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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    DIVAGATIONS MAJEURES EN SOUS-SOL MINEUR

    L’ACCOUCHEMENT DU FACTEUR

    _ Monsieur le facteur, veuillez porter cette lettre à Dieu.
    _ Hein! Au bon Dieu ? Est-elle suffisamment timbrée ? Ou c’est l’expéditeur qui l’est, peut-être un peu !
    _ Pardon, Votre Insolence ?
    _ Mais, il n’y a pas de Dieu dans ce quartier, monsieur DuToquet !
    _ Appelez-moi Toqué, tout court, si ça vous va !
    _ Je parle de l’adresse et du destinataire….Walou ! Allez voir plus loin…
    _ Mais attendez M. le facteur, s’il n’a ni domicile ni boîte, est-ce que vous voulez dire que Dieu c’est walou, bah, qu’il n’existe pas ! Et que l’homme et l’univers doivent en faire le deuil et vivre sans Lui ? Chez vous!
    _ Euh !
    _ S’il est inconnu de vos facteurs et si vous ne le voyez pas, ça veut dire pour vous que Dieu n’existe pas ! Dans vos quartiers, dans votre culture, dans votre ville, dans votre patrimoine, dans ce pays ou chez les voisins ? Makach ! Ma bqach !
    _ Je ne connais personne qui porte ce nom ni personne à qui remettre votre courrier pour le lui transférer ! C’est clair comme un théorème : pas d’adresse, pas de courrier ! Pas de boîte non plus où je puisse lui déposer votre courrier ! Mon rôle s’est toujours arrêté là ! Et, je ne suis ni psychiatre ni devin pour m’occuper de vous et de votre pli !
    _ Qu’est-ce que ça à voir, votre rôle ou votre travail avec ma santé mentale ?
    _ On n’en est pas là, M. Toquet ! Je n’ai pas dit ça de votre santé ! Vous me gênez avec vos réflexions ! Et puis…je perds du temps avec vous et je dois finir ma tournée.
    _ Je vous en paie une !
    _ Ne vous payez pas ma tête, non plus !
    _ Bon, bon ! Mais, même s’il n’a pas de boîte postale, chez vous, vous n’avez jamais entendu parler de Celui qu’on nomme  » Dieu » ? God, Adonaï, Yahvé ! Sidi Rebbi ! Malik el moulk ?
    _ Si, si, il y a si longtemps de ça. Ça me revient un peu avec votre insistance maladive
    _ A la bonne heure ! Dites-moi, quand a-t-Il existé pour vous?
    _ C’était quand ma grand-mère, Lalla Khnata, me racontait des histoires pour m’endormir. J’avais cinq ou six ans…
    _ Vous aussi ! Ça alors ! Moi, c’était Lalla Zineb !
    _ Je croyais que c’était une légende. Et que c’était un super héros, un magicien qui faisait des miracles et qui donnait de l’argent aux gens et des cadeaux aux enfants !
    _ Vous confondez avec Papa Noël !
    _ Mais, c’est un mythe, ce sont des contes, je l’ai compris depuis !
    _ Ah ! ….Mais dites, elle ne vous aurait pas raconté des mensonges, votre ancêtre !
    _ Non, mais des histoires, si ! Endoctrinement précoce, présenté juste comme un jeu !
    _ Sauf que, a Sid El Facteur, s’il n’y a pas de Dieu, c’est que le cosmos, le truc là haut, il s’est formé tout seul ! Extra, sans aucune intelligence ! De but en blanc ! Avouez que c’est un peu gros pour le hasard et la spontanéité. Le hasard a sorti du néant toutes ces étoiles et cette astrophysique ! Un univers extraordinaire et si prodigieux, fabriqué par rien ? Et pour rien! Hein ?
    _ A y penser, ça me fait réfléchir !
    _ Tout comme votre ancien ministère des PTT qui eut comme dirigeants Aherdane et Lanser. Devenu office, il a été vendu aux Séides sous Ahizoune !
    _ Qu’est-ce que ça vient faire ? Je n’y suis pour rien !
    _ Oui, justement, haut de 25 étages, il se serait monté tout seul, votre récent bordj des Itissalat ? Il a bien fallu une intelligence derrière tout ça ? Non ?
    _ Oh que si, mais je n’en sais rien ! Moi, je suis en bas de l’échelle. Pitié ! Je suis un honnête fonctionnaire, j’ai des enfants et un crédit ! Je ne veux pas d’ennuis avec les autorités. Je n’étais pas là, au moment de la création de notre boîte. Je n’étais pas présent, non plus au Bigbang, pour témoigner avec assurance du Gangnam Style de votre bon Dieu.
    _ Ah, je m’en doute, monsieur le Facteur ! Malgré votre vélo, vous ne pouviez pas être partout en même temps et cela sur plusieurs époques à la fois !
    _ Oui, oui, mais pour l’immeuble et le cosmos, c’est, ce sont des œuvres colossales, pardi !
    _ Ah ! Vous en convenez ?
    _ C’est votre troisième ‘’Ah ’’ ! Vous ne savez pas parler sans dire des Ah ? Vous êtes un chanteur, peut-être, en perte de voix ? Et de boulot ! C’est pour ça que vous voulez attendrir votre correspondant …
    _ A peine que j’ai commencé à penser ! Je suis incapable de parler, je reste bouche-bée devant le ciel et les étoiles. Et je fais de grands Ah !
    _ Moi aussi, quand j’ai le temps de monter à la terrasse, pour chercher le linge de ma femme ! J’en conviens ! Le ciel, les étoiles, une bière avant, un cigare après le dîner, quelque part, en bonne compagnie ! Le ciel et la mer, le vague à l’âme sur la côte, en été…
    _ Revenez sur Terre, l’ami et cessez de fumer ! Mettons que cette œuvre colossale, l’univers, que vous admirez tant, qu’il est né sous ‘’ X ‘’ !
    _ Si vous voulez ! C’est amusant ! Oué, le cosmos est né sous ‘’ X ’’. Sans parents connus, alors ! Pourquoi pas ?
    _ Si, au moins un ! Et appelons le colossal Géniteur qui a créé cette œuvre magnifique, ‘’Dieu’’! Dieu, comme hypothèse. Dieu comme Créateur. Dieu simplement, ça vous dérangerait des fois ?
    _ Non, non ! C’est astucieux, hein !
    _ Comment, non ?
    _ Je vois que vous simplifiez les choses, afin de me convaincre. Mais je sens, intuitivement que c’est astucieux ! Il y a comme une malice derrière vos mots. Des idées, qui me donnent des pensées, inhabituelles ! Qui me font frémir !
    _ Je ne vous touche pas, calmez-vous !
    _ C’est comme si vous alliez me filer une marchandise défectueuse ou trop chère pour ce qu’elle est.
    _ Ce n’est ni perfide ni sournois. Je ne vous vends rien. je ne vous donne rien. Je parle…
    _ J’avoue que des idées plus claires me viennent en réfléchissant avec vous. Ça me fait penser à des problèmes auxquels je ne veux pas ou que je ne peux pas penser. C’est confus en moi.
    _ Ce n’est pas pour vous trahir dans votre crédulité ni pour philosopher.
    _ Eh bien, je vois ! Mais de quoi s’agit-il dans cette lettre que vous voulez adresser au Souverain ! C’est simplement existentiel ou que c’est plus politique ? Ache fiha ?
    _ Monsieur, est-il de l’Intérieur ? C’est un copain du Parti, Mohand ?
    _ Non pas que je sache, mais vous me plaisez ! Je suis seulement curieux, car j’aime votre façon de me faire réfléchir à ce qui existe probablement et qu’on ne voit pas du tout ! Et je suppose qu’il y a des choses singulières qui existent et qu’on ne sent pas. Et puis vous avez comme des plumes, derrière votre chemise !
    _ Ah, vous aussi, vous les avez vues, mes phanères ! Vous avez des yeux d’enfant ! Merci, mais chut !
    _ C’est si évident ! Pourquoi me taire, dès lors ?
    _ C’est à propos des plumes ! Il y des gens qui ne comprendront pas.
    _ Alors, je dois taire ce que je vois et me taire parce qu’il y a des gens qui ne me comprendront pas ? N’est-ce pas le contraire qu’il faut faire ?
    _ Bien, bien ! Pour la lettre, je vous le dis brave Hermès, c’est une note de service à adresser selon la voie royale au bon Dieu.
    _ Aux bons soins du Palais ? N’est-ce pas ?
    _ Wache fiha ! Commencez par la remettre de proche en proche, selon la voie hiérarchique ! Ne craignez rien ! On ne va pas vous bouffer. « Tapez aux portes et on vous répondra » avait dit Jésus ! « . Et puis, « Les portes de mon Palais sont ouvertes devant mes sujets », avait dit en substance feu le roi Hassan II !
    _ Je m’en souviens. Au fond, monsieur Toquet, n’est-ce pas un peu inutile, d’adresser votre missive à Dieu, par l’intermédiaire des humains ? Pourquoi pas ne le faites-vous pas par l’intermédiaire des anges?
    _ Ah, vous me plaisez facteur!
    _ Un autre Ahhhh et je m’évanouis à coté d’Oum Kalthoum !
    _ Laissez-moi une place près d’elle, aussi !
    _ En plus, vous êtes plaisant M Dutoquet ! Ça doit être l’effet de la colle des timbres sur vous ! Les timbres dont vous léchez le postérieur pour les mouiller, afin de les coller sur l’enveloppe que vous voulez transmettre à Dieu ! Il en faut un paquet de timbres pour voyager si haut…
    _ Je reste perplexe !
    _ Oui, je vous dis, inutile de vous fatiguer pour l’écrire à Dieu. Dieu, n’est-ce pas qu’Il sait tout ? Et qu’Il n’a besoin de personne pour savoir ce qu’il y a sur votre lettre ! Et qu’Il sait ce que vous avez en tête, avant même que vous ne le pensiez ou que vous ne l’écriviez !
    _ Ah, oui, certes ! Mais alors, M. le Facteur, pourquoi que l’on existe, si c’est inutile de parler avec notre Créateur, alors que nous sommes conscients de la puissance de Sa création ? Et que nous ressentons quelques manques à lui signaler….
    _ Ah, vous ! Je n’y ai pas pensé comme cela. Et puis, votre lettre, pourquoi voulez-vous en parler directement au bon Dieu ? C’est un défi ? Un délire, un parjure, un acte existentiel impertinent ? De plus, matériellement parlant, on n’a pas l’adresse postale du destinataire. Il n’existe pas. Inconnu à l’appel des facteurs ! Je vous le redis…
    _ Vous me l’avez déjà dit.
    _ Qui plus est, il y a ses intermédiaires, les messagers, les ministres, les présidents et les rois ! Et ceux-là, les vivants du moins, on sait où ils crèchent ! Et vous pouvez leur écrire….N’est-ce pas ?
    _ D’où l’utilité, a Sid El Facteur, de la voie hiérarchique ! Vous l’avez trouvé vous-même ! Même si nos idées ne volent pas si haut même si elles pénètrent les os !
    _ Hum, les cervelles, ma tête ! Je commence à comprendre votre style ! C’est comme si vous m’aviez induit dans votre sillage !
    _ Je ne vous ai pas piégé ! Vous utilisez vos phrases pour décliner vos propres pensées et vos bons mots.
    _ Vous êtes un souffleur d’idées et un manipulateur des pensés ! Grave ! N’ta khatar âla al bachar ! Vous me faites accoucher vos propres conceptions. Vos filles d’idées.
    _ Pourvu qu’elles ne trainent pas sur le plancher des vaches, en voyant le jour !
    _ Qui plus est, vous me faites accoucher vos avortons par césarienne ! Vous me violez à mon insu, monsieur. Je sens que vous avez pris possession de mon cerveau et de mes concepts pour m’insuffler votre crédo…
    _ Vous parlez de vos idées ou des miennes?
    _ Vous n’avez pas le droit de me déposséder de mon ignorance, de troubler le silence de mes doutes ni de briser mon repos métaphysique, en m’inoculant des concepts, en jouant sur les mots. Je ne suis plus le même. Vous m’avez séduit et converti…
    _ Si vous êtes convaincu à ce point, merci ! Mais que vos idées, celles de ma lettre au Makhzen, ne soient jetées dans les poubelles de l’oubli !
    _ Faut-il que ces idées soient utiles et non pas trop futiles !
    _ Merci M. le Facteur, vous m’avez été très utile ! Je crois que je ne vais pas l’adresser cette lettre ! Mais, juste la penser !
    _ A la bonne heure ! Vous dispenserez nos facteurs d’un paramètre mystique fatigant ! Tant mieux aussi pour les ministres de Benkirane. Ils seront épargnés d’une chabaterie* inutile !
    _ Mais pas le bon Dieu !
    _ Et qu’est-ce que je fais du bébé ?
    _ Mettez-le avec ma missive! Et adressez le tout à qui de droit. A qui cela concerne de plus haut !
    _ Où allez-vous ? Et ma tournée ?
    _ Je m’envole ! Buvez à ma santé et à la maïeutique !
    _ Qui c’est celle-là ?

    DE MADAME STUDENT, VOTRE ENVOYÉE
    NOTES AU BON DIEU, PAR LA VOIE HIÉRARCHIQUE

    Les lieutenants de Dieu sur terre, comme ses envoyés et ses prophètes, sont à même de porter nos doléances et de les traduire au Seigneur. Et les vôtres vœux de croyants aussi, lorsqu’ils reçoivent de Sa Majesté Suprême, (Elle-même ou Lui-même !), ses divines consignes pour nous informer de Son message, de Ses préceptes afin de nous guider vers le droit chemin.

    A propos de la communication avec le Seigneur. Le Seigneur a-t-il fait que leur rôle ne soit qu’unilatéral ? Des hauteur vers le bas seulement et sans retour? C’est en se posant des questions sur Dieu que l’on commence à Le connaître. On admire Sa création et on Le loue en respectant et en appréhendant Sa toute puissance. C’est là l’essence de toute prière. Louer et demander, en espérant de Dieu qu’Il nous exauce! En regardant Sa puissance, le ciel et les étoiles, en en prenant conscience, on définit notre place sur la terre, on évalue nos limites, notre existence et notre condition. Quid de l’ontologie. Notre situation par rapport au ciel est la quintessence de la sagesse et de l’esthétique, de la philosophie et de la physique.

    Appelez cela mystique, métaphysique ou science fiction ! Ou seulement expérience existentielle de la vie. La vie est donc un examen et un exercice. On n’a pas le prospectus en main. On tente de le comprendre en le cherchant. La vie est exercice de style ? Un calvaire ? Une cascade de plaisirs ? Un style de vie sur une île inconnue ? C’est un apprentissage et pas seulement une application dogmatique stéréotypée, stérile et bornée. Là, on perçoit ce peu de libertés qui nous échoient et nous rendent responsables, quelque peu, de nos actes. Mais tout est relatif. Parfois on fait des découvertes, des innovations, des éclairs de lumière dans le noir ! D’autres créent et inventent et nous en profitons.

    « Voici Azizi, comme tu l’avais prévu, il y a bien des années déjà, les différents niveaux de circonvolutions autour de la Kaâba en cours d’exécution. Si tu avais écrit en temps opportun au Roi d’Arabie Saoudite pour lui soumettre ton idée avant-gardiste, tu aurais bénéficié de droits d’auteurs mirifiques maintenant ! »

    DELIRE OU REVES INTRIQUES

    Ainsi, sachant que tout étant à Lui, moi le premier, je l’espère, tout doit relever de Lui et tout doit lui être honnêtement et très vite transmis. Tout est à Mawlana ! Lui, le primum movens, dont on ignore l’adresse et dont on connaît la maestria. C’est à Lui que nous revenons, disons-nous des mortels, des morts, afin de placer notre espérance dans le futur. Pour une vie éternelle face à la labilité de la vie. C’est Lui notre propriétaire, Lui le créateur des innombrables galaxies de ce cosmos époustouflant. De cet univers infini, dont fait partie notre petit point de Terre. Monde qui n’est peut-être ni le seul ni le premier ?

    Il est aussi le créateur de ses élites et de ses créatures mineures, insectes, prédateurs et autres macrophages. C’est Lui qui confie le destin des humains à leurs chefs, leurs présidents, leurs émirs et leurs sultans. Indirectement, certes et peut-être sans que ne le sachent nos illustres et notoires élus ! Respectable autorité du Père sur les assujettis, magistère, mission messianique ? Feuille de route codée, ou diktat sur les hommes et leurs chefs, les premiers ? Comment parler alors de libre arbitre ? Des libertés, des choix et de la responsabilité ? Intrigues et questions se bousculent et s’amoncellent.

    L’homme simple n’est libre de rien. Les plus puissants, les leaders, peut-être ! Alternatives étroites, il se soumet ou qu’il est il est soumis ? Il n’est redevable de rien, donc, faute d’indépendance. Entre subversions et subornation, consensus et conciliation plus que confrontation, la compliance alterne avec la connivence ou la simple résignation.

    On finit pour certains d’admettre, c’est le renoncement et la capitulation face au déterminisme et devant la destinée. L’homme n’est souvent libre d’aucun choix. Presque, ou pas à fortiori. Le destin est écrit, puisqu’on ne peut pas l’effacer ! Ou que le destin n’est hermétique et immuable qu’une fois l’acte produit ? Et que s’il fallait le changer et que l’on eût pu le faire, il faudrait le faire avant qu’il ne soit prescrit, avant qu’il ne s’écrive ! Ou avant que l’acte n’ait eu lieu, comme dirait Jacques de Chaâbanne, seigneur La Palice !

    D’aucune façon l’être, le vivant, n’est maître de sa propre biologie. ( à moins de passer par la médecine). Ce n’est l’animal humain qui mobilise son corps ni sa digestion ! Et puis, comme disait cet autre de la musique voire de l’art de gouverner,  » C’est dans ma tête que j’ai appris le tarab’’. Comprenez que ce n’est nullement auprès d’une quelconque académie.

    Comme le formule l’un de nos souverains dictons et par delà toute science, il te suffit de ‘’Regarder en toi-même pour connaître Dieu ‘’. Je ne dis rien de plus. J’essaie seulement de voir. « Tout a été dit ». Sauf que je n’ai pas eu accès à tout ce grand ‘’ Tout ’’ que vous insinuez. J’essaie seulement de penser, pour mieux me voir, pour discerner mon chemin et pour tenter de mieux dire et de plus comprendre mes propres pensées. Et je le tente, en ignorant « tout » de la vastitude de ce que le temps et l’humanité ont pu délivrer comme messages et tracer comme écrits.

    Ainsi en est-il par exemple du politique. Et surtout chez nous, où on le tacle comme on peut ! Ils sont attachants nos leaders artisanaux dans leur faconde folklorique avec leurs vannes inattendues et leurs clashs civilisés. De la halqa au parlement, les tribuns n’ont pas perdu la main. Le savoir faire, pas la main tendue ni la tordue ! Le ton y est.

    La politique est intuitive on y tombe en plein dedans. Manger du pain est déjà un acte politique. Marcher sur nos trottoirs en crânant est aussi un acte citoyen. Gueuler face aux responsables est un acte de militant comme celui de lire le journal et d’aller voter ! La philosophie, la mystique, l’astrophysique, c’est dans la tête que ça se passe, même si ce n’est pas sous les yeux ! Pour leurs premiers balbutiements, le b, a, ba, certes !

    Si vous avez besoin de plus d’objectivité sur le terrain et plus de doctes certitudes, un conseil alors. Allez demander aux américains pourquoi ils ne sont plus revenus tracer leurs pas sur la Lune et nous en rapporter un morceau ? Et les Russes, depuis Laïka, ils ont fait un plouf inexplicable ! Ça doit coûter cher d’envoyer les chiens dans l’espace ! Ils ont la station spatiale et les satellites….Enfin !

    Mais, c’es trop dur de se rapprocher des astres, comme des rois et des dieux. Les ailes d’Icare fondent près du soleil dès qu’il comme à voler haut. On demande à Dieu quelques oboles, une place au paradis, au premier rang, pour la fête éternelle. Dès lors, pourquoi pas quelques milliards (de centimes) à notre Dieu et à notre bon roi, pour faire vite, ici, dans l’immédiat ? Question d’assurer nos arrières. Une simple retraite vivrière sur la terre, en attendant qu’il nous défende dans l’Au-delà devant le Grand Seigneur ! Et pour nous, de continuer de louer le Seigneur dans nos prières et Son gentil et serviable Délégué sur nos terres !

    PRIERES MERCENAIRES, LOUANGES ACHETEES !

    ô combien de gens méritent ces égards parmi les bienheureux qui vivent de privilèges incongrus ! Et chacun va ainsi dans ses rêves pour sortir de sa misère vigoureux et plus fier, sortir de sa sauvage condition première, l’animalité ! L’humanité, si vous y tenez. Ses mystères, son intimité, ses tares et ses infirmités. Dieu seul connaît nos secrets et notre intimité vraie. Si vous doutez que ce ne soit pas Dieu, c’est Le Créateur…Le X et ses intermédiaires éventuels ! Notre intimité profonde et vraie, c’est la moléculaire, la psychique et la spirituelle !

    Pour le reste, l’astrologie, comme l’art de la divination aux cartes, c’est un peu opaque pour nous autres mortels. Obscur, comme l’herboristerie médicale locale en vogue, le chinois, l’horlogerie suisse, la mécanique quantique ou toutes ces intelligences à la fois !

    Et sombre à la fois ! Même les présidents, les ministres et les leaders, se trompent ou déconnent ! Regardez le zoo sur Youtube et le cirque sur les télés. Heureux que certains le fassent en rigolant. Comme les premiers des nôtres Superbes verdeurs ! Ça a plus de charmes que d’aura quand ça a la bienséance de provenir d’en haut, sans complexes ni lourde esbroufe. L’absence d’étiquette est utilisée à bon escient pour nous détendre et nous séduire. La décomplexion nous apprend à nous passer du strict nécessaire ! A supporter les douleurs en nous faisant des guiliguilis.

    Tous sont partis, ces éminents patrons ou qu’ils partiront ces magiciens, amuseurs des foules ou tyrans ! ‘’Vanitas vanitatum, omnia vanitas’’ et ‘’Sic transit gloria mundi’’ Tout passe ! C’est la satisfaction des gens humbles, sentence morale antistress, cynisme ou sérénité ? : attendre ou souhaiter leur mort, la mort, pour curer l’atmosphère, vider le champ de ses ordures et devant les autres espoirs, en espérant voir partir les indélicats les premiers !

    A regret, certains ont laissé du baume alors que d’autres ont cramé. Demandez à Erdogan, à Mahmoud Ahmadinejad ? Certains les apprécient d’autres, non ! Demandez aux menteurs, aux criminels, Bush, Hitler, à Moubarak, à Zinedine ! Lui qui est parti en trombe pour un long pèlerinage, à la faveur amicale et incendiaire des œillets du Printemps. Demandez à…Ah, je commence à l’oublier…A Mouammar Kadhafi et à cet autre Oussama ! Des agitateurs universels, partis sans laisser d’adresses ! Demandez à Hafez El Assad et bientôt à son Bachar aux 100.000 tués déjà ! 50 fois plus que le score assassin et infâme des Twin Towers qui est à l’origine des campagnes terroristes arabo orientales de l’oncle Sam.

    Véritable nettoyeur des espèces pédiatriques et effaceur des espaces urbains que cet ophtalmo aveugle ! Sans parler de ses bombardements aériens qui rappellent aux chers buteurs Israël leurs sinistres péchés anti-humanitaires ! Impéritie encore que son usage dément de l’ypérite ! Au point que le gaz moutarde monte au nez de Barak Obama. Ça nous rappelle ici, l’étouffement des milices rifaines d’Abdelkrim, par nos alliés du protectorat !

    Mais, que l’on voit les Iraquiens se déchirer entre factions musulmanes, se fanatiser politiquement et s’éclater après la pénétration américaine ! ! Des violences, inhumaines, stupides et contreproductives. Ça fait regretter Saddam et ça nuit aux Musulmans, en ternissant leur islam et sa civilisation, plus qu’elle ne l’ait subit avant.

    Demandez à Hollande de France et à Obama, le brun avocat des States, ils vous le diront ! Demandez à Bouteflika, s’il tient pour de bien et pour de vrai, sa tasse de café ! Ou qu’il devrait bien la tenir, au lieu de nous faire trembler avec et de s’agiter outre frontières, en adversaire de nos gouvernants ! Bref, comment ils furent brefs, ces puissants et célèbres témoins. Malgré leur ténacité, leur ardeur et leur longévité aux commandes. Ils ne sauraient perdurer ni dire combien d’erreurs ils durent commettre ! Combien de choix difficiles furent les leurs ! C’est comme si des barreaux ou des frontières, à l’européenne ou à l’algérienne, nous interdisaient le libre accès à autrui ! Comme le définit la convention universelle des droits de l’homme. encore Autrui a peur des autres. Peur de perdre de sa puissance, ses richesses et de partager ses connaissances.

    JALOUSIES, CONQUETES ET VENDETTAS

    Le désir est exacerbé par le manque, la curiosité et les privations. Les conquêtes coloniales, des aventures des romains aux conquistadors, en incluant les simples artifices des mâles de céans ne sont pas plus que cela. Désir d’appropriation, égoïsme…Une volonté de découverte, de conquêtes et de possession ! Ne serait que pour un moment, si ça ne se peut durer plus longtemps. Etancher sa soir d’avoir, de saisir et de prendre, pour se pérenniser à travers l’objet requis. Prendre, avoir, posséder autrui ou ses objets, quasiment pour exister, à travers son corps ou ses biens.

    Je l’ai touchée, alors que M. Hécate qui était penché sur ses manuscrits, parlait de l’assassinat du gendre du prophète Ali et de ses deux fils, Hassan et Houssine, par Lyazid Bnou Äqraba, le fils de Mouâouia. Mal m’en prit, c’était comme si c’était un scorpion, une aqraba, qui l’aurait piquée.
    Maman, sur quelles destinées, m’as-tu fait naître et chavirer ? Je suis là, incapable de lire le prospectus. Elle me répond. Tu es comme l’une de ces milliards de gouttelettes qui sortent d’un tuyau d’arrosage et qui brillent sous le soleil. Je n’ai rien fait de moi-même. Tout s’est fait sans ma volonté. La nature a emprunté quelques uns des mes boyaux. C’est tout. Tu en feras de même, comme tous les êtres vivants de la terre.

    On a l’habitude de faux amis et d’ingrats profiteurs de parmi les pseudos loyaux.

    MEMOIRE, CONNAISSANCE, MYSTIQUE-FICTION

    Nous vivons de nos souvenirs. Une fois la mémoire détériorée et les souvenirs éteints, que reste-t-il de la personne, un légume défraichi, sans connaissance aucune ? Puis, l’âme s’en va pour ne plus ressentir de douleurs. Le corps s’efface en retournant son masque effrité à la nature.

    Je suis curieux et avide de connaissance-s. Je voudrais avoir un microscope électronique et un télescope, Hubble par exemple ou plus, pour adorer le bon dieu, du moins pour mieux percevoir, avec plus d’admiration, d’effarement et d’humilité, sa Création. Voir, c’est connaître. Admirer, c’est aimer. Admirer, c’est exalter. Exalter. c’est louer et prier. Mais ce n’est pas suffisant, je voudrais fabriquer un appareil qui découvre les esprits et qui puisse voir directement les âmes ! Evaluer le hasard, le destin, le passé et l’avenir, en même temps. Et savoir ce qui se passe partout, intuitivement, à chaque instant.

    S’il faut passer par les messagers et les prophètes, les anges, pour entendre de Dieu la parole et en faire des écrits. Je passerai si c’est trop tard par le roi, pour lancer un mot, un cri. Ce n’est ni un blasphème ni une impudence. Oui, qui trouverais-je comme vivant pour passer la consigne, le vœu du moins, la requête et la supplique ? Celui de voir les crédos confirmés et les miracles réalisés. Retrouver le courage la force physique et la santé morale !

    ALORS QUE CE PASSE-T-IL ?

    Pourquoi sa législation et ses conseils de morale et de comportement, de règles communautaires, qui nous régissent, nous ses créatures et ses hommes, ne sont pas suivies correctement ? Où c’est que le bas blesse ? Les ânes têtus ou les bêtes inintelligentes que nous sommes? Nous les grosses légumes!

    Supposés porter des charges élogieuses et élitistes pour certains natifs de la cuisse de Jupiter. Nous les animaux inférieurs et autres plantes, que l’on bouffe et que l’on écrase, clouées sur terre ou sous le poids des fardeaux harassants, comme sommes comme des bêtes de somme. Humiliés, esclaves nous végétons encarcanés, plantés à l’intérieur de frontières semi-poreuses et glauques. Nous vivotons, conditionnés et ferrés, piégées et englués par des lois de prédateurs. Des lois imposées à nos geôliers, mondialisés par des lois, inexistantes pour les races arrogantes, les saigneurs doués d’identités supérieures. Gardiens

    Mon Dieu si je peux Te parler directement, prière et confidences obligent, ce n’est pas le cas pour les êtres supérieurs qui nous commandent de près ou d’en haut.

    EXCUSEZ DU PEU,

    Oui les pessimistes peuvent être heureux : Ils ont raison car ils sont seuls. Et si en dehors de leurs ordres et collèges, ils sont légions, chacun est horriblement seul. ‘’Egotistement’’ isolé et livré à soi seul. On les entend dire merde à leur vie, celles des autres y passent en premier, avec force ressentiments existentiels. Face à cette solitude vraie, ils vivent le calvaire. Ils vivent le déchirement et incarnent le caveau où enterrés, ils s’effritent d’eux-mêmes. Ils sont désagrègent alors qu’ils sont encore en vie.

    Allez savoir des hormones, de la culture, de leurs situations matérielle, religieuse ou psychique, ce qui livre leur esprit et leurs idées à la noirceur! Un corps à corps ahurissant, fixe l’être singulier et le séquestre dans un isolement de proie que l’on coure. Le voilà Devenu dépouille errante, spectre contagieux de noirceur, avec tellement de fiel, de ressentiments, de haines et de rancœur. Le premier facteur de cette mélancolie doit être, à mon sens, la solitude ou les causes de celle-ci. Dont l’incompréhension avec autrui, la rigidité des jugements et des concepts.

    AUX PREDATEURS

    S’ils se reconnaissent et qu’ils aient le temps de lire…Toi qui me manges, sait-tu qu’à on dernier carnage, sur ton autel, on va t’immoler. Et de loin les autres planètes entendront tes soupirs ! Toi qui te réveilles de nuit pour m’épier et m’adorer, as-tu lu mon livre, avant tes délires et ton apostasie. Toi qui parles d’humanité, d’esprit, d’âme élevée et de citoyenneté, toi qui exiges des autres, courage et sacrifice, que donnes-tu comme exemple aux autres de parmi tes subalternes ?

    Ni conscience ni mémoire, ni savoir ni science, individus labiles et friables, instables et fragiles, sans prestance ni estime de soi. Anomalies de la nature ou simples spécimens ? Sans aucune personnalité que les apparences, l’arrogance en affiche, ils osent se défier à la place de Dieu en avilissant sa création. Sévices et méchancetés sur les gens, meurtres en série et crimes. Autosatisfaction, autodépréciation, autocensure, auto-consumation, égoïsme et érotomanie, allant jusqu’à conseiller l’indicible forfaiture. La solitude du pouvoir, apprend aux monstres des gestes indignes des fauves et des pensées de haines envers leurs proies.

    HOMMES DE POIGNE ET DE POUVOIR

    Ce n’est pas possible du fait des contraintes des freins et des barrières imposés. Les cascades prohibitives des autorités, leurs respectueuses obligations et intimidantes fonctions. Eloignées et austères, ils n’ont pas le temps et ils délèguent en cascade. C’est ainsi que je ne peux parler avec mon roi ni avec les sultans antérieurs ou les présidents voisins. Le dialogue est inhibé et imposable par tant de respect et de barrières. Et puis, ils ont leur conseillers, leurs confidents, leurs hommes et leurs

    MOI ET TOI

    Je suis un admirateur, un fan, un laudateur. Epoustouflant, ahurissant ! Voilà, je viens de découvrir un tas de choses : la nature ! Voilà ce que je vois en moi et autour ! Trop choses. Un milliards de nos vies ne peuvent cerner ce que Tu as créé sur cette terre. Sans parler de ce qui est supposé avoir été fait ailleurs. Là haut là-bas, hier et demain encore. Pas besoin de faire le touriste pour zyeuter ces prodiges ! Ni de lire par Bible pour croire ! Et je T’admire pour la nature, les choses, la physique, la chimie de la vie, la beauté en toutes choses et ce qu’il y plus que la vie. C’est sûr qu’il y autre chose de plus que la vie, la terre, les richesses, la puissance, l’amour, le paradis, cette galaxie, la Voie Lactée, l’univers ! Je n’ai pas besoin de Tes prières, effarées et sans ferveur, hypocrites ou déconcentrées ! La prière erre entre les demandes expresses, les miracles et les louanges. Nous sommes ainsi, louches et si imparfaits, bon Dieu !

    LE BAMBOU

    Que reste-t-il des ombres sur le mur de mes feuilles ballotées par le vent ? Qui les voit, qui les enregistre et les interprète ? A quoi servent-elles enfin ? A qui offrir ses couleurs ses pétales de fleurs, ses cris de joies et ses larmes de bonheur. Moi je ne donne ni fruits ni fleurs ! Je suis fier de ma taille ! Et inutile aux hommes ? Je suis le bambou, adossé seul, face à ce mur, sans chaux ni blancheur, comme un condamné. Autour de moi mes frères ont été coupés. Mes ancêtres arrachés mes racines sous l’acide fondues. Si ma cime valse sous rouge des nuages et se dore au soleil, le vent caresse ma crinière et me donne encore quelque zèle pour lire mes feuilles éplorées. C’est par là que je scribouille l’alphabet de Dieu en dialecte berbère ! Et j’attends de Dieu Son verbe même si le roi ne m’a rien entendu ni compris de ce que je sens pour lui.

    Le berger des hommes est aussi le jardinier des plantes. N’est-ce pas ? Alors je vais rester planté là, assoiffé, face à ce parlement fictif, fort de ma constitution. Je ne suis ni électeur ni politicien. Je ne souffle ni sédition ni révolte, je vais rester là, placide et livide, seul et incompris, détaché comme un spectre en peine qui veut défendre la forêt. Jusqu’à ce qu’il ait compris ou qu’un mal humain me rende à Dieu et m’emporte.

    Mais, né sur cette terre, assigné à ce sol, que je garde solide grâce à mes racines, je puis ni m’enfuir ni voler pour me sauver vers vous. Vous qui me comprenez. Ces sables au cœur aride, n’ont ni verdeur ni mont où me cacher. Ployé, j’attends la bourrasque qui va casser ce tronc, au lieu de le caresser. Moi, je ne donne ni fruits ni fleurs ! Je resterai vertement érigé, si le prince me veut dans son jardin m’adopter. Plutôt que de me laisser crier dans son zoo dont on arrache les âmes.

    DELIRE MAJEUR EN SOUS-SOL MINEUR

    Le soleil s’est couché, le roi est absent pour raison d’état ou de santé. Dieu qui le protège et le soigne, n’est pas sorti des nuages pour me parler ou m’informer. Mais je vois des insectes, des papillons et des cafards, voltiger. Ils butinent autour de mes feuilles jaunies. Je n’ai rien à leur offrir. Mais un oiseau les surveille et vient subitement tenter de les gober. Il tente encore une fois. Un moustique entre par la fenêtre au moment de la fermer.

    Est-ce un nuage devant mes yeux simplement ? Allons de ce pas fermer le robinet et se laver pour prier. Les nuages sont d’un rouge écarlate presque violet. Un tableau signé par un maître…C’est qui déjà ? Combien coûte-t-il aux collectionneurs ? Où sont mes trois milliards, mon cher roi ? Combien pour ce paysage ? Ce pays sage ? Ils sont tous quelque part, mais chacun est seul, face à face à son corps, son âme ou ses maladies ! Ses tourments ses insomnies, ses examens ou ses rêves !

    PAR DELA LES NUAGES

    Je pense à ces milliards de chiens et de bêtes, qui tuent ou qui volent. Ils se reconnaîtront par delà le style. Je pense à ceux qui aboient ou qu’on bouffe. Je pense à ces milliards de milliards de feuilles et à leurs cellules aussi. Celles qui respirent encore ou qui tombent en poussières d’atomes pour étancher les racines… Chacun se repait à sa manière pour recycler la vie. Qui un bol de lait ou de riz, qui un chien ébouillanté, des insectes ou un rat, qui un chat ?

    Là on tente de dormir dans des cabanes de fortune, en pleines capitales des pays où les richards, en milliards et leurs milliards fugitifs, ne se comptent pas ! Là Obama se réveille pour diriger son monde, flanqué de sa sémillante brune. Poutine, l’empereur russe se sépare de la blonde sienne après trente ans. Il a dû trouver une plus jeune pour rafraichir sa vodka. Des gays s’en donnent du similaire à cœur joie ! Avec, sans pudibonderie s’érigera la loi, afin de les marier entre mâles compères et commères !

    Là, le Dictateur reprend des villes en ruine après le largage de bombes sur ses révoltés ! Là des chefs d’états sont en train de partir vers l’autre rive du Hadès ! Ici des chanteurs les précèdent pour leur donner le « La » de l’Au-delà ! Là, on s’élimine entre bons musulmans, pour des prunes ! Plus proches, ces indélicats des civilisations supérieures, qui tuent les gens différents pour leurs poils, leur sexe, ou leur bon plaisir. Pères, mères et amis passent par les armes et/ou sous la bite ! Gros mot. Sacrilèges, profanations et blasphèmes, au nom du dieu Eros qui ne connait plus les frontières entre les Faunes ni les liens tabous du sang.

    ERRANCES ET DELIRES

    Et ce nuage, à qui obéit-il ? Sait-il où il va et où vont tomber ses gouttes? Quelle source va sourdre. Quel fleuve qui ira grossir et les crues qu’il va causer ? Sait-il les feuilles flétries qu’il va reverdir et quels blés il va lever pour te nourrir ?

    Dans quel bain il va couler ? Est-ce dans cette piscine ou de cette douche ? Quel vin marocain va-t-il couper et pour quel sérum il sera utile. Sait-il de quelle mer il va s’évaporer et dans quel ciel il s’élèvera encore ? Et sur quels motifs de dentelle et sur quels tons ondulera son aura ?

    BAUDELAIRIEN ?

    Plus épris des américains qu’aptes aux moyens d’y accéder pour les singer. A l’ombres des crachats, entre l’île spumeuse qui flotte et les gravats des miasmes culinaires, une méduse pâmée se déambule dans les eaux que la chasse coincée n’arrive pas à chasser. Non, ce sont les restes d’un cafard écrasé. Inaptes pour voler, ses ailes font de la voile. Impossible à ses six bras cassés de nager.
    Eclatées, ses pates aux épines effroyables et affreuses, tremblent, donnant l’impression qu’il tente de rejoindre les bords du précipice glissant. Ses ailes frétillent dans le courants des eaux. Il tente de se retenir, en vain. Le courant l’attire inéluctablement vers l’oued et les fosses marines. Et celui prostatique et impuissant, en hoquets spasmés de cascades fébriles sur le marigot, l’embaume de tiédeur en le poussant vers le néant.

    Qu’-avons-nous, aussi puissants que nous pensons être, de plus que de ces fourmis, ces guêpes et ces blattes que nous écrasons.

    CHIMERES ET INFLUENCES

    Il ne reste de la chienne que les chiots et les mouches et les cafards qui bourdonnent autour sur leurs reliquats, pour donner vie à cette impasse. Nulle moustique femelle pour me sucer jusqu’aux sangs et me faire suer en dormant. Nul film sur l’écran pour me passer ce cafard ! Nos télés ont fait leur reddition. Faut-il au FMI de les fermer aussi ? Ni informations de valeur ni loisirs attachants pour chasser l’obsession qui nargue la conscience et terrorise les instants. Le comble de l’ennui est de se passer de nuit. Durant la nuit, avec un appareil handicapé. Je parle du PC, de l’Internet, de l’oreille ou de la jambe, des pannes et des maux qui vous plombent et qui vous irritent.

    Je reviens sur les mots de la petite, qui nourrie de dessins animés où les figures des héros sont tordues, trouve son vieil ancêtre  » beau ». Les divagations et les délires poétiques ou mystiques, sont moins graves quant à leurs impacts que les erreurs de jugement.
    A force de divagations, on finit par se réveiller et quitter fatigués le lit, les idées fantasques qui sont contraires à la logique dans les rêves eux-mêmes. Mais d’aucuns, dans la réalité elle-même, continuent leurs frasques et leurs fantasmes, leurs fantasmagories, en dépit du bon sens.

    Certitudes politiques, économiques, sociales ou religieuses, menées de mains de maîtres, par ces titans élus et ces surhommes hérités de l’histoire qui appellent les troubles et les suscitent. Et pas seulement sur ceux de l’esprit qui les couve, mais plus largement encore, avec leurs impacts et leurs impertinentes impostures sur les destinées et le comportement de millions de gens. Influences maladives et médiocres, tyranniques sur leur sérénité, leur évolution, leur vie et leur juste place entre les hommes. Voire devant Dieu et les hommes!

    S’il s’agit de menée à connotations religieuses, extrémistes et autres arrogances et suprématies identitaires fermées, c’est pire pour nous. Qu’en dire des occidentaux qui nous détestent ? Exemple pour illustrer ces délires ? Il n’y a qu’à voir ce qui se passe sur le dos des chefs dès qu’ils vident le fauteuil présidentiel et les ministres de l’Hexagone, qui décriés, ont su profiter sordidement de leurs statuts et berner les leurs. Et nous avec ? C’est sûr ! Et puis d’autres, les Américains, qui ont mené des guerres sur bien des pays pour étendre leur omnipotence et leur pouvoir Impérialiste sur les destinées et la quiétude des autres peuples qui ont le malheur d’avoir du pétrole, par exemple, ou une position géostratégique particulière.

    Alors pour éviter les cafards, évitez de les regarder flotter dans leur égo. Evitez de les sortir de leurs égouts ou de jalouser leurs pouvoirs, leur liberté de voler et leurs fortunes apparentes.

