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ILS VALSENT AVEC LES HYÈNES
LE SOLEIL SE LÈVE EN ORIENT.Un conte d’hiver.
Réflexions sommaires en vrac.
Irak, Iran, Libye, pour leurs malheurs, on apprend aux loups à se tuer entre eux !
On emprisonne les bambous, on les isole derrière un grillage !Muets, qu’ont-ils fait de si mal pour être embastillés ? Le voisin déteste les feuilles qui jonchent le sol. Arracher les arbres de la ville et les mettre en taule ? Calciner les boutons, les graines et les roses ? Mettre les femmes à la rue et les filles dans le sac. Jeter les étudiants dans les fosses communes, avant ou après les facs ? Pendre les juges et les prêtres, les avocats, les victimes et les occire en vrac ? On enterre nos malades, on vend leurs cimetières. On exhibe nos fous, on se moque de nos maîtres ! Mourir pour mourir, autant se sacrifier alors ! Pour l’honneur, la famille, son pays ou son dieu. Ainsi finirent nos prédécesseurs. Pour leurs successeurs, je n’augure de rien. Les gens qui sont morts pour nos valeurs, notre pays et nos terres, doivent mourir de honte et grincer de colère contre leurs propres os. Les faiblesses nous approchent du néant. La maladie nous avance vers la mort, les douleurs nous la font aimer. La conscience du néant, sa crainte nous rappellent l’immensité de la création et les espoirs en la pérennité de l’âme, le recyclage de la vie et la réincarnation… Mais, ne vaut-il pas mieux à l’âme, une fois la vie éteinte et la chair délitée, de se débarrasser du corps une fois pour toute, afin d’être à jamais proche de Dieu ?
Cris existentiels ou délires ?
Ils dansent avec les loups et valsent avec les hyènes. C’est une culture des lobbies de préférer l’arrogance à la retenue, la force face à la justice et le mépris face à l’humilité. L’humiliation, telle une enseigne de suprématie affiche sa puissance et terrasse. Arme superlative, arme dissuasive, elle n’a pas besoin d’être dégainée pour désarmer les velléités de soulèvements. La dissension est une arme de destruction massive. Elle rabaisse et divise, elle marginalise et effraie pour écraser le dialogue et l’empêcher de perturber les chefs. La dissuasion et la subversion sont à leurs faits. Le mépris façonne la force et force le plus faible au silence, à l’exclusion, au néant.
Inutile de crier ou de leur écrire, de faire appel à leur aide ou de les prier. Hermétiques, impitoyables, injustes et surtout iniques, ils sont vaccinés contre autrui. Leurs leaders ne savent que parler et promettre, manipuler compromettre, trahir en faisant semblant d’écouter, supplanter pour subsister. Ils détestent répondre à vos appels. Non pas parce qu’ils soient sourds ou qu’ils n’aient pas compris ; non parce qu’ils n’ont pas le temps ou l’opportunité de réaliser vos suggestions, mais parce qu’ils ne veulent pas assumer leurs promesses ni réaliser vos souhaits. Partout dans le monde, c’est le même leitmotiv que les faibles, les électeurs élèvent face à leurs administrateurs, quand ceux-ci le leur permettent parfois !
Leurs intermédiaires et représentants, leurs messagers sont là pour profiter de leurs situations de la proximité du pouvoir, pour exploiter les plus faibles, au nom de la parenté avec leurs dieux. Népotisme ! Toutes des victimes, des proies assujetties, des ‘’réserves’’, sur lesquelles ils ont des droits, innés et prescrits. Leurs facteurs sont de la même facture. Ils sont plus respectés que des prophètes et plus craints que les dieux. Leur magistère est un déguisement, une opportunité, un cache-misère, un office de faux-prêtres dans un sanctuaire, pour blanchir et légitimer le fruit des vols et des prédations !Parapluies ou paratonnerres, on en offre si on n’en vend pas à titre symbolique. Des talismans pour se protéger de la vindicte dieux de l’Olympe ou de leurs sanctions. Quelques pièces de valeur aux protecteurs pour tolérer nos extras, nos excès et cacher nos misères ! Ils sont les ministres d’eux-mêmes, ils n’ont ni électeurs ni patrons ni courtiers. Les rois, les présidents répondent à leurs sujets. Ceux-là, ils ne répondent guère au minimum requis ! Pas de canaux ni de langues communes pour les approcher ou s’en faire entendre. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.
Ils ne répondent même pas d’eux-mêmes ! Intraçables, intraitables, inaccessibles, ils ne feront même pas mine de répondre, car ça les diminuerait de se rapprocher de vous. Alors qu’avec sagesse et politesse, les autorités les plus légitimes cultivent cette courtoisie ! Eux, s’en balancent ! A cause d’eux, inutile d’enseigner la correction ou la courtoisie. Ce sont des valeurs qui les importunent et les avilissent en n’apportant qu’affaiblissements à leur suprématie, à leur dimension, à leur hauteurs et prééminence. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.Les dieux sont infâmes
Sont-ce des dieux, quand le vrai Dieu, respecte les libertés pour assoir les destins ? Et que par discrétion et respect des libertés, il se dissimule et se cache à nos élémentaires perceptions…
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Parias de l’histoire, ils ont oublié leurs racines et n’ont plus de repères. Ils détestent leur histoire, leur pays, leurs parents, leurs enfants, leur religion, leur pays, leur nation, eux-mêmes, leur propre statut et leurs langues. Ayant subi l’humiliation, ils se renient. Ils ont perdu leurs racines et leurs valeurs, ayant été vaincus sans pourvoir porter de guerre. Leurs racines ont été arrachées, leurs référentiels sont liquéfiés, leurs repères ont sombré ! Ils détestent leur pays parce que leurs ancêtres n’ont pas pu sauvegarder leur indépendance ni garantir leur aisance, encore moins réalisé des progrès ou laissé une aisance matérielle qui leur soient protectrices ou profitables. Ils le renient, leur pays et ses langues, parce qu’ils y ont été humiliés et qu’ils en partagent avec honte, les défaites, les faiblesses et les retards. Les descendants de leurs voisins, leurs cousins, ont été vaincus ; leurs frères sont en dissension constantes depuis les lustres ! Les luttes intestines, entre frères et à l’intérieur de la même religion, pour le pouvoir de leurs ancêtres, leur civilisation délavée, humiliée par les péripéties de l’histoire, les avatars les impasses, les stagnations, les ratés, les colons et les félons, les tyrannies qui ont usé de leurs terres comme des colonies. Civilisation et urbanicité de grade zéro. Incivisme et corruption, fausse religion et hypocrisie, des contre valeurs amorales comme religion ! Des fait !
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Sauf exceptions, ils n’ont plus de repères qui soient capables de les unir, de les élever, de leur faire aimer la terre ou la nature, si ce n’est de l’accaparer, de leur fixer les yeux sur l’horizon ou vers le soleil, d’étendre leurs bras pour protéger les sables ou de lever les couleurs. Plus même de mains levées vers le ciel pour des prières. Conspirations forcées et chantages vident les mers et les sables. Contraintes politiques: par vagues telluriques, les dieux ont besoin d’immoler les terres, les hommes et leurs biens ! Leurs terres et leurs forêts sont vendues, pour ainsi dire données, sans partage ! Les faibles sont égarés de naissance. Leur existence est une fable, une défaite coutumière, innée et inexorable ! Perdus, vendus avant leur naissance, ils laisseront immoler les humains, raser les forêts et les montagnes, pour éviter aux sources de naître. Ils les feront tarir pour les empêcher de devenir des rivières. Ils n’aiment ni les fleurs ni les arbres, ni la culture ni les livres, encore moins les pauvres ni la charité. ‘’Autrui’’ est une entité qui n’existe pas pour eux. Ils n’ont plus de repères. Les chants et la poésie, sont des insultes et une perte de temps qui agressent leurs tempes, leurs oreilles et ce qui leur sert de cervelle.
Inutile de tracer des mots, de livrer des conseils, d’écrire des romans ou des poèmes, parce que le papier va à la poubelle et que ça ne sert à rien de dire, de critiquer, de proposer ! Et puis, ça épuise les arbres et ça vide les forêts, n’est-ce pas ça leur souci de l’écologie ? Celles-là mêmes qu’ils oublient de replanter ou qu’ils ne veulent pas faire. Parce que c’est mieux et plus facile de céder, d’octroyer aux leurs, d’offrir à leurs amis, des aires et des aires, des surfaces à revendre, des terra nullius, vides, sans titres ni héritiers, déjà nettoyées de toutes marques et repères ! Et puis ces arbres, ne produisent plus rien ! Ils ont vieilli et ça coûte cher de les arracher et de les replanter. Ne sont-ce pas là des preuves de bonne gouvernance et le souci de l’économie ?
Holocaustes urbaines
Pour les arbres de la ville, c’est pire ! C’est l’holocauste, en plus déshumanisée encore ! Ils sont trop vieux, ils ne produisent rien. Coupez-les ! Coupez, il n’y a plus rien à voir. Et puis, le nettoyage de cette scène de crime, contre les végétaux, se fait faire en cachette. De nuit de préférence, car durant la nuit les crimes sont licites et si simples à effacer. Et il faut faire vite, loin des caméras, des médias, pour effacer les traces. Ces arbres, quasi centenaires, seront voués aux flammes, pareil pour les monuments de l’époque, qui sans maintenance, qui rasés, qui détruits, sont devenus de véritables ruines…culturelles ! Des martyrs. L’histoire de cette époque française ou plus antérieure encore, on veut l’effacer !
Le Protectorat, phase de défloration culturelle ou maladie honteuse, cette courte parenthèse est pourtant une phase indélébile de notre histoire récente. Concédons-le, elle nous a sortis du Moyen-âge, des épidémies et de la misère ! Cessions immobilières obligent ou blanchiment en cours ? Nous fidélisons nos amis instructeurs, nos dons les obligent à plus de reconnaissance et de tolérance. Mais nos grands amis, ne sont pas là pour les petites affairettes. Ils sont là pour les grands projets structurants. En réalité, on veut peut-être vendre à quelque puissance locale du milieu ces grands terrains, dont les arbres, plantés par les bons colons, occupent de la surface inutilement. Oh, ce n’est pas pour le charbon ou les planches de bois qu’on les a ‘’tués’’, ces arbres ! En tous cas, ce n’est pas pour planter un jardin à la place du parking qui leur servait de sanctuaire qu’on les a supprimés, sciés et assassinés, ces grands arbres. Des monuments, qui hier s’élevaient et bruissaient, aussi majestueux et plantureux que des baobabs !
Écrire ou ne pas écrire ?
Coupez, il n’y a rien à filmer, rien à écrire, rien entendre, rien à inventer, rien à produire, rien à pleurer, rien à planter avant de partir ! L’alphabet est corrompu, excommunié. L’alphabet est un assassin qui pue des mots de sang et des transmissions de hogra, d’indignation, d’exclusion, de haine et des germes de sécession. C’est un crime que cet alphabet qu’on a appris aux canaques! Semences de révoltes que sont les mots, depuis qu’on alphabétise les autochtones et que le Web ventile des idées de révolutions ! Et les arbres doivent payer de leurs chairs et l’encre et le bois ! Oui il faut fermer les écoles qui apprennent à lire aux mécontents et empêcher les rues de trop parler, d’écrire des bêtises sur les murs, de lancer des invectives sur les pancartes ou dans les micros criards de vilains slogans.
Non pas parce qu’il n’y ait rien à dire ou que ce soit un rêve peu important. D’aucuns de leurs chaires diraient que ces soi-disant citoyens et électeurs, sont des zombis et des avatars. Qu’ils occupent un espace dont ils ne sont pas dignes. Ils ne sont ni probes ni loyaux envers nous et ils corrompent les cadres intègres que nous sommes…On ne devrait pas les garder ici. Ils donnent une mauvaise image de ce pays et de la démocratie. Ce qui le fait dégringoler dans les classements. Ils ne devraient pas naître en tous cas ! Surtout pas ici. Il ne faut pas leur délivrer d’extraits d’actes de naissance, ni de permis de conduire : sauf pour déguerpir ! Aucun papier vraiment. Car ce sont des actes de nuisances. Ces précautions-là sont des préceptes que les machiavels en service ont perdus de vue. Ce sont des actes manqués et de mauvaise gestion. Les pauvres n’ont rien à faire, chez-eux, ici ! Tout comme les chômeurs, d’ailleurs. Le pays n’a pas besoin d’eux ! La terre appartient à celui qui la prend ! A la mer tous ces inutiles et ingrats ! Barra, les harraga*, dans des radeaux et les patères, en guise de rafiots ! Et ne salissez pas les côtes, car on a besoins des touristes et n’intoxiquez pas les poissons !
Le soleil se lève en Orient.
Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Entre la relativité et les extrémismes. Le cauchemar est la vérité. Leurs rêves ne sont pas beaux. L’oligarchie bourgeoise, bouffe et chie ! Comme le reste de la plèbe inculte. Ce qui confirme que l’espèce dite humaine est une, malgré des montagnes de différences entres les strates ennemies qui la composent. Sauf en cas d’oublis, de jalousie ou de haines, ils sont tous pareils. Seulement, la génétique est une chose et la réalité arriviste une autre ! Et puis la religion, avec ses relents de moralité égalitaire, c’est archaïque et dépassé ! Les riches sont laïcs et leur bonne religion est la richesse elle-même. Credo où ils se retrouvent entre congénères ! La religion n’est qu’un masque blanc pour les vendredis, une prothèse escamotable. Mais par contre, c’est une option de nécessité, organique, pour ce qui est de leurs serviteurs, ‘’les autres’’ qui doivent appliquer les préceptes moraux de la religion ! Affirmations que l’on voit et que l’on constate, entre maîtres et esclaves, comprenez entre les seigneurs et leurs assujettis !
Les Allahou akbar fusent des minarets, les mosquées emplissent les tribunaux aussi ! Les pieds rivés sur la tournante, les yeux luxés sur la voute aux étoile, quand le ciel est noir, on entend ce soir, entre les litanies religieuses, les la ilaha illa Allah, Mohammed rassoula Allah, des infos venant des satellites, que les gouares* ont su inventer ! Des centaines de morts, chaque jour, si ce n’est dans l’Irak déchirée par les Bush, ce fut en Libye ou en la piètre Syrie ! Des factions de criminels face à celles qui transportent leurs morts sous les tirs du médecin-président. Là des sectes opposées et de même religion s’explose pour le plaisir des GI partant. Cafouillages consternants de sous-développés chroniques, en mal de démocratie et de libertés ! Quand on sait qu’on n’a qu’une seule vie et qu’un seul Dieu. Ça fait mal d’exister sous ces tropiques infâmes !
Sédentaires, prisonniers consentants du virtuel, nous pensons que nous vivons un conte, un film. D’horreur pour certains, porno pour les autres ! Que nous ne vivons pas la vraie vie et que celle-ci n’est qu’un passage obligé pour aller ailleurs ! Un tremplin, une nacelle, une phase d’une métamorphose, où rien n’est important et où tout est labile et fragile. Et à ce titre nous laissons faire avec philosophie. Vues virtuelles, pensées passagères simplistes ou crédos réels ? Non pas à cause des yeux, ces organes qui nous maintiennent prisonniers des apparences et des seules réalités élémentaires qu’ils appréhendent !
C’est parce qu’il y a du dépit dans le constat. Que tout est passager et que peu importent les vols, les injustices et les misères. Que ce sont des examens de passage, qu’il faut passer et tolérer. Un regret persiste : que ces puissantes personnes, de par leur pouvoir d’achat ou d’influence des autorités, restent si mesquines, en fait ! Alors, inutile de leur dire que les pauvres et les faibles, les malades, les assujettis et les handicapés ont tout compris ! Ils ont compris que les maîtres, malgré leurs puissances réelles et leurs airs supérieurs, sont aussi de zélés laudateurs, les esclaves obligés d’autres super-maîtres et superpuissances, qui les bravent, les harcèlent et les rabaissent, qui les maintiennent en les exploitant. La comédie humaine devient ce qu’elle est, un drame triste et comique, une sorte d’accordéon ou de tiroirs, les uns entrant dans les autres, à l’image des poupées russes où vous trouveriez interpénétrées, aveugles, sourdes et muette, les statuettes des trois magots.
Terreurs océanes
C’est le temps de l’Otan. La mer tremble comme une parkinsonienne, bave d’écumes comme une furie et quand elle veut parler, c’est le tsunami. Façon de parler des mœurs politiques de la société. Alors la tristesse décuple, parce que les plus faibles sont avertis que le chaos et le déclin, l’anarchie, ne tiennent que par leur silence. La paix sociale ne tient que par le couvre-feu de leur paix intérieure. Leur humeurs pacifiées et leur savoir taire s’éteignent dans les cendres leurs colères bues. Les freins religieux, une sereine philosophie, leurs faiblesses, leur enseignent la prudence, l’intelligence des forces en litige. A savoir que l’équilibre des lois et des strates impériales est fonction de leurs silences dans la douleur. Que des poches de richesses d’une oligarchie embourgeoisée, leurs hôtels, leurs villas, leurs paradis, sont comme des bastions et des cryptes sécuritaires. Et qu’eux-mêmes sont à l’intérieur des prisons qu’ils commandent. Un échiquier où les misères les plus noires gravitent autour de carreaux blancs. Images parallèles à celles des camps concentrationnaires de Palestine, où des trouées sionistes en patchworks enlèvent au pays toute harmonie. Là, ce sont des fragrances de luxe violemment étalées à l’intérieur des couches de misère. Avec des îlots de richesses ostentatoires qui se disputent la prééminence face à la maladie et à la faim, face au chômage et à l’ignorance.
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! La risée est que l’extrême lâcheté se perçoit quand le courage et la politesse des responsables manquent. Et que leur ignorance et leur laisser-aller, s’il est désintéressé, stagnent dans cette non-communication de principe, envers les administrés les plus faibles. La suffisance est à son extrême. Israel, avec ses savants et ses avancées, ne nous sert pas d’exemple ! Le fonctionnaire ou le représentant, aussi ministre ou député soit-il, est maitre à bord. Il n’a pas de réponses à faire à l’assujetti. ‘’Objet ’’ inutile d’une vague prière ! ‘’Objet ’’ perfide d’une querelle, invisible de cette olympienne hauteur ! Inutile d’écrire, inutile de publier. Le dédain est un mur fait de silences, coupables et lâches ! Alors, faites taire vos instincts et votre babillarde culture. Inutile d’espérer faire changer d’un iota les éléments. Il faut se terrer et se taire, par pudeur, devant les nobles et les riches. Se casser devant les étrangers, qui ne comprennent pas nos langues et qui sont chez eux, chez nous. Mondialisation obligée, allant dans un seul sens, comme un vecteur borne, bridant tout un versant. Et avec sa partialité discriminatoire et tous ses revers, ce sont les progrès de l’humanité qui restent hypothéqués pour le tiers-monde, surtout l’arabe, le noir ou l’islamisé !
Un passe-droit superbe est ainsi offert aux puissances, encore et toujours coloniales, pour terrasser les plus faibles et les plus pauvres, les moins développés dont ils sont les maîtres du parcours. Ceux qui ont une autre nationalité, une autre religion ou simplement un autre faciès ! Demandez à Guéant, l‘exigüe ministre de l’hexagone xénophobe, qui a accouché d’une circulaire du cordon, un étouffoir qui porte son nom de carcan. Demandez au Guéant ce qu’il pense du travail des lauréats, ‘’made in France’’ ! Néanmoins, pour étaler un peu de pommade sur les arrêtes du reptile, il faut rendre hommage à la francophonie. C’est un instrument de développement qui tranche. Un abonnement sélectif, une réserve de chasse, une propriété sans pudeur, où l’outrance et la blessure se consomment comme le ventre d’une prostituée dans un Bordel. Il faut laisser les riches prospérer et leur faciliter la tâche. Les laisser construire et détruire, vendre et prendre, rafler et pendre, agir, paraître, gruger et paresser d’aise ! Peut être que rassasiés, partiront-ils ? En tous cas, il ne faut pas circuler chez eux… Ouste, les Arabes et les Nordafs !
Vents de Bastilles
Leurs lois et leurs mâtons sont là pour ça. Alors, il ne faut pas aller chez eux. Ni pour les études ni pour le travail, encore moins pour le commerce ou le tourisme. Il faut apprendre à rester chez soi ? S’automutiler ? Par fierté ! Ô que ce mot est impropre pour les gens du Sud ! Et, c’est d’une pesanteur déplorable ! Voyons, disent-ils, l’orgueil ne sied point aux indigènes ! Humiliés, mille fois vaincus, repoussés, marginalisés, ils doivent s’enfouir, se cloîtrer chez eux ! Pensent les surhommes colons aisés du Nord, avec leur superbe habituelle et leur cynisme gras ! Mais enfin, chez nous, ils sont chez-eux, pensions-nous, si délicats et si hospitaliers que nous voulons rester ! Sauf que c’est là quand même, dans nos pays, emmurés, qu’on représente le moins de risques de polluer leur chez-eux et de les déranger ! Cette prévention radicale présente le moins d’inadéquations possibles, le moins de nuisances et de périls pour eux ! Alors, autant se replier sur soi et s’enkyster ? La tête roulée dans le ventre de ‘’la civilisation, ma mère’’ ! En position fœtale, pour éviter leurs rencontres, éviter de décevoir les maîtres et faire œuvre de prophylaxie. Ce qui honore la besogne de nos respectueux bergers et matons.
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Oui, il faut céder la parole, céder la plume à l’oiseau pour voler. Oui, il faut céder la plume pour creuser, après les méninges, la terre ! Oui il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert et la blessure béante suinter. Puis retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas ! Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son ‘’home’’, les femmes aussi et s’enfuir ! Partir, sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir sans maudire ni maugréer ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire, déplait aux pâtres et à Dieu ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance ! Ou, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre, ne pas écrire, ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit. Et par réaction, ne point écrire ce qui est effaçable par le temps ? Mais, quelle mort vaut le sacrifice de ne plus écrire ? Pourquoi laisser alors des traces ? Par dépit ?
En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime, eternel à la face du néant avilissant ! Le tenter du moins. Car, c’est aussi virtuel, fugace et labile, c’est l’éphémère à la puissance trois, de crier par écrit ! Paradoxe ou subterfuges, où la commémoration et la dénonciation de la mort est aussi un produit ‘’fini’’! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. Le temps ! Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe crevé de creuvards*! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage face à la mort! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers sur une croix, une médaille pour la mort ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr. Écrire, comme parler, est-ce si inutile ?
Prières étouffées
Ne plus écrire est une prière étouffée, un délire muet, une délivrance, un poids en moins. Ne pas écrire est un oubli de soi, pour profiter de soi, sans entraves ni larmes. Ne plus écrire est un soutien négatif, à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire les victimes. Un appui à ceux qui ont été nié de leurs droits, occultés hier, oui par économie de papier et par manque de voix. Ne plus écrire pour économiser le papier, la cellulose, le bois et sauver des arbres ? Ne plus écrire, une grève en réaction au meurtre des eucalyptus, de Kenitra, au centre vil, avec un seul L ? Ne plus écrire, c’est alors une bonne consigne pour se taire et se laisser mourir. C’est participer en complices à occire et abattre. A laisser les assassins tolérés, tuer, voler, violer les otages, kidnappés par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires et de sales personnages. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, en toute pudeur. C’est également lâche. C’est comme ne pas aller voter, quelque texte que ce soit. C’est comme ne pas siéger au parlement et rester longtemps inutile, payé et absent.
Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, se pleurer de larmes sèches. C’est un acte de courage suicidaire, une folie, une immolation dans le désert. C’est un acte de bravoure manqué et de traitrise certaine, une félonie contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte d’autolyse. Un harakiri avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence face à la démocratie et à ses propres droits. Écrire devient dès lors, un devoir dans le sens de l’obligation, pour avertir pour dénoncer. L’acte belligérant est celui du silence de la timidité et de l’impuissance de se venger ou d’obtenir ses droits. Et se refuser d’écrire, se désister de la parole, noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence est un acte de traitrise anticivique, antinational !
Cependant, on peut penser que ne plus écrire est un acte de foi, de folie solidaire avec ceux qui n’écrivent pas. Parce que ceux-ci n’ont rien à dire et qu’on leur ait appris l’obéissance aveugle, le oui, l’oubli de soi, la circoncision de leur personnalité, la peur, le silence, l’inertie, la paresse des esclaves d’antan et des assujettis d’aujourd’hui, tels qu’ils ont été fixés dans les réserves et acclimatés dans les anciennes colonies. Ne pas écrire encore par soutien de ceux n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être et qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des personnes nées libres et vivant librement !Cependant cette résignation, par philosophie et pour la paix devient solidarité avec les imperfections et les tares de l’histoire. Elle admet et reconnait le mal nécessaire des invasions, des guerres, de l’esclavage et de la colonisation. Elle admet comme facteurs de culture et de civilisation, d’extension des progrès techniques et scientifiques, de la modernité, des droits de l’homme et de la mondialisation. Là même d’où elle a péché, la colonisation, tire ses lauriers. Pourquoi Pas Hitler après Napoléon ? Les guerres deviennent un mal nécessaire, des étapes par lesquelles l’humanité actuelle devait faire précéder les générations antérieures ! Paix alors et solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie. Ne plus écrire ou alors écrire sans montrer son honneur, son appartenance, sa tribu, sa race, sa nationalité, sa religion son parti ou son sectarisme. Honneur contrit, ne plus écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, son métier, sa famille. Mais en tout cas, il faut écrire pour donner son opinion et se délivrer d’une obligation éthique et civique.
Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus entre complices et compères, pour enlaidir la ville, ravaler les murs, les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs ou réveiller la ville, les trous qui jonchent les trottoirs et les aires. Mais, là, il faut écrire et publier !
Mutisme administratifs
L’Administration ne répondra pas et le journal non plus. Les journalistes ont fui les causes nobles ou se sont suicidés ! Leurs pleurs ne suffisant pas sur le papier et leurs gros rires sur les caricatures sont indélicats ! Ils versent leur sang sur les champs de guerres ! En guise de fusil et de porte-plume, un ordinateur, un téléphone. Des gadgets miraculeux au service du culte qu’est l’information. Non point parce qu’on doit économiser le papier mais en souvenir des arbres qu’on doit porter le deuil. Parce qu’ils sont, comme les proies de pédophiles, enlevés kidnappés, séquestrés ou enterrés. Toute réponse est une page d’histoire et qu’ils ne veulent pas céder. En guise de pages et pour l’histoire, arbres, vieux monuments ou jeunes enfant, le crime est le même ! La liberté, la vie, la mémoire est spoliée. Rapts de terroristes urbains, qui n’ont comme dieux que l’argent, aveugles à tout ce qui fait le bonheur, la culture ou la civilisation, ils arrachent, escroquent comme tel col blanc, vendent et suppriment. Hommes, nature, climat et biens, tout est objet de corruption et de népotisme. Ah marraine où sont les marques de ta civilisation avec tous ces ‘’ismes’’ extrêmes qui ôtent toute estime aux humains en leur préférant l’argent comme de sinistres valeurs ? Les pommés, se sont exilés de l’histoire. Ils en sont exclus, ils méprisent leur histoire. Adieu maréchal Lyautey, tu avais fait planter ces arbres à coté du marché, non loin du port. Les keftas d’ânes et les saucisses de chien ont besoin de charbon pour donner leurs odeurs, à ce grand souk qu’est devenue ta bourgade !
