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  • #206858

    Sujet: Le mythe Ben Laden

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Le mythe Ben Laden
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    Obama, aux anges, à Fort Campbell, dans le Kentucky, reçoit les GI du commando Navy Seals qui ont participé au raid d’Abbottabad, pour déloger Ben Laden de la villa pakistanaise où il gitait depuis 7 ans, dit-on ! Mais cela n’enlève rien à un sentiment souvent partagé et dubitatifs de trahisons, de fausseté, de fausse vérités et de conspirations. Une paranoïa de complotites et de machinations qui fait école !
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    Questions et mensonges ou manipulations et incompréhensions ? Je veux bien croire au mythe et en comprendre la légende. On fabrique un héros ou un truand, on le médiatise, on le politise, on le mondialise. On en fait des livres, des films, une épopée en série, une idéologie, , un conflit. Et pour finir une légende qui complaît et qui reste telle une enluminure emblème d’un grand destin. Sinon, un monstre une allégorie pour faire peur aux enfants ! Mais, il n’est facile d’enterrer les mythes fondateurs, ils sont la civilisation ou ce qu’il en reste. Spartacus, Géronimo et des centaines d’autres sont désormais dans le firmament.
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    OK, assertion banale, mais que l’on a tendance à oublier tant elle est massive et injuste : la vie est un struggle où les plus puissants dominent la terre. Statu quo difficile à changer aussi ! Tous les ‘’ismes’’ politiques ont tenté de le faire sans succès. Exploitation, arrogance, permissivité impunité et tortures restent les’’ privilèges’’ de ces castes qui se partagent le pouvoir terrestre. Mais, quand la forfanterie issue de ces sphères, tente de démocratiser l’info, pour justifier ses frasques bellicistes et qu’elle agite un fantôme de plus, c’est le comble de l’ineptie et de l’indécence. Si on prend les gens pour des imbéciles, ce n’est pas la peine de le leur dire ! Mais, si c’est un plaisir de plus, pourquoi s’empêcher de se l’offrir ?!
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    La fin de Bel Laden ! Le filon Ben Laden, le vieil acteur d’une série interminable, a vécu la fin de sa saga. Des Twins aux filiales qui ont emprunté son label en délocalisant ses franchises, les péripéties où on l’a invoqué, vont le rendre increvable, sans lui payer de royalties ! Mais, voilà qu’une mise en scène, digne en apparence d’Hollywood, se termine en queue de radis. Il manque à l’affiche la tête du principal acteur. Ou, est-ce la version choc, d’un type Hitchcockien, récent. Alfred relevé de son sépulcre crie à la manip ! La presse va titrer, un acteur qui a joué sur les planches durant 20 ans, s’est évaporé, sans sosie ni doublures ! Et cela, en pleine action. Les acteurs qui l’ont délogé l’ont gommé du générique ! Mais, quel film a-t-on visionné au cabinet de crise d’Obama et de Mme Clinton ? On voyait la bellissime grande dame, ahurie sur la photo, si étonnée, à croire la version officielle. Était-ce vraiment la descente du commando, CIA et GI- de fiction, qu’ils regardaient à l’ouvrage, on-live, extemporanément ? Ou un autre épisode d’une série oc-culte !
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    Photos horribles insoutenables ? Pourquoi Saddam et sa pendaison publique nous a-t-elle été livrée par le bienséant Mister Bush ? N’était-ce pas horrible ce jour de l’Aïd, que cet acte surmédiatisé offert à la vindicte planétaire, aux fins d’humilier, tous les musulmans de la terre, par l’inénarrable GWB ! Ben Laden a été tué parce qu’il a essayé, de se défendre, son fils et sa femme aussi. Il a été enterré en mer, selon le rite musulman. Curieux comment l’Amérique connait si bien l’Islam et en promotionne les rites en pleine mer ! Ça doit faire rigoler ses requins et les autres poissons, immergés de nature !
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    Dépassant la version des  » noyeurs de cadavre en mer, » ils auraient pu l’égorger le Ben Laden, pour faire plus de sang et plus de cinéma ! Du sang et de la fête pour tous les ‘’yeuteurs’’ de la terre ! Alors, plus de gladiateurs pours les nouveaux Césars ? Fussent-ils juifs ou d’un beau brun? Rome est-elle morte en Amérique ?
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    Imbroglio autour de l’immersion. Toujours selon le  » rite musulman, tel que pratiqué par les ‘’noyeurs’’, liquidateurs, effaceurs de Bel Laden. On aurait pu nous offrir un plus ! Comme pour la ‘’fête du mouton’’, selon le rite allégué. Mettre le moribond sur un autel, plus hébraïque encore, nous montrer les tremblements de la victime expiatoire, le bonhomme le plus détesté de l’Amérique ! Et récolter son ADN pour l’identifier, ou sa semence pour le pérenniser, parce que les morts violents, ça éjacule, curieusement ! Allez, dites plutôt qu’on l’a immergé, selon  » le rire musulman ! Une autre façon de noyer le poisson. Une manière de le baptiser pour l’au-delà, afin d’atteindre les profondeurs du rire et du dénigrement ! Mais, là on badine avec le bon Dieu en se moquant de tous les hommes de la terre, les athées y compris ! Les metteurs en scène américains ont préféré alimenter les poissons et le doute ! On se moque de qui ?
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    A part la tête, bien grosse et celle peinturlurée du Web, pas une fois la tête de ce bonhomme n’est apparue sur le Net. A contrario, ce richard, devenu fellaga et vicaire à la fois, a souvent donné de la voix. On a trop surfé sur ses prétendus messages. Des discours inventés, au besoin, des justificatifs de la politique américaine, lancés pour servir la presse à partir du stand d‘Al Jazeera ! On n’a jamais demandé à Al Jazzera qui lui fournissait les discours enregistrés du renégat, pour le pister! On n’a rien fait, par éthique. Rien fait pour montrer mort ce vieillard ou mourant de ses blessures ! Non ce serait odieux pour les yeux qui ont vu les Twins éclater et s’affaisser. Lui qui a peut-être disparu depuis plus 10 ans, en laissant un fond de commerce machiavélique. On n ‘a pas cessé de lire de fausses déclarations, mises sous son compte, sur la chaine d’une Jazzera, achetée ou complice de mal-informations. Assez pour usurper et grossir la vindicte internationalisée et permettre à des actes autonomes se produire, sans rendre compte aucun !
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    Voilà un moribond, qui depuis 12 ans ou plus est sous épuration pour insuffisance rénale et qui continue de défier les plus grandes puissances mondiales…S’il était resté vivant, on l’aurait maintenu ‘’sous perfusion médiatique‘’ pour servir la cause antiterroriste américaine…Et s’il était déjà liquidé, après Bora Bora, son image, son avatar étaient bien en service encore pour justifier la campagne américaine, la mission occidentale anti intégriste et antiterroriste! Le spectre représentait un symbole, une cible de référence, une idéologie à combattre, une tête d’identification et de reconnaissance hirsute, facile à mettre comme enseigne à cette nébuleuse effroyable et terrifiante, à ce fantôme, qu’on a plus ou moins créé à partir de rien. On l’aura par machiavélisme laissé prendre forme, pour faire peur aux gens et justifier toutes les invasions. Justifier, tous les impérialismes et ses vices et vicissitudes, tous les fascismes, tous les totalitarismes ressuscités ou consolidés pour contrer ce fanatisme combattant, taxé d’extrémisme…Justifier partout toutes les hostilités que le monde dominateur et civilisé oppose aux guerres dépitées, sales et barbares. La suprématie de l’Amérique et de l’Occident, leurs places inéluctables et invincibles sont à ce prix ! Le pétrole et Israël, entre autres, sont les cases d’un jeu d’échec où la prééminence de l’Amérique est la pièce maîtresse du puzzle, pour tous les événements qu’elle commet et prépare, pour gagner et garder sa place dominatrice dans le monde.
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    Le chef d’al-Qaida a été liquidé par les forces spéciales américaines. OK ! Les Navy Seals l’ont abattu d’une balle en pleine tête et puis d’une autre au dos. Bravo ! Oui, son visage aura été trop amoché. On ne voulait pas effrayer le monde ni irriter les bons musulmans. Pourquoi et quand les musulmans auraient-ils été tous d’accord avec le mercenaire américain devenu subitement son félon ? Pourquoi seraient-ils heureux de ce qu’on lui impute d’avoir causé de nuisible en Amérique ?

    Ou, par dérive et entremise de sa Qaeda, au reste du monde, et que rien n’assure pour véridique aujourd’hui ? Depuis quand le monde a-t-il peur des horreurs, avec ces millions de morts tués sur tous les fronts, asiatiques et européens, lors des guerres, européennes, coloniales ou d’expansion, lors de ces guerres imposées aux uns et aux autres ? Les gens ne sont-ils pas vaccinés et plus avachis que jamais, pour supporter le regard pétrifié d’un ‘’monstre qui aurait tellement fait mal à la pauvre Amérique’’! Avec tellement de films d’horreurs, qu’est-ce qu’on ne peut pas supporter comme images de cinéma ! Et ces généraux et présidents, lynchés, pendus, descendus de leurs avions, ces fosses communes de Kosovars, ces masses d’Africains noyés dans les lacs, ces milliers de morts, tués sur tous les fronts. Non monsieur Obama, nous avons tellement vus de crimes à Gaza, en Palestine, dans les écoles et même en Amérique et encore pas loin de Marrakech, que la vraie tête de Oussama, ou des ses acolytes, directs ou par Internet, ne nous auraient guère émus. Et cela quelle que soit sa part de vengeance, dans les crimes que lui impute l’Amérique !
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    L’Exécution de Ben Laden disqualifie les Etats-Unis. Assassinat ou exécution légitime ? Avait-on le droit de le tuer ? Non, même Ben Laden aurait mérité, mort ou vif, un jugement international, à l’instar des nazis, et que les siens en fassent leur deuil. Et qu’il ait une sépulture à la mesure de notre humanité moderne retrouvée. En théorie didactique du moins ! Pourquoi faire disparaitre son corps. Cet acte effacera-t-il la Qaeda ? On a prétendu que ce geste de commisération a été cogité pour éviter de sanctuariser le Ben Laden. De lui faire faire des adeptes et des émules au héros si maladroitement martyrisé ! Devenue subitement si pusillanime, de quoi a peur l’immense et belle Amérique ? Ben Laden, s’il avait une tombe n’aurait guère été reconnu comme une légende, ni été sanctifié comme un Pape, pour devenir un Saint demain. Encore moins, comme un leader, digne de ce nom. Vous avez tellement assombri son image, vérité ou montage, depuis tout ce temps !
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    Ce que personne ne blaire, c’est l’image que l’Amérique donne d’elle-même à travers le monde à force d’injustices, de fausse démocratie, d’amalgames et de manigances, sales collées sur le dos d’un zouave poussé à la réclusion et à la religiosité ! Un gars made in USA, qui a mal servi sa mère l’Amérique, et qui aura par trop servi à sa cause impérialiste. C’est une affaire interne de mafia, où l’un des agents aura mal tourné, un point c’est tout !
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    On nous aura servi tout un plat durant une décennie. Une intox indigeste et une manipulation de longue haleine durant dix ans. Un clash, servant une cause, usant désinformations non stop et de mensonges, pour sortir enfin les alliés des USA de leur guêpier afghan. Et maintenant, une fois éteint les foyers irakien et afghan, dans quel film réel iront tourner les délicieux vandales de la belle Amérique ?
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    Un abus de confiance qui nous fait accroire qu’une bâtisse imposante, cernée de murs hauts de 4 mètres, un bastion, à Abbottabad à quelques kilomètres de la capitale d’Islamabad, la capitale du Pakistan, serait méconnu de leurs moqadmine el haouma et des voisins ? Un hôte de marque, wanted comme un criminel, super recherché, qui ne rencontre ni délateurs ni chasseurs de prime, et ce au su et au vu des fidèles du terrorisme, des démocrates et des militaires du Pakistan…’’Incredible’’ ! Un non-sens pour un gouvernement d’un pays sur ses dents, un pays militarisé, détenteur qui plus est de bombes nucléaires. On se moque de qui ? Plus encore, quand on attaque son sanctuaire en hélicos et que personne au gouvernement pakistanais ne semble au courant ? Bizarre, bizarre, pour la Navy ! Le tout à la frontière du Cachemire et si loin de la mer ! Un criminel international, recherché, méconnu des services pakistanais, qui ne sont pas au courant de l’attaque ? Voilà qui laisse dubitatif ! Ça laisse comme un creux ! On se moque de qui, diriez-vous ? On ne croit même plus ce qu’on nous montre ! On ne croit plus en rien. On est devenus des athées de la politique et des infos. Ces dieux sont des bleus ! Ils meuvent des ombres chinoises. Délurés, on gère en spectateurs incrédules les infos. On les ingurgite, comme pour accepter une indigestion passagère, en attendant que passent les coliques d’images et que les évènements et les urnes changent d’hommes.

