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A dame »Vipère » qui a dit du poème,’’ Dieu’’, qu’il est somptueux !
Dédicace à cette dame au pseudo de Vipère sur Agoravox
qui a dit que mon poème,’’ Deus’’, était somptueux !
J’étais en train de penser à mes douleurs et à mon traitement raté, en essayant de dormir. Puis, j’ai trouvé pour te décrire, ces armes du cœur, ces parfums des mots, dans leurs fioles dorées de diadèmes, dignes du meilleur Eden. Splendide, sublime, magnifique, je te vêts de ces robes-là. Loin des fallacieux paradis où des énergumènes et des assassins construisent par le sang les fondations de leurs éternelles félicités. Ces terroristes et leurs impérieux colons, ces goules et ces zélotes, qui prennent la terre pour une arène de gladiateurs et de rituels combats.
Au moustique muse et » inspirateur » du » Coach »
Anophèle ! Qu’as-tu gagné, pouffiasse et vampire sanguinaire, de ce sang versé sur ma jambe ? Le sang que tu as pompé de la veine de ma main, cette main qui t’a punie en prenant ta vie ce matin. Qu’as-tu gagné, putain, alors que tes mâles pour se nourrir vont sentir le pollen des fleurs et s’oxygéner sous les feuilles qui les abritent quand ils te fécondent. Mes membres à force de les gratter sont tout rouges et brûlants, alors que sale bête, tu es là, gisante, dans ton sang qui souille le mien.
Je change dit-elle de sexe pour dévier le destin. Je les essaierais toutes, fussent-elles hermaphrodites, afin de sentir toutes les piqûres et le zèle que j’ai donnés à tout cet essaim de belles. Pourquoi le hasard a-t-il fait que tu soies sortie seule du jardin et que ta destinée fut de pourrir ma nuit ? Tu as juré d’augmenter mes inquiétudes et mes faiblesses, alors que je pensais être libre pour mieux donner.
Tu portes le voile et le burkini, et maintenant des ailes ! Tu changes de langue, de race et de sexe, sans oublier les vieux us de ton pays ! Tu changes de caste, tu t’es trompée d’espèce et de vie ! Tu affrontes les colères de la république, celle des rois et celles des rues. Tu veux devenir un ange pour t’occuper enfin de moi ? Mais las, ton karma n’a fait de toi qu’un moustique. Une femelle zélée d’aedes egypti, qui fait le chantre et l’aède, sans instrument autres que ses ailes ! A son honneur, si les insectes ont en, tu avertis ta cible de proie et tu sonnes le clairon. Tu donne l’alarme, comme un chant avant de saigner ta victime expiatoire. Un sacrifice intime sur son lit et propre autel à la fois !
Je n’avais plus de force, tu as volé mon sommeil et mon repos. Tu as détruit mes rêves avant de me piquer. Tu t’es éprise de moi, pensant me foutre ton zirka. Je ne pensais qu’à toi, tyrannique insecte, ignoble parjure et félon apostat ! Je voulais t’atteindre, mais tu m’as longtemps nargué et humilié. Que de fois, cette nuit tu m’as échappée à croire que vous étiez une nuée de vampires ! Halluciné, les yeux troubles, j’étais la cible fatidique d’une ruche de guêpes, la proie d’une tribu de vipères et de toutes ces bêtes fauves à la fois ! Pris d’une fébrilité sans nom, je divaguais. Je marmonnais. Colonisés, nous sommes trahis par les infâmes impérialistes qui ont laissé les extraterrestres nous prendre pour leurs aliments. Ces envahisseurs, ces prédateurs immondes, nous collent en partant des maladies, dont plus jamais personne ne se réveillera.
Mère, mère, je pense à ce jour où méconnaissable à moi-même, ignoré, je serais oublié. Je n’aurais existé pour personne. Même de ce que je fus pour toi. Pourrais-tu, si je me trompe, me faire revivre une autre fois, loin du cirque où l’on tue les acteurs sur place et les spectateurs, même de loin.
Loin de ce caniveau où les cafards et les crocodiles, violent les plages ! Loin de ces cimetières, négligés et mal famés, qui font peur aux mourants, avec tellement de sorcières et de matrones nécrophages dans leurs céans et à leurs bords ! Des empoisonneuses et des profanateurs qui viennent piller les organes des morts pour les revendre aux jeteurs de sorts ! Et tant de voyous drogués et ivres que de potentiels assassins, qui s’en servent, comme repères et sanctuaires ! A leur tête ces faiseurs d’épaves et nécromanciens !Loin de ces fakirs de toutes les métropoles d’Europe d’Asie ou d’Orient ! Ces médias ennemies, autant qu’adversaire, loin de ces politiciens de mauvais augures à barbes de singes et aux queues inassouvies de démons. Qu’ils soient blonds ou gris !
Loin des moutons de l’Aïd et des ânes enfumés qui les moquent ou qui portent aux urnes, aux nues ou en offrandes ! Loin de ces parias aux cimeterres, qui prennent notre maison pour une jungle privée. Loin encore de ces lions qui décident de nos destinées et de nos sorts. De ces pontes éléphantesques, qui menacent de leurs trompes et leurs jets de pierres, les enfants du zoo, qui viennent leur dire, juste un bonjour ou un petit salut ! Loin de leurs erreurs qui piègent les plus hauts dignitaires et commandements, sur cette petite sphère de terre. Le globe où pour avoir raison, il faut tuer et faire la guerre. Pour cinq dirhams, un paquet de clopes ou le devenir de plusieurs nations, voire d’une région ou d’un hémisphère.Si sereine, si aimable, si propre et si correcte, splendide, sublime, magnifique, je te vêts, Khity, ma mère, de ces robes-adjectifs, là !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 25 août 2016
Mystique et politique : Futilités virtuelles
et questions existentielles face aux tragédies réellesJe vous livre ces réflexions, en chroniques différées, en empruntant ce qualificatif à la série culte de Mme Student.
Alerte, il fait chaud partout
Malgré les inondations, les feux et des incendies font des ravages. Des propos, aussi incendiaires, fusent. ‘’Il est halal de manger un apostat mort, du moment que vous ne le faites pas cuire ou griller !’’. ‘’ Il fut un temps où l’on pouvait encore rire de tout et de toutes les outrances, sans qu’immédiatement, tout prenne des proportions belliqueuses et ahurissantes.’’
Mus, on ne sait pas par qui, des terroristes, ici et là, s’explosent, semant la haine vindicative et la panique, en souillant l’islam et les musulmans. Après les actes subis en Belgique et en France à Paris et à Nice, parallèlement aux affres du Moyen-Orient, on lit : ‘’ Le burkini déchire la France et la rend hystérique.’’ . Bon Dieu, plus que la nudité et ce qu’on fait avec, qu’est-ce que les habits et les us, hypertrophiés d’Orient, inquiètent et perturbent, à les amocher nos Gaulois de France !
Prise en charge en France après plusieurs décades de travail, une femme lourdement affectée, est venue en chaise roulante. Elle porte une liste de 20 produits, suivis depuis longtemps. Elle me consulte pour ses jambes qui sourdent de liquides. Une femme de 30 ans, 3 enfants, est victime de mauvais traitements habituels et de coups et blessures récents, 15 ecchymoses et embarrures par barre de fer, assénés par son mari.
Bien des gangs daéchisés, sont attrapés. Si ce n’est pas un policer qui tue les siens, c’est un gendarme qui s’emporte pour un mot et qui liquide son supérieur. Hollande reçoit des conseils de retenue chez son homonyme le Pape François. Américains et Russes reprennent leurs hostilités et leurs chaudes froidures au Moyen-Orient. Faut-il interdire aux sœurs de l’église de se baigner les pieds dans les mousses des vagues ? On crie d’ici, à l’incongruité indigeste des iconoclastes. Ces étranges fantômes, qui dénaturent la réalité normalisée et les usages policées et rigides des autochtones de France !
Vols et coups de sabres, parfois mortels, défraient la chronique et stupéfient les habitants. ‘’L’insécurité et la délinquance sont au cœur du débat public ’’. Des chiffres faramineux d’interpellations pénales sont confiés à la presse ! Beaucoup hésitent de sortir. Ailleurs, avec ses retombées vésuviennes, le sémillant doyen socialiste, JP Chevènement, bientôt président de la Fondation pour l’Islam de France, exhorte les musulmans à ‘’ se faire discrets !’’ Comprenez, ‘’ Muets, ternes, inodores, incolores, invisibles ’’ ! En Amérique le port d’armes fait des victimes, surtout parmi les noirs, du fait des erreurs d’appréhension de la police. Mon Dieu, quel monde !De la vie, simplement
Malgré tant d’usages et d’usure de ce corps, toute une expérience, je ne sais pas vivre et je ne connais pas encore le mode d’emploi. N’attendez pas de conseil objectif et sincère, les enfants ! Je ne veux pas faire de complaisance géniale ni de faux semblants. Je suis incapable de vous influencer. Je n’ai pas le code qui permet aux vieux, sans expérience, de corriger quiconque. Mais avec tout ce qui se passe dans le monde, on se pose des questions, moi comme d’autres, sur le genre humain et la vie en société ! Où est partie l’éducation civique dans l’enseignement, que sont devenues les civilités sociale, quid de la morale ? L’école, les parents, l’état fuient leur responsabilité, délaissant ce grave problème universel entacher les conduites des gens, des jeunes en particulier, dès leur enfance !
On devient couple et parents, sans avoir rien appris comme discipline à propos de cette matière. Un ensemble de conduites et de conseils qui devraient être enseignés comme une nouvelle matière du cursus scolaire. Les relations et les droits, ceux de la famille, des enfants, leur gestion, leur éducation, les rapports de l’individu envers les voisins et au travail…Ne peut-on pas demander à l’Onu, à l’Unicef, à toutes les académies, universités et écoles du monde, quels que soient les pays, les cultes et les habitudes, de se ressaisir ? Et d’oser entreprendre d’éduquer les gens à mieux vivre, en société, en famille et dans leur couple. Avec le nombre de divorces ici, on comprend mieux, les couples libres et cet usage, librement pratiqués ailleurs, même au sein de l’Elysée !
Si je dis que je ne sais pas vivre et que je ne connais pas le mode d’emploi, je parie que c’est aussi le cas pour vous. Malgré tous vos sens, et surtout le bon sens et vos adorables sentiments, vous apprenez à le faire dans le tas, spontanément, au fur et à mesure des expériences de la vie. Ce, dans les meilleurs des cas ! Voici en vrac des pensées futiles et fugaces, qui défient et défilent, au hasard, en toute furtivité. Sont-ce les perturbations d’un esprit en faillite, ou les turbinations* mystiques d’un apprenti philosophe ? A vous de juger, puisque je vous invite à lire et à transmettre au Saint Esprit. Pardon aux sains d’esprits, les locaux qui nous administrent et nous guident et à ceux qui nous surveillent. A commencer par les grands manitous, le baraqué Obama et l’hilare Mme Clinton.Aphorismes et prières existentielles
Dieu, reçois mes prières secrètes et celles plus concrètes que je te déclare en public. Fais-le tant que je suis sur terre. Parce qu’après, sur n’importe quelle sphère, quelle que soit la durée de sa propre vie, ou de la mienne ressuscitée, je ne saurais que faire. Je veux que mes vœux soient pérennes et que ta grâce me couvre pour l’éternité. Amen !
Malgré mes défauts, mes erreurs et mes tares, dues à mon sort, mon destin et ma constitution, je t’admire, mon Dieu ! Que puis-je faire de mieux ? Et si j’ai fauté, ne suis-je pas d’argile ? Alors, comment me repêcher du ruisseau ou du caniveau ? C’est vrai que les immondes voisins transforment nos trottoirs et nos escaliers en pire que ça ! La Wali est partie sans organiser des semaines de propreté, comme suggéré, 4 fois l’an ! On fait dans l’éducation civique : on demande aux gestionnaires d’éviter les faveurs intéressées, la corruption dirigée, les connivences brillantes et le népotisme éclairé, ouverts aux universels et richissimes zélotes, aux multiples quéquettes, lisez casquettes et à la gente partisane née du kif blanchi ! On fait de même dans l’éducation sexuelle à en oublier l’éducation civique. Il te faudra attendre le prochain protectorat pour te rappeler ces notions.
Dieu, oublions ces hommes qui ont parasité mon chapitre d’invocations. Ils sortent comme ça, impudemment, pour troubler mes prières ! Rend-moi meilleur encore, refait-moi ange, pour mieux comprendre comment être et me comporter, afin de t’adorer pour l’éternité. Je ne perdrais rien au change. C’est ta promesse qui sert d’espoir, de guide et de garantie.Galvanisés, formatés, embourkés*,
Déjà ne connaissant que peu de nous-mêmes, de nos origines, de notre fonctionnement et de notre propre devenir, nous sommes complètement voilés à autrui. Entièrement ‘’embourkés’’, quels que soient nos critères et aspects cultuels. Nous ne voyons que les masques d’autrui, des pseudos, fictifs ou virtuels, sur des entités cachées, quasiment ou en partie à elles-mêmes ! Des images à travers des prismes qu’autrui voit de nous, cassées émanant d’un miroir difracté. Et vice versa. Ces visions sont un vrai délire dans un labyrinthe, une déformation de la réalité, malgré les précisions scientifiques acquises par certains d’entre nous.
Nous voguons au sein d’approximations autour desquels agissent des impondérables. Nous ignorons comment les faits s’entrechoquent avec les hasards et les actes inétendus. Souvent des paramètres et des facteurs manquent à nos équations, élémentaires. La certitude n’est pas d’une réalité générale. Parfois, si heureusement !
Encore qu’il y ait des savants qui viennent nous dire que 1 plus 1 ne font pas 2 ! Allez comprendre ! Et je ne parlerais pas de fictions ni de politique, en ignare, en invoquant ces sectes qui nous dirigent. Oui, de par leurs crédits et leur argent, leurs armes, leurs mafias et leurs lobbies, voire encore leurs démons. Je ne parle pas des vieux Démons mais de Satan ! S’il existe, outre ceux non-hermétiques, de la politique, et si chers à notre ami Benky. Mais, ce n’est qu’une façon de parler, propre à lui, des images pour être entendu du peuple.
Je ne parlerais pas de cette théorie dite du complot, que dénigrent les gens avisés. Théorie tellement fourbe qu’elle se dit être une ‘’théorie’’, alors que nous avons à faire avec une action décidée, programmée pour être opérationnelle et incontournable.Exemples subjectifs simplistes.
Conscience, engagements et hasards. On est en fin Juin, il fait torride pour un début d’été. Tu attends ton prof de maths ou une autre créature qui se fiance. Elle ne vient pas, parce qu’elle a été prise au dépourvu par l’orage ou son parrain ! Parce ce qu’il a plu de façon inattendue, tu rates ta révision ainsi que les dernières astuces avant l’examen. Voilà ton bac raté, parce qu‘elle n’avait pas prévu de prendre un parapluie, ni suffisamment de courage pour élaguer son amant pour un moment. Voire d’engagement ou d’empressements, pour tes révisions !
Je prends rapidement note de mes pensées, en faisant la course contre leur extemporané oubli. C’est pire, quand ce sont plusieurs idées qui surviennent à la fois ! Difficile de retrouver le fils de celles-ci pour continuer le raisonnement. Elles s’échappent avant d’être notées. Faut-il se concentrer à ce point sur ces ombres qui passent ou les réciter comme une chanson le temps de trouver un papier et de se munir d’un stylo pour tracer ses pensées. Je présume que les écrivains sont prémunis et mieux armés envers ces cas-là.
Voici qu’un tabouret vient d’être bousculé de sa place par les enfants, lors de leurs jeux. Je vais illico le caser pour sécuriser l’espace et libérer le passage vers la fenêtre. Là où j’ai laissé des idées en suspens…
Un moucheron infra millimétrique volette près de la tige de crémone des persiennes de la fenêtre. Mon regard est attiré vers la bestiole, qui a quand même, elle aussi un cœur, des pattes, des yeux et des ailes, un ventre et un zizi. Alors que je réfléchissais à sa constitution et que je philosophais sur son existence, je vois dans sa direction, vers le bas, un tourbillon de feuilles mortes. Parmi elles, des fleurs blanches de bougainvilliers volettent au ras du sol. Tournoyant un moment, elles repassent sous le portail, pour reprendre la rue. C’est là d’où le vent les avait amenées depuis leur chute de la haie des voisins.
Qui dit vent dit poussières. Adieu à la propreté de ma voiture que je viens de faire laver. Je me remets à refaire son nettoyage à coups de jets d’eau avec tuyau d’arrosage. Perte de temps inattendue du fait de l’orage et oubli d’aller chercher mon fils à la gare. Juste un moment. Et ça rejoint le cas de la prof qui a fait rater son bac au fils de mon voisin.Parkinson, Alzheimer,
Indécence, démences et oublis, ou les souffrances de l’encéphale. Il a dit au médecin, si le paradis est prêt, c’est sûr et qui plus est il y reste beaucoup de places, je voudrais y aller tout de suite, docteur, puisque c’est l’idéal c’est l’Eden ! Y aller vite, sans risquer de commettre des erreurs dans la vie. Y aller tout de suite, sans attendre ni jugement, ni résurrection, ni mort. Si vous êtes un psy, ne vous moquez pas de ces pensées ni des questions de ces jeunes. Encore moins des mots des malades. Ce n’est pas un candidat à la ceinture explosive, une victime engrossée de slogans et endoctrinée par l’intox et la propagande ! Au pire, contentez-vous de les comprendre, ces patients, sinon de les soigner. Si vous êtes riches et/ou puissants, seigneurs féodaux et arrivistes, cessez d’humilier les démunis et de pomper les indigents. Quelle honte de laisser les autres dans l’ignorance, si vous êtes cultivé monsieur le Secrétaire perpétuel de l’Académie ! Et répondez aux lettres poliment, quand vous les recevez, il y a un secrétariat pour cela, c’est ce qui s’appelle être éduqué ! Et vous gourous, chefs et pythies des temples de ce binôme de parlement, soyez au moins présents, pour justifier votre salaires et boniments ! Sinon la blessure des urnes qui sourdent de vos émoluments. Comprenez vos salaires en chèques, signés de nos regrets et ardents ressentiments ! Répondez comme les ministres à nos lettres, même en silence ou dans le rêve, en vous activant. En vous invectivant, ô tribuns inutiles et avocats insuffisants ! Si vous êtes sain, grand chef et au-delà du besoin, pourquoi taxer des malades, leurs soins et leurs médicaments ? Dites !
Des hommes, dans des états similaires
Le schizophrène est en guerre contre ses propres composantes identitaires. Ça vous rappelle un pays donné ? Il se sent multiple et en litige contre un soi-même qui n’est pas univoque. Il se sent, désuni et multiple. Il est habité et possédé. Complexe, son âme qui n’est pas tranquille, tente d’apaiser ce monde et ces idées disparates, qui n’ont de commun que le corps. Une obligation, en dépit du sentiment de ses organes d’être déchirés et possédés. Ce corps qui contient des milliards de cellules, cet organisme, pareil aux autres animaux, un véritable chef d’œuvre, est pourtant un monde qui se cherche.
Son chef-d’orchestre, multiple tour à tour, n’a pas la sécurité de l’emploi et surgit d’horizons, antinomiques, pernicieux permissifs et souvent égotistes et contraires. Vous connaissez ce pays ? Il en existe des dizaines ! Hormones et glandes, tentent d’harmoniser les exécutants de ce corps à l’intérieur de son entité et de son territoire historique. Nos organes sont sous la coupe de leur chapelle de crâne
Tout homme est déchiré entre les besoins de son être et de son désir de paraître. C’est la finalité de l’individu qu’il est. Montrer son particularisme pour exister différencié des autres énergumènes en se distinguant pour être le meilleur. Ou la plus belle, n’est-ce pas, encore ? Les exigences de son corps, son identité dubitative, instable et plurielle, il lui faut les conserver pour être ce qu’il est et rester défini. Persister dans la lumière et la logique, avec tous les capitaux amassés, comme cultures, infos, masque, réputation et intox. De la rue à l’école en passant par le temple ou la mosquée, il en a ramassé des infos et des conduites !
Tu es une encyclopédie, un monde, mais tu ne peux rester seul ni vivre en autarcie. Ainsi le monde et ses milliards d’êtres qui le composent, se comportent en vrais ennemis. Heureusement que ce n’est pas l’homme qui fait tourner la terre et qui l’abreuve d’eaux et d’air. Les actes et les envies, la jalousie, les idées morbides, l’ambition et l’indécision, lui laissent des parts au hasard, qui lui dictent les actes et les sentiments, les moyens de rester uni en soi, au moins pour un bout de temps.Pensées fugaces impalpables
En cet instant quelques pensées vaseuses, romanesques ou mystiques m’effleurent. Pensées futiles et actes infimes. Toi, tu as des idées plus prospères, plus réalistes en matière de commerce ou de politique. Je t’écris pour la mémoire, non pour oser entrer dans la postérité, mais pour maintenir ma propre et déficiente mémoire.
Ne m’en veux pas de parler de ces petits riens, alors que des choses autrement plus importantes te submergent et te prennent tout ton temps. Des actions, pas des idées. De l‘argent, pas des rêves stériles. Tu vois le monde à travers les chèques, la puissance, la poudre, le sang et le fric. Toi, tu as des idées pour façonner le monde. Tu es la rubrique d’un livre comptable, en marge d’une carte d’état-major, en campagne militaire. Moi, je prends cet instant comme un éclair furtif et futile. Aussitôt qu’elle gicle, l’idée git là-même et me laisse plus perplexe qu’avant. Semences inutiles éjaculées sur un champ stérile par un mollasson. Les drakkars se sont tus, naufragés dans les esquifs de leurs fastes chagrins. Alors, que toi, suprême, machin, tu voles de ville en ville, dans ton avion.
Un moment de réflexion…Puis s’en va ! C’est un exemple mineur de ce que pensent des milliards de fois des milliards d’êtres, humains ou pas. Qui écoute mes songes et surveille mes idées, pour me juger à travers elles, m’en féliciter ou me sanctionner ? Moi-même, je les oublie, extemporanément ! Que représentent les idées ou les mots, si rapides qu’ils sont et dont personne ne sait ni imagine, où ça se passe, comment ça s’exécute ou que ça se produit, dans son propre cerveau ! Et quand tu me parles de mon corps, je ne sais pas ce qu’il y a dedans qui m’appartient et qui n’est ni un don ni un recel. Sans agiter l’ego, le mois et tout autre surmoi de la psychologie ni cet esprit ou cette âme, en peine, que nous affrètent les crédos et les religions.To be or to have
Le monde est fait de beautés qui imposent le culte du beau. Une religion esthète. Ne manque que la joie, la paix et le bonheur à ses hôtes ! Autrement, la vie est époustouflante, quel que soit son support et son porteur, animal ou végétal ! Je ne parle pas de l’admiration et de l’humilité qu’impose le fait de se voir, nés et collés sur un grain de sable, qui tourne à vitesse folle autour de lui, je parle de la Terre et autour d’une étoile, le soleil.
Et être ou ne pas être. Avoir ou ne pas avoir ! Ressurgir après avoir trépassé ? Où donc seront dans un siècle, mes idées, mes notes, mes livres, tes paroles, tes promesses, tes rires et tes chansons, ma belle ? Où seront les images que tu voies et que transportent à ton récepteur les ondes que tu ne voies pas ? Où seront tes actes et tes propos et ceux de ceux-là qui nous succéderont et qui liront mes délires ? Ils seront notés, ineffables témoins, quelque part pour ton éventuel et inéluctable jugement…
Tes idées seront logiques et exploitables, utiles et suivies par les mercenaires qui nous traquent ou les pontes qui nous gouvernent, mon grand. Les miennes, le seront beaucoup moins, comme d’hab ! Sauf ratage et trépas ! Qui est donc le témoin fidèle et silencieux de mes idées profanes ? Fut-il loyal et reconnaissant des suggestions que je ne me suis pas arrêté depuis trois décades, de leur faire, par lettres ou sur le journal ? Bénévolement, gratuitement ! Je ne vais pas demander aux extraterrestres d’être mes témoins ni crier au complot. Comme ce chef, en invoquant les démons et les crocodiles, les animaux cachés de la jungle impériale qui prospèrent et qui gagnent ! Passons !
Je ne serais plus là pour contrôler mes impressions et mes dires. Ni pour maudire le hasard et les éléments futiles, ou les raisons, la logique de ceux qui font preuve de force, de passion, d’actes et d’exécution de leur volonté et de leurs dictats sur la vie des autres. Administrés et soumis, assujettis à la loi du ou des plus forts. Parce qu’ils sont légion d’impérialistes à vouloir nous changer sans nous donner l’illusion d’appartenir à leur sectes identitaires !Ci-git la Terre, dans son ivresse
Où ira la superbe Terre, minée qu’elle est par les exploitations dévastatrices et les guerres ? Que restera-t-il de ce berceau-éprouvette, éprouvant et mortel ? Où ira le monde, les religions, les philosophies et tous ces clans et ces crédos qui font bien des martyrs. ? Qui suis-je pour m’en inquiéter ? Est-ce que ce devenir universel, futur, me concerne, de près ou de loin, sachant infime l’entité que je suis ? Quand on voit sans pouvoir les approcher des milliards d’astres dans l’univers, qui naissent ou qui sombrent dans les trous noirs, que représentent les hommes et leurs roi, leurs savants ou leurs prophètes alors que des nations ont péri sans laisser de traces et tous ces puissants sauriens et reptiles !C’est quoi représenter pour l’humain, cet assassin, cannibale et carnivore ? Où est la place de l’homme, avec sa ‘’nullitude’’, au sein de cette multitude d’êtres, vivants ou presque, quand on espère de Dieu, l’auteur du Bigbang, un quelconque souhait dans ses prières ? C’est tellement méprisant, avilissant et infinitésimal, que l’estime de soi, qui que l’on soit, devrait nous pousser à plus d’humilité et de sagesse !
Je m’adresse aux pontes les plus élevés de la terre, aux fauteurs des guerres du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, à ceux que je méprise comme Trump et qui me déçoivent comme Chevènement dans son conseil de ‘’ se faire discrets ‘’ lancé aux musulmans. Je ne retiens qu’un bon exemple SS le Pape qui vient de recevoir cet autre François ! Au moment où l’on doit céder ses cendres ou son argile à la terre. Le reste s’il suit, esprit ou âme, on ignore comment il revivra et ce qu’il gardera en souvenir de la personne et de son corps…Celui qu’il aura engrangé en sacrifiant et en s’appropriant bien des vies animales ! Et dire que ces carnassiers et ces animaux que nous représentons, à genou ou orgueilleux que nous sommes, fiers du langage de la conscience et de la station debout, ces parasites, qui volent avec zèle, aspirent au paradis, tous, en s’entretuant.
Eternelle agonie, l’homme ne sait pas d’où il vient ni où ces guerres barbares vont l’emmener. L’Eden croit-il mériter, entre les victimes meurtries et leurs prophétiques et démocratie tyrans, pour profiter des mêmes faveurs divines, des mêmes rêves et du sacrement de Satan.Caricatures et apostasie.
Avec un fez, un chapeau et ou une calotte, cachant ces nouvelles coupes en vogue, les collégiens de la même déité, se masturbent en pleine église, devant la statue de la vierge marie. Parce que disent-ils, à la Charlie, que c’est laïc de le faire comme de bouffer en public en plein ramadan ! Et qui plus est, à l’instar des filles aux bustes et pubis nus, qui déambulaient à la mosquée de la Tour Hassan, devant la porte du mausolée Mohammed V, leur corps n’appartient qu’à eux. Et qu’il leur importe peu que les fidèles les regarde faire, parce qu’ils n’ont pas à se cacher pour faire librement ce que leur corps exige d’eux de faire. Soit par besoin physiologique, de plein droit ou par instinct.
Le cycle vital. Ce dimanche, 6 sauterelles vertes, s’exhibaient nonchalamment pour narguer le propriétaire du jardin. Offense et indiscrétion, voyeurisme, des parasites voraces et des saccageurs des plantes qui poussaient là. Les feuilles des glycines et des liane-aurore, étaient presque toutes détruite en bas. Les sauterelles faisaient une halte en attendant de ronger les jeunes feuilles du haut des plantes. Une fois écrasées, mortes, sur le sol, il a suffi à une escouade de fourmis d’une heure pour dégager tous les corps des insectes qu’elles ont récupérés du sol. Les fourmis venaient de l’un des grands pots de fleurs où poussent les plantes. Une fois digérées, les bribes de sauterelles, leurs déchets protéiques viendront de ces fourmilières pour nourrir, comme engrais, les racines de ces plantes qui ont été férocement mangées par les criquets. De belles fleurs en vue, pour l’automne prochain. Miracle de la chimie entre la physique masticatoire des mandibules des insectes et le recyclage dans l’humus de leurs déchetsNeurasthénies et babillages
Lecteur apathique qui déteste lire, fourbu, affaibli, désorienté par tant d’appels, d’incompréhensions, perclus, éclaté, tu es de plus déchiré par tant de tristes guerres que l’ego seul des chefs ne peut expliquer ! Le pouvoir, le cumul des biens et la jalousie, dictent aux hommes et à leurs tribus divines des pays prophétiques de morbides ressorts ! Ils guerroient pour subsister et s’apaisent dans la guerre !
Pour m’apaiser, faut-il oublier ou renâcler à vie, ce que chantonne tout un chacun, et ce mondialement ? Je veux rester zen et donner mon opinion seulement. Sauf que c’est un cumul de gavages et de ressentiments ! Sont-ils subjectifs, quand c’est le refrain de tous, également ? Je trouve, quant à moi, refuge et réflexion philosophique, dans la ‘’petitesse’’ des meilleurs. Et plus encore de dégoût ou de déception chez les plus grands d’entre-eux. Citez-moi un nom, un nom qui n’ait pas été trahi par ses biens illégitimes, ses dépassements et ses frasques de corrompu ! Je ne parle pas de mon pays, pour ne pas être subjectif et jaloux ! Ce sont comme dit l’autre, des assassins et des impérialistes. Des comploteurs intempestifs qui m’interpellent. Des corrompus que j’indexe autant que vous le faites, comme de Miguel Cervantès, les moulins à vents, si chers à éventrer par Don Quichotte et Sancho Pansa !
Mais ça ne suffit pas, ils sont égocentristes, menteurs, querelleurs et tatillons. Ce sont les funestes industriels de la mort et des tueries ‘’mondialistes’’. Vous le saviez. Ils se jettent les responsabilités les uns sur les autres. A leurs têtes et au pluriel, les chefs guerroyeurs de ces invincibles ‘’démocrades’’, qui régissent ces démocratiques nations. D’ubuesques donneurs de leçons ! Vous voulez des noms ? Sans risque de parjurer, citez-les tous ! Ces fourbes parangons ne cesseront jamais de nous commander de loin et de nous narguer à la fois. Le néocolonialisme est né avec ses frontières imposées, sources de guerres entre les tribus des pays déchirés, lors et après les colonisations. Epaulés, les politiciens, véreux ou pas, alignez ici tous leurs défauts et qualités, se sont lancés à la conquête du pouvoir. Lors des élections se mêlent à eux et les supportent, les fans, les mécènes et surtout les richissimes banquiers. Les fabricants d’instruments et de matériel de mort, dirigent de fait les urnes ! C’est de là, depuis l’ère des canons, qu’ils tirent leur suprématie et qu’ils dirigent les suffrages et les scrutins. Ce sont les messies des guerres mondiales et les commanditaires de celles qui sont partout explosives ou larvées. Les chefs tremblent, quand vente sur leurs parapluies et parasols, l’haleine fétide et explosive, de ces puissants agitateurs de marionnettes et magiques monteurs de Muppets-shows.Délires de saison ou divagations existentielles.
Admirant la palette du bon Dieu, j’ai beau regarder le ciel, je n’arrive ni à voir ses étoiles ni songe les compter. Lire les messages des nuages, comme les pythies du passé et les devins d’hier, découvrir le sen de leurs formes et de leurs dentelles, m’échappera toujours. Et dire que ce n’est que de l’eau qui flotte dans l’air. Mais, que contient l’eau, mesdames les chimistes de la Cop22 ? Et quoi qu’autre comme électrons et quarks, s’il vous plait ? Toutefois, merci pour l’oxygène et la propreté, si votre organisation pouvait mieux s’en occuper, par-delà le plastic et les déchets ! Plus aucune critique, les vigiles se sont tus. Et les belles lèvres, gonflées à bloc de suffisance et de vérités, se sont fripées et assagies.
Double ou multiple, selon ce qu’on m’a dit, je viens de deux mondes qui se sont assemblés pour fabriquer cet organisme, que je suis. Cette personnalité complexe et ce corps si compliqué, que je prétends être ‘’les miens ’’est ce que je suis. Le corps, embrouillé qu’il soit, est tellement fabuleux et magnifique, qu’il dépasse mon entendement. Je suis admiratif et épaté, non devant ce que je suis, mais à l’adresse de Celui qui m’a inventé…les êtres vivants, dont l’homme.
