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KAYFA YAGFOU MINA EL HAYATE,
MANE LAHOU HATIHI EL OYOUBEPOSTURES ET IMPOSTURES
Voici une fille violée qu’on veut marier de force.
A son violeur évidement pour sauver la face.
La famille, la société aiment cette justice-là!L’hymen est parti, à toi macho la victime,
Saignante et rodée sur sa croix,
Son calvaire est le lit, horreur capitale!Pour en jouir toute la vie elle se rappellera
Que la religion dit amen, aux premières fatwas,
Et le droit des humains, le cocu en est là.Sauf que la fille prend les devants,
Pour sauver son honneur et maudire
Le pays, avant de s’occire tragiquementSe saigne sur les rails ou se pend
Le peuple de Hakkaoui se morfond
Le parlement absentéiste et moutonnant
Reprendra-t-il les devants ?Celle-là est une bonne, dit-on
Son père décide de la marier
Elle décide de se défenestrer
En sautant du balcon de ses employeurs
Devant une foule en spectacle qui attend.Hier, en mal de haine nazie, c’était un blond,
Un filleul de viking, suédois, finlandais ou danois
Qui a étala près d’une centaine d’innocents.Hier encore, ce fut un jeune américain, armé,
Pléonasme, qui aurait voulu tuer toute la terre,
Son école la première, après ses parents !Là des échos, après la parodie du printemps.
A Tunis, Bouazizi devint célèbre,
Illuminant la révolte par son autodafé
En chassant la dynastie des Zine !La Révolution arabe est en délire
Le peuple se fâche au Yémen et au Caire
La rue, après les funérailles et les tirs
Sur les processions a chassé les tyrans !On se souvient de l’holocauste d’Iraq
Et du pendu si cher aux Bush, Saddam…
Pour leurs mensonges sordides
Qu’ils soient à jamais mauditsOn se souvient de Bel Ladden, coulé
En mer dans un boc le ciment ?
Qui croire quand l’Amérique vous ment ?Après la promenade de Sarko et de l’Otan,
Voilà qu’on commence à oublier la Lybie,
Et son inénarrable et fantasque dictateur.
L’empereur d’Afrique, Kadhafi Mouâmar !Quand depuis un an, la Syrie sous le Lion
Bachar, se déchire alignant soixante mille âmes
Et leurs débris dans les fosses communes,
Sous les yeux de la Russie et de la ChineAlors que ce n’est pas fini, gageons,
Que demain se sera le tour de l’Iran !Chacun connait la suite du feuilleton
Seule les méthodes changent
Gardant ses mensonges au même slogan :
» L’Amérique a peur pour Israël,
Celle-ci l’exploite en lui faisant rappeler «A KHITY
Ma lubie, mon ersatz de hobbies,
S’accroche à Jésus pour m’astreindre à subir
L’épreuve sanglante de sa croix.
Imaginez que c’est la lune et que Mahomet
La salue du sabre pour la donner avec la foiAvatar sur potence à l’aune des galères
Et du sacré secret et gibet des dames.
Prend place, mon âme, et quitte ce moine
Ses habits, ses pamphlets et son programme.Le délire est plus vrai que la girouette
Le vol des dragons ou le cri des mouettes
Cette éprouvette et ses tours d’épouvante
Ses cycliques spirales et ses pirouettesE pur se muove
Ivre de jour, ensorcelée de nuit,
Gaia, dans son vertige inaccessible,
Ne cesse de geindre et de s’éclater
Sous les cruelles épreintes de ses voluptés.Luxuriante Aphrodite, Diane pécheresse,
Elle nous façonne au manège des rondes,
Tels de vieux fruits, érodés par des ans,
Afin de nous porter comme ferments, à raison,
Dissous du registre mémorial des présents.Solution partielle à problèmes constants
Tiyaqen fi Allah, me dit spontanément
Khity Saadia, ce 7 janvier 2013, d’Agadir,
Evanescente, ô laconique Alzheimer !Ma mère, a supporté le caractère,
La voix, les dérives et les coups du macho,
Illustre père, afin de veiller sur ses enfants
Malgré la guerre, les privations et les calvaires.
Ils se sont battus pour qu’on soit là.VIEILLESSE
Les dols et les faiblesses riment avec vieillesse.
Je n’ai que les regrets comme sagesse
Et les plaintes comme ultime combat.Les feuilles qui tombent, quand plient les branches,
Sous la scie des saccages municipaux
Qui les mènent au feu,
Ne verront pas les troncs taillés revivre
Et les bourgeons fleurir sur les nids
Pour devenir les étoiles du paradis.Moisis sur la grève, les platanes fantômes
Iront par billes, étouffer leurs cheminées
Et joncher la terre de leurs cendres inutiles.VIENS MA SŒUR
Viens, ma sœur on va éteindre le soleil
Viens, mon amie on va faire le noir
Viens, camarade on va s’enterrerViens, on va pleurer d’être nés
Infirmes, sans toit, ni plan de trajet…Viens, on va pleurer d’être nés femmes
Ferrailles, inférieures et aliénéesViens, pleurer d’être nés africains,
Musulmans analphabètes et marocains,
Pauvres, sur les monts, dans la neige
Ruraux, incultes, sans soutiens
Comme ici et partout, peut-être !Viens, on va pleurer de n’être pas
Allemands, suédois ou anglais…Viens, on va pleurer d’être nés
Nazis ou prorusses, sous Napoléon
Ou les nouveaux impérialistes…Viens, regretter d’être turcs et afghans,
Et pas indous, chinois ou nippons !Viens, regretter d’être nés serfs,
Soldats sous les rois très chrétiens,
Ou paysan, sous les romainsViens, on va pleurer d’être maures,
Andalous sous l’inquisition et pas catalans,
Espagnols, sous Isabelle la catholique
Ou Charles Quint, le bucoliqueViens on va regretter d’être égyptiens
Fils de Cléopâtre, de Néfertiti et d’Amon Ra
La lignée des prêtres et des pharaonsViens, on va pleurer d’être grecs
Fils de Socrate et de Platon
Adeptes de Zeus et d’Aphrodite
Otages, comme nous, du FMIViens, on va regretter d’être romains
Fils de la louve de Rémus et Romulus
Sous les lumières de CassiopéeViens, on va regretter d’être italiens
Nés du Pape et de Ruby BerlusconiViens, on va regretter les gladiateurs,
Bêtes d’arènes que les Césars pour jouer,
Offraient aux latins pour jouir, à regarder tuer.Viens, on va pleurer d’être nés, singes
Et dromadaires, accouchés par les arbres
Et des dunes du désertViens, on va pleurer d’être nés,
Anges sans ailes, diables sans queue,
Femmes sans seins, hommes sans têtes,
Cafards pour les uns, scorpions et vipères !
Pour Kirane, ses démons, ses crocodiles !Viens, on va pleurer d’être nés, indiens,
Mayas, incas, aztèques ou mexicains,
Du lama, du Chili, au cheval des amazonesNées chèvres, vaches à traire ou mulets
Viens, on va braire et meugler,
Hennir et aboyer.Viens, on va pleurer de n’être pas nés
Serpent, tigre, éléphant ou lionViens, on va rire de n’être pas nés; seigneurs
De guerre, banquiers et empereurs,
Ou les deux, concomitamment,
Comme Crésus, faits tyrans, devenus martyrs.Viens, on va pleurer de n’être pas nés anges
Ou démon, avec des cornes et des yeux ronds
La queue pointue et les dents rougesViens, on va regretter d’être nés fantômes
Goules en mal de karma et de résurrectionViens, on va regretter d’être nés sans corps,
Spectres, sans aura, vampire sans dents,
Les idées obscènes ou chargées à blancViens, on va regretter d’être nés,
Comme des papillons de nuit.
Ephémères ailes de papier,
Etendues froissées sur les murs
Entre corbeilles entre et urinoirs.Viens, on va regretter d’être nés sur cette pierre,
Ce terreau aux miasmes fécaux, sans libertés,
Humus mortel, en esclaves féconds
Pour combler les cimetières.Viens ma sœur ou mon frère,
Pourquoi tant de réticences à s’unir,
Quelle différence y a-t-il entre nous ?
Mais pourquoi s’unirOn va faire le noir sur nos idées,
Oublier ce qu’on nous a dit,
Les plaisirs et la philosophie :
Viens, mon âme on va sortir d’ci !J’AURAIS VOULU
J’aurais voulu être une encyclopédie
Un Google, un Wiki dans toutes les langues,
Riches d’infos et de connaissance,
De techniques et de sciences …Sur la terre et le ciel, le cosmos, l’univers
L’avenir, le passé, l’au-delà et en moi-même,
L’infiniment petit et le secret de la matièreMais pas seulement, je veux connaître,
Les planètes que Dieu a créées, loin d’ici,
Avant qu’elles ne s’échappent
Ou qu’elles n’aillent dans les trous noirsMais aussi, je veux connaître,
Les sentiments que l’on me cache
Les paroles inaudibles, les sens
Que j’ignore et ne je sais pas dire
Ni comment les nommer !CYNOCIDE
A cause des chiens,
De leurs crottes, de leurs cris
J’ai mal dormi, les ires de Lamie,
La révolte des souris
Le rêve que je n’ai pas suivi
Et le songe qui m’a fuiA cause des chiens,
Qui allument leurs fours et leurs meules
Incendiant les forets
Et qui nous enfumentDe nuits et de jours, comme des rats
Mêlant les fumées de leurs volcans
Aux odeurs des brumesA cause des chiens,
De leurs crottes, de leurs cris,
Les maux que j’ai trouvés,
Que je n’ai pas pu ôter
J’ai râlé, j’ai toussé, j’ai pissé, j’ai craché !Il me fallait une cible,
Mais j’en ai beaucoup trop,
Et je me suis retenu pour ne pas terminer
Laissant la malédiction frapper
Pour me venger.J’étais là avant l’aube,
Alors que les muezzins
N’étaient ni circoncis ni bien réveillés..Je suis entré entre deux chimères,
Deux utopies, des cauchemars
Où je luttais pour sommeiller.Les idées en boucle, sans rigueur ni répit,
Hérissées d’épines, me taquinent :Stress et angoisses, intrusion sans gênes,
Pour y penser, en non stop, de l’autre à l’une
Vous m’avez compris,
Elles n’ont pas arrêté !Assez mon âme,
Laisse ce corps ronfler en paix,
Sinon demain,
Il ne pourrait plus te porter !NOMBRILISME CYNIQUE
Proche de dieu, la ‘’Bonté Divine’’,
Faite docteur légiste et médecine
Voluptueux mépris, summum de la sottise
Le mesquin impeccable
Assume avec orgueil la fuite en avant.Dans sa sublime et mesquine bêtise,
L’ignare et antinomique confrère,
‘’Le Destin’’, frappe au hasard ses pairs
Commettant l’injustice et l’impair.DR IDRISSI MY AHMED, A KENITRA,
PREMIERE EDITION LE 06-10 JANVER 2013GAZA
OISEAUX DE PAIX ET CHIENS DE GUERRESUn oiseau jaillit du branchage, attiré par l’éclaircie,
Ou qu’il fut apeuré par les éclats d’obus sur Gaza ? Bouleversé le pauvre, par des infos, des images, des reportages, placides, partiaux et inféodés,, qui se relaient sur les satellites et les télés. Slogans et intox dénaturent la vérité, faisant oublier les causes réelles des belligérances et de leurs réveils sporadiques pendant qu’ils sont, devant nous, pervertis et matés. Les oiseaux ont, semble-t-il des sens que nous n’avons pas. Des récepteurs qui dépassent l’entendement et les progrès techniques de nos services compétents des postes et des radios télévisions. N’est-ce pas ?
Les chiens aussi aboient, non pour se mettre à la prière, mais de peur, seulement. C’est la voix des hauts parleurs éraillés du muézin de minaret des Awkaf de Sidi Ahmed Jalal, qui les irritent. Non pas qu’ils soient des apostats. Qu’il nous entende ici, le plus ministre des Boutchichis* ! Et qu’il fasse réparer, par pitié et par civisme, les haut-parleurs déglingués du royaume chérifien, pour ne pas affoler les audients ! Ce chantier national, ce service utile, relève de ses compétences et qu’il soit remercié par le Seigneur, Le plus haut, qui recevra des mots et des louanges et non des crissements de haut parleurs déchiquetés, des braillements, des braiements d’ânes, si réprouvés dans le Coran, quand ils sortent de la bouche des hommes…Et c’est à chaque prière comme cela, un réflexe conditionné chez les chiens. Pavlov ! Ils se mettent à aboyer contre les minarets, comme les Suisses, qui préfèrent notre argent à nos pratiques de religion. Tout comme ceux qui ont occupé nos mosquées et lieux de cultes, pour les empêcher, en toute laïcité française, d’œuvrer librement, de bonne foi ! Même les tombes des martyres de la guerre, les soldats morts pour la liberté de l’Europe, en France, face à Hitler, alors que nous étions sous les bonnes grâces des colons, ils n’en veulent pas…Ils devraient nous renvoyer nos fossiles des deux guerres, en charter, avec les prochains avions..L’identité et la pureté ethnique, ne doit pas salir le sol de cette superbe nation. Les pays bleus, où il peut sans arrêt et où l’on ne leur guère, parque qu’on gâche leurs ethnies, leurs tribus toutes pures, leurs identités propres, leurs quartiers chics et leur civilisation ! N’est-ce pas Sarkosy ce qui t’a fait chuter ? Et vous autres les Le Pen, Hortefeux et Guéant de passage. Vous, qui offensez l’amitié et le partage, en n’ayant de la mondialisation, que le sens unilatéral des biens, le sens unique de la prédation !
Ils n’ont pas que ça à faire les Walis et les Président de Conseils !
Ils ont autre chose à faire que de combler les trous…Non point ceux laissés par les indélicats, dont on tait partout, dans les Caisses et les banques, les abus, pour la bonne gouvernance et la continuité de l’administration. Je parle des tranchées seulement et de ces failles, que des entrepreneurs indélicats et si peu citoyens, laissent éversés comme des abimes, au milieu des rues. Des chaussées et des trottoirs, remués comme des ruines de blitz SS ou sionistes. Ils sont si hauts et si profonds qu’ils rappellent les tranchées de 14-18, à ceux dont les enfants sont encore vivants ! Et l’on a du mal à appeler encore fièrement, nos abris de fortune, des villes ! A croire qu’ils sont payés, les saboteurs et les braconniers, pour miner les cités, détruire les trottoirs mal aplanis, les façades jamais ravalées, que c’est une honte pour les arbres de demeurer debout et verts. Et on les coupe au lieu de les tailler, on les sabre parce qu’ils se révoltent et sifflent dans les oreilles du vent ! On les hache, on les déracine, on les brime, on les enlève, on les kidnappe, on les exile, on les brûle et on les broie ! Pour les revendre sous forme de papier ou de fumée, parfois ! Et on n’en parle plus, afin de céder aux plus offrants leurs terres et hériter de leurs espaces verts, devenus nus. Oui, vous avez compris, des terrains rarissimes et bien placés, si chers qui feront jaser ou jouir, les envieux du plein Centre-vile. Avec un seul »L’, vu qu’elle n’en mérite plus autant ! Ne me corrigez donc pas !
Enfin, des villes libérées de leurs racines tenaces,
Des villes libres de leur passé troublé. Couper les arbres pour se chauffer, c’est un hiatus, on ne fait plus ça ! On coupe les arbres pour libérer le sol, et tout faire recommencer. C’est pour cela que nous ne sommes que des humains, sans qualificatifs propres. Le cycle dispendieux de l’éclairage public, à croire que les chinois et leurs attirails de pacotilles, leurs jouets, sont passés par là ! ? Ainsi vont les cycles des affaires et les cercles vicieux. Mais à vrai dire, c’est une question de compétences et non des habitants, une question de savoir-faire, de finitions qu’ils doivent apporter, avant de remporter le magot et se faire payer pour leurs travaux. Le commerce et l’entreprise, le travail des chômeurs, vivent de ça. Ou l’on ne se développe pas et l’on entre en crise. En révolte et en guerres civiles et on ne progresse pas ! La politique des grands travaux, c’est ça ! On peut toujours et l’on doit, commencer par des chantiers plus petits ou de proximité ! Ainsi va le monde, ainsi va le cercle prodigieux des connaissances et des techniques, du confort et des biens, face aux heurts et aux malheurs, face au mal, carrément, face aux maladies et à la pauvreté. Sans aucune répartition équitable, il est vrai, ni bonne justice évidement !
Un oiseau jaillit de la lumière, c’est la Liberté peut-être !
Dans le rêve et les mythes, certes, les mystères ou la mystique, peut-être ! Le ciel est gris. La populace est grisée aussi par le Printemps déchu. Le jordanien moyen veut chasser le Charif de ses fonctions ! Abdallâh de sa Jordanie, doit être déçu ! Le syrien Assad dissous ! Mais, il restera protégé par les puissances asiatiques; faisant plus de »cent » chaque matin! Du sang sur lequel les Américains ne glisseront pas ! Comme ils ne bougeront pas non plus, pour laisser le sanguinaire à ses œuvres de liquidation du stock des vivants.
A côté de là, ils laisseront Netanyahou se muscler sur les Palestiniens et s’entraîner sur son punching-block favori, Gaza, afin de préparer son succès aux élections. Raids puissants, nombreux, disproportionnés et précis, s’abattent sur les tireurs, sur les bâtiments, sur les infrastructures et la simple population. Des roquettes férues de leaders ! Israël vient de s’offrir l’un de leurs chefs. Pilonné proprement, dans sa voiture. Mort on live, devant le monde entier ! Entièrement pulvérisé, il n’a rien senti. Ce sont les autres qui ont senti sa mort et tout ressenti pour nous ! Il a été gommé sans douleurs. Fini, anéanti, au sens moléculaire et thermique du terme.
Il n’y a plus que la fumée et les ruines qui nous interpellent ! Le ciel bruni par les fumées, cache mal les nuages du bon Dieu! On espère, on aime la paix, sans logique cartésienne ! Car la justice, la démocratie, la vengeance dans l’oppression d’autrui, son nettoyage ou sa marginalisation, la sécurité et les droits, c’est bon pour la race supérieure. Les autres races, paient ou expient !On élimine, on pilonne les chefs
Émue et en colère, incapable , la population se tait. Le ciel est tuméfié. La population juive se terre dans les abris. Les Palestiniens restent vulnérables. Terrifiés, humiliés, frustrés, ils invoquent le ciel, sa justice, les pays amis et leurs bonnes dispositions, la quête de justice ou le sacrifice ultime de leurs enfants ! La guerre sans ses moyens ! C’est un dépit.
Là, les riches et les forts sont heureux de leur bonne conduite ! Plomb Durci, hommes de fer, Dôme de Fer, le bras armé de Sion, fait sa croisade, encore soutenue par l’arsenal des bons chrétiens…Les www, les blancs restent rétifs à la mondialisation, à la circulation qu’elle ouvre et qu’elle devrait opérer, à la paix des cultes et des différences qu’elle sous entend ! Hélas, les explorations, la colonisation, la mondialisation ne les ont pas encore sortis de leur Moyen-âge !Les frappes et les roquettes pleuvent : près de 1000 raids en 3 ou 4 jours ! 100 tués 500 blessés, déjà. Y a-t-il assez de morgues dans ce pays sous embargo ? On nous montre des images d’enfants que l’on s’apprête à enterrer ! Souvenez-vous des écoles anéanties avec leurs élèves, il y a deux ans ! L’Impérialisme et le racisme anti-blancs, dit-on, oublieux de l’inverse et le plus prépondérant ! En attendant l’escalade et l’offensive terrestre, on parle dans les médias d’annulations de vacances et de crise du tourisme dans la région. Pardi ! L’Eglise de la Nativité peut toujours attendre la charité chrétienne, dans la paix de Sion ! On parle de répression (abominable !) sur la Syrie de la part de Assad, et point d’accalmie ou de retenue de cette hargne sioniste (abominable ?) sur la Bande de Gaza !!
Le ciel est noir de fumées toxiques.
Les rues ne se voient plus. Ce ne sont pas encore les bombes au phosphore qui les recouvrent, mais elles sont couvertes de ruines et de gravats. Les Palestiniens ont perdu leurs chefs et leurs amis. Des chefs et des ministres, les visitent, avec le courage qu’il est de s’exposer en de pareil lieux. Et d’apporter sur le front, sur le champs de guerre, leurs compréhensions et leur soutien. Cela en dépit de leurs propres et impavides tuteurs, qui sont totalement abîmés dans l’exaltation arrogante et partisane de Sion ! Nos responsables de la Santé et des Affaires étrangères, les Dr Louardi et Othmani en l’occurrence, vont s’illustrer au service altruiste.
Un Rouge et un Vert, sont de la partie. Un geste de solidarité, une conviction humanitaire agissante, une action de sympathie qui brise les différences et multiplie les actes de rapprochement. Ce sont ceux de Mohammed VI et des Marocains, qui vibrent avec les peuples qui soufrent, avec Jérusalem et au nom d’Al Qods, sans relâche depuis l’école hassanienne et certainement bien avant. Et cela pour la paix et l’équité entre les peuples de toutes les tendances et de toutes les religions !
Sans racisme ni antisémitisme aucun, nous qui sommes heureux de la fidélité et de la loyauté de nos Juifs expatriés, nostalgiques et reconnaissants qu’ils restent et demeurent, nous disons à Israël, basta ! Arrête ton char, Nathan ! Sans rupture de notre arabité et forts de notre islam, fermes dans notre tolérance et notre ouverture à la modernité, avec fidélité aux racines et aux traditions, nous critiquons Israël. Nous haïssons son injustice et son arrogance monstrueuse et nous stipendions ses manières irresponsables et belliqueuses. Les nôtres, ne demandent que l’application de la logique, celle de l’histoire, des droits et du respect des identités multiples, de leur choix et de leurs libertés, surtout. Et en cela, nul tuteur ou parrain, ne sauraient renverser les vrais pères et les chasser des terres de leurs ancêtres et de leurs enfants ! Et les States, nos chers amis américains, en irréductibles parrains de leur messianique garnement , devraient réévaluer ses perfidies et faire résonner leur équitable et salvateur holà ! .
Les riches s’ennuient quand les pauvres sont tapis de froid.
La pluie tombe et les chiens aboient. Leurs hurlements décuplent les bruits des voitures qui roulent en bas. Les échos amplifiés se mêlent au vacarme des poids lourds qui heurtent, sans ralentir, les dos-d’ânes et vous matraquent les ouïes de leurs tremblements. A chaque vagissement vous levez les mains au ciel ! Et surtout ne les abaissez pas, il n’a pas encore accédé à vos vœux ! Les anges ne transmettent pas vos implorations aux responsables, ni à Dieu vos imprécations ! Le Palais et l’Olympe sont hermétiques aux conjurations. Ils en sont saturés, noyés par nos prières et nos dévotions intéressées, outragés par nos cris impies et nos blasphèmes de surcroît. Le ciel est loin, même si nous y sommes connectés et que nous ayons la tête plongée dans son aire. Et le vent ne cesse pas. Les bambous cassent leurs tiges et les branches d’arbres subissent autan. Un tsunami encore respectueux de nos piètres dimensions.
Je vois cet hère bloqué sur le sol,
Allongé, accoudé comme s’il était sur un lit…La nature lui apparient. C’est un être comme vous et moi, un fou peut-être. Comme bien de ses congénères qui viennent au centre ville péleriner chaque matin. Un pauvre certainement, un dément. Un humain qui a besoin d’un toit et de soins ! Il est là, sous vos yeux, isolé, langé dans sa couverture humide et bleue. Là, sous vos yeux, sans aller si loin, soigner les misères, messieurs les chefs et vous ô ministres intègres et droits ! Livré au froid, à même le sol de l’avenue, il a un briquet à la main. Il ne risque pas de se révolter ni de se flamber. Il n’a pas bu d’alcool et il n’a pas de revendications politiques ! Il est jonché là ! Il n’éclairera pas les médias, s’il ne se flambe pas ! Je suppose qu’il y a des milliers comme cela dans le pays et qui attendent de leurs pays, une INDH quelconque, pour copier la bonne nôtre ! Des milliers dans le monde de l’Islam, des gueux ou des indigents, qui attendent la Zakat* au lieu de votre pèlerinage ostensible et pieux ! Votre pèlerinage c’est ici, votre Kaaba est là ! Et de cet acabit, il ya des a des milliers encore qu’on écrase et qu’on ne voit pas. En Afrique bien sûr, ici même et qu’on ne sent pas !
Sur cette grande avenue, en face de cet immense immeuble en construction, il végète, sous le regard vide de ceux qui ont la même patrie, la même religion ! Il tremble, je suppose, à côté d’une voie que traversent des milliers de voitures, plus ou moins huppées. Des milliers d’ouvriers, de femmes, d’étudiants, de touristes et de badauds-assis, figés sur les terrasses des cafés, baladent dessus leurs scanners, indolemment. Aveuglement ! Personne n’a bougé. Lui non plus : 4 heures après, il est toujours là. Quelles idées, quels oublis, quels sentiments, quels ressentiments ont pu traverser sa mémoire et son esprit ? S’il en a encore qui fonctionnent, malgré son sort déshumanisé, son sordide et déplorable état ! Que retient-il de la vie, de l’Islam, des humains, de leurs chefs, de leurs valeurs, de leurs obligations, des hommes ou de Dieu ? Voire de lui-même, s’il en est conscient ? Est-il à ce point disjoncté, que le vide sature ses méninges ?
Je vois en cet homme, un malade,
Un pauvre, un homme qui a besoin d’aide. je veux lui donner de l’argent. Je retourne sur mes pas pour lui en donner. Quelle que soit la somme, si elle est valable pour 2 ou 3 jours, elle ne lui suffira pas. Il a du tout oublier, ce malade, comme on l’a oublié. Reste-t-il encore un humain si nous les humains, nous l’avons quitté ? Il a oublié son nom? ses parents? ses amis.
Nous sommes au lendemain des fêtes de la nouvelle année musulmane ! Religieuse et nationale de surcroit. Il est là, tel un otage, un chantage, une peine, un défi, une dette, morale et civique, pour notre conscience collective. Si l’on a les yeux encore ouverts ! Hélas, et vous alliez me le reprocher ! Ils sont des milliers, comme cela ! Mais j’estime que ce n’est pas un poids , pour un pays qui cultive les valeurs de l’islam avec son ministère des Awqafs, son Gouvernement vertueux des Verts et des nationalistes! Avec ses deux onéreux Parlements entre autres vastes administrations et beaux édifices. C’est notre devoir et nos droits, que l’on défend on le montrant ! En le secourant….Lui et ses semblables, nos frères ! ô mes frères musulmans ! Tant que des gens pareils endurent son sort, nos prières ne nous servent à rien !
S’il a reçu de l’argent, il le compte même s’il a oublié son propre nom !
Il penche la tête. Il voit sur les billets les chiffres et l’effigie du Roi. Il ne dit pas merci, il ne le pense peut-être pas. Il tient la pièce et les billets et serre dessus les doigts de sa main. Il a donc encore quelque chose d’humain et que l’on partage. Le sens de l’argent. Il faut donc le sauver, car c’est encore un marocain!
Nos responsables détalent, oublient vite, emportés par le cyclone des découvertes, des vertes et des pas mures de leurs ministères et des obligations nouvelles. Ils en oublient pour certains, leur pays et leur ville, à cause de leurs fonctions multiples. Le contraire n’est pas courant. Il en est qui montent des villes de rien et qui les protègent ! C’est un acquis honorable, certain. Bravo Basri, bravo El Himma !
Ailleurs en ces mêmes instants…
Près de Gaza. Des hommes politiques et nos ambassadeurs, des ministres aussi, quittant la quiétude, le luxe et l’aisance de leurs fonctions, sont comme des chevaliers de légende. Ils affrontent comme des anges ou des super héros, les monstres et les dragons, les tyrans qui embrasent l’Orient et détruisent » l’île de Gaza ». Pour la dignité, pour un toit et du respect, un pays pauvre, déchiré et sous embargo, reste chaud et fier du sentiment de vouloir être chez soi ! Sans ni traces de haine, de racisme ou de discrimination. Il veut Sa terre….Mais ça ne suffit pas, il faut partout une justice, pour que ces hypothèses soient vraies, face aux profiteurs et aux indélicats.
Le problème n’est pas inhérent aux seules victimes d’Israël
Et de son oncle américain, il réside partout où il y a des hommes qui ont peur, parce qu’ils ont été piégés et volés, par des égoïstes qui veulent tout prendre pour ne rien laisser Tout reconditionner. Avec comme défense et statut, la différence et la supériorité ! La haine et la différence relaient la peur. La peur d’autrui, la peur qu’il reprenne tout à sa manière, avec plus d’incompréhension et d’oppression. Et plus de répressions, avec en retour et en plus, la volonté de tout rafler. Ainsi les riches de partout, les plus civilisés, indécents ou pas, cultivés selon leurs normes, techniquement avancés, ou avachis, se sont donnés le mot pour dominer le monde et l’épuiser, s’enrichir aux dépens d’autrui. Autrui représente une personne, un groupe, des ouvriers, une minorité ou un pays.
Et notre pauvre homme de tout à l’heure ?
Nu sous sa couverture bleue, nous a donné ici l’occasion de penser et de réfléchir aux blessures d’autrui. Nombreux, qui sur la terre restent incompris. Qui à travers le monde, ma ville, mon pays, ou ma rue, triment affaiblis. Et vient un jour ou chassés de leur travail ou de leur home, par les assurances, comme en Europe, par les parents ou l’époux, se voient un jour vivre sous la drogue ou l’alcool, pour se réchauffer et pour oublier. Qui sous un arbre, en pleine avenue musulmane, qui sous un pont, bleu dans la neige et refroidi, qui déshydraté sous le soleil, ignares et/ou affamés, l’ignorance en sus, les maladies et la pauvreté comme destins.
En attendant son Apocalypse, Netanyahou jubile.
Il nous promet de grossir les rangs des martyrs chez lez Gazaouis. Il s’est promis en cadeau électoral de les servir sur l’autel des urnes. Comme des bêtes sacrificielles ! En les faisant encore éclater ! Les femmes et les enfants d’abord ! Les rares infrastructures surtout ! Les urnes démocratiques israéliennes, affichent leur conviction, soutenu par leurs parrains, qu’il leur est licite de liquider les résistants. Faute de les gazer et de les cramer en souvenir de leur holocauste.
Ces humains de Palestine, seraient-ils jaloux de notre pauvre hère ? Lui qui est si coi et si librement lâché dans la nature ! Sans barbelés et sans mur de la honte pour l’enfermer ! Ils n’en sont maintenant que plus humiliés, nos frères de Gaza! Et nous avec, nous sommes si retournés. Que d’erreurs dans les tactiques des uns et des autres ! Qui plus est, par iniquité complice, nos palestiniens sont injustement honnis, de par les puissances mêmes qui leur ont ôté leurs terres. Ces tyrans qui leur refusent, par connivence et lâcheté, de donner leur nom de Palestine, à leur pays. Espace, qui fut réduit territorialement, au profit d’Israël qui les en a quasiment déportés, amputés de leur nationalité, campés dans les bantoustans concentrationnaires et qui s’y rue périodiquement pour les dévaster. Pour remplir les urnes de Sion, fêter leur démocratie, par un petit de chasse à l’homme, pour expérimenter les armes américaines, sur l’autel d’Abraham, en souvenir des flammes qui l’ont épargné ou de la Croix dudit Jésus, qui remonté chez Dieu, attend peut être de revenir avec les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse afin de libérer Gaza
Le trottoir, c’est ton Gaza, soldat de la rue !
Mais , c’est nous qui t’avons volé ta dignité et ton pays. Fou ? Tu serais dans un asile d’aliénés, médicalisé ! Pauvre ? On te doit pour être moraux et équitables, de vivre protégé dans un centre de charité. Chômeur ? Tu serais dans un travail quelconque pour faire de toi un homme ! Fier, capable d’être apprécié comme, un concitoyen, un voisin, un ami.
Mais la morgue d’Israël ou le laisser aller des nôtres, ont parfois des atomes crochus. Quelque chose à changer. Ils laissent des hommes, sans défenses, marginalisés. Si les bombes d’Israël présagent de la fin du monde, pour préparer l’Eden que Yahvé a promis à Sa Tribu, l’âme d’Abraham et celle de son copain Barak, devraient raisonner le snipper Netanyahou et ses frères assassins !
Nous n’avons qu’une âme et qu’un corps. Tuer un homme c’est comme tuer toute l’humanité. Sentence marocaine, musulmane, qu’il convient de faire partager par nos concitoyens israélites, avec leurs coreligionnaires de Tel-Aviv, de New-York et de Paris, afin de calmer les haines et les colères. Et donner enfin leurs droits aux Palestiniens, en voisins, en cousins et en amis. En tribu préférée de Yahvé, celle qui doit cesser de bouffer du Philistin!Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 18-20 Novembre 2012
Le rôle du hasard et de l’inattendu sur le décours des libertés et de la destinée.
Effet dynamique des microfacteurs sur les grands événements et les effets programmés .
LE COMMERCE DES PEURS ET DE LA HAINE
Au moment où les ‘’nations civilisées’’ s’étaient liguées pour envahir l’Irak. A leur tête l’Amérique de l’oncle Bush, qui avait agité en son temps le spectre menteur et fallacieux des ADM et grossi le mythique spectre, le bluff des craintes mortelles pour l’existence d’Israël, des truands armés ont saccagé ses musées, l’un des patrimoines de l’humanité. Ce fut une injuste guerre coloniale, une invasion impérialiste illégitime, qui a démontré la lâcheté et les faiblesses définitives du bloc de l’Est sur ses affidés. Terrible message administré à l’humanité : les plus riches, les plus forts des pays, n’ont aucune morale réelle envers les autres et ne reculent devant aucune stratégie machiavélique. Caricaturés par la culture élitiste de races supérieures, ’’les autres’’, sont vus comme des sauvages, des monstres, quand ils restent jaloux de leurs identités particulières. Voire des animaux, des proies, qu’il leur est licite d’exploiter, de prédater ou d’exterminer, à la limite des’’ extrémistes’’, convient de liquider.
HISTORIENS, PARLEZ VRAI OU TAISEZ-VOUS !
Malgré leur ostentatoire manipulation des normes démocratiques et laïques et leur usage sélectif et relatif, en interne, de ces critères, au sein des nations avancées, ‘’l’autre’’, ces entités barbares, ne représentent au mieux qu’une parenthèse dans l’histoire, un accident, un cloaque qu’il faut dévaster, une impasse qu’il faut annihiler, pour s’en détourner. La civilisation-leur, financièrement riche, techniquement avancée, sur-militarisée, se veut uniforme pour une seule couleur, celle prépondérante des siens. Les ‘’autres’’, il faut les dépouiller et les gommer ou plus simplement les ignorer. Leurs seuls droits tolérables est de laisser la mondialisation, non pas les normaliser, mais les pousser vers le mieux de ce que l’on peut exploiter d’eux, pour investir et prendre de chez eux, les cultiver à minima, sans les laisser fouler les territoires sanctifiés des puissance richissimes. Quelles soient en crise ou pas !
Plus que le vol des objets millénaires, le dynamitage horrible des mosquées, celui de l’infrastructure, les révulsions de la société, la fracture du pays, ses particularismes internes exacerbés, l’ensemble des crimes, juste après l’odieuse guerre Iran-Irak, ce fut une forfaiture. Mais quels historiens en témoigneront ? Cette invasion, montée de toute pièces pour le pétrole en prime, a tourné à l’effondrement du pays, à la guerre civile, interconfessionnelle la plus odieuse, qui enlève tout reste d’humanité chez les vaincus. Les Bush et Bel Laden ont tué la civilisation musulmane à jamais.
Les historiens, ce qu’ils nous délivrent et décrètent comme ‘’Histoire’’, sensée être l’analyse des faits et la vérité, ne réécrivent à notre intention que les faits notoires, lisibles et élogieux. Les actes intimes, négatifs, confidentiels ou secrets, s’ils ne cèdent à leurs discrétions échappent nécessairement à leur perspicacité. Tout comme les fonctions officielles et de coulisses de ceux qui produisent les actes et soufflent d’écrire autrement le journal. Alimenter le patrimoine local ou universel de véracité, est la fin en soit de l’historien, qui publie a discretio, ce qu’il juge devoir être notre pusillanime intérêt. Des histoires, en fait ! Des historiettes insipides, des contes apologiques. Le rôle du journaliste, fonctionnarisé ou pas, est quasi parallèle à celui des historiographes. Lui-même pioche dans l’histoire pour se repérer, afin d’expliquer le présent et servir d’indicateur et de référence pour l’avenir.
Comment analyser la part des choses dans l’existence sur ces pays de tyrans d’extraction militaire ? Je fais allusion au quintet Saddam, El Assad, Kadhafi, Ben Ali, Sadate, tel qu’il fut grossi par les ténors d’Israël et autres Ben Laden de circonstances. Contexte ‘’guerre froide’’ oblige, ils avaient contenus leurs concitoyens assujettis, par la poigne, dans un état soporifique de terreur. Loin des progrès vécus par les pays développés d’Occident, après leurs deux guerres mondiales et le décours des colonisations.
COLLUSION, ACCOINTANCES ET VERITE’’S’’…
Les guerres, les voyages, les échanges, les héritages, les découvertes, les conflits, les arrangements, les connivences, les concussions et les concupiscences ne laissent pas tous des traces écrites. Rumeurs et folklores défient la logique, la vérité et la transparence, préférant palier aux écrits, de peur de provoquer des bouleversements sociaux incontrôlables. Les visons sécuritaires et despotiques sont aussi des normes de sagesse, inhérentes en soi, qui font figure de bonne gouvernance. On hérite aussi chez les gouvernants des héritages lourds faits de certitudes, rigides, au dessus des soupçons.
Et ce fixisme non ouvert, non évolutif, qui considère de peu les autres, les aliénant, les enchaînant, les marginalisant, fait que ça craque, quand ça ne le doit pas. Ce qui explique la chute de la maison Alawite d’Orient. Une série atroce, qui fait tomber des pays, hier soutenus et puissants, telles des jeux de cartes, qui bouleversent le Croissant Vert, oléicole ou pas, qui retarde encore plus les Arabes, les Musulmans et tous ceux qui combattent dans cette sphère, postcoloniale, pou la liberté, l’égalité et les droits de l’homme au Proche-Orient.LES AS-SYRIENS
La terre appartient aux occupants, les présidences aussi. Ainsi est le cas des familles, des notables qui se sont succédés, que les pages de l’histoire, ignorent, renient ou falsifient. Les péripéties des chefs et les événements de leurs pays, de leurs hommes sont travestis, faussés avant d’être écrits, lors des évènements, eux-mêmes ! A titre d’exemple, Ce Résidu d’Humanité, quelles que soient les raisons qui l’imposent et qui ont déterminé son existence, toute sa représentativité à la tête de l’actuelle Syrie, après la mort de son père, un félon connu comme usurpateur du pouvoir sur son pays, la Syrie, où il a accédé à la suite d’un coup d’état ! Qui en étaient les instigateurs, à l’origine et pour quels résultats ? La cassure d’un pays !
Après les péripéties pathétiques du nationalisme arabe, maintenant conspué de l’intérieur même de ces états, dits arabes, mais qui ne maîtrisent ni leur unité ni leurs langues, ni leurs justes frontières, voici le dramatique écartèlement, qui fracture le pays ! Droits de l’homme, ADM, la primauté et la sécurité d’Israël, rien de ces tabous ne motivait un bouleversement aussi brutal, une guerre civile ! Il fallait que le pouvoir soit sage, évolutif, or il n’a pas compris.Le panarabisme, qui a enfanté l’Islamisme barbare liberticide, selon ses détracteurs ou simplement de résistance anticoloniale, est surtout un mouvement de libération. Des militants, poussés à bout et sans alternative démocratique, n’ont aucun autre choix libéral pour se déterminer et manifester leur opposition à ce qu’on a taillé pour eux, sans leur consentement dans leur pays, leurs terres, leur cultures, leurs langues ou leurs religions. Ceci n’est pas une défense ni un accord aveugle, mais un témoignage sincère, objectif et indépendant.
