Résultats de la recherche sur 'la femme'

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15 réponses de 136 à 150 (sur un total de 1,898)
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    Résultats de la recherche
  • #279528
    houmidi59
    Participant


    Intrigue policière : la femme
    mystérieuse

    Episode XVI : le patron de l’homme à l’imperméable


    L’homme à l’imperméable escalada les escaliers .A chaque étage, il fit une petite pause pour regarder de près chaque appartement .Au cinquième étage, il sonna l’appartement trente deux .Après quelques instants, il entendit comme un chuchotement :
    _ Qui est-ce ?
    _ C’est moi Bendahou !
    La voix reprit avec un ton un peu dur :
    _ Pourquoi êtes-vous venu ? Ne vous ai-je pas dit que c’est dangereux de me contacter chez moi ?
    _ Mais, il est important que je vous voie
    _ Bon…J’espère que vous n’avez pas été suivi
    _ Rassurez-vous ! Et puis la police a d’autres chats à fouetter plutôt que s’occuper de mon cas
    Aussitôt, la porte s’ouvrit et l’homme à l’imperméable entra furtivement.

    **************

    Au commissariat, l’inspecteur téléphona à monsieur Driss Hamdi :
    _ Je suis navré de vous déranger, mais j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer : on a trouvé votre fils mort dans son salon de coiffure
    Après un bref silence, il ajouta :
    _ Je vous attends pour vous accompagner à la morgue
    Sur ce, le téléphone sonna à nouveau :
    _ Allo, l’inspecteur Halabi à l’appareil
    _ Bonjour Aîssam ! Je suis dans l’immeuble Saada
    _ Alors, ça tombe bien .D’ici peu monsieur Hamdi va sortir .Tu veux bien l’accompagner à la morgue
    _ Mais, je suis entrain de guetter notre homme, l’homme à l’imperméable
    _ Dis-moi : ou est-il en ce moment ?
    _ Au début, j’ai cru qu’il allait rendre visite au vendeur des chaussures à savoir Driss Hamdi. Après, je l’ai perdu de vue ; mais je crois qu’il est monté au quatrième ou au cinquième étage
    _ Donc, conclut Halabi, il t’a semé mon vieux
    _ Pas du tout ! Je vais l’attendre patiemment .Il finira par sortir de son trou
    _ Puisque c’est comme ça, ne te fais pas voir par Hamdi. De toute façon, je lui ai dit de me rejoindre au commissariat
    _ Tiens, le voilà, souffla Rachid .Je vais me dissimuler sous l’escalier
    ************

    Dans le salon, l’homme à l’imperméable fit un compte rendu à son interlocuteur .Celui-ci l’écouta sans l’interrompre .A la fin, il le réprimanda sévèrement :
    _ Vous avez commis une grosse erreur en allant à la banque. Vous aurez du l’attendre chez lui.
    _ Pas du tout, patron ! Sa demeure est sous surveillance depuis l’assassinat de sa femme
    _ Et pour la banque ?
    _ J’étais sur les lieux avant son ouverture .L’un des gardes que je connais très bien m’a aidé en se faufilant à l’intérieur avant l’arrivée des employés. C’est lui qui a tout arrangé pour faciliter mon entrevue avec le directeur de la banque
    _ Voilà qui est rassurant !
    Puis :
    _ Donc pour le rendez-vous, c’est demain ?
    _ Oui, confirma Bendahou
    _ En y allant, faites bien attention et surtout ne vous faites pas remarquer
    _ N’ayez aucune crainte !tout se déroulera comme les autres opérations.

    ***********
    L’inspecteur Halabi, accompagné de monsieur Hamdi entrèrent dans la morgue .L’un des employés vint à leur rencontre :
    _ Que puis-je faire pour vous,
    inspecteur ? Lança-t-il en guise de salut
    _ Je voudrais jeter un coup d’œil sur la dépouille d’une personne qu’on vient de vous livrer. D’ailleurs, voilà les références : A212
    L’employa les pria de le suivre .Aussi, il entra dans une grande salle qui contenait beaucoup caisses métalliques .Il s’approcha de l’une d’elle et dit tout simplement :
    _ Voilà votre homme
    Monsieur Hamdi dévoila le cadavre de son fils et se recueillit un long moment sur sa dépouille. L’inspecteur le laissa faire.
    Puis, après avoir essuyé ses larmes, il dit à l’inspecteur Halabi :
    _ Comment est-ce arrivé ? Est-ce que vous avez arrêté son meurtrier ?
    _ Pas encore, mais on est sur une piste
    C’était loin de satisfaire l’oncle de Siham .Aussi, il s’énerva :
    _ Monsieur l’inspecteur, comme moi vous savez qui est le meurtrier de mon fils : ce n’est que ce vaurien de Sedrati .D’ailleurs, je vous l’avais dit avant-hier
    _ Détrompez-vous : ce n’est pas lui qui a assassiné votre fils. En plus, on connaît déjà le meurtrier .Ce n’est qu’une question d’heure .D’ici peu, on va lui mettre la main dessus.
    _ Mais qu’attendez-vous pour le faire ?
    _ S’il vous plait, monsieur Hamdi ; soyez un peu patient !

    ***********

    L’inspecteur Slaoui s’apprêtait à jeter un coup d’œil dehors, quand il vit la silhouette de l’homme à l’imperméable. Aussitôt, il se cacha sous les escaliers. Bangui sortit du bâtiment et se dirigea vers sa voiture et prit la direction du centre ville.
    Immédiatement, l’inspecteur Rachid téléphona à son collègue pour l’avertir du départ de son « client ».Ce dernier lui recommanda de le suivre à distance et noter tous ses mouvements.0

    #279534
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV


    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha


    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279531
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV

    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha

    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279526
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV

    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha

    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279530
    houmidi59
    Participant

    Sujet répété.Aussi, je viens de le supprimer

    #279535
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV

    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha

    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279538
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV

    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha

    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    #279533
    houmidi59
    Participant


    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XIV


    Partie 1 : Résultats des analyses


    Au commissariat, l’inspecteur Halabi reçut le rapport des dernières analyses. Il les lut à la hâte. En ce moment là, l’inspecteur Slaoui fit son entrée :
    _ Quoi de neuf ? Lança-t-il en guise de salut
    _ Beaucoup de chose, mon cher, rétorqua Aïssam
    Pour les empreintes relevées sur le peigne ce sont celles de Oualid Hamdi
    Donc, c’est lui l’assassin de Hicham Elouafi
    Reste : qui l’a tué ?
    _ C’est évident, déclara Rachid .Ce ne peut être que le troisième amant
    _ Or, ajouta l’inspecteur Halabi, cet amant on a déjà son signalement et même ses noms
    _ Alors, proposa l’inspecteur Slaoui, il faut lancer un appel à tous les districts de police pour le trouver coûte que coûte
    L’inspecteur Halabi approuva l’idée. Aussitôt, il sonna le brigadier Hazim et le pria de diffuser le signalement de l’homme chauve à l’imperméable en vue de sa capture.
    Il y avait aussi des informations intéressantes relatives aux différentes expertises faites par les hommes du laboratoire scientifiques. On peut citer les empreintes relevées dans le salon de coiffure. Après plusieurs identifications, l’une d’elles appartenait à l’homme chauve .Ce qui indique qu’il avait une main dans le dernier meurtre.
    _ Donc, conclut Halabi, l’affaire est presque réglée. Ce n’est qu’une affaire de temps
    Bon, il est tard ; je vais aller me coucher à demain, mon vieux


    Partie 2 : Visite chez le directeur

    Le lendemain matin, l’inspecteur Halabi se dirigea vers la demeure des Sedrati. Ce fut la servante qui l’accueillit au seuil de la porte :
    _ Bonjour inspecteur, l’apostropha-t-elle.Monsieur Sedrati est entrain de boire son café et il vous attend.
    En effet, dans le salon, le directeur téléphonait. Quand il vit l’inspecteur, par un geste de sa main, il l’invita à s’asseoir ; puis, il dit à son interlocuteur du téléphone :
    _ Surtout, essayez de le retenir jusqu’à mon arrivée. Je serai là dans moins d’une demie heure
    Et il raccrocha
    _ Excusez-moi inspecteur !
    Puis :
    _ Voudriez-vous un peu de café ?
    _ Non, merci ; je viens juste de prendre mon petit déjeuner
    Monsieur Sedrati se versa une seconde tasse de café au lait ; puis, s’assit à son tour sur le canapé :
    _ Que puis-je faire pour vous, inspecteur ?
    _ Au début, je dois vous annoncer que l’homme que vous avez aperçu dans la chambre est mort. Juste deux heures ou un peu plus, on l’a trouvé un couteau planté dans le dos .
    Le lendemain matin, par un appel anonyme, on a su l’auteur du second crime : un coiffeur que vous connaissez très bien
    _ Oualid Hamdi, s’exclama le directeur
    _ C’est juste …mais, lui aussi vient de trouver la mort cette nuit : on lui a versé du poison dans son verre de jus
    Là aussi, on a un suspect pour le moment il est en fuite ; mais tôt ou tard , on va lui mettre la main dessus.
    Après un bref silence, l’inspecteur reprit :
    _ Dites-moi, monsieur Sedrati, ces derniers jours n’avez-vous pas reçu des visites soit chez vous ou à la banque ?
    Le directeur réfléchit longuement :
    _ Non pas que je sache ; mais…..
    _ Mais, quoi ? S’interrogea l’inspecteur Aïssam
    _ Ce matin, on me fit savoir qu’un étrange homme veut me parler à tout prix
    L’inspecteur sursauta :
    _ De quoi a-t-il l’air ?
    _ D’après mon secrétaire, c’est un grand homme avec de longues moustaches , vêtu d’un imperméable …
    _ Monsieur le directeur , l’interrompit Aïssam ; dites-moi ou est-il ?
    _ Il est entrain de m’attendre dans mon bureau. D’ailleurs quand vous êtes entré, on me parlait de lui au téléphone
    _ Monsieur le directeur, l’homme qui vous attend est le meurtrier du coiffeur
    Soudain, monsieur Sedrati devint tout pale :
    _ Non, non cria-t-il, je n’irai pas à la banque
    L’inspecteur essaya de le calmer :
    _ Rassurez-vous ! Vous serez protégé et je peux vous assurer que rien ne pourra vous arriver.
    Il faut le prendre la main dans le sac. Pour cela , votre aide nous est indispensable
    Allez, monsieur, soyez courageux et accomplissez ce devoir .Ainsi votre femme reposera en paix
    _ D’accord, s’encouragea le banquier ; mais, ne me perdez pas de vue !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CHRONIQUE

    FRAGRANCES TABOUES, FUTILITÉS ET SIBILANCES.

    Chroniques dérisoires et débridées.

    Délires positifs

    Gymnastique, où l’auteur vous défie de suivre ses délires. Pas si fous que ça ! Lisez pour les vérifier et montrez-les à vos saints patrons ! Ce sont des délires positifs, séquences sans préavis, un film programmé sans plan sans clôtures précaires, qui vous laisse réfléchir critiquer et compléter les vues et les dires, en ne s’imposant pas. Écriture hachurée, tachisme sur des compostions nébuleuses et élastiques, des pensées comme des poussières dans le vent.
    Vous êtes couché, solitaire, luttant contre le froid, les douleurs et les insomnies. Des sonneries erratiques de phones et de bruits interrompues viennent vous assaillir et ravager votre invincible quête de sommeil. Malgré le devoir d’aller au travail au moquef-assis, si caractéristique de votre vie de chômeur ou de factionnaire. Mercenaire d’un moment, vous devez vous exécuter, ersatz que vous êtes de précaires prolétaires d’une nomenklatura, faite de caciques indestructibles, de reptiles inamovibles, d’empereurs impassibles et implacables.

    Le moquef*, est cette halte sur le trottoir ou la placette du coin, où l’on attend que l’employeur-client, l’empereur salariant qui en quête d’ouvriers, vient chercher un quelconque service auprès du technicien que vous êtes. De l’ouvrier généraliste, spectre sans nom, ce factotum qu’il ne connaît même pas, pour remplir une tâche donnée. Une mission pour un avatar, un paria. Chacun vous commande et vous nargue pour une obole qu’il jette dans votre sébile, pour lui embrasser la main et vous moquer en retour de balbutier son nom, en salivant sur son costume ou sa djellaba ! Hitisme* positif, à la limite de l’humiliation.

    Sommeils impossibles et réveils difficiles

    Vous êtes donc la victime propitiatoire, régulièrement abonné à l’horloge, au temps qu’on va vous voler et exploiter. Sonneries, symphonies de rêves écourtés qui voient votre quête irrésistible de sommeil contrariée. Et la lumière fût ! Le soleil traverse les persiennes ou les fentes des fenêtres mal closes. Il immonde la montre qui indexe l’heure votre nécessaire réveil. Et puis, il faut bien calmer, dérouiller vos douleurs, racler la gorge, cracher ce qui suinte des vos viscères. Avaler un peu de salive, hennir, pour clarifier et rétablir votre semblant de voix. Chanter quelques voyelles pour montrer que le coq n’est pas las ! Tenter d’enlever la couleuvre avalée la veille avec les informations. Essayer votre voix avant de vous égosiller pour gagner votre croûte de forain.

    Se réveiller, c’est le clairon du soldat, qui doit combattre pour vivre face au destin. Survivre à la farce, face à la fin, face aux affameurs affamés et aux ogres faméliques et implacables aigrefins. Les Pantagruel et les Gargantua qui fabriquent les événements, les armes et les lois. Qui vous offrent des crédits et vous hypothèquent, à vie pour plusieurs générations. Qui vous vendent des armes en vous arrachant des cadeaux et des dons. Des empereurs qui vous narguent et vous manipulent et vous harcèlent. Qui vous plongent dans un monde de collusions et de connivences sous le diktat de leurs injonctions.

    Oublis et mémoire

    Et puis, si cette infamante situation de nos maîtres vous consterne optez pour l’oubli. L’oubli dans le sport et la musique, le kif et l’alcool si vous en avez le culte et les moyens. La lecture, les femmes, la gym ou la prière, un bout de plaisir en guise de fusible, pour tenter d’oublier. Pour vous disjoncter, en mettant un sac sur la tête, votre cervelle dans un scotch, pour oublier que vous êtes déracinés, acculturés, déshérités, aliénés, marginalisés, malvenus, traqués, esclaves du temps, dit moderne et de la pseudo mondialisation. Ce qui n’envie rien aux serfs du moyen-âge et c’est tout comme du temps de la colonisation. Espèce inférieure, au service des nantis, gardes-champêtres de fermes et d’usines qui appartiennent aux séides qui commandent aux mâtons, d’en haut et loin. Je parlais de la mythologie antique, de la Grèce capturée par les romains et de leurs dieux, devenus orphelins !

    Et si la culture des riens vous dit, il ne faut pas rater la poésie et vous efforcer de la déchiffrer et de la dénicher là où elle lance ses tripes et ses trilles. Ça n’a rien de lucratif et c’est un luxe permissif ! Quitte à la créer à partir des riens si elle n’existe pas ! A commencer par vous étonner de la forme des feuilles et des fleurs ou de la tunique des arbres, couverte de lichens et des pierres recouvertes de mousses ! A commencer par les mots que l’on utilise pour identifier un sentiment natif, laissé à l’intérieur de la bouche. Éclairez-moi ! N’est-ce pas Nour? Lumière de lumière ! Toi, dont la fatigue m’empêche ce de dormir ! Soleil, intelligence et chaleur. Paix et santé, dans ce monde, cette trappe de passage vers l’ailleurs.

    C’est comme craquer un secret pour les hackers. C’est comme un code que l’on viole. Tentez de dénicher sa signification. L’instant, la vie est faite d’instants. Banalité qui ne vous apprend rien. Mais je parle avec conviction : sauvez vos instants ! Ce serait une perte que de rater ce qui est rare et futile, précieux et unique, parce que non renouvelable ! Et plus rare encore, parce que ce ‘’bout de rien’’ est furtif et labile et qu’il ne reviendra pas ! Unique, fait pour disparaitre, même votre mémoire intime ! La vôtre, Lecteur ! Tous ces mots inaudibles, ceux que l’on ne sait pas, que l’on ne comprend pas, que l’on ne réalisera pas ! Ces pensées avortées, ces rêves oubliés, ces sommeils inutiles, ces insomnies criminelles, ou vice versa, sont votre capital. Votre capital, qui est fait pour être retiré, volé, violé, ruiné sans que l’on ne sache ce qu’on en réalisera après ou que l’on fera sans !

