gens blasés qui doutent de lui depuis longtemps et cela fera plus encore d’atermoiement. Ça ne fera que donner du retard à une solution franche. On va me sangsurer* mon scenario !

    S_ Censurer te suffit, c’est moins sanglant et de meilleure orthographe !

    M_ Oui madame Student, tu as été la prof de mon fils et maintenait tu es ma maîtresse ! Quel heureux partage entre les générations. Le fils te haït, son le père t’adule !

    S_ Lunatique ! Que veux-tu faire d’un spectre ? Il te faut une en chair et en os !

    M_ En chair et en charmes, ça me suffit. En plus de toi, pour l’esprit ! Toi, ma fantomatique revenante ! Tu reviens toujours comme une tournante à la table qui gagne ! Mise, alors !

    S_ Ok, de suite ! Revenons à nos juteux poissons! Vous ne péchez plus les espadons à Mehdia ?

    M_ J’abhorre ce poisson ! Pour la plage, elle est en travaux ! Vendue, orientalisée, embellie pour les prochains et riches touristes de la prochaine décade !

    S_ Ah, enfin ! Ça me dit quelque chose.

    M_ Ah, enfin ! Quoi ?

    S_ Ça rentre bien avec ton projet ! C’est en rapport avec ton slogan économique pour le Maroc lancé il y a près de 20 ans… dans la nature…du Web, sur Menara.

    M_ Ah ! « Les Cent hôtels en face des derricks ! » Des espaces côtiers offerts aux investisseurs de toutes les nations du globe.

    S _ Y compris l’Algérie pour faire la paix des braves ?

    M _ Un projet de paix, de financement, d’investissements et de travail ! Des espaces uniquement touristiques, de plus de 100 à 200 hectares chacun, offerts par l’état pour la construction d’espaces touristiques. A des prix relativement symboliques. Reliées entre eux et vitalisés, par des tronçons côtiers, pour engager les jeunes et les gens du voisinage, à y travailler. Les investisseur y amèneront leurs client d’à travers le monde et profiteront de grandes facilités, comme de ne pas payer d’impôts les dix premières années. Qui plus est ces espaces reviendront naturellement au Maroc, après 99 ans d’usufruit.

    S_ Là, tu délires ! Et c’est antiéconomique. Et que des problèmes qui vont surgir. Ces hectares que tu veux donner aux étrangers ne sont pas vides ! Alors reviens aux poissons, c’est plus digeste pour le Ramadan ! Et t’as vu le prix des œufs !

    M_ Non, je retourne à Al Hoceima et à Kénitra ! Nous sentons que nous avons été aspirés par une tornade. Un tourbillon, un trou noir ! Par une capitale politique, hermétique, gigantesque. Ceci nous rend faibles et dépendants de gens et de services qui nous amoindrissent et nous sentons, naturellement, qu’on est au Maroc, et que ces administration nous ignorent et nos rapetissent.

    S _ Ah c’est grave ! Ceci alors que feu Hassan II, nous, vous avait annoncé que vous alliez être le prochain Casablanca ! Zut, je me trouve amoindrie aussi, alors que je reviens de l’immensément grand Au-delà ! N’ayant pas les attaches ou les gènes en sympathie avec ceux des arrivantissimes* richards et des privilégiés de la Hight, des décideurs de la capitale ! Je m’en veux d’avoir été Kéni-troyenne ! Je me sens étouffée dans ton cabinet et par ces centaines d’immeubles qui jaillissent vers les nuages et qui font de l’ombre à mon esprit !

    M _ Je n’ai pas de médicaments pour ça ! Mais une anecdote en guise de psychothérapie !

    S_ C’est quoi ? Tu as remis ta blouse ?

    M _ Oui ! Ecoute. A son arrivée de Casa, le Khalifa Coquelicot, m’avait dit, il y a déjà 15 ans, qu’il faut sortir de la ville, pour montrer un bout ciel à son fils !

    S _ Tu appelles ça des immeubles ? Vous vous prenez pour des ricains ? Vous vous croyez à New-York, avec Trump, le riche blondasse comme affairiste ? Ou encore être de parmi les amis de Hillary, pour la mater et se marrer un peu !

    M _ Tu arrives trop tard, Mamie ! T’es au courant de rien ! Ses actes ont commencé à puer. Regarde les richissimes cheikhs du pétrole en train de lui donner des cadeaux et lui, de les déchirer pour les bénir et les opposer. Une atmosphère délétère et pénible de plus ! Un charivari qui va apporter encore plus de honte aux sunnites et aux chiites. Regarde-les, ils se battent pour des conneries antiques !

    S _ Oui, il y a des conneries ataviques, immémoriales, que l’on enseigne et que l’on copie…Des gènes devenus héréditaires, ceux des guerres de religion, pour des gens qui adorent pourtant le même Dieu.

    M _ Oui, puisqu’ils croient tous en un seul Dieu !

    S _ C’est le comble de la bêtise et de l’ignominie, imposé à ceux qui dans leurs certitudes dogmatiques fondamentalistes, n’ont rien compris !

    M _ Ils ne le savent pas. Ou, qu’ils prétextent la religion pour garder des privilèges, ou s’accaparer des pouvoirs des richesses des terres et des gens.

    S _ Que font-ils vos coreligionnaires, je veux dire que faites-vous aussi, les humanitaires du monde entier, pour les pauvres Rohingyas ? Ces moslems que l’on calcine ou que l’on mange tout cru ! Avant de jeter les restes en pâture aux chiens, afin de les engrosser pour les hacher et les avaler. ’’ Nous les aidons à s’entretuer ’’ dixit le Général De Gaule ‘’ Oui, que faites-vous sachant cela ?

    M _ Moi rien, Mamie ! Je suis aux abonnés absents. Absent en attente d’Alzie, de la perte des muscles et des droits, du deuil de la mémoire, du déficit de la conscience de soi et de la fonte de mon esprit ! C’est comme si j’étais, dans mon bled dans un cercueil en ignorance ce ces tristes méfaits ! J’n’y peux rien, je me tais.

    C’est lâche, puisque je suis impuissant comme n’importe quel penseur occidental, qui sait ce que l’humanité, signifie !

    Mais, ça importe peu pour lui ! Ça ne rentre pas dans les élections et c’est inutile de s’en faire, économiquement parlant. Qui plus est, c’est très éloigné, culturellement, de ses intérêts. Y a pas de ponts financiers, pour aller houspiller là-bas, afin d’arracher des privilèges afin d’y investir au mieux qui soit

    S _ Sûr, tu me rappelles quelqu’un !

    M _ Un râleur gaulois ? Non, non, non ! Celui qui a fondé ce port et lui a donné son nom ? Le Maréchal Lyautey ? Ton célèbre cousin et fiancé raté ? Ou son homo de copain ?

    S_ Mauvaise langue ! Si j’ai raté le deal, toi je ne te raterais pas. Tais-toi malheureux !

    M_ Comment-le sais-tu, diablesse ? Tu es une voyante ou est un simple une parjure délurée ? Ah, tu es la nouvelle prophétesse ! Le dernier prophète ne permet pas de te croire aux nouveaux venus ! Fussent-elles des femmes, ivres d’égalitarisme ! Déjà avec les religions qu’on a, on ne s’en sort plus ! Et que ça guerroie à ne croire plus en rien !

    S_ Arrête !

    M_ Pas facile une fois que le moteur en marche. Déjà qu’il me faille des toniques pour le démarrer !

    S_ Le démarrer ? Qui, quoi, comment ? La honte ! Tu le dis ici ?!

    M_ Patience et pas amalgames ni de tromperies ! Je parle de mon corps, de mes muscles et surtout de mon cerveau…Tu sais ce que c’est, mythique fantôme?

    S _ Tu appelles cette graisse grise, un cer-veau, alors que ça ne sert ni vache ni veau ! Un reliquat, molasse, fongible, que tu as mal traité ! Oui, tu me rappelles quelqu’un…

    M _ C‘est qui donc que tu ne veux pas dénoncer ou divulguer son nom ?

    S _ Hé bien vos chefs de Partis politiques ! Ça râle, ça se critique à mort, ça perd toute crédibilité et celle du pays entier devant les ténors étrangers ! Des amateurs qui se traitent de tous les noms qui se tuent aujourd’hui pour parjurer et s’embrasser le lendemain. Ça fait pitié quelque part.

    M_ ils appellent ça de bon aloi ‘’La politique’’.

    S_ L’hypocrisie permise et permissive qu’ils se partagent comme une bonne morale, un droit, une religion.

    S _ En fait, toi, tu es de quel parti ?

    M _ Ils sont trop nombreux pour pourvoir en choisir un ! C’est la confusion entre les semblables ! Attendons que d’autres naissent pour patauger encore en regardant faire les milices, les novices et les opportunistes et les inopportuns !

    S _ Si ce n’est pas un délire, c’est d’une prétention grotesque, mon ami. De la suffisance tellement maladive, quand on imagine le nombre de militants qui y adhèrent. Des docteurs en droit, de simples gens et des milliardaires, qui y croient et qui agissent, dans ce parti ou dans celui-là ! Aucun ne trouve grâce auprès de toi ! Tu es bien gonflé, mec !

    M_ Non vidé ! Déçu. Je ne regrette que les dirigeants de l’époque, qui dans un sursaut nationaliste, se sont unis, quels que soient leurs spécificités, pour un idéal commun. La liberté dans notre pays, nos valeurs identitaires et notre avenir commun.

    S_ Les indépendantistes sourcilleux de leurs propres intérêts aussi ! On a vu tellement de nationalisations de privatisations et prévarications par la même ! Allez, parlons d’autres choses !

    M _ C’est vrai ! Tu prends quelque chose ! Un pot, chez moi !

    S _ Du calme, mon pot ! Je te vois excité par la chose politique.

    M _ Non juste pour la chose !

    S _ Mon Dieu ! Qu’est-ce que tu as vu aujourd’hui de si excitant ?

    M _ Un gros et grand militant…malade ! Un grand ponte, Bassou, pour ne pas le nommer, devenu inutile comme un bout de linge sale. Des dizaines d’acteurs et de cinéastes qui meurent et disparaissent chaque semaine. Un jeune psychique qui s’est pendu, en se jetant de sa terrasse, la corde au cou !

    S _ Ah, c’est dramatique et lubrique…Quand on sait que moi aussi, je fus une morte, grande en âge.

    M _ Pour ne pas tomber dans le pessimisme, par-delà ces drames, intimes ou publics, il y a le revers. Oui, bien des gens aiment ce monde, un paradis pour eux, qu’ils ne voudraient jamais quitter.

    S _ Ils ont les moyens !

    M _ Beaucoup de moyens ! D’autres plus nombreux veulent disparaitre pour mette fin à leur souffrance. Ils n’ont pas d’excuses ni d’explication pour le sens de leur vie. La grande majorité, dans la morosité, lutte pour ne pas choir dans ce travers ! C’est d’entre e tde parmi ces gens, aux problèmes quotidiens interminables, que les partis cherchent des adhérents en leur faisant miroiter des projets et de grands espoirs.

    S _ Je te comprends maintenant. De plus, pour rassurer, je sais que tu votes quand même ! Et les voyages, tu n’en fais p*lus ? Et ta ville, tu y es retourné, pour changer d’humeur et d’air ?

    M _ Je vois, tu veux me faire changer de sujet de discussion. Tu me rends nostalgique. Les ombrageux et susceptibles novices de la liberté, les préchabatiques avaient démonté la statue, du jardin public de Fès, pour la renvoyer à l’ambassade de France…

    S _ Sans visa ! Comme le gouvernent qui comme une femme alourdie a mis près de neuf mois pour accoucher ! Elle aurait dû avorter précocement ! Et chercher un autre père…

    M _ Moi, je comprends les causes qui ont laissé prendre de l’importance au Hirak et qui

    Vont du hasard de Fikri et de son espadon maudit, à des choses juridiques, sanitaires et économiques graves, urgentes ou vraies ! En plus de l’orgueil particulier de ces vrais chômeurs ou faux pauvres. Et je comprends l’importance des voyages en Afrique du Roi et que tout a été misé pour le Sahara. La santé, le temps, les moyens et les gens, comme la composition du gouvernement, pour faire plaisir aux uns et aux autres, souvent de voyage avec le Roi…

    S_ Maintenant que Macron et devenu Roi de France, avec un Sénat uni et confortable pour lui permettre de décider de tout, et que tu es rassurée, quelle est alors ta conclusion pour cet énième acte de la série de tes chroniques différées, Mme Student ?

    S _ Je n’ai parlé de rien en fait ! Ni de la santé ni des ministres, ni de l’univers et de ses galaxies, et je vois dans l’homme marocain dont on a découvert les crânes, l’un des ancêtres de toute l’humanité. Le Maroc, berceau de l’homo sapiens, c’est beau ! Je n’ai fait que des souhaits. Je sens que si je suis écoutée et que mon karma va se développer et murir. Ceux des décideurs, leur souveraine guidance va prendre aussi un coup de fierté et de sagesse, par la même, aussi !

    M_ Hé ma vieille ! Dis quand même un conseil, lance un vœu ! Qu’est-ce que tu perds ? Au maximum on ne sera pas lus, au pire on ne sera pas entendus !

    S_ Quand même je vais me répéter…La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et faire acte de grâce, dont de souveraineté indiscutable. Grand musulman et sage qu’Il est, expert plein d’écoute et d’ouverture, Lui qui est si proche de ce Peuple, dont il est l’émir et le parrain et le protecteur. Pourquoi alors attendre la fête de l’Aïd, durant laquelle le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche, il pourrait là aussi, agir vite, pour sauver la région d’une situation qui peut détériorer le travail réussi fait ailleurs !

    M _ Et si Zefzafi qui va trop vite, appelle à une très grande marche le jour de l’Aid et si Zefzafi ne rejette pas les offres alléchantes de ceux qui le poussent de l’extérieur pour clamer l’indépendance du Rif….

    S _ Alors je reprendrais avec toi ce lyrique texto « Les Français, peuple multiple mais toujours gaulois, se sont jamais contents de leur propre choix. La démocratie, trop crasse, ne leur convient pas. On aurait pu en inventer d’autres bulletins de vote ou réveiller ceux des chefs murs et très vieillots de nos amis. Voire même les plus sympas qui ont trépassé, afin de les soulager de Leur Pen, sans Macarons, ni propos obscènes. Alors, si c’est Marie pour Marianne, Emmanuel est une grande âme pour nous. »

    M : DR MAIDOC

    S : MME STUDENT

    Kénitra, le 19 juin 2017, Dr Idrissi My Ahmed

    En premier jet et en primeur , pour les amis de Oujdacity.net et pour la paix au Rif

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Tempérance des normaux, extrémisme des radicaux

    Morale citoyenne et crédos.
    Les regards sur la vie s’ouvrent sur autrui et dans l’espérance vers l’Au-delà

    Question de curiosité, en quoi crois-tu Doc ? Avec tout ce qui se passe, tes explications sur les guerres patentes et les misères consécutives, sur le colonialisme camouflé et les résistances induites face au racisme des puissants, le terrorisme des sous-développés, dans cette jungle et cette faune terrestres, comme tu dis, je ne sais pas en quoi tu crois en fait ? La place de l’homme sur la Terre et le sens de la vie, au sein de la création et dans cet univers, qu’en dis-tu ? Et puis pour la survie de l’âme ? Dis ! Pour ma part, la métempsychose ne me parait pas réaliste, car se réincarner en papillon…Je trouve cela absurde.

    Comment te répondre l’ami Henri de Vébé ?

    A toi, grand patient devant l’Eternel, militant de l’associatif, qui viens de perdre ton épouse, je te dirais que notre place sur ces plans revient à définir l’homme et ses rapports avec son immense et inextricable milieu. Son existence, sa présence dynamique, son essence et ses rapports (espérés) avec la Création et sa dite suprématie au sein de celle-ci nous interpellent. Gen_èse. De là, la pensée et les réflexions découlent sur des questions, tant sur le biologique, la vie en collectivité que le religieux. Le corps et l’esprit, la vie et le néant se toisent et s’interpellent. Croire et en quoi, cette question, est déjà là en elle-même, le signal d’un besoin. Croire ou ne pas croire, est un dilemme qui touche chacun, tant les oppositions se sont faites ou ont été créées entre les trois religions méditerranéennes, du moins. Et celles-ci forment un hub, une interface devant les différences socioéconomiques. Et on les voit les gens interagir avec leurs cultes et leurs cultures dans leur biotope. C’est-à-dire leurs biosphères où leurs religions, sont apposées face aux découvertes des sciences. Et de là naissent des contradictions et des paradoxes. Ce qui pousse à dire qu’il y a une mécompréhension entre ces connaissances nouvelles et le fait indispensable du religieux ou des phénomènes inter et alter religieux.
    La première des facultés humanisantes est la conscience, après le verbe. La parole qui décrivent le milieu et plantent le décor. L’apprentissage, la mémoire complètent la personne et son caractère d’individu, libre par essence, mais grégaire par socialisation et besoin de soutiens, dans la famille, la tribu et plus tard, le pays ou la nation.
    Parmi les valeurs, l’enseignement et l’appartenance, vient la religion et le fait d’y croire. L’individu se consolide et s’identifie à l’intérieur de paramètres périphériques, socio-familiaux, des valeurs et des repères, qui le formatent et l’entourent, tels une gaine protectrice identitaire hermétique, un bouclier agissant face aux différences.

    Le verbe croire ou la lumière interne

    Croire, ‘‘vraiment’’, c’est la conviction et la foi en une certitude. Le dogme devient vérité, à cent pour cent établie. C’est presque et quasiment démontrée alors, une réalité, quoique invisible et illisible pour d’autres, mais néanmoins convaincante pour soi. Nous naissons dans un milieu, au sein d’une famille, qui a son impact, comme la rue et plus encore l’école, qui gravent et incrustent en nous des crédos courants, difficiles à décoder et à dissoudre. Délicats à analyser, difficiles ou dangereux à bouleverser ! Les gens qui ont de la curiosité et du temps, l’opportunité, la force, les moyens ou l’intrépidité de chercher et de regarder d’autres cultes, sont vraiment admirables. Une belle aventure, une échappée, une contenance et une recherche, qui peuvent déstabiliser des certitudes antérieures et faire valser les persuasions de la Personne. De là le prestige et la sagesse du dialogue, celui de la compréhension des autres dans ce vaste monde. Un vaste chantier, un deal ou un périple, une aventure et un péril, sinon !
    Pour te répondre, je ne sais de la métempsychose que sa dénomination ! La réincarnation des âmes et leur transmigration sur d’autres corps ! Ça pourrait être pour l’être, une échappatoire pour améliorer, corriger les erreurs ou les imperfections antérieures de son âme…Ma seule certitude est que la foi, c’est comme la bosse des maths, il faut l’avoir forte pour qu’elle soit valable, en espérant pour elle, que ce qu’elle avance et croit soit  »vrai ». Vrai, comme une certitude pas comme une hypothèse de travail…Vague standard, native ou commune… Laquelle hypothèse (de travail) pourrait bien être la bonne et la vraie  » réalité-certitude’’ ! L’espérance devient évidence et conviction.

    Salut Pascal !

    C’est un peu plus sérieux que le ‘’simple’’ pari de Pascal…C’est moins aléatoire et hasardeux que les jeux de cartes ou de roulette dans un cabaret. La foi est aussi fondamentale pour la personne qui l’investit qu’un ferraillage pour un gratte-ciel. Je m’explique. C’est un fondement qui structure la personnalité et son tempérament, ses actes, ses contacts avec autrui, sa vie et son sens de la vie, sur terre ou un peu plus, ailleurs, vers l’au-delà !
    Croire est une liberté, un acte de liberté qui incombe à tout un chacun, indépendamment des crédos d’autrui. Que ce soit la famille, la société, l’état, le pays, la nation, leurs athées ou leurs religieux. Extrémistes, fondamentalistes, fanatiques ou plus cool et modérés. Respectueux en fait de l’individu et tolérants sur ses pratiques et concepts.
    Critiquer le credo de quelqu’un, l’interpeler pour le blâmer ou le diffamer est comme le combattre. Forcer un autre à changer son credo de façon insistante, inquisitoriale ou martiale, est la pire des erreurs et le plus grave des combats. Opter pour telle ou telle religion est un libre choix. Le faire par la contrainte, est d’abord une erreur psychologique et religieuse, ensuite c’est une entrave à la liberté des gens et aux droits de l’homme à leur bonne dispositions, sans lesquelles aucune confiance ni amour ne peuvent s’investir chez la personne. La compréhension et le consentement sont les bases du credo et de la confiance placés, avec amour et fidélité, en telle ou telle religion. C’est la base du respect, de la dignité et de l’égalité.

    La fatigue de penser dans cet aquarium

    La Terre est un milieu vital, terre, mer, eau, air. Sa dynamique d’une part, les germes de vies multiples qui y ont poussé et généré, les cycles de ses diverses composantes, ont font un aquarium, un nid, un berceau…Fatigué, qu’est-ce que je peux faire pour moi, pour me relever d’abord et ensuite pour ma famille, mon pays et pour le bon Dieu ? En lesquels chacun place normalement ses espoirs et chez lesquels on un cherche soutien et devoir d’assistance.
    L’entrée dans la foi se fait gratuitement. A peine un sacrifice : perdre ses doutes ! Adhérer à la foi, c’est investir sa croyance et sa confiance à la fois. Certitude sans mise en scène ni doutes ou simulation. C’est un amour sans faux semblants.

    La vie, l’argile et le reste : l’esprit.

    L’âme, pour la toucher et l’appréhender, appelez ça simplement, la vie ! L’essence de la vie. C’est-à-dire, ce qui la maintient en action et qui garde l’organisme hôte en marche. Par-delà le cerveau, le cœur, le poumon et l’oxygène! Deux situations, 2 hypothèses ou dispositions se confrontent et s‘opposent. Deux logiques pour une seule raison. Croire ou ne pas croire. Et athée et n’en rien attendre ou croyant et espérer. Un pari face au doute négatif ! Agnostiques et incrédules face aux adeptes convaincus. La laïcité s’impose à tout psychologue ou philosophe …Pour les régisseurs et les religieux, je n’en sais rien ! Mais c’est une question de droit, de liberté, de dignité et de respect.

    Questions inutiles, dérisoires ou sans réponses !

    L’arbre, sait-il qui l‘a planté là ? Se souvient-il de la branche ou de la graine qui lui a donné vie ? L’arbre s’habitue-t-il au jardiner ou aux nids qu’il loge ? L’arbre, sait-il les soins du premier et entend-t-il des autres leurs cris ? Le végétal n’a ni sens ni sentiments, ni motricité pour bouger ou parler. C’est ce qu’on sait du moins de lui. C’est utile pour lui et pour nous aussi que les végétaux nous facilitent de les ‘’utiliser’’ ainsi sans pleurer ni râler. Coupés, brulés ou mangés, ils sont faits pour ça et pour nous donc aussi ! L’homme est le centre du monde, des êtres, fossiles, charbon, pétrole ou phosphate qui se sont multiplié pour mourir pour lui. On ne peut pas être plus égocentriques : la terre, matrice originelle et sanctuaire final, humiliée et à genou, continue de nous porter !

    Jeu d’intelligence ou de hasards

    Quel destin et quels calculs, quels jeux de hasards intrigants organisent le tamis des feuilles mortes qui s’étalent sous les bambous ?
    Y a-t-il un mage qui sache lire et interpréter ces énigmatiques interpénétrations et messages ? Ou n’est-ce qu’un désordre hasardeux, sans sens aucun, sinon le délire ou le vouloir trouver l’intelligence : la trace de Dieu partout !
    Alors, il nous faut créer d’autres mots pour nous en servir aux fins de comprendre et de sentir ce que l’on méconnaît. D’autres sens et d’autres termes pour dénommer ce qu’on ignore encore. Inventer des mots et des sens nouveaux pour un nouvel usage méconnu et la découverte de l’inconnu. Comment définir, sonder ou délimiter, ce que l’on ignore ? Cet échec actuel établit nos limites. C’est à dire les limites de nos perceptions, l’état de nos connaissances bornées et notre ignorance massive de l’inconnu. Physique, biologique et mentale, la perception de nous-mêmes, est, elle-même, limitée. On ne peut servir ni dénommer ce que l’on ignore.

    Bénédictions, prières et repentir.

    Alors qu’on vote ici et là, alors qu’on tue les gens dans leurs fêtes, leurs rues ou leurs églises, le courageux pape, François, humanitaire et sage s’en va au Caire, sur les terres des pharaons, en pèlerinage. Il rencontre des savants et sommités religieuses de l’autre bord. Espoirs, alors que les causes des haines persistent ailleurs ! En toute injustice. A ceux-là le hasard réserve des tragédies constantes et uniquement des malheurs.
    Combien sont heureux ce soir sur cette terre, parce qu’ils ont pu boire et dîner ou qu’ils se sont endormis après avoir couché ? Combien de solitaires ne font la paire qu’avec leurs pairs ! Pauvres délaissés, malheureux, misérables ils trainent dans les rues, en plein danger, leurs fiertés rabaissées ! Souvent à deux pas, mais loin des rares hôpitaux ou des rarissimes centres d’assistance sociaux ou psychiatriques ! Sans abris, sans aide, sans place parmi les humains, dans les cœurs ou les hospices. Ces pays sont en guerre civiles aussi, des guerres tues, inconscientes, mais non cachées ! Pire dans ces pays en guerre où le sens de l’humanité et les droits ont totalement disparu. Combien d’émigrés, noirs ou blancs, apatrides sombrent dans les mers ou entre les barbelés des cœurs et des frontières !
    Combien de Syriens, combien de Rohingya de Birmanie ? Combien de bêtes, de poisons ou d’oiseaux ? Combien de martiens s’intéressent à la plongée finale de la sonde Cassini sous les anneaux de Saturne ? Aux fusées de la Corée du Nord, à la montée de Trump ou la sortie du Brexit ? A Guergarate, au Venezuela ou la chute de Marine Le Pen ?

    Face à la mort, la vie, simplement

    Comme ces couples de par le monde, qui chacun dans son nid, vont s’aimer cette nuit pour repartir au travail au lever du jour. Avez-vous les noms de ceux qui seront féconds pour y déposer des âmes ? Ceux qui ont délaissé leurs amourettes, leur passion, enthousiasmes, leurs études, pour se marier et fonder une famille…Ils espèrent la paix du foyer faute de béatitude…
    Que de questions posées aux sables pour connaître leurs liens avec ceux qui les pensent amoncelés, par hasard, çà et là et qui vont s’aimer sur ces plages ! Faute de sables et de mers là-haut, les étoiles font l’amour sur le bord des nuages…
    Pétales fanés sur le gazon, que restera-t-il demain de ce beau bouton de rose qu’hier on hésitait à couper pour te l’offrir ? Emblème de fécondité et de vie. Egards et sentiments d’amour ? Offrandes symboliques, dons ou sacrifices d’un tiers ? Le végétal et la beauté, le parfum, versés à l’amant, en marque de ce qu’il est et en signe de ce qu’on en espère.

