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APPEL ET BIENVENUE….MACRON OU LE DILEMME DU SAHARA
Préambule
A qui est ce que je parle alors que ça chauffe au Nord et que ça marche à Rabat pour un maudit espadon ? Est-ce utile en fait d’interpeller un visiteur notoire, qui plus est un nouveau Président, Monsieur Macron, par delà nos affaires intérieures à quelque chose de plus prégnant ?
Le principal ne réside pas dans l’économie, ni dans les affaires ou les urgences, ce qui va de soi entre partenaires incontournables. Il est dans ce qui est plus vital et plus important, dans notre appel de Kénitra-Rabat pour le Sahara ! Il en appelle et responsabilise les amis ! Il est dans le témoignage nécessaire. Il est dans le soutien historique, vrai et judicieux, face aux ardeurs arrogantes et inlassables des nouveaux riches et immenses voisins !
Voilà une culture, complexe comme bien d’autres, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, d’arrière-pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer le Maghreb entier. Les nouvelles générations, à force de matraquages durables et d’intox inlassables, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale ou un dépit morbide. Une véritable maladie auto-immune s’est installée, face au régime marocain et à notre droit à l’unité, dans l’aire historique du territoire marocain.
Des retards profonds se sont établis en lieu et place des avancées techniques réalisées ailleurs par d’autres peuples. Des régions se soulèvent, ici et là. Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par cet antinomique struggle algérien et sa conduite déclinante et têtue. Hélas ! Un véritable endoctrinement s’est emparé de nos frères, empoisonnant les jeunes par la propagande jusque à la subornation. Du moins c’est ce que nous voyions.
Monsieur le Président, vous pouvez faire quelque chose pour désintoxiquer l’atmosphère et en dissuader les victimes, pour l’amour de ce Maghreb incontournable, auquel vous tenez ! Pour la culture partagée, la francophonie, la francophilie aussi, les affaires bien pensées et la paix. Toutes des valeurs que l’on peut partager et positiver, sans provoquer des tensions ou laisser des guerres, en vue de vendre ou d’imposer !
Thèse et assertions
Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées soient entendues par nos amis socialistes de France, hier à l’occasion des visites de travail du président François Hollande et aujourd’hui, lors de la visite amicale du Président Emmanuel Macron et de son épouse.
La compréhension du dossier, le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et la construction de toute l’Afrique. Je redis de toute l’Afrique, telle que revisitée plus de trente fois par le Souverain et où ensemble, avec les intéressés à mieux et plus développer ! Avec sans dire, la participation de tous les pays, gagnant-gagnant ! Celle du Nord et de sa paix et sa stabilité, pour l’exemple et la motivation, puis de sa meilleure démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle cornélienne, si peu commune, de nos jours !
Si on se réfère aux blocs antinomiques et ennemis d’hier, le Mur est tombé depuis longtemps. Une sorte d’intéressement négativiste, persiste par delà les frontières entre frères fermée ! Alors qu’en face l’Europe gagne à être unie ! Une ingérence abonnée à outrance, faite de parasitisme militant, qui veut persister ! Voire un sabotage tout azimut qu’on ne peut pas ne pas voir pas obvier. Toute une énergie, une vigueur phénoménale et toute une fortune en centaine de milliards de dollars dilapidée. Un frein au développement de tous, que l’on ne peut que regretter. Des fortunes qu’il est regrettable de ne pas dépenser, ensemble, autrement !
Or, le souci de développement et celui de l’indépendance sont partout déclarés et clairs. Livrer bataille, à l’analphabétisme, au chômage, au manque de démocratie dans tous les domaines ! Ensemble, tous fédérés dans la paix et la complémentarité, sur le pourtour de la Méditerranée et tous égaux face aux retards. Est-ce si naïf que ou impossible à envisager ? Des retards donc, ceux dus à la sécheresse, aux disparités techniques, culturelles et sociales, à la faim et aux maladies, en plus du chômage, ceux dûs aux injustices et à la pauvreté, ceux dûs aux guerres lamentables et larvées. Des drames que le fanatisme et le terrorisme, viennent exacerber, ce quand l’émigration clandestine s’exalte aux portes et dans la méditerranée aussi. Un état de mal constant, dont le Maghreb souffre, comme premier barrage ou relais, tout en servant de réservoir, de pépinière et de freins aux exodes dans la même tragédie ! Les refugiés et les exilés des guerres sont à nos portes aussi.
Je disais à Monsieur Hollande, Hier,
Ce que je redis avec de convictions et autant d’insistance à Monsieur Macron aujourd’hui. Outre les drames de l’émigration clandestine, les disparitions et morts, quasi quotidiennes par centaines de noyés, les milliers d’exilés à cause des guerres d’Afrique et du Moyen-Orient. Et puis, aussi graves que problématiques sont l’envahissement des uns et des autres, les difficultés de containment des vagues de réfugiés et des migrants économiques. Il s’agit de faire face aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien, qui ont fait trembler le régime de nos frères dernièrement. Hier, on parlait du Grand Maghreb comme d’un gouvernorat daéchique !
Je disais dans ma première lettre ceci…D’autant que le potentiel d’extension dévastateur et d’exposition aux actes de terrorisme pourrait toucher parallèlement la France et tout le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son régime, par des actions extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Nous serons un pont vers l’Europe à 14 kilomètres de l’inconnu.
Aujourd’hui à Monsieur Macron, s’il veut bien le lire, je dis ceci. Que demain, qu’en sera-t-il demain, quand on voit les sites et les places, celle des villes d’Europe, ciblées par la vindicte aveugle et contreproductive, ostentatoirement flamber encore aujourd’hui, devant l’Humanité qui en perd ses valeurs, aveuglée et terrorisée ! Le péril des innocents, la terreur innommable défient toute l’Humanité.
Je le redis, pour reboire de cette lie ! Parce que c’est d’une morale et d’une éthique confondante, à nous donner la pire des hontes. Celle d’être des humains, contrefaits, vu notre statut d’êtres conscients qui savent communiquer et qui sont dépositaires des religions, du même Dieu, en plus ! Ça se voit qu’ils n’ont rien compris ou pas du tout cru !
Alors qu’on fasse le ménage moral et civilisationnel auquel nous devons être contraints ou conviés ! Que l’on fasse cesser les injustices historiques et celles qui actuelles, persistent encore ! Celles qui ont causé ou qui causeront plus ces ‘’résistances’’ aveugles et ces odieux délits ! Je m’adresse à Vous, en tant que jeune Président d’une Grande Puissance. Une des nations hautement civilisées, qui a vécu les causes et les conséquences des guerres mondiales et qui, avec l’aide de nos chefs et nos soldats africains, les ont gagnées !
Des frères ou des cousins transfrontières
Quels que soient les délires guerriers torpides ou actuels du Moyen-Orient auxquels nos deux nations-états sont interpellés, identitairement et diplomatiquement liés…Le duo entêté du Maghreb fait office de fusible ou de chaînon fragile. Il n’en demeure pas moins que ce foyer injuste, qui dure depuis 40 ans, asphyxie le Maroc et saigne l’Algérie. Il est à clarifier pour l’éteindre, par les Français les premiers. Ceux qui hier, sans fausse-pudeur ni oubli, nous colonisaient ou nous protégeaient, pour nous développer !
Pourquoi avoir besoin des Français pour curer nos écuries d’Augias ? C’est d’abord en tant qu’anciens colons, disais-je, initiateurs des frontières entre pays africains ! Allons-nous le nier ? Ensuite, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algérien, qu’ils perçoivent depuis longtemps. Et surtout, que ce ne sera que par loyauté et amitié retrouvées, entre les trois grands peuples, pour que justice soit faite et que s’opère le règlement d’un impair historique, qu’ils ont manifestement vécu ou à la hâte pu causer !
Monsieur le Président Emmanuel Macron,
Que sera-t-il demain, quand on voit les sites et les places, celles des villes d’Europe, ciblées par la vindicte aveugle et contreproductive ? Et s’ils flambent encore ostentatoirement aujourd’hui, comment sera demain ? Et comment éteindre cela dès aujourd’hui ? La terreur innommable défie toute humanité ! Le péril des innocents est dans nos demeures et entre vos mains !
Je parle aussi de ceux de nos voisins qui auraient été navrés par les façons d’être ou d’agir de feu Hassan II et par ses méthodes de gouvernance dans son pays. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes envers nous. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à cette vindicte et à étrange politique offensive. Hier, c’était Guergarate qui allait nous faire tous exploser !
On ne change pas un cheval qui gagne, diriez-vous ! Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer. L’un de ces foyers, incendiaires, est le Sahara marocain, Monsieur. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage juridique et de justice de bonne foi ! Une vérité historique, de la part de la France, devant le concert des nations, en l’occurrence l’ONU et ses instruments.
La France socialiste ou pas, est libérale et ouverte ! Elle doit, par éthique culturelle et morale, user de son poids d’ancienne puissance coloniale, disais-je ! User et déposer, soumettre aux instances de l’ONU, son témoignage ! Elle, qui avec l’Espagne, ont manipulé les tracés de la région, avant d’y laisser sur le départ, (par mégarde ?), les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.
