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RELATIONS MINISTERIELLES
OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIEIn les chroniques différées de Madame Student, chapitre 50 et plus
LES PROLOGUES DU PRELAT
Je ne veux pas mener ces idées troublantes et erratiques tout seul, comme dans un monologue délirant et avec parcimonie. Ce voyage, à travers les thèmes tordus de l’heure et les idées fantaisistes inventées, a besoin d’une tierce personne pour accompagner les fantasmagories populaires.
Si les prédateurs s’accaparent des richesses, sans partage, y compris celles des arts, de la culture, de l’industrie, des fiances, du commerce et de l’agriculture, de la politique et des mots, moi sans jalousie, je les partage avec Mme Student.
Ma concierge fait du bavardage un magistère. Le dialogue se construit, s’élève et monte, avec ses flashes, ses réparties et ses clashs.
Prenez votre temps, c’est un chapitre de livre que vous avez gratuitement sous les yeux. Avec commisération et charité, je vous invite à vous amuser. Si j’y arrive, pensez à me le dire, ça me plairait.JE SUIS UN OBJECTEUR DE CONSCIENCE…
‘’Voici des élucubrations diverses et avariées, sans aucun intérêt, il me semble, sauf chez un psychiatre peut être.’’
M_C’est le jugement dont m’a encensé un lecteur du Web. Ainsi avertis, vous êtes prévenus des détracteurs qui pourraient vous envenimer votre soirée ou concurrencer votre libre arbitre, en vous inoculant ces dénigrements !
S_ Non Maidoc, tu es expert en qu’endiratonades, comme te le disait le Dr Polémic ! Il fut aussi vivant que taquin…De profundis… Il s’est rongé dans le sérieux killer ! On ma dit qu’il…
M_ Quoi, barbare ! Tu me connais de pseudo ! Et tu connais mon ami Polémic ?
S_ Comment non ? Je vous connais de longue date tous les deux. Avant que tu ne soies mordu par cette meute, cette chiennes et ces loups. Avant qu’on se soit amusé à te sortir du Styx et de l’Achéron en t’électrifiant !
M_ Ma parole que c’est vrai ! Mais je ne suis ni le mur barbelé de Ceuta ni la muraille électrifiée de Ghaza pour être électrifié ! Mais au fait, d’où sors-tu ces souvenirs, la concierge ? Tu travaillais là-bas, chez les militaires ?
S_ Tu as oublié la veuve-noire, la fibrillation cardiaque, le déchoquage chez l’armée…Le café avec Saïd l’anapath, les dîners avec le poète Laaroussi …
M_ Hum, l’artiste est mort ! Fis-je de dépit, sans soulagements.
S_ Y ajouter, dans tes errements spiritueux…
M_ Arrête, qui es-tu au fait ? Je tente le spirituel et je ne bois pas de spiritueux ! Plus du tout…ça me bloque dans la gorge !
S_ Les temps sont durs, je sais. Et il faut avoir des amis, pour partager les bulles et accéder aux hauts degrés !
M _ Un autre humm ! Qui me rappelle un autre, en majuscule !
S_ Je te disais, Maidoc, que des idées colportées, des idioties ressassées et refroidies te servent de soupes de réflexions et de fumées de divagations ! C’est du mérycisme !
M_ Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ce charabia de faquir femelle ?
S_ Tu régurgites et tu ravales !
M_ Ouaêe ! Pouf ! De grâce !
S_Tu fais des rites et des mythes un principe fondamental, existentiel. Et de la mythologie élémentaire, toute une mystique superficielle et une philosophie, bien terre à terre !
M_ Ça c’est trop beau et j’aurais voulu que ce soit vrai…Même si c’est minime comme résultats…De vulgarisation..
S_ Attend, que je termine ma phrase. Tu es pire que le gars de 2Mtv, qui bloque les ministres invités, qui les interrompt en leur clampant la parole et qui rompt l’expression et la suite des idées…!
M_ Il va se plaindre, Le Gouyalahcen !
S_ J’maffou ! Je disais que tu en fais une philosophie largement superficielle et une supercherie profonde, peut-être inconscientes mais qui te trompent, toi le premier. Et ne me coupe plus, please !
M_ Quoi ? Tu commences bien sacrée concierge ! Tu me rappelles une peste que j’ai connue. C’est vrai. Elle qui se prenait pour une psychologue avertie et une pédagogue de métier, imbue de sa nationalité.
S_ Et tu dissertes encore à perte de vulve ! De quoi noyer les lecteurs dans tes salives et tes eaux. La tienne de vue est trompeuse et glauque. Celle des yeux chastes qui te lisent en devient émoussée. !
M_ Il n’y a qu’une femme qui peut me parler de la sorte. Je te reconnais fripouille… Non tu es morte…Tu ne peux pas exister.
S_ Impossible ? Je ne suis pas une ombre. Je suis là devant toi ! Touche !
M_ Je veux bien ! Oh, c’est de la chair ferme !
S_ Bas les pattes, vieux lard !
M_ C’est toi qui m’as demandé de te toucher !
S_ Tu confonds les impressions, les expressions et la réalité, la fiction et la vérité ! Je viens d’emménager ici. Je suis engagée dans cet immeuble des ministres et des parlementaires. De braves gens qui viennent des fois s’y reposer…
M_ Ou s’égayer, comme tout le monde !
S_ Jamais de bouteilles ni de condoms dans les poubelles, rarement des restes de repas. A se demander ce qu’ils font dans ces piaules de luxe !
M_ Tourner des clips pour Youtube, lire les Facebook des étudiantes qui ont besoin de bourses…
S_Ce sont des être humains, après tout. Se reposer entre deux siestes, des coups de gueules et des batailles de mots…Ce n’est pas interdit. C’est rendre service au peuple qui les a élus en justifiant les absences fréquentes.LA SYCOPHANTE
M_ Ah, malheureuse espionne ! Je te vois, je te sais ! Tu recommences à zyeuter pour les beaux yeux d’Israël ? Mission, épier et rendre compte. Sournoises fourberies des délatrices ! Guetter nos gentils ministres, surveiller les allers et venues, scanner leurs visiteuses…Essorer les linges, analyser les tâches de leurs draps. L’ADN des eaux de lessive et des égouts récupérées ! Et tu te fais payer pour ça ! Pour ces coups bas, perverse, le gite et le couvert, en sus !
S_ On ne suce pas ! C’est faux ce que tu avances !
M_ Tu veux que j’accepte qu’une femme, de ton gabarit, rajeunie au Botox et aux tiraillements, une Marine Le Pen, en coupe garçon, laisse sa Tour Eiffel, sa douce France, ses parfums et ses fromages, pour accepter de travailler, ici dans le Nothingland, comme une concierge ? Et toute seule, dans cet immeuble-là ? Tu viens nous espionner, satanée Student ! Ah ! Je ne te savais pas aussi perfide !
S_ Silence ému de la nouvelle Fadzma, made in France. M_ Je me dis en moi-même. Le fait de la reconnaître, aussi facilement, après sa disparition, a été un déclic dans sa nouvelle vie. Je l’avais connue quand…Bref, pour ne pas m’étaler sur vous, dès les préliminaires. Ce fut quand j’étais toubib à côté et qu’elle venait en consultation…Gratos, vue qu’elle était la préceptrice du prince d’Israël ! Et ces gens on les respecte, sinon on devient l’ennemi de leur divine espèce !LA CONCIERGE EST HOMOPHOBE
M_ Le proprio de notre immeuble vient de l’engager sur recommandation de l’ambassadeur suisse, comme concierge-femme ! M’avait-il confié. Comment connaissent-ils les fils de Guillaume Tell, ce richard absolument analphabète ? Mais pas ignare du tout !
S_ Les voies du seigneur sont impénétrables ! Ça marche au piston et au pèze, chez vous. C’est culturel. Ce n’est ma faute !
M_ Et ça existe partout les recommandations. D’ailleurs, c’est de vous autres parangons, qu’on a appris ces méthodes efficaces. Ce dialectique comportement économique est devenu indispensable. L’entregent, la concussion, le népotisme, la corruption, sont des préceptes fondamentaux de la bonne politique et des bonnes manières. Ce sont des médiations payantes. C’est comme de payer une course, un avocat ou un courtier…
S_ Bigre, tu as un complexe des colonisés morbide hypertrophique ! Une colonialite* chronique !
M_ Student, Tu connais tout ça ! C’est universel et vous en êtes les maîtres avérés. Alors, la ferme, ma jolie !
S_ Je n’en ai pas de ferme ! Moi, je viens de débarquer sur terre ! Je n’ai qu’une piaule de 20 mètres carrés, dans cet imposant immeuble…
M_ moi, j’ai un appart de 50, juste au dessus de toi !
S_ Tu dis des choses choquantes, auxquelles tu ne crois guère.
M_ C’est pour sonder le lecteur, l’attirer et l’intéresser.
S_ Oh le beau geste humanitaire et à tes frais encore ! Loin de l’INDH de Zoulékha, de la zakat et du Ramed ! Pour épicer ton texte gras et lourd, mon vieux, sois plus court…
M_ Je ne puis l’être plus que ça sinon c’est du nanisme
S_ Je parle de faconde… Sois moins obséquieux…Parle de sexe ! Oublie les anges, les fleurs, les animaux ! Fuis la morale et la apolitique !
M_ Alors il ne resterait plus que toi, nue ! Et rien d’un texte circoncis.
S_ Circoncis toi-même ! C’est ainsi avec cette histoire abracadabrante d’équivalence des sexes, entre-eux.
M_ Equivalent ou similaires, il en est qui les trouvent, affreux, sales, inégaux, inaccessibles, mais passionnément complémentaires. Mais, malgré les différences de taille, hommes et femmes sont égaux.
S_ Bavure biologique, une seule ! Celle de pousser les homonymes à se tromper d’adresse et à se prendre comme maris ou épouses des similaires, de même sexe, pour fonder une famille.
M_ Là, je suis perplexe, je reste ringard et arriéré !
S_ Tu leur conviens dans ce sens et cette posture !
M_ Leurs hormones sont à l’envers et ils ne font jamais l’amour à l’endroit. Il y a des foyers de feu sans lumière !
S_ Ils vont adopter des enfants, faute de pouvoir en faire, question de faire du bien et de ne pas s’ennuyer !
M_ Avoir deux mères ou deux pères, c’est tentant ?
S_ Ils les pousseront insidieusement vers un comportement similaire. La répétition de l’expérience où les mioches ont vécu et auront poussé !
M_ Tombée dans un trou, à l’envers, l’humanité malgré ses religions, ses sciences et ses progrès, s’est trompée de culture.
S_ La biologie, c’est de la m…de !
M_ Allons, Student, baisse le caquet ! Tu n’es pas concernée pour oser ces mots. Mais moi, j’en sui comptable. Le lecteur et l’éditeur pourraient me le reprocher !
S_ Même les ringards d’Amérique vont adopter cette loi.
M_ A ce train, sans conducteur, Hillary ne pourra pas éviter de prendre une femme à ses côtés. Ou un beau brun qui n’aura pas été grillé !
S_ Un brunot tiré par un bellâtre, c’est contraire à la loi !
M_ Se faire tirer par un visage-pâle policé, par derrière ! 8 ou 10 coups directs. C’est malsain, là aussi ! Vaut mieux se frotter à Hillary, on pourrait se la gagner aux élections.
S_ Simple question de rendre la pareille à son Bibile vieilli et de se venger, si elle arrive, de Si M’barek Oubama. Ould Bana, pour les africains !
M_ Ton immeuble, je ne te dis pas. Une centaine de marches sans ascenseur ! De quoi empêcher toute femme de mener à terme sa grossesse et d’accoucher bessif et gratos à sa première sortie de son sanctuaire nuptial. Simplement en descendant de son immeuble.
S_ Le bâtiment est sis en plein centre, en péri-parlementaire de notre très chère et inaccessible capitale !
M_ Rabat était bien du temps des sultans et des colons. Peu de gens, la classe sans être trop riches. Presque pas d’étudiants. Des bars des églises, des cinémas ! La médina, un véritable musée d’histoire, fossilisé, silencieux, anesthésié, avec un Mellah à son côté et une mosquée, qui ne fait pas de bruits. Estropiée, en ruine, elle regardait passer le Bouregreg et ses rares poissons, évitant d’effrayer et de réveiller les voisins français qui ne prient pas vraiment de nuit !
S_ Ils font autre chose !CET SMS A HENRI ET PINOT
M_. Pourquoi et pour qui dois-je publier mes délires, contenus et continuels, avec cette capricieuse Mme Student, qu’il vous arrive de percer sur le Web ? Sur le sofa captivant de ses plaisants 50 épisodes sur le Net.
S_ Tu donnes ton avis épais, gratuitement, pour te payer ta tête ! La tienne oui !
M_ Encore un rire extrait de tes fourbitudes* colossales, la Student !
S_ Gargarismes prolixes de bavard insatiable !
M_ Pléonasme !
S_ Faute de contenir tes ‘’vomito ergo sum’’, de ravaler tes régurgitations et tes remugles, tu nous fais avaler bessif tes penses insanes !
M_ Ah, je ne veux pas te tuer, immortelle !
S_ Cesse donc tes batarbarismes et ces langueurs de préciosité monotones ! C’est déclassé les classiques, il fau parler argot et twitter pour se faire comprendre !
M_ On te comprendra mieux ! Allais-tu encore me dire.
S_ J’ai été prof de français à la Mission et accessoirement celle ton turbulent papillon à l’époque…Je ne savais pas qu’il allait devenir ce qu’il est…
M_ Oui, I got my Doc Djo ! C’est toi qui l’as esquinté avec tes exigences de faire travailler les enfants et les parents, chez eux, le soir !
S_ Mais enfin, Toubib or not Toubib, tu ne vas pas m’apprendre mon métier ? 50 ans de cours préparatoires ! L’agrégation. Plus 15 ans avec le Prince David-Salomon d’Israël. Et encore les heures sup sur l’esplanade de la résurrection…
M_ Surannées, dépassées comme méthodes terrestres ! Comme celles de ton au-delà.
S_ Les seules valables comme pédagogie, incrédule§
M_ Apostat !
S_ C’est toi l’anachorète ! Maidoc ! Tu ne fréquentes plus personne. Tout le monde t’a fui et déserté.
M _ Je râle ô misère, sans trouver de repos. Même dans la solitude ! Mais les douleurs m’accompagnent ! Le sommeil est pour moi inutile, puisque je ne le trouve pas. Les songes m’échappent et me réveillent fatigué, outre-mesure ! Et je ne profite guère de mes songes et chimères. Ces voyages pour l’ailleurs sans succès, ni mémoire. Et tu viens m’habiter, chez moi, comme un cauchemar ? Toi, Student qui ronge mon temps, au lieu de me laisser épier le sommeil et calmer mes nerfs ! Tu viens dominer mes pensées, les voler, me les interdire et m’empêcher de parler.
S_ Oooh, Maidoc, toi le trahi, le délaissé ! Je souffre pour toi. C’est vrai, je devrais t’emmener avec moi au Paradis, afin de te dispenser de souffrir à me rendre malade, à mon tour !
M_ Oooh , Student mine ! Le spectre féminin de moi-même. Serais-je schizophrène à cause de toi ! Tu m’aimes tellement que tu me déchires et la raison, ma raison devenue hybride, éclate en deux. Voire quatre ou trois, à force d’amatrices et de tutrices, de parrains et de tyrans !
S_ Je me crois indépendant de toi et je voyage dans le temps et l’espace. Entre la mort et les résurrections. J’ai, je te le répète, puisque tu m’as découverte, des messages à faire et à donner. Un magistère à remplir.
M_ Oh, arrête ta fiction, Chose ! Aucune personne de ceux qui nous lisent ne croit en tes balivernes.
S_ Calme-toi ! Calme tes viscères et ta voix. Cesse de te dire que tu es malade ! Et si en manques d’amis, tu veux fuir la solitude et rencontrer des gens, va la joutia, au café ou aux bars ! Ne te méprends pas, même si je suis éprise de toi…
M_ Ah, répète que tu m’aimes, ça me suffit et ça me comble de joies !
S_ Moi, c’est par humanisme et par mystique !
M_ Moi, parce que tu me manques ! Même, si tu n’es qu’une partie de moi.
S_ Il y a »râle » et » râles », selon les mots et les onctions. Quand les premiers ratent on a droit aux suivants. Faute de plaisirs, à deux, on récolte les sanctions. Tu t’en veux, une fois réveillé ! Va faire un tour au psy, il pourrait faire acte d’hospitalité et t’interner, par amour de la confraternité
M_ La quoi ? Tu es devenue poétesse, sycophante ? La fêlure du mal fait rimer tes mots !
S_ J’ai oublié ce que je fus hier et avant le déluge. Je suis concierge, sur terre. C’est mon rôle actuel où j’entends me perfectionner.
M_ J’en suis heureux pour toi ! Mais toi, concierge, couverte de médailles et bardée d’agrégations. Ça me fout les varices aux méninges, que tant de diplômes ne servent à plus rien. Je comprends les docteurs-chômeurs qui manifestent devant le parlement quitte à trinquer avec les bâtes de la police et recevoir des coups de bogates* pour se disperser…
S_ Ah Maidoc tu ne comprends que dalle…J’ai une mission divine.
M_ On nage lecteur en plein délire. Ou délices ? C’est selon ! Tu as compris la zouave de Student. Elle patauge entre Dieu, les humains et le temps !
S_ Maidoc, qu’est-ce que tu renâcles ? Mouche-toi ! Ce n’est pas le matériel qui m’importe, mais ce que je peux faire, dans le rôle qui m’est imparti…Ce n’est pas difficile à saisir, même si l’appel vient d’En Haut.
M_ Chérie, je suis médecin, ni pas voyant, ni spiritiste ou magicien ! Et la souffrance des cadres qui reçoivent des coups alors que le pays en a bien besoin, me pose des questions existentielles. J’en sens des coups qui se portent sur moi !
S_ Simple frappes et dégâts collatéraux.
M_ C’est un sacrilège et une faillite, une injustice et une aliénation, qui me font douter de la même science et de la raison que je veux trouver chez le gouvernement. Celui-là même que nous devons remercier ainsi que l’Etat qui a beaucoup, beaucoup investi et emprunté des banques étrangère, aliénant l’avenir du pays et ses générations, pour nous former. Former des chômeurs, c’est d’un luxe, révoltant.
S_ Ça nous éloigne des ministres, humains et fauteurs, que nous voulions comprendre et mordre, critiquer, interpeler, pour nous élever !
M_ Il eût fallu que tu soies à l’académie, à la tête d’un institut ou d’un ministère…Pour m’acheter du chocolat, m’offrir des fermages et des chevaux pour nos weekend, quelques villas et des voitures de luxe, pour venir te chercher.
S_ Pour que le peuple se moque de notre couple ?
M_ Peuple et ministres font pire ! Pour vivre heureux, vivons cachés !
S_ Attend, attend, on n’est pas encore mariés. Et je n’ai rien ramené de l’au-delà, comme cadeaux à t’offrir, en plus de mes os !
M_ Moi j’aime les maigres et j’aime me frotter à leurs os ! Et puis je n’ai pas que le sol dur en guise de plancher ! J’ai un sommier et un lit à baldaquins, que j’ai hérité de grand’mère ! Pour tirer et t’étirer, il tira sans rien te casser !