La personne et/ou l’esprit qui manipulent ce ‘’ robot’ ’animal époustouflant, qui se gère automatiquement, me sont plus opaques encore ! Je viens de deux sphères qui se sont interpénétrées et qui ont complexé la Terre. Je vis sans savoir d’où je suis vraiment, je parle de nos origines, malgré les découvertes des fossiles, celle de l’évolution et le mystère de la création divinisée ! Perplexe, l’homme conscient de ces mystères, déstabilisé par ses questionnements existentiels, vit sa courte vie, en bouleversant son berceau-cimetière. Tout comme ces milliards de frustres prédécesseurs et ses frères de misère contemporains, les animaux ! Ave B.B. ceux qui vont mourir le jour de l’Aïd, te saluent !Dr Idrissi My Ahmed, le 21 Août 2016
http://www.alterinfo.net/Mystique-et-politique-Futilites-virtuelles-et-questions-existentielles-face-aux-tragedies-reelles_a124784.htmlFutilités virtuelles
et questions existentielles face aux tragédies réellesF3-M6
On cible le Maroc.
Devoir ou délit d’ingérence ?
Un péché d’indigence !Game of Thrones, tourne une nouvelle saison au Maroc. Un autre choc des civilisations provient de l’espace Schen-guns ! Media battles of the throne, un épisode marocain.
Intrusion coloniale des parangons locaux et des colons instrumentalisés, éructations chaudes de jaloux vindicatifs ou ruts des insoumis ?
Les apatrides exilés, par amour critique de leur patrie, rancœur, haine ou jalousie, augmentent le flux des malheureux. Dont ceux qui n’ont pas pu dépecer le Maroc makhzénien de vivo, ou les contemporains, qui ne l’ont pas vu évoluer. Le vider de ses valeurs passives restantes, dont le nationalisme. Ce pays phare que leurs parents ont plus ou moins quitté après s’être longuement disputés, connait des replis d’amours mais aussi des retours d’affection de toutes parts.
Incapables de prendre leur part du gâteau, snobs ou orgueilleux, ils sont offusqués, refoulés de ne s’être pas assez courbés pour réussir là où ils voulaient. Ils offrent leurs parts de névroses à ceux qui veulent faire de cette oasis de paix, le Maroc, une offrande de luxe au grand gâchis du proche Orient.
Sorti du Moyen-âge où il végétait, l’empire a affronté les guerres d’invasions coloniales multiples et le dépeçage littéral de son territoire ! Puis, après les appétits féroces de ceux qui l’ont déchirés et éclaté, vinrent les guerres mondiales. Et enfin le XXème siècle, ses extraordinaires progrès, ses batailles de développement. Le Maroc offre ses prismes culturels et ses facettes géopolitiques à toutes les critiques et convie spontanément toutes les appétences, ne laissant nulle critique indifférente.
La déferlante médiatique a succédé aux intrusions armées, aux ingérences martiales et aux contorsions politico-diplomatiques ! Le Maroc est curieusement à l’affiche des médias de son ancien protecteur et néanmoins végétatif et viscéral ami. Il est cette francophile lubie d’entre un large sérail, ni pute ni soumise, un ‘’lustre’’ qui s’allume comme il veut pour éclairer d’autres bonnes compagnies…
Faute de guerre mondiale ouverte et tranchée, il y a trop de chaos et des cases de guerres sur un échiquier de conflits ! Et là, à ces intellos superbes aux identités suprêmes, forts de leurs obédiences à leurs sinistres et confondus lobbies, ils percent et narguent ! Il leur faut un centre de référence, face à toutes ces races infectes d’aborigènes insoumis.
Un jeu d’intellectuels proprets est né, celui de sorciers magouilleurs, de nécromanciens avides fauteurs de guerres. S’ils ne le savent pas assez pour se le dire, ils le sont vraiment. Les nôtres, heureux qu’on les sonde et qu’on les interpénètrent ou appelle, s’allient frontalement aux mercenaires et aux escrocs ! Il y des écrivains et des journalistes à deux pas de devenir des maîtres-chanteurs, des arnaqueurs et des escrocs.
Cette classe de donneurs de leçon, la plus moralisante, qui plus est, se repaît des maux et des mots ! Oui, leur métier est de chercher et d’écrire pour informer. Cette neutralité stérile aura bien changé. Ils ne sont plus là pour expliquer ou renseigner mais pour façonner, infléchir, influencer et façonner. Un QG. Il leur faut un repaire calme, dans leur zénith éthique, un repère d’observations aussi saint qu’un mausolée. On ne critique pas les hommes parfaits.
Un nid d’action ou de détectives-espions, une fenêtre de snippers, une aire de repos, afin de rester objectifs et protégés, pour profiter des chaos ethno-religieux et financier. Ils se sucrent ainsi en changeant le monde à travers les opinions. Ils participent ainsi à sa partition. En créant d’autres conflits dans les endroits, relativement, pacifiques, se doivent-ils espérer. Le monde en ébullition, ça frappe leur imaginaire et ça représente des lieux et des motifs de prospection voire d’éminentes distinctions. Il en est ainsi qui ne cessent de briller, des célébrités immenses du monde des médias. Des stars richissimes.
Sans y mettre le pied, pour se la jouer douce, en intellectuels de salons, ces docteurs en séditions, ces architectes es-révoltes, prometteurs de guerres, agissent au nom des libertés. Ce, afin de sauver l’humanité, grâce aux révolutions impulsées de Paris et mijotées par delà l’Atlantique ! Et seulement de façon pacifique, intellectuelle et licite, la plume à la place des balles, des haches, des explosions et des flammes. Admirez-ça !
Par médias interposés, voire indisposés, les intellos moralisateurs, les va-t-en-guerres, depuis des siècles, siègent dans la Capitale qui de toujours a servi de repaire, de tremplin, sinon de ban de tir à bien des révolutions. Le nombre des agitateurs, leaders politiciens et influents philosophes est fort important. Ils se ressourcent s’ils ne se forment dans la patrie de la révolution.
Nouveauté. Les cris d’orfraies, en échos aux bruits des canons résonnent sur la Toile ! Le Net aux multiples facettes frissonne et le Web sert de champs de guerre et d’hallali. Et l’on sent d’ici, en PSD, les écœurants effluves et les sanglantes voluptés des métrites ménopausées.
En guise de spectacle et de culture surfaites, de copies-collées depuis des cernes, le Monde nous sert de dazibao. Ses illustres pages bouleversent les consciences et les identités. A quelques excès près, il est une école de frondeurs manifestes et bien fondés. Le Monde, comme ses alter-égos, se déchaînent sur les paraboles satellitaires. Le monde devient immonde pour certains. Et les hooligans se déchaînent des latrines, ces chaînes affolantes et aliénées. Ils exultent de certitudes et d’erreurs encore. Ils giclent sur nos méninges leurs suffisances surfaites, leurs excès futiles, comme leurs arrogances les plus fertiles. Ils ont Descartes et Voltaire, la Révolution, Pascal et les prix Nobels.
Nous autres, on se doit de les copier docilement pour faire des progrès et puis se taire. Pensent-ils sérieusement ainsi ? N’ont-ils pas vu ces siècles qui nous séparent. Ne peut-on pas évoluer à notre rythme, sans gâteux navrants ni ingérences ? Sans nous imposer des vues et des critères, déplacés, désadaptés, belliqueux et peu amènes ! Ennemis, en quelque sorte, qui viennent nous froisser dans notre orgueil, notre estime de nous-mêmes et blesser nos valeurs suprêmes, notre drapeau notre territoire, notre union, qui plus est notre symbole, notre roi !
Car nous affirmons nous, dans notre simplicité et notre sérieux, que nous n’avons pas le sens gaulois de la moquerie maladive, ni celui de la caricature impertinente, maladive et narquoise des gens. Les critiques blasées, outrées, sont blessantes et outrageuses !
Alors ! Faut-il donc que ces nantis, éculés ou évolués, qu’ils ne fassent des affaires, qu’en nous poussant à nous faire des guerres ? Civiles, régionales, religieuses ou entre cousins et frères ? Peu importe si on les paie en destructions d’infrastructures, en fractures sociales immondes, en pétrole, en douleurs et de par notre chair et nos vies !
Nos journalistes, ont des regrets. Comme à la bonne époque, qu’ils facilitaient prolongeaient ou décriaient, c’est selon, ou qu’ils regrettent amèrement pour vouloir la rééditer, ils en veulent du marocain !
De la caricature à la médisance, des conseils droits-de-l’hommiste et des interférences de ces parrains, dans les identités des pays et dans celles des nations, on les voit utiliser une stratégie univoque ! Une recette standardisée. Celle qui humilie pour infâmer et diffamer les chefs étrangers. Un procédé imparable, un moyen de les contraindre et de les posséder. Et s’ils renâclent ou osent changer de protecteurs et de mentors, les jaloux leur suscitent des oppositions, des rebellions, des mutineries, pour les plonger dans de sombres et meurtrières révoltes.
Cette école a ses fans et cette dialectique ses disciples et ses commanditaires. On ne fait ce genre de film et de documentaires pour rien, car il n’y a pas de charité en politique. Et puis les medias, c’est un autre grand et immense pouvoir, aussi important que les armées et la défense, mais que les nôtres ignorent lamentablement.
La méthodologie de ces maestros de la caméra, leur stratégie est banale. Comme dans un stade de foot, entre supporters et fans enragés, on passe vite aux crises de nerfs ! Les excès des uns, leurs emportements, les amis, les zélotes subjugués et l’effet grégaire. La foule devient folle et la rue assassine. Et, ça fait couver des manifestations, soulever des émeutes et provoquer des insurrections contre le pouvoir.
Les médias forment et déforment, irritent et soulèvent les insoumis et les refuzniks. Ils les encadrent et les préparent en multipliant les tirs de snippers journaleux sur ces états zombis ! Ils les déstabilisent pour les faire éclater. Adieu les urnes adieu, les élections, les partis, les parlements et les formalités des démocraties. Ils améliorent en changeant les gouvernants et les élites en opérant des guerres. Ces deux décades nous l’ont assez démontré.
On indexe, on stigmatise, on attise, on interpelle, on diffame, je l’ai dit, on démontre les erreurs et les égarements, on montre les déboires, on grossit les erreurs et les excès. Mais, messieurs les tuteurs, quel pays n’en a pas ? De l’Amérique chef d’orchestre, celle des Busch à celle de Barak, Kerry-Kennedy, Ban Ki-mono, à Paris qui peine ! Que d’erreurs que de crimes humanitaires. Des nations et des pays écrasés, liquidés, annihilés, des millions de morts et trois fois plus de migrants réfugiés et exilés. Que de milliards de dollars envolés depuis l’Afghanistan et la guerre entre l’Irak et l’Iran ! Maudit soit le pétrole et maudite la mainmise des grandes puissances sur les pays d’autrui !
On exhibe les insanités et les incapacités, les simples particularités des cibles insoumises ! Quels que soient leurs statuts. On excipe les déceptions, on compare les différences devant d’illustres parterres d’asservis. Les téloches sont faites pour ça, comme les congrès étrangers, que les futures victimes fuient. Sinon, c’est leurs avions que l’on tire et leurs cadavres calcinés…Manipulés comme des pantins, l’Afrique et ses chefs, auront souvent payé.
Si le parrain américain, cet autre parasol ne fait que commencer ses chicanes, le ‘’ monde éthique’’ français, par delà la civilisation et la culture des libertés, dont il profite en en privant les autres, frappe l’imaginaire des indigènes pour corriger les nantis. Les despotes et les tyrans qu’ils ont souvent placés et qu’ils ne se gênent pas de chasser ou de déplacer, tremblent de tout leur être devant les arrêts de ces empereurs du monde ! Après avoir laissé faire certains ou nommé carrément d’autres, ça et là de par le monde, les petits chefs tremblent de tout leur être. Des bouffons et des mâtons, des dictateurs, comme alliés et chefs d’états, fussent-ils des dinosaures !
Les demi-dieux de la métropole et leurs amis, indigènes survoltés, s’inquiètent des aborigènes et placides autochtones que nous sommes. Est-ce, juste par esprit de revanche que nos héros de la presse ont vendu le match ? Mais qui finance toutes ces gesticulations des Titans de la presse de Paris ? Et dans quel but vraiment ? Pour l’amour de Dieu et celle connexe de humanité ?
Est-ce que les leaders, faquins et narquois, moteurs de ces inquisitions font de ces actes ‘’ bénévoles’’ ou des actions libératrices des pays, ou de justice universelle! Est-ce que leurs opinions ‘’ démocratiques’’, leurs actions humanistes et humanitaires, sont à ce point libres et gratuites ? De l’art pour l’art, des mécènes prophétiques ! Étonnez-moi, dites non à mes hypothèses saugrenues ! Sont-ils, ces maîtres des écrits et des films, si objectifs dans leurs vulgarisations médiatiques et si autonomes qu’ils peuvent le prétendre et le jurer, en tant que journalistes éprouvés ? Qui croire ?
Il y a comme une tendance morbide, post colonialiste, celle des médias de la matrone métropole, de se prendre pour la voix tutrice du Quai d’Orsay, le verbe indexateur de Matignon et les échos ténébreux du Zeus de l’Elysée.
Hommes de presse parisiens, on veut se rendre, rester ou persister comme les chefs indiscutables et imparables ad vitam des indigènes ! Leurs héritiers, leurs parrains, ceux des replantés. Les avocats des responsables des troubles et les comptables de tous les dols.
Aveugles, ils resteront, lâchement muets et asservis, sur les conflits qu’ils ont laissé se produire. Peu soucieux des problèmes hérités du passé et/ou délaissés par les colons. Telles ces dettes contractées, les déficits organiques et les maux bellicistes des frontières mal tracées !
On veut rendre nos chefs actuels, responsables de tous les passifs et fautifs quant aux retards cumulés depuis des siècles ! Ceux du poids des dettes et des manques face aux besoins en tant de choses des gens. Responsables du présent et coupables du passif établi, ce dès leurs prises de fonctions, en leur collant les héritages négatifs complexes.
Si les biens matériels appartiennent au vieil empire du Maroc et aux sultans qui les ont gérés depuis des siècles, la patrie leur garantit à ces rois des avoirs. Une liste civile, qu’ils sont libres d’utiliser, et le privilège d’être parmi les premiers à faire prospérer ces richesses ! Comme moteurs essentiels de l’économie, du travail, du progrès des gens et de l’évolution du pays.
Les suites de cette histoire de conquêtes et de colonisations, les guerres entre puissances pour établir leurs camps et leurs bases militaires, se sont suivis, même si la guerre froide semble dépassée. Mais nos objecteurs de conscience et leurs parrains, pour créer le buzz, vont en oublier les causes et les péripéties. La guerre des trônes, n’aura pas lieu.
Est-ce apostasier que de dire que cette époque et ses timides et respectueuses pudeurs, est morte ? Et morte la bête, plus rien ne meurt ! Ou que cette presse va nous rester collée au cul à jamais ? Quelles concessions ou ventes faut-il encore accepter au Maroc , pour perdurer ?
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 mai 2016
Les divagations chroniques de Mme Student
Honneurs et fierté aux dames et aux nations
Courage, travail et persévérance aux hommes d’état.
Conflits domestiques et syndrome de sevrage ou théorie du complot. Le chaos nous guette, surtout qu’il n’y a aucune perspective légitime entre couples polyandres. Je parle des états. Les vieux amants se marchent sur les plates-bandes pour conquérir leurs lubies et étendre ainsi sur elles les lois des harems sacrés.
Fleurs de CactéesUn cactus bien piquant dans un fond de bouteille d’eau minérale qui lui sert de pot est envahi de mauvaises herbes et d’insectes, mais il n’hésite pas à donner le meilleur de lui-même. Même si la fleur ne dure qu’une journée. Ça donne à réfléchir. Ces fleurs de cactées, c’est la beauté, éphémère et stérile. Elles s’épanouissent, sans graines produire, juste pour la beauté. Ce sont des fleurs sans prétention autre que la beauté. Je disais sans parfums ni abeilles, sans raison de procréer.
Ce sont des fleurs de piquants et de terribles orties, des formes des couleurs qui exposent et expriment la beauté. Simplement, gratuitement, sans attractivité ni autre aspiration. C’est comme la lumière dans le désert ou dans la nuit, c’est comme un fleuve d’eau douce au milieu des mers. Ce sont des chants sans paroles et des poèmes sans mots. C’est dire que de la méchanceté sort la bonté, et que de la douleur jaillissent des douceurs. Ce sont des prières sans sollicitations ni vœux, juste l’adoration pour elle-même, sans quête ni aspirations.Richesses morbides
Certains sont riches de naissance, tels ces nouveaux états dont les minerais fossiles, les forêts devenues gaz et pétrole, éclairent leur place et allument leur orgueil et ostentatoire profil. Le sous-sol, tel un trésor ou un tribut de guerre, leur fournit la richesse et l’aisance matérielle. Les heureux paresseux, dépensiers au grand cœur sinon par excès d’orgueil, faute de se hisser par le simple travail, s’exhibent de par leurs fastes arriviste et leurs ostensibles caractère.
Ils ont hérité de la terre et ils l’épuisent en ne faisant rien de bon et les richesses, les dépenses retournent aux grands seigneurs, aux financiers et autres capitalistes, les technocrate des pays impérialités, nantis et suréquipés. Les fournisseurs d’armes de guerre.
Pour les autres, c’est éternellement faillir. C’est tomber dans les pièges, de la modernité, des techniques et des libertés qui leur fait mal. Sans grands moyens pour les acquérir. Que leur reste-t-il à faire, pour s’opposer aux envahisseurs ? Se fabriquer des raisons obsolètes pour résister et maudire le hasard, qui les avait fait venir ? Ces colons attardés, ces conquistadors, d’avant l’Apocalypse, en inculpant le destin de leurs incuries millénaires ! Oui, si la pauvreté est une tare, trop de richesses sont un vilain défaut.
L’honneur, les cigarettes et le sexe
Succès timides et sexe torrides ! Quel honneur tirer de ses jeux, sexuels ou autres, les instinctifs et les passe-temps ? Par exemple, quelles richesses pour sa personnalité, son bonheur, nous-apporte-il de s’acheter des fringues, quand on a de quoi s’habiller normalement ? Quelles revanches sur le destin, les fréquentations, les copinages, les mariages antérieurs et quoi laisser comme éducation et fierté aux enfants éventuels, que de courir les hommes. Et vice versé !
Les orphelins des divorces, les veuves des erreurs, Ça coure les rues et ça les remplit de sauvageons. Futures brutes aux sabres assassins. Il y celles qui ont hérité de la malédiction des parents et des vengeances la société. Il y a celles, victimes de la société qui la nourrissent en retour, de leurs erreurs et qui s’en foutent éperdument. Celles qui par pauvreté et misère, éduquées ou pas, cherchent une croûte seulement. Partout dans le monde, même Jésus aurait sauvé Marie-Madeleine, Ou un peu plus, grâce au service des clients. Un refuge pour leur amour, leur corps, juste une cure, pour un moment. Rares sont celles qui s’en sortent, sans fracas. Les romans fourmillent de leurs déboires et les films sont remplis de leurs mésaventures et souvent de leurs brûlants et tristes sorts. Chaque conduite a sa philosophie, sa justification et ses causes.
Légaliser le kif ou la morale des kouffards*
Quel malheur de commettre des bêtises et quelles hontes, est-il de voir des enfants y choir ! Ils ramènent chez les leurs, des problèmes de vie, de maladies graves, d’intoxications et de manques. Honneur et fierté, que leur reste-il en voyant leurs enfants, leurs horizons ternis, leur avenir raté ! Assuétude, dépendance aux drogues ! Des familles éclatées, des foyers dévastés ! Le médecin reste désarmé et on constate cela tous les jours. C’est une guerre qui nous est déclarée à voir ces drogues que l’on saisit par tonnes chaque fois ! Une guerre menée contre le peuple, par le biais de ses fils.
Les ennemis et les adversaires jubilent devant notre triste sort et futur désastre qu’ils espèrent. Ces sont, à côté de la corruption, des venins, des toxiques, qui brûleront le sang et les valeurs des générations profanées. Des jeunes qu’on aura pourris et violés, déstructuré moralement et politiquement. A leur tour ils deviendront des monstres inciviques, qui sans valeur ni estime de soi, vont saigner le pays et le rendre plus infirme et amer encore !
Et les monstres sulfureux qui en profitent, leurs feux dans le vent, leurs souffles de monstres putrides, jaillissent dans le cadre politique comme la bave des dragons. De leurs chaires nouvelles, ils éructent et déjectent dans les hautes sphères, les salons et les tribunes, en mirant leurs sordides projets politiques ! Ils continuent dans la presse de fignoler leurs sinistres projets. Des discours ignobles qui frelatent les concepts pour prétendre, hypocritement que c’est pour sauver les gens et donner une armes à la thérapeutique.Les maudits sbires veulent libérer le kif pour faire dans l’humanitaire et sauver ainsi du crime les fellahs du Nord ! On sait que pour ces machiavéliques bavards, que c’est juste pour immuniser et conforter plus encore les richesses bâtardes de leurs pairs, ces fortunes nées du chanvre et de son trafic. Et dire que ces sales malfrats, entrés curieusement en politique, veulent faire de notre kif une industrie licite. Déjà qu’avec le tabar et les alcools, les psychiatres peinent et leurs malades plus encore
L’art de chuter de Charybde en Scylla
Les enfants pris au piège vont y rester. Ou plus grave encore, se faire une personnalité défaite, une méprise de soi et des siens, une situation d’échec sans issues. Pire que le chômage. Pas de formation, inapte à tout faire ! Et pire, une auto dérision tragique de soi ou au contraire, une insouciance de révoltés, de rebelles insalubres ! Un manque d’amour pour soi-même, un manque d’estime pour soi, un naufrage et une autolyse. Les bêtises, exploitées et exagérés, les erreurs seront exploitées par tes adversaires. Ils sont les ennemis de tes parents, leur échec, les ennemis de ta race et de ta religion qui seront amoindris et diffamés. La tribu et le clan, ta religion, ton pays ne valent plus rien à leurs yeux de conquistadors et de profiteurs de cet esclave, sous payé, que tu es devenu. Où donc s’exileront les tiens, s’ils tiennent à se sauver la face et te laisser, enfant perdu dans la rue. Ou fuir cette réputation infâme que tu leur fais. Ou t’évader toi-même, si tu arrives à saisir ton erreur au lieu de persévérer ?
Les erreurs de jeunesse, les dépassements, par fierté orgueil ou liberté, copiés des gens les plus libertaires du dehors, ceux qui sont libres dans leurs pays, devinent des péchés, ici, une fois qu’adultes on conserve les courants extrêmes et qu’on les poursuit.Ta naïveté de candeur, mon garçon ou la tienne, ma fille, toi que tes parents sont venus me consulter, à cet effet, vous les jeunes qui êtes presque sans expérience, vous chutez devant les sollicitations de tant de copains. Toutes leurs promesses se sont soldées dans les trahisons les plus lâches. Aucun épisode ne te sert de leçons pour le reste de tes jours, mon pote ! Tu es lycéen et toi collégienne, vous sortez, vous fumez, quelques essais et vous voilà abusés ou violés.
Où sont donc vos maîtres et vos parents ? Ils travaillent… Où sont les vigiles que l’Etat doit poster devant les établissements scolaires afin de vous prémunir et protéger ? La rue et l’école sont devenues des pièges. Et tu vas mon gars de ce pas dans les pièges, le tabac, les dangers connexes et disons les péchés ! Comprendre par là, les erreurs, pour rester médecins ! On te lâche, mon gars ! Tu chutes et ton courage ou ton ignorance, font que tu persévères dans le même genre d’essais et le même registre d’écarts et d’errements ! C’est ta liberté que tu utilises de travers, contre toi-même, ma fille ! Mais, quelle est la part d’erreurs de ta famille et de notre gouvernement ? Quand on sait les millions des uns et les milliards des autres, fournis pour ton éducation, ta formation et ton enseignement.
Le ‘’X’’ du Bigbang et la biologie
Ce n’est pas parce tu es agnostique ou athée, que Je n’existe pas ! Tu as ton opinion et tu ne veux pas être complice abusé par des crédos aveugles ! Ceux es autres et des religions contraires. Tu ne veux pas être berné par ce que tu ne vois pas. Tu ne veux pas croire en ce que tu ne vois pas. Ce que tu vois existe, ce que tu ne vois pas n’existe pas. C’est ton hypothèse de travail. Ta certitude. Ton credo. Mais, tu fais appel à un seul sens.
Si tu ne sais pas d’où tu proviens ni d’où tu tires ton essence, ta nature, ta subsistance ! Ton métabolisme et tes commandes internes, qu’en sais-tu en fait ? Assez peu en fait de ce que tu es ! Que peux-tu approcher ou savoir de Moi ? Tu ne vois même pas les cellules qui composent ton propre corps ni les molécules qui bouillonnent entre tes cellules. Ta physiologie, ta mécanique de robot, tes fonctions visuelles et autres, tu en approches, instinctivement et par recherche. Afin de comprendre, tu innoves dans les sciences pour percer le monde et le savoir. De l’infiniment petit, des ondes corpusculaire au bout de l’univers, des univers, Je te vois faire.
Je sais les approches sinon les détermine, avant que les choses, les structures ou les règles ne s’établissent. Avant que ne se créent ou ne naissent, les matières, les âmes et les lumières. Simples miroirs du savoir, mythes et réflexions, le mystère est complet. Ondulations pulsatiles des contraires…Tu es un atome à l’intérieur d’une géode cristalline. Et tout l’univers pluriel n’est une boule qui enfle et qui s’étend dans la nullité et le noir, depuis le premier jour, jusqu’à l’extrême qu’elles créent en s’étalant. Et il y a des bulles en effervescence et des boules habitées, ces sphères et ces étoiles, les unes près des autres, plus que tu ne peux en voir, en compter ou imaginer.
Le rire est une forme de prière
Le rire est une prière et un cri de satisfaction, un acte de piété voué au Seigneur. Celui dont on a parlé plus haut. Une sorte de louanges, spontanées et éperdues à l’endroit indéfini de Ce-Lui qui les comprend. Comme les petits travaux réguliers et nécessaires, ces rites simples. Ceux de la ménagère qui lui remplissent sa vie. A leur instar, le sourire est un acte de piété. Sourire est une façon de remercier Dieu en attestant de son propre bonheur. C’est un acte gracieux de gratitude et de remerciement à la fois. Des louanges donc qui font plaisir à Celui d’en haut. Sourire est une gymnastique de l’esprit. Sourire est un acte de grâce et de paix. Un acte de sagesse philosophique, de satisfaction et de foi, hermétique, même si on l’entend et que de près on l’aperçoit. Sourire est merveilleux de magie. Sourire est un acte zen réfléchi et de mystique spontanée à la fois.
Il sait et Il voit tout.
Qu’as-tu dit sur terre de Moi, de ton espèce, de ton origine, de ta création ou de ton évolution ? Bien des hypothèses, des erreurs et de simples idées et pensées…
Je me retrouve dans la plus éparpillée de vos plaintes. J’entends vos pleurs et je vois vos larmes couler, de regrets ou de tristesse, de peur ou de ces sentiments-là, qui sont encore inconnus de vous. Ces derniers, me poussent à vous pardonner.
Mais que c’est triste pour Dieu de vous voir vous tuer ou de mourir, sans être à une autre vie bien préparés. Même si Je n’ai aucune difficulté de vous ressusciter, de vous rassembler, tous d’emblée, quels que soient vos parties pulvérisées, coupées ou calcinées ! Je plains toutefois vos incompréhensions et votre rage. Je hais vos guerres, car si je sais haïr je choisis d’immensément aimer. Je hais vos haines stériles et votre ignorance crade, malgré ce dont je vous ai doté en sens et en qualités.
Vous vous dites les objets innocents des tares et des malfaçons! Non pas que vous soyez tels une génération spontanée, imparfaits comme la malchance ou accidentels comme le hasard ! Non pas que ce soit ma faute ou mon erreur, non pas que ce soit votre destin, par Moi-même dessiné !
C’est la Liberté entière dont vous disposez et dont Je vous parle. Vous en êtes bien dotés, quoique légèrement limités, par ce que le sort ou la prédestination ne veulent faire. C’est la Liberté que je vous définis-là. Vous en êtes détenteurs pour devoir être suffisamment responsabilisés ! Mais, quoique vous en soyez doté, Je sais que vous la sous estimez pour vous déculpabiliser de vos gestes en imputant vos erreurs et vos faiblesses aux jeux de l’alternative et des hasards conjugués.
Tout acte est une prière,
Tout acte est un lien, une application des lois que Dieu a faites et que suivent les hommes entre autres êtres, tant bien que mal, selon leur compréhension et leur adhésion. La beauté, le rire, les courbes et les formes, la création, du plus petit être aux super structures galactiques, sont des applications d’une Volonté qui leur a intimé l’ordre de se faire !
Fiat lux ! Par delà les savoirs et les règles, l’astronomie, la physique, la chimie et les mathématiques, par delà les sciences que vous méconnaissez…Nour et Adam. La lumière, les êtres et la vie. Par-delà le néant et le chaos, par-delà le zéro et l’infini, vous êtes l’une de mes créations. Je vous aime, esprits et choses animées. La nuit, les rayons qui pénètrent des nuages vers le miroir de vos yeux ou les rivages des mers et des eaux, les papillons, les fleurs et les arbres et les forêts…Tout est beauté. Toute vie est une émanation de Moi. Telles ces prières en écho, que Je reçois quand vous palpitez et que vous tentez de vous adresser à Moi. Vos suppliques et vos méditations, vos prières et vos litanies, votre ferveur et vos prosternations arrivent jusqu’à Moi. Une symbiose s’établit, une écoute se fait, un retour vers moi s’accomplit. Je vous sais, vous n’êtes pas seuls, insistez donc, demandez ! Car, Je vous ai compris.
Le zoo de la vie est une prière
Cette libellule qui volette au-dessus du dos des poissons qui remuent leurs queues et nageoires, leurs larves et leurs alevins, tu les voies ? Le chant du coq, les chatoyantes couleurs des paons domestiques, les cris des perroquets, le vol des hirondelles, ceux des flamants roses ou des canards sauvages. Cette musique des couleurs des parfums et des eaux que vous ne percevez pas..
Et puis toutes ces pensées que recèlent les cris des oiseaux, les silences de la mer, le mouvement des vagues, les sinuosités des eaux souterraine juste au dessus du feu du noyau, les formes des nuages, les fresques du ciel, le balancement des feuilles et le déhanchement des branches, sous les vents. Vous les voyez ? Chaque perle d’eau, de chaque fil de pluie, chaque courbe ondulée de tous ces nues qui passent dans les cieux, toutes ces forces qui s’interpénètrent, ces tonnerres et ces orages, ces éclairs dans la nuit…Songes-y, mon petit, durant ta vie !
Il y a des êtres qui nous font réfléchir
La cigogne d’en face donne la béquée à ses poussins. Je les ai vues hier dormir dans le nid et se tenir sur une patte ou deux. Avant-hier, c’était le rut amusant, le coït public, si gauchement, ultrarapide. Faut-il s’en offusquer et cacher la nature à nos yeux pudiques? Faut-il les condamner les zoziaux par la foule hypocrite déchaînée ? Puis en vouloir au Gouvernement de Benky ? Ou haranguer les foules pour insulter le PJD, afin de le bouder et de ne pas aller voter ?Parce qu’il ne cache pas assez les misères du sexe défroqué, devant nos yeux ahuris et qu’ils fâchent, ces couples éperdus, notre moralité schizoïde refoulée ?
Faut-il brûler le livre incendiaire de la Dangereuse Ibidar ? Loubna, la victime-héroïque d’un film proscrit, ‘’si mal aimé’’, qui a fait boiter la censure, alors qu’il est primé et qu’il pétarade dans les hautes sphères ?
Symboles à susurrer. Et s’il restait un cimeterre aux Wahhàbites, des haches à Daech, une corde à Saddam, viser pour les pendre et les couper, ces cigognes qui gigotent là, et si haut ? Et les condamner sans les juger, par le Banky de l’ONU ?Aux foules, leur laisser la loi des mœurs, pour faire saigner les zouaves et se défouler. Et que le Hooliganisme, un ‘’isme’’ de plus, entre de plein pied parmi les vertus extrêmes et fasse pâlir les rigoristes des religions ? Et palier aux Cours de justices déficitaires pour leur insuffler la noblesse des vendettas ? Leur arracher le cou faute de couilles de valeurs et leur couper le zizi inexistant ? Pas de censure infecte ni de fausse pudeur !
La vie, vue d’en haut, a besoin de sexe pour être transmise. Puis des œufs à couver, une corvée pour les deux. Le mâle de frère, parti à la pêche aux vers et grenouilles, sur les berges du Sebou, dans les flaques restantes et les étangs asséchés ? D’une rivière devenue polluée ? Deux par nid, sur les cimes des grands arbres. Un futur couple qui se réalise tel un défi, commis entre frère et sœur.
Essiba hadi ! Endogamie, inceste, hrame ! Adam et Eve, ça vous dit ? C’est un mauvais exemple. La HACA doit sévir, le Ministère de Khalfi devrait l’interdire. Et les cigognes de la cité sienne, il devra les bannir, au lieu de nous laisser ronfler et maudire ! Ils le font pertinemment, là tout près du ciel, qui les voit dans leur simple nudité offenser pour le bleu et ses nuages !