    Délire réflexif et injonctions

    Je vous rappelle que c’est un délire et que pour vous c‘est une promenade de santé, dans un jardin labyrinthique philosophique mystique ou politique. Si vous avez un ticket ‘’patience’’, alors, entrez ! Pour réfléchir en vous reposant. Emmenez mon papier dans vos toilettes, pour me donner du sens et vous donner du bon temps !
    Bruits de porte, sous les saccades du vent. Qui est là sur mon balcon ? J’aurais du réparer la serrure de cette porte métallique, qui fait de cette maison un bagne, une prison. La faute est aux agents qui négligent de donner du travail aux voleurs, qui les pauvres risquent leur vie, en truandant, en agressant et en driblant avec les prisons ! C’est si facile de sauter de la terrasse des voisins ! Est-ce un voleur, comme il y en a tant maintenant ? Je ne parle ni des médecins, que leurs client et confères indexent dans médias, les cafés et les bars, ni des commerçants ou des fonctionnaires ! Je pense à ceux qui attaquent impunément les braves gens !

    Les journaux font une curée des drames qui arrivent aux victimes, des colonnes vendables. Mais ils ne parlent que des drames sanglants, peu ou pas des crimes des gens en col blancs ! Les victimes sont recherchées pour donner du plaisir aux impétrants ! Les brigands brutaux et les escrocs violents ont quelques valeurs de courage ou d’arrogance, de par les instruments qu’ils utilisent, dont les muscles et leur souplesse, les lames et les tranchants. Ceux-là que j’indexe, sont de pires criminels : en plus d’être des voleurs ce sont des lâches. Ils ne volent pas pour manger, mais pour le lucre et les sordides apparences. Ils manipulent, l’État lui-même et ses représentants ! Ils trahissent les hommes et leurs droits, leurs devoirs et les lois, les textes et la confiance des gens qui demandent que leurs services et l’application des règlements. Vous avez pensé aux juges, aux banquiers, aux fonctionnaires, aux médecins ? Non, il y a autrement des fraudeurs et des larrons, des escrocs supérieurs, que ces balivernes amusent tant ce qu’ils prennent est d’ordre astronomique et qu’il donne le vertige aux simples gens ! Ils ont des diplômes ! Ils ont des noms Nobles aux qualificatifs de Justes et de justice.

    La houle, enfer de bruits

    La porte grince sous le vent. Roulement de tambours humés et effacés d’un train qui file au lointain, quelques cris d’oiseaux, des pas d’animaux qu’on dirait des voleurs courant vers leur trépas…Oiseaux, de quels genres, de quelles couleurs, sifflets, dialogues et signaux que l’on ne comprend pas !

    La houle qui enveloppe et qui ronfle et se répand. La houle, composite de tous ces bruits interpénétrés qui émanent de la ville, ainsi que des odeurs nauséeuses que nos cadres et dérisoires représentants supportent et hument à pleins poumons. Derrière le ‘’Bar Lev’’, ces immeubles champignons, dressés tels des monts, érigés en saillies de reptiles insultantes sur le dos des éléphants, comme une insulte au Levant ! Issus de cet argent facile, comme du néant, ils me cacheront pour toujours l’anse de ce bout de fleuve, que j’aime tant. Cette anse de la rivière Sebou qui si elle est bue vous fait oublier archives et ascendants. Boucle d’eau avec ses bateaux qui comme des revenants blessés reviennent vers ce port fantôme, condamné au chômage et aux pleurs des amants !
    Nostalgies face au temps

    Les anciens de Kénitrou, cultivent cette nostalgie. Ils reviennent en pèlerinages vers leurs ancres éternelles. Le ciel bleu, les cigognes qui n’ont pas perdu de temps. Ils font quelques prières, devant un édifice ou de vieux murs, chargés de leurs souvenirs d’amants. Les âpres entrepreneurs, bâtisseurs invétérés et tortionnaires du ciment, n’ont pas encore anéanti tous leurs repères face au temps !

    Les bâtisses filtrent en les amplifiant, les bruits surajoutés des klaxons, les grincements des portes de garages, les hurlements des maçons et les pleurs d’enfants. Des nuages fluctuants, des cris comme des vagues, des roulis pulsatiles, des pulsations élastiques s’infiltrent dans la tête. Des soufflets de forgerons avec leurs martellements, les meules électriques et les bruits des scies, tels des respirations de monstres, infernaux et menaçants, pénètrent dans les méninges. On se croirait vivre à l’intérieur de films d’horreurs et que ceux-ci se passent dans ma boite dan mon crâne qui leur sert de scène et de caméra ! Les agitateurs, descendants pervers de félons et de louches politiciens, unis aux mâtons sournois, des faux messires devenus des geôliers par confession, fourbes, lâches et vendus aux colons font leur inquisition à l’intérieur du cerveau primitif et impénitent !

    La fin du monde en 2012

    Fantasmagoriques, oppressants et agressifs, des hurlements de monstres volcaniques, sortis des cavernes telluriques et des tanières de sorcières, s’engouffrent dans le malade épuisé qui tente de dormir et d’échapper au présent, vainement. Mais elles sont si vraies, ces légendes insidieuses et térébrantes que la tête aspire à son éclatement !
    Ce sont des vagues de tsunamis, qui comme des nuages vont envahir la ville. Elles frappent les rochers, rasent les minarets et les clochers restants, au point que la jetée du port et les berges du fleuve sont révulsées. Elles volent comme des fétus de paille et des plaques de cartons dans le vent. Les terres, raclées, fusent comme des coulées de lave et le centre ville est trou au milieu d’un volcan. Dans cette campagne devenue ville, tu vois surgir de nouvelles montagnes qui planent au dessus des quartiers à la place des nues évaporées, pour longtemps ! Pas de pluies pour les manants !

    La mémoire des mots et des instants

    Étourdi par la 3D qui prend ta tête pour écran, malgré les douleurs et le temps qui presse, apeuré plus que ces mots ne le disent, tu trembles malgré tes muscles qui se froissent et tes articulations qui se déchirent. Tu essaies de trouver la grâce de quelques instants, sans douleurs, en tentant de calmer le cou et l’épaule sur l’oreiller. Comme moi, tu ne mesures pas l’heure qui avance.

    Le temps passe, tu ne le comptes pas, je ne le savoure pas. La mémoire est vaincue. Je m’y attends, en tentant de retenir des bribes de pensées, pour fixer les furtifs sentiments et les mots qui cadrent avec ces instants. Mémoire acariâtre et lexique de basse saison, les mots manquent à l’appel ! Tu t’en souviens toi ? Et le nom de ce film, de cette pièce, de son auteur, de cette actrice et de ce chanteur ? Tu t’en souviens ?

    Les mots, tels des météorites fulgurants, échappent à l’évocation. La mémoire se fige, plate, inutile, perplexe, déchue, incapable et décevante, mortifiante à en devenir mortelle. Elle annihile mon être ma personne et mon existence. Où seras-tu ? Où serais-je sans mémoire et sans souvenirs, de toi, de moi, demain ? Sans toi, que suis-je ? Un légume, végétatif ! Même pas fichu d’avoir été une grosse légume ! Comme tant d’arrivistes, ostentatoires et incultes, qui refusent tes clients ! Demain, ce sera des has been. Patience ! Ils ont fait tellement de gaffes, qu’ils sont cuits de réputation, les impudents ! Gros et fiers du lucre, où est leur estime des gens ? Entre les vœux et la réalité, les veules et les gueux, seul le délire tranche ! Et il a raison, pour apaiser l’angoisse des siens. Le délire est une thérapie.

    Non seulement le temps part, mais une partie de soi s’évapore, sans ruisseler. Sublimation, évaporation, dont il ne subsiste même plus les gaz ! Nous sommes le fruit de notre mémoire : notre conscience, notre personnalité, notre caractère et nos humeurs sont liés à la mémoire. Ô mot, reviens pour me dire que je sens ! Et ce que je suis ! Alzheimer, 80.000 marocains Parkinson, autant, Korsakoff c’est pire, demandez au Prince. Madame Baddou ces grands noms nous nous guettent. Est-ce qu’ils partiront comme vous ? Ou que votre successeur de ministre, nous trouvera d’urgence où il est maître, les bons médicaments ?

    Confusion, carambolage des sentiments

    Les nuages s’effacent. La poésie est dans le mot, le rythme est dans la phrase, la philosophie dans l’idée. La pensée bat son train. Il ne reste que le souvenir évanescent de ceux qui sont partis. Leur souvenir effleure mes pensées au moment où je rédige. Où sont-ils ? Que craignent-ils et que craint-on à montrer là où ils reposent, puisqu’ils ne sont plus là ? Pour sécuriser les vivants et les tranquilliser sur le sort futur, qui les attend ? Si ce n’est pas le néant ? Il ne reste que les douleurs déçues et perplexes, avec la volonté de garder dans l’incompréhension toute la foi, la mystique. Et à ce titre, la foi a besoin de croyance pour être qu’elle est. Une religion qui nous unit, et qui le tente, qui nous rattache à une idée, à un credo, à un souhait, à un projet, par-delà la vie, ses argiles, sa nature chimique, ses faiblesses, ses cycles et ses exploits.

    Roulis subintrants, les chants se meurent

    Il ne reste que les douleurs et les bruits d’un train, la sensation d’avoir été privé de sommeil ! Une pensée-jugement, doublée du sentiment immatériel et vague d’avoir oublié ce que je pensais et que j’ai voulu te dire, à toi, Lecteur…Et à vous transmettre, messieurs les élus du parlement, les ronfleurs et les absents ! Il ne reste que les bruits de l’oreille. Tenaces, surtout quand diminue la perception des pulsations du dehors! Mais après la vague des muezzins, les roulements inlassables des voitures et des roues de camions, qui percutent les dos d’ânes en faisant tressauter et sonner les charges métalliques qu’ils transportent, me font penser aux élections. Ah, si on pouvait élire nos fonctionnaires et révoquer nos administrateurs !

    Les râleurs hebdomadaires ont perdu bien des causes. Ils sont au silence complet, comme leur apatride et succulent prince, d’ailleurs, depuis un moment. Silence complice ou halte fameuse ? Fortement convaincus de militance, ayant eu comme projet de vendre et d’alerter, plus que de changer démocratiquement, les mœurs ! Ils sont las et loin ! Laisser-aller juvéniles, courages mais aussi chaudes connivences. L’impétuosité tatillonne des jeunes nous manque souvent. La démocratie est faite de silence et de cris. Mais, il faut qu’ils soient opérants au bon moment.
    Muezzins, camions et dos d’ânes, (c’est là qu’on enterre à même l’asphalte, ceux des sauriens de la municipalité, la face contre le roc, les fesses et les arrêtes de reptiles, en relief pour faire saillie dans la chaussée!), hauts- parleur d’orchestres, chantant à tue tête les derniers succès de Rouicha. Les faussaires, dans leurs criardes voitures, le tuent à chaque chanson !

    Et puis le délire insomniaque se tourne vers les infos locales ! Les fêtes tiennent tête au minimum de civisme et de correction, dans ce campus festif de sommeilleurs apatrides, qui sont loin d’être de bons citoyens ou de la race citadine qui défendra cette ville comme sa patrie ou sa nation !

    Les Kénitroyens* que nous sommes, nous restons heureux ! Fiers d’avoir deux ministres, mâles dans ce gouvernement composite, alors que les autres marocains, n’ont qu’une femme pour s’occuper de leurs familles !

    Des relents de révoltes aux réformes

    Les relents incendiaires des diplômés chômeurs, apprentis Bouazizi, qui s’exercent à s’immoler par le feu, devant le parlement ! Votes flambeurs de la constitution par des pyromanes pour élire le nouveau gouvernement ! Le printemps infernal cède le pas aux problèmes personnels. On quitte les universitaires en colère et les beau-gars qui font leur boulot ! Les bougates*, rangés en garde-fous. Munis de leurs bâtons respectables et de leurs absences de grades, ils vont tenter d’empêcher que les chômeurs ne prennent la place des dormeurs au parlement !

    L’esprit torturé triture ça et là les bruits, les pensées, les regrets et les idées parasites, pour s’empêcher de dormir, comme s’il n’y avait pas assez d’anges et de sympathie divine pour régler tout ça ! Mes problèmes et les vôtres. Oui, il pourrait bien me rendre mon argent ce journaliste véreux ou me donner une manne, à la place, le bon Dieu. Ou encore me faire un gros chèque, de trois milliards, le Roi !

    On quitte la scène publique, et ses délires, pour penser aux enfants exilés et aux petits enfants, qui malades de froid, ne donnent pas suffisamment de tendresse à leurs grands parents ! Tous les marocains sont grippés !
    Cette année, malgré la très forte épidémie de grippes qui sévit, incognito, les autorités sanitaires, percluses dans le changement, n’ont pas fait de déclaration pour alerter l’opinion et mettre en garde la population pour ses vaccins et ses traitements ! La belle brune, comme une bière, est resté froide. Le nouveau hésite à en parler et nous laisse loucher sur l’identité du coupable. Encore un H5N1 qui a muté à force de bouffer de la vache folle ou du crasseux cochon ? Et on tait partout ce que c’est comme coupable ! Même le Net d’habitude si prolixe, le Twitter et autre Facebook sont restés indifférents ! Qu’ils restent malades et que les plus fragiles partent : on ne veut pas affoler les gens !

    Malades, Adam est là ; Nour, la petite Eve, fête son anniversaire. Le monde, déchiré, révulsé, a pour eux, quatre ans, maintenant ! Le premier humain debout, semble lui avoir près de 500 mille ans. Barbu et carnassier, il n’était pas de nous, très différent. Ses traces, des os, et bien plus tard, des dessins, puis des bibliothèques et des monuments montrent qu’on vient de loin…Mais, où c’est que l’on va ? Foyers, villes, monde, espèces et continents ? Jusqu’où ira-t-on ? Dormons ! Mais les questions du monde et les bruits du dehors vont bon train….

    La mémoire et la dépersonnalisation

    Que représente encore celui qui a perdu sa mémoire, une grande partie de soi et de sa conscience ? Que lui reste-t-il comme ‘’personne’’ responsable ? Quand on devient incapable d’exprimer ses sentiments, quel destin encore assumer ? Si les mots, les idées et la mémoire nous échappent, quelles libertés octroyées, surtout ici, quelle finalité et quelle responsabilité, devant Dieu et les hommes, faut-il escompter ?

    Les idées et leurs mots se perdent au fils des instants. Alzheimer colle à la peau, malgré le désir, l’effort labile et la volonté de concentration, pour retenir les pensées qui se succèdent et que l’on voudrait retenir et partager. Tout file !
    Partager, est une façon différée et aléatoire de faire retenir par les autres ce qu’on a pensé et qui s’envole à cause de la mémoire qui ne retient plus rien ! Comment s‘appelle cet acteur de cinéma, dont j’ai vu plusieurs films, et que je ne retiens d’ailleurs pas ? Et cette chanteuse, bellissime qui imite …Ah je sais plus ! Je vais changer ma question ! Et cette ministre, la seule femme de ce gouvernement de machos ? Ils sont tous nouveaux, on retiendra plus tard, leurs noms, s’ils font comme ils ont dit, des miracles !

    Écrire, inclure autrui dans ses pensées est une confidence mais aussi un pis-aller ! Une façon de défier l’anéantissement de l’être et de ses idées. Un pari sur l’avenir de ceux qui vont un jour, partir… Ce serait dommage pour chacun de ne rien garder de sa vie, de sa mémoire, de son âme, en partant ! Ce serait dommage pour ce gars, cette maison, cette rue, ce nuage, cette note de musique, cette feuille d’arbre brunie, que la vie ne dure qu’un instant, et qu’elle puisse finir sans laisser un souvenir. Ce serait dommage que notre conscience, notre personnalité, notre soi, notre être, notre existence ne soient que des projections fébriles, de furtives et futiles réactions chimiques, sans lendemains ! La volonté de persister, l’impossibilité de rester sont de perpétuels paradoxes, antinomiques, pour des hommes de passage ! Chez nous, la bataille est celle de subsister ! A ce titre, la vie est sacrée et chaque vie doit être totalement respectée, aimée et sauvegardée, pour ce petit capital unique et irremplaçable qu’elle représente, pour chacun.

    Tout est chimie et physique

    Le cosmos incommensurable, les astres, le soleil en premier, la terre, leur physique astronomique et leur chimie moléculaire et quantique, sont magnifiques, admirables, si complexes et si lointaines, au point que ça se passe en nous, que ça nous fait vivre, digérer, respirer, pense, voir, sentir et mouvoir, sans qu’on en donne les ordres à nos organes, sans qu’on les voit ni qu’on en sente les infinitésimales parties qui composent ces complexes systèmes que nous sommes et que chaque animal d’entre-nous représente…Ouf !

    Qu’avons-nous de plus que cet admirable moucheron qui volète sur le plafond et dont je crains la piqûre, au point que ça m’empêche de fermer de l’œil et de dormir ? La vie est un leurre, un jeu, une explosion de réactions, d’actions et de sentiments, dont le but échappe au plus futé et au plus savant des jouets que nous sommes ! Nous ne sommes que des porteurs de vie et pas toujours des porteurs-sains ! N’est-ce pas, Docteurs en biologie et Savants en religion, tous prophètes confondus ?