Ce sont bien les descendants des Assyriens ! La Syrie ne représente pourtant pas un danger, même mineur pour l’existence et la primauté d’Israël et la voila empêtrée dans une guerre existentielle géopolitique, ouverte ! Cette ‘’Maison’’ ne peut plus être qu’un artefact, devenu indigne de la lignée des Alides. Un récessus de cette descendance assassinée du gendre du prophète, Ali, et de ses fils, qui ont été ignoblement massacrés par les tenants opportunistes du pouvoir, juste après le décès du prophète Sidna Mohamed, que le salut de Dieu soit sur lui. La succession, plusieurs fois homicide à la Khilafa, est une honte génésique, une tare historique monumentale, qui a marqué au fer rouge l’islam politique et entaché de sang sa civilisation débutante. Le saignement ne tarit pas encore. Preuves en sont les dégâts inhérents et le manque de respect à ces khalifes. Que reste-t-il aujourd’hui comme prestige, comme fierté et comme respect à ces lieux, sinon de les traiter avec le dégât des mots ?
L’affaiblissement de la Syrie et son anéantissement programmé, la guerre civile qui le solde au prix déjà de 35.000 âmes, la fragilisation du front où elle se situait, tant bien que mal, va dans la même logique. Celle complexe du mur de rétention, face à l’expansif Israël et à la férule extrémiste, religieuse, avec en face celle des lobbies sionistes américains, qui veulent carboniser l’Iran. Par peur de ses centrales nucléaires !! Israël sait vendre sa peur aux autres. La ruine de la ‘’Maison’’ arabe en est le tribut.
IMAGE DE L’ENFER DE DANTE, TOURNEE EN SYRIE LE JOUR DE L’AÏD EL KEBIR
ATOMISTIQUE OU ATOMYSTIQUE*
S’il est impossible de voir en soi, soi-même, la nature nous offre des images et nous pousse à penser. Tels ces rets de lumières que les étoiles envoient briller sur les gouttelettes de pluie, encore accrochées aux fils d’étendage ! L’ignorance de notre corps nous complexe, celle de notre âme nous défie ! Le spectacle de la nature nous rassasie.
Plus terre à terre, pour revenir au monstre ignare de Syrie, un docteur, Je Kill*…ou c’est peut-être, nous les crétins, les jouets des infos et de la propagande, qui n’avons rien compris !Vu sous l’angle de la complexité et des actes singuliers, ir-reproductibles*, telles l’âme et la vie unique de chacun, s’il plait à Dieu, si miséricordieux et magnanime, de délivrer cet ‘’homme’’ de l’existence, il faut le brûler dans un réacteur de fission nucléaire ! Je parle du numéro ‘’zéro’’ syrien ! Sans haine, mais seulement par prudence et par prophylaxie ! Annihiler toutes les particules qui le composent. Empêcher celles-ci de retourner sur terre, de revenir se recycler, afin d’éviter de polluer le reste des molécules et des atomes. Ou, celles des choses invisibles qui appartiennent à la création, à Dieu et qui se recyclent pour donner d’autres êtres, d’autres formes de vie, qu’on voudrait non contaminées par le Sot-rien* !
Une fourmi, une mouche, innocemment tuées, par inadvertance, nous laissent en peine, pas nous tous, certes, mais par respect pour la vie, tant elle est chère aux hommes et certainement à Dieu.
Dans le cas de l’Alawite, de tous les monstres de son acabit, visibles ou masqués, pourquoi faire mention de leur avenir, de leurs droits, de leurs jugements et sanctions dans le futur ? Je parle de l’Au-delà ! Les meurtriers en série et les criminels invétérés, qui par dizaines et milliers ont tué des enfants et des âmes, ont-ils vraiment de l’espoir dans la justice ? Celle des hommes ici-bas ou ailleurs, pour éviter le sort qu’ils ont appliqué aux autres ?
Je veux dire qu’ils doivent disparaitre, sans espoir de réincarnation, de retour dans l’Au-delà et même en enfer, pour ne pas le surchauffer ! Et surtout, de ne plus compter retomber sur la terre ou se fondre dans les mers. Pas besoin, non plus, que les insectes avalent leurs restes, ou que leur peste moléculaire aille dans des tombes ou répandre leurs cendres dans les eaux.
TAIRE LA COLERE, OUBLIER LA HAINE
Taire la colère, oublier la haine qui persistent et qui empêchent l’oubli salvateur. Toute personne, tout être, cumule des peurs et des freins, des angoisses de ce genre qui le crispent, le vêtissent, le composent, le structurent, le perturbent et le remplacent. Sinon, au mieux lui donner des leçons pour l’avenir qui lui serviront de garde-fous et d’avertisseurs pour son évolution au cours de sa vie et son adaptation à celle-ci. L’amertume, le stress, l’ambition, la vengeance partent aussi de ce phénomène, d’idées morbides ou bénéfiques, obsédantes, jusqu’à les lever, les oublier et les distancer pour les dépasser afin de se libérer du ténesme qui obnubile et harcèle, sans répit. Taire la colère, oublier la haine permet de court-circuiter leur cercle vicieux, pour dépasser le nœud perfide et retrouver le sommeil, la paix de l’esprit et sa cohérence, pour la poursuite consciente et apaisées de la vie.
EXEMPLES TRASH
Vous êtes diabétique ou prostatique, vous avez vos règles ou un saignement, alarmé vous êtes inquiet et l’insomnie, invincible, malgré la fatigue est là. Vous êtes fumeur, bronchitique chronique ou asthmatique. Vous avez mal à la gorge, les crachats, la perte de sommeil, font que faute de trouver un mouchoir, vous crachez dans la poubelle. Elle est pleine de restes de boites, de tubes de crèmes vides, de papiers etc. La chute du crachat fait un son, un bruit aussi futile, labile que fortuit. Ce bas exemple, sauf votre respect, représente le fait et le hasard. Il est fait d’instabilité et d’unicité, fortuite et relative. Ce sont des faits, mineurs, des instants, des mouvements et des choses, intimement liées les unes aux autres. Des paramètres inattendus et disparates. Tels ces grains de sables, sur ces monticules d’ordures, où poussent des marguerites, des daturas et où paissent des coqs et où pissent des chiens.
DISGRESSIONS
C’est le temps des grèves des Orduristes*. Ces agents municipaux, d’antan, qui étaient préposés à l’hygiène et au ramassage des ordures. Nos cadres, que Dieu leur pardonne, ne savent pas les gérer. Au lieu de faire des économies, ils furent obligés de faire appel à des multinationales et les payer afin de ramasser nos ordures de ville ! C’est le comble du sous-développement postindépendances ! La risée, l’inconscience, l’incapacité, la hchouma* ! A croire que l’on ne méritait pas de sitôt l’indépendance de nos pays.
L’interdépendance unilatérale confirme les zélotes, qui de pères en fils, sont devenus les mercenaires obligés du clientélisme international. Les satrapes deviennent les acolytes et les gestionnaires délégués, des gardes-chiourmes sous l’obédience et le parapluie des parrains. Ceux-ci offrent leurs faveurs et leurs protections contre l’octroi d’agréments et de privilèges stupéfiants. Pour ce faire, les tuteurs agitent à outrance leurs dits-droits d’ingérence. Ils suscitent l’animosité et les actes de belligérances entre les pays riverains. Ceux-là mêmes qu’ils ont au préalable fracturés.
Le concours de la presse métropolitaine, engagée à cet effet, agite par stratagème le prétexte des droits de l’homme, arborant les manquements aux libertés des médias indigènes. Levés comme des stratégies, hissées comme des tactiques de harcèlement, ces remontrances ont pour but d’amadouer les récalcitrants. Ceux des dirigeants qui veulent rester libres et fiers de leurs autonomies mais qui céderont contre-gré aux lubies des parrains. Pour les amadouer et en vue d’apaiser leur agressivité affichée et de faire céder leurs colères, les chefs locaux se font obéissants en concédant aux étrangers ce que les maîtres exigent.
Ces visions impérialistes ‘’ protectrices’’ ou prédatrices, ont la vie dure, malgré les hypocrites appels pour assurer les libertés et les droits de l’homme dans les anciennes colonies. La découverte du pétrole n’a fait qu’accroître ces pressions et ces liens rétrogrades, faits de féodales assuétudes de la part des conquistadores. Antinomiques et paradoxales, ces relations de maîtres à esclaves, à peine modulées, sont faites d’attirances économiques et de répulsions politiques. Mais, la mondialisation instituée, développe de gré ou de force les partenaires obligés. A l’avantage matériel évident et les progrès soutenus des plus modernistes.
On parlait plus haut, d’ordures ménagères, pas de ceux qui les négligent donc ou les laissent s’accumuler et s’amonceler, par refus de travailler, prétextant des droits refusés et usant de grèves sauvages ! Ces moyens de pression et de contrainte se transforment en vrais actes de sabotages. Leur côté illégitime et débraillé, les nuisances cumulées, font que les usagers ne les soutiennent guère. (A l’instar des profs et des médecins qui font des grèves que les malades et les familles, obligatoirement lésés, n’acceptent pas). Cette floraison de déchets, écologiques, nuisibles aux êtres vivants et aux ressources, cette pollution, ces intoxications aux pesticides et autres poisons et microbes, est nocive tant pour la terre que pour la santé des gens, voire pour les mers et les rivières et peut être pour l’esprit. Et c’est là peut-être, le pire, n’est-ce pas !
SE GRATTER AU BON ENDROIT
L’endroit que tu frottes ou que tu grattes des doigts, les parties intimes que tu pinces, les plaies que tu soignes, les croûtes qui tombent de ta tète, les cellules qui roulent en vermicelles sur ton gant de toilette, les rêves que tu vois, les idées qui en échappent…Futilités ! De quel intérêt donc en parler ? Qu’est ce que tu écris ici ? A quoi ça sert ? A réfléchir, à penser en silence et par écrit ! Ainsi, l’étendue que tu frottes, le sang qui y circule n’est pas le même au bout d’un instant. Même si tu localises son emplacement, ses dessous se transforment. Il est quasi impossible que les cellules sanguines de cet endroit y retournent encore, même si elles se relaient pour réparer, modeler et cicatriser les plaies. Remèdes ou liquides de nettoyage, les humeurs et les hormones, le sang qui coule fabriquent des pensées, des idées, produisant des sentiments et donnant des humeurs. Des souvenirs, des regrets ou des peurs. Les larmes qui tombent ou que tu essuies de ta main, ne sont pas les mêmes et ne reviendront plus jamais aux yeux. C’est inconsistant !?
Alors, les regrets et les ulcères, au colon, à l’estomac ou ailleurs, comme les croûtes des maladies de peau, les cicatrices que le cerveau imprime sur derme, la conscience qui en souffre, le caractère de la personne qui se fâche, ses réactions bien sûr, sont autant de micro- événements ! Il n’y a que l’idée qui reste, et un moment assez court, encore. Le fait est en lui même est éphémère.
Si les faits partent, restent leurs effets. Leurs souvenirs précaires sont teintés d’humeurs et de sentiments. Mais la main, humide de larmes, les plaies, leurs cicatrices, si ce n’est l’oubli pour les dépasser et la quête de vie, sa poursuite pour aller de l’avant, encombreraient inutilement la mémoire.
La haine, la vindicte, les appréhensions et les peurs deviennent un poids accablant pour celui qui les porte. Nous avons l’intelligence d’oublier, pour aller de l’avant. Raviver non seulement les instants perdus, mais ceux aussi chargés de bonheur, plait bien mieux que les plus lamentables d’entre eux et les haines cumulées.
Les affects blessants, les idées obsédantes, déchirent les méninges sans vouloir en sortir. Ils sont comme un prurit, un fantôme à l’intérieur d’un crâne hanté, une voix et des cris inassouvis qui atteignent de façon insolite la logique. La volonté n’arrive plus à s’en dissuader, à chasser leur imposture opportuniste. Le processus obsessif s’impose avec angoisse, asservissant les pensées qui stressent la volonté et inhibe la dynamique.LE HASARD ET LA COMPLEXITE
LE CRACHAT ELOQUENT
Le hasard réside dans la complexité. C’est dans les interfaces de complexité que naissent les situations de hasard et c’est sur leurs interfaces que se font les réactions, les impacts avec la réalité. Les actions inattendues, physiques, chimiques, celles des ondes que l’on maîtrise peu ou pas, celles de l’espace, des eaux et du temps, représentent d’incessants facteurs. Le hasard nait de la multiplicité des facteurs et de leurs réactions et pénétrances.
Une productivité incohérente à première vue, inconsciente, inopportune, se trouve placée par inadvertance ou par accident, mais elle est pourtant réellement présente. Même si ces facteurs impondérables sont infimes, même si ces variables sont invisibles, donc insignifiantes et discrètes, leur opportunité est finalement là. Ils interviennent pour déterminer le sort et les événements de façon surprenante et inattendue. Avérés, ces éléments délivrent un aspect vérifiable dès leur enchaînement.
Une interaction qui devient alors plus claire, consciente et perceptible, pour des événements irréfléchis, non programmés et inattendus. Ces faits changent les options de la volonté première, comme ils déterminent des suites contraires aux plans prévus et à leurs approximations premières. La décision volontaire devient donc aléatoire, imprécise. Instinctive, par automatisme ou par calcul, elle imprime une charge lourde qui s’inscrit dans les destinées.
PARABOLE : LE » PRINCIPE DE FUTILITÉ »
La stratégie du hasard et les facteurs aléatoires. Voici une parabole trash pour illustrer le jeu des hasards dans la complexité. Quand un crachat, sauf votre respect, tombe dans une poubelle utilisée en guise de crachoir. Un autre son le suit. Le bruit du premier crachat n’est pas identique au premier. Le bruit qui en sort est différent, car il a rencontré un obstacle sur sa chute, du fait d’un relief différent. Une boite de dentifrices était là, à côté d’un carton de slip.
Les rhumes iatrogènes et les expectorations sont devenus si nombreux, qu’il leur faut des sacs jetables dans la poubelle. Un grand réceptacle pour offrir plus d’espace à la cascade des éléments que les antibiotiques n’ont pas pu juguler. Une poubelle pour recueillir les montagnes de mouchoirs de papier chez un tousseur chronique ! Pourquoi ne pas parler de ces choses si courantes en pneumologie ? La médecine, est-ce répugnant à ce point ? Voici donc que crachat, si peu romanesque, tombe dans le noir. On fait de meilleures choses dans le noir. Il fait nuit, pas besoin d’allumer pour voir le panier où l’on va jeter sa boulette. C’est près du lit, qu’on installe cet attirail. Demandez à tous les vieux et aux malades qui se respectent, ce qu’il en est.
‘’Aâla « Tango » jayeb m’qas ! We âla kebda, qatel haywliya !’’
Oui, il y a des hasards qui se nourrissent de futilités et des volumes de réflexions inaptes à être lues, sont écrits à ce sujet ! Les exceptions nourrissent les écrivains et leurs imprimeurs ! Editer un livre vaseux, faire une acte de charité à une personne ingrate et inutile, appartiennent à ces actes manqués qui ont des impacts et du succès. Parfois l’inattendu se produit. Le bonhomme change de comportement et le livre suspect de plagiat, plait aux lecteurs. Et mieux encore, il se laisse rééditer.SÉQUENCES SUR LA SORDITUDE*
Le crachat tombe, comme ce livre lourd de la main. Il renverse la pissotière. Et voici l’urinoir qui inonde le tapis de pieds. Demain la ménagère va gueuler. Ce n’était pas prévu qu’elle fasse ce genre de boulot pour un macchabée. »Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait ». Son employeuse blessée, lui en veut. Habizya* se révolte en retours et claque la porte. Elle s’en va, parce qu’elle a trouvé un gusse comme copain. Le genre de gourou, gonfle l’ego, entre autres parties qu’il vide de leurs complexes ! Il exige de sa dulcinée qu’elle ne fasse plus les travaux d’Hercule chez les gens ! Riches ou chiches, ce n’est pas là le problème. Il tient à ce que sa belle ne continuât plus de travailler dans les maisons. Il la veut chaque jour, entièrement à lui, dans son home à lui !
Tout ça, à cause d’un crachat, d’une pisse déversée par un pied qui a perdu sa sensibilité, à cause aussi d’un livre qui aura chuté d’une main affaiblie ! Voici donc que le crachat du bronchorrhéique cause toute une cascade d’événements, dont vous pouvez imaginer la suite pour faire votre premier roman ! La ménagère ne fera plus le ménage de personne en bas du lit ! La ‘’domestique’’ a trouvé qui domestiquer. Le mariage fut vite conclu. Heureusement, car le ventre de la dame commençait à se faire proéminant. Gros comme le temps, comme les seins et les mensonges pour s’en cacher. Il faut dire que le hijab ne protège plus personne. Les instincts naturels, plus pervers que jamais, en démasquent plus d’une. La nature revient à ses marques premières pour la conservation génésique de l’espèce et des libertésEt comme il n’y avait pas d’ados chez les employeurs, on aurait fini par tiquer et jacasser. D’autant que la ‘’jeunesse’’ passait les nuits chez sa maitresse. La bonne donc partie, la maîtresse de maison devait relever le manche et ses manches aussi ! Ostéoporotique, celle-ci livrée à elle-même, fait le ménage. D’autant plus encore qu’elle est minutieuse et rigoureuse. Maniaque et tatillonne et qu’elle aime la propreté autant que l’ordre, la religion et l’arithmétique. Énervée, elle se luxe la cheville, au point de sa la fracturer. Juste à côté de cette pu…ain de corbeille aux crachats, qu’elle vide avec la nausée en plus. Un autre son de cloches ! Saperlipopette, vénales malédictions, des avanies intraduisibles sortent renforcées de la bouche de la Hajja.
Images et compositions inattendues donnent aux situations, des plus futiles aux plus graves, leurs contextes cocasses. Un cachet parfois amusant parfois tragique. Un effet unique, incontournable, mais hasardeux, inconstant, inconsistant, peu reproductible, qui laisse perplexe sur le destin, le hasard et les libertés. Je pensais ce matin que le retard opéré à se reboutonner, par exemple, peut vous faire rencontrer sur votre chemin, un déviant empressé en voiture, qui peut vous causer un accident…Les impondérables encore !
La création et l’évolution des créatures, dont la nôtre, prises comme exemples du hasard et des tentatives de recherches de solutions, de par le nombre exorbitant des êtres mis en scène et en concours, est un champ immense de production de solutions de par le simple fait du hasard et des paramètres variables et impondérables.
La création et l’évolution donc, la sélection des espèces ou les extinctions qui s’en suivent, entrent en réaction, en interaction, avec des éléments fortuits pas spécifiquement établis, installés ou programmés. Le concept d’unicité de ces facteurs, de ces paramètres, futiles, labiles, instables, est leur critère de non reproductibilité. Confusion, irresponsabilité, libertés, forcément réduites, deviennent l’apanage de toute action. Programme, destins, responsabilité et sanction, volonté et libertés, se trouvent en questionnement devant cette théorie du » principe de futilité ».EXEMPLES QUOTIDIENS
C’est l’histoire, entre des millions d’autres, que celle de cette dame, qui venant de Paris vers le Maroc, a rencontré son futur mari en avion. Ça fait 35 ans qu’ils s’aiment, depuis et sans relâche. Dès lors leurs enfants, sont-ils le fait d’une prévision, d’un plan, d’un destin ou ce n’est qu’un artefact, un accident inattendu, du au hasard plutôt qu’une préparation programmée.
Imaginez l’impact d’un tsunami, celui des vagues actuelles sur le New Jersey et leurs incidences inattendues sur la préparation des élections, (puis les mots chaleureux du président ?) voire sur le résultat des urnes des présidentielles américaines… Qui sera élu au décours de cet accident climatique inattendu ? Romney ou Obama?QUI A DIT QUE LES CHIENS N’AVAIENT PAS DE PHILOSOPHIE ?
Journée chargée, sous le soleil ou les pluies, insomnie, faiblesses, douleurs, travail indispensable, exacerbés par les cris des chefs, les problèmes de chacun et voilà les chiens des voisins. Toute la nuit à travailler, à aboyer, en chiens que nous sommes ! Qui a dit que les chiens n’ont pas de philosophie ? Hurler, crier, aboyer, c‘est exister ! C’est montrer qu’on a raison, qu’on sait se défendre, qu’on nous doit du respect et de la crainte, ô vous les humains ! C’est dit dans la bouche des chiens, (comprenez leur gueule et en langue de chiens) et sous la psyché canine.. C’est une sentence, un savoir vivre, un crédo. Ils pensent » qu’il faut savoir menacer et mordre pour exister ». Ça ne vous rappelle personne ! Qui a dit que les chiens n’avaient pas de philosophie ?
A quoi pensent les chiens alors, quand ils aboient. Ne le demandez pas aux vétérinaires, ni aux maîtres-bergers ! Les canidés émettent des ondes que les spécialistes ne comprennent pas. Ils aboient en se faisant une mission de signaler qu’ils sont là pour ça ! En aboyant et plus, s’ils sentent la peur, la haine et répulsion ! C’est une question de race. C’est génétique et identitaire. Les Arabes ont peur des chiens, les Musulmans ne les aiment pas non plus et les anges les fuient ! A quoi pensent les chiens quand ils aboient ? Eh bien, ils le font, par instinct, c’est un paradigme ! Sans en savoir le sens ou presque, c’est un effet de copinage et d’échos, de « m’a-tu-vu, je sais aussi aboyer, sinon plus fort que toi et je marque ma présence, ce faisant, alors cesse d’aboyer, et vide mon terrain de chasse » !
Pourquoi le voisin, un quatquateur*, qui ne vient là que pour ses belles heures, (ou ses belles œuvres ?), nous laisse-t-il importuner, nuit et jour, par sa famille de cerbères ? Les chiens ont envahi l’impasse et ravagé le repos et le sommeil des retraités qui y résident. Que faut-il pour que les Municipaux* fassent leur travail d’hygiène ? Cinq ou six chiens en liberté, plus que la nôtre peut-être, livrés aux aléas, sans s’en occuper, sans précautions et sans vaccins antirabiques nécessairement ! Il n’est pas marocain pour rien, diriez-vous. Le comble est qu’hier matin, ils ont osé pénétrer dans le hall de ma maison ! Ils ont tué l’un des quatre jeunes chats qui venaient de perdre leur mère, sous les roues de je ne sais encore quel p …de chauffard de cette ruelle ?
UN PETIT COUP DE CIVISME
Qui plus est comme éthique civique et ciment civilisé, le Prophète de cette nation, a stigmatisé et répréhendé l’arrogance pour appuyer le respect et la dignité du aux gens au sein de la communauté. Il a recommandé le civisme et l’entraide entre voisins, le respect du milieu, celui de l’hygiène, (les ablutions), celui de la végétation, des bêtes, entre autres contingences sociales et écologiques, comme nous le dirions aujourd’hui. Passons à des sphères plus hautes, en attendant que ces arracheurs de grands arbres, ces défonceurs* du macadam, se réveillent de leurs minables erreurs. Ce sont des fauteurs d’artéfacts qui laissent les impondérables se produire.
Des trous surprises, des tranchées béantes dans la chaussée, des regards révulsant leur contenus merdiques, une atmosphères nauséabonde, des lampes publiques éteinte ou allumées de jour, des chiens qui vagabondent, tels ces centaines de fous et milliers de mendiants, qui vous harcellent même sur les carrefours dangereux, des trottoirs occupés de voyeurs aux isotopes otiques, qui vous scannent de manières ostentatoires et déshabillent hommes et femmes, insolemment, des feux de croisement inopérants, dix fois plus de voitures dans des rues étroites, qu’elles n’en peuvent supporter. Je ne parle pas des services publics, ni des relents de corruption. Ce n’est pas l’objet de ces réflexions-ci. Mais, ce sont-là autant de pièges et de créneaux ouverts aux événements instables, aux incidents indéterminés, aux accidents fortuits, qui sont le sujet que notre présente réflexion. Encore que nous ayons fait d’incroyables progrès, à l’instar de bien des pays qui n’ont pas de pétrole. Et ce malgré les compères d’Ali Baba ! Il nous reste tant de choses à perfectionner, qu’on est consternés des retards et des barrières ! Ce n’est pas là non plus l’objet de nos réflexions. Infrastructures mentales et physiques se disputent la prééminence sur les hommes et les choses !
DIVINATION
Que disent les nuages de lait sur le marc de café ? Que disent les bouts de paille qui trainent dans les yeux ? Et ceux des marres d’eau de pluies sales, qui empêchent d’accéder aux trottoirs ? Que les moutons seront égorgés demain ! Que les Syriens, pour commencer, le seront autant ! Leur amir al mouminine, Bachar El Assad, léonin qu’il est et plus qu’humain, sacrifiera bien une petite centaine de syriens, malgré la trêve! L’arrêt des belligérances, prévu pour l’Aïd El Kébir aura fait saigner des musulmans! Les Américains, occupés par Israël, leurs élections et l’Iran, comme les Européens, les Arabes et les Musulmans ne peuvent rien pour la Syrie, qui est tombée dans le piège du printemps, à cause des fidélités passionnelles Russes et du véto Chinois !
Que disent les hennissements quand ils sont chargés d’hormones ? Les ronds des images sur le café, le scintillement des phares sur le pare-brise mouillé, les gouttes qui irise la lumière et les volutes des fumées enivrantes ? Ou toxiques de ceux qui fument kif et tabac ? Sont-ce des langages incompréhensibles ou des artefacts inutiles. Des signes sur lesquels je vous laisse pousser la réflexion et divaguer peut-être. Je ne vous en voudrais pas si vous restez perplexes.
Pour ma part, questions chiens, je n’entends point les images portées, qu’ils tentent d’envoyer ni aucun sens en dehors de leurs agaçants bruits. Le cerveau ne sait pas interpréter ces perceptions pour lesquels je n’ai pas d’organe approprié. Le cerveau ne peut pas les interpréter à l’intérieur des cinq organes des sens connus, qu’il sait plus ou moins exploiter. D’autant que je ne sais si des chercheurs tentent de découvrir d’autres techniques pour les réceptionner. Pourtant j’entends ces sons, si désagréables soient-ils ! Si les facultés innées de nos méninges ne sont pas confectionnées pour cet exercice et cet apprentissage des langues étrangères animales, qu’attend-on pour faire des recherches là-dessus ? Les Russes, les Indous, les Chinois, les Américains, sont-ils sur cette piste ?
SUR LE MONT ARAFAT
Que disent les pleurs en silence et les prières à haute voix ? Ces millions de pèlerins sur le Mont Arafat, leurs images à la télé, leurs hontes, leur ires, leurs espoirs, leurs pleurs, leurs prières, un effarement grandiose, une extase, devant notre place infime et incongrue, inutile probablement, dans cet immense univers. Nous sommes dérisoires. Et cette image de centaines de moutons, aux dos ronds et blancs, des tchamires*, des linceuls ou des kamisses* blancs, des chemises longues d’histoire, immaculées, innocence et sacrifices, rédemption sur l’autel où il faut verser du sang…Sacrifiés aux sens forts du terme ! Un rite galvanisé au point de devenir conditionnel et caractéristique de l’islam, identitaire et spécifique, aussi incontournable que les piliers du credo. Mais Arafat est un lieu sacré pour les musulmans. Il qui canalise les aspirations, les prières et les louanges et comme un tronc vivant, une élévation des âmes, un pipe vers Allah. Un cyclone ascendant vers le ciel, chargé des rêves et des vœux de milliards d’êtres humains, qui aspirent aux bontés et à la miséricorde du Créateur.
EN BAS, TOUTES
Plus bas chez nous, le ciel est sillonné de traits, de vapeurs et des fumées d’avions à réactions qui se fondent et s’étalent au dessus des nuages qui se délitent et se transforment. Images sans sens, images libres inattendues, aléatoires sans déterminismes directs, ni interpénétrations potentielles, sous la férule fluctuante des vents et de la giration de la terre, de la composition de l’atmosphère, de ses gaz et des rayons cosmiques et solaires. Savez-vous lire les méandres des courbes, des couleurs et des formes des nuages ? Savez-vous lire les lignes de la main ? Savez-vous lire en vous, compter vos molécules et vos cellules et commander leurs fonctions ? Autres sens ou artefact inutiles ?
Il a plu cette nuit et je dois à la toux, à ces crachats, aux rêves matinaux oubliés, ces bribes insatisfaisantes de philosophie, puérilité et artisanale, que je tente de colliger et de présenter, malgré la veille tardive de ce soir. J’ai un conflit avec le sommeil ! C’est une perte de temps que le sommeil ! On aura toute l’éternité pour dormir. Si au moins je savais rêver et profiter de ces rêves, que je perds et que j’oublie, sans répit ni espoir de les retrouver.
Ces traces d’avions, ce ne sont pas celles du Boeing qui a ramené SM le Roi Mohammed VI de son périple fantastique au Moyen-Orient. Celui d’une course contre la montre, admirablement remplie et positive. Une mission auprès des monarchies, pétrolières, fidèles aux africains, qui font front aux agitateurs des républiques et qui vivent avec bienveillance contrite, les velléités belliqueuses d’Israël. La base indomptable et arrogante, l’avatar des states, le fantôme spectral des pères sémites, le fantasque et fanatique goule, l’hologramme du despote et potentat mondial américain ! Folklore politique, impérial, dont rêvent les Césars du Far West, aussi imbus soient-t-ils de leur démocratie affairiste !
LE ROI DU GOLFE,
DE L’AID A DIEUDéplacement courageux donc, visite au site médical et humanitaire, qui fait face au champ de guerre civile syrien. Expédition qu’il se devait de terminer avant de procéder au rituel de la symbolique prière de l’Aïd. Mais aussi pour contrer les insuffisances d’un budget gouvernemental, engagé mais endetté, qui manque de liquidités et qui besoin de vendre les plus beaux fleurons de nos sociétés d’état, de notre patrimoine pour honorer nos dettes, de continuer de développer nos infrastructures, afin de garantir l’emploi et forcer le progrès et le développement humain. Pas facile d’assumer, une union et une intégrité territoriale, dont on est le défenseur et le garant depuis des siècles, pour cette monarchie progressiste et tenace, qui se veut assurément, citoyenne et démocratique, malgré les velléités bellicistes et haineuses des sécessions, les jalousies et des tentatives de déstabilisations. Des frères, de leurs cousins et de leurs anciens parrains !
Le roi, alaouite local est le chef des armées du pays et l’émir des croyants, il fête avec son Peuple, selon les us, le sacrifice symbolique du mouton. Fête sémitique, qui dans la foulée lance les visites familiales, les victuailles de l’aïd et leurs nécessaires donations civiques et oblations morales.La religion pousse l’homme à accéder à Dieu, en passant par la morale. Et qu’est ce que la morale, cette faculté archaïque est vue comme une partie de la religion, par erreur certes, et dont les modernistes laïques se méfient ? Qu’est ce que la morale, sinon donc une forme de citoyenneté universelle ? Et de civisme mystique ou religieux, aussi ! Un code de vie communautaire fait de règles, de conduites simplement. Des qualités de respect, de dignité et d’ouverture sur autrui, développées avant que l’homme ne connaissance les vertus démocratiques et libérales de la laïcité et ne bénéficie des moyens de communications modernes, de commerce libéral et d’échanges, que le brassage pacifiste des cultures actuels, facilite aussi.
IL EST MAINTENANT 7 HEURE.
En face, les fenêtres des immeubles du Baar Leev sont toutes closes ! Sont-ils en vacances de l’aïd déjà, nos RME ? Tous retraités, les TME ? Ou tous retournés abriter leurs vieux jours, là où ils ont laissé leur santé de travailleurs émigrés ? Par ici, sur la terrasse d’une villa, située au premier plan du site voisin, les hurlements perçants du chien du camionneur, ne vous laissent nul répit, en vous assénant sans relâche, les coups de couteaux assassins et stridents de ses aboyantes canines ! Et cet enfer se renouvelle tous les soirs. Alors ce sont des insomnies qui se surajoutent aux faiblesses et exacerbent les douleurs. Il n’y a nulle pudeur à dire les sentiments des malades et à décrier ceux qui les exaspèrent. C’est pour leur défense et leur compréhension qu’on fait médecine par exemple.
Pour m’habiller, j’ouvre la porte du balcon qui donne sur l’ouest, là d’où vient le vent et d’où proviennent les nuages. Pas de nuées menaçantes, que les cris graves et arrogants d’un féroce cerbère, qui bouscule les éléments et fait vibrer l’atmosphère. L’air en tremble. Oui, il faut s’habiller vite pour quitter la maison et aller se reposer, au travail (!). A 68 berges, avec en sus bien des maladies en gestion et des souffrances en cours. Quitter le quartier domiciliaire des chiens, aller en ville ? Là d’où l’on a chassé les chiens errants des rues, à l’occasion bénie de la visite royale. Fuir de chez soi, à cause des chiens, c’est cynique ! Se sauver et se résigner, se réfugier du moins, loin de cette usine de bruits et d’aboiements, dont l’incivisme aveugle crève l’esprit et les oreilles avec ! Faut-il critiquer les voisins ou en vouloir aux chiens? Et vice versa ! Lever les mains au ciel…Embêter le Roi et le bon Dieu à cause d’infâmes animaux ? Ils ont d’autres chats à fouetter, nos Seigneurs !
CONFESSION OU CONFIDENCES ?
Pire, des calvaires douloureux de la nuque et la moitié haute du corps, épaule bras et avant-bras confondus, me font un mal, troublant, en non stop. Névralgies ou cœur ? Je ne veux pas quitter mon bureau sans prendre notes de ces humeurs assombries et troublées, afin d’élaguer, le problème véreux et stupide, qui me harcèle et qui parasite mes idées, en perçant, en vrillant, en tournant la vis perverse à l’obsession ! Chemin de croix, calvaire né du travail mal rétribué, au service d’un couple d’ennemis-mortel. De mauvais patients, qui maladifs et revanchards s’entredéchiraient avec assez de haines pour m’éclabousser de leurs sordides retentissements. Plus qu’un transfert de paranoïaque hystérique et procédurière, une revanche, une vendetta ! Cas aggravé par l’ignorance crade de faux -confrères, venus donner leur soutien imbécile et anti confraternel au couple-déchiré de la mégère non-apprivoisée.
Des couteaux dans le dos, on en a l’habitude dans ce métier, vue la ‘’finesse et l’élégance’’ de ces grossiers gladiateurs, dont on nous entoure tant ! Aimer encore ce travail, si peu compensatoire est une dépendance, une addiction dont il est difficile de sortir pour se relancer vers un ailleurs, jamais préparé.
VOCIFÉRATIONS
L’écho des cris est amplifié par l’espace qui sépare ma maison de ce tas d’immeubles collés côte à côte. Un terrain vague m’en sépare mais il sert de caverne d’amplification de tous les bruits. Les chiens sont pires qu’une meute. Les bruits et les aboiements sont plus que gênants, oppressants, à couper le souffle. Ils vous font perdre le cours de vos pensées, de vos idées et vos tentatives de concentration. Ils perturbent le repos, la prière, la mémoire, vous irritent durant les repas et vous font oublier votre prise de médicaments.
Vos imprécations ne servent à rien. Inutile d’appeler Dieu au secours. C’est impudent les jurons. Car, Il n’aime pas répondre aux anathèmes et aux malédictions ! Appeler alors la police? Pas question pour ce genre de troubles, car ils ne se dérangeront pas ! Finalement, les chiens, leurs aboiements, vous volent vos pensées, vos écrits, votre production, votre santé, vos vertus, votre retenue, votre contenance et votre temps. Les voisins, c’est une catastrophe inutile. Je par des chiens. Les voisins, humains, se sont habitués à ces bruits, qui les sécurisent, les rassurent et les protègent.
Bruits de saison, bruits de raison ! Ils doivent dormir saouls ou en être drogués ? Conditionnés seulement ! S’ils n’entendent pas crier ou aboyer, ils déchantent et perdent le sommeil. Il leur manque seulement ce côté quiétude nécessaire d’autrui qu’il faut respecter, mais dont ils ne s’inquiètent pas. On ne peut pas leur enlever leur juste quête de sécurité et leurs chiens, chéris. Même s’ils ne s’en chargent pas, ils en deviendraient plus malades et plus peureux encore ! Ils en mourraient. Alors, ils se vengeraient sur la police et feraient des manifs printanières ou des révolutions…Rendez-nous nos chiens, ce sont nos protecteurs ! On ne veut pas d’autres. Ce sont nos frères ! A bas …Les slogans, c’est facile d’en inventer, pourvu qu’on soit motivés, impudiques ou simplement blessés…
Quelques voitures commencent à tressauter sur les dos-d’ânes qui entravent la route. La preuve que le jour se lève aussi ! On n’entend pas encore les bêlements des moutons de l’Aïd El Kbir. Ne serait-ce que pour changer de musique. On n’entend ni les bruits du tonnerre, des orages, des éclairs pour calmer la sinistre orchestration des mordeurs ! Sont-ce des vampires, mis en 4×4, des extra-terrestres. Nous sommes à 3 jours de l’aïd qui tombe ce vendredi. Après un périple déjà bien fatiguant, trois millions de fidèles ou plus, vont s’adresser en chœur à Allah, sur le mont Arafat.Cette foule, dans le simple vêtement qu’’ils portent, les mains levées au ciel, autour d’une stèle installée sur le mont, semblent canaliser leurs vœux pour les hisser haut et les envoyer loin. Le groupement, qui pour un moment enlève les différences de classe, de sexe et autres distinctions. Image saisissante et spectaculaire, de la résurrection de par le nombre. Le nombre, la déambulation quasi fantomatique, les statures étiques et monolithique, leurs processions spectrales, leurs attentes mystiques. Image du jour’’ j-1 ’’ après l’Apocalypse, image de la Résurrection opérée et du Jugement en cours, que tous attendent, pour qu’il soit cour et plein de miséricorde, pour tous les humains…
Encore faut-il être et rester humain ou le devenir, sur le retour enfin, pour que le miracle opère ! Que l’on soit, riche prince arabe, ministre en fonction ou simple quidam, ayant eu la chance d’être élu, choisi par cette Koraâ*, ce tirage au sort, implacable et sans sentiments, dont doit bénéficier l’impétrant au Hadj ! Une sélection cruelle pour les plus vieux et les malades ! Une sélection, afin de ne pas noyer l’Arabie, heureuse, sous cinq fois plus de bons et pieux musulmans ! C’est pour cela que beaucoup de personnes, qui ont les moyens, devenus onéreux, espèrent retourner pour prier et se laver, se purifier de leurs erreurs, en espérant le pardon et la Miséricorde d’Allah. Il faut dire Amen!
Amen à toutes les prières. Dieu n’accorde aucune attention à ceux qui souhaitent le malheur à leur prochain. Et, il ne saurait donner réponse aux insultes ! Acquiescer à ceux qui profèrent des injures à l’encontre de leurs adversaires. Ceux qui aspirer à leur fin d’urgence, à leur sanction immédiate, déjà sur terre et de leur vivant. Les sanctions, les malédictions, est-ce utile ? S’activer au lieu d’invectiver ! Se venger, faire justice soi même, quand on peut ? Ou laisser à Dieu, en toute confiance de rendre Sa Justice ? Sans besoin de le Lui rappeler !
Mais Dieu, dit-on chez-nous, Dieu aime bien les adorateurs insistants ! Alors, demandons-Lui, Justice aussi sur Terre, sans attendre les urnes ou la barre de l’Au-delà ! Car, Il pourrait faire miséricorde, même aux plus méchants, sachant que Dieu est toute miséricorde. Que Dieu nous protège des malheurs des gens malpolis et injustes, comme des chiens. Fussent-ils élus, ceux-là, et qu’ils marchent encore sur deux pattes ou qu’ils rampent seulement !