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    Idrissi My Ahmed 06 05 11
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    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Carnages, deuils, libertés et répressions
    Dites-le avec des vers et des fleurs

    Comme un brin, tu fais partie de la nature,
    Du cosmos et de la création. Angoissé,
    Tu as tendance à l’oublier pour faire diversion,
    Et à prendre l’existence pour une récréation.
    Homme, tout est prévu, demain est déjà là !

    Le temps de recevoir les ordres
    Ou de s’apercevoir des miracles
    Nous tarde, parce qu’il vient de loin.
    Mais il est écrit depuis longtemps.

    Ce sont les aiguilles de l’araucaria,
    Les feuilles de ce sapin sacré,
    Les palmiers et les bougainvilliers,
    Dont tu as retenu les noms, fifille,
    Qui m’ont appris le chant de vie.
    N’est-ce pas Nour et toi Adam ?

    Elles écrivent sur la portée des branches
    Des arabesques dentées et des ailes
    Où tu perçois, sans fin, le nom d’Allah,
    Dans le chant roucoulant des colombes.

    Si les feuilles jaunies m’ont révélé Dieu,
    Et appris debout, à le louer et prier,
    Je reste perplexe, ahuri et béat
    Pour comprendre le sens la vie qui m’échoit.

    Comment comprendre et admettre l’usage,
    Inéluctable de la mort, qui nous trahit ?
    Les armes et les matons imposés aux gens
    Pour leur plier le dos et nettoyer leurs clans.

    Je voulais louer la révolution heureuse,
    Dont j’avais grand peur et appréhension.
    La marche glorieuse des jeunes,
    Calme, pacifique et orgueilleuse,
    Celle du printemps local et de la constitution.

    Moi, qui interpellais les ministres trépassés
    Et les congrès qui préparent l’avenir du pays,
    Épargné par miracle des débâcles de la rue,
    Sous le regard de l’Arbitre qui guide et surveille
    Et qui, avec tact, opte de revoir la situation.

    Moi, qui sollicitais réformes et grâce au roi,
    Voilà que Conseillers, Leaders et Parlement,
    Assourdis par mes appels navrés et stridents,
    Peinent à rayer les taxes sur les médicaments.

    Ont-ils l’audace, dans leurs silences hésitants,
    De donner un sens plus caritatif à la médecine,
    Afin de la sortir de ses hippocratiques boniments ?

    Alors que la rue vilipende carences et corruption,
    Et qu’elle appelle effrontément le gouvernement,
    Pour plus de justice, de droits et de démocratie.

    Voilà qu’un terroriste, un kamikaze de fortune,
    Télécommande sans passer avec, un tsunami.
    Le monde entier crie à l’odieuse lâcheté.
    Par delà le crime et l’abjecte infamie,
    Le Maroc ne rencontre que des amis !

    Un autodafé explosif, tel un funeste volcan,
    Sur la place rouge, en face des singes ahuris,
    Des charmeurs de serpents et des marchands de fables,
    Ces légendes croustillantes aux fumets des restaurants
    Le monde est fait d’incompris et d’innocents,
    Il fauche les touristes et balaie les amants.

    Pour le Maroc, économique et ses amis,
    C’est un drame, un acte barbare et lâche.
    Une odieuse tragédie, alors que Bill et Kate,
    Sous les yeux émus de la Reine Élisabeth,
    Faisait alliance devant le globe entier.

    Le Pape Benoit sacrant Jean Paul à Rome,
    Laissait Kadhafi, crade, pleurer sa famille,
    Sous les tirs vengeurs de l’OTAN…

    Les mécréants se moquent des croyants,
    Ils se voient déjà ressuscités disant à Dieu :
    « Voilà Allah, j’ai tué les tiens pour aller au paradis !

    « Fais quelque chose, parce que mon corps est parti,
    Comme une chair faisandée, il a volé dans les airs.
    Je suis déjà au ciel et les méchants en enfer,
    Comme tu l’as écrit. C’est ce qu’on m’a dit ! »

    Effarés par le silence impérieux de l’univers,
    Les hommes, dépités par son immensité,
    Terrifiés par la crainte du néant et leur débilité,
    Se sont fâchés contre dieu pour prescrire la mort !

    Les hommes, par besoin d’éternité ont créé
    Un dieu que certains ont voulu méchant et faux.
    Et que d’aucuns, par bienséance avec le néant,
    Ont pensé qu’il n’existait pas ! Du moins pour eux.
    Et qu’il détestait les autres races et leurs humanités.

    Si ‘’Gott ist tot, Dieu est mort, Dieu reste mort ’’,
    Ce n’est ni Zarathoustra, ni Nietzche, ni Omar,
    Mais les félons et les imposteurs, qui ligués,
    Avec d’incultes charlatans, ont voulu Le tuer.

    Le hasard et les démons, les anges en action,
    Variant les destins et ce qu’ils allaient être,
    Réajustent nos sentiments et nos actes.
    On comprend que le diable raffole d’explosions.

    Mais, qu’ont-t-ils ces immondes personnages,
    Qui défient les cieux et se sont permis de naître ?
    Je parle de ces chefaillons qui canardent les foules
    Qui subissent les tirs des snipers et les sévices,
    Durant les processions quand ils enterrent les leurs.

    Je parle des aveugles qui ne sentent pas l’abime,
    Dans le verbe et le rythme et scrutent le poème,
    Avant de parcourir le temps pour trouver la rime,
    Et méjuger la lune blême, quand le soleil luit.

    Sur une table attendant, un repas de femme,
    Pour livrer ses feux à la gerbe de flammes,
    C’est le jasmin e en coroles qui offre sa couleur
    Aux citrons opulents qui plastronnent
    Embaumant comme un sein sur un lit de fleurs.

    C’est la rose qui frotte ses pétales le long
    De la tige pleine de l’amaryllis vermeille.
    Rampant comme un lierre vert et brillant,
    Elle lui souffle dans l’oreille rougie,
    Aux pistils de safran bandés d’or :
    As-tu vu mes épines te planter les dards,
    Comme des rimes, pour t’inoculer ma vie
    Dans ton corps et lui donner une âme?

    Ce sont des pétales qui chutent,
    Comme les écailles d’un vieux mur,
    Des bulles de mousse, odeur de caramel,
    Qui dansent comme des derviches tourneurs,
    Au milieu du verre avant de coller leurs lèvres
    Pour teinter les bords au son des glaçons.

    C’est un rêve de poussières au roulis des vents
    Qui vont sertir le sol de leurs corps cristallins,
    Espérant jaillir à la lumière au firmament
    Et ressusciter les hommes,
    Une autre fois encore.

    Ce sont des nuages émaillés de dentelles roses,
    Par delà les masses brunes aux promesses agricoles,
    Qui effilent leurs silhouettes de monstres galactiques.
    Leurs chevaux de feu et leurs héros antiques,
    Avec les silhouettes hédonistes, le ciel pour autel,
    Elles semblent dans l’azur s’étirer et baiser …..r.

    Baisez la main, qui vous donne à manger,
    Le sceptre qui vous protège du danger.
    Prenez conseils, sachez les engranger,
    Pour palier aux dérives et autres ingérences,
    Celles des modes rebelles et des étrangers.

    Faites de la paix et du courage votre hymne
    De la tolérance hospitalière et de la diversité,
    En vivant à Mawazine et aux stades la fête !

    La fête et l’hymne de valeurs de droit
    Et de la modernité pour les hommes de liberté,
    Sous l’œil protecteur de leur céleste berger.

    DR IDRISSI MY AHMED, LE PREMIER MAI 2011

    #206849

    Sujet: KADHAFI, SUPER NOVA

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    KADHAFI, SUPER NOVA

    Stances mystico-politiques,
    dédiées à ceux de Libye
    Et si c’est lui qui a raison
    Et nous et son Peuple qui avions tort ?

    I

    Mon voisin est parti et des milliers d’autres encore,
    Victimes du sucre, ce tyran ou du cholestérol,
    Martyrs d’autrui, du tabac et de l’alcool aussi,
    Ils sont comme ces nuages qui se délitent sous la lune
    Ou des fourmis sous les pas du promeneur …

    Je les prends à témoin en pensant à ces petits riens,
    A ces images et ces mots, qui vers l’oubli, nous quittent.
    Ils sont, comme des offrandes aux tsunamis,
    Ou des âmes que les despotes arrachent à la vie.

    II

    Quels que soient les dieux pérennes, si tu y crois,
    Il ne sert à rien de résister, simple mortel ou roi !
    Quels que soient la fortune où tu baignes et trônes,
    Les rênes armées qui te guident et que tu prônes,
    Nous allons tous, ma foi, vers le même destin
    Et le Maître de céans entend nos plaintes

    Dieu, je te voue mes silences et mes craintes,
    Mon impuissance, mes troubles et mes peurs.
    Reçois comme des prières, mes instants perdus,
    Ceux auxquels je pense à autre chose que Toi.

