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Que crier comme malheurs sur la tête du dernier Lion de Syrie ?
Mon cher confrère Docteur Bachar El Assad,
Si j’étais syrien, je n’aurais pas osé t’interpeler sur ce ton, par respect ou par crainte ou simplement par timidité et lâcheté. Je n’ai ni conseil ni ordonnance à te donner. Des doutes et des imprécations, une exhortation ? Un exorde ou une harangue, une bravade peut-être ? Ton Peuple t’a demandé de partir ! Soit ! Quelle honte y avait-il à l’écouter, dignement ? Oui, dignement pour tous, dans la paix et le respect mutuel ? Maintenant, analysons les faits. Quel droit de possession as-tu sur lui et sur ses terres, pour vouloir persister au pouvoir, malgré lui ? Ne crains-tu pas d’être la cause d’une déflagration possible, tant souhaitée par les ennemis des peuples de la région ? Tu t’en fiches ! Hé ho Assad, tu me reçois ?
Faute de traitement psychique ou de discussions philosophiques, analysons les symptômes ci-après. Mondialisation, ingérences, crises du Moyen-Orient, patrie, existence et libertés, démocratie et malfrats. Voilà des mots qu’il faut redéfinir en parlant du destin et des déterminations, comme de votre gouvernance politique et de l’effet de lassitude devant des échecs patents. C’est à toi que je parle, Docteur !
Maltraiter, humilier, terroriser, torturer ! Assiéger, affamer, exiler ou emprisonner, supplicier avant de pendre. Bombarder, asphyxier, brûler…Le sang coule, le sang coule à flots sur les os calcinés devenues des braises puantes. Ailleurs, les corps sont enfouis dans des charniers et des fosses communes. Les criminels recherchés ne restent pas longtemps à la barre ! Ce sont des images d’un film d’horreur ! Non, des infos contemporaines ! Ce n’est pas bon pour un Médecin !
Tes sujets t’exècrent, ils te disent à en mourir, barra, barra ! Va-t-en ! La terre va à la terre, que reste-t-il d’humain ? Que restera-t-il de ton corps, pharaon et toi ersatz de César ? Une âme ? Ou rien, si tu ne crois pas comme tes pareils ! Le Kadhafi, ne t’as rien inspiré, Confrère ?
Quel oracle attends-tu Bachar ? Des bombes sur ta tête ? Quel genre d’enfer attendrait alors ton âme, Assad ! Puisqu’il faut bien une âme même au plus vil des corps ! Force est pour le feu des enfers de te refuser, car il se couvrirait de honte en cautérisant de moins coupables que toi ! Des crimes, tu en commets à l’échelle industrielle, comme Hitler et l’état de Sion ! Alors, pour respecter Student et Dante, que l’on jette ton corps dans la jungle ou dans une fosse aux lions ! Non, aux loups et aux hyènes ! Mais, les pauvres fauves vomiraient leurs viscères rien qu’en te regardant, Du-Lion ! Tu leur ferais si peur ?
Dieu n’a pas prévu d’enfers dignes de ton espèce ni de ta dimension. Ainsi, pas besoin d’attendre l’Au-delà et la Résurrection et perdre son temps pour ton dernier jugement. Ton cas est décidé, tu sais quelque chose de l’inquisition ! Tu la pratiques ! Tu iras tout de suite en Enfer, avant la Résurrection et le Grand Jugement, pour y cuire un peu plus que les autres ! Oui tu es un dur à cuir ! Malgré tout, il ne fera pas d’exceptions ! Car il faut venger tes victimes, ces milliers de militants qui ont baigné dans leur sang ! Ces vieux, ces femmes et ces jeunes enfants ! Ô Lion, aimerais-tu que les tiens souffrent à ta place la loi du talion ?
C’est vrai que la religion n’est faite que pour les subalternes. Tant qu’on le dit et qu’on le répète dans la littérature et dans les faits. Quand on voit les chefs et leur impunité, leurs coudées franches, on se dit qu’ils ne risquent rien. Car il n’y a ni enfer ni d’Au-delà pour eux,
pensent-ils ! Ils ne croient ni aux mythes ni à la métaphysique ! C’est juste une satisfaction, une promesse et une peur entretenue, assortie d’une sanction pour maîtriser le bas peuple. Un opium pour assujettir les domestiques des chefs qui s’éternisent sur les commandes ! Les gens cultivés, intelligents et riches, les gens qui possèdent un pouvoir illimité, n’y croient pas ! Leur pouvoir est d’autant plus large et grand quand ils ne perçoivent pas Dieu au bout de leurs actes. Car Sa crainte peut limiter les excès et empêcher les exactions des plus impudents ! Et toi Assad ?
La force, la richesse, le pouvoir illimité ou illégitime des empereurs ne s’arrêtent pas. Au nom des dieux, de la tribu et du clan, de la force des armées et de l’argent, nous sommes partis de l’asservissement historique et de l’esclavage immémorial pour y retourner de nouveau, sans discriminations, sur toutes les races ! N’est-ce pas Chef ?
Que crier face aux monstres comme imprécations et anathèmes ? Aux potentats, ferrés aux pouvoirs, qu’ils cumulent et qu’ils ne respectent pas ? Que penser de ceux qui déciment les foules des manifestants et qui scorent sur des milliers de meurtres pour garder le pouvoir sur des gens qui les détestent et qui ne s’en cachent pas ? Qu’y a-t-il d’héréditaire dans des soi-disant républiques où les prédécesseurs des despotes actuels sont issus de violences et de coups d’états, de putschs commis par des félons ? Quel genre de démocratie et de libertés laissent-ils aux hommes, ces dictateurs implacables et ces tyrans venus d’une autre ère ? Dis, parle !
On n’a qu’une vie. Nous du moins, pas votre Excellence ! Pardon, Votre Pestilence ! Il s’agit de la préserver avec la dignité indue et les libertés qui vont avec. Mais nos opinions, nos caractères, nos humeurs nos cultures, nous poussent vers des horizons et des extrêmes. Les plus puissants et les plus riches n’ont en jamais assez et ne laissent souvent rien en dehors des cercles de leurs affidés ! C’est naturel et incontournable pour régner sur les siens ! Demandez à Machiavel !
Les vies de leurs opposants ne comptent pas ! Même si ce sont des foules par dizaines de milliers et qui se déterminent dans la rue et crient leurs opinions et leurs choix ! Ils utilisent l’artillerie lourde et les bombardements par avion ! On l’a vu en la Libye de Kadhafi. Poussé à bout, qui empêchera le récalcitrant Assad de reproduire le même scénario en Syrie afin de ne pas céder son pouvoir ?
Le pouvoir dont le Peuple veut le déloger. La sédition, les émeutes et les insurrections, qu’à cela ne tienne ! L’Armée, qui fut incapable de reprendre le Golan, servira à mater ces révolutions. Sans doute, Israël n’est pas payé pour le défendre par humanité. Au contraire elle doit jouir. Et l’on attend BHL, Sarkosy et Clinton sur le perron, en train de chercher des opposants dociles aux fins de demander à l’OTAN de faire un autre stage, à son service, en série, en Syrie. Pardon, un autre ratissage, afin de déloger le monstre de son caniveau et d’exorciser son démon ! Je parle de toi, Assad !
Mais l’armée fidèle à son maître protecteur, le protégera et le défendra, faute de pouvoir renverser son chef. En tous cas, elle défendra manu militari ses fins égocentriques et ses intérêts de classe au pouvoir et aux affaires ! C’est ce que tu espères, Assad ! A moins qu’on ne lui donne, qu’on ne lui ordonne, une autre procédure, moins brutale, moins acharnées et moins dévastatrice. Un peu plus du genre des Borgia, du poison ! Afin de ne pas détruire toute l’infrastructure du pays, comme l’aviation des coalisés l’a fait aux dépens de la rurale Libye ! Autrement, c’est un autre musée de la civilisation arabe et musulmane qui sera, comme l’Irak, dévasté ! Je t’entends dire Assad, « Après moi, le déluge ! »…
Détruire un pays, une nation, mais pour les êtres vivants ? N’est-ce pas cruel et inique de les supprimer et de leur ôter la seule vie que leur a donnée le bon Dieu ? Déjà que la nature humaine est fragile et fugace et que les destins la conditionnent, s’ils ne la déterminent pas ! Que dire quand on est handicapés par la nature, la malade, affaibli ou pauvre et sujets à l’exclusion, à la discrimination et aux racismes divers ! Qui plus est dans un pays sous-développé que dirige un cruel maton ? Un peu comme toi, Doc !
Un abominable tyran qui ne respecte ni la vie ni la démocratie et pour lequel les droits des citoyen n’existent pas. C’est-à-dire un garde chiourmes, un débile aux ordres de l’étranger, assez inculte et peureux, isolé ou taré, infamant ou devenu tel, mais tout à fait à l’opposé du débraillé et insolent Kadhafi, qui faisait du moins verbalement, la nique aux grandes puissances ! On a vu que c’était du bide ! Car, quand il fallait le chasser, pour en débarrasser le plancher de la planète, surchauffé par le printemps arabe, ça a demandé ‘’zéro mort’’ à l’Occident ! Un peu plus du côté libyen ! C’est ce que tu cherches, triste Assad ?
Passons ! Je parle aussi bien des Syriens que des Palestiniens. Des terres spoliées, des monstrueux racistes qui les maintiennent dans l’apartheid, dénués du respect qui leur est dû et de leurs terres et quasiment mi en prison. Tout un peuple est en prison, à cause de sa religion ! Je parle des Noirs aussi, de toute l’Afrique, éternelle colonie, à l’instar des mulâtres du Maghreb, ou presque ! Étant heureux que par-ci par là, qu’il reste des îlots de libertés pour faire, par delà le printemps des autocrates, de miraculeuses exceptions ! Destins embellis par le pare-choc de la baraka locale. Un pacifisme relatif où la simple intelligence permet à certains de nos chefs, de guider leurs pays dans la paix, en les respectant parfois, en écoutant les administrés, en encadrant les gens et en les ménageant ! Amen !
ADM ! Elles tonnent et lâchent des nuages de feu, des tempêtes explosives, des produits chimiques, des poisons brûlants ! Que ceux qui les fabriquent arrêtent ! Que les armes cessent de menacer les voisins ! Que les spoliateurs, les receleurs des terres et des lieux saints, les rendent à leurs propriétaires ! Aucune concession n’a été faite par nul Dieu à une tribu quelle qu’elle soit, face à une autre. Nous sommes tous les enfants de Dieu ! Tous les hommes sont égaux ! Il n’y a que des mensonges et des mythes, qui servent de boniments et d’alibis aux uns pour maintenir en esclavages les autres ! Nulle espèce n’est supérieure aux autres, quelles que soient les motivations raciales ou les fallacieux prétextes religieux, les critères de supériorité des races, pour établir des normes et infliger des ségrégations entre les personnes. Ça t’étonne, Docteur Assad ?
Que les armes se tournent contre l’ignorance, la pauvreté et les exclusions ! Que les armes, avortent de leurs balles, que les murs de la honte tombent, que les urnes les remplacent en toute liberté ! Mais ce ne sont pas les lobbies des profiteurs en tous genres, les racistes par essence, les xénophobes héréditaires, les empereurs et leurs suppôts sataniques qui vont nous écouter ce délire pacifiste, ni toi Assad. La barrière des espèces, leurs barrières méningées s’interposent, édifiant et élevant des murs de doutes, la peur et la haine, entre leur arrogante et ‘’ superbe humanité’’ et notre simple et dérisoire humilité ! Les Supraterrestres, faits d’autres chose que de l’argile, nous voient tellement d’en haut qu’on ne supporte pas le vertige!
Que les armes se tournent contre les tyrans qui maintiennent leurs peuples dans la peur et l’ignorance et qui les poussent aux extrémismes divers pour demeurer la hantise de ceux qui s’en méfient le plus ! Les impérialistes. Les colons inassouvis qui les exècrent, sans respect pour leurs religions, leur dieu ou leurs saints. Qu’est ce qui t’attend Assad, après Saddam, Ben Laden et Kadhafi ?
Que les maux et les malédictions s’abattent sur ta crinière, Assad ? Que les misères frappent les têtes des satrapes qui détestent leurs peuples. Ceux qui les volent et qui les asservissent. Ceux qui les vendant aux machiavéliques parrains qui assurent en retour leur impunité et leurs arrières ! Comme toi ? Penses-tu après ces épreuves que tu resteras président, Docteur Assad ?
L’Ordre des médecins a dû te radier ! Je n’aurais pas voulu t’appeler confrère, mais la formule de politesse a voulu que j’introduise ma harangue de cette périlleuse façon ! Je m’excuse des susceptibilités que j’ai écornées !
Tous ces exemples ne te suffisent-ils pas ? Penses-tu qu’une guerre régionale, embrasant arabes et musulmans, puisse te maintenir sur ton trône troué ? Face aux grandes puissances qui t’abhorrent et contre ton peuple qui te vomit ! Même s’il y a avait des Syriens neutres et passifs ou pacifiste, tu as renversé leur humeur, leur opinion et leur jugement. La colère les a rendus plus courageux et moins respectueux encore. Depuis, c’est ton régime en entier, qu’ils veulent renverser et annihiler. Tu es perdu mon Pote !
N’est-il pas encore temps pour une salvatrice reddition ? Une échappée adoubée, doublée d’un exil, exceptionnellement respecté, pour sauver encore la situation ? Non, tu as raté cette opportunité ! Sinon, combien de temps résisteras-tu encore ? Un mois, un an, pour te sortir de ta tanière ou pire de ton caniveau ? Combien de milliers de syriens devront payer le sacrifice avant de trouver le chemin des urnes à leur futur président ? Tu préfères fuir au dernier moment, comme le Roi des rois d’Afrique ? Et d’être pilonné après de traitresses promesses et trahi par de pervers félons ?
Les satrapes les apeurent et les maintiennent comme des proies face aux goules. Procédés identiques, quels que soient les aires que ces lions hantent et que leurs dompteurs profanent. Leur issue est celle de tous les despotes, la fuite, malheureuse et lâche ! Ou après des milliers de morts comme salaire, la guerre civile, la colonisation et la potence ! C’est ce que tu veux ?
Sinon, les cendres en terre ou le coulage dans du ciment dans l’océan. Rarement la justice, mais toujours la honte et la saisie inéluctable des biens spoliés durant leurs interminables mandats. Et la ruine de leurs familles, maudites pour toujours… Une tâche noire sur ton pays ! Voilà Bachar l’Humain, fils du Lion Assad, ce que tu as trouvé pour ta famille et à ta descendance. De la haine et du mépris.
Honte à l’humanité d’avoir commis des Caïn et des Hitler ou des Assad ! Et d’y ajouter ces âneries d’avoir illustré aux States et en Orient, des bâtards odieux en guise de chefs de père en fils. Des canailles immondes qui ont prospéré depuis une décade ! De vrais blasphèmes contre l’humanité, toutes religions confondues ! Et ces monstres, les Occidentaux en sont fiers et ne s’en plaignent pas …Pourtant, des Ben Laden, des Kadhafi, des Saddam des Assad !
Honte à l’ONU, honte à l’Amérique qui s’amuse à gérer le monde ! A parler hypocritement de paix, de démocratie, de culture, de libertés et de droits de l’homme, en tolérant que des malfrats, des incapables retournent les armes achetées chez eux, contre les leurs ! Des armes que les grandes puissances leur vendent ! Mais c’est peut-être voulu, que ce commerce des gadgets et des vieilles pétoires, leur pètent entre les mains ? C’est deux fois utile ! L’art de la guerre est doublé de celui des affaires. La quiétude pour le marchand qui se complait dans sa supériorité ! N’est-ce pas Toubib des yeux ! Ah t’as pas vu comme ça ?
Des paramètres impérieux et inéluctables éclairent ces complots ourdis et ces manigances ! L’assurance de la force d’Israël, le gommage du nucléaire, dit sale, la possession de toutes les sources de pétrole, la mainmise sur les avant-postes et la région, face aux géants de l’Extrême-Orient ! Une nouvelle bataille pour chambouler l’Orient, pour créer un front de guerre et mouiller jusqu’aux os, l’Iran et toute la région avec, qui sait ? Le dernier choc pour enterrer la Palestine, l’Islam et sa civilisation, provient de Syrie ! De toi, Assad, le mécréant!
Criminels et despotes sont-ce des synonymes ? Non. Volontaires ou pas, ce sont de bons acteurs, des martyrs de la cause impérialiste. Il faudra encore démêler ces mots, au moment ou en fait, on n’a pas élucidé les précédents.
Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 14 Novembre 2011
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
POUR L’AAMM, IL NE PEUT Y AVOIR DE DEMOCRATIE AVEC L’EXPLOITATION EHONTEE DES MALADES
Taxe de DOUANE et de TVA sur les maladies, leurs soins et leurs médicaments
Il ne peut pas y avoir de démocratie avec l’exploitation éhontée des malades
Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de représentation parlementaire ou ministérielle allant de pair avec l’exploitation des élus ou les souffrances de ce peuple
Il ne peut pas y avoir de projet ou de programme électoral sincère et loyal centré sur l’ignorance des souffrances du peuple, dont celles des couches affaiblies et des malades
Il ne peut pas y avoir de projet de société sans solidarité entre les riches et les pauvres, les élites et ceux qui lutent contre leurs exclusions sociales, fractures qui se grèvent de multiples facteurs et paramètres.
Il ne peut pas y avoir de projet de société sans engagement de l’administration ni de bonne gouvernance des guides et des responsables et leur écoutes des tranches qui souffrent ou qui causent des freins aux progrès du fait de leurs maladies et de leurs exclusions
Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de paix sociale avec les négligences ostentatoires et les insouciances arrogantes de ceux qui sont portés aux affaires de par les voix et les urnes du peuple
Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie réelle ou d’égalitarisme, ni de visions socialistes ou sociales, en snobant les droits des couches les plus affaiblies du peuple, en égarant leurs droits, par incompétence ou par paresse, par ignorance des conseils du Roi, qu’il est d’innover et de faire actes de créativité et de courage pour le progrès du Maroc
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Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie, de respect et de dignité, de liberté et de droits de l’homme ni de progrès, malgré l’INDH, si les droits des malades sont corrompus ou ignorés.
Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec l’exploitation des malades et de leur état de maladie pour leur extorquer des impôts indirects sur leurs états de maladies. Impôts sur les affres, qui sont une aberration de l’éthique et une iniquité antireligieuse dans un pays aux référentiels religieux, qui est le fondement de ce ciment unioniste qu’est le Trône.
Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec cette infamante prédation des situations de maladies et des faiblesses, qu’est la fiscalisation des médicaments, des produits sensés n’être utiles qu’aux malades. La prédation, l’exploitation de ces situations, sont des exactions, des abus contraires aux droits, antisociaux et anti humanitaires.
Fiscaliser les porteurs de maladies, exploiter les malades, pénaliser les fièvres et les détresses, c’est taxer les douleurs et arnaquer les faiblesses. Ce sont des escroqueries doublées, derançonnements prévaricateurs, outrageux, infondés et excessifs. Ces taxations qu’il faut reformer, sont des extorsions illégitimes sur des états de déchéance et de non productivité.
Les taxes de douanes, foncièrement injustes sur le plan humain, les taxes de TVA, (Taxes sur les Valeurs Amputés), sont iniques et ineptes par essence. Car, elles sont appliquées sur des situations de non-productivité et sur des états de faillite de la santé, de détérioration et de déficit de celle-ci. Ces pénalités sont immorales et antilibérales.
Imposer les taxes sur les médicaments et leurs intrants, sur les réactifs et le matériel de diagnostic, sur les instruments des laboratoires, des cliniques et des hôpitaux est une sinécure et un non sens graveleux pour un pays, dépourvu de technologies de pointe, qui ne crée ni ses médicaments, ni façonne ses machines.
Fiscaliser les médicaments ainsi que toutes les étapes diagnostiques et de soins, c’est semer des embuches et des freins sur l’accès aux soins. C’est retarder ceux-là et provoquer chez les gens des aggravations supplémentaires, sinon chez les couches paupérisées, des tergiversations et renoncements aux soins, qui sont alors capables de freiner la production, quand elle existe, et de provoquer des atteintes sur leur santé et à leur vie.
Ces butées et ces freins, de par les taxes qui les représentent, sont des handicaps sérieux et des blocages. Ils répercutent leurs nuisances et se répercutent plus gravement sur toutes les étapes des soins et du diagnostic. Comme sur les hospitalisations, du fait que des taxes indirectes de Douane et de TVA frappent aussi inconséquemment, les réactifs et les intrants le matériel de laboratoire et d’analyse.
Ces arnaques, confortées par l’État qui ne les supprime pas, carcans aux cous des plus faibles, enchainent et asservissent ceux qui souffrent, et eux seuls, dans un état d’esclavage et d’exploitation, plus gravement que ne furent au Moyen-âge, les peuples soumis à la dîme et à la gabelle !
Si ces malades avaient la force de se lever et de s’unir, pour marcher, zombies à leur manière, ils auraient rejoint les rangs des manifestants pour crier, à leur manière, leurs dols surmultipliés par l’Administration aveugle qui les ignore encore.
Ils seraient les premiers à adresser leurs doléances au Roi, sans oser malgré tout, à lancer des lettres impudentes sur son passage !
Ils seraient les premiers à présenter leurs condoléance à soi-même et à une nationalité, d’un pays dont l’administration, qui ne les dessert pas !
S’ils devaient lancer des slogans, ils écriraient sous la bannière rouge sang, frappée de leur mauvaise étoile jaune, qu’ils risquent de perdre leur nationalité avec leur santé, colonisée et exploitée !
Ils iront crier à l’injustice qui les frappe et à l’infamie qui les ignore, au manque de respect envers leurs droits et leur dignité, parmi les jeunes hurleurs qui fermentent dans les rues. Les malades soumis aux taxes coloniales, boiteux et fébriles, rhumatisants ou psychotiques, infectés de par les taxes qui les parasitent, lèveront leurs bras au ciel. Dans un silence funèbre, ils espèrent qu’à leur mort on chantera aux ministères aveugles, qui les exploitent, la prière des absents !
Les lois de taxation douanières et de taxes sur les valeurs ajoutées, sont des héritages coloniaux ou calqués sur les métropoles. Tout en assurant des soins de qualité à leurs ressortissants et en les couvrant tous d’une sécurité sociale quasi parfaite, les remboursements les rendent imperceptibles aux yeux de leurs adhérents.
Ce sont les Caisses qui épongent les dols et qui casquent pour les malades européens. Les nôtres spolient les biens des malades par milliards de dirhams.
Pour un pays qui ne produit ni intrants ni médicaments, ni réactifs ni matériel de diagnostic ou de soins, l’État devrait avoir la pudeur de ne pas taxer ses citoyens malades ! Surtout que dans la plupart des cas, les malades n’ont aucune couverture médicale.
Et ne venez pas demander à ces citoyens amoindris et exploités, impondérables sur le plan de leurs droits et de leur dignité, d’aller voter pour des représentants qui ont failli dans le passé à leurs justes doléances et qui dans leurs programmes actuels ne suggèrent ni présentent aucune solution ni à ce problème national qu’est la « taxation des maladies ».
Ces taxes sont des réglementations usuraires. Ce sont des lois taboues, des lois frappées du silence, ou tout comme, de la négligence des responsables, incompétent ou insensibles, qui les laissent exploiter les souffrances.
Cette partialité de l’État, inconsciente, sournoise, ces lois sadiques et incestueuses qui agressent les plus affaiblis, sont des violations iniques de la condition des malades. Les malades sont assujettis à des frappes discriminatoires, des impositions sur leurs états de faiblesses !
Faire silence dans les programmes électoraux des partis, que nous fouillons actuellement, malgré le délire d’informations et de communication, d’écrits policés et de plaintes antérieures, malgré les récriminations, les appels tout azimut, les mises en garde et les demandes de protection aux plus hauts cadres de l’État, est une ineptie et une tare atavique. L’avenir ne promet point de solder cet héritage colonial fait d’exploitations et de mutisme. Au contraire, la loi du silence et celle de l’incapacité seront de bonne gouvernance !
Qui écoutera les paroles de SM le Roi Sidi Mohammed, quand il a appelé les cadres et les élus à créer, à oser, à inventer, à innover pour faire avancer le pays ! Hélas, nous démontrons nos capacités d’inaptitude à évoluer, à sortir des sentiers battus, à refaire les lois, à être plus interactifs aux Partis, plus présents et plus efficients aux Parlements !
l’État asservit ceux qui souffrent. Que leurs maladies soient légères, sévères, chroniques ou graves ! Sauf exceptions, (et elles existent) ! Mais nous, nous militons pour tous les malades, sans discrimination entre les tares ! Contrairement à d’autres respectables et très pugnaces associations, qui ont avec elles le poids de l’État ! Et, c’est merveilleux !
Les malades asservis, seront-ils toujours aussi mal servis ? Arnaqués exploités, dans tous les secteurs et par l’Etat, le faiseur de lois, lui-même et le premier !
On semble faire silence sur cette affaire, à la Koutla et au G8 ! Chez ces groupements prestigieux, comme dans ces dizaines de Partis, qui colorent la scène électorale et politique. Rien ne promet d’espérer. Aucune faction n’a soulevé ce grave déficit, ni cette injustice antisociale et contre-productive, dans ses programmes électoraux.
Cependant l’État et les Partis veulent remplir les urnes. Mais, comment régler cette inadéquation et cette conspiration du silence et des incompétences ?
Seule la grâce de Sidna pourra nous libérer de ces taxes infâmantes ! Lui, qui cumule prestige et qui délègue ses pouvoirs, en donnant conseils et directives, peut libérer le peuple des ces lois. Des réglementations honteuses qui se complaisent à l’épuiser, à le traire et à le torturer. Faut-il encore que ses bons Conseillers nous lisent et qu’ils Lui transmettent nos dols et les Lui disent, avec nos vœux de santé et de succès.
DR IDRISSI MY AMED, KENITRA, LE 4 NOVEMBRE 2011
PS : CES TAXES REPRÉSENTENT
24 % DES DÉPENSES DE SANTE
SUR CHAQUE ETAPE DES SOINS.
