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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    Un conte de Noel, ‘’La pluie, le coq et la paonne’’

    Délires politiques ou réflexions mystico-philosophiques. Errances, délires insoumis et fragrances. Dénigrements identitaires et machiavélisme

    Dédicace

    Chère consœur, madame Student

    Tu m’as demandé pour David-Salomon d’Israël, dont tu es la préceptrice même au Barzakh, et pour les fêtes de l’orée de 2018, un livre, qui serait ton testament. Je ne sais pas faire de testaments, même pour une vieille héroïne ! Tu voudrais y relater pour le public tes opinions sur les troubles contemporains, tes idées de professeure à confier aux médecins-citoyens, et aux gouvernants, adeptes du civisme universel. En voici alors les premières pages. Tu voudras bien en corriger les erreurs. Ce qui relève de ton boulot. Ce sera l’épisode 78 de tes chroniques différées, Mme Student. Bonne année et bonne lecture.

    Rencontres et hasards

    La pluie, un facteur impondérable et incontrôlable du destin. Ali qui habitait ailleurs, me raconte qu’après avoir cherché où loger à Marseille, dans plusieurs hôtels tous pleins, et ce par temps de pluie, qu’il avait fini par trouver un lit double. Qui plus est, il a rencontré là, un ami de classe qu’il n’avait pas vu depuis 20 ans…Le fait de ne pas trouver de chambre dans les précédents hôtels l’a poussé à chercher et a concouru à lui faire rencontrer, par hasard, cet ami du lycée, qui allait devenir maire de son patelin ! Destins et hasards ou actions parallèles subtiles et ignorées ?

    Regrets et tristesse

    Regrets et tristesses que les pleurs ne peuvent réanimer ni ressusciter les morts. Ces sentiments, même s’ils très forts et justifiés, ne sont pas des prières orthodoxes, des incantations magiques, des miracles, capables de redonner aux macchabées de nouvelles vies.

    Quand j’entends les voix, immortelles, de ceux qui sont morts, musiciens et chanteurs, je ne peux m’empêcher de regretter qu’ils ne soient plus là. Et que leurs ombres, esprits ou fantômes, ne soient pas ressuscitées pour continuer avec brio de célébrer la vie et reprendre leurs paroles et leurs chants.

    Hammoudah Ya Hammouda

    Voici une chanson qui me pousse à rendre hommages aux voix, aux lumières et aux flammes vibrantes et inextinguibles, de ces Jilalas, ces Flambeaux et ces Ghiwanes, qui malades ou morts, qui jeunes ou encore en vie. Et par devoir et révérence, je salue ceux qui comprennent et ravivent ces andalous, Loukili, Raïss, Brihi, et ces grands du Melhoune, dont je retiens Lhoussine Toulali.

    Je n’oublierais rien de mes émotions, je retiendrais encore mes aspirations culturelles, politiques ou poétiques pour toujours. Je cite avec admiration en les louant ces illustres monuments égyptiens. Oum Kalthoum Abdelwahab, Farid, Abdelhalim, entre autres puissantes et belles voix classiques, qui sont à des millions de fans et d’adorateurs plus précieux que les pharaons. Tahar Ben Jelloun vient d’écrire ‘’qu’il vaut mieux être chanteur qu’écrivain’’ en comparant le faste des funérailles de Johnny Halliday à la sobriété des obsèques du prolixe écrivain et académicien, Jean D’Ormesson !
    Des millions meurent sans laisser de traces à quiconque !

    Les écrivains, par-delà le verbe et le ton, furent pour certains, les ferments, l’esprit et la bravoure des militants. D’autres, furent parfois les laudateurs intéressés des mécènes ou des grands personnages des régimes puissants. Voire pour d’aucuns, la flamme de l’esprit, la force convaincante des bras libérateurs des résistants.

    Les chanteurs sont morts et leurs adulateurs, oublieux ou pas, ont vieilli dans le silence d’Alzheimer. Il est un Alzheimer qui s’appelle silence salvateur et mutisme hypocrite ! Quand je vois cependant, ces grands auteurs, qui avaient des choses à dire, qui ont nourri l’opinion et forgé les caractères, je reste jaloux des lettrés, des médias et des écrivains. Je suis effaré, époustouflé d’admiration, s’il faut multiplier ces idées et ces mots par tous les poètes et les auteurs de toutes les langues. Imaginez ce que représentent les productions encyclopédiques des dix siècles derniers.

    Corruption ou avantages

    Quand je vois des nôtres qui s’entêtent, à s’enterrer, pour soigner de petits bobos, pour se perdre et s’anéantir dans la petitesse des honoraires, afin d’assumer avec abnégation ces soins…Je ne peux que comparer ces actes à ceux de l’instituteur et de la ménagère. Des actes qui dit-on, qui sont autant d’actes de prières et de foi. Et puis, par dépit pour la masse, ces stars, ces milliardaires d’entre eux ! Des libéraux, dans le commerce, la finance et l’industrie qui ont si bien réussi…Et puis ces grossistes, mastodontes es-drogues et sublimes kifards, versés dans la politique pour certain, qui seraient derrière l’affaire d’Al Hoceima ! Et ces puinés de bouchoukaras, auxquels les bons ministres ont permis d’ouvrir des cliniques, sans doctorats ! Des joint-ventures qui crient le népotisme et la corruption. Ça se voit, ça pue ! Mais qui se sent morveux, se mouche !

    Quand ce n’est pas une forme de vol, de préhension bessif par les pontes qui ont du poids ! On ne défonce pas les habitudes ni la rigueur des lois aussi simplement, il faut avoir des appuis massifs pour le réussir ! Surtout quand la décision est plus rapide que l’éclair. Tonnerre de Zeus. Sauf que ces turpitudes et ces compromissions, ces favoritismes abusifs, sont des dépravations qui fragilisent les commerces, l’économie, la réputation et la continuité des gouvernements et des pays où ça se répand.

    Blanchisseurs par-delà les murs et les lois, rien d’illégal ne leur est impossible ! Je ne suis jaloux ni de leurs idées ni de leurs biens. Encore moins de leurs collections de gadgets inutile, de leurs fermes, de leur villas, ou de leurs super cités, construites sur les terres conquises, par-delà le mérite et les droits.

    Le travail et la citoyenneté

    Mais comment stimuler les jeunes au travail et au besoin du travail, du développement, cette éthique vitale, sans donner l’exemple des riches et de leurs succès, si aguichants ? Aussi vains qu’ils paressent à certains ! Ils servent de copie, de parangons, d’horizons et de buts à atteindre. Sans vrais milliardaires, visionnaires et volontaires à la fois, on n’aurait pas de Trump à Washington, ni à Jérusalem et demain, leurs ambassades sur Mars ou sur la Lune ! Et sans ces super-richards, on ne se porterait pas au chevet du climat, chez Macron, à Paris, ce 12 / 12 / 17. Mais là, nous sommes stupéfaits à l’ONU, ce 21 Décembre, devant la déclaration menaçante de la femelle-porte-parole-des-ricains !

    Dénigrements identitaires et machiavélisme

    Les virus des langues, du tribalisme et des religiosités diverses, les germes du clanisme, implanté et cristallisé par les colons, ont fini par inoculer des luttes et fomenter des guerres internes. Pendant que les plus nantis des nôtres, qui renient l’islam, l’arabité et l’africanité de leurs ancêtres, esquivent l’amalgame avec ceux des leurs qui crèvent dans la la résistance ou l’humiliation. Allah yerham le professeur Mehdi El Mandjra ! Humiliations, du fait de leurs langues, de leurs couleurs et de leur ADN, devant les Occidentaux. Les strates inférieures grincent des dents, croyant encore avec nationalisme, à leurs identités particulières et au prestige de leurs civilisations passées.

    ‘’L’arabe est une langue morte’’, selon Mohamed Chafik, enseignant des princes et chantre de l’amazighité. Faut-il croire à ses billevesées et balivernes ? Dénigrements et machiavélisme, un rebond colonial, avec effet retard, chez le conquis. On en est venu là, au nom des origines, des clans, des particularismes et des identités, factices ou opposées.

    C’est la curée pour ce melting-pot aux nombreuses originalités, qu’est ce Maroc. La partie est gagnée par l’adversité. Partouse dans les anciennes colonies ! Epouses conquises contre-gré, courtisanes ou hétaïres, que le virus du séparatisme a fini par briser et gangréner. Fausse couche du nationalisme, avortement du patriotisme par scissiparité… Les bras divorcent du corps : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, sont écartelés ! Le Proche-Orient et ses fractures civiles et depuis religieuses, est malade des invasions anglaises, française et de nouveau américaines pro-sionistes et sionistes. Ces animosités erratiques vont foncer sur le Maghreb et s’y installer ! Nouvel exode des struggles barbares Nous nous sommes installés dans l’œil du cyclone. Le cyclope Trump !

    La paléontologie au service du nationalisme

    Je reviens aux fiers séparatistes et autres séparatistes ! Déni de leur naissance, de leurs us multiples, et de leur essence, péché originel infirmant leur estime de soi, le fait d’être nés ici, allant jusqu’à désavouer leurs identités multiples, leurs cultes et civilisations passées. Celles-ci sont, devenues infamantes, obsolètes et abjectes. Et dire que l’homme de Jbel Irhoud est d’ici-bas ! Salut à Fouad Benziane et aux découvreurs de l’Adam du Maroc et des homos sapiens du reste de la Terre. Les professeurs Jean-Jacques Hublin et Abdelouahed ben-Ncer doivent creuser plus bas encore ! Nos premiers homo sapiens, se sentent infirmes et orphelins devant les homos erectus du Nord, les descendants des Néandertaliens ! Qu’y avait-il comme ancêtres à nos ancêtres amazighs ?

    Je reviens à nos répulsifs hôtes, ils mendieraient, ne serait-ce qu’une infime attention des maîtres-colons du Nord. Ceux qui ont cherché parmi les moindres différences pour opposer, définir et déterminer des oppositions entre les habitants du Maghreb ! Une diffraction, des animosités, dans le but machiavélique évident de séparer d’entre les habitants pour dominer leurs esprits, leurs terres, sinon leurs richesses !
    Et ils chercheraient de leurs maîtres, une reconnaissance, une neutralité en se désolidarisant des leurs. Méfiance et dés-appartenance, leur sont ainsi insufflées pour ne pas sentir humiliés et sauver la face ! Cette humiliation séparatiste, cette indignation, cet avilissement, cette perte de la dignité et de la fierté, on la leur fait sentir, depuis les abjectes conquêtes de Sion !

    Fouilles dans votre génome !

    Sion, c’est l’Occident et l’Amérique réunis derrière un projet colonial, dont ont profité les victimes des nazis en réparation du forfait allemand. On voulait les mettre dans un territoire fourre-tout de tous les sémites, juifs, hébreux comme ayant le judaïsme comme religion, Israël en l’occurrence ! La Palestine a changé de nom, elle a été de longue date spoliée.

    A l’opposé, leurs racines de nos autochtones, les plus éloignées, sont reniées et refoulées. Ainsi, leur ADN est pur et sauf ! Ils, on a oublié leur histoire prodigieuse, vielle de plus de 3500 ans. Les multiples dynasties et les héros, la venue des Juifs puis les percées de divers envahisseurs. Les brassages des Branesses, venus des Pyrénées, le passage des Vandales, puis celui des Romains, tous ces-étrangers ont laissé des traces de leurs langues et mots dans les langues berbères et dialectales chez nos ‘’résistants gaulois’’, les Amazighes.

    Séparatisme et clanisme

    Faute de purisme racial, obsolète et étroit, on se pose des questions existentielles. Les Phéniciens, les Carthaginois, n’auraient-ils pas fait l’amour aux nôtres, pas plus que les Romains qui avaient élevés, le fils de Juba 1er et la fille de Cléopâtre ? Juba II fut marié par Auguste à Cléopâtre Séléné, la fille de la grande Cléopâtre et de Marc Antoine. Les deux enfants des célèbres vaincus, furent élevés à la cour de Rome.

    Il ne faut pas minimiser l’histoire, mais en être fier, sans la renier par complexe ou suffisance. Et tous ces noirs et ces mulâtres, venus depuis le passé, du sud du Sahara, faut-il les oublier ou les renvoyer en Afrique ! Ainsi, les sangs ont été mélangés de ces faits successifs-là, qu’on l’ait voulu ou pas ! Le Maroc est une terre de mélange qui doit reconnaitre tous ceux qui y vivent de plein droit, sans résurgence ni opposition des langues et dialectes usités ! On ne connait pas la couleur, ni la religion des hommes de Jbel Irhoud pour dire que tout le Maghreb appartenait à leur clan ou à leur tribu seulement.

    Heureuses situations que celles de ces millions de métis qui se savent nés des mélanges de marocains, blancs, issus des cités voisines, des bourgs et des villages, où les bruns ont épousé des blanches et où les gens des familles urbaines, dites arabes ou ‘’andalouse’’, se sont mariés à d’autres personnes d’essence et de langues berbères ! A noter que les premiers ‘’andalous’’, en plus des indigènes ibères, ont été des colons ou berbères !
    Où partir d’où et où se mettre, sur quel entre deux chaises s’assoir ou danser, quand on se sait et quand on se reconnait issu, sans complexes ni sanctuaires, des mélanges incessants de ces branches-là ?

    La faute à Machiavel

    Y a-t-il un but, une fin préconçue à ce complexe ravivé par les réflexes coloniaux séparatistes ? Machiavélisme oblige ! En fait ce droit est synonyme de libertés et de fidélités aux us et aux souches. Les racines sont inaliénables, quelles que soient les hauteurs et les branches où ils grimpent pour se différencier. C’est aussi le besoin de sagesse et d’unité qu’il est d’apaiser les racismes divers et de lutter contre la xénophobie, instillée par les maestros du Nord et leurs zélotes incongrus. Des agents, désintéressés, qui récitent, médiatisent et attisent les différences. Question de mieux se sentir dans leurs peaux, par rapport à ces ‘’arabo-musulmans’’, qui sont en déperdition d’image ! Leurs langues, leurs religions, leurs états ciblés, ces pays sont haïs de plus en plus, par les activistes des leurs ! Ces ‘’devenus quelque peu indépendants’’, furent antérieurement vaincus, colonisés et servent depuis de cibles et de repoussoirs. On est parvenu à imploser la population, et ici en Afrique du Nord, on a réussi à miner les sentiments d’unité nationale ou maghrébine !

    Ces ‘’divergents’’ se sont empêtrés dans les luttes existentielles, alors que les pays éventrés font face au sionisme international. Certains y adhèrent par une sorte refoulement rétrograde identitaires. Ils y retrouvent pour d’aucuns leur origines hypothétiques ancestrales. Le lavage de cerveau culturel est un but acquis et un symptôme. Il devient un atout une bouée de sauvetage, une échappatoire. Autrement on assiste au mal-être des humiliés et à leurs tentatives d’échapper au fait. On observe depuis leur volonté de se détacher des autres concitoyens, de ces ET, de par leurs différences de langue grossies et affichées, comme autant de particularismes identitaires qu’ils exhibent et instrumentalisent.

    D’autres sont sinon plus fragiles et ne font que réciter le slogan de pureté raciale berbère.

    Si leurs pays s’achètent des moyens de guerres pour se défendre et pour se faire face entre bons voisins, les nôtres de puristes, excipent des référentiels différents. Depuis leurs indépendances, nos pays équipent leurs armées, avec comme conséquences des freins économiques et des tares plus que aggravées. Les leurs, de toutes parts, subissent en plus de l’ignorance, de la pauvreté et de l’éloignement, la faim, les morsures du froid et la gageure des misères du corps, sans attentions ni soins.

    Anathèmes face aux outrages

    Omar Saghi de Tel-quel, me donne des idées intelligentes mais lâches pour me taire. Une urticaire que je redoute et répugne. Il propose, faute de paix ou de droits retrouvés, ‘’le silence des braves’’ ! Résilience dans l’enfouissement de la tête dans le sable ! Puisque les arabo-musulmans-palestiniens du monde entier, sont défaits ! Car, ils n’ont pas les moyens de vaincre ni de convaincre le Tyran surarmé qui va placer son ambassade à Al Qods. Quoiqu’en disent les autres puissances, que Trump défie, ils ressassent le problème sans pouvoir lui trouver une solution et sans pouvoir s’unir pour contrer leur adversaire, ne serait-ce que politiquement !

    Trump, qui malgré ses interdits, n’a pas pu atterrer la Corée du Nord qui s’équipe qu’on le veuille ou non, en fusées et autres engins de guerre atomiques, trouve sa revanche sur les Arabes et les Musulmans, bien plus aisée. Le fielleux est fou-furieux contre Pyongyang. Despote führer, arrogant et puissant, il faut le dire, il a galvanisé le maître es-fourberie d’Israël, Netanyahou. Cela, en dépit des oppositions et des imprécations, venues de partout dans le monde. Et il emmerde les pays qui lui résistent et ONU avec, en refusant leurs droits aux palestiniens et en humiliant par la même, les Arabes et tous les Musulmans de la terre.

    Comment comprendre son article ‘’ l’autre Jérusalem‘’ Les imprécateurs par milliards, pudiques et respectueux des forces inégales, témoins de l’injustice sur les leurs, vouent au ciel leurs prieurs et les âmes de leurs jeunes. Ils attendent du Dieu, commune en fait, qu’il milite et résiste face terroristes pour leur faire justice et les venger sur terre. Ruades et colères, en guise de prières pour les droits, la justice, l’indépendance et les libertés. Celles dont les envahisseurs disposent, ‘’démocratiquement’’, juste à côté d’eux ! En fait chez eux et en dedans d’eux, de leurs terres, dont ils sont les exclus, un apartheid ou ces colonisés, sont soumis à l’esclavage, au racisme et aux pires humiliations.

    A tous les gueux,

    Les tyrans ont volé Al Qods pour l’offrir à la tribu du dieu, et massacrent, en guise d’offrande à Yahvé les jeunes manifestants musulmans, qui copient le geste de David, avec leurs tire-boulettes dans la Cité de la paix, Your Salam. Jérusalem, autel de sang et non temple d’un quelconque dieu !

    Dédicaces cassées pour la bonne année

    A tous les gueux, à leur superbe et leurs offenses !
    A bas les gâteux, les ramollis de naissance, qui ont assombri la Lune en y posant leur pied.
    A ces coupoles vertes qui éclatent à l’appel des complices.
    A ce mur des lamentations qui assassine les muezzins.
    A tous ces avocats, ivre de justice et de droit, qui sommeillent sur l’affaire du Proche-Orient.
    A ces temples brisés, aux murs sans porte aucune !
    A ces monts nus, hier pileux et fiers, qu’aucune tempête n’a jamais rasé depuis un millénaire.
    A toutes ces ignobles ordures, ces cadors et consorts, ces abjects charlatans et vils faussaires !
    A tous ces misérables qui ont médit pour que Trump triomphe et que Netanyahou prépare l’Apocalypse ! Jérusalem se brise. Le cor va sonner l’Apocalypse. Ils la veulent, ils la préparent, ces Evangélistes guerriers de l’Amérique !

    A Shahrazade

    Les mille et une nuits ont cessé d’exister. Le Yémen pilonne Riad. Et vice versa. Après Al Qods, demain ce sera le tour de la Mecque et de Médine. A tous les minarets mutilés qui pleurent leurs fumées noires sur les cimetières verts, bleus de peurs. A tous les corps sanglants perdus dans le néant terribles des vents inutiles.

    Aux étoiles étiolées

    A tous ces soleils chaleureux, sans ombres et fiers, qui fleurissent sur les déserts fossiles.

    Aux funestes corsaires et aux sanglants barbares, aux assassins sans esprit ni âmes. A ces bêtes inassouvies, corrompues de richesses et de verbes infâmes ! Injustice meurtres d’innocents et guerres fratricides; vouées à l’ennemi pour lui plaire.

    Je pleure les bières qui vous couvriront de linceuls et les terres souillées de vos corps aux rouges infâmes. Je plains les pierres empourprées de vos cendres abjectes. Je déplore ces prières et ces offenses qui sortent de vos lèvres immondes.

    Condoléances culturelles

    La France soupire et regrette ses idoles et ses icônes éteintes. Qui pensait que ces monstres sacrés aillaient mourir un jour ? Hier d’Ormesson, Johnny Halliday ce jour. Demain d’autres aussi célèbres, passeront par la trappe. Déments, assassins ou héros des leurs, jacta est, BHL, Trump, Netanyahou, finiront un jour ! Comme le Che, Castro, les Césars et les Pharaons et tant et tant de leurs illustres prédécesseurs.

    Une ambassade à Jérusalem

    Je n’avais pas terminé ma carte de condoléances pour ce duo aux antipodes de la célébrité vraie, que voici cassant l’écran un super héros, Hulk 5D et en plus grand ! Tout blond et blanc, très wasp, il a fait une entrée fracassante dans la cascade des événements du monde qu’il embrouille et veut faire éclater. Des bouleversements, pire des projets telluriques ! Une avancée néfaste sur des abysses maudits, du fait accompli et de l’impérialisme funeste. Un éclat du racisme sioniste et de la tyrannie barbare, appliquées aux guerres de religions ! Un diktat aux antipodes de la démocratie, de la diplomatie et de toute civilisation.

    Vous avez vu la Palestine piétinée, dénigrée, les siens traités en esclaves-prisonniers, emmurés et muets, leur territoire rongé et sa capitale, volée. L’arnaque avalisée par les ténors du libéralisme des pseudo-démocraties. De vils assassins, super-menteurs cyniques et fourbes, porte-voix politique, qui pratiquent le racisme hypertrophié, comme identité et valeurs. Des médias et des ténors infatigables, des SS sémites aux antennes qui font l’opinion et créent l’injustice, la fausseté et l’atmosphère de haine et de guerre !

    Des philosophes, barbouses et mercenaires, au service du racisme et de la xénophobie planétaire. Ce au nom de la religion hébraïque, fanatisée à l’extrême, instrumentalisée, et dévoyée, la Bible débauchée, pour voler le territoire d’un peuple, pour commettre des invasions, des meurtres et des ravages, menaçant de guerre mondiale nouvelle, l’humanité asservie et corrompue !

    Sacrilèges et malédictions

    La malédiction des faibles et des abusés, crie et hurle, face à criminelle infamie. De quoi demain sera-t-il fait? Quelles guerres insatiables faut-il craindre ? On en devine les perdants, qui espèrent pour l’adversaire ignoble, la honte universelle, le châtiment de dieu et les pires avanies ! Ou la Justice politique, ici-bas, seulement ! Mais ils ne sont pas croyants. Pire, ils sont le peuple élu, la tribu de Dieu, ils ne craignent nul pénitence ni damnation dans l’Au-delà ! Les autres sont des blasphémateurs. Et nuls briseurs de silence ne viennent pour affronter les exactions et les fourberies des Sionistes. Ils sont vainqueurs de la ‘’guerre des civilisations’’, un nom, un adjectif faussaire, pour dénommer ‘’la guerre des religions’’ ! Et en apparence seulement. Un terme déplorable pour notre temps !

    Nos sournois cousins sémites, si affables, hier chez-nous, fiers de leur passé, qui par le temps et le lavage de cerveaux, sont devenus des ingrats odieux et des félons pervers. Combien de victimes, enfants, femmes et vieillards, seront emportés dans les flammes sionistes et les explosions américaines ? Pour expier leur passé, périr au présent et souffrir le chaos pour l’avenir.

    L’homme, digne, pacifique et pudique, se tait. Le sage est fait pour mourir comme les autres bêtes. Les rares militants, les simples marcheurs, crèvent entre les mains des assassins de parmi les pays les plus puissants. Càd, les plus intelligents des hommes, purs, riches et blancs, démocrates, se disent-ils. Les plus forts de la planète, adeptes de Satan, ne sont que de vils renégats. Mais le Démon ne leur doit rien, il crie son innocence. Le Diable n’a pas leurs compétences fourbes et sanglantes ! Terrorisme biblique dévoyé, fait de subversion, d’humiliations, de perfidie et d’épouvante !

    Le globe des martyrs

    Combien d’êtres meurent après avoir vécu un si court instant, dans cette terre vieille de 4,5 milliards d’années ? Planète qui doit regretter de les abriter, si elle pouvait le leur dire et leur parler à sa façon. Tsunamis, cyclones, séismes et tremblements, qu’attendez-vous pour venger les êtres les plus frêles et faire justice aux innocents ? Mais, hélas ce n’est pas leur boulot !

    Sans parler des nôtres, les plus proches et nos parents…Illustres penseurs, artistes et politiciens, tous partent ! Certains avec dignité et regrets, les autres…attendent dans l’angoisse et la haine de passer, qui sobrement, qui ignominieusement, leur temps, en profitant de la vie, comme elle vient ! Jetant les autres, victime ou pas, aux orties du temps.

    Sont-ils des humains ou des prédateurs abjects et inconscients ? Leur fallait-il mourir, sans cérémonies du panthéon et des églises ? Honteusement humiliés avec leurs peuples, éclatés, déchirés, effacés. Ce qu’ont toujours voulu leurs ennemis ataviques ! Les voilà ! Qui pendu comme au western, Saddam. Qui sur une brouette comme Kadhafi, à la sortie d’un caniveau. Qui percé de trous, comme Salah ce chef yéménite, tué par ses acolytes? Ou comme ces enfants pulvérisés, en cendres, sous les explosions. Au bord la mer, ils dorment à jamais, les vagues câlinent certains. Et puis, là, ô honte de l’Afrique et de la pauvreté ! Ce sont des esclaves, de toutes les couleurs, qui sont vendus en Lybie. O honte à vous, illustres misérables, qui avez brulé ces grands et illustres pays du Moyen-Orient !

    Parallélisme

    En Israël pas encore, ils cherchent un nettoyage ethniques. Vive la politique de Nathan et de Trump, ils sèment la mort en Orient. Les pays de la région sont défoncés par les affres causées par les démocrates civilisés lors de leurs missions ! Ivres qu’ils sont du pétrole et de l’or d’autrui, comme de leurs fortunes, tributs de guerre, spoliés, ou de leurs capitales et de leurs terres, au prétexte de souffler un air de Liberté pour leur offrir la Démocratie ! Hypocrites menteurs et abominables assassins ! Les victimes de ces divers terrorismes attendent leurs droits.

    Froideurs mortelles

    L’hiver participe à la moisson des âmes, en soufflant les bougies des malades et encore plus des plus vieux. Grippés et alités devant l’écran, ils remercient Dieu pour la pluie qui plait aux agriculteurs, les richards d’entre-deux et les petits fellahs. Les politiciens vont enfin montrer leurs nez ! Leurs bénéfices iront grimper.