    Ce serait dommage que ces acteurs, magiques et prolifiques, malades délétères, corrompus et/ou riches, pitoyables et sereins, malheureux ou pauvres, tyrans ou martyrs, de partir si jeunes ou vieux, ‘’naturellement’’ ou par accident, sans qu’ils puissent trouver la trace de Dieu. Dieu et ses religions, qui les réconfortent et les apaisent. Religions et philosophies, qui les raniment et les rassurent, pour revoir dans l’Au-delà qu’ils espèrent, le souvenir de leurs prodigieuses ou putains de vies ! Celles d’un instant, qui est aussi un miracle en 3D !

    Mais là, je jette un sort, une malédiction faute de bombes ! Me remettant à Dieu pour solder le compte de ce barbare et criminel de Bachar El Assad ! Que les odieux présidents à vie, disparaissent à jamais de la scène ! Qu’ils laissent la place aux peuples pour gérer plus démocratiquement leurs destinées publiques. Celles de citoyens adultes qui n’ont pas besoin de remplaçants du tzar, des dieux ou des prophètes, pour leur montrer comment manger et chier ! Sauf votre respect, car c’est un bienfait biologiquement nécessaire !

    Faiblesses, doutes et connivences.

    Méfiance et ignorance : on oublie ceux qui naissent en ne pensant qu’à la fin du monde, à la résurrection, au jugement dernier et aux sanctions. Un monde que l’on épuise si vite et que l’on pollue si fortement par ailleurs ! On oublie de baptiser et de célébrer les nouveau-nés, ces miracles intuitifs, interactifs, et l’on colle aux regrets, aux misères, aux faiblesses, aux maladies, aux paralysies, au passif et au passé. On oublie l’espoir. On ne voit que les guerres et les égoïsmes, l’hiver sans le soleil et la pluie, ou son absence, sans l’été. Faisons encore une prière collective rogatoire. Vous autres, vous pouvez en rigoler !

    On oublie le plaisir de ce repas. Ce sourire d’enfant encore fébrile. L’odeur de ce café. Celui de cet instant de paradis volé. Cet oiseau sur ces bougainvilliers, cette perruche paradisiaque venue boire sur le bord de la piscine. Ou cet endroit où tu t’es assise, au bord de l’oued pour faire la lessive à l’ombre des lauriers, pendant que ton père priait. Et toi, pour humer une cigarette et respirer à l’ombre des figuiers. Quand à moi, épris d’épreintes, j’ai dû arroser cet arbre avant de ramasser, comme souvenir de notre trip, cette olive d’arganier.
    Continuez cet exercice de mémoire, de vous-même, Lecteur, pour ramoner vos souvenirs, si banaux et puérils, si personnels, mais si riches pour chacun, que c’est dommage, justement, de les oublier ! CQFD !

    Infos et critiques nihilistes

    Insultes insolites ! Les journaux et leurs caricatures, allant jusqu’à publier une image fictive de notre prophète, font fureur et grosses ventes ailleurs, à nos dépens certes ! Et, ils nous font rager. Ils n’ont que ça, les êtres supérieurs et nantis, pour produire dans la culture ou s’amuser ? Pour nous irriter et nous taquiner. La profanation est un calcul sordide fait pour nous déstabiliser et pour exciter les plus intégristes afin de les indexer en glissant à volonté sur la sémantique. Alors qu’ils osent l’insulte, nous restons respectueux, même dans la colère contenue.
    Pas aussi gros que celui de Leïla, un brin de la planète Mars est tombé sur Tissint ! Il a dû mettre des centaines d’années pour voyager. Est-ce un autre météorite venu à Talsint, pour flamber son fugace pétrole ? Non, calmez-vous !

    On ne voit que caricatures et misères, mensonges et crimes. Guerres de libération où des tyrans, sous-développés, continuent à tirer sur les processions mortuaires et à pendre ceux qui osent se révolter. On ne voit que la mort ou la richesse, ce qu’on nous a pris ou ce que l’on va nous voler ! Les plus riches ne pensent qu‘à ça, au lieu de donner ! C’est organique ! Dites-moi si je me trompe !
    On ne relève que les imperfections, sans savoir pardonner les erreurs. On ne donne pas sa chance à ce nouveau gouvernement, par exemple ! On s’amuse de son ventre, de ses souliers, de sa démarche, de ses idées et de sa cravate. Son tic verbal, sa simplicité et sa barbe vous dérident ! Les moqueurs cyniques se croient toujours parfaits et se réjouissent d’être des êtres supérieurs. Forfanteries !

    Crédits et valeurs, partances et espoirs

    DVD. Faillites, dépenses abusives. Comment rendre les crédits des banques mondiales, qui s’ils nous aident à nous équiper et à nous structurer, nous obèrent par leurs poids et intérêts. Jamais liquidés, ils freinent à coups surs notre développement. Comment rendre els crédit et apurer notre situation, si les états les plus fort, les States d’Amérique, la France ont contracté des dettes, 10 et 20 fois plus forts que les nôtres ? Est-ce un mal nécessaire, une nature que de vivre à crédit et d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et notre pays ? Comment restituer les vols subis par les grosses Caisses locales, comment calmer les comptes, les manipulateurs, les banquiers, les malfaiteurs, les usuriers et les marchands d’armes, qui craignent pour le Lobbie, et qui nous poussent à moderniser nos armées et notre flotte, à craindre celles des adversaires et de potentiels ennemis, qui eux-mêmes subissent les mêmes techniques de vente, de peurs et de harcèlements vendeurs.

    Que ce soit chez nous ou chez les voisins, on capitalise les peurs on vend les craintes. On exploite ceux que l’on a induits en erreur pour les monter contre autrui ! Il y a des pays et des lobbies qui ne vivent que de ça ! Les anciens sont dénigrés et pourchassés. On ne profite pas de l’expérience de l’autre. Les novices et les apprentis sont hués. Faut-il des chiffres et des études de sociologie pour être compris ?

    Les meilleurs finissent par partir, comme les autres. Les monuments les premiers sont à regretter. Tels nos rois, nos saints, nos leaders, nos illustres chanteurs, notre patrimoine, nos valeurs et ailleurs les plus illustres pontes et les plus grands acteurs ! Les plus célèbres restent un peu plus dans les mémoires et entrent de pleins pieds dans la culture du pays, comme s’ils n’étaient jamais morts. L’âge et les mérites ne sont pas pour rien, ils deviennent célèbres et immortels.

    Farid El Atlas, Rouicha, la plume de loutar* est mort. D’autres voix, celle des flammes et des flambeaux, Sousdi, s’est éteint le même jour. Ils sont comme un nuage de lait sur une tasse de café chaud. Huile d’olive et miel d’arganier, Oranges et Yasmine, ce Maroc suave, fort, doux et fier, qui cultive ses us et ses dons subtils. Poésie, culture, artisans et agriculture, rejoignent les murs et les champs, les ports et les cités, pour élever ce pays au rang de ceux qui comptent dans le monde et qui prospèrent dans la paix !

    Mais il est des arbres, venus d’aileurs, des monuments deux fois centenaires, que les gérants ont laissé arracher et tuer sciemment ! De quel droit ? Ah si morts,leurs bois pouvaient calciner dans l’enfer leurs corps ! Dieu pardonne-leur, car les humains, bléssés, ne savent pas le faire !

    Charisme et responsabilité

    Laissons la radio et les infos ! Une odeur délicate monte de la cuisine. Il faut aller prendre ses médicaments. Mais il fait trop froid pour se doucher. Fébrile et endolori, tu ne cesses de cracher et de tousser. La symphonie de la rue reprend de plus belle. Il faut quitter le lit et aller au bureau. Sortir de la pénombre et aller sur la scène continuer le jeu ! Laisser le délire poétique, subintrant ! Aller appliquer le capital d’expériences et de sciences apprises, pour cultiver la vie et lutter contre les faiblesses et les maladies, face aux tares et aux taxes, face aux exclusions et contre les injustices ! Robin s’est levé !

    Votre charisme et votre aura, votre savoir ou votre argent, vous ont permis d’être élu. Un vagabond, ringard vous tend la main. Résipiscence et résilience, il ne s’agit pas de lui donner l’aumône, Excellence ! Je m’adresse à vous, ô ministres intègres ! Mais c’est le fait d’assister une Association qui vous a tendu la main, pour faire du bien et que vous avez refusé de faire !

    Prêtre, berger, instrument ou laquais, vous êtes un serviteur et non un maître, Excellence ! Il est venu vous saluer, pour vous remercier ou vous demander un renseignement, voire vous féliciter. Il est venu vous saluer, civiquement, librement, même si vous êtes un ministre ou un parlementaire aujourd’hui, lui a de toujours été un militant et un citoyen ! Alors Dubon, répondez-lui poliment ! Demain vous serez vieux ou malade, exclu ou appauvris, à deux pas de partir sous la vindicte des maladies ou des huées ! Alors répondez-lui maintenant, par civisme ou par politesse. Ne restez pas obtus ou abscons ! Vous pouvez scinder les pieds pour mieux comprendre.

    Lois vicieuses, lois perfides

    Des copies impossibles du jour au lendemain, même si la planète est devenue un village. Sauf qu’on a à faire à des mascarades mondialisées, hypocrites, des profanations du réel. Opacités politiques, lois perverses et impudentes, lois scélérates et fallacieuses, mondialisées sans respect ni pudeur. Des slogans et des divagations de célébrissimes profiteurs, des strates des pays richissimes, forts de leurs exploits ordinaires, et qu’ils veulent nous inoculer, généraliser aux plus pauvres des régions éloignées, aux peuples muselés par les us et les coutumes, qu’ils exploitent, comme à ceux qui sont juchés sur les montagnes enneigées, loin des villes, des écoles et des routes, dont les langues sont étranglés et les droits ligotés. Idées borgnes, vérités faussaires, ou manœuvres stupides, qui ensorcèlent, conquièrent et emportent l’enthousiasme épaté de nos gérants. Mais, mondialisation oblige ! Il faut bien faire des progrès, même à doses homéopathiques. Et suivre les premiers coureurs, même en rampant. Ou même en reculant !

    C’est valable pour les dormeurs, les malades, les handicapés et les ministres !
    Car, qui n’aime gravir les monts, traîne à jamais dans les vallées » !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 décembre 2012

    _________________

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    AUX MEMBRES DU NOUVEAU GOUVERNEMENT DE SM LE ROI

    POUR UNE REFORME MENTALE ET FISCALE
    DES TAXES IMPOSÉES SUR LES MALADIES !

    Exhortations

    Appel au nouveau Gouvernement, aux Partis et aux Conseillers de SM le Roi pour une Réforme des taxes sur les maladies. Un Projet de société nouveau basé sur plus d’humanité envers les malades et moins d’exploitations sur leur état. Des soins sans exactions fiscales indirectes ni arnaques sur les médicaments ou les diverses étapes des soins ! Ayez, nous vous en conjurons la détermination d’opérer une Réforme fiscale générale sur le circuit des soins, sans discriminations entre les tares !

    Messieurs les Ministres,

    Poursuivant notre œuvre d’information médicale et de solidarité, nous venons suggérer avec courtoisie et franche insistance aux Cadres de notre pays, aux Ministres concernés, aux illustres Conseillers de SM le Roi, d’appuyer notre appel de salubrité publique, maintes fois réitéré.

    Nous vous demandons de bien vouloir introduire à l’adresse de SM le Roi, que Dieu Le guide, et de défendre notre requête d’exemption de la TVA et des taxes de Douane. Ceci sur toutes les étapes de l’accès aux soins. C’est-à-dire sur tous les médicaments, leurs intrants, les réactifs et le matériel destinés aux soins des malades.

    La défiscalisation requise s’impose, pour être efficiente, tant sur le matériel de laboratoire, des intrants des médicaments que des réactifs destinés aux analyses. Ce sont autant de butées qui en cascades surajoutées, obèrent l’accès aux soins et renchérissent les pratiques et les investissements. Ce sont des contraintes tant sur les personnes, non sécurisées sociales, que sur les Caisses Mutuelles elles-mêmes et les hospices ! Assujettissement qu’il est juste de lever sur tous les médicaments, sur tous les soins et pour tous les marocains, sans discriminations aucune entre les maladies et les tares, sans exclusive de certaines pathologies sur d’autres !

    La Réforme attendue devrait éliminer les Taxes de Douane et de TVA, sans restriction, pour s’appliquer sur tous les secteurs de la Santé, nous le disions, afin d’obtenir un impact efficace, capable de générer des comportements sanitaires plus salutaires et une économie appréciable pour les malades et leurs Caisses ! Une réforme de l’importateur de matériel au malade, de l’industriel du médicament au médecin.

    Nous ne voulons pas de demi-mesures, cosmétiques, ni de manœuvres populistes et dilatoires, mais une réelle renaissance du secteur de la Santé et une Réforme fiscale, vigoureuse, digne de la nouvelle philosophie du pouvoir de SM le Roi Sidi Mohammed ! Un véritable projet de société, humaniste et humanitaire, qui n’est guère étranger aux valeurs et aux pratiques de solidarité de SM. Et ce souhait fervent, cette requête déférente, nous les réitérons avec ardeur et sans défaillance, à l’occasion des élections prochaines.

    Dans notre pays, à peine 35 % de la population seraient plus ou moins couverts par la jeune AMO, (Assurance Maladies Obligatoire). Ainsi, à titre complémentaire, cette réforme est vivement demandée à SM le Roi. Elle devra toucher tous les secteurs dans la cascade de leurs prestations où interfèrent les taxes de Douane et de TVA.

    Celles-ci commencent par taxer les investissements industriels, intéressent les laboratoires paramédicaux, techniques et hospitaliers. Lesquelles taxations amoncelées encore, se répercutent sur les coûts des prescriptions des examens complémentaires et de diagnostic, en grossissant les prix des examens de radios et des analyses, pour s’appliquer en outre sur les soins et achever enfin, le malade, dans la vente des médicaments !

    LE PLAIDOYER DE L’AAMM
    Constatez, avec nous honorables messieurs !

    En effet, chers lecteurs et/ou futurs malades, à Dieu ne plaise, quelle valeur ajoutée y a-t-il dans une angine, une bronchite, un ulcère, une diarrhée, une énurésie, un asthme, une dépression, une angoisse, un tic, une démence ? Quelle valeur ajoutée y a-t-il dans les maladies internes, chez les malades musculaires et neurologiques ? Trouvez-nous une valeur ajoutée ou de quoi taxer avec justice et équité, avec justesse et honnêteté, une cardiopathie, une cataracte ? Voire une diplopie, comme c’est courant chez les Myasthéniques, une dysphagie, un encombrement des bronches, et dans toutes les formes d’impotences des membres que combat un malade, enfant, femme ou vieillard, menacé à tout moment par une aggravation de son cas ou par un handicap à vie ? Qu’il soit myasthénique, SEP, débilité par une autre affection plus courante, ou porteur d’une autre pathologie, aigue ou chronique, voire plus tragique encore !

    Comment peut-on encore exploiter ces tares et ces malades, que menacent à tout moment la déchéance, l’handicap, le confinement humiliant, la misère, la mendicité, la honte et l’exclusion ? Si l’on veut faire œuvre de développement humain ou humanitaire, la réforme fiscale attendue sur la santé, est un versant qui a un impact social sensible et conséquent pour la gloire du Souverain! Aucun alibi ne peut plus désormais défendre cette fiscalité de la douleur ni les réticences à s’en débarrasser !
    Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume SM Si Mohamed, avec force, brio et ténacité. Et nous le proclamons, ici, avec sincérité, loyalisme et certitude !

    Qui plus est ces taxes de Douane et de TVA sur la santé, sont en fait des pénalités sur les maladies, les fièvres et les douleurs. Car, chers Lecteurs, les seuls qui paient ces taxes, sont ceux qui souffrent, subissant une ségrégation de fait ! Impopulaires et iniques, ces taxes indirectes et sournoises, exploitent ostensiblement les seules tranches malades de parmi les citoyens, préservant avec bonheur, ceux et celles qui ne sont pas malades…Mais qui devraient faire œuvre de solidarité et entraide envers ceux qui souffrent et non d’exploitation !

    A ce titre donc, ces taxes indirectes, perçues comme des exactions prédatrices, contrairement à celles qui sont équitables et généralisées, sont inciviques et antisociales. Qui plus est, ces taxes ne sont pas plus qu’une série d’entraves et de freins sur l’accès aux soins, aggravant de leurs 25 % près, toutes les étapes du parcours sanitaire, dans tous les secteurs et hospices de santé, militaires, publiques et privés ! Elles iront desservir l’AMO et contrecarrer l’esprit de l’INDH, telle que promue comme chantier de règne de S M, que Dieu Le garde et Le fortifie !

    RÉQUISITOIRE ET ÉTHIQUE

    Face à cette arnaque archaïque, séditieuse, insouciante et sans conscience, mais honteusement légalisée depuis des lustres, tout se passe comme si le budget d’exploitation des malades était figé, génétiquement fixé et irréversible ! Us traditionnels ou « tertib », taxes féodales ou paresse ou inaptitude des législateurs ? Tout se passe comme si nos élus et autres cadres, devenus parlementaires ou ministres, n’arrivent plus à écouter, à innover ni à oser pour le bien de leur électeurs !