UNE COMÉDIE DE FICTION :
LA RÉSURRECTION DE KADHAFI« INVASIONS, DÉMOCRATIE, PÉTROLE OU L’ANCHLUSSE ARABE »
IN LES CHRONIQUES ANTICIPÉES DE MME STUDENT, CHAPITRE 411 °) LA RÉSURRECTION DE KADHAFI
Avertissement. Après le Printemps arabe, l’enfer impérial rouvre ses Portes d’Orient. Kadhafi est énervé surtout depuis qu’on l’a zigouillé. Les libérateurs réunis ont réussi le stratagème élémentaire qu’ils ont planifié pour dégommer le tyran par intuition, devenu plus odieux et névralgique que jamais, afin de le remplacer, disent certains, par des dirigeants serviles et plus pacifiés.
Il se peut que dans cette pièce de fiction et de fantaisie, que l’antihéros devienne plus vert que d’habitude, plus amer, plus amusant que de coutume ou plus avenant. Des insanités et des propos libidineux, peuvent gerber du texte ! Voire des insinuations qu’il convient de ne pas mettre à la portée des enfants, sans leurs dicos !
Kadhafi, un tyran fantasque, est maîtrisé et martyrisé ! Homme de paradoxes, même sa fin fut sibylline. Entre deux respirations chaotiques, plusieurs coups de feu, des injures, des jets urines fusent sur sa gueule. Des coups de poings et ‘’quelques balles perdues, tirées à bout portant’’, l’ont rendu moins photogénique ! Il eût une révélation. Lui, ou du moins ce qui en reste.
Il se dit en marmonnant, le visage ensanglanté : « Ces gens sont injustes ! Ils auraient dû me juger au lieu d’écouter leur colère et de commencer leur règne par des crimes de guerre ! Mais passons ! Que Dieu leur pardonne, en ce qui me concerne, moi et mes enfants, mais pas pour le mal qu’ils feront à mon pays. Parce que la Libye, c’est mon défi ! C’est moi qui l’ai sorti du sable et qui lui ai donné la paix et le respect des nations, la fierté aux siens et de l’éducation ! C’est vrai, question d’honoraires, que j’ai pensé à ma retraite et à mes vieux jours. Quelques uns de mes privilèges furent engrangés ça et là, chez les ploucs d’Europe ! Mais quel est le président qui n’en ait pas eus ? »
Avant d’être inhumé au secret, des pensées massives et nombreuses fusèrent sous sa chéchia ! La mort, la vie, leurs sens, la résurrection… Il fit quelques hics philosophiques que madame Student va vous relater dans ses chroniques prospectives ! A vous Mouamar, à vous, vous pouvez parler ! ( K, comme Kadhafi, dans le dialogue.).
K _ P’tain ! « Si je savais que j’allais finir, je n’aurais pas commencé » !
S_ Quoi ? Ça commence bien ! Il nous chante du Abdelhalim Hafiz ! Les spectauditeurs vont lâcher l’écran de leurs mains, sans continuer jusqu’à la fin (Fit étonnée, Mme Student, l’héroïne de cette saga de théâtre et de fiction).
K _ Putain d’avatar avariée, tu es sourde, ou quoi ? Moi, par respect pour tes cheveux blancs, et pour les lecteurs, j’ai dit p’tain, avec un petit pet ! Ça te fait mal au… p’tit ventre, que je chantonne sur mon destin !
M _ Madame Student, laissez parler à son saoul Monsieur le Président ! Il n’en a plus pour longtemps ! Nous, on n’est pas concernés par la guerre civile, ni par Sarko ou le jeu de scène de l’Otan ! On a survécu à l’Apocalypse et nous sommes sur la Place du Dernier Jugement, en train de relater et de relativiser…(C’est comme si vous étiez ! Mais, pitié pour les approximations, Lecteurs, on n’est pas des experts !)
K _ Qui c’est c’uilà ? Où est mon canon, où est mon condor, ou est mon flingue ? Où est ma tente ? Mon palais pliable ! Où sont mes femmes à emporter ? Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes-vous, Putain !
S _ Lui, c’est le Toubib qui sait parler aux morts ! C’est Maidoc !
M _ Garde ton Dog pour toi, Sorcière !
S_ Et vous, vous êtes mort ! Au finiched ! Y a même Sergio et tes fils maudits. Tués, depuis longtemps. L’Apocalypse vous l’avez ratée de peu et la Résurrection vous concerne, bessif* pour être jugés ! Toute la smala, y compris les insurgés du CNT, qui faisaient bouffer la chair découpées de leurs prisonniers loyalistes et les égorgeaient sous les cris de Allahou Akbar ! Tout le monde est là…Et on attend le jugement…Pourvu qu’on ne passe pas à la table des aveux ni sur la roue des inquisiteurs !
K_ C’est moi le juge ! Je suis le Leader du Tiers-Monde. Le Ché d’Afrique et du M.O. !
M_ Alors, c’est votre dernier mot ? Vous n’avez plus besoins de nos soins ?
K_ Je suis venu me faire soigne ou me faire autopsier dans un p’tain d’hôpital ?
M_ Vous n’avez plus besoins de soins ! Certes !
K_ Oui, je suis de syrte ! Qui c’est ce con qui m’a tiré dessus ? Un mercenaire de l’OTAN ? On ne respecte plus les chefs, ni les rois ou les présidents, maintenant ? C’est quoi ça, comme culture ! Les guerres d’aujourd’hui, ce sont des abattoirs pour des moutons où ce sont les vaches qui tiennent les couteaux ! Fermez-moi ces bordels ou je me joins au M20Fev ! Paix, j’ai dit !
S_ Calmez-vous, monsieur le Président ! On est dans l’Au-delà et au dessus de tout cela ! Au dessus de toutes les contingences passagères.
K_ Appelez-moi la ministre Baddou. Daghia daghia* ! C’est elle qui me donnera les petits soins…J’n’ai pas confiance dans les privés et j’n’ai pas apporté de derahems* pour vous soudoyer !
S _ Elle est hors zone… Et vous n’avez plus besoin ni de tentes ni de palais, ni de femmes ni de soins !
K _ Hak’da, la mégère ? Behad d’ssara* ! H’guertouni ! Allez la chercher, be zerba* ! Vite, vite ! Douar be douar, villa be villa, ksara be ksara, zanga be zanga*!
M _ Elle est au litarium*, en train de rêver qu’elle inaugure un CHU et de fermer 15 cliniques pour les vendre à d’autres coopérants mondialistes ! C’est la consigne ! Elle a été élue, elle fut ministre pour l’appliquer.
K_ Encore au lit ? Peuf, les femmes, toujours consignées au lit ! Il a suffit d’une allumeuse de marchand de carottes, d’une poularde de tunisienne, pour que je me fasse encu…larguer ! Celle-là, elle aurait dû rester dans son lit et utiliser un autre bâton pour curer ses ruts !
M_ Aie, aie, aie ! Sacrés ferrachas*! Sacrées Bouassates !
K_ Putains d’marchands ambulants ! Quoi ? Bouazizi, tu as fichu de la merde jusqu’en Libye et sur les Pyramides ! Allah yenâle lguarou wel briqua*! Si ça se trouve, il a dû se flamber avec du pétrole géré niqué !
M_ Génériqué !
K_ Iiih hag* ! Zizi, Tu as fait avorter le nationalisme arabe plus vite qu’Israël et les cochons réunis. Tu as signé ma fin en mon absence ! C’est toi le papillon qui chie en Tunisie pour que ça pue en Libye ! Tu as scotché Moubarak et Benali et c’est moi qu’on a gommé.
S_ Voilà, Ex, Excellence, que tout le drame vient d’une policière ! C’est elle qui a allumé le bonhomme mal luné…Il faut interdire aux ambulants de mettre le feu sur soi et les laisser vendre leurs légumes et leurs chinoiseries sur les trottoirs et les avenues ! Pouf ! On ne connait même pas le nom de la femelle policée de Benali qui s’est lâchée sur le charmeur ambuvant*
K _ Moi, je m’en fout de tous les Ben et de leurs fils ! Je veux ma famille, mon harem, mes houries, mon pétrole, mes milliards, mes amis berlusconiens, mes clients européens, ceux à qui j’ai donné des milliards pour leur deuil, mes obligés sahraouis, polis-pas-pour-riens, leurs mentors, ma Révolution, ma Bible Verte, mes tenues de scène, ma garde intime…Mon Biagra !
M _ Tout ça, Allah yarham âliha sidna Chirac, ‘’ça a fait pschitt’’…dans la culasse ! Toi, t’as plus rien !
K _ Toi, le préposé, laisse moi finir de parler…Ne me coupe pas ! C’est moi le Révolutionnaire, ce n’est pas toi ! C’est moi qui coupe !
M _ Mea culpa !
K _ Ah je ne t’en veux pas Sarkozouk* ! Je sais, comment que t’as fait en Afghanistan et que tu es l’obligé des lobbies ! Que tu travailles pour les bachibouzouks américains…Pour garder ta place. Hé ! Je t’ai vu venir avec l’Otan, dès Février de cette co…asse damnée 2011 ! Alors que ton mini-porte-avions gnon-gnons est resté en rade ! Oué, j’ai des mercenaires, tu as les tiens, mais tu es le mercenaire attitré d’autres clans !
S _ On a les amis que l’on mérite ! On les a mis où ils méritent !
K _ Chut la vieille déculassée ! Laisse-moi passer le message à Sarkouzizi ! Le sais-tu, pervers félon ? Ce n’est pas toi qui m’as reçu dignement à l’Elysée ? Parle ! Doui ya Sahrakouhzy ? Iiiihe ya essahba ! Drôle d’amitié, pas très loyale ! Double langage, doubles visages, multiples virages ! Le roi de France n’est très franc ! Il ne doit pas être français d’origine. Clair, il est géré niqué !
M _ Génériqué ! Il est l’amant passif, fongible et virtuel d’un instant ! En plus du désaveu de la France depuis quarante ans et de la forte appréhension de ses protégés, il a des réserves quant à ta démence…Moi je n’ai rien dit, ça vient d’eux !
K _ Moi ? Je suis ému ! Je ne suis pas un terroriste, je suis un résistant, un militant des droits de l’homme, pas un criminel…Et je suis seul, face aux armadas de France et d’Amérique. Face aux atavismes cultuels, prédateurs, guerriers et moyenâgeux de l’orient et de l’occident réunis !
M _ Sauf que tu as fait le con du Printemps, ahia Le Gueuxdidifi * ! Ça vous fait changer vos amis, le fait de tirer les civils dans la masse ! Là, ta machinerie et tes machinations ont cramé !
K _ Tais-toi et écoute, Coupeur ! Je parle au Sarkoseux. Rapporte-le-lui ! Le sais-tu, être un pervers et un hypocrite félon, ça ne va pas avec un président normal ? Ce n’est pas toi qui m’as reçu à l’Elysée ? Tu as oublié l’hospitalité ? Iiiihe ya essahba dial takhir ezzamane* ! Double langage, doubles visages, multiples virages ! C’est la politique, mois je suis un soldat de la tente, toi un artificier des templiers ! C’est toi qui a fait imprimer dans ta presse : ‘’ fin d’un cauchemar et mort d’un démon’’ !
M _ L’amant passif, fongible et virtuel, d’un instant. Sauf que tu as fait le con du printemps…Ça vous fait changer les amis, le fait de tirer sur les civils ! Et sur leurs processions de corbillards quand ils entèrent leurs victimes…Alors là, plus de charité !
K _ Sauf que moi, je n’ai pas de patron …ni de patronne.
M _ Kadhafi n’est pas un poltron. Comme, il a dit le patron de France : « C’est un tyran, pas un poltron !».
K _ Oué, il faut lui faire une lettre de félicitations pour ces mots. Et lui envoyer un cadeau pour le bébé ! Il faut savoir pardonner à ses vieux amis ! Zaêma !
M_ Un puits de pétrole, ça fera l’affaire pour payer ses études à la gosse !
K _ Eh bien, comment tu vas appeler ta petite créature ? Celle qui vient de sortir de ta chanteuse préférée ? Tite-taille ou Bella-voce ? Tiens, appelle-la Livie ! Ça fait italien comme ta reine et ça te rappellera la Libye ! Ça c’est un cadeau de ma part ! Un joli prénom, avec tonton Kadhafi comme parrain !
S_ Ils l’ont déjà nommée, je crois Lucie ou Julia !
K_ Moi, les miens…c’est parti ! Je me demande, si ces deux colonels de mes deux, avaient tenu un peu plus ! Sans fuir leur pays et en résistant un peu plus à la pression scatologique des foules poussées par les américains de Facebook et de Youtube ! On aurait pu un peu changer le futur. Hélas, c’est le destin, je suis le seul à en être rattrapé ! Parce que les racistes me détestent, car je suis un homme ! Un homme entier et fier, qui les emmerde !
M_ Hachakoum ya L’qourae ! Excusez-le, Lecteurs ! Il vient de sortir du caniveau ! Bonne questions-réflexions, Excellence, sauf que ça sent un peu et que le papier n’est ni parfumé ni résistant à c genre d’exercices ! Dommage que la démarche prospective politique ne vous soit venue qu’en post-mortem !
K_ Ils auraient dû tenir sans fuir ou se présenter au tribunal ! Regardez-les. On parle du loup, il sort de sa tanière ! Ils déambulent, là ! Vous voyez ces couillons de Benali et Moubarak ? Comme dans un jardin, tu les vois déambuler, en train de philosopher, avec Socrate et Platon, sur la république !
M_ Seulement après toi, après ta mort, ils sont restés vivants ! Ou à peine ! Paradoxal ! Ce sont eux les premiers pris, qui vont te présenter leurs condoléances !
K_ Ne me coupe paaaas ! (Pas, pas, pas, paaas. Un écho amplifié et pétarade). Premiers prix ou prix Nobel ! C’est une mascarade ! C’est une farce ! J’aurais dû accepter dignement, le tribunal, l’exil et la reddition ! Comme Charles-Martel à Poitiers, ou comme l’Allemagne et le Japon du Hiro Hito. Mais, j’ai été trop têtu ! Je suis une pine chaude !
S _ Pardon, votre Ex, on dit une tête chaude !
K_ C’est tout comme. L’homme réfléchit par ses hormones !
S_ La femme aussi, votr’Ex !
K_ « Une tête bien faîte est une tête qui a des couilles » ! Sauf votre respect la Miss d’Enfer. C’est Berlusconi que me l’avait dit en ces mots, sous la tAnte, lors d’une veillée intime ! Je ne suis pas raciste. Il faut qu’on vous essaie un jour.
S _ Mes hommages féminins !
K_ Es-tu encore une femme à ton âge ?
S_ Je vois que môssieur s’est très vite décoiffé la calotte et qu’il est au zénith !K_ Pourtant, le Prophète Mouhammad avait dit à une vielle dame que ‘’ Les vieilles femmes n’entraient guère au paradis ’’! Les femmes restent-elles encore des femmes au Paradis !
S _ Monsieur Kadhafi, taisez-vous ! Je ne sais pas comment vous prendre ! Vous me perturbez ! Vous me faites monter les hormones !
K_ Il était saoul, Madame, après trois tournées sur la marocaine Ruby avec son gladiateur ! Il n’a dit que des âneries en berlusconien !
S_ Ce n’est ni Charles Martel, ni Rolland de Roncevaux, votre Ex. C’est Vercingétorix qui a gagné le César ! Et c’est Antoine qui a eu Cléopâtre… Ils sont tous là, même ceux du Sud de l’Italie ! Il y a même le fils maudit de César ou son neveu, Brutus. En réalité le fils de Servilia, la maîtresse du même Jules ! Il avait poignardé de dos son FAUX tonton mais vrai père César ! César est l’empereur qui a rendu l’avé si célèbre ! Au point que les gladiateurs avant de crever sur scène, ou sur le sable des amphis, criaient ‘’ ave Caesar, morituri te salutante’’. Il faudrait un livre, grand comme la Libye, pour marquer tous les noms de tous ceux qui sont debout sur cette place. Les Chouhada, les champions, les gueux ou simples quidams ! Il y a Hassan II et sa dynastie, tout l’arbre généalogique des chorfas, du pommier d’Adam aux palmiers dattiers du Tafilalet. Toutes les cours des rois e tles basses cours des parlements. Les sympas, les félons, tfou, et les corrompus, tfou ! Il y a les Louis d’or et les Henri Tudor, de tous les pays. Napoléon et sa Joséphine, Antoine et sa Cléopâtre, Adam et sa costale d’Eve, tous les pontes de la première division avec leurs hooligans.
K _ Ah, Je ne connais pas cette équipe. Pourtant, j’étais il y a un moment encore en ma douce Libye ! J’aurais dû devenir américain, au lieu de combattre bêtement le Démon…Bof ! Reagan est un mauvais acteur et le russe Gourbatchouf, un lâcheur, un triste sire, un sale traître ! Quand on est leader, il ne faut compter sur personne! Et ne faire confiance qu’à soi ! Et puis le mur de Berlin, qui est tombé…Comme sur moi ! Je suis devenu l’orphelin du socialisme.
M _ Pardon, votre Ex ! Je suis ému pour vous !
K _ Les grands assassins, comme les Bush, ils restent libres ! Oui ou non ? Les moins courageux restent en vie ! Oui ou non ?
M_ Oué votre Ex !
K_ Il faudra dire ça aux connards restants de Syrie et du Yémen, qu’ils me font pitié !
M_ Moi, c’est leurs peuples et la cause arabe !
K_ Eux, qui n’ont rien fait pour leur pays ! Dites-leur de ma part de cesser de taper sur les-leurs, afin d’éviter de re-faire re-coloniser leurs pays par la France et les Staïtes * !
M _ Ou de se faire découper le cou et les cinq membres par la foule des manifestants hystériques et déchainés !
K _ Eux, ils n’ont que quatre membre, chacun ! Et, puis ces ringards de colons, ils ont tout à perdre !
M_ Comment votr’Ex ? Expliquez aux lecteurs !
K_ Vrai Doc ! Je n’ai jamais attaqué leur p…d’Israël, jamais anticipé ou participé à une guerre directe, contre elle, ou contre lui ! Ils ont toujours eu le pétrole…J’ai de toujours lutté contre les intégristes, les terroristes d’Al Qaeda et de Ben Ladden.
S _ Ah bon ?
K_ Ils voulaient que je casse le nucléaire libyen, je l’ai fait. Que je paie des milliards de dollars à chaque victime de Lockerbie, je l’ai fait ! Que j’achète des joujoux quoi volent pour rien, je l’ai fait…Alors, pourquoi m’attaquer dans mon fief, dans mon bastion et m’humilier devant ceux que j’ai éduqué, mieux que sur d’autres pays de la région ?
M _ Bonne question ! Je commence à t’apprécier ! A bou chaëkouka !
K _ Toi, le Toubib, tu commences toujours trop tard ! Alors, dites-moi, en toute justice puisqu’on est là, aujourd’hui, à La Haye de Là-Haut pour ça ! Pourquoi m’infliger une guerre internationale sous couvert de luttes intestines et de bravades de quartiers ? Et je ne suis pas le seul despote ni le seul führer ! Qu’est-ce que j’ai fait de détestable pour mon Peuple, sinon de sauvegarder l’indépendance de la Libye après sa libération. Et maintenant, qui sera le satrape de Libye ? Qui sera le tonton macoute des tyrans de l’Élysée ou le maton des tzars du Pentagone ? La Libye, champs de pétrole à ciel ouvert, sera sous quelle bannière ? Pourtant, ils ont toujours eu le pétrole…Au prix et à la quantité qu’ils voulaient !
M _ Presque à l’œil,
K _ Qu’est-ce qu’il me restait comme économies, vraiment ? Que mes frais ! C’est eux…
S_ Ce sont… !
K_ Taisiez-vous, la blondasse ! Ce n’est pas l’heure de la grammaire. Ou je vais continuer en libyque et demander un lit à une place pour nous deux et tout de suite, et là, devant les gens ! Jugement pour jugement, je n’ai plus rien à perdre !
S _ Pitié, votr’Ex, Maidoc, tient toujours à moi. Et je le refuse de le froisser ou de le faire souffrir, pour des raisons de service !
K _ Kruelle Kréature * ? Tu refuses, à ton âge, un si bon gars !
S_ Non ce n’est pas ça !
M_Merci Mouamar !
K_ Plates excuses, poupée ! D’ont mention it, My Doc ! Pour Le pétrole, que je te disais, ce sont eux qui le tirent et qui nous tirent avec, sans se mouiller. Et avec de la monnaie de singe qu’ils me calment. Euros de malheur et piètres dollars, mal imprimés ! De la paperasse ! J’aurais pas dû chercher le pétrole en Libye…On n’aurait pas fait d’ennemis ni d’envieux ! Le pétrole, c’est pire que les ADM !
M _ ADM ? Un nouveau parti infiltré dans la coalition makhzanie du G8 ?
K _ Google, Docteur ! On serait restés heureux et fiers sous nos tentes, avec nos cousins et nos tantines, comme du temps des Senoussis ! Putain ? Il a fallu qu’une connarde de policière tounsie*, une mal baisée à deux sous, dise un gros mot à un marchand des quatre-saisons pour faire le printemps ! Et puis, toi le Bouazizi de malheur, t’es un cinglé, un blédard ! Tu ne tiens pas à la vie. Tu ne sais pas que c’est interdit aux musulmans de faire harakiri et de se griller comme des bonzes ou des sauterelles !
M_ Lecteur, ‘’ K ‘’, Mouammar pour les intimes, parle du marchand ambulant qui s’est immolé par le feu, parce qu’il a été humilié et molesté par une gente dame de la police !
K_ Que c’est, que c’est de la mauvaise graine, la mauvaise éducation musulmane de Benali et de sa gouine ! Il aurait du m’écouter et se faire un harem au lieu de rester coincé entre les jambes et les rets de sa machiste de jument en ‘’mâles’’ de milliards ! Il faut dire qu’il y a des femelles qui ne bondent qu’au chèque et non aux chocs ! Celle-là, elle devait de faire aux deux !
M_ Hum ! Passez-nous ça, lecteurs !
S_ Hum, hum ! Passez-nous ça les anges !
K_ Que vous dire ? Il les avait trop libérées le Bourguignol ! Hayerna, hayerna ! Dessrou âlina belfhamate, ghezzou fina, ghezlouna, ih ghezlouna ! We ma bqaou la essomou , wa la yessaliwe, wa la salou, ghir yekmioui kif erradjala fel q’hawi surtout fe chahr Ramdam ! Pour nous narguer ! Bel âni !
M_ Traduisez, votre Ex !
K_ Allez prendre des cours, ailleurs ! Je ne suis pas là pour ça !
S_ Il faut revoir le programme d’enseignement…Tout ça c’est intéressant, feu M. Kadhafi. Mais on a une mission, il faut avancer, one ne va pas statuer en post-mortem ni donner des recommandations sur dans nos épitaphes aux survivants…Parce que il n’y a plus de survivants sur Terre, pas même les animaux. Oui, il aurait fallu revoir les programmes d’enseignement…Des cultes, des cultures, avant l’Apocalypse !
M_ C’est ça, on a soigné les gens pour rien ! Parce qu’ils sont destinés à la mort et qu’ils sont voués à disparaître dans l’Apocalypse ! On devrait s’arrêter de soigner les futurs macchabés et les autres zombis ! Plus de soins aux malades ! Contendant, confondant !
K_ Coupez-moi les censeurs ! Après la tête, coupez-moi la parole et aussi le zizi….Je disais, reprenez ma phrase scripteur ! Que oué pour la rééducation. Surtout pour les femmes ! Sinon les Arabes, tintin, ils vont fabriquer des incendiaires. Ah, je vous dis ! Changez-les messieurs ! Les lois, les programmes doivent être respectueux de la vie, de la loi, des chefs ! Mes compères, si vous voulez rester au boulot, il faudra évoluer. Moi….
S_ C’est raté ! On le sait !
K _ Que je serve de leçon ?
M_ A qui ?
K_ A Moi…Mais que je serve de leçon aussi aux récalcitrants de parmi les présidents qui se clouent sur leurs trônes, comme s’ils y étaient nés, alors que ce ne sont que des calvaires et des croix ! Et eu, pas des Jésus, du tout ! C’est la vérité, la justice, les droits et le pardon !
M _ Bonnes sentences ! Pour une autre vie ! Mais, ce n’est jamais trop tard de comprendre. Et de tenter de suivre et d’expliquer cela aux bons entendeurs !
K _ Notre temps est fait. C’est un autre colonialisme qui commence : la malédiction du pétrole. La mondialisation, c’est de la nique ! On vous colonise, on vous oblige à subir des critiques, sans respect, à démocratiser, à commander pour eux et à protéger leurs sordides affaires, à subir des offenses, des injures, des parjures, des félonies ! Autrement c’est vous aussi, barra, bara et nous tous des Iznogoud ! Des incompris, que l’on liquide dès le premier quidam que l’on met derrière les murs ou sur le poteau.
S _ Hé bien mon Général, bienvenue ! Chez-vous ! On vous garde.
K _ Colonel, seulement, madame la Réservée à Maidoc !
S _ Réservée à moi-même, Sire !
K _ Soit, Sainte Nitouche ! Mais je ne suis pas Sire de personne ! Je ne veux rien usurper ! Mais si ça te fait plaisir, ghi sire, we d’hène sire *!
S _ Hou hou, hchouma M. le Président !
K_ Alors, on est où, maintenant que je vous parle, mme l’avatar ? Parce qu’en fait, rien ne bouge plus chez moi, même si je vous mate. Pas mal ! Encore de la tenue au niveau des pectoraux. Tournez-vous un peu, je vous prie ! Les mots palpitent, mais le reste ne vibre pas ! Je ne sais pas ce qu’on m’a fait !
M _ Ils ont coupé !
K _ Quoi ? Non ! Kif ? Non, pas ça ! Mon trône…Ma tête, plutôt que ma pine !