    Peintures d’âmes, rythmées d’infos saintes,
    De verbeuses prières et flexions vieillies,
    Pour ce dimanche de Pâques et ces vendredis
    Trépassés, je te fais ces vers, en lieu et place !

    Mes louanges secrètes, éperdues, éternelles,
    Celles d’autrui, comme si je les avais dites,
    Les mots des vents, des senteurs et des bois,
    Les cris de tous les êtres, animaux et proies,
    Qu’on élève pour la compagnie ou qu’on broie

    Le choc des eaux, si profondes encore,
    Des terres et des cieux et du cosmos entier,
    Avec ses luminaires et constellations,
    Te disent mon ignorance et mon admiration,
    Sous forme de prières, en guise de passion.

    Mon effarement, sincères louanges,
    Face aux démons que je sens et Tes anges
    Qui m’en protègent, ô paradoxe étrange,
    Sont mon viatique et mon talisman.

    Et plus important encore, le loin et l’ancien,
    Le futur, que je devine sans devoir être là,
    Ce que je ne sais dire et que je ne vois pas,
    Sont de Ton miracle et de Ton seul ressort,
    Car Tu es le Maître admiré de la création.

    III

    Mais alors qu’est-ce qu’elle a cette planète ?
    Qui sont ces assassins qui nous servent de maîtres,
    De prophètes, de matons, de caïds ou d’ancêtres ?

    Je renie le pouvoir que vous avez sur mon être.
    Odieux assassins et stupides énergumènes !
    Je lève la voix et décrie les haines et l’arrogance,
    La hogra, les turpitudes, les abus et l’insolence.

    Je cris ma liberté, solitaire, sauf que peut-être,
    Tâche d’huile sur les baillons liberticides,
    La question fait le printemps des nations !

    Je tiens à la dignité sans freins ni barrières,
    Sans frontières, quels que soient vos gènes,
    Vos ingérences tardives et vos bannières,
    Et l’empire de la langue que vous avez sur moi.

    Amour, je veux cette passion dans la paix,
    Pour les hommes et les femmes de cette aire.
    C’est la seule foi à répandre sur l’univers
    Gardant la mienne entière pour autrui

    IV

    Qui sont ces connards, ces bghels et ces Hmars ?
    Ces mulets, ces ânes, ces prédateurs qui volent ?
    Des vampires, des colons ou pis encore ?

    Monstres de fiction, repus de politique,
    Ils tuent pour le plaisir, sans répit ni faim !
    Ils souillent l’éthique, la nation, le ciel

    On le sait depuis l’antiquité, que dis-je, Caïn,
    Les reptiles et les monstres viennent de loin.
    Et le serpent offrant la pomme à l’Ève nue,
    Colonise les gens, violant filles, fois et terres !

    Chacun de ces monstres se voit sans peine,
    Il est en vous, il est en moi, il est ici !
    Chacun de ces truands vous parasite :
    Il est le monstre, le dragon et la sorcière.

    Qu’il soit tsar, empereur, Kadhafi ou Hitler,
    L’illuminé tyran est devenu prophète.
    Il est l’usurier Shiloukh, qui doit disparaître.
    Élu véreux, il colle comme la poix sur sa chaire,
    Pour mourir sur son trône de crânes empaillés.

    Le sémillant bonhomme aux tenues fantaisistes,
    Ayant la force assurée des pouvoirs exclusifs,
    L’appui de ses gens, les libertés de l’argent,
    L’or, le pétrole, les devises, les diamants,
    Les milliards de millions en devises étrangères,
    Placés dans les coffres complices, outre sphère,

    Tels ces vieux leaders, mariés à la république,
    Ou leurs fils, leur berceau dans les urnes,
    Qui s’en foutent de la vraie Démocratie.
    Le principe est de la voler ou de l’hériter.
    Ils veulent devenir une dynastie héréditaire.

    Sauf qu’ils ont une marque de ruade sur le front :
    Connaissant en la mule leur mère, les démons
    Ont le diable, le serpent de tout à l’heure,
    Satan, comme père multiple et vil amant.

    V

    Quand tu veux te débarrasser d’un âne,
    Faute d’enfer à ta portée pour le faire taire,
    Tu l’envoies au grand juge pour la sanction.
    Sauf que ça va tarder jusqu’à la Résurrection !

    Ö Dieu, faites qu’il disparaisse de la terre,
    Ton vœu, cette prière est dans tous les cœurs !

    Blasées, les poubelles de l’histoire sont repues.
    L’enfer, ses ravines, ses flammes voraces, ses peurs
    Ses failles sans fond, ses cavernes, ses entrailles,
    Ses cryptes infâmes où végètent les damnés,
    S’ouvrent pour aspirer Kadhafi, le maudit!

    Faut-il payer des impôts et faire des prières,
    Pour la pénitence de ce corps de truand ?
    Son esprit et son âme, vendue à Satan,
    Le barbare, plus que vicieux et sanguinaire,
    N’a pas à rester vivant sur cette terre !
    Là, je choque la gente humanitaire !

    Dieu, qui nous entend et qu’on ne voit pas,
    Faut-il que je T’ennuie et que je T’invoque,
    Pour créer le néant et l’enfouir à jamais ?

    Rien ne sert de faire usage de compassion,
    De pitié, de magnanimité ou de sagesse,
    Pour protéger un tyran honni et le garder
    Sous scellés, derrière des verrous blindés !

    Hier, ils ont bien pendu Saddam,
    Qu’on leur donne celui-là,
    Avec ce qui reste de Charonne
    Pour se racheter en les emportant !

    VI

    Dégage, ouste Berra, irhale daghia !
    À jamais, comme tes compères de la région.
    Disent le Peuple excédé et outrées les Nations !
    Un despote, condamné à mort à bon escient,
    Mérite de partir, sans adieux, avec les siens.

    Mouammar, le séditieux pitre de malheur,
    A causé Seigneur la faim, la honte et l’infamie.
    Il mérite de ne laisser ni cendres ni traces,
    Et que les damnés ne puissent le rencontrer
    Dans les pires cauchemars et les feux de l’enfer.

    Ce dément, paranoïaque et fou,
    A l’instar de qui veut lui ressembler,
    A pour demeurer, conjugué tous les pouvoirs,
    Que l’on interdit à l’Olympe et aux cieux.

    Il a suscité la fracture entre les factions,
    Ameuté les foules et fomenté des révoltes,
    Allumé la guerre civile entre tribus et nations.

    Félon et terroriste, en mal d’exhibitions,
    L’illuminé de la tente, au harem de femelles,
    A fait détester l’Islam, les Arabes et l’Afrique,
    Moqué le Tiers-Monde, les laissant incompris.

    Des blessés sans nombre, des morts par milliers,
    Il répand le mal sur l’humanité et la terreur.
    Avec morgue et dérision, la lâcheté déambule,
    L’ogre est-il l’ultime ange ou le démon sacré ?

    Pillant les ressources de la plèbe,
    Verdie par son livre, par la peur abrutie,
    Le vampire emmure son peuple béat.
    Face au genre humain, il les tue et les pille,
    Les brime, les assassine après les avoir sucés.

    VII

    Il faut s’en débarrasser et très vite Seigneur !
    Non point à l’abri, en caveau, sous terre,
    Ni de ses cendres polluer l’atmosphère.
    La pauvre Io, ne mérite pas ce dépôt.

    Né d’argiles et de fanges, saurien involué,
    Si tu le lègues aux enfers, il corrompra ses feux.
    L’univers offensé de ses de fientes funestes
    Risque d’imploser en revenant au départ !

    S’il faut l’éparpiller en molécules et atomes,
    Les vents doivent éviter qu’il retombe sur terre !
    Comme des rayons malsains pour l’atmosphère,
    Que les vers et les plantes pourraient recycler.

    Super homme, le dirigeant suprême,
    Caïd en chef, empereur et roi d’Afrique,
    Loin de faire dans la fantasy et la fiction
    Telle une étoile qui a besoin d’air,
    La nova va imploser sous les tirs de l’OTAN,
    Et s’éclater pour fondre dans l’éther !

    Dr Idrissi My Ahmed,
    le 24 avril 2011

    #206835
    mounavri
    Membre


    Ben Ali, sa femme, leur fille Halima (18 ans), leur petit garçon Mohamed (7 ans) et la nourrice ont d’abord séjourné du 15 au 22 janvier dans le palais du roi Fayçal à Djedda, avant d’émigrer à Abha, une ville de 230 000 habitants à 450 kilomètres au sud de Djedda. Ils habitent une grande demeure bourgeoise, d’une dizaine de pièces, prêtée par le gouvernement saoudien. D’habitude, cette maison aux murs blancs et au toit de tuile rouge loge des personnalités du monde entier, venues se ressourcer et respirer le bon air de la montagne.

    Implantée à quelques encablures du centre-ville, cette résidence cossue passe inaperçue, au milieu d’autres habitations. Rien ne laisse supposer de l’extérieur que Ben Ali et sa famille occupent cette « prison dorée ». Le service de sécurité, assuré par les forces saoudiennes, est très discret. Pourtant, c’est là, le 15 février, que l’ancien président a brièvement perdu connaissance. Selon nos sources, il n’a pas été victime d’un accident vasculaire cérébral mais d’une crise d’hypoglycémie due au surmenage et au stress provoqués par les arrestations des membres de sa famille, deux jours auparavant, et à une violente dispute avec son épouse, la veille.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    EXHALAISONS SORDIDES
    ou
    JE TE SOIGNERAIS MÊME SI TU ES INGRAT

    Texte de questionnement dédicacé à ceux qui nous soignent et nous prêtent vie. Qui que nous soyons, étant la main visible du destin et de Dieu ! En hommage à nos maîtres qui donnaient de leurs poches aux indigents, oubliant l’ingratitude des hommes !

    De la buée sur le miroir, des yeux opaques, une cécité qui ne veut plus rien voir. .Et, puis, il y a trop de sang dans un cœur ouvert. Il fait peur, tel un abîme de l’âme. Ainsi va la vie, des viscères putrides aux coronaires qui giclent de cruors. Tel un poème baudelairien aux remugles rythmiques, entre ses exhalaisons sordides, ses flatulences flottantes, repues et repoussantes, ses hauteurs incandescentes et ses bassesses infâmes !

    Struggle for life. Pour se faire et pour être, la vie prend, vole, donne et surprend ! Entre ses exaltations et ses déprimes libertaires et permissives, elle conjugue à la première personne les verbes, oser, voler, tuer pour manger. Prendre pour exister, telle est la loi implacable de la jungle, faite civilisation et cités. Même le futile, la chose futile, devient une exigence pour la vie. La liberté est de ne rien réprimer ! Et de tout avoir et jalouser ! Le repoussoir moral n’est plus un guide pour l’homme qui singe autrui pour le tancer et pour l’atteindre. L’atteindre sinon le dépasser, dans les deux sens de la visée !