Des puissances voisines aimables, qui ont besoin d’un Maghreb fort et travailleur, un arrière pays, ni ravageur ni ravagé, pour mieux et plus se développer, dans une ambiance de pays nobles et bien éduqués ! On dit simplement, ‘’civilises’’ ! Une sorte d’arrière-pays pour l’Europe proximale, afin de faire ensemble, une Méditerranée de paix et de progrès. Ou que je délire ou que je sois naïf ! Sauf que médecin et à mon âge, on ne plaisante plus ! Même qu’on on parle, comme simple citoyen du monde ou commun badaud de finance internationale, versus d’état de guerre et de paix !
Avatars de l’histoire des peuples
Espoirs en la France, certitude et opinions. La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien « empire » et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance. Sauf qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des Etats qu’elle a dirigés, à leur histoire ou à leur économie. Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.
A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échanges, de la paix entre les peuples, qu’elle a scindés, revitalisés et/ou « civilisés ». La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante. En toute équité. Les limites d’avant la pénétration militaire et administrative française et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus. Il faudra bien faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins. Faire rappeler leur histoire et leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Celle de monsieur Macron ! Pourquoi pas ? Pour l’histoire, quand rn grand monsieur il pourrait écrire et qu’il le devrait. Il revient donc à cette France d’innover pour être sincère et de commencer cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix. Là où elle a laissé des populations désorientées ! Elle en profitera certes, la première, et sur tous les plans ! Je parie !
De la franchise française
De quelle planète suis-je pour délirer pareillement ? Me suis-je laissé entendre ? J’ose répondre, ici aussi, à cet apriori par ceci. Les politiques ont un cœur, une intelligence certaine, mais une logique aussi et des raisons adaptées aux programmes et aux institutions qu’ils régissent. Avec en plus une longueur de vue d’avance, une perception plus large, plus aigüe, doublée d’une connaissance profonde des paramètres et des contraintes financières et politiques, voire plus hermétiques, que nous ignorons.
Je reviens au Président….Pour parler de démocratie, de droits de l’Homme et d’autodétermination des peuples, parlons encore donc de la franchise de la France. Parlons de son courage nécessaire de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Et espérons d’elle, et de ses présidents, de Monsieur Macron et de son impérieux courage ! Le peut-elle assumer, cette douce France, malgré les pressions ou l’appel des promesses faites ailleurs ? Voire l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien et florissant département d’ ‘’outre mère ‘’ d’hier ?
Monsieur Macron,
Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire des concessions à un pays devenu immense et riche, ou par empathie socialiste envers l’Algérie, qu’il faut continuer de se taire brillamment ! Ce n’est pas encore pour lui vendre des armes et puiser son pétrole, son gaz et ses minerais, qu’il faut encore taire le témoignage historique qu’on lui demande de livrer. Se taire, c’est taire lâchement et complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. Alors qu’ils sont à 14 km de l’Europe et deux brassées ! ! En paix, dignes et sereins, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatements de son territoire et/ou de ses tribus, ils représentent de meilleurs atouts pour la France d’abord, sur toute l’Afrique et leurs bons amis arabo musulmans.
Des vertus socialistes aux plus libérales,
Les socialistes français, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux ou de silence et de mutisme complices ! D’où leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie, qu’on se rappelle et qu’on invoque ! Encore que la similitude ne soit pas un copié-collé des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions.
Or le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Autant que les autres ou plus, les socialistes français, par conviction éthique et par culture, sont de principe, contre toutes les formes de suprématie ou d’hégémonie qui viendraient les soumettre ou les amoindrir. Surtout si ces contre-valeurs sont contraires à leur slogan fondateur et devise identitaire ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’.
Puissance mondiale largement coloniale, hier, civilisatrice partout dans le monde, la France, les Français ont appris à s’ingérer partout pour enseigner ces valeurs d’initiative, d’opportunités, de travail et de partage. Certains en sont si sûrs, qu’ils en font une passion, un sport national que celui de décrier et d’indexer, à travers la presse et les médias, d’autres états, aussi libres qu’ils sont. De caricaturer pour moquer et d’interpeller gauloisement. Une sorte de patriotisme pan-mondialiste ! Ils exaltent leur bonne citoyenneté, par civisme universel, là ou les principes de justice et démocratie ne sont pas respectés. Certes, à partir de leur vue et de leur principes ! Mais, la mondialisation, pour de vrai, passe par là !
L’hallali des droits de l’homme
Les universitaires, les intellos, tous philosophes ou romanciers, la presse, les médias audiovisuels, les partis et leurs associations, tous les français en somme, exaltés par l’emprise des nouveaux moyens de communication se sont multipliés, faisant de chaque français un avocat doublé d’un ou d’une journaliste ! C’est une nouvelle religion qui réunit les français, les religieux comme les laïcs et les athées, pour construire autour de ces valeurs, les leurs, une nouvelle religion. Un esprit qui raffermit et consolide le concordat français, si disparate par ailleurs. L’esprit gaulois renaît et la caricature, n’est pas loin, faisant de chaque papier, un brûlot ou presque, un poncif ! Sinon un édit de pontife, un verset biblique à comprendre et à appliquer !
Droits de l’homme et principes d’ingérence
L’hallali des droits de l’homme résonne de la Tour Effel jusqu’à nos sables et nos montagnes ! Les autres pays nous semblent plus épargnés que le Maroc ! Il a de que se faire aimer, il a de quoi se faire huer, notre pays ! Il a de quoi intéresser les tribuns et les financiers, le Maroc. Toute erreur de parallaxe, toute lumière irisée du prisme qui leur sert de cristallin ou de rétine, devient un motif pour leur intervention, dans tout ce qui nous concerne ! Le parrain est d’une nostalgie telle, qu’elle nous empêche d’atteindre notre maturité, 60 ans après l’accès à notre indépendance ! Entendez les huées des écrivains de Paris et leurs immorales erreurs !
Dès lors, si l’on décrie de la Seine ce qui ce passe sur l’écran du Bouregreg, de Mawazine et de l’Elysée, ce qui se passe au Palais devient un jeu d’ingérences. Et il s’est installé en face du Maroc, un rituel fantasque de forfanteries donquichottesques, à la merci des corsaires de tout acabit ! Nous en voyons l’un des effets secondaires, déplacé ou nocif, au Rif à l’Al Hoceima ! Puissiez-vous, en ami extérieur, y voir les grosses ficelles, qui sont venues de l’extérieur, pour exciter les enfants des riches, ténébreux et trop fiers rifains !
Vous pensez à des écrivains laudateurs…
Lesquels un jour deviennent des manipulateurs. Si nos affaires intéressent tant nos amis, c’est un gain pour nous et on ne va pas s’en défausser. Mais, l’autre face de la pièce ne doit être celle de Janus ou de Juda. C’est un devoir pour eux que de le remplir ‘’ ce magistère ‘’ en gens honnêtes et civilisés, en témoins francs, qu’ils sont. Témoins actifs et non silencieux, non équivoques, sans duplicité, ni fourberies et silences, aisément achetables, par les autres parties du conflit saharien !
La France témoin historique
Attester de la marocanité de l’espace sahraoui, ne sera pour la France et l’Espagne, que justice et égards envers notre ouverture pérenne et fidèle, à leur endroit, dans le cadre clair d’un partenariat réfléchi et de notre francophonie perpétuelle !
Toute alternative, prudentielle diplomatique, ne serait que mensonges et machination. Tout comme les silences complaisants ou la peur, des reniements contraires à la vérité, négateurs des nos droits et de notre l’histoire, à travers les siècles. La franchise pour la France est une donnée étymologique, organique, structurelle. Une donnée stratégique pour elle, sans quoi tout ne serait que vanité et hypocrisies. La France, Monsieur Macron, se doit d’être franche, quoique ça lui en coûte de l’être !
Y faillir, pour la France, monsieur le Président, est antithétique, contradictoire de la grande histoire qu’est celle de la France. Votre patrie, qui est devenue un label, une icône de la civilisation universelle. Se défausser, se désister, faire diplomatiquement, comme si l’on n’a rien entendu, esquiver son témoignage, reviendrait à cacher la vérité, à tromper l’équité et à perpétrer un acte de faiblesse et de lâcheté. Et ça ne saurait guère être français, très respectable Monsieur Macron !
Le Maroc fut un empire rendez-nous en notre part ! Par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, la France et l’Espagne, ne devraient plus cacher ni taire les droits dus aux peuples et aux pays anciennement colonisés, eu égard à leur histoire et leurs identités. Leurs chefs et leurs gouvernements ne doivent pas, par complicité ou par duplicité et copinage, disais-je, nier les droits du Maroc sur son sol, au regard du seul profit clientéliste d’un régime, quels que soient son essence civile, sa puissance militaire et financières ou son nom.
Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie en Algérie, ce ne sont pas nos oignons, mais nos frères querelleurs sont loin, dit-on, d’être les parangons ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie. Les socialistes français et ceux du Centre ou de Droite, si sensibles aux droits de l’Homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer le nôtre ni son entité, parce qu’il s’agit d’une monarchie et non d’une similaire république, soit-elle si avancée. Ils ne doivent point permettre par connivence avec un grand pays, riche, arrogant ou trop fier, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter de faire la sécession de nos provinces et régions et de s’immiscer ! Ou encore d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion propre et son seul profit. Et ce, paradoxalement, malgré son vaste territoire et ses nouvelles étendues acquises, à l’occasion de son indépendance, comme réparation, ou par dépit.
Morcellement et sécession
Spolier le Maroc ou tenter de le réduire ou de fractionner son peuple, de démembrer son territoire et de le réduire, voire de le forcer à une reddition, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansionniste, belliciste, erronée et anachronique. Une dérive outrecuidante d’une Prusse qui ne dit pas son nom !
Elle se cache derrière un hypocrite paravent démocratique, un semblant et prétendu droit des peuples à l’autodétermination, voire à couper un territoire et son peuple, en vue de la concession d’un couloir sur l’Atlantique, large comme un autre département algérien !
Ce peuple, ces sahraouis kidnappés, emprisonnés, matés, galvanisés, combien sont-ils en fait, selon les promoteurs de l’idée de création d’un autre état au sud du Maroc ? Que fait-on de leur droit à la libre circulation avant de parler de leur autodétermination ? Et, que fait-on des mélanges des populations et des métissages, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et de ses luttes défensives forcées ? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, ceux qui vivent dans l’actuel et gigantesque territoire que l’Algérie libre a tout bonnement hérité ? Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, des visées dignes de la théorie de la « race pure » et des « identités supérieures », pour élargir leurs pays. Ils ont le vent en poupe pour la retraite, mais si leurs disciples et prosélytes prennent le relais, quel sera leur mission ? Ils sont formatés !
L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars, des Hitler et de leurs funestes invasions. Il reste des frontières et des douanes, des barbelés, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.
Appel à un témoin sincère
L’appel de Tanger d’hier et celui de Rabat aujourd’hui. A ce titre, l’implication judicieuse et honnête de la France de Monsieur Macron est fortement sollicitée. Elle fera admettre avec courage les droits historiques inaliénables et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique, arabe, multi berbère, sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions, sur tout son territoire historique. Un damier, un patchwork, qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. La France disais-je, en est le témoin. Il est honorable pour son sémillant Président Macron de s’illustrer encore plus, en profitant de son mandat que nous espérons voir renouveler, afin de résoudre le dilemme sahraoui et les dols des siens. Défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique, conforme avec notre cause, notre offre et notre droit, est crédible, sage et des plus logiques qui soient
Les larmes du Cocyte, les flammes du Phlégéthon.
Qui plus est, pour la France, c’est faire œuvre humanitaire pour cette Méditerranée commune que de s’efforcer à défendre ses partenaires du Sud. Ces francophones, qui ont gardé de fortes attaches avec leur ancienne métropole et constante amie. Nous le chantons et le répétons, après l’avoir dit plus haut.
Voilà pour M. le Président Macron une mission qui forcera l’admiration de tous, celles de l’ONU et de l’Amérique de Trump, en particulier ! Qui plus est, faire la paix au Maghreb, offrira à ceux d’Afrique de rester sur leurs terres, au lieu d’émigrer vers le Sud de l’Europe et d’envahir les sols qui ne veulent point d’eux.
Pire, monsieur le Président, souvenez-vous du spectacle des filles humiliées sous les barbelés, celles des femmes qui courent dans la boue, celle de ce père qu’on crochète du pied pour le filmer dans sa pénible misère, celles ces enfants, blancs et noirs, déchiquetés par les requins, ou repoussés par les vagues, étendus là, sur le sable, morts noyés. L’Europe, la France, en ont assez de ce ces fuyard et de ces émigrés inopportuns, qui sont chassés par les guerres, leurs misères et leurs meurtres des innocents. Ils courent vers l’Europe pour se réfugier. Ils défient les eaux pour plonger dans l’Hadès. Leurs barques emportées par le Styx et l’Achéron, sombrent dans les pleurs du Cocyte et les flammes du Phlégéthon.
A qui est ce que je parle ? Est-ce utile en fait ? Une empathie avec tous les Maghrébins, avec équité et objectivité, expliquant notre position auprès de nos voisins et frères du « continent Algérie », voilà ce que nous offrons à notre sympathique visiteur, nouvel grand ami, monsieur François Macron.
Kénitra, le 14 Juin 2017
Par le Dr Idrissi My Ahmed
Président de l’Association des amis des myasthéniques du MarocDE TORRIDE, LA BLATTE, TU ES DEVENUE TORPIDE ET INERTE !
Fable baudelairienne et détente ramadanesque . Conte symbolique sur le sens de la vie et la politique.
Je l’ai vue ce matin dans son simple apparat. Etait-ce une femelle, prise au dépourvu ? Renversée, sur une marche d’escalier, elle ne respirait plus ! Foi de toubib, je la croyais crevée. Attendez, ne nous hâtons pas ! Faut-il appeler une ambulance ou alerter la police ? Aller dare dare, faire une enquête chez les voisins, pour voir d’où elle est sortie ? Dénicher ainsi le fauve des mœurs qui l’a attaquée ou les félins qui l’ont déchirée. Est-ce un simple meurtre ou un complot ? Une victime locale de la terreur internationale gît là. C’est un constat. Quel est le mobile du crime, avant de chercher qui a tué la pauvre victime ? C’est pour son fric, son sexe ou sa beauté qu’on l’a abattue ?
Qui t’a tuée de parmi ces ados sauvages, aux lames acérées ? Sont-ce les barbares ténébreux à l’étendard noir d’Orient ? Guerre charnelle, l’ont-ils sautée ou éclatée ? Sont-ce les harkis indépendantistes des voisins ? Ou ceux du hirak, qui pour un maudit espadon veulent changer de drapeau ? Ceux qui vous narguent, en snobant les dits-assujettis en ont fait une cible pour l’exemple et un plat. Sont-ce les fils des vigoureux montagnards, repus de fierté, qui péteront demain des voitures devant les mosquées, à force d’y avoir crié sans y prier pour autant ? Je ne le pense pas, cherchez ailleurs ! Si leur identité supérieure les pousse à la sécession, ce n’est pas le genre d’actes qu’ils commettront. Super promoteurs du chantier national, ils veulent régner en maîtres dans la fière république du chanvre indien, et ce genre de balivernes ne les intéresse pas !
Par-delà la mêlée offensive rifaine et les interrogations pacifiques urbaines, te voilà morte, étendue sur l’escalier de cet entrepreneur nordiste aux cent immeubles ! Ils briseraient les gens comme toi, faiblarde, si tu oses bouger, face à eux ! Ce pays et ses valeurs, cette nation et son union, son territoire et son histoire millénaire, n’y trouvent pas de répit. Ces valeurs fondamentales optent pour l’action dans le calme. Si on refusait d’écouter la rue dans son effervescence, la manif deviendrait révolte. Et ils trouveront, de parmi nos sombres adversaires, des instigateurs pour les pousser à la paranoïa et à l’hystérie ! Sublimé et canonisé, l’orateur qui déblatère, en tribun icônisé*, transpire héroïque dans la douleur.
Est-il coupable de ta mort aussi, pauvre loque sans vie ? Non, il ne s’est pas impliqué, c’est un pacifiste averti. Mais là, nous divaguons. Laissons-les à leurs errements sémantiques et à leur besogne populiste. Et regardons ton corps de zélote zébré de près, toi l’apatride de ces escaliers. Par ailleurs, pour nous occuper sérieusement de ton cas, prospective et bonne gouvernance vont s’impliquer. Le Jujubien du Rif et ses partenaires huceimiens, finiront par être libérés par l’Emir des croyants. Nous le croyons ! Afin que la Justice s’évite une besogne contre-productive et qu’elle ne fasse pas crucifier un héros de plus ! C’est fini le temps des prophètes ! Des M’hand, il n’y en aura plus. La relaxe souveraine sera de bonne thérapeutique. Un acte politique, voire une reconnaissance diplomatique, pour ne pas exacerber le bras de fer et la tension sur le terreau hispanique…
Revenons à la défunte qui ‘est pas revenue à la vie. Restons près de la morte, car la médecine d’urgence, est loin de la politique et du régionalisme erratique, aussi héroïque qu’on l’ait laissé naître et s’hypertrophier ! A moins qu’il n’y ait des exceptions et de grands profs de parmi les collègues, issus des montagnes et qui soient venus, stéthoscope aux poings, pour nous soigner ! Prospective et gouvernance disais-je. Ce n’est pas le moment de baver sur ce ring ni de médire, ou de braver impunément le blond Doyen. Les clinique privées et publiques auraient du commencer par Al Huceima ! Car le vénérable socialiste, notre pair ou confrère, a des sympathies et des gènes nordistes. Mais aussi un programme sanitaire public et un caractère qui s’implique, qui décide et qui persévère. Même si ses importants repères sont identitaires, nous devons de les respecter et demander au Ministre qu’il est, qui a tué la victime sur cet escalier ? Et puis, qui est-elle ? Relève-t-elle de son CHU ?
