Résultats de la recherche sur 'la femme'

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  • #207212
    DR IDRISSI MY AHMED
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    ÂMES ET NUAGES OU LA PRIÈRE DU TAPIS VOLANT

    Fils des astres par la volonté des dieux, les humains du berceau-matrice Terre, doués d’âmes ou presque, se sont bercés de mythes antiques pour se trouver une place et s’identifier aux héros. Entre démons et merveilles, démiurges et demi-dieux, entre les puissances cosmiques et les faiblesses terrestres, les cultes et les modèles religieux se sont transmis, à l’homme et par l’homme. Et ce passage de relais s’est fait par-delà les frontières et les nations, malgré les clashs des tribus, des chefs et des clans, comme autant d’exploits guerriers, de beaux actes ou de civilisations

    Un télescope sur l’Olympe

    Nous les vivants. Vus par l’astrophysique, nous sommes, des algues aux humanoïdes, en passant par les reptiliens, avec notre Soleil et ses planètes, dont notre fichue Terre, l’une de 2000 milliards de galaxies sur cet univers, explosif et en expansion, si petits, si minuscules et tellement insignifiants. Sur Terre, toi dans ton cagibi, monsieur le président et ta race supérieure, vous ne valez quasiment rien ! Hugh, j’ai dit, en bon autochtone indien !

    Mais en fait de malheurs, vous et ces illustres candidats querelleurs, vous en causez des dépassements et des masses d’erreurs. Vous surpassez les plus bornés des Cyclopes et plus les rustres Titans ! Et vous en faites tellement qu’on se croit voir les films pornos de cette Olympe mythologique ! Les puissances interposées vous protègent de façon impériale des retombées de vos propres misères ! Et ça nous rend jaloux et si las de ne pas trouver, pour nous, d’aussi richissimes acolytes et de népotistes prélats.

    Sciences, croyances et mystique

    Sciences et religions se sont fait tour à tour la guerre pour y plonger cette race d’animaux, que nous sommes, ou pour la sauver des atrocités et des pires malheurs. Souvent avec des résultats controversés ou quasiment contraires ! Mammifères, carnassiers, nous avons été bibliquement anoblis par la main de Dieu, en nous appelant singulièrement des Humains ! Une élévation vers le monothéisme, par Son verbe sur Adam. Une aspiration vers l’éternité, dont on ne voit ici, plus que le sang et l’argile. Ce qui est loin de nos espérés reliquats de lumière ou de ce supposé bout d’âme, que beaucoup ne voient pas. En eux !
    Les pieds et surtout les mains, la conscience d’être et de se poser des questions, le verbe, la parole et la voix, nous donnent des airset des caractères, qui soi-disant supérieurs, nous diffèrent si peu de ceux de nos regrettables proies. N’est-ce pas BB ? Par les armes et la plume, antidotes conflictuels et complémentaires, nous nous sommes tour à tour, libérés pour assujettir autrui et pour exploiter nos semblables. Les autres, c’est de la chair ! Ah, les Barbares, ah les Méchantes !

    A bas les colons et les envahisseurs

    Prébendes furieuses, prédations exacerbées, criminelles et folles, les explorations et les découvertes, les colonisations militaires ont assujetti des peuples qu’ils traînent encore de guerres en guerres. A cause des suprématies établies et des frontières imposées et du besoin de leur vendre des armes, pour se disputer en consommant et en se créditant. Establishment et impérialisme, les financiers sont les vrais moteurs des superpuissances et les marques de fabrique de leurs armes.
    On empoisonne l’existence des gens. Apartheid dans les colonies et dans les camps de concentration où végètent à jamais les prisonniers civils. Les guerres aux millions de victimes, les vieux, les femmes et enfants, en sont victimes de choix. Telles ces écoles et ces hôpitaux que l’on bombarde et pilonne ! Le chaos des villes et des infrastructures, les exodes tous azimuts, nous interpellent ! Voilà, ce que civilisés et pacifistes, l’on sème. Les âmes hésitent à descendre et les nuages blancs fuient. Voilà leurs chantiers du futur. Ils préparent l’Apocalypse pour cette faune et ses races.
    Ils vont par centaines de milliers fuir et émigrer vers le Nord ! Vers l’Europe de surcroît, là où les fugitifs défient les mers par leurs vagues, humiliés par leurs atroces misères et méprisés par toutes les formes de de haine et de xénophobies. Au péril de leurs vies, ils errent, pourchassés de façon sordide par des gens heureux et tranquilles, qui sont loin des bombes que les leurs vendent à leurs tyrans et ignobles assassins! Ils sont refoulés, éjectés des routes et expulsés des camps ! Salut à ceux de la Jungle de Calais ! Les autres, c’est de la chair. Bis repetita.

    Ecologie

    C’est cette Terre, démolie et surchargée de peines et de meurtres, dont nous épuisons la matrice et que nous intoxiquons de par nos exagérations insensées et nos déjections putrides. Les gens de la Cop22 vont aimer ça. Je parle du lien entre la mystique et l’écologie !
    Tiens, c’est une idée neuve, une nouvelle facette du prisme global, une branche pour ménager l’écosystème ! Ils vont s’en servir comme pommade, ce afin de lénifier et de lustrer la sémillante responsable, qui aura été martyrisée pour une histoire de déchets recyclés. Déstabilisée pour les beaux yeux des cimentiers et du carburant nécessaire à leurs fours, on lui en a fait des misères, à la pauvre ministre, pour ‘’trois fois rien’’ ! Et pourtant, c’était juste un petit chouya de collatéral. Une tentative de réchauffer, un tant soit peu la Terre, au lieu de pourrir ses eaux profondes. Et par là, de polluer ses eaux résiduelles potables, qui sont des nappes de plus sèches et rares.

    De l’âme

    Le fourreau, quelle que soit la beauté de ses ors, n’est pas l’âme. Créée pour être éternelle, esprit de lumière, l’âme pérenne et vraie, a pourtant besoin de corps afin de s’exprimer dans le sensible et le réel. Cet étui paradoxal pour une entité immortelle est labile et fragile.Il est quasi virtuel, tant il est et furtif, fugace et éphémère.
    Enigme de cette existence courte et duale ! Impénétrable et secrète, ombre évanescente, fantôme ou spectre, elle est brouillard ou nuée, cette âme. Vaporeuse, elle semble libre et nous regarde d’en haut, car elle appartient plus au ciel qu’à nous ou qu’à la terre. Qu’avons-nous, nous autres comme sens pour nous la représenter ?
    Ce sont des banalités, Lecteur ! On ne m’a pas appris plus. Frustré, je ne peux vous donner plus. Oui, c’est bizarre que nous se sachions pas qui nous sommes et nous ne sentions pas ce qui nous compose et qui fonctionne, à l’intérieur, à commencer par les molécules et les cellules de nos propres corps.

    Monologue du nuage

    Et cette âme dit en elle-même. Tel un nuage noir dans un ciel bleu d’été, je suis une menace pour certains, un espoir pour la plupart. Les uns ont un parasol étendu en guise de parapluie. Les autres, des terres à arroser ou une voiture à laver, préfèrent le service gratuit du ciel. Celui-là a un corps qui ne trouve ni eau à boire, ni bain pour plonger ses pieds malades ou pour se rincer les doigts eczématisés…
    C’est le nuage qui vous parle. Pour moi-même, sans conscience comme vous autres, ni identité fixe en apparence, par trop chauvine et narquoise, je reste incompris sans frontière.Je suis le nuage. Origine de la vie, je suis suspendu en l’air sur cette aire éthérée entre le sol et l’univers. Devenu fils de la terre, je suis un hère difforme, sans ailes ni pieds pour me supporter. Oui, je suis tel un nuage, et il y a l’atmosphère, le climat, qui est à la mode marrakchie. Et puis l’attraction terrestre, je vous laisse à votre physique et moi à ma mystique superficielle.
    Au contraire des terres, s’il ne les possède pas, le ciel appartient à tous. En apparence, ou presque, pour ceux qui volent, n’est-ce pas. Et ceux qui espèrent aussi ! Je suis tel ce meuble, sans projet, nu, sans autonomie ni mémoire. Je sens que ma place n’est pas là. Je ne peux ni m’asseoir ni me reposer. Je dois périr, fondre ou flotter, je m’envole pour durer un peu plus.

    Il se fait philosophe

    Et il râle. Pourtant, ce n’est pas le temps des pluies, je peux vivre encore, sans me dissiper ni me dissoudre. C’est la saison des guerres et des orages. Le ventre alourdi par les eaux, le cœur profondément noirci de douleurs, j’aurais voulu nager, voler, flotter squatter, jouer comme les autres nuages. Je suis un nuage alors ? Non, je suis une âme !
    Patience, si je flotte au-dessus de vos têtes, ne voyez-là ni menace ni arrogance. Je suis sage comme un nuage. Et puis, si le soleil vous brûle, je peux vous protéger encore. Mais, vous autres les humains d’ici, prière n’utilisez pas de missiles. Pour ne pas m’empoisonner ni me pulvériser aux fins de m’avorter en pluies, hors saison, pour vos seuls besoins. Les âmes, comme moi, ont besoin de calme pour flotter et emplir les corps de leur substantifique sérénité. Et, c’est si beau un nuage qui flotte en l’air.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 Octobre 2016

    #207207
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LE FOUET DES JOIES OU LES LANIERES DU PLAISIR

    Les étreintes de l’âge mur et les brides du désir

    La pudeur des gens, l’arrogance des nuls et l’orgueil des imbéciles.

    DES FORUMS INJURIEUX

    Le Web est un défouloir universel. Un cirque de gladiateurs où les tribuns mondialistes deviennent des juges sur le Net avant que la presse ne se réveille. Exercice de la démocratie su PC ou sur phone. Pour peu, ils exigeraient de voir sourdre des larmes et du sang, sur le vif, de leurs écrans ! Justice est faite, on passe à autre chose ! On condamne rapidement souvent. On s’essaie à comprendre, parfois, sur le tard ! C’est valable pour les institutions empressées de faire pareil.

    Qu’est-ce qu’ils n’ont pas reçu comme injures, sur les forums d’ici, de France et de Navarre. Le tout libellé sous des pseudos anonymes, à la suite leur banale et triste aventure. Pire que Daech et les Zine El Abidine, les tyrans, les corrompus, les déviants, les déments et les pédophiles, aucune pitié face au L’couple dissident du MUR ! Pas une âme charitable qui dise au omniscients, ‘’attendez l’enquête, attendez le tribunal avant de les jeter aux ordures’’. Qui n’a jamais transgressé, chers lecteurs ? Allons, soyons miséricordieux ou simplement francs et sincères !

    Tous les mots de la Bible et ceux du code pénal sont sortis pour charger les impétrants de péchés et de déshonneur. Les audits et les arrêts de l’Inquisition, celles d’ici et de l’Occident, les châtiments du Jugement Dernier et ses damnations, se sont imprimés avant terme, sur la Toile.

    Transparence et discrétion ne vont pas de pair. Mais, ce n’est pas une raison pour excuser toute la terre, ni jeter la morale et l’éthique, aux ordures. Il en est des vertueux qui n’ont plus d’instinct ni d’hormones. Il est des couples réguliers, des familles correctes et des amitiés professionnelles restées loyales et sincères. Plus que chastes et morales. Elles sont si rares, dites-vous, qu’elles flottent comme des anges en l’air ! Est-ce rare de stigmatiser les délits ou exceptionnel d’en voir ?

    ROMANCE FATIDIQUE

    Benhamdoune et Nejjaria, ont subi cet amour de jeunes-vieillards, qui n’est pas une verdeur méconnue. L’instinct d’Eros, le dieu-roi de l’amour, reste vigilant, mais quiescent quand la passion est corsetée par la conduite morale. Sanglée sur des corps, devenus frigides, gelés et fossilisés même, quand elle se réveille est devient ahurissante.

    Les hormones ont faim de chairs…De quelles façons disposent les individus ou les couples, pour se réveiller aux vielles relations du passé, aux amours dépassées, avec leurs vieux corps ? Il n’y a pas que l’esprit sur ce théâtre d’ombres, mais aussi un physique, des articulations et des muscles qui ont perdu beaucoup de leur force et de leur nécessaire vigueur.

    Mais que de fois, la passion, en délire, succombe aux faiblesses, pour tenter de s’éveiller et de s’ériger, en droit existentiel. Une autodérision face à l’autocensure et une tentative de revanche thérapeutique s’imposent contre l’autodépréciation et la perte de l’estime de soi ! Hélas, ces secousses ‘’virtuelles’’ sont parfois avilissantes et causent bien des dégâts et des déplaisirs, aux vieux jours.

    ETHIQUE ET FAIBLESSES

    On crée la mémoire par les actes, c’est la vraie personnalité de l’être. On la grave par la répétition, la réplétion, en soi pour soi et aux yeux d’autrui. L’assurance des concepts et des actes reste un défi, pour chaque jour. Difficile de rester soi, obéissant au surmoi, quand sonne l’amour. A bas les masques ! Demandez aux psys, ils savent les dégâts des orages, les avalanches vaches, les torrents torrides, impulsés sur de vieux corps. Demandez aux lettrés ce que les tragédies grecques racontent. Les contes d’Orient, leurs mythes antiques, les secrets des rois maures et des guerres palatines, ceux des dieux et des félonies, le chant des aèdes et des troubadours…Ceux des sirènes, encore. Même qu’il était marié que de déesses, de sorcières et de sirènes, ne l’ont-elles pas torturé, tour à tour ! Je parle d’Ulysse d’Ithaque. Toutes les histoires ne chantent que l’Iliade et son Odyssée. Le Mur a sa sienne de part, en ces jours, où tous les mots et tous les tours sont permis. Il en est qui frétillent de bonheur que les partis soient par la peste rattrapés ! En lui jetant tous les sorts, en lui attribuant tous les tords. Triste bonheur, quand il s’agit de chanter des autres, leurs misères et de sonner le tocsin de leur mort.

    ‘’ Le minaret est effondré, pendez le coiffeur’’. Deux déphasés s’entrechoquent, à bas le Mur et son Parti. Quel inique châtiment !

    FAIBLESSES, RIGUEUR ET PARDON

    Les faiblesses du caractère face aux instincts, comprendre les hormones sexuelles, ne sont pas des états physiologiques ou pathologiques, partagés par les moralistes, les juristes et les biologistes. Hna daret khar ! Evidemment, la morale, empreinte de devoirs et de droits, prime sur les libertés égotistes et sauvages. A cet égard, le verdict est une émanation de la moralité stricte. Les libertés intimes, on ne rentre pas dedans ! Sauf quand ça devient public, indécent…ou incandescent !

    Quand je ne vois que les rides qui restent à cet âge, sur la face et le sexe, devenus affables mais impuissants…Oui, on peut botoxer tout ça et l’engorger de Sildénafil.

    Quand je lis la presse, qui juge et maudit, en se moquant de la bouche de la Fatima, ladite pécheresse du moment, j’ai honte aux méninges plissées, qui tentent de réfléchir… Ils nouent de leurs mots, les nœuds de la corde qui au cou la serre !

    Quand je vois la Presse se moquer du Makhzen, du Tahakkoum, des Partis et du Gouvernement…Puis quand elle vient parler de traque et de stratagème, je vois briller les doutes et les cimeterres, là.

    Quand je vois que les mêmes décident de pendre ceux du Mur, en se prenant pour la Justice, elle-même, afin de lui dicter, ce que la Masse, la Rue veulent faire…J’aiguise les lames de la Guillotine.

    Quand je vois la table des Douze Commandements sortir du Web et les cris d’orfraie transpercer la presse, en appelant les vautours à planer sur les corps…Je vois dresser l’échafaud sur les planches ! C’est Jeanne d’Arc qu’on brûle !

    Quand je vois la Justice faire respecter les Dogmes et la Constitution, je me plie avec rigueur et confiance à leur sévère diktat. Mais, même si je respecte la justice, je lui demande grâce ! Je demande aux sages de trouver à tous une heureuse solution …

    Inutile de charger les prédicateurs, pommés et pâmés, plus que ça, messieurs ! Le Maroc veut offrir son pardon à ceux qui ont fait des erreurs. Assez, il faut clore ce dossier et les laisser à leurs débats. Leur cruelle erreur les torturera toujours et leur parti, plus encore que cela. Alors, les hommes, les leaders politiques, n’en rajoutez pas ! Ce serait une méprise, une injustice, une erreur, que de vouloir généraliser les torts du duo et les affecter à leurs respectables communautés. Si la police a brillé à les attraper, traque ou pas traque, il est des millions d’êtres qui tremblent à leur place. Même s’ils n’ont jamais fauté. Que dire, à la société, ça suffit, pardon ! L’amour nous pousse à des choses, qui ne sont ni de la raison ni de notre propre ressort. C’est Satan qui allume les cœurs. Disons, l’instinct, le bas-instinct, comme les laïques, pour ne pas nous tromper !

    LE MONOLOGUE DE FATIMA

    Soliloquie en monologue. Un deal pour un beignet face au Mur. Le mur des condamnés à mort, s’en prend aux siens. Pour un beignet, banalement partagé, sans autre symbole que le trou du vide, pour la vue de la mer, le regard d’une vague qui s’efface sur le sable, pour un break d’une heure, un plan avec un homme, ô femme que fais-tu, là de bon matin ? Je suis femmes, ô mortels ! Que travailles-tu femme? Comment ? Je gère l’amour et les passions ? Pour qui et pour combien ? Au seul qui m’aime ! Moi et mes enfants, j’entends. On crée la mère, c’est la principale action…Mais là, tu as divergé, ma sœur ! C’est une minute d’enfer, je l’ai su, a posteriori ! Vais-je pour àa griller dans vois enfers ? Je ne regrette pas, c’était écrit. Maktoub ! Le diable au corps, la santé, les instincts, c’est dans l’ADN, dites Docteurs ! La morale que j’enseigne n’y pouvait plus rien. Pour un moment d’altruisme, un sacrifice de ma part, sans cérémonie aucune ni joie intime, c’est moi seule qui brûle sur l’autel de la médisance ! « Fechiouchate Boulahiya daret’Ha biya ! » ! C’est le titre une tragicomédie digne de Tayeb Laalej et Saddiki. Qu’Allah les glorifie !

    Oui, j’ai failli ô mortels ! Mais je ne voulais pas pécher, ayant de nobles intentions ! Ni me faire surprendre ou vous laisser vous méprendre, par ma déconvenue ! Pour un instant de plaisir, et virtuel encore, c’est toujours la femme qui paie ! Et comment faites-vous, vous, lors de vos fiançailles ? Aucune approche entre les genres ? Ne vous permettez-vous pas quelques moments de dialogue ? Voire de plus courts instants de tiède intimité ? Alors ? Vous êtes, tous des intouchables ? Et que moi, je serais l’unique pécheresse, la seule erreur du royaume ?

    Et cette morale aux moralisateurs, la vôtre de revanche, durera plus d’une vie, sur plusieurs générations. Pour une joie d’un instant, afin que ce prostatique se soulage, un acte vilipendé, le vécu comme un outrage, à la morale, à la loi, à vos consciences ! C’est pire, je voulais, il voulait faire comme les jeunes, cela, cette petite chose, dans la voiture ! C’est fou de vouloir rajeunir, quand le feu est devenu cendres bien étouffées !

    Après la prière de l’aube ! Me voila humiliée, sculptée comme sur une stèle, là sur la place de l’échafaud ! Hissée pour être pendue. Une enseigne pour l’avenir, à l’usage des femmes que vous voulez, hypocrites que nous sommes, toujours souiller ! Celles des tragédies grecques que l’on enseigne aux petits, sont là pour m’excuser !

    Pour un moment d’amour, je vaux une peine à jamais. Pour un projet, d’espoir les enfants, dans lequel je m’étais engagée ! Une romance qui m’emporte, ô âge ingrat ! Mais je ne suis pas la seule. C’est vous les hommes qui exacerbez notre amour et ravivez nos passions éteintes ! Avec treize enfants on les croyait mortes !

    Et maintenant, vous m’humiliez et vous me juger, sans compréhension aucune ni aménité. Et si la police n’état pas de corvée, pour nous pister, vous n’auriez vu que du feu, le temps de préparer la fête ! Si elle n’était pas venue là, pour nous surprendre après nous avoir surveillés et vous dites, traqués ? Si c’est le hasard, je lui en veux ! Si c’est une conspiration, un complot planifié, qu’ils brûlent…de l’encens ! Car ils ont gagné ! Vous me direz plus tard, leurs sentiments. Et là j’attends où dorénavant ils vont tous fauter ! Ou frauder avec certitude. Nous sommes des humains ! En conflit avec plusieurs morales et civilisations…N’en déplaise à ceux qui nous ont formatés. Le destin…Arrête, ma sœur ! Ce n’est pas comme ça que tu t’adressais aux jeunes dans tes vidéos. Il y a comme une antithèse, un paradoxe certain. Nous sommes humains et donc faillibles. Rien n’interdit de tracer des balises sur le chaussée pour la réguler la circulation. Il arrive que ça paie, il arrive que ça flanche, mais il faut baliser quand même et tracer des indications aux utilisateurs. J’oubliais de vous dire que je ne vois pas beaucoup d’anges parmi ces usagers ou mes ouailles, ni chez les détracteurs.

    FATIMA REFLECHIT ENCORE

    L’argent nous corrompt ! Le sexe plus encore, il est le moteur de la vie, sinon la vie elle-même, pour certains. Il est, je parle de l’amour, malgré les saints, les pudiques et les hypocrites, le moteur qui fait tourner la vie et les économies sur cette terre ! Celles de tous les êtres, je parle de la sexualité animale, et en premier chez les mammifères. Mais attention quand il vrombit, là sous le capot ! J’en sais quelque chose. Mais ça ne sert à rien de vous casser la tête avec les interdits, car parfois ça démarre tout seul. Mea culpa, car en fautant, je viens de m’en apercevoir, que moi aussi, ça flanche par instant.

    LE MONOLOGUE DE FATIMA SUITE

    Traîtres, je maudis vos traîtrises à venir ! Je suis devenue cendres et feu à portée de vos injures ! Qui de vous tous, les millions qui m’injurient n’a jamais péché sur cette terre ? Je ne cherche ni excuses ni pitié ! Qui de vous veut me brûler vive dans sa pureté incertaine ? Et qu’il ose mentir et me regarder dans les yeux ! Ou qu’il se cache, avant de me percer de ses vertus factices et ses mots outrés. L’enfer est dans sa bouche. Sentez-le ! L’enfer des hommes me juge sans compassion, pour avoir éteint le feu, et subi d’un gentil homme, la friandise ! Ô romance de la soixantaine, ô tragiques faiblesses ! Ô spleen ? Ô grand cœur des dames que nous sommes ! Ô Femmes qui s’offrent et se donnent, sans pouvoir compter, sur la valeur et la fierté des hommes ! Plus que de celui qui reçoit, la haine de ceux qui ne partagent rien encore !

    CONTINUONS POUR ELLE

    Hier et encore, dans les contrées à la lisière des pays civilisés, on exécutait les parias du sexe. Ceux qui bravaient les interdits du lit. Si on lapide encore de nos jours, Jésus sauva Marie-Madeleine des cailloux juifs et de la calomnie. ‘’Quiconque n’a jamais péché, qu’il lui jette la première pierre !’’ ? Leur avait dit le Messie. Et l’on affirme encore qu’il n’a jamais été crucifié et qu’il l’aurait mariée, cette deuxième Marie, qui porte le même prénom que sa mère, Sainte Marie. Mais si ce ne sont que des films, quelle est la part de vérité, quand on sait pour les premiers évangélistes que le Christ a été ressuscité, alors que pour les Musulmans, c’est au ciel il est monté, sans être crucifié. Le plus noble des cieux, l’Eden ! Cependant la synagogue juive, jalouse de ses attributs et prérogatives ne le reconnaissait pas. C’était un déviant, une menace qui les déstabilise. Un agitateur, un rebelle devait être éliminé publiquement afin d’assurer la pax romana.

    Châtier publiquement les employées du sexe, Dieu sait combien il y en a, dans toutes les villes du monde ! Donner la chasse à ceux qui s’embrasent…Pénaliser ceux qui montrent, un moment, une tendresse en public…C’est comme si le prophète Issa n’avait jamais existé pour remplir ce rôle-là.

    On devrait dire autant des moralistes d’ici-bas. Leur rôle s’est barré. Pschitt, baahe ! Le Mur va tomber, un effondrement qi va enterrer le PJD avec ! Un éboulement de plus de ces masures publiques ! Qui l’eût espéré parmi ses adversaires politiques ? Le parrain perd des points. A qui profite cet amour publique, si confondant ? On n’aura pas autant violé ce parti, que par les siens. Sombre affaire que cet instinct érotique de ces respectables amants. Vont-ils éructer, comme s’ils étaient la pureté elle-même ! La confusion et la honte, l’incompréhension va du droit des amoureux, promis ou pas, à leur contraire : le délit public, humiliant et malséant, régurgiteront ils ? Et dans notre landerneau, en paysage hyper-moraliste ou carrément pour certains, hypocrite et perfide, c’est horrible, terrible et terrifiant. Et tonitruant, à la fois !

    En Mercedes donc, juste après la prière de l’aube, qu’a dû faire chacun d’eux, les beignets en main, face aux vagues, une petite échappée, pas trop loin. Voilà notre L’Couple des moralistes qui songeait à l’avenir commun. Loin de la foule déchaînée et de leurs flopées d’enfants. Ils avaient encore de l’ardeur pour se prendre par la main. Soudain, ils furent pris dans l’orage des urnes embrasées. Un été dramatique tonne et surprend. Une tornade et des ténèbres…Un tsunami de policiers qui fait une descente et qui déstabilise, un train qui fonce, un oued sous un pont qui devient un piège ! Les images donnent un autre vertige aux amants ! La police allait mettre fin à leur ouvrage du moment et à ceux où ils se connurent bien avant. Une tragédie sarcastique, un outrage torride, face à l’honnêteté certaine et classique des bonnes gens. Je ne doute pas de la leur. Sachant que n’importe qui peut pécher !

    Des amoureux, ça s’excuse dit-on, ça se comprend ! Balivernes…Seulement ! Ceux qu’ils moralisent de coutume se retournent contre eux, bravement ! Qui fera le meilleur Youtube pour maugréer, injurier, moquer, comme s’il était plus pur qu’un ange de lumière ! Malgré les erreurs et les vicissitudes, nul pardon n’est accepté ou toléré ! Aucune miséricorde, que des malédictions qui fusent, provenant même des partis les plus modernistes, qui s’en vantent, en cherchant à arracher des voix !

    Qui, de ceux méconnus de la presse, des concierges et des bonnes gens, qui n’a jamais commis de méfait ou de travers de sa vie ? Ils se réveillent ahuris ! Par delà les films pornos ou érotiques, qu’ils ont pu voir, sans accepter leurs passages au public ! Les braves amoureux, tombent dans le piège moqueur du destin. Un hasard malencontreux contre le Mur, une malédiction pour le Parti qu’on veut balayer de la Primature ! Ils furent donc remarqués, accidentellement, bénévolement, par une escouade matinale de gendarmes ! Laquelle aurait déniché, au sein de la voiture des noceurs d’âge mûr et retrouvé des traces de leur invincible destin et invisibles ébats. Un débat public se fait dans la sphère. Tous, nous devenons juges et partis ! Railleurs ! Que Dieu pardonne à nos juges de sévir tant ou de complaire.

    Avant de leur coller quoique ce soit d’illégal ou de les traiter d’union illégitime, leur cas, ne faut-il pas leur appliquer la loi du talion ou tout comme ? Il faut, parait-il, passer un fil entre les partenaires, pour vérifier s’il y a un trait d’union quelconque entre leurs parties génitales. Un lien organique. Et si ça butte quelque part, c’est qu’ils étaient bien collés. Alors, on cherche dans les mouchoirs de quoi leur faire un papier. On a crié au traquenard, mais vite on a été rassuré. C’est fortuit comme trouvaille. La presse a relayé la vérité ! Quiconque se doit de croire…

    Euréka ! Celui qui découvrit la poussée d’Archimède, portant son propre nom, n’a pas fait mieux ! Ok donc, pour confondre les mutins, Machiavel ! Avant de leur passer la corde au cou, il faut leur passer un fil ! Et des juges pour constater l’intimité conjugale ou non. En plus des délateurs qui les auraient suivis ou pistés. Mais cette philosophie-là, la théorie du complot, est la preuve, ad absurdo, de ce qu’on fait en matière de relations entre les états, que l’on veut pousser à la guerre.

    Le masque et l’hypocrisie condamnent ceux qui se font prendre. Justice ! Les purs et les pires, d’entre-nous, les prennent à partie. Ceux qui en échappent, les châtient en retour, en se moquant bien des deux !

    SI JESUS, QUI EST VIVANT, ME LISAIT

    Si Jésus, qui est vivant me lit, qu’il soit mon témoin béni, pour ce que j’ai dit ou omis de penser. Juste, pour ne pas blesser. Qu’il soit mon témoin auprès de Jéhovah et des anges. Et quand ressusciteront nos prophètes et ancêtres des musulmans, ses sémites et bruns successeurs, Sidna Mohamed et Sidna Ali avec Fatima, qu’il défende en avocat, Sidna Issa, leurs héritiers. Leurs et fils et continuateurs, pris dans la tourmente des faux califes et messies, ces sanguinaires des dernières années et autres orgueilleux parangons.

    Les plaisirs et les douleurs, sont à deux doigts les uns des autres dans nos concepts et récepteurs cérébraux. Paradoxal paradis, virtuel et fictif, ou réel et vrai pour certains ! Les récepteurs et les nerfs qui vont vers nos cerveaux, interprètent et guident nos sens, nos sensations et nos sentiments. Le site de la personne, celui de l’égo, de la conscience, de la vie de l’être, de vous, de moi et de cet animal-là est dans ce package-là ! Un amas de ‘’graisses’’, des cellules vitales, aux liens complexes. Paradis perdu ou réel, il est donc là, en celui auquel il échoit.

    Je n’ai pas de mots pour sublimer mes rêves simplistes et que j’oublie rapidement, la plupart du temps. Je n’ai pas le moyen de cristalliser mes phrases et de les frapper comme des sentences ou des aphorismes.

    Le spectre des idées s’envole comme un fantôme qui ne laisse plus d’images sur le miroir en partant. Il est là le livre, le poème, qu’elle a sculpté. Mais la plume s’est envolée à la recherche d’un autre paon, pour sublimer ses ailes et illuminer sa roue. Il vole comme un pigeon blanc au-dessus des lèvres closes et suturées de ces ères sanglantes.

    DANS CE BAGNE, DES SENTENCES…

    Chacun sa sauce et son chaudron, jusqu’à mijoter ou calciner. Et il renaît après chaque cuisson, pour nourrir et subsister. C’est ça l’amour, si vous m’avez compris. Il y a une part de don et de sacrifices, autant !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 07 Septembre 2016

    https://1.bp.blogspot.com/-HYHLoZygxDU/V88qje9a-QI/AAAAAAAAiOs/mAbRK3q0PWgXXjqwjlWfQlLiCt-rAzyJQCLcB/s320/FLEUR%2BDE%2BBAB%2BRIAFA%2B%2B%2BJP%2B16%2B17%2B16%2B%2BMY%2BAHMED.JPG

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Vallsopathie et Vallsothérapie

    ‘’ La Vallskyrie du burkini ‘’

    Dans la série des ‘’ Chroniques différées de Mme Student’’, mon héroïne et institutrice préférée, nièce méconnue du général Lyautey, voici l’une de ses vallsopathies. Je dirais diplomatiquement de vallsothérapie préventive. Cette vieille institutrice retraitée, qui n’est pas aguerrie comme donneuse de leçons, revient en vacances au Maroc. Elle assiste aux bêtises et aux chicanes et s’en fait le témoin.

    Mea culpa autour du burkini

    Qui a peur de la vérité ? La France, nous apprend la franchise parmi ses gauloiseries. On y va de ce pas lui faire écho de ce qu’on sait. Francophonie, francophilie, identités dégommées, civilisations anthropophages et modernité… Où est la place de l’éthique dans ce brouhaha qui réveille les passions bellicistes de l’Occident exigu ? L’hexagonal franchouillard en premier. Cet empire postcolonial qui est dépassé par les genres, les espaces et les espèces, qu’il a pu conquérir, civiliser ou exploiter, mené vers les guerres ou militariser, par le passé, est maintenant, à l’instar d’autres grand pays moins assagis, bouleversé par de récentes tragédies. Les contrecoups du terrorisme islamiste, qui plus est, chez-lui. Qui sème le vent récolte la tempête. Il est des politiciens tellement imbus et sûrs de leurs manigances qu’ils s’octroient comme des prérogatives, qu’ils essuient ces réactions et leurs travers, sans se ranger ni ménager. Phase de délire maniaque, post ménopausique, de ces vielles métropoles qui ont vécu et prospéré de par leurs belles gourgandines de colonies !