    Au milieu, c’est sa loi qui commande ! Face à autrui on est dans un deal constant ! Soi-même, le centre, tourne autour de la périphérie ! On se définit par rapport aux biens que l’on veut coûte que coûte acquérir. Voire, accaparer, et toujours plus qu’il ne faut pour satisfaire ses besoins élémentaires ! Plus que l’utilité, l’avidité. Plus que les besoins vitaux, le plus qu’il ne faut. Toujours, plus haut, plus vite plus cher ! Une flaccide volonté, une conscience innée de vouloir persister.

    Avec des extrêmes paradoxaux et schizophréniques. Vivre pour ne pas mourir, défier pour ne pas faiblir, prendre pour ne pas donner, tancer pour ne pas respecter. Voler pour avoir, truander pour le sport et même tuer pour prendre ! A ce moment-là, prendre devient un tribut de guerre ! Une gloire, un titre sublimé, une médaille qui tisse ses propres lauriers.

    Réécriture. Histoire, propagande et pub font le reste. On se pardonne ses excès, on les publie, on les vante, on les illumine ! Autrui et ses droits, qu’est-ce que c’est ? Les thuriféraires ne manquent pas quand on sait menacer ou donner !

    Démocratie à géométrie variable. Rapaces et autres prédateurs, démocrates ou curés, banquiers et investisseurs, tous ces civilisateurs de la canonnière, nous inculquent des préceptes de morale, rapiécée pour les dimanches et cirée pour être exportée. Les ingérences à morale démocratique universelle sont diffusées pour nous servir de conduite et de viatique. Du moins à nos pâtres déifiés, à nos gardes concédés ! Les infos sont là pour analyser, voir et prévoir, ce qui se passe aujourd’hui chez Gbagbo et en Libye…Hier chez Saddam et demain à Aden ou en Syrie ! Imposteurs ou civilisateurs, les deux faces d’une même pièce, car l’homme a du bon et du mauvais à la fois ! Qui peut prétendre, honnêtement, le contraire ? Qui a dit que : « Nous autres civilisations, savons que nous sommes mortelles ». Mais c’est de guerres et de tueries et non d’échanges culturels et de paix, qu’il s’agit !

    Importation. Imiter ces préceptes, même de travers et de loin, à travers les âges, pour chaque individu, devient un satisfécit qui complait à notre caricature d’hommes fléchis aux dos arrondis. L’homme pour être complet et comblé devient un escroc. Un feu qui se repaît de ses cendres ! C’est valable comme morale même pour les communautés ! Des brigands, par essence ou par inadvertance, faute d’être des corsaires. Volontiers louches et imprécis pour ne pas être carrés. L’homme est un loup pour l’homme ! Et ce par delà les besoin instinctifs, devenus naturels, voir légitimes, obligatoires et légaux !

    On nage à travers les effluves pour ne pas être noyé. On devient matérialistes dans le bain des piscines glauques où l’on nage dans ses propres eaux ! Le ciment des corps sans âmes, la force bétonnée de notre caractère, pour ne pas dire personnalité, sont faits des fientes de la volonté d’autrui qui comble nos aléas fissurés ! On surnage, on survit, mais qui a parlé de caniveaux pour les rats ?

    Petitesse et arrivisme. Oui nous sommes faibles, influençables, volontiers rouillés, nous naissons incapables, nous transgressons pour nous hisser et aller de l’avant ! Le milieu nauséabond garde ses empreintes sur nos corps et nos conduites, en exaltant nos débiles et méchants comportements. La suffisance remplace le terne et pleutre contentement du peu que l’on gagne ! La morale, sensée gérer les faibles, est vieillotte, hors mode et indigente ! Alors on la brave, on la dépasse, on s’en libère ! Est-ce là ton vœu ?

    Paradoxes cyniques. L’ambition est synonyme de courage ! Une force qui déborde sur la quiète satisfaction, vécue comme une incapacitante disgrâce. Moïse, ta morale, à la suivre on devient vains et incompétents ! Les Dix Commandements, c’est pour les autres. Pour d’aucuns, un terme constant ! Nous, on n’est ni juifs ni chrétiens ! La vertu, a fait pschitt, nous sommes sauvés ! God, good bye, Dieu, bye bye ! Pas besoin de revoir Ta Constitution, Patron. Pour certains, c’est une certitude : la vertu, la morale, l’éthique ce ne sont que des conneries ! Ils sont arrivés à se débarrer d’Allah, pourquoi pas de ‘’ça’’ ?

    Paraboles. Ces assourdissants mâtons et potentats, ces mosquées, ses églises, ces races supérieures et ces guerres de religions! Ils avaient dit que Dieu était mort, tué sur la croix, pour certains, ou qu’il n’existe pas, simplement. En tous cas, pas assez visible à leurs yeux, pour les convaincre ! Pourtant, je sens que Tu dois être là ! A travers cette immensité dont il est classique d’imaginer le formidable horloger que Tu es ! Et tous ces rites, toutes ces religions, qui se conspuent et s’effritent, ne sont que des formes de prières, bornées comme autant de langues vernaculaires, pour Te porter l’admiration des êtres !

    Extravagances. Images spectrales de la vie dans cette contrée. Image infraliminaire dans le texte, pour toi, ami journaliste ! Au lieu d’aller quêter sur un foyer de guerre, au lieu d’interviewer en prison pour auditionner le crime, va seulement faire un papier dans une administration. Je ne parle pas des banques, là où même les chèques en bois, sont vite payés, au porteur, quand on respecte l’émissaire ! Et puis, 1 million et demi de centimes, ce n’est rien, me diras-tu, 10 ans après ! Ça ne fait pas de soi un riche, ni un homme ! Et puis, c’est si peu, ça ne fait pas de moi un truand ! Et puis, je ne te connais pas ? Ton salaire, ton du ou tes droits ? Qui es-tu, au fait ! On se connait ? Pourquoi, tu me parles, à moi et sur ce ton ? On dirait un islamiste attardé sorti de prison. Oui l’ami et illustre journaliste en mal de créances, va écouter les déments afin de cerner pour quelles raisons ils ont perdu la raison! Gardes, foutez-moi dehors cet énergumène, me répondras-tu, fort de tes alliances ministérielles, alléguées du moins !

    Guedim Izik ! Tu agiras alors, comme cet obstétrichien*, qui embrigadé au Ministère, me refoula, manu militari ou presque ! Je fus éconduit de ma quête chiantifique*, la queue entre les pattes. Ce pour avoir osé soutenir que son Département recevait assez d’aide des américains, pour me permettre d’imprimer ma thèse de planning familial qui avait obtenue, entre autres distinctions, celle d’être diffusée ! Ou que dans ta gracieuse ingratitude de playboy, tu agiras, comme ce policier ? Ce videur de service arrogant, qui me gifla en 1965, pour me faire sortir intempestivement de la chambre 112 de la cité-U ! Deux lourdes valises en mains, humilié, défriqué pour prendre de nuit un taxi, j’ai eu cette chance de croiser un certain Dlimi ! L’officier du démantèlement de l’époque, ordonna à un ‘’panier de salades ’’ de me conduire à la rue du Sénégal. Là où j’allais demander à mon frangin et ses amis, l’hospitalité. Oui, pour faire médecine et la terminer, pour te prêter de l’argent, illustre journaliste, il a fallu subir tout un calvaire. Et puis, au cabinet, examiner un tas de gens pour prêter autant de fric à un inconnu !

    La biologie, m’a appris bien des choses, avec ses cycles du carbone et de l’azote dont nous sommes les mortels et vivaces éléments ! Par delà le chaos et l’anéantissement promis à chacun, le cosmos élargit ma vue, donnant à ma perception des choses une vaste certitude de ma petitesse ! La psychologie, pas assez approfondie, ne m’a pas permis de deviner les hommes que je rencontre. Et pourtant, Dieu sait que dans mon métier, on écoute les patients et on les analyse. Sauf qu’il y a des visiteurs, des connaissances, futiles et virtuelles, dont je n’ai pas su dévoiler les fondements ni les intentions ou les profils ! Par excès de naïveté, certes, par excès de confiance, peut être ! Tout un chacun de mes ouailles devait envers moi un sacré contrat de loyauté ! Peuchère, les loups sont entrés dans la bergerie qui leur offrait le gite et le couvert.

    De Jung et Freud, je n’ai gardé que peu de philosophie ! J’ai connu peu de femmes et trop peu d’hommes ayant pu écrire leurs noms avec un grand H, afin d’y caser leur personnalité ! Oui, j’ai eu des maîtres qui m’ont initié bien des choses, en vrac, j’ai fréquenté des confrères admirables, j’ai connu des écrivains, des vrais et de renom et apprécié de nombreux journalistes par la même ! Seulement, le mot est vain ! La vie, on l’a déjà dit, elle n’a pas de veine pour certains !

    Souvenirs, pensée, action et crédo. Les souvenirs sont fragiles surtout quand on s’efforce à l’oubli ! Tu venais de débarquer en ville. Voiture blanche, chauffeur, ordinateur en bandoulière sur l’épaule ! Tu venais terminer un cycle d’interviews sur les hôtes de la prison ! Malade, tu avais besoin de soins et tu as pensé à moi. J’ai payé ton bilan au Labo. Après t’avoir remis une ordonnance, on s’est revu pour prendre un café. Et puis fort de ma connaissance et de ton crédit, tu es revenu un autre jour, chercher auprès de moi, un prêt. Important pour ma mesure, à l’époque ! On est tous des gagne-petit, tu sais ? La pensée est stérile tant que son application n’est pas synonyme d’action ! La grandeur, la loyauté, l’esprit dans tout ça ? Je dis, esprit, souffle de vie, pour ne pas parler de ‘’l’âme’’, car ce ‘’spectre’’, fantomatique ou imaginaire, rebute ceux qui ne le voient pas. Ou qui n’en en pas ! Car il faut y croire pour en avoir ! Croire est si utile aux gens du peuple. Croire est n’est pas à la porté des gens bien cultivés ! Ça dépasse leur entendement, je présume.

    Allégories. O miroir, cesse mes rêveries et montre-moi ton revers d’étain ! Déteint ? Les revers de demain. La vérité que tu caches à certains ! Laisse-moi te découvrir ! Montre-moi mon vrai masque ! Celui fait de chairs lâches et d’humeurs flasques, de passions et de craintes, d’imperfections et de faussetés conjuguées ! Je suis ‘’homme’’ dans son concept ingrat de fragilité et de faiblesses. Et, je n’en ai pas honte, car je sais ses maladies actuelles et ses faiblesses à venir ! O miroir, montre-moi mes revers et réveille ceux de mes connaissances et fortuits amis ! Montre-leur leurs fautes, leurs erreurs et manquements de paroles !