Toutes ces pensées, si longues à écrire, viennent à l’esprit en trombe, instantanément, furtivement, entièrement, impérieusement et à la vitesse de l’éclair. Pléonasmes ! Oui ! Retournons au petit cadavre. La voilà la pauvre inconnue qui se crispe en position fœtale. Comme pour naître ou disparaître, si petite et si grosse à la fois ! La faune est devenue dangereuse pour les petites et jeunes brunes comme elle. Elle est morte, elle est là, étendue sur le dos. Devra-t-on faire une autopsie pour déterminer son espèce et ses gênes ? Combien a-t-elle vécu ? Pourquoi lui arracher la vie ? A quoi servait-elle, sa vie, pour l’effacer si brutalement, sans dignité aucune ? Où sont les siens ? Pleurez son infortune, ô lecteurs inconnus !
Elle est couchée sur ses voilures brunes. A-t-elle bien mangé au moins en ce sixième jour de jeûne ? A-t-elle eu un dernier rapport intime, ce soir de Ramadan, avant de crever ? Un minimum de satisfaction, pour couronner son cursus planétaire ? La mort détruit aussi les instruments du plaisir ! Tout cela inquiète et fait pitié à la fois. Pensez un peu à elle ! L’a-t-on droguée pour l’assoupir ? Y a-t-il un célèbre chanteur qui soit compromis ou en cause, là aussi ? Appelez son avocat, pour calmer le procureur, afin de ne pas ajouter ce crime affreux à son dossier !
Elles ne brilleront plus au soleil ses voilures transparentes qui frissonnaient hier dans la lumière. Elle, qui comme le zéphire rafraichissait le temps. Elle, qui les soirs en toute liberté dansait et volait dans la brise comme un papillon de nuit qui enjolive l’atmosphère. Alléluia, son chant s’est éteint avec les premières cloches ! Pitié, par charité, mesdames, ne lui en voulez plus ! Elles ne voleront plus, ses belles ailes et ses voiles ne frémiront plus aux vents d’Eros, sur les trottoirs discrets, à l’ombre pudique des ficus mal taillés et des bougainvilliers violets.
Est-ce une forme de prière ou une crispation que cet aspect du petit cadavre de cette femelle, qui tenait forcément à la vie ? Sauf que ce genre d’êtres, qui se sacrifient toute leur vie, chez les humains pour les hommes, ignorent le suicide ! Faute de mains propres, ses pates brillantes et poilues, quasiment épineuses, sont tendues vers les cieux. Horrible undead, zombie !
Les cieux, c’est là pourtant qu’elle aimait flirter, au zénith du septième d’entre-eux ! Où est sa vie maintenant, ô nuages de passage flétris par les pluies d’été? Où est ce souffle qui mobilisait ton corps fluet et ton esprit ? Une âme est passée. Laissez-la se reposer, sans la compromettre ni détruire sa réputation ou ternir sa gloire ! Vous aussi, vous avez des filles, dignes et fières, qui ont un nom, le vôtre, à sauvegarder.
Que reste-t-il de ton audace carnassière et de tes piquants voraces ? Où sont tes crocs, où est ta petite vertu, insecte moribond ? Dis, maintenant que tu sembles sans vie, qu’as-tu fait de ta vie ? Ou que je me trompe alors et que tu ne fais que te reposer là, dans cette sanglante tenue ? Oui, tu m’entends quand même, je verse dans le délire de ce qui vient de t’arriver. Serais-tu encore en vie. Faut-il te faire un bouche-à-bouche ? Mais où est ta gueule dans ce magma gluant et glauque ?
Cependant, soyons réalistes, tu es partie, certes. Vanitas vanitatum et omnia vanitas ! Adieu la Paonne, la Hourie hardie, la chanteuse de la tribu des Hauts Ouayas. Ce n’est pas de ta faute si ça râle et ça que ça tape encore aux cimaises rifaines d’Al Hoceima. Je te croyais oubliée dans un refuge discret, ou quelque part dans une de ces villas de luxe en méditerranées ou dans l’une de ces fermes mythiques, temples des contes et légendes et des mythes olympiques ! Je te voyais, telle une déesse, faite insecte, en train de pondre une nymphe délicate ou un poème ! Un héritage, un enfant, un reliquat. Une chanson estivale pour rafraîchir nos chaleurs vespérales. Mais je divaguais, toi, tu ne sais pas faire d’enfants. Tu as des élytres et des ailes, un abdomen souple et une solide carapace…
Je te pensais en compagnie d’une radine cigale ou d’un mâle affriolant, un freluquet, un criquet craquant encore fier de son violon rabougri. Tu t’étais hétaïre ressuscitée en ces dimanches de printemps volages. Tu chantais ces voyages des weekends aigris. Tu renâclais les rixes de celui dont tu t’es éprise et que tu as souvent rejeté ! Son tempérament agressif de jouisseur éthylique et invétéré, froissait ta fierté combative souvent affichée, ô superbe rifaine.
Ou que là, sur la jetée, près des vagues et des roches de la côte devenue richissime, tu as acceptée enfin d’être harcelée. Là où tu chassais le bon temps, avec tes querelleurs partenaires, dans la forêt voisine. Là, où tu flirtais, entre les eaux usées, sous le regard des papillons blancs et des canards migrateurs. C’est au dit-parc, que main dans la main, tu trainais à boire et à manger les restes de viande hachée et de pain ranci ? Pas si loin des bouteilles de vin, vides et des arrêtes de sardines, jetées par les comparses la veille !
Ou que c’est pour me rendre jaloux, toi la fausse cigale, que tu fais semblant d’être partie ? Toi, qui n’as pas cessé de rire et de chanter, de te balancer auprès des bambins en ce début d’été ! Et tu es là enfin, étourdie que tu es, la tête effritée ou ailleurs ! Mais, tu es là enfin, étourdie que tu es ! Te voilà dans ce coin, comme tu l’espérais tant, repue et bien mariée. Mais ô tragique comédie ! Tu es subitement morte. Tu es comme les cafards de ton espèce, les vrais. Je vois, maintenant que j’ai mis mes lunettes, qu’une oothèque sort de ton ventre éclaté…
De torride et ardente, tu es devenue torpide et flasque. Toi la blatte, que je n’ai pas su apprivoiser, te voilà finie, sur la marche, près du marché, étendue, sur ton nouvel escalier. Qui t’a écrasée du pied ? Celui qui indique le poisson à prendre, en le montrant du pied ? Quelle malédiction t’a assommée ce jour ? Fille des caniveaux et des puits asséchés !
Ingrate et insatisfaite en vérité, tes pattes agrippent l’air que tu ne respires plus. Tu es comme ce dalmatien qui aimait mes biscuits ou ce coq des voisins, que j’appelais Coco et que j’alimentais de pain, chaque matin, sans jamais le tenir ni l’apprivoiser!
Toi, la respectueuse chérie, toi la catin que je n’ai pas su maîtriser, que me reste-t-il de ces autres marches, que tu as si souvent fréquentées ? Rien à faire de tes câlins, cloporte infâme, faite femme. Reste-là, sur la dalle d’escalier ! Le marbre est bien froid ! Dis, est-ce plus frais et mieux que les bras velus du cancrelat qui t’a subjuguée, maintenant que tu es crevée ?Tu n’es qu’un rêve enjolivé de mots, faute de réelle passion. J’appelle le concierge pour un bon coup de balais ! Et je t’offre pour ton dernier soupir, en ultime cadeau, ces mots, rapace de mes rêves, parasite, même si tu n’as jamais existé. Que l’eau vienne pour laver enfin cet escalier et que la vermine parte ailleurs pour se faire loger !
Il me restera dans l’esprit, une pensée, une référence hardie à un autre orgueilleux et infantile insecte, fait femelle, une autre symbolique blatte. Elle éloigna l’enfant des siens. Perdu, entre la chaussée et les escaliers, malade et affaibli, délaissé tel un orphelin de guerres, il est sevré de l’amour des siens. Ses sentiments dilapidés, c’est un innocent que l’ingrate marâtre n’a pas su protéger et qu’elle a jeté en bas d’escalier. L’orgueilleuse blatte, n’est-ce pas elle.
Hommages à ce poète célèbre, Baudelaire, qui décrivait une chienne, devenue cadavre elle aussi. En effervescence, au détour de chemin, elle grésillait, remplie qu’elle était de vers grouillants qui puaient. Moi j’ai chanté la blatte. Une vraie blatte, bou daréê, serrak ézite femelle. Je l’ai enjolivée et personnalisé pour philosopher.
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Bon appétit. Assez divagué. Éloignons-nous des insectes !
Dr Idrissi My Ahmed, le 1er Juin 2017
_________________Tempérance des normaux, extrémisme des radicaux
Morale citoyenne et crédos.
Les regards sur la vie s’ouvrent sur autrui et dans l’espérance vers l’Au-delàQuestion de curiosité, en quoi crois-tu Doc ? Avec tout ce qui se passe, tes explications sur les guerres patentes et les misères consécutives, sur le colonialisme camouflé et les résistances induites face au racisme des puissants, le terrorisme des sous-développés, dans cette jungle et cette faune terrestres, comme tu dis, je ne sais pas en quoi tu crois en fait ? La place de l’homme sur la Terre et le sens de la vie, au sein de la création et dans cet univers, qu’en dis-tu ? Et puis pour la survie de l’âme ? Dis ! Pour ma part, la métempsychose ne me parait pas réaliste, car se réincarner en papillon…Je trouve cela absurde.