M _ Charmante glose pour un spectre ! Un faune est parmi nous ! Monsieur Kadhafi, vous êtes en consultation d’aptitude physique et mentale surtout, pour voir si on vous faire renaître ou pas ! Qu’on vous laisse vous fossiliser durant 4 milliards d’années dans la glaise ou qu’on sauve votre âme pour la sanctionner. Pour être clair, soit qu’on vous fait revivre votre âme dans votre ancien corps ou qu’on la laisse dans la glacière, à jamais ! Et on n’entendra plus parler de vous…Même pas dans les livres d’histoire des civilisations à venir ! Pas de jugement, pas d’enfer ! Ce sera mieux pour vous comme option !! Parce que vous avez laissé un sacré dossier ! Fâcheux, inextricable. Du moins dans votre dossier de presse. Bien ficelé. On vous a bien vendu ! Des milliers de corps calcinés, même pas identifiables à notre niveau ! Ça va chercher très loin…Y a pas beaucoup de cas comme le vôtre dans l’histoire ….
K _ Si, si ! Et puis, si vous n’avez pas de labo pour les reconnaître, c’est qu’il n’y a pas de preuves ! Ils ne relèvent pas de mon autorité…
S_ Votre philo, on la range ! Fahmate a Si triste Sire ?
K _ Voilà que l’indécence et l’impudence vous gonflent et m’outragent ! Vous n’êtes pas des amis !
M_ Ou le contraire donc, directement le dressage de votre ‘’corps-pine-âme’’ dans le grand foyer ! Al âfia, les flammes !
K _ Lâchez-moi les basquettes ! Y a pas de considérations particulières ? Personne à rétribuer pour ses services ?
S_ On a des consignes et des officines qui surveillent…Désolés on reste éthique ! Pas de népotisme.
K _ Zaêma ethique ! Zaêma, strictes a madame Student ? Had ecchie, ghi ânedkoum n’touma ! Wella ?
M_ Enfin pas nous, mais ceux qui nous impulsent des actes et qui nous voient agir…Les anges. Chacun tient son petit rôle ici. Un autre créneau, une autre phase de son destin ! Même les porteurs d’eau et les marchands de ventilateurs, les délateurs et les préposés aux caméras ont des rôles
K _ Pas besoin de leader, un petit rôle pour moi, pour représenter le peuple ? A l’œil !
S_ Pas qu’on sache ! Ici, on est tous ‘’égo’’ !
K_ Egalité, fraternité, pas de libertés ni de sexualité ! C’est vraiment post apocalyptique, vot’ bazar ! haydou âlya…Foutez-moi la paix !
M_ Je n’y ai jamais pensé comme ça !
K_ Vous ne savez pas penser, Doc Machin, et vous avez trouvé très vite du boulot, ici ! Curieux ! Mieux vaut me retourner à ma base ! Je ne peux pas vous être utile, ici ! J’ai l’expérience du commandement, des jugements rapides, je suis opérationnel…J’ai des entrées, tout un portefeuille de connaissances sur tous les continents !
S _ Pas de complaisance ni d’égards. Personne à soudoyer ! Pas de privilèges même aux rois ! Ce serait antinomique de l’au-delà de vous retourner sur terre alors qu’elle se retourne toute seule, qu’elle tremble et qu’elle continue à errer et à surchauffer…Vous n’y tiendrez pas et demanderiez à re-mourir pour retourner ici !
K_ Comment vous savez tout ça, a lablaouate*, alors que ce n’est pas écrit sur le Livre Vert ! Infidèles, apostats !
S_ Calmez-vous !
M _ Je ne vous ai pas fait d’étreintes ! Dites Donc ! Sévère, la dame ! Ni amour ni pitié ! La houb la mji bekri*…
K_ Alors, je serais seul, comme je suis le seul à être cuisiné ! Pire, moi qui pene rêver aux moyens de gagner l’OTAN, vous êtes en train de me dire que je suis mort ! Que Kadhafi soit mort ! Vous mentez ou vous blaguez ! Je n’aime pas les mauvaises nouvelles. Je n’aime pas les supplices. Je crois que je vais m’évanouir pour finir votre cauchemar et avorter vos machinations.2 °) L’ANCHLUSSE LIBYEN
K _ Qui va là ? Que vois-je ? Qui suis-je ? C’est moi ‘’Je’’ ! Je suis réveillé ou je cauchemerde, encore !
M_ Oui M. Kadhafi de zenga, zenga ! C’est bien vous ! Et vous êtes là ! Sebbah el kheir baêda ! Votre aura faisait des zébrures. Vous êtes parti comme un mirage ! Vous êtes revenu à vous. Votre avatar est en 3D couleurs, maintenant !
K_ Que viens-je faire ici ?
M _ Vous avez perdu votre langue ou que c’est une infraction lors de la traduction ? Je vais vous placer un idiotimètre* pour diagnostiquer votre affection
K_ Je ne veux plus d’affectation avec vous ! Qu’est ce que je viens foutre ici, espèces d’Aoubaches ? Vous ne comprenez pas la langue ? Ou je dois vous parler en bois ! Je pensais être venu dans un salon chic, high en jet set, un loft cultivé ! Je pensais m’être débarrassé des rats ! Mais, vous, qui êtes-vous ? Sortez du caniveau et ne me tapez pas dessus ! On se connait ? Gardes ! Gardes, à l’aide !
S_ Vous avez un visa ?
K_ Je ne suis pas en voyage… Je ne fais que passer, par chez moi ! Dans ma ville de Syrte ! Ce sont les avions qui nous passaient dessus sans visa
M _ Tu es venu seul ? Pardon, votr’Ex ! Vous êtes seul ?
K _ Quelle question ? Un chef n’est jamais seul ni à court de compagnons ! Il a besoin de gens à commander à porter avec lui ! Et qui plus est, je suis accompagné de mes enfants. Y a toute ma famille, la tribu, les amis et même des gars d’Afrique, du Tchad, du Niger ; du Congo, du Mali et du Polisario ! On prend tout l’hôtel et je plante ma tente, ici, près de la piscine ? Là, sous le palmier…J’adore les palmiers !
S_ Pourquoi vous planter près de la piscine ? Et tous ces talismans, ils vont se mouiller comme des pétards dans l’eau.
K_ Mois, je ne veux pas me mouiller comme une poule !
S_ Moi, sans S a Si !
K_ Moi-S, c’est plusieurs que je représente. Corrigez votre granmaire* ! Je viens guider et voir mes femmes nager. Tiens la pro, au fait ! Moi, je ne suis pas trop maigreur. Les grenouilles. Beurk ! C’est bon pour les coqs gaulois ! Je les aime bien potelées…Mais pourquoi toutes ces questions ? Jity takhtabni ? Tu me veux ? Et qui êtes vous déjà ? Des gendarmes d’hôtels, venus de l’espace ? Vous vous trompez de film et de salle allez au Méga-Pall d’à coté ! Y a les Ricains qui tournent un film d’action avec pleine de GIA et de GI du Far-West et des gaulois comme doublures et cascadeurs ! A l’affiche Godham Clintoris et Artérixkozy !
M_ Délirium ! Allahou, ma ya latif * !
S_ Monsieur, Vous êtes Le bienvenu ! Mais avez-vous une réservation ? Des garanties pour payer ? Une provision, une carte ?
K_ Madame l’enfoirée de service et monsieur du même style, je suis Kadhafi. Avec un G ! J’ai la carte Map de toute la Libye ! Le quart de l’Afrique ! Ça suffit ! Mon pays est un océan de pétrole. Chaque grain de sable est plus cher que son poids d’or…
S_ Je crains que rien ici ne soit monnayable, ici, votr’Ex !
K_ Demandez-leur qui paie ? C’est moi, l’esprit et le chèque de toutes les révoltes et de toutes les révolutions ! Celles de 1789 et de 2012, le GIA, l’AQMI, le G6PD, le G8…Les 4 Cavaliers du Calypso, le SFMA, le syndicat des femmes ministres africaines, c’est moi qui les appointe…
M_ En plus de quelques confusions et autres inventions, je crois que là, c’est un peu raté, Votre Grandeur !
K_ Raté ? Parlez de vous-mêmes ! Où sont mes souliers ? Vous méritez la savate ? Je suis Kadhafi Premier !
M_ Vous fûtes Kadhafi, le dernier ! Vous êtes passé sous les Terminators de l’OTAN qui ont suspendu tes vols ! On vous a volé vos fringues et vos savates ! On vous a envoyé comme un poulet bouilli, avec plein de bobos dans le coffre et un trou dans la boîte.
K_ Oh les salauds, mon coffre ! Où sont mes plumes ? Ah les tarés, il faut leur donner l’assaut !
M _ Excellence, ils ont envahi le pays et se sont servis de l’Otan pour vous faire passer le temps. Vous êtes un dur à cuir, mais vous êtes cuit. Un imbécile, non averti, n’aurait pas fait pire. Vous vous êtes acharnés, cranant et croyant que le peuple et tout le pays étaient vos biens et tous à vous. Je vous aurais prévenus, messieurs du Parlements et de la Municipalité !
K_ Et mes copains russes, les Chinois et Mes Africains ? Ils n’ont rien fait ?
M_ Désolés, pire, ils n’ont pas bougé. Ou si certain ont trémoussé, ils ont vite été inhibés, retournés, par les States et les Sarkosy de service ! Un coup d’état Excellence, qui vous vient d’en-haut !
K_ De Sidi Rebbi ?
M _ De l’Olympe, des dieux du monde ! Des grandes puissances. C’est une première qui vous illustre comme un patriote et comme un grand combattant…Mais, sur le plan ingérences des impérialistes, c’est une première éclatante, sans fêlures ni sournoiserie ! Le droit, la démocratie, c’est comme le riz ! Quand on est français et citoyens du monde, on intervient bien, contre la faim ! On n’agit pas très vite, mais on agit ! Et pour les masses que l’on sait et que les despotes vont sacrifier…Bref ! Vous avez été lamentablement piégé…
K_ Ahhh, j’avais pigé ! Je l’ai expliqué aux Arabes. Mais, pouff, ils sont désorganisés. On ne peut pas compter dessus ! Ah les perfides gaulois ! Si j’avais su, j’aurais brûlé. Lahrig, lahrig, ila Taliane*! J’aurais tout plaqué, même mon or !
S_ Hélas ! Rien n’est éternel !
K_ Tous et même les vivants encore devraient étudier mon cas ! J’aurais changé bien des choses. C’est allé quand même trop vite. Pour un peu j’allais monter des pyramides, 3 à Tripoli, 5 en Cyrénaïque, 15 à Syrte, avec ma tête comme effigie pour les sphinx…J’adore les pyramides !
M_ Hélas, le temps des pharaons est passé, Sire ! Et les effigies que l’on brûle et les statues que l’on brise, et les icônes…
K_ Pas si sûr pour les connes !
M_ Il y toute une tribu de pharaons qui piquent-niquent à côté ! Ils n’ont rie napport2 avec eux ! Tous nus, sans garnitures, sans bandages, sans rouleaux de papyrus, sans chars ni charrues, sans chairs ni viscères !
K_ Dommage pour mes collègues d’Egypte ! Moi, j’n’ai pas su m’assouplir ni évoluer ! C’est tout ! Mais, je ne suis pas le seul. Il y a bien des leaders qui vont venir dare, dare, poussés par les feus du printemps. Ils vont camper avec moi ici ! Je les attends tous. Nul ne fera exception. Je les devine en train de dribbler, de tergiverser, de faire des contorsions du ventre face aux foules déchaînées qui ne savent plus chanter…Mais que huer ! Ils vont de détournements naturels entrés dans les mœurs en contournements de dernière minute, pour qu’on les laisse tranquilles et qu’on les protège des bourrasques du printemps et des bises d’hiver. Ugh, j’ai dit !
M_ Hag ! Ils ne craignent ni la faim ni la brise ! Ils n’ont pas de pétrole, votre Crétine Excellence ! Ils ne risquent rien ! Qui n’a rien ne risque rien !
S _ Vous avez déconné sur le plan pragmatique, vous avez été nul ! C’est pour cela que vous êtes là…On vous a déconnecté…Le corps troué, l’âme risquait de se répandre, alors on l’a rappelée…
M_ Maintenant, c’est pour le disque, on va vous formater !
K_ Me formater, moi ? H’maqtou ? Non je ne veux pas ! Je veux retourner chez moi…Laissez-moi une chance pour me refaire…Réparez-moi le ciboulot, recoller-moi mon zizi, rendez-moi mes habit et que je reparte au boulot !
S_ Impossible ! Point de résipiscence sans regrets. l
K_ Alors, je suis fait et décoiffé ! Planté comme un con et nu par dessus le marché, sans sandales ni boubou. Sans amis ni argent ! Et j’ai tué mes enfants !
M _ L’enfer, c’est pour les nuls et les ratés. L’enfer, c’est pour regretter de bonne foi ! Et de visu !
S _ Non, ce n’est pas l’enfer ! Et les nuls peuvent toujours espérer de bonnes places au Paradis. Naïfs ou candides, innocents, parce que peu instruits, ils sont ‘’parfois-souvent’’ moins nocifs que les plus intelligents…
M_ Le paradis, c’est pour les nuls. L’enfer vaut leur place aux plus intelligents.
S_ C’est bien frappé comme sentence, mais c’est trop court ! L’enfer est pour ceux qui le méritent…L’enfer est une sanction, une punition, une satisfaction de vengeance ou une prison éternelle avec des peines indicibles et des traitements épouvantables et indicibles pour châtier le rebus des âmes, que l’on ne peut plus corriger ni excuser ? La Justice n’est t’elle pas trop rigoureuse dans l’Au-delà ? Quand on considère le destin, les héritages, les mœurs et les conduites qui fonctions du milieu, influencent les hommes, les poussent aux dérives ou les conduisent vers des travers.
M_ L’homme est dirigé et la femme est impuissante ? Ou vice versa ?
S_ Mais, question de L’au-delà, qui y vivra verra ! Ni le destin et les explications ne sont pas entre nos mains !
M_ On est des nuls ! Chut, il nous entend, même s’il n’entend rien !
S _ Il va croire qu’on peut quelque chose pour lui !
K _ Mon frère Maidoc, ma tante Student, si c’est que pour la chaleur torride, moi, je veux retourner chez-moi, au Désert ! Le Sahara, j’ai des amis, des obligés même, de long en large !
S_ Et les flammes, c’est pour qui, frère Mouammar ? Pour Satan, tout seul ? Il lui faut la compagnie de ses amants.
K _ Je ne suis l’amant de personne. Toi, la Lady Châtre-les, si tu veux, tu fais la queue ! J’ai trop de demandes ! Le diable, Satan ou Démon, il a les Bush ! Il n’a qu’à les prendre pour alimenter son bucher ! Leur nom est une preuve que leur mérite est dans les buches et les flammes…Comme Reagan et ce traître de Gorbatchev ! Je n’ai fait que me défendre. Défendre ma patrie, mon droit, mes biens, mes frères mes terres et les miens ! Question tribu et famille, vous n’y connaissez rien !
M_ Continuez votre Super Excellence. Vous avez tout le temps ! Mais, les lecteurs, il y a longtemps qu’ils sont sortis de l’écran. Vous entendez les bips ! Les auditeurs sont partis, ya pas âme qui vive ! Il ne reste que les ouvreuses qui ronflent en bonne compagnie, derrière les rideaux !
K _ Vous Maidoc, prenez garde ! La guerre n’est pas une affaire de cœur ni une partie de plaisir…Moi, contrairement aux Bush, j’étais au cœur de l’action et sur le champ d’honneur …Les sbires de l’impérialisme ne peuvent pas dire autant. Ils condamnaient sans comprendre ou pour me voler et ils me pilonnaient de loin ! Des lâches !
M_ C’est mieux et plus noble que de subir le sort de Saddam. La corde infamante de l’antihéros. Aussi tyran et imbécile, le dictateur fut un peu comme toi ! Non ?
K_ Ni Satan ni Saddam ! Je ne suis pas un dictateur. Je suis un patriote, un nationaliste, un révolutionnaire. Écoutez, vous m’inquiétez et vous me fatiguez ! Vous êtes à la réception des arrivants ou en train de me juger ? Je ne vous vois ni queue ni ailes, pourquoi, et de quel droit me cuisinez-vous ? Vous êtes de la police ?
S_ Tu ne trouves pas Maidoc, qu’il est beau notre martyr. Même mort, il garde de l’allure et de la prestance. Il continue avec fougue à défendre son opinion. Je crois que je vais commencer à l’estimer…
M_ Avec tout ce qu’il a fait pour griller les siens ! Il t’a conquise malheureuse ! Tu vas intercéder dans son cas ?
S_ S’il a été une nuisance, c’est par réaction. S’il était dans un autre continent, du temps de la libération du Canada, par exemple ? C’est un indépendantiste, qui ne s’est pas repenti et qui ne s’est pas casé, ou sur le tard, seulement ! Les grandes puissances n’aiment pas ces agitateurs. Elles n’acceptent jamais de bonne foi leurs remords, aucune clémence vraie pour les blanchir, aucune sens de l’honneur ou de la pitié pour leur pardonner !
M_ La haine persiste après les macchabés. Malheur aux vaincus. La loi du talion pèse toujours sur eux ! Fourbes et pervers, hommes d’expériences, experts en escroqueries, ils ont peur des parjures des félons et des apostats !
S_ Même s’il a été leur bon client, il a été lâchement lâché par les ténors du socialisme. Ceux qui ont aussi lâché Saddam, sans pouvoir au mauvais moment, le convaincre que les vents de l’Est ont tourné même pour eux, les fils de Marx de Lénine de Mao.
M _ C’est triste, quand les meneurs de jeu, les premiers du monde moderne et civilisé, les parangons de la démocratie, les parrains complotent et vous laissent dans l’erreur pour vous condamner juste après ! Ils l’ont laissé jouer à ‘’l’empereur de parodie’’, en se gaussant de ses pitreries de maniaque ! Ils se sont amusés de son panache de gourou africain, bon pour être pompé par tous les nervis, les asservis et les mercenaires.
S _ C’est cynique et lâche de leur part. Il avait du panache, du bagou. L’aura et la gloire d’un amuseur de foire. Ils ne l’ont jamais pris au sérieux et ils l’ont laissé divaguer de tout son saoul. La gloire, ce sont les autres qui vous la font ou la défont !
M _ Ah non, Student, c’est la richesse et le pétrole !
S _ Non, Mondoc. La gloire vient de la culture et de la technologie, de la science et leurs conséquentes et vraies richesses.
M_ Il y a les illuminés et leurs illusions. Notre Kadhafi, y a succombé, comme bien des fanatiques. Des rêveurs, qui dans un autre registre produisent des ayatollahs, fabriquent des prophètes, des romanciers ou mieux des philosophes et des poètes ! Dans un registre parallèle, les moins laïques, sont pris et conditionnés par les extrêmes de leurs pensées soliloques ou de leurs idéologies rigoristes ! Leur foi puritaine ou orthodoxe, est extrême. Leurs ‘’ ismes’’, fanatisés, sans traces de doutes ni de souplesse ou d’alternative. Kadhafi, non plus, ne discute pas. Il est entier dans son entêtement de potentat, son idéologie de despote et ses crédos de monarque. Personne n’osait lui reprocher quoi que ce soit, ni critiquer son tempérament ou ses sorties de funambules !
S_ Ses saillies !
M_ Ses vaines avanies ! D’où la tyrannie dont il a fait preuve pour défendre ses options socialistes particulières et ses certitudes auprès de la masse.
S_ Où est-ce qu’il est ? Il a disparu! Kadhafi, revient ! Nous allons nous occuper de toi…
K_ Je vous ai entendus ! Je cherche ma famille. Je cherche un homme. Je cherche la faille. Je cherche ma tombe. On m’a enterré, je ne sais pas où. Ôh les lâches, ils vont m’envoyer au musée des archives et des trophées du Pentagone, comme Saddam et Ben Laden et conserver nos ADN dans leur spermathèques*
M _ ADN ?
K_ Google a Chrif* ! Va te renseigner sur le Google ! L’ADN aux archives et nous plombés dans du ciment en pleine mer…On va me mouiller…Il faut que je retrouve mes fringues… Je ne veux pas que Barak, Sarko et Netanyahou me voient dans cet état… J’ai honte d’être nu.
M_ Nous aussi, on est nus ! Tiens, regarde ! Regarde !
K_ Non je ne veux pas regarder ! Mais vous allez vous moquer ! Je ne veux rien voir avec vous !
S _ Il n’y a pas d’habits au paradis ! Tous égaux, tout est transparent. Et on sait ce que chacun pense, même si c’est dit ou pensé de l’autre coté du globe.
K_ Ah, c’est prodigieux la technologie. Ah, mais madame, je vous y prends ! Vous êtes en train de scanner mes organes ! Enlevez vos yeux de mes coquilles ! Vous me faites mal, très mâle…Ce n’est pas le moment de flirter ! Ya Latif men hade el Gaourate*!
S_ Pour un tyran attirant, je ne vois que qu’une double hernie.
K_ Mes boules sont derrière. Et madame, elles sont aussi grosses que les hernies de devant ! Apportez-moi mes habits et cessez de m’importuner ! Je ne compte pas les rares poils de votre, ‘’V’’, moi ! Que Dieu me pardonne si j’ai maté ‘’ les plis de la maja’’ sans l’autorisation de mes femmes !
M_ Votr’Ex, vous qui adoriez vous habiller de façons multiples et si élégantes, vous n’allez pas faire exception ! Vous allez vous habituer à cet état de transparence des choses.
K_ OTAN, suspend tes vols ! Laissez-moi retourner chercher mon Livre Vert et mes vêtements!
M_ Faites, faites, faites votr’Ex !
S_ Curieux ! Je crois que le temps s’est suspendu, Maidoc ! Autrement, quant à vous, a Si El Kadhafi, je ne pense pas que tu, vous, puissiez trouver un taxi pour Tobrouk.
K_ Apportez-moi, un bus, un traks, n’importe quoi. Et faites-vite ! Ils sont capables de voler mes musées, mes habits, mes collections de gadgets et de les vendre aux enchères du Christie’s, aux plus offrants. Comme ils l’ont fait pour les antiquités de l’Iraq…Rien ne les arrête ces pu… de fils de c… ! (Censure respectueuse. Remplissez les vides, Lecteurs si vous arrivez à deviner ! Nous, madame Student et moi Maidoc, nous n’osons pas !)
M_ Arrête ton char Kadhafi, sinon le temps va reprendre et la censure avec !
S_ Et un conseil, ils pourraient te tuer une deuxième fois. Et là alors, nous tes amis, nous ne serons pas forcement de service pour te réceptionner, te comprendre et te supporter !
K_ Je pourrais aller chez le yéménite Saleh et le syrien Bechar leur conseiller de se rendre à l’évidence et de lâcher la bride au peuple. De ne plus les canarder, de prendre des vacances, une décade sabbatique, barra barra ! De laisser refaire leurs constitutions et leurs élections aux zygotos pour séparer les pouvoir et leur rendre leurs libertés. Et qu’ils se la foutent leur démocratie de merde dans les gueule sous les hospices des impérialistes des voleurs de pétrole et des marchands de canons qui toujours les détesteront…Car ils sont restés au Nord, coincés aux normes des races, des croisades, des surhommes et de leurs superbes femmes ! Malgré la Moudawana et la Réforme de la Mondialisation !
M_ Baraka men labhoute, votr’Ex ! Ghi bghiti dewarna *.
K_ Je vais vous quitter puisque vous vous moquez, alors que je rêve seulement. Je vais aller là-bas. J’aperçois de vieux amis et des connaissances de meilleurs alois !
M _ Hé là Mouâmmar , ramasse tes hernies et ta perruque avec toi, sinon tu leur seras méconnaissable !
K _ Gnon, gnon, Maidoc ! Je vois Hassan II qui courre vers moi avec toute sa cour. Même ceux qui sont morts ! Purée ! Ils apportent le lait et les dattes…J’adore vos traditions, les Maures ! Y a le roi Senoussi, mon frère Abdel Noceur, Houssein, Arafat, Ben Barka, Boumédiâne, Boudiaf, ô Lalla Chafia, Lala Ghriba*. Ils sont tous là, même ceux du Sud de l’Italie y a même…Victor Hugo, Victor Mature et ces milliers de leurs fans qui leur réclament des signatures… Que des stars…Tous parlent et chantent en chœur ! Je vais leur distribuer mon livre et leur faire une conférence…J’en ai ait à l’ONU et chez les Arabes ! Ils n’on pas aimé que je tarde avant de leur jeter leur statut au pied ! Toute l’histoire se déroule là, en instantané, sous mes yeux. Toute la grande famille est rassemblée…
X_ Moi, aussi Papa, je suis là ! Tu es là ? Mais, tu es tout défoncé ! Tu as fait un accident ? Un sacré saut ! Tu as trop bu ? Le médecin t’a dit…
K _ Un sacré sot ! Mon petit César, mon petit Chauvageon* ! ‘’Tu coque fili’’, mio ! Où sont tes 7 frères ?
X _ Ils te cherchent pour te casser la gueule, Papa !
K_ Qui ça ?
X_ Les morpions ! Les Croisés pardi ! C’est à cause de toi que les envahisseurs sont en train de nous les éliminer, l’un après l’autre ! Ils ont pris toute la Libye, avec comme alibi, la démocratie.
K_ Les cons !
X_ Mais, c’est pour le pétrole ! Et ils vont faire la fête avec les barbus et les intégristes pour donner l’impression aux foules arabes que la modernité va avec le droits des barbus et la volonté de la Rue. Le temps d’un autre retournement ou d’une nouvelle félonie. Pour les culbuter ! Et on sera vengés, Papatou, on sera vengés ! Oué !
K_ Ah, oui et la Libye, doublement ravagée ! Ravagée ! Mais, passons ! Suis-moi ou dégage ! Je suis en train de chercher des appuis dans l’autre monde ! Mais voilà, Marx Lénine, la femelle Clinton et le négrillon Obama. Ah, quelles retrouvailles ? Vous, aussi ici, mes hommages mesdames ! Ici on rencontre nos ennemis et on ne leur en veut plus, c’est un miracle. Waouh !
S_ Alléluia ! Halal Khouya !
K _ Alors les Ricains, les rosicruciens, les croisés, les cruciverbistes, les mulâtres, les hybrides, les templiers, et vous du chandelier, vous allez faire un discours pour la paix à l’ONU ? Ou continuer à harceler, à détester, à délester et à piller ceux du Croissant fertile ? Je vois que vous êtes armés et que vous tournoyez des lassos ! On vous a laissé entrer avec ces ADM ? Tiens Hitleeer, Hima non Himler ! Pas de de confusion. vous ce4st pam pams sans tribunal et sans jugement.