Kénitra, le 4 Novembre 2012,
LES CHRONIQUES DIFFÉRÉES DE MADAME STUDENT
» Insomnies littéraires ou joute textuelle » en primeur à nos lecteurs
Sous correction encore , avec mescompliments à AOUJDACITY.NETDr Idrissi My Ahmed
« Incantations et talismans » : maux et sentences
Envoi de DR IDRISSI MY AHMED AU 04 Novembre 2012
ESSAIS EN COURS
Incantations et talismans
Sentences cyniques, Errances et délires,
Réflexions verticales apoétiques et humeurs de chiensA L’AME DE ZAHRA,
Bulles sur le thé, chaleurs dans le verre !
A ta mémoire Zahra, à ton nom de fleur.
Tu hissais la théière, fantasia à ta manière,
Pour exprimer l’hospitalité, toute fière.La mousse, l’écume, c’est la mer océane,
Qu’affronte Najjout sur un pari de Slim, le soir.
La mer, c’est l’or du couchant qui se profile,
Sur le front des nuages, rougis d’espoirs.Par delà le vitrail où bouillonne la lumière,
Les vapeurs de menthe embaument l’air.
Les fleurettes du vase aux milles couleurs,
Irisent de rets fuchsia, l’arc-en-ciel.Cette coupe, cette bouilloire, ce soleil
Cuivres ciselés, limon du Sebou et du Nil,
Ne brilleront plus pour les mêmes vies
La mémoire se brise, l’homme s’efface.Plus de plume pour raconter aux pierres
Le dernier vol des cigognes, avant l’exil,
Plus de traces de pieds sur le sable,
Ni de silhouettes d’anges sur la mer.Plus de vents, pour cajoler les feuilles,
Ni de branches pour la valse des arbres :
Les oiseaux se sont tus, sans ailes.Perdu, l’œil aveugle dans le noir,
Immense et froid, le soleil est pâle.
Telle une ombre fanée, la terre,
Molécule de Dieu dans l’univers,
Hante les charniers pour veiller les corps.Tables et verres, jetés aux cimetières,
La fange se confond avec l’emballage.
Vidé le corps, jette sa chemise à terre,
Faute de persister en l’Eden, errent
Egarées les âmes se casent en enfer.Comme cette chair de veau sur broche enfilée,
Cette salade de tomate au gros sel, vinaigrée,
D’où viennent-elles ? Où vont-elles ? Sur terre ?
Nous sommes faits d’un tas de débris mâchés !Nul ne persiste, tout s’en va, sans retour.
Banalités nullement poétiques, mais encore !
Je vois entre les grains de lentilles, la sauce,
La fécule, la cellulose, les vitamines et le fer :
Le contenu des viscères ne fait pas honneurGermes de vie, vous m’avez compris,
C’est ce vous-même, qui volé aux autres vies
Tel un recel carnassier, fait très peur.Rien de ce qu’on prend ne nous appartient,
Tout est sacrifié sur l’autel des dents :
Mais que faire ? Le restituer un jour !Chair blanche, chair rouge, verte ou pâle,
Rondeurs de soies, ondes de velours,
Nues comme toi, nues comme ta chair,
Desseins secrets de notre imaginaire.La langue, lape et lèche la vie,
La croque en cajolant tes sphères.
Taies de couleurs sur l’autel des mots,
Peintures en touches de gloire,
Leurs vagues ondulant sur tes contours,
Se sont assoupies en humant ton odeur.Fantasmes interdits, effluves de luxures
Que reste-t-il, ô pêchés, des parfums exquis ?
Le flou du rêve ou la volupté des chimères ?Les joies réelles et tout le bonheur,
Aussi longs soient-ils, furtifs et fugaces,
Ou secrets et imparfaits, se perdent.
Avec leurs auteurs dans le temps et les airs,
Avec les verbes têtus qui les ont accomplis.Civilisations perfides, leurres invalides,
Refrains aphones et utopies artificielles,
O sinistres mères, je vous ai quitté !Tempêtes délires, mirages et hantises,
Illusions de culture, duperies de faussaire,
Insultes tragiques et chimères,
O sinistres mères, je vous ai quitté !Instincts factices et visions tutélaires,
Conduites reflexes, besoins trahis
Cyniquement induits chez le débiteur,
O sinistres mères, je vous ai quitté !ERRANCES BIO POUR GEA
Idées, goûts, saveurs de rêves et souvenirs,
Poussent l’impénitent, l’incrédule, l’égaré,
A chanter, à bénir la gloire, à louer le dieu
Des parrains, des chefs et des tuteurs
Qui nous ont conquis et frelatésSauces de télé, cuisines de table,
Empestées de meurtres acceptés,
Vont pénétrer en moi et construire mon corps
Et meubler égo de recettes et slogans !
Je suis l’effet de ce que j’ai mangé et bu.Destins, héritages ou fruits du hasard,
Conduites dopées ou libertés précaires,
Ce n’est pas glorieux, ô mon âme !
Car en moi, je sens l’odeur infecte
Du sang et des crimes que j’ai commis.Entre les gènes, nos fabriques charnelles,
Et l’univers, si vaste et grouillant, que de vies !
L’un dans l’autre, parents, proies et victuailles,
S’engendrent, se copient, s’échangent,
Se fondent en se mangeant.L’ADN palpite, le cerveau bouillonne,
Ces pièces étrangères me deviennent intimes,
Elles sont mon corps, mon esprit, moi-même !
Mon ego, ce mon moi jaloux de son être,
Cet objet du destin est le pilote du robot
Et non pas le maître !Et puis être moi, pour aller hors des yeux,
Afin d’aller là, où je ne saurais encore être
Que d’espoirs dans l’âme pour une autre vie,
L’univers sans limites et la perception du Maître.Astreint à la physique et au nucléaire,
Dieu n’a-t-il créé que ces lois et cet univers ?
Qui ne cesse de se répandre et s’étaler !N’a pas du faire que cette chimie,
Ces hormones mâles et ces moles femelles,
Ces êtres de lumières et de feu seulement,
Pour cesser de créer
Et s’arrêter juste, là !Minéraux et protides, Gaia est en nous !
En ses êtres et ses hôtes qui s’interpénètrent,
En ses chairs et câlins, que nous prodiguent
Hommes, femmes et bêtes !La Terre et les dents, la ronde des sérails,
Cuisines, manèges, vertiges et caravansérails
Tournent et montent pour devenir des âmes.Des enfants, des vieux, des filles et des femmes,
Des lions, des serpents, des loups, des hyènes,
Des insectes, des vers et des papillons de flammes,
Cyclones bruissant et dansant dans le cosmos.Qui a lâché ses plumes pour cesser de voler ?
Qui coule le sang en orgies et en crimes,
Qui pulvérisé, qui bouilli qui écrasé ou cuit ?Qui les cortèges funèbres canarde,
Qui les cimetières canonne !
Tire enfants, malades et lieux de prières.Qui sur nos routes assassines, nos berceaux,
Nos écoles, nos palais, nos matrices,
Nous nuit, nous tue ou nous aliène…LA PARTIE DE L’AILE D’ORIENT
Qui en guerre en Syrie, guerres en séries
Qu’impose l’empire des tyrans pour régner !
Qui les tsunamis ou sous les feux d’Hitler,
Qui l’holocauste et les fosses communes,
Juste hier, sans rappeler le passé !Qui pour ôter les libertés et voler le pétrole,
Fomente des guerres civiles et de religions…
Qui pilonne les camps, les bombarde et les torpille,
Tuant par milliers civils et élèves ?Qui menace d’anéantir l’humanité entière,
Et les voisins, agitant les bombes de la haine,
Et leurs deux cents têtes nucléaires,
Livrées par l’empire ou dit-on volées ?Qui au Rif, du temps d’Abdelkrim,
Les gaz lâchés par cinq cent trente avions,
Par trois puissances, face à la milice locale,
Du clan qui fit honneur aux nations !Marées humaines séchées sur les monts,
Ou flottant dans les eaux des barrages …
L’humanité s’embrase dans le sang
Dans la démence qui devient religion.Et l’ambassadeur, victime de la bêtise infâme,
Qui réplique à l’insulte du prophète de l’islam,
Mahomet et ses caricatures immondes !Erreur fanatique face au terrorisme suprême
De pseudo acteurs et auteurs de crimes,
Des répliques fâcheuses aux stars libertaires,
A leurs stupides desseins et propos véreux
Que la haine raciale change en mercenaires !Qui le Coran souillé, le film idiot et les caricatures
Manipulent, blasphèment et discriminent à la fois ?
Ressuscitant des religions, les guerres funestes,
Ils les exportent là où elles n’ont jamais été.Dans la morgue, la-leur, ils s’arrogent le droit
Haineux d’insulter et l’arrogance de blesser.
La finesse de se moquer des crédos alternes,
La liberté d’insulter et les cultes et les races,
Sont un sport culturel, pour eux, une passion.Un style de liberté, l’esprit d’une nation.
Ils ont le droit laïc, l’outrage véhément,
De honnir, d’agonir, de flétrir et de médire
Et de dénigrer en maugréant et de maudire !
N’est-ce pas un privilège, un devoir, un dû
Inscrit dans leur identitaire constitution ?La force de création des impérialistes
Suscitent les révoltes dans les pays différents
Et leur juste colère face aux crimes abjects.L’humiliation, la vindicte atavique et l’outrage
Armes lourdes, de destructions massives,
Jetées sciemment à la face des SarrasinsQui simples quidams que l’histoire taira,
Leur vie entière pas plus lourde qu’une feuille
D’automne sur un tronc calciné…Qui sans mémoire, dans un corps qui s’oublie,
Tremblant, déchiré de douleurs, solitaire…
Qui oublieux, incompris de ceux qu’il aime,
Parkinson, Alzheimer, inutiles trépassés…Tous sur la liste de ceux qui vont être jugés,
Sans raison et sans que la vie ait un sens clair,
Naîtront pour partir, tel un fétu de paille,
Que soulève le souffle coléreux du vent.Tous vivront, sans importance et sans avoir vécu
Et se réincarneront encore pour mieux durer !
Pour profiter de l’enfer ou s’éterniser au paradis.Et pour quels plaisirs encore, en dehors de paître ?
De tuer, de voler, de mourir ou d’être dévoré ?J’ai écris ces mots sans connaissance des crimes
Qui allaient être commis en temps de paix.
La pharmacienne du Doum et son coup de fusil,
La tête du jaloux séparé du corps sur les rails,
Ces trois cent cinquante tués en la Syrie d’Assad,
Rien que pour la récolte d’aujourd’hui,
Ils seront quarante mille dans un instant.LA FRAGILE FUTILITÉ
Décrire l’imperceptible,
Voir l’indicible et le prononcer ?
Faire quelques exercices vaseux
De mystique philosophie ?Voir sans les yeux,
Ce qu’on n’a pas, sur terre, bien compris ?
Savoir l’immatériel
Et ce qui n’a pas encore été crée ?Saisir à travers les feux
Des flammes, les atomes,
Sentir l’infiniment petit
Et l’épaisseur des âmes ?S’exalter à courir l’espace,
Les astres et l’univers de nuit,
Atteindre, sans se quitter
Les dimensions ultimes,
Percevoir plus que les organes
Des sens ne peuvent le faire…
Naître sans demander de vivre,
Et en apprécier sans lassitude le sort,
Parce qu’on a fini, pour de vrai
Et réellement, par exister !Jouer le jeu et s’y plaire,
Vouloir en jouir pour plus de durée,
Refuser de finir, comme ont fini les autres.Partir sans raison,
Sans décider de le faire.
Naître sans savoir ce que c’est que vivre,
Ni le but d’être venus ici ?Quand je pense à ces milliards d’êtres immolés
Qui ont parcouru le sol avant d’y sombrer, enterrés…
A ces rois, assujettis comme de pauvres hères,
Prisonniers qu’ils sont des terres et des chairs,
Assujettis au néant, malgré leur arrogante fierté
Qui subissent le courroux d’un hasardeux destin !Quand avoir pour l’un, c’est tout prendre aux autres,
Sans projet ni plan, sans programme ni prospectus,
Mourir, quoi qu’on fasse pour prolonger la durée,
Sans savoir pourquoi, c’est un devoir de mourir !J’ai vu des guenons, futées, ressembler aux dames,
Et des porcs, des ours, plus durs que des hommes
Des lions en leurs genres, éviscérés sous les crocs,
Laissant leurs aires et leurs lionceaux en pleurs.Tels des hyènes humiliés, tirer leur révérence
Et partir, la queue entre les pattes, la gueule à terre.
D’autres plus sublimes, ont laissé des cendres,
Une image, un livre, une invention, un nom !J’avais des idoles dont j’étais fan, elles furent !
Comme le roi et ses pair, ses généraux, son père,
Et leurs seigneuries, tous anéantis.Et la reine, ses valets courbés et ses saints flétris.
Seules les stèles dominent,
Les rumeurs comme les fortunes,
Sont éphémères aussi !Qui persécutés par le temps, qui vannés par des ans
Ou la maladie. Qui la guerre des clans, avidité oblige !
Qui les félons, les conflits entre frères,
Et les complots pour renverser les souverains !Que reste-t-il des ruines, ô suprêmes voluptés ?
Et vous silhouettes superbes, qui défiiez l’azur,
Et ses traits du destin, par vos traits atterré ?
Les voiles jetées, les libertés conquises, que reste-il
De toi beauté des belles âmes à l’éthique avérée ?30 09 12
AU MAITRE DE LA SCIERIEMorale et libertés, santé, jeunesse, beauté,
Droit au confort, au travail des fois, à la richesse,
Au luxe, à l’amour toujours et la luxure aussi !Que reste-t-il des joies, ô sombres voluptés ?
Des vers, des rimes, des sentences, un nom ?C’est un lion de profil, un homme de face,
Qui sur la même figure se joue de mes yeux,
Et d’insultes et de mots me menace et me glace.Là, ces petits carreaux de la mosaïque des toilettes,
C’est un lion de profil, un homme de face !!J’hallucine ou j’imagine, j’interprète voilà tout.
Ce sont des ondes de joies, que le destin écrit
Quand l’image délivre des sens multiples,
Le cerveau sous pression en rehausse la vision.Le rythme des idées et leurs concepts exultent
C’est la passion sincère, le passé hirsute,
L’euphorie, les orgies, l’érection immense,
D’un bâtard de lion qui casse ses jouets :
Ses sujets, électeurs et citoyens asexués!Il souille les océans et la carte des tropiques
La géo, la graphie, de ces grotesques grues.
Il met les Goliath sous la plante du David
Du moins leurs souches et leurs marmots
C’est du lion que je parle,
Mais c’est l’aigle qui sort.Tous sous l’aile impériale ou entre les serres !
Il interfère et guerroie, chamboule la terre.
Les potentats, les despotes, les tyrans, les dictatures,
Tous, sous la verge de l’OTAN et du lobby de Sion.
Les rois sont devenus des satrapes et des martyrs !Déchiré, le Peuple, sa vulve et ses vies et ses clans.
Déchirée la Nation, ses us et ses rires antérieurs !
Aux chimères, ses crédos, son identité et ses langues!
Faute de traditions vivaces, un projet impérial, un plan
Comme force intérieure et souveraine peur !
Ses desseins vaseux aux sombres voluptés
Souvenirs cramoisis, mais jamais égalés, Le Lion
Fait face aux ennemis féroces et leurs grands périls
Assad, le souverain de la république s’impose !Il est l’inébranlable garant,
L’emblème, le propriétaire.
Le Lion est repoussé par les ogres
Jusqu’aux ultimes ressorts
Face aux démons des airs
Et leurs forces obscures.Chaque pays a le sien de Bush, Bonaparte ou Hitler.
Le Lion ne sait que saigner les siens pour mieux rugir.
Saisir, éliminer, effacer à jamais, anéantir pour régir,
Régner, commander en maître de l’épouvante,
Maître des créatures de la terre, de l’Apocalypse
Etre, le cavalier seul afin de semer la terreur !Prendre le plaisir de juger à la place de Dieu.
Des causes perdues, élever le peuple en martyr,
Les pays en temple des fosses et musée des horreurs,
C’est la volonté de l’Empire, d’aliéner les rois.Face à la détresse, au lieu de se rendre, Assad
Ne peut que détruire et boire le sang des siens.
Charnel plaisir de l’Ouroboros en crise de sagesse,
Rester digne en avalant sa queue, pour s’occire !Non pas pour le plaisir ingrat et solitaire,
Ni celui bienséant, de fuir en lâche et de partir!
Qui en fosse qui en trou, qui en pèlerinage à vomir !Mais, c’est pour empêcher que Satan ne le pende !
Ou que le Diable d’Obama, ne le jette en mer
Dans un coffre, de béton armé, en un lieu secret
Dont il ne peut ressusciter de sa sordide mort.Ou qu’on le juge coupable et qu’on le fasse périr,
Veuf, amputé de son organe des plaisirs, la queue !
La queue des lions qui sert à fouetter ses serfs,
Comme ses séides qui l’empêchent de se rendre
Et qui le tueraient s’il venait de céder au plus fort.Renaître sans queue, c’est ressusciter sans vie,
Pour un trône vide, sans pieds ni guerriers.
Pour qui hante les palais et les voûtes célestes.
C’est un pays nu, désert, une contrée sauvage
Je parle du plaisir des dieux, par delà les nuages,
Tout le reste n’est que fumées stériles et bravades.
Ce sont les danses des femmes lionnes du Niger
Je vois leurs seins, couleur de sienne, se soulever
Encore, au rythme haletant des colliers du cou
Et des sons obsédants des tambours,
Qui ont trembler mes pieds à ce jour.Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
Les montagnes rocheuses, ses nuages rares,
Qui se mêlent aux messages de fumées,
Que lancent en SOS, les Apaches et les Sioux,
Les indiens que l’on supplante sur leurs terres.Images familières des hommes policés,
Et des races aux civilisations supérieures,
L’homme blanc a besoin de grands espaces
Pour installer ses églises, ses écuries et ses bars
Pour civiliser les colonies et leurs protégés !NOSTALGIES
Nous voyons les films avec nostalgie en retenant les images,
Les mots, les passages marquants, les expressions du corps.
Nous veillons tard jusqu’à la fin du suspense,
De la curiosité ou des peurs, de crainte de perdre le fil,
De rater une séquence, un minois, une danse,
Un baiser, une musique.Je vois encore les seins, couleur de sienne,
Au rythme des colliers du cou, se soulever
Et des sons des tambours ensorcelants
Lever les jambes félines, ondoyantesCe sont les danses des femmes lions du Nigéria.
Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
Les montagnes rocheuses, leurs rares nuages
Se mêler aux messages de fumées,
Que lancent en SOS inquiets, les indiens
Qu’on élimine pour voler sur leurs terres.Image familière des civilisateurs et des protégés.
L’homme blanc a besoin de grands espaces,
Pour installer ses églises, ses mines, ses fermages,
Ses bars, ses bordels et ses colonies civiliséesEt là, pour enterrer les victimes des avalanches,
Des glaciers et des cataclysmes.J’ai vécu sous César,
Quand ses phalanges occupaient la Gaule.
J’ai vécu sous Napoléon et Joséphine
Avant les Basri, les Filali, les princes et leurs exils.
J’ai vu Moïse, la Bible à la main, défier Pharaon
De son bâton-Serpent et insulter Hitler.
J’ai vu Tarzan nager à l’époque de Weissmuller.
J’ai vu Hercule nettoyant les écuries d’Augias,
Oublieux de nos villes et vilains terreaux.Je suis toujours sous le coup de foudre de Liz,
De Greta Garbo et d’Ava Gardner.
Je vois avec les yeux de Robert Ryan
Et je regarde se déhancher la croupe
Du cheval de Burt Lancaster.La Princesse quand à elle a soldé son haras.
Elle est partie comme les saints et les rois,
L’Eden où s’en vont de Dieu, les amants.L’ombre du cheval s’éloigne, le justicier
Poor lonesome cowboy est au firmament.
La laisse au cou, la crinière sur les yeux,
Il masque le visage tourné du héros en émois
Et de la dulcinée, en pleurs reste éperdue.Si Barak lançait ses avions et ses chars,
Il aura gain de cause pour sa réélection,
Contre Romney le richissime Mormon.
Si le satanique Nathan, yahoo d’Israël
Ne provoque l’Iran en profitant des faiblesses
Du flanc d’lrak-Syrie et de l’Egypte-Liban.Pour l’instant il a fini de nettoyer Jérusalem
Du quartier historique des Marocains !
Qui malgré leur place pudique à la tête
Du comité Al Qods, restent très pacifique.Et à la tribune de l’ONU, sans concessions
Il est en train de dégoupiller une bombe,
Celle qu’il symbolise le nucléaire iranien.Une alarme qu’il agite, la peur et la terreur,
Pour justifier sa volonté incongrue
De détruire l’Iran dans l’œuf
Par les armes de l’Otan et le bras américain !Curieux comme cette bombe ressemble
A celle qu’avait mise au Danemark
L’odieux journal Jyllands-Posten
Sur la caricature du prophète mahométanPOESIE ?
La poésie est une humeur, une disposition de l’âme,
A parler à chanter, à répéter pour s’en souvenir.
Une sorte de parodie de l’existence et du monde,
Qui prend des aspects de talisman et à expier.
Une incantation, un exorcisme, pour conjurer
A force de rythme et de mots, les sortilèges.
Que sont l’existence et les ressentiments
Des hommes, du temps et des choses.
N’est-ce pas que le destin et le hasard
Ce sont des phénomènes paranormaux
Qui s’en prennent à l’humain pour l’aliéner
Et le conduire à réagir en le forçant.EVOLUTION
Qui se souvient des chairs et des ossements ?
Qui se souvient des reptiles, Pharaon ?
Ou ce chef fossile héritier des poissons ?Qui se souvient des ses ancêtres reptiles,
Quand il a perdu la queue ses ailes,
Ou son prestigieux sceptre d’Amon !Qui se souvient de ses aïeux, seigneur ?
Et comment ils sont devenus riches
Et puissants, avant de finir en ossements ?Que reste-t-il des hommes devenus rois,
Et des humains faits dieux et prophètes ?
Qui se souvient des restes et leurs instants ?Qui se souvient d’Adam et de sa côte, Eve ?
Qui se souvient du visage d’Abel et de la tête
De Caïn, fut t-il comme un blanc païen ?Notre jaloux ancêtre et premier assassin,
Barbu comme un bouc peut l’être
Fut un primate arboricole ou un simien.Sans remonter jusqu’à la création du Soleil,
Qui se souvient du navire, le zoo de Noah ?
Qui se souvient d’Abram et de Joseph
Du bâton de Moïse, des paroles d’Aaron ?
De la naissance de Jésus avant de disparaîtreSOUS NOS NUÉES
J’ai vu sous la pluie battante un homme
Fouiller dans les poubelles, ce matin.La dernière cigogne garde encore le foyer
Quand toutes sont déjà parties en exil,
Pour migrer ailleurs et transhumer,
Espérant ne point trouver d’opprobre
A la couleur de leur bec et de leur tenue.J’ai vu le reflet d’un arc sur l’asphalte irisée,
Me rappeler les couleurs du paradis,
L’Eden, mais en moi-même j’ai fouillé,
Je n’ai rien vu, je n’ai rien trouvé.La visite du roi a supprimé les dos-d’ânes,
Repeint les bords de trottoirs en rouge et blanc,
Coupé les branches d’arbres, nettoyé les aires,
A quand les ânes, eux-mêmes, de cet endroit ?De loin en loin, les cloches sonnent
Appelant les fidèles à la communion.
L’Europe de l’Euro et du Christ est une
L’Eglise, malgré les guerres mondiales,
Sort des conflits et du clash des religionsLes bruits des motos et leurs fulminants échos,
Défient le repos des gens, qu’ils agressent.
Par la pollution sonore et le stress, les motards
Déroutent les appels symphoniques des muezzins.
A la place des prières pieuses ce sont des maux
Que les vieux leur jettent et des malédictions.Le temps passe à grande vitesse, sans retour;
La terre se hâte pour compter les jours
Les siens d’abord et les nôtres qui en sont faits.Alep , j’ai rêvé de toi, d’Athènes et du Caire.
J’ai rêve de toi, des Indes et de la Chine.
Je voyais l’Irak, la Syrie, Ispahan, le Gange,
Byzance, Babylone, l’Euphrate et le Nil,
Les îles aux palmiers, les coraux du Pacific,
Les arbres d’Amazonie, les fauves d’Afrique.Démocratie, liberté, différences, tolérances,
Arts, connaissance, civilisations et puissance,
L’histoire, l’antiquité, en un mot l’Andalousie.
Mais, ce ne fut que rhétorique et philosophie.
Que de choses apprises et vivement l’oubli !Paix, sécurité, éthique, cultes et solidarité,
Rêves d’ados déracinés des lycées de jadis !
Mensonges réels ou vérités incongrues ?
Pourquoi ont-ils fuit, tous mes amis ?
Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !
Et que de morts viennent en échos préciser,
Que nous avons enterré deux guerres,
L’Holocauste, le Vietnam et l’apartheid..Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !
Nous attendions justice à Jérusalem,
Une nouvelle capitale, celle d’un monde apaisé.
Mensonges réels et vérités délabrées ?Damas, néo Goliath du moribond David,
Batard rejeton des tzars d’Amérique,
Olympe de Zeus, l’empereur de ce monde,
Colonie terrestre que régit César par Crésus frelaté !Damas, néo Goliath du moribond David,
Croule comme Tripoli, Bagdad et Téhéran.
Sous l’emprise barbare des guerres iniques,
L’Irak, la Syrie puis l’Iran et ce sera fini !Ils ne veulent plus de crépus barbares,
Aux sources opulentes du pétrole,
Ni d’adorateurs du prophète Taha,
Aux portes crépusculaires du Levant.Errances corrosives
Etes-vous sourds ou camés ?
Ivres-morts, morts de sommeil
Ou trépassés,
Perclus de honte et tellement vannés ?Si la conscience est en exil
L’image de soi est défunte,
Noyées dans la honte
et engluée de lâcheté
L’ego au méprisant le moi
Sans nulle angoisse pour le racheter
Nulle douleur, alors nulle peur
Ne peut vous maintenir réveillés
Alors, dormez !La conspiration
Oui, il y a cette feinte générale,
Morale qui nous relie et nous unit
Sans nul prêtre ni pâtre
Pour nous guider et racheterPermission
Qui vous donne à croire
Que vous êtes digne et adapté
Et que tout peut être vendu et acheté
Vous et moi, en premiers ?Comment dormir avec vos frères,
Qui en échos, ne cessent d’aboyer ?
Je plaisante sur nos sorts, sur nos pères,
Sur nos maires, sur nos vivants sur nos morts
Qui nous vendent là où vous priiez
Sans vous avertir
Alors que vous les décriez !Comment j’arrive à penser, dites ?
Oui je pense que, je radote, il est vrai !
Comment j’arrive à penser que je suis ‘’moi’’
Conscience superflue ou moi ?
A régler ma digestion, mon cœur mes viscères
mon moteur, ma circulation,
A réparer ce robot, cette machine héritéeQui me pilote et me maintient en vie ?
Et que par instinct je tiens à le rester !
Comme ces palestiniens, mine de rien
Ces gens d’Irak, d’Iran et ces Syriens !Vas-y Hitler, tue tes juifs en série !
Vas-y Bachar tue tes frères en Syrie.
Comme les Chinois, ils sont nombreux,
Comme les Russes, ils n’ont pas de dieuIls y ont cru, un peu, des fois, peut-être ?
Mais, ils n’ont pas de dieu, nos maîtres.
C’est tout comme s’ils l’avaient fait
C’est à cause d’eux, qu’on en est là !Alors, trêve de morale et d’humanité
Termine ton tâche Satan et va-t-en !Vas-y Lion, en démon de la mort,
Fais des martyres pour leur printemps
Torpille, ébouillante, brûle et tire,La terre veut une trêve pour ta fête,
Sous tes pas elle devient un volcan
Où tes sbires calcinent les vivants !N’ont-ils pas construit les pyramides,
Les saints et les prophètes Hébreux,
Des Nobels, sont des juifs pour la plupart
Penseurs Mathématiciens et économistes
Banquiers artistes, lobbies et affairistes
Ya nafsi féqué bi âybak qbal ma darkéke el mout !APRES LES CHIENS, LA NUIT,
Après les chiens, la nuit,
Vient le tour de ceux du jour…
Du calme mon âme, va avec le vent
Laisse couler le temps sans t’opposer
Aux mouvements et hasards du moment.Sans tenir tête aux bravades cyniques
Et sans défier la bêtise des plus impudents,
Tu ne peux corriger ce qui est tordu,
Alors ne réponds point, par pudeur, aux cris.
Car toi même tu n’es ni correct ni parfait
Et tu ne pourrais les convaincre
Même si tu l’étais.Les choses et la vie ont un sens
Que je n’aperçois pas…
Je cherche un message, une explication
Un sens dans les plis du vent,
Sur les ailes colorées du papillon,
La cime des arbres qui se balancent,
Le brillant des roues
Ou l’éclat fugitif des rayons..Cette voiture de luxe,
Est devenue une brouette,
Cet athlète est mort,
Et ce chanteur aussi.
Elle était plus que belle,
Une statue divine, une fée.
La voir, c’est avec pudeur
Et le visage tourné, agenouillé,
De peur de se faire pâlir,
Comme une statue de sel,
De fondre ou de s’embraser.
On n’a plus entendu parler d’elle,
Elle s’est oubliée. ….La maladie…Le pays a sombré avec les siens,
La cité est devenu désert,
Les rochers, de la terre…
Gigantesque sablier…
Où donc leurs âmes sont-elles parties ?Les paroles et les mots,
Leurs intentions, leurs symboles,
Leurs sens et leurs paraboles,
Jeux rébus des méninges,
Instantanées jetés sur l’avenir
Puzzle de mémoire,
Repères furtifs ou jalons,Tels ces regards furtifs et miaulant
Des chatons, à la sortie du maître,
Ou ces restes éparses de fleurs éparpillées
De bougainvilliers, roses et blancs,
Qui raclent l’asphalte comme des poussières
Poussés par les saccades des vents,
Me laissent perplexe sur nos pouvoirs,
Hermétiques et de divination,
Dont j’ignore l’usage et les fonctions,DR IDRISSI MY AHMED,
KÉNITRA, AU 04 11 121
ÉPREUVE LIVRÉE EN PRIMEUR
ENCORE SOUS CORRECTIONASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
Entre les taxes illégitimes et les lois scélérates
Depuis plus de 8 ans, l’AAMM a tiré la sonnette d’alarme sur le renchérissement, la discrimination des soins. Sur l’injustice flagrante, l’inconscience et la lâcheté ou le manque de courage patriotique, l’absence de créativité qui sévit chez les faiseurs de loi et sur l’iniquité devant la maladie.
Nous avons expliqué aux citoyens leurs droits, par presse interposée et sur le Web. Nous nous sommes plaint publiquement, aux cadres qui gèrent notre pays. Ce qui nous a valu des dizaines de publications et des milliers de lettres. Oui des milliers de lettres, nominatives ou circulaires, provenant de l’AAMM, à toutes les énergies citoyennes du pays. Y compris des appels, pudiques et stridents, réitérés aux Conseillers de SM le Roi et directement à ses honorables bureaux.
Nous y avons démontré, avec logique et rage, l’inanité de la TVA, telle qu’elle est appliquée sur les maladies et l’immoralité de la Taxe de Douane sur les malades. Tant sur les médicaments et leurs intrants que sur le matériel de laboratoire et de diagnostic. Et dire que cette taxe de Douane devait sauter entre 2010 et 2012 ! Et dire que le livre et le blé, entre autres facilités qui sont aussi essentielles, à la vie des humains, que les médicaments, sont dispensés de ladite Taxe de Douane ! Et dire que notre pays n’invente pas de molécules chimiques pour l’usage des siens ! Et qu’il achète tous les composants et les intrants des médicaments, l’ensemble du matériel et des réactifs de Santé aussi !
En effet, il est arbitraire d’escroquer des gens sur leurs souffrances et de les arnaquer, lorsqu’ils sont terrassés, diminués par des maladies. Que ce soit avec des prix forts et des bénéfices exorbitants sur les médicaments onéreux, que ce soit sur des actes coûteux, incontrôlables ou des actions pirates incontrôlées ou permissives, à l’extérieur des secteurs vers lesquels ils s’adressent en premier.
Rabattages, TPA et valses entre les secteurs, cliniques illégales des Caisses, ventes des médicaments sans contrôles des pharmaciens, dépassements des droits et attributions, de ceux-ci… Que d’actes et de dérives invalident et ternissent notre exercice quotidien, les uns et les autres et qu’il faut mieux réglementer.
Qu’elles soient graves ou passagères, les maladies ne sont pas des produits de luxe ni des situations de confort pour lesquels on doit payer des impôts indirects. Ce sont des états de souffrance et d’improductivité pour devoir être électivement taxés. A fortiori, dans un Etat moderniste qui tente de devenir plus démocratique !
Durant ces phases de misères physiques et morales, on taxe même les fous ! Tout autant qu’on pénalise, on entrave, on limite, on sabote les investissements qui vont servir aux seuls malades. Je fais allusion au matériel qui va explorer les causes des maux, les appareils qui vont porter des diagnostiques, les instruments et les médicaments qui vont permettre de les soigner enfin !
L’accès aux soins est légitime, sauf qu’il est entravé par ces taxes vicieuses et qui se succèdent et s’ajoutent sur toutes les étapes et les cursus difficiles ou longs des traitements.
Les malades sont persécutés, brimés et exploités par des impôts inciviques, des taxes injustifiés quant à fond d’application, économiquement paradoxales et politiquement antisociales ! Qui se révèlent donc antilibérales et finalement contre toute espèce de morale religieuse, ou pas !
L’Etat, dans sa quête de bonne gouvernance, doit faciliter l’accès aux soins et non continuer de dépraver, de le limiter ou le pénaliser, indirectement et inconsciemment. Riche ou pauvre, couvert ou démuni, de couverture sociale, le malade n’a pas à payer de taxes odieuses sur ses misères de santé, sur ses détériorations et sur ses imperfections, qu’elles soient gravissimes ou légères. C’est un principe évolué, généreux et logique, qui doit entrer dans nos concepts, nos conduites et nos directives, les plus illustres.
L’Etat souverain et juste, doit aider le quêteur de soins. Non seulement pour guérir, et c’est son droit premier, mais aussi pour le pousser à produire, une fois revenu à la santé, afin d’aider sa famille et payer ses justes impôts. C’est le minimum de devoirs intercommunautaires pour évoluer, dignement, solidairement, dans le cadre d’un pays.
Hélas, même les malades neurologiques, tout comme les handicapés et les malades psychotiques, paient pour leurs schizophrénies, leurs Alzheimer ou leurs démences ! Extrême civisme de voir les démunis mentaux et les fracturés de l’âme, payer avec tant d’éthique des taxes illégitimes, à l’Etat ! La moindre angine, qui empêche un enfant de manger et de boire, la moindre des diarrhées, qui indispose même l’adulte bien pensant, sont comptables d’impôts. Des charges déplacées et inélégantes, des tributs-sanctions, pour un fisc qui se nourrit de ces abjections-là ! Vampirisme coprophagique ou cynisme ?
Dime et gabelle archaïques, des principes ou des préceptes, dignes de l’école coloniale. Des âneries, lâches, sordides qui dans leurs fourberies malsaines, sont imperceptibles et inconscientes pour la plupart des citoyens. L’Etat, qui vogue sur la lancée de son ignorance, continue depuis sa prime indépendance, à faire des copies-collées des erreurs de la métropole.
Un protectorat qui continue, sans bases ni Résidence visibles, d’appliquer des régimes navrants et des us fiscaux dignes de l’ère bonapartienne ! Des préceptes draconiens et surannés que l’on continue, inconsciemment à laisser opérer !
Il faut défiscaliser les maladies ! Et par là tout ce qui permet de retrouver la santé à travers la recherche des soins.
Ultime exemple de bonne citoyenneté, même les fous dans notre bon pays paient des impôts sur leurs démences. Cette bavure féodale, ces exactions fiscales moyenâgeuses, sont des travers et des lois prédatrices, qu’il nous faut supprimer.
Si ce sont des oublis ou des ignorances, si ce sont des difficultés, n’a-t-on pas les hommes, qu’il faut pour statuer sur ce grand projet social de Réforme Fiscale Sanitaire ? Des cadres capables d’opérer une Réforme, profonde des taxes qui régissent le monde de la santé et ses multiples secteurs ? De l’industriel au patient, en passant par les praticiens.
N’a-t-on pas de militants courageux et inventifs, à la hauteur de leurs salaires et de leurs fonctions, qui ressentiraient leur devoir et qui recevraient l’ordre royal de servir le Peuple ? Des cadres qui pourraient nous créer des lois, plus humaines, afin de répondre aux vœux du Souverain ? De produire des lois fiscales adaptées et nouvelles, » afin d’innover « , comme Sa Majesté nous a poussés à le faire ? Et donner enfin à partir du Maroc un exemple aux plus illustres nations ! Ces payas vis-à-vis desquels nous ne devons plus être du reste, ni les derniers à évoluer, sous sur leurs pas ou sous leurs pressions !
Une Réforme générale et radicale, pour être efficiente et juste, doit prendre en mains les produits de santé, quelles que soient les maladies et quelles que soient les étapes des soins et les secteurs. Que le malade soit couvert ou sans sécurité et autre assurance, ou qu’il chôme et qu’il soit pauvre !
Les droits de l’Homme se doivent d’intégrer dans leur militance, ces exactions faites sur le dos de l’homme malade. Autant sinon plus, qu’elles ne s’attachent aux affaires de justice et de liberté. A ce titre requérir la protection et l’équité de l’Etat, est un acte de civisme, dont l’AAMM est fière. Le positiver est sans doute un grand pas, un prestige, pour illustrer notre pays face aux autres régimes et devant les grandes nations
Le malade n’a pas de taxes indirectes à payer sur ses insuffisances, ni lors de sa quête de santé. En effet il n’y a nulle productivité dans la maladie à devoir être logiquement fiscalisée. On ne doit pas »imposer les maladies », on doit défiscaliser toutes les étapes des soins. De leurs taxes indirectes, s’entend ! D’autant que le facteur santé devrait entrer comme paramètre de l’INDH.
C’est le chantier de cœur de Sidi Mohammed, le chantier royal par excellence. Cette grande œuvre nationale, n’a-t-elle pas besoin de la santé ? Ce, afin de permettre à l’homme, debout et fier, de prospérer, comme lorsqu’il rencontre des difficultés, pour sortir de la l’ignorance et de pauvreté ? Nous devons à nos dirigeants cette miséricorde, qui les rendra, plus majestueux et plus grandioses, encore !
Nous n’avons pas cessé d’attirer l’attention des Ordres et des Syndicats, vos collègues et les nôtres. Les leaders des Parti, les hauts responsables des deux Chambres du Parlement, depuis 8 ans, aussi ! Comme de dire et de démontrer, pour les secouer, à comprendre et leurs dols et leurs intérêts, afin de susciter leurs partenariats et de s’impliquer.Même la Santé »Publique », dans ses achats de matériel, pour ses hospices et de maintenance de celui-ci, comme pour ses réactifs et ses instruments, y gagnera. Le Ramed et l’ANAM de même. A l’instar des Caisses de Maladies, la CNOPS et la SECU, qui perdent le quart de leurs propres budget. Celui, en fait, dont on prive les adhérents malades.
Et ces organismes publics continuent de les pomper, en leur faisant casquer la TVA et la Taxe de Douane. Soit 24 à 37 %, pour ces deux taxes réunies.
Ces insouciances, si elles persistent, vont continuer à damner la santé. Sans miséricorde, elles seront preuves d’insouciances, d’exactions, de bévues ou de mépris ! Des pathologies que le Peuple à longtemps honnies et qu’il voudrait, certes, oublier !
Et quand on sait que nous sommes dans un registre moral de libéralisme et sous un registre religieux musulman, qui nous recommandent de ne pas exploiter les faibles et les démunis, on se pose des questions à propos des malades.