    Injonction !

    Tu aurais dû te faire vacciner contre la grippe pour t’éviter de nous dispenser tes peines et de sombrer dans les délires. Verbaux ou écrits. On veut lire autre chose. Tes maux de gorge viennent des échos que tu lances sans arrêt sur le Web. Et tes éternuements, n’agitent nul responsable pour répondre à tes idées saugrenues ! Ils sont loin d’écouter et de lire, ou d’appliquer tes suggestions. Si banales devant les fiers et distants décideurs…Inutile de les rappliquer et de les réécrire encore ici, même si certaines de ces idées ont été publiées dans la presse écrite, avant d’être appliquées, dix ans après ! Epargne-nous ton lexique boursoufflé qui constipe tes écritures. Déjà illisibles de par les lourdeurs incompréhensibles, les colères inutiles et les sorts jetés contre les plus puissants des tzars, des empereurs et des kaisers !

    Idées miennes, pertinence et réalisations

    Attendez, avant de me clouer le bec et de tourner la page ! Je cite de mes idées quelques-unes.

    * Les cours d’alphabétisation dans les mosquées. Voir Libération le journal socialiste, qui avait publié, cette proposition aussi frappante, bien avant que ça ne commence de se faire par les awqafs !

    * Les hôpitaux itinérants de secours militaires. Merci au doyen Berbich et au General Archane de leurs écoutes polies de mes anciennes lettres et au cas où ils auraient transmis, plus haut, mes suggestions et idées!

    * Cent hôtels en face des derricks. Des noms internationaux sur d’immenses hectares, d’Oujda à Tanger jusqu’à Lagouira. En invitant tous les pays à concourir et à y investir. Avec une route côtière pour les relier et du travail et des écoles pour les ménages immédiats et villages avoisinant.

    * L’université de perfectionnement théologique internationale. A Fès, capitale religieuses, ou à Maamora, spacieuse forêt, pour les abriter et pour s’y concentrer, le plus tranquillement possible. Chaque religion aura à faire ses constructions et ses départements, lesquels seront répartis comme des branches. Une étoile centrée par un vaste espace culturel pyramidal commun.

    * Et ces temples des religions, auront en commun, un amphithéâtre central, qui sera le lieu des conférences et des communications de l’université œcuménique des religions. Le Maroc donnera l’exemple d’ouverture aux nations, dans le cadre de la liberté des cultes et de la tolérance. Le dialogue des religions aura un organe pour de vrai et les sessions se feront avec respect, fréquemment.

    * Les aides humanitaires seront délivrées dignement. Plus jamais de sacs de bouffe humiliant aux gens, pour éviter la cohue des souks et les morts conséquents. Un choix libre et plus amène serait de leur donner des subventions et de l’argent ! Ni de souks de ce genre lors des fêtes ou au début de l’Aïd et du Ramadan, mais de l’argent comptant, pour minimiser la cohue et les déplacements.

    *L’Intérieur et les Municipalités auront le soin de faire les listes des bénéficiaires réguliers et de délivrer les subventions. Sous le contrôle des services de sécurité, des Awqafs et des représentants de ces bonnes gens !

    * Pour les urgences à travers le pays. Multipliez les hélicos de secours de la Gendarmerie royale et de façon importante.

    * Une division et du personnel à former d’un seul tenant, pour la maintenance, le pilotage et les soins. Grâce aux dons et aux prêts humanitaires des pays nantis. Des ressources transparentes et visibles. De par le concours important de nos amis du Moyen-Orient.

    * Revoir avec sérieux et totalement les routes des villages et celles de l’accès des tous les villages aux axes routiers nationaux. Un plan Marshall grâce aux soins de nos amis d’Orient et d’Occident ! Ecoles, dispensaires, électricité, eaux de boisson, voiries, routes et ponts, tout cet ensemble pour plus de complémentarité rurale. L’INDH sera rurale aussi. Le Maroc, sera transformé en un chantier incluant tous les villages de toutes les régions du royaume. Pas que Al Hoceima, qui aura obtenu cela, en faisant beaucoup de bruits.

    * Plus facilement et en clin d’œil sur simple décision royale ce projet. ‘’Opérations cités propres’’. Afin de rehausser la notion de cité et de communauté citadine, des biens et des devoirs collectifs, de culture de citoyenneté et de civisme, qui sont les bases élémentaires du patriotisme, de l’amour du pays et de la civilisation.

    * Des trottoirs nets et nettoyé, propreté et carrelage,

    * Des chaussées à goudronner et des façades à peindre, avec curage des voiries, avant les hivers, à faire durant une semaine symbolique et à réaliser 4 fois par an, dans toutes les villes et les bourgades du royaume.

    * Interdire de roulage toute auto ou bus dégradés et dégradant. Une horreur pour les locaux et aux yeux des touristes. Une honte internationale pour ce Maroc qui veut faire tant d’efforts pour améliorer son image et montrer ses progrès à l’Afrique et aux pays développés.

    * Le Roi s’échine à améliorer notre image pendant que les municipalités commettent des entraves punissables et des inepties qui détruisent les efforts du Roi. Sévir et corriger les saboteurs et les impudents, est une bonne philosophie, qui doit devenir la règle et la norme et non l’exception !

    Appel citoyen aux Hautes Instances,

    Patience Lecteur ! Appel de l’AAMM ! Encore un mot de prospective, qui annonce et prophétise une autre Révolution Royale, sanitaire cette fois ! Une attention soutenue envers l’Enseignement, la Justice et la Santé.

    Outre le Ramed et les efforts de l’INDH consentis en matière de santé, l’attention envers les handicapés et face aux épidémies, sont des faits encourageants certes, mais à plus développer.

    Qui plus est, sur le plan des impôts indirects et sur les maladies, il y a un hiatus arbitraire inique ! Des impôts indirects, des taxes inconscientes, des taxes de Douane et de TVA sont appliquées avec ineptie. Les malades sont exploités, grevés d’un tiers du prix ! Des taxes prélevées sur leurs médicaments et durant leurs états de souffrances et de maladies !

    Il y des aveugles ou des ingrats, parmi les ministres, les conseillers parlementaires et les cadres surpayés, surpassés ou dépassées. Des responsables qui n’ont pas résolu le problème des taxes injustes sur les maladies et les médicaments !

    Imaginez ces créatures nouvelles, hommes et femmes, puis ces lois immondes qu’elles nous laisseront encore appliquer sur nos tares épisodiques et sur nos affections chroniques ! Imaginez Lecteurs et Décideurs, que pour ma grippe et mes maladies chroniques, que je paie des impôts indirects. Et vos parents et vous aussi !

    Des taxes de Douane et de TVA, innommables et abusives, sur mes douleurs et mes peines. Sur les pauvres et les riches ! Et qu’un carcan de 27 % du prix, invisible et de trop, va pour alimenter ces ministres bien aimés ou pas et que le destin rejette et ces parlementaires qui méritent la prière de l’absent. Je me plains à celui pour lequel on ne vote pas. Et à Dieu, tant qu’on y est. Pourquoi pas ? Peut-être qu’ils m’entendront, les anges ? Faute d’ouïes chez les ministres concernés et très souvent sollicités, par mes soins. Faute de réponses polies des conseillers d’en haut et de ceux d’en bas, les parlementaires, présents et assidus.

    Il faut que la bonne gouvernance, remarquable, celle autoritaire et efficiente des plus hautes autorités entourant SM le Roi, soit intéressée et investie afin de corriger ces exactions et cette bévue.

    Répétition et précisions

    Le deal du projet de Réforme Royale devra cerner le grave problème de l’iniquité fiscale. Celui qui concerne en bloc les soins, les analyses, les radios et les médicaments. C’est celui du carcan des taxes punitives et moyenâgeuses, sur les médicaments. La dime et la gabèle que sont les taxes iniques qui ne frappent que les seuls malades ! C’est grave, convenez-en !

    Nous le redisons. Il faut procéder à une meilleure justice fiscale en dispensant, en dépénalisant les médicaments et les malades, qui sont les seuls à payer la Douane de 17 % et la TVA de 7 qui a été portée honteusement pour son innovateur à 10 % ! Soit 27 % de pénalités et que ne paient que les seuls malades, sur leurs médicaments. Une honte et une injustice ! Avouez-le !

    Les malades de tous les secteurs, ceux des Hôpitaux dans l’achat du matériel médical, des réactifs et des médicaments, ceux des Caisses des malades, supportent ces ponctions aux dépens des économies de leurs adhérents malades. Et c’est pire pour ceux qui n’ont pas l’heur d’avoir une couverture médicale.

    Ainsi, oser la justice de la fiscalité des soins et des médicaments, est une réforme sublime. Elle est digne des plus grands actes religieux et de justice sociale de SM le Roi.

    Elle sera exemplaire, car c’est une innovation planétaire. C’est un chantier humanitaire et de justice, digne de SM le Roi Mohammed VI. Je vous laisse réfléchir, messieurs dames les Leaders des Partis, des chambres du Parlement et vous autres dignes et respectables Conseillers de SM le Roi !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 24 Décembre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    Partir en cadeau, les paroles en offrande

    Les chroniques différées de Mme Student,
    Épisode 75 : Sentences et paradoxes

    A Ssi Mohamed Rhaga, dont ses douleurs récentes l’ont emporté en 48 heures, alors qu’il était jeune et sain encore !

    AVANT LE DIALOGUE ENTRE MAIDOC ( M ) ET MME STUDENT ( S )

    Les éléments du chœur de femmes chantent leurs cantiques sur scène. Chacune des artistes est adossée à une grande photo en couleur de sa région d’origine. Elles tiennent des instruments de musique différents les uns des autres. Toutes ces chanteuses sont habillées selon leurs régions, mais en tenues longues, quasi transparentes, pour donner un sens à leurs critiques chantées qui proviennent des profondeurs de leurs tribus et de leurs cœurs. On va les appeler l’une après l’autre par leurs prénoms. Elles entrent.

    LE CHOEUR DES FEMMES

    Aicha _ Où sont les résultats de nos prières et de nos imprécations ou sont les bénéfices de nos ordonnances et nos dons ? Où sont ces talismans lancés comme des feuilles d’automne qui se savent mortes déjà ? Les organes et les membres de nos territoires tombent un à un nous nos yeux mornes et béats ! Le printemps du seigneur des satyres et des faunes, invoque l’aède…Ce larron vient. Il vient chante la culture indûment. Il danse tout nu devant la mosquée et ses gens. Les prières surérogatoires ne font alors plus rien ! Ses médailles témoignent de son usurpation. Partir en offrande ou en cessation de service, in ne voudra pas…Quitter la salle remplie da fans ? Non ! Quitter la vie ne serait pas pour lui la solution ? Sont-ce des sévices, ‘’Saigneur Journaliste’’ que beaucoup admirent, quand tu nous nous administres, en guise de salaire pour services rendus, ton silence ingrat ? Reçois donc mes serments en peine, triste renégat ! Et toute ma malédiction, en attendant le Jugement dernier, si Dieu agrée quand même à la résurrection des apostats.

    Khadija _ Sœur, il te rend malade ! Oublie-le ! Déformation professionnelle, tu me fais de la peine ! Je tiens tellement à la santé, dans laquelle je professe et donc à la vie des gens, que j’ai hypertrophié l’amour de la vie. En conséquence, j’ai peine à admettre la mort et à l’accepter, même si faute d’espoir, elle met fin aux insupportables souffrances. Et puis laisse Dieu faire son boulot ! Fais confiance à la justice immanente et va en paix !

    Zineb _ Souffrances ! Que reste-t-il comme justice, que reste-t-il comme droits et ressorts ? Sinon de jeter des sorts comme tu sais, Sœur, et de lancer des imprécations. Toutes les malédictions sur cette espèce d’escrocs et de crapules aux masques de romanciers et de faux poètes. Des maîtres-chanteurs, en fait. En fête, oui, ils se rincent de vie et s’en enivrent goulûment ! Ce sont les propos du dimanche d’un croc-niqueur*, narquois ! Un escrocrivain*, un bellâtre qui fait des haltères. Guérillas et médisances sur les ondes, qui me font râler. Avec autour des gens de culture, certes, des journalistes qui le crient haut et fort, oui. Mais, il est des lâches et de soi-disant hommes politiques, qui font pire ! Des agents malfaisants qui se déclinent de l’état, criards, fourbes. Médisants et sans foi. Waw !

    Ghita _ Re-waw ! Outre le Hirak, faucheur de ministres…Outre les tsunamis des forumeurs, irrités qu’ils sont à travers le village planétaire, le monde, voici le facilitateur et sublime Messahel ! Un ponte ou une demi-pinte ! Faute d’exiger du ‘’minus-tre’’ de dégager, soit un minimum de diplomatie, ils l’injurient haut et fort à travers la toile…Ya ! Il y a un étonnement, une stupéfaction totale, par-dessus la médisance du Messahal. Un des Schpountz de service. L’un des hérauts et des connivences, au vu de ses propos indécents. Par-delà les abjectes insultes placebos et les propos malveillants et stercoraux, voici donc une déviance. Une plaie de plus sur la frontière, une insulte que tous les citoyens se doivent de ressentir des deux côté du mur et des ‘’Deux mulets’’, Zouj bghal ! Serions-nous si justement dénommés ?

    Amina _ Non ! Voici, une cicatrice de plus que le gouvernement doit soigner. Une balafre, une ecchymose, sur un gouvernement extrait au forceps, en mal de cohésion et fédéré par besoin, qui veut rattraper les parjures et le temps perdus…Et sauver ou enfoncer des noms ! La vague des limogeages est une des foudres du pouvoir !

    Touria _ Voici des questions existentielles. Qu’est-ce qui nous a donc causé ces retards supplémentaires et qui nous a fait remarquer ces tristes manquements ? La marche protestataire et tenace du Hirak ou cette interface écrasante et accidentelle du Fikri et de son espadon ? Jusqu’où va traîner cette affaire ? La goutte qui allait faire déborder le vase…

    Najia _ Le hasard, le devoir, les retards et les manquements malveillants, le manque de suivi sérieux et les déficits d’implication, qui plus est, ceux des plus hauts cadres, les zélotes illustres et les élus de l’Etat ! On leur en veut, mais on tremble pour eux, depuis, face aux justes et impartiales et exemplaires sanctions ! On a peur pour eux ! Et s’il fallait passer par là, que exemple ne soit pas partial et qu’il aille jusqu’au ciel ! Un vieux malade doit être soigné aussi…

    Fouzya _ Avc, Alzheimer, Parkinson ! Gérard Depardieu sur l’affaire Weinstein : « Je déteste les prédateurs, dans tous les domaines » A quels morveux qui se mouchent, s’adressait le géant français et nouveau russe ? Et qui plus est, se sentent-ils blessés, ces vicelards qu’il indique du doigt ?

    Rkia _ Entre dix mictions et un sommeil déchiqueté, pas moyen de laisser une place aux rêves. Idées, songes et sentences, s’effacent aussitôt et tombent dans les couches…stratosphériques de l’oubli. Voilà qu’on impose au puissant handicapé de faire le juge et le procureur, dans son bureau-prétoire et lit ambulant ! Par-dessus la lunette ovale du siège, l’eau du siphon se trouble. Il ne peut plus voir sa tête miroiter dessus ou dedans. Ni encore garder ce reflexe viril de coiffer ses mèches noires de ses doigts, en s’y regardant. Derrière l’ancien bellâtre et brillant diplomate qui a appris son virulent et superbe français à Oujda, il y a le frangin ! Devant glorieux maquisard et richissime homme d’état, qui résiste stoïque à la maladie qui le corrompt, toute l’armée veille au grain ! On lui dicte ses mots et ses décisions, déjà prises à sa place, mais qu’il lui faut balbutier et sortir parfois. On lui imprime même ses propres sentiments. Si la colère intérieure le prend, il n’a plus la force ni encore la rage ou les mots pour l’exprimer, comme devant, en homme fier, debout et vivant !

    Khadija _ Très estimé et ‘’Pauvre président’’ ! Un déni sanitaire. Je lui donne d’ici et gratuitement un certificat médical d’inaptitude physique pour toute fonction et tout travail ! Et je le remercie…du fond du cœur ! Qui rend les Maîtres du Fauteuil impérissables et ceux du trône mobile, plus fiers et plus offensants que d’habitude, en laissant leurs ministres caqueter en l’air ? Qui donc les laisse ‘’traire’’ le peuple frère et braire par-dessus le mur ? Au lieu de calfeutrer la haine et la superbe cultivée, voici qu’on les vêt de médisance et d’échos pervers et pernicieux ! La diffamation, l’accusation comme armes de guerre et comme ciment nationaliste et religieux du peuple des Fellagas ? Ostensibles et narquois, des lâches, si forts et si fiers de soi dans leurs egos surdimensionnés, certains ne font que se moquer au lieu de se donner la main entre maghrébins !

    Fatima _ La noce des papillons ! Regardez-les vivre et voler ! Des harcèlements en l’air ou l’art de faire la cour au soleil. Sortant de la haie verte et de ses feuilles qui palpitent dans le vent, des troncs de bambous virils comme des massues, se hissent vers la conquête du ciel et veulent le tancer et percer les nuages roses qui se promènent. Entre les fils éclectiques, qui leur servent de portée musicale, deux papillons de mêmes couleurs, se poursuivent en virevoltant. Le jour où les chats se mangeront, les lépidoptères et les pies chanteront comme des frères.

    Zahra _ Je poursuis. Aussitôt collés, voici qu’un félin saute dans les airs! Un fauve qui les happe en plein coït. Coitus interruptus, c’est ça ! Adieu la vie, adieu l’orgasme. Rien de pire que d’être attachés et aussitôt bouffés, alors qu’on n’est pas descendu du septième ciel ! Dévorés pour calmer la faim et les ardeurs d’un chat, un triste sort ! Mais où sont passé les câlins ? Un vulgaire matou de caniveau, un chat de gouttière, un sanguinaire de carrière y a mis fin. Ce chasseur, cet assassin malsain, m’a empêché d’admirer la ronde des couleurs, la subtilité des mouvements, la danse de l’amour de ces papillons rares dont je ne connais pas le nom. Satisfaire la culture de la bête, suivre son instinct vital, est synonyme de soif de meurtre et de mort. Un besoin, un jeu ou un passe temps ?

    El Alia _ Pastiche et paradoxe ! Seulement, vais-je me dire, en quoi ces félins domestiques ou ces chats d’égouts, en quoi ces hères, en quoi ces rapaces, ces rats, ces crocodiles et ces vautours, diffèrent-t-ils des humains ? Ce sont leur propres mots et c’est ainsi qu’ils s’interpellent, entre braves leaders ! Au Parlement même, dans la Capitale ! Civils, tels ceux du dîner des élections ou à la veille des urnes, faux dévots et imprécateurs, ministres arrogants accrochés aux frasques des fêtes, voleurs ou dispendieuse mafias, militaristes, populistes, mercenaires funestes, félons infidèles, apostats guerroyeurs, miliciens fanatiques en quête de beaux meurtres, pour le plaisir de l’horreur et le cinéma, impérialistes ostentatoires et superbes, calés dans leurs fortunes, leurs identités fourbes ou forcenés, en mal de soulèvement des partis étrangers pour fomenter des guerres civiles, des guerres séparatistes entre pays frères ! Pour vendre des armes, sans plus ! Les meurtres et le sang importent peu, le but c’est l’argent des autres !

    Salima _ Un mot à Crésus ! Que reste-t-il de nos richesses, Hercule ? Que reste-t-il de nos fêtes, de nos ivresses et de nos bêtes, Champions ? Que reste-t-il de nos jeux et de nos conquêtes, Seigneurs, Chanteurs en manque de viols ? Que reste-t-il de nos habits et de nos palais gigantesques, Docteur ? Que reste-t-il des images floues de nos hobbies et de nos petites choses, Professeur ? Des chants de regrets, des aboiements ou des pleurs ? Que des achats futiles, des avoirs qui passent et des leurres, maître Procureur ? Une image virtuelle sur un miroir cassé pour attendre l’heure ? Que reste-t-il des civilisations trépassées, de cet Homo du Jbel Irdoum ? Des ossements d’australopithèque ? Au mieux du Neandertal ! Les souvenirs périssables des mortels qui nous ont précédés, Lucie, ma chère?