Nous, nous ne devons pas les regarder faire ça, comme les chiens qui font habituellement ça, sont devant nous ! Mais ce sont des volatiles, des bêtes aussi. Soyons compréhensifs et tolérants envers la gente ailée. Et puis, on n’a pas de leçon à recevoir de cette volaille ni des élus des quartiers. Il suffit de voir les cigognes faire des virages dans les rues, entre ces immeubles hautement indécents, qui nous cachent le ciel, les anges et la vue aussi!
Le coq des voisins, rassasié de pain mouillé picore avec appétence. Le coco par mes soins entretenu, sonne avant le muezzin endormi. Au lieu de me lever pour aller prier, je remplis des pages de lignes inutiles et de vagues insanités. Des papiers inutiles, des arbres innocemment coupés !
Accumulations inutiles
Toutes ces brochures et ces pages, ces objets de musée. Puis c&et amoncellement de chemises et de pantalons, ces pulls et ces robes, ces foulards et ces souliers mesdames ! Collections coûteuses et cumuls inutiles effrénés. Nous sommes des consommateurs pathologiques, matraqués de slogans vendeurs, esclaves de ces objets. Dès qu’on peut acquérir les choses vantées, on s’empresse pour s’en détourner dès qu’on nous le suggère et l’ordonne.
Le temps de vivre. Inutile objet de mes vœux et conquêtes, tu es comme une rose qui a subi la pluie du printemps et qui défraîchit des pétales et se fane, le matin. Ton corps, champs de ruines, dévasté par les vents, aspire à une âme, pour supporter les ans.
Le temps de lire. A côté des notes et des manuscrits, jamais sur le propre transcrits, à côté de ces masses de disquettes et de CD, des disques durs coincés à jamais ou rouillés, que de lectures sélectionnées et puis finalement ratées ! Tels ces livres si chèrement acquis, ces dynasties d’encyclopédies, qui trônent, elles-aussi périmées, sur des rayons empoussiérés.
Heureusement qu’ils ne sont ni pourris ni moisis ! Des documents exceptionnels, des livres renommés, jamais lus, inutiles donc, mais qui avaient déstabilisé mes finances et coulé mes petites économies.
Je réfléchissais en appelant le coq du jardin et voici que Nour me questionne. Comment l’appelles-tu Papy ? Ban Ki-moon ? Non, simplement Coco, comme son chant et son onomatopée. Il ne fait pas de politique, lui, il n’a aucun maître. J’ignore si lui aussi aura été acheté. Son cocorico strident et peu respectueux, résonne en échos jusqu’à l’Onu. Résonne avec un ‘’é’’ et non un ‘’ai’’, ma petite ! Faute de basse-cour diplomatique à conquérir, je le laisse chanter. Peut-être, qu’une poule, une paonne ou une colombe du voisinage, viendra le sauver…
Sales moustiques !
Mais voilà le prurit qui me racle jusqu’au sang et l’insomnie qui me grillent mon dimanche et me réveillent. Et puis cet appel strident et ce message matinal au phone. Un maudit message, que sans lunettes, je n’ai pas pu déchiffrer. Des moustiques sont venus m’aspirer comme des vampires, obéissant à leur œuvre de cannibales. Faute de démons et de crocodiles benkiens*, j’ai mes entrées face aux dragons ennemis ! Adieu sommeil dévasté !
Adieu peau ravagée par les frottements rageurs et les abrasions enragées ! Adieu repos ! C’est ainsi que les maux entrent par les fenêtres, au gré des chaleurs et des vents contraires. On en a sans moustiques, ici-même, me dit-on, juste-là, en politique. Extrémistes noirs, ailés, suceurs de sang sans autres sabres que leurs trompes de goujats de tcharmils* et de malotrus !
Si ce n’est plus le paludisme, qui dit-on est vaincu, c’est après l’invasion des puces, la menace du Zirka. L’épidémie des petites têtes anencéphales. Merci Nour de m’avoir soufflé le nom de cette maladie congénitale, parasitaire, enfin !
Les enfants sont la lumières de la vie.
Nour, quand on sait que la politique n’est ni un sport d’enfants ni une ‘’affection’’ bénigne pédiatrique ou humanitaire, on n’est pas étonné des retournements ou des désaffections. Encore moins des avantages et autres gros salaires, perçus, une fois qu’on est dans le coup. Ou versus, ila kadder Allah, plongé jusqu’au cou, avec des salaires pachydermiques au super coût.
Pourquoi tu n’as pas fait politique, Papy ? Me colle encore la Nour. Tu pourrais aller l’étudier. Non ? Non ! C’est un peu tard pour la mémoire qui me reste, ma petite ! Je n‘ai pas dit ‘’inutilité’’, mais j’ai pensé aux ‘’difficultés’’ et à la ‘’gravité’’. La fatigue vous aide à collaborer avec Alzheimer et à le laisser vous gommer votre être et votre personnalité. Si je parais indemne et que je parie sur la santé, j’ai autre chose qui me consume qui me ronge et décharne les muscles en partie. Les puces ? Pourtant tu es encore bien, Papy.
C’est ce que m’a dit le professeur Bassou, un voisin du rez-de-chaussée. Et il ne vous a pas menti. Merci ma puce de m’avoir ainsi loué ! Je n’aime pas être une puce, Papy ! Tu en as déjà trop dit de ces ‘’cancrelats’’… Mes gènes n’aiment pas la politique, ma fille, et puis mon arabe est bassement rabougri. Et chez-nous, il faut être un avocat décapant, un ténor milliardaire, capable de tonner, de hausser les membres et les sous-vêtements, un entrepreneur décapant qui ose taper des chaussures, sans peur de se déshabiller et de le faire avec honneur, face au président du Parlement. Ainsi, on pourra monter sur les terrasses et toucher tout l’or du roi soleil et arracher ses rayons à la lune.
Là, c’est allégorique, Papy ! Je ne comprends rien à tes insinuations. C’est allégorique comme parabole. C’est chinois ce que tu dis. Tes rares lecteurs qui ne comprendront rien, te diront que c’est trop long et décourageant à la fois. Tu as été contaminé par la visite du Roi en Chine ? Tu apprendras, Nour, que celui qui a initié le vol, Icare, le fils de Dédale, a vu ses ailes flamber en tentant de s’évader du labyrinthe qu’a construit son père pour le Minotaure. Tu sauras que Prométhée, qui avait façonnés les hommes de boue, leur apporta aussi le feu volé aux dieux. Le feu signifie la Connaissance. Ce titan s’est vu infliger un calvaire par Zeus, le père des dieux. Ligoté sur le fait d’une montagne, un aigle devait lui manger sans arrêt son foie, qui était constamment régénéré.
Tu crois aux légendes, Papy ?
C’est ce qui est arrivé à Adam aussi ! Mon cousin ? Non, le premier homme. Dieu qui les avait façonné, leur interdit de s’approcher d’un arbre du Paradis. Satan, qu’on représente par un serpent, avait subjuguée Eve pour se venger. En prenant la pomme que lui offrait sa moitié, ils ont été renvoyés du Paradis ! C’est la connaissance, là aussi que symbolise la pomme. En ouvrant les yeux, ils se sont aperçus qu’ils étaient nus et honteux !
Encore des légendes, Papy ! Non ! C’est révélé dans la Genèse qui est un chapitre de la Bible. Ah le Coran des Français ! Alors, pas de magasins de slips dans cet Eden, on y nage tout nu ! Et c’est pour ça qu’on est là, pour acheter des bikinis ! Tu me fais rire, ma grande. Je vois, que c’est à cause de la connaissance que tu refuses d’aller aux cours de politique, Papy. Nooon ! Et tu as peur de l’échec, parce que tu as une mauvaise mémoire, et que tu n’aimes pas copier ni tricher.Barbes hirsutes et têtes compressées
Un trône sur des roulettes, des comptes en banque inutiles, des précautions vaines contre la mort. Le maudit mot est dit ! Même les plus puissants, comme les nuls et les méchants crèvent aussi. C’est une satisfaction et une morale, une vengeance et une philosophie. Mais qu’est-ce qu’ils font de leur pèze, une fois morts, ces ours et ces éléphants ? Tant qu’ils vivent, leurs victimes déchantent. Mais à leurs morts, ces martyrs ne chantent pas souvent. Car ils ne sont plus là, s’ils sont gommés avant !
Que deviennent les hommes politiques, une fois malades ou handicapés ? Des vieux, des momies, des zombis, des présidents de la république ! Me dit encore Nour, avec sa triple nationalité. Elle vient de commettre un parjure contre Boutef , qu’elle savait amoindri .
Je t’explique les maladies et leur impact sur les responsabilités. On ne conduit pas une grosse voiture, encore moins un pays, en état de grosse maladie ou d’incapacité manifeste. Pourquoi et c’est quoi ‘’manifeste’’, Papy ! Un papier d’indépendance ? Je ne suis pas professeur de français, essaie de comprendre ta propre langue ! Comment ça ? Et qui c’est qui m’a appris, c’est toi qui m’a tout dit ? Les noms des arbres et des fleurs, et puis tous les mots compliqués ! Et puis, ce n’est pas drôle de me faire dire ce que je n’ai pas dit sur Boutef, Papy ! Des reproches encore, Nour, comme ta Mamy! Repentance, résipiscence, où es-tu ?
Une fleur jaune chute du jasmin…
Elle ne sait pas ce qui lui arrive ni ce qu’elle va devenir. Ni graine pour germer ni promesse de vie ultérieure. Elle ne sent plus. Elle ne sent pas qu’elle existe, non plus. Elle ne sait pas qu’elle n’est plus ni ce qu’elle a été. Elle attisa les souvenirs sinon bien des désirs en attirant d’improbables abeilles et amoureux. Elle aura vécu quand même des instants de couleurs et de prestige pour son parfum et ses odeurs. La plante vit sans conscience de le faire et puis meurt. Mais ces notions lui sont étrangères. Elle meurt, en automate génétique et généreux, qui n’offrait que des faveurs aux humains, aux insectes et aux oiseaux !
La courtoisie des feuilles mortes
Voilà que le feuillage des bambous jaunit. Le vent en hâte la chute des feuilles. Celles-ci se latéralisent le long du tuyau d’arrosage qui traîne sur l’allée du jardin. Elles sont en file, comme des rangées de soldats. Elles suivent en une sorte de queuleuleu pour obtenir quelque chose ou en vue de subir un destin. Bien serrées les unes aux autres et bien rangées, en bas du muret. Cette claie pierreuse qui clôture le verger, leur sert de garde-fou pour maintenir leur bon ordre. Mêmes mortes, les feuilles donnent des leçons de civisme, de conduite et de politesse aux humains.
Curieux comme elles se sont toutes alignées dans le sens de la longueur. Le vent y est pour quelque chose dans ce hasard-là. Un état que les feuilles mortes et les arbres ne contrôlent pas. Mais, elles y sont contraintes, involontairement, nous le savons pertinemment.
Querelleurs, rouspéteurs, désordonnés que nous sommes, nous devons tirer des leçons des pierres et mêmes des feuilles mortes ou des animaux. Jean de la Fontaine, moralisateur amusé, dans ses fables si vraies, comme ses antiques prédécesseurs, ont illustré les insectes et les animaux, à nous faire honorer, aimer et apprécier.
La danse macabre des feuilles
La feuille danse au vent, puis pique du nez sur la terre en se balançant, comme pour s’amuser une dernière fois et de son destin se moquer. Une fin qu’elle ignore aussi. Mais elle ne fait la joie que du philosophe et de celle du poète que tu es lecteur. Allez ma feuille ! Un tango, une valse, un slow…
Tu réfléchis à ton tour à la vie. Profites-en, toi aussi lecteur. Et projettes-toi plus haut encore, avant de descendre, là, sur terre.
La cime donne des hauteurs, de la majesté, sinon de l’arrogance et du mépris. Méfiez-vous, Excellences, restez près de nous ! Les bambous sont une mauvaise école. Ils risquent de les chagriner nos décideurs et de les fâcher contre moi en ce mois de Mai, pluvieux mais sec ! Il y a ainsi des mois qui sont schizophrènes et qui se trompent de pays et de calendriers. Et des jours de quatre saisons aussi.Des calembours hors sujet et hors du temps. Telles ces conneries locales des journées continues, socialement mal gérées et ces horaires d’été, mal vécus, qui vident les services et les administrations.
Si les jours normaux servent à se cacher du contribuable corrupteur pour de fictives réunions, il y a les vendredis. C’est saint et c’est superbe. On pointe et on dégage pour filer le couscous et s’étendre dans la prière. Sur le tapis éventuellement. Disons que c’est hamisse*, voire haram* de travailler. Et pour nous de blasphémer ou déblatérer !
Les puissances cyclopes et leurs cyclones
Avec tous ces vents qui font chuter les feuilles jaunies, toutes ces maladies botaniques, ces parasites, y a-t-il un botaniste dans ce Gouvernement, pour nous sauver ? Pour sauver le tronc de cet arbre que nous sommes et qui respire de ses branches en Europe, tout en plongeant ses racines en Afrique ? Maintenant plus qu’avant et encore plus, depuis que les tamtams des apaches, nous lacèrent le dos !
Sauf que les planètes et les étoiles ne suivent pas les mêmes lois apparemment que les grandes puissances. Des cyclopes ou des sirènes qui voient mal et qui nous hypnotisent de leurs chants…
Appel aux grandes puissances
Devant et face aux grandes nuisances, elles se doivent de bouger sans hypocrisie ni duplicité. Elles savent, elles sont témoins de nos faits et gestes qu’elles inspirent, influencent et puis, elles font mine de ne plus comprendre notre Histoire. Elles, qui nous font divaguer l’esprit entre civilisation, démocratie et libertés. Elles, que nous avons reconnues, aidées à se libérer et que nous continuons à aimer, à attendre, à solliciter et respecter.
Le cœur valse entre les frontières qu’elles ont en partant balisées. Lâchement dessinées, ces murs partiaux entre frères, des barrières qu’elles ont dressées et érigées, voire laissées créer et se hérisser !
Leurs retournements, leurs aveuglements, leur laisser-faire arraisonne la paix et laisse persister l’arrogance et le mépris. La fureur se développe entre les erreurs et le hasard. Que peut supporter comme suspens et menaces de guerres ce reste du monde ? Fébrilité entre la justesse des droits et les manigances contre la paix.
Car sinon, ce serait le chaos et le néant. Tout comme ce qui se passe au Moyen-Orient et que depuis 40 ans nous avons su éviter ! Ces déchirements des nations, tels qu’ils semblent programmés et commandités par les grandes nations impérialistes. Ces suppositions ou ces vérités, sont des injustices, des crimes contre humanité. Regardez les millions de morts, les millions de réfugiés et d’exilés, les économies anéanties et les villes et leurs structures ravagées ! Elles ont insufflé le virus des guerres au lieu de s’imposer comme des arbitres de paix. Il leur faut se réveiller et opter honnêtement pour un juste compromis. Il leur faut de régler un litige né de la guerre froide, qui perdure. Ils se doivent d’apposer, comme de justes arbitres, le calme dans le cadre d’un remembrement post colonial. Il leur faut d‘aider notre pays face aux bellicismes, sources des sécessions de notre pays.
Appel à la franchise et à l‘honnêteté
En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas loin de perdre le rythme, celui de nos concepts et de nos convictions. Vieux et grands amis, nouveau amis, levez-vous ! On parle de coups dans le dos. Restez à nos côtés, sans nous perturber avec vos changements de mœurs et d’humeurs. Vous connaissez notre histoire et nos droits. Cessez alors de vous aveugler, pour des boniments matériels et des dérives contre-nature ! Nous avons besoin de parapluies et de parasols. Nous subissons les retombées et les mauvais fruits de la guerre des Bush. De celles qui les ont suivies et précédées. Celles incessantes avec les dégâts générés dans la région. Toute du fait des industriels de la mort et de leurs financiers repus, toutes celles de leurs ataviques commanditaires et de leurs puissants lobbies…
Philosophie politique
Mais quittons ces amours superficielles incertaines et optons pour de nouvelles liaisons par gageure. L’amant de mon perfide ennemi peut-il m’être fidèle ? Il ne sera pas forcement sordide ni fourbe ! Félon et sournois, traître et tyran machiavélique, parjure et apostat ! La politique n’a pas que des qualités comme adjectifs et rigueur morale.
On croyait avoir à faire à des états adultes et non des girouettes sous les vents. On lit sur les pierres du temps qui nous a construits, qu’on nous a souvent trahis et réduits aux retards et à l’archaïsme. On lit sur les sables cartomanciens, qu’on nous avait volés, que la politique ne fait que de faux amis.
Les états comme les peuples, les clans, les tribus ou les nations, changent de maîtres et de deals. Selon leurs affaires et leurs intérêts. On reverra ça en conclusion.
Veules destins et opportunisme
La vie, l’être, sa conscience, ses sens et ses actes, réfléchis ou pas, ne laissent pas assez de place à la seule volonté ou au pur hasard. Volonté plus hasard égalent destins. Le milieu évidement est pour quelque chose dans notre vie et dans l’exercice de nos sens. Le nouveau-né ne sait pas ce qui l’attend et celui qui va partir à jamais, ne sait pas où il va aller. Je ne parle ni de sa chair ni de ses os mais de sa personne, de sa conscience, non pas de sa mémoire, mais de son esprit, non pas du souffle qui le fait vivre, mais de ce qu’il y de nécessairement au-dessus. Ce ‘’truc’’ qui justifie la vie. L’âme ! L’âme, ce vrai soi-même, le pilote du robot qui vous parle et qui vous écrit.
Le monde est une trêve, ou un rêve.
Une faille de l’espace-temps. Abysse labyrinthique, interactive, faite d’ombres virtuelles. De chair et d’argile, les marionnettes croissent, coassent et crissent sur le décor. Les planches du théâtre, le plancher des vaches et des avachis, croule sur les décombres des acteurs. Le berceau tombal où entre l’être pour naître, paraître et disparaître.
Mais dans sa résilience d’être humain, il est conscient sans être clairvoyant, casseur, profane, profanateur, tricheur, tombeur, violeur. Voire un peu plus moral, sincère, loyal et moins corrupteur. Voilà l’homme ! L’humain s’oublie alors dans le travail, les obligations, les jeux d’amour, les jubilations ou l’insouciance, à en désapprendre la fiction qu’il joue : son rôle incompris, son déguisement et son numéro. Une tragicomédie d’halluciné masqué, un être qui fuit la réalité dont il a peur et sa fin programmée qu’il élude jusqu’à succomber à la mort.
Si ce n’est pas ça le courage ?
Ou le mirage. Voire le rôle qu’il a pris de Dieu et que les montagnes ont refusé de prendre. Autrement, c’est chose banale, c’est cause perdue. Il y a cette donnée que l’on ne saisit pas et qu’on appelle l’âme. Le chauffeur et le guide, l’habitant ou le passager du robot que représente notre propre corps. On en a dit un mot similaire là-dessus !
Cette super structure biologique, ce système faramineux aux milliards de cellules, vivant ou fonctionnant, grâce à une chimie multiple époustouflante. Un corps, un univers en soi, auquel la conscience elle-même, si scientifique ou encyclopédique soit-elle, ne sait que peu de choses.Le sommeil est pour nous, comme les sens et les facultés, ou comme les automatismes qui nous font vivre. Ces facultés, ces activités hermétiques, sont la preuve de notre ignorance et qui plus est l’incompréhension de ce qui est au-dessus de nous. L’univers et sa création, ce ciel qui couvre les êtres et des personnes. Avec, comble d’ignorance de ce qui est chair ou individu, ce qu’il y a de plus résistant encore que l’argile et le terreau : l’âme et l’esprit.
De la vie
Je parle de la vie, je parle aussi du sens de la vie chez des individus, des êtres si proches des animaux et des fauves, des singes et des cochons, des humains qui s’ils s’adonnent à la culture, font la chasse, l’élevage, la boucherie et l’abattage, le meurtre régulier et normalisé, des autres espèces et créatures ! Les êtres dont nous nous nourrissons, mais avec lesquels nous partagent bien des gènes, sinon des chromosomes entiers. Je laisse le créationnisme et l’évolution se mettre en symbiose, pour nous expliquer, d’un commun accord, ce que nous sommes vraiment.
Qui sommes-nous pour cette terre ?
Des extraterrestres ! Des êtres parachutés, descendus de quelque part. Ou le résultat de corps chimiques, des amines de carbone, tombées du ciel, fécondant une chimie nouvelle sur des mers à peine refroidies…Celles qui ont, une fois la terre calmée de ses bouleversement, fait ce que nous sommes pour le système appelé ‘’ vie’’. Pour cette conscience notre de la vie. Sommes-nous si particuliers, parce que nous parlons, avec conscience, que nous sommes debout, avec un larynx, un kilo de cervelle et demi et deux mains.
Que sont nos espoirs pour demain ?
Comment t’adorer quand tu ne se seras plus là ? Comment T’adorer, quand je ne saurais plus là.
Soit l’Apocalypse astronomique ou celle des guerres qui germent en nous autres les humains ? Celles de nos erreurs qui prospèrent et qui vont engendrer le calvaire final ? La faim et la fin de l’humanité ? Soit des mutations et l’exil, l’essaimage de certains rescapés sur d’autres mondes ou d’autres sphères. D’autres vies, une autre vie, sur d‘autres terres, sachant que celle-ci nous fut donnée sans le vouloir, en ignorance de cause, dont la première est de l’avoir désirée. Une vie gracieuse, mais courte ou terne, volontiers désirable ou détestable, c’est selon votre poche, votre quartier et votre pays !Une vie, si labile et si futile, que la refaire et la faire durer n’est pas une chose inutile. Des horizons religieux pour un meilleur séjour et plus long décours, dans un autre décor, nommé Paradis. L’éternité pour tous, la récompense ou la sanction. Mais le credo de certains s’oppose à celui des autres. Et le pire, est que les adorateurs du même Dieu, se font la guerre. Ils le méritent, comment pourraient-ils être, ces meurtriers opposés, dans le même paradis. Fictions et espérances encore ? Elles ornent pourtant le futur décor !
Symbolique mystique et nostalgies.
‘’Jdour essejra ! Ila ma êtate ezitoune, taêti laêouade bach t’ssakhnou ’’. Les racines de l’arbre. S’il ne donne plus d’olives, son bois servira à vous réchauffer. Tu veux replanter l’olivier arraché de la maison natale, qui vient d’être vendue par les héritiers, afin de le replanter, là, près du figuier de cette esplanade de la grande mosquée…C’est la noblesse identitaire, qui s’affirme chez toi ! L’allusion au Coran n’est pas loin et la paix est manifeste dans ce geste bienveillant. Une épreuve qui aux autres semblera bien vaine et futile, car on te dit, que cet arbre déplacé, ne prendra pas !
Propos inutiles
C’est bon à lire et de ne pas perdre de vue. Quel est le but de chacun sur cette vie. Manger, prendre la vie et puis, mourir ? Mais, c’est vainement peu, il faut dans le confort et la célébrité oser et persister. Les riches et les puissants savent depuis des lustres le faire. Les mots des sots sont sages et leurs sceaux symboliques. Les autres, têtes enfumées et sexes incendiaires, mind, faites gaffe, il ne faut pas les déranger. Car, couverts de leurs lois, et depuis des siècles au top des libertaires des droits de l’homme et des nations civilisés, ils sont libres de forniquer à leur manière, chez eux. De quoi je me mêle, moi le plébéien solidaire ? Avec les valeurs tordues d’un pays de prolétaires ! Des pays sous- développés, arriérés, fanatiques et va-t-en guerre !
Même s’ils vous insultent et qu’ils vous pilonnent de missiles, qu’ils vous canardent de slogans ou de dettes, pour vous apprivoiser, humilier et posséder encore, ou qu’ils vous expulsent de chez vous, tenez-vous tranquilles !
Attendez qu’ils vous achèvent ou emprisonnent dans vos camps. Accros, égotistes et fiers leurs passions futiles, les riches sont fiers et jaloux de leurs forces tranquilles. Arguant de leurs statuts suprêmes, arrogants avec leurs-dites identités supérieures, ils sont impérieux et dotés de pouvoirs réels sur les autres.
Ostentatoires, quand à leurs naissances divines, les entités supérieures perfectionnent les armes et les incrustent de diamants. Volés, certainement. Ils couvrent leurs voitures d’ors pour briller de fastes insolents. Face à la cruelle et impudique misère des pays du continent, ils ornent leurs missiles d’armes subtiles et les perfectionnent de techniques nouvelles. La main sur leurs bourses, le doigt sur la gâchette, ils fraudent sur les valeurs, morales, ‘’masquant ouvertement’’ le stupre et le lucre, les leurs, pour gaver les autres de conseils démocratiques, de préceptes moraux fallacieux et de doctrines, soi-disant universelles. Des conduites paradoxales et inopportunes ailleurs, le plus souvent ! Des instructions, si opposées et flagrantes aux conduites qu’ils s’adjugent, en ignorant les moyens et les retards des colonies d’hier. Des pays déchirés, des tribus délaissées quant à leurs sorts, dans la pauvreté et les affres des guerres, entre leurs chefs et leurs nations.
Chut, assis !
En garde ! On t’achète, on te vend, on te prend comme on veut ! Sinon on te culbute Chef ! Quitte à te poignarder dans le dos et à t’évincer, quand on veut, comme on veut, par d’autres compères ! Et tu en connais, n’est-ce pas de plus solvables ! De plus convenables et dociles, n’est-ce pas, Chef ? Oui, mon colon ! Ce sont des traîtres et des félons, des renégats déloyaux et des plus lâches qui soient ! On en voit. Vous les aimez, comme ça, n’est-ce pas ? Moi, je vais changer de maîtres et de copains et on verra ! Le Harem et même le Mac Zen plutôt que de subir la vendetta ou la loi du Talion.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 08-11 Mai 2016.
LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA
Conjectures de paix et conjonctions de coordination.Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchent leur temps épistolaire en ne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni ses fans issus du petit peuple.
Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurs palais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes, guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.
Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika, depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estime comme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur, sont autant de bavures que de tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons. Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.
Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoire pour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétion nécessaire, afin de leur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âge provoquent.
Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause, cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondes et de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !
C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect. C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.
J’ai 72 ans, à peine quelques berges de moins que Si Abdelaziz Bouteflika qui a du faire les mêmes écoles que les miennes. Dans une ville pareillement ouverte à la civilisation, un fleuron de la grande nation musulmane. Ce berceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes. Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par le même levain nationaliste, allumé d’Orient.C’est en médecin, fier d’avoir étudié avec des Juifs, des Français, des Espagnols et des Algériens que je me révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !
J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grillé une année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériens quand a éclaté la guerre de libération de l’Algérie. J’ai participé à leurs manifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalina talaâa sawtou al ahrare younadinaa lil istiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagné de mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De Zouj Bghal à Tlemcen, de Bel Abbes à Oran, puis d’Alger à Tizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantine comme ceux qui sont partis pour Paris.
Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger, est venu rejoindre des dizaines de chefs d’états et de leaders qui avaient accompagné, avec sympathie et déférence le cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan IIJ’ai été ulcéré par la conduite des Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contre le remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immense et inattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !
C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque. C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prisme monophtalme étroit ou polyphonique, les frères Algériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.
Je leur dis que j’ai été ulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai créé une association de neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.
L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans, aide des Algériens en leur fournissant, lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent, afin de les sauver des crises de myasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité et de participer à construire la paix universelle.
Je voulais écrire une lettre au premier Président Ben Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra si Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs.
Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteur ou conseiller du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi ! Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable armée et à votre Parlement.
Les frontières doivent être levées et surveillés. Il faut clore le dossier du Sahara sans ténesmes et ouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations ? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faits pour opposer les peuples les uns aux autres et les pousser aux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.
Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Aussi, demanderais-je aux militaires qui gèrent l’avenir algérien et qui protègent le pays, je demanderais à ses cadres et je demande encore à son frère cadet, de tout faire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfin une victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entre les frères. Ce au moment où l’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complaît à exhiber un patient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants.
Prière de former et de vouloir lancer d’urgence un comité des sage, un comité de gérance et de régence, pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. La moquerie des médias qui nous épient, qui nous snobent ou qui nous font honte pour prospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !
Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016Ce coq de Ban Ki-moon,
Errance philosophique entre les sables et les instits qu’on maltraiteIl m’inspire, ce gars ! Je ne parle pas de confiance. Celle venant de lui, s’est évanouie. Ben Ki-moon est un coq. Réveille-toi poète, même si tu n’as jamais écrit. Méfiance, on veut te faire prendre pour une grue pour nous gruger, avant de te livrer au chant de cygne et te traiter de bouc émissaire. Celui par qui le malheur arrive, l’agneau offert aux jeteurs de sorts, pour s’épargner les fléaux et les catastrophes. Ce faisant, comme le vieux chaîne attire la foudre et attise les flammes qui le brûlent, tu les attires avant de prendre, dans la honte de ta vie, une ignominieuse retraite.
Lyrisme
‘‘J’aurais dû faire bijoutier pour femmes ‘‘ riches et belles »… Et pour les autres aussi, calmez-vous ! Car je n’ai pas assez de mots à leur offrir à toutes, comme ces perles de rivières, ces brillants de diadèmes que j’imite aussi. Sachant la luxuriance des sentences et le parfum des mots, je suis rebuté par l’étroitesse du lexique. Je me sais incapable de les saisir et je me crois inapte à leur exprimer tous mes sentiments et mes idées. La luxure s’arrête aux simples louanges, de peur que le souffle du poète ne s’évapore. Et que ne se stérilisent, par l’envie refoulée dans les actes manqués, et s’échappent les mots…L’icône apeurée, n’ayant rien compris de ce qui n’est guère entrepris, s’effarouche et fuit. Les mots souillent les sentiments que bouleversent les sens, aussi fantasques soient-ils et tu restes là, abasourdi. Il est des mots, pires que les actes les plus perfides et d’autres plus émouvants et plus lyriques que les féeries magiques. Voilà ce que je lui ai dit en pensée…Elle n’a rien raté depuis…Elle est partie…Je parle de la Liberté !
Entêté aussi persévérant que je sois, j’accuse et le chien et le coq ! Mon affaire ce ne sont ni les démons ni les ET, ni les lustres et leurs paraboles, encore moins les yétis et les crocodiles. Je n’ai jamais trop de morgue et d’orgueil, mais suffisamment de mots de fierté pour ne pas interpeler les grands personnages. Je m’explique pour que tu te comprennes, toi lecteur, mon frère de misère, mon sosie nanti des mêmes chromosomes ! Toi qui véhicules un corps méconnu, une machine, fragile et mortelle, un consensus vital plus compliqué qu’une planète qui n’est pas à toi et que tu croies être toi-même, alors que tu es incapable dele comprendre, de le maitriser et de le réparer…Passons ! Oui je veux cet argent des rois que je veux offrir et non pour l’avoir et le garder, mais pour le bien donner. Libérez les gens, les esclaves, les putes, les colonisés, leurs terres, leurs enfants. Cessez de fractionner les nations !
Parce qu’ils savent donner, les rois, je veux les imiter. Mes vers se distillent sur les cordes afin de mieux les chanter ! Je leur adresse ces parfums du cœur, ces essences émanant des manants et de leurs mots. Je suis un laudateur du Roi des rois et des belles rimes aussi. Ma lyre chante seule, même ce que je ne sais pas interpréter. Mes mirages, mes migraines, mes visions ! Alors, faute d’écoute de leur part, trop occupés, vous m’avez compris, disons qu’ils n’ont rien entendu. Aussi acceptez le peu que j’ai et que je donne, ces quelques mots ! Avant de les oublier et de ne plus rien me rappeler que je puisse vous dire ou vous raconter ! Que vous livre donc quand je le peux encore ? Des mots en guise de choses, des conseils approximatifs, parfois erratiques, mal agencés, mais que vous comprendrez sans peine. Droits, justice, libertés !Barbarismes de basse-cour
Les honneurs, les louanges et les flatteries, ça courre les rues et ça ne fait pas vendre ce que je sens et que je n’ai jamais appris. Self-made-man, autodidacte, naïf, j’ai appris sur le tas, peu de choses en fait, comme par exemple, c’est quoi vivre et pourquoi sommes-nous là ? Il y a bien une finalité, pardi ! Là, nous vivons comme des parasites et des assassins ! Des bêtes malfaisantes, des barbares fanatiques sous des apparences religieuses, des identités égocentriques, xénophobes et racistes, faussement démocratiques et civilisées. Des puissances faiseuses de guerres, face à des ethnies, à la fois haïes et exploitées.
