Résultats de la recherche sur 'juste pour rire'

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15 réponses de 136 à 150 (sur un total de 333)
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  • #206094
    houmidi59
    Participant

    Nouvelle : la main du destin (1ère partie)

    Je m’apprêtais à sortir de chez moi quand ma fille m’interpela:
     » Papa ,n’oublie pas de rapporter le lait en rentrant! »
    J’acquiésçai d’un hochement de tête ; puis je fermai la porte aussi rapidement que possible ,au cas ou d’autres « désidératas » seraient en chemin vers moi.
    J’étais entrain de regarder les vendeurs ambulants : les uns vendaient toutes sortes de patisserie, d’autres des dattes ; il y en avait qui avaient étalé une grande quantité de boisson en boites de carton…enfin, tout ce qui vous mettrait de l’eau à la bouche!
    Les gens s’attroupèrent autour d’eux , comme les lauréats d’un concours autour du tableau de résultats.
    Je continuai mon chemin et toujours en observant les activités de mes contemporains .
    Soudain , une main éveilla mon attention.C’était une main qui manipulait ses doigts avec agilité.Aussitôt , s’en servant de l’index et médius, elle soutira de la poche un portefeuille .
    Et, hop ! plus rien!
    La main et son contenu ont disparu de ma vue.J’écarquillai mes yeux pour essayer de la repérer , mais en vain .Du coup , je me souvins , que cette main portait était poilue; donc elle appartenait à un homme.Elle était aussi obèse et cela me surprenait qu’une main de cette corpulence fût aussi rapide qu’un clin d’oeil.
    Je regardai un moment la victime , ou si vous préfèrez la personne volée.Elle semblait ne plus s’en rendre compte qu’on l’avait allégée d’un poids qui contenait sûrement une somme d’argent assez importante .
    Alors, je décidai de suivre de près cette personne ; ne serait-ce que pour voir sa réaction !
    Le bonhomme s’avança lentement vers un vendeur de crêpes .Il en prit une de ses mains et la sentit , puis il demanda à la vendeuse le prix de la pièce.Cette dernière paraissait fâchée.Aussi, elle l’apostropha sèchement:
    _ » Monsieur, n’y touchez pas ; les clients n’achètent pas les produits manipulés par mains des autres .
    L’individu sourit et dit:
    _ » pas de problèmes.Emballez-moi toutes vos crêpes, je les prends !
    La vendeuse afficha un sourire trente six carats et s’empressa de donner le paquet à son interlocuteur et en ajoutant d’une voix mielleuse:
    _ » Tenez monsieur et ne m’en veuillez pas pour mes mots de tout à l’heure .
    L’homme enfourra sa main dans sa poche arrière ; il n’y trouva rien.Aussitôt, il se mit en devoir d’inspecter les autres poches .Puis, il se retourna derrière lui et sembla chercher quelqu’un de son regard .La vendeuse qui avait suivi tous les mouvements de son client, ne s’empêcha de dire:
    _ » Monsieur , vous semblez mal à l’aise.Avez-vous perdu quelque chose ?
    _ Oui, dit-il avec hâte, mon portefeuille…j’ai perdu mon portefeuille…
    Puis, réalisant bien la situation:
    _ Je crois qu’on m’a volé !
    La vendeur ne savait quoi dire .Certes, son client lui faisait pitié , mais….
    Soudain, une idée brilla dans sa tête.Elle ne manqua pas de la dévoiler à l’ex-propriétaire du portefeuille:
    _ » Monsieur, je vous fais confiance; donnez-moi juste un petit acompte…quelque pièces me suffiront.
    Ce dernier lui donna une pièce de 10 dirhams :
    _ » Voilà ce qu’il me reste
    La vendeuse le regarda et hésita à prendre la pièce .Au fait, elle était désorientée.
    Aussitot, je décidai de prendre part à la discussion :
    _ » Bonjour madame , dites-moi , combien ce monsieur vous doit ?
    Le client me fixa d’un regard dur ; mais se détourna aussitôt et me dit:
    _ » C’est gentil de votre part , monsieur; ne vous en faites pas je vais payer la dame .
    _Ok, dis-je
    Puis, j’allai partir, quand la vendeuse m’interpela:
    _ » Hé, monsieur, ne partez pas .Ce client a perdu son portefeuille et il n’a pas de quoi payer
    _ Je sais, lui répondis-je, je crois même que quelqu’un lui a vidé les poches!
    _ Hein! sursauta l’intéressé et il sauta sur moi et m’attrapa par le col de ma chemise :
    _ » C’est toi le voleur et tu oses te moquer de moi.
    Beaucoup de badauds nous entourèrent .Aussitôt, on décida de nous emmener au poste de police le plus proche .La vendeuse de crêpes nous accompagna pour servir de témoin.
    Arrivé sur les lieux, un inspecteur nous fit entrer dans un bureau ou se tenait un homme d’une quarantaine d’année et qui ne m’était pas inconnu.
    Soudain, il s’approcha de moi et me dit:
    _ » Mais c’est Si Tahar, en chair et en os ; l’homme qui fait toujours du bien aux gens .
    Les autres me regardèrent avec étonnement et me lachèrent prise .
    L’homme du portefeuille volé balbutia des mots et je compris qu’il voulait s’excuser .
    L’inspecteur m’invita à m’asseoir et me dit:
    _ » Que puis-je faire pour vous monsieur Tahar
    Je lui montre du doigt « l’acheteur de crêpes :
    _ » Cet homme là!
    _ Quoi ? Sursauta ce dernier
    _ Oui, dit tout simplement l’homme de la loi
    Je repris:
    _ On lui a volé son portefeuille
    _ C’est facile .dites-moi seulement l’endroit et l’heure ou vous avez perdu votre bien !
    Une fois de plus, je pris la parole et fit savoir à l’agent de police que le portefeuille a été volé tout près des vendeurs de boisson et des beignets, il y a de cela presque deux heures .
    _ voilà une description qui va beaucoup nous aider .
    Aussitot, il appela l’un des policiers en faction devant la porte et lui chuchota quelques mots dans son oreille .Puis , se retournant vers moi:
    _ » Monsieur Tahar , votre ami aura son portefeuille dans moins d’un quart d’heure !

    A suivre………..

    #214819

    En réponse à : jm trop Berkane!!!

    touria016
    Membre

    @ ASSID : ton intervention me fait drôlement rire et pitié en même temps.

    Dis toi une chose, c’est que t’as beau vanter les mérites de Berkane, chose que je peux comprendre, évite de cracher injustement du venin sur tes voisins oujdis, tu risques que de t’attirer des ennemis ici.

    Si tu aimes ta ville, autant que tu le prétend, je te propose de créer un topic beaucoup attractif avec des paroles fondées, et de la cohérence dans tes arguments, autrement dis, la goutte aura fait débordé le vase. 😉

    Bien à toi.

    #206040
    houmidi59
    Participant

    Mardi dernier, j’ai décidé de prendre le train pour Marrakech.j’avais l’intention de passer quelques jours chez ma soeur qui habite là-bas.
    Le matin de bonne heure, accompagné de mon frère et ma mère, nous primes la direction de la gare.
    Il était 9h 45 minutes, quand nous montions dans le train.Manque de pot, toutes les places étaient déjà prises .Aussi, nous nous étions installés le long du couloir.

    A un moment donné, j’aperçus un couple de touristes français.A première vue, ils avaient l’air sympa ; aussi une conversation s’engagea entre eux et moi.
    Bientôt, je fis leur connaissance et eux la mienne ,et celle de ma mère .
    Il s’agit de Sara et de Mathieu .Il viennent juste de se marier .Comme cadeau de noces , leurs amis leur ont donné assez d’argent pôur passer leur lune de miel au Maroc.