    Cet occident, qui étymologiquement est fait de façon anecdotique, de  » occi ’’ et de ‘’dent  ». On devine dans cette déviance ce que ça veut tuer, mâcher et digérer ! Où est dans cet espace de pays assagis, mais au passé multi guerrier, la place de l’humain, quand on ne tient compte que de l’apparence et de l’habit différent des normes usitées ? L’habit fait le moine avec certitude et pour le mauvais musulman, c’est garanti ! Par malheur son physique participe et le rend reconnaissable, donc suspect. Là où il ne doit plus jamais mettre le pied, ça fat tâche génétique et tâche sur l’honneur ! Dès lors, ce sont des ennemis qu’il faut pourchasser. Des silhouettes à marquer, non d’une étoile de Shoah, jaunie et ressassée, mais d’une mauvaise étoile, barbouillée et embrunie.

    Les Français ne sont pas des anges ! Leurs envahisseurs non plus. Mais pourquoi inculper les Français de tant d’animosité envers autrui ? Je parle de la xénophobie. Ils sont chez-eux et depuis des millénaires. Que de guerres n’ont-ils pas menées pour défendre leur pays contre les envahisseurs, les barbares et leurs ennemis.

    L’Europe proximale, celle qui reste appendue à l’Orient et à l’Afrique , n’aime pas les Sémites qu’elle n’arrive pas à niveler ou qu’elle refuse de digérer. Je parle du racisme atavique. Les exemples ont fait l’histoire. Voici des énergumènes patibulaires, des masques terrifiants proscrits, qui déambulent et se déhanchent chez eux, profitant de leur air, de leurs libertés et de leur sécu !

    Cessons la plaisanterie cynique

    La Vallskyrie, j’adore cette musique de Wagner ! Sauf que là, ce sont des aspects d’humains que l’on veut caricaturer et hypertrophier, démoniser et sacrifier aux fins de les définir comme autant de symboles bellicistes. Des religieux ou guerriers. C’est terrible comme confusions volontaires et amalgames populistes et déjà légalisés ! Avalisés pour l’école laïque dès les débuts ! Vite, vite les amis, cachez vos croix et pliez vos calottes. Sauvez-vous ou déménager !

    M. Sarkozy ne se voile plus la face pour les burkinis ! Il en fait tout un bain électoral. La France ne veut pas d’ennui avec son identité. Et elle déteste tous les autres qui lui rappellent, ses croisades, ses guerres des colonies et puis ses nouvelles guerres messianiques, cachées ou atlantiques, ethniques, celles d’un état devenu mercenaire, et qui sont actuellement finies ou ratées. C’est la prohibition ! Cachez-vous cachez vos idées ! Changez, les Emigrés ! Mais, ça ne marche pas pour vous, ils restent exclus dans les banlieues. Ces bantoustans pour les bannis et les marginalisés, mis au ban de la société ! Vous êtes dépassés. Alors ouste aux étrangers ! C’est ça ! On veut vous déplacer. Mais, c’est pire, vous vous multiplier comme des lapins ! Mais, zut, on vous interpelle, allez voter.

    Psychose des peurs, des fictions vraies et des frictions inutiles

    Bien plus grave, on est noyés, mis en minorité ! Avec ces migrants, ces ruraux déplacés, qui ne veulent pas se noyer ! Et ces réfugiés qu’on a poussés à venir, après avoir allumé chez eux des guerres. Si viles, civiles, entre sectes, entre pays voisins pour les découper. En plus, on ne veut pas de vous ici. C’est clair, c’est ce qu’on vous dit nettement, politiquement, dans la rue et les marchés ! Sur les forums, avec la violence et de la haine, non-retenues, comme les manifs ciblées ! Qu’est-ce qu’il faut être cons et sans honneur, sans nif , pour subir autant de la haine dans la géhenne et de persister à rester ! C’est subjectif, oui !

    Abaisse-leur les culottes, France, pour vérifier, si ce n’est pas dans leurs sinus qu’ils ont des idées cachées ! Fait donc plus que les tribunaux d’inquisition hispaniques, allume ton holocauste pour les cousins des Juifs, ces bons sémites que tu as policés et mieux intégrés ! Les haines finissent par passer…

    On entretient la psychose terroriste, bien que réactionnelle à un pari belliciste vaseux, et on table sur la fiction, en termes de rapports avec la politique américaine. Alors qu’au départ ces habits n’étaient que des ‘’caches pudiques’’, on veut les transformer en  » armes offensives cultuelles massives » ! Versus en habits de victimes ! Ces femmes écrasées par les mâles islamistes, sont une offense faite à Marianne, devant les yeux et au sein de la république laïque ! Mais, quand s’appercevoir de la triche ? De la quête du pouvoir et des urnes, du pays et des consciences, que l’on veut détourner, intoxiquer par les réflexes racistes, et dominer par la phobie d’autrui pour les diriger où l’on veut ! Le fracas des pays arabes et islamiques, qui  » menacent la sécurité et la vie de tel autre  », c’est ce à quoi on veut arriver ! Mais, n’est-ce pas une fiction, caricaturée ?

    Je reviens à mon drone d’insecte

    J’étais en train de penser à mes douleurs et à mon traitement raté, en essayant de dormir. Puis, j’ai trouvé pour te décrire, ces armes du cœur, ces parfums des mots, dans leurs fioles dorées de diadèmes, dignes du meilleur Eden. En retour de politesse, cette dédicace : Splendide, sublime, magnifique, je te vêts de ces robes-là, Student, ma chérie….

    Et tu es arrivée…Quel moustique t’a piqué ? Tu étais en burkini, signé Cartier, faisant les vitrines aux Champs Elysées, pour faire un pied de nez à Valls et ses amis …Oui, sur les car les plages, c’est interdit d’être pudique sur leurs sables laïcs…Interdit de dire librement comment on est. Il faut se la fermer et être un bon hypocrite…C’est le b, a , ba , des libertés publiques….

    Reste loin ! Loin des fallacieux paradis où des énergumènes et des assassins construisent par le sang les fondations de leurs éternelles félicités. Ces terroristes et leurs impérieux colons, mentaux, ces goules et ces zélotes, qui prennent la terre pour une arène de gladiateurs et se livrent à de rituels combats.

    Anophèle, tu me pousses à écrire ! Et même à crier ! Qu’as-tu gagné, pouffiasse et vampire sanguinaire, de ce sang versé de ma jambe sur ma jambe ? Le sang que tu as pompé de la veine de ma main, cette main qui t’a punie en prenant ta vie ce matin. Qu’as-tu gagné, putain, alors que tes mâles pour se nourrir vont sentir le pollen des fleurs et s’oxygéner sous les feuilles qui les abritent quand ils te fécondent. Mes membres à force de les gratter sont tout rouges et brûlants, alors que sale bête, tu es là, gisante, dans ton sang qui souille le mien. Et pourtant, je n’aime pas tuer les bêtes…J’en mange, par habitude, animale. Si, si BB !

    Mystique mystérieuse d’un moustique femelle

    Je change dit-elle de sexe, pour dévier le destin. Je les essaierais toutes, fussent-elles hermaphrodites, afin de sentir toutes les piqûres et le zèle que j’ai donnés à tout cet essaim de belles. Pourquoi le hasard a-t-il fait que tu soies sortie seule du jardin et que ta destinée fut de pourrir ma nuit ? Tu as juré d’augmenter mes inquiétudes et mes faiblesses, alors que je pensais être libre pour mieux donner.

    Tu portes le voile et le burkini, et maintenant des ailes ! Tu changes de langue, de race et de sexe, sans oublier les vieux us de ton pays ! Tu changes de caste, tu t’es trompée d’espèce et de vie ! Tu affrontes les colères de la république, celle des rois et celles des rues. Tu veux devenir un ange pour t’occuper enfin de moi ? Mais las, ton karma n’a fait de toi qu’un moustique. Une femelle zélée d’aedes egypti, qui fait le chantre et l’aède, sans instruments autres que tes ailes ! A son honneur, si les insectes ont en, tu avertis ta cible de proie et tu sonnes le clairon. Tu donnes l’alarme, comme un chant avant de saigner ta victime expiatoire. Un sacrifice intime sur son lit et propre autel à la fois !

    Je n’avais plus de force, tu as volé mon sommeil et mon repos. Mes vacances pourries, elles aussi, avec cet amalgame des idées et du port d’habits. Ostensibles ou pas, mais portés, mis au pays des libertés ! Ce pays qui enseigne aux autres le sens des libertés et où il faut rester digne et être franc, sinon égaux ! C’est la base de l’identité, de la morale, des droits et du respect.

    Retour au burkini et au Conseil d’Etat

    Où est cette dignité, où est cette liberté, quand la police, armée, se fait juge et partie ? En déshabillant en public, contre gré, de force les amis, une femme, pudique. Là sous le spot de la caméra pour les électeurs abusés et la télé ! N’est-ce pas un crime, à l’image de ces polices qui tuent les noirs, de dos ou la face sur le goudron de rue ! En les supposant , quand ils se sauvent, d’être armés !

    Des voiles et du burkini, toute la politique et ses populistes propos ! Tu as détruit mes rêves avant de me piquer. Tu t’es éprise de moi, pensant me foutre ton zirka. Je ne pensais qu’à toi, tyrannique insecte, ignoble parjure et félon apostat ! Je voulais t’atteindre, mais tu m’as longtemps nargué et humilié. Que de fois, cette nuit tu m’as échappée , à croire que vous étiez une nuée de vampires ! Halluciné, les yeux troubles, j’étais la cible fatidique d’une ruche de guêpes, la proie d’une tribu de vipères et de toutes ces bêtes fauves à la fois ! Pris d’une fébrilité sans nom, je divaguais. Je marmonnais ou chantonnais, sans connaître ses paroles, la Vallskyrie… Colonisés, nous sommes trahis par les infâmes impérialistes qui ont laissé les extraterrestres nous prendre pour leurs aliments. Ces envahisseurs, ces prédateurs immondes, nous collent en partant des maladies, dont plus jamais personne ne se réveillera. C’est un film , là ! Vous pouvez en prendre l’idée.

    France, mère des arts des armes et des lois,

    Mère, mère, je pense à ce jour où méconnaissable à moi-même, ignoré, je serais oublié. Je n’aurais existé pour personne. Même de ce que je fus pour toi. Pourrais-tu, si je me trompe, me faire revivre une autre fois, loin du cirque . Ce cirque italien Fantastico, où l’on tue les acteurs sur place. Là, à Kénitra. Là où on laisse les spectateurs stupéfaits, même de loin. Les mauvaises odeurs s’en occuperont pour les anesthésier.

    Loin de ce caniveau où les cafards et les crocodiles, violent les plages ! Loin de ces cimetières, négligés et mal famés, qui font peur aux mourants, avec tellement de sorcières et de matrones nécrophages dans leurs céans et à leurs bords ! Des empoisonneuses et des profanateurs qui viennent piller les organes des morts pour les revendre aux jeteurs de sorts ! Loin de ces voyous, drogués et ivres, qui sont autant d’assassins potentiels. Ces assassins qui se servent de ces aires de repos, comme repères et sanctuaires ! A leur tête ces faiseurs d’épaves et nécromanciens !

    Loin de ces fakirs de toutes les métropoles d’Europe d’Asie ou d’Orient ! Ces médias ennemis, autant qu’adversaire, loin de ces politiciens de mauvais augures à barbes de singes et aux queues inassouvies de démons. Qu’ils soient blonds ou gris !

    Pour les  »locos  » ! Loin des moutons de l’Aïd et des ânes enfumés qui les moquent ou qui portent aux urnes et aux nues ! Loin de ces parias aux cimeterres, qui prennent notre maison pour une jungle privée. Loin encore de ces lions qui décident de nos destinées et de nos sorts. De ces pontes éléphantesques, qui menacent de leurs trompes et leurs jets de pierres, les enfants du zoo, qui viennent leur dire bonjour ! Loin de leurs erreurs qui piègent les plus hauts dignitaires et commandements, sur cette petite sphère de terre. Le globe où pour avoir raison, il faut tuer et faire la guerre. Pour cinq dirhams, un paquet de clopes ou le devenir de plusieurs nations, voire d’une région.

    Si sereine, si aimable, si propre et si correcte, splendide, sublime, magnifique, je te vêts, Khity, ma mère, de ces robes-adjectifs, là ! Ce n’est pas une burka, mais un simple voile qui laisse tes yeux verts , encore , me regarder.

    Et toi Mme Student, toi la paonne de service, approche, voici ma chère maîtresse, un burkini pour te protéger des sables mouillés de notre Mehdia. Vas-y, baigne-toi, nue le soir sous la lune ! Ou le jour, habillée comme tu veux, face au soleil, de peur de brûler ta peau. Nage ou danse, coure, face aux regards de ces vieux et verdâtres amoureux ! Ne t’inquiète pas pour moi, si tu les attises, malgré leurs longues barbes et leurs explicites et trop bons mots. Attention, ne leur dit pas que nous sommes mariés.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 Août 2016

    #207203

    Sujet: L’ODE AUX PIEDS

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    L’ode aux pieds

    La connerie, pour faire l’intelligent ou par suffisance, blesse ostensiblement autrui, par orgueil certes ou nullité, afin de se faire remarquer. Cette brillance-là des mauviettes, va des pinailleurs aux délateurs, des imprécateurs aux critiques qui vous hèlent et vous interpellent. Tels les procéduriers bornés, les quérulents corrompus et ces violents querelleurs, à la recherche de combats basiques et d’aventures héroïques pour s’illustrer un peu !

    Les gardes, les gendarmes, le maître, debout sur leurs pieds, sont à pied d’œuvre pour ta sécurité, éventuellement pour t’éduquer et te policer. Voici une balade autour du pied, le crochu de Satan bien plus bot de sa queue !

    C’est une valse autour des pieds, puis un tour à pied, avant de faire tour en voiture, puis tout autour et retourner sans amour ni atours, tel un va-nu-pieds. Courir le marathon, c’est à pied, pour la gloire, comme de sauter en hauteur ou à la perche, c’est à pied. Autant que de monter un escalier, ou une grasse femme, grimper une corde ou escalader une montagne, c’est à l’aide des pieds et vous ne pouvez le faire que des seules mains ou couché.

    Avoir un cor, ce n’est pas dans ton esprit mais sous ton pied qu’il faut chercher ton avatar. Dévaler une pente, skier sur la glace ou courir un lièvre, c’est à pied. Sans pied, vous êtes amputé, coupé du monde et de votre plus haute ou belle moitié. C’est cette partie basse, qui supporte le buste, les bras et la tête et qui les fait marcher. Sans pieds, au fait, qui te fera le marché ? On ne respecte pas les pieds, alors que les mains ne savent que trembler au lieu de trépigner dans l’attente.

    Compter le fric à débourser, si ce n’est pas gratos qu’elle te le fait. Si après une bise ou un salut de la main, tu sues des mains aux pieds, c’est avec ça que tu prends un verre… à pied ! Pour être heureux et partager son bonheur ou pour la chanter comme un pied, deviens poète. Et fait des alexandrins à douze pieds tant que tu es sur terre ! Après, c’est une autre atmosphère poussiéreuse, comme des pieds sales, que tu respires.

    Variantes : écrire comme un pied, danser des pieds, faire du pied, ça peut aller sans trop voler, mais le top c’est d’avoir le pied. Et pour cela, il te faut les serrer, tes deux pieds ou les lui faire relever, pour bien servir ta moitié. Avant de passer les pieds par devant, à ta réception de ce dernier coup balai ou de pieds.

    Avant de partir, je te laisse Modérator , compulser ceci :
    http://ww2.ac-poitiers.fr/bioteclp/IMG/pdf/expressions_avec_pied.pdf
    http://french-francais-rag.com/expressions-avec-le-mot-pied/
    Dr Idrissi My Ahmed, le 22 Août 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Mystique et politique : Futilités virtuelles
    et questions existentielles face aux tragédies réelles

    Je vous livre ces réflexions, en chroniques différées, en empruntant ce qualificatif à la série culte de Mme Student.

    Alerte, il fait chaud partout

    Malgré les inondations, les feux et des incendies font des ravages. Des propos, aussi incendiaires, fusent. ‘’Il est halal de manger un apostat mort, du moment que vous ne le faites pas cuire ou griller !’’. ‘’ Il fut un temps où l’on pouvait encore rire de tout et de toutes les outrances, sans qu’immédiatement, tout prenne des proportions belliqueuses et ahurissantes.’’
    Mus, on ne sait pas par qui, des terroristes, ici et là, s’explosent, semant la haine vindicative et la panique, en souillant l’islam et les musulmans. Après les actes subis en Belgique et en France à Paris et à Nice, parallèlement aux affres du Moyen-Orient, on lit : ‘’ Le burkini déchire la France et la rend hystérique.’’ . Bon Dieu, plus que la nudité et ce qu’on fait avec, qu’est-ce que les habits et les us, hypertrophiés d’Orient, inquiètent et perturbent, à les amocher nos Gaulois de France !
    Prise en charge en France après plusieurs décades de travail, une femme lourdement affectée, est venue en chaise roulante. Elle porte une liste de 20 produits, suivis depuis longtemps. Elle me consulte pour ses jambes qui sourdent de liquides. Une femme de 30 ans, 3 enfants, est victime de mauvais traitements habituels et de coups et blessures récents, 15 ecchymoses et embarrures par barre de fer, assénés par son mari.
    Bien des gangs daéchisés, sont attrapés. Si ce n’est pas un policer qui tue les siens, c’est un gendarme qui s’emporte pour un mot et qui liquide son supérieur. Hollande reçoit des conseils de retenue chez son homonyme le Pape François. Américains et Russes reprennent leurs hostilités et leurs chaudes froidures au Moyen-Orient. Faut-il interdire aux sœurs de l’église de se baigner les pieds dans les mousses des vagues ? On crie d’ici, à l’incongruité indigeste des iconoclastes. Ces étranges fantômes, qui dénaturent la réalité normalisée et les usages policées et rigides des autochtones de France !
    Vols et coups de sabres, parfois mortels, défraient la chronique et stupéfient les habitants. ‘’L’insécurité et la délinquance sont au cœur du débat public ’’. Des chiffres faramineux d’interpellations pénales sont confiés à la presse ! Beaucoup hésitent de sortir. Ailleurs, avec ses retombées vésuviennes, le sémillant doyen socialiste, JP Chevènement, bientôt président de la Fondation pour l’Islam de France, exhorte les musulmans à ‘’ se faire discrets !’’ Comprenez, ‘’ Muets, ternes, inodores, incolores, invisibles ’’ ! En Amérique le port d’armes fait des victimes, surtout parmi les noirs, du fait des erreurs d’appréhension de la police. Mon Dieu, quel monde !

    De la vie, simplement

    Malgré tant d’usages et d’usure de ce corps, toute une expérience, je ne sais pas vivre et je ne connais pas encore le mode d’emploi. N’attendez pas de conseil objectif et sincère, les enfants ! Je ne veux pas faire de complaisance géniale ni de faux semblants. Je suis incapable de vous influencer. Je n’ai pas le code qui permet aux vieux, sans expérience, de corriger quiconque. Mais avec tout ce qui se passe dans le monde, on se pose des questions, moi comme d’autres, sur le genre humain et la vie en société ! Où est partie l’éducation civique dans l’enseignement, que sont devenues les civilités sociale, quid de la morale ? L’école, les parents, l’état fuient leur responsabilité, délaissant ce grave problème universel entacher les conduites des gens, des jeunes en particulier, dès leur enfance !
    On devient couple et parents, sans avoir rien appris comme discipline à propos de cette matière. Un ensemble de conduites et de conseils qui devraient être enseignés comme une nouvelle matière du cursus scolaire. Les relations et les droits, ceux de la famille, des enfants, leur gestion, leur éducation, les rapports de l’individu envers les voisins et au travail…Ne peut-on pas demander à l’Onu, à l’Unicef, à toutes les académies, universités et écoles du monde, quels que soient les pays, les cultes et les habitudes, de se ressaisir ? Et d’oser entreprendre d’éduquer les gens à mieux vivre, en société, en famille et dans leur couple. Avec le nombre de divorces ici, on comprend mieux, les couples libres et cet usage, librement pratiqués ailleurs, même au sein de l’Elysée !
    Si je dis que je ne sais pas vivre et que je ne connais pas le mode d’emploi, je parie que c’est aussi le cas pour vous. Malgré tous vos sens, et surtout le bon sens et vos adorables sentiments, vous apprenez à le faire dans le tas, spontanément, au fur et à mesure des expériences de la vie. Ce, dans les meilleurs des cas ! Voici en vrac des pensées futiles et fugaces, qui défient et défilent, au hasard, en toute furtivité. Sont-ce les perturbations d’un esprit en faillite, ou les turbinations* mystiques d’un apprenti philosophe ? A vous de juger, puisque je vous invite à lire et à transmettre au Saint Esprit. Pardon aux sains d’esprits, les locaux qui nous administrent et nous guident et à ceux qui nous surveillent. A commencer par les grands manitous, le baraqué Obama et l’hilare Mme Clinton.

    Aphorismes et prières existentielles

    Dieu, reçois mes prières secrètes et celles plus concrètes que je te déclare en public. Fais-le tant que je suis sur terre. Parce qu’après, sur n’importe quelle sphère, quelle que soit la durée de sa propre vie, ou de la mienne ressuscitée, je ne saurais que faire. Je veux que mes vœux soient pérennes et que ta grâce me couvre pour l’éternité. Amen !
    Malgré mes défauts, mes erreurs et mes tares, dues à mon sort, mon destin et ma constitution, je t’admire, mon Dieu ! Que puis-je faire de mieux ? Et si j’ai fauté, ne suis-je pas d’argile ? Alors, comment me repêcher du ruisseau ou du caniveau ? C’est vrai que les immondes voisins transforment nos trottoirs et nos escaliers en pire que ça ! La Wali est partie sans organiser des semaines de propreté, comme suggéré, 4 fois l’an ! On fait dans l’éducation civique : on demande aux gestionnaires d’éviter les faveurs intéressées, la corruption dirigée, les connivences brillantes et le népotisme éclairé, ouverts aux universels et richissimes zélotes, aux multiples quéquettes, lisez casquettes et à la gente partisane née du kif blanchi ! On fait de même dans l’éducation sexuelle à en oublier l’éducation civique. Il te faudra attendre le prochain protectorat pour te rappeler ces notions.
    Dieu, oublions ces hommes qui ont parasité mon chapitre d’invocations. Ils sortent comme ça, impudemment, pour troubler mes prières ! Rend-moi meilleur encore, refait-moi ange, pour mieux comprendre comment être et me comporter, afin de t’adorer pour l’éternité. Je ne perdrais rien au change. C’est ta promesse qui sert d’espoir, de guide et de garantie.

    Galvanisés, formatés, embourkés*,

    Déjà ne connaissant que peu de nous-mêmes, de nos origines, de notre fonctionnement et de notre propre devenir, nous sommes complètement voilés à autrui. Entièrement ‘’embourkés’’, quels que soient nos critères et aspects cultuels. Nous ne voyons que les masques d’autrui, des pseudos, fictifs ou virtuels, sur des entités cachées, quasiment ou en partie à elles-mêmes ! Des images à travers des prismes qu’autrui voit de nous, cassées émanant d’un miroir difracté. Et vice versa. Ces visions sont un vrai délire dans un labyrinthe, une déformation de la réalité, malgré les précisions scientifiques acquises par certains d’entre nous.
    Nous voguons au sein d’approximations autour desquels agissent des impondérables. Nous ignorons comment les faits s’entrechoquent avec les hasards et les actes inétendus. Souvent des paramètres et des facteurs manquent à nos équations, élémentaires. La certitude n’est pas d’une réalité générale. Parfois, si heureusement !
    Encore qu’il y ait des savants qui viennent nous dire que 1 plus 1 ne font pas 2 ! Allez comprendre ! Et je ne parlerais pas de fictions ni de politique, en ignare, en invoquant ces sectes qui nous dirigent. Oui, de par leurs crédits et leur argent, leurs armes, leurs mafias et leurs lobbies, voire encore leurs démons. Je ne parle pas des vieux Démons mais de Satan ! S’il existe, outre ceux non-hermétiques, de la politique, et si chers à notre ami Benky. Mais, ce n’est qu’une façon de parler, propre à lui, des images pour être entendu du peuple.
    Je ne parlerais pas de cette théorie dite du complot, que dénigrent les gens avisés. Théorie tellement fourbe qu’elle se dit être une ‘’théorie’’, alors que nous avons à faire avec une action décidée, programmée pour être opérationnelle et incontournable.

    Exemples subjectifs simplistes.

    Conscience, engagements et hasards. On est en fin Juin, il fait torride pour un début d’été. Tu attends ton prof de maths ou une autre créature qui se fiance. Elle ne vient pas, parce qu’elle a été prise au dépourvu par l’orage ou son parrain ! Parce ce qu’il a plu de façon inattendue, tu rates ta révision ainsi que les dernières astuces avant l’examen. Voilà ton bac raté, parce qu‘elle n’avait pas prévu de prendre un parapluie, ni suffisamment de courage pour élaguer son amant pour un moment. Voire d’engagement ou d’empressements, pour tes révisions !
    Je prends rapidement note de mes pensées, en faisant la course contre leur extemporané oubli. C’est pire, quand ce sont plusieurs idées qui surviennent à la fois ! Difficile de retrouver le fils de celles-ci pour continuer le raisonnement. Elles s’échappent avant d’être notées. Faut-il se concentrer à ce point sur ces ombres qui passent ou les réciter comme une chanson le temps de trouver un papier et de se munir d’un stylo pour tracer ses pensées. Je présume que les écrivains sont prémunis et mieux armés envers ces cas-là.
    Voici qu’un tabouret vient d’être bousculé de sa place par les enfants, lors de leurs jeux. Je vais illico le caser pour sécuriser l’espace et libérer le passage vers la fenêtre. Là où j’ai laissé des idées en suspens…
    Un moucheron infra millimétrique volette près de la tige de crémone des persiennes de la fenêtre. Mon regard est attiré vers la bestiole, qui a quand même, elle aussi un cœur, des pattes, des yeux et des ailes, un ventre et un zizi. Alors que je réfléchissais à sa constitution et que je philosophais sur son existence, je vois dans sa direction, vers le bas, un tourbillon de feuilles mortes. Parmi elles, des fleurs blanches de bougainvilliers volettent au ras du sol. Tournoyant un moment, elles repassent sous le portail, pour reprendre la rue. C’est là d’où le vent les avait amenées depuis leur chute de la haie des voisins.
    Qui dit vent dit poussières. Adieu à la propreté de ma voiture que je viens de faire laver. Je me remets à refaire son nettoyage à coups de jets d’eau avec tuyau d’arrosage. Perte de temps inattendue du fait de l’orage et oubli d’aller chercher mon fils à la gare. Juste un moment. Et ça rejoint le cas de la prof qui a fait rater son bac au fils de mon voisin.

    Parkinson, Alzheimer,

    Indécence, démences et oublis, ou les souffrances de l’encéphale. Il a dit au médecin, si le paradis est prêt, c’est sûr et qui plus est il y reste beaucoup de places, je voudrais y aller tout de suite, docteur, puisque c’est l’idéal c’est l’Eden ! Y aller vite, sans risquer de commettre des erreurs dans la vie. Y aller tout de suite, sans attendre ni jugement, ni résurrection, ni mort. Si vous êtes un psy, ne vous moquez pas de ces pensées ni des questions de ces jeunes. Encore moins des mots des malades. Ce n’est pas un candidat à la ceinture explosive, une victime engrossée de slogans et endoctrinée par l’intox et la propagande ! Au pire, contentez-vous de les comprendre, ces patients, sinon de les soigner. Si vous êtes riches et/ou puissants, seigneurs féodaux et arrivistes, cessez d’humilier les démunis et de pomper les indigents. Quelle honte de laisser les autres dans l’ignorance, si vous êtes cultivé monsieur le Secrétaire perpétuel de l’Académie ! Et répondez aux lettres poliment, quand vous les recevez, il y a un secrétariat pour cela, c’est ce qui s’appelle être éduqué ! Et vous gourous, chefs et pythies des temples de ce binôme de parlement, soyez au moins présents, pour justifier votre salaires et boniments ! Sinon la blessure des urnes qui sourdent de vos émoluments. Comprenez vos salaires en chèques, signés de nos regrets et ardents ressentiments ! Répondez comme les ministres à nos lettres, même en silence ou dans le rêve, en vous activant. En vous invectivant, ô tribuns inutiles et avocats insuffisants ! Si vous êtes sain, grand chef et au-delà du besoin, pourquoi taxer des malades, leurs soins et leurs médicaments ? Dites !

    Des hommes, dans des états similaires

    Le schizophrène est en guerre contre ses propres composantes identitaires. Ça vous rappelle un pays donné ? Il se sent multiple et en litige contre un soi-même qui n’est pas univoque. Il se sent, désuni et multiple. Il est habité et possédé. Complexe, son âme qui n’est pas tranquille, tente d’apaiser ce monde et ces idées disparates, qui n’ont de commun que le corps. Une obligation, en dépit du sentiment de ses organes d’être déchirés et possédés. Ce corps qui contient des milliards de cellules, cet organisme, pareil aux autres animaux, un véritable chef d’œuvre, est pourtant un monde qui se cherche.
    Son chef-d’orchestre, multiple tour à tour, n’a pas la sécurité de l’emploi et surgit d’horizons, antinomiques, pernicieux permissifs et souvent égotistes et contraires. Vous connaissez ce pays ? Il en existe des dizaines ! Hormones et glandes, tentent d’harmoniser les exécutants de ce corps à l’intérieur de son entité et de son territoire historique. Nos organes sont sous la coupe de leur chapelle de crâne
    Tout homme est déchiré entre les besoins de son être et de son désir de paraître. C’est la finalité de l’individu qu’il est. Montrer son particularisme pour exister différencié des autres énergumènes en se distinguant pour être le meilleur. Ou la plus belle, n’est-ce pas, encore ? Les exigences de son corps, son identité dubitative, instable et plurielle, il lui faut les conserver pour être ce qu’il est et rester défini. Persister dans la lumière et la logique, avec tous les capitaux amassés, comme cultures, infos, masque, réputation et intox. De la rue à l’école en passant par le temple ou la mosquée, il en a ramassé des infos et des conduites !
    Tu es une encyclopédie, un monde, mais tu ne peux rester seul ni vivre en autarcie. Ainsi le monde et ses milliards d’êtres qui le composent, se comportent en vrais ennemis. Heureusement que ce n’est pas l’homme qui fait tourner la terre et qui l’abreuve d’eaux et d’air. Les actes et les envies, la jalousie, les idées morbides, l’ambition et l’indécision, lui laissent des parts au hasard, qui lui dictent les actes et les sentiments, les moyens de rester uni en soi, au moins pour un bout de temps.

    Pensées fugaces impalpables

    En cet instant quelques pensées vaseuses, romanesques ou mystiques m’effleurent. Pensées futiles et actes infimes. Toi, tu as des idées plus prospères, plus réalistes en matière de commerce ou de politique. Je t’écris pour la mémoire, non pour oser entrer dans la postérité, mais pour maintenir ma propre et déficiente mémoire.
    Ne m’en veux pas de parler de ces petits riens, alors que des choses autrement plus importantes te submergent et te prennent tout ton temps. Des actions, pas des idées. De l‘argent, pas des rêves stériles. Tu vois le monde à travers les chèques, la puissance, la poudre, le sang et le fric. Toi, tu as des idées pour façonner le monde. Tu es la rubrique d’un livre comptable, en marge d’une carte d’état-major, en campagne militaire. Moi, je prends cet instant comme un éclair furtif et futile. Aussitôt qu’elle gicle, l’idée git là-même et me laisse plus perplexe qu’avant. Semences inutiles éjaculées sur un champ stérile par un mollasson. Les drakkars se sont tus, naufragés dans les esquifs de leurs fastes chagrins. Alors, que toi, suprême, machin, tu voles de ville en ville, dans ton avion.
    Un moment de réflexion…Puis s’en va ! C’est un exemple mineur de ce que pensent des milliards de fois des milliards d’êtres, humains ou pas. Qui écoute mes songes et surveille mes idées, pour me juger à travers elles, m’en féliciter ou me sanctionner ? Moi-même, je les oublie, extemporanément ! Que représentent les idées ou les mots, si rapides qu’ils sont et dont personne ne sait ni imagine, où ça se passe, comment ça s’exécute ou que ça se produit, dans son propre cerveau ! Et quand tu me parles de mon corps, je ne sais pas ce qu’il y a dedans qui m’appartient et qui n’est ni un don ni un recel. Sans agiter l’ego, le mois et tout autre surmoi de la psychologie ni cet esprit ou cette âme, en peine, que nous affrètent les crédos et les religions.