Si dans leurs souffrances, ils doivent espérer ou continuer, contre gré, à endurer ces infamies ? Si leurs cadres et leurs emblèmes, ne leur octroient pas assez d’importance et leur réservent assez de dignité ? Ou que ladite bonne gouvernance ne soit faite que de velléités, de vœux pieux, à l’égard de la gente et de Dieu ? Arrogance décuplée ou signes de mépris cristallisés ? Puisque longtemps nous y avons été habitués…Ignorance des cadres, assortie de représentants absentéistes, les deux sans efficacité ni courage ? Ou en fait des réglementations et des lois et de leurs nécessaires réévaluations et réajustements au profit de la justice et des hommes ? Impavidité de ceux qui l’ont écrite pour nous et de ceux qui nous l’appliquent, ad mortem ? Laisser-aller , si génésique sous nos tropiques ?
Mais de notre côté, à l’AAMM, qui s’occupe de malades handicapés neurologiques, entre autres, nous avons une conduite et une philosophie.
Il faut rester tenaces et faire confiance au Roi et à nos droits. Les lois s’écrivent et changent pour évoluer en faveur de l’Homme et de ses progrès. Le développement humai, c’est cela en fait. L’espoir fait vivre et longue vie, longue vie à ceux qui sauveront notre santé !
Nous répétons avec un sincère credo, que nous devons à nos plus hauts dirigeants, nous attendons d’eux cette miséricorde-là. Un acte de réforme et de générosité qui ne leur est guère étranger, un acte de justice qui les rendra encore plus majestueux et plus grandioses, avec notre inextinguible admiration !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 06 septembre 2012
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
Courriel: aamm25@gmail.com , Site : http://myasthenie.forumactif.comAINSI PARTAIT ZAHRA THOUSTRA.
LECTEUR,
Je vous offre quelque chose à lire, pour réfléchir, gratuitement, sur… votre cas ! Un devoir de vacance, (dans le sens du vide et de la partance), une lecture ramadanesque pour la réflexion et la délivrance de cette âme qui est partie, celle de Lalla Khadija.
DOCTEUR,
Docteur, disait-elle, je souffre, je suis timide, je n’ai jamais approché le Roi. Je ne sais comment lui demander ce qui me manque. Mais, SM n’a pas de baguette magique ni de boule de cristal pour me soigner ! Je souffre d’une certaine timidité, qui se confond avec le respect d’autrui. Ça doit provenir de l’éducation reçue de mes parents. Sauf que la colère me rend courageuse et me donne des forces qui dépassent ma santé et qui surprend les gens. Et puis, si avec Dieu, je m’entretiens sans entraves ni intermédiaires, chaque jour, pourquoi pas avec le Sultan ?
MON DIEU !
Abri
Seulement, mon Dieu, le soleil a disparu de ma fenêtre. Les nuages et la lumière aussi. Es-Tu encore là ? Ou parti avec nos ancêtres, eux qui ont pourtant bien cru. Ou, as-Tu été chassé par les gratte-ciels du quartier ? Perdu par nos maîtres, ou spolié par la faute de leurs parrains ? Je suis veuve de mes amis et orpheline de dieu. Au moment de partir, je ne comprends pas pourquoi je suis là, ni pourquoi je suis venue. J’aurais voulu rester à l’abri chez le bon Dieu, sans besoin de descendre ici et si bas…Dieu aura-t-Il quelque compassion en entendant cela, Majesté ? «
Ainsi parlait Zahra Thoustra.Ö RAISON FUNEBRE !
Khadija-Zahra, ce n’est pas Dieu qui est parti, c’est toi qui es allée chez Lui. Maintenant, ton contact ça va être plus fréquent. Avec Lui…ses anges et ses messagers du moins.
OH FUNESTES ORAISONS !
Mon dieu, mon dieu, je suis immobile. Le robot ne répond plus et mon âme est portée disparue. Immolée par le destin après son périlleux usage, elle dit à sa fille qui la veillait depuis des mois, mais qui semblaient des années : ‘’Aidez-moi à mourir !’’. Et sa fille pleurait sur son propre destin, sur le sort de sa mère Khadija-Zahra, sur celui de l’humanité entière en voyant sa mère qui continuait de gémir : » Si vous m’aimez, faites cesser ces douleurs ! »…Je veux rentrer, je veux partir. Ce n’est plus le corps qui parlait, mais l’âme qui réclamait sa libération. Il faut qu’elle cesse de respirer pour casser la chaîne qui aliène l’âme au corps !
Ces invocations se ressemblent et se prononcent à demi-mots. Des balbutiements intimidés, le malade ralenti, tel un moribond face au diable, lui lance pudiquement et dans l’effroi, une malédiction ! Une prière faite à Dieu, pour chasser le Démon. Un sortilège, une incantation, un vœu pour chasser les douleurs, la conscience de la mort et le reste qui semblent être le fait de Satan.
« Je lui ai donné ma fille, ce que j’ai de plus cher sur terre. En retour, il se défoule dessus, il la maltraite, il la frappe, parce qu’il est en manque de kif. Il se rabat sur sa fillette aussi, menaçant de les brûler, toutes les deux et de se tuer avec elles dans les flammes. » La maladie tient au corps comme le fait un mari paranoïaque et hystérique. Un tyran, qui malfaisant et cynique, malmène sa famille pour perdurer, pour jouir de son bien, trouver son bonheur dans leurs douleurs, afin d’apaiser ses colères de dément sur les siens.ALORS, QUE VAUT LA VIE ?
Que vaut la vie qui lui reste ou qui va la quitter ? Ou qu’elle allait quitter ! Vous avez trouvé ? Elle, ce résidu de l’apocalypse sur terre où le petit mulot, caché dans son terrier devait survire aux plus grands sauriens….Il va donc subsister et se recomposer, s’adapter et évoluer, pour donner les mammifères. Ces bêtes, carnassières et nues avec des mamelles, dont l’homme sera l’un des plus arrogants spécimens.
La femme surtout et aussi ! Pourvu qu’on lui donne les moyens de rouler les mécaniques, en grosses cylindrées, en comptes en banques et autres brillantes formes du pouvoir ! Ceux que procurent la beauté, voire le sexe. Ceux auxquels on accède par les tremplins olympiques, universitaires et du gouvernement. Pas celui-ci, en ce qui nous concerne…A moins d’une rapide et salvatrice révision, en cours d’exercice. Ne serait-ce que pour la forme, afin d’apaiser les foules gouailleuses et les moins machistes ! N’est-ce pas que ça pourrait augmenter leur prestige en rendant le gouvernement moins amusant et un peu plus apaisant ? Mais qui a dit qu’il faut avoir la mine renfrognée et grave pour être le Premier des ministres ou l’un de ses exécutants ? Sauf qu’avec plus de femmes autour, ils seront moins barbants les Benky-men…Mais ni l’évolution des espèces, ni celles des fossiles ou celle des récents ‘’crocodiles’’ ne concernent plus Lalla Khadija. Vous pouvez dorénavant, gouverner, voter et être élus, sans elle !
Que vaut la vie, toi qui la tête courbée sur ce tapis de prière, ô lune embellie à la crête rougie, quand tu subis le sort ou le destin et que pour d’autres, tu les régis ? Agenouillé pour adorer dieu, tu perds le fil dans le décor et dans la foule, qui t’adore et te vénère de bonne foi…Nos mots refreinés, nos vœux pudiques et nos plaintes n’arrivent plus jusqu’à Toi…Tes anges, gardiens, effarés et farouches, ont perdu le contact, leurs ouïes et leur zèle !
Que vaut la vie, quand la mémoire s’en va, avec le souvenir et qu’il ne te reste que les infos, vite oubliées, pour t’accrocher au présent si labile…La conscience, la personnalité, la responsabilité, ne signifient plus rien, pour le reliquat de cet être et qui s’appelait Khadija. Que vaut la vie quand tout devient futile ? Alzheimer, Parkinson, Creutzfeldt-Jacob, Behcet, Duchenne, Korsakoff, Mendelssohn, etc…Que de gloires sont attachées à nos infâmes maladies ? Académique, endémique recueil de toutes les monstruosités et les misères faites par les maladies à l’homme, par la nature à l’homme, par l’homme à son alter ego et vice versa.
» L’ivresse de la mort fait apparaitre la vérité ». Coran, Qaf, 19OU EST LA PLACE DE L’HOMME ?
Où est la place de l’homme entre les infos et les autres, tant sur le plane de la communication, de la communauté que du travail, plongé entre la réalité, la vérité, les allégations, l’intox et le virtuel. Où se trouve notre vraie place, nos droits et devoirs, là sur Terre et dans l’Univers, sans être prétentieux ? Sommes-nous seulement ces grains d’ADN et de vie, à l’existence futile et banale, sans rôle, sans rien de plus ou de distingué, une poigné de sable fangeux et comique, sur un terreau recyclable, tournant et instable ?
Où se situe la place de l’homme, simple, Lalla Khadija, toi qui porte le nom d’une belle princesse, quand les secousses telluriques et les tsunamis sont politiques ? Là, des documentaires sur les migrations des oiseaux, la découverte d’un fossile d’insecte vieux de 365 millions d’années, le massacre des dauphins et des baleines, celui des gnous par les ‘’crocodiles’’, les vrais crocos pas ceux de Benky !
Entre la plaisanterie du Premier, les tergiversations ou les erreurs de ses prédécesseurs, louables ou très peu, entre la langue de bois et les non-dits qui ménagent nos infantiles ignorances et autres pusillanimités déconsidérées, entre la pub intensive, les infos sur les sévices des peuples et des clans, dont nous sommes parties prenantes, mis les uns contre les autres, et face à la réalité prismatique, il y a, pour toute personne, ayant conscience de soi et d’autrui, des questions existentielles ! Ouf ! Il y a des questions déterminantes, autres que celles primordiales de manger, de boire, de se loger, de se soigner, de se vêtir ou de se dévêtir librement et de se reproduire, sans autre but que cela ! Toi, qui pars, Khadija, tu approches à un degré de plus vers leurs découvertes et leur connaissance probable ! Et pour les restants d’entre les sur-vivants, les questions persisteront toujours…Où et dans quels buts ?
» Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent ». Coran, Les coursiers, 56FACE AUX GENS ET ENVERS AUTRUI
La propagande tue. Le matraquage et le prosélytisme aussi ! Puis là, à la télé, on parle de Volubilis et des romains, des jeux olympiques des grecs et des anglais, de la série américaine exportée à travers le monde, après le Japon le Vietnam d’hier. Puis voici de nos jours l’Afghanistan et l’Iraq et tout dernièrement après la Libye et l’Egypte. Voici la Syrie dans l’étau pour la faire éclater. Et l’on comprend pour qui et pourquoi l’on prépare la sape de l’Iran. Puis aux infos encore, un scoop, des marocains qui méritent des médailles ! C’est, ce sont les travaux d’Amira Hassani sur le boson de Higgs. Un autre sur la télé, la sonde qui cherche des traces de vie sur Mars illustre le marocain, Kamal Oudrhiri dans la réussite du robot martien Curiosity.
Mais, à quand la sonde qui cherchera la vérité sur nous et le vrai mobile de la vie ? Et chez l’homme les secrets de la santé pour l’éternité ? A quand la sonde qui cherchera les traces de l’âme dans le corps ? Ou la simple présence de l’esprit, aussi tenu soit-il, chez les hommes des civilisations, dites supérieures ?
Ceux-là de nos maîtres, qui disciples oublieux de leurs états de barbaries antérieures, nous imposent encore de leurs guerres, en s’étant unis, malgré leurs atrocités criminelles ! Les pourvoyeurs des guerres et inlassables colons, nous donnent des leçons de conduite ! Hélas, ils ne nous gardent que rancunes et haines, avec parfois et plus gentiment, que du mépris ! Pour tout ce que nous sommes et envers ce en qui et ce en quoi, nous croyons ! D’abord cette fière différence, malgré nos droits à la différence et aux libertés qu’ils ne cessent de nous rappeler ! C’est pour magnifier leurs identités arrogantes par rapport à celles des races ou des pays inféodés, probablement ! Pour se donner l’assurance et le sentiment du prestige, celui de la supériorité dont ils sentent à raison, le manque ! Leur besoin existentiel de se rassurer, en inhibant les autres, en les confinant et en affichant leur peur de ce qu’ils sont.
Seulement, du côté culture, couleur et aisance matérielle, s’il y a des critères de supériorité ou deS différences, qu’en est-il du côté des âmes ? Tu ne le vois pas encore, Zahra Thoustra ??
Le tyrannosaure fuit les siens, le regard perdu sur les continents qui se tordent et se déversent, les plaques telluriques les unes sur les autres, effaçant toutes traces de vie et préparant les créatures à d’autres formes de vie. D’autres apocalypses, d’autres révulsions et réadaptations, d’autres cycles, qui perfectionneront l’évolution des créatures les plus aptes. Le cerveau et les membres, ou ‘’ce plus’’, qui existe en nous, et qu’on ne sait pas encore identifier !!QUE VAUT LA VIE POUR UNE MOURANTE ?
Que vaut la vie pour une mourante, pour une partante à jamais ! Que vaut la vie, que valent les luttes, le luxe, la richesse ou le bonheur lui-même ? Que vaut la vie, le succès, le sexe, la fierté, l’orgueil si la mémoire efface tout ? Qui aura raison ou le dernier mot ? Le dernier mot revient-il à Alzheimer ? C’est pire quand le moribond garde toute sa conscience, tout son éveil, sa mémoire vive et des douleurs atroces avec. Et qu’il ait conscience du danger immanent, celui de s’anéantir sans retour, sans autre credo ni assurances, ou autres repères !
Que vaut la vie quand la mort effrite le corps et qu’il n’est que l’espoir d’un corps naufragé, en déperdition ou d’une âme en peine ? Cet être est en sursis. Il attend dans l’angoisse et l’ignorance, un jugement dont il ignore la fin et les moyens. Si tu oublies tout de suite le présent et le passé récent, tu as encore une oreille, distante, inefficace, mais réelle, sur les misères de ce monde…Sur ta place, sur ce que tu regrettes, sur ce que tu laisses !
Que vaut la vie sans l’amour d’autrui, sans la passion pour l’existence et sans les yeux ouverts sur l’univers et l’infini ? Que vaut la vie, quand on ne sait que prendre, sans rien donner ! Que vaut la vie sans imagination, sans fantasmes et sans rêves et sans amours a fortiori ? Mais ce ne sont là que des humeurs, des hormones, des sentiments, des excitations, une culture, un apprentissage de besoins…Des réflexes conditionnés ! Une fixation psychique, totémisée*, généralisée, fixée sur des besoins créés ! Quelle est leur part d’importance ? Ne sont-ce pourtant pas des signes de vie ? Les éléments du bonheur d’exister et celui d’être ? Alors, ce sont bien, dites-vous, les buts ultimes de la vie, que ces sensations simples, issues de nos organes et de nos cerveaux ? Mécaniques et chimies des sens, que l’on sait analyser et reproduire en biologie et en pharmacochimie* !
Que vaut la vie, la lutte, la conscience, la ville, tes voisins, ton pays, voire la terre entière, quand, pas loin, des gens de la même nation, adorant le même dieu, (ou n’y croyant guère, ça les regarde), s’ils ne Le sentent pas ? Ces factions, poussées les unes contre les autres, pour le pouvoir, pour l’argent, se donnent la mort, en ne sachant pas pour qui, ni au profit de quelles puissances. Ces pays dominateurs et leurs souteneurs, qui animent les gens biens ou leurs mercenaires, (ça dépend de l’angle de tir et de la nationalité des bombes), en exacerbant les pires infamies ? En tous cas, c’est sur nous, nous tous les soi-disant ‘’humains’’, que rejaillissent ces cumuls d’infamies. C’est notre nation, notre pays, notre cité, le genre humain en totalité, son étiquette, sa nature son identité, son existence, son moi-collectif, qui sont marqués et affectés…UN CORPS EN PARTANCE
Dépersonnalisée ? Non pas Zahra Thoustra ! C’est peut-être le cas des démences et peut-être le sort plus fréquent des Alzheimer…Tu es partie entière…Oui, tout cela ne te regarde plus, Khadija ! Toi la mourante, toi qui devais mourir ! Mais, cela concerne encore, ne serait que partiellement encore, ces milliards de ‘’vivotants’’, qui se joindront nécessairement à toi ! Plus tard…
Comment, demain donc, pour les croyants du moins, ces barbouzes et ces criminels-industriels, seront-ils récompensées ? Tous au paradis ? Tous au feu, tous aux flammes, ou tous et ce sera mieux, à l’oubli ? Dieu se détournera de faire revire, ces ‘’ hommes’’ ! Ne regrette-t-Il pas déjà, de nous avoir donné sur cette terre, la vie !
Question d’humeur divine ! Nous ne pouvons pas devancer l’Apocalypse, la Réincarnation et le Jugement dernier. Et puis, n’est-elle pas déjà en cours ? La Résurrection prédite ou le Jugement Dernier, tels que annoncés, leurs tardent, pour certains. Ils qui veulent hâter la fin du monde et leur approche du ‘’Paradis’’ ! Ils veulent que ça démarre à Al Qods et en Iran ?
Tu es partie, en pleine interrogation et dans les douleurs, sans que je ne puisse rien faire de plus, après t’avoir recommandée un urologue de la place. Ni pu te regarder en face, te voir flancher, te voir périr ou pourrir, ô toi la proprette, la méticuleuse et respectable voisine ! En te parlant, je leur parle, je pense à toutes celles qui sont passées… par pertes et profits. Celles que moi ou mes collègues avons dû rater…
Ton corps, libre de sa vie, son âme libérée de ses attaches, de sa croûte minérale, se délivrent de ton corps. Ill quittent un habit vieilli et usé’, un organisme faisandé, pour joindre le grand chaudron, la marmite millénaire qui sert de berceau et de terrière !
Délivrée du corps, l’âme erre dans l’attente de sa renaissance, à la demande de Dieu, selon Sa promesse. Nous sommes les projections visibles d’une âme imperceptible, qui nous donne la vie. Nous ne sommes qu’un spectre, une image de chair, une image en trois dimensions. Qui a parlé de karmas et d’hologrammes, qui a parlé d’auras et d’avatars, se rapproche de la vérité, probablement.
Khadija-Zahra pensait en ces mots : dans l’impasse du conflit où je suis et qui se joue de moi-même, la quiétude impossible, pour penser plus loin, à l’après et à l’Ailleurs, la conscience empênée, entravée de douleurs, m’empêche de tenir. Si j’espère vaincre pour guérir, par moment et sans convictions d’ailleurs, je suis comme poussée au dépit. Et, je veux malgré-moi en finir, en attendant de revivre dans le calme, un jour. Toute la philosophie apprise ne peut m’aider en ce moment, j’ai plus besoin de mystique et de religion pour couvrir mes arrières. Je dois croire de plus en plus fort et m’y attacher encore, dis-tu ?ILS PARTENT, ELLE FUT.
L’homme nait par hasard et il part frustré. Son destin, croyons-nous ! Il en est beaucoup qui restent en stock. Les invendables et les vendus. Tels rois, tels tzars, les opposants ou leurs détracteurs, tels papes, de Dieu les vicaires, tous les prophètes en fait, les incrédules comme les croyants, les grands comptes en banque, les économies en Suisse ou ailleurs ! Tout part. Les médecins et les athlètes, malgré leurs stéthos et leurs médailles, les acteurs et les stars, les peintres et les grands entrepreneurs, qu’ils soient arrogants en 4×4, en fusée, en camion, en car ou plus fiers, à pied !
Suppliciée, Zahra Thoustra est décédée. C’est la prof de littérature, notre sublime amie, Mme Student qui avait appelée ainsi Lalla Khadija, ma voisine. Ultime lâcheté : je n’ai pas eu le courage de la voir, effondrée sur le lit, pour mourir dans autant de douleurs. Je n’avais ni les mots ni la sincérité intellectuelle, ni la force médicale et morale adéquates pour supporter sa vue. Encore moins le verbe, pour estimer lui être d’un courage quelconque ou d’une espérance réelle. Ultimes faiblesses : c’est comme si c’était moi le coupable, ou moi, qui était en mauvaise passe !
Le corps ruiné, décharnée par un cancer, mal géré, qui s’avérera impitoyable en s’étendant partout, au point de ronger son squelette dans les pires souffrances…Elle fut ! Elle est libre maintenant. Elle est partie, épuisée, le corps horriblement charcuté. Partie vers la terre première. La terre natale, la terre mère. Et le reste, eh bien, il planera dans l’inconnu pour lui, vers l’inconnu de tous, vers cet Ailleurs, chargé de crédos et d’espérances !
Elle fut distante, simple, proprette, parfois nerveuse, mais honnête et régulière. Elle s’est occupée avec persévérance de ses trois enfants, de son mari, un coiffeur prolixe qui l’avait laissée encore jeune, en partant…Il lui a laissé une échoppe au centre-ville. Elle en collectait quelque pactole. Son héritage familial, sa part de fermage, devait lui apporter un appoint matériel et les meilleures saisons, seulement ! Elle fut le témoin, l’amie, la confidente de mon ancienne femme de charge Nadifa* et quelque peu aussi de mes infirmières. On respectait cette voisine, qui les vendredis, souvent, nous offrait un plat de couscous. Un rite repris régulièrement par sa belle-fille, Naziha*. Elle nous rendait ainsi la politesse, pour les soins gratuits dont elle bénéficiait en tant que voisine contigüe, depuis plus de trente-trois ans…Pensez-vous !
Hormis, que ce n’est guère ainsi que nous le pensions ! Nous étions de bons voisins et cela suffisait pour échanger des politesses. Nos traditions sont ainsi vécues. Elles nous recommandent pieusement à nos voisins. Et l’hospitalité n’est pas un vain mot, elle est une pratique qui supplante la citoyenneté obligée, le civisme nouveau ou la solidarité politicienne. La communauté commence par le voisinage et ses formules de bienséance. 33 ans de proximité sans l’ombre d’un seul nuage. Même pas un bruit, un papier de trop dans le couloir. Le respect, la discrétion et la propreté !DES ETOILES ET DES HOMMES.
Etoiles éternelles…Elle parmi d’autres, scintille dans le noir. Intouchables dans le vide sidéral, comme une odalisque lointaine. Et, l’été, elle s’illumine. Juste pour elle-même, sans donation à qui que ce soit de ce feu qui la consume sans bruit. Toutes, nous tiennent compagnie de leurs regards à travers les nuages. Elles continuent de tourner silencieuses et muettes, pour rester suspendues au ciel. A trop s’y rapprocher, ce doit être le contraire. Chacune d’elles doit être une âme… N’allons pas jusque-là dans la romance…Son étoile s’est-elle éteinte ? Elles sont des milliards et beaucoup sont plus grosses que le Soleil. Celui qui les forme ou qui en a lancé l’ordre de les créer, est plus immense encore ! Il va les reprendre et repriser nos âmes…Le minus que je suis en reste ébahi. Pas vous ? C’est ma forme de louanges, d’admiration et de prières.
Mais elles restent loin, les étoiles. Il est notoire et convenu de les apprécier et de les trouver belles. Certainement arrogantes mais tristes et muettes derrière les nuages. Or, c’est une culture aussi, un imaginaire collectif, transmis à l’homme en fait de faire leurs louanges. Pourtant, elles n’ont jamais parlé à personne, les étoiles ! Ni intercédé en faveur de qui que ce soit. Elles sont là pour le décor ? Ou pour chasser les démons et protéger la terre ! Encore qu’en vérité absolue, on n’en sache rien, même si on le croit. Mythes et crédos se confondent et se télescopent dans l’interprétation du cosmos, de la nature et de l’homme. La science en ajoute à la confusion.
Les bras levés, les mains tremblantes, le front froid et en sueur, leurs yeux humides, les hommes, et moi le premier avec, continuons de les invoquer. Mais c’est juste un symbole, celui de la hauteur, de la grandeur et de l’immensité. La peur nous intimide, nous étreint et nous angoisse. L’univers et la création nous poussent à la réflexion, à l’admiration, à l’effarement même ! Cette conscience spatiotemporelle nous redimensionne. Ni dissuasive, ni humiliante, encore moins auto dépréciative, elle est une auto dérision. Un accommodement, quand on sait combien nous sommes compliqués à notre tour, comme machinerie et combien est admirable ce corps qui nous sert de viatique et que nous utilisons. Mais combien lui sont néfastes les maladies et l’âge et quel dommage il est de le faire mourir, mon Dieu ! Ou de le dilapider, sans idée de retour ?
Les étoiles sont ahuries devant cet homme. Ce funeste barbare et nuisible prédateur, querelleur, ravageur et hargneux rapace ! Et dire qu’il veut s’éterniser, aux dépens de tous les êtres et malgré ses périls, de par son âme et par-delà son corps !
Furtives, sont nos compagnes de nuit. Personne ne pourra jamais les posséder, les approcher ou les joindre ! Dans sa quête et ses découvertes, l’homme féru d’astrologie, leur a dessiné des parcours et cru en leurs incidences sur son propre destin…Illuminés théoriciens qui donnèrent aux étoiles des noms, jusqu’à épuisement, pour leur afficher ensuite des numéros, tant leur nombre et le délire de leurs parcours, dépasse l’imagination des physiciens les plus calés et la fiction des plus fous. Nos étoiles à nous, sont faites de chair. Paradoxalement, on se consume pour elles.
Distantes, pire que les amies confinées aux ordres, dont l’homme ignorant leur énormité, leur distance et leur parcours, a tenté de leur donner des noms, sans jamais les approcher. Elles ont un terme comme nous, Khadija Zahra, elles meurent et s’éteignent dans le néant.
Distantes comme des stars juchées sur leur célébrités, faisant fi des hommes, elles narguent inutiles beautés et continuent de briller chichement, au mieux de décorer un ciel opaque, sublime, mais terriblement austère. Un ciel vaste et obscur, déifié par l’imagination et la peur des hommes. Plus virtuelles que les rêves, les étoiles sont quasiment des symboles pour les plus belles femmes, pour les plus puissants des hommes, qui en ornent leurs drapeaux et leurs officiers supérieurs ! Idoles des hommes, armoiries, labels lointains. Elles meurent et s’éteignent, Zahra Thoustra, aussi ! Elles deviennent des points noirs, de l’antimatière peut-être, avide de tout, et capables de renaître ? Comme toi, quii sait ?
Restez éternellement belles, scintillez ! C’est votre façon d’adorer le bon Dieu. Faites-le pour moi, quand vous priez. Surtout si je ne suis pas là ou que si je sois occupé…Encore dispersé, en train de sommeiller, quelque part, ou de rêver… de vous ! N’êtes-vous pas des stars, qui nous rappelez les plus belles de chez nous ?ERRANCES DU TEXTE
Là, je me goure. Mais vous me dépassez certes en probable longévité…Rien n’est éternel. Et puis même si vous vouliez m’écouter, vous êtes si loin, minérales, somptueuses dans notre imaginaire à tous, mais inappropriées !
A-t-elle senti quelques joies, quelques vagues plaisirs durant son flash de vie ? Ou simplement vécu. Comme qui dirait « émargé », point, pour dire qu’elle est présente et qu’elle est passée. Tête basse, sans ambition, sans obligations, sans le vouloir apparemment et sans un but défini.
Elle, comme moi ou toi, lecteur. Esprit invisible, innominé ou non encore défini ! Elle se cherche jusqu’au dernier jour, sans conviction d’avoir trouvé…Notre héroïne a cherché jusqu’à ses derniers jours à rendre heureux son diabétique et stressant vieux mari. A lui faire sentir quelques turgescences, le sildénafil, n’ayant pas encore été inventé. A provoquer quelques intumescences, quelques turgescences pour faire jaillir quelques vivaces sécrétions. Inodores et insonores comme les éjaculats prostatiques de nos démocraties fossiles et pudiques ! Souvenir de vie apaisant, vague souvenir de sa vigueur passée, après sa terrible opération. Une émasculation interne qui l’a humilié avant de l’emporter.MA VOISINE EST UNE PSYCHOTHERAPEUTE
Elle a vécu depuis le départ de son homme, sereine et peu loquace, mais disponible et toujours à l’écoute de ses bavardes voisines qui venaient faire leur psychothérapie quotidienne, chez elle et boire un thé ou un café à la santé de leurs hommes…Ou simplement debout dans l’entrée de porte ! Elles lui apportaient en retour leur journal quotidien. A elle, qui toute écoute, était si occupée par ses trois enfants, La revue critique exhaustive et détaillée, agrémentée de leurs analyses de tout ce qui se passe dans l’immeuble et autour. Leur univers, du marché au bain, en passant par l’école, la station de taxis et les voisins. Elle cumulait en silence leurs dires et leurs allusions en plus des confidences de femmes ! Sans faire attention et sans répliquer, pour ne pas partager leurs médisances ni se mouiller, elle les écoutait.
Oui, elle était exemplaire, dotée d’une éthique musulmane certaine, dont elle ne se vantait pas et d’une patience de philosophe, à tous égards pragmatique et altruiste. Elle en faisait aussi sa psychothérapie de soutien, son exercice quotidien de religion appliquée à la vie communautaire et au social, sans être figée dans un parti fanatique ou populiste quelconque. Nerveuse, sa timidité due à une bonne éducation, la rendait polie, très noble et très humaine. Elle n’aurait pas changé son appartement pour rien. Elle était plus vieille que les murs moisis de cet immeuble pourri et en ruine, devenu un sarcasme rétrograde, au centre de cette vile, avec un seule « L ».PLACE DE L’HORLOGE ABSENTE
Le temps nous échappe. Zahra Thoustra avait refusé, avec vigueur et orgueil, mon offre de prendre son appart, il y a trente ans de ça, maintenant. Je voulais y étendre mon cabinet, incapable de lancer une clinique médicale, en dehors de cette place de l’horloge, que j’affectionnais, par paresse à mon tour! Et j’ai vu, comme elle, cramer les années ! En apesanteur économique ! J’ai vu des fortunes se faire, des gens monter et mon monde stagner, sinon dégringoler! Je ne regrette rien. Cela ne me servirait à rien. De toute façon, je n’aurais pas changé ! Je crois que je ne suis pas matérialiste. Je suis un sédentaire, un casanier du temps, un sédentaire fixé sur un seul mode, question de tempérament.
Le temps fait une boucle, un cercle vicieux autour de moi. J’aimerai le croire, pour perdurer malgré mes tares, physiques, s’entend…
Horloge antique, elle lance des effluves magnétiques, un charme probable, qui nous retient, figés, fossilisés. Horloge que je n’ai jamais vue, même en photo ! Les gestionnaires municipaux ont du la refiler à un français sur le retour. Heureux d’y retrouver le temps de sa nostalgie, un voyage dans le temps. Celui du vieux Port Lyautey. Pour rester jeune ou se revigorer…Et ou cette fière maman, élèverait-elle ses enfants, elle qui venait de perdre son mari ?
Elle a vécu, en témoin paisible, mais fière. Argile d’entre les reliquats des années qu’elle a consumées…Chair composite, faite des restes des vivants digérés, et dont repue, elle a satisfait ses faims et ses fringales goulues.
Elle a ainsi, sacrifiant d’autres vies, mangé des animaux, horrible déconvenue ! Des êtres animés, (inférieurs comme nous, pour la gente civilisée du Nord qui nous le rappelle souvent avec ardeur). Curée pour édifier somptueux son corps de mammifère. Son poitrail le dit si bien, comme les pleurs sur les décombres d’autres corps. Elle a composé d’instinct, sans plan préconçu ou conscient, sans connaissance des détails, son propre corps, son identité de personne et son caractère ! La matière première, tribut de sacrifices réguliers où l’abattoir tient lieu d’autel et les bouchers de prêtres. Elle a toujours pensé à devenir végétarienne pour ne pas léser la vie…Quelle qu’elle soit !
Même une fourmi, lui faisait de la peine, une guêpe, une araignée, un cafard ne méritent pas la mort, non plus! Sauf si…Mais, consternée, il faut bien faire l’hygiène des salles d’eau et des placards…et celle de la moisissure aussi. Cet immeuble, il est tel un corps, il faut le réparer, sauf que le propriétaire, un vieux terrien du rural est décédé et ses enfant ont plutôt envie de laisser l’immeuble hérité, s’effondrer, plutôt que de le maintenir ou de le réparer. Alors, les insectes et les rats… Passons, on a envie de les effacer ! Le culte de la vie, commence par la nôtre…La bataille des races, la guerre des espèces, et par delà celles des pays ou leurs tribus, c’est un registre existentiel, de querelles et d’intérêts, qui ne laisse pas de place aux bons sentiments…Hélas.
Tantôt un poisson ou un poulet, parfois de la viande mais surtout du couscous, aux sept légumes et plus ! Quelques petits plats et des fruits quand elle pouvait en acheter ! Voilà le menu, retenez !QUESTIONS DIFFICILES POUR DE BANALES EXISTENCES
Pourquoi écrire encore si les libres publies ne coûtent que dix dirhams au supermarché ? Pourquoi de si nombreux humains pour peupler la terre ? Et pourquoi une vie, faite de tests non stop et de terribles examens de passages ?
Banale existence, mais bien triste pour sa fin ? Mais vie sincère, loin des conflits. Belle existence, toujours honorable et dans la quiétude de ce vieil immeuble. Notre patrimoine de simples locataires, indéboulonnables, depuis, malgré sa transformation en sordide bidonville ! Oui, tout compte fait, nous n’avons pas ou aller. C’est notre palais. On l’a hérité. On ne va manifester pour le dynamiter, ni attendre qu’on construise un gratte-ciel dessus. Elle persiste la voisine et nous aussi !
Du marchand de journaux et du cireur qui bloquent l’entrée par leurs tas de chaussures, de gazettes et de vélos. Entrée rendue étroite déjà, depuis des lustres et son trottoir avec. Il sert de parking, de garage, d’esplanade aux trois cafés, qui l’ont squatté. Les autorités se taisent et laissent faire…Liberté, droits de l’homme, laisser-aller, passe-droits ou corruption ? Les trottoirs sont occupés par les citoyens qui ont le droit et la latitude de s’exhiber, en prenant leur café, tout l’après-midi et de vous scanner pesamment ! Les badauds sont déjetés, expulsés sur le macadam, sans état d’âme ni esprit de citoyenneté ! Je vous le dis, il n’y a personne à qui le raconter. C’est une plaie nationale, une caractéristique peut-être, qui ne laisse pas de quoi être fiers !
Malade, installée chez sa fille, elle a échappé de peu aux nouveaux voisins du dessus. Des étudiants venus d’Afrique, qui ont tendance à se regrouper pour faire la bamboula et festoyer bruyamment. Nous sommes, avec elle, les reliquats du passé ! Les plus anciens des locataires de cet immeuble, venus juste après les français, les espagnols ou les vieux israélites qui furent nos voisins immédiats.
Nous donnons l’impression d’être cette espèce de rats qui ont échappé aux dinosaures, pour donner les singes et les cochons, ou les mammifères que nous sommes. Adam, fut-il le chaînon, manqué ou masqué, de cette évolution ?FAREWELL AUX DAMES
Ton fils et tes petits enfants, dont je remercie le ménage pour avoir maintenue tradition du couscous, ont pris ta relève. C’est ce qui nous nous restera de ta discrète amitié. Pour combien de temps, avant de partir nous-mêmes, sans savoir qui gardera le flambeau au grand dam des propriétaires et qui maintiendra notre affable tradition ! Que restera-t-il de toi, Lalla Khadija-Zahra Thoustra ? Toi qui portais le nom de l’épouse du prophète. Une ombre de passage, une silhouette, étique, amaigrie ? Je ne voulais pas te voir sombrer. Que restera-t-il de toi, une âme fugitive ? Ton corps ayant été par le cancer anéanti, tes os rongés, que sortira-t-il de toi demain ? De ta tombe, de ton reste de corps ? Une belle âme viendra d’Allah pour récupérer ton corps, le rénover et embellir, par la grâce divine, par la volonté et la promesse de Dieu
L’âme est souveraine. Celle de Dieu lui insufflera la vie et ramena une plus belle créature. Une houri pleine de joie et de santé. Une étoile, une belle femme pour illuminer le paradis. La plus sage de la communauté. Tu as vécu d’espoirs, bercée par les rites, protégée de ceux qui doutent, certaine de ton crédo et rassurée. L’âme en paix, amendée, reviendra à la vie, par cette certitude consciente de l’éternité. C’est la promesse de Dieu et le circuit qu’Il nous impose. Amen.DR IDRISSI MY AHMED, LES 06-09 AOUT 2012
O MA PATRIE ! JE SUIS VENU TE SALUER.
Mais ta rue est une impasse, un labyrinthe…L’intention est chargée de regrets, d’actes manqués, de défis et d’interdits. Les libertés sont bridées de par les moyens limités et les privations, quand elles ne sont pas entravées de menaces, de peurs ou de sanctions exagérées.
CITOYENS !
Voici des paroles de nihilistes. Ceux qui jaloux, espèrent beaucoup, mais trouvent si peu de satisfactions autour d’eux.
« On n’est pas des parents, on n’est pas une famille, ni un pays uni ! Ni nationalisme, ni civisme, ni citoyenneté, ni idéologie, claire, ni religion apaisée, encore moins la culture, ne viennent renforcer nos liens, pour faire de nous un pays, jaloux de sa terre et une communauté soudée. Tout autour de nous n’est que frasques et apparences, discriminations, fractures sans honte et ostensibles prédations. Les gens râlent en silence ou s’époumonent en marches, en manifs et en cris. »
« La cause du déni et l’essence de la crise de conscience sont dans la perte des référentiels et de leurs oublis. On en vient à dédaigner notre histoire. On nous pousse à la dénigrer et à la mépriser. On ramollit nos convictions pour les affaiblir, certes. On incrimine nos clans, nos races, nos frères, nos amis, nos métissages, et notre entité plurielle. On nous déracine, on nous pousse à nous renier. Devenus traîtres et apostats, on parjure notre identité pour la dénoncer, volontiers. On affaiblit nos liens antérieurs pour les rompre, afin de nous amoindrir devant les autres pays et nous humilier devant les grandes nations. Nous avons réussi à nous dégrader et à abîmer notre image de nous-mêmes. Dépréciés, nous renonçons à nous-mêmes, en annihilant tous les efforts, toutes les opportunités qui peuvent ressusciter le ’’ sens de la patrie’’, que nous ont légué les plus anciens. »
A PAS DE BELGHA* POUR LE DEVELOPPEMENT !
Ou à pas de babouches vers la modernité. La zerba âla çlah ! Avec autant de retards, de crédits, de chômage, d’analphabétisme, d’exclusion, de racismes divers, de régionalismes fanatisés, de guerres larvées et de pauvreté, comment voulez-vous qu’ils se relèvent, qu’ils aident autrui ou qu’ils fassent plaisir à leurs maîtres ou au bon Dieu ? A fortiori qu’ils se sacrifient pour autrui, quand cet autre les néglige ou les pompe, s’il ne les asservit. Directement ou de façon téléguidée ! Comment voulez-vous qu’ils votent ou qu’ils aiment leur » résidu de pays » ? Je parle de l’endroit où ils sont nés et où ils passent leur temps et leur unique vie. Celle qu’ils tentent de gagner un tant soit peu !
Comment voulez-vous qu’ils se dévouent ou qu’ils pensent seulement au devoir de défendre, ce pays-leur, malgré les privations, contre les forces contraires à nos progrès ? Ou qu’ils soient, un tant soit peu, jaloux de nos retards, de nos besoins et de nos nécessités, pour les satisfaire ou les éponger? Non, il y a une INDH, morale, citoyenne nationaliste, civique, patriotique à faire entendre, à enseigner, à perfuser, à greffer A faire aimer et à développer !