    Bien entendu , nos tourteraux ne se sont fait pas prier .Alors, le jour suivant , ils étaient à Tanger.De là, ils ont « atterri » à Rabat puis à Salé .
    Là-bas, ils ont dégusté un bon couscous slaoui aux sept légumes.Moi, je n’ai pas manqué de leur faire savoir qu’ils avaient de la chance.Au fait , au Maroc on déguste généralement le couscous le vendredi; or, nos invités l’ont pris un lundi ; ce qui est pour le couple heureux une marque d’estime de la part de leur hôte.

    Arrivés à Casa , quelques places se sont libérées de leurs passagers .Alors, maman et Sara s’y sont installées.Quelques minutes après, un jeune homme a bien voulu me céder sa place .
    Après, j’ai sorti mon appareil photo pour prendre des prises du couple .Croyrez-moi les amis on a du passer de bons et d’agréables moments.
    Tout d’abord , Sara m’a donné son cahier journal et m’a prié de lui écrire un poème .Ce n’était pas facile de le faire .
    Cependant, l’atmosphère qu’on vivait m’a donné de l’inspiration .Alors, j’ai écrit quelques vers .
    Je vous donne juste le début:
    Fille de Paris,
    tu m’as ébloui
    Après cela, Sara monta sur la banquette et entama un chant de l’opéra .Elle a une voix sublime qui rendrait jaloux un rossignol pour ne pas dire nos chanteurs.Ensuite, Mathieu a bien voulu nous jouer quelques aires avec une sorte de flûte magique.

    Pour terminer la diva Sara a chanté le poème que j’avais écrit dans son cahier journal.
    Croyez-moi les potes Sara est une chanteuse qui a beaucoup de talent.En attendant c’est une élève studieuse qui poursuit ses études de chant et de danse dans un conservatoire de renommée.
    Dans quatre ans, on aura une chanteuse unique en son genre .
    Quelques minutes, Sara nous a fait goutter du pain et du fromage.
    Au fait cette ambiance nous a donné faim et soif.
    Pour cela , la diva de la chanson, nous a proposé un melon qu’on a dégusté .Je n’ai pas manqué de lui faire part que ce genre de fruit s’appelle Souihla .En français, ça veut dire « facilité »
    On a beaucoup ri et on s’est amusé comme des fous.
    Avant l’arrivée, on s’est échangé nos adresses e-mails entre nous pour garder le contact.
    Je leur avais promis que je leur enverrai les photos d’ici deux ou trois jours.
    Chose promise, chose due.En effet, elles sont déjà dans leur boites électroniques.
    Tout en finissant cet article, j’ai une pensée pour mes deux nouveaux amis .Aussi, je leur souhaite une agréable visite, de très belle rencontres et un merveilleux retour à leur pays : la France.

    #205995
    houmidi59
    Participant

    Les ami(e)s je suis passé par là pour vous dire que dans moins de trois heures je serai dans le train en partance pour Rabat. j’ y resterai au moins une quinzaine de jours .Aussi, je vais devoir m’absenter du forum pendant ce temps .Toutefois, je ferai juste des clins d’œil pour lire ce que vous pourrez écrire derrière mon dos(je plaisante )
    Bon, je vous quitte tout en espérant vous revoir après mon retour .
    En attendant, portez-vous bien, profitez de vos vacances et libérez-vous un peu de ce casse-pied de Houmidi.
    Bye, les potes!


    PS: cette photo n’est pas de moi; mais je vous promets de belles photos de la capitale ; de Casablanca , de Kénitra et même de Marrakech .
    Je crois que je vais photographier toutes les gares où le train passera.

    #205992
    houmidi59
    Participant

    Malika, les deux malotrus et moi

    Hier, comme d’habitude, je suis allé à mon club préféré pour savourer un verre de jus d’orange. Généralement, j’y vais juste avant le crépuscule.
    Comme ça, je fais ma prière avec les habitués de ces établissements.
    Pour une fois, je n’avais rien à faire chez moi; alors, je suis arrivé vers 6 heures du soir. Bien entendu, le club paraissait aussi vide qu’une école après la sortie des élèves. Donc, j’ai décidé de faire un tour dans le boulevard, histoire de rencontrer quelqu’un de mes connaissances.
    Contrairement au club, le boulevard est animé .Il y a du remue ménage .Croyez-moi les amis, ça crie de partout ; on dirait que nous sommes entrain de regarder un match de football.
    Autour de moi, des couples de jeunes qui arpentent le boulevard, bras dessus, bras dessous .Au même moments, des groupes de jeunes filles avec des tenues loin d’être décentes entrain de rire ou de chanter ; comme quoi, elles sont heureuses de se retrouver au pays.
    Quant aux cafés, ils sont pleins à craquer .On y entrant, une bouffée de fumée et des odeurs transpirantes de sueur vous étouffent sur le coup.
    Alors, j’ai opté pour un jardin .Là, je me reposerais et je sentirais l’air frais des fleurs et la fraicheur des arbres.
    Je ne vous cache pas que j’ai été déçu sur le coup. A peine arrivé, j’ai remarqué que tous les bancs étaient occupés. Même les pelouses semblaient envahies par des personnes qui n’avaient hésité à faire de cet espace vert un lit d’herbe!
    Mais ce qui m’a choqué c’est de voir les ordures : papier, boites, sachets ainsi que les épluchures de fruits et de graines éparpillés partout.
    A croire que ces visiteurs n’avaient pas remarqué la présences des poubelles accrochées à chaque extrémité du jardin !
    J’ai vu avec amertume que le carrelage n’avait pas été épargné .la plupart des carreaux sont endommagés.
    Si je vous qu’ils n’ont pas plus de trois mois à être posé sur le sol.
    C’est vraiment désagréable de constater que nos jeunes enfants jouent avec des patins à roulettes au risque de blesser les passants ou de se blesser eux même.
    A moment, je voulais traverser l’avenue; là c’est un autre problème. Des files de voitures qui ne respectent pas le code de la route et le droit des piétons. J’ai du attendre un bon quart d’heure pour le faire.
    Aussitôt, j’ai pensé que le mieux est d’acheter un journal .Aussi, je me suis dirigé vers le premier kiosque sur mon chemin. En arrivant, j’ai remarqué que lui aussi ne manquait pas de monde. La plupart lisait les gros titres et les détails sous le regard inquisiteur du vendeur des journaux.
    Donc, j’ai rebroussé chemin pour aller à la mosquée la plus proche. En effet, il y en a une près de la place des pigeons. En m’approchant, j’ai constaté qu’elle est encore fermée.
    Un vieillard m’a fait savoir qu’elle ne serait ouverte que juste un quart d’heure avant l’appel de la prière. Je regardai ma montre : 7h 30minutes.
    Presque une heure d’attente ; ça ne me disait rien. Aussi, j’ai opté pour la marche quoique celle -ci paraissait impossible du fait de l’encombrement des gens.
    Toutefois, j’ai emprunté des ruelles dans le but d’éviter d’être piétiné; mais en courant le risque d’être agressé par des « arnaqueur » ou des vagabonds.
    Soudain, j’entendis un cri de détresse derrière mon dos. Je me retournai: une fille poursuivie par deux méchants individus. Elle s’approcha de moi et me dit:
    _ » S’il vous plait aidez-moi; ces deux veulent me faire du mal.
    Je dévisageai les deux inconnus: ils sont costauds et leurs gueules n’étaient pas loin d’évoquer qu’ils avaient récemment séjourné dans la prison .Devant telle situation, tout homme a deux choix: ne pas se mêler des affaires de son prochain ou bien prendre ses jambes à son coup. C’était difficile de choisir ; je crois aucun des choix ne m’a plu.
    Alors, j’ai pris la main de la fille et en la serrant assez fort je lui ai dit:
    _ » Malika, qu’est-ce que tu fais par là; on te cherche partout
    Puis:_
    _ Allez, viens ; ne les faisons pas attendre!
    Tout d’abord, « Malika » m’avait regardé d’un air surpris. Aussitôt, elle réalisa que j’étais entrain de lui venir en aide. Alors, elle m’embrassa tout en m’entourant de ses bras :
    _ » Ah, c’est mon oncle Larbi ; quelle joie de te revoir à nouveau parmi nous.
    Dis-moi, t’es arrivé quand de Fès ?
    Je jouai la comédie:
    _Depuis deux heurs seulement
    Pendant ce temps, les deux malotrus se regardaient en se demandant s’ils n’étaient pas entrain de visionner un feuilleton égyptien. Finalement, ils se déguisèrent en courant d’air ou tout simplement à la quête d’autres victimes.
    La jeune fille m’accompagna quelques centaines de mètres sans piper mot .Au fait je lui tenais toujours la main. Soudain, je lâchai prise sa main. Celle-ci rétorqua:
    _ » Excusez-moi de vous avoir dérangé; je crois que je vais partir chez moi.
    J’optai pour son idée:
    _ » Oui, et sans tarder; d’autres malfaiteurs referons le même manège avec toi.
    _Vous avez raison, monsieur. Puis de nouveau, elle me serra la main .Avant de partir, elle me dit:
    _ » Au fait, je m’appelle Malika .C’est une coïncidence n’est-ce pas ?
    _Peut-être, ai-je répondu; seulement moi je ne m’appelle pas Larbi
    _Dommage, lâcha-t-elle en me quittant
    Sur ce, je suis retourné à mon club .En arrivant, j’ai constaté qu’on venait à peine de terminer la prière d »elmagrib »; quant à mon ami, il est parti après m’avoir attendu presque une heure.
    Quand même, j’ai bu un jus d’orange …à votre santé, à celle de mon ami…Et à celle de Malika