    To be or to have
    Le monde est fait de beautés qui imposent le culte du beau. Une religion esthète. Ne manque que la joie, la paix et le bonheur à ses hôtes ! Autrement, la vie est époustouflante, quel que soit son support et son porteur, animal ou végétal ! Je ne parle pas de l’admiration et de l’humilité qu’impose le fait de se voir, nés et collés sur un grain de sable, qui tourne à vitesse folle autour de lui, je parle de la Terre et autour d’une étoile, le soleil.
    Et être ou ne pas être. Avoir ou ne pas avoir ! Ressurgir après avoir trépassé ? Où donc seront dans un siècle, mes idées, mes notes, mes livres, tes paroles, tes promesses, tes rires et tes chansons, ma belle ? Où seront les images que tu voies et que transportent à ton récepteur les ondes que tu ne voies pas ? Où seront tes actes et tes propos et ceux de ceux-là qui nous succéderont et qui liront mes délires ? Ils seront notés, ineffables témoins, quelque part pour ton éventuel et inéluctable jugement…
    Tes idées seront logiques et exploitables, utiles et suivies par les mercenaires qui nous traquent ou les pontes qui nous gouvernent, mon grand. Les miennes, le seront beaucoup moins, comme d’hab ! Sauf ratage et trépas ! Qui est donc le témoin fidèle et silencieux de mes idées profanes ? Fut-il loyal et reconnaissant des suggestions que je ne me suis pas arrêté depuis trois décades, de leur faire, par lettres ou sur le journal ? Bénévolement, gratuitement ! Je ne vais pas demander aux extraterrestres d’être mes témoins ni crier au complot. Comme ce chef, en invoquant les démons et les crocodiles, les animaux cachés de la jungle impériale qui prospèrent et qui gagnent ! Passons !
    Je ne serais plus là pour contrôler mes impressions et mes dires. Ni pour maudire le hasard et les éléments futiles, ou les raisons, la logique de ceux qui font preuve de force, de passion, d’actes et d’exécution de leur volonté et de leurs dictats sur la vie des autres. Administrés et soumis, assujettis à la loi du ou des plus forts. Parce qu’ils sont légion d’impérialistes à vouloir nous changer sans nous donner l’illusion d’appartenir à leur sectes identitaires !

    Ci-git la Terre, dans son ivresse

    Où ira la superbe Terre, minée qu’elle est par les exploitations dévastatrices et les guerres ? Que restera-t-il de ce berceau-éprouvette, éprouvant et mortel ? Où ira le monde, les religions, les philosophies et tous ces clans et ces crédos qui font bien des martyrs. ? Qui suis-je pour m’en inquiéter ? Est-ce que ce devenir universel, futur, me concerne, de près ou de loin, sachant infime l’entité que je suis ? Quand on voit sans pouvoir les approcher des milliards d’astres dans l’univers, qui naissent ou qui sombrent dans les trous noirs, que représentent les hommes et leurs roi, leurs savants ou leurs prophètes alors que des nations ont péri sans laisser de traces et tous ces puissants sauriens et reptiles !C’est quoi représenter pour l’humain, cet assassin, cannibale et carnivore ? Où est la place de l’homme, avec sa ‘’nullitude’’, au sein de cette multitude d’êtres, vivants ou presque, quand on espère de Dieu, l’auteur du Bigbang, un quelconque souhait dans ses prières ? C’est tellement méprisant, avilissant et infinitésimal, que l’estime de soi, qui que l’on soit, devrait nous pousser à plus d’humilité et de sagesse !
    Je m’adresse aux pontes les plus élevés de la terre, aux fauteurs des guerres du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, à ceux que je méprise comme Trump et qui me déçoivent comme Chevènement dans son conseil de ‘’ se faire discrets ‘’ lancé aux musulmans. Je ne retiens qu’un bon exemple SS le Pape qui vient de recevoir cet autre François ! Au moment où l’on doit céder ses cendres ou son argile à la terre. Le reste s’il suit, esprit ou âme, on ignore comment il revivra et ce qu’il gardera en souvenir de la personne et de son corps…Celui qu’il aura engrangé en sacrifiant et en s’appropriant bien des vies animales ! Et dire que ces carnassiers et ces animaux que nous représentons, à genou ou orgueilleux que nous sommes, fiers du langage de la conscience et de la station debout, ces parasites, qui volent avec zèle, aspirent au paradis, tous, en s’entretuant.
    Eternelle agonie, l’homme ne sait pas d’où il vient ni où ces guerres barbares vont l’emmener. L’Eden croit-il mériter, entre les victimes meurtries et leurs prophétiques et démocratie tyrans, pour profiter des mêmes faveurs divines, des mêmes rêves et du sacrement de Satan.

    Caricatures et apostasie.

    Avec un fez, un chapeau et ou une calotte, cachant ces nouvelles coupes en vogue, les collégiens de la même déité, se masturbent en pleine église, devant la statue de la vierge marie. Parce que disent-ils, à la Charlie, que c’est laïc de le faire comme de bouffer en public en plein ramadan ! Et qui plus est, à l’instar des filles aux bustes et pubis nus, qui déambulaient à la mosquée de la Tour Hassan, devant la porte du mausolée Mohammed V, leur corps n’appartient qu’à eux. Et qu’il leur importe peu que les fidèles les regarde faire, parce qu’ils n’ont pas à se cacher pour faire librement ce que leur corps exige d’eux de faire. Soit par besoin physiologique, de plein droit ou par instinct.
    Le cycle vital. Ce dimanche, 6 sauterelles vertes, s’exhibaient nonchalamment pour narguer le propriétaire du jardin. Offense et indiscrétion, voyeurisme, des parasites voraces et des saccageurs des plantes qui poussaient là. Les feuilles des glycines et des liane-aurore, étaient presque toutes détruite en bas. Les sauterelles faisaient une halte en attendant de ronger les jeunes feuilles du haut des plantes. Une fois écrasées, mortes, sur le sol, il a suffi à une escouade de fourmis d’une heure pour dégager tous les corps des insectes qu’elles ont récupérés du sol. Les fourmis venaient de l’un des grands pots de fleurs où poussent les plantes. Une fois digérées, les bribes de sauterelles, leurs déchets protéiques viendront de ces fourmilières pour nourrir, comme engrais, les racines de ces plantes qui ont été férocement mangées par les criquets. De belles fleurs en vue, pour l’automne prochain. Miracle de la chimie entre la physique masticatoire des mandibules des insectes et le recyclage dans l’humus de leurs déchets

    Neurasthénies et babillages

    Lecteur apathique qui déteste lire, fourbu, affaibli, désorienté par tant d’appels, d’incompréhensions, perclus, éclaté, tu es de plus déchiré par tant de tristes guerres que l’ego seul des chefs ne peut expliquer ! Le pouvoir, le cumul des biens et la jalousie, dictent aux hommes et à leurs tribus divines des pays prophétiques de morbides ressorts ! Ils guerroient pour subsister et s’apaisent dans la guerre !
    Pour m’apaiser, faut-il oublier ou renâcler à vie, ce que chantonne tout un chacun, et ce mondialement ? Je veux rester zen et donner mon opinion seulement. Sauf que c’est un cumul de gavages et de ressentiments ! Sont-ils subjectifs, quand c’est le refrain de tous, également ? Je trouve, quant à moi, refuge et réflexion philosophique, dans la ‘’petitesse’’ des meilleurs. Et plus encore de dégoût ou de déception chez les plus grands d’entre-eux. Citez-moi un nom, un nom qui n’ait pas été trahi par ses biens illégitimes, ses dépassements et ses frasques de corrompu ! Je ne parle pas de mon pays, pour ne pas être subjectif et jaloux ! Ce sont comme dit l’autre, des assassins et des impérialistes. Des comploteurs intempestifs qui m’interpellent. Des corrompus que j’indexe autant que vous le faites, comme de Miguel Cervantès, les moulins à vents, si chers à éventrer par Don Quichotte et Sancho Pansa !
    Mais ça ne suffit pas, ils sont égocentristes, menteurs, querelleurs et tatillons. Ce sont les funestes industriels de la mort et des tueries ‘’mondialistes’’. Vous le saviez. Ils se jettent les responsabilités les uns sur les autres. A leurs têtes et au pluriel, les chefs guerroyeurs de ces invincibles ‘’démocrades’’, qui régissent ces démocratiques nations. D’ubuesques donneurs de leçons ! Vous voulez des noms ? Sans risque de parjurer, citez-les tous ! Ces fourbes parangons ne cesseront jamais de nous commander de loin et de nous narguer à la fois. Le néocolonialisme est né avec ses frontières imposées, sources de guerres entre les tribus des pays déchirés, lors et après les colonisations. Epaulés, les politiciens, véreux ou pas, alignez ici tous leurs défauts et qualités, se sont lancés à la conquête du pouvoir. Lors des élections se mêlent à eux et les supportent, les fans, les mécènes et surtout les richissimes banquiers. Les fabricants d’instruments et de matériel de mort, dirigent de fait les urnes ! C’est de là, depuis l’ère des canons, qu’ils tirent leur suprématie et qu’ils dirigent les suffrages et les scrutins. Ce sont les messies des guerres mondiales et les commanditaires de celles qui sont partout explosives ou larvées. Les chefs tremblent, quand vente sur leurs parapluies et parasols, l’haleine fétide et explosive, de ces puissants agitateurs de marionnettes et magiques monteurs de Muppets-shows.

    Délires de saison ou divagations existentielles.

    Admirant la palette du bon Dieu, j’ai beau regarder le ciel, je n’arrive ni à voir ses étoiles ni songe les compter. Lire les messages des nuages, comme les pythies du passé et les devins d’hier, découvrir le sen de leurs formes et de leurs dentelles, m’échappera toujours. Et dire que ce n’est que de l’eau qui flotte dans l’air. Mais, que contient l’eau, mesdames les chimistes de la Cop22 ? Et quoi qu’autre comme électrons et quarks, s’il vous plait ? Toutefois, merci pour l’oxygène et la propreté, si votre organisation pouvait mieux s’en occuper, par-delà le plastic et les déchets ! Plus aucune critique, les vigiles se sont tus. Et les belles lèvres, gonflées à bloc de suffisance et de vérités, se sont fripées et assagies.
    Double ou multiple, selon ce qu’on m’a dit, je viens de deux mondes qui se sont assemblés pour fabriquer cet organisme, que je suis. Cette personnalité complexe et ce corps si compliqué, que je prétends être ‘’les miens ’’est ce que je suis. Le corps, embrouillé qu’il soit, est tellement fabuleux et magnifique, qu’il dépasse mon entendement. Je suis admiratif et épaté, non devant ce que je suis, mais à l’adresse de Celui qui m’a inventé…les êtres vivants, dont l’homme.
    La personne et/ou l’esprit qui manipulent ce ‘’ robot’ ’animal époustouflant, qui se gère automatiquement, me sont plus opaques encore ! Je viens de deux sphères qui se sont interpénétrées et qui ont complexé la Terre. Je vis sans savoir d’où je suis vraiment, je parle de nos origines, malgré les découvertes des fossiles, celle de l’évolution et le mystère de la création divinisée ! Perplexe, l’homme conscient de ces mystères, déstabilisé par ses questionnements existentiels, vit sa courte vie, en bouleversant son berceau-cimetière. Tout comme ces milliards de frustres prédécesseurs et ses frères de misère contemporains, les animaux ! Ave B.B. ceux qui vont mourir le jour de l’Aïd, te saluent !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 21 Août 2016
    http://www.alterinfo.net/Mystique-et-politique-Futilites-virtuelles-et-questions-existentielles-face-aux-tragedies-reelles_a124784.html

    http://www.express.co.uk/news/weird/702205/IT-S-COMING-UFO-truth-legacy-more-profound-than-Christ-Obama-may-trigger

    Futilités virtuelles
    et questions existentielles face aux tragédies réelles

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Dérives criminelles absurdes
    ou les obsèques de l’humanité

    Je dénonce et condamne fermement les guerres.

    Toutes les guerres et les actes terroristes, quelles que soient les causes premières qui ont généré ces terrorismes impérialistes et donné naissance aux exaspérations et à la résistance, des clans rebelles et des peuples insoumis.

    ‘’ Syrie. Quinze des 35 médecins encore présents dans la partie rebelle de cette ville, ont de leur côté décrit dans une lettre adressée au président américain Barak Obama leur impuissance face à la mort et à « l’agonie des enfants ». ‘’ Suisse : dans un train, un homme met le feu à un wagon et poignarde des passagers, sept blessés. Un enfant de six ans figure parmi les victimes, indique la police.’’ ‘’New York. Un imam et son assistant ont été tués par balles samedi à proximité d’une mosquée de New York, a indiqué la police, qui n’a pas avancé de mobile.’’

    Je suis l’étranger, le rustre TME. Et toi donc, mon cher sosie ? Parle, dis ce que tu penses librement avant de haïr et de blâmer ! Parlons de l’ego et de ses échos…

    Dérives humanitaires ! Les meurtres, les tueries et les guerres, mais qui cause les guerres et cet enfer que fuient les survivants ? Mieux vaut rester vivant et seul, vivant sur terre, que solitaire et inconscient en dedans ! Seulement, par-delà le chômage, la pauvreté et les affinités, la solitude ne se justifie pas. La solitude est une mauvaise nourrice et triste conseillère. L’homme pour rester debout a besoin d’autrui pour s’épauler. Même si tu es incompris, mon fils, reste avec les tiens ! Une harmonie relative est meilleure qu’une dissemblance radicale. Patiente avec tes dieux ladres, ton caractère et ta maladresse, plutôt que de subir la hogra. La hargne de ceux qui détestent ta couleur de peau et tes paysannes origines. Car eux-mêmes, si cosmopolites et mélangés qu’ils sont, devenus égocentristes et si individualistes, prétextent et assument qu’ils ont le droit d’aimer ou de détester qui ils veulent. Les envahisseurs, nous autres les premiers, ces inconnus que les étrangers représentent affrontent face à eux.

    Sauf qu’ils se donnent, en êtres ‘’évolués suprêmes’’, le droit de regard sur tout ce qui bouge sur terre. Même chez les autres chez eux, leurs us, leurs gouvernants, leurs systèmes, leurs crédos et sur leurs concepts de l’au-delà, de même ! Ne les avons-nous pas chassés, nous autres, ces divins-colons, de chez nous ? Retour de politesse bien établi ? Fils de l’Europe, la vierge violée par Zeus, née de sa cuisse ou de plus en en dedans ! Même s’ils nous ont apporté la technique, les langues, la modernité et la civilisation ! Tu ne sembles pas aimer cette corrélation, dis-tu ! Et tu parles de déracinement et de déculturation. Mais tu oublies que les Grecs et les Romains ont répandu ainsi sur la méditerranée antique les vertus et les atouts princeps de la civilisation. Si tu es chaleureux, hospitalier et ouvert, ils détestent quant à eux les nouveaux énergumènes. Supériorité technique, financière et politique, des impérialistes, oblige !

    Ta race, tes traditions ou tes dieux, dérangent autant leurs crédos qu’ils sont devenus pour la plupart, agnostiques ou laïcs ! Libre à eux, c’est très catholique, ça les regarde, ils sont libres ! Seulement, à leurs yeux, qui ont dépassé les guerres de religions, chez eux, il y a à fortement dire ! Tu parais avec ça, si vieillot quant aux idées, si crédule et sans logique ! Et depuis des siècles, ta religion, si ce n’est par les tiens propres, c’est par ses adversaires qu’elle est combattue. Péché de gésine génétique, ô combien de nos califes ont été tués depuis la mort du Prophète ! Symboliquement, pour le pouvoir certes, et non l’unité des adeptes ou de la communauté. De là sont nés et prospèrent, les schismes, jusqu’à nos jours, avec leurs oppositions rigoristes et leurs déviances excommunicatrices !

    Tu as défié la douane, les gendarmes, les vagues et les éléments. Te voilà vivant, alors que des milliers et des milliers de tes collègues, sont morts noyés, emportés par les éléments. Tu ne représentes, ô fierté en manque, qu’un gueux, un survivant, un être malvenu parmi des hordes de sauvages et des vagues de migrants ! Voilà ce que tu représentes, depuis que les guerres du Moyen-Orient font rage et qu’elles sont été programmées et imposées. Car il faut protéger la tribu du dieu, sorti du Nil avec ses esclaves ! On nage en pleine mythologie. Noé, Abraham, Moïse, David, Salomon, mes chers prophètes, qu’ils retrouvent place avec leurs cousins et une meilleure raison, pour s’aimer en paix !

    Avec folie et courage, tu es sorti indemne, des portes du Maghreb ou du Levant. Cet Orient si proche des enfers, un abattoir incendié, par brûlé les guerres. Des conflagrations existentielles qu’ils ont pu allumer, avec ‘’tact suspect et diplomatie’’. Ou qu’ils auraient de loin, si bravement recommandé. Émigré, fugitif ou réfugié. Tu représentes un danger inné de loin, qu’en est-il maintenant que tu frappes à leurs portes hardiment ? As-tu oublié ce que les fous gavés de haines vengeresses ont fait comme meurtres horribles et inutiles saccages. Ce, au nom de la perversion de leur clémente religion ? Parjures !

    Amalgames voulus. On confond les guerres de religions et les batailles de libération. Tout le drame est dans cet amalgame voulu pour enrôler les mercenaires et les pseudos fous de dieu. Ce qui est triste et confondant, c’est que tous adorent le même Dieu et qu’à la Résurrection, après l’Apocalypse prochaine, ils voudront partager le même Eden. Noble et raisonnable partage entre les victimes, les martyrs, les politiciens et les assassins du même dieu. Moi, ce qui m’inquiète, ce sont seulement les tués par inadvertance, ou pour trois fois rien. Otages, enfants noyés sur les rivages, malades explosés avec leurs hôpitaux et leurs médecins ! Des dégâts collatéraux en pleines opérations de guerroiements et de frappes chirurgicales ! Tout cela pour que les minorités, qui menacent de leurs différences et autres turbulences, ne s’expriment pas !

    Tous leurs partis sont pris d’un nationalisme véhément. Adieu au sens des libertés, dont celle de la libre circulation. Du Sud, l’impudent mulâtre, à vos yeux lourdement handicapés. Je suis le singe, le porc involués, l’atroce reliquat, le sinistre sémite, échappé aux Nazis. Et je paie de ma terre et de mes libertés, le tribut aux vainqueurs et aux victimes, à leur place.

    Que penses-tu de moi ? Je suis le campagnard ignare, le reptile venimeux, l’atroce saurien, l’homo différent, qui diverge et ennuie, le glauque à dos de tortue, éternellement courbé ! Je suis le vilain tricheur, l’impudent violeur, le violent voleur, l’arme à la main, qui coupe et qui s’éclate. Je suis l’habituel coupable, le fieffé menteur, le pire des paresseux. Le fourbe, le félon, le perfide trompeur, le pernicieux délateur. L’iconoclaste pervers qui ne comprend rien à Charlie ni à la littérature. Hermétique au rire, à la critique, aux libertés et aux sarcasmes de la caricature. Né pour crever, blasé, j’assume passivement vos haines stupides et jamais ne faiblis ni palis ! Blasphème hypocrite ! Je suis celui qui vous échappe et qui vit grâce à votre bonne charité, parce que vous détestez tuer les animaux inutiles. N’est-ce pas BB ? Erreur de la nature, trop prolixe et fertile, en bêtes parasites. Cendres apocryphes ! Je suis lassé de vous défendre et de vous aimer !

    Celui qui pour toujours et depuis des millénaires est l’archétype des gens humiliés que l’on doit détester et haïr et au loin pourchasser. ô l’homme aux ‘’ismes’’ choquants et aux us archaïques, ô le zombie, le zélote, le sniper débauché qu’on dévoie à le rendre terroriste, bardé d’explosifs ! Arrête tes délires et reviens à la paix ! Regarde ! La femme aux vêtements choquants, aux tenues masquées, l’humiliée passive, hermétique et loufoque. Que dis-tu ? Je suis l’odieux différent qui menace vos identités supérieures et vos arrogances suprêmes par ses rites fanatiques avachies.

    J’ai perdu mon identité à force d’accepter et de louvoyer. J’ai marqué au fer rouge mon masque de fierté. Je suis seul, perdu dans la houle macabre, fuyant les haines qui suintent des cadavres aux chairs déchiquetées. Je suis seul, un renégat surgi des ténèbres et des tombes. J’ai fui les mers et j’ai échappé aux vagues, pour devenir enfin l’abject et l’ignoré. Un atome malvenu, opaque, perdu dans la foule sans fierté, ni clarté ! L’atroce énergumène à la mine patibulaire, désenchanté, le gus qui vient pour devenir leur ignare ignoré. L’énergumène qu’il faut chasser avant de le laisser naître ou de le débarquer. Je suis le refoulé, pourquoi je me suis permis de naître, différent de ces riches que vous êtes et incompris de vos gens, pieux ou laïcs, et tellement cultivés. Je suis un remords sans solutions ni ressort.

    Seul, tel un mort dans sa tombe, qui dans l’horreur, garde toute sa conscience, il voit de ce qu’il est devenu. Il sent les bêtes féroces s’amuser à le déchiqueter et le dévorer. Seul, sans repos, il regrette les siens, ceux qui sont partis, ceux qui sont loin, en voyage, dans le monde des vivants ou dans l’Au-delà. Il regrette les disputes, les crises de violence, les accès de franchise, les accès de faiblesse ou de petits courages. Il voit ses peines passées, son inexpérience, son ignorance qui va le trépasser et l’enterrer. Il regrette ses racines arrachées, sa foi moquée et fourvoyée, sa résipiscence.
    Solitude. Comme ce tigre de plastic sur la table étalé, attendant qu’Adam vienne jouer à le ressusciter. Comme ce coq impérial, esseulé dans son jardin d’Eden, qui ne sait que répondre aux appels d’en haut, ceux de Nour qui du balcon, le hèle, Cocoo, en lui jetant du pain frais.

    Conclusion. Entre échos et egos, où est la place d’autrui ! Je me cherche, alors que tu me cherches ! C’est parce que tu me questionnes que j’essaie de me définir. Mais si je ne me suis pas retrouvé aujourd’hui, je t’ai trouvé. Sois, toi-même, c’est une ode à autrui. Sauf que pour être, il faut le devenir. Choix et hasard, actions et freins, erreurs et réussites, se mêlent de la partie supposée solitaire. Chacun sculpte sa personnalité, une image des siens de l’école ou de la rue. Chacun est une partie de l’autre, même s’ils s’ignorent ardemment. En étranges communautés. Même si tu es seul, tu ne l’es pas vraiment. Tu fais référence aux autres pour sentir… ta solitude. Rares mais communs, nous avons si peu de différences et combien de parenté, en fait, sauf que enfermés chacun dans son égo, nous subissons ! L’égo, c’est la fierté seulement, de cette partie de tous, que nous sommes. Une fraction détachée mais si intime des autres ! Va mon frère, essaie de naître sans autrui ! Ou simplement de manger, sans le secours, complémentaire, des uns ou des autres. Même pour un conflit, on a besoin de son ‘’écho’’ ! Nous sommes faits pour les autres, mais, ils ne le savent pas souvent. L’égo est une particule de l’ensemble, je crois. Alors, dès lors au lieu de se désister, il faut parler pour s’entendre et non se renfermer pour se fermer, cœur et oreilles et se délester.

    Kénitra, le 14 Août 2016
    Dr Idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Le bois des roses ou les catacombes d’Alzheimer

    Alzie et Student : ôud el ouarde

    Chapitre énième de la série des Chroniques différées de Mme Student.

    Grenouilles et cigognes

    Combien de grenouilles, combien de vers ont dû être nécessaires pour nourrir ces êtres aux ailes magnifiques et aux becs en cimeterres ? Les grenouilles sont le met préféré de nos cigognes. Sans grenouilles on n’aurait pas de cigognes dans notre cité. Et sans fleuve, pas d’eau non plus, ni de barques pour pêcher le chabel que nos Juifs adoraient Cette alose des Fassis que l’usine électrique à mazout et charbon, du Sebou a anéanti. Faute de dents, les cigognes armées de sabres et d’épées jaunes, claquent de leurs glaives sur les hauteurs des minarets et des rares clochers. Au moins, elles unissent ces deux temples, sous le Ciel qui les agrée. Juchées sur le haut des pylônes électriques et des tours, les oisillons volettent sous le regard serein des pères !

    Ruts avares, il n’a suffi que d’une montée, d’un coït éclair, quasiment en l’air, pour atteindre les septièmes cieux et pondre cette radine et éclectique flopée. Deux uniques œufs, cent fois moins que les actes d’une poule ! Une nouvelle génération à chaque couvée. Adam et Ève dans chaque nid. Deux êtres frères, amants et compagnons à vie, hôtes élégants de la voûte céleste, flegmatiques et fiers.

    Voilà que celui-ci, en quête d’un nouvel home, me fait penser à Diogène ! Honoré cher voisin, que viens-tu faire sur le luminaire de la régie ? N’as-tu pas quelque autre ‘’lustre’’ à qui plaire, comme notre cher Benky ? Je te vois si gentil, si jeune et si beau.

    Il vient juste pour jauger le voisinage, avant d’y construire un nid, là en face de mon balcon, pour convoler. Pour le moment, il ou elle, trône sur une patte, à même le réverbère voisin. Il se laisse passer la nuit en face de ma demeure, placide et sceptique. À titre d’essai. Je ne l’ai pas revu, depuis ce soir de Ramadan, ce zyeuteur ailé. Va épier d’autres chambres ailleurs, je n’ai rien à cacher là-dedans !

    Il doit réfléchir où loger les siens. Dans quel gouvernement, de quel pays ? Lui faut-il attendre les élections parlementaires, avant de filer vers le Nord ? Bien plus loin que l’Yliasses El Omari. Là où filent les hirondelles, messagères de paix ! Vers nos riches voisins ? Mais, on va le repousser comme les réfugiés et les fugitifs des guerres impérialistes. Des guerres par connards et assassins interposés, des mercenaires de mêmes cultes et d’identiques couleurs et nationalités ! Les émigrés sont en quête de havres et de paix…

    Le rat des villes

    Le rat des champs, menace-t-il quelqu’un, d’inquiet sur le sort de son magistère ? Ma fille, terrifiée, la main sur le cœur, haletante, vient d’apercevoir un rat ! De gouttière forcément, pas de bibliothèque ! Il vient du lierre du jardin Papa ! Il a sauté de la chambre à coucher de maman vers le caniveau du balcon. Elle a la berlue. Elle prend notre basse-cour pour une grande cause nationale et une grande cour. Hier elle a vu un serpent au jardin et interdit à sa fille d’y remettre les pieds.

    Avec tous ces monstres, elle doit être inspirée par notre zoo public et de ses affiches de joutéya* identitaires ! Déjà penser aux futures élections et à leurs conséquents et prochains parlements, en plein Ramadan, c’est un calvaire de plus ! Pas rassuré, je vais l’adresser chez mon ami le cardio qui marie sa fille ! Félicitations ! Et puis chez le psychiatre voisin. Les rats, les ânes et les démons, comme les sorcières, les dragons et les devins, n’y sont pour rien. Mais, ils vont se rallier contre nous. Pour mieux nous absorber ou nous vendre. Les insultes, les paradoxes et les antinomies, s’effacent comme les couleurs dans la nuit des élections.

    Les cancrelats

    Étendu, ventre en l’air, il est là le cancrelat, sur cette marche d’escalier au marbre ébréché, dans cet immeuble qui fait honte aux résidents. Avec tous les déprimés et les stressés qui ont le cafard, curieux qu’aucun parti politique des nôtres, n’ait pris, la blatte comme emblème ! Afin de rassembler les siens autour de cet animal résistant et le prendre comme symbole de cette ténacité qu’il détient depuis des ères ! Avec toutes ces gens autour de lui en vue du prochain scrutin, les y faire adhérer pour toujours, au PC, le Parti des Cancrelats.

    La seule façon rapide en vue de grossir le nombre de son balate*, cet été, est de chercher des électeurs dans tous les coins humides et les antres noires. Autre symbole de ténacité, mais moins intrépide que l’insecte craquant, il y a un mollusque, l’escargot. Ce gastéropode, marche déjà sur le ventre courbé et arrondi en hélice. Il qui mérite qu’on le prenne comme relique électorale afin de se rallier et d’y coller.

    Le proprio, un richissime blédard, fellah de grand de taille n’y vit pas pour le soigner. D’ailleurs il est parti, bah, mate. Il a laissé les locataires payer pour des ruines, utilitaires, il est vrai, et des mécréants du civisme, nous arracher de faramineux loyers pour ces vieilles aires.

    C’est le hideux cafard qui a embêté de gens, infesté plein de lieux et souillé bien de leurs ‘’ immondices’’ ! C’est la blatte qui plus que les machos et les pervers, terrorise les femmes et les enfants. Bien avant les tyrans, les crocodiles et les Daéchs. Ces créatures qui explosent la nation et vont par-delà encore jusqu’à faire éclater leurs gens au milieu des foules de prieurs !

    Ces bêtes, je parle des boudare3*, adaptées depuis les ères antédiluviennes aux bas-fonds où ils règnent et se multiplient, ont précédé l’homme, dit-on.

    Avec une résilience époustouflante, ils ont résisté à l’évolution, mieux que les reptiles et plus que tous les insectes, contrairement aux espèces disparues. Ils ont un projet de société, un planning, une pensée politique fondatrice stratégique.

    Que dis-je, une prospective avancée bien supérieure à celles des ethnies effacées ou anéanties. Les blattes ont survécu et prospèrent sur les restes dispendieux des hommes évolués, des détritus et des reliefs de nourriture qu’ils recyclent gratuitement ! Les cafards nous regardent périr et nous entre-tuer, ils nous voient nous exterminer dans le sang, malgré nos révolutions régicides, malgré les guerres toxiques aux insecticides que leur livrent les états techniquement avancées et que nous pourvoient les puissances démocratiques.

    De la Cop22 aux lèvres

    Les pneus énergétiques et les détritus en plastic galvanisent et enflent nos lèvres intrépides et nos généreuses énergies. Et vice versa. A propos des nuisances que nous vendent les nations prospères avec leurs restes énergétiques, inutile de  » micasser  » encore madame la ministre affairée au climat. Pour ne plus user des sacs en plastic, nous irons tous manger dehors, sans rien apporter à nos maisons comme sachets dangereux.

    La cop22 est déjà pleine. Dès qu’elle sera passée, on ressortira nos  »micates » de réserve ! On ne peut pas vivre sans  »mica », me disait à l’Agdal un vieux camarade de fac ! Le rouge était vendu alors dans des  » fioles » en plastique. Des craquantes qu’il faisait péter du pied, une fois vidées de leur substantifique nectar. Chacun sa fantasia ou son  »nachat ‘’.

    Amas d’étoiles

    Henri avec ces choses immenses et lointaines, les étoiles, avec cette petitesse des molécules que nous sommes, que nous utilisons pour faire fonctionner nos cellules, dites humaines, je reste ébahi. Je parle de notre être, celui de personnes, incapables de maîtriser et de faire fonctionner sciemment, volontairement, ‘’ ce’’ nous-mêmes. Ces appareils qui constituent nos corps, marchent seuls, dorment, digèrent et se réparent souvent, seuls …Cette conscience d’être fragile, extraordinaire et imparfait à la fois, (comme d’autres animaux)

    Nous sommes des otages, en suspens, des autres, des forces supérieures qui nous ont conçus, fait évoluer mal ou pas ! Ceci pour les sens, nos sens, les compréhensions approximatives ou les sciences que nous avons. Nous qui envoyons des sondes spatiales à l’autre bout du système solaire. Mais, pour le reste ? Et pour ce qui est loin, inapprochable ou imperceptible, nous sommes des otages. Des êtres malvoyants, vivant très mal, sans mode d’emploi sciemment défini, par nous et jamais plus loin que nos bouts de nez !
    Un trip sur la côte capitale

    L’Orient et ses finances s’engagent au couchant. Il a un tropisme positif pour nos affaires en toute amitié. Le Maroc est près du golfe. De Salé à Témara, la côte atlantique a la côte depuis que l’hôpital s’est transformé en palace des mille et une nuits. Et toute la ruelle latérale est devenue une large et très longue avenue. Elle s’enrichit sans nous concerner. La capitale et ne cesse de nous avaler, depuis que notre willaya est devenu l’un de ses ruraux quartiers. Harhoura est une ville et le vieux Maroc est un grand pays. Où sont ces tombeaux qu’on pillait de leurs os pour faire de l’anatomie en première année ? Tarik est devenu précocement l’un de leurs hôtes. Il attend qu’on le suive, mais c’est encore trop tôt.