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 29 avril 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Bêtes de souk ou bêtes de somme
    ou
    les mythes de grandeurs effarouchées

    Ce n’est pas le titre d’une comédie de Molière. Les acteurs se sont éteints et les scènes nous manquent depuis que des immeubles ont supplanté les salles de cinéma. Paragraphes non titrés des chroniques différées de Mme Student. Acte 63.

    On ne peut pas pester contre le silence des notables ni délivrer des messages aux anges ou aux prophètes, des autres religions, pour venir nous aider ici ou là. Le but, idéal mais nécessaire est celui d’obtenir justice et droits. Mais, pour que ce soit accessible et vrai, nous faut-il attendre l’Apocalypse et la Résurrection, qui nous semblent encore loin ? Alors, faisons vite un vœu, bien naïf, certes ! Celui de rétablir d’abord la paix et de donner ensuite, un sens vrai à la fausse et belliqueuse prétention. Celle qu’il est de nous qualifier d’Humains. Difficile là aussi, certes ! Une autre solution perce…

    Mais, on ne peut pas écrire au roi des rois, puis au chef des présidents impudemment, ni importuner, hors prières régulières, le bon Dieu. Des milliards de milliards d’êtres, souffrant partout de partout, ça fait trop de voix à la fois pour être entendues et leurs vœux et desideratas exaucés ! La solitude du pouvoir, l’isolement de la langue et la respectabilité imposent aux plus faibles des demandeurs, pudeur et respectabilité. Par fierté, évitez donc de quémander des choses légères ou trop de choses incongrues aux grands manitous. Fussent-ils très humains, des fois !
    Comme vous ne pouvez pas adresser non plus vos demandes sur Facebook. Mind ! C’est une officine espionne qui relève du pays de Trump, si je ne me trompe pas ! C’est le grand d’âge et riche en poils blondasses qui ne reçoit personne et qui ne donne rien. Ça ne prend pas non plus sur le Net, qui n’est pas si pur et innocent que ça. Le web est une joutéya que les célébrités évitent par discipline et par précaution. Je parle des nôtres et des bas quartiers. Vous ne devez pas y voir un ponte faire dans le souk, question de garder son look, son prestige et son honorabilité. Sinon alors, dans un bazar ou un musée, privé, à des heures réservées. C’est plus chic et plus cher, c’est huppé et sélect en plus logique ainsi.

    Attention à ce mot qui vient. C’est un symbole, mais en franc parlé. Le bordel, auquel très contraints, vous aspirez, leur est interdit par respect et par dignité. Quelles que soient les belles qui y prospèrent et l’étique (sans h) de vos requêtes et invocations. On ne peut pas prendre au sérieux quelqu’un qu’on voit fureter n’importe où, même dans la pensée ou en blaguant. Et cela, quels que soient son look, son naturel et son honorable simplicité. Alors, pour vos dols indicibles, ne suivez jamais comme un fol un convoi, en courant pour tenter de tendre vos lettres. Adressez-les comme moi, par courrier…ou dans vos prières.

    Ailleurs, sur d’autres sphères, il y a des risques que s’imposent les maîtres de céans et les présidents, quels que soient leurs naturels et leurs sémillants bagous, leur aura ou leur simplicité. Qui plus est, il est des risques de voir le Président recevoir un seau de farine sur son visage lors d’une visite ! Heureusement, ce hooliganisme n’a pas cours ici. Une tarte à la crème, ou des tomates et des œufs, lors de sa marche, professionnelle, même gardée. C’est impardonnable.

    Cependant, des coups sur la gueule d’un notable parlementaire, on commence à en voir cela ici aussi. Au Parlement, si, si, comme antan devant la devanture du bâtiment qui fut un tribunal ! Autre temps autre mœurs. Ça Chabat sur nous, ça se bat pour se faire respecter comme chef dans la cantine des lois ! Comprenez par-là, que les règlements de compte se cuisinent à chaud. Mais, c’est un vieux débat. Même si le combat n’a pas encore cessé en nos honorables parlements !
    Le coq et la tortue. Spécialiste effronté, des cris et des imprudences, inconscient et pour jouer, le bambin intrépide, lâche la tortue tripode dans le bassin vide de grenouilles et de fleurs de lotus, mais plein de feuilles de bambou. Hier, à mon grande stupéfaction, devant sa juvénile cruauté, j’ai été consterné et coléreux de le voir écraser un innocent petit hélicoïde. Un mollusque indolent sur la marche du salon. Un an et demi après m’avoir ainsi offusqué, c’est une centaine de ces gastéropodes que je vais tuer moi-même froidement ! Les escargots, devenus innombrables, ont dévasté bien de mes plantes. Ces pauvres et chères amaryllis blanches, ces herbes tendres ! Chacun sa Corse de transit ou son île de Sainte-Hélène, car par pitié, j’ai dû exiler vers le terrain vague voisin un paquet de ces résistants-là, qui étaient planqués sous les feuilles à moitié rongées.

    Les autres gastéropodes ont été écrasés daéchiquement par dizaines. Et tous les malvenus restants seront anéantis par un pesticide adéquat, made in Koréa et au Japan. Qui va défendre les mollusques de mon jardin contre l’hystérie des puissances, leur Hiroshima et leur Nagasaki ? L’ypérite du Rif et les tsunamis de Syrie. Terribles éradicateurs que nous sommes, quand il s’agit de défendre nos valeurs, nos acquis, nos biens et ceux de nos impénitents amis ? Nos objets de valeur valent tous les sacrifices, de ceux qui y mettent la main dessus !

    Et on défendra le drapeau, la nation et ces richesses immatérielles. Je parle de la culture, des langues, des tribus et des religions, et je fais allusion au girafon marin de l’OCP. Ce squelette du Zarafasaura, devenu fameux après des milliards d’années de sommeil minéral et qui vient d’être ressuscité et restitué au Maroc. Mais, alors, quoi penser de Ceuta, Mellilia, des terres et des lieux confisqués du Maroc, vu ce qu’ils peuvent contenir comme sauriens marocains d’une autre ère ? Quoi dire des autres aires spoliées et ensanglantées du Moyen-Orient ?

    Je ne sais pas pourquoi je suis amer, localement caustique et déçu géopolitiquement ! En fait je suis l’un de ces millions de réceptacles d’une mal-vie et d’un spleen romantique qui a tardé pour arriver jusque-là. Des spectateurs impotents livrés à ce qui ressemble au hasard et au destin. Qui ne seraient pour rien, selon eux ! Un statu-quo en déficit de repères et de définitions auquel il manque juste une pincée de sucre, de sel et de piment. Un état larvaire, un futur papillon goulu de vie qui aspire aux couleurs de la modernité mais qui reste accroché à ses branches et ses racines et qui n’en sort pas.

    Je sors du cachet lyrique pour me croire techniquement blasé et sans enthousiasme, quand même j’aie une passion et un respect démesuré pour la vie. Un goût de la vie aussi ! Je suis un pays de frères, une famille ouverte aux voisins ! Mais leurs maladies y sont-elles pour quelque chose ? Maladies infantiles d’états puérils, non définies par l’OMS, ayant rapport avec la santé. Je veux dire la taille et le poids, le savoir technique, puis la richesse économique et politique !
    Ou que je perçoive maladivement l’impact de ces paramètres existentiels, sur moi, sur nous et sur nos voisins ? Des facteurs qui sont les causes et les conséquences du ressenti. Je ne sais pas pourquoi je me suis mis à écrire, ces mots et ce, sans pensée ni volonté préalable de les publier au moment de la conception de ce texte. Cependant, je crois que c’est important pour moi de le faire, alors que ce n’est pas du tout un manuscrit intime que j’étale ici.

    Monsieur, vous n’avez pas répondu à ma missive. A croire que vous n’avez pas pu en extirper le sens des mots ni lire les symboles d’entre les lignes tressées de cette rédaction. Vous faut-il un psychologue faute de trouver une graphologue attitré ? Les cartes où j’enfouis ce trésor, ce que je veux dire, sont trouées.

    Peut-être que vos anges, seigneur, sauront saisir le sens des mots qui vont avec les actes refrénés sans qu’on les pense et avant qu’on les ait comprises ou prononcés. Le sens ludique dépasse le sens rhétorique des périphrases, des paraboles. Et les symboles, comme des phares éteints, ne sont que brillances et chaleurs, sans astre ni cheminées derrière ou devant.

    Oui à la vie, mais que signifie la feuille qui danse en tombant au pied de l’arbre qu’elle a nourri ou du moins aidé à respirer ? Que signifie la vie pour la feuille qui a contribué à l’exprimer ? Et ces milliers de fourmis qui travaillent en ligne même de nuit, sans rien de particulier.
    Que signifie le vols tremblant de ces papillons blancs qui oscillent au-dessus des gazanias ? Alors qu’ils ne sucent ni ambre ni nectar de ces fleurs sud-africaines !

    Rituel sensuel, musique insensible, avant de se de pondre des œufs qui en grand nombre infesteront mon jardinet d’insatiables chenilles. Odeurs, couleurs, oxygène, corps chimiques innombrables et gazouillis. Le cycle est une danse de la vie, où l’on ne voit que la danse sans donner de nom à ceux qui la dansent.

    J’ai beau regarder le ciel et vouloir percer les nuages pour discerner quelque message sensible afin de m’éclairer pour trouver le vrai visage, sinon de Dieu, mais celui des anges, ou quelque chose de simple, de grandiose et d’éminemment beau…

    Alors, à quoi sert-il de regarder le ciel et ses nuages ? Les vagues de l’océan, le vol des oiseaux ? Est-ce de vouloir faire des prières et d’y lire des présages, si la faim de la paix, l’admiration de la création, le silence de la solitude, ne s’expriment pas en vous ? L’insatisfait disciple et si vénal révolté réfléchit avant de répondre.

    A l’ombre de l’indécence et de l’intelligence, à l’orée de la démente médisance, on inculque aux riches rebelles, friands de révolte, de luxe, de lucre et de stupre, la vie des stars de cinéma ! Le film, le mythe, la fiction deviennent pour eux la réalité ! Dire zut à la police, la maudire, la corrompe ou la menacer, parce qu’on est le fils d’untel. Un bébé violent branché sur le biberon de champagne. Qu’il boit ostensiblement au goulot en conduisant ! Ça la fout mal quelque part. Mais, c’est dommage pour les respectables parents ! Des notables qui se doivent d’accepter de bon cœur un minimum de correction. Et pour le bon exemple encore, la justice et la démocratie ! Et non d’œuvrer, dans l’ombre, à la dissidence telle qu’elle sera par nos adversaires surexploitée.
    Parabole. Que choisir, toi la pauvre et tranquille tortue, qui roule sur trois pattes seulement ? Le silence ravageur et la déprime mortelle ? L’entrée dans la caverne des soucis et la cage de soi?

    Parabole. Que choisir entre les rares prunes vertes et le bouton de rose, peu odorifère, qui est déjà fané ? Halte le mioche de critiquer la doctoresse ! Laquelle est fière d’ajouter son nom à celui qu’elle sert, en te vaccinant et de te remplir ton carnet qu’elle signera de son nom ! Elle refusera toujours l’obole du service, a contrario de ceux qui vous servent le café, dehors. Une torride et amère boisson, dont tu t’es aveuglement épris, mais que le cardiologue t’interdira dorénavant.

    Monsieur le Directeur… Que dois-je penser des mots surpris dans la bouche de ce criard chérubin, un impuni qui s’engage, si jeune, dans la médisance perverse que lui colportent sa mère et ses parents ? Profane vengeur, par délégation ? Ignare qui mérite le silence ou les gronderies des enseignants ? Triste réputation que vocifèrent les bouts d’argile aussi et qu’ils divulguent avant le Grand Jugement ! Epitaphe sordide in vivo de la victime multiple ? Concession ou confession ? Il y des coups sur les fesses, des gifles, qu’on a omis de donner, par amour ou sensiblerie, aux enfants ! Et par devoir de modernité, je pense aussi ! DDH, droits de l’enfant, certes, j’en suis convaincu !
    L’orgueilleuse furie est entrée en trombe en vociférant prétextant le manque de politesse de ce petit ange. Innocent, mais insoumis de tempérament. Qui n’est pas cardiaque n’a qu’à cramer, car il le sera, à t’entendre crier, Esse, mon enfant ! Triomphe de l’irrespect et du manque de répit, qui fait taire ou fuir les anges, les vrais, pour calmer leurs douleurs. Elle hurle, parce qu’il ne l’a pas appelée Tante Esse ou Feltana*! Le ‘’Lalla’’ respectueux des incantations à Sa roturière Seigneurie. Mais, il se défend le Bambino, car il parlait d’elle, qui était absente, et non pas d’elle-même, en face ou directement.

    Charte en l’air ! Les enfants turbulents, hyperactifs, veufs de leurs vivants parents, vous étonnent ou vous blessent. Ils ne savent pas toujours vous plaire ! Tu ne sais pas, Petite victime, à qui t’adresser, pour calmer ta peur et ta colère. Mélange d’ignorance et d’orgueil. On se fâche parce qu’on a du caractère et un sale tempérament. La personnalité s’acquiert ainsi, je crois. Mais, pas toujours à l’endroit.

    La vue du ciel, comme repère, la tête levée, donne si mal aux tempes et à la nuque, qu’elle en assourdit les oreilles de bruits vertigineux. Essayez donc pour me croire ! C’est pour cela qu’on n’entend pas les balbutiements et les méditations des séraphins et que nos yeux se referment sur leurs oublis. Sont-ils présents et neutres ou absents ?

    Pourquoi cet Eden est-il pourri d’ingrats intolérants et de spécimens incongrus et intolérables ? Pourquoi ce jardin et ses fleurs, ses colombes, ses chants d’oiseaux, puis cet appel du coq, font-ils écho au chant du muezzin ? Coïncidences…

    Laissez aller ce coq malappris, pour grossir le flux des engrais et cracher de son cloaque votre pain béni ! Il vous lâche de ses fientes au beau milieu de vos marches d’escalier ! L’Homme que je médis, est-il ainsi ? Nature, toi qui englobe nos corps qui sont des organismes admirables et des plus complexes, est-ce un destin ou hasard, si nos viscères fuitent ? Une involontaire morgue, que celle de ce Coco de coq. Un volatil émigré qui a atterri dans mon jardin. Faut-il le renvoyer en Algérie, en Libye, en Irak ou en Syrie ? Et le voilà, le rustre, qui amoche vos marches et qu’il se moque de votre hygiène, en tentant de vous y faire glisser dessus, en vous narguant, comme un vieux copain ! Laissez le monde aux incapables, aux paresseuses, aux renégats, aux tricheurs, aux lâches, aux ingrats, aux corrompus et aux pourris ! Laissez-les sortir de leurs ventres, ce qu’ils ont volé et ingurgité ! Ça fait pour les brutes du bon engrais ! Et le cycle reprend !

    Rien n’est éternel, ma fille et fais attention à tes arrières et là où tu mets les pieds ! Gare à la paresse, à la pauvreté, à la maladie et à autrui ! Pense à ta vieillesse en sage du juste milieu et non en économe radine ! Pense-y comme victime de cette rageuse manie des dépenses invétérées ! A quoi nous servent ces objets qu’on amasse et ces habits jamais portés ? Et ces fêtes furieusement coûteuses et inutiles que tu jalouses chez autrui ? Puis, à leurs habits bizarres, le m’as-tu-vu, si cher parce que c’est signé et très vite démodé. Réveille-toi, Esse,-toi qui as fait dans la couture esthétique et la diplomatie…en épousant un bon voisin.

    Dr Idrissi My Ahmed, 24 Avril 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Bêtes de souk ou bêtes de somme
    ou
    les mythes de grandeurs effarouchées

    Ce n’est pas le titre d’une comédie de Molière. Les acteurs se sont éteints et les scènes nous manquent depuis que des immeubles ont supplanté les salles de cinéma. Paragraphes non titrés des chroniques différées de Mme Student. Acte 63.

    On ne peut pas pester contre le silence des notables ni délivrer des messages aux anges ou aux prophètes, des autres religions, pour venir nous aider ici ou là. Le but, idéal mais nécessaire est celui d’obtenir justice et droits. Mais, pour que ce soit accessible et vrai, nous faut-il attendre l’Apocalypse et la Résurrection, qui nous semblent encore loin ? Alors, faisons vite un vœu, bien naïf, certes ! Celui de rétablir d’abord la paix et de donner ensuite, un sens vrai à la fausse et belliqueuse prétention. Celle qu’il est de nous qualifier d’Humains. Difficile là aussi, certes ! Une autre solution perce…

    Mais, on ne peut pas écrire au roi des rois, puis au chef des présidents impudemment, ni importuner, hors prières régulières, le bon Dieu. Des milliards de milliards d’êtres, souffrant partout de partout, ça fait trop de voix à la fois pour être entendues et leurs vœux et desideratas exaucés ! La solitude du pouvoir, l’isolement de la langue et la respectabilité imposent aux plus faibles des demandeurs, pudeur et respectabilité. Par fierté, évitez donc de quémander des choses légères ou trop de choses incongrues aux grands manitous. Fussent-ils très humains, des fois !

    Comme vous ne pouvez pas adresser non plus vos demandes sur Facebook. Mind ! C’est une officine espionne qui relève du pays de Trump, si je ne me trompe pas ! C’est le grand d’âge et riche en poils blondasses qui ne reçoit personne et qui ne donne rien. Ça ne prend pas non plus sur le Net, qui n’est pas si pur et innocent que ça. Le web est une joutéya que les célébrités évitent par discipline et par précaution. Je parle des nôtres et des bas quartiers. Vous ne devez pas y voir un ponte faire dans le souk, question de garder son look, son prestige et son honorabilité. Sinon alors, dans un bazar ou un musée, privé, à des heures réservées. C’est plus chic et plus cher, c’est huppé et sélect en plus logique ainsi.

    Attention à ce mot qui vient. C’est un symbole, mais en franc parlé. Le bordel, auquel très contraints, vous aspirez, leur est interdit par respect et par dignité. Quelles que soient les belles qui y prospèrent et l’étique (sans h) de vos requêtes et invocations. On ne peut pas prendre au sérieux quelqu’un qu’on voit fureter n’importe où, même dans la pensée ou en blaguant. Et cela, quels que soient son look, son naturel et son honorable simplicité. Alors, pour vos dols indicibles, ne suivez jamais comme un fol un convoi, en courant pour tenter de tendre vos lettres. Adressez-les comme moi, par courrier…ou dans vos prières.
    Ailleurs, sur d’autres sphères, il y a des risques que s’imposent les maîtres de céans et les présidents, quels que soient leurs naturels et leurs sémillants bagous, leur aura ou leur simplicité. Qui plus est, il est des risques de voir le Président recevoir un seau de farine sur son visage lors d’une visite ! Heureusement, ce hooliganisme n’a pas cours ici. Une tarte à la crème, ou des tomates et des œufs, lors de sa marche, professionnelle, même gardée. C’est impardonnable.

    Cependant, des coups sur la gueule d’un notable parlementaire, on commence à en voir cela ici aussi. Au Parlement, si, si, comme antan devant la devanture du bâtiment qui fut un tribunal ! Autre temps autre mœurs. Ça Chabat sur nous, ça se bat pour se faire respecter comme chef dans la cantine des lois ! Comprenez par-là, que les règlements de compte se cuisinent à chaud. Mais, c’est un vieux débat. Même si le combat n’a pas encore cessé en nos honorables parlements !

    Le coq et la tortue. Spécialiste effronté, des cris et des imprudences, inconscient et pour jouer, le bambin intrépide, lâche la tortue tripode dans le bassin vide de grenouilles et de fleurs de lotus, mais plein de feuilles de bambou. Hier, à mon grande stupéfaction, devant sa juvénile cruauté, j’ai été consterné et coléreux de le voir écraser un innocent petit hélicoïde. Un mollusque indolent sur la marche du salon. Un an et demi après m’avoir ainsi offusqué, c’est une centaine de ces gastéropodes que je vais tuer moi-même froidement ! Les escargots, devenus innombrables, ont dévasté bien de mes plantes. Ces pauvres et chères amaryllis blanches, ces herbes tendres ! Chacun sa Corse de transit ou son île de Sainte-Helene, car par pitié, j’ai dû exiler vers le terrain vague voisin un paquet de ces résistants-là, qui étaient planqués sous les feuilles à moitié rongées.

    Les autres gastéropodes ont été écrasés daéchiquement par dizaines. Et tous les malvenus restants seront anéantis par un pesticide adéquat, made in Koréa et au Japan. Qui va défendre les mollusques de mon jardin contre l’hystérie des puissances, leur Hiroshima et leur Nagasaki ? L’ypérite du Rif et les tsunamis de Syrie. Terribles éradicateurs que nous sommes, quand il s’agit de défendre nos valeurs, nos acquis, nos biens et ceux de nos impénitents amis ? Nos objets de valeur valent tous les sacrifices, de ceux qui y mettent la main dessus !

    Et on défendra le drapeau, la nation et ces richesses immatérielles. Je parle de la culture, des langues, des tribus et des religions, et je fais allusion au girafon marin de l’OCP. Ce squelette du Zarafasaura, devenu fameux après des milliards d’années de sommeil minéral et qui vient d’être ressuscité et restitué au Maroc. Mais, alors, quoi penser de Ceuta, Mellilia, des terres et des lieux confisqués du Maroc, vu ce qu’ils peuvent contenir comme sauriens marocains d’une autre ère ? Quoi dire des autres aires spoliées et ensanglantées du Moyen-Orient ?

    Je ne sais pas pourquoi je suis amer, localement caustique et déçu géopolitiquement ! En fait je suis l’un de ces millions de réceptacles d’une mal-vie et d’un spleen romantique qui a tardé pour arriver jusque-là. Des spectateurs impotents livrés à ce qui ressemble au hasard et au destin. Qui ne seraient pour rien, selon eux ! Un statuquo en déficit de repères et de définitions auquel il manque juste une pincée de sucre, de sel et de piment. Un état larvaire, un futur papillon goulu de vie qui aspire aux couleurs de la modernité mais qui reste accroché à ses branches et ses racines et qui n’en sort pas.
    Je sors du cachet lyrique pour me croire techniquement blasé et sans enthousiasme, quand même j’aie une passion et un respect démesuré pour la vie. Un goût de la vie aussi ! Je suis un pays de frères, une famille ouverte aux voisins ! Mais leurs maladies y sont-elles pour quelque chose ? Maladies infantiles d’états puérils, non définies par l’OMS, ayant rapport avec la santé. Je veux dire la taille et le poids, le savoir technique, puis la richesse économique et politique !

    Ou que je perçoive maladivement l’impact de ces paramètres existentiels, sur moi, sur nous et sur nos voisins ? Des facteurs qui sont les causes et les conséquences du ressenti. Je ne sais pas pourquoi je me suis mis à écrire, ces mots et ce, sans pensée ni volonté préalable de les publier au moment de la conception de ce texte. Cependant, je crois que c’est important pour moi de le faire, alors que ce n’est pas du tout un manuscrit intime que j’étale ici.
    Monsieur, vous n’avez pas répondu à ma missive. A croire que vous n’avez pas pu en extirper le sens des mots ni lire les symboles d’entre les lignes tressées de cette rédaction. Vous faut-il un psychologue faute de trouver une graphologue attitré ? Les cartes où j’enfouis ce trésor, ce que je veux dire, sont trouées.

    Peut-être que vos anges, seigneur, sauront saisir le sens des mots qui vont avec les actes refreinés sans qu’on les pense et avant qu’on les ait comprises ou prononcés. Le sens ludique dépasse le sens rhétorique des périphrases, des paraboles. Et les symboles, comme des phares éteints, ne sont que brillances et chaleurs, sans astre ni cheminées derrière ou devant.

    Oui à la vie, mais que signifie la feuille qui danse en tombant au pied de l’arbre qu’elle a nourri ou du moins aidé à respirer ? Que signifie la vie pour la feuille qui a contribué à l’exprimer ? Et ces milliers de fourmis qui travaillent en ligne même de nuit, sans rien de particulier.

    Que signifient le vol tremblant de ces papillons blancs qui oscillent au-dessus des gazanias ? Alors qu’ils ne sucent ni ambre ni nectar de ces fleurs sud-africaines !

    Rituel sensuel, musique insensible, avant de se de pondre des œufs qui en grand nombre infesteront mon jardinet d’insatiables chenilles. Odeurs, couleurs, oxygène, corps chimiques innombrables et gazouillis. Le cycle est une danse de la vie, où l’on ne voit que la danse sans donner de nom à ceux qui la dansent.

    J’ai beau regarder le ciel et vouloir percer les nuages pour discerner quelque message sensible afin de m’éclairer pour trouver le vrai visage, sinon de Dieu, mais celui des anges, ou quelque chose de simple, de grandiose et d’éminemment beau…

    Alors, à quoi sert-il de regarder le ciel et ses nuages, les vagues de l’océan, le vol des oiseaux et de vouloir faire des prières et lire des présages, si la faim de la paix, l’admiration de la création, le silence de la solitude, ne s’expriment pas en vous ? L’insatisfait disciple et le si vénal révolté !

    A l’ombre de l’indécence et de l’intelligence, à l’orée de la démente médisance on inculque aux riches rebelles, friands de révolte, de luxe, de lucre et de stupre, la vie des stars de cinéma ! Le film, le mythe devient réalité ! A dire zut à la police, à la maudire ou à la corrompe ou à la menacer, parce qu’on est le fils d’untel, branché sur le biberon de champagne, même en conduisant ! Ça la fout mal quelque part. Mais, c’est dommage pour les respectables parents ! Des notables qui se doivent d’accepter de bon cœur un minimum de correction. Et pour le bon exemple encore, la justice et la démocratie ! Et non d’œuvrer, dans l’ombre, à la dissidence telle qu’elle sera par nos adversaires surexploitée.

    Parabole. Que choisir, toi la pauvre et tranquille tortue, qui roule sur trois pattes seulement ? Le silence ravageur et la déprime mortelle ? L’entrée dans la caverne des soucis et la cage de soi ?

    Parabole. Que choisir entre les rares prunes vertes et le bouton de rose, peu odorifère, qui est déjà fané ? Halte le mioche de critiquer la doctoresse ! Laquelle est fière d’ajouter son nom à celui qu’elle sert, en te vaccinant et de te remplir ton carnet qu’elle signera de son nom ! Elle refusera toujours l’obole du service, a contrario de ceux qui vous servent le café, dehors. Une torride et amère boisson, dont tu t’es aveuglement épris, mais que le cardiologue t’interdira dorénavant.

    Monsieur le Directeur… Que dois-je penser des mots surpris dans la bouche de cet chérubin criard, un impuni qui s’engage, si jeune, dans la médisance perverse que lui colportent ses parents ? Profane vengeur, par délégation ? Ignare qui mérite le silence ou les gronderies des enseignants ? Triste réputation que vocifèrent les bouts d’argile aussi et qu’ils divulguent avant le grand jugement ! Epitaphe sordide in vivo de la victime multiple ?
    L’orgueilleuse furie est entrée en trombe en vociférant le manque de politesse de ce petit ange. Innocent mais insoumis de tempérament. Qui n’est pas cardiaque n’a qu’à cramer, car il le sera ! Triomphe de l’irrespect et du manque de répit, qui fait taire ou fuir les anges, les vrais, pour calmer leurs douleurs. Elle hurle, parce qu’il ne l’a pas appelée Tante Flana*! Le Lalla respectueux des incantations à Sa roturière Seigneurie.