    Taxes indues, ni révisables par les progressistes du gouvernement, ni amendables par les parlementaires, c’est une malédiction originelle, sempiternelle qui est jeté comme une tare et qui plombe les marocains ! Ces exactions condamnent à perpétuité les Marocains, à subir le boulet et le carcan de taxes iniques et à les supporter comme autant de sévices et d’injustice sur leur santé !

    Nous avons parlé antérieurement de dîme et de gabelle, tant cette indécence nous heurtait sur le plan de la simple morale et du civisme, que du fait de son concept archaïque et féodal ! Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est surtout anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume disions-nous SM Sidi Mohamed, le Libérateur des indigents et des handicapés.

    Il s’agit d’un rançonnement de la morbidité, qui est l’antithèse des efforts immenses et ubiquitaires que SM prodigue à Son Peuple, avec valeur et panache, sur le terrain de la réalité, pour rendre leur dignité aux tranches affaiblies de son Peuple. Nous en sommes les premiers à nous en féliciter et à Le louer pour cela entre autres charismes.
    Vous le savez, Honorables Lecteurs et vous, messieurs les Ministres et les Conseillers de SM, par expérience ou par intuition, mieux que n’importe quel malade de notre société ! La simple logique l’affirme, sinon, les pères de famille, qui vous diront quand ils ne voient pas pourquoi leurs fils malades et leurs parents affaiblis, doivent en plus de leurs souffrances, s’acquitter du quart des dépenses de santé au fisc collectif !

    Ces taxes surajoutées, régies par des réglementations attardées, sont vécues comme des châtiments punitifs, par tous les malades marocains, par toutes les familles, dont vous êtes, de par vos fonctions de proximité, messieurs les Cadres, les réceptacles, sinon les intermédiaire les plus avertis, auprès de notre Souverain bien aimé !
    Entrées subrepticement dans la pratique et grossies avec le temps, ces taxes devenues habituelles par la force de l’inertie et de l’insouciance des choses, sont des pénalités, anti-humanitaires, sur les douleurs des gens et leurs fièvres. Nous ne le répéterons jamais assez ! Les supprimer c’est donc, messieurs les Décideurs, c’est soigner plus vite et mieux, bien plus de personnes ! C’est aussi réduire les complications et les handicaps, qui coûtent si cher, à l’Etat, quand il s’en aperçoit, et que c’est trop tard pour agir !

    En toute citoyenneté, dans tous les systèmes de pensée économique du plus libéral au socio démocrate, et dans tous les sens du civisme le plus élémentaire, les lignes des produits de confort et de luxe, devraient permettre logiquement à nos illustres financiers, de combler le manque à gagner sur les rubriques de santé et de ménager ceux qui malades, ne produisent pas!

    EXHORTATIONS A SM LE ROI, QUE DIEU LE GUIDE !

    Nous adjurons ici, à travers votre respectable entremise, la Grande Mansuétude et la clairvoyance de SM le Roi. La sagesse qu’il est de réformer, pour rendre justice, toutes ces calamités passéistes, est digne des actions superbes, courageuses et exemplaires de SM. Si le progrès humain est la clé de voûte du chantier de l’INDH, la santé en est la base, autant que le pain, l’eau et la dignité par le travail ! Les bénéfices à lever de ces sanctions injustes, qui s’abattent sur les familles et leurs malades, sont incommensurables sur le plan de leurs retombées populaires et nationalistes. Curer ces dols c’est produire un effet de sympathie énorme envers le peuple qui s’en souviendra le jour des élections ou des votes…

    L’opportunité de supprimer les taxes indirectes de Douane et de TVA sur les médicaments, le matériel de diagnostic et les intrants des soins, sera un starter pour l’imaginaire et l’esprit entrepreneurial des jeunes investisseurs et un baume pour les Marocains. Cette forme de ‘’charité’’, de démocratie ou de simple justice, sera vécue par tous, comme une satisfaction, pleine de reconnaissance et de déférence envers Sa Majesté le Roi Sidi Mohamed et tous ceux qui gravitent autour du pouvoir !

    Parce qu’il y a une solution économique, simple, qui rétablit la dignité et parce que c’est juste et éthique, parce que notre Pays contribue à propager les valeurs humanitaires, parce que notre Roi, avec exemplarité et vigueur, dispense Sa volonté généreuse de solidarité à l’adresse de Son Peuple, nous continuerons à expliquer aux Cadres, nous insisterons avec politesse, auprès du Législateur, pour que cette réforme logique, s’applique avec courage et qu’elle ait lieu malgré la nonchalance et les résistances !

    MADAME, ET MESSIEURS LES MINISTRES

    En vous félicitant et vous remerciant de votre rôle de médiateurs avertis, nous demanderons aux enseignants, aux médecins, aux pharmaciens, aux proches Conseillers de SM le ROI, aux membres du Gouvernement Benkirane, avec dignité, courtoisie et sans relâche, de défendre notre requête et de vouloir bien la transmettre, en Haut Lieu, à SM le Roi , avec leurs meilleurs plaidoyers, parce que la Santé, selon nous médecins et malades, passe avant le pain et le travail.

    Kénitra, le 03 janvier 2012
    Dr IDRISSI My Ahmed, Président de l’AAMM

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
    Courriel: aamm25@gmail.com Site : http://myasthenie.forumactif.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS FASTIDIEUSES

    Comment puis-je creuser une montagne dans l’image que je vois à la télé ? Comment sortir du tunnel que je vois dans le rêve ? Aller sur d’autres mondes et retourner sans crainte du néant ? Comment rendre vivant cet objet et faire de cette image une femme mienne ou mon autre frère ? Rendre les images vraies et agir dessus et par elles ? Questions d’enfants ? Pas si sûr ! La réalité dépasse la fiction. Il n’y a qu’à être puissant et riche. Mais le contraire est plus facile. Détruire les objets, saper la nature, médire des autres et en avoir peur ! On y a pour la lecture…

    Oniric’art ou sciences oniriques…Entre la fiction et les fantasmes, la métaphysique et les recherches sur les potentialités du cerveau, voici quelques divagations banalisées et des imprécations autour de l’amour de la nature et de la place de l’homme imprécateur, insatisfait mais positif. Un exutoire pour les premiers jours de 2012.
    Nous ne sommes que les invités d’un corps et d’une terre, des occupants brutaux et peu amènes! Idées préconçues, pensées en errance, ou comment exploiter les souffrances et les insomnies. Dire banalement aux autres ce qu’ils savent, n’est pas facile, surtout à l’endroit des cadres tordus ! Ils se reconnaitront, s’ils ont la chance de nous lire. Lâcher des invectives quand on a des protecteurs est également lâche. Surtout quand on jouit d’autres sanctuaires, d’autres revenus parallèles, d’autres dieux ladres et chiques nationalités. Le courage est de s‘exprimer ici, quitte à bêler parmi les vaches, de vive voix et selon les voies qui sont à peine tolérées.
    Tonnerres sur les viscères. Éclairs dans les chairs, lumières dans les hémisphères, veille consciente, douleurs aux tendons et aux jointures. Le député ou la ministre est partie. Elle ne peut plus complaire ni en rire ou attirer sur elle, les imprécations, messire. Les muscles répondent point par point aux tortures. L’ire liquide attise la colère. L’insomnie donne l’impression d’une éternelle douleur. Exaspéré, tu prends conscience de ta souffrance, celle de ton bien, celle de ton corps, pour ressasser sans les oublier celles de ta cité ou de la terre entière. Et pourtant c’est la fête dehors. On vous empêche de dormir. On fait du bruit avec de la musique et on se marie.

    ARBRES ET TROTTOIRS

    Là, ce sont des arbres ‘’urbanisés’’, vivant dans la même serre. Sur l’un d’entre eux, tu pourrais admirer un souvenir gravé avec art. Un cœur est dessiné, un poignard le perce dans l’écorce. Y sont écrits depuis presque cent ans deux prénoms. Ce buste vient de tomber sous la scie. Le souvenir avec de ceux qui sont passés. Il ne reste plus de témoins à cet amour.
    Nos administrateurs peuvent se targuer de dire : là, ce furent des arbres ‘’urbanisés’’, qui vivaient dans la même serre que nous. Nous respirons le même air avec ressentiment l’air pollué, âcre et stertoreux qui révolte les poumons et révulse les narines. On voulait rendre muet les sujets, maintenant on veut asphyxier les citoyens. Façon de les apaiser ou de les maudire. De les sanctionner en les forçant à respirer leurs excréments ?
    Pourtant, ces êtres immobiles, les arbres, rafraichissaient l’atmosphère et donnaient de leurs vertes statures un air embelli à la ville. Malgré ses trous et ses territoires, ses façades délabrées et sales, qui persistent comme une offense à la modernité du pays, sans que nulle campagne publique ne vienne à les restaurer pour ne pas dire les embellir. Pour être justes et objectifs, en fait on s’active, mais c’est trop peu. Autres sujets, délicats et plus tranquilles, cloués au sol comme des demandeurs d’emploi devant le parlement, ils sont de toujours serviables et utiles. Je parle des arbres.
    Des arbres, des concitoyens silencieux et immobiles, hé bien, un décret malin vient de les condamner. A la scie et au bucher, comme les martyrs du moyen-âge. Ce qu’ils vont devenir, du charbon. Ce sont des arbres ‘’ domestiques ‘’ que l’on enferre, que l’on enferme, que l’on vide, que l’on tue et que l’on viole. Que penser, qu’imaginer, que voir, que dire, que faire ? Même les arbres souffrent, dans nos murs et sur nos trottoirs, sur ce qu’on appelle improprement nos terres ! La terre, ‘’mine aïna laka ma lane yakouna qate înedaka ?’’ Réduits, exigües, troués, encombrés de trous et longeant des avenues devenues plus étroites de que des rues, les trottoirs sont sur la coupe du néo-colonialisme, cafetier. Les piétons n’ont qu’à aller se bousculer sur le bitume et s’éviter de casser les pare-chocs des voitures ! Envahie, la ville, dortoir humide, est quasi tétanisée.

    HOMO SAPIENS

    L’aube dorée de la femme juxtapose le crépuscule violet de l’homme décrépi. Le brasier des passions et les barbouzes du sexe prospèrent dans leur viscérale industrie. La noblesse des idées se heurte à la fausseté de la pratique, quand les contraintes morales échouent sur la réalité. Idées préconçues, théories, allégations, singeries, copiage sans garde-fous des frasques du plus vieux métier ! Autrui nous sert d’exemple faussaire. Littérature, lubies et rêves estropiés. Le roman n’est pas une biographie. Ce qu’on raconte n’est pas forcément vrai. Du moins ça change comme le regard et la vue, la vision du moins, à travers les facettes d’un prisme. L’entrelacs des civilisations libertaires, mosaïques multicolores et tourbillonnantes vues à travers les dentelles boisées des moucharabiehs.
    Vous dites enthousiaste, ingénu et franc : « Je sais comment travailler, mais je ne sais pas contrôler ». On vous répond, avisé et magnanime : « Faites ce que vous avez à faire, le reste viendra ». Fort bien ! Compliments et assurances sereines et averties comme ressorts ! Par delà les essais et les erreurs on retient la moralité de l’histoire. Pour l’avenir commun on compose. J’écarte, tu disposes. On ne détruit plus. Les accaparateurs et les exploitants aux tristes records seront plus avertis contre les excès, les bricoles et les bavures. On solde ceux qui vous ont fait inventer de quoi épuiser les terres ? Peut-être pas ! On les assagit, avec le gîte et le couvert.

    THÉÂTRE PROLIFIQUE

    Le jeu, celui de vivre et se multiplier sur terre est une comédie assez courte, une anecdote, une blague éphémère par rapport çà ce que l’homme, sapiens de surcroit, profane, épuise à jamais et consomme. Le jeu, la vie de l’espèce humaine, cette comédie où les acteurs se suivent et ne jouent qu’un instant sans faire carrière, à quoi est-ce que ça sert ? A qui sert-il ? Y a-t-il un but ? Pour quels acteurs et spectateur ? Qui est dans les coulisses ? Est-ce simplement le fruit des hasards ? Pour une pièce, dont le générique et le scénario, se sont pas totalement écrits et dont les acteurs inconstants sont toujours des novice, qui n’ont lu ni préface ni prospectus, nous sommes toujours à l’essai ! On ne devrait pas nous juger ! Le jeu se complique et se développe à l’intérieur de lui-même. La pièce prend le dessus sur ce qui a été auparavant prescrit pour elle. Elle s’invente et s’amplifie au fur et à mesure, selon la véhémence des acteurs et ou leurs interprétations placides.
    Nous sommes les spectateurs insensibles de nous-mêmes, les acteurs inconscients et distraits. Nulle moralité n’est à attendre de cette fable dont les plus avertis partent sans laisser d’adresse ! Quelques plaisirs futiles, oniriques, pour certains et puis le néant ! Ou les funérailles qui laissent de vagues cendres sur la scène que les acteurs triturent des pieds. Pour les autres, la grande majorité, c’est un tissus conjonctif, mou, aux marges de figurants, qui ne sont que de sombres des silhouettes au plus. L’exclusion est leur ratage habituel, les privations les douleurs leur lot. Certains obtiennent des cachets qui sont des millions de fois supérieurs à ceux que récoltent d’autres acteurs pour jouer sur la même scène, avec les mêmes compétences et parfois plus ! Parfois, avec plus de maitrise, de sérieux, d’intelligence et de compétence et plus d’ardeurs que les tristes opportunistes. Les bonnes manières perdent leurs détenteurs.
    Retraites sophistiquées et pesanteurs financières. Qu’ont-ils fait pour obtenir ces mérites, ces salaires prohibitifs et insultants, ces retraites qui poussent à la révolte les plus pudiques et les plus austères comme les plus sincères ? Qu’ont-ils fait pour obtenir sans mérite visible, pour tout prendre et tout posséder ? Des acres et des acres de terres en plus des âmes et des corps qu’ils ont de leur entrisme dans le pouvoir investis. Ou seulement montré un peu plus d’hypocrisie que les plus humbles envers le ciel ? Et plus d’arrogance et de mépris face à leurs frères des basses sphères ! Leurs fruits hors saison, des usurpations pour ne pas dire des rapines sur les commerces et sur les terres. Toutes les terres, avec en plus du pouvoir et des privilèges, l’arrogance comme nous disions et le silence, légitimisé*, sur l’asservissement.

    DÉVELOPPEMENT EN SOUS SOL

    Les chercheurs, le savent ils, ils sont nombreux à avoir joui des actes de cette pièce, que nous continuons de jouer, d’imaginer et de compléter. Souvent comme observateurs, parfois aveugles et passifs, parfois vivants, avec conscience et critique à porté de lèvres, parfois comme des ombres, des zombies ou des avatars, une déviance du rôle tel qu’il a été conçu et prescrit.
    Ils ont dit, preuve à l’appui, qu’il a fallu des millions d’années en durée, il y a des millions d’années de cela, pour que les forêts poussent, se développent et comment les plantes sont devenues un minéral. Du charbon qui a été exploité pour faire naître la révolution industrielle, développer les machines, les industries du fer et de l’acier. Puis, par la suite, ce furent des mers de pétrole, qu’on a pompées des profondeurs pour rouler, pour cuire et s’échauffer.
    Mais comme certaines espèces, ces filons, ces puits se sont épuisés, formant ça et là des fortunes colossales dont les propriétaires et les envieux ont fomenté des guerres pour les défendre ou pour se réapproprier ces richesses. Le charbon et le pétrole, issus de cette ère géologique si prolifique du carbonifère, sont le résultat des forets enterrées sous la pression des couches telluriques. Imaginez ce qu’il a fallu comme vie et longévité des espèces dans ces forets et leur destin qui n’allait servir aux hommes d’aujourd’hui, qu’un court instant ! Une durée de 2 ou 3 siècles, pour anéantir à jamais ces trésors du temps que l’homme a dû pomper, sans réserve, jusqu’à épuisement définitif ! Et après, ces matières, ces réserves, toute cette richesse n’auront plus d’existence. Enterrés dans les cendres, évaporées sous formes de gaz, toxiques, nuisibles ou mortels.