    Fin de l’histoire.

    PS: cette histoire est réelle à 99% ; vous devez bien convenir que je ne vous révèlerai pas le nom de la fille.
    Aussi toute ressemblance avec la fille ne serait qu’un honneur pour moi.

    #205988
    houmidi59
    Participant

    Vous avez sûrement constaté que certaines personnes aveugles s’adonnent au commerce. Certes ça leur rapporte peu, mais c’est une occupation qui leur vaut notre respect et notre soutien. En effet, ces personnes n’osent demander la charité .Aussi, ils préfèrent vendre des mouchoirs et des chewing-gums plutôt que tendre la main, ou tout simplement dans l’attente que quelqu’un leur donne à manger et à boire.

    A Oujda, j’ai remarqué une jeune fille qui venait de temps en temps à la place des pigeons pour vendre des « Kleenex » .Elle s’asseyait sur un banc et mettait ses mouchoirs sur ses genoux ; puis, elle attendait gentiment un éventuel client ou un passant généreux.
    Bien entendu, la plupart des gens passaient devant elle sans s’apercevoir de sa présence.
    Mai, ceux qui la connaissaient, ne manquaient pas de la saluer, lui donner une pièce et prendre un paquet de mouchoir.
    Moi aussi, j’étais parmi ceux qui l’ont remarqué. Au début, je me suis dit c’était une sorte de mendicité .Alors, je ne lui avais pas donné d’importance. Quelques semaines après, cette fille était toujours là; toujours souriante et aimable avec les passants. Je crois que j’ai commencé à l’admirer.
    Cette fille n’avait rien d’une mendiante. Comme vous devez le savoir les mendiants changent vite d’endroits ; parce qu’ils sont toujours à la quête d’éventuels « pigeons » pour leur soutirer un peu de leur argent.
    Cette fille là ne demandait rien. Elle était presque immobile. On dirait la statue de la liberté .Elle avait une beauté magnifique. Son visage était aussi clair que la lune à son quatorzième jour. Même cachés derrière les lunettes ses yeux avaient un regard fascinant. Elle était tellement charmante que je ne me lassais pas de la regarder !
    Vous imaginez bien que je l’avais approchée pour vous la décrire!
    Je suis resté un quart d’heure à la contempler .Aussitôt, je me suis dit :
    _ » Chaque jour, je vais lui en acheter un mouchoir ! »
    Ainsi, dès le lendemain, je suis passé devant elle. J’ai pris un paquet de mouchoir. Puis, je lui ai donné une pièce de deux dirhams .Elle l’a mise dans sa poche tout en murmurant un merci étouffé .
    Le second jour, j’ai repassé devant elle. J’ai pris un autre paquet de mouchoir .Cette fois, je lui ai donné deux pièces d’un dirham chacune. Elle m’a de nouveau remercié. Cependant, ce qui m’avait assez étonné , elle ne s’était pas aperçu que je lui avais donné le double du prix du paquet de mouchoir .En réalité, elle devait s’en rendre compte .
    Pourtant, rien ne se passa durant une quinzaine de jours.
    Un jour , j’en fis part de cela à mon vieil ami. Ce dernier me dit :
    _ » Tu sais Houmidi, cette fille est aveugle; c’est normal qu’elle ne puisse différencier entre les pièces.
    _ Mais, dis-je, si c’est le cas la prochaine fois je lui donnerai une fausse pièce identique à notre dirham.
    _ Tu verras, conclut–il, elle ne s’apercevra de rien !
    Le lendemain, je lui donnai une pièce truquée; puis je pris le paquet de mouchoir et me précipitai pour ne pas éveiller ses soupçons.
    Soudain, elle m’interpela:
    _ » Hé monsieur, je crois que vous vous êtes trompé de monnaie.
    Et de me montrer la pièce:
    _ » Cette pièce m’est totalement inconnue !
    Je m’approchai d’elle :
    _ » Vous avez raison ,belle demoiselle; mais dites-moi avez -vous le don d’identifier les autres pièces ou seulement celles qui sont fausses ?
    Elle sursauta:
    _ » Comment cela, monsieur, je n’ai pas bien compris où vous voulez en venir!
    _A rien, adorable fille des ténèbres ; mais….
    _Mais, quoi ?
    J’hésitai un moment; puis je me lançai:
    _ » En réalité, cela fait plus de vingt fois que je vous donnais le double du prix du paquet de mouchoir…
    _ » Ah, m’interrompit-elle.
    Et elle se mit à sourire avant de répondre:
    _Je croyais que vous le saviez
    _ Savoir quoi ?
    _Que vous me donniez plus du prix qu’il m’en faut
    _Et vous ?
    _Je croyais que vous étiez un homme généreux !
    _Mais je le suis
    _Ah, bon!
    Après un bref silence:
    _ » Vous savez: certaines personnes me donnent cinq dirhams pour un paquet de chewing-gum qui vaut juste un dirham; que diriez-vous pour ceux qui m’en donnent vingt et cinquante ?
    Je restai bouche bée .Alors, elle reprit :
    _ » Mais savez-vous monsieur que je vous admire!
    Cela ne fit que m’étonner:
    _ Hein!
    _ Ben oui, vous au moins, vous ne m’avez jamais fait d’avances !
    _Comment cela, l’apostrophai-je
    Elle regarda autour d’elle comme si elle voyait. Puis elle secoua sa tête et me dit:
    _ La plupart des gens ne sont généreux que pour assouvir leur plus bas instinct.
    A présent, j’ai compris où elle en voulait en venir:
    _ » Les gens qui vous donnent beaucoup d’argent vous font des avances , n’est-ce pas?
    Elle hocha sa tête.
    Je repris:
    _ » Mais, vous devrez changer de place, belle demoiselle !
    _ Vous croyez monsieur que changer d’endroit arrangera ma situation.
    Et d’ajouter:
    _ » Ces individus sont partout et je ne suis pas leur seule cible. Vous savez, il y a les orphelins, les gosses, les mères divorcées…
    Voilà les proies qu’il faut protéger.
    Aussitôt, je lui tendis un billet de cent dirhams:
    _ » Tenez, lui dis-je, et que Dieu vous vienne en aide
    C’était la dernière fois que je l’ai vue.