S_ Craquants et craquelants ! Hcham a labla ! Il y a des enfants qui nous épient.
M_ Lui, le peuple, ne nous maudira point ! Ses fanatiques et ses légalistes, sûrement ! Le peuple est blasé. Il est aigri et amaigri. Il admire les femmes de gros calibre et de grands gabarits. Il adule à la folie les mamelles. Ces seins outrageux, qui lui rappellent ses rurales vaches, à satiété ! Quant aux femmes du Sud, elles embellissent sous les tentes et les corticoïdes !
S_ Cochon ! Hcham chouiya…Laisse les sahraouies tranquilles
M_ T’as qu’à voir le corset des stars et des pinups de ton quartier, pour te faire une idée. Et puis, c’est toi qui m’as conseillé de parler ainsi !
S_ Pourquoi encore ?
M_Moi je ne fais que raconter des histoires et parfois des faits. Je ne t’ai pas spécifié ce que je veux ni ce que j’aime chez toi, Student, ou chez les autres.
S_ Je donne ma langue au chat !
M_ Non, donne-la à moi ! Et ne parle pas de ta chatte. C’est trop cruel pour moi !
S_ Te faut-il que je soies ministre pour m’épouser et m’aimer ?LES PETITES ET LES BASSES CONDITIONS,
S _ Oublie tes rêves et tes projets. Et après !
M_ J’ai mon opinion et celles des gens de tous les quartiers à rapporter ! Des ides et des idylles, des idiots et des élites, des zélotes barbus et imberbes aussi !
S_ Continue Maidoc, dit ! Des brarek aux apaches de feu sidna, en passant par les chorfa, aristocrates, privilégiés et ubiquitaires, les pauvres et pudiques d’entre-eux, sans pèze ni agréments, sans villégiature ni appartements d’agrément . _
M_ Les malls du bien et les ferrachas du mal et qu’on reclasse, dans de jolies baraques.
S_ Pas de langue de bois, STP. On dit tout, même si on n’est sûrs de rien !
M_ ou qu’on se trompe, c’est la foire aux misères ministérielles ! Amusez-vous, la liberté le veut.
S_ Et les Parlementaires !
M_ Là stop, j’ai un ami là-bas, que j’admire toujours ! Les autres, de la rigueur, de la justesse mais, pas de pitié !
M_ Je langue, donc je suis. Les journalistes sont des guetteurs de jour et d’ennuis.
S_ Ça fait une heure qu’on en parle.
M_ Vous me rappelez mon héroïne de satire. Student. Je vous ai appelée par son nom, Mme Fadzma ! Mais, je n’arrive pas à croire que ce soit vous ! Malgré votre perversion ! Je suis tombé en panne…De mémoire. Cet unique et rare instrument est tombé jachère, vidé.
S_ Quand on perd la mémoire on perd sa conscience et sa personnalité.
M_ Que reste-il d’un vieux vêtement pitoyable ? Une grande part et quand on la perd… Je l’ai perdue, cette perspicacité, perdu cet éveil. Et bien sûr, comme dirait le Dr Polémic, l’intelligence et la raison partent avec.
S_ Safi, jemaêna we twéna ? Mais, je suis là ! Je suis venue te guérir et te sauver, mon cher Maidoc. Je suis celle-là quetu as reconnue après une décade d’absence. La cousine du maréchal Lyautey ! L’ancienne préceptrice du prince d’Israël, David-Salomon, le XVème du nom !
M_ Heureuses retrouvailles, alors ! Mais je garde le doute scientifique ! Comment avez-vous fait ? Je vous avais enterrée. Vous vous êtes ressuscitée ? Et vos amours avec votre cousin ? Vous l’avez retrouvé dans les catacombes célestes ?
S_ Non Il était homophile. Et malgré mon adoration pour lui, je ne voulais pas le partager avec un athlète arabe, un tireur, un éphèbe marocain, un simple fantassin !
M_ Un trio du diable, partageant la même queue !
S_ Chacun sa chair et chacun son paradis ! Mais, moi, mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois…
M_ Je note pour nos ministres amoureux c’est pour toi Student ou Fadzma ‘’ Mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois ‘’
S_ J’ai été réincarnée en concierge pour me rapprocher de toi et te dire que je te resterais fidèle et longtemps en vie. J’ai de nouveau une mission sur terre, après ton père, c’est toi ma mission…
M_ Après une longue, une très longue omission ! Je vois que tu as lâché mon Bassou et la Baddou de même ! La pinup respectable et néanmoins ministre de la santé.
S_ Je constate que tu ne t’es guère frotté à Si El Houssaine ! Est_ce par respect pour Abdelkrim El Khettabi ?
M_ C’est ce que je me dis. On peut critiquer et respecter. Ce n’est pas une caricature iconoclaste du prophète ni une injure face aux croyants !
S_ Ce n’est qu’un universitaire, comme nous, pardi !
M_Et que toi, non plus Princesse, tu ne t’es guère approchée du rifain, qui nous mène la vie dure aux cliniques des libéraux.
S_ Qui s’y frotte s’y pique…Le respect mon vieux Maidoc !!
M_ Non, c’est par manque de temps…
S_ Ou que c’est par lâcheté, que tu as lâché, le Zine El Wardi ?
M_ Non, c’est par manque de temps, c’est tout. Et on ne peut pas critiquer les points et les choses qu’on partage, lui et moi. Et toi Student ?
S_ Les revenants n’ont pas peur, mais on a peur d’eux ! Je suis une snipper qui zappe et qui choisit les revenants morts-vivants…Il ne me fait pas peur ton ministre à toi. Je ne suis qu’un élément, un fantôme dans un corps d’emprunt.
M_ Le pauvre corps ! Mais il peut réanimer tout ça ! Notre sauveur !
S_ Alors tes ministres, dormeurs es-service ou sexy, ça vient ? M_ On en parle ou se les lâche pour un futur épisode, des fois ? S_ Sujet de rédaction. Le couple Choubani-Benkhaldoun, ont-ils bien fait de vouloir se marier, quitte de créer un précédent ? Un bug ministériel qui joue contre les intérêts du PJD ! Ont-il bien fait de lâcher leur bride, érotique ou maritale, sous la pression et la férule des modernistes ? Ces modernistes et laïcards, qui sont contre toute espèce de polygamie !
M_ Préfèrent-ils des relatons, égalitaires fructifiées ! Moins chères et moins complexes, multiples et changeantes, plus aléatoires que déterminées ?
S_ Vous dites ici que le nom du mari est marqué sur le front de la fille !
M_ Le destin et le libre arbitre, le choix et les libertés, c’est pour un autre chapitre, Mme Student ! Toi qui reviens de l’espace-temps, par ordre divin, peut-être, tu as plus de données sérieuses à nous donner, sur ce sujet !
S_ Bon, ça va continue. Donne-nous ta fatwa, a Si Le Fakir !
M_ Je disais. Des relations discrètes, mais directes, sans progéniture, juste pour le plaisir. C’est la tendance libérale, moderne, actuelle dans les pays développés. Et ce, sans se marier, juste pour se marrer ! Sympa non ? Quitte à être ensemble, toutes les nuits, avoir 4 enfants. Choisir une autre puis une autre et se balader dans l’Elysée.
S_ Maidoc respecte Monsieur François Hollande, le président de notre métropole et amie !
M_ Je disais que ces relations, qui apparaissent comme libertaires se réalisent et se font couramment, et ce, sans contrainte. C’est un choix de société laïque à respecter, mais qui n’a pas cours ici ! Ici, la religion est l’essence de la constitution et du pouvoir politique. Elle prime sur toutes les libertés et les conduites. C’est une option vitale, morale, religieuse, cultuelle, esprit des lois et de la constitution ! Elle ne supporte nulle entorse ni déviance, nulle entrave apostatique ou hérésie.
S_ Pardon laisse-moi respirer…Juste le temps d’aller faire un acte urgent ! Une cloppe, pour réfléchir à ce que j’encore si je t’épouse ! !
M_ Tu es déjà revenue ! Ici, c’est plus complexe ! On coure des relations, hasardeuses, libres, mais ni ostentatoires ni légalisées par des adouls ! Deux mondes différents. Les libertés et le respect d’autrui dans la dignité totale. Les libertés, chacun les voit à la lumière de sa culture et à l’aune de la religion prégnante. Litige entre l’individu et la communauté. Paradoxe entre la sienne et celles où il se reconnait mieux, ailleurs pour ses libertés, sans y avoir accès ! L’Europe, l’Occident !
S_ Ouf ? Pitié pour le lecteur, quand tu lui fais faire un marathon et que tu en profites, pour te libérer.
M_ Tu m’en veux à ce point, Student, quand tu me laisses parler ?
S_ Je reviens au problème soulevé par la rumeur et qui intéresse le lecteur de ce chapitre ce lui des libertés et de l’abus dans la permissivité ! Quand même s’il y a eu du chahut et des extravagances, ça se comprend ! 300 millions pour un lit. C’est pire que les quintaux de chocolat ce cet autre ado de ministre ! C’est de la frime qui mousse mal.
M_ C’est peut-être pour une reine en visite ou une princesse, des fois qu’elles se sentiraient mal, lors d’un pèlerinage chez le saint homme ou une visite d’état ! C’est de la prévenance de la part du bon ministre ! Pour une fois qu’un homme voit loin dans le choix de ses meubles, sans que sa moitié ne lui en fasse regretter l’existence et l’achat.
S_ Tu parles trop ! Ou en va te censurer gentiment ou te faire ravaler ton papier, par ton souffreteux sigmoïde ! Et même te châtrer après ça !
M_ Ça doit faire mal dans tous les cas. Mais ces pratiques inquisitoriales, ce fut en Espagne, pas ici ! Alors, pourquoi ce lit d’après toi, la voyante Student, la mage venue de l’au-delà pour élever l’humanité et faire de moi, ton homme ?
S_ Un homme simplement !
M_ Homo simplex maidocci. Alors, pourquoi ce lit ? Dis va !
S_ Diva ? Moi, Student, ta Diva ? Même si je ne chantais, je ne mérite pas tant ! Je reviens au lit
M_ Tu ne ferais pas mieux ! Alors, c’est chez moi, ou chez toi ?
S- C’est simple pour le ministre de la literie bureautique. Il lit au lit…Tiens ! Sans fantasmes ni médisance. Sans intrigues ni ironies ou irrévérences ! Qui a prétendu que c’était pour coucher ? Un satyre, un faune vous habite, les marrants !
M_ Et vous faites, ma dame, dans la mécréante invective de vos similaires simiesques.
S_ Ah ! Ce que les marocains sont incrédules et naïfs à la fois!
M_ Paradoxe et antinomie des schizophrènes que nous sommes.
S_ Mon cher voisin, ce sont des allégations sordides et stupides. Lâchez ces braves gens !
M_ Ça dénote des souffrances sociales chez les individus. Des complexes intimes chez les personnages. Ça froisse les convictions morales des justes et les lois en cours de cette communauté. Hyper religieuse et de stricte moralité.
S_M’ssaquine !
M_ C’est permissif pour beaucoup de gens, mais dès qu’on parle d’un Ministre, c’est la suspicion nationaliste et les doutes patriotiques. C’est la fdiha, le mépris et le holà ! C’est une vache à lait pour les médias
S_ C’est une vache à terre que des bouchers, veules et vils, veulent équarrir et dépecer. Ce n’est plus un Ministre mais un sinistre individu. Qui par vengeance devra payer pour toute l’humanité. Un séisme qui désole la patrie ! Et qui veut chuter le gouvernement.
M_ Et jeter aux orties chabatiques son parti ! Comme si nous étions tous des anges exemplaires. Des femmes intègres, sans instinct ni défauts, exemptes de fautes en particulier.
S_ Pourquoi parles-tu des femmes uniquement ? C’est une réduction psychiatrique, une déviance ! Qu’est ce que tu as contre les femmes ? Ministres, intellectuelles, pieuse ou pas !
M_ J’en ai pour elles ! Du pieu, du très pieux pour les plus pieuses…
S_ On devrait te psychanalyser ! Je crois que c’est ce qu’on fait là. Et sommes toutes ça doit être ‘’ ma mission’’.
M_ Je parle de respect et non de taille, a Madame Bouga ! Je n’ai ni le temps ni les moyens. Et l’assurance de Polémic ne paie rien de tout ça !
S_ On te le fera prendre en charge par le Ramed.
M_ Faaamme, femmmmme, femmes !
S_ Tu parlerais ainsi de ta maman ? Mon petit chéri !
M_ Elles ne sont ni anesthésiées ni paralysées, ni émasculées encore !
S_ Elles ont leur maux à dire et à les crier !
M_ Ce sont elles qui maîtrisent les instincts. Les plus hauts comme ceux du bas et du milieu. La haute finance et les bas instincts. Le matérialisme, je veux dire. T’as vu avec le FMI ? On enlève un vrai homme, DSK, qui ne rate aucune et on met une Femen, trop habillée, pour le flousse et pour le désappareiller.
S_ Continue de crier leurs noms…aux femmes. Elles ne te sauveront pas pour autant. Elles ont leurs plans… Maidoc ! Ministres ou pas !
M_ Tu veux dire les bas instincts, Oui ? Je sais, c’est si bien dissimulé ? C’est une espèce d‘oiselles de proie, sous forme de mamies ou de paons ! Des extraterrestres, des ET démasculinisantes ! Elles ont envahi la Terre pour la dominer et l’anéantir ! La Terre est une planète d’hommes.
S_ Non, non, non, pas uniquement ! Mais, ce sont des instincts maternels, des instincts de conservation et de la famille et par là, de l’espèce.
M_ Le droit de prendre tout l’espace. De prendre toutes les décisions sinon de tomber dans le coma. Du cinéma Et de menacer d’hystéries si le ‘’patient’’ tient bon
S_ Allons, allons Maidoc. Cesse de plaisanter. Les lecteurs vont être fâchés contre toi. Ils ne comprennent pas le style cynique des canards !
M_ Boiteux ou pas ?
S_ Vous faites des confusions. On n’est pas dans une cour des miracles. Je parle pour les épouses, des droits et de leurs dons. Le nid, le foyer, leur défense pour leurs enfants
M_ Sois claire, la Student ! Tu veux dire le monopole de l’espace et de l’argent ?
S_ Un peu de ça, mais surtout de la canalisation ou de la dérive du sexe ! Celui de l’homme qu’elles ont élu et possédé ! De sa passion pour elles et de sa gouverne ! De sa fidélité, spécifique et exclusive, malgré les aléas du temps.
M_ Esclavage ?
S_ Elles veulent le garder, entier, complètement et seulement, totalement à elles seules ! L’homme, apprécie au plus haut point la fidélité de son côté !
M_ Oui !
S_ Et il l’exige de sa partenaire, par respect de sa dignité et de son appartenance intime exclusive, à son bien, sans partage avec aucun. Et il attend d’elles autant ! A moins que ce soit de la traîtrise, de la haine ou quelque chose qui s’appelle désintérêt et séparation ou vindicte et vengeance…C’est la passion trahie, le meurt et la tragédie…Va lire Racine et retrouver Corneille, puis faire un tour en prison !
M_C’est un scellement ! Tu dis, que les femmes, veulent le garder pleinement et unique ment à elles seules.
S_ Oui !
M_ Mais comment le partager, entre elles seules, madame? Entre gentes dames, un petit ou de rares moments ?
S_ Quand je vois, la première épouse, aller de concert avec la maman du mari, demander la main d’une dame ministre de son état ! Je nage en plein roman !
M_ Elle qui a eu un mari et 4 enfants. Une grand-mère, encore potable, de surcroit. Curieux, tu ne trouves pas ? A ton âge Student, on peut avoir des enfants ? Faut-il encore que je puisse te toucher, vraiment !
S _ Je vois que les flèches de l’amour passion, ou pas, ne t’ont jamais été servies ni décochées. Tu joues sur les mots, sur le pluriel et la conjugaison !
M_ Oui ? C’est conjugal, c’est ce que je te dis.
S_ Il ne s’agit pas de le partager, c’est un ciment !
M_ Une mise en berne. Des boniments ! C’est une mise en boîte, tout bonnement. Ça présage des cercueils, en voie de façon et d’enterrement !
S_ C’est une possession à vie ! L’un de l’autre. Qui te parle de mort, Maidoc ? Il s’agit pour elles qu’il vive leur homme et s’occupe d’elle, tout le temps, très longtemps, éternellement !
M_ L’un à l’autre ! Pas aux autres !
S_ Absolument ! C’est un enrôlement à vie. Sans concession aucune ni faiblesses du vœu de mariage !
M_ Avec une nymphe masculine emmaillotée, bonne pour la postérité. Un pharaon enrubanné, un fossile à l’abandon…Student ?
S_ Qui te parle de partage, Maidoc ? Je parle de possession et d’exclusive ! Rien que toi pour moi seule.
M_ Ah ! J’étouffe, enfin. Tu m’étouffes ! Tu me veux ?
S_ Je parle en général. C’est à la troisième personne. Même si je te dis, ‘’ je te veux, tu me veux’’ ! Zut ! Tu ne comprends rien à la grammaire !
M_ Grrrh, guères aux grands-mères ! Ça me fout les …!
S_ Je parle de possession, d’alliance, de ciment et d’éternité ! A la chrétienne pas à la riche arabe pétrolifère ni à celle du paysan quêteur de main d‘œuvre gratuites. Celles de ses nombreuses femmes anachroniques et de ses enfants analphabètes ! C’est banal, c’est rigoureux. Et c’est bilatéral et à vie !
M_ Ce sont les revers fourbes et sanglants des libertés inoculées. Que certains refoulent ou digèrent. Ceux des gens libres, des pays riches, cultivés laïques ou athées et développés. Il faut se placer ici, c’est social et anthropologique et économique ! On ne peut pas comparer d’entre les valeurs. Le milieu géographique, le degré de développement sont des paramètres vitaux, crédibles et sérieux ! Utiles, pour comprendre l’insanité de tes critiques, des arabes et des ruraux de parmi les marocains.
S _ Tu me pourfends le cœur !
M_ Tu en as déjà ? Je vais écrire tout ça au journal. Mais je, vous, vous allez les blesser.
S_ C’est obligé, si tu veux faire ton boulot ? De rapporteur
M_ De journaliste, STP !
S_ Ta besogne, sans travestir les pensées. C’est ça la responsabilité et l’engagement.
M_ Que des mots ma vieille !
S_ âlahe ana mouk lallak !
M_ Tu es plus vieille et plus méchante, Querida mia. Elle est partie Lalla…Elles sont parties. Je les aimais bien.
S_ Et en quoi ça me concerne, Querido mio ? C’est à elles que je me dois de demander ta main ?
M_ Tu fais allusion à qui ? Au couple des ministres qui avaient besoin de l’aval et de la bénédiction de la première épouse ! Et maintenait du gouvernement, pour lui éviter, la hchouma !
S_ Ta vie n’intéresse pas les lecteurs. Tu n’es ni star, ni ministre, ni chanteuse ni inventeur ! Les lecteurs s’en moquent ! Donne-leur des nouvelles des ministres qu’on critique et qui chicanent? Ils s’intéressent au lit, donne-leur du sexe ! Ils s’intéressent aux ministres, oublie leur politique et les problèmes amers ! Donne-leur les cancans acides et les potins épicés…
M_ Quitte à envoyer le lit du bureau à la joutiya…Savoir qui l’a acheté et quel musée va l’exposer ?