    Les tapis volants ont cédé place aux avions dans la quête de voyages et de rêves. Cet industriel, pour plaire à ses associés, en mal de fantasmes au lieu des fanatismes divers, leur offre des tapis de prière électroniques, confectionnés en Corée. Ils y trouvent des femmes en tenue d’Eve, tissées en relief, pour assouvir leurs chimères et leur luxure. Leurs silhouettes affriolantes et flatteuses, leurs formes dodues appétissantes, apaisent leurs appétits charnels, en éloignant d’eux les images d’Al Qods et des minarets perdus sur d’autres terres, volées par d’autres fanatiques, les victimes des SS, impénitents et incongrus !

    Prières de Laylat El Qadre

    Dieu, tu sais que je t’aime. Tu as fait que je t’aime. Ne te prive pas d’un adorateur sincère, né pour t’adorer, en lui estampant la vie. Laisse-le perdurer plus loin encore et plus longtemps que son corps et son esprit ne peuvent l’espérer. Je garde mes t’huitans* ! Et c’est toi qui gagne, c’était écrit, quand tu l’as décidé. C’est toi qui gagne en amoureux sincères et nombreux.
    C’est pour me permettre de palier à ces tentations que je te voue cette prière inattendue, là, ici, en vrac ! Les louanges, l’amour, je ne sais pas le faire. C’est toi qui me les a initiés, inculqués ou permis, pour te chanter mon admiration devant tout cet univers et m’effarer devant tout ce que tu as créé et que je ne puis avoir ni voir ni encore espérer, tout ce qu’il m’est impossible de comprendre et de cerner avec les yeux que tu m’as donnés. Ma langue et mes doigts qui disent et écrivent ton nom, pardonne-leur leurs errements et leurs oublis.
    Dieu, merci d’avoir donné mon prénom au prince Ben Rachid ! Par celui du prophète, Ahmed, dans les cieux, tu rapproches mes racines mythiques idrissides à celles de nos cousins alaouites !

    Les terriens de la terreur

    Nous sommes des sans-terres, des campagnards au sens élémentaire de ceux que les états et les civilisations ont négligé. Des apaches, injuriés, ruinés, ethniquement quasi nettoyés, des âroubis trompés, des indigènes vendus, des aborigènes dé-paysés, comprenez dépossédés de leurs pays, étrangers partout où ils végètent et partout haïs ! Non pas des Sémites, mais des Simiesques, si les singes nous permettent encore cette parenté ! Nous n’avons rien compris, rien su, rien appris : exercice de vie, inutile ! On passe sans comprendre ce pourquoi on est venu et si mal partis. Ce, dès qu’on suffoque pour inspirer la première bouffée. Pris au piège secret de la vie.
    On vieillit et on trépasse sans rien avoir retenu. Et on s’oublie. La nuit sans soleil ni plage, elle bouge. C’est le Ramadan. Il faut éviter de boire et de manger en public. Pire de jouer au mécréant, en médisant de la politique, ou des gens qui font la politique et qui défont les politiques !

    Les carnages de l’Aïd

    Ce sont des fêtes gigognes, nombreuses, subintrantes et en cascade, qui cassent l’économie ou qui l’activent. C’est selon ! Après ce delirium de la journée continue, non généralisée pour être harmonieuse, une fabrique de paresse, légale, voici cette valse des changements d’horaire. Une horreur biologique, un accordéon circadien. Le corps et l’esprit sont désadaptés, désappointés. Et la canicule gonfle l’esprit et les sangs. Si les chaleurs augmentent la lassitude et les faiblesses, le rendement, n’en parlons-pas !
    Ces fêtes religieuses, même chez la police blanche et les noirs agnostiques d’Amérique, se scellent dans le sacrifice du sang. Du Bangladesh à la Syrie où l’Irak, qui explosent, schismatiquement, systématiquement et habituellement, (merci aux Bush pour leur boucheries d’Orient), c’est allé, comme une réplique tellurique, jusqu’en l’Amérique d’Obama maintenant. On leur doit l’inénarrable et cruel Daech. J’oublie Israël et la Palestine, c’est devenu, un leitmotiv causal, barbant ! Je passe outre la Libye, le Tchad, le Mali et le Soudan. Après ce délire de tsunamis, dans les propos de Mme Student sur Alzheimer, Alzie, pour les intimes, j’en viens au fait de l’instant.

    Et c’est venu jusque-là,

    La menace terroriste, fanatique, intégriste, exorciste, satanique…Voici un jardiner, pas le célèbre Omar. C’est un assassin, qui au lieu de sentir et de cueillir la rose, nous dégoûte de l’humanité entière. Il vient de tuer, froidement, deux vieux marocains, des juifs sympas de Casa. Sanctions ? Prison à vie, avec prise en charge, rééducation soins et surveillance, coûteuses, à vos frais ? Ou séparation du corps et de l’âme, par injection létale ? Ce que refuseront les médecins…Appliquer la Loi du talion ?

    Le mettre en tôle à vie, c’est une sanction. Mais aussi une punition avec une pension  » humaine et démocratique’’ des droits, où l’on se réapprend à devenir humain. Je ne sais pas. Demandons aux psychiatres et aux juristes. Demandons au coupable lui-même, s’il s’agissait de ses parents ou de ses enfants, comment il jugerait ce cas de double meurtre, de vol et de démantèlement des corps de ses victimes ? C’est terrifiant et horrible ! Avec mes condoléances les plus attristées pour la communauté et les leurs.

    Un faux plaidoyer

    Pour feindre de défendre ce coupeur de coupable…Et puis, avec son avocat nommé d’office, gratuitement, s’il nous dit que c’est la faute de la fête ! Ce sont les dépenses de l’Aïd, post carême religieux, le Ramadan. Et que la vie est chère à cause de Benkirane et du PJD, et qu’il avait besoin d’argent pour plaire à sa femme, n’est-ce pas, et aux siens. Et que, en voulant dévaliser les Juifs, qui étaient sortis, in voulait juste leur dérober un petit chouya. Or, il a été trompé par ces hypocrites ! Ils ne sont pas sortis comme ils le lui avaient dit…Ils faisaient la sieste à deux, comme des gentils !

    Ils l’ont trahi, les …. Il a été gêné dans son travail. Il a été surpris par les sournois personnages et il les a trouvés encore là. Et que pour les empêcher d’appeler la police, vous comprenez, ils sont durs ces gars ! Il a été obligé, ‘’le pauvre’’ suspect, de les réduire au silence. Ces vieux chnoques, de fourbes et perfides radins, qui ne payaient jamais assez pour ses courses et ses travaux de jardins. Plus de 22 heures par jour. Comme la jolie ministre !

    Je saute sur les détails. Ça lui a demandé du temps, du courage et de l’énergie pour les ranger. Et que pour caser les corps, il a été forcé de les découper et de répartir les parties dans des micates. Des sachets en plastic, interdits depuis ! Mais pas pour les mêmes forfaits ! Il a dû faire plusieurs voyages, dans le noir…

    Pour avoir soulevé ces raisons et ces causes, afin d’en appeler à la magnanimité des juges, l’avocat va perdre la face, sinon son arabique latin.

    Ils vont monter au Ciel, les innocents.

    Les étoiles s’estompent et fuient, un silence de tombe emplit les ténèbres. Tintamarres dans les démocraties. Les braconniers du fisc, du fric et des urnes ont pris le pouvoir sur les femmes. Les traîtres, les vendus et les délateurs, les crapules et les lâches, tonnent et tempêtent. Ils deviennent des leaders, tribuns, des gourous après être passé maître es-défense des dealers. Kif-Ache ?

    Le vide nous entoure

    Tous les habitants de la ruelle sont absents, la maison vide, le coq est muet. Seul sur le balcon, je pense en solitaire à la solitude. Celle de ceux qui sont partis, chacun dans son trou, sans portable, ni livre ou tablette. Privés de sens, silencieux à jamais, privés des leurs, privés de sensibilité, privés d’eux-mêmes…Des riens, seuls, face au néant et au chaos. Et la vie continue pour les restants. L’univers est immense et ses dimensions s’étirent encore vers l’infini où ils se répandent. Il réserve des surprises à notre ignorance. La vie de l’homme ne peut pas être sans lendemains, après son évanouissement et son départ.

    Le vent, rapide et frais, pousse les nuages à grande vitesse. Ils s’effilochent et s’effritent, me laissant percevoir quelques étoiles. Je tente de recomposer quelques constellations, avant que la brume ne les cache et me dissuade. Je n’arrive pas à lire dans le ciel. Où sont mes enfants et les leurs ? Je pense à leurs problèmes, à leurs vies, à leurs maladies et à leurs joies…A moi aussi, tant qu’on y est ! Que faut-il penser des nôtres, de cette cité, village

    Le vent effrite les nuages et les poussent au-dessus de la tournante, la terre, qui les crée pour faire vivre et s’arroser. Il en est qui persistent et grossissent, d’autres qui deviennent de la buée. Les nuages, enjolivent de leurs bords dentelés le ciel afin de le rendre plus romanesque. Les nuages, écrits comme des lettres chinoises en 3D, qu’il faut être sorcier ou devin, pour les élucider. Ils ne parlent qu’aux cœurs qu’ils attristent ou qu’ils font vibrer.

    L’eau et le temps

    L’eau vitale, le trône de Dieu. Celui qu’Il meut pour créer la vie. Tu n’as rien à foutre dans une tombe où il n’y a pas d’eau ! Il faut que tu guérisses de la mort ou que tu apprivoises la vie autrement. Il n’y a pas là de piscine ni de PC pour t’occuper. Il n’y aura pas d’activités, pour la forme qui va te porter. L’organisme que tu vas être ou emprunter pour patienter, sera-t-il neuf, ou le tien, tellement vieux macabre, ou trop usité.

    Comment sentir le temps, la durée, dans l’inaction et l’ignorance de celle-ci ? Pas d’activités que tu connaisses ni que tu saches faire dans cet intervalle d’attente, peut-être si long…Le temps que les anges reconstruisent tous les morceaux de ces cendres éclatées et de ces amas d’os que cumulent le temps les guerres entre, nous, pour les terres, les biens, les femmes, les idées ou les crédos !

    Comment sentir le temps ? Le temps de percer pour revivre, pour se refaire autrement, dans une autre mécanique, en une autre dimension, un autre espace, un autre automate, de carbone, d’azote et d’eau, que tu ne sauras guère mieux piloter que celui que tu portes. Ce gadget. Toi ! Ce toi que tu commandes mal et qui sort, tu ne sais d’où, rien de ses hasards et de ses doutes, avec sa génétique, son planning écrit, son devenir tu ne sais vers où.

    Le temps des assassins

    Je reviens, avec un leitmotiv vers les mêmes questions et sur les mêmes paradoxes. Faute d’orgasmes revitalisant, prolongeant de ces zombis leur vie, voilà le stress pessimiste des guerres et la peur des idées toxiques masturbées. Peur d’être inutile et de vivre inutilement, un poids inutile. Celui d’un mortel éphémère, barbare, saccageur, assassin et carnassier.

    Des centaines de gens, innocents, qui en prière, qui à l’école, qui au marché, sont explosés chaque matin. Sert-on à quelque chose, cannibales sanglants que nous sommes ? Tous les concepts, toutes les espérances, tous les crédos et leurs éthiques mensongères, qui tentent de faire de nous des humains, avec de faux alibis et de fallacieux espoirs, se désagrègent et se confondent. Ils nous mentent. Nous sommes des monstres insatiables, des assassins innommables !

    Ça vous arrive de penser à ces drames ? De penser au sort de l’homme et au sens de la vie, au sens de l’humain, en voyant ces haines, ces injustices, ces guerres et ces meurtres, ces bombes, ces boucheries et ces catacombes ? Non ne déprimez pas, vivez ! Vivez jusqu’au bout, malgré les peurs, les drames et les conflits !

    Vivre sans laisser mourir…

    La vie n’est pas seulement une drogue qui vous pousse à la consommer ! La vie est une routine, qui vous toxique, une accoutumance, à laquelle on devient accro. C’est facile d’y être coincés. On en redemande, même si on n’en est pas satisfait, pour se refaire, se corriger, s’améliorer, ou simplement la prolonger. C’est existentiel. Seul l’amour de la vie peut expliquer la vie !

    Et pourquoi cette résurrection et cette renaissance ? Pour prolonger la vie, les Hindous avec leur connaissance du karma peuvent nous expliquer, la métempsychose. Pourquoi ce besoins de réincarnation ? L’existence d’un être qui tombé en poussières, qui est parti à jamais, laisse un vide autour de soi. Mais l’intéressé, lui-même, ne s’en lasse pas !

    Et ça fait un poids, beaucoup de boulot, toutes ces vies des humanoïdes, qu’il faut ressusciter depuis qu’ils existent sur terre ? Et puis, celles des autres êtes, sur les autres planètes, vous y penser ? La rallonger la vie, pourquoi faire donc ? Pour Le louer, le bon Dieu !

    En a-t-il besoin ? L’admirer, certes, est une façon de Le louer de Le remercier du don d’existence et de vie. Parce qu’on aurait pu ne pas naître du tout, ne pas exister. Lui, Il est nécessaire pour te l’expliquer ! Et te faire mieux appréhender ou justifier ce pourquoi Il est là et qu’Il t’a créé, toi et les autres, dans ce milieu ! Car c’est Lui qui a tout fait. Cet univers, cet espace, cette vie, ces créations et ce cosmos, que tu ne sauras jamais totalement percer.

    A l’écoute de la vie banale

    Déjeuner au requin, jus de 5 fruits et salade chez Sonia. Je lui tends le phone pour souhaiter bonne fête à sa mère. Le plombier qu’elle m’a indiqué, ne viendra pas. C’est la faute des fêtes. Je laisse le compteur couler à ma perte. Malgré mon ignorance en matière de conduites et d’eaux, je laisse la rhéologie au vestiaire. Si elle fait la fortune cardiologues, je suis obligé néanmoins d’ausculter le mélangeur !

    Je tends l’oreille et la colle sur le robinet. La fuite des eaux s’entend encore, malgré mes acouphènes. Le pot de liane-aurore, rote et les bulles d’air sortent de ses profondeurs. Je les entends s’éclater dans un bruit de lèvres qui se ferment et se décollent. L’eau d’arrosage qui se déverse sur la cour, dessine des nappes sur le sol, à son tour. Quelles règles, quelles lois physiques suivent-elles pour faire des dessins que j’interprète comme des faits de hasards ? Sans signification aucune pour la logique mathématique qui est la mienne, si ce n’est de prendre le râteau, pour la sécher et d’user de la serpillière.

    Deux pieds, quatre ailes et une queue ! Ainsi est l’homme, un corps le porte sur deux pieds, deux anges zélés témoignent de ses actes bons ou mauvais et un diable, qui le pousse de derrière et de travers. Ça fait beaucoup de zouaves, deux comptables transparents et un agitateur occulte, pour un simple homo sapiens qui passe un audit sur terre et tellement d’épreuves et de contraintes, pour son bout de chair.

    Les limites des sciences

    Science & vie de ce juillet 2016 écrit en couverture ‘’Pourquoi on ne saura jamais dans quel univers on vit vraiment.’’
    Que pensent les émirs et les monarques, des pharaons monothéistes puis des livres saints, depuis l’antiquité à nos jours ? Que pensent le pape et les grands théologiens ? Les chefs d’états des pays développés, qui déterminent les guerres et la paix, ceux qui envoient des missions dans l’espace et dont les savants connaissent l’univers comme moi ma poche.

    Si personne de crédible n’a encore déterminé, démontré, vu ou montré, voire simplement étayé (scientifiquement et de façon palpable) la nature réelle de l’âme ou celle de l’esprit, les apostats, malgré les livres saints, malgré les crédos sincères, vont rester dans leurs doutes, leurs errements, ou carrément leur nihilisme activiste et athéismes conquérant. Ils représentent une partie énorme de l’humanité qui s’oppose de façon radicale aux croyants, de toutes les religions et les races confondues !

    Si personne ne sait ce qui adviendra de la terre et des humains, les scientifiques parlent de l’extinction de toutes les étoiles, un moment de leur vie, et celles de leurs planètes avec. Les trous noirs nous appellent et aspirent. Sur le plan physique en tant que planète, ou sur le plan religieux, après le cycle de la fin du monde, de la résurrection et autre suite au paradis ou en enfers. Si les extraterrestres comme les anges et les démons ne sont pas naturellement rencontrés.

    La duplicité du credo entre l’évolutionnisme, scientifiquement démontré et les religions du livre qui stipulent le façonnement divin de l’homme. Dans les livres de la tradition Dieu n’a pas dit nous avoir fait de ses mains, mais Il nous a fait quand même. Quelle est cette voie, que je cherche, qui nous fera approcher les sciences de la foi ? Sans verser dans le doute ni les détails de la fabrication de l’homme à partir de l’eau comme toute chose et de l’argile, la terre de notre planète.

    La vie vient de l’extérieur de la Terre. La science parle aussi de molécules protéiques, (ou du même type) qui ont insufflé ainsi la vie dans les mers. Ce bien avant que les êtres formés par ces protéines, n’évoluent pour aller sur terre, respirer autrement et se mouvoir. Qui avec des pieds et des mains ou des ailes pour les plus évolués. Les autres, restés entre les virus, les cellules, les multicellulaires, les différent êtres dit inférieurs des deux règnes.

    Consultations

    Elle dit qu’elle va refaire sa vie. Un foyer recomposé. Elle est malade, stressées. Son mari est malade au loin. Elle est dirigée chez le cardio, le pneumo, le radio et psychiatre ? C’est-à-dire son médecin de famille. Elle a délivré un certificat de longue durée. Elle sera certainement renvoyée pour avoir été trop fière, stressée, stressante et hautaine. De quoi devra-t-elle vivre de mendicité ? Dieu y pourvoira. Lui, il est divorcé, d’une peste hargneuse et méchante et attend sa mutation. Il veut une mutation. Il veut un certificat. Mais, il s’est trompé de banque et de médecin pour payer.

    Celles-ci sont venues faire des certificats contre leurs maris. Frappeurs ou radins, buveurs invétérés, jouisseurs, par réaction au chantage du sexe, avec autrui. Je tente de les apaiser pour l’amour de leurs enfants et je reste, quoique enclin à les aider, très mesuré dans mes certificats et IPP. Malgré les résultats des coups observés. Je les adresse à l’association de soutien des femmes battues.

    Les catacombes d’Eros

    L’autre est démarchée par un client de l’usine. De prime abord elle raconte sans dire ce qu’elle veut. Un macho de la sécurité, qui veut la masser et la pétrir, comme une pâte pour se la faire et la refaire. Elle fait blédard, selon lui, avec sa djellaba, me dit-elle. Elle est sortie avec lui durant le Ramadan, mais elle me confie qu’elle a refusé à ses avances de se laisser monter. Comment réagirait-il, si jamais, ils se mariaient ? Que penserait-il, cet homme pas mal, de 55 ans, une fille de 12 ans, qui a sa maison et sa voiture, son boulot, d’une femme divorcée, qu’il veut pour femme, mais qui se laisse si vite convaincre de coucher, hors mariage ? La consultation dure.

    Elle me confie encore. Il veut la moderniser et se l’approprier. Elle ne semble pas aimer ce deal et laisser son grand lit et la chambre qu’elle vient d’acheter, malgré ses difficultés ! Elle veut rester libre dans son ambiance. Elle hésite et sent comme si elle faisait ses adieux à sa ville, ses amies et son boulot. Reverra-t-elle son toubib et ses sœurs, si elle change de de ville et de traiteur ? Je lui délivre un certificat de repos pour une semaine, quelques conseils et un calmant. La psychothérapie ne marche pas pour ces cas.

    Psychosociologie du couple

    J’ai dit l’autre jour à des amis qu’il faut créer une matière nouvelle et l’administrer comme instruction dans les lycées. Des cours pour expliquer la vie, le mariage, les relations, les devoirs, les erreurs. Pas du point de vue biologie, religion ou sexualité, mais surtout du côté de droit et des devoirs, non seulement civiques, mais les conjugaux, des mesures de réflexion, avant de devenir maris et femmes, des parents, c’est à dire des éducateurs, sans formation antérieure ! Ces deux fonctions et matières doivent être conçues pour améliorer la santé et la solidité des couples, en leur évitant le maximum d’erreurs. Les 2/3 des couples divorcent, dit-on !

    De même qu’il faut créer et former des médecins, des psychologues du couple, pas des psychiatres, mais des cadres avisés, versés, dans le soutien et la thérapie psycho-sociale, pour aider les familles en difficulté à dépasser leurs problèmes, sur tous les plans afin d’éviter les rixes et les incompréhensions, de tous les ordres.

    Conclusion et confusion

    Moi et l’univers. J’ai soulevé et pensé à quelques problèmes humains que j’ai cités et ceux de quelques bêtes qui s’agitent autour de moi. Ésope et Jean De la Fontaine ne sont pas loin. Je vois cette station de bus, d’en face, ces attentes et ces départs, ces immeubles d’en face, leurs fenêtres, leurs ombres et ces milliards de cités, pareilles dans le monde.

    Si tu passes par Maps ses cartes de la Chine à l’Amérique, tu comprendras. Leurs rues, leurs arbres et leurs fenêtres, sont juste devant toi. Tu imagineras le nombre des âmes qui y vivent. Inutile de songer à leurs pensées, à leurs visions du monde, là où ils sont actifs ou à quoi ils sont soumis. Effarement et inquiétude, devant le nombre des objets, des feuilles d’arbres et de la vie qui y est appendue.

    J’ai en mémoire ces hirondelles qui cherchent leur pitance dans le ciel d’en face. Ces mers, ces avions et ces nuages. Une terre, puis les autres planètes et les soleils. J’ai pensé au jour premier de la création de l’univers. Le Big-bang, tiens ! Et de là à la capacité nécessaire de cet ‘’X ‘’qui a fait tout ça !

    Ses règles imprescriptibles, ses destinations et ses hasards. A tous ceux qu’il a dû créer pour faire marcher et surveiller cette machinerie époustouflante et l’application des lois du départ. Je ne suis sorti avec aucune conclusion. Juste de l’admiration et de la confusion et beaucoup d’autocritique et de petitesse. Et puis humblement, terrifié par notre petitesse, de bestioles furtives. Et nos heurs et misères. Nos élections, nos erreurs, nos sables, nos guerres, nos crédos, nos délires et nos caractères. Que des vanités ! Et plus, cette futilité et cette sorditude*!
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 10 Juillet 2016

    #207193
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ramadaneries, Barzakh et nuages de sangs

    Nuages de sangs

    Nous avons au pays des Grottes d’Hercule et du Jardin des Hespérides, un complexe avec Chronos, le Dieu du temps. Un défi au bon sens est déclaré marocain. Journée continue et heure d’été, deux horreurs surajoutées, cassent le travail pour si peu d’économies ! Après le beau Mawazine, un hors saison, qui attire les jeunes et si peu les touristes, on passe le bac en plein Ramadan. Pas de fatwa ni de répit pour les jeunes jeûneurs. La triche, comme partout ailleurs, fait un grand tabac.

    Non loin, ne pouvant convaincre nul décideur de revenir au méridien naturel de Casa.

    Je regarde le ciel, une vraie palette, qui m’écoute et me comprends. Son doigt levé indexe une étoile, il est couché sur un nuage en guise d’oreiller. Sa tête sans nez, semble vide de cervelle. Il flotte dans le ciel encore bleu, ses bord irisés de lumières, touchent la Lune altière. C’est le dixième jour du Ramadan, cet ange vaporeux, ce nuage est-il un message adressé aux hommes, pour les rendre plus sages ?

    Et lesquels ?

    Les savants et les scientifiques, ceux qui font des bombes et qui atteignent Neptune et Mars ? La planète du dieu de la guerre ? Ou ceux qui s’exilent pour le travail, qui fuient les villes et que l’on tue ? Leur nombre ne compte pas même si chacune de leurs images vous rend tristes et en colère ! Ceux dont on éclate les pays, pour les humilier, les dominer, les assujettir, les annihiler, leur voler leurs terres ou leur vendre des armes ? A qui ce hasard des formes célestes, que les vents modulent, s’adresse-t-il ? Est-ce une commande particulière, adressée à Dieu, pour recevoir dans Sa miséricorde quelques âmes en détresse ou punir déjà sur terres les odieux criminels ?

    Ces formes nuageuses que tu essaies de peindre…

    Ce sont des formes d’écritures que tu ignores ! Ce sont des prières, celles des éléments, qui élevées au-dessus de nos têtes, tentent de sauver quelques âmes, ou quelques corps de la faim et de la soif. Une ‘’prière agricole’’ surérogatoire comme mon sait les faire, pour satisfaire les hommes et les bêtes. Ceux qui les élèvent et ne s’arrêtent point de les tuer, hélas, pour vivre. Une mal-vie, trop courte, inutile et fugace. Demander l’avis de ceux qui sont partis et celui de ceux qui s’apprêtent à le faire. Beaucoup ont dû partir déçus, sans espoir, malgré leurs efforts. La tristesse du néant, celle de celui qui a connu la vie et qui sera effacé à jamais, oublié de soi et des autres, inutile, effacé pour toujours.

    L’humanité est déprimée.

    Elle n’a aucun sens, pour la plupart des êtres qui l’ont essayée, dans ce zoo de hooligans, éprouvette à tyrans, basse-cour et abattoir à bétail. Fossiles qu’ils furent et bêtes qu’ils sont, depuis des millénaires. Je n’en veux comme preuves, que ces prouesses des plus riches, des plus évolués et des plus forts. Des guerres infâmes qu’ils mènent du haut de leurs identités supérieures, pour dominer les espèces inférieures ! Nous autres ! Et ces meurtres pour des opinions stupides. Des balivernes. Des idéologies ou des crédos souvent parallèles et tellement pareils !

    Ramadan,

    Rame à dons, rame à pleines dents ! Excès et malbouffe, prières et piètre sommeil. On somnole sans se tuer. Ou, l’inverse ? Ramadan ou pas, c’est l’exploitation universelle des extrêmes pour le pouvoir ! Depuis la nuit des temps. Fanatismes, impérialismes, colonialismes, résistances à toutes les formes de fascismes, d’exploitations et de racisme ! Dans le sang et la terreur ? Pour la liberté !

    L’humanité est décevante, elle fait honte à la terre. A la galaxie et au ciel. L’humanité est un échec cuisant de l’évolution. Elle est aux antipodes des simples animaux, celle des fauves et des espèces les plus sauvages. Elle est aux antipodes du projet dieu vin. Nous sommes un raté monstrueux et minable, qui fait honte et qui attend la pitié, sinon l’anéantissement, pour faire mieux ailleurs. Je comprends ceux qui en appellent à l’Apocalypse pour dégommer l’homme de la terre ! Espérant être vite jugés dans l’Au-delà pour fuir les souillures. Il y aurait lieu de fonder une autre science, une nouvelle discipline. Les sciences ésotériques, les sagesses de l’Orient, les religions, la morale, les droits universels, n’ont pas pu apaiser ces rustres que nous sommes !

    Tout passe et trépasse.

    Elle dure très peu la fête et l’homme, ses femmes et ses flammes, moins encore ! Que de Césars, que d’empereurs et de tzars, que de riches généraux et d’infâmes potentats, que de simples hommes et héros de valeurs, que de femmes tyranniques, que d’enfants choyés et de bons vieillards, ont rejoint les limbes des prophètes et des pharaons, sans retour. Et pourquoi le faire ? Rien que de l’argile et des épithètes, dont on oublie les médailles et les repères ! Des premiers hommes, évolués d’entre les bêtes, aux fils de cet Adam que le Dieu des religions façonna ou fit faire, attendent que leur âme les réveille un jour du Barzakh où inconscients ils végètent et dorment. La Résurrection aura lieu après l’Apocalypse. Demandez-le aux Sémites qui se donnent les guerres, question de hâter la fin de la terre et celles des ethnies inférieures, du Moyen-Orient, plus encore.

    Demain, comme en ces jours, de meurtres

    Ces tueries qui couvrent de sang la sphère, à quoi serviront-ils, au Créateur, ces milliards de milliards de tueurs et de morts ? Australopithèques ou pithécanthropes évolués, xénophobes et racistes, ces homo-sapiens ou homos irisés, tout court, nés pour détruire tout autour, plus loin et ailleurs ! Nés sans rien demander, juste pour manger peu ou prou et dormir, dans tous les sens et voler avec zèle et abus tout ce qui risque de leur plaire ? Et pourquoi cette collecte maniaque et tous ces cumuls ?

    Ils défendent leurs drapeaux et leurs idées noires, plus encore ! On les a induits pour annihiler leurs crédos, leur propre histoire et leur terre. Les producteurs de cet Hollywood de malheur, vivent en criminels de guerre, toujours et encore ! Sommités universelles et tragiques malfaiteurs. L’Etat supérieur triomphe dans les manigances et malheurs et prospère. Ses fils armés et sa police raciste se donnent, exemple de démocratie et de libertés, la mort. Les musées et les boites, comme les écoles, passent : l’Amérique donne l’exemple de par ses impairs.

    Il est de plus humbles, qui s’enflamment pour leur honneur. Comme à Tunis, à Kénitra ça flambe pour se refaire. Question de Printemps arabe et de moins notable encore. A la poudre explosive, le feu et les cimeterres, levés comme une offense à Dieu, pour le desservir. Chaêbana en plein Ramadan. Les bombes aéroportées, la civilisation, ma mère, les gaz asphyxiants et les torpilles, du Rif aux mers ! Que n’a-t-on pas inventé pour emprisonner, embrigader, assujettir et nuire, à l’homme, ce frère-ennemi, lombric de terre ?
    L’homme est la pire espèce des mammifères,

    C’est bien lui celui qui ronge la planète sans merci, la souille de sangs et qui la pollue ! Ce barbare est un fauve, sans tête, un criminel majeur, qui sans honte ni pudeur, tue avec volupté ses cousins et ses pairs ! Fut-il de la race des prix Nobel ! Fussent-ils de la même religion et du même dieu, l’unique, encore !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Juin 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Myasthénie acquise : que savoir sur cette maladie auto-immune ?

    08 avril 2016

    Myasthénie acquise : que savoir sur cette maladie auto-immune ?

    La Myasthénie , autre maladie rare débute par l’atteinte des muscles des yeux, ce qui peut entraîner une vision double

    L’AAMM ET LES MALADIES AUTO-IMMUNES NEUROMUSCULAIRES

    “”La myasthénie acquise est une maladie neuromusculaire entraînant une faiblesse musculaire et pouvant toucher plusieurs muscles. Elle est acquise, car elle n’est pas présente dès la naissance. C’est une maladie chronique qui se manifeste par crises. En France, 3 000 personnes seraient touchées, avec 3 femmes pour 2 hommes. Cette maladie peut se révéler à n’importe quel âge et affecte la vie quotidienne. Comment se caractérise la myasthénie acquise ? La myasthénie acquise se caractérise par une fatigue musculaire plus ou moins invalidante. C’est une maladie auto-immune : les défenses immunitaires attaquent les cellules de l’organisme. Les anticorps, ou molécules de défense, vont en fait bloquer la transmission par l’acétylcholine des messages entre les nerfs et les muscles dits volontaires et ceux-ci ne vont plus savoir réagir de façon normale. Les défenses immunitaires se dérèglent parfois à la suite d’un choc émotionnel, d’un stress intense. Des anomalies du thymus, une glande située derrière le sternum et productrice de globules blancs, sont souvent associées à la myasthénie. Sa forme varie selon les malades. Elle débute par l’atteinte des muscles des yeux, ce qui peut entraîner une vision double, puis une chute des paupières (ptosis) apparaît. Les muscles du visage sont touchés. La mastication, la parole ou la déglutition sont fortement gênées. Les membres et la nuque sont également fréquemment atteints, provoquant une grande fatigabilité lors des mouvements. Par ailleurs, les muscles respiratoires peuvent être touchés et c’est un signe de gravité de la maladie. Celle-ci évolue par poussées. Comment confirmer le diagnostic ? Les symptômes sont discrets, notamment au début de la maladie, et disparaissent au repos. De ce fait, le diagnostic est difficile. Il faut alors consulter un neurologue qui a recours à des tests physiques, mais également à un examen appelé électromyogramme. Cet examen permet de confirmer le diagnostic en étudiant l’intensité de la réponse musculaire à une stimulation. On pratiquera également une prise de sang à la recherche des anticorps concernés et un scanner thoracique pour explorer le thymus. Certains gènes peuvent prédisposer à la myasthénie, mais la maladie n’est pas directement transmise. On ne peut donc pas la qualifier de maladie génétique. Quelle prise en charge et quel traitement ? Les corticoïdes sont efficaces, mais de nombreux effets secondaires affectent les malades (hypertension artérielle, troubles digestifs, diabète cortico-induit, prise de poids…) qui doivent faire l’objet d’un suivi régulier. Des immunosuppresseurs peuvent également être prescrits. Ces médicaments détruisent les anticorps nocifs, mais diminuent les défenses immunitaires, entraînant ainsi un grand risque d’infections. Il est également possible d’injecter des immunoglobulines par voie intraveineuse (anticorps de personnes saines). Le risque principal, mais rare, de la maladie est la survenue de difficultés respiratoires appelant une assistance respiratoire mécanique urgente. La kinésithérapie, la relaxation, l’orthophonie aident souvent les muscles à se décontracter. De nombreux médicaments peuvent aggraver la myasthénie. Ainsi, une liste de produits à éviter est remise au malade par son médecin traitant. De plus, une prise en charge en affection de longue durée doit être établie. Un suivi médical régulier est conseillé. Une hygiène de vie saine est recommandée avec une activité physique nécessaire, mais modérée (marche, natation). Il faut éviter le stress, la prise de poids. Certaines crises sont invalidantes et le retentissement sur la vie personnelle et socioprofessionnelle peut être important. Dans le cas particulier de la grossesse, un suivi rapproché est indispensable. Certains bébés peuvent naître avec une myasthénie néonatale, liée à la présence des anticorps de leur mère, mais la maladie disparaît en quelques mois avec l’élimination naturelle des anticorps maternels.”