    #205977
    houmidi59
    Participant

    L’homme qui disait toujours : non

    J’étais dans un café avec mon vieil ami quand il me dit aussitôt:
    _ »Sais-tu, Houmidi, dans le temps j’étais un beau gosse ? »
    Bien entendu, il parlait de sa jeunesse.
    Je le contemplai un instant : son visage était ridé et ses mains ne cessaient de trembler. Cependant, ils ne cachaient pas qu’une trentaine d’années auparavant, ils avaient séduit beaucoup de filles !
    Comme je devais lui répondre, je fis l’innocent:
    _ » C’est vrai !
    Mon ami secoua sa tête qui jadis en pendaient des cheveux jusqu’au cou ; puis en se massant sa calvitie me dit :
    _ » Tu ne me crois pas, hein !
    _Pas du tout, rétorquai-je; mais tu sais, quand on est jeune, on fait beaucoup de folies.
    _ Ah, dit-il, justement je vais te raconter une que j’ai ratée .
    Et d’ajouter:
    _ Tu me diras ce que tu en penses après
    _ OK, conclus-je.

    C’est alors que mon valeureux ami me raconta cette histoire :
    J’avais l’âge de vingt ans ou un peu plus quand je décidai de partir à l’étranger. Pour être précis, en Belgique où habitait ma sœur ainée.
    D’ailleurs, c’est elle qui m’avait invité en me payant mon billet aller et retour vers ce pays.
    Donc, en arrivant là-bas, j’ai été très impressionné; surtout par la beauté des filles.
    Oh, mon Dieu, elles sont tellement blondes avec leurs yeux verts ou bleus que j’ai l’impression d’être devant une fée.
    Ma sœur qui a du le remarquer dès mon arrivée, me proposa ce même jour d’aller chez sa voisine lui donner un coup de main.
    Tu sais, Houmidi, j’étais si séduisant que si une fille me voyait, elle restait bouche bée à me regarder .Malheureusement, moi, j’étais quelqu’un de timide qui rougissait au moindre regard ou au premier mot lancé.
    Donc, je demandai à ma sœur quel genre de service je pourrais rendre à sa voisine.
    Elle me sourit ; puis me dit:
    _ » N’aie pas peur frangin, elle ne va pas te manger.
    Ensuite, devenue sérieuse, elle me dit qu’elle voulait quelqu’un pour lui accrocher des rideaux qu’elle avait lavés la veille.
    Comme, j’avais une grande taille, ma frangine pensait que je pourrais faire ce petit boulot en un clin d’œil .Au fait, ma sœur lui avait envoyé une échelle ambulante.
    Pour te dire!
    Alors, j’ai sonné chez la voisine. Celle -ci m’a vite ouvert la porte ; comme si elle était là à m’attendre depuis pas mal de temps.je regardai sa blondeur et je devins aussi rouge qu’une tomate quand elle me dit:
    _ » Wow, quelle taille ! Quelle corpulence !
    Elle m’invita ensuite à entrer dans un superbe living bien meublé.
    Après quoi, elle me montra un siège :
    _ » Asseyez-vous , je reviens dans un petit moment « 
    Elle disparut de ma vue quelques minutes. Moi je profitai pour contempler les alentours.
    Tu sais Houmidi, c’est tout propre, tout arrangé et tout meublé !
    J’étais dans ma contemplation quand mon hôtesse refit surface .Elle tenait à la main deux coupes de champagne:
    _ » Vous buvez bien un verre avec moi ?
    _ Non merci, je ne bois pas, répondis-je tout en baissant mon regard vers le bas.
    Elle hésita un moment ; puis elle dit:
    _ » Comme vous voudrez.
    Elle alla déposer les deux verres sur le comptoir .Ensuite , elle revint et s’assit à côté de moi.
    Quelques instant après, elle prit un paquet de cigarettes qu’elle me tendit :
    _ » Cigarette, dit elle , croyant que cette fois je n’allais pas refuser son offre
    Une seconde fois, je la rejette :
    _ » Excusez-moi, je ne fume pas « 
    Elle remit le paquet dans sa poche et me fit savoir qu’après tout la cigarette ne serait pas une bonne chose pour commencer. Aussi, elle se dirigea vers une mini-chaîne qu’elle alluma .Bientôt, on entendit la voix de Julio clamer sa Manuella .
    _ » Et si on dansait, invita-t-elle de nouveau
    Tu sais Houmidi, je n’ai jamais dansé de ma vie .Je n’osais le lui dire .Alors, tout simplement, je déclinai l’invitation :
    _ » Non merci, je ne danse pas !
    Cette fois, la demoiselle était sur le point de se fâcher. Toutefois, elle me sourit tout en essayant d’être gentille et aimable avec moi.
    Soudain, elle regarda la grande horloge :
    _ » Ah, dit elle, il est midi ; je crois que nos ventres crient famine .
    Puis, me regardant en face:
    _ » Que diriez-vous d’un plat succulent de paella aux crevettes .Je l’ai spécialement préparé pour vous.
    Tu sais Houmidi, j’ai horreur des crevettes. Alors c’était normal que je refusais son repas .Elle allait s’exploser de colère, quand tout à coup ses yeux s’illuminèrent de joie ou de malice; je ne sais plus.
    Puis, elle s’approcha de moi et m’enlaça de l’un de ses deux bras .Ensuite, elle me dit :
    _ » Excuse-moi, mon chéri, je n’ai pas été assez polie avec toi. Au fait, tu veux bien qu’on se tutoie?
    je hochai ma tête pour ne pas dire non.
    _ » C’est bien, ajouta-t-elle.
    Puis, elle approcha ses lèvres des miennes pour m’embrasser :
    _ » Voilà un gros bisou pour toi .
    Au moment où elle allait le faire, je me levai presto et je criai:
    _ » Non merci, je ne veux pas !
    Elle ne dit rien .Aussitôt, elle se dirigea vers la porte qu’elle ouvrit .Tout en me montrant la sortie, elle dit:
    _ »Toi: tu ne bois pas, tu ne fumes pas, tu ne danses pas , tu ne manges; tu n’embrasses pas .
    Dis-moi qu’est ce que tu peux bien faire ?
    Moi, en bon samaritain, je lui répondis:
    _ » Accrocher les rideaux, si vous voulez!
    Je n’eus qu’une seule réponse qui résonne toujours dans ma tête:
    _ » Dégage et fous le camp et ne reviens jamais par là !
    Puis, elle claqua la porte derrière mon dos.
    Pas la peine de te dire mon cher Houmidi que j’étais la risée de la famille pendant un certain temps. »

    Quand mon vieil ami termina son récit, je le regardai un moment .Aussitôt, je me mis à rire .Du coup, il partagea mon fou rire et ne s’empêcha d’ajouter :
    Ah! Si on me donnait l’occasion de revenir à cette époque, je ferais des malheurs !
    Le comble est qu’il en a fait; puisqu’il a fait d’une personne une malheureuse.