    La connaissance fait partie des sciences et celles-ci se poussent mutuellement à se compléter et à se dépasser. Des gènes invisibles et insatiables nous gouvernent de leur chimie invincible. Ceux-là au moins nous unissent aux autres êtres de la planète. L’homme, si puissant et nanti en Occident, par rapport aux autres, ses ancêtres restés plus faibles dans leur berceau africain, se réveillera-t-il un jour pour rendre à ses cousins, un peu de leurs biens, de leur parenté et de leur estime ? Universalité, démocratie, libertés, sans discriminations, ni entraves sur ces deals ! Le rêve invisible d’un mythe mensonger ? Le rêve de casser les frontières de discriminations, d’égoïsme et de haine, qui nous écartèlent et de les éclater pour fraterniser!

    A BOUTEF, MADIBA ET OBAMA

    Voici une petite conclusion de cette énième chronique différée de Mme Student. Le vaisseau fantôme quitte le quai. Obama n’a pas pu voir son héros. Mandela est à deux pas du départ. Par respect pour les siens et pour le héros africain, Barak n’ira pas le voir dans cet état de délabrement et de défaite intime. Ainsi vont les hommes, les plus grands.

    Il a coulé, naufragé. En cherchant faute d’île, quelque esquif pour s’y accrocher, il a disparu. Robben Island, ta prison Mandela, c’est est loin maintenant ! Mais l’Iraq, la Syrie, l’Afghanistan, le Pakistan, c’est maintenant ou jamais. Pour le monde et pour Barak Obama ! La paix ou le néant. Le mat est tombé sur la cabine du capitaine. Je suis affaibli, on me dit malade, vieilli. Doit penser Boutef. Qu’on me laisse en paix, prendre ma tasse de café ! Sans trembler ! L’as-tu laissée aux autres maghrébins, ingrat, déloyal ? Ou  » héros du niet » incompris ! Résurgence d’une époque, d’une école, en train de passer ?

    Cet autre d’élastique, est devenu un proscrit. Le fugitif est maintenant proscrit. L’âme vainement tente de rajeunir un corps physique rabougri. Maintenant, après ses dernières larmes, il a fondu. Et à la place, c’est un trou béant excavé. Il s’est évadé, exilé entré en lui, comme un transfuge, un émigré. Ou qu’on l’ait volé ? Ou qu’il ait implosé ? Vanité, que reste-il de la vie, quand vas la quitter !

    Que laisseras-tu Boutef ? Des frontières belliqueuses entre des frères divorcés ? Ils se voient chaque jour à travers les créneaux des bastilles hélas imposées par des militaires, chatouilleux et plus que nantis ! Des kaisers dont la plupart sont morts ou qui devenus trop vieux, n’auront laissé à leurs fils que l’orgueil des nouveaux riches, l’incompréhension narquoise, la haine héritée et les partis pris imposés !

    Que reste-t-il comme attaches, au couple maghrébin ? Un souvenir du colon, un torchon de langues imposées, puzzle vite anéanti ? Un réquisitoire fait de langues archaïques, des langues flammes, un capital qu’on ne veut pas oublier ? Une religion haïe, un schisme millénaire en dilacération ? Epitaphe ensanglantée d’une civilisation, mais fer de lance contre les discriminations et les racismes identitaires en vogue ? Une mémoire absente, trahie, délavée ? Renégats de nous-mêmes, l’Alzheimer rend insalubre et dissoute, la personnalité !

    Maghrébopathie congénitale. Les plaideurs ce sont tus. Il ne reste du réquisitoire que récriminations et remugles, comme regrets. A la place de l’amitié et du bonheur, il n’y a plus rien à glaner…Cynisme et pessimisme conjugués. De connivence avec l’étranger qui nous réprouve et vilipende, on rit de nous-mêmes, oublieux de ce que nos ancêtres ont été.

    On l’a volée la vie. Il y a un trou à cet endroit, sans échos. Un vide qui absorbe les échos. Un trou noir qui avale tout ce qui se rapproche de lui. Je cherche les doigts qui essayaient de le tenir hier et de s’y agripper pour s’y ancrer aujourd’hui. Ils se sont penchés, ils sont perdus aux aussi ! Plus de doigts, plus de membre, plus de bras, non plus. Dissous, jusqu’aux épaules. Il ne reste que le tronc, vide, avec au milieu un oubli. Tout est vanité.

    Que reste-t-il des vivants d’hier, Napoléon, César, les Pharaons, monsieur Morsi ? Et de ceux d’aujourd’hui, Marzouki, Erdogan, Benky ? La baisse des valeurs, des hommes, de leurs libertés, la hausse du coût de la vie et celle des prix ? Avec ça, pour qui veux-tu que j’aille voter, mon frère ?

    Je n’habite nulle part, je n’ai plus de corps, je n’ai plus de pays ! Demandez au facteur, avant qu’il ne quitte avec le bon Dieu, la patrie ! Au fait pourquoi que j’écris ? Ce sont les mêmes idées qu’on ronronne ailleurs ou que l’on crie ! Et le bon Dieu a lu ma lettre avant que je ne l’écrive pour la hiérarchie !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 30 juin 2013

    #280528

    En réponse à : RESURGENCE

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    COMMENT ÉCHAPPER A LA VIE, QUAND ON A TOUS CES DÉFAUTS ?

    RÉSURGENCE

    Comme une couleuvre qui s’avale la queue
    Pour s’enfuir en son fort intérieur…
    Sagesse ?

    Comme un scorpion chauffé à blanc
    Qui se pique pour mourir…
    Courage ?

    J’exploite mes douleurs pour crier mes misères
    Et mes insomnies pour railler les vers.
    Cynisme ?

    N’est-ce pas se moquer de l’argile
    Où nos miasmes rampent,
    Et du temps qui nous rend si fragiles ?
    Dépit existentiel !?

    LA SUITE

    POSTURES ET IMPOSTURES

    Voici une fille violée qu’on veut marier de force.
    A son violeur évidement pour sauver la face.
    La famille, la société aiment cette justice-là!

    L’hymen est parti, à toi macho la victime,
    Saignante et rodée sur sa croix,
    Son calvaire est le lit, horreur capitale!

    Pour en jouir toute la vie elle se rappellera
    Que la religion dit amen, aux premières fatwas,
    Et le droit des humains, le cocu en est là.

    Sauf que la fille prend les devants,
    Pour sauver son honneur et maudire
    Le pays, avant de s’occire…

    Se saigne sur les rails ou se pend
    Le peuple de Hakkaoui se morfond
    Le parlement absentéiste et moutonnant
    Reprendra-t-il les devants ?

    Celle-là est une bonne, dit-on
    Son père décide de la marier
    Elle décide de se défenestrer
    En sautant du balcon de ses employeurs
    Devant une foule en spectacle qui attend.

    Hier, en mal de haine nazie, c’était un blond,
    Un filleul de viking, suédois, finlandais ou danois
    Qui a étala près d’une centaine d’innocents.

    Hier encore, ce fut un jeune américain, armé,
    Pléonasme, qui aurait voulu tuer toute la terre,
    Son école la première, après ses parents !

    Là des échos, après la parodie du printemps.
    A Tunis, Bouazizi devint célèbre,
    Illuminant la révolte par son autodafé
    En chassant la dynastie des Zine !

    La Révolution arabe est en délire
    Le peuple se fâche au Yémen et au Caire
    La rue, après les funérailles et les tirs
    Sur les processions a chassé les tyrans !

    On se souvient de l’holocauste d’Iraq
    Et du pendu si cher aux Bush, Saddam…
    Pour leurs mensonges sordides
    Qu’ils soient à jamais maudits

    On se souvient de Bel Ladden, coulé
    En mer… dans un bloc le ciment ?
    Qui croire quand l’Amérique vous ment ?

    Après la promenade de Sarko et de l’Otan,
    Voilà qu’on commence à oublier la Lybie,
    Et son inénarrable et fantasque dictateur.
    L’empereur d’Afrique, Kadhafi Mouâmar !

    Quand depuis un an, la Syrie sous le Lion
    Bachar, se déchire alignant soixante mille âmes
    Pour le moment….
    Et leurs débris dans les fosses communes,
    Sous les yeux de la Russie et de la Chine

    Alors que ce n’est pas fini, gageons,
    Que demain se sera le tour de l’Iran !

    Chacun connait la suite du feuilleton
    Seule les méthodes changent
    Gardant ses mensonges au même slogan :
     » L’Amérique a peur pour Israël,
    Celle-ci l’exploite en lui faisant rappeler « 

    A KHITY

    Ma lubie, mon ersatz de hobbies,
    S’accroche à Jésus pour m’astreindre à subir
    L’épreuve sanglante de sa croix.
    Imaginez que c’est la lune et que Mahomet
    La salue du sabre pour la donner avec la foi

    Avatar sur potence à l’aune des galères
    Et du sacré secret et gibet des dames.
    Prend place, mon âme, et quitte ce moine
    Ses habits, ses pamphlets et son programme.

    Le délire est plus vrai que la girouette
    Le vol des dragons ou le cri des mouettes
    Cette éprouvette et ses tours d’épouvante
    Ses cycliques spirales et ses pirouettes

    E pur se muove
    Ivre de jour, ensorcelée de nuit,
    Gaia, dans son vertige inaccessible,
    Ne cesse de geindre et de s’éclater
    Sous les cruelles épreintes de ses voluptés.

    Luxuriante Aphrodite, Diane pécheresse,
    Elle nous façonne au manège des rondes,
    Tels de vieux fruits, érodés par des ans,
    Afin de nous porter comme ferments, à raison,
    Dissous du registre mémorial des présents.

    Solution partielle à problèmes constants
    Tiyaqen fi Allah, me dit spontanément
    Khity Saadia, ce 7 janvier 2013, d’Agadir,
    Évanescente, ô laconique Alzheimer !

    Ma mère, a supporté le caractère,
    La voix, les dérives et les coups du macho,
    Illustre père, afin de veiller sur ses enfants
    Malgré la guerre, les privations et les calvaires.
    Ils se sont battus pour qu’on soit là.

    VIEILLESSE

    Les dols et les faiblesses riment avec vieillesse.
    Je n’ai que les regrets comme sagesse
    Et les plaintes comme ultime combat.

    Les feuilles qui tombent, quand plient les branches,
    Sous la scie des saccages municipaux
    Qui les mènent au feu,
    Ne verront pas les troncs taillés revivre
    Et les bourgeons fleurir sur les nids
    Pour devenir les étoiles du paradis.

    Moisis sur la grève, les platanes fantômes
    Iront par billes, étouffer leurs cheminées
    Et joncher la terre de leurs cendres inutiles.

    VIENS, MA SŒUR

    Viens, ma sœur on va éteindre le soleil
    Viens, mon amie on va faire le noir
    Viens, camarade on va s’enterrer

    Viens, on va pleurer d’être nés
    Infirmes, sans toit, ni plan de trajet…

    Viens, on va pleurer d’être nés femmes
    Ferrailles, inférieures et aliénées

    Viens, pleurer d’être nés africains,
    Musulmans analphabètes et marocains,
    Pauvres, sur les monts, dans la neige
    Ruraux, incultes, sans soutiens
    Comme ici et partout, peut-être !

    Viens, on va pleurer de n’être pas
    Allemands, suédois ou anglais…

    Viens, on va pleurer d’être nés
    Nazis ou prorusses, sous Napoléon
    Ou les nouveaux impérialistes…

    Viens, regretter d’être turcs et afghans,
    Et pas hindous, chinois ou nippons !

    Viens, regretter d’être nés serfs,
    Soldats sous les rois très chrétiens,
    Ou paysan, sous les romains

    Viens, on va pleurer d’être maures,
    Andalous sous l’inquisition et pas catalans,
    Espagnols, sous Isabelle la catholique
    Ou Charles Quint, le bucolique

    Viens on va regretter d’être égyptiens
    Fils de Cléopâtre, de Néfertiti et d’Amon Ra
    La lignée des prêtres et des pharaons

    Viens, on va pleurer d’être grecs
    Fils de Socrate et de Platon
    Adeptes de Zeus et d’Aphrodite
    Otages, comme nous, du FMI

    Viens, on va regretter d’être romains
    Fils de la louve de Rémus et Romulus
    Sous les lumières de Cassiopée

    Viens, on va regretter d’être italiens
    Nés du Pape et de Ruby Berlusconi

    Viens, on va regretter les gladiateurs,
    Bêtes d’arènes que les Césars pour jouer,
    Offraient aux latins pour jouir, à regarder tuer.

    Viens, on va pleurer d’être nés, singes
    Et dromadaires, accouchés par les arbres
    Et des dunes du désert

    Viens, on va pleurer d’être nés,
    Anges sans ailes, diables sans queue,
    Femmes sans seins, hommes sans têtes,
    Cafards pour les uns, scorpions et vipères !
    Pour Kirane, ses démons, ses crocodiles !

    Viens, on va pleurer d’être nés, indiens,
    Mayas, incas, aztèques ou mexicains,
    Du lama, du Chili, au cheval des amazones

    Nées chèvres, vaches à traire ou mulets
    Viens, on va braire et meugler,
    Hennir et aboyer.

    Viens, on va pleurer de n’être pas nés
    Serpent, tigre, éléphant ou lion

    Viens, on va rire de n’être pas nés; seigneurs
    De guerre, banquiers et empereurs,
    Ou les deux, concomitamment,
    Comme Crésus, faits tyrans, devenus martyrs.

    Viens, on va pleurer de n’être pas nés anges
    Ou démon, avec des cornes et des yeux ronds
    La queue pointue et les dents rouges

    Viens, on va regretter d’être nés fantômes
    Goules en mal de karma et de résurrection

    Viens, on va regretter d’être nés sans corps,
    Spectres, sans aura, vampire sans dents,
    Les idées obscènes ou chargées à blanc

    Viens, on va regretter d’être nés,
    Comme des papillons de nuit.
    Éphémères ailes de papier,
    Étendues froissées sur les murs
    Entre corbeilles entre et urinoirs.

    Viens, on va regretter d’être nés sur cette pierre,
    Ce terreau aux miasmes fécaux, sans libertés,
    Humus mortel, en esclaves féconds
    Pour combler les cimetières.

    Viens ma sœur ou mon frère,
    Pourquoi tant de réticences à s’unir,
    Quelle différence y a-t-il entre nous ?
    Mais pourquoi s’unir

    On va faire le noir sur nos idées,
    Oublier ce qu’on nous a dit,
    Les plaisirs et la philosophie :
    Viens, mon âme on va sortir d’ci !

    J’AURAIS VOULU

    J’aurais voulu être une encyclopédie
    Un Google, un Wiki dans toutes les langues,
    Riches d’infos et de connaissance,
    De techniques et de sciences …

    Sur la terre et le ciel, le cosmos, l’univers
    L’avenir, le passé, l’au-delà et en moi-même,
    L’infiniment petit et le secret de la matière

    Mais pas seulement, je veux connaître,
    Les planètes que Dieu a créées, loin d’ici,
    Avant qu’elles ne s’échappent
    Ou qu’elles n’aillent dans les trous noirs

    Mais aussi, je veux connaître,
    Les sentiments que l’on me cache
    Les paroles inaudibles, les sens
    Que j’ignore et ne je sais pas dire
    Ni comment les nommer !

    CYNOCIDE

    A cause des chiens,
    De leurs crottes, de leurs cris
    J’ai mal dormi, les ires de Lamie,
    La révolte des souris
    Le rêve que je n’ai pas suivi
    Et le songe qui m’a fui

    A cause des chiens, les autres
    Qui allument leurs fours et leurs meules
    Incendiant les forets
    Et qui nous enfument

    De nuits et de jours, comme des rats
    Mêlant les fumées de leurs volcans
    Aux odeurs des brumes

    A cause des chiens,
    De leurs crottes, de leurs cris,
    Les maux que j’ai trouvés,
    Que je n’ai pas pu ôter
    J’ai râlé, j’ai toussé, j’ai pissé, j’ai craché !

    Il me fallait une cible,
    Mais j’en ai beaucoup trop,
    Et je me suis retenu pour ne pas terminer
    Laissant la malédiction frapper
    Pour me venger.

    J’étais là avant l’aube,
    Alors que les muezzins
    N’étaient ni circoncis ni bien réveillés..

    Je suis entré entre deux chimères,
    Deux utopies, des cauchemars
    Où je luttais pour sommeiller.

    Les idées en boucle, sans rigueur ni répit,
    Hérissées d’épines, me taquinent :

    Stress et angoisses, intrusion sans gênes,
    Pour y penser, en non stop, de l’autre à l’une
    Vous m’avez compris,
    Elles n’ont pas arrêté !

    Assez mon âme,
    Laisse ce corps ronfler en paix,
    Sinon demain,
    Il ne pourrait plus te porter !

    NOMBRILISME CYNIQUE

    Proche de dieu, la ‘’Bonté Divine’’,
    Faite docteur légiste et médecine
    Voluptueux mépris, summum de la sottise
    Le mesquin impeccable
    Assume avec orgueil la fuite en avant.

    Dans sa sublime et mesquine bêtise,
    L’ignare et antinomique confrère,
    ‘’Le Destin’’, frappe au hasard ses pairs
    Commettant l’injustice et l’impair.

    DR IDRISSI MY AHMED, A KENITRA,
    PREMIERE EDITION LE 06-10 JANVER 2013

    #280796
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    NOUVEL EPISODE 50
    DES CHRONIQUES DIFFEREES DE MME STUDENT

    Des filles sont violées chaque jour par des groupes d’indiens. C’est à leur interdire de voir les statuettes érotiques qui illustrent de Kama Soutra les frontons des temples hindous. Wiam, 9 ans été lacérée, égorgée de la bouche au cou, avec une faucille par un violeur, en campagne de Sidi Kacem ( Kénitra). Des milliers de hooligans viennent de casser Casa ! Un amant, éconduit par sa lubie s’immole. Un immeuble s’effondre, 350 mort d’un coup dénombrés . Assad terrasse l’opposition, 70.000 tués, pour le moment. Joli coup de démocratie pour la république arabe, telle que épaulée par les puissances socialistes d’Asie. Ce ne sont pas les problèmes de la couche d’ozone ni l’épuisement des ressources de la Terre qui vont avancer son ultime détonation, l’arrivée de la biblique Apocalypse ou son explosion ont des causes exogènes. Notre place dans l’espace est vulnérable. Une comète et voilà un paramètre inattendu, venu du ciel, un hasard imprévisible , qui nettoiera tout le bazar, comme ce fut le cas des sauriens.

    Mme Student s’adresse en ces termes à Dieu. Elle a osé ! Une première.

    – Nous avons d’autres chattes à fouetter, mon Dieu. Et pitié pour les chats et les chiens sans laisse, qui louchent et qui lèchent. Encore qu’il faille un bon fouet pour tenir la route. Garder le drapeau érigé et la tête haute. Rester en vie pour sentir le bonheur d’exister. Celui de donner, de rendre et de partager. Sibyllines paraboles, sarcasmes et autodérision, pour enfoncer un peu plus les paresseux du genre Lawi* et ses autres élastomères inutiles, incapables de vénérer la voie royale où ils méritent de prier, sans se plier. Au nom du Matriciant et du Matriciel, qui a tout créé, qui nous a créé de chair pour nous connaître intimement.
    Elle continue de Lui expliquer, en doutant si c’est bien Lui et s’Il l’entend. Les fait qu’elle raconte ou rappelle s’interpénètrent, sans respect de leur chronologie. Si elle divague ? On va voir !
    – Gens et cadres, instruments secs de toute substantifique irrigation, dans leurs spongieuses cavernes. Cerveau vide. La philosophie et la poésie sont des trompe-l’œil, une caritative romance, une parodie pour berner et leurrer, qui ne complaît à nul orgasme, intellectuel. Et quand on sait, que loin de toute civilisation et bibliothèque, qu’il ne suffit que de quelques microgrammes d’ocytocine et de prolactine, pour combler les plus heureux des hommes et faire voyager leur campagne au 7 ème ciel gratuitement!
    – Elle continue sa tirade. Dieu l’écoute, curieusement.

    – Dès lors, loin d’être un but, faire des enfants, n’est au juste qu’un artefact pour certains ! Et lorsque les mariages hétérophiles deviennent inutiles, pour les amants de sexe différents, voir célébrer ostensiblement des mariages entre hommes, tambours battants, légalisés et légitimés, dans plusieurs pays modernes, c’est surprenant ! Avec leur curieux désirs d’adopter des enfants ? Seulement pour nous autres archaïques de la pensée fossile, nous avons des repères plus banaux avec des principes trop simplistes. La vie est basée sur la reproduction. Hommes, plantes et animaux usent du sexe pour se reproduire et multiplier la vie sur terre. Sans les êtres vivants , le cycle de la Vie, celui de la chair et du corps, et peut être plus, l’esprit, la Terre et le séjour sur cette boule-mère, n’aurait pas d’intérêt certain.
    Dieu répond ainsi à Sainte Student.

    – Sans entrer dans les nuances biologiques que tu as apprises, et jamais senties, il est plus question de destin que de plaisirs opportuns. Un enfant va naître quand même, dans la famille de cet ouvrier, Othmane. La police va ramasser le nouveau papa à la suite de la mort d’un militaire sénégalais.

    – Ah, le pauvre ! J’aime bien les Sénégalais, j’avais un couple à mon service. Ils eurent quatre femmes et douze enfants. Tous ont bénéficié de la Sécu. Il y en a que j’ai placés au palais du roi Hassan II. Ils sont devenus Touareg, par assimilation avec les plus anciens descendants des guerriers  »importés » du Sud, dans les conditions de l’époque, pour protéger les Sultans au sein de la Garde Royale. Les Mohammed, les Youssouf, les Hassan avec leurs numéros successifs.
    H, Y, M, – Qui m’appelle ? Dirent les anciens sultans en chœur.

    D- Reposez-vous Majestés ! On parlait juste des Touaregs et de leurs permissifs harems.
    H- Qu’est-ce qu’il a mon harem !? Virils qu’ils sont, super producteurs, s’ils n’ont pas beaucoup de femmes. Faute d’esclaves nouveaux dans le commerce, faute d’expéditions encore, comment que nous allons reproduire nos haras et nos gardes ? Regardez les bergerie, sans les mâles comment se multiplieraient nos brebis ? Et comment avoir des burnous sans laine et des belghates* sans cuir.

    D- Oui, oui, Majesté ! Reposez-vous Majestés ! Calmez-vous, même si les harems se sont effrités et qu’il y a depuis des tissus et des souliers synthétiques !
    H – Quels ârafarit* encore ? Mort, mes protecteurs, mes serviteurs, mes gardes m’ont trahi. Vivant on m’a trahi…De mon vivant on m’a trahi !
    D- Majesté, allez sur le trône et faites comme le célèbre penseur de la statue ! Laissez-moi expliquer à Mme Student
    H- Qui c’est celle-là ?
    S- Une touriste Majesté. De passage seulement…
    D-A vous, Mme Student, je disais pour le soldat qu’il a été tué sous la fenêtre de son domicile de Kasbah de Boujeloud. On va imputer donc à ce menuisier le meurtre du légionnaire qui est mort sous sa fenêtre.
    S- Ah, le pauvre !
    D- Il ira derrière les barreaux du commissariat du Batha, alors que sa femme venait d’accoucher de son fils aîné.
    S- Bonne augure !
    D- Il sortira de la prison, quand l’enquête montrera que le soldat s’était assoupi sur son fusil, le doigt sur la gâchette. Il est mort au travail. A la guerre, sans être tué !
    S- C’était sa dernière heure, il est mort en dormant. Loin de son pays, mais si près de Sidi Ahmed Tijani. Le saint si hautement respecté des musulmans ouest-africains, qui est enterré à Fès en Médina !
    D- Revenons si tu permets au menuisier. My Othmane
    O- Oui ! Qui m’appelle ?
    D- Calmez-vous Sid Chérif, on parlait justement de vous. Bien nourri, par un notable, l’un de ses clients, le menuisier Othmane ne laissera pas ses compagnons de tôle indifférents. Ramassés pour avoir manifesté, les Istiqlaliens, militants indépendantistes, sont jaloux du sort réservé à l’artisan.
    S- Pourquoi, mon Dieu ?
    D- Il sera lamentablement suspecté. Ils iront jusqu’à croire que leur compagnon d’infortune, était un vendu. Un délateur, un traître, infiltré en prison, pour écouter leurs confidences et les épier, aux fins de divulguer aux colons leurs dires et leurs secrets ! D’accointance pourtant, il n’en avait avec personne ! Mais il avait des amis, des fournisseurs et des clients parmi les gens biens et les juifs, du Mellah.
    S-Il était loisible aux Juifs de préparer de la Mahya*, l’eau de vie de figues et de vendre aussi du rouge qui tâche, aux laïcs et modernistes, de parmi les Musulmans.
    D- L’esprit des vignes de la plaine du Saïs, qui enserre Fès, parvenait ainsi aux bonnes gens de Ferrane Douiou.
    S- Et moi, Maître, qu’est-ce que je viens faire ici ? Après ma mort, enfin mon transfert chez Vous. N’est pas assez que j’ai fait et réalisé de mon vivant?
    D- Minute, papillon !
    S- Il y a des personnes plus autorisées que moi…Tenez, madame Thatcher, une anoblie, qui viens d’arriver tout à l’heure en fanfare et à coups de canons ! On eut cru la Reine Elisabeth, venue en Eden pour me tenir compagnie !
    D- Non, tu brûles les étapes. Attention à la concordance des temps, maîtresse !
    S- Moi, je suis une femme, tranquille, normale. Je n’ai pas été formée à l’économie, à la guerre ou à la politique !
    D- Mme Thatcher ? C’est peu plus délicat, un peu plus lent à reconstituer ! Elle a été incinérée !
    S- On l’a cramée, brulée…La pauvre, réduite en cendres ! Ah ces Anglais, ils ne respectent même pas ceux qui ont gagné des guerres et perdu leur mémoire…Il faut lui rappeler tout ce qu’elle a fait avant pour la responsabiliser et la sanctionner.
    D- Sainte Student, tu le reconnaîtras à sa petite mouche !
    S- Moustache ? Qui ça, Hitler ?
    D- Non, My Othmane ! Oui, il a une petite moustache qu’il porte sous le nez. C’est un arabe très blanc qui vient du quartier de Talaâ Seghira ! Il est plutôt pâle, les cheveux de jais, souples et brillantinés, sous le fez rouge qu’il arbore constamment ! Mais attention à ce faune, qui honore les dames, pas de confusions !
    S- Oh, le bellâtre, il m’a échappé !
    D- Et ce n’est pas un vain, ni un divin compliment. Oui, je vois que tu penses à Adolf, le nettoyeur ethnique, le crémateur de ma prétendue Tribu !
    S- Oui, Yahvé, la tribu de la Terre Promise !
    D- Promise, mais pas cédée par les siens, malgré le décret divin et le caillou de David qui assomma leur Goliath…
    S- Une petite nature, ce géant !
    D- Arrête tes banalités, tu vas fâcher les lecteurs ! On l’a aidé ! Tu me perturbes. Ce menuisier donc, Othmane, est un homme hospitalier. Il en très bon terme avec les juifs. Ils l’estiment et ils le desservent en boissons euphorisantes. Braham Neddam, El Atar, Moïse le comptable….
    O – ‘’Tehiya ma hiya, we vive errouge, mâa fkhad el ferrouj we yeddiq bjouj *’’
    S- Qui a dit ça ? Traduisez…
    D- Eh, le menuisier ? On te voit d’ici ! Va te reposer et fais d’autre vers !
    O- D’autres verres, mais avec qui, Mme Student ?
    S- Ça va devenir des poivrots, ces bons fidèles ! Addiction éternelle aux breuvages édéniques !
    O- N’est-ce pas, bon Dieu, qu’il coule des rivières de boissons au Paradis, meilleures que celles des bars d’ici-bas!
    S- Monsieur Othmane, laissez-nous parler en paix. Ici on est avec le bon Dieu. Et c’est sérieux !
    D- Tu l’as dit, Sainte Nitouche !
    S- Pas tellement, Votre Honneur ! On ne peut rien vous cacher. J’ai eu quelques faiblesses. Mais je ne me suis pas fixée.
    O – Voyez, elle avoue maintenant ! Elle aimait filles seulement ! Et ce n’était ni bien ni encore légal !
    D- Allez-vous reposer, vous, le menuisier ! Mme Student, quel est votre prénom, déjà ?
    S- Louanges, ô Seigneur ! Mais Vous le saviez avant que je naisse !
    D- Je sais, mais j’aime l’entendre de ta bouche. Les images qui tournent dans l’esprit des êtres, le sillage des vents, la couleur des parfums, le sens de la musique, dans quelles eaux se baigne le dernier des poissons et ce que comprend en son intérieur chaque goutte de son bain….Je sais tout !
    S- Tu es omniscient et omnipuissant, ô Maître de l’univers. Louanges à Ta science et à Ta gouvernance ! El Hadra El Hassania*, me prend de la tête aux pieds, en écoutant ces Sahraouis, célébrer le prophète de Dieu…
    D- Paix sur ton âme, Student !
    S-Alors Sidi Rabbi, pour revenir à ma mission, quel sera mon rôle sur cette Terre, près de ces gens ? Auprès de cet homme impudent, qui me fait la cour, devant vous, dans l’au-delà ? Et qu’il fait prendre sous mon aile, sur terre, en évitant de l’avoir comme amant ?
    D- Des questions pour lesquelles tu trouveras sur place des solutions. Paix sur ton âme, Student !
    S -Qu’est-ce que je viens faire dans cette cuvée ? Après ma mort, enfin mon transfert chez Vous, ce n’est pas assez tout ce que j’ai fait et réalisé de mon vivant ? Il me faut encore revivre pour trimer ? Le bon Dieu apprécie hautement les plébéiens, la sueur et les peines des ouvriers…
    D-Tu veilleras sur sa famille simplement. Toi qui a appris à aimer mes prophètes, tu sais leur ascendance. Et c’est est justifié amplement. Tu verras donc My Othmane.
    S- Ah bon ! Ce Chérif d’entre les menuisiers, que je ne dois ni conquérir ni connaitre. Il n’est certes pas un ange, et il va redescendre sur terre aussi ?
    D- Evidemment !
    S- Et puis ?
    D- Tu me rappelles une autre dame ! Tu verras donc My Othmane, mais il ne s’en apercevra pas. Sa vie actuelle ici, hier il ne la savait pas et demain, il ne la saura pas plus ! Il sentira que tu es à ses côtés, mais il ne s’en convaincra pas, car il est très logique et peu porté sur les mystères, les mythes, la métaphysique et les saints.
    S- Même les saintes ? Mon Dieu !
    D- Oui ! Il est dopé par le travail…
    S- Et les jeux ?
    D- Pas autant qu’un Romain ! Ni comme ces parieurs et truands de Nabil Abdennar et de Sabir Mokhtamort!
    S- Et le reste du temps ?
    D- Il couche.
    S- Ah, ça c’est très intéressant !
    D- Où il dort.
    S- Où dort-il ?
    D- Quand il finit de manger à 13 heures 45 minutes, sur un lit de sa véranda…
    S- Villa Maupetit, rue Ibn Battouta ! J’avais noté que le N° 7 est devenu un 9, je ne sais comment. Il y a maintenant un immeuble érigé à la place.
    D- Oui, ça c’est un autre traumatisme, ultérieur pour ses enfants. Je disais que la sieste est pour lui aussi sacrée que Je le suis pour mes zélotes ou qu’elle l’est pour un  »mexicain basané », en temps d’été…
    S-Alors mon rôle, c’est de lui inspirer des rêves, quand il ronfle ? De surveiller ses machines quand il dort de jour. D’empêcher que son atelier de menuiserie ne prenne feu, une nuit de Ramadan…?
    O- Laylate al Qadr, Angelinette Jolie !? Je ne sais rien mon Dieu des causes jusqu’à aujourd’hui…On est quel jour déjà ? De quelle année. Ça fait un moment que je dors. Seul !
    D- Il n’est pas du ressort de Dieu de faire le pompier à la place de la municipalité…Ou de mener des enquêtes à la place de votre police, si celle-ci ne s’occupe que des agitateurs politiques !
    O- Attention, Seigneur ! SM le roi My El Hassan et les siens, nous écoutent!
    S- Alors , mon travail c’est de lui faire la cour, quand il…j… ?
    O- ô merci, par anticipation, ma Dame.
    D- Dis-le ! On ne cache rien au lecteur, il est là pour nous découvrir !
    O- Qu’est-ce que tu crains ? Dis-le ! Dieu te permet la franchise.
    S- Quand il…j… Hum ! Enfin, mon boulot, c’est de…De lui faire la cour, pour l’amener au septième ciel.
    O- Ouf ! Merci, meeeuh !
    D- Le principal, Student, est de le maintenir en vie.
    O-Merci mon Dieu ! On commence tout de suite…? Viens-l, Student !
    D- Chut !
    S- Ah bon ? Rester froide, inhibée ? Sans rien faire pour lui ? Moi qui suis restée esseulée toute ma vie…Toute la vie antérieure ! Pour une mortelle, déjà morte, c’est un mystérieux miracle.
    D- Puisque Je le veux, c’en est un ! Il faut le protéger des maladies graves. Il a une lourde opération à faire sur le foie. Il a besoin d’un soutien…
    S- Je n’en porte pas je suis plate… comme une sole. Et je n’aime pas les corbeilles rembourrées. Ça fait faux, ça trompe pour attirer! De plus,  »je n’ai plus que les os, un squelette je semble ». Je viens juste de sortir du caveau….
    D- Hum ! T’inquiète ! On te couvrira de plumes et d’ornements…Pages, écuyers, apportez le harnachement de Madame…Elle tremble…
    S- Je préfère les lauriers comme couronne !
    D- Je disais, qu’Othmane doit subir une lourde opération à faire sur le foie. Il faut le protéger des maladies…
    S- Les MST ?
    D- Non, des maladies graves. L’hôpital Cocard est à côté du cimetière de Bab El Mahraouk…Il ne faut pas qu’il ose là son dernier pas !
    S- Enfin, on verra !
    D-C’est à voir ici et à prévoir, hic et nunc. Il faut le protéger point. Je te donne mon aval.
    O- Avale, Student, c’est divin !
    S- Alors il y a les maladies mentale, comme chez ce coquin ! Les maladies du travail ? Celles de la rue, celles de ses fans, surtout, pour ne pas les passer aux rejetons !
    D- Tu devras surveiller ses enfants et ses petits enfants…
    S- Je fais une OPA sur sa descendance ! Une garderie pérenne, quoi ?
    D- C’est pour ça, pour tes qualités de puéricultrice et de préceptrice antérieure que je t’ai choisie pour retourner sur le chantier-éprouvette, Terre ! On fait un virage temporel, un petit crochet, on te dépose dans le passé, à cette époque-là, tu te retrouveras, à Fès, ce n’est pas loin de Port Lyautey…
    S- Facile à dire!
    D- Tu verras l’utilité des portes espace temps. Ce sont les pages de Mon Livre. Il n’y a qu’à poser le pouce, penser à l’action et au temps voulu.
    S- Oui, je vois, merci votre Majesté ! Comment refaire les choses déjà faites ? Effacer alors un passé qui est déjà enregistré et comptabilisé, fixé, indélébile, sur ces pages déjà écrites ?
    D- Ça , c’est mon boulot, ma petite ! Vois-tu ?
    S- Oui Seigneur ! C’est là que vais re-devenir enseignante dans le futur Kénitra, comme une vieille instit à Balzac où j’aurais à supporter leurs diablotins, Docdjo et Oum-Nour. Au lieu de rentrer en France, avec mon cousin, le Général Lyautey, comme il me l’avait demandé
    L- Il y a quelqu’un qui me demande ? Cher Yahvé? Je suis le Général…
    D- Reposez-vous Maréchal Hubert ! C’est votre cousine qui fait du buzz chez le bon Dieu !
    L- Elle ne devrait pas ! Je le lui interdis de vous déranger ! La discipline le respect, elle connaît. Dssara âla el moulouk khsara et Vous, vous êtes Le Roi des rois, le Maître des généraux, des présidents et de cieux.
    D- C’est juste, Mon général. Je continue de là où tu m’as interrompu, Maîtresse !
    S- Mille excuses, je vous demande pardon Monseigneur !
    D- Ton menuisier est porté sur la sculpture. Non seulement celle des courbes félines, mais aussi celles des thèmes religieux, les arabesques sur les bois d’intérieurs. Les palais, les mosquées, c’est sa spécialité.
    O- Entrepreneur à tout faire, inventif, bricoleur ! Et beau mâle..
    S- Tu disais ?
    O- Beau Mâalem, ou bon menuisier, que je devais dire !
    D- Ebéniste au départ, il aura comme apprentis des poètes, des chanteurs et de futurs acteurs !
    S- Ah, comme ce Taieb Laalej qui vient de débarquer. Oui je sais, il tout estomaqué. Il vient de débarquer dans l’Au-delà. Je veux dire, l’Au-d’ici. Il commence à s’y plaire. Il s’habitue, car il fait craquer de rire tout le monde. Ça les occupe et ça les détend ! Il est en train de composer une chanson encore pour cette grossière chipie de Latefa Raêfate. En jazal, (poésie vernaculaire) pour lui souhaiter la bienvenue, quand elle viendra le rejoindre.
    TL –  » Nhar touil, laêmar qser, wa el akhera dayma, Jity le jena, mrahba bik a lalla, Jity neâljek a khouyi heta hna, Latfi biya naêtef âlik a Latifa, Jity le raefati a khty lalla, Raha el jena dayma. « 
    D- M. Tayeb, allez, continuer d’alimenter de vos beaux vers, la noria qui est là bas ! La rivière aux rimes coule sans verdeur, allez lui donner du son et des paroles. Allez la réchauffer de vos mots.
    TL- Neâme a Sidi ! Allah y barek fe âmer Sidi !
    H – Qui m’a appelé Ma Majesté ?
    D- C’est à moi qu’il s’adresse votre ancien sujet ! Allez vous reposer de votre trône ! Majesté ! Mme Student, JEREVIENS 0 VOUS
    S- Merci Maître et suprême Majesté !
    D Je disais que ton homme…
    S-! Hhaaaa mon Dieu ! Ah mon homme !
    D- Étonnant ! Tu n’as pas fait tellement d’effusions sur les mâles, de ton vivant !
    S- Je ne suis pas si morte ! Enfin, je suis éprise, à présent ! Je ne peux jouer mon rôle comme d’actrice ou d’agent dès lors. Je fais parti de la scène et des jeux réels, je fais du décor et des acteurs impliqués, maintenant. Je sais aujourd’hui ce que j’avais perdu naguère. Mais, c’est sans regrets, puisque j’avais choisi et que je ne l’avais pas vu, hélas !
    D- Sans regret et héla, que dois-je retenir ?
    S- Vous le savez, mon Dieu? Pourquoi me le demandez-Vous ?
    H- Quel culot de parlez à Dieu de cette façon ! Si c’était de mon temps je t’aurais …Je ne sais plus. Il faut que je demande à Basri..
    B- Je suis là, vos Majesté. J’arrive du golf avec ma belgha* jaune. Qu’est-ce qu’on inaugure aujourd’hui ? Qui dois-je enlever pour le mettre à Taj Mamart ?
    D- Du calme Boby ….Driss !
    B- Mea culpa mon Dieu, si j’ai fauté aussi !
    D- J’ai toute une encyclopédie sur vos manœuvres passées et vos connivences antérieures. Exercice long et nul et souvent méchant.
    B- Pitié, Votre Majesté !
    D- Allez au bain faire vos grandes ablutions et n’arrêtez pas de vous laver. Priez que vos victimes ne vous rencontrent pas. On verra votre compte plus tard ! On a toute l’éternité. Je reviens à toi, ô âme de Student…
    S- Même si je suis comblée par Ton amour mon Dieu et Ton estime, maintenant. Que me faut-il, à mon âme de plus, si j’ai Votre amour et Votre bénédiction en retour ? Mais, si je dois avoir un corps de nouveau, dans cette épreuve terrestre nouvelle, pourquoi mentir à mon corps et à celui qui sait mes tourments et qui espère m’en apaiser sur Terre, demain ?
    D- Jolie tirade, Student ! Bien dit Student avec ta chaleur intime et tes passions retenues.
    S- Je vais la publier !
    O- Berdy âla qalbeqk, daba, a lahbiba !
    D-Ton protégé, finira dans la menuiserie, avant de se tourner vers le mortier et la brique ! Le façonnage des corbeilles en bois pour les frigos, après la petite entreprise. Les temps tournent
    H- wa tajri el miyah bima la tachtahi essoufounou !
    S- Il verra une nuit de Ramadan flamber son atelier de Fès-Jdid !
    – Il ne dure que le royaume de Dieu. Les soufis et les apprentis du Fquih Lyazghi, terminent leur vie dans la mystique et la philosophie musulmane. Ils accèdent à la sérénité et au détachement, matériel, face aux pertes de leurs standings antérieurs. Ces grands hommes de culture, de cette époque, montrent un immense amour envers leur Dieu et accèdent à Sa protection avant de Le rejoindre et de partir.
    H-Les rois aussi, avant de rejoindre le bon Dieu !
    D- Tu as connu Lafqih , Student ?
    S- J’ai vu ses photos chez le Dr Maidoc, avant de venir habiter chez vous !
    D- Son beau fils donc, Othmane, verra une nuit de Ramadan flamber son atelier de Fès-Jdid!
    S- Ah
    O- j’en tremble encore. Rabbi lima sabaqtani ?
    D- J’y peux rien ! Allez vous reposer là-bas! Et il n’y a pas eu mort d’homme. Il avait succédé à son patron Lafqih. Ce sera le tournant pour lui. La fin de son monde. Le maâlem a perdu ses habitudes, ses moyens, son autorité, sa situation, sa prestance et sa notoriété.
    O- Ouiiiii ! Vous savez tout, vous sentez tout.
    D-Le quelqu’un qu’il était, si célèbre et respecté, si aimé dans son quartier, va ternir à Kénitrou. Ahhh, sid el âmil et sid louzir Rebbah, arrangez-nous cette hala !
    S- Oooh ! Mais, la yadoumou ila moulkak, Allah. Je l’éteindrais, ce feu pour l’atteindre. Je l’éteindrais pour l’étreindre. Mon homme ! Je l’ai choisi dans l’au-delà pour aller avec lui en bas! Je le sauverais des flammes ! Celles que je sens pour lui sont plus brulantes encore pour moi. Mais elles seront si chaudes et si tièdes à la fois, pour lui.
    O- A hbasse a lalla ! Rabbi lima sabaqtani ? Dieu sauve-moi des feux de cette vampe ! Dis, mon Dieu, Tu ne m’as pas condamné aux enfers ? A son enfer ! Moi, j’ai les femmes que je veux, et non celles qui me veulent attraper. Elle veut me ferrer, cette jument et m’embraser, alors que je suis venu au paradis, pour me reposer.
    D- Et que feras-tu, Oum Kalthoum, de sa femme, Saadia ?
    S- Et la tradition des harems, mon Dieu ? C’est pour qui, si je deviens musulmane et que Tu la permettes ? Plutôt qu’autres dribbleages ! Et puis, je vais devenir un ange interactif ! Je ne peux pas rester les bras croisés en attendant ton destin, le destin pardon, de se faire à l’encontre de Ton amour et du bien que tu répands, mon Dieu !
    D- C’est ce que Je veux aussi !
    S- Mais, là sur terre, il ne craint rien ! Cet incendie avait sonné avant terme, la fin de son circuit professionnel, moi, Student, je le sauverais de la déprime. Et je luis rendrais sa beauté et sa jeunesse, son estime et ses biens. Je lui rendrais la virilité que pour moi, il mérite de me donner, avant terme !
    D- Je ne sais pas si je fais le bon choix, de l’ange ou de l’ingénue angette* que tu es, en te nommant à la tête de cette mission ? Mais je suis Dieu ? Je ‘ai pas du me tromper. Un retour spatio-temporel, décidé par Dieu pour des adultes, qui devront se comporter en tant que tels…Sans trop troubler le destin…
    S- Oui, pour Vous, mon Dieu. Et pour cette mission, pour lui et les siens, j’accosterai à Port-Lyautey. Kénitra, pour les arrivistes. N’est-ce pas lui, mon maâlem Othmane qui avait dit: »Ce n’est que par miracle que je prends mon pied ou que je marche sans commander à ma machine. Mais, au dernier moment on me transportera, sans que je sache où ni par quoi, dans l’un de ces petits « taxis al gharam ». Ces cercueils que je fabrique ! Et qui me réceptionnera et restaurera mes ruines, afin que je me présenter en bel homme devant Dieu…
    O- C’est ça à peu près, mais je l’avais dis en arabe !
    D- Comme quoi, les artisans peuvent philosopher, tout en plaisantant !
    S- Simples sarcasmes de moucherons, scatologiques ! Mais, lui il va très profond…Je l’espère…
    O- Compte sur moi, Mamy Student !
    D- Monsieur Othmane calmez-vous ! Pensées Socratiques, Sainte Student ! Socratiques! Et tu resteras platonique ! Amours platoniques!
    S- Je sais que je suis plate. (Je ne veux pas faire de jeux de mots avec la divine rime ironique) !
    D- J’ai entendu ton jeu de mots, ô mortelle, laconique !
    S- Pardon, votre Excellence ! ? Je ne suis plus une mortelle même si je le fus avant de venir chez vous, ici. Pardon votre Majesté ! C’est plus fort que moi. Les mots m’instruisent, leurs jeux de mots intelligents ou scabreux, me plaisent et j’exulte, je vogue sur leurs dérives et leurs glissements sémantiques.
    O- Seulement ?
    D- Je sais ta  »licence » toute française, Gauloise ! Et ta maîtrise à la fois rhétorique et polémiste… Heureusement qu’il y a un poète derrière-toi…
    S-Où ça Maître ? Je suis nue et je ne sens rien. Je n’ai pas de rétroviseur sur mon châssis !
    D- Coquine !
    S- C’est trop d’honneur d’être traitée de coquine par le maître de l’univers sans enfreindre son courroux, et en garder ma joie ! Louanges à toi divine Miséricorde ! Nous sommes presque complices. La fourmi que je suis et le Maître de l’univers…
    D- Doucement ! Tu va réveiller les jaloux de la création.
    S-C’est trop d’honneur Votre incommensurable, Majesté majestueuse! Leur petitesse leur donne du zèle pour s’élever du sol et se moquer un brin d’une vie qu’ils ne connaissent pas. Je parle des humains, Votre Auguste Majesté.
    D- Tu parles des humains et tu ignores ces milliers d’autres espèces et d’êtres que j’ai créés, ailleurs, sur les autres planètes ! Il y a de quoi t’effarer. Tu Ss’ais…
    S- L’été indien….J’ai toujours été subjuguée par le ciel et admirative malgré la petitesse de mes yeux …Et ma foi, mon effarement devant votre puissance, viennent de là !
    D-Oui, c’est merveilleux et beau…Parfois, il y a des hasards et des ratés.
    S- Dommage pour ce qui flanche, des fois, ce monde de mortels, et pardon de le dire !
    D- C’est prévu comme incidents, même ce qui est fragile et immature. Il n’y a d’êtres éternels ni de créature aussi parfaite que Moi !
    S- Louanges à Toi Seigneur, depuis Ton origine et louanges sans jamais de fin ! Louange à toi avant que je naisse et après que je disparaisse….
    D- Tu vas où ?
    O-Soyez témoin de ma prière, Vous-même, pour la comptabiliser dans mes bonnes actions.
    D- Je sens que c’est Maidoc qui m’envoie cet SMS ? A travers toi et tes grâces Student !
    S- Ironiser d’un corps qu’ils utilisent, sans le maîtriser, railler cet esprit qu’ils devinent avoir ou posséder ?C’est en soi, un pari d’aveugle, une bravade, une philosophie…
    D- Un pari gagné ! Et c’est moi qui récompense! Même sans m’aimer, même s’ils parient pour rien, même s’ils se trompent et même s’ils parient à côté, ils gagnent tous, une place chez moi. Et, ils sont les bienvenus. Puisque c’est de moi qu’ils proviennent et tous ne le savent pas !
    S- Alléluia ! Alléluia !
    D- Un pari gagné ! Puisque je suis Allah et que Je suis là ! Et tu es l’une des témoins de Jéhovah, Sainte Student…Quel est ton prénom déjà ?
    S-‘’Louanges’’, mon Seigneur. Hamida ou Ahmada, le féminin de Ahmed pour les musulmans !
    D- Tout ce qui est sur terre et dans les cieux cite et le récite pour Le louer Le nom du Seigneur.
    S- ‘’Amenti bi Llaaah’’ ! D’autant admirable qu’ils ne savent rien, ni des origines ni du dernier bout de leur vie ou de leur Dieu, Lui-même. Et c’est la symbolique de la foi, sa force…Un pari, un credo, sans assurance, mais avec certitude et conviction ! La foi, soulève les montagnes…
    D- Ah, heureusement… Lesquelles au juste, et par qui ?
    S- Par Celui en qui on croit ! Toi, Seigneur !
    D- Il faut de l’action quand même, pas le simple fait de croire en Moi ! Je ne suis pas le boy des paresseux ! Le big boss des impuissants.
    S- Oui Seigneur, on y va !
    D- Heureusement Student que tu en as une notion avancée depuis qu’on t’a ramenée ici…
    S- Oui, Excellence ! Merci Votre Majesté ! Louanges à Toi Seigneur. Je sais bien des choses que tu nous as cachées…Maintenant que tu m’as ouvert l’esprit..
    D- Dçara âla Allah, khçara…La familiarité avec Dieu est la pire des impudences ! C’est un péché mortel ! Il n’y a qu’à voir ce que les rois mortels font de leurs sujets effrontés, pour de pareilles vétilles…
    S- J’implore Votre Pardon, mon Dieu ! Mais au fait, qu’est-ce que j’ai dit d’impertinent, Seigneur ?Je pense et je pense malgré moi. Et Tu entends ce que je pense, avant même que j’en soi consciente.
    D- Tu es déconcertante, mais vraie ! Ta façon de tenter d’avoir le dernier mot, même avec Moi, est digne de cette maîtresse de classe que tu fus. Hardiesse et outrecuidance, passion et entêtement, persévérance pour persuader et pour inculquer la vigueur, le sens de l’entreprise aux enfants…
    S- Pardon, mon Dieu ! Vous ne connaissez pas les femmes !
    D- Que Moi-même, M’en préserve !
    S- Je voulais dire les mamans…
    D- Je comprends que ton esprit de citadine des années 1900 de votre Terre, soit une réaction face aux machistes de l’époque. A commencer par les garnements de tes classes de prépa…
    S – Préparatoires, seulement, Sire !
    D- Des  »écuries » pleines de jeunes arabes, turbulents, qu’il te faillait dominer, maîtriser et faire taire, pour les éduquer calmement…
    S- Je voulais dire que c’est valable pour tous les pays et toutes les puéricultrices. Spécialement quand c’est bourré d’indigènes, de canaques et de ces gosses des périphéries de nos villes…qui n’ont d’espoir que l’école.
    D- Pour les maîtresses chargées de développer la personnalité des enfants, insouciants qu’ils sont, ces insinuations sont graves, partiales, péjoratives, discriminatoires et préconçues…Attention.
    S- Mais réalistes, je m’en excuse en implorant Votre pardon ! Et nous avions des programmes du ministère, forcés que nous étions de les appliquer. Pour la Mission, c’était des ordres qui venaient de Paris et Bordeaux…
    D. Ils méconnaissent tout, sans savoir mesurer le danger et les limites des choses ni celles des réserves ou de la pudeur qu’ils doivent observer envers autrui.
    S- J’aurais voulu être une femme, normale. Loin de toutes ces considérations.
    D- Mais tu es bien constituée, il ne te manque rien.
    S- J’aurais voulu être une femme normale, pour séduire et être aimée. Mais je n’aime que Vous, Seigneur ! Mais, il me manquera toujours, un mari.
    O- Moi, moi, moi, je la prends…Je suis aussi menuisier. Je saurais la tailler sur mesure…Comme les vers en l’arrimant.
    D- Taisez-vous Taieb Laalej. Elle est pour votre patron Si Othmane. Attendez Latefa Raêfate ! Elle ne va pas tarder…Vous pouvez sauter dessus pour agrandir votre harem…votre halqa ! Et puis allez lui préparer quelques poèmes pour ses chants.
    O- Que je la prenne dare, dare, Majesté…Là sous cet arbre d’Adam, si c’est sérieux…Ou qu’on redescende ensemble sur terre. Si vous ne voulez pas pardonner à nos paradisiaques ébats.
    D- Ah ! je m’y attendais! Vos sorties les menuisiers et cette déclaration directe, Student, m’honorent, Dieu que je sois ! Mais elles ne t’emmènent à rien !
    S- je veux seulement plaire au Seigneur en faisant plus que ce qu’il m’a recommandé, par abnégation, par passion et par amour, par delà les besoins du corps, que je n’ai plus, d’ailleurs !
    D- T’inquiète ! Coté caractère, comportement et humeurs, on peut séduire Dieu lui-même et lui plaire, tant sur le plan spirituel que celui de l’amour. L’un n’empêche pas l’autre. En Moi, l’adhésion et l’admiration se complètent.
    S- Si, si !
    D-N’ai-je pas fait Adam et Eve à partir d’un seul modèle, d’un seul être, pour les recombiner ensuite et les compléter, afin qu’ils se reproduisent pour remplir la terre ? Pour moi copulation, fécondation et les amours qui vont avec, sont des formes d’attachements pour servir un but : fructifier, créer ! Le plaisir de le faire est un gadget, un moment de gratifications, fait d’hormones, d’excitations et d’humeurs.
    S- Que soit loué Dieu le Créateur ! Vous êtes un génie !
    D- Non, un peu plus que ça ! C’est Moi qui crée les génies et qui leur inspire d’innover et d’inventer. Indirectement ! Je n’ai pas que ça à faire, en fait ! Je délègue !
    S- Que Ta volonté soit faite, avec nous ou sans nous ! Amen !
    D- Soit ! Demain, tu vas renaître pour descendre sur terre et accomplir ta mission nouvelle. C’est là que tu re-vivras pour suivre de près Othman, ses enfants et son ainé, Maidoc. Tu seras son héroïne et l’inspiratrices de ses (tes) chroniques différées. S- Entendu, Maître. Et Sainte que je suis, je prendrais homme.
    D- Ainsi-soit-il ! Prend-le avec toi et repartez !
    S-A la gloire de Dieu !
    D- Lol !
    S- Là où on voit que Seigneur encourage le Twitt et qu’il sait plaisanter. Ça ne va pas encourager l’apprentissage de l’orthographe ni celui de la grammaire à nos métis culturels! D- « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément »!
    S- A quand la page Facebook, Seigneur ?
    D- Y a pas photo !
    O- C’est la spirale de l’ingénue ! Laissez-la parler, elle ne s’arrêtera jamais, même devant le bon Dieu, himself !
    S- Aurais-je fauté, Seigneur? Et puis j’ignore d’où vous m’appelez ? De quelle planète, de quelle galaxie ou de plus loin encore que la Voie Lactée…De l’extérieur de l’univers ? De cet espace grandissant que vous avez créé et fabriqué ou d’en dedans. C’est pire que lorsque je vivais, j’ignore où Vous êtes et pourtant je Vous parle et mieux, je Vous entends…Et je Vous aime…
    D- Twittutoriel
    D- Je ne peux pas être à l’intérieur de ce que j’ai créé. A moins que ce ne soit immensément grand. Encore qu’un Dieu qui s’enferme dans un objet qu’Il crée, dans une boîte, ce Monde-ci, ça fait un peu ridicule et étroit, même si ce sont des galaxies. Dieu est au dessus de tout ça ! Il trône sur Sa création
    – Silences…
    D- Allez les amants ! Refaites un tour ! Au boulot.
    S- Le travail, c’est la santé…Même pour les âmes ! Ne rien faire pour elles, c’est rester dans son ignorance et ne pas progresser. Comment je vais dire à Dieu que s’il m’envoie en mission, que j’aurais besoin de flousse, de pèze ? Comment je vais assumer mes déplacements sur terre et subvenir aux frais ? De quoi vivrais-je ? Moi et ce menuisier qui ne pense qu’à raboter les bonnes choses !
    O- Oui ma planche ! On va se la tailler douce !
    D- Silences…
    S- J’aurais besoin de savoir où je vais habiter et quelles ressources me seront appointée et par qui ? Je ne vais pas m’imposer comme ça chez des gens ! Ce n’est pas que je sois calculatrice ou que je devienne matérialiste quand on me demande un service ! Mais depuis que je suis morte, j’ai quelques appréhensions. Je suis devenue moins débrouillarde. Je suis une autre, plus prés des anges que des humains…Je l’espère du moins, et ce n’est pas pour frimer ! Mais, c’est ce que je ressens ! Je me demande s’Il m’écoute.
    D- J’ai entendu ce que tu pensais, Sainte Student ! Dès que tu mettras les pieds sur terre, tu seras pointée chez les sœurs.
    S- Ah, les bonnes sœurs ?
    D- Un ordre naturel de l’Eglise et de la Résidence française au Maroc.
    S – Vous connaissez ce pays, Bon Dieu ?
    (Dieu reste coi. comme sidéré, devant l’ingénue Madame Student)
    S- Mince, j’ai commis une bêtise ! J’y ai séjourné du temps de Lyautey, le maréchal. Et plus longtemps après qu’il soit reparti. J’allais me marier avec lui…Mais, la guerre, la pacification, les problèmes de développement et d’infrastructure ! Ça vous aliène un homme et ça l’éloigne de tout ménage, fut-il un général ! J’y ai séjourné près d’un siècle ! Je le préfère à l’Europe pour ses gens et surtout son climat.
    D- Mais, Je connais tout ça, Sainte Student
    S- Alors, pas besoin de parler?…Même un monologue est de trop avec Dieu ? Et peut-être que les prières sont inutiles ? Il faut juste se concentrer et penser que l’on communique avec Dieu, en le louant, certes. Et qu’il nous écoute et qu’il va de ce fait satisfaire nos vœux et exaucer nos prières.
    D- Hum, votre Sainteté ! C’est au dispensaire de la Goutte De Lait de la place du Batha que tu connaîtras Othmane le père du futur Maidoc. Le petit rabougri, né en ce temps de deuxième guerre mondiale, aura besoin de lait. Tu verras. Spontanément tu feras la connaissance du jeune maâllem Othmane dont tu favoriseras les donations et en lait et en riz ! Et tu vivras avec les sœurs.
    S- Chastement, cloîtrée….
    D- Pour ne faire que du bien à autrui, en négligeant votre ego, et cela, quelle que soient sa couleur, ses moyens et sa religion.
    S- Sa t…..Dois-je répondre ou me taire ? Par pudeur et respect ? Par crainte et timidité devant Dieu.
    D- Parle, car je sens ce que tu penses et que tu ressens, mais parle ! Délivre ta conscience des peines du silence et de la pudeur
    S- La sainteté commence par la chasteté…(Dit Student). Ce n’est plus mon cas, puisque j’emporte mon homme, dans mon viatique.
    D- Convenue, contrite et contre gré ? Acceptée et voulue ou simulée ? Ou encore pire, déviée sur les objets et les êtres innocents et sans défenses…Ce n’est pour autant que les religieux restent intouchables ou  » vierges  ». Je n’en veux pas à l’homme de rester homme. S’il développe des freins il garde des instincts et l’odeur de la chair, qui culturelle ou cultivée comme telle, devient tendance pour enivrer et pervertir les plus rigides et les mieux préparés d’entre les religieux et les ecclésiastiques.
    O- Dieu, celle-ci, la Sainte Student, je vous préviens ! Elle promet d’être torride, si placide et frigide fut-elle, dans sa vie antérieure.
    S- Je ne saurais répondre à Dieu. On se défoule comme on peut chez les humains. Ce dilemme me dépasse et Dieu connait mes réponses, avant même que je ne les conçoive ou que je ne les prononce