    LA VIE LEUR VIENT DU CIEL

    Ils sont lumière et chaleur, cachant les nuages, trouant la couche d’ozone, apportant maladies, inondations, désertifications et fragilisant hommes, animaux, végétation et terres.
    Bonjour à toi, ô trait de lumière ! Heureux de pouvoir te saluer chaque matin au travers des persiennes. Heureux que l’on te voie et de constater que le soleil n’ait pas sombré loin de la terre. Que celle-ci par miracle, pivote encore, penchée sur son axe, en spinant* autour de toi, Soleil et que l’homme ne l’ait pas luxée par quelques trous d’explosif ou de bombes que ce soit ! Bonjour à toi, heureux de te voir pénétrer en cette chambre. Heureux que mon cerveau et ma rétine, enfin ce qu’il en reste, puissent encore te percevoir. Bonjour à toi et heureux d’avoir conscience de te voir. Grâce à toi lumière, par toi qui proviens d’explosions survenant sur les astres, les arbres poussent et se synthétisent grâce au feuillage. Grâce à toi, Soleil, forêts et buis nous servent, nous réchauffent et nous éclairent, à travers nos divers appareils en brulant arbres, charbon et bois.
    A côté des cris d’oiseaux qui saluent ton réveil, leurs parlers incompréhensibles, ils chantent les mêmes refrains que moi, sur toute la terre. Salut à la vie, salut au soleil ! Qu’est-ce qu’il y a pour manger tout à l’heure ! Dialogue, matinal, projets de ce qu’ils vont faire, ils parlent du temps, de ce qu’ils vont ingurgiter pour honorer les cycles de l’azote et du carbone.
    Réflexions ou philosophie, ces piaillements sont certes pour eux des pensées et toute une littérature. Gracieux par moment, incompréhensibles, ces trémoussements tiennent compagnie et nous donnent un aperçu de ce qu’il y a sur les planches sur cette terre. D’autres acteurs, d’autres êtres vivants, qui marchent, qui volent et qui s’ignorent. Chacun a sa part, son rôle, dans cette vaste et prodigieuse comédie, qui des profondeurs marines aux cimes, des montagnes, des sables aux nuées, grouille d’êtres. Ils s’activent, de leur naissance à leur fin, ils chassent, lutent, s’accouplent et se multiplient. J’éviterais de parler de ceux que l’on consomme et que l’on brise, pour vivre comme eux, un instant en s’en nourrissant ! Et comme la plupart d’entre eux, les carnassiers, les carnivores !
    Ignorant comment l’homme, qui veut sortir de la bête, pourrait se libérer de consommer d’autres êtres vivants, on devrait devenir végétariens ! A commencer par moi-même, pour adhérer à un projet de société, mondialisé grâce à l’internet et de nouvelles lois. Toute une révolution culturelle. A se demander qui cette tendance pourrait léser pour être empêchée de se faire ! Ceux qui se nourrissent de la chair des autres, comprenez les agro-industriels !

    LES ARBRES, NOS CONCITOYENS

    Mais pour être moins idéaliste, moins rêveur et plus prosaïque, je m’inquièterais pour les arbres ! Ceux juste à côté, comme ceux qui gisent à terre!
    Vies simples parmi ces milliards de milliards d’arbres des forêts et ceux du bosquet de ce jardin. Comme ces feuilles de bambous, qui prises une à une, adorent en l’écrivant de leurs alifs et ha, le nom d’Allah, le Seigneur. Vies immobiles qui flirtent la tête en l’air, avec les insectes, face aux vies conscientes des gens, qui bougent. Conscience de la vie et de soi, durant celle-ci et de rien d’autre de plus, sauf des questionnements !
    Et ces piaillements et ces pensées, gracieuses par moment, incompréhensibles à la gente humaine, qui tiennent compagnie s’ils ne nous réveillent, en comblant le silence et le souffle du vent. Ils montrent que sur ces arbres et ces branches, sur cette terre, que d’autres acteurs marchent s’ils ne volent pas. Chacun a sa part dans les deux sens et dans cette comédie, qui même dans les profondeurs des mers et des sables, vit et s’agite, multiplie les êtres les plus divers, les plus curieux, leurs activités, leurs nuisances, leur fins, leur invisible complémentarité, au hasard des nécessités et de l‘évolution.
    Nous épuisons lourdement les mêmes planches sur lesquelles nous jouons, pour notre drame, cette comédie humaine. D’autres l’ont dit mieux que moi. Je ne retiens pas très bien et je ne sais répéter. Je la vois et contribue à la jouer, à ma manière, moins comme acteur et plus comme sujet. Je vois de mon ornière ces arbres que l’on tue et abat.
    Les auteurs ont bien quelques raisons pour les assassiner et pour dévaster les espaces que ces eucalyptus occupaient hier encore. Ils vont mettre en jachère les jardins, déjà réduits, qui résistaient encore un peu aux barbares, Oui, c’est pour ramasser ou voler, prendre ou octroyer des faveurs, en vue de rapiner à leur tour. Bien sûr, je ne parle que des arbres et des vautours accessoirement. Mais, il n’y a pas que la vie des arbres, des animaux que nous leur prenons, aux dépens de leur cortes existence. Il y a celles, connexes des hommes, nos contemporains, puis celles de ceux qui finiront la pièce de théâtre que nous jouons en ce moment. D’autres clans, d’autres partis, d’autres parties, d’autres âmes !

    AU SECOURS ON AIME OU LE SEXE DES ANGES

    On a tous entendu cette littérature verbale ou écrite, si peu convaincante des premiers concernés. On a senti ou vu faire les passions pour autrui, la fièvre des jeux, du sexe, au hasard des rencontres. Des couples et plus, en nombre, se sont vus naître et devenir prolifiques pour la masse et illustres pour une minorité. Ce sentiment, ces approches, cette férule-là est devenue une véritable religion unioniste tendant à couvrir de plaisirs horizontaux toute l’humanité qui gite sur la sphère. Né instinct et conduite hormonale biologique, l’activité du sexe est devenue une culture fondamentale et une industrie prospère. Des comportements, devenus culturellement primordiaux sont labélisés du trivial mot et qualificatif ‘’ amour ‘’. L’Amour qui enjolive de la plus banale des sensations au plus amène des sentiments, tire-t-il quelque chose du mot âme ? Ou, que c’est plus animal encore, alors qu’il se balade au septième ciel souvent ?
    La littérature abonde de tout ce qui fait flipper, bander et jouir. Jouir, c’est être heureux, simplement. Et cela va des plus éloquentes émotions de romance, d’amitié respectueuse au spleen anxiogène des anciens. Des industries, fort nombreuses, sont nées de cette ‘’délicatesse’’ torride envers l’autre sexe. La passion conquérante d’un autre corps, la fascination pour sa beauté, la séduction des manières, vite attractives et attachantes, en vue de s’approprier de l’être désiré.
    Souvent ou plutôt toujours, cela tourne aux métiers du sexe. Que ce soit à travers l’écrit, la photo ou la lucarne. Modes, tenues, bijoux et objets, pratiquement toute l’industrie humaine se mobilise afin de complaire au besoin d’accessoires. Un monde parallèle, des plus inventifs, offre ses attirails onéreux afin d’opérer avec succès le cérémonial voué au dieu Amour. Et Aphrodite sert sur l’autel du désir, le sexe, sa jouissance et son sens de l’appropriation. Le mot, le sentiment ‘’amour’’ se vêt d’objets dispendieux. Des cadeaux qu’il faut offrir pour affirmer son sentiment d’amour. Une dévotion en fait, afin de certifier ce besoin d’appropriation exclusive d’autrui et du don de soi. La passion et la conquête, l’éloquence et la morale, les droit de l’homme, de la femme particulièrement, ne sont pas toujours au beau fixe ni trop souvent respectés. L’outrance, la possession illégitime, la contrainte sauvage et le viol, illustrent de manière pénale et criminelle les plus élevées des sociétés. Là où les qualificatifs de ‘’laïc’’ et de ‘’civilisé’’ sont de coutume. L’argent interfère avec le sexe, le crime et l’honneur, pour battre le tempo de la comédie humaine.

    VOLONTÉ DE PUISSANCE ET DON DE SOI

    Peut-être que le travail, les biens, la puissance ne sont que les procédés, les solutions pour cumuler de quoi opérer la conquête de l’autre. L’abandon de soi, n’est pas aisé. C’est une aventure, un véritable pari, un sacrifice périlleux. Le plus souvent celle qui accepte l’effusion des sentiments, la fusion et l’acception des jeux ou d’appropriation du corps de l’autre est une assujettie, fragilisée, plus qu’un acteur avertie. Toute cette gymnastique physicochimique, ces exercices d’application physico-chimiques, des rêveries romantiques, et depuis cinématographiques, qui s’appellent le besoin de sexe, de séduction, d’érotisme et autres dénominations plus ou moins hard, soft ou romanesques.
    La quête du travail et la volonté de puissance ne seraient finalement que les instruments et les voies détournées, pour arriver à l’essentiel, la conquête de l’autre. L’amour, ni plus ni moins. Assurer ses pulsions et sa longévité, (instinctivement), avoir de la compagnie peut-être, de l’aide dans la vie, parfois, mais surtout une progéniture pour garder un nom, une fortune. Si on travaille pour vivre, assurément, c’est aussi pour faire son nid, construire son foyer, un synonyme de sécurité et de protection. On trime pour payer son loyer, assurer sa subsistance, si on ne vole pas pour ériger un hôtel, étaler des villas, ça et là ou de véritables palais, sinon des édifices hauts comme une montagne, au milieu d’une île. Ces conduites extrêmes biaisent ce qui est fondamental, l’assurance d’un simple foyer et la sécurité d’une petite famille. Les dérives poussent vers la conquête du pouvoir pour le pourvoir et pas seulement face à l’insécurité. Tout comme à la quête de la fortune et la possession des biens. Parfois, juste pour en disposer face au regard d’autrui et palier aux risques de l’infortune !
    Cette richesse, ce pouvoir qui vont assurer à l‘individu, à la personne adulte conquise, suffisamment de sérénité, de garantie de sécurité, et lui permettre de céder sa part de sexe à l’amour, à se préparer à l’idée d’enfanter. Mais l’idée d’enfants est connexe. Primordiale pour la continuité de la vie, a contrario elle ne vient pas à l’idée lors des premières initiations au sexe ni au moment du jeu, à la ludicité*. Elle y est évitée et même combattue. Bien sûr la biologie et la chimie des hormones dictent les conduites et mécanisent les instincts et les formules d’approche. Mais le résultat est symboliquement le même et pratiquement toujours vérifié : avoir pour posséder et vice versa.

    Dr Idrissi My Ahmed, le 1er Janvier 2012

    #279539
    houmidi59
    Participant

    Episode XIII : un autre meurtre

    Le rapport du sergent Diloui était dense et riche en informations. Au début, il a sonné chez monsieur Elouafi ; pas de réponse ! Sur ce, il a escaladé le mur et s’y était trouvé à l’intérieur .Tout était fermé : portes et fenêtres. Le sergent fit quelques recherches dans le jardin .Après une vingtaine de minutes, il trouva un bouton d’argent .Au fait c’est un bouton d’imperméable .Il dénicha aussi des lunettes cassées, un petit carnet et un stylo bleu dépourvu d’encre.
    Bien entendu, il trouva dans le carnet quelques adresses .Ce qui a attiré son attention, cette adresse :
    Driss Hamdi
    Coiffeur des dames
    4 rue Oujda, Belle vue
    Ensuite, il a engagé des conversations avec les voisins de l’agent immobilier.
    Un couple de vieux sexagénaires lui a affirmé qu’une femme lui rendait visite trois ou quatre fois par semaine. Elle restait chez lui deux ou trois heures .Elle n’avait pas de voiture ; c’est pour cela qu’elle passait près d’une heure dans la rue pour monter dans un taxi.
    Ce même couple a révélé au sergent que beaucoup d’hommes passent la nuit chez Elouafi .La plupart sont jeunes et ont l’air bourgeois
    Quand le sergent leur a demandé s’ils n’avaient pas remarqué quelque chose de bizarre ou d’étranges, Aussitôt, le vieil homme a dit sans ambages qu’hier un homme chauve , à la peau brune et aux longues moustaches n’avait pas cessé d’aller et venir .Juste plusieurs minutes avant le meurtre de l’agent immobilier .A un moment , il est entrée dans une cabine téléphonique pour téléphoner
    Les enfants, eux, étaient très bavards .Tous ont affirmé que Hicham Elouafi ne vivait pas seul .Ils ont donné quelques signalements tellement précis pour reconnaître madame Sedrati et Oualid Hamdi.
    Le soir du meurtre, les enfants ont vu un homme aller et venir ; puis disparaître soudain sans laisser de trace .Leur description était plus précises que celle du vieux couple : un homme de longue taille, des moustaches qui pendait de chaque côté, il est chauve et ressemblait de près à Yull Brunner ; sauf que celui-là avait la peau brune.
    Au moment ou le sergent s’apprêtait à quitter les lieux , un garçon âgé d’une quinzaine d’année lui confia qu’il avait écouté tout ce que avait dit l’homme à l’imperméable au téléphone .Cependant, il ne souvenait pas exactement des mots .Le sergent l’incita par quelques friandises et une pièce de dix dirhams. Celui –ci dit tout en hésitant qu’il se rappelait de ces mots : Elouafi a assassiné votre amie .il est seul .Venez vite !
    Le sergent conclut enfin : la cabine se trouve à quelques dizaines de mètres de la villa dans la rue de Séfrou.
    L’inspecteur Halabi remercia ses adjoints et les complimenta. Il ajouta :
    _ Messieurs, vous avez réalisé un grand exploit .Grâce aux informations que vous nous avez fournies, cette affaire aura une fin rapide.
    Récapitulons : Hicham Elouafi a assassiné madame Siham Sedrati
    Causes du meurtre : jusqu’à présent inconnues
    Néanmoins, on peut supposer que la jalousie peut-être l’un des mobiles de ce meurtre prémédité.
    Ce Hicham Elouafi, juste deux heures après , vient d’être poignardé à mort
    Causes de cet assassinat : inconnues aussi
    Là aussi, on suppose que le nommé Oualid Hamdi vient de recevoir un appel téléphonique qui lui fait part de l’assassinat de Siham par Hicham Elouafi
    Des trois amants de madame Sedrati : le premier est mort, le second est suspect ; quant au troisième, il a été signalé dans trois endroits différents ….
    Soudain, le téléphone sonna .L’inspecteur Halabi répondit à l’appel :
    _ Allo ! Quoi ? Un autre meurtre !
    Après un bref silence :
    _ D’accord, faites le nécessaire ; nous arrivons dans un instant à l’autre
    En ce moment, l’inspecteur Rachid entra en en tenant à la main un portrait robot
    _ Regarde, lança-t-il à son collègue, devine qui c‘est !
    Celui –ci dévisagea longuement le portrait :
    _ Excuse-moi : je ne connais pas
    _ Mais c’est notre homme de la cérémonie du mariage
    _ Ce que tu ne sais pas, on a signalé sa présence dans les parages de la villa à deux reprises
    _ Ok, consentit Rachid
    Eh bien, il se trouve que cet individu est un dangereux criminel, maintes fois inculpé pour meurtre, escroquerie et pour chantage aussi. Jusqu’ici, on ne l’a pas encore capturé. Tout simplement, il change d’identité et il opère toujours seul.
    L’inspecteur interrompit son collègue :
    _ Au fait : un troisième meurtre vient d’être commis !
    Sans coup férir, l’inspecteur Rachid dit :
    _ C’est sûrement le coiffeur
    _ Comment le sais-tu, s’exclama Aïssam
    _ Hicham Elouafi a tué Siham Sedrati ; juste après, il est mort .Oualid Hamdi vient d’assassiner Hicham Elouafi ; lui aussi vient de subir le même sort
    Qui est derrière tout ça ?
    L’homme à l’imperméable ; à savoir : Houssine Bangui alias Ali Zakraoui, alias Mchicha, alias Bendahou
    Aussitôt, toute l’équipe présente se rendit sur les lieux du meurtre.
    En effet, Oualid paraissait dormir sur une chaise .Pas de trace de violence et rien n’indiquait la cause de sa mort .On avait l’impression qu’il souriait .Près de lui sur une table ronde : un verre qui contenait du jus et un paquet de comprimés.
    L’inspecteur huma le contenu du verre :
    _ On dirait qu’il contient du poison
    Puis :
    _ Les gars, faites-moi analyser ça et que ça urge !
    _ Tout de suite, inspecteur !
    Quelques instants après, le médecin légiste Abdelhamid Choukri fit son entrée :
    _ Bonsoir, la compagnie !
    Il s’approcha du défunt ; puis il l’examina minutieusement :
    _ Cet homme vient d’avaler une substance poisonneuse.Regardez, ses lèvres bleues .C’est sûrement un poison à effet instantané .Le pauvre n’a rien senti
    Bon, je vais lui faire une autopsie…
    _ Pas la peine, toubib, rétorqua Rachid
    Et à Aïssam :
    _ Voilà les résultats de l’analyse :
    Poison de marque d1 utilisé dans le domaine de l’agriculture pour exterminer les parasites et les ratons .Une grosse dose a été ajoutée aux jus avec un peu de sucre. Ce poison a un grand effet sur le cœur et le cerveau : il ramollit le premier et paralyse le second dans un temps qui ne dépasse pas deux minutes
    L’inspecteur ordonna à ses adjoints de fouiller le salon de fond en comble pour trouver tous les indices qui pourraient les aider à découvrir l’assassin .Sur ce, les photographes prirent des clichés du mort et les hommes du labo relevèrent les différentes empreintes sur la table, les chaises et le grand canapé.
    L’inspecteur Rachid ouvrit le tiroir d’une commode et en sortit plusieurs feuilles qu’il se mit à examiner de plus près. Il y avait beaucoup de factures signées par le défunt, un chèque non endossé, une lettre et une photo.
    La photo était celle de Siham .Tout en bas était écrit en stylo bleu : ma bien aimée.
    En ouvrant la lettre, l’inspecteur lit le message suivant :
    Mon amour Oualid
    Je ne veux pas te perdre ; mais je tiens aussi à mon mari .Tu sais bien qu’il est le père de ma fille Nisrine et qu’il m’a toujours bien traité .Je ne peux pas, comme ça, lui demander le divorce .Alors, s’il te plait essaie de me comprendre et sois indulgent envers moi.
    Ta chérie Siham.