H- (Hitler). Comme toi Gadhadfi !
K_ Attention le moustachu, Gardaffou* ! Toi, qui a été si souvent Hailé, tu es recherché. J’ai vu ta photo sur mes cahiers d’écolier, je te reconnais ! Wanted ! Il y a des cohortes de détectives à ta recherche. C’est à cause de toi que toute cette merde est là. Donnez-moi une corde, ou votre écharpe, madame Student ! Je vais…
S_ Je ne veux pas avoir de sang sur mes affaires !
M_ Pas d’effusion de sang ici, SVP, messieurs. L’histoire vous regarde…De la retenue !
K_ Je veux le lyncher à mon tour, le vilain petit Adolf…Goul a lghoul* ! C’est toi le monstre qui a cartonné des millions et calciné autant d’autres ! Te voilà, il te faut rendre compte. C’est à cause de toi qu’on a été plongé dans la merde orientale…
S_ Pas de scatologie à l’orientale, SVP, messieurs ! Laissez ce dossier aux patrons !
K_ Et puis zut, on nous a dit de se pardonner ! Hé là, toi le poilu ! C’est toi, Samson ? Débarrasse-nous de ce SS ! Après tout ça te revient à toi et au Prince de l’étoile, Si David-Salomon. Ce n’est pas à moi l’Arabe de vous venger ou de subir la casse, à la place des Allemands !
S- (Samson). Moi, Kadhafi, je cherche Dalila. Je ne venge personne !
K_ Pouf, va chez ta lionne ! Elle va te raser gratis! Hé ho, et toi Caïn, un petit câlin ! T’as vu le père Adam ? On est de la famille ! Surtout avec toi !
X _ Il ne te répondra pas, Papa ! Caïn ne sait pas parler, il grogne ! On tient ça de lui…Mais, on n’a rien à voir cet assassin !
K_ Et Adam notre ancêtre, Séïf ? Il est ici, sur la place de la Résurrection ? Ou dans les vaps du Paradis, en train de fumer une chicha, avec une jeunesse !
X_ Il est en train de donner une pomme à une guenon poilue ! Là, sous le palmier…
M _ Ah, je le vois ! C’est bon signe ! La vie continuera. On va redescendre chez nous ! Le cycle inépuisable reprendra. Dieu a besoin de nous pour voir le spectacle de ses sujets et autres îbadou* ! Il faut le louer et l’admirer !
M_ Al hamdou li Allah !
K_ Et, il en a des ressources, le père de l’humanité, pardon, de la singeté* ! Moi aussi, je veux refaire le monde ! Je veux retourner en Afrique. Je suis bien placé pour épouser une guenon ! Non, Lucie, la fille de Sarkosy m’attend ! N’oublie pas de la parachuter avec sa dote Papa Nicholas !
M_ Delirium…Non seulement le Guide est mort, mais il est devenu fou !
K_ Hé les Baltaguia * de cérémonie, j’ai comme une petite faim ! Z’avez pas quelque chose à grailler en attendant ? Je ne vais pas manger mes dents ? Ça fait un moment que j’attends de vous voir meuh* servir quelque chose à grignoter ! Y a pas de snack au paradis ? Dites !
S_ On n’est pas au Paradis ! On est dans la salle d’attente du Tribunal Suprême ! Elle est incommensurable et chacun sait ce qu’il y a de l’autre coté.
K_ Aie, du vide ! Quels côtés ? Zut ! On va deviner mes secrets et mes fins…
S_ La fin donne des moyens.
K _ Lesquels ? Moi, la fin me donne faim ! J’ai comme un creux ! On dirait qu’on m’a enlevé quelque chose…
M_ Vous avez raté la fin, monsieur « K » ! Ils vous ont autopsié avant de vous exiler dans un lieu méconnu ! Ils ont enfoui le cadavre.
K_ Je n’aime pas ce mot ! Je ne suis ni un zombi ni un macchabé. Vous le voyez bien, non ? Sauf que moi, le premier concerné je ne si pas où l’on m’a mis ! C’est cynique, partial et paradoxal ! C’est l’anti-droit des morts de disposer d’eux mêmes ! C’est la fin du monde…
S_ A qui le dites-vous ? Votr’Ex !
M _ On vous a confiné dans un lieu inconnu, pour ne pas être dévoré par les hyènes et les vautours
S _ Ni vous transformer en martyr ou en héros !
K_ J’aurais du démissionner et aller m’investir ailleurs ! Mais, on m’a trahi malgré mes concessions et leurs promesses. Les chiens ! On m’a vidé des lieux, vidangé et je me sens tout vidé !
M _ Juste avant qu’on ne vous envoie ici, on vous a retiré quelques pièces ! Pour les expertiser par le légiste. Ils ont dû oublier de remettre le cœur et le cerveau en place. Ou qu’il n’y en avait pas ! Chouf tchouf !
S _ Ils devaient être encore neufs, en rodage ou dans leurs premiers plastics de conditionnement…
K- Woaaah, les salauds ! Je ne veux pas donner mes organes, s’ils sont toujours neufs ! Putain, me faire ça à moi ! Sans me prévenir ! C’n’est pas dans le règlement des islamistes! Des racailles à la solde des mercenaires ! C’est des karchers, des GIA à la sauce Karkosienne* !DR IDRISSI MY AHMED
Kénitra, les 22-25 octobre 2011ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
TAXES SUR LES MALADIES, APPEL AU CHEF DU GOUVERNEMENT
APPEL A NOS CADRES, CONSEILLERS, ELUS ET DECIDEURS,
CE AU MOMENT MEME OU SM LE ROI DEFEND NOS VALEURS DE NATION
OUVERTE SUR LES PROBLEMES SOCIAUX CRUCIAUX DES CITOYENS,
EN DONNANT L’EXEMPLE DE TEMPÉRANCE
ET D’INTELLIGENCE AUTOUR DE NOUSVotre Excellence
C’est encore à propos des taxes de Douane et de TVA sur les maladies, dont la défiscalisation entre dans le cadre des objectifs et des priorités du millénaire pour le développement !
Votre Excellence,
Demain, vous serez fort probablement chef du nouveau gouvernement de la majorité de droite fédérée ou d’une coalition conservatrice, renforcée et rajeunie, afin de répondre par un programme social plus adéquat aux sollicitations pressantes d’un peuple exacerbé par les manques, les injustices et les dérives. A ce titre, nous vous invoquons et vous responsabilisons vivement et respectueusement, en tant qu’homme d’état de valeur et de vigueur, en espérant que la Réforme puisse provenir de votre génie et de votre proximité des Hautes Sphères et de Leur grâce.
Médecins, pharmaciens, professeurs et malades, nous nous activons à l’AAMM, à travers la presse écrite, toutes tendances confondues, les médias et les écrits directs, et ce depuis 8 ans, face aux taxes sur le cursus des soins et sur les médicaments. Centaines associations nous ont rejointes depuis, avec quelques discriminations à retenir entre les tares.
Seulement, nous sommes dépités et perplexes, ahuris par l’indolence que nous observons de la part du Gouvernement ! La négligence face aux exactions sur les malades est un fait qui reste constant, nonobstant les rares correctifs face aux maladies les plus graves et les progrès de l’AMO !
Les nôtres semblent atteints d’aphasie, de mutisme, peut-être de timidité ou de superbe, en ce qui concerne nos sollicitations, telles que vouées aux bénéfices et au bien-être de tous les Marocains !
Ils donnent à penser, qu’ils rejettent l’importance, la justesse, l’éthique, la logique et l’équité de cette Réforme sollicitée des Hauts Lieux.Nos cadres, sont-ils en manque de solutions civiques ou d’ardeur dans les rouages réglementaires ou juridiques ? Est-ce trop complexe pour eux de comprendre et de libérer les malades des entraves fiscales qui les aliènent et les atteignent, et ce, si et seulement si quand ils sont malades ? Ceux qui sont sains ne paient pas de taxes sur leur bonne santé en n’achetant pas de médicaments ! Ceux qui sont couvert par les Caisses, ce sont les Caisses qui se vident à payer pour eux les taxes indirectes sur leurs maladies ! Et ils ne le savent pas, ou ‘’s’en fichent’’, incapables de les refréner !
On appelle ces exactions du sadisme. Ça n’a pas d’autres dénominatifs plus pudiques ou diplomatiques. Ce fait d’exploiter les souffrances et d’appliquer la sinistre TVA sur les maladies et la Taxe de Douane sur les médicaments est une punition collective, inconsciente et coercitive sur des malades !
Ce, quand on sait sciemment que la maladie est un état de faiblesses, d’improductivité, d’absence de gains et de bénéfices, mais clairement d’atteinte à l’intégrité physique, à la dignité, à la vie , plutôt qu’un produit de luxe ou de confort, justifiant qu’il soit taxé à l’importation et fiscalisé.Sommes-nous inhibés, incapables d’oser, d’imaginer, de réformer, jusqu’à ce que nos protecteurs culturels et politiques nous l’impulsent et nous le livre des ordres pour application, dans un cadre humanitaire de droits de l’homme humiliant ou de mondialisation forcée ? Nous nous devons d’ouvrir chirurgicalement, volontairement, indépendamment, ce chantier humanitaire de développement sanitaire ! Le financer, donner l’exemple du Maroc, là aussi, comme SM Mohammed VI le fait souvent par ses innovations sociales ! Translater le manque à gagner de ces rubriques éhontées, sur les produits de luxe, et ne pas rester anesthésiés par toutes les occupations que nous affrontons de façon vitale et existentielle pour notre souveraineté.
Nous sommes indépendants depuis le retour de Mohammed V et libres de créer, d’inventer, de réglementer et de façonner les lois qui servent notre Peuple, au lieu d’en asservir les couches les plus faibles ! Celles des malades, exténués par 25% de taxes sur toutes les étapes des soins ! Des taxes fossiles, pire que la dîme et la gabelle, qui affectent le parcours des soins et en limitent l’accès. Avec deux Chambres de Députés et de Parlementaires, assister à tellement de faiblesses, est décevant et consternant ! Et dire qu’ils sont les messagers du Peuple
Ceci est un cri embrasé, qui ne s’embarrasse pas des précautions hypocrites d’usage et qui les interpelle pour les responsabiliser, afin de donner le meilleur d’eux-mêmes ! Et ce ne sont pas nos dignes Premier Ministre et Présidents des deux Chambres qui nous en voudront ! Car, le Parlement peut produire et proposer des lois pour supprimer des réglementations antisociales. Et là, à n’importe quelle étape de l’année, il se situe dans l’essence la plus superbe de ses fonctions législatives !
Les malades, n’ont qu’ALLAH à espérer pour éveiller nos élus. Perclus qu’ils semblent dans leurs simples et étroits devoirs de figurants, pour certains. Qui plus est, incapables qu’ils sont de soumettre nos dols et nos respectueuses demandes de grâce à SM le Roi Sidi Mohammed VI, que Dieu Le garde, pour la cohésion du peuple et les progrès de pays de paix, à sa libération fiscale des impôts et des entraves iniques sur les maladies!
BONNE RENTRÉE, VOTRE EXCELLENCE, EN COMPTANT SUR VOUS
FAIT A KENITRA, LE 21 SEPT 2011, DOCTEUR IDRISSI MY AHMED
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra,
Telfax : 0537376330,
Assistance: 0661252005
http://myasthenie.forumactif.com ,
aamm25@gmail.comStudent 40
La résurrection des dieuxPRÉFACE ET AVERTISSEMENT
Que valent les valets et leurs âmes ? Ici-bas ou Labyrinthique ailleurs ! Que coûtent les laquais et leurs cœurs, quand les seigneurs complotent contre leurs créatures, avant que les dieux ne décident de leurs destins ? Pour certains les dieux n’existent pas. Pour d’autres, ils sont morts avec la civilisation grecque et qu’il faut les ressusciter pour le besoins des hommes. D’aucuns disent qu’ils ont été réinventés par la mondialisation. Et ce sont eux qui font et défont les chefs, les pays et les nations. Mais, Dieu, le vrai, dans tout ça ? « La logique de son existence n’est que sa nécessité ».
« Ne voient-ils pas que Dieu, qui a créé le ciel et la terre, sans avoir été fatigué par leur création, possède le pouvoir de rendre la vie aux morts ? Oui, en vérité, Il est puissant en toute chose. » ( Coran, Masson, Sourat XLVI, Al Ahqaf, verset 33).
L’intelligence et la certitude de son Existence sont dans l’effarement devant la Création qui défie les sens, dans la démesure et le but incompris de celle-ci. Libertés, droits et démocratie, responsabilité et sanctions, résultent de cette inintelligible inéquation dans un univers superlatif.
Quand le sort est écrit, même pour les chefs, à quoi servent les libertés aux sujets ? Quelle est la part du rêve dans la réalité ? Quelle est la part des rencontres et des hasards, de la volonté des créatures assujetties, dans des actes qui interagissent, sans possibilité pour eux de les corriger ni de les changer d’un iota pour la communauté ? Quand la corde est serrée au cou, pourquoi ouvrir les barreaux et exhiber par ce geste un semblant de liberté ou un acte de volonté ? Pourquoi punir comme coupables, ceux dont on a écrit le destin et forcé les traits sous les vents, l’argile, la chair ou d’autres lumières et fixé leur terme ? A l’image des papillons piqués sur une feuille que les fourmis vont grignoter. Pareillement, sur le papier, la constitution, les chromosomes ou la table mosaïque des lois, la question du destin et des libertés contrites reste la même. L’univers nous défie et nous n’y pouvons rien. Seulement cette conscience d’une incapacité certaine amoindrit l’ambition et les espoirs de l’homme. Si la terre nous pousse à la vie et à l’optimisme, le ciel nous écrase de scepticisme.
Dans ce texte les acteurs, assujettis courbés en prières, vont se rencontrer sur cette place, où ils seront nez à nez avec leurs rois et leurs maîtres. Félons et parjures, obséquieux imposteurs, hommes effacés et d’apostats, ils sont perplexes et hagards, car ils n’ont souvent rien compris à la vie ni à son but ou leurs rôles. Est-ce que toi ou moi, y avons compris quelque chose, déjà, pour en parler ?
Libre arbitre et responsabilité, le hasard aide la nécessité. La vie est donnée sans requête. Cadeau immérité ou charge injuste ? La mort souhaitée ou honnie, restera incomprise, si elle n’est pas suivie par la Réincarnation. La force de Dieu réside dans ce retour de l’homme. C’est une forme de contrat virtuel et éthique, de pari ou de défi, qui satisfait la raison et qui se complait avec la religion. La religion, par les liens qu’elle impose avec la déité, est une réponse à ce contrat théo-logique.
Choisissez vous-mêmes donc votre sujet de philo et posez-le à Mme Student. Médecine et philosophie, religion et civisme ! Politique, guerres, paresse et arnaques, escroqueries ou incompétences, incroyables accueils, pulsions ennemies, gèrent la vie avec leurs déconvenues !
Dans une partie de la longue scène 40-2 de ce théâtre démocratique et insolent, je m’adresse aux dieux des hôpitaux et de la médecine ! Que faire Hippocrate, quand toute une classe complote sur ton dos ? Son ministre en tête, Circée d’un soir, couronnée comme la Gorgone de serpents en guise de caducées, elle prend avec courage le taureau par les cornes. Le monstre tutélaire qu’est ce ministère labyrinthique, où s’évertue sa quête, ressemble à une tragédie à laquelle ne manquent que les dieux grecs ! Sortira-t-elle indemne du Dédale ? Est-elle Thésée ou celle qui lui donna le fil salvateur Ariane ?
Je vous livre un sujet de réflexion, conjointement, avant de vous laisser plonger dans le délire du trilogue. Que faire, quand vous avez les mains nues, loin des secours et que vous demandez à un inconnu, aussi médecin soit-il, d’interférer face au déclin, sur un corps en défervescence. Repoussé par les hôpitaux, la veille de partir, un organisme alité, délité, en voie de départ vers l’inconnu, ne trouve plus d’aide de la part des hommes de sciences, sensés l’accompagner jusqu’au bout. Ici on la renvoie. Là, hémiplégique de 80 berges, fracturée, on lui demande de payer des frais parallèles ou d’aller acheter une prothèse et des clous.
Parasites et virus, le milieu grouille de germes qui se nourrissent de la vie et vous poussent vers le néant. Chacun à son tour. Je ne veux pas me nourrir de ton certificat de décès. Ton cas ne relève plus de l’homme. Adieu vieille dame, je ne pouvais pas t’aider.
Maintenant, dans ce qui va suivre, c’est le réveil après la mort. C’est la Résurrection, le Grand Rassemblement avant le Jugement Dernier. On vous y retrouvera peut-être, vielles dames, comme témoins à charges et victimes du système. En casaque, en blouse ou nu, ton traumato essaiera d’échapper à ton regard.
Proies et prédateurs, victimes et potentats, défilent dans la même cour, sous les mêmes couleurs. Les derniers à être partis rencontrent leurs ancêtres. Ayant été nourris et vêtus, les uns de la chair des autres, ayant partagé cycliquement les mêmes argiles pour s’y constituer avant d’y retourner, ils sont tous là, ils attendant le Jugement. Non sans crainte ni effarement. Car, ce moment, ils l’avaient déjà craint, pour certains de leur vivant, essayant de le renier pour certains, ou de l’amadouer à force de prières en vue de s’y préparer.
« Ils disent, il n’y a pour nous que notre vie présente. Nous vivons et nous mourrons. Seul le temps qui passe nous fait périr. »… « Dis : Dieu vous fait vivre, puis Il vous fait mourir. Il vous réunira ensuite le jour de la Résurrection. (Coran, Masson, Sourate XLV, l’Agenouillée, versets, 24 et 26.)RÉCRIMINATIONS TERRESTRES
Ma petite fille était malade, ma fille qui devait s’occuper d’elle est tombée malade à son tour. Je devais aller à pied, sur une distance inhabituelle, pour aller les examiner. Cela représente des kilomètres à pied pour un vieux myasthénique.
Des hectares de trottoirs, plus défoncés que nos corrompus et leurs mentalités, criaient vengeance sous mes pas hésitants. Des montagnes de sables, de détritus souillés de restes de cadavres, sortis du ventre de la terre mère, s’éparpillaient à côté de poubelles éventrées qu’un ramasseur de cartons fouillait, en écoutant une musique de fête ! Oui, mes faiblesses physiques et coronaires d’une part, la hâte pour aller les voir sous ce soleil ramadanien, la crainte de chuter moi même comme l’autre fois, décuplaient mes sueurs, mes craintes et mes imprécations.
Agressives comme des rancunes, mes prières au ciel se firent comme des récriminations vengeresses, aspirant à ce que d’autres colons viennent pour réparer les trottoirs et les replanter d’arbres. Reniement abject, apostasie, révisionnisme, d’un nationalisme outré par l’arriération de cette cité que j’ai choisie d’entre toutes, pour m’installer. Un suicide de citadin ? Une apostasie pour un unémiste !
Qu’a-t-il fait ce pays pour mériter des représentants aussi infâmes ? Nous avons les cadres que nous méritons, vous dites et que c’est ça la démocratie ! Certes, mais qui les forme et qui les encadre ? Les plus grandes fortunes ne payent pas assez d’impôts et nous ne sommes pas suffisamment civiques ni solidaires. Les plus vertueux d’entre-nous se taisent dans leurs prières au lieu de maugréer, préférant investir dans l’Au-delà, pendant que des milliards fuient le fisc et notre économie donnent des cheveux blancs à nos braves ministres! Je ne parle ni de santé ni de justice, encore moins d’éducation ou de démocratie. Je parle de la rue, qui est la vitrine de l’État, surtout du respect entre les gens et de leur degré de civilisation ! Alors faut-il que les dieux reviennent pour nous corriger et recoloniser la terre ?PRÉMONITION
La Trompette de la fin du monde. Soudain, un son d’une violence effroyable démolit la terre, en un instant il extermina tout ce qui y vivait. La prémonition des prophètes, l’annonce du chaos, s’est réalisée.
Nous nous retrouvons maintenant dans une autre réalité, plus fantastique encore que ce qui était prédit. Le monde a clamsé, mais nous avons été transportés instamment, ailleurs, dans le cosmos. Je ne saurais pour le moment vous dire où. Mais on y a fait des rencontres dans cette foule affolante où le mot ‘’milliard’’ n’est qu’une sous unité pour compter les créatures !LA RÉSURRECTION, STUDENT 40, SCÈNE II
Cette deuxième scène se passe entre Mme Student, David-Salomon et Maidoc. Elle se tient dans une place de l’espace, aussi large que la Terre, si elle avait été plate, avant d’être soufflée par la Trompète.
– Mais qui est là, avec feus les docteurs Faraj et Rahali ?
– C’est maître El Harrouchi ? Que Dieu ait son âme !
– Les nôtres âmes aussi ! Je te parle de l’homme au papillon, à côté de l’homme de la clinique aux tapis zayanis*!
– J’ai bien compris, c’est bien lui. Il vient de débarquer cette semaine par le dernier cargo.
– Vous avez une prémonition. Moi, je ne vois ni homme en papillon ni tapis en offrandes ! Ça n’a pas l’air d’une réception ici ! Et je ne reconnais ni la cour, ni les arbres encore moins les locaux. Je suis désorientée. Est-ce le ciel, qui est au dessus de nous ? On se croirait sur la Lune, Mars ou Uranus.
– Ah ! Tu y as été, Mme Student ?
– Oui, peut-être, dans une autre vie, Mondoc !
– La métempsychose ?
– Non, le tourisme intemporel, je suppose. Je ne suis sûre de rien, pour le moment.
– Un peu étourdie ? Attention, on a promis aux lecteurs de leur faire des textes courts, usant des mots les moins difficiles.
– Oui, c’est ça, des digests, pas des romans indigestes ! Des résumés, des paragraphes d’une seule ligne, avec des phrases d’un seul mot. Amen !
– Laisse ton savoir au frigo, Mondoc ! Ici, il fait trop chaud, Mamy. Et ce Maidoc, il me donne des sueurs froides !
-Tu te fous de ma gueule, David ?
– Pourquoi, on a encore bouffé des Ghazaouis, des Syriens et des Irakiens par milliers ?
– Je ne suis ni terroriste ni extrémiste. Tu connais ma tempérance, mon hospitalité et ma tolérance, ma timidité envers le Makhzen, mes complaisances discutables et élastiques, sauf pour l’injustice, d’où qu’elle provienne !
– C’est oui, Docteur. Moi David, j’ai été aux festivals d’Essaouira, j’ai habité à Marrakech….Sans risques ! Et je te dis, j’ai la preuve de votre tiédeur, attisée, puisque vous allez publier cette comédie ! C’est la politique d’ouverture de votre pays qui agrandit votre hardiesse. Pas votre courage princeps ! C’est la psychologie élémentaire appliquée aux enfants ! Mais dans ton cœur, on devine des sentiments sournois et vers qui ils penchent et sur qui tu jettes ta hargne et ton dévolu !
– Ah, la vache ! Dois-je sourire ou te montrer mes caries et mes dents, Altesse ?
– Taisez-vous les enfants ! Fit sentencieusement Mme Student. Je vois des caméras qui nous balaient comme des scanners et qui nous pénètrent. J’en ai honte à l’idée de ce qu’ils vont trouver ! Ils sont comme les yeux des marocains attablés aux cafés sur 3 rangées ne laissant nulle place aux piétons, sauf pour marcher sur le macadam, en driblant vélomoteurs et voitures. Ils nous épient. Ils sont constamment en train de regarder, à travers les burqas épaisses, les fesses des femmes !
– Mamy, hchouma* ! Il ne faut pas déshabiller les gens dehors. Moi je garde ma calotte princière, pour rester digne et discret ! Il faut bien esquiver les regards pénétrants de ces prédateurs ! Les délateurs gratuits, les fdoulis* par civisme et religiosité, sont légion ici ! Ils sont omniprésents. Vous ne pouvez jamais aller en vacances, sans être harcelé par ces paparazzis. Vous vous sentez scannés, perquisitionnés !
– Comment tu fais a el ôulam ellâma dial Ishraël *? Digne et discret, avec une calotte royale fixée sur tes mèches. Un prince juif au milieu des arabes et des islamistes, sans gardes du corps ! c’est très visible tu sais !
– Risible ?
– J’ai dit vi-si-ble !
– Allons, les gamins ! Maidoc, revenons à vos moutons ! Dis-moi, là te dis-je, à côté de tes vieux ministres de la Santé, qui c’est cette pimbèche qui ne lâche pas son sourire et qui balaie sans arrêt son torse de ses cheveux noirs, en ondulant du tronc ?
– Mamy Student, tu fais dans l’inquisition !
– Et Dan, avec une description toute érotique !
– Non, ésotérique ! Ha ha ha ha. Je demande seulement, mon bon Prince ! Car, j’ai l’impression que je la connais de vue ! Je n’ai pas apporté mes lunettes…Si c’est elle ? Oui c’est elle ! Elle était si jolie avant…La pauvre !
– Mamy, ach had suspense ?
– Oui ? Madame Student, elle fut jolie ! Avant de devenir une déesse infanticide, une déicide !
– Quoi ? Vous tuez les enfants des dieux ?
– C’est un privilège divin qui n’est donné qu’aux empereurs et aux rois. Néron a brûlé Rome, Kadhafi la Libye, Bush l’Irak ! Ils déclarent les guerres et balaient les arts, les âmes et les civilisations. Le but est de prendre butins et esclaves ou de voler les terres. Pour étendre leurs pouvoirs, ils utilisent les dieux. Ceux de leur race, en imposant leurs lois, leur culture et leur religion, pour fonder des empires, en brûlant les racines des soumis. Le but est toujours le même; les voies diffèrent selon les lieux et le temps. Mais, constamment l’histoire nous a fait état d’un constat affligeant. Les plus illustres des empereurs furent des voleurs en plus du fait qu’ils sont toujours des assassins !
– Student, tu parles des hommes ou des dieux ? Et de quelle planète déjà ?
– Mamy, Mamy, khallina hanienne ghi hnak ! Tabeâni hetta hna ! Baraka men el qraya ! Yak khroujt premier de promotion ? Où est-ce que nous sommes déjà ? Dis-moi baêda !
Note aux lecteurs : Les mots transcrits en écriture penchée sont en hébreu et traduits instantanément en arabe dialectal marocain pour édifier le lecteur. Car sur ce papier, nous n’avons pas l’usage facile des sous-titres !