    DIALOGUE ENTRE MME STUDENT ET MAIDOC

    Les chattes se cachent pour mourir

    S _ On ne cache que les morts. Les sépulcres et les cimetières sont les dernières caisses de la vie ! Les derniers retranchements et ultimes sanctuaires. Cacher, c’est mettre dans les tombes les parties qui restent sans vie. Jusqu’à quand ? Résonances, logique et résistance de ceux apprécient la vie, la création et l’univers, et qui ne veulent pas mourir, quitte à se créer une âme pour palier à la mort et se réincarner. C’est nécessaire pour justifier la création, la vie et l’univers.
    M _ Ultime précaution et acte final et trace de vie : se réfugier dans un coin ! Seul et blottis sur soi, la queue enroulée sous le corps, en position embryonnaire. Voici un paquet que l’on met, à sa découverte, dans un pot comme une plante ! C’est le chat d’hier que ‘Ali Izzed a tenté de sauver. Faut-il le recouvrir déjà d’humus et de fleurs, après sa piqûre d’antibiotique, que lui a délivré un aimable vétérinaire ?
    S _ Un humain, c’est dans un coin aussi qu’il se laisse faire ! Etendu, sur une natte ou un vieux lit. Les fourmis guettent et n’attendaient que lui. Un débris d’humanité, ça ne prend pas beaucoup de place. Un reliquat dont on ne veut plus et dont on espère le départ, au mieux sans souffrances, surtout s’il laisse quelque chose. On l’accroche au lit, au mieux, on l’y fixe avec des épingles, pour ne pas laisser choir la couverture qui le recouvre…C’est une lettre à la poste, bien timbrée, quoique moisie mais qui part.
    M _ Les oiseaux se cachent pour mourir, dit-on. Sur les branches, entre les feuilles, comme d’un linceul choisi pour sa couleur ! Le refuge est élevé et inaccessible. La nature est plus belle et plus hospitalière.
    S _ Crois-tu ? Les oiseaux ont précédé les chats, selon le film et le livre qui ont lancé ce dicton. Les chats quant à eux, s’isolent pour guérir, d’après ‘Ali. Ils ne savent peut-être pas ce qui les attend : la mort ! Ils peuvent souffrir et crier de douleurs, mais ils ne réalisent pas, ils ne savent pas qu’ils sont mortels et qu’ils vont mourir.
    M _ T’fou à la mort des proches et celle de soi, t’fou aux maladies, à la misère et à la pauvreté. T’fou aux riches qui ne donnent rien, t’fou aux faux dévots, aux escrocs, aux prétentieux et aux voleurs. T’fou aux insomnies, t’fou aux moustiques, aux chiens, aux tiques et aux araignées. T’fou aux rats et aux humains qui leur ressemblent,
    S _ Arrête, tu vas avoir le vertige !
    M _ T’fou aux généraux, les traîtres de leurs chefs et de leurs nations, t’fou aux fourbes et aux félons de leurs pays. T’fou aux ministres et aux députés qui ne font pas leur boulot, t’fou aux impérialistes qui écrasent nos bonnes gens et nos bons chefs, T’fou à ceux qui placent les matons, les rapaces et les tyrans dans les colonies. T’fou sur ces monstres qui vampirisent nos pays et qui éclatent et brisent nos nations, pour leur lubie.
    S _ Encore une salve d’esclave, fourbi, qui n’en peut plus, mais qui râle et garrotte, Maidoc ! Je vois que tu as oublié les voisins et les métropoles, les guerres, les lâches, les lâcheuses de toutes sortes. Je vais prendre un peu d’air. Les immeubles ont fermés tous les horizons. Toutes les fenêtres sont closes. Il y a un brouillard farineux et frais qui réanime les pommettes. C’est mieux que l’odeur de cigarette de ton Dr Djo. Les jeunes bambous élancent leurs troncs virils dans la solitude du ciel, sans étoiles pour, les griser.
    M _ Tu me répètes, tu m’as appris ! T’fou aux racistes de toutes les races, t’fou aux profs corrompus, aux programmes yo-yo et t’fou sur ces valses obligées. Celles des langues des maîtres d’hier, enseignées aux indigènes, obligés et contre leur gré. T’fou à leurs complices, qui ignorent nos droits et qui bafouent notre indépendance, notre identité et nos libertés !
    S _ Si tu craches autant sur la civilisation, nettoie ta chemise, vieillard asséché ! Y a comme un mollard dessus !
    M _ Je pisse dessus ! Comme un Sphinx ou une Gorgone, Cerbère, l’Hydre ou la Chimère !
    S _ Ça risque de sentir et c’est pire. Attention à la lunette de la cuvette que tu mouilles. Attention à tes chaussettes et à ton pantalon aussi. Introspection aveuglante et autocritique : le papier, s’il avait des yeux, ne verrait que des trous ! Tu devrais faire ça en assis-tailleur. Déshabillé, serait mieux encore !
    M _ A la mosquée, aussi ?
    S _ Je te parle de chez toi ! A la mosquée, si tu y vas, un jour, utilise la pierre avant la prière ! Pour tes ablutions, lustre-toi avec. C’est acceptable et c’est tout comme. C’est l’esprit aussi qui doit se purifier avant le corps. Les ablutions sont une hygiène, oui, mais aussi un symbole de pureté et d’égards envers Dieu. Celui que tu invoques et que tu vénères .Celui auquel tu adresses tes louanges et tes vœux.
    M _ Attend, arrête de me sermonner, on n’est pas dans une église ! On n’est pas dans une conférence du Ramadan devant le Roi au Palais !
    S _ A-propos, comment va le Ramadan ? Tarik, avec la cohue qui lui colle au cul pour une affaire du même genre ?
    M _ Pouf ! Qui est derrière cette mascarade ? Et celles du même ressort aux States chez les acteurs et en GB, chez des pontes encore ? Si je pisse à côté, ce n’est pas de ma faute. C’est le robot pisseur qui est détraqué ! Le corps qui a mal fait sa maintenance ! Là c’est un peu raté ! C’est la Nature, Maîtresse qui m’a fait tout petit et gauche…
    S _ C’est pire que ce que j’espérais ! Pire d’être ou de l’avoir tout petit ! Alors cesse de trop boire ! C’est pour les petites bouches. Attention au lait ! C’est pour les petites bouches.
    M _ Le scotch au lait ou te scotcher au lit ? J’entends mal !
    S _ C’est pire encore, que je ne croyais !
    M _ Et te téter pour le lait, ça me rappellerait ma mère, Ketty, même si je l’ai fait trop peu avec elle !
    S_ Ah bon, mais je n’ai pas de lait moi. Je n’ai jamais été mariée, pour en produire un jour, pour mes bébés !
    M_ Ça ne fait rien ! Y a moi ! Adopte-moi ! Je te téterais quand même ! Pour le plaisir…
    S _ Ça nœu…Ça ne…ça ne viendra pas !
    M_ C’est choquant, si c’est ainsi ! Puis tousser, pisser, souiller, ce n’est pas moi qui ai fait mon corps ainsi. La biologie, la physiologie, ce n’est pas mon domaine. C’est la nature qui m’a fait ainsi, sur commande du Créateur !
    S _ Tu es nerveux et assez fou pour tout braver ! Et me harceler, alors que je ne suis qu’un spectre, une revenante en mission, une lumière à peine visible de toi ! Tu es devenue vulgaire, trivial et colérique.
    M _ Seulement quand je te vois, ma Chère ! Non pas bagarreur, mais timide, respectueux et naturellement très assagis !
    S _ Voici un vieux sage, un excité, devenu trop vert, et auquel il manque des pierres pour parler…Tu viens de Ghaza ? T’as pas peur des balles ?
    M _ Non je suis lucide et assagi. Pourquoi les cailloux ? Je ne suis pas David-Salomon, ton élève juif, et prince hébreu, pour en porter surmoi ou pour les jeter sur les autres !
    S _ Pourquoi pas des couteaux et des lames, des haches et des machettes, comme les tiens, pour être craint et entendu ?
    M _ J’ai assez de mots et assez de force pour les prononcer ! La force de la justice, la loi est une arme, elle-aussi. Elle me suffit si elle décide de faire son boulot…
    S _ Tu dis ça, tu racontes ça par fausse diplomatie ! Les flamboyants, eux les puissants, les cadres et conseillers, ils ont le tahakoum*, dicit Benky pour être cuit et toi tu as le tahachoume* !
    M _ Honte à moi, c’est quoi ça ?
    S _ Recto Verso de la même attitude. Le tassékoute* et le tabakoum*, qui sont synonymes ! Tu es niais et paresseux. Et ça aussi, c’est tout comme ! Timide, par trop pudique et craintif. Les bras cassés et casanier ! Je crois que tu es devenu agoraphobe ! Victime de ton tachaoum*
    M _ Mais c’est quoi ça encore ce charabia ? Moi, pessimiste ? Non pas ça, ça esquinte la vie ! C’est une analyse caractérielle psycho-chose erronée que je déteste. Et puis, tu n’es pas du métier !
    S _ Tu fuis les gens ! Tu n’as plus d’amis ? Victime de ta grande timidité ! Ta pudeur est maladive ! Ringard ! Tu ne fréquentes plus personne… Même pas les emmerdeurs et les profiteurs, les filous du boulot et ses usurpateurs, les salauds qui malmènent les cons-frères ! Serais-tu déjà mort, Maidoc ?
    M _ Mais, il y a toi, mon Cyclone, ma cyclope qui me regarde de travers ! Tu es une vague, un, non une tsunamie* ! Enfin quand tu vas et tu viens, ma Student, ma vivifiante Revenante si vivichiante* amie ! Ma lubie coléreuse, orageuses, colleuse, ringarde, tu me l’as dit, et plus que nouggara*.
    S _ Mais, c‘est quoi ton Niagara ? Et puis, assez chanté ! Reviens sur terre ? Rabelais-Molière !
    M _ Ce sont des chutes, des cascades, une source ! Une râleuse, une fontaine anti-jouvence intarissable ! Un geyser qui sort des tonnes de critiques, des torrents intarissables d’observations inutiles, et qui à force de cri aigus, des chicanes insortables à propos de tout et de rien, qui vous noient et vous irritent à vous faire attraper des angines de poitrine à chaque réflexion. Et surtout quand ce sont de mièvreries et de bas petits calculs ! Je reste fugitif et l’esprit absent.
    S _ J’espère que tu ne vises personne de parmi les femmes du chœur qui ont chanté avant notre entrée sur scène. Et puis, y a une, pour ne pas l’oublier ! Elle est svelte et si belle qu’on dirait un top model devenue présidente ou reine !
    M _ Qui c’est celle-là ! Non, je n’ai pas remarqué de star parmi elles !
    S – Passons ! La meilleure cure de ces nougarates*, comme tu dis, te disais-je, c’est de faire des affaires et de les cumuler toutes, avec la politique, publique, à la fois. Les fermes, l’immobilier, les assurances, les cliniques et l’industrie ! Etre fortes à la maison et au boulot. Ne rater aucun secteur quitte à se servir de ses amis, bien introduits ! Ne pas laisser les hommes, surtout les chefs, nous monter dessus ! Et puis les lois, elles sont faites pour être revues et adaptée à volontés ! La nôtre de femmes, sinon c’est la grève du sexe, plus d’enfants…
    M _ Ugh tu as dit, prêtresse ! Ces histoires me blasent et me blessent. J’ai mon travail, un travail que je respecte, un office qui me met au-dessus de ces balivernes que je déplore ! Désolé, dites-leurs, que ce n’est pas pour moi. J’ai mon métier et mon magistère. Je n’ai pas besoin de leur ministère. Je suis roi chez moi. Veux-tu être ma reine ? Je te ferais une douzaine de princesses et de princes, chacun dominera un continent.
    S _ Y en a autant sur terre ? Non merci, Mondoc. Ton harem, t’attend et te requière. Moi, je suis morte, comme ce qui est tien et que tu déplores ! Hi hi ! Tu le sais depuis plusieurs épisodes déjà ! Je suis une revenante de service ! Je ne peux plus te servir ni te conquérir encore moins ? A mon regret ! Assez bluffé ! Tu ne peux rien pour moi. C’est proscrit pour moi et c’est prescrit et périmé pour nous deux…
    M _ Moi, je préfère mon Cab One ! C’est ma ferme, mon cirque, ma bibliothèque, mon hôpital, mon zoo, ma halqa* !
    S _ Pas suffisant, c’est un aquarium sec. C’est collant et emprisonnant ! La meilleure thérapeutique est de te politiser pour devenir parlementaire et sortir de ce cagibi et de ces chroniques. Ces gars, ils ne sont pas meilleurs qui toi ! Prend Chabat et Ilyas et recommence ! Conseiller et leader de parti politique ça t’irait et en même temps, ministre, à chaque fois !
    M _ Ministre sortant !
    S _ Non pas ! Stable et ad-vital aeternam et ce répété, tout le temps et à chaque érection..
    M _ Erection ?
    S _ Lapsus linguae !
    M _ Suce quoi ?
    S _ Pardon, t’es nul ! Sans élections disais-je, comme un empereur sur un trône conquis ou hérité, indécrottable !
    M _ Tu veux dire indéboulonnable ?!
    S _ Pardon, oui, c’est ça, un tzar inextirpable, un inamovible César !
    M _ César on l’a tué, Mamie, c’est un contre-exemple !
    S _ Comprend, Compère, le sens de la fiction et non les arcanes de l’histoire !
    M _ Je suis déjà sortant, puisque jamais heureux d’avoir été entrant ! Là, dans ces coulisses ardentes et labyrinthiques du pouvoir ! On m’a chassé sans me laisser entrer. Chassé de mon cours, comme un fleuve d’une rivière, sans jamais me laisser couler tranquillement dans mon lit ? J’aurais pu être ! Le hasard n’a pas voulu !
    S _ C’est très allusif de…de l’agoraphobie !
    M _ Je vous laisse la retraite ministérielle et les primes de chasse, de fuite et de départ.
    S _ Enfin, tu n’es ni partant ni sortant ! Seulement, je n’ai pas mal vu ! Mon jugement et ma critique et ma thérapie.
    M _ C’est moi le docteur, Mme Student !
    S _ C’est moi aujourd’hui ta Thérapie, Mondoc !
    M _ A la bonne heure ! Viens tout de suite m’embrasser ! J’éteins l’écran, je lâche le clavier et on y va ! J’ai hâte de te connaître bibliquement ! Je suis comme un prêtre d’église qui vient de renier ses vœux et de lâcher sa chapelle pour redevenir un simple mâle à ton seul service ! Le mât de ta barque !
    S _ Seigneur ! Quelle furie ! Essab* ! Vade retro satanas !
    M _ Oui, mais pas de retro, de par devant, s’il te plaît, ma chère Laury !
    S _ Je suis ta thérapeute et ta conquête ! Je veux dire, que je ne suis pas là pour le ‘’ça’’ ! Ça fait sale ce que tu suggères ! Je suis là pour soigner ton surmoi !
    M _ A la bonne heure ! C’est ce que je désire, ma Poule ! Un bon coup, un petit coup de sur-moi, de temps à autre. Et plus souvent encore des sur-toi* aussi !
    S _ Assez, Hchème* ! Je suis ta soignante, pardi ! Et c’est pour sauver ton âme que j’ai débarqué de l’Au-delà et que j’ai atterri dans ce patelin désolant de Kénitrou !
    M _ Comment ? Tu insistes, alors que c’est moi, moi le Toubib !
    S _ Toubib en blanc ou tout bleu ? Laisse-moi finir ma rengaine diagnostique et thérapeutique, sans trop de longueur ni de mots crus ou prétentieux. Je te disais que tu es lent, trop lent, tu es looonguissime*…
    M _ Languissime* ! Je me débrouille aussi de la langue ! Regarde ce que je fais avec ! On essaie ? Comment appelle-t-on ce style et cette posture ? Je veux dire ces positions conju…gales.
    S _ Arrête-donc tes conneries ! ‘’Conjugale’’ veut dire simplement ‘’ joue contre joue’’. Le sens a été déformé par les mauvais usages. Ça vient du latin conjugalis (ce qui est relatif au mariage) où l’on retrouve la racine indo-européenne commune à joug, conjuguer, jugulaire et même jument. Merci Wiki !
    M _ Ah ! Merci, maîtresse ! C’est du bon Wiki ! Je croyais que ‘’conjugale’’ ça voulait dire ‘’sexuelle’’ entre gens qui s’aiment sur papier !
    S _ Chut ! Il y a des enfants qui entendent tes mots et qui nous écoutent ! Je te disais que tu es lent, et par trop confiant ! Par respect des gens, ou trop bon-cœur, et qu’au lieu de militer dans les partis, tu écris des riens sur des riens, en solitaire et en soliloquie. Bientôt, ils vont venir te ramasser ! Et te donner une pièce pour toi tout seul !
    M _ Je ne veux pas d’argent je vaux une fortune !
    S _ Je parle de celle en taule !
    M _ Qui me connaît pour vouloir m‘en vouloir et me ramasser, madame l’Inquisitrice ! Qui donc me connait ? Les gendarmes, Mme la procuratrice ?
    S _ La police des forums !
    M _ Ça existe ?
    S _ Ça le devrait ! Monsieur le Ministre, si vous nous entendez ou que vous nous lisiez, vous devriez retenir cette suggestion. ‘’ La police des forums ‘’ ! Ça vous laissera un nom au ministère, même si on vous en chassait un jour…
    M _ Sois un peu respectueuse, envers notre ministre ! Ce n’est pas parce que tu es française que tu vas nous inculquer des règlements gaulois et te moquer de nos tah’yed* et autres taharrouk * !
    S _ Comprend qui veut tes barbarismes arabes ! Et puis, je n’ai rien importé pour vous ! Je vous sais susceptible ! Je vous croyais hospitaliers et ouverts, vous êtes devenus xénophobes !
    M _ Ce n’est pas finie la diatribe intrusive ? Et la psychothérapie de l’ombre ! La Revenante ! La cure à l’Héroïne toxique, avec la Lubie décédée est terminée. C’est fini avec ‘’la’’ fantôme pédante et ses missions, trop près des hommes, pour les changer en cire asexuée !
    S _ C’est faux ! Faux toubib et ingrat personnage ! Et dire que je bouleverse ma tombe, mes chairs et mes peaux, mon linceul et toute la banale réalité, pour te rapprocher ! Et dire que je traverse le Barzakh et l’espace-temps et que je bouleverse la mystique et que transperce en long et en large la philosophe pour venir corriger ton karma attardé et les âmes de tes amis !
    M _ Trop tard, ils sont partis les otages ! Et tu reviens, inutile prêtresse, en retard ! Tu reviens m’habiter comme un double inutile, que je m’en veux de fréquenter, car il ne laisse nulle place, ni au temps ni au sommeil, ni aux autres activités que je désire. Je ne fais plus rien depuis que je te connais. Une connaissance nulle, sans approche physique aucune, comme il sied !
    S _ Non, c’est pour te réhabiliter et non te posséder ou t’habiter, que j’ai été créée et que suis revenue sur terre, dans ton patelin oublié des décideurs et de Dieu !
    M _ Minute Student ! Les chats se cachent pour guérir, comme a dit ‘Ali Izzed. Mais moi, je te dis que les chats miaulent au lieu d’aboyer et que les chats vous griffent au lieu de vous mordre. Je suis un pacifiste, zen, soufi de cœur, qui ose parler de la turbine, enfin du bureau labyrinthe qui m’est plus qu’une prison, un domaine où je suis libre de penser et de créer ! Plus qu’un caveau, un labyrinthe ! Je parle de cette ‘’chambre’’ qui me sert de barrique de tonneau de Diogène ! Ôte-toi de mon soleil, Laure ! Lumière de copie !
    S _ Qu’est-ce que tu y fais encore, dans le noir, face à l’écran embué ? Quoi de positif, là tout seul, après Laâcha du Vendredi ? Quoi de plaisant, de vivant d’épicurien ou de plus plaisant encore ? Aaaah ! Quoi de vital ou de libidinal ? Quoi de motivant en dehors des tes propos bassement érotiques et si tristement sensuels. Là, en face des gens, hchouma*, et devant la presse, 3âre*! Des intentions malséantes, vieux coquin ! Des propos vicieux et bas, à l’adresse d’une femme, hajba*. Je me plaindre au MUR et à la Ministre, la madame Haqqaoui !
    M _ Va !
    S _ Tu t’attaques à un spectre en service divin ! Je vais m’en plaindre à l’Emir de Dakar, aux affaires du culte du Mali et à qui de droit au Nigéria…
    M _ Ce sont des menaces, alors que je ne fais que plaisanter pour amuser la galerie ! Les lecteurs actuels et les prochains auditeurs.
    S _ Tu les embêtes ! Pas de sarcasmes ni de cynisme. Barka, STP ! Je t’ai déjà dis pourquoi ! Ils n’ont pas que toi à lire. Des sornettes ! Et puis tes propos et même les décisions ministérielles, d’ici, laissent les chantiers ouverts et les gueules vachement plus…Et les frasques et les apparences, n’en parlons pas. Le tsunami arrive à temps ! Irhal* ! Que les minus, dégagent !
    M _ Ce n’est pas vrai ! Je suis de dimensions standards !
    S _ Je vais dire qu’à chaque épisode que tu me harcèles. Je vais m’en plaindre à qui m’envoie en Algérie. Et plus haut encore, au Ciel. Et l’on est déjà au soixante quinzième !
    M _ Oui, le septième est déjà loin. Je ne me souviens plus de ce qu’il y avait dedans comme bénéficiaire !
    S _ Une histoire de rues sales et des histoires salées de bonnes femmes et de salauds !
    M _ Mais, c’est là que je t’ai conçue, ma Belle ! Dans ce blockhaus, dans ce fortin, dans ce trou, dans cette éprouvette ! Ton berceau est sur mon bureau ! Et tu es une philosophe, une militante, plus qu’une femme, une guerrière. Tu es une amazone de ville, tes flèches ne ratent aucun ! Personne n’échappe à ta critique ni à ta médisance malsaine.
    S _ Pardon, Papa, ce n’est pas moi. Tu te trompes de conne ! Je peux t’appeler comme ça, alors que je suis bien plus vieille que toi ?
    M _ Papa ? Oui ! Que je me trompe de connes ? De cons, peut-être !
    S _ Tu me fais dire et écrire des insanités ? Mon Fils, alors !
    M _ C’est là, dans cette niche et dans ce nid que je t’ai créée et sortie à la vie ! Quoi de plus que la Préceptrice du prince héritier du trône d’Israël, que tu es ? La maîtresse de David Salomon, le 60ème du nom ! Tu te rends compte ? Néanmoins et qui plus est, ou vice versa, tu es la cousine, plus que célèbre sur le Net, d’un ponte des colons avec lequel tu as flirté, sans succès. Je parle de notre conquistador notre Alexandre adulé local, ton cousin le maréchal Lyautey.
    S _ Rahimahou Allah ! Il a fait beaucoup de bien à ton pays !
    M _ Tu es parfaite dans ton rôle. Tu n’as raté aucun ministre, Mamie ! Même celui du docte nordiste, qui a vendu et paraprostitué* le secteur ! La justice immanente a fait qu’il parte et que l’on efface du Haut, ses traces, sans gloire !
    S _ Assez craché, patron ! ‘’Ma t’bedel sahbek ghi b’ma kfasse’’. Je leur crache la vérité et je leur montre leurs échecs pour prévenir leurs erreurs ! ? Gratuitement ! Avec réserve et respect. Je répète simplement ce que tout le monde médite et résonne sur le Web. J’interpelle et j’ouvre les yeux du cœur ! Le mien et ceux des autres, à la pelle !
    M _ Je sais d’avance, Laure Student, que tu ne vas rien corriger et qu’ils ne pourront rien régler ! Ni les ministres pompeux ni les parlementaires absentéistes et sans gloire !
    S _ Attend Papy, sois témoin ! Regarde cette ville champignon, étroite comme une vierge voilée et ses trottoirs sans putes notoires !
    M _ Ce n’est pas vrai ! On en a !
    S _ Look à ces façades, à ces arbres, au sol cimenté, aux trous, aux tranchées hideuses et aux carrelages manquants ! Comme là, sur Diouri en face de la Cité des Jardins ! Ces faux poivriers aux troncs enserrés dans le ciment et qui en étouffent. Ces cheminés de noirceurs et ces puanteurs qui nous inondent !
    M _ Je pensais que les revenantes et les esprits ne sentaient pas…
    S _ Regarde mon Boss ces cafés qui rongent les passants et qui les repoussent sur le macadam.
    M _ Arrête ! On va m’arrêter ! Je te préviens que tu dépasses les ‘’borgnes’.
    S _ Les bornes ! Mondoc. Mais, pas du tout, il n’y en a pas ! Nous sommes libres, on dit ce qu’on pense et ce qu’on veut !
    M _ Oui, nous sommes nous voguons sur le ‘’Pourquoi pas’’
    S_ On a pied, c’est le pied !
    M_ Tais-toi ! Tu ne sens pas et tu n’existes pas. Tu n’es qu’une ombre irresponsable !
    S _ Tu vois la Police et le Ministre de la Justice aller poursuivre un spectre femelle ? Moi ! Alors qu’ils ont laissé Kadha, Toybi et Aminatou, libres de médire, de conspuer et d’arnaquer qui ils voulaient !
    M _ Et Najiiib, cet escroc d’esclave de Satan, en tablier blanc !
    S _ Regarde ces cadres corrompus dans tous les secteurs ! Ce gars n’est pas une exception !
    M _ Arrête ton char, Cesaria ! Tu parles sans preuves, comme son Excellence algérienne Ssi Abdelkader Messahel !
    S _ Ces traîtres n’ont pas de nationalité, il en existe partout ! En Amérique, au Moyen-Orient. La francophonie en est malade et pleine jusqu’à en exporter chez ses fidèles et anciens assujettis ! Et ces guerres et ces immondes assassinats des minorités et des civils. Je crie pour les Rohingyas du Myanmar ! Et puis ces actes des terroristes qui ne s’arrêtent pas…Que ce soit en Europe ou au M.O. Quel monde ! Pourquoi y suis-je retournée ?
    M _ Une déception ? Une perte de temps ? Peut-être pour tenter de corriger quelque chose de plus grand que ces errements ? Les tribulations du hasard sur le destin et les comportements des gens ? Les dérives du magnétisme, des quarks et des photons et leurs impacts sur l’hérédité et l’évolution des espèces et des humains…
    S _ Je n’ai pas fini de parler du social et tu me pousses dans le cosmique hors de ta voie lactée!
    M _ Hors de ta voie lactée ! Pardon, Poupée !
    S _ J’aime bien quand la poupée de caoutchouc demande ‘’pardon’’ à son propriétaire !
    M _ Mais là, c’est l’opposé et j’aime mieux ce contraire !
    S _ Ok, je termine ma phrase, si tu permets ! Et ces ministres radiés, pourquoi pas le tribunal ? Ça risquerait d’aller trop loin ? Et ces assassins, pourquoi pas la peine de mort ? Hein ? Et ces dépenses stupides et ces misères atroces, à deux pas, entre les hyper nantis, les bourgeois et les plus pauvres ! C’est pourquoi faire ?
    M _ Ta gueule ! Mais merci pour le finish et c’est dommage pour la confusion et l’amalgame ! Ça rejoint par bonheur l’introduction et ça fait échos au chœur des femmes, qui nous ont introduits ? A, plus Mme Student et tendre Mahboula*! Merci ma Fofolle au nom de mes compagnons de la Marche Verte. Commémoration que l’on va fêter le 6 novembre ! Je te dis, à plus.

    LE CHOEUR LES FEMMES REPREND COLLECTIVEMENT

    A quoi servent tes écrits amphigouriques ? A qui profitent tes écrits inutiles et embrouillés ? Personne ne les ouvre ni ne les lit ? En vieux français emphatique dépassé, dans un pays aux dialectes berbères et en patois arabe boiteux. Tes plaisanteries et tes pincés déplacés, ça fait mal, ça fait des bleus et des cris. Quel est le but et le résultat final de ta vie ? Celle déjà que tu as littéralement consommée ! As-tu servi à quelque chose en dehors de tes pamphlets et de tes saillies ? Prix Nobel des pommades stériles, des bêtises et de l’inutilité. Je te donne tes 3 milliards et tu te tais ! Ce sont tes proches qui me volent mes idées depuis 33 berges, sans me remercier ni me citer. Non seulement tu divagues pour t’amuser, mais tu perds ton tems et celui des autres .Et ta vie dans le virtuel et l’éphémère. Arrête, tu es une application inutile dans un logiciel dépassé ! Tu as créé un univers paradoxal, un pays aux us moyenâgeux, un labyrinthe forclos et forfait. Dans quel intérêt ? Quelle joie tires-tu de l’exercice hasardeux de ta destinée. A ‘’quiquequoi’’ sers-tu ?

    LE RIDEAU DESCEND.

    Et la cohue s’élève. Des spectateurs sifflent et crient. Ils demandent le remboursement de leurs billets.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 03 Novembre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LE HIRAK POUR LA PAIX DE MADAME STUDENT : UN CONCLAVE POUR LE RIF

    Scène 69 des Chroniques différées de Madame Student

    M_ Mme Student, toi la revenante qui a survolé l’Enfer de Dante et ceux de la terre, toi qui eût outre Jésus, un avant-goût du Paradis, toi qui sort de ton Barzakh pour remplir une mission nouvelle, dis-moi, impossible amante et vieille amie , que m’a tu apporté de Là-bas ? a

    S _ L’aube appartient au bon Dieu ! Traduisez en dialecte ! Laisse-moi au moins boire une tasse d’eau et enlever de cette nymphe qui me colle aux ailes pour me dégager.

    M _ C’est par là. Tiens, bois : ceci est mon…humeur !

    S _ Ça commence bien ! Mais c’est déjà heureux que tu sois habillé.

    M _ Tu m’as apporté de là-bas des fruits extatiques*? Des douceurs exotiques ou une houri de plus douce compagnie ?

    S_ Laisse-moi, au moins, déposer mes bagages, replier mes ailes et respirer un bol vivifiant de cet air enfumé que vous êtes forcés d’inspirer. Aspirer ou ingérer eût été mieux dit, pour crier les rancunes des corps humains ou des revenants ainsi attaqués ! Ou est votre ‘’obole’’ d’oxygène ? C’est encore gratuit ? Ou que c’est parti en fumée avec la Cop22 ? Et la sémillante faune labiée : la dame aux plastics interdits !

    M_ Tu reviens de l’Au-delà, pour me dire des banalités et médire comme une concierge qui maudit ses locataires et leurs ratés !

    S _ Attends ! Tu as des fourmis sur ton clavier…Toi c’est la taule et lui c’est la braise dans les cimenteries !

    M _ Que viens-tu faire en ces instants troubles ? Après avoir raté l’acte de notre série où tu te proposais de réécrire le passé de My Othmane ? Mon ancêtre direct. Et que sans prévenir, comme l’inspiration, tu t’es évaporée ? Tu viens faire l’audit sur les événements qui troublent mon pays ? Tu travailles pour une chaîne interdite qui paie, parce que partiale et impolie ? Ou que tu es sous contrat, liée à Basri et ses successeurs, dont Ahmed El Midaoui et l’actuel homme du Rif qu’on a coincé dans l’hélico ?

    S _ Je vois que les enfers sont mieux gérés et que tu es plus bavard que les Inquisiteurs…

    M _ Termine !

    S _ Ceux de la triste Reine, Isabelle la Catholique et qui officient, avec les Cerbères, là-bas, aux enfers d’où je viens !

    M _ Ah c’est vrai, tu en a vu du pays !

    S _ Et que vos…

    M _ Vos, nos, quoi ?

    S _ Et que les prisons sont ici-même, plus propres et qu’on y apprend à travailler; à faire de la musique et même à peindre, à dessiner, à cuisiner ! Pas la moindre condamnation à mort des pires assassins ! Pas mal comme évolution…

    M _ J’espère que tu ne diras pas plus, comme ce que je crains. Après qu’on les ait repassés par…le fil direct du droit et de la loi. C’est normal, pour qu’ils redeviennent des citoyens respectueux des normes.

    S _ Arrête ! Attend, avant de m’interrompre ! Quelle salle habitude, que vous avez, vous autres !

    M _ Pardon, a Madame la Gawrya ! Dis-le, continue à nous interpeler par nos cultes et nos races !

    S _ Susceptible que tu es ! C’est indécent de la part d’un toubib…Tu devrais tout écouter gentiment.

    M _ Attention, car tu débordes, là seulement ! Tu es au courant du camionneur qui est rentré sur des musulmans à Londres, ce matin ? Tu es au courant du terroriste qui a commencé à pleurer ? Parce qu’il portait deux bombes dans son rectum et qui allaient le faire viscéralement exploser sur la gueule des gens !