Je ne généralise pas. Mais, le plus important pour positiver les acquis est ceci. Et ce sont les exceptions qui sont les cadres et les moteurs, les starters auxquels il revient de persévérer pour déployer cette dynamique renouvelée. Faire aimer son pays, cela s’enseigne…Il y a tant de chantiers pour développer cette culture à travers bien des thématiques…Mais elle a besoin d’abnégation et de rigueur sans faille. Pas de mensonges ni de tergiversations mais des exemples à multiplier pour donner confiance et lancer ce chantier ! Et la première entreprise est de stigmatiser les mal-acquis, les privilèges indus et la corruption. Les trafics de douane, les taxes antisociales, qui doivent commencer par une fiscalité encourageante et progressive, de tous les métiers productifs, qui échappent depuis des décades aux impôts.
FRACTURES CIVIQUES ET SERVICES COMMUNAUX…
Droit de grève, manifs et excès dans celles-ci, pénalisant les seuls usagers…Sabotages des études et des services de santé, de justice, les scolaires en premier…Voilà une des raisons de nos retards divers, de la baisse du niveau, voire de la démocratie ! Greffiers et profs, en grève ou en fonction, la différence est mince, pour certains ! Relation que beaucoup vivent comme des sévices et des exactions.
Ramed, extraits, cartes, permis, passes, papiers divers et compagnie, labyrinthes, au bout desquels, un sphinx en quête d’obole, vous persécute de sibyllines questions ! Le Graal des papiers. Le Procès de Kafka ne soulevait pas directement ce pan, obligé ou latent, de la ‘’corruption’’. Esperanto, langue universelle, que l’on parle quasiment dans toutes les nations, quelles que soient leurs administrations. Complexes, difficultés, entraves, que l’ignorance exacerbe. Monde dépravé et climat relationnel interhumain, de mépris, d’arrogance et de bassesses, où les abus, le pillage, les prébendes sont les manifestations les plus courantes de sordides concussions.
Il nous serait plus loisible de faire la queue sous la pluie battante ou le soleil de feu, pour un visa Schengen. Voire d’aller forcer le blocus, dans un pays sous embargo guerrier, que de subir les affres de nos frères du makhzen. Ce qu’on fait en leur mendiant de nous faire un simple papier en leur bonne administration. Ou, de nous indiquer, simplement et parfois encore, nos droits, avant de payer un impôt quelconque. Le collecteur, infime ou majuscule, devient un agent pénal, un monstre odieux, un maton punitif, qui exécute en s’enrichissant, les sanctions !
LA STRATEGIE DE LA CORRUPTION
Ils sont nés, esclaves dans leur pays, exploités par leurs concitoyens, qui les voient comme des êtres inférieurs, des gadgets gênants ou des proies. Les vermines infâmes, devenues des ronds de cuir, collent de sales réputations à leurs supérieurs et rares bons administrateurs. Au point que les cadres ont remplacé les colons, les plus haïs par leurs outrances routinières. Les administrés sont leurs assujettis obligatoires. Ils respirent mieux, ils jouissent, quand ils les méprisent et se sentent supérieurs quand ils les écrasent. Par leurs façons froides, détachées et narquoises, cyniques, voire méprisantes et hautaines, ils regardent les administrés, comme des gêneurs ou des offrandes obligatoires, qu’on leur sert pour les apaiser ou pour les payer, les soudoyer, quand ceux-là viennent chercher un service quelconque ou demander un droit.
Sans parler de l’accueil et des services, de la qualité de la réception et des locaux, des conseils sensés y être rendus, avec politesse, justesse et rigueur, aux citoyens dans leurs administrations. Des brimades, oui ! Les assujettis ressentent alors une forme de mépris et d’arrogance, une frustration, qui les éloignent de la citoyenneté véritable. Avec cette alternative qui s’impose aux administrés pour amadouer les forces contraires, celle de faire un sacrifice. De concéder une faveur contre un don, une offrande de cadeau. Le pourboire est une forme de reddition, un tribut dans ce lâche complot tactique. Le geste de corruption est vu alors comme geste libérateur, face à un mal pervers vivace, incontournable et persistant. Sinon un paiement, non facturé, qui ramollit l’adversité instrumentalisée, dans le but d’obtenir in-fine des droits ou pire de détourner à la loi à son avantage, dans un milieu qui ne sait vivre que de cela et comme cela !L’INCIVISME FAIT RAGE
Là, sur les trottoirs et dans les rues…Voilà au demeurant, une concitoyenneté forcée, qui s’appelle un pays, un état, une patrie, une nation, c’est trop dire, avec des génériques d’homo sapiens, comme figurants. Mais, est-ce vrai ? Ils ne sont pas chez eux, puisque rien ne leur appartient ni ne les interpelle ! Fracturés sociaux, mal ligotés au bled et à la nation, fâchés avec leur pays, leurs maîtres, leurs langues et leurs gérants, ils sont incapables de se définir eux-mêmes. Ils n’ont pas ‘’d’identité’’ ! Le mot ayant perdu de sa valeur et de sons sens, colle mal à notre ‘’entité’’ ! Sont-ce des Personnes, ces gens que l’on rencontre et ces individus ? Déracinement, pulsions claniques, déshérences, perte des repères, errance aventureuse et désir passionnel de partir… Partir même en patère, le Styx et la galère, le sacrifice ultime ! Et ce, pour aller travailler chez les anciens maîtres réactualisés. Comme domestiques ! Peu considérés, chez des gens qui vous détestent, à cause de la crise, à cause de votre profil, du chômage qui est le leur.
Désintégration ! Qu’ont-ils de commun, qu’ont-ils à partager ? Savent-ils ‘’être’’ pour pouvoir donner ? Ou s’offrir et se sacrifier, pour une idée noble, un idéal, une terre, un pays, un deal ? Les leçons qui nous proviennent de l’extérieur ou du passé, de notre passé, ne peuvent pas être nous appliquées, maintenant et ici. Et les leçons scolaires, voire celles de la rue, de l’usine et du chantier montrent d’autres horizon, où la haine sévit et où la jalousie, la volonté d’avoir pour être, l’insatisfaction ne permettent pas qu’inculquer le ‘’minium vital de civisme’’, le ‘’minimum social d’amour’’ pour ce pays ou d’amitié et de respect envers autrui.
VOILA UN TERRAIN VAGUE,
Voilà un terrain vague, où des montagnes d’ordures s’étalent au nez du makhzen, défiant les autorités ! L’un de ces multiples espaces qui valent des milliards, qui sont sis au centre ville…Des centaines de ce type de propriété sont devenus des dépotoirs pour les voisins du quartier. Cet espace est livré aux détritus les plus immondes. Des vagues de déchets qui se déversent sur le trottoir et qui vomissent leur surplus sur le macadam, empêchant de marcher là où il le faut et gênant et les piétons et les autos. Au su et au vu de tous les cadres !
Les grands comme les petits, qui devraient circuler, chaque jour, un calepin à la main, régulièrement dans les quartiers, pour relever ce qui va de travers et qu’il faut restaurer en laissant des notes de travaux, aux services concernés ! Seulement, ils seront vite dépassés par le laisser-aller des apaches et des hooligans. Des horreurs sur le plan de la qualité de vie, de la santé, comme des apparences de propreté de la ville. La plaque d’immatriculation de notre sous-développement est vissée sur nous, sociétale, organique quasi génésique. On serait trop dépaysé si on nettoyait tout ça ! Et les Autorités n’ont pas d’autorité sur ces affres-là !NOUS SOMMES DONC DANS UNE RUE.
Une ruelle devenue trop étroite et qui le devient encore plus, à cause d’une voiture ! Une auto, stationnée dans l’angle gauche, quasi parallèlement à une autre empêche toute tentative de passer entre les deux véhicules. Car le pauv’type d’ado, mal équarri, se permet d’ignorer le droit des gens. Celui simplement qu’il est de passer. Voici donc un droit qu’on a tendance à ne pas réclamer…Passer, là simplement où c’est public de passer ! Ce blocage est à l’image de certains fonctionnaires qui refusent comme des mules de bouger. Casé dans son véhicule, le chauffeur fait obstruction. Lui seul est le Cerbère de la rue, sinon de l’administration.
Dans notre cas, c’est seulement parce qu’il est occupé ! Et qu’il est en train de conter fleurettes, de discuter sans gêne avec une fille, laquelle est en train de se pâmer debout, sur le trottoir attenant. Après plusieurs coups de klaxons, il bouge. A peine, et ostentatoirement encore, pour montrer sa virilité. Et pour ne laisser qu’un passage difficile et très étroit. Un défi, une sorte de ‘’je t’emmerde, tu me déranges’’. Je le dérange en voulant passer ! Interpellé, lors de ma manœuvre pour tenter une issue, il refuse de comprendre qu’il obstrue la rue ! Les imbéciles et les cons, ont trop de classe, pour qualifier ce freluquet, cette gueule à claques, de ces noms. Ma kaïye makhzen, ma kayene oualdine, wa la qraya ! Et, le voilà qui répond avec insolence, le mépris que l’on peut deviner chez cette espèce de hooligans de quartiers, qui n’ont pas été concernés par l’évolution. Sans morale aucune dans leurs comportement, sans respect ni politesse et encore moins de droit.EDUCATION ET CIVILISATIONS
Alors, ne leur reprochons pas à nos tuteurs, de parler de civilisations supérieures ?! Ni à la race des dieux de s’entendre sur toute la terre. Maîtresses qu’elles sont des finances, des armes, de la technologie et des lois. Et cela, malgré les guerres immondes qu’elles ont commises et qu’elles continuent de fomenter pour s’approprier les ressources et à susciter à pour dominer les états et nations…inférieures. Les races transcendantes et leurs civilisations éminentes, jusqu’à quand le resteront-elles encore, avec cette acrimonie et cette féroce voracité qui sont les leurs ? L’impolitesse n’a qu’un maître. Celui qui brime toute démocratie, pour écraser les velléités de libertés des gens, à cause justement de ces malappris, des sauvages en civil, restés pire que les bêtes, à qui ne conviennent, ad vitam, que les brimades, la prison et les sanctions. Diriez-vous !
Hélas, ça couterait cher de leur construire des pénitenciers et trop cher encore de leur donner à manger et de les surveiller ! Mieux vaut investir dans des écoles, à plein temps, sans récré, pour y placer leurs pères, faute de s’être correctement occupés de leurs mioches ! Alors, pour les rééduquer, leur inculquer la politesse et les manières, leur faut-il une république ? Comme celle des grenouilles de la fable de Jean De La Fontaine, avec comme chef, un roi, qui les gobbe et les croque !
A DEUX PAS DE LA, L’ENFER
Le fils du despote. Ce drôle d’oiseau, sur ses longues pattes élancé, ce tyran à contre courant, existe pourtant. Il est encore là, sévissant des plus belles en Syrie, où il prodigue aux siens, les mêmes exactions et répète, en plus haïssables encore, les scénarios de meurtres à grande échelle, qu’exécuta son assassin de père. Grand fossoyeur qu’il fut devant l’Eternel.
El Assad fils, planche sur la version ‘’guerre civile’’ afin de finir en grande pompe, comme Saddam et Kadhafi. Il semble persister dans le struggle envers Israël, encouragé par l’Iran, au lieu de suivre la voie démocratique, celui de la reddition et de la paix, il poursuit sa chute, dans le vide prescrit. Le piège et les plans machiavéliques des superpuissances, qui le vouent aux gémonies. Le plan est une décision vitale pour la liberté de l’entreprise et la place de leader du monde libre, qu’occupent dans le monde, les States et son filleul Israël. Il s’agit d’effacer toutes traces de forces contraires de même que les menaces, fussent elles verbales, qui viserait l’état d’Israël. Ce pays qui fut offert par les grandes puissances aux Juifs du monde, en réparation de l’holocauste nazie. Qui plus est, on laisse la Tribu de Dieu pratiquer avec arrogance son sport céleste favori ! S’étendre à perte de vies, étendre sa domination sur tout le Moyen-Orient, en volant avec plus de zèle, plus de terres à la Palestine engloutie, avec en agrément des arpents du bon dieu sur le voisinage. Un voisinage brimé, révolté par le silence de leurs parrains et maîtres permissifs, ou simples esclaves, inconscients et identitaires, qu’ils sont ?
C’EST UN HITLER DONC, QUE CE DESPOTE POURRI !
Mais seulement sur ses propres coreligionnaires ! Il tue, nargue et assassine pour raison d’Etat ! Un seul but qu’il manifeste celui de persister, accroché au pouvoir sur des gens, qu’il élimine par milliers, parce qu’ils ont le malheur de naître en Syrie et de crier barra*, dehors ! En se réclamant depuis le Printemps de faire dans la démocratie et d’espérer des libertés, comme à Londres, Madrid, New-York ou Paris ! Délire pour des Arabes ! Des gens qui doivent rester, enchainés à un pervers, comme certains, à jamais !
Qu’à cela ne tienne, Russes et Chinois, contraignent l’ONU et bloquent ses initiatives pudiques, pour protéger le fils de leur frère-dictateur. Les appétits des maîtres du monde, sont freinés par le diktat des asiatiques, qui activent leurs vétos à la face de l’humanité. Question de protéger encore, et pour combien de temps, le tyran qui veut remplir les cimetières à l’instar de son père Hafez, les fosses communes, par dizaines de milliers !LA LOI DES GRANDS NOMBRES
C’est comme l’argent des prédateurs, on ne le compte pas en unités. Les âmes, chez ces gens, c’est le nettoyage ethnique, avec en balance des milliards de dollars. C’est-à-dire que la valeur des opposants, que l’on condamne au néant ont leur équivalent en marchés ou en pétrole qu’en ce faisant on va s’accaparer. Placé sous les auspices Russes et dans les bonnes grâces des Chinois, qui le prennent en pitié, eu égard à leurs places dans la région, El Assad, le dernier figurant de sa dynastie, résiste, malgré les harcèlements, apparemment humanitaires, des Euro-Etatsuniens et de leurs zélotes.
Ceux-ci, échaudés par le cas libyen, hésitent à créer un foyer similaire à celui de Saddam ou de Kadhafi. En réalité, ils s’en foutent. Ce régime doit s’éteindre, afin d’affaiblir cet immense pays, la Syrie ! Et le ruiner, pour des semblants de démocratisation, afin de se libérer tactiquement, d’un front inopportun, s’ils devaient allumer le foyer iranien. Attaque préventive à laquelle ils se préparent tous, assurément. Israël, l’enfant gâté, le premier ! Et ils ne perdront personne à la guerre, car la vie humaine, la leur, est trop chère auprès du bon Dieu. Le leur !
Guerre des boutons, guerre atomique, limitée, portée le plus loin possible pour éviter des retombées sur Israël. Alliance contre nature et embargos, ils opèreront de loin, grâce aux engins électroniques de l’oncle américain ! Sans perdre de soldats, ils allumeront l’enfer pour enfourner Arabes et Musulmans ! Du moins les gens et les pays, qu’on appelle ainsi, depuis les Croisades et leurs successives et incessantes colonisations !
L’AUTOROUTE
La route était pleine, parsemée de voitures de gendarmes. On devine que Sa Majesté devait passer par là, avec son impressionnante suite.
Les infos ont parlé d’une implorante manif à Casa qui rassemblait des milliers de marcheurs en colère, de cadres dépités et de membres du gouvernement, bien en vue, pour dire à Israël d’arrêter ses massacres de dément ! Ou de démon ? De cesser de massacrer les Palestiniens et de tuer toutes les tentatives de paix. D’arrêter ses meurtres ciblés, ses bombardements et ses pilonnages, ses exactions sur le bantoustan palestinien. Ainsi que sa sionisation* forcenée de la partie orientale d’Al Qods qui abrite un lieu de culte, qui fédère éminemment tous les musulmans. Qu’à cela ne tienne, ça ne servira à rien. Mais il fallait manifester, pour l’honneur, par devoir, face à l’arrogance, à l’injustice et au mépris. Discriminations, manœuvres, humeurs et cynisme politique, malversation et impérialisme, basés sur la haine raciste, des riches hyperindustrialisés qui financent et qui mènent le monde…à sa perte. Vous dites civilisation et modernité… Menine ?
DE LA TECHNIQUE AU MIRACLE
LES VACHES.
Des vaches, le cuir mal tanné sur les os, paissent en silence…Aucun mâle affamé ou en manque, ne vient les harceler, pendant qu’elles cueillent pour les feuilleter, les marguerites du pré…On n’a pas décrit de suicide après viol et mariage forcé, chez les vaches ! Le cas Amina Filali et autre Bouazizi, elles ne le connaissent pas, Mme Bassima Hakkaoui ! Mais cet hiver a laissé tout le monde et la nature, la première, sur le sec.
L’agriculture qui permet de donner à manger aux gens est difficilement fiscalisable. On ne frappe pas d’impôts sur leur santé, ceux qui sont sains ; et puis, ne paient les taxes sur leurs soins et leurs maladies, que les malades ! C’est le miracle marocain.
Celui d’essorer le sang des malades des plus values santé qui lui reste ! Je parle des taxes indirectes de Douane et de TVA sur les maladies. Comprendre par là, les taxes imposées sur les soins, les réactifs et les médicaments ! Alors qu’une voiture importée ne paiera plus rien. Pas plus que le livre ou pratiquement le blé. Et que les désastres agricoles, sont fort heureusement réparés ou soutenus, comme le pain, l’huile ou sucre, ou le gaz…Un tant soit peu…Ce qui est sincèrement louable. Mais, aux dépens de quels sacrifices de l’Etat ! Vivement une nouvelle Moudawana, une réforme qui changera le régime fiscal apposé à ce troisième sexe, réellement affaibli, celui des malades !
Arbres et végétation son encore au vert, ce Dimanche Premier Avril…Une blague ! Les agriculteurs, exempté d’impôts, seront récompensés pour leurs pertes dues au climat…Les caisses de l’Etat, grossies par les emprunts extérieurs et les impôts de tous, répareront les tords dus au climat ! Au profit des agriculteurs! Ils auront perdu leur pari agricole cette année. Les aider est juste un acte de solidarité, pour réparer leurs pertes et amortir leurs crédits ! Sinon, nous et les bêtes, nous ne trouverons plus rien à manger l’an prochain ! Et tout deviendra plus cher et bonjour les manifs et les troubles sociaux ! Mieux vaut prévenir, quitte à mendier, à vendre une partie du Maroc et à nous hypothéquer.
LA ROUTE
Et la route continue d’égrener ses kilomètres, avec ça et là des conducteurs, gauches, pour attirer l’attention sinon la critique, du moins les réformes de la Droite…Pendant que toutes ces mécaniques, ferrées d’inox et de physique, toute chimie du carbone à l’appui, avalent les kilomètres en raccourcissant le temps, je pense à ceux qui nous ont précédés dans la révolution industrielle. Einstein a tout dit de l’énergie, de la vitesse et de la masse. La masse physique, en kilos et non le magma social, en politique, qu’il est dangereux de faire bouger !
Au temple du carbone, les plantes enterrées il y a très longtemps, expirent leur ère géologique en ronflant. Qui en 4×4, bonjour l’ostentation, qui en car ou en camion, qui mené en bateau, en fusée ou en avion. Et l’atmosphère que tu respires et qui fait office de serre sur terre, fait craquer le ciel laïc et sa couche d’ozone, ça et là !LES MOUTONS DU CIEL
Des centaines de moutons, leurs silhouettes de laine vaporeuses, sautent les haies blanches que forment les nuages. Le vent qui les carde, les pousse vers le large, en les coloriant avec les ors rouges du firmament. Ainsi créés de souffles et d’airs, dotés de vie et de mouvements, les voilà au zénith, en train de jouer à saute-mouton ! De quoi endormir les anges dans leurs cages célestes azurées.
LA PEAU
Puis là, sur l’asphalte, des restes de peau collent sur le goudron. Impossible de loin de discerner s’il s’agit d’un agneau ! Un cadeau du ciel, tombé sur cet autel, pour épargner la vie d’un routard, d’un roi ou d’un simple manant ! Ou qu’il s’agisse-là de la peau et des os, les vestiges d’un lièvre ou d’un chien, offerts en curée à ceux qui roulent vers le bas…
REFLEXION
Repas d’un moment, cérémonie d’offrande céleste ou libations, que reste-t-il des amours qui défilent et des jeux de l’oubli ? De la vie, si longue et si belle et si bien remplie, soit-elle ! De ses peines, pour le plus grand nombre et de ses travaux. Que reste-t-il de ses colères, des espoirs, des foutaises ou de ses fantaisies ? Que reste-t-il des biens qu’elle s’offre en pâture ou qu’on lui prend, face au néant qui s’ouvre, inéluctable, pour tous. Démocratiquement béant, également égalitaire, pour les chefs, les êtres et les bêtes, comme pour les plus illustres des présidents et des rois. Là, devant nous, sur la route, cette rivière qui coule, ce film kilométrique du temps ou ces nuages, qui jouent sur nos têtes, en s’effilochant ou en pleuvant..
SENTENCES ET LEGENDES
Equations égalitaires…Que reste t-il de donc la vache maigre, des bribes du chien écrasé ou des amours incertains du jeunot en voiture qui fait obstruction dans la rue ? Que restera-t-il de ce loup solitaire, surgit de derrière les barreaux, de ce journaliste prétentieux, devenu escroc et malandrin. De ce soi-disant beau-fils d’un ministre, en mal de culture avant qu’il ne professe à l’étranger ?
Qu’est-il resté de ce caporal, de cet agitateur devenu tyran, puis martyr, violé lui et ses enfants ? Que reste t-il de splendeurs et des vols des Grandgousier des caisses de l’état ? De ces richards, de ces chanteurs, de ces peintres, de ces généraux valeureux et omnipotents, qui faisaient trembler les lois, de ces ministres qui faisaient trembler les hommes et les animaux ? Quid de ces faux prophètes et de leurs zélotes ? Qui hissés sur des extrêmes religieux, sbires ferrés dans leurs carapaces impériales, qui n’auront duré, sommes toutes, qu’un instant ! Qu’en reste-t-il ? Des débris mal recyclés, des vomis, des corps carbonisés, en poussière ou enfouis sous terre ? On ne sait même pas où ?
Des souvenirs, parfois ressassés, par l’histoire ? Autant de questions banales, des mérycismes ramonés comme des remugles évanescents ou des quiz persistants ! Des réponses, quasi stupides, des paraboles et des slogans. Propagandes ou vérités, des programmes d’enseignement, infos et cultures, que l’on raconte aux gens, aux moments vains de leurs fugaces instants !
Que reste-il, pour former le caractère ou pour faire des cauchemars, pour qu’ils soient tranquilles les garnements ? Qu’ils dorment et nous faire, à leur insu des enfants ! Avec comme acteurs des monstres parmi les fées et les champions, en face des sorciers et des dragons. Des histoires ou des jeux et des films, bons à faire peur aux enfants, et qu’on leur martèle insidieusement, même quand ils sont devenus plus grands ?AME OU AMALGAME
Et ce n’est pas une de conclusion pour cet intermède. Nous avons vu ailleurs que l’esprit qu’abrite ce corps est comme une chenille qui doit devenir papillon. Aspect d’un mutant, qui doit faire une sorte de stage dans une usine complexe que l’on appelle un corps. Un organisme fait à base d’argile et d’eau. Un corps, vivant, capable de se réparer et de se multiplier. Un être composite, sensé contenir un esprit, afin de le développer et d’en faire une âme, plus méritoire ? Une personne sensible, dont l’essence spirituelle est capable de vivre, un jour, éternellement. Enfin, une bonne mécanique, biochimique, capable de faire vivre en elle ce quelque chose, d’impalpable et d’invisible, qui la fait vivre…
Faut-il qu’il réussisse son passage, cet esprit ! Et qu’il se cultive et s’améliore d’abord, afin de ne pas rester un esprit faible, une conscience, un esprit fantomatique. Un semblant de lueur, une forme en peine, un spectre quelque part entre le ciel et la terre, surnageant ou engrangé dans les oublis. Vapeur de lumière, avatar ? Là, dans un univers plein de planètes, de lumières et certainement d’autres formes de vie ! Faut-il encore croire qu’on soit les seules créatures, douées d’intelligence, dans cette minuscule navette, ce berceau, cette éprouvette ? Cette petite planète où l’on pense qu’on est des êtres supérieurs ? Demandez au sieur Guéant ! Et les meilleures créatures de Dieu ? Demandez aux hommes de Sion ?
Toute cette morale, tous ces égards et ce civisme ne sont que des actes de piété. Moralisme de poète ? Suspect comme un rêve anticipé ! Des offrandes de la pensée, en partage à autrui…
Nous sommes tous égau x. Seuls ceux qui en profitent prétendent le contraire. Et nous avons le même Dieu. Car, s’il était absent on en aurait besoin. Et s’ils étaient nombreux ils se seraient fait la guerre ! Et l’Univers, pas plus que la Terre, n’aurait pas tenu !
Plus que la prière, les bonnes actions ou l’aumône, la conscience, le civisme, sont des exercices qui font de l’abruti ou de la bête, des êtres améliorés, élevés, muris et soignés. Plus cultivés que nous sommes et meilleurs que ce que l’on dit de nous. Si l’on peut comparer l’homme dans sa chute matérielle aux anges déchus, l’homme par-delà la matérialité de sa biologie, accédera à des concepts et des élévations plus proches de l’esprit. Plaisants, aptes à vivre, loin de l’égocentrisme et de l’individualité, éternellement admiratifs et reconnaissants, laudateurs du Seigneur, tout près du bon Dieu qui les aime….Sinon, il ne les aurait pas conçus !
Kénitra, le 03-06 Avril 2012, DR IDRISSI MY AHMED
A NOS MAÎTRES, CES ÉNIGMES INSIPIDES
DEMEURÉES SANS RÉPONSES CARTÉSIENNES !Faute de construire un dialogue, comme à son habitude sur les 40 premiers chapitres de ses chroniques différées, dont ‘’La Résurrection’’ et ‘’Le Jugement dernier’’, voici la suite livresque des réflexions séniles, transgressives et redondantes de Mme Student.
Ces pensées incohérentes et taboues peuvent se résumer en quatre points proscrits et autant de questions barbantes ! Un vrai délire, auquel vous êtes invités et prévenus, afin de ne pas faire d’attaque cérébrale existentielle ! Car Il faut bien ménager les méninges fugitives de nos virtuels avatars. Ainsi soit-il ! Bons électrochocs !
Comment l’homme se rasera-t-il la barbe au Paradis ?
Hé bien, les coiffeurs pendus des suites d’écroulement des minarets, serviront à cela ! Ceci-dit pour parler de toutes les tailles des poils du visage, quelle que soit l’épaisseur de la foi de ceux ou celles qui les exhibent, toutes convictions confondues ou leurs toisons ! Phanères furax et habits, voilà des apparences qui supplantent les essences ! Des bouts d’étiquettes, des marques, pas plus importantes que le corps de l’homme ou cette âme qui le soutient et le supporte !
Relativité cosmique, entre les gens les lieux, les vérités admises et les temps, pourquoi s’arrêter sur des concepts classiques ? N’y a-t-il plus de Galilée pour oser défier les certitudes de l’inquisition et les fausses vérités, contradictoires, que l’on enseigne aux enfants, ici et là ou ailleurs ? Pourquoi penser à un seul big-bang qui aurait créé l’univers, au lieu de plusieurs, avec plein de cosmos parallèles à cet univers nôtre ? Pourquoi tellement de religions pour un seul et même Dieu ? Et ces batailles entre les plus chauds de ses fidèles ?! Laissons les délires astronomiques et mystiques avec leurs spasmes et leurs explosions telluriques et voyons plus terre à terre les propos sidérants de nos notables Gaulois.Que répondre aux filleuls des Lepénistes et de Guéant, quand sur le Canal de ce dimanche on a pu voir une vache barbue, faire le muezzin, pour vanter la viande halal, en meuglant ? Là, les pudibonds se font oublieux des viandes kacher qu’on n’ose point critiquer ! De peur de déraciner Israël et faire dans le négationnisme ? Pour ne pas verser le sang des bêtes alimentaires, pourquoi ne descendent-elles plus du ciel de Yahvé ? Afin de remplir pieusement les panses des fils de l’hermétique tribu, au puissant lobby ! Sans broncher, ni se fâcher, comment accepter, comment taire les outrages atroces des caricatures ? Telles que proférées, sans respect pour les ouailles, sur les ondes télé de Canal Plus…
Explications et suite. Sur cette émission, bafouer les crédos et les valeurs tient lieu de détente intelligente. On y a vu et entendre conseiller aux soldats américains opérant en Afghanistan, ‘’de ne pas brûler le Coran, mais de se torcher le cul avec, pour faire dans l’écologie ’’. Hé bien, me diriez-vous, ce n’est pas une première, ces insanité-là, on en a l’habitude !
Depuis qu’on nous déteste, il y a eu bien des livraisons de ce genre que l’on perpètre et que nous taisons. En courbant l’échine ! L’outrage a dû passer inaperçu bien sûr de nos guetteurs vigilants du Ministère du Culte et de ceux de l’Information. Des officines qui ne sont guère habilitées à défendre nos convictions religieuses, outremer, j’entends! Même si l’on profère de pareilles offenses, juste pour diffamer et humilier, pas seulement pour blasphémer, mais pour agonir, outrager et affaiblir, que pourraient-ils faire ? Dans le ricanement, sordide de ce genre d’émission de TV, la trouvaille est digne des pires caniveaux, chez les cafards blêmes qui ne se lavent pas !GARGARISMES CANALAIRES ET INGÉRENCE
La démocratie est cette ritournelle qui fait manipuler les foules et qui va lancer les superpuissances à s’ingérer dans le cursus fragile des autres états. Déviance postcoloniale de l’après-guerre, qui va leur permettre de foutre leur nez, de s’imposer, en en veilleurs, en soi-disant des éveilleurs des consciences, ou plutôt des imposteurs inéluctables, sur le destin des peuples et des nations les plus faibles. Sur leur économie, leur ouverture sélective, sur l’évolution des pays tiers, en rééquilibrant les ressources selon leurs besoins et à leur guise, en manipulant les clients à leur façon, par la maîtrise des régimes et par l’usage de des animosités diverses sur leurs dirigeants. La démocratie, pulsée de l’extérieur représente le fleuron des libertés ! Une aubaine exploitable. Une nouvelle matière première politique, bonne à servir, pour s’ouvrir tous les pays à leur bonne appétence !
Libertés
On dit donc que sur le plan de la personne, la liberté de l’individu est de s’arrêter là où commencent celles des autres. C’est ce que les humanités des civilisations supérieures nous inculquaient hier encore, par les voix des instituteurs et dans le programme et les lettres de nos maitres du protectorat ! Sauf que les barrières, ingérences et impérialismes obligent, supériorité technologique et richesse matérielle établies, détruisent tout esprit de tolérance en se grisant d’arrogance, en se gargarisant de mépris et en jouissant libidineusement des insultes lancées sur les autres gens.
De la susceptibilité des parrainsOn a vu autour de nous des actions punitives et/ou préventives, aller manu militari, détruire ou saboter les tentatives de certains pays qui se sont risqués à accéder aux progrès techniques. Les puissances impérialistes ont peur pour leur filleul et ancestral rejeton. Lesquelles avancées risquaient selon eux de faire accéder ces pays médiévaux aux pires exploits. Ils profiteraient de la domestication du nucléaire pour élaborer des ADM ! Des bombes, sont des armes sales entre leurs mains ! Leurs mains de dévots archaïques et extrémistes, qui menacent la paix au Moyen-Orient !
Un tohubohu mondial est échafaudé. Les pays amis sont emballés. L’ONU à l’appui, instrumentalisée. Ils viennent conspuer ces tentatives ‘’d’armement’’ et permettre l’isolement des fauteurs de troubles. Leur embargo, leur siège, voire leur écrasement sont prévus. Empêchés d’accéder aux avancées techniques, celles des êtres supérieurs, ils vont devoir trainer plusieurs siècles en arrière, et remonter dans le temps plus serviles, surexploités, à l’abri des progrès et plus arriérés encore que par devant ! Et, on leur reprochera de ne pas avoir été des civilisations modernes ! Leurs populations devront être déchirées par des guerres civiles et des sécessions, des luttes intestines, volontiers religieuses ou pour le pouvoir, dans la pire des pauvretés et des exclusions. Ceci décrit une autre forme de nettoyage ethnique, avec un peuplement de zombis ! Afin de garder la notoriété exclusive, la supériorité inégalable, des civilisations supérieures
Hier, les empires avaient fait flores et créé maintes civilisations’’ ! L‘homme envahissait l’homme, pour ses terres, ses esclaves, ses biens, puis vivent les explorations, sous couvert messianique ou scientifique, pour arriver au commerce et puis la colonisation, avec les convulsions guerrières, religieuses entre chrétiens, ou pour leurs avides possessions ! Un plan de nécessité s’impose : assoir cette supériorité, la-leur, sur le plan des armes, de la haute finance, de la technologie et des ressources minérales et énergétiques enfin. Avec manifestement le Blanc, judéo-chrétien, au sommet de la pyramide humaine, des manœuvres et des transactions. Au zénith des civilisations supérieures ! N’est-ce pas ?
Thérapie de groupe
Pour revenir aux religions, l’islamique en l’occurrence, elles sont dénoncées comme autant de menaces primitives, barbares et d’arriérations. Elles sont sujettes aux moqueries, comme une thérapeutique civique de rejet, comme un vaccin collectif citoyen. En réalité, une paranoïa de haine, une hystérie extrémiste, un fascisme communautaire est prêché, usité comme une arme fatale pour éradiquer toute propension des étrangers à exciper de leurs rites et traditions. Surtout pas dans la rue ou du haut d’un minaret ! Ça fait menace, ça ne fait pas respect des libertés, ça fait désordre, ce n’est pas ça La Civilisation !
Faire face aux gens, par médias et partis conjugués, parce qu’ils colportent est un style de vie, de penser, de credo ou de foi différents, n’est-ce pas un genre de croisades ? Nouvelles luttes ataviques des religions, ressuscités et revivifiées, pour réunir le peuple élu des électeurs, rendus apeurés, autour d’un slogan uniciste face à un péril en ‘’isme’’ ! Qu’il leur faudra anéantir.
Hélas, ce Livre dont se moquent les GI en Afghanistan est plus qu’un drapeau américain ou un symbole d’état. Le Coran, est un livre princeps, sanctifié, autour duquel se retrouvent plus d’un milliard et demi d’humains ! Leur foi s’établit sur le fait que les versets de ce livre furent révélés au prophète Sidna Mohammed par l’intermédiaire de l’archange Gabriel. On a la foi ou on ne l’a pas ! Le livre est le pivot de leur religion. Il est respecté au plus haut point par les toutes les gens des pays musulmans. Autant que leurs libertés et leurs opinions, la foi des gens, leurs sacralités, sont à respecter, même si on ne les partage pas. C’est un devoir et un droit.
PHYSIOPATHOLOGIE D’UNE INDUSTRIE DE LA HAINE
Laïcité quand tu nous tiens !
Galvaudé, on a tendance à oublier dans l’Hexagone, la valeur ce mot simple autour duquel s’est fondée la société moderne en France et qui est la ‘’laïcité’’. Déifié ou banalisé, ce concept est un paramètre des sociétés démocratiques modernes. Cette notion importante de signification est primordiale et obligatoire. Elle est d’autant plus claire que nécessaire dans un pays respectueux des droits de l’homme et qui se veut naturellement ‘’civilisé’’ ! C’est dire, à juste titre, la liberté et le respect dus aux cultes choisis par les citoyens, quels que soient leurs races, leurs ‘’tares’’ ou leurs religions ! Et une téloche publique, Canal Plus ou moindre, avec son impact social sur la multitude, en période de crise et de questionnements sur l’identité de surcroit, qui exacerbés la veille des élections, n’a pas à se moquer de plus de 3 millions de ses hôtes musulmans, pratiquants ou pas.
Toute chaîne qui se respecte doit respecter les sentiments des gens. La Chaîne rigolarde, entre autres, doit faire montre de retenue, de réserve et de respect à l’endroit de ceux qui ont choisi de vivre ensemble. Qui plus sont les leurs depuis qu’ils ont voulu et qu’ils ont été acceptés de porter la nationalité française et qu’ils sont patentés et naturalisé en tant que tels ! Autrement, dans un contexte dialectique, ou belliciste où l’on capitalise la haine, cela s’appelle haranguer les foules. C’est faire montre de provoc et dans la manipulation.
Or, l’obligation laïque est de ne pas interférer, même positivement, sur la religion des gens et de laisser les religions gérées par les communautés. A l’intérieur de celles-ci, sans permettre d’enseigner la religion dans les locaux de l’éducation publique ! A fortiori de s’astreindre à les dénigrer publiquement, de les moquer sur une chaîne publique, uniquement pour plaire ou pire, pour soulever les habitants les uns contre les autres, et surtout ultime lâcheté, contre les minorités, contre ces couches fragiles de la République.
Par ailleurs, on observe la même tendance à des milliers de kilomètres de là. La même entreprise de sape, le même esprit de vindicte et de haine y sont exacerbés au plus haut point. Ainsi vont les Américains en Afghanistan épaulés en fin d’échec par les hérauts du pays de Canal Plus, qui poussés par les vents sarkosiens, auront été tardivement parachutés. Mais en vain. Ils se vantent tous, d’apporter la liberté et la démocratie, la dignité et le respect dans ce pays lointain. Sauf qu’au contraire du respect, nous avons eu droit aux pires humiliations, aux outrages navrants, les plus patents. Et ce, sur une chaîne publique des plus écoutées, voire des plus huppées de France et dans ses dépendances culturelles, du vivier africain !
DIATRIBE EN IMPASSE
PPDA dans les GuignolsSur la chaine info de Canal Plus ! Ah, Sacrés plaisantins ! Voilà comment les Gaulois, brillant d’intelligence, se moquent de tout ce qu’ils louchent, de tout ce qui est différent. Canal plus excelle dans l’art de la moquerie. Il leur apprend à se gausser à petit frais et à glouglouter comme des arriérés impénitents ! Rien que pour se moquer et s’amuser des gens, si bassement, soit-il dit en passant. Rien que pour voler ou bais-ser, ils sont capables de faire la guerre à un pays. Ou à plusieurs à la fois. Pour voler au secours des peuples ou voler leurs gens ? Et c’est là un privilège digne des empereurs, un droit des rois ! Et puis, faute de continuer à les civiliser directement, ils iront les châtier, simplement. Les manipuler de manière téléguidée, en les infantilisant les peuples, en moquant leurs us, leurs crédos, leurs nations et leurs dieux abscons !
Agir, ne serait-ce qu’en participant de façon médiatique, à la curée matérialiste et impériale ! C’est par dépit, l’œuvre de la bienpensante ligue des philosophes et de l’intelligentzia culturelle et médiatique ! Pensé comme un jeu de culture et de distinction, l’objet est de ternir, d’humilier en s’unissant contre toute une nation ! C’est la-leur de façon de se distinguer et de démonter de la supériorité de la civilisation. Et tant qu’on est dans la dérision leur appliquer aux fous de dieu un « Castigat ridendo mores » ! A traduire volontiers par : « Corriger les maures et leurs semblables en les humiliant », plutôt que par : « corriger les mœurs en en riant » !Guéantopathie congénitale
Et, cette moquerie franche est un palliatif citoyen ! C’est un contrepoison servi au bon peuple, comme une eau bénite, lors d’une messe publique. Un ersatz de remplacement ou de compensation, faute de raser les peuples archaïques dans un ethnocide spectaculaire et explosif, afin de plaire aux votants en cette période électorale. Une feria, une fantasia, aussi superbe que radicale, belle comme un feu d’artifice nucléaire. Guéante attitude, dans sa suprématie civilisationnelle éradicatrice ! Le populisme racial, plein la gueule !
Ils s’excuseraient, presque, de ne pas faire plus d’hygiène raciale, en professant « qu’il faut laver de partout leurs cultures et leurs cultes, les brimer, les barrer, parce qu’ils sont différents de la nomenclature judéo chrétienne. Et que cet acte de nettoyage ethnique est la moindre des actions citoyennes ! (Entendez des bien pensants !). Et puis, si on ne peut plus les ‘’esclavagiser’’ en paix ni se targuer ouvertement d’exploiter leurs souffrances, rien n’empêche de rire de leurs curieuses façons d’être ! Ainsi pensent les va-t-en guerre, civilisés, qui s’imposent en parangons !