    Charte en l’air ! Les enfants turbulents, hyperactifs, veufs de leurs vivants parents, vous étonnent ou vous blessent. Ils ne savent pas toujours vous plaire ! Tu ne sais pas, petite victime, à qui t’adresser, pour calmer ta peur et ta colère. Mélange d’ignorance et d’orgueil. On se fâche parce qu’on a du caractère et un sale tempérament.

    La vue du ciel, comme repère, la tête levée, donne si mal aux tempes qu’elle en assourdit les oreilles de bruits vertigineux. C’est pour cela qu’on n’entend pas les balbutiements et les méditations des séraphins et que nos yeux se referment sur leurs oublis.

    Pourquoi cet Eden est-il pourri d’ingrats intolérants et de spécimens intolérables et incongrus ? Pourquoi ce jardin et ses fleurs, ses colombes, ses chants d’oiseaux, puis cet appel du coq font-ils écho au chant du muezzin ? Coïncidences…

    Laisser aller ce coq malappris, grossir le flux des engrais et cracher de son cloaque votre pain béni ! Il vous lâche de ses fientes au beau milieu de vos marches d’escalier ! Nature, toi qui englobe nos corps qui sont des organismes des plus complexes, est-ce un destin ou hasard, si nos viscères fuient ? Une involontaire morgue, que celle de ce Coco de coq. Un volatil émigré qui a atterri dans mon jardin. Faut-il le renvoyer en Algérie, en Lybie, en Irak ou en Syrie ? Et le voilà, le rustre, qui amoche vos marches et qu’il se moque de votre hygiène, en tentant de vous y faire glisser ! Laissez le monde aux incapables, aux paresseuses, aux renégats, aux tricheurs, aux lâches aux ingrats, aux corrompus et aux pourris ! Laissez-les sortir de leurs ventres, ce qu’ils ont volé et ingurgité ! Ça fait pour les brutes du bon engrais ! Et le cercle est refermé.

    Rien n’est éternel, ma fille et fais attention à tes arrières et où tu mets les pieds ! Gare à la paresse, à la pauvreté, à la maladie et à autrui ! Pense à ta vieillesse en sage du juste milieu et non en économe radine ! Pense-y comme victime de cette rageuse manie des dépenses invétérées ! A quoi nous servent ces objets qu’on amasse et ces habits jamais portés ? Et ces fêtes furieusement couteuses et inutiles que tu jalouses chez autrui ? Puis, à leurs habits bizarres, le m’as-tu-vu, si cher et vite démodé, toi qui as fait dans la couture esthétique et la diplomatie.

    Dr Idrissi My Ahmed, 24 Avril 2017

    a

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES TRESSAILLEMENTS DE LA VIE

    Psalmodies en sourdine. Valeurs molles, le courage des limaces et l’intelligence des escargots. Egos rigides et pensées hypertrophiées livrées en vrac. De l’abus de richesses inutiles à la face des gens.

    Les tressaillements de la vie : abus et psalmodies en vrac

    *. Je me décitoyennise ! Les ministres locaux ne m’écoutent pas. J’en suis déçu. Je récuse les silences d’où qu’ils proviennent. Tant pis pour vous, si ça vous déprime, vous n’avez qu’à les héler de votre côté ! Peut-être qu’ils vous entendront. Même si je les paie, indirectement, prestige, pension, et admiration en sus, ils ne me répondent pas ! Suis-je un citoyen inutile, ou une virgule futile hors des convenances et du texte ? Mais en fait, nous sommes 40 millions et 7,5 milliards comme ça. Comment peuvent-ils et pensent-ils, par intelligence ou par paresse, répondre aux bavards, aux inutiles, aux intrus et aux indélicats ? Indispensables et illisibles méconnus ! Et pourtant ils ont le google et ils facebookent comme toi !

    *. Incuries insouciances et perversions! Les inégalités et les manques créent l’effroi et les rébellions. Dixit mon prof d’histoire-géo, monsieur Salvan, en 1964 ! Sans clémence ni droits, quels qu’en soient les approches, dialectiques ou préventifs, les vécus sont toujours sentis comme matériellement insuffisants. Et ce, surtout devant les excès inutiles, affichés ostensiblement, par les riches et les plus grands. Les experts sublimés, sont au zénith et n’en descendent pas. Et là se creusent des ravins d’inégalités, de haines et de jalousies entre les tranches des mêmes peuples. Surtout ceux qui restent en voie de développement, pleins de dettes, et en situation d’instabilité, voire de rancune et de struggles larvés avec les gentils voisins. Pensait-il Monsieur Salvan à la France-Allemagne d’antan ?! Que d’exemples en Afrique y voit-on ! Nous donnait-il l’exemple du Maroc, objet de convoitises avant l’invasion coloniale dite éloquemment, le Protectorat ? Ceux d’Europe sont les premiers intéressés. Et l’on y voit les fastes, les frusques et les frasques, défier et narguer les couches appauvries. Leur exhibition fait de ces parangons des modèles pour les autres ! On en parlera plus loin…

    *. Plus bas, c’est pire. Sans justice ni équité, sans partages en fait, la déprime est sublimée et c’est le désarroi. Les esprits se révoltent et trouvent preneurs à leurs enchères de par le monde. D’abord, chez les adversaires de l’Etat et les rivaux des gouvernants. Les assassins et les manipulateurs y trouvent leurs chantiers d’activité politique et leurs joies ! Face à la pauvreté, qui sert de lit et de préphase, c’est la perte d’espoir et la désillusion, qui après la déprime et les découragements, poussent les plus pauvres et les plus faibles, les hooligans et les saccageurs entre les mains des agitateurs, des conspirateurs et des aventuristes. Et après les slogans erratiques et trompeurs, c’est la révolution féroce qui chamboule la société. Avec ses pertes et ses fracas, son chaos et ses terreurs barbares et comme horizon, le morcellement des états en plusieurs fractions. Même si ce ne sont pas les mêmes causes ni les mêmes ingrédients, ce sont les déchirures des peuples et des nations, à l’instar de celles que nous vivons…Au Moyen-Orient ! Par exemple. Qui décide et planifie tout ça ?

    *. C’est une loi quasi mathématique, où la socio-anthropologie et l’histoire des républiques et des dynasties, des partis les plus anciens, laissent leurs plumes comme archives et cicatrices pour tous les temps. L’enseignement de l’histoire est-ce une prescience, est-ce un enseignement préventif pour nous ? Nous n’étions que des adolescents en première année du baccalauréat, sans grands moyens. Voulait-il le prof, nous le dire pour le souffler à nos maîtres de céans et nous pousser nous-mêmes, de façon préventive, à provoquer moins de dégâts pour gérer notre vie. Et, une fois aux affaires, parmi les premiers cadres de la relève, éviter d’être les copieurs ou les instigateurs de ces excès qui poussent les démunis et les autres à la haine et aux récriminations…syndicales ou civiles, armées ou pas. Il nous échoit tous, en cette phase d’offrir moins de contrastes et de dépenses inutiles. Moins de luxe offensant et plus de travail, plus de justice et moins d’ostensibles inégalités et/ou d’injustices sociales ! Mais là, pour les grandes puissances, le pétrole et la sécurité d’Israël, sont les premières exigences et les principaux ferments. Alors, pas de pitié pour les escargots qui envahissent le jardin de Versailles ! On écrase tous les mollusques du pied dans leur bave, comme des étrangers, en attendant de les arroser de médicaments toxiques ! Ou du gaz sarin, comme au Rif ! Non pas de jour, mais de de nuit, chez eux, avant qu’ils n’arrivent ! Après avoir évacué les plus dignes, les plus nobles, les plus comestibles !

    *. Effervescence d’étoiles dans le ciel. La beauté n’a pas besoin de trop de fards. Madame, vous êtes jeune, belle et de naissance heureuse, prospère et fortunée, qui plus est intelligente et cultivée. Vous faites du bien autour de vous et sans arrêt. La population le reconnaît et le plébiscite et s’enorgueillit devant les autres. Vous méritez tous les honneurs et les éloges les plus élevés de nos pays. Pensez-vous que les femmes de nos grandes villes, je parle des dames les plus riches, qu’elles aient besoin de sacs et de chaussures en serpent, de colliers en diamants et de montres, toutes en or, sans parler des habits chics et onéreux pour briller en société de signatures phares ? Ou en ville, alors que bien des gens manquent de pain de chaleur et de médicaments. Tiens, il est minuit on sonne, c’est un jeune bien habillé, qui vous demande du pain ! Vous lui ajouter un peu d’argent, il vous réclame une couverture ! Et vous entendiez, il y a un moment, qu’il en meurt un grand nombre dans leurs tourments les plus vils. Du coup, si vous pouviez leur dire à nos richardes et leur donner les conseils et les exemples aux fins d’être moins dépensières et aux looks plus simples. Et il en restera de leurs fortunes. Aux démunis donc de donner un peu de leurs restes et de leur livrer des aumônes sinon de légers partages. Une marque d’amour sincère, quoique matérielle, car sans ça, nous piétinons la vie des autres, sans les voir souffrir.

    *. Face à l’expression des richesses à la face des gens, celle des futilités onéreuses, exhibés et hypertrophiés par les médias, les manques, les envies et les privations, la jalousie, déterminent comme un état de manque chronique chez d’aucuns. Et ce sont des cicatrices vives, dans leur caractère, des blessures faites de jalousie puis de haines. Si les religions canalisent et refrènent, par la morale, ces sentiments, il n’en demeure pas moins que ce sont des formes d’atteintes que les plus riches assènent aux convoitants, inconsciemment ! Une brillance, un droit, une négligence qui ne considère aucunement les réactions péjoratives sur les plus pauvres de ces gens. Cet état fait miroiter ostensiblement des richesses de parvenus notoires ou pas, des provocations non voulues probablement, qui grossissent dans le cœur l’assentiment des opposants et des mécontents. Pitié pour les vulnérables et pardon aux indigents !

    *. Critique mal venue ! Tu dis ça par jalousie ! Tu n’as ni leur beauté ni leur fortune encore moins leur virilité ou leur savoir. Non pas pour ladite incompétence ! Je manque seulement de bagou, d’arabe sémillant ou de berbère adéquat. Surtout pour les expressions populistes et les soutiens intéressés ! Ni tahakkoum, ni chaêwada, ni chaêbawiya. Je n’ai rien à donner, même si j’ai déjà livré des idées. Je n’en ai plus, mon esprit, blasé par l’absence de retour, n’en produit plus. Il s’est désintéressé, désintégré ! Merci. Je suis un timide, un incompris. Alors, bay bay, je vous ai compris ! Je vous laisse le gouvernement et le parlement, les partis et leurs mandats succulents. Reprenez vos querelles, vos critiques, vos blagues et vos slogans ! Prenez même la rue et mon habitation. Je vous rends votre argent !

    *. Il n’y pas pires ingrats et prédateurs que ceux qui font fortune et renommée en usant de vos idées. Sans s’en souvenir ni en référer. Je déplore, je critique, à voix forte et en gros caractères ceci. Il n’y a de détestable que les cadres impolis des pays sous-développés. Qui se sent morveux se mouche ! Les autres ne sont que des barbares, gonflés à vomir leurs excès, leurs rebuts et leurs excrétas. Nés par hasard en pays dits-avancés, ils sont nés xénophobes et génétiquement racistes, impérieux et supérieurs par nécessité. Ils se défendent et se protègent c’est de leur droit ! Allez les corriger, les convaincre ou les en dissuader ! Ce ne sont que des balivernes qui viennent de si bas ! A leur instar, parallèlement et comme s’ils venaient des pays supérieurs, nos fonctionnaires, des encadrants imbus de fatuité, font les indélicats. Ne pas déranger ! Ils engrangent, toujours en réunion, comme si c’était en Olympe chez Jupin ! Et si la miséricorde les prend, ils vous feront dire, qu’il faut aller vous faire voir ailleurs ! Dans un lointain département.

    *. Non, vous n’êtes pas chez vous. Vous vous êtes trompé de pays ! Un délire de suffisance oppressant venu de personnages inutiles. Des énergumènes, qui on ne sait comment, sont arrivés aux commandes, et qui manquent de papier, de timbre et de secrétaire pour leur enseigner de répondre d’abord et de dire, oui ou non, en restant polis. Mais ce ne sont qu’entraves pour vous pousser à les payer, en sous-table, en plus de leurs salaires réguliers. Appelez-ça comme vous voulez ! Que de discours royaux parlent de ces entraves aux citoyens ! Le mot corruption dégouline et se répand. Ses synonymes et ses annexes, sont devenus chargés de banalité, au point que le mot et le geste restent et que leur sens amoral disparaît. S’ils ne conviennent plus ici, ailleurs, plus haut et plus loin, c’est pire et autant et ça touche les couches suprêmes, dit-on ! Ce doit être des charges ou des honoraires ! Cette licence, cette nécessité, ce vice sont devenus structurels et génétiques. Si naturels, au point de devoir figurer comme une rubrique, sur les déclarations d’impôts ! Les cadres, c’est d’abord cette éthique démocratique, citoyenne et civilisée, qu’ils se doivent d’observer. Morale ou devoir, conduite que les enseignants leur doivent injecter et plus doser. Autrement…Ou donc :

    *. Que je me sois-je trompé d’ère et de planète ! Voire, d’époque et de pays, comme vous ! Oui, peut-être quand beaucoup des nôtres aimeraient vivre ailleurs. Un fantasme, une ouverture. Nos temps sont troublés, comme si tous les pays étaient en guerre de liquidation, depuis les deux dernières mondiales, qui ont fait des émules çà et là, dans leurs anciennes scories…Pardon, leurs anciennes colonies qui leur restent appendues ! Et nous sommes piégés dans ce jeu d’échec et cette partie du monde si accueillante et si hospitalière dont les siens aiment quiétude et la paix. Seulement, déchiré, coupé, essoré, déstabilisé, le pays est comme sur un radeau. Sans être le seul. Il voit des personnes de toutes les couleurs le traverser pour l’immerger ou l’irriguer ! Il en retient beaucoup plus que les autres et les honore.

    *. C’est la loi des fluides, non pas que tout coule ou qu’on ne se lave jamais dans la même eau…Mais que, pour faire une halte dans ce texte, regardez une rivière qui coule sous l’ombre de ses arbres. Regardez-les miroiter sur ses ondes et tressaillir. Regardez le filet jaune, scintillant d’ors, qui coule et s’y mélange dès que vous y plonger vos pieds…Et cet autre, un peu plus loin, qui boit de ce même filet que vous avez enrichi de vos humeurs. Et c’est là qu’il fait ses ablutions et qu’il abreuve ses bêtes.

    *. ‘’Effet de piscine’’, on se baigne dans les urines d’autrui. Principe de base de la communauté, des recyclages et de l’économie écologique. Même l’argent souillé des corrompus et des vendeurs d’armes sert à autrui. C’est à quoi je voulais en venir. Si les marchands de canons sont des industriels…A quoi servent les armes ? Selon votre réponse, les marchands d’armes sont des criminels qui prêtent main à des assassins ! Sans plus. Seulement, y a-t-il des exceptions civilisées et démocratiques ? Celles des armes propres des alliés ? Celles illégales qui circulent entre les gangs et les trafiquants ? Celles offertes aux tribus et aux clans, en sécession ? Celles livrées aux régions qui se soulèvent semant les drames et la discorde ? Quelle est la part de la défense et celle du crime ?

    *. Les habitants se réveillent comme des étrangers entre-eux, malgré des millénaires de cohabitations ! Il en est qui réfutent l’arabe, l’islam, le français, l’espagnol, le berbère et carrément la formule du régime, en rêvant aux miliciens d’antan. Bref, on veut faire péter le pays pour n’avoir pas pu le faire agenouiller et le mettre ventre à terre ! On veut le régionaliser et offrir une république à chaque quartier…Avec ses toilettes et son parlement, ses leaders autochtones, ses penseurs cabarets. Cependant, malgré la mer et l’océan, les sables, les frontières closes, les fils barbelés et les cœurs fermés des gens, le Maroc hospitalier prospère, persévère et se défend. Il flotte néanmoins sur les voiles du miracle et des mirages qui l’inspirent et l’attirent. Il tente de se comprendre et de se définir. Il tente de mieux respirer, entre la sphère du nord qui l’étouffe après l’avoir réveillé et l’hémisphère du sud, qui tirent chacun sur ses branches et ses fruits. Il tient quoique l’on en dise, grâce à Dieu !

    *. Quelle utilité pour Dieu de nous regarder nous quereller ou de nous voir nous manger entre êtres et bêtes qui se ressemblent ? Que n’a-t-il éliminé Satan ? Ses pairs et ses émules, ces escrocs et ces voleurs ! Dès le départ parce qu’il l’a défié Lui, au lieu de le laisser nous harceler ! Nous vaincre, nous l’objet innocent du pari, sensés être piteux dès la conception, par rapport à lui et moins résistants à sa puissance. J’ai parlé d’Adam à peine formé d’argile et de l’ange de lumière que fut Satan. Nous sommes une mise sur table, un pari, un objet, mais des combattants parieurs aussi, malgré nous. Faibles, nous avons le devoir de rester fiables. Faut-il que les plus brillants les plus forts soient les meilleurs et qu’on laisse se détruire les handicapés ? Les plus faibles de nature, de parmi les humains, qui n’ont pu ni tenir le pari, ni honorer son côté divin. Auxquels il échoit de combattre l’invisible Satan. L’invincible démon lui et ses diaboliques enfants. Quelle est leur part, leur pénétrance dans notre conscience, nos actes et notre comportement ? Quelle est leur part dans nos instincts, notre moi, et notre conduite et notre cervelle ? Quelle est la part du sexe, de cette queue du diable, vécue comme un handicap, une épreuve, dans le devenir de l’homme, l’organique, l’animal et le mammifère ? Que lui reste-t-il alors comme moyens et liberté d’action sur son évolution purificatrice pour élever son âme, invisible, insensible vers une lumière plus spirituelle ?

    *. L’islam a découvert la guerre existentielle, familiale, intertribale, de développent et d’extension à l’instar des autres civilisations. Une résilience s’est imposée face aux défis de l’histoire. Face au reste du colonialisme romain puis lors de ses phases d’extension, à l’instar des cultures bibliques précédentes. Ce, avant de devenir un système des potentats fascistes, qui utilisaient l’islam comme ciment et prétexte, puis comme opium et barrières ou encore comme arme, en guise de moyens défensifs des valeurs. Cette fougue, argument de conquête du pouvoir, leur permit d’étendre leur puissance et de fixer leurs dynasties sur la nation et sur les états voisins. Les Césars avaient procédé ainsi auparavant pour s’étendre par-delà la méditerranée ! Jusqu’aux Croisades donc et à la chasse des musulmans d’Espagne. Les crimes qui ont succédé au prophète, les clivages, au nom du pouvoir et des familles influentes, ont créé des chiismes. Et l’on assiste, avec honte, aux guerres inter religieuses, que les ennemis de l’Islam ne peuvent qu’applaudir. Sinon de les stimuler, afin de briser leur image, au lieu de les laisser s’apaiser. Pire de provoquer le plus souvent ces fractures faites autour d’eux et dans leur voisinage, afin de les affaiblir et de déchirer ce qui reste de ladite nation. Procédés usités par bien des empires, d’Alexandre le Grand aux Césars, puis par les pays occidentaux. Le prestige des cultures inoculées cache leurs tares éradicatrices. Et de nouvelles normes, modernes culturelles, techniques et technologiques avancées, se cumulent dans le cadre de la modernité pour faire oublier les langues et les us traditionnels des contrées conquises ! Selon le degré de résistance ou d’assimilation de leurs proies, devenues amis ou restées au stade de victimes.

    *. Il est des évènements insignifiants, mais infinis dans leur nombre, entre les éléments de tous les genres, d’ici sur terre et d’ailleurs, on le suppose si l’on ne le perçoit pas. Ce sont des événements infimes, relatifs aux microorganismes, aux végétaux et aux animaux, entre les variations atmosphériques et les mouvements telluriques, magnétiques, que supportent les minéraux et les êtres vivants de tous les genres et de tous les milieux. Ils n’intéressent et n’impressionnent, ni les petites personnes, ni encore les princes ou les prédateurs. Sont-ils relevés et notés, ces microphénomènes, ou n’intéressent-ils que nos notaires attitrés et autres auditeurs de parmi les anges. Ces compagnons invisibles, qui nous accompagnent et nous collent, selon les crédos, et ce dans l’absolue ignorance et discrétion toute personne. Qui lit les formes des nuages qui se déchirent et leurs images laiteuses sur le café ?

    *. Tel le sillage d’une feuille de bambou qui tremble sous le vent et qui ne laisse nulle empreinte dans l’air. Il en est des milliards de milliards d’autres, feuilles fières, qui jonchent le sol pour servir aux troncs de boues et de nutriments. Et le cycle de la vie continue jusqu’à voir l’essence de ces feuilles et leur substance nourrir des lierres qui iront conquérir l’espace en serpentant sur les troncs pour se griser sur les branches et les fleurir de volvulus bleus éclatants. Mais qui regarde ces faunes et ces flores, leurs infimes mouvements et leurs pulsations futiles, mais grandioses par leur nombres et leurs enchevêtrements ? Sont-ils utiles ces respirations, ces ombres, ces mouvements et ces couleurs ? A qui et à quoi ?

    *. Sommes-nous utiles à Dieu ici, enfin ? Que récolte-t-il ? Nous ne sommes ni intéressants ni suffisamment dignes pour son regard. Et puis si la vie est si fade pour certains, là sur Terre, depuis que les hommes y existent, ils en espèrent mieux dans l’Au-delà…Il en est qui sont déjà au fait, au summum des Paradis sur terre. Au point qu’ils se refusent de mourir et vitupèrent que ce soit pour eux aussi le mot terme et fin. Ils déplorent que la durée de la vie soit si courte pour en profiter…On les comprend.

    *. Demandez à Ssi Trump et aux milliardaires d’Europe, du M-O, d’Amérique, des Indes et d’Afrique ! Ils craignent et ils risquent de perdre ces privilèges là-Haut ! Ce n’est qu’un mythe pour eux ! Ou pire, ils vont s’y ennuyer à mourir, durant toute l’éternité promise à tous, une fois réincarnés, en enfer ou au paradis. Il n’y pas plus choix…Des étages peut-être ? Selon les mérites et les traditions cultuelles. Dieu est juste et surtout, clément et miséricordieux. Il ne risque pas de jouir et d’être heureux, (qu’il me pardonne), en punissant sévèrement ou éternellement ceux qui auront, durant cette vie sur terre, commis de petites délinquances ou de grands délits. Il sait absoudre et gracier. Il est plus grand que les procureurs, les juges et les avocats à la fois. Par contre, devra-t-il réveiller, réincarner les salauds, les escrocs, les assassins et les truands ? Ou les laisser à jamais là où l’on met en cendres et l’on enterre !

    *. Des milliards d’êtres, des milliers d’espèces se sont épuisées, effacées de la terre, que nous reste-t-il de nos ancêtres post adamiques ou reptiliens ? Des mythes, des crédos, des fossiles, des certitudes, des reliques. Théories et religions se partagent les convictions entre hypothèses et logiques. Croyances et peurs, foi, faux semblants et persécutions, s’alternent pour séparer les hommes en mortelles factions. A quoi sommes-nous utiles, nous qui sommes aussi évanescents qu’une simulation lors d’un acte d’amour ! Y a-t-il une raison, un but à ces vies à cette existence à ces humains, qui s’entredéchirent et se tuent…Quelles conviction, un chef, un homme simple, a-t-il de son utilité, de son rôle et finalement de sa vie ? Que garde-t-il en partant ? Utilité zéro, actes nuls, vies ratées ? Ou célébrité et médailles ? Fortune aux descendants ! Par-delà les guerres et les meurtres, les droits et les injustices, par-delà les cultes et les civilisations, où en sommes-nous ? Qui doit faire l’audit et le point, évaluer notre état humanitaire, nos avancées humaines, notre présent animal et notre futur incertain ?

    *. Oui, certaines élites, profs et chefs, sages et religieux de tous les bords, continuent de nous guider et de nous faire penser et réfléchir, persévérant même après leur mort à nous faire faire des progrès dans tous les sens, et c’est indéniable. En disant aux riches dépensiers, n’abusez pas, je dis à nos maître encore, un simple merci. Je ne vous oublie pas.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 15 Avril 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Mme Student s’est réincarnée pour nous sauver. ‘’ Détente, délires et fiction ‘’

    MADAME STUDENT ACTE 61, GENRES VARIES ET STANCES

    Visions à travers des symboles.

    C’est une crampe aux jambes et une miction imminente, chez une dame d’un certain âge. C’est l’euphorie d’une moribonde et son espoir vers l’Ailleurs ! Il y a des faits et des écrits qui vous rendent tristes. Mais, je viens ici pour vous apporter de la joie ! Besoin de remerciements désintéressés ? Telles des prières, voici des pensées en vrac, sans queue ni tête, pour ceux qui en ont. C’est un des actes de la série des chroniques différées de Mme Student.

    La cavalcade des escargots

    Le platane reverdit après avoir perdu ses étoiles feuillues. La vie nous permet de constater qu’elle est encore belle par endroits. Sauf qu’il est sur terre un enfer, avec ses douleurs et ses erreurs, ses excès et ses injustices immondes. Sont-ce des messages émanant de soi, lancés comme des prières, vers l’Inconnu pour que ça s’améliore du côté mal et que le bien dure encore plus et se multiplie ?

    La chevauchée des cloportes

    Nous vivons dans la matrice depuis 6 mois. C’est un accouchement torpide qui s’inscrit dans la chronicité, à l’image des délivrances en pays développés ! Cependant, je ne parlerais ni de la retraite surprise du populaire Benky ni de l’Akhanouche, le bleu et flamboyant palatin. Je ne dirais rien du cosmopolite gouvernement. Dommage pour les deux ou trois exclus. Ils ont bien des cadres de valeur. Rien ne sortira des sables de Guergarate ni des mutins dévoyés par les voisins ! Encore moins des inventions de Daech qui perd l’une de ses têtes. Je ne disserterais pas des matchs de tennis, verbaux et politique, où brille le tempétueux Trump qui vient de dire qu’il a ‘’ hérité d’un foutoir ’’, à l’occasion de la visite du roi de Jordanie, Lui qui a clos dernièrement une réunion des pays arabes où Saladin Mézouar, représentait le Maroc.