S_ Et le mariage à la Saint Glinglin. Ah toi il faut te régler comme j’ai réglé ton fils !
M_ Je le sais, tu me l’as déjà dit ! A propos, je saute du coq à l’âne…
S_ Vas-y saute mon pote et commence à braire ! Tant qu’on est dans la basse-cour, joue avec les bêtes de ton choix ! Les ombres de sous les arbres, le fumet du fumier, l’ânesse qui chasse les mouches, le chiot qui courre les poules ou le coq qui chante, dit-on, pour te rappeler tes prière de l’aube en face du levant. Et peut-être, le devoir de préparer pour l’au-delà. C’est pour cela je crois, que je suis là !
Les hauts de sur le cœur ou les rancœurs insatiables.INTRODUCTION
J’ai un ami, façon de parler, car comme membre actif du FN ses mots acerbes enclins au racisme pur et dur le plus transparent, voici en substance ce qu’il pense des relations Nord-Sud. Un monologue administré comme un sermon dirigé et indexateur qui laisse à peine percevoir les répliques de son interlocuteur.
En fait, il parle sans violence même s’il fait mal à tous ! C’est d’un naturel génétique, , impénitent et dénégateur. Dialogue messianique critique des religions, des races, des noirs, des arabes et des past-colonies. Le ton est un peu dur et précieux, au vu des dernières attaques terroristes, des guerres éclatées, nées ou imposées au Maghreb et au Moyen-Orient.
CHAPEAU : LA POLEMIQUE
Il commence ses vomissures par ces mots : Edulcorons les religions sémitiques, pour plaire au Ciel et à ceux du bas ! Et qu’elles nous servent pour les encadrer, les occuper par leurs guerres civiles, et à les tolérer ! Ce, tant qu’ils nous servent encore. Rêves de civilisés : Par charité et altruisme, débarrassons les pays en voie de développement de la pratique des religions et des mœurs et pratiques qui ne suivent pas la démocratie.
Il continue.LE TEXTE
Des cauchemars que ces demeurés, des paresseux et des filous ! Surtout depuis qu’ils optent pour le terrorisme. Des lâches attardés qui ne pourront jamais aligner une armée technicisée ni puissante, face à nous, réunis. Ces ingrats n’ont pas su profiter des leçons qu’on leur a inculquées dans le passé ni des avancées qu’on leur a permises.
Je reste perplexe, mais j’écoute. Quels profits avons-nous tirés de ces bestiaux et hermétiques barbares et de leurs cruautés sanguinaires ? Notre but, en les pénétrant, si noble d’ailleurs, n’était pas de profiter d’eux de façon stérile et unilatérale, mais de les former et de les aider à nous aider, pour exploiter ensemble, leurs mimerais et leurs terres !
C’est ainsi que nous avons fait des émules qui nous regrettent encore et qui plaignent et regrettent leurs indépendances ! Ces leurres, factices en fait, qui nous libèrent de leurs contacts directs, préférant les administrer à travers leurs cerbères et leurs matons !
Les autochtones avisés, ces indigènes réalistes, pleurent nos départs furtifs. Ils ont repoussé leurs us fossiles et leurs religions rétrogrades pour adopter les bonnes nôtres. Ces valeurs modernes auxquelles s’attachent nos identités supérieures. Ce sont pour te les rappeler lecteur, la démocratie, les droits de l’homme, la laïcité, l’universalité et l’ouverture (unilatérale !) des frontières. Toutes vos frontières dans le bon sens du nôtre, sans visa, pour les marchandises et les gens.
De l’Orient en Amérique, en passant par l’Afrique, nous avons conquis le monde et réveillé les peuples de l’archaïsme végétal où ils pourrissaient comme réserves d’esclaves, et pour ceux rares, qui furent civilisés, nous les avons arrachés de leurs sommeils moyenâgeux et millénaires.
Pour ma par, je reste perplexe et désolé. Il en est qui, forts de leur culture, la nôtre évidemment, nouvellement acquise sur nos bancs, ont remis leurs langues oubliées à l’endroit et leurs droits et à l’heure de la mondialisation, pour les faire enseigner chez eux, deux millénaires après leur disparition de la terre !THESE
La démocratie est notre religion et notre morale, même si elle bouleverse leurs rites et leurs sobres et étroites valeurs ! Ce n’est pas péjoratif, c’est réel seulement, par respect pour leur orgueil. Primitifs ou primates avancés, alors que nous avons vieillis, ils ont tout l’avenir pour eux afin d’évoluer sur la sphère. Si elle n’a pas été rasée ou pété d’ici là !
Dès lors, il vous faut décoraniser* vos livres et leur enseignement traditionnel. L’originel, comme vous dites, et ce pour vous déculpabiliser à nos yeux. Dégommez les phrases guerrières, raclez les mœurs éculées de leurs rigidités féroces et de leurs valeurs forcloses. Descendez des arbres, cassez les branches pourries, cessez d’écrire sur les murs et sortez de vos grottes.
Ah bon ! Là, il s’adresse à moi, en homme des cavernes. Il faut penser que cette peau de tigre (du vrai zèbre) et cette crinière de lion me vont bien. Et plus, il voit l’humanité simiesque, encore accrochée aux arbres exotiques, ou édéniques dont elle descend !
Et mieux encore il ordonne au milliard et plus d’un demi que nous sommes de revoir nos livres saints, la Bible pour commencer. Les corriger, en sauter des pages ou des passages dits bellicistes? De simple défense de soi, en fait. Sauf que là, il faudra demander à celui qui les fait ! Les mettre à jour, en revoir les sens, en replaçant les mots et les préceptes dans leur historicité…
Je le laisse dégouliner. Je ne sais pas ce que tu marmonnes ! Je continue. Ainsi, nous les parrains civilisateurs, maîtres incontestés du monde, attendons avec fierté que vous révisiez vos versets archaïques et vos mœurs puritaines. Que vous ôtiez ces impuretés ethnocentriques d’abord, ces aspérités déroutantes et toutes ces pages vindicatives que vos brûlots de livres, dit-saints, véhiculent et qui ne sont que des slogans meurtriers et de l’intox violente !
Vous osez porter des signes distinctifs de vos balivernes, de vos crédos risibles, pour nous irriter. Et vous nous blâmez ensuite de tenir à notre laïcité républicaine et de défendre notre patrie, alors que vous mettez en danger de conversion nos jeunes et nos femmes à vos vêtements offensants et votre islam déplorable….
Pitié, votre honneur et maître FN ! Vous nous avez chassez de vos pays, que venez vous faire encore ici ? Vos livres vous servent de propagande guerrière et de supports pour endoctriner les jeunes et fanatiser les zélotes. Ces criminels, quel que soit le hadj qui les pilotent, aveuglés par de fausses promesses édéniques, ne sont ni des hommes ni des martyrs. Mais des assassins ! Ces bombes in-humaines, sont les éclats de votre intelligence bornée, abusée et dévoyée, le symptôme définitif de votre fanatisme extrême. Ce sont les victimes crédules et hallucinés de votre prosélytisme, criminel sans frontières.ANTITHESE
Pitié maître FN ! Ils ne le savaient pas. Je vous promets qu’ils ne recommenceront jamais ça de leur vie ! Bof ! Ces conduites, ces menées misérables et sans conséquences sur le terrain, sont les batailles des lâches de la 5ème colonne. Inégales, préhistoriques, elles surviennent 15 siècles après les Croisades. Périmées, elles sont inopérantes et vaines ! Appliquées avec ce dogmatisme fanatique qui est le vôtre, cette rigueur intolérante, cet extrémiste elles sont plombées. Elles n’augurent aucun résultat ni espérance. Les affidés, les adeptes, extrémistes et étroits, ensanglantent la planète. Sans résultats autres que l’horreur misérabiliste ! Terroristes passionnels, en révolte par surenchère, ils éclaboussent de parjures et de crimes, vos propres livres, mon ami. Ces livres que vous prétendez saints et dont ils ne comprennent même pas correctement les sens, sont à réviser, à relativiser. Et vous, non plus, ni mieux qu’avant, saurez vous le faire ?
Là, mon ami, hébraïques sépharade d’Europe, cadre du front national semble me défier et me donner une perche !
Attends, je continue. Cette vision confuse de vos livres sacrés et de vos combats terroristes est si malheureusement et si gauchement exprimée, que ça laisse comme une pitié. Une déception, chez vos ennemis antiques et chez vos adversaires modernes.
Aie, il mord là où ça fait mal !
Ces visions, disais-je, hé bien, elles montrent et démontrent les travers, vos travers, ce que vous pensez évidemment et ce que vous tentez de vulgariser et de professer. Confusions, contradictions et paradoxes, des amalgames et des contre-vérités historiques, qui compliquent l’entendement. Et que nous tous en retour, Peuples élus s’il en est, nous méconnaissons et nous ne partageons guère.
Incompréhensions, discriminations, en sont les causes ! Vous alliez dire ça, lecteur perplexe ?
Les terroristes ont tort ! Et combien même, ils les pousseraient à la sédition ou à la sécession pour refaire les frontières plus opportunes et plus propres, avec moins de bellicisme de groupe face à l’îlot démocratique d’Israël. Les terroristes ont tort, même quand ce sont les grandes puissances ou des états forts qui manipulent ces gens…PROTHESE
Mon FN d’ami vise-t-il les States de Bush et d’Obama ? Les Emirats turbulents ou à l’Arabie des rois mages ? A qui pense-t-il en fait, quand il agite le spectre des peurs ? Aux industriels qui fabriquent en masse les armes et qui manigancent ou suscitent des guerres pour les vendre ? Oublie-t-il les armes de dissuasion massive ? Mais, il obvie de dire qui a inventé ces joujoux en se dotant du nucléaire ? Cette option-là est faite pour inhiber les états turbulents, les peuples revanchards et les fous de Dieu. Vrai et nécessaire d’empêcher, par tous les moyens, la guerre y comprise, d‘acquérir ce type d’armements. Peu importe si ça empêche les plus avancés d’accéder au degré de développement et de respectabilité que ces gadgets induisent ! Le FN continue avec véhémence sa sadique et insatiable soliloquie.
Là, il me fixe sans pudeur, me dévisage et semble m’indexer pour me responsabiliser. Il vous faut, Môsieur le Malgrébin*, des termes nouveaux pour parler des actes infâmes et traduire en mots leurs mensongères cruautés …Termes et actes, des motifs de guerres ou de paix, selon nos concepts et à nos conditions, il est vrai. Cessez donc, de nous faire peur avec votre livre et votre dieu !
Il est allé pisser le FN, après avoir tellement vomi ! Je pensais en moi-même ceci. La race des seigneurs veut la paix. Leur fédération, libre et multiple, reste unie sur ce principe de paix, malgré la monstruosité de ses guerres bilatérales antérieures et des guerres mondiales successives. Auto-protégées, elles restent en paix en dirigeant les guerres. Des guerres qu’elles allument et induisent et qui les protègent en alimentant leurs affaires ! Elles bombardent de loin, sans se mouiller, cures chirurgicales pointues, quand les indigènes, indigents désarmés, égorgent leurs otages et les leurs.
Je pensais à l’intérieur de moi-même ceci. C’est de la cœliochirurgie*, de la microchirurgie militaire. Des guerres propres, sans bavures collatérales, sans verser nulle goutte de sang des leurs en vendant des armes aux belligérants ! Et peu importent les dégâts collatéraux sur les hôpitaux et les écoles. Ça fera moins d’apprentis suicidaires ! Un vrai jeu de tablettes ou de computers! Un théâtre sur télécommande, avec ses politiciens et ses psychologues, ses financiers et ses militaires. Et bien sûr, ses meutes d’investisseurs pour reconstruire les villes et les infrastructures détruites, ‘’pieusement’’ détruites.
Je pense à ces camps d’exclus, d’apartheids en périphérie des villes sanctuaires ! Et leur supposé lavage sarkosien au karcher. La stratégie des couches riches post coloniales, est faite d’exclusions dans les marais des canaques et de marginalisation sévères dans les bas quartiers, de ces honteux indigènes…..SYNTHESE
L’ami du FN reprend son souffle. Ces infâmes indigènes sont venus voler le boulot des nôtres, piller la sécu, bouffer la croûte et la mie blanches de nos bons chrétiens !
Pour ma part je me remémore leurs mots durs et qui sont autant les symptômes acerbes de cette maladie si propre aux tenants de l’identité supérieure. Une litanie faites des mots et de préceptes, des idées fixes et des versets, tels ceux que j’entends mon compadre du FN réciter comme des automatismes.
Le perroquet qui aboie si bien en FN majeur, prend un cigare et se tait. Comme pour chercher d’autres idées ou s’en convaincre, il met ses doigts libres sous sa joue et se frotte sa barbe sel et poivre. Il regarde par la fenêtre les ruines du restaurant Argana que des maâlems sont en train de restaurer après son dynamitage.
Voici des vérités que je reprends et que le copain du FN avoue comme un constat. Je repense à ce bellicisme atavique primaire des bien-nés et qui est le sien, exacerbé par sa torve duplicité sémitique qui le porte si haut. La naturalisation est un procédé louable et un système de redéfinition et d’identification naturel. Les commensaux de la franche république s’éclatent en lobbies divers. Une autodéfense communautaire et identitaire, les relie comme un ciment. Elle est sincère et brave pour la plupart. Les adeptes de la supériorité ethnique en font leur vraie religion. Ce qui les rallie plus que la religion, plus que la laïcité, c’est le culte de la suprématie raciale. Ils campent dans leur prépondérance historique, biblique et coloniale. Suprématie financière, commerciale, culturelle, enfermement technique, étanchéité civilisationnelle, cristallisation et enkystement.DISCUSSION
Le féroce FN reprend sa plaidoirie. Cet isolement est le nôtre, cette isolation en fait préventive. C’est une séparation tactique antiseptique, une marginalisation sécuritaire prophylactique qui emmure des deux côtes ! On ne peut pas et on ne veut pas aller chez eux ! C’est leur bantoustan et leur chasse gardée. Ce n’est pas comme vous dites une exclusion ni un fait d’apartheid. Ce cirque est un zoo vivant auto géré par ses dégénérés ! Ces quartiers barbares, mis hors circuit de l’histoire et de la géographie, se sont isolés d’eux-mêmes du fait que leurs habitants ne sont pas des nôtres. C’est clair !
Oui, c’est très clair ! Les émigrés venus de l’étranger se morfondent sur leurs sorts et pas seulement les émigrés. C’est une impasse culturelle, économique et raciste, pour leurs enfants, dopés de par la haine.
Le FN d’ami exulte et reprend sa propre autodéfense. Nous ne sommes pas les seuls xénophobes de la terre. Pourquoi fuir cette double responsabilité et cette raison de vivre et de vouloir persister nous-mêmes et chez nous. Je trouve là que c’est une éthique et une conduite, perverses, sournoises et arrogantes de nous reprocher nos selfs défenses. Si ces ‘’bavures’’ comme vous dites, enferment les gens d’Europe dans des conduites et des positions, cyniques et cruelles à fois, c’est ainsi. Nous au FN, nous l’assumons et nous vénérons ceux qui comme nous en Europe, ne veulent pas se laisser envahir ni dévaster par les couleurs et se laisser dégénérer par des genres ‘’ discutables’’ !
Et voilà que le pisseur du FN revient à la charge pour continuer son jet et sa conférence didactique. Il va parler des demi-dieux….
Je vois pour ma part, que ce qui dérange les étrangers, les envahisseurs, vous en fait, ne laisse ni confusions ni regrets chez nous, les ‘’hommes supérieurs’’, qui sont ici, chez eux ! Que chacun reste maître chez ses pénates !DELIBERATIONS
Nous sommes de parmi les gens du monde, de ce monde, les plus riches, les plus forts, les plus avancés des humains. Nos cultes et nos professeurs enseignent des vérités, des principes, des modes et des modèles à suivre, mais aussi des devoirs aux gens et des obligations qu’ils se doivent d’observer envers les nôtres. Les autres, les vôtres, hé bien, ils appliquent le contraire à aux couches débilitées des leurs.
Pauvres serviteurs, me dis-je, ces hommes, modèles-réduits, sont manifestement pour les heureux Européens des infrahumains. Ils les emprisonnent dans leurs réserves de chairs à l’intérieur des frontières qu’ils ont dessinées. Ils avaient cédé la main aux administrateurs devenus mercenaires ! Les cités-ruches, logent dans leurs quartiers suburbains, les assujettis et les subordonnés. Les Europatrons des métropoles les dirigent indirectement par injonctions et par directives à leurs élus. Les maîtres, gardiens des pantins dégénérés, sont des chefs vassalisés. Les satrapes et les tyrans, les gardes chiourmes de leurs débiles et amoindris congénères.
C’est révoltant monsieur du FN ce que vous défendez comme vertu sui generis de votre race ! C’est à croire que les clanismes ethnocentristes, les religiosités diverses et les barbarismes universels, ne sont rien à côté de votre éthique survoltée de surhomme raciste.
Monsieur le Mauresque, la faune humaine que vous défendez et dont vous êtes jaloux n’est pas encore sortie de sa bestialité.CONCLUSION
Larges comme des cités dont on vide les vies, c’est chaque jour que des autels sont allumés aux dieux voraces, de part et d’autres des frontières. On les formate on les ligue, pour appliquer des dictats ! Des prescriptions, des ordres et des injonctions. Si ce ne sont pas des religieux, qui colonisent le pouvoir à partir du temple, ce sont des hommes politiques, plus voraces, qui vendent comme autant de préceptes divins, leurs promesses électorales.
Dr Idrissi My Ahmed, le 01 Avril 2015
CATACOMBES PHLOGISTIQUES : LES HAUTS DE SUR LE CŒUR OU LES RANCŒURS INSATIABLES.
Journée Internationale des Maladies Rares
le 28 février 2015
Dossier de pressePar le Dr MOUSSAYER
Spécialiste en médecine interne
et en gériatrie
Vice-présidente de l’AMFMles Maladies Rares au Maroc
De la nécessité d’une stratégie nationale pour des malades déboussolésDes maladies rares mais de nombreux malades
Les maladies rares se définissent en général comme des affections qui touchent moins d’une personne sur 2000. Plus de 7000 pathologies sont recensées et 200 et 300 nouvelles décrites chaque année. Bien que chacune ne touche que peu d’individus, leur grande variété fait que le nombre total de personnes atteintes dépasse le nombre de malades du cancer : 1 personne sur 20 est concernée, soit 5% de la population mondiale, soit encore environ 1,5 million de patients marocains !
Elles sont souvent chroniques, évolutives et en général graves. Le pronostic vital est fréquemment mis en jeu : 80% ont un retentissement sur l’espérance de vie. Une gêne notable et des incapacités à la vie quotidienne sont présentes dans plus de 65% des cas et une perte complète d’autonomie dans 9% des cas.
Un panorama très large et parfois déroutant de maladies
Extrêmement diverses – neuromusculaires, métaboliques, infectieuses, immunes, cancéreuses …-, 80% de ces maladies ont une origine génétique. 3 maladies sur 4 se déclenchent dans l’enfance mais certaines attendent 30, 40 ou 50 ans avant de se déclarer.