    A SUIVRE

    Kénitra, le 27 avril 2013,
    DR IDRISSI MY AHMED[/b]

    #207044
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    KAYFA YAGFOU MINA EL HAYATE,
    MANE LAHOU HATIHI EL OYOUBE

    POSTURES ET IMPOSTURES

    Voici une fille violée qu’on veut marier de force.
    A son violeur évidement pour sauver la face.
    La famille, la société aiment cette justice-là!

    L’hymen est parti, à toi macho la victime,
    Saignante et rodée sur sa croix,
    Son calvaire est le lit, horreur capitale!

    Pour en jouir toute la vie elle se rappellera
    Que la religion dit amen, aux premières fatwas,
    Et le droit des humains, le cocu en est là.

    Sauf que la fille prend les devants,
    Pour sauver son honneur et maudire
    Le pays, avant de s’occire tragiquement

    Se saigne sur les rails ou se pend
    Le peuple de Hakkaoui se morfond
    Le parlement absentéiste et moutonnant
    Reprendra-t-il les devants ?

    Celle-là est une bonne, dit-on
    Son père décide de la marier
    Elle décide de se défenestrer
    En sautant du balcon de ses employeurs
    Devant une foule en spectacle qui attend.

    Hier, en mal de haine nazie, c’était un blond,
    Un filleul de viking, suédois, finlandais ou danois
    Qui a étala près d’une centaine d’innocents.

    Hier encore, ce fut un jeune américain, armé,
    Pléonasme, qui aurait voulu tuer toute la terre,
    Son école la première, après ses parents !

    Là des échos, après la parodie du printemps.
    A Tunis, Bouazizi devint célèbre,
    Illuminant la révolte par son autodafé
    En chassant la dynastie des Zine !

    La Révolution arabe est en délire
    Le peuple se fâche au Yémen et au Caire
    La rue, après les funérailles et les tirs
    Sur les processions a chassé les tyrans !

    On se souvient de l’holocauste d’Iraq
    Et du pendu si cher aux Bush, Saddam…
    Pour leurs mensonges sordides
    Qu’ils soient à jamais maudits

    On se souvient de Bel Ladden, coulé
    En mer dans un boc le ciment ?
    Qui croire quand l’Amérique vous ment ?

    Après la promenade de Sarko et de l’Otan,
    Voilà qu’on commence à oublier la Lybie,
    Et son inénarrable et fantasque dictateur.
    L’empereur d’Afrique, Kadhafi Mouâmar !

    Quand depuis un an, la Syrie sous le Lion
    Bachar, se déchire alignant soixante mille âmes
    Et leurs débris dans les fosses communes,
    Sous les yeux de la Russie et de la Chine

    Alors que ce n’est pas fini, gageons,
    Que demain se sera le tour de l’Iran !

    Chacun connait la suite du feuilleton
    Seule les méthodes changent
    Gardant ses mensonges au même slogan :
     » L’Amérique a peur pour Israël,
    Celle-ci l’exploite en lui faisant rappeler « 

    A KHITY
    Ma lubie, mon ersatz de hobbies,
    S’accroche à Jésus pour m’astreindre à subir
    L’épreuve sanglante de sa croix.
    Imaginez que c’est la lune et que Mahomet
    La salue du sabre pour la donner avec la foi

    Avatar sur potence à l’aune des galères
    Et du sacré secret et gibet des dames.
    Prend place, mon âme, et quitte ce moine
    Ses habits, ses pamphlets et son programme.

    Le délire est plus vrai que la girouette
    Le vol des dragons ou le cri des mouettes
    Cette éprouvette et ses tours d’épouvante
    Ses cycliques spirales et ses pirouettes

    E pur se muove
    Ivre de jour, ensorcelée de nuit,
    Gaia, dans son vertige inaccessible,
    Ne cesse de geindre et de s’éclater
    Sous les cruelles épreintes de ses voluptés.

    Luxuriante Aphrodite, Diane pécheresse,
    Elle nous façonne au manège des rondes,
    Tels de vieux fruits, érodés par des ans,
    Afin de nous porter comme ferments, à raison,
    Dissous du registre mémorial des présents.

    Solution partielle à problèmes constants
    Tiyaqen fi Allah, me dit spontanément
    Khity Saadia, ce 7 janvier 2013, d’Agadir,
    Evanescente, ô laconique Alzheimer !

    Ma mère, a supporté le caractère,
    La voix, les dérives et les coups du macho,
    Illustre père, afin de veiller sur ses enfants
    Malgré la guerre, les privations et les calvaires.
    Ils se sont battus pour qu’on soit là.

    VIEILLESSE

    Les dols et les faiblesses riment avec vieillesse.
    Je n’ai que les regrets comme sagesse
    Et les plaintes comme ultime combat.

    Les feuilles qui tombent, quand plient les branches,
    Sous la scie des saccages municipaux
    Qui les mènent au feu,
    Ne verront pas les troncs taillés revivre
    Et les bourgeons fleurir sur les nids
    Pour devenir les étoiles du paradis.

    Moisis sur la grève, les platanes fantômes
    Iront par billes, étouffer leurs cheminées
    Et joncher la terre de leurs cendres inutiles.

    VIENS MA SŒUR

    Viens, ma sœur on va éteindre le soleil
    Viens, mon amie on va faire le noir
    Viens, camarade on va s’enterrer

    Viens, on va pleurer d’être nés
    Infirmes, sans toit, ni plan de trajet…

    Viens, on va pleurer d’être nés femmes
    Ferrailles, inférieures et aliénées

    Viens, pleurer d’être nés africains,
    Musulmans analphabètes et marocains,
    Pauvres, sur les monts, dans la neige
    Ruraux, incultes, sans soutiens
    Comme ici et partout, peut-être !

    Viens, on va pleurer de n’être pas
    Allemands, suédois ou anglais…

    Viens, on va pleurer d’être nés
    Nazis ou prorusses, sous Napoléon
    Ou les nouveaux impérialistes…

    Viens, regretter d’être turcs et afghans,
    Et pas indous, chinois ou nippons !

    Viens, regretter d’être nés serfs,
    Soldats sous les rois très chrétiens,
    Ou paysan, sous les romains

    Viens, on va pleurer d’être maures,
    Andalous sous l’inquisition et pas catalans,
    Espagnols, sous Isabelle la catholique
    Ou Charles Quint, le bucolique

    Viens on va regretter d’être égyptiens
    Fils de Cléopâtre, de Néfertiti et d’Amon Ra
    La lignée des prêtres et des pharaons

    Viens, on va pleurer d’être grecs
    Fils de Socrate et de Platon
    Adeptes de Zeus et d’Aphrodite
    Otages, comme nous, du FMI

    Viens, on va regretter d’être romains
    Fils de la louve de Rémus et Romulus
    Sous les lumières de Cassiopée

    Viens, on va regretter d’être italiens
    Nés du Pape et de Ruby Berlusconi

    Viens, on va regretter les gladiateurs,
    Bêtes d’arènes que les Césars pour jouer,
    Offraient aux latins pour jouir, à regarder tuer.

    Viens, on va pleurer d’être nés, singes
    Et dromadaires, accouchés par les arbres
    Et des dunes du désert

    Viens, on va pleurer d’être nés,
    Anges sans ailes, diables sans queue,
    Femmes sans seins, hommes sans têtes,
    Cafards pour les uns, scorpions et vipères !
    Pour Kirane, ses démons, ses crocodiles !

    Viens, on va pleurer d’être nés, indiens,
    Mayas, incas, aztèques ou mexicains,
    Du lama, du Chili, au cheval des amazones

    Nées chèvres, vaches à traire ou mulets
    Viens, on va braire et meugler,
    Hennir et aboyer.

    Viens, on va pleurer de n’être pas nés
    Serpent, tigre, éléphant ou lion

    Viens, on va rire de n’être pas nés; seigneurs
    De guerre, banquiers et empereurs,
    Ou les deux, concomitamment,
    Comme Crésus, faits tyrans, devenus martyrs.

    Viens, on va pleurer de n’être pas nés anges
    Ou démon, avec des cornes et des yeux ronds
    La queue pointue et les dents rouges

    Viens, on va regretter d’être nés fantômes
    Goules en mal de karma et de résurrection

    Viens, on va regretter d’être nés sans corps,
    Spectres, sans aura, vampire sans dents,
    Les idées obscènes ou chargées à blanc

    Viens, on va regretter d’être nés,
    Comme des papillons de nuit.
    Ephémères ailes de papier,
    Etendues froissées sur les murs
    Entre corbeilles entre et urinoirs.

    Viens, on va regretter d’être nés sur cette pierre,
    Ce terreau aux miasmes fécaux, sans libertés,
    Humus mortel, en esclaves féconds
    Pour combler les cimetières.

    Viens ma sœur ou mon frère,
    Pourquoi tant de réticences à s’unir,
    Quelle différence y a-t-il entre nous ?
    Mais pourquoi s’unir

    On va faire le noir sur nos idées,
    Oublier ce qu’on nous a dit,
    Les plaisirs et la philosophie :
    Viens, mon âme on va sortir d’ci !

    J’AURAIS VOULU

    J’aurais voulu être une encyclopédie
    Un Google, un Wiki dans toutes les langues,
    Riches d’infos et de connaissance,
    De techniques et de sciences …

    Sur la terre et le ciel, le cosmos, l’univers
    L’avenir, le passé, l’au-delà et en moi-même,
    L’infiniment petit et le secret de la matière

    Mais pas seulement, je veux connaître,
    Les planètes que Dieu a créées, loin d’ici,
    Avant qu’elles ne s’échappent
    Ou qu’elles n’aillent dans les trous noirs

    Mais aussi, je veux connaître,
    Les sentiments que l’on me cache
    Les paroles inaudibles, les sens
    Que j’ignore et ne je sais pas dire
    Ni comment les nommer !

    CYNOCIDE
    A cause des chiens,
    De leurs crottes, de leurs cris
    J’ai mal dormi, les ires de Lamie,
    La révolte des souris
    Le rêve que je n’ai pas suivi
    Et le songe qui m’a fui

    A cause des chiens,
    Qui allument leurs fours et leurs meules
    Incendiant les forets
    Et qui nous enfument

    De nuits et de jours, comme des rats
    Mêlant les fumées de leurs volcans
    Aux odeurs des brumes

    A cause des chiens,
    De leurs crottes, de leurs cris,
    Les maux que j’ai trouvés,
    Que je n’ai pas pu ôter
    J’ai râlé, j’ai toussé, j’ai pissé, j’ai craché !

    Il me fallait une cible,
    Mais j’en ai beaucoup trop,
    Et je me suis retenu pour ne pas terminer
    Laissant la malédiction frapper
    Pour me venger.

    J’étais là avant l’aube,
    Alors que les muezzins
    N’étaient ni circoncis ni bien réveillés..

    Je suis entré entre deux chimères,
    Deux utopies, des cauchemars
    Où je luttais pour sommeiller.

    Les idées en boucle, sans rigueur ni répit,
    Hérissées d’épines, me taquinent :

    Stress et angoisses, intrusion sans gênes,
    Pour y penser, en non stop, de l’autre à l’une
    Vous m’avez compris,
    Elles n’ont pas arrêté !

    Assez mon âme,
    Laisse ce corps ronfler en paix,
    Sinon demain,
    Il ne pourrait plus te porter !

    NOMBRILISME CYNIQUE

    Proche de dieu, la ‘’Bonté Divine’’,
    Faite docteur légiste et médecine
    Voluptueux mépris, summum de la sottise
    Le mesquin impeccable
    Assume avec orgueil la fuite en avant.

    Dans sa sublime et mesquine bêtise,
    L’ignare et antinomique confrère,
    ‘’Le Destin’’, frappe au hasard ses pairs
    Commettant l’injustice et l’impair.

    DR IDRISSI MY AHMED, A KENITRA,
    PREMIERE EDITION LE 06-10 JANVER 2013

    #280455

    En réponse à : Conte : le sorcier maléfique

    houmidi59
    Participant

    Le sorcier maléfique : épisode 2


    Quand il se réveilla, il n’en croyait pas ses yeux .Tout autour de lui, d’adorables filles bien habillées tenant à la main des bouquets de fleurs. Elles avaient le même sourire et regardaient le dormeur éveillé avec tendresse et affection. Ce dernier les regardait à son tour une à une sans pourtant les reconnaître .Au moment où il voulait parler, une main lui tapota l’épaule
    _ Bien dormi, j’espère, lui dit une voix douce. Il se retourna vers son interlocutrice et paraissait de plus en plus hébété. _ « Monseigneur, il est temps de vous lever. D’ici peu , on vous apportera votre petit déjeuner.
    Le cordonnier remarqua qu’il était habillé d’un pyjama en soie. Il tata de ses mains le matelas de sofa ; puis jeta un regard circulaire et conclut qu’il se trouvait dans un autre endroit tout à fait différent de sa cabane. Alors, il referma ses yeux tout comme Abou Hassane du conte des mille et une nuit et se dit : ça ne peut être qu’un rêve !
    Aussitôt, il entendit la même voix : Monseigneur ! Réveillez-vous s’il vous plait. Il est près de dix heures et vos invités sont déjà arrivés
    _ Ah ! sursauta –t-il . _ Qui êtes-vous ?lui lança-t-il .D’où venez-vous ?
    Mais monseigneur, je suis votre fidèle servante Zohra
    _ Je ne vous connais pas, trancha-t-il.Et puis laissez-moi dormir ! Et il se couvrit la tête pour dormir à nouveau. Quelques instants après, il entendit des sons assourdissants. Il sursauta de son lit : _ Qu’est-ce qu’il y a encore , cria-t-il
    Une troupe de musiciens s’approcha de lui jouant avec des instruments assez étranges. Stop ! leur cria-t-il au nez. Allez-vous-en ! Puis, il se rendormit à nouveau. Un long moment s’écoula et notre cordonnier se sentit bien dans sa peau, quand des mains le secouèrent énergiquement : _ Moussa, réveille-toi ! C’est l’heure de notre promenade. _ Quoi ? Bondit-il .Mais…..où sont passé les jolies servantes et ces casse-pieds de musiciens ? Quand, il vit qu’il était entourés par les enfants du village, il se mit à rire : Ah mes amis, je crois que j’ai fait un rêve unique en son genre. Sans attendre leur réponse, il leur raconta tout du début jusqu’à leur venue. Ceux –ci l’écoutaient attentivement sans l’interrompre. A la fin , l’un d’eux lui dit :Tu as beaucoup de chance oncle Moussa .Moi personnellement je ne vois que des cauchemars
    _ Comme quoi , par exemple ? L’invita un de ses compagnons _ Oh, des choses qui me font tressaillir de peur .Tenez la dernière fois , j’ai été poursuivi par un lion affamé .En se sauvant , je suis tombé face à un tigre .En voulant me cacher dans une grotte , un gros cobra voulait m’étouffer. La discussion allait reprendre de plus belle sur les rêves, quand Moussa décida d’y mettre fin :
    Allez les enfants, mettons-nous vite en route avant le coucher du soleil. Et ils sortirent tous de la cabane.0

    A suivre

    #207034
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    GAZA
    OISEAUX DE PAIX ET CHIENS DE GUERRES

    Un oiseau jaillit du branchage, attiré par l’éclaircie,

    Ou qu’il fut apeuré par les éclats d’obus sur Gaza ? Bouleversé le pauvre, par des infos, des images, des reportages, placides, partiaux et inféodés,, qui se relaient sur les satellites et les télés. Slogans et intox dénaturent la vérité, faisant oublier les causes réelles des belligérances et de leurs réveils sporadiques pendant qu’ils sont, devant nous, pervertis et matés. Les oiseaux ont, semble-t-il des sens que nous n’avons pas. Des récepteurs qui dépassent l’entendement et les progrès techniques de nos services compétents des postes et des radios télévisions. N’est-ce pas ?
    Les chiens aussi aboient, non pour se mettre à la prière, mais de peur, seulement. C’est la voix des hauts parleurs éraillés du muézin de minaret des Awkaf de Sidi Ahmed Jalal, qui les irritent. Non pas qu’ils soient des apostats. Qu’il nous entende ici, le plus ministre des Boutchichis* ! Et qu’il fasse réparer, par pitié et par civisme, les haut-parleurs déglingués du royaume chérifien, pour ne pas affoler les audients ! Ce chantier national, ce service utile, relève de ses compétences et qu’il soit remercié par le Seigneur, Le plus haut, qui recevra des mots et des louanges et non des crissements de haut parleurs déchiquetés, des braillements, des braiements d’ânes, si réprouvés dans le Coran, quand ils sortent de la bouche des hommes…

    Et c’est à chaque prière comme cela, un réflexe conditionné chez les chiens. Pavlov ! Ils se mettent à aboyer contre les minarets, comme les Suisses, qui préfèrent notre argent à nos pratiques de religion. Tout comme ceux qui ont occupé nos mosquées et lieux de cultes, pour les empêcher, en toute laïcité française, d’œuvrer librement, de bonne foi ! Même les tombes des martyres de la guerre, les soldats morts pour la liberté de l’Europe, en France, face à Hitler, alors que nous étions sous les bonnes grâces des colons, ils n’en veulent pas…Ils devraient nous renvoyer nos fossiles des deux guerres, en charter, avec les prochains avions..L’identité et la pureté ethnique, ne doit pas salir le sol de cette superbe nation. Les pays bleus, où il peut sans arrêt et où l’on ne leur guère, parque qu’on gâche leurs ethnies, leurs tribus toutes pures, leurs identités propres, leurs quartiers chics et leur civilisation ! N’est-ce pas Sarkosy ce qui t’a fait chuter ? Et vous autres les Le Pen, Hortefeux et Guéant de passage. Vous, qui offensez l’amitié et le partage, en n’ayant de la mondialisation, que le sens unilatéral des biens, le sens unique de la prédation !

    Ils n’ont pas que ça à faire les Walis et les Président de Conseils !

    Ils ont autre chose à faire que de combler les trous…Non point ceux laissés par les indélicats, dont on tait partout, dans les Caisses et les banques, les abus, pour la bonne gouvernance et la continuité de l’administration. Je parle des tranchées seulement et de ces failles, que des entrepreneurs indélicats et si peu citoyens, laissent éversés comme des abimes, au milieu des rues. Des chaussées et des trottoirs, remués comme des ruines de blitz SS ou sionistes. Ils sont si hauts et si profonds qu’ils rappellent les tranchées de 14-18, à ceux dont les enfants sont encore vivants ! Et l’on a du mal à appeler encore fièrement, nos abris de fortune, des villes ! A croire qu’ils sont payés, les saboteurs et les braconniers, pour miner les cités, détruire les trottoirs mal aplanis, les façades jamais ravalées, que c’est une honte pour les arbres de demeurer debout et verts. Et on les coupe au lieu de les tailler, on les sabre parce qu’ils se révoltent et sifflent dans les oreilles du vent ! On les hache, on les déracine, on les brime, on les enlève, on les kidnappe, on les exile, on les brûle et on les broie ! Pour les revendre sous forme de papier ou de fumée, parfois ! Et on n’en parle plus, afin de céder aux plus offrants leurs terres et hériter de leurs espaces verts, devenus nus. Oui, vous avez compris, des terrains rarissimes et bien placés, si chers qui feront jaser ou jouir, les envieux du plein Centre-vile. Avec un seul  »L’, vu qu’elle n’en mérite plus autant ! Ne me corrigez donc pas !

    Enfin, des villes libérées de leurs racines tenaces,

    Des villes libres de leur passé troublé. Couper les arbres pour se chauffer, c’est un hiatus, on ne fait plus ça ! On coupe les arbres pour libérer le sol, et tout faire recommencer. C’est pour cela que nous ne sommes que des humains, sans qualificatifs propres. Le cycle dispendieux de l’éclairage public, à croire que les chinois et leurs attirails de pacotilles, leurs jouets, sont passés par là ! ? Ainsi vont les cycles des affaires et les cercles vicieux. Mais à vrai dire, c’est une question de compétences et non des habitants, une question de savoir-faire, de finitions qu’ils doivent apporter, avant de remporter le magot et se faire payer pour leurs travaux. Le commerce et l’entreprise, le travail des chômeurs, vivent de ça. Ou l’on ne se développe pas et l’on entre en crise. En révolte et en guerres civiles et on ne progresse pas ! La politique des grands travaux, c’est ça ! On peut toujours et l’on doit, commencer par des chantiers plus petits ou de proximité ! Ainsi va le monde, ainsi va le cercle prodigieux des connaissances et des techniques, du confort et des biens, face aux heurts et aux malheurs, face au mal, carrément, face aux maladies et à la pauvreté. Sans aucune répartition équitable, il est vrai, ni bonne justice évidement !

    Un oiseau jaillit de la lumière, c’est la Liberté peut-être !

    Dans le rêve et les mythes, certes, les mystères ou la mystique, peut-être ! Le ciel est gris. La populace est grisée aussi par le Printemps déchu. Le jordanien moyen veut chasser le Charif de ses fonctions ! Abdallâh de sa Jordanie, doit être déçu ! Le syrien Assad dissous ! Mais, il restera protégé par les puissances asiatiques; faisant plus de  »cent » chaque matin! Du sang sur lequel les Américains ne glisseront pas ! Comme ils ne bougeront pas non plus, pour laisser le sanguinaire à ses œuvres de liquidation du stock des vivants.

    A côté de là, ils laisseront Netanyahou se muscler sur les Palestiniens et s’entraîner sur son punching-block favori, Gaza, afin de préparer son succès aux élections. Raids puissants, nombreux, disproportionnés et précis, s’abattent sur les tireurs, sur les bâtiments, sur les infrastructures et la simple population. Des roquettes férues de leaders ! Israël vient de s’offrir l’un de leurs chefs. Pilonné proprement, dans sa voiture. Mort on live, devant le monde entier ! Entièrement pulvérisé, il n’a rien senti. Ce sont les autres qui ont senti sa mort et tout ressenti pour nous ! Il a été gommé sans douleurs. Fini, anéanti, au sens moléculaire et thermique du terme.
    Il n’y a plus que la fumée et les ruines qui nous interpellent ! Le ciel bruni par les fumées, cache mal les nuages du bon Dieu! On espère, on aime la paix, sans logique cartésienne ! Car la justice, la démocratie, la vengeance dans l’oppression d’autrui, son nettoyage ou sa marginalisation, la sécurité et les droits, c’est bon pour la race supérieure. Les autres races, paient ou expient !

    On élimine, on pilonne les chefs

    Émue et en colère, incapable , la population se tait. Le ciel est tuméfié. La population juive se terre dans les abris. Les Palestiniens restent vulnérables. Terrifiés, humiliés, frustrés, ils invoquent le ciel, sa justice, les pays amis et leurs bonnes dispositions, la quête de justice ou le sacrifice ultime de leurs enfants ! La guerre sans ses moyens ! C’est un dépit.
    Là, les riches et les forts sont heureux de leur bonne conduite ! Plomb Durci, hommes de fer, Dôme de Fer, le bras armé de Sion, fait sa croisade, encore soutenue par l’arsenal des bons chrétiens…Les www, les blancs restent rétifs à la mondialisation, à la circulation qu’elle ouvre et qu’elle devrait opérer, à la paix des cultes et des différences qu’elle sous entend ! Hélas, les explorations, la colonisation, la mondialisation ne les ont pas encore sortis de leur Moyen-âge !

    Les frappes et les roquettes pleuvent : près de 1000 raids en 3 ou 4 jours ! 100 tués 500 blessés, déjà. Y a-t-il assez de morgues dans ce pays sous embargo ? On nous montre des images d’enfants que l’on s’apprête à enterrer ! Souvenez-vous des écoles anéanties avec leurs élèves, il y a deux ans ! L’Impérialisme et le racisme anti-blancs, dit-on, oublieux de l’inverse et le plus prépondérant ! En attendant l’escalade et l’offensive terrestre, on parle dans les médias d’annulations de vacances et de crise du tourisme dans la région. Pardi ! L’Eglise de la Nativité peut toujours attendre la charité chrétienne, dans la paix de Sion ! On parle de répression (abominable !) sur la Syrie de la part de Assad, et point d’accalmie ou de retenue de cette hargne sioniste (abominable ?) sur la Bande de Gaza !!

    Le ciel est noir de fumées toxiques.

    Les rues ne se voient plus. Ce ne sont pas encore les bombes au phosphore qui les recouvrent, mais elles sont couvertes de ruines et de gravats. Les Palestiniens ont perdu leurs chefs et leurs amis. Des chefs et des ministres, les visitent, avec le courage qu’il est de s’exposer en de pareil lieux. Et d’apporter sur le front, sur le champs de guerre, leurs compréhensions et leur soutien. Cela en dépit de leurs propres et impavides tuteurs, qui sont totalement abîmés dans l’exaltation arrogante et partisane de Sion ! Nos responsables de la Santé et des Affaires étrangères, les Dr Louardi et Othmani en l’occurrence, vont s’illustrer au service altruiste.