Nous sommes sur une planète qui donne le vertige, un berceau, abattoir, mangeoire et cimetière à la fois ! Une planète équivoque, qui vogue comme un point dans une immensité, perdu dans un univers incommensurable. A l’extrême, nous sommes des bouts de chair, cannibale elle-même, qu’on a condamnée à pourrir là. Une situation toxique dont l’avenir programmé est de s’envenimer avant d’exploser. Ou que oubliant ces misères, je chante comme un profane, un barde à la voix cassée ? Un chanteur de halqa, sans ouailles suffisantes pour le porter aux nues. Je parle du ciel et non des déshabillées ! Sans dignité ni reconnaissance autre que sa crête, sans écoute ni médailles pour le flatter ! Un coq né sans avenir ni ailes pour le porter lui-même, juste ses cocoricos qui flattent autrui, qui les bercent et les hypnotisent pour s’oublier afin de se recoucher, ou de se réveiller de nuit, pour l’accompagner. J’ai vu des chefs et des leaders, des casseurs de pays, se livrant comme des gougnafiers aux injures ! Des leaders crâneurs sans crêtes rouges, parmi les plus aigris ! Laisse-les reprendre leur haleine et s’insurger seulement contre les étrangers qui nous veulent du mal ! Aux urnes prochaines, ils reprendront, comme des coqs, leurs stériles combats.Va de ton côté soigner ton jardin. Ton coq te manque. Mais, est-il toujours dans ton jardin ? Donne-lui un peu de pain ! Peut-être qu’il reviendra ! C’est ton gourou et il chante bien. L’aède de service (gratuit) poussé par un Eros mythomane vagissant célèbre les Dianes imaginaires, les dulcinées de passage, les Aphrodites abimées et les fées avachies du quartier. Un barde fantastique, fatidique, qui chante la mort des belles compressées, en leur ouvrant son cœur châtré, un phare immense, un fleuve incompris, en guise gloire et de paradis.Ares agenos, vigamkalest !
Désyalroxolidescort ! Ne cherchez pas dans le Larousse ni sur Google. Ce ne sont pas des injures en latin ! C’est une thérapie ! Et c’est juste un gargouillement pour être gentil et dire en grognant que je suis là. Quel est mon but avec ces cordes vocales et ces guitares aux harmoniques déphasées ? Celui de vivre seulement ? Aucun rôle, conscient ou particulier, rien d’essentiel pour être quelque peu fier de moi, si ce n’est de vivre ! D’oser vivre avec superbe, et d’user de ce courage qu’il est de voir des tirs se livrer sur soi, émanant de fusils masqués et d’oser les affronter sans effroi ! Être ici à l’étroit et garder le cœur large. Voir le pari raté sans déciller, en attendant avec courage, de passer. Résister avant de déguerpir comme si on n’a jamais été. Comprendre le pourquoi, afin de faire des progrès pour soi et sur soi ? Ou céder aux hasards, en sujet passif et me dire que c’était écrit ? C’est le destin, que je sois né ici et que j’ai vécu en ces temps-là. Et le destin ? C’est forcément plus fort que soi ! Plus décisif que ces quelques apparences de liberté ! Sauf que même les hasards sont les résultats des actes et des calculs, ceux des erreurs et des micros actes que l’on ne sait pas intégrer dans les équations existentielles. Et que les libertés ne sont les sommes des petits actes, en rapport avec une personne structurée, figée. Un individu formaté. Une personne codée, bourrée de principes, bardée de vérités, gorgée d’idées ingurgitées, dopée par sa formation, codée par sa culture, de doctes principes, d’idées infâmes ou de grandioses tromperies. Un bio-type, un être, un individu marqué par son hérédité, dont l’ADN et sa biochimie, sont les vrais meneurs, les gérants de ses actes et de sa vie, et celles de ses apparentes libertés.
Vivre pour enseigner
Oser vivre afin de répondre, inconsciemment, aux questions impalpables relatives à soi ! C’est le pari obligé, la chance, le hasard ou le contrat ! Se frotter aux choses et aux gens, face au climat, aux moyens et au temps. Interagir avec les artefacts des objets et les actions des vivants ! Y céder ou en faire cas ?
Paradoxalement, nous sommes à un moment où l’on frappe les profs, ceux qui nous forment et qui nous expliquent ces choses- là. Juste, parce que mécontents, ils osent exprimer leurs dols et leurs droits. Au moment où les parangons des libertés, nos parrains occidentaux (du Nord, ‘’nous’’, on ne compte pas) allument les guerres ailleurs. Et que ces messires les délocalisent pour les faire flamber plus loin ! Tout pour que ces ostentatoires donneurs de leçons, nos anciens maîtres, continuent de prendre des hauteurs. Ils ne cessent de briguer cet honneur, celui de nous indexer pour nous humilier ou nous réprimer, afin de nous dominer plus encore. A distance et à moindres frais. Ce, au moment où les guerres, qu’ils ont allumées, avec leurs millions de morts et leurs dix fois plus de réfugiés et d’exilés se répandent chez les géniteurs de leurs malheureux sorts. Au moment où les mécontent s’immolent par centaines pour traverser les mers ou qu’ils s’explosent pour tuer et se venger, une conclusion banale s’impose.Le monde va mal et ses gens aussi.
Vous le saviez. Les enfants sont les premiers à le payer. Ceux des guerres comme ceux des divorces et des rues. Que fait-on pour en faire des hommes justes et forts? Non seulement là d’où je râle, mais partout, dans tous les pays ? Que fait-on à travers le monde, que donne-t-on comme éducation civique et morale dans les écoles et les lycées de cette large cité qu’est devenue la Terre ? Est-ce assez, quand les êtres supérieurs, s’enkystent dans leurs égotistes suffisances et refrains de donneurs de leçons et autres litanies de surhommes, auxquels tout est permis, sur les gens de couleurs et les terres attardées ?! Comment prépare-t-on les citoyens de demain, à se rincer de toutes ces haines, à se délaver de ces intolérances, à se libérer de ces guerres fratricides ?
Des guerres pilotées, suscitées, induites ou dictées. Des guerres sensées naître ici ou là, pour réduire à la docilité les peuples et leurs chefs, afin de les voler en tranquillité et les dominer à vie. Si c’est faux, que fait-on pour cultiver le civisme universel, l’amitié entre les peuples, le dialogue des civilisations, la proximité des religions ? comment fera-t-on pour régler leurs animosités et gérer leurs colères ! Comment appréhende-t-on la culture du respect entre les gens, leurs genres et leurs races ?Comment doit-on relever le genre humain ?
Le sauver de ses guerres fratricides et de son bellicisme atavique, celles héritées des ancêtres, les reptiles fossiles ? Comment faire oublier aux hommes ou leurs rappeler les dommages des invasions barbares, des guerres antiques, des guerres de religion, des conquêtes et des colonies ? Comment se détacher des conséquences des guerres mondiales et des autres querelles larvées ? Comment sauver l’humain de sa barbarie et de sa bestialité si on ne donne pas leurs droits aux peuples fracturés, aux nations déchirées et aux pays dévastés ? Comment faire respecter les valeurs éthiques et les droits d’autrui, dans tous les pays, quand les foyers de guerre et les meurtres ne veulent pas cesser ?
L’ONU soit qui mal y pense !
Un tour dans les saillies de Ban-Ki-moon. Exhibition des pensées, des idées et des tortures internes, communication pour apaiser. Je n’ai jamais dit zut à quelqu’un que je respecte comme Votre Excellence, mais par nationalisme, pour la justice et la paix, je vous dis que vos propos biaisés sont ceux d’un complice avéré. Vos déclarations partiales de SG de l’ONU, ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie timide, hermétique fallacieuse ou attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé. Vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Ce malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation que vous connaissez. Nous avons conforté la conciliation avec les parties dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souverainement en acceptant et en offrant la Régionalisation. Souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la paixet la cohésion.
Le Référendum des sahraouis,
Nous étions les premiers à en rêver, si ce n’était falsification du nombre des électeurs potentiels par des mercenaires agglomérés pour faire le nombre par l’Algérie. Ne pouvant réaliser un Référendum crédible la partie embastillée de nos sahraouis, ne pouvant la faire sur des bases numériques ethniques crédibles, nous avons proposé et nous continuons de proposer à une solution fédérative avec la nation et patrie mère, le Maroc. Une solution que le Conseil de Sécurité, l’ONU, la majorité des pays et des grandes puissances reconnaissent comme un progrès, un acte de paix positifet qu’ils saluent comme étant un projet politique, ‘’une solution réaliste, crédible et sérieuse.’’
Dérapage prémédité.
Les Bankimooneries. Je répète que je n’ai jamais dit m….de à quelqu’un que je respecte, comme Votre Excellence le fut et se doit de le rester encore ! Mais par nationalisme, pour la justice et l’équité envers notre cause, et la paix dans la région, que vous deviez être le premier à maintenir et assumer, je vous dis que j’ai failli le faire.
A moins que votre glissement sémantique ne retrouve raison et que vous conveniez que les liens d’allégeance, dans le passé des vieux pays et des antiques états, sont la charge et le ciment, la nature des liens et des responsabilités que nos anciens chefs de tribus devaient aux Sultans. Le Sahara est mauresque, entendez qu’il restera comme dans le passé, l’une des racines prestigieuses du peuple marocain.
Si les propos biaisés vous poussèrent dans la complicité, vos déclarations partiales et vos gestes confirment votre trahison du rôle neutre et impartial que se doit de garantir le SG de l’ONU. Par votre geste, celui de hisser en V les doigts, vous avez insulté les Marocains en prenant partie pour la faction sécessionniste sur une terre laissée neutre par l’ONU ! Vous avalisez, au nom de l’ONU, la dite-capitale des mercenaires, en y allant. Vous le faites, sous la férule des matons militaires algériens, jusqu’en bas de nos murs protecteurs, pour nous narguer insolemment ! En parlant ‘’d’occupation ‘’ par nous, de notre bout de Sahara, vous désordonnez la paix vous assoyez l’injustice, le parti pris et vous lancez la région dans la guerre ! Une exception, jusque-là du Maghreb qui malgré ses tiraillements a pu échapper, au nom de la sagesse et de la fraternité aux affres des guerres sales que vous avalisez, sans rien faire, au Moyen-Orient. Qu’auriez-vous dit si Alger devait concéder leur Sahara, les 9/10ème de son territoire du sud, aux hommes bleus de parmi ses actuels sahariens ? On sait ce que sont les colons.
Vos doigts en V et vos pas sur les sables du no-mans-land, furent prémédités. Certes ! Fut-ce une commande, un ordre contraignant ou une connerie ? C’est une grosse erreur dont vous deviez vous excuser, cordialement, franchement, sans entourloupe ni tergiversations. Sans stratagème diplomatique ni esquives, en comptant sur les déclarations ambivalentes de votre secrétariat, qui sont à la limite des fourberies labyrinthiques du langage onusien !
Votre deal avec les Algériens et le Polisario est net. Il vient du fait que votre passage ostentatoire est inutile pour quelqu’un qui a le dossier en mains depuis plus d’une décennie ! Il ne fut utile rien qu’à ça, vous impliquer avec eux et vous immiscer contre votre bon gré ! Mettre les pieds dans le plat, c’était voulu ! Casser le devoir de réserve, y aller nonobstant les rendez-vous ratés avec le Maroc et vous complaire dans le parti-pris, dans cette zone usurpée par les sécessionnistes du Polisario d’Abdelaziz le Marrakchi. Ça se trouve au Maroc ‘’ Kech’’ et non en Bosnie, au Nevada ou en Corée ! Ce fut un engagement de complicité, flagrant de votre part et non une promenade de santé pour votre sagacité d’asiatique, réputée pour être zen et sage, comme l’inspire votre sereine seigneurie ! Hélas, nous sommes respectueusement devenus iconoclastes !
C’est une injure jaune et un jeu sordide ! Une offense monstrueuse à notre cause. Celle dont le Conseil de Sécurité est tenu d’en être le Juge et le Tribunal afin de clore le différent à jamais. Adopter autant de sympathies avec nos adversaires et nos belligérants, soutenir les autres parties en conflit, sourire à celui qui promeut le financement…autant de critères d’implication. Alger après Kaddafi maintient son soutien après que le premier souteneur soit parti ! Alger, la blanche, ne le dit pas franchement, ‘’par pudeur et amitié’’ ! Mais qui le fait lâchement et sournoisement ? C’est d’une complicité tacite et claire, tellement ostensible à la fois, monsieur le SG. Convenez-en ! Vous vous êtes mouillé jusqu’aux burnes !
Votre dérive et vos actes ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé et vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Hélas ! Ce, malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation active que vous connaissez pourtant. Nous avons conforté la conciliation avec les parties, dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souveraineté en acceptant et en offrant cette solution de Régionalisation. Nous avons de ce fait souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la cohésion et dans la paix.
Alors un conseil, Banky ! Ou une suggestion, révisez vos crédos et vos infos ! Optez pour être la main de la paix en faisant serrer leurs mains aux futurs partenaires. Au lieu de leur montrer la gâchette en les armant comme des ados qui se battent en adversaires pour la même fille que chacun croit enfermée chez soi.Je reviens à mes plantes et mes pénates
Retiens ma pensée, ô feuille de bambou, sois témoin que je veux cultiver mon âme pour ne pas démériter. Le label des anges, l’estime, l’amour et la pureté et la pérennité, créature immatérielles, mythique ou invisibles de nos sens estompés ! Toi, si frêle et fragile, qui flirte dans le ciel, en tremblant sous les draps des nuages dorés. Mais les feuilles n’ont ni mémoire ni sens pour nous entendre et traduire témoignages. C’est le boulot des anges, insensibles et placides témoins. Des témoins trop discrets qu’on ne voit même pas. Si on les voyait, on pourrait les corrompre ou les apitoyer et ça les détourerait de leurs offices intrinsèques.
Oui c’est vrai, à part le fait que je sois le fruit du recel de ces morts que j’ingurgite et que je n’ai pas vu tuer, j’ai d’autres repères et appartenances. Tout un arbre géologique, identitaire, et généalogique, où l’ADN fait loi, alors qu’il est à moi et que je ne vois pas ! Je suis le fruit reconnaissant du recel. Et je dis et le proclame pour vous aussi. Non pas des seuls parents, que sont les nôtres, mais un compost fait de restes de morts hachées et de plantes brisées et mâchées.
Mais à part ce corps énigmatique, hermétique et indépendant, que tout vivant prend pour être soi et le sien, à part le volume de ce fossile évolué qui aspire à la main de Dieu pour avoir été fait, il y a comme un vide, un manque, des inconnues et un creux, avant le grand vidange et le parfait oubli. Je ne vais pas laisser Palmyre ni les pyramides au peuple pour qu’il se rappelle de moi. Je suis un nain virtuel insatisfait. Ayant été un inconnu, méconnu même de moi, un oubli pour les ingrats, un passage pour leur besoin et enfin une ombre futile que Demain effacera. Je suis la créature qui regarde son visage sur le miroir du temps et qui se moque de soi en admirant Celui qui la conçue !
Avide de savoir curieux, bibliophile pseudo encyclopédiste, je suis devenu superficiel, généraliste à force de m’affairer sur tout, qu’il me faudrait trente vies pour lire tout ce que j’ai acheté comme livres et revues et ce que j’ai envie d’éponger. Et tout étudiant allant dans une librairie, sentirait le même vertige.Donner de soi pour exister
A force de donner, de ne rien prendre ni réclamer, je me suis vidé de ma substance. J’ai soldé mon être qui s’est livré au néant. Ma personne s’émiette dans le chaos. Si je subsiste encore ce peu, c’est une conscience sans mémoire. Ou enfin si, un peu. Ces remords et ces mots qui en restent comme les battements ultimes d’un écho. Avant que corps ne s’épuise, je là son ombre, effilochée et sans relief aplanie. Les rares fibres de cette marionnette n’ont plus de force pour donner à ces reliefs une quelconque dynamique. Les vestiges d’un fossile qui a longtemps combattu, contre vents et marées. Jusqu’à se reprocher de rien comprendre à ce corps qu’il gouverne si mal et dont il a un jour, joui et hérité. Mémoire attardée d’une enfance quelconque, j’ai jailli de nulle part, au milieu de la dernière guerre, issu de la nullité. J’ai germé, comme un petit grain, seul, dans cette argile avec lequel je jouais, non loin de BabFtouh, ses cimetières, ses briqueteries, ses fours et ses potiers !
Dans une ville antique, délabrée, plus près qu’elle fut d’une bourgade archaïque et d’un quartier, appauvri ! Avec comme force et constance, la patience et l’inconscience, le sérieux d’une timidité, qu’on a longtemps louée, pour me pousser à persévérer. Je me suis vidé à force de remplir les vides tunnellaires. Jactance et petitesse. Non pas complexes, mais assurance d’une dimension donnée. Puis contentement et suffisance. Satisfaction de ce peu auquel je peux aspirer, sans m’aventurer dans les marges et sans intrépidité forcenée. Vagissements vaginaux de vierge nubile qui essore ses premières menstrues ?
Lâcheté ou sérénité ? Au milieu des entrepreneurs pourris de l’époque où tout était offert à ceux qui savent mettre main basse sur a ville ou le pays ! Je suis resté loin de la foot-ballisation, opium des peuples, de la politique et de tout ce qui peut venir de la cour des grands. Estimant que je milite assez dans l’associatif et l’humanitaire national et de quartier, je ne veux pas inhiber, par civisme, ma citoyenneté tant que je le peux. Je ne veux ni mendier ni corrompre pour obtenir quoi que ce soit. Encore moins m’y m’aventurer quand des consciences s’éveillent pour lutter !
$Je n’avais ni la volonté ni le verbe et encore moins les moyens, les approches sociales, pour procéder ou y céder, mais j’ai osé et je continue de parler ! Ceux des aventuriers du savoir à la curiosité jamais assagie, m’entendent. Il est temps de conseiller aux Ministres et aux Conseillers de soigner les enseignants qui pataugent dans la grève au lieu de continuer leur formation et d’accepter de laisser tels quels leurs avantages. Ceux pour lesquels ils ont signé avant d’entrer en formation pour deux années. Bourse et contrats doivent être respectés. Comme leur sang, leur dignité, leur avenir et leur intégrité. Merci Monsieur Benkirane de trouver la solution qui conviendra pour sauver ces valeurs humaines, ces maîtres, qui vont s’occuper demain de nos enfants. Amen !
« Je me suis vidé, n’ayant pu rassasier mon intellect, au point de croire que mon esprit a fui et qu’il ne reste aucune place pour une âme. L’ayant trop réduite ou effacée ! Pour avoir trop tergiversé, me pardonnant mes errements stupides et mes envies, à force de laxisme, comme de par cette bonté que je privilégie envers autrui. » in ‘’ Les chroniques différées de Mme Student ’’.
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 01 Avril 2016LOUBNA IBIDAR , BAN KI MOON , RERHAYE, LE SAHARA ET MOI
Et dire que j’ai écrit cinq longs articles sur le Web, dont 4 de publiés sur la presse papier, pour défendre le film tant décrié de celle qu’on pourfendait allègrement ! Parfois à juste titre. Voir sur le Net la teneur de cet effort personnel ! Je ne le regrette pas, car je défendais la liberté d’opinion et la liberté de création. La liberté, pas le film, chers lecteurs. Le principe du film, c’est sûr.
Mme Rerhaye…Je n’ai rien, non plus, contre celle des libertés de pester en public ni celle de péter trop haut. C’est une question d’éducation. Car on ne peut pas verbaliser les gaz, fussent-ils consécutifs aux ébats du hard, un style de débats trop inclinés !
Même si notre néo artiste, ‘’illuminée’’ par la censure, auto-bannie par la suite, commence à faire des progrès, elle se doit de réfléchir avant de pulvériser les vannes ! Ibidar doit mieux pédaler pour avancer et faire des records, au lieu de boiter vertement dans le décor !
Professionnelle, elle se doit de savoir où tourner sept fois sa langue, avant de parler en mal de son pays ou des siens. Si assujettis qu’ils le seraient encore dans sa bouche ! Ses dires d’actrice sont manipulés, pour produire l’étonnement, l’ébahissement ou la frime ! Voire instrumentalisés afin de susciter la colère vindicative des nôtres, sinon la haine en d’autres lieux, ce afin de les moquer à l’extérieur !
Ses propos élémentaires de star élémentale et surfaite, pétrifient ses détracteurs de remords. Jalousie des bachibouzouks devant une icône idolâtrée ? Non, je déconne ! On la propulse parce qu’elle est dans les bagages de son sponsor ayouchien.
Le verbe simple et épicé, les idées et l’aspect, sont en elle un compost de harangue soutenue, de fierté et de victimisation à la fois. Provocatrice ou sournois, elle a ses fans, son cirque d’admirateurs, épatés par la luxuriance exotique de ses propos de la gladiatrice, sortie des bancs du sexe, le temps d’un documentaire prolixe ! Un film pas comme les autres dans nos habitudes ou qui s’est trompé de pays et de spectateurs.En tant qu’ancien participant à la Marche Verte, je suis fier des 3 millions de Marcheurs de Rabat ,que je salue, et qui ont répondu instantanément, avec enthousiasme et patriotisme au gros et violent mot de Ben Ki Moon. Nous ne sommes ni des occupants Monsieur de l’ONU ni des colons. Notre nation millénaire, notre Etat avait ses sujets, ses parcours et ses terres, jusqu’au fleuve du Sénégal. Je ne parlerais pas de l’Union, des States ni de leurs guerres. La France pour sa part et pour moins que ça, aura fait plusieurs de ses guerres aux voisins, avant de se limiter dans son hexagone et de nous imposer à nous, Marocains, des amputations territoriales et de nous cloîtrer au profit de son Département algérien. Ce avant d‘en être expulsée ! Ah si elle savait, avant de commettre ces frontières, de déchirer les pays et de ternir leur avenir ! Ainsi va le monde, mais il n’ira pas à nos dépens !
Espérons que la dulcinée des Much Loved, comme Ban Ki Moon, sauront se rétablir de leurs glissements sémantiques ! Pour l’illustre Coréen, se luxer la langue et se foutre les doigts en V, là sur les sables dangereux du no-mans-land saharien, risque de faire trop de morts inutiles ! Et puis, proposer la paix, suivre la proposition marocaine si sérieuse et réaliste, est plus sage que de se vendre ou de vendre aux Néoprussiens ‘’ la peau du Lion, avant de le mettre à terre’’ !
Ibidar, l’Amghare devrait cesser de pédaler contre ce qui est ou qui fut sa patrie et celle des M’gharbas ! Sinon, elle devrait aller voir dare-dare le maréchal-ferrant, qui lui fait le sourire, pour lui extirper les vomitos qui lui coincent dans la barre, pour ne pas se cabrer la mâchoire ! Envoie-moi ton livre Loubna, quand même ! Ou fiche-le sur le Web, on le lira ! Mais laisse tomber la politique, je t’en prie, pour nous faire d’autres films, avec le même bagou et la même vérité. Sois actrice, tu as du bon dans le regard ! Mais en ce qui concerne le Sahara…tais-toi ! Pour ne pas médire du présent ni maudire l’avenir ! On a des cousins, des parents millénaires, certaines de nos dynasties sont issues de là.
Merci Mme Rerhaye d’avoir contenu votre verve et votre colère si poliment, face à la verdeur pommée de la lubie d’Ayouch !
http://www.quid.ma/billet/le-sahara-abidar-et-moi/Sharon dans la Géhenne . De la quintessence des délits au raffinement des supplices
Dans la série des chroniques différées de Madame Student
DR IDRISSI MY AHMED
Les chroniques différées de Madame Student . Chapitre 28
Sharon dans la Géhenne .De la quintessence des délits au raffinement des supplices
Sharon dans la Géhenne De la quintessence des délits au raffinement des supplices Archives 2004« Quand hommes et bêtes seront présentés lors du jugement dernier, tenant mon amour à la main, je dirai, mon compte doit être jugé après les leurs. » Jalal Eddine Erroumi
EXERGUE
Y a-t-il un moyen de se soustraire de l’engrenage de la violence, une fois qu’on en a été la victime ? La réponse apportée par Shakespeare dans sa pièce Titus Andronicus est sans appel.
La guerre a ses lois, l’humiliation aucune. Quel crédit donner à ces crânes de contenir un jour une âme, quand dans la vie on n’y perçoit aucun esprit ! La vie a-t-elle besoin de ces carcasses pour élever à Dieu nos Âmes ?
On est trop terre à terre, pour espérer un firmament meilleur. Notre argile transmet mal la lumière ! Comment croire à l’utilité de ces restes de crânes mis en poussières ? Ces carnivores ne peuvent être proches du Seigneur ! L’Ame seule suffit, sans besoin de faire revenir les corps !ENTRÉE AU DIALOGUE
Dieu, connaît toute chose, et en détail ! L’ombre laissée par les électrons sur l’écran de votre télé, la traînée que celle-ci projette sur le mur, les photons qui atteignent les cellules de vos yeux. Tout ce qui vous rend capable de saisir la lumière, sans que vous en perceviez les milliers de nuances. Toutes les lignes, les formes et les couleurs imperceptibles qui composent ces images qui vous font vomir et détester les guerres. Celles des vieilles querelles de l’Occident. Celles qu’il a menées chez les autres peuples, ou encore cette plaie qu’il ne veut point tarir au Moyen Orient.
Question pour l’occident moderne de rester seul maître à bord du destin des autres ! De leurs progrès consentis, de leurs crédits conditionnels, de leurs espoirs avortés, de leur culture étriquée, de leurs cultes honnis et bridés. Pour rester seul en tête des conquêtes techniques, civilisationnelles, il est devenu le parangon unique, la voie à suivre, le seul salut sur terre, l’aspect univoque de toute civilisation, oubliant les apports de ces mêmes musulmans, qui furent à la base des sciences modernes et des découvertes de l’humanité !
Le racisme dénigre et la xénophobie combat cet autrui arabe et moyen-oriental. Lâchant les « ismes » passés de mode, on s’acharne sur l’islamisme qui véhicule l’intégrisme. On en fait un ennemi, après qu’il fut un soldat, un mercenaire, poussé au combat contre le communisme. Des milices de la Résistance versèrent dans le fondamentalisme pour mener les luttes anticoloniales en vue d’accéder à l’indépendance de leurs pays ! Une lutte inégale s’installa, entre oppresseurs cultivés, voleurs nantis, transformés en l’occurrence en civilisateurs, et leurs administrés, des sous hommes, pauvres et misérables ! On fait l’amalgame entre, la résistance, une lutte juridiquement légale, pour avoir été la solution contre le nazisme, et une autre, terroriste sans âme, qui change de combat. On voit des milices, venues de tous les horizons de la terre, mobilisés par une idéologie religieuse et un capitalisme impérialiste, financées, sans limites par le sionisme, prendre la place du colonisateur anglais et recoloniser la terre par le feu et la complaisance pour terrasser ses gens ! La forfaiture n’a pas de nom ! Elle s’appellera ethnocide !
L’Arabe, voici cet homme, tribu ou nation, que l’on a réussi, par jalousie ou par racisme, à transformer en religion extrémiste, en terroriste barbare, en peuplade arriérée, ou en langue morte. Voici ce sémite, le plus digne d’hériter de tous les antisémitismes de la terre, qui plus est de devenir la cible des ostracismes les plus divers et de personnifier le réceptacle de la haine, et ce à l’intérieur même des populations dont il partage le sort depuis quatorze siècles ! On ressort des arcanes de la géographie et de l’histoire, des clans, par des lectures séditieuses, telles que celles enseignées par les derniers colons. On crée et on revivifie le tribalisme. On ressort ses vitupérations, ses griffes et ses récriminations servent de mobiles à la fronde et aux soulèvements, aux insurrections et aux révoltes ! Hier ce furent les Kurdes, si ce n’est point le Sud, irrédentistes et riches en pétrole. Aujourd’hui les Kabyles et demain quand ce seront plus les secousses telluriques du Rif, ce sera quelle tribu qui s’opposera au pouvoir national ! On magnifie les différences, on en fait des races, au sein de peuples qui ont connu depuis des millénaires la convivialité et la tolérance !
L’Arabe détesté, même de ses coreligionnaires de toutes les couleurs, vient remplacer les jaunes, les noirs et les juifs, dans la cible confluente des haines. Quand cet autre crime putride du révisionnisme, que certains auteurs européens, aveuglés par la haine et en mal de sensationnel, exultent sur une littérature de caniveau, vilipendant et insultant, l’islam et l’arabe, qui ont du chameau si bon dos !
Dès lors c’est la spirale auto alimentée, qui se rallume à chaque jet de pierre, qui va des sacrifices aux meurtres ciblés, des « explosions de soi » à celles des bus, vouant aux meurtres terroristes, « gavroches explosifs palestiniens et innocents chérubins israéliens », faisant accroire que le peuple palestinien, inerme, n’a de droit régulier que celui d’attaquer une armée coloniale de Tsahal, suréquipée, fanatiquement portée, sans répit ni pitié, aux exactions belliqueuses les plus barbares ! Kamikazes, résistants ou simples militants, du jeune enfant aux adultes, sont alimentés d’une haine viscérale contre l’injustice et blindés de la croyance en une seule certitude. Celle d’être poussés sans autre issu à lutter pour la Liberté ! Assurance d’un monde libre et juste au lieu de l’asservissement que leur réservent les Juifs libres du monde. Avec la bénédiction aveugle des Etats-Unis, qui se sont imposés comme justiciers universels, et mis un veto définitif contre une paix équitable, basée sur la restitution des terres volées à leurs premiers occupants !D’un peuple palestinien, multi cultuel, on aura fait une nation de martyrs, vivant de pauvreté entre l’humiliation contaminante des autres arabes, les enterrements, les pilonnages par navires de guerre et par avions, le ciblage des militants, la destruction des maisons, des arbres et des infrastructures ! Le bouclage d’un pays, ghettoïsé, d’un peuple, pulvérisé par l’exode, brisé et asservi par les embargos, campé plus prés de l’holocauste et des pogroms que du simple apartheid. Meurtres et vengeances, représailles et châtiments, des luttes inégales dans un monde où c’est l’Empereur qui est injuste et qui finance des hors la loi impénitents ! Des lors la spirale de la haine et da la folie incombe aux pays avancé et démocratique, pour être arrêtée, non aux impérialistes, afin que justice et humanité soit faite ! Deux peuples, émérites deux nations, braves et têtus, devraient offrir au monde quelques pages de calme de productivité et de paix afin que cessent les malheurs et les humiliations !
Dieu voit l’ombre du fils orphelin, qui se réfléchit sur les flaques de sang versées par le martyre de son père ! IL perçoit toutes les noirceurs de sa créature barbare et carnassière, l’Homme ! Ce despote, immolateur attitré, est la source de l’arrogance et du mépris. Il est partout imbu de ses dieux, de son culte, de sa tribu, de ses moyens, de sa force, de sa culture et de sa couleur. Sa proie millénaire est cet Autre alter ego, non moins barbare, mais affaibli, qui représente sa cible préférée, sa haine, son fantasme et sa proie sacrificielle. L’existence se passe à ternir les peuples ostracisés et se justifie à humilier le genre adverse qu’on se fixe à assujettir, à berner ou à anéantir. Que de frères massacrés au nom des différences, au nom des libertés exiguës et des frontières infâmes ! On lui refuse sa religion et son Dieu. Cet Etre Suprême dont les multiples appellations ternissent l’unicité voire même l’existence !
Les caractères que je vais décrire dans cet épisodique récit de Mme Student, les mots que vous allez y lire, le chemin de l’électron dans les méninges de Sharon, le souvenir oublié de cet Alzheimer qu’est devenu Arafat, vont vous laisser réfléchir.Au moment où je terminais ce chapitre, voilà que l’insoutenable fragilité de l’homme et son désir de meurtres, est venue inscrire un martyr dans l’hagiographie des guerres de libération ! Les délires d’horreur dépassent les films les plus horribles et les cauchemars les plus impossibles ! Avec son mépris pour tous, Israël, du moins ses chefs, la tribu de Dieu, perfectionne son abject délire de nettoyage ethnique .Elle qui a failli se voir disparaître dans l’holocauste de la deuxième guerre mondiale ! Pour leurs résipiscences, l’Europe et l’Amérique, l’aidèrent à kidnapper un peuple, à subtiliser sa terre pour l’enfermer dans un bantoustan. Otages décimés au fil d’une guerre de pacification dont elle arrache mille fois la rançon. Des moyens qui lui permettent de lever des armées de chasseurs de têtes d’enfants ! Le meurtre ciblé et préconçu, chef-d’œuvre des crimes prohibés, s’est perfectionné en Israël. L’acte bestial et sa turpitude portent la marque du plus dément des criminels, Sharon le barbare. La passion du terroriste d’état, trouve son fait d’arme en Israël ? Avalisé et encouragé, par les USA, le fils maudit de l’armée ne connaît plus de limites !
Coincé dans son fauteuil rouillé, le Cheikh Yassine, vient d’être lâchement, odieusement, assassiné par un pervers sournois, un criminel cynique, qui a le courage de l’hyène qui s’attaque aux proies blessées. Martyr d’une paix impossible ! Dotée de moyens aéroportés superbes, l’armée tire ses succès sur un vieillard handicapé. C’est le comble des péchés dépassés dans le fief du Dieu Yahvé! Le meurtre rituel de Tsahal n’est pas simplement politique, il représente un cérémonial religieux. Méditons sur ces fragments pulvérisés du corps éclaté de ce virulent vieillard. Un quadriplégique notoire va nous pousser de la religion à la caricature après un passage forcé sur le drame politique ! Un barbu de 30 kg, dont la langue seule pouvait remuer, va faire bouger les tyrans et les traîner, demain, devant un tribunal et par là devant la conscience internationale.