Par pesanteur, se cloîtrer, hiberner, se replier pour éviter les remontrances ? Réminiscence de l’oppression atavique mille fois vécue dans nos chairs ! Surtout faire sa feinte, fermer sa gueule et cesser d’agir ! Connaître la béatitude entre l’assujettissement et les prouesses de citoyenneté dynamique ! Aller avec son verbe dans quelque désert, chercher un écho, un ego, un égal à ses dires, se complaire dans le silence, un instant, les joies d’un trait de caractère, une forme de prière, un mystère en soi, une délivrance ! C’est un respect mérité, car aujourd’hui, ayant rasé les arbres centenaires pour libérer la place au centre ville, aux investisseurs, aux prédateurs sinon aux coloniaux, à coté d’une place devenue odieuse et incompréhensible, est une bavure indicible qu’il faut signaler.
Oui, il faut céder la parole, céder le verbe, céder la plume à l’oiseau, pour voler. Oui il faut céder la plume pour creuser après les méninges, le sol pour s’élever, calculer, inventer, fabriquer et voler librement ! Oui, ailleurs ! Mais ici, il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert, laisser la blessure béante suinter et retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas. Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son home et s’enfuir, partir sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir simplement, sans maudire ni maugréer, sans cérémonial ni sépulture ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire déplait tant à Dieu !
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre ! Ne pas écrire ? Ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit ? Ou, par réaction ne pas écrire ? Car, à contrario, ne pas écrire est une mort qui vaut le sacrifice de ne plus écrire ! Pourquoi alors laisser des traces ? Par dépit ? En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime et eternel face au néant avilissant ! Écrire est un parjure ? Écrire, c’est conjurer l’indicible et l’indéterminé. Écrire, c’est définir et créer ! Le virtuel, fugace, labile et éphémère, nul à la puissance trois laisse donc des traces ! Par la magie du verbe devenue force du trait ! Paradoxe ou subterfuge, où la commémoration est la dénonciation de la mort ! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. La mort. Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe de creuvards* qui refusent de crever ! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage à la mort ! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers, une médaille pour la mort en face de l’abime du tyran ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr, face au labyrinthe apocryphe du temps.Réflexions subintrantes
Ne plus écrire est une prière, un délire, un désir de délivrance, un poids en moins, un oubli de soi pour profiter de soi, en entraves ni larmes ni mesures. Ne plus écrire est un soutien à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire, à ceux qui ont été niés, occultés, les analphabètes d’hier. Oui, et c’est un appui à ceux qui par économie de papier, faute d’argent papier, ne peuvent plus écrire pour économiser le papier ! Ou que la cellulose, le bois doivent être épargnés pour être exportés ? Et qu’on doive en bons citoyens de la Terre, sauver des arbres, en se refusant d’écrire et d’enseigner ?
Une juste réaction face au meurtre des espaces en voie d’extinction et des vieux Eucalyptus de Kenitra, Centre vile, avec un seul L ! Ne plus écrire est une reddition, une lâcheté qui ne veut pas reconnaitre le cycle fondateur des civilisations qui ont visité ce royaume multiséculaire, l’apport fécondateur des sciences et des autres cultures.
Ne plus écrire, pour ne rien mendier aux indécents ! Refuser d’écrire, c’est se taire par sagesse et par philosophie c’est se laisser mourir. C‘est éliminer en partant les assassins tolérés, qui font la loi ici et là, aux tropiques des cancers et aux antipodes de la médecine ! Tuer en partant est-ce utile et sincère ? Tuer par lâcheté, empêcher de lire d’écrire de parler et d’exister ! Et laisser tuer, c’est voler des vies, violer sans morale, les otages. Ceux qui sont kidnappés par l’ignorance de leurs droits, soustraits de leurs droits, par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires, de sales personnages, d’odieux dictateurs et de pervers tyrans. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, et en toute pudeur, sauvegarder sa paix intérieure ? Mais, c’est tuer le germe de vie, ce bout d’âme que Dieu réserve à toute vie pour conquérir et transmettre la science et le savoir !Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, c’est se pleurer de larmes sèches, c’est un acte de courage mortel, un suicide ignoré en plein désert. Ne plus écrire, si c’est acte de courage est surtout un blasphème. Est-ce un acte traitrise contre les hommes ou les éléments ? Écrire est un acte de courage et non de félonie. Ne pas écrire est une forfaiture contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte de courage, d’autolyse par certains cotés, un sacrifice de militants. Ne pas écrire est un harakiri, avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence, face à la démocratie qui se nourrit de luttes, de présences vitale et de dons de soi pour autrui ! Ne rien faire, ne pas élire, ne pas voter, c’est ne plus exister, c’est refuser de donner la vie aux autres. Le refus est un symbole pas une nécessité ! Écrire pour avertir, pour dénoncer, l’acte belligérant, c’est se venger. Par contre, refuser d’écrire, se désister de la parole, c’est noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence.
Vents d’hivers et souffles de printemps
Autrement dit, ne plus écrire, est un acte de foi et de solidarité avec ceux qui n’écrivent pas parce qu’ils n’ont rien à dire ? Mais c’est là, adhérer et grossir les rangs de ceux auxquels on a appris l’obéissance aveugle. Le oui déloyal est hypocrite : il qui complait et rassure les chefs et les rois, mais il trompe les maîtres et les adeptes, les faibles et les forts. Ne pas agir c’est la paresse, le silence et l’oubli de soi, la paresse des sujets qui n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être, qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des actes ! L’homme est un acte, écrire est sa foi. Son existence n’est pas de manger, de forniquer et de se reproduire.
L’existence ne s’explique pas seulement par le don ou la transmission de la vie, mais par la défense de celle-ci ! Solidarité avec l’histoire, reconnaissance de ses péripéties et de ses maux, accidentels ou nécessaires ! A l’exemple de toutes ces vies qui ont jonché de luttes et de sacrifices pays, communautés et états. La solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie se chante et s’illustre ; elle se transmet par l’acte d’écrire et celui de publier et d’enseigner. Ne plus écrire, par suffisance, par mépris, par paresse ou par crainte de ne pas être compris, c’est une contrition de soi, une perte pour les autres ! Ce n’est pas montrer son honneur et sa sagesse, c’est cesser d’exister face aux despotes. Et le plus dur est le temps ! C’est se mépriser et rendre les siens impuissants. Ne pas écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, c’est empêcher les bébés de balbutier et de sourire, c’est restreindre les jeux aux enfants, c’est empêcher les vieux de respirer, de verser une lame de souvenir, un mot de sagesse.
Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus, un forfait délictueux entre complices et compères, entre ignares pour enlaidir la ville, c’est comme empêcher de ravaler les murs, de ramasser les ordures, de combler les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs. C’est comme laisser planer cette atmosphère purulente d’excréments et d’ordures ; c’est comme empêcher la ville de s’éveiller à la mondialisation, au bonheur des siens, au travail, au progrès, aux touristes et empêcher les jeunes et les gens d’y vivre heureux dans leurs espace, leur pays et c’est profiter de leurs silences, de leur pudeur, de leur ignorance, de leur respect et de leurs misères !
Oui attention de réveiller la ville ! Évitez de combler les trous qui jonchent le macadam et les trottoirs. Le soleil se lève en Orient. Ils valsent avec les hyènes. Irak, Iran, Libye on y apprend aux loups à se tuer entre eux, pour laisser la paix à la tribu de Dieu ! Faut-il crier, écrire ou simplement pleurer ? Faut-il dénoncer nos paresses, nos luttes dévoyées et nos misérables guerres civiles ?Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 25 Décembre 2011

Que crier comme malheurs sur la tête du dernier Lion de Syrie ?
Mon cher confrère Docteur Bachar El Assad,
Si j’étais syrien, je n’aurais pas osé t’interpeler sur ce ton, par respect ou par crainte ou simplement par timidité et lâcheté. Je n’ai ni conseil ni ordonnance à te donner. Des doutes et des imprécations, une exhortation ? Un exorde ou une harangue, une bravade peut-être ? Ton Peuple t’a demandé de partir ! Soit ! Quelle honte y avait-il à l’écouter, dignement ? Oui, dignement pour tous, dans la paix et le respect mutuel ? Maintenant, analysons les faits. Quel droit de possession as-tu sur lui et sur ses terres, pour vouloir persister au pouvoir, malgré lui ? Ne crains-tu pas d’être la cause d’une déflagration possible, tant souhaitée par les ennemis des peuples de la région ? Tu t’en fiches ! Hé ho Assad, tu me reçois ?
Faute de traitement psychique ou de discussions philosophiques, analysons les symptômes ci-après. Mondialisation, ingérences, crises du Moyen-Orient, patrie, existence et libertés, démocratie et malfrats. Voilà des mots qu’il faut redéfinir en parlant du destin et des déterminations, comme de votre gouvernance politique et de l’effet de lassitude devant des échecs patents. C’est à toi que je parle, Docteur !
Maltraiter, humilier, terroriser, torturer ! Assiéger, affamer, exiler ou emprisonner, supplicier avant de pendre. Bombarder, asphyxier, brûler…Le sang coule, le sang coule à flots sur les os calcinés devenues des braises puantes. Ailleurs, les corps sont enfouis dans des charniers et des fosses communes. Les criminels recherchés ne restent pas longtemps à la barre ! Ce sont des images d’un film d’horreur ! Non, des infos contemporaines ! Ce n’est pas bon pour un Médecin !
Tes sujets t’exècrent, ils te disent à en mourir, barra, barra ! Va-t-en ! La terre va à la terre, que reste-t-il d’humain ? Que restera-t-il de ton corps, pharaon et toi ersatz de César ? Une âme ? Ou rien, si tu ne crois pas comme tes pareils ! Le Kadhafi, ne t’as rien inspiré, Confrère ?
Quel oracle attends-tu Bachar ? Des bombes sur ta tête ? Quel genre d’enfer attendrait alors ton âme, Assad ! Puisqu’il faut bien une âme même au plus vil des corps ! Force est pour le feu des enfers de te refuser, car il se couvrirait de honte en cautérisant de moins coupables que toi ! Des crimes, tu en commets à l’échelle industrielle, comme Hitler et l’état de Sion ! Alors, pour respecter Student et Dante, que l’on jette ton corps dans la jungle ou dans une fosse aux lions ! Non, aux loups et aux hyènes ! Mais, les pauvres fauves vomiraient leurs viscères rien qu’en te regardant, Du-Lion ! Tu leur ferais si peur ?
Dieu n’a pas prévu d’enfers dignes de ton espèce ni de ta dimension. Ainsi, pas besoin d’attendre l’Au-delà et la Résurrection et perdre son temps pour ton dernier jugement. Ton cas est décidé, tu sais quelque chose de l’inquisition ! Tu la pratiques ! Tu iras tout de suite en Enfer, avant la Résurrection et le Grand Jugement, pour y cuire un peu plus que les autres ! Oui tu es un dur à cuir ! Malgré tout, il ne fera pas d’exceptions ! Car il faut venger tes victimes, ces milliers de militants qui ont baigné dans leur sang ! Ces vieux, ces femmes et ces jeunes enfants ! Ô Lion, aimerais-tu que les tiens souffrent à ta place la loi du talion ?
C’est vrai que la religion n’est faite que pour les subalternes. Tant qu’on le dit et qu’on le répète dans la littérature et dans les faits. Quand on voit les chefs et leur impunité, leurs coudées franches, on se dit qu’ils ne risquent rien. Car il n’y a ni enfer ni d’Au-delà pour eux,
pensent-ils ! Ils ne croient ni aux mythes ni à la métaphysique ! C’est juste une satisfaction, une promesse et une peur entretenue, assortie d’une sanction pour maîtriser le bas peuple. Un opium pour assujettir les domestiques des chefs qui s’éternisent sur les commandes ! Les gens cultivés, intelligents et riches, les gens qui possèdent un pouvoir illimité, n’y croient pas ! Leur pouvoir est d’autant plus large et grand quand ils ne perçoivent pas Dieu au bout de leurs actes. Car Sa crainte peut limiter les excès et empêcher les exactions des plus impudents ! Et toi Assad ?
La force, la richesse, le pouvoir illimité ou illégitime des empereurs ne s’arrêtent pas. Au nom des dieux, de la tribu et du clan, de la force des armées et de l’argent, nous sommes partis de l’asservissement historique et de l’esclavage immémorial pour y retourner de nouveau, sans discriminations, sur toutes les races ! N’est-ce pas Chef ?
Que crier face aux monstres comme imprécations et anathèmes ? Aux potentats, ferrés aux pouvoirs, qu’ils cumulent et qu’ils ne respectent pas ? Que penser de ceux qui déciment les foules des manifestants et qui scorent sur des milliers de meurtres pour garder le pouvoir sur des gens qui les détestent et qui ne s’en cachent pas ? Qu’y a-t-il d’héréditaire dans des soi-disant républiques où les prédécesseurs des despotes actuels sont issus de violences et de coups d’états, de putschs commis par des félons ? Quel genre de démocratie et de libertés laissent-ils aux hommes, ces dictateurs implacables et ces tyrans venus d’une autre ère ? Dis, parle !
On n’a qu’une vie. Nous du moins, pas votre Excellence ! Pardon, Votre Pestilence ! Il s’agit de la préserver avec la dignité indue et les libertés qui vont avec. Mais nos opinions, nos caractères, nos humeurs nos cultures, nous poussent vers des horizons et des extrêmes. Les plus puissants et les plus riches n’ont en jamais assez et ne laissent souvent rien en dehors des cercles de leurs affidés ! C’est naturel et incontournable pour régner sur les siens ! Demandez à Machiavel !
Les vies de leurs opposants ne comptent pas ! Même si ce sont des foules par dizaines de milliers et qui se déterminent dans la rue et crient leurs opinions et leurs choix ! Ils utilisent l’artillerie lourde et les bombardements par avion ! On l’a vu en la Libye de Kadhafi. Poussé à bout, qui empêchera le récalcitrant Assad de reproduire le même scénario en Syrie afin de ne pas céder son pouvoir ?
Le pouvoir dont le Peuple veut le déloger. La sédition, les émeutes et les insurrections, qu’à cela ne tienne ! L’Armée, qui fut incapable de reprendre le Golan, servira à mater ces révolutions. Sans doute, Israël n’est pas payé pour le défendre par humanité. Au contraire elle doit jouir. Et l’on attend BHL, Sarkosy et Clinton sur le perron, en train de chercher des opposants dociles aux fins de demander à l’OTAN de faire un autre stage, à son service, en série, en Syrie. Pardon, un autre ratissage, afin de déloger le monstre de son caniveau et d’exorciser son démon ! Je parle de toi, Assad !
Mais l’armée fidèle à son maître protecteur, le protégera et le défendra, faute de pouvoir renverser son chef. En tous cas, elle défendra manu militari ses fins égocentriques et ses intérêts de classe au pouvoir et aux affaires ! C’est ce que tu espères, Assad ! A moins qu’on ne lui donne, qu’on ne lui ordonne, une autre procédure, moins brutale, moins acharnées et moins dévastatrice. Un peu plus du genre des Borgia, du poison ! Afin de ne pas détruire toute l’infrastructure du pays, comme l’aviation des coalisés l’a fait aux dépens de la rurale Libye ! Autrement, c’est un autre musée de la civilisation arabe et musulmane qui sera, comme l’Irak, dévasté ! Je t’entends dire Assad, « Après moi, le déluge ! »…
Détruire un pays, une nation, mais pour les êtres vivants ? N’est-ce pas cruel et inique de les supprimer et de leur ôter la seule vie que leur a donnée le bon Dieu ? Déjà que la nature humaine est fragile et fugace et que les destins la conditionnent, s’ils ne la déterminent pas ! Que dire quand on est handicapés par la nature, la malade, affaibli ou pauvre et sujets à l’exclusion, à la discrimination et aux racismes divers ! Qui plus est dans un pays sous-développé que dirige un cruel maton ? Un peu comme toi, Doc !
Un abominable tyran qui ne respecte ni la vie ni la démocratie et pour lequel les droits des citoyen n’existent pas. C’est-à-dire un garde chiourmes, un débile aux ordres de l’étranger, assez inculte et peureux, isolé ou taré, infamant ou devenu tel, mais tout à fait à l’opposé du débraillé et insolent Kadhafi, qui faisait du moins verbalement, la nique aux grandes puissances ! On a vu que c’était du bide ! Car, quand il fallait le chasser, pour en débarrasser le plancher de la planète, surchauffé par le printemps arabe, ça a demandé ‘’zéro mort’’ à l’Occident ! Un peu plus du côté libyen ! C’est ce que tu cherches, triste Assad ?
Passons ! Je parle aussi bien des Syriens que des Palestiniens. Des terres spoliées, des monstrueux racistes qui les maintiennent dans l’apartheid, dénués du respect qui leur est dû et de leurs terres et quasiment mi en prison. Tout un peuple est en prison, à cause de sa religion ! Je parle des Noirs aussi, de toute l’Afrique, éternelle colonie, à l’instar des mulâtres du Maghreb, ou presque ! Étant heureux que par-ci par là, qu’il reste des îlots de libertés pour faire, par delà le printemps des autocrates, de miraculeuses exceptions ! Destins embellis par le pare-choc de la baraka locale. Un pacifisme relatif où la simple intelligence permet à certains de nos chefs, de guider leurs pays dans la paix, en les respectant parfois, en écoutant les administrés, en encadrant les gens et en les ménageant ! Amen !
ADM ! Elles tonnent et lâchent des nuages de feu, des tempêtes explosives, des produits chimiques, des poisons brûlants ! Que ceux qui les fabriquent arrêtent ! Que les armes cessent de menacer les voisins ! Que les spoliateurs, les receleurs des terres et des lieux saints, les rendent à leurs propriétaires ! Aucune concession n’a été faite par nul Dieu à une tribu quelle qu’elle soit, face à une autre. Nous sommes tous les enfants de Dieu ! Tous les hommes sont égaux ! Il n’y a que des mensonges et des mythes, qui servent de boniments et d’alibis aux uns pour maintenir en esclavages les autres ! Nulle espèce n’est supérieure aux autres, quelles que soient les motivations raciales ou les fallacieux prétextes religieux, les critères de supériorité des races, pour établir des normes et infliger des ségrégations entre les personnes. Ça t’étonne, Docteur Assad ?
Que les armes se tournent contre l’ignorance, la pauvreté et les exclusions ! Que les armes, avortent de leurs balles, que les murs de la honte tombent, que les urnes les remplacent en toute liberté ! Mais ce ne sont pas les lobbies des profiteurs en tous genres, les racistes par essence, les xénophobes héréditaires, les empereurs et leurs suppôts sataniques qui vont nous écouter ce délire pacifiste, ni toi Assad. La barrière des espèces, leurs barrières méningées s’interposent, édifiant et élevant des murs de doutes, la peur et la haine, entre leur arrogante et ‘’ superbe humanité’’ et notre simple et dérisoire humilité ! Les Supraterrestres, faits d’autres chose que de l’argile, nous voient tellement d’en haut qu’on ne supporte pas le vertige!
Que les armes se tournent contre les tyrans qui maintiennent leurs peuples dans la peur et l’ignorance et qui les poussent aux extrémismes divers pour demeurer la hantise de ceux qui s’en méfient le plus ! Les impérialistes. Les colons inassouvis qui les exècrent, sans respect pour leurs religions, leur dieu ou leurs saints. Qu’est ce qui t’attend Assad, après Saddam, Ben Laden et Kadhafi ?
Que les maux et les malédictions s’abattent sur ta crinière, Assad ? Que les misères frappent les têtes des satrapes qui détestent leurs peuples. Ceux qui les volent et qui les asservissent. Ceux qui les vendant aux machiavéliques parrains qui assurent en retour leur impunité et leurs arrières ! Comme toi ? Penses-tu après ces épreuves que tu resteras président, Docteur Assad ?
L’Ordre des médecins a dû te radier ! Je n’aurais pas voulu t’appeler confrère, mais la formule de politesse a voulu que j’introduise ma harangue de cette périlleuse façon ! Je m’excuse des susceptibilités que j’ai écornées !
Tous ces exemples ne te suffisent-ils pas ? Penses-tu qu’une guerre régionale, embrasant arabes et musulmans, puisse te maintenir sur ton trône troué ? Face aux grandes puissances qui t’abhorrent et contre ton peuple qui te vomit ! Même s’il y a avait des Syriens neutres et passifs ou pacifiste, tu as renversé leur humeur, leur opinion et leur jugement. La colère les a rendus plus courageux et moins respectueux encore. Depuis, c’est ton régime en entier, qu’ils veulent renverser et annihiler. Tu es perdu mon Pote !
N’est-il pas encore temps pour une salvatrice reddition ? Une échappée adoubée, doublée d’un exil, exceptionnellement respecté, pour sauver encore la situation ? Non, tu as raté cette opportunité ! Sinon, combien de temps résisteras-tu encore ? Un mois, un an, pour te sortir de ta tanière ou pire de ton caniveau ? Combien de milliers de syriens devront payer le sacrifice avant de trouver le chemin des urnes à leur futur président ? Tu préfères fuir au dernier moment, comme le Roi des rois d’Afrique ? Et d’être pilonné après de traitresses promesses et trahi par de pervers félons ?
Les satrapes les apeurent et les maintiennent comme des proies face aux goules. Procédés identiques, quels que soient les aires que ces lions hantent et que leurs dompteurs profanent. Leur issue est celle de tous les despotes, la fuite, malheureuse et lâche ! Ou après des milliers de morts comme salaire, la guerre civile, la colonisation et la potence ! C’est ce que tu veux ?
Sinon, les cendres en terre ou le coulage dans du ciment dans l’océan. Rarement la justice, mais toujours la honte et la saisie inéluctable des biens spoliés durant leurs interminables mandats. Et la ruine de leurs familles, maudites pour toujours… Une tâche noire sur ton pays ! Voilà Bachar l’Humain, fils du Lion Assad, ce que tu as trouvé pour ta famille et à ta descendance. De la haine et du mépris.
Honte à l’humanité d’avoir commis des Caïn et des Hitler ou des Assad ! Et d’y ajouter ces âneries d’avoir illustré aux States et en Orient, des bâtards odieux en guise de chefs de père en fils. Des canailles immondes qui ont prospéré depuis une décade ! De vrais blasphèmes contre l’humanité, toutes religions confondues ! Et ces monstres, les Occidentaux en sont fiers et ne s’en plaignent pas …Pourtant, des Ben Laden, des Kadhafi, des Saddam des Assad !
Honte à l’ONU, honte à l’Amérique qui s’amuse à gérer le monde ! A parler hypocritement de paix, de démocratie, de culture, de libertés et de droits de l’homme, en tolérant que des malfrats, des incapables retournent les armes achetées chez eux, contre les leurs ! Des armes que les grandes puissances leur vendent ! Mais c’est peut-être voulu, que ce commerce des gadgets et des vieilles pétoires, leur pètent entre les mains ? C’est deux fois utile ! L’art de la guerre est doublé de celui des affaires. La quiétude pour le marchand qui se complait dans sa supériorité ! N’est-ce pas Toubib des yeux ! Ah t’as pas vu comme ça ?
Des paramètres impérieux et inéluctables éclairent ces complots ourdis et ces manigances ! L’assurance de la force d’Israël, le gommage du nucléaire, dit sale, la possession de toutes les sources de pétrole, la mainmise sur les avant-postes et la région, face aux géants de l’Extrême-Orient ! Une nouvelle bataille pour chambouler l’Orient, pour créer un front de guerre et mouiller jusqu’aux os, l’Iran et toute la région avec, qui sait ? Le dernier choc pour enterrer la Palestine, l’Islam et sa civilisation, provient de Syrie ! De toi, Assad, le mécréant!
Criminels et despotes sont-ce des synonymes ? Non. Volontaires ou pas, ce sont de bons acteurs, des martyrs de la cause impérialiste. Il faudra encore démêler ces mots, au moment ou en fait, on n’a pas élucidé les précédents.
Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 14 Novembre 2011
Intrigue policière : la femme mystérieuse
Episode I : un corps dans la chambre
Chez la famille Sedrati, tout semblait calme : le mari, étendu sur le canapé, suivait de près les dernières infos à la télé ; l’épouse, dans sa chambre, était entrain de se faire une beauté et de mettre ses habits de soirée ; quant à la femme de ménage, elle donnait à manger à la petite Nisrine, âgée de 5 ans.
Une bonne demi-heure s’était écoulée paisiblement, quand monsieur Sedrati tâta sa montre ; puis, il cria à la cantonade :
_ « Siham, dépêche-toi ! On va arriver en retard à la cérémonie
Aucune réponse ne lui parvint de la chambre du premier étage. Certes, Siham faisait toujours la sourde oreille, mais finit toujours par se manifester .Dix minutes passées, et toujours rien !
Monsieur Sedrati interpela la bonne :
_ « Hayat, s’il te plaît, monte dans la chambre de madame et dis-lui de se presser un peu !
Celle-ci de répondre :
_ « Tout de suite, monsieur, le temps de mettre Nisrine au lit.
Monsieur Sedrati se dirigea vers la chambre de sa fille. Celle-ci dormait à point fermée. Il s’approcha d’elle et lui donna une bise paternelle sur le front. Aussitôt, il quitta les lieux à pas de loup.
Soudain, un cri strident lui parvint jusqu’à ses oreilles. Sans perdre de temps, il enjamba les escaliers jusqu’au premier étage. Sur le seuil de la porte, la femme de chambre était étendue sur le sol ; quant à la porte de la chambre, elle était grande ouverte. Monsieur Sedrati y jeta un coup d’œil : la pièce semblait vide .Il fit quelques pas quand il trébucha sur un corps. Aussitôt, il réalisa que c’était celui de sa femme. Cette dernière gisait sur le tapis .Elle avait une écharpe nouée autour du cou ; sa bouche grande ouverte et ses yeux avaient une expression de terreur. Monsieur Sedrati constata que son épouse était torse nu et elle n’avait pas encore mis ses habits de sortie.