Elles empêchent de : voir (rétinites), respirer (mucoviscidose), résister aux infections (déficits immunitaires), coaguler normalement le sang (hémophilie), grandir et développer une puberté normale (syndrome de Turner : absence ou anomalie chez une fille d’un des 2 chromosomes sexuels féminin X)…
D’autres provoquent : un vieillissement accéléré (progéria, 100 cas dans le monde) ; des fractures à répétition (maladie des os de verre) ; une transformation des muscles en os (maladie de l’homme de pierre, 2 500 cas dans le monde) ; une démarche incertaine, la mémoire hésitante, des comportements parfois » inappropriés par rapport aux convenances sociales » et des difficultés à contrôler la vessie (hydrocéphalie à pression normale : accumulation du liquide céphalo-rachidien dans le cerveau, après 60 ans) ; une anémie par anomalie de globules rouges (bêta-thalassémie) ; une sclérose cérébrale et une paralysie progressive de toutes les fonctions (leucodystrophie) … ou encore des mouvements incontrôlables et un affaiblissement intellectuel allant jusqu’à la démence (maladie de Huntington).
Certaines pathologies sont auto-immunes, c’est-à-dire que le système immunitaire censé nous protéger des agressions extérieures (des bactéries, des virus…) se retourne contre l’organisme dans un processus auto-destructif. On citera ainsi la myasthénie, caractérisée par une faiblesse musculaire perturbant les mouvements, les vascularites qui s’attaquent aux parois des vaisseaux sanguins… ou encore le lupus, susceptible de s’attaquer à presque tous les organes.
Enfin, des maladies plus fréquentes comme la maladie cœliaque (ou intolérance au gluten des céréales) ont des variantes rares comme la sprue réfractaire potentiellement très grave.
Une information « fragmentaire » pour les patients comme pour les médecins
Bien que des efforts aient été accomplis ces dernières années dans les CHU, notamment dans les services de génétique, médecine interne et pédiatrie, le manque d’information sur ces maladies est toujours patent aussi bien pour les patients que pour les professionnels et les autorités. Il a pour conséquence des errances et retards de nombreuses années avant l’identification de la pathologie, des insuffisances dans la prise en charge et les traitements et un manque de structures adaptées. Bien plus, un grand nombre de patients, jamais diagnostiqués sont soignés seulement sur la base de l’expression de leurs symptômes.
Et pourtant, s’il n’existe pas de traitement curatif pour la plupart d’entre de ces affections, des soins appropriés peuvent permettre de « vivre avec une maladie rare », selon le thème retenu pour cette 8ème journée internationale.
Des moyens à disposition limités
Des tests de diagnostic, notamment en matière génétique et biologique, ainsi que de nouveaux traitements complexes et indispensables existent. Ces moyens sont toutefois limités et difficiles à obtenir car parfois coûteux (médicaments «orphelins», greffe de moelle osseuse…) et pas toujours bien connus, alors que leur bénéfice en terme financier ne se mesure que sur le long terme : un test adéquat sera toujours moins cher que des traitements inadaptés à vie ou que le nomadisme médical auquel se livrent des patients désorientés !
Les maladies rares ont besoin d’être maintenant reconnues au Maroc comme une priorité de santé publique s’inscrivant, à l’exemple de pays européens, dans un plan national pour les maladies rares, formulant les objectifs et les mesures à prendre, notamment dans les domaines de la formation ainsi que de l’orientation et des soins aux patients.
Sites internet utiles :
Orphanet : site de référence gratuit sur les maladies rares, pour les professionnels et le grand public : http://www.orphanet.fr
La Plateforme Maladies Rares: http://www.plateforme-maladiesrares.org/
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Casablanca, le 23 février 2015Rappel de la journée sur la fièvre méditerranéenne
A l’occasion de la journée internationale des maladies rares, l’association marocaine de la fièvre méditerranéenne familiale organise le samedi 28 février 2015, de 14h30 à 17h, sa première journée nationale sur la Fièvre Méditerranéenne Familiale dans la grande salle de conférences de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca. Cette conférence/ débat est à destination des malades et leurs familles, des médecins et professionnels de santé ainsi que de toute personne intéressée par le sujet.Contacts :
Mr Jamal Ghzali, président de l’AFFM – GSM 0661670773 – Mail:ghzalijamal@gmail.com
DR Khadija Moussayer, spécialiste en Médecine interne et en Gériatrie ? Présidente de l’Association Marocaine des Maladies auto-immunes et de système (AMMAIS) et vice-présidente de l’AFMFM – Casablanca Tél : 05 22 86 23 63 GSM : 06 63 21 89 49 Mail : moussayerkhadija@gmail.comASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
Requête d’une réforme fiscale sanitaire, face à l’incurie inepte des Taxes de Douane et de TVA sur les maladies.
Les baisses de coût de certains médicaments ne sont qu’une partie infime, mais hautement symbolique, de la compréhension du deal que nous soutenons. Quid de la TVA et de la Taxe de Douane sur les soins et les médicaments? C’est une injustice fiscale, antisociale, anti-humanitaire et anti-productive qu’il s’agit pour les Ministres concernés, les Conseillers et le Parlement d’effacer et de supprimer. Nous sollicitons des plus hautes autorités de les aider à supprimer ces prédations abhorrées.
REQUETE AUX DECIDEURS. POUR UNE REFORME FISCALE SANITAIRE
A propos des taxes sur les maladies et des entraves qu’elles sèment sur le cursus des soins. Après le vote et la mise en place du budget 2015, la rentrée, après les congés, est pour nous un signe de continuité de la tâche, avec plus d’expériences et de promesses. L’opportunité du programme du Gouvernement, ses réponses aux crises, la présentation du budget prochain de l’Etat, nous interpellent pour vous soumettre à nouveau nos appels pressants et respectueux. Ainsi informés de nos dols, voici messieurs devant vous, l’opportunité secourable et humanitaire, de répondre à notre requête de réforme des taxes sur les maladies. Cette révision de nos erreurs patentes n’en devient au fur des appels et des ans, que plus logique et claire, devant la conscience de tous les décideurs du Gouvernement. Vous restez évidemment juges et responsables de la dynamique qu’il faut innover ou produire, afin de répondre solidairement à ces vœux civiques de justice fiscale envers les demandeurs de soins. Vous, et les vôtres ! Vos électeurs et vos partisans, qui sauront vous apprécier plus et aimer vous reconduire aux affaires, demain !
ENTRE LES TAXES ILLEGITIMES ET LES LOIS SCELERATES
Depuis près de 10 ans, l’AAMM a tiré la sonnette d’alarme sur le renchérissement et la discrimination des soins. Sur l’injustice flagrante, l’inconscience et la lâcheté ou le manque de courage patriotique, l’absence de créativité qui sévit chez les faiseurs de loi et sur l’iniquité devant la maladie.
Nous avons expliqué aux citoyens leurs droits, par presse interposée et sur le Web. Nous nous sommes plaints publiquement, aux cadres qui gèrent notre pays. Ce qui nous a valu des dizaines de publications et des milliers de lettres. Oui des milliers de lettres, nominatives ou circulaires, provenant de l’AAMM, à toutes les énergies citoyennes du pays. Y compris des appels, pudiques et stridents, réitérés aux Conseillers de SM le Roi et directement à Ses honorables bureaux.
Nous y avons démontré, avec logique et rage, l’inanité de la TVA, telle qu’elle est appliquée sur les maladies et l’immoralité de la Taxe de Douane sur les malades. Tant sur les médicaments et leurs intrants que sur le matériel de laboratoire et de diagnostic.
Et dire que cette taxe de Douane devait sauter, à l’international, entre 2010 et 2012 ! Et dire que le livre et le blé, entre autres facilités qui sont aussi essentielles, à la vie des humains que les médicaments, sont dispensés de ladite Taxe de Douane ! Et dire que notre pays n’invente pas de molécules chimiques pour l’usage des siens ! Et dire qu’il achète tous les composants et les intrants des médicaments, l’ensemble du matériel et des réactifs de Santé aussi ! Tant celui réservé aux hôpitaux et qui grèvent leur budget, qui pourrait bien à de meilleures prestations et plus lisibles apparences, maintenances et restauration. Pénalités, de 24 à 37 pour cent qui grèvent et la CNSS et la Sécu, pour ceux des affiliés, qu’elles remboursent du moins !L’ARBITRAIRE
Seuls les charognards s’attaquent aux proies affaiblies.
En effet, il est arbitraire d’escroquer des gens sur leurs souffrances et de les arnaquer, lorsqu’ils sont terrassés, diminués par des maladies. Que ce soit avec des prix forts et des bénéfices exorbitants sur les médicaments onéreux, que ce soit sur des actes coûteux, incontrôlables ou des actions pirates, incontrôlées ou permissives, à l’extérieur des secteurs vers lesquels ils s’adressent en premier.
Rabattages, TPA et valses entre les secteurs, cliniques illégales des Caisses, ventes des médicaments sans contrôles des pharmaciens, dépassements des droits et attributions de ceux-ci… Que des actes et des dérives qui invalident et ternissent notre exercice quotidien, les uns et les autres et qu’il faut mieux réglementer.
Qu’elles soient graves ou passagères, les maladies ne sont pas des produits de luxe ni des situations de confort pour lesquels on doit payer des impôts indirects. Ce sont des états de souffrance et d’improductivité pour devoir être électivement taxés. A fortiori, dans un Etat moderniste qui tente et aspire à devenir le plus démocratique, d’Afrique et de la Région !SOUFFRANCES ET SOLIDARITE
Durant ces phases de misères physiques et morales, on taxe même les fous ! Un malade mental vient de ravir un prêtre catholique juste hier ! Nous déshonorant, pour n’avoir pas été pris au sérieux ni traité avant d’arraisonner et de kidnapper ce vieillard étranger et demander à ses pairs une folle rançon. Les drogues et les meurtres sont légion. Et dire qu’on veut dépénaliser la culture du kif ! Daech peut s’inspirer de nos fines lames de Casa ! Et il n’y pas suffisamment de psychologues ni de psychiatres au pays ! Et pas d’hôpitaux psychiatriques, là dans notre région.
Tout autant qu’on pénalise, on entrave, on limite, on sabote les investissements qui vont servir aux seuls malades. Je fais allusion au matériel technique, aux machines électroniques et aux instruments, qui frappés à 37 %, doivent explorer les causes des maux, ces appareils qui vont porter des diagnostiques précis, comme aux médicaments qui vont permettre de les soigner enfin !
L’accès aux soins est légitime, sauf qu’il est entravé par ces taxes vicieuses et prédatrices d’un autre temps, des amendes qui se succèdent et qui s’ajoutent sur toutes les étapes et les cursus difficiles ou longs des soins.
Les malades sont persécutés, brimés et exploités par des impôts inciviques, des taxes injustifiées quant à leur fond d’application. Elles sont économiquement paradoxales et politiquement antisociales ! Elles se révèlent donc antilibérales et finalement toxiques contre toute espèce de morale religieuse ou laïque !
L’Etat, dans sa quête de bonne gouvernance, doit faciliter l’accès aux soins et non continuer de le dépraver, de le limiter ou de le pénaliser, indirectement et inconsciemment. Riche ou pauvre, couvert ou démuni de couverture sociale, le malade n’a pas à payer de taxes odieuses sur ses misères de santé ni sur ses détériorations et ses imperfections, qu’elles soient légères ou gravissimes. C’est un principe évolué, généreux et logique, qui doit entrer dans nos concepts, nos conduites et nos directives, les plus illustres.ENTRE L’ETHIQUE ET L’HUMANITAIRE
On ne peut pas se targuer de musulmans tant que ces pénalités fleurissent et font tort aux malades et aux gens. L’Etat souverain et juste, doit aider le quêteur de soins. Non seulement pour guérir, et c’est son droit premier, mais aussi pour le pousser à produire, une fois revenu à la santé, afin d’aider sa famille et payer ses justes impôts. C’est le minimum de devoirs intercommunautaires pour évoluer, dignement, solidairement, dans le cadre d’un pays, soucieux de plaire à Dieu et à sa religion.
Hélas, même les malades neurologiques, tout comme les handicapés et les malades psychotiques, paient pour leurs schizophrénies, leurs Alzheimer ou leurs démences ! Extrême incivisme d’Etat que de voir les démunis mentaux et les fracturés de l’âme, payer avec tant d’éthique des taxes illégitimes, à cet Etat ! La moindre angine, qui empêche un enfant de manger et de boire, la moindre des diarrhées, qui indispose même l’adulte bien pensant, sont comptables d’impôts ! Des charges déplacées et inélégantes, des tributs, des sanctions, pour un fisc qui se nourrit de ces abjections-là !VAMPIRISME COPROPHAGIQUE OU CYNISME ?
Dime et gabelle archaïques, des principes ou des préceptes, dignes de l’école coloniale. Des âneries, lâches, sordides qui dans leurs fourberies malsaines, sont imperceptibles et inconscientes pour la plupart des citoyens. L’Etat, sans vergogne, qui vogue sur la lancée de son ignorance, continue depuis sa prime indépendance, à faire des copies-collées des erreurs de la métropole.
Abjecte photocopie et singerie ignare de ceux qui inventent et créent leurs propres médicaments et qui ont une Sécu, à toute épreuve utile. Nos parangons ne pas de taxes de douane dessus leurs propres médicaments et ne les taxant pas autant que notre gouvernement ne cesse de le faire pour la TVA !
Un protectorat qui continue, sans bases ni Résidence visibles, d’appliquer des régimes navrants et des us fiscaux dignes de l’ère bonapartienne ! Des préceptes draconiens et surannés que l’on continue, inconsciemment à laisser opérer !
Il faut défiscaliser les maladies, chers lecteurs et chers décideurs, si vos aimez votre pays et ses gens ! Et par là, défiscaliser, détaxer, exonérer tout ce qui permet de retrouver la santé à travers la recherche des soins.
Ultime exemple de bonne citoyenneté, même les fous dans notre bon pays paient des impôts sur leurs démences. Cette bavure féodale, ces exactions fiscales moyenâgeuses, sont des travers et des lois prédatrices, qu’il nous faut supprimer. Et, je redis cela pour commencer par ces médicaments.SI CE SONT DES OUBLIS OU DES IGNORANCES,
Si ce sont des difficultés, n’a-t-on pas les hommes, qu’il faut pour statuer sur ce grand projet social de Réforme Fiscale Sanitaire ? Des cadres capables d’opérer une Réforme, profonde des taxes qui régissent le monde de la santé et de ses multiples secteurs ? De l’industriel au patient, en passant par les praticiens.
N’a-t-on pas de militants courageux et inventifs, à la hauteur de leurs salaires et de leurs fonctions, qui ressentiraient leur devoir et qui recevraient l’ordre royal de servir le Peuple ? Des cadres qui pourraient nous créer des lois, plus humaines, afin de répondre aux vœux du Souverain ? De produire des lois fiscales adaptées et nouvelles, » afin d’innover « , comme Sa Majesté nous a poussés à le faire ? Et donner enfin, à partir du Maroc, un exemple aux plus illustres des nations ! Ces pays vis-à-vis desquels nous ne devons plus être du reste, ni les derniers à évoluer, sous sur leurs pas ou sous leurs humiliantes pressions !
Une Réforme générale et radicale, pour être efficiente et juste, doit prendre en mains les produits de santé, quelles que soient les maladies et quelles que soient les étapes des soins et les secteurs qu’ils traitent. Que le malade soit couvert ou sans sécurité et autre assurance, ou qu’il chôme et qu’il soit pauvre !
Avant que la maladie ne le réduise à néant. Honneur aux maîtres qui nous ont formés
Honneurs aux sages savants que furent nos respectables et prestigieux professeurs, président de l’Ordre et doyens. Au Pr Alami Taya, au Pr My Tahar Alaoui. Et encore à Ssi Abdellatif Berbich, qui malgré ses occupations, recevait avec compassion nos dols et nos documents, acceptait qu’on partage avec lui et l’académie, dont il y fut le secrétaire pérenne, cet amour du métier et cette passion pour les malades.LES DROITS DE L’HOMME EN MATIERE FISCALE
Les droits de l’Homme se doivent d’intégrer dans leur militance, ces exactions faites sur le dos de l’homme malade. Autant sinon plus, qu’elles ne s’attachent aux affaires de justice et de liberté. A ce titre requérir la protection et l’équité de l’Etat, est un acte de civisme, que l’AAMM est fière de porter depuis 10 ans. Le positiver est sans doute un grand pas, un prestige, pour illustrer notre Pays face aux autres régimes et devant les grandes nations. Et face aux riches adversaires, c’est un grand pas.
Le malade n’a pas de taxes indirectes à payer sur ses insuffisances, ni lors de sa quête de santé. En effet il n’y a nulle productivité dans la maladie, ni bénéfice, à devoir être logiquement fiscalisée. On ne doit pas »imposer les maladies », on doit défiscaliser toutes les étapes des soins. De leurs taxes indirectes, s’entend ! D’autant que le facteur santé devrait entrer comme paramètre de l’INDH.
Nous ne cesserons jamais de le dire et de le prôner, ouvertement et même vertement. C’est notre magistère nous y invitons toutes les énergies et les honnêtes gens. La santé est une richesse immatérielle naturelle et précieuse, qu’il faut respecter et entretenir, en exonérant les maladies de toute pénalité fiscale, inopportune et indirecte !C’EST LE CHANTIER DE CŒUR DE SIDI MOHAMMED,
L’INDH, chantier royal par excellence ! Cette grande œuvre nationale, n’a-t-elle pas besoin de la santé ? Ce, afin de permettre à l’homme, debout et fier, de prospérer, comme lorsqu’il rencontre des difficultés, pour sortir de la l’ignorance et de la pauvreté ? Nous devons à notre Dirigeant cette miséricorde, qui le rendra, plus majestueux et plus grandiose, encore, à travers les temps !
Nous n’avons pas cessé d’attirer l’attention des Ordres et des Syndicats, vos collègues et les nôtres. Les leaders des Parti, les hauts responsables des deux Chambres du Parlement, depuis 10 ans, aussi ! Comme de dire et de démontrer, pour les secouer, à comprendre et leurs dols et leurs intérêts, afin de susciter leurs partenariats et de s’impliquer dans cette Réforme Fiscale Sanitaire.MEME LA SANTE »PUBLIQUE » ET LES CAISSES SONT CONCERNEES,
Même la Santé »Publique », dans ses achats de matériel, pour ses hospices et de maintenance de celui-ci, comme pour ses réactifs et ses instruments, y gagnera. Le Ramed et l’ANAM de même. A l’instar des Caisses de Maladies, la CNOPS et la SECU, qui perdent le quart de leurs propres budgets. Celui, en fait, dont on prive leurs adhérents malades.
Et ces organismes publics continuent de les pomper, en leur faisant casquer la TVA et la Taxe de Douane. Soit 24 à 37 %, pour ces deux taxes réunies. Et les heureux responsables de ces offices se taisent encore…Ils ne vous lisent pas ! Ou qu’ils taisent encore leurs projets et leurs bonnes actions…Jusqu’à quand ? Au prochain changement qui les fera migrer vers des rives plus pacifiques ?
Ces insouciances, si elles persistent, vont continuer à damner la Santé. Sans miséricorde, elles seront preuves d’insouciances, d’exactions, de bévues ou de mépris ! Des pathologies que le Peuple à longtemps honnies et qu’il voudrait, ce Peuple et ses patients pouvoir oublier !