Au point que pour cet Etat, sans tête, doté de deux cents têtes nucléaires, il a fallu tirer le moribond à coup de missiles Apaches. Il a fallu procéder à l’aube, embusqués et tapis quelque part, pour le cueillir à sa sortie de prières. Un message de Sion aux musulmans, un avertissement à la Ligue des Pays Arabes, qui ne peut se liguer que contre l’un de ses membres. De la mosquée à la géhenne, il n’y qu’un pas, pour lequel, le monstre de la mort se fait le transitaire et le livreur !
Les parrains dépassés, par leur immonde créature, Sharon, ne trouvent plus assez de « mensonges d’Etat » pour réguler leur monstre effronté. Face à un monde effrité où règne l’ordre de la haine, Sharon plastronne. Faute d’être une Pax, le Veto Américain, toujours hissé, le protège ! Le message est adressé aux Islamistes et aux Arabes. C’est un défi pour le monde entier, c’est un gage : Il vise Arafat, séquestré et impuissant, symbole dont le corps, à moitié inhumé, pour ordonner de mater la résistance, lui en reprocher l’inaptitude et l’incompétence, afin d’annihiler la représentativité et les velléités d’indépendance.
Echec complet non seulement des peuples arabes, plus diminués encore est le droit des Musulmans à garder à la Palestine, sa capitale Al Qods, et son mausolée sacré ! Le besoin des Sionistes n’est pas tant d’avoir un foyer étatique pour leur religion, mais d’humilier toute la Nation musulmane, vindicte millénaire sur des gens qui ne les ont ni exploités ni chassés, en colportant des doutes et des amalgames, quitte à réveiller les vieux démons anachroniques des Croisades et charger leurs puritains de protecteurs, Bush à leur tête. Son brain trust lui fait la dictée et lui trace le programme radical. Il fait intégrer : Terrorisme, Islam, Arabe Israël, égalent prise du pétrole et casse des pays forts voisins et de leurs chefs ! Devenus plus fanatiques, depuis l’abominable attaque de Bel Laden, ils se sont décidés à raser sans vergogne, la culture et la fierté des terres arabes et musulmanes !
La barbarie d’état, la politique des carnages, est la seule expression des joies et des droits, que l’orgueilleuse démocratie sioniste veut enseigner aux Arabes, face aux régimes dictatoriaux du Grand Moyen Orient. Actes coloniaux et assassins, commis au nom d’un extrémisme religieux, faits haine, de racisme fanatisé et d’exclusions, dans la plus étroite, la plus erronée des paranoïas tribales. L’Apartheid le plus sauvage, sous la férule américaine est une reviviscence de la ghettoïsation et des pogroms abjects, que les israéliens ont essuyés sous les russes et les nazis ! C’est à cette « chose », le GMO, que les USA veulent bricoler, un jouet économique à la merci de la verve coloniale d’Israël !
L’existence de cette haine, amplifiée, revivifiée, cumulée, exacerbée est instrumentalisée par les marchands de canons et de pétrole. D’un espace de rêves, berceau des civilisations, de la vie, on en fait un ghetto ou l’immolation des autres sémites est programmée ! Et le dieu dans tout ça ? Les dieux sont fatigués, surtout si c’est Un seul ! Lassé de supporter tous ces cons qui croient plus proches de Lui, avec leurs fanatismes divers et leurs extrémismes tragiques ! Ses anges sont vannés et ne lui transmettent plus rien de ce qu’ils surveillent et advient sur terre !
Les humeurs, les idées, les efforts, les événements, la vie, tout est sût d’avance, alors même qu’il ne s’est pas produit ni sorti dans la réalité ! Tout est écrit dans le passé. L’avenir est écrit dans nos gènes. Tout est prédit ! Tout est dit : c’est le passé qui a composé nos gènes. Nos ancêtres chimiques ont pensé pour nous ! Du moins les fabricants de cette argile ! Là, en haut dans ce Ciel qui nous souffle, nous berce et nous aspire, une nouvelle planète vient de naître ! Comme la vérité, elle était là, on n’a pas su la regarder ! Malgré notre farouche credo d’arrivistes sur terre, notre manie de croire tout savoir, de tout vouloir dominer et de continuer à nier ce qui n’est pas encore visité par nos sciences !
Bref, dans l’antichambre de la mort, le Purgatoire, vous savez ce que c’est, nos héros, et cet affreux antihéros, Sharon, ont étés rassemblés par le Grand Auteur dans la salle d’attente. Non pas cette scénette du Dr Maidoc, où ils avaient été chapitrés, mais dans cette immense prairie où errent sans fin de longues files de revenants. Fantômes sans fin, macchabées trahis, revenant sans chair ni faveurs, assistent impuissants et pitoyables, tragiques et placides comme des parias, à leur Dernier Jugement.
Il faut dire que Sharon le barbare, la brute indestructible, l’exterminateur extrémiste, le pervers corrompu et cruel, l’assassin sadique, et j’en saute, aura été pour quelque chose dans l’avancée préconçue de cette Apocalypse. C’est sur son appel meurtrier que s’est décidée la venue salvatrice du Messie, Bush, le fils, et de ses Quatre Cavaliers, serviteurs de Sion, pour libérer les terres sacrées ! La fin du monde aura été, un simple dommage collatéral de la guerre du pétrole ! Une bavure de la guerre préventive et prophylactique, un incident de parcours de l’impérative lutte impérialiste contre le terrorisme. « Ces sales bougnoules qui fabriquent des armes sales, qui achètent des armes interdites, qui polluent le climat et empêchent de dominer la terre en paix », comme l’indique la Bible et y invite la Genèse !
Cette voie, la seule restante aux Résistants de Arafat, pour les irrédentistes du Hamas, pour les accros du Djihad qui se sacrifient et se battent avec les pierres et les armes des pauvres, pour l’autonomie et l’indépendance de leur Palestine ! « Ces petites ethnies moyenâgeuses, qui ne se sont pas résignées à lâcher prise sur les terres bibliques, qu’on leur a volées, ni à noyer leur tribalisme fanatique et chagrin et oublier leur religion rétrograde, dans la modernité tolérante et la mondialisation invincibles ! »
On les aura vus à l’oeuvre préparatoire de la fin du monde. Ces hauts cadres de la pensée unique, architectes scientifiques de la pensée suprême du Président des Zeta Zunis. De fidèles puritains, riches technocrates, ont été expressément mandatés, depuis la Nouvelle Bible, qui leur sert de Testament et de Livre des Morts, pour influencer les vivants. Ces super ministres et conseillers de la Maison Blanche, avec leurs services de renseignements et de subversion, leurs services de propagande et de désinformation, régissent depuis toujours le Monde Libre, à une guerre près ! Les décisions de la religion, les déclarations de Croisades, les fatwas, servent à ces hommes de mains et à l’intellect des Zélécteurs Zaméricains, pour gérer la « rondelette » planète Terre, sans partage ! Ni avec les Euro-païens ni avec le bloc communiste ! Le contenu des discours, les principes des traités, les idées « traîtresses » du monde, ne se font plus dans la Rome Antique ni au Vatican (Question d’âge, du Souverain Pontife, activement accroché à la Papauté, comme à la vie- Bravo ! -), mais s’ordonnent à Washington !
Témoignages à l’appui, pour toute chose concernant les preuves matérielles et les credo : de la bourse, à la conquête aéronautique et spatiale, de la guerre d’Orient à la réalité des événements en Irak, ceux de la Palestine, comme ceux de la planète Mars ! C’est là qu’on délivre les psaumes du nouveau mode de pensée salvatrice, de la pensée universelle, unique et inique, et des techniques de mensonge, e langue de bois, de congrès arabes sabotés et reportés !
VOICI CE QUI SE DIT AU PURGATOIRE
Mythes, banalités inexpliquées et tabous :
L’homme vit une tragédie sur terre et cela ne l’empêche pas d’y causer des drames. Entre la mort simple, dite naturelle et les génocides barbares, qui défient l’entendement et l’éthique par leurs cruautés, il y a un paradoxe. Un hiatus entre le religieux et le scientifique, le politique et le culturel pour l’expliquer et les tabous cultuels pour permettre à l’homme effaré de poser des questions !
Victimes et bourreaux, quelles que soient les valeurs des armées qui les ont opposés, vont se rencontrer dans cette pièce de théâtre sur papier, et se voir face à face.
La scène, se passe après l’Apocalypse et l’Armagedon, à fin du monde, à quelques lieues d’espace-temps de la Géhenne et du Paradis. Ceci étant dit à ceux qui ne croient pas à l’anéantissement définitif, pur et dur des êtres, une fois morts ! Pour les autres, cette pièce de théâtre est une simple fiction, qui mérite d’en rire, faute de prétendre faire réfléchir ses protagonistes vrais !
Après un long cri qui bouleversa terres, cieux et mers, allant jusqu’au au fond des atomes, des cellules et des gènes, vint une longue période où tout est resté vitreux et placide, des entités firent leur éveil ! C’est la Résurrection, dont le but ultime est la vérité et la justice ! Enfin !THEATRE
LA STUPEUR ET L’EFFAREMENT
_ Dieu, que faites-vous ici, Charogne ? Que venez-vous faire dans mon rêve ? Lança Mme Student. Et puis, vous êtes époustouflant dans cette tenue ! Vous faites pleurer bien du monde, mais là, franchement, je n’arrive plus à m’arrêter de rire ! On devrait déclarer cette journée internationale et demander à l’Onu et Bottello de vous sculpter une statue, pour l’ériger ici sur cette grande place !
_ Nenni, ma Blonde ! Pour me la faire tomber ensuite, comme celle de Saddam Dutroux de Rat ! Non, je suis indéboulonnable ! Et puis Madame Student ? Je vous corrige…
_ Ah bon !
_ Mon nom s’écrit autrement, avec un S.H. ! Comme Shalom Halikoum ! Fit-il, narquois, en regard des spectateurs, tout en bombant son torse poilu d’où dégoulinaient quatre rangées de médailles et quelques clavicules ! Mais dites, que venez-vous faire, vous-même, dans état et dans ce lieu ? Et qui plus est, c’est vous qui m’avez ‘’sauté’’…sur ma question !
_ Plutôt que sur vos bombes ! Ventru de malheur !
_ Haha ! Haha ! Vous êtes presque nue dans cet habit transparent ! Est-ce par pudeur ou que vous vous décidiez enfin, à oser…à oser…. avec moi ?
_ Plutôt, sauter sur vos bombes que d’oser quoique sur vous!
_ Pourquoi ? Vous avez du sang arabe, vieille ganache ?
_ Pas encore, du moins pas que je sache…Ma mère…J’ai vécu au Maroc…Et avec toutes mes amitiés là-bas…
_ Hum, le Mahroc de Lyautey… !
_ Oui…..Mon beau et bon cousin, le Général Lyautey ! La tolérance, l’hospitalité, les potentialités inouïes, les opportunités abondantes, la quête de l’inconnu, l’ouverture aux gens… J’étais amoureuse de lui et de ce pays ! Mais, il n’était pas à moi !
_ Moi aussi, je suis Général de carrière !
_ De Fosses communes, oui !
_ Ne me tourne pas le dos, aimez-vous les uns les autres, a dit ton doux Jésus ! Alors fais un pas ! Et puis, il est fait tellement chaud, que j’ai une de ces soifs !
_ Pour un homme incompressible, ce doit être une soif d’enfer, inextinguible ! Qui vous restera bien dans la gorge…sacré Ariel !
_ Veux-tu me désaltérer, l’amie ? Ou ça dois rester, entre toi et moi, virtuel, ad vitam eternam ! A mon grand désarroi, car je suis un homme d’action !
_ Fort entreprenant, et même au-delà…
_ Un homme de frictions, ha ha ha !
_ Lahhla yahyek a salgot el miâra ! Tiens ! Et pour te punir, je vais te tutoyer ! Il doit être parmi nous, le Général ! Je vais le chercher mon bon cousin, Lyautey ! Vieille andouille, il va te montrer de me harceler de la sorte !
_ Madame est une vamp ! Elle n’aime que son défunt maître ?
_ Oui, Non ! Je le regrette ! Pas de la façon dont tu penses ! Il n’y a de vrai amour que dans l’admiration !
_ Je vous admire, Madame Student ! Aimez-moi !
_ Moi, pas Sharon !
_ Ça y est, j’y suis ! Madame est une gourgandine…avachie ! Elle s’ouvre et prend son pied…en cachette…pour le prestige !
_ Comment? Lahla laheqak al wahch al ghaddar ! Ana Lallak Student, bent al âarade wal joude ! Moi, me souiller pour des prunes, avec un ministre corrompu, recherché par les foules, et qui a contracté le vitiligo !
_ Moi, c’était dans la peau et toi ? C’était platonique, je vois !
_ Platon, aussi doit être là !
_ Hé molo, vous allez réveiller toute la myâara !
_ Pourquoi pas Socrate, Platon, Zeus et toute l’Olympe ? Ariel !
_ Goddam ! By Jove ! Il est là, lui aussi, avec les demi-dieux et tous les rois, les nôtres aussi, les Louis, les autres, jusqu’à Alexandre !
_ Putain de que monarques dans ce gourbi ! Faites la queue, messieurs dames ! Ce n’est pas une foire, majestés !
_ Voyons Ariel, du respect pour les faiseurs de l’histoire ! Ils furent si grands pour finir si futiles ! Mais ce n’est pas une raison pour continuer sur ton arrogance de race supérieure !
_ Messieurs dames on ne peut pas vous saluer de vos hymnes, tous à la fois ! Mais faites comme chez vous !
_ Comme d’habitude, fit Alexandre, le plus respecté de tous les conquérants !
_ Ote-toi de mon soleil ! Fit Diogène, en baillant dans son coin, la bouche comme pleine de la macédoine avalée la veille !
_ Qui c’est, ces gens ?
_ Des Grecs ! Ils arrivent dès qu’on leur sourit ! N’est-ce pas messieurs Ulysse et Hercule ?
_ Hum ! Simple question, et le Mahroc, c’est où déjà, ce lunapar ?
_ Bordel d’ignare, à coté des grottes d’Hercules, là d’où l’on va au Styx du kif et à l’Achéron des harraga !
_ C’est un terrain pour les avions de transports ? Fit Antoine, un aviateur, pilote du Petit Prince, qui n’a rien compris au réveil des masses !
_ La scène de ce drame est le monde, fit la voix de Claudel.
_ C’est en Afrique du Nord, à 14 km des Espagnols !
_ Quoi ? Les pauvres Ibères ! Ils sont menacés dans leur chair, les pauvres amis !
_ Là, plus au Sud !
_ Alors, c’est tout près de la Rasd ? Ce sont des négro-américains, des marchands d’esclaves, des arabes ? Je vois ce sont des terroristes, des islamistes ! Kif kif, autochtones, bourricots, indigènes !
_ Ce n’est pas palestinien, en tout cas ! Engage ta rage et va ailleurs ! Laisse mes amis tranquilles ! Ils ne connaissant pas le terrorisme…Ouste !
_ Hou hou, et le train…Le train de Madrid, Attocha…Les mercenaires marocains de la Qaeda ! Madre De Dios ! Et ceux du GICM maintenant !
_ Ils ne feraient pas de mal à une mouche ! Ce sont de braves jeunes, ancrés dans la vie, qui pètent le feu, qui mordent à la vie comme dans une pomme !
_ Une pomme pourrie, à cause de vous ! Dit un inconnu de loin !
_ Tu vas voir, Arafat ! Je ne suis pas une poire ! Il faut les sanctionner, tous ! Tu vas voir Arafat ! On va prendre la revanche de nos amigos espagnols et venger Ariel Aznar ! On va leur apprendre à ces Maures de…de…de malheur, à faire tomber des gouvernements amis ! Vous allez voir ce que va leur coûter de casser le jeu des urnes en plaçant des bombes dans les trains ! Sale race ! Et je ne suis pas raciste, les bougnoules, c’est une simple expression politique !
_ Mon Dieu ! C’est infernal, tu délires en majuscules ! Où est Arafat ?
_ Même s’il n’est pas là, je ne le reconnais pas ! Il est la cause de tout ce merdier ! Enfonça Sharon !
_ Tu divagues et tu te répands dans l’erreur paranoïaque !
_ Pour Israël et pour moi, il ne suffit pas d’être fort, il faut être fou ! On peut pousser là aussi, nos terres !
_ Dans la folie ? Fit Student stupéfiée !
_ Et puis, avec la Mondialisation, tout est à nous, tout est permis ! Halal, de retourner sur nos terres ancestrales du Maroc, notre patrimoine et notre nationalité marocaine…Et de nous y investir, librement, de tout notre argent, dans de nouvelles colonies ! Et plus, on va retrouver nos saints pour la Hilloula. C’est une forme de pardon des deux côtés de la Méditerranée.
_ C’est dans la Bible, il est donné aux hommes de procréer et de coloniser la terre !
_ Un pardon à leur faire pour les aider à dépasser le terrorisme et à le combattre, en vue d’oublier la terre, pardon la haine ! Et surtout, d’opter pour la démocratie au lieu du terrorisme !
_ C’est bien vu !
_ De longue date ! Madame !
_ C’est politique et démagogique, c’est cynique et machiavélique ! C’est le degré infini de la supériorité. vous devez avoir dépassé le Nirvana avec idées aussi nobles et si transcendantes ! Se moqua Mama Student.
_ Qui plus est, nous avons un demi-million de Juifs en Israël, qui tiennent à récupérer leur pays d’origine et leur nationalité !
_ Partout où ils rentreront ! Fit Maidoc.
_ Le passé antérieur se conjugue aussi au présent ! Faites ! Faites ! Peut être, s’il y a de l’espace, on peut ériger un grand mur ! Et leur demander de revenir….seulement les jours de souk ! Dit Student.
_ Qui çà ?
_ Les Marocains, arabeurs et beurbeurs ! Ils sont tous quelque part…Harguine !
_ Harguine a Sidna, harguine! Harguine, a Sidna harguine
_ Qui c’est qui parle ?
_ Le Chœur !
_ Je ne vois aucun cœur ici ! En tout cas, pas chez vous Madame ! « Tu m’as fait tourner la tête », mon refus à moi, c’est toi !
_ Khlass ! Y’en a marre ! Tu ne plus parler, sans arrières pensés ?
_ Ce sont des pensées pour devant ! Passons puisque tu ne veux pas passer ! Je ne comprends pas qu’ils réclament le Sahara ! Rares sont ceux qui y restent, parce qu’ils aiment leur pays ! Ils sont plus nombreux dehors que nos Juifs !
_ Chez eux, ils en ont déjà un mur qui les sépare des séparatistes ! Oui, sur ce dossier, c’est votre primate de grand frère américain, qui s’en occupe ! Il veut leur faire la paix avec leurs riches voisins !
_ « Je ne laisserai aucun Algérien mourir pour le Sahara et pour autre chose que l’Algérie ! »
_ Qui c’est qui parle la Student ?
_ La voix électorale du Président Boutef !!
_ Qui Tef ?
_ Bouteflika ! Tu n’as rien à craindre, ils resteront tranquilles envers toi aussi !
_ Oué, madame Student, c’est mieux ainsi avec des Algériens occupés par leurs Afghans et leurs urnes. Ailleurs, des fils de présidents arabes sont assurés d’hériter à leurs monarques de pères et de continuer à régner, au lieu de nous faire la guerre des nerfs ! Qu’il leur foute la paix, le frère Bush ! C’est plus sûr de pomper en paix le pétrole et l’argent!
_ Votre ami Bush tient à leur faire signer une paix des braves !
_ Bessif ! Signée au noir !
_ Au quoi, comment ?
_ Au pétrole ! Pas au rouge, sang ! Comme, je devrais te prendre, Mademoiselle ! Pour les pomper en paix ! Quitte à leur vendre des armes, avec le prix qu’ils auront obtenu de leur pétrole !
_ C’est ce que je vous ai dit !
_ Que je te prenne de force ? Bessah ? Tu aimes, faire sado-maso, cuirs et lanières !
_ Non, arrête, on nous voit ! je vous ais dit qu’on doit s’ingérer, à titre humanitaire, pour faire de force la paix !
_ C’est ça ! La guerre imposée par les forts pour faire la paix entre les petits !
_ Mais, si les canaques retournaient leurs armes contre nous ?
_ Des armes contre qui ? Contre Israël ? N’y pensez plus !
_ Aïe, a yemma di baba ! Je ne tolérerais pas ça ! Vite, vite ! Un avion, il faut aller chez Bush à Washington, au Congrès, au Sénat, leur dire et leur crier de faire machine….à sous… en avant …
_ Et machine de vente d’armes en arrière !? Fit la dame pour le piquer !
_ Des armes de destruction en or massif ! Hahaha ! Nous somes les bijoutiers de la politique !
_ Des jouets qu’ils ne pourront jamais étrenner ! Qui coûtent très chers et quand ils deviennent menaçant avec, vite on les leur casse, ou on les leur reprend !
_ Le Tammouz et le Tabriz…Comme vous, avec les Iraquiens ! Fit la dame de cœur.
_ Brisées, leurs usines nucléaires, dans la matrice…
_ Par votre aviation !
_ Ils s’en souviendront de vouloir menacer Israël et d’oser le dire à leurs foules folles ! Et merci de nous avoir livré les plans, les franchouillards !
_ Parlons de nos Maghrébins….
_ Pourtant, avec leurs frères et voisins, ils ont tout pour être unis. Le copinage avec les Zéta Zunis, la tradition de la France de ce Shirrac et sa franco-cacophonie, les langues dialectales, les langues beurbeurs, les langues mortes, la mer morte…
_ Non, ça c’est chez vous ! Vous partagez la mer avec vos frères palestiniens ! Mais aussi le mur ! Et le fleuve Jourdain, qui arrive sec pour eux !
_ Ikh ! Je n’ai pas de frères de ce genre ! J’ai tué leur mère ! Leurs chefs !
_ Hou…Notez ô vous anges qui savez écrire !
_ J’ai tué leurs mères ! Leurs chefs ! Ne me coupez plus la parole ou je vous la coupe ! Plus de balises, plus de lignes rouges ! Quiconque, chef de merde ou Zmer, me tue un Juif est une cible à tuer ! Plus de langue de bois à ce sujet et qu’ils se le tiennent pour dit, tous ceux qui président encore ! J’ai tué leurs mères ! J’ai tué leurs pères !
_ Œdipe fait général ! Ils ont aussi, en commun, la langue du colon…
_ La colique ? Ils pètent !
_ Et puis, soyez sérieux, gros goule ! Ils partagent le Coran, la langue di Coran, pour s’unir !
_ S’allier, se rallier dans la leur de reli-gion… ?
_ On ne dirait pas !! La religion « des plus cons » ! Ha ha ha ! Salut Huelbecq, Taslima et les autres….
_ Ils ont des intégristes, des extrémistes…Mais, ce ne sont pas les seules religions dont les fondamentalistes exagèrent pour produire les extrêmes ! Il y en a tout autour et même en politique…Sharon, pour utiliser les religieux et monter aux élections…Et ça, tu peux en témoigner, Ariel, pour moins que ça, ça pétarade !
_ Alors ils devraient faire entrer l’Espagne avec eux ! Au train où ça pète, comme chez eux !
_ Comme, ils ont des Sahraouis…en commun !
_ Hou, les copieurs, le Marché Commun du Sahara ! Comme notre Grand Moyen Orient si cher à Frère Bush !
_ Chacun a ses plaies ! On se demande ce que vous avez encore d’oriental ? Shar !
_ Nous avons le pétrole des voisins, nous avons l’amour des américains…Qui nous le transforment en aide pour Israël ! Nous, nous avons nos réfugiés, nous avons nos refuzniks, des Pâle-estim-iens, qu’on n’arrive pas à exporter !
_ Vous dites exploser ?
_ Non Expurger ! Loin, loin ! Je te dis des Palestiniens qu’on n’arrive pas ni à exporter ni à chasser Ni à décimer ! De vrais lapins ces arabes …Il doit y avoir un moyen pour les fourguer aux Européens, pour leurs organes de remplacement et autres pièces détachées !!
_ Allez Sharon, poursuivez le raisonnement…..
_ Oui, madame Student, la prof interminable de notre cher Prince David Salomon, le 60ème !
_ Tiens tu te rappelles ! Alors un bon point pour toi, le si bon élève ! Il est dommage que tu ne sois cannibale ! Etant le plus sanguinaire du Guinness des assassins !
_ Je veux manger plus que ça ! Grrrr, toi par exemple, vieille chipie à l’affût de mes moindres expressions, pour psychanalyser le fond de ma culotte et mes pensées intimes !
_ Tes pensées intimes, tu peux les garder à l’ombre ! Char, c’est pour avoir liquidé la Palestine ? Gommé un pays et ses gens ! Torturé, dans l’impunité !
_ Hé ? Çà des gens ? Je n’ai pas avec qui discuter…Ce ne sont pas des gens !
_ Tu me rappelles ton ambassadeur à Paris, dans ses déclarations perfides devant une presse plus complaisante et sournoises encore ! Inutile de répéter son nom, c’est déjà un traumatisme de se souvenir du tien ! !
_ Oué ! Celui-la il est bon je ne veux pas le rappeler ! Attendez, je reviens et je poursuis mon raisonnement
_ Va, résonne !
_ Et indirectement, tu as vu, on a eu l’Irak ! Et à l’œil ! L’Irak nous menaçait, alors on lui met trois guerres dans le cul pour le prix d’aucune !
_ Pardon !
_ Je suis un pacifiste !
_ J’en ai toujours douté !
_ Et non seulement on abat les Arabes, mais on tait les Moslems, de Tanger à Djakarta ! Et leur putain de civilisation avec ! Chose, que vous Chrétiens, depuis quinze siècles, n’avait jamais pu achever ! Allah, pschitt, vive Yahvé !LA CIME DES INCOMPETENCES
_ Et, avec quel culot !
_ On m’enlève Satan Hossein du regard… On m’enlève Al Qaeda du regard, on me laisse gentiment balayer les terroristes de la pensée ? Sans aligner un seul soldat israélien ! Moi, j’économise mes hommes ! Sauf ceux qui tombent malades ou meurent de honte !
_ Booof !
_ Que c’est joli ce Booof dans ta bouche ! Répète, Mamie !
_ Je disais donc, Ariel, que ces Maures…
_ Ah, ils sont bien morts ! Je le constate, je l’avoue, vous êtes mes témoins ! Je suis le plus producteur d’arabes morts ! Si les écolos en sont jaloux, à leur place, leur Ligue d’Arabes, à la noix, elle est morte ! Grâce à mes conseils et mes entrées chez Son Excellence l’Anzine El Abidine !
_ Ben Ali ! Tu lui as fait peur ? Si Arafat tombe ce sera la faute du Zine de Tunis !
_ Indirectement, et gentiment…
_ Encore !
_ Ma dame, donc, j’ai fait phoné à Bush Fils, qui lui, a bipé au Zine pour lui apprendre à faire gaffe aux piments ! C’est mauvais la harissa ! Tu sais !
_ Passons, ils ont, disais-je, les Nordafs, l’islamisme, le terrorisme, les langues tamazight, le dialectal, les films égyptiens, les danses du ventre, leurs secousses du ventre…
_ Pardon ?
_ Leurs secousses de main, le couscous du jour, les salamalecs tojors, les mets épicés…
_ J’adore !
_ J’adore les mains épicées des Fatma…Ch’est shaud ! La Shtudente ? Vous m’excshitez ? Rien qu’en vous parlant de çha Mamie ! Ch’est le pied, Mamie, je vous jure !
_ Qu’est-ce qui vous prend ?
_ L’extase, je sublime, je fonds
_ Vous êtes devenu un satyre !
_ Non votre humble martyr ! Vous allez m’avoir sur la conscience ! ça vous perdra, dans l’au-delà !
_ Retenez-vous ! Vous ne devez pas faiblir ! Même pas devant une femme ! Ce n’est pas de vous, Shar !
_ C’est le paradis, pour moi ! Tout pour moi ! Moi pour moi ! Toi pour moi !
_ Je ne voudrais pas t’y retrouver !
_ J’exulte, touchez-moi !
_ Descendez de votre septième ciel, mon Dieu ! Les orgasmes interdits sur la place publique ! Non, non !
_ Touche pas à Ma Pote ! Osa Arafat, qui haletait dans un coin …
_ Je fonds ! Ana kane miiit !
_ Ôte tes mains de là !
_ C’est la quintessence des joies !
_ Avec toi, Sharon, c’est le raffinement des supplices !
_ Hezounii !
_ Tu es un type borné, un monstre ! Secret, jaloux et renfermé !
_ Qui a dit sha ?
_ Aïcha Qandisha ! L’incube !
_ Oué, je suis « un monstre sacré » ! Ouaêr, khatar ! Tu entends Arafat, prix Nobel de mes deux, ce qu’elle dit de Moi, la Prof !
_ Tu es lourd, machiavélique, cynique ! Pas moyen de faire de la géopolitique avec toi Sharon ! Même pas dans l’Au-delà ! Reprit Arafat. Mais, je te vois bien comme fossile ! Un épouvantail, bétonné sur ton mur pour apeurer les curieux ! A chaque dix mètres sur toute la terre : là où il y a des Arabes qu’il faut exterminer par la peur et des Moslems à humilier par tes affronts !
_ Parce ce que maintenant avec le Mur…Béton ? Hein ! Hermétique ? Hein ! La muraille qui nous sépare des kamikazes, on est dans le paradis ! Sauf que les limites de la Terre Promise, nos horizons, se sont un petit peu bridés !
_ On s’est un peu beaucoup bloqué soi-même ! Le tribut de la démocratie et de l’éthique ! Se moqua Mme Student !
_ On ne pourra plus aller aux terres promises de Baby-alone, faire quelques petits exodes, par ci par là ! Ni faire quelques descentes, historiques sur les Philistins, encore moins de sorties pour les achats, plus aucune possibilité de voir le bûcher de l’holocauste de Abraham !
_ Votre ancêtre irakien ? Il a échappé au bûcher. Vous ne verrez plus rien ! Et puis les musées ont tous été volés ! Le pétrole a tout fait flamber !
_ Oui, nos racines d’Irak ! Nous laisseront-ils les Amis-Ricains, augmenter notre périmètre de marche et installer un autre Mur des Lamentations, de Damas à Bagdad !
_ Abghoudou bi baghdi lakoum Baghdada al bariha wa Arihata al youm !
_ Casse-toi Saddam ! Va te raser ! Tu es devenu poète ?
_ J’erre comme un martyr ! Roi déchu ou poète en désamour, quelle est la différence, quand la nature vous tourne le dos ?
_ Allah ya salam ! Sortit Arafat, qui seul avec Student, l’avaient sur le tard, compris !
_ Balivernes ! Continua Sharon. Juste, on va juste établir une réplique du Mur, en face de l’Iran, pour bloquer les Barbus, les Afghans, les Talibans, les Jaunes, les Rouges…Et pour que Israël, rendue à ses limites prophétiques et commerciales, puisse protéger le monde libre et démocratique !
_ Comment ? Mais c’est pernicieux, c‘est sournois, ce que vous dites-là ! C’est vous qui dictez leur politique à vos Amis Ricains ! Je ne savais pas votre degré de perfidie si fécond !
_ « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. » ! S’aventura Bertold Brecht.
_ Ah zaêema ! Vous faites semblant de méconnaître la destinée ! C’est un projet divin ! Juste pour compléter les visions de Yahvé, votre Dieu et le nôtre ! Pour faire pénitence ! Prendre d’autres terres, aux autres, afin de les offrir à Yahvé ! Et puis faire pénitence ! On est là sur Terre pour faire les louanges de Yahvé !
_ Vous ne pouvez pas faire pénitence, deux fois, sans tous ces déplacements, tout azimut, ô peuple de touristes ! Et laisser les terres à leurs proprios !
_ Non, ça on ne sait pas faire ! Ça, c’est hamesh, tabou ! Jamais les terres des autres, c’est péché ! Ni l’argent des autres, ni les femmes des autres ! Ces trucs là, ne nous attirent pas. On ne pratique pas les jeux interdits !
_ La jalousie est un vilain défaut ! Le mensonge aussi !
_ Je sais, ce n’est pas cachère ! Fit Sharon.
_ Un péché capital, Sharon, comme le meurtre programmé, les assassinats, le terrorisme d’état !
_ Merci ô ma célèbre puéricultrice de notre cher David Salomon le 60 th ! Rajouta Sharon.
_ Pas puéricultrice, préceptrice !
_ Vous êtes dans les impôts, aussi ?
_ Merci, de votre témoignage approximatif et votre connaissance approximative de mes fonctions auprès du Prince David Salomon ! La culture, il faut la laisser aux autres départements ! Vous Ariel, maniez seulement les armes, vous n’avez guère de temps à livrer aux délires culturels !
_ Israël, c’est la culture des luttes !
_ Quand cultivera-t-il la paix ?
_ La paix c’est une nuisance de l’économie, un frein au progrès et une entrave au bonheur de l’humanité ! Jamais la terre n’a vécu en paix ! Ne soyez pas utopique madame La Student !
_ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs économistes !