    Un Rouge et un Vert, sont de la partie. Un geste de solidarité, une conviction humanitaire agissante, une action de sympathie qui brise les différences et multiplie les actes de rapprochement. Ce sont ceux de Mohammed VI et des Marocains, qui vibrent avec les peuples qui soufrent, avec Jérusalem et au nom d’Al Qods, sans relâche depuis l’école hassanienne et certainement bien avant. Et cela pour la paix et l’équité entre les peuples de toutes les tendances et de toutes les religions !

    Sans racisme ni antisémitisme aucun, nous qui sommes heureux de la fidélité et de la loyauté de nos Juifs expatriés, nostalgiques et reconnaissants qu’ils restent et demeurent, nous disons à Israël, basta ! Arrête ton char, Nathan ! Sans rupture de notre arabité et forts de notre islam, fermes dans notre tolérance et notre ouverture à la modernité, avec fidélité aux racines et aux traditions, nous critiquons Israël. Nous haïssons son injustice et son arrogance monstrueuse et nous stipendions ses manières irresponsables et belliqueuses. Les nôtres, ne demandent que l’application de la logique, celle de l’histoire, des droits et du respect des identités multiples, de leur choix et de leurs libertés, surtout. Et en cela, nul tuteur ou parrain, ne sauraient renverser les vrais pères et les chasser des terres de leurs ancêtres et de leurs enfants ! Et les States, nos chers amis américains, en irréductibles parrains de leur messianique garnement , devraient réévaluer ses perfidies et faire résonner leur équitable et salvateur holà ! .

    Les riches s’ennuient quand les pauvres sont tapis de froid.

    La pluie tombe et les chiens aboient. Leurs hurlements décuplent les bruits des voitures qui roulent en bas. Les échos amplifiés se mêlent au vacarme des poids lourds qui heurtent, sans ralentir, les dos-d’ânes et vous matraquent les ouïes de leurs tremblements. A chaque vagissement vous levez les mains au ciel ! Et surtout ne les abaissez pas, il n’a pas encore accédé à vos vœux ! Les anges ne transmettent pas vos implorations aux responsables, ni à Dieu vos imprécations ! Le Palais et l’Olympe sont hermétiques aux conjurations. Ils en sont saturés, noyés par nos prières et nos dévotions intéressées, outragés par nos cris impies et nos blasphèmes de surcroît. Le ciel est loin, même si nous y sommes connectés et que nous ayons la tête plongée dans son aire. Et le vent ne cesse pas. Les bambous cassent leurs tiges et les branches d’arbres subissent autan. Un tsunami encore respectueux de nos piètres dimensions.

    Je vois cet hère bloqué sur le sol,

    Allongé, accoudé comme s’il était sur un lit…La nature lui apparient. C’est un être comme vous et moi, un fou peut-être. Comme bien de ses congénères qui viennent au centre ville péleriner chaque matin. Un pauvre certainement, un dément. Un humain qui a besoin d’un toit et de soins ! Il est là, sous vos yeux, isolé, langé dans sa couverture humide et bleue. Là, sous vos yeux, sans aller si loin, soigner les misères, messieurs les chefs et vous ô ministres intègres et droits ! Livré au froid, à même le sol de l’avenue, il a un briquet à la main. Il ne risque pas de se révolter ni de se flamber. Il n’a pas bu d’alcool et il n’a pas de revendications politiques ! Il est jonché là ! Il n’éclairera pas les médias, s’il ne se flambe pas ! Je suppose qu’il y a des milliers comme cela dans le pays et qui attendent de leurs pays, une INDH quelconque, pour copier la bonne nôtre ! Des milliers dans le monde de l’Islam, des gueux ou des indigents, qui attendent la Zakat* au lieu de votre pèlerinage ostensible et pieux ! Votre pèlerinage c’est ici, votre Kaaba est là ! Et de cet acabit, il ya des a des milliers encore qu’on écrase et qu’on ne voit pas. En Afrique bien sûr, ici même et qu’on ne sent pas !

    Sur cette grande avenue, en face de cet immense immeuble en construction, il végète, sous le regard vide de ceux qui ont la même patrie, la même religion ! Il tremble, je suppose, à côté d’une voie que traversent des milliers de voitures, plus ou moins huppées. Des milliers d’ouvriers, de femmes, d’étudiants, de touristes et de badauds-assis, figés sur les terrasses des cafés, baladent dessus leurs scanners, indolemment. Aveuglement ! Personne n’a bougé. Lui non plus : 4 heures après, il est toujours là. Quelles idées, quels oublis, quels sentiments, quels ressentiments ont pu traverser sa mémoire et son esprit ? S’il en a encore qui fonctionnent, malgré son sort déshumanisé, son sordide et déplorable état ! Que retient-il de la vie, de l’Islam, des humains, de leurs chefs, de leurs valeurs, de leurs obligations, des hommes ou de Dieu ? Voire de lui-même, s’il en est conscient ? Est-il à ce point disjoncté, que le vide sature ses méninges ?

    Je vois en cet homme, un malade,

    Un pauvre, un homme qui a besoin d’aide. je veux lui donner de l’argent. Je retourne sur mes pas pour lui en donner. Quelle que soit la somme, si elle est valable pour 2 ou 3 jours, elle ne lui suffira pas. Il a du tout oublier, ce malade, comme on l’a oublié. Reste-t-il encore un humain si nous les humains, nous l’avons quitté ? Il a oublié son nom? ses parents? ses amis.

    Nous sommes au lendemain des fêtes de la nouvelle année musulmane ! Religieuse et nationale de surcroit. Il est là, tel un otage, un chantage, une peine, un défi, une dette, morale et civique, pour notre conscience collective. Si l’on a les yeux encore ouverts ! Hélas, et vous alliez me le reprocher ! Ils sont des milliers, comme cela ! Mais j’estime que ce n’est pas un poids , pour un pays qui cultive les valeurs de l’islam avec son ministère des Awqafs, son Gouvernement vertueux des Verts et des nationalistes! Avec ses deux onéreux Parlements entre autres vastes administrations et beaux édifices. C’est notre devoir et nos droits, que l’on défend on le montrant ! En le secourant….Lui et ses semblables, nos frères ! ô mes frères musulmans ! Tant que des gens pareils endurent son sort, nos prières ne nous servent à rien !

    S’il a reçu de l’argent, il le compte même s’il a oublié son propre nom !

    Il penche la tête. Il voit sur les billets les chiffres et l’effigie du Roi. Il ne dit pas merci, il ne le pense peut-être pas. Il tient la pièce et les billets et serre dessus les doigts de sa main. Il a donc encore quelque chose d’humain et que l’on partage. Le sens de l’argent. Il faut donc le sauver, car c’est encore un marocain!

    Nos responsables détalent, oublient vite, emportés par le cyclone des découvertes, des vertes et des pas mures de leurs ministères et des obligations nouvelles. Ils en oublient pour certains, leur pays et leur ville, à cause de leurs fonctions multiples. Le contraire n’est pas courant. Il en est qui montent des villes de rien et qui les protègent ! C’est un acquis honorable, certain. Bravo Basri, bravo El Himma !

    Ailleurs en ces mêmes instants…

    Près de Gaza. Des hommes politiques et nos ambassadeurs, des ministres aussi, quittant la quiétude, le luxe et l’aisance de leurs fonctions, sont comme des chevaliers de légende. Ils affrontent comme des anges ou des super héros, les monstres et les dragons, les tyrans qui embrasent l’Orient et détruisent  » l’île de Gaza ». Pour la dignité, pour un toit et du respect, un pays pauvre, déchiré et sous embargo, reste chaud et fier du sentiment de vouloir être chez soi ! Sans ni traces de haine, de racisme ou de discrimination. Il veut Sa terre….Mais ça ne suffit pas, il faut partout une justice, pour que ces hypothèses soient vraies, face aux profiteurs et aux indélicats.

    Le problème n’est pas inhérent aux seules victimes d’Israël

    Et de son oncle américain, il réside partout où il y a des hommes qui ont peur, parce qu’ils ont été piégés et volés, par des égoïstes qui veulent tout prendre pour ne rien laisser Tout reconditionner. Avec comme défense et statut, la différence et la supériorité ! La haine et la différence relaient la peur. La peur d’autrui, la peur qu’il reprenne tout à sa manière, avec plus d’incompréhension et d’oppression. Et plus de répressions, avec en retour et en plus, la volonté de tout rafler. Ainsi les riches de partout, les plus civilisés, indécents ou pas, cultivés selon leurs normes, techniquement avancés, ou avachis, se sont donnés le mot pour dominer le monde et l’épuiser, s’enrichir aux dépens d’autrui. Autrui représente une personne, un groupe, des ouvriers, une minorité ou un pays.

    Et notre pauvre homme de tout à l’heure ?

    Nu sous sa couverture bleue, nous a donné ici l’occasion de penser et de réfléchir aux blessures d’autrui. Nombreux, qui sur la terre restent incompris. Qui à travers le monde, ma ville, mon pays, ou ma rue, triment affaiblis. Et vient un jour ou chassés de leur travail ou de leur home, par les assurances, comme en Europe, par les parents ou l’époux, se voient un jour vivre sous la drogue ou l’alcool, pour se réchauffer et pour oublier. Qui sous un arbre, en pleine avenue musulmane, qui sous un pont, bleu dans la neige et refroidi, qui déshydraté sous le soleil, ignares et/ou affamés, l’ignorance en sus, les maladies et la pauvreté comme destins.

    En attendant son Apocalypse, Netanyahou jubile.

    Il nous promet de grossir les rangs des martyrs chez lez Gazaouis. Il s’est promis en cadeau électoral de les servir sur l’autel des urnes. Comme des bêtes sacrificielles ! En les faisant encore éclater ! Les femmes et les enfants d’abord ! Les rares infrastructures surtout ! Les urnes démocratiques israéliennes, affichent leur conviction, soutenu par leurs parrains, qu’il leur est licite de liquider les résistants. Faute de les gazer et de les cramer en souvenir de leur holocauste.

    Ces humains de Palestine, seraient-ils jaloux de notre pauvre hère ? Lui qui est si coi et si librement lâché dans la nature ! Sans barbelés et sans mur de la honte pour l’enfermer ! Ils n’en sont maintenant que plus humiliés, nos frères de Gaza! Et nous avec, nous sommes si retournés. Que d’erreurs dans les tactiques des uns et des autres ! Qui plus est, par iniquité complice, nos palestiniens sont injustement honnis, de par les puissances mêmes qui leur ont ôté leurs terres. Ces tyrans qui leur refusent, par connivence et lâcheté, de donner leur nom de Palestine, à leur pays. Espace, qui fut réduit territorialement, au profit d’Israël qui les en a quasiment déportés, amputés de leur nationalité, campés dans les bantoustans concentrationnaires et qui s’y rue périodiquement pour les dévaster. Pour remplir les urnes de Sion, fêter leur démocratie, par un petit de chasse à l’homme, pour expérimenter les armes américaines, sur l’autel d’Abraham, en souvenir des flammes qui l’ont épargné ou de la Croix dudit Jésus, qui remonté chez Dieu, attend peut être de revenir avec les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse afin de libérer Gaza

    Le trottoir, c’est ton Gaza, soldat de la rue !

    Mais , c’est nous qui t’avons volé ta dignité et ton pays. Fou ? Tu serais dans un asile d’aliénés, médicalisé ! Pauvre ? On te doit pour être moraux et équitables, de vivre protégé dans un centre de charité. Chômeur ? Tu serais dans un travail quelconque pour faire de toi un homme ! Fier, capable d’être apprécié comme, un concitoyen, un voisin, un ami.

    Mais la morgue d’Israël ou le laisser aller des nôtres, ont parfois des atomes crochus. Quelque chose à changer. Ils laissent des hommes, sans défenses, marginalisés. Si les bombes d’Israël présagent de la fin du monde, pour préparer l’Eden que Yahvé a promis à Sa Tribu, l’âme d’Abraham et celle de son copain Barak, devraient raisonner le snipper Netanyahou et ses frères assassins !
    Nous n’avons qu’une âme et qu’un corps. Tuer un homme c’est comme tuer toute l’humanité. Sentence marocaine, musulmane, qu’il convient de faire partager par nos concitoyens israélites, avec leurs coreligionnaires de Tel-Aviv, de New-York et de Paris, afin de calmer les haines et les colères. Et donner enfin leurs droits aux Palestiniens, en voisins, en cousins et en amis. En tribu préférée de Yahvé, celle qui doit cesser de bouffer du Philistin!

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 18-20 Novembre 2012

    #204745
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    AINSI PARTAIT ZAHRA THOUSTRA.

    LECTEUR,

    Je vous offre quelque chose à lire, pour réfléchir, gratuitement, sur… votre cas ! Un devoir de vacance, (dans le sens du vide et de la partance), une lecture ramadanesque pour la réflexion et la délivrance de cette âme qui est partie, celle de Lalla Khadija.

    DOCTEUR,

    Docteur, disait-elle, je souffre, je suis timide, je n’ai jamais approché le Roi. Je ne sais comment lui demander ce qui me manque. Mais, SM n’a pas de baguette magique ni de boule de cristal pour me soigner ! Je souffre d’une certaine timidité, qui se confond avec le respect d’autrui. Ça doit provenir de l’éducation reçue de mes parents. Sauf que la colère me rend courageuse et me donne des forces qui dépassent ma santé et qui surprend les gens. Et puis, si avec Dieu, je m’entretiens sans entraves ni intermédiaires, chaque jour, pourquoi pas avec le Sultan ?

    MON DIEU !
    Abri
    Seulement, mon Dieu, le soleil a disparu de ma fenêtre. Les nuages et la lumière aussi. Es-Tu encore là ? Ou parti avec nos ancêtres, eux qui ont pourtant bien cru. Ou, as-Tu été chassé par les gratte-ciels du quartier ? Perdu par nos maîtres, ou spolié par la faute de leurs parrains ? Je suis veuve de mes amis et orpheline de dieu. Au moment de partir, je ne comprends pas pourquoi je suis là, ni pourquoi je suis venue. J’aurais voulu rester à l’abri chez le bon Dieu, sans besoin de descendre ici et si bas…Dieu aura-t-Il quelque compassion en entendant cela, Majesté ? « 
    Ainsi parlait Zahra Thoustra.

    Ö RAISON FUNEBRE !

    Khadija-Zahra, ce n’est pas Dieu qui est parti, c’est toi qui es allée chez Lui. Maintenant, ton contact ça va être plus fréquent. Avec Lui…ses anges et ses messagers du moins.

    OH FUNESTES ORAISONS !

    Mon dieu, mon dieu, je suis immobile. Le robot ne répond plus et mon âme est portée disparue. Immolée par le destin après son périlleux usage, elle dit à sa fille qui la veillait depuis des mois, mais qui semblaient des années : ‘’Aidez-moi à mourir !’’. Et sa fille pleurait sur son propre destin, sur le sort de sa mère Khadija-Zahra, sur celui de l’humanité entière en voyant sa mère qui continuait de gémir :  » Si vous m’aimez, faites cesser ces douleurs ! »…Je veux rentrer, je veux partir. Ce n’est plus le corps qui parlait, mais l’âme qui réclamait sa libération. Il faut qu’elle cesse de respirer pour casser la chaîne qui aliène l’âme au corps !
    Ces invocations se ressemblent et se prononcent à demi-mots. Des balbutiements intimidés, le malade ralenti, tel un moribond face au diable, lui lance pudiquement et dans l’effroi, une malédiction ! Une prière faite à Dieu, pour chasser le Démon. Un sortilège, une incantation, un vœu pour chasser les douleurs, la conscience de la mort et le reste qui semblent être le fait de Satan.
    « Je lui ai donné ma fille, ce que j’ai de plus cher sur terre. En retour, il se défoule dessus, il la maltraite, il la frappe, parce qu’il est en manque de kif. Il se rabat sur sa fillette aussi, menaçant de les brûler, toutes les deux et de se tuer avec elles dans les flammes. » La maladie tient au corps comme le fait un mari paranoïaque et hystérique. Un tyran, qui malfaisant et cynique, malmène sa famille pour perdurer, pour jouir de son bien, trouver son bonheur dans leurs douleurs, afin d’apaiser ses colères de dément sur les siens.

    ALORS, QUE VAUT LA VIE ?

    Que vaut la vie qui lui reste ou qui va la quitter ? Ou qu’elle allait quitter ! Vous avez trouvé ? Elle, ce résidu de l’apocalypse sur terre où le petit mulot, caché dans son terrier devait survire aux plus grands sauriens….Il va donc subsister et se recomposer, s’adapter et évoluer, pour donner les mammifères. Ces bêtes, carnassières et nues avec des mamelles, dont l’homme sera l’un des plus arrogants spécimens.
    La femme surtout et aussi ! Pourvu qu’on lui donne les moyens de rouler les mécaniques, en grosses cylindrées, en comptes en banques et autres brillantes formes du pouvoir ! Ceux que procurent la beauté, voire le sexe. Ceux auxquels on accède par les tremplins olympiques, universitaires et du gouvernement. Pas celui-ci, en ce qui nous concerne…A moins d’une rapide et salvatrice révision, en cours d’exercice. Ne serait-ce que pour la forme, afin d’apaiser les foules gouailleuses et les moins machistes ! N’est-ce pas que ça pourrait augmenter leur prestige en rendant le gouvernement moins amusant et un peu plus apaisant ? Mais qui a dit qu’il faut avoir la mine renfrognée et grave pour être le Premier des ministres ou l’un de ses exécutants ? Sauf qu’avec plus de femmes autour, ils seront moins barbants les Benky-men…Mais ni l’évolution des espèces, ni celles des fossiles ou celle des récents ‘’crocodiles’’ ne concernent plus Lalla Khadija. Vous pouvez dorénavant, gouverner, voter et être élus, sans elle !
    Que vaut la vie, toi qui la tête courbée sur ce tapis de prière, ô lune embellie à la crête rougie, quand tu subis le sort ou le destin et que pour d’autres, tu les régis ? Agenouillé pour adorer dieu, tu perds le fil dans le décor et dans la foule, qui t’adore et te vénère de bonne foi…Nos mots refreinés, nos vœux pudiques et nos plaintes n’arrivent plus jusqu’à Toi…Tes anges, gardiens, effarés et farouches, ont perdu le contact, leurs ouïes et leur zèle !
    Que vaut la vie, quand la mémoire s’en va, avec le souvenir et qu’il ne te reste que les infos, vite oubliées, pour t’accrocher au présent si labile…La conscience, la personnalité, la responsabilité, ne signifient plus rien, pour le reliquat de cet être et qui s’appelait Khadija. Que vaut la vie quand tout devient futile ? Alzheimer, Parkinson, Creutzfeldt-Jacob, Behcet, Duchenne, Korsakoff, Mendelssohn, etc…Que de gloires sont attachées à nos infâmes maladies ? Académique, endémique recueil de toutes les monstruosités et les misères faites par les maladies à l’homme, par la nature à l’homme, par l’homme à son alter ego et vice versa.
     » L’ivresse de la mort fait apparaitre la vérité ». Coran, Qaf, 19

    OU EST LA PLACE DE L’HOMME ?

    Où est la place de l’homme entre les infos et les autres, tant sur le plane de la communication, de la communauté que du travail, plongé entre la réalité, la vérité, les allégations, l’intox et le virtuel. Où se trouve notre vraie place, nos droits et devoirs, là sur Terre et dans l’Univers, sans être prétentieux ? Sommes-nous seulement ces grains d’ADN et de vie, à l’existence futile et banale, sans rôle, sans rien de plus ou de distingué, une poigné de sable fangeux et comique, sur un terreau recyclable, tournant et instable ?
    Où se situe la place de l’homme, simple, Lalla Khadija, toi qui porte le nom d’une belle princesse, quand les secousses telluriques et les tsunamis sont politiques ? Là, des documentaires sur les migrations des oiseaux, la découverte d’un fossile d’insecte vieux de 365 millions d’années, le massacre des dauphins et des baleines, celui des gnous par les ‘’crocodiles’’, les vrais crocos pas ceux de Benky !
    Entre la plaisanterie du Premier, les tergiversations ou les erreurs de ses prédécesseurs, louables ou très peu, entre la langue de bois et les non-dits qui ménagent nos infantiles ignorances et autres pusillanimités déconsidérées, entre la pub intensive, les infos sur les sévices des peuples et des clans, dont nous sommes parties prenantes, mis les uns contre les autres, et face à la réalité prismatique, il y a, pour toute personne, ayant conscience de soi et d’autrui, des questions existentielles ! Ouf ! Il y a des questions déterminantes, autres que celles primordiales de manger, de boire, de se loger, de se soigner, de se vêtir ou de se dévêtir librement et de se reproduire, sans autre but que cela ! Toi, qui pars, Khadija, tu approches à un degré de plus vers leurs découvertes et leur connaissance probable ! Et pour les restants d’entre les sur-vivants, les questions persisteront toujours…Où et dans quels buts ?
     » Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent ». Coran, Les coursiers, 56

    FACE AUX GENS ET ENVERS AUTRUI

    La propagande tue. Le matraquage et le prosélytisme aussi ! Puis là, à la télé, on parle de Volubilis et des romains, des jeux olympiques des grecs et des anglais, de la série américaine exportée à travers le monde, après le Japon le Vietnam d’hier. Puis voici de nos jours l’Afghanistan et l’Iraq et tout dernièrement après la Libye et l’Egypte. Voici la Syrie dans l’étau pour la faire éclater. Et l’on comprend pour qui et pourquoi l’on prépare la sape de l’Iran. Puis aux infos encore, un scoop, des marocains qui méritent des médailles ! C’est, ce sont les travaux d’Amira Hassani sur le boson de Higgs. Un autre sur la télé, la sonde qui cherche des traces de vie sur Mars illustre le marocain, Kamal Oudrhiri dans la réussite du robot martien Curiosity.
    Mais, à quand la sonde qui cherchera la vérité sur nous et le vrai mobile de la vie ? Et chez l’homme les secrets de la santé pour l’éternité ? A quand la sonde qui cherchera les traces de l’âme dans le corps ? Ou la simple présence de l’esprit, aussi tenu soit-il, chez les hommes des civilisations, dites supérieures ?
    Ceux-là de nos maîtres, qui disciples oublieux de leurs états de barbaries antérieures, nous imposent encore de leurs guerres, en s’étant unis, malgré leurs atrocités criminelles ! Les pourvoyeurs des guerres et inlassables colons, nous donnent des leçons de conduite ! Hélas, ils ne nous gardent que rancunes et haines, avec parfois et plus gentiment, que du mépris ! Pour tout ce que nous sommes et envers ce en qui et ce en quoi, nous croyons ! D’abord cette fière différence, malgré nos droits à la différence et aux libertés qu’ils ne cessent de nous rappeler ! C’est pour magnifier leurs identités arrogantes par rapport à celles des races ou des pays inféodés, probablement ! Pour se donner l’assurance et le sentiment du prestige, celui de la supériorité dont ils sentent à raison, le manque ! Leur besoin existentiel de se rassurer, en inhibant les autres, en les confinant et en affichant leur peur de ce qu’ils sont.
    Seulement, du côté culture, couleur et aisance matérielle, s’il y a des critères de supériorité ou deS différences, qu’en est-il du côté des âmes ? Tu ne le vois pas encore, Zahra Thoustra ??
    Le tyrannosaure fuit les siens, le regard perdu sur les continents qui se tordent et se déversent, les plaques telluriques les unes sur les autres, effaçant toutes traces de vie et préparant les créatures à d’autres formes de vie. D’autres apocalypses, d’autres révulsions et réadaptations, d’autres cycles, qui perfectionneront l’évolution des créatures les plus aptes. Le cerveau et les membres, ou ‘’ce plus’’, qui existe en nous, et qu’on ne sait pas encore identifier !!

    QUE VAUT LA VIE POUR UNE MOURANTE ?

    Que vaut la vie pour une mourante, pour une partante à jamais ! Que vaut la vie, que valent les luttes, le luxe, la richesse ou le bonheur lui-même ? Que vaut la vie, le succès, le sexe, la fierté, l’orgueil si la mémoire efface tout ? Qui aura raison ou le dernier mot ? Le dernier mot revient-il à Alzheimer ? C’est pire quand le moribond garde toute sa conscience, tout son éveil, sa mémoire vive et des douleurs atroces avec. Et qu’il ait conscience du danger immanent, celui de s’anéantir sans retour, sans autre credo ni assurances, ou autres repères !
    Que vaut la vie quand la mort effrite le corps et qu’il n’est que l’espoir d’un corps naufragé, en déperdition ou d’une âme en peine ? Cet être est en sursis. Il attend dans l’angoisse et l’ignorance, un jugement dont il ignore la fin et les moyens. Si tu oublies tout de suite le présent et le passé récent, tu as encore une oreille, distante, inefficace, mais réelle, sur les misères de ce monde…Sur ta place, sur ce que tu regrettes, sur ce que tu laisses !
    Que vaut la vie sans l’amour d’autrui, sans la passion pour l’existence et sans les yeux ouverts sur l’univers et l’infini ? Que vaut la vie, quand on ne sait que prendre, sans rien donner ! Que vaut la vie sans imagination, sans fantasmes et sans rêves et sans amours a fortiori ? Mais ce ne sont là que des humeurs, des hormones, des sentiments, des excitations, une culture, un apprentissage de besoins…Des réflexes conditionnés ! Une fixation psychique, totémisée*, généralisée, fixée sur des besoins créés ! Quelle est leur part d’importance ? Ne sont-ce pourtant pas des signes de vie ? Les éléments du bonheur d’exister et celui d’être ? Alors, ce sont bien, dites-vous, les buts ultimes de la vie, que ces sensations simples, issues de nos organes et de nos cerveaux ? Mécaniques et chimies des sens, que l’on sait analyser et reproduire en biologie et en pharmacochimie* !
    Que vaut la vie, la lutte, la conscience, la ville, tes voisins, ton pays, voire la terre entière, quand, pas loin, des gens de la même nation, adorant le même dieu, (ou n’y croyant guère, ça les regarde), s’ils ne Le sentent pas ? Ces factions, poussées les unes contre les autres, pour le pouvoir, pour l’argent, se donnent la mort, en ne sachant pas pour qui, ni au profit de quelles puissances. Ces pays dominateurs et leurs souteneurs, qui animent les gens biens ou leurs mercenaires, (ça dépend de l’angle de tir et de la nationalité des bombes), en exacerbant les pires infamies ? En tous cas, c’est sur nous, nous tous les soi-disant ‘’humains’’, que rejaillissent ces cumuls d’infamies. C’est notre nation, notre pays, notre cité, le genre humain en totalité, son étiquette, sa nature son identité, son existence, son moi-collectif, qui sont marqués et affectés…

    UN CORPS EN PARTANCE

    Dépersonnalisée ? Non pas Zahra Thoustra ! C’est peut-être le cas des démences et peut-être le sort plus fréquent des Alzheimer…Tu es partie entière…Oui, tout cela ne te regarde plus, Khadija ! Toi la mourante, toi qui devais mourir ! Mais, cela concerne encore, ne serait que partiellement encore, ces milliards de ‘’vivotants’’, qui se joindront nécessairement à toi ! Plus tard…
    Comment, demain donc, pour les croyants du moins, ces barbouzes et ces criminels-industriels, seront-ils récompensées ? Tous au paradis ? Tous au feu, tous aux flammes, ou tous et ce sera mieux, à l’oubli ? Dieu se détournera de faire revire, ces ‘’ hommes’’ ! Ne regrette-t-Il pas déjà, de nous avoir donné sur cette terre, la vie !
    Question d’humeur divine ! Nous ne pouvons pas devancer l’Apocalypse, la Réincarnation et le Jugement dernier. Et puis, n’est-elle pas déjà en cours ? La Résurrection prédite ou le Jugement Dernier, tels que annoncés, leurs tardent, pour certains. Ils qui veulent hâter la fin du monde et leur approche du ‘’Paradis’’ ! Ils veulent que ça démarre à Al Qods et en Iran ?
    Tu es partie, en pleine interrogation et dans les douleurs, sans que je ne puisse rien faire de plus, après t’avoir recommandée un urologue de la place. Ni pu te regarder en face, te voir flancher, te voir périr ou pourrir, ô toi la proprette, la méticuleuse et respectable voisine ! En te parlant, je leur parle, je pense à toutes celles qui sont passées… par pertes et profits. Celles que moi ou mes collègues avons dû rater…
    Ton corps, libre de sa vie, son âme libérée de ses attaches, de sa croûte minérale, se délivrent de ton corps. Ill quittent un habit vieilli et usé’, un organisme faisandé, pour joindre le grand chaudron, la marmite millénaire qui sert de berceau et de terrière !
    Délivrée du corps, l’âme erre dans l’attente de sa renaissance, à la demande de Dieu, selon Sa promesse. Nous sommes les projections visibles d’une âme imperceptible, qui nous donne la vie. Nous ne sommes qu’un spectre, une image de chair, une image en trois dimensions. Qui a parlé de karmas et d’hologrammes, qui a parlé d’auras et d’avatars, se rapproche de la vérité, probablement.
    Khadija-Zahra pensait en ces mots : dans l’impasse du conflit où je suis et qui se joue de moi-même, la quiétude impossible, pour penser plus loin, à l’après et à l’Ailleurs, la conscience empênée, entravée de douleurs, m’empêche de tenir. Si j’espère vaincre pour guérir, par moment et sans convictions d’ailleurs, je suis comme poussée au dépit. Et, je veux malgré-moi en finir, en attendant de revivre dans le calme, un jour. Toute la philosophie apprise ne peut m’aider en ce moment, j’ai plus besoin de mystique et de religion pour couvrir mes arrières. Je dois croire de plus en plus fort et m’y attacher encore, dis-tu ?

    ILS PARTENT, ELLE FUT.

    L’homme nait par hasard et il part frustré. Son destin, croyons-nous ! Il en est beaucoup qui restent en stock. Les invendables et les vendus. Tels rois, tels tzars, les opposants ou leurs détracteurs, tels papes, de Dieu les vicaires, tous les prophètes en fait, les incrédules comme les croyants, les grands comptes en banque, les économies en Suisse ou ailleurs ! Tout part. Les médecins et les athlètes, malgré leurs stéthos et leurs médailles, les acteurs et les stars, les peintres et les grands entrepreneurs, qu’ils soient arrogants en 4×4, en fusée, en camion, en car ou plus fiers, à pied !
    Suppliciée, Zahra Thoustra est décédée. C’est la prof de littérature, notre sublime amie, Mme Student qui avait appelée ainsi Lalla Khadija, ma voisine. Ultime lâcheté : je n’ai pas eu le courage de la voir, effondrée sur le lit, pour mourir dans autant de douleurs. Je n’avais ni les mots ni la sincérité intellectuelle, ni la force médicale et morale adéquates pour supporter sa vue. Encore moins le verbe, pour estimer lui être d’un courage quelconque ou d’une espérance réelle. Ultimes faiblesses : c’est comme si c’était moi le coupable, ou moi, qui était en mauvaise passe !
    Le corps ruiné, décharnée par un cancer, mal géré, qui s’avérera impitoyable en s’étendant partout, au point de ronger son squelette dans les pires souffrances…Elle fut ! Elle est libre maintenant. Elle est partie, épuisée, le corps horriblement charcuté. Partie vers la terre première. La terre natale, la terre mère. Et le reste, eh bien, il planera dans l’inconnu pour lui, vers l’inconnu de tous, vers cet Ailleurs, chargé de crédos et d’espérances !
    Elle fut distante, simple, proprette, parfois nerveuse, mais honnête et régulière. Elle s’est occupée avec persévérance de ses trois enfants, de son mari, un coiffeur prolixe qui l’avait laissée encore jeune, en partant…Il lui a laissé une échoppe au centre-ville. Elle en collectait quelque pactole. Son héritage familial, sa part de fermage, devait lui apporter un appoint matériel et les meilleures saisons, seulement ! Elle fut le témoin, l’amie, la confidente de mon ancienne femme de charge Nadifa* et quelque peu aussi de mes infirmières. On respectait cette voisine, qui les vendredis, souvent, nous offrait un plat de couscous. Un rite repris régulièrement par sa belle-fille, Naziha*. Elle nous rendait ainsi la politesse, pour les soins gratuits dont elle bénéficiait en tant que voisine contigüe, depuis plus de trente-trois ans…Pensez-vous !
    Hormis, que ce n’est guère ainsi que nous le pensions ! Nous étions de bons voisins et cela suffisait pour échanger des politesses. Nos traditions sont ainsi vécues. Elles nous recommandent pieusement à nos voisins. Et l’hospitalité n’est pas un vain mot, elle est une pratique qui supplante la citoyenneté obligée, le civisme nouveau ou la solidarité politicienne. La communauté commence par le voisinage et ses formules de bienséance. 33 ans de proximité sans l’ombre d’un seul nuage. Même pas un bruit, un papier de trop dans le couloir. Le respect, la discrétion et la propreté !

    DES ETOILES ET DES HOMMES.

    Etoiles éternelles…Elle parmi d’autres, scintille dans le noir. Intouchables dans le vide sidéral, comme une odalisque lointaine. Et, l’été, elle s’illumine. Juste pour elle-même, sans donation à qui que ce soit de ce feu qui la consume sans bruit. Toutes, nous tiennent compagnie de leurs regards à travers les nuages. Elles continuent de tourner silencieuses et muettes, pour rester suspendues au ciel. A trop s’y rapprocher, ce doit être le contraire. Chacune d’elles doit être une âme… N’allons pas jusque-là dans la romance…Son étoile s’est-elle éteinte ? Elles sont des milliards et beaucoup sont plus grosses que le Soleil. Celui qui les forme ou qui en a lancé l’ordre de les créer, est plus immense encore ! Il va les reprendre et repriser nos âmes…Le minus que je suis en reste ébahi. Pas vous ? C’est ma forme de louanges, d’admiration et de prières.
    Mais elles restent loin, les étoiles. Il est notoire et convenu de les apprécier et de les trouver belles. Certainement arrogantes mais tristes et muettes derrière les nuages. Or, c’est une culture aussi, un imaginaire collectif, transmis à l’homme en fait de faire leurs louanges. Pourtant, elles n’ont jamais parlé à personne, les étoiles ! Ni intercédé en faveur de qui que ce soit. Elles sont là pour le décor ? Ou pour chasser les démons et protéger la terre ! Encore qu’en vérité absolue, on n’en sache rien, même si on le croit. Mythes et crédos se confondent et se télescopent dans l’interprétation du cosmos, de la nature et de l’homme. La science en ajoute à la confusion.
    Les bras levés, les mains tremblantes, le front froid et en sueur, leurs yeux humides, les hommes, et moi le premier avec, continuons de les invoquer. Mais c’est juste un symbole, celui de la hauteur, de la grandeur et de l’immensité. La peur nous intimide, nous étreint et nous angoisse. L’univers et la création nous poussent à la réflexion, à l’admiration, à l’effarement même ! Cette conscience spatiotemporelle nous redimensionne. Ni dissuasive, ni humiliante, encore moins auto dépréciative, elle est une auto dérision. Un accommodement, quand on sait combien nous sommes compliqués à notre tour, comme machinerie et combien est admirable ce corps qui nous sert de viatique et que nous utilisons. Mais combien lui sont néfastes les maladies et l’âge et quel dommage il est de le faire mourir, mon Dieu ! Ou de le dilapider, sans idée de retour ?
    Les étoiles sont ahuries devant cet homme. Ce funeste barbare et nuisible prédateur, querelleur, ravageur et hargneux rapace ! Et dire qu’il veut s’éterniser, aux dépens de tous les êtres et malgré ses périls, de par son âme et par-delà son corps !
    Furtives, sont nos compagnes de nuit. Personne ne pourra jamais les posséder, les approcher ou les joindre ! Dans sa quête et ses découvertes, l’homme féru d’astrologie, leur a dessiné des parcours et cru en leurs incidences sur son propre destin…Illuminés théoriciens qui donnèrent aux étoiles des noms, jusqu’à épuisement, pour leur afficher ensuite des numéros, tant leur nombre et le délire de leurs parcours, dépasse l’imagination des physiciens les plus calés et la fiction des plus fous. Nos étoiles à nous, sont faites de chair. Paradoxalement, on se consume pour elles.
    Distantes, pire que les amies confinées aux ordres, dont l’homme ignorant leur énormité, leur distance et leur parcours, a tenté de leur donner des noms, sans jamais les approcher. Elles ont un terme comme nous, Khadija Zahra, elles meurent et s’éteignent dans le néant.
    Distantes comme des stars juchées sur leur célébrités, faisant fi des hommes, elles narguent inutiles beautés et continuent de briller chichement, au mieux de décorer un ciel opaque, sublime, mais terriblement austère. Un ciel vaste et obscur, déifié par l’imagination et la peur des hommes. Plus virtuelles que les rêves, les étoiles sont quasiment des symboles pour les plus belles femmes, pour les plus puissants des hommes, qui en ornent leurs drapeaux et leurs officiers supérieurs ! Idoles des hommes, armoiries, labels lointains. Elles meurent et s’éteignent, Zahra Thoustra, aussi ! Elles deviennent des points noirs, de l’antimatière peut-être, avide de tout, et capables de renaître ? Comme toi, quii sait ?
    Restez éternellement belles, scintillez ! C’est votre façon d’adorer le bon Dieu. Faites-le pour moi, quand vous priez. Surtout si je ne suis pas là ou que si je sois occupé…Encore dispersé, en train de sommeiller, quelque part, ou de rêver… de vous ! N’êtes-vous pas des stars, qui nous rappelez les plus belles de chez nous ?

    ERRANCES DU TEXTE

    Là, je me goure. Mais vous me dépassez certes en probable longévité…Rien n’est éternel. Et puis même si vous vouliez m’écouter, vous êtes si loin, minérales, somptueuses dans notre imaginaire à tous, mais inappropriées !
    A-t-elle senti quelques joies, quelques vagues plaisirs durant son flash de vie ? Ou simplement vécu. Comme qui dirait « émargé », point, pour dire qu’elle est présente et qu’elle est passée. Tête basse, sans ambition, sans obligations, sans le vouloir apparemment et sans un but défini.
    Elle, comme moi ou toi, lecteur. Esprit invisible, innominé ou non encore défini ! Elle se cherche jusqu’au dernier jour, sans conviction d’avoir trouvé…Notre héroïne a cherché jusqu’à ses derniers jours à rendre heureux son diabétique et stressant vieux mari. A lui faire sentir quelques turgescences, le sildénafil, n’ayant pas encore été inventé. A provoquer quelques intumescences, quelques turgescences pour faire jaillir quelques vivaces sécrétions. Inodores et insonores comme les éjaculats prostatiques de nos démocraties fossiles et pudiques ! Souvenir de vie apaisant, vague souvenir de sa vigueur passée, après sa terrible opération. Une émasculation interne qui l’a humilié avant de l’emporter.

    MA VOISINE EST UNE PSYCHOTHERAPEUTE

    Elle a vécu depuis le départ de son homme, sereine et peu loquace, mais disponible et toujours à l’écoute de ses bavardes voisines qui venaient faire leur psychothérapie quotidienne, chez elle et boire un thé ou un café à la santé de leurs hommes…Ou simplement debout dans l’entrée de porte ! Elles lui apportaient en retour leur journal quotidien. A elle, qui toute écoute, était si occupée par ses trois enfants, La revue critique exhaustive et détaillée, agrémentée de leurs analyses de tout ce qui se passe dans l’immeuble et autour. Leur univers, du marché au bain, en passant par l’école, la station de taxis et les voisins. Elle cumulait en silence leurs dires et leurs allusions en plus des confidences de femmes ! Sans faire attention et sans répliquer, pour ne pas partager leurs médisances ni se mouiller, elle les écoutait.
    Oui, elle était exemplaire, dotée d’une éthique musulmane certaine, dont elle ne se vantait pas et d’une patience de philosophe, à tous égards pragmatique et altruiste. Elle en faisait aussi sa psychothérapie de soutien, son exercice quotidien de religion appliquée à la vie communautaire et au social, sans être figée dans un parti fanatique ou populiste quelconque. Nerveuse, sa timidité due à une bonne éducation, la rendait polie, très noble et très humaine. Elle n’aurait pas changé son appartement pour rien. Elle était plus vieille que les murs moisis de cet immeuble pourri et en ruine, devenu un sarcasme rétrograde, au centre de cette vile, avec un seule « L ».

    PLACE DE L’HORLOGE ABSENTE

    Le temps nous échappe. Zahra Thoustra avait refusé, avec vigueur et orgueil, mon offre de prendre son appart, il y a trente ans de ça, maintenant. Je voulais y étendre mon cabinet, incapable de lancer une clinique médicale, en dehors de cette place de l’horloge, que j’affectionnais, par paresse à mon tour! Et j’ai vu, comme elle, cramer les années ! En apesanteur économique ! J’ai vu des fortunes se faire, des gens monter et mon monde stagner, sinon dégringoler! Je ne regrette rien. Cela ne me servirait à rien. De toute façon, je n’aurais pas changé ! Je crois que je ne suis pas matérialiste. Je suis un sédentaire, un casanier du temps, un sédentaire fixé sur un seul mode, question de tempérament.
    Le temps fait une boucle, un cercle vicieux autour de moi. J’aimerai le croire, pour perdurer malgré mes tares, physiques, s’entend…
    Horloge antique, elle lance des effluves magnétiques, un charme probable, qui nous retient, figés, fossilisés. Horloge que je n’ai jamais vue, même en photo ! Les gestionnaires municipaux ont du la refiler à un français sur le retour. Heureux d’y retrouver le temps de sa nostalgie, un voyage dans le temps. Celui du vieux Port Lyautey. Pour rester jeune ou se revigorer…Et ou cette fière maman, élèverait-elle ses enfants, elle qui venait de perdre son mari ?
    Elle a vécu, en témoin paisible, mais fière. Argile d’entre les reliquats des années qu’elle a consumées…Chair composite, faite des restes des vivants digérés, et dont repue, elle a satisfait ses faims et ses fringales goulues.
    Elle a ainsi, sacrifiant d’autres vies, mangé des animaux, horrible déconvenue ! Des êtres animés, (inférieurs comme nous, pour la gente civilisée du Nord qui nous le rappelle souvent avec ardeur). Curée pour édifier somptueux son corps de mammifère. Son poitrail le dit si bien, comme les pleurs sur les décombres d’autres corps. Elle a composé d’instinct, sans plan préconçu ou conscient, sans connaissance des détails, son propre corps, son identité de personne et son caractère ! La matière première, tribut de sacrifices réguliers où l’abattoir tient lieu d’autel et les bouchers de prêtres. Elle a toujours pensé à devenir végétarienne pour ne pas léser la vie…Quelle qu’elle soit !
    Même une fourmi, lui faisait de la peine, une guêpe, une araignée, un cafard ne méritent pas la mort, non plus! Sauf si…Mais, consternée, il faut bien faire l’hygiène des salles d’eau et des placards…et celle de la moisissure aussi. Cet immeuble, il est tel un corps, il faut le réparer, sauf que le propriétaire, un vieux terrien du rural est décédé et ses enfant ont plutôt envie de laisser l’immeuble hérité, s’effondrer, plutôt que de le maintenir ou de le réparer. Alors, les insectes et les rats… Passons, on a envie de les effacer ! Le culte de la vie, commence par la nôtre…La bataille des races, la guerre des espèces, et par delà celles des pays ou leurs tribus, c’est un registre existentiel, de querelles et d’intérêts, qui ne laisse pas de place aux bons sentiments…Hélas.
    Tantôt un poisson ou un poulet, parfois de la viande mais surtout du couscous, aux sept légumes et plus ! Quelques petits plats et des fruits quand elle pouvait en acheter ! Voilà le menu, retenez !