– Oui, ¨Prince, tu étais mon seul élève ! Mais là, cette dame qui nous zyeute discrètement et que nous zyeutons sans cesse, c’est une célébrité, une grande idole ! J’ai l’impression de l’avoir connue quelque part.
– Une chanteuse, une actrice ? Elle est recherchée ? Je veux une autographe !
– Un autographe, ‘’un’’, en français, mon fils !
– Peu importe son sexe à l’autographe ! C’est pour, le-la, vendre aux collectionneurs !
– Elle me rappelle une vieille image de Chronos, le Titan et dieu du temps…
– Du mauvais temps ou du passe-temps ?
– C’est un dieu olympien !
– Chic, un dieu des jeux ! Un esthète, un athlète ! Il ne doit pas s’ennuyer ! Ils font ‘ça’ entre eux, les dieux et même aux humains ! Il les bat tous ! Il faut l’acheter comme joueur ou le copter comme entraineur de notre équipe de Tel-Aviv !
– Non, c’est le dieu de l’Olympe ! Le ciel et les montagnes des grecs !
– Mais les Grecs, ils ont fait faillite !
– Il est représenté de façon symbolique en train de manger son fils ! Sa création. Il faut tout t’expliquer, Altesse ?– Alors, la doctoresse, ogresse à ses heures, a une grossesse multiple ! Toubib ! Elle a mangé ses fils ! Mais, elle t’a raté, je vois ?
– Faute de vrais lions de l’Atlas, une espèce éteinte, on a maintenant une déesse anthropophage ! Une déesse de l’Atlas qui bouffe, décime et extermine ses enfants !
_ C’est une parabole, symbolique ! Ne vous enfuyez pas, lecteur, elle est réellement belle, mais pas cannibale du tout ! Tentez votre chance, allez querir chez elle, des soins de traumato, dans n’importe quelle ville et vous m’en direz !
– Infanticides et bouffeuses de mâles…Paradoxale les mantes religieuses ! Pour une dame qui a hérité d’un programme de Protection Maternelle et Infantile, c’est crevant. Elle en est morte en accouchant du Rhamed* !
– Enceinte, de qui Docteur ?
– Il faut demander à Dati ! C’est une connaissance intime !
– Quoi ? Toi et Lalla Dati ? Tu veux nous créer un incident diplomatique avec Aznar, Sarko ou DSK ?
– On va leur demander ? Ils sont tous là ! Sans gardes du corps ni tralala ! Ils ne vont plus mentir. Ici tout se sait. Y a qu’à y penser pour connaître la vérité…
– Oh…Mamy. Je suis confus !
– Je ne parle pas d’elle. Mais de cette sacrée déesse hermaphrodite. C’est son idiosyncrétisme.
– Idiot syncrétinisme ? Il y a des femmes comme ça, Mamy ? Il y a des mots qui font rire ! Quand à celles qui les portent, les pauvres ! N’est-ce pas Doc ?
– La superbe nôtre, est classe ! Elle n’a besoin d’aucun mâle pour se faire des enfants ! Et cela est suivi d’une séance d’auto-offrandes lors de laquelle la Divine théophage* se met à les bouffer.
-Ah ! Comme les cannibales et les Aztèques !
– Cette cérémonie a lieu la première semaine après l’accouchement, détachement, lors d’une grande cérémonie religieuse ! Allez comprendre les déesses que se sont faites les hommes !
– Mais, c’est vrai massacre que tu racontes là, Doc ! On ne fait pas ça chez moi, en Israël ! Au fait, sincèrement et j’allais te le dire avant, je ne comprends pas cette harangue, Médor ! Même mort, tu t’en souviens encore. Et avec quelle ténacité maladive ! Et puis, qu’est-ce qui nous vaut cette séquence d’anthropologie des dieux ? Pourquoi tu nous parles de ça ?
– Pour combler tes vides et remplir le temps ! Avant qu’on ne commence à te jujer et Israël avec toi, son Prince-Roi !
– Hay Mamy, scheddy âlya had mechlem*!
– C’est pour tenter de comprendre la conduite psychiatrique d’une ministre ! Et puis, Sidna Daoud, je suis Maidoc et non Médor, même si tu fus le Prince de ce que fut ton past Israël ! Que ce soit entendu !
– Bigre !
– Bigger than that ! Je ne suis pas tout à fait éteint. Je suis de la race des âmes en voie d’extinction ! Seule ma haine me fait vivre, pour rester là, afin de la voir disparaître !
– Ma race ?
– Non, ma Matrone ! Afin qu’on la juge un jour, sans jamais lui pardonner ! Ni à elle ni à ceux qui la meuvent, fussent-ils ministres, vivant encore sur Terre.
– Ho, ho, ho Doc ! C’est du Racine–Corneille ! Justice transactionnelle ou tribunal vengeur, agent public du talion, sanctionnateur ! Qui es-tu, vraiment ?
– Oui, qui tues-tu ?
– Mais, Maidoc on est mort ! Oui, très morts ! Et, tous les ministres, les cadres, les rois, les présidents, de la préhistoire à l’apocalypse, sont morts. Finished ! Ils vont être ressuscités en simples quidams !
– Dommage, je fus Prince et Roi d’Israël, du temps du roi d’Afrique, Kadhafi. Avant qu’on ne le pende ou qu’on ne le grille et qu’on jette ses cendres en méditerranée.
– Comme qui déjà ?
– Je l’ai vu passer tout à l’heure, complètement remis, le Beladen !
– Il va la souiller…On va consommer du poisson…On devra s’y baigner ? Les vagues vont le jeter jusqu’en Tel-Aviv plage…On va tomber malades. Non, non, veto ! Mettez-le dans un bloc de ciment et jetez le cube aux Fosses des Philippines.
– Qu’est-ce qu’elles t’ont fait les fosses pour empoisonner leurs poissons ?
– Qu’on le pende ou qu’on le calcine ! Moi, je perds dans le change ! Moi, comme un simple quidam ? Je ne suis pas n’importe qui ! Ni comparable à ces maffieux bougnoules et leurs usurpateurs de présidents. Ce n’est pas juste ! Je descends de la lignée directe de David et de Salomon et par eux, de Moïse et d’Abram !
– Comment ? Tu es si sûr ? Et de quel arbre, de celui de la forêt ou de celui du serpent à venin ? Ou de la branche assassine de Caïn ?
– Fous-moi la paix, toi ! Je ne te cause pas. Je suis venu rechercher mes ancêtres et les saluer. Je ne suis pas ici pour m’amuser !
– Aussi, laissez-moi, Surhomme Princier, répondre à Mme Student ! Évitez de m’interrompre à chaque fois avec votre famille de prophètes et vos aristocrates d’ancêtres ! Nous, c’est écrit ! On ne compte pour rien, devant ta race de nobles privilégiés d’Amérique et de chouchous du bon Dieu ? Il y en a marre de nous exploiter avec vos malheurs et nous bassiner avec votre mythologie et votre arbre généalogique ! Oubliez Prince, les prêtres, leurs temples, leurs églises et leurs religions ! Au moins, ici, bghiti ou la lla, on va être égaux. Gued, gued, bla fouhane ! Gueddi gued César we Napoléon. Balak keter, bhal Pharaon*! Tous égaux, en attendant le jugement de Dieu ! Bark !
– Pourquoi, beurk, je ne savais pas que tu étais Algérien. J’aurais dû m’en douter !
– Tais-toi Maidoc ! Pas d’impudences ? Dçara âle moulouk khsara* !
– Laissez-le parler mon bon Prince ! Et toi, Maidoc, c’est très déplacé de critiquer ici, le bon Dieu, les pharaons, les tsars et les sultans, El Himma, l’Algérie, les gendarmes, le Polisario…! Ils peuvent encore s’unir contre un ennemi commun et te châtier ! Ils ont des recommandations ici, des appuis et le bras très long.
– Mais ce n’est pas une raison pour me taire ! Sauf que c’est opportun, pour obtenir justice, rendre les égards et réparer les tords.
– Mais, ne sois pas aveugle ! Elle suit une stratégie, elle a des directives d’en haut. Des raisons nationales que ta petite raison ignore ! Elle est une personnalité publique ! Et Toi, madre de dios ? Une poussière, incapable d’égratigner son icône ou d’ébranler sa stature ! Elle a ses raisons, la feue ministre de la Santé, ci-présente.
– Elle le fut ! Amen !
– Elle avait en charge des millions de malades et des milliers de médecins.
– Des milliards de dirhams, à leur service aussi !
– Pitié pour les femmes, Maidoc !
– C’est un Ministère, pas un lit, Madame !
– Merci ! Mais, elle n’a pas couvé que de mauvaises choses…Pardi !
– Elle a commis la pire des choses ! L’humiliation, la hogra !
– Pourquoi ? Elle a travaillé en Algérie, chez les frères-adversaires ?
– Les exactions maladroites, la hogra de fabrication locale, pas d’importation ! La matraque a Lalla sur les 5 ou 6000 Médecins fonctionnaires de son propre ministère. L’agression contre cette ultime espèce d’humanitaires, les médecins. C’est la honte du siècle, qui ne s’est pas faite sans elle. Mme Student, tu connais mon cœur et ce que je pense de la femme. Je ne lui pardonne pas d’avoir humilié mes confrères et trainé dans la poussière et le sang les Blouses Blanches ! Ma blouse, c’est sa toge. Ma blouse, c’est mon drapeau et ma patrie !
– Oh, oh, hoo, Docteur, Hooo ! Arrête ton char, Maidoc ! Pourtant ce n’est pas elle, l’homme de la harka de Basri
– Mamy, tu parles de Si Driss, ce phénomène qui fut le pharaon et la ménagère du ministère, le karcher qui l’a fait haïr aux marocains ?
– Ça ne te regarde pas, Prince ! La nôtre de corporation fut la dernière à résister, avant de subir le sort le plus infamant de la ‘’culture générale locale’’ ! Cette classe s’est retranchée dans son magistère, laissant l’action politique, l’opposition et la quête du pouvoir aux politiciens. Des spécialistes dont la formation est rarement aussi longue, aussi lourde et la pratique quotidiennement, aussi dense. Cette catégorie sociale, avec ses riches et ses médiocres, aura beaucoup donné, rien que pour sa formation. Une véritable exclusion, une marginalisation sociale, loin de l’affairisme, durant laquelle cette tranche aura subi les pires difficultés, les exclusions, le favoritisme et les terreurs.
– Mamy, bien pensé, le travail du médecin est aussi dur que celui du Prince !
– Comment ça, Dan ?
– Et bien, il y beaucoup d’altruisme, de satisfaction morale. Et je dirais, que nous faisons des actes de piété, de religion dans cet office.
– Ah, mon pauv’Dan, pour le moment essayons de comprendre ce que veut dire le docteur, avant de lire des prières dans ses ordonnances ou dans tes actes ! Quand à toi Mondoc, à verser au calvaire de la formation médicale, j’ai appris que maints harcèlements sont subis par les futures doctoresses pour préparer leurs examens et réussir leurs épreuves cliniques ! Mais, cette caste de notables, dont tu te targues, elle aura perdu toute son aura, du fait des siens ! Et ce, avant de s’installer. Elle a cédé au lucre, elle s’est laissé corrompre. Désolée, j’ai été au ministère, j’ai des chiffres et des rapports..
– Déjà dans le couvoir les œufs sentent le pourri !
– Merci la galerie ! Ça, ce sont des amis. Que doivent dire les autres comme gentillesses à l’égard des médecins ?
– Mamy, le stupre, la luxure et la concupiscence…
– C’est presque ça, mon fils ! Des mots chers…
– Arrête, toi ! Laisse nous parler entre adultes !
– Ici on a le même âge, tu ne me dépasses de rien, Toubib de mes…dieux !
– David, haye ! Il n’y a qu’un dieu !
– L’argent ! Il m’humilie Mamy. Je dois le sanctionner. Il est passible de passer par l’épée !
– La paix, David. Paix avec notre ami Arabe ! Maidoc, ta doctoresse, pardon ta patronne…
– Oui, notre avocate, enfin ! Continue Sœur Student…
-Elle a fait, dis-je, comme tout le monde ! Elle doit curer, nettoyer les écuries d’Augias. Des hôpitaux aux cliniques, c’est la même race ! La Santé qu’elle gouverne, celle des hôpitaux en premier, n’a pas plus de mérites que d’autres secteurs libéraux.
– Tu le dis vraiment ? Tu le penses sérieusement ?
– Je lisais les journaux, à l’époque ! Je me souviens des allégations. J’ai entrevu des dossiers, quand j’étais au ministère…Tu te rappelles !
– Pour nous, c’est la dissidence, parce que nous sommes révoltés ! Nous sommes passés de l’admiration respectueuse, à la tolérance, puis au rejet. Elle a perdu estime et prestige sur tous les fronts, sur tous les secteurs. Elle aurait du rester à la famille…Son précédent département.
– Pitié pour la dame en noir ! D’ailleurs son cercle s’élargit. Là, regarde un peu, essaie de sentir les pulsions et les ondes positives et les sentiments qu’ils dégagent et échangent entre eux ! Tu imagines le monde qui l’entoure maintenant ! On dirait une chanteuse de Mawazine. Shakira choukrane * ! Une vraie halka avec les deux parlements au complet, en tenue de terra bguer* ! Et ça prend toute la place rouge de Moscou et de Marrakech réunies.
– Ah, bon on est à côté des serpents et du café Argana !
– Va demander les nouvelles d’Eve et tais-toi ! J’en ai marre, Mardochée !
– Je suis David-Salomon, le 60ème du nom ! Bla menna âla Yahvé * !
– C’est tout comme, David, Douido, Daoud, Slimane ou Sélim !
– Lâche-le, Mondoc ! Ne mord pas ! Il est encore sous garantie !
– Mais les médecins, avant de se rendre, avant de se vendre, chère madame Student, et certains et pas tous, avant d’opter pour l’application du ‘’plan social’’, avant d’adhérer aveuglément au ‘’ projet de société qui unit la nation’’, avant que la corporation médicale n’adhère à la ‘’nouvelle religion’’ et que beaucoup d’autres secteurs partageaient, avant elle, avant de se laisser corrompre à son tour, comme les autres secteurs, qu’il soit dit ici, qu’il soit dit ici, bis repetita, que c’est la faute des gestionnaires de son espèce !
– ?? (Étonnement silencieux de Student !
– Les encadrés, les assujettis, subissent la loi des cadres ! Ce sont eux qui font les réglementations et qui exploitent les gens pour dévier leurs applications, à l’offre et à la demande, en recevant un salaire pour les faveurs ! Ce sont les usuriers des lois ! Des règlements, des jeux de cartes, qu’ils changent au cours de chaque partie !
– Je comprends ta phrase proustienne, que j’ai ponctuée avec peine de mon étonnement… Mais ! Mais, cher ami, je ne partage guère ton point de vue ! C’est de la cécité, Toubib ! Il y a bien des médecins qui sont restés très honnêtes, même s’ils sont mal payés par le Département de la Santé dont tu dénonces l’illustre propriétaire.
– Dites-le lui, à la mégère, Stud !
– Moi, non plus, Mamy ! Les toubibs, c’est un lobby de prédateurs. Des prélats, des prévaricateurs !
– Comme le vôtre, Excellence sionistissime *! Et qui plus est, ce métier se bat pour son existence et ses droits ! Il est dévasté par les usuriers et les…
– Prédateurs !
– Bach ârefetiha ? Par les prédateurs, les infiltrés et les charlatans ! Notre corporation fut la plus résistante de toute, avant de céder sous les coups de buttoir d’un système exterminateur des médecins ! Avant sa liquéfaction par les mœurs devenues la routine et les contraintes hypomorales* sur des gens en souffrance, pour leur extorquer, injustement, des honoraires, indus !
– Hypomorales ? What is it, My Doc?
– C’est un autre néologisme de son cru, Prince !
– C’est un autre masque que tu prends pour cacher avec pudeur et crainte la pourriture de la société ? Tu critiques ta société be essbaêe tehte el cacha* ? Parle plus franchement mon vieux ! Ici et maintenant. Attaque. Chope-la. C’est la Résurrection !
– Après l’Apocalypse, la smala des Cavaliers, Hagog et Magog, le Messie, le Mehdi et tout le brouhaha, on est tous vivants ! Le bon Dieu a tenu parole ! Le tsunami du clairon final a tout emporté.
– De retour, sur cette place du grand jugement, personne ne peut rien contre toi, Maidoc, même El Boulisse, le Mokhe Zen et la Dakh âlya* ! Ici, tu es sauf ! Libère ton verbe et tes paroles, Toubib !
-Fussent-elles fausses et tendancieuses, Mamy ? Il ne va plus s’arrêter, il va m’empêcher de parler !
– Non, Lalla Student, j’use de tournures et non de pléonasmes, pour ne pas répéter les mêmes antiennes, afin d’incruster dans l’esprit du lecteur, des nuances et non des partis-pris !
– Anciennes ou antiennes ?
– Il veut dire le même refrain, Prince !
– Ragots stériles et radotages. Tu profites, 200 siècles après le Printemps Arabe et les manifs sous-développées, pour te délier la langue, à nos dépens. Haye ! Au lieu de nous laisser faire des prières pour que le bon Yahvé nous pardonne !
– Toi, Prince, Tu es sacré, bon. Tu fais partie de la famille, de la nomenklatura du bon dieu, OK. Il t’a déjà pardonné. Il y a un trône qui t’attend sur les fagots.
– Tu vois tu vois, Mamy, cet impudent, khechou el habche* ! Et dire qu’un jour, dans son cabinet, il a osé me soigner ! Sans prendre de gants !
– Et je continuerai encore, si Madame le permettait !
– Arrêtez messieurs ! On n’est pas venus ici pour entendre vos chamailleries lassantes, ni vos doléances ! Déjà qu’il y a ce bruit de souk impossible !
– Il ne peut pas parler plus simplement ? Il faut qu’il se montre Docteur, même en parlant sur la place Tahrir de la Résurrection. C’est un Baltagui ! Pauvres lecteurs ! Tu les agresses par ta propagande, tu les dopes, tu les formates, tu les bourres, tu les endoctrines, tu les tue ! Et tu nous barbes, à pleins tubes ! À tous les temps et sur tous les modes !
– Mme Student écoute STP, assez aussi mon Prince, SVP ! Ce n’est plus un tabou de parler franchement des prévaricateurs, de la concussion et du népotisme usuraire et de les appeler de son nom : la Corruption ! Ça ne l’est plus depuis belle lurette dans mon pays. Et pour ta gouverne, Prince à six branches, ça a été dénigré par la plus illustre des autorités, le Roi !
– Tu exagères, même ici ! Quel souffle ! Tu continues à batailler et à militer même après ta mort. Dit Student qui regardait ailleurs dans la direction de la supposée Yasmina Baddou et des ministres défunts. Elle avait une nostalgie pour ce département qu’elle avait occupé quand il était simple ‘’Direction de la Santé’’, à l’époque du Général Lyautey…Son cousin !
– Et pourtant, tu n’avais ni clinique pour te rendre aussi susceptible, aussi ostentatoire qu’irascible, face à notre bonne avocate de ministre.
– L’indoctoresse* est devenue indélicate. Elle m’a sorti de mes gonds ! Et de ses fans ! Je l’admirais, tu sais ?
– Je sais ! Les cliniques fermées ou à vendre, tu y allais le moins possible, en te contentant de confier tes malades de loin. Comment expliquer cette passion pour rejoindre le Lobbie ?
– Seule ma honte fait circuler mon sang ! C’est ma réaction, posthume, face à son affligeante arrogance ! Sans aucun regret ni démission réactionnelle de sa part: 20 médecins furent roués de coups. Et d’un coup, une salve de têtes coupées et une valse de mutations dans les rangs de ses délégués! Puis l’entrée des étrangers et la vente du patrimoine médical aux étrangers, médecins ou simples blanchisseurs, avec son vivier de malades marocains…Une véritable reddition procoloniale !
– C’est une opération de propreté par le vide. D’autre part, ce n’est pas beaucoup pour des marcheurs, dont le nombre menaçant était à deux pas de la sédition printanière arabe !
– Malgré la symbolique blouse blanche qu’ils arboraient, ils furent bastonnés, tabassés, sans répit ni retenue ! Où est le respect dû aux médecins ? Vingt fracturés, 20, avec comme résultat, un coma et disait-on, un mort.
– Des bruits ! Mais, ce n’est rien devant la Libye ou la Syrie ou le Yémen, a Si Tbib !
– El hamdou li Allah âla bladna ! Qu’est-ce qu’elle est devenue maintenant après la fin du monde ? Ma patrie, ma ville trouée, mon vieux cabinet…
– Les émeutes sont des révolutions à minima et l’État doit garantir la sécurité des gens ! Je disais, qu’en plus du dégout des régisseurs et du pays, ils allaient entrer de pleins pieds dans l’opposition et le syndicalisme.
– Le radicalisme ?
– C’est vers quoi, les indélicats ont poussé les jeunes médecins de l’époque. Une caste typiquement royaliste jusqu’alors, un bastion traditionnel de la monarchie !
– Dieu sait la part de vérité, Mamy ! Il faudra vérifier tout cela, ici !
– Elle a fait ça toute seule, la divine créature ? Maidoc !
– Dopée de zraouettes* fracassières*, dirigées sur ses médecins, venus par milliers manifester pacifiquement, en blouses blanches…
– Ah !
– Elle a commis des erreurs politiques et tactiques. Surtout envers son Parti et contre ceux des alliés ! En plus de la déception des électeurs et des sympathisants.
– Mais il faut pardonner aux morts ! Toubib !
– Toubib, comment fais-tu pour te rappeler tout ça et nous en baver, alors que ça n’intéresse pas Israël ! Moi, je veux prier pour mon pays ! Je veux chercher mes aïeux prophètes pour intercéder…Tu nous empêches d’aller les trouver. Va lui casser la gueule à ta maîtresse, et lâche-nous les sandales ! Encore que ce n’est peut être pas sa projection hologrammique à ta lubie !
– Les basques, Dave !
– Tu as mille fois raison Prince. Je dois la solder ! J’en garde juste le mauvais souvenir ! Elle m’a rendu malade, pire qu’un amoureux éconduit. Je Garde malgré moi, une exhalaison pérenne et mortelle ! Juste assez de haine et de tourments pour la ressusciter en 3D ! Afin de la sanctionner ! Virtuellement !
– Par simple esprit de vengeance, tu ressusciterais les morts ? Ici aussi, tu délires, mon pote ? Se moqua David.
– Mes amis, la haine est détestable. C’est une passion, négative, qui amoindrit, qui occupe et qui entrave la vie en lésant la personnalité. De plus elle n’est pas le moteur idéal de l’action, aussi vengeresse soit-elle.
– Alors, il faut savoir pardonner et taire sa révolte intérieure, Mamy ?
– Tu plaisantes Prince ? La colère est le vrai accélérateur du rétablissement de l’ordre par une meilleure justice ! Toi qui as lu Nicolas Machiavel, Prince d’Israël, tu devrais le savoir.
– Tiens on ira le rencontrer, il va donner une conférence publique ce soir, sur Bush-Saddam et leurs impacts sur la politique mondiale…
– Sans blagues ! Tu te moques de Maidoc. Et si c’est vrai, comment le sais-tu, Mamy ?
– C’est intuitif David. Ici on entend tout le monde et les infos nous pénètrent pour ressurgir au besoin…
– Madame Student, écoute-moi !
– Méfie-toi Mam ! Il va te chanter le tube de ‘‘Aïcha’’ comme Cheb Khaled et t’envoûter pour t’entraîner, loin de moi. Reste, je suis seul !
– David, écoute-moi !
– Pas moi, vade retro satanas ! Je n’aime pas les plaisanteries entre hommes et enfants…
– David, Student, pour reprendre la discussion, SVP !
– On a toute l’éternité !
– Pour cette question à propos de la colère et la vengeance, il y a deux situations aux vertus contraires. Pardonner quand on est faible et incapable de revanche et puis se taire. C’est une question d’impuissance ou de lâcheté, voire d’intérêts supérieurs existentiels. Ou, pardonner quand on est puissant et capable de vengeance. C’est alors une question d’élévation morale, pour l’individu et autant pour la société qui pratique cette tempérance et cette retenue dans le but non pas de sévir ou de venger, mais de rééduquer, en obtenant justice !
– Seulement, ces deux conduites sanctionnent mal en laissant l’avantage aux coupables qui se complaisent dans l’incapacité de la morale et son hésitation à rendre le mal pour le mal.
– Quand on sent une injustice il faut la juguler, c’est le rôle de la justice et l’essence de la suprématie du droit ! La justice doit tirer sa force et son droit de la Loi du Talion. Dit fermement David Salomon, sur un ton assuré !
– Ce sont les sentiments de haine qui recréent les morts, Student ! Et puis, tu veux me rendre malade, à force de ne pas croire à la justesse de ma cause et de mes ressentiments.
– Mais, il n’y a plus de cause. Plus de problèmes Doc ! Les jeux sont faits. Nous sommes dans l’Au-delà…Réveille-toi tout est fini nous sommes finis. Nous ne sommes pas de chair, nous sommes des représentations d’une autre nature, vibratoire, avec l’aspect de chair humaine. Nous sommes tous morts, réveille-toi ! N’est-ce pas, Mamy ! Étant la plus âgée, tu es la plus morte d’entre nous !
– Arrêtez, Altesse ! Maidoc, Ok pour une âme de poète, pour la stimuler et la faire produire. Et l’on peut admettre que les ressentiments, tout comme l’amour, puissent avoir une force de vie et de mort, dans un texte, dans un rêve, mais pas pour ressusciter réellement les morts ! Elle ne te doit rien, pour être là, la vraie Baddou. Alors cesse ton bagou, mon pauvre Bassou !
– Surtout si on est soi même mort, comme c’est leur cas, Mamy !
– Dan !
– A moins de pousser, toi l’artiste, dans le délire fou, le plus fou et te soustraire à la simple réalité, à la raison tout court ! Une illusion psychotique hallucinatoire…Hein Mamy, c’est ça ? Reprit Daniel dans la foulée.
– Ta gueule, Prince ! Je la ressuscite, je l’indexe, je l’interpelle, par esprit de justice et de vengeance !