_ Dites la vérité, l’histoire des fossiles, de carnassiers
_ Comme Bush, Sharon et Bil
_ L’Histoire n’enseigne-t-elle pas que nous vivons dans une nature où la lutte à mort est une solution de continuité permanente ?
_ Israël n’aime pas les jaloux ! C’est que ça fait un peu exigu, quand même pour un grand peuple biblique qui a tellement d’ambition et que Yahvé a préféré aux autres ! On aime, la paix, la tolérance…On se défend !
_ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs historiens ! Reprit la studieuse madame Student.
_ Surtout ça, et à nos dépens. ! Cria Arafat !
_ Qu’ils nous donnent sans guerre, ni menaces, ce Yahvé nous a dit de leur prendre ! Et vous verrez, qu’on changera de métier, on ne fera que des affaires du commerce, de la joaillerie, la haute couture, la restauration, les médias, le ciné ! Voyez-nous en Amérique, ce qu’on leur apprend à faire ! Au Canada, en France, en Espagne….partout !
_ Mais vous étiez « partout » chez vous, dans tous les pays du monde… C’est vous qui préférez depuis des millénaires, émigrer, sinon partir. Errer, et une fois arrivés quelque part, vous vous enkystez dans le radicalisme religieux.
_ « Le harrag est un animal mal informé, qui pense qu’il deviendra meilleur dans un autre nid que le sien » ! Lâcha à peu de choses près, le chantre Tayeb Saddiki.
_ Non, c’est le contraire, La diaspora, c’est nous pas les Zmagrias ! La connaissance des autres, c’est Nous !
_ Vous vous emmurez dans vos communautés, vous vous marriez entre vous au sein de vos communautés fermées ! Des communautés hermétiques, cimentées comme des clubs maçonniques, radicales et xénophobes comme le klu klu klan ! Ne me parlez pas de la rigueur des autres communautés !
_ Et là, je ne te laisse pas aller plus loin…Pourquoi je t’aime, moi ? Tu es bien différente de moi !
_ Lâche-moi ! Bas les pattes !
_ Ha hna Lalla ! On est coincé entre les peuplades, sauvages, arabes, terroristes, assassines, extrémistes, fanatiques. Comprenez nous un peu ! On a besoin d’un espace vital ! Et ces bougnoules qui puent la richesse et qui pestent le pétrole ! Ils nous agressent et nous narguent ! Il n’y a qu’à les voir avec leurs gros ventres !DIALOGUE DE SOURDS, COMME SUR TERRE
_ Sharon ! Tu t’es un peu vu ? Ventre de Dieu !
_ Anathème, parjure ! Apostat ! Moi, moi, ma main sur le poitrail, je le jure, c’est le Graaas-de ! On ne peut pas comparer ! Ils n’ont jamais tué personne, avec éthique, dans des guerres régulières, ces….
_ Ce sont des gens honorables… !
_ Des gens ? Ces sémites involués ? Ces Zarabes ! Ils sont nés riches ! Putain d’Abraham ? Qu’est-ce qu’il a fait comme conneries, le pater noster, pour nous laisser, sans héritage aucun, avec ces cocus de bougnoules !
_ Vos cousins !
_ Les vôtres ! On devrait refaire l’histoire ! Hein madame l’encyclo-pédante !
_ Pardon, mon Général !
_ Pourquoi pardon ? C’est notre mère, Sarah, qu’il aurait du faire habiter près des sources de pétrole ! Abraham ! Abram ! Ils ne méritent pas, ces sales fils de la noire boniche !
_ Pas raciste pour deux sous, le brave saigneur ! Repose en paix vénérable Hajar !
_ Merci de vos flatteries, qui ne sont que des louanges méritées à l’endroit de mes valeurs reconnues de chef militaire historique !
_ Et là dans les rangs, la Madame et vous le Gros Lard, taisez-vous, un peu ! Vous dérangez Le Bon Dieu et ses anges !
_ Ça va, ça va ! Toi, le garde-chiourme, pas d’impudences ! Tu as affaire à un Général ! Un peu de tenue !
_ Oui on sait qui tu es, tu vas passer chez le Procurateur ! C’est toi qui a accéléré l’Histoire et avancé la fin du monde d’un million de millénaires ! Au point de nous prendre au dépourvu !
_ Haquili, haq awa, âl malaïka !
_ Ah bon ! fit la Student étonnée !
_ Pas de répliques, dans la foule !
_ Dites le aux secousses telluriques ! Lâcha le gros mal élevé de général ! Au point de vous prendre au dépourvu, c’est beau, c’est vous qui savez tout ! Et sur qui on peut compter ? Je vais me plaindre plus haut ! A votre employeur, pardi ! Ce sont des fautes professionnelles !
_ Taisez-vous !
_ Pas d’impolitesse, messieurs, je suis Sharon, l’Antéchrist !
_ Mais ici, monsieur Ariel, on perd son grade, vous êtes égaux ! Pas de privilèges ! Dis le à ton Prince !
_ Mamie, ces gens dans la file, ils sont cuminiques, comme des Arabes ! Ils indisposent tonton Sharon ! Il faut les écraser comme le cumin pour que ça dégage des odeurs !
_ Ariel, tu vas commencer à gonfler !
_ Y a donc de l’espoir !
_ Tu sais où l’on est, maintenant ? Ou, dois-je te réveiller ?
_ Chez, vous, au Palais d’Eté du Prince d’Israël ! Mamie ! Mais qui sont ces gens dont on perçoit les voix !
_ Oui, il fait chaud, ça crame, et tu as fondu !
_ Ma copine va aimer ! Je suis plus mince, c’est vrai, j’arrive même à voir mes réactions…par transparence !
_ Oui, tu te réveilles d’un long sommeil…D’un coma arabique ! Mais tes basics instincts, ça promet encore !
_ Je ne suis pas érotomaniaque…Mais il m’arrive de bander mon arc et de décocher quelques flèches, sans voir d’où ça sort !
_ Oh, je ne parle pas de ton truc ! Le bidule doit être totalement incrusté dans la graisse, enfoui quelque part au fond de ta conscience ! Je parle de ton instinct de conservation : c’est là où tu prends ton pied…dans la fange des bains de sang !
_ Basta ! Student, qu’est ce que je fais là, perdu dans ce lieu méconnu ? Au milieu de ces foules d’ordures ?
_ Pardon !
_ De ce tas de types dangereux…ces foules impossibles !
_ Nous ? Dirent-ils tous en chœur, dans un brouhaha qui déclencha, tel qu’il déclencha une tempête de sable invisible !
_ Oui ? Parmi ces inconnus, bref ! Au lieu d’aller à la Knesset donner le compte-rendu de la mort de Arafat ?
_ Wa ma qatalouhou, wa ma haraqouhou, lakine choubiha lahoum ! Il avoue notez, messieurs ou mesdemoiselles les anges !
_ Pourquoi ou ? S’enquit madame Student !
_ Parce les anges n’ont pas de sexe ! A lamâalma !
_ Pourquoi avoir un sexe, si l’on vit constamment au septième ciel ? Firent, dans un ravissement extatique, général et contagieux, les anges de service, qui sont de faction dans la surveillance de la Place de la Résurrection !
_ Wa ma qatalouhou, wa ma salabouhou, bal choubiha lahoum ! Wa ma qatalouhou yaqina !
_ Qui a dit ça ? Qui c’est, celui-là, madame Student ?
_ Moi, je suis l’âme de cheik Yassine ! Je cite pour moi et paraphrase pour vous le Coran ! Je me suis réveillé, entier, jeune et sain ! Saint ! Conscient de mon conflit avec tes roquettes. Je me souviens de ce deuxième jour de printemps, après les prières d’al Fajr ! Ce matin traître du 22 mars 2004, où tu as tué de sang froid, 12 hommes, un vieillard et sa chaise !
_ Qu’est ce que 12.000, devant le poids de 120.000 escomptés et des 2 millions planifiés ?
_ Rien que des humains qui ne peuvent se défendre ! Fragiles comme les poussières que les composent, fragiles comme la terre que tu nous arraches…
_ Et qui c’est, ce con encore, madame Student ?
_ Si vous ne reconnaissez pas votre ennemi public Cheikh Yassine, c’est votre ennemi particulier juré, Arafat ?
_ Arapschitt ? Mon ennemi juré ? Il est fait, Arafat ! Canardé jusqu’aux oranges ! Ara-foutu !
_ Et lui, Monsieur Sharon ? Là, derrière le monsieur, très beau, qui a des ailes transparentes et roses sur le dos !
_ Lui ? C’est un illusionniste ! Celui-là, il n’est pas vieux ! Il est bon teint, il est bien rasé, il est beau, il ne peut pas être Arabe ! C’est le prophète Joseph
_ Qui m’a appelé ? Ô gens de mes douze Tribus ?
_ Ou Moïse ? Il en a de l’allure, dans votre film !
_ Aron, mon frère, qui m’a appelé ? Peuple de Judée et de Samarie ! Achetez les photocopies de mes tables des lois ? Relisez la table des dix commandements !
_ Moïse ! Garde tes amulettes pour Pharaon ! Si tu t’étais fait la sœur de Pharaon, tu aurais été roi à sa place ! Fit Aron, à son frère, Moïse ! Notre destinée, fils de ma mère, aurait été autre ! Notre Nation aurait supplanté les égyptiens pour toujours ! Au lieu de nous déstabiliser depuis cinq millénaires et nous faire errer dans les déserts et depuis, dans tous les pays du monde !
_ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Je n’ose répondre de peur que ce rêve ne soit vrai ! C’est vrai que Moïse vend une table de commande pour dix amants ?
_ Osez, osez Seigneur, votre esclave ne peut que vous assouvir ?
_ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Qui est cette dame, qui me trouble par sa beauté et dont la voix est si charmante et tellement ensorceleuse ?LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?
La myasthénie grave et les taxes iniques sur la santé.
La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée.
_ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis près de15 ans.
– L’association est née il y a 15 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.
– La myasthénie, c’est quoi au juste cette maladie ?
– C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! Vitaux ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic lent ou difficile. Je dirais une affection piège !
_ Donnez-nous quelques précisions, à la veille de vos nouvelles élections de bureau
_ Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représentée par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. La cure de la maladie nécessite le plus souvent une ablation chirurgicale de cette glande. Elle qui se trouve placée, juste devant le cœur. L’ablation du thymus est indiquée surtout lorsqu’il présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et qui menacent très sérieusement, la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.
– Comment procédez-vous ?
– Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles sur la presse, dont notamment la vôtre, et ce, depuis la création de notre association, l’AAMM. Par médias interposés, écrits et internet, nous éveillons les personnes, les cadres et les administrations concernés. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.
-Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?
– Dès la première année, nous avons eu à ‘’secourir’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament pour faire face aux manques. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirigeait M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase* de toute urgence. Nous remercions le Pr Agoumi, et le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole international qui sévissait depuis de longues années.
– A ce point ? Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?
– Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance du Ministère de la Santé et du Gouvernement. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État !! D’autre part, question impôts indirects, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuel Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.
_ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?
_ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si les maladies étaient des bénéfices imposables, fiscalisables. Cette recette des impôts est une extorsion aux seuls malades, handicapés ou pas ! Nous la dénonçons et ce depuis plus de 10ans.
_ Vous y allez un peu fort, Docteur !
_ Il faut être malade sans couverture sociale pour le sentir ! Or ceci, est une infamie monstrueuse, sur les plans des principes, de la morale et de la philosophie. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner, un droit à rendre aux malades. A leurs Caisses et Assurances maladie, à leurs Hôpitaux, mêmes !
_ Le savent-ils ?
_ Cette prévarication est une honte fiscale, qu’il faut éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer, comme le fut l’esclavage et toutes autres tyrannies de par le monde. Ce que nous demandons, est clair ! C’est une évolution de notre esprit, une amélioration que le Maroc politique, ambitieux dans la région et entrepreneur dans le continent, devrait s’approprier et pour son prestige mondial, se l’arracher des pratiques fiscales d’une autre ère !
_ Libérer le Maroc et les Marocains, de cette dépendance archaïque, Allal El Fassi en 1939, n’aurait pas dit plus que ça, Docteur !_ Merci pour le parallèle ! Cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées que nous espérons et implorons des hautes sphères !
_ C’est un peu loin de la myasthénie et de la neurologie ?
_ Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre Constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de la grâce royale.
– Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.
– En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Sans vous parler des nouvelles molécules intouchables et non disponibles, il y a aussi le problème de la Tégéline*. C’est un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande, hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 12 ans ! Sans parler des indigents ni des exclus, les malades ayant des moyens, devaient aller bessif en France, quels que soient leurs états, afin de se faire hospitaliser pour bénéficier d’ordonnances des médecins de France. Seul créneau vital pour recevoir cet extrait du sang, et sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de feu, Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.
_ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?
– Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués ! Et que les pouvoirs publics, municipalités, provinces et régions, nous allouent des aides pour le faire ! N’est-ce pas ? Et notre officine, sans cela devrait fermer !
– Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?
– Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du Ministère de la Santé pour qu’ils entrent en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.
– Pour tous les genres de maladies ?
– Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens, souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.
– Ah ! Vous les taquinez quelque peu, vos confrères, Docteur !
_ C’est une mode, à l’air du temps !
_ Hum ! Avez-vous des médecins dans votre association ?
– Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Paix à l’âme du Pr Berbiche Abdellatif, qui nous comprenait et qui nous aidait. Nous avons des membres honoraires qui parfois, ont matériellement aidés, aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres. Je le porte à la connaissance du public…S’il y a des mécènes autour de vous et de vos lecteurs !
– Que Dieu vous entende ! Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?
– Nos sommes partenaires de réseaux associatifs. Nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique. A partir de Kénitra, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren, dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde. Nous opérons avec constance à travers deux forums Internet ! Nous sommes en partenariat avec la nouvelle Association Marocaine des Maladies Rares, où nous avons des membres de l’AAMM représentés dans celle-ci. Ne serait-ce que la bosseuse interniste, Mme Khadija Moussayer ! Ainsi, et ce depuis 15 ans nous avons offert à nos adhérents des médicaments. Souvent et régulièrement. De même qu’à ces rares demandes qui nous émanaient d’Algérie, où certains malades ne trouvaient plus de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide.
_ Un appel, un Sos ?
_ A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie ! Alors, cher lecteurs, comprenez-nous !
– Et les Ministères ?
– Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs, Jaouad Oudghiri, Rouissi, Idrissi, Noushi, H.S.Bennani, maître Berbich et tous ceux des médecins et pharmaciens, Sekkat, Lahlou, Hachad, M’kinsi, qui nous ont aidé au début comme à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la nouvelle Région qui nous ont inclus dans la capitale. Je dis bienvenue au nouveau gouverneur.
– Quid du Centre de Référence ?
– Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que les successeurs de madame Zouleikha Nasri nous lisent ! Et qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami, un Sefrioui et un Akhannouch, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !
– Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à maugréer, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?
– Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Côté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane ! Le Pr El Houssaine Louardi, lui même sensibilisé par nos lettres, comme son Parti et bien d’autres, avait fait une déclaration en 2011 sur l’ineptie et ‘’ l’iniquité de ces taxes sur les médicaments, qui n’attaquent en dernier lieu, que les malades marocains !’’
– Et vous, à l’AAMM ?
– Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà cet autre axe, civique et citoyen et humanitaire, de nos activités…
– Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?
– Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ? Et ce budget des hôpitaux de l’état, concernés lui aussi par les taxes ! Autant de pertes, d’amputation par le fisc, de leur pouvoir d’achat, d’équipement, de modernisation ou de restauration!
– Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.
– La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes, des contributions plus justes, plus solvables, plus éthiques et équitables, que celles qu’il prélève sur les maladies!
– Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?
– Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien ! Cachez ces taxes impudiques qu’on ne saurait voir ! Cachez la vérité au peuple marocain et à ceux qui souffrent, comme à ceux qui voudraient l’aider ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, Lui-même dis-je, a demandé aux Constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.
– On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !
– Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne, ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ? C’est une équation honteuse !
– On ne voyait pas cela comme ça !
– J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. J’interpelle leur âme de cette AAMM ! Et je prie qu’on l’ouvre au plus vite ce chantier de Roi ! Vite, aidons les malades, leurs sentiments, la citoyenneté, de tous finalement, afin de conforter la demande sociale, qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.
– Un dernier mot, SVP !
– J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !
– Certainement, Docteur !
-Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités !
_ En un mot, SVP !
_ Nous requérons une Réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.
– C’est un réquisitoire ?
– Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.
_ Votre prochaine réunion élective
_ Elle est prévue au siège de l’AAMM, le 17 février 2016. Nous y invitons toutes les bonnes volontés. Ecrivez-nous pour vous informer et pour y adhérer. Nous vos adresserons des bulletins d’adhésion. Phones: 0537376330, o661252005. Adresse : 112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra. Boîte : aamm25@gmail.com. Site Web : http://myasthenie.forumactif.com
Dr Idrissi My Ahmed
Kenitra, le 12 Février 2016
LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?EPITAPHE AU LION DE MOGADOR,
ODE A SI TAÏEB SEDDIKI ET CONSORTS.Je voudrais offrir au Lion de la scène, le génie qui est parti dormir, sans jamais mourir, ces quelques sentences et ces petits mots.Une élégie, un cantique sans rimes.
Si les arts, l’écriture et la peinture, ont de toujours des commanditaires, des amateurs de parmi les mécènes, les rois et les hommes de culture, occis par la facilité locale et la bien pensante indigène, le cinéma périclite et le théâtre se meurt ! Notre ignorance, notre pauvreté en la matière, sont de leurs ressorts, comme sur les desks de nos régisseurs. Ils s’y affairent et ahanent et on sent leurs efforts.
Mais pitié pour les instits marcheurs, les docteurs qui se sont rangés, les malades et les mourants qui restent dehors, malgré l’invasion des mercantis et des marchandeurs. Le socialisme pousse des siens vers l’extrême opposé et l’extérieur.Martyrs de leur évolution contrite, ils gèrent contre soi et les leurs les affaires. Et s’ils cèdent aux impérialismes divers et ce depuis l’été, le pays a besoin, pour ses engagements, de le faire ! Est-ce pour cela, Si Taieb que les saisons nous tournent en ridicule ? Et qu’on arrose et qu’on chauffe en hiver ? Une impasse, une punition, malgré nos prières surérogatoires et de bon cœur ?Certes pas messieurs.Le Purgatoire manque d’imagination et d’eau. Non point, on se démène ! On se déchaîne on invente, on crée. Onpulvérise nos raccords ! On a le vent en poupe et le radieux soleil est apprivoisé. Le Maroc avance, en train TGV ou en TNR. Vers la sécheresse, tu ne le vois pas ? Non, l’espoir est de mise et les pluies viendront sauver l’année. Si tout est devenu sec, on ne sort plus, le soir pour voir, quoi que ce soit, depuis longtemps. Les télé nous ont assagis et sédentarisés. On se terre. Question de mode ou de flousses ! Le théâtre est at home ! Plus de théâtre, c’est dépassé ou quoi, a Si le Maâlem? Plus de planches de salut. On manque de pièces nouvelles et on est à la diète, sans Mercie. Et pire, chacun est agrafé enkysté, muet ou bavard, à son phone en solitaire, enchaîné. Dès lors le théâtre, tu peux l’emporter !
Mais si on cherche de parmi les causes de ces replis, j’en retiens une. On est ivre des pièces dépassées, de vos pièces de théâtres, ressassées ! Devenues comme le vin ancien, des labels d’icônes ? Des étiquettes qu’il faut préserver ! On nous les remplace par des délices qui déchantent, incongrus pour les fêtes. Indigestes,rasoirs, surpassés, des motifs de vomitos et des délits assommants surconsommés.Des délits d’ivresse, as-tu dit Seddiki ?Bourrés de bourrages ! De sommeil s’entend, toi qui crinière aux vents, sur le vertex impérial, blanchie, tu irasdécouvrir, ce que cache le sous-sol des planches. Là médusé tu verras, comme augures et pythies, des prophétesses et des déesses. Bonnes à faire jaser sur tes scènes ! Mais qui jouera leurs rôles, sans toi pour les diriger, pardi ? En les instruisant, en les amusant, en nous faisant rire et réfléchir ! Parfois, de plaisirs jouir et taper…des mains. La bande débandée, s’est éclatée ! Kana aboukouma li Saliha. Wa kanateoummoukouma Saliha !
C’est de toi Taïeb ou de madame Student ces mots ? ‘’J’aime les gemmes et en tant que femme, les camées’’. Ça va mieux, sans le dire. Camées, elles n’ont pas besoin de cadeaux. Elles deviennent utilitaires en silence. Taisez-vous les femmes ! Pas d’insinuations inutiles. On ne va pas l’incinérer. On l’encense, le manitou, on prie sur son âme éternelle et on l’enterre, selon le modus operandi.
Nous célébrons un mort. Prier sur un homme. Et un millier de gens, de parents et de fans, respectueux, te conduisent là où tu sais. Le cadeau, l’offrande est en elles. Pas de trivialité. Il a été un père admirable, un artiste, un lettré, un homme plein de sens, admirable, aimé et respecté ! Nous ne mentons pas à faire ton élégie.
Dieu, le Créateur, n’a pas besoin de se rassurer sur nos crédos. Dieu n’a pas besoin de se révéler à nous. Il est en Ses créatures, dédié et dédicacé. A Lui l’âme et le miracle des corps et de la vie. Face à notre intelligence et notre conscience, face à nos sens restreints et rabougris, il y a la vie dont nous ignorons les repères. Et face à nous, de tous les côtés, il y a tout cet univers qu’Il a fait. Un cosmos,sans limites,qui nous défie d’en connaître les origines. Surtout celles du Concepteur, Celui qui les a faits.
Mais, est-il resté dans ses plafonds, ces portes et ces lits qu’il a façonnés, le menuisier ? Je parle de My Othmane Oudghiri, le maître de Si Taïeb Laalej ! Le scénariste reste-t-il, comme l’auteur sur ses planches et dans les théâtres et les décorsqu’il a montés ou sur lesquels il a agi ?
Dis-moi si Taïeb Seddiki, toi qui vient de partir dans le Barzakh, tu m’entends de là ? Je ne parle pas du corps, offert à la terre comme l’ultime acte de ta dernière scène. Le clou planté sur la porte de la maison cédée, selon l’anecdote asinienne est un pari. Uncorps cloué, non pas sur une croix de bois, mais sur une porte intergalactique, la Terre.Et puis, si l’homme peut habiter dans les maisons qu’il fabrique, la Déité, Elle, n’y est pas consignée ! Si mon père ou mes ancêtres, sont en moi un peu, comme ces gènes ataviques et irrédentistes, qu’a-t-il l’objet de lié et de physique avec son illustre créateur ? La signature en bas du tableau !Est-elle le tableau ou le corps et l’espace de l’âme, l’habitacle, de celui qui l’a peint ?
Ou,que reste-t-ilchez certains humains,comme vestigesde leurs ancêtres ? Colons, impérialistes ou tyrans, martyrisant les peuples, opposant les pays et déchirant, ostensiblement et sans voiles,de nos jours mêmes, de prestigieuses nations ? Des bêtesimmondes et c’est péjoratif pour celles-ci, comme qualifiants injurieux et argument ! Des humanoïdes, civilisés ou pas, démocrates ou fascistes, gênants de par leurs tendances abominables et criminelles ? Dites-moi les Taïeb-s, que dis-je là ?
Nos contemporains méritaient que vous en fassiez, les caricatures charitables ! Des tragédies, à leurs mesures, de pirates, de monstres et de corsaires ! Des comédies pour les maudire, les médire ou les corriger simplement ! Les apocryphes inassouvis, les tyrans aux fausses tendances, religieuses ou démocratiques, fallacieuses et faussaires, les entités bestiales sanguinaires, aux mœurs antédiluviennes fossiles ? De qui tirent-ils les gènes ou pire encore les ficelles et les armements ? Du hasard, le destin de Dieu, (hacha li Allah), de Satan ou des richissimes illuminatis ? Sont-ce les E.T. ? De qui tirent-ils les essences enfin, pour causer aux hommes, tant de guerres et de crimes anti humanitaires ? De là où vous êtes les Taïeb-s, faites-nous en le théâtre, pour les cribler là sur scène et dénoncer ces horribles Machiavels ! Voire de les corriger en rigolant : ‘’castigatridendo mores’’, c’est dépassé comme sentence, je crois !Seddiki va se réveiller de son lit et me crier. Tu rêves Docteur ! Ces indélicats sont à jamais incorrigibles. Je te l’affirmerais le jour de la Résurrection et lors du Jugement Dernier.
Sommes-nous, avec eux en premier, les maudits de nos gènes et de nos héritages ? Enfermes dans la malédiction, fanatique et raciste, de nos égotistes entités? Plus près de nous. Il y a quelques observations. Voire en plus pacifistes messages. Comme ces chromosomes qui logent chez Nour et qui actionnent Adam, mes deux petits ! Je ne pense pas qu’on livre à nos bambins toutes les haines, en héritage ! Mais les médias et les politiques, les programmes scolaires les édifient et les cultivent, s’ils ne les dopent et les formatent, avec extase extrémiste et abus de langage !
Dieu, donc n’est pas à l’intérieur de Son œuvre. Nous ne sommes pas en son sein ni une partie de sa chair, pour les plus chrétiens d’entre nous. Ce serait alors, une part périssable de Dieu et ça ne saurait être un critère solvable ni honorable de Sa déité ! Dieu ne peut pas être confondu avec la multiplicité de Son œuvre. Aussi belle soit-elle ! Une œuvre qui défie tous les hasards, de par ses calculs, leurs nombres et leurs complexités.
Dieu ne peut être confondu avec son œuvre qui tombe en jachère, qui périclite et qui meurt. Fussent-elles aussi fantastiques et admirables, ses œuvres ! Je cite en vrac, ses créatures, la vie, ou ces astres,cet univers incommensurable et ces étoiles. Ces galaxies, qui nous déconcertent et nous défient. Puis cet espace-temps incommensurable ! Mais, elles sont Son œuvre, pas Lui ni le chez-lui, même s’il en perce les recoins subatomiques, les plus infimes des corps, des vibrations, des ondes ou les masses colossales les plus éloignées.
Si Taïeb, ne condamnons pas notre quasi futile virtualité ! Je dirais notre punctiforme instantanéité ! Et ne confondons pas le théâtre, la scène, les décors, avec ceux qui les montent ou celui qui les écrit !
Les Taïeb-s, qu’en savez-vous maintenant que vous êtes de l’autre côté du jeu et des chants, loin des livres, ivres de jeux de mots et des planches où vous vous manifestiezet où vous festoyiez ! Seddiki, tu aurais dit, toi, manifestoyiez*! Parce que pour toi, il me semble que la vie était une large planète, un théâtre universel, ou les jeux de mots faisaient fureur et donnaient un sens à la joie et la vie. Et, tel un seigneur,dans ou sur son domaine, tu te confondais corps et âme, en bagouts inclassables, en plaisirs inextinguibles et inlassables; avec ton admirable et passionnante vie.
Tu as bien vécu, vous avez bien vécus, messieurs et longtemps brillé. Mais jamais assez pour toi, Laalej ni toi Seddiki, ni pour nous enfin. Car l’amour et la dignité, Lallala Dignité, sans arrogance, mais avec fierté, le respect et l’admiration, à vous nous liaient. Et, vous deux, certesvous lesaviez !Il suffit au lierre d’être vert et de s’attacher là où il peut s’agripper. Tu demeureras aussi vert que brillant. Les bambous se souviennent du Wali qui s’en était moqué de leur verdeur, en recevant, il y a dix ans, leurs odes. Les a-t-il lus, mes chants ? Nos élites quand elles reçoivent des félicitations, nos illustres ministres pour leurs postes, les walis, les conseillers, les chefs de Parti, parlementaires ou simples quidams, que ne prennent-ils le temps poli de répondre aux vœux qu’on leurs et aux compliments qu’on leur fait ! Oui, c’est un plus,la politesse, comme dimension. Une concitoyenneté rassurante, une courtoisie de grande classe. Si elle rassure des fois, ou émeut les épistoliers du dimanche, elle apporte un plus de prestige à ceux qui les signent. Comme Fidali, quand il féconde sa peinture par son sigle ou El Assal, qui émarge ses beaux tableaux !
Taïeb, qu’avons-nous de mieux ou plus que les bêtes que nous écrasons par inadvertance, ou que nous mangeons goulument ? La supériorité de la race ou du langage ? L’identité des conquistadores du Nord ? Le poids, la taille, l’intelligence, la conscience, la cultureoù tu t’activais, ou une partie de l’esprit de Dieu ? Puisque tous les Nobels comme les richards et les leaders, comme les malfrats et les dealers,et lesdits moins que rien, succomberont tous, sans exception !
Parallèlement Taïeb !La tortue amputée, comme les oiseaux hôtes de ces arbres, adore de me voir arroser le jardin. Par ces mots, je verse ces vers sur le tien. Elle s’arrête, par pudeur ou de peur, sinon par respect, quand il me vient de la rencontrer. Un moment après, je priais, en pensant à ton âme Seddiki. Comme à mes douleurs et mes peines, à mon fils éloigné et à mes patients malades,aussi. J’ai lancé des vœux de repos, verséstels ces mots que j’avais écrits sur Al Bayane, à la suite de la perte de ton frère, que tu appelais tendrement et par respect, Azizi. Et, enm’adressant à Dieu, pour nous exaucer, voilà que le rare crapaud, que je n’ai jamais vu au jardin, se met à coasser. Je n’ai pas dit croasser, je laisse ça à la noire victime des renards ! Qu’a-t-il dit en m’entendant ? Etait-ce un dialogue impromptu, une chicane ou une prière conjointe ? On n’en sait rien !
Les troncs bruissent en se frottant les branches. Sans le vent, cet autre ne saurait se gratter au mur de clôture, pour sentir qu’il existe et ainsi chasser les parasites qui lui collent aux feuilles. Par-delà le terrain vague, verdi et fleuri, en ce printemps sec qui défie les gouvernants, mon regard croise un chanteur de cuicuis. Il est attaché, en oblique sur l’une des branches de cet autre bosquet. Et son chant agace le nouveau chien du nouvel avocat, qui ne comprend rien aux litanies ! Faute de le comprendre et de lui répondre dans la langue qu’il sait, l’écho face au Bar-Lev, lui tient compagnie et amplifie sa voix. Mon regard se fixe sur les hauteurs de cette rangée d’immeubles envahissant des voisins qui me cachent le bon Dieu, le fleuve et le port, en perçant les nuées. Tel est mon monologue !
Les échelles des toitures, ces antennes hideuses, reliefs des années de plomb, commencent à céder leurs hauteurs à ces oreilles perfides qui écoutent lessatellites. Ces émissions culturelles et d’information ou de détente défient le temps ! Au contraire des plus noires et polluantes, ces fumées toxiques et pathogènes, des 5 cheminées de cet Onee de Kénitra. Ou comme ces panneaux publicitaires horribles par endroits, ces pénaux hideux, qui nous défient et polluent l’esthétique de la cité de Lyautey. Et c’est grâce à cette radiotélévision, que j’ai suivi ton enterrement et la soirée qui t’a été dédiée, en hommages, il ya longtemps ! Et puis en cet instant ta pièce, le kaftan d’amour. Salut l’artiste !
Ces émissions de télévision, envahissantes, fanatiques ou vicieuses, nous apportent des valeurs,parfois douteuses ou intrépides, qui nous sortent de nos cultures poudreuses en nous mettant aux pas, au rythme des pays avancés. Elles stimulent nos productions, c’est un fait ! Des idées déconcertantes qu’on sait mal intégrer, nuisibles qu’elles sont parfois. Car ces perfides services satellitaires, n’est-ce pas, nous déstabilisent en défiant nos gouvernants pacifistes et nos avancées rassurantes.
A côté des fadaises locales et des berceuses importées, des pubs envahissantes et invétérées, nous assomment. Face aux inerties indigènes et indigentes, la multiplicité des stations défie l’entendement. Les idées interdites, les films obscènes, s’ils libèrent certains dérangent la majorité morale des gens réguliers et des bien-pensants que nous paraissons être. Ou devoir être, entre schizophrènes, on s’est compris ! Et là, je me demande les Taïeb-s, où sont vos successeurs ? Les génies catapultés, ne font que chanter pour nous distraire…De quoi au juste ?
Commencent alors la chicane des forums injurieux ou complaisants, rehaussant les interdits et jactant sur leurs précipitations. Prévenance ! Cette prophylaxie ressemble à un interdit et devient un excitant. A ce stade ils ne font qu’enticher la masse des interdits, qui gagnent en célébrités et en auras, sans mériter normalement autant. A titres préventifs, bien des vaccins sont en ce moment conspués ! Demain, dans un siècle, le Ministre les interdira.
Face à ces défis et à ces manques, je me répète. Et, si je prie Dieu pour le repos de vos âmes, je demande à vous les Taïeb-s, Seddiki et Laalej, où sont donc vos successeurs?Ternis ou enterrés ou qu’on ne les ait pas fabriqués ?Recevez ce panégyrique, forgé de demandes insistantes aux Responsables,afin d’honorer vos successeurs et pour relever le deal de l’éducation, de l’enseignement et de la culture. La charge qu’ils ont de réveiller la culture dans ce bled, est honorable et primordiale. Elle est à la hauteur de votre génie et au respect indu à ceux des instituteurs et des professeurs qu’il faut encourager et ménager, au lieu de malmener pour un dernier mot ou un vulgaire pactole.