    S _ Ce n’est pas du coca civil, ça ! C’est, ce sont des terroristes qui veulent accéder au ciel en martyrisant les autres et faire expier toute une mosquée en plein mois de Ramadan !

    M _ Ce sont les avatars d’une dite résistance. Déphasée, désadaptée ! Des actes politiquement, mal conçus et des ratés, inutiles d’office. Ces méfaits augmentent l’ire des injustes qu’ils visent et leur offrent des droits. Comme celui de s’unir tous, de sévir et de haïr, plus radicalement encore, voire à juste titre, face toute l’espèce la race et l’espace des paumés qui s’explosent chez eux !

    S _ Passons, je ne viens pas pour ça ! Allah y khalik !

    M _ Tu as juste placé un mot…de travers ! Allah y samehak !

    S _ Je te reparle, Maidoc, des prisons sophistiquées que vous avez et des centres de détention huppés ! Et que c’est là que des cadres illustres, de vos organismes actuels, sont passés par ces couloirs, où ils y ont étudié, alors qu’on les disait enfermés derrière des murs et des barreaux plus que maudits.

    M_ Vraiment, tu n’as rien à me dire d’autre que ces balivernes et ces banalités refroidies ? L’esprit, l’âme, la mystique, les religions, je croyais que tu étais venue pour me parler de cet autre univers ! Mystique, Dieu, les anges, les ailes, nos âmes et le Paradis ! Pesquet, le salon du Bourget de l’aéronautique, la Marche de Macron, sa femme, puis l’Assemblée Nationale, Trump l’empereur blond et sa belle compagne, les Emirs arabes et le Qatar…

    S _ Le Brexit, la Cop larguée par le grand secoueur des mains, blond ! Et les classiques romanesques du Nil face à Israël qui s’en enivre dans la paix !

    M _ Là, les Lecteurs ont saisi : tu te moques de moi ! Ok, puis tu viens des cieux, tu me réveilles, avant le muezzin de Laylat el Qadr, pour me faire état de la taule, des douars, de la marche des barbus, de la révolte des poissonniers et des caillasses des rues ! Je suis éberlué !

    S_ Laisse-moi continuer ma phrase pour reprendre mes esprits. Tu es pire que ces journalistes qui se sont trompés de tribunal et qui cuisinent, à faire mourir leur interviewés. La télé est devenue un zoo, un cirque où l’on traîne le gladiateur, jusqu’à lui arracher la couenne qui lui sert de fourrure, de self défense et de peau.

    M_ Pardon, ma Dame, ma madone et mon égérie, je ne suis guère armé ! Tiens approche, regarde mes mains !

    S _ Bas les pattes ! Tu me traverses ! Dégage-tes mains de moi ! Ou je rehale*! Les mots, ce sont des sexes ! Les mots, ce sont des dents et des armes cachées !

    M _ Des dons ?

    S _ Halte, tu empires ! Je n’ai pas de sexe à flairer ou convoiter ! Je suis une revenante assagie. L’as-tu vite oublié ?

    Continue !

    S _ Je continue sans prendre d’autorisation. Si je suis là, c’est d’abord pour parler ! Pour agir et écouter, oui bien sûr ! Vous êtes comme en pénitence dans ce nouveau quartier de la capitale où l’on vous a condamnés, pour vous lester ! Les patrons vous ont résiliés ou aspirés. Pour eux, vous preniez trop d’importance, de succès et de libertés !

    M _ Prend ton aise, Princesse ! Sit dawn ! Un petit verre de champagne, pour te fêter devant le public ahurie ? Ou juste à la menthe, un thé ramadanien pour te détendre et te remonter !

    S _ Non je n’ai pas de ventre pour supporter tout ça ! Pour le moment…

    M _ La youkallifou Allaha nafssane, illa was’âha !

    S _ Je vous ai laissé une willaya, une région majuscule. Le futur port de l’hinterland des provinces de Fès-Meknès, le port de la capitale ! Et à ma honte, vous voilà réduits à une peau de chagrin.

    M _ Désolé on fait des efforts ! Et puis le Gouvernement a dû attendre la rentrée, les tractations, péri-sahraoui-africaines, pour se former !

    S _ Oui, très désolée aussi ! C’est beau la fantasia, sans chevaux. De la poudre aux yeux ! Le vide absolu, Maidoc ! Le gouvernent absent est absout. Ok ! Si bien contorsionné qu’il en est béni d’être enfin sorti. Il est totalement excusé, il n’y est pour rien ! Même pour le Rif, c’est kif kif. C’est le destin…Des gens excités, outrés qui, parce que respectés pour leurs caractère, trop libre et fier, qui ont agacé et trop dit.

    M _ Mais, pour l’État, ils doivent se calmer pour avoir été compris. Leurs voyants meneurs, iconisés tels des leaders, comme les agitateurs coléreux, doivent être vite libérés. Ceci pour la bonne gouverne, afin de réintégrer l’anonymat et de laisser les responsables, éclectiques et souvent de leur bled, comme les entrepreneurs, reprendre leurs chantiers et plus travailler !

    M _ Ouf ! N’est-ce pas ? Ne me parle pas de ça. Ils sont en taule et bien protégés ! Ce ne sont pas tes oignons, vieille con…cierge. Et puis, cesse de radoter pour ne pas déraper ! C’est un sujet intérieur, intime, hypersensible, alors la casse…

    S _ Oui, des cailloux ! Après avoir bien tardé à les satisfaire ou à les ramasser ! Du gaz, ça pète ! Bientôt, ça va gazer… à Gaza ! Mind, Maidoc ? Je t’aurais prévenu ! Dis ça autour de toi, car moi, je suis un spectre, un fantasme, un farfadet et je m’en vais !

    M _ Spectre spectateur ou scrutateur gratuit ! Je crois que je vais cesser de t’appeler ou de t’invoquer, Student. Je m’en vais penser tout seul et faire le ménage de mes méninges et de mes idées sans parasites et sans l’aide d’aucune personne !

    S_ Tu parles de moi, comme d’une concierge incongru. Sauf qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens !

    M_ Alors je vais te sauter !

    S_ Balivernes de vieillard, mal reverdi ! Hchame we weqar chibek, a laqrë ! Je suis prof, éducatrice, psychologue et agrégée de lettres.

    M_ Des lettres anonymes !

    M_ Maidoc, cesse ! Je fus la plus sérieuse des préceptrices du prince David Salomon, le 60 ème, d’Israël ! Redis-le donc, à tes amis !

    M_ Ok, ok, ok ! Continue, mais sans frapper ! Tu ne vas pas m’amener Netanyahou et ses acolytes, jusqu’ici ! Ici, ce n’est pas Gaza !

    S_ Je te disais pour Kénitra ! Que c’est invivable, même pour la revenante, la, le fantôme que je suis ! Devenu, sale, les poubelles, les trottoirs, les bus, les tacots, les arbres qui manquent, la verdure effacée, les devantures abjectes, les façades pourries, même celle du Parti de l’Istiqlal !

    M _ Quelle honte !

    S_ Et puis ces ronds-points et leurs trottoirs d’en face, des prismes mal taillés. Et ces trous héroïques et ces failles dans la chaussée ! La guerre mondiale et ses tranchées se seraient passées par là aussi ! Adieu les amortisseurs. Les mécaniques, à vos cris ! Prenez pour les essayer, Monsieur, un taxi ! Attention à vos rhumatismes, ça les déglingue, les articulations, aussi !

    M_ On n’a pas de leçons à recevoir d’une, d’un spectre, d’une lubie fantasque inventée !

    S_ Si, si ! Vous dormez. On rappelle vos bons et anciens colons pour vous réveiller et vous civiliser encore chouya. Un peu plus de français aux programmes, dès les premières casses*?

    M _ Pardon ?!

    S_ Le français dès la classe de prépa. Dès le préparatoire, c’est bon pour chasser les velléités terroristes et les fanatismes tordus ! Des horreurs barbares qu’on apprend aux biberons de lait mal famé.

    M _ Ah c’est ça ton fallacieux message ? Faussaire et lubrique personnage ! Et ça se dit près des anges ! Et nos valeurs particulières, qu’est-ce que tu en fais ? En retour pour que vous nous compreniez et nous supporter, même de loin ou un peu, on va chez vous, pour vous enseigner nos langues des la conception ou à la maternelle ? Non !

    S_ Laisse-moi terminer pour la ville, votre ville!

    M_ Toutes les villes sont ma ville !

    S _ On ne vous pas laissé cette cité comme ça ! Magnez-vous ! Messieurs les ministre indigènes ! La ville vous aime, aimez-la un peu !

    M _ Hé là, doucement ! Comme dit Adam qui est enfin revenu de sa toile d’araignée pour plonger dans l’espace-temps de sa Playstation ! Vous avez laissé juste un quartier, comme partout !

    S _ Ce n’est pas toi, Maidoc, qui dans ton somme, m’avais appris que l’un de tes patients t’avait interpelé pour te dire qu’il est dommageable pour toi, oui pour toi et pour ton métier, de pratiquer dans un immeuble pareil ! Sans maintenance ni respect pour la ville ni ses habitants, et qui n’a jamais été repeint ni restauré ?

    M_ Oui ! Notre ville est moins propre que les rues d’Al Hoceima où l’on décrie le pays et l’on manifeste aisément ! Beaucoup de quartiers, partout sont dans le même état. Al Hoceima est plus propre….grâce à la mentalité de ses gens ! Et lorsqu’on voit ces beaux quartiers où passe le Roi, on est jaloux et l’on espère de ses venues, fréquemment, ici et là.

    S _ Une Grande h’chouma*

    M _ Une honte que portent les habitants, les décideurs et les élus ! Mamie ! Mais, question de collage à la capitale, de recollement à la métropole, ça rentre dans la politique. Nous devions avoir une autonomie. Nous en rêvions ! Comme si c’est le fait de justifier et de faire une analogie avec les provinces du Sahara auxquelles on veut donner leur autonomie pour dépasser le problème venimeux de l’autodétermination

    S _ L’autodétermination, impossible à faire et à laquelle colle tant l’Algérie, comme si c’était d’elle qu’il s’agissait, face à la France d’hier, est un sondage, quai désuet, irréalisable. C’est un mot malheureux, est une idée, qui avait été lâchée comme un ballon-sonde, un test, innocemment et courageusement, par feu Hassan II.

    M _ Tu parles en convaincue. C’est bien rassurant. Tu l’as vue Hassan II, quand tu étais là-bas, au Barzakh ? Comment qu’il va ? Il nous suit de là-bas ?

    S _ Je ne peux pas te dire. Je n’ai pas entendu la question.

    M _ Tu sais garder les secrets, c’est bien ! Retour à la discussion, Mamie. Une réelle autonomie pour les willayas et pour l’exemple, conforte la similitude du traitement des différentes régions et leurs libertés et indépendance, dans le cadre de l’homogénéité nationale !

    S _ Vous voilà, résignés, au nom d’une régionalisation, mal fichue !

    M _ Non, débutante !

    S_ Vous voilà en attendant, précarisés, plus que aroubisés*, ruralisés, devenus un quartier de plus. Ruinés, rifinisés*. La hogra* sans Zafzafi, ni kif ni hirak * !

    M_ C’est toi, qui le dis, ma poule !

    S _ Ta quoi ?

    M _ Enfin, c’est une façon de parler !

    S _ Pouf ! Vous faut-il un zaïm de foire, un laideron faute de beau et sémillant leader ? Tel cet autre requin, si puissant, qui vous nargue de Hollande ? Ou qu’un simple jujubier, un zafzoufi, un kharoubi, vous tirerait d’affaires ? Et qu’on en fasse un héraut, un tribun, un héros pour vous tirer d’affaire ?

    M _ Laure, ne te moques pas de nos noms ! Et ça veut dire quoi, Student, déjà ? Et tu viens d’où, Student, pour te moquer de nos ruraux ? Tu viens comme ton Général Lyautey de cette vieille campagne du Far-Est de France ! Ce Zafzafi que tu vises, est sorti des ruelles d’Al Hoceima pour défendre la fierté et les droits des siens, comme un vrai patriote.

    S _ Il a gaffé en envahissant la mosquée et en arrachant le micro au Khatib !

    M _ Il n’est pas Khattabi pour rien !

    S _ Dans son hystérie provocante, il s’est pris pour un mufti de guerre ! Il a harangué les siens en déversant, sans retenue ni respect, des mots de révolte désobligeants pour Amir el Mouminine et les Musulmans.

    M _ Ce n’est pas ce qu’auraient dit les marcheurs du Hirak, il me semble. Quoiqu’on ait lu de ces menaces virulentes sur la toile. Lesquelles peuvent provenir de partout. Dans la colère des trucs pas très catholiques, fusent, sans réflexion poussée et sans freins de retenue.

    S _ Ah ! Tristes erreurs !

    M _ Ça fait belliqueux et ça pousse les gens insensiblement, irrésistiblement, aux révoltes et à la révolution ! Un pensée pour Salvan mon prof d’histoire au Lycée Mixte ! Les effets complexes du comportement grégaire sont peu connus. Ça doit varier selon les cultures et les instincts. Attroupés par centaines ou milliers, galvanisés ou intoxiqués, dopés par les maux et les mots, durant 6 mois, c’est la guerre civile, quoi !

    S _ Ce ne sont pas les exemples, qui manquent dans vos régions. Hélas ! Tel un attroupent en vos places, un concours de sympathie, une affluence, d’abord tribale ou linguale, s’est organisée spontanément. Elle aura été grossie, curieusement à la vue des autorités et non maîtrisée ou refreinée !

    M _ c’est pour cause de libertés, concédées, réelles et respectées !

    S _ Elles se sont vues dangereusement grossir et ça a compliqué l’affaire. On croyait les velléités du 20 Février taries et mortes. C’est ce que les conseillers de Macron ont du comprendre.

    M _ Je ne t’ai pas tout dit et tu as divergé en me faisant perdre le fil. Du coup te disais-je, ce fils du peuple, qui cherche le martyre, la reconnaissance des droits ou la célébrité, même s’il n’a pas fait la fac comme toi vois-tu, il est l’arrière-petit-fils d’Abdelkrim El Khettabi, le zaïm exemplaire, le chef de la république du Rif, qui avait tabassé les envahisseurs Ibères, avant que…

    S_ Oui, ce tu me chantes là et de travers encore, c’est une rengaine vieillotte. Celle des valeurs liées à la famille et au sang. Cette citation qui veut que ’’ Il t’a suffit de naître pour être roi’’ ! Lancé à l’un de nos princes qui critiquait cet autre cynique de nos lettrés ! Alors, s’il a des gênes de Khettabi il a le droit devenir un gêneur attitré héréditairement et un leader par héritage !

    M _ Oui, c’est senti comme ça par la plèbe !

    S_ Comme toi qui a une feuille d’état civil de chérif. Un arbre généalogique titré, une feuille de la branche des rois et par la même du prophète…

    M_ Ah la Vache ! Cache tes cornes ! Il y un toréador qui vient d’être tué par l’une de tes cousines, dans l’arène, juste ce matin !

    S _ C’est vrai, ça ?

    M _ Et ce sont les vôtres, ô la revenante de France, qui avait usé de vos avions pour leur larguer dessus, du gaz asphyxiant moutarde, afin de les décimer !

    S _ S’ils ont gagné, ils ont perdu. Ils ont fait la deuxième grande guerre mondiale ! Un mauvais exemple, certes ! La Réincarnation sera du coup u mauvais rappel. Ils sont se voir et se reconnaître, les braves zombis…Heureusement revivifiés, sans leurs armes ! C’est un marché de gros qui demandera bien du temps !

    M _ 7o millions de mort 6 millions de juifs…30 millions de soviétiques, 40 millions de chinois…

    S _ Et moi et moi !

    M _ Oui la revenante, avant terme ! Parlons-en ! Le karma, la métempsychose, la réincarnation, n’est pas donnée à tous, sinon la Terre ne nous contiendrait pas !

    _ Et c’est le cas… car beaucoup que tu vois d’entre les vivants actuels, sont des revenants, 1 fois, 3 fois, 10 fois ! Ils ne le savent pas ! Avant de devenir aptes à séjourner au Paradis, ils doivent refaire leurs stages pour parfaire leurs âmes !

    M _ Mais, il ne fallait pas se déranger…

    S_ Alors qu’est-ce qu’on fait pour ton jujubier de Zafzoufi, qui se la coule douce, en taule, pour devenir zaïm comme son ancêtre allégué ?

    M _ C’est une petite cérémonie de formatage ou de reformation. …Un stage de réflexion aussi. Un rite de passage offert par le gouvernement et les gourous, les conseillers de l’Etat ! Ou le contribuable, admiratif ou conspuant. A-t-il, exulté pour la chance qu’on lui a donnée ? Et, va-t-il une fois canonisé, imam ou icône, s’assagir et se mettre à table ? En vue de calmer le siens, ceux qui l’ont hissés et qu’il a mené et ameutés, depuis plus de 6mois ! Va-t-il, sans chicanes ni entourloupe, sans tractations, accepter de composer ?

    S_ Et, avec le Roi, le Roi uniquement et vite, exigent-ils, s’il vous plait !

    M_ On n’a jamais vu au pays des requêtes faites ainsi ou exigées des hauts lieux !

    S_ Va-t-il être relaxé d’abord et déculpabilisé ensuite, de fait ?

    M_ Ou ira-t-il monter sur ses grands chevaux ! Faute de lui demander pardon, la nation reconnaissante, va lui rendre les honneurs et le nommer ‘’ président de région ’’!

    S _ Que de grands pontes actuels furent aussi des agitateurs, des prisonniers, condamnés lors des années de plomb !

    M _ Au lieu de le négliger et de lui parler, dès le début de ses premières sorties, on l’a laissé grossir et s’égosiller ! Depuis, c’est biologiques ou psychologique, il a dû commencer à gonfler son ego ! Dans son délire ou sa zaamate du Hirak, une empathie avec les mouminines*, s’est installée de fait ! Les manifs ne se font que pour lui !

    S_ Il est la tête d’affiche du mouvement des insatisfaits du Nord. Des villes locales et des capitales d’Europe vibrent pour lui. S’ils ne l’ont pas aidé et mobilisé, financé et poussé, les Rifains du monde, sont tous de la partie ! Et plus que les Religieux, qui ont très largement sympathisé, puis marché sur Rabat, il y a foule ! Maintenant, beaucoup de la Gauche disparate, ont ostensiblement de la sympathie active pour sa cause fébrériste, depuis !

    M _ On a fait une faute, on a minimisé le cas Fikri et les retombée symbolique de sa mort, publique, dans une benne à ordure, pour un maudit espadon ! On l’a laissé trop grossir. De menu fretin, il est devenu un cachalot, une baleine ! On l’a élevé, quasi monté et grossi !

    S _ Fikri est mort, vive Zafzafi ! Difficile de le décalaminer, votre réacteur rifain ! Le Jujubier s’est mis des réacteurs de fusée !

    M_ Les ‘’croyants’’ à sa cause, ses zélotes et adulateurs depuis, ses adeptes identitaire, ses appuis ethniques et ses suiveurs régionalistes, grossissent en nombre, et par-delà la Région et l’Ethnie !

    S _ Pire le Gouvernement, dont la gésine a duré toute une grossesse, de par ses nombreux pères, l’a enfanté !

    S _ Il est allé déjà trop, trop loin ! Mais en fait, il ne cherchait que ça, tel un messager ou un prophète, ils vont commencer à l’adorer.

    M _ Ça me rappelle les nôtres et comment ils ont laissé se fabriquer un charlatan, le Fquih Mekki Tourabi de Skhirate qui est devenu un célèbre guérisseur mondial, dans le silence inexpliqué des autorités !

    S _ Ne change pas de sujet STP ! Reste à Al Huceima ! Quitte à montrer de l’appréhension, allons-nous voir s’enclencher une guerre civile ? Il faut demander les avis des psychologues et des sociologues politiques avertis pour comprendre le Hirak. Et agir concomitamment.

    M _ Et pour leur champion, lui affecter un prof de droit et d’économie, pour mieux l’informer. Un coach pour ce rifain excessif, en mal de martyre !

    S _ Beaucoup et de partout, espèrent ardemment que le Roi, sorte de son grand‘œuvre. Qu’il ait une idée, royale ! Une promesse, aurait-elle été faite ? Un acte notoire, emblématique, symbolique, mais réalisateur et rapide, doit voir le jour, pour colmater les brèches du navire Maroc et assécher le marécage rampant d’Al Hoceima!

    M_ Je ne te laisse pas divaguer toute seule ! Le premier acte est de réparer les erreurs, des uns et des autres. D’abord de libérer les détenus, en leur faisant justice, sinon grâce ! Voire de donner raison au Hirak, par la même, d’avoir osé dénoncer par son mouvement pacifique et sa constance les manques et les irrégularités ! Un pas de plus pour la démocratie. Le Hirak doit être vu comme une preuve de la démocratie vécue au Maroc par rapport à d’autres contrées du même ordre. Le Hirak, ce mouvement pacifique et mobilisateur retrouvé, doit être redéfini, comme un facteur positif, libre et spontané, un paramètre inespéré de santé et de progrès revivifiant de notre démocratie. Un acte de vitalité retrouvée pour une démocratie encore plus avancée.

    S_ La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et leur faire acte de grâce souveraine. Grand musulman et sage, expert et près du peuple, son protecteur, qu’il est. Pourquoi attendre la fête de l’Aïd, où couramment le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche pour agir vite aussi !

    M _ Minute chérie ! Je te copie ceci. ‘’ Zefzafi : appel à une très grande marche le jour de l’Aid. La page Facebook officielle de Nasser Zefzafi a lancé un appel à toute la population des régions du Rif pour rallier Al Hoceima et y manifester le jour de l’Aid, au cas où les détenus du Hirak ne sont pas libérés. Et cela en arborant et en accrochant un drapeau noir en signe de deuil ’’

    S_ En attendant, constate qu’il est des impénitents régionalistes rigides qui laissent mijoter et faisander le plat. Ils font ostensiblement durer le suspense ! On ne lance pas des lacrymogènes comme ça ! Et puis le message du Hirak* a été entendu par l’Etat, pourquoi éconduire les ministres, comme s’ils n’ont promis de sérieux ni rien fait. Ces gens semblent s’être fixés sur un mode, un programme, quoique le gouvernement fasse ou qu’il promette. Ils veulent du concret, immédiatement, ou de rester à narguer l’Etat et le mettre en danger en se révoltant.

    M _ Jusqu’à quand ?

    S _ C’est la principale question, alors que les dangers et les risques les plus graves, vont crescendo en gradation.

    M _ Je partage tes mots. Tu peux les moraliser pour ma part. Les satisfaire et les tranquilliser sur leur avenir commun. Tu peux, toi qui a de la psycho et de la diplomatie comme art, les rassurer sur leurs avantages particuliers et régionaux. Tu peux les rassurer, leur dire le respect pour leurs droits supérieurs, leur dignité devant tous et leur avantage indubitable à vivre sous le même drapeau et le même toit. Comme de leur démontrer l’utilité de le hisser, sans honte, même en militant pour le Rif, le Sousse ou le Gharb.

    M_ Arrête, je ne suis ni Benkirane, ni Ilias El Omari ! Je n’ai ni leur bagou ni leur entrisme auprès des Centres du Pouvoir ni devant ces gens !

    S_ Je sais ! On discute seulement ! D’autant que je ne suis pas venue d’une autre galaxie pour ça ! J’en parle, hors programme ! L’enjeu est d’éviter toute collusion problématique face au danger et à l’avenir. Moi, dispensez-moi de toute intervention. Je n’ai pas reçu d’ordre pour agir à ce niveau.

    M_ Si la colère durcit, moi, qui ne figure dans aucun comité de reprise ou de rapprochement du dialogue, j’ai quand même une observation ! Néanmoins, il faut espérer du Conclave du chef du Pam, une solution rapide. Cependant, à mon sens, c’est tardif comme initiative. Qui plus est, les meneurs, qui pourraient dialoguer avec les gens du conclave, sont en prison ! Et quelles que soient les solutions proposées par Ilias, elles amèneront leurs lots de mécontents. Des gens blasés qui doutent de lui depuis longtemps et cela fera plus encore d’atermoiement. Ça ne fera que donner du retard à une solution franche. On va me sangsurer* mon scenario !

    S_ Censurer te suffit, c’est moins sanglant et de meilleure orthographe !

    M_ Oui madame Student, tu as été la prof de mon fils et maintenait tu es ma maîtresse ! Quel heureux partage entre les générations. Le fils te haït, son le père t’adule !

    S_ Lunatique ! Que veux-tu faire d’un spectre ? Il te faut une en chair et en os !

    M_ En chair et en charmes, ça me suffit. En plus de toi, pour l’esprit ! Toi, ma fantomatique revenante ! Tu reviens toujours comme une tournante à la table qui gagne ! Mise, alors !

    S_ Ok, de suite ! Revenons à nos juteux poissons! Vous ne péchez plus les espadons à Mehdia ?

    M_ J’abhorre ce poisson ! Pour la plage, elle est en travaux ! Vendue, orientalisée, embellie pour les prochains et riches touristes de la prochaine décade !

    S_ Ah, enfin ! Ça me dit quelque chose.

    M_ Ah, enfin ! Quoi ?

    S_ Ça rentre bien avec ton projet ! C’est en rapport avec ton slogan économique pour le Maroc lancé il y a près de 20 ans… dans la nature…du Web, sur Menara.

    M_ Ah ! « Les Cent hôtels en face des derricks ! » Des espaces côtiers offerts aux investisseurs de toutes les nations du globe.

    S _ Y compris l’Algérie pour faire la paix des braves ?

    M _ Un projet de paix, de financement, d’investissements et de travail ! Des espaces uniquement touristiques, de plus de 100 à 200 hectares chacun, offerts par l’état pour la construction d’espaces touristiques. A des prix relativement symboliques. Reliées entre eux et vitalisés, par des tronçons côtiers, pour engager les jeunes et les gens du voisinage, à y travailler. Les investisseur y amèneront leurs client d’à travers le monde et profiteront de grandes facilités, comme de ne pas payer d’impôts les dix premières années. Qui plus est ces espaces reviendront naturellement au Maroc, après 99 ans d’usufruit.

    S_ Là, tu délires ! Et c’est antiéconomique. Et que des problèmes qui vont surgir. Ces hectares que tu veux donner aux étrangers ne sont pas vides ! Alors reviens aux poissons, c’est plus digeste pour le Ramadan ! Et t’as vu le prix des œufs !