– Goul telaêlek rechouq âliha, al afrite !
– Mais elle n’est plus responsable de ce Ministère. Ni de quoi que ce soit ! Tout comme toi. Pourquoi veux-tu la harceler outre-tombe et dans l’Au-delà ? Tu es un enquiquineur ou un inquisiteur ?
– Les deux ! Elle en est justifiable et justiciable !
– Doc, tout a pété. Il n’y a plus ni santé, ni hôpitaux, ni état, ni Terre, ni mystère, ni ministère, tout est clair !
– Haquili* ! Es-tu sûre que la mort nous délivre de nos responsabilités passées ? C’est au contraire, ici et maintenant, le meilleur audit, le tribunal le plus objectif, pour rendre justice et passer au crible les mémoires et les responsabilités, sans les interventions de l’argent ni du makhzen ou du pouvoir !
– Mais ce n’est pas vrai ! Tu as perdu la mémoire, même ici ! Tu n’as pas recouvré ta mémoire, comme nous autres, on dirait ! Ni retrouvé tes souvenirs passés ! Tu parles de haines et de rancunes, alors que tu l’aimais cette bonne Dame.
– Je ne peux pas m’en cacher ! Je l’appréciais ! J’avais besoin de muse ! C’est autant pour moi, ton beau témoignage.
– Tu ne ferais pas dans l’ambivalence des fois ou dans le sado-masochisme, par hasard ? Je me souviens de ton bagout pour elle, quand je l’ai aidée pour la former pour le job afin de restructurer le Ministère où elle venait de débarquer, à la stupéfaction de tous ! On avait écrit tout un chapitre dessus dans ma « Chronique ».
– « Ma chronique différée » !
– Notre « Chronique, du temps qui passe »…40 chapitres dont plusieurs avortés à cause de toi, le scripteur, qui ne me donne jamais assez de temps ! Et qui refuse de me publier…
– Si, si c’est OK ! Tu es Madame Student. Ma muse et la cousine du Général Lyautey. Moi, Je suis, moi ! Simplement…
– ‘’ En plus beau, ce matin !’’
– Merci, tu te rappelles de ça aussi ! À 90 berges, tu as baisé ton Alzheimer ! Excusez-moi, les enfants !
– Mamy, c’est odieux : ce vocabulaire et inepte devant Moi ! Et puis, il dit tout ça alors que les anges d’Élohim nous surveillent et nous jugent.
– Je ne suis pas sa censure, Little Darling !
– Quittons-le, ce Maidoc et allons chez mes amis et fidèles sujets Israéliens ! Leurs médecins, leurs gens, ne sont pas aussi grossiers !
– Oui, Mondoc, tu disais ?
– Ça, tu t’en souviens, je te l’avais confié ! C’était ma petite fille, Nour, qui me m’avait dit un matin !
– La vérité sort de la bouche des enfants, Maidoc !
– Tiens, tu parles arabe mieux qu’avant, mon bon Prince d’Israël ?
– Merci Mon-Doc ! Je préfère t’entendre parler ainsi.
– Et en plus poli encore ! La monarchie te va très bien ! Tu gouvernes encore la Palestine ? Il n’y a pas eu de printemps arabe en Israël depuis ?
– Hay! Ach had el fal a shid el machlem*? Tu te sens bien, a Sid Tbib? Divination ou diagnostic ?
– Non, je me sens plus revigoré, plus jeune, quoique je n’aie ni montre ni miroir en face de moi, pour vérifier.
– Je suis tes yeux, Maidoc ! Fit la Student, en oscillant lascivement le torse comme pour souligner de son corps, les sentiments et la belle phrase, qu’elle vient de m’écrire en ce jour de Résurrection ! Vous en êtes témoins, Lecteurs !
– Sans blague ! J’ai déjà entendu ça quelque part. Mais je ne peux me raser, simplement en te regardant, ma chère. Et puis, je vois que tu es toujours flanquée du prince David-Salomon, le 60ème. Je vois là que tu traines jusqu’ici, son karma ! Est-il devenu ton garde corps ? Ou vice versa ? ! A-t-il fait un stage chez nous ?
– Ok Maidoc, ça va ! Tu as retrouvé toutes tes facultés ! En principe, selon les Écritures Saintes, nous nous réveillons dans de beaux corps.
– Certains dans de beaux draps ! Dommage qu’ils doivent aller en enfer…Je songe à ce tableau de Noureddine El Fidali, ‘’La faim du monde’’, représentant de dos une superbe créature, de couleur chocolat.
– Ce n’est pas ta ministre que tu voyais dans sa tenue d’Eve sur ce tableau de l’époque, postérieure ?
– Elle fondrait ici, si elle était vraie. Elle et ses admirateurs ! On aurait pu les épargner ces beautés ! On aurait pu reprendre les choses et ne pas les laisser se perdre dans les flammes ! Si belles, ça fait de grosses pertes, toutes ces femmes condamnées aux flammes ! Il faut réviser le statut de ces créatures de rêve et de félicité. A mon sens, il faut considérer l’admiration qui leur est vouées par leurs admirateurs et évaluer tout cet amour, physique ou platonique, comme des prières à Dieu. L’amour qu’on leur porte, ce sont des louanges indirectes et fortes au Seigneur, leur Créateur.
– Tous ces hommes ! Toutes ces femmes ?
– Oui ! Elles n’ont pas façonné leurs corps. Quelles que soient leurs forces, leur santé, leur esthétique et leur beauté. Il est leur auteur !
– Passons !
– Mais, que fait encore cette dame avec les ministres de la Santé ? et ces milliers de badauds autour d’eux ? Ettaçallout hada* ! Quelle audace ! Je vais aller les saluer et voir ce que raconte leur aguichante et pimpante nouvelle recrue ! Je vois des doyens respectables qui vont en avoir l’eau à la bouche, malgré leurs nombreux pèlerinages.
– Non, non ! Bien sûr que c’est elle. Je la reconnaitrais entre mille ! Je ne te lâcherai pas d’une semelle, cette fois-ci, Maidoc !
– Tu es jalouse, Mame Student ?
– Zut, nous sommes pieds nus !
– Pas seulement des pieds ! Tu t’es regardée…
– Ouille ! Même pas un chandail ou une sortie de bain !
-Même pas un slip !
– Mamy, j’ai honte.
– Le Prince d’Israël est nu ! Israël est défait !
– Le toubib est nu. Il a un grand-petit machin ! (Barrez l’option inutile, Lecteur !)
– Maidoc, ne me regarde pas ainsi, devant le Prince !
– Ce sont mes yeux qui tombent et mes paupières qui ne veulent pas se refermer.
– Malgré ta myasthénie ?
– Je ne l’ai plus !
– Il l’a 20cue ! Mam ! Tu as dit le contraire au début…
– Quoi ??
– Je l’ai échangée en devises !
– Quoi ? Comment?
– De mémoire de patron des juifs, je n’ai jamais entendu parler de ce miracle…Transformer la maladie en argent…Freud et Einstein, mes cousins, c’est zéro devant toi… Haye Maidoc, mon cher Maidoc, montre-moi comment ! A partir d’aujourd’hui, tu laisses la médecine et je te rends riche. On dribblera la mort, on fera fortune et on quittera ce camp de la Résurrection pour refaire notre commerce et notre pays, avec Jérusalem comme capitale éternelle et Al Qods comme banque centrale !Sujet: TANGO AVEC UNE ÂME
TANGO AVEC UNE ÂME
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Enterrer son amant sous les cendres d’un volcan
Pour se souvenir des effluves de son feu ,
De son olympe et de ses dieux ?
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Ou dans le jardin, sous la rocaille,
Parmi les scolopendres et les scorpions
Pour lui rappeler de son travail
Les affres et les tourments ?
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Où là, là sur l’allée, parmi les décombres
Des nids et des branches des arbres
Brisés sous la trombe des éléments ?
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Ou là, où un soir, il s’est enivré de musique
De tangos et de valses épicées d’espoirs
Aux parfums des tropiques de ton corps,
Mêlés au nectar de tes suçons ?
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Au jardin, près des roses,
Un serpent aigri, ondule et sourit
Sur ce tronc aux cœurs enlacés,
Pour te rappeler promesses et câlins ?
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La rosée fleurie de tes baisers humides,
La grasse de l’humus et des vers
Ceux chantés à ton oreille, femme,
Non des lombrics, de nos restes avides,
Et jamais de grands hommes rassasiés !
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C’est un drap qui nage sur l’eau de la rivière
Le barrage a vomi ce qu’il a trop pris
De peur de noyer l’Algarve sous ses crues.
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C’est une plume qui a cessé d’écrire
Et qui vole comme un débris de nuage
Au milieu de l’été, un sage est mort.
D’autres le suivent à la page,
Là, c’est un ministre, là du Roi le Conseiller !
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C’est un duvet de rossignol ou de colombe
Qui vient sur ta douce paume se reposer .
Il tente d’écrire sur les lignes de ta main
Le digne et faste destin que tu espérais.
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C’est un drap qui flotte près du rivage…
Ce sont des myriades de pétales de fleurs
On dirait un linceul qui vole au firmament.
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Ce sont des papillons qui tremblent
Pour venir embaumer tes pieds…
Sens-tu des lèvres chaudes les sucer
Ou cet insecte en train de t’effleurer ?
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Ombre chinoise derrière la moustiquaire.
Le bonheur se lit dans tes lunettes
Car je vois une perle sertie de diamants,
Te caresser la joue, en souvenir de l’amant.
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C’est un regard de fée et de fêtes
Sous une pluie, de larmes faite,
Un acte de dévotion, de piété, de grâce,
Qui monte aux nues qui se déchirent
De chagrins et de rage.
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C’est un lâcher de ballons, remplis de prières,
Qui voguent jusqu’au ciel pour attendrir
Dieu, sinon Ses anges qui les liront .
C’est la Bible et le Coran
L’Évangile et les Chants !
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Ce sont ces milliers de gouttelettes …
Les pleurs que tu lui as envoyés tombent
En pluies, sous les vents torrides des serments :
Tes airs, superbe Ève, dont il s’est épris !
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C’est l’âme qui remonte au ciel, tout doux,
Pour chercher de nuit à repeupler tes songes
D’orages honteux et de rêves étranges.
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C’est l’instant qui coule sur ton échine,
Entre les courbes de ton corps de féline,
Et ondule le long des plis pour te rappeler,
Ton furtif amant et ses mots obscènes .
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Est-ce un démon qui, jailli des fumées,
Plonge sa queue dans ta chair
Pour ternir ton âme et l’enduire de suie ?
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Non, c’est le spectre d’un fantôme
Qui revient chercher sa belle sirène
Pour la sortir de ses tourments
Et en faire en un soir sa reine
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C’est la vague qui harcelle le rocher
Et qui frappe à perdre haleine
Les éléments de voluptés .
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Devra-t-elle mourir pour joindre son amant ?
Ou se perdre dans les cauchemars du temps ?
Ce serait la fin de notre héroïne de roman !
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Non, c’est le miracle des étoiles et des prières,
Des parfums, de l’amour et des slows ,
Qui plaisent à Celui qui nous voit d’en haut !
.
Et comme il faut à mon poème, une exception,
L’amant renait. Un miracle de perfection !
Par la force de l’espoir et des bénédictions,
Ô femme sourit à l’Adam que tu aimes !
.
Dr Idrissi My Ahmed
ARCHIVES 10 05 10INTERVIEW DU DR IDRISSI DE L’AAMM
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROChttp://i28.servimg.com/u/f28/11/48/39/43/dsc06010.jpg
» MAROC : MÉDECINE ET TAXES SUR LES MALADIES »
_ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis 10 ans.
– L’association est née il y a une dizaine d’année, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Rachid Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.
– La myasthénie, c’est quoi cette maladie ?
– C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic difficile. Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représenté par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. Elle nécessite une ablation le plus souvent, surtout lorsqu’elle présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et menacent très sérieusement la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.
– Comment procédez-vous ?
– Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles. Par médias interposées, écrits et internet. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.
-Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?
– Nous avons ‘’secouru’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament lors des crises. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirige M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase*. Nous remercions le Dr Agoumi et le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole qui sévissait depuis de longues années.
– A ce point ! Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?
– Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de TVA que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État ! D’autre part, question impôts indirectes, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuelle Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.
_ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?
_ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si la maladie était un bénéfice imposable, fiscalisable et bénéfique pour l’Etat. Or ceci, est une infamie monstrueuse sur le plan des principes. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner aux malades. Elle est une honte fiscale à éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer comme le fut l’esclavage et toute autre féodalité. Ce que nous demandons, c’est que cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées. Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de grâce royale.
– Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.
– En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Il y a aussi le problème de la Tégéline*, un extrait du sang du pays de Sarkosy, hyper coûteuse, qui n’est souvent proposée qu’en flacons de 5 cl au lieu de 15 cc pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 10 ans ! Les malades devaient aller, en France se faire hospitaliser et recevoir cet extrait du sang, sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.
_ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait
depuis pour soulager vos adhérents ?– Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués. N’est-ce pas ?
– Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?
– Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme.
– Pour tous les genres de maladies ?
– Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur apathie classique et de leur neutralité civique.
– Vous les taquinez quelque peu, Docteur ! Avez-vous des médecins dans votre association ?
– Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Nous avons des membres honoraires qui en plus nous aident matériellement aussi !
– Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?
– Nos sommes partenaires de réseaux associatifs : nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde et nous opérons avec constance sur deux forums Internet ! Nous avons offert des médicaments, souvent et régulièrement. Même à ceux qui nous proviennent d’Algérie où certains malades ne trouvent pas de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide. A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie !
– Et les Ministères ?
– Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs. Jaouad Oudghiri, H.S. Bennani, maître Berbich et tous ceux qui nous ont aidé au début à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la Région. Je ne parle pas des autres pour ne pas être méchant.
– Quid du Centre de Référence ?
– Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir un local central à Kénitra. Faites un vœu pour que madame Zouleikha Nasri nous lise ! Ou qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami ou un Sefrioui, nous lisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !
– Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?
– Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Coté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane !
– Et vous, à l’AAMM ?
– Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voila l’autre axe de nos activités…
– Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?
– Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ?
– Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.
– La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes des contributions plus citoyennes !
– Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?
– Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien, cachez la vérité ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, lui-même dis-je, a demandé aux constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.
– On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !
– Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ?
– On ne voyait pas cela comme ça !
– J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. Et le plus vite, pour conforter la demande sociale qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’a dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils ont mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant une nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.
– Un dernier mot, SVP !
– J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !
– Certainement, Docteur !
– Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons à maître Abdelatif Memouni de constitutionaliser le fait que le malade n’a pas à être exploité par le fisc, quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités ! Nous requérons une réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir et de dignité retrouvés.
– C’est un réquisitoire ?
– Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politique, économique, sociale, culturelle, environnementale et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.
KENITRA, LE 10 MAI 2011
DR IDRISSI AHMEDASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC,
TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.comINTERVIEW DU DR IDRISSI DE L’AAMM
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC» MAROC : MÉDECINE ET TAXES SUR LES MALADIES »
_ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis 10 ans.
– L’association est née il y a une dizaine d’année, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Rachid Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.
– La myasthénie, c’est quoi cette maladie ?
– C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic difficile. Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représenté par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. Elle nécessite une ablation le plus souvent, surtout lorsqu’elle présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et menacent très sérieusement la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.
– Comment procédez-vous ?
– Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles. Par médias interposées, écrits et internet. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.
-Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?
– Nous avons ‘’secouru’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament lors des crises. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirige M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase*. Nous remercions le Dr Agoumi et le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole qui sévissait depuis de longues années.
– A ce point ! Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?
– Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de TVA que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État ! D’autre part, question impôts indirectes, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuelle Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.
_ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?
_ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si la maladie était un bénéfice imposable, fiscalisable et bénéfique pour l’Etat. Or ceci, est une infamie monstrueuse sur le plan des principes. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner aux malades. Elle est une honte fiscale à éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer comme le fut l’esclavage et toute autre féodalité. Ce que nous demandons, c’est que cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées. Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de grâce royale.
– Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.
– En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Il y a aussi le problème de la Tégéline*, un extrait du sang du pays de Sarkosy, hyper coûteuse, qui n’est souvent proposée qu’en flacons de 5 cl au lieu de 15 cc pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 10 ans ! Les malades devaient aller, en France se faire hospitaliser et recevoir cet extrait du sang, sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.
_ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait
depuis pour soulager vos adhérents ?– Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués. N’est-ce pas ?
– Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?
– Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme.
– Pour tous les genres de maladies ?
– Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur apathie classique et de leur neutralité civique.
– Vous les taquinez quelque peu, Docteur ! Avez-vous des médecins dans votre association ?
– Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Nous avons des membres honoraires qui en plus nous aident matériellement aussi !
– Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?
– Nos sommes partenaires de réseaux associatifs : nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde et nous opérons avec constance sur deux forums Internet ! Nous avons offert des médicaments, souvent et régulièrement. Même à ceux qui nous proviennent d’Algérie où certains malades ne trouvent pas de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide. A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie !
– Et les Ministères ?
– Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs. Jaouad Oudghiri, H.S. Bennani, maître Berbich et tous ceux qui nous ont aidé au début à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la Région. Je ne parle pas des autres pour ne pas être méchant.
– Quid du Centre de Référence ?
– Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir un local central à Kénitra. Faites un vœu pour que madame Zouleikha Nasri nous lise ! Ou qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami ou un Sefrioui, nous lisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !
– Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?
– Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Coté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane !
– Et vous, à l’AAMM ?
– Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voila l’autre axe de nos activités…
– Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?
– Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ?
– Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.
– La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes des contributions plus citoyennes !
– Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?
– Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien, cachez la vérité ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, lui-même dis-je, a demandé aux constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.
– On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !
– Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ?
– On ne voyait pas cela comme ça !
– J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. Et le plus vite, pour conforter la demande sociale qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’a dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils ont mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant une nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.
– Un dernier mot, SVP !
– J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !
– Certainement, Docteur !
– Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons à maître Abdelatif Memouni de constitutionaliser le fait que le malade n’a pas à être exploité par le fisc, quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités ! Nous requérons une réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir et de dignité retrouvés.
– C’est un réquisitoire ?
– Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politique, économique, sociale, culturelle, environnementale et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.
KENITRA, LE 10 MAI 2011
DR IDRISSI AHMEDASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC,
TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.comSujet: KADHAFI, SUPER NOVA
KADHAFI, SUPER NOVA
Stances mystico-politiques,
dédiées à ceux de Libye
Et si c’est lui qui a raison
Et nous et son Peuple qui avions tort ?I
Mon voisin est parti et des milliers d’autres encore,
Victimes du sucre, ce tyran ou du cholestérol,
Martyrs d’autrui, du tabac et de l’alcool aussi,
Ils sont comme ces nuages qui se délitent sous la lune
Ou des fourmis sous les pas du promeneur …Je les prends à témoin en pensant à ces petits riens,
A ces images et ces mots, qui vers l’oubli, nous quittent.
Ils sont, comme des offrandes aux tsunamis,
Ou des âmes que les despotes arrachent à la vie.II
Quels que soient les dieux pérennes, si tu y crois,
Il ne sert à rien de résister, simple mortel ou roi !
Quels que soient la fortune où tu baignes et trônes,
Les rênes armées qui te guident et que tu prônes,
Nous allons tous, ma foi, vers le même destin
Et le Maître de céans entend nos plaintesDieu, je te voue mes silences et mes craintes,
Mon impuissance, mes troubles et mes peurs.
Reçois comme des prières, mes instants perdus,
Ceux auxquels je pense à autre chose que Toi.Peintures d’âmes, rythmées d’infos saintes,
De verbeuses prières et flexions vieillies,
Pour ce dimanche de Pâques et ces vendredis
Trépassés, je te fais ces vers, en lieu et place !Mes louanges secrètes, éperdues, éternelles,
Celles d’autrui, comme si je les avais dites,
Les mots des vents, des senteurs et des bois,
Les cris de tous les êtres, animaux et proies,
Qu’on élève pour la compagnie ou qu’on broieLe choc des eaux, si profondes encore,
Des terres et des cieux et du cosmos entier,
Avec ses luminaires et constellations,
Te disent mon ignorance et mon admiration,
Sous forme de prières, en guise de passion.Mon effarement, sincères louanges,
Face aux démons que je sens et Tes anges
Qui m’en protègent, ô paradoxe étrange,
Sont mon viatique et mon talisman.Et plus important encore, le loin et l’ancien,
Le futur, que je devine sans devoir être là,
Ce que je ne sais dire et que je ne vois pas,
Sont de Ton miracle et de Ton seul ressort,
Car Tu es le Maître admiré de la création.III
Mais alors qu’est-ce qu’elle a cette planète ?
Qui sont ces assassins qui nous servent de maîtres,
De prophètes, de matons, de caïds ou d’ancêtres ?Je renie le pouvoir que vous avez sur mon être.
Odieux assassins et stupides énergumènes !
Je lève la voix et décrie les haines et l’arrogance,
La hogra, les turpitudes, les abus et l’insolence.Je cris ma liberté, solitaire, sauf que peut-être,
Tâche d’huile sur les baillons liberticides,
La question fait le printemps des nations !Je tiens à la dignité sans freins ni barrières,
Sans frontières, quels que soient vos gènes,
Vos ingérences tardives et vos bannières,
Et l’empire de la langue que vous avez sur moi.Amour, je veux cette passion dans la paix,
Pour les hommes et les femmes de cette aire.
C’est la seule foi à répandre sur l’univers
Gardant la mienne entière pour autruiIV
Qui sont ces connards, ces bghels et ces Hmars ?
Ces mulets, ces ânes, ces prédateurs qui volent ?
Des vampires, des colons ou pis encore ?Monstres de fiction, repus de politique,
Ils tuent pour le plaisir, sans répit ni faim !
Ils souillent l’éthique, la nation, le cielOn le sait depuis l’antiquité, que dis-je, Caïn,
Les reptiles et les monstres viennent de loin.
Et le serpent offrant la pomme à l’Ève nue,
Colonise les gens, violant filles, fois et terres !Chacun de ces monstres se voit sans peine,
Il est en vous, il est en moi, il est ici !
Chacun de ces truands vous parasite :
Il est le monstre, le dragon et la sorcière.Qu’il soit tsar, empereur, Kadhafi ou Hitler,
L’illuminé tyran est devenu prophète.
Il est l’usurier Shiloukh, qui doit disparaître.
Élu véreux, il colle comme la poix sur sa chaire,
Pour mourir sur son trône de crânes empaillés.Le sémillant bonhomme aux tenues fantaisistes,
Ayant la force assurée des pouvoirs exclusifs,
L’appui de ses gens, les libertés de l’argent,
L’or, le pétrole, les devises, les diamants,
Les milliards de millions en devises étrangères,
Placés dans les coffres complices, outre sphère,Tels ces vieux leaders, mariés à la république,
Ou leurs fils, leur berceau dans les urnes,
Qui s’en foutent de la vraie Démocratie.
Le principe est de la voler ou de l’hériter.
Ils veulent devenir une dynastie héréditaire.Sauf qu’ils ont une marque de ruade sur le front :
Connaissant en la mule leur mère, les démons
Ont le diable, le serpent de tout à l’heure,
Satan, comme père multiple et vil amant.V
Quand tu veux te débarrasser d’un âne,
Faute d’enfer à ta portée pour le faire taire,
Tu l’envoies au grand juge pour la sanction.
Sauf que ça va tarder jusqu’à la Résurrection !Ö Dieu, faites qu’il disparaisse de la terre,
Ton vœu, cette prière est dans tous les cœurs !Blasées, les poubelles de l’histoire sont repues.
L’enfer, ses ravines, ses flammes voraces, ses peurs
Ses failles sans fond, ses cavernes, ses entrailles,
Ses cryptes infâmes où végètent les damnés,
S’ouvrent pour aspirer Kadhafi, le maudit!Faut-il payer des impôts et faire des prières,
Pour la pénitence de ce corps de truand ?
Son esprit et son âme, vendue à Satan,
Le barbare, plus que vicieux et sanguinaire,
N’a pas à rester vivant sur cette terre !
Là, je choque la gente humanitaire !Dieu, qui nous entend et qu’on ne voit pas,
Faut-il que je T’ennuie et que je T’invoque,
Pour créer le néant et l’enfouir à jamais ?Rien ne sert de faire usage de compassion,
De pitié, de magnanimité ou de sagesse,
Pour protéger un tyran honni et le garder
Sous scellés, derrière des verrous blindés !Hier, ils ont bien pendu Saddam,
Qu’on leur donne celui-là,
Avec ce qui reste de Charonne
Pour se racheter en les emportant !VI
Dégage, ouste Berra, irhale daghia !
À jamais, comme tes compères de la région.
Disent le Peuple excédé et outrées les Nations !
Un despote, condamné à mort à bon escient,
Mérite de partir, sans adieux, avec les siens.Mouammar, le séditieux pitre de malheur,
A causé Seigneur la faim, la honte et l’infamie.
Il mérite de ne laisser ni cendres ni traces,
Et que les damnés ne puissent le rencontrer
Dans les pires cauchemars et les feux de l’enfer.Ce dément, paranoïaque et fou,
A l’instar de qui veut lui ressembler,
A pour demeurer, conjugué tous les pouvoirs,
Que l’on interdit à l’Olympe et aux cieux.Il a suscité la fracture entre les factions,
Ameuté les foules et fomenté des révoltes,
Allumé la guerre civile entre tribus et nations.Félon et terroriste, en mal d’exhibitions,
L’illuminé de la tente, au harem de femelles,
A fait détester l’Islam, les Arabes et l’Afrique,
Moqué le Tiers-Monde, les laissant incompris.Des blessés sans nombre, des morts par milliers,
Il répand le mal sur l’humanité et la terreur.
Avec morgue et dérision, la lâcheté déambule,
L’ogre est-il l’ultime ange ou le démon sacré ?Pillant les ressources de la plèbe,
Verdie par son livre, par la peur abrutie,
Le vampire emmure son peuple béat.
Face au genre humain, il les tue et les pille,
Les brime, les assassine après les avoir sucés.VII
Il faut s’en débarrasser et très vite Seigneur !
Non point à l’abri, en caveau, sous terre,
Ni de ses cendres polluer l’atmosphère.