    Scélérats et escrocs usuels. Miroir, ne reste pas de glace ! Montre-leur, leur spectrale identité, leur crâne chauve, leurs os friables, leurs vices, leurs varices, leurs veines et leurs idéales vertus ! Là derrière la perruque et le gel, sous la moustache et les poils du menton que cachent-ils ? Et sous la sueur du front et par delà les palpitations du cœur qui les assaillent en me lisant, la peur de demain ? Montre-moi mon masque, pour ne plus avoir honte ni peur de ma chair ! Montre-moi à moi-même, tel que je suis, sans les apparences vaines et perfides, les sourires fallacieux et les joues épanouies ! Montre-moi aux autres, tel-quel, aujourd’hui, ce matin, parce que demain, c’est un autre soir, un autre domaine, dont je n’ai nulle opinion à publier sur ton hebdo !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 11 04 11

    eve
    Membre

    salam
    heureuse de revenire parmis vous..!!!
    j’encourage cet iniciative ..et je propose de consacrer deux choses si c’est possible,sur le site de MCO
    1) une rubrique pour le staff du MCO et administration lavec CV de chaque résponsable et son niveaux d’étude si c ‘est possible ainssi que lhistorique des enciens dirigants ou aderants

    2)[/color]rubrique pour physiologie et le programme d’entrainement s’il existe…
    j’ai d’autre proposition ..mais comme femme peut etre j’egsagérais et je je serais en hore jeux avec mes propositions 8)
    bon courage

    #278431
    Nunja
    Membre

    sans nous vous êtes perdu avouer !!!!!!!!!!

    #206791
    houmidi59
    Participant


    Il y a des personnes qui ne manquent pas de pot .Malheureusement, il y en a d’autres qui leur en tombent dessus des tuiles. Après tout dans cette vie, il y a deux catégories de gens : ceux qui ont de la chance, et ceux qui ont la poisse. En ce qui me concerne, je crois que Dame chance m’a toujours fui. Bien entendu, je lui ai toujours couru après. Quand je la tiens, sitôt, elle me fausse compagnie. Ah, oui ! Détrompez-vous mes amis , la chance ne sourit pas à tous les coureurs; en tout cas pas ceux qui n’ont pas de grandes jambes. Tenez, je vais vous raconter une histoire que j’ai vécue de A à Z.En fait, ça peut arriver à tout le monde … enfin, ceux qui fourrent leur nez partout .Comme moi
    Allez, je ne vais pas vous faire languir davantage


    Comme tous les mortels j’ai décidé de partir pour quelques jours de vacances à la campagne .Justement, un de mes amis a une demeure là-bas. En réalité, c’est une cabane en bois qui sent le moisi et la crotte de chats abandonnés. Elle est rarement habité .Alors, quelques parasites ont fait d’elle leur logis.
    Ce n’est pas tout : elle manque d’électricité. Heureusement qu’il y a de l’eau .Enfin, la petite rivière suit son cours à une dizaine de pas de la demeure. Aux alentours, il y a des champs et quelques habitations éparpillées un peu partout.
    Pour finir cette petite description qui m’a été donnée par mon Valeureux ami, je vous fais savoir qu’il y a plusieurs sentiers ; chacun d’eux mène à une direction définie : une maison ou une ferme, un puits ou une grange; voire même quelque part dans la nature.
    Pour vous dire que je vais bien passer d’agréables moments.
    Donc, j’ai apporté avec moi une lampe à pétrole et des bougies. J’ai fourré dans mon sac un poste de radio (à piles bien sûr) et des bouquins .J’ai aussi pensé à ma canne à pêche et mes jumelles.
    Ah, il reste une chose : j’ai acheté un pistolet (à eau) mais qui ressemble de près au colt de l’inspecteur Derrik.
    Quand, je suis arrivé à la cabane, le soleil s’apprêtait à faire ses adieux à la terre. C’était un coup de chance pour moi de passer inaperçu des regards des campagnards. Donc, j’ai ouvert la porte et j’ai jeté un regard autour de moi .Tout était calme .Pas de bruit certes , mais des odeurs indescriptibles se dégageaient partout .J’ai alors ouvert la seule fenêtre pour aérer la pièce .Puis, j’ai allumé quelques bougies pour bien me situer dans la maison .Aussitôt, j’ai réalisé qu’il y avait un lit à deux places , une vieille commode , une table ovale et une chaise à trois pieds .Dieu merci , je l’avais remarqué à temps; sinon je me serais bien rompu le cou ou me casser une jambe.
    J’ai commencé par ranger mes affaires ; puis à l’aide de morceaux de bois, j’ai allumé la cheminée.
    Pas besoin de vous dire que quand la nuit était tombée, j’étais dans mon lit habillé de mon pyjama, à l’écoute de la musique et tenant entre mes mains un roman policier
    Comme vous voyez, tout se déroule à merveille .on n’y sent de la solitude, mais quelque fois être seul ça soulage et berce l’âme. Justement, j’en avais réellement besoin. Je crois que pour cela , j’ai aussitôt éteint mon téléphone portable pour ne pas être dérangé. Bien entendu, avant de le mettre hors tension, j’ai envoyé quelques SMS à ma famille et mes amis pour les assurer de mon arrivée.
    Le roman était si passionnant que je me suis vite senti dans la peau de chacun des personnages. Sans oublier la douce musique qui me dorlotait .Justement, on passait en direct le concert de mon chanteur préféré.
    Soudain, j’ai entendu comme un grincement. Mon regard s’est dirigé vers la porte .Elle était fermée. Non plutôt barricadée. J’ai oublié de vous dire que j’ai utilisé la vieille commode à cet effet .J’ai fait obliquer mon regard vers la fenêtre .Elle, aussi est fermée. Par chance, elle est munie d’un grillage. Quelques instants, je me suis rendu compte que le bruit venait d’en haut : du toit de la maison, mes amis .Aussitôt, j’ai demandé à Hamid Bouchnak de la boucler un moment, j’ai mis en suspension l’enquête ; et puis à pas de loup je me suis mis hors de mon lit. Aussitôt, un chuchotement est parvenu jusqu’à mon oreille droite. Ce qui voulait dire qu’on était derrière la porte. Je m’y suis approché pour mieux entendre .En effet , c’était une voix rauque qui disait : ouvre vite la porte ! je t’apporte des nouvelles toute fraiche
    C’était la dernière chose à laquelle je m’attendais .Cependant, j’ai fait la sourde oreille
    Une fois de plus, la voix m’incitait à lui ouvrir la porte. Puis, j’ai entendu des toc toc qui devenaient de plus en plus assourdissants. Pas de doute, si on continuait ainsi , on finirait bien par me casser les oreilles .Aussi, il fallait bien trouver un moyen pour faire débarrasser le plancher de cet intrus. J’ai pensé à mon pistolet, mais je n’avais aucune idée de la personne qui était de l’autre côté .Etait-elle de forte corpulence ?Etait-elle seule ou accompagnée ?Donc, ce n’était pas une bonne idée de lui braquer le pistolet et lui dire : va-t- en sinon je vais te loger une balle entre les yeux
    Non, non, ce n’était pas un risque à courir mais plutôt un suicide sans coup férir. Alors , les amis , je me suis dit: si tu ne fais rien , tu seras bientôt cuit .C’est étrange , sur le coup je me suis rappelé un fait divers .Il s’agissait d’une femme qui était seule dans sa maison. Soudain, un voleur voulait s’introduire chez elle par la force. Alors, il essayait d’ouvrir la porte par tous les moyens .Surtout quand il avait entendu du bruit. La femme quoique qu’elle eût la chair de poule, elle était restée calme. Alors, elle avait pensé à une astuce pour faire éloigner l’agresseur. Tout simplement, elle a crié comme ça : miaououuuuuuuuu !
    Je ne sais pas si c’était bien imité; mais ce qui était sûr : le voleur a aussitôt quitté les lieux.
    Malheureusement, ce n’était pas une bonne idée. Je dirais même que dans mon cas ce serait une idée idiote. Vous imaginez bien qu’un chat n’a jamais allumé de cheminé et écouté de la musique .Alors que faire ? Brusquement dame chance passait justement devant la maison .Aussitôt, j’ai entendu quelqu’un interpeler mon visiteur :
    _ « Hé, vous qu’est-ce que vous êtes entrain de manigancer ?
    L’autre paraissait embarrassé , mais il a quand même répondu qu’il avait cru entendre du bruit à l’intérieur
    _ Evidemment , lui dit son interlocuteur : il y a quelqu’un à l’intérieur
    Aussitôt , je me suis dit : ça y est voilà que la chance se retourne contre moi
    Et moi qui croyait qu’elle était venue à mon secours
    En effet, l’homme à la voix rauque avait sauté sur l’occasion :
    _ Raison de plus pour ouvrir cette porte » .Alors, il a commencé à lui donner des coups d’épaule de plus en plus violents.
    Alors, j’ai réalisé que j’avais intérêt à me faire découvrir et advienne que pourra!
    C’est alors que j’ai entendu une phrase sublime, une phrase qui vaut son pesant d’or .Oui, les amis : une phrase pleine de bon sens
    _ « Je vous interdit d’ouvrir cette porte
    _ Mais, mais vous venez de certifier qu’il y a quelqu’un à l’intérieur ? »
    J’ai tendu l’oreille
    _ « Oui, a repris mon sauveur
    Et d’ajouter :
    _ et ce n’est pas une raison pour déranger le propriétaire de la maison
    _ Quoi ? s’est exclamé l’intrus
    Alors, j’ai entendu la plus belle explication de ma vie : Hier Abderrahim m’a téléphoné pour me dire qu’il allait passer quelques jours dans sa cabane et qu’il ne voulait pas être dérangé.
    Alors, va-t-en et laisse- le tranquille.
    Brave ami ; si tu étais devant moi je t’aurais bien accordé une accolade pour t’exprimer ma gratitude.
    Puis j’ai entendu la dernière phrase :
    _A vos ordre Sidna cheikh »
    Quelques minutes plus tard, le calme était revenu.
    Bien entendu, je suis retourné vers mon lit pour tomber dans les bras de Morphée.
    Pas la peine de vous dire que j’ai passé une nuit blanche.
    Non ,détrompez-vous ce n’est pas ce que vous croyez : les puces et les punaises n’avait pas apprécié ma présence sur le matelas. Finalement, le matin de bonne heure, j’ai plié bagages pour revenir en ville.
    Sur le chemin du retour, j’ai croisé un campagnard qui conduisait un tracteur .Il m’a proposé de monter dans son véhicule parce qu’il allait en ville .Comme c’était le seul moyen de transport qui a été mis à ma disposition, j’ai accepté l’offre gentiment.
    On avait parlé peu .D’ailleurs lui ne me parlait que de la terre, du beau temps et de la pluie et moi je confirmais ses dires par des affirmations; et encore par des hochements de tête. Ainsi, il avait compris qu’il avait affaire à une carpe .Alors, il a fermé son « bec » jusqu’à l’approche de l’agglomération.
    En descendant du tracteur, j’ai fait quelques pas rapides et pressés. C’est alors que je me suis rendu compte que le paysan avait la même voix que celle de mon visiteur de la nuit

    PS: les personnages de ce récit sont imaginaires et fictifs, toute ressemblance ne serait qu’un coup de chance .D’ailleurs, moi même , je n’y suis pas et puis ce jeu de « je » peut être n’importe qui !