Comment te répondre l’ami Henri de Vébé ?
A toi, grand patient devant l’Eternel, militant de l’associatif, qui viens de perdre ton épouse, je te dirais que notre place sur ces plans revient à définir l’homme et ses rapports avec son immense et inextricable milieu. Son existence, sa présence dynamique, son essence et ses rapports (espérés) avec la Création et sa dite suprématie au sein de celle-ci nous interpellent. Gen_èse. De là, la pensée et les réflexions découlent sur des questions, tant sur le biologique, la vie en collectivité que le religieux. Le corps et l’esprit, la vie et le néant se toisent et s’interpellent. Croire et en quoi, cette question, est déjà là en elle-même, le signal d’un besoin. Croire ou ne pas croire, est un dilemme qui touche chacun, tant les oppositions se sont faites ou ont été créées entre les trois religions méditerranéennes, du moins. Et celles-ci forment un hub, une interface devant les différences socioéconomiques. Et on les voit les gens interagir avec leurs cultes et leurs cultures dans leur biotope. C’est-à-dire leurs biosphères où leurs religions, sont apposées face aux découvertes des sciences. Et de là naissent des contradictions et des paradoxes. Ce qui pousse à dire qu’il y a une mécompréhension entre ces connaissances nouvelles et le fait indispensable du religieux ou des phénomènes inter et alter religieux.
La première des facultés humanisantes est la conscience, après le verbe. La parole qui décrivent le milieu et plantent le décor. L’apprentissage, la mémoire complètent la personne et son caractère d’individu, libre par essence, mais grégaire par socialisation et besoin de soutiens, dans la famille, la tribu et plus tard, le pays ou la nation.
Parmi les valeurs, l’enseignement et l’appartenance, vient la religion et le fait d’y croire. L’individu se consolide et s’identifie à l’intérieur de paramètres périphériques, socio-familiaux, des valeurs et des repères, qui le formatent et l’entourent, tels une gaine protectrice identitaire hermétique, un bouclier agissant face aux différences.Le verbe croire ou la lumière interne
Croire, ‘‘vraiment’’, c’est la conviction et la foi en une certitude. Le dogme devient vérité, à cent pour cent établie. C’est presque et quasiment démontrée alors, une réalité, quoique invisible et illisible pour d’autres, mais néanmoins convaincante pour soi. Nous naissons dans un milieu, au sein d’une famille, qui a son impact, comme la rue et plus encore l’école, qui gravent et incrustent en nous des crédos courants, difficiles à décoder et à dissoudre. Délicats à analyser, difficiles ou dangereux à bouleverser ! Les gens qui ont de la curiosité et du temps, l’opportunité, la force, les moyens ou l’intrépidité de chercher et de regarder d’autres cultes, sont vraiment admirables. Une belle aventure, une échappée, une contenance et une recherche, qui peuvent déstabiliser des certitudes antérieures et faire valser les persuasions de la Personne. De là le prestige et la sagesse du dialogue, celui de la compréhension des autres dans ce vaste monde. Un vaste chantier, un deal ou un périple, une aventure et un péril, sinon !
Pour te répondre, je ne sais de la métempsychose que sa dénomination ! La réincarnation des âmes et leur transmigration sur d’autres corps ! Ça pourrait être pour l’être, une échappatoire pour améliorer, corriger les erreurs ou les imperfections antérieures de son âme…Ma seule certitude est que la foi, c’est comme la bosse des maths, il faut l’avoir forte pour qu’elle soit valable, en espérant pour elle, que ce qu’elle avance et croit soit »vrai ». Vrai, comme une certitude pas comme une hypothèse de travail…Vague standard, native ou commune… Laquelle hypothèse (de travail) pourrait bien être la bonne et la vraie » réalité-certitude’’ ! L’espérance devient évidence et conviction.Salut Pascal !
C’est un peu plus sérieux que le ‘’simple’’ pari de Pascal…C’est moins aléatoire et hasardeux que les jeux de cartes ou de roulette dans un cabaret. La foi est aussi fondamentale pour la personne qui l’investit qu’un ferraillage pour un gratte-ciel. Je m’explique. C’est un fondement qui structure la personnalité et son tempérament, ses actes, ses contacts avec autrui, sa vie et son sens de la vie, sur terre ou un peu plus, ailleurs, vers l’au-delà !
Croire est une liberté, un acte de liberté qui incombe à tout un chacun, indépendamment des crédos d’autrui. Que ce soit la famille, la société, l’état, le pays, la nation, leurs athées ou leurs religieux. Extrémistes, fondamentalistes, fanatiques ou plus cool et modérés. Respectueux en fait de l’individu et tolérants sur ses pratiques et concepts.
Critiquer le credo de quelqu’un, l’interpeler pour le blâmer ou le diffamer est comme le combattre. Forcer un autre à changer son credo de façon insistante, inquisitoriale ou martiale, est la pire des erreurs et le plus grave des combats. Opter pour telle ou telle religion est un libre choix. Le faire par la contrainte, est d’abord une erreur psychologique et religieuse, ensuite c’est une entrave à la liberté des gens et aux droits de l’homme à leur bonne dispositions, sans lesquelles aucune confiance ni amour ne peuvent s’investir chez la personne. La compréhension et le consentement sont les bases du credo et de la confiance placés, avec amour et fidélité, en telle ou telle religion. C’est la base du respect, de la dignité et de l’égalité.La fatigue de penser dans cet aquarium
La Terre est un milieu vital, terre, mer, eau, air. Sa dynamique d’une part, les germes de vies multiples qui y ont poussé et généré, les cycles de ses diverses composantes, ont font un aquarium, un nid, un berceau…Fatigué, qu’est-ce que je peux faire pour moi, pour me relever d’abord et ensuite pour ma famille, mon pays et pour le bon Dieu ? En lesquels chacun place normalement ses espoirs et chez lesquels on un cherche soutien et devoir d’assistance.
L’entrée dans la foi se fait gratuitement. A peine un sacrifice : perdre ses doutes ! Adhérer à la foi, c’est investir sa croyance et sa confiance à la fois. Certitude sans mise en scène ni doutes ou simulation. C’est un amour sans faux semblants.La vie, l’argile et le reste : l’esprit.
L’âme, pour la toucher et l’appréhender, appelez ça simplement, la vie ! L’essence de la vie. C’est-à-dire, ce qui la maintient en action et qui garde l’organisme hôte en marche. Par-delà le cerveau, le cœur, le poumon et l’oxygène! Deux situations, 2 hypothèses ou dispositions se confrontent et s‘opposent. Deux logiques pour une seule raison. Croire ou ne pas croire. Et athée et n’en rien attendre ou croyant et espérer. Un pari face au doute négatif ! Agnostiques et incrédules face aux adeptes convaincus. La laïcité s’impose à tout psychologue ou philosophe …Pour les régisseurs et les religieux, je n’en sais rien ! Mais c’est une question de droit, de liberté, de dignité et de respect.
Questions inutiles, dérisoires ou sans réponses !
L’arbre, sait-il qui l‘a planté là ? Se souvient-il de la branche ou de la graine qui lui a donné vie ? L’arbre s’habitue-t-il au jardiner ou aux nids qu’il loge ? L’arbre, sait-il les soins du premier et entend-t-il des autres leurs cris ? Le végétal n’a ni sens ni sentiments, ni motricité pour bouger ou parler. C’est ce qu’on sait du moins de lui. C’est utile pour lui et pour nous aussi que les végétaux nous facilitent de les ‘’utiliser’’ ainsi sans pleurer ni râler. Coupés, brulés ou mangés, ils sont faits pour ça et pour nous donc aussi ! L’homme est le centre du monde, des êtres, fossiles, charbon, pétrole ou phosphate qui se sont multiplié pour mourir pour lui. On ne peut pas être plus égocentriques : la terre, matrice originelle et sanctuaire final, humiliée et à genou, continue de nous porter !
Jeu d’intelligence ou de hasards
Quel destin et quels calculs, quels jeux de hasards intrigants organisent le tamis des feuilles mortes qui s’étalent sous les bambous ?
Y a-t-il un mage qui sache lire et interpréter ces énigmatiques interpénétrations et messages ? Ou n’est-ce qu’un désordre hasardeux, sans sens aucun, sinon le délire ou le vouloir trouver l’intelligence : la trace de Dieu partout !
Alors, il nous faut créer d’autres mots pour nous en servir aux fins de comprendre et de sentir ce que l’on méconnaît. D’autres sens et d’autres termes pour dénommer ce qu’on ignore encore. Inventer des mots et des sens nouveaux pour un nouvel usage méconnu et la découverte de l’inconnu. Comment définir, sonder ou délimiter, ce que l’on ignore ? Cet échec actuel établit nos limites. C’est à dire les limites de nos perceptions, l’état de nos connaissances bornées et notre ignorance massive de l’inconnu. Physique, biologique et mentale, la perception de nous-mêmes, est, elle-même, limitée. On ne peut servir ni dénommer ce que l’on ignore.Bénédictions, prières et repentir.