Et quand on sait que nous sommes dans un registre moral de libéralisme et sous un registre religieux musulman, avec des socialistes qui plus est au pieux gouvernement qui nous recommandent de ne pas exploiter les faibles et les démunis, on se pose des questions à propos des malades. Oui, savent-ils ce qu’ils nous recommandent et entendent-ils ce qu’on leur demande ?
Si dans leurs souffrances, ils doivent espérer ou continuer, contre gré, à endurer ces infamies ? Si leurs cadres et leurs emblèmes, ne leur octroient pas assez d’importance et leur réservent assez de dignité ? Ou que ladite bonne gouvernance ne soit faite que de velléités, de vœux pieux, à l’égard de la gente et de Dieu ? Arrogance décuplée ou signes de mépris cristallisés ? Puisque longtemps nous y aurions été habitués ? Ignorance des cadres, assortie de représentants absentéistes, les deux syndromes, sans efficacité ni courage ? Ou en fait une ignorance, la leur, des réglementations et des lois, doublée d’une incapacité de leurs nécessaires réévaluations, méprisant les réajustements vitaux au profit de la justice et des hommes ? Et de leur repos mérité sur les fauteuils rentables ? Impavidité de ceux qui l’ont écrites pour nous, que ces tristes lois, et de ceux qui nous les appliqueront, ad mortem* ? Laisser-aller, si génésique sous nos tropiques d’autohtones paresseux? Que penser devant tant d’insouciances ?
Irresponsables, ad mortem* ! Je dois à maître Berbiche Abdellatif l’usage de cette expression, qui valait pour les traitements médicaux, à vie !PERSEVERANCE ET PHILOSOPHIE DE PROGRES.
Mais de notre côté, à l’AAMM, qui s’occupe de malades handicapés neurologiques, entre autres, nous avons une conduite et une philosophie.
Il faut rester tenaces et faire confiance à SM Roi, seul garant de nos imprescriptibles droits. Les lois s’écrivent et changent pour évoluer en faveur de l’Homme et de ses progrès. Le développement humain, c’est cela en fait. L’espoir fait vivre et longue vie, longue vie à ceux qui sauveront notre Santé !
Nous répétons avec un sincère credo, ce que nous devons à nos dirigeants, nous attendons d’eux cette miséricorde-là. Un acte de réforme et de générosité qui ne leur est guère étranger, un acte de justice qui les rendra encore plus majestueux et plus grandioses, avec notre inextinguible admiration ! Que Dieu nous entende et les dirige vers la simple équité !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 03 janvier 2015
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
Courriel: aamm25@gmail.com , Site : http://myasthenie.com
Sujet: PROPOS SUR LES CLINIQUES
Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de la Santé à propos des Cliniques libérales*,
A propos des risques de l’ouverture du capital des cliniques libérales aux frasques potentielles des entreprises financières non médicales privées.Je lisais ce matin sur Al Bayane en première page, ces titres : ‘’Empêcher quiconque d’autre, de décider à votre place’’. Et plus loin, ‘’Les dérives de la gestion des agréments’’, sont monnaie courante.
Doit-on faire marche arrière quand on roule en sens interdit, ou stopper prudemment, en signalant son erreur?
Aujourd’hui, c’est une affaire de stade qui ayant coulé sous les eaux a cloué un ministre sur le pilori. On ne voudrait pas que la Santé fasse demain les choux gras de la presse ni qu’elle alimente de malaises et de turbulences sociales les plus insanes et les moins assagis.
En matière de santé, il y a ses propres idées de professionnel qu’il est naturel qu’on défende, face aux moyens disponibles et aux besoins tel que identifiés. En naissent des programmes, parfois divergents, selon les temps et leurs géniteurs. Des décisions et des réalisations que l’on peut réaliser, grâce un budget donné. Il y a aussi toute une culture de dialogue et d’avis contraires, pragmatiques, parfois idéalisés, nés de l’exercice face aux contraintes, mais aussi de la bonne connaissance des idées nobles des confrères, mais aussi des idéaux, voire des médias et de la presse. Seulement l’ampleur des dégâts et des insuffisances, étalés sur plusieurs décades, l’ambition de les soulager, les immenses besoins, stimulés par l’ouverture des nôtres aux progrès et aux prestations techniques médecine, laissent perplexes sur ce qu’il fait faire pour la population.
L’idée de la création des Polycliniques, par les syndicats, n’est pas mauvaise en soi. Il faillait juste les diriger par les professionnels de la Santé Publique et les élargir aux CHU, afin d’y loger, par exemple les spécialistes épris de TPA…
Vouloir développer le secteur privé, afin d’aider le Ministère de la Santé à combler les déficits sanitaires, est un devoir, qui se conçoit. Il fallait juste le faire avec des gens dûment diplômés et habilités le faire, depuis toujours et de par la loi. Les médecins sensu stricto, les médecins, seulement. Dénigrer ces professionnels qui ont passé leur vie à se spécialiser et au service de l’état, avant de lancer des cliniques, souvent en association, négliger de leur nombre, de leurs poids, de leurs compétences et leurs apport est injuste, inqualifiable et désolant.
Cette posture, ce dénigrement sont dissuasifs et peuvent tronquer toute envie de faire de la médecine son magister et sa profession. C’est l’estime du métier qui pousse les jeunes à se dépasser, pour y accéder. C’est un mauvais exemple pour les futurs médecins qu’on désire stimuler par le mériter et dont le pays, comme vous dites, a grand besoin. Pareillement, sa moquer des gens et changer la Loi, par complaisance pour imploser ce secteur et le remplir de non-médecins est une connivence, une malversation du droit et des droits. Ces machiavéliques manipulations, dignes des apprentis sorciers, bouleversent les données et pèchent par concussion. Elles montrent, que par delà la morale et l’éthique, on n’hésite pas à obéir aveuglément aux détenteurs des capitaux, sans équité ni respect pour les ayant-droits.
Les médecins sont les professionnels qu’il fallait encadrer, pour répondre à vos besoins ! Les diriger, investir votre ministère auprès d’eux, c’est leur trouver des financements bancaires, voire des terrains, faciliter leur accès naturel au matériel, sans taxes à l’achat, afin d’équiper leur cliniques. Quitte à dégrever des impôts indirects leurs instruments et leurs machineries. Spécialement si ces médecins privés optaient pour les zones démunies et celles de vos suggestions et votre choix. TVA et Taxe de Douane, soit 37 % des charges, représentent un frein sur l’équipement. Ce sont des impôts indirects qui grèvent l’accès des malades aux soins. On vous l’a tellement ressassé, Excellence, que vous en restez le leader récipiendaire et l’ultime avocat devant le Gouvernement et sous les directives de SM le Roi. Ces taxes, prébendes sur les souffrances, sont des meurtrissures, des entraves sur le tractus des soins. Des maraudages publics, insensibles et inconscients, prélevés sans justification éthique socialiste, libérale ou musulmane. Cette arnaque, entrée dans les mœurs sont comme la taille et gabelle, les arnaques d’un moyenâgeux servage. C’est un autre grand dossier qui vous attend et dont vous connaissez le fond. Les taxes, comme vous dites, sont iniques et ce ne sont que les malades qui les paient à la fin !
De la médecine coloniale à la médecine des pauvres, des techniques nouvelles aux nuisances de la médecine traditionnelle, perverties par l’ignorance et le besoin, dans des pratiques populaires, les tranches pauvres des nôtres, comme les couches les plus aisées, valsent des tangos, à contrecourant, dans ce continuum technique temporel. Entre les doléances et les erreurs, ces prestations et ces pratiques, sont largement perverties. Il ne faut laisser personne décider à votre place, Excellence, ni vous pousser en temps que commandant de bord, à saborder la santé privée et naufrager ce bateau en haute mer !
Demain, on cherchera les responsables de la coulée la médecine sous les intempéries, les appétences et les intempérances. Dans votre souveraine odyssée sanitaire, le chant de ces sirènes du stupre, ne doit pas hypnotiser vos conduites du Réanimateur de cette Santé publique. Votre magistère universitaire ne doit pas noyer, votre Second du libéral, ni votre équipage.
Parce que la Santé Publique n’aurait pas les moyens de mieux faire, voici qu’à contre-courant, elle veut, elle tient à élargir ses horizons aux capitaux privés non-professionnels ! Le ministère veut plonger la Médecine Libérale arraisonnée, puis réquisitionnée, dans le trou noir aspiratif, d’une nébuleuse aux moyens astronomique invincibles ! Un dictat ennemi ? Si ce n’est pas un décret intempestif directement contraire à tous les médecins, c’est une bavure sur ce corps de métier. La Santé veut avilir et appauvrir ses hommes, ses troupes historiques. Le Ministère de la Santé requière de les priver de leurs offices naturels, de leurs débouchés légitimes, ce pourquoi ils avaient fait de longues études, entre autres, plutôt qu’un commerce lucratif secret, pluri-milliardaire ! Le Ministère veut les punir simplement ! Les investisseurs pousseront leurs ouvriers et agents médecins au couperet et carcans du seul profit. Ces super-cliniques du capital patronal exogène seront soumises aux seules obligations et lois du lucre.
Ainsi tout se passe comme si du jour au lendemain, on a décidé de vendre la médecine aux plus offrant. C’est la solder, devant la brillance des mercenaires, la leur livrer, parce qu’on ne peut ni la gérer ni la satisfaire. La dévoyer, la pousser au stupre et à la luxure perverse du commerce des chairs ? A ces vampires ? Non ! Simplement à ces virulents financiers et corrosifs commerciaux auxquels on ne pourra jamais oser dire ‘’ d’où as-tu eu cela, avant de venir l’investir’’? Ces commerçants, purs et durs, seront par définition bien plus âpres au lucre que ne le sont les cliniciens élémentaires ! C’est ce qui les amène par définition à investir et il n’y aucune honte ni méprise à cela. Alors, que ces chirurgiens locaux des cliniques privées, sont traités de matérialistes sans vergogne et sans cœur.
Cette aventure que le ministre de la santé se propose de mener au Maroc est un pis-aller. C’est une liquidation ciblée du deuxième secteur. Cette vocation n’est pas un essai avec possibilité de s’en échapper et de se refaire. La Santé Publique, une fois offerte sa moitié Privée au harem des milliardaires, sera avachie dans cette forclusion. De cette noce bacchanale, elle ne pourra plus s’en détacher. Et les services du ministère de la Santé déchanteront, inermes, devant ces superbes investisseurs ! Ses ministres et inspecteurs entreront dans la pratique usuelle et la superbe des usuriers, sinon dans le syndrome de Stockholm.
Les malades, comme les médecins, déjà n’ayant plus de voix devant ce sinistre désastre, n’auront plus personne pour pleurer leur malheur.
Demain, le ministre sera appelé à d’autres fonctions et il ne pourra que complaire à leurs tristes sorts.
Sans un budget hardi et conséquent, pour ses ambitions de couverture médicale, la Santé Publique, ne peut qu’offrir ce qu’elle a de plus précieux. Le Ministère se détachera de ses biens. Il ôtera ses dessous privés pour plaire aux vainqueurs. Déshabillant de la sorte son secteur libéral, il l’offrira comme une dote aux conquérants friqués et aux repreneurs.
Comme on avait fait pour les cliniques CNSS, à leur innovante création d’hier, ou à régies autonomes, hors loi et hors secteurs, les services privés, seront vendus. Livrés comme autant de repères secrets, des labyrinthes, qui clouent au silence leurs clients. Les cliniciens libéraux, sur leur chemin de croix, verront le ministère tuer ce qui restait de secourable dans ce créneau humanitaire. De la Santé Publique, on attendra une nouvelle résistance, dans 54 ans ! Un sultan libérateur, pour délivrer le peuple humilié de par ses nouveaux colons et prédateurs !
Offrande létale, ce sacrilège est un naufrage. Vous ne pouvez nullement savoir ce que cela donnera comme dégâts, dans dix ou douze ans, que cette expédition libératoire de la Santé dans la jungle des affaires. Que deviendra la Santé, là, soumise aux affres du 1er des pouvoirs, le pouvoir financier, qui se tapit dans le glauque pouvoir bancaire ? C’est sur le lit de la résignation des siens, des incompétences, des concussions, une véritable orgie. Cette immolation sur l’autel sacrificiel est vouée aux faux prophètes. Cette reddition du Ministère de la Santé sera-t-elle une nouvelle mise sous le protectorat, par le digne fils de Ben Abdelkrim Khettabi ? Si le parallèle est osé, je ne le pense pas, vue mon estime pour Le Professeur.
La médecine, avec son esprit altruiste qu’on devait remettre préséance et en valeur, est né de la pensé des philosophes et de l’Eglise, et non des pugilistes de parmi le souk des richards et leur cirque des milieux d‘affaires.
Ceci n’est pas un diagnostic, mais une prière au ministre, voire une exhortation au Souverain.
Nous avons, dans notre histoire et nos humanités, connu les apports des hellènes et l’essence des civilisations d’Extrême-Orient. Cette alchimie a fécondé les expressions identitaires de tous les pays de la région. Culte, philosophie et magistères ont illustré notre engouement pour les valeurs humanistes de notre large nation. L’histoire et la science européenne, ont pendant longtemps été nourris de notre sens de cette médecine-là. Les valeurs morales contenues dans nos idéaux religieux n’ont rien d’inférieur aux valeurs universelles actuelles. Celles des droits de l’homme dont on se targue tant ailleurs et qu’on se vente de suivre et d’appliquer, de novo, chez nous. Alors qu’on s’en nourrit encore.
Aujourd’hui, il nous semble nécessaire de faire le point moral sur nos actions sanitaires. Les progrès se font, même si les hommes sont imparfaits et que leurs actes restent à parfaire. Nous ne sommes pas des nihilistes feindre le contraire, refuser de reconnaître l’étendue de nos progrès ou ceux des technique modernes, initiées par nos anciens protecteurs. Malgré nos moyens, l’Etat veut offrir à la population une médecine meilleure. Vous avez formé, Excellence, bien des médecins et vous en réussirez encore beaucoup d’autres. Adopter les avancées des techniques des coopérants est une ouverture salubre des meilleures. Nos lauréats, ainsi formés nous coûtent cher. Il est indispensable d’en former encore plus pour satisfaire nos besoins. Et leur laisser par la même, le champ libre et les encouragements, l’espace pour agir, avec sécurité pour leur crédits bancaires et leurs investissements, afin d’innover dans leur secteur éclectique et de lancer de nouvelles cliniques.
Aussi, faut-il s’astreindre à les former ici, pour qu’ils ne se dissipent pas. Plutôt que dépenser dix fois plus ailleurs et n’en former que dix fois moins. C’est au niveau des facs et des hôpitaux universitaires que doit se consentir l’effort de l’Etat. Quitte, Monsieur le Ministre, à solliciter des crédits importants aux fonds internationaux, afin de faire de la Santé Publique et de ses hospices, cette pièce maitresse, ce moule des valeurs médicales et des doctrines universitaires.
Si vous soldez un secteur sensible, dans votre emportement, sous le poids des effluves du moment, ou sous des dictats tyranniques de l’extérieur, si vous bradez la médecine libérale au mercantilisme ambiant, les dépassements n’en seront que plus sévères qu’ils ne le sont entre les mains des médecins eux-mêmes ! Tous secteurs confondus. Vous le savez, parlant des prix des actes, on sait que c’est le blocage des tarifs de l’AMO, qui les a poussés aux noirs dépassements.
Alors deux directions, deux solutions s’offrent à cet état des choses. La rééducation des ces professionnels qui travaillent, tous secteurs confondus, dans l’erreur. Et la préservation de leur métier et de leur profession, loin des appétits voraces que l’on sait des entrepreneurs et autres assureurs. En effet, ce serait triste et attentatoire que l’illustre et méritoire disciple d’Abdelkrim du Rif, cède les cliniques aux profiteurs. Céder le secteur Libéral à ceux nés du kif, comme à ces aventuriers, évadeurs des fortunes et prévaricateurs, qui les blanchiraient dans les blouses blanches !
Le Ministère saura-il s’entourer de garanties suffisantes ? Sinon, demain ce sera sans doute, la révolution de tout le secteur libéral. La Bérézina de ces gens connus pour leurs réserves, leurs civilités et leur civisme.
Qui plus est et par la suite…Les professionnels des cabinets d’avocats, ceux des bureaux des architectes, les comptoirs de pharmacie, se révolteront quand s’ouvriront contre eux et leurs intérêts, pareillement que pour les cliniques privées, une opération de vente aux investisseurs non diplômés ! Ils seront déstabilisés eux aussi par ces néo-grandes surfaces. Des commerces qui les supplanteront, financés par des Bouchokara. Ou pire, par des capitaux anonymes, issus de l’étranger, qui leur rafleront leurs commerces et leurs mises.
Parlants de ces ET, il est sûr que leur poids politique, que leurs moyens financiers soient dissuasifs. Comme il est certain que leurs projets suscitent des privilèges et des lois. S’ils ne sont pas les directeurs de conscience de ceux qui innovent ces pérégrinations et façonnent pour leur usage des lois sur mesure qui décimeront les clinques libérales privées actuelles !
Leurs prétentions d’apporter des tarifs minorés, ou de pratiquer leur exercice dans les zones, dites non médicalisées du territoire, ne sont ni sûres ni certaines. Venant de leur part, ce serait un non-sens économique, antinomique de leurs réussites capitalistes et de leurs éventuelles prestations !
C’est absurde et c’est un abus de confiance, une tromperie, qui au prochain changement ministériel, rabattra ses vraies cartes ! Vous ne serez pas là, pour en vérifier la tenue ni le cahier des charges. En votre âme et conscience, une fois loin, vous ne pourrez tenir parole ni rassurer. Encore moins diriger leur volonté de puissance et leur suprématie, leur pratique à outrance, dans ce Secteur, qu’ils auront ainsi usurpé et ravagé.
Et on sait que devant la maladie et les douleurs des leurs, les familles se sacrifient et se ruinent. Ils en seront les victimes propitiatoires, surtout si vous leur offrez, complexe du colonisé oblige, les services d’un blanc, européen !
Ces ‘’invasions fiscales’’ coloniseront et mettront en servage les patients du secteur libéral. Il est juste d’appliquer dès lors, le même comportement légaliste. Vous ne formez pas les médecins, pour les voir chômer ou être aliénés par les autres secteurs, Excellence !
Vous ne pouvez pas rester hypothéqué, Excellence, l’obligé de ces valeurs antisociales. Ces contraintes, impérialistes à outrances, sont contraires aux valeurs de votre illustre Parti qui est d’essence socialiste. Elles renient celles du Parti de la Justice du gouvernement Benkirane, qui s’honore de vous.
Monsieur le Doyen, vous ne devez pas subir les menées antinationalistes, les pires qui soient, de ce colonialisme prédateur des malades. Si nimbé soit-il de promesses techniques, il ne représente qu’un pis aller, un placebo, au mieux, un masque qui veut faire le rapt du secteur médical libéral.
Méfiez-vous, monsieur le professeur, et protégez le Maroc d’un faux pas du Ministère, qui nous ternirait tous !
Leur argent, s’ils ont en trop, serait plus averti et mieux inspiré en infiltrant le tourisme, ou en investissant les commerces légitimes ou l’industrie pro-africaine.