Je pense que pareilles conclusions et sermon eussent pu être inscrits dans vos testaments ou sur vos pierres tombales, pour une meilleure succession. Une succession qui n’enlèvera rien à votre génie et qui tombe à point nommé, comme une épitaphe !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 07 février 2016
DR IDRISSI MY AHMED
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROCINTRODUCTION
LETTRE AUX CONGRESSISTES DES ASSISES DU MÉDICAMENT :
OTEZ CES TAXES INIQUES POUR MIEUX SOIGNER !
Ce serait un incommensurable déni de justice que de laisser appliquer les taxes de Douane et de TVA sur les médicaments, sans réagir ni donner votre avis, sur cette question prégnante qui intéresse au plus haut point votre santé, que dis-je, celle de votre vie !
Merci à vous mesdames, messieurs et chers professeurs, de votre vigilance et de votre implication civique, pour la défense des malades, femmes, jeunes et vieux , démunis ou pas, de leurs droits moraux à ne pas être exploités par un fisc humainement aveugle et étroit. Une machinerie sans âme, qui fait de l’ombre aux actions humanitaires et décisionnelles de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le protège, lui et sa santé, pour le bien de tous les Marocains.
Une petite mise au point de votre part, serait utile, pour expliquer aux citoyens malades et aux erratiques exécutants les droits élémentaires des malades à ne pas être exploités durant leurs maladies pour sur leurs états de maladies. Ces dénis de justice et exactions fiscales iniques, sont opérées sur leurs têtes et à leurs dépens.
Voici le texte à exploiter lors de votre congrès, ‘’les Assises du Médicaments’’ organisées le 12 décembre 2015, par notre admirable professeur et ministre de la santé Si Lhoussaine Louardi. Bonne lecture et merci de ce que vous pouvez en faire, mesdames et messieurs les congressistes, lors de votre rencontre et autour de vous, par la suite afin de sensibiliser, les Marocains, corps et âmes, les ministres, les conseillers et leurs consciences ! Merci à vous pour tout acte militant, juste et sincère.Bien à vous ! Dr Idrissi Ahmed
« DE LA REFORME DES TAXES SUR LES MALADIES, REQUISITOIRE AUX GRANDS DECIDEURS »« SUPPRIMEZ CES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES ! »
Défiscaliser le parcours diagnostic des malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, sur le circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares, voilà un deal pour de vrais leaders. Messieurs Dames les Conseillers de SM, les Ministres et les Parlementaires, ouvrez-nous votre cœur, ouvrez votre esprit à ce qui est juste, crédible et humanitaire. Agissez en faveur des Marocains ! Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre bonne gouvernance, en matière de santé.
HONORABLES CADRES,Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer ! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent ! Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que les maladies occurrent ? Est-ce clair ?
REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,
Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !
VOICI NOTRE REQUÊTE
Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dîmes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation ni la prétendue politique de proximité !
EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS
Alors, est-ce trop demandé aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible ! En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !
APPEL ET INVOCATIONS AUX RESPONSABLES
Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les Conseillers de SM, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous ! Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !
ÉCOUTEZ LES CONSEILS ET LES DIRECTIVES DE SM LE ROI !
Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les évènements. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence ! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation ! Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !
TENEZ A VOS PROMESSES ELECTORALES !
La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral ! Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, dans 3 semaines, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins ! La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !
VOICI LES ATTENTES CITOYENNES
Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !
DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INIQUES ET ARBITRAIRES !
Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.
ASSUJETTISSEMENT ET ENTRAVES OU LE SYNDROME DE STOCKHOLM
Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile ! Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !
CES PENALITES PARTIALES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,
Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !
LES REGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETE
Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies ! Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches !
ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !
C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !
AU LIEU DE LEUR FAIRE SUBIR CES EXACTIONS FISCALES ANTISOCIALES…
Consolidez leurs droits aux Marocains par le civisme de leurs cadres et de leurs lois ! La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis ! L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !
Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, Avenue MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC,
TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.c…TERREUR SANGLANTE A PARIS, UN VENDREDI 13 AU BATACLAN
Je place tes mots en exergue, Colette.
Si seulement j’avais la chance de trouver le tiers de tes mots…Je ne sais quoi dire. Je suis à la place des personnes qui attendent des nouvelles, à la place des blessés, des Médecins. Envie de vomir. Le ver est dans la pomme.
Paris, le vendredi 13
Pour ma part. Je suis confus, dégoûté, ulcéré et avec déjà mes souffrances ‘’propres’’, il faut dire ‘’sales’’, celles où que je vois, vivre en souffrances et mourir, les autres, les malades. Et là, dans mon propos, des innocents !
On instrumentalise la religion.
Epouvante, horreur, effroi. Les assaillants terroristes de Daech, le mouvement hostile et barbare, mènent une mission suicide contre la France. Si c’est bien vrai que soit l’EI, tant sont nombreux les adversaires sur ces champs de destructions et de crimes.
Les dieux interfèrent dans la démocratie et face au colonialisme. Le pire est qu’on instrumentalise la religion en politique depuis bien des lustres déjà. On embobine les croyants, devenus une armée, issus de bien des pays. Des jeunes, aventuriers ou des mercenaires, d’anciens prévenus, sont prêts à mourir en martyres et à tuer pour le paradis.
On dévie les mots du Coran et ses paroles de leur époque et de leur sens. On dévie l’histoire religieuse de sa valeur intrinsèque première, par nationalisme politique, un fait pas toujours judicieux, certainement étroit !
Mémoire, culture et médias
Pour lui. Elle ne répond pas. Elle me manque. Je ne comprends rien. Je ne vois pas bien. Je ne sais pas ce que je vois. Je n’en ai pas conscience. Je n’ai donc rien vu. Je n’ai rien compris et n’ai rien retenu. O mémoire, ô Alzheimer ! Suis-je endormi ou que j’ai rêvé d’attaque et de guerres sans me souvenir ? Sont-ce les informations d’Euronews ou des souvenirs qui reviennent à la surface d’un cortex effacé ? J’ai peine à croire qu’on en soit arrivés là, à Paris !
Pour ma part. Paris la ville lumière, la cité où Nour, ma petite fille, a vu le jour ! Je suis placide et atterré à la fois, ne sachant quoi penser ni qui maudire !
Comme une bête qui va à la morgue chercher refuge, j’ai pour de vrai le cou dans une minerve. Les membres affaiblis, mal assurés, douloureux et tremblants. Et c’est tout comme les pensées et les idées, que je crois miennes et qui ne le sont pas !Prosélytisme et endoctrinement
A y penser ces slogans, c’est de l’intox et de la propagande. Ce sont en fait des carcans d’ignorances et de bourrages multiples du crâne, des chaînes de questionnements effacés et un poids, des boules qui limitent toute certitude et connaissances libres ou judicieuses.
C’est certainement le cas de tout un chacun, sur le Net et sur terre. Nous réfléchissons, tel un miroir. En copiant sur autrui la silhouette de ses infos, celles de nos idées finalement. Copies-collées. Notre langue et nos cultures, sont chez nous multiples et contradictoires. Je n’ai pas dit complémentaires, hélas, mais elles subsistent comme des particularismes et des richesses, parfois !
Nos identités, où que l’on soit, sauf exception racistes, figées et fossiles, sont une flopée d’ADN, tribaux, triviaux, de langues triturées depuis l’antiquité et les premiers empires ! Voire les premiers pas de l’homme debout, qu’il soit sapiens ou pas, comme maintenant !
On pense ‘’formatés’’ selon les clones, ces maîtres, qui nous génèrent ou qui nous encadrent ! Selon les seuls axes induits par nos formateurs et nos médias ! On nous dicte, dès l’enfance quoi penser et en qui ou quoi croire. Manipulés, endoctrinés depuis le berceau, dopés, garantis, tamponnés du label des certitudes, trompés que nous sommes sur toutes les lignes. Nous sommes ce qui nous sommes. Des êtres civilisés, supérieurs aux voisins du bas et à leurs folklores. Hic et nunc, I am !
Colette, je dois travailler et écrire, entre deux patients. A l’écoute de moi-même et des informations. Là, je continue, un peu plus détendu, apparemment ! Mais je sais ce que tu endures pour positiver et exister, toi et les tiens ! A Paris, outre la culture et la civilisation, vous avez de bons médecins ! Je t’admire, pour ta lutte, néanmoins ! D’autant plus que je n’ai pas ton courage. Je n’aime pas ou du moins, j’ai peur des destins durs…Ou que j’en ai assez bavé, comme ça ?
Chère amie, je reste toujours en colère, contre ce qui vient de se passer à Paris, chez toi, et qui risque de péter au Maroc, chez moi ! Pays ouvert, entêté de par son hospitalité. Une passion vécue comme un dogme, quoique déstabilisé sur des fronts multiples, tant au Sud qu’à l’Est, en face de nos voisins et orgueilleux frères. Ténacité pour défendre son entité, son territoire, ses identités et sa sérénité.
Perplexe, je dois, chercher je mot juste, la vérité, à l’intérieur des idées et des infos disparates, que je perçois sur les médias d’ici et d’ailleurs !
Des questionnements.
Face aux Soviets d’hier, on a recréé les Croisades. De toujours et de plus, c’est la main sur le pétrole, le marché des armes et la protection d’Israël ! Qui a façonné et laissé s’exacerber ces fous de Dieu et déments d’Allah ? Qui, par duplicité et doubles jeux encore, les ont politisés et induits dans de sombres et criminelles erreurs ? Hier, ce furent de longues années de guerres imbéciles, ignobles, entre l’Iran et l’Irak, l’Afghanistan, l’Irak déchirée toujours, la Lybie éclatée de Sarko, et toujours la Syrie, la Turquie à la limite et le Pakistan. Pas si sûr comme pays, même pour le faux reclus de Ben Ladden, qu’Obama aurait cimenté, dans un sarcophage pour le jeter en mer ! Avant-hier et il y a cinq jour le Liban! A quelles fins immondes se battent-ils, nos frères humains ? Je le professe ne ma qualité de médecin, épris de civisme, d’universalité, francophone et musulman.
Qui les pousse, au nom de quel dieu, (innocent) et de quelles sectes coupables ? Au nom du pétrole, de la sécurité d’Israël ou de la triste et violée Palestine ? Contre qui et pourquoi les avoir entretenus, ces barbares au drapeau noir et ces extrémistes divers ? Des ennemis de tous ! Des gens civilisés d’abord, de toutes les étoiles et de toutes les couleurs, sont-ils leurs stupides créateurs ? Mais, qui nous dit que ‘’les autres leaders de la région’’, sont innocents des malheurs de Paris, de ce vendredi 13-là ?
Raid et carnage au Bataclan
Je n’ai rien compris. Je ne comprendrais rien à cet échiquier de barbares envahissants et de meurtriers en colère. Je veux te dire ce que je sens. Mais ça ne vient pas. C’est insuffisant, contradictoire et parcellaire. Je manque de certitudes et je ne crois en rien de ce fait. Afin de rester objectif, voire positif dans ma dénégation de ce qui m’entoure.
Il y a comme un vide en moi, une effervescence créée, tenue en laisse ou en otage. Comme dans un état psychique de réflexion-hésitations-doute.
Une situation qui fait péter mes convictions d’humain…Qui est cette humanité en guerre contre tous ? La faim, le sang, le mépris, majorés de haines…Toute une culture ! Riches et civilisés face aux pauvres et aux arriérés, je balane entre les joies des premiers et les malheurs des plus nombreux autres !
L’immondialisation*
On est quoi au juste, avec toutes ces injustices, ces outrages et ces mensonges ? Ces perversions, ces guerres sournoises et ces attaques terroristes, fourbes ou affichées, qui font éclater là des tribus, et là, des états et des nations ! Et la honte de l’humanité, tu la boiras, Docteur. Sauf celle des monstres que cela enrichit et qui visiblement, en prospèrent.
Au moins 129 morts. 352 blessées, dont 99 dans un état grave ! Paris, by night. La ville lumière explose de sang ! Des stades, des boîtes à musique, des marchés, des journaux…Ailleurs des bus qui brûlent, là des ados munis de tire-boulettes ou de pierres, qui se sautent ou des lames qui virevoltent, en l’air !
Et plein de bavures et d’excès, d’actes ignobles ou de dépits, sans lendemains, qui ne présagent d’aucune paix dans le monde ni d’aucune fin. Les States, la Turquie, le Liban, hier ce fut un coin d’Algérie, Marrakech ou de temps à autre, des dizaines de morts, quelque part en Afrique, ou par centaines, régulièrement, au Moyen-Orient!
Qui a créé ces machines de guerre ?
Sophistiquées et artisanales à la fois, armées de matériel de guerre clinquant neuf, voici l’EI dans sa barbare et archaïque splendeur ! Engoncés dans leurs crédos déphasés, voici les cruels barbares qui se sont trompés de millénaire ! Qui a créé ces » outils » de honte, de haines, d’injustice et de scission ? Pour les imposer à ceux qui sont fracassés dans leur sous-développement et leur pauvreté originelle. Qui les a créés pour les imposer aux pays réduits en flammes et au pire ? Là, au Moyen-Orient, dans les plus hauts faits de la barbarie, pour terroriser cette dite-humanité toute entière !
Ou, est-ce pour chercher justice et droits, afin de vivre chez soi ? Vivre en toute quiétude et démocratie, par la même ? Tu parles ? En toute égalité ? Jamais ! En toute liberté ? Pas du tout ! En toute fraternité ? Never, my love!
Pâles estimes !
Ils sont réduits à l’état de prisonniers, dans leurs îlots terrestres, de Palestine. On a parlé de pogroms, de camps de concentration, de murs, d’ethnocides ! Ce sont des infrahumains, réduit l’état de dynamite et de détonateurs !Des bêtes immondes non humaines, ivres de pétarades stupides et de carnages odieux, pour ceux qui les y réduisent et selon les thèses de leurs détracteurs !
Ils se vengent ? Ou réclament-ils justice, seulement, en tuant, en copiant les films de terreur et d’effroi ? En s’explosant, faute de guerre ordinaires et d’armes sophistiquées, judicieuses, à l’instar des geôliers qui les emprisonnent ! Ce n’est pas une guerre, c’est la honte des impuissants, face aux maîtres de leurs destins et de leurs sombres calvaires !
Attentats suicides et carnages,
Sept kamikazes et des centaines d’otages. Des tués et des blessés. Un bilan de guerre sur le sol de l’hexagone français.
Confusions et cumul d’amalgames entre l’affaire de la Palestine et ceux des pays arabes. Ces actes barbares et cruels, ceux du terrorisme aveugle et d’autolyse, ces guerres sacrificielles, leur font perdre leurs derniers sympathisants en Europe et leurs ultimes atouts pour refonder un pays sur le cadavre de leurs terres ancestrales…Seulement tout le monde a enterré ses ancêtres sur cette terre biblique, plusieurs fois spoliée, par les luttes, les exils. Je parle des palestiniens. Daech dessert la cause palestinienne et celles de l’humanité entière.
Cette terre était devenue comme un porte-avion américain ! Un bastion dépassé de mode et hors besoins ? Mais de toujours, arrogant et fier de ses alliances, fort de ses aides occidentales démesurées, pugnace et invincible, de par les soutiens généreux et inconditionnels, bravant les conseils et les retenues ! Prolixe dans ses initiatives bellicistes ou ses revanches guerrières ! Bardé de centaines de bombes nucléaires, face aux Soviets d’hier…
Alors une solution, la paix vite ! Ou le nettoyage ethnique, définitif, primitif, injuste, illégitime et cruel ? Une éthique pour calmer l’esprit dérangé de ces fous de dieu, on en a grand besoin. La paix sincère pour tous, face aux affres des terroristes et des prétendus islamistes. Des gens excédés qui se liquident aux détails en Europe et qui tuent en quantité massives au Proche-Orient.
Ils ne sont pas réalistes ! Ils n’ont pas raison de s’éclater au concert ni de se faire tout un Bataclan ! Car ils se font des ennemis de leurs tarées ou justes causes ! Non seulement à Paris, victime propitiatoire, objet de représailles, mais dans tous les pays du monde ! En attendant, Paris stigmatisée et ses amis, souffrent intimement de leurs stupides et dévoyées guerres. Le djihadisme terroriste, un mal dément et satanique, anti pacifiste par nature, est en train de chercher non seulement sa propre destruction, mais celles des terres d’arabité et de l’Islam réel, pacifiste et serein.
Kénitra, le 14 novembre 2015,
Dr Idrissi My Ahmed,
De Colette,
Mon Cher Ami,
C’est rare mais j’avoue que je ne trouve pas les mots, mais je dis merci pour les tiens qui résument tout ce qu’on peut ressentir au fond de notre cœur, envie de dire Pourquoi ? Comment en sont ils arrivés à être radicalisés ainsi, au nom de quoi ? De la religion ?
Comment peut on imaginer un homme sans sentiment pour arriver à savoir abattre (et je pèse mes mots) des humains qui ont peut être tout simplement eu envie de décompresser en allant boire un bon verre à une terrasse ou se détendre en allant dans une salle de théâtre. Comme me dit souvent Alain, le vers est dans la pomme, à cause de qui ? à cause de quoi ? À cause de nous ??
Quand nous allons sur le Cap Gris Nez, chez la Maman d’Alain, plus d’une fois il nous est arrivé d’avoir dû éviter de justesse, des migrants qui traversent l’autoroute, je t’assure que ça fait froid dans le dos et si nous avions eu un accident, comment vivre moralement après cela ?
Je reste persuadée (mais ce n’est que mon « humble » avis) que l’arrêt du service militaire, la fermeture des frontières et j’en passe, pourraient être un gros point négatif mais ce que je dis, n’a pas de valeur ou alors très peu.. Le monde est fou, l’homme est fou… Où va-t-on ??
Merci d’être ce que tu es et j’imagine combien ton travail doit être pénible quand dans ton cœur, il y a tant et tant de choses, des questions sans réponse. Ta sensibilité doit être à fleur de peau, je regrette souvent et sincèrement de ne pas avoir la chance de te connaître physiquement, j’aurai aimé parler, t’écouter, faire vraiment ta connaissance mais j’ai déjà la chance de te lire et c’est un privilège pour moi.
J’ai mes rdv pour l’Irm et radio du squelette en entier et en 3D, pour début décembre, ça bouge et j’aime ça, j’attends maintenant la convocation pour le rdv avec le confrère du Professeur Assaker. Tu sais, j’ai encore au travers de la gorge le fait d’avoir dérangé un grand Monsieur tel que lui, 6 mois d’attente pour le rencontrer pratiquement inutilement. Même si je n’étais pas en cause, je n’ai jamais été aussi gênée, plus que cela même, mais bon…
Bon dimanche, toute mon Amitié pour toi et ta famille, bravo encore pour ton adorable petite fille, elle ira loin avec d’aussi beaux yeux..
Tu me touches au plus haut point, si mes joues changent de couleur et si une larme monte un peu, c’est bien grâce à toi et pas aux oignons… Je te tiens au courant dès qu’il me sera possible de faire des galipettes ou des concours de vitesse à 4 pattes avec mes petits enfants. Bon dimanche. Je n arrête pas de relire tes messages, je t’assure qu’ils m’apaisent.
Je me gratte la tête pour trouver quelque chose d intelligent à te répondre. Ça va être dur. Promis, je vais répondre à ta missive et qu’elle missive… Ouf, je suis blonde et née en Belgique, j’ai des excuses. Lol. Un peu de patience et tu recevras mes quelques mots, loin d’être aussi laborieux que les tiens. A très vite, Alain rentre à l’instant, je vais rallumer mon gaz pour notre pitance. Je t embrasse
Ma chère Cole,
Les chiens font moins de cacas que les humains…Lisez ou écoutez les infos ! C’est avec du sang des » leurres » qu’ils font du pique-à-sots. L’humanité fait tâche dans la création, c’est son chef-d’œuvre. Elle n’est pas sauvage, elle n’est pas animale, elle est criminelle cruelle et féroce barbare !
Un tweet au bon Dieu,
Des besoins de la ville au bon Dieu.Les ingrats iront en enfer.
Tornade de délires dans une vieille calebasse
Courbé, la nuque pendante et endolorie, à ne plus pouvoir supporter sa propre tête, le dos penché, les membres tremblants, le pas mal assuré, en face d’un groupe qui s’avance, le vieux parlementaire fait quelques pas dans sa ville de retraite. En sortant voir le peuple, il veut s’éviter la sédentarité et voir encore un peu en les gens pour ne pas perdre de sa proximité et de sa popularité. Perclus, comme les partis ruinés par leurs diatribes et la politique des patchs, dont il a démissionné, il lui reste une petite retraite pour s’acheter encore des médicaments. Et faire quelques pas sous le soleil auquel l’ancien homme des coulisses et des labyrinthes, s’était peu exposé. Le peuple et la lumière de Dieu, quel bonheur, pense-t-il, ému !
Qu’est-ce qui vient en face ? Sont-ce des mercenaires, se dit-il ? Des Daech d’importation, des GI qui viennent avec les Russes nous éliminer ? Il s’écarte vers le mur, par instinct et regarde vers le haut par sagesse. Un bruit de drones, version apocalyptique d’Hollywood, vous l’achève de peur, dans cette ville de cauchemar éveillé, où il vient terminer ses jours. Il en tremble à vous communiquer les secousses de son parkinson.
Non, ce sont que les monstres de la ville. Une petite descente pour la frime. Balak, ânedak, hayed mène trégue ! Dégage, le vieux ! Le monde appartient aux plus mauvais, lui lancent-ils en musique de rue ! Gonflés d’arrogance et doublés de mépris, c’est une marque d’intelligence, qui témoigne de leur adaptation au milieu. Sont-ce les fils des nantis et nos riches élus qui s’éclatent si ostensiblement ? Que non ! Qui oserait les indexer par les temps qui courent !
Ils n’ont pas besoin de faire le trottoir ni de le réparer ! Le trottoir et ses dépendances appartiennent alors, à leurs amis ? A ceux de leurs protégés qui exhibent les fonctions de leurs amis pour se permettre tout ce qui bouge !
Des népotistes ? Non, ceux-là, ils sont discrets ! La ville, la rue, sont à ceux qui roulent les mécaniques. Ceux qui vous montrent leurs muscles, leur nombre, leur inculture, leur ignorance, leur anticivisme, la carence de leur morale et les vertus de leurs armes !
Notre Parlementaire regrette que l’Education Nationale en soit venue à les rejeter dans la rue. Il constate que c’est elle qui est en défaut. Elle, et les faiseurs de cours, de programmes, de budgets et de lois, en sont les causes de leur amoralité de drogués, de leur criminalité et de leurs conduites de barbares. Il se remémore ses joutes au Parlement. Des années fort nombreuses durant, avec des sommités qui ont les belles heures de ce parlement. De profundis, Allah yarhamhoum !
Il revoit les récentes images de télé et les scènes de crimes perpétrés par les colons en Palestine. Puis celles, abominables, qu’il a vues sur le Net, là où s’inventent toutes sortes d’horreurs inhumaines ! Les guerres civiles et entre frères de même religion au Moyen-Orient le déstabilise même sur le plan de son crédo de musulman ! Nous, ça, faire ça entre nous ? Quelle humanité sordide ! Puis, il se réveille au réel. Ces ignobles énergumènes roulent les hommes et les poussent aux guerres ! Eux, ils sont en sécurité dans leurs pays, fermés, par égoïsme, certes, mais aussi, par prudence ! Ils ont de puissantes machines, terre, air, mer, espace ! Ils roulent sur de l’or. Ils nous roulent et eux, ils roulent dans de fastueuses mécaniques. Peu importe ! Les vrais champions, existent. Salut aux jeunes nôtres, à ceux qui s’illustrent de loin et hissent notre drapeau. Ils aident les leurs, discrètement ou de visu. Et c’est très bien, ainsi !Cette image lui revient et l’obsède.
Tels des rouleaux compresseurs, aux cylindres compacteurs, les bulldozers se ruent, sur les piétons, comme à la sortie des stades. Armés de cimeterres, les hooligans, vont nous laminer, ou nous écraser, comme le furent ces pauvres pèlerins de Mina, en Arabie, 2222 personnes écrasées, asphyxiées à la Mecque. Heureusement qu’il a été au pèlerinage, lui, El Haj Bassou, avec sa Hajja, avant que le nombre des pèlerins n’engendre des mesures contraignantes et des quotas de rigueur ! Et puis, c’est devenu si cher de tourner autour de la Kaaba. Ce symbole cubique est menacé et assombri par ces nombreux immeubles de luxe, hauts de 300 mètres et plus. A en perdre sa sacralité première ! Et à décourager les Musulmans ! Qu’Allah me pardonne, ces idées qui m’assiègent ! Se dit-il.
Il se réveille mal de ses divagations nostalgiques. En voulant s’écarter de la horde et de ses ruades animales, il glisse sur des feuilles mortes. Une chute violente ! Tout un tas de feuilles, sur tout le trottoir, non ramassés par les agents de la malpropreté municipale. Il a failli tomber, là, lui. La hchouma ! Sous le regard vindicatif et méchant des soudards. S’il a échappé de peu à la chute, son esprit était avec les autres feuilles.
Les papiers écrits, les copies des articles de presse, qu’il fallait ranger ou donner à ses connaissances, afin de les informer. Ou encore, les photocopier pour les distribuer aux refuzniks, pour les éveiller. Il vient d’apprendre, sous la colère de sa secrétaire, qu’ils les jettent sans respect et sans daigner les lire dans la grosse poubelle de derrière le parlement ? Oui, ils pourraient, s’ils étaient éduques téléphoner simplement pour le remercier…Et les jeter, moins ostensiblement ! Ma kayenche meâa mène !
Il revoit son père menuisier et son grand père, le Fquih des Soufis de la médina, connu dans bien des villes aussi. Il venait des fois dans ce trou, au temps des américains, il y avait des fidèles. Il les voit sont en train de mener la prière de midi. Allahou akbar, la ilaha illa Allah ! Il est en retard à cause d’une session parlementaire qui a tardé. Il doit faire ses ablutions. Son oncle l’attend. Le roi n’est pas venu pour célébrer la prière de ce vendredi, car il voyage aux Indes. Il doit aller nous chercher des épices, des films et des saris en soie, des paons et de belles plantes pour égayer nos jardins. Alors que les jeunes médecins font la grève des cours, à cause de ce qu’on leur a imposé comme services impromptus. Ils reçoivent de leur maître Ssi Rosé, la tannée de leur vie. Dans quel climat psychologique vont-ils assumer leur magistère et leur serment ? Dans quelle conditions après qu’on ait lâché la médecine à n’importe quels capitaux ?Politiquement correct
Ces délires furtifs et nombreux, mêlés de regrets et d’impuissance, lui ont fait perdre la conscience, à notre Haj Bassou. Il était ailleurs. Il a mal, il a si mal, que ça l’a maintenant réveillé.
Pourquoi s’écarter devant les truands du boulevard ? Dans son délire réflexif, il fait une autocritique. Il se dit que par éducation et par respect, il est devenu pudique et timide, voire aussi bon diplomate et psychologue que …lâche ! C’est à force de compréhensions, de gentillesses et de concessions ! Ça porte un nom qu’il ne veut pas se dire. Et qu’il faut taper sur la table, affronter virilement, oser, faire l’hystérique, y aller martialement quitte à rager et à crier, quitte à perdre son self contrôle et son salaire ! Si on se doit défendre les gens, ceux qui ont voté pour lui, gratuitement, il faut qu’il fasse non seulement l’avocat mais aussi le soldat ! Et aucunement perdre de vue les programmes et les recommandations de son Parti. Et puis, malgré les jeunes leaders d’aujourd’hui, trop nerveux, ne jamais penser à faire le saut de l’ange. Se refuser de changer d’alliances et de camp ! Refuser d’opter pour un autre courant, même si le sien accuse en ce moment des faiblesses ! Car, se dit-il, aucun de cette quarantaine de partis, qui radotent bien des choses, ne dit avec de la même vigueur que le sien de parti, cette devise qui a poussé les marocains à la Marche Verte et aux sacrifices, Allah, Al Watane , Al Malik ! Le délire continue…En état de choc, toute sa vie lui vient en tête
Les loups en ricanant fort, les hyènes, ne se sont même pas retournés pour voir le pauvre blessé qui vient de tomber devant eux, et qui criait intérieurement. Comme ils ont tancé hargneusement la Folle au chapeau colonial, habituée de ce trottoir aux faux poivriers. Jambe dessous, jambe dessus, elle roulait les papiers pour les fumer, en guise de cigare. Le tenant à l’envers, elle semblait lire un journal ou qu’elle mimait de le faire, en cachant avec son journal ses cuisses dénudées, par la misère des hommes. La sienne, d’abord.
C’est un autre usage de la presse papier que les journalistes ignorent. Il sert de vêtement. Elle ne les a même pas regardés, ces macaques, qui la moquent et la craignent à la fois. Mais, elle a vu le vieux parlementaire accroupi, choqué. Demain, se dit-il, il ira se plaindre au maire, il ira en parler aussi à madame la Wali. Entre temps, la folle au chapeau colonial, lui montre du doigt, le cabinet médical du Dr Balbi. Il ne comprend rien aux gestes, simples de la bonne folle ! Il ne connait pas de docteur Balbi. Car Balbi, le toubib italien, est mort, juste après avoir déménagé. I
Eberlué encore, il se rappelle les Daech de cette triste avenue…Il n’y pas de loi, ici ! Lui faut-il retourner habiter à la capitale? Lui aussi !
Ont-ils des sabres cachés, ces assassins ? La question ne se pose pas. C’est pour ça qu’il les a esquivés. Oublieux du vieux qui est resté couché, ils ont d’autres affaires dans leurs méninges souillées. Ils semblent poursuivre un trio de filles qu’ils draguent et harcèlent depuis un moment. De simples plaisanteries d’ados…Armés ! Si ce ne sont pas les bijoux en toc qu’elles portent, ce sont d’habitude leurs phones qui les intéressent ou leurs sexes qui les excitent et les fascinent au plus haut point ! Ou que ce sont que les sacs de ces femmes qu’ils cherchent à leur arracher qui les intéressent au plus haut point ? Achats de drogues obligent ! Je crains pour elles que les armes blanches ne sortent de leurs étuis pour les déchirer et les tuer, dès qu’elles s’opposent à leur lâcher.Déménager la ville ou l’accoler à la capitale ?
Cette ville perdra avec la Régionalisation, c’est certain ! La vie va renchérir et pousser à la misère ses retraités et anciens prolétaires ! Qui s’occupera de cette ‘’ville-quartier’’ ? Le Président de la région de la capitale, le Superwali ? Car déjà, la rue est mal éclairée, toutes les rues ? Non ! Les trottoirs sont sales, pleins de trous, de détritus et de carreaux cassés. C’est fort fréquent. C’est une rengaine qui fait office de refrain et de slogan. Chacun le récite comme un hymne pour calmer son deuil sur les choses qu’il voit et qui le dépassent. Comme vous, vous dit le Sénateur, je connais les calvaires des exilés politiques et l’émigration économique. Puis celles des expatriés des pays en guerre. J’ai connu plusieurs personnes qui ont changé de ville, ne trouvant plus ce qu’ils méritaient dans celle-ci ! Leur constat de l’absence chronique de confort dans cette cité a été déterminant. Ainsi dès que leurs affaires marchent, ils se sauvent vers les quartiers huppés ou simplement plus propres de la capitale.
Beaucoup de joies et de bonheur se lisent sur les visages des concitoyens quand la ville se maquille pour recevoir SM le Roi. Ils aimeraient bien, qu’il vienne habiter dans cette ville, pour qu’elle revive et sorte de son état de dortoir. Mais, dans son état, cette ville est à éviter. Elle ne tient à rester qu’un pont, fidèle à son nom vernaculaire, pour aller ailleurs !
Pour ma part. Je ne savais pas que j’allais recevoir ce jour une dame, qui s’était vaillamment défendue contre un dépeceur local. En se défendant, après s’être débattue et débarrassée du tueur, elle eût ‘’seulement’’ la tête fracassée sur une grosse pierre, qui encombrait le trottoir ! Les pierres malencontreuses, que les services laissent traîner, seraient-elles pire que les sabres de Daech et les lames des tcharmiles ? Merci la municipalité de vous occuper encore plus de ces zones où la malpropreté menace la vie des gens, en rendant hideuse et amochée votre ville !
Il y a trop de tables de cafés par-ci et trop d‘yeux perçants par-là ! Des scanners pendulaires, rotatifs et élévateurs, qui veulent vous faire tomber ou vous relever la jupe. Découvrir ce que n’a pas fait encore le vent ! Et puis, il n’y a plus que des blue-jeans qui emmaillotent les éléments ! Vous sentez ces jeteurs de sorts, Mesdames ! Les passants comme ceux qui se prélassent soudés à leurs cafés, et qui vous violentent par télépathie !L’INDH expliquée aux villes
SOS ! Danger ! Au point que les filles ou les femmes peuvent se sentir réellement violées dans leur intimité ! Et ça leur colle, si ce ne sont des migraines, des névralgies et des maladies psychosomatiques, dont le facteur clé est l’insécurité. Que sais-je encore, si ce n’est que les médecins en ignorent la véritable cause, qu’ils ne cherchent pas. Mais, c’est celle que j’ai citée par devant. C’est cet état d’insécurité, constant, face à autrui dans la cité lugubre, par endroit. La mal vie ? Non, vous ne rêvez pas ! C’est plus qu’un sentiment, c’est la peur physique et organique, la terreur des éléments !