    M_ Non, je retourne à Al Hoceima et à Kénitra ! Nous sentons que nous avons été aspirés par une tornade. Un tourbillon, un trou noir ! Par une capitale politique, hermétique, gigantesque. Ceci nous rend faibles et dépendants de gens et de services qui nous amoindrissent et nous sentons, naturellement, qu’on est au Maroc, et que ces administration nous ignorent et nos rapetissent.

    S _ Ah c’est grave ! Ceci alors que feu Hassan II, nous, vous avait annoncé que vous alliez être le prochain Casablanca ! Zut, je me trouve amoindrie aussi, alors que je reviens de l’immensément grand Au-delà ! N’ayant pas les attaches ou les gènes en sympathie avec ceux des arrivantissimes* richards et des privilégiés de la Hight, des décideurs de la capitale ! Je m’en veux d’avoir été Kéni-troyenne ! Je me sens étouffée dans ton cabinet et par ces centaines d’immeubles qui jaillissent vers les nuages et qui font de l’ombre à mon esprit !

    M _ Je n’ai pas de médicaments pour ça ! Mais une anecdote en guise de psychothérapie !

    S_ C’est quoi ? Tu as remis ta blouse ?

    M _ Oui ! Ecoute. A son arrivée de Casa, le Khalifa Coquelicot, m’avait dit, il y a déjà 15 ans, qu’il faut sortir de la ville, pour montrer un bout ciel à son fils !

    S _ Tu appelles ça des immeubles ? Vous vous prenez pour des ricains ? Vous vous croyez à New-York, avec Trump, le riche blondasse comme affairiste ? Ou encore être de parmi les amis de Hillary, pour la mater et se marrer un peu !

    M _ Tu arrives trop tard, Mamie ! T’es au courant de rien ! Ses actes ont commencé à puer. Regarde les richissimes cheikhs du pétrole en train de lui donner des cadeaux et lui, de les déchirer pour les bénir et les opposer. Une atmosphère délétère et pénible de plus ! Un charivari qui va apporter encore plus de honte aux sunnites et aux chiites. Regarde-les, ils se battent pour des conneries antiques !

    S _ Oui, il y a des conneries ataviques, immémoriales, que l’on enseigne et que l’on copie…Des gènes devenus héréditaires, ceux des guerres de religion, pour des gens qui adorent pourtant le même Dieu.

    M _ Oui, puisqu’ils croient tous en un seul Dieu !

    S _ C’est le comble de la bêtise et de l’ignominie, imposé à ceux qui dans leurs certitudes dogmatiques fondamentalistes, n’ont rien compris !

    M _ Ils ne le savent pas. Ou, qu’ils prétextent la religion pour garder des privilèges, ou s’accaparer des pouvoirs des richesses des terres et des gens.

    S _ Que font-ils vos coreligionnaires, je veux dire que faites-vous aussi, les humanitaires du monde entier, pour les pauvres Rohingyas ? Ces moslems que l’on calcine ou que l’on mange tout cru ! Avant de jeter les restes en pâture aux chiens, afin de les engrosser pour les hacher et les avaler. ’’ Nous les aidons à s’entretuer ’’ dixit le Général De Gaule ‘’ Oui, que faites-vous sachant cela ?

    M _ Moi rien, Mamie ! Je suis aux abonnés absents. Absent en attente d’Alzie, de la perte des muscles et des droits, du deuil de la mémoire, du déficit de la conscience de soi et de la fonte de mon esprit ! C’est comme si j’étais, dans mon bled dans un cercueil en ignorance ce ces tristes méfaits ! J’n’y peux rien, je me tais.

    C’est lâche, puisque je suis impuissant comme n’importe quel penseur occidental, qui sait ce que l’humanité, signifie !

    Mais, ça importe peu pour lui ! Ça ne rentre pas dans les élections et c’est inutile de s’en faire, économiquement parlant. Qui plus est, c’est très éloigné, culturellement, de ses intérêts. Y a pas de ponts financiers, pour aller houspiller là-bas, afin d’arracher des privilèges afin d’y investir au mieux qui soit

    S _ Sûr, tu me rappelles quelqu’un !

    M _ Un râleur gaulois ? Non, non, non ! Celui qui a fondé ce port et lui a donné son nom ? Le Maréchal Lyautey ? Ton célèbre cousin et fiancé raté ? Ou son homo de copain ?

    S_ Mauvaise langue ! Si j’ai raté le deal, toi je ne te raterais pas. Tais-toi malheureux !

    M_ Comment-le sais-tu, diablesse ? Tu es une voyante ou est un simple une parjure délurée ? Ah, tu es la nouvelle prophétesse ! Le dernier prophète ne permet pas de te croire aux nouveaux venus ! Fussent-elles des femmes, ivres d’égalitarisme ! Déjà avec les religions qu’on a, on ne s’en sort plus ! Et que ça guerroie à ne croire plus en rien !

    S_ Arrête !

    M_ Pas facile une fois que le moteur en marche. Déjà qu’il me faille des toniques pour le démarrer !

    S_ Le démarrer ? Qui, quoi, comment ? La honte ! Tu le dis ici ?!

    M_ Patience et pas amalgames ni de tromperies ! Je parle de mon corps, de mes muscles et surtout de mon cerveau…Tu sais ce que c’est, mythique fantôme?

    S _ Tu appelles cette graisse grise, un cer-veau, alors que ça ne sert ni vache ni veau ! Un reliquat, molasse, fongible, que tu as mal traité ! Oui, tu me rappelles quelqu’un…

    M _ C‘est qui donc que tu ne veux pas dénoncer ou divulguer son nom ?

    S _ Hé bien vos chefs de Partis politiques ! Ça râle, ça se critique à mort, ça perd toute crédibilité et celle du pays entier devant les ténors étrangers ! Des amateurs qui se traitent de tous les noms qui se tuent aujourd’hui pour parjurer et s’embrasser le lendemain. Ça fait pitié quelque part.

    M_ ils appellent ça de bon aloi ‘’La politique’’.

    S_ L’hypocrisie permise et permissive qu’ils se partagent comme une bonne morale, un droit, une religion.

    S _ En fait, toi, tu es de quel parti ?

    M _ Ils sont trop nombreux pour pourvoir en choisir un ! C’est la confusion entre les semblables ! Attendons que d’autres naissent pour patauger encore en regardant faire les milices, les novices et les opportunistes et les inopportuns !

    S _ Si ce n’est pas un délire, c’est d’une prétention grotesque, mon ami. De la suffisance tellement maladive, quand on imagine le nombre de militants qui y adhèrent. Des docteurs en droit, de simples gens et des milliardaires, qui y croient et qui agissent, dans ce parti ou dans celui-là ! Aucun ne trouve grâce auprès de toi ! Tu es bien gonflé, mec !

    M_ Non vidé ! Déçu. Je ne regrette que les dirigeants de l’époque, qui dans un sursaut nationaliste, se sont unis, quels que soient leurs spécificités, pour un idéal commun. La liberté dans notre pays, nos valeurs identitaires et notre avenir commun.

    S_ Les indépendantistes sourcilleux de leurs propres intérêts aussi ! On a vu tellement de nationalisations de privatisations et prévarications par la même ! Allez, parlons d’autres choses !

    M _ C’est vrai ! Tu prends quelque chose ! Un pot, chez moi !

    S _ Du calme, mon pot ! Je te vois excité par la chose politique.

    M _ Non juste pour la chose !

    S _ Mon Dieu ! Qu’est-ce que tu as vu aujourd’hui de si excitant ?

    M _ Un gros et grand militant…malade ! Un grand ponte, Bassou, pour ne pas le nommer, devenu inutile comme un bout de linge sale. Des dizaines d’acteurs et de cinéastes qui meurent et disparaissent chaque semaine. Un jeune psychique qui s’est pendu, en se jetant de sa terrasse, la corde au cou !

    S _ Ah, c’est dramatique et lubrique…Quand on sait que moi aussi, je fus une morte, grande en âge.

    M _ Pour ne pas tomber dans le pessimisme, par-delà ces drames, intimes ou publics, il y a le revers. Oui, bien des gens aiment ce monde, un paradis pour eux, qu’ils ne voudraient jamais quitter.

    S _ Ils ont les moyens !

    M _ Beaucoup de moyens ! D’autres plus nombreux veulent disparaitre pour mette fin à leur souffrance. Ils n’ont pas d’excuses ni d’explication pour le sens de leur vie. La grande majorité, dans la morosité, lutte pour ne pas choir dans ce travers ! C’est d’entre e tde parmi ces gens, aux problèmes quotidiens interminables, que les partis cherchent des adhérents en leur faisant miroiter des projets et de grands espoirs.

    S _ Je te comprends maintenant. De plus, pour rassurer, je sais que tu votes quand même ! Et les voyages, tu n’en fais p*lus ? Et ta ville, tu y es retourné, pour changer d’humeur et d’air ?

    M _ Je vois, tu veux me faire changer de sujet de discussion. Tu me rends nostalgique. Les ombrageux et susceptibles novices de la liberté, les préchabatiques avaient démonté la statue, du jardin public de Fès, pour la renvoyer à l’ambassade de France…

    S _ Sans visa ! Comme le gouvernent qui comme une femme alourdie a mis près de neuf mois pour accoucher ! Elle aurait dû avorter précocement ! Et chercher un autre père…

    M _ Moi, je comprends les causes qui ont laissé prendre de l’importance au Hirak et qui

    Vont du hasard de Fikri et de son espadon maudit, à des choses juridiques, sanitaires et économiques graves, urgentes ou vraies ! En plus de l’orgueil particulier de ces vrais chômeurs ou faux pauvres. Et je comprends l’importance des voyages en Afrique du Roi et que tout a été misé pour le Sahara. La santé, le temps, les moyens et les gens, comme la composition du gouvernement, pour faire plaisir aux uns et aux autres, souvent de voyage avec le Roi…

    S_ Maintenant que Macron et devenu Roi de France, avec un Sénat uni et confortable pour lui permettre de décider de tout, et que tu es rassurée, quelle est alors ta conclusion pour cet énième acte de la série de tes chroniques différées, Mme Student ?

    S _ Je n’ai parlé de rien en fait ! Ni de la santé ni des ministres, ni de l’univers et de ses galaxies, et je vois dans l’homme marocain dont on a découvert les crânes, l’un des ancêtres de toute l’humanité. Le Maroc, berceau de l’homo sapiens, c’est beau ! Je n’ai fait que des souhaits. Je sens que si je suis écoutée et que mon karma va se développer et murir. Ceux des décideurs, leur souveraine guidance va prendre aussi un coup de fierté et de sagesse, par la même, aussi !

    M_ Hé ma vieille ! Dis quand même un conseil, lance un vœu ! Qu’est-ce que tu perds ? Au maximum on ne sera pas lus, au pire on ne sera pas entendus !

    S_ Quand même je vais me répéter…La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et faire acte de grâce, dont de souveraineté indiscutable. Grand musulman et sage qu’Il est, expert plein d’écoute et d’ouverture, Lui qui est si proche de ce Peuple, dont il est l’émir et le parrain et le protecteur. Pourquoi alors attendre la fête de l’Aïd, durant laquelle le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche, il pourrait là aussi, agir vite, pour sauver la région d’une situation qui peut détériorer le travail réussi fait ailleurs !

    M _ Et si Zefzafi qui va trop vite, appelle à une très grande marche le jour de l’Aid et si Zefzafi ne rejette pas les offres alléchantes de ceux qui le poussent de l’extérieur pour clamer l’indépendance du Rif….

    S _ Alors je reprendrais avec toi ce lyrique texto « Les Français, peuple multiple mais toujours gaulois, se sont jamais contents de leur propre choix. La démocratie, trop crasse, ne leur convient pas. On aurait pu en inventer d’autres bulletins de vote ou réveiller ceux des chefs murs et très vieillots de nos amis. Voire même les plus sympas qui ont trépassé, afin de les soulager de Leur Pen, sans Macarons, ni propos obscènes. Alors, si c’est Marie pour Marianne, Emmanuel est une grande âme pour nous. »

    M : DR MAIDOC

    S : MME STUDENT

    Kénitra, le 19 juin 2017, Dr Idrissi My Ahmed

    En premier jet et en primeur , pour les amis de Oujdacity.net et pour la paix au Rif

    #320494
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A SSI CHABAT, ZGA A SAHBI !

    Texte pour détendre l’atmosphère post Cop22, pour dérider les faciès afin de rétablir l’amitié entre les héros des mots, les tribuns et les centurions, les partis en lice et aux coulisses et ceux des bons responsables qui auront été fâchés.

    Ceci est un essai, une tentative, pour décontracter et décontaminer l’atmosphère. Ce n’est pas le moment de chanter cette rengaine nationaliste avec nos frères Z’aamis du Sud. Eux qui viennent de solder notre ancrage. Eux qui viennent de se laisser Guerguériser par les Polisàriens notre presqu’île de Lagwira ! C’était juste un prêt, à un pays ami et voilà que ça nous vaut une bande, un espace ou La bande, nous sépare de la Maure, tani !

    http://quid.ma/politique/5-des-8-dynasties-ayant-gouverne-le-maroc-ont-controle-le-saharamaures

    http://www.oujdacity.net/debat-article-116364-ar/تصريحات-الأمين-العام-لحزب-الاستقلال-ح


    http://www.planet-ride.com/wp-content/uploads/2014/12/planet-ride-voyage-mauritanie-4×4-guy-chinguetti-erudit.jpg

    Khad’3ouna ! Un brin d’histoire à titre d’anecdote, des repères, revus par un non-historien !
    Ce sont les Almoravides et autres Almohades, venus sud et des parages de l’actuelle Mauritanie qui ont dirigé le Nord de ladite Maurétanie tingitane… L’actuel Marrakech, le Maroc, yak ba3da !
    L’empire du Maroc, ya salam, tout un vestige de nation et de civilisation isolé, figé mais autonome et fier de ce qu’il fut. Cet empire relaxe a été envahi et patché, déchiré et fracturé, par les colons. Allah yesameh l’8oum âla el hogra ! Ça, tu le sais !

    Lesquels protecteurs d’un moment, ont réuni toutefois sous un seul ensemble, toute l’Afrique du Nord en 50 ans. Ya hlili âla zerba ! Oui nous étions, comme des frères, sous l’emprise et la botte gawrie ! Souvent pour les Espagnols que des espas ! Ils ont su faire par la guerre, vous avez vu, ce qu’on n’a pas su faire par la paix, même une fois indépendants, ô mes amis !

    A ce titre, je dois rendre à César ce qui appartient à César. Je veux dire sa douce Cléopâtre ! Sais-tu,a Ssi Chabat, que Lalla Cléopâtre Séléné, la fille de cette belle pharaonne (qui eut deux Césars à la fois, mais qui avait fini dans les bras du seul Marc Antoine), cette Cléopâtre Sélénéa été mariée à notre roi Juba. Le second. Oui, c’est vrai, il était bel homme et un peu algérien ! Un ancêtre de cette Kahina ! Tfakerti8a ? Il, Juba II, régna sur l’Afrique du Nord, grâce au latin ! Non pas la langue, a haye, mais les Romains !

    A ce titre donc, c’est à la Mauritanie-mère, de se battre pour recouvrer son territoire antique ! Celui-là même où nous logeons, Nahnou Lamgharba ! Les Maures du futur général Sidi Aziz 1er, devraient se battre donc contre le Polisario, l’Algérie-mère et ce reste du Maroc où nous vivotons dans l’espérance de nous retrouver, avec un bon gouvernement fédérateur et benkien.
    Ce deal, ce défi, ce t’challenge, kif ka igoulou, labnate lafhamiyate, devra rendre vie à l’Histoire et à la Géographie. Si Abdelaziz, devra redemander à ces fauteurs de troubles de déguerpir, polisàriens et de retourner d’où ils sont venus !

    L’ONU comprendra. La Grande Mauritanie, aura raison d’exiger la rétrocession de tout son territoire de l’époque à elle-même. De Tingis à la Gambie !

    Et l’Andalousie attendra ! Car, de même, n’est-ce pas que les Almoravides sont des bleus, des hommes-bleus, des sud-sahraouis qui se sont déversés, à l’époque de leur gloire, dans le sud de la péninsule ibérique ! Sbagna, pour les vacanciers. L’Andalousie dont on nous avait privé et qui avait fait sécession de notre ‘’zone de sympathie’’, pour ne pas dire zone d’influence, pour s’ibériser* sous les coups de boutoir de cette chipie d’Isabelle 1èrede Castille, ladite Isabelle la catholique ! Une fanatique qui n’aime pas les étrangers et qui les a jetés sur nos côtes du nord.

    J’espère que tous ceux qui liront cette anecdote sauront que Ssi Chabat, ne délire pas. Il ne fait que répéter, à tue-tête, un peu à contre temps, le refrain des nationalistes indépendantistes de l’époque. M’chaou, allah yerhamna ! C’est digne d’un résistant loyal et fidèle ! Anachronique, vous dites !? Même les socialistes de l’époque versaient dans la même ritournelle et le même structuralisme du pays ! Une nostalgie des premiers partis politiques et des résistants d’avant l’ère reptilienne. Allah yerham Ssi Allal, we s’habou ! Ses amis, j’ai dit, pas ses nuages ! Ces militants marchaient debout et tête en haut, et sont restés très souvent bien droits !

    Hélas; nous fumes contrits et contrariés par la politique des colons sortants et de leurs assujettis restants qui ont reconnu la Mauritanie comme une entité à part, indépendante du reste du Maroc ! Oui, on dit qu’on n’a pas compris à l’époque les desiratas des jeunes étudiants libertadores de Mauritanie et de l’ancien Sahara espagnol, qui venaient, dit-on à Rabat pour clamer leur identité, sinon leur attachement à la partie libérée du nord, ou patrie marocaine. Ils vinrent lui demander de l’aide afin de faire réintégrer ‘’ leurs terroirs natifs ‘’ à la métropole marroqui. Làs, la Mauritanie, parente ethnique, fut reconnue par les états z’aamis, comme une entité indépendante, à part. Ils avaient damé le pion au Maroc et l’ont réduit à un ruban côtier.

    Cessons de plaisanter, juste un moment ! Ssi Chabat, on ne doit pas vous en vouloir, mais la diplomatie prime en ces heures troubles où nos grands chantiers politiques ne doivent pas être chahutés, importunément. Sinon, tu joues ta place au zénith et tarja3 léle Qaraouiyine wella le Taza essouffla !

    La duplicité, l’ingratitude ont comme conséquences l’arrogance et la haine. Cet état chez les humains facilite les retournements, l’infidélité, la fourberie et la traîtrise ! A votre place, A khouya, mon oncle et moi qui étions aussi cyclistes notoires, on oubliera ces valeurs pour le moment, pour aller de l’avant. C’est chaque chose en son temps ! Et j’opterais pour une vision aussi large que galvaudée et espérée à la fois, Le Maghreb.

    Vive l’UMA, ce rêve nécessaire et urgent qui rassemblera tous les Peuples et les Etats de cette partie de l’Afrique. Là où même le passé colonial, même le français, la langue, réunissent les habitants de notre région, comme autant de paramètres et de référentiels nécessaires à sa constitution. Yak koulna moussalimine !

    Ces valeurs, a Ssi Chabat, doivent nous dicter plus de discernement pour interpeler nos Frères’zamis de cette région, que vous connaissez bien, à se réunir pour sauver cette partie de notre grande Nation ! Les fédérations de l’extérieur, aussi disparates qu’elles sont, nous narguent et nous défient. A nous de faire b’hal8oum et de nous rapprocher pour effacer les erreurs du passé et celles du présent, pour gommer les différences et nous accrocher à tous ces paramètres et à ce même passé uniciste, sinon à cette Histoire et ces valeurs qui nous réunissent.

    Hada jahdi âlik a bladi ! Pardon, a Chabat weld bladi !
    Paix et bonne année 2017 à tous les Maghrébins
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2016

    Anonymous
    Membre

    est-ce que c’est possible de me donner une idée sur l’histoire de la famille el arabi à oujda.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Bankimoonade !
    Et vous irez encore alléguer, que ‘’ l’occupant’’ est un envahisseur et un colonisateur !

    Confidence ou conviction : ce n’est pas le cas du Maroc, messieurs de l’ONU ! Aux autres de changer d’avis et de clarifier leurs données à la lumière de l’avenir du Maghreb et de l’histoire. Devez-vous cacher au monde la vérité et continuer de mentir, pour nous vendre des armes ? Nous sommes viscéralement engagés pour la paix et nous y militons armés de la justesse de nos droits.

    Je suis certain Si Omar Alter de la compréhension des Algériens ! Et qui plus est de celle des Juifs, hélas partis, des Espagnols, des Français et de beaucoup, beaucoup d’Algériens, qui furent de mes camarades d’écoles et lycées de type ou carrément de Mission.
    Je ne nie pas que les programmes scolaires, la rue et la famille, forment, structurent, éduquent ou déforment des fois, sinon trompent, limitent ou cachent le plus souvent.
    Je ne renie pas mes cours à l’école Lalla Aicha de Talaâ Sghira, lorsque nous y fûmes placés, à la suite de la fermeture de l’école européenne de Bab Riafa du fait de la grève de nos camarades algériens. Alors que nous autres Marocains étions libérés du Protectorat français depuis 2 ans, notre maîtresse de français et d’histoire, une française de souche, de la métropole, nous affirmait et nous inculquait, au kilomètre carré près, que le Maroc était bien plus vaste que ce lopin où nous vivions ! Et qu’il comprenait ce qui est devenu par inadvertance et mauvaise politique, la Mauritanie ! Je sais que des voix d’orfraies vont s’élever là pour chasser nos pigeons et leurs branches d’oliviers.
    Dey Oueld Sidi ! Mais depuis quand ce pays ou cet état existait-il déjà ? Et que tentaient de faire au Palais royal de Rabat, les étudiants qui voulurent y rencontrer Mohammed V en cette époque ? Mais reconnu de tous, cet état existe fièrement et librement maintenant ! Toutefois, on se souviendra des Almoravides, des Sahariens qui sont remontés du Sahara vers le Nord pour y établir leur dynastie sur cet ensemble. Bien auparavant, plus près de l’Empire romain, nous étions la ‘’Mauritanie tingitane !
    C’est dire nos arrières et notre passé commun, confondus par les colonisations, déchiré puis éparpillé, ventilé pour se perdre à jamais, entre des barrières immondes, imposées par les colons. Je vois encore comme des vestiges virtuels ces pages que nous montrait la Prof ! Anachronismes ? Faut-il en vivre à mon âge et espérer encore ? Madame l’institutrice, vous m’auriez raconté des mensonges et enseigné des balivernes, que vos états actuel d’Europe sont incapables honnêtement d’en témoigner ?
    J’ai visité, jeune par trois fois l’Algérie ! J’aurais dû le faire bien plus souvent, par estime, par alliance et par parenté. N’est-ce pas ma petite Benky. Nour ? Aucun Maghrébin, juste, fier et loyal envers le passé commun et ses racines, aucun  »Nordaf  », qui parie sur l’avenir et non sur les sécessions, ne doute de ce devoir d’union, fédérale ou autre, pour demain.
    Toi, pardon vous, monsieur Cédric, je ne vous ai pas bassiné ! Je ne vous connais pas et ça me suffit, comme égards. Rien ne vous force de me lire ni à croire en mes propos, ni moi aux vôtres, non plus. Par respect aux identités, cristallisées et fossiles, par méfiance de leurs suffisances et autres avanies et endoctrinements, par respect pour tout Lecteur aussi. Si vous avez vos allégations, j’ai mes convictions ! Si je les respecte, mais pas leur ton du tout, c’est par politesse envers tout un chacun dans cette  » tribune populaire. L’Agora où il ne faut pas élever le ton ni se croire encore en situation paternaliste, de conquérant ou de donneur de leçons ! Chacun son instruction ou son formatage ! Les miens concernent ma région. Vous, vous avez un compte à régler avec les guerres coloniales que vous ne cessez de propager. Et qui plus est celles que vous ne de susciter et de propager ailleurs ! La nouvelle guerre Mondiale est faite, non pas seulement de batailles et d’alliés, mais de guerres délocalisées et exportées !
    Maidoc, comment se défaire des slogans et se libérer de l’intox, comment se dépêtrer des conditionnements entrés dans l’ADN des gens ? Comment se libérer de l’enseignement et des médias qui fossilisent les pensée et enkystent les opinions quand elles enferment et opposent les enkystés, les uns aux autres ? Identités égotistes, tribus racistes et nations xénophobes, sont les ferments des haines et des guerres. La propriété, les terres, les crédos en sont évidemment les défenses, les ciments et les barrières.
    Si Ali, comment purger et déconditionner les schémas qui défigurent les esprits et les corps en répandant les haines et les guerres ? Commençons, à travers le monde, les sites et les médias, à cultiver et à imposer le respect à travers les forums haineux de l’Internet. Ils sont la facette, la douane et le visa, la couleur, la lame, les lynchages et la mitraille, sinon la main tendue de cette mondialisation. On se doit, c’est le rôle de l’ONU et de l’UNESCO, de purger nos systèmes d’enseignement et les vôtres ! Elaguer les bourrages de crânes, les matraquages devenus plus péremptoires que ne furent les religions. Primo les erreurs égocentristes ! ! Une obole pour certain, un formatage pour d’autres !
    Cédric, si vous avez des problèmes avec tous vos textos sur les Orientaux, des chicanes sur les Arabes ou les Juifs, ce n’est ni mon plat préféré ni mon rayon d’action. L’Algérie n’a rien volé, elle n’a même pas pris, Monsieur ! Elle a juste gardé, ce que la France, témoin de nos déchirures, acteur cisailleur et puis colon, nous a volé ! Que ce soit dit littéralement, car c’était manu militari. Demandez aux gens d’Oujda ou de Figuig d’où proviennent mes ancêtres, ce qu’ils pensent de la pénétration guerrière de notre espace national !
    Que reste-t-il ? Chacun a ses propres Gaulois ! Parce que c’est la seule chose de vraie dans cette ‘‘glorieuse’’ péripétie et pathétique histoire ! Un fait, avec ses ratés, ses apports oui et ses morts. Rome et ses latins vous ont laissé leur langue, tirée pour vous moquer, en partant. Vous la parlez si mal maintenant, que c’est devenu du charabia pour eux ! Nous faisons cela nous même du français ou de l’espagnol, avec nos élucubrations linguistique ! On n’a pas peur de tiquer ou de vous critiquer dans votre belle langue. Si ça peut réveiller Racine, Taieb Seddiki et Molière.
    Azzed, ils ont oublié l’opération ‘’Ecouvillon’’ et la guerre du Rif ! je peux me tromper, mais je crois savoir que c’est feu le roi HASSAN II , qui le premier, par ouverture politique au monde occidental et aux Africains, dopés , ouverts ou trompés, sur nos droits et notre histoire dans la région, a lancé le premier donc, l’idée d’un référendum pour pacifier le struggle à propos du Sahara Marocain. Contre l’avis de nos socialistes, une de leur grande figure historique, un de leur ministre fut mis en prison pour son opposition à cette hypothèse et suggestion royale ! Elle est venue en son temps de Rabat cette proposition. Message de circonstance, opportunité ou offre, il en est d’autres ! Mais, les Algéro-polisariens y tiennent encore, s’estimant assurés de l’emporter par les urnes, pour avoir grossi les camps de votants potentiels, avec des ressortissants étrangers comme mercenaires !
    On eût pu la lancer, cette idée de référendum à toutes les tribus, avant de leur donner leurs indépendances post coloniales, ou de les faire adhérer, elles et leurs territoires de parcours, dans tel pays ou tels autre. Que ne pas l’appliquer, ce Référendum qui vous chagrine tant, à l’endroit de toutes les tribus des chameliers qui parcouraient le très très large désert du Sahara ?
    Mais les dessinateurs des frontières entre les peuples, Haj Hakim, avaient décidé autrement. Après, les envahisseurs, les colons devenus par la suite, armuriers et vendeurs, ne furent pas de cet avis  »démocratique » ! Ils s’en foutaient, car cette option est faite pour les élites et ne se devait pas s’appliquer, sur leur départ furtif à des Colonies ! Sur de simples autochtones, laissés en l’état d’ignares ! Des bachi-bouzouks, qui comme les Indiens d’Amérique, ces frères dans ‘ l’apachité  » qui furent massacrés sinon relégués aux montagnes faute de déserts de sables. On nous traite ainsi d’apaches, sans majuscules, nous nous autres les canaques locaux, quand on veut nous mépriser, entre gens bien, dans les salons des hautes sphères !
    Les bienfaiteurs civilisationnels et autres grandes gueules inappropriées, parfois, nous laissèrent leurs langues en otage, avec leur sens des libertés, leurs types de lois, en passant outre nos particularités, nos proximités tribales et nos propriétés terriennes antérieures. Un peu comme les romains firent en Ibérie ou en Gaule !
    Si Bouabid. A leur dite sortie, après avoir semé ce qui est scatologique comme bévues , à travers le monde, (regardez les incessants foyers de guerres), les sultans et les rois, comme les adjudants des maquis et autres résistants, firent ce qu’ils ont pu, avec leurs irrédentistes indigènes, leurs semblables ou les restants fidèles de parmi les colons. Ceux qui s’estimaient être de la race supérieure.
    Il en est resté de nombreux nostalgiques de cette époque parmi nous ! Interdépendance dans un seul sens oblige. Et il en est qui persistent devant nos plus célèbres décideurs, assis entre deux ou plusieurs chaises ! Grand bien leur fasse ! Le monde n’est-il pas dévolu à la mondialisation ? Ils en sont les méritants de parmi les promoteurs. Là, ça, vous l’avez dit, ailleurs dans vos propos, Cédric ! Des réflexions ingénues, des gauloiseries, si riches à parcourir pour se connaître. Et s’estimer peut-être ? Mais, je ne suis pas totalement d’accord, pour vos guerres d’Orient. On en reparlera.
    On m’appelle. Le Devoir, messieurs. A plus !
    Kénitra, le20 mars 2016
    Dr Idrissi My Ahmed

    #207088
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    BARKA. BOUTEF ! OU LES URNES ET LE FAUTEUIL EN POUSSETTE

    Enième mascarade ! Les urnes en poussette…quasi en brouette ?