Ainsi va-t-il pour la galerie canalo-satellitaire et son audimat. Pour plaire, il faut continuer à violer les normes de respect les plus élémentaires. Interpeler et caricaturer, ridiculiser, falsifier, est la moindre des tendances ! Mais, qui a parlé d’exactions, alors que se moquer est une nature spécifiquement gauloise ?De notre part, il y a comme un revers organique, un camouflet dans cette situation. Nous nous trouvons placés dans un champ de tirs quadrillés, où l’on est la cible, où l’on ne peut ni hurler ni crier « halte, faites gaffe les Gaulois, vous nous blessez ! ». Encore moins de censurer ou de leur interdire qu’on soit les dindons de la farce…Les personnages moqués et vendeurs de leurs magazines, de leurs parades de télé et leurs caricatures blasphématoires. Et c’est là, au milieu des huées, qui nous sont fâcheusement dédiées, que nous sommes les sujets de mystifications perverses, qui nous interdisent tout droit de réponse ou de réplique de la même sorte, face aux satyres intransigeantes, qui bradent notre éthique, notre entité, notre culture et notre identité.
CITOYENNETÉ ET REPLIS IDENTITAIRES
Civilisations terrestres supérieures et options célestes inferieures ?
Libérées dévoyées, avancées techniques réelles, matérialisme sans retenue éthique, vanités et prétentions dans un sens, arriérations et machinations dans le nôtre. Individualisme et communautarismes ? Des mots des mots en échos, mais aussi des idéologies agressives et belliqueuses !Des idées mortelles, basées sur les mythes ou des différences entre les mythes et des mensonges, charpentées par le temps, les discriminations et les illusions. Guerres froides ou incendiaires, antireligieuses, interreligieuses, inextinguibles. La guerre n’est pas faite que de feux et de bombes mais d’abord et aussi de papiers sanglants et de mots tueurs ! Ces mots et ces répliques, qui viennent d’outre mer, nous traquent, dessinent nos travers et suscitent nos réactions…qui ne sont ni à notre avantage ni toujours politiquement heureuses.
Où sont ces acteurs et ces chanteurs d’antan ? Où sont ces manants torrides et ces illustres savants ? Matérialisme et libertés. Où en sommes-nous avec ces mutations et ces révoltes ? Ces révolutions, ces guerres imposées, ces libertés fallacieuses de rêve et d’illusion ? Quels destins, quelles libertés, quelles responsabilités et quelles sanctions ? Nous sommes préconçus, fabriqués dirigés, malmenés, conditionnés, téléguidés, exploités ! Et pardessus tout, snobés et moqués ! Et nous devons élire et voter, penser et consommer !
Quel est alors, que devient donc notre degré de responsabilité, là au bled, ici-bas sur terre, et ailleurs, là-haut ?QUESTIONS BARBANTES, SUITE !
Comment l’homme se rasera-t-il la barbe au Paradis ?
Disions-nous pour entamer les questions. Et Il aura besoin de rasoirs, de coiffeurs, de marché pour s’acheter tout ça. De fabricants pour ses savons et ses lames…De banque et de monnaies, à quelles effigies ? Celles du dollar, de nos prophètes ou de nos rois ?
Il aura besoin d’habits, certes ! Car, houries ou pas, elles ne devront plus rester nues les filles de surcroit. Elles devront porter des jeans, des robes, des haïeks, des burkas, des pantalons ou d’enlever leurs lithams… Au choix ! Et il faudra des tissus et des couturiers, des modélistes pour fabriquer tout ça. Du lin, de la laine et de la soie ! Mais oh, les pauvres plantes ! Et ces pauvres bêtes devront souffrir même là, au Paradis ? A moins que nous y serions nus, vêtus de plumes ou de longs poils simplement. Mais pour les plumes, il faudra encor les arracher aux oiseaux, aux paons… ? Donc toute une volaille serait à sacrifier, au paradis !On ne se sait pas à quoi ça il nous servira là-bas d’être barbus ou rasés ! Ni pour ma part, ici-bas sur terre ou là-bas ! A quoi servent les moustaches et les barbes chez les hommes, dites-le moi encore ? Chez les femmes, n’en parlons pas !
LES MOUSTACHES DU PARADIS
Qu’elles soient hirsutes, soyeuses ou dures,
Barbes et moustaches sont comme l’appendice. Cet hôte intestinal du bas fond caecal. Inutile, inexpliqué, à couper ? Ou dangereux, à couper ? A opérer d’urgence, pour certains ! Elle fait la fortune des chirurgiens et paient leurs études à leurs enfants !
L’homme ressuscité, aura-t-il besoin de moustaches et de dents pour manger au paradis, dans l’au-delà ? Tickets de restau gratuits ou fruit à proximité, dans le jardin, appendus sur des branches basses ? Et même sur terre, à quoi ça sert ? En dehors et même chez ceux qui suivent la mode ou les traditions ! J’ai vu le film, l’Artiste, campé par l’oscar Dujardin, normalement sans moustache, hé bien avec la moustache, dans le film, il est encore plus beau et plus sympa ! Et ça lui va ! Simple opinion, n’est-ce pas ! Du coup, je suis confondu ! Je vais admettre que certaines barbes, bien arrangées, donnent chez leurs porteurs plus d’aura et de contenance. Pas chez tous les pileux. Ça, c’est pour le côté look, évidement.
Et s’il mange, au paradis, il lui faudra bien au bienheureux, des coins d’hygiène, des toilettes, disons le mot, des plombiers dans l’au-delà ! Il ne va pas salir cette belle nature de ses déjections ! Comme les chats mon jardin ou les chiens de France leurs trottoirs ! Et en Enfer, de quoi les condamnés s’alimenteront-ils, en dehors du feu ? Dès à présent, je ne veux pas y être, pour le savoir.
Vade retro Satanas !
Les hôtes du paradis, toutes religions confédérées, puisque c’est le même Dieu qui décide pour toutes ses créatures, les Musulmans entre autres, disent que nous serons à l’image du prophète biblique Joseph, Youssef, qui fut un bel homme ! Et comme nourriture, en dehors des fleuves de lait et de miel qui sont promis aux pieux d’entre les religions, qu’est-ce qu’il y aura comme menu pour changer le train-train paradisiaque, éternel et de tous les jours ? Les anges seront-ils aux cuisines ? Pour des milliards de milliards de bénéficiaires, ce sera le branle bas de combat. Puis, à quoi passeront-ils leur temps, les bienheureux bénéficiaires ? En dehors de la bouffe, des boissons, de la musique, et des houries, peut-être, pour les âmes viriles les plus méritoires. Des beaux paysages, des promenades, des voyages…Le cosmos est inépuisable et immense ? De quoi occuper toutes les agences…On ne va pas être confinés sur un seul lieu, quand même !
Mais, pitié pour les bêtes ! Il n’est pas dit, dans nos traditions livresques, que l’homme mangera au paradis des viandes, que je sache. Ou qu’il égorgera encore les bêtes du bon dieu, pour se remplir la panse ! Ou encore que les abattoirs, les cuisines et les chaudrons, fleuriront au jardin d’Éden…!CRIMINELS EN SYRIE
Assad ! Barra, dehors !
Ici, il y a un monstre, un démon, pire que l’enculé de Lybie, qui joue à tuer son peuple pour persister sur le trône syriaque à Damas ! Homme, tiens ta tête entre tes deux mains et pense ! Que tu soies Kaddafi, Saddam ou Bel Ladden, Bush, Barak ou Chirac ! Assad, Boutef, Bel Hassan, Ben Bella ou Mandela ! Rien n’est durable ! Donc rien n’est définitif ni important ou qui doive nous attacher radicalement aux choses ! Ça ne veut pas dire qu’il faille se passer des choses nécessaires, vitales les plus élémentaires, mais que le combat pour l’existence, la santé et le bonheur, sont aussi des nécessités, sinon des devoirs ! Homme-objet, homme-sujet, homme-roi, si puissant et bon que tu soies, réfléchis bien encore, combien de temps te reste-t-il avant de rejoindre tes ancêtres ? Les plus riches, les plus instruits, les plus braves ? Que de milliards d’humains, ou presque humains, jonchent comme minerais et argiles la terre !
Entre l’hystérie et la paranoïa, les empereurs eux-mêmes, ne laissent au maximum que leurs noms, sur quelques rues, quelques édifices. Qui sur des plaques commémoratives, qui sur les pages des livres, pour les meilleurs. Où sont-ils, où sont leurs joies, leurs richesses, leurs plaisirs et leurs âmes ? Même si pour des peuples florissants et des races transcendantes, véritables assassins et truands, leurs civilisations, dites supérieures, se sont érigées à la suite de massacres et des guerres imposées aux autres nations ! Ouf ! Ils sont partis. Qu’en reste-t-il ? Des os pétrifiés dans des boîtes ou des sarcophages, des peintures gluantes dans les musées et après ? Ça leur fait une belle jambe ! Je ne veux pas dire que la vie soit inutile, et qu’il ne faille rien faire. C’est tout le contraire, car j’y tiens pour moi et pour les autres, étant médecin.
Heureux sont ceux qui partent dans l’anonymat, loin des tribunaux et de la honte, entiers, honorés ou dans la discrétion ! Quel que soit le pays où ils se sont distingués par une conduite exemplaire ou discrète.
Tout roule et s’achève dans le néant.Et pour les riches, les malades ou les prélats ? Oui, car même les milliardaires, les grands acteurs, les savants et prophètes sont mortels ! Toi, combien il te reste à vivre ? Dans cette navette, qui ton corps, sur cette île, dans ce palais, parmi ta famille, dans cette cabane sur cette natte, en cette villa ou dans cet hôtel ? Parmi les valeurs cumulées et les biens matériels…Dis-moi, Que restera-t-il de toi, dans ce quartier, sur cette terre pour ainsi dire, à cet endroit là où tu te tiens ? Courbé par les ans, la honte ou les prières, droit ou louche, rigide, orgueilleux ou trop fier ? Regarde, par delà les moyens, la santé et les ans, les loisirs, le confort et toutes les choses virtuelles ou si vraies. Tu sais réellement que tout est fragile et futile et que ça ne tient qu’à un fil. À un moment ! Comparé aux jours qui s’en vont que restera-t-il encore de toi ! Chaque jour la télé enter des notables…Regarde le soleil qui un jour s’éteindra ! Tu vas me rétorquer, que d’ici là, on verra !
Regarde la lune et ce qui a existé comme amours et beaux corps, hâlé par les vagues et les vents, bronzés par le soleil sur les sables de cette dune…Ou ensevelis sous le sable, comme ces os et ces crânes, soulevés par les mêmes vagues et les mêmes vents, si injustement profanés par nos mains et nos traces de pas ! Regarde enfin ce que les criminels ont laissé ensevelis sous murs et dans les fosses communes. Que reste-t-ils de vous superbes truands et minables mercenaires ? Et ils parlent de civilisations supérieures !
Nous avons erré un moment entre la mystique et la philosophie. Si vous êtes arrivé lors de votre lecture sur cette phrase, je vous adresse tous mes compliments ! Aussi, continuons encore un peu.
Lamentable conscience d’une vie si vaine !
Comme ces abattoirs et ces fosses communes ! Tels ces films où des milliers de martyrs croulent déchiquetés sous les tirs des tyrans. Mais ce ne sont que des films, que vous apercevez sur la télé ! Ceux de peuples barbares, qui se tuent entre eux, pour éteindre leurs races impures et ruiner leurs ternes civilisations. Ce qu’applaudiraient l’inénarrable Zemmour, la fantasque Marine ou le superbe monsieur Guéant ! Il vient encore de lancer une comète électoraliste en parlant de viande halal et d’électeurs musulmans au pays des gaulois…Des pavé il n’a que ça pour miner l’Intérieur, chercher aux français des adversaires, ou à la France des ennemis !
Assad, dernier lion, mangeur de ses frères, ennemi du printemps et de l’unité arabe, seras-tu encore là, quand ces mots seront accrochés sur le Net avec mes imprécations pour t’accompagner dans l’Au-delà ? Il a y des âmes, que le bon Dieu, quelle que soit Sa merci, n’en a que faire ! A moins que le Diable ne s’en serve comme instrument. La politique par dépit nous pousse vers la mystique ! C’est là où la religion sert d’opium pour kiffer la politique !
Il suffit qu’une grosse comète nous soit tirée d’en haut et qu’elle touche la Terre, ou que nous épuisions le patrimoine pétrole, quelque tsunamis, quelque vague de froid, des bombinettes entre Israël et ses voisions, pour déposséder der la Terre, pas seulement la Palestine, la planète Terre, de tous ses habitant de toute l’humanité, dévergondée et folle, avec toutes ces superbes civilisations, si chères au sieur Guéant, qui s’en targue si voluptueusement en ces instants, ses brefs et ultimes instants !Une fois parti, qui regardera …
La mer et avec quels yeux tu prieras le ciel ? Qui admirera le Créateur des étoiles en guise de prières ? Qui regardera à ta place les lueurs du firmament ou celles de l’aube au réveil ? As-tu pensé faire une confidence aux étoiles ? Lire le nom d’Allah sur ces arabesques, mille fois sculptées par les feuilles torsadées des branches d’araucaria ? Ou prendre à témoin, sans illusion de réponse aucune, les astres éteints depuis des millénaires…Alors que tu reçois en ce moment seulement leurs éclats ! Si la vie est si futile, alors tout devient inutile ! Et l’inutile licite ! À commencer par la jeunesse et la beauté, la santé et le bonheur, les plaisirs, les jeux et la santé ! Les projets, les études, l’avenir, la richesse et n’importe quel travail deviennent désuets. Le style de vie, la barbe, les humains et les prières ! De même ! A quoi bon te vêtir, si tu dois partir tout nu ? A quoi bon te vêtir si les anges que tu respectes te voient même de l’intérieur ! Et toute cette modernité, cette technologie superbe qui sans les mathématiques musulmans seraient dans le néant ! Pas encore inventées ni découvertes. Avec tout ce qu’on sait de la physique et de la chimie, de l’informatique et ce qu’elles doivent directement au zéro ! Aux maths et au musulman à Mohamed al Khawarizmi ! Dites-le au sombre monsieur Guéant, qui mine de la France son intérieur !
Propos dangereux de la guéantitude * aux hainologues*
Liqueurs et parfums de Paris. Ivresse aux essences rares ! Voici donc une nouvelle spiritualité, englobant et exploitant les sciences humaines les plus huppées et les activités les plus en vue au pays des Francs. Un mercenariat médiatique, promoteur hyperactif et mondain de zizanie. Tout ce beau monde lumineux et bien éduqué, s’agite en armant la stratosphère de ses fragrances culturelles et ses émanations politiques. Les soldats du bling-bling ventilent leurs spasmes exubérants et leurs exhalaisons, comme des exutoires, sur un monde en mal de libertés et plein de bouleversements. Il y a eu tellement de printemps qu’il ne pleut plus sur notre agriculture qui se fane de froid…Eux, ils ont la sécurité et la paix. Ils manipulent de loin, observent nos rares répliques et nous critiquent pour leurs dégâts.
Un nouveau métier donc pour une soldatesque nostalgique des années coloniales qu’elle n’a pas connues, s’offre aux lumières de parmi les intellectuels appendus au pouvoir de l’ancienne et inépuisable Métropole. Ils s’activent à manipuler les auditeurs pour semer la discorde et utiliser les mécontentements qu’ils cultivent chez les auditeurs pour les induire en erreur et les entretenir comme prosélytes et étroits sectateurs. Ils instrumentalisent ce faisant les différences pour créer des dissensions, exporter la vindicte afin de faire ployer les régimes, qu’ils veulent faire tomber en disgrâce, en manipulant les foules des pays visés. Critiques acerbes, propos séditieux et tonitruants, tant sur la presse, les télés, les livres, on ne les compte plus. Ils amplifient les échos des frasques de leurs jalouses récriminations et font haïr et exécrer les chefs qu’ils veulent abattre ou faire ployer. Ils ne taisent rien et inventent plus, dérision oblige, usant de l’approximatif comme armes dissuasives dans de fallacieuses allégations. Ce sont les nouveaux ‘’ hainologues’’*. Les messies de la haine. Des implants de guerre froide et des impérities post impérialistes. Ils écrivent souvent des livres sur nos rois et sur nous et regrettent qu’on censure parfois leurs journaux, lorsqu’ils se permettent d’odieuses caricatures et de vils propos.
Que penser alors de toutes ces manigances ?
De ces sciences de l’homme appliquées à la discrimination entre les humains et où nos édiles de salon et des satellites, excellent sans nuls autres pareils, à nous attaquer et à vouloir nous donner des leçons. Ces humiliations périodiquement confectionnées précèdent pour desservir leurs programmes marketing en vue de nous refiler leurs thèses, leurs visions, leurs recommandations politiques dans le but de nous faire taire ou pour placer leurs gadgets techniques !
Leurs avancées et leurs activités, placées entre le messianisme politique et l’activisme médiatique, occupent la cour de la république et les sérails audiovisuels et journalistiques. Il ne s’agit pas pour eux du simple usage de la propagande, devenue une clause naturelle, mais d’une mobilisation philosophique prolixe, d’une citoyenneté universelle dont les convictions humanitaires interventionnelles mondialisées s’octroient avec véhémence le droit de s’ingérer partout dans le monde. A commencer par les anciennes colonies jamais relâchées d’un iota d’ailleurs et qui sont leurs terrains de chasse prescrits.
Ces bravades frénétiques non refrénées, sont instrumentalisées à fond pour mobiliser les foules de leurs assujettis génésiques, pour les matraquer, les endoctriner en les faisant adhérer à un système de penser egocentrique. Doctrines idéologiques dopées par un sectarisme furieux, qui est fait ouvertement de racisme, d’arrogance, de suprématie et d’égoïsme. En face les autres cultures, leurs reliquats du moins, sont perçues comme des ennemis et des dangers.
Embrasé par la haine des autres races, l’égocentrisme partagé, devient le ciment culturel armé d’une religion nouvelle. Celle-ci groupe et rallie des gens de différentes souches et conditions autour d’une véritable entreprise discriminatoire xénophobe. La nouvelle religion est faite de haines modernisées, démocratiques et libertaires. Ce prosélytisme qui fait aussi des émules et des adeptes parmi nos jeunes ténors des médias, est renforcé par un fascisme qui peut être défini comme un dogme universel nouveau, une idéologie fanatique, raciale et raciste, réductrice, intolérante et extrémiste. Qui n’a rien à envier à ce qu’elle stigmatise le plus et qu’elle abhorre !MARINADES * ET PUDIBONDERIES,
Pour des êtres mensongers, flous, et transparents, faits gaffe !
Ah MARINE*, flamme de France marseillaise du jour ! Ces racistes xénophobes, parrains de l’apartheid, Prédateurs esclavagistes et de la discrimination les promoteurs, Disent de nous des sauvages, des barbares, des ignares, Des êtres sales, superstitieux, susceptibles et sournois. Pauvres, parce qu’ils le méritent ces fainéants, Paresseux, pleutres, peureux et lâches, Délateurs déloyaux serviles et traîtres. Nous devons nos défauts au soleil. Aux terres vendues à nos pareils, Au sol craquelé par les vents et les pluies rares, Nous sommes un peuple calme, des tribus simples, Hospitalières, si peu coléreuses, mais fières, Pacifiques et ouverts, rodés par la monarchie, Arrondis par la morale, l’éthique, l’islam et les calvaires. Une nation qui a connu toutes les civilisations, Nous avons nos guerres nos héros, nos rebelles, nos marcheurs, nos martyrs, Et des saints, des savants, des médecins depuis le moyen âge. Nous avons ceux qui donnent leur vie sans peur ni regrets, Qui voulant s’exiler, risquent la mort dans les pays infâmes, Pour une bouchée de pain blanc, de la haine comme dards. Comme les fiers Gaulois nous avons connu les Césars, Leurs écoles, leur langue et leurs routes romaines, Et ça ne fait pas de nous des races pures ni des chauvins. Mulâtres, métis arabo-berbères, nous en sommes fiers.
Mind, mon frère !
On va te confondre d’apostasie et te crucifier sur l’autel vengeur des ennemis, ce que tu n’es pour personne. Vide tes méninges des idées saugrenues qu’elles contiennent. Occupe-toi de ton crémaster. Arrête de délirer. Tu vas les rendre fous et irriter nos protecteurs bienséants ! A suivre…
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, du 25 Février au 03 Mars 2012HOMÉLIE A L’ANTI BACHAR EL ASSAD
ET APHORISMES CORPUSCULAIRES
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Les genoux repliés sur le sol gazonné que ses pieds tractaient de leurs crampons tout à l’heure, les doigts levés au Ciel auquel il rendait grâce, le héros du match à la tête d’ébène, voyait ses sueurs briller sur sa face, comme les perles d’un diadème.
Couché sur les planches du théâtre, cet acteur que l’on voyait jouer un rôle, regardait la salle comble et ses milliers de spectateurs. Il ne reconnaissait aucun d’entre eux et pourtant il parlait leur langue, en jouant avec leur écoute et ses soupirs.Avec comme encre les pluies de l’hiver, j’écrirais Ton nom sur les feuilles d’arbres de la sphère. Avec, comme encre la mer, j’écrirais Ton nom sur toutes les terres. Avec comme encre le soleil j’écrirai Ton nom sur les étoiles de l’univers. Vraisemblablement, il parlait à Dieu et non à une quelconque dulcinée de la race des anges !
Anniversaires singuliers, comme au zoo, où les animaux en capture, tristes et solitaires, commençaient à perdre le fil de l’histoire. Ils trouvaient au film de leur vie, une fin horrible et tragique. Les marchands qui nourrissaient les bêtes de viande d’ânes équarrissaient même les zèbres morts et les donnaient aux fauves locaux en pâture. Les moyens du zoo étaient limités. Les animaux vieillis demandaient plus de soins et de moyens. Alors, il fallait comme monnaies d’échange, les revendre, pour garder le zoo en vie. Mais faute de cirques et de repreneurs, si leurs chairs étaient hachées, leurs peaux valaient plus encore pour les collectionneurs. Ceux-là, leur donnaient plus de valeurs, une fois morts !Des mots, des sons, de la musique, des vapeurs des chants et des prières. Une brume monte du lavabo. Le brouillard s’échappe par la lucarne vers les nuages. D’infimes gouttelettes corpusculaires, s’échappent de la vasque en montant vers le ciel. Chaque micro grain de ces nuages décrit un cycle et fait partie d’un tout. L’univers. Même en dégageant, la goutte a un rôle, une fonction, aussi infimes soient-ils ! Chaque molécule comptabilisée de ces élément et leur ensemble, éparse ouconjoint, décrit un évènement, physique, chimique, électrique ou magnétique, qui s’inscrit dans sur la terre et dans le temps.
Leurs destins, leurs cursus et leurs interactions avec le milieu et les êtres ont une fin, une fin et un but. Si rien n’est soumis au hasard seul, ou si tout est déterminé, les éléments que nous sommes et ceux que nous ingurgitons pour nous entretenir et nous maintenir, obéissent aux mêmes questionnements que le cursus des particules. Si rien n’est laissé au hasard, c’est qu’il y a une dynamique, une force, qui les compte, les suit qui les pousse, les dirige ou les détermine. Si quelqu’Un les suit, les comptabilise, atomes par atomes et molécules, c’est qu’Il est puissant, précis, pointilleux et excessivement fort. Il en connaît l’origine, la suite et Il en sait l’avenir. Il sait prédire la vie et ce qui vient après ou avant…LUI !
La silhouette du chien de bronze sur le meuble de télé, frissonne à l’aboiement du chien qui joue dans le film ou sur les voix de cet opéra , à la télé. L’archet du premier violon, qui accompagne le Rossignol, fait une ombre qui va et qui revient pour se perdre dans l’ombre des souliers du musicien. Le tambourin qui les accompagne essaie par moment de sortir les ombres de leur fusion. Tu aperçois tout ça, comme les corpuscules de la vapeur. Mais, tu n’es pas le seul !
Micro-événements, ceux des moyens ludiques et des informations, banalités multiples, à travers les ondes touffues et les mondes, à commencer par celui-là. Toutes les ondes que l’on voit, que l’on n’entend ou que l’on ne voit pas. Celles-là aussi ont de l’importance, à commencer par la chaleur et la lumière, le soleil, cette étoile sans laquelle les humains et leur Terre ne seraient pas là.
Nous vivons au sein d’éléments dans un milieu, dans un laboratoire en fusion ! Au milieu d’éléments qui nous influencent, nous animent, nous déterminent ou nous font naître chacun dans son coin, sur terre, sur mer ou dans les airs. Comme une tâche ratée ou une grande œuvre. Banalité si naturelles, intriquées et si complexes, inexpliquées, en fait.
Ombres inutiles, jeux, lunes, livres, échos de nos voix, entre les rives et les monts. Écrits épars, destins, qui laissent inconscients et aveugles tout un, chacun. Chaque coin du monde, dans le ciel et sous les eaux, entre les feuilles et sous le vent est le champ de cohortes de vivants qui fourmillent par milliards de milliards d’êtres et d’âmes ! Spectres composites, où chacun est un univers secret, qui vit selon des calculs qu’il cherche vainement à percer et que la science de l’homme n’a pas totalement compris.
La nature est très riche, lui spolier quelques arbres, quelques tonnes de produits chimiques, qu’à cela ne tienne ! Déversés ça et là, par les usines en plus de leurs fumées, par les laves des volcans, par les avions ou les tsunamis des océans, qu’à cela ne tienne ! Quelques terres volées ou quelques peuples nettoyés, rien ne se perd en fait, rien ne s’envole ! Tout reste sur terre ou lui revient, tout se recrée et s’y répand ! C’est la terre qui vit. Nous n’en sommes que les exo parasites, furtifs et néfastes, d’un moment.
Et cette coquille d’escargot, que je croyais vide en la montrant à Adam ! Un escargot dont la chair brune apparaissait en le retournant. C’était bien inutile de la casser et de le tuer, l’avais-je averti. Ce qu’il fit néanmoins, pour l’essayer en la brisant. Les jouets sont fragiles entre leurs mains. Aller lui expliquer, la vie et la mort, sans le violenter à cet enfant !
Aller confier quelque chose de précieux et d’unique pour son propriétaire, sa vie, à un enfant ! Fut-il prince ou potentat, riche ou simplement curieux, il prendra cet objet pour son bien. Il voudra le démonter, comme moi enfant cet avion, toi ta poupée. Il voudra sonder nos corps et nos âmes, en les tenant pour jouets, les siens. Curieux, il voudra ou savoir une fois écrasés où c’est que les âmes s’en vont !
Comprendre la vie et la mort, à moins que ce ne soit inutile pour certains, c’est comme tenter de nous démontrer vivants en tant qu’humains, ce qui nous attend demain ! C’est comme un voyage dont les étapes inutiles sont comme des impasses, stupides et cauchemardesques qui vous révulsent, une fois éveillé et pour très longtemps. L’incompréhension est une torture manifeste. Tel le cas de la vie et nos questionnements sur son origine et sa fin. La nôtre, en premier, est comme ce voyage incompréhensible et inconstant et inconsistant, dont on se réveille, transis et désorientés, sans l’avoir solutionné en dormant.
Nous sommes sortis des herbes, comme cet escargot. Qui d’entre-nous représente sa vie comme celle d’un escargot ? Fussiez-vous philosophe comme BHL ou soufi comme Lafquih Lyazghi. Évidemment, ce n’est pas le cas de l’émir du Koweït, ni celui de Netanyahou ou du président Assad !
Quelles différences y a-t-il entre nous, monsieur le président de malheur pour les Syriens ? Ciblé par ceux qui te voient comme cet escargot entre les mains d’un enfant, un chien enragé ou un rat, qu’as-tu de plus que Kaddafi, Saddam ou Ben Ladden ?
Nous sommes aussi complexes les uns que les autres, aussi compliqués sur le plan fonctions et organisme que le plus petit être qui naît sur cette terre. Qu’avons-nous de mieux que les plus féconds. Très peu. Remets-le sur le gazon, mon fils !
Et toi, laisse tes assujettis élire démocratiquement un autre chef, et passe ton temps ! Rien n’y fit ! Décidé et tenace à devenir, têtu, vilain et méchant ! Laisse tes escargots brouter les feuilles de ricin et les daturas, à côté des poubelles éventrées et des bouteilles vides, dans ce terrain vague où poussent les chardons.
Ce champs de mines qui avoisine, pour toi Bachar, le temple sacré des fils de dieu, les affidés du roi Salomon !
Voilà que mon digne descendant se met à jouer avec les éléments !
Pendant que l’avenir se met en place pour ce grand crétin et que la guerre civile flambe entre ses loyalistes véreux, les victimes et les potentats, Chinois et Russes, fidèles à leurs amitiés et à leur clan, empêchent les armées de l’OTAN de relancer une guerre d’ingérence humanitaire. L’alibi n’est pas loin de l’Irak et de l’Afgheunistan* ! Toc, toc, ôh HI, ceux de l’Iran !
Où les mets-Tu les âmes de nos civils que les guerres emportent ? Sont-elles avec les âmes des chanteurs et des poètes ? Les victimes sont elles engrangées aux mêmes étages que les ravisseurs de leurs vies ?
Je ne parle pas de ces illustres divas et de leurs maîtres. Ils méritent l’académie céleste, auprès des anges qui soutiennent Ton trône et qui chantent Ta gloire ! Anges de Dieu, vous qui aimez les éléments et les surveiller au dessus de nos têtes, aussi légers et futiles soient-ils, avez-vous entendu nos maîtres ? Les chants d’Oum Kalthoum aux allures de fêtes ? Toutes les voix d’Orient, celles des musiciens du Nord et les rythmes de l’Ouest ?
N’y a-t-il pas une planète, un vaste ciel, un immense théâtre, où l’on puisse laisser ces anges-humains Te louer de leur voix, Seigneur, sans jamais s’éteindre et chanter l’amour et la vie que Tu as créés pour eux ? L’amour et la vie que Tu as créés et que Tu sauvegardes contre le néant et que Tu conditionnes pour eux et en eux !N’y-a-t-il pas, dans ce vaste univers, qui n’est que Ta création illimitée, merveilleuse et gigantesque, une place pas trop loin de Toi, pour ceux qui Te prient et Te louent et pour ceux qui T’aiment simplement en T’admirant ? Ceux qui espèrent se faire aimer de Toi en retour, pour leur incongrue passion envers Toi ! Ceux qui élèvent de leur vivant leurs voix en espérant que leurs âmes s’élèvent à leurs tours pour arriver jusqu’à Toi ?
Y-a-t-il une voix de sagesse, une voie de sortie pour ce démon, afin que la paix s’installe sur cette terre ?
Dr Idrissi My Ahmed, Le 5 février 2012
Occupez-vous de poésie et oubliez la politique !
AVERTISSEMENT : CECI EST UN TEXTE DE DÉTENTE POUR ADULTES
CET ARTICLE D’ARCHIVES EST TRANSCRIT SUR CE FORUM
À PROPOS DES TROUBLES ÉRECTILES ÉTUDIÉS LORS DU CONGRES MACHIN…CITATION :
‘’ ‘’ En effet, selon une étude épidémiologique faite en 1999, 54% des Marocains souffrent de cette pathologie. La dite étude a été menée par la wilaya du Grand Casablanca. L’échantillon avait porté sur 655 hommes âgés de 25 ans….’’’’
Le Ministère de l’Intérieur s’occupe de questions vraiment intimistes ! La Wilaya de Casa, c’est la plus grosse pièce de l’infanterie intérieure ! Elle nous veut du bien la willaya de Casa pour mener ces études sur la sexualité concomitamment avec un large panel. Ses prérogatives vont jusqu’aux organes du bonheur ! Du pain et des jeux ! Des bûches en bois pour chauffer les foyers et produire plus d’électeurs-ouvriers-chômeurs-‘’herragas’’- ! On oublie la menace démographique, le ‘’tahdid nesl’’, pour ne s’occuper que de sexe en ‘’hadid’’ ! Adieu ‘’nidam al âili’’, c’est le ‘’nidal al âili’’ , qui commence !La défense du drapeau se fait aussi par la défonce ! Multipliez-vous, (jouissez, procréez), répandez-vous dessus, dominez la Terre. C’est biblique ! Intéressés, on ne fait ici-bas, qu’appliquer à la lettre les recommandations divines ! De ce fait, les petits soins de la ‘’mère des wizarates’’ nous suivent ‘’mina el mahdi ila ellahdi’’, et bien avant la procréation maintenant, afin de contrôler les naissances et la population ! Les diables nous guettent, les anges comptabilisent nos actions et nous surveillent ! Ah s’ils pouvaient nous diriger vers les meilleures…Pour notre sécurité, les anges travaillent-ils avec le ministère de l’Intérieur ? Ne peut-on pas communiquer avec ? Palabrer, copains-copains, prendre un pot ensemble, question de ne pas cahouetter ! Mais discrets, leur bouche close les empêche de boire et de manger !
On ne se ferait pas prendre pour les niais que nous sommes ! Et puis question responsabilité, destin, fautes, libertés, on rétorquerait, ce n’est pas la mienne, c’état écrit, je ne suis que piloté ! On n’est jamais, seuls, toujours flanqués de bergagas. Ce ne sont pas des anges ni des salariés, rien que des guetteurs qui rasent gratis ! Pro patria ! Li Allah fi sabil Allah. Un ange à droite pour les bonnes actions, l’autre comme le cœur à gauche et bien plus les quidams, pas nets, qui nous matent au café, ou sur le Net. Leurs oreilles pendues à ce que tu me diras ! Avez-vous lu ‘’1989’’, le roman de science fiction où Big Brother, super branché, a les yeux partout ? Ici les délateurs, ne font guère comme les trois macaques, leur célèbre formule : ma chètche, ma goultch, ma smaêtch !
Bonjour les tests ADN à même la rue et les marqueurs de couples légaux, par puce avec surveillance GSM sur Google Map ! On ne finit pas d’exploiter la techno, mais on a toujours besoin de l’homme au lit, pour les besoins de la chose ! Pas moyen de le remplacer, même avec un gadget mécanique. Ou presque ! Aujourd’hui, les soucis internes de l’Intérieur, vont de la pilule, la douce amère, à celle du lendemain, en passant par la prescription de la Santé. Demain, méfiez vous des caméras vaginales avec empreinte du gland et fax-image extemporané aux veilleurs de nuit ! Demain l’avortement librement consentis viendra laïciser les indications médicales ! Toute erreur de la nature sera avortée ! Les intégristes auront beau crier, us religion morale et tradition, les droits de l’homme, laïques par essence, limiteront les naissances et les ardeurs incontrôlées !
L‘Intérieur avant-gardiste est au fait de toutes les avancées ! Des problèmes génésiques de territoire et de nationalité, à ce que nous faisons au lit, pas de frontière dans ce qui nous est interne ! Son territoire est en nous ! Houwwa dialna, we hna, hna- bezzaf- dialou ! C’est pour cela qu’on veut ouvrir leurs frontières aux fellagas ! Pour les instruire de ce que nous faisons ! On n’a pas peur on n‘est pas violent! On n’a rien à cacher, car on ne peut rien leur cacher. La glasnost ! Nous, nous respectons les gens en képi et en matraque. Les nôtres de voisins, ils ont leurs orgueilleuses et grosses ‘’matragues’’ ! Gare ! Faites gaffe les filles ! Ils ont le cœur qui sent le pétrole ! Ils sont devenus subitement riches nos frères camarades ! Si leurs fières frontières, permissives déjà s’ouvrent, ce sera la banqueroute de nos bourses… marocaines ! En plus, des apparts hors de prix, les femmes, les nôtres, seront hors de portées, avec des portées exogènes ! Comment ? Vive la pilule qui ouvre les frontières ! La pilule de l’UMA, avalée par le biais de l’UPM ! Toutefois, une réserve. On devra faire faire des tests du sida à l’entrée et de paternité à la sortie ! Côté Nord, les visas pour l’Europe nous emmerdent, du fait des empreintes digitales. Eux, les Gouares, ‘’el gaouareh’’, (les arrogants), ils viennent en terrain conquis. L’intérieur, cet ancien royaume de feu Si Driss est une boussole qui a les yeux ouverts dans toutes les directions. ‘’Coïté’’ Est, pour les frangins, pas de visa ! Mais, on demandera des tests ADN ! Et des garanties pour leur éventuelle descendance de ce coté ci de la monarchie à Boutef !
Au Sud, pourvu que les Polisaroïdes relookés de barbes ne se perdent pas dans les sables ! Pourvu que le GIA, mué selon les rites de la Qaïda, avec l’aide des sécessionnistes sahraouis, calés sur leurs scénarii de gauche, ne fassent pas dans le terrorisme ! Les subversifs de papa c’était du gâteau ! Et puis qu’à cela ne tienne, l’Intérieur, version grandes écoles, Benmoussa, c’est l’ère du menu à la carte ! De la carte du territoire à celle de l’identité ! De la carte plastifiée à celle des urnes en plastic. Des affaires étrangères, à Manahasset, puis à l’INDH !! ‘’inedihache’’! Étonnement ! De Tazmamart au Taj Mam’Art. Les lieux de détention, les bagnes sordides et cruels des années de plomb, vont péter ! Ils serviront de musées et de lieux de souvenirs ! On ne va pas les exploser comme le Taj Mahal, de Bombay ! C’est un patrimoine, dont s’occuperont bien les ‘’internistes ‘’ ! Et puis de mieux en mieux, on vide les prisons ! Les fanatiques, réduisant leurs ardeurs, seront bientôt libérés, pour s’exprimer avec moins de bellicisme et plus de respects aux libertés de l’individu ! Les fatwas, on a un collège de savants pour les faire ! !
Encore qu’il y ait des terroristes qu’on ne voit pas ! Ah bon ! Je veux dénoncer ! C’est essentiel, c’est existentiel ! Je suis un marocain, non ?! Donnez-moi un numéro vert pour dénoncer la RAQ et sa racaille de compteurs qui trompent ? Non ! L’épicier du coin, les cafetiers qui squattent le trottoir ! La baladia qui ruralise la ville ! Non ! Aïne mica de ma part ! Et puis, les autorités les connaissent mieux que moi ! Alors ‘’’skout’’ !
J’en viens au sujet, après cette récréation ! Je veux exercer un droit imprescriptible ! Je veux dénoncer ceux qui nous rendent jaloux et honteux ! Ceux de parmi les gonfleurs de zizis ! Ces gaveurs d’oies qui se trompent d’animal et de foie ! Superbes prosélytes ! Je parle des Laboratoires. Les messagers d’Éros nous parlent d’addiction, de masturbations et de baises non stop, devant les écrans soft et autres imagos de femelles ! Ils sont formels ! On est des nuls question valeur au lit ! La baise est en baisse chez 16 millions de mecs, qui ne méritent plus ce nom ! Sans parler des femmes, obligées de partager la même morosité ! Le deuil de leur féminité ! Qu’elles soient victimes ou causes des ennuis de santé ! !
Ces laboratoires, CES faiseurs de bonheur, qui pour arriver à leurs fins, commencent par le nôtre ! Vu de leur Olympe, le 7 ème au ciel n’est pas loin ! 100 dh le coup ! Et la moitié pour les génériques ! ! Ces demi-dieux nous humilient pour nos faiblesses ! Pris de regrets et conscients de notre endémique imperfection, de nos faiblesses, nous nous tuerons à la tâche pour élever nos moitiés ! Et pour prescrire, non stop, aux 75 % de la population, qui ne parle pas par pudeur de leurs gros problèmes de cœur ! Comprenez de zizis et de cucus à leurs médecins !