    Fin de l’histoire

    #271708

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Je reviens à ma seconde année de CM2.Cette année,deux événements que je ne suis pas prêt d’oublier :
    * Bounour et les beignets
    * le calvaire de Rabah le morveux

    C’était la fin de l’année.On avait passé les examens.Une semaine s’était écoulée et toujours les résultats n’étaient pas encore apparues.
    De ma part, j’étais sûr de réussir; puisque c’était ma seconde année.D’ailleurs, j’ai eu de bonnes notes.
    Donc, ce jour là, on jouait au foot-ball dans une rue .Il y avait beaucoup d’amis: Jamal, Noureddine, Badre-eddine, Hassane……
    La plupart d’entre eux étaient au CM2.Aussi, ils attendaient leur résultat avec impatience .
    Soudain, on entendit quelqu’un crier à la cotonnade:
    _ » Ecartez-vous, écartez-vous !
    Tout le monde s’arrêta de jouer pour regarder.Vous ne le devinerez jamais, les amis.Un spectacle jamais vu auparavant .
    Bounour tenant à la main une « rangée » de beignet accompagné de son père .Ce dernier conduisait sa bicyclette en tenant d’une main le guidon et de l’autre un plat qui contenait une théière et 6 verres.
    Bien entendu, Bounour devançait son paternel pour frayer un passage pour le cycliste; sinon ce dernier risquerait fort bien de se casser les os.
    Notez qu’il était pas plus gros qu’un oignon.Tout à fait le contraire de son fils.
    Donc, on laissa le passage aux deux compères .On était si étonné qu’on a pas terminé notre partie de foot.
    _ » Vous avez vu ,les amis.Est-ce que ça vous dit quelque chose ?
    _ »Moi, non!
    _ Moi aussi
    _ Hé, les potes, regardez!
    Les deux rigolos entrèrent dans l’école .Ah, j’ai oublié de vous dire qu’elle est juste en face de nous à deux cents mètres.
    Dix minutes plus tard, Bounour vint vers nous en ne cessant de gesticuler ; comme quelqu’un qui danse tout en mangeant.
    _ » Les amis, les amis, ça y est j’ai mon CM2!
    _ » C’est pas vrai , l’apostropha le plus grand paresseux du derb
    _ Si ! Je viens de voir mon propre résultat de mes yeux
    Je m’approchai de lui:
    _ » Dis-moi,Hamid, et les beignets avec le thé , je parie que ….
    Il m’interrompit net:
    _ » Ne vous méprenez pas , je vais vous dire la vérité!
    _ Vas-y , on t’écoute !
    Ce dernier dit:

    « Et bien, ce matin de bonne heure, mon père est allé à l’école pour s’enquérir de mon résultat scolaire.Il dit à l’un des responsables que nous allons partir en voyage dès ce soir .Aussi, il le prie de bien vouloir le lui donner .Au début , le responsable n’a rien voulu savoir des arguments de mon père.Juste après, un autre responsable a murmuré quelque chose dans l’oreille de son ami.Aussitôt, mon père les voit sourire.Alors, ils ont proposé à mon père un petit cadeau pour le service qu’ils vont lui rendre .
    Alors, mon père leur a donné mon nom complet .
    Le responsable a ouvert un registre ;puis il s’est mis à suivre de ses doigts chaque nom.Quelques secondes après , il dit:
    Mabrouk, ton fils a eu son CM2
    alors il est venu directement m’apporter la nouvelle.Aussitôt ma mère a préparé du thé et mon père a acheté des beignets .
    La suite, vous la connaissez »
    Trois jours plus tard, mes amis se rendirent à l’école pour avoir leur résultat.
    Quant à moi, j’ai pris une autre direction.Au fait, mon école se trouvait dans un autre quartier .
    Le bonheur était au rendez-vous: tous mes amis ont réussi à obtenir leur certificat d’études primaires…sauf un seul; vous n’allez pas le croire :Bounour !
    Ah oui, les amis, je crois que les deux responsables se sont moqués de mon ami d’enfance et de son père.
    Ce dernier avait disparu pendant trois ou quatre jour.Le pauvre, il ne s’attendait pas à cela.
    Bien entendu, je suis allé chez lui pour savoir ce qu’il en était.
    Il ne tarda pas à me le le dire:
    _ » Je suis allé avec mon père pour éclaircir ce mystère .Mon père était fâché.Aussi, il n’a pas cessé de les insulter .Le responsable n’a rien dit .Quand mon père s’est arrêté un moment , le responsable a dit :
    _ » Je vais voir dans la liste ; peut-être que c’est une omission commise par celui qui a annoncé les résultats
    Puis, de nouveau, avec son doigt il cherche mon nom.Quand, son doigt s »arrête devant un nom qu’il lit à haute voix :
    _ » Abdelhamid Bounouh ? C’est bien ça ?
    _ » Non, Abdelhamid Bounour
    _Alors, désolé,monsieur .ces deux noms se ressemblent à s’y méprendre!
    Nous sommes revenus chez nous:moi penaud et mon père très en colère .En chemin, il m’a donné quelques raclées

    A suivre……

    #271704

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Aujourd’hui, je vais vous parler d’un ancien ami .Lui aussi, il s’appelle Abdelhamid .C’était l’un des meilleurs amis d’enfance que j’ai eu.On sortait souvent ensemble ; on jouait même ensemble.
    Abdelhamid était d’une corpulence gigantesque .Dès qu’on le voyait de loin, on pensait au pire.Cependant, moi qui l’ai côtoyé de près, je peux vous certifier que mon ami était plus doux qu’un agneau , plus sage qu’une image et moins courageux que le légendaire « Takha » (1) .
    Abdelhamid avait du mal à s’exprimer avec les autres .Aussi, j’étais son seul confident.Il me racontait à moi tout …de a à z !
    C’est ainsi que j’ai appris pourquoi il se mettait toujours à l’écart et ne parlait qu’à moi.
    Figurez-vous que cet ami était dans son enfance un garçon farouche et violent.
    Il attaquait ceux de son âge et même ceux plus âgés que lui ,pour leur prendre leur argent et piquer leur nourriture .
    C’était pourtant évident; puisqu’il était grand et robuste .
    Un jour me confia-t-il comme d’habitude , il fit sa ronde pour « dévaliser » les victimes qui auraient la malchance de passer sur son passage.
    Alors, il rencontra un certain Badre-Eddine qui venait d’acheter des fusées .Au fait, c’était la période des fêtes de l’aïd el maoulid ennabaoui.
    Vous imaginez bien que durant ces jours, les garçons allumaient des pétards et des feux d’artifice; tandis que les filles tapaient sur leurs « darboukas ou « bendirs » .
    Comme quoi, les enfants faisaient un vrai boucan…surtout la nuit!
    A ce propos, j’aimerais vous dire que votre ami Houmidi avec quelques aventuriers du derb on « faisait » bien des méchancetés (que Dieu nous pardonne)
    On connaissait un douanier retraité qui habitait seul avec sa femme.Le pauvre , comme on dit chez nous:coupé d’un arbre !
    On lui rendait visite chaque nuit , juste après la prière d’el-ichae.Bien entendu quand on arrivait chez lui, il venait juste de se mettre au lit.
    Alors, votre ami , allumait des pétards qu’il jeta dans la boite aux lettres.Sur ce, chacun de nous se cachait aux alentours.
    Quelques secondes après, on entendit une grande explosion.
    Croyez moi, un tel boum réveillerait un mort .Aussitôt, le douanier apparaissait sur le seuil en pyjama bien sûr et en tenant à la main un balai .Nous on le guettait de loin .Cela nous faisait réellement rire qu’on se marrait comme des bossus.Sitôt après , sa mégère faisait son apparition; celle-là tenait à la main un seau rempli d’eau.Elle demanda à son époux de s’écarter et versa le contenu du seau aux alentours de la porte.
    Elle lui expliquait que c’était la meilleure façon d’éloigner les mauvais esprits .
    Nous ça nous amusait encore plus.Alors, mes amies, les mauvais esprits avaient hanté ces lieux un certain temps!
    Donc, pour revenir à mon ami Abdelhamid; il prit de force les fusées que venait d’acheter le môme.
    A un moment, il décida d’allumer une de ces fusées .Malheureusement pour lui, il ne l’avait jamais fait.
    Sans prendre les précautions nécessaires,à savoir :bien ajuster la fusée, faire en sorte qu’elle soit dirigée vers le ciel et surtout l’immobiliser au risque de perdre sa direction .
    Ce qui fut arrivé était catastrophique.
    Soudain, la fusée s’élança en faisant des rondes dans l’air puis atteignit le petit garçon Badre…dans son oeil droit!
    Beaucoup de garçons avaient assisté à la scène tragique.Comme ils le détestaient , ils n’avaient pas tardé à prévenir la mère du « borgne » .
    Une heure après, la police captura Abdelhamid et l’emmena au poste.
    Comme il était encore mineur, on le plaça dans une maison de rééducation .Je crois que le lanceur de fusées avait passé des mauvais moments là-bas.
    Après 9 mois de détention, il sortit comme quelqu’un de très pacifiste qui ne ferait pas de mal même à une mouche.Malgré cela, beaucoup de garçons n’osaient pas s’approcher de lui.
    Pour vous dire!