    Effervescence

    Notre monarque devait recevoir le néo-gouvernement, préfère une visite d’état ultérieurement. Et on a tant de ministres qu’on nous jalouse et que l’on veut que l’on exporte les 2/3 à nos amis européens ! Je ne dirais rien des Whasps ni des dévastateurs de l’Orient. Je tairais ces laborieuses élections hexagonales, où brillent la délation, l’intrigue et la confusion. Je ne dirais rien des invasions mercenaires et/ou criminelles de Lybie, de Syrie, d’Irak, d’Iran et de ses pays voisins. Pour cause, je n’ai pas assez d’infos pour comprendre d’où ça provient ! Si vous le savez avec certitude, proclamez-le, s’il vous plaît ! Mais je vois que la terreur continue et que cette tragédie universelle ne sert en rien l’humanité. Ni vous, ni moi ne pouvons l’arrêter. Je lis votre colère insoumise et regrettable dépression, traumatisés que nous sommes par ce sujet ! Alors, je plie le journal et j’éteins le phone et les écrans.

    Aux Adams

    Si tu vas au Mac Do pour boire du Coca, si tu n’as plus rien à regretter, si tu es passée et trépassée, je parle de toi Mme Student, moi, je persiste dans mes questionnements. Je regarde les feuilles du bambou chargées de coccinelles, de doryphores, de moisissures, de mousses et de pucerons. Elles scintillent au soleil et brillent en frétillant sous le vent ! Entendez-vous leur musique et les refrains des cloportes qui dansent en dessous en rampant ? La vie, depuis l’aube des hommes, on n’en sait rien ! C’est que la vie est précieuse et elle ne tient à rien ! Comment vas-tu Khity Student ? Lui as-tu pardonné ? Le vois-tu de là où tu es ? Penses-tu à nous aussi ? Tu es dans quel coin de la galaxie déjà ?

    Un whatshapp au bon Dieu

    Il y a des évènements déprimants qui vous rendent maussades et quasi coupables. Alors, un refuge, un espoir, une lettre, un avocat ! Dieu, je te cherche pour te trouver. La prière dans la foi est une raison et un moyen de te louer, pour te quérir et te découvrir. Nous faisons partie de son domaine et de sa féconde et incommensurable créativité. Tout ça, cet univers, n’a pas été créé de rien ou pour rien. Cela implique une relation, une corrélation entre l’objet créé et celui qui l’a façonné, une connexion consciente ou non. Ce n’est pas une œuvre spontanée, que cet univers où ne sommes quasiment rien. Elle a dû avoir un but, un moteur et un mobile, que cette création. ‘’Dieu existe pour répondre à nos besoins’’. Seulement, c’est trop s’estimer, comme créatures ! Car dans cette immensité, sur cette mini Terre, et vous les ministres, les médecins et vos magistères, savez-vous, sérieusement qu’on ne représente presque rien ? Vous ne le dites pas assez en vous-mêmes, pour ne pas flancher…C’est un masque ou de l’optimisme ? Qu’avons-nous de plus qu’un chat ou une guenon ? Dites ? La parole, l’histoire, la culture, la morale, les moyens des guerres, le fric ou les civilisations ?

    A travers les louanges et l’admiration pour Sa Création, l’homme dans sa piété, recherche la paix et la satisfaction de ses espérances. Et même sans ça, c’est le même but ? Ni déclaré ni conscient ! C’est-à-dire, la sérénité de son esprit tout en escomptant d’être entendu et de voir ses vœux réalisés. Toutefois, en pleine conscience, la recherche de ces deal est en elle-même un besoin d’exister. Evidemment dans les meilleures conditions espérées. Et surtout de dépasser la fin biologique prescrite à l’homme et à tous les êtres vivants. C’est-à-dire la mort et l’anéantissement de l’entité qu’il représente, lui-même à ses propres yeux et parfois devant les autres. Dilemme grossi par-là, pour chacun et pour le reste de l’Humanité dont il partage l’existence et le devenir.

    Une tribu d’homo sapiens qui ignore d’où proviennent leurs ancêtres plantigrades et ostensibles mammifères ! Un clan biologique dont il fait automatiquement partie. Tout un chacun, dans son intimité du moins, refuse d’être un ‘’être’’ sans lendemains. Un mort. La mort est une phase ! C’est une virgule, ou moins, un déboire insurmontable équivalant dans certains concepts au néant. Une futilité de la création, vouée au chaos et à l’inutilité de sa vie propre, aux yeux et devant la Création elle-même. Et on voit le pari et l’ultime condition : Ou, c’est l’éternité pour l’homme aussi, lumière de Dieu, pour son âme du moins…Ou, à l’inverses, qu’il n’existe pas et que tout un chacun ne représente au bout du compte, qu’un factice hasard, un futile petit rien !

    L’option religions.

    C’est donc un credo d’espoirs immenses et d’éternité collectif, mais aussi de vies ultérieures mieux loties. Le créer l’homme et le voir anéanti, liquidé, futilement, laisse perplexe. Se voir effacé, sa conscience vaporisée avec sa vie sans lendemain, c’est un peu dommage pour la raison. Voir solder des consciences, comme on voit effacée la mémoire chez l’Alzheimer, est dommage pour des créatures aussi belles que compliquées qu’est l’Homme. Des vies, qui nées, luttent pour vivre afin de maintenir le flambeau de la vie. Se reproduire est une faculté biologique primordiale, qui permet de faire évoluer l’homme. A la longue, certes ! Sa physiologie, qu’il ne domine pas, le conduit et maintient en vie le robot organique qu’il est. Sa conscience devrait le mener vers une meilleure identité. Une meilleure définition de soi, plus évoluée. C’est-à-dire pour l’homme, un dépassement spirituel qui permet au côté animal de se surpasser. C’est-à-dire le développement de sa vie propre et celui de son esprit, à même de purifier cette partie de lui-même et qu’il ignore, son âme. C’est là que la morale et la citoyenneté entrent en jeu pour que la rectitude du comportement guide mieux les conduites et la personnalité.

    De la concentration lors des prières

    Ça vous regarde si vous ne croyiez pas ! Autrement, vous êtes là, en toute humilité devant Dieu. A quoi sert-il de prier alors, quand les cris, la musique, la parlote, les insectes, le vent ou la sueur, vos crédits, vos peines, votre insuffisance sexuelle et la perte de votre amie vous empêchent de vous concentrer ? Ce sont autant d’écrans et de freins que des louanges sensées et des vœux denses qui percent votre esprit et qui perturbent vos prières. Du corps et de ses mots, sortent d’indécentes, d’impudiques ou érotiques idées. On parle du ‘’ Chitane’’ qui perturbe sa concentration. Un instinct et des idées fixes qui supplantent le cours de ses idées et qui le parasitent. Je ne sais pas si je me suis fait comprendre…De moi-même à soi, pour commencer !

    Le comble de la collusion ou de connivence avec le bon Dieu, sont ces idées aussi égoïstes que charnelles qui deviennent des vœux ! Des idées saugrenues, matérialistes, sensibles, inopportunes et persistantes, qui vous empêchent de prier et qui se doivent d’être chassées, par respect. Cet égoïsme est quasiment de la démence, pour ne pas dire de l’apostasie ! Comme lorsque, coupable, on va à sa communion, à son Chabat, pardon, à son sabbat ou à son vendredi. Vous avez vu les criminels notoires le faire…Alors ! C’est du théâtre, de la mise en scène pour plaire, de la parodie. Mais non, vous êtes cool, vous continuez, par sincérité, d’implorer Dieu de renforcer vos forces, vos chances et vos compétences sexuelles intimes ! Vous trouvez franc d’avouer ces faiblesses et de faire des vœux pour ces bassesses. C’est d’un naturel et des anges, vous en faites des complices, des amis ! C’est le trafiquant de kif ou de drogue qui implore Dieu de le couvrir et de le sauver, lui et sa cargaison, de toute perquisition des gendarmes

    Un semestre de choix et de liquidation

    Ne dit-on pas que ‘’yedi ou yed el qabla hata ka yakhrouje el hrami âouer’’ ? Après en avoir fini avec la grossesse prolongée, en voie d’avortement de Benky du fait des géniteurs orgueilleux et des sages-femmes arrogantes, Abdou, en sage père de famille et responsable devant le Créateur, ne pouvant supporter l’idée de plusieurs pères exigeants à la fois, pour une grossesse commune dont la paternité lui est attribuée, et après avoir passé plusieurs médecins à la recherche d’une solution pour ce ventre polyvalent, et pour un seul et même bambin, opte pour le curetage prophylactique. Il s’adresse non pas au réticent ministre de la Santé, ni aux poltrons des CHU, mais à une ancienne sage-femme devenue la huppe des filles depuis qu’elle manie avec dextérité les aiguilles à tricoter dans les matrices repues d’indésirables ! Une faiseuse d’anges rend service à ces ventres piégés, là où l’Etat rentre dans son coin et où la religiosité ou la morale, priment et s’accordent à ne pas pécher. Changer, renverser, avorter les Gouvernements, les Partis et le Parlement, fait partie ouvertement du jeu politique des pays rustres. Les simples gens font ça en catimini. Et chez nous on fait ça, lentement, mais sagement.

    Dérive sarcastique

    Fatigué d’un long séminaire, le Directeur préférera une circoncision thérapeutique in utero du Parti pour pallier aux contractions dangereuses, responsable de circonvolutions de la tête et aux risques de lynchage du bébé par une circulaire du cordon. Mortelle. Les parents multiples, que se connaissent en grande pompe et supers responsables devant l’éternel, vont se cotiser pour faire la fête. Une grand salle et prévue ainsi qu’un traiteur de renommée internationale. Et la polyandrie sera enfin reconnue dans le paysage islamiste et acceptée par le parlement musulman qui nous fait office de et de sénat logistique à la demande, législatif loisible, ou oisif couteux de réputation.

    C’est la coalition des papas assagis qui donnera un nom à ce bambin fédérateur. C’est le problème indu aux banques de sperme d’état, quand elles mélangent en secret les excrétas des donneurs pour cacher les identités d’électeurs à celles qui vont emporter le butin des bourses…Les urnes et les bulletins ! Heureusement que pour faire du volume super fécondant, ces boîtes à genèse, qu’elles ne rembourrent pas tout ça avec des giclées de sperme de porcs, de zèbres, chameaux, de gorilles ou d’éléphants…El l’on verrait plus que les partis en lice, bien des zoos et des cirques lâcher leurs hôtes familiers et faméliques, demander leur quota en portefeuilles maroquins pour avoir été de bons partis fondateurs et féconds !

    Mme Student s’est réincarnée pour nous sauver

    Afin de seconder le patron et de veiller sur l’évolution de ce pari, Mme Student va être réanimée, réincarnée par ordre divin. Elle revit par décision du Ciel. Elle est descendue encore une fois d’En-haut sur cette terre bénie. J’en suis le script, le parolier, le scribe des lyrics et le témoin attitré. Sur ces entrefaites, la revenante est parachutée en urgence pour donner un coup de main au psycho psychiatre, nommé en service urgent. Le parrain qui allait enfin trouver l’opportunité obstétricale de sortir du danger d’inanition le Parti, père responsable administrativement parlant et les nombreux candidats à la paternité, devenus des pères puissants et effectifs !

    Pas que pour leur effectif grégaire. C’est ainsi qu’on mélange la fiction, la mystique, la politique et la dérision. C’est le salaire des frictions qui avaient fait le souk. Des coulées intempestives des mâles, des leaders, des ténors, des tyrans et de titans. De la lave en effervescence à brûle-pourpoint. Un travail qui dure depuis 6 mois ! Des matières explosives. Des matières à enseigner seulement après la fac aux chefs pour avoir une saine postérité. Bref la césarienne est indiquée. C’est un devoir d’état. Plus de tergiversations, ni de ‘’fchiouchate’’ ! Halte aux tergiversations et aux contorsions, au bloc on opère !

    Onomatopées en soliloquie

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    Et le Psy qui chasse les infirmières, le riche anesthésiste du Mall de ma cousine qui a participé à faire durer le plaisir, comme si c’était avant la conception ! Comme on chasse sans lui payer d’honoraires ni honneur le chirurgien au lustre qui brille plus heureux et qui va lâcher sa cravate d’apparat ! Alors place au nombre, au gigantisme à la multiplicité…à la collaboration. Des portefaix de portefeuilles ! Un seul regret, on eût pu faire entrer tout le parlement…et le caser au gouvernement…Les deux siamoises de chambrettes et leurs sporadiques figurants auront tous ainsi des maroquins. Des portefeuilles dodus, au pays des doux marocains ! Mais, sans retraite à vie. Et aux ministres non plus ! Sans doubler de leurs salaires….Alors soit ! Considérer le Ministère et le Parlement comme un Service Civil à l’instar celui que nous faisons il y a longtemps. Ou alors, un gouvernement autonome pour chaque ville du royaume…C’est ça. Ainsi, notre liberté provinciale nous reviendra au Gharb au lieu de dépendre de sa riche bourgeoise ou selecte ponte de métropole. On sait que les métropoles et leurs maîtres de céans sont des avaleurs d’étoiles comme ces galaxies de la Voie Lactée. C’est ce qu’on appelle la loi de Coulomb qui fait que le gros attire le petit. Il reste dans son giron à tourner autour jusqu’à chuter et à être absorbé. Le sort des météorites et de fondre et de se confondre avec la planète ou de tomber quelque part sur une étoile.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    NOUVELLE FACTURE DU 27 MARS 2017
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    A LA PAONNE STUDENT

    Les raisons de nos torts : Errances politico-philosophiques

    « La procrastination est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions. Parler librement, avec respect néanmoins, dans un pays libre est un devoir. Dès lors, dis ce que tu sais et avoue tes peurs ! » Mme Student in les chroniques différées.

    Mystic Fantasy

    Critiques et parodie pour amuser en réfléchissant. Et vice versa. Glose pour ne pas oser dire herméneutique sur la justice immanente des mots. Ce sont des cris jetés en revanche comme des sorts, afin de s’octroyer justice. Des clameurs profondes et des exhortations lourdes de sens, mues par la foi. Des tentatives désespérées de se rendre justice par soi ! Et je vous livre ce murmure. Aux voleurs on coupait les mains, aux violeurs le sexe, aux cannibales on jetait leurs chairs aux chiens, aux envahisseurs et autres causeurs de guerre, c’est quoi comme sanctions ou châtiments qu’ils méritent devant vous, ô Lecteurs bienséants ?

    Tangentes symboliques.

    Par peur que le fond, le marc de café, ne manque de clarté. A la gloire donc du verbe sur les pages et des icônes putrides qui dégoulinent des jugements fourbes et faux, aux louanges qui savent frayer avec les restes des princes…Dédicace à ces as de la prose, à ces champions des rimes, ces mots qui valent plus les ors des médailles sur leurs oripeaux. A ceux qui crachent sur les escaliers qui les hissent, afin de chasser le mauvais œil, auquel par appréhension ils y croient. L’envoûteur est la victime propitiatoire de ses propres ordures de talismans. Sébiles mensongères, tendues devant les arcanes labyrinthiques du pouvoir, ils tentent leurs chances en tendant la main. Il faut de tout pour faire immonde ! Mélanges de genres, mélange de gens ! Chauds qu’ils sont parfois de leurs diplômes, de leurs expériences des partis et des idées. Qui leur en voudra d’avoir gagné pour les uns et échoué pour les autres ? On voit de tout et on ne comprend rien.

    Comment être clair,

    Explicite et cartésien, si l’on ne comprend rien ? C’est un mélange des genres, une bouillabaisse. Pour les déchiffrer, lisez les événements, en ôtant les mots gentils ou chagrins qui parasitent mes pages. Comme ils sèment la panique sur la plèbe, atterrée par le populisme, la vindicte et la polémique. Stérile ou contreproductive qu’elle est ! Mais cela dépend pour qui ! Regardez sur les infos ces drames, ces surhommes et ces surfemmes*! Je veux que ce pléonasme, fait néologisme, rende hommage aux superbes dames ! Qui veut dans ses paniques livresques, véridiques ou faussaires, à travers la presse exorbitée qu’il a palpée et maîtrisée, s’illustrer dans le hard ? Qui veut nous pousser à médire et maudire, ville et pays, peuple et humanité, leaders et partis, faute de pouvoir mieux nous parler, nous guider, afin de mieux nous faire entendre par les Grands et de pouvoir nous exprimer ?

    Les muscles du cerveau, si fervents, si fertiles, faute d’arriver aux bottes des séides, se sont glissés des méninges aux zones érectiles ! Les tiennes, tu m’entends ô Intelligente personne, éprise de Justice, puisque je traduis ton nom ! Comme celles de ce richissime spécimen, à la crinière léonine, qui dans sa fatuité ubuesque va dominer le monde et se faire des guerres en guise de petits-déjeuners ! Tel héraut devient tribun pour faire ricaner et plaire. Tel autre en écho fait le buzz et le dernier fait bug, avant de choir, hélas, dans la presse webnet du caniveau. De profundis. On prend les autres et on fait de la purée !

    Par contre, toi l’intelligent,

    Le prolixe médiateur, esthète devant le Créateur, lu et écouté de milliers de téléspectateurs, athlète et acteur à la fois, tu as su admirablement développer ton étique* morale, ton charme et tes boniments. Tu arraches à la paonne qui nous quitte ses ternes plumes pour écrire de nombreux et brillants romans, tant sur les gens et que sur leurs défuntes passions. Et tu t’oublies, sans ton intellectuel viagra, la rapine ! C’est décevant d’en arriver à cette élastique souplesse. La main du magicien dans la poche des gens ! A quand afficher ton mea culpa, faute de prouesses légitimes ! Alors, fait ton autocritique, autobiographique en punition, avant de quitter du théâtre austère la scène qui se vide autant que les gradins ! Les spectateurs sont allés faire ailleurs les hooligans !

    Si deuxièmement, des tueurs tu as fait des martyrs en t’illustrant dans leurs prisons, si par-delà les barreaux des assassins et des félons, tu as été le compère d’un jour, tu es devenu depuis notre fierté et notre héros du moment ! Le robin des bois, escroc, scribe et justicier à la fois, qui vole les biens et la femme aux princes pour les donner aux manants ! Oui, il te faut nous écrire de ces amoures-là, un roman !

    Loin des blasphèmes hypochondriaques qui servent de normes modernistes et de médicaments, ceci. Dans ce pays, où s’arrogent les pouvoirs nos dix rares et petits milliardaires, tu auras fait fortune sur le dos de tes fans. Ils sont devenus nombreux, attirés par ton côté d’aigrefin sémillant. Comme autant d’amants, aimantés depuis que ce poste où tu incarnes nos rêves, quand ton charme crève l’écran. Tu souris, je te salue !

    Toi qui aimes la vérité de nom !

    Sache encore, ô toi qui crânes et qui as du cran, que notre pays va étendre entre l’Amérique et l’Arabie ses lois sur les larrons ! Ils iront, les semblables, au pays des princes pour se voir couper les mains. De leurs sabres justiciers, barbares ou archaïques, ils scinderont par-delà les bras, les épaules, jusqu’aux moignons.

    Dès lors, lui, ce penseur sémillant, devenu inerme, ma question au poète qu’il est, fourbu par tant de talents est, comment il écrira sans doigts dorénavant ? S’il oublie ses lecteurs et leurs dettes antiques en millions, comment pourrait-il encore les faire rêver, les instruire et à la culture, les réveiller et les induire ? Avec ses muscles péniens ? Je parle sans médisance erratique de la simple et sublime plume ! Que ses doigts amputés, ne peuvent plus tenir !

    Puis, comme un vent, dans une tornade, l’auteur célèbre pissera. C’est peu dire de son encre, des trombes et des chapitres de travers sur cet endroit.

    Et, tel un autophage qui se complait dans ses productions, il ravalera dans son ébriété, les acides uriques de ces ou ses chairs dont il abuse. Extrême symbole de l’Ouroboros. Ce reptile ou dragon qui se courbe sur sa queue et qui par sagesse et se repait de sa propre substance. Il hume sa colère et boit son cholestérol dans la brume bilieuse de l’icône. Il s’éparpillera, pareil à une gloriole, qui nage dans son aura. Il est mirifique et lyrique mon Ali Baba…au rhum !

    Ces gouttes cristallines, ces diamants humides, volèteront sur les berges comme autant de dentelles précieuses lors de ses ablutions. Son sourire aux lèvres pures, la brillance dorée de ses dons, donnent la rage aux jaloux de parmi ses créditeurs qui se morfondent devant l’éclat de ses dents.

    Pensée botanique

    La raisons de l’arbre, sont-elles dans ses feuilles ou dans ses racines ? Ça dépend de ce que tu utilises de cet être, mon frère ! Pourtant son intelligence est dans sa tige. Ses gènes et son expression y sont aussi. Que reste-il du fût que l’on scie ou qu’on brûle ? Du bois pour le menuisier, de la chaleur pour ta cheminée, un bateau, une planche en mer, pour fuir…Si ce n’est pas son destin, c’est de soi-même, pour son propre salut. Ainsi est l’homme, de quelle forêt qu’il soit. Et cette pensée est gratuite.

    To be or not to be

    Assis sur son sofa, à l’ombre du poster du Roi, il médite, les doigts égrenant son inséparable chapelet. Vais-je lui donner raison ou tort ? Vais-je, pour Abdelilah, et pour mon ego, me dire la vérité ? La mienne et risquer de perdre mon pari ! Mon poste, son prestige, mes avantages, mon audimat, mon job et mon bagou ? Ce n’est pourtant pas l’ennui ni la pauvreté ou la maladie qui le guette. Il saura se retrouver !

    Pour ma part, dans mon délirium, je vais plus loin et je dis au chef piégé par le temps ! Et mes 3 milles bâtons de royalties, Ben ! Seigneur, même s’il part, je les attends. L’espoir est sauf, s’il n’est pas perdu, il fait vivre ! Baraka ! Faut-il payer les gens pour leur citoyenneté ? Quand on profite de leurs idées, même si elles ne sont pas établies, déposées comme des inventions et dûment notifiées par un brevet. Et je ne veux comme reconnaissance que mon salaire. Les médailles je ne les collecte pas !

    J’ai beau te les mendier, où sont-ils, mon Dieu ! Je parle de moi, comme dit l’autre. Continuez de me lire même si vous n’avez rien compris. Merci !

    Ça doit être une schizophrénie ou un délire de persécution ! C’est l’autre qui réclame son dû sur mon dos ! Des honoraires en fait de médailles ! Tellement attendus en récompense de tout que j’ai pensé et librement donné. C’est deux sous, zouje fran’cs ! Une obole, quand elle provient d’un banquier ou qu’elle émane, pleine de miséricorde, d’un richissime Emir ou d’un Roi ! Mais les contes d’Orient, les mille et une nuits, sont loin, quand on est adulte.

    Dès lors, je ne comptabilise plus les idées ! Rien de perdu ! Rien ne cale en apparence, tout marche. Tel ce délire qui nous aura perdu 6 ou 7 mois avant de nommer les 40 ministres d’Ali Baba ! Sésame, ouvre-toi ! Je reviens à mes pénates ! Tu restes mon lustre, Querida mia , pour illuminer notre foyer et occuper au mieux mon temps. Au diable les démons ! Fin de partie ! Exit les paroles !

    Astaghefirou li allah !

    Wa la hawla ou la qowata illa bi Allah. Mystique et fiction à deux sous ! Je regarde ce prou que j’appelle ‘’moi’’ et ce peu que Tu as fait de ce moi. Admirable, insondable et si complexe que je ne peux diriger en fait ni commander de surcroît ! Et ce peu que je puis voir du ciel, cette fenêtre qui s’ouvre sur l’univers ineffable. Le tien, depuis ton verbe, ta lumière et le bigbang ! Ta prodigieuse création. Ebahi, je te loue et je t’admire, sans te craindre mon Dieu, car tu es la miséricorde, la clémence et le pardon ineffables ! Je ne veux pas te flatter, car tu es plus grand que tous les chefs, les pères et les rois !

    Abdou revient…Moi qui respectais en toi l’émir et le roi, moi qui ne craignais ni les empereurs ni les présidents, je vais me faire très petit et je me cacherais là, dans les coursives de ce parlement dont on voulait me chasser en punition, quitte à être le seul sur les gradins ou à en devenir l’un des spectres absents.

    Le comble pour un islamiste réglo de surcroît tel Benky est Bassou. Il est devenu orphelin. Il va endurer après le célibat, le veuvage. Le summum de la solitude. Dans leur extase, les séides et les saints, se voient enterrés vivants. Et d’aucuns dans d’autres contrées et climats, supportent la torture avant le supplice de la croix. Ici c’est le supplice de la hogra, de la maladie et de la faim. Celle des gens bien est pire. Souvent les trois états à la fois surprennent les gens les plus simples. Et le drame est là !

    Je n’ai ni la classe des copains de classe, ni l’aisance du poète arabe, encore le verbe latin d’aucun de ces quatre mercenaires du micro et harangueurs des foules. Des artistes fous de bonheur, je crois ! Et pire, je ne suis d’aucune tribu de richards, ni d’aucune ville révoltée, ni membre des révolutionnaires assagis, puis intégrés. Je ne suis d’aucun patelin morne ou village hargneux. Aucune foule en délire, aucun comparse, ivre de critique, de revanche ou d’idéologies, ne me hisse sur ses épaules, vers les tréteaux de la commanderie, ou les marches de l’échafaud !

    Une place sous les yeux et les cœurs nous vaut autant qu’espace gracieux dans les presses des partis. Ne pas se raser, refuser les réunions rasoirs, repousser les courses et les phones… avant les sélections, c’est la déprime, pardi ! Si les jeux sont faits, je sors, mon prestige en main…propre !

    Pensées et petitesse

    Je ne suis personne et même pas une personne. Je suis une fourmi qu’on a pitié d’écraser, une mouche qu’on laisse filer pour ne pas embuer le pare-brise de la voiture ou l’écran de télé ! Vous ne me verrez pas aux infos. Je suis une vapeur, une idée dans l’air ou dans fil de vos pensées !

    Moi, je ne suis pas l’avocat du diable ni un tribun pervers aux aguets. Arme au poing, comme un snipper en train de guetter le premier zombie pour le pétarader ! N’étant arrimé à nul parti politique, ces cocotes minutes flamboyantes, ni de ceux des apparatchiks ou des nantis.

    Je me suis exclu, tel un émigré chez les Le Pen, à Paris. N’ayant nulle filiation avec les affidés ou les leaders, rien pour me prévaloir de leurs illustres parasol. Je n’ai nul parapluie ni superpuissance, pour me couver ! Rien pour me défendre des grondements de leurs orages, de leurs pièges et de leurs giclées de pluies. Comprenez ces symboles si vous voulez continuer à perdre votre temps et à errer avec moi. Ce n’est ni une critique ni une transe…Mais une réflexion, un état zen, proche du zéro.

    Peur ou bravade ?

    Je ne vais pas me risquer dans le no-mans’ land, la savane africaine, le barzakh des pontes, ni sur les sables de Guergarate infiltrés par les Polisariens. Il me sied de respecter les gardiens du temple, de leur offrir du bois de santal et des louanges sincères aux soldats et à ceux qui les guident. Non point des éloges ni des panégyriques, en vue de les anesthésier. Ce sont des essences limpides et des parfums orientaux pour les apprivoiser comme autant d’amis ! Psychologie et diplomatie me valent mieux qu’hypocrites mensonges. Les profits des fourbes et des mécréants déloyaux, me répugnent encore pour en user.