    #279536
    houmidi59
    Participant

    Episode XII :les résultats des recherches (2)


    Le soir vers six heures, tout le monde était rentré au bercail : les inspecteurs, les brigadiers, les sous brigadiers, les sergents, les détectives …enfin presque tout le monde ; car, l’inspecteur Rachid Slaoui n’était pas encore là.
    L’inspecteur Halabi s’apprêtait à déclarer l’ouverture de la réunion, quand celui-ci apparut sur le seuil de la porte :
    _ Désolé pour le retard, avoua-t-il penaud, j’ai bu un verre de thé avec monsieur Driss Hamdi et je ne me suis pas rendu compte du temps
    _ Pas de problèmes, le rassura Aïssam ; cependant, on espère que tu nous apportes quelque chose de nouveau
    _ Pour ça, sois en certain, conclut le retardataire
    Sur ce, le brigadier Hazim lit son rapport :
    Comme vous me l’avez demandé, inspecteur, je suis allé à l’appartement de Driss Hamdi qui se trouve au quartier Saada .J’ai sonné plusieurs fois de suite : aucun signe de vie .Quelques instants plus tard, j’ai entendu quelqu’un toussoter .J’ai sonné une nouvelle fois .Aussitôt, un homme est apparu sur le seuil de la porte .Il était en pyjama, ses cheveux étaient ébouriffés et ses pieds étaient nus. Quand je lui ai montré ma carte de police, il m’a prié de l’excuser pour un moment juste de rétablir un peu d’ordre .Quelques minutes après, il m’a fait entrer dans un superbe salon qui sentait le moisi. C’est évident, il est presque fermé .
    Donc, je lui ai fait part du but de ma visite. Mais avant, je lui ai présenté mes condoléances pour la mort de sa nièce .
    Il m’a regardé stupéfait ; puis, il s’est laissé tomber dans un fauteuil. Il n’a pas cessé de répéter : c’est impossible ! C’est impossible !
    Après être calmé, il a essayé de savoir comment elle était morte .Je lui ai dit qu’elle a été assassinée .Sur le coup, il a dit : ce ne peut-être que son mari.
    Je n’ai fait aucun commentaire à propos de cette révélation.
    Après quoi, je lui ai posé des questions sur ses relations avec la défunte et son mari. Il a été sincère et n’a pas caché son antipathie envers son gendre. Il a dit textuellement : « j’entretiens de bonne relations avec ma nièce ; nous nous échangeons chaque fois des visites de courtoisie. La vérité , elle est généreuse et toujours souriante ; par contre son mari parait lugubre et se fâche par le moindre mot qui le contrarie. J’ai remarqué aussi qu’il a une dent contre mon fils Oualid. Pourtant, ce dernier ne lui a rien fait à part un jour il était ivre et il a voulu embrasser sa cousine .Bien entendu, ça n’a pas plus au directeur .Pour clore cet incident, Siham a du gifler Oualid qui s’est aussitôt esquivé de la cérémonie.
    Depuis, il déteste mon fils et ne lui adresse même pas la parole. On peut dire que c’est quelqu’un de rancunier
    Je lui ai demandé aussi si le directeur lui a rendu un jour un service .Il a répondu par la négation ; il a ajouté :
    _ C’est un complexé et il n’aime personne, même sa femme.
    Puis, je lui ai demandé de me parler un peu du mariage de sa fille Ahlam
    Il m’a dit que la cérémonie s’est bien déroulée et qu’il y avait beaucoup d’invités.
    A un moment, il a remarqué que sa nièce n’était pas encore là. Alors, il a envoyé Oualid chez elle
    Je lui ai demandé :
    Quelle heure était-il en ce moment ?
    Sa réponse était : aux environs de dix heures
    Ensuite, il m’a dit qu’il était tellement occupé par l’accueil des invités qu’il a oublié sa nièce .Vers cinq heures du matin, il est allé se coucher ; tandis que sa femme et ses enfants étaient restés là-bas.
    Bien entendu, il m’a affirmé qu’il n’allait se réveiller que le lendemain matin ; mais mon arrivée l’a mise debout sans le vouloir. Néanmoins, il voit que c’était une chose importante. Aussi, il a téléphoné à sa femme et son fils pour leur annoncer la mauvaise nouvelle
    Et pour Ahlam ? Je lui ai dit
    Il a répondu qu’il ne voudrait pas la tourmenter ; d’ailleurs, ce matin elle est partie pour Agadir pour passer une semaine avec son mari au bord de la mer.
    Je l’ai quitté sans rien ajouter
    _ Bravo, brigadier Hazim, vous avez fait du bon boulot, le complimenta l’inspecteur Halabi
    Puis :
    _ A vous inspecteur Mellassi !
    Celui-ci regarda autour de lui ; puis déclara sans ambages :
    Comme l’a dit monsieur Driss Hamdi, la cérémonie s’est bien déroulée .Aucun incident à part quelques problèmes sans importances comme par exemple : un des serveurs vient de renverser de la limonade sur la tenue de soirée de l’une des invités , ou un enfant âgé de dix ans qui vient de voler un poulet .Au fait , il n’était pas invité. Enfin, Oualid était là presque toute la nuit ; je dis presque , car il a disparu juste une heure pour aller chercher sa cousine .Bien entendu, il est revenu .D’après le gérant à qui j’ai posé la question , Oualid lui a confié que monsieur Sedrati l’a chassé comme un chien et qu’il lui aurait dit que ni lui ni sa femme ne viendraient à la cérémonie .J’ai aussi réussi à savoir son état du moment .Quatre témoins m’ont affirmé que son visage était blême et qu’il ne cessait de trembler .
    Dès le lever du soleil, il a disparu
    Pour ce qui est de la mariée , elle était contente et à aucun moment elle n’a quitté son siège ; de même pour son futur mari.
    Il y a aussi un détail important : on a vu un homme chauve, et qui porte des lunettes en écaille, roder dans les alentours .J’ai réussi à avoir un portrait de lui : il mesure entre un mètre quatre vingt et un mètre quatre vingt dix ; il a une longue moustache ; sa peau est brune et ses lèvres sont pendues. Il a fumé quelques cigarettes ; puis il a jeté la paquet .Des jeunes l’ont ramassé sur le champ.
    Un quart d’heure plus tard, il a disparu à son tour.
    _ Voilà un élément important qui va nous aider dans notre enquête, intervint l’inspecteur Halabi.
    Puis à Rachid :
    _ S’il te plait tu veux bien faire un petit saut aux « identifications » pour nous réaliser un portrait robot de ce personnage ?

    #279537
    houmidi59
    Participant

    Episode XI :les résultats des recherches (1)

    L’inspecteur se dirigea vers le laboratoire des expertises judiciaires. Il fut accueilli par le brigadier Moussaoui qui ne manqua pas de lui dire :
    _ On vous attend inspecteur.
    Puis, il lui remit une fiche dans une enveloppe. Celui –ci la fourra dans sa poche en murmurant un merci à son interlocuteur.
    Sur ce, il prit la direction de la demeure de la famille Sedrati. Au moment de son arrivée, il se croisa avec l’équipe du laboratoire qui venait de sortir du villa
    _ Alors, l’apostropha-t-elle, j’espère que vous avez fait une bonne pêche !
    Un homme de forte taille s’approcha de lui :
    _ Oh, il n’y avait pas grand-chose ; mais, on a trouvé des empreintes partout et aussi une carte de visite au nom de Hicham Elouafi.
    L’inspecteur Halabi paraissait satisfait :
    _ Bravo les gars .On peut dire qu’on est sur la bonne piste.
    Halabi entra dans la cour .Aussitôt, la servante vint à sa rencontre :
    _ Je vous attends depuis deux heures, monsieur l’inspecteur
    _ Pourquoi donc, ironisa celui-ci, est-ce que vous avez l’intention de partir quelque part ?
    _ Justement, j’ai beaucoup de choses à faire : faire des courses et récupérer Nisrine de l’école
    Puis :
    _ Veuillez bien vous donner la peine d’entrer
    _ Non, merci. Je suis moi aussi débordé de travail. J’aimerais bien que vous me remettiez la lettre dont vous m’aviez parlé
    _ La voilà ; elle est dans ma poche
    _ Merci, Hayat
    En s’apprêtant à partir, celle-ci lui fit part que monsieur Sedrati est rentré il y a à peine dix minutes .L’inspecteur lui demanda ce qu’il a fait.
    _ Il est allé directement dans la cuisine, déclara la servante. Il a bu une tasse de café ; puis, il est monté directement dans sa chambre en me recommandant de ne pas le déranger sous aucun prétexte. Il m’a dit qu’il allait dormir tout l’après midi, car il se sentait très fatigué.
    L’inspecteur consentit :
    _ C’est vrai, avoua-t-il, il a besoin de repos. Laissez le dormir en paix. Demain, je lui rendrai visite .Aussi dites-lui de m’attendre avant d’aller à la banque
    _ Alors, vous êtes matinal, fit remarquer la bonne
    Tout en la quittant, il dit :
    _ Moi, je ne dors presque jamais
    Pendant ce temps, l’inspecteur Rachid Slaoui
    Arriva au commissariat et demanda à voir son collègue Aïssam. On lui fit savoir qu’il serait là d’un moment à l’autre.
    Justement les deux équipes de recherche et d’investigation entrèrent simultanément dans les locaux du commissariat.
    _ Venez par là messieurs, les apostropha Rachid, et montrez-moi vos trouvailles.
    Pour ce qui est de la demeure des Sedrati, parmi les empreintes relevées, on put identifier celles de l’agent immobilier.
    Donc, pas de doute là-dessus : Hicham Elouafi serait le mystérieux visiteur de madame Sedrati et sûrement son assassin ; puisqu’il était le dernier à l’avoir vue.
    Trois preuves irréfutables contre lui : le morceau de tissu de sa veste, sa carte de visite et ses empreintes digitales. Malheureusement, il ne pourrait rien avouer, puisque lui aussi faisait l’objet d’un assassinat. Donc, il fallait s’occuper de son cas et trouver son meurtrier le plus tôt possible
    _ En sommes, conclut l’inspecteur Slaoui, pour l’affaire de Siham Sedrati c’est presque terminée
    _ Pas du tout, intervint l’inspecteur Halabi
    Ce dernier venait justement d’entrer dans le bureau de Aïssam.
    _ Ah, te voilà enfin mon cher, l’apostropha son meilleur ami. Je vais te faire un petit résumé des résultats de l’affaire Sedrati
    _ Pas la peine, trancha Halabi
    _ Alors, reprit Aïssam, on va voir ce qu’a apporté la seconde équipe
    Un brigadier fit un bref exposé :
    _ Voilà, dit-il, on a relevé des empreintes .Après différentes identifications, toutes sont inconnues de nos services. Cependant, il y avait deux empreintes assez apparentes : celle de monsieur Hicham Elouafi et celle de madame Siham Sedrati.
    _ Donc, commenta l’inspecteur Halabi, elle lui rendait visite chez lui
    Mais, attendons le retour de notre agent ; il va nous éclaircir sur ce point.
    – Quoi d’autres d’intéressant ?
    – _ Je ne sais pas si ça vous intéresse
    – _ Dites toujours !
    – Et il sortit d’un étui un peigne
    – _ Voilà un peigne qui me donne des idées, s’exclama Rachid
    – _ Moi aussi, déclara Halabi
    – _ Dis-moi, Aïssam, serais tu entrain de penser à cette idée qui tourne dans ma tête ?
    – _ Oui et je vais te le prouver !
    – Puis, en tenant le peigne par le bout des doigts :
    – _ Brigadier Moussaoui, faites identifier les empreintes qui s’y trouvent par les gars de l’archive
    – _ Au fait, sursauta l’inspecteur Rachid, j’ai montré les deux photos à Elmiloud : pas de casiers judiciaires en leurs noms
    – _ Tant mieux, conclut Halabi .Comme ça, ils ne seront pas dans la liste des suspects
    – _ Tu te trompes, mon cher : l’un d’eux a eu son compte et puis c’est prouvé. C’est lui l’assassin de madame Sedrati
    – _ Ah, excuse-moi ; ou avais-je la tête ?
    – Donc, ce qui nous préoccupe pour le moment : qui a assassiné l’agent immobilier
    – _ Oui et on est sur une piste : par un coup de téléphone anonyme, on sait que ce meurtrier est un coiffeur
    – _ Et grâce aux empreintes qui se trouvent sur le peigne, on saura sûrement à qui il appartient
    – _ Seulement, fit remarquer l’inspecteur Aîssam, on n’a pas les empreintes de Oualid Hamdi
    – _ Hein ! S’étonna Rachid .Qui est ce nouveau personnage ? Je peux déduire qu’il est de la famille de Siham puisqu‘elle porte le même nom de famille que lui. Je sais aussi qu’il la courtisait et que celle-ci l’a giflé lors d’une cérémonie.
    – Ce fut au tour de l’inspecteur Halabi d’être épaté par les propos de son collègue :
    – _ Comment as-tu eu ces informations ?
    – _ Par le directeur de la banque
    – _ On peut dire que celui-là a la conscience tranquille
    – _ Pour ça, tu as raison.
    – Halabi sourit instinctivement avant d’ajouter :
    – Et bien ce que tu ne sais pas ce coiffeur est l’un des amants de madame Sedrati.
    – Voilà ce qu’on va faire : on va le convoquer au commissariat pour lui poser des questions sur sa cousine .Bien entendu, sans parler de ses relations intimes avec elle.
    – On lui sert du café et quand il partira, on relèvera ses empreintes sur la tasse
    – _ Un jeu d’enfant, conclut l’inspecteur Slaoui.
    – Soudain, l’inspecteur se rappela de quelque chose :
    – _ Mais, j’y pense ! J’ai une lettre de lui qu’il a envoyée à sa bien aimée Siham
    – _ Qu’est ce que tu attends pour nous la faire lire ?
    – _ Mais, d’abord, il faudra faire relever les empreintes qui se trouvent à l’intérieur de l’enveloppe
    – Puis :
    – Donne-moi des gants pour la décacheter .Ainsi, je pourrai la lire en toute sécurité
    – Après quelques instants, l’inspecteur lit le contenu de la lettre :
    – Ma bien aimée Siham
    – C’est la dernière lettre que je t’envoie. Si tu acceptes de vivre avec moi en concubinage, je n’aurais plus besoin de t’écrire. Alors, s’il te plait, prends ta décision .Tu as deux options : soit demander le divorce ou bien accepter ma proposition
    – Bien entendu, il s’avère que tu ne peux pas rompre avec lui à cause de ta fille .Ce n’est pas un problème pour moi si tu acceptes de vivre avec moi juste quelques heures par jour
    – Réponds-moi vite, car j’ai hâte de savoir ta décision
    – Celui qui t’aime de tout son cœur Oualid
    – Après l’avoir relue, l’inspecteur Aïssam pria son collègue de porter la lettre au laboratoire pour relever les empreintes et les comparer avec celles du peigne
    – _ Mon vieux, conclut Rachid, d’ici peu tout s’éclaircira

    #206799
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ILS VALSENT AVEC LES HYÈNES
    LE SOLEIL SE LÈVE EN ORIENT.

    Un conte d’hiver.

    Réflexions sommaires en vrac.
    Irak, Iran, Libye, pour leurs malheurs, on apprend aux loups à se tuer entre eux !
    On emprisonne les bambous, on les isole derrière un grillage !

    Muets, qu’ont-ils fait de si mal pour être embastillés ? Le voisin déteste les feuilles qui jonchent le sol. Arracher les arbres de la ville et les mettre en taule ? Calciner les boutons, les graines et les roses ? Mettre les femmes à la rue et les filles dans le sac. Jeter les étudiants dans les fosses communes, avant ou après les facs ? Pendre les juges et les prêtres, les avocats, les victimes et les occire en vrac ? On enterre nos malades, on vend leurs cimetières. On exhibe nos fous, on se moque de nos maîtres ! Mourir pour mourir, autant se sacrifier alors ! Pour l’honneur, la famille, son pays ou son dieu. Ainsi finirent nos prédécesseurs. Pour leurs successeurs, je n’augure de rien. Les gens qui sont morts pour nos valeurs, notre pays et nos terres, doivent mourir de honte et grincer de colère contre leurs propres os. Les faiblesses nous approchent du néant. La maladie nous avance vers la mort, les douleurs nous la font aimer. La conscience du néant, sa crainte nous rappellent l’immensité de la création et les espoirs en la pérennité de l’âme, le recyclage de la vie et la réincarnation… Mais, ne vaut-il pas mieux à l’âme, une fois la vie éteinte et la chair délitée, de se débarrasser du corps une fois pour toute, afin d’être à jamais proche de Dieu ?