    Ceux qui détiennent le pouvoir en Algérie ont marqué un point. Un point noir ! Une caricature sur le Maghreb, ses arabes, ses berbères et ses métis ! Une marque indélébile, débile de déraison et de dérisions, sur nos capacités culturelles.
    Ils ont manqué de marionnettes vivantes cette fois ! Ils n’ont eu le temps de préparer, dignement, démocratiquement, un successeur à leur géant d’hier. Condamné au fauteuil roulant par les faiblesses de l’âge et surtout celles de la maladie.
    Pris de cours et d’apoplexie, ils vont cette fois-ci, faire les zombies. Par peur du cauchemar, celui de laisser la place à l’inconnu qui sortirait des urnes démocratiques, libres, ou revanchardes. La surprise et le hasard qui expulseraient de leurs fiefs, bien des maitres agitateurs. Ce serait, semblent-ils craindre, la fin de leur first classe, leur partance vers la retraite vindicative. Ou mieux, pour crever en exil, dans les paradis fiscaux que l’on imagine ! On se rappelle de l’aventure islamiste et de la guerre civile qui lui fut appliquée pour l’éradiquer comme cautère.
    Il y a un leader qu’ils ont fusillé, directement ou pas, Si Mohamed Boudiaf, de Kénitra
    Et un pharaon, Abd El Aziz, qu’ils fossilisent pour l’éterniser devant Allah ou Amon. En souvenir de son périple d’Oujda !
    Le but est clair. S’éterniser pour eux en maintenant le Système. Leur militaro makhzen, si jaloux de l’Indépendance qui aura couté un million de Chahids et si ferrée et affairée aux décades dites ‘’socialistes’’, qu’ils sont façonnées pour leur usage. Et pour durer, ils ont la grâce de la manne petro-gazière. Grâce à ses pétreux dollars, ils sont capables de gérer en chefs, tous les scénarios qu’ils écrivent de leurs mains. Le destin du Maghreb ! Je me trompe peut-être sur le comptes des ces Crésus, devenus des magiciens de la polémique, des apparatchiks du sabordage des destinées de leurs peuples ?
    Ce n’est pas pour médire des porteurs d’AVC ni des handicapés, loin de là ! Moi-même, j’accuse des handicaps. (Ne pas souffler mon âge, s’il vous plait, j’ai 70 berges.
    Mais en tant que médecin, expert des tribunaux, qui lors d’une mission que je respecte, je me dois de faire un constat de santé, avant de délivrer un certificat d’aptitude, aux fins d’affirmer le sens de la responsabilité, de la volonté et de la raison chez les requérants. Pour un acté notarial, notamment, en vue d’une donation par exemple, je suis confronté à des situations similaires. Les médecins algériens ne sont-il pas conscients de leur magistère ?
    Ou pas libres et peureux, comme il m’arrive de l’être et que je me doive de critiquer ceux qui m’agacent et m’entourent ! Excusez-moi de la franchise, c’est biologique et inhérent à ma physiologie.
    Ne sont-ils pas assez compétents mes frères et néanmoins honorables confrères, pour lancer une Fatwa ? Dans leur propre éclatante discipline, devant les yeux ahuri du monde entier qui a vu cette vidé humiliante du Premier d’Algérie. On actionné, sur les médias et le Youtube, cette image pas trop fière ! Le pauvre pantin et amical et sympathique président Muppetschowisé*.Celui qui attirait les honneurs hier, voilà le brave hissé comme un gadget par les plus orgueilleux du Maghreb et leurs chefs richissimes, si glorieux et fiers ! Un fantôme pour faire peur ? Vous n’auriez pas autre homme de sa carrure ? Là, un brillant général dans les magasins de l’armée, un leader issu des partis politiques ou un chercheur les départements universitaires ? Hchouma !
    Vous me faites peur, moi qui suis perclus de maladies et de par l’âge et qui continue de rêver vivre dans un Maghreb uni, en paix avec sa géopolitique assagie et surtout uni. Réuni par défi et par courage, par delà les frontières barbituriques anxiogènes, grâce à sa civilisation multiple et millénaire et à toutes les expériences humanistes de son histoire, dont on rêve encore.
    Ils ont choisi de garder hissé comme épouvantail. Belle enseigne d’un reliquat de la Guerre Froide, vestige du mur de Berlin et des frontières fermées, des capitaux fuyants ers le nord des bouches scellées et des pensés amères. Joli accompagnement de la Crimée qu’on déchire et de celui la Mésopotamie ! Ah les armes de destruction massives et les mensonges des impérialistes bushiques et cruels ! Après l’Irak explosée, la Syrie déchainée par les chiens contre les siens et cette Libye retournée vers l’âge des cavernes ! Toutes avec leurs honneurs, dévastées, sécessionnistes en voie de déliquescences !
    Défier le Pouvoir pour eux, eux si sages, ça jamais ! Ce serait une mortelle gageure! Confectionner une attestation collective les médecins, les constitutionalistes, le parlement, les partis. Mais, il faudrait qu’elle leur soit dictée ! Alors une déclaration pétitionnaire ? Une proclamation pour certifier, à l’instar de ce que l’on fit pour feu Bourguiba ! Le premier président de la Tunisie indépendante, l’avocat libérateur de la femme, qui avait moisi sur l’étalage des vieux légumes, avant de le faire déclarer sénile ! Et de lui faire subir, pour le décoller, un ‘’ coup d’état médical ”, sous les ordres du sauveteur de la tyrannie kleptomane, le célèbre hadji, Zine El Abidine Benali.
    Avertissement : Un président, même ostensiblement et de visu d’analphabètes, très visiblement handicapé, peut déclarer la guerre. Ou faire la paix ? Alors que nous lui déclarons beaucoup d’amour et toujours de l’admiration, dopée maintenant par une honnête pitié !
    Sauf que lui, le Bouteflika de 2014 est inapte, certes, pour la plus haute des fonctions étatiques de notre si grande et large Algérie. Je ne peux pas retenir, la possession de toutes ses forces ni de ses moyens au résistant Boutef. Il aura besoin d’un ‘’copilote’’ pour le diriger, d’une tierce personne pour l’aider à subvenir aux actes vitaux les plus communs ! Ce malgré sa plaisante boutade faite à John Kerry. Les caméras étaient là, quand il l’avait invité à revenir en Algérie, pour y passer une semaine, quand il aura le Prix Nobel. Je ne peux pas retenir que le sémillant Bouteflika d’hier, sa verve, son bagou, son verbe opportun, soit actuellement l’homme qu’il faut aux algériens et aux maghrébins ! Il n’est humainement plus hélas, cet homme capable de gérer un orgueillantissime* état, l’Algérie. Dieu maudisse nos faiblesses !
    Laissez cet homme fatigué loin du stress et des mic-macs entre voisins et frères, qui paient dans leurs peuples, le prix d’un struggle belliciste, stupide et malsain, inutile et toxique. Une animosité sans gloire, hérité du découpage colonial de par ceux-là mêmes, qui ne veulent pas témoigner de leurs méfaits historiques, pour dire toute la vérité aux états qu’ils ont façonnés en partant. Ils nous voient plus comme clients assurés, assujettis à leurs diktats, mus par les dissensions qu’ils nous ont inoculées, afin de leur rester plus que fidélisés, des obligés ! Des dépôts pour les armes, au mieux des chantiers pour leurs investissements (bienvenus), afin de garantir et de perpétuer, leurs inaliénables et notoires suprématies sur nous, nos enfants et sur nos territoires.
    Respectez-le, dont au lieu de l’instrumentaliser et de l’asservir ! Afin de continuer de régner, en son nom, de le manipuler, lui et l’image des Maghrébins pour se moquer de la Démocratie en général et de l’Algérie sœur, en particulier. Ce nous dessert !

    #207087
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    BARKA. BOUTEF ! OU LES URNES ET LE FAUTEUIL EN POUSSETTE

    Enième mascarade ! Les urnes en poussette…quasi en brouette ?

    Ceux qui détiennent le pouvoir en Algérie ont marqué un point. Un point noir ! Une caricature sur le Maghreb, ses arabes, ses berbères et ses métis ! Une marque indélébile, débile de déraison et de dérisions, sur nos capacités culturelles.
    Ils ont manqué de marionnettes vivantes cette fois ! Ils n’ont eu le temps de préparer, dignement, démocratiquement, un successeur à leur géant d’hier. Condamné au fauteuil roulant par les faiblesses de l’âge et surtout celles de la maladie.
    Pris de cours et d’apoplexie, ils vont cette fois-ci, faire les zombies. Par peur du cauchemar, celui de laisser la place à l’inconnu qui sortirait des urnes démocratiques, libres, ou revanchardes. La surprise et le hasard qui expulseraient de leurs fiefs, bien des maitres agitateurs. Ce serait, semblent-ils craindre, la fin de leur first classe, leur partance vers la retraite vindicative. Ou mieux, pour crever en exil, dans les paradis fiscaux que l’on imagine ! On se rappelle de l’aventure islamiste et de la guerre civile qui lui fut appliquée pour l’éradiquer comme cautère.
    Il y a un leader qu’ils ont fusillé, directement ou pas, Si Mohamed Boudiaf, de Kénitra
    Et un pharaon, Abd El Aziz, qu’ils fossilisent pour l’éterniser devant Allah ou Amon. En souvenir de son périple d’Oujda !
    Le but est clair. S’éterniser pour eux en maintenant le Système. Leur militaro makhzen, si jaloux de l’Indépendance qui aura couté un million de Chahids et si ferrée et affairée aux décades dites ‘’socialistes’’, qu’ils sont façonnées pour leur usage. Et pour durer, ils ont la grâce de la manne petro-gazière. Grâce à ses pétreux dollars, ils sont capables de gérer en chefs, tous les scénarios qu’ils écrivent de leurs mains. Le destin du Maghreb ! Je me trompe peut-être sur le comptes des ces Crésus, devenus des magiciens de la polémique, des apparatchiks du sabordage des destinées de leurs peuples ?
    Ce n’est pas pour médire des porteurs d’AVC ni des handicapés, loin de là ! Moi-même, j’accuse des handicaps. (Ne pas souffler mon âge, s’il vous plait, j’ai 70 berges.
    Mais en tant que médecin, expert des tribunaux, qui lors d’une mission que je respecte, je me dois de faire un constat de santé, avant de délivrer un certificat d’aptitude, aux fins d’affirmer le sens de la responsabilité, de la volonté et de la raison chez les requérants. Pour un acté notarial, notamment, en vue d’une donation par exemple, je suis confronté à des situations similaires. Les médecins algériens ne sont-il pas conscients de leur magistère ?
    Ou pas libres et peureux, comme il m’arrive de l’être et que je me doive de critiquer ceux qui m’agacent et m’entourent ! Excusez-moi de la franchise, c’est biologique et inhérent à ma physiologie.
    Ne sont-ils pas assez compétents mes frères et néanmoins honorables confrères, pour lancer une Fatwa ? Dans leur propre éclatante discipline, devant les yeux ahuri du monde entier qui a vu cette vidé humiliante du Premier d’Algérie. On actionné, sur les médias et le Youtube, cette image pas trop fière ! Le pauvre pantin et amical et sympathique président Muppetschowisé*.Celui qui attirait les honneurs hier, voilà le brave hissé comme un gadget par les plus orgueilleux du Maghreb et leurs chefs richissimes, si glorieux et fiers ! Un fantôme pour faire peur ? Vous n’auriez pas autre homme de sa carrure ? Là, un brillant général dans les magasins de l’armée, un leader issu des partis politiques ou un chercheur les départements universitaires ? Hchouma !
    Vous me faites peur, moi qui suis perclus de maladies et de par l’âge et qui continue de rêver vivre dans un Maghreb uni, en paix avec sa géopolitique assagie et surtout uni. Réuni par défi et par courage, par delà les frontières barbituriques anxiogènes, grâce à sa civilisation multiple et millénaire et à toutes les expériences humanistes de son histoire, dont on rêve encore.
    Ils ont choisi de garder hissé comme épouvantail. Belle enseigne d’un reliquat de la Guerre Froide, vestige du mur de Berlin et des frontières fermées, des capitaux fuyants ers le nord des bouches scellées et des pensés amères. Joli accompagnement de la Crimée qu’on déchire et de celui la Mésopotamie ! Ah les armes de destruction massives et les mensonges des impérialistes bushiques et cruels ! Après l’Irak explosée, la Syrie déchainée par les chiens contre les siens et cette Libye retournée vers l’âge des cavernes ! Toutes avec leurs honneurs, dévastées, sécessionnistes en voie de déliquescences !
    Défier le Pouvoir pour eux, eux si sages, ça jamais ! Ce serait une mortelle gageure! Confectionner une attestation collective les médecins, les constitutionalistes, le parlement, les partis. Mais, il faudrait qu’elle leur soit dictée ! Alors une déclaration pétitionnaire ? Une proclamation pour certifier, à l’instar de ce que l’on fit pour feu Bourguiba ! Le premier président de la Tunisie indépendante, l’avocat libérateur de la femme, qui avait moisi sur l’étalage des vieux légumes, avant de le faire déclarer sénile ! Et de lui faire subir, pour le décoller, un ‘’ coup d’état médical ”, sous les ordres du sauveteur de la tyrannie kleptomane, le célèbre hadji, Zine El Abidine Benali.
    Avertissement : Un président, même ostensiblement et de visu d’analphabètes, très visiblement handicapé, peut déclarer la guerre. Ou faire la paix ? Alors que nous lui déclarons beaucoup d’amour et toujours de l’admiration, dopée maintenant par une honnête pitié !
    Sauf que lui, le Bouteflika de 2014 est inapte, certes, pour la plus haute des fonctions étatiques de notre si grande et large Algérie. Je ne peux pas retenir, la possession de toutes ses forces ni de ses moyens au résistant Boutef. Il aura besoin d’un ‘’copilote’’ pour le diriger, d’une tierce personne pour l’aider à subvenir aux actes vitaux les plus communs ! Ce malgré sa plaisante boutade faite à John Kerry. Les caméras étaient là, quand il l’avait invité à revenir en Algérie, pour y passer une semaine, quand il aura le Prix Nobel. Je ne peux pas retenir que le sémillant Bouteflika d’hier, sa verve, son bagou, son verbe opportun, soit actuellement l’homme qu’il faut aux algériens et aux maghrébins ! Il n’est humainement plus hélas, cet homme capable de gérer un orgueillantissime* état, l’Algérie. Dieu maudisse nos faiblesses !
    Laissez cet homme fatigué loin du stress et des mic-macs entre voisins et frères, qui paient dans leurs peuples, le prix d’un struggle belliciste, stupide et malsain, inutile et toxique. Une animosité sans gloire, hérité du découpage colonial de par ceux-là mêmes, qui ne veulent pas témoigner de leurs méfaits historiques, pour dire toute la vérité aux états qu’ils ont façonnés en partant. Ils nous voient plus comme clients assurés, assujettis à leurs diktats, mus par les dissensions qu’ils nous ont inoculées, afin de leur rester plus que fidélisés, des obligés ! Des dépôts pour les armes, au mieux des chantiers pour leurs investissements (bienvenus), afin de garantir et de perpétuer, leurs inaliénables et notoires suprématies sur nous, nos enfants et sur nos territoires.
    Respectez-le, dont au lieu de l’instrumentaliser et de l’asservir ! Afin de continuer de régner, en son nom, de le manipuler, lui et l’image des Maghrébins pour se moquer de la Démocratie en général et de l’Algérie sœur, en particulier. Cela nous dessert !

    #216205

    En réponse à : Presentez vous

    Anonymous
    Membre

    Salam3alaykoum

    Je vois que le forum est un peu mort…Malheureusement
    Ana je suis Algérienne du centre 😀 , et je me suis posée à Oujda depuis peu…
    Alors pourquoi le Maroc et pourquoi Oujda…Longue histoire, mais l’important c’est que je suis ici maintenant 😀

    C’est très différent de la capitale Algérienne, mais j’aime bien Oujda je ne m’y sent pas étrangère je fais ma petite vie tranquille et tout se passe très bien 😀

    A très bientôt!

    Anonyme
    Invité

    Salamou alaykoum à toutes et à tous dans ce forum,

    Je suis très contente d’avoir vu que certaines personnes parlent des Tmimi (en arabe (التميمي)) dans ce Forum, puisque je fais parti de cette belle est grande famille. Cependant, certaine pendules doivent être ajustées comme on dit par chez-nous.

    Premièrement, les Tmimi sont descendants de Chourfa el adarissa mais plus précisément des banou Tamim qui sont descendents de ahl el bait descendance direct du prophète Mohammed (SWS). De plus, je réponds directement aux propos de M. Hassani Nassreddine. Notre famille n’a jamais eu quelques prétentions et surtout d’utiliser sa position pour arriver à ses fins. D’ailleurs, dans notre éducation nos parents nous apprennent très jeune d’être modeste, humble et être à l’écoute de son prochain, car C un devoir de le faire étant donné qu’on doit suivre ce que notre bien aimé prophète Mohammed (SWS). Pour aller chercher la chajara de notre famille il faut aller plus loin que l’époque des adarissa.

    Personnellement, j’habite en Amérique-du-nord (j’ai grandi au Maroc jusqu’à l’âge de 8 ans à Oujda) et franchement je connaissais déjà l’histoire de notre famille et le tout C encore plus confirmer lorsque j’ai rencontrer des gens qui connaissent très bien la descendance de notre bien aimé le prophète Mohammed (SWS). Et détrompez vous les Tmimi sont nombreux par juste au Maroc mais dans les pays arabo-musulmans entre autre Palestine, Doubaï, Aboudabi, Arabie-Saoudite, Irak (première terre d’exile pour notre famille une fois que Ahal el bait ont été chasser de la Mecque et de Médine), etc.

    Le problème dont il est question est en lien avec le vol de terrains par certaines personnes sans vergogne que je ne nommerai pas. De plus, on a jamais fait usage de notre position, car si on l’aurait fait on ne serait pas entrain d’en parler. Mais nous privilégions la voix de la justice et non pas de la position ou l’usage de la force comme certains marocains sembles utiliser sans aucun soucis.

    Je vous demande M. Hassani Nassreddine avant de pointer du doigt les gens que vous ne connaissait pas il faut mieux se taire. Et si vous voulez parler alors faites-le vous êtes libre de le faire mais de grâce faite-le avec respect sinon ne dites rien et n’oubliez pas que le prophète (SWS) a mis en garde ceux qui mal traite Ahl el bait par leurs paroles, gestes, écrits.

    Avec tous mes respects.

    #207038
    houmidi59
    Participant


    C’est fou que certains individus n’aient pas le sens de la réalité. A croire qu »ils vivent dans un monde imaginaire! Un monde aussi merveilleux que le conte des mille et une nuit. Malheureusement, quand, ils se réveillent, non seulement ils sursautent, mais ils se déçoivent vite .Alors, ils finissent par s’isoler de leur entourage .Ainsi, ils vivront le restant de leur vie entre les deux mondes : le réel et l’imaginaire. Comme quoi, ils n’ont qu’à faire un seul pas pour sombrer dans le vide.
    Personnellement, j’ai été toujours un réaliste .Certes, je peux avoir recours à mon imagination ; mais seulement pour écrire des romans .Cependant, j’avoue que ça ne déplait guère de devenir un personnage célèbre et connu par mes contemporains. Alors, pour une fois, l’imagination de votre ami Houmidi est allée un peu loin …plutôt plus loin que ne le permet l’imagination d’un homme normal
    A vous de voir