Alors qu’on vote ici et là, alors qu’on tue les gens dans leurs fêtes, leurs rues ou leurs églises, le courageux pape, François, humanitaire et sage s’en va au Caire, sur les terres des pharaons, en pèlerinage. Il rencontre des savants et sommités religieuses de l’autre bord. Espoirs, alors que les causes des haines persistent ailleurs ! En toute injustice. A ceux-là le hasard réserve des tragédies constantes et uniquement des malheurs.
Combien sont heureux ce soir sur cette terre, parce qu’ils ont pu boire et dîner ou qu’ils se sont endormis après avoir couché ? Combien de solitaires ne font la paire qu’avec leurs pairs ! Pauvres délaissés, malheureux, misérables ils trainent dans les rues, en plein danger, leurs fiertés rabaissées ! Souvent à deux pas, mais loin des rares hôpitaux ou des rarissimes centres d’assistance sociaux ou psychiatriques ! Sans abris, sans aide, sans place parmi les humains, dans les cœurs ou les hospices. Ces pays sont en guerre civiles aussi, des guerres tues, inconscientes, mais non cachées ! Pire dans ces pays en guerre où le sens de l’humanité et les droits ont totalement disparu. Combien d’émigrés, noirs ou blancs, apatrides sombrent dans les mers ou entre les barbelés des cœurs et des frontières !
Combien de Syriens, combien de Rohingya de Birmanie ? Combien de bêtes, de poisons ou d’oiseaux ? Combien de martiens s’intéressent à la plongée finale de la sonde Cassini sous les anneaux de Saturne ? Aux fusées de la Corée du Nord, à la montée de Trump ou la sortie du Brexit ? A Guergarate, au Venezuela ou la chute de Marine Le Pen ?Face à la mort, la vie, simplement
Comme ces couples de par le monde, qui chacun dans son nid, vont s’aimer cette nuit pour repartir au travail au lever du jour. Avez-vous les noms de ceux qui seront féconds pour y déposer des âmes ? Ceux qui ont délaissé leurs amourettes, leur passion, enthousiasmes, leurs études, pour se marier et fonder une famille…Ils espèrent la paix du foyer faute de béatitude…
Que de questions posées aux sables pour connaître leurs liens avec ceux qui les pensent amoncelés, par hasard, çà et là et qui vont s’aimer sur ces plages ! Faute de sables et de mers là-haut, les étoiles font l’amour sur le bord des nuages…
Pétales fanés sur le gazon, que restera-t-il demain de ce beau bouton de rose qu’hier on hésitait à couper pour te l’offrir ? Emblème de fécondité et de vie. Egards et sentiments d’amour ? Offrandes symboliques, dons ou sacrifices d’un tiers ? Le végétal et la beauté, le parfum, versés à l’amant, en marque de ce qu’il est et en signe de ce qu’on en espère.Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 29 avril 2017LES CHRONIQUE DIFFEREES DE MME STUDENT , ACTE 62
Mme Student s’est réincarnée pour nous sauver. ‘’ Détente, délires et fiction ‘’
DIALOGUE ENTRE MME LAURE STUDENT ET MAIDOC
_ Vous m’avez dit que David-Salomon VIème incluaient (Je le mets au pluriel en hommages à sa seigneurie ) le service de nuit et qu’il ne touchait seulement le smig princier.
_ Docteur, Dieu ! A qui m’adresser enfin pour avoir gain de cause dans mes prières ? Aux anges, aux rois, aux présidents, et de quels pays donc ? Ce ne sont des prières inutiles, c’est matérialiste, individuel,
_ C’est sexuel !
_ Pardon ?
_ Je ne veux que la paix. Tu sais. Mais voilà que mes marâtres, si elles ne se marient pas devant mes yeux, qu’elles excellent dans le n’guire, les râles, la grogne, les récriminations, les réflexions les plus perverses !
_ De qui parles-tu ?
_ Ce sont de simples alternatives…Tu comprendras à la fin !
_ Docteur, vous ne m’avez pas dit que la MG qui ne touchait que les muscles affectait aussi le sexe. Docteur répondez-moi ! J’ai laissé fondre mes muscles, mais mon cerveau et celui-là, je m’y oppose.
_ Vous savez que ça touche l’œsophage et la mastication. Il y a comme un blocage et des difficultés d’avaler après avoir perdu la force de mâcher. Tous mes muscles ont fondu. Je n’ai que des traces de jambes et des fils minces à la place des bras. Ma vue baisse et je vois double de chaque œil , quand j’arrive à ouvrir les 2 yeux à la fois. Ma voix est devenue roque. Je n’ai plus de fesses, non plus ! Je ne me sens pas en train de pisser et le bout de chair inutile a fondu au point que je ne le tiens plus.
_ Comment ? Oh arrête, il y a des flics à l’autre bout !
_ Mais psychologiquement, je m’y oppose, au point de vouloir le réanimer. J’ai beau le secouer, il ne se lève ni pour les prières de l’aube ni pour actes du matin. J’avais beau lui donner du Selfis et lui faire des promesses, par la pensée, il ne barrit plus alors qu’avant, il barétait.
_ Ecriture ou souffrance, mon pote ?
_ Comment faire Mme Student pour te satisfaire et écrire avec un crayon, que je ne peux plus tenir des doigts ? Ô non pas du fait des crampes ni des forces qui les lâchent…Comment transcrire ce plaisir, ce que ma mémoire ne peut retenir immédiatement ? Ces idées furtives qui surviennent inopinément. Connais-tu une kinésie ? Un mage pour me désenvouter ? Une sorcière sympa, blonde aux yeux verts, ou brune aux cheveux longs, qui roule en voiture et non de ces verruqueuses de la face qui enfourchent leurs balais pour rouler contre les vents ?
_ C’est ta dernière complice, une fausse-toubib, qui t’a jeté un sort. Et je viens te sauver.
_ Elle en eu marre, comme moi et toutes les autres, de leurs compères !0
_ Tu ne savais pas lui plaire ? C’est la morale, les moralistes du Mur qui l’ont dissuadé de continuer avec toi ? N’est-ce pas ?
_ Qu’à Dieu ne plaise ! Elle n’était pas politisée. Elle était satisfaite et souvent heureuse !
_ Elle s’est mariée pour refaire sa vie, avec un richard ou un saint ? Ou que c’est pour t’oublier qu’elle s’est remariée ?
_ Elle a quitté la cité et le pays pour aller travailler aux Bahamas, avec son fiancé ?
_ Je croyais qu’elle devait aller en pèlerinage aux trois lieux saints, après avoir commencé à apprendre le Coran !
_ C’est en Afrique avec son sportif de brun, pour faire un safari, sur le chemin du roi ?
_ Ah, c’est donc de ces pays exotiques, férus de fantasmes qu’elle t’a envouté !
_ Ce n’est qu’ici, dans les environs. Les dimanches, qu’elle a tracé son chemin, en acceptant de Jules le chauve, qui l’injuriait chaque matin, et qui lui faisait ingurgiter, les pires insultes le soir au phone en plus des vexations…Et puis pour faire la paix et parler avenir, ils allaient régulièrement en sorties pour manger des brochettes qui sentent le poisson…
_ Dans des snacks à deux sous ?!
_ J’e n’en sais rien.
_ Ce sont des confidences de patients que tu divulgues ?
_ Mais non ! Faute de jeter des sorts à tort et à travers, c’est avec lui qu’elle a dévolu son sort !
_ Une suite…d’aventures… pour deux ?
_ Il l’avait désirée et lors de leurs périples, question de l’attendrir et d’en user ou de se connaître pour sa part à elle, il lui disait qu’il en a marre de l’alcool et des filles inconnues. Il voulait se ranger et il l’a trouvée sur son chemin. Ce n’est pas de son statut social de continuer sur la voie des poufs et des bars.
_ Ah bon…C’est intéressant ! La vie des gens, c’est tout un enseignement ! Et puis ?
_ Sa femme étant morte, s’il aimait boire, il n’aimait pas cette situation. Et s’il la sortait, elle l’empêchait assure-t-elle qu’il lui touche…même les mains !
_ A d’autres !
_ Ce qui l’enrageait et le poussait, le Brunot, même après les affreuses et sordides querelles et les mauvais mots, de se la remettre en chemin en allant la chercher du boulot pour la sortir et voyager avec elle le dimanche suivant.
_ Pour se fâcher sur le chemin du retour. ..
_ Comment tu as deviné leur histoire ? Tu lis dans mes pensées ? Oui ses nombreux problèmes à elle pouvaient trouver dans le mariage une solution. Pour dépasser les problèmes de subsistance et de piaule, ceux de sa mère envers elle.
_ Puis ceux de ses relations, monnayées ou gratuites, peut-être nombreuses ou fastueuses, qui appartiennent au passé ou au passif de chacune de nos victimes sociales.
_ Je n’ai pas dis ça !
_ Les romans et les racontars ne vous obligent pas de les croire.