    DR IDRISSI MY AHMED
    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC C

    Copie de Sophie Lavent

    Source : http://www.oujdacity.net/national-article-109951-fr/

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ce coq de Ban Ki-moon,
    Errance philosophique entre les sables et les instits qu’on maltraite

    Il m’inspire, ce gars ! Je ne parle pas de confiance. Celle venant de lui, s’est évanouie. Ben Ki-moon est un coq. Réveille-toi poète, même si tu n’as jamais écrit. Méfiance, on veut te faire prendre pour une grue pour nous gruger, avant de te livrer au chant de cygne et te traiter de bouc émissaire. Celui par qui le malheur arrive, l’agneau offert aux jeteurs de sorts, pour s’épargner les fléaux et les catastrophes. Ce faisant, comme le vieux chaîne attire la foudre et attise les flammes qui le brûlent, tu les attires avant de prendre, dans la honte de ta vie, une ignominieuse retraite.

    Lyrisme

    ‘‘J’aurais dû faire bijoutier pour femmes ‘‘ riches et belles »… Et pour les autres aussi, calmez-vous ! Car je n’ai pas assez de mots à leur offrir à toutes, comme ces perles de rivières, ces brillants de diadèmes que j’imite aussi. Sachant la luxuriance des sentences et le parfum des mots, je suis rebuté par l’étroitesse du lexique. Je me sais incapable de les saisir et je me crois inapte à leur exprimer tous mes sentiments et mes idées. La luxure s’arrête aux simples louanges, de peur que le souffle du poète ne s’évapore. Et que ne se stérilisent, par l’envie refoulée dans les actes manqués, et s’échappent les mots…L’icône apeurée, n’ayant rien compris de ce qui n’est guère entrepris, s’effarouche et fuit. Les mots souillent les sentiments que bouleversent les sens, aussi fantasques soient-ils et tu restes là, abasourdi. Il est des mots, pires que les actes les plus perfides et d’autres plus émouvants et plus lyriques que les féeries magiques. Voilà ce que je lui ai dit en pensée…Elle n’a rien raté depuis…Elle est partie…Je parle de la Liberté !
    Entêté aussi persévérant que je sois, j’accuse et le chien et le coq ! Mon affaire ce ne sont ni les démons ni les ET, ni les lustres et leurs paraboles, encore moins les yétis et les crocodiles. Je n’ai jamais trop de morgue et d’orgueil, mais suffisamment de mots de fierté pour ne pas interpeler les grands personnages. Je m’explique pour que tu te comprennes, toi lecteur, mon frère de misère, mon sosie nanti des mêmes chromosomes ! Toi qui véhicules un corps méconnu, une machine, fragile et mortelle, un consensus vital plus compliqué qu’une planète qui n’est pas à toi et que tu croies être toi-même, alors que tu es incapable dele comprendre, de le maitriser et de le réparer…Passons ! Oui je veux cet argent des rois que je veux offrir et non pour l’avoir et le garder, mais pour le bien donner. Libérez les gens, les esclaves, les putes, les colonisés, leurs terres, leurs enfants. Cessez de fractionner les nations !
    Parce qu’ils savent donner, les rois, je veux les imiter. Mes vers se distillent sur les cordes afin de mieux les chanter ! Je leur adresse ces parfums du cœur, ces essences émanant des manants et de leurs mots. Je suis un laudateur du Roi des rois et des belles rimes aussi. Ma lyre chante seule, même ce que je ne sais pas interpréter. Mes mirages, mes migraines, mes visions ! Alors, faute d’écoute de leur part, trop occupés, vous m’avez compris, disons qu’ils n’ont rien entendu. Aussi acceptez le peu que j’ai et que je donne, ces quelques mots ! Avant de les oublier et de ne plus rien me rappeler que je puisse vous dire ou vous raconter ! Que vous livre donc quand je le peux encore ? Des mots en guise de choses, des conseils approximatifs, parfois erratiques, mal agencés, mais que vous comprendrez sans peine. Droits, justice, libertés !

    Barbarismes de basse-cour

    Les honneurs, les louanges et les flatteries, ça courre les rues et ça ne fait pas vendre ce que je sens et que je n’ai jamais appris. Self-made-man, autodidacte, naïf, j’ai appris sur le tas, peu de choses en fait, comme par exemple, c’est quoi vivre et pourquoi sommes-nous là ? Il y a bien une finalité, pardi ! Là, nous vivons comme des parasites et des assassins ! Des bêtes malfaisantes, des barbares fanatiques sous des apparences religieuses, des identités égocentriques, xénophobes et racistes, faussement démocratiques et civilisées. Des puissances faiseuses de guerres, face à des ethnies, à la fois haïes et exploitées.
    Nous sommes sur une planète qui donne le vertige, un berceau, abattoir, mangeoire et cimetière à la fois ! Une planète équivoque, qui vogue comme un point dans une immensité, perdu dans un univers incommensurable. A l’extrême, nous sommes des bouts de chair, cannibale elle-même, qu’on a condamnée à pourrir là. Une situation toxique dont l’avenir programmé est de s’envenimer avant d’exploser. Ou que oubliant ces misères, je chante comme un profane, un barde à la voix cassée ? Un chanteur de halqa, sans ouailles suffisantes pour le porter aux nues. Je parle du ciel et non des déshabillées ! Sans dignité ni reconnaissance autre que sa crête, sans écoute ni médailles pour le flatter ! Un coq né sans avenir ni ailes pour le porter lui-même, juste ses cocoricos qui flattent autrui, qui les bercent et les hypnotisent pour s’oublier afin de se recoucher, ou de se réveiller de nuit, pour l’accompagner. J’ai vu des chefs et des leaders, des casseurs de pays, se livrant comme des gougnafiers aux injures ! Des leaders crâneurs sans crêtes rouges, parmi les plus aigris ! Laisse-les reprendre leur haleine et s’insurger seulement contre les étrangers qui nous veulent du mal ! Aux urnes prochaines, ils reprendront, comme des coqs, leurs stériles combats.Va de ton côté soigner ton jardin. Ton coq te manque. Mais, est-il toujours dans ton jardin ? Donne-lui un peu de pain ! Peut-être qu’il reviendra ! C’est ton gourou et il chante bien. L’aède de service (gratuit) poussé par un Eros mythomane vagissant célèbre les Dianes imaginaires, les dulcinées de passage, les Aphrodites abimées et les fées avachies du quartier. Un barde fantastique, fatidique, qui chante la mort des belles compressées, en leur ouvrant son cœur châtré, un phare immense, un fleuve incompris, en guise gloire et de paradis.

    Ares agenos, vigamkalest !

    Désyalroxolidescort ! Ne cherchez pas dans le Larousse ni sur Google. Ce ne sont pas des injures en latin ! C’est une thérapie ! Et c’est juste un gargouillement pour être gentil et dire en grognant que je suis là. Quel est mon but avec ces cordes vocales et ces guitares aux harmoniques déphasées ? Celui de vivre seulement ? Aucun rôle, conscient ou particulier, rien d’essentiel pour être quelque peu fier de moi, si ce n’est de vivre ! D’oser vivre avec superbe, et d’user de ce courage qu’il est de voir des tirs se livrer sur soi, émanant de fusils masqués et d’oser les affronter sans effroi ! Être ici à l’étroit et garder le cœur large. Voir le pari raté sans déciller, en attendant avec courage, de passer. Résister avant de déguerpir comme si on n’a jamais été. Comprendre le pourquoi, afin de faire des progrès pour soi et sur soi ? Ou céder aux hasards, en sujet passif et me dire que c’était écrit ? C’est le destin, que je sois né ici et que j’ai vécu en ces temps-là. Et le destin ? C’est forcément plus fort que soi ! Plus décisif que ces quelques apparences de liberté ! Sauf que même les hasards sont les résultats des actes et des calculs, ceux des erreurs et des micros actes que l’on ne sait pas intégrer dans les équations existentielles. Et que les libertés ne sont les sommes des petits actes, en rapport avec une personne structurée, figée. Un individu formaté. Une personne codée, bourrée de principes, bardée de vérités, gorgée d’idées ingurgitées, dopée par sa formation, codée par sa culture, de doctes principes, d’idées infâmes ou de grandioses tromperies. Un bio-type, un être, un individu marqué par son hérédité, dont l’ADN et sa biochimie, sont les vrais meneurs, les gérants de ses actes et de sa vie, et celles de ses apparentes libertés.

    Vivre pour enseigner

    Oser vivre afin de répondre, inconsciemment, aux questions impalpables relatives à soi ! C’est le pari obligé, la chance, le hasard ou le contrat ! Se frotter aux choses et aux gens, face au climat, aux moyens et au temps. Interagir avec les artefacts des objets et les actions des vivants ! Y céder ou en faire cas ?
    Paradoxalement, nous sommes à un moment où l’on frappe les profs, ceux qui nous forment et qui nous expliquent ces choses- là. Juste, parce que mécontents, ils osent exprimer leurs dols et leurs droits. Au moment où les parangons des libertés, nos parrains occidentaux (du Nord, ‘’nous’’, on ne compte pas) allument les guerres ailleurs. Et que ces messires les délocalisent pour les faire flamber plus loin ! Tout pour que ces ostentatoires donneurs de leçons, nos anciens maîtres, continuent de prendre des hauteurs. Ils ne cessent de briguer cet honneur, celui de nous indexer pour nous humilier ou nous réprimer, afin de nous dominer plus encore. A distance et à moindres frais. Ce, au moment où les guerres, qu’ils ont allumées, avec leurs millions de morts et leurs dix fois plus de réfugiés et d’exilés se répandent chez les géniteurs de leurs malheureux sorts. Au moment où les mécontent s’immolent par centaines pour traverser les mers ou qu’ils s’explosent pour tuer et se venger, une conclusion banale s’impose.

    Le monde va mal et ses gens aussi.

    Vous le saviez. Les enfants sont les premiers à le payer. Ceux des guerres comme ceux des divorces et des rues. Que fait-on pour en faire des hommes justes et forts? Non seulement là d’où je râle, mais partout, dans tous les pays ? Que fait-on à travers le monde, que donne-t-on comme éducation civique et morale dans les écoles et les lycées de cette large cité qu’est devenue la Terre ? Est-ce assez, quand les êtres supérieurs, s’enkystent dans leurs égotistes suffisances et refrains de donneurs de leçons et autres litanies de surhommes, auxquels tout est permis, sur les gens de couleurs et les terres attardées ?! Comment prépare-t-on les citoyens de demain, à se rincer de toutes ces haines, à se délaver de ces intolérances, à se libérer de ces guerres fratricides ?
    Des guerres pilotées, suscitées, induites ou dictées. Des guerres sensées naître ici ou là, pour réduire à la docilité les peuples et leurs chefs, afin de les voler en tranquillité et les dominer à vie. Si c’est faux, que fait-on pour cultiver le civisme universel, l’amitié entre les peuples, le dialogue des civilisations, la proximité des religions ? comment fera-t-on pour régler leurs animosités et gérer leurs colères ! Comment appréhende-t-on la culture du respect entre les gens, leurs genres et leurs races ?

    Comment doit-on relever le genre humain ?

    Le sauver de ses guerres fratricides et de son bellicisme atavique, celles héritées des ancêtres, les reptiles fossiles ? Comment faire oublier aux hommes ou leurs rappeler les dommages des invasions barbares, des guerres antiques, des guerres de religion, des conquêtes et des colonies ? Comment se détacher des conséquences des guerres mondiales et des autres querelles larvées ? Comment sauver l’humain de sa barbarie et de sa bestialité si on ne donne pas leurs droits aux peuples fracturés, aux nations déchirées et aux pays dévastés ? Comment faire respecter les valeurs éthiques et les droits d’autrui, dans tous les pays, quand les foyers de guerre et les meurtres ne veulent pas cesser ?

    L’ONU soit qui mal y pense !

    Un tour dans les saillies de Ban-Ki-moon. Exhibition des pensées, des idées et des tortures internes, communication pour apaiser. Je n’ai jamais dit zut à quelqu’un que je respecte comme Votre Excellence, mais par nationalisme, pour la justice et la paix, je vous dis que vos propos biaisés sont ceux d’un complice avéré. Vos déclarations partiales de SG de l’ONU, ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie timide, hermétique fallacieuse ou attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé. Vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Ce malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation que vous connaissez. Nous avons conforté la conciliation avec les parties dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souverainement en acceptant et en offrant la Régionalisation. Souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la paixet la cohésion.

    Le Référendum des sahraouis,

    Nous étions les premiers à en rêver, si ce n’était falsification du nombre des électeurs potentiels par des mercenaires agglomérés pour faire le nombre par l’Algérie. Ne pouvant réaliser un Référendum crédible la partie embastillée de nos sahraouis, ne pouvant la faire sur des bases numériques ethniques crédibles, nous avons proposé et nous continuons de proposer à une solution fédérative avec la nation et patrie mère, le Maroc. Une solution que le Conseil de Sécurité, l’ONU, la majorité des pays et des grandes puissances reconnaissent comme un progrès, un acte de paix positifet qu’ils saluent comme étant un projet politique, ‘’une solution réaliste, crédible et sérieuse.’’

    Dérapage prémédité.

    Les Bankimooneries. Je répète que je n’ai jamais dit m….de à quelqu’un que je respecte, comme Votre Excellence le fut et se doit de le rester encore ! Mais par nationalisme, pour la justice et l’équité envers notre cause, et la paix dans la région, que vous deviez être le premier à maintenir et assumer, je vous dis que j’ai failli le faire.
    A moins que votre glissement sémantique ne retrouve raison et que vous conveniez que les liens d’allégeance, dans le passé des vieux pays et des antiques états, sont la charge et le ciment, la nature des liens et des responsabilités que nos anciens chefs de tribus devaient aux Sultans. Le Sahara est mauresque, entendez qu’il restera comme dans le passé, l’une des racines prestigieuses du peuple marocain.
    Si les propos biaisés vous poussèrent dans la complicité, vos déclarations partiales et vos gestes confirment votre trahison du rôle neutre et impartial que se doit de garantir le SG de l’ONU. Par votre geste, celui de hisser en V les doigts, vous avez insulté les Marocains en prenant partie pour la faction sécessionniste sur une terre laissée neutre par l’ONU ! Vous avalisez, au nom de l’ONU, la dite-capitale des mercenaires, en y allant. Vous le faites, sous la férule des matons militaires algériens, jusqu’en bas de nos murs protecteurs, pour nous narguer insolemment ! En parlant ‘’d’occupation ‘’ par nous, de notre bout de Sahara, vous désordonnez la paix vous assoyez l’injustice, le parti pris et vous lancez la région dans la guerre ! Une exception, jusque-là du Maghreb qui malgré ses tiraillements a pu échapper, au nom de la sagesse et de la fraternité aux affres des guerres sales que vous avalisez, sans rien faire, au Moyen-Orient. Qu’auriez-vous dit si Alger devait concéder leur Sahara, les 9/10ème de son territoire du sud, aux hommes bleus de parmi ses actuels sahariens ? On sait ce que sont les colons.
    Vos doigts en V et vos pas sur les sables du no-mans-land, furent prémédités. Certes ! Fut-ce une commande, un ordre contraignant ou une connerie ? C’est une grosse erreur dont vous deviez vous excuser, cordialement, franchement, sans entourloupe ni tergiversations. Sans stratagème diplomatique ni esquives, en comptant sur les déclarations ambivalentes de votre secrétariat, qui sont à la limite des fourberies labyrinthiques du langage onusien !
    Votre deal avec les Algériens et le Polisario est net. Il vient du fait que votre passage ostentatoire est inutile pour quelqu’un qui a le dossier en mains depuis plus d’une décennie ! Il ne fut utile rien qu’à ça, vous impliquer avec eux et vous immiscer contre votre bon gré ! Mettre les pieds dans le plat, c’était voulu ! Casser le devoir de réserve, y aller nonobstant les rendez-vous ratés avec le Maroc et vous complaire dans le parti-pris, dans cette zone usurpée par les sécessionnistes du Polisario d’Abdelaziz le Marrakchi. Ça se trouve au Maroc ‘’ Kech’’ et non en Bosnie, au Nevada ou en Corée ! Ce fut un engagement de complicité, flagrant de votre part et non une promenade de santé pour votre sagacité d’asiatique, réputée pour être zen et sage, comme l’inspire votre sereine seigneurie ! Hélas, nous sommes respectueusement devenus iconoclastes !
    C’est une injure jaune et un jeu sordide ! Une offense monstrueuse à notre cause. Celle dont le Conseil de Sécurité est tenu d’en être le Juge et le Tribunal afin de clore le différent à jamais. Adopter autant de sympathies avec nos adversaires et nos belligérants, soutenir les autres parties en conflit, sourire à celui qui promeut le financement…autant de critères d’implication. Alger après Kaddafi maintient son soutien après que le premier souteneur soit parti ! Alger, la blanche, ne le dit pas franchement, ‘’par pudeur et amitié’’ ! Mais qui le fait lâchement et sournoisement ? C’est d’une complicité tacite et claire, tellement ostensible à la fois, monsieur le SG. Convenez-en ! Vous vous êtes mouillé jusqu’aux burnes !
    Votre dérive et vos actes ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé et vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Hélas ! Ce, malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation active que vous connaissez pourtant. Nous avons conforté la conciliation avec les parties, dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souveraineté en acceptant et en offrant cette solution de Régionalisation. Nous avons de ce fait souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la cohésion et dans la paix.
    Alors un conseil, Banky ! Ou une suggestion, révisez vos crédos et vos infos ! Optez pour être la main de la paix en faisant serrer leurs mains aux futurs partenaires. Au lieu de leur montrer la gâchette en les armant comme des ados qui se battent en adversaires pour la même fille que chacun croit enfermée chez soi.

    Je reviens à mes plantes et mes pénates

    Retiens ma pensée, ô feuille de bambou, sois témoin que je veux cultiver mon âme pour ne pas démériter. Le label des anges, l’estime, l’amour et la pureté et la pérennité, créature immatérielles, mythique ou invisibles de nos sens estompés ! Toi, si frêle et fragile, qui flirte dans le ciel, en tremblant sous les draps des nuages dorés. Mais les feuilles n’ont ni mémoire ni sens pour nous entendre et traduire témoignages. C’est le boulot des anges, insensibles et placides témoins. Des témoins trop discrets qu’on ne voit même pas. Si on les voyait, on pourrait les corrompre ou les apitoyer et ça les détourerait de leurs offices intrinsèques.
    Oui c’est vrai, à part le fait que je sois le fruit du recel de ces morts que j’ingurgite et que je n’ai pas vu tuer, j’ai d’autres repères et appartenances. Tout un arbre géologique, identitaire, et généalogique, où l’ADN fait loi, alors qu’il est à moi et que je ne vois pas ! Je suis le fruit reconnaissant du recel. Et je dis et le proclame pour vous aussi. Non pas des seuls parents, que sont les nôtres, mais un compost fait de restes de morts hachées et de plantes brisées et mâchées.
    Mais à part ce corps énigmatique, hermétique et indépendant, que tout vivant prend pour être soi et le sien, à part le volume de ce fossile évolué qui aspire à la main de Dieu pour avoir été fait, il y a comme un vide, un manque, des inconnues et un creux, avant le grand vidange et le parfait oubli. Je ne vais pas laisser Palmyre ni les pyramides au peuple pour qu’il se rappelle de moi. Je suis un nain virtuel insatisfait. Ayant été un inconnu, méconnu même de moi, un oubli pour les ingrats, un passage pour leur besoin et enfin une ombre futile que Demain effacera. Je suis la créature qui regarde son visage sur le miroir du temps et qui se moque de soi en admirant Celui qui la conçue !
    Avide de savoir curieux, bibliophile pseudo encyclopédiste, je suis devenu superficiel, généraliste à force de m’affairer sur tout, qu’il me faudrait trente vies pour lire tout ce que j’ai acheté comme livres et revues et ce que j’ai envie d’éponger. Et tout étudiant allant dans une librairie, sentirait le même vertige.

    Donner de soi pour exister

    A force de donner, de ne rien prendre ni réclamer, je me suis vidé de ma substance. J’ai soldé mon être qui s’est livré au néant. Ma personne s’émiette dans le chaos. Si je subsiste encore ce peu, c’est une conscience sans mémoire. Ou enfin si, un peu. Ces remords et ces mots qui en restent comme les battements ultimes d’un écho. Avant que corps ne s’épuise, je là son ombre, effilochée et sans relief aplanie. Les rares fibres de cette marionnette n’ont plus de force pour donner à ces reliefs une quelconque dynamique. Les vestiges d’un fossile qui a longtemps combattu, contre vents et marées. Jusqu’à se reprocher de rien comprendre à ce corps qu’il gouverne si mal et dont il a un jour, joui et hérité. Mémoire attardée d’une enfance quelconque, j’ai jailli de nulle part, au milieu de la dernière guerre, issu de la nullité. J’ai germé, comme un petit grain, seul, dans cette argile avec lequel je jouais, non loin de BabFtouh, ses cimetières, ses briqueteries, ses fours et ses potiers !
    Dans une ville antique, délabrée, plus près qu’elle fut d’une bourgade archaïque et d’un quartier, appauvri ! Avec comme force et constance, la patience et l’inconscience, le sérieux d’une timidité, qu’on a longtemps louée, pour me pousser à persévérer. Je me suis vidé à force de remplir les vides tunnellaires. Jactance et petitesse. Non pas complexes, mais assurance d’une dimension donnée. Puis contentement et suffisance. Satisfaction de ce peu auquel je peux aspirer, sans m’aventurer dans les marges et sans intrépidité forcenée. Vagissements vaginaux de vierge nubile qui essore ses premières menstrues ?
    Lâcheté ou sérénité ? Au milieu des entrepreneurs pourris de l’époque où tout était offert à ceux qui savent mettre main basse sur a ville ou le pays ! Je suis resté loin de la foot-ballisation, opium des peuples, de la politique et de tout ce qui peut venir de la cour des grands. Estimant que je milite assez dans l’associatif et l’humanitaire national et de quartier, je ne veux pas inhiber, par civisme, ma citoyenneté tant que je le peux. Je ne veux ni mendier ni corrompre pour obtenir quoi que ce soit. Encore moins m’y m’aventurer quand des consciences s’éveillent pour lutter !
    $Je n’avais ni la volonté ni le verbe et encore moins les moyens, les approches sociales, pour procéder ou y céder, mais j’ai osé et je continue de parler ! Ceux des aventuriers du savoir à la curiosité jamais assagie, m’entendent. Il est temps de conseiller aux Ministres et aux Conseillers de soigner les enseignants qui pataugent dans la grève au lieu de continuer leur formation et d’accepter de laisser tels quels leurs avantages. Ceux pour lesquels ils ont signé avant d’entrer en formation pour deux années. Bourse et contrats doivent être respectés. Comme leur sang, leur dignité, leur avenir et leur intégrité. Merci Monsieur Benkirane de trouver la solution qui conviendra pour sauver ces valeurs humaines, ces maîtres, qui vont s’occuper demain de nos enfants. Amen !
    « Je me suis vidé, n’ayant pu rassasier mon intellect, au point de croire que mon esprit a fui et qu’il ne reste aucune place pour une âme. L’ayant trop réduite ou effacée ! Pour avoir trop tergiversé, me pardonnant mes errements stupides et mes envies, à force de laxisme, comme de par cette bonté que je privilégie envers autrui. » in ‘’ Les chroniques différées de Mme Student ’’.
    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 01 Avril 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Sharon dans la Géhenne . De la quintessence des délits au raffinement des supplices

    Dans la série des chroniques différées de Madame Student

    DR IDRISSI MY AHMED

    Les chroniques différées de Madame Student . Chapitre 28
    Sharon dans la Géhenne .De la quintessence des délits au raffinement des supplices
    Sharon dans la Géhenne De la quintessence des délits au raffinement des supplices Archives 2004

    « Quand hommes et bêtes seront présentés lors du jugement dernier, tenant mon amour à la main, je dirai, mon compte doit être jugé après les leurs. » Jalal Eddine Erroumi

    EXERGUE

    Y a-t-il un moyen de se soustraire de l’engrenage de la violence, une fois qu’on en a été la victime ? La réponse apportée par Shakespeare dans sa pièce Titus Andronicus est sans appel.
    La guerre a ses lois, l’humiliation aucune. Quel crédit donner à ces crânes de contenir un jour une âme, quand dans la vie on n’y perçoit aucun esprit ! La vie a-t-elle besoin de ces carcasses pour élever à Dieu nos Âmes ?
    On est trop terre à terre, pour espérer un firmament meilleur. Notre argile transmet mal la lumière ! Comment croire à l’utilité de ces restes de crânes mis en poussières ? Ces carnivores ne peuvent être proches du Seigneur ! L’Ame seule suffit, sans besoin de faire revenir les corps !

    ENTRÉE AU DIALOGUE

    Dieu, connaît toute chose, et en détail ! L’ombre laissée par les électrons sur l’écran de votre télé, la traînée que celle-ci projette sur le mur, les photons qui atteignent les cellules de vos yeux. Tout ce qui vous rend capable de saisir la lumière, sans que vous en perceviez les milliers de nuances. Toutes les lignes, les formes et les couleurs imperceptibles qui composent ces images qui vous font vomir et détester les guerres. Celles des vieilles querelles de l’Occident. Celles qu’il a menées chez les autres peuples, ou encore cette plaie qu’il ne veut point tarir au Moyen Orient.

    Question pour l’occident moderne de rester seul maître à bord du destin des autres ! De leurs progrès consentis, de leurs crédits conditionnels, de leurs espoirs avortés, de leur culture étriquée, de leurs cultes honnis et bridés. Pour rester seul en tête des conquêtes techniques, civilisationnelles, il est devenu le parangon unique, la voie à suivre, le seul salut sur terre, l’aspect univoque de toute civilisation, oubliant les apports de ces mêmes musulmans, qui furent à la base des sciences modernes et des découvertes de l’humanité !

    Le racisme dénigre et la xénophobie combat cet autrui arabe et moyen-oriental. Lâchant les « ismes » passés de mode, on s’acharne sur l’islamisme qui véhicule l’intégrisme. On en fait un ennemi, après qu’il fut un soldat, un mercenaire, poussé au combat contre le communisme. Des milices de la Résistance versèrent dans le fondamentalisme pour mener les luttes anticoloniales en vue d’accéder à l’indépendance de leurs pays ! Une lutte inégale s’installa, entre oppresseurs cultivés, voleurs nantis, transformés en l’occurrence en civilisateurs, et leurs administrés, des sous hommes, pauvres et misérables ! On fait l’amalgame entre, la résistance, une lutte juridiquement légale, pour avoir été la solution contre le nazisme, et une autre, terroriste sans âme, qui change de combat. On voit des milices, venues de tous les horizons de la terre, mobilisés par une idéologie religieuse et un capitalisme impérialiste, financées, sans limites par le sionisme, prendre la place du colonisateur anglais et recoloniser la terre par le feu et la complaisance pour terrasser ses gens ! La forfaiture n’a pas de nom ! Elle s’appellera ethnocide !

    L’Arabe, voici cet homme, tribu ou nation, que l’on a réussi, par jalousie ou par racisme, à transformer en religion extrémiste, en terroriste barbare, en peuplade arriérée, ou en langue morte. Voici ce sémite, le plus digne d’hériter de tous les antisémitismes de la terre, qui plus est de devenir la cible des ostracismes les plus divers et de personnifier le réceptacle de la haine, et ce à l’intérieur même des populations dont il partage le sort depuis quatorze siècles ! On ressort des arcanes de la géographie et de l’histoire, des clans, par des lectures séditieuses, telles que celles enseignées par les derniers colons. On crée et on revivifie le tribalisme. On ressort ses vitupérations, ses griffes et ses récriminations servent de mobiles à la fronde et aux soulèvements, aux insurrections et aux révoltes ! Hier ce furent les Kurdes, si ce n’est point le Sud, irrédentistes et riches en pétrole. Aujourd’hui les Kabyles et demain quand ce seront plus les secousses telluriques du Rif, ce sera quelle tribu qui s’opposera au pouvoir national ! On magnifie les différences, on en fait des races, au sein de peuples qui ont connu depuis des millénaires la convivialité et la tolérance !

    L’Arabe détesté, même de ses coreligionnaires de toutes les couleurs, vient remplacer les jaunes, les noirs et les juifs, dans la cible confluente des haines. Quand cet autre crime putride du révisionnisme, que certains auteurs européens, aveuglés par la haine et en mal de sensationnel, exultent sur une littérature de caniveau, vilipendant et insultant, l’islam et l’arabe, qui ont du chameau si bon dos !
    Dès lors c’est la spirale auto alimentée, qui se rallume à chaque jet de pierre, qui va des sacrifices aux meurtres ciblés, des « explosions de soi » à celles des bus, vouant aux meurtres terroristes, « gavroches explosifs palestiniens et innocents chérubins israéliens », faisant accroire que le peuple palestinien, inerme, n’a de droit régulier que celui d’attaquer une armée coloniale de Tsahal, suréquipée, fanatiquement portée, sans répit ni pitié, aux exactions belliqueuses les plus barbares ! Kamikazes, résistants ou simples militants, du jeune enfant aux adultes, sont alimentés d’une haine viscérale contre l’injustice et blindés de la croyance en une seule certitude. Celle d’être poussés sans autre issu à lutter pour la Liberté ! Assurance d’un monde libre et juste au lieu de l’asservissement que leur réservent les Juifs libres du monde. Avec la bénédiction aveugle des Etats-Unis, qui se sont imposés comme justiciers universels, et mis un veto définitif contre une paix équitable, basée sur la restitution des terres volées à leurs premiers occupants !

    D’un peuple palestinien, multi cultuel, on aura fait une nation de martyrs, vivant de pauvreté entre l’humiliation contaminante des autres arabes, les enterrements, les pilonnages par navires de guerre et par avions, le ciblage des militants, la destruction des maisons, des arbres et des infrastructures ! Le bouclage d’un pays, ghettoïsé, d’un peuple, pulvérisé par l’exode, brisé et asservi par les embargos, campé plus prés de l’holocauste et des pogroms que du simple apartheid. Meurtres et vengeances, représailles et châtiments, des luttes inégales dans un monde où c’est l’Empereur qui est injuste et qui finance des hors la loi impénitents ! Des lors la spirale de la haine et da la folie incombe aux pays avancé et démocratique, pour être arrêtée, non aux impérialistes, afin que justice et humanité soit faite ! Deux peuples, émérites deux nations, braves et têtus, devraient offrir au monde quelques pages de calme de productivité et de paix afin que cessent les malheurs et les humiliations !

    Dieu voit l’ombre du fils orphelin, qui se réfléchit sur les flaques de sang versées par le martyre de son père ! IL perçoit toutes les noirceurs de sa créature barbare et carnassière, l’Homme ! Ce despote, immolateur attitré, est la source de l’arrogance et du mépris. Il est partout imbu de ses dieux, de son culte, de sa tribu, de ses moyens, de sa force, de sa culture et de sa couleur. Sa proie millénaire est cet Autre alter ego, non moins barbare, mais affaibli, qui représente sa cible préférée, sa haine, son fantasme et sa proie sacrificielle. L’existence se passe à ternir les peuples ostracisés et se justifie à humilier le genre adverse qu’on se fixe à assujettir, à berner ou à anéantir. Que de frères massacrés au nom des différences, au nom des libertés exiguës et des frontières infâmes ! On lui refuse sa religion et son Dieu. Cet Etre Suprême dont les multiples appellations ternissent l’unicité voire même l’existence !
    Les caractères que je vais décrire dans cet épisodique récit de Mme Student, les mots que vous allez y lire, le chemin de l’électron dans les méninges de Sharon, le souvenir oublié de cet Alzheimer qu’est devenu Arafat, vont vous laisser réfléchir.