    Houmidi59 le 1 mars 2011

    #206742
    abdelaziz
    Membre

    J’avais déjà fait la remarque sur les réactions qui ne sont pas publiées en réponse aux articles que vous éditez, et vous m’avez sagement conseillé de choisir de répondre aux articles les plus récents.
    Je me suis exécuté mais en vain.

    Comment expliquez que vous donnez la part belle à une personne qui pond un article injurieux à la limite du raciste envers les femmes et que vous ne publiez pas les réactions?
    Comment vous laissez la même personne pseudo intellectuel récidiver en traitant ce site de laxiste laissant passer des fautes d’orthographe , de syntaxe et de français et que nous ne faites pas paraitre les réactions des personnes contredisant le dit pseudo intellectuel.
    Si vous ne voulez pas que les gens réagissent, n’encouragez pas la polémique.
    Ou alors , à ce moment là , éditer tous ces articles sur le forum , au moins nous aurons le loisir d’y rèpondre sans censure aucune.

    #278535
    abdelaziz
    Membre

    Pourquoi , ne pose t on pas la même question sur les hommes.

    A partir du moment où l’islam interdit le sexe avant le mariage , pourquoi devrons nous poser la question uniquement au sujet des femmes???

    #278503
    houmidi59
    Participant

    Episode IV: monsieur Boukal

    Monsieur Boudhab décida de se confier à l’inspecteur Boukal .Aussi, il lui rendit visite au commissariat , parce que tout simplement ce dernier est presque absent chez lui. Donc, il s’approcha d’un policier en garde et l’apostropha poliment :
    _Bonjour ! Pourriez-vous m’indiquer le bureau de monsieur Boukal
    Ce dernier lui fit savoir que l’as de la filature occupe le dernier étage , mais cela ne l’empêche pas qu’il soit le premier dans toutes les catégories y compris celle des râleurs (et des râleuses). En ce moment il était entrain d’interroger un suspect ; mais il pourrait toujours l’attendre dans son bureau.
    Monsieur Boudhab escalada l’escalier en comptant environ quatre vingt treize marches.Il y arriva l’air essoufflé.Aussi, il s’assit sur la dernière marche pour reprendre son souffle.A quelques pas de lui, il remarqua une porte entrouverte:
    C’est le bureau de l’inspecteur se dit -il .D’ailleurs ,il me semble apercevoir quelqu’un habillé d’ un manteau à carreau.C’est bien lui .
    Soudain, il entendit un sorte de fracas.On dirait une masse qui venait de s’écrouler en brisant un meuble
    Cette fois monsieur Boudhab lança :
    « voilà la preuve: c’est une méthode utilisées dans les interrogatoire dirigés par l’inspecteur Boukal
    Et d’ajouter : laissons-le terminer son travail et puis ce n’est pas bien de déranger les gens pour de simples trucs.
    Alors,il obliqua vers l’autre côté pour savourer le spectacle.
    En effet, de là, il distingua quelqu’un qui essayait de se relever mais qu’un gros pied l’empêchait de se tenir debout. Les coups n’étaient pas certes stridents mais faisaient crier l’homme par terre.
    A un moment , un policier passa près de Boudhab et poussa la porte pour entrer .C’est là que notre homme d’affaires fut pris de stupeur
     » ça alors , dit -il c’est la première fois que je vois un ange châtié par la police »
    Puis, il décida d’entrer lui aussi.
    En ce moment là, l’inspecteur versa de l’eau sur le corps inanimé et dit dit tout en cassant la carafe sur la tronche du malfaiteur :
    _ » Tiens , tiens! on a de la visite
    Monsieur Boudhab qui a toujours la chair de poule envers les poulets balbutie ces mots :
    Je…je ..je ne fais que passer .Si vous voulez , je reviendrais une autre fois
    L’inspecteur sourit et sans cesser d’asséner des coups de poing au faux ange , dit à l’intention de son visiteur :
    _ Pas du tout cher gendre , je suis heureux de vous recevoir ; mais donnez-moi quelques minutes le temps de finir ce petit travail
    Sur ce , il fit relever le corps de ses deux mains robustes et l’envoya valdinguer vers la porte qui s’écroula .Aussitôt , il fit signe au policier qui venait entrer :
    _ Emmenez-la à sa cellule et gardez-le moi au frais .Tout à l’heure , je continuerai mon interrogatoire avec lui
    Puis, il s’approcha de monsieur Boudhab :
    Bonjour Omar !Quel bon vent vous amène au commissariat!
    Ce dernier le regardait ébahi , la bouche entrouverte
    _Ne dites rien , je vais essayer de deviner
    Je parie que madame Boudhab s’est faite la malle en allant quelque part
    Non, pas ça !
    Ah, bon …..ça y est vous avez trouvé votre chien de garde raide mort
    Quoi , ce n’est pas cela non plus !
    Mais qu’est -ce que vous avez ? On dirait que vous avez avalé votre langue
    Heureusement pour lui , Boudhab réussit à articuler quelques mots
    _L’ange gardien
    _ l’ange gardien répéta l’inspecteur
    _ je suis venu à propos de l’ange gardien , continua l’homme d’affaires
    L’inspecteur éclata de rire avant de répondre :
    Cher gendre , vous ne manquez pas d’humour et croyez -moi j’en avais justement besoin après la scène de tout à l’heure
    _Justement , répliqua monsieur Boudhab , cet homme que vous venez de malmener , je le connais
    _ Ah , bon !
    _ Oui, certifia-t-il : il est venu chez moi et a annoncé ma mort à ma femme
    _ Tiens, tiens , seriez-vous l’une de ses victimes
    _ Comment cela ?
    _ Mon cher , l’homme qui était devant vous est le plus grand escroc de la planète .Jusqu’ici il a escroqué des milliers de personnes
    Au fait, racontez-moi tout. »
    Ainsi monsieur Boudhab relata tous les faits.Quand , il termina son récit , il ajouta:
    _ Je crois qu’il a des complices
    L’inspecteur ouvrit alors le tiroir de son bureau pour en sortir une vingtaine de photos
    _ » Tenez , lui dit-il , regardez parmi ces photos si par hasard , vous en connaissez quelques personnes
    Monsieur Boudhab fit passer les photos une à une.Soudain, il montra de son doigt l’une d’elle et s’écria :
    _ Celui-là ,c’est le gardien de mon dépôt.
    Puis, il tendit la photo à l’inspecteur
    _ Bravo, le complimenta ce dernier .Votre visite n’a apporté que du bien..mais continuez identification des personnes.
    En effet, l’homme d’affaires s’exclama à nouveau :
    _ Celui là est le chauffeur de la société
    Tout en dévisageant la photo, l’inspecteur apostropha son interlocuteur
    _Depuis quand travaille-t-il chez vous ?
    L’homme d’affaires se tapa le front:
    _Bon sang de bon sang , mais il y a juste deux semaines.D’ailleurs c’est le gardien de mon dépôt qui me l’avait conseillé parce que prétendait-il c’était quelqu’un de sérieux et qui aurait une grande expériences dans le transport en commun
    L’inspecteur s’approcha de monsieur Boudhab et lui serra longuement la main avant de dire :
    _ Vous m’avez rendu un fier service.Grâce à vous , on résoudra l’affaire de l’ange gardien
    Monsieur Boudhab eut le dernier mot:
    _ » Même les anges , ils n’ont pas droit à l’erreur. »

    Fin de l’intrigue

    PS: il s’est avéré que la contremaitresse de l’usine, la servante de la maison, et même sa secrétaire étaient de connivence avec l’ange gardien .D’autre part, on vient de découvrir l’identité de l’escroc : c’est….excusez-moi, je n’ai pas le droit de vous le dire
    Pour les curieux , ils n’ont qu’à contacter l’inspecteur Boukal.Son numéro de téléphone se trouve dans tous les annuaires téléphoniques du monde y compris ceux d’Oujda City

    Houmidi : 7 janvier 2011

    #278502
    houmidi59
    Participant

    Monsieur Boudhab n’a pas froid au yeux (3)