Projet politique, projet de société, 54 % de marocains, pris dans la belle tranche des casaouis, sont de lamentables paresseux du sexe ! Des anormaux génitaux des débandeurs primitifs ! Si cette étude de la wilaya de casa C’est un grave problème de santé publique ! Et plus de 75 % « des malades » n’osent pas parler de leurs imperfections et de leurs ratés ! Notre belle et succulente ministre, Maja sanitaire, qui fait craquer les femmes, spécialement celles qui sont en phase de mutation, a du plein de sexes insatisfaits sur les bras. Oui, madame, la timidité n’est pas enseignée à la fac, aux médecins! Il faut un peu de crudité pour faire dans la verdeur !
C’est symptomatique du lobe frontal chez les vieux, avant qu’Alzheimer ne leur fasse oublier qu’ils traînent un appendice entre les fesses ! ! Un organe, flaccide, dont ils ne se rappellent plus du nom, qui excipé entre les membres, ne tire même plus le pipi, là où il le faut ! Mais toujours à côté, sur la belgha, souillant le prieur qui ne sait plus s’il a prié ou pas et pourquoi il reste affublé d’un organe affaibli ! Donc, il y un redressement à faire ! C’est un viscère creux, aux veines dégonflées qui demande ses droits pour sortir la famille de ses pannes ! Ces Laboratoires diraient, sans peur ni reproches, que ce chantier est un problème de santé publique oublié !
Mais aussi d’équilibre social et que s’en occuper, sérieusement madame, est un devoir d’état ! Demandez aux psychiatres, aux andrologues, aux sexologues, aux gynécologues, aux anthropologues, aux psychologues, aux juges, aux avocats, aux vendeurs en pharmacie, aux charlatans, aux barmaids, dont l’écoute et les séances de psychothérapie de comptoir, vaux bien celles des médecins ; demandez aux putes; ces sirènes de l’équilibre social, aux matons, aux directeurs des prisons, ils vous diront de quoi vous stupéfier, que ce chantier, ferait partie des obligations de l’INDH ! Mais c’est de la balagha , de l’impudence, en mauvais style, sinon de la basse rhétorique, à laquelle Abdou Rebbeh ne souscrit pas !
CITATION ‘’’Il est à signaler en outre que depuis 1974, l’Organisation mondiale de la santé a souligné l’importance de la santé sexuelle en tant que composante du bien-être auquel chaque individu a droit : «L’individu possède des droits fondamentaux, dont le droit à la santé sexuelle et au plaisir, et le pouvoir de contrôler son activité sexuelle et reproductrice en fonction d’une éthique sociale personnelle».’’’
L’OMS dit qu’il faut s’occuper de notre bonheur sexuel, et que c’est un droit inaliénable ! Inassouvi ! Oué ! Alors qu’elle s’exécute l’avocate ! Quitte à se faire aider par la pharmacienne de la famille, pour nous distribuer gratos, condoms, pilule dial lahlale, et pilule du bonheur ! La pilule bleue doit être délivrée gracieusement dans les dispensaires ! Sans ordonnance ! Comme c’est toujours le cas des médicaments en pharmacie !
Coté délires. Limate âla chabeâ, lahla y reddou ! De toute façon personne n’en revient ! Pilule létale ? Je ne suis pourtant pas ton dénégateur, nihiliste, ton révisionniste, ni ton apostat : j’adore ta couleur ô pilule intime ! Alors à quand les distributeurs automatiques ! Avec capote et chewing-gum! Attend pour réaliser ton délire, que la mondialisation ouvre sur nos boulevards, des bordèles et des maisons closes ! A côté des sales de jeux et des femmes en vitrine ! Mais à quoi bon si le boulevard et les rues adjacentes en sont pleins !
Côté Santé, pas côté du tout, le service d’épidémiologie est nul ! Presque, c’est une caricature à gros traits ! N’a-t-il pas vu que 54 % des marocains sont des handicapés ! A vie ! A wili ! ! Nos partenaires sont les otages, mal comprises, d’un leurre, d’un sexe devenu virtuel ! Il est pour la moitié de l’humanité, six heure trente à jamais ! Et que ces soi-disant hommes, auxquels le princeps mâle manque justement, qu’il leur faut toute une patrie, pas seulement un ministère à la Zouléikha Nasri, pour les caser par charité mohammadienne !
Cette honte nationale, cette ‘’moussiba’’ bue, est une ‘’hogra’’ à l’algérienne ! Il faut parmi les jours fastes de nos fêtes multiples, qu’on arrête une date pour célébrer ces héros en reddition, ces hommes devenus imparfaits, ces anti-héros, ces martyrs du foyer, ces vaincus à la Saddam. Et ce jour là, qu’ils se lacèrent le dos, à sang, à la manière des adeptes de la Chiâa ! Que ne peut-on faire pour contenter nos douces moitiés et les remplir à temps plein, les combler ? A gros chagrins, gros bonheur !
Mais il faudrait que les femmes majuscules, les femmes qui nous gouvernent s’exécutent ! Ces femmes d’élites défendront les droits des femmes délitées ! Du gouvernement au foyer, toutes unies pour le même sexe ! Être femmes pour être mères ! La féminité des sexes forts pour le sexe faible ! Ou simplement raffermi. Slogans pour une politique d’état, où la démocratie du sexe ne serait pas un vain mot. Elles ne demandent pas la lune, elles demandent leur droit au ciel ! Elles demandent un droit : celui qui a un rapport avec nos rapports ! Comprenez avec devoirs ! C’est ce qu’elles pensent sans oser le dire, par simple respect et par pudeur !
Pour nous, les malheureux mâles, en mal de mollesse, nous n’aurons nulle excuse pour rester ‘’frigides’’ ! Disons livides ! Si vous réservez, dans votre machiste persistant, ce qualificatif sexiste aux seules femmes ! Admettons et relevons la tête et le gland ! Quand il y a des ratés définitifs, une inadéquation entre la volonté et la force, les moyens et les idées, quand le cœur physique ne suit pas le cœur du penchant. Et que faute de laisser pencher l’aiguille éperdument, à six heure, on arrête celle des minutes de la vie, complètement ! Réchauffés, stigmatisés, requinqués, nous lutterons côte à côte, sens dessus dessous, encore qu’il faille un petit trait d’union, pour nous relier ! C’est ce qu’on appelle mourir à la tâche !
Entre les drogues, celles prescrites et celles plus dures, produites à flots et/ou prises en cachette, le sida et la frousse des problèmes de sexes aux multiples inconnues, il y la dragée bleue qu’on veut nous faire avaler de force ! Jusqu’à l’effet de mode et de suivisme, jusqu’à la floraison d’une dizaine de génériques ! 50 mg de sildénafil, 100 mg, ‘’bach twilli âoud wella fil’’, doubler la dose aux diabétiques et aux sexophiles ! Sauf qu’elle est là, l’addiction ! On nous force, par médecins interposés ! La prescription est commercialement recherchée par les labos du bonheur, avec renfort de spécialistes débarqués d’outremer, (ingérence humanitaire ou complémentarité scientifique et import technique), en plus des sommités indigènes, venues sans gros frais, pour le plaisir de soigner, uniquement !
Alors que chez nous, plus près du ventre et pas du tout du bas ventre, on dit ‘’melli el kerche ka techbaê ka tegoule le errasse, ghénni ! ‘’ Plus catholiquement, quand on n’a pas besoin de progéniture, pourquoi forniquer ! For love’s sake only ?!
CITATION : Les organisateurs du congrès notent que 54% des Marocains souffrent de troubles érectiles et en Europe, par exemple, 65 à 75% des hommes présentant un problème de sexualité n’osent pas consulter’’ Et comment le sait-on? Par calcul statique et par extrapolation ?
Un peu de vigilance, pardi ! ‘’Fine hiya had’’ l’étude ? Va-t-on laisser les labos créer le besoin, l’effet de mode, ‘’lamâaneda binatna’’, et créer des problèmes au sexe, quand celui-ci, ne nous en crée plus ! Publiez-la, cette étude sur les parties honteuses des casaouis, sur un média médical, crédible d’abord ! Au lieu d’avancer des horreurs de chiffres, des assertions faussement médicales, un blanchiment scientifique, ‘’ ‘’ ‘’ ….Une armada de faiseurs d’opinion, qui parlent pour abuser médecins et consommateurs.
Quels sont les labos qui sont derrière ce consumérisme de pointe ? Cette honteuse assertion ! Ne sont-ils là que pour nous exploiter vendre pour vendre, quitte à meurtrir, appauvrir et tuer ?L’OMS devrait s’occuper des millions d’enfants qui crèvent en Afrique, du fait du climat, des guerres tribales, du chômage, de la pauvreté, de la malnutrition et des maladies simples, infectieuses et parasitaire, du manque d’eau et de salubrité, de ces drames qui sévissent au lieu de nous faire perdre la raison, le sens des priorités, en oubliant les premiers droits, ses premiers devoir, qu’elle doit imprimer à l’ONU, en pensant nous combler de confort sexuel, au lieu de nous aider à lutter contre la faim et la désertification, au lieu de faire limiter les industrie de guerre et d’armements, qui créent les foyers de tension, pour attiser les guerres et provoquer les commandes !
Il y a un méchant ange, de gauche, qui me dicte : Va te coucher !
Et un autre de droite, qui me conseille : Occupez-vous de « baiser » et oubliez la politique !
CHRONIQUE DU ZIZI QUI TOMBE PREMIER JET, LE 1ER DÉCEMBRE 2008
CHRONIQUE
FRAGRANCES TABOUES, FUTILITÉS ET SIBILANCES.
Chroniques dérisoires et débridées.
Délires positifs
Gymnastique, où l’auteur vous défie de suivre ses délires. Pas si fous que ça ! Lisez pour les vérifier et montrez-les à vos saints patrons ! Ce sont des délires positifs, séquences sans préavis, un film programmé sans plan sans clôtures précaires, qui vous laisse réfléchir critiquer et compléter les vues et les dires, en ne s’imposant pas. Écriture hachurée, tachisme sur des compostions nébuleuses et élastiques, des pensées comme des poussières dans le vent.
Vous êtes couché, solitaire, luttant contre le froid, les douleurs et les insomnies. Des sonneries erratiques de phones et de bruits interrompues viennent vous assaillir et ravager votre invincible quête de sommeil. Malgré le devoir d’aller au travail au moquef-assis, si caractéristique de votre vie de chômeur ou de factionnaire. Mercenaire d’un moment, vous devez vous exécuter, ersatz que vous êtes de précaires prolétaires d’une nomenklatura, faite de caciques indestructibles, de reptiles inamovibles, d’empereurs impassibles et implacables.Le moquef*, est cette halte sur le trottoir ou la placette du coin, où l’on attend que l’employeur-client, l’empereur salariant qui en quête d’ouvriers, vient chercher un quelconque service auprès du technicien que vous êtes. De l’ouvrier généraliste, spectre sans nom, ce factotum qu’il ne connaît même pas, pour remplir une tâche donnée. Une mission pour un avatar, un paria. Chacun vous commande et vous nargue pour une obole qu’il jette dans votre sébile, pour lui embrasser la main et vous moquer en retour de balbutier son nom, en salivant sur son costume ou sa djellaba ! Hitisme* positif, à la limite de l’humiliation.
Sommeils impossibles et réveils difficiles
Vous êtes donc la victime propitiatoire, régulièrement abonné à l’horloge, au temps qu’on va vous voler et exploiter. Sonneries, symphonies de rêves écourtés qui voient votre quête irrésistible de sommeil contrariée. Et la lumière fût ! Le soleil traverse les persiennes ou les fentes des fenêtres mal closes. Il immonde la montre qui indexe l’heure votre nécessaire réveil. Et puis, il faut bien calmer, dérouiller vos douleurs, racler la gorge, cracher ce qui suinte des vos viscères. Avaler un peu de salive, hennir, pour clarifier et rétablir votre semblant de voix. Chanter quelques voyelles pour montrer que le coq n’est pas las ! Tenter d’enlever la couleuvre avalée la veille avec les informations. Essayer votre voix avant de vous égosiller pour gagner votre croûte de forain.
Se réveiller, c’est le clairon du soldat, qui doit combattre pour vivre face au destin. Survivre à la farce, face à la fin, face aux affameurs affamés et aux ogres faméliques et implacables aigrefins. Les Pantagruel et les Gargantua qui fabriquent les événements, les armes et les lois. Qui vous offrent des crédits et vous hypothèquent, à vie pour plusieurs générations. Qui vous vendent des armes en vous arrachant des cadeaux et des dons. Des empereurs qui vous narguent et vous manipulent et vous harcèlent. Qui vous plongent dans un monde de collusions et de connivences sous le diktat de leurs injonctions.
Oublis et mémoire
Et puis, si cette infamante situation de nos maîtres vous consterne optez pour l’oubli. L’oubli dans le sport et la musique, le kif et l’alcool si vous en avez le culte et les moyens. La lecture, les femmes, la gym ou la prière, un bout de plaisir en guise de fusible, pour tenter d’oublier. Pour vous disjoncter, en mettant un sac sur la tête, votre cervelle dans un scotch, pour oublier que vous êtes déracinés, acculturés, déshérités, aliénés, marginalisés, malvenus, traqués, esclaves du temps, dit moderne et de la pseudo mondialisation. Ce qui n’envie rien aux serfs du moyen-âge et c’est tout comme du temps de la colonisation. Espèce inférieure, au service des nantis, gardes-champêtres de fermes et d’usines qui appartiennent aux séides qui commandent aux mâtons, d’en haut et loin. Je parlais de la mythologie antique, de la Grèce capturée par les romains et de leurs dieux, devenus orphelins !
Et si la culture des riens vous dit, il ne faut pas rater la poésie et vous efforcer de la déchiffrer et de la dénicher là où elle lance ses tripes et ses trilles. Ça n’a rien de lucratif et c’est un luxe permissif ! Quitte à la créer à partir des riens si elle n’existe pas ! A commencer par vous étonner de la forme des feuilles et des fleurs ou de la tunique des arbres, couverte de lichens et des pierres recouvertes de mousses ! A commencer par les mots que l’on utilise pour identifier un sentiment natif, laissé à l’intérieur de la bouche. Éclairez-moi ! N’est-ce pas Nour? Lumière de lumière ! Toi, dont la fatigue m’empêche ce de dormir ! Soleil, intelligence et chaleur. Paix et santé, dans ce monde, cette trappe de passage vers l’ailleurs.
C’est comme craquer un secret pour les hackers. C’est comme un code que l’on viole. Tentez de dénicher sa signification. L’instant, la vie est faite d’instants. Banalité qui ne vous apprend rien. Mais je parle avec conviction : sauvez vos instants ! Ce serait une perte que de rater ce qui est rare et futile, précieux et unique, parce que non renouvelable ! Et plus rare encore, parce que ce ‘’bout de rien’’ est furtif et labile et qu’il ne reviendra pas ! Unique, fait pour disparaitre, même votre mémoire intime ! La vôtre, Lecteur ! Tous ces mots inaudibles, ceux que l’on ne sait pas, que l’on ne comprend pas, que l’on ne réalisera pas ! Ces pensées avortées, ces rêves oubliés, ces sommeils inutiles, ces insomnies criminelles, ou vice versa, sont votre capital. Votre capital, qui est fait pour être retiré, volé, violé, ruiné sans que l’on ne sache ce qu’on en réalisera après ou que l’on fera sans !
Délire réflexif et injonctions
Je vous rappelle que c’est un délire et que pour vous c‘est une promenade de santé, dans un jardin labyrinthique philosophique mystique ou politique. Si vous avez un ticket ‘’patience’’, alors, entrez ! Pour réfléchir en vous reposant. Emmenez mon papier dans vos toilettes, pour me donner du sens et vous donner du bon temps !
Bruits de porte, sous les saccades du vent. Qui est là sur mon balcon ? J’aurais du réparer la serrure de cette porte métallique, qui fait de cette maison un bagne, une prison. La faute est aux agents qui négligent de donner du travail aux voleurs, qui les pauvres risquent leur vie, en truandant, en agressant et en driblant avec les prisons ! C’est si facile de sauter de la terrasse des voisins ! Est-ce un voleur, comme il y en a tant maintenant ? Je ne parle ni des médecins, que leurs client et confères indexent dans médias, les cafés et les bars, ni des commerçants ou des fonctionnaires ! Je pense à ceux qui attaquent impunément les braves gens !Les journaux font une curée des drames qui arrivent aux victimes, des colonnes vendables. Mais ils ne parlent que des drames sanglants, peu ou pas des crimes des gens en col blancs ! Les victimes sont recherchées pour donner du plaisir aux impétrants ! Les brigands brutaux et les escrocs violents ont quelques valeurs de courage ou d’arrogance, de par les instruments qu’ils utilisent, dont les muscles et leur souplesse, les lames et les tranchants. Ceux-là que j’indexe, sont de pires criminels : en plus d’être des voleurs ce sont des lâches. Ils ne volent pas pour manger, mais pour le lucre et les sordides apparences. Ils manipulent, l’État lui-même et ses représentants ! Ils trahissent les hommes et leurs droits, leurs devoirs et les lois, les textes et la confiance des gens qui demandent que leurs services et l’application des règlements. Vous avez pensé aux juges, aux banquiers, aux fonctionnaires, aux médecins ? Non, il y a autrement des fraudeurs et des larrons, des escrocs supérieurs, que ces balivernes amusent tant ce qu’ils prennent est d’ordre astronomique et qu’il donne le vertige aux simples gens ! Ils ont des diplômes ! Ils ont des noms Nobles aux qualificatifs de Justes et de justice.
La houle, enfer de bruits
La porte grince sous le vent. Roulement de tambours humés et effacés d’un train qui file au lointain, quelques cris d’oiseaux, des pas d’animaux qu’on dirait des voleurs courant vers leur trépas…Oiseaux, de quels genres, de quelles couleurs, sifflets, dialogues et signaux que l’on ne comprend pas !
La houle qui enveloppe et qui ronfle et se répand. La houle, composite de tous ces bruits interpénétrés qui émanent de la ville, ainsi que des odeurs nauséeuses que nos cadres et dérisoires représentants supportent et hument à pleins poumons. Derrière le ‘’Bar Lev’’, ces immeubles champignons, dressés tels des monts, érigés en saillies de reptiles insultantes sur le dos des éléphants, comme une insulte au Levant ! Issus de cet argent facile, comme du néant, ils me cacheront pour toujours l’anse de ce bout de fleuve, que j’aime tant. Cette anse de la rivière Sebou qui si elle est bue vous fait oublier archives et ascendants. Boucle d’eau avec ses bateaux qui comme des revenants blessés reviennent vers ce port fantôme, condamné au chômage et aux pleurs des amants !
Nostalgies face au tempsLes anciens de Kénitrou, cultivent cette nostalgie. Ils reviennent en pèlerinages vers leurs ancres éternelles. Le ciel bleu, les cigognes qui n’ont pas perdu de temps. Ils font quelques prières, devant un édifice ou de vieux murs, chargés de leurs souvenirs d’amants. Les âpres entrepreneurs, bâtisseurs invétérés et tortionnaires du ciment, n’ont pas encore anéanti tous leurs repères face au temps !
Les bâtisses filtrent en les amplifiant, les bruits surajoutés des klaxons, les grincements des portes de garages, les hurlements des maçons et les pleurs d’enfants. Des nuages fluctuants, des cris comme des vagues, des roulis pulsatiles, des pulsations élastiques s’infiltrent dans la tête. Des soufflets de forgerons avec leurs martellements, les meules électriques et les bruits des scies, tels des respirations de monstres, infernaux et menaçants, pénètrent dans les méninges. On se croirait vivre à l’intérieur de films d’horreurs et que ceux-ci se passent dans ma boite dan mon crâne qui leur sert de scène et de caméra ! Les agitateurs, descendants pervers de félons et de louches politiciens, unis aux mâtons sournois, des faux messires devenus des geôliers par confession, fourbes, lâches et vendus aux colons font leur inquisition à l’intérieur du cerveau primitif et impénitent !
La fin du monde en 2012
Fantasmagoriques, oppressants et agressifs, des hurlements de monstres volcaniques, sortis des cavernes telluriques et des tanières de sorcières, s’engouffrent dans le malade épuisé qui tente de dormir et d’échapper au présent, vainement. Mais elles sont si vraies, ces légendes insidieuses et térébrantes que la tête aspire à son éclatement !
Ce sont des vagues de tsunamis, qui comme des nuages vont envahir la ville. Elles frappent les rochers, rasent les minarets et les clochers restants, au point que la jetée du port et les berges du fleuve sont révulsées. Elles volent comme des fétus de paille et des plaques de cartons dans le vent. Les terres, raclées, fusent comme des coulées de lave et le centre ville est trou au milieu d’un volcan. Dans cette campagne devenue ville, tu vois surgir de nouvelles montagnes qui planent au dessus des quartiers à la place des nues évaporées, pour longtemps ! Pas de pluies pour les manants !La mémoire des mots et des instants
Étourdi par la 3D qui prend ta tête pour écran, malgré les douleurs et le temps qui presse, apeuré plus que ces mots ne le disent, tu trembles malgré tes muscles qui se froissent et tes articulations qui se déchirent. Tu essaies de trouver la grâce de quelques instants, sans douleurs, en tentant de calmer le cou et l’épaule sur l’oreiller. Comme moi, tu ne mesures pas l’heure qui avance.
Le temps passe, tu ne le comptes pas, je ne le savoure pas. La mémoire est vaincue. Je m’y attends, en tentant de retenir des bribes de pensées, pour fixer les furtifs sentiments et les mots qui cadrent avec ces instants. Mémoire acariâtre et lexique de basse saison, les mots manquent à l’appel ! Tu t’en souviens toi ? Et le nom de ce film, de cette pièce, de son auteur, de cette actrice et de ce chanteur ? Tu t’en souviens ?
Les mots, tels des météorites fulgurants, échappent à l’évocation. La mémoire se fige, plate, inutile, perplexe, déchue, incapable et décevante, mortifiante à en devenir mortelle. Elle annihile mon être ma personne et mon existence. Où seras-tu ? Où serais-je sans mémoire et sans souvenirs, de toi, de moi, demain ? Sans toi, que suis-je ? Un légume, végétatif ! Même pas fichu d’avoir été une grosse légume ! Comme tant d’arrivistes, ostentatoires et incultes, qui refusent tes clients ! Demain, ce sera des has been. Patience ! Ils ont fait tellement de gaffes, qu’ils sont cuits de réputation, les impudents ! Gros et fiers du lucre, où est leur estime des gens ? Entre les vœux et la réalité, les veules et les gueux, seul le délire tranche ! Et il a raison, pour apaiser l’angoisse des siens. Le délire est une thérapie.
Non seulement le temps part, mais une partie de soi s’évapore, sans ruisseler. Sublimation, évaporation, dont il ne subsiste même plus les gaz ! Nous sommes le fruit de notre mémoire : notre conscience, notre personnalité, notre caractère et nos humeurs sont liés à la mémoire. Ô mot, reviens pour me dire que je sens ! Et ce que je suis ! Alzheimer, 80.000 marocains Parkinson, autant, Korsakoff c’est pire, demandez au Prince. Madame Baddou ces grands noms nous nous guettent. Est-ce qu’ils partiront comme vous ? Ou que votre successeur de ministre, nous trouvera d’urgence où il est maître, les bons médicaments ?
Confusion, carambolage des sentiments
Les nuages s’effacent. La poésie est dans le mot, le rythme est dans la phrase, la philosophie dans l’idée. La pensée bat son train. Il ne reste que le souvenir évanescent de ceux qui sont partis. Leur souvenir effleure mes pensées au moment où je rédige. Où sont-ils ? Que craignent-ils et que craint-on à montrer là où ils reposent, puisqu’ils ne sont plus là ? Pour sécuriser les vivants et les tranquilliser sur le sort futur, qui les attend ? Si ce n’est pas le néant ? Il ne reste que les douleurs déçues et perplexes, avec la volonté de garder dans l’incompréhension toute la foi, la mystique. Et à ce titre, la foi a besoin de croyance pour être qu’elle est. Une religion qui nous unit, et qui le tente, qui nous rattache à une idée, à un credo, à un souhait, à un projet, par-delà la vie, ses argiles, sa nature chimique, ses faiblesses, ses cycles et ses exploits.
Roulis subintrants, les chants se meurent
Il ne reste que les douleurs et les bruits d’un train, la sensation d’avoir été privé de sommeil ! Une pensée-jugement, doublée du sentiment immatériel et vague d’avoir oublié ce que je pensais et que j’ai voulu te dire, à toi, Lecteur…Et à vous transmettre, messieurs les élus du parlement, les ronfleurs et les absents ! Il ne reste que les bruits de l’oreille. Tenaces, surtout quand diminue la perception des pulsations du dehors! Mais après la vague des muezzins, les roulements inlassables des voitures et des roues de camions, qui percutent les dos d’ânes en faisant tressauter et sonner les charges métalliques qu’ils transportent, me font penser aux élections. Ah, si on pouvait élire nos fonctionnaires et révoquer nos administrateurs !
Les râleurs hebdomadaires ont perdu bien des causes. Ils sont au silence complet, comme leur apatride et succulent prince, d’ailleurs, depuis un moment. Silence complice ou halte fameuse ? Fortement convaincus de militance, ayant eu comme projet de vendre et d’alerter, plus que de changer démocratiquement, les mœurs ! Ils sont las et loin ! Laisser-aller juvéniles, courages mais aussi chaudes connivences. L’impétuosité tatillonne des jeunes nous manque souvent. La démocratie est faite de silence et de cris. Mais, il faut qu’ils soient opérants au bon moment.
Muezzins, camions et dos d’ânes, (c’est là qu’on enterre à même l’asphalte, ceux des sauriens de la municipalité, la face contre le roc, les fesses et les arrêtes de reptiles, en relief pour faire saillie dans la chaussée!), hauts- parleur d’orchestres, chantant à tue tête les derniers succès de Rouicha. Les faussaires, dans leurs criardes voitures, le tuent à chaque chanson !Et puis le délire insomniaque se tourne vers les infos locales ! Les fêtes tiennent tête au minimum de civisme et de correction, dans ce campus festif de sommeilleurs apatrides, qui sont loin d’être de bons citoyens ou de la race citadine qui défendra cette ville comme sa patrie ou sa nation !
Les Kénitroyens* que nous sommes, nous restons heureux ! Fiers d’avoir deux ministres, mâles dans ce gouvernement composite, alors que les autres marocains, n’ont qu’une femme pour s’occuper de leurs familles !
Des relents de révoltes aux réformes
Les relents incendiaires des diplômés chômeurs, apprentis Bouazizi, qui s’exercent à s’immoler par le feu, devant le parlement ! Votes flambeurs de la constitution par des pyromanes pour élire le nouveau gouvernement ! Le printemps infernal cède le pas aux problèmes personnels. On quitte les universitaires en colère et les beau-gars qui font leur boulot ! Les bougates*, rangés en garde-fous. Munis de leurs bâtons respectables et de leurs absences de grades, ils vont tenter d’empêcher que les chômeurs ne prennent la place des dormeurs au parlement !
L’esprit torturé triture ça et là les bruits, les pensées, les regrets et les idées parasites, pour s’empêcher de dormir, comme s’il n’y avait pas assez d’anges et de sympathie divine pour régler tout ça ! Mes problèmes et les vôtres. Oui, il pourrait bien me rendre mon argent ce journaliste véreux ou me donner une manne, à la place, le bon Dieu. Ou encore me faire un gros chèque, de trois milliards, le Roi !
On quitte la scène publique, et ses délires, pour penser aux enfants exilés et aux petits enfants, qui malades de froid, ne donnent pas suffisamment de tendresse à leurs grands parents ! Tous les marocains sont grippés !
Cette année, malgré la très forte épidémie de grippes qui sévit, incognito, les autorités sanitaires, percluses dans le changement, n’ont pas fait de déclaration pour alerter l’opinion et mettre en garde la population pour ses vaccins et ses traitements ! La belle brune, comme une bière, est resté froide. Le nouveau hésite à en parler et nous laisse loucher sur l’identité du coupable. Encore un H5N1 qui a muté à force de bouffer de la vache folle ou du crasseux cochon ? Et on tait partout ce que c’est comme coupable ! Même le Net d’habitude si prolixe, le Twitter et autre Facebook sont restés indifférents ! Qu’ils restent malades et que les plus fragiles partent : on ne veut pas affoler les gens !Malades, Adam est là ; Nour, la petite Eve, fête son anniversaire. Le monde, déchiré, révulsé, a pour eux, quatre ans, maintenant ! Le premier humain debout, semble lui avoir près de 500 mille ans. Barbu et carnassier, il n’était pas de nous, très différent. Ses traces, des os, et bien plus tard, des dessins, puis des bibliothèques et des monuments montrent qu’on vient de loin…Mais, où c’est que l’on va ? Foyers, villes, monde, espèces et continents ? Jusqu’où ira-t-on ? Dormons ! Mais les questions du monde et les bruits du dehors vont bon train….
La mémoire et la dépersonnalisation
Que représente encore celui qui a perdu sa mémoire, une grande partie de soi et de sa conscience ? Que lui reste-t-il comme ‘’personne’’ responsable ? Quand on devient incapable d’exprimer ses sentiments, quel destin encore assumer ? Si les mots, les idées et la mémoire nous échappent, quelles libertés octroyées, surtout ici, quelle finalité et quelle responsabilité, devant Dieu et les hommes, faut-il escompter ?
Les idées et leurs mots se perdent au fils des instants. Alzheimer colle à la peau, malgré le désir, l’effort labile et la volonté de concentration, pour retenir les pensées qui se succèdent et que l’on voudrait retenir et partager. Tout file !
Partager, est une façon différée et aléatoire de faire retenir par les autres ce qu’on a pensé et qui s’envole à cause de la mémoire qui ne retient plus rien ! Comment s‘appelle cet acteur de cinéma, dont j’ai vu plusieurs films, et que je ne retiens d’ailleurs pas ? Et cette chanteuse, bellissime qui imite …Ah je sais plus ! Je vais changer ma question ! Et cette ministre, la seule femme de ce gouvernement de machos ? Ils sont tous nouveaux, on retiendra plus tard, leurs noms, s’ils font comme ils ont dit, des miracles !Écrire, inclure autrui dans ses pensées est une confidence mais aussi un pis-aller ! Une façon de défier l’anéantissement de l’être et de ses idées. Un pari sur l’avenir de ceux qui vont un jour, partir… Ce serait dommage pour chacun de ne rien garder de sa vie, de sa mémoire, de son âme, en partant ! Ce serait dommage pour ce gars, cette maison, cette rue, ce nuage, cette note de musique, cette feuille d’arbre brunie, que la vie ne dure qu’un instant, et qu’elle puisse finir sans laisser un souvenir. Ce serait dommage que notre conscience, notre personnalité, notre soi, notre être, notre existence ne soient que des projections fébriles, de furtives et futiles réactions chimiques, sans lendemains ! La volonté de persister, l’impossibilité de rester sont de perpétuels paradoxes, antinomiques, pour des hommes de passage ! Chez nous, la bataille est celle de subsister ! A ce titre, la vie est sacrée et chaque vie doit être totalement respectée, aimée et sauvegardée, pour ce petit capital unique et irremplaçable qu’elle représente, pour chacun.
Tout est chimie et physique
Le cosmos incommensurable, les astres, le soleil en premier, la terre, leur physique astronomique et leur chimie moléculaire et quantique, sont magnifiques, admirables, si complexes et si lointaines, au point que ça se passe en nous, que ça nous fait vivre, digérer, respirer, pense, voir, sentir et mouvoir, sans qu’on en donne les ordres à nos organes, sans qu’on les voit ni qu’on en sente les infinitésimales parties qui composent ces complexes systèmes que nous sommes et que chaque animal d’entre-nous représente…Ouf !
Qu’avons-nous de plus que cet admirable moucheron qui volète sur le plafond et dont je crains la piqûre, au point que ça m’empêche de fermer de l’œil et de dormir ? La vie est un leurre, un jeu, une explosion de réactions, d’actions et de sentiments, dont le but échappe au plus futé et au plus savant des jouets que nous sommes ! Nous ne sommes que des porteurs de vie et pas toujours des porteurs-sains ! N’est-ce pas, Docteurs en biologie et Savants en religion, tous prophètes confondus ?
Ce serait dommage que ces acteurs, magiques et prolifiques, malades délétères, corrompus et/ou riches, pitoyables et sereins, malheureux ou pauvres, tyrans ou martyrs, de partir si jeunes ou vieux, ‘’naturellement’’ ou par accident, sans qu’ils puissent trouver la trace de Dieu. Dieu et ses religions, qui les réconfortent et les apaisent. Religions et philosophies, qui les raniment et les rassurent, pour revoir dans l’Au-delà qu’ils espèrent, le souvenir de leurs prodigieuses ou putains de vies ! Celles d’un instant, qui est aussi un miracle en 3D !
Mais là, je jette un sort, une malédiction faute de bombes ! Me remettant à Dieu pour solder le compte de ce barbare et criminel de Bachar El Assad ! Que les odieux présidents à vie, disparaissent à jamais de la scène ! Qu’ils laissent la place aux peuples pour gérer plus démocratiquement leurs destinées publiques. Celles de citoyens adultes qui n’ont pas besoin de remplaçants du tzar, des dieux ou des prophètes, pour leur montrer comment manger et chier ! Sauf votre respect, car c’est un bienfait biologiquement nécessaire !
Faiblesses, doutes et connivences.
Méfiance et ignorance : on oublie ceux qui naissent en ne pensant qu’à la fin du monde, à la résurrection, au jugement dernier et aux sanctions. Un monde que l’on épuise si vite et que l’on pollue si fortement par ailleurs ! On oublie de baptiser et de célébrer les nouveau-nés, ces miracles intuitifs, interactifs, et l’on colle aux regrets, aux misères, aux faiblesses, aux maladies, aux paralysies, au passif et au passé. On oublie l’espoir. On ne voit que les guerres et les égoïsmes, l’hiver sans le soleil et la pluie, ou son absence, sans l’été. Faisons encore une prière collective rogatoire. Vous autres, vous pouvez en rigoler !
On oublie le plaisir de ce repas. Ce sourire d’enfant encore fébrile. L’odeur de ce café. Celui de cet instant de paradis volé. Cet oiseau sur ces bougainvilliers, cette perruche paradisiaque venue boire sur le bord de la piscine. Ou cet endroit où tu t’es assise, au bord de l’oued pour faire la lessive à l’ombre des lauriers, pendant que ton père priait. Et toi, pour humer une cigarette et respirer à l’ombre des figuiers. Quand à moi, épris d’épreintes, j’ai dû arroser cet arbre avant de ramasser, comme souvenir de notre trip, cette olive d’arganier.
Continuez cet exercice de mémoire, de vous-même, Lecteur, pour ramoner vos souvenirs, si banaux et puérils, si personnels, mais si riches pour chacun, que c’est dommage, justement, de les oublier ! CQFD !Infos et critiques nihilistes
Insultes insolites ! Les journaux et leurs caricatures, allant jusqu’à publier une image fictive de notre prophète, font fureur et grosses ventes ailleurs, à nos dépens certes ! Et, ils nous font rager. Ils n’ont que ça, les êtres supérieurs et nantis, pour produire dans la culture ou s’amuser ? Pour nous irriter et nous taquiner. La profanation est un calcul sordide fait pour nous déstabiliser et pour exciter les plus intégristes afin de les indexer en glissant à volonté sur la sémantique. Alors qu’ils osent l’insulte, nous restons respectueux, même dans la colère contenue.
Pas aussi gros que celui de Leïla, un brin de la planète Mars est tombé sur Tissint ! Il a dû mettre des centaines d’années pour voyager. Est-ce un autre météorite venu à Talsint, pour flamber son fugace pétrole ? Non, calmez-vous !On ne voit que caricatures et misères, mensonges et crimes. Guerres de libération où des tyrans, sous-développés, continuent à tirer sur les processions mortuaires et à pendre ceux qui osent se révolter. On ne voit que la mort ou la richesse, ce qu’on nous a pris ou ce que l’on va nous voler ! Les plus riches ne pensent qu‘à ça, au lieu de donner ! C’est organique ! Dites-moi si je me trompe !
On ne relève que les imperfections, sans savoir pardonner les erreurs. On ne donne pas sa chance à ce nouveau gouvernement, par exemple ! On s’amuse de son ventre, de ses souliers, de sa démarche, de ses idées et de sa cravate. Son tic verbal, sa simplicité et sa barbe vous dérident ! Les moqueurs cyniques se croient toujours parfaits et se réjouissent d’être des êtres supérieurs. Forfanteries !Crédits et valeurs, partances et espoirs
DVD. Faillites, dépenses abusives. Comment rendre les crédits des banques mondiales, qui s’ils nous aident à nous équiper et à nous structurer, nous obèrent par leurs poids et intérêts. Jamais liquidés, ils freinent à coups surs notre développement. Comment rendre els crédit et apurer notre situation, si les états les plus fort, les States d’Amérique, la France ont contracté des dettes, 10 et 20 fois plus forts que les nôtres ? Est-ce un mal nécessaire, une nature que de vivre à crédit et d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et notre pays ? Comment restituer les vols subis par les grosses Caisses locales, comment calmer les comptes, les manipulateurs, les banquiers, les malfaiteurs, les usuriers et les marchands d’armes, qui craignent pour le Lobbie, et qui nous poussent à moderniser nos armées et notre flotte, à craindre celles des adversaires et de potentiels ennemis, qui eux-mêmes subissent les mêmes techniques de vente, de peurs et de harcèlements vendeurs.
Que ce soit chez nous ou chez les voisins, on capitalise les peurs on vend les craintes. On exploite ceux que l’on a induits en erreur pour les monter contre autrui ! Il y a des pays et des lobbies qui ne vivent que de ça ! Les anciens sont dénigrés et pourchassés. On ne profite pas de l’expérience de l’autre. Les novices et les apprentis sont hués. Faut-il des chiffres et des études de sociologie pour être compris ?
Les meilleurs finissent par partir, comme les autres. Les monuments les premiers sont à regretter. Tels nos rois, nos saints, nos leaders, nos illustres chanteurs, notre patrimoine, nos valeurs et ailleurs les plus illustres pontes et les plus grands acteurs ! Les plus célèbres restent un peu plus dans les mémoires et entrent de pleins pieds dans la culture du pays, comme s’ils n’étaient jamais morts. L’âge et les mérites ne sont pas pour rien, ils deviennent célèbres et immortels.
Farid El Atlas, Rouicha, la plume de loutar* est mort. D’autres voix, celle des flammes et des flambeaux, Sousdi, s’est éteint le même jour. Ils sont comme un nuage de lait sur une tasse de café chaud. Huile d’olive et miel d’arganier, Oranges et Yasmine, ce Maroc suave, fort, doux et fier, qui cultive ses us et ses dons subtils. Poésie, culture, artisans et agriculture, rejoignent les murs et les champs, les ports et les cités, pour élever ce pays au rang de ceux qui comptent dans le monde et qui prospèrent dans la paix !
Mais il est des arbres, venus d’aileurs, des monuments deux fois centenaires, que les gérants ont laissé arracher et tuer sciemment ! De quel droit ? Ah si morts,leurs bois pouvaient calciner dans l’enfer leurs corps ! Dieu pardonne-leur, car les humains, bléssés, ne savent pas le faire !
Charisme et responsabilité
Laissons la radio et les infos ! Une odeur délicate monte de la cuisine. Il faut aller prendre ses médicaments. Mais il fait trop froid pour se doucher. Fébrile et endolori, tu ne cesses de cracher et de tousser. La symphonie de la rue reprend de plus belle. Il faut quitter le lit et aller au bureau. Sortir de la pénombre et aller sur la scène continuer le jeu ! Laisser le délire poétique, subintrant ! Aller appliquer le capital d’expériences et de sciences apprises, pour cultiver la vie et lutter contre les faiblesses et les maladies, face aux tares et aux taxes, face aux exclusions et contre les injustices ! Robin s’est levé !
Votre charisme et votre aura, votre savoir ou votre argent, vous ont permis d’être élu. Un vagabond, ringard vous tend la main. Résipiscence et résilience, il ne s’agit pas de lui donner l’aumône, Excellence ! Je m’adresse à vous, ô ministres intègres ! Mais c’est le fait d’assister une Association qui vous a tendu la main, pour faire du bien et que vous avez refusé de faire !