La pauvre Io, ne mérite pas ce dépôt.Né d’argiles et de fanges, saurien involué,
Si tu le lègues aux enfers, il corrompra ses feux.
L’univers offensé de ses de fientes funestes
Risque d’imploser en revenant au départ !S’il faut l’éparpiller en molécules et atomes,
Les vents doivent éviter qu’il retombe sur terre !
Comme des rayons malsains pour l’atmosphère,
Que les vers et les plantes pourraient recycler.Super homme, le dirigeant suprême,
Caïd en chef, empereur et roi d’Afrique,
Loin de faire dans la fantasy et la fiction
Telle une étoile qui a besoin d’air,
La nova va imploser sous les tirs de l’OTAN,
Et s’éclater pour fondre dans l’éther !Dr Idrissi My Ahmed,
le 24 avril 2011
EXHALAISONS SORDIDES
ou
JE TE SOIGNERAIS MÊME SI TU ES INGRATTexte de questionnement dédicacé à ceux qui nous soignent et nous prêtent vie. Qui que nous soyons, étant la main visible du destin et de Dieu ! En hommage à nos maîtres qui donnaient de leurs poches aux indigents, oubliant l’ingratitude des hommes !
De la buée sur le miroir, des yeux opaques, une cécité qui ne veut plus rien voir. .Et, puis, il y a trop de sang dans un cœur ouvert. Il fait peur, tel un abîme de l’âme. Ainsi va la vie, des viscères putrides aux coronaires qui giclent de cruors. Tel un poème baudelairien aux remugles rythmiques, entre ses exhalaisons sordides, ses flatulences flottantes, repues et repoussantes, ses hauteurs incandescentes et ses bassesses infâmes !
Struggle for life. Pour se faire et pour être, la vie prend, vole, donne et surprend ! Entre ses exaltations et ses déprimes libertaires et permissives, elle conjugue à la première personne les verbes, oser, voler, tuer pour manger. Prendre pour exister, telle est la loi implacable de la jungle, faite civilisation et cités. Même le futile, la chose futile, devient une exigence pour la vie. La liberté est de ne rien réprimer ! Et de tout avoir et jalouser ! Le repoussoir moral n’est plus un guide pour l’homme qui singe autrui pour le tancer et pour l’atteindre. L’atteindre sinon le dépasser, dans les deux sens de la visée !
Au milieu, c’est sa loi qui commande ! Face à autrui on est dans un deal constant ! Soi-même, le centre, tourne autour de la périphérie ! On se définit par rapport aux biens que l’on veut coûte que coûte acquérir. Voire, accaparer, et toujours plus qu’il ne faut pour satisfaire ses besoins élémentaires ! Plus que l’utilité, l’avidité. Plus que les besoins vitaux, le plus qu’il ne faut. Toujours, plus haut, plus vite plus cher ! Une flaccide volonté, une conscience innée de vouloir persister.
Avec des extrêmes paradoxaux et schizophréniques. Vivre pour ne pas mourir, défier pour ne pas faiblir, prendre pour ne pas donner, tancer pour ne pas respecter. Voler pour avoir, truander pour le sport et même tuer pour prendre ! A ce moment-là, prendre devient un tribut de guerre ! Une gloire, un titre sublimé, une médaille qui tisse ses propres lauriers.
Réécriture. Histoire, propagande et pub font le reste. On se pardonne ses excès, on les publie, on les vante, on les illumine ! Autrui et ses droits, qu’est-ce que c’est ? Les thuriféraires ne manquent pas quand on sait menacer ou donner !
Démocratie à géométrie variable. Rapaces et autres prédateurs, démocrates ou curés, banquiers et investisseurs, tous ces civilisateurs de la canonnière, nous inculquent des préceptes de morale, rapiécée pour les dimanches et cirée pour être exportée. Les ingérences à morale démocratique universelle sont diffusées pour nous servir de conduite et de viatique. Du moins à nos pâtres déifiés, à nos gardes concédés ! Les infos sont là pour analyser, voir et prévoir, ce qui se passe aujourd’hui chez Gbagbo et en Libye…Hier chez Saddam et demain à Aden ou en Syrie ! Imposteurs ou civilisateurs, les deux faces d’une même pièce, car l’homme a du bon et du mauvais à la fois ! Qui peut prétendre, honnêtement, le contraire ? Qui a dit que : « Nous autres civilisations, savons que nous sommes mortelles ». Mais c’est de guerres et de tueries et non d’échanges culturels et de paix, qu’il s’agit !
Importation. Imiter ces préceptes, même de travers et de loin, à travers les âges, pour chaque individu, devient un satisfécit qui complait à notre caricature d’hommes fléchis aux dos arrondis. L’homme pour être complet et comblé devient un escroc. Un feu qui se repaît de ses cendres ! C’est valable comme morale même pour les communautés ! Des brigands, par essence ou par inadvertance, faute d’être des corsaires. Volontiers louches et imprécis pour ne pas être carrés. L’homme est un loup pour l’homme ! Et ce par delà les besoin instinctifs, devenus naturels, voir légitimes, obligatoires et légaux !
On nage à travers les effluves pour ne pas être noyé. On devient matérialistes dans le bain des piscines glauques où l’on nage dans ses propres eaux ! Le ciment des corps sans âmes, la force bétonnée de notre caractère, pour ne pas dire personnalité, sont faits des fientes de la volonté d’autrui qui comble nos aléas fissurés ! On surnage, on survit, mais qui a parlé de caniveaux pour les rats ?
Petitesse et arrivisme. Oui nous sommes faibles, influençables, volontiers rouillés, nous naissons incapables, nous transgressons pour nous hisser et aller de l’avant ! Le milieu nauséabond garde ses empreintes sur nos corps et nos conduites, en exaltant nos débiles et méchants comportements. La suffisance remplace le terne et pleutre contentement du peu que l’on gagne ! La morale, sensée gérer les faibles, est vieillotte, hors mode et indigente ! Alors on la brave, on la dépasse, on s’en libère ! Est-ce là ton vœu ?
Paradoxes cyniques. L’ambition est synonyme de courage ! Une force qui déborde sur la quiète satisfaction, vécue comme une incapacitante disgrâce. Moïse, ta morale, à la suivre on devient vains et incompétents ! Les Dix Commandements, c’est pour les autres. Pour d’aucuns, un terme constant ! Nous, on n’est ni juifs ni chrétiens ! La vertu, a fait pschitt, nous sommes sauvés ! God, good bye, Dieu, bye bye ! Pas besoin de revoir Ta Constitution, Patron. Pour certains, c’est une certitude : la vertu, la morale, l’éthique ce ne sont que des conneries ! Ils sont arrivés à se débarrer d’Allah, pourquoi pas de ‘’ça’’ ?
Paraboles. Ces assourdissants mâtons et potentats, ces mosquées, ses églises, ces races supérieures et ces guerres de religions! Ils avaient dit que Dieu était mort, tué sur la croix, pour certains, ou qu’il n’existe pas, simplement. En tous cas, pas assez visible à leurs yeux, pour les convaincre ! Pourtant, je sens que Tu dois être là ! A travers cette immensité dont il est classique d’imaginer le formidable horloger que Tu es ! Et tous ces rites, toutes ces religions, qui se conspuent et s’effritent, ne sont que des formes de prières, bornées comme autant de langues vernaculaires, pour Te porter l’admiration des êtres !
Extravagances. Images spectrales de la vie dans cette contrée. Image infraliminaire dans le texte, pour toi, ami journaliste ! Au lieu d’aller quêter sur un foyer de guerre, au lieu d’interviewer en prison pour auditionner le crime, va seulement faire un papier dans une administration. Je ne parle pas des banques, là où même les chèques en bois, sont vite payés, au porteur, quand on respecte l’émissaire ! Et puis, 1 million et demi de centimes, ce n’est rien, me diras-tu, 10 ans après ! Ça ne fait pas de soi un riche, ni un homme ! Et puis, c’est si peu, ça ne fait pas de moi un truand ! Et puis, je ne te connais pas ? Ton salaire, ton du ou tes droits ? Qui es-tu, au fait ! On se connait ? Pourquoi, tu me parles, à moi et sur ce ton ? On dirait un islamiste attardé sorti de prison. Oui l’ami et illustre journaliste en mal de créances, va écouter les déments afin de cerner pour quelles raisons ils ont perdu la raison! Gardes, foutez-moi dehors cet énergumène, me répondras-tu, fort de tes alliances ministérielles, alléguées du moins !
Guedim Izik ! Tu agiras alors, comme cet obstétrichien*, qui embrigadé au Ministère, me refoula, manu militari ou presque ! Je fus éconduit de ma quête chiantifique*, la queue entre les pattes. Ce pour avoir osé soutenir que son Département recevait assez d’aide des américains, pour me permettre d’imprimer ma thèse de planning familial qui avait obtenue, entre autres distinctions, celle d’être diffusée ! Ou que dans ta gracieuse ingratitude de playboy, tu agiras, comme ce policier ? Ce videur de service arrogant, qui me gifla en 1965, pour me faire sortir intempestivement de la chambre 112 de la cité-U ! Deux lourdes valises en mains, humilié, défriqué pour prendre de nuit un taxi, j’ai eu cette chance de croiser un certain Dlimi ! L’officier du démantèlement de l’époque, ordonna à un ‘’panier de salades ’’ de me conduire à la rue du Sénégal. Là où j’allais demander à mon frangin et ses amis, l’hospitalité. Oui, pour faire médecine et la terminer, pour te prêter de l’argent, illustre journaliste, il a fallu subir tout un calvaire. Et puis, au cabinet, examiner un tas de gens pour prêter autant de fric à un inconnu !
La biologie, m’a appris bien des choses, avec ses cycles du carbone et de l’azote dont nous sommes les mortels et vivaces éléments ! Par delà le chaos et l’anéantissement promis à chacun, le cosmos élargit ma vue, donnant à ma perception des choses une vaste certitude de ma petitesse ! La psychologie, pas assez approfondie, ne m’a pas permis de deviner les hommes que je rencontre. Et pourtant, Dieu sait que dans mon métier, on écoute les patients et on les analyse. Sauf qu’il y a des visiteurs, des connaissances, futiles et virtuelles, dont je n’ai pas su dévoiler les fondements ni les intentions ou les profils ! Par excès de naïveté, certes, par excès de confiance, peut être ! Tout un chacun de mes ouailles devait envers moi un sacré contrat de loyauté ! Peuchère, les loups sont entrés dans la bergerie qui leur offrait le gite et le couvert.
De Jung et Freud, je n’ai gardé que peu de philosophie ! J’ai connu peu de femmes et trop peu d’hommes ayant pu écrire leurs noms avec un grand H, afin d’y caser leur personnalité ! Oui, j’ai eu des maîtres qui m’ont initié bien des choses, en vrac, j’ai fréquenté des confrères admirables, j’ai connu des écrivains, des vrais et de renom et apprécié de nombreux journalistes par la même ! Seulement, le mot est vain ! La vie, on l’a déjà dit, elle n’a pas de veine pour certains !
Souvenirs, pensée, action et crédo. Les souvenirs sont fragiles surtout quand on s’efforce à l’oubli ! Tu venais de débarquer en ville. Voiture blanche, chauffeur, ordinateur en bandoulière sur l’épaule ! Tu venais terminer un cycle d’interviews sur les hôtes de la prison ! Malade, tu avais besoin de soins et tu as pensé à moi. J’ai payé ton bilan au Labo. Après t’avoir remis une ordonnance, on s’est revu pour prendre un café. Et puis fort de ma connaissance et de ton crédit, tu es revenu un autre jour, chercher auprès de moi, un prêt. Important pour ma mesure, à l’époque ! On est tous des gagne-petit, tu sais ? La pensée est stérile tant que son application n’est pas synonyme d’action ! La grandeur, la loyauté, l’esprit dans tout ça ? Je dis, esprit, souffle de vie, pour ne pas parler de ‘’l’âme’’, car ce ‘’spectre’’, fantomatique ou imaginaire, rebute ceux qui ne le voient pas. Ou qui n’en en pas ! Car il faut y croire pour en avoir ! Croire est si utile aux gens du peuple. Croire est n’est pas à la porté des gens bien cultivés ! Ça dépasse leur entendement, je présume.
Allégories. O miroir, cesse mes rêveries et montre-moi ton revers d’étain ! Déteint ? Les revers de demain. La vérité que tu caches à certains ! Laisse-moi te découvrir ! Montre-moi mon vrai masque ! Celui fait de chairs lâches et d’humeurs flasques, de passions et de craintes, d’imperfections et de faussetés conjuguées ! Je suis ‘’homme’’ dans son concept ingrat de fragilité et de faiblesses. Et, je n’en ai pas honte, car je sais ses maladies actuelles et ses faiblesses à venir ! O miroir, montre-moi mes revers et réveille ceux de mes connaissances et fortuits amis ! Montre-leur leurs fautes, leurs erreurs et manquements de paroles !
Scélérats et escrocs usuels. Miroir, ne reste pas de glace ! Montre-leur, leur spectrale identité, leur crâne chauve, leurs os friables, leurs vices, leurs varices, leurs veines et leurs idéales vertus ! Là derrière la perruque et le gel, sous la moustache et les poils du menton que cachent-ils ? Et sous la sueur du front et par delà les palpitations du cœur qui les assaillent en me lisant, la peur de demain ? Montre-moi mon masque, pour ne plus avoir honte ni peur de ma chair ! Montre-moi à moi-même, tel que je suis, sans les apparences vaines et perfides, les sourires fallacieux et les joues épanouies ! Montre-moi aux autres, tel-quel, aujourd’hui, ce matin, parce que demain, c’est un autre soir, un autre domaine, dont je n’ai nulle opinion à publier sur ton hebdo !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 11 04 11
APPEL DÉFÉRENT DE REFORME AUX RESPONSABLES DEVANT SM LE ROI SIDI MOHAMMED
14 mars 2011 – 29 visiteszoom
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
APPEL DÉFÉRENT DE REFORME AUX RESPONSABLES
DEVANT SM LE ROI SIDI MOHAMMED« ÉNIÈME RÉQUISITOIRE AU GOUVERNEMENT
DÉFAILLANCES DE LA SANTE ET REFORME FISCALE PRO SANITAIRE »Avons-nous le devoir de vous exposer de nouveau et malgré les silences, nos dols et d’être favorablement écoutés, pour une fois ?
Oui ! Nous devons vous dire ouvertement ce pensent les malades des réglementations ringardes et sordides, des lois antisociales et des réglementations prévaricatrices qui régissent, freinent et pénalisent leurs accès aux soins ! Qui plus est de vous demander encore de trouver une solution équitable pour dispenser les malades des taxes indirectes qui frappent le matériel d’explorations médicales et de soins, les réactifs de laboratoire, les intrants et les médicaments. Tout ce qui bride leur quête de santé.
En effet pénaliser un malade, lui extorquer de l’agent, uniquement quand il est malade est la pire de humiliations et des incuries ! Nous la fustigeons comme indigne de l’évolution de notre pays et de son courage réformateur ! Indigne d’un pays aux valeurs musulmanes et démocratiques, comme avancé.
Nous vous demandons, comme responsable et leader, d’en prendre conscience, malgré les filets filtrants des secrétariats. Nous voulons vous convaincre de nos droits naturels. Nous vous demandons de bien vouloir agir avec civisme, en tant que Responsable et nationaliste.VOICI NOTRE APPEL AUX CADRES RESPONSABLES
A PROPOS DES TAXES DE DOUANES ET DE TVA SUR LES MALADES ET LEURS FREINS NÉFASTES SUR L’ACCÈS AUX SOINSNous vous interpellons et nous requérons votre esprit d’à propos et d’équité. C’est encore à propos des taxes de Douane et de TVA sur les maladies, dont la défiscalisation entre dans le cadre des objectifs et des priorités du millénaire pour le développement !
Médecins, pharmaciens, professeurs et malades, nous nous activons à l’AAMM, à travers la presse écrite, toutes tendances confondues, les médias d’avant-garde et les écrits directs, et ce depuis 7 ans, face aux taxes sur les soins et les médicaments. Une indécence fiscale qui date des troglodytes et qui a besoin du Peuple et du Roi pour une autre révolution libératoire !
Hélas et désolés pour notre franchise, nous sommes dépités et perplexes, ahuris par l’indolence que nous observons de la part du Gouvernement ! La négligence face aux exactions sur les malades est un fait qui reste constant, nonobstant les rares correctifs face aux maladies les plus graves et les progrès de l’AMO !
Les nôtres semblent atteints d’aphasie, de mutisme, peut-être de timidité ou de superbe, en ce qui concerne nos sollicitations, alors qu’elles sont vouées au bénéfice et au bien-être de tous les Marocains ! Ils donnent à penser, en ne l’appuyant pas, qu’ils rejettent l’importance, la justesse, l’éthique, la logique et l’équité de cette Réforme sollicitée des Hauts Lieux.
Nos cadres, sont-ils en manque de solutions civiques ou d’ardeur dans les rouages réglementaires et juridiques ? Est-ce trop complexe pour eux que de comprendre qu’il faut libérer les malades des entraves fiscales qui les aliènent et les atteignent ? Ces taxes indirectes, ces arnaques invisibles et illégitimes, les frappent lorsqu’ils sont malades. Et seulement s’ils sont malades, angoissés et impuissants, en quête de prise en charge techniques médicales et de recherche de médicaments !
Ceux qui sont sains, ne paient heureusement pas de taxes sur leur bonne santé en n’achetant pas de médicaments du tout ! Pourquoi alors et dans quel cadre de philosophie ou de libéralisme pénaliser les malades ? Pour ceux qui sont couverts par les Caisses, ce sont les Caisses qui se vident à payer pour eux des taxes indirectes sur leurs maladies ! Et ces Caisses, cette AMO, cette ANAM restent hautaines dans leurs silences !Détaxer, évoluer, reformer ! Elles ne le savent pas, ou qu’elles ‘’s’en fichent” ? Inefficaces sur ce plan primaire et primordial…Incapables de réfréner ces taxes pour le moment ou de solliciter des Hauts Lieux leur juste détaxation ! Timorées, incapables de visions novatrices pour réformer les taxes fourbes, perfides et scélérates qui frappent leurs administrés. Et ce, contrairement aux aspirations claires et salvatrices de SM le Roi. Contrairement au Roi qui veille sur tout ce qui est social et qui relève le Peuple et les gens de la misère et de l’appauvrissement !
On appelle ces exactions coercitives et tyranniques, du sadisme.TVA et Douane sur tout ce qui est destiné aux malades Ça n’a pas d’autres dénominatifs plus pudiques, voire plus diplomatiques. Ce fait d’exploiter les souffrances et d’appliquer la sinistre TVA sur les maladies et l’inique Taxe de Douane sur les médicaments est une punition collective. Cette perversions légalisée et reptilienne demeure une exaction soutenue, inconsciente et coercitive sur tous les malades ! ! Un non sens, pour toute personne malade ou saine d’esprit, qui a conscience de l’exploitation féodale et sadique !
Ce, quand on sait sciemment que la maladie est un état de faiblesses, d’improductivité, d’absence de gains et de bénéfices. Ces taxes sur les maladies sont donc clairement des atteintes à l’intégrité physique, à la dignité et à la vie même. Pourtant l’état de maladie n’est guère un produit de luxe ou de confort, justifiant qu’il soit taxé à l’importation et fiscalisé. Il est une phase de la vie qui a besoin de la solidarité de tous et l’humanité de la loi !
Sommes-nous, messieurs les légistes coincés, incapables d’oser ce qui est meilleur pour nous ? Sommes-nous incapables d’imaginer, de réformer, jusqu’à ce que nos protecteurs culturels et politiques nous impulsent leurs lois venues des concepteurs du Nord ? Ou qu’ils nous livrent des ordres pour application, sous le label moderniste des droits de l’homme et du devoir d’ingérence ? Des invectives dictées, lancées comme des mises à niveau humiliantes, sous le couvert forcé de la mondialisation ?!
Excellences, nous nous devons d’ouvrir chirurgicalement, volontairement, indépendamment, ce chantier humanitaire de développement sanitaire ! Le financer, donner l’exemple du Maroc, là aussi, comme SM Mohammed VI le fait souvent par ses innovations sociales et sa présence passionnée sur le terrain ! Il s’agit donc pour l’Exécutif de translater les manques à gagner de ces rubriques éhontées, de les appliquer éventuellement sur les produits de luxe, d’inventer le concept qui se doit et la formule qui convient. Il s’agit pour vous, messieurs d’innover ce qui est juste et bien ! Non point de rester anesthésiés par les occupations routinières, que nous affrontons de façons vitales certes, et existentielles pour la sauvegarde notre de souveraineté.
Nous sommes indépendants depuis le retour de Mohammed V et libres de créer, d’inventer, de réglementer et de façonner les lois qui servent notre Peuple, au lieu d’en asservir honteusement les couches les plus faibles ! Celles des malades, exténués par près de 25% de taxes sur toutes les étapes des soins ! Des taxes fossiles, pire que la dîme et la gabelle du moyen-âge, qui affectent le parcours des soins et en limitent l’accès.
Avec deux Chambres de Députés et de Parlementaires, tellement de Conseils et de Conseillers, assister à autant de faiblesses, dans ce secteur social si sensible, est décevant et consternant ! Et dire que ces cadres, hier respectés, sont les messagers du Peuple ! En fait, ils ne représentent que les gens sains et riches, diriez-vous, blasant les électeurs par le vide des amphis dont brillent leurs abscondes absences ! Preuves de leur désintérêt, ostensible, en sont leurs parachutages et autres navettes entre les Partis et ces défections qui sont autant de trahisons des ‘’rares’’ électeurs qui ont eu le courage d’aller aux urnes !
Néanmoins, Dieu est miséricorde ! Il faut positiver avec ce qu’on et dépasser les déchirements entre factions pour ne voir que ce qui est utile à la société et aux malades. Nous nous adressons à travers leurs fonctions, à tous ceux qui se respectent encore, pour défendre les malades et les principes éthiques enfreints, par ces lois déloyales et machiavéliques !
Ceci est un cri embrasé. Il est celui de tous les malades.Sans distinction entre les tares, sans discrimination entre le tragique, le chronique et les simples affections banales, qui se compliquent volontiers dans la négligence de ceux qui sont le plus dans le besoin.
Ce cri respectueux, que nous ne craignons pas de répéter en échos et en Haut Lieu, cette demande de Grâce, ne s’embarrasse pas des précautions hypocrites d’usage. Il veut interpeller tous les responsables, avec considération et responsabilité, afin qu’ils puissent, qu’ils osent donner le meilleur d’eux-mêmes ! Et ce ne sont pas nos dignes Premier Ministre et Présidents, passés, présents ou a venir, des deux Chambres qui nous en voudront ! Car, le Parlement peut produire et proposer des lois pour supprimer des réglementations antisociales ! Et là, il se situe dans l’essence la plus superbe de ses fonctions législatives ! Et que garantit la Constitution ! Un point que viennent de corroborer les ouvertures et les volontés de réformes constitutionnelles novatrices et récentes de SM le Roi, que nous saluons !
Les malades, n’ont qu’Allah à espérer pour réveiller nos cadres et nos élus. Perclus qu’ils nous semblent dans leurs simples et étroits devoirs de figurants, machinaux, qui minorent les premiers préceptes d’écoute et de proximité pour une meilleure gouvernance.
Qui plus est, ces médiateurs vers lesquels des centaines de lettres sont tombées depuis 7 ans se sont montrés inhibés, jusque là, incapables de lire la presse et de soumettre nos dols et nos respectueuses demandes de grâce à SM le Roi Sidi Mohammed VI ! SM qui est l’emblème et le guide, pour la cohésion et les progrès, l’unité de ce peuple de paix, ne répugnera pas à sa libération fiscale des impôts et taxes qui entravent les malades. Nous espérons le réveil rapide de nos ministres et médiateurs et leur intercession efficiente agissante et urgente pour cette réforme ! Et non plus les silences usuraires du laisser-aller, complices du laisser-faire des us et impositions forcloses !
Si par ailleurs, les Caisses de Compensation nous permettent le pain, nous ne comprenons pas que les médicaments et les soins demeurent stigmatisés et frappés par ces taxes ineptes et surérogatoires ! Cette Réforme bénie, rejoint le chantier de règne de SM qui est un autre tremplin pour les progrès humains et la dignité retrouvée. Clairement, il n’y a pas de progrès sans santé. Et la santé est le complément ontologique, vital et moteur de cette INDH. Que Dieu vous aide tous à nous entendre et à transmettre nos doléances, nos vifs souhaits et nos espoirs, à SM le Roi, que Dieu Le guide !
FAIT A KENITRA, LE 14 MARS 2011,
DR IDRISSI MY AHMED
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax : 0537376330, Assistance:661252005 http://myasthenie.forumactif.com , aamm25@gmail.com
DR IDRISSI MY AHMED« LA RÉVOLTE DES TROTTOIRS ET LE MANIFESTE DES ARBRES »
INEPTIES ET AUTRES INDIGENCES: VOS RONDS POINTS,
ÇA NE TOURNE PAS ROND, MESSIEURS DE LA VILLE !« LA RÉVOLTE DES TROTTOIRS ET LE MANIFESTE DES ARBRES »
Un bout de nuage brillant sur la crête d’une immense nuée noire. Un brin de ciel bleu des spots sur la télé, des marches, des despotes, ça c’est le versant terre à terre ! Qu’en est-il, ô miroir et chacha de télé, sur l’autre versant des planètes qu’on vient de découvrir, là, dans la Voie Lactée ! Dieu est partout, la tâche est immense. Que faut-il attendre pour corriger ou réparer tout ça ?
C’est l’appel du muezzin pour la prière du moghreb ! Une prière pour le Maghreb aussi ! C’est aussi, sans doute, un appel à l’annulation de toute manifestation étrangère ou sauvage ! Les gens prient le bon Dieu à même sur le trottoir. Le trottoir devient un temple respecté, de par l’usage, mais pas un cirque !
Ce conte en parabole, n’est pas une chronique des évènements mais une réflexion, terre à terre, sautant du coq à l’âne. Libéré sans plan préconçu, comme un délire face aux événements attristants et angoissants qui nous interpellent et nous irritent.