    QUESTIONS DIFFICILES POUR DE BANALES EXISTENCES

    Pourquoi écrire encore si les libres publies ne coûtent que dix dirhams au supermarché ? Pourquoi de si nombreux humains pour peupler la terre ? Et pourquoi une vie, faite de tests non stop et de terribles examens de passages ?
    Banale existence, mais bien triste pour sa fin ? Mais vie sincère, loin des conflits. Belle existence, toujours honorable et dans la quiétude de ce vieil immeuble. Notre patrimoine de simples locataires, indéboulonnables, depuis, malgré sa transformation en sordide bidonville ! Oui, tout compte fait, nous n’avons pas ou aller. C’est notre palais. On l’a hérité. On ne va manifester pour le dynamiter, ni attendre qu’on construise un gratte-ciel dessus. Elle persiste la voisine et nous aussi !
    Du marchand de journaux et du cireur qui bloquent l’entrée par leurs tas de chaussures, de gazettes et de vélos. Entrée rendue étroite déjà, depuis des lustres et son trottoir avec. Il sert de parking, de garage, d’esplanade aux trois cafés, qui l’ont squatté. Les autorités se taisent et laissent faire…Liberté, droits de l’homme, laisser-aller, passe-droits ou corruption ? Les trottoirs sont occupés par les citoyens qui ont le droit et la latitude de s’exhiber, en prenant leur café, tout l’après-midi et de vous scanner pesamment ! Les badauds sont déjetés, expulsés sur le macadam, sans état d’âme ni esprit de citoyenneté ! Je vous le dis, il n’y a personne à qui le raconter. C’est une plaie nationale, une caractéristique peut-être, qui ne laisse pas de quoi être fiers !
    Malade, installée chez sa fille, elle a échappé de peu aux nouveaux voisins du dessus. Des étudiants venus d’Afrique, qui ont tendance à se regrouper pour faire la bamboula et festoyer bruyamment. Nous sommes, avec elle, les reliquats du passé ! Les plus anciens des locataires de cet immeuble, venus juste après les français, les espagnols ou les vieux israélites qui furent nos voisins immédiats.
    Nous donnons l’impression d’être cette espèce de rats qui ont échappé aux dinosaures, pour donner les singes et les cochons, ou les mammifères que nous sommes. Adam, fut-il le chaînon, manqué ou masqué, de cette évolution ?

    FAREWELL AUX DAMES

    Ton fils et tes petits enfants, dont je remercie le ménage pour avoir maintenue tradition du couscous, ont pris ta relève. C’est ce qui nous nous restera de ta discrète amitié. Pour combien de temps, avant de partir nous-mêmes, sans savoir qui gardera le flambeau au grand dam des propriétaires et qui maintiendra notre affable tradition ! Que restera-t-il de toi, Lalla Khadija-Zahra Thoustra ? Toi qui portais le nom de l’épouse du prophète. Une ombre de passage, une silhouette, étique, amaigrie ? Je ne voulais pas te voir sombrer. Que restera-t-il de toi, une âme fugitive ? Ton corps ayant été par le cancer anéanti, tes os rongés, que sortira-t-il de toi demain ? De ta tombe, de ton reste de corps ? Une belle âme viendra d’Allah pour récupérer ton corps, le rénover et embellir, par la grâce divine, par la volonté et la promesse de Dieu
    L’âme est souveraine. Celle de Dieu lui insufflera la vie et ramena une plus belle créature. Une houri pleine de joie et de santé. Une étoile, une belle femme pour illuminer le paradis. La plus sage de la communauté. Tu as vécu d’espoirs, bercée par les rites, protégée de ceux qui doutent, certaine de ton crédo et rassurée. L’âme en paix, amendée, reviendra à la vie, par cette certitude consciente de l’éternité. C’est la promesse de Dieu et le circuit qu’Il nous impose. Amen.

    DR IDRISSI MY AHMED, LES 06-09 AOUT 2012

    #206951
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    L’INSENSEE HAUSSE SUR LE PETROLE

    L’INSOUTENABLE LEGERETE DE LA HAUSSE

    Chronique différée sur les sens cachés d’une hausse du coût de la vie, induite par l’essence et imposée.

    L’austérité ou le désastre ? Vers quels précipices sommes-nous attirés ? D’immenses difficultés défient le gouvernement prophétique descendu des urnes et son livre, la Nouvelle Constitution. Il prescrit comme premier rite la hausse du prix du carburant et il tient à moraliser la vie publique, en dénonçant les privilèges indus, les monopoles, les agréments, les cumuls de primes massives sur les salaires, voire l’exploitation des sables, de l’alcool ou des infos. Demain, ce sera le tour des grandes terres et des hautes sphères ? Les grosses légumes en ont peur, jusqu’à l’effroi ! Spectacle qui plaira au peuple, qui faute de pain (nu) et renchéri, n’aime les jeux, (à nu), où c’est lui qu’on étale. Habitué aux manques et aux pertes, dont il fait les arcanes de sa philosophie et de sa religion, il verra avec délectation et glamour que les grosses huiles vont mousser sous leur propre savon ! Mais, il n’y a pas de quoi jubiler en fait.

    SANCTION OU SOLUTION ?

    La sanction est appliquée à tous, pour évacuer des peines plus terribles. Pour éviter un jugement immanent et plus grave, cette descente vers l’enfer attendu de la récession imposée. Dans cette conjoncture, nous n’avons guère le choix Pas d’insurrection, avant la résurrection. Il faut choisir entre la peste et le choléra ! Les destins ne nous laissent aucune liberté. En quête de droits et de justice, le PJD, moralise et le c’est le premier précepte de la bonne gouvernance et le civisme est la base de la démocratie.

    Sauf que cette hausse est inattendue. Sa survenue est stupéfiante du fait qu’elle a surgi en déphasage du prix du pétrole brut qui est en baisse ces derniers temps ! Hausse préventive, prédictive prémonitoire ou prospective ? Peut-on persuader la rue et l’obliger à faire des sacrifices dans un contexte insensé, en prétextant la hausse des dettes extérieures et des charges de la Caisse de Compensation et de sa surcharge pour le budget. Des couleuvres que les vaccinés du printemps ne sont pas prêts à avaler, détrompés par les gens de la gauche et de la droite errénie-pamiste qui sont passées après les affaires et le test des urnes, à l’opposition !

    GOUVERNEMENT DE CRISE

    C’est une injure à la musique de la méconnaître en parlant. Quand on déclame le Coran on se tait par respect. Tout autant que devant un orateur qui fait son sermon à la mosquée, ou face à l’instituteur qui explique sa leçon. Conduites banales, mais nécessaires, pour s’entendre et sans triche, composer. C’est ainsi que le Gouvernement du professeur Benkirane joue sa partition, sous le regard et l’écoute avisés des autres pouvoirs.

    Face à la crise économique menaçante et à la faillite dans certain pays le gouvernement n’a pas le choix, il se fera plus chirurgical pour traiter les dépenses somptuaires, les fastes que certaines classes s’octroient avec arrogance et sans aménité…Sauf que c’est leur argent aux classes aisées que de dépenser leur argent…Et que la consommation est nécessaire aux finances dans toute bonne économie par le prélèvement des taxes et des impôts. Le gouvernement a hérité d’un cercle vicieux plein de goulots d’étranglement.

    Pour tous, le moment est malvenu, car qui dit augmentation du carburant dit aussi augmentation du prix du pain et des féculents, celles des légumes y compris celles des viandes de toutes les couleurs, puis des services, sans exception, du transport au pluriel, des grèves et des plaintes syndicales, des troubles sociaux et des émeutes, avec on l’a vu une reprise des printanières comprises, chargées qu’elles sont de menaces sur le gouvernement, avec un impact négatif sur la réputation des islamistes, des menaces sur la plus haute hiérarchie encore! Et plus, une baisse de la consommation, tous azimuts par effet de domino, une baisse de la production, donc inévitablement des recettes fiscales. Au total, c’est du gâchis pour ne pas dire du sabordage ou un autre mot et cela, au moment où le prix du baril baisserait ! C’est une connerie, antisociale et à contre-courant politique et sécuritaire. Et puis, cette perversion, profite à qui ? Y avait-il d’autres solutions ?

    UN EDIT, UN DECRET AVEC DES EXPLICATIONS PEU CONVAINCANTES

    On doit tous adorer ces explications encourageantes et tranquillisantes, qui clouèrent le bec au journaliste véhément et impromptu. Lui qui n’avait pas attendu de Benky les préliminaires et qu’il expose ce pourquoi il était venu à la messe médiatique triplement télévisée, en le harcelant de questions. Quand vous dites monsieur De La Flamme : ”On doit tous regarder vers l’avenir”. C’est parfait et banal, mais il faut vous l’appliquer. Alors rejoignez toute cette masse, par esprit démocratique, puisque c’est la vox populi, dans son ensemble qui ne comprends pas” la sanction sur les hydrocarbures ”à cause de ses retombées antisociales!

    Et comment faire, comme vous dites, pour :” Cesser de se dissiper dans des conflits intellectuels vains et réfléchir de manière sereine et surtout active pour avancer plus rapidement dans le processus de développement.” ? Et je vous reprends encore, comment ”S’inscrire dans la concurrence mondiale…” avec les renchérissements que la hausse des hydrocarbures va faire exploser et nos retards structurels, déjà énormes, qui suivront très mal, le pari de ne pas fermer boutique et de continuer à travailler, à produire et à vendre malgré la crise mondiale subintrante et expansive qu’elle est ? Si ” mes propos sont faux “, je vous en remercie ! Sauf que moi, par discipline, je vous respecte et je respecte vos belles formules et vos idées, même, si dans cette conjoncture, j’en doute ! Sauf encore que mes paroles sont des données, existentielles, vitales, vérifiées tous les jours, dans ma pratique devant des patients, et non des mots vains ou des principes vaseux ! Et là, mes certitudes en ces propos, me servent de viatique et de repères. Comme à des millions de consommateurs, écrasés dont je vois et écoute un bon nombre et dont je lis chaque jour les réactions, les propos, les textos et leurs sentiments.

    LA CONTRAINTE ET LES SANCTIONS ?

    Et, les petites classes des plus faibles couches aux strates moyennes, vont sentir la crise ! Les hausses, dont l’application les a déjà fortement irrités. Face à d’autres lectures, aux verbes sereins et aux refrains lénifiants, il y la vérité des prix, au détail, de tous les jours et non les barbituriques populistes que l’on a pu entendre hier, par exemple, à la télé!
    Si l’on doit : ‘’tous regarder vers l’avenir”, on devrait croire comme en la religion, adorer ces invitations à la crise et ces explications que l’on fait un sacrifice, aveugle ! Très pro comme crédo et hyper convaincante est cette nouvelle religion. Une concession des seuls démunis, qui pousse aux sacrifices les plus faibles, en acceptant cette forme de discrimination, qui profite aux riches puisqu’ils ne la sentiront pas ! ! Je me demande quelle en sont les limites de la cruauté et de la faisabilité, qui arrêtera les soupirs sans les faire rechigner. Si les opérateurs de la hausse, qui ont agi , comme dans la hâte ou par surprise, voire sur un décret céleste et cela, sans en référer avec les parlements, s’ils ont raison donc, d’imposer la hausse, (une oppression qui sera par contamination et opportunismes généralisée), qu’ont-ils prévu en cas d’échec, comme hamacs pour leur chute ? La Contrainte et les Sanctions ?

    MERCI DONC DE VOTRE APOSTROPHE DES ELITES

    Celle qui indexe nos tares et de nos gens qu’il faut récurer et pousser vers leurs sorties ! Des entraves tordues et des individus retors, quasi identifiées, qui personnifient la nomenklatura oligarchique et suffisante, qui ne peut plus s’en priver de ses prébendes ni de des privilèges, qu’elles attirent et s’attribuent de par la loi, électivement. Oui, c’est le rôle délicat et osé de nouveau Gouvernement et de la Nouvelle Constitution de moraliser la vie publique, en fait de et simplement d’imposer plus de civisme plus d’égards citoyens envers les biens collectifs et de respect pour la dignité d’autrui et d’observance pour les droits de l’homme ! C’est comme sauter de la période de l’esclavage et du moyen-âge, vers le futur par une porte multidimensionnelle, celle des urnes !
    Oui, enivrées, hypnotisées, elles restent figées nos classes et leurs tares, des cryptes opposées et craintives de tout changement, en ce qui les concerne, quasi fossilisées sur des prérogatives et des concessions. Saoulées dans leurs privilèges ostentatoirement acquis et imbus de leurs passe-droits. Des classes d’extraterrestres, voilà ce que sont ces couches de crème fixées sur leur génome. Ivres à ne plus sentir ni le temps ni les abus et encore moins les changements nécessaires ! Aveuglées par la douceur de vivre hors la loi grâce à leurs lois, sans en reconnaître ni la partialité, la ringardise ou la discrimination. Encore moins les abus, au moment même où ces frasques émanant du passé décomposé se répandent, en contigüité avec des océans de misères. S’ils offusquent et scandalisent les milieux pauvres, dont elles héritent et qu’elles exploitent, avec fourberie et sans vergogne, c’est qu’elles les perçoivent pas. L’élite seule existe, cela lui suffit à elle! Ces prévaricateurs de métier, s’ils mendient des aides au nom des miséreux et des exclus, ils les en escroquent, sans les leur attribuer ni les repartir ! Il faut croire que les richesses de ces Crésus ont bien quelques origines…extraterrestres !

    SOS, UN SAS DE PLUS VERS L’ABIME

    Donc, faute d’assistance miraculeuse pour nous en sortir, on nous fait pondre un nouveau PAS-FMI. Ou un avatar du genre. Un décret céleste, qu’on donne au pauvre Benky, pour le rendre plus bancal qu’il n’a jamais été ! Et ce afin de comprimer son mandat, de le raccourcir, de l’étrangler, de le piéger pour lui faire ouste, barra, afin de le remplacer par des oracles ou des tribuns moins populo-islamistes ! On va alors le troquer par qui donc sur cette partie de la sphère ? Pour une fois qu’on gagne un gars sympa ! Et bien, par les mêmes, qui ont failli depuis des décennies, sous les mêmes couvertures exogènes et iatrogènes ? Et l’on recommencera la partie de prestidigitation, en battant les mêmes cartes ! Oui, faute d’alternatives visibles, préalablement préparées, on prend ce qu’on trouve docile et moins agité. On n’a pas le choix. Ou que si, ce sera des gens avec des référentiels, moins voyants pour éviter les amalgames, moins verdâtres pour dépasser les phobies. Toujours est-il qu’on tachera de dépasser les erreurs et les exactions qui minèrent ou illuminèrent les épisodes meurtriers du siècle passé ! Mais la scène régionale oblige à d’autres calculs, que les cris et les flammes des rues, ont rendus nécessaires. Du moins exigé, en apparence, afin que des apprêtement palliatifs aient lieu et qu’ils puissent agir parfois, comme des médications singulières ! Des Thérapies, surprenantes, fabuleuses, des moxas trompeurs, comme un plâtre ou un cautère…sur une jambe de bois !

    REVUE A HAUSSE, C’EST UN TSUNAMI

    Avec les gens des dernières pluies, le climat est resté moins chargé et serein. Mais la hausse du fuel, maudite soit-elle est un d’un cauchemar, macabre automutilant, qui va tsunamiser* la nation ! Oui, longue vie aux Sauveurs. Mais ce n’est pas l’arrêt cardiaque qu’on craignait, c’est l’immolation d’une partie du cerveau ! En savent-ils la cause, nos verts pompiers ? Sans être devins en sémiologie des crises, ils y ont plongé, même s’il n’y pas d’eau dans l’oued aux misères ! Pour éteindre le feu et relancer la circulation, il vont souffler sur l’essence ! L’individu Maroc peut reprendre son pied et marcher de nouveau, comme avant, en crânant, en jurant et en boitillant un peu ! Ils sont durs avec eux-mêmes les Marocains, surtout quand ils cumulent des portefeuilles et qu’ils contractent maroquins ! Ils font même ce qu’on n’attend pas d’eux, ni de leurs promesses électorales de nocives du pouvoir ! Il faut dire que les Conseillers es-école, les longs couteaux du gouvernement de l’ombre, sont là pour leur inculquer le fond, la forme et les manières ! Il n’y pas de has-been, mais que des leaders fermement attachés aux postes de pilotage ! Il n’y rien à ajouter, tout est écrit, c’est dans le destin, pas de place au hasard ni à l’invention ou la créativité ! On applique les directives, c’est ça le programme et la feuille de route ! Un joint, c’est tout ! Car la liberté des uns, s’arrête là où se commente celle de l’Autre.
    Là, il ne s’agissait pas d’une trouvaille mais d’une consigne sacrément rigide : « Ne pas nuire aux électeurs ni ruer sur les pauvres, par les temps où ils courent dans les rues ». SUF QUE Les novices ont attaqué là où ça fait le plus mal, la bourse et du bas-côté de ses énergies vitales ! L’essence même de l’espèce, en roulant ceux qui roulent et en faisant trébucher ceux qui consomment. L’alcool ou l’essence, n’est pas leur fort, ils carburent, au gaz et au thé. Mais, là le pain et les légumes, vont tout bêtement augmenter. Le Ramadan et la sécheresse aidant, les gens jeuneront, étalés, sur la paille ! La charité viendra en guise de solidarité, récupérer les vœux de ceux qui ont été agressés jusqu’au contenu de leurs bouches et viscères ! On leur donnera des conseils civiques, un peu de morale à sucer pour raffermir leur citoyenneté affaiblie. Et même à bouffer, gratuitement, pourvu qu’ils urnent* bien ! Néologisme, non pas du verbe uriner, mais des urnes, qu’ils faut remplir pour roter, utile, quand on leur fera de nouvelles promesses ! C’est ainsi que la verdeur des sentiments ménage les bonnes ménagères ! Etranges amoures !

    THERAPIE ANTIMONIQUE OU POISON PARADOXAL

    Cette régulation post-prémonitoire doit être un générique du Programme d’Ajustement Structurel ! On l’a dit plus haut. Sans que ces doctes privations ne suffisent, à la bonne et définitive thérapie ! On a bien dit que cette hausse, impopulaire, allait soulager une partie du budget…Mais pour le reste des dettes et des crédits, la Caisse de Compensation, si elle n’est pas supprimée, on fera d’autres emprunts, d’autres ventes de nos plus belles sociétés nationales ! S’il en restait déjà que ne soient pas vendues à nos accro-parrains du Nord !
    Peut-être une réduction drastique des primes sur les gros salaires, qui sont déjà exorbitants, Une suppression des 3/4 des parlementaires, les absents ! On se fera radin, lors des réceptions, sur les fêtes, les mariages, les voyages, les déplacement de foules et les pèlerinages !
    Mais là, blague à part et cravate bien nouée et sur le ventre serrée, comme une ceinture pour ne pas en étrangler notre aimable chef Benky ! Quand il faut y aller il faut y aller. Quand on est audacieux et porté par les urnes, on a du courage à en revendre. On ose et on fait plonger les autres. Et puis, que l’on appelle le ‘’bla, beche-beche’’ ! Car en cas d’échec, on manque de solutions !
    Et que l’on pousse au sacrifice, les plus adaptés, les mieux préparés ! Ceux que le destin a formé pour les y habituer ! Les pauvres ! On poussera les démunis et les dépités, les révoltés assagis, sur la voie de la révolution. C’est ça la bonne gouvernance ?? Hâter la date de l’apocalypse, mettre fin au régime et à sec la monarchie ?
    Seulement cette hausse et ses cascades de renchérissement de la vie, sont des solutions boiteuses, qui sont en porte-à-faux, insuffisantes, partiales et parcellaires. Elles vont pousser les gens aux émeutes pour appellent à manifester, sans programmes alternatifs, sans espoirs de sortie ni lendemains ? Ceci sans mésestimer le courage de l’entreprise, sans sous-estimer la moralisation que ces gestes audacieux devraient opérer. Mais les circonstances, les cartes de tarots, que disent-elles ?

    LE CONTEXTE EN EFFERVESCENCE, EST INADEQUAT

    Voici l’Amérique mulâtre qui vote et qui nous tourne le dos, comme une Ross-e ! La France en réfection qui s’installe à la Gauche de nos habitudes droitières. La Grèce est en état de liquidation. L’Italie, le Portugal ? L’Espagne est en déliquescence. Y a qu’à voir ce qu’on a fait à son Roi pour cette misérable chasse à l’éléphant qui lui a coûté de 30 millions de nos centimes ! L’Europe est en crise, le clash de leur civilisation, supérieure, a-t-on dit et entendu, est patent. Quelles retombées néfastes ou tragiques sur nos frêles équilibres, dès lors ?
    Puis, quand quinze mille Syriens sont morts (en bas âge, égorgés ou pulvérisés) et on ne sait combien de Libyens pour rien ! Et ce que sera demain pour le pactole Tunisien et celui de l’Egypte, oume eddounia* ? Et quid du sombre comme le pétrole et jaune comme les sionistes, le si déstabilisant Moyen-Orient ? On oubliera l’Iraq, éclatée au pied d’Israël et demeuré sans solutions, terre en guerre des religions, ses sectes et ses sacrifices par centaines, chaque semaine ! Oublions les Afghans, la dialectique entre les deux blocs, à l’origine de leurs misères, leurs bouquas, leur Otan, leurs Français et leurs Talibans ! Quid alors de la base d’Israël et de ce rocher d’Al-Qods, réduit à un mouchoir de symbole qui nous sert d’alibi ou à la prière du vendredi comme sermon ? Est-ce que l’Iran sera attaqué et comment il répondra ? Et nous dans tout ça? Quelles retombées , va-t-on essuyer, encore ?
    De ça, n’en parlons pas ! Ce ne sont que des menaces dissuasives, n’est-ce pas ? On renâcle, on crache par terre, sans regarder ni le sol ni les environs ! Nous naviguons à vue, à perte de vue, on ne sait pas faire autrement ! Il ne faut pas les intégrer ces paramètres-là, dans le mécontentement général ni comme des artefacts économiques, capables d’interférer dans le niveau de vie qu’ils renchériront.

    DEMAIN ON VOTERA, MAIS QUI PERDRA ?

    On les néglige ces paramètres , on néglige les humeurs et les justes réactions des gens ! On dépasse en ne la voyant pas la complexité du problème. On le minimise, on se ment, ou on l’oublie le problème afin de le résoudre, une fois pour toutes, carrément ! Depuis la hausse impromptue du carburant, on a grillé les attentes des gens ! Si les élections devaient avoir lieu en Juin-Juillet, il serait impossible aux verts du PJD et ses associés de remporter la chefferie du gouvernement ! Si les marcheurs et les loosers locaux du printemps devaient manifester, ils accrocheraient d’autres scalps, d’autres mentors à leurs affiches et sur leurs bannières, pour chanter d’autres noms et accrocher d’autres institutions à leurs slogans !
    Erreur de gouvernance ou bavures, pour soulager de quelques dirhams, une Caisse de Compensation, hypertrophiée par les ans, qui a servi de hamac aux extrêmes pulsions de la rue, quand le baril tanguait vers les 200 et la rue vers le néant ! Elle-même, elle avait besoin de compensation cette bonne Caisse et d’être repensée, au lieu d’être menacée d’effacement ! Pour être liquidée brutalement ? Ou tardivement remplacée par des aumônes aux pauvres. Mais qui les donnera ces aides de remplacement, pour corriger le tir ? Qui s’occuper de ces aumônes, de droit avec dignité, sans corruption dans les coursives et les ventres des intermédiaires ? Sans calculs politiciens ni offres paradisiaques ? Et à qui donc, les attribuer comme bénéficiaires ? A qui les affecter comme répartiteurs ? Le préfet, le caïd ou le pacha, le wali, le commissaire ou le Moqadem ?
    Le protocole de la mendicité et de l’assistanat usera de quels genres de canaux pour toucher, sans larmes et sans manifs ni autres formes crématoires, les pauvres ?

    LA VOIE DU RAMED POURL’INDH ALIMENTAIRE !

    La carte du Ramed, qui est débutante, est loin d’être généralisée encore à tous les nécessiteux du royaume, servira-t-elle à ça aussi ? Et là tout de suite, pour palier à la crise ? Car la hausse qui fait crâner les gens avec insolence a été intempestive ! Elle est prégnante depuis toujours ! Elle n’attendra pas avec patience la lente généralisation de ce passeport aux soins, aux 8 millions de bénéficiaires ! Comment sera finalisée l’aumône publique dont on veut que les riches ne profitent pas ? Eux qui persifflent et qui persistent, intouchables et orgueilleux, dans leurs fortunes, leurs privilèges ou leurs fières agricultures ! Servira-t-on la soupe et le pain, le thé et le gaz, en nature, à la porte des hôpitaux ? Ou aux hangars et autres garages, qu’il faut prévoir de construire, comme les coloniales gouttes de laits, qui surent sauver en temps de guerre, bien des bambins indigènes ! Où feront-ils la queue, les gueux, devant les hôtels municipaux, les places publiques et les stades ? Où, là tout près, devant les entrées des mosquées et des boulangeries, à côté des mendiants, qui y ont déjà leurs agréments et leurs quais ? Dites ? Je sais que ce n’est guère facile de clore la boîte de Pandore, une fois ouverte, aux jacasseries des Cassandres.
    Bévues ou erreurs politiques, qu’on s’empressera de mettre sur le dos des seuls Verts, en cas de fractures ou de forfaitures de la réaction sécuritaire, qui se voudra efficace, dissuasive et tranchante, par les temps où la rue, marche et courre ! Les riches, par incivisme placide et ingratitude envers le pouvoir, n’apporteront pas de bouées de sauvetage à leurs coreligionnaires. Sauf Imprévu ! Leurs privilèges, on n’y touchera pas, comme à leurs avoirs. Leur fortune est plus que sacrée. Et ce n’est pas Si Benkirane qui pourrait les influencer, avec ses bons vœux et son irrésistible sympathie !

    SORTIES DISPENDIEUSES DE L’HUILE SUR LE DE GAZ

    Le pétrole, la vie et forcera les maître et les chefs à envoyer tout le monde, apaiser sa faim et son ire, ses humeurs et ses sacrifices sur le front. Ça fera moins de gueules qui crient, moins de dangereux agitateurs, en tôle ou sur les bûchers. En tous cas, moins de bouches à nourrir et de sacrifices qui apaiser les horreurs et les dieux cannibales.
    Mais sur la classe médiocres et les couches paupérisées de la nation. Et ce quand des programmes graves, le printanisme* arabe, Al Qaeda, le terrorisme et les Poli-algériens*. Ah ça, on n’a jamais entendu ces coupes réaliser des prodiges, ni réussir quelque part que ce soit ! On n’a pas assez de pétrole pour nous libérer de nos dettes, ni de leurs frais !
    Mais, c’est juste ce qu’il faut comme handicap, pour déstabiliser les frères. Juste ce qu’il faut pour bannir les religieux des abords du Pouvoir. Mais c’est déjà trop, sinon assez, pour irriter et exacerber les foules et les révolter ! Celles-là, mêmes qui ont hissé nos frères au parvis du Makhzen et qui respectent, par discipline et amour encore, le Pouvoir !

    ON N’A QU’UNE SEULE VIE,

    Et ce n’est pas sérieux de jouer avec celles des autres ! Avant, la religion, c’était fait pour la morale; maintenant elle veut s’appliquer à l’économie ! Bien ! Pourquoi pas, si les principes sont vécus, en situation close, dans un tube à essai fermé ! Sauf que l’on est dans un enclos à la fois béant, mais compressif et barricadé. Vivant en dépendance dans un système, libéral, bancal, à demi ouvert, qui sent la moiteur du passé et le renfermé de l’exclusion ! Un état semi liquidé, pas totalement déraciné, qui n’a pas perdu totalement son haïk ni sa djellaba, mais qui a égaré son fez et son turban, même s’il a acquis plus de barbes, de kamisses et de voiles pour l’Au-delà. Et l’on regarde avec concupiscence et retenue, avec un mélange de regrets, de soucis et d’envies, ces seins de plage et ces houris terrestres. Avec respect, ils se détournent pieusement de la tentation de vivre, d’admirer et d’oser, en chassant l’immoral démonisé et les interdits quotidiens ! Alors qu’à côté, se dorent en rêvant de ces hanches, ivres de vie, les jeunes, défroqués ou plein de vigueur et l’argent. Les poumons pleins de fumées de parfum, de sueurs et d’ivresses, ils dansent dans le soleil de la nuit !

    COMMENT DEVENIR PATRIOTE EN SE PRIVANT DU STRICT NECESSAIRE ?

    Alors, par quoi commencer, s’il faut curer, assainir et réparer ? Faut-il, peut-on ôter la poésie et les fantasmes ? La littérature, les romans et les images de nos têtes, puis celles des satellites, du web et de la réalité ? Revenir avec hystérie et schizophréniques aux us stériles, fallacieux et hypocrites ? Aux traditions fanatiques et au folklore des légendes du passé ? Il faut rénover et expliquer à la lumière des progrès et des sciences notre passé et celui des autres, et mieux exprimer nos crédos et nos valeurs. Quitte à relire d’un œil critique et nouveau ceux des rites, incongrus avec les progrès et la modernité, la paix et les nécessité d’une mondialisation pacifique. On ne peut pas se cloîtrer dans une dignité subjective, dans la timidité ou l’isolement, le passé, sa noblesse, ses erreurs et ses oublis ? Et puis ce n’est pas ce dont se réclament nos éthiques et modérés islamistes !

    RACISME INTEMPESTIF ET OBLIGATION DE DIALOGUE

    On ne peut pas s’enfermer dans une bulle morale, religieuse, régionale, éthique ou ethnique. C’est contraire à notre hospitalité légendaire, à notre sens de l’ouverture. Nous sommes un peuple du milieu, intermédiaire, aux multiples langages et religions, tolérant, sis entre de grandes civilisations qu’il a contribué à répandre, dans la paix, le plus souvent, adepte du juste milieu. Cette position philosophique respectueuse des droit de l’homme, avant terme, telle que recommandé par notre prophète, de ni ange ni bête, aimant nos voisins comme nos frères, désireux de l’acquisition des sciences et de cultures, sans obligation même pour Mohammad, QSSL, de contraindre les gens et les cœurs à la croyance forcée ou contre gré !
    Mais autrui et ses dangers égoïstes nous menacent, en l’absence d’altérité et de respect pour les différences…Lors de leurs folkloriques élections, nous les voyons moquer et se jouer de nos valeurs, de nos crédos caricaturés et de nos identités ! Jaloux et fiers de nos appartenances, nous nous devons de défendre nos valeurs, sans racisme ni rancune, comme ces hurluberlus, et sans politiser les situations économiques, culturelles, religieuses et raciales, comme d’aucuns dans le Septentrion, qui en avaient fait leur identité et leurs programmes électoraux ! Nous sommes contre toutes les formes de racisme et de discriminations, celles qui nous attaquent et celle basées, sur l’exclusion, la possession des richesses et l’exclusion…Enfin, contre ces minorités racistes, détentrices des pouvoirs, qui s’en font ici et ailleurs, leurs sombres clans et égoïstes religions.
    Une sphère de nudistes aux nombreuses plus-values, un monde d’individualistes, voire de chauvins exhaustifs, qui par-delà les colonies, ces surhommes de civilisations supérieures, sont restés mal globalisés. Une terre sans frontière pour les riches, mais avec assez de barreaux pour emmurer les autres et les réduire aux seules différences et à la pauvreté notoire ! Que reste-t-il des us et des normes d’entraide et des communautés ? Que reste-t-il de la simple morale urbaine, pour en apposer assez entre bonnes gens, à tous les peuples du monde, et ici, aux plus nantis de chez-nous ? Nous sommes sollicités par tous les extrêmes et tous les travers. Notre système éducatif doit répondre en premier à ces dérives, sans pénaliser les libertés et sans laisser quelque extrémisme et quelques traditions véreuses qu’elles soient, étouffer les libertés de l’individu, ternir sa vie, liquider sa citoyenneté et le comme une épave assujettie !

    AUDACE, GENEROSITE OU CALCULS SORDIDES

    On rêve d’imposer les riches sur leurs fortunes, mais on a peur de les brimer, de casser l’économie et l’entreprise ! Ou chez nous, façon de parler, de patenter les gros bonnets de l’agriculture, de les perdre ou de les délocaliser ! Il est loin le temps de la zakate* spontanée, qui a laissé tant de miséreux vivre d’aumônes, par terre ou sur la paille des inégalités, des bonnes actions ou du du mépris ! Situation loquace qui a légué à la seule injustice de régler l’économie des prébendes, en espérant que ceux-là qui en font les règles, le cumul et l’usage, qu’ils fassent au fisc, un peu de charité ! Pour garder la machine qui les meut et les protège en marche.
    Alors, on carburera ailleurs, en protégeant les plus riches des affres des impôts ! Quitte à offrir aux étrangers nos petits fours et nos grands services ! A leur donner en cadeaux, pour leurs tolérantes protections et leurs chaudes et narquoises amitiés, une partie de nous, mêmes, de nos biens, qu’on fera mine de leur vendre. Hospitalité et bonnes mœurs, échange de bons procédés obligent! Les terres et les sociétés, avec leurs ouvriers, leur clients, leur seront confiées, en guise d’assurance et de garanties, pour l’éternité ! Fâcheux paradoxe, que le seul civisme n’arrive ni à traire ni à éponger !
    On a vu et l’on voit encore certaines familles d’ici, sans prédominance d’une région sur une autre, faire constamment la une de l’arrivisme et prospérer dans l’impudence et le mépris ! Contempteurs sans pudeur et pire que les revanchards et les délaissés du système, ils profèrent dans la critique du régime, qui les nourrit, les rassemble, les protège et les avantage ! Emplissant des lambris de leur véhémences républicaines, les béatifiés des coursives, sans assumer leurs flatteries ni leurs connivences hypocrites, ingrats, ils font le faste de leurs mécontentements.
    Une fantasia de salon, à railler et à conspuer, à vitupérer et à calomnier le système qui les abreuve et les élève. Ils sont à les entendre, remplis de jalousies morbides, contre toutes les formes de népotisme, alors qu’ils en profitent sans vergogne. Des accros insatiables de faveurs sans aucun sens de la fidélité, de la reconnaissance ou de la nécessaire loyauté, eu égard au maximum d’avantages qu’ils tirent du Makhzen et de la Monarchie. Et, ils s’affichent comme des gens bien, des parangons de la modernité, l’élite de la démocratie et de plus hauts gradins encore !

    NOUS SOMMES CE QUE NOUS SOMMES

    Monde, coûteux et cautérisant de solitaires, égoïstes qui n’en ont jamais assez ! Nous sommes à l’image de plusieurs contrées dans le monde. Un pays dont l’économie est menacée, nous sommes endettés, pire nous sommes en état de guerre, larvée sur le plan des hommes, mais coûteuse sur le plan des armées et si savamment imposée, qui nous a exclus, nous et nos frères-adversaires, par contumace et par dissuasion, des champs opérationnels qui eussent eu besoin de nous ! Les laissant comme des nababs, flotter sur leur or, noir ou mal acquis, pour nous narguer ! Et nous épuiser, avant de nous terrasser et de nous solder, ce qu’ils n’aiment pas en-nous, en fait, c’est la monarchie ! Mais bon Dieu c’est notre richesse et notre ciment, notre flambeau unioniste, notre symbole actif qui a besoin d’être fort et riche. Quoi qu’ils en disent nous ne risquerons pas de nous éclater pour errer entre les dérives des républiques de façade, bananières ou militaires, de pères en fils, soient-elles ! L’hyper totalité de la nation, et c’est le sens de la démocratie, ne voit pas un autre système capable de la diriger. Des dettes et des dépenses, vitales, existentielles nous obligent, et il en faut pour persister. Cet état nous handicape et nous freine, après nous avoir hypothéqués ou carrément déjà vendus ! Nos adversaires, nous laissaient-ils le choix ?

    AINSI SE POSE LE PROBLEME DE LA HAUSSE

    Au milieu d’un monde en crise, le but est donc, de lui faire-faire appliquer la solution équilibriste la moins aveugle. Un deal qui consiste par la hausse et ses errements connexes qu’elle va immanquablement engendrer, de tenter d’éviter la débandade et la ruine, et seulement encore de tenter de rééquilibrer le Budget ! Budget , non encore passé au moulin absentéiste de la Deuxième et inutile chambre du Parlement ! Si elle nous sert de sur-moi parlementaire, mais aussi de retardateur et de frein ! Elle est pourtant utile, ne serait-ce que de mur des lamentations et autre perchoir pour les apprentis ou les vedettes de la politique.
    Comprimer les réglementations d’assistance sociale, palliatives, sans craindre de ruiner les pauvres, terrasser les plus moyens, pour ne pas léser ni fâcher, sans jamais appauvrir les plus aisés ! Semblent être les premiers clichés les questionnements désabusés ou frigides de nombreux détracteurs, qui ont des craintes pour la paix sociale de ce pays.
    Un parallèle à cette phase, qui méconnait les limites des lois est cette rigoureuse et radicale décennie paupérisantes que connut le Maroc. Celle du past-PAS du FMI. Un cri profond et manifeste, une véritable indexation des vrais malheurs qui nous sont imposés actuellement, sont nés du malheureux souvenir de cette époque honnie.

    SANS CYNISME MAIS DANS UNE DROLE DE CONFUSION

    La hausse de l’essence qui fait flamber les prix des denrées, des salaires, la baisse de la consommation, du commerce et de l’industrie, voire de la recette fiscale, et pire, la volonté de supprimer la caisse de compensation, sans garantie de celle des dettes, sont des solutions improbables. Insuffisantes elles représentent un grave revirement de la politique instituée en faveur des pauvres !
    parallèlement des opportunismes indéboulonnables, des prévaricateurs et des dépensiers sans mesure, malgré les profondes misères, les fractures, les retards et les discriminations sociales font flores!
    Et ce n’est pas du populisme, toutes les critiques, toutes les polémiques sont utiles. Ça fait gagner en Démocratie et dans la communication dans le pays! D’aucuns, sans adhérer à nul parti, tentent effarés de comprendre, de parler et d’expliquer. D’indexer de droit et avec logique, les méfaits inutiles de cette hausse et les cascades, socioéconomiques, qui en dérivent et qu’elle va engendrer, peut-être sans succès, pour la Caisse ni le budget. Mais, ça reste une simple opinion, là où personne n’a connaissance de l’ensemble des risques potentiels, induits ou encourus, avec ou sans hausse, ni toutes les données, socio politiques locales et régionales, a fortiori !
    Espérons que dans mon analyse, celle de l’humeur plus que de chiffres, que je me trompe et que l’opposition factice faite au PJD de Benkirane, qui ne fait qu’appliquer les directives naturelles du chef de l’Etat, et que la rue hooliganisée n’en vienne pas à déraisonner. Ce alors que nos sables sont menacés et que les grandes puissances, volontiers pusillanimes, n’avouent pas ouvertement, devant l’ONU, la juste et ancestrales marocanité du Sahara et des siens, afin de contraindre à la réédition et à la paix, l’Algérie et son Polisario, et ceux qui les agitent et les soutiennent, encore, ayant en vue ou en pâture, de leur gigantesques moyens !

    MERCI DE LA LECTURE, VOICI UNE CONCLUSION

    C’est beau l’union, c’est beau la communion, mais et il faut pour cela laisser l’orchestre terminer sa symphonie. Encore qu’il y ait des couacs qui donnent à l’oreille sensible du prurit et des éructations chez eux qui ne trouvent jamais de place, au théâtre , pour suivre le jeu de comédie et danser avec les chants.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Juin 2012

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    AUX SOCIALISTES DE FRANCE,
    ET POUR LEUR PRISE DE POSITION FRANCHE
    ET LA FIN DES HOSTILITES

    VOICI DONC UNE VISITE SPONTANEE ET LOUABLE,

    Parallèlement à la visite simple et constructive de SM le Roi Mohammed VI chez M. François Hollande, à l’Elysée, je vous livre quelques pensées personnelles et citoyennes, bien sûr.

    INTOX OU MALADIE AUTO-IMMUNE ?

    Le principal n’est pas en l’économie seule ni en les urgences qui vont de soi entre partenaires incontournables, mais dans le soutien historique, vrai et judicieux, face au bellicisme arrogant et inlassable de nos nouveaux riches et immenses voisins ! Une culture, complexe, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, des arrières pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer la moitié des Maghrébins. Les nouvelles générations, qui a force de matraquages et d’intox, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale ou un dépit morbide, une maladie auto-immune, face au régime et au droit à l’unité dans leur territoire historique, de leurs frères marocains.

    Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par l’antinomique struggle algérien et sa conduite sénile, qui a empoisonné leurs jeunes par l’intox la propagande et la subornation .Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées devraient être entendues par nos amis socialistes de France.

    Le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, et qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et de construction de l’Afrique.

    Celle du Nord et de sa paix, de sa démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle. Un souci de développement indépendant et clair, afin de livrer bataille aux retards, tous égaux dans la paix et ensemble fédérés sur le pourtour de la Méditerranée.

    Ceux dus, à la sécheresse, aux retards techniques et culturels, à la faim et à la maladie, au chômage et à l’injustice, aux guerres, à l’émigration clandestine, aussi, dont le Maghreb sert de réservoir et de freins. Comme aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien.