    Enveloppé dans un linceul aussi blanc que de la neige, Houmidi assistait à ses propres funérailles. De son corps n’apparaissait que sa tête. Il avait l’air calme et serein et on dirait qu’il souriait à ses visiteurs .Ces derniers s’abaissaient pour l’embrasser pour la dernière fois. Houmidi entendait bien ce qu’ils disaient ; mais, il ne pouvait leur répondre. Certains disaient du bien de lui. D’autres le traitaient par tous les noms .Heureusement pour lui , ils n’étaient pas plus que les doigts d’une main.
    Un homme s’approcha de lui .Il l’embrassa sur le front et pleura un certain moment. Houmidi reconnut en lui son frère Bouchaïb.Ce dernier sortit une feuille de sa poche, puis un stylo. Il se mit à écrire durant quelques minutes. Après quoi, il plia la feuille et la remit dans sa pocha.
    Il regarda à sa droite et à sa gauche et murmura dans l’oreille droite de Houmidi ces quelques mots : mon frère, je viens d’écrire un poème pour toi que je vais publier tout de suite dans Dafatir. Tu seras plus célèbre mort que vif.
    Et, il quitta la chambre sans se retourner .Des regards le suivirent jusqu’à sa disparition derrière la porte et aussitôt on entendit des éclats de rire .Houmidi se demanda pourquoi ces gens se marraient comme des bossus .La réponse ne tarda pas à se dévoiler : l’un d’eux dit tout haut « ce brave Houmidi nous faisait tant s’esclaffer avec ses histoires de
    Jelloul »0
    Un autre se demanda si vraiment ce Jelloul aurait existé.
    On lui répondit que Houmidi était quelqu’un de réaliste , mais il avait crée un autre monde pour ses lecteurs. On ajouta aussi qu’il aimait partager tout avec ses contemporains. C’était plutôt une chose réjouissante pour le créateur de Jelloul. Il aurait aimé embrassé ce dernier, mais enveloppé comme il était, il se contentait de hocher sa tête en signe de satisfaction.
    Bientôt, la pièce fut remplie de visiteurs qui étaient venus pour présenter leurs condoléances à son épouse ainsi qu’à ses enfants. Houmidi sentit de la chaleur humaine se dégager dans l’air .Il crut même apercevoir des anges voler au dessus d’eux.0
    Quelques minutes après, trois hommes barbus firent irruption dans la pièce : c’était les tolbas.Aussitôt , ils récitèrent quelques versets coraniques. Pendant ce temps là, tout le monde écoutait avec un certain égard et respect pour le défunt. Quand ils achevèrent leur lecture, des chuchotements entre les convives se lancèrent. Bien entendu, Houmidi n’entendit que des bribes de parole. Néanmoins, il comprit grosso modo l’idée générale : on parlait de la mort, du bien et du mal
    Houmidi souriait et se dit : les gens ne pensent à la mort que quand ils assistent à un enterrement !
    Mais, il réalisa vite que lui-même avait assisté à des funérailles semblables et que durant une grande partie de la nuit, on avait évoqué l’au-delà et tout ce qui concernait le dernier jugement.
    Soudain, on apporta le « chellal ».Les convives essuyèrent leur larmes et Houmidi entendit quelqu’un dire entre ses dents : Enfin, on nous apporte à manger. Ce n’est pas trop tôt, ajouta un autre.
    Un troisième répliqua : espérons qu’il y aura un bon festin plutôt que ce plat de couscous.
    Cette remarque fit sourire quelques uns et l’un d’eux fit remarquer à la cantonade qu’il donnerait sa main à couper que cette nuit on mangerait (à foison) des plats succulents, parce que d’après lui Houmidi était quelqu’un de très généreux .Il l‘aurait même entendu dire avant sa mort que ses invités se régaleraient de pastillas garnies de poulets et d’amandes.
    Houmidi n’en croyait pas ses oreilles. Il allait se révolter et crier tout haut que ce n’était pas vrai, quand on fit entrer les plats :
    Hein ! S’exclamèrent en chœur tous les convives .Le parieur, quant à lui, il se releva aussi fier de lui qu’un bachelier qui aurait eu son baccalauréat après sa dixième tentative. Il s’humecta la bouche et déclara sans ambages : vous voyez, mes amis, les succulents plats
    de pastillas. Moi j’en ai déjà l’eau à la bouche
    Houmidi aussi avait envie de partager le festin avec eux ; malheureusement, il ne pouvait se déplacer et ses mains étaient liées. Alors, il décida de penser à autre chose .Justement, il pensa à ses lecteurs de Dafatir : comment réagiraient-ils quand ils apprendraient la nouvelle de sa mort ?0
    Ils se mit à les énumérer. Il souriait à chaque pseudonyme évoqué : Boukmakh, Hikma, Red1.m, Chabib, Fatéma Dalil, Perle Blanche, Tatamoun….enfin des ami(e)s qui étaient durant un certain temps ses fidèles lecteurs.
    Pendant ce temps là, les uns mangeaient , les autres se goinfraient , d’autres boulottaient avec appétit. Bien entendu, la discussion avait acheminé vers d’autres sujets plus important tels que l’invasion chinoise de l’Inde , le déraillement du TGV qui reliait Oujda à Nador , le dernier exploit d’un unijambiste qui avait battu le record du monde des cent cinquante mètres et enfin les déclarations du ministre de l’Education Nationale concernant le rétrécissement des heures de travail pour les enseignants primaires.
    Houmidi tendit l’oreille pour en apprendre davantage sur ce dernier point. Ainsi, il sut que ses collègues allaient dorénavant avoir un emploi de temps qui ne dépasserait pas dix huit heures de travail. Houmidi était tellement content qu’il jubilait et criaient à tue tête. Bien entendu, personne ne l’entendit.
    Enfin, on débarrassa les tables et on apporta de nouveau le « chellal » .Quelques instants après, on reprit la lecture du coran, et on chanta quelques madihs.
    Houmidi qui aimait ce genre de chant les accompagnait comme un élève assidu.
    Soudain, une personne entra dans la pièce .Cette personne, Houmidi avait l’impression de la connaître .Cependant, il lui était difficile de l’identifier.Même les convives étaient dans l’impossibilité de le faire.D’ailleurs, ils se regardèrent avec étonnement.
    Le nouveau visiteur les dévisagea et partit d’un grand rire qui les fit tressaillir et lança : pourquoi me regardez-vous comme ça ? Est-ce que je vous fais peur ? Rassurez-vous je suis un être humain comme vous ! Puis : je m’appelle Jelloul
    Hein ! Sursauta Houmidi
    Quoi ! Cria toute l’assemblée
    Le dernier venu ria encore ; puis reprit d’un air aussi sérieux qu’un malade devant son médecin : je suis venu présenter mes condoléances à la famille de Houmidi. Il dirigea son regard vers le défunt et ajouta : mon vieil ami , j’aurais bien aimé te voir dans d’autres circonstance que celle-ci.
    Son vieil ami lui fit signe de s’approcher.Celui-ci hocha sa tête : pas maintenant .Tout à l’heure quand ces casse-pieds auront quitté ta maison, on discuteras.Parce que figure-toi , j’ai beaucoup de points que tu dois m’éclaircir.
    On regarda ce nouveau venu avec stupeur.
    Vous êtes vraiment ce Jelloul le héros des aventures burlesques de Houmidi ? Dit l’un d’eux
    Mais c’est ridicule ! reprit un autre
    Houmidi se débarrassa de son linceul et rejoignit le groupe .Il croyait par ce geste que chacun de ces personnes allait prendre ses jambes à son cou ; mais rien de cela ne fut. Le seul qui avait réagi c’était Jelloul .D’ailleurs , il ne manquait pas d’humour :
    Fais attention mon vieux ! Ne vois-tu pas que tu es tout nu ? Lui dit-il d’un ton narquois
    Tu me vois, s’exclama Houmidi
    Mais oui, bien sûr confirma « l’homme malicieux »0
    Et d’ajouter:et voilà un coup pour te rafraichir les idées
    Soudain, Houmidi sentit sa tête tourner à une vitesse
    vertigineuse et il sombra dans le noir.
    Quand il se réveilla, il avait encore le stylo à la main .Au fait, il était assis à son bureau. Alors, il réalisa qu’il avait écrit quelques pages en français.
    Il commença la lecture : Enveloppé dans un linceul aussi blanc que de la neige…………0
    Houmidi : Oujda le 25 octobre 2012

    #207033
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Le rôle du hasard et de l’inattendu sur le décours des libertés et de la destinée.

    Effet dynamique des microfacteurs sur les grands événements et les effets programmés .

    LE COMMERCE DES PEURS ET DE LA HAINE

    Au moment où les ‘’nations civilisées’’ s’étaient liguées pour envahir l’Irak. A leur tête l’Amérique de l’oncle Bush, qui avait agité en son temps le spectre menteur et fallacieux des ADM et grossi le mythique spectre, le bluff des craintes mortelles pour l’existence d’Israël, des truands armés ont saccagé ses musées, l’un des patrimoines de l’humanité. Ce fut une injuste guerre coloniale, une invasion impérialiste illégitime, qui a démontré la lâcheté et les faiblesses définitives du bloc de l’Est sur ses affidés. Terrible message administré à l’humanité : les plus riches, les plus forts des pays, n’ont aucune morale réelle envers les autres et ne reculent devant aucune stratégie machiavélique. Caricaturés par la culture élitiste de races supérieures, ’’les autres’’, sont vus comme des sauvages, des monstres, quand ils restent jaloux de leurs identités particulières. Voire des animaux, des proies, qu’il leur est licite d’exploiter, de prédater ou d’exterminer, à la limite des’’ extrémistes’’, convient de liquider.

    HISTORIENS, PARLEZ VRAI OU TAISEZ-VOUS !

    Malgré leur ostentatoire manipulation des normes démocratiques et laïques et leur usage sélectif et relatif, en interne, de ces critères, au sein des nations avancées, ‘’l’autre’’, ces entités barbares, ne représentent au mieux qu’une parenthèse dans l’histoire, un accident, un cloaque qu’il faut dévaster, une impasse qu’il faut annihiler, pour s’en détourner. La civilisation-leur, financièrement riche, techniquement avancée, sur-militarisée, se veut uniforme pour une seule couleur, celle prépondérante des siens. Les ‘’autres’’, il faut les dépouiller et les gommer ou plus simplement les ignorer. Leurs seuls droits tolérables est de laisser la mondialisation, non pas les normaliser, mais les pousser vers le mieux de ce que l’on peut exploiter d’eux, pour investir et prendre de chez eux, les cultiver à minima, sans les laisser fouler les territoires sanctifiés des puissance richissimes. Quelles soient en crise ou pas !

    Plus que le vol des objets millénaires, le dynamitage horrible des mosquées, celui de l’infrastructure, les révulsions de la société, la fracture du pays, ses particularismes internes exacerbés, l’ensemble des crimes, juste après l’odieuse guerre Iran-Irak, ce fut une forfaiture. Mais quels historiens en témoigneront ? Cette invasion, montée de toute pièces pour le pétrole en prime, a tourné à l’effondrement du pays, à la guerre civile, interconfessionnelle la plus odieuse, qui enlève tout reste d’humanité chez les vaincus. Les Bush et Bel Laden ont tué la civilisation musulmane à jamais.

    Les historiens, ce qu’ils nous délivrent et décrètent comme ‘’Histoire’’, sensée être l’analyse des faits et la vérité, ne réécrivent à notre intention que les faits notoires, lisibles et élogieux. Les actes intimes, négatifs, confidentiels ou secrets, s’ils ne cèdent à leurs discrétions échappent nécessairement à leur perspicacité. Tout comme les fonctions officielles et de coulisses de ceux qui produisent les actes et soufflent d’écrire autrement le journal. Alimenter le patrimoine local ou universel de véracité, est la fin en soit de l’historien, qui publie a discretio, ce qu’il juge devoir être notre pusillanime intérêt. Des histoires, en fait ! Des historiettes insipides, des contes apologiques. Le rôle du journaliste, fonctionnarisé ou pas, est quasi parallèle à celui des historiographes. Lui-même pioche dans l’histoire pour se repérer, afin d’expliquer le présent et servir d’indicateur et de référence pour l’avenir.

    Comment analyser la part des choses dans l’existence sur ces pays de tyrans d’extraction militaire ? Je fais allusion au quintet Saddam, El Assad, Kadhafi, Ben Ali, Sadate, tel qu’il fut grossi par les ténors d’Israël et autres Ben Laden de circonstances. Contexte ‘’guerre froide’’ oblige, ils avaient contenus leurs concitoyens assujettis, par la poigne, dans un état soporifique de terreur. Loin des progrès vécus par les pays développés d’Occident, après leurs deux guerres mondiales et le décours des colonisations.

    COLLUSION, ACCOINTANCES ET VERITE’’S’’…

    Les guerres, les voyages, les échanges, les héritages, les découvertes, les conflits, les arrangements, les connivences, les concussions et les concupiscences ne laissent pas tous des traces écrites. Rumeurs et folklores défient la logique, la vérité et la transparence, préférant palier aux écrits, de peur de provoquer des bouleversements sociaux incontrôlables. Les visons sécuritaires et despotiques sont aussi des normes de sagesse, inhérentes en soi, qui font figure de bonne gouvernance. On hérite aussi chez les gouvernants des héritages lourds faits de certitudes, rigides, au dessus des soupçons.
    Et ce fixisme non ouvert, non évolutif, qui considère de peu les autres, les aliénant, les enchaînant, les marginalisant, fait que ça craque, quand ça ne le doit pas. Ce qui explique la chute de la maison Alawite d’Orient. Une série atroce, qui fait tomber des pays, hier soutenus et puissants, telles des jeux de cartes, qui bouleversent le Croissant Vert, oléicole ou pas, qui retarde encore plus les Arabes, les Musulmans et tous ceux qui combattent dans cette sphère, postcoloniale, pou la liberté, l’égalité et les droits de l’homme au Proche-Orient.

    LES AS-SYRIENS

    La terre appartient aux occupants, les présidences aussi. Ainsi est le cas des familles, des notables qui se sont succédés, que les pages de l’histoire, ignorent, renient ou falsifient. Les péripéties des chefs et les événements de leurs pays, de leurs hommes sont travestis, faussés avant d’être écrits, lors des évènements, eux-mêmes ! A titre d’exemple, Ce Résidu d’Humanité, quelles que soient les raisons qui l’imposent et qui ont déterminé son existence, toute sa représentativité à la tête de l’actuelle Syrie, après la mort de son père, un félon connu comme usurpateur du pouvoir sur son pays, la Syrie, où il a accédé à la suite d’un coup d’état ! Qui en étaient les instigateurs, à l’origine et pour quels résultats ? La cassure d’un pays !
    Après les péripéties pathétiques du nationalisme arabe, maintenant conspué de l’intérieur même de ces états, dits arabes, mais qui ne maîtrisent ni leur unité ni leurs langues, ni leurs justes frontières, voici le dramatique écartèlement, qui fracture le pays ! Droits de l’homme, ADM, la primauté et la sécurité d’Israël, rien de ces tabous ne motivait un bouleversement aussi brutal, une guerre civile ! Il fallait que le pouvoir soit sage, évolutif, or il n’a pas compris.

    Le panarabisme, qui a enfanté l’Islamisme barbare liberticide, selon ses détracteurs ou simplement de résistance anticoloniale, est surtout un mouvement de libération. Des militants, poussés à bout et sans alternative démocratique, n’ont aucun autre choix libéral pour se déterminer et manifester leur opposition à ce qu’on a taillé pour eux, sans leur consentement dans leur pays, leurs terres, leur cultures, leurs langues ou leurs religions. Ceci n’est pas une défense ni un accord aveugle, mais un témoignage sincère, objectif et indépendant.

    Ce sont bien les descendants des Assyriens ! La Syrie ne représente pourtant pas un danger, même mineur pour l’existence et la primauté d’Israël et la voila empêtrée dans une guerre existentielle géopolitique, ouverte ! Cette ‘’Maison’’ ne peut plus être qu’un artefact, devenu indigne de la lignée des Alides. Un récessus de cette descendance assassinée du gendre du prophète, Ali, et de ses fils, qui ont été ignoblement massacrés par les tenants opportunistes du pouvoir, juste après le décès du prophète Sidna Mohamed, que le salut de Dieu soit sur lui. La succession, plusieurs fois homicide à la Khilafa, est une honte génésique, une tare historique monumentale, qui a marqué au fer rouge l’islam politique et entaché de sang sa civilisation débutante. Le saignement ne tarit pas encore. Preuves en sont les dégâts inhérents et le manque de respect à ces khalifes. Que reste-t-il aujourd’hui comme prestige, comme fierté et comme respect à ces lieux, sinon de les traiter avec le dégât des mots ?

    L’affaiblissement de la Syrie et son anéantissement programmé, la guerre civile qui le solde au prix déjà de 35.000 âmes, la fragilisation du front où elle se situait, tant bien que mal, va dans la même logique. Celle complexe du mur de rétention, face à l’expansif Israël et à la férule extrémiste, religieuse, avec en face celle des lobbies sionistes américains, qui veulent carboniser l’Iran. Par peur de ses centrales nucléaires !! Israël sait vendre sa peur aux autres. La ruine de la ‘’Maison’’ arabe en est le tribut.

    IMAGE DE L’ENFER DE DANTE, TOURNEE EN SYRIE LE JOUR DE L’AÏD EL KEBIR

    ATOMISTIQUE OU ATOMYSTIQUE*

    S’il est impossible de voir en soi, soi-même, la nature nous offre des images et nous pousse à penser. Tels ces rets de lumières que les étoiles envoient briller sur les gouttelettes de pluie, encore accrochées aux fils d’étendage ! L’ignorance de notre corps nous complexe, celle de notre âme nous défie ! Le spectacle de la nature nous rassasie.
    Plus terre à terre, pour revenir au monstre ignare de Syrie, un docteur, Je Kill*…ou c’est peut-être, nous les crétins, les jouets des infos et de la propagande, qui n’avons rien compris !

    Vu sous l’angle de la complexité et des actes singuliers, ir-reproductibles*, telles l’âme et la vie unique de chacun, s’il plait à Dieu, si miséricordieux et magnanime, de délivrer cet ‘’homme’’ de l’existence, il faut le brûler dans un réacteur de fission nucléaire ! Je parle du numéro ‘’zéro’’ syrien ! Sans haine, mais seulement par prudence et par prophylaxie ! Annihiler toutes les particules qui le composent. Empêcher celles-ci de retourner sur terre, de revenir se recycler, afin d’éviter de polluer le reste des molécules et des atomes. Ou, celles des choses invisibles qui appartiennent à la création, à Dieu et qui se recyclent pour donner d’autres êtres, d’autres formes de vie, qu’on voudrait non contaminées par le Sot-rien* !

    Une fourmi, une mouche, innocemment tuées, par inadvertance, nous laissent en peine, pas nous tous, certes, mais par respect pour la vie, tant elle est chère aux hommes et certainement à Dieu.

    Dans le cas de l’Alawite, de tous les monstres de son acabit, visibles ou masqués, pourquoi faire mention de leur avenir, de leurs droits, de leurs jugements et sanctions dans le futur ? Je parle de l’Au-delà ! Les meurtriers en série et les criminels invétérés, qui par dizaines et milliers ont tué des enfants et des âmes, ont-ils vraiment de l’espoir dans la justice ? Celle des hommes ici-bas ou ailleurs, pour éviter le sort qu’ils ont appliqué aux autres ?

    Je veux dire qu’ils doivent disparaitre, sans espoir de réincarnation, de retour dans l’Au-delà et même en enfer, pour ne pas le surchauffer ! Et surtout, de ne plus compter retomber sur la terre ou se fondre dans les mers. Pas besoin, non plus, que les insectes avalent leurs restes, ou que leur peste moléculaire aille dans des tombes ou répandre leurs cendres dans les eaux.

    TAIRE LA COLERE, OUBLIER LA HAINE

    Taire la colère, oublier la haine qui persistent et qui empêchent l’oubli salvateur. Toute personne, tout être, cumule des peurs et des freins, des angoisses de ce genre qui le crispent, le vêtissent, le composent, le structurent, le perturbent et le remplacent. Sinon, au mieux lui donner des leçons pour l’avenir qui lui serviront de garde-fous et d’avertisseurs pour son évolution au cours de sa vie et son adaptation à celle-ci. L’amertume, le stress, l’ambition, la vengeance partent aussi de ce phénomène, d’idées morbides ou bénéfiques, obsédantes, jusqu’à les lever, les oublier et les distancer pour les dépasser afin de se libérer du ténesme qui obnubile et harcèle, sans répit. Taire la colère, oublier la haine permet de court-circuiter leur cercle vicieux, pour dépasser le nœud perfide et retrouver le sommeil, la paix de l’esprit et sa cohérence, pour la poursuite consciente et apaisées de la vie.

    EXEMPLES TRASH

    Vous êtes diabétique ou prostatique, vous avez vos règles ou un saignement, alarmé vous êtes inquiet et l’insomnie, invincible, malgré la fatigue est là. Vous êtes fumeur, bronchitique chronique ou asthmatique. Vous avez mal à la gorge, les crachats, la perte de sommeil, font que faute de trouver un mouchoir, vous crachez dans la poubelle. Elle est pleine de restes de boites, de tubes de crèmes vides, de papiers etc. La chute du crachat fait un son, un bruit aussi futile, labile que fortuit. Ce bas exemple, sauf votre respect, représente le fait et le hasard. Il est fait d’instabilité et d’unicité, fortuite et relative. Ce sont des faits, mineurs, des instants, des mouvements et des choses, intimement liées les unes aux autres. Des paramètres inattendus et disparates. Tels ces grains de sables, sur ces monticules d’ordures, où poussent des marguerites, des daturas et où paissent des coqs et où pissent des chiens.

    DISGRESSIONS

    C’est le temps des grèves des Orduristes*. Ces agents municipaux, d’antan, qui étaient préposés à l’hygiène et au ramassage des ordures. Nos cadres, que Dieu leur pardonne, ne savent pas les gérer. Au lieu de faire des économies, ils furent obligés de faire appel à des multinationales et les payer afin de ramasser nos ordures de ville ! C’est le comble du sous-développement postindépendances ! La risée, l’inconscience, l’incapacité, la hchouma* ! A croire que l’on ne méritait pas de sitôt l’indépendance de nos pays.

    L’interdépendance unilatérale confirme les zélotes, qui de pères en fils, sont devenus les mercenaires obligés du clientélisme international. Les satrapes deviennent les acolytes et les gestionnaires délégués, des gardes-chiourmes sous l’obédience et le parapluie des parrains. Ceux-ci offrent leurs faveurs et leurs protections contre l’octroi d’agréments et de privilèges stupéfiants. Pour ce faire, les tuteurs agitent à outrance leurs dits-droits d’ingérence. Ils suscitent l’animosité et les actes de belligérances entre les pays riverains. Ceux-là mêmes qu’ils ont au préalable fracturés.

    Le concours de la presse métropolitaine, engagée à cet effet, agite par stratagème le prétexte des droits de l’homme, arborant les manquements aux libertés des médias indigènes. Levés comme des stratégies, hissées comme des tactiques de harcèlement, ces remontrances ont pour but d’amadouer les récalcitrants. Ceux des dirigeants qui veulent rester libres et fiers de leurs autonomies mais qui céderont contre-gré aux lubies des parrains. Pour les amadouer et en vue d’apaiser leur agressivité affichée et de faire céder leurs colères, les chefs locaux se font obéissants en concédant aux étrangers ce que les maîtres exigent.

    Ces visions impérialistes ‘’ protectrices’’ ou prédatrices, ont la vie dure, malgré les hypocrites appels pour assurer les libertés et les droits de l’homme dans les anciennes colonies. La découverte du pétrole n’a fait qu’accroître ces pressions et ces liens rétrogrades, faits de féodales assuétudes de la part des conquistadores. Antinomiques et paradoxales, ces relations de maîtres à esclaves, à peine modulées, sont faites d’attirances économiques et de répulsions politiques. Mais, la mondialisation instituée, développe de gré ou de force les partenaires obligés. A l’avantage matériel évident et les progrès soutenus des plus modernistes.

    On parlait plus haut, d’ordures ménagères, pas de ceux qui les négligent donc ou les laissent s’accumuler et s’amonceler, par refus de travailler, prétextant des droits refusés et usant de grèves sauvages ! Ces moyens de pression et de contrainte se transforment en vrais actes de sabotages. Leur côté illégitime et débraillé, les nuisances cumulées, font que les usagers ne les soutiennent guère. (A l’instar des profs et des médecins qui font des grèves que les malades et les familles, obligatoirement lésés, n’acceptent pas). Cette floraison de déchets, écologiques, nuisibles aux êtres vivants et aux ressources, cette pollution, ces intoxications aux pesticides et autres poisons et microbes, est nocive tant pour la terre que pour la santé des gens, voire pour les mers et les rivières et peut être pour l’esprit. Et c’est là peut-être, le pire, n’est-ce pas !

    SE GRATTER AU BON ENDROIT

    L’endroit que tu frottes ou que tu grattes des doigts, les parties intimes que tu pinces, les plaies que tu soignes, les croûtes qui tombent de ta tète, les cellules qui roulent en vermicelles sur ton gant de toilette, les rêves que tu vois, les idées qui en échappent…Futilités ! De quel intérêt donc en parler ? Qu’est ce que tu écris ici ? A quoi ça sert ? A réfléchir, à penser en silence et par écrit ! Ainsi, l’étendue que tu frottes, le sang qui y circule n’est pas le même au bout d’un instant. Même si tu localises son emplacement, ses dessous se transforment. Il est quasi impossible que les cellules sanguines de cet endroit y retournent encore, même si elles se relaient pour réparer, modeler et cicatriser les plaies. Remèdes ou liquides de nettoyage, les humeurs et les hormones, le sang qui coule fabriquent des pensées, des idées, produisant des sentiments et donnant des humeurs. Des souvenirs, des regrets ou des peurs. Les larmes qui tombent ou que tu essuies de ta main, ne sont pas les mêmes et ne reviendront plus jamais aux yeux. C’est inconsistant !?

    Alors, les regrets et les ulcères, au colon, à l’estomac ou ailleurs, comme les croûtes des maladies de peau, les cicatrices que le cerveau imprime sur derme, la conscience qui en souffre, le caractère de la personne qui se fâche, ses réactions bien sûr, sont autant de micro- événements ! Il n’y a que l’idée qui reste, et un moment assez court, encore. Le fait est en lui même est éphémère.

    Si les faits partent, restent leurs effets. Leurs souvenirs précaires sont teintés d’humeurs et de sentiments. Mais la main, humide de larmes, les plaies, leurs cicatrices, si ce n’est l’oubli pour les dépasser et la quête de vie, sa poursuite pour aller de l’avant, encombreraient inutilement la mémoire.

    La haine, la vindicte, les appréhensions et les peurs deviennent un poids accablant pour celui qui les porte. Nous avons l’intelligence d’oublier, pour aller de l’avant. Raviver non seulement les instants perdus, mais ceux aussi chargés de bonheur, plait bien mieux que les plus lamentables d’entre eux et les haines cumulées.
    Les affects blessants, les idées obsédantes, déchirent les méninges sans vouloir en sortir. Ils sont comme un prurit, un fantôme à l’intérieur d’un crâne hanté, une voix et des cris inassouvis qui atteignent de façon insolite la logique. La volonté n’arrive plus à s’en dissuader, à chasser leur imposture opportuniste. Le processus obsessif s’impose avec angoisse, asservissant les pensées qui stressent la volonté et inhibe la dynamique.

    LE HASARD ET LA COMPLEXITE

    LE CRACHAT ELOQUENT

    Le hasard réside dans la complexité. C’est dans les interfaces de complexité que naissent les situations de hasard et c’est sur leurs interfaces que se font les réactions, les impacts avec la réalité. Les actions inattendues, physiques, chimiques, celles des ondes que l’on maîtrise peu ou pas, celles de l’espace, des eaux et du temps, représentent d’incessants facteurs. Le hasard nait de la multiplicité des facteurs et de leurs réactions et pénétrances.

    Une productivité incohérente à première vue, inconsciente, inopportune, se trouve placée par inadvertance ou par accident, mais elle est pourtant réellement présente. Même si ces facteurs impondérables sont infimes, même si ces variables sont invisibles, donc insignifiantes et discrètes, leur opportunité est finalement là. Ils interviennent pour déterminer le sort et les événements de façon surprenante et inattendue. Avérés, ces éléments délivrent un aspect vérifiable dès leur enchaînement.

    Une interaction qui devient alors plus claire, consciente et perceptible, pour des événements irréfléchis, non programmés et inattendus. Ces faits changent les options de la volonté première, comme ils déterminent des suites contraires aux plans prévus et à leurs approximations premières. La décision volontaire devient donc aléatoire, imprécise. Instinctive, par automatisme ou par calcul, elle imprime une charge lourde qui s’inscrit dans les destinées.

    PARABOLE : LE  » PRINCIPE DE FUTILITÉ »

    La stratégie du hasard et les facteurs aléatoires. Voici une parabole trash pour illustrer le jeu des hasards dans la complexité. Quand un crachat, sauf votre respect, tombe dans une poubelle utilisée en guise de crachoir. Un autre son le suit. Le bruit du premier crachat n’est pas identique au premier. Le bruit qui en sort est différent, car il a rencontré un obstacle sur sa chute, du fait d’un relief différent. Une boite de dentifrices était là, à côté d’un carton de slip.

    Les rhumes iatrogènes et les expectorations sont devenus si nombreux, qu’il leur faut des sacs jetables dans la poubelle. Un grand réceptacle pour offrir plus d’espace à la cascade des éléments que les antibiotiques n’ont pas pu juguler. Une poubelle pour recueillir les montagnes de mouchoirs de papier chez un tousseur chronique ! Pourquoi ne pas parler de ces choses si courantes en pneumologie ? La médecine, est-ce répugnant à ce point ? Voici donc que crachat, si peu romanesque, tombe dans le noir. On fait de meilleures choses dans le noir. Il fait nuit, pas besoin d’allumer pour voir le panier où l’on va jeter sa boulette. C’est près du lit, qu’on installe cet attirail. Demandez à tous les vieux et aux malades qui se respectent, ce qu’il en est.