Ainsi, les éléments vont parler. C’est un délire qui leur délie la langue ! Les trottoirs abusés, troués, violés, se soulèvent et se révoltent. Les trottoirs, à peine carrelés, sont retraversés de tranchées et ravines ! Mal assis, mal scellés, mal dans leur peau, les carreaux pètent et pestent sous la marche ! La simple marche déjà !
C’est à la mode disent-ils de se soulever et de râler ! Les pavés sont contaminés par le voisinage ! Ils sont devenus fous ! Ils parlent et crient leur honte et leur hogra ! Contagion de voisinage malgré le mur des frontières entre frères ! Ou qu’on les ait salis, rompus, corrompus, parce qu’on leur marche dessus ?
LOIN DE NOUS TOUT MALHEUR !
Marche simple, promenade sur les infos ! Pas la marche du 20 février 2011, programmée intempestivement pour forcer l’évolution ou le destin. Loin des comportements grégaires qui donnent à la foule, le besoin de narguer et celui de l’offense, loin de la force du nombre et des folies instinctives, qui nées sporadiquement dans des esprits jaloux pour exploiter la misère, accompagnent en squattant les manifs pour en faire de séditieuses révoltes. Malgré les raisons et les vérités que tout le monde connait ou vilipende …
Loin des foules déchainées, des rassemblements hirsutes que l’on veut rebelles. Loin des marches qui scandent des slogans arrogants, des avanies, des injures et un tas de misères, loin des casseurs et des récupérateurs politiques, qui supplantent les anciens pour acquérir le pouvoir. Loin de l’essaimage des troubles, des guerres civiles que l’on préfabrique, pour vaincre les nations et domestiquer les peuples. Loin des contritions, des blessures et des morts, des troubles et de la panique qui n’apporteront que peu dans la manipulation des enjeux et des richesses et des cartes.
Loin de singer les voisins, qui dans bien des choses nous ressemblent, mais dont organiquement et par la légitimé du pouvoir, nous différençons. Loin des révoltes brutales et de leurs défis sacrificiels, loin des répliques brutales, des exactions et des belligérances, loin des actes d’immolation, des suicides inutiles et de la vindicte des foules et des crimes des casseurs. Loin des suicides et des morts, du risque de spolier nos déserts, nos richesses et nos terres. Loin du copier-coller des révoltes de masses voisines. Loin des dérives des maghrébopathies avoisinantes, lancées des sérails princiers, des salons bourgeois, des tables de presse et des écrans satellitaires. Loin des agitateurs virtuels, des marcheurs du dimanche, de ceux des souks hebdomadaires, où l’on se gargarise de mots et de flèches insidieuses.
Loin de ces talismans, jetés comme de mauvais sorts, où l’on ne vend que des mots aguichants, des offenses nihilistes, de la hogra et des relents de scandales. Loin des préversions, de la corruption, comme elles existent partout sur terre. Loin de ces dénigrements et des ténébreuses fourberies qui squattent nos faiblesses, nos indigences et nos timides progrès. Loin des manœuvres commanditées de l’extérieur, des inconnus qui manipulent le verbe et le Web. Loin des félonies sournoises qui scrutent nos faiblesses, nous guettent, nous épient et nous pistent…
FACE AUX FALLACIEUX PARADIGMES, UNE PARABOLE
Ils sont, comme une panthère qui s’abat du haut de ses branches sur un lion assagi. Loin des nuées de chacals, des hyènes pleurnichardes et de leurs cyniques regards, qui croyant appliquer la loi de jungle, tuent pour prendre le territoire et les aires. Loin de ceux qui rêvent ou se croient vivre une histoire, comme dans un film de télé, qui fabriquent les événements, manipulent les esprits, exploitent les espoirs. Comme ces faquirs et ces charlatans, qui se targuent de guérir les maladies et les tares, ils font de la médecine de catastrophe, une mystification au rabais et au noir !
Par vagues sauvages sur les rues et les consciences, le tellurisme atteint nos côtes avec des orages dans les têtes ! Entretenues par d’opportunistes intelligences, elles accostent sur nos trottoirs, inondant de monde nos places ! Les nôtres vont montrer leur pacifisme à l’ouvrage. La police antiémeute va contenir avec sérénité les sollicitations belliqueuses de la foule affolée. Mais il restera la houle des saboteurs. Celles des casseurs et des voyous en tous genres, qui mélangés aux manifestant, desservira leur cause. Le point de non retour se marque en offrant à la vindicte populaire ses blessés, ses prisonniers, ses champions et premiers martyrs.
Ces barbares, ces mercenaires par jeux, emportés par le vent révolutionnaire, la vindicte et la rancune en fait, sèment la panique et n’ont rien à voir avec la politique, la citoyenneté, la culture politique ou le civisme ! Les slogans initiés par les officines opaques, n’ont pas de programmes à offrir ! On ne demande pas aux ‘’bâtons dans roues’’ de nous offrir une feuille de route ! Ou un planning après la chute ! Ceux que voudraient les Machiavels et leurs associés de circonstances, infiltrés physiques ou par Windows, c’est la déflagration pure et simple. Pourquoi pas des exacerbations, la lutte des classes, la guerre civile, le terrorisme local ? Et c’est là où les puissances entrent en jeu, ne sachant plus quel mouvement regretter ou encourager, en voguant à vue ou en surfant sur les marées et les ouragans qu’ils ont soufflés et insidieusement semés !
DE LA FLORE A LA FAUNE
La force des faibles vient de la léthargie des puissants ! Opportunistes fiévreux, jaloux empressés, qui vous dit qu’on sommeille ? Regardez le travail se faire ! Regardez comment le Trône marche et se déplace ! Labourant les moindres espaces, curant les moindres recoins, soignant, enseignant, saluant les foules loyales et sincères, semant partout enthousiasme, amour, travail, logement plus digne, sécurité et espoirs ! Bien sûr, qu’il reste des choses à faire, avec plus de passion, d’économie bien entendu et de raison ! On vient juste de commencer.
On est en développement. On ne peut pas nous comparer aux pays les plus avancés ni les plus nantis, ni aux nations les plus riches. Ni avec ceux qui entravent nos progrès et qui pour leur expansion, veulent continuer à séduire nos jeunes, à les induire en erreur, à les intoxiquer, à nous les mettre en opposition, afin de semer la terreur et les troubles. En tentant par tous les moyens à faire chuter la Dynastie alaouite, le Prince Rouge avec et jamais en remplacement, et saper notre Nation, en nous coupant de nos territoires océaniques, pour acheter tout le Maroc, l’assujettir et s’approprier ses territoires !
LES FÉES DES TROTTOIRS
Trottoirs désastreux, arbres déracinés absents, trous dans les chaussées, façades odieuses et hideuses, absences de peinture et de décoration, stationnements de bus face à face à Jardet El Cadi de Kénitra, réduisant de façon critique, imbécile et dangereuse les chaussées ! Comme ici et là ces stationnements de voitures aux endroits réservés aux bus, qui plus est aux endroits les plus exigües ! Si la ville n’a pas de maîtres, qui en sont les responsables ? Ou, ne sont-ils affectés qu’aux fonctions supérieures ? Des lampes éteintes très souvent, réduisant la sécurité, le plus souvent absentes ! Absentes, comme nos parlementaires qui votent à 3 heures de la nuit, à 15 personnes, le budget annuel de l’État ! Par patriotisme, par civisme, par réaction de pudeur et de mépris, je n’irais plus jamais voter si j’étais de vous ! Je me tiendrais à carreau ! Comme le trottoir ! En espérant que les fauteurs de troubles, les responsables, absents, abscons et incompétents, glissent sur leurs propres peaux de bananes !
Qui va veiller et contrôler la ville ? Les lampadaires eux mêmes ou les chiens qui pissent dessus ? Qui va boucher les fossés et leurs travers sur le macadam ? Ces dos d’ânes sauvage, ou les ânes eux-mêmes ! Et cela, dans toutes les villes ! Quel est le nom de cette pathologie qui touche les marocains et ce qu’ils font de mieux ensemble et qui les englue tel un ciment ? Faut-il attendre la zonation du Gharb ? Cette autonomie régionale que nous avions appelée, à titre d’exemple, avant qu’on ne parle du concept d’autonomie pour le Sahara et de vouloir le généraliser à tout le territoire !
LE KARMA ET LES AVATARS
Faut-il attendre le retour de Lyautey pour réaliser de vrais passages cloutés aux croisements que de dépenser de l’argent dans ces peintures que le roulage, gomme la dès la première semaine. Aucune priorité ni permis de passer aux piétons, on les ignore comme ils ignorent en retours les autos et le risque, quand ils traversent les chaussées en sortant de partout ! L’esprit ailleurs le corps collé au phone ! Spécialement aux ronds points néoformés, ces fontaines dont l’une avec son tas de roches stupides et odieuses face à la mosquée et au marché d’El Houria ? Exemples de l’absence d’imagination et des dépenses imbéciles ! C’est là qu’il fallait certainement des signalements de passages réservés aux piétons !
L’urbanicité est-elle à ce point une notion inconnue, ici ? C’est à croire que tous le monde roule en voiture et n’en descend jamais ! Sauf que c’est général ! Mon pavé dans la mare -aux canaques*-, n’est pas fait pour tomber sur Kénitra, seule ! C’est un jet de caillasses pour réveiller l’ensemble des cadres et des passants de votre ville lecteur ! Parce qu’ils ne font que passer ! Et ils devraient laisser quelque bonnes actions pour que vous rappeliez d’eux ! Mais autocritique ! ‘’Si ton toit est en verre, ne jette pas de pierres sur la maison des voisins’’; avait rappelé feu Hassan II. A moins de devenir indous, de cramer de leur vivant et de retourner refaire leurs stages, sur terre pour corriger et rééduquer leurs karmas imparfaits !
Et, si l’on doit faire des marches et des manifestations, des soulèvements pour révoquer les chefs d’Etat, d’Asie ou d’Afrique, ce sont les parlementaires absents, avec un pet minuscule ! Les parachutés et les navettes, les fantomatiques, présidents de mairies ou autres, qui doivent être stigmatisés et déménagés manu militari ! Par les arbres et les trottoirs ? Bien sûr ! Pour les destituer en bloc ! Le Peuple, lui, il est absent ! Il n’en veut plus à personne ! Si on lui ouvre les frontières, il s’en ira ailleurs ! Et il vous laissera voter, roter en paix, et sommeiller dans l’amphi ! Pour le moment, il veut occuper la rue et chanter sur les trottoirs ! Scander des slogans, chanter pour faire pleuvoir, faute d’écoute céleste pour ses prières ! Et, s’il pleut, il n’y a pas assez d’arbres pour se protéger des orages ! En avez-vous suffisamment dans vos villes ? Vous savez; ça fait joli ! Et ça donne de l’oxygène et de l’allure ! Ah, vous ne voulez pas planter d’arbres, leurs feuilles vous bouchent les trous !
On doit remettre les pouvoirs au pouvoir central ! A ce Makhzen, que d’infâmes allégations ont terni. ! On doit remettre l’avenir, au passé ! Notre avenir, aux caïds et aux pachas ! Attention, ils m’écoutent ! Je ne vais pas faire usage d’autocensure à mon âge ! Et ce au Maroc nouveau, de M6! Ils n ont qu’à bien saisir le message dans sa profondeur, dans sa teneur philosophique, patriotique et mystique. Je les sais cultivés dans les deux ou trois langues ! Ils ont au moins de la classe et toute une histoire qui a fait rêver. Je ne suis pas passéiste, mais je fais révérence à ceux qui ont servi !
Une histoire qui a son charme et ses mystères, par rapport aux sordides vampires et aux arrivistes assoiffés ! Cette démocratie-là, ne se mérite pas !Nostalgie de circonstance, cynisme existentiel de parade, ou réels regrets face aux prenantes angoisses ! Non, ce qui est dit par dépit, ou par nostalgie affectée, ce makhzénisme * est dépassé par les forces démocratiques de fait ou en puissance ! On ne revient pas aux passéistes clichés, qui ne gardent, et c’est dommage, que les excès surannés de leurs préhensibles, folkloriques et préhensives dérives ! La Démocratie est là, je men nourri et m’exprime, librement Arbre ou trottoir, serait-je, marqué par les frasques et les erreurs de céans ! Ou simple passant, fatigué et boiteux sur ces trottoirs troués et encombrés, ces façades hideuses, ces rues mal famées, cet a-patriotisme, ce manque de civisme qui est à châtier, disons à corriger et sanctionner, me font réfléchir ! Cette culture du bien collectif et du respect d’autrui, est la base du civisme et du nationalisme ! Ancien Marcheur, de la Verte façon, myasthénique et cardiaque, j’ai encore mon mot à dire, mes maux à médire, mon message à communiquer. Mon sacerdoce…de citoyen à défendre !
VIVRE SA VIE D’ARBRE LA »KARAMA SANS HOGRA » !
C’est vrai qu’on n’a qu’une seule vie et la malheureuse se passe là ! Elle n’a rien de citoyen ni de citadin. C’est un spleen éthéré, dans les vaps, dans les nuages, juste pour dégager vers d’autres arcs-en-ciel ! La ruralisation, sans arbres, sans prairies, sans fermage, c’est le comble du paradoxe: elle ne vaut rien ! La ruralisation infâme, rien qu’avec des crottes de vaches et des relents de purin, prend le dessus sur la culture et du respect, si vital aux habitants ! Les ébauches de villes, laissées par les colons regrettent leurs fondateurs ! Leurs planteurs et leurs agriculteurs.
Plus aucun arbre ne vit sans les siens ! Ils veulent la nationalité de ceux qui les ont plantés. Eux aussi ont le mal de mer, la nausée, la mélancolie, la nostalgie de leur anciens maîtres ! Ils refusent les autodafés ! Ils refusent de se laisser immoler par le feu ! Ils préfèrent être déracinés, libres de passer le Détroit pour aller vers d’autre cultures ! Les requins, ils s’en balancent, ils les fréquentent. Leur chair a gardé les traces de leurs dents ! La noyade, c’est une promenade de santé !Ils regrettent les promenades, les sorties, le théâtre, les conférences, le ciné ! Ils ont opté pour le hrig ! Ils changent de mains et de maîtres ! Le hrig pour ne plus rester entre les mains sales des rompus, qui les méjugent et les maltraitent…Ne plus stagner entre les mains d’indignes indigènes mal décrottés ! Des chiens qui nous pissent dessus, des ivrognes et des chats aussi ! On ne veut plus de municipalité. Ni locale ni concédée aux gouares et autres étrangers ! On est capables de ramasser nos feuilles et nos crottes pardi ! ! On veut une république. Chaque ville doit avoir son autonomie…pour nous arroser tout seuls, nous fertiliser et nous traiter, nous tailler…nous-mêmes ! Ou partir et chercher d’autres rues et d’autres nationalités !
L’eau, les mers les vents les pluies changent bien, le soleil, le ciel, ne sont jamais aux mêmes endroits, ils bougent ! Pourquoi pas nous, les Arbres ! Les autres éléments bougent… Les nuages, le vent, l’air lui-même, alors qu’il est si nauséabond qu’il colle à nos feuilles, nos écorces et nos peaux ! Pourquoi pas nous ? Comme nos voisins de palier ! Qu’est ce qu’ils ont de mieux que nous ? On doit faire comme eux! Qu’on nous enlève les chaînes, les carcans, les barrières, les murs, les visas, les douanes, les taxes, les maladies et les lois qui les bloquent ici !
LA FORET URBAINE VEUT DÉMÉNAGER
Ils veulent fuir ces primitifs qui les maintiennent dans le règne végétal de ce pays. Nous aussi ! Ils veulent marcher, droits, et manifester, debout comme des hommes ! Ils refusent de se refugier, de déserter, ou de fuir comme les Benali, ses acolytes et ses capitaux ! Mais, ils veulent partir, la tête haute, vers le Nord. Mal aimés, ils veulent changer de look et de nationalité, faute de continuer à être bien considérés, ici, chez eux, toujours mal taillés et jamais arrosés ! Ils voudraient être des traitres rien que pour partir et se sauver ! Mais ils hésitent. Ils ne veulent pas faire certains donneurs de leçons ! Prince ou journalistes, comprendra qui voudra ! La harangue en moins, je n’ai pas la langue dans la poche ! Mais voilà, on leur dit que pour s’exprimer, librement, ils doivent s’exiler ! Sinon on les dissout ici pour en faire du ‘’pâté de papier’’ ! Dès lors manifester, ce n’est s’immoler ! C’est faire feu de tout bois. Et ça ne colle pas pour les arbres racés que nous sommes!
Alors ils ont écrit cette lettre, espérant qu’on la remette à ‘’ Si ’’ Jean de la Fontaine ! Et qu’on la lui traduise ! Faut-il aller en France pour traduire nos mots, par des français ? Sommes-nous si incapables de traduire nos sentiments, monsieur Mitterrand, pour devoir rester collés à votre postérieur alors que vous êtes partis ? Alors comprenez-nous, nous les éléments, on en a marre des canidés qui nous arrosent pour marquer leur territoires et qui nous collent leur gadoues de carnivores dessus ! Soi-disant qu’ils sont nos gardiens et nos bergers ! Nous ne sommes plus des moutons, même si nous l’eussions été ! Nous sommes de la même chair que les cèdres et les lions de l’Atlas !
ÉCRITS SUR DES FEUILLES D’ARBRES
Oui, nous voulons transmette nos mots pour chanter leur calvaire, dans un conte ! Une légende, vouée aux générations à venir, afin que les nouveaux responsables en tirent une morale ! Un autre profit ! Ou à Dieu, devant la face du monde, parce que Dieu fait le destin, la nature et les libertés ! Oui Dieu fait le bon choix pour nous ! Il sait ce qu’il y a et ce qu’il a mis, sur terre et dans les cieux, dans l’eau, les nuages, l’air et cette brume qui entoure les dernières feuilles de ces arbres en hiver, comme il sait les pousses, les germes et les bourgeons qui sortent de terre et qui les vont remplacer. Il sait leurs points de chute, les voiries qu’ils vont boucher et les ignares qui vont les y laisser, au lieu de les dégager. Il sait les intempéries qui viennent, les barrages et les retenues, les vagues qui vont déferler, noyer les cabanes et abattre leurs toits, noyer les chemins champêtres, les routes et les avenues. Il sait les cultures et les villes qui vont être noyées ! La tomate et le pain qui vont renchérir.
Il sait ceux qui vont périr et ceux qui vont chômer ! Il sait les conséquences du moindre orage ou tsunami ! A travers le monde et sur terre, Il sait les conséquences des marches en cours et de celles qui risquent d’arriver. Il sait les cours des marchés et les prix en cours et comment et par qui, ils vont grimper.
LES TYRANS SE SONT TIRÉS
Il sait ta force, monsieur le Président Moubarak et ton courage, tes besoins et ta santé et tes maladies. Il voit ta réticence et tes erreurs ! On te savait tenace, méritant dans le passé. Mais au moment où a commencé cet écrit, tu n’étais pas encore parti. Pas plus que Benali, n’était dans son coma. En solitaire, sous un faux nom, alors que sans sa célébrissime Leïla moitié !
En a-t-Il informé nos prophètes et à ceux des hommes qui gèrent, en Son nom, nos jours, cadres sécuritaires, pharmaciens, juges et médecins ? Ce quand du haut de ses pyramides, momies éventrées, la mère de civilisations tremble ! Au bord gouffre, effondrement, pillage, saccages ruinent des pays amis ! Quand le maître des policiers s’évapore ou s’évade, que les siens volent et que les soldats pillent bijouteries et musées !
Basta. Les vieux lions s’en vont. Penaud et malades ! La queue entre les pattes et c’est dommage. Je perçois cette fin, comme une humiliation non méritée ! Et ce n’est pas une victoire du peuple ! C’est la preuve seulement qu’on n’a pas de prise sur les événements et leurs complications fortuites ! Et la force et la paix de n’importe quel potentat, la quiétude des régimes, ne vient pas de l’étouffoir où l’on confine les gens ! Ils ont une âme, une vie. Il faut leur donner leurs chance de concourir à leur pays, de parler, de communiquer sans entraves, ne serait ce que pour surveiller et corriger !
Le départ de ces deux géants, plus triste l’un que l’autre, c’est la preuve du manque de démocratie et de libertés, seulement, de clarté encore et de dépassements ! A quoi servent tous ces milliards qu’on assassine et qu’on arraisonne ? Personne ne peut consommer les milliards qu’il ramasse, vivrait-il mille ans ! Au lieu de laisser dans leur pays, pour produire du travail et enrichir les gens, ils les spolient et s’en cachent de les cacher ! A toute fin utile ! Seulement, la vie est si sommaire ! Demandez aux cigognes de notre ville, lesquelles du haut de leur nids, nous regardent. Elles ont une mémoire qui nous interpelle, nous les Marocains venus de partout, et qui habitons sous leur regards, dans cette contrée ou celle-là !DES FEUILLES SUR LE MACADAM
Délire pour délire, que faut-il penser alors des feuilles des arbres qui tremblent sous les orages et les vents ? Nous autre humains, carnivores et prédateurs, nous ne sommes pas plus importants que ces feuilles de platanes. Celles de mon avenue ou de la tienne, Lecteur improbable et juge de mes allégations ! Ces feuilles, tremblent comme les lâches et les délateurs, les proies et les profiteurs. Je les vois et je les compare. Je ne suis pas meilleur et mes juges non plus !
Je vois les feuilles des branches squelettiques qui restent en dernier. Celles de l’avenue qui tremblent dans la lumière glauque que laisse le brouillard de ce matin frileux de février. Nous, simples vivants, nous sommes avec nos espoirs et nos tares, conditionnés comme ces branches et ces arbres. Personne n’est à l’abri, ni ne sait de quoi sera fait demain.
Ici on creuse le macadam, on le rembourre très mal. Cela fait des dos d’ânes, des dos d’abrutis ! Cela provoque des incidents ! Ici, les regards, pas ceux des responsables, qui sont absents ou neutres, ou occupés chacun ses attributions. Ces regards béants sont ouverts sur les trottoirs. Comme des ventres d’ogres hideux, inattendus et insatiables ! Cela provoque des incidents.PESTE ET LÈPRES SUR LES TROTTOIRS
Comblés de canettes, de papiers sales, de bouteilles et détritus en tous genres, ils sont comme les lois opaques, impropres à l’application ou que l’on ne comprend pas ! Et les responsables ne les voient pas ! Nos chemins sont pleins de ces insalubres déficiences qui font de la ville, un endroit si mal famé, qu’il ne mérite pas ce nom ! Et les électeurs conspuent leurs cadres incompétents ! Hier, quand la ville était l’orée de la Maamora et du Gharb, les gens venaient de la capitale pour leurs repos ou leurs affaires ! Et puis c’est le dortoir ! Même pour ceux qui restent étendus, sans défenses sur le trottoir et les entrées d’immeuble, au point d’apporter le danger, la mort, la honte et la nausée ! Et pourtant face aux dénigrements, il y a des chantiers énormes et des miracles se font !Ces reliefs de ma ville, de ta vile, de notre ville, de notre pays, demeurent, ça et là, sont comme des taches de lèpre sur un visage.
Je salue la consultante, qui pour soigner cette affreuse ‘’lèpre’’, le vitiligo, passe sa langue dessus, comme une main bénie ! Mue par une mission mystique, elle lèche les tâches disgracieuses chez les gens qui en sont frappés. C’est un miracle à portée de fragiles humains ! Hier jeune enfant, bottée pour devenir une bonne, n’a-t-elle pas attenté à sa vie en avalant tout ce qu’elle trouvait de plus dangereux, les clous ? A force de lécher les parties, c’est aussi par miracle, sans en avoir ni honte ni nausée, qu’elle reste en bonne santé. Elevée à sa mission, sans nulle élection ni préparation, c’est une nuit, en plein songe, qu’elle a reçu de Jésus, cette vision. Nos faquirs ont une belle immunité.
DES MESSAGES ET DES VŒUX
On espère pour nos cadres autant de protection ! Car nous autres éléments, nous avons des droits et ceux qui sont sensés s’occuper de nos affaires, ont des devoirs ! Celui entre autre de veiller sur nous et de soigner notre image et la leur. Des fois, par conséquent ! Améliorer notre vie et leurs programmes et visions, des fois, par conséquent. Nous autres, les arbres et trottoirs, qui vous servons de marches-pieds et d’oxygène, absents ou béants, comme ces parlementaires en état de léthargie, ou comme des insultes faites aux électeurs, aux urnes et à la démocratie délaissée, nous montrons nos aspérités naturelles et nos dents. Leurs fosses nauséabondes, comme ces pestilences qui nous proviennent des montagnes de détritus, non traitées ou de ces rares usines, menacent d’asphyxies les allergiques de la ville et de dyspnée toute personne qui a le malheur de sortir de sa forêt natale et de passer par cette tanière-là !
Ces lèpres, ces poisons, ces pestes et ces abcès, ces pièges pour autos et piétons, ces feux souvent déréglés, ces lampadaires, cassés ou absents, comme ces arbres d’alignement, manquants et jamais remplacés, faut-il attendre le retour des colons pour ça, cette terreur-là, ce manque d’espérances et de paix, s’appelle la ville, le soir. Cette menace physique s’appelle la ville. C’est ma cité et tu la diriges mon grand !
Vous pouvez remplacer Kénitrous, par le nom de votre ville chérie. Ou du moins là où vous êtes né citoyen et où vous avez une famille et peut être un boulot. C’est quasiment du pareil au même dans certains endroits de notre cher pays, de notre seule et unique Patrie. Que Dieu la préserve unie, et vous avec Parce qu’elle a l’espoir de changer après son retard millénaire, ses dérives passées, ses progrès actuels, ses attentes urgentes face à toute involution et plaies torpides.
Dès lors pour et pour être à jour avec les éléments, ou les événements, pour ce qui est des contestations et des protestations, des livres et des éditos, c’est OK ! Manifestations et émeutes, ce sera non à jamais ! Simplement, parce que les émeutes se soldent en répressions et en sacrifices qui ne résolvent pas toujours le problème initial des dictateurs ! Pour le savoir et s’en assurer, voyons voir ce que feront les restes de cabinets et les armées des capitales qui ont chassé dernièrement leurs démons !SIGNÉ :
L’Arbre du bord du trottoir, avec ce tas de piétons sur la chaussée, parce que les trottoirs sont occupés ! Du 07 au 19 février 2011