D’où le véritable chantier, eternel et vivant, éducateur civique, cette bonne idée que je vous livre ! Une INDH citoyenne, urbaine, par tous et pour tout le pays. Celle qu’il est de changer les habitudes et améliorer le milieu de vie. Urbaniser, est une opération civilisationnelle qui commence par le par le b, a, ba, qu’est La Propreté. Instituez-la de façon souveraine, messieurs, Dieu vous le revaudra ! Seigneur, des semaines de propreté, organisées, guidées par les Walis de l’Intérieur, les maires et les présidents sont une bonne idée à creuser par vos conseillers. Et comme une culture, nouvelle, patriotique, un programme pour concerner les citoyens, à répéter plusieurs fois par an ces semaines, afin de curer leurs villes ! Là où ils passeront leur vie ! Les façades, les vitrines, les peintures, les trottoirs, les bouches et les regards d’égouts ! Les trous, les arbres pleureurs et pendants, avec les reliefs qui salissent les alentours. Suffisamment de poubelles et non plus, ce rien, ce petit nombre d’affreuses boîtes cassées, et leurs détritus qui débordent, toujours, toujours, toujours ! Avec des rivières purulentes, nauséeuses et malsaines ! En voulez-vous les photos ? C’est une honte, une sale guerre bactériologique, ignorée ou pas, que l’on impose sans conscience ni vergogne, aux résidents. Des lacs et des flaques qui remplissent la chaussée et qui puent de leurs effluves plus que les encres de l’enfer. L’enfer ce ne sera pas le feu, mais simplement d’atroces odeurs ! Celles qui émanent de nos saletés constitutives, finalement ! Celles et de nos ordures et déchets organiques. Notre ville, via Satan, exportera vers l’Au-delà, ces satanées pourritures, pour punir les méchants ! Pour punir d’abord les coupables de nos ignorances et de nos droits sanitaires ! N’est-ce pas ? On pourrait écrire des choses plus lyriques et des romans d’amour ou de politique, mais là, notre milieu, en premier, nous interpelle ! Et c’est une autocritique.Pour l’autocritique des Maires
Ces regards hypnotiques sont tellement lourds et épais, qu’il y a des filles qui peuvent s’y coincer, chuter ou se faire harponner et emprisonner, dans les mailles de leurs filets. Autant de pièges et d’épreuves décourageantes qui vous obligent à rester chez vous, les femmes ! Ou que ce ne soient, que des raisons civiques, justes et naturelles, pour responsabiliser les services très concernés et si mal impliqués. Insulter les sociétés concessionnaires ou les cadres élus, est si général, si vrai et si bas, qu’il ne faut pas penser le relever, ici, comme un délit, un défi ou une opinion ! C’est une nature, incivique !
Des branches d’arbres pendantes, envahissantes, colonisent en le réduisant l’espace alloué aux piétons. Cette avenue de cette ville, cette rue, cette ruelle, ont besoin de contrôleurs pour évaluer quotidiennement ce qui ne marche pas. A quoi sert la municipalité si elle ne s’occupe pas des rues ? Je ne vise aucune ville, là, c’est valable pour celles qui se reconnaîtront. C’est comme si on avait, çà et là, poussé sans plan, sans essences, végétales, sans urbanistes ni jardiniers compétents. Par endroits, les barricades des chantiers réduisent les trottoirs. Le piéton malgré lui est déjeté sur le macadam, qu’il traverse, indolemment. Et ça devient une nature, une culture générale, une fibre patriotique ! Beaucoup de gens, la tête ailleurs et les yeux rivés sur leurs phones, traversent le boulevard ou l’avenue, sans se soucier du danger…L’existence de cet autrui, qui conduit sa voiture hypnotisé par son GSM aussi ! Ils déambulent et trainent, ils marchent par groupe, sur l’asphalte, faute d’espaces sur les trottoirs.
En dix ans, le nombre de voitures de cette ville s’est surmultiplié par vingt, au moins. Ce sont toutes les villes du royaume et même celles d’Egypte, de l’Inde et de la Chine, qui nous regardent et nous considèrent, comme autant de jumelles, qu’il ne leur faut pas copier !Les sarcasmes du vieux Sénateur
Je crois que je n’ai rien de grave se dit-il. Que Dieu pardonne à ceux qui rendent les ruines, pardon, les rues sales. Il fait allusion me semble-t-il, le Sénateur blessé, à ce que j’ai écrit plus haut et de bien bas ! Enterrés qu’ils sont dans leurs bureaux et autres fonctions, cumulées, ils ne s’en occupent pas ! Je marche, les orteils insensibles, le pied pendant, craignant de chuter encore une fois !
Laissons le Sénateur aller se plaindre au bon Dieu et lui adresser un tweet ! Occupons-nous de réfléchir ensemble.
J’en oublie ce que je viens de penser. Faut-il m’arrêter à chaque pas pour écrire le terme épatant qui me tombe du ciel et fixer l’idée, qui vient me booster, sur un calepin ? Comment puis-je râler sans mots dire ? Inutile, de les noter, elles sont vite parties, ces récriminations, comme elles sont venues. Mes phrases mièvres et pleureuses, mes expressions, s’enfuient et s’oublient. Alzheimer vous salut ! Comme ces rêves épuisants, qui me réveillent en sursaut, me cassent mon sommeil, me gâchent mes fantasmes et anéantissent mes songes. Hé, Sénateur, c’est toi qui parle encore, à mes ouïes ! Tu fais dans la télépathie ? Ou quoi ?
Oui, Docteur, vous m’avez entendu. Vous avez utilisé mon crédo et ma foi. C’était des paroles pour une prière, les lyrics adressés à Dieu. Je veux le faire, tant que je suis encore vivant et que j’ai des pensées pour Lui. Mes camarades d’amphi, au parlement, sont presque tous morts. Pour moi, pour le prier et le louer par-delà la mort, je pense que mon travail est un acte de piété, j’y mets tout mon cœur. Pourquoi pas ? Ça vous fâche que je crie ou j’y crois fort ! Maintenant que j’y pense et que je peux encore le faire. N’est-ce pas Docteur, me dit-il ! Il était monté me voir, on lui a dit que je remplaçais le Dr Balbi. Et pourquoi pas quelques avances, une anticipation de louanges, d’admiration et de prières à Dieu ? Docteur ! Ceci, je le fais, afin de combler les moments d’inexistence ou d’inconscience, les moments vides de corps et de vies, les phases inconnues, d’outre-tombe et d’anéantissement à venir…Vous vous y connaissez ? Non, Sénateur, la mystique, comme la politique, ne figuraient pas dans nos programmes scientifiques ! On aurait dû vous les enseigner.
De quoi me rappellerais-je et de quoi puis-je alors témoigner ? De quoi serais-je responsable et comptable, alors ? Quoi me reprocher ou de quoi être sanctionné, le jour du Jugement Dernier ? Vais-je avoir un retour de mémoire, ce dont je me plains déjà ? Tant que j’y pense, Bon Dieu, tous ces assassins et ces criminels, les parangons de cette pseudo démocratie, ces infâmes fauteurs de guerre, pas besoin de les réveiller pour les juger. Hein, yak a Sidi ? Garde-les aux fins fonds de leurs tombes et qu’ils ne se réveillent plus jamais ! Pourquoi vous fatiguer et dépenser du feu pour rien ? Sénateur Bassou, lui dis-je, vous n’avez rien aux genoux ni aux pieds. Vous pouvez vous lever. Je vous laisse continuer vos charitables réflexions et vos questions existentielles. Je suis juste à côté pour vous laisser vous reposer. Une piqure d’anti-inflammatoire vous a été faire en plus d’un léger calmant. Alors, c’est une clinique ici. Non, juste un médecin.Le Parlementaire pose des questions à Dieu
Enfin ! Je reviens à moi de peur de ces précipices. En vie, j’ai déjà oublié bien des choses de cette même vie, les bons actes comme les plus mauvais ou les gratuits. Cet oubli, qu’on craint qui est général et touche les riches et les pauvres, les rois et les puissants qui les commandent, comme les fourmis, ces manants que nous sommes, envers eux. Les arbres et les insectes ! Tous, passent, feuille par feuille, organe par organe, molécule par molécule, ils flétrissent et se perdent à jamais ! Ces êtres extraordinaires, savent-ils qu’ils existent et que sentent-ils, quand on les coupe ? Nous, nous osons dire que nous avons une conscience et une personnalité, si mineures soient-elles. Sentent-ils leur être, tous ces végétaux dont nous nous servons sur terre pour nous construire et nous alimenter ? Et ces petits animaux, ont-ils une conscience ou l’équivalent d’un esprit qui les distingue les uns des autres ? Et pourtant ils vivent, en parties, quand nous leur empruntons leurs protides comme autant de composants, pour nous autres, robots humains ?
Revenons au végétal. Le bois brûle et va en cendres, en fumées et en chaleur ! S’ils n’y pensent pas, ils penchent aussi de la tête, ces bambous qui se prélassent dans le vaste jardin de mon riche voisin. Les fils électriques d’en face, telles des portées, offrent aux cimes de ces roseaux de jouer leurs notes musicales. Ils palpitent et leur feuillage frétille et se trémousse ! Des symphonies complexes, des bruits que je n’entends pas, une musique que je ne peux comprendre. Tout bouge sous l’effet de l’air complice et des sifflements des vents, tout vit et j’en suis inconscient ! Les feuilles fanées tombent épuisées dans l’oubli, victimes des vers, des champignons et des maladies. Ventre à terre, elles gisent immobiles, glanées par la terre qui les a nourries et élevées pour les ensevelir avant de les recycler !Voici, un Parlementaire qui réfléchit
Je vous ai entendu parler à voix forte. Vous parlez en dormant, Si Bassou ! En tout cas, merci, vous m’avez fait un cours dont je me rappellerais longtemps !
Le Sénateur continue, les yeux allumés ! La Résurrection, ce rappel, dans quelle forme et dans quel état serais-je ? En tout cas, avec cette santé résiduelle, cette mémoire capricieuse, volatile ou nulle, je me pose la question ! De quoi, ce moi ou ce que je serais, se rappellera-t-il ? Quel souvenir de moi, des choses ou de mes actes, garderais-je, demain ? Moi qui me rappelle, tellement peu, de ma propre vie actuelle!
Tu me parles de karma de métempsychose et renouvellement du corps, de son retour sur terre, encore et encore, à la vie ! Une fois épuisé, parti, dissous sous les décombres, solubilisé sous terre ! Une fois le physique, réduit à zéro, sans énergie, c’est la chimie qui s’occupera des restes, désassemblés, pour les restituer et les vitaliser ! Et là je rends hommage à ces plantes, ces feuilles, ces fleurs, ces insectes, ces bêtes et leurs chairs. Je rends grâce à ces vies que j’ai coupées ou indirectement à leur corps arraché…A tous ces professeurs et ouvriers invisibles de moi, qui m’ont instruit, fait penser, construit et composé, tel que je suis. Tous ces bouts de vies, mâchés, bus, collés et racolés, ces êtres élevés, nourris, minorés puis arrachés et qui m’ont composé et réparé, vêtu, chaussé, puis donné de l’énergie et des calories, de la vie enfin, pour voir, penser, écrire, bouger ou nager !
Eh bien, Sénateur, avec vous, j’ai oublié ce que j’avais à faire. Vous avez appris ça dans votre Parti ou au Parlement ?Confortable, ce lit médical qui fait rêver
Hier, à Fès, avant de tomber ici, je rêvassais à la sortie du mausolée de Moulay Idriss. Sa majesté le Roi, vient de le faire réparer. Je levais en sortant les yeux espérant rencontrer une étoile entre ces nuages devenus nombreux. Je vais lui demander d’être mon témoin et de répondre de confirmer ma foi, demain ! Serais-je là dans un an pour refaire les mêmes prières devant ces astres qui sont si éloignés et que de mémoire d’homme, elles ne communiquent pas ? Et jusqu’à quand lèverais-je ces yeux embués, pour dénicher à travers la brume, ces étoiles dont j’ignore le nombre et les noms ?
Elles clignotent, entre les nuages qui passent en dansant ! Les stars, et par bonheur, reparaissent, pour répondre à ma quête et apaiser ma raison. M’ont-elles entendu ? Vont-elles transmettre, ma requête, ma prière, mon mot à Allah ?
Mon lecteur ne le pense pas ! Il doit se dire, par bonté, que je délire, assurément. Un délire mystique autodidacte, qui n’a pas eu besoin de savants, d’encens ni d’oulémas, pour entrer en extase !Visions entre les anges, les seins et les nuages
Quel bonheur de flotter et de nager entre de si nombreux seins, si fluides et nourrissants, des anges aux formes volubiles, libres et changeantes, qui sans jamais s’arrêter, voyagent sur leur tapis d’air, au gré des vents.
J’attends un ange. Ce fut un oiseau qui vint. Il surgit je ne sais d’où, il frétille entre les feuilles de bambou et sautille en chantant ! Je comprends qu’il veut que je le libère de ses chaînes. Car les oiseaux ne sont pas autorisés à devenir des esclaves ni à chanter en cage. Or, c’est lui qui est venu me délivrer !
Il me dit dans un langage que j’essaie d’interpréter. Les aphtes sont les angines de l’amour. Malgré tes blessures, soldat, tu peux recevoir le respect, comme un droit et faire l’amour, comme un devoir, pour ton, honneur et ton pays. Les mors brûlent les effluves du cœur. La tendresse, l’affection est le vrai amour. L’autre est attirance, sans plus, et sentiment de possession. Le silence ne cache pas la mauvaise haleine. Ce n’est pas en baillant qu’on se réveille. Les meilleurs dons ne délivrent pas de la misère. Inutile d’ouvrir les yeux, si tu veux te cacher. Cache-toi de toi-même, si tu veux critiquer quelqu’un ! Trinque au lieu de fumer, tu mourras dans la joie.
Autant de messages allégoriques et de métaphores paradoxales qui ne s’appliquent point à moi. Cet ange travesti en oiseau ne pouvait-il pas se présenter sous une figure humaine ? Peut-être l’a-t-il déjà fait et qu’il m’ait trouvé un brin réservé ou distant parce que trop méfiant ? Pourtant, peu avisé, sans préjugés péjoratifs, je reste ouvert, un peu trop crédule. Je n’aimerais pas me présenter devant un juge rigide par trop inquisiteur et qui pousserait la correction, la sanction, jusqu’à m’humilier et m’abaisser, là haut !Le Sénateur reposé, vous remercie, Docteur !
Et, puis, ces copies d’articles parus sur les journaux, on me conseille de me plus des distribuer. L’isolement pervers sera au complet. Oui, ils les rejettent sans les lire, tes écrits lubriques, loquace Sénateur. C’est pour moi, ta marâtre bénévole, un affront. Toi qui ne voulais pas publier et qui avais fui ce sordide et fourbe, ce pervers idiot, toi qui sans amis, avais perdu tes compères parlementaires et oublié tes repères politiciens, te voilà servi. Esseulé sans âme, isolé dans une autre ville, un vieux corps, sans espoir et sans dieu ? Comment, c’est faux ! Ce corps perclus dans ses faiblesses et ses douleurs, au milieu des balivernes et des délires, noyé lâchement dans les choses puériles, s’accroche avec espoir, aux tâches virtuelles.
Ebahi par le parlementaire, je vais commencer à les aimer !Comme quoi, les feuilles mortes, qui font glisser les gens par terre, nous font rencontrer, par hasard, des Parlementaires, qui méritent leurs salaires. C’est combien, pour vous, docteur Balbi ? Je ne suis pas le Dr Balbi, monsieur Bassou ! C’est moi qui devrais vous payer.
Levez-vous, enchanté de vous avoir connu et servi. Vous pouvez revenir quand vous voulez. C’est gentil, mais si votre ville reste comme ça, aussi sale que glissante, je devrais en déménager…Je dirais ça demain à Mme la Wali…Mais elle a déménagé. Ah, dommage ! Je crois qu’avec ces pertes de conscience nouvelles, que je me dois de vous consulter à nouveau, pour un bilan plus élargi ? Non ! Ce ne sont pas des pertes de mémoire, mais des prises de conscience notoires ! Des prises de positions civiques communes… Disons ! Je vous présenterais alors à Mme Student. Ah, la préceptrice du prince David Salomon. Je la connais…Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 24 Octobre 2015
Les saigneurs des seigneurs.
Exotisme colonial et sagas médiatiques contemporaines
« Lyautey appelait cela « l’odieux muflisme du colon français ».
Cette propension à la suffisance teintée de morgue, cette jouissance à humilier l’indigène. Toutes distances gardées, c’est un peu de cette arrogance qu’ont ressenti les autorités Marocaines. » Par François Soudan, in ‘’ France – Maroc : la gifle de Neuilly’’ sur JA du 06 mars
Amertume, bavures et déception, les Dyslaurentades
C’est un autre Gilles Perrault, ( le célèbre scripteur de ‘’ Notre ami le roi’’ )’’… Voici le brillant Eric Laurent et son franc parler, qui viennent nous plonger dans un labyrinthe, de cinéma, pour faire l’affiche !
Ericades, Laurentades, vomitos à la sauce Graciette ! Jérémiades lamentables ou fourberies d’un mystique ? Il ne donnait pas l’air d’une brute, mais celle d’un diplomate Le voilà devenu un casseur impudique des icônes et des limites célestes. Le gaucho des lignes rouges locales. Le révolutionnaire international qui en appelle aux foules et invite le bon peuple intimidé aux barricades rebelles ! Pour un gars qui a un portefeuille d’adresses palatines, c’est bien gauche comme saillie !
Du coup, c’est un mythomane qui se révèle à nous et pas seulement. Il se dévoile devant ses pairs révoltés. Ebahis, mais néanmoins ses défenseurs qui iront s’impliquer par corporatisme et par intérêt envers leur alter ego ! Car ce ‘’chantier’’ qu’il est de critiquer de façon hautaine et cavalière, d’interpeler à outrance les dirigeants des petits pays, de huer leurs élus, nommés avec la bénédiction des anciens colons, ce champ, ce souk et ses dépendances, leur appartiendrait, de droit, ad vitam aeternam ! Le makhzen et ses terreurs, ne fait pas l’exception. C’est leur antre et leur scène, l’abattoir où ils vont se rassasier. Les aigles et les loups ne vont pas aux restaus. Leur conviennent les fosses communes, les fosses septiques de l’histoire et le sang des charniers. C’est dans ces grottes et ces égouts qu’ils trouvent matière à explorer et fertile imagination. Leurs serres de prédateurs, leurs crocs de zombis dilacèrent les victimes, dont ils se servent en les réveillant. En fait c’est le doigt dans l’œil…du cyclone, du cyclope, du titan et demi-dieu, qu’ils ont réveillé ! En emmenant leur barque dans le Styx et l’Achéron ignorent-ils la distance qu’il est entre les abysses et l’Olympe et cette antre d’Hercule où ils veulent farfouiller…
Errances : Brulot apocalyptique, chantage ou traquenard ?
Lui, Eric, qui voulait leur entrer dedans à ces Maures, curieusement encore vivants ! Il est entra par effraction dans les dédales des palais. Dans ces entrelacs andalous-mauresques, percent ses balivernes comiques, amusant les moucharabiehs où clignent des yeux ahuris, effarouchés ! Il spécule, présuppose et planifie des raisonnements lubriques ! Des manigances de sofas échaudés, des intrigues de harems fictifs et de sérails dévastés. Le propre du romancier est là : inventer ! Peindre des fantômes, violer leurs secrets, voire leurs silhouettes, leur donner une âme ! Refaire revivre leurs phobies et leurs traces ! A partir de peu ou de rien, écrire, dérailler s’il le faut ! Ecrire, ou chercher, c’est chercher à vendre aussi ! Il le justifie pour se disculper, quelles que soient les modalités. Il fabrique un projet de quelques pages ! Il se fabrique un mémoire. Il veut rentrer dans ses frais et prospérer. N’est-ce pas naturel et humain de vendre ce qu’on produit ? S’est-il blanchi pour autant ?
Scènes précoloniales
Hier, c’était des peintres qui allaient devenir célèbres, des photographes et des reporters, qui firent les caïds et le lit exotique et gouailleur du protectorat ! Les légendes épiques, les qu’en-dira-t-on opaques et les reliquats des bordels coloniaux ! Ce n’était pas des balivernes ! Il ne manque à notre Eric, es-Laurentades, plus que Lyautey et le grand Seigneur Thami Glaoui, l’âne de Bouhmara et l’ombre de Basri ! Quelques potins historiques qui deviendront des anecdotes et des retouches prémonitoires, son assurance hautaine d’inquisiteur bien assise, et voilà le tableau fatidique de nos méfaits assombri, le makhzen dénoncé et surfait.
Aujourd’hui on va s’amuser un petit chouya à nos historiques dépens ! Qui se rappelle la Maison Blanche et se souvient de Moulay Abdellah, ces maisons closes quasi mitoyennes du palais de Fès ? Ces Bousbères, étaient des maisons de tolérance. C’étaient des prisons pour les filles des indigènes et les femmes des guerriers et des recrues vaincus ! Elles furent contraintes d’illuminer les bordels, comme autant de lustres exotiques ! Un peu partout au Maroc d’hier, pour le repos du guerrier français ! On prendra un critérium gras pour forcer les traits, sans déformer la caricature burlesque. Juste ce qu’il faut pour croquer L’Couple des journalistes, Eric et Cathy, avec un minimum de crédibilité. Est-ce possible de médire des champions du 4ème pouvoir de par-delà les Pyrénées ? Les pires aînés des journalistes, enquêteurs, détectives et historiens, à la fois,, sans craindre la chute aux enfers et le véto des éditeurs gaulois ?
Jeux sataniques, Games of Trones
Eric est tout comme ses lyrics prédécesseurs, détracteurs, laudateurs, prédateurs masqués, tout au moins bien payés par les grands seigneurs. L’achat de leurs livres pestilentiels et de leurs silences, par trop chers ! Complices, deviennent alors les soutiens des médias français, qui semblent leur donner raison, malgré les torts !
Il est capable de dribbler Satan lui-même, et de lui prendre sa queue pour la lui vendre ! Parce que la queue pointue, mesdames, la queue mon Dieu, par moralité anatomique, la queue donc cache des parties molles ! Et même le trémolo des très molles ! Alors vite, vite, pour nous ressusciter, nous rédiger un livre prophétique, une thalassothérapie, un talisman salvateur ! Sulfureux, pathétique, il le doit, pour briller et coûter cher ! Un livre évènement, véhément par les plumes zélées et incorruptibles des anges témoins, de nos horribles dépassements ! Une bible fielleuses par la même, qui fustigera les rois. Nos rois, c’est terrible ! C’est une honte pour tous les sujets de la terre ! ! La couronne, l’arbre généalogique, la tige et le reste des poils, s’hérissent, à se gratter avec violence ! Un livre féroce sur les excès qui rapportera du prestige et du flousse. Arracher aux riches leurs dents, c’est digne des Robins des Bois ! Oui les bois, c’est un peu la jungle, même dans les pays où c’est dans les rues et les hôtels que ça ne va pas !
C’est honteux de parler vrai de cette histoire crépusculaire de la création qui est celle mythique ou mystique de la lutte du bien et du mal ! Et le bien se fait avoir des fois, comme un bleu ! Ce qui n’est très malin est l’œuvre du Malin ! Alors vite un livre sur les méfaits du pouvoir pour dénoncer et conjurer le Mal. Un livre talisman, un livre valable contre tous les démons de midi, du Midi, le Sud, les Maghrébins ! Nous ! Quoi ?
Alors les bons diables vont se mettre à deux pour chasser nos démons ! Satan, va entrer en couple, avec un succube d’écrivaine, afin d’exorciser le démon ! Paradoxale lutte interne ou le feu illumine et dévoile, enflamme et carbure ses propres incendiaires !Assez parler de ces extraterrestres, parlons des choses terre à terre, même si elles osent altérer et héler les grands ! La high, notre king, le patron ! Lamâalème, pas celui du jeune chanteur Saad Lamjared, qui vient d’être décoré pour ses ‘’millions de j’aime’’, mais du grand maître-chanteur. Le doyen le grand-duc des détectives politiques ! Oué, c’est aussi un journaliste qui a ses entrées et qui fait de très bonnes entrées, livresques ! De quoi faire une ou des pellicules. Une série noire. Et voici donc une saga digne du film ‘’Game of Thrones’’ ! Un prurit es-seigneurs ! Ou que magnanime, enfin par angélisme, l’Eric cédera ce qui n’est pas encore écrit, par le destin, pour éviter la chute de l’empire et la fin de la dynastie.
La faim des héros
Un pactole comme pécule ! La fin du héros de la fiente qui suinte et qui spécule. Ce sont des livres qui se vendent ! Le coup de grâce à l’impudent, et pour cet effort de complaisance et de silence. Le livre diffamatoire et éphémère et châtré, qui rapporte à l’impétrant le titre fameux du premier maître-chanteur es-roi ! Eric, fait du fric face aux barbares ! Attila s’est attelé sur Mohammed ! Il veut l’étioler ou le perdre, afin de rétablir la démocratie et les droits de l’homme ! Fichtre, la fin du sacré et du divin chez les indigènes ! Les grands chevaliers sont parmi nous !
Alors à l’annonce, à la vue d’une valise pleine, il s’auto-avalise ! Il se permet de faire le salaud, le sagouin ! Et se congratule, presque ! Un petit chantage angélique, pour punir le tyran ! Ce n’est pas merveilleux, ça ? C’est quasiment une prouesse madame ! Élégamment acceptée, la morale est en berne pour un bref instant ! Ils sortent avec les cadeaux consistants. Les poches pleines de millions.Aux larmes, Citoyens !
Et puis, c’est une conduire excusable pour les preux chevaliers et cavaliers de la plume ! Il y a sa femme, la pauvre ! Dès lors le sésame, par pitié pour elle, ira, perhaps, amadouer les juges du même clan ! Et les critiques sarcastiques du geste vont tarir et l’épauler, face à Satan ! Il plaidera l’indulgence ! Le choc du ‘’gentleman’’ fait écrivain a un prix, un coût, voyons ! Ce sont des honoraires, une compensation pour le travail de recherche ! Ce n’est pas un chantage, OK ! C’est un chant, du cygne ! Ils seront attendris et compréhensifs, les juges et les journalistes, pour ne pas dire, gratuitement complaisants. Les procurators*, ces auteurs incendiaires et marocophages* de choix, verront les jurés attendris, en larmes de crocodiles !
Entre médias laïques, c’est d’une éthique que l’on conçoit, et qui se pardonne et qui ‘’se’’ comprend ! Puis, il faut constater que la guerre initiatique, la croisade atavique des entités supérieures, celles des surhommes, porte un nom laïque moderne! C’est de l’exotisme ! Referez–vous à que j’ai tapé en début. L’esprit gaulois, avec comme arsenal pour la marseillaise des médias, la moquerie, le canular, le canard, la franchise aussi, s’en donne à cœur joie ! Bref, la liberté d’opinion, toutes les libertés contre le servage !
Se moquer et amuser, honnir pour s’enrichir
Et puis, c’est cultivé, humanitaire et amusant ! Ça rempli la sphère, les assiettes et les verres, et ça régénère les méninges et vivifie les passions ! Imaginez les fêtes, les faunes, les druides les sirènes ! Les dryades et les satires ! Les conquêtes militaires, les guerres dont, plus vieux, on se rappellera dans la métropole des lumières, Astérix et Napoléon en seront contents ! Et vive Rabelais ! Il était médecin, salut confrère médiéval ! Ou renaissant ?
Le verbe en guise de sang et de châtiments. Dès lors, ces bons descendants de nos aimables colons, ont encore bien des choses, à nous enseigner. Il y a un gars sur un forum qui m’a injurié pour avoir parlé de colonie au lieu d’écrire protectorat sur le Maroc, comme il sied aux névralgiques des colonisations !La plume acerbe nous inculque, nous égratigne et nous blesse, pour nous apprendre nos propres droits ! Ils sont venus du Nord, tels des Vikings sur leurs drakkars, en moins blonds, mais plus latins. Pour cela, vive César ! Lui qui a laissé en Gaule, les traces de sa langue et la plume de ses virils soldats ! Indirectement, gratuitement, nous sommes réveillés, par ces prophètes agnostiques! Une attention machinale, magnétique, génétique, disciplinaire, une passion française veut nous libérer de notre Moyen-Age, à nous, et par la même, de nos cultures religieuses fébriles !
Sadiques caricatures,
Or, ces critiques journalistiques, ces directives masquées, se produisent comme une sérénade. Des coups sur la femelle pour accepter la croupe et la cravache. La loi du seigneur, qui joue au mâle et qui crie pour vous châtier, en femelle asservi, pour nos retards et nos fixismes archaïques. Et qui de plus en plus, force sur les viscères, pour prendre son plaisir, indélicat et dévastateur.
Celui de lui vendre gratis ce qu’on a de meilleur ! Immolation, l’aïd, sur le lit, sur l’autel du, des prédateurs. Et voilà que ces hérauts des rapaces, ces lettrés, qui tiennent à leur credo pervers, celui de vous en vouloir ! Ces inquisiteurs jettent sur vous leurs dévolus, à vous la partenaire de leur luxure ! Vous qui leur êtes si dévoué, vous qui êtes leur possession favorite, vous avez l’habitude de leur céder. Amoures haineuses et mépris, délit d’orgueil et extase dans leurs suffisances. Celles dont on a parlé plus haut ! Celle des surhommes sur leurs péripatéticiennes conspuées ! Les leurs de favorites répulsives ! Les respectueuses irrespectées, mais auxquelles, ils ne cesseront jamais de s’intéresser.
Sournoisement, avec une fourberie digne des tribus antiques, c’est le harcèlement culinaire, à griller la peau et les cuisses de la poule, aux œufs d’or ! Un credo, le leur, qui enchaîne par la foi, le maître auto-déclaré à sa disciple-esclave ! Rien de moins, l’esclavage de la possession Afrique, n’est pas soldé ! Il est dans les chromosomes des survivants et les gènes des nations asservies !Démonologie ethnique
Le démon xénophobe lui infligera à jamais, sa sentence raciale. Le châtiment qui convient aux races attardées, barbares, nègres et mulâtres, infâmes ! La victime expiatoire, le bouc émissaire de La Civilisation, demeurera à jamais, faible, indolent, dolosif et infantile. Un prosélytisme qu’expie son élève-proie subjuguée devant le maître-truand. Le césar, la clef de son destin ! Le disciple obligé, n’évoluera pas comme il peut, mais, il lui restera si attachant, si loyal, si confiant, si puéril !
Ce machisme subjuguant, que l’on fait perdurer, comme une religion didactique, est utilisé à des fins politiques, certaines ! Ou qu’il est savamment instrumentalisé par celles-ci, pour rendre les tractations aisées, aux fins de très grosses affaires. Par complaisance ? Non par obligation. Le chantage est deux doigts. Point ! Sus au tyran, devient, suce le tyran! D’autant qu’il ne s’agit que d’un étranger, un autocrate, un arabe, un berbère, un islamique. Et que, en bons républicains bien hexagonaux que l’on est, là-haut, on les déteste franchement ! Ce n’est pas de la haine, mais un moindre mal, on n’aime pas ce genre de régimes, de parrains ou de papes, depuis la Saint Barthélémy et la laïque Révolution !
Eric et ses éricales, c’est un travail de messie humanitaire, celui des maîtres à penser, des plus arrogantes écoles. Hélas ou enfin, il a montré ses faiblesses, naturellement humaines !Je copie quelques Googlades*.
C’est «une affaire navrante» qui risque de «déconsidérer» tout travail objectif sur le Maroc, selon l’écrivain Gilles Perrault. Affaire Laurent-Graciet : Le Maroc entre méprise et mépris. Le chantage du duo Laurent-Graciet n’a pas déstabilisé le pays !
Jeu de langue entre La Fontaine et Molière
Tel est pris qui croyait prendre. Ou qui croyait comprendre et voulait encore plus prendre ! En voulant nous faire changer notre régime, Eric Laurent s’est révélé bien moins moral et plus matérialiste encore.
Un malfrat corrompu corruptible et piégeable à merci, s’est révélé au jour. Le piètre maître chanteur s’est finalement grillé ! Point barre ! Un beau, un joli coup de l’avocat ! Et qui plus est une belle fable, bien vraie, encore. Merci à Jean De la Fontaine qui critiquait l’humanité et les gens puissants, autrement que ces sbires. Des fables pour les corriger en nous amusant. Des contes pour réveiller fossiles somnolents ! Attention, Eric ! Dans vos prochaines Laurentades, évitez d’interpeller leurs rois et de vouloir châtier les Maures. Castigat ridendo mores, sans jeux de maux, laissez cette rigolade, à Molière. Sa langue est moins fourchue !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 11-17 Octobre 2015