    D’autant que le potentiel d’extension dévastateur pourrait toucher parallèlement la France et le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son Régime, de la part entreprises extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Fusible ou chaînon fragile, il n’en demeure pas moins, que ce foyer injuste est à clarifier pour l’éteindre par les Français les premiers, en tant que colons initiateurs des frontières, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algériens. Je parle de ceux de nos voisins qui se sont montés contre les façons de faire de Hassan II.

    Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes.

    C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à leur étrange politique ! On ne change pas un cheval qui gagne direz-vous ! Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer.

    L’un de ces foyers est le Sahara marocain. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage historique, de la part de la France, devant le concert des nations en l’occurrence l’ONU et ses instruments. La France socialiste, doit par éthique culturelle et morale, y user de son poids d’ancienne puissance coloniale. Elle qui avec l’Espagne ont manipulé les tracés de la Région, avant d’y laisser sur le départ, par mégarde ?, les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.

    AVATARS DE L’HISTOIRE DES PEUPLES, ESPOIRS ET OPINION

    La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien »empire » et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance.
    Sauf, qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des états qu’elle a dirigés ou digérés, ni à leur histoire ou leur économie.

    Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.

    A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échangés, de la paix entre les peuples, qu’elle scindés, revitalisés et/ou »civilises ».

    La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante ! En toute équité. Celle d’avant la pénétration militaire et administrative françaises et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus.

    Faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins, le plus près de leur histoire et de leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Il revient à cette France d’innover pour être sincère et de commencer, d’hériter de cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix. Elle en profitera, certes sur tous les plans !

    POUR PARLER DE DEMOCRATIE, DE DROITS DE L’HOMME,

    Et d’autodétermination des peuples parlons de la franchise de la France et de son courage de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Le peut-elle, malgré l’appel des promesses ou l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien Département ?

    Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire plaisir ou des concessions à un pays devenu immense et riche, l’Algérie, ou pour lui vendre des armes et puiser du pétrole, du gaz, et des minerais, qu’il faut encore taire, lâchement ou complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. Dignement et tranquilles, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatement de son territoire et/ou de ses tribus.

    Les Socialistes, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux. De là leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie…Encore que la similitude ne soit pas une copie-collée des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions…

    Mais le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Les socialistes, par conviction éthique et par culture, sont donc de principe, contre toutes les formes de suprématie. Surtout si elles sont décriées, parce que contraires à l’histoire, ou qu’elles viendraient fausser l’équité et la vérité.

    Maintenant au pouvoir, par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, ils ne devraient plus cacher ni taire les droits dus à l’histoire. Ils ne doivent pas, par complicité ou par duplicité ou copinage, nier les droits du Maroc sur son sol, au profit clientéliste d’un régime militaro socialiste. Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie, mais il est loin d’être le parangon ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie.

    Les Socialistes en France, sensibles aux droits de l’homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer les nôtres ni leur entité.

    Ils ne doivent point permettre par connivence à un grand pays, riche, arrogant et fier, l’Algérie qu’elle soit nommée, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion et son profit. Et ce, malgré les vastes territoires et ses nouvelles étendues, à son indépendance, comme réparations et logique territoriale, acquis !

    MORCELEMENT ET SECESSION

    Spolier le Maroc ou tenter de le réduire et de fractionner son peuple, de clamper son territoire ou de le couper, voire de le forcer, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansive envahissante et belliciste. Elle se cache derrière elle un hypocrite et prétendu droit des peuples à s’autodéterminer. Lesquels peuples et combien sont-ils selon les promoteurs de l’idée ? Et que fait-on des mélanges des peuples et des métis, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et les batailles forcés ? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, dont son actuel et gigantesque territoire d’Algérie nouvelle, a bonnement hérité ?

    Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions prussiennes, dignes qu’elles fussent des » races pures » et des » identités supérieures », pour élargir leurs pays. L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars et des Hitler et de leurs invasions funestes. Il reste des frontières et des douanes, des barbelées, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.

    A ce titre M. François Hollande est sollicité pour faire admettre avec courage les droits inaliénables, historiques et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique , arabe, berbère sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions sur tout son territoire. Un damier qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. Il est tenu de défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique à notre cause. Et qui plus est, pour cette méditerranée commune, de défendre ses partenaires du sud, avec équité objectivité, auprès de nos frères qui demeurent néanmoins ses sympathisants identitaires, du ‘’continent Algérie’’.

    A bons entendeurs, paix et merci .

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra,
    le 25-26 Mai 2012

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A NOS MAÎTRES, CES ÉNIGMES INSIPIDES
    DEMEURÉES SANS RÉPONSES CARTÉSIENNES !

    Faute de construire un dialogue, comme à son habitude sur les 40 premiers chapitres de ses chroniques différées, dont ‘’La Résurrection’’ et ‘’Le Jugement dernier’’, voici la suite livresque des réflexions séniles, transgressives et redondantes de Mme Student.

    Ces pensées incohérentes et taboues peuvent se résumer en quatre points proscrits et autant de questions barbantes ! Un vrai délire, auquel vous êtes invités et prévenus, afin de ne pas faire d’attaque cérébrale existentielle ! Car Il faut bien ménager les méninges fugitives de nos virtuels avatars. Ainsi soit-il ! Bons électrochocs !

    Comment l’homme se rasera-t-il la barbe au Paradis ?

    Hé bien, les coiffeurs pendus des suites d’écroulement des minarets, serviront à cela ! Ceci-dit pour parler de toutes les tailles des poils du visage, quelle que soit l’épaisseur de la foi de ceux ou celles qui les exhibent, toutes convictions confondues ou leurs toisons ! Phanères furax et habits, voilà des apparences qui supplantent les essences ! Des bouts d’étiquettes, des marques, pas plus importantes que le corps de l’homme ou cette âme qui le soutient et le supporte !
    Relativité cosmique, entre les gens les lieux, les vérités admises et les temps, pourquoi s’arrêter sur des concepts classiques ? N’y a-t-il plus de Galilée pour oser défier les certitudes de l’inquisition et les fausses vérités, contradictoires, que l’on enseigne aux enfants, ici et là ou ailleurs ? Pourquoi penser à un seul big-bang qui aurait créé l’univers, au lieu de plusieurs, avec plein de cosmos parallèles à cet univers nôtre ? Pourquoi tellement de religions pour un seul et même Dieu ? Et ces batailles entre les plus chauds de ses fidèles ?! Laissons les délires astronomiques et mystiques avec leurs spasmes et leurs explosions telluriques et voyons plus terre à terre les propos sidérants de nos notables Gaulois.

    Que répondre aux filleuls des Lepénistes et de Guéant, quand sur le Canal de ce dimanche on a pu voir une vache barbue, faire le muezzin, pour vanter la viande halal, en meuglant ? Là, les pudibonds se font oublieux des viandes kacher qu’on n’ose point critiquer ! De peur de déraciner Israël et faire dans le négationnisme ? Pour ne pas verser le sang des bêtes alimentaires, pourquoi ne descendent-elles plus du ciel de Yahvé ? Afin de remplir pieusement les panses des fils de l’hermétique tribu, au puissant lobby ! Sans broncher, ni se fâcher, comment accepter, comment taire les outrages atroces des caricatures ? Telles que proférées, sans respect pour les ouailles, sur les ondes télé de Canal Plus…

    Explications et suite. Sur cette émission, bafouer les crédos et les valeurs tient lieu de détente intelligente. On y a vu et entendre conseiller aux soldats américains opérant en Afghanistan, ‘’de ne pas brûler le Coran, mais de se torcher le cul avec, pour faire dans l’écologie ’’. Hé bien, me diriez-vous, ce n’est pas une première, ces insanité-là, on en a l’habitude !
    Depuis qu’on nous déteste, il y a eu bien des livraisons de ce genre que l’on perpètre et que nous taisons. En courbant l’échine ! L’outrage a dû passer inaperçu bien sûr de nos guetteurs vigilants du Ministère du Culte et de ceux de l’Information. Des officines qui ne sont guère habilitées à défendre nos convictions religieuses, outremer, j’entends! Même si l’on profère de pareilles offenses, juste pour diffamer et humilier, pas seulement pour blasphémer, mais pour agonir, outrager et affaiblir, que pourraient-ils faire ? Dans le ricanement, sordide de ce genre d’émission de TV, la trouvaille est digne des pires caniveaux, chez les cafards blêmes qui ne se lavent pas !

    GARGARISMES CANALAIRES ET INGÉRENCE

    La démocratie est cette ritournelle qui fait manipuler les foules et qui va lancer les superpuissances à s’ingérer dans le cursus fragile des autres états. Déviance postcoloniale de l’après-guerre, qui va leur permettre de foutre leur nez, de s’imposer, en en veilleurs, en soi-disant des éveilleurs des consciences, ou plutôt des imposteurs inéluctables, sur le destin des peuples et des nations les plus faibles. Sur leur économie, leur ouverture sélective, sur l’évolution des pays tiers, en rééquilibrant les ressources selon leurs besoins et à leur guise, en manipulant les clients à leur façon, par la maîtrise des régimes et par l’usage de des animosités diverses sur leurs dirigeants. La démocratie, pulsée de l’extérieur représente le fleuron des libertés ! Une aubaine exploitable. Une nouvelle matière première politique, bonne à servir, pour s’ouvrir tous les pays à leur bonne appétence !

    Libertés

    On dit donc que sur le plan de la personne, la liberté de l’individu est de s’arrêter là où commencent celles des autres. C’est ce que les humanités des civilisations supérieures nous inculquaient hier encore, par les voix des instituteurs et dans le programme et les lettres de nos maitres du protectorat ! Sauf que les barrières, ingérences et impérialismes obligent, supériorité technologique et richesse matérielle établies, détruisent tout esprit de tolérance en se grisant d’arrogance, en se gargarisant de mépris et en jouissant libidineusement des insultes lancées sur les autres gens.
    De la susceptibilité des parrains

    On a vu autour de nous des actions punitives et/ou préventives, aller manu militari, détruire ou saboter les tentatives de certains pays qui se sont risqués à accéder aux progrès techniques. Les puissances impérialistes ont peur pour leur filleul et ancestral rejeton. Lesquelles avancées risquaient selon eux de faire accéder ces pays médiévaux aux pires exploits. Ils profiteraient de la domestication du nucléaire pour élaborer des ADM ! Des bombes, sont des armes sales entre leurs mains ! Leurs mains de dévots archaïques et extrémistes, qui menacent la paix au Moyen-Orient !

    Un tohubohu mondial est échafaudé. Les pays amis sont emballés. L’ONU à l’appui, instrumentalisée. Ils viennent conspuer ces tentatives ‘’d’armement’’ et permettre l’isolement des fauteurs de troubles. Leur embargo, leur siège, voire leur écrasement sont prévus. Empêchés d’accéder aux avancées techniques, celles des êtres supérieurs, ils vont devoir trainer plusieurs siècles en arrière, et remonter dans le temps plus serviles, surexploités, à l’abri des progrès et plus arriérés encore que par devant ! Et, on leur reprochera de ne pas avoir été des civilisations modernes ! Leurs populations devront être déchirées par des guerres civiles et des sécessions, des luttes intestines, volontiers religieuses ou pour le pouvoir, dans la pire des pauvretés et des exclusions. Ceci décrit une autre forme de nettoyage ethnique, avec un peuplement de zombis ! Afin de garder la notoriété exclusive, la supériorité inégalable, des civilisations supérieures

    Hier, les empires avaient fait flores et créé maintes civilisations’’ ! L‘homme envahissait l’homme, pour ses terres, ses esclaves, ses biens, puis vivent les explorations, sous couvert messianique ou scientifique, pour arriver au commerce et puis la colonisation, avec les convulsions guerrières, religieuses entre chrétiens, ou pour leurs avides possessions ! Un plan de nécessité s’impose : assoir cette supériorité, la-leur, sur le plan des armes, de la haute finance, de la technologie et des ressources minérales et énergétiques enfin. Avec manifestement le Blanc, judéo-chrétien, au sommet de la pyramide humaine, des manœuvres et des transactions. Au zénith des civilisations supérieures ! N’est-ce pas ?

    Thérapie de groupe

    Pour revenir aux religions, l’islamique en l’occurrence, elles sont dénoncées comme autant de menaces primitives, barbares et d’arriérations. Elles sont sujettes aux moqueries, comme une thérapeutique civique de rejet, comme un vaccin collectif citoyen. En réalité, une paranoïa de haine, une hystérie extrémiste, un fascisme communautaire est prêché, usité comme une arme fatale pour éradiquer toute propension des étrangers à exciper de leurs rites et traditions. Surtout pas dans la rue ou du haut d’un minaret ! Ça fait menace, ça ne fait pas respect des libertés, ça fait désordre, ce n’est pas ça La Civilisation !

    Faire face aux gens, par médias et partis conjugués, parce qu’ils colportent est un style de vie, de penser, de credo ou de foi différents, n’est-ce pas un genre de croisades ? Nouvelles luttes ataviques des religions, ressuscités et revivifiées, pour réunir le peuple élu des électeurs, rendus apeurés, autour d’un slogan uniciste face à un péril en ‘’isme’’ ! Qu’il leur faudra anéantir.

    Hélas, ce Livre dont se moquent les GI en Afghanistan est plus qu’un drapeau américain ou un symbole d’état. Le Coran, est un livre princeps, sanctifié, autour duquel se retrouvent plus d’un milliard et demi d’humains ! Leur foi s’établit sur le fait que les versets de ce livre furent révélés au prophète Sidna Mohammed par l’intermédiaire de l’archange Gabriel. On a la foi ou on ne l’a pas ! Le livre est le pivot de leur religion. Il est respecté au plus haut point par les toutes les gens des pays musulmans. Autant que leurs libertés et leurs opinions, la foi des gens, leurs sacralités, sont à respecter, même si on ne les partage pas. C’est un devoir et un droit.

    PHYSIOPATHOLOGIE D’UNE INDUSTRIE DE LA HAINE

    Laïcité quand tu nous tiens !

    Galvaudé, on a tendance à oublier dans l’Hexagone, la valeur ce mot simple autour duquel s’est fondée la société moderne en France et qui est la ‘’laïcité’’. Déifié ou banalisé, ce concept est un paramètre des sociétés démocratiques modernes. Cette notion importante de signification est primordiale et obligatoire. Elle est d’autant plus claire que nécessaire dans un pays respectueux des droits de l’homme et qui se veut naturellement ‘’civilisé’’ ! C’est dire, à juste titre, la liberté et le respect dus aux cultes choisis par les citoyens, quels que soient leurs races, leurs ‘’tares’’ ou leurs religions ! Et une téloche publique, Canal Plus ou moindre, avec son impact social sur la multitude, en période de crise et de questionnements sur l’identité de surcroit, qui exacerbés la veille des élections, n’a pas à se moquer de plus de 3 millions de ses hôtes musulmans, pratiquants ou pas.

    Toute chaîne qui se respecte doit respecter les sentiments des gens. La Chaîne rigolarde, entre autres, doit faire montre de retenue, de réserve et de respect à l’endroit de ceux qui ont choisi de vivre ensemble. Qui plus sont les leurs depuis qu’ils ont voulu et qu’ils ont été acceptés de porter la nationalité française et qu’ils sont patentés et naturalisé en tant que tels ! Autrement, dans un contexte dialectique, ou belliciste où l’on capitalise la haine, cela s’appelle haranguer les foules. C’est faire montre de provoc et dans la manipulation.

    Or, l’obligation laïque est de ne pas interférer, même positivement, sur la religion des gens et de laisser les religions gérées par les communautés. A l’intérieur de celles-ci, sans permettre d’enseigner la religion dans les locaux de l’éducation publique ! A fortiori de s’astreindre à les dénigrer publiquement, de les moquer sur une chaîne publique, uniquement pour plaire ou pire, pour soulever les habitants les uns contre les autres, et surtout ultime lâcheté, contre les minorités, contre ces couches fragiles de la République.

    Par ailleurs, on observe la même tendance à des milliers de kilomètres de là. La même entreprise de sape, le même esprit de vindicte et de haine y sont exacerbés au plus haut point. Ainsi vont les Américains en Afghanistan épaulés en fin d’échec par les hérauts du pays de Canal Plus, qui poussés par les vents sarkosiens, auront été tardivement parachutés. Mais en vain. Ils se vantent tous, d’apporter la liberté et la démocratie, la dignité et le respect dans ce pays lointain. Sauf qu’au contraire du respect, nous avons eu droit aux pires humiliations, aux outrages navrants, les plus patents. Et ce, sur une chaîne publique des plus écoutées, voire des plus huppées de France et dans ses dépendances culturelles, du vivier africain !

    DIATRIBE EN IMPASSE
    PPDA dans les Guignols

    Sur la chaine info de Canal Plus ! Ah, Sacrés plaisantins ! Voilà comment les Gaulois, brillant d’intelligence, se moquent de tout ce qu’ils louchent, de tout ce qui est différent. Canal plus excelle dans l’art de la moquerie. Il leur apprend à se gausser à petit frais et à glouglouter comme des arriérés impénitents ! Rien que pour se moquer et s’amuser des gens, si bassement, soit-il dit en passant. Rien que pour voler ou bais-ser, ils sont capables de faire la guerre à un pays. Ou à plusieurs à la fois. Pour voler au secours des peuples ou voler leurs gens ? Et c’est là un privilège digne des empereurs, un droit des rois ! Et puis, faute de continuer à les civiliser directement, ils iront les châtier, simplement. Les manipuler de manière téléguidée, en les infantilisant les peuples, en moquant leurs us, leurs crédos, leurs nations et leurs dieux abscons !
    Agir, ne serait-ce qu’en participant de façon médiatique, à la curée matérialiste et impériale ! C’est par dépit, l’œuvre de la bienpensante ligue des philosophes et de l’intelligentzia culturelle et médiatique ! Pensé comme un jeu de culture et de distinction, l’objet est de ternir, d’humilier en s’unissant contre toute une nation ! C’est la-leur de façon de se distinguer et de démonter de la supériorité de la civilisation. Et tant qu’on est dans la dérision leur appliquer aux fous de dieu un « Castigat ridendo mores » ! A traduire volontiers par : « Corriger les maures et leurs semblables en les humiliant », plutôt que par : « corriger les mœurs en en riant » !

    Guéantopathie congénitale

    Et, cette moquerie franche est un palliatif citoyen ! C’est un contrepoison servi au bon peuple, comme une eau bénite, lors d’une messe publique. Un ersatz de remplacement ou de compensation, faute de raser les peuples archaïques dans un ethnocide spectaculaire et explosif, afin de plaire aux votants en cette période électorale. Une feria, une fantasia, aussi superbe que radicale, belle comme un feu d’artifice nucléaire. Guéante attitude, dans sa suprématie civilisationnelle éradicatrice ! Le populisme racial, plein la gueule !

    Ils s’excuseraient, presque, de ne pas faire plus d’hygiène raciale, en professant « qu’il faut laver de partout leurs cultures et leurs cultes, les brimer, les barrer, parce qu’ils sont différents de la nomenclature judéo chrétienne. Et que cet acte de nettoyage ethnique est la moindre des actions citoyennes ! (Entendez des bien pensants !). Et puis, si on ne peut plus les ‘’esclavagiser’’ en paix ni se targuer ouvertement d’exploiter leurs souffrances, rien n’empêche de rire de leurs curieuses façons d’être ! Ainsi pensent les va-t-en guerre, civilisés, qui s’imposent en parangons !
    Ainsi va-t-il pour la galerie canalo-satellitaire et son audimat. Pour plaire, il faut continuer à violer les normes de respect les plus élémentaires. Interpeler et caricaturer, ridiculiser, falsifier, est la moindre des tendances ! Mais, qui a parlé d’exactions, alors que se moquer est une nature spécifiquement gauloise ?

    De notre part, il y a comme un revers organique, un camouflet dans cette situation. Nous nous trouvons placés dans un champ de tirs quadrillés, où l’on est la cible, où l’on ne peut ni hurler ni crier « halte, faites gaffe les Gaulois, vous nous blessez ! ». Encore moins de censurer ou de leur interdire qu’on soit les dindons de la farce…Les personnages moqués et vendeurs de leurs magazines, de leurs parades de télé et leurs caricatures blasphématoires. Et c’est là, au milieu des huées, qui nous sont fâcheusement dédiées, que nous sommes les sujets de mystifications perverses, qui nous interdisent tout droit de réponse ou de réplique de la même sorte, face aux satyres intransigeantes, qui bradent notre éthique, notre entité, notre culture et notre identité.

    CITOYENNETÉ ET REPLIS IDENTITAIRES

    Civilisations terrestres supérieures et options célestes inferieures ?
    Libérées dévoyées, avancées techniques réelles, matérialisme sans retenue éthique, vanités et prétentions dans un sens, arriérations et machinations dans le nôtre. Individualisme et communautarismes ? Des mots des mots en échos, mais aussi des idéologies agressives et belliqueuses !

    Des idées mortelles, basées sur les mythes ou des différences entre les mythes et des mensonges, charpentées par le temps, les discriminations et les illusions. Guerres froides ou incendiaires, antireligieuses, interreligieuses, inextinguibles. La guerre n’est pas faite que de feux et de bombes mais d’abord et aussi de papiers sanglants et de mots tueurs ! Ces mots et ces répliques, qui viennent d’outre mer, nous traquent, dessinent nos travers et suscitent nos réactions…qui ne sont ni à notre avantage ni toujours politiquement heureuses.

    Où sont ces acteurs et ces chanteurs d’antan ? Où sont ces manants torrides et ces illustres savants ? Matérialisme et libertés. Où en sommes-nous avec ces mutations et ces révoltes ? Ces révolutions, ces guerres imposées, ces libertés fallacieuses de rêve et d’illusion ? Quels destins, quelles libertés, quelles responsabilités et quelles sanctions ? Nous sommes préconçus, fabriqués dirigés, malmenés, conditionnés, téléguidés, exploités ! Et pardessus tout, snobés et moqués ! Et nous devons élire et voter, penser et consommer !
    Quel est alors, que devient donc notre degré de responsabilité, là au bled, ici-bas sur terre, et ailleurs, là-haut ?

    QUESTIONS BARBANTES, SUITE !

    Comment l’homme se rasera-t-il la barbe au Paradis ?

    Disions-nous pour entamer les questions. Et Il aura besoin de rasoirs, de coiffeurs, de marché pour s’acheter tout ça. De fabricants pour ses savons et ses lames…De banque et de monnaies, à quelles effigies ? Celles du dollar, de nos prophètes ou de nos rois ?
    Il aura besoin d’habits, certes ! Car, houries ou pas, elles ne devront plus rester nues les filles de surcroit. Elles devront porter des jeans, des robes, des haïeks, des burkas, des pantalons ou d’enlever leurs lithams… Au choix ! Et il faudra des tissus et des couturiers, des modélistes pour fabriquer tout ça. Du lin, de la laine et de la soie ! Mais oh, les pauvres plantes ! Et ces pauvres bêtes devront souffrir même là, au Paradis ? A moins que nous y serions nus, vêtus de plumes ou de longs poils simplement. Mais pour les plumes, il faudra encor les arracher aux oiseaux, aux paons… ? Donc toute une volaille serait à sacrifier, au paradis !

    On ne se sait pas à quoi ça il nous servira là-bas d’être barbus ou rasés ! Ni pour ma part, ici-bas sur terre ou là-bas ! A quoi servent les moustaches et les barbes chez les hommes, dites-le moi encore ? Chez les femmes, n’en parlons pas !

    LES MOUSTACHES DU PARADIS

    Qu’elles soient hirsutes, soyeuses ou dures,

    Barbes et moustaches sont comme l’appendice. Cet hôte intestinal du bas fond caecal. Inutile, inexpliqué, à couper ? Ou dangereux, à couper ? A opérer d’urgence, pour certains ! Elle fait la fortune des chirurgiens et paient leurs études à leurs enfants !

    L’homme ressuscité, aura-t-il besoin de moustaches et de dents pour manger au paradis, dans l’au-delà ? Tickets de restau gratuits ou fruit à proximité, dans le jardin, appendus sur des branches basses ? Et même sur terre, à quoi ça sert ? En dehors et même chez ceux qui suivent la mode ou les traditions ! J’ai vu le film, l’Artiste, campé par l’oscar Dujardin, normalement sans moustache, hé bien avec la moustache, dans le film, il est encore plus beau et plus sympa ! Et ça lui va ! Simple opinion, n’est-ce pas ! Du coup, je suis confondu ! Je vais admettre que certaines barbes, bien arrangées, donnent chez leurs porteurs plus d’aura et de contenance. Pas chez tous les pileux. Ça, c’est pour le côté look, évidement.

    Et s’il mange, au paradis, il lui faudra bien au bienheureux, des coins d’hygiène, des toilettes, disons le mot, des plombiers dans l’au-delà ! Il ne va pas salir cette belle nature de ses déjections ! Comme les chats mon jardin ou les chiens de France leurs trottoirs ! Et en Enfer, de quoi les condamnés s’alimenteront-ils, en dehors du feu ? Dès à présent, je ne veux pas y être, pour le savoir.

    Vade retro Satanas !

    Les hôtes du paradis, toutes religions confédérées, puisque c’est le même Dieu qui décide pour toutes ses créatures, les Musulmans entre autres, disent que nous serons à l’image du prophète biblique Joseph, Youssef, qui fut un bel homme ! Et comme nourriture, en dehors des fleuves de lait et de miel qui sont promis aux pieux d’entre les religions, qu’est-ce qu’il y aura comme menu pour changer le train-train paradisiaque, éternel et de tous les jours ? Les anges seront-ils aux cuisines ? Pour des milliards de milliards de bénéficiaires, ce sera le branle bas de combat. Puis, à quoi passeront-ils leur temps, les bienheureux bénéficiaires ? En dehors de la bouffe, des boissons, de la musique, et des houries, peut-être, pour les âmes viriles les plus méritoires. Des beaux paysages, des promenades, des voyages…Le cosmos est inépuisable et immense ? De quoi occuper toutes les agences…On ne va pas être confinés sur un seul lieu, quand même !
    Mais, pitié pour les bêtes ! Il n’est pas dit, dans nos traditions livresques, que l’homme mangera au paradis des viandes, que je sache. Ou qu’il égorgera encore les bêtes du bon dieu, pour se remplir la panse ! Ou encore que les abattoirs, les cuisines et les chaudrons, fleuriront au jardin d’Éden…!

    CRIMINELS EN SYRIE

    Assad ! Barra, dehors !

    Ici, il y a un monstre, un démon, pire que l’enculé de Lybie, qui joue à tuer son peuple pour persister sur le trône syriaque à Damas ! Homme, tiens ta tête entre tes deux mains et pense ! Que tu soies Kaddafi, Saddam ou Bel Ladden, Bush, Barak ou Chirac ! Assad, Boutef, Bel Hassan, Ben Bella ou Mandela ! Rien n’est durable ! Donc rien n’est définitif ni important ou qui doive nous attacher radicalement aux choses ! Ça ne veut pas dire qu’il faille se passer des choses nécessaires, vitales les plus élémentaires, mais que le combat pour l’existence, la santé et le bonheur, sont aussi des nécessités, sinon des devoirs ! Homme-objet, homme-sujet, homme-roi, si puissant et bon que tu soies, réfléchis bien encore, combien de temps te reste-t-il avant de rejoindre tes ancêtres ? Les plus riches, les plus instruits, les plus braves ? Que de milliards d’humains, ou presque humains, jonchent comme minerais et argiles la terre !

    Entre l’hystérie et la paranoïa, les empereurs eux-mêmes, ne laissent au maximum que leurs noms, sur quelques rues, quelques édifices. Qui sur des plaques commémoratives, qui sur les pages des livres, pour les meilleurs. Où sont-ils, où sont leurs joies, leurs richesses, leurs plaisirs et leurs âmes ? Même si pour des peuples florissants et des races transcendantes, véritables assassins et truands, leurs civilisations, dites supérieures, se sont érigées à la suite de massacres et des guerres imposées aux autres nations ! Ouf ! Ils sont partis. Qu’en reste-t-il ? Des os pétrifiés dans des boîtes ou des sarcophages, des peintures gluantes dans les musées et après ? Ça leur fait une belle jambe ! Je ne veux pas dire que la vie soit inutile, et qu’il ne faille rien faire. C’est tout le contraire, car j’y tiens pour moi et pour les autres, étant médecin.

    Heureux sont ceux qui partent dans l’anonymat, loin des tribunaux et de la honte, entiers, honorés ou dans la discrétion ! Quel que soit le pays où ils se sont distingués par une conduite exemplaire ou discrète.
    Tout roule et s’achève dans le néant.

    Et pour les riches, les malades ou les prélats ? Oui, car même les milliardaires, les grands acteurs, les savants et prophètes sont mortels ! Toi, combien il te reste à vivre ? Dans cette navette, qui ton corps, sur cette île, dans ce palais, parmi ta famille, dans cette cabane sur cette natte, en cette villa ou dans cet hôtel ? Parmi les valeurs cumulées et les biens matériels…Dis-moi, Que restera-t-il de toi, dans ce quartier, sur cette terre pour ainsi dire, à cet endroit là où tu te tiens ? Courbé par les ans, la honte ou les prières, droit ou louche, rigide, orgueilleux ou trop fier ? Regarde, par delà les moyens, la santé et les ans, les loisirs, le confort et toutes les choses virtuelles ou si vraies. Tu sais réellement que tout est fragile et futile et que ça ne tient qu’à un fil. À un moment ! Comparé aux jours qui s’en vont que restera-t-il encore de toi ! Chaque jour la télé enter des notables…Regarde le soleil qui un jour s’éteindra ! Tu vas me rétorquer, que d’ici là, on verra !

    Regarde la lune et ce qui a existé comme amours et beaux corps, hâlé par les vagues et les vents, bronzés par le soleil sur les sables de cette dune…Ou ensevelis sous le sable, comme ces os et ces crânes, soulevés par les mêmes vagues et les mêmes vents, si injustement profanés par nos mains et nos traces de pas ! Regarde enfin ce que les criminels ont laissé ensevelis sous murs et dans les fosses communes. Que reste-t-ils de vous superbes truands et minables mercenaires ? Et ils parlent de civilisations supérieures !

    Nous avons erré un moment entre la mystique et la philosophie. Si vous êtes arrivé lors de votre lecture sur cette phrase, je vous adresse tous mes compliments ! Aussi, continuons encore un peu.

    Lamentable conscience d’une vie si vaine !

    Comme ces abattoirs et ces fosses communes ! Tels ces films où des milliers de martyrs croulent déchiquetés sous les tirs des tyrans. Mais ce ne sont que des films, que vous apercevez sur la télé ! Ceux de peuples barbares, qui se tuent entre eux, pour éteindre leurs races impures et ruiner leurs ternes civilisations. Ce qu’applaudiraient l’inénarrable Zemmour, la fantasque Marine ou le superbe monsieur Guéant ! Il vient encore de lancer une comète électoraliste en parlant de viande halal et d’électeurs musulmans au pays des gaulois…Des pavé il n’a que ça pour miner l’Intérieur, chercher aux français des adversaires, ou à la France des ennemis !

    Assad, dernier lion, mangeur de ses frères, ennemi du printemps et de l’unité arabe, seras-tu encore là, quand ces mots seront accrochés sur le Net avec mes imprécations pour t’accompagner dans l’Au-delà ? Il a y des âmes, que le bon Dieu, quelle que soit Sa merci, n’en a que faire ! A moins que le Diable ne s’en serve comme instrument. La politique par dépit nous pousse vers la mystique ! C’est là où la religion sert d’opium pour kiffer la politique !
    Il suffit qu’une grosse comète nous soit tirée d’en haut et qu’elle touche la Terre, ou que nous épuisions le patrimoine pétrole, quelque tsunamis, quelque vague de froid, des bombinettes entre Israël et ses voisions, pour déposséder der la Terre, pas seulement la Palestine, la planète Terre, de tous ses habitant de toute l’humanité, dévergondée et folle, avec toutes ces superbes civilisations, si chères au sieur Guéant, qui s’en targue si voluptueusement en ces instants, ses brefs et ultimes instants !

    Une fois parti, qui regardera …

    La mer et avec quels yeux tu prieras le ciel ? Qui admirera le Créateur des étoiles en guise de prières ? Qui regardera à ta place les lueurs du firmament ou celles de l’aube au réveil ? As-tu pensé faire une confidence aux étoiles ? Lire le nom d’Allah sur ces arabesques, mille fois sculptées par les feuilles torsadées des branches d’araucaria ? Ou prendre à témoin, sans illusion de réponse aucune, les astres éteints depuis des millénaires…Alors que tu reçois en ce moment seulement leurs éclats ! Si la vie est si futile, alors tout devient inutile ! Et l’inutile licite ! À commencer par la jeunesse et la beauté, la santé et le bonheur, les plaisirs, les jeux et la santé ! Les projets, les études, l’avenir, la richesse et n’importe quel travail deviennent désuets. Le style de vie, la barbe, les humains et les prières ! De même ! A quoi bon te vêtir, si tu dois partir tout nu ? A quoi bon te vêtir si les anges que tu respectes te voient même de l’intérieur ! Et toute cette modernité, cette technologie superbe qui sans les mathématiques musulmans seraient dans le néant ! Pas encore inventées ni découvertes. Avec tout ce qu’on sait de la physique et de la chimie, de l’informatique et ce qu’elles doivent directement au zéro ! Aux maths et au musulman à Mohamed al Khawarizmi ! Dites-le au sombre monsieur Guéant, qui mine de la France son intérieur !

    Propos dangereux de la guéantitude * aux hainologues*

    Liqueurs et parfums de Paris. Ivresse aux essences rares ! Voici donc une nouvelle spiritualité, englobant et exploitant les sciences humaines les plus huppées et les activités les plus en vue au pays des Francs. Un mercenariat médiatique, promoteur hyperactif et mondain de zizanie. Tout ce beau monde lumineux et bien éduqué, s’agite en armant la stratosphère de ses fragrances culturelles et ses émanations politiques. Les soldats du bling-bling ventilent leurs spasmes exubérants et leurs exhalaisons, comme des exutoires, sur un monde en mal de libertés et plein de bouleversements. Il y a eu tellement de printemps qu’il ne pleut plus sur notre agriculture qui se fane de froid…Eux, ils ont la sécurité et la paix. Ils manipulent de loin, observent nos rares répliques et nous critiquent pour leurs dégâts.

    Un nouveau métier donc pour une soldatesque nostalgique des années coloniales qu’elle n’a pas connues, s’offre aux lumières de parmi les intellectuels appendus au pouvoir de l’ancienne et inépuisable Métropole. Ils s’activent à manipuler les auditeurs pour semer la discorde et utiliser les mécontentements qu’ils cultivent chez les auditeurs pour les induire en erreur et les entretenir comme prosélytes et étroits sectateurs. Ils instrumentalisent ce faisant les différences pour créer des dissensions, exporter la vindicte afin de faire ployer les régimes, qu’ils veulent faire tomber en disgrâce, en manipulant les foules des pays visés. Critiques acerbes, propos séditieux et tonitruants, tant sur la presse, les télés, les livres, on ne les compte plus. Ils amplifient les échos des frasques de leurs jalouses récriminations et font haïr et exécrer les chefs qu’ils veulent abattre ou faire ployer. Ils ne taisent rien et inventent plus, dérision oblige, usant de l’approximatif comme armes dissuasives dans de fallacieuses allégations. Ce sont les nouveaux ‘’ hainologues’’*. Les messies de la haine. Des implants de guerre froide et des impérities post impérialistes. Ils écrivent souvent des livres sur nos rois et sur nous et regrettent qu’on censure parfois leurs journaux, lorsqu’ils se permettent d’odieuses caricatures et de vils propos.

    Que penser alors de toutes ces manigances ?

    De ces sciences de l’homme appliquées à la discrimination entre les humains et où nos édiles de salon et des satellites, excellent sans nuls autres pareils, à nous attaquer et à vouloir nous donner des leçons. Ces humiliations périodiquement confectionnées précèdent pour desservir leurs programmes marketing en vue de nous refiler leurs thèses, leurs visions, leurs recommandations politiques dans le but de nous faire taire ou pour placer leurs gadgets techniques !

    Leurs avancées et leurs activités, placées entre le messianisme politique et l’activisme médiatique, occupent la cour de la république et les sérails audiovisuels et journalistiques. Il ne s’agit pas pour eux du simple usage de la propagande, devenue une clause naturelle, mais d’une mobilisation philosophique prolixe, d’une citoyenneté universelle dont les convictions humanitaires interventionnelles mondialisées s’octroient avec véhémence le droit de s’ingérer partout dans le monde. A commencer par les anciennes colonies jamais relâchées d’un iota d’ailleurs et qui sont leurs terrains de chasse prescrits.

    Ces bravades frénétiques non refrénées, sont instrumentalisées à fond pour mobiliser les foules de leurs assujettis génésiques, pour les matraquer, les endoctriner en les faisant adhérer à un système de penser egocentrique. Doctrines idéologiques dopées par un sectarisme furieux, qui est fait ouvertement de racisme, d’arrogance, de suprématie et d’égoïsme. En face les autres cultures, leurs reliquats du moins, sont perçues comme des ennemis et des dangers.
    Embrasé par la haine des autres races, l’égocentrisme partagé, devient le ciment culturel armé d’une religion nouvelle. Celle-ci groupe et rallie des gens de différentes souches et conditions autour d’une véritable entreprise discriminatoire xénophobe. La nouvelle religion est faite de haines modernisées, démocratiques et libertaires. Ce prosélytisme qui fait aussi des émules et des adeptes parmi nos jeunes ténors des médias, est renforcé par un fascisme qui peut être défini comme un dogme universel nouveau, une idéologie fanatique, raciale et raciste, réductrice, intolérante et extrémiste. Qui n’a rien à envier à ce qu’elle stigmatise le plus et qu’elle abhorre !

    MARINADES * ET PUDIBONDERIES,

    Pour des êtres mensongers, flous, et transparents, faits gaffe !

    Ah MARINE*, flamme de France marseillaise du jour ! Ces racistes xénophobes, parrains de l’apartheid, Prédateurs esclavagistes et de la discrimination les promoteurs, Disent de nous des sauvages, des barbares, des ignares, Des êtres sales, superstitieux, susceptibles et sournois. Pauvres, parce qu’ils le méritent ces fainéants, Paresseux, pleutres, peureux et lâches, Délateurs déloyaux serviles et traîtres. Nous devons nos défauts au soleil. Aux terres vendues à nos pareils, Au sol craquelé par les vents et les pluies rares, Nous sommes un peuple calme, des tribus simples, Hospitalières, si peu coléreuses, mais fières, Pacifiques et ouverts, rodés par la monarchie, Arrondis par la morale, l’éthique, l’islam et les calvaires. Une nation qui a connu toutes les civilisations, Nous avons nos guerres nos héros, nos rebelles, nos marcheurs, nos martyrs, Et des saints, des savants, des médecins depuis le moyen âge. Nous avons ceux qui donnent leur vie sans peur ni regrets, Qui voulant s’exiler, risquent la mort dans les pays infâmes, Pour une bouchée de pain blanc, de la haine comme dards. Comme les fiers Gaulois nous avons connu les Césars, Leurs écoles, leur langue et leurs routes romaines, Et ça ne fait pas de nous des races pures ni des chauvins. Mulâtres, métis arabo-berbères, nous en sommes fiers.

    Mind, mon frère !