    Au moment où je terminais ce chapitre, voilà que l’insoutenable fragilité de l’homme et son désir de meurtres, est venue inscrire un martyr dans l’hagiographie des guerres de libération ! Les délires d’horreur dépassent les films les plus horribles et les cauchemars les plus impossibles ! Avec son mépris pour tous, Israël, du moins ses chefs, la tribu de Dieu, perfectionne son abject délire de nettoyage ethnique .Elle qui a failli se voir disparaître dans l’holocauste de la deuxième guerre mondiale ! Pour leurs résipiscences, l’Europe et l’Amérique, l’aidèrent à kidnapper un peuple, à subtiliser sa terre pour l’enfermer dans un bantoustan. Otages décimés au fil d’une guerre de pacification dont elle arrache mille fois la rançon. Des moyens qui lui permettent de lever des armées de chasseurs de têtes d’enfants ! Le meurtre ciblé et préconçu, chef-d’œuvre des crimes prohibés, s’est perfectionné en Israël. L’acte bestial et sa turpitude portent la marque du plus dément des criminels, Sharon le barbare. La passion du terroriste d’état, trouve son fait d’arme en Israël ? Avalisé et encouragé, par les USA, le fils maudit de l’armée ne connaît plus de limites !

    Coincé dans son fauteuil rouillé, le Cheikh Yassine, vient d’être lâchement, odieusement, assassiné par un pervers sournois, un criminel cynique, qui a le courage de l’hyène qui s’attaque aux proies blessées. Martyr d’une paix impossible ! Dotée de moyens aéroportés superbes, l’armée tire ses succès sur un vieillard handicapé. C’est le comble des péchés dépassés dans le fief du Dieu Yahvé! Le meurtre rituel de Tsahal n’est pas simplement politique, il représente un cérémonial religieux. Méditons sur ces fragments pulvérisés du corps éclaté de ce virulent vieillard. Un quadriplégique notoire va nous pousser de la religion à la caricature après un passage forcé sur le drame politique ! Un barbu de 30 kg, dont la langue seule pouvait remuer, va faire bouger les tyrans et les traîner, demain, devant un tribunal et par là devant la conscience internationale.

    Au point que pour cet Etat, sans tête, doté de deux cents têtes nucléaires, il a fallu tirer le moribond à coup de missiles Apaches. Il a fallu procéder à l’aube, embusqués et tapis quelque part, pour le cueillir à sa sortie de prières. Un message de Sion aux musulmans, un avertissement à la Ligue des Pays Arabes, qui ne peut se liguer que contre l’un de ses membres. De la mosquée à la géhenne, il n’y qu’un pas, pour lequel, le monstre de la mort se fait le transitaire et le livreur !

    Les parrains dépassés, par leur immonde créature, Sharon, ne trouvent plus assez de « mensonges d’Etat » pour réguler leur monstre effronté. Face à un monde effrité où règne l’ordre de la haine, Sharon plastronne. Faute d’être une Pax, le Veto Américain, toujours hissé, le protège ! Le message est adressé aux Islamistes et aux Arabes. C’est un défi pour le monde entier, c’est un gage : Il vise Arafat, séquestré et impuissant, symbole dont le corps, à moitié inhumé, pour ordonner de mater la résistance, lui en reprocher l’inaptitude et l’incompétence, afin d’annihiler la représentativité et les velléités d’indépendance.

    Echec complet non seulement des peuples arabes, plus diminués encore est le droit des Musulmans à garder à la Palestine, sa capitale Al Qods, et son mausolée sacré ! Le besoin des Sionistes n’est pas tant d’avoir un foyer étatique pour leur religion, mais d’humilier toute la Nation musulmane, vindicte millénaire sur des gens qui ne les ont ni exploités ni chassés, en colportant des doutes et des amalgames, quitte à réveiller les vieux démons anachroniques des Croisades et charger leurs puritains de protecteurs, Bush à leur tête. Son brain trust lui fait la dictée et lui trace le programme radical. Il fait intégrer : Terrorisme, Islam, Arabe Israël, égalent prise du pétrole et casse des pays forts voisins et de leurs chefs ! Devenus plus fanatiques, depuis l’abominable attaque de Bel Laden, ils se sont décidés à raser sans vergogne, la culture et la fierté des terres arabes et musulmanes !

    La barbarie d’état, la politique des carnages, est la seule expression des joies et des droits, que l’orgueilleuse démocratie sioniste veut enseigner aux Arabes, face aux régimes dictatoriaux du Grand Moyen Orient. Actes coloniaux et assassins, commis au nom d’un extrémisme religieux, faits haine, de racisme fanatisé et d’exclusions, dans la plus étroite, la plus erronée des paranoïas tribales. L’Apartheid le plus sauvage, sous la férule américaine est une reviviscence de la ghettoïsation et des pogroms abjects, que les israéliens ont essuyés sous les russes et les nazis ! C’est à cette « chose », le GMO, que les USA veulent bricoler, un jouet économique à la merci de la verve coloniale d’Israël !

    L’existence de cette haine, amplifiée, revivifiée, cumulée, exacerbée est instrumentalisée par les marchands de canons et de pétrole. D’un espace de rêves, berceau des civilisations, de la vie, on en fait un ghetto ou l’immolation des autres sémites est programmée ! Et le dieu dans tout ça ? Les dieux sont fatigués, surtout si c’est Un seul ! Lassé de supporter tous ces cons qui croient plus proches de Lui, avec leurs fanatismes divers et leurs extrémismes tragiques ! Ses anges sont vannés et ne lui transmettent plus rien de ce qu’ils surveillent et advient sur terre !

    Les humeurs, les idées, les efforts, les événements, la vie, tout est sût d’avance, alors même qu’il ne s’est pas produit ni sorti dans la réalité ! Tout est écrit dans le passé. L’avenir est écrit dans nos gènes. Tout est prédit ! Tout est dit : c’est le passé qui a composé nos gènes. Nos ancêtres chimiques ont pensé pour nous ! Du moins les fabricants de cette argile ! Là, en haut dans ce Ciel qui nous souffle, nous berce et nous aspire, une nouvelle planète vient de naître ! Comme la vérité, elle était là, on n’a pas su la regarder ! Malgré notre farouche credo d’arrivistes sur terre, notre manie de croire tout savoir, de tout vouloir dominer et de continuer à nier ce qui n’est pas encore visité par nos sciences !

    Bref, dans l’antichambre de la mort, le Purgatoire, vous savez ce que c’est, nos héros, et cet affreux antihéros, Sharon, ont étés rassemblés par le Grand Auteur dans la salle d’attente. Non pas cette scénette du Dr Maidoc, où ils avaient été chapitrés, mais dans cette immense prairie où errent sans fin de longues files de revenants. Fantômes sans fin, macchabées trahis, revenant sans chair ni faveurs, assistent impuissants et pitoyables, tragiques et placides comme des parias, à leur Dernier Jugement.

    Il faut dire que Sharon le barbare, la brute indestructible, l’exterminateur extrémiste, le pervers corrompu et cruel, l’assassin sadique, et j’en saute, aura été pour quelque chose dans l’avancée préconçue de cette Apocalypse. C’est sur son appel meurtrier que s’est décidée la venue salvatrice du Messie, Bush, le fils, et de ses Quatre Cavaliers, serviteurs de Sion, pour libérer les terres sacrées ! La fin du monde aura été, un simple dommage collatéral de la guerre du pétrole ! Une bavure de la guerre préventive et prophylactique, un incident de parcours de l’impérative lutte impérialiste contre le terrorisme. « Ces sales bougnoules qui fabriquent des armes sales, qui achètent des armes interdites, qui polluent le climat et empêchent de dominer la terre en paix », comme l’indique la Bible et y invite la Genèse !

    Cette voie, la seule restante aux Résistants de Arafat, pour les irrédentistes du Hamas, pour les accros du Djihad qui se sacrifient et se battent avec les pierres et les armes des pauvres, pour l’autonomie et l’indépendance de leur Palestine ! « Ces petites ethnies moyenâgeuses, qui ne se sont pas résignées à lâcher prise sur les terres bibliques, qu’on leur a volées, ni à noyer leur tribalisme fanatique et chagrin et oublier leur religion rétrograde, dans la modernité tolérante et la mondialisation invincibles ! »

    On les aura vus à l’oeuvre préparatoire de la fin du monde. Ces hauts cadres de la pensée unique, architectes scientifiques de la pensée suprême du Président des Zeta Zunis. De fidèles puritains, riches technocrates, ont été expressément mandatés, depuis la Nouvelle Bible, qui leur sert de Testament et de Livre des Morts, pour influencer les vivants. Ces super ministres et conseillers de la Maison Blanche, avec leurs services de renseignements et de subversion, leurs services de propagande et de désinformation, régissent depuis toujours le Monde Libre, à une guerre près ! Les décisions de la religion, les déclarations de Croisades, les fatwas, servent à ces hommes de mains et à l’intellect des Zélécteurs Zaméricains, pour gérer la « rondelette » planète Terre, sans partage ! Ni avec les Euro-païens ni avec le bloc communiste ! Le contenu des discours, les principes des traités, les idées « traîtresses » du monde, ne se font plus dans la Rome Antique ni au Vatican (Question d’âge, du Souverain Pontife, activement accroché à la Papauté, comme à la vie- Bravo ! -), mais s’ordonnent à Washington !

    Témoignages à l’appui, pour toute chose concernant les preuves matérielles et les credo : de la bourse, à la conquête aéronautique et spatiale, de la guerre d’Orient à la réalité des événements en Irak, ceux de la Palestine, comme ceux de la planète Mars ! C’est là qu’on délivre les psaumes du nouveau mode de pensée salvatrice, de la pensée universelle, unique et inique, et des techniques de mensonge, e langue de bois, de congrès arabes sabotés et reportés !

    VOICI CE QUI SE DIT AU PURGATOIRE

    Mythes, banalités inexpliquées et tabous :
    L’homme vit une tragédie sur terre et cela ne l’empêche pas d’y causer des drames. Entre la mort simple, dite naturelle et les génocides barbares, qui défient l’entendement et l’éthique par leurs cruautés, il y a un paradoxe. Un hiatus entre le religieux et le scientifique, le politique et le culturel pour l’expliquer et les tabous cultuels pour permettre à l’homme effaré de poser des questions !
    Victimes et bourreaux, quelles que soient les valeurs des armées qui les ont opposés, vont se rencontrer dans cette pièce de théâtre sur papier, et se voir face à face.
    La scène, se passe après l’Apocalypse et l’Armagedon, à fin du monde, à quelques lieues d’espace-temps de la Géhenne et du Paradis. Ceci étant dit à ceux qui ne croient pas à l’anéantissement définitif, pur et dur des êtres, une fois morts ! Pour les autres, cette pièce de théâtre est une simple fiction, qui mérite d’en rire, faute de prétendre faire réfléchir ses protagonistes vrais !
    Après un long cri qui bouleversa terres, cieux et mers, allant jusqu’au au fond des atomes, des cellules et des gènes, vint une longue période où tout est resté vitreux et placide, des entités firent leur éveil ! C’est la Résurrection, dont le but ultime est la vérité et la justice ! Enfin !

    THEATRE

    LA STUPEUR ET L’EFFAREMENT

    _ Dieu, que faites-vous ici, Charogne ? Que venez-vous faire dans mon rêve ? Lança Mme Student. Et puis, vous êtes époustouflant dans cette tenue ! Vous faites pleurer bien du monde, mais là, franchement, je n’arrive plus à m’arrêter de rire ! On devrait déclarer cette journée internationale et demander à l’Onu et Bottello de vous sculpter une statue, pour l’ériger ici sur cette grande place !
    _ Nenni, ma Blonde ! Pour me la faire tomber ensuite, comme celle de Saddam Dutroux de Rat ! Non, je suis indéboulonnable ! Et puis Madame Student ? Je vous corrige…
    _ Ah bon !
    _ Mon nom s’écrit autrement, avec un S.H. ! Comme Shalom Halikoum ! Fit-il, narquois, en regard des spectateurs, tout en bombant son torse poilu d’où dégoulinaient quatre rangées de médailles et quelques clavicules ! Mais dites, que venez-vous faire, vous-même, dans état et dans ce lieu ? Et qui plus est, c’est vous qui m’avez ‘’sauté’’…sur ma question !
    _ Plutôt que sur vos bombes ! Ventru de malheur !
    _ Haha ! Haha ! Vous êtes presque nue dans cet habit transparent ! Est-ce par pudeur ou que vous vous décidiez enfin, à oser…à oser…. avec moi ?
    _ Plutôt, sauter sur vos bombes que d’oser quoique sur vous!
    _ Pourquoi ? Vous avez du sang arabe, vieille ganache ?
    _ Pas encore, du moins pas que je sache…Ma mère…J’ai vécu au Maroc…Et avec toutes mes amitiés là-bas…
    _ Hum, le Mahroc de Lyautey… !
    _ Oui…..Mon beau et bon cousin, le Général Lyautey ! La tolérance, l’hospitalité, les potentialités inouïes, les opportunités abondantes, la quête de l’inconnu, l’ouverture aux gens… J’étais amoureuse de lui et de ce pays ! Mais, il n’était pas à moi !
    _ Moi aussi, je suis Général de carrière !
    _ De Fosses communes, oui !
    _ Ne me tourne pas le dos, aimez-vous les uns les autres, a dit ton doux Jésus ! Alors fais un pas ! Et puis, il est fait tellement chaud, que j’ai une de ces soifs !
    _ Pour un homme incompressible, ce doit être une soif d’enfer, inextinguible ! Qui vous restera bien dans la gorge…sacré Ariel !
    _ Veux-tu me désaltérer, l’amie ? Ou ça dois rester, entre toi et moi, virtuel, ad vitam eternam ! A mon grand désarroi, car je suis un homme d’action !
    _ Fort entreprenant, et même au-delà…
    _ Un homme de frictions, ha ha ha !
    _ Lahhla yahyek a salgot el miâra ! Tiens ! Et pour te punir, je vais te tutoyer ! Il doit être parmi nous, le Général ! Je vais le chercher mon bon cousin, Lyautey ! Vieille andouille, il va te montrer de me harceler de la sorte !
    _ Madame est une vamp ! Elle n’aime que son défunt maître ?
    _ Oui, Non ! Je le regrette ! Pas de la façon dont tu penses ! Il n’y a de vrai amour que dans l’admiration !
    _ Je vous admire, Madame Student ! Aimez-moi !
    _ Moi, pas Sharon !
    _ Ça y est, j’y suis ! Madame est une gourgandine…avachie ! Elle s’ouvre et prend son pied…en cachette…pour le prestige !
    _ Comment? Lahla laheqak al wahch al ghaddar ! Ana Lallak Student, bent al âarade wal joude ! Moi, me souiller pour des prunes, avec un ministre corrompu, recherché par les foules, et qui a contracté le vitiligo !
    _ Moi, c’était dans la peau et toi ? C’était platonique, je vois !
    _ Platon, aussi doit être là !
    _ Hé molo, vous allez réveiller toute la myâara !
    _ Pourquoi pas Socrate, Platon, Zeus et toute l’Olympe ? Ariel !
    _ Goddam ! By Jove ! Il est là, lui aussi, avec les demi-dieux et tous les rois, les nôtres aussi, les Louis, les autres, jusqu’à Alexandre !
    _ Putain de que monarques dans ce gourbi ! Faites la queue, messieurs dames ! Ce n’est pas une foire, majestés !
    _ Voyons Ariel, du respect pour les faiseurs de l’histoire ! Ils furent si grands pour finir si futiles ! Mais ce n’est pas une raison pour continuer sur ton arrogance de race supérieure !
    _ Messieurs dames on ne peut pas vous saluer de vos hymnes, tous à la fois ! Mais faites comme chez vous !
    _ Comme d’habitude, fit Alexandre, le plus respecté de tous les conquérants !
    _ Ote-toi de mon soleil ! Fit Diogène, en baillant dans son coin, la bouche comme pleine de la macédoine avalée la veille !
    _ Qui c’est, ces gens ?
    _ Des Grecs ! Ils arrivent dès qu’on leur sourit ! N’est-ce pas messieurs Ulysse et Hercule ?
    _ Hum ! Simple question, et le Mahroc, c’est où déjà, ce lunapar ?
    _ Bordel d’ignare, à coté des grottes d’Hercules, là d’où l’on va au Styx du kif et à l’Achéron des harraga !
    _ C’est un terrain pour les avions de transports ? Fit Antoine, un aviateur, pilote du Petit Prince, qui n’a rien compris au réveil des masses !
    _ La scène de ce drame est le monde, fit la voix de Claudel.
    _ C’est en Afrique du Nord, à 14 km des Espagnols !
    _ Quoi ? Les pauvres Ibères ! Ils sont menacés dans leur chair, les pauvres amis !
    _ Là, plus au Sud !
    _ Alors, c’est tout près de la Rasd ? Ce sont des négro-américains, des marchands d’esclaves, des arabes ? Je vois ce sont des terroristes, des islamistes ! Kif kif, autochtones, bourricots, indigènes !
    _ Ce n’est pas palestinien, en tout cas ! Engage ta rage et va ailleurs ! Laisse mes amis tranquilles ! Ils ne connaissant pas le terrorisme…Ouste !
    _ Hou hou, et le train…Le train de Madrid, Attocha…Les mercenaires marocains de la Qaeda ! Madre De Dios ! Et ceux du GICM maintenant !
    _ Ils ne feraient pas de mal à une mouche ! Ce sont de braves jeunes, ancrés dans la vie, qui pètent le feu, qui mordent à la vie comme dans une pomme !
    _ Une pomme pourrie, à cause de vous ! Dit un inconnu de loin !
    _ Tu vas voir, Arafat ! Je ne suis pas une poire ! Il faut les sanctionner, tous ! Tu vas voir Arafat ! On va prendre la revanche de nos amigos espagnols et venger Ariel Aznar ! On va leur apprendre à ces Maures de…de…de malheur, à faire tomber des gouvernements amis ! Vous allez voir ce que va leur coûter de casser le jeu des urnes en plaçant des bombes dans les trains ! Sale race ! Et je ne suis pas raciste, les bougnoules, c’est une simple expression politique !
    _ Mon Dieu ! C’est infernal, tu délires en majuscules ! Où est Arafat ?
    _ Même s’il n’est pas là, je ne le reconnais pas ! Il est la cause de tout ce merdier ! Enfonça Sharon !
    _ Tu divagues et tu te répands dans l’erreur paranoïaque !
    _ Pour Israël et pour moi, il ne suffit pas d’être fort, il faut être fou ! On peut pousser là aussi, nos terres !
    _ Dans la folie ? Fit Student stupéfiée !
    _ Et puis, avec la Mondialisation, tout est à nous, tout est permis ! Halal, de retourner sur nos terres ancestrales du Maroc, notre patrimoine et notre nationalité marocaine…Et de nous y investir, librement, de tout notre argent, dans de nouvelles colonies ! Et plus, on va retrouver nos saints pour la Hilloula. C’est une forme de pardon des deux côtés de la Méditerranée.
    _ C’est dans la Bible, il est donné aux hommes de procréer et de coloniser la terre !
    _ Un pardon à leur faire pour les aider à dépasser le terrorisme et à le combattre, en vue d’oublier la terre, pardon la haine ! Et surtout, d’opter pour la démocratie au lieu du terrorisme !
    _ C’est bien vu !
    _ De longue date ! Madame !
    _ C’est politique et démagogique, c’est cynique et machiavélique ! C’est le degré infini de la supériorité. vous devez avoir dépassé le Nirvana avec idées aussi nobles et si transcendantes ! Se moqua Mama Student.
    _ Qui plus est, nous avons un demi-million de Juifs en Israël, qui tiennent à récupérer leur pays d’origine et leur nationalité !
    _ Partout où ils rentreront ! Fit Maidoc.
    _ Le passé antérieur se conjugue aussi au présent ! Faites ! Faites ! Peut être, s’il y a de l’espace, on peut ériger un grand mur ! Et leur demander de revenir….seulement les jours de souk ! Dit Student.
    _ Qui çà ?
    _ Les Marocains, arabeurs et beurbeurs ! Ils sont tous quelque part…Harguine !
    _ Harguine a Sidna, harguine! Harguine, a Sidna harguine
    _ Qui c’est qui parle ?
    _ Le Chœur !
    _ Je ne vois aucun cœur ici ! En tout cas, pas chez vous Madame ! « Tu m’as fait tourner la tête », mon refus à moi, c’est toi !
    _ Khlass ! Y’en a marre ! Tu ne plus parler, sans arrières pensés ?
    _ Ce sont des pensées pour devant ! Passons puisque tu ne veux pas passer ! Je ne comprends pas qu’ils réclament le Sahara ! Rares sont ceux qui y restent, parce qu’ils aiment leur pays ! Ils sont plus nombreux dehors que nos Juifs !
    _ Chez eux, ils en ont déjà un mur qui les sépare des séparatistes ! Oui, sur ce dossier, c’est votre primate de grand frère américain, qui s’en occupe ! Il veut leur faire la paix avec leurs riches voisins !
    _ « Je ne laisserai aucun Algérien mourir pour le Sahara et pour autre chose que l’Algérie ! »
    _ Qui c’est qui parle la Student ?
    _ La voix électorale du Président Boutef !!
    _ Qui Tef ?
    _ Bouteflika ! Tu n’as rien à craindre, ils resteront tranquilles envers toi aussi !
    _ Oué, madame Student, c’est mieux ainsi avec des Algériens occupés par leurs Afghans et leurs urnes. Ailleurs, des fils de présidents arabes sont assurés d’hériter à leurs monarques de pères et de continuer à régner, au lieu de nous faire la guerre des nerfs ! Qu’il leur foute la paix, le frère Bush ! C’est plus sûr de pomper en paix le pétrole et l’argent!
    _ Votre ami Bush tient à leur faire signer une paix des braves !
    _ Bessif ! Signée au noir !
    _ Au quoi, comment ?
    _ Au pétrole ! Pas au rouge, sang ! Comme, je devrais te prendre, Mademoiselle ! Pour les pomper en paix ! Quitte à leur vendre des armes, avec le prix qu’ils auront obtenu de leur pétrole !
    _ C’est ce que je vous ai dit !
    _ Que je te prenne de force ? Bessah ? Tu aimes, faire sado-maso, cuirs et lanières !
    _ Non, arrête, on nous voit ! je vous ais dit qu’on doit s’ingérer, à titre humanitaire, pour faire de force la paix !
    _ C’est ça ! La guerre imposée par les forts pour faire la paix entre les petits !
    _ Mais, si les canaques retournaient leurs armes contre nous ?
    _ Des armes contre qui ? Contre Israël ? N’y pensez plus !
    _ Aïe, a yemma di baba ! Je ne tolérerais pas ça ! Vite, vite ! Un avion, il faut aller chez Bush à Washington, au Congrès, au Sénat, leur dire et leur crier de faire machine….à sous… en avant …
    _ Et machine de vente d’armes en arrière !? Fit la dame pour le piquer !
    _ Des armes de destruction en or massif ! Hahaha ! Nous somes les bijoutiers de la politique !
    _ Des jouets qu’ils ne pourront jamais étrenner ! Qui coûtent très chers et quand ils deviennent menaçant avec, vite on les leur casse, ou on les leur reprend !
    _ Le Tammouz et le Tabriz…Comme vous, avec les Iraquiens ! Fit la dame de cœur.
    _ Brisées, leurs usines nucléaires, dans la matrice…
    _ Par votre aviation !
    _ Ils s’en souviendront de vouloir menacer Israël et d’oser le dire à leurs foules folles ! Et merci de nous avoir livré les plans, les franchouillards !
    _ Parlons de nos Maghrébins….
    _ Pourtant, avec leurs frères et voisins, ils ont tout pour être unis. Le copinage avec les Zéta Zunis, la tradition de la France de ce Shirrac et sa franco-cacophonie, les langues dialectales, les langues beurbeurs, les langues mortes, la mer morte…
    _ Non, ça c’est chez vous ! Vous partagez la mer avec vos frères palestiniens ! Mais aussi le mur ! Et le fleuve Jourdain, qui arrive sec pour eux !
    _ Ikh ! Je n’ai pas de frères de ce genre ! J’ai tué leur mère ! Leurs chefs !
    _ Hou…Notez ô vous anges qui savez écrire !
    _ J’ai tué leurs mères ! Leurs chefs ! Ne me coupez plus la parole ou je vous la coupe ! Plus de balises, plus de lignes rouges ! Quiconque, chef de merde ou Zmer, me tue un Juif est une cible à tuer ! Plus de langue de bois à ce sujet et qu’ils se le tiennent pour dit, tous ceux qui président encore ! J’ai tué leurs mères ! J’ai tué leurs pères !
    _ Œdipe fait général ! Ils ont aussi, en commun, la langue du colon…
    _ La colique ? Ils pètent !
    _ Et puis, soyez sérieux, gros goule ! Ils partagent le Coran, la langue di Coran, pour s’unir !
    _ S’allier, se rallier dans la leur de reli-gion… ?
    _ On ne dirait pas !! La religion « des plus cons » ! Ha ha ha ! Salut Huelbecq, Taslima et les autres….
    _ Ils ont des intégristes, des extrémistes…Mais, ce ne sont pas les seules religions dont les fondamentalistes exagèrent pour produire les extrêmes ! Il y en a tout autour et même en politique…Sharon, pour utiliser les religieux et monter aux élections…Et ça, tu peux en témoigner, Ariel, pour moins que ça, ça pétarade !
    _ Alors ils devraient faire entrer l’Espagne avec eux ! Au train où ça pète, comme chez eux !
    _ Comme, ils ont des Sahraouis…en commun !
    _ Hou, les copieurs, le Marché Commun du Sahara ! Comme notre Grand Moyen Orient si cher à Frère Bush !
    _ Chacun a ses plaies ! On se demande ce que vous avez encore d’oriental ? Shar !
    _ Nous avons le pétrole des voisins, nous avons l’amour des américains…Qui nous le transforment en aide pour Israël ! Nous, nous avons nos réfugiés, nous avons nos refuzniks, des Pâle-estim-iens, qu’on n’arrive pas à exporter !
    _ Vous dites exploser ?
    _ Non Expurger ! Loin, loin ! Je te dis des Palestiniens qu’on n’arrive pas ni à exporter ni à chasser Ni à décimer ! De vrais lapins ces arabes …Il doit y avoir un moyen pour les fourguer aux Européens, pour leurs organes de remplacement et autres pièces détachées !!
    _ Allez Sharon, poursuivez le raisonnement…..
    _ Oui, madame Student, la prof interminable de notre cher Prince David Salomon, le 60ème !
    _ Tiens tu te rappelles ! Alors un bon point pour toi, le si bon élève ! Il est dommage que tu ne sois cannibale ! Etant le plus sanguinaire du Guinness des assassins !
    _ Je veux manger plus que ça ! Grrrr, toi par exemple, vieille chipie à l’affût de mes moindres expressions, pour psychanalyser le fond de ma culotte et mes pensées intimes !
    _ Tes pensées intimes, tu peux les garder à l’ombre ! Char, c’est pour avoir liquidé la Palestine ? Gommé un pays et ses gens ! Torturé, dans l’impunité !
    _ Hé ? Çà des gens ? Je n’ai pas avec qui discuter…Ce ne sont pas des gens !
    _ Tu me rappelles ton ambassadeur à Paris, dans ses déclarations perfides devant une presse plus complaisante et sournoises encore ! Inutile de répéter son nom, c’est déjà un traumatisme de se souvenir du tien ! !
    _ Oué ! Celui-la il est bon je ne veux pas le rappeler ! Attendez, je reviens et je poursuis mon raisonnement
    _ Va, résonne !
    _ Et indirectement, tu as vu, on a eu l’Irak ! Et à l’œil ! L’Irak nous menaçait, alors on lui met trois guerres dans le cul pour le prix d’aucune !
    _ Pardon !
    _ Je suis un pacifiste !
    _ J’en ai toujours douté !
    _ Et non seulement on abat les Arabes, mais on tait les Moslems, de Tanger à Djakarta ! Et leur putain de civilisation avec ! Chose, que vous Chrétiens, depuis quinze siècles, n’avait jamais pu achever ! Allah, pschitt, vive Yahvé !