    Cris existentiels ou délires ?

    Ils dansent avec les loups et valsent avec les hyènes. C’est une culture des lobbies de préférer l’arrogance à la retenue, la force face à la justice et le mépris face à l’humilité. L’humiliation, telle une enseigne de suprématie affiche sa puissance et terrasse. Arme superlative, arme dissuasive, elle n’a pas besoin d’être dégainée pour désarmer les velléités de soulèvements. La dissension est une arme de destruction massive. Elle rabaisse et divise, elle marginalise et effraie pour écraser le dialogue et l’empêcher de perturber les chefs. La dissuasion et la subversion sont à leurs faits. Le mépris façonne la force et force le plus faible au silence, à l’exclusion, au néant.

    Inutile de crier ou de leur écrire, de faire appel à leur aide ou de les prier. Hermétiques, impitoyables, injustes et surtout iniques, ils sont vaccinés contre autrui. Leurs leaders ne savent que parler et promettre, manipuler compromettre, trahir en faisant semblant d’écouter, supplanter pour subsister. Ils détestent répondre à vos appels. Non pas parce qu’ils soient sourds ou qu’ils n’aient pas compris ; non parce qu’ils n’ont pas le temps ou l’opportunité de réaliser vos suggestions, mais parce qu’ils ne veulent pas assumer leurs promesses ni réaliser vos souhaits. Partout dans le monde, c’est le même leitmotiv que les faibles, les électeurs élèvent face à leurs administrateurs, quand ceux-ci le leur permettent parfois !
    Leurs intermédiaires et représentants, leurs messagers sont là pour profiter de leurs situations de la proximité du pouvoir, pour exploiter les plus faibles, au nom de la parenté avec leurs dieux. Népotisme ! Toutes des victimes, des proies assujetties, des ‘’réserves’’, sur lesquelles ils ont des droits, innés et prescrits. Leurs facteurs sont de la même facture. Ils sont plus respectés que des prophètes et plus craints que les dieux. Leur magistère est un déguisement, une opportunité, un cache-misère, un office de faux-prêtres dans un sanctuaire, pour blanchir et légitimer le fruit des vols et des prédations !

    Parapluies ou paratonnerres, on en offre si on n’en vend pas à titre symbolique. Des talismans pour se protéger de la vindicte dieux de l’Olympe ou de leurs sanctions. Quelques pièces de valeur aux protecteurs pour tolérer nos extras, nos excès et cacher nos misères ! Ils sont les ministres d’eux-mêmes, ils n’ont ni électeurs ni patrons ni courtiers. Les rois, les présidents répondent à leurs sujets. Ceux-là, ils ne répondent guère au minimum requis ! Pas de canaux ni de langues communes pour les approcher ou s’en faire entendre. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.
    Ils ne répondent même pas d’eux-mêmes ! Intraçables, intraitables, inaccessibles, ils ne feront même pas mine de répondre, car ça les diminuerait de se rapprocher de vous. Alors qu’avec sagesse et politesse, les autorités les plus légitimes cultivent cette courtoisie ! Eux, s’en balancent ! A cause d’eux, inutile d’enseigner la correction ou la courtoisie. Ce sont des valeurs qui les importunent et les avilissent en n’apportant qu’affaiblissements à leur suprématie, à leur dimension, à leur hauteurs et prééminence. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.

    Les dieux sont infâmes

    Sont-ce des dieux, quand le vrai Dieu, respecte les libertés pour assoir les destins ? Et que par discrétion et respect des libertés, il se dissimule et se cache à nos élémentaires perceptions…

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Parias de l’histoire, ils ont oublié leurs racines et n’ont plus de repères. Ils détestent leur histoire, leur pays, leurs parents, leurs enfants, leur religion, leur pays, leur nation, eux-mêmes, leur propre statut et leurs langues. Ayant subi l’humiliation, ils se renient. Ils ont perdu leurs racines et leurs valeurs, ayant été vaincus sans pourvoir porter de guerre. Leurs racines ont été arrachées, leurs référentiels sont liquéfiés, leurs repères ont sombré ! Ils détestent leur pays parce que leurs ancêtres n’ont pas pu sauvegarder leur indépendance ni garantir leur aisance, encore moins réalisé des progrès ou laissé une aisance matérielle qui leur soient protectrices ou profitables. Ils le renient, leur pays et ses langues, parce qu’ils y ont été humiliés et qu’ils en partagent avec honte, les défaites, les faiblesses et les retards. Les descendants de leurs voisins, leurs cousins, ont été vaincus ; leurs frères sont en dissension constantes depuis les lustres ! Les luttes intestines, entre frères et à l’intérieur de la même religion, pour le pouvoir de leurs ancêtres, leur civilisation délavée, humiliée par les péripéties de l’histoire, les avatars les impasses, les stagnations, les ratés, les colons et les félons, les tyrannies qui ont usé de leurs terres comme des colonies. Civilisation et urbanicité de grade zéro. Incivisme et corruption, fausse religion et hypocrisie, des contre valeurs amorales comme religion ! Des fait !

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Sauf exceptions, ils n’ont plus de repères qui soient capables de les unir, de les élever, de leur faire aimer la terre ou la nature, si ce n’est de l’accaparer, de leur fixer les yeux sur l’horizon ou vers le soleil, d’étendre leurs bras pour protéger les sables ou de lever les couleurs. Plus même de mains levées vers le ciel pour des prières. Conspirations forcées et chantages vident les mers et les sables. Contraintes politiques: par vagues telluriques, les dieux ont besoin d’immoler les terres, les hommes et leurs biens ! Leurs terres et leurs forêts sont vendues, pour ainsi dire données, sans partage ! Les faibles sont égarés de naissance. Leur existence est une fable, une défaite coutumière, innée et inexorable ! Perdus, vendus avant leur naissance, ils laisseront immoler les humains, raser les forêts et les montagnes, pour éviter aux sources de naître. Ils les feront tarir pour les empêcher de devenir des rivières. Ils n’aiment ni les fleurs ni les arbres, ni la culture ni les livres, encore moins les pauvres ni la charité. ‘’Autrui’’ est une entité qui n’existe pas pour eux. Ils n’ont plus de repères. Les chants et la poésie, sont des insultes et une perte de temps qui agressent leurs tempes, leurs oreilles et ce qui leur sert de cervelle.

    Inutile de tracer des mots, de livrer des conseils, d’écrire des romans ou des poèmes, parce que le papier va à la poubelle et que ça ne sert à rien de dire, de critiquer, de proposer ! Et puis, ça épuise les arbres et ça vide les forêts, n’est-ce pas ça leur souci de l’écologie ? Celles-là mêmes qu’ils oublient de replanter ou qu’ils ne veulent pas faire. Parce que c’est mieux et plus facile de céder, d’octroyer aux leurs, d’offrir à leurs amis, des aires et des aires, des surfaces à revendre, des terra nullius, vides, sans titres ni héritiers, déjà nettoyées de toutes marques et repères ! Et puis ces arbres, ne produisent plus rien ! Ils ont vieilli et ça coûte cher de les arracher et de les replanter. Ne sont-ce pas là des preuves de bonne gouvernance et le souci de l’économie ?

    Holocaustes urbaines

    Pour les arbres de la ville, c’est pire ! C’est l’holocauste, en plus déshumanisée encore ! Ils sont trop vieux, ils ne produisent rien. Coupez-les ! Coupez, il n’y a plus rien à voir. Et puis, le nettoyage de cette scène de crime, contre les végétaux, se fait faire en cachette. De nuit de préférence, car durant la nuit les crimes sont licites et si simples à effacer. Et il faut faire vite, loin des caméras, des médias, pour effacer les traces. Ces arbres, quasi centenaires, seront voués aux flammes, pareil pour les monuments de l’époque, qui sans maintenance, qui rasés, qui détruits, sont devenus de véritables ruines…culturelles ! Des martyrs. L’histoire de cette époque française ou plus antérieure encore, on veut l’effacer !

    Le Protectorat, phase de défloration culturelle ou maladie honteuse, cette courte parenthèse est pourtant une phase indélébile de notre histoire récente. Concédons-le, elle nous a sortis du Moyen-âge, des épidémies et de la misère ! Cessions immobilières obligent ou blanchiment en cours ? Nous fidélisons nos amis instructeurs, nos dons les obligent à plus de reconnaissance et de tolérance. Mais nos grands amis, ne sont pas là pour les petites affairettes. Ils sont là pour les grands projets structurants. En réalité, on veut peut-être vendre à quelque puissance locale du milieu ces grands terrains, dont les arbres, plantés par les bons colons, occupent de la surface inutilement. Oh, ce n’est pas pour le charbon ou les planches de bois qu’on les a ‘’tués’’, ces arbres ! En tous cas, ce n’est pas pour planter un jardin à la place du parking qui leur servait de sanctuaire qu’on les a supprimés, sciés et assassinés, ces grands arbres. Des monuments, qui hier s’élevaient et bruissaient, aussi majestueux et plantureux que des baobabs !

    Écrire ou ne pas écrire ?

    Coupez, il n’y a rien à filmer, rien à écrire, rien entendre, rien à inventer, rien à produire, rien à pleurer, rien à planter avant de partir ! L’alphabet est corrompu, excommunié. L’alphabet est un assassin qui pue des mots de sang et des transmissions de hogra, d’indignation, d’exclusion, de haine et des germes de sécession. C’est un crime que cet alphabet qu’on a appris aux canaques! Semences de révoltes que sont les mots, depuis qu’on alphabétise les autochtones et que le Web ventile des idées de révolutions ! Et les arbres doivent payer de leurs chairs et l’encre et le bois ! Oui il faut fermer les écoles qui apprennent à lire aux mécontents et empêcher les rues de trop parler, d’écrire des bêtises sur les murs, de lancer des invectives sur les pancartes ou dans les micros criards de vilains slogans.

    Non pas parce qu’il n’y ait rien à dire ou que ce soit un rêve peu important. D’aucuns de leurs chaires diraient que ces soi-disant citoyens et électeurs, sont des zombis et des avatars. Qu’ils occupent un espace dont ils ne sont pas dignes. Ils ne sont ni probes ni loyaux envers nous et ils corrompent les cadres intègres que nous sommes…On ne devrait pas les garder ici. Ils donnent une mauvaise image de ce pays et de la démocratie. Ce qui le fait dégringoler dans les classements. Ils ne devraient pas naître en tous cas ! Surtout pas ici. Il ne faut pas leur délivrer d’extraits d’actes de naissance, ni de permis de conduire : sauf pour déguerpir ! Aucun papier vraiment. Car ce sont des actes de nuisances. Ces précautions-là sont des préceptes que les machiavels en service ont perdus de vue. Ce sont des actes manqués et de mauvaise gestion. Les pauvres n’ont rien à faire, chez-eux, ici ! Tout comme les chômeurs, d’ailleurs. Le pays n’a pas besoin d’eux ! La terre appartient à celui qui la prend ! A la mer tous ces inutiles et ingrats ! Barra, les harraga*, dans des radeaux et les patères, en guise de rafiots ! Et ne salissez pas les côtes, car on a besoins des touristes et n’intoxiquez pas les poissons !

    Le soleil se lève en Orient.

    Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Entre la relativité et les extrémismes. Le cauchemar est la vérité. Leurs rêves ne sont pas beaux. L’oligarchie bourgeoise, bouffe et chie ! Comme le reste de la plèbe inculte. Ce qui confirme que l’espèce dite humaine est une, malgré des montagnes de différences entres les strates ennemies qui la composent. Sauf en cas d’oublis, de jalousie ou de haines, ils sont tous pareils. Seulement, la génétique est une chose et la réalité arriviste une autre ! Et puis la religion, avec ses relents de moralité égalitaire, c’est archaïque et dépassé ! Les riches sont laïcs et leur bonne religion est la richesse elle-même. Credo où ils se retrouvent entre congénères ! La religion n’est qu’un masque blanc pour les vendredis, une prothèse escamotable. Mais par contre, c’est une option de nécessité, organique, pour ce qui est de leurs serviteurs, ‘’les autres’’ qui doivent appliquer les préceptes moraux de la religion ! Affirmations que l’on voit et que l’on constate, entre maîtres et esclaves, comprenez entre les seigneurs et leurs assujettis !

    Les Allahou akbar fusent des minarets, les mosquées emplissent les tribunaux aussi ! Les pieds rivés sur la tournante, les yeux luxés sur la voute aux étoile, quand le ciel est noir, on entend ce soir, entre les litanies religieuses, les la ilaha illa Allah, Mohammed rassoula Allah, des infos venant des satellites, que les gouares* ont su inventer ! Des centaines de morts, chaque jour, si ce n’est dans l’Irak déchirée par les Bush, ce fut en Libye ou en la piètre Syrie ! Des factions de criminels face à celles qui transportent leurs morts sous les tirs du médecin-président. Là des sectes opposées et de même religion s’explose pour le plaisir des GI partant. Cafouillages consternants de sous-développés chroniques, en mal de démocratie et de libertés ! Quand on sait qu’on n’a qu’une seule vie et qu’un seul Dieu. Ça fait mal d’exister sous ces tropiques infâmes !

    Sédentaires, prisonniers consentants du virtuel, nous pensons que nous vivons un conte, un film. D’horreur pour certains, porno pour les autres ! Que nous ne vivons pas la vraie vie et que celle-ci n’est qu’un passage obligé pour aller ailleurs ! Un tremplin, une nacelle, une phase d’une métamorphose, où rien n’est important et où tout est labile et fragile. Et à ce titre nous laissons faire avec philosophie. Vues virtuelles, pensées passagères simplistes ou crédos réels ? Non pas à cause des yeux, ces organes qui nous maintiennent prisonniers des apparences et des seules réalités élémentaires qu’ils appréhendent !

    C’est parce qu’il y a du dépit dans le constat. Que tout est passager et que peu importent les vols, les injustices et les misères. Que ce sont des examens de passage, qu’il faut passer et tolérer. Un regret persiste : que ces puissantes personnes, de par leur pouvoir d’achat ou d’influence des autorités, restent si mesquines, en fait ! Alors, inutile de leur dire que les pauvres et les faibles, les malades, les assujettis et les handicapés ont tout compris ! Ils ont compris que les maîtres, malgré leurs puissances réelles et leurs airs supérieurs, sont aussi de zélés laudateurs, les esclaves obligés d’autres super-maîtres et superpuissances, qui les bravent, les harcèlent et les rabaissent, qui les maintiennent en les exploitant. La comédie humaine devient ce qu’elle est, un drame triste et comique, une sorte d’accordéon ou de tiroirs, les uns entrant dans les autres, à l’image des poupées russes où vous trouveriez interpénétrées, aveugles, sourdes et muette, les statuettes des trois magots.

    Terreurs océanes

    C’est le temps de l’Otan. La mer tremble comme une parkinsonienne, bave d’écumes comme une furie et quand elle veut parler, c’est le tsunami. Façon de parler des mœurs politiques de la société. Alors la tristesse décuple, parce que les plus faibles sont avertis que le chaos et le déclin, l’anarchie, ne tiennent que par leur silence. La paix sociale ne tient que par le couvre-feu de leur paix intérieure. Leur humeurs pacifiées et leur savoir taire s’éteignent dans les cendres leurs colères bues. Les freins religieux, une sereine philosophie, leurs faiblesses, leur enseignent la prudence, l’intelligence des forces en litige. A savoir que l’équilibre des lois et des strates impériales est fonction de leurs silences dans la douleur. Que des poches de richesses d’une oligarchie embourgeoisée, leurs hôtels, leurs villas, leurs paradis, sont comme des bastions et des cryptes sécuritaires. Et qu’eux-mêmes sont à l’intérieur des prisons qu’ils commandent. Un échiquier où les misères les plus noires gravitent autour de carreaux blancs. Images parallèles à celles des camps concentrationnaires de Palestine, où des trouées sionistes en patchworks enlèvent au pays toute harmonie. Là, ce sont des fragrances de luxe violemment étalées à l’intérieur des couches de misère. Avec des îlots de richesses ostentatoires qui se disputent la prééminence face à la maladie et à la faim, face au chômage et à l’ignorance.