    Loin de moi les affres canines des prévôts. Halte aux mauvais sorts que jettent les sondages, les professionnels des services et que les oulémas ne peuvent soulager. Que la sacralité du Roi, que les talismans des saints nous galvanisent et nous protègent du mauvais œil et des critiques maladives des strates du bas et des agitateurs haut juchés ! ô nuages, ô pluies, ô vents lavez ces échelles de leurs pas.

    Appel à Mme Student

    Voici un appel au monologue avec ma lubie, une énième chronique différée de la française. Elle qui est au courant de nos mœurs antiques rétractiles, elle qui évalue les modernistes et leurs proéminentes transitions. Le PAM s’arroge cet esprit-là ! Aussi vais-je faire encore comme lui et revenir à ma tendre Mme Laure Student ! Qui ne ferait pas comme lui, à chaud, quand le chaudron bout encore et qu’il est en effervescence et qu’il faille faire sa place, sauver sa peau, refaire sa vie autrement et plastronner devant les siens. Les tsunamis et les cataclysmes, ça y est on n’en a plus besoin de ces terreurs, humaines ou naturelles ! Il faut reconstruire le pays et surtout sa région.

    Dès lors, de mon côté, pourrais-je sortir mon héroïne défunte de sa caverne, elle qui telle une prophétesse ou une magicienne, dort dans son sépulcre parmi les caveaux des saints?

    Non ! Je ne pourrais pas la laisser attendre la Résurrection en paix ou la laisser roupiller sous les oripeaux de ce cimetière du protectorat. Elle est là, enfouie sous ses ailes d’un ange fossilisé, contre les fesses pédalières* de son cousin le célébrissime maréchal Lyautey. Près de la statue de bronze où on le voit tenir les rênes d’un cheval arabe. C’est son juste oncle, qu’elle a veillé et servi jusqu’à son lit de mort.

    Notre univers d’enfance, notre galaxie, le jardin public de Boujeloud est célèbre pour loger cette statue-là dans l’une de ses places, en face des bassins où l’on allait, élèves sortant de l’école de Bab Riafa voisine, admirer les poissons dans leurs grands bassins fleuris. J’ignore qui a ciselé ou coulé par endroit ce beau monument. Peu importe, la statue a disparu depuis. Elle est comme ces squelettes fossiles du grand saurien dont j’ai oublié le nom. Les trafiquants des vestiges, richesses immatérielles culturelles publiques, nous les volent pour les vendre aux collectionneurs étrangers.

    Mme Student est venue !

    Messieurs-Dames les ministres, levez-vous, je vous prie, en hommage à cette revenante ! Elle tourne le film ‘’Mystic fiction’’ ! On va parler d’ici et de nous. Je me reprends après cette parenthèse. Aussi, si je ne suis rien, pourquoi vous parler et qui va devoir se faire, alors qui va vous parler de ces évènements ? Un historien ? Parce qu’il faut se parler, pour comprendre nos erreurs, afin d’expliquer aux autres, pourquoi on est là, ma chère Maîtresse ! Je suis heureux, que tu aies pu venir. Voici nos les lecteurs, je te les présente…

    Alors, tu veux retourner à Balzac et refaire les cours aux CP ? Voir ce Djo et cette Sony, ce Maurice Béjart et cet Albert qui usurpe le nom d’Einstein ?

    Ou que tu restes dans les parages de Bab Ftouh et de la Makina pour réanimer ce soufi de Lafquih et sa Zineb, à même leurs tables ensevelies ? Ou venir à la Cité, là-haut sur la colline qui regarde le Sebou se courber, pour réapprendre la vie à Othmane, Omar ou Ali ? A leurs descendants, les amîrs et les vrais walis ! Ces saints enterrés de leur vivant dans nos capitales indigènes ! Il en est qui attendent de toi de venir avec Sidna Issa, Jésus, le messager enlevé vivant, hors d’ici !

    Faut-il que je rêve des gens, les bienfaiteurs, les patients ou les amis, pour que je les voies le lendemain, au cabinet ? Salut ce matin à Brahim, le pilote, qui viens m’apporter des idées. Oui, il est facile de partir, ça ne tient qu’à un petit bout ! Il est par miracle, sauvé.

    Voir leurs idées en songe et leur aide provenir ! Me sortir moi de ce plan qu’on a présent sur maquette au Roi, lui-même ! Et mon tacot sortir des labyrinthes, des cauchemars et les rêves les meilleurs les réaliser pour de vrai ? Alors viens ! Viens ma chère Student, parfaire mon délire…

    Ne tarde pas, tant que je puis te commander de l’Erector, du nectar de nuit, du santal d’Orient ou des parfums musqués d’ici ! Au lieu d’attendre que je te rejoigne, je préfère que tu viennes plutôt ! Moi avec mes lanières, mes veines et mes plis, je veux rester vivant. Moi qui peux encore te réciter, malgré Alzie qui rôde, ô reste de mémoire, ces poèmes délabrés que Ronsard chantait, la vieillesse déçue, l’amour contrit, la vie obviée et la critique saine !

    Non, je ne veux pas chanter le pessimisme, ni à moi ni à Abdelilah, Mme Student ! Tu ne voudrais pas d’une statue en bois rêche et sans dos !

    Oui, ce serait un pari divin, une autre prouesse, une apothéose, comme celle du Bigbang de ne pas attendre l’Apocalypse pour que les morts de nouveau renaissent ! Une autre apocalypse que celle que nous vivons déjà par endroit. Dès lors, que la Résurrection soit ! Et que les humains et les bêtes cessent de mourir par erreur ou par nos soins ! Fin des pétarades !

    Mystique fantaisie

    Mystifications ! Que les ombres se lèvent et que les seuls souvenirs fassent reparaître ceux qui sont sables et poussières ! Que les ADN en bribes des reptiles fossiles que l’on paie et les crocodiles laissent les humains réapparaître afin de revivre près des leurs et de leurs amies. Des leurres en délire ! Peu importe, je continue ! Descartes est mort et le psychiatre n’est pas loin. Il sait que je le considère.

    Les critiques indigentes

    Oui, ô la Préceptrice du prince David-Salomon, le 60ème du nom ! L’éducatrice du préposé au trône millénaire de ses ancêtres bibliques…Ce gamin que j’avais vu en consultation, il y a deux décennies de ça, quand tu professais dans les parages. Le voilà, nous qui espérions en lui la paix des braves et des gens intelligents, le voilà qu’il laisse Israël et ses chefs effacer les traces de la Palestine. Là, j’écoute ta fiction quand je t’entends te plaindre de nos cousins israélites et bons citoyens pour leur dire…J’en suis le témoin pudique et innocent…Et c’est toi, leur amie française, toi qui te déchaînes pour leur dire tes remontrances.

    Les criques dangereuses ou les fièvres inutiles.

    La Tribu de Dieu, cet état des sages aux références tribales millénaires est devenu le maton arrogant et la matrone asservissante de la région, qui plus est le fabriquant mondial de ses propres adversaires…Israël apparait à beaucoup comme le fauteur des guerres existentielles. Il en devient le sanguinaire local et l’ethnocidaire exponentiel. Lui, le travailleur, intelligent, le riche inventif, le pourchassé et le fugitif, devient l’auteur d’exactions similaires à celles qu’il a subies à en devenir des mythes ! Est-ce un syndrome pathologique dément qui le fait se venger des allemands d’Hitler ? Qu’il soit maudit ce cauchemar ! Et ceci parce que la Tribu opère frontalement, quitte à les faire provoquer, ces exactions vengeresses, œdipiennes et déviationnistes, sur ses propres cousins sémites ! Hélas la vérité blesse et ne fait pas que des amis.

    Des guerres idéologiques, racistes et incessantes, des profanations ulcérantes sacrilèges poussent à la terreur extrémiste de tous les côtés ! Alors qu’il se plaint toujours de l’Holocauste nazie, ce que personne ne renie, il les exploite à outrance et sans détours. Lui, l’Etat providentiel des Juifs, le salaire de la peur, la réparation universelle due aux Juifs, lui, le parangon de la Démocratie, en cause de terribles outrages, par son ire historique, calqués en différé ! Ici, dans le berceau commun des Sémites, à Ursalam et sur les berges de la Mer morte, on pousse Dieu, à nous envoyer les 4 Cavaliers de l’Apocalypse ! Pour en finir de cette planète ingrate et ses cannibales.

    Là, devant vous, sur les fils de Goliath, fiers mais atterrés, le Colon se déchaîne. Du soir au matin, sans relâche, des actes fous et barbares, des actes terroristes, ont un rapport, un référentiel diabolique avec les exactions sur ces peuples millénaires et les outrances de l’Etat parachuté ! Regardez donc la télé et ses actes terroristes insensés, conspués de tous, improductifs pour l’homme et à Dieu, tristes et inutiles !

    Là sur les terres saintes œcuméniques de l’Humanité ! Un ‘’H’’ fictif, un leurre paradoxal si lourd à porter ! Ces outrances inhumaines dans les camps, ces fosses communes tout autour, c’est l’Apartheid et sa prison ! Et il continue de pleurer et de rançonner l’Occident et à exploiter seul les terres de l’Exode et de l’exil permanent, des ancêtres sémitiques communs. Ces terres de ses rois et de nos prophètes communs, qui doivent je suppose, les renier et les regretter !

    Alors, que les massacres s’arrêtent ! Qu’on s’occupe, ô les richards du monde des pauvres, des analphabètes, des malades et des chômeurs, au lieu de fabriquer des armes, des ennemis, des meurtres et des colères !

    Fin de la diatribe

    Ou les raisons de la colère. Tu ne me sers qu’à ça, Student mon amie, à râler ! Oublie-le, ce caractère ! Lui, ses sbires et ses faux prophètes. Cesse de critiquer et de vitupérer ! Ils sont morts depuis, sans espoir de ressusciter le Veau d’or ni de voir l’Au-delà. Ils sont morts, fout-leur la paix ! Car s’ils renient leurs travers, ils ne peuvent se corriger ! Les Dix Commandements, ce sont les pays occidentaux qui les suivent ! Un peu, oui ! Ces tables de morale civique et citoyenne avant-terme de Moïse…se sont pour certains effacées !

    Paradis et enfers sont interdits aux assassins. Quelles que soient leurs gênes et leurs races ou leurs crimes ! Inutile de les réanimer pour comparaître le jour du Clairon devant toi, Yahvé ! Qu’ils restent à jamais poussières sur cette terre, sans accès de leurs âmes vestigiales, vers l’Au-delà !

    A ma muse

    On dort, on se lève, on travaille, on bouge et ça fait des enfants. Ça grandit et comme les vieux, un jour ça part. La Lune s’allume, des éclairs emplissent la terre de cendres, de fumées et de chairs. Des colères et des pleurs. Le soleil chante ton rire en dessinant ton visage. La paonne ingrate s’éclate de couleurs, puis repart livrer sa plume ailleurs. Un mirage virtuel, une idée que l’on oublie sans la comprendre et puis, c’est là que ma Laure réapparait.

    C’est toi donc ma fantasque et ludique lubie, ma pénate fidèle, qui prend ma plume pour parler…Toi ma Muse Student, la fille oubliée de Zeus et de Mnémosyne, la sœur méconnue de Clio, de Calliope et d’Erato et de vous autres Euterpe et Melpomène, comme de Polymnie et d’Uranie ou encore de Terpsichore et de Thalie !

    Muses, que je cite pour les invoquer et que j’excite pour les importuner, sans regrets…Afin qu’elles parlent et qu’elles m’inspirent. Si je t’invoque, toi en particulier Student et que je t’appelle des abîmes de ce bout de ciel, à tout moment, à chaque injection, à chaque prière, c’est pour tu ne reviennes qu’à moi, mon homonyme chérie !

    Partout dans le monde et aux enfers, laisse les démons tranquilles, à manger seuls, leur grand Satan ! Et occupe-toi, ici en bas, de ce bout de ciel, de cette bribe d’univers. Occupe-toi de me plaire et moi de te servir, même si l’âme de Bassou, légère qu’elle soit comme une plume de paonne, s’est évaporée maintenant ! Un jour Laure, tu te réveilleras, toute jeune et belle, à mes côtés, la mémoire ressuscitée ! Et là, tu me réciteras ce que je viens de t’écrire !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 22-27 Mars 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

     » LES RAISONS DU TORT » . ERRANCES POLITICO-PHILOSOPHIQUES

    ECRITURE BAUDELAIRIENNE

    Glose pour ne pas oser dire herméneutique sur la justice immanente des mots. Ce sont des cris jetés en revanche comme des sorts, afin de s’octroyer justice. Des clameurs profondes et des exhortations lourdes de sens, mues par la foi. Des tentatives désespérées de se rendre justice par soi ! Et je vous livre ce murmure. Aux voleurs on coupait les mains, aux violeurs le sexe, aux cannibales on jetait leurs chairs aux chiens, aux envahisseurs et autres causeurs de guerre, c’est quoi comme sanctions ou châtiments qu’ils méritent devant vous, ô Lecteurs bienséants ?

    Tangentes symboliques. Par peur de que le fond, le marc de café, ne manque de clarté. A la gloire donc du verbe sur les pages et des icônes putrides qui dégoulinent des jugements fourbes et faux, aux louanges qui savent frayer avec les restes des princes…Dédicace à ces as de la prose, à ces champions des rimes, ces mots qui valent plus les ors des médailles sur leurs oripeaux. A ceux qui crachent sur les escaliers qui les hissent, afin de chasser le mauvais œil, auquel par appréhension ils y croient. L’envoûteur est la victime propitiatoire de ses propres ordures de talismans. Sébiles mensongères, tendues devant les arcanes labyrinthiques du pouvoir, ils tentent leurs chances en tendant la main. Il faut de tout pour faire immonde ! Mélanges de genres, mélange de gens ! Chauds qu’ils sont parfois de leurs diplômes, de leurs expériences des partis et des idées. Qui leur en voudra d’avoir gagné pour les uns et échoué pour les autres ? On voit de tout et on ne comprend rien.

    COMMENT ETRE CLAIR,

    Explicite et cartésien si l’on ne comprend rien. C’est un mélange des genres, une bouillabaisse. Pour les déchiffrer, lisez les événements, en ôtant les mots gentils ou chagrins qui parasitent mes pages. Comme ils sèment la panique sur la plèbe, atterrée par le populisme, la vindicte et la polémique. Stérile ou contreproductive qu’elle est ! Mais cela dépend pour qui ! Regardez sur les infos ces drames, ces surhommes et ces surfemmes*! Je veux que ce pléonasme, fait néologisme, rende hommage aux superbes dames ! Qui veut dans ses paniques livresques, véridiques ou faussaires, à travers la presse exorbitée qu’il a palpée et maîtrisée, s’illustrer dans le hard ? Qui veut nous pousser à médire et maudire, ville et pays, peuple et humanité, leaders et partis, faute de pouvoir mieux nous parler, nous guider, afin de mieux nous faire entendre par les Grands et de pouvoir nous exprimer ?
    Les muscles du cerveau, si fervents, si fertiles, faute d’arriver aux bottes des séides, se sont glissés des méninges aux zones érectiles ! Les tiennes, tu m’entends ô Intelligente personne, éprise de Justice, puisque je traduis ton nom ! Comme celles de ce richissime spécimen, à la crinière léonine, qui dans sa fatuité ubuesque va dominer le monde et se faire des guerres en guise de petits-déjeuners ! Tel héraut devient tribun pour faire ricaner et plaire. Tel autre en écho fait le buzz et le dernier fait bug, avant de choir, hélas, dans la presse webnet du caniveau. De profundis. On prend les autres et on fait de la purée !

    PAR CONTRE, TOI L’INTELLIGENT,

    le prolixe médiateur, esthète devant le Créateur, lu et écouté de milliers de téléspectateurs, athlète et acteur à la fois, tu as su admirablement développer ton étique* morale, ton charme et tes boniments. Tu arraches à la paonne qui nous quitte ses ternes plumes pour écrire de nombreux et brillants romans, tant sur les gens et que sur leurs défuntes passions. Et tu t’oublies, sans ton intellectuel viagra, la rapine ! C’est décevant d’en arriver à cette élastique souplesse. La main du magicien dans la poche des gens ! A quand afficher ton mea culpa, faute de prouesses légitimes ! Alors, fait ton autocritique, autobiographique en punition, avant de quitter du théâtre austère la scène qui se vide autant que les gradins ! Les spectateurs sont allés faire ailleurs les hooligans !
    Si deuxièmement, des tueurs tu as fait des martyrs en t’illustrant dans leurs prisons, si par-delà les barreaux des assassins et des félons, tu as été le compère d’un jour, tu es devenu depuis notre fierté et notre héros du moment ! Le robin des bois, escroc, scribe et justicier à la fois, qui vole les biens et la femme aux princes pour les donner aux manants ! Oui, il te faut nous écrire de ces amoures-là, un roman !
    Loin des blasphèmes hypochondriaques qui servent de normes modernistes et de médicaments, ceci. Dans ce pays, où s’arrogent les pouvoirs nos dix rares et petits milliardaires, tu auras fait fortune sur le dos de tes fans. Ils sont devenus nombreux, attirés par ton côté d’aigrefin sémillant. Comme autant d’amants, aimantés depuis que ce poste où tu incarnes nos rêves, quand ton charme crève l’écran. Tu souris, je te salue !

    TOI QUI AIMES LA VERITE DE NOM !

    Sache encore, ô toi qui crânes et qui as du cran, que notre pays va étendre entre l’Amérique et l’Arabie ses lois sur les larrons ! Ils iront, les semblables, au pays des princes pour se voir couper les mains. De leurs sabres justiciers, barbares ou archaïques, ils scinderont par-delà les bras, les épaules, jusqu’aux moignons.
    Dès lors, lui, ce penseur sémillant, devenu inerme, ma question au poète qu’il est, fourbu par tant de talents est, comment il écrira sans doigts dorénavant ? S’il oublie ses lecteurs et leurs dettes antiques en millions, comment pourrait-il encore les faire rêver, les instruire et à la culture, les réveiller et les induire ? Avec ses muscles péniens ? Je parle sans médisance erratique de la simple et sublime plume ! Que ses doigts amputés, ne peuvent plus tenir ! Puis, comme un vent, dans une tornade, l’auteur célèbre pissera. C’est peu dire de son encre, des trombes et des chapitres de travers sur cet endroit.
    Et, tel un autophage qui se complait dans ses productions, il ravalera dans son ébriété, les acides uriques de ces ou ses chairs dont il abuse. Extrême symbole de l’Ouroboros. Ce reptile ou dragon qui se courbe sur sa queue et qui par sagesse et se repait de sa propre substance. Il hume sa colère et boit son cholestérol dans la brume bilieuse de l’icône. Il s’éparpillera, pareil à une gloriole, qui nage dans son aura. Il est mirifique et lyrique mon Ali Baba…au rhum !
    Ces gouttes cristallines, ces diamants humides, volèteront sur les berges comme autant de dentelles précieuses lors de ses ablutions. Son sourire aux lèvres pures, la brillance dorée de ses dons, donnent la rage aux jaloux de parmi ses créditeurs qui se morfondent devant l’éclat de ses dents.

    PENSEE BOTANIQUE

    La raisons de l’arbre, sont-elles dans ses feuilles ou dans ses racines ? Ça dépend de ce que tu utilises de cet être, mon frère ! Pourtant son intelligence est dans sa tige. Ses gènes et son expression y sont aussi. Que reste-il du fût que l’on scie ou qu’on brûle ? Du bois pour le menuisier, de la chaleur pour ta cheminée, un bateau, une planche en mer, pour fuir…Si ce n’est pas son destin, c’est de soi-même, pour son propre salut. Ainsi est l’homme, de quelle forêt qu’il soit. Et cette pensée est gratuite.

    TO BE OR NOT TO BE

    Assis sur son sofa, à l’ombre du poster du Roi, il médite, les doigts égrenant son inséparable chapelet. Vais-je lui donner raison ou tort ? Vais-je, pour Abdelilah, et pour mon ego, me dire la vérité ? La mienne et risquer de perdre mon pari ! Mon poste, son prestige, mes avantages, mon audimat, mon job et mon bagou ? Ce n’est pourtant pas l’ennui ni la pauvreté ou la maladie qui le guette. Il saura se retrouver !

    Pour ma part, dans mon délirium, je vais plus loin et je dis au chef piégé par le temps ! Et mes 3 milles bâtons de royalties, Ben ! Seigneur, même s’il part, je les attends. L’espoir est sauf, s’il n’est pas perdu, il fait vivre ! Baraka ! Faut-il payer les gens pour leur citoyenneté ? Quand on profite de leurs idées, même si elles ne sont pas établies, déposées comme des inventions et dûment notifiées par un brevet. Et je ne veux comme reconnaissance que mon salaire. Les médailles je ne les collecte pas !

    J’ai beau te les mendier, où sont-ils, mon Dieu ! Je parle de moi, comme dit l’autre. Continuez de me lire même si vous n’avez rien compris. Merci !
    Ça doit être une schizophrénie ou un délire de persécution ! C’est l’autre qui réclame son dû sur mon dos ! Des honoraires en fait de médailles ! Tellement attendus en récompense de tout que j’ai pensé et librement donné. C’est deux sous, zouje francs ! Une obole, quand elle provient d’un banquier ou qu’elle émane, pleine de miséricorde, d’un richissime amir ou d’un roi ! Mais les contes d’Orient, les mille et une nuits, sont loin, quand on est adulte.

    Dès lors, je ne comptabilise plus les idées ! Rien de perdu ! Rien ne cale en apparence, tout marche. Tel ce délire qui nous aura perdu 6 ou 7 mois avant de nommer les 40 ministres d’Ali Baba ! Sésame, ouvre-toi ! Je reviens à mes pénates ! Tu restes mon lustre, Querida mia, pour illuminer notre foyer et occuper au mieux mon temps. Au diable les démons ! Fin de partie ! Exit les paroles !

    ASTAGHEFIROU LI ALLAH !

    Wa la hawla ou la qowata illa bi Allah. Mystique et fiction à deux sous ! Je regarde ce prou que j’appelle ‘’moi’’ et ce peu que Tu as fait de ce moi. Admirable, insondable et si complexe que je ne peux diriger en fait ni commander de surcroît ! Et ce peu que je puis voir du ciel, cette fenêtre qui s’ouvre sur l’univers ineffable. Le tien, depuis ton verbe, ta lumière et le bigbang ! Ta prodigieuse création. Ebahi, je te loue et je t’admire, sans te craindre mon Dieu, car tu es la miséricorde, la clémence et le pardon ineffables ! Je ne veux pas te flatter, car tu es plus grand que tous les chefs, les pères et les rois !

    Abdou revient…Moi qui respectais en toi l’émir et le roi, moi qui ne craignais ni les empereurs ni les présidents, je vais me faire très petit et je me cacherais là, dans les coursives de ce parlement dont on voulait me chasser en punition, quitte à être le seul sur les gradins ou à en devenir l’un des spectres absents.

    Le comble pour un islamiste réglo de surcroît tel Benky est Bassou. Il est devenu orphelin. Il va endurer après le célibat, le veuvage. Le summum de la solitude. Dans leur extase, les séides et les saints, se voient enterrés vivants. Et d’aucuns dans d’autres contrées et climats, supportent la torture avant le supplice de la croix. Ici c’est le supplice de la hogra, de la maladie et de la faim. Celle des gens bien est pire. Souvent les trois états à la fois surprennent les gens les plus simples. Et le drame est là !

    Je n’ai ni la classe des copains de classe, ni l’aisance du poète arabe, encore le verbe latin d’aucun de ces quatre mercenaires du micro et harangueurs des foules. Des artistes fous de bonheur, je crois ! Et pire, je ne suis d’aucune tribu de richards, ni d’aucune ville révoltée, ni membre des révolutionnaires assagis, puis intégrés. Je ne suis d’aucun patelin morne ou village hargneux. Aucune foule en délire, aucun comparse, ivre de critique, de revanche ou d’idéologies, ne me hisse sur ses épaules, vers les tréteaux de la commanderie, ou les marches de l’échafaud !

    PETITESSE

    Je ne suis personne et même pas une personne. Je suis une fourmi qu’on a pitié d’écraser, une mouche qu’on laisse filer pour ne pas embuer le pare-brise de la voiture ou l’écran de télé ! Vous ne me verrez pas aux infos. Je suis une vapeur, une idée dans l’air ou dans fil de vos pensées !

    Moi, je ne suis pas l’avocat du diable ni un tribun pervers aux aguets. Arme au poing, comme un snipper en train de guetter le premier zombie pour le pétarader ! N’étant arrimé à nul parti politique, ces cocotes minutes flamboyantes, ni de ceux des apparatchiks ou des nantis. Je me suis exclu, tel un émigré chez les Le Pen, à Paris. N’ayant nulle filiation avec les affidés ou les leaders, rien pour me prévaloir de leurs illustres parasol. Je n’ai nul parapluie ni superpuissance, pour me couver ! Rien pour me défendre des grondements de leurs orages, de leurs pièges et de leurs giclées de pluies. Comprenez ces symboles si vous voulez continuer à perdre votre temps et à errer avec moi. Ce n’est ni une critique ni une transe…Mais une réflexion, un état zen, proche du zéro.

    PEUR OU BRAVADE ?

    Je ne vais pas me risquer dans le no-mans’ land, la savane africaine, le barzakh des pontes, ni sur les sables de Guergarate infiltrés par les Polisariens. Il me sied de respecter les gardiens du temple, de leur offrir du bois de santal et des louanges sincères aux soldats et à ceux qui les guident. Non point des éloges ni des panégyriques, en vue de les anesthésier. Ce sont des essences limpides et des parfums orientaux pour les apprivoiser comme autant d’amis ! Psychologie et diplomatie me valent mieux qu’hypocrites mensonges. Les profits des fourbes et des mécréants déloyaux, me répugnent encore pour en user.

    Loin de moi les affres canines des prévôts. Halte aux mauvais sorts que jettent les sondages, les professionnels des services et que les oulémas ne peuvent soulager. Que la sacralité du Roi, que les talismans des saints nous galvanisent et nous protègent du mauvais œil et des critiques maladives des strates du bas et des agitateurs haut juchés ! ô nuages, ô pluies, ô vents lavez ces échelles de leurs pas.

    APPEL A MME STUDENT

    Voici un appel au monologue avec ma lubie, une énième chronique différée de la française. Elle qui est au courant de nos mœurs antiques rétractiles, elle qui évalue les modernistes et leurs proéminentes transitions. Le PAM s’arroge cet esprit-là ! Aussi vais-je faire encore comme lui et revenir à ma tendre Mme Laure Student !

    Pourrais-je sortir mon héroïne défunte de sa caverne, elle qui telle une prophétesse ou une magicienne, dort dans son sépulcre parmi les caveaux des saints?