Méfiez-vous, immunisez-vous, contre ces lobbies d’import ou d’essence locale. Il nous choque de vous voire vous affaisser, là-dedans, cher Professeur.Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2014
Quid du Dr Idrissi ? Ancien délégué de la corpo estudiantine unémiste des années 66, à 70 berges, je n’ai ni l’intention ni les moyens physiques ou matériels de créer une clinique. Encore moins de craindre la concurrence des riches pétroliers et assureurs ou banquiers qui veulent se lancer à la conquête du désert sanitaire pour pomper plus de fuel ! Combien même l’Etat, ou dans le rêve le père Noël ou le Roi m’en donneraient les moyens ! Tout en respectant le Parlement, je dis qu’il a acquiescé trop vite les textes de loi et les thèses du docteur Louardi. Ce respectable réanimateur socialiste avait pris le relai de maître Baddou, en vue de privatiser les cliniques médicales. Superbe révolution contre l’ordre médical établi. Ce, afin d’ouvrir le capital des cliniques aux tout-venants, aux investisseurs non-médecins. Alors que ces créations furent de tous temps réservées aux seuls médecins. Ceci représente un gâchis envers leurs droits professionnels logiques et leurs privilèges acquis. J’étale ici publiquement encore mes appréhensions. Toute innovation est une hardiesse qui choque et bouleverse les habitudes. Aussi convenable soit-elle aux mœurs des pratiquants. Mon appréhension est d’ordre éthique et j’ai peur, très peur pour l’avenir de notre santé et spécialement pour l’engouement médical et la place sociale, demain, de nos meilleurs et studieux lauréats. Point.
Réponse à un article de Nadir Yata
de ce 24 décembre 2014 sur http://www.lnt.ma« Bonjour ….
Je ne sais pas ce qu’aurait rétorqué Plékanov à cette admirable analyse du Pr Nadir Yata, faite mûrement à posteriori. Lui, cet activiste au pseudo communiste, si féru du forum et si interactif face aux éléments.
Vous dites, » passivité inadmissible ». N’est-ce pas une retenue tactique, si rare en fait à notre époque ? Une précaution sage chez Benkirane, lui qui est d’habitude aussi prolixe que véloce ? Si les autres partis de cette coalition remixée, dont le PPS de feu Si Ali Yata, sont restés précautionneux, après le conseil du gouvernement, n’était-ce pas pour laisser au Roi l’opportunité d’assumer son rôle arbitral ? Lui, qui est le vrai et royal ponte de ce Gouvernement, qu’on incrimine pour des vertes et les pas mûres. Quitte « à faire manger de l’ail par la bouche* de Benkirane».
Vous dites, » C’est par les réseaux sociaux, également, que le Souverain choisit de communiquer de façon aussi crédible que non officielle, notamment lorsque sa photo ou ses activités apparaissent sur les « walls » ou les pages virtuelles de citoyens marocains. « . Ah ! Est-ce si sûr que ce soit le choix du roi de taguer ainsi sur les murs ? Lui, qui est sensé s’occuper des cas extrêmement sérieux avec le moins possible de ludisme ? Si ce sont des ballons-sondes, leurs informations tronquées ou amusées, peuvent porter à confusion. La médiatisation, c’est plus professionnel pour les sujets sensibles, afin de ne pas laisser sombrer les véhéments royaux dans les batifolages. Légers ou frivoles, il ne faut pas négliger néanmoins de leur importance et de leur ouverture, quasi libre et universelle.
Je vous suis quand vous dites, ‘’C’est par les réseaux sociaux que les services de communication du Palais royal prennent le pouls de l’opinion publique. ‘’ A tout seigneur tout honneur ! Et les voies du Seigneur sont impénétrables ! Sauf qu’on ne peut pas dire que c’est à la vue des walls que le roi serait sorti de sa réserve pour sauver le gouvernement de coalition, voire et la tête de Benkirane. La stabilité du pays, en pareille phase, sa réputation de quiétude relative pars les temps qui tournent, ne souffrirait pas, ne supporterait guère, le yoyo d’élections avant terme!
Vous dites, ‘’ Le patron du PJD a pêché par légèreté et manque de discernement politique, ce qui, en principe, est interdit à tout homme d’État. ‘’ Sauf que, à mon sens, aller à la va-vite et suspendre derechef un ministre, suite au brouhaha de la toile et aux voix des hooligans du stade, aurait été une erreur, une reddition, une bavure, un tsunami.
Sans vouloir, pour ma part, incriminer avant la fin de l’enquête, (décidée immédiatement par SM le roi), et sans jugement Ouzzine, c’est pécher par excès ! Sans vouloir défendre d’office Benkirane, je salue cette retenue totale de son gouvernement cosmopolite. Elle est pour moi, un point positif. Une maturité, acquise avec plus de discernements et de gouvernance pour ce Benkirane, qu’on veut conspuer. S‘emporter de sa part, aurait été le fait du quérulent chef de parti qu’il fut, et son défaut aussi !
Assagi, il n’aura fait qu’acte de préséance et non de fracassant emportement. Laissant la juste rancœur sur sa faim et à la honte bue, son dévolu sur l’éthique froide, qu’il faut observer dans de pareils cas ! Il réservait ainsi, contre vents et marées, à la Justice sa liberté entière et son pouvoir de sanctionner. Loin des foules qui pendent aux arbres des twitts douteux les impétrants, le Roi, encore une fois, usait de ses préceptes de son privilège arbitral, pour ôter Ouzzine de ses fonctions. Quel mal y a-t-il à le déférer, cet Ouzzine, devant la justice et à différer nos instincts punitifs et nos revanchards jugements ?
Lui, Benkirane, en ténor es-qualité du Parlement, est tels ces leaders défunts, dont on regrette la prestance, le bagou et l’éloquence, est devenu soudainement zen. Lui, qui fut si intempestif avant de porter la cravate du pouvoir…
N’oublions pas le struggle des titans auquel s’est livré notre truculent Chabat, ses diatribes amusées et opportunes, ses ânes de mardi gras et ses coups de poings sur la face du…Parlement. La galerie s’était largement gaussée ces inepties. On se rit de nos fadaises ! Encore, encore dit une voix au plus profond de moi. Vous êtes bien payés, messieurs, amusez-nous au moins, quand vous êtes là.
Et le large gouvernement de sauvetage et de replâtrage, en fut la lourde conséquence. Nous risquions de donner un portefeuille, à chaque adhérent des partis ayant réanimé ce gouvernement de mutants. Alors, pour une fois, qu’ils sont d’accords ces Partis, laissons leur l’heur de travailler.
Non, Monsieur Yata, sauf votre respect, Benkirane, tel Moïse et comme Noah, a sauvé des eaux son gouvernement. Sauver son radeau du torrent ! C’est ça la politique, je crois.
PS : Si je fus unémiste dans les années 66, je ne suis pas du PJD, parce que dans ce texto, je défends telle réserve de Benkirane ou telle prérogative. Ni affilié à aucun de ces 35 Partis qui me donnent le vertige et dont je ne peux, comme eux d’ailleurs, réciter de tous, leurs noms !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 24 / 12 / 14
Et bonnes fêtes, à tous, dans la paix,
KénitraCélébration de la Nuit des galeries
Publié le : 12 novembre 2014 – Driss Lyakoubi, LE MATIN
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Les deux artistes au féminin ont enchanté l’assistance grâce à leurs coups de pinceaux magiques.
Les deux plasticiennes ont en commun cette quête du sublime et du raffinement. Elles ont aussi cette capacité à réinventer un figuratif qui laisse une grande part à leur imagination. Mounia Idrissi aime à qualifier son travail de semi-abstrait. Ses œuvres sont le fruit de son imaginaire foisonnant. Son inspiration est enrichie par cet amour qu’elle voue à la science (théorie de l’évolution) et aux différentes cultures populaires. À titre indicatif, «La spirale de la vie» représente la terre et la mer. Ce tableau foisonne de symboles de sciences et de mythologies anciennes, comme le hibou. Cet animal est reconnu en Grèce antique pour sa grande sagesse et sa vigilance. À la nuit tombée, son vol présageait chez les Grecs une heureuse nouvelle. Son silence le rendait de bon augure, son apparition n’était funeste que lorsqu’il chantait. Pourtant, Minerve prit cet oiseau sous sa protection parce qu’il l’avertissait la nuit de tout ce qui se passait.
La seconde œuvre de Mounia est basée sur une technique mixte de collage sur toile et de peinture à l’huile. Dans ce tableau figure une femme paon. La plasticienne souligne, à cet égard, qu’elle se sent attirée par cette technique de relief et de suggestibilité. Selon elle, la technique est tributaire du thème proposé. En d’autres termes, un artiste n’est pas obligé d’être prisonnier d’une seule technique ou d’un seul courant. Il consacre également une grande part de son travail aux coutumes marocaines et à l’architecture traditionnelle nationale. À souligner qu’elle a exposé ses œuvres, le 21 mai 2014, à la galerie Nadira de Rabat. Elle a également organisé une autre exposition, le 20 septembre dernier, à la salle d’exposition de l’hôtel Tour Hassan de la capitale, dans le cadre d’un congrès de l’amicale des dermatologues de Rabat.
La nature morte et le ballet sont les deux thématiques principales de Hanane El Kebir. On constate dans son travail ce souci pour le détail et la perfection. Ses tableaux consacrés aux ballerines sont un hymne à la grâce et à l’élégance. Sa technique de peinture à l’huile au couteau rend son travail plus attractif et éclatant. Depuis toute petite, Hanane était fascinée par le dessin, mais son arrivée sur la scène publique artistique date d’il y a à peine trois ans. Le déclic pour la peinture s’est produit à la suite de la disparition de son père. Cet événement douloureux a libéré chez elle cette grande énergie créatrice. Elle considère les arts plastiques comme une thérapie. «La peinture est une source d’apaisement et de tranquillité intérieure», souligne-t-elle en substance
Son arrivée relativement tardive à l’univers de l’expression picturale ne l’a pas empêchée d’évoluer et d’inscrire son nom sur la scène artistique nationale. À cet égard, elle rend un grand hommage à l’artiste-peintre Abdelhak Arzima qui l’a encadrée à ses débuts
Rappelons que Kénitra est l’une des villes marocaines les plus fécondes dans le domaine de la création artistique, notamment au niveau des arts plastiques. On cite à cet effet des artistes-peintres tels que Nouredine Fidali, Moa Bennani et Mustapha Naffi.
Favoriser la convergence entre artistes
Le ministère de la Culture organise chaque année «La Nuit des galeries». Cette manifestation artistique nationale a pour objectif de faciliter la communication, la convergence entre les artistes de différentes générations et de célébrer la créativité visuelle dans ses diverses expressions. Elle permet aussi la diffusion de la culture artistique auprès du grand public marocain. La «Nuit des galeries» offre également l’occasion pour les espaces d’art de faire connaître les créations artistiques des pionniers de l’art et des jeunes talents marocains.
– See more at: http://www.lematin.ma/journal/2014/kenitra-_celebration-de-la-nuit-des-galeries/212157.html#sthash.0YYlWQfK.dpufLES FABLES DE MME STUDENT
MOSHE, LE JUIF RESPLENDISSANTDÉTENTE , CARICATURES ET PARODIES
MOSHE, LE JUIF PERSIFFLEUR
Nous sommes nombreux et rares ! Enfermés dans les kibboutzim de notre pureté et les mieux répandus sur la terre ! Les plus riches, les plus pieux, les plus proches de dieu, les plus modernes, les plus cultivés, les plus riches encore, les plus en vue dans le monde des lettres, des arts et les médias, des banques et de la politique, des Nobels et de la technologie, des arts, tous arts les plus riches et plus influents. Du moins, c’est ce que nos jaloux pensent de nous et c’est tant mieux, même si c’est outré et parfois inexact. Si nous n’avons pas ces forces et ces valeurs, que nos adversaires nous imputent, qu’ils en tremblent ! Et qu’ils nous respectent et nous craignent !
Mystifications, perversité, fourberies, on les connaît pour ça, les maîtres des injures. Depuis l’antiquité, le serpent, la pomme et Caïn, Abraham, Joseph et Moïse, David et Salomon, nous faisons l’histoire, mais c’est la haine que nous récoltons ! La peur et la jalousie qui vous font hennir, jaser et jalouser, sont autant de baumes pour nos cœurs !
JACTANCE SCHIZOÏDE
Que Yahvé vous emporte et qu’il nous gratifie en anéantissant les lâches qui nous entourent ! Ah Moshé, ce que tu es cruel ! Le bon Yahvé n’est-il là que pour exaucer tes imprécations de malheur ? Je lui demande ce dont j’ai besoin ! Mais qui c’est qui me parle ? Les Palestimiens* m’ont ensorcelé ? Allez-vous-en ! Venons-en au fait, messieurs ! Et les dames Moshé ? Je ne voulais pas vous parler de nous, mais de vous ! Et de moi, frère Moshé !? Je n’ai pas de frère ici, que je sache ! Non, je suis en toi. Va-t-en Satan ! Ça, c’est difficile ! Tu es mon ombre ? Ou que serais schizophrène, alors ? Moshé, à l’intérieur de chaque juif, il y a un palestinien qui veille ! Qu’il s’en aille, avec toi Démon ! Attend, c’est le phénomène de Hartmann. Un Gazaoui qui râle, une conscience intarissable ! C’est son avatar lui parle et lui conseille ce qu’il y a de mieux à penser. Et c’est combine pour les heures sup, môsieur l’avare ? Rien ! C’est l’Amérique qui te paie ? Non ! Alors laisse-moi parler aux clients ! Va gazouiller chez les Gazaouis !
LA MOMIE DE LOTH
Je reviens à moi ! Pendant que vous, dans la lascivité du confort égoïste qui vous complaît, vous vivez dans l’opulence du mépris et dans la paix, moi, Moshé, je souffre ! Ce n’est pas que j’aie peur, je suis lessivé, terrifié. Momifié comme une statue de sel. Du sel dans les plaies, d’un enfant du désert, maudit de dieu, qui attend le vent pour se pulvériser dans la tornade ! Mon souhait celui qui me reste comme une âme en souffrance, est que ce vent malveillant vous touche pour vous réveiller, sans vous nuire, parce que j’ai besoin de vous !
Et voici que mon appréhension prophétique des justifie et se réalise. La peur cultivée en moi, depuis des millénaires et que la terre existe, a eu raison de ma raison. Je pense comme eux, je pense pour eux, et je parle pour eux. Ce sont eux qui m’ont formaté et régi ainsi. Plus qu’un homme, je suis un vœu, un cri, un pleur et une peur, la haine dans une pierre que je me dois de lancer ! Les hommes partent et les missions restent. L’inquiétude a raison. La peur, plus que ça, la déraison est bonne conseillère ! Voici que les terroristes nous attaquent. De l’intérieur de leur sombre et sordide prison. Pourquoi me railler-vous au lieu de me soutenir ? Moshé, tu parles comme le ferait un Palestinien de Gaza ! T’as volé aussi la souffrance des autres et les mots de vos prisonniers ? Arrête de me taquiner, toi !
SCATOLOGIE
Mes enfants sont loin, mais je tremble au bruit de l’explosion. L’entendez-vous ? Je me réfugie aux toilettes, non, je fais caca ! C‘est physiologique, ce n’est ni maladif ni sale ! Vous ne le savez pas ? C’est comme l’éjaculation du pendu, qui vous laisse en cadeau ses ferments ! Vous ne le saviez pas ? Si la bombe me tombe dessus et m’éclate, je ne sentirais plus rien ! Comme ces riens de Gazaouis que l’on gaze pour le gaz ! Vous râlez que je les raille, vous êtes antisémite ! Je le sens ! Je vous excommunie de l’humanité, la bien pensante ! Vous êtes des renégats, des escrocs, des terroristes ! Je me plaindrais à Nathan Yahoo, à Bush à Clinton, à la mère Michelle du sombre Obama !
LA PARABOLE DU CAFARD
Par vos pensées insidieuses, que je perçois, vous avez dérangé ma raison et mon dérangement. Fichu en l’air mon exposé et cette explosion, que je vis là, non loin de moi ! J’ai vomi, mais pas chié, heureusement ! Je me contrôle, à l’intérieur de ma peur ! Moshé, tes mots sentent mal, ménage les lecteurs ! La main sous le menton, je pensais, comme le penseur de Robin des Bois ! Non, comme le penseur du sculpteur Rodin ! Bref, mais pendant longtemps je pensais à la mort, je pensais à Israël, au destin, au paradis, à Yahvé…Quand subitement, je perçois sur le mur un cafard ! Un marron, avec des ailes, des airs de noir menaçant ! Il m’intimide par son silence que je ne comprends pas. Il actionne ses horribles antennes, sans bouger d’une griffe ! Sans réfléchir, parce que je cesse jamais de réfléchir, sans fléchir et lestement, comme au cinéma, je prends ma pantoufle et je lui donne une gifle ! Haïe ! Je l’assomme, comme vous maintenant. Chacun sa guerre, chacun une proie à sa mesure ! C’est la démocratie, bien pensée de nos traditions !
La force est dans la prudence ou dans la surprise ! Oser quand on peut et se calmer le temps de pouvoir s’armer sérieusement ! Pas comme ces bougnoules de Gaza ! Vous êtes responsable des mots que je prononce ce n’est pas moi qui ai inventé votre langue !
Bref revenons au sujet de mes malheurs, le cafard ! Je suis pâle et en sueur! Je vois le cancre-là, inerte, comme je vous vois ! Il ne bouge plus, comme je le souhaite à mes ennemis naturels ! Le cancrelat vaincu aura vécu. Il ne râlera plus jamais. Il a compris. Il est passé de vie à trépas ! La sueur rend opaques mes verres. La peur trompe la vision, même de jour. Les bombes tonnent. Je les entends à côté, à la télé. C’est pratiquement un reportage on life ! Enfin in vivo, en post mortem ! Parce qu’on les voit souffrir, eux et leurs enfants ! Ça me donne satisfaction et espoir. Ça me renforce mes convictions et mes droits. Ce n’est pas loin et je les entends comme si je les vois. Vous aussi ? Vous êtes avec nous ! N’est-ce pas ?
Le maudit qui me narguait, à l’instant, est là, près de la porte de sortie. A-t-il vu la savate avant de la sentir ? Il aurait pu l’esquiver comme Bush, Clinton ou Nicolas ! Ce n’est pas l’effet du souffle de la babouche ni celui des pétards du Hamas qui est tombé à l’instant, à 10 km près de là ! Il ne bouge pas le cafard arabe. Il se tient définitivement coit. Comme tous les Mochlems qui se battent à merveille entre eux, tuant plus de renégats et de soldats, chaque jour, que de Tsahaliotes en dix ans ! Il y a des races qui ne valent rien. La quantité déteint sur la valeur des choses et des individus ! Un des nôtres vaut mille d’entre eux, foi de boursicoteur. Les bourreaux et les matons, les échangistes de prisonniers contre les otages, vous le diront. Enfin, je vous ces choses, pour comprendre nos valeurs marchandes et notre identité pure et notre race unique et supérieure. J’exagère un peu, mais c’est plus compréhensible ainsi-dit et plus vraisemblable!
Ces bêtes vivent sur nos murs au lieu de rester dans leurs égouts. Il ne bouge plus, le cafard ! Il n’a pas d’âme, comme toutes les vermines de son espèce.