Prêtre, berger, instrument ou laquais, vous êtes un serviteur et non un maître, Excellence ! Il est venu vous saluer, pour vous remercier ou vous demander un renseignement, voire vous féliciter. Il est venu vous saluer, civiquement, librement, même si vous êtes un ministre ou un parlementaire aujourd’hui, lui a de toujours été un militant et un citoyen ! Alors Dubon, répondez-lui poliment ! Demain vous serez vieux ou malade, exclu ou appauvris, à deux pas de partir sous la vindicte des maladies ou des huées ! Alors répondez-lui maintenant, par civisme ou par politesse. Ne restez pas obtus ou abscons ! Vous pouvez scinder les pieds pour mieux comprendre.
Lois vicieuses, lois perfides
Des copies impossibles du jour au lendemain, même si la planète est devenue un village. Sauf qu’on a à faire à des mascarades mondialisées, hypocrites, des profanations du réel. Opacités politiques, lois perverses et impudentes, lois scélérates et fallacieuses, mondialisées sans respect ni pudeur. Des slogans et des divagations de célébrissimes profiteurs, des strates des pays richissimes, forts de leurs exploits ordinaires, et qu’ils veulent nous inoculer, généraliser aux plus pauvres des régions éloignées, aux peuples muselés par les us et les coutumes, qu’ils exploitent, comme à ceux qui sont juchés sur les montagnes enneigées, loin des villes, des écoles et des routes, dont les langues sont étranglés et les droits ligotés. Idées borgnes, vérités faussaires, ou manœuvres stupides, qui ensorcèlent, conquièrent et emportent l’enthousiasme épaté de nos gérants. Mais, mondialisation oblige ! Il faut bien faire des progrès, même à doses homéopathiques. Et suivre les premiers coureurs, même en rampant. Ou même en reculant !
C’est valable pour les dormeurs, les malades, les handicapés et les ministres !
Car, qui n’aime gravir les monts, traîne à jamais dans les vallées » !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 décembre 2012
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TROP PENSER NUIT A LA SANTÉ, SURTOUT QUAND C’EST INUTILE !
Chronique du bout des lèvres. Pensées éparses ou nuisances subtiles ? Balivernes dispersées ! Il n’y a que dans le noir que l’on rêve. Ici, en dehors du brouillard et des brumes tenaces, il fait crânement beau ! Un temps de vacances multiples et de troubles dangereux ! À se croire à Londres, sans visa, par temps de guerre. Au Moyen-âge, bien sûr, avec un tas de rats et de pestes ! Un temps beau et froid, comme un mâle insolent et superbe. On est loin du Printemps. Sans succès, il est parti ailleurs. Et on appelle, paumes en l’air et prières aux poings, l’hiver, au secours ! Ses pluies du moins, mais trop SVP Sidi Rebbi ! Juste ce qu’il faut à cette terre, ses animaux et ses gens ! La grippe et la sécheresse, les maladies hivernales nous guettent. Et le vaccin on n’y croit plus, même si c’est gratuit. L’OMS comme l’ONU, ont tourné les gens au ridicule ! Qui croire par ces temps à ne pas mettre un chien dehors. Quitte à supporter ses crocs, l’escroc et les tirs de cailloux des voleurs. Point de salut à toi ‘’intelligente noblesse’’, le truand au col blanc, qui ose encore se voir sur son miroir hebdomadaire et parler de la fauconnerie. Traditions et dérision, le cynisme des prédateurs se perd. On ne respecte que les puissants, on n’aime que les riches. Nos complexes sont un énorme héritage qui grèvera l’avenir de nos enfants.
Critiques en partance
De profundis ! Adieux mesdames, surtout à celles qui ont coloré les affiches. Critiquer à l’ombre des couettes, quand l’ogresse est partie, est une forme de courage, qui rejoint les peurs d’antan. Celles de la gente civilisée des villes impériales. Devant les assises absentes et face aux rêves de l’enfance, aux endurances matures, face aux rues, face aux blouses délurées, des rires sardoniques ont fusé sur la télé et le Net. Des revers idiots, de perverse nature pour une odalisque ! On parle de beauté fatale La beauté, selon nos labels, est ainsi faite. Vous étiez si aimable et si belle, que vous nous aviez inspirée. Et même notre patience a été conquise, à votre insu. Seulement, il y a eu des erreurs des coups, pour un peu les tirs ! On ne lui demandera pas plus, elle fut ! Quand la frousse est partie et que s’installent en moins d’autres caresses, cela frise la folie. On patiente et on prie que cela cesse et que le bon dieu ou nos maîtres, nous changent de geôliers ou de bagnes !Syndrome de Münchhausen
Avoir peur de rire, de critiquer, de pleurer et continuer de souffrir, fait partie d’une autre gageure, une autre guerre contre soi et qui manque d’être perçue. On comporte une blague. Celle où le citadin était dans le rôle le plus abject. Celui de l’impuissance au lit. Il entendait dehors les cris de chats, s’entretuer pour faire l’amour. Timide, cela l’y encourageait et le faisait rire. Il entendait le bruit des chars et des tirs, le bruit d’un avion, ou leurs échos métalliques, d’un autre temps, fruits de son imagination, le chaos de la guerre. Qu’à cela ne tienne ! Il pensait que c’était la fin du monde .Que la résurrection était proche et qu’il fallait anticiper le paradis ! Ou n’était-ce là qu’un rêve, et qu’en face de lui il y avait un voleur, qui ayant percé sa porte et bercé de morale, voulait le remercier avant de partir ! Il craignait pour sa chair et ses enfants. Et, ne pouvant se retenir, il lui fit un bras d’honneur, sous les couettes. En s’y enfonçant encore, de peur d’être égorgé, en osant montrer sa colère. Nous sommes les héritiers de ces puissants combattants ! On nous vole notre identité et notre avenir. Mais on veut persister sous les couettes ! On nous tue, on fait la politesse pour les prier les voleur de revenir. Il est des partis qui n’ont oublié ces vertus millénaires, des insoumis, qui ont cédé fruits et terres, pères et mères ! Syndrome sadomasochistes, des gens battus, qui aiment leurs ardents séducteurs ! Syndrome de MünchhausenAlternative de la narration
On raconte différemment cette histoire du bourgeois. Le pouvoir ou le pour voir, si on y est ! Plutôt, le strapontin que l’exclusion. Le cheval de Troie pour percer les murailles de la ville ! Les estropiés de la morale se sont tus ! Alors notre père de famille, ne va pas se désister. Il va affronter le voleur. Il va crier et alerter les voisins. Ailleurs il s’emparera d’un fusil ou d’une hache ! Mais là, il n’a même pas de pistolet ! Il va crier en appelant des noms fictifs ! Ceux des présumés Khamar, Lhoussine, Mohamed et Ali. Tour à tour il répètera des noms de ruraux, supposés être plus robustes. Comme qui dirait aujourd’hui, il appelle le gardien, le chauffeur, le cuisinier et les servantes des voisins. Faisant mine de ne pas voir le gredin, il va courir et frapper taper sur les portes. Éveillant les dormeurs et les survivants ! Pour faire la foule, donner l’impression du nombre d’hommes, afin de déstabiliser le voleur ! Pas facile dans une ville fermée, cernée de murailles d’antan, où il n’y avait ni gardes armés ni sécurité de nuit, pour la sécurité de ses habitants. N’allez-pas croire que cela existe partout, maintenant ! Je vous laisse comme moi en suspens, ignorant ce qu’il est advenu au commerçantÉcritures et décodages
On a souvent varié les peintures avec des styles, des écoles et ateliers innombrables et novateurs. Bien moins les styles d’écriture, où tout doit être clair, brillant et perçant, à peine cru, mais très facile. Digestible !
La lecture n’est pas un automatisme mais une réflexion pendant et après décryptage. Il n’y a pas de mots simples pour expliquer les choses compliquées. Mais ce n’est pas en compliquant les idées, par l’usage de mots complexes et indéfinis, que l’on accède à l’autre et que l’on peut communiquer. Ainsi exprimer des idées complexes, n’est pas un standard aisé. La recherche du mot précède l’élocution et en perfectionnant l’idée de départ elle-même. L’idée se nourrit de la phrase qui la porte. La locution enrichit l’élocution. L’éloquence détruit la communication. Un dépit, un danger aussi grave que les croûtes de peinture qui transforment un tableau en montagne, à force de le sculpter.Cogitations et existence
L es idées simples et communes, fatigantes et stériles pour certains, sont plus amènes chez le pédagogue qui s’épuise à les décliner. Il les instille par degré et avec patience jusqu’à faire entendre son sujet aux destinataires et plaire aux plus étourdis. Il cherche les mots les plus simples, les plus adaptés et cela par degrés Selon les destinataires, afin de les instruire et de mieux les toucher. Mais ce n’est pas par culture que l’on coure ni par besoin de manger que l’on peint ou qu’on lise ! Il y a des besoins autres que préliminaires, quand on s’investit et s’implique vers l’altitude, non seulement le défi porté à soi, mais la quête de son plaisir aussi. Là aussi cette culture, cette gymnastique ne se font pas sans peine ni sacrifices. Qui cherche des défis à porter à soi, prospecte de parmi les difficultés, sans les éluder.Pédantisme et vanité
Ainsi, expliquer les choses compliquées, exprimer les idées naissantes, n’est pas aussi aisé que de mettre une pièce dans une fente de tirelire. Gravir les sinuosités des pistes montagneuses est aussi ardu et stressant que les inattendus des métaphores et les labyrinthes où joue le scripteur pour s’amuser. Gravir des montagnes est aussi fastidieux, mais cela rapporte à l’alpiniste et aux grimpeurs qui le suivent, autant d’estime pour soi que de volupté. La joie du sommet est à ceux qui y accèdent. Sauf lorsque la quête du Graal se solde par l’absence de trésor. Seulement tout le monde sait que dans de monde de la mystique de la métaphysique des religions et des légendes, il n’y a que les idées qui importent. La vérité, la réalité de la quête, son aspect le plus positif est déjà acquis dans son cursus, dans la foi et le culte, non dans l’arrivée au but recherché, qu’il soit mythique ou surestimé. Il sème le parcours.Ou frivolité et nullité ?
Plus terre à terre, sur le terrain, ce sont les entrainements et les courses, les exercices, qui donnent de la force et non l’accès à la médaille, au trophée et au papier diplôme. Ceci est pour apporter un peu de satisfaction, réelle, à notre quotidien, qu’il soit de simples ouvriers ou de grands magistères. Sans qu’il soit fait de postes ministériels, de postes boiteux, de mensonges et de branle-bas de combats, de supercheries de type, super salaires odieux et de lotissements délivrés au franc symbolique, à titre congratulations pour les silences les complicités et autres nécessaires connivences de la vie courante, entrepreneuriale, politiquePartages et partitions ratées
Des prix de compensation ou de consolation, où l’on voit un ministère occupé par pas moins de quatre têtes de ministres ! Je me demande pourquoi on les réduit à 18 d’entrée pour en sortir près de 40 la fin ! Opération de chtara* à la marocaine, magie et prestidigitation, goulou baz* ! La main tendue, on serre en premier, quitte à relâcher par la suite. Si on lâche plus pour commencer, on ne peut plus rien donner aux ‘’gourmands’’ par la suite.
Partages ou marchandages par anticipation ? Ou économie sur les retraites, malvenues d’ailleurs, et que l’on délivre aux ‘’sénateurs’’ partants et autres ‘’intermédiaires’’ déchus, après de notables sommeils publics, des rigolades on live ou des disputes, voire de plus saines absences ! Spectacles affligeants et notoires qui nous empêchent d’avoir une chaine parlementaire ! Primes de complicité ou primes contre la déprime ?! Connivences, corruption, népotisme ou carriérisme ? Connivences et collusions salutaires, adaptation de fait, face aux complicités et aux compromissions. Structures organiques, telles que décriées, devenues normatives, mais néanmoins entretenues par real politique.
En vérité, en politique les administrés sont aussi loin de la politique que les consommateurs de pain et de kefta* ne le sont de la culture et de l’élevage ! On peut bouffer de l’âne dans nos saucisses avec autant de maïs ou de blé, génétiquement modifiés dans nos assiettes, consommer autant de médicaments génériques, imparfaits ou peu purifiés, autant de produits chimiques, sans nous en rendre compte et sans qu’aucune hygiène de ville n’investisse les cuisines ou les étalages ! La politique est loin, la vérité aussi. Nous sommes loin du jeu et des pouvoirs ! Aussi loin de la création et de la conception des choses et des plans, qu’un conducteur d’auto ou de PC ne le sont de la fabrication de la voiture ou de celles plus mateuses et physiques des ordinateurs !Médire des maux à dire
Destins destitués. Le monde des consommateurs est fait de récriminations et d’insatisfactions en chaine. En cela il est pareil à celui des politiques. Nous avons le droit d’élire, vite très vite, des gens sur parole et sur des programmes amalgamés en vrac, qu’ils n’ont pas l’opportunité d’essayer d’appliquer ou qu’ils ne pourront jamais appliquer. Il n’y a théoriquement que leur parcours qui ressemble à un exercice de sport. Le but le Graal est du domaine de la légende. Il en est ainsi du chômage et du lotissement comme des vertus démocratique qu’ils voudraient apiquer. Ils dirigeront et nous guideront à vue, en commettant des erreurs naturellement, comme celle du genre humain en cela on leur pardonnera après leur avoir laissé le temps de jouer sur les cobayes ! Nous avons le chois d’être heureux ou malheureux selon la passivité nôtre à supporter ce qui nous dépasse. En cela, philosophes épris de religions asiatiques, nous sommes les bons sujets du destin et des lieux et des climats où nous naissons et où nous sommes condamnés à tenter de subsister !
Penser autrement est du domaine du délire sinon de la rébellion. Et en cela, les superpuissances, par lobbies, banques et multinationales interposées, sont celles des nations qui décident du devenir des autochtones et de l’histoire de l’humanité ! Comme je disais ailleurs de notre avenir et de nos destins, les pluies et les grands états interfèrent avec nos libertés et nos destins, se substituant à dieu sinon à la nature. Ou presque ! Mais, même leurs rôles, utiles ou néfastes, sont écrits. Nous, nous ne pouvons pas le savoir, mais eux, ils les prédisent s’ils ne les planifient ! Nous sommes leurs obligés, de par le modernisme impulsé avec leurs langues et leurs dieux et leurs doutes. Et qui plus est mécontents des sommes fabuleuses qu’ils nous doivent ainsi qu’à nos ultimes ! Complot séculaire ou hypothèque à vie pour des états, néoformés ou archaïques, qui tardent à devenir adultes, réellement libres et indépendants.Pour lire donc il faut se concentrer.
La patience et la concentration maintenues sont utiles au pilote. Comme la confiance en sa boussole et sa barre ! Son étoile, ses matelots et en son bateau. Que ce soit un état ou un gouvernement pour le capitaine c’est le même cas. Mais les avions d’antan n’avaient pas de pilotage automatique. Il fallait au maître une attention de chaque instant. Difficile de lâcher les mains quand on conduit une auto. Même des pensées importantes peuvent être futiles ou graves. L’errement d’un instant peut causer l’accident.Invitation ou sédition récréative,
Allez-vous narguer leur sort ou le dénoncer ? Madame la ministre de la santé, maintenant que vous êtes parmi nous, de l’autre côté du sérail ou des barreaux ; maintenant que vous êtes une malade comme une autre, un bulletin de vote, comme des millions d’autres, maintenant que vous êtes libres des contraintes et des silences dus au devoir de réserve, maintenant que vous êtes plus heureuse de vos compétences acquises, du fait des connaissances médicales apprises, et plus réfléchie, bien au fait autant de contraintes que des problèmes, plus libre d’épouser une cause, par civisme vous pourriez dénoncer le chemin de croix que traverse chaque malade ! Phrase proustienne, qui n’enlève rien à l’invitation, qui vous est faite, si vous prenez le temps de la lire posément.
Vous êtes le témoin illustre de nos incompétences diverses, tous secteurs confondus, sans sectarisme! N’est-ce pas ? Comme de l’esprit de profit et d’arnaque, la corruption, qui n’existe pas que dans nos secteurs ! Je cite sous formes de tirets des constats. La détérioration et les manques structurels, en passant par la suffisance des hommes et sur leurs paresses, qui cachent leurs incompétences et leurs insuffisances en moyens ! Y compris le manque de soutiens, d’assistance ou de moyens, de tuyaux pour dépasser les négligences du personnel. Les malades sont toujours isolés, angoissés, peureux, séniles et très seuls et infantilisés face à l’administration, qui représente le makhzen, face à leurs maladies et au personnel. Répétition surlignée. Les malades sont toujours aux affres des urgences, face aux manques d’ambulance et de services des urgences équipés ! Le personnel hier dévoué est aujourd’hui, placide, déçu et dévoyé, il perçoit les malades comme des barbares, des envahisseurs parachutés d’une autre planète. Les malades non-couverts ou peu, malgré vos efforts, manquent toujours de moyens pécuniaires, quand c’est sérieux. Nous sommes au Maroc, ne voyez pas que les Mégamalls, Madame ! Vous avez été le témoin de ce théâtre maladif et de prédation, soyez maintenant leur avocate. Adhérez, à notre invite ! Oubliez le passé incomplet, Adhérez !Conscience des faiblesses,
On brûle : harakiris maghrébins ! Des despérados d’hier au brûléros* d’aujourd’hui ! On se consume au travail, quand on y est et qu’on le trouve. Mais rien que pour travailler, on se grille. On se tue pour se soigner. On se carbonise pour nos droits ! C’est gauche, vous en convenez ! On a coutume, là-haut, d’oublier nos existences. Nous se sommes que des statistiques, des chiffres, rarement des humains. Ou juste pour applaudir les palanquins et embrasser à genou des mains. Si, si très haut, il y a de magistrales exceptions et du travail de fait. Un travail pieux et constant. Mais, là en ce qui vous concerne directement. On le dirait à force de l’entendre faire ! Vous êtes d’une autre race, d’un autre monde, bourrés d’une éthique différente, endurcis d’une morale tout autre. À moins de se suicider, seule expression qui reste, on est pour vous inexistants. Les chiens, à la limite, les chevaux, certes, ont plus de considérations que les moutons. Faut-il braire ou hennir pour avoir un peu d’estime et de compassion ? Quelle garantie, quelle confiance attribuer aux changements timides et aux reflexes tenaces de peur ou d’appropriation ! Bon Dieu, ne nous oubliez pas sur cette terre ! Dites-le à ceux qui nous gouvernent, ici, là ou ailleurs ! Nos plaintes, nos droits, nos dols, nos vies, c’est important pour nous, jamais pour eux…Et pour vous, Seigneur ? On n‘a qu’une vie, avant d’être rappelé ailleurs !
Kénitra, le 9 Décembre 2012
Dr Idrissi My Ahmed,PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS FASTIDIEUSES
Comment puis-je creuser une montagne dans l’image que je vois à la télé ? Comment sortir du tunnel que je vois dans le rêve ? Aller sur d’autres mondes et retourner sans crainte du néant ? Comment rendre vivant cet objet et faire de cette image une femme mienne ou mon autre frère ? Rendre les images vraies et agir dessus et par elles ? Questions d’enfants ? Pas si sûr ! La réalité dépasse la fiction. Il n’y a qu’à être puissant et riche. Mais le contraire est plus facile. Détruire les objets, saper la nature, médire des autres et en avoir peur ! On y a pour la lecture…
Oniric’art ou sciences oniriques…Entre la fiction et les fantasmes, la métaphysique et les recherches sur les potentialités du cerveau, voici quelques divagations banalisées et des imprécations autour de l’amour de la nature et de la place de l’homme imprécateur, insatisfait mais positif. Un exutoire pour les premiers jours de 2012.
Nous ne sommes que les invités d’un corps et d’une terre, des occupants brutaux et peu amènes! Idées préconçues, pensées en errance, ou comment exploiter les souffrances et les insomnies. Dire banalement aux autres ce qu’ils savent, n’est pas facile, surtout à l’endroit des cadres tordus ! Ils se reconnaitront, s’ils ont la chance de nous lire. Lâcher des invectives quand on a des protecteurs est également lâche. Surtout quand on jouit d’autres sanctuaires, d’autres revenus parallèles, d’autres dieux ladres et chiques nationalités. Le courage est de s‘exprimer ici, quitte à bêler parmi les vaches, de vive voix et selon les voies qui sont à peine tolérées.
Tonnerres sur les viscères. Éclairs dans les chairs, lumières dans les hémisphères, veille consciente, douleurs aux tendons et aux jointures. Le député ou la ministre est partie. Elle ne peut plus complaire ni en rire ou attirer sur elle, les imprécations, messire. Les muscles répondent point par point aux tortures. L’ire liquide attise la colère. L’insomnie donne l’impression d’une éternelle douleur. Exaspéré, tu prends conscience de ta souffrance, celle de ton bien, celle de ton corps, pour ressasser sans les oublier celles de ta cité ou de la terre entière. Et pourtant c’est la fête dehors. On vous empêche de dormir. On fait du bruit avec de la musique et on se marie.ARBRES ET TROTTOIRS
Là, ce sont des arbres ‘’urbanisés’’, vivant dans la même serre. Sur l’un d’entre eux, tu pourrais admirer un souvenir gravé avec art. Un cœur est dessiné, un poignard le perce dans l’écorce. Y sont écrits depuis presque cent ans deux prénoms. Ce buste vient de tomber sous la scie. Le souvenir avec de ceux qui sont passés. Il ne reste plus de témoins à cet amour.
Nos administrateurs peuvent se targuer de dire : là, ce furent des arbres ‘’urbanisés’’, qui vivaient dans la même serre que nous. Nous respirons le même air avec ressentiment l’air pollué, âcre et stertoreux qui révolte les poumons et révulse les narines. On voulait rendre muet les sujets, maintenant on veut asphyxier les citoyens. Façon de les apaiser ou de les maudire. De les sanctionner en les forçant à respirer leurs excréments ?
Pourtant, ces êtres immobiles, les arbres, rafraichissaient l’atmosphère et donnaient de leurs vertes statures un air embelli à la ville. Malgré ses trous et ses territoires, ses façades délabrées et sales, qui persistent comme une offense à la modernité du pays, sans que nulle campagne publique ne vienne à les restaurer pour ne pas dire les embellir. Pour être justes et objectifs, en fait on s’active, mais c’est trop peu. Autres sujets, délicats et plus tranquilles, cloués au sol comme des demandeurs d’emploi devant le parlement, ils sont de toujours serviables et utiles. Je parle des arbres.
Des arbres, des concitoyens silencieux et immobiles, hé bien, un décret malin vient de les condamner. A la scie et au bucher, comme les martyrs du moyen-âge. Ce qu’ils vont devenir, du charbon. Ce sont des arbres ‘’ domestiques ‘’ que l’on enferre, que l’on enferme, que l’on vide, que l’on tue et que l’on viole. Que penser, qu’imaginer, que voir, que dire, que faire ? Même les arbres souffrent, dans nos murs et sur nos trottoirs, sur ce qu’on appelle improprement nos terres ! La terre, ‘’mine aïna laka ma lane yakouna qate înedaka ?’’ Réduits, exigües, troués, encombrés de trous et longeant des avenues devenues plus étroites de que des rues, les trottoirs sont sur la coupe du néo-colonialisme, cafetier. Les piétons n’ont qu’à aller se bousculer sur le bitume et s’éviter de casser les pare-chocs des voitures ! Envahie, la ville, dortoir humide, est quasi tétanisée.HOMO SAPIENS
L’aube dorée de la femme juxtapose le crépuscule violet de l’homme décrépi. Le brasier des passions et les barbouzes du sexe prospèrent dans leur viscérale industrie. La noblesse des idées se heurte à la fausseté de la pratique, quand les contraintes morales échouent sur la réalité. Idées préconçues, théories, allégations, singeries, copiage sans garde-fous des frasques du plus vieux métier ! Autrui nous sert d’exemple faussaire. Littérature, lubies et rêves estropiés. Le roman n’est pas une biographie. Ce qu’on raconte n’est pas forcément vrai. Du moins ça change comme le regard et la vue, la vision du moins, à travers les facettes d’un prisme. L’entrelacs des civilisations libertaires, mosaïques multicolores et tourbillonnantes vues à travers les dentelles boisées des moucharabiehs.
Vous dites enthousiaste, ingénu et franc : « Je sais comment travailler, mais je ne sais pas contrôler ». On vous répond, avisé et magnanime : « Faites ce que vous avez à faire, le reste viendra ». Fort bien ! Compliments et assurances sereines et averties comme ressorts ! Par delà les essais et les erreurs on retient la moralité de l’histoire. Pour l’avenir commun on compose. J’écarte, tu disposes. On ne détruit plus. Les accaparateurs et les exploitants aux tristes records seront plus avertis contre les excès, les bricoles et les bavures. On solde ceux qui vous ont fait inventer de quoi épuiser les terres ? Peut-être pas ! On les assagit, avec le gîte et le couvert.THÉÂTRE PROLIFIQUE
Le jeu, celui de vivre et se multiplier sur terre est une comédie assez courte, une anecdote, une blague éphémère par rapport çà ce que l’homme, sapiens de surcroit, profane, épuise à jamais et consomme. Le jeu, la vie de l’espèce humaine, cette comédie où les acteurs se suivent et ne jouent qu’un instant sans faire carrière, à quoi est-ce que ça sert ? A qui sert-il ? Y a-t-il un but ? Pour quels acteurs et spectateur ? Qui est dans les coulisses ? Est-ce simplement le fruit des hasards ? Pour une pièce, dont le générique et le scénario, se sont pas totalement écrits et dont les acteurs inconstants sont toujours des novice, qui n’ont lu ni préface ni prospectus, nous sommes toujours à l’essai ! On ne devrait pas nous juger ! Le jeu se complique et se développe à l’intérieur de lui-même. La pièce prend le dessus sur ce qui a été auparavant prescrit pour elle. Elle s’invente et s’amplifie au fur et à mesure, selon la véhémence des acteurs et ou leurs interprétations placides.
Nous sommes les spectateurs insensibles de nous-mêmes, les acteurs inconscients et distraits. Nulle moralité n’est à attendre de cette fable dont les plus avertis partent sans laisser d’adresse ! Quelques plaisirs futiles, oniriques, pour certains et puis le néant ! Ou les funérailles qui laissent de vagues cendres sur la scène que les acteurs triturent des pieds. Pour les autres, la grande majorité, c’est un tissus conjonctif, mou, aux marges de figurants, qui ne sont que de sombres des silhouettes au plus. L’exclusion est leur ratage habituel, les privations les douleurs leur lot. Certains obtiennent des cachets qui sont des millions de fois supérieurs à ceux que récoltent d’autres acteurs pour jouer sur la même scène, avec les mêmes compétences et parfois plus ! Parfois, avec plus de maitrise, de sérieux, d’intelligence et de compétence et plus d’ardeurs que les tristes opportunistes. Les bonnes manières perdent leurs détenteurs.
Retraites sophistiquées et pesanteurs financières. Qu’ont-ils fait pour obtenir ces mérites, ces salaires prohibitifs et insultants, ces retraites qui poussent à la révolte les plus pudiques et les plus austères comme les plus sincères ? Qu’ont-ils fait pour obtenir sans mérite visible, pour tout prendre et tout posséder ? Des acres et des acres de terres en plus des âmes et des corps qu’ils ont de leur entrisme dans le pouvoir investis. Ou seulement montré un peu plus d’hypocrisie que les plus humbles envers le ciel ? Et plus d’arrogance et de mépris face à leurs frères des basses sphères ! Leurs fruits hors saison, des usurpations pour ne pas dire des rapines sur les commerces et sur les terres. Toutes les terres, avec en plus du pouvoir et des privilèges, l’arrogance comme nous disions et le silence, légitimisé*, sur l’asservissement.DÉVELOPPEMENT EN SOUS SOL
Les chercheurs, le savent ils, ils sont nombreux à avoir joui des actes de cette pièce, que nous continuons de jouer, d’imaginer et de compléter. Souvent comme observateurs, parfois aveugles et passifs, parfois vivants, avec conscience et critique à porté de lèvres, parfois comme des ombres, des zombies ou des avatars, une déviance du rôle tel qu’il a été conçu et prescrit.
Ils ont dit, preuve à l’appui, qu’il a fallu des millions d’années en durée, il y a des millions d’années de cela, pour que les forêts poussent, se développent et comment les plantes sont devenues un minéral. Du charbon qui a été exploité pour faire naître la révolution industrielle, développer les machines, les industries du fer et de l’acier. Puis, par la suite, ce furent des mers de pétrole, qu’on a pompées des profondeurs pour rouler, pour cuire et s’échauffer.
Mais comme certaines espèces, ces filons, ces puits se sont épuisés, formant ça et là des fortunes colossales dont les propriétaires et les envieux ont fomenté des guerres pour les défendre ou pour se réapproprier ces richesses. Le charbon et le pétrole, issus de cette ère géologique si prolifique du carbonifère, sont le résultat des forets enterrées sous la pression des couches telluriques. Imaginez ce qu’il a fallu comme vie et longévité des espèces dans ces forets et leur destin qui n’allait servir aux hommes d’aujourd’hui, qu’un court instant ! Une durée de 2 ou 3 siècles, pour anéantir à jamais ces trésors du temps que l’homme a dû pomper, sans réserve, jusqu’à épuisement définitif ! Et après, ces matières, ces réserves, toute cette richesse n’auront plus d’existence. Enterrés dans les cendres, évaporées sous formes de gaz, toxiques, nuisibles ou mortels.LA VIE LEUR VIENT DU CIEL
Ils sont lumière et chaleur, cachant les nuages, trouant la couche d’ozone, apportant maladies, inondations, désertifications et fragilisant hommes, animaux, végétation et terres.
Bonjour à toi, ô trait de lumière ! Heureux de pouvoir te saluer chaque matin au travers des persiennes. Heureux que l’on te voie et de constater que le soleil n’ait pas sombré loin de la terre. Que celle-ci par miracle, pivote encore, penchée sur son axe, en spinant* autour de toi, Soleil et que l’homme ne l’ait pas luxée par quelques trous d’explosif ou de bombes que ce soit ! Bonjour à toi, heureux de te voir pénétrer en cette chambre. Heureux que mon cerveau et ma rétine, enfin ce qu’il en reste, puissent encore te percevoir. Bonjour à toi et heureux d’avoir conscience de te voir. Grâce à toi lumière, par toi qui proviens d’explosions survenant sur les astres, les arbres poussent et se synthétisent grâce au feuillage. Grâce à toi, Soleil, forêts et buis nous servent, nous réchauffent et nous éclairent, à travers nos divers appareils en brulant arbres, charbon et bois.
A côté des cris d’oiseaux qui saluent ton réveil, leurs parlers incompréhensibles, ils chantent les mêmes refrains que moi, sur toute la terre. Salut à la vie, salut au soleil ! Qu’est-ce qu’il y a pour manger tout à l’heure ! Dialogue, matinal, projets de ce qu’ils vont faire, ils parlent du temps, de ce qu’ils vont ingurgiter pour honorer les cycles de l’azote et du carbone.
Réflexions ou philosophie, ces piaillements sont certes pour eux des pensées et toute une littérature. Gracieux par moment, incompréhensibles, ces trémoussements tiennent compagnie et nous donnent un aperçu de ce qu’il y a sur les planches sur cette terre. D’autres acteurs, d’autres êtres vivants, qui marchent, qui volent et qui s’ignorent. Chacun a sa part, son rôle, dans cette vaste et prodigieuse comédie, qui des profondeurs marines aux cimes, des montagnes, des sables aux nuées, grouille d’êtres. Ils s’activent, de leur naissance à leur fin, ils chassent, lutent, s’accouplent et se multiplient. J’éviterais de parler de ceux que l’on consomme et que l’on brise, pour vivre comme eux, un instant en s’en nourrissant ! Et comme la plupart d’entre eux, les carnassiers, les carnivores !
Ignorant comment l’homme, qui veut sortir de la bête, pourrait se libérer de consommer d’autres êtres vivants, on devrait devenir végétariens ! A commencer par moi-même, pour adhérer à un projet de société, mondialisé grâce à l’internet et de nouvelles lois. Toute une révolution culturelle. A se demander qui cette tendance pourrait léser pour être empêchée de se faire ! Ceux qui se nourrissent de la chair des autres, comprenez les agro-industriels !LES ARBRES, NOS CONCITOYENS
Mais pour être moins idéaliste, moins rêveur et plus prosaïque, je m’inquièterais pour les arbres ! Ceux juste à côté, comme ceux qui gisent à terre!
Vies simples parmi ces milliards de milliards d’arbres des forêts et ceux du bosquet de ce jardin. Comme ces feuilles de bambous, qui prises une à une, adorent en l’écrivant de leurs alifs et ha, le nom d’Allah, le Seigneur. Vies immobiles qui flirtent la tête en l’air, avec les insectes, face aux vies conscientes des gens, qui bougent. Conscience de la vie et de soi, durant celle-ci et de rien d’autre de plus, sauf des questionnements !
Et ces piaillements et ces pensées, gracieuses par moment, incompréhensibles à la gente humaine, qui tiennent compagnie s’ils ne nous réveillent, en comblant le silence et le souffle du vent. Ils montrent que sur ces arbres et ces branches, sur cette terre, que d’autres acteurs marchent s’ils ne volent pas. Chacun a sa part dans les deux sens et dans cette comédie, qui même dans les profondeurs des mers et des sables, vit et s’agite, multiplie les êtres les plus divers, les plus curieux, leurs activités, leurs nuisances, leur fins, leur invisible complémentarité, au hasard des nécessités et de l‘évolution.
Nous épuisons lourdement les mêmes planches sur lesquelles nous jouons, pour notre drame, cette comédie humaine. D’autres l’ont dit mieux que moi. Je ne retiens pas très bien et je ne sais répéter. Je la vois et contribue à la jouer, à ma manière, moins comme acteur et plus comme sujet. Je vois de mon ornière ces arbres que l’on tue et abat.
Les auteurs ont bien quelques raisons pour les assassiner et pour dévaster les espaces que ces eucalyptus occupaient hier encore. Ils vont mettre en jachère les jardins, déjà réduits, qui résistaient encore un peu aux barbares, Oui, c’est pour ramasser ou voler, prendre ou octroyer des faveurs, en vue de rapiner à leur tour. Bien sûr, je ne parle que des arbres et des vautours accessoirement. Mais, il n’y a pas que la vie des arbres, des animaux que nous leur prenons, aux dépens de leur cortes existence. Il y a celles, connexes des hommes, nos contemporains, puis celles de ceux qui finiront la pièce de théâtre que nous jouons en ce moment. D’autres clans, d’autres partis, d’autres parties, d’autres âmes !AU SECOURS ON AIME OU LE SEXE DES ANGES
On a tous entendu cette littérature verbale ou écrite, si peu convaincante des premiers concernés. On a senti ou vu faire les passions pour autrui, la fièvre des jeux, du sexe, au hasard des rencontres. Des couples et plus, en nombre, se sont vus naître et devenir prolifiques pour la masse et illustres pour une minorité. Ce sentiment, ces approches, cette férule-là est devenue une véritable religion unioniste tendant à couvrir de plaisirs horizontaux toute l’humanité qui gite sur la sphère. Né instinct et conduite hormonale biologique, l’activité du sexe est devenue une culture fondamentale et une industrie prospère. Des comportements, devenus culturellement primordiaux sont labélisés du trivial mot et qualificatif ‘’ amour ‘’. L’Amour qui enjolive de la plus banale des sensations au plus amène des sentiments, tire-t-il quelque chose du mot âme ? Ou, que c’est plus animal encore, alors qu’il se balade au septième ciel souvent ?
La littérature abonde de tout ce qui fait flipper, bander et jouir. Jouir, c’est être heureux, simplement. Et cela va des plus éloquentes émotions de romance, d’amitié respectueuse au spleen anxiogène des anciens. Des industries, fort nombreuses, sont nées de cette ‘’délicatesse’’ torride envers l’autre sexe. La passion conquérante d’un autre corps, la fascination pour sa beauté, la séduction des manières, vite attractives et attachantes, en vue de s’approprier de l’être désiré.
Souvent ou plutôt toujours, cela tourne aux métiers du sexe. Que ce soit à travers l’écrit, la photo ou la lucarne. Modes, tenues, bijoux et objets, pratiquement toute l’industrie humaine se mobilise afin de complaire au besoin d’accessoires. Un monde parallèle, des plus inventifs, offre ses attirails onéreux afin d’opérer avec succès le cérémonial voué au dieu Amour. Et Aphrodite sert sur l’autel du désir, le sexe, sa jouissance et son sens de l’appropriation. Le mot, le sentiment ‘’amour’’ se vêt d’objets dispendieux. Des cadeaux qu’il faut offrir pour affirmer son sentiment d’amour. Une dévotion en fait, afin de certifier ce besoin d’appropriation exclusive d’autrui et du don de soi. La passion et la conquête, l’éloquence et la morale, les droit de l’homme, de la femme particulièrement, ne sont pas toujours au beau fixe ni trop souvent respectés. L’outrance, la possession illégitime, la contrainte sauvage et le viol, illustrent de manière pénale et criminelle les plus élevées des sociétés. Là où les qualificatifs de ‘’laïc’’ et de ‘’civilisé’’ sont de coutume. L’argent interfère avec le sexe, le crime et l’honneur, pour battre le tempo de la comédie humaine.VOLONTÉ DE PUISSANCE ET DON DE SOI
Peut-être que le travail, les biens, la puissance ne sont que les procédés, les solutions pour cumuler de quoi opérer la conquête de l’autre. L’abandon de soi, n’est pas aisé. C’est une aventure, un véritable pari, un sacrifice périlleux. Le plus souvent celle qui accepte l’effusion des sentiments, la fusion et l’acception des jeux ou d’appropriation du corps de l’autre est une assujettie, fragilisée, plus qu’un acteur avertie. Toute cette gymnastique physicochimique, ces exercices d’application physico-chimiques, des rêveries romantiques, et depuis cinématographiques, qui s’appellent le besoin de sexe, de séduction, d’érotisme et autres dénominations plus ou moins hard, soft ou romanesques.
La quête du travail et la volonté de puissance ne seraient finalement que les instruments et les voies détournées, pour arriver à l’essentiel, la conquête de l’autre. L’amour, ni plus ni moins. Assurer ses pulsions et sa longévité, (instinctivement), avoir de la compagnie peut-être, de l’aide dans la vie, parfois, mais surtout une progéniture pour garder un nom, une fortune. Si on travaille pour vivre, assurément, c’est aussi pour faire son nid, construire son foyer, un synonyme de sécurité et de protection. On trime pour payer son loyer, assurer sa subsistance, si on ne vole pas pour ériger un hôtel, étaler des villas, ça et là ou de véritables palais, sinon des édifices hauts comme une montagne, au milieu d’une île. Ces conduites extrêmes biaisent ce qui est fondamental, l’assurance d’un simple foyer et la sécurité d’une petite famille. Les dérives poussent vers la conquête du pouvoir pour le pourvoir et pas seulement face à l’insécurité. Tout comme à la quête de la fortune et la possession des biens. Parfois, juste pour en disposer face au regard d’autrui et palier aux risques de l’infortune !
Cette richesse, ce pouvoir qui vont assurer à l‘individu, à la personne adulte conquise, suffisamment de sérénité, de garantie de sécurité, et lui permettre de céder sa part de sexe à l’amour, à se préparer à l’idée d’enfanter. Mais l’idée d’enfants est connexe. Primordiale pour la continuité de la vie, a contrario elle ne vient pas à l’idée lors des premières initiations au sexe ni au moment du jeu, à la ludicité*. Elle y est évitée et même combattue. Bien sûr la biologie et la chimie des hormones dictent les conduites et mécanisent les instincts et les formules d’approche. Mais le résultat est symboliquement le même et pratiquement toujours vérifié : avoir pour posséder et vice versa.Dr Idrissi My Ahmed, le 1er Janvier 2012