    Non ! Je ne pourrais pas la laisser attendre la Résurrection en paix ou la laisser roupiller sous les oripeaux de ce cimetière du protectorat. Elle est là, enfouie sous ses ailes d’un ange fossilisé, contre les fesses pédalières* de son cousin le célébrissime maréchal Lyautey. Près de la statue de bronze où on le voit tenir les rênes d’un cheval arabe. C’est son juste oncle, qu’elle a veillé et servi jusqu’à son lit de mort.
    Le jardin public de Boujeloud est célèbre pour loger cette statue-là dans l’une de ses places, en face des bassins où l’on allait, élèves sortant de l’école de Bab Riafa voisine, admirer les poissons dans leurs grands bassins fleuris. J’ignore qui a ciselé ou coulé par endroit ce beau monument. Peu importe, la statue a disparu depuis. Elle est comme ces squelettes fossiles du grand saurien dont j’ai oublié le nom. Les trafiquants des vestiges, richesses immatérielles culturelles publiques, nous les volent pour les vendre aux collectionneurs étrangers.

    MME STUDENT EST LA

    On va parler d’ici. Je me reprends après cette parenthèse. Aussi, si je ne suis rien, pourquoi vous parler et qui va devoir alors vous parler de ces évènements ? Un historien ? Parce qu’il faut se parler, pour comprendre afin d’expliquer aux autres, pourquoi on est là, ma chère Maîtresse ! Je suis heureux, que tu aies pu venir. Voici nos les lecteurs, je te les présente…

    Alors, tu veux retourner à Balzac et refaire les cours aux CP ? Voir ce Djo et cette Sony, ce Maurice Béjart et cet Albert qui usurpe le nom d’Einstein ?

    Ou que tu restes dans les parages de Bab Ftouh et de la Makina pour réanimer ce soufi de Lafquih et sa Zineb, à même leurs tables ensevelies ? Ou venir à la Cité, là-haut sur la colline qui regarde le Sebou se courber, pour réapprendre la vie à Othmane, Omar ou Ali ? A leurs descendants, les amîrs et les vrais walis ! Ces saints enterrés de leur vivant dans nos capitales indigènes ! Il en est qui attendent de toi de venir avec Sidna Issa, Jésus, le messager enlevé vivant, hors d’ici !

    Faut-il que je rêve des gens, les bienfaiteurs, les patients ou les amis, pour que je les voies le lendemain, au cabinet ? Salut ce matin à Brahim, le pilote, qui viens m’apporter des idées. Oui, il est facile de partir, ça ne tient qu’à un petit bout ! Il est par miracle, sauvé.

    Voir leurs idées en songe et leur aide provenir ! Me sortir moi de ce plan qu’on a présent sur maquette au Roi, lui-même ! Et mon tacot sortir des labyrinthes, des cauchemars et les rêves les meilleurs les réaliser pour de vrai ? Alors viens ! Viens ma chère Student, parfaire mon délire…

    Ne tarde pas, tant que je puis te commander de l’Erector, du nectar de nuit, du santal d’Orient ou des parfums musqués d’ici ! Au lieu d’attendre que je te rejoigne, je préfère que tu viennes plutôt ! Moi avec mes lanières, mes veines et mes plis, je veux rester vivant. Moi qui peux encore te réciter, malgré Alzie qui rôde, ô reste de mémoire, ces poèmes délabrés que Ronsard chantait, la vieillesse déçue, l’amour contrit, la vie obviée et la critique saine !

    Non, je ne veux pas chanter le pessimisme, ni à moi ni à Abdelilah, Mme Student ! Tu ne voudrais pas d’une statue en bois rêche et sans dos !

    Oui, ce serait un pari divin, une autre prouesse, une apothéose, comme celle du Bigbang de ne pas attendre l’Apocalypse pour que les morts de nouveau renaissent ! Une autre apocalypse que celle que nous vivons déjà par endroit. Dès lors, que la Résurrection soit ! Et que les humains et les bêtes cessent de mourir par erreur ou par nos soins ! Fin des pétarades !

    MYSTIC FICTION

    Mystifications ! Que les ombres se lèvent et que les seuls souvenirs fassent reparaître ceux qui sont sables et poussières ! Que les ADN en bribes des reptiles fossiles que l’on paie et les crocodiles laissent les humains réapparaître afin de revivre près des leurs et de leurs amies. Des leurres en délire ! Peu importe, je continue ! Descartes est mort et le psychiatre n’est pas loin. Il sait que je le considère.

    LES CRITIQUES INTERDITES

    Oui, ô la Préceptrice du prince David-Salomon, le 60ème du nom ! L’éducatrice du préposé au trône millénaire de ses ancêtres bibliques…Ce gamin que j’avais vu en consultation, il y a deux décennies de ça, quand tu professais dans les parages. Le voilà, nous qui espérions en lui la paix des braves et des gens intelligents, le voilà qu’il laisse Israël et ses chefs effacer les traces de la Palestine. Là, j’écoute ta fiction quand je t’entends te plaindre de nos cousins israélites et bons citoyens pour leur dire…J’en suis le témoin pudique et innocent…Et c’est toi, leur amie française, toi qui te déchaînes pour leur dire tes remontrances.

    OU LES FIEVRES INUTILES.

    La Tribu de Dieu, cet état des sages aux références tribales millénaires est devenu le maton arrogant et la matrone asservissante de la région, qui plus est le fabriquant mondial de ses propres adversaires…Israël apparait à beaucoup comme le fauteur des guerres existentielles. Il en devient le sanguinaire local et l’ethnocidaire exponentiel. Lui, le travailleur, intelligent, le riche inventif, le pourchassé et le fugitif, devient l’auteur d’exactions similaires à celles qu’il a subies à en devenir des mythes ! Est-ce un syndrome pathologique dément qui le fait se venger des allemands d’Hitler ? Qu’il soit maudit ce cauchemar ! Et ceci parce que la Tribu opère frontalement, quitte à les faire provoquer, ces exactions vengeresses, œdipiennes et déviationnistes, sur ses propres cousins sémites ! Hélas la vérité blesse et ne fait pas que des amis.

    Des guerres idéologiques, racistes et incessantes, des profanations ulcérantes sacrilèges poussent à la terreur extrémiste de tous les côtés ! Alors qu’il se plaint toujours de l’Holocauste nazie, ce que personne ne renie, il les exploite à outrance et sans détours. Lui, l’Etat providentiel des Juifs, le salaire de la peur, la réparation universelle due aux Juifs, lui, le parangon de la Démocratie, en cause de terribles outrages, par son ire historique, calqués en différé ! Ici, dans le berceau commun des Sémites, à Ursalam et sur les berges de la Mer morte, on pousse Dieu, à nous envoyer les 4 Cavaliers de l’Apocalypse ! Pour en finir de cette planète ingrate et ses cannibales.

    Là, devant vous, sur les fils de Goliath, fiers mais atterrés, le Colon se déchaîne. Du soir au matin, sans relâche, des actes fous et barbares, des actes terroristes, ont un rapport, un référentiel diabolique avec les exactions sur ces peuples millénaires et les outrances de l’Etat parachuté ! Regardez donc la télé et ses actes terroristes insensés, conspués de tous, improductifs pour l’homme et à Dieu, tristes et inutiles !

    Là sur les terres saintes œcuméniques de l’Humanité ! Un ‘’H’’ fictif, un leurre paradoxal si lourd à porter ! Ces outrances inhumaines dans les camps, ces fosses communes tout autour, c’est l’Apartheid et sa prison ! Et il continue de pleurer et de rançonner l’Occident et à exploiter seul les terres de l’Exode et de l’exil permanent, des ancêtres sémitiques communs. Ces terres de ses rois et de nos prophètes communs, qui doivent je suppose, les renier et les regretter ! Alors, que les massacres s’arrêtent ! Qu’on s’occupe, ô les richards du monde des pauvres, des analphabètes, des malades et des chômeurs, au lieu de fabriquer des armes, des ennemis, des meurtres et des colères !

    FIN DE LA DIATRIBE

    Ou les raisons de la colère. Tu ne me sers qu’à ça, Student mon amie, à râler ! Oublie-le, ce caractère ! Lui, ses sbires et ses faux prophètes. Cesse de critiquer et de vitupérer ! Ils sont morts depuis, sans espoir de ressusciter le Veau d’or ni de voir l’Au-delà. Ils sont morts, fout-leur la paix ! Car s’ils renient leurs travers, ils ne peuvent se corriger ! Les Dix Commandements, ce sont les pays occidentaux qui les suivent ! Un peu, oui ! Ces tables de morale civique et citoyenne avant-terme de Moïse…se sont pour certains effacées !

    Paradis et enfers sont interdits aux assassins. Quelles que soient leurs gênes et leurs races ou leurs crimes ! Inutile de les réanimer pour comparaître le jour du Clairon devant toi, Yahvé ! Qu’ils restent à jamais poussières sur cette terre, sans accès de leurs âmes vestigiales, vers l’Au-delà ! Ou qu’il faille à jamais effacer les crimes et dès ce jour, combattre le terrorisme et ses extrêmes tragédies.

    A MA MUSE

    On dort, on se lève, on travaille, on bouge et ça fait des enfants. Ça grandit et comme les vieux, un jour ça part. La Lune s’allume, des éclairs emplissent la terre de cendres, de fumées et de chairs. Des colères et des pleurs. Le soleil chante ton rire en dessinant ton visage. La paonne ingrate s’éclate de couleurs, puis repart livrer sa plume ailleurs. Un mirage virtuel, une idée que l’on oublie sans la comprendre et puis, c’est là que ma Laure réapparait.

    C’est toi donc ma fantasque et ludique lubie, ma pénate fidèle, qui prend ma plume pour parler…Toi ma Muse Student, la fille oubliée de Zeus et de Mnémosyne, la sœur méconnue de Clio, de Calliope et d’Erato et de vous autres Euterpe et Melpomène, comme de Polymnie et d’Uranie ou encore de Terpsichore et de Thalie !

    Muses, que je cite pour les invoquer et que j’excite pour les importuner, sans regrets…Afin qu’elles parlent et qu’elles m’inspirent. Si je t’invoque, toi en particulier Student et que je t’appelle des abîmes de ce bout de ciel, à tout moment, à chaque injection, à chaque prière, c’est pour tu ne reviennes qu’à moi, mon homonyme chérie ! Partout dans le monde et aux enfers, laisse les démons tranquilles, à manger seuls, leur grand Satan ! Et occupe-toi, ici en bas, de ce bout de ciel, de cette bribe d’univers. Occupe-toi de me plaire et moi de te servir, même si l’âme de Bassou, légère qu’elle soit comme une plume de paonne, s’est évaporée maintenant ! Un jour Laure, tu te réveilleras, toute jeune et belle, à mes côtés, la mémoire ressuscitée ! Et là, tu me réciteras ce que je viens de t’écrire !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 22 Mars 2017

    #354228
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CORRECTIF
    *********

    Le cas du chaos

    La résurrection de Mme Student et de My Othmane. Une nouvelle de science-fiction et de frictions avec le réel. Une âme vient de nous quitter…Hommages à celle de Lalla Fatma et à celles qui viennent de partir.

    PAIX A LALLA FATMA !

    Non, il ne s’agit pas de retrouvailles au sens propre ou du bercail ! C’est une revenante, quoiqu’hypothétique, qui revient refaire la destinée bâclée deMy Othmane. Oui l’artisan ébéniste de tant de mosquées est bien mort. Afin de lui éviter les affres et les hasards du destin post-mortem, lors du Jugement Dernier, Mme Student ressuscite en premier afin de l’aider. C’est une exception ! Ne pensez pas en profiter si vous avez de l’argent. Faites-vous congeler, puis reprendre par un esthéticien, le moment venu. La conscience et les services de Mme Student ne sont pas achetables. Loin d’elle les micmacs universels de prébende, de népotisme ou de corruption. Même si vous êtes Crésus, le Pape ou l’Empereur, on ne vous renaît pas. C’est tant mieux pour l’académie, le gouvernent bancal et le parlement momifié !

    C’est donc pour Mme Student et son esprit réincorporé, un autre pèlerinage sur cette terre. Connait-elle d’autres et y a-t-elle ses entrées ? Une mission mystique nouvelle pour la sainte dame, mademoiselle Laure Student, nous est relatée ici. Paragraphe par paragraphe, selon la méthode usitée dans ses Chroniques différées. Un livre qui ne sortira jamais sur papier. Question de préserver les forêts et l’oxygène de cette boule de terre !

    Voici donc un homme simple de son état, un bougnoule, un aborigène, qui fait la nique aux puissants de ce monde, et qui seul, fait les faveurs du ciel pour renaître afin de parachever son deal ! La métempsychose, ce n’est pas pour les chiens…seuls ! Ou pour les vaches ‘’iniquement’’ !

    On rebat les cartes, comme si rien n’était fait de grave lors des cycles précédents et hop, il ressort de son trou, frais et dispos, dans le meilleur état possible ! Une variante du destin qui permet aux orientaux de se refaire et de se rénover en ressuscitant. Une réincarnation, une résurrection, malgré le contenu des crédos locaux et des rites qui ont cours dans cette région. En cette terra nucléus africaine, origine de l’espèce humaine, à peine défrichée de sa nudité et de ses longs poils dermiques. Une aire si éloignée des Indes et de ses rites mystiques, là où l’on sait que c’est possible de renaître et où l’on croit que c’est la seule façon de purifier son âme et de laver son karma.

    STANCES ET RELIQUATS

    Il fantasmait en pensant : « J’ai souhaité une longue vie sans tare ni maladie pour adorer le seigneur et une fois parti, je le veux, sans douleurs, devenir un ange aussitôt. Et, immédiatement faire de la musique et voler des ailes au lieu de braver les arbres et de taillader les planches. Je n’ai besoin ni de vins ni de fruits ni de femmes de compagnie, j’en ai assez eu là déjà. Leurs photos sont dans mon placard ! Je veux juste le connaître, le bon Dieu, je suis libre de mes vœux ! Et je veux éternellement l’adorer, moi qui l’admire ! L’argile revient à la terre. Moi je veux de l’air, du ciel et un doigt pour y écrire toute la vie, afin de décorer d’arabesques le paradis et d’y sculpter ce que j’ai à dire »

    Le menuisier et maâlem de Tayeb Laalaj, qui reçoit la visite de Mme Student est ébahi. Son corps git dans la tombe de cet espace de la Cité où trois cimetières, chacun pour une religion, cohabitent dans la paix. Aucune ne jette l’autre à la mer ni nettoie l’autre de ses terres ! Une esplanade œcuménique qui donne sur l’Au-delà. Vous pouvez venir le constater de vous-même ! Je ne raconte pas de bobards. Et c’est là que Lalla Fatma va retrouver son époux légitime…On va en parler plus loin, ici-bas, dans ce texte.

    Pas si loin du Sebou. Pas si loin de cette Prison Centrale où des résistants, révoltés ou des révolutionnaires, ont payé de leurs libertés et de leur temps, afin de devenir des hommes célèbres et des citoyens. Assagis ou assujettis, réalistes et exemplaires.

    Faut-il le réveiller dans l’état où il fut et le lever de son lit de terre ? Qui recollera sa mémoire et son âme, sa personnalité, ses souvenirs partis en morceaux ? Qui lui donnera des forces pour remonter la scène, pour tailler de nouvelles planches, d’autres rôles, d’autres meubles, d’autres actes et missions encore ? Lui, le banal menuisier de Fès-Jdid, si près du palais royal et du célèbre Mellah aux bijoutiers juifs et de ces nombreuses mosquées. Et de la mahya et autres petits vins et liqueurs alambiquées de Sefrou.

    Qui retrouvera-t-il comme partenaires, pour rejouer ses rôles et refaire en mieux sa vie ? Faut-il repasser par sa jeunesse ou la redémarrer jeune enfant ? Orphelin de père, il devait travailler comme apprenti commerçant en Médina, puis ouvrier en ville nouvelle indigène, en passant par la Makina royale de Moulay Hassan. Un bastion devenu plus célèbre encore depuis qu’on y chante chaque année, au festival de Fès, très religieusement ! Si jeune et trimer pour ses plus jeunes sœurs et son dauphin de frère ? Oui, c’est une noble mission que l’on se rappelle ! Va-t-il se tromper encore de car, comme lors de cette virée de Moulay Yacoub ? Ou réussir mieux et plus dans cette nouvelle fiction ? Afin d’en faire un film, pour le bénéfice de l’humanité, faut-il appeler Arnold Schwarzenegger ? Le célèbre acteur et metteur en scène, maintenant qu’il s’est libéré des débats de Donald Trump, en lâchant la crinière léonine sur le reste du zoo.

    AUTODERISION

    Je suis Sisse Douze, une fusée qui tel un cylindre effilé, couronnée d’un casque hémisphérique, fendu veut conquérir le monde du bas. Dante, le monsieur de l’Enfer, n’est pas loin !
    Je sors du ventre pour vivre dans mon berceau. Un linceul enfilé dans un cercueil, dans un sépulcre qui est déposé là, depuis un moment. L’éternité ça passe vite quand on est anesthésié ! Etalé dans une tombe oubliée, jeté comme une serviette, usée et anonyme dans un caveau qui appartint aux ancêtres venus comme refugiés, du Levant. Un cimetière en ruines, couvert de forêts rasées. Je m’imaginais avoir tellement de forces dans ce crâne et autant de volonté. Celle de conquérir l’espace et sa matrice et de maîtriser l’art d’aimer, comme un aède sa chanson. La façon de pénétrer les cœurs et de dominer les esprits, comme serpent, comme un train dans son tunnel, ce fut vrai, il y a longtemps. Tel un orfèvre, adoucir l’humeur des dames et les sculpter, c’était un fantasme et un vrai ravissement. Et en poète de la lyre, exprimer l’homme sur ces cordes et multiplier ses fans ! Ne vous inquiéter pas, c’est symbolique ! Je délivre un secret pourtant.

    MONTE SUR SES GONGS.

    C’est comme un minaret érigé sur une tombe ou au-dessus d’une plateforme parolière, ou pétrolière, cent derricks en face de cent hôtels. Bel investissement pour l’avenir, n’est-ce pas Sidna ! Mais, où sont mes millions, Seigneur ? Moi, tel un inventeur, je ne vends que les idées ! Les actes, je vous les loue et vous les rends.

    Mille et une églises surgissant des fondations d’une synagogue. C’est la Bible que toutes les religions héritent. C’est une confusion des sens et une fonte de l’intelligence. N’est-ce pas Mme Student ? Toi qui m’écoutes et qui transmets mes propos sur le Net, déjà ! Cet édifice fantasque est l’ultime complémentarité qui dépasse les rixes entre les idiots, les mésententes entre les bâtards et leurs imbéciles de clans ! Le défi pacifique contre les guerres de religions et des idéologies, la fin des guerres de civilisation ! Inter galactiques ? L’escrime entre les diables et les anges avec comme arbitres, des Hommes ! Des blancs de Hollande, avec à leur tête ce purulent blondasse qui veut fermer les aires de prière, les mosquées, et interdire le Coran !

    On ignore les variétés, les autres types êtres, créés par le bon Dieu…Il y a tellement de place à occuper dans la Voie Lactée et sur les autres dimensions, extraspatiales, que l’on peut supposer, même si on ne les connaît pas ! Qui vous dit que l’univers est unique et qu’il n’y en a pas sept comme celui-ci ? Il y a tellement de places, disais-je, pour tous, qu’il est dément de se bagarrer, à l’ombre du même Dieu. Il ne doit pas aimer ça ! Sauf que ce n’est pas si simple de dire qu’il y a de la place pour tous ! Et que ce n’est qu’une formule didactique, à l’instar de celles qui laissent dire aux pauvres et aux moins nantis ‘’ Il y a de la place dans les cœurs ’’. ‘’Lequel demandera-t-on, en leur disant : ‘’ Mais allez-y dans ces cœurs ‘’!

    MADAME FATMA

    Elle est partie, ma grande voisine ! J’ai récité, ma main sur son front, quelques versets du Coran. Je lui ai recouvert le visage pour aller rédiger, plus loin, son attestation de décès. En sortant, je vois des tréteaux blancs qui vont supporter la planche de bois sur laquelle elle recevra son ultime lavement. Là, non loin de la salle de bain où il y a quelques mois, elle avait vomi tant et tant de sang. J’ai signé son constat de décès au salon, là où elle avait fêté les mariages de ses enfants, du vivant de son mari. Elle a demandé à retourner chez elle, après un alitement de 4 mois en réanimation. Et elle est partie un jour après son transfert. Elle laisse ce grand jardin aux colombes et aux fleurs de printemps. Adieu ! Si tu voies Khity et Lalla, passe-leur le bonjour.

    Bien d’autres petits actes emplissent la vie de chacun. Mais, je n’ai pas pu travailler ce samedi-là. Courbatu, désœuvré, je n’ai pas fait mon devoir de simple connaissance ni celui de voisin en ne revenant pas présenter mes condoléances, à la famille qui s’est rassemblé pour la cérémonie de deuil. Choqué par la mort, par la disparition de cette bonne personne.

    Plusieurs nuit d’insomnies précédentes, réunions tardives avant-hier, veillée mortuaire hier soir et écoute assourdissante de psalmodies. Néanmoins utiles, qui me rappelait les stances de chaque vendredi chez mon grand-père, soufi et derqaoui à la fois, Lafquih Lyazghi. Utile et profitable par cette double invocation de miséricorde à mon endroit par les fqihs qui sont venus psalmodier et déclamer le Coran ! Et puis, il a tellement plu que je suis fatigué, à dormir assis, devant cet écran d’ordinateur, d’où je vous parle…

    C’est surtout parce que je suis démoralisé de les voir partir ainsi, Belkacem, Khalil, le maâlem Sefrioui, le ministre Boucetta, les fugitifs, les noyés, les réfugiés, les asphyxiés et les éclatés ! Ces parents, ces amis, ces personnes que vous connaissez qui vous laissent seuls. Ces voisins et ces patients. Les pièces comme des jetons sautent de l’échiquier, un à un !
    Des grains de sable que le vent souffle et qui ne vont plus compter…Que dans la mémoire de leurs enfants ou de leurs rares amis. Les plus âgés étant déjà partis, dégommés ou déménagés. Et tant d’autres…attendent, divertis ou conscients !

    REFRAINS ET RENGAINES ERRONES

    Tardivement, la télé relate ces millions d’exilés, ces centaines de milliers de morts. Des arabes, des musulmans et des africains, encore et encore. Des fugitifs, errant dans leurs restes de pays en guerre, par la faute des grandes puissances, amies ou ennemies, qu’elles furent. On y essaie des armes, on justifie leurs achats et leurs ventes. Agitateurs et manipulateurs, des états-escrocs, boursicoteurs de guerres, envahisseurs, pilleurs et saccageurs, y font leurs abattoirs. Les pires espèces de riches, de démocrates et d’impérialistes inhumains. Pardon pour le pléonasme.

    Dans le froid et sous la pluie, les habits plus que mouillés, en loques déchirées, ils errent ! Je vois, je sens leurs drames et mon impuissance. La vôtre aussi, Lecteurs ! Leurs peurs et leur faim me sautent au cou et m’étranglent. Quoi faire ? C’est le même état que vivent les peuples décolonisés de cette large région qui fait le bonheur des infos et leur matière ! C’est le sort de beaucoup de pays ! Leurs tragiques détresses sont travesties par d’autres valeurs, au profit de leurs adversaires et vrais ennemis, cachés derrière la scène.

    Leurs terreurs, masquées, trahies, font office de culture pour d’aucuns ! Un plaisir, un ravissement naturel ! Cela renforce et défend leur immunité, leur politique, leurs unions bellicistes et leurs belles identités. Cela raffermit leurs incessants guerroiements, face aux drames que les militants dévoyés, devenus des extrémistes, allument de par leurs actes terroristes ! Crimes contreproductifs et odieux ! Confusions perfides de la détresse et de l’usage de celle-ci comme ferment en politique, comme dans la haute finance. La peur entretient les affaires.

    Ou trouver un sens à cette humanité dévoyée et factice ? Déplorables faussaires dont se vantent les états les plus riches. Ceux-là qui s’estiment être les plus avancés techniquement, les meilleurs en terme de libertés, de civilisation. Ces parangons de démocraties exemplaristes, ces hautes cultures droit-de-l’hommistes. Peu importe qu’ils soient souvent libertaires et laïques ! Grand bien leur fasse !

    Fuyant les carnages, les horreurs, la famine et les maladies, affamés sous la pluie et dans le froid, à pied, les hordes fuient le chaos. Bombes au phosphore, gaz toxiques asphyxiants, tuent en masse vos frères et les pourchassent jusqu’en enfer. C’est le pétrole du Moyen-Orient qui les brûle, mais pas tout seul !

    Otages ou fugitifs, rescapés pour le moment, ils laissent derrière-eux des corps, étendus, qui livrés au soleil, qui aux vents. Repues, les bêtes qui n’ont pas fui, se rassasieront de ceux qui ont échappé à la mitraille, aux fosses communes et aux explosions. Debout dans leurs linceuls, malades et en haillons, courbés et hagards, ils marchent, entre la terre qu’ils fuient et la mort qui les rattrape. La souffrance qu’ils endurent et les haines qu’ils inspirent aux gens-bien endurcissent les cœurs de ceux qui n’ont rien compris.

    LE DIVERTISSEMENT

    Qui sommes-nous ? Que sommes-nous ? Oublions ces questions sans réponses ! Vivons la vie qui nous est donnée sans y penser. Sans nous connaître, nous et notre corps. Cette machine, ce robot qui se répare seul et qui fonctionne, même quand nous dormons ! Et qui un moment s’arrête…Oui, le problème qui nous importe aujourd’hui est là !

    Dès lors, oublions ces questionnements farfelus et occupons-nous à jouir et à nous divertir. Le divertissement est défini comme étant une activité qui permet aux gens d’occuper leur temps en s’amusant afin de se détourner des préoccupations moins jouissives.

    La vie c’est une plaisanterie ! La vie, par sa densité et sa durée, une futilité, un leurre, si courte qu’on se doit d’utiliser à fond les rares instants de conscience et de présence par ici sur terre. Est-ce un but ou un jeu ? Est-ce utile et à qui ? Qu’est-ce qu’il en restera, qu’on en profite ou pas de cette vie durant ? Longtemps ou pendant un court instant, elle échappe en gommant celui ou celle qu’elle animait…L’occupation, les divertissements, le travail, sont un palliatif, un largage, un remède contre l’ennui et les questionnements, pour passer le temps, sans y réfléchir.

    Amusements, détente, les joies sont le placebo de l’oubli ! Un masque, un isolant qui empêche de se poser les questions ! La vie, son stress existentiel profond, sont éludés ? Son but, son utilité ! On n’y pense pas. Le sens de la vie, par-delà celle-ci et avant ! Qu’en dire pendant que la personne existe et que sa mémoire et ses sens palpitent de désirs de sens et de vie ? Plaisirs des sens et vanité des biens, opulence, emplissent nos sentiments de désirs et de satisfactions comme notre apparence…Pas plus je crois.

    PARADOXES

    Egos boursouflés, cupides, fainéants, infantiles, stupides ! Le mal est inhérent à cette machine admirable et exceptionnelle, souvent mal utilisée, de notre vivant.