    Le lendemain matin, monsieur Boudhab s’en alla à sa société sise rue de la prospérité n° 13 .Arrivé sur les lieux, il commença par le dépôt où il trouva le gardien Bouchaïb entrain de griller une cigarette en cachette. Bien entendu, il le réprimanda sévèrement :
    _ » Combien de fois t’ai-je dit de ne pas fumer à l’intérieur ?
    un jour, tu mettras le feu dans toute la société et je ne vais pas l’attendre les bras croisés sans rien faire .
    _ Excusez-moi patron .Si je me suis caché c’est juste pour surveiller un quidam qui rodait plus d’une heure autour du bâtiment
    _ Qu’est-ce que tu dis ?
    Tout heureux d’avoir évité une sanction , il lança d’un ton confiant :
    _ Vous savez , je suis un bon gardien et je veille sur tout qui bouge …
    _ D’accord, d’accord , l’interrompit-il, parle-moi de cet homme
    _En fait, c’est un jeune homme blond de taille moyenne .Il était habillé d’un costume blanc et portait des bésicles de soleil
    _ ça alors, s’écria Boudhab , je ne savais pas que les anges portaient des lunettes solaires
    _Je n’ai pas parlé d’ange patron
    Le directeur sursauta :
    _Dis-moi : est -ce que tu lui as parlé ?
    _Mais , patron , comment pourrais-je lui parler alors que je devrais le surveiller
    Monsieur Boudhab obtempéra :
    _Tu as raison et tu as bien fait , le complimenta-t-il
    Et d’ajouter
    _Raconte-moi ce qu’il a fait au juste !
    Le gardien le regarda étonné :
    _Mais qu’est-ce que tu as n dirait que tu as avalé une chaussette
    _ Pa…patron, est-ce que cet homme vous intéresse ?
    _ Bien sûr qu’il m’intéresse; et puis n’a-t-il pas attiré ton attention sur lui ?
    _Oui patron .Son comportement était louche
    _Comment louche ?
    Le gardien sortit de sa poche un morceau de cigarette qu’il plaça entre ses lèvres ; puis il se mit en devoir de chercher une allumette enfouie dans l’une de ses dix huit poches .
    Boudhab lui tendit un paquet de cigarette tout neuf
    _Tiens et jette-moi ce mégot
    _Merci , mais je voudrais bien une allumette
    Le patron lui tendit un briquet
    _Est-ce que je le garde aussi ?
    Monsieur Boudhab balaya ces propos par un geste de la main
    _Allez, mon brave , parle-moi de cet homme blond que tu as vu roder dans les parages
    Après avoir allumé une cigarette, il en tira une grande bouffée.Aussitôt, il se mit à tousser. Il toisa son patron du regard les larmes aux yeux
    _Sauf , votre respect, monsieur le directeur, votre boite de cigarette n’est que de la mer…
    Le patron ne se fâcha nullement .Cependant il rétorqua calmement en lui tendant un petit flacon:
    _Tiens bois un coup ,ça te soulagera
    Aussitôt , le gardien vida tout le contenu dans son gosier et..il s’écroula sur le sol inanimé
    Monsieur Boudhab ramassa son paquet de cigarette et son briquet , les remit dans sa poche ; puis se dirigea vers l’atelier.
    A l’intérieur , les ouvrières travaillaient énergiquement chacune attablée à sa machine à coudre. De loin , il aperçut Une grosse femme en tablier bleu qui faisait les cents pas .Il la héla :
    _Madame Chakrouni , venez un peu par là
    Cette dernière accourut et dit:
    _Bonjour monsieur le directeur .Vous êtes bien matinal ce matin
    Boudhab jeta un coup d’œil aléatoire autour de lui et dit :
    _Est-ce que tout se déroule bien ?
    _Oui monsieur le directeur et la première livraison est déjà prête pour notre client
    _Comment s’appelle-t-il déjà ?
    _ Monsieur Boulouiz
    Et d’ajouter :
    _ Pour une coïncidence s’en est vraiment une !
    _Comment cela , sursauta monsieur Boudhab
    _ Oh , rien ; je voudrais juste vous signaler qu’un jeune homme blond vous attend dans votre bureau
    Soudain, le visage du directeur se crispa , ses mains tremblèrent et ses yeux lancèrent des étincelles de colère
    _Qui vous a permis de le conduire à mon bureau ?
    _Mais monsieur le directeur il nous a donné une lettre de vous dans laquelle vous lui avez fixé un rendez-vous
    _En êtes-vous sûr ?
    _ Bien sûr monsieur le directeur et je reconnais bien votre signature .Et puis il vient de la part de monsieur Boulouiz.
    Monsieur Boudhab s’écroula sur une chaise devant lui.Aussitôt , l’une des ouvrières lui apporta un verre d’eau qu’il but en petite gorgées
    Puis, il lança à la contremaitre
    _S’il vous plait , parlez-moi de cet homme
    La grosse femme baissa ses yeux ; puis fourra son index dans l’une de ses narines.Bientôt elle essuya le doigt dans son tablier ; puis renouvela l’opération pour l’autre narine.
    Le directeur suivait l’opération sans piper mot
    Aussitôt la bedaine s’exclama :
    _L’homme blanc m’a dit qu’il vous apportait une mauvaise nouvelle
    _Ah bon lâcha le directeur
    Puis :
    _Vous a -t-il dit de quoi il s’agissait ?
    _ Non monsieur le directeur ; mais je crois que c’est une affaire personnelle qui concerne notre client
    Monsieur Boudhab se releva de sa chaise avec peine .il marcha péniblement vers son bureau qu’il atteignit avec difficultés. A travers la vitre, il aperçut sa secrétaire toute seule ; ce qui le rassura pour un moment .Cette dernière accourut vers lui
    _Bonjour monsieur le directeur, je..
    Il l’interrompit vivement
    _Où est monsieur Boulouiz
    _ Je n’ai vu personne, monsieur , croyez-moi
    _Mais madame Chakrouni m’a affirmé qu’un jeune homme blond était entrain de m’attendre dans mon bureau
    _ En tout cas pas ici.D’ailleurs, je suis ici depuis huit heures trente
    _Merci Nabila
    Puis, il accourut vers le dépôt sans se soucier des appels de sa contremaitresse
    Pas de traces du gardien.Il fit quelques pas à l’intérieur : toujours aucune trace de son employé.Soudain, il remarqua une ombre qui se faufilait derrière les cartons .Il y courut à toutes jambes pour l’attraper .Cette dernière fit basculer le contenu de l’un des cartons ; ce qui fait que monsieur Boudhab chuta et la silhouette prit de l’avance et disparut aussitôt derrière la porte sans lui donner la chance de l’identifier.
    Quelques instants après, le directeur atteignit à son tour le grand portail ; mais il ne vit rien de suspect. Il s’apprêtait à rentrer quand il aperçut un jeune homme blond qui discutait avec le gardien .Les deux venaient de sortir d’une maison d’en face .Aussitôt une voiture s’arrêta à quelques pas d’eux .Le conducteur leur ouvrit la portière arrière et les deux hommes y montèrent.Heureusement pour lui, ils ne l’avaient pas vu.Monsieur Boudhab hocha longuement sa tête tout en regardant le véhicule démarrer en trombe
    _ « Tiens, tiens, je ne savais pas que les anges montaient dans des voitures . »

    A suivre

    #278501
    houmidi59
    Participant


    Elle se retourna brusquement et ne manqua pas de crier :
    _ Ah, mon Dieu

    Devant elle surgit un jeune homme .Tout blanc comme il était qu’il ressemblait à un ange. D’ailleurs, tout étincelait autour de lui.
    _ Qu’est-ce que tu as Malika? Tu sembles comme surprise !
    Cette dernière balbutia des mots :
    _ je…je..mais la servante m’a dit qu’un vieil homme demandait à me voir
    _ C’est vrai !
    _ Alors ?
    _ C’est simple , je me suis transformé
    _ Est-ce que vous vous moquez de moi ?
    _ Pas du tout. D’ailleurs, les anges sont les derniers à aimer les plaisanteries.
    Malika hésita quelques secondes avant de reprendre avec méfiance:
    _ Vous êtes un ange ?
    _Tu ne me crois pas .D’accord , je vais te le prouver.
    De sa main , il montra des passants :
    _Regardez ces honorables gens : ils ne peuvent me voir
    Demandez-leur qui est avec vous ?
    _ Mais..
    _Allez, Malika ! Faites-moi confiance
    Aussitôt madame Boudhab héla un groupe de passants:
    _S’il vous plait connaissez-vous ce jeune homme ?
    Ces derniers la regardèrent avec surprise.Puis ils chuchotèrent des mots .Cependant, Malika entendit des bribes qui ne faisaient que l’impressionner davantage.Pour l’encourager l’ange lui dit:
    _ Dites-moi qu’est-ce qu’ils disent à propos de moi ?
    L’épouse dévouée baissa son regard et répliqua :
    ils parlent plutôt de moi .On dirait qu’ils se moquent de moi
    _Qu’est-ce qui le prouve ?
    _Ils pensent que je suis folle parce qu’ils me voient seule
    _Ben, vous voyez !
    _ Donc vous êtes un ange!
    Puis :
    _ S’il vous plait que voulez-vous de moi ?
    _ De vous , non ; mais je suis venu pour vous parler de votre époux.
    Soudain, Malika devint pale:
    _J’espère que vous lui apportez de bonnes nouvelles
    _Malheureusement , c’est tout à fait le contraire .
    _Oh, mon Dieu! De quoi s’agit-il ?
    _Je sais que c’est un peu dur pour vous , mais c’est la volonté divine qui le veut
    Bon, je vais être bref : votre mari va mourir dans trois jours
    Madame Boudhab blêmit et manqua de s’évanouir.Aussitôt, l’ange lui fit sentir un doux parfum et elle reprit ses esprit .
    Cependant, elle eut le courage de le supplier :
    _S’il vous plait , faites quelques chose.Mon mari a été toujours bon pour moi
    _On le sait ; mais son heure vient d’arriver
    Après quelques secondes de réflexions, elle reprit:
    _Dites-moi: dois-je l’avertir ?
    _C’est normal , non ? Et peut-être cela l’incitera à faire beaucoup de bien
    Madame Boudhab eut soudain une idée.Aussitôt elle se mit en devoir de l’exécuter:
    _Je vous prie de m’attendre juste deux minutes , le temps de prévenir mon mari
    Puis, elle accourut vers l’intérieur de la villa; tandis que le visiteur s’en alla à son tour sans se retourner derrière lui .Bientôt, il disparut dans des ruelles sombres.
    Pendant ce temps, monsieur Boudhab était entrain de chercher sa femme parmi les invités.Dès qu’il la vit , il la réprimanda sévèrement :
    _ « Mais où étais-tu passé ? Nos invités tiennent beaucoup à te remercier avant de nous quitter
    Cette dernière semblait ne rien écouter :
    _Il faut que je te parle .Viens avec moi : il y a une personne étrange qui prédit une mauvaise chose sur toi
    _Ah, bon ! je peux savoir de quoi il s’agit
    Puis:
    _ fais vite , sinon je vais mourir de curiosité
    Malika cria fort :
    _Non, non pas ça!
    Monsieur Boudhab essaya de la calmer:
    _ D’accord, d’accord, je t’accompagne
    Alors, ils se ruèrent vers le portail .Dehors, il n’y avait personne.Au coin de la rue deux hommes étaient entrain de discuter entre eux .Malika les héla :
    _S’il vous plait avez-vous un jeune homme habillé de blanc près de cette villa ?
    L’un d’eux répondit : non madame .Nous sommes là depuis une quinzaine de minutes et on n’a vu aucune personne qui ressemble à la description de votre homme.
    Elle les quitta après les avoir remercié.
    Puis, elle dit à elle même : il a disparu
    Son mari intervint : Qui a disparu ?
    Malika dit tout haut : mais je parle de l’ange gardien !
    Monsieur Boudhab ramena sa femme vers la chambre .Ensuite, il demanda à la servante d’apporter à madame un verre de lait frais.
    Il s’approcha de sa femme et l’enlaça de ses bras : calme -toi et raconte-moi tout .Du début jusqu’à la fin.
    L’épouse raconta tout et conclut : l’ange m’a dit que dans trois jours , tu vas quitter ce monde
    Aussitôt, monsieur Boudhab se mit à rire .tout en lançant des commentaires qui prouvaient bien qu’il était loin de croire à la prédiction angélique.Il poussa même l’audace jusqu’à se mettre à trembler de tout son corps et crier : aide-moi , je sens que j’ai la chair de poule
    Regarde comme je tremble .Oh, mon dieu je sens que mon heure est arrivée
    Aussitôt, Malika pleura à chaudes larmes
    Une fois de plus , Boudhab lui dit avec tendresse :
    D’accord, je te crois
    Puis , il la laissa seul .

    A suivre

    #206721
    houmidi59
    Participant


    Episode I : la fête et l’inconnu

    Dans la demeure de Boudhab, il y avait une grande réception en l’honneur des amis et des connaissances de la famille. En fait, on fêtait dix années de mariage. Aussi, on est venu pour présenter les meilleurs vœux au couple. Ce dernier, bras dessous et bras dessus, allait de table en table en souhaitant la bienvenue aux uns et remerciant les autres .Tandis que des chuchotements d’admiration et peut-être bien de jalousie marquaient leur passage.
    Les amis de monsieur Boudhab étaient nombreux et la plupart étaient des célébrités. Il y avait le professeur Mahraz connus par ses nombreuses recherches et ses inventions dans le domaine de l’agriculture notamment la pomme de mer et le chou-rose .Etait présent aussi, le médecin Fanidi spécialiste dans tous les voies entre autres : urinaires, sanguinaires, publiques et secondaires…sans pourtant oublier la voie lactée et la voie orale. Cependant, son seul vrai exploit : la guérison d’une brebis galeuse en la transformant agneau doux.
    Le monde de la littérature était aussi présent : Abou Kassid , le célèbre poète connu par ses mille vers, Tartari , l’écrivain et le romancier dont les œuvres ont été traduites dans toutes les langues y compris l’espéranto et le yiddish, le grand chroniqueur Lafhamat qui abordait tous les sujets sans pourtant atteindre la marge d’ un seul .
    Les acteurs ne manquaient pas.Aussi, on remarqua la présence de l’acteur Français John Aimard, le Chinois Jess Wi Ching Wa ,l’Egyptienne Amal Hayaty , l’Américain Brave Type , la Sénégalaise Mamati et bien entendu le talentueux marocain Taleb Maachou.