    A suivre…..

    (1) ce takha était le plus grand trouillard de la ville
    Pour les anciens d’Oujda qui le connaissaient:il s’enfuyait devant un garçon
    Avec ce personnages, j’ai beaucoup de choses à vous raconter.
    Allez les amis à +

    #272151

    En réponse à : édition Oujdacity

    houmidi59
    Participant

    -« la fille, la fille » dit Ayman en s’affolant
    Houmidi jeta un regard vers la direction que lui avait montré Ayman.
    Une jeune fille très élégante s’avança vers eux; avec un sourire éclatant , elle dit:
    _ » Salut professeur Houmidi, quel bon vent de vous revoir !
    Ayman ne manqua pas de s’étonner:
    _ » Tu…tu las connais? Apostrophe-t-il son compagnon.
    Ce dernier sourit avant de répondre :
    _ » C’est Juste Me, la célèbre actrice
    _ » Mais, qu’est-ce qu’elle fait loin de chez elle ?
    Houmidi balaya la dernière phrase par un geste.Aussitôt, il invita son ami à faire plus ample connaissance avec la nouvelle venue:
    _ » Ayman, je te présente mademoiselle Juste Me
    Puis:
    _ » Juste Me, voilà mon fidèle ami Ayman!
    L’actrice lui présenta cinq doigt qu’il serra pas assez fort et dit d’un ton mi-penaud,mi- gêné:
    _ Enchanté de faire votre connaissance.
    Et d’ajouter:
    _ » Vous savez, j’ai vu la plupart de vos films.Ils sont vraiment bien réussis….
    Soudain, Houmidi lui donna un coup de coude au ventre .Ayman s’interrompit net et dit tout bas:
    _ » Mais qu’est -ce que tu as ?Pourquoi m’as tu frappé ?
    Aussitôt Just Me dit :
    _ » Je ne suis pas une actrice , proprement parlé
    _ Hein!
    _ Au fait, quand j’étais à l’école , je jouais des scènes de théatre et le professeur Houmidi pensait que je serais une bonne actrice.
    _ Et alors, reprit Ayman
    _ » Ben, rien, je suis journalite
    _ Impressionnant, ne manqua de dire Houmidi
    Puis:
    _ » Dis-moi, qu’est ce que tu fais par là? Si je me souviens, tu habites à Rabat
    _ C’est vrai, consentit l’ex actrice .Cependant je suis venue faire un reportage
    _ Ah bon, intervint Ayman.Peut-on savoir de quoi il s’agit ?
    Après un bref silence :
    _ Si ce n’est pas indiscret de notre part !
    _ Pas du tout .D’ailleurs, vous pourrez m’aider.
    Houmidi invita la nouvelle arrivante à se joindre à leur table pour leur parler de son reportage .

    A suivre….

    Très chère navré de t’avoir mêlée à cette histoire de fou.Aussi, tu dois bien faire travailler tes méninges pour nous convaincre de t’aider dans ton reportage.

    #272149

    En réponse à : édition Oujdacity

    ayman
    Membre

    « 350 dh ;monsieur ,et comme vous me semblez connaisseur, je vous ferai un très bon prix ,donc vous ne devrez payer que 340dh, êtes vous satisfait ?
    j’ai aussitôt reposé le fameux objet, et je me suis retourné vers l’autre côté de l’étalage, j’ai aperçu une jolie demoiselle qui s’intéressait à une jolie robe qui n’avait nullement l’air d’avoir servi ,elle était correctement habillée échangea quelques mots avec le vendeur , apparemment pas contente du prix , elle reposa gracieusement la robe et s’en alla , je me suis senti très vite intéressé par cette charmante créature au moment ou j’ai senti un horrible creux, qui ne me donna pas le choix ,j’ai jeté un regard circulaire autour de moi j’ai vu les gens allant venant de partout ,je me suis senti vraiment faible, un petit sandwich ne me ferait sûrement que du bien, à ce moment là j’ai dit à mon ami Houmidi: » t’as pas faim? »
    il me répondit  » pas vraiment , » avec son sourire habituel, puis il ajouta, »si tu as faim, je connais un endroit respectable… et puis qui sait !peut être tu auras la chance d’y revoir la fille de tout à l’heure hhhh » , je me suis contenté de sourire mais profondément j’étais un peu surpris , je me demandais si c’était tellement visible que ça ,ou c’était justement parce qu’on était si bon amis que je ne pouvais rien cacher en sa présence …