    On va te confondre d’apostasie et te crucifier sur l’autel vengeur des ennemis, ce que tu n’es pour personne. Vide tes méninges des idées saugrenues qu’elles contiennent. Occupe-toi de ton crémaster. Arrête de délirer. Tu vas les rendre fous et irriter nos protecteurs bienséants ! A suivre…

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, du 25 Février au 03 Mars 2012

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    UNE COMÉDIE DE FICTION :
    LA RÉSURRECTION DE KADHAFI

    « INVASIONS, DÉMOCRATIE, PÉTROLE OU L’ANCHLUSSE ARABE »
    IN LES CHRONIQUES ANTICIPÉES DE MME STUDENT, CHAPITRE 41

    1 °) LA RÉSURRECTION DE KADHAFI
    Avertissement. Après le Printemps arabe, l’enfer impérial rouvre ses Portes d’Orient. Kadhafi est énervé surtout depuis qu’on l’a zigouillé. Les libérateurs réunis ont réussi le stratagème élémentaire qu’ils ont planifié pour dégommer le tyran par intuition, devenu plus odieux et névralgique que jamais, afin de le remplacer, disent certains, par des dirigeants serviles et plus pacifiés.
    Il se peut que dans cette pièce de fiction et de fantaisie, que l’antihéros devienne plus vert que d’habitude, plus amer, plus amusant que de coutume ou plus avenant. Des insanités et des propos libidineux, peuvent gerber du texte ! Voire des insinuations qu’il convient de ne pas mettre à la portée des enfants, sans leurs dicos !
    Kadhafi, un tyran fantasque, est maîtrisé et martyrisé ! Homme de paradoxes, même sa fin fut sibylline. Entre deux respirations chaotiques, plusieurs coups de feu, des injures, des jets urines fusent sur sa gueule. Des coups de poings et ‘’quelques balles perdues, tirées à bout portant’’, l’ont rendu moins photogénique ! Il eût une révélation. Lui, ou du moins ce qui en reste.
    Il se dit en marmonnant, le visage ensanglanté : « Ces gens sont injustes ! Ils auraient dû me juger au lieu d’écouter leur colère et de commencer leur règne par des crimes de guerre ! Mais passons ! Que Dieu leur pardonne, en ce qui me concerne, moi et mes enfants, mais pas pour le mal qu’ils feront à mon pays. Parce que la Libye, c’est mon défi ! C’est moi qui l’ai sorti du sable et qui lui ai donné la paix et le respect des nations, la fierté aux siens et de l’éducation ! C’est vrai, question d’honoraires, que j’ai pensé à ma retraite et à mes vieux jours. Quelques uns de mes privilèges furent engrangés ça et là, chez les ploucs d’Europe ! Mais quel est le président qui n’en ait pas eus ? »
    Avant d’être inhumé au secret, des pensées massives et nombreuses fusèrent sous sa chéchia ! La mort, la vie, leurs sens, la résurrection… Il fit quelques hics philosophiques que madame Student va vous relater dans ses chroniques prospectives ! A vous Mouamar, à vous, vous pouvez parler ! ( K, comme Kadhafi, dans le dialogue.).
    K _ P’tain ! « Si je savais que j’allais finir, je n’aurais pas commencé » !
    S_ Quoi ? Ça commence bien ! Il nous chante du Abdelhalim Hafiz ! Les spectauditeurs vont lâcher l’écran de leurs mains, sans continuer jusqu’à la fin (Fit étonnée, Mme Student, l’héroïne de cette saga de théâtre et de fiction).
    K _ Putain d’avatar avariée, tu es sourde, ou quoi ? Moi, par respect pour tes cheveux blancs, et pour les lecteurs, j’ai dit p’tain, avec un petit pet ! Ça te fait mal au… p’tit ventre, que je chantonne sur mon destin !
    M _ Madame Student, laissez parler à son saoul Monsieur le Président ! Il n’en a plus pour longtemps ! Nous, on n’est pas concernés par la guerre civile, ni par Sarko ou le jeu de scène de l’Otan ! On a survécu à l’Apocalypse et nous sommes sur la Place du Dernier Jugement, en train de relater et de relativiser…(C’est comme si vous étiez ! Mais, pitié pour les approximations, Lecteurs, on n’est pas des experts !)
    K _ Qui c’est c’uilà ? Où est mon canon, où est mon condor, ou est mon flingue ? Où est ma tente ? Mon palais pliable ! Où sont mes femmes à emporter ? Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes-vous, Putain !
    S _ Lui, c’est le Toubib qui sait parler aux morts ! C’est Maidoc !
    M _ Garde ton Dog pour toi, Sorcière !
    S_ Et vous, vous êtes mort ! Au finiched ! Y a même Sergio et tes fils maudits. Tués, depuis longtemps. L’Apocalypse vous l’avez ratée de peu et la Résurrection vous concerne, bessif* pour être jugés ! Toute la smala, y compris les insurgés du CNT, qui faisaient bouffer la chair découpées de leurs prisonniers loyalistes et les égorgeaient sous les cris de Allahou Akbar ! Tout le monde est là…Et on attend le jugement…Pourvu qu’on ne passe pas à la table des aveux ni sur la roue des inquisiteurs !
    K_ C’est moi le juge ! Je suis le Leader du Tiers-Monde. Le Ché d’Afrique et du M.O. !
    M_ Alors, c’est votre dernier mot ? Vous n’avez plus besoins de nos soins ?
    K_ Je suis venu me faire soigne ou me faire autopsier dans un p’tain d’hôpital ?
    M_ Vous n’avez plus besoins de soins ! Certes !
    K_ Oui, je suis de syrte ! Qui c’est ce con qui m’a tiré dessus ? Un mercenaire de l’OTAN ? On ne respecte plus les chefs, ni les rois ou les présidents, maintenant ? C’est quoi ça, comme culture ! Les guerres d’aujourd’hui, ce sont des abattoirs pour des moutons où ce sont les vaches qui tiennent les couteaux ! Fermez-moi ces bordels ou je me joins au M20Fev ! Paix, j’ai dit !
    S_ Calmez-vous, monsieur le Président ! On est dans l’Au-delà et au dessus de tout cela ! Au dessus de toutes les contingences passagères.
    K_ Appelez-moi la ministre Baddou. Daghia daghia* ! C’est elle qui me donnera les petits soins…J’n’ai pas confiance dans les privés et j’n’ai pas apporté de derahems* pour vous soudoyer !
    S _ Elle est hors zone… Et vous n’avez plus besoin ni de tentes ni de palais, ni de femmes ni de soins !
    K _ Hak’da, la mégère ? Behad d’ssara* ! H’guertouni ! Allez la chercher, be zerba* ! Vite, vite ! Douar be douar, villa be villa, ksara be ksara, zanga be zanga*!
    M _ Elle est au litarium*, en train de rêver qu’elle inaugure un CHU et de fermer 15 cliniques pour les vendre à d’autres coopérants mondialistes ! C’est la consigne ! Elle a été élue, elle fut ministre pour l’appliquer.
    K_ Encore au lit ? Peuf, les femmes, toujours consignées au lit ! Il a suffit d’une allumeuse de marchand de carottes, d’une poularde de tunisienne, pour que je me fasse encu…larguer ! Celle-là, elle aurait dû rester dans son lit et utiliser un autre bâton pour curer ses ruts !
    M_ Aie, aie, aie ! Sacrés ferrachas*! Sacrées Bouassates !
    K_ Putains d’marchands ambulants ! Quoi ? Bouazizi, tu as fichu de la merde jusqu’en Libye et sur les Pyramides ! Allah yenâle lguarou wel briqua*! Si ça se trouve, il a dû se flamber avec du pétrole géré niqué !
    M_ Génériqué !
    K_ Iiih hag* ! Zizi, Tu as fait avorter le nationalisme arabe plus vite qu’Israël et les cochons réunis. Tu as signé ma fin en mon absence ! C’est toi le papillon qui chie en Tunisie pour que ça pue en Libye ! Tu as scotché Moubarak et Benali et c’est moi qu’on a gommé.
    S_ Voilà, Ex, Excellence, que tout le drame vient d’une policière ! C’est elle qui a allumé le bonhomme mal luné…Il faut interdire aux ambulants de mettre le feu sur soi et les laisser vendre leurs légumes et leurs chinoiseries sur les trottoirs et les avenues ! Pouf ! On ne connait même pas le nom de la femelle policée de Benali qui s’est lâchée sur le charmeur ambuvant*
    K _ Moi, je m’en fout de tous les Ben et de leurs fils ! Je veux ma famille, mon harem, mes houries, mon pétrole, mes milliards, mes amis berlusconiens, mes clients européens, ceux à qui j’ai donné des milliards pour leur deuil, mes obligés sahraouis, polis-pas-pour-riens, leurs mentors, ma Révolution, ma Bible Verte, mes tenues de scène, ma garde intime…Mon Biagra !
    M _ Tout ça, Allah yarham âliha sidna Chirac, ‘’ça a fait pschitt’’…dans la culasse ! Toi, t’as plus rien !
    K _ Toi, le préposé, laisse moi finir de parler…Ne me coupe pas ! C’est moi le Révolutionnaire, ce n’est pas toi ! C’est moi qui coupe !
    M _ Mea culpa !
    K _ Ah je ne t’en veux pas Sarkozouk* ! Je sais, comment que t’as fait en Afghanistan et que tu es l’obligé des lobbies ! Que tu travailles pour les bachibouzouks américains…Pour garder ta place. Hé ! Je t’ai vu venir avec l’Otan, dès Février de cette co…asse damnée 2011 ! Alors que ton mini-porte-avions gnon-gnons est resté en rade ! Oué, j’ai des mercenaires, tu as les tiens, mais tu es le mercenaire attitré d’autres clans !
    S _ On a les amis que l’on mérite ! On les a mis où ils méritent !
    K _ Chut la vieille déculassée ! Laisse-moi passer le message à Sarkouzizi ! Le sais-tu, pervers félon ? Ce n’est pas toi qui m’as reçu dignement à l’Elysée ? Parle ! Doui ya Sahrakouhzy ? Iiiihe ya essahba ! Drôle d’amitié, pas très loyale ! Double langage, doubles visages, multiples virages ! Le roi de France n’est très franc ! Il ne doit pas être français d’origine. Clair, il est géré niqué !
    M _ Génériqué ! Il est l’amant passif, fongible et virtuel d’un instant ! En plus du désaveu de la France depuis quarante ans et de la forte appréhension de ses protégés, il a des réserves quant à ta démence…Moi je n’ai rien dit, ça vient d’eux !
    K _ Moi ? Je suis ému ! Je ne suis pas un terroriste, je suis un résistant, un militant des droits de l’homme, pas un criminel…Et je suis seul, face aux armadas de France et d’Amérique. Face aux atavismes cultuels, prédateurs, guerriers et moyenâgeux de l’orient et de l’occident réunis !
    M _ Sauf que tu as fait le con du Printemps, ahia Le Gueuxdidifi * ! Ça vous fait changer vos amis, le fait de tirer les civils dans la masse ! Là, ta machinerie et tes machinations ont cramé !
    K _ Tais-toi et écoute, Coupeur ! Je parle au Sarkoseux. Rapporte-le-lui ! Le sais-tu, être un pervers et un hypocrite félon, ça ne va pas avec un président normal ? Ce n’est pas toi qui m’as reçu à l’Elysée ? Tu as oublié l’hospitalité ? Iiiihe ya essahba dial takhir ezzamane* ! Double langage, doubles visages, multiples virages ! C’est la politique, mois je suis un soldat de la tente, toi un artificier des templiers ! C’est toi qui a fait imprimer dans ta presse : ‘’ fin d’un cauchemar et mort d’un démon’’ !
    M _ L’amant passif, fongible et virtuel, d’un instant. Sauf que tu as fait le con du printemps…Ça vous fait changer les amis, le fait de tirer sur les civils ! Et sur leurs processions de corbillards quand ils entèrent leurs victimes…Alors là, plus de charité !
    K _ Sauf que moi, je n’ai pas de patron …ni de patronne.
    M _ Kadhafi n’est pas un poltron. Comme, il a dit le patron de France : « C’est un tyran, pas un poltron !».
    K _ Oué, il faut lui faire une lettre de félicitations pour ces mots. Et lui envoyer un cadeau pour le bébé ! Il faut savoir pardonner à ses vieux amis ! Zaêma !
    M_ Un puits de pétrole, ça fera l’affaire pour payer ses études à la gosse !
    K _ Eh bien, comment tu vas appeler ta petite créature ? Celle qui vient de sortir de ta chanteuse préférée ? Tite-taille ou Bella-voce ? Tiens, appelle-la Livie ! Ça fait italien comme ta reine et ça te rappellera la Libye ! Ça c’est un cadeau de ma part ! Un joli prénom, avec tonton Kadhafi comme parrain !
    S_ Ils l’ont déjà nommée, je crois Lucie ou Julia !
    K_ Moi, les miens…c’est parti ! Je me demande, si ces deux colonels de mes deux, avaient tenu un peu plus ! Sans fuir leur pays et en résistant un peu plus à la pression scatologique des foules poussées par les américains de Facebook et de Youtube ! On aurait pu un peu changer le futur. Hélas, c’est le destin, je suis le seul à en être rattrapé ! Parce que les racistes me détestent, car je suis un homme ! Un homme entier et fier, qui les emmerde !
    M_ Hachakoum ya L’qourae ! Excusez-le, Lecteurs ! Il vient de sortir du caniveau ! Bonne questions-réflexions, Excellence, sauf que ça sent un peu et que le papier n’est ni parfumé ni résistant à c genre d’exercices ! Dommage que la démarche prospective politique ne vous soit venue qu’en post-mortem !
    K_ Ils auraient dû tenir sans fuir ou se présenter au tribunal ! Regardez-les. On parle du loup, il sort de sa tanière ! Ils déambulent, là ! Vous voyez ces couillons de Benali et Moubarak ? Comme dans un jardin, tu les vois déambuler, en train de philosopher, avec Socrate et Platon, sur la république !
    M_ Seulement après toi, après ta mort, ils sont restés vivants ! Ou à peine ! Paradoxal ! Ce sont eux les premiers pris, qui vont te présenter leurs condoléances !
    K_ Ne me coupe paaaas ! (Pas, pas, pas, paaas. Un écho amplifié et pétarade). Premiers prix ou prix Nobel ! C’est une mascarade ! C’est une farce ! J’aurais dû accepter dignement, le tribunal, l’exil et la reddition ! Comme Charles-Martel à Poitiers, ou comme l’Allemagne et le Japon du Hiro Hito. Mais, j’ai été trop têtu ! Je suis une pine chaude !
    S _ Pardon, votre Ex, on dit une tête chaude !
    K_ C’est tout comme. L’homme réfléchit par ses hormones !
    S_ La femme aussi, votr’Ex !
    K_ « Une tête bien faîte est une tête qui a des couilles » ! Sauf votre respect la Miss d’Enfer. C’est Berlusconi que me l’avait dit en ces mots, sous la tAnte, lors d’une veillée intime ! Je ne suis pas raciste. Il faut qu’on vous essaie un jour.
    S _ Mes hommages féminins !
    K_ Es-tu encore une femme à ton âge ?
    S_ Je vois que môssieur s’est très vite décoiffé la calotte et qu’il est au zénith !

    K_ Pourtant, le Prophète Mouhammad avait dit à une vielle dame que ‘’ Les vieilles femmes n’entraient guère au paradis ’’! Les femmes restent-elles encore des femmes au Paradis !
    S _ Monsieur Kadhafi, taisez-vous ! Je ne sais pas comment vous prendre ! Vous me perturbez ! Vous me faites monter les hormones !
    K_ Il était saoul, Madame, après trois tournées sur la marocaine Ruby avec son gladiateur ! Il n’a dit que des âneries en berlusconien !
    S_ Ce n’est ni Charles Martel, ni Rolland de Roncevaux, votre Ex. C’est Vercingétorix qui a gagné le César ! Et c’est Antoine qui a eu Cléopâtre… Ils sont tous là, même ceux du Sud de l’Italie ! Il y a même le fils maudit de César ou son neveu, Brutus. En réalité le fils de Servilia, la maîtresse du même Jules ! Il avait poignardé de dos son FAUX tonton mais vrai père César ! César est l’empereur qui a rendu l’avé si célèbre ! Au point que les gladiateurs avant de crever sur scène, ou sur le sable des amphis, criaient ‘’ ave Caesar, morituri te salutante’’. Il faudrait un livre, grand comme la Libye, pour marquer tous les noms de tous ceux qui sont debout sur cette place. Les Chouhada, les champions, les gueux ou simples quidams ! Il y a Hassan II et sa dynastie, tout l’arbre généalogique des chorfas, du pommier d’Adam aux palmiers dattiers du Tafilalet. Toutes les cours des rois e tles basses cours des parlements. Les sympas, les félons, tfou, et les corrompus, tfou ! Il y a les Louis d’or et les Henri Tudor, de tous les pays. Napoléon et sa Joséphine, Antoine et sa Cléopâtre, Adam et sa costale d’Eve, tous les pontes de la première division avec leurs hooligans.
    K _ Ah, Je ne connais pas cette équipe. Pourtant, j’étais il y a un moment encore en ma douce Libye ! J’aurais dû devenir américain, au lieu de combattre bêtement le Démon…Bof ! Reagan est un mauvais acteur et le russe Gourbatchouf, un lâcheur, un triste sire, un sale traître ! Quand on est leader, il ne faut compter sur personne! Et ne faire confiance qu’à soi ! Et puis le mur de Berlin, qui est tombé…Comme sur moi ! Je suis devenu l’orphelin du socialisme.
    M _ Pardon, votre Ex ! Je suis ému pour vous !
    K _ Les grands assassins, comme les Bush, ils restent libres ! Oui ou non ? Les moins courageux restent en vie ! Oui ou non ?
    M_ Oué votre Ex !
    K_ Il faudra dire ça aux connards restants de Syrie et du Yémen, qu’ils me font pitié !
    M_ Moi, c’est leurs peuples et la cause arabe !
    K_ Eux, qui n’ont rien fait pour leur pays ! Dites-leur de ma part de cesser de taper sur les-leurs, afin d’éviter de re-faire re-coloniser leurs pays par la France et les Staïtes * !
    M _ Ou de se faire découper le cou et les cinq membres par la foule des manifestants hystériques et déchainés !
    K _ Eux, ils n’ont que quatre membre, chacun ! Et, puis ces ringards de colons, ils ont tout à perdre !
    M_ Comment votr’Ex ? Expliquez aux lecteurs !
    K_ Vrai Doc ! Je n’ai jamais attaqué leur p…d’Israël, jamais anticipé ou participé à une guerre directe, contre elle, ou contre lui ! Ils ont toujours eu le pétrole…J’ai de toujours lutté contre les intégristes, les terroristes d’Al Qaeda et de Ben Ladden.
    S _ Ah bon ?
    K_ Ils voulaient que je casse le nucléaire libyen, je l’ai fait. Que je paie des milliards de dollars à chaque victime de Lockerbie, je l’ai fait ! Que j’achète des joujoux quoi volent pour rien, je l’ai fait…Alors, pourquoi m’attaquer dans mon fief, dans mon bastion et m’humilier devant ceux que j’ai éduqué, mieux que sur d’autres pays de la région ?
    M _ Bonne question ! Je commence à t’apprécier ! A bou chaëkouka !
    K _ Toi, le Toubib, tu commences toujours trop tard ! Alors, dites-moi, en toute justice puisqu’on est là, aujourd’hui, à La Haye de Là-Haut pour ça ! Pourquoi m’infliger une guerre internationale sous couvert de luttes intestines et de bravades de quartiers ? Et je ne suis pas le seul despote ni le seul führer ! Qu’est-ce que j’ai fait de détestable pour mon Peuple, sinon de sauvegarder l’indépendance de la Libye après sa libération. Et maintenant, qui sera le satrape de Libye ? Qui sera le tonton macoute des tyrans de l’Élysée ou le maton des tzars du Pentagone ? La Libye, champs de pétrole à ciel ouvert, sera sous quelle bannière ? Pourtant, ils ont toujours eu le pétrole…Au prix et à la quantité qu’ils voulaient !
    M _ Presque à l’œil,
    K _ Qu’est-ce qu’il me restait comme économies, vraiment ? Que mes frais ! C’est eux…
    S_ Ce sont… !
    K_ Taisiez-vous, la blondasse ! Ce n’est pas l’heure de la grammaire. Ou je vais continuer en libyque et demander un lit à une place pour nous deux et tout de suite, et là, devant les gens ! Jugement pour jugement, je n’ai plus rien à perdre !
    S _ Pitié, votr’Ex, Maidoc, tient toujours à moi. Et je le refuse de le froisser ou de le faire souffrir, pour des raisons de service !
    K _ Kruelle Kréature * ? Tu refuses, à ton âge, un si bon gars !
    S_ Non ce n’est pas ça !
    M_Merci Mouamar !
    K_ Plates excuses, poupée ! D’ont mention it, My Doc ! Pour Le pétrole, que je te disais, ce sont eux qui le tirent et qui nous tirent avec, sans se mouiller. Et avec de la monnaie de singe qu’ils me calment. Euros de malheur et piètres dollars, mal imprimés ! De la paperasse ! J’aurais pas dû chercher le pétrole en Libye…On n’aurait pas fait d’ennemis ni d’envieux ! Le pétrole, c’est pire que les ADM !
    M _ ADM ? Un nouveau parti infiltré dans la coalition makhzanie du G8 ?
    K _ Google, Docteur ! On serait restés heureux et fiers sous nos tentes, avec nos cousins et nos tantines, comme du temps des Senoussis ! Putain ? Il a fallu qu’une connarde de policière tounsie*, une mal baisée à deux sous, dise un gros mot à un marchand des quatre-saisons pour faire le printemps ! Et puis, toi le Bouazizi de malheur, t’es un cinglé, un blédard ! Tu ne tiens pas à la vie. Tu ne sais pas que c’est interdit aux musulmans de faire harakiri et de se griller comme des bonzes ou des sauterelles !
    M_ Lecteur, ‘’ K ‘’, Mouammar pour les intimes, parle du marchand ambulant qui s’est immolé par le feu, parce qu’il a été humilié et molesté par une gente dame de la police !
    K_ Que c’est, que c’est de la mauvaise graine, la mauvaise éducation musulmane de Benali et de sa gouine ! Il aurait du m’écouter et se faire un harem au lieu de rester coincé entre les jambes et les rets de sa machiste de jument en ‘’mâles’’ de milliards ! Il faut dire qu’il y a des femelles qui ne bondent qu’au chèque et non aux chocs ! Celle-là, elle devait de faire aux deux !
    M_ Hum ! Passez-nous ça, lecteurs !
    S_ Hum, hum ! Passez-nous ça les anges !
    K_ Que vous dire ? Il les avait trop libérées le Bourguignol ! Hayerna, hayerna ! Dessrou âlina belfhamate, ghezzou fina, ghezlouna, ih ghezlouna ! We ma bqaou la essomou , wa la yessaliwe, wa la salou, ghir yekmioui kif erradjala fel q’hawi surtout fe chahr Ramdam ! Pour nous narguer ! Bel âni !
    M_ Traduisez, votre Ex !
    K_ Allez prendre des cours, ailleurs ! Je ne suis pas là pour ça !
    S_ Il faut revoir le programme d’enseignement…Tout ça c’est intéressant, feu M. Kadhafi. Mais on a une mission, il faut avancer, one ne va pas statuer en post-mortem ni donner des recommandations sur dans nos épitaphes aux survivants…Parce que il n’y a plus de survivants sur Terre, pas même les animaux. Oui, il aurait fallu revoir les programmes d’enseignement…Des cultes, des cultures, avant l’Apocalypse !
    M_ C’est ça, on a soigné les gens pour rien ! Parce qu’ils sont destinés à la mort et qu’ils sont voués à disparaître dans l’Apocalypse ! On devrait s’arrêter de soigner les futurs macchabés et les autres zombis ! Plus de soins aux malades ! Contendant, confondant !
    K_ Coupez-moi les censeurs ! Après la tête, coupez-moi la parole et aussi le zizi….Je disais, reprenez ma phrase scripteur ! Que oué pour la rééducation. Surtout pour les femmes ! Sinon les Arabes, tintin, ils vont fabriquer des incendiaires. Ah, je vous dis ! Changez-les messieurs ! Les lois, les programmes doivent être respectueux de la vie, de la loi, des chefs ! Mes compères, si vous voulez rester au boulot, il faudra évoluer. Moi….
    S_ C’est raté ! On le sait !
    K _ Que je serve de leçon ?
    M_ A qui ?
    K_ A Moi…Mais que je serve de leçon aussi aux récalcitrants de parmi les présidents qui se clouent sur leurs trônes, comme s’ils y étaient nés, alors que ce ne sont que des calvaires et des croix ! Et eu, pas des Jésus, du tout ! C’est la vérité, la justice, les droits et le pardon !
    M _ Bonnes sentences ! Pour une autre vie ! Mais, ce n’est jamais trop tard de comprendre. Et de tenter de suivre et d’expliquer cela aux bons entendeurs !
    K _ Notre temps est fait. C’est un autre colonialisme qui commence : la malédiction du pétrole. La mondialisation, c’est de la nique ! On vous colonise, on vous oblige à subir des critiques, sans respect, à démocratiser, à commander pour eux et à protéger leurs sordides affaires, à subir des offenses, des injures, des parjures, des félonies ! Autrement c’est vous aussi, barra, bara et nous tous des Iznogoud ! Des incompris, que l’on liquide dès le premier quidam que l’on met derrière les murs ou sur le poteau.
    S _ Hé bien mon Général, bienvenue ! Chez-vous ! On vous garde.
    K _ Colonel, seulement, madame la Réservée à Maidoc !
    S _ Réservée à moi-même, Sire !
    K _ Soit, Sainte Nitouche ! Mais je ne suis pas Sire de personne ! Je ne veux rien usurper ! Mais si ça te fait plaisir, ghi sire, we d’hène sire *!
    S _ Hou hou, hchouma M. le Président !
    K_ Alors, on est où, maintenant que je vous parle, mme l’avatar ? Parce qu’en fait, rien ne bouge plus chez moi, même si je vous mate. Pas mal ! Encore de la tenue au niveau des pectoraux. Tournez-vous un peu, je vous prie ! Les mots palpitent, mais le reste ne vibre pas ! Je ne sais pas ce qu’on m’a fait !
    M _ Ils ont coupé !
    K _ Quoi ? Non ! Kif ? Non, pas ça ! Mon trône…Ma tête, plutôt que ma pine !
    M _ Charmante glose pour un spectre ! Un faune est parmi nous ! Monsieur Kadhafi, vous êtes en consultation d’aptitude physique et mentale surtout, pour voir si on vous faire renaître ou pas ! Qu’on vous laisse vous fossiliser durant 4 milliards d’années dans la glaise ou qu’on sauve votre âme pour la sanctionner. Pour être clair, soit qu’on vous fait revivre votre âme dans votre ancien corps ou qu’on la laisse dans la glacière, à jamais ! Et on n’entendra plus parler de vous…Même pas dans les livres d’histoire des civilisations à venir ! Pas de jugement, pas d’enfer ! Ce sera mieux pour vous comme option !! Parce que vous avez laissé un sacré dossier ! Fâcheux, inextricable. Du moins dans votre dossier de presse. Bien ficelé. On vous a bien vendu ! Des milliers de corps calcinés, même pas identifiables à notre niveau ! Ça va chercher très loin…Y a pas beaucoup de cas comme le vôtre dans l’histoire ….
    K _ Si, si ! Et puis, si vous n’avez pas de labo pour les reconnaître, c’est qu’il n’y a pas de preuves ! Ils ne relèvent pas de mon autorité…
    S_ Votre philo, on la range ! Fahmate a Si triste Sire ?
    K _ Voilà que l’indécence et l’impudence vous gonflent et m’outragent ! Vous n’êtes pas des amis !
    M_ Ou le contraire donc, directement le dressage de votre ‘’corps-pine-âme’’ dans le grand foyer ! Al âfia, les flammes !
    K _ Lâchez-moi les basquettes ! Y a pas de considérations particulières ? Personne à rétribuer pour ses services ?
    S_ On a des consignes et des officines qui surveillent…Désolés on reste éthique ! Pas de népotisme.
    K _ Zaêma ethique ! Zaêma, strictes a madame Student ? Had ecchie, ghi ânedkoum n’touma ! Wella ?
    M_ Enfin pas nous, mais ceux qui nous impulsent des actes et qui nous voient agir…Les anges. Chacun tient son petit rôle ici. Un autre créneau, une autre phase de son destin ! Même les porteurs d’eau et les marchands de ventilateurs, les délateurs et les préposés aux caméras ont des rôles
    K _ Pas besoin de leader, un petit rôle pour moi, pour représenter le peuple ? A l’œil !
    S_ Pas qu’on sache ! Ici, on est tous ‘’égo’’ !
    K_ Egalité, fraternité, pas de libertés ni de sexualité ! C’est vraiment post apocalyptique, vot’ bazar ! haydou âlya…Foutez-moi la paix !
    M_ Je n’y ai jamais pensé comme ça !
    K_ Vous ne savez pas penser, Doc Machin, et vous avez trouvé très vite du boulot, ici ! Curieux ! Mieux vaut me retourner à ma base ! Je ne peux pas vous être utile, ici ! J’ai l’expérience du commandement, des jugements rapides, je suis opérationnel…J’ai des entrées, tout un portefeuille de connaissances sur tous les continents !
    S _ Pas de complaisance ni d’égards. Personne à soudoyer ! Pas de privilèges même aux rois ! Ce serait antinomique de l’au-delà de vous retourner sur terre alors qu’elle se retourne toute seule, qu’elle tremble et qu’elle continue à errer et à surchauffer…Vous n’y tiendrez pas et demanderiez à re-mourir pour retourner ici !
    K_ Comment vous savez tout ça, a lablaouate*, alors que ce n’est pas écrit sur le Livre Vert ! Infidèles, apostats !
    S_ Calmez-vous !
    M _ Je ne vous ai pas fait d’étreintes ! Dites Donc ! Sévère, la dame ! Ni amour ni pitié ! La houb la mji bekri*…
    K_ Alors, je serais seul, comme je suis le seul à être cuisiné ! Pire, moi qui pene rêver aux moyens de gagner l’OTAN, vous êtes en train de me dire que je suis mort ! Que Kadhafi soit mort ! Vous mentez ou vous blaguez ! Je n’aime pas les mauvaises nouvelles. Je n’aime pas les supplices. Je crois que je vais m’évanouir pour finir votre cauchemar et avorter vos machinations.

    2 °) L’ANCHLUSSE LIBYEN

    K _ Qui va là ? Que vois-je ? Qui suis-je ? C’est moi ‘’Je’’ ! Je suis réveillé ou je cauchemerde, encore !
    M_ Oui M. Kadhafi de zenga, zenga ! C’est bien vous ! Et vous êtes là ! Sebbah el kheir baêda ! Votre aura faisait des zébrures. Vous êtes parti comme un mirage ! Vous êtes revenu à vous. Votre avatar est en 3D couleurs, maintenant !
    K_ Que viens-je faire ici ?
    M _ Vous avez perdu votre langue ou que c’est une infraction lors de la traduction ? Je vais vous placer un idiotimètre* pour diagnostiquer votre affection
    K_ Je ne veux plus d’affectation avec vous ! Qu’est ce que je viens foutre ici, espèces d’Aoubaches ? Vous ne comprenez pas la langue ? Ou je dois vous parler en bois ! Je pensais être venu dans un salon chic, high en jet set, un loft cultivé ! Je pensais m’être débarrassé des rats ! Mais, vous, qui êtes-vous ? Sortez du caniveau et ne me tapez pas dessus ! On se connait ? Gardes ! Gardes, à l’aide !
    S_ Vous avez un visa ?
    K_ Je ne suis pas en voyage… Je ne fais que passer, par chez moi ! Dans ma ville de Syrte ! Ce sont les avions qui nous passaient dessus sans visa
    M _ Tu es venu seul ? Pardon, votr’Ex ! Vous êtes seul ?
    K _ Quelle question ? Un chef n’est jamais seul ni à court de compagnons ! Il a besoin de gens à commander à porter avec lui ! Et qui plus est, je suis accompagné de mes enfants. Y a toute ma famille, la tribu, les amis et même des gars d’Afrique, du Tchad, du Niger ; du Congo, du Mali et du Polisario ! On prend tout l’hôtel et je plante ma tente, ici, près de la piscine ? Là, sous le palmier…J’adore les palmiers !
    S_ Pourquoi vous planter près de la piscine ? Et tous ces talismans, ils vont se mouiller comme des pétards dans l’eau.
    K_ Mois, je ne veux pas me mouiller comme une poule !
    S_ Moi, sans S a Si !
    K_ Moi-S, c’est plusieurs que je représente. Corrigez votre granmaire* ! Je viens guider et voir mes femmes nager. Tiens la pro, au fait ! Moi, je ne suis pas trop maigreur. Les grenouilles. Beurk ! C’est bon pour les coqs gaulois ! Je les aime bien potelées…Mais pourquoi toutes ces questions ? Jity takhtabni ? Tu me veux ? Et qui êtes vous déjà ? Des gendarmes d’hôtels, venus de l’espace ? Vous vous trompez de film et de salle allez au Méga-Pall d’à coté ! Y a les Ricains qui tournent un film d’action avec pleine de GIA et de GI du Far-West et des gaulois comme doublures et cascadeurs ! A l’affiche Godham Clintoris et Artérixkozy !
    M_ Délirium ! Allahou, ma ya latif * !
    S_ Monsieur, Vous êtes Le bienvenu ! Mais avez-vous une réservation ? Des garanties pour payer ? Une provision, une carte ?
    K_ Madame l’enfoirée de service et monsieur du même style, je suis Kadhafi. Avec un G ! J’ai la carte Map de toute la Libye ! Le quart de l’Afrique ! Ça suffit ! Mon pays est un océan de pétrole. Chaque grain de sable est plus cher que son poids d’or…
    S_ Je crains que rien ici ne soit monnayable, ici, votr’Ex !
    K_ Demandez-leur qui paie ? C’est moi, l’esprit et le chèque de toutes les révoltes et de toutes les révolutions ! Celles de 1789 et de 2012, le GIA, l’AQMI, le G6PD, le G8…Les 4 Cavaliers du Calypso, le SFMA, le syndicat des femmes ministres africaines, c’est moi qui les appointe…
    M_ En plus de quelques confusions et autres inventions, je crois que là, c’est un peu raté, Votre Grandeur !
    K_ Raté ? Parlez de vous-mêmes ! Où sont mes souliers ? Vous méritez la savate ? Je suis Kadhafi Premier !
    M_ Vous fûtes Kadhafi, le dernier ! Vous êtes passé sous les Terminators de l’OTAN qui ont suspendu tes vols ! On vous a volé vos fringues et vos savates ! On vous a envoyé comme un poulet bouilli, avec plein de bobos dans le coffre et un trou dans la boîte.
    K_ Oh les salauds, mon coffre ! Où sont mes plumes ? Ah les tarés, il faut leur donner l’assaut !
    M _ Excellence, ils ont envahi le pays et se sont servis de l’Otan pour vous faire passer le temps. Vous êtes un dur à cuir, mais vous êtes cuit. Un imbécile, non averti, n’aurait pas fait pire. Vous vous êtes acharnés, cranant et croyant que le peuple et tout le pays étaient vos biens et tous à vous. Je vous aurais prévenus, messieurs du Parlements et de la Municipalité !
    K_ Et mes copains russes, les Chinois et Mes Africains ? Ils n’ont rien fait ?
    M_ Désolés, pire, ils n’ont pas bougé. Ou si certain ont trémoussé, ils ont vite été inhibés, retournés, par les States et les Sarkosy de service ! Un coup d’état Excellence, qui vous vient d’en-haut !
    K_ De Sidi Rebbi ?
    M _ De l’Olympe, des dieux du monde ! Des grandes puissances. C’est une première qui vous illustre comme un patriote et comme un grand combattant…Mais, sur le plan ingérences des impérialistes, c’est une première éclatante, sans fêlures ni sournoiserie ! Le droit, la démocratie, c’est comme le riz ! Quand on est français et citoyens du monde, on intervient bien, contre la faim ! On n’agit pas très vite, mais on agit ! Et pour les masses que l’on sait et que les despotes vont sacrifier…Bref ! Vous avez été lamentablement piégé…
    K_ Ahhh, j’avais pigé ! Je l’ai expliqué aux Arabes. Mais, pouff, ils sont désorganisés. On ne peut pas compter dessus ! Ah les perfides gaulois ! Si j’avais su, j’aurais brûlé. Lahrig, lahrig, ila Taliane*! J’aurais tout plaqué, même mon or !
    S_ Hélas ! Rien n’est éternel !
    K_ Tous et même les vivants encore devraient étudier mon cas ! J’aurais changé bien des choses. C’est allé quand même trop vite. Pour un peu j’allais monter des pyramides, 3 à Tripoli, 5 en Cyrénaïque, 15 à Syrte, avec ma tête comme effigie pour les sphinx…J’adore les pyramides !
    M_ Hélas, le temps des pharaons est passé, Sire ! Et les effigies que l’on brûle et les statues que l’on brise, et les icônes…
    K_ Pas si sûr pour les connes !
    M_ Il y toute une tribu de pharaons qui piquent-niquent à côté ! Ils n’ont rie napport2 avec eux ! Tous nus, sans garnitures, sans bandages, sans rouleaux de papyrus, sans chars ni charrues, sans chairs ni viscères !
    K_ Dommage pour mes collègues d’Egypte ! Moi, j’n’ai pas su m’assouplir ni évoluer ! C’est tout ! Mais, je ne suis pas le seul. Il y a bien des leaders qui vont venir dare, dare, poussés par les feus du printemps. Ils vont camper avec moi ici ! Je les attends tous. Nul ne fera exception. Je les devine en train de dribbler, de tergiverser, de faire des contorsions du ventre face aux foules déchaînées qui ne savent plus chanter…Mais que huer ! Ils vont de détournements naturels entrés dans les mœurs en contournements de dernière minute, pour qu’on les laisse tranquilles et qu’on les protège des bourrasques du printemps et des bises d’hiver. Ugh, j’ai dit !
    M_ Hag ! Ils ne craignent ni la faim ni la brise ! Ils n’ont pas de pétrole, votre Crétine Excellence ! Ils ne risquent rien ! Qui n’a rien ne risque rien !
    S _ Vous avez déconné sur le plan pragmatique, vous avez été nul ! C’est pour cela que vous êtes là…On vous a déconnecté…Le corps troué, l’âme risquait de se répandre, alors on l’a rappelée…
    M_ Maintenant, c’est pour le disque, on va vous formater !
    K_ Me formater, moi ? H’maqtou ? Non je ne veux pas ! Je veux retourner chez moi…Laissez-moi une chance pour me refaire…Réparez-moi le ciboulot, recoller-moi mon zizi, rendez-moi mes habit et que je reparte au boulot !
    S_ Impossible ! Point de résipiscence sans regrets. l
    K_ Alors, je suis fait et décoiffé ! Planté comme un con et nu par dessus le marché, sans sandales ni boubou. Sans amis ni argent ! Et j’ai tué mes enfants !
    M _ L’enfer, c’est pour les nuls et les ratés. L’enfer, c’est pour regretter de bonne foi ! Et de visu !
    S _ Non, ce n’est pas l’enfer ! Et les nuls peuvent toujours espérer de bonnes places au Paradis. Naïfs ou candides, innocents, parce que peu instruits, ils sont ‘’parfois-souvent’’ moins nocifs que les plus intelligents…
    M_ Le paradis, c’est pour les nuls. L’enfer vaut leur place aux plus intelligents.
    S_ C’est bien frappé comme sentence, mais c’est trop court ! L’enfer est pour ceux qui le méritent…L’enfer est une sanction, une punition, une satisfaction de vengeance ou une prison éternelle avec des peines indicibles et des traitements épouvantables et indicibles pour châtier le rebus des âmes, que l’on ne peut plus corriger ni excuser ? La Justice n’est t’elle pas trop rigoureuse dans l’Au-delà ? Quand on considère le destin, les héritages, les mœurs et les conduites qui fonctions du milieu, influencent les hommes, les poussent aux dérives ou les conduisent vers des travers.
    M_ L’homme est dirigé et la femme est impuissante ? Ou vice versa ?
    S_ Mais, question de L’au-delà, qui y vivra verra ! Ni le destin et les explications ne sont pas entre nos mains !
    M_ On est des nuls ! Chut, il nous entend, même s’il n’entend rien !
    S _ Il va croire qu’on peut quelque chose pour lui !
    K _ Mon frère Maidoc, ma tante Student, si c’est que pour la chaleur torride, moi, je veux retourner chez-moi, au Désert ! Le Sahara, j’ai des amis, des obligés même, de long en large !
    S_ Et les flammes, c’est pour qui, frère Mouammar ? Pour Satan, tout seul ? Il lui faut la compagnie de ses amants.
    K _ Je ne suis l’amant de personne. Toi, la Lady Châtre-les, si tu veux, tu fais la queue ! J’ai trop de demandes ! Le diable, Satan ou Démon, il a les Bush ! Il n’a qu’à les prendre pour alimenter son bucher ! Leur nom est une preuve que leur mérite est dans les buches et les flammes…Comme Reagan et ce traître de Gorbatchev ! Je n’ai fait que me défendre. Défendre ma patrie, mon droit, mes biens, mes frères mes terres et les miens ! Question tribu et famille, vous n’y connaissez rien !
    M_ Continuez votre Super Excellence. Vous avez tout le temps ! Mais, les lecteurs, il y a longtemps qu’ils sont sortis de l’écran. Vous entendez les bips ! Les auditeurs sont partis, ya pas âme qui vive ! Il ne reste que les ouvreuses qui ronflent en bonne compagnie, derrière les rideaux !
    K _ Vous Maidoc, prenez garde ! La guerre n’est pas une affaire de cœur ni une partie de plaisir…Moi, contrairement aux Bush, j’étais au cœur de l’action et sur le champ d’honneur …Les sbires de l’impérialisme ne peuvent pas dire autant. Ils condamnaient sans comprendre ou pour me voler et ils me pilonnaient de loin ! Des lâches !
    M_ C’est mieux et plus noble que de subir le sort de Saddam. La corde infamante de l’antihéros. Aussi tyran et imbécile, le dictateur fut un peu comme toi ! Non ?
    K_ Ni Satan ni Saddam ! Je ne suis pas un dictateur. Je suis un patriote, un nationaliste, un révolutionnaire. Écoutez, vous m’inquiétez et vous me fatiguez ! Vous êtes à la réception des arrivants ou en train de me juger ? Je ne vous vois ni queue ni ailes, pourquoi, et de quel droit me cuisinez-vous ? Vous êtes de la police ?
    S_ Tu ne trouves pas Maidoc, qu’il est beau notre martyr. Même mort, il garde de l’allure et de la prestance. Il continue avec fougue à défendre son opinion. Je crois que je vais commencer à l’estimer…
    M_ Avec tout ce qu’il a fait pour griller les siens ! Il t’a conquise malheureuse ! Tu vas intercéder dans son cas ?
    S_ S’il a été une nuisance, c’est par réaction. S’il était dans un autre continent, du temps de la libération du Canada, par exemple ? C’est un indépendantiste, qui ne s’est pas repenti et qui ne s’est pas casé, ou sur le tard, seulement ! Les grandes puissances n’aiment pas ces agitateurs. Elles n’acceptent jamais de bonne foi leurs remords, aucune clémence vraie pour les blanchir, aucune sens de l’honneur ou de la pitié pour leur pardonner !
    M_ La haine persiste après les macchabés. Malheur aux vaincus. La loi du talion pèse toujours sur eux ! Fourbes et pervers, hommes d’expériences, experts en escroqueries, ils ont peur des parjures des félons et des apostats !
    S_ Même s’il a été leur bon client, il a été lâchement lâché par les ténors du socialisme. Ceux qui ont aussi lâché Saddam, sans pouvoir au mauvais moment, le convaincre que les vents de l’Est ont tourné même pour eux, les fils de Marx de Lénine de Mao.
    M _ C’est triste, quand les meneurs de jeu, les premiers du monde moderne et civilisé, les parangons de la démocratie, les parrains complotent et vous laissent dans l’erreur pour vous condamner juste après ! Ils l’ont laissé jouer à ‘’l’empereur de parodie’’, en se gaussant de ses pitreries de maniaque ! Ils se sont amusés de son panache de gourou africain, bon pour être pompé par tous les nervis, les asservis et les mercenaires.
    S _ C’est cynique et lâche de leur part. Il avait du panache, du bagou. L’aura et la gloire d’un amuseur de foire. Ils ne l’ont jamais pris au sérieux et ils l’ont laissé divaguer de tout son saoul. La gloire, ce sont les autres qui vous la font ou la défont !
    M _ Ah non, Student, c’est la richesse et le pétrole !
    S _ Non, Mondoc. La gloire vient de la culture et de la technologie, de la science et leurs conséquentes et vraies richesses.
    M_ Il y a les illuminés et leurs illusions. Notre Kadhafi, y a succombé, comme bien des fanatiques. Des rêveurs, qui dans un autre registre produisent des ayatollahs, fabriquent des prophètes, des romanciers ou mieux des philosophes et des poètes ! Dans un registre parallèle, les moins laïques, sont pris et conditionnés par les extrêmes de leurs pensées soliloques ou de leurs idéologies rigoristes ! Leur foi puritaine ou orthodoxe, est extrême. Leurs ‘’ ismes’’, fanatisés, sans traces de doutes ni de souplesse ou d’alternative. Kadhafi, non plus, ne discute pas. Il est entier dans son entêtement de potentat, son idéologie de despote et ses crédos de monarque. Personne n’osait lui reprocher quoi que ce soit, ni critiquer son tempérament ou ses sorties de funambules !
    S_ Ses saillies !
    M_ Ses vaines avanies ! D’où la tyrannie dont il a fait preuve pour défendre ses options socialistes particulières et ses certitudes auprès de la masse.
    S_ Où est-ce qu’il est ? Il a disparu! Kadhafi, revient ! Nous allons nous occuper de toi…
    K_ Je vous ai entendus ! Je cherche ma famille. Je cherche un homme. Je cherche la faille. Je cherche ma tombe. On m’a enterré, je ne sais pas où. Ôh les lâches, ils vont m’envoyer au musée des archives et des trophées du Pentagone, comme Saddam et Ben Laden et conserver nos ADN dans leur spermathèques*
    M _ ADN ?
    K_ Google a Chrif* ! Va te renseigner sur le Google ! L’ADN aux archives et nous plombés dans du ciment en pleine mer…On va me mouiller…Il faut que je retrouve mes fringues… Je ne veux pas que Barak, Sarko et Netanyahou me voient dans cet état… J’ai honte d’être nu.
    M_ Nous aussi, on est nus ! Tiens, regarde ! Regarde !
    K_ Non je ne veux pas regarder ! Mais vous allez vous moquer ! Je ne veux rien voir avec vous !
    S _ Il n’y a pas d’habits au paradis ! Tous égaux, tout est transparent. Et on sait ce que chacun pense, même si c’est dit ou pensé de l’autre coté du globe.
    K_ Ah, c’est prodigieux la technologie. Ah, mais madame, je vous y prends ! Vous êtes en train de scanner mes organes ! Enlevez vos yeux de mes coquilles ! Vous me faites mal, très mâle…Ce n’est pas le moment de flirter ! Ya Latif men hade el Gaourate*!
    S_ Pour un tyran attirant, je ne vois que qu’une double hernie.
    K_ Mes boules sont derrière. Et madame, elles sont aussi grosses que les hernies de devant ! Apportez-moi mes habits et cessez de m’importuner ! Je ne compte pas les rares poils de votre, ‘’V’’, moi ! Que Dieu me pardonne si j’ai maté ‘’ les plis de la maja’’ sans l’autorisation de mes femmes !
    M_ Votr’Ex, vous qui adoriez vous habiller de façons multiples et si élégantes, vous n’allez pas faire exception ! Vous allez vous habituer à cet état de transparence des choses.
    K_ OTAN, suspend tes vols ! Laissez-moi retourner chercher mon Livre Vert et mes vêtements!
    M_ Faites, faites, faites votr’Ex !
    S_ Curieux ! Je crois que le temps s’est suspendu, Maidoc ! Autrement, quant à vous, a Si El Kadhafi, je ne pense pas que tu, vous, puissiez trouver un taxi pour Tobrouk.
    K_ Apportez-moi, un bus, un traks, n’importe quoi. Et faites-vite ! Ils sont capables de voler mes musées, mes habits, mes collections de gadgets et de les vendre aux enchères du Christie’s, aux plus offrants. Comme ils l’ont fait pour les antiquités de l’Iraq…Rien ne les arrête ces pu… de fils de c… ! (Censure respectueuse. Remplissez les vides, Lecteurs si vous arrivez à deviner ! Nous, madame Student et moi Maidoc, nous n’osons pas !)
    M_ Arrête ton char Kadhafi, sinon le temps va reprendre et la censure avec !
    S_ Et un conseil, ils pourraient te tuer une deuxième fois. Et là alors, nous tes amis, nous ne serons pas forcement de service pour te réceptionner, te comprendre et te supporter !
    K_ Je pourrais aller chez le yéménite Saleh et le syrien Bechar leur conseiller de se rendre à l’évidence et de lâcher la bride au peuple. De ne plus les canarder, de prendre des vacances, une décade sabbatique, barra barra ! De laisser refaire leurs constitutions et leurs élections aux zygotos pour séparer les pouvoir et leur rendre leurs libertés. Et qu’ils se la foutent leur démocratie de merde dans les gueule sous les hospices des impérialistes des voleurs de pétrole et des marchands de canons qui toujours les détesteront…Car ils sont restés au Nord, coincés aux normes des races, des croisades, des surhommes et de leurs superbes femmes ! Malgré la Moudawana et la Réforme de la Mondialisation !
    M_ Baraka men labhoute, votr’Ex ! Ghi bghiti dewarna *.
    K_ Je vais vous quitter puisque vous vous moquez, alors que je rêve seulement. Je vais aller là-bas. J’aperçois de vieux amis et des connaissances de meilleurs alois !
    M _ Hé là Mouâmmar , ramasse tes hernies et ta perruque avec toi, sinon tu leur seras méconnaissable !
    K _ Gnon, gnon, Maidoc ! Je vois Hassan II qui courre vers moi avec toute sa cour. Même ceux qui sont morts ! Purée ! Ils apportent le lait et les dattes…J’adore vos traditions, les Maures ! Y a le roi Senoussi, mon frère Abdel Noceur, Houssein, Arafat, Ben Barka, Boumédiâne, Boudiaf, ô Lalla Chafia, Lala Ghriba*. Ils sont tous là, même ceux du Sud de l’Italie y a même…Victor Hugo, Victor Mature et ces milliers de leurs fans qui leur réclament des signatures… Que des stars…Tous parlent et chantent en chœur ! Je vais leur distribuer mon livre et leur faire une conférence…J’en ai ait à l’ONU et chez les Arabes ! Ils n’on pas aimé que je tarde avant de leur jeter leur statut au pied ! Toute l’histoire se déroule là, en instantané, sous mes yeux. Toute la grande famille est rassemblée…
    X_ Moi, aussi Papa, je suis là ! Tu es là ? Mais, tu es tout défoncé ! Tu as fait un accident ? Un sacré saut ! Tu as trop bu ? Le médecin t’a dit…
    K _ Un sacré sot ! Mon petit César, mon petit Chauvageon* ! ‘’Tu coque fili’’, mio ! Où sont tes 7 frères ?
    X _ Ils te cherchent pour te casser la gueule, Papa !
    K_ Qui ça ?
    X_ Les morpions ! Les Croisés pardi ! C’est à cause de toi que les envahisseurs sont en train de nous les éliminer, l’un après l’autre ! Ils ont pris toute la Libye, avec comme alibi, la démocratie.
    K_ Les cons !
    X_ Mais, c’est pour le pétrole ! Et ils vont faire la fête avec les barbus et les intégristes pour donner l’impression aux foules arabes que la modernité va avec le droits des barbus et la volonté de la Rue. Le temps d’un autre retournement ou d’une nouvelle félonie. Pour les culbuter ! Et on sera vengés, Papatou, on sera vengés ! Oué !
    K_ Ah, oui et la Libye, doublement ravagée ! Ravagée ! Mais, passons ! Suis-moi ou dégage ! Je suis en train de chercher des appuis dans l’autre monde ! Mais voilà, Marx Lénine, la femelle Clinton et le négrillon Obama. Ah, quelles retrouvailles ? Vous, aussi ici, mes hommages mesdames ! Ici on rencontre nos ennemis et on ne leur en veut plus, c’est un miracle. Waouh !
    S_ Alléluia ! Halal Khouya !
    K _ Alors les Ricains, les rosicruciens, les croisés, les cruciverbistes, les mulâtres, les hybrides, les templiers, et vous du chandelier, vous allez faire un discours pour la paix à l’ONU ? Ou continuer à harceler, à détester, à délester et à piller ceux du Croissant fertile ? Je vois que vous êtes armés et que vous tournoyez des lassos ! On vous a laissé entrer avec ces ADM ? Tiens Hitleeer, Hima non Himler ! Pas de de confusion. vous ce4st pam pams sans tribunal et sans jugement.
    H- (Hitler). Comme toi Gadhadfi !
    K_ Attention le moustachu, Gardaffou* ! Toi, qui a été si souvent Hailé, tu es recherché. J’ai vu ta photo sur mes cahiers d’écolier, je te reconnais ! Wanted ! Il y a des cohortes de détectives à ta recherche. C’est à cause de toi que toute cette merde est là. Donnez-moi une corde, ou votre écharpe, madame Student ! Je vais…
    S_ Je ne veux pas avoir de sang sur mes affaires !
    M_ Pas d’effusion de sang ici, SVP, messieurs. L’histoire vous regarde…De la retenue !
    K_ Je veux le lyncher à mon tour, le vilain petit Adolf…Goul a lghoul* ! C’est toi le monstre qui a cartonné des millions et calciné autant d’autres ! Te voilà, il te faut rendre compte. C’est à cause de toi qu’on a été plongé dans la merde orientale…
    S_ Pas de scatologie à l’orientale, SVP, messieurs ! Laissez ce dossier aux patrons !
    K_ Et puis zut, on nous a dit de se pardonner ! Hé là, toi le poilu ! C’est toi, Samson ? Débarrasse-nous de ce SS ! Après tout ça te revient à toi et au Prince de l’étoile, Si David-Salomon. Ce n’est pas à moi l’Arabe de vous venger ou de subir la casse, à la place des Allemands !
    S- (Samson). Moi, Kadhafi, je cherche Dalila. Je ne venge personne !
    K_ Pouf, va chez ta lionne ! Elle va te raser gratis! Hé ho, et toi Caïn, un petit câlin ! T’as vu le père Adam ? On est de la famille ! Surtout avec toi !
    X _ Il ne te répondra pas, Papa ! Caïn ne sait pas parler, il grogne ! On tient ça de lui…Mais, on n’a rien à voir cet assassin !
    K_ Et Adam notre ancêtre, Séïf ? Il est ici, sur la place de la Résurrection ? Ou dans les vaps du Paradis, en train de fumer une chicha, avec une jeunesse !
    X_ Il est en train de donner une pomme à une guenon poilue ! Là, sous le palmier…
    M _ Ah, je le vois ! C’est bon signe ! La vie continuera. On va redescendre chez nous ! Le cycle inépuisable reprendra. Dieu a besoin de nous pour voir le spectacle de ses sujets et autres îbadou* ! Il faut le louer et l’admirer !
    M_ Al hamdou li Allah !
    K_ Et, il en a des ressources, le père de l’humanité, pardon, de la singeté* ! Moi aussi, je veux refaire le monde ! Je veux retourner en Afrique. Je suis bien placé pour épouser une guenon ! Non, Lucie, la fille de Sarkosy m’attend ! N’oublie pas de la parachuter avec sa dote Papa Nicholas !
    M_ Delirium…Non seulement le Guide est mort, mais il est devenu fou !
    K_ Hé les Baltaguia * de cérémonie, j’ai comme une petite faim ! Z’avez pas quelque chose à grailler en attendant ? Je ne vais pas manger mes dents ? Ça fait un moment que j’attends de vous voir meuh* servir quelque chose à grignoter ! Y a pas de snack au paradis ? Dites !
    S_ On n’est pas au Paradis ! On est dans la salle d’attente du Tribunal Suprême ! Elle est incommensurable et chacun sait ce qu’il y a de l’autre coté.
    K_ Aie, du vide ! Quels côtés ? Zut ! On va deviner mes secrets et mes fins…
    S_ La fin donne des moyens.
    K _ Lesquels ? Moi, la fin me donne faim ! J’ai comme un creux ! On dirait qu’on m’a enlevé quelque chose…
    M_ Vous avez raté la fin, monsieur « K » ! Ils vous ont autopsié avant de vous exiler dans un lieu méconnu ! Ils ont enfoui le cadavre.
    K_ Je n’aime pas ce mot ! Je ne suis ni un zombi ni un macchabé. Vous le voyez bien, non ? Sauf que moi, le premier concerné je ne si pas où l’on m’a mis ! C’est cynique, partial et paradoxal ! C’est l’anti-droit des morts de disposer d’eux mêmes ! C’est la fin du monde…
    S_ A qui le dites-vous ? Votr’Ex !
    M _ On vous a confiné dans un lieu inconnu, pour ne pas être dévoré par les hyènes et les vautours
    S _ Ni vous transformer en martyr ou en héros !
    K_ J’aurais du démissionner et aller m’investir ailleurs ! Mais, on m’a trahi malgré mes concessions et leurs promesses. Les chiens ! On m’a vidé des lieux, vidangé et je me sens tout vidé !
    M _ Juste avant qu’on ne vous envoie ici, on vous a retiré quelques pièces ! Pour les expertiser par le légiste. Ils ont dû oublier de remettre le cœur et le cerveau en place. Ou qu’il n’y en avait pas ! Chouf tchouf !
    S _ Ils devaient être encore neufs, en rodage ou dans leurs premiers plastics de conditionnement…
    K- Woaaah, les salauds ! Je ne veux pas donner mes organes, s’ils sont toujours neufs ! Putain, me faire ça à moi ! Sans me prévenir ! C’n’est pas dans le règlement des islamistes! Des racailles à la solde des mercenaires ! C’est des karchers, des GIA à la sauce Karkosienne* !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Kénitra, les 22-25 octobre 2011