    ‘’Aâla « Tango » jayeb m’qas ! We âla kebda, qatel haywliya !’’
    Oui, il y a des hasards qui se nourrissent de futilités et des volumes de réflexions inaptes à être lues, sont écrits à ce sujet ! Les exceptions nourrissent les écrivains et leurs imprimeurs ! Editer un livre vaseux, faire une acte de charité à une personne ingrate et inutile, appartiennent à ces actes manqués qui ont des impacts et du succès. Parfois l’inattendu se produit. Le bonhomme change de comportement et le livre suspect de plagiat, plait aux lecteurs. Et mieux encore, il se laisse rééditer.

    SÉQUENCES SUR LA SORDITUDE*

    Le crachat tombe, comme ce livre lourd de la main. Il renverse la pissotière. Et voici l’urinoir qui inonde le tapis de pieds. Demain la ménagère va gueuler. Ce n’était pas prévu qu’elle fasse ce genre de boulot pour un macchabée.  »Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait ». Son employeuse blessée, lui en veut. Habizya* se révolte en retours et claque la porte. Elle s’en va, parce qu’elle a trouvé un gusse comme copain. Le genre de gourou, gonfle l’ego, entre autres parties qu’il vide de leurs complexes ! Il exige de sa dulcinée qu’elle ne fasse plus les travaux d’Hercule chez les gens ! Riches ou chiches, ce n’est pas là le problème. Il tient à ce que sa belle ne continuât plus de travailler dans les maisons. Il la veut chaque jour, entièrement à lui, dans son home à lui !
    Tout ça, à cause d’un crachat, d’une pisse déversée par un pied qui a perdu sa sensibilité, à cause aussi d’un livre qui aura chuté d’une main affaiblie ! Voici donc que le crachat du bronchorrhéique cause toute une cascade d’événements, dont vous pouvez imaginer la suite pour faire votre premier roman ! La ménagère ne fera plus le ménage de personne en bas du lit ! La ‘’domestique’’ a trouvé qui domestiquer. Le mariage fut vite conclu. Heureusement, car le ventre de la dame commençait à se faire proéminant. Gros comme le temps, comme les seins et les mensonges pour s’en cacher. Il faut dire que le hijab ne protège plus personne. Les instincts naturels, plus pervers que jamais, en démasquent plus d’une. La nature revient à ses marques premières pour la conservation génésique de l’espèce et des libertés

    Et comme il n’y avait pas d’ados chez les employeurs, on aurait fini par tiquer et jacasser. D’autant que la ‘’jeunesse’’ passait les nuits chez sa maitresse. La bonne donc partie, la maîtresse de maison devait relever le manche et ses manches aussi ! Ostéoporotique, celle-ci livrée à elle-même, fait le ménage. D’autant plus encore qu’elle est minutieuse et rigoureuse. Maniaque et tatillonne et qu’elle aime la propreté autant que l’ordre, la religion et l’arithmétique. Énervée, elle se luxe la cheville, au point de sa la fracturer. Juste à côté de cette pu…ain de corbeille aux crachats, qu’elle vide avec la nausée en plus. Un autre son de cloches ! Saperlipopette, vénales malédictions, des avanies intraduisibles sortent renforcées de la bouche de la Hajja.

    Images et compositions inattendues donnent aux situations, des plus futiles aux plus graves, leurs contextes cocasses. Un cachet parfois amusant parfois tragique. Un effet unique, incontournable, mais hasardeux, inconstant, inconsistant, peu reproductible, qui laisse perplexe sur le destin, le hasard et les libertés. Je pensais ce matin que le retard opéré à se reboutonner, par exemple, peut vous faire rencontrer sur votre chemin, un déviant empressé en voiture, qui peut vous causer un accident…Les impondérables encore !

    La création et l’évolution des créatures, dont la nôtre, prises comme exemples du hasard et des tentatives de recherches de solutions, de par le nombre exorbitant des êtres mis en scène et en concours, est un champ immense de production de solutions de par le simple fait du hasard et des paramètres variables et impondérables.
    La création et l’évolution donc, la sélection des espèces ou les extinctions qui s’en suivent, entrent en réaction, en interaction, avec des éléments fortuits pas spécifiquement établis, installés ou programmés. Le concept d’unicité de ces facteurs, de ces paramètres, futiles, labiles, instables, est leur critère de non reproductibilité. Confusion, irresponsabilité, libertés, forcément réduites, deviennent l’apanage de toute action. Programme, destins, responsabilité et sanction, volonté et libertés, se trouvent en questionnement devant cette théorie du  » principe de futilité ».

    EXEMPLES QUOTIDIENS

    C’est l’histoire, entre des millions d’autres, que celle de cette dame, qui venant de Paris vers le Maroc, a rencontré son futur mari en avion. Ça fait 35 ans qu’ils s’aiment, depuis et sans relâche. Dès lors leurs enfants, sont-ils le fait d’une prévision, d’un plan, d’un destin ou ce n’est qu’un artefact, un accident inattendu, du au hasard plutôt qu’une préparation programmée.
    Imaginez l’impact d’un tsunami, celui des vagues actuelles sur le New Jersey et leurs incidences inattendues sur la préparation des élections, (puis les mots chaleureux du président ?) voire sur le résultat des urnes des présidentielles américaines… Qui sera élu au décours de cet accident climatique inattendu ? Romney ou Obama?

    QUI A DIT QUE LES CHIENS N’AVAIENT PAS DE PHILOSOPHIE ?

    Journée chargée, sous le soleil ou les pluies, insomnie, faiblesses, douleurs, travail indispensable, exacerbés par les cris des chefs, les problèmes de chacun et voilà les chiens des voisins. Toute la nuit à travailler, à aboyer, en chiens que nous sommes ! Qui a dit que les chiens n’ont pas de philosophie ? Hurler, crier, aboyer, c‘est exister ! C’est montrer qu’on a raison, qu’on sait se défendre, qu’on nous doit du respect et de la crainte, ô vous les humains ! C’est dit dans la bouche des chiens, (comprenez leur gueule et en langue de chiens) et sous la psyché canine.. C’est une sentence, un savoir vivre, un crédo. Ils pensent  » qu’il faut savoir menacer et mordre pour exister ». Ça ne vous rappelle personne ! Qui a dit que les chiens n’avaient pas de philosophie ?

    A quoi pensent les chiens alors, quand ils aboient. Ne le demandez pas aux vétérinaires, ni aux maîtres-bergers ! Les canidés émettent des ondes que les spécialistes ne comprennent pas. Ils aboient en se faisant une mission de signaler qu’ils sont là pour ça ! En aboyant et plus, s’ils sentent la peur, la haine et répulsion ! C’est une question de race. C’est génétique et identitaire. Les Arabes ont peur des chiens, les Musulmans ne les aiment pas non plus et les anges les fuient ! A quoi pensent les chiens quand ils aboient ? Eh bien, ils le font, par instinct, c’est un paradigme ! Sans en savoir le sens ou presque, c’est un effet de copinage et d’échos, de « m’a-tu-vu, je sais aussi aboyer, sinon plus fort que toi et je marque ma présence, ce faisant, alors cesse d’aboyer, et vide mon terrain de chasse » !

    Pourquoi le voisin, un quatquateur*, qui ne vient là que pour ses belles heures, (ou ses belles œuvres ?), nous laisse-t-il importuner, nuit et jour, par sa famille de cerbères ? Les chiens ont envahi l’impasse et ravagé le repos et le sommeil des retraités qui y résident. Que faut-il pour que les Municipaux* fassent leur travail d’hygiène ? Cinq ou six chiens en liberté, plus que la nôtre peut-être, livrés aux aléas, sans s’en occuper, sans précautions et sans vaccins antirabiques nécessairement ! Il n’est pas marocain pour rien, diriez-vous. Le comble est qu’hier matin, ils ont osé pénétrer dans le hall de ma maison ! Ils ont tué l’un des quatre jeunes chats qui venaient de perdre leur mère, sous les roues de je ne sais encore quel p …de chauffard de cette ruelle ?

    UN PETIT COUP DE CIVISME

    Qui plus est comme éthique civique et ciment civilisé, le Prophète de cette nation, a stigmatisé et répréhendé l’arrogance pour appuyer le respect et la dignité du aux gens au sein de la communauté. Il a recommandé le civisme et l’entraide entre voisins, le respect du milieu, celui de l’hygiène, (les ablutions), celui de la végétation, des bêtes, entre autres contingences sociales et écologiques, comme nous le dirions aujourd’hui. Passons à des sphères plus hautes, en attendant que ces arracheurs de grands arbres, ces défonceurs* du macadam, se réveillent de leurs minables erreurs. Ce sont des fauteurs d’artéfacts qui laissent les impondérables se produire.

    Des trous surprises, des tranchées béantes dans la chaussée, des regards révulsant leur contenus merdiques, une atmosphères nauséabonde, des lampes publiques éteinte ou allumées de jour, des chiens qui vagabondent, tels ces centaines de fous et milliers de mendiants, qui vous harcellent même sur les carrefours dangereux, des trottoirs occupés de voyeurs aux isotopes otiques, qui vous scannent de manières ostentatoires et déshabillent hommes et femmes, insolemment, des feux de croisement inopérants, dix fois plus de voitures dans des rues étroites, qu’elles n’en peuvent supporter. Je ne parle pas des services publics, ni des relents de corruption. Ce n’est pas l’objet de ces réflexions-ci. Mais, ce sont-là autant de pièges et de créneaux ouverts aux événements instables, aux incidents indéterminés, aux accidents fortuits, qui sont le sujet que notre présente réflexion. Encore que nous ayons fait d’incroyables progrès, à l’instar de bien des pays qui n’ont pas de pétrole. Et ce malgré les compères d’Ali Baba ! Il nous reste tant de choses à perfectionner, qu’on est consternés des retards et des barrières ! Ce n’est pas là non plus l’objet de nos réflexions. Infrastructures mentales et physiques se disputent la prééminence sur les hommes et les choses !

    DIVINATION

    Que disent les nuages de lait sur le marc de café ? Que disent les bouts de paille qui trainent dans les yeux ? Et ceux des marres d’eau de pluies sales, qui empêchent d’accéder aux trottoirs ? Que les moutons seront égorgés demain ! Que les Syriens, pour commencer, le seront autant ! Leur amir al mouminine, Bachar El Assad, léonin qu’il est et plus qu’humain, sacrifiera bien une petite centaine de syriens, malgré la trêve! L’arrêt des belligérances, prévu pour l’Aïd El Kébir aura fait saigner des musulmans! Les Américains, occupés par Israël, leurs élections et l’Iran, comme les Européens, les Arabes et les Musulmans ne peuvent rien pour la Syrie, qui est tombée dans le piège du printemps, à cause des fidélités passionnelles Russes et du véto Chinois !

    Que disent les hennissements quand ils sont chargés d’hormones ? Les ronds des images sur le café, le scintillement des phares sur le pare-brise mouillé, les gouttes qui irise la lumière et les volutes des fumées enivrantes ? Ou toxiques de ceux qui fument kif et tabac ? Sont-ce des langages incompréhensibles ou des artefacts inutiles. Des signes sur lesquels je vous laisse pousser la réflexion et divaguer peut-être. Je ne vous en voudrais pas si vous restez perplexes.

    Pour ma part, questions chiens, je n’entends point les images portées, qu’ils tentent d’envoyer ni aucun sens en dehors de leurs agaçants bruits. Le cerveau ne sait pas interpréter ces perceptions pour lesquels je n’ai pas d’organe approprié. Le cerveau ne peut pas les interpréter à l’intérieur des cinq organes des sens connus, qu’il sait plus ou moins exploiter. D’autant que je ne sais si des chercheurs tentent de découvrir d’autres techniques pour les réceptionner. Pourtant j’entends ces sons, si désagréables soient-ils ! Si les facultés innées de nos méninges ne sont pas confectionnées pour cet exercice et cet apprentissage des langues étrangères animales, qu’attend-on pour faire des recherches là-dessus ? Les Russes, les Indous, les Chinois, les Américains, sont-ils sur cette piste ?

    SUR LE MONT ARAFAT

    Que disent les pleurs en silence et les prières à haute voix ? Ces millions de pèlerins sur le Mont Arafat, leurs images à la télé, leurs hontes, leur ires, leurs espoirs, leurs pleurs, leurs prières, un effarement grandiose, une extase, devant notre place infime et incongrue, inutile probablement, dans cet immense univers. Nous sommes dérisoires. Et cette image de centaines de moutons, aux dos ronds et blancs, des tchamires*, des linceuls ou des kamisses* blancs, des chemises longues d’histoire, immaculées, innocence et sacrifices, rédemption sur l’autel où il faut verser du sang…Sacrifiés aux sens forts du terme ! Un rite galvanisé au point de devenir conditionnel et caractéristique de l’islam, identitaire et spécifique, aussi incontournable que les piliers du credo. Mais Arafat est un lieu sacré pour les musulmans. Il qui canalise les aspirations, les prières et les louanges et comme un tronc vivant, une élévation des âmes, un pipe vers Allah. Un cyclone ascendant vers le ciel, chargé des rêves et des vœux de milliards d’êtres humains, qui aspirent aux bontés et à la miséricorde du Créateur.

    EN BAS, TOUTES

    Plus bas chez nous, le ciel est sillonné de traits, de vapeurs et des fumées d’avions à réactions qui se fondent et s’étalent au dessus des nuages qui se délitent et se transforment. Images sans sens, images libres inattendues, aléatoires sans déterminismes directs, ni interpénétrations potentielles, sous la férule fluctuante des vents et de la giration de la terre, de la composition de l’atmosphère, de ses gaz et des rayons cosmiques et solaires. Savez-vous lire les méandres des courbes, des couleurs et des formes des nuages ? Savez-vous lire les lignes de la main ? Savez-vous lire en vous, compter vos molécules et vos cellules et commander leurs fonctions ? Autres sens ou artefact inutiles ?

    Il a plu cette nuit et je dois à la toux, à ces crachats, aux rêves matinaux oubliés, ces bribes insatisfaisantes de philosophie, puérilité et artisanale, que je tente de colliger et de présenter, malgré la veille tardive de ce soir. J’ai un conflit avec le sommeil ! C’est une perte de temps que le sommeil ! On aura toute l’éternité pour dormir. Si au moins je savais rêver et profiter de ces rêves, que je perds et que j’oublie, sans répit ni espoir de les retrouver.

    Ces traces d’avions, ce ne sont pas celles du Boeing qui a ramené SM le Roi Mohammed VI de son périple fantastique au Moyen-Orient. Celui d’une course contre la montre, admirablement remplie et positive. Une mission auprès des monarchies, pétrolières, fidèles aux africains, qui font front aux agitateurs des républiques et qui vivent avec bienveillance contrite, les velléités belliqueuses d’Israël. La base indomptable et arrogante, l’avatar des states, le fantôme spectral des pères sémites, le fantasque et fanatique goule, l’hologramme du despote et potentat mondial américain ! Folklore politique, impérial, dont rêvent les Césars du Far West, aussi imbus soient-t-ils de leur démocratie affairiste !

    LE ROI DU GOLFE,
    DE L’AID A DIEU

    Déplacement courageux donc, visite au site médical et humanitaire, qui fait face au champ de guerre civile syrien. Expédition qu’il se devait de terminer avant de procéder au rituel de la symbolique prière de l’Aïd. Mais aussi pour contrer les insuffisances d’un budget gouvernemental, engagé mais endetté, qui manque de liquidités et qui besoin de vendre les plus beaux fleurons de nos sociétés d’état, de notre patrimoine pour honorer nos dettes, de continuer de développer nos infrastructures, afin de garantir l’emploi et forcer le progrès et le développement humain. Pas facile d’assumer, une union et une intégrité territoriale, dont on est le défenseur et le garant depuis des siècles, pour cette monarchie progressiste et tenace, qui se veut assurément, citoyenne et démocratique, malgré les velléités bellicistes et haineuses des sécessions, les jalousies et des tentatives de déstabilisations. Des frères, de leurs cousins et de leurs anciens parrains !
    Le roi, alaouite local est le chef des armées du pays et l’émir des croyants, il fête avec son Peuple, selon les us, le sacrifice symbolique du mouton. Fête sémitique, qui dans la foulée lance les visites familiales, les victuailles de l’aïd et leurs nécessaires donations civiques et oblations morales.

    La religion pousse l’homme à accéder à Dieu, en passant par la morale. Et qu’est ce que la morale, cette faculté archaïque est vue comme une partie de la religion, par erreur certes, et dont les modernistes laïques se méfient ? Qu’est ce que la morale, sinon donc une forme de citoyenneté universelle ? Et de civisme mystique ou religieux, aussi ! Un code de vie communautaire fait de règles, de conduites simplement. Des qualités de respect, de dignité et d’ouverture sur autrui, développées avant que l’homme ne connaissance les vertus démocratiques et libérales de la laïcité et ne bénéficie des moyens de communications modernes, de commerce libéral et d’échanges, que le brassage pacifiste des cultures actuels, facilite aussi.

    IL EST MAINTENANT 7 HEURE.

    En face, les fenêtres des immeubles du Baar Leev sont toutes closes ! Sont-ils en vacances de l’aïd déjà, nos RME ? Tous retraités, les TME ? Ou tous retournés abriter leurs vieux jours, là où ils ont laissé leur santé de travailleurs émigrés ? Par ici, sur la terrasse d’une villa, située au premier plan du site voisin, les hurlements perçants du chien du camionneur, ne vous laissent nul répit, en vous assénant sans relâche, les coups de couteaux assassins et stridents de ses aboyantes canines ! Et cet enfer se renouvelle tous les soirs. Alors ce sont des insomnies qui se surajoutent aux faiblesses et exacerbent les douleurs. Il n’y a nulle pudeur à dire les sentiments des malades et à décrier ceux qui les exaspèrent. C’est pour leur défense et leur compréhension qu’on fait médecine par exemple.

    Pour m’habiller, j’ouvre la porte du balcon qui donne sur l’ouest, là d’où vient le vent et d’où proviennent les nuages. Pas de nuées menaçantes, que les cris graves et arrogants d’un féroce cerbère, qui bouscule les éléments et fait vibrer l’atmosphère. L’air en tremble. Oui, il faut s’habiller vite pour quitter la maison et aller se reposer, au travail (!). A 68 berges, avec en sus bien des maladies en gestion et des souffrances en cours. Quitter le quartier domiciliaire des chiens, aller en ville ? Là d’où l’on a chassé les chiens errants des rues, à l’occasion bénie de la visite royale. Fuir de chez soi, à cause des chiens, c’est cynique ! Se sauver et se résigner, se réfugier du moins, loin de cette usine de bruits et d’aboiements, dont l’incivisme aveugle crève l’esprit et les oreilles avec ! Faut-il critiquer les voisins ou en vouloir aux chiens? Et vice versa ! Lever les mains au ciel…Embêter le Roi et le bon Dieu à cause d’infâmes animaux ? Ils ont d’autres chats à fouetter, nos Seigneurs !

    CONFESSION OU CONFIDENCES ?

    Pire, des calvaires douloureux de la nuque et la moitié haute du corps, épaule bras et avant-bras confondus, me font un mal, troublant, en non stop. Névralgies ou cœur ? Je ne veux pas quitter mon bureau sans prendre notes de ces humeurs assombries et troublées, afin d’élaguer, le problème véreux et stupide, qui me harcèle et qui parasite mes idées, en perçant, en vrillant, en tournant la vis perverse à l’obsession ! Chemin de croix, calvaire né du travail mal rétribué, au service d’un couple d’ennemis-mortel. De mauvais patients, qui maladifs et revanchards s’entredéchiraient avec assez de haines pour m’éclabousser de leurs sordides retentissements. Plus qu’un transfert de paranoïaque hystérique et procédurière, une revanche, une vendetta ! Cas aggravé par l’ignorance crade de faux -confrères, venus donner leur soutien imbécile et anti confraternel au couple-déchiré de la mégère non-apprivoisée.

    Des couteaux dans le dos, on en a l’habitude dans ce métier, vue la ‘’finesse et l’élégance’’ de ces grossiers gladiateurs, dont on nous entoure tant ! Aimer encore ce travail, si peu compensatoire est une dépendance, une addiction dont il est difficile de sortir pour se relancer vers un ailleurs, jamais préparé.

    VOCIFÉRATIONS

    L’écho des cris est amplifié par l’espace qui sépare ma maison de ce tas d’immeubles collés côte à côte. Un terrain vague m’en sépare mais il sert de caverne d’amplification de tous les bruits. Les chiens sont pires qu’une meute. Les bruits et les aboiements sont plus que gênants, oppressants, à couper le souffle. Ils vous font perdre le cours de vos pensées, de vos idées et vos tentatives de concentration. Ils perturbent le repos, la prière, la mémoire, vous irritent durant les repas et vous font oublier votre prise de médicaments.

    Vos imprécations ne servent à rien. Inutile d’appeler Dieu au secours. C’est impudent les jurons. Car, Il n’aime pas répondre aux anathèmes et aux malédictions ! Appeler alors la police? Pas question pour ce genre de troubles, car ils ne se dérangeront pas ! Finalement, les chiens, leurs aboiements, vous volent vos pensées, vos écrits, votre production, votre santé, vos vertus, votre retenue, votre contenance et votre temps. Les voisins, c’est une catastrophe inutile. Je par des chiens. Les voisins, humains, se sont habitués à ces bruits, qui les sécurisent, les rassurent et les protègent.

    Bruits de saison, bruits de raison ! Ils doivent dormir saouls ou en être drogués ? Conditionnés seulement ! S’ils n’entendent pas crier ou aboyer, ils déchantent et perdent le sommeil. Il leur manque seulement ce côté quiétude nécessaire d’autrui qu’il faut respecter, mais dont ils ne s’inquiètent pas. On ne peut pas leur enlever leur juste quête de sécurité et leurs chiens, chéris. Même s’ils ne s’en chargent pas, ils en deviendraient plus malades et plus peureux encore ! Ils en mourraient. Alors, ils se vengeraient sur la police et feraient des manifs printanières ou des révolutions…Rendez-nous nos chiens, ce sont nos protecteurs ! On ne veut pas d’autres. Ce sont nos frères ! A bas …Les slogans, c’est facile d’en inventer, pourvu qu’on soit motivés, impudiques ou simplement blessés…
    Quelques voitures commencent à tressauter sur les dos-d’ânes qui entravent la route. La preuve que le jour se lève aussi ! On n’entend pas encore les bêlements des moutons de l’Aïd El Kbir. Ne serait-ce que pour changer de musique. On n’entend ni les bruits du tonnerre, des orages, des éclairs pour calmer la sinistre orchestration des mordeurs ! Sont-ce des vampires, mis en 4×4, des extra-terrestres. Nous sommes à 3 jours de l’aïd qui tombe ce vendredi. Après un périple déjà bien fatiguant, trois millions de fidèles ou plus, vont s’adresser en chœur à Allah, sur le mont Arafat.

    Cette foule, dans le simple vêtement qu’’ils portent, les mains levées au ciel, autour d’une stèle installée sur le mont, semblent canaliser leurs vœux pour les hisser haut et les envoyer loin. Le groupement, qui pour un moment enlève les différences de classe, de sexe et autres distinctions. Image saisissante et spectaculaire, de la résurrection de par le nombre. Le nombre, la déambulation quasi fantomatique, les statures étiques et monolithique, leurs processions spectrales, leurs attentes mystiques. Image du jour’’ j-1 ’’ après l’Apocalypse, image de la Résurrection opérée et du Jugement en cours, que tous attendent, pour qu’il soit cour et plein de miséricorde, pour tous les humains…

    Encore faut-il être et rester humain ou le devenir, sur le retour enfin, pour que le miracle opère ! Que l’on soit, riche prince arabe, ministre en fonction ou simple quidam, ayant eu la chance d’être élu, choisi par cette Koraâ*, ce tirage au sort, implacable et sans sentiments, dont doit bénéficier l’impétrant au Hadj ! Une sélection cruelle pour les plus vieux et les malades ! Une sélection, afin de ne pas noyer l’Arabie, heureuse, sous cinq fois plus de bons et pieux musulmans ! C’est pour cela que beaucoup de personnes, qui ont les moyens, devenus onéreux, espèrent retourner pour prier et se laver, se purifier de leurs erreurs, en espérant le pardon et la Miséricorde d’Allah. Il faut dire Amen!

    Amen à toutes les prières. Dieu n’accorde aucune attention à ceux qui souhaitent le malheur à leur prochain. Et, il ne saurait donner réponse aux insultes ! Acquiescer à ceux qui profèrent des injures à l’encontre de leurs adversaires. Ceux qui aspirer à leur fin d’urgence, à leur sanction immédiate, déjà sur terre et de leur vivant. Les sanctions, les malédictions, est-ce utile ? S’activer au lieu d’invectiver ! Se venger, faire justice soi même, quand on peut ? Ou laisser à Dieu, en toute confiance de rendre Sa Justice ? Sans besoin de le Lui rappeler !

    Mais Dieu, dit-on chez-nous, Dieu aime bien les adorateurs insistants ! Alors, demandons-Lui, Justice aussi sur Terre, sans attendre les urnes ou la barre de l’Au-delà ! Car, Il pourrait faire miséricorde, même aux plus méchants, sachant que Dieu est toute miséricorde. Que Dieu nous protège des malheurs des gens malpolis et injustes, comme des chiens. Fussent-ils élus, ceux-là, et qu’ils marchent encore sur deux pattes ou qu’ils rampent seulement !

    Kénitra, le 4 Novembre 2012,

    LES CHRONIQUES DIFFÉRÉES DE MADAME STUDENT
     » Insomnies littéraires ou joute textuelle » en primeur à nos lecteurs
    Sous correction encore , avec mescompliments à AOUJDACITY.NET

    Dr Idrissi My Ahmed

    marlyn
    Membre

    hmm c’est très gratifiant comme reportage , quoi que il fallait nous donner une petite présentation de votre part ou même une introduction qui vous fera honneur … awla !! alors , comme je suis très gentil..:p je vous laisse le soin de corriger votre erreur : cliquez sur le bouton « éditer » 😈 😉

    Pitchou
    Membre

    #206969

    Sujet: le livre "Histoire d’oujda"

    dans le forum Oujda
    ratek84
    Participant

    je sais pas si quelqu’un d’entre vous dispose et pourra partager avec nous la version électronique du livre « histoire d’oujda »,

15 réponses de 1 à 15 (sur un total de 379)
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