    LA CIME DES INCOMPETENCES

    _ Et, avec quel culot !
    _ On m’enlève Satan Hossein du regard… On m’enlève Al Qaeda du regard, on me laisse gentiment balayer les terroristes de la pensée ? Sans aligner un seul soldat israélien ! Moi, j’économise mes hommes ! Sauf ceux qui tombent malades ou meurent de honte !
    _ Booof !
    _ Que c’est joli ce Booof dans ta bouche ! Répète, Mamie !
    _ Je disais donc, Ariel, que ces Maures…
    _ Ah, ils sont bien morts ! Je le constate, je l’avoue, vous êtes mes témoins ! Je suis le plus producteur d’arabes morts ! Si les écolos en sont jaloux, à leur place, leur Ligue d’Arabes, à la noix, elle est morte ! Grâce à mes conseils et mes entrées chez Son Excellence l’Anzine El Abidine !
    _ Ben Ali ! Tu lui as fait peur ? Si Arafat tombe ce sera la faute du Zine de Tunis !
    _ Indirectement, et gentiment…
    _ Encore !
    _ Ma dame, donc, j’ai fait phoné à Bush Fils, qui lui, a bipé au Zine pour lui apprendre à faire gaffe aux piments ! C’est mauvais la harissa ! Tu sais !
    _ Passons, ils ont, disais-je, les Nordafs, l’islamisme, le terrorisme, les langues tamazight, le dialectal, les films égyptiens, les danses du ventre, leurs secousses du ventre…
    _ Pardon ?
    _ Leurs secousses de main, le couscous du jour, les salamalecs tojors, les mets épicés…
    _ J’adore !
    _ J’adore les mains épicées des Fatma…Ch’est shaud ! La Shtudente ? Vous m’excshitez ? Rien qu’en vous parlant de çha Mamie ! Ch’est le pied, Mamie, je vous jure !
    _ Qu’est-ce qui vous prend ?
    _ L’extase, je sublime, je fonds
    _ Vous êtes devenu un satyre !
    _ Non votre humble martyr ! Vous allez m’avoir sur la conscience ! ça vous perdra, dans l’au-delà !
    _ Retenez-vous ! Vous ne devez pas faiblir ! Même pas devant une femme ! Ce n’est pas de vous, Shar !
    _ C’est le paradis, pour moi ! Tout pour moi ! Moi pour moi ! Toi pour moi !
    _ Je ne voudrais pas t’y retrouver !
    _ J’exulte, touchez-moi !
    _ Descendez de votre septième ciel, mon Dieu ! Les orgasmes interdits sur la place publique ! Non, non !
    _ Touche pas à Ma Pote ! Osa Arafat, qui haletait dans un coin …
    _ Je fonds ! Ana kane miiit !
    _ Ôte tes mains de là !
    _ C’est la quintessence des joies !
    _ Avec toi, Sharon, c’est le raffinement des supplices !
    _ Hezounii !
    _ Tu es un type borné, un monstre ! Secret, jaloux et renfermé !
    _ Qui a dit sha ?
    _ Aïcha Qandisha ! L’incube !
    _ Oué, je suis « un monstre sacré » ! Ouaêr, khatar ! Tu entends Arafat, prix Nobel de mes deux, ce qu’elle dit de Moi, la Prof !
    _ Tu es lourd, machiavélique, cynique ! Pas moyen de faire de la géopolitique avec toi Sharon ! Même pas dans l’Au-delà ! Reprit Arafat. Mais, je te vois bien comme fossile ! Un épouvantail, bétonné sur ton mur pour apeurer les curieux ! A chaque dix mètres sur toute la terre : là où il y a des Arabes qu’il faut exterminer par la peur et des Moslems à humilier par tes affronts !
    _ Parce ce que maintenant avec le Mur…Béton ? Hein ! Hermétique ? Hein ! La muraille qui nous sépare des kamikazes, on est dans le paradis ! Sauf que les limites de la Terre Promise, nos horizons, se sont un petit peu bridés !
    _ On s’est un peu beaucoup bloqué soi-même ! Le tribut de la démocratie et de l’éthique ! Se moqua Mme Student !
    _ On ne pourra plus aller aux terres promises de Baby-alone, faire quelques petits exodes, par ci par là ! Ni faire quelques descentes, historiques sur les Philistins, encore moins de sorties pour les achats, plus aucune possibilité de voir le bûcher de l’holocauste de Abraham !
    _ Votre ancêtre irakien ? Il a échappé au bûcher. Vous ne verrez plus rien ! Et puis les musées ont tous été volés ! Le pétrole a tout fait flamber !
    _ Oui, nos racines d’Irak ! Nous laisseront-ils les Amis-Ricains, augmenter notre périmètre de marche et installer un autre Mur des Lamentations, de Damas à Bagdad !
    _ Abghoudou bi baghdi lakoum Baghdada al bariha wa Arihata al youm !
    _ Casse-toi Saddam ! Va te raser ! Tu es devenu poète ?
    _ J’erre comme un martyr ! Roi déchu ou poète en désamour, quelle est la différence, quand la nature vous tourne le dos ?
    _ Allah ya salam ! Sortit Arafat, qui seul avec Student, l’avaient sur le tard, compris !
    _ Balivernes ! Continua Sharon. Juste, on va juste établir une réplique du Mur, en face de l’Iran, pour bloquer les Barbus, les Afghans, les Talibans, les Jaunes, les Rouges…Et pour que Israël, rendue à ses limites prophétiques et commerciales, puisse protéger le monde libre et démocratique !
    _ Comment ? Mais c’est pernicieux, c‘est sournois, ce que vous dites-là ! C’est vous qui dictez leur politique à vos Amis Ricains ! Je ne savais pas votre degré de perfidie si fécond !
    _ « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. » ! S’aventura Bertold Brecht.
    _ Ah zaêema ! Vous faites semblant de méconnaître la destinée ! C’est un projet divin ! Juste pour compléter les visions de Yahvé, votre Dieu et le nôtre ! Pour faire pénitence ! Prendre d’autres terres, aux autres, afin de les offrir à Yahvé ! Et puis faire pénitence ! On est là sur Terre pour faire les louanges de Yahvé !
    _ Vous ne pouvez pas faire pénitence, deux fois, sans tous ces déplacements, tout azimut, ô peuple de touristes ! Et laisser les terres à leurs proprios !
    _ Non, ça on ne sait pas faire ! Ça, c’est hamesh, tabou ! Jamais les terres des autres, c’est péché ! Ni l’argent des autres, ni les femmes des autres ! Ces trucs là, ne nous attirent pas. On ne pratique pas les jeux interdits !
    _ La jalousie est un vilain défaut ! Le mensonge aussi !
    _ Je sais, ce n’est pas cachère ! Fit Sharon.
    _ Un péché capital, Sharon, comme le meurtre programmé, les assassinats, le terrorisme d’état !
    _ Merci ô ma célèbre puéricultrice de notre cher David Salomon le 60 th ! Rajouta Sharon.
    _ Pas puéricultrice, préceptrice !
    _ Vous êtes dans les impôts, aussi ?
    _ Merci, de votre témoignage approximatif et votre connaissance approximative de mes fonctions auprès du Prince David Salomon ! La culture, il faut la laisser aux autres départements ! Vous Ariel, maniez seulement les armes, vous n’avez guère de temps à livrer aux délires culturels !
    _ Israël, c’est la culture des luttes !
    _ Quand cultivera-t-il la paix ?
    _ La paix c’est une nuisance de l’économie, un frein au progrès et une entrave au bonheur de l’humanité ! Jamais la terre n’a vécu en paix ! Ne soyez pas utopique madame La Student !
    _ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs économistes !
    _ Dites la vérité, l’histoire des fossiles, de carnassiers
    _ Comme Bush, Sharon et Bil
    _ L’Histoire n’enseigne-t-elle pas que nous vivons dans une nature où la lutte à mort est une solution de continuité permanente ?
    _ Israël n’aime pas les jaloux ! C’est que ça fait un peu exigu, quand même pour un grand peuple biblique qui a tellement d’ambition et que Yahvé a préféré aux autres ! On aime, la paix, la tolérance…On se défend !
    _ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs historiens ! Reprit la studieuse madame Student.
    _ Surtout ça, et à nos dépens. ! Cria Arafat !
    _ Qu’ils nous donnent sans guerre, ni menaces, ce Yahvé nous a dit de leur prendre ! Et vous verrez, qu’on changera de métier, on ne fera que des affaires du commerce, de la joaillerie, la haute couture, la restauration, les médias, le ciné ! Voyez-nous en Amérique, ce qu’on leur apprend à faire ! Au Canada, en France, en Espagne….partout !
    _ Mais vous étiez « partout » chez vous, dans tous les pays du monde… C’est vous qui préférez depuis des millénaires, émigrer, sinon partir. Errer, et une fois arrivés quelque part, vous vous enkystez dans le radicalisme religieux.
    _ « Le harrag est un animal mal informé, qui pense qu’il deviendra meilleur dans un autre nid que le sien » ! Lâcha à peu de choses près, le chantre Tayeb Saddiki.
    _ Non, c’est le contraire, La diaspora, c’est nous pas les Zmagrias ! La connaissance des autres, c’est Nous !
    _ Vous vous emmurez dans vos communautés, vous vous marriez entre vous au sein de vos communautés fermées ! Des communautés hermétiques, cimentées comme des clubs maçonniques, radicales et xénophobes comme le klu klu klan ! Ne me parlez pas de la rigueur des autres communautés !
    _ Et là, je ne te laisse pas aller plus loin…Pourquoi je t’aime, moi ? Tu es bien différente de moi !
    _ Lâche-moi ! Bas les pattes !
    _ Ha hna Lalla ! On est coincé entre les peuplades, sauvages, arabes, terroristes, assassines, extrémistes, fanatiques. Comprenez nous un peu ! On a besoin d’un espace vital ! Et ces bougnoules qui puent la richesse et qui pestent le pétrole ! Ils nous agressent et nous narguent ! Il n’y a qu’à les voir avec leurs gros ventres !

    DIALOGUE DE SOURDS, COMME SUR TERRE

    _ Sharon ! Tu t’es un peu vu ? Ventre de Dieu !
    _ Anathème, parjure ! Apostat ! Moi, moi, ma main sur le poitrail, je le jure, c’est le Graaas-de ! On ne peut pas comparer ! Ils n’ont jamais tué personne, avec éthique, dans des guerres régulières, ces….
    _ Ce sont des gens honorables… !
    _ Des gens ? Ces sémites involués ? Ces Zarabes ! Ils sont nés riches ! Putain d’Abraham ? Qu’est-ce qu’il a fait comme conneries, le pater noster, pour nous laisser, sans héritage aucun, avec ces cocus de bougnoules !
    _ Vos cousins !
    _ Les vôtres ! On devrait refaire l’histoire ! Hein madame l’encyclo-pédante !
    _ Pardon, mon Général !
    _ Pourquoi pardon ? C’est notre mère, Sarah, qu’il aurait du faire habiter près des sources de pétrole ! Abraham ! Abram ! Ils ne méritent pas, ces sales fils de la noire boniche !
    _ Pas raciste pour deux sous, le brave saigneur ! Repose en paix vénérable Hajar !
    _ Merci de vos flatteries, qui ne sont que des louanges méritées à l’endroit de mes valeurs reconnues de chef militaire historique !
    _ Et là dans les rangs, la Madame et vous le Gros Lard, taisez-vous, un peu ! Vous dérangez Le Bon Dieu et ses anges !
    _ Ça va, ça va ! Toi, le garde-chiourme, pas d’impudences ! Tu as affaire à un Général ! Un peu de tenue !
    _ Oui on sait qui tu es, tu vas passer chez le Procurateur ! C’est toi qui a accéléré l’Histoire et avancé la fin du monde d’un million de millénaires ! Au point de nous prendre au dépourvu !
    _ Haquili, haq awa, âl malaïka !
    _ Ah bon ! fit la Student étonnée !
    _ Pas de répliques, dans la foule !
    _ Dites le aux secousses telluriques ! Lâcha le gros mal élevé de général ! Au point de vous prendre au dépourvu, c’est beau, c’est vous qui savez tout ! Et sur qui on peut compter ? Je vais me plaindre plus haut ! A votre employeur, pardi ! Ce sont des fautes professionnelles !
    _ Taisez-vous !
    _ Pas d’impolitesse, messieurs, je suis Sharon, l’Antéchrist !
    _ Mais ici, monsieur Ariel, on perd son grade, vous êtes égaux ! Pas de privilèges ! Dis le à ton Prince !
    _ Mamie, ces gens dans la file, ils sont cuminiques, comme des Arabes ! Ils indisposent tonton Sharon ! Il faut les écraser comme le cumin pour que ça dégage des odeurs !
    _ Ariel, tu vas commencer à gonfler !
    _ Y a donc de l’espoir !
    _ Tu sais où l’on est, maintenant ? Ou, dois-je te réveiller ?
    _ Chez, vous, au Palais d’Eté du Prince d’Israël ! Mamie ! Mais qui sont ces gens dont on perçoit les voix !
    _ Oui, il fait chaud, ça crame, et tu as fondu !
    _ Ma copine va aimer ! Je suis plus mince, c’est vrai, j’arrive même à voir mes réactions…par transparence !
    _ Oui, tu te réveilles d’un long sommeil…D’un coma arabique ! Mais tes basics instincts, ça promet encore !
    _ Je ne suis pas érotomaniaque…Mais il m’arrive de bander mon arc et de décocher quelques flèches, sans voir d’où ça sort !
    _ Oh, je ne parle pas de ton truc ! Le bidule doit être totalement incrusté dans la graisse, enfoui quelque part au fond de ta conscience ! Je parle de ton instinct de conservation : c’est là où tu prends ton pied…dans la fange des bains de sang !
    _ Basta ! Student, qu’est ce que je fais là, perdu dans ce lieu méconnu ? Au milieu de ces foules d’ordures ?
    _ Pardon !
    _ De ce tas de types dangereux…ces foules impossibles !
    _ Nous ? Dirent-ils tous en chœur, dans un brouhaha qui déclencha, tel qu’il déclencha une tempête de sable invisible !
    _ Oui ? Parmi ces inconnus, bref ! Au lieu d’aller à la Knesset donner le compte-rendu de la mort de Arafat ?
    _ Wa ma qatalouhou, wa ma haraqouhou, lakine choubiha lahoum ! Il avoue notez, messieurs ou mesdemoiselles les anges !
    _ Pourquoi ou ? S’enquit madame Student !
    _ Parce les anges n’ont pas de sexe ! A lamâalma !
    _ Pourquoi avoir un sexe, si l’on vit constamment au septième ciel ? Firent, dans un ravissement extatique, général et contagieux, les anges de service, qui sont de faction dans la surveillance de la Place de la Résurrection !
    _ Wa ma qatalouhou, wa ma salabouhou, bal choubiha lahoum ! Wa ma qatalouhou yaqina !
    _ Qui a dit ça ? Qui c’est, celui-là, madame Student ?
    _ Moi, je suis l’âme de cheik Yassine ! Je cite pour moi et paraphrase pour vous le Coran ! Je me suis réveillé, entier, jeune et sain ! Saint ! Conscient de mon conflit avec tes roquettes. Je me souviens de ce deuxième jour de printemps, après les prières d’al Fajr ! Ce matin traître du 22 mars 2004, où tu as tué de sang froid, 12 hommes, un vieillard et sa chaise !
    _ Qu’est ce que 12.000, devant le poids de 120.000 escomptés et des 2 millions planifiés ?
    _ Rien que des humains qui ne peuvent se défendre ! Fragiles comme les poussières que les composent, fragiles comme la terre que tu nous arraches…
    _ Et qui c’est, ce con encore, madame Student ?
    _ Si vous ne reconnaissez pas votre ennemi public Cheikh Yassine, c’est votre ennemi particulier juré, Arafat ?
    _ Arapschitt ? Mon ennemi juré ? Il est fait, Arafat ! Canardé jusqu’aux oranges ! Ara-foutu !
    _ Et lui, Monsieur Sharon ? Là, derrière le monsieur, très beau, qui a des ailes transparentes et roses sur le dos !
    _ Lui ? C’est un illusionniste ! Celui-là, il n’est pas vieux ! Il est bon teint, il est bien rasé, il est beau, il ne peut pas être Arabe ! C’est le prophète Joseph
    _ Qui m’a appelé ? Ô gens de mes douze Tribus ?
    _ Ou Moïse ? Il en a de l’allure, dans votre film !
    _ Aron, mon frère, qui m’a appelé ? Peuple de Judée et de Samarie ! Achetez les photocopies de mes tables des lois ? Relisez la table des dix commandements !
    _ Moïse ! Garde tes amulettes pour Pharaon ! Si tu t’étais fait la sœur de Pharaon, tu aurais été roi à sa place ! Fit Aron, à son frère, Moïse ! Notre destinée, fils de ma mère, aurait été autre ! Notre Nation aurait supplanté les égyptiens pour toujours ! Au lieu de nous déstabiliser depuis cinq millénaires et nous faire errer dans les déserts et depuis, dans tous les pays du monde !
    _ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Je n’ose répondre de peur que ce rêve ne soit vrai ! C’est vrai que Moïse vend une table de commande pour dix amants ?
    _ Osez, osez Seigneur, votre esclave ne peut que vous assouvir ?
    _ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Qui est cette dame, qui me trouble par sa beauté et dont la voix est si charmante et tellement ensorceleuse ?

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    EPITAPHE AU LION DE MOGADOR,
    ODE A SI TAÏEB SEDDIKI ET CONSORTS.

    Je voudrais offrir au Lion de la scène, le génie qui est parti dormir, sans jamais mourir, ces quelques sentences et ces petits mots.Une élégie, un cantique sans rimes.

    Si les arts, l’écriture et la peinture, ont de toujours des commanditaires, des amateurs de parmi les mécènes, les rois et les hommes de culture, occis par la facilité locale et la bien pensante indigène, le cinéma périclite et le théâtre se meurt ! Notre ignorance, notre pauvreté en la matière, sont de leurs ressorts, comme sur les desks de nos régisseurs. Ils s’y affairent et ahanent et on sent leurs efforts.
    Mais pitié pour les instits marcheurs, les docteurs qui se sont rangés, les malades et les mourants qui restent dehors, malgré l’invasion des mercantis et des marchandeurs. Le socialisme pousse des siens vers l’extrême opposé et l’extérieur.Martyrs de leur évolution contrite, ils gèrent contre soi et les leurs les affaires. Et s’ils cèdent aux impérialismes divers et ce depuis l’été, le pays a besoin, pour ses engagements, de le faire ! Est-ce pour cela, Si Taieb que les saisons nous tournent en ridicule ? Et qu’on arrose et qu’on chauffe en hiver ? Une impasse, une punition, malgré nos prières surérogatoires et de bon cœur ?Certes pas messieurs.

    Le Purgatoire manque d’imagination et d’eau. Non point, on se démène ! On se déchaîne on invente, on crée. Onpulvérise nos raccords ! On a le vent en poupe et le radieux soleil est apprivoisé. Le Maroc avance, en train TGV ou en TNR. Vers la sécheresse, tu ne le vois pas ? Non, l’espoir est de mise et les pluies viendront sauver l’année. Si tout est devenu sec, on ne sort plus, le soir pour voir, quoi que ce soit, depuis longtemps. Les télé nous ont assagis et sédentarisés. On se terre. Question de mode ou de flousses ! Le théâtre est at home ! Plus de théâtre, c’est dépassé ou quoi, a Si le Maâlem? Plus de planches de salut. On manque de pièces nouvelles et on est à la diète, sans Mercie. Et pire, chacun est agrafé enkysté, muet ou bavard, à son phone en solitaire, enchaîné. Dès lors le théâtre, tu peux l’emporter !
    Mais si on cherche de parmi les causes de ces replis, j’en retiens une. On est ivre des pièces dépassées, de vos pièces de théâtres, ressassées ! Devenues comme le vin ancien, des labels d’icônes ? Des étiquettes qu’il faut préserver ! On nous les remplace par des délices qui déchantent, incongrus pour les fêtes. Indigestes,rasoirs, surpassés, des motifs de vomitos et des délits assommants surconsommés.Des délits d’ivresse, as-tu dit Seddiki ?

    Bourrés de bourrages ! De sommeil s’entend, toi qui crinière aux vents, sur le vertex impérial, blanchie, tu irasdécouvrir, ce que cache le sous-sol des planches. Là médusé tu verras, comme augures et pythies, des prophétesses et des déesses. Bonnes à faire jaser sur tes scènes ! Mais qui jouera leurs rôles, sans toi pour les diriger, pardi ? En les instruisant, en les amusant, en nous faisant rire et réfléchir ! Parfois, de plaisirs jouir et taper…des mains. La bande débandée, s’est éclatée ! Kana aboukouma li Saliha. Wa kanateoummoukouma Saliha !

    C’est de toi Taïeb ou de madame Student ces mots ? ‘’J’aime les gemmes et en tant que femme, les camées’’. Ça va mieux, sans le dire. Camées, elles n’ont pas besoin de cadeaux. Elles deviennent utilitaires en silence. Taisez-vous les femmes ! Pas d’insinuations inutiles. On ne va pas l’incinérer. On l’encense, le manitou, on prie sur son âme éternelle et on l’enterre, selon le modus operandi.

    Nous célébrons un mort. Prier sur un homme. Et un millier de gens, de parents et de fans, respectueux, te conduisent là où tu sais. Le cadeau, l’offrande est en elles. Pas de trivialité. Il a été un père admirable, un artiste, un lettré, un homme plein de sens, admirable, aimé et respecté ! Nous ne mentons pas à faire ton élégie.

    Dieu, le Créateur, n’a pas besoin de se rassurer sur nos crédos. Dieu n’a pas besoin de se révéler à nous. Il est en Ses créatures, dédié et dédicacé. A Lui l’âme et le miracle des corps et de la vie. Face à notre intelligence et notre conscience, face à nos sens restreints et rabougris, il y a la vie dont nous ignorons les repères. Et face à nous, de tous les côtés, il y a tout cet univers qu’Il a fait. Un cosmos,sans limites,qui nous défie d’en connaître les origines. Surtout celles du Concepteur, Celui qui les a faits.

    Mais, est-il resté dans ses plafonds, ces portes et ces lits qu’il a façonnés, le menuisier ? Je parle de My Othmane Oudghiri, le maître de Si Taïeb Laalej ! Le scénariste reste-t-il, comme l’auteur sur ses planches et dans les théâtres et les décorsqu’il a montés ou sur lesquels il a agi ?

    Dis-moi si Taïeb Seddiki, toi qui vient de partir dans le Barzakh, tu m’entends de là ? Je ne parle pas du corps, offert à la terre comme l’ultime acte de ta dernière scène. Le clou planté sur la porte de la maison cédée, selon l’anecdote asinienne est un pari. Uncorps cloué, non pas sur une croix de bois, mais sur une porte intergalactique, la Terre.Et puis, si l’homme peut habiter dans les maisons qu’il fabrique, la Déité, Elle, n’y est pas consignée ! Si mon père ou mes ancêtres, sont en moi un peu, comme ces gènes ataviques et irrédentistes, qu’a-t-il l’objet de lié et de physique avec son illustre créateur ? La signature en bas du tableau !Est-elle le tableau ou le corps et l’espace de l’âme, l’habitacle, de celui qui l’a peint ?

    Ou,que reste-t-ilchez certains humains,comme vestigesde leurs ancêtres ? Colons, impérialistes ou tyrans, martyrisant les peuples, opposant les pays et déchirant, ostensiblement et sans voiles,de nos jours mêmes, de prestigieuses nations ? Des bêtesimmondes et c’est péjoratif pour celles-ci, comme qualifiants injurieux et argument ! Des humanoïdes, civilisés ou pas, démocrates ou fascistes, gênants de par leurs tendances abominables et criminelles ? Dites-moi les Taïeb-s, que dis-je là ?
    Nos contemporains méritaient que vous en fassiez, les caricatures charitables ! Des tragédies, à leurs mesures, de pirates, de monstres et de corsaires ! Des comédies pour les maudire, les médire ou les corriger simplement ! Les apocryphes inassouvis, les tyrans aux fausses tendances, religieuses ou démocratiques, fallacieuses et faussaires, les entités bestiales sanguinaires, aux mœurs antédiluviennes fossiles ? De qui tirent-ils les gènes ou pire encore les ficelles et les armements ? Du hasard, le destin de Dieu, (hacha li Allah), de Satan ou des richissimes illuminatis ? Sont-ce les E.T. ? De qui tirent-ils les essences enfin, pour causer aux hommes, tant de guerres et de crimes anti humanitaires ? De là où vous êtes les Taïeb-s, faites-nous en le théâtre, pour les cribler là sur scène et dénoncer ces horribles Machiavels ! Voire de les corriger en rigolant : ‘’castigatridendo mores’’, c’est dépassé comme sentence, je crois !

    Seddiki va se réveiller de son lit et me crier. Tu rêves Docteur ! Ces indélicats sont à jamais incorrigibles. Je te l’affirmerais le jour de la Résurrection et lors du Jugement Dernier.

    Sommes-nous, avec eux en premier, les maudits de nos gènes et de nos héritages ? Enfermes dans la malédiction, fanatique et raciste, de nos égotistes entités? Plus près de nous. Il y a quelques observations. Voire en plus pacifistes messages. Comme ces chromosomes qui logent chez Nour et qui actionnent Adam, mes deux petits ! Je ne pense pas qu’on livre à nos bambins toutes les haines, en héritage ! Mais les médias et les politiques, les programmes scolaires les édifient et les cultivent, s’ils ne les dopent et les formatent, avec extase extrémiste et abus de langage !

    Dieu, donc n’est pas à l’intérieur de Son œuvre. Nous ne sommes pas en son sein ni une partie de sa chair, pour les plus chrétiens d’entre nous. Ce serait alors, une part périssable de Dieu et ça ne saurait être un critère solvable ni honorable de Sa déité ! Dieu ne peut pas être confondu avec la multiplicité de Son œuvre. Aussi belle soit-elle ! Une œuvre qui défie tous les hasards, de par ses calculs, leurs nombres et leurs complexités.

    Dieu ne peut être confondu avec son œuvre qui tombe en jachère, qui périclite et qui meurt. Fussent-elles aussi fantastiques et admirables, ses œuvres ! Je cite en vrac, ses créatures, la vie, ou ces astres,cet univers incommensurable et ces étoiles. Ces galaxies, qui nous déconcertent et nous défient. Puis cet espace-temps incommensurable ! Mais, elles sont Son œuvre, pas Lui ni le chez-lui, même s’il en perce les recoins subatomiques, les plus infimes des corps, des vibrations, des ondes ou les masses colossales les plus éloignées.

    Si Taïeb, ne condamnons pas notre quasi futile virtualité ! Je dirais notre punctiforme instantanéité ! Et ne confondons pas le théâtre, la scène, les décors, avec ceux qui les montent ou celui qui les écrit !

    Les Taïeb-s, qu’en savez-vous maintenant que vous êtes de l’autre côté du jeu et des chants, loin des livres, ivres de jeux de mots et des planches où vous vous manifestiezet où vous festoyiez ! Seddiki, tu aurais dit, toi, manifestoyiez*! Parce que pour toi, il me semble que la vie était une large planète, un théâtre universel, ou les jeux de mots faisaient fureur et donnaient un sens à la joie et la vie. Et, tel un seigneur,dans ou sur son domaine, tu te confondais corps et âme, en bagouts inclassables, en plaisirs inextinguibles et inlassables; avec ton admirable et passionnante vie.
    Tu as bien vécu, vous avez bien vécus, messieurs et longtemps brillé. Mais jamais assez pour toi, Laalej ni toi Seddiki, ni pour nous enfin. Car l’amour et la dignité, Lallala Dignité, sans arrogance, mais avec fierté, le respect et l’admiration, à vous nous liaient. Et, vous deux, certesvous lesaviez !

    Il suffit au lierre d’être vert et de s’attacher là où il peut s’agripper. Tu demeureras aussi vert que brillant. Les bambous se souviennent du Wali qui s’en était moqué de leur verdeur, en recevant, il y a dix ans, leurs odes. Les a-t-il lus, mes chants ? Nos élites quand elles reçoivent des félicitations, nos illustres ministres pour leurs postes, les walis, les conseillers, les chefs de Parti, parlementaires ou simples quidams, que ne prennent-ils le temps poli de répondre aux vœux qu’on leurs et aux compliments qu’on leur fait ! Oui, c’est un plus,la politesse, comme dimension. Une concitoyenneté rassurante, une courtoisie de grande classe. Si elle rassure des fois, ou émeut les épistoliers du dimanche, elle apporte un plus de prestige à ceux qui les signent. Comme Fidali, quand il féconde sa peinture par son sigle ou El Assal, qui émarge ses beaux tableaux !

    Taïeb, qu’avons-nous de mieux ou plus que les bêtes que nous écrasons par inadvertance, ou que nous mangeons goulument ? La supériorité de la race ou du langage ? L’identité des conquistadores du Nord ? Le poids, la taille, l’intelligence, la conscience, la cultureoù tu t’activais, ou une partie de l’esprit de Dieu ? Puisque tous les Nobels comme les richards et les leaders, comme les malfrats et les dealers,et lesdits moins que rien, succomberont tous, sans exception !

    Parallèlement Taïeb !La tortue amputée, comme les oiseaux hôtes de ces arbres, adore de me voir arroser le jardin. Par ces mots, je verse ces vers sur le tien. Elle s’arrête, par pudeur ou de peur, sinon par respect, quand il me vient de la rencontrer. Un moment après, je priais, en pensant à ton âme Seddiki. Comme à mes douleurs et mes peines, à mon fils éloigné et à mes patients malades,aussi. J’ai lancé des vœux de repos, verséstels ces mots que j’avais écrits sur Al Bayane, à la suite de la perte de ton frère, que tu appelais tendrement et par respect, Azizi. Et, enm’adressant à Dieu, pour nous exaucer, voilà que le rare crapaud, que je n’ai jamais vu au jardin, se met à coasser. Je n’ai pas dit croasser, je laisse ça à la noire victime des renards ! Qu’a-t-il dit en m’entendant ? Etait-ce un dialogue impromptu, une chicane ou une prière conjointe ? On n’en sait rien !

    Les troncs bruissent en se frottant les branches. Sans le vent, cet autre ne saurait se gratter au mur de clôture, pour sentir qu’il existe et ainsi chasser les parasites qui lui collent aux feuilles. Par-delà le terrain vague, verdi et fleuri, en ce printemps sec qui défie les gouvernants, mon regard croise un chanteur de cuicuis. Il est attaché, en oblique sur l’une des branches de cet autre bosquet. Et son chant agace le nouveau chien du nouvel avocat, qui ne comprend rien aux litanies ! Faute de le comprendre et de lui répondre dans la langue qu’il sait, l’écho face au Bar-Lev, lui tient compagnie et amplifie sa voix. Mon regard se fixe sur les hauteurs de cette rangée d’immeubles envahissant des voisins qui me cachent le bon Dieu, le fleuve et le port, en perçant les nuées. Tel est mon monologue !

    Les échelles des toitures, ces antennes hideuses, reliefs des années de plomb, commencent à céder leurs hauteurs à ces oreilles perfides qui écoutent lessatellites. Ces émissions culturelles et d’information ou de détente défient le temps ! Au contraire des plus noires et polluantes, ces fumées toxiques et pathogènes, des 5 cheminées de cet Onee de Kénitra. Ou comme ces panneaux publicitaires horribles par endroits, ces pénaux hideux, qui nous défient et polluent l’esthétique de la cité de Lyautey. Et c’est grâce à cette radiotélévision, que j’ai suivi ton enterrement et la soirée qui t’a été dédiée, en hommages, il ya longtemps ! Et puis en cet instant ta pièce, le kaftan d’amour. Salut l’artiste !

    Ces émissions de télévision, envahissantes, fanatiques ou vicieuses, nous apportent des valeurs,parfois douteuses ou intrépides, qui nous sortent de nos cultures poudreuses en nous mettant aux pas, au rythme des pays avancés. Elles stimulent nos productions, c’est un fait ! Des idées déconcertantes qu’on sait mal intégrer, nuisibles qu’elles sont parfois. Car ces perfides services satellitaires, n’est-ce pas, nous déstabilisent en défiant nos gouvernants pacifistes et nos avancées rassurantes.

    A côté des fadaises locales et des berceuses importées, des pubs envahissantes et invétérées, nous assomment. Face aux inerties indigènes et indigentes, la multiplicité des stations défie l’entendement. Les idées interdites, les films obscènes, s’ils libèrent certains dérangent la majorité morale des gens réguliers et des bien-pensants que nous paraissons être. Ou devoir être, entre schizophrènes, on s’est compris ! Et là, je me demande les Taïeb-s, où sont vos successeurs ? Les génies catapultés, ne font que chanter pour nous distraire…De quoi au juste ?

    Commencent alors la chicane des forums injurieux ou complaisants, rehaussant les interdits et jactant sur leurs précipitations. Prévenance ! Cette prophylaxie ressemble à un interdit et devient un excitant. A ce stade ils ne font qu’enticher la masse des interdits, qui gagnent en célébrités et en auras, sans mériter normalement autant. A titres préventifs, bien des vaccins sont en ce moment conspués ! Demain, dans un siècle, le Ministre les interdira.
    Face à ces défis et à ces manques, je me répète. Et, si je prie Dieu pour le repos de vos âmes, je demande à vous les Taïeb-s, Seddiki et Laalej, où sont donc vos successeurs?Ternis ou enterrés ou qu’on ne les ait pas fabriqués ?

    Recevez ce panégyrique, forgé de demandes insistantes aux Responsables,afin d’honorer vos successeurs et pour relever le deal de l’éducation, de l’enseignement et de la culture. La charge qu’ils ont de réveiller la culture dans ce bled, est honorable et primordiale. Elle est à la hauteur de votre génie et au respect indu à ceux des instituteurs et des professeurs qu’il faut encourager et ménager, au lieu de malmener pour un dernier mot ou un vulgaire pactole.

    Je pense que pareilles conclusions et sermon eussent pu être inscrits dans vos testaments ou sur vos pierres tombales, pour une meilleure succession. Une succession qui n’enlèvera rien à votre génie et qui tombe à point nommé, comme une épitaphe !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 07 février 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Le jardin des remords.

    Divagations erratiques ou dérives per érotiques.

    Faits réels et pensées éparses.

    En entrée, à ceux de Deir Zohr en Syrie, la déchirée.. Quand on voit ce qui se passe dans les pays du Moyen-Orient et ce que continuent l’islam ou la Palestine à rencontrer comme haines, déchirements et oppositions, on n’a pas envie de penser ou de parler ou d’écrire sur autre chose. Les meurtres et les déchirements de la Deuxième Guerre Mondiale qui a emporté des millions d’âmes, n’aura duré que 5 ans ! Depuis 70 ans, ses conséquences continuent de faire des boucheries dans les anciens pays colonisés. Les raisons en sont différentes. Mais la haine et les profits, plus que les nationalismes, l’emportent. Et l’iniquité est de mise, quand on craint pour le pétrole et craint pour bastion nucléaire américain et israélien ! Amalgames et retombées négativistes achèvent la caricature des grandes puissances qui jouent là !
    Le petit Maad est malade.

    il Veut que je lui dédicace un écrit. Il ne peut m’accompagner au jardin pour jouer et pour l’entendre me nommer les plantes dont je tente de lui apprendre les noms… Comme il ne veut pas m’accompagner pour lui acheter des médicaments ce samedi.il n’a pas apporté ses cours pour les réviser avec sa grand-mère qui l’aide à comprendre ses leçons et à faire ses devoirs. Il dit avoir terminé ses contrôles et il attend les vacances. Oisif, face à l’écran et ses films d’horreurs.
    Un orphelin reste un enfant malade pour avoir été le reliquat d’un éclatement cellulaire familial. Il est le fruit, la graine et l’otage d’une double inconscience, d’une irresponsabilité égoïste coupable ! Cet enfant sera pris à vie dans l’étau fracassant des incompréhensions du couple ! Des privations d’amour et de protection nécessaires pour son âge et son éduction, naît une personnalité avortée, un individu spolié, esseulé. Un être immature, complexé et malade, seul dans l’engrenage nihiliste de la société. Les séparations, liberticides des enfants, libératrices du couple de ses haines torpides et de ses inimitiés conjugales, voire libertaires, laissent des victimes.
    Des innocents nus, esseulés et fragiles, au milieu d’un champ de bataille labyrinthique. La société est un champ de mines, un véritable champ de guerre. Cet orphelin, cette victime est un rejet, jeté à la face de la société dans ce qu’elle a enfanté de pire. Une sordide deshumanisation, pire que la bestialité, pire pour les humains que leurs sanglants et mortels abattoirs. Combien de campagnes et de rues, combien de villes et de pays connaissent cette plaie ? Est-ce qu’il y une politique nationale ou internationale, une religion ou une morale, une assistance quelconque pour pallier à ce genre de problèmes. Non ou très peu d’opérants ou de visibles. Les enfants arriérés, enfants des rues, sont des handicapés sociaux ! Ils sont l’essence et les bataillons des gangs, des terroristes ou des mercenaires ! Des milliers d’orphelins de leurs, parents séparés et vivants, vivent en solitaires. Souvent récupérés par la rue ou leurs grands-parents, quand ils ont encore là.