Il alla directement à la commode qu’il ouvrit furtivement.
L’intérieur du tiroir était intact : les bijoux de madame étaient toujours là .Même chose pour l’armoire : le petit coffret qui contenait ses économies était toujours à sa place.
Soudain, un vent glacial lui effleura le visage .Il se retourna et aperçut les deux volets de la fenêtre qui se balançaient. Aussitôt, il accourut vers le balcon .Le rideau semblait cacher une ombre :
_ « Qui êtes-vous ? Hurla-t-il
Puis :
_ « Sortez de votre cachette ! »
L’ombre se faufila et disparut sur le champ. Quand monsieur Sedrati atteignit le balcon, il ne trouva personne. Soudain, un bruit de chute parvint à ses oreilles suivi d’un cri de douleur.
« Pas de doute, le fugitif s’est blessé quelque part » se dit monsieur Sedrati
Aussitôt, il retourna vers le seuil de la porte .La femme de ménage venait de se relever .Apercevant son employeur, elle dit :
_ « Oh, monsieur, vous avez vu : madame est morte.
Monsieur Sedrati approuva par un hochement de tête .Puis :
_ Je vais téléphoner à la police.
A suivre
MADAME STUDENT
Chapitre 39 des » Chroniques Différées »
LES PLIS ÉROTIQUES DE LA MAJA OU L’ANNONCE DE L’APOCALYPSE
Je pensais… Il faut bien que quelqu’un compte les feuilles des arbres qui naissent, celles qui tombent sous nos pas, ma chute de tout à l’heure sur le trottoir. Et cette âme d’Ahmed Lemaricani, qui s’en va. Cette hémorragie d’ulcère d’estomac chez un adolescent. Cette méningite de l’enfant et cette tumeur du sein de Mme Zineb Patience ?
Il faut bien qu’il calcule au sinus près les bosselures colorées et le trajet des nuages, le cycle des astres, où vont les parfums et s’arrêtent les vents. Ces ondes sur le lac qu’admirent les enfants, ces vagues et cette mousse sur le roc, ces perles de pluie qui tombent sur les traces des pas d’un papillon lorsqu’il sort du cocon. Sais-t-il où il va quand il suit son instinct ? Ses battements d’ailes vont-il faire cesser les bombardements aveugles mais conscients de l’OTAN ? Il faut encore des yeux pour déchiffrer les codes informatiques des caractères que j’écris à ton attention, Lecteur ! Il faut une sacrée intelligence, dis-je, munie de moyens de perception pour s’informer des influx de tous les yeux de la terre. Ces milliards d’humains ou presque et ces milliards de milliards d’êtres qui s’agitent sur terre. Organes multiples et limités, rivés sur les écrans, sur les objets que l’on voit et ceux que l’on ne voit ni entend pas, qu’ils proviennent de l’espace ou d’ici-bas. Il y a forcément quelqu’Un qui doit les voir à Sa façon et que l’on ne voit pas !
N’ayez crainte, je ne délire pas. D’ailleurs, même ceux qui délirent se défendent de le faire, ne s’en apercevant pas ! Appelez ça donc ontologie. Je me pose des questions sur ce monde extraordinaire, sur l’infiniment petit et les compétences divines nécessaires pour s’informer et régir l’immensité, de cet univers né sous X, époustouflant !
S’informer et agir sur ces milliards de milliards de planètes et d’étoiles, leurs trajets et leurs lois… Surveiller ces êtres et leurs actions…Inspecter ou écouter peut-être notre conscience relative et nos moyens limités, à la recherche éperdue de notre origine et notre devenir ! Bêtes cruelles, fauves sanguinaires, barbares nourris de crimes, ou âmes en formation ? Espoir pour la chenille de devenir un beau papillon. Mais cette comparaison est un raccourci insuffisant, car le papillon reste mortel et l’âme, ne le devant pas, selon les crédos et concepts usuels. Je ne pense pas que nous puissions avoir des réponses logiques à notre quête d’humains, en manque nostalgiques de ce que nous ne savons pas. Bornés que nous sommes de par le matériel constitutif de nos organes de perception, labiles et éphémères, nous manquons de moyens efficients pour percer ce que nous sommes, la finalité de notre vie et où nous allons.
Les réactions chimiques des aliments et comment ils pénètrent dans chaque cellule de tout être vivant. Ceux des plantes qui vivent et ceux des animaux dont nous vivons. Ceux qui circulent sous terre et qui brillent de couleurs dans les profondeurs des mers. Et puis veiller sur le comment pour recycler ces atomes et leurs plus petits éléments. Non seulement ici, mais dans tout l’univers, depuis la nuit des temps et avant que naissent le Soleil et la Terre et jusqu’au terme supposé de la création !
Difficile de croire que tu n’es qu’un accident de la nature, compère ! Une vie fortuite, un destin inutile. A quoi ai-je été utile, te demandes-tu peut-être ? Avais-je un but avant de naître ? En quoi ai-je pu servir les miens, mon pays ou mon Dieu, de mon vivant ? Dieu, a-t-il si besoin de mes prières ? Évidemment que non ! Car nos louanges, nos attentes et nos vœux, sont des invocations, des appels souvent égoïstes et personnels ! Alors, en dehors de soi, pour justifier sa vie, comment peux-tu être utile au Maître du monde ? Alors que Lui, Il est auto-suffisant par Lui-même, par essence et par définition, et qu’Il ne demande rien pour conforter Sa Déité. Une raison de croire que l’homme n’est pas un rien créé pour rien et que le néant n’est pas une justification rationnelle et que la vie encore ne s’arrête à la seule terre
Derrière la Création il y a bien une Volonté. Sinon un but imperceptible pour nous autres qui ne faisons qui ne sommes qu’une partie infime du décor ! Il y a donc d’importants mystères. Seulement, Dieu garde la clé de Ses mystères. Et la persistance de ces mystères implique l’existence de Dieu ! Dès lors, il vaut mieux croire et ardemment y croire. Ce n’est pas un pari pascalien, c’est un placement logique, garanti ! Il n’y a aucune virilité d’égo à se démarquer par le nihilisme et la superbe, de peur d’être berné par les prophètes. Nier alors, peut être une erreur de jugement et de tir. Justifiée du moins par les dissidences entre les religions et ceux des hommes qui les colportent et les exploitent en vue d’assujettir les plus crédules. Les mystères persistent et la Science, toutes les sciences, essaient de percer les inconnues de l’univers.
Cogitations et Mystères. Néant et inexistence, création, évolution, involution, chaos, guerres et révolution, apocalypse, résurrection, jugement et sanction, enfer et paradis, éternité, vertiges qui le matin, mieux qu’une dépression te forcent au travail, à la réflexion et l’inspiration.Thèses homicides. Parallèlement à la création, la destruction se fait homme. Entre l’arrogance et le mépris, la connaissance et son contraire, l’attirance de l’argent et du pouvoir, l’homme, sans freins étale sa main armée, quitte à casser pour prendre, à tuer pour voler. Ces nègres descendus de l’arbre, dont les blancs se moquent, l’un deux est président aujourd’hui de la plus grande puissance du monde. Ce marocain, sultan ou empereur de pacotille, manipulé par les colons, est devenu une référence pour les résistants de l’Afrique, une icône de la libération du Tiers-Monde…Cette vielle malade qui pue la misère à repousser les aides, est devenue une houri de l’Eden. Et ces multiples bébés, jetés chaque jour aux ordures, s’ils n’ont pu devenir des enfants sur terre, sont aujourd’hui des anges au ciel …
J’étais en train de penser à ces banalités mystiques et philosophiques, sans solutions visibles, pensées propres ou psittacisme inconscient et régurgitations, que voilà la Fattouche(F) qui entre en trombe au bureau, comme prise de panique et en colère.
F _ Docteur, Docteur, il y a votre amie, cette vieille chipie de Mme Student( S) qui débarque, sans prévenir ni crier gare, alors qu’on a terminé la consultation et que les manifestations d’en face, sur la place de la Fontaine, font un brouhaha terrible, face à la police qui les surveille ! Pour une revenante, c’est une ingénue ! Elle aurait dû prendre un rendez-vous ! Ça alors, ces zombis, c’est des impudents !
M _ Tu as dit : Ces salauds, ces zoghbis, c’est des imprudents ?
F_ Oui à peu près, Docteur Maidoc ( M ) ! (Il faudra qu’il consulte un Orl ! Il faut l’appareiller dare dare ou lui retirer le stéthoscope). Ils clament à tue-tête des slogans impensables contre les grosses légumes du gouvernement. Hchouma had chi, les jeunes du M20Fev ! Ils veulent ‘’barra’’ pour tous ! Moi, je me barre ! Toute ma famille a émigré barra ! Moi aussi, je, sors Docteur ! Je sors ! Il y a mon cours d’espagnol, mon sport et la cuisine qui m’attendent. Sans compter le linge des enfants, leurs devoirs scolaires et ceux de Mon-Mari ! Les profs comptent sur nous pour expliquer les cours de maths, de conjugaison en plus des devoirs conjugaux…Et il faut de plus les payer tous, pour ça !
M _ Hum, hum, va, bla fhamate wa la khaouf ! Laisse-les manifester sans crainte, puisque le gouvernement autorise les jeunes à s’impliquer dans la politique ! Fais-la entrer, ta zombie, avant de refermer le caveau !
F _ Le caniveau ?
M – La porte STP ! On gagnera du temps sur les explications et les chicanes. Les contraintes de notre métier nous illustrent et nous haussent. Enfin, c’est subjectif comme positionnements !
F _ Hum ! Ah, allez, entrez Mame, allez vite, le Docteur vous attend au caniveau !
S_ Caveau, vous avez dit ?
F _ C, A, V, E, A, Uuuh ! J’ignorais que ce cabinet où je travaille depuis trente ans était une porte spatiotemporelle ! Et qui plus est, ouverte sur l’Au-delà ! Ce qui est, avouez, une première en matière de SF. N’est-ce pas ?! Et moi, je me tire de peur d’être aspirée outre-tombe, avec vous madame Du Spectre ! Je vous le livre vivant, madame la défunte. Gardez-le entier, pour ses malades du moins ! (Entre-nous, je ne comprends pas pourquoi elle vient consulter un médecin ici ? Y a pas de bons médecins, là haut ou pour elle, en bas ?)
S _ Darling Maidoc !
F_ (Hakili, Elle lui dit Darling La Fossile ! Qu’est-ce qui l’attend le pauvre Maâlem. Quel métier ! Même les morts viennent nous consulter ! Célébrité oblige ! Bye, je me tire… Tchao Lecteurs, surveillez ces deux là ! Dites-le aux services spéciaux, qu’ils viennent mater ici, au lieu de mater les chômeurs aux slogans !
M_ Ma chère Mme Student ! Je n’ai plus de force, je n’ai pas d’énergie, mais assez de vigueur pour ne pas me laisser submerger par l’angoisse et la déprime…
S_, Mais, vous n’avez pas pris un seul pli ! Alléluia, les miracles ne sont pas perdus après les derniers prophètes ! Et les nouveaux médecins, mutés par la Ministre sur l’Au-delà ! Par contre, votre aide, elle prend de ces airs ! Ma parole ! Ya Latif, comme vous dites ! Je vais te tutoyer comme avant, si tu permets. Tu ne la paies pas assez ou que vous ayez permuté vos gènes et vos offices ?!
M_! Tutoyez-moi, madame autant que vous pouvez. Vous, OK, tu es comme moi-même ! Il n’y pas d’espace entre nous ! Tutoie-moi Chery, autant que tu veux, jusqu’à ce que mort s’en suive ! Ne fais pas attention à la mort si elle survient et serre encore. Ne fais pas attention à elle, non plus. Elle a trop de boulot-s.
S_ Trop de culot, oui !
M_ Mais, dis-moi ! Plus de cernes, plus de fronces ! La colonne toute droite, comme un général cinq étoiles en garde à vous devant un plouc devenu parlementaire ! Quelle audace, quelle allure, avec ces cheveux maïs et chocolat ! Ton secret, que je m’en inspire! Je peux les sentir ? Il y a comme un goût de glace interdite à un enfant malade ! C’est du Titan ou du Magnum ?
S _ Oh, my God! Vous êtes impudent, My Dear! Vous prenez des excitants ? On nous entend, calmez vos ardeurs ! On vous noie d’échantillons. Prenez garde à l’automédication et aux mauvaises projections ! Vous êtes mal inspiré-là ! Nous ne sommes pas à l’hôtel Lincoln de New-York. Et je ne viens pas faire la chambre d’un faune FMIste, non plus ! Je vais vous vouvoyer pour moins d’intimité, si c’est comme ça !
M_ Non !
S_ Et puis engage une autre ! Ou trois autres infirmières pour le même prix. Vos clients seront mieux servis ! Ils pourront les consommer ! Votre Mac Do d’en face, il donne bien des jouets aux enfants avec les repas à emporter !
M _ Chut, elle entend ! Non, surtout pas ça ! Elle est fidèle et loyale ! Et puis elle connaît bien son métier ! Mais dis-moi, tu viens de l’Au-delà pour médire, prendre ta tension ou nous soutirer des infos et subtiliser des nouvelles du pays ? Tu ne peux pas faire ça directement du ciel, sans devoir débarquer inopportunément, ici, en crevant la couche d’ozone, pour t’infiltrer parmi les vivants ?
S _ Non, non, si je reviens c’est pour m’amuser. Je suis en mission, pour m’amuser. Tous frais payés ! Et pour agir et changer les événements, un tantinet. C’est plus grisant.
M_ Pour les cheveux ?
S_ Non, pour les neurones ! Et votre femme de charge, cette maigreur de Bounedif ? Elle circule toujours ? Elle a grossi ? Mariée ? Je ne la perçois pas derrière la porte en train d’épier et d’écouter ! C’est déjà ça !
M_ C’est vrai que tu peux entendre et deviner, voir à travers et même de travers ! Traverser et faire sauter si besoin les éléments !
S_ Et de Bounedif, tu disais quoi, pour ne pas perdre le fil !
M_ ‘’Elle s’est retraitée’’ ! Tu devrais le savoir plus que moi et en être mieux informée. Puisque tu viens des hautes sphères où les destins et les cours sont écrits.
S_ Pas tout à fait ! C’est pour bavarder et le faire savoir aux lecteurs…Moi je le sais, même si je pose des questions à propos de tout et de rien, c’est pour édifier les auditeurs!
M_ Alors laisse les AudiCteurs* me poser directement des questions au fur et à mesure ! (Auditeurs et lecteurs en même temps qui écoutent et regardent la pièce de théâtre que nous jouons, maintenant, pour être interpelés et s’y exprimer et participer). Et je leur répondrais alors au fur et à mesure… Tu résonneras comme une interface, en utilisant tes pouvoirs télé-spacio-temporels-au-déliens*! (Audélien*, barbarisme pour parler des ondes, des mots et des esprits qui proviennent ou qui vont instantanément vers l’au-delà, en brisant la barrière spatiotemporelle et en dépassant la vitesse de la lumière !)
S_ Soyons sérieux, Maidoc ! On est juste entre-nous ! Laissons de côté la mystique, la scatologie et l’ésotérisme pour ne pas déplaire aux lecteurs ! Sinon ils ne vont pas aller jusqu’au au bout de tes pages.
M_ Oui, préférons leur parler d’érotisme ! On peut faire alors ce que je veux ! Il n’y aura pas d’abandons.
S_ T’es devenu fou ? Fricoter avec une femme morte ! Une demoiselle qui n’est même pas la tienne ! C’est de la nécrophilie à laquelle tu m’invites, compère ! C’est du pénal avec camisole de force garantie en milieu de santé ! Et la Bounedif ?
M_ Fin de partie. Partie sans laisser d’adresse. Partie dans un couvent de fqih guérisseur.
S_ Le fquih Mekki Tourabi de Témara ? Ou le Qadiri Boudchichi de Madagh ?
M_ Chut, elle entend. Elle est chez quelqu’un m’a-t-on dit, de plus cultivé en démonerie angélique ! Elle a grossi. Elle s’était cultivée. Mais revenons à toi, à vous, my dear Lalla Student ! C’est formidable vous volez le temps disais-je! Vous vous subtilisez à ses tours et à ses morsures ! On vous a volé d’un musée égyptien ? A propos Moubarak, Saddam, Ben Ladden, des nouvelles ?
S_ Ils sont au secret !
M_ Je vous croyais émigrée outre-tombe, pardon outre-mer ! A Paris, à Tel Aviv !
S_ Non, non, il y a longtemps que j’ai terminé avec la Palestine, les Juifs et leur Prince de sang hébraïque,
M_ David Salomon le 60 ème ! Mon célèbre malade. Je n’ai plus eu de princes après lui.
S_ Oui ! J’avais dit adieu au Roi de Sion, ses cérémonies, sa stratégie, car il devait préparer l’Apocalypse. Le Mahdi, Hagog et Magog, le retour de Jésus et celui des Quatre Cavaliers de …
M _ De l’Apocalypse ! Ce n’est pas d’un bon présage ! Ça ne me convient pas. Rien ne presse pour broyer du noir ni broyer cette bonne terre et la pulvériser. Les riches fermiers qui ne paient pas d’impôts agricoles vont vous fulminer. Et, il n’y en a pas trente six comme elle, tu sais ! Notre pu… de bonne Terre, elle a des fans qui refusent son chaos ! Dans toute la Voie Lactée, dans touts l’univers, elle est unique, comme toi. Et je tiens à garder ma maison et mon cabinet, ma patrie, qu’est cette bonne petite Terre ! Dont je n’ai aucune acre pourtant !
S_ Est tu si sûr ? Tous les fondamentalistes bibliques d’ici et d’Amérique ne croient qu’en ça, depuis l’origine de la planète et bien avant ! L’Apocalypse ! Toute création est mortelle. Même le Soleil, finira par s’éteindre un jour et l’univers entier se ramasser dans le petit grain qu’il fut avant le Big Bang !
M_ C’est votre droit, je le respecte, malgré moi et ce par conviction, mais sans y croire ! Balivernes ! Et, Dieu, Sidi Rabbi, Lui avez-vous demandé Son avis, avant de vouloir bazarder Sa création ? En prétextant de stupides prophéties et avant de vous lancer dans cette hypothèse et ces aventures sans lendemain…
S- 11 / 9 ! 2012 ! Tiens-toi prêt ! Tout est prédit d’avance.
M_ C’est vrai qu’on ne peut prédire qu’à l’avance…Rarement après ! Tout est périmé d’avance ! Et que prédire tient plus de la science que du hasard et de l’illumination. Enfin, ce n’est pas tout à fait mon domaine, même si on imagine le décours de certaines maladies. Encore que le destin n’est destin qu’à postériori ! N’est-ce pas ?
S_ Ne te moque pas des choses hermétiques et des causes et raisons qui te sont cachées !
M_ Mais ne cassez pas des peuples et ne faites pas de nettoyages ethniques pour ça !
S_ Qu’est-ce que ça avoir ici, pour l’instant ?
M_ Le mythe, le rêve, les religions, c’est bien d’y croire, mais sans porter atteinte aux autres crédos, à la paix générale, aux biens des gens. Et ce même si vous êtes de pieux illuminés, en mal de divins clans et de célestes filiations. Forts de votre extraction Laissez-faire la nature. Laissez faire les peuples, les civilisations. Ne cassez pas l’horloge pour avancer l’heure !
S_ C’est entendu ! Je te sais plus philosophe en surface et plus laïc en apparence ! Sans formation pointue, pour ne pas blesser, ni profonde ou large pour ne pas te noyer !
M_ Merci ! Mais qu’insinues-tu par là ? (Vipère, tu n’a rien perdu de ton poison en crevant)
S_ Non, c’est plus cynique que ça n’en l’air et que j’en ai entendu de plus péjoratif sur ton dos ! Je dis, j’affirme, mais je n’insinue rien.
M_ Pari gagné, perverse créature ! J’avais pris cela pour un compliment. Ça gonflait mon égo ! J’en avais besoin avec tous les ratés, les maladies, les malades, les déprimés, les déceptions, les manques, les autorités qui nous surveillent mais ne nous écoutent pas…Les soulèvements inutiles des révolutions ratées, les pollutions nocturnes des peuples de la Lune !
S_ Ne pleure pas ! Les mortels sont devenus récalcitrants ! C’est pour ça que je te laisse chater ! Je respecte les délires en surface et les bravades face à face ! C’est le droit de chacun de se tromper, de croire comme vraies à ses erreurs ! Mais, c’est mon droit et de mon devoir aussi de ne pas faire avec ce qu’il raconte ou qu’il croit juste. Et ça ne me dérange pas que tu ne crois pas en ce que je crois ! « Lakoum dinoukoum wa liya dini », parole coranique, appliquée à de laïcs crédos ! Dieu n’a besoin de personne ! Ni des manipulations d’aucuns, pour Le défendre. Encore moins d’obliger les gens à se plier en quatre, à jeuner, à égorger un mouton pour Lui, ou à se sacrifier, Lui-même sur une croix, s’y laisser percer de lances et de clous, afin de demander à Soi-même, la grâce du troupeau !
M_ Oh, la vache, on ne te dirait point chrétienne, tu refuses le miracle de la Trinité !
S_ pour te rassurer je ne suis pas apostat. Le credo est une chose mais je suis une laïque. Parallèlement aux libertés, croire c’est admettre les miracles et c’en est un ici, si ça te plait de l’entendre ainsi !
M_ Oui, entendu ! Ce sont tes concepts mais ton crédo Une belle nuance que je viens de saisi. Je t’ai comprise. Il faut être d’opinions diverses pour dialoguer avec profit ! Sinon ce serait un monologue de foule ! Un ronronnement d’une platitude qui se répète et qui répète ce que l’autre sait déjà !
S_ Ou un brouhaha, quand il gène les autres, leurs concepts et leurs crédos et qu’il suscite de l’incompréhension, l’opposition, les soulèvements, les révoltes et les guerres. Et, puis sans transition, il est toujours malade, Le pauvre !
M_ Qui ça, Chirac ? Boutef, Kadhafi, Saddam ?
S_ Non je parle de mon filleul et disciple, David Salomon le 60 ème ! On vous doit une fière chandelle. Israël vous est reconnaissant d’avoir soigné son héritier du trône et sauvé Sa réputation et Son aura ! Depuis que vous l’avez sorti d’une gono-candidose de la bouche et protégé de sa succulente copine arabe, Ruby Berlusconi, qui allait briser sa carrière et nous causer un néfaste Davidgate ! Mais, Il est resté mince et fluet, l’allure maladive, au lieu de garder son air princier.
M_ Oui, je me rappelle du cas médical. J’en tremble encore. On lui avait fait faire, à son insu et à la tienne aussi, une recherche du Sida ! Pour ne pas l’alarmer et pour ne pas passer à côté de la plaque non plus ! Parce que la pulpeuse Karima El Mahroug risquait de le calciner aussi ! C’est une tombeuse d’icones ! Méfie-toi !
S_ Ah oui, je me rappelle de cette bombe iconoclaste, avant qu’elle n’aille botter en Italie. Je suis son dossier. Elle y sévit encore. On avait emprunté un autre nom imaginaire, pour ne pas divulguer une maladie éventuelle aux ennemis du peuple de Sion qui auraient…calciné le Maroc pour se venger de la marocaine…
M_ Il faut aux princes d’éviter de faire trop bonne chair. Ne pas abuser des protéines, ni des bonnes terres, synthétiques ou esthétiquement modifiées ! Ce sont de mauvaises rencontres gastronomiques qui bombent le ventre et causent des météorismes.
S – Une mauvaise idée que cette recherche de nostalgie charnelle avec les filles de l’extérieur…Elles perdent leur garantie et leur pureté locale. Et puis le Prince perdait sa pureté raciale en fricotant avec une Arabe d’ici ! Méfie-toi, je te dis!
M- Elles sont meilleures que les autres, dit-on ! Et pour une femme, tu en connais plus qu’il ne faut à propos des nôtres.
S_ Il a dû être contaminé par une flore résistante, certes.
M_ Certainement, une souche importée des pays riches où sévissent l’homosexualité et l’usage les drogues injectables ! Mais, je ne jette pas la pierre !
S_ Ces terroristes sont minées de l’intérieur. Elles sont bourrées de germes mortels pour les autres. Ce sont des porteuses saines. Mais ces microbes restent quiescents dans l’organisme Ces espionnes sont préparées, vaccinées, protégées et utilisées par vos services…Cette poule dynamitée est une porteuse qui a été envoyée par le Hamas ! L’Iran ou Al Qaeda, Bel Laden, qui sait ? Qui a pu perfectionner cette arme terroriste femelle et la propulser sur le Prince David ? Lui si jeune, si pur et si innocent !
M – Ah, je ne savais pas que les terroristes gardaient leurs militantes vivantes après usage !
S_ Tu ne sais rien ou tu fais mine de ne rien savoir, dès qu’on parle de politique locale ou d’Israël ? Tu as peur de dire des bêtises ou de parler des tabous ? Un secret médical de plus ! Décevant comme posture intellectuelle de la part d’un scientifique ! Tu aurais peur de dire ton opinion, publiquement, à une vieille dame, sur le retour, qui sait garder tes confidences ?
M_ Je ne sais pas à qui tu me vends quand tu sors ! Cette pimpante espionne, vue la sournoise approche et le cynisme de l’affaire, ne pouvait être qu’au service du triste Mossad ! Nous, on n’a pas le génie pervers, sournois, fourbe et suffisant qui peut défier le leur !
S_ Vous avez appris depuis. Vous êtes devenus une puissance en la matière ! Vous avez des conseillers et des formateurs ! Et vous êtes moins radins ! En plus de la bouffe opulente et des cadeaux, vous les payez mieux. Elle s’était rendue volontairement malade, j’en suis certaine, sachant qu’elle allait être offerte comme cadeau en nature, aux fins d’attirer la sympathie du prince, et de l’infecter mortellement en retour!
M_ C’est trop compliqué pour moi ! Elle servait non seulement de vectrice, mais aussi d’arme redoutable, politique, pour impliquer faussement les adversaires d’Israël et dire des Arabes qu’ils sont la cause de l’effacement d’Israël et de l’empêchement de la fin du monde. I faut le faire ! C’est de la ‘’pourritique* friction’’ !
S_ Passons sur ces insanités.
M_ Attention ‘’çha glische’’ ! Tu es revenue de l’autre monde. OK, vamos ! Et tu as une mission Student. Laquelle, dis-nous ? Le lecteur veut connaître la fin de l’histoire. Le pourquoi de son inception et de son intrusion.