    #271703

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant


    Pour cette fois, on parle des bons souvenirs; rien que les bons.Mais surtout , les drôles et qui m’ont toujours fait marrer
    Votre ami Houmidi en a tellement qu’il peut écrire tout un bouquin !
    Depuis mon enfance, nous habitions au village des mottes qu’on appelle « touba ».Pour être précis, dans un terrain qui était au début très vague et dont les habitations étaient rares.Nous étions parmi les premiers à s’y être installer .Ah, j’oublie de vous dire que le lotissement en question s’appelait jadis celui de Bendra (ça me rappelle un acteur hindou).Nous, nous l’appelions autrefois: »bni jdid »(les nouveaux habitats »
    Quand mon père avait fini de construire sa maison ; c’était en 1970 .nous n’avions qu’un seul voisin: un professeur d’arabe .En face de nous, c’était un grand terrain .D’ailleurs, c’était là qu’on jouait au ballon.
    Je me rappelle bien des anciens habitants du derb.Il y avait un certain Kouider qui était de mon âge.C’était au fait un algérien de père et marocain de mère.On le surnommait « dactylo » .Vous allez me demander pourquoi ce surnom?
    Je vous réponds tout simplement parce qu’il était si agile avec ses membres, surtout ses pieds qu’on avait l’impression qu’il tapait sur le dactylographe.
    Ce Kouider était le plus grand amoureux de la terre .Chaque jour, il tombait amoureux d’au moins 5 filles !
    Quand il voyait une jeune fille passer, il ne cessait de dire:
    _ » Mon dieu, ça y est , j’aime cette créature..je suis amoureux d’elle
    Et d’ajouter:
    _ » Ah, mon cœur, elle t’a pris !
    Ce que vous ne savez pas est que les filles avaient le droit de sortir jusqu’à l’âge de 10 ou 11 ans.Dès que la fille a ses règles, on lui interdit souvent de rester dehors .
    Pour vous dire que les parents avaient aussi leurs règles à faire respecter !
    Tenez, par exemple, il arrive qu’un de mes amis voit sa sœur juste sur le seuil de la porte qu’il vocifère déjà :
    _ » Rentre vite, sinon je vais te corriger .
    Les braves garçons ils tenaient bien à leur réputation !
    Pour revenir à Kouider, il regardait le beau sexe ; et sur le champ, il l’aimait!
    Un jour, une famille vint s’installer dans notre quartier .Cette famille n’avait qu’une seule fille .Elle était âgée de 14 ans.Je crois qu’elle s’appelle Malika.
    Si je vous dis que c’était une vraie poupée .Croyez-moi les amis, c’était une « barbie  » en chair et en os.
    Bien entendu, Kouider était le premier à être séduit par sa beauté.
    Si je me souviens, ce jour là il avait poussé un long soupir et avait lâché ces mots qui seraient sûrement dans les annales de l’histoire ..si cette liaison avait duré!
    _ » Ya rabbi ddat li 3a9li ou 9albi
    Wach rani 3ayach walla mayat ?
    Pour ceux qui ne comprennent pas l’arabe:mon Dieu, elle m’a privé de mon esprit et mon cœur.Suis-je vivant ou mort ?
    Malika ne sortait que pour porter le pain au four , puis quand il fut cuit le rapporter à la maison.
    Aussi, Kouider l’attendait tout près du four.Dès qu’elle passait, il lui lançait un papier plié en quatre .Au fait, c’était une lettre d’amour dans laquelle l’amoureux exprimait tous ses états qui avait en rapport avec son cœur et son esprit.
    La fille se baissait comme pour enlever un caillou qui serait introduit dans ses sandales.Elle prit le message , donna un sourire au « facteur du trottoir » , puis continua son chemin ,comme si de rien n’était!
    Pour être franc avec vous, votre ami Houmidi lui écrivait les messages.Le pauvre, il ne savait pas écrire comme il s’exprimait.L’arabe n’était pas son fort .
    A ce propos, j’aimerais vous dire que moi aussi cette nana…pardon, cette fille me plaisait.Aussi, quand j’écrivais les mots pour mon ami, je le faisais sincèrement et du fond de mon cœur .
    Donc, des jours passèrent comme ça: Malika portait le pain au four.Kouider lui jetait la lettre.Elle, elle la ramassait .Quand elle revenait pour rapporter le pain, elle lui jetait la réponse.Lui, en bon gentilhomme ne la prenait qu’après son départ.
    Vous imaginez bien qu’il avait un plaisir à la regarder et contempler sa beauté.
    Un vendredi, Kouider vint se pointer tout près du four.Il avait déjà le message qu’il devait donner à sa bien aimée.Une heure s’écoula; puis , deux.Malika n’était pas encore apparue .Pourtant ce n’était pas de ses habitudes de faire languir « Roméo  » .
    A midi, toujours aucune nouvelle de Malika.
    Kouider commençait déjà à s’inquiéter:
    _ » Hamid, il est arrivé quelque chose de grave à ma bien aimée.
    Je le rassurai:
    _ » Non, rassure-toi; elle se porte bien
    _ Et alors, pourquoi n’est elle pas sortie aujourd’hui ?
    J’essayais de lui trouver un argument:
    _ Tu sais, son père a du lui même porter le pain au four.
    Kouider était catégorique:
    _ » Non, personne n’a apporté de pain au four; sinon, je l’aurai su !
    Je laissais l’amoureux .Au fait, il était l’heure du déjeuner et justement mon frère Houssini était venu m’avertir que toute la famille n’attendait que moi pour savourer un plat purée de pommes de terre à la sauce de poulet !
    Kouider était très amoureux de « la petite ».Aussi, il décida de l’attendre tout près de chez elle.Il croyait qu’elle pourrait jeter un coup d’œil par la fenêtre.Peut-être bien qu’en l’apercevant, elle lui dirait quelques mots.
    Vers une heure de l’après midi, toujours pas de nouvelles de Malika.
    Soudain, la porte de la maison s’ouvrit .Une grosse tête apparut sur le seuil de la porte .C’était le père.
    Au fait, on le surnommait: il fait bruit.
    Il avait un solex ; quand il montait dessus avec son poids d’éléphant, le vélomoteur s’avançait péniblement et faisait assez de bruit pour réveiller un sourd de son sommeil.
    Donc, dès qu’on entendait le bruit du moteur du solex, on se dit:
    _ » Voilà « il fait fait bruit qui revient chez lui.
    Vingt minutes après, le « pachyderme » fit son entrée
    Donc, Kouider était pris cette fois à l’improviste.Il ne pouvait ni s’enfuir , ni se cacher. »Il fait bruit » s’approcha de lui.Pour une fois, il n’était pas du tout fâché.Aussi, avec une gentillesse qui n’allait sûrement pas avec sa personne, il dit à l’amoureux:
    _ » Mon petit, tu feras mieux d’aller chez toi; tu risques d’attendre pour très longtemps
    Et d’expliquer:
    _ » Aujourd’hui, on a mangé du couscous ! »

    A suivre…..

    #271702

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Le jour de l’examen,fut une vraie catastrophe pour moi.N’imaginez surtout pas que j’avais trouvé des difficultés pour répondre aux questions.Non, pas du tout !
    Les questions étaient faciles et à la portée de tous; en tous cas , de la mienne.
    Donc, la journée avait bien débuté.La première épreuve était celle de l’Arabe.En ce temps là, elle contenait un texte suivi de questions de compréhension, de grammaire , de conjugaison; puis des versets coraniques à compléter, enfin des questions sur l’histoire et la géographie.Le tout durait deux heures quarante cinq minutes .Après une récréation de quinze minutes, on avait droit au calcul qui durait une heure.
    L’après midi, l’épreuve de français qui contenait comme l’Arabe :un texte et des questions sur les divers disciplines .
    Cela se passait durant l’épreuve du calcul.J’étais enthousiasmé et en forme.Tout simplement, j’avais bien travaillé en arabe .Donc, en répondant aux différents exercices de mathématiques, j’eus au début la même impression.
    A un moment donné, je remarquai que je n’avais plus de brouillon pour faire mes calcul.Au fait, on nous donnait deux feuilles chacun.
    Que faire? Je les ai toutes les deux remplies.J’avais honte d’en demander à l’un des surveillants. Donc, j’ouvris mon cartable.
    A ce propos, j’aimerais vous signaler que ceux qui nous surveillaient n’avaient pas vraiment suivi les consignes, à savoir :ne rien laisser aux élèves : cartables, livres et cahiers.
    Donc, je cherchai une feuille dans mon cartable.Manque de pot, la feuille qui me tomba à la main était remplie de dos.Aussitôt, je réalisai qu’elle contenait un tableau de conjugaison .Ce qui me fit sourire. Alors, je la remis dans mon cartable.
    Ce geste n’était pas passé inaperçu par l’un des surveillants.Soudain, il s’approcha de moi en criant :
    _ » Je te tiens , vilain tricheur !
    Puis, il prit mon cartable et trouva la feuille en question .Il la montra à son collègue et dit:
    _ » Cet élève est entrain de copier de cette feuille.
    J’ai essayé de me défendre, mais en vain.J’ai beau lui dire qu’il se trompait parce que la feuille qu’il tenait n’avait aucun rapport avec les mathématiques.
    Il ne voulut rien croire.Plutôt, il s’était mis à se moquer de moi comme quoi qu’il n’était pas dupe pour constater que j’avais écrit les réponses en français pour berner les surveillants.
    Bien entendu, vous ignorez que cet enseignant savait juste parler et écrire l’arabe.Il ne me l’avait pas dit , mais je l’avais deviné à sa façon de prendre la feuille.Figurez-vous qu’il l’avait prise à l’envers et tout en traçant de sa main le tableau il ne cessa de me répéter que c’étaient les réponses .
    Le deuxième surveillant vint à la rescousse.Malheureusement, il ne tenait pas à ridiculiser son collègue.Aussi, il approuva son geste.Du coup, ils m’ôtèrent l’épreuve et me prièrent de sortir.
    C’était évident, ma note ne serait qu’un vulgaire zéro que je ne méritais sûrement pas.
    Pas la peine de vous dire que j’avais passé l’épreuve de français très angoissé et loin d’être dans mon assiette.
    Finalement, j’étais presque sûr que j’allais échouer.
    Effectivement,ma note était au dessous de la moyenne; mais juste de peu
    Alors, j’ai redoublé .
    Pour ne rien vous cacher, j’ai toujours détesté cet instituteur .
    Aujourd’hui, quand j’y pense, je le maudis dans mon fort intérieur .