    Par-delà les haies vertes et les clôtures végétales ou en ciment, qui nous isolent et nous séparent, un à un les voisins, simples, riches ou anciens, sautent la barricade pour faire dans le finish, une escapade !

    Une autre donc est partie ce matin, délivrée d’un corps lésé qui se faisait ancien. Un corps usé qui a trop souffert, malgré les amours qu’elle a donnés et les soins attentifs et louables qu’elle a reçus des siens ! Et ces attentions respectueuses qu’en réponse, Lalla Fatma de son nom, savait les recevoir, elle était la gentillesse-même et le grand cœur, et la bonté, mais aussi l’écoute et la discrétion.

    Hier, fort ou puissant, angélique ou abject et ignoble, aujourd’hui à moitié détruit, débilité et débile, la mémoire détraquée, qui peut se vanter de persister éternellement en vie, âme et mémoire sur corps ? Sinon dans les cœurs de ceux qui restent. N’est-ce pas Bassidi, n’est-ce pas My Othmane et toi Khity ? Toi, la novice et nouvelle âme, qui est partie ce samedi matin, Lalla Fatma ! Mme Laude Student et son alibi ne sont que des mirages, des prétextes, des ombres pour célébrer votre souvenir immortel et cette âme que vous êtes en fait et que je ne vois pas ! Bonsoir !
    Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, le 05 Mars 2017

    #354227
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Le cas du chaos

    La résurrection de Mme Student et de My Othmane. Une nouvelle de science-fiction et de frictions avec le réel. Une âme vient de partir..Lalla Fatma.

    PAIX A LALLA FATMA

    Non, il ne s’agit pas de retrouvailles au propre ou du bercail ! C’est une revenante, quoiqu’hypothétique, qui revient refaire la destinée bâclée de My Othmane. Oui l’artisan ébéniste de tant de mosquée est bien mort. Afin de lui éviter les affres et les hasards du destin post mortem, lors du Jugement Dernier, Mme Student ressuscite en premier pour l’aider. C’est une exception ! Ne pensez pas en profiter si vous avez de l’agent. Faites-vous congeler, puis reprendre par un esthéticien, le moment venu. La conscience et les services de Mme Student ne sont pas achetables. Loin d’elle les micmacs universels de prébende, de népotisme ou de corruption. Même si vous êtes Crésus, le Pape ou l’Empereur, on ne vous renaît pas. C’est tant mieux pour l’académie, le gouvernent bancal et le parlement momifié !

    C’est donc pour Mme Student et son esprit réincorporé, un autre pèlerinage sur cette terre. Connait-elle d’autres et y a-t-elle ses entrées ? Une mission mystique nouvelle pour la sainte dame, mademoiselle Laure Student, nous est relatée ici. Paragraphe par paragraphe, selon la méthode usitée de ses chroniques différées. Un livre qui ne sortira jamais sur papier. Question de préserver les forêts et l’oxygène de cette boule de terre !

    Voici donc un homme simple de son état, un bougnoule, un aborigène, qui fait la nique aux puissants de ce monde, et qui seul, fait les faveurs du ciel pour renaître afin de parachever son deal ! La métempsychose, ce n’est pas pour les chiens…seuls ! Ou pour les vaches seulement!

    On rebat les cartes, comme si rien n’était fait de grave lors des cycles précédents et hop, il ressort de son trou, frais et dispos, dans le meilleur état possible ! Une variante du destin qui permet aux orientaux de se refaire, de se rénover. Une réincarnation, une résurrection, malgré le contenu des crédos locaux et des rites qui ont cours dans cette région. En cette terra nucléus africaine, origine de l’espèce humaine, à peine défrichée. Une aire si éloignée des Indes et de ses rites mystiques, où l’on sait que c’est possible de renaître et où l’on croit que c’est la seule façon de purifier son âme et de laver son karma.

    STANCES ET RELIQUATS

    Il fantasmait en pensant : « J’ai souhaité une longue vie sans tare ni maladie pour adorer le seigneur et une fois parti, je le veux, sans douleurs, devenir ange aussitôt. Et, immédiatement faire de la musique et voler des ailes au lieu de braver les arbres et de taillader les planches. Je n’ai besoin ni de vins ni de fruits ni de femmes de compagnie, j’en ai eu là. Leurs photos sont dans mon placard ! Je veux juste le connaître, le bon dieu, je suis libre de mes vœux ! Et je veux éternellement l’adorer moi qui l’admire ! L’argile revient à la terre. Moi je veux de l’air, du ciel et un doigt pour y écrire toute la vie, afin de décorer d’arabesques le paradis et d’y sculpter ce que j’ai à dire »

    Le menuisier et maâlem de Tayeb Laalaj, qui reçoit la visite de Mme Student est ébahi. Son corps git dans la tombe de cet espace de la Cité où trois cimetières, chacun pour une religion, cohabitent dans la paix. Aucune ne jette l’autre à la mer ni nettoie l’autre de ses terres ! Une esplanade œcuménique qui donne sur l’au-delà.

    Pas si loin du Sebou. Pas si loin de cette Prison Centrale ou des résistants, révoltés ou des révolutionnaires, ont payé de leurs libertés et de leur temps pour devenir des hommes célèbres et des citoyens. Assagis ou assujettis, réalistes et exemplaires.

    Faut-il le réveiller dans l’état où il fut et le lever de son lit de terre ? Qui recollera sa mémoire et son âme, sa personnalité, sa mémoire et ses souvenirs en morceaux ? Qui lui donnera des forces pour remonter la scène, pour tailler de nouvelles planches, d’autres rôles, d’autres meubles, d’autres actes et missions ? Lui, le banal menuisier de Fès-Jdid, si près du palais royal et du célèbre Mellah aux bijoutiers juifs et de ces nombreuses mosquées.

    Qui retrouvera-t-il comme partenaires pour rejouer ses rôles, refaire en mieux sa vie, faut-il repasser par sa jeunesse ou la redémarrer jeune enfant ? Orphelin de père, il devait travailler comme apprenti commerçant en Médina, puis ouvrier en nouvelle-ville indigène ! Trimer pour ses plus jeunes sœurs et son dauphin de frère ? Oui c’est une mission que l’on se rappelle! Va-t-il se tromper encore, comme lors de cette virée de Moulay Yacoub ? Ou réussir mieux et plus dans cette nouvelle fiction ? Afin d’en faire un film, pour le bénéfice de l’humanité, faut-il appeler Arnold Schwarzenegger, le metteur en scène, maintenant qu’il s’est libéré de ses débats avec la crinière de Donald Trump ?

    AUTODÉRISION

    Je suis Sisse Douze, une fusée qui tel un cylindre effilé, couronnée d’un casque hémisphérique, fendu veut conquérir le monde d’en bas. Dante, le monsieur de l’Enfer n’est pas loin !
    Je sors du ventre pour vivre dans mon berceau. Un linceul enfilé dans un cercueil, dans un sépulcre qui est déposé là depuis un moment. L’éternité ça passe vite quand on est anesthésié ! Etalé dans une tombe oubliée, jeté anonyme dans un caveau. Un cimetière en ruines, couvert de forêts rasées. Je m’imaginais avoir tellement de forces dans ce crâne et autant de volonté. Celle de conquérir l’espace et sa matrice et de maîtriser l’art d’aimer comme un poète. La façon et de pénétrer les cœurs et de dominer les esprits, comme serpent, comme un train dans son tunnel. Tel un orfèvre, adoucir l’humeur des dames et les sculpter. Et en poète de la lyre exprimer l’homme et multiplier ses fans ! Ne vous inquiéter pas, c’est symbolique ! Je délivre un secret.

    MONTE SUR SES GONGS.

    C’est comme un minaret érigé sur une tombe ou au-dessus d’une plateforme parolière, cent derricks en face de cent hôtels. Bel investissement pour l’avenir.

    Mille et une églises surgissant des fondations d’une synagogue. C’est la Bible que toutes les religions héritent. C’est une confusion des sens et une fonte de l’intelligence. Actuels ! L’ultime complémentarité qui dépasse les rixes entre les idiots, les mésententes entre les bâtards et leurs clans ! Le défi pacifique contre les guerres des religions et des idéologies, les civilisations inter galactiques, l’escrime entre les diables et les anges avec comme arbitres, des Hommes !

    On ignore les autres variétés créées par le bon Dieu…Il y a tellement de place à occuper dans la Voie Lactée et sur les autres dimensions, extra spatiales, que l’on peut supposer, même si on les méconnaît. Qui vous dit que l’univers est unique et qu’il n’y en pas sept comme celui-ci ? Il y a tellement de place disais-je pour tous, qu’il est dément de se bagarrer, à l’ombre du même dieu. Sauf que ce n’est pas si simple. Et que ce n’est qu’une formule didactique, à l’instar de celles qui qui laissent dire aux pauvres et aux moins nantis ‘’ Il y a de la place dans le cœur ’’. ‘’Lequel demandera-t-on, en leur disant :‘’ mais allez-y ‘’!

    MADAME FATMA

    Elle est partie, ma grande voisine ! J’ai récité, ma main sur son front, quelques versets du Coran. Je lui ai recouvert le visage pour aller rédiger, plus loin, son attestation de décès. En sortant, je vois des tréteaux blancs qui vont supporter la planche de bois sur laquelle elle recevra son ultime lavement. Là, non loin de la salle de bain où il y a quelques mois, elle avait vomi tant et tant de sang. J’ai signé son constat de décès au salon, là où elle avait fêté les mariages de ses enfants, du vivant de son feu mari. En face de ce grand jardin dans cette maison où elle voulait mourir. Adieu !

    Bien d’autres petits actes emplissent la vie de chacun. Mais, je n’ai pas pu travailler ce samedi. Courbatu, désœuvré, je n’ai pas fait mon devoir de simple connaissance ni celui du voisin, tant je suis choqué par la mort. En fait par la disparition.

    Plusieurs nuit d’insomnies précédentes, réunions tardives avant-hier, veillée mortuaire hier soir et écoute assourdissante de psalmodies. Néanmoins utile qui me rappelait les stances de chaque vendredi chez mon grand-père, soufi et derqaoui à la fois, Lafquih Lyazghi. Utile et profitable par cette double invocation de miséricorde à mon endroit Et puis, il a tellement plu que je suis fatigué, à dormir assis, devant cet écran.

    C’est surtout parce que je suis démoralisé, de les voir partir ainsi. Ces parents, ces amis, qui nous laissent seuls, ces voisins, et ces patients. Les jetons sautent de l’échiquier, un à un !
    Des grains de sable que le vent souffle et qui ne vont plus compter…Que dans la mémoire de leurs enfants et de leurs rares amis. Les plus âgés étant déjà partis, dégommés ou déménagés. Et tant d’autres…

    REFRAINS ERRONÉS

    Tardivement, la télé relate ces millions d’exilés, ces centaines de milliers de morts. Des arabes, des musulmans, et des africains encore. Des fugitifs, errant dans leurs restes de pays en guerre, par la faute des grandes puissances, amies ou ennemies, qu’elles furent. On essaie des armes, on justifie leurs achats et leurs ventes. Agitateurs et manipulateurs, des états-escrocs, boursicoteurs de guerres, envahisseurs, pilleurs et saccageurs. Les pires espèces de riches, de démocrates et des impérialistes inhumains. C’est un pléonasme.

    Dans le froid et sous la pluie, les habits plus que mouillés, des loques déchirées, ils errent ! Je vois, je sens leurs drames et mon impuissance. La vôtre aussi, Lecteurs ! Leurs peurs et leur faim me sautent au cou et m’étranglent. Quoi faire ? C’est le même état que vivent les peuples décolonisés de cette large région qui fait le bonheur des infos et leur matière ! C’est le sort de beaucoup de pays ! Leurs tragiques détresses sont travesties par d’autres valeurs au profit de leurs adversaires et vrais ennemis.

    Leurs terreurs, masquées, trahies, font office de culture pour d’aucuns ! Cela renforce et défend leur immunité, leur politique, leur union belliciste et leurs belles identités. Cela raffermit leurs incessants guerroiements, face aux drames que les militants dévoyés, devenus des extrémistes, allument de par leurs actes terroristes ! Contreproductifs et odieux ! Confusions perfides de la détresse et l’usage de celle-ci en politique comme dans la haute finance. La peur entretient les affaires.

    Ou trouver un sens à cette humanité dévoyée et factice ? Déplorables faussaires dont se vantent les états les plus riches. Ceux-là qui s’estiment être les plus avancés techniquement, les meilleurs en terme de libertés, de civilisation. Ces démocraties exemplaristes, ces hautes cultures droit-de-l’hommiste. Peu importent qu’ils soient souvent libertaires et laïques ! Grand bien leur fasse !

    Fuyant les carnages, les horreurs, la famine et les maladies, affamés sous la pluie et dans le froid, à pied, les hordes fuient le chaos. Bombes au phosphore, gaz toxiques asphyxiants, tuent en masse les frères et les pourchassent. C’est le Moyen-Orient !

    Otages ou fugitifs, rescapés pour le moment, ils laissent derrière-eux des corps, étendus, livrés qui au soleil qui aux vents. Repues, les bêtes qui n’ont pas fui, se rassasieront de ceux qui ont échappé, à la mitraille, aux fosses communes et aux explosions. Debout dans leurs linceuls, malades et en haillons, courbés et hagards, ils marchent, entre le la terre qu’ils fuient et la mort qui les rattrape. La souffrance qu’ils endurent et les haines qu’ils inspirent aux gens bien endurcissent les cœurs de ceux qui n’ont rien compris.

    LE DIVERTISSEMENT

    Qui sommes-nous ? Que sommes-nous ? Oublions ces questions sans réponses ! Vivons la vie qui nous est donnée sans y penser. Sans nous connaître, nous et notre corps. Cette machine, ce robot qui se répare seul et qui fonctionne, même quand nous dormons ! Et qui un moment s’arrête…

    Oublions ces questionnements farfelus et occupons-nous à jouir et à nous divertir. Le divertissement est défini comme une activité qui permet aux gens d’occuper le temps en s’amusant pour se détourner des préoccupations moins jouissives.

    La vie c’est une plaisanterie, une futilité, un leurre, si courts qu’on se doit d’utiliser à fond les rares instants de conscience et de présence par ici dur terre. Est-ce un but ou un jeu ? Est-ce utile et à qui ? Qu’est-ce qu’il en restera, qu’on en profite ou pas de cette vie durant ? Longtemps ou pendant un court instant…Un palliatif, un largage, une occupation, un remède contre l’ennui et les questionnements, pour passer le temps.

    Amusements, détente, les joies placebo de l’oubli ! Un masque, un isolant qui empêche de se poser les questions ! La vie, son stress existentiel profond ? Son but, son utilité ! Le sens de la vie, par-delà celle-ci et avant ! Qu’en dire pendant que la personne existe et que sa mémoire et ses sens palpitent de désirs de sens et de vie ? Plaisirs des sens et vanité des biens, opulence, emplissent nos sentiments de satisfactions et notre apparence…Pas plus je crois.

    PARADOXES

    Egos boursouflés, cupides, fainéants, infantiles, stupides ! Le mal est inhérent à cette machine admirable et exceptionnelle souvent mal utilisée de notre vivant.

    Par-delà les haies vertes et les clôtures végétales ou en ciment, qui en voisins nous isolent et nous séparent, un à un mes voisins, simples, riches ou anciens, sautent la barricade pour se faire dans le finish, une escapade !

    Une autre est partie ce matin délivrée d’un corps lésé qui se faisait ancien. Un corps usé qui a trop souffert, malgré les amours qu’elle a donnés et les soins attentifs et louables qu’elle a reçus des siens ! Et ces attentions respectueuses qu’en réponse, Lalla Fatma savait recevoir, elle la gentillesse-même et le grand cœur, et la bonté aussi.

    Hier fort ou puissant odieux ou angélique, aujourd’hui à moitié détruit, débilité, débile, qui peut se vanter de persister éternellement en vie âme et corps ? Sinon dans les cœurs de ceux qui restent. N’est-ce pas Bassidi, n’est-ce pas My Othmane et Khity ? Et toi, la novice et nouvelle âme, qui est partie ce samedi matin, Lalla Fatma ! Mme Laude Student et son alibi ne sont que des mirages, des prétextes, des ombres pour célébrer votre souvenir immortel et cette âme que vous êtes en fait et que je ne vois pas ! Bonsoir !

    Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, le 05 Mars 2017

    

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Drames courants première partie

    Les malades des champions face aux guerres infâmes

    ECCE HOMO

    Par-delà les mercis réflexes et spontanées, il n’y a pas de meilleurs vœux que d’entendre un malade vous souhaiter la santé, lorsque vous l’examinez et que vous-même êtes grippé ou malade…

    C’est heureux de voir un malade reconquérir sa santé, recouvrir ses fonctions et briller devant ses pairs, malgré leur animosité, leurs néfastes oppositions, leur vindicte farouche et leurs freins. Du plus simple au plus grand, ils sont frères dans la douleur et le mal être, les patients. Grâce à leur volonté et au fait d’aimer la vie, la médecine et les sciences unissent les deux passions. Oui, il y a des exceptions, les armes de guerre.

    Néanmoins, grâce à son optimisme, ses efforts et à sa foi, le malade vainc sa maladie et reprend de plus belle son œuvre : la poursuite de sa vie et son développement.

    Ces banalités essentielles, actives et conscientes, sont réalisées spontanément et faites automatiquement. Si elles sont négligées, tels ces fumeurs qui ne s’arrêtent pas ou ces malades qui négligent examens et médicaments, par mégarde ou faute de moyens, on est alors hélas, devant de grands perdants.

    Je n’ai pas parlé des moyens, qui sont essentiels et vitaux dans les pays attardés et émergents. N’empêche, que les trottoirs et les rues, aux quartiers démunis ou retranchés, dans les périphéries et sous les ponts, qu’il reste des gens marginalisés.

    Même les pays riches ont leurs parts de miséreux et de vagabonds ! Sans exception. Ils ont leurs quotas confondants de gens négligés, abandonnés dans la misère et l’effroi.

    Ils sont guerriers dans l’âme, les patients. Ils savent que l’existence est ainsi faite. Des défis quotidiens et des batailles pour un peu de bonheur, ou si peu, quand ils ne sont pas vains. Et ils militent pour la paix des leurs, familles et nations, afin de répandre le bien et faire cesser les doutes et les qu’en-dira-t’on. Enfin, oui, même si cette vitalité n’est pas généralisée.

    Ecce homo ! Il est condamné à vivre… avant de partir ! C’est le tribut du destin et le prestige de l’homme, celui de sa vigueur, de son destin. Qu’il soit simple de parmi les petites gens ou grand, comme les rois, les nantis ou les présidents.

    Ces hommes superbes comme des titans, des célébrités, des champions, nés par hasard ou de rien, savent qu’ils ne sont que de passage, avec une mission ou pas. Vitale dans un corps, un robot tout un système complexe, admirable mais fugitif. La personne, esprit et ego, souffre pour vivre dans un corps qu’il méconnait et qu’il ne domine pas. Cela lors d’une vie, dans un monde, un quartier, un pays, une planète, parmi des gens et des minéraux et des organites, qui ne s‘en apercevront peut-être pas.

    GUERRES DE NUIT

    Il était 3 heures du matin. C’est le moment où je chassais à coups de pantalon enroulé en boulet, le moustique qui me narguait…Sans succès. Il plafonnait ostentoirement et échappait aux tirs affaiblis en voletant d’ici de là. L’insecticide électrique et vaporeux n’avait pas été efficace pour éliminer le vampire. Hier, il avait laissé de gros furoncles sur la joue d’Adam, en le pompant.

    Au même moment, KHQ se battait contre la mort après avoir été vaincu par une maladie des pires qui soient. Ce malgré l’attention de son prof disponible et prévenant. Honoré soit-il, honoré soit celui qui inventa le Ramed ! Qu’ils trouvent ici mes compliments.
    On m’appelle très tôt pour me l’apprendre et puis un moment après pour me hâter d’aller lui faire un certificat de décès, en vue de son inhumation.

    C’est le même moment que la diva El Hamdawiya chante pour réveiller l’amour. Derniers cunnilingus avec la vie, à la surprise du muezzin qui appelle aux prières de la nuit et lors des aubes chaudes. Ultimes chhiwates sur le bord du litable des forts et des convalescents.

    Les cafés de la rive fluviale se sont vidés, plus de matchs dans l’avenir pour occuper les exclusifs et jaloux prétendants…à la possession de cette coupe-là, comme au titre de champions. Hélas pour les exclus. Les Lions ont perdu leur dernier CAN.Il faudra les doper au sildénafil pour les réanimer, afin de plaire au zoo des cafés et aux hooligans.

    Les dernières larmes coulent pour réchauffer les yeux secs des veilleurs. Les autres sont les excès de prières d’Al Atlal, au son des archers sur les violons…un retour vers des passés inutiles. Les élancements d’Oum Kalthoum, ses tangages dansants et ses classiques litanies d’opéra restent enthousiasmants. C’est d’une plume de paonne que le prince kurde, Farid et Atrache, illustré en Egypte à son firmament, frotte les cordes de son luth. Avec toujours, cette grâce de vieil amoureux dans la voix. La gare et ses sifflets de train ne sont pas loin et le vieux souvenir de la Massira revient. C’est le réveil des songes et du coq. Le drame de leur oubli. C’est le jour qui perce au bruit des premiers avions et des bouteilles de gaz de l’épicier voisin.

    DEUILS ET PERTES INTOLERABLES

    Pas facile de perdre un objet, un animal familier et qui plus est, un frère ou un parent. Quels que soient son calibre d’amitié, son caractère, sa puissance ou les relations qu’on a eu avec lui et qu’on maintient.

    Qu’il parte, jeune ou sénile, malade ou pas, c’est une perte de soi-même pour soi-même. C’est un drame final pour chaque être qui part et qui fait son pschitt définitif et bouleversant. Sans savoir pour quiconque, du pape aux tzars et aux rois, d’où il est venu, ce qui il est en fait et où il ira demain ! Ni quand !

    La mort est une détestable égalisatrice, une criminelle impartiale, qui ne fait jamais de faveurs ni d’exceptions. Pas même aux puissants de par le monde ni aux privilégiés, quels qu’ils fussent et qu’ils seront.

    Sa mémoire, son existence, du plus cultivé au plus fat, sa personnalité et sa conscience de lui-même passent du virtuel au finish. Une vie même effacée, c’est tragique de la perdre ou de la voir s’éclater, en vain, sans s’apercevoir de ce qu’il en adviendra demain.

    C’est que là que la religion vient au secours de l’être et de ses questionnements. Si elle n’est pas éternelle, la personne, corps et âme, revivra pour perdurer. Selon les religions, qu’ils soient pieux ou pas, un tas de péripéties méconnues, attendent cet être composite, avant et après son espérée réincarnation.

    Mais si l’attente sera longue, le moribond ne part pas tranquille néanmoins, ni rassuré sur la qualité de ses ’’ lendemains ‘’. Dans sa conscience du moins, persistent des craintes, dopées par la peur de partir et par les tourments, pour certains. Pour d’autres agnostiques, athées ou dubitatifs, s’en fichent, il en est autrement. Ils ont signé leur fin. Sans regrets ou à regret…Car, ils ne croient en rien, sachant que tout ce qui matériel, matérialistes qu’ils sont, a une fin. L’esprit, ils n’ont en pas, pensent-ils, car ils ne le voient pas !

    Pas facile de perdre sa carte de voiture ou de l’égarer sans pouvoir la retrouver, ce au moment même d’aller faire au mort son certificat de constatation de décès pour son permis d’inhumer. Ou de le réanimer, s’il était simplement inconscient et que son entourage l’ignorait.

    LE DROIT VIENT DE LA MORALE MOSAIQUE

    Tu ne tueras point, tu ne voleras pas. Voici succinctement deux commandements mosaïques essentiels d’entre les dix que je ne connais pas par cœur, mais que vous pouvez googler. Tuer et voler sont deux raisons d’enfer pour rester en taule sans jamais quitter vos gardes-chiourmes.

    Il en est de cultivés de parmi les journalistes, romanciers du dimanche, qui firent à l’époque des interviews de plusieurs condamnés au couloir de mort. Mais qui, nonobstant l’éthique, la morale et les services rendus, ils sont pour certains de parmi les pires escrocs. Que peuvent écrire comme genres de livres ces athlètes, pour ne pas dire esthètes ? Qui n’ont-ils pas encore abusés, ces aigrefins, bien introduits ?

    Loin de son étymologie propre, dans la lecture du mot ‘’catholique’’, il y a l’expression de ‘’régularité’’ et la notion de droiture, ce depuis qu’on dit des choses irrégulières et peu orthodoxes qu’elles ne sont pas catholiques !
    Dans le mot ‘’ Islam ‘’, il y a une note de paix et non pas de reddition, un conduite d’invocations pour une remise à Dieu, voire de jihad, càd d’efforts et de dépassements et de juste défense. Sans arrogance ni forcing. La sécurité passe avant la santé ou la force, la paix ‘’Assilme’’, est la première des conditions et des paramètres du bonheur.
    Et on l’oublie. La paix ! ‘’Assilme’’ est l’étape première de la félicité, du bonheur et de la tranquillité. ‘’Assilme’’, physique est la condition de la paix mentale, celle de l’âme qui s’ouvre vers l’intelligence, la sagesse, la lumière ou vers Dieu.

    VOTRE SAINTETE, LE PAPE FRANÇOIS,

    Que votre nom soit sanctifié, Excellences, Majestés, je n’ai pas besoin de prêtre, ni de lois ou de peur de sanctions, pour devoir être poli et respectueux d’autrui ! Mais, ils restent éminemment indispensables, les curés, les pasteurs, les oulama et les prêtres. Aussi utiles que les instituteurs, les médecins et la police.

    Comme je n’ai pas besoin, d’ailleurs, de faire d’études juridiques pour sentir mes droits et discerner la justice, son contenu dans les évènements contemporains ou ceux d’avant.
    Vous devez, votre Sainteté, Majestés, Excellences, vous prononcer pour condamner l’injustice infâme et les immondes exactions qui poussent aux guerres.

    Vous devez dénoncer l’impérialisme, quels que soient ses promoteurs, ses bénéficiaires et leurs cultes ! Condamner l’apartheid et les ethnocides, blâmer les occupations, qui des abus exagérés, se terminent dans les pires atrocités, les meurtres immondes, le massacre des masses, les fosses communes, pour susciter en retour et par vengeance, les actes terroristes et les crimes barbares…

    Comprenez par cela les actes de résistance et ceux erronées et insuffisants des terroristes et des suicidaires. Des actes extrêmes, auxquels sont sacrifiés les plus fous des disciples et auxquels s’adonnent et se livrent les prosélytes et leurs comparses. Devenus des braves, ils rééditent sous l’emprise des drogues, ces illuminés, les actes des antiques assassins. Ces hachachines, qui sous l’emprise des stupéfiants, fanatisés à l’extrême, s’adonnaient aux pires massacres des anglais et de leurs serviles mercenaires.