    Le jour du rat mort.

    Le jour des remords. Il faut les réprimer. Les remontrances, il faut les entendre. Les conseils aussi. Ne pas s’excuser soi-même détermine une autodépréciation, une humiliation et une perte de l’image de soi. Je vous déconseille d’avoir des remords pareils ou de tels regrets. Ça ne vous apportera rien. Des excuses à autrui, oui si vous fautez, mais pourquoi alors se harceler et se punir, une fois que c’est compris ?
    Le jour du rat mort, tu t’oublies dans les remords. Tu vois les morts et tu penses au néant et au chaos et à l’échappatoire de l’Au-delà. Tu mesurés l’existence, les êtres, leur vie, face au ciel, à son immensité, sa création, ses inconnues et ses mystères. Mais ses restes remontent en surface et exhalent leurs fatales et cadavériques odeurs. Et tu oublies la mystique du moment.
    Les bambous du bosquet me prêtent un linceul. Une large feuille d’un nouveau tronc. J’entoure le rat dedans, telle une offrande à la nature. La nausée retenue, je décolle le cadavre du gazon. Il y laisse ses huiles sur un tas de bestioles qui bougeottent en remuant dans tous les sens. Et hop par-dessus le muret dans le terrain vague voisin.
    Curieux, de la peau au nez et sur la langue, je ne goûte ni perçois plus que les choses les plus pénétrantes. Ayant perdu l’odorat depuis mon exposition un soir de rhume à ces exhalaisons excrémentielles de mes chiens de voisins. S’y étaient ajoutées ces brumes assassines, chargées des relents des usines d’électricité.

    Des plumes mouillées

    Des ailes cassées. Au retour, sur l’allée, voici que sous les strelitzias un reste d’oisillon qui étale ses plumes humides. Il est étendu mort. Les dernières pluies ont noyé les terriers et raclé des branches leurs nids.
    Parallèles. Isolé, je suis comme ce malade contaminant parce que irradié, esseulé comme un orphelin radié de sa chambre d’internat, qui par une bombe ennemi s’est fait exploser. La médecine que j’ai servie, comme un amant son snobinard de magistère, me révulse. Et je m’y attache alors qu’elle me rejette et me répudie. Alzheimer rend fidèles et inopportuns les amis les plus sincères. Comme un amant rabougri, élagué, de ses branches coupé, je végète et maudis le hasard et l’infortune ! Le tronc ne tient plus aux sarments asséchés qui ont perdu leurs grappes et gagné en hôtes des parasites.
    La religion, fanatisée à l’extrême et odieusement instrumentalisée, s’est liguée contre ce moi attristé. Ployant le reste de mes chairs sur mes os douloureux, malade hyperactif, je tiens à cette jeunesse par gageures. Curieux de tout et y accédant superficiellement à peine, je vois le temps imparti, passer comme une infortune. Un grand prix partir en fumée, un billet de loterie raté.

    Des fumées mortelles

    Ça enfume les naseaux, ça stresse les habitants et ça rend malade. Non pas les cacas des chiens de rues, les bouteilles des drogués, les couches de bébés crevées, les liquides des camions des ordures, et les déchets mal jetés, mal ramassés, les sacs en plastique, mais les déjections des usines et des cheminées et leur impacts sur la santé et que l’on veut faire sentir et les faire oublier.
    La centrale qui a été bâtie ici, est une hérésie. Tout comme une apostasie est cette unique cathédrale qui a été rasée. Déconstruite, au lieu de servir le même Dieu, dans un autre culte, un autre langage, avec d’autres entités, d’autres identités ! Ils ne vont rien comprendre et ils vont t’insulter les frères en le même dieu. Et t’envoyer leurs zélotes pour te ou te trancher.
    Chacun de son côté, jusqu’à finir dans la plus hystérique, la parano la plus brutale des animalités. Les penseurs n’ont pas trouvé mieux de l’installer sur la rive du Sebou, tuant par-là les dernières anguillules et les improbables œufs d’aloses. De profundis. Les dernières pièces furent livrées en cadeau à nos ressortissants juifs, émigrés au Canada, lors d’une mémorable visite par le plus éminent de nos rois ! L’Onee soit qui mal y pense empoisonne ainsi la rivière en plus de ses clients ignares de Kénitra.

    Obsolètes, abscons, galvanisés, endoctrinés

    Bloqué dans cette ville que j’ai choisie et que je défends parce qu’elle abrite ma croûte, y ai-je réussi mieux que je n’aurais fait ailleurs ? Le problème n’est pas dans la richesse ou le confort, il est dans la simple respiration. Je souffre quand même d’une altération. C’est le syndrome algérien, il n’est pas politique mais il est quand même celui du Nif. Je ne sens plus les parfums, même ceux qui sont devenus chers, bien avant ces rageuses augmentations. Par contre, les mauvaises odeurs percent mes narines, s’y collent et me rongent les nerfs. Le moral de par le stress nasal des allergiques où les poussent les relents. Ils vont, de par leurs douleurs ces victimes, au nihilisme et projettent de se détourner des urnes en 2016, quels que soient les candidats.
    Pas candides du tout ceux-là ! Et ce en réaction négative, reflexe et punitive, des cadres nettoyeurs ! Et pas seulement. De leurs sinistres gourous, les maîtres nominés des services vendus, lâchement municipaux. On ne votera pas pour ceux qui puent dans la ville et qui y laissent des traces qui vont au cerveau (celui qui vous reste) pour le rendre malade et inopérant. Y-a-t-il une association des asthmatiques dans cette ville-là pour se joindre à mes ‘’compliments’’ ? Entre les causes perdues et celles qui ne sont pas faites, il y a une synergie d’inaction. Les regrettées et les surfaites, si ce n’est la joie ça ne peut pas être la fête. La lâcheté et l’incompétence inondent le marché des profiteurs de nos voix…On les verra se pointer en septembre prochain. Et, ils vaincront.

    Ravinements

    L’hiver emporte les terres et les gens. Je me suis mis à la place de tous ceux qui sont partis, tués, vaporisés, éclatés. Je me suis mis à la place de tous ceux qui et travaillent et se saignent, parents partis, voisins malades, qu’ils soient rois ou amis. Certains ont laissé des plumes comme l’oiseau du jardin ou rien que des poils comme ce rat mort. Délaissés diminués, sans aide ni amis. Ils sont loin l’un de l’autre, dans la même chambre et la même ville. Chacun enfermé dans ses jeux et ses occupations. Ivres et enkystés dans leurs lubriques addictions. Plus loin et oubliés, sont les parents restants et les voisins. Les habitudes amicales et les fêtes familiales d’antan sont effacées de nos us et traditions. L’individualisme fait éclater les familles. Beaucoup de dépenses et d’inimitié pour rien. Ils sont prisonniers, neutralisés. Tous dans le panier du web et des écrans. Sans moyens autres que le néant pour les aspirer et leur laisser la paix. La conscience apaisée, annihilée, l’esprit effacé, l’âme quelque part, ils veillent et apprennent bien des choses à côté de leur perte du temps. Et de leurs oublieuses absences, hors de l’espace et du temps, de leurs devoirs, de leurs charges et de leurs obligations ! Ils s’occupent à se soustraire et à s’oublier. Moi, le premier, comme esclave du clavier.
    J’ai écouté les développements sur la création de l’univers et l’éloignent des étoiles et des sphères. Le temps, l’espace, les enne dimensions, la création qui a eu un départ, et toutes ces vies et ces êtres sur terre. Les uns usant les autres pour exister, avant de s’anéantir. Si personne ne peut être éternel, on tente de subsister un bon moment. La religion nous offre des occasions d’espérer…
    J’ai mesuré la vie d’homme et sa signification, sa santé, ses plaisirs, leurs noms et ce qu’il en reste après leurs départ et leurs défections, une vient après l’autre, une guerre de civilisation, une autre humanité, pour le dernier quart heure de cette belle et admirable création.

    Ronronnements

    J’ai conscience que tout s’épuise sous nos pieds et que le satellite ou la comète qui un jour nous fera tous éclater n’est pas loin. Et gouter des dinosaures le sort, ne fait pas d’émerveillement. Je ne suis ni un futurologue ni un devin. Si ce n’est pas dans les livres saints, c’est dans les romans de science-fiction.
    Partir comme ce rat et laisser d’acres odeurs survoler le jardin, ou tel cet oisillon se fondre dans le ventre d’un chat affamé, est une parabole de fabliaux. Pas la peine de faire un documentaire pour Youtube pour vous démontrer ça !
    Que laisser comme traces et comme souvenir ? Comme responsabilité au chauffard de ce corps, l’esprit confondu à l’égo et au moi ! Que gardera comme souvenirs de ses actes et de ces chairs, de ses richesses, de ses objets et de ses amours, celui qui ne sera plus là ? Celui qui s’est envolé après avoir laissé son argile, ses poussières en hypothèque, sur cette glaise ou en parabole dans ce jardin. Un bout de terre, que j’ai arrosé la veille des pluies tardives, de cet automne étonnant !
    Creuser les cimetières, retrouvez demain le souvenir de ceux qui furent les premiers à courir à jouer, à chanter et à écrire sur ce lopin.

    Séparations des corps et genèse revisitée

    Tous les hommes seront un jour des orphelins de pères et de mères. Que reste-t-il de ceux qui sont partis après avoir vécu ? Bien ou mal vécu, si peu et jamais très longtemps. La vie et une dynamique, une dynamite qui vous fait éclater…Demandez aux kamikazes quand ils reviendront !
    Des câlins érogènes d’Adam, lui naquit une moitié afin d’apaiser ses moments de solitude. De la faute d’Eve, de sa naïveté et de sa curiosité, nous en sommes là.
    Depuis Caïn les meurtres n’ont pas cessé de faire des égoïstes, des rois, des meurtriers, des pharaons et des César, des Tzars et des Napoléon, des assassins Hitler et des incendiaires, les bombes atomiques et Néron. Des guerres d’esclavage et de religions, sur toute la sphère et ses régions. Il y a de quoi vomir l’humanité et sa bestialité ! Les zygotos qui brûlent l’Orient ont des maîtres qui les forment, qui les arment, qui les couvrent et les incarnent.

    La grève de zèle sera la paix.

    Plus de serpents, plus de pommes, ni de moules ou de bananes ! Comprendra qui voudra : la vie est une éternelle séparation, avec ses hauts et ses bas, ses divorces et ses coups bas !
    Elle n’offrira plus ses grâces à l’amour ni les donnera par besoin. Les moitiés sont ainsi faites. De leurs victoires naissent les échecs. De leur intelligence, la corruption et le vice, comme ordonnatrices. Ou la piété et la morale comme donatrices. Je salue ton souvenir, ô Khity Saadiya ! « El kheir mra we echar mra ! », disons-nous pour affirmer qu’il y a derrière chaque grand homme une femme.
    Si elle est belle et gentille, c’est meilleur. Si elle est moyenne, c’est grandiose. Si elle est dure, c’est un pari suspect. Si elle accepte le fruit de la luxure, elle en meurt, comme d’un oison. Si elle accepte pour son luxe, la corruption, elle envoie son mari en prison !
    La mère est derrière vous pour forger votre personnalité ou la détruire par son caractère, acariâtre, hyper protecteur ou paresseux.
    Abominable ou angélique ? Les deux à la fois ? Douce-amère, souple et autoritaire. L’aliment pour la substance, celui qui entre en nous et nous construit de chair, de sang et d’os.

    Cadavres et fantômes ambulants

    Nous sommes le fruit du besoin et de la nécessité, de la cueillette des vies et de la rapine des âmes. Nous sommes le résultat de ce que nous ingérons. Faits, construits, comme résultat de recèles d’organes, d’immondes crimes pour nous animer et subsister. Oui, nous sommes des carnivores. Et chaque repas est une cérémonie de crimes sur l’autel des tables où nous consommons d’autres êtres vivants.
    Nous sommes faits de fantômes. Grâce à eux nous subsistons. Un cycle pernicieux qui fait rejoindre les chairs à l’argile sur laquelle nous marchons et avec laquelle nous construisons nos cabanes et nos hôtels. Il y a un peu de nos ancêtres dans ces constructions, ces immeubles, cette villa où tu habites, c’est mon père qui l’a construite, et c’est le tiens que tu vois là.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kenitra, le 18 Janvier 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DR IDRISSI MY AHMED
    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    INTRODUCTION
    LETTRE AUX CONGRESSISTES DES ASSISES DU MÉDICAMENT :
    OTEZ CES TAXES INIQUES POUR MIEUX SOIGNER !


    Ce serait un incommensurable déni de justice que de laisser appliquer les taxes de Douane et de TVA sur les médicaments, sans réagir ni donner votre avis, sur cette question prégnante qui intéresse au plus haut point votre santé, que dis-je, celle de votre vie !
    Merci à vous mesdames, messieurs et chers professeurs, de votre vigilance et de votre implication civique, pour la défense des malades, femmes, jeunes et vieux , démunis ou pas, de leurs droits moraux à ne pas être exploités par un fisc humainement aveugle et étroit. Une machinerie sans âme, qui fait de l’ombre aux actions humanitaires et décisionnelles de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le protège, lui et sa santé, pour le bien de tous les Marocains.
    Une petite mise au point de votre part, serait utile, pour expliquer aux citoyens malades et aux erratiques exécutants les droits élémentaires des malades à ne pas être exploités durant leurs maladies pour sur leurs états de maladies. Ces dénis de justice et exactions fiscales iniques, sont opérées sur leurs têtes et à leurs dépens.
    Voici le texte à exploiter lors de votre congrès, ‘’les Assises du Médicaments’’ organisées le 12 décembre 2015, par notre admirable professeur et ministre de la santé Si Lhoussaine Louardi. Bonne lecture et merci de ce que vous pouvez en faire, mesdames et messieurs les congressistes, lors de votre rencontre et autour de vous, par la suite afin de sensibiliser, les Marocains, corps et âmes, les ministres, les conseillers et leurs consciences ! Merci à vous pour tout acte militant, juste et sincère.

    Bien à vous ! Dr Idrissi Ahmed


    « DE LA REFORME DES TAXES SUR LES MALADIES, REQUISITOIRE AUX GRANDS DECIDEURS »

    « SUPPRIMEZ CES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES ! »

    Défiscaliser le parcours diagnostic des malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, sur le circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares, voilà un deal pour de vrais leaders. Messieurs Dames les Conseillers de SM, les Ministres et les Parlementaires, ouvrez-nous votre cœur, ouvrez votre esprit à ce qui est juste, crédible et humanitaire. Agissez en faveur des Marocains ! Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre bonne gouvernance, en matière de santé.

    HONORABLES CADRES,

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer ! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent ! Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que les maladies occurrent ? Est-ce clair ?

    REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    VOICI NOTRE REQUÊTE

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dîmes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation ni la prétendue politique de proximité !

    EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS

    Alors, est-ce trop demandé aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible ! En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    APPEL ET INVOCATIONS AUX RESPONSABLES

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les Conseillers de SM, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous ! Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    ÉCOUTEZ LES CONSEILS ET LES DIRECTIVES DE SM LE ROI !

    Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les évènements. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence ! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation ! Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    TENEZ A VOS PROMESSES ELECTORALES !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral ! Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, dans 3 semaines, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins ! La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !

    VOICI LES ATTENTES CITOYENNES

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INIQUES ET ARBITRAIRES !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    ASSUJETTISSEMENT ET ENTRAVES OU LE SYNDROME DE STOCKHOLM

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile ! Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    CES PENALITES PARTIALES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    LES REGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETE

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies ! Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches !

    ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    AU LIEU DE LEUR FAIRE SUBIR CES EXACTIONS FISCALES ANTISOCIALES…

    Consolidez leurs droits aux Marocains par le civisme de leurs cadres et de leurs lois ! La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis ! L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !

    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, Avenue MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC,
    TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.c

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ABATTOIRS ET TROUS NOIRS

    Abattoirs et trous noirs. Guerres et orphelins : Humanité, j’ai perdu ton nom !

    Abattoirs

    Guerres et orphelins, les exilés et les meurtres collectifs des civils : Humanité, j’ai perdu ton nom ! J’ai vu comment on égorge les chèvres de la main et comment on en fait des montagnes qui hurlent. J’ai vu comment on égorge les vaches dans des abattoirs industriels, au point de vouloir ne plus boire que de l’eau…Comme vous sur le Web, j’ai vu des humains en cendres et des enfants, les jambes coupées, leurs os déchiquetés ! De notre histoire des civilisations, des religions et des belligérances, des coloniales aux plus grandes conflagrations, que retenir ? Des actualités, où l’on trouve de grands présidents et des penseurs, des philosophes, empêtrés dans les fourberies bellicistes, aux manigances odieuses. Celles-ci usent de l’intox médiatique aux universelles et financières entreprises guerrières. Toutes ces images des guerres me révulsent, au point de vous demander : que reste-t-il de notre humanité ?
    Les plus puissants sont des monstres insatiables de richesses et de pouvoirs sur autrui et les leurs. Malgré la civilisation, les cultures, les techniques et leurs humanités, malgré les religions, malgré la morale et les guerres, les hommes n’ont rien appris. Courent-ils vers un désastre pour lequel les quatre cavaliers de l’Apocalypse et le Messie, ne trouveront plus rien à sauver ? En s’épuisant, esprits et corps, les terriens courent-ils vers la fin de leur petite île, avant la déflagration finale. Celle que les physiciens et les astronomes nous prédisent pour cette galaxie et ce soleil ? Faute d’aspirer à la démocratie et à l’entraide entre humains, faute de sagesse et d’en appeler à la miséricorde, le sang partout versé et nos méchancetés mondiales, en appellent à la malédiction universelle ! La planète Terre est-elle une porte ouverte sur un trou noir.

    Un blessé se confie à un médecin

    Divorcé de ma santé, muscles et nerfs effilochés, je suis veuf de mes parents, orphelin de mon petit-fils et de mon fils, qui exilé au loin. Entre obtenir son droit et le demander par équité, voire comme un service ou un acte de pitié, ma foi et la sienne balancent ! Mêmes les larmes fuient de mes yeux asséchés. Les supérieurs n’ont pas le temps d’écouter. Par temps de conflits ou d’alertes générales, ils sont appelés à des tâches autrement plus vitales. Ils n’ont plus le cœur au social. La critique ne fait pas d’amis. Ce n’est pas en critiquant un ennemi qu’on en fait un ami. Les paroles s’en vont, les écrits restent. Entre SMS cruels et injurieux et l’usage forcené de Facebook, dix heures par jour, la pire des assuétudes paralysantes consomme la vie des usagers et troublent leur temps, leurs obligations, leur énergie et leur caractère, jusqu’à la caricature. L’homme devient prisonnier de l’écran. Pour la femme éveillée ou pas, c’est pire. Elle en oublie son travail initial de femme au foyer et son rôle de ménagère au service de ceux qu’elle élève et qu’elle doit chérir et choyer. Si les mots dérapent et enflamment le verbe, les phrases embrasent les rapports.

    Analyse psychologique : Les enfants dans le clash des parents

    Dans la genèse de la faillite familiale, celle du couple ou des états entre eux, on retrouve des traits caricaturaux, des semences de discorde, des explosifs majeurs. L’infantilisme des chefs et l’orgueil des époux, est en cause dans le déchaînement des disputes et le fracas des couples. La guerre qui nous entoure, les séries télévisées, les films nous influencent et nos familles en pâtissent ! Ces histoires, éveillent ou influencent ! Les spectateurs s’identifient aux personnages que les acteurs personnifient dans ces histoires ! Semant les doutes, instillant des suspicions et des supputations, livrant les couples aux rixes, les films ou les séries, mal vécues, se déteignent sur les nôtres !
    Femmes-enfants gâtées et maris sensibles, parfois autoritaires, donnent le tempo des humeurs dès l’entrée en scène. Dès les premiers émois du couple, les premiers intérêts pour la chair couvrent la dialectique, sans préjuger ni parler d’attachements ou d’égards constants. Les marques de tendresse, hier exubérantes, cessent. Les amours se disloquent pour des petits riens ! La franchise est de mise, on s’en veut ouvertement ! La diplomatie, les ménagements s’atrophient, vous larguent dans la nature, dans la famille et société, les personnages des romans et des guerres !

    Marâtres invincibles et mégère apprivoisées

    Les injures blessent, ulcèrent et persistent comme des lésions indélébiles. Arrive un moment où suppurées, elles éclatent et empestent sur tous les rapports. C’est l’incendie dans le couple. Calciné, il en oublie les bons moments, les flatteries. Les faveurs ne sont plus des souvenirs ni des repères. L’amour, tu parles ! Il tourne à son revers, la haine, après les critiques et les remontrances. Les egos, hypertrophiés et revanchards, se heurtent sans ménagements ! Flagorneries, dérision et caricatures dans la ménagerie. Le temps révèle les failles de l’amitié et les fissures de l’amour, malgré les tentatives d’éviter le naufrage! Chacun y va avec son petit caractère, (de chien), ses incompréhensions, ses incompétences, ses limites, ses mesquineries, ses rigidités caractérielles et ses incongruités.
    La guerre pulvérise les familles. Les valeurs de la société s’en ressentent. L’identité du pays, les civilités, la morale et la religion encaissent les coups et c’est le pays qui paie et qui retarde. Morale, éthique, religion, en prennent un coup et s’avèrent inutiles, pour limiter les dégâts. Respects, droits, tout y passe et se fracasse. Des sabotages au sabordage final, le chaos se répand et s’impose. Le mariage est-il une bonne institution, au vu des dégâts admis, inhérents à la vie à deux, et consentis ? Les divorces pseudo libérateurs et leurs conséquences sur les enfants sont-ils des marques de liberté de démocratie et de justice ? Je crois que non.

    Les mioches, sont les perdants des guerres !

    Que ce soit celles des couples ou des zones de guerres. Les gamins sont les perdants des guerres ! Que ce soit en Palestine ou dans les zones d’ombre de Daech. Sous les bombes au phosphore ou de celles des pays développés, riches, démocratiques et forts ! Des pays parrains ! Vengeurs tardifs ou fauteurs de guerres, bellicistes directs ou sous-couvert ! La plus haute félonie, la plus grande traîtrise des parents est lorsqu’ils délaissent, par orgueil et ignorance, ces vrais orphelins, que sont leurs enfants. Jetés à leurs familles, dans les rues, à la société ou à l’état ! Eclatée, la famille devient une pépinière d’enfants des rues. Les enfants du divorce, pire que les enfants jetés dans les poubelles, ou ceux qui délaissés dans les maternités, dès leur naissance, qui n’ont ni père de valeur, reconnu, ni mère de cœur. Cela fait de la peine de les voir, ainsi en consultation, dans les cours et lors des classes. Qu’en pensent leurs maîtresses ? Qu’en savent leurs profs quand ‘’le massacre’’ survient alors qu’ils sont relativement plus grands ! De futurs délinquants qu’aucune charité sociale cohérente ni encadrement sérieux ne viennent prendre en charge ! La preuve ? Descendez de votre limousine ou de votre 4×4 et regardez autour de vous !
    Ces jeunes enfants, amoindris et malheureux, ont été plongés malgré eux dans l’eau de lessive du couple ! Parfois à cause d’eux, ou du genre d’éducation qu’ils reçoivent, négligemment ou brutalement, au sein de ces familles ! Des gamins, qui immiscés dans la guerre de leurs parents, traînent les échos des altercations qu’ils ont vécues et les retombées des critiques mortelles subies au sein de leurs ennemis de géniteurs. Mères égoïstes, indignes ou père gagas, dépassés ? Trop bons trop…brutaux ! Les causes et leurs ressorts sont multiples, comme les rares bons moments et les altercations qui fusent pour des riens ! L’enfant est une caisse de résonnance qui les vit, les relate ou les divulgue autour de lui. C’est un film, un feuilleton à épisodes qu’il raconte à la famille. Un reportage, innocent, qui dessert malgré lui les manœuvres et les traîtrises, les hontes et les haines cachées dans les disputes.

    Couples, états et perte de l’estime

    Manipulations et intox, lavage du cerveau et bourrage de crâne, vous font verser l’enfant, d’un clan parental vers l’autre. Les belles familles et les amis s’en mêlent. Instrumentalisés, l’enfant ou les enfants vivent la diatribe et les déchirements. Tantôt, il est choyé, acheté, corrompu et perverti, tantôt il est amadoué et durement menacé. Il sert de caisse de résonnance, apeuré par ce couple d’ennemis, que sont devenus ses procréateurs. Perte de l’estime de soi. La conscience de l’échec, le dénigrement et l’autolyse s’installent. Si le mioche en a conscience et qu’il pense à son drame, s’il y réfléchit, sans avoir de repères assez matures pour se rasséréner, le clash définitif de son caractère va se solder par une piètre carrière, faite de multiples échecs. Ceux de sa personnalité, de son moi fracturé et de son caractère dissocié par un piètre conflit, plus que constant. Cachotier ou menteur, radoteur, la duplicité et l’hypocrisie seront ses premières armes et ses premiers moyens de défense. La schizophrénie et l’hypocrisie s’installent alors dans sa petite cervelle et s’y impriment pour formater son caractère brisé.

    Avenirs hypothéqués et progrès largués

    Dans cette analyse ce qui est valables pour la famille est valable entre états ! L’arrogance et la suffisance, le nif massif face à la patience intimidée, la richesse et la volonté de pouvoir des uns sur les autres…Des paramètres qui sont autant de flammes que de dynamites ! Le Maroc et l’Algérie ne sont pas loin, l’un et l’autre ! Pour les couples. La mièvrerie et l’orgueil, l’absence de référentiels raisonnables, réalistes et mâtures, la petitesse, les bas calculs. Les rixes détruisent la personnalité et la compréhension des enfants. Leur développement, leur appétit, leurs études et leurs classes en sont affectés ! Ils suscitent la pitié ! Et pire pour ceux qui mêlés aux disputes et qui en savent. Mais leur caractère, complexé en si bas âge, implose. Leur personnalité, leur cursus, leurs échecs dans la vie sont quasiment programmés. Un malheur, une tare est entrée dans leur destin alors qu’ils en sont innocents.
    Tares au pluriel, faites de complexes, disais-je, de privations et de manques ! Ils ne seront jamais comme tout le monde. Leurs parents sont des ennemis farouches, en état de guerre existentielle constante. Car, au lieu de patience, assez pour couver les enfants, au lieu de sacrifices et de concessions, pour retrouver égards et amours éventuellement, aucune partie ne sait le faire, ni ne concède de le faire ! Qui de leurs egos de géants remportera la guerre ? C’est le primo mihi et grand ingrat qui solde le ciment ou la soudure charnelle. Le divorce arrête les premiers combats de chiens ! Un parallèle existe dans cette analyse entre famille et états. Elle est tout un symbole. Ceci n’est pas un slogan, ni une œuvre littéraire, c’est un testament, une épitaphe, comme dit l’autre, en rigolant. Le Maghreb est-il né mort ? Dynamité par leur affreux et sortant colonial de père ?

    Ferme ta ‘’gueule’’, mon frère !

    Laisse-le s’exprimer, avant de l’interrompre sans l’écouter, de vouloir lui donner des conseils ou de le réprimander. Sans comprendre ce qu’il veut partager et sans entendre ce qu’il tient à faire ou à dire. C’est la base oubliée de l’éducation et de la pédagogie. Parallèlement, c’est la base de toute diplomatie entre états souverains, voisins et frères. Mais en fait, il y a un divorce entre la logique, la psychologie et les habitudes tordues qui nous malmènent. C’est l’arrogance, la volonté de supériorité, le désir de dominer, quitte à pleurer, à tomber en hystérie, qui nous gouvernent. Pas la raison, mais la suffisance, disais-je, la certitude de celui qui crie fort et qui ne laisse pas l’autre souffler un mot ! Les maniaques du dernier mot, de tous les mots, imbus de leurs paranoïas, détruisent les rapports humains au sein des familles.
    Dans toute la société et ça va des classes aux des rues, des champs aux usines et aux partis. Toutes les couches en sont atteintes. Les dols et les insuffisances, qui en découlent, ternissent les rapports humains. Sur toutes les strates et couches sociales, en affectant le dialogue, la démocratie, les libertés, la compréhension. Je vais plus loin pour dire que le manque de respect et de dialogue, l’arrogance toujours et la suffisance, impactent l’entraide et l’amitié, allant jusqu’à influencer les rapports entre les chefs d’états, eux-mêmes, touchant les rapports entre les puissances et les autres pays.

    Solitude de l’âme

    Je suis déçue parce que esseulée, clouée dans un exode sur place ! Exilée, en sédentaire volontaire, dans mon solitarium*! C’est un néologisme pour identifier cet état de sorditude* ! Solitude sordide ! Pétrifiée dans un corps révolté qui m’a déchirée et qui m’a fait la guerre. Maintenant, je suis une aire libérée de toutes les autres. Loin, dans mon île solitaire de toutes les contraintes et de la terre entière ! J’ai mis au féminin, car c’est de l’âme que je parle. A bas les cages et les barreaux, à bas les frontières ! Vive les ruptures ! La solitude est ma compagne préférée ! A cause d’un imbécile, un malotru, mauvais, gonflé et stupide ! A cause de cette hystérique et paranoïaque monstruosité, je suis seul ! La sadique maniaque, la nullité parfaite, la paresseuse surgonflée est jetée. Alea jacta est !

    Cumul de mépris et d’offenses !

    Les divorces sont des formes de liberté, à paramètres variables. Je me libère, je la libère puisqu’elle a voulu me rejeter. Chacun fera de son corps ce qu’il voudra…Mais fais gaffe, la pute ! Ne vas pas tomber enceinte avant le divorce. Il y a l’ADN et la prison, à la descente du lit. Ne va pas me cocufier et donner à mon fils un autre père, en plus véreux, avant que je ne te dise adieu ! Tu auras ton fils, ton travail, ta pension et les biens du nouveau mari que tu vas arracher à ta mère. N’est-ce pas ? Pour le plus grand bien de ton pauvre père ! Allez comprendre ! Je ne fais que divaguer, tant me perturbe le cas de cet enfant. Plusieurs fois malade, instable, excité, hyperactif et survolté ! Je parle du Maghreb comme j’aurais pu parler du sort répulsif des pays arabes ou musulmans. Survoltés, minés, instables ? Individualistes, oublieux de la nation musulmane, depuis le départ (apparent) de leurs colonisateurs !

    Plus tard, après guerres

    Les guerroiements entre amants, entre Mars et Venus ! En pensant aux tristes humains. Pour elle et pour lui, ces confidences sur leurs sentiments, après leurs ressentiments, sont devenus des têtes d’affiches. Le sacrifice en valait la peine. J’en sors cruellement meurtrie ! J’ai perdu patience ! Je suis une misérable, déçue, vieillie, déprimée, parce que fatiguée et malade des autres ! Avec bien de l’âge. J’ai vécu pour les autres. Plusieurs mariages…Ratés. Je déteste les hommes. Je vais me venger sur ce crétin. J’ai tout donné. J’avais le cœur trop grand. J’avais un cœur. J’ai trop donné. J’achetais les autres en me donnant, en donnant de moi-même, de mon temps, de mes moyens, de mon corps, sans calculs, sans arrêt. C’est de la bonté ou de la corruption ? Ils sont partis les autres. Déloyaux infidèles et lâches ! Je les ai soufferts et chassés. Tous des anonymes, partis, morts, sans rien me laisser ! Je ne veux pas me rappeler de leurs noms, ni qu’ils aient existé un jour. C’est pour ne pas salir mon passé ni souiller de leurs traces mon présent. Je vais me venger sur le prochain. Ou la prochaine !

    Epitaphe de l’âme

    Je n’ai besoin de personne ! Je suis à moi. Mais il ne reste rien de ce moi depuis des années. Tout soldé. Pas de quartier ! Pas de maison, pas de pays ni de religion. Votre civilisation, vos religions, votre histoire au pluriel, vos guerres, je les ai abhorrées, avortées, comme votre pseudo humanité de cannibales, d’assassins et de meurtriers industriels ! Je suis à moi. Je suis vidée, je ne suis rien. Rien ne m’occupe, rien ne m’intéresse. Un trou noir. Et votre religion, vos humanités, basées sur des guerres, des invasions, des meurtres et des tueries, non-stop, pour le pouvoir…C’est le crépuscule des civilisations. Le deuil des petits états. L’essentiel, est dans la guerre seulement, pour vous, les soi-disant, humains. Guerres, pour vendre et dominer, épuisement des ressources de la terre, pollutions du climat et du sens de l’amitié, du voisinage et de la famille ! Vade retro satanas !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 28 Novembre 2015

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