S_ L’Apocalypse reste un credo très attendu par toutes les religions ! Même la vôtre, d’islamiste !
M_ D’islamique…
S_ Lapsus ! Alors que vous, les Mahométans, vous préférez prolonger la vie dans ce bas-monde. Et en ce bas monde, les bons croyants, les vrais croyants, eux, ils aspirent et se préparent pour avancer la fin du monde. Et par là, la venue du Paradis !
M _ Quel culot ! Quel calcul ! Je vois. Cette fille est une bombe, sexologique qui a détourné le destin de l’Univers ! Et qui détourne par là, la sainte Apocalypse que préparent Sion et l’Amérique ! C’est le grain de sable qui va faire éclater le globe. Le Gono gagnera la guerre. La bléno va éradiquer l’homo sapiens. Si la syphilis espagnole a fait le nettoyage ethnique des Incas, la bléno signera la fin de l’espèce humaine ! Homo erectus, bye bye ! Homos eroticus versus homos eradicus*, une espèce éteinte des suites de mauvaise étreintes ! Bravo les politiques !
S_ S’il vous plait Docteur ! Il y a des couples, légalement mariés entre femme ou entre hommes, qui ont adopté des enfants et qui vont vous détester. Et puis vous allez perdre vos clients.
M_ Blache ! Si c’est la fin du monde, ma clientèle suivra ! Attend, je laisse tomber les homos et je reprends mon raisonnement. Voilà donc une putain, impétueuse et pulpeuse, qui fait le trottoir dans les lits des célébrités et qui devient un surhomme. Plus puissante que les surhommes des cartoons ! Elle va sauver le monde de sa destruction, telle que programmée politiquement par les fils de Sion selon les crédos religieux de certaines communautés juives ! La Jeanne d’Arc universelle s’appelle Ruby ! Et, miracle, elle est marocaine !
S_ Tu dis tout cela pour ternir la sainte famille hébraïque, stériliser la dynastie royale des descendants de David Salomon. Le patrimoine d’Israël, est issu de Noé, d’Abraham et de Joseph et Moïse allait se terminer dans un naufrage sidatique. Réduire à zéro tout les espoirs de la mythologie, pardon de la nation juive ! Heureusement que tout est sauvé et que la fin du monde attendue viendra ! Ah ces pu… de femmes, que vous avez ! Ah les racistes de bougnoules ! Aujourd’hui les canaques sont démaquées !
M _ Pas d’injures ici, SVP ! On est susceptibles et trop surveillés ! La funeste fortune qui allait corrompre la destinée prophétique, les projets vénérés de Yahvé, le credo commun à tous les monothéistes ! Tralala et tralala, lal, lala ! Qu’est ce que je m’en tape, ma belle ! Je ne crois pas du tout à vos balivernes funestes et belliqueuses. Je ne trouve ni logique ni démocratique pour vos clans et tribus de vouloir casser la terre. Et de venir justifier l’appropriation de la Palestine et la colonisation de ses gens par une supercherie une fumisterie, anachronique, un mythe vorace ! Et prétendre par dessus le marché, avec la frénésie des fanatiques américains, vous activer, afin d’avancer le supposé fâcheux programme de votre Yahvé en forçant de venir avant terme les cavaliers de l’Apocalypse …Ouf !
S_ Il était temps de laisser souffler mes oreilles ! Tu m’as fait un bouchon ! Sauf, qu’après ces dires hérétiques, tu n’es pas moins qu’un virulent apostat qui s’ignore et s’agite !
M_ Jette-moi la première pierre…
S_ Si tu ne crois pas aux cavaliers de l’Apocalyse, c’est que tu ne crois pas en la venue du Christ, non plus !
M_ Moi, je l’appelle simplement de son prénom Jésus ! Yéchou, Al Yassouë. Ce n’est pas aux hommes de commander, d’exiger ou d’activer le retour du Mahdi, de Hagog ou d’Issa !
S_ C’est un peu logique, il y a du vrai dans ce raisonnement. Seulement..
M_ Ça suffit ! Amen ! Jette-moi la première pierre et enterre-moi dans le sable de Merzouga jusqu’au cou ! Et frappe si tu ne me comprends pas. Je rejoindrais alors une belle iranienne qu’aurait sauvée sans doute Jésus de la lapidation. Il aurait empêché par charité le caillassage de la caille, s’il n’était pas trop élevé ou trop loin !
S _ Tu admets qu’elle soit libre ! Tu as dû être contaminé par cette résistante, la Ruby, cette satanée femelle, envoyée par le Hamas ! Il faudra faire ton bilan…Le sida et l’hépatite vont te ravager mon pote et te rapprocher enfin de moi ! C’est ce que tu veux…
M_ Je plaisantais ! Laisse-moi, ici ! Vade retro ! Tu es trop vieille, pour moi, nous avons au moins 62 ans d’écart ! Au Paradis j’aurais droit à un harem de juvéniles houris !
S _ Dans l’Au-delà, dont j’ai l’expérience, les écarts d’âge disparaissent. Oublie-mes rides, oubli les plis de la maja, habillée ou nue. A elles, je serais pareille ! Il n’y a que les écarts de température !
M _ Il faut rire ? Et il se pourrait que je te trouve plus irrésistible encore
S_ Tu peux ! Tu peux être amoureux et prendre même une australopithèque ou une jeunesse, du genre pithécanthrope ! Remise ou maquillée au look du jour !
M _ Je te redis Lucy-Student, que cette pimpante personne, vue la sournoise approche et le cynisme de l’affaire ne pouvait être qu’une espionne, au service du triste Mossad ! Pas des nôtres ! Si elle s’était rendue volontairement malade, afin d’infecter ton Prince et servir non seulement de vectrice, mais d’arme redoutable, je n’en sais rien et je te promets que je ne la connais point, ni d’Adam ni d’Ève, ni du lit !
S_ Une bombe sexologique ! Une bombe auto-immune. Une conspiration, une félonie interne, un coup bas contre Israël et l’Apocalypse avancée ! Le Paradis avance. Alléluia !
M_ Non, non, non, laisse ça aux généraux !
S_ Mais ce sont eux les cerveaux et non pas que les gâchettes ! Le pouvoir, l’intelligence et l’argent, la sécurité des gens, de leurs lois, de leurs biens…Et la force de frappe économique.
M_ Comme dans les films ! Ils conçoivent, manipulent à l’ombre les politiques et les services eux-mêmes. L’armée, ce ne sont pas des tueurs, des assassins ou des liquidateurs, mais des génies ! Des ingénieurs, des tacticiens qui font dans la prospective ! Et partout maintenant ! On ne va pas donner des trucs aussi précis et névralgiques à des fonctionnaires, à des bachibouzouks, des parlementaires mal réveillés, absents ou abscons, ou à des civils mal électrisés par les dernières coalitions électorales attirés des alliances et des alaires seigneuriaux…
S- Ah, mais oui ! Comment sais-tu tout ça, toi qui n’es que médecin, apolitique et simple généraliste !
M_ Je t’avoue comprendre que ce n’est pas qu’un rôle banal de respectueuse ! De pute pulpeuse et impétueuse, que cette merveilleuse aventurière aurait endossé ! C’est une inversion perverse et sournoise. C’est la conversion charnelle d’une conspiration. Secrète, la prostitution n’est pour elle vraisemblablement qu’une couverture !
S_ Une couverture avec bien des plaisirs ! Des soirées de bonheur, de jeux et de joies, de luxe partagé, de musique et de danse. Avec des célébrités blin-blin et beaucoup d’argent en sus.
M- ‘’ La luxure du pouvoir atteint des sommets orgiaques’’ !
S_ C’est bien frappé comme sentence, même si je ne suis pas d’accord ! J’aurais admis, banalement que ‘’ Les orgies du pouvoir ont valeur de luxures extrêmes’’. Ou vice versa,’’ La luxure du pouvoir atteint des orgies extrêmes’’. Passons au principal, nous y réfléchirons après, ensemble !
M_ Amen !
S_ Amen, quoi ?
M_ Ensemble, tes dictons sont au bon endroit !
S_ Dis plutôt, Maidoc, que c’est une femelle qui répand la terreur !
M_ Pas « un mal qui répand la terreur… »
S_ Une croqueuse de vie qui répand les plaisirs sur l’humanité, c’est bien beau ! Et qui vole les hommes à leurs épouses, c’est un peu trop mâles* !
M_ Elle ne les garde pas, ce n’est pas une roturière, elle les utilise !
S_ Elle les use ! Elle les compromet. Elle les casse.
M_ Penses-tu !
S_ La volonté des plus puissants du monde, le trône divinisé, allait succomber pour une amourette de passage avec cette aguichante bête du démon ! Le diable est fort de la beauté des femmes aguichantes et de leur pouvoir d’attirance sur les hommes qu’il vise, lui même de séduire.
M_ ‘’L’’ , c’et Lui ! La tentation même ! Le 69 ! Avec des tétons à la place des cornes ! La politique satanique ne manque pas de belles femmes ! Toi, tu ne peux venir que de Dieu, ma bonne Student ! On devrait faire un film de cette histoire !
S_ Pas tout de suite, attendons la fin du monde !
M_ Ah oui, 2012 ! Il ne faut précéder les événements ni contourner le destin ! On prend quand même une photo souvenir avant le retournement…
S_ Tu comprends qu’alors, on ne verra pas qui sortira des élections de France, de Russie et des States. Encore moins ce train qui va faire gagner une heure aux Marocains. ! Ce cher TGV, prévu pour 2015, lancé par Sarko et M-6, risque de ne pas siffler, si la fin du monde est avancée pour 2012 !
M_ Laissons, ces balivernes quotidiennes et ces babils géopolitiques du café de la joutya*, à ceux qui vont les lire et nous cacher leurs opinions. En saluant, pour ma part leurs efforts ! (Coucou, les lecteurs !). Alors raconte, en dehors du train-train habituel ! Qu’est-ce que vous faites des vieilles vierges dans l’au-delà, en attendant la Résurrection ?
S_ Par quoi que je commence ? Toi, Maidoc, qui a l’heur du temps et qui se joue du temps en interférant avec les vies et le destin des malades, tu as du temps pour moi ?
M_ Toujours ma belle Student ! Je parle de ton esprit ! Si ça peut calmer tes fausses étreintes…Et j’invente des chapitres de tes chroniques pour te redonner vie.
S_ Trêve de plaisanterie, trêve de fiction. Les lecteurs vont croire que tu es amoureux de moi….Ce qui n’est pas mon cas ! Je suis venue sans rendez-vous pour te faire la surprise et en même temps te donner une information décidée d’En-Haut et qui est inéluctable. !
M_ De la Maison Blanche, du Pentagone, de l’Elysée ? Du palais royal ? De M-VI ? Rappelle-lui mes trois milliards de centimes !
S _ Non, du Ciel !
M_ Rappelle lui d’y veiller.
S_ Il ne t’a pas entendu ! Mais il aurait pu te répondre que tu peux continuer de rêver !
M_ sui tu dis que l’apocalypse est proche, il n’a rien à faire avec ça. Me rétribuer, m’honorer, le délivrerait d’un poids inutile…
S_ Personne ne lui dira rien de ta plaisanterie. Mais il aurait pu te répondre que tu peux continuer de rêver !
M _ Nom du Ciel ! Ah Rebbi ! Ne plaisante pas a Lalla ! Moi je suis à l’étage du moqaddem et du percepteur de la trésorerie du royaume, qui pour 467, 20 dh, oubliés depuis moins d’un an, « menace de se voir dans l’obligation de faire poursuivre le recouvrement de cette créance par toute les voies du droit »…
S _ Ce n’est pas grave ! Mais c’est bien rédigé ! Ils ont fait des progrès en français. La colonisation est payante.
M_ Prenez tout ! Je demande mon salut !
S_ Il veut dire la police, le tribunal, l’armée, Sarko, Clinton, l’OTAN. Leurs porte-avions qui gitent en méditerranée en offrant le couvert céleste aux libyens du CNL !
M _ Je ne suis pas surpris, Mme Student, que tu ne viennes me visiter que lors de grands événements ! Des bouleversements de l’histoire, des chamboulements politiques, des révolutions géologiques, des insurrections telluriques et de la Résurrection des dieux.
S _ C’est vrai, Mondoc, je ne viens pas ressusciter les vivants ni les réanimer ! C’est une alchimie qui me dépasse…
M _ A propos, où cachez-vous les âmes des morts, quand vous prenez leurs vies des corps?
S _ Moi je ne prends rien : ce ne sont pas mes attributions. Voici mon opinion. On ne va pas laisser chambouler la Terre et transférer les âmes des humains ailleurs que sur la Terre ! Sur une autre planète inhabituelle ou inhospitalière pour eux. Il s’agit de la sauver pour eux, tant qu’elle reste globalement utile. On ne va pas transférer les Argileux sur un monde ou d’autre êtres doivent retourner après leur mort et leur recyclage posthume. A chaque planète ses cycles et les siens !
M_ Il reste bien quelque chose de nos passages, n’est-ce pas. Et les morts, comment font-ils pour se rappeler après tout le temps passé ailleurs, après leurs inhumations ? On les réanime avant de les caser ? Et tout cet arrivage de Lybie, du Yémen et de Syrie. Et puis ceux du tsunami du Japon et des grandes guerres. Des fours crématoires, celles des résistances, des colonies, des conquêtes, puis avant Napoléon, entre Alexandre et les Perses , les Romains et les Barbares, les Turcs et les Barbares, les Musulmans entre eux, les Chrétiens entre eux, entre …Bon Dieu quel boulot pour rafistoler tous les débris, des calcinés et de ceux qui été pulvérisés. Par les explosions et les bombes américaines ! Et toutes les âmes des vieux ringards de la politique locale…Et ce qu’il faut vraiment les ressusciter ? Vos ministres et nos parlementaires ? Un puzzle ma chère ! Sans compter les squelettes fossiles des milliards de milliards de milliards d’êtres vivants, qui il y a 300 millions d’années, étaient des hommes debout, des singes, des dinosaures, des poissons et qui ont précédé ‘’les humains’’, façon de parler ces races et de leurs ancêtres qui se sont succédés sur notre glaireuse de terre !
S_ Je reste bouche bée…Les Lecteur sont partis se reposer avant de reprendre. Je te laisse chater et tchatcher, tout seul. A plus Darling ! OK, @+ !
M _ Pardon, pardon Mamie ! Ce sont des questions auxquelles je n’ai aucune réponse logique ! Je tenais à t’en faire part, avant des les oublier. Alzheimer, la démence, le laisser-aller. Ou si on ne se voit plus, tu les auras entendues au moins une fois ! A toi, Student, qui est la plus proche créature des dieux et des rois ! A toi, qui traverse l’espace-temps en moins d’un chapitre. Il fallait bien que je te confie pour tes chroniques des mes questionnements d’être humain fragile.
S _ Je ne suis pas venue divulguer le secret de Dieu ! Sinon vos promoteurs et leur basics instincts, risquent d’aller jusqu’aux lointaines planètes du système, Uranus et Neptune, soudoyer les Habous de là-bas, l’Église de là-bas ou les Anges de là-haut, pour exploiter sans vergogne, les lieux où se reposent les âmes et puis les faire évacuer par le Ministère de là-haut, afin de faire des lotissements à la Doha du Sefrioui, qui s’est trompé de ghassoul en trempant dans le ciment…
M _ Ah, toi aussi tu as des nouvelles d’ici-bas ! Mais, que deviennent ces riches investisseurs, une fois morts ! Est-ce qu’ils demandent aux leurs des enterrer debout pour ne pas perdre de place à lotir ? Salut au professeur Benomar qui a posé le problème pour le conseil de Témara !
S _ Lâche-moi, je pars ! Je suis venue pour t’interviewer et non me faire harceler de questions. Il ne faut pas te prendre pour DSK et inverser les rôles ! L’initiative est la mienne, puisque je suis venue t’avertir de la fin du monde ! Alors, ne me harcèle pas de questions sur l’Au-dela !
M _ A propos comment va Arafat ? Et ce salaud d’Ariel et de Bush, ils ne l’ont pas encore rejoint ?
S _ Encore des interrogations médicalement stupides de la part d’un médecin ! Ah non, ils ne peuvent pas ! Arafat est déjà au Paradis en train de jouer aux logos. Les autres vont devoir être recyclés pour renaître, sous forme d’insectes ou d’animaux de proie, afin de corriger leurs karmas ! De mourir encore plusieurs fois pour se refaire une santé et corriger leurs âmes délétères !
M_ Alors pour les corriger, comme tu dis, pour sauver et rééduquer leur âmes, n’avancez pas la date de l’Apocalypse, laissez faire le temps. Laissez faire la nature, sans plus d’interactions externe des dieux.
S _ Si on n’agit pas tout de suite la terre, sera irrémédiablement détériorée qu’elle ne pourra plus servir de paradis pour les bienheureux.Student 40
La résurrection des dieuxPRÉFACE ET AVERTISSEMENT
Que valent les valets et leurs âmes ? Ici-bas ou Labyrinthique ailleurs ! Que coûtent les laquais et leurs cœurs, quand les seigneurs complotent contre leurs créatures, avant que les dieux ne décident de leurs destins ? Pour certains les dieux n’existent pas. Pour d’autres, ils sont morts avec la civilisation grecque et qu’il faut les ressusciter pour le besoins des hommes. D’aucuns disent qu’ils ont été réinventés par la mondialisation. Et ce sont eux qui font et défont les chefs, les pays et les nations. Mais, Dieu, le vrai, dans tout ça ? « La logique de son existence n’est que sa nécessité ».
« Ne voient-ils pas que Dieu, qui a créé le ciel et la terre, sans avoir été fatigué par leur création, possède le pouvoir de rendre la vie aux morts ? Oui, en vérité, Il est puissant en toute chose. » ( Coran, Masson, Sourat XLVI, Al Ahqaf, verset 33).
L’intelligence et la certitude de son Existence sont dans l’effarement devant la Création qui défie les sens, dans la démesure et le but incompris de celle-ci. Libertés, droits et démocratie, responsabilité et sanctions, résultent de cette inintelligible inéquation dans un univers superlatif.
Quand le sort est écrit, même pour les chefs, à quoi servent les libertés aux sujets ? Quelle est la part du rêve dans la réalité ? Quelle est la part des rencontres et des hasards, de la volonté des créatures assujetties, dans des actes qui interagissent, sans possibilité pour eux de les corriger ni de les changer d’un iota pour la communauté ? Quand la corde est serrée au cou, pourquoi ouvrir les barreaux et exhiber par ce geste un semblant de liberté ou un acte de volonté ? Pourquoi punir comme coupables, ceux dont on a écrit le destin et forcé les traits sous les vents, l’argile, la chair ou d’autres lumières et fixé leur terme ? A l’image des papillons piqués sur une feuille que les fourmis vont grignoter. Pareillement, sur le papier, la constitution, les chromosomes ou la table mosaïque des lois, la question du destin et des libertés contrites reste la même. L’univers nous défie et nous n’y pouvons rien. Seulement cette conscience d’une incapacité certaine amoindrit l’ambition et les espoirs de l’homme. Si la terre nous pousse à la vie et à l’optimisme, le ciel nous écrase de scepticisme.
Dans ce texte les acteurs, assujettis courbés en prières, vont se rencontrer sur cette place, où ils seront nez à nez avec leurs rois et leurs maîtres. Félons et parjures, obséquieux imposteurs, hommes effacés et d’apostats, ils sont perplexes et hagards, car ils n’ont souvent rien compris à la vie ni à son but ou leurs rôles. Est-ce que toi ou moi, y avons compris quelque chose, déjà, pour en parler ?
Libre arbitre et responsabilité, le hasard aide la nécessité. La vie est donnée sans requête. Cadeau immérité ou charge injuste ? La mort souhaitée ou honnie, restera incomprise, si elle n’est pas suivie par la Réincarnation. La force de Dieu réside dans ce retour de l’homme. C’est une forme de contrat virtuel et éthique, de pari ou de défi, qui satisfait la raison et qui se complait avec la religion. La religion, par les liens qu’elle impose avec la déité, est une réponse à ce contrat théo-logique.
Choisissez vous-mêmes donc votre sujet de philo et posez-le à Mme Student. Médecine et philosophie, religion et civisme ! Politique, guerres, paresse et arnaques, escroqueries ou incompétences, incroyables accueils, pulsions ennemies, gèrent la vie avec leurs déconvenues !
Dans une partie de la longue scène 40-2 de ce théâtre démocratique et insolent, je m’adresse aux dieux des hôpitaux et de la médecine ! Que faire Hippocrate, quand toute une classe complote sur ton dos ? Son ministre en tête, Circée d’un soir, couronnée comme la Gorgone de serpents en guise de caducées, elle prend avec courage le taureau par les cornes. Le monstre tutélaire qu’est ce ministère labyrinthique, où s’évertue sa quête, ressemble à une tragédie à laquelle ne manquent que les dieux grecs ! Sortira-t-elle indemne du Dédale ? Est-elle Thésée ou celle qui lui donna le fil salvateur Ariane ?
Je vous livre un sujet de réflexion, conjointement, avant de vous laisser plonger dans le délire du trilogue. Que faire, quand vous avez les mains nues, loin des secours et que vous demandez à un inconnu, aussi médecin soit-il, d’interférer face au déclin, sur un corps en défervescence. Repoussé par les hôpitaux, la veille de partir, un organisme alité, délité, en voie de départ vers l’inconnu, ne trouve plus d’aide de la part des hommes de sciences, sensés l’accompagner jusqu’au bout. Ici on la renvoie. Là, hémiplégique de 80 berges, fracturée, on lui demande de payer des frais parallèles ou d’aller acheter une prothèse et des clous.
Parasites et virus, le milieu grouille de germes qui se nourrissent de la vie et vous poussent vers le néant. Chacun à son tour. Je ne veux pas me nourrir de ton certificat de décès. Ton cas ne relève plus de l’homme. Adieu vieille dame, je ne pouvais pas t’aider.
Maintenant, dans ce qui va suivre, c’est le réveil après la mort. C’est la Résurrection, le Grand Rassemblement avant le Jugement Dernier. On vous y retrouvera peut-être, vielles dames, comme témoins à charges et victimes du système. En casaque, en blouse ou nu, ton traumato essaiera d’échapper à ton regard.
Proies et prédateurs, victimes et potentats, défilent dans la même cour, sous les mêmes couleurs. Les derniers à être partis rencontrent leurs ancêtres. Ayant été nourris et vêtus, les uns de la chair des autres, ayant partagé cycliquement les mêmes argiles pour s’y constituer avant d’y retourner, ils sont tous là, ils attendant le Jugement. Non sans crainte ni effarement. Car, ce moment, ils l’avaient déjà craint, pour certains de leur vivant, essayant de le renier pour certains, ou de l’amadouer à force de prières en vue de s’y préparer.
« Ils disent, il n’y a pour nous que notre vie présente. Nous vivons et nous mourrons. Seul le temps qui passe nous fait périr. »… « Dis : Dieu vous fait vivre, puis Il vous fait mourir. Il vous réunira ensuite le jour de la Résurrection. (Coran, Masson, Sourate XLV, l’Agenouillée, versets, 24 et 26.)RÉCRIMINATIONS TERRESTRES
Ma petite fille était malade, ma fille qui devait s’occuper d’elle est tombée malade à son tour. Je devais aller à pied, sur une distance inhabituelle, pour aller les examiner. Cela représente des kilomètres à pied pour un vieux myasthénique.
Des hectares de trottoirs, plus défoncés que nos corrompus et leurs mentalités, criaient vengeance sous mes pas hésitants. Des montagnes de sables, de détritus souillés de restes de cadavres, sortis du ventre de la terre mère, s’éparpillaient à côté de poubelles éventrées qu’un ramasseur de cartons fouillait, en écoutant une musique de fête ! Oui, mes faiblesses physiques et coronaires d’une part, la hâte pour aller les voir sous ce soleil ramadanien, la crainte de chuter moi même comme l’autre fois, décuplaient mes sueurs, mes craintes et mes imprécations.
Agressives comme des rancunes, mes prières au ciel se firent comme des récriminations vengeresses, aspirant à ce que d’autres colons viennent pour réparer les trottoirs et les replanter d’arbres. Reniement abject, apostasie, révisionnisme, d’un nationalisme outré par l’arriération de cette cité que j’ai choisie d’entre toutes, pour m’installer. Un suicide de citadin ? Une apostasie pour un unémiste !
Qu’a-t-il fait ce pays pour mériter des représentants aussi infâmes ? Nous avons les cadres que nous méritons, vous dites et que c’est ça la démocratie ! Certes, mais qui les forme et qui les encadre ? Les plus grandes fortunes ne payent pas assez d’impôts et nous ne sommes pas suffisamment civiques ni solidaires. Les plus vertueux d’entre-nous se taisent dans leurs prières au lieu de maugréer, préférant investir dans l’Au-delà, pendant que des milliards fuient le fisc et notre économie donnent des cheveux blancs à nos braves ministres! Je ne parle ni de santé ni de justice, encore moins d’éducation ou de démocratie. Je parle de la rue, qui est la vitrine de l’État, surtout du respect entre les gens et de leur degré de civilisation ! Alors faut-il que les dieux reviennent pour nous corriger et recoloniser la terre ?PRÉMONITION
La Trompette de la fin du monde. Soudain, un son d’une violence effroyable démolit la terre, en un instant il extermina tout ce qui y vivait. La prémonition des prophètes, l’annonce du chaos, s’est réalisée.
Nous nous retrouvons maintenant dans une autre réalité, plus fantastique encore que ce qui était prédit. Le monde a clamsé, mais nous avons été transportés instamment, ailleurs, dans le cosmos. Je ne saurais pour le moment vous dire où. Mais on y a fait des rencontres dans cette foule affolante où le mot ‘’milliard’’ n’est qu’une sous unité pour compter les créatures !LA RÉSURRECTION, STUDENT 40, SCÈNE II
Cette deuxième scène se passe entre Mme Student, David-Salomon et Maidoc. Elle se tient dans une place de l’espace, aussi large que la Terre, si elle avait été plate, avant d’être soufflée par la Trompète.
– Mais qui est là, avec feus les docteurs Faraj et Rahali ?
– C’est maître El Harrouchi ? Que Dieu ait son âme !
– Les nôtres âmes aussi ! Je te parle de l’homme au papillon, à côté de l’homme de la clinique aux tapis zayanis*!
– J’ai bien compris, c’est bien lui. Il vient de débarquer cette semaine par le dernier cargo.
– Vous avez une prémonition. Moi, je ne vois ni homme en papillon ni tapis en offrandes ! Ça n’a pas l’air d’une réception ici ! Et je ne reconnais ni la cour, ni les arbres encore moins les locaux. Je suis désorientée. Est-ce le ciel, qui est au dessus de nous ? On se croirait sur la Lune, Mars ou Uranus.