TERRA NOSTRUM
Vous alliez me rétorquer que ces bêtes vivaient avant nous sur cette terre-là ! Avant que Yahvé ne nous la donne, avant que l’on y revienne, avant nous y renvoie ! Révisez votre, histoire, nôtre Bible évidemment ! David, le jeune berger juif, n’a-t-il pas esquinté d’un coup de pierre, Goliath, le géant palestinien ? Lance-pierre divin, ou hasard du destin ? Nous sommes là pour amasser nos pierres, élever nos murs et nous planter éternellement, là ! N’allez plus croire que nous la colonisons. Elle est à nous depuis si longtemps déjà ! Les millénaires sont nos témoins…Si des fois nous nous en sommes sortis c’est pour aller pisser, pour faire un petit tour, civiliser et les environs. Tout ce qui y est recelé nous appartient, hommes et biens ! Ce n’est ni un vol ni une colonisation. Nous sommes les enfants de ce Proche-Orient. Ignorez-vous, qu’Abraham venait d’Ur et que de ce fait nous sommes les descendants directs de cette Mésopotamie et de ce prophète, ami de Dieu et néanmoins, Irakien ! Ce ne sont pas des blagues, c’est l’histoire. Nous en sommes les fiers acteurs et les premiers bénéficiaires !
A six pattes, ces cafards nuisibles et sans âmes, ne sont pas pires que ceux qui n’en ont que deux ! S’ils ont des ailes ce ne sont pas pour autant des anges ! Et si ces prédateurs, ces troglodytes, ne sont pas encore des fossiles, s’ils datent d’avant l’ère des dinosaures et des dragons, ils ne vont pas tarder de voir leurs espèces disparaître de la surface de la terre et du nombre des survivants.PARALLELES
Qu’ont-elles ces blattes que l’on écrase de pire que ces sous-hommes ? Tu parles ainsi Moshé, de tes cousins ? Seigneur, je ne vais m’embarrasser d’une morale d’hypocrite, ni de zénétude de végétariens, quand j’utilise des insecticides ou que je me prépare de la kefta et des steaks de veau kascher !
Alors que je suis encore effrayé, malgré ma douleur de poignet, ma raison demeure et je scrute ce qu’il y a au-delà ! Rien n’est sorti comme âme crédible de ce corps déchiqueté du cancrelat ! L’esprit, ce cafard, il ne le connait pas ! Toi Moshé, tu vois tons âme déjà ! Ne m’interrompt pas, toi ! Cette blatte puante va pourrir là. Les fourmis vont venir la dépecer. Mais point de sentiments. Vite un hygiénique comme linceul et plouf dans le caca ! Les toilettes, si ce mot courant vous était choquant ! Je ne vais pas m’embarrasser de pudeur, alors que la mort me tourne autour ! Vous comprenez les amis ? Oui, vaguement, des fois!
Que les siens aillent la repêcher de là, pour la réanimer, leur blatte, devant la télévision. Elle ira grossir le nombre de leurs martyrs de cinéma ! Des pouilleux qui se prennent pour les champions du tiers-monde en défiant Israël et Sion, par leurs pétards humides et leur révolution ! Ces sont des sarrasins ! Des terroristes à la petite semaine qui se prennent pour des militants, avant qu’on ne pilonne leurs De Gaule de meneurs et leurs subversifs charlatans. Moshé, arrête ! Tu exagères, Moshé, il y a des gens, honnêtes et clairvoyants, qui nous voient. On n‘arrête pas les vainqueurs, on les admire, mon avatar de pote. Ils ont le droit de rester audacieux, brillants, éloquents et sincères, des Juifs, unis de par le monde, fiers de leur terre, de leur union et de leur foi…
Ils vont me demander pardon après ça et mendier une trêve de longue durée…Pour leur permettre d’acheminer la bouffe, le ciment et les médicaments…La charité, elle a un nom : Israël. Notre esprit chevaleresque, notre éthique ne sont pas en deçà de ce que les nations intelligentes connaissent ! On va leur ouvrir le robinet…et y mettre du poison ! Attention Moshé, tu vas donner des idées graves à tes soldats !MOSHE, LE SEMILLANT SEMITE
Hay ! Je parlais de nos insectes. Tu voies ! Quand nos bombes par mille explosions, (exploits précis de techniques américaines et d’éthique avancée), tentent de les élever au ciel, où ils espèrent leurs paradis de terroristes fanatisés, ils retombent sur terre. Jambes et bras méconnaissables, têtes éclatées, cervelles en bouillies. Des microbes bons pour être recyclés !
Ils aiment ça les cons et se les montrent sur les forums sociétaux et les écrans ! Quelles horreurs immondes que ces bêtes amputées, ces enfants décérébrés, ces chairs calcinées et ces os carbonisées. Quels prestiges récoltent-ils à monter ces immeubles affaissés, les leurs, après nos exploits habituels, ces mosquées qui prient, ces écoles effondrées et ces boyaux de tunnels éventrés ?
Mais qui fabrique et façonne ces écrans, ces ordinateurs, ces armes, ces téléphones qui les surveillent et les indiquent, qui les tracent, eux et leurs dérives épanouies ? Ne savent-ils pas qu’Israël et ses amis, les écoutent longuement avant de les éliminer ? Eux, leurs projets morbides et leurs complices, avant d’être pulvérisés et de servir d’icônes et de martyrs à leurs plèbes de prisonniers ! Vous allez me dire que les blattes sont plus intelligentes que ces ordures ?! Je n’irais pas jusque-là, mais les blattes, elles sont adaptées à leurs conditions et elles sont évoluées depuis des millions d’années. Elles agissent en conséquence et évoluent peu en surface, face aux hommes…Ils vivent de nos ordures, là où ils se terrent. Ah Moshé, tu me terrifies avec ton militarisme insecticide et ta nonchalance philosophique.UN SPECIMEN DE LA RACE SUPERIEURE
Qu’avons-nous de commun avec ces arabes ? Ne sommes-nous pas plus proches des blattes ? Je ne parle pas du génome, hélas qui nous relie à ces homos ! Mais, du génie des vrais hommes que nous sommes, de leur savoir-faire et de leur résistance, de leurs souffrances, de leur résistance de leur capacité d’évolution. La nôtre ! Tu parles Moshé !
Je suis lucide ce ne sont ni la haine ni la peur, ni la victoire ou l’arrogance encore, qui me font délirer. Je n’ai pas honte à défendre cette terre qui de toujours a été la mienne ! Ces étrangers qui y collent n’ont rien à faire chez-nous. Ils n’ont qu’à repartir à leur Sahara et leurs déserts ! Ou une fois pour toujours, sous les éclats lumineux et propres de nos bombes au phosphore. Et si ce n’était, haméche*, religieusement interdit, si leurs hameaux et leurs cabanes n’étaient pas trop proches des nôtres, j’aurais demandé à l’armée de Tessahle, qu’elle utilise les centaines bombes nucléaires ! Celles qu’a développées mon pays, afin d’aseptiser ces terres ! Attention Moshé ! Ce sera une belle aventure pour les traiter en un seul un jour ! Et de faire plaisir aux Chrétiens qui attendent le retour de leur dieu, Isa le Messie et ses quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Enfin délirons bien mais ne rêvons pas trop !
Qu’est-ce qu’on faire de leurs corps radioactifs ? Ils vont polluer l’atmosphère, l’Orient et le néant, plus qu’ils ne le font, déjà !
Notre terre des prophètes va être grillée par les actes artisanaux et à la petite semaine des terroristes maléfiques et des fanatiques non assujettis. Moshé, on dit ‘’assagis’’. Non, je dis bien assujettis, faute de les voir annihilés, parce que je ne veux pas voir cette terre bénie, fermentée par leurs restes !
BELLICISME MORALISTE
Nous ne sommes pas plus inhumains ni plus féroces que les Nazis ! Encore, cette divagation ? Non pas toi ! Pas d’antisémitisme avec moi ni de révisionnisme, ça va chuinter chez les autres ! Je te sais intelligent. 6 millions des nôtres ! Non Moshé, 3 ! Peu importe ! Nous commerçons les sentiments. Ce sont aussi des valeurs immatérielles. Nous exploitons les regrets et les peurs, les culpabilités et les offenses faites aux nôtres ! Nous haïssons la haine et nous avons peur des peurs. Nous les offrons, pardon, nous les vendons aux demandeurs ! Aux ennemies et aux querelleurs, les individus et les Etats ! Les Décideurs et les bougnoules !
Si nos armées et nos leaders…Dealers, Moshé ! Si nos armées et nos leaders sont impitoyables et qu’ils inspirent la peur, c’est ce que recherche avec dignité toute force tranquille, la nôtre ! Le professionnalisme, la dissuasion et le respect, en somme !
Vous craignez que l’armée fasse mal et qu’elle ne tue point. Nous sommes en ennemis, installés face à des adversaires, hérités depuis des siècles par nos ancêtres, nos frères d’armes, nos enfants et nos pères ! Impitoyable Moshé, mon dissemblable héréditaire !
Allez dire ça à vos moutons, à vos porcs de cafards et à vos compères ! Regardez leur Daech, leurs guerres tribales et fratricides, entre sunnites et chiites ! Oh Yahvé, j’ai peur de leurs musulmâneries !Mais ça te fait plaisir Moshé, on dirait ? Que non ! Ils ne s’exterminent pas assez, à leur tâche ! Aie, Moshé ! Quoi, qu’est-ce que j’ai dit que ne dirait pas un Gazaoui ? La preuve par la kefta kacher de cafards, Kahhane Moshé ! Ah, ça, c’est ma cuisine interne ! Et ces hectares que viennent de leur voler encore ton pacifique, somptueux, sympathique et magnifique Etat ? Qu’ils sachent que la raison du plus fort est toujours la meilleure à Sion. Hein Moshé ? Tu l’as dit, Avatar !
DR IDRISSI MY AHMED, le 31 Août 2014.
ETHNOCIDE ET REQUISITOIRE POUR LA PAIX UNIVERSELLE
L’UNIVERSITE ŒCUMENIQUE ET SON TEMPLE DES RELIGIONS
Le fait est que, depuis sa naissance et qu’actuellement pire encore, Israël l’entêté, est dirigé par des fanatiques, parmi les plus extrémistes qui soient. Cependant, le fait que cet état voyou soit en délire de guerre ethnique constante, n’enlève rien à notre idée humanitaire. Laquelle ?
Celle de la construction au Maroc de l’Université Théologique Universelle, avec son Temple Œcuménique des Religions. Peuple tolérant, respectueux et ouvert sur les autres pays et religions, cherchant avec respect la paix et l’équité entre nations, il est digne de recevoir en hôte cette institution mondiale et de réaliser sur son sol, cette première.
PRISE DE POSITION HUMANITAIRE
Rien n’empêche de dénoncer ce carnage outrageusement barbare et de montrer franchement notre refus, à toutes sortes de guerres. Fussent-elles ostensiblement encouragées et tolérées par les pays les plus puissants et les partis-pris des acolytes sionistes. Ou pire, par les silences complices, permissifs et passifs de certains états ! Des pays impuissants, qui sont rendus impassibles et qui jamais ne bronchent devant Israël et ses protecteurs. Autant de mensonges et d’amalgames criards, chez les esclavagistes et les ethnocidaires du plus cruel des colons, Israël. Ce pays phare des Juifs de la terre, où l’apartheid, racial, tribal, religieux, est une devenu une idéologie belliciste. Une ségrégation existentielle, une raison d’être de d’Etat, qui prend, qui vole et qui tue sous les applaudissements des pays libres ! Se justifiant devant ces laïques des mythes bibliques et des contes d’avant le Moyen-âge ! Les parangons universels laissent Israël sur militarisé, faire sa loi : Une idéologie, raciste, tribale belliciste !
Nous continuerons de dénoncer ces meurtres et cette claustration d’un peuple qu’on veut liquider et cette humiliation insoutenable pour tout le monde. Cette large nation des anciennes colonies, dépecées, déchirés et dont on facilite encore les sécessions des pays dits ‘’musulmans’’, afin de les éclater de peur de menacer Israël ! Nous ne cesserons pas de réclamer pour notre part, avec force justesse et passion, la justice et la paix. Pour tous ! La résipiscence de tous les Juifs et les Palestiniens. Paix dans cette région, pour tous ses peuples et résidents, comme sur la terre entière.
HISTOIRE ET HEGEMONIE
A Israël, comme à Yahvé, son Dieu et Celui de tous, nous demandons la fin de la suprématie inique et injustifiée de certaines ‘’ races’’ sur toutes les autres. Un mythe fondateur erroné et injuste des soi-disant préférées de Dieu. Dieu ne pourrait être inique à ce point. Ce serait une malédiction pour toutes ses autres créatures ! Les autres ne sont pas des merdes ! Quelles que soient leurs croyances et leurs couleurs. Nous refusons que les mythes et les mensonges continuent de favoriser les injustices entre les hommes et de dicter aux peuples la suprématie et l’hégémonie d’Israël ! Nous vous interpelons pour que cessent l’esclavage et ces guerres torpides des religions. Nous voulons que l’on cesse toutes les formes de suprématies inquisitoriales, illégitimes et toutes les colonisations.
MONSTRUOSITES ET CARNAGES
Car dans cet abattoir nommé Gaza, Israël se livre impunément, avec une force inouïe et une démence folle, sans répit, avec méthode assurance, sans aucune éthique militaire, au nettoyage ethnique ! Par son usage démesuré de la force, arrogante dans sa suprématie et de sa sournoise et perversité fourberie, Israël cherche de se démontrer et d’exciper aux yeux des Arabes, un exploit. Une suprématie dissuasive sur tous les pays dits-musulmans, de par sa force militaire, ses techniques importées et les richesses que lui offrent ses protecteurs et ses coreligionnaires.
RELIGION HEBRAÏQUE DEVOYEE OU IMPERIALISME ?
Ce panache machiavélique, Israël l’exhibe en face d’un peuple inerme par l’usage criminel des armes prohibées. Ce, dans des combats suscités et programmés, ces attaques préventives, leurs raisons et causes, en vue d’essayer ces ADM sur les gens piégés dans leur terre spoliée. Ses propres cousins historiques, dit-on ! Israël, refusant justice au peuple arabe emprisonné, montre qu’il vit sous la menace des résistants ! Pour exploiter la peur qu’elle s’invente et qu’elle grossit et instrumentalise, pour terrasser des gens qu’elle traite de terroristes et de musulmans extrémistes, afin de créer l’amalgame et de susciter des réactions de sympathies chez ses protecteurs ! Aux fins et surtout de réduire de façon radicale toute velléité de résistance chez le peuple opprimé dans sa juste recherche de sa liberté, de son indépendance et de son d’autonomie. Israël y arrive. Ils sont emmurés, interdits de déplacement, largués dans la pauvreté, emmurés dans la misère, dans la désespérance sans fin et les maladies. Ils sont là, dépités, enchainés, sous la menace des drones et des exposions ciblées ou pas ! Ils sont là, fiers de montrer au Monde qui les méjuge, sa lâcheté éhontée et crade. Ils sont prisonniers, près de leurs terres volées, leurs campements emmurés, dans cet espace qui fut le leur, réduit à une peau de chagrin. Le camp concentrationnaire d’Auschwitz ne fut pas pire. Israël fête son Holocauste chaque jour en se vengeant des innocents.
ASYMETRIE
On n’est pas devant une légende discutable mais face une guerre inégale, impitoyable, implacable. ‘’Courage’’ et ‘’sagesse’’ de l’occupant, ce sont des invasions mécanisées, menées de main de maître, impudemment, sur des proies affamées, neutralisées et ligotées ! Pour de vrai et non dans un jeu de fiction quelconque. Un combat, non, non, c’est une guerre inégale et asymétrique, de type destruction massive. Israël haineux plus que jamais, s’applique religieusement, avec cette hystérie maniaque et sienne, à son jeu spécifique et forcené de meurtrier en masse. En montrant qu’il est une victime éplorée, pour en tirer subsistance.
ATAVISME BELLIQUEUX D’UN LIQUIDATEUR NOTOIRE
Jeu historique anté-médiéval de l’Europe et de porte-fléau vindicatif sur le Proche-Orient ? Carnages et croisades d’une époque révolue qu’on croyait devoir et pouvoir oublier ? En vue de prospérer ensemble, dans la mondialisation et la dignité, quelles que soient nos origines et nos croyances. Mais dupes et naïfs, la candeur ne nous met pas en Occident, à l’abri de l’intox barbare de ceux qui prônent la pureté ethnique. Le monde partial assiste sans bouger au ravage des innocents auxquels Israël et ses amis, refusent le dialogue, la négociation, sa réunion territoriale et son existence.
Identité raciste victimaire, ostracisme, qu’ils savent en maîtres cultiver, les sionistes, nos affables cousins, et qu’ils instrumentalisent savamment. On nous fait vivre dans un complexe, fait dans l’incrimination d’une criminalité historique, pour devoir la faire payer aux Palestiniens et par extension à tous ceux qui ont une fibre musulmane quelconque, encore jalouse de son altruiste humanité.
GUERRE DES RELIGIONS EN CATIMINI ?
On fait pleurer l’histoire et geindre les religions sur des mythes, sur des malfaçons, des contes et des légendes, des histoires tribales, que certains peuples et régions doivent payer, dans l’exclusion, le carnage barbare, et à huis-clos, dans le sang et l’emprisonnement. Là en ce vaste goulag emmuré, de Gaza et de Palestine, sans jamais relever le dos ni le front, encore moins les yeux sur leur avenir, défunt. Par ordre de Yahvé, le dieu biblique des Israélites ! Est-ce la Thora ou la terreur ?
A ce sport d’aliénés, Israël excelle. A cette passion, le tyran fasciste, diabolise et humilie ses victimes propitiatoires. Israël s’entraîne avec force et entêtement, à sa sordide et criminelle addiction. Nettoyer de leur terre, de la Terre ces impudents d’Arabes, faire taire et annihiler, à jamais, ce peuple de martyrs qui crie la honte de l’humanité et sa génuflexion devant les foudres d’Israël.
SYMPATHIES DEMENTIELLES
Pulvériser sous les yeux complices de ses puissants amis et protecteurs, dans des déluges de feu, ses victimes, quelle noble occupation pour le peuple biblique, la tribu de Dieu, le peuple de Moïse et de Yahvé ! Un créneau béni pour vendre les armes, une meurtrière par delà les murs, pour surveiller le pétrole.
Un enfer de feu et de sang versé dans cette géhenne concentrationnaire, pour se racheter de ses géniteurs euro-américains et pour les responsabiliser de l’Holocauste.
Seulement, nous sommes ahuris, inermes, blasés et outrés, inutiles ou complaisants devant ces crimes contre l’humanité qui perdurent face à la face du monde. Perclus et désarmés face à cette fausse et immonde humanité des financiers, sans cœur et sans scrupules ou des assassins de parmi les scientifiques fabriquant d’ADM. Hélas, nulle solution éthique ne viendra jamais limiter leur superbe, leurs avancées et leurs mortelles inventions. Suprématie, délires religieux et racial, suffisance et outrance, Israël a son plan divin pour dominer le monde en tant que branche illustre et des plus aisées des races supérieures !
Face aux colons, la résistance, justifiée et de droit, reste désarmée, quels que soient les armes primitives qu’elle se procure. Les tirs de roquettes, fantaisistes foutaises, ridicules instruments, comme les prises d’otages, réelles ou fourbes, bien instrumentalisées, ne servent qu’à irriter un monstre, devenu un criminel de guerre, mille fois plus vindicatif et plus puissant que ne fut le führer Hitler, en son temps.