    Dans le monde artistique : la belle chanteuse Kachira connue par sa chanson romantique avis de recherche à vie dans laquelle elle disait
    Je te cherche
    tu te caches
    viens vite !
    Sinon, je me fâche
    Grâce à cette chanson, elle a eu l’oscar de l’année et deux lascars aux trousses.
    Il y avait le célèbre prestidigitateur à la main souple. Actuellement, il est l’assistant d’un dentiste, pour ne pas dire : arracheur de dents.
    Pour finir, la célèbre voyante qui prétend voit tout .D’ailleurs dès que vous lui parlez, elle vous dit : je vois, je vois
    Chose surprenante, l’inspecteur Boukal était parmi les convives. Il n’était pas en mission ; mais il se trouve que sa femme est la cousine de madame Boudhab et comme elle était un cordon bleu de la cuisine marocaine, on n’avait pensé que son aide ne serait pas de refus. D’ailleurs, elle avait préparé presque tous les plats de la fête , exceptes ceux qui contenaient du sucre ou du sel. Pour vous dire combien sa présence était nécessaire
    Donc tout se déroulait bien et à merveille. Ah, j »ai oublié de vous dire qu’on se trouvé dans le superbe jardin de la villa et qu’il y avait à peu près une vingtaine de tables couvertes par des parasols excentriques; ce qui donnait à l’endroit une atmosphère de carnaval.
    On était heureux comme un bébé. Aussi, on s’amusait comme des fous, on riait comme des bossus, on mangeait comme des affamés et on buvait comme des trous.
    Madame Boudhab était vraiment ravissante ce jour. Elle s’était habillée comme une reine .Avec sa taille de guêpe, elle donnait l’impression à son entourage qu’elle était loin d’avoir ses trente ans. Elle se déplaçait d’un pas souple et léger entre les convives, tout comme un papillon d’une rose à l’autre .Vraiment, elle était l’héroïne de la fête
    Son mari, lui était quelqu’un qu’on voudrait bien avoir son poids s’il était en or. Il avait mis son costume à rayures qui lui donnait l’impression d’un zèbre femelle enceinte de dix mois. Cependant, il se déplaçait comme un taureau .Heureusement que sa demie le maintenait en laisse, sinon il aurait bien fait des malheurs .Non, rassurez-vous:il n’avait pas bu d’alcool ; mais le Malheureux a sifflé par ignorance, voire insouciance une bouteille de sirop .Notez qu’il était enrhumé et son médecin traitant lui avait prescrit deux cuillerées trois fois par jour; et lui intelligent comme il était il avait pensé prendre les trois doses en un seul coup. Comme ça, son seul souci serait l’accueil de ses invités. Alors, il a vidé le contenu d’un seul trait .Quand sa femme l’avait trouvé, il était entrain de fou de rire. Bien entendu, il était trop tard pour l’emmener aux urgences et puis les invités étaient déjà dans la demeure.
    L’épouse dévouée lui a fait boire du café noir .Ainsi, le débauché s’est à moitié dessaoulé.
    Hormis ce cas d’ivresse accidentelle, monsieur Boudhab était un riche homme d’affaires ; quelqu’un de sérieux, de serviable et de brave. Malgré sa corpulence, il était aussi doux qu’un agneau et ne tuait pas une mouche même si elle mettait ses pattes dans son assiette. Tout simplement, il l’écrasait entre deux bouchées de pain sans s’apercevoir de sa présence.
    A un moment, une des servantes s’approcha du couple et chuchota à l’oreille de madame qu’un vieil homme demandait à la voir. Celle-ci par un geste lui fit savoir de dire à l’intrus que c’était à lui de se faire voir ailleurs. La servante obtempéra, mais revint aussitôt :
    ا_ Qu’est-ce qu’il y a encore? Tu ne vois pas que je suis occupée
    _ Mais madame, le monsieur insiste pour vous parler
    Madame Boudhab réfléchit quelques secondes. Puis :
    _ A -t-il dit son nom ?
    _ Oui madame; il s’appelle Maazouz
    _ Ce nom ne me dit rien qui vaille
    Bon , dis-lui que j’arrive !
    Pendant ce temps, monsieur Boudhab se rua vers quelques uns de ses anciens amis .Ces derniers l’accueillirent à bras ouverts.
    Quant à madame Boudhab, elle s’approcha du seuil de la porte. Elle ne vit personne. Elle regarda aux alentours : une voiture qui démarrait attira son attention, puis les miaulements de deux chats qui se disputaient une proie (sûrement une tête de poulet).A part cela, rien d’anormal. Elle s’apprêtait à rebrousser chemin quand elle entendit comme un chuchotement :
    _ Malika! je suis là .Ne t’en vas pas
    Elle se retourna brusquement et ne manqua pas de crier :
    Ah, mon Dieu

    A suivre dans trois jours

    #206709
    houmidi59
    Participant

    Le rêve des pauvres est d’avoir beaucoup d’argent pour le dépenser selon leurs désirs et souhaits: acheter une villa avec une piscine munie d’eau chaude et froide pour en profiter toute l’année , avoir une voiture luxueuse avec un tableau sophistiqué et commandé par un ordinateur à distance, voyager en avion ….bref se satisfaire.
    Le cauchemar des riches c’est l’idée de perdre cet argent par n’importe quel moyen : vol, agression , perte ou tout simplement une affaire qui tourne mal
    Comme quoi l’argent est le soucis de tout le monde : les riches et les pauvres.
    Après cette petite introduction à la choucroute, je vais vous raconter une petite histoire amusante

    C’était un vagabond qui frappait chez les gens en demandant l’aumône. Le jour , il errait dans les rues et la nuit, il retournait à sa petite cabane pour manger ce qu’il avait ramassé .Maintes fois, on allait lui rendre visite .Lui en bon hôte , partageait avec nous son diner .Il était très heureux de sa vie de nomade. Quand nous le quittions, il s’endormait aussitôt. La preuve qu’il était très fatigué après une rude journée de marche. Le lendemain de bonne heure, il se réveillait et entamait sa promenade par visiter les épiceries et les cafés pour prendre son petit déjeuner. Après quoi, il se dirigeait vers les quartiers populaires. A chaque porte il frappait de légers coups. Quand, on lui ouvrait la porte, il disait toujours : bonjour madame (ou monsieur).Avez-vous besoin de mes services ? Je peux vous être très utile
    Accoutumé par ses visites, on souriait souvent avant de lui demander d’attendre quelques instants pour revenir ensuite avec du pain, le reste du diner, des fruits et des fois des habits.
    Le vagabond les fourrait dans une sacoche accrochée à son dos ; puis il poursuivait sa tournée vers la seconde maison et ainsi de suite jusqu’à la tombée de la nuit.
    Il lui arrivait quelques fois que des femmes qui se trouvaient seules à la maison de lui demander de faire des courses ou de faire quelques réparations mondaines. Il s’acquittait de ces taches honorablement.
    Un jour notre vagabond décida de jouer à la loterie .Il avait vu beaucoup de gens remplir des cases par des numéros .Alors, il s’est dit : et si je tente ma chance moi aussi
    Donc, il entra dans petite agence .Aussitôt , le caissier s’approcha de lui et voulut le mettre dehors.Sans rien vous cacher , ses habits sentaient la moisissure et le dégout .D’ailleurs, les habitués de lieux ont vite fini par déguerpir .Le vagabond , sortit de sa poche trois billets verts et les tendit au caissier : je voudrais tenter ma chance dit-il tout simplement
    L’employé lui montra les formulaires et lui donna un stylo
    Notre vagabond a rempli les cases à la hâte tout en rêvant de la fortune.
    Puis , il retourna directement chez lui. Ce jour là, il était resté chez lui.
    Deux jours après, il passa près de l’agence. Quelle fut sa surprise de voir étalé sur la vitrines les mêmes numéros qu’ils avait cochés
    J’ai gagné , j’ai gagné cria-t-il à la cantonade
    Les passants le regardaient avec pitié
    Le pauvre dit l’un d’eux à son compagnon : ça y est notre bonheur a perdu les boules
    Le vagabond décida de retirer son lot à l’agence ; mais là-bas on lui fit savoir qu’il devait aller à Casablanca pour avoir ses gains .Tout simplement , il venait de gagner la somme de cents millions de centimes
    De quoi faire perdre la raison d’un homme normal!
    Donc, pour la première fois il constata qu’il était répugnant avec ses habits graisseux .Puis, il se rappela qu’il ne s’était pas lavé , il y a des mois .
    Alors, il décida d’acheter quelques vêtements neufs avec ses économies. Il alla ensuite au bain .
    Il dut rester presque quatre heures pour devenir propre .Ensuite, il s’habilla de ses nouveaux habits .Pour finir, il fit un saut chez le coiffeur pour se donner une autre allure .Ce soir , il nous avait dit : les enfants , je vais prendre le train pour Casa .Là-bas une grande fortune m’attend
    Puis , il ajouta : à chacun de vous , je vais vous donner beaucoup d’argent pour remplir vos poches
    Nous le quittâmes sans vraiment le croire .
    Avant de prendre le train, le vagabond mit tous ses frusques dans une grande bassine en métal ; il y versa un litre d’essence ; puis alluma une allumette qu’il jeta au tas avant de dire : Adieu la pauvreté, adieu la saleté, adieu le vagabondage
    Petit à petit les habits se consumaient pour devenir un tas de cendre. Il assista à la scène jusqu’à la fin sans cesser de sourire avec une ironie qui en disait long sur ses principes.
    Après quoi, il se dirigea vers la gare.
    Durant tout le voyage , notre vagabond avait imaginé mille et un projet .Quand le train arriva à destination, il prit un taxi en lui disant : s’il vous plait emmenez-moi vite à cette adresse
    Le taxi s’arrêta devant un grand immeuble qui semblait aussi désert qu’une école après six heures.Il y entra en se précipitant vers l’un des guichets: monsieur , dit-il à un employé je viens de gagner 100 millions
    Félicitations rétorqua ce dernier.Alors, donnez-moi votre reçu pour que je puisse vérifier
    Le vagabond obtempéra ; puis il se mit en devoir de fouiller ses poches .Soudain, il cria : Ah , non ; ce n’est pas vrai !
    Hélas , il venait de se rappeler que le billet gagnant avait tout simplement été brulé avec ses anciens habits de vagabond
    A vous de deviner la fin

    Houmidi59: 8/12/2010

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