– Ah ! Tu y as été, Mme Student ?
– Oui, peut-être, dans une autre vie, Mondoc !
– La métempsychose ?
– Non, le tourisme intemporel, je suppose. Je ne suis sûre de rien, pour le moment.
– Un peu étourdie ? Attention, on a promis aux lecteurs de leur faire des textes courts, usant des mots les moins difficiles.
– Oui, c’est ça, des digests, pas des romans indigestes ! Des résumés, des paragraphes d’une seule ligne, avec des phrases d’un seul mot. Amen !
– Laisse ton savoir au frigo, Mondoc ! Ici, il fait trop chaud, Mamy. Et ce Maidoc, il me donne des sueurs froides !
-Tu te fous de ma gueule, David ?
– Pourquoi, on a encore bouffé des Ghazaouis, des Syriens et des Irakiens par milliers ?
– Je ne suis ni terroriste ni extrémiste. Tu connais ma tempérance, mon hospitalité et ma tolérance, ma timidité envers le Makhzen, mes complaisances discutables et élastiques, sauf pour l’injustice, d’où qu’elle provienne !
– C’est oui, Docteur. Moi David, j’ai été aux festivals d’Essaouira, j’ai habité à Marrakech….Sans risques ! Et je te dis, j’ai la preuve de votre tiédeur, attisée, puisque vous allez publier cette comédie ! C’est la politique d’ouverture de votre pays qui agrandit votre hardiesse. Pas votre courage princeps ! C’est la psychologie élémentaire appliquée aux enfants ! Mais dans ton cœur, on devine des sentiments sournois et vers qui ils penchent et sur qui tu jettes ta hargne et ton dévolu !
– Ah, la vache ! Dois-je sourire ou te montrer mes caries et mes dents, Altesse ?
– Taisez-vous les enfants ! Fit sentencieusement Mme Student. Je vois des caméras qui nous balaient comme des scanners et qui nous pénètrent. J’en ai honte à l’idée de ce qu’ils vont trouver ! Ils sont comme les yeux des marocains attablés aux cafés sur 3 rangées ne laissant nulle place aux piétons, sauf pour marcher sur le macadam, en driblant vélomoteurs et voitures. Ils nous épient. Ils sont constamment en train de regarder, à travers les burqas épaisses, les fesses des femmes !
– Mamy, hchouma* ! Il ne faut pas déshabiller les gens dehors. Moi je garde ma calotte princière, pour rester digne et discret ! Il faut bien esquiver les regards pénétrants de ces prédateurs ! Les délateurs gratuits, les fdoulis* par civisme et religiosité, sont légion ici ! Ils sont omniprésents. Vous ne pouvez jamais aller en vacances, sans être harcelé par ces paparazzis. Vous vous sentez scannés, perquisitionnés !
– Comment tu fais a el ôulam ellâma dial Ishraël *? Digne et discret, avec une calotte royale fixée sur tes mèches. Un prince juif au milieu des arabes et des islamistes, sans gardes du corps ! c’est très visible tu sais !
– Risible ?
– J’ai dit vi-si-ble !
– Allons, les gamins ! Maidoc, revenons à vos moutons ! Dis-moi, là te dis-je, à côté de tes vieux ministres de la Santé, qui c’est cette pimbèche qui ne lâche pas son sourire et qui balaie sans arrêt son torse de ses cheveux noirs, en ondulant du tronc ?
– Mamy Student, tu fais dans l’inquisition !
– Et Dan, avec une description toute érotique !
– Non, ésotérique ! Ha ha ha ha. Je demande seulement, mon bon Prince ! Car, j’ai l’impression que je la connais de vue ! Je n’ai pas apporté mes lunettes…Si c’est elle ? Oui c’est elle ! Elle était si jolie avant…La pauvre !
– Mamy, ach had suspense ?
– Oui ? Madame Student, elle fut jolie ! Avant de devenir une déesse infanticide, une déicide !
– Quoi ? Vous tuez les enfants des dieux ?
– C’est un privilège divin qui n’est donné qu’aux empereurs et aux rois. Néron a brûlé Rome, Kadhafi la Libye, Bush l’Irak ! Ils déclarent les guerres et balaient les arts, les âmes et les civilisations. Le but est de prendre butins et esclaves ou de voler les terres. Pour étendre leurs pouvoirs, ils utilisent les dieux. Ceux de leur race, en imposant leurs lois, leur culture et leur religion, pour fonder des empires, en brûlant les racines des soumis. Le but est toujours le même; les voies diffèrent selon les lieux et le temps. Mais, constamment l’histoire nous a fait état d’un constat affligeant. Les plus illustres des empereurs furent des voleurs en plus du fait qu’ils sont toujours des assassins !
– Student, tu parles des hommes ou des dieux ? Et de quelle planète déjà ?
– Mamy, Mamy, khallina hanienne ghi hnak ! Tabeâni hetta hna ! Baraka men el qraya ! Yak khroujt premier de promotion ? Où est-ce que nous sommes déjà ? Dis-moi baêda !
Note aux lecteurs : Les mots transcrits en écriture penchée sont en hébreu et traduits instantanément en arabe dialectal marocain pour édifier le lecteur. Car sur ce papier, nous n’avons pas l’usage facile des sous-titres !
– Oui, ¨Prince, tu étais mon seul élève ! Mais là, cette dame qui nous zyeute discrètement et que nous zyeutons sans cesse, c’est une célébrité, une grande idole ! J’ai l’impression de l’avoir connue quelque part.
– Une chanteuse, une actrice ? Elle est recherchée ? Je veux une autographe !
– Un autographe, ‘’un’’, en français, mon fils !
– Peu importe son sexe à l’autographe ! C’est pour, le-la, vendre aux collectionneurs !
– Elle me rappelle une vieille image de Chronos, le Titan et dieu du temps…
– Du mauvais temps ou du passe-temps ?
– C’est un dieu olympien !
– Chic, un dieu des jeux ! Un esthète, un athlète ! Il ne doit pas s’ennuyer ! Ils font ‘ça’ entre eux, les dieux et même aux humains ! Il les bat tous ! Il faut l’acheter comme joueur ou le copter comme entraineur de notre équipe de Tel-Aviv !
– Non, c’est le dieu de l’Olympe ! Le ciel et les montagnes des grecs !
– Mais les Grecs, ils ont fait faillite !
– Il est représenté de façon symbolique en train de manger son fils ! Sa création. Il faut tout t’expliquer, Altesse ?– Alors, la doctoresse, ogresse à ses heures, a une grossesse multiple ! Toubib ! Elle a mangé ses fils ! Mais, elle t’a raté, je vois ?
– Faute de vrais lions de l’Atlas, une espèce éteinte, on a maintenant une déesse anthropophage ! Une déesse de l’Atlas qui bouffe, décime et extermine ses enfants !
_ C’est une parabole, symbolique ! Ne vous enfuyez pas, lecteur, elle est réellement belle, mais pas cannibale du tout ! Tentez votre chance, allez querir chez elle, des soins de traumato, dans n’importe quelle ville et vous m’en direz !
– Infanticides et bouffeuses de mâles…Paradoxale les mantes religieuses ! Pour une dame qui a hérité d’un programme de Protection Maternelle et Infantile, c’est crevant. Elle en est morte en accouchant du Rhamed* !
– Enceinte, de qui Docteur ?
– Il faut demander à Dati ! C’est une connaissance intime !
– Quoi ? Toi et Lalla Dati ? Tu veux nous créer un incident diplomatique avec Aznar, Sarko ou DSK ?
– On va leur demander ? Ils sont tous là ! Sans gardes du corps ni tralala ! Ils ne vont plus mentir. Ici tout se sait. Y a qu’à y penser pour connaître la vérité…
– Oh…Mamy. Je suis confus !
– Je ne parle pas d’elle. Mais de cette sacrée déesse hermaphrodite. C’est son idiosyncrétisme.
– Idiot syncrétinisme ? Il y a des femmes comme ça, Mamy ? Il y a des mots qui font rire ! Quand à celles qui les portent, les pauvres ! N’est-ce pas Doc ?
– La superbe nôtre, est classe ! Elle n’a besoin d’aucun mâle pour se faire des enfants ! Et cela est suivi d’une séance d’auto-offrandes lors de laquelle la Divine théophage* se met à les bouffer.
-Ah ! Comme les cannibales et les Aztèques !
– Cette cérémonie a lieu la première semaine après l’accouchement, détachement, lors d’une grande cérémonie religieuse ! Allez comprendre les déesses que se sont faites les hommes !
– Mais, c’est vrai massacre que tu racontes là, Doc ! On ne fait pas ça chez moi, en Israël ! Au fait, sincèrement et j’allais te le dire avant, je ne comprends pas cette harangue, Médor ! Même mort, tu t’en souviens encore. Et avec quelle ténacité maladive ! Et puis, qu’est-ce qui nous vaut cette séquence d’anthropologie des dieux ? Pourquoi tu nous parles de ça ?
– Pour combler tes vides et remplir le temps ! Avant qu’on ne commence à te jujer et Israël avec toi, son Prince-Roi !
– Hay Mamy, scheddy âlya had mechlem*!
– C’est pour tenter de comprendre la conduite psychiatrique d’une ministre ! Et puis, Sidna Daoud, je suis Maidoc et non Médor, même si tu fus le Prince de ce que fut ton past Israël ! Que ce soit entendu !
– Bigre !
– Bigger than that ! Je ne suis pas tout à fait éteint. Je suis de la race des âmes en voie d’extinction ! Seule ma haine me fait vivre, pour rester là, afin de la voir disparaître !
– Ma race ?
– Non, ma Matrone ! Afin qu’on la juge un jour, sans jamais lui pardonner ! Ni à elle ni à ceux qui la meuvent, fussent-ils ministres, vivant encore sur Terre.
– Ho, ho, ho Doc ! C’est du Racine–Corneille ! Justice transactionnelle ou tribunal vengeur, agent public du talion, sanctionnateur ! Qui es-tu, vraiment ?
– Oui, qui tues-tu ?
– Mais, Maidoc on est mort ! Oui, très morts ! Et, tous les ministres, les cadres, les rois, les présidents, de la préhistoire à l’apocalypse, sont morts. Finished ! Ils vont être ressuscités en simples quidams !
– Dommage, je fus Prince et Roi d’Israël, du temps du roi d’Afrique, Kadhafi. Avant qu’on ne le pende ou qu’on ne le grille et qu’on jette ses cendres en méditerranée.
– Comme qui déjà ?
– Je l’ai vu passer tout à l’heure, complètement remis, le Beladen !
– Il va la souiller…On va consommer du poisson…On devra s’y baigner ? Les vagues vont le jeter jusqu’en Tel-Aviv plage…On va tomber malades. Non, non, veto ! Mettez-le dans un bloc de ciment et jetez le cube aux Fosses des Philippines.
– Qu’est-ce qu’elles t’ont fait les fosses pour empoisonner leurs poissons ?
– Qu’on le pende ou qu’on le calcine ! Moi, je perds dans le change ! Moi, comme un simple quidam ? Je ne suis pas n’importe qui ! Ni comparable à ces maffieux bougnoules et leurs usurpateurs de présidents. Ce n’est pas juste ! Je descends de la lignée directe de David et de Salomon et par eux, de Moïse et d’Abram !
– Comment ? Tu es si sûr ? Et de quel arbre, de celui de la forêt ou de celui du serpent à venin ? Ou de la branche assassine de Caïn ?
– Fous-moi la paix, toi ! Je ne te cause pas. Je suis venu rechercher mes ancêtres et les saluer. Je ne suis pas ici pour m’amuser !
– Aussi, laissez-moi, Surhomme Princier, répondre à Mme Student ! Évitez de m’interrompre à chaque fois avec votre famille de prophètes et vos aristocrates d’ancêtres ! Nous, c’est écrit ! On ne compte pour rien, devant ta race de nobles privilégiés d’Amérique et de chouchous du bon Dieu ? Il y en a marre de nous exploiter avec vos malheurs et nous bassiner avec votre mythologie et votre arbre généalogique ! Oubliez Prince, les prêtres, leurs temples, leurs églises et leurs religions ! Au moins, ici, bghiti ou la lla, on va être égaux. Gued, gued, bla fouhane ! Gueddi gued César we Napoléon. Balak keter, bhal Pharaon*! Tous égaux, en attendant le jugement de Dieu ! Bark !
– Pourquoi, beurk, je ne savais pas que tu étais Algérien. J’aurais dû m’en douter !
– Tais-toi Maidoc ! Pas d’impudences ? Dçara âle moulouk khsara* !
– Laissez-le parler mon bon Prince ! Et toi, Maidoc, c’est très déplacé de critiquer ici, le bon Dieu, les pharaons, les tsars et les sultans, El Himma, l’Algérie, les gendarmes, le Polisario…! Ils peuvent encore s’unir contre un ennemi commun et te châtier ! Ils ont des recommandations ici, des appuis et le bras très long.
– Mais ce n’est pas une raison pour me taire ! Sauf que c’est opportun, pour obtenir justice, rendre les égards et réparer les tords.
– Mais, ne sois pas aveugle ! Elle suit une stratégie, elle a des directives d’en haut. Des raisons nationales que ta petite raison ignore ! Elle est une personnalité publique ! Et Toi, madre de dios ? Une poussière, incapable d’égratigner son icône ou d’ébranler sa stature ! Elle a ses raisons, la feue ministre de la Santé, ci-présente.
– Elle le fut ! Amen !
– Elle avait en charge des millions de malades et des milliers de médecins.
– Des milliards de dirhams, à leur service aussi !
– Pitié pour les femmes, Maidoc !
– C’est un Ministère, pas un lit, Madame !
– Merci ! Mais, elle n’a pas couvé que de mauvaises choses…Pardi !
– Elle a commis la pire des choses ! L’humiliation, la hogra !
– Pourquoi ? Elle a travaillé en Algérie, chez les frères-adversaires ?
– Les exactions maladroites, la hogra de fabrication locale, pas d’importation ! La matraque a Lalla sur les 5 ou 6000 Médecins fonctionnaires de son propre ministère. L’agression contre cette ultime espèce d’humanitaires, les médecins. C’est la honte du siècle, qui ne s’est pas faite sans elle. Mme Student, tu connais mon cœur et ce que je pense de la femme. Je ne lui pardonne pas d’avoir humilié mes confrères et trainé dans la poussière et le sang les Blouses Blanches ! Ma blouse, c’est sa toge. Ma blouse, c’est mon drapeau et ma patrie !
– Oh, oh, hoo, Docteur, Hooo ! Arrête ton char, Maidoc ! Pourtant ce n’est pas elle, l’homme de la harka de Basri
– Mamy, tu parles de Si Driss, ce phénomène qui fut le pharaon et la ménagère du ministère, le karcher qui l’a fait haïr aux marocains ?
– Ça ne te regarde pas, Prince ! La nôtre de corporation fut la dernière à résister, avant de subir le sort le plus infamant de la ‘’culture générale locale’’ ! Cette classe s’est retranchée dans son magistère, laissant l’action politique, l’opposition et la quête du pouvoir aux politiciens. Des spécialistes dont la formation est rarement aussi longue, aussi lourde et la pratique quotidiennement, aussi dense. Cette catégorie sociale, avec ses riches et ses médiocres, aura beaucoup donné, rien que pour sa formation. Une véritable exclusion, une marginalisation sociale, loin de l’affairisme, durant laquelle cette tranche aura subi les pires difficultés, les exclusions, le favoritisme et les terreurs.
– Mamy, bien pensé, le travail du médecin est aussi dur que celui du Prince !
– Comment ça, Dan ?
– Et bien, il y beaucoup d’altruisme, de satisfaction morale. Et je dirais, que nous faisons des actes de piété, de religion dans cet office.
– Ah, mon pauv’Dan, pour le moment essayons de comprendre ce que veut dire le docteur, avant de lire des prières dans ses ordonnances ou dans tes actes ! Quand à toi Mondoc, à verser au calvaire de la formation médicale, j’ai appris que maints harcèlements sont subis par les futures doctoresses pour préparer leurs examens et réussir leurs épreuves cliniques ! Mais, cette caste de notables, dont tu te targues, elle aura perdu toute son aura, du fait des siens ! Et ce, avant de s’installer. Elle a cédé au lucre, elle s’est laissé corrompre. Désolée, j’ai été au ministère, j’ai des chiffres et des rapports..
– Déjà dans le couvoir les œufs sentent le pourri !
– Merci la galerie ! Ça, ce sont des amis. Que doivent dire les autres comme gentillesses à l’égard des médecins ?
– Mamy, le stupre, la luxure et la concupiscence…
– C’est presque ça, mon fils ! Des mots chers…
– Arrête, toi ! Laisse nous parler entre adultes !
– Ici on a le même âge, tu ne me dépasses de rien, Toubib de mes…dieux !
– David, haye ! Il n’y a qu’un dieu !
– L’argent ! Il m’humilie Mamy. Je dois le sanctionner. Il est passible de passer par l’épée !
– La paix, David. Paix avec notre ami Arabe ! Maidoc, ta doctoresse, pardon ta patronne…
– Oui, notre avocate, enfin ! Continue Sœur Student…
-Elle a fait, dis-je, comme tout le monde ! Elle doit curer, nettoyer les écuries d’Augias. Des hôpitaux aux cliniques, c’est la même race ! La Santé qu’elle gouverne, celle des hôpitaux en premier, n’a pas plus de mérites que d’autres secteurs libéraux.
– Tu le dis vraiment ? Tu le penses sérieusement ?
– Je lisais les journaux, à l’époque ! Je me souviens des allégations. J’ai entrevu des dossiers, quand j’étais au ministère…Tu te rappelles !
– Pour nous, c’est la dissidence, parce que nous sommes révoltés ! Nous sommes passés de l’admiration respectueuse, à la tolérance, puis au rejet. Elle a perdu estime et prestige sur tous les fronts, sur tous les secteurs. Elle aurait du rester à la famille…Son précédent département.
– Pitié pour la dame en noir ! D’ailleurs son cercle s’élargit. Là, regarde un peu, essaie de sentir les pulsions et les ondes positives et les sentiments qu’ils dégagent et échangent entre eux ! Tu imagines le monde qui l’entoure maintenant ! On dirait une chanteuse de Mawazine. Shakira choukrane * ! Une vraie halka avec les deux parlements au complet, en tenue de terra bguer* ! Et ça prend toute la place rouge de Moscou et de Marrakech réunies.
– Ah, bon on est à côté des serpents et du café Argana !
– Va demander les nouvelles d’Eve et tais-toi ! J’en ai marre, Mardochée !
– Je suis David-Salomon, le 60ème du nom ! Bla menna âla Yahvé * !
– C’est tout comme, David, Douido, Daoud, Slimane ou Sélim !
– Lâche-le, Mondoc ! Ne mord pas ! Il est encore sous garantie !
– Mais les médecins, avant de se rendre, avant de se vendre, chère madame Student, et certains et pas tous, avant d’opter pour l’application du ‘’plan social’’, avant d’adhérer aveuglément au ‘’ projet de société qui unit la nation’’, avant que la corporation médicale n’adhère à la ‘’nouvelle religion’’ et que beaucoup d’autres secteurs partageaient, avant elle, avant de se laisser corrompre à son tour, comme les autres secteurs, qu’il soit dit ici, qu’il soit dit ici, bis repetita, que c’est la faute des gestionnaires de son espèce !
– ?? (Étonnement silencieux de Student !
– Les encadrés, les assujettis, subissent la loi des cadres ! Ce sont eux qui font les réglementations et qui exploitent les gens pour dévier leurs applications, à l’offre et à la demande, en recevant un salaire pour les faveurs ! Ce sont les usuriers des lois ! Des règlements, des jeux de cartes, qu’ils changent au cours de chaque partie !
– Je comprends ta phrase proustienne, que j’ai ponctuée avec peine de mon étonnement… Mais ! Mais, cher ami, je ne partage guère ton point de vue ! C’est de la cécité, Toubib ! Il y a bien des médecins qui sont restés très honnêtes, même s’ils sont mal payés par le Département de la Santé dont tu dénonces l’illustre propriétaire.
– Dites-le lui, à la mégère, Stud !
– Moi, non plus, Mamy ! Les toubibs, c’est un lobby de prédateurs. Des prélats, des prévaricateurs !
– Comme le vôtre, Excellence sionistissime *! Et qui plus est, ce métier se bat pour son existence et ses droits ! Il est dévasté par les usuriers et les…
– Prédateurs !
– Bach ârefetiha ? Par les prédateurs, les infiltrés et les charlatans ! Notre corporation fut la plus résistante de toute, avant de céder sous les coups de buttoir d’un système exterminateur des médecins ! Avant sa liquéfaction par les mœurs devenues la routine et les contraintes hypomorales* sur des gens en souffrance, pour leur extorquer, injustement, des honoraires, indus !
– Hypomorales ? What is it, My Doc?
– C’est un autre néologisme de son cru, Prince !
– C’est un autre masque que tu prends pour cacher avec pudeur et crainte la pourriture de la société ? Tu critiques ta société be essbaêe tehte el cacha* ? Parle plus franchement mon vieux ! Ici et maintenant. Attaque. Chope-la. C’est la Résurrection !
– Après l’Apocalypse, la smala des Cavaliers, Hagog et Magog, le Messie, le Mehdi et tout le brouhaha, on est tous vivants ! Le bon Dieu a tenu parole ! Le tsunami du clairon final a tout emporté.
– De retour, sur cette place du grand jugement, personne ne peut rien contre toi, Maidoc, même El Boulisse, le Mokhe Zen et la Dakh âlya* ! Ici, tu es sauf ! Libère ton verbe et tes paroles, Toubib !
-Fussent-elles fausses et tendancieuses, Mamy ? Il ne va plus s’arrêter, il va m’empêcher de parler !
– Non, Lalla Student, j’use de tournures et non de pléonasmes, pour ne pas répéter les mêmes antiennes, afin d’incruster dans l’esprit du lecteur, des nuances et non des partis-pris !
– Anciennes ou antiennes ?
– Il veut dire le même refrain, Prince !
– Ragots stériles et radotages. Tu profites, 200 siècles après le Printemps Arabe et les manifs sous-développées, pour te délier la langue, à nos dépens. Haye ! Au lieu de nous laisser faire des prières pour que le bon Yahvé nous pardonne !
– Toi, Prince, Tu es sacré, bon. Tu fais partie de la famille, de la nomenklatura du bon dieu, OK. Il t’a déjà pardonné. Il y a un trône qui t’attend sur les fagots.
– Tu vois tu vois, Mamy, cet impudent, khechou el habche* ! Et dire qu’un jour, dans son cabinet, il a osé me soigner ! Sans prendre de gants !
– Et je continuerai encore, si Madame le permettait !
– Arrêtez messieurs ! On n’est pas venus ici pour entendre vos chamailleries lassantes, ni vos doléances ! Déjà qu’il y a ce bruit de souk impossible !
– Il ne peut pas parler plus simplement ? Il faut qu’il se montre Docteur, même en parlant sur la place Tahrir de la Résurrection. C’est un Baltagui ! Pauvres lecteurs ! Tu les agresses par ta propagande, tu les dopes, tu les formates, tu les bourres, tu les endoctrines, tu les tue ! Et tu nous barbes, à pleins tubes ! À tous les temps et sur tous les modes !
– Mme Student écoute STP, assez aussi mon Prince, SVP ! Ce n’est plus un tabou de parler franchement des prévaricateurs, de la concussion et du népotisme usuraire et de les appeler de son nom : la Corruption ! Ça ne l’est plus depuis belle lurette dans mon pays. Et pour ta gouverne, Prince à six branches, ça a été dénigré par la plus illustre des autorités, le Roi !
– Tu exagères, même ici ! Quel souffle ! Tu continues à batailler et à militer même après ta mort. Dit Student qui regardait ailleurs dans la direction de la supposée Yasmina Baddou et des ministres défunts. Elle avait une nostalgie pour ce département qu’elle avait occupé quand il était simple ‘’Direction de la Santé’’, à l’époque du Général Lyautey…Son cousin !
– Et pourtant, tu n’avais ni clinique pour te rendre aussi susceptible, aussi ostentatoire qu’irascible, face à notre bonne avocate de ministre.
– L’indoctoresse* est devenue indélicate. Elle m’a sorti de mes gonds ! Et de ses fans ! Je l’admirais, tu sais ?
– Je sais ! Les cliniques fermées ou à vendre, tu y allais le moins possible, en te contentant de confier tes malades de loin. Comment expliquer cette passion pour rejoindre le Lobbie ?
– Seule ma honte fait circuler mon sang ! C’est ma réaction, posthume, face à son affligeante arrogance ! Sans aucun regret ni démission réactionnelle de sa part: 20 médecins furent roués de coups. Et d’un coup, une salve de têtes coupées et une valse de mutations dans les rangs de ses délégués! Puis l’entrée des étrangers et la vente du patrimoine médical aux étrangers, médecins ou simples blanchisseurs, avec son vivier de malades marocains…Une véritable reddition procoloniale !
– C’est une opération de propreté par le vide. D’autre part, ce n’est pas beaucoup pour des marcheurs, dont le nombre menaçant était à deux pas de la sédition printanière arabe !
– Malgré la symbolique blouse blanche qu’ils arboraient, ils furent bastonnés, tabassés, sans répit ni retenue ! Où est le respect dû aux médecins ? Vingt fracturés, 20, avec comme résultat, un coma et disait-on, un mort.
– Des bruits ! Mais, ce n’est rien devant la Libye ou la Syrie ou le Yémen, a Si Tbib !
– El hamdou li Allah âla bladna ! Qu’est-ce qu’elle est devenue maintenant après la fin du monde ? Ma patrie, ma ville trouée, mon vieux cabinet…
– Les émeutes sont des révolutions à minima et l’État doit garantir la sécurité des gens ! Je disais, qu’en plus du dégout des régisseurs et du pays, ils allaient entrer de pleins pieds dans l’opposition et le syndicalisme.
– Le radicalisme ?
– C’est vers quoi, les indélicats ont poussé les jeunes médecins de l’époque. Une caste typiquement royaliste jusqu’alors, un bastion traditionnel de la monarchie !
– Dieu sait la part de vérité, Mamy ! Il faudra vérifier tout cela, ici !
– Elle a fait ça toute seule, la divine créature ? Maidoc !
– Dopée de zraouettes* fracassières*, dirigées sur ses médecins, venus par milliers manifester pacifiquement, en blouses blanches…
– Ah !
– Elle a commis des erreurs politiques et tactiques. Surtout envers son Parti et contre ceux des alliés ! En plus de la déception des électeurs et des sympathisants.