_ Franche mais pas très claire, elle raconte sa vie, elle le jurerait. Elle qui prie et qui jeune. Mais elle reste, comme sous sa tutelle envahissante, lui qui la menace de tout faire éclater, si elle le quitte alors qu’elle ne lui appartient pas ! Ni sexuellement ni socialement, seulement parce qu’il la désire fortement et qu’il a perdu six mois de son temps !
_ Six mois à la sortir, sans dépenses autres, que le casse-croûte, à deux ? Pa un avant goût, un petit test ?
_ Et elle le jurerait à son gynéco, lors de sa consultation confidentielle ? Elle est restée hermétique et pure !
_ Et le bonheur ?
_ Elle pouvait le trouver ailleurs pour rien. Le bonheur salvateur et apaisant du jeûne, celui des longues prières, en attendant d’aller en pèlerinage à la Mecque donc, pour ‘’laver ses os‘’ de ses erreurs d’adolescente.
_ Mais elle aime la vie ! Elle l’aime encore, son dernier copain ? C’est ça ?
_ Juste par respect et pour le reliquat !
_ Assurément qu’elle tient encore à lui comme copain et toi comme un tuteur ou un parent. Toi qui l’aide de quelques conseils ou de petites subventions pour dépasser le cap. Mais voici, si je comprends, qu’elle te lâche après cette surprise, manant ! Sinon son mulâtre va douter d’elle, casser le projet ou lui casser la gueule !
_ Le sacrifice est peut-être raisonnable ! Pour un cadre de vie plus logique, moins stressant avec moins de peur. Une vie protégée dans un foyer, un cadre, une famille, un homme plus adéquat
_ Oui c’est un reclassement, un ‘’casement’’ matérialiste et non sentimental. Un essai ! Qui sait ?
_ Dans le cadre du mariage, avec un homme relativement plus jeune et plus sûr, un noir bien bandant de surcroit…Oui, c’est un essai et un refuge, un test légal !
_ OK, si c’est un homme prêt à tout faire pour elle. Ne plus injurier ni se fâcher, ne plus sortir avec les hommes pour boire.
_ Parce qu’il en marre des femmes, il en veut une totalement à lui !
_ Une plus ? Une de garanties ? Pour la satisfaire, il lui promet de tout lâcher…
_ Les filles et la boisson ?!
_ Mais surtout pour la prendre dans sa maison, dans son appartement. Il va lui assurer plus de sérénité et de temps. Mieux que les ratages d’un vieux chnoque ou les espoirs payants d’un ouvrier ou furtifs et gratuit, d’un jeune garçon ?
_ Mme Student, Ces gâteries cueillies, çà et là, par moment ou qui sait souvent, et qui sont peut-être plus galvanisants ?
_ Toutes ces supposées tentatives de se ranger, sont restées sans lendemains, Mais qui ont duré depuis des années, déjà !
_ Pouvait-elle trouver mieux que ce technicien qui voulait d’elle des enfants et qui a patienté durant douze ans, sans résultat ? Ou que cet avocat qui l’a prîse comme honoraires ou comme une rançon, après l’avoir assistée pour son divorce du précédent mari ?
_ Ils sont tous comme ça, les liberos !
_ Toujours en cachette et à la sauvette, comme des garnements, dans des piaules ! Jusqu’à ce qu’ils se fassent prendre par l’hôtelier, le concierge ingrat ou la maîtresse des lieux…Et tous ces médecins qui la soignèrent, d’une manière ou d’une autre ! Hélas, elle n’a pas pu avoir d’enfants !
_ Les grandes ablutions et le jeune avant le mariage ! Un vœu de piété est un stimulant pour donner du courage et affronter une nouvelle vie…Une aventure avec un étranger !
_ Sinon, lors de son pèlerinage, elle a dû réciter des sourates pour se repentir de ses simples moments de défoulement. Un mea culpa au Hadj pour oublier ses erreurs, pour se débarrasser des péchés de ses ancêtres, de son éducation et des siens propres. Une bénédiction et un lavage de l’esprit, pour laver les interdits, enterrer et oublier les erreurs du passé, afin de rependre, sans équivoque ni duplicité, un chemin moral moins critiquable. Enfin, une vie moins dangereuse pour sa réputation, son corps, sa santé mentale et son petit boulot.
_ Mais, elle l’aime encore son copain ? Malgré son mariage, son nouveau boulot, et son travail dans un autre pays. On dirait qu’elle s’est exilée juste pour ne plus le voir ni se rappeler ses erreurs.
_ Toutes les suppositions ne sont que des théories, des supputations, bonnes pour diffamer et enrichir le débat des concierges. Le problème n’est pas là. C’est la résurgence de la bonne éducation locale, non libertaire ou entravée par la religiosité et la morale et les droits de l’homme, ses libertés bafoués…
_ Hé, hé !
_ Hi han !
_ Arrête ton cirque et tes paradoxes ! Ce n’est pas un journal politique ni un bréviaire syndical de putes ou de carabins…redoublants et roublards !
_ Sauf ton respect ! Je, nous parlions, des instincts ! De la morale pétrifiée, des libertés conquises ailleurs mais spoliées ici, des mœurs fossiles…Ici on a de la morale mais pas de liberté.
_ Ça dépend des couches sociales et des strates de schizophrénies, de nos montages de caractères paradoxaux, de nos montagnes de contradictions. On n’assume rien, on vit plusieurs caractères à la fois.
_ C’est déchirant, mon pote ! Je ne comprends pas que l’on gaspille des rapports libres et que l’on consent de subir des rapports obligés conjugaux, aussi légaux soient-ils, il y a un jeu de complaisance et d’obligation de meurtrissures psychologiques et de simulation, pour s’assurer une rente, un toit, un avenir. Voir une famille où le ciment enfants, c’est du niet où pas certain !
_ Ça vaut mieux que la prostitution même si tu lui colles le label d’indépendance, d’évolution, de libertés et de choix, de plaisirs…Médicalement surveillés ou pas !
_ Mais pourquoi pare tu ainsi de prostitution dès qu’une fille, sort pour se détendre et pour partager un quelconque plaisir ? Je te laisse, à plus !
_ On n’a pas fini avec le sujet et tu n’as pas répondu. Alors je me casse.
_ Attention à tes vieux os…Je te réponds. Je ne suis pas libre de mes idées, j’ai peur de te blesser, car j’ai honte de m’accorder avec les tiennes d’idées. Voilà ! Même si ça me tente et que ça excite mes instincts ou mes horizons bornés !
_ A la bonne heure !
_ Toi Student, tu sais bien des choses. J’ai un regard à partager avec toi, pourtant. Tu m’irrites et tu m’excites. Et puis je bloque, je me bloque, je me retiens…J’ai envie de te dire que …J’ai envie de toi ! Mais, je sais que tu n’es qu’un spectre. Une idée, une âme en voyage de retour et que charnellement, ce n’est pas comme ça !
_ Non, pas ça, Mondoc ! Tu es pire que les vampires, tu fais la cour à une Fantôme ! Tu es un nécrophage ! Je suis une ombre que tu es le seul à voir. Et je viens pour une mission, rappelle-toi, je viens de l’Au-delà !
_ Qui va te croire, une mystic-fiction ! Je voulais te dire néanmoins, que lorsque j’ai vu cette cigogne planer très haut, je me suis dit qu’elle devait être en prière, en admiration pour la nature, Dieu. Des circonstances inconnues, la vie et une aisance qui inspire la légèreté et la liberté.
_ Ce n’est pas ton cas ! Et puis ?
_ Et puis cet astronef grand comme un doigt et qui traine des kilomètres de fumées blanches dans le ciel.
_ Des gaz ! De quoi faire monter au ciel notre belle et vultueuse ministre de l’écologie. Ça pollue et ça fait des allergies qui font éternuer les anges, ce qui amène des vents…et puis des pluies.
_ Laisse ça ! Je te dis que l’avion est immense, mais qu’il apparait si petit. Si petit. Un avion que je suis incapable de connaître, de conduire, de fabriquer, de posséder ou de comprendre…J’admire la science, les maths, la physique, la technologie. Et puis, plus haut et plus haut encore …Le cosmos, la galaxie, la Voie Lactée, Les autres univers. Il n’y a pas dû y avoir qu’un seul bigbang. Imaginons d’autres cosmos ! En vérité, je suis bloqué, par ma futile petitesse. J’ai le vertige ! Je suis ‘’ rien’’ !
_ Ah bon ! Hé bien descend ! Ne t’occupe pas ! Regarde un plus vers le bas.
_ Mes basques ou mes travers ? Mes chaussures en cuir de mouton avec leurs semelles en peau de vache ! Des animaux vivants et des pieds qui furent beaux.
_ Oui, avec à intérieur des os, des ligaments, des muscles, des artères, des veines, des lymphatiques. Des atomes, des molécules, des chromosomes et des gènes que je partage avec des hommes. De toutes les races, mais aussi d’honorables et bonnes bêtes.
_ Je crois que tu devrais sauter ce paragraphe. Et parler d’autres choses.
_ Des choses du genre qu’on souhaite admirer chez des filles ?
_ De celles qui sont parties ?