    A suivre…….

    #271695

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Pour mes souvenirs avec Aziza, je vais en rester là.Au fait, cette année, j’ai échoué à l’examen.C’était évident de la part de quelqu’un comme moi qui a délaissé ses cours et même, il s’absentait souvent .
    L’année d’après, ma famille déménagea vers une autre ville: Rabat.
    Là-bas, j’ai poursuivi mes études au lycée Moulay Youssef.Cet établissement se trouve dans l’un des coins du Palais Royal.Il est célèbre parce que tout simplement des ministres et des grands écrivains étaient de ses élèves!
    En 1980, j’ai eu mon bac .Cette année là, j’ai décidé d’aller faire un tour à Oujda.Justement , cela faisait presque trois ans que je n’avais pas vu ma ville natale.
    J’ai fait un tour aux alentours de mon ancien lycée.Evidemment, c’était les vacances .Aussi aucune trace d’élèves.Je ne sais pas ce qui m’était arrivé; mais je crois que j’avais la nostalgie « du banc ».
    Je voulais juste voir ma classe .J’aurais été dans les anges , si j’avais pu m’asseoir dans ma place et même celle de ma bien aimée.
    Vous l’avez bien deviné, je suis allé à l’ancien domicile de Aziza.Je croyais rencontrer le vieil homme.Pour cette fois, personne ne m’ouvrit la porte.Preuve, qu’il n’y avait personne dedans !
    Un jour, j’étais à l’ancienne médina avec un de mes amis.Je voulais voir de près Abdallah Lmagana.
    Soudain, j’ai vu ….de mes propres yeux une personne à environs 200 mètres.Non, je crois que c’était à 100 mères….peut-être bien 80 mètres….60 mètres…je ne sais plus! Cette personne ressemblait comme deux gouttes d’eau à Aziza .
    Je ne sais pas comment l’aurais-je aperçue d’aussi loin ,moi qui porte des lunettes de vue.En tout cas, j’étais persuadé que c’était elle!
    Alors, j’ai crié aussi haut que je le pouvais:
    _ »Azizaaaaaaaaaaaaaa……………!
    L’interpelée me regarda de face un certain moment.
    Mes amis, c’était elle .Preuve que des fois ce ne sont pas nos yeux qui voient mais nos cœurs.
    Je l’ai vue me sourire .
    Une grande chaussée nous séparait l’un de l’autre.
    Je voulais la traverser, mais la circulation était tellement dense que c’était presque certain de me voir écrasé par un des véhicules .
    Alors, je lui envoyai des signes de mains.Elle en fit autant.
    Mon ami, fort surpris me dit:
    _ » Qui est cette fille, Casanova ?
    _ Qui ?…Ah, une ancienne amie à moi
    _ Oui, dit t-il entre ses dents, une amie qui s’est enfouie avec ton cœur!
    _ Qu’est-ce que tu dis ?
    _ Oh! Rien, je pense seulement que cette fille est accompagnée .Je crois que c’est son époux , non ?
    Tout à coup, je me rendis compte que ma petite amie n’était pas seule.Il y avait un homme qui lui tenait le bras ; en plus derrière eux, une vieille dame qui marchait avec peine.
    En bon gentilhomme, je détournai ma tête .Puis, je changeai aussitôt de direction .Mon ami dut me suivre sans rien comprendre:
    _ » Mais, s’exclame-t-il, ta « bien aimée » te fait des signes de venir vers elle
    Je ne répondis pas , mais j’accélérai mes pas.Enfin, je m’arrêtai dans un coin .Franchement, mes douces amies, j’étais fou furieux.
    Vous ai-je dit que j’avais acheté une superbe horloge qui sonne à chaque heure avec une sonnette différente à chaque fois ?
    Du coup, je l’ai écrasée de mes pieds .Bien entendu, les passants se demandaient si je ne serais pas un fou à lier .
    Mon compagnon essaya de me calmer;mais, en vain.
    Le pauvre, lui même avait subi quelques uns de mes tempéraments.D’abord, je l’avais insulté par tous les noms (connus et inconnus dans les dictionnaires).Je lui avais craché dessus.J’ai même pris une pierre pour la lui lancer dessus.Heureusement que c’était le coup qui m’avait fait reprendre mes esprits.Figurez-vous que je venais de rater de peu une dame .La pierre était allé casser une vitre d’un magasin .Aussitôt mon ami me dit:
    _ » Houmidi, si t’as encore tes jambes, prends les , on va nous sauter dessus d’un moment à l’autre.
    Brave ami, comme récompense de mon comportement envers lui, il tenait toujours à m’aider .
    Alors, nous primes nos jambes a nos cous et nous disparûmes dans la nature .
    Dans notre quartier, je racontais à mon ami mon histoire avec Aziza.Quand, j’eus fini, il éclata de rire.Bien entendu, ça ne me plaisait guère .Cependant, j’essayai de me calmer.Aussi, je souris comme la Joconde et lui demandai qu’est ce qu’il y avait de drôle dans mon histoire.
    Il se tut un bref moment ; puis, il répondit:
    _ » Moi aussi, ça m’est arrivé
    _Arrivé quoi ?
    _ Aimer une fille
    _ Et, alors ?
    _Elle m’a laissé tomber
    _ Tu sais, c’est pas la même chose !
    Bounour me regarda d’un air moqueur :
    _ » Les filles changent de garçons tout comme elles changent de vêtements !
    Avant de le quitter, je lui rétorquai:
    _ » Dis-moi, quand la fille t’a laissé tomber , j’imagine que t’as du faire du bruit !
    _ Tiens, comment le sais-tu ?
    _ C’est normal, tu pèses presque un quintal ..et encore une grande partie de graisse !
    Bien entendu, je m’enfuyais aussi vite que je le pouvais, laissant mon ami attraper sa crise de folie.

    A suivre…..

    #272386

    En réponse à : **Excuses**

    nass
    Membre

    tes excuses sont acceptées JUSTE ME..
    on a tous compris que c’était une faute, et que tu ne savais peut être pas la signification du mot..
    on ne t’en veux pas, loin de là, quand je l’ai lu, ça m’a fait sourire.
    et je l’ai supprimé pour qu’il n’y est pas justement de fausses interprétations..
    alors ne t’en fais pas, et ne te punies pas, ça nous ferait plaisir que tu revienne. 😉

15 réponses de 136 à 150 (sur un total de 333)
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