– Mais il faut pardonner aux morts ! Toubib !
– Toubib, comment fais-tu pour te rappeler tout ça et nous en baver, alors que ça n’intéresse pas Israël ! Moi, je veux prier pour mon pays ! Je veux chercher mes aïeux prophètes pour intercéder…Tu nous empêches d’aller les trouver. Va lui casser la gueule à ta maîtresse, et lâche-nous les sandales ! Encore que ce n’est peut être pas sa projection hologrammique à ta lubie !
– Les basques, Dave !
– Tu as mille fois raison Prince. Je dois la solder ! J’en garde juste le mauvais souvenir ! Elle m’a rendu malade, pire qu’un amoureux éconduit. Je Garde malgré moi, une exhalaison pérenne et mortelle ! Juste assez de haine et de tourments pour la ressusciter en 3D ! Afin de la sanctionner ! Virtuellement !
– Par simple esprit de vengeance, tu ressusciterais les morts ? Ici aussi, tu délires, mon pote ? Se moqua David.
– Mes amis, la haine est détestable. C’est une passion, négative, qui amoindrit, qui occupe et qui entrave la vie en lésant la personnalité. De plus elle n’est pas le moteur idéal de l’action, aussi vengeresse soit-elle.
– Alors, il faut savoir pardonner et taire sa révolte intérieure, Mamy ?
– Tu plaisantes Prince ? La colère est le vrai accélérateur du rétablissement de l’ordre par une meilleure justice ! Toi qui as lu Nicolas Machiavel, Prince d’Israël, tu devrais le savoir.
– Tiens on ira le rencontrer, il va donner une conférence publique ce soir, sur Bush-Saddam et leurs impacts sur la politique mondiale…
– Sans blagues ! Tu te moques de Maidoc. Et si c’est vrai, comment le sais-tu, Mamy ?
– C’est intuitif David. Ici on entend tout le monde et les infos nous pénètrent pour ressurgir au besoin…
– Madame Student, écoute-moi !
– Méfie-toi Mam ! Il va te chanter le tube de ‘‘Aïcha’’ comme Cheb Khaled et t’envoûter pour t’entraîner, loin de moi. Reste, je suis seul !
– David, écoute-moi !
– Pas moi, vade retro satanas ! Je n’aime pas les plaisanteries entre hommes et enfants…
– David, Student, pour reprendre la discussion, SVP !
– On a toute l’éternité !
– Pour cette question à propos de la colère et la vengeance, il y a deux situations aux vertus contraires. Pardonner quand on est faible et incapable de revanche et puis se taire. C’est une question d’impuissance ou de lâcheté, voire d’intérêts supérieurs existentiels. Ou, pardonner quand on est puissant et capable de vengeance. C’est alors une question d’élévation morale, pour l’individu et autant pour la société qui pratique cette tempérance et cette retenue dans le but non pas de sévir ou de venger, mais de rééduquer, en obtenant justice !
– Seulement, ces deux conduites sanctionnent mal en laissant l’avantage aux coupables qui se complaisent dans l’incapacité de la morale et son hésitation à rendre le mal pour le mal.
– Quand on sent une injustice il faut la juguler, c’est le rôle de la justice et l’essence de la suprématie du droit ! La justice doit tirer sa force et son droit de la Loi du Talion. Dit fermement David Salomon, sur un ton assuré !
– Ce sont les sentiments de haine qui recréent les morts, Student ! Et puis, tu veux me rendre malade, à force de ne pas croire à la justesse de ma cause et de mes ressentiments.
– Mais, il n’y a plus de cause. Plus de problèmes Doc ! Les jeux sont faits. Nous sommes dans l’Au-delà…Réveille-toi tout est fini nous sommes finis. Nous ne sommes pas de chair, nous sommes des représentations d’une autre nature, vibratoire, avec l’aspect de chair humaine. Nous sommes tous morts, réveille-toi ! N’est-ce pas, Mamy ! Étant la plus âgée, tu es la plus morte d’entre nous !
– Arrêtez, Altesse ! Maidoc, Ok pour une âme de poète, pour la stimuler et la faire produire. Et l’on peut admettre que les ressentiments, tout comme l’amour, puissent avoir une force de vie et de mort, dans un texte, dans un rêve, mais pas pour ressusciter réellement les morts ! Elle ne te doit rien, pour être là, la vraie Baddou. Alors cesse ton bagou, mon pauvre Bassou !
– Surtout si on est soi même mort, comme c’est leur cas, Mamy !
– Dan !
– A moins de pousser, toi l’artiste, dans le délire fou, le plus fou et te soustraire à la simple réalité, à la raison tout court ! Une illusion psychotique hallucinatoire…Hein Mamy, c’est ça ? Reprit Daniel dans la foulée.
– Ta gueule, Prince ! Je la ressuscite, je l’indexe, je l’interpelle, par esprit de justice et de vengeance !
– Goul telaêlek rechouq âliha, al afrite !
– Mais elle n’est plus responsable de ce Ministère. Ni de quoi que ce soit ! Tout comme toi. Pourquoi veux-tu la harceler outre-tombe et dans l’Au-delà ? Tu es un enquiquineur ou un inquisiteur ?
– Les deux ! Elle en est justifiable et justiciable !
– Doc, tout a pété. Il n’y a plus ni santé, ni hôpitaux, ni état, ni Terre, ni mystère, ni ministère, tout est clair !
– Haquili* ! Es-tu sûre que la mort nous délivre de nos responsabilités passées ? C’est au contraire, ici et maintenant, le meilleur audit, le tribunal le plus objectif, pour rendre justice et passer au crible les mémoires et les responsabilités, sans les interventions de l’argent ni du makhzen ou du pouvoir !
– Mais ce n’est pas vrai ! Tu as perdu la mémoire, même ici ! Tu n’as pas recouvré ta mémoire, comme nous autres, on dirait ! Ni retrouvé tes souvenirs passés ! Tu parles de haines et de rancunes, alors que tu l’aimais cette bonne Dame.
– Je ne peux pas m’en cacher ! Je l’appréciais ! J’avais besoin de muse ! C’est autant pour moi, ton beau témoignage.
– Tu ne ferais pas dans l’ambivalence des fois ou dans le sado-masochisme, par hasard ? Je me souviens de ton bagout pour elle, quand je l’ai aidée pour la former pour le job afin de restructurer le Ministère où elle venait de débarquer, à la stupéfaction de tous ! On avait écrit tout un chapitre dessus dans ma « Chronique ».
– « Ma chronique différée » !
– Notre « Chronique, du temps qui passe »…40 chapitres dont plusieurs avortés à cause de toi, le scripteur, qui ne me donne jamais assez de temps ! Et qui refuse de me publier…
– Si, si c’est OK ! Tu es Madame Student. Ma muse et la cousine du Général Lyautey. Moi, Je suis, moi ! Simplement…
– ‘’ En plus beau, ce matin !’’
– Merci, tu te rappelles de ça aussi ! À 90 berges, tu as baisé ton Alzheimer ! Excusez-moi, les enfants !
– Mamy, c’est odieux : ce vocabulaire et inepte devant Moi ! Et puis, il dit tout ça alors que les anges d’Élohim nous surveillent et nous jugent.
– Je ne suis pas sa censure, Little Darling !
– Quittons-le, ce Maidoc et allons chez mes amis et fidèles sujets Israéliens ! Leurs médecins, leurs gens, ne sont pas aussi grossiers !
– Oui, Mondoc, tu disais ?
– Ça, tu t’en souviens, je te l’avais confié ! C’était ma petite fille, Nour, qui me m’avait dit un matin !
– La vérité sort de la bouche des enfants, Maidoc !
– Tiens, tu parles arabe mieux qu’avant, mon bon Prince d’Israël ?
– Merci Mon-Doc ! Je préfère t’entendre parler ainsi.
– Et en plus poli encore ! La monarchie te va très bien ! Tu gouvernes encore la Palestine ? Il n’y a pas eu de printemps arabe en Israël depuis ?
– Hay! Ach had el fal a shid el machlem*? Tu te sens bien, a Sid Tbib? Divination ou diagnostic ?
– Non, je me sens plus revigoré, plus jeune, quoique je n’aie ni montre ni miroir en face de moi, pour vérifier.
– Je suis tes yeux, Maidoc ! Fit la Student, en oscillant lascivement le torse comme pour souligner de son corps, les sentiments et la belle phrase, qu’elle vient de m’écrire en ce jour de Résurrection ! Vous en êtes témoins, Lecteurs !
– Sans blague ! J’ai déjà entendu ça quelque part. Mais je ne peux me raser, simplement en te regardant, ma chère. Et puis, je vois que tu es toujours flanquée du prince David-Salomon, le 60ème. Je vois là que tu traines jusqu’ici, son karma ! Est-il devenu ton garde corps ? Ou vice versa ? ! A-t-il fait un stage chez nous ?
– Ok Maidoc, ça va ! Tu as retrouvé toutes tes facultés ! En principe, selon les Écritures Saintes, nous nous réveillons dans de beaux corps.
– Certains dans de beaux draps ! Dommage qu’ils doivent aller en enfer…Je songe à ce tableau de Noureddine El Fidali, ‘’La faim du monde’’, représentant de dos une superbe créature, de couleur chocolat.
– Ce n’est pas ta ministre que tu voyais dans sa tenue d’Eve sur ce tableau de l’époque, postérieure ?
– Elle fondrait ici, si elle était vraie. Elle et ses admirateurs ! On aurait pu les épargner ces beautés ! On aurait pu reprendre les choses et ne pas les laisser se perdre dans les flammes ! Si belles, ça fait de grosses pertes, toutes ces femmes condamnées aux flammes ! Il faut réviser le statut de ces créatures de rêve et de félicité. A mon sens, il faut considérer l’admiration qui leur est vouées par leurs admirateurs et évaluer tout cet amour, physique ou platonique, comme des prières à Dieu. L’amour qu’on leur porte, ce sont des louanges indirectes et fortes au Seigneur, leur Créateur.
– Tous ces hommes ! Toutes ces femmes ?
– Oui ! Elles n’ont pas façonné leurs corps. Quelles que soient leurs forces, leur santé, leur esthétique et leur beauté. Il est leur auteur !
– Passons !
– Mais, que fait encore cette dame avec les ministres de la Santé ? et ces milliers de badauds autour d’eux ? Ettaçallout hada* ! Quelle audace ! Je vais aller les saluer et voir ce que raconte leur aguichante et pimpante nouvelle recrue ! Je vois des doyens respectables qui vont en avoir l’eau à la bouche, malgré leurs nombreux pèlerinages.
– Non, non ! Bien sûr que c’est elle. Je la reconnaitrais entre mille ! Je ne te lâcherai pas d’une semelle, cette fois-ci, Maidoc !
– Tu es jalouse, Mame Student ?
– Zut, nous sommes pieds nus !
– Pas seulement des pieds ! Tu t’es regardée…
– Ouille ! Même pas un chandail ou une sortie de bain !
-Même pas un slip !
– Mamy, j’ai honte.
– Le Prince d’Israël est nu ! Israël est défait !
– Le toubib est nu. Il a un grand-petit machin ! (Barrez l’option inutile, Lecteur !)
– Maidoc, ne me regarde pas ainsi, devant le Prince !
– Ce sont mes yeux qui tombent et mes paupières qui ne veulent pas se refermer.
– Malgré ta myasthénie ?
– Je ne l’ai plus !
– Il l’a 20cue ! Mam ! Tu as dit le contraire au début…
– Quoi ??
– Je l’ai échangée en devises !
– Quoi ? Comment?
– De mémoire de patron des juifs, je n’ai jamais entendu parler de ce miracle…Transformer la maladie en argent…Freud et Einstein, mes cousins, c’est zéro devant toi… Haye Maidoc, mon cher Maidoc, montre-moi comment ! A partir d’aujourd’hui, tu laisses la médecine et je te rends riche. On dribblera la mort, on fera fortune et on quittera ce camp de la Résurrection pour refaire notre commerce et notre pays, avec Jérusalem comme capitale éternelle et Al Qods comme banque centrale !Souvenirs nocturnes d’enfance
1-La nuit de l’ogre
Quand j’étais enfant, ma grand-mère nous racontait des histoires fabuleuses sur la fille aux cheveux longs qui se nommait Lounja .Mes frères, mes sœurs et moi, nous l’écoutions avec passion et un grand intérêt .Cependant, quand elle évoquait l’ogre et l’ogresse, mes sœurs filaient vite se coucher ; tandis que moi je lui disais : dis-moi grand-mère, à quoi ressemble un ogre ?
Elle me répondait très calmement avec des mots qu’elle choisissait minutieusement :
_ « L’ogre est quelqu’un de gigantesque ; il a des yeux aussi grands que des œufs de poules ; il est très noir ; il a aussi des cornes…..
_ Comme ceux du mouton, grand-mère ?
_ Non, il a des cornes en spirales pointus et aigus
_ Oh, lâcha soudain mon frère cadet, cet ogre me fait réellement peur
Grand-mère le rassura tout en caressant ses cheveux ébouriffés : Sois sans crainte : de nos jours, les ogres n’existent plus !
_ Alors, répliquai-je, ou sont-ils partis
_ Nulle part ! On raconte qu’un tremblement de terre les a tous enterrés dans les profondeurs de la terre
_ Donc, ajouta mon frère, un jour, ils sortiront
_ Ah oui risquai –je de faire remarquer, mais seulement après un autre tremblement de terre
Grand-mère secoua énergiquement sa tête :
_ Pas du tout mes enfants. Ils sont tous morts
_ Pourquoi ? Avons-nous crié en chœur
_ Mais, Allah a voulu ainsi
Bien entendu, notre grand-mère ne se lassait jamais pour répondre à nos questions.
2_ la nuit du Destin
Ce que je me rappelle le plus encore : la nuit du Destin.
Cette nuit là, il y avait un gigantesque mouvement dans les maisons, dans les rues, dans les mosquées …enfin partout
Quand j’étais enfant la première chose que je faisais, comme tous les garçons de mon âge, roder autour des mosquées. On était quatre ou cinq à guetter l’arrivée des plats de couscous
_ Hé, mes amis, voilà le premier plat qui s’amène.Suivons-le de près
_ Non, répliqua le plus grand de nous .Ne faites rien pour le moment .Vous risquez bien d’être chassé comme des chiens
_ Et alors, lui lançai-je du tac ou tac, on reste comme ça sans rien faire
_ Pas du tout, reprit le Chef. Bientôt les grands vont entrer pour faire la prière et nous aurons le loisir de réceptionner un des plats et nous mangerons à notre faim.
C’était loin de plaire à tout le monde .Certains d’entre nous émirent des réserves .J’étais l’un d’eux :
_ Mais, on pourra bien nous prendre comme des voleurs
_ Oui, il a raison, intervint un autre, nous ne sommes pas des chapardeurs
_ Vous savez ce qu’on va faire : entrons dans la mosquée et faisons quelques rakaats .Comme ça, on nous prendra en considérations et vous verrez nous serons parmi les premiers servis
C’était l’idée du plus petit du groupe.
Enfin de compte, c’était ce que nous avions fait.
Durant nos prières, une multitude de plats variés de couscous passaient derrière nous pour être enfermé dans une pièce tout au fond .Mais, celle –ci était bien gardée.
A un moment donné, l’un des notre avait disparu .Mes trois amis et moi échangeâmes de nos regards maintes questions au sujet du disparu. Aussitôt, le cadet de nous tous se rua vers la sortie et s’éclipsa à son tour .Bientôt, un par un, nous finîmes par quitter la mosquée .Dehors, notre chef nous attendait.
_ Figurez-vous que je viens de trouver notre recherché
Et d’ajouter :
_ Il dévorait tout un poulet
C’était incroyable, mais hélas vrai
Soudain, notre ami se dirigea vers nous tout en s’essuyant furtivement sa bouche et d’un ton innocent nous dit :
_ Excusez-moi les gars de vous avoir faussé compagnie pendant quelques minutes
_ Ou étais-tu part ? Répliquai-je
_Mais chez moi
_ Ah bon, intervint le chef .Je t’ai vu entrain de dévorer un poulet
Notre ami blêmit et devint aussi pâle qu’une pièce de monnaie dans la main d’un avare .Il finit par balbutier :
_ C’est vrai…Mais, c’était juste un petit morceau de volaille
Le chef l’agrippa par l’épaule et le secoua énergiquement :
_ Je t’ai vu, un gros poulet à la main .Surtout ne nie pas et dis la vérité
_ Note, ajoutai-je, que cette nuit est la nuit du Destin et tous les mauvais esprits descendent sur terre ; tu risques bien d’être dominé par l’un d’eux
_ Ah oui, s’exclama le chef, parce que ces démons n’attaquent que les méchants comme toi
_ Mais, je n’ai rien fait, se défendit le voleur de poulet
_ Alors, dis la vérité et tu n’auras rien à craindre
Après une brève hésitation, notre ami finit par avouer son mea culpa :
_ Oui, reconnut-il, j’ai bien dérobé un poulet d’une assiette .Je l’ai mangé dans un coin
_ Sale goinfre lui dit le chef ; tu n’as même pas pensé le partager avec nous
Aussitôt, il partit d’un rire qui ressemble de loin au bruit des moteurs d’une locomotive des années 70
_ Vous ne l’aurez pas mangé tellement il était si fade !
C’était à notre tour de se marrer (comme des bossus)
J’étais le premier à me moquer de lui :
_Mais, toi quand même, ça ne t’a pas empêché de le digérer
_ Tu n’es qu’un vilain glouton, lança l’un de mes amis
_ Plutôt un rapace, poursuivit un autre
_ Non mes amis, objecta le chef, notre ami ne mange pas à sa faim chez lui.
Puis le regardant droit dans les yeux :
_N’est-ce pas, Bounour ?
Ce dernier baissa la tête .J’eus l’impression qu’il allait pleurer .Cependant, il sortit de sa poche un chiffon qui ressemblait de loin à un mouchoir ; puis il se mit à se moucher .Après quoi , il le plia et le remit dans l’autre poche. Il nous toisa de son regard et dit :
_ Je n’ai pas de compte à vous rendre
Et il s’enfuit en courant
Depuis ce jour, un autre surnom a été ajouté à la liste des autres noms de notre ami. Aussi, on l’appela : le poulet fade3_ la nuit des vœux
Je me souviens aussi que durant cette nuit sacrée de Ramadan, on montait sur la terrasse pour scruter le ciel de fond en comble et ça durant des heures .On avait su par les Grands que durant cette nuit le ciel s’ouvrait en faisant apparaître le paradis céleste ; toute personne se trouvant dans cette situation, ses vœux seront exaucés.
Je me souviens que chacun de nous avait ses propres souhaits. Aussi, tout en contemplant les étoiles chacun de nous avoua ses désirs :
_ Moi, commença notre chef, si le ciel s’ouvre sous mes yeux, je lui demanderai de me donner un camion citerne bourré d’or et de diamant, un grand palais et une voiture aussi longue que le train
_ Quant à moi dit un autre, je ne demanderai qu’une seule chose : avoir des ailes pour m’envoler vers une autre planète
_ Pas de chance, ai-je répliqué, Abbas Ben Farnas t’a devancé
_ Comment cela ?
_ Il a fabriqué des ailes pour s’envoler ; malheureusement, il s’est fait briser tous ses os
_ Le pauvre, il voulait imiter les oiseaux
_ Pas du tout, lui expliquai-je, je crois que c’est grâce à lui que l’avion a été inventé
Enfin, l’idée vient de lui
_ Les amis, on s’éloigne un peu du sujet .Moi ce que je demanderai au ciel : la plus belle fille du monde pour l’épouser
_ Mais, tu es encore petit pour penser au mariage
_ Justement, je voudrais une belle fille qui ressemble aux fée ; elle m’accompagnera là ou je vais .Quand j’aurai mes dix huit ans, je l’épouserai
Le chef me montra du doigt, soudain :
_ Et toi Abdelhamid, le penseur du groupe que demanderas-tu au ciel ?
Tout en y pensant, je réalisai que je n’avais pas encore formulé mes vœux.
_ Alors ? Intervinrent les autres
_ D’accord ….Pour être franc avec vous : je voudrais devenir instituteur
On ria beaucoup avant de me répondre :
_ Tu sais me dit notre chef, pour devenir instituteur, il faut terminer ses études .Dans ton cas, le ciel ne pourra rien faire pour toi
_ Ah oui, m’explosai-je, toi aussi tu te fourres le doigt dans l’œil. Le ciel ne fera jamais pleuvoir de l’argent et des diamants
_ C’est ce que nous allons voir, conclut le chef
A la maison, je fis part de mes derniers soucis à ma mère .Cette dernière qui était un peu cultivée, puisqu’elle avait fréquenté l’école deux ou trois années m’expliqua que ce n’était qu’une légende pour inciter les gens à faire beaucoup de prières durant le mois de Ramadan.
Houmidi : 27 Aout 2011/26 Ramadan 1432Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?
Le temps : 18 – 08 – 2011Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?
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Bonsoir, HENRI, tu m’avais écrit le 12 mars 2010 : « My Ahmed, Bravo. A quand la publication de tes écrits ? ». Cher ami, veux-tu une réponse longue ou courte ? Dois-je t’écrire tout un livre pour te dire que je ne suis pas tenté de publier ?
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Ecrire est une chose, mais publier, c’est pour qui, c’est pour quoi ? Ici au Maroc d’abord écrire en français, pour un lectorat réduit est un défi au bon sens commercial de la chose ! Mais ça se défend pour les professionnels qui ont un nom sur les étalages de la culture. Les écrivains qui ont un label qui les distingue, les introduit et les avantage auprès des critiques, pour les consacrer chez les éditeurs. Voire de l’oligarchie francophone, ‘’lisante‘’ et luisante, seyante et sémillante, commerçante et bien pensante, sise sur l’axe cérébrospinal des deux capitales utiles ! Le reste, lisant et écrivant plus l’arabe, lit autre chose sur les cartes, son destin suspendu et son utilité discutable !
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Ecrire pour parler des amours de ma grand-mère, de mes jeux naïfs de mon enfance, passée près des palais, rythmer dans un poème le vol nuptial des papillons, sous le chant des cigognes et les râles des grillons, parler aux roches volcaniques de la couleur du vent qui les fait fantasmer avant leur éruption? Inventer pour le plaisir d’en sortir ou de faire peur, une évasion de terroristes ! Ou celle qui fera un film rocambolesque de mercenaires ou d’intégristes échappés aux fers des chez les matons ! Avorter des crimes des rescapés, éventer des révolutions châtrées dans l’un des pays chauds ? Vendre de l’exotisme, chargé de doutes à la xénophobie avérée ? Faire palpiter le lecteur en espérant passer un jour son œuvre au cinéma ? Ou simplement des errances politiques des partis et des hommes de mon pays et comment dicter aux décideurs mes stupides conseils et autres suggestions ! Ça c’est bien moi en fait ! Mais ça fait l’objet de lettres particulières ou de rares articles sur les journaux, pris à témoins ! Et non pas d’éditions !
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Ecrire pour éclairer, pour se définir et pour s’identifier. Ecrire des balivernes plaisantes sur soi, des contes pour adultes, en guise de passe temps ! Ecrire pour militer et défendre. Ecrire pour former et informer ! Pour écrire il faut un but, une raison de plus pour publier ! D’ailleurs, qui voudrait me publier quand je taquine les colons et médis des ses alter ego ! Ce n’est pas aux frais de l’ambassade ou de l’état, que des mots perceptibles comme blessants, pourraient voir le jour ! Admettre des actes répréhensibles, ou leur simple allusion, la critique et la mise au point, vous fâche déjà un homme. Il faudrait que les ‘’ bienfaiteurs‘’ soient masochistes pour accepter la diffusion de ce qui les indispose et blesse ! La transparence n’a pas cette couleur la reconnaissance des faiblesses passées non plus !
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Nos livres n’intéressent pas la vieille métropole ni les pays qu’elle a connus, même quand ils lui restent ombiliqués ou confédérés ! Les amateurs de votre belle langue, qui lui restent entichés, n’ont qu’à ce taire sur le plan de l’esprit ou de l’écrit ! Les écrits de ces ‘’ provinciaux ‘’ d’une autre nature, sont imbibés des relents d’un terroir qui semble plus étranger que jamais ! Notre français emphatique, imagé ou prolixe, date de votre dix huitième siècle ! Vous parlez autrement et vous lisez autre chose !
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Ecrire pour une minorité, une élite, publier à fonds perdus, juste pour timbrer les colis de votre livre dédicacé que vous vous devez d’adresser à des gens qui ne l’auraient jamais acheté. Mieux vaut chercher leurs emails pour les aviser, si ce n’est les importuner un peu, pour récolter en retour, quelques mots condescendants, si ce n’est rien du tout ! Car les gens sont braqués sur la parabole.
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Leur temps, ne suffit pas pour étancher cette soif immense de connaître le monde. Là, c’est un monde d’images qui les attire, les révolte contre les leurs, les invite puis les dissuade, et les interpelle constamment. Une relation d’amours pervers, chargée de symboles, de rancœurs violentes, de dépit et d’attirances ! Un monde, à peu de frais, qui si proche, n’est guère soumis à la quête des visas.
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Ces murailles en papiers, qui freinent l’émigration et que ne peuvent franchir que les plus motivés. Ce, au bout de parcours marathoniens, des aventures souvent mortelles ! De vrais chemins de croix pour les survivants qui espèrent vider cette patrie, cette poubelle l’Afrique. La marâtre arriérée qui les assume si mal et qu’ils répudient, même en y restant chevillés, surveillés par des mâtons.
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Si ce sont nos pays, ce ne sont plus nos terres ! Nos drapeaux, nos symboles, nos hymnes, nos frontières, ne collent pas aux limites de nos tribus ! La notion historique et large de Nation, s’est perdue dans les âges et dans l’entrechoc des religions et des civilisations, au profit de barrières et des douanes, qui ligotent les gens et assiègent les hommes !
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Pas bouger !! Un exode qui les déboutent et dissuadent l’Afrique de son virtuel paradis européen ! Chemin faisant, dans ma réflexion, sur le livre, la connaissance et la curiosité, je me retrouve en train de rouvrir le sujet galvaudé de la majorité des romans marocains ! L’exode économique. La quête stérile du Graal et ses tristes déboires. Cette volonté instinctive de quitter les lieux pour un motif vital, la recherche du travail, n’importe lequel est débouté ! A raison ?! Pour protéger l’espace, le sanctuaire privé des dieux, l’intimité des idoles et maîtres européens !