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! La risée est que l’extrême lâcheté se perçoit quand le courage et la politesse des responsables manquent. Et que leur ignorance et leur laisser-aller, s’il est désintéressé, stagnent dans cette non-communication de principe, envers les administrés les plus faibles. La suffisance est à son extrême. Israel, avec ses savants et ses avancées, ne nous sert pas d’exemple ! Le fonctionnaire ou le représentant, aussi ministre ou député soit-il, est maitre à bord. Il n’a pas de réponses à faire à l’assujetti. ‘’Objet ’’ inutile d’une vague prière ! ‘’Objet ’’ perfide d’une querelle, invisible de cette olympienne hauteur ! Inutile d’écrire, inutile de publier. Le dédain est un mur fait de silences, coupables et lâches ! Alors, faites taire vos instincts et votre babillarde culture. Inutile d’espérer faire changer d’un iota les éléments. Il faut se terrer et se taire, par pudeur, devant les nobles et les riches. Se casser devant les étrangers, qui ne comprennent pas nos langues et qui sont chez eux, chez nous. Mondialisation obligée, allant dans un seul sens, comme un vecteur borne, bridant tout un versant. Et avec sa partialité discriminatoire et tous ses revers, ce sont les progrès de l’humanité qui restent hypothéqués pour le tiers-monde, surtout l’arabe, le noir ou l’islamisé !

    Un passe-droit superbe est ainsi offert aux puissances, encore et toujours coloniales, pour terrasser les plus faibles et les plus pauvres, les moins développés dont ils sont les maîtres du parcours. Ceux qui ont une autre nationalité, une autre religion ou simplement un autre faciès ! Demandez à Guéant, l‘exigüe ministre de l’hexagone xénophobe, qui a accouché d’une circulaire du cordon, un étouffoir qui porte son nom de carcan. Demandez au Guéant ce qu’il pense du travail des lauréats, ‘’made in France’’ ! Néanmoins, pour étaler un peu de pommade sur les arrêtes du reptile, il faut rendre hommage à la francophonie. C’est un instrument de développement qui tranche. Un abonnement sélectif, une réserve de chasse, une propriété sans pudeur, où l’outrance et la blessure se consomment comme le ventre d’une prostituée dans un Bordel. Il faut laisser les riches prospérer et leur faciliter la tâche. Les laisser construire et détruire, vendre et prendre, rafler et pendre, agir, paraître, gruger et paresser d’aise ! Peut être que rassasiés, partiront-ils ? En tous cas, il ne faut pas circuler chez eux… Ouste, les Arabes et les Nordafs !

    Vents de Bastilles

    Leurs lois et leurs mâtons sont là pour ça. Alors, il ne faut pas aller chez eux. Ni pour les études ni pour le travail, encore moins pour le commerce ou le tourisme. Il faut apprendre à rester chez soi ? S’automutiler ? Par fierté ! Ô que ce mot est impropre pour les gens du Sud ! Et, c’est d’une pesanteur déplorable ! Voyons, disent-ils, l’orgueil ne sied point aux indigènes ! Humiliés, mille fois vaincus, repoussés, marginalisés, ils doivent s’enfouir, se cloîtrer chez eux ! Pensent les surhommes colons aisés du Nord, avec leur superbe habituelle et leur cynisme gras ! Mais enfin, chez nous, ils sont chez-eux, pensions-nous, si délicats et si hospitaliers que nous voulons rester ! Sauf que c’est là quand même, dans nos pays, emmurés, qu’on représente le moins de risques de polluer leur chez-eux et de les déranger ! Cette prévention radicale présente le moins d’inadéquations possibles, le moins de nuisances et de périls pour eux ! Alors, autant se replier sur soi et s’enkyster ? La tête roulée dans le ventre de ‘’la civilisation, ma mère’’ ! En position fœtale, pour éviter leurs rencontres, éviter de décevoir les maîtres et faire œuvre de prophylaxie. Ce qui honore la besogne de nos respectueux bergers et matons.

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Oui, il faut céder la parole, céder la plume à l’oiseau pour voler. Oui, il faut céder la plume pour creuser, après les méninges, la terre ! Oui il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert et la blessure béante suinter. Puis retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas ! Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son ‘’home’’, les femmes aussi et s’enfuir ! Partir, sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir sans maudire ni maugréer ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire, déplait aux pâtres et à Dieu ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance ! Ou, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre, ne pas écrire, ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit. Et par réaction, ne point écrire ce qui est effaçable par le temps ? Mais, quelle mort vaut le sacrifice de ne plus écrire ? Pourquoi laisser alors des traces ? Par dépit ?

    En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime, eternel à la face du néant avilissant ! Le tenter du moins. Car, c’est aussi virtuel, fugace et labile, c’est l’éphémère à la puissance trois, de crier par écrit ! Paradoxe ou subterfuges, où la commémoration et la dénonciation de la mort est aussi un produit ‘’fini’’! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. Le temps ! Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe crevé de creuvards*! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage face à la mort! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers sur une croix, une médaille pour la mort ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr. Écrire, comme parler, est-ce si inutile ?

    Prières étouffées

    Ne plus écrire est une prière étouffée, un délire muet, une délivrance, un poids en moins. Ne pas écrire est un oubli de soi, pour profiter de soi, sans entraves ni larmes. Ne plus écrire est un soutien négatif, à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire les victimes. Un appui à ceux qui ont été nié de leurs droits, occultés hier, oui par économie de papier et par manque de voix. Ne plus écrire pour économiser le papier, la cellulose, le bois et sauver des arbres ? Ne plus écrire, une grève en réaction au meurtre des eucalyptus, de Kenitra, au centre vil, avec un seul L ? Ne plus écrire, c’est alors une bonne consigne pour se taire et se laisser mourir. C’est participer en complices à occire et abattre. A laisser les assassins tolérés, tuer, voler, violer les otages, kidnappés par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires et de sales personnages. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, en toute pudeur. C’est également lâche. C’est comme ne pas aller voter, quelque texte que ce soit. C’est comme ne pas siéger au parlement et rester longtemps inutile, payé et absent.

    Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, se pleurer de larmes sèches. C’est un acte de courage suicidaire, une folie, une immolation dans le désert. C’est un acte de bravoure manqué et de traitrise certaine, une félonie contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte d’autolyse. Un harakiri avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence face à la démocratie et à ses propres droits. Écrire devient dès lors, un devoir dans le sens de l’obligation, pour avertir pour dénoncer. L’acte belligérant est celui du silence de la timidité et de l’impuissance de se venger ou d’obtenir ses droits. Et se refuser d’écrire, se désister de la parole, noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence est un acte de traitrise anticivique, antinational !
    Cependant, on peut penser que ne plus écrire est un acte de foi, de folie solidaire avec ceux qui n’écrivent pas. Parce que ceux-ci n’ont rien à dire et qu’on leur ait appris l’obéissance aveugle, le oui, l’oubli de soi, la circoncision de leur personnalité, la peur, le silence, l’inertie, la paresse des esclaves d’antan et des assujettis d’aujourd’hui, tels qu’ils ont été fixés dans les réserves et acclimatés dans les anciennes colonies. Ne pas écrire encore par soutien de ceux n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être et qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des personnes nées libres et vivant librement !

    Cependant cette résignation, par philosophie et pour la paix devient solidarité avec les imperfections et les tares de l’histoire. Elle admet et reconnait le mal nécessaire des invasions, des guerres, de l’esclavage et de la colonisation. Elle admet comme facteurs de culture et de civilisation, d’extension des progrès techniques et scientifiques, de la modernité, des droits de l’homme et de la mondialisation. Là même d’où elle a péché, la colonisation, tire ses lauriers. Pourquoi Pas Hitler après Napoléon ? Les guerres deviennent un mal nécessaire, des étapes par lesquelles l’humanité actuelle devait faire précéder les générations antérieures ! Paix alors et solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie. Ne plus écrire ou alors écrire sans montrer son honneur, son appartenance, sa tribu, sa race, sa nationalité, sa religion son parti ou son sectarisme. Honneur contrit, ne plus écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, son métier, sa famille. Mais en tout cas, il faut écrire pour donner son opinion et se délivrer d’une obligation éthique et civique.

    Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus entre complices et compères, pour enlaidir la ville, ravaler les murs, les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs ou réveiller la ville, les trous qui jonchent les trottoirs et les aires. Mais, là, il faut écrire et publier !

    Mutisme administratifs

    L’Administration ne répondra pas et le journal non plus. Les journalistes ont fui les causes nobles ou se sont suicidés ! Leurs pleurs ne suffisant pas sur le papier et leurs gros rires sur les caricatures sont indélicats ! Ils versent leur sang sur les champs de guerres ! En guise de fusil et de porte-plume, un ordinateur, un téléphone. Des gadgets miraculeux au service du culte qu’est l’information. Non point parce qu’on doit économiser le papier mais en souvenir des arbres qu’on doit porter le deuil. Parce qu’ils sont, comme les proies de pédophiles, enlevés kidnappés, séquestrés ou enterrés. Toute réponse est une page d’histoire et qu’ils ne veulent pas céder. En guise de pages et pour l’histoire, arbres, vieux monuments ou jeunes enfant, le crime est le même ! La liberté, la vie, la mémoire est spoliée. Rapts de terroristes urbains, qui n’ont comme dieux que l’argent, aveugles à tout ce qui fait le bonheur, la culture ou la civilisation, ils arrachent, escroquent comme tel col blanc, vendent et suppriment. Hommes, nature, climat et biens, tout est objet de corruption et de népotisme. Ah marraine où sont les marques de ta civilisation avec tous ces ‘’ismes’’ extrêmes qui ôtent toute estime aux humains en leur préférant l’argent comme de sinistres valeurs ? Les pommés, se sont exilés de l’histoire. Ils en sont exclus, ils méprisent leur histoire. Adieu maréchal Lyautey, tu avais fait planter ces arbres à coté du marché, non loin du port. Les keftas d’ânes et les saucisses de chien ont besoin de charbon pour donner leurs odeurs, à ce grand souk qu’est devenue ta bourgade !

    Par pesanteur, se cloîtrer, hiberner, se replier pour éviter les remontrances ? Réminiscence de l’oppression atavique mille fois vécue dans nos chairs ! Surtout faire sa feinte, fermer sa gueule et cesser d’agir ! Connaître la béatitude entre l’assujettissement et les prouesses de citoyenneté dynamique ! Aller avec son verbe dans quelque désert, chercher un écho, un ego, un égal à ses dires, se complaire dans le silence, un instant, les joies d’un trait de caractère, une forme de prière, un mystère en soi, une délivrance ! C’est un respect mérité, car aujourd’hui, ayant rasé les arbres centenaires pour libérer la place au centre ville, aux investisseurs, aux prédateurs sinon aux coloniaux, à coté d’une place devenue odieuse et incompréhensible, est une bavure indicible qu’il faut signaler.

    Oui, il faut céder la parole, céder le verbe, céder la plume à l’oiseau, pour voler. Oui il faut céder la plume pour creuser après les méninges, le sol pour s’élever, calculer, inventer, fabriquer et voler librement ! Oui, ailleurs ! Mais ici, il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert, laisser la blessure béante suinter et retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas. Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son home et s’enfuir, partir sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir simplement, sans maudire ni maugréer, sans cérémonial ni sépulture ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire déplait tant à Dieu !
    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre ! Ne pas écrire ? Ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit ? Ou, par réaction ne pas écrire ? Car, à contrario, ne pas écrire est une mort qui vaut le sacrifice de ne plus écrire ! Pourquoi alors laisser des traces ? Par dépit ? En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime et eternel face au néant avilissant ! Écrire est un parjure ? Écrire, c’est conjurer l’indicible et l’indéterminé. Écrire, c’est définir et créer ! Le virtuel, fugace, labile et éphémère, nul à la puissance trois laisse donc des traces ! Par la magie du verbe devenue force du trait ! Paradoxe ou subterfuge, où la commémoration est la dénonciation de la mort ! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. La mort. Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe de creuvards* qui refusent de crever ! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage à la mort ! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers, une médaille pour la mort en face de l’abime du tyran ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr, face au labyrinthe apocryphe du temps.

    Réflexions subintrantes

    Ne plus écrire est une prière, un délire, un désir de délivrance, un poids en moins, un oubli de soi pour profiter de soi, en entraves ni larmes ni mesures. Ne plus écrire est un soutien à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire, à ceux qui ont été niés, occultés, les analphabètes d’hier. Oui, et c’est un appui à ceux qui par économie de papier, faute d’argent papier, ne peuvent plus écrire pour économiser le papier ! Ou que la cellulose, le bois doivent être épargnés pour être exportés ? Et qu’on doive en bons citoyens de la Terre, sauver des arbres, en se refusant d’écrire et d’enseigner ?

    Une juste réaction face au meurtre des espaces en voie d’extinction et des vieux Eucalyptus de Kenitra, Centre vile, avec un seul L ! Ne plus écrire est une reddition, une lâcheté qui ne veut pas reconnaitre le cycle fondateur des civilisations qui ont visité ce royaume multiséculaire, l’apport fécondateur des sciences et des autres cultures.
    Ne plus écrire, pour ne rien mendier aux indécents ! Refuser d’écrire, c’est se taire par sagesse et par philosophie c’est se laisser mourir. C‘est éliminer en partant les assassins tolérés, qui font la loi ici et là, aux tropiques des cancers et aux antipodes de la médecine ! Tuer en partant est-ce utile et sincère ? Tuer par lâcheté, empêcher de lire d’écrire de parler et d’exister ! Et laisser tuer, c’est voler des vies, violer sans morale, les otages. Ceux qui sont kidnappés par l’ignorance de leurs droits, soustraits de leurs droits, par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires, de sales personnages, d’odieux dictateurs et de pervers tyrans. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, et en toute pudeur, sauvegarder sa paix intérieure ? Mais, c’est tuer le germe de vie, ce bout d’âme que Dieu réserve à toute vie pour conquérir et transmettre la science et le savoir !

    Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, c’est se pleurer de larmes sèches, c’est un acte de courage mortel, un suicide ignoré en plein désert. Ne plus écrire, si c’est acte de courage est surtout un blasphème. Est-ce un acte traitrise contre les hommes ou les éléments ? Écrire est un acte de courage et non de félonie. Ne pas écrire est une forfaiture contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte de courage, d’autolyse par certains cotés, un sacrifice de militants. Ne pas écrire est un harakiri, avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence, face à la démocratie qui se nourrit de luttes, de présences vitale et de dons de soi pour autrui ! Ne rien faire, ne pas élire, ne pas voter, c’est ne plus exister, c’est refuser de donner la vie aux autres. Le refus est un symbole pas une nécessité ! Écrire pour avertir, pour dénoncer, l’acte belligérant, c’est se venger. Par contre, refuser d’écrire, se désister de la parole, c’est noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence.

    Vents d’hivers et souffles de printemps

    Autrement dit, ne plus écrire, est un acte de foi et de solidarité avec ceux qui n’écrivent pas parce qu’ils n’ont rien à dire ? Mais c’est là, adhérer et grossir les rangs de ceux auxquels on a appris l’obéissance aveugle. Le oui déloyal est hypocrite : il qui complait et rassure les chefs et les rois, mais il trompe les maîtres et les adeptes, les faibles et les forts. Ne pas agir c’est la paresse, le silence et l’oubli de soi, la paresse des sujets qui n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être, qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des actes ! L’homme est un acte, écrire est sa foi. Son existence n’est pas de manger, de forniquer et de se reproduire.

    L’existence ne s’explique pas seulement par le don ou la transmission de la vie, mais par la défense de celle-ci ! Solidarité avec l’histoire, reconnaissance de ses péripéties et de ses maux, accidentels ou nécessaires ! A l’exemple de toutes ces vies qui ont jonché de luttes et de sacrifices pays, communautés et états. La solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie se chante et s’illustre ; elle se transmet par l’acte d’écrire et celui de publier et d’enseigner. Ne plus écrire, par suffisance, par mépris, par paresse ou par crainte de ne pas être compris, c’est une contrition de soi, une perte pour les autres ! Ce n’est pas montrer son honneur et sa sagesse, c’est cesser d’exister face aux despotes. Et le plus dur est le temps ! C’est se mépriser et rendre les siens impuissants. Ne pas écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, c’est empêcher les bébés de balbutier et de sourire, c’est restreindre les jeux aux enfants, c’est empêcher les vieux de respirer, de verser une lame de souvenir, un mot de sagesse.

    Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus, un forfait délictueux entre complices et compères, entre ignares pour enlaidir la ville, c’est comme empêcher de ravaler les murs, de ramasser les ordures, de combler les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs. C’est comme laisser planer cette atmosphère purulente d’excréments et d’ordures ; c’est comme empêcher la ville de s’éveiller à la mondialisation, au bonheur des siens, au travail, au progrès, aux touristes et empêcher les jeunes et les gens d’y vivre heureux dans leurs espace, leur pays et c’est profiter de leurs silences, de leur pudeur, de leur ignorance, de leur respect et de leurs misères !
    Oui attention de réveiller la ville ! Évitez de combler les trous qui jonchent le macadam et les trottoirs. Le soleil se lève en Orient. Ils valsent avec les hyènes. Irak, Iran, Libye on y apprend aux loups à se tuer entre eux, pour laisser la paix à la tribu de Dieu ! Faut-il crier, écrire ou simplement pleurer ? Faut-il dénoncer nos paresses, nos luttes dévoyées et nos misérables guerres civiles ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 25 Décembre 2011

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