    ET VOUS NOUS AVEZ ENTENDUS

    Votre Sainteté, vous venez de réveiller l’humanité, toutes religions confondues, au réveil face aux drames pervers que subissent les Rohingas. Vous en alarmez l’opinion universelle et les décideurs, afin que ceux se démarquer du silence, pour dénoncer ces ‘’ crimes intolérables’’. Ces affres qu’ils endurent de la part de leurs frères de Birmanie. Ces forfaits, ces crimes, dits de religions, sont une déroute des valeurs de l’humanité. Ce terrorisme est un non-sens devant Dieu et les hommes. Ces agressions criminelles placent les hommes dans un rang involutif, pire que celui des pires barbares.

    A VOUS LES LEADERS EN FAUTEUIL OU AU LIT

    Vous les vieux chefs et nous avec, il faut opter pour la justice. Sans se masturber l’esprit ou qu’Alzheimer et Parkinson, n’effacent nos forces, nos actes et nos méninges, il nous faut comprendre et oser dire !

    Dire leurs droits aux démunis, aux exploités et leur faire sentir leurs dols, l’injustice qui les agresse, les harassent et les diminue. Le dire à ceux que l’on a volontairement affaiblis, conquis, chassés, quels que soient les restes de leurs cultes et héritages. Le répéter à ceux que l’on a sciemment et soigneusement dénigrés, ou qui ont appris de déformé ou d’outré comme balises de dressage et gravage lors de leur instruction.

    Entre le sort de l’homme, sa quête pour la vie et la santé face à pauvreté et la maladie, la quête pour le travail, l’éducation, la formation et le chômage, le sens de l’être et de la personne, celui de l’avoir et de la propriété, de défense et de la sécurité,; il y a la politique, il y a les luttes, les guerres et ses monstruosités.

    L’histoire et les civilisations se sont faites, les cultures aussi, au profit des plus forts, voire des militaristes les plus tyranniques et les plus cruels pour illustrer leur images et magnifier leurs icônes. Faut-il continuer dès lors et encore à pousser les plus faibles, les opprimés, à la fuite de leurs terres, aux actes suicidaires de libération ou à l’émigration forcée, par la peur du pire ? C’est-à-dire l’exode et ses calvaires, le naufrage et la mort ?

    Des leaders ou des monstres, qui s’acharnent pour libérer leurs pays ou leurs terres de l’expropriation, du servage et des exactions. A terme, pour les plus faibles et ceux qu’on pourchasse, c’est l’échec et l’habitude de l’échec, c’est-à-dire la reddition, l’assimilation des otages emmurés par la terreur et la liquidation de masse. L’ethnocide ou la chasse de ce que furent leurs cultes, leur culture et les restes de leur espèce et de ce que furent leurs ancêtres.

    La religion, connue comme succédané de l’opium des peuples, est néanmoins utilisée pour la charité et les bonnes œuvres qu’elle enseigne. Elle est l’essence du droit, de la morale, des cultes. Mais, là dans ce reste de pays exploité et volé, les plus hards* des résistants militent en dopant l’esprit des gens. Ceux des jeune auxquels ils soldent l’espoir de vivre, pour les tromper, les transformer, en bombe assassines et en terroristes.

    LES GUERRES CRIMINELLES

    Les guerres, quelles qu’elles soient, ne sont que des crimes organisés, des crimes pour se défendre ou pour éliminer et dominer. Ce qui me reste de mon élémentaire enseignement est juste cela. Nous avons tous dans nos chromosomes génétiques et nos cellules sociales des gênes hyperactifs hérités de notre ancêtre Caïn. Des reptiles et des sauriens, si vous pensez à nos héritages originels, autrement.

    Quelles que soient nos langues et nos religions, nos ethnies et nos coutumes, nos identités et notre superbe, nous arborons notre supériorité et notre degré d’évolution, comme étant supérieur à ceux des autres. Quant à elle, l’évolution n’a pas pu transformer en ange, le singe bagarreur et le porc, qui sont en nous.

    Les religions, quelles qu’elles soient admettent l’existence d’un être supérieur qui depuis début de l’univers aura procédé à la création de la vie. Et du bigbang, on accède à la volonté du divin et à l’admiration de l’ouvrage. Le sien !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 06-09 février 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les instantanées de Mme Student : une ode élégiaque à Celui qui la mérite

    Confusions existentielles et leçons de choses

    Je suis la minute qui passe. Le lapin véloce, le nuage qui s’effrite des oreilles pour emplir le ciel de vapeur avant de se dissoudre dans l’air. Je suis le bruit de l’avion et sa trace qui s’efface. L’aéronef mystique qui travers l’Afrique par-delà les sables. Telle une lance mythique, il pourfend l’éther pour déstabiliser les démons et braver les titans. Ode élégiaque à Celui qui la mérite

    Domino, le dalmatien vit sur la terrasse des voisins. Il ne reconnaît plus ma voix, mais il a du flair. Il me reconnaît de loin. Je le comprends quand je viens lui offrir un gâteau au chocolat. Et je le constate à l’éclat intelligent de ses yeux. Il est comme ces oiseaux du jardin, qui me réclament leur pitance chaque matin. Une obole, des morceaux de pain, déchiquetés de mes mains, qu’ils se sont habitués à recevoir et que je leur sers sur le pilier central du balcon. Hier, ils étaient à trois sur la cime du même bambou, en train de siffler en scrutant ce qui passe. Aujourd’hui, pressé, ils n’auront rien, sauf de ce qu’ils chercheront d’eux-mêmes. Je ne suis pour eux, qu’un hasard, un artefact du destin.

    Se souviendront-ils de moi ? Comme Doby et sa fille Erica,de leur tonton ! Ou qu’ils seront pris d’oubli, comme ma voisine du haut qui a perdu sa mémoire brutalement, ne se souvenant plus de rien. Un flash d’Alzheimer, un clash de la personne,éparpillée et hagarde, qui remet toute sa personnalité, ses souvenirs et son identité, son devenir, sa responsabilité, son âme, en question.

    Tels Ramsès le pharaon, l’empereur César ou le roi, je te vois, étoile du Nord. Super star, plus grande que le soleil, tu es là dans le ciel, du matin au soir, trônant au-dessus des arbres et des monts. Toi qui es immense et loin, je te vois comme un point. Comment me vois-tu, toi à ton tour, si tu m’aperçois? Comme un rien !

    Que je regarde le ciel et que je vois les étoiles, tant que je suis vivant et que mes yeux peuvent les discerner dans la Voie Lactée. L’immensité de l’univers, doublée de notre incompréhension face à la démesure, nous interpellent. Est-ce une forme de prières et de louanges au Seigneur que d’admirer Sa création ? Que j’emplisse alors mes yeux de ce spectacle ! J’empoigne ce sable de mes mains tant que je peux leur commander, avant qu’elles ne retournent se fondre dans les argiles sous terre ou que l’UA, ne décide de nous spolier de notre bout de Sahara !

    La Terre tourne sur elle-même et circule autour du Soleil. Je voyage avec et tout autour d’elle. Je m’imagine en avion, voyageant pour une traiter une mission vitale. Sans me renverser ni culbuter, je vole la tête à l’envers. Je suis rapide, mais pas assez, ni autant que la lumière. Comme je voudrais vite remparer cet injuste dol. Je suis comme l’éclair du tonnerre qui effraie les petits et qui repart ailleurs. Je suis comme ces grêlons qui tombent sur les toits des voitures, avant de glisser et de fondre sur le sol.

    Il neige cet hiver au pays plus que d’habitude. Nos ruraux, perchés sur les cimes glacées, sont exclus, du fait que les routes desservent mal les montagnes ! Simplets dans leurs chaumières fragiles et leurs cabanes gelées, ils pensent aux riches et aux milliardaires. Des bienheureux qui vivent déjà le paradis sur terre. Eux, si chauds dans leurs ostensibles conforts, mais qui les ignorent ! Et ils pensent au Roi si cool, si diligent et si proche, qui ne les oublie guère, face aux misères de cet hiver rigoureux qu’ils encourent.

    Je suis l’ombre de ce vieillard qui se projette sur les flancs de la voiture qui passe. Je suis l’un des plus vieux arbres de cette avenue de Port Lyautey. Qu’est-il devenu une fois maréchal, ce Pharaon ? Ce César, qui défit les empereurs et les sultans du terroir, mais qui fut meilleur que ses autres compères.

    Je suis le faux-poivrier de cette rangée droite du boulevard que le Résident Général a vu faire planter. Je viens de tomber, comme les eucalyptus géants de derrière la municipalitéet le marché que nos régisseurs ont littéralement rasés ! Certains d’entre eux étaient quasi centenaires se rappellent du général Lyautey ! C’est lamentable d’effacer ainsi la mémoire collective attachée à ce patrimoine immatériel. S’ils ont été sacrifiés, juste pour la vente de leur bois, moi le vieil arbre, tailladé chaque hiver, méritais-je de partir, sans vivre les mesquineries stupides des régisseurs contemporains ? Vous me dites, quoi par exemple, comme paranoïa ? C’est une hystérie universelle !

    Ce sont des Gouvernements qu’on sabote et qu’on empêche de se faire ! Pour les lubies des tribuns et des parvenus notoires ! Verrais-je les indélicatesses guerrières de Trump et l’arrogance ethnocidaire de Nethan disparaître dans la paix et se dissoudre ? Un délire de déments au-dessus de toutes thérapeutique et qu’on laisse faire, pour l’instant. En fait, ce sont eux qui font tout faire ! Les nobélisables de la paix ou les criminels de guerre ? Sont-ce les deux premiers des quatre cavaliers de l’Apocalypse ?

    Mais qui durera encore sous la faux des richissimes vendeurs d’armes ? Je suis le vieillard. L’arbre malade, le tronc rongé par les parasites et l’âge. J’ai vu se déverser l’invasion américaine au Gharb et se dérouler la fin des deux dernières guerres mondiales ! Le plus cruel, ce fut lorsque j’ai senti, encore conscient, la scie dégager mes dernières racines. Et puis plus rien. De la fumée, de la chaleur peut-être ? Je pense que j’ai dû chauffer quelques-uns des ouvriers casseurs de troncs ou cuire d’autres pains. Mais, je n’ai rien senti pour autant. Je vous laisse arracher les autres arbres de la rangée pour chauffer vos enfers et réduire l’avenue en une étroite ruelle.

    Les prières, les nuages, les images, les films, les amours, la vie, les actes et les ors, tout passe. Qui en est conscient ? Et quelle serait la sagesse ou la solution pour mettre fin aux sinistres cynismes et aux incompréhensibles hémorragies des vies ? Que la vie s’arrête pour mettre fin à toutes les souffrances ? Afin que nulle personne, nul être, arbres ou bêtes, n’ait plus à en souffrir ! Demandez aux proies et aux victimes des abattoirs et à celles des guerres, ce qu’elles en pensent. Et si elles le savent et qu’elles peuvent et osent le dire ?

    Qui verra les feuilles vertes jaunir au soleil couchant, quand les plus rouges d’entre les plantes éclatent des lumières de la vie, ne sentira plus les ténèbres de la terre.

    Je ne sais pas s’il est important pour Dieu ou que ce soit grave pour Lui que l’on reste éternellement en vie ? Par définition, la chose créée ne pourrait être éternelle. Est éternel Celui qui a toujours été et qui toujours existé, sans être créé. L’homme, cette babiole extraordinaire, a cette tendance de tenir à la vie et de semer des traces, en plantant des repères pour qu’on se souvienne de lui. Ce sont des pensées orales que l’on se répète, des œuvres écrites, des ouvrages d’art ou de maçonneries, édifiés pour qu’on se souvienne de lui. Mais au fait, c’est pour leur ego et leur orgueil. Qu’est-ce que ça rapporte aux morts que l’on se souvienne d’eux, en fait ?

    Que reste-t-il de ces étoiles ? Ces stars du cinéma, ceux qui chantent à l’opéra. Que reste-t-il de Stradivarius, le virtuose du violon ? Qu’en est-il du secret du mouchoir d’Oum Kalthoum, des amours de ces stars occidentales, des stances des poètes du Moyen-âge ? Qu’en est-il des mages d’Orient, des philosophes grecs et des conquérants latins, de ceux qui lisent la Bible et la Thora, de celui qui psalmodie le Coran de dix façons ? Le plaisir de leurs vies, ou cette espérance dans l’autre ? Ou des faits e tdes repères pour la culture et la civilisation ?

    Même les choses importantes pour l’homme semblent désuètes, futiles, dérisoires pour ceux qui sont partis. Morts, vous me comprenez ! Je ne veux pour preuve que les larmes d’Obama à son départ. Je ne veux point périr, et s’il faut partir, ne pas mourir oublié, semble-t-il nous dire, même s’il a commis des belles et des pas mûres, lui qui a succédé aux années abattoir de Bush family ! Je veux rester eternel à vos yeux et ne point mourir, doit-il confier à Michelle.

    A l’inverse, un pimpant inconnu, riche et fier de ses paradoxes xénophobes, sort de ses gongs dorés ! Il montre ses phanères blondasses et devient de l’impérialisme l’empereur, l’icône et la caricature ! Le fait de supporter et de pousser d’aucuns sur le reste de l’humanité soumise, dans les camps concentrationnaires, lui semble un apartheid de choix ! L’ethnocide pour les colonisés, faute d’allumer l’holocauste, pour ne pas faire dans le révisionnisme, il le refuse ! Il tance par plaisir et pour frimer la paix fragile, comme il flatte l’arrogance de ses pairs. Il laisse libre cours à la pauvreté et aux maladies des plus pauvres des siens, il ivre à la fermeture les frontières et les entrés dans son pays. Ne sont-ce pas les graines et les semences des guerres ?

    En attendant, les arbres bruissent en réponse aux oiseaux. Se comprennent-ils, comme nous autres, ou jouent-ils entre chiens et chats ? Ache jabkeôu le baôu ? Déçu de sa petitesse, déprimé par la pauvreté, l’ignorance, la taille ou la vieillesse, Ulysse, surfe sur sa barque dans les mers de l’ogresse. Il entend des voix de sirènes qui l’ensorcellent et demande qu’on l’attache au mat, pour ne pas leur céder. Que signifie cette allégorie et cette explication. Les héros grecs détestent les arrivistes, même s’ils sont de l’Amérique, les ignares ingrats ou les présidents !

    Les longueurs d’ondes et les sons qu’on ne voit ni entend, existent certes pour les physiciens. Vous les utilisez sans relâche et sans les distinguer. Et pour la métaphore, ceci aussi. Si les arbres de ce jardin botanique frémissent et que leurs feuilles palpitent en symbiose, et s’ils se parlent sous la houlette du vent, je vois par contre des politiciens, la mine hautaine, narguer les races, les cultures et les religions ! Et ils refusent, selon la même vindicte instinctive, et manu militari, de comprendre ou de s’entendre avec cet autrui, les autres pays-nations du globe.

    Nés des tribus antiques, dans les langues illustres et célèbres des livres, fiers de leurs appartenances ataviques, ils veulent leurs identités supérieures ! Les nations éminentes, font la mine hautaine, l’estime de leur soi est bien hypertrophiée. Près de nous, sur la même lignée d’arbres tronçonnés ou pas, il est des cas cliniques, à découper au cutter ! A l’instar des métiers où l’on voit des pontes de bas étages, goulus, insatiables, véreux et omnipotents, on les voit traiter les usagers comme des moins que rien. Ainsi est-il de cette richissime et hautaine rapace, Madame Samedi. Une effrontée, thérapeute de nom, véritable matrone qui se veut supérieures aux autres dans son matérialiste métier…de mercenaire. Oui, je parle des marchands d’armes et de ceux des âmes. C’est de la même intention. Ils ont la lumière des sciences, du pouvoir ou des finances ! Qu’à cela ne tienne, de père en fils, ils font et défont les rois.

    Les arbres, selon la même parabole, respectent leurs places. Les hommes les déracinent. Tout ce qui existe est à la merci des frasques de l’homme. Pour son usage, il arrache et tue. Il envahit et prend. Il soumet les peuples et les états aux invasions, les femmes aux rapts et à l’esclavage.

    Regardez Boko Haram , ça fait pitié pour les jeunes femmes ! Puis cet état dit islamique, devenu renégat, monté de toutes pièces par l’impérialisme, dit-on, alors que celui-ci avait directement dépecé leurs chefs et leurs pays. On s’en souvient ! Ils prennent les filles pour du bétail sexuel, les rapaces ! Sans respect, on prend à outrance, on vole, on tue pour prendre la place et les biens des alter égos, haïs et minorés comme des gueux ! Ça se voit dans le commerce, dans les relations sociales et en politique, la locale comme la mondiale. Et c’est plus qu’assez pour croire à ladite humanité, malmenée par elle-même et terrorisée.

    Où est le social, où sont le respect, les droits , l’éthique ou la morale ?

    Cela fait pitié et peur à la fois !

    DR IDRISSI MY AHMED

    • Ce sujet a été modifié le il y a 8 années et 10 mois par . Raison: Place insuffisante pour un titre long
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    RÉQUISITOIRE AUX ELUS DU PARLEMENT C/O SON PRÉSIDENT PR HABIB EL MALKI

    APPEL AU NOUVEAU GOUVERNEMENT DE SA MAJESTÉ LE ROI

    POUR LA REFORME DES TAXES INFAMES SUR LES MALADIES

    Messieurs , Dames les Parlementaires et vous les futurs et nouveaux Ministres, ceci un appel prospectif à vos consciences de patriotes ! Vous qui êtes mis aux avant-postes de la défense physique et morale des citoyens. Ceux-là mêmes qui vous ont élus pour siéger dignement au Parlement et au Gouvernement de SM le Roi. Cet honneur vôtre qui vous échoit de veiller à leurs progrès et développement humain, comme de soutenir leur dignité affirmée, loin de toutes entraves, injustice et autre humiliation.

    Il vous revient de prendre conscience de ce dol public inique. Il vous revient de défiscaliser le parcours diagnostic et sanitaire de vos concitoyens et électeurs, en situation de maladie, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments qu’ils paient indûment. Et cela sur tout le circuit des soins, sur tous ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares. Voilà un deal pour de vrais leaders, celui auquel nous vous invitons. Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre prime conduite de bonne gouvernance, en matière de santé, pour l’exemple en orient, en Europe et en Afrique.

    HONORABLES CADRES ELUS, MONSIEUR HABIB EL MALKI

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, ces taxes indirectes, représentent un frein grave à la modernisation des structures de la santé hospitalières, sur tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, c’est un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenu auxquels les maladies les obligent ! Est-ce juste, Messieurs, Dames, de payer pour les amoindrissements de leur santé, qu’ils soient définitifs ou passagers, et que les maladies occurrent ? C’est clair pour les malades qu’on pénalise, du moins !

    ILLUSTRES REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier publiquement de ce qui est nouvellement acquis, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    VOICI NOTRE REQUÊTE

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays, est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la Nation ni l’heureuse politique de proximité de SM le Roi !

    EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS QUE VOUS ETES

    Alors, est-ce trop demander aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible !

    En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre Chantier de Réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    INVOCATIONS AUX HAUTS RESPONSABLES

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les fidèles Conseillers de SM le Roi, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas.

    Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !

    Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de douze ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    ÉCOUTEZ LES DIRECTIVES DE SM LE ROI !

    L’administration est interpellée. Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les événements.

    Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence !

    Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation !

    Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigée vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La noble cause patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    TENEZ A VOS PROMESSES ÉLECTORALES !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral !

    Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampiriques, éloignent des soins !

    La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !

    VOICI LES ATTENTES CITOYENNES

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un challenge, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes !

    Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INJUSTES !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses ! Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    ESCLAVAGE ET DÉTENTION, LE SYNDROME DE STOCKHOLM

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié », disait-il ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile !

    Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et qui brident sciemment la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses, néfastes et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Il est une injure à la bien-pensance morale !

    Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut conjurer pour le chasser. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    CES PÉNALITÉS INIQUES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    LES RÉGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETÉ

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes.

    Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies !

    Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre Royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloîtrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches ! L’Afrique qui nous espère et nous regarde peut tirer exemple sur nous ! Dès lors supprimons les taxes de Douane et de TVA sur les soins et les intrants des soins, en premier sur le matériel, les instruments, les réactifs et les médicaments.

    ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées post électorales et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    CONSOLIDEZ LES DROITS ET LE POUVOIR PAR LE CIVISME FISCAL

    La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis !

    L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !

    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM,

    Kénitra, les 11-17 Janvier 2017

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005

    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com

    #326657
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    GOUVERNEMENT OU PAS LES CHOSES MARCHENT GRACE AU ROI

    L’Etat est comme un corps qui cherche son physique absent ou en formation, mais dont l’âme, dont il ignore le statut, conduit toujours la vie qui palpite d’évènements importants.

    AUGUSTE ET TENDRE A LA FOIS

    Temps de paix, l’alternance et l’évolution, intelligente, pacifique, soufi pour ne pas dire zen, ont rendu à nos rois leurs âmes de grands seigneurs et de bons enfants aussi. Inlassable, le généreux roi, sensible et tendre, est très proche du peuple, avec sa bienveillance naturelle envers les pauvres qui l’adulent. Les faibles et les démunis, sont de fait, son souci premier. Humble auditeur du sermon de vendredi, Sa majesté le roi, Mohammed VI, vient de clore la réception des ambassadeurs des pays étrangers, avec sa superbe protocolaire.

    UN ROI AFFABLE ET HUMAIN

    Là, il s’incline maintenant sur le front du blessé alité. Saint Louis, le roi de France, faisait à son époque ainsi. Qu’il soit ancien opposant, comme Youssoufi, devenu premier ministre de son défunt et illustre père, ou là, comme hier ce brûlé du troisième degré ! Ce rescapé de la dernière tragédie de la route, qui a emporté dix âmes et laissé plus de vingt brûlés. C’est un passage émouvant, un message, à donner des larmes en forçant l’admiration. Il s’est penché et a salué l’homme enfoui dans ses pansements. Après s’être enquis visiblement de son état et lui avoir dit des mots réconfortants, il lui a embrassé le front, à ce grand brûlé alité. Momifié, sous les pansements, gravement brulé par un incendie des suites de l’explosion survenu entre un car et un camion-citerne.

    UN CHANTIER NON STOP : LE MAROC

    Un roi enthousiaste et effervescent. Le roi superbe, après son récent et admirable safari politique en Afrique, vient de cultiver des nouveaux soutiens et raffermir nos anciens amis. Que ne peut-on concéder pour notre identité, notre Sahara et notre présence sur le continent. Après Casablanca et ses énormes chantiers, le Roi M-VI vient à Marrakech pour lui redonner plus de couleurs et d’activités. Il discute avec les gens et les salue avec tant de chaleur, de ferveur que de proximité. Puis, il visite, très intéressé les magasins et les ateliers. Des aménagements et des créations qui œuvrent pour l’embellissement de la ville touristique, dans le respect de son identité multiple et variée.

    LE MELLAH DE MARRAKECH

    Là, c’est une composante historique, forte, qui s’ajoute aux valeurs du pays et de cette cité des mille et une nuits. Ainsi, ses quartiers historiques rehaussés, voient sous son impulsion royale, leurs particularités recouvrées. Tel ce retour du Mellah à son vrai nom premier. Un emblème millénaire qui a subi une malheureuse erreur après sa préjudiciable atrophie. Et voilà que l’acte souverain, judicieux, objectif et civilisationnel qui lui redonne valeur et vie. C’est la reconnaissance, mille fois renouvelée, des minorités millénaires, si fidèles au trône et au pays. Laquelle, entre nous, n’auraient pas dû émigrer, ni oublier leurs héritages séculaires de droit et ses riches activités dans ce pays. Ce geste particulier de SM, plaide en faveur de l’hospitalité sanctifiée du pays. Il revisite son histoire ancienne, en illustrant la tolérance spontanée des siens. Un havre œcuménique des religions. C’est pourtant le dieu unique et le même Dieu, par delà les différences, incomprises ou exacerbées des cultes et des crédos. C’est un pays qui cultive et honore la présence pacifique de toutes les religions. Celles des couleurs et des identités propres, si fertiles dans cette nation du juste milieu.

    LES MOTS TELS DES BOMBES.

    Par-delà le temps, les guerres multiples où nous assommes plongés ou piégés, les mots sont très durs aussi. Telles des mines, des fusées ou des bombes, leurs tirs font la guerre ou la paix. Tels des propos blessants qui stigmatisent et révoltent, tels des anathèmes, les anachronismes nostalgiques, nous révulsent aussi. Trait d‘union, Chabat le chamailleur va-t-il s’assagi, après s’être illustré d’une sortie anachronique ? Il nous sort, avant de sortir, un slogan nostalgique, surgi du passé suranné ! Un passif oublié, né des fractures coloniales et des reliquats du nationalisme atavique. Une fièvre fervente qui illustre encore quelque uns des disciples, non guéris de leur empire perdu. Cette parabole devenue légende, ressemble à l’Atlantide dont il ne reste que les Grottes d’Hercule et sa demi-divine mythologie.

    LES LOIS DU HASARD DEFIENT LES CALCULS

    Les calculs les mieux établis. Toujours est-il que sa bavure chabatique* est triplement utile. Le Chabat truculent du PI s’est fait luxer des tractations en allégeant le PJD. Primo. La vanne va pousser le Chabat au Sabbat et lui permettre de se reposer des tribunes du PI ! Qui plus est, elle pousse l’acariâtre et taquin tribun, aux valeurs de loyauté et à la geste de reconnaissance du PI. Deuxio. C’est une saillie, diplomatiquement utile. On se remet à parler aux mauritaniens et à les revisiter. Le Maroc respectueux, reprend le dialogue avec les frères voisins et amis, l’Abdelaziz qui était fâché. Benkirane se rend en Mauritanie. Un pays que l’on croyait perdu à jamais dans les gorges polisariennes de Guergarate et relégué parmi les mercenaires et les adversaires de notre monarchie et de notre unité. Tercio. Voilà qu’une roue saute du tandem. Le dit cycliste s’est révulsé de lui-même et du futur gouvernement de Benkirane et du PJD. Il laisse Benky en roue libre de s’associer avec n’importe qui. Qui plus est sa saillie mémorable lui a permis de s’ôter des pieds de Benky pour complaire aux exigences d’Akhanouch, le nouveau riche et proprio du RNI. Ainsi évincé, pour ne pas dire déjanté, afin de placer d’autres proches partis du RNI et son nouvel ami, dans l’ordre, L’UC, le MP, l’USFP, pourquoi pas le PAM, tant qu’on y est.

    COMMENT SERA LA SUITE

    Comme il l’a fait pour Youssoufi sur le front, un tas de patients, de pauvres et de vieux, comme il l’a fait pour le brûlé, Sa Majesté, va se pencher frontalement sur le cas du Gouvernement en formation. Sa Majesté je le souhaite, eu égard aux critères de la démocratie agissante et aux problèmes vitaux du Maroc et des marocains, va dire à Akhanouche et demander à Benkirane de se serrer la main et de serrer les rangs, pour ne pas flipper la majorité et les partis requérants de participer, en groupe solidaire, à ce gouvernement. Celui de SM, qui plus est, selon sa définition.
    Dr Idrissi My Ahmed, le 09 Janvier 2017

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