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Je disais donc, question ouverture sur les cultures, voilà donc un monde, parabolique, mais qui a tué le livre. Ecrans dans les deux sens, la télévision est suivie par des milliards d’individus. Un outil, mais aussi une attache passionnelle. Ce média universel, axe cérébral de la globalisation, qui reste néanmoins attractif et intéressant. Seulement sa profusion ahurissante dépasse l’imaginaire. Et cette occupation tue le temps de la lecture au point de se demander pourquoi écrire si l’on peut créer des images qui parlent ! Et là, Youtube répond à ma question !
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Les gens d’ici ont des difficultés avec l’épicier, la quête de nourriture et de médicaments, s’ils connaissent parfois le marchand de journaux, ils ont perdu l’adresse des libraires ! On vient d’en tuer un de ces ultimes résistants à Casa. Adieu, Jacob Chriki, tu me rappelles mes libraires du Mellah de Fès. Tous partis ! Qui en Israël ou Palestine, qui au Canada ou en France, qui chez le bon Dieu, Yahvé le père, à la bonne adresse, maintenant !
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Crime pour de vrai, dans une affaire banale et crasse. Celle d’un pommé, armé d’une barre de fer ou d’un couteau, peu importe ! Drogué ou pas, vol et non dérive raciste extrême. C’est le principal, rassure-t-on. Personnellement, je ne sais pas si la peine de mort se justifie encore dans de pareils cas ! Mais, il doit y avoir un salaire pour le crime.
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Là je serais, au conditionnel, pour appliquer la loi divine plus que le pardon humaniste ! La vengeance sociale impartiale pour l’exemple dissuasif et le châtiment ? Le ‘’talion », la justice. En un mot ‘’équitable », à hauteur de la biblique mesure du ‘’dent pour dent, œil pour œil » ! Et le pardon et la résipiscence, les remords et l’excuse, le regret et le pardon, qu’est-ce qu’on en fait, Docteur ! Seul celui qui a été tué ou Dieu, pourraient le faire ! J’ai horreur d’en parler !
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Toi, par exemple cher ami, que retiens-tu face aux criminels, aux monstres, qui gomment des vies comme ça. Que ce soit sous forme artisanale à l’unité, en série ou industrielle ! Je suis contre toutes les formes de guerre, contre la peine de mort, mais je suis déchiré devant des horreurs pareilles ! Au point d’invoquer d’autres consciences que la mienne, pour ne pas dériver dans mon jugement !
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Mais l’amalgame, le doute soufflé, à demi mot, pour qui veut tancer est vite fait. On incriminera la religion ou le terrorisme, le racisme, l’antisémitisme, pour instrumentaliser, sans dignité ni respect, l’épouvantable assassinat ! Ailleurs, quand c’est quinze mercenaires qui gomment un Hamas, les agents sortent avec des décorations et beaucoup d’argent, certainement. Un autre nom, une cachette, un boulot tranquille ou un autre passe, le temps qu’on tourne la page et qu’on efface de la mémoire l’événement !
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Ceci est un exemple où donner son avis, vous classe dans un registre de façon rigide et définitive, ou dans un autre où on se complait à vous flatter. On vous chasse ou on vous considère, selon l’audience et les partis pris !
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Ecrire et réagir, c’est souvent faire face à une démoniaque distorsion des événements et de la vérité. C’est donner son avis pour essayer de comprendre une trame opaque, les tenants et aboutissants d’un événement, d’une propagande. La réalité est dribblée dans les périphrases de discours programmés, dans des réactions de défense préétablies, pour justifier l’indicible, endoctriner les plus récalcitrants, désinformer ceux qui sont neutres, ou des mesures lénifiantes pour congratuler la tribu ou le clan !
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Ecrire, plus sobrement, c’est la recherche des mots et des actions susceptibles de faire resurgir la vérité, c’est clarifier son opinion.
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Ecrire est une artillerie offensive ou offensante. Une arme psychologique, dialectique, rhétorique, qui cherche à persuader ou contraindre, à confondre ou défendre, à humilier ou glorifier ! Ecrire, c’est aussi souder son opinion, sa compréhension des choses avec celle d’autrui. Publier, c’est tenter de les partager avec le plus grand nombre. C’est une recherche d’harmonie, de reconnaissance ou de soutien. C’est une façon de mesurer vos opinions, de leur donner un corps en les comparant à ce qui est admis de tous !
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Ce n’est pas un mystère au Ministère de la Culture, où maintenant à la place d’une actrice, poussée comme une héroïne sur le théâtre de notre composite gouvernement, nous avons un philosophe ! Pire que le sport, ce domaine que l’on a raté dans tous les championnats, son département, polyglotte à peine, ne dispose que de peu de moyens, pour conjurer la situation.
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Chez nous, la Culture ne nourrit pas son homme. Beaucoup de peintres y auraient du faire dans le bâtiment. Question de subsister, tant leurs huiles n’ont pas fait d’eux de gros légumes. Bien des acteurs, débarqués des planches, crèvent la dalle avant d’y plonger dessous ! Ou de recevoir anté mortem, par charité, des soins hospitaliers, en guise d’ultime reconnaissance, avant leur dernier sacrement ! A posteriori , où les inquisiteurs de la Santé se trompent pour sanctionner et châtier de territoire ! Je parlerais de ce ce ministère qui mérite son nom de magistère, malgré ses tares, et qui est mené comme une affaire pénale et punitive, par une sémillante gouvernante. Une avocate de métier , loin du domaine technique médical , auquel aspire normalement ce domaine.
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Penses-tu que ces mots seront lus ? Et sur quel journal fais-tu le pari pour les publier demain ? Toutes fermées ou presque ! Je ne parle pas des grosses gueules ! Faut-il dire et te préciser qu’il n’y a presque plus de salles de cinéma au Maroc ? Antan, certaines servaient de scènes et de tréteaux à ces troupes apocalyptiques !
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Ecrire, serait-il devenu une faute après avoir été un crime ? Faute de doctorat et de magistère, peu de gens de chez nous, osent écrire et bien moins encore s’aventurent à éditer ! Publier est une gageure ! Car, n’étant pas un acte d’indifférence, mais d’engagement solitaire. Un acte suspect de lutte ou de pertinence. Ecrire peut être interprété comme une offense ou une caricature. Oser être c’est publier. Publier pour devenir soi-même ! A condition de mesurer son courage face aux risques. Le courage de ne pas rester, muet, quand rien ne vous oblige au silence ! Ecrire quand on a la chance de vivre, de vivre encore, publier quand on a la chance d’écrire et de savoir écrire et la perception, l’intuition, des choses utiles à dire. Je dis ça pour parler et réfléchir à ce que je viens de dire !
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En dehors du fait de vouloir parler de soi et de ses expériences, parce que le livre, c’est vous, et ce du fait qu’il porte votre nom, il donc le risque de produire des banalités. A une dame, médecin versée dans la communication et devenue éditrice de son état, qui me traitait de Victor Hugo, en plaisantant je suppose, ce que j’ai quand même gardé comme un réel compliment, je disais ‘’ je ne veux pas écrire de choses qui ne seraient pas utiles pour l’humanité. Un peu prétentieux mais c’est la seule chose inutile que je neveux pas courir ! Ecrire, oui si on a des choses importantes à dire…Autrement écrire pour soi, son journal, ses poèmes, sa prose de tiroir ! Au lieu de tuer des arbres et de crever ses yeux pour rien ! Le même défi que tu te tiens pour terminer mon texte, cette chose !
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C’est pour qui, finalement, c’est pour quoi qu’on écrit et qu’on se doit de publier ? Ou contre qui ? Ça dépend d’abord des compétences de l’écrivain, de sa valeur et de sa vanité ! Ça dépend des sujets qu’il fricote. Des cohortes d’où il sort ! Ses écrits seront bannis ou honnis, censurés ou acceptés, utiles, odieux ou stériles ? Et puis, le thème doit varier avec les préoccupations du moment et des lieux où il réside. Encore que ‘’la mode » écrire n’est pas suivie chez nous ! Quand vous avez une grande partie de la population qui est analphabète dans nos cinq langues ! Nos gens ont peu de moyens, en fait, pour s’offrir des livres.
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Ecrire devient, s’il ne l’était, comme nos urnes un motif suspect, vidé de son contenu, de son utilité ! Les gens, minimisés, oubliés, outrés ou abusés durant des siècles, se méfient des nouveaux prophètes et des parvenus ! Les plus motivés ne bougent pas ! Les plus conscients refusent d’aller aux urnes qui ont si souvent été manipulées. ils se méfient des nantis comme des opportunistes, qui demain vont encore les oublier. Elire ou élever au dessus de soi, Ces deux verbes sont presque voisins, peut devenir dangereux. Les électeurs retirent rarement leurs cartes. Ils se retirent avec dignité du struggle qu’ils considèrent encore soumis aux lois de la fausseté et des tripatouillages permissifs !
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Avec ce que je viens de dire, écrire est un dialogue, différé, autant qu’un déballage ou un aveu ! Une auto confession que l’on veut partager. Que font les écrivains, pour répondre à leurs ‘’ouailles », à leur lectorat ? Que font-ils des critiques ou des louanges, pour que ces avis et ces compliments ne restent pas vains ? Ils écrivent d’autres livres en réponse ! Ecrire est un jeu accompli qui se suffit à lui même ? Une analyse, une confidence aux schizophrènes qui nous habitent ! Ces parties de soi, qui dorment en nous, symbolisés par le Ça et le Surmoi ! Espoirs ou défis, écrire est un désir, une plainte ressassée, contenue. Publier est un désir, muet, caché et inhibé, mais une vraie et belle action quand ça a la chance d’avoir lieu.
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D’abord les romans me rebutent. Je déteste les longueurs, en faire c’est autre chose ! Punissez-moi ! Je suis simplement paradoxal ! A contrario, écrire des nouvelles, me serait-il plus aisé ? Je me le demande ! Vu mes contraintes professionnelles et obligations sociales et/ou vitales ? Vous y adhérez ! Des nouvelles courtes, ça m’irait. Et puis, j’accuse mes engagements multiples, qui me laissent peu de temps pour ouvrir les romans, les livres ou pour en faire !
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Je digère mon temps de façon sauvage ! Le résultat comptable est ruineux ! Je ne sais pas ce que je fais…Oui certes, je travaille et je sors peu de mon cabinet, du moins de son ordinateur ! Je ne suis pas ce que je suis ! Je ne me suis pas encore découvert. La vie et sa suite, je ne sais pas…C’est venu pour partir ! Ça vient comme ça ! Peut-être en moins amusant, du fait des péripéties de la santé péripatéticienne, (je parle de la mienne de santé pas de la publique) et des contraintes diverses, sinon communes à tout homme !
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Ensuite, les romans d’inspiration sociologique, judicaire, policière, avec leurs sous-bassements sexuels, leurs fondements bassement matérialistes, m’inquiètent sur mes capacités. Je me crois incapable de créer ce monde et de gérer ce climat ! Régurgiter aux lecteurs les tensions psychologiques, qu’ils ont lues ou vues ailleurs; relater des scandales aguichants, pour forcer l’envie de lire et pousser la vente ? Je fais allusions aux macabres affaires judiciaires qui fleurissent sur les pages des quotidiens et qui ne laissent pas neutres ! La pulsion de savoir, de connaître, la curiosité, font de nous des voyeuristes en puissance. Ne serait-ce qu’à compulser des pages ou de tourner des feuilles ou des images ! Etudier des humeurs ou le profil d’un assassin, son propre héros, tenter de le tuer ou l’emprisonner à la fin du livre ou de la série, parce qu’il est devenu quasiment vivant, parce qu’il est devenu obsédant ? Elucider des crimes déjà féconds dans le cerveau qui les imagine ? Ce sont quelques questions qui me viennent en tête !
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Toute une gymnastique, que ces péripéties et suspens que chacun aime parfois voir dans un film, n’est pas à la portée du médecin ! Je connais un lettré qui a versé dans le livre noir. J’ai connu de nom, sans le connaître un commissaire qui s’est versé avec engouement sur ce genre de polars !
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Se mettre, psychologiquement à sa place du protagoniste, dans le rôle du méchant ou du héros…Assis sur sa chaise, s’exercer au vol, au viol ou verser dans le crime, imaginaire à deux pas des phantasmes, pour ‘’déguster », ressentir des sensations fortes, à l’ombre de ses virtuels malfrats et personnages de création… Et pour les décrire, se mettre dans la peau de la victime ou à la place de l’assassin ? Pour le servir et l’asservir ? Pour le faire vivre dans un roman, au départ tout juste alimentaire ! Ecrire pendant des décennies afin de conquérir une renommée, pour se faire un nom de vivant, grâce des spectres subliminaux ? C’est grisant certes, de vivre la célébrité, grâce à des fantômes qui n’ont jamais existé !
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Autre façon d’écrire, c’est lorsqu’on s’intéresse à ce qui s’agite autour de nous ! Le journal et la télé, qui comme de véritables hôtes vivant chez nous, nous prennent trop de place, au dépens de notre vie, de notre temps. Ces émissions de télé nous dirigent et influencent sans nous le dire, nos humeurs, nos achats et nos comportements ! Du coup les infos nous donnent du grain à moudre. De la réflexion et des idées d’écriture, pour peu qu’on se laisse aller. J’ai déjà parlé de la propagande de l’intox, publicitaire, alimentaire ou autre, qui nous influence et nous détermine en conditionnant en influençant nos achats, nos jugements et nos comportements !
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Ecrire donc, en retour et se centrer sur les informations du monde où nous vivons est déjà un gisement inépuisable de sujets. Sauf que cette matière abonde déjà. Sur la presse elle même ! J’ai l’impression, pour ma part, qu’écrire dans ce registre, saturé déjà, serait inutile et improductif ! Inutile de parler des choses dont on a ras-le-bol ! Par ailleurs, faire dans l’événementiel, écrire pour fantasmer sur les mondanités, inaccessibles, louer la brillance des parvenus et leur ‘’bling bling », ce n’est pas pour moi !
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Je ne peux pas faire dan les essais, non plus, sur quoi que ce soit, n’ayant pas le temps de faire des recherches ni d’aller aux profondeurs des choses…Non pas que ce soit un tort ni un manque d’intérêt de ma part, mais ce serait un défaut de spécificité, un manquement »cultivé », voire choisi, pour étendre une vision la plus large possible, au lieu d’un simple accès fenêtré. Une paresse ? Une paralysie de la concentration ? Seulement, pour être vraie et objective, toute vision doit être à la fois totale et profonde. Et là, ça creuse et défie mes limites. Je ne regarde pas à travers une lucarne ni à travers le créneau d’une meurtrière !
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Je pense que mon tort, tel que déformé par la vision généraliste qu’on colle à mon métier, effaré par l’entreprise immense de celui-ci, que je préfère côté information, fureter le plus largement possible, pour m’aviser d’abord, afin de ne pas passer à côté de ce qui est important, quitte à m’y entendre après pour approfondir le sujet.
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Dès lors, réagir ou ‘’vrombir avec les évènements », me semble plus vivant et assez opportun, interactif comme on dit depuis. Et c’est là finalement, j’investi mon écriture, il me semble ! Une sorte d’engagement, ‘’à fonds perdus », inefficace, mais qui ne rapporte rien. Si ce n’est pas lucratif, n’est-ce pas simplement ou malheureusement ludique ? Or, ne me censurant que peu, j’assume ma part de libertés et mes parts de perte et de risques, à jaser, critiquer, louer ou maudire!
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Un avis est une expression de vie et d’existence ! Un acte relatif mais bénéfique, même s’il est infime et ténu dans le village global. L’expression est une participation civique, à ce qui est universel ou communautaire. Une manifestation d’une certaine citoyenneté de base. C’est élémentaire, mais il faut pouvoir le faire ! Autrement, sur le plan social, c’est vivre en objet, en commensale.
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C’est ce qui donne l’impression de »batailler » parfois, en ne donnant son opinion. Les forums qu’il m’a été donné de parcourir, sont férus d’animosité première ! La critique et la chasse à autrui, au nouveau intimidé, confond rancune e réserves ! Certains forums comme dans certains groupes sociaux, sont fermés aux opinions, non grata, préférant brasser dans les idées partagées, dans le calme des redondances conservatrices et stagnantes !
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Je disais qu’affirmer son opinion, vouloir la discuter, la publier, la confronter est un exercice paradoxal ! Parce que autrui et son avis restent parfois indifférents, hermétiques ou suffisants ! Parfois on a affaire aux professionnels des lettres, des armes et des lois, des partis ou de leurs milices, jaloux de leur entité et de leur exaction, riches en complexes, qui vous reversent des salves dès que vous percez du nez ! Avec leurs travers perceptibles d’entrée, ils conjuguent le mépris avec l’arrogance, analysent votre personne avant vos phrases. Sans mesurer ni le lexique ni les idées, ils vous font un procès sur votre existence.
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Les gauchos, les ‘’imprécrators », militants prédateurs, sévissant sur les forums du Net, vous font déjà un PV d’intention, parce que vous vous appeler Untel ! Avec une particule, Dr, ‘’De » ou ‘’My » collée par habitude à votre nickname ! Vous devenez subitement, l’image et l’emblème de l’aristocratie stipendiée ! Un ersatz, un zombi, un avatar de la regrettable histoire, qu’on leur a appris à détester. Ils détestent en vous l’extraction, la fidélité atavique à votre pays, à votre famille à vos valeurs à votre religion !
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Vous n’avez pas à exhiber votre prénom usuel et familier ! Votre origine, les snobe et les irrite ! Ils vous conspuent avant de lire vos idées ! Et cette malheureuse méprise, excipée comme un militantisme clanique de base, comme une affiche de leur antimonarchisme primaire, est supposée vous dissuader de parler sur les forums tribaux, devenus malsains et triviaux, vous forcer à abandonner les débats, ou simplement vous trainer comme un malpropre dans la poussière pour vous faire quitter l’arène où ils se complaisent ! C’est plus que le nom qui les inspire, une supposée bourgeoise de votre ville d’origine, qu’ils détestent, synonyme pour eux d’une aristocratie, d’une classe honnie ! Peut-être une réminiscence de l’agneau de la fable dont ils veulent bien être, les loups !
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Ou simplement parce qu’une idée, parmi tout le fatras de huit pages, (qui vous aura couté votre temps et vos yeux), détachées de son contexte, est discutable et qu’elle les aurait exaspérés ! Mal émise ou qu’il manque une virgule pour entrer dans leur cerveau !
Alors, si cet emportement antipathique est le révélateur, ludique et virtuel, d’une dissidence qui dit ouvertement son nom, qu’en serait-il devant des livres et des pages en réel papier ? A quoi bon écrire me dirais-tu, si c’est pour perdre des clients et me faire des ennemis à cause de propos fâcheux !
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Seulement le journaliste, l’homme politique, le militant, monsieur tout le monde, s’il tient à la liberté, doit pouvoir oser ses libertés sans lâcheté ni pusillanimité ! Savoir jouer sa quiétude, ses intérêts, accepter de blesser son orgueil, afin de dire ce qu’il pense, pas forcément pour blesser, mais juste pour communiquer, donner ton impression, dire ses propos, s’affirmer ainsi pour exister !
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Autrui, n’est pas votre ego ni votre égal ! Il est différent ! Autrui est volontiers une muraille en ciment. Sûr de ses principes et convictions. Ses certitudes lui vont comme un cuir de pachyderme. Au total, autrui comme vous est souvent subjectif ! Essayez de parler à un cadre ou à l’un de ses sbires, à un juge ou au préposé au commissariat ! Je donne cette image pour percevoir l’animosité première le doute et la décontenance qu’on vous oppose en premier ! C’est tout comme vous par rapport à cet Autrui qu’on critique et qu’on charge depuis le début ! Vous êtes dangereux pour lui, vous voulez tromper l’Etat, prendre plus que de droit, lui ôter ses droits…Passons, pour avancer malgré les terroristes du verbe !
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Pourquoi autrui résiste-t-il ? Parce qu’il se méfie, parce qu’il a peur ! Peur de l’étranger que représente chacun pour lui ! Pourquoi on ne veut pas enlever ce masque et laisser percevoir le fond de sympathie première ? De peur d’être trompé et abusé ! Cet instinct est le propre de l’être vivant ! On ne se découvre pas ses défenses devant l’inconnu, assimilé à l’ennemi et au prédateur. Parce que le temps et l’expérience sont les meilleurs révélateurs pour corriger les opinions, pour peu qu’on accepte de le faire ! Mais cette étape de prise de confiance, nécessite le temps de connaître l’autre et de découvrir ses intentions.
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Alors que faire devant les inopportuns, les méfiants, les adversaires vulnérants, qui ne ménagent pas autrui et qui l’empêchent de s’exprimer ! Tenir, oser se mouiller, accepter d’être critiqué injurié, déçu puis repartir ! J’ai eu l’occasion sur le forum de présenter des excuses à des visiteurs qui s’étaient inscrits pour se moquer et plaisanter, apparemment, alors que ce n’était pas le lieu, ou que j’avais mal jugé de leurs intentions, sur le vu une simple erreur, portée sur leur âge ! Et ça m’est arrivé d’être refoulé du fait de mon métier d’autres forums, ou pour des propos d’emblée considérés comme contradicteurs. Faut-il persévérer, s’entêter tenir ? Tout dépend du temps et de l’épaisseur du derme qu’on appelle fierté d’un côté et tolérance de l’autre !
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Faut-il écrire ? Oui, ne serait-ce que pour dénigrer ! Ce qui nous semble illogique ou irrégulier, évidemment. Dussions-nous nous tromper, on ne doit pas censurer nos opinions ni nos questions. Evidemment il y a la manière ! La politesse, la psychologie ou la diplomatie, pour ne pas blesser inutilement, ceux auxquels nous nous adressons ! Des gens qui pensent autrement, qui potentiellement nous écoutent, avec des dispositions diverses allant de l’intolérance à l’opposition !
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Que ce soit dans l’écrit ou dan l’oralité, rien n’empêche de se rattraper humblement, loyalement et sans hypocrisie, si on a commis une faute à l’adresse d’autrui ! Faut-il encore qu’il vous pardonne ! Faut-il encore sentir cette force du caractère, cette joie et ses effluves qui résultent de la grandeur d’âme ! Retrouver cette sérénité et cette chaleur qui vous enveloppent est un réel plaisir quand la controverse et l’altercation sont apaisées. Et là vous avez gagné l’un l’autre l’estime et dignement vous êtes comme amis, chacun ayant échangé les propos qu’il jugeait libres et bons !
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Ecrire de façon avenante, policée première, est de bonne facture. Seulement les lecteurs n’aiment pas les propos arrondis et lénifiants ! Il leur manque le côté bagarreur, ‘’disputatif », le côté excitant et trash ! Ecrire avec correction, pudiquement ? Non pas par crainte, mais par prophylaxie des entêtements inutiles et de la faillite, de la fermeture du dialogue ! Cependant, il faut verbaliser le mécontentement. Le bonheur et la joie se communiquent et se partagent, parfois. Dès lors, pourquoi taire leur contraire, le mécontentement et dire zut virilement ? Si ça ne va pas, il faut le dire ! L’homme a un parler, une langue, un verbe écrit ou oral, une conscience de son individualité et de ses libertés, asservie à sa personnalité. Il faut qu’il se libère, mais intelligemment. Il y a une dose de sel et d’épices dont il ne faut pas se départir.
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Ces dispositions étant signalées, dans nos réflexions et dans nos écrits, dans la réception de l’information d’où qu’elle provienne, l’acception doit être relativisée ! Ne pas tout accepter, discuter, comme accepter le fait que l’on doute de nos assertions ! Ainsi, question de vérités, le doute s’impose. Il faut rester circonspect. Faut-il douter de tout à en tomber malade ? La croyance, la confiance sont des états de repos et de paix. Le doute automatique, la méfiance créent l’inquiétude, la tension et le manque de repos ! Et là, c’est la pathologie !
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Seulement entre les vérités, la vérité et la réalité, il y un prisme déformant ! Et chacun voit à travers son propre prisme et son degré particulier de culture de compréhension ! Un mot ne signifie pas la même chose chez tout le monde ! C’est le premier écueil du dialogue. Allez traduire, allez penser dans une langue et vous exprimer dans une autre. Ce qui m’arrive étant né et formé, comme la plupart de mes concitoyens entre plusieurs langues et deux rives de civilisations ! D’un autre côté, l’information et l’intoxication, on en use et abuse ! L’enseignement, l’éducation, les us socio-familiaux, les préceptes religieux, les convictions et les crédos les plus fermes, les convoitises, ne sont pas à l’abri des manipulations et des influences.
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Le lavage de cerveau, son formatage, la remise à neuf n’est pas disponible pour notre usage ! Même si les vérités, les informations, les pratiques sont scientifiques, parfois ces connaissances ex cathedra, se révèlent être erronées ! La crédulité serait d’admettre que nos méthodes médicales, nos traitements, soient précis et qu’ils soient définitivement et perpétuellement justes et avérés ! Hélas, ou tant mieux, ces vérités d’un moment, ces techniques, ces médicaments nouveaux, sont sujets à caution. Il n’y a nul crime de révisionnisme à critiquer les anciennes méthodes de thérapie, au profit des données récentes et des pratiques nouvelles.
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Je ne veux pas parler de la chienne politique, telle qu’on la pratique de visu, de ses errances et de ses a priori, avec son côté mordant et son cynisme hypocrite, je ne veux pas parler des dogmes, du droit ni des droits, des lettres ou de la littérature et de ses fictions, mais de la médecine !
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Je ne sors que le cas de la grippe et de ses monumentales et cochonnes perversions ! Vous avez vu comment les plus ‘’hautes sommités » de l’OMS se sont trompés, ont trompé dans une OPA ignoble. Comment des milliards d’individus ont été trompés et leurs gouvernants abusés. On a parlé de virologues de renom, de leur mèche avec les industriels des grands laboratoires de médicaments !
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Comme hier, cette sortie à l’ONU du Secrétaire d’Etat américain sur le charbon ! ‘’Les images d’un Colin Powell agitant une fiole pleine du mortel bacille a fait le tour du monde ». Ou ladite menace nucléaire de Saddam Hussein et de ses ADM. Des affaires manigancées, instrumentalisées pour entreprendre avec la bénédiction de l’ONU une guerre économique, mondialisée au frais des pays alliés galvanisés pour en payer la facture ! Des frappes chirurgicales ! Mon œil, dans ce travers, seul Chirac aura été un homme !
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Le but sordide était et reste, d’enrichir les promoteurs industriels américains, sous prétexte d’exportation de démocratie dans le même package. De liquider en passant un autocrate, félon puis leader, un somptueux tyran, devenu un triste assassin. On a trompé et abusé le monde entier, après l’affaire des Twins. Des articles contradictoires nous poussent à nous poser des questions sur les dirigeants du monde, sans savoir vers où on va et à quels saints il faut se vouer !