    #206778
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    « LA RÉVOLTE DES TROTTOIRS ET LE MANIFESTE DES ARBRES »

    INEPTIES ET AUTRES INDIGENCES: VOS RONDS POINTS,
    ÇA NE TOURNE PAS ROND, MESSIEURS DE LA VILLE !

    « LA RÉVOLTE DES TROTTOIRS ET LE MANIFESTE DES ARBRES »

    Un bout de nuage brillant sur la crête d’une immense nuée noire. Un brin de ciel bleu des spots sur la télé, des marches, des despotes, ça c’est le versant terre à terre ! Qu’en est-il, ô miroir et chacha de télé, sur l’autre versant des planètes qu’on vient de découvrir, là, dans la Voie Lactée ! Dieu est partout, la tâche est immense. Que faut-il attendre pour corriger ou réparer tout ça ?

    C’est l’appel du muezzin pour la prière du moghreb ! Une prière pour le Maghreb aussi ! C’est aussi, sans doute, un appel à l’annulation de toute manifestation étrangère ou sauvage ! Les gens prient le bon Dieu à même sur le trottoir. Le trottoir devient un temple respecté, de par l’usage, mais pas un cirque !

    Ce conte en parabole, n’est pas une chronique des évènements mais une réflexion, terre à terre, sautant du coq à l’âne. Libéré sans plan préconçu, comme un délire face aux événements attristants et angoissants qui nous interpellent et nous irritent.

    Ainsi, les éléments vont parler. C’est un délire qui leur délie la langue ! Les trottoirs abusés, troués, violés, se soulèvent et se révoltent. Les trottoirs, à peine carrelés, sont retraversés de tranchées et ravines ! Mal assis, mal scellés, mal dans leur peau, les carreaux pètent et pestent sous la marche ! La simple marche déjà !

    C’est à la mode disent-ils de se soulever et de râler ! Les pavés sont contaminés par le voisinage ! Ils sont devenus fous ! Ils parlent et crient leur honte et leur hogra ! Contagion de voisinage malgré le mur des frontières entre frères ! Ou qu’on les ait salis, rompus, corrompus, parce qu’on leur marche dessus ?

    LOIN DE NOUS TOUT MALHEUR !

    Marche simple, promenade sur les infos ! Pas la marche du 20 février 2011, programmée intempestivement pour forcer l’évolution ou le destin. Loin des comportements grégaires qui donnent à la foule, le besoin de narguer et celui de l’offense, loin de la force du nombre et des folies instinctives, qui nées sporadiquement dans des esprits jaloux pour exploiter la misère, accompagnent en squattant les manifs pour en faire de séditieuses révoltes. Malgré les raisons et les vérités que tout le monde connait ou vilipende …

    Loin des foules déchainées, des rassemblements hirsutes que l’on veut rebelles. Loin des marches qui scandent des slogans arrogants, des avanies, des injures et un tas de misères, loin des casseurs et des récupérateurs politiques, qui supplantent les anciens pour acquérir le pouvoir. Loin de l’essaimage des troubles, des guerres civiles que l’on préfabrique, pour vaincre les nations et domestiquer les peuples. Loin des contritions, des blessures et des morts, des troubles et de la panique qui n’apporteront que peu dans la manipulation des enjeux et des richesses et des cartes.

    Loin de singer les voisins, qui dans bien des choses nous ressemblent, mais dont organiquement et par la légitimé du pouvoir, nous différençons. Loin des révoltes brutales et de leurs défis sacrificiels, loin des répliques brutales, des exactions et des belligérances, loin des actes d’immolation, des suicides inutiles et de la vindicte des foules et des crimes des casseurs. Loin des suicides et des morts, du risque de spolier nos déserts, nos richesses et nos terres. Loin du copier-coller des révoltes de masses voisines. Loin des dérives des maghrébopathies avoisinantes, lancées des sérails princiers, des salons bourgeois, des tables de presse et des écrans satellitaires. Loin des agitateurs virtuels, des marcheurs du dimanche, de ceux des souks hebdomadaires, où l’on se gargarise de mots et de flèches insidieuses.

    Loin de ces talismans, jetés comme de mauvais sorts, où l’on ne vend que des mots aguichants, des offenses nihilistes, de la hogra et des relents de scandales. Loin des préversions, de la corruption, comme elles existent partout sur terre. Loin de ces dénigrements et des ténébreuses fourberies qui squattent nos faiblesses, nos indigences et nos timides progrès. Loin des manœuvres commanditées de l’extérieur, des inconnus qui manipulent le verbe et le Web. Loin des félonies sournoises qui scrutent nos faiblesses, nous guettent, nous épient et nous pistent…

    FACE AUX FALLACIEUX PARADIGMES, UNE PARABOLE

    Ils sont, comme une panthère qui s’abat du haut de ses branches sur un lion assagi. Loin des nuées de chacals, des hyènes pleurnichardes et de leurs cyniques regards, qui croyant appliquer la loi de jungle, tuent pour prendre le territoire et les aires. Loin de ceux qui rêvent ou se croient vivre une histoire, comme dans un film de télé, qui fabriquent les événements, manipulent les esprits, exploitent les espoirs. Comme ces faquirs et ces charlatans, qui se targuent de guérir les maladies et les tares, ils font de la médecine de catastrophe, une mystification au rabais et au noir !

    Par vagues sauvages sur les rues et les consciences, le tellurisme atteint nos côtes avec des orages dans les têtes ! Entretenues par d’opportunistes intelligences, elles accostent sur nos trottoirs, inondant de monde nos places ! Les nôtres vont montrer leur pacifisme à l’ouvrage. La police antiémeute va contenir avec sérénité les sollicitations belliqueuses de la foule affolée. Mais il restera la houle des saboteurs. Celles des casseurs et des voyous en tous genres, qui mélangés aux manifestant, desservira leur cause. Le point de non retour se marque en offrant à la vindicte populaire ses blessés, ses prisonniers, ses champions et premiers martyrs.

    Ces barbares, ces mercenaires par jeux, emportés par le vent révolutionnaire, la vindicte et la rancune en fait, sèment la panique et n’ont rien à voir avec la politique, la citoyenneté, la culture politique ou le civisme ! Les slogans initiés par les officines opaques, n’ont pas de programmes à offrir ! On ne demande pas aux ‘’bâtons dans roues’’ de nous offrir une feuille de route ! Ou un planning après la chute ! Ceux que voudraient les Machiavels et leurs associés de circonstances, infiltrés physiques ou par Windows, c’est la déflagration pure et simple. Pourquoi pas des exacerbations, la lutte des classes, la guerre civile, le terrorisme local ? Et c’est là où les puissances entrent en jeu, ne sachant plus quel mouvement regretter ou encourager, en voguant à vue ou en surfant sur les marées et les ouragans qu’ils ont soufflés et insidieusement semés !

    DE LA FLORE A LA FAUNE

    La force des faibles vient de la léthargie des puissants ! Opportunistes fiévreux, jaloux empressés, qui vous dit qu’on sommeille ? Regardez le travail se faire ! Regardez comment le Trône marche et se déplace ! Labourant les moindres espaces, curant les moindres recoins, soignant, enseignant, saluant les foules loyales et sincères, semant partout enthousiasme, amour, travail, logement plus digne, sécurité et espoirs ! Bien sûr, qu’il reste des choses à faire, avec plus de passion, d’économie bien entendu et de raison ! On vient juste de commencer.

    On est en développement. On ne peut pas nous comparer aux pays les plus avancés ni les plus nantis, ni aux nations les plus riches. Ni avec ceux qui entravent nos progrès et qui pour leur expansion, veulent continuer à séduire nos jeunes, à les induire en erreur, à les intoxiquer, à nous les mettre en opposition, afin de semer la terreur et les troubles. En tentant par tous les moyens à faire chuter la Dynastie alaouite, le Prince Rouge avec et jamais en remplacement, et saper notre Nation, en nous coupant de nos territoires océaniques, pour acheter tout le Maroc, l’assujettir et s’approprier ses territoires !

    LES FÉES DES TROTTOIRS

    Trottoirs désastreux, arbres déracinés absents, trous dans les chaussées, façades odieuses et hideuses, absences de peinture et de décoration, stationnements de bus face à face à Jardet El Cadi de Kénitra, réduisant de façon critique, imbécile et dangereuse les chaussées ! Comme ici et là ces stationnements de voitures aux endroits réservés aux bus, qui plus est aux endroits les plus exigües ! Si la ville n’a pas de maîtres, qui en sont les responsables ? Ou, ne sont-ils affectés qu’aux fonctions supérieures ? Des lampes éteintes très souvent, réduisant la sécurité, le plus souvent absentes ! Absentes, comme nos parlementaires qui votent à 3 heures de la nuit, à 15 personnes, le budget annuel de l’État ! Par patriotisme, par civisme, par réaction de pudeur et de mépris, je n’irais plus jamais voter si j’étais de vous ! Je me tiendrais à carreau ! Comme le trottoir ! En espérant que les fauteurs de troubles, les responsables, absents, abscons et incompétents, glissent sur leurs propres peaux de bananes !

    Qui va veiller et contrôler la ville ? Les lampadaires eux mêmes ou les chiens qui pissent dessus ? Qui va boucher les fossés et leurs travers sur le macadam ? Ces dos d’ânes sauvage, ou les ânes eux-mêmes ! Et cela, dans toutes les villes ! Quel est le nom de cette pathologie qui touche les marocains et ce qu’ils font de mieux ensemble et qui les englue tel un ciment ? Faut-il attendre la zonation du Gharb ? Cette autonomie régionale que nous avions appelée, à titre d’exemple, avant qu’on ne parle du concept d’autonomie pour le Sahara et de vouloir le généraliser à tout le territoire !

    LE KARMA ET LES AVATARS

    Faut-il attendre le retour de Lyautey pour réaliser de vrais passages cloutés aux croisements que de dépenser de l’argent dans ces peintures que le roulage, gomme la dès la première semaine. Aucune priorité ni permis de passer aux piétons, on les ignore comme ils ignorent en retours les autos et le risque, quand ils traversent les chaussées en sortant de partout ! L’esprit ailleurs le corps collé au phone ! Spécialement aux ronds points néoformés, ces fontaines dont l’une avec son tas de roches stupides et odieuses face à la mosquée et au marché d’El Houria ? Exemples de l’absence d’imagination et des dépenses imbéciles ! C’est là qu’il fallait certainement des signalements de passages réservés aux piétons !

    L’urbanicité est-elle à ce point une notion inconnue, ici ? C’est à croire que tous le monde roule en voiture et n’en descend jamais ! Sauf que c’est général ! Mon pavé dans la mare -aux canaques*-, n’est pas fait pour tomber sur Kénitra, seule ! C’est un jet de caillasses pour réveiller l’ensemble des cadres et des passants de votre ville lecteur ! Parce qu’ils ne font que passer ! Et ils devraient laisser quelque bonnes actions pour que vous rappeliez d’eux ! Mais autocritique ! ‘’Si ton toit est en verre, ne jette pas de pierres sur la maison des voisins’’; avait rappelé feu Hassan II. A moins de devenir indous, de cramer de leur vivant et de retourner refaire leurs stages, sur terre pour corriger et rééduquer leurs karmas imparfaits !

    Et, si l’on doit faire des marches et des manifestations, des soulèvements pour révoquer les chefs d’Etat, d’Asie ou d’Afrique, ce sont les parlementaires absents, avec un pet minuscule ! Les parachutés et les navettes, les fantomatiques, présidents de mairies ou autres, qui doivent être stigmatisés et déménagés manu militari ! Par les arbres et les trottoirs ? Bien sûr ! Pour les destituer en bloc ! Le Peuple, lui, il est absent ! Il n’en veut plus à personne ! Si on lui ouvre les frontières, il s’en ira ailleurs ! Et il vous laissera voter, roter en paix, et sommeiller dans l’amphi ! Pour le moment, il veut occuper la rue et chanter sur les trottoirs ! Scander des slogans, chanter pour faire pleuvoir, faute d’écoute céleste pour ses prières ! Et, s’il pleut, il n’y a pas assez d’arbres pour se protéger des orages ! En avez-vous suffisamment dans vos villes ? Vous savez; ça fait joli ! Et ça donne de l’oxygène et de l’allure ! Ah, vous ne voulez pas planter d’arbres, leurs feuilles vous bouchent les trous !

    On doit remettre les pouvoirs au pouvoir central ! A ce Makhzen, que d’infâmes allégations ont terni. ! On doit remettre l’avenir, au passé ! Notre avenir, aux caïds et aux pachas ! Attention, ils m’écoutent ! Je ne vais pas faire usage d’autocensure à mon âge ! Et ce au Maroc nouveau, de M6! Ils n ont qu’à bien saisir le message dans sa profondeur, dans sa teneur philosophique, patriotique et mystique. Je les sais cultivés dans les deux ou trois langues ! Ils ont au moins de la classe et toute une histoire qui a fait rêver. Je ne suis pas passéiste, mais je fais révérence à ceux qui ont servi !
    Une histoire qui a son charme et ses mystères, par rapport aux sordides vampires et aux arrivistes assoiffés ! Cette démocratie-là, ne se mérite pas !

    Nostalgie de circonstance, cynisme existentiel de parade, ou réels regrets face aux prenantes angoisses ! Non, ce qui est dit par dépit, ou par nostalgie affectée, ce makhzénisme * est dépassé par les forces démocratiques de fait ou en puissance ! On ne revient pas aux passéistes clichés, qui ne gardent, et c’est dommage, que les excès surannés de leurs préhensibles, folkloriques et préhensives dérives ! La Démocratie est là, je men nourri et m’exprime, librement Arbre ou trottoir, serait-je, marqué par les frasques et les erreurs de céans ! Ou simple passant, fatigué et boiteux sur ces trottoirs troués et encombrés, ces façades hideuses, ces rues mal famées, cet a-patriotisme, ce manque de civisme qui est à châtier, disons à corriger et sanctionner, me font réfléchir ! Cette culture du bien collectif et du respect d’autrui, est la base du civisme et du nationalisme ! Ancien Marcheur, de la Verte façon, myasthénique et cardiaque, j’ai encore mon mot à dire, mes maux à médire, mon message à communiquer. Mon sacerdoce…de citoyen à défendre !

    VIVRE SA VIE D’ARBRE LA  »KARAMA SANS HOGRA » !

    C’est vrai qu’on n’a qu’une seule vie et la malheureuse se passe là ! Elle n’a rien de citoyen ni de citadin. C’est un spleen éthéré, dans les vaps, dans les nuages, juste pour dégager vers d’autres arcs-en-ciel ! La ruralisation, sans arbres, sans prairies, sans fermage, c’est le comble du paradoxe: elle ne vaut rien ! La ruralisation infâme, rien qu’avec des crottes de vaches et des relents de purin, prend le dessus sur la culture et du respect, si vital aux habitants ! Les ébauches de villes, laissées par les colons regrettent leurs fondateurs ! Leurs planteurs et leurs agriculteurs.
    Plus aucun arbre ne vit sans les siens ! Ils veulent la nationalité de ceux qui les ont plantés. Eux aussi ont le mal de mer, la nausée, la mélancolie, la nostalgie de leur anciens maîtres ! Ils refusent les autodafés ! Ils refusent de se laisser immoler par le feu ! Ils préfèrent être déracinés, libres de passer le Détroit pour aller vers d’autre cultures ! Les requins, ils s’en balancent, ils les fréquentent. Leur chair a gardé les traces de leurs dents ! La noyade, c’est une promenade de santé !

    Ils regrettent les promenades, les sorties, le théâtre, les conférences, le ciné ! Ils ont opté pour le hrig ! Ils changent de mains et de maîtres ! Le hrig pour ne plus rester entre les mains sales des rompus, qui les méjugent et les maltraitent…Ne plus stagner entre les mains d’indignes indigènes mal décrottés ! Des chiens qui nous pissent dessus, des ivrognes et des chats aussi ! On ne veut plus de municipalité. Ni locale ni concédée aux gouares et autres étrangers ! On est capables de ramasser nos feuilles et nos crottes pardi ! ! On veut une république. Chaque ville doit avoir son autonomie…pour nous arroser tout seuls, nous fertiliser et nous traiter, nous tailler…nous-mêmes ! Ou partir et chercher d’autres rues et d’autres nationalités !

    L’eau, les mers les vents les pluies changent bien, le soleil, le ciel, ne sont jamais aux mêmes endroits, ils bougent ! Pourquoi pas nous, les Arbres ! Les autres éléments bougent… Les nuages, le vent, l’air lui-même, alors qu’il est si nauséabond qu’il colle à nos feuilles, nos écorces et nos peaux ! Pourquoi pas nous ? Comme nos voisins de palier ! Qu’est ce qu’ils ont de mieux que nous ? On doit faire comme eux! Qu’on nous enlève les chaînes, les carcans, les barrières, les murs, les visas, les douanes, les taxes, les maladies et les lois qui les bloquent ici !

    LA FORET URBAINE VEUT DÉMÉNAGER

    Ils veulent fuir ces primitifs qui les maintiennent dans le règne végétal de ce pays. Nous aussi ! Ils veulent marcher, droits, et manifester, debout comme des hommes ! Ils refusent de se refugier, de déserter, ou de fuir comme les Benali, ses acolytes et ses capitaux ! Mais, ils veulent partir, la tête haute, vers le Nord. Mal aimés, ils veulent changer de look et de nationalité, faute de continuer à être bien considérés, ici, chez eux, toujours mal taillés et jamais arrosés ! Ils voudraient être des traitres rien que pour partir et se sauver ! Mais ils hésitent. Ils ne veulent pas faire certains donneurs de leçons ! Prince ou journalistes, comprendra qui voudra ! La harangue en moins, je n’ai pas la langue dans la poche ! Mais voilà, on leur dit que pour s’exprimer, librement, ils doivent s’exiler ! Sinon on les dissout ici pour en faire du ‘’pâté de papier’’ ! Dès lors manifester, ce n’est s’immoler ! C’est faire feu de tout bois. Et ça ne colle pas pour les arbres racés que nous sommes!

    Alors ils ont écrit cette lettre, espérant qu’on la remette à ‘’ Si ’’ Jean de la Fontaine ! Et qu’on la lui traduise ! Faut-il aller en France pour traduire nos mots, par des français ? Sommes-nous si incapables de traduire nos sentiments, monsieur Mitterrand, pour devoir rester collés à votre postérieur alors que vous êtes partis ? Alors comprenez-nous, nous les éléments, on en a marre des canidés qui nous arrosent pour marquer leur territoires et qui nous collent leur gadoues de carnivores dessus ! Soi-disant qu’ils sont nos gardiens et nos bergers ! Nous ne sommes plus des moutons, même si nous l’eussions été ! Nous sommes de la même chair que les cèdres et les lions de l’Atlas !

    ÉCRITS SUR DES FEUILLES D’ARBRES

    Oui, nous voulons transmette nos mots pour chanter leur calvaire, dans un conte ! Une légende, vouée aux générations à venir, afin que les nouveaux responsables en tirent une morale ! Un autre profit ! Ou à Dieu, devant la face du monde, parce que Dieu fait le destin, la nature et les libertés ! Oui Dieu fait le bon choix pour nous ! Il sait ce qu’il y a et ce qu’il a mis, sur terre et dans les cieux, dans l’eau, les nuages, l’air et cette brume qui entoure les dernières feuilles de ces arbres en hiver, comme il sait les pousses, les germes et les bourgeons qui sortent de terre et qui les vont remplacer. Il sait leurs points de chute, les voiries qu’ils vont boucher et les ignares qui vont les y laisser, au lieu de les dégager. Il sait les intempéries qui viennent, les barrages et les retenues, les vagues qui vont déferler, noyer les cabanes et abattre leurs toits, noyer les chemins champêtres, les routes et les avenues. Il sait les cultures et les villes qui vont être noyées ! La tomate et le pain qui vont renchérir.

    Il sait ceux qui vont périr et ceux qui vont chômer ! Il sait les conséquences du moindre orage ou tsunami ! A travers le monde et sur terre, Il sait les conséquences des marches en cours et de celles qui risquent d’arriver. Il sait les cours des marchés et les prix en cours et comment et par qui, ils vont grimper.

    LES TYRANS SE SONT TIRÉS

    Il sait ta force, monsieur le Président Moubarak et ton courage, tes besoins et ta santé et tes maladies. Il voit ta réticence et tes erreurs ! On te savait tenace, méritant dans le passé. Mais au moment où a commencé cet écrit, tu n’étais pas encore parti. Pas plus que Benali, n’était dans son coma. En solitaire, sous un faux nom, alors que sans sa célébrissime Leïla moitié !

    En a-t-Il informé nos prophètes et à ceux des hommes qui gèrent, en Son nom, nos jours, cadres sécuritaires, pharmaciens, juges et médecins ? Ce quand du haut de ses pyramides, momies éventrées, la mère de civilisations tremble ! Au bord gouffre, effondrement, pillage, saccages ruinent des pays amis ! Quand le maître des policiers s’évapore ou s’évade, que les siens volent et que les soldats pillent bijouteries et musées !

    Basta. Les vieux lions s’en vont. Penaud et malades ! La queue entre les pattes et c’est dommage. Je perçois cette fin, comme une humiliation non méritée ! Et ce n’est pas une victoire du peuple ! C’est la preuve seulement qu’on n’a pas de prise sur les événements et leurs complications fortuites ! Et la force et la paix de n’importe quel potentat, la quiétude des régimes, ne vient pas de l’étouffoir où l’on confine les gens ! Ils ont une âme, une vie. Il faut leur donner leurs chance de concourir à leur pays, de parler, de communiquer sans entraves, ne serait ce que pour surveiller et corriger !
    Le départ de ces deux géants, plus triste l’un que l’autre, c’est la preuve du manque de démocratie et de libertés, seulement, de clarté encore et de dépassements ! A quoi servent tous ces milliards qu’on assassine et qu’on arraisonne ? Personne ne peut consommer les milliards qu’il ramasse, vivrait-il mille ans ! Au lieu de laisser dans leur pays, pour produire du travail et enrichir les gens, ils les spolient et s’en cachent de les cacher ! A toute fin utile ! Seulement, la vie est si sommaire ! Demandez aux cigognes de notre ville, lesquelles du haut de leur nids, nous regardent. Elles ont une mémoire qui nous interpelle, nous les Marocains venus de partout, et qui habitons sous leur regards, dans cette contrée ou celle-là !

    DES FEUILLES SUR LE MACADAM

    Délire pour délire, que faut-il penser alors des feuilles des arbres qui tremblent sous les orages et les vents ? Nous autre humains, carnivores et prédateurs, nous ne sommes pas plus importants que ces feuilles de platanes. Celles de mon avenue ou de la tienne, Lecteur improbable et juge de mes allégations ! Ces feuilles, tremblent comme les lâches et les délateurs, les proies et les profiteurs. Je les vois et je les compare. Je ne suis pas meilleur et mes juges non plus !
    Je vois les feuilles des branches squelettiques qui restent en dernier. Celles de l’avenue qui tremblent dans la lumière glauque que laisse le brouillard de ce matin frileux de février. Nous, simples vivants, nous sommes avec nos espoirs et nos tares, conditionnés comme ces branches et ces arbres. Personne n’est à l’abri, ni ne sait de quoi sera fait demain.
    Ici on creuse le macadam, on le rembourre très mal. Cela fait des dos d’ânes, des dos d’abrutis ! Cela provoque des incidents ! Ici, les regards, pas ceux des responsables, qui sont absents ou neutres, ou occupés chacun ses attributions. Ces regards béants sont ouverts sur les trottoirs. Comme des ventres d’ogres hideux, inattendus et insatiables ! Cela provoque des incidents.

    PESTE ET LÈPRES SUR LES TROTTOIRS

    Comblés de canettes, de papiers sales, de bouteilles et détritus en tous genres, ils sont comme les lois opaques, impropres à l’application ou que l’on ne comprend pas ! Et les responsables ne les voient pas ! Nos chemins sont pleins de ces insalubres déficiences qui font de la ville, un endroit si mal famé, qu’il ne mérite pas ce nom ! Et les électeurs conspuent leurs cadres incompétents ! Hier, quand la ville était l’orée de la Maamora et du Gharb, les gens venaient de la capitale pour leurs repos ou leurs affaires ! Et puis c’est le dortoir ! Même pour ceux qui restent étendus, sans défenses sur le trottoir et les entrées d’immeuble, au point d’apporter le danger, la mort, la honte et la nausée ! Et pourtant face aux dénigrements, il y a des chantiers énormes et des miracles se font !Ces reliefs de ma ville, de ta vile, de notre ville, de notre pays, demeurent, ça et là, sont comme des taches de lèpre sur un visage.

    Je salue la consultante, qui pour soigner cette affreuse ‘’lèpre’’, le vitiligo, passe sa langue dessus, comme une main bénie ! Mue par une mission mystique, elle lèche les tâches disgracieuses chez les gens qui en sont frappés. C’est un miracle à portée de fragiles humains ! Hier jeune enfant, bottée pour devenir une bonne, n’a-t-elle pas attenté à sa vie en avalant tout ce qu’elle trouvait de plus dangereux, les clous ? A force de lécher les parties, c’est aussi par miracle, sans en avoir ni honte ni nausée, qu’elle reste en bonne santé. Elevée à sa mission, sans nulle élection ni préparation, c’est une nuit, en plein songe, qu’elle a reçu de Jésus, cette vision. Nos faquirs ont une belle immunité.

    DES MESSAGES ET DES VŒUX

    On espère pour nos cadres autant de protection ! Car nous autres éléments, nous avons des droits et ceux qui sont sensés s’occuper de nos affaires, ont des devoirs ! Celui entre autre de veiller sur nous et de soigner notre image et la leur. Des fois, par conséquent ! Améliorer notre vie et leurs programmes et visions, des fois, par conséquent. Nous autres, les arbres et trottoirs, qui vous servons de marches-pieds et d’oxygène, absents ou béants, comme ces parlementaires en état de léthargie, ou comme des insultes faites aux électeurs, aux urnes et à la démocratie délaissée, nous montrons nos aspérités naturelles et nos dents. Leurs fosses nauséabondes, comme ces pestilences qui nous proviennent des montagnes de détritus, non traitées ou de ces rares usines, menacent d’asphyxies les allergiques de la ville et de dyspnée toute personne qui a le malheur de sortir de sa forêt natale et de passer par cette tanière-là !

    Ces lèpres, ces poisons, ces pestes et ces abcès, ces pièges pour autos et piétons, ces feux souvent déréglés, ces lampadaires, cassés ou absents, comme ces arbres d’alignement, manquants et jamais remplacés, faut-il attendre le retour des colons pour ça, cette terreur-là, ce manque d’espérances et de paix, s’appelle la ville, le soir. Cette menace physique s’appelle la ville. C’est ma cité et tu la diriges mon grand !

    Vous pouvez remplacer Kénitrous, par le nom de votre ville chérie. Ou du moins là où vous êtes né citoyen et où vous avez une famille et peut être un boulot. C’est quasiment du pareil au même dans certains endroits de notre cher pays, de notre seule et unique Patrie. Que Dieu la préserve unie, et vous avec Parce qu’elle a l’espoir de changer après son retard millénaire, ses dérives passées, ses progrès actuels, ses attentes urgentes face à toute involution et plaies torpides.
    Dès lors pour et pour être à jour avec les éléments, ou les événements, pour ce qui est des contestations et des protestations, des livres et des éditos, c’est OK ! Manifestations et émeutes, ce sera non à jamais ! Simplement, parce que les émeutes se soldent en répressions et en sacrifices qui ne résolvent pas toujours le problème initial des dictateurs ! Pour le savoir et s’en assurer, voyons voir ce que feront les restes de cabinets et les armées des capitales qui ont chassé dernièrement leurs démons !

    SIGNÉ :
    L’Arbre du bord du trottoir, avec ce tas de piétons sur la chaussée, parce que les trottoirs sont occupés ! Du 07 au 19 février 2011

    #278300

    En réponse à : appel

    houl
    Membre

    @dawy wrote:

    @7oumidi:
    Toujours present parmi vous,meme si je ne suis pas intervenu depuis longtemps.
    Toutes celles et ceux qui ont connu OC ne peuvent l’oublier aussi facilement.
    @Fadi:
    dont worry
    Lalla 7mimsa a conclu un accord avec le responsable du mac do afin de faire beneficier toutes les mouridates et les mouridons de la gratuité du ketchup.

    Bien sur dawi est toujours avec vous qalb wa qalab si non pas de baraka.
    dit moi sid chikh : tayammoum belfakroun jayaz walla la?
    Ayman mabrouk ce que t as fait ghi dirha zina shab lhassant bazzaf PDT_Armataz_02_07 .
    merci pour ce rappel.

    #278204
    houmidi59
    Participant

    @oualid23 wrote:

    beau travail Mr Houmidi jazaka allah khayran w ja3ala tawabahoma fi mizane hassanatek

    Merci Oualid pour le compliment
    ça m’a fait plaisir qu’il t’ait plu .J’espère que ce sera de même pour les 90 visiteurs qui ont vu ce sujet

    #278202
    oualid23
    Participant

    beau travail Mr Houmidi jazaka allah khayran w ja3ala tawabahoma fi mizane hassanatek

15 réponses de 31 à 45 (sur un total de 238)
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