CONCLUSION : HONTE ET PRIERES DE PAIX
Regardez ces crânes d’enfants éclatés ! Ces membres dispersés et brûlés ! L’homme est horrible, il ne mérite ni la terre, ni le paradis ni l’enfer. La preuve est ce que font les sionistes sur la Terre Sainte des Prophètes, en plein siècle de la mondialisation, des droits de l’homme, de la libre circulation des gens et des biens, du partage des connaissances et des devoirs humanitaires. Honte à toi Israël, toi la tribu de Yahvé, mille fois exilée, éprouvée par les empires barbares, les ghettos et la guerre d’Hitler. Honte aux méchants qui te dirigent dans la voie des crimes les plus abjects ! Que t’on fait ces Palestiniens que tu massacres aux yeux du monde ahuri ? En dehors de réclamer leurs droits et leurs libertés. Merci à vous hommes et femmes, juifs et autres, des plus intègres !
Dr Idrissi My Ahmed
Les 25 et 28 07 2014DR IDRISSI MY AHMED,
DE LA MERCANTILISATION DES CLINIQUES PRIVEES
LETTRE PLAIDOYER OUVERTE A TOUS NOS DECIDEURS ET CADRESL’ouverture du capital des cliniques médicales aux hommes d’affaires non médecins est une bavure.
Respectables Ministres et Conseillers de SM le ROI du MAROC
DE LA MERCANTILISATION DES CLINIQUES PRIVEES
LETTRE PLAIDOYER OUVERTE A TOUS NOS DECIDEURS ET CADRESMes compliments vont à votre constance et votre ténacité dans le combat pour développer le pays et le Peuple malgré les artefacts, les insuffisances qui nous inhibent et les dangers infiltrés et qui nous guettent.
Votre défense acharnée et jalouse continuelle de la dignité des droits des malades, de la détaxe des produits de santé, voire du corps médical, méritent cette écouté, fortement espérée de mes propos. Si vous mercantilisez les cliniques, malgré les oppositions démocratiques et que vous leur forciez la main, demain le kif, devenue thérapie licite, malgré les nos réticences, finira par anesthésier le peuple.
Voici un mot, que je vous prie d’écouter sereinement, ce après lecture d’un article de presse, où l’on parle de la ‘’cession’’ forcenée de la médecine libérale aux non-professionnels pour y placer leurs investissements. Et de ces autres où l’on parle des lobbies médicaux pharmaceutiques ! Vont-ils, ces chevaliers du bénévolat, localiser leurs milliards dans les zones sous-médicalisées ? Ou les parachuter dans les régions pauvres et autres déserts financiers ? Populisme ou simple jactance démocratique ? Vus l’aspect jurisprudentiel de l’innovation et l’effroi qu’elle jette sur les médecins. Des professionnels cultivés ou formatés de longue date par la présence de deux secteurs complémentaires et légitimes. Celui de la Santé Publique et cet autre aussi important de la Santé Libérale.
« Toute innovation est outrance » en matière musulmane de droit canonique. Mais là, vos excellences, c’est un canon inique !
Je ne suis pas chirurgien, je n’ai pas de clinique non plus et je ne compte pas en créer pour appréhender une quelconque concurrence. Je suis assez âgé et malade pour ambitionner quoi que ce soit de matériel au Maroc et ce dans n’importe quel domaine. Toutefois je ne suis pas détaché de ce que j’estime être le bien de mes confrères et de mes concitoyens, en matière de santé, de légitimité, de droits et de prérogatives pour leur avenir. Ayant débuté comme représentant des étudiants à la Corpo de Médecine, en 1965, je demeure motivé par cette médecine-là.
J’estime qu’il faut d’abord que le Conseil de l’Ordre des Médecins, récemment élu, qu’on lui permettre de donner librement, en temps opportun et sans contrainte suprême, son avis sur la question. Car, côté gouvernance, cette néocréation si elle devait soulager le Ministère de la Santé, eu égard à ses obligations constitutionnelles, il n’a qu’à les créer lui-même ses hôpitaux, avec des crédits extérieurs, afin de répondre aux besoins et à la couverture sanitaire de ses ressortissants. Amen !
Une révolution bouleversante des habitudes et des prérogatives des médecins, importe peu si l’on doit écraser leurs droits naturels, arguant leur appartenance à des lobbies. Foutaises ! Ces professionnels que vous avez contribué à former et que le Ministère de la Santé se doit d’en rester le meilleur avocat et le premier partenaire, pour les défendre, eux et leurs syndicats, au lieu d’haranguer les médias pour en médire et les jeter aux ordures !Et cette option et ces avis des professionnels, se doivent d’être publiquement partagés et expliqués, avant de clôturer le débat parlementaire pour ne pas présenter, à cet Ordre, un texte déjà passé. Autrement, il ne fera que se prononcer inutilement, sur ce qui a été déjà avalisé par le Législateur et définitivement légalisé ! Cette formalité, sollicitée ou présentée a posteriori, ne serait pas démocratique. Ce serait un diktat !
Elle fera le jeu des soldeurs de la santé. La ‘’vente du bétail malade’’ sera forclose à ce moment là. La déontologie, la voix des malades et celles des médecins ne se seront pas prononcées ! Si les hauts Commanditaires de l’Etat, le Gouvernement, les Parlements, les Partis et leurs Leaders qui font le forcing, sont satisfaits, alors c’est OK. Et là, plus rien ne pourra plus changer leurs certitudes, leurs accointances et leurs plans.
Les lois surfaites, taillées sur mesure au profit des adeptes du protectorat néo-sanitaire, serviront à installer les Bouchakara, dignement et à outrance, dans de sillage des passe-droits et des privilèges acquis, hier précisément. Cette formule de blanchiment idoine, rendra jaloux les refuges exotiques et les paradis terrestres, en mal de placement financiers.
On ne leur demandera point : ‘’d’où as-tu eu cela ? Cet argent le-leur, est propre, puisqu’on en a besoin. On ne leur demandera pas s’ils viennent seulement pour les bonnes grâces du Seigneur, comme coopérants humanitaires, afin de suppléer un Ministère que l’on ternit de déficience. Suppléance ou bouée de sauvetage, qui sur le plan des investissements ménagera le Ministère de la Santé en lui permettant indirectement de satisfaire les gens ! Peut-on lui demander d’investir plus, à ce Ministère, à ce puits sans fond, si le Gouvernement n’en a pas les moyens ? Parce qu’il a été hier, incapable de prévoir l’avenir et de saisir l’ampleur de la demande en cadres et en moyens, l’évolution des techniques et des hommes, en somme !
Dès lors, il deviendra évident de pousser le Ministère de la Santé à faire appel à l’extérieur ! Un SOS est ou a été ainsi lancé aux parasites et aux colons ! Ça étonne, ce retour au protectorat, qui nous regarde de si haut et nous minore ! Les détenteurs des techniques, des sciences et de l’argent, sont sollicités afin de sauver le bon peuple, impuissant de ses maladies honteuses et des rapaces autochtones qui les pompent et les dévorent ! Venez, sauvez-nous de nos auto-anticorps ! Nous sommes vastement ouverts aux gens, même à ceux des pays les plus fermés au nôtre. Et dans notre culture, nous ne faisons point de discriminations. Bienvenus leur dit-on, l’argent n’a pas d’odeur !
Le tour de passe-passe est admirable et certains le diront machiavélique. Exécrer les privés, faire de l’amalgame, les dénigrer publiquement. Faire inspecter massivement leurs cliniques pour baliser le terrain et le miner ! Et non point les hôpitaux ! Tiens, ils sont parfaits ceux-là ! Alors, on leur fera fermer leurs boîtes et leurs gueules, pour fragiliser leurs associations, leurs représentants, leurs syndicats. Pour les diffamer encore plus et ternir leur avenir. Pourtant, les doyens, les directeurs, les ministres ont fait ce qu’il était humainement et matériellement plausible de faire !
Par la même, cela fera sombrer les études médicales, les spécialités. Cela fera assombrir les horizons médicaux déjà quasi fermés, pour les fils des pauvres d’ici. Mais, on les gardera largement béants pour les spécialistes qui viendront coopérer par ici. Le Ministère parle de manques d’infirmiers et de cadres médicaux. On ne sait pas avec quel personnel et comment travailleront les nouvelles entités cliniques, mais si huppées, qui nous envahiront. Celles qui viendront ouvrir leurs blocs dans les régions reculées du royaume (sic) et sous médicalisées (re-sic) du pays ! Mais les magiciens ont des recettes et ils nous feront changer d’opinions en nous expliquant demain que nous n’avons rien compris de leur politique ni de leurs prévisions d’aujourd’hui !
Nos amis investisseurs, ostentatoirement non médecins, qui plus est, descendus en groupes ou en capitaux anonymes, ne viendront pas pour le Ramed ni pour les indigents. Mais pour le baroud ! Certes, ces investisseurs-là sont des hommes d’affaires et le gros gain n’est pas un pécher. Il ne les effraie pas ! Le Ministère s’y épuisera, sans aide aucune, les petits payants iront se faire déplumer ailleurs ! Complexe du colonisé oblige !
Sauf que ces investisseurs bénis, seront procureurs, juges et avocats à la fois. Assureurs, banquiers, mutualistes et prestataires de soins. Ce seront eux qui voudront ouvrir leurs cliniques monopolistiques qui barreront la route fermement aux cliniques déjà en place. Comme ils décourageront les jeunes à faire de longues études, ils obéreront les horizons universitaires. Ils dissuaderont les jeunes médecins marocains de toutes velléités et courage pour investir dans leur secteur. Investisseurs univoques potentiels d’un domaine où ils sont sensés exceller, ils seront chassés de chez eux, par des fortunés beaucoup plus puissants et féroces ! Marginalisés, sous-estimés, repoussés du seul pays où ils pouvaient travailler avec dignité et honneur, ce Maroc qui s‘offre béatement aux autres !
Mais, qui peut en vouloir aux richissimes investisseurs, de venir sauver le pays de ses dégâts sanitaires ? Même s’ils ne viennent que pour le lucre seulement ! Cependant et dès lors, quand viendront-ils, nos aimables sauveteurs, pour suppléer les cabinets indigènes d’architectes et les groupements de pharmaciens et d’avocats ? Ils sont libéraux, ces privatisables aussi, monsieur le Législateur ! N’est-ce pas ? On les attend comme des messies, là en libéraux, sur ces chantiers aussi ! Car au pays, on est vachement ouverts aux étrangers ! Et si largement encore ! On peut nous expliquer que là aussi, c’est pour la cause du Sahara que la diplomatie économique, nous oblige à de telles concessions…
S’ils restent vivaces dans tous les secteurs, les petits vampires sont passés de mode ! Place aux vrais prédateurs, les réformateurs des lois, les népotistes permissifs aux bras longs. S’ils n’ont pas, de toujours, étés là ! Me diriez-vous, quelque peu blasés, de l’avoir constaté bien avant et mieux que moi !
Nous allons vivre une autre édition du la kabbale fantasque et négative que fut la Harka du Basri et du forfait des cliniques de la CNSS. En leur temps, elles sont passées outre les avis préventifs et contradicteurs des professionnels de l’Ordre des Médecins, pour les défier et les brimer. Les voilà tristement en faillite ces unités de soins, et en vente aujourd’hui, après leurs méfaits mémorables, leurs passe-droits, leurs népotismes et leurs concussions ! Mais, ça ne serait que des racontars ! Quel est le prophète, le sauveur de l’Est ou du Nord, qui voudrait venir les prendre, ces hospices, pour nous en débarrasser ? Mon idée est que le Ministère les prenne, au dirham symbolique, pour élargir les CHU, éliminer partiellement le TPA frauduleux et sauver par la même les cadres, les murs et les gens qui y travaillent ou s’y soignent, très correctement encore.
Les vrais bénéficiaires se taisent. Ils laissent le nettoyage des écuries d’Augias se faire par les hercules de service et du moment ! Nettoyage clinique, nettoyage éthique ou ethnique, par un anesthésiste de métier ? Hier, l’honorable et sémillante Avocate a failli casser le barreau et le Parlement, pour nous faire entendre son apologétique plaidoyer pour les étrangers ! Aujourd’hui, le Réanimateur, notre admirable doyen et champion, est en train de nous mettre le masque… pour nous faire inhaler des bouffées d’oxygène salvatrices.
Qui survivra, verra !
Dr Idrissi My Ahmed
RESUME
A propos des cliniques, l’aventurisme des investisseurs, transparait à travers, la manière passionnée et la pugnacité de cette menace. La déontologie et la gouvernance préventive, peuvent se révéler sans efficience aucune ni garanties, face au capital étranger qui se profile derrière cette invasion.
Le danger de l’ouverture des cliniques médicales, au capital non médical, est un préjudice matériel et moral, face à l’université marocaine et aux droits indus de ses lauréats. Un forcing d’acier et des passe-droits, d’une époque concussionnaire et ostentatoire, semblent se profiler derrière cette procréation.
Non à la création d’un secteur mercantiliste dans les cliniques médicales libérales ! Puissants et féroces d’entrée, qui défendra les médecins et les malades contre les appétits exogènes ? Stop aux dérives anti citoyennes. Pour une tarification progressive transparente des actes dans tous les secteurs.
RAPPELs
Taxes de Douane et de TVA nécessitent une réforme fiscale humanitaire et une détaxe générale totale du matériel médical et des intrants pharmaceutiques, afin de stimuler les investissements en santé publique et libérale pour ménager les Caisses et les foyers en matière d’accès aux soins.
Er puis les infirmiers, les techniciens, les médecins et les spécialistes il faut en former et vite !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 05 Juillet 2014
_________________A Baudelaire
« La balade sur le Nil ou l’ivrogne réprouvé »Les mucosités du cul qui ptose nous tiraillent
A frotter jusqu’aux sangs les restes des entrailles.Les béliers ont perdu leurs cornes dans le val
Les rivières ont mortes, les mers épuisées.Les tortues se sont écaillées sans les sables
Les poissons ne ‘bandent’ plus sur nos rivesLes pluies de slogans vantent les vents.
Les nuages voisins gâchent la couche d’ozone.Dans sa pauvreté, ce fils de grande famille,
Chômeur, ivrogne quand il trouve de quoi,
Eût un clair d’intelligence: un miracle sans foi !
Sissi, l’impératrice est devenue pharaonne.Il ira mendier les voisins, les fils de nantis.
Fermiers, entrepreneurs, Crésus et rois.
Il les interpelle, à l’aide aux noms des aïeux !
Des séides, du prophète, des saints et de Dieu.
Rendez-moi mon tyran ! Sauvez-moi du Général.
C’est la géhenne du printemps à la place TahrirIvre, tapis derrière le muret du portail
Il clame avec insistance, je veux boire !
Voisin, je te connais, tu es un bon médecin.
J’ai soif, ce n’est pas encore le Ramadan,
Apporte-moi un café, Sidi ou Moulay !Ritournelle qui agace, ses échos m’interpellent.
Il chantonne en mendiant blotti sous la muraille.
Il me donne des sueurs, il est dangereux, ce gars.Nos villes, nos prisons sont pleines de fous,
D’assassins, de notables froussards et de poux !
Même si je l’appelais, la police ne viendra pas.Il est une armée qui délire pour ouvrir un bar
Il m’empêche de chanter dans la baignoire
De prier Dieu ou de faire des poèmes,
Cet énergumène, ce triste ‘bachar’ !Au nom du ciel, je ne veux pas d’examen.
Je ne désire ni conseils ni médicaments
Juste un café noir, un bon et pas d’argent !Ah, bon !
O cœurs blancs, ô musulmans, je saigne.
Le monstre qui m’habite dévore mes os.
Mon estime pour moi, git tel un cadavre.O cœurs blancs, ô musulmans, je saigne.
Qu’ai-je d’humain dans ce pays de haines?
Je n’ai pas choisi d’y naître ni d’y mourir.Avatar, zombi, dans la poussière, je traine.
Je suis la honte qui vous attise et vous inspire, le trou.
La tombe, où vous devez gésir et geindre, ô frères !Comme ces fosses des trottoirs où je bute,
Cet hôpital qui m’a d’une jambe amputé,
Ces chaussées révulsées, ô esprits étroits !
Ô cœurs arrogants des blessures écarlates !
Je suis l’homme fatal qui souvent vous interpelle.
Je suis le maréchal fatidique qui ne mourra jamais.
L’armée qui me guide est aux ordres de mes colères.
Je suis la richesse et la paix, dans le travail.Pieds nus, j’ai mal, sans chaussures ni sandales
Pour vous les riches, je suis un fou, un vilain,
Un mendiant malade, un gros scandale !
Une grande honte, qui ne doit pas exister.
Qu’ai-je demandé à ces pieux musulmans,
Démocrates viciés ou preux intégristes ?La vie sauve, la santé, un livre, une pension ?
Non, rien, juste un café, de chagrins noir !
Noir avec du marc, pour vous voir dedans,
Voir votre avenir, si gros de mes colères !J’admire vos villas, vos enfants, leurs écoles
Je vous sais en vacances, le cerbère me chasse.
Vous êtes en fêtes ? Dépensez mon argent !Non le vôtre, le nôtre, c’est pareil !
Car, il ne me rapportera jamais rien.
Mais qu’il reste là, sans sortir des frontières !Ça m’apprendra de voter pour vous !
Vos images analphabètes, vos tests liminaires.
Rien que pour ça, je ne veux pas mourir,
Afin de vous voir éloignés de mes quartiers.Déchus des milliards volés aux hères , mes pairs,
Vous sentir en taule, loin du Caire, sans compères.
Dans une tombe inconnue, sans coran ni prières,
En pèlerinage à vie, une vipère accrochée, comme fers.
Sans jugement ni défense dans quelques enfers !
Ou coulés dans le ciment, une stèle en mer,
Comme ce funeste idiot qui fit haïr les frères.Qui mettrais-je à votre place, si je reste déçu ?
Les guides de pacotille, les zélés éternels ?
M’abaisser, ployer la tête, courber de l’échine,
Je ne sais dire que oui, j’ai appris à le faire !Les maîtres des émules, les bergers des ânes,
M’inspirent la crainte et me réconfortent !
J’ai appris à les chérir, je les veux, je hihane.Ils sont ma défense et mes premiers amours
Je les respecte, je les vénère, mes saigneurs.
Quand les serpents ou le moindre crocodile,
Me font aimer les démons et craindre les lémures,
Les hérauts, leurs slogans, leurs lois me sont pires.Où sont ces chanteuses, ces légendes vivantes ?
Ces voix musquées, leurs parfums langoureux ?
Le monde s’est tu, sans cet Orient de culture et de rêves.
Les manœuvres ordurières, continuent ordinaires,
Orfèvres militaires, lobbies de la Suprématie,
Sans démocratie aucune ni libertés réelles.Demandez au fou de vous dire son mystère.
Les pyromanes nous regardent sombrer dans le réel
Alors que là, non loin de là, chez les voisins on entend dire…Du bas de ces pyramides,
Un air s’envole et vous chante.
Pour me réveiller du rêve qui me hante.
Je veux juste un café, un café noir, sans rien.
Si, si, Sissi, cessez, cessez de dépenser mes biens,
Pour vous construire des pyramides, mais redressez la pente,
Afin me redonner des forces et me rendre mes espoirs.Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 08 Juin 2014