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Les States des Bush, ont embarqué bien des jeunes, liquidé toutes traces de cette civilisation. Au nom de quoi en fait et pour protéger quels affreux partenaires et frondeurs assassins ? Et nous avons vu en retour la grande déflagration monétaire et la faillite des banques en 2009 ! Qu’est-ce qui nous attend et qui nous viendra encore demain de l’oncle Sam et de ses virulent protégés ? Des Hiroshima racistes ? En tout cas la santé physique de la terre, son climat, son exploitation la détériorent à vue d’homme. L’habitacle est sujet à bien des violences, où la pollution de l’atmosphère, des rivières et des océans, du ciel et de ses couches, est cause par les grandes puissances ! Des exemples à suivre !!
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Explorer les informations et les dires, c’est aller pour les journalistes du moins, les politiques et financiers d’entre eux, devant des vérités pas toujours bonnes à dire ni à entendre.
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Ainsi, en allant au fond choses qui nous concernent tous, que reste-t-il dans chaque cas à découvrir ? Des ‘’entités remarquables » à élucider ! Faire le procès des monstres qui nous mentent et qui nous dirigent ? Faire à chaque fois, avec effarement la démonstration de la tromperie ? Et après ?
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Pour ce qui nous touche à notre petite dimension, que dire de ces médicaments qui manquent et qu’une fois rentrés sur le marché, ils doublent presque de prix ? Et quand on sait que cela concerne une population fragile et des produits incontournables, les mots tels que exploitation des souffrances, celles d’otages obligés et de chantages, nous viennent immédiatement à l’esprit. Nous n’avons pas cessé de parler de souveraineté de notre pays, à nos dirigeants, de disponibilité des médicaments cruciaux ! On ne nous écoute pas on crie pour rien, on se fâche. Forcément impliqués dans de couteux et importants projets, ils ne sont plus là ! Ils n’ont prévu personne pour s’occuper de nos cas ! Elémentaires !
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Les minorités, les maladies rares et orphelines, leur traitement, leur prise en charge, sont la face cachée de ceux qui doivent cacher la leur ! Et les intempéries politiques qu’on nous assène du voisinage, celles du climat qu’il faut affronter, les pluies qui abattent les minarets à leur tour, les pluies qui rasent les villages, les barrages qui risquent de céder sous le déluge, la population ruinée, à la merci de la famine et des maladies, que l’on secoure du mieux que l’on sait faire. Voilà l’autre face du programme urgent, qui occupe les nôtres de cadres, des officiels que l’on critique, quand ils ne peuvent pas nous aider !
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Nous râlons, nous, qui restons couverts et au chaud, sans rien donner de nos biens, de nos sous, à titre de solidarité avec les victimes ! Dans toutes les contrées du monde, là où les infrastructures sont relativement fragiles, destructions et épidémies, chômage et misères plus profonde encore, emportent des milliers de personnes chaque année ! En plus des maladies graves, qu’il est inutile de citer ici ! L’humanité saigne ! Vivement qu’on enseigne le ‘’civisme universel », le devoir de solidarité international, dans les écoles au même titre que la culture et les fondements de la morale et du civisme local !
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En ce qui me concerne donc, cher ami Henri, comme tu t’en est aperçu dans cette dissertation, c’est cas par cas que je donne mon opinion. Ça ne vaut pas la peine d’en faire des tartes ni des livres. Un poème par ci, un texto comme celui-ci par là, pour m’expliquer, au fur et mesure que les événements m’interpellent ou que la muse accepte de ‘’glousser » des semblants de poèmes avec moi !
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Merci l’ami de tant de sympathie et d’encouragements. Je m’excuse, si pour exprimer mes idées, à propos de l’écriture, j’ai dérapé ou fait dans l’amalgame, en interpelant des évènements, discutables et récents, qui non résolus à ce jour, suscitent intérêts, contradictions et passions !
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Dr Idrissi My AhmedCliquez ici pour lire l’article depuis sa source.
Sujet: comment desactiver yala????
est ce que tout le monde a le meme probleme que moi sur le PC?? a chaque fois je bouge ma sourie , ce lien qui se trouve tt en bas de l’ecran ((Télécharger le nouveau titre de certain chanteurs)) s’ouvre et m’empeche de continuer ma discussion.
je ne sais pas comment le faire disparaitre car il me gène trop!!!
HelpSujet: Le mythe Ben Laden
Le mythe Ben Laden
.Obama, aux anges, à Fort Campbell, dans le Kentucky, reçoit les GI du commando Navy Seals qui ont participé au raid d’Abbottabad, pour déloger Ben Laden de la villa pakistanaise où il gitait depuis 7 ans, dit-on ! Mais cela n’enlève rien à un sentiment souvent partagé et dubitatifs de trahisons, de fausseté, de fausse vérités et de conspirations. Une paranoïa de complotites et de machinations qui fait école !
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Questions et mensonges ou manipulations et incompréhensions ? Je veux bien croire au mythe et en comprendre la légende. On fabrique un héros ou un truand, on le médiatise, on le politise, on le mondialise. On en fait des livres, des films, une épopée en série, une idéologie, , un conflit. Et pour finir une légende qui complaît et qui reste telle une enluminure emblème d’un grand destin. Sinon, un monstre une allégorie pour faire peur aux enfants ! Mais, il n’est facile d’enterrer les mythes fondateurs, ils sont la civilisation ou ce qu’il en reste. Spartacus, Géronimo et des centaines d’autres sont désormais dans le firmament.
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OK, assertion banale, mais que l’on a tendance à oublier tant elle est massive et injuste : la vie est un struggle où les plus puissants dominent la terre. Statu quo difficile à changer aussi ! Tous les ‘’ismes’’ politiques ont tenté de le faire sans succès. Exploitation, arrogance, permissivité impunité et tortures restent les’’ privilèges’’ de ces castes qui se partagent le pouvoir terrestre. Mais, quand la forfanterie issue de ces sphères, tente de démocratiser l’info, pour justifier ses frasques bellicistes et qu’elle agite un fantôme de plus, c’est le comble de l’ineptie et de l’indécence. Si on prend les gens pour des imbéciles, ce n’est pas la peine de le leur dire ! Mais, si c’est un plaisir de plus, pourquoi s’empêcher de se l’offrir ?!
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La fin de Bel Laden ! Le filon Ben Laden, le vieil acteur d’une série interminable, a vécu la fin de sa saga. Des Twins aux filiales qui ont emprunté son label en délocalisant ses franchises, les péripéties où on l’a invoqué, vont le rendre increvable, sans lui payer de royalties ! Mais, voilà qu’une mise en scène, digne en apparence d’Hollywood, se termine en queue de radis. Il manque à l’affiche la tête du principal acteur. Ou, est-ce la version choc, d’un type Hitchcockien, récent. Alfred relevé de son sépulcre crie à la manip ! La presse va titrer, un acteur qui a joué sur les planches durant 20 ans, s’est évaporé, sans sosie ni doublures ! Et cela, en pleine action. Les acteurs qui l’ont délogé l’ont gommé du générique ! Mais, quel film a-t-on visionné au cabinet de crise d’Obama et de Mme Clinton ? On voyait la bellissime grande dame, ahurie sur la photo, si étonnée, à croire la version officielle. Était-ce vraiment la descente du commando, CIA et GI- de fiction, qu’ils regardaient à l’ouvrage, on-live, extemporanément ? Ou un autre épisode d’une série oc-culte !
.Photos horribles insoutenables ? Pourquoi Saddam et sa pendaison publique nous a-t-elle été livrée par le bienséant Mister Bush ? N’était-ce pas horrible ce jour de l’Aïd, que cet acte surmédiatisé offert à la vindicte planétaire, aux fins d’humilier, tous les musulmans de la terre, par l’inénarrable GWB ! Ben Laden a été tué parce qu’il a essayé, de se défendre, son fils et sa femme aussi. Il a été enterré en mer, selon le rite musulman. Curieux comment l’Amérique connait si bien l’Islam et en promotionne les rites en pleine mer ! Ça doit faire rigoler ses requins et les autres poissons, immergés de nature !
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Dépassant la version des » noyeurs de cadavre en mer, » ils auraient pu l’égorger le Ben Laden, pour faire plus de sang et plus de cinéma ! Du sang et de la fête pour tous les ‘’yeuteurs’’ de la terre ! Alors, plus de gladiateurs pours les nouveaux Césars ? Fussent-ils juifs ou d’un beau brun? Rome est-elle morte en Amérique ?
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Imbroglio autour de l’immersion. Toujours selon le » rite musulman, tel que pratiqué par les ‘’noyeurs’’, liquidateurs, effaceurs de Bel Laden. On aurait pu nous offrir un plus ! Comme pour la ‘’fête du mouton’’, selon le rite allégué. Mettre le moribond sur un autel, plus hébraïque encore, nous montrer les tremblements de la victime expiatoire, le bonhomme le plus détesté de l’Amérique ! Et récolter son ADN pour l’identifier, ou sa semence pour le pérenniser, parce que les morts violents, ça éjacule, curieusement ! Allez, dites plutôt qu’on l’a immergé, selon » le rire musulman ! Une autre façon de noyer le poisson. Une manière de le baptiser pour l’au-delà, afin d’atteindre les profondeurs du rire et du dénigrement ! Mais, là on badine avec le bon Dieu en se moquant de tous les hommes de la terre, les athées y compris ! Les metteurs en scène américains ont préféré alimenter les poissons et le doute ! On se moque de qui ?
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A part la tête, bien grosse et celle peinturlurée du Web, pas une fois la tête de ce bonhomme n’est apparue sur le Net. A contrario, ce richard, devenu fellaga et vicaire à la fois, a souvent donné de la voix. On a trop surfé sur ses prétendus messages. Des discours inventés, au besoin, des justificatifs de la politique américaine, lancés pour servir la presse à partir du stand d‘Al Jazeera ! On n’a jamais demandé à Al Jazzera qui lui fournissait les discours enregistrés du renégat, pour le pister! On n’a rien fait, par éthique. Rien fait pour montrer mort ce vieillard ou mourant de ses blessures ! Non ce serait odieux pour les yeux qui ont vu les Twins éclater et s’affaisser. Lui qui a peut-être disparu depuis plus 10 ans, en laissant un fond de commerce machiavélique. On n ‘a pas cessé de lire de fausses déclarations, mises sous son compte, sur la chaine d’une Jazzera, achetée ou complice de mal-informations. Assez pour usurper et grossir la vindicte internationalisée et permettre à des actes autonomes se produire, sans rendre compte aucun !
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Voilà un moribond, qui depuis 12 ans ou plus est sous épuration pour insuffisance rénale et qui continue de défier les plus grandes puissances mondiales…S’il était resté vivant, on l’aurait maintenu ‘’sous perfusion médiatique‘’ pour servir la cause antiterroriste américaine…Et s’il était déjà liquidé, après Bora Bora, son image, son avatar étaient bien en service encore pour justifier la campagne américaine, la mission occidentale anti intégriste et antiterroriste! Le spectre représentait un symbole, une cible de référence, une idéologie à combattre, une tête d’identification et de reconnaissance hirsute, facile à mettre comme enseigne à cette nébuleuse effroyable et terrifiante, à ce fantôme, qu’on a plus ou moins créé à partir de rien. On l’aura par machiavélisme laissé prendre forme, pour faire peur aux gens et justifier toutes les invasions. Justifier, tous les impérialismes et ses vices et vicissitudes, tous les fascismes, tous les totalitarismes ressuscités ou consolidés pour contrer ce fanatisme combattant, taxé d’extrémisme…Justifier partout toutes les hostilités que le monde dominateur et civilisé oppose aux guerres dépitées, sales et barbares. La suprématie de l’Amérique et de l’Occident, leurs places inéluctables et invincibles sont à ce prix ! Le pétrole et Israël, entre autres, sont les cases d’un jeu d’échec où la prééminence de l’Amérique est la pièce maîtresse du puzzle, pour tous les événements qu’elle commet et prépare, pour gagner et garder sa place dominatrice dans le monde.
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Le chef d’al-Qaida a été liquidé par les forces spéciales américaines. OK ! Les Navy Seals l’ont abattu d’une balle en pleine tête et puis d’une autre au dos. Bravo ! Oui, son visage aura été trop amoché. On ne voulait pas effrayer le monde ni irriter les bons musulmans. Pourquoi et quand les musulmans auraient-ils été tous d’accord avec le mercenaire américain devenu subitement son félon ? Pourquoi seraient-ils heureux de ce qu’on lui impute d’avoir causé de nuisible en Amérique ?Ou, par dérive et entremise de sa Qaeda, au reste du monde, et que rien n’assure pour véridique aujourd’hui ? Depuis quand le monde a-t-il peur des horreurs, avec ces millions de morts tués sur tous les fronts, asiatiques et européens, lors des guerres, européennes, coloniales ou d’expansion, lors de ces guerres imposées aux uns et aux autres ? Les gens ne sont-ils pas vaccinés et plus avachis que jamais, pour supporter le regard pétrifié d’un ‘’monstre qui aurait tellement fait mal à la pauvre Amérique’’! Avec tellement de films d’horreurs, qu’est-ce qu’on ne peut pas supporter comme images de cinéma ! Et ces généraux et présidents, lynchés, pendus, descendus de leurs avions, ces fosses communes de Kosovars, ces masses d’Africains noyés dans les lacs, ces milliers de morts, tués sur tous les fronts. Non monsieur Obama, nous avons tellement vus de crimes à Gaza, en Palestine, dans les écoles et même en Amérique et encore pas loin de Marrakech, que la vraie tête de Oussama, ou des ses acolytes, directs ou par Internet, ne nous auraient guère émus. Et cela quelle que soit sa part de vengeance, dans les crimes que lui impute l’Amérique !
.L’Exécution de Ben Laden disqualifie les Etats-Unis. Assassinat ou exécution légitime ? Avait-on le droit de le tuer ? Non, même Ben Laden aurait mérité, mort ou vif, un jugement international, à l’instar des nazis, et que les siens en fassent leur deuil. Et qu’il ait une sépulture à la mesure de notre humanité moderne retrouvée. En théorie didactique du moins ! Pourquoi faire disparaitre son corps. Cet acte effacera-t-il la Qaeda ? On a prétendu que ce geste de commisération a été cogité pour éviter de sanctuariser le Ben Laden. De lui faire faire des adeptes et des émules au héros si maladroitement martyrisé ! Devenue subitement si pusillanime, de quoi a peur l’immense et belle Amérique ? Ben Laden, s’il avait une tombe n’aurait guère été reconnu comme une légende, ni été sanctifié comme un Pape, pour devenir un Saint demain. Encore moins, comme un leader, digne de ce nom. Vous avez tellement assombri son image, vérité ou montage, depuis tout ce temps !
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Ce que personne ne blaire, c’est l’image que l’Amérique donne d’elle-même à travers le monde à force d’injustices, de fausse démocratie, d’amalgames et de manigances, sales collées sur le dos d’un zouave poussé à la réclusion et à la religiosité ! Un gars made in USA, qui a mal servi sa mère l’Amérique, et qui aura par trop servi à sa cause impérialiste. C’est une affaire interne de mafia, où l’un des agents aura mal tourné, un point c’est tout !
.On nous aura servi tout un plat durant une décennie. Une intox indigeste et une manipulation de longue haleine durant dix ans. Un clash, servant une cause, usant désinformations non stop et de mensonges, pour sortir enfin les alliés des USA de leur guêpier afghan. Et maintenant, une fois éteint les foyers irakien et afghan, dans quel film réel iront tourner les délicieux vandales de la belle Amérique ?
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Un abus de confiance qui nous fait accroire qu’une bâtisse imposante, cernée de murs hauts de 4 mètres, un bastion, à Abbottabad à quelques kilomètres de la capitale d’Islamabad, la capitale du Pakistan, serait méconnu de leurs moqadmine el haouma et des voisins ? Un hôte de marque, wanted comme un criminel, super recherché, qui ne rencontre ni délateurs ni chasseurs de prime, et ce au su et au vu des fidèles du terrorisme, des démocrates et des militaires du Pakistan…’’Incredible’’ ! Un non-sens pour un gouvernement d’un pays sur ses dents, un pays militarisé, détenteur qui plus est de bombes nucléaires. On se moque de qui ? Plus encore, quand on attaque son sanctuaire en hélicos et que personne au gouvernement pakistanais ne semble au courant ? Bizarre, bizarre, pour la Navy ! Le tout à la frontière du Cachemire et si loin de la mer ! Un criminel international, recherché, méconnu des services pakistanais, qui ne sont pas au courant de l’attaque ? Voilà qui laisse dubitatif ! Ça laisse comme un creux ! On se moque de qui, diriez-vous ? On ne croit même plus ce qu’on nous montre ! On ne croit plus en rien. On est devenus des athées de la politique et des infos. Ces dieux sont des bleus ! Ils meuvent des ombres chinoises. Délurés, on gère en spectateurs incrédules les infos. On les ingurgite, comme pour accepter une indigestion passagère, en attendant que passent les coliques d’images et que les évènements et les urnes changent d’hommes..
Idrissi My Ahmed 06 05 11
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Il y a des personnes qui ne manquent pas de pot .Malheureusement, il y en a d’autres qui leur en tombent dessus des tuiles. Après tout dans cette vie, il y a deux catégories de gens : ceux qui ont de la chance, et ceux qui ont la poisse. En ce qui me concerne, je crois que Dame chance m’a toujours fui. Bien entendu, je lui ai toujours couru après. Quand je la tiens, sitôt, elle me fausse compagnie. Ah, oui ! Détrompez-vous mes amis , la chance ne sourit pas à tous les coureurs; en tout cas pas ceux qui n’ont pas de grandes jambes. Tenez, je vais vous raconter une histoire que j’ai vécue de A à Z.En fait, ça peut arriver à tout le monde … enfin, ceux qui fourrent leur nez partout .Comme moi
Allez, je ne vais pas vous faire languir davantage
Comme tous les mortels j’ai décidé de partir pour quelques jours de vacances à la campagne .Justement, un de mes amis a une demeure là-bas. En réalité, c’est une cabane en bois qui sent le moisi et la crotte de chats abandonnés. Elle est rarement habité .Alors, quelques parasites ont fait d’elle leur logis.
Ce n’est pas tout : elle manque d’électricité. Heureusement qu’il y a de l’eau .Enfin, la petite rivière suit son cours à une dizaine de pas de la demeure. Aux alentours, il y a des champs et quelques habitations éparpillées un peu partout.
Pour finir cette petite description qui m’a été donnée par mon Valeureux ami, je vous fais savoir qu’il y a plusieurs sentiers ; chacun d’eux mène à une direction définie : une maison ou une ferme, un puits ou une grange; voire même quelque part dans la nature.
Pour vous dire que je vais bien passer d’agréables moments.
Donc, j’ai apporté avec moi une lampe à pétrole et des bougies. J’ai fourré dans mon sac un poste de radio (à piles bien sûr) et des bouquins .J’ai aussi pensé à ma canne à pêche et mes jumelles.
Ah, il reste une chose : j’ai acheté un pistolet (à eau) mais qui ressemble de près au colt de l’inspecteur Derrik.
Quand, je suis arrivé à la cabane, le soleil s’apprêtait à faire ses adieux à la terre. C’était un coup de chance pour moi de passer inaperçu des regards des campagnards. Donc, j’ai ouvert la porte et j’ai jeté un regard autour de moi .Tout était calme .Pas de bruit certes , mais des odeurs indescriptibles se dégageaient partout .J’ai alors ouvert la seule fenêtre pour aérer la pièce .Puis, j’ai allumé quelques bougies pour bien me situer dans la maison .Aussitôt, j’ai réalisé qu’il y avait un lit à deux places , une vieille commode , une table ovale et une chaise à trois pieds .Dieu merci , je l’avais remarqué à temps; sinon je me serais bien rompu le cou ou me casser une jambe.
J’ai commencé par ranger mes affaires ; puis à l’aide de morceaux de bois, j’ai allumé la cheminée.
Pas besoin de vous dire que quand la nuit était tombée, j’étais dans mon lit habillé de mon pyjama, à l’écoute de la musique et tenant entre mes mains un roman policier
Comme vous voyez, tout se déroule à merveille .on n’y sent de la solitude, mais quelque fois être seul ça soulage et berce l’âme. Justement, j’en avais réellement besoin. Je crois que pour cela , j’ai aussitôt éteint mon téléphone portable pour ne pas être dérangé. Bien entendu, avant de le mettre hors tension, j’ai envoyé quelques SMS à ma famille et mes amis pour les assurer de mon arrivée.
Le roman était si passionnant que je me suis vite senti dans la peau de chacun des personnages. Sans oublier la douce musique qui me dorlotait .Justement, on passait en direct le concert de mon chanteur préféré.
Soudain, j’ai entendu comme un grincement. Mon regard s’est dirigé vers la porte .Elle était fermée. Non plutôt barricadée. J’ai oublié de vous dire que j’ai utilisé la vieille commode à cet effet .J’ai fait obliquer mon regard vers la fenêtre .Elle, aussi est fermée. Par chance, elle est munie d’un grillage. Quelques instants, je me suis rendu compte que le bruit venait d’en haut : du toit de la maison, mes amis .Aussitôt, j’ai demandé à Hamid Bouchnak de la boucler un moment, j’ai mis en suspension l’enquête ; et puis à pas de loup je me suis mis hors de mon lit. Aussitôt, un chuchotement est parvenu jusqu’à mon oreille droite. Ce qui voulait dire qu’on était derrière la porte. Je m’y suis approché pour mieux entendre .En effet , c’était une voix rauque qui disait : ouvre vite la porte ! je t’apporte des nouvelles toute fraiche
C’était la dernière chose à laquelle je m’attendais .Cependant, j’ai fait la sourde oreille
Une fois de plus, la voix m’incitait à lui ouvrir la porte. Puis, j’ai entendu des toc toc qui devenaient de plus en plus assourdissants. Pas de doute, si on continuait ainsi , on finirait bien par me casser les oreilles .Aussi, il fallait bien trouver un moyen pour faire débarrasser le plancher de cet intrus. J’ai pensé à mon pistolet, mais je n’avais aucune idée de la personne qui était de l’autre côté .Etait-elle de forte corpulence ?Etait-elle seule ou accompagnée ?Donc, ce n’était pas une bonne idée de lui braquer le pistolet et lui dire : va-t- en sinon je vais te loger une balle entre les yeux
Non, non, ce n’était pas un risque à courir mais plutôt un suicide sans coup férir. Alors , les amis , je me suis dit: si tu ne fais rien , tu seras bientôt cuit .C’est étrange , sur le coup je me suis rappelé un fait divers .Il s’agissait d’une femme qui était seule dans sa maison. Soudain, un voleur voulait s’introduire chez elle par la force. Alors, il essayait d’ouvrir la porte par tous les moyens .Surtout quand il avait entendu du bruit. La femme quoique qu’elle eût la chair de poule, elle était restée calme. Alors, elle avait pensé à une astuce pour faire éloigner l’agresseur. Tout simplement, elle a crié comme ça : miaououuuuuuuuu !
Je ne sais pas si c’était bien imité; mais ce qui était sûr : le voleur a aussitôt quitté les lieux.
Malheureusement, ce n’était pas une bonne idée. Je dirais même que dans mon cas ce serait une idée idiote. Vous imaginez bien qu’un chat n’a jamais allumé de cheminé et écouté de la musique .Alors que faire ? Brusquement dame chance passait justement devant la maison .Aussitôt, j’ai entendu quelqu’un interpeler mon visiteur :
_ « Hé, vous qu’est-ce que vous êtes entrain de manigancer ?
L’autre paraissait embarrassé , mais il a quand même répondu qu’il avait cru entendre du bruit à l’intérieur
_ Evidemment , lui dit son interlocuteur : il y a quelqu’un à l’intérieur
Aussitôt , je me suis dit : ça y est voilà que la chance se retourne contre moi
Et moi qui croyait qu’elle était venue à mon secours
En effet, l’homme à la voix rauque avait sauté sur l’occasion :
_ Raison de plus pour ouvrir cette porte » .Alors, il a commencé à lui donner des coups d’épaule de plus en plus violents.
Alors, j’ai réalisé que j’avais intérêt à me faire découvrir et advienne que pourra!
C’est alors que j’ai entendu une phrase sublime, une phrase qui vaut son pesant d’or .Oui, les amis : une phrase pleine de bon sens
_ « Je vous interdit d’ouvrir cette porte
_ Mais, mais vous venez de certifier qu’il y a quelqu’un à l’intérieur ? »
J’ai tendu l’oreille
_ « Oui, a repris mon sauveur
Et d’ajouter :
_ et ce n’est pas une raison pour déranger le propriétaire de la maison
_ Quoi ? s’est exclamé l’intrus
Alors, j’ai entendu la plus belle explication de ma vie : Hier Abderrahim m’a téléphoné pour me dire qu’il allait passer quelques jours dans sa cabane et qu’il ne voulait pas être dérangé.
Alors, va-t-en et laisse- le tranquille.
Brave ami ; si tu étais devant moi je t’aurais bien accordé une accolade pour t’exprimer ma gratitude.
Puis j’ai entendu la dernière phrase :
_A vos ordre Sidna cheikh »
Quelques minutes plus tard, le calme était revenu.
Bien entendu, je suis retourné vers mon lit pour tomber dans les bras de Morphée.
Pas la peine de vous dire que j’ai passé une nuit blanche.
Non ,détrompez-vous ce n’est pas ce que vous croyez : les puces et les punaises n’avait pas apprécié ma présence sur le matelas. Finalement, le matin de bonne heure, j’ai plié bagages pour revenir en ville.
Sur le chemin du retour, j’ai croisé un campagnard qui conduisait un tracteur .Il m’a proposé de monter dans son véhicule parce qu’il allait en ville .Comme c’était le seul moyen de transport qui a été mis à ma disposition, j’ai accepté l’offre gentiment.
On avait parlé peu .D’ailleurs lui ne me parlait que de la terre, du beau temps et de la pluie et moi je confirmais ses dires par des affirmations; et encore par des hochements de tête. Ainsi, il avait compris qu’il avait affaire à une carpe .Alors, il a fermé son « bec » jusqu’à l’approche de l’agglomération.
En descendant du tracteur, j’ai fait quelques pas rapides et pressés. C’est alors que je me suis rendu compte que le paysan avait la même voix que celle de mon visiteur de la nuit
PS: les personnages de ce récit sont imaginaires et fictifs, toute ressemblance ne serait qu’un coup de chance .D’ailleurs, moi même , je n’y suis pas et puis ce jeu de « je » peut être n’importe qui !
Houmidi59 le 1 mars 2011