_ Tu devrais aller dare dare chez les psychiatres…Parce qu’un seul tu vas lui donner le vertige et lui faire changer de métier.
_ Pas besoin ! Je connais un tas de coachs. Je suis sous gym-song ! Et je prends des médicaments.
_ Du Sildénafil ou des cornes de rhino ou d’éléphants ? Tu en as les moyens d’en acheter… !
_ Ne pleure pas alors celles qui sont parties ni leurs Partis compromis ou leurs Chefs annihilés !
_ Ceux-là sont adultes…Et puis question de stimulants ou de cornes, je suis au fait ! J’en ai vu porter…
_ Raconte ça à d’autres ! Même les ados en achètent aux épiceries ! Et tu n’as pas besoin de courir les trottoirs. Pour chercher des clientes à réanimer. Ce sont elles qui courent vers toi pour mieux respirer ! T’as qu’à oublier les honoraires pour leur plaire. Un acquis de la profession !
_ Tilt ! Arrête, la hussarde ou je te pourfends comme une poule farcie.
_ Tu arriverais, prétentieux pacifiste ? Avec ce qui se passe en Suède, après la Russie, la France ou l’Allemagne ! Ces gaz qui suffoquent les enfants et ces bombes américaines sur les Syriens ! Alors que les Russes les protègent et les aident militairement et ostensiblement. Non, je ne te connais pas violent !
_ Si, peut-être bien que oui ! Car tu me brûles de derrière les barreaux ! Maintenant que l’on sait qui a créé ces armées d’extrêmes barbares, qui va les ternir et les anéantir ? Qui va réduire ses émules piégées ! Le monde est terrifié par les ignobles barbares et les contrées terrifiées, éclatées, brûlées, sont anéanties totalement !
_ Le chaos ne compte pas si c’est pour arriver au néant.
_ Ta sentence me plait. Mais tu m’agaces avec ton néant ! Je parlais en fait…
_ On fête quoi ? Tes noces ?
_ Je parlais en fait de tes instincts libidineux. Les bassement basiques !
_ Moi, des instincts ? Ah, il fut un temps où je t’en aurais fait voir !
_ Ah, alors ; je revis, je suis sauvé !
_ Seulement, je suis en colère et c’est sordide ce que tu avances-là ! C’est éructé je ne sais d’où et érigé, sans grâce ni vérité, ma sauvage et suave, Chérie !
_ Veille un peu moins sur l’écran sur lequel tu t’endors épuisé ! Pour rien ! Va en boîte de nuit, tu les verras les chéries, les formes suaves, et cela pour de vrai ! Sors, vas-y !
_ Les boîtes, c’est sale ! Et je suis claustrophobe…
_ C’est à côté des lycées, où je fus maîtresse. C’est spacieux et aéré. Confidence pour confidence, c’est indécent ! C’est vrai ! Et puis, ce n’est plus de mode ! Les jeunesses connaissent tout et faute de faire dans les urnes, où ça trafique, ça fait dans les impasses. C’est marrant, c’est adulte, c’est fréquent et bien plus payant. Elles fendent sur les bourses dans les rues !
_ Les ruts ? Coquine, va !
_ Les ruelles ! Tout est devenu facile et licite, pas comme de notre temps…
_ Mais, Mme Student, tu rêves.
_ Il n’y rien de ça !
_ Ou que tu ne rêves, même morte, que de ça ?
_ Les mortes ne rêvent plus !
_ Tu inventes, tu fantasmes. Elles sont toutes comme ça les revenantes ? Je n’en reviens pas !
_ Même les rêves ont une fin. Et là-bas, c’est neutre, comme un zéro. Tous, on est comme ça ! Alors, tant que tu vis, bonhomme, riche comme Crésus ou un roi, milliardaire en dollars ou simple manant, attaque !
_ Quoi ? Tu me prends pour qui, enfin ? Je suis un type bien moi ! Et bien rangé de surcroit,
_ Rongé jusqu’aux ongles. Plein de ratés et de timides regrets. Oui, ça se voit ! Au fond de tu ne songes qu’à ça et tu ne parles que de ça.
_ Je voulais réfléchir tout seul, au monde, à l’existence, à la politique locale aux manants et aux rois ! Et tu me pousses à parler à voix haute et ce pour dialoguer avec toi. Et puis, tu entres dans ma tête pour me faire sortir de moi !
_ A la bonne heure, on est deux maintenant ! Je suis vivante, de nouveau, et à part entière, en face devant toi ! Alors parle !
Donner du pain aux oiseaux indigents
Suite de dialogue entre Mme Student et Mondoc
_ Je ne peux divulguer ni mes infirmités ni mes passions ! Si tu veux me faire parler ou me pousser à écrire, parlons d’autrui pour intéresser les autres. Pas de toi, ni de moi, car ces propos ne leur apportent rien !
_ Berceau de paille et chambre en l’air !
_ Quoi ?
_ Pas de frayeur ce sont des titres. Je t’en cite. Tu en fais ce que tu veux. Tel ce figuier sur les tuiles rouges…Ça pousse aussi comme les mûriers, les mimosas ou les faux-poivriers ! Les semences des oiseaux apportent des graines qui poussent là où tu ne saurais y penser. Là, sur les vieilles fientes qu’ils déposent. Et ça fait des bois et des forêts. J’offre du vent aux cimes des bambous vierges. Crânes poubelles et caleçons souillés !
_ A ce point ? Tu le crois ?
_ Enfin des idées aux vents et aux personnes qui n’en veulent pas. Ou qui ne les comprennent pas, parce qu’ils ne veulent pas y réfléchir.
_ Et puis cette stance : Diffamer, humilier, affaiblir, envahir, asservir, appauvrir, ruiner, puis éliminer avant d’anéantir.
_ C’est quoi ces verbes ignobles et ces actes barbares ?
_ Ça c’est clair ! C’est ce qu’on voit faire depuis les cours d’histoires. C’est le b,a, ba des actes coloniaux et impérialistes.
_ Et cette déclaration sublime, c’est pourquoi faire ?
_ Pour informer les amis, pour leur faire éviter de donner aux ennemis l’occasion de leur faire subir des guerres. Ou des révoltes, des révolutions, des renversements brutaux de leurs gouvernants, du fait des félons, des vendus soulevés de l’extérieur, des frondes tribales armées…
_ Mais enfin, ce sont des banalités ! Si tu as compris ne nous embête pas ! Ce ne sont pas ces points, ni ces virgules qui t’amèneront au paradis.
_ Les victimes, si ! Si ces grandes choses ne t’intéressent pas, moi, la Student, je traîne une virgule entre les pieds qui me fait trébucher.
_ C’est terrible pour un homme, une pareille ponctuation qui se retourne contre soi ! Et c’est quoi cette symboliques encore ?
_ C’est un point d’interrogation tellement recourbé, qu’il fait penser à Ouroboros, ce serpent-dragon qui se mord la queue pour philosopher.
_ Ne me dit pas qu’il t’arrive au sigmoïde !
_ Pitié pour mes viscères, toi la revenante, tu n’en a pas ! Même pas de quoi pécher et espérer te faire pardonner. Tu es vide d’organes et tu le sais.
_ T’as pas besoin de le mordre, ton bout d’Ouroboros, t’es déjà assez empoisonnant comme ça ! Et le pire est que c’est tellement court, que tu peux te casser les vertèbres, et te paralyser sans pouvoir l’atteindre ni le caresser. Je me censure ! Par pudeur, je n’ai rien dit.
_ C’est fantastique ! Comment sais-tu tout ça de moi ? Et ma taille de chaussures, tu la connais aussi sûrement ?
_ Non rien de ça, ce sont des supputations ! Mais, je te sais résolument réservé ! Respectueux, pudique, timide et quasi timoré sur ces questions. Je vois que ça t’affecte le moral. Et qu’hésites à parler de tout ça ! Alors, où est cette liberté d’expression que tu nous chantes ?
_ Mais, c’est lui le moral, l’étique* personnage ? Le chef d’orchestre, l’esprit et le corps de chacun ? L’axe du monde qui fait que, hommes et femmes, en sont obnubilés !
_ C’est décevant pour un poète. Mince, qui va-t-il chanter comme grande dame pour ça ? Tu as essayé toi le vieux-gars ?
_ Je ne fais pas de pub dans mes causeries !
_ J’oubliais, Mondoc, tu as peur de communiquer tes recettes aux clients, pour ne pas les chasser !
_ Ils sont déjà chassés et pourchassés ! Ou déjà sains et sauvegardés.
_ Rien ne reste dans ton clapier, pour peupler ton zoo !
_ Pardon ?
_ Re-pardon ? Je veux dire comme clientes utiles et agréables ! Tu vois où je veux en venir…
_ Non reste où tu es ! Jalouse ! J’ai des patients et des patientes.
_ Des pas chiantes !
_ Oooh ! Toutes ne sont pas comme toi.
_ J’espère que tu as des usagères pas trop malades et qui peuvent servir ? Tu vois avec les MST cachées, il faut faire gaffe ! Le sida, par exemple, ça peut se présenter comme n’importe quelle maladie !
_ Au risque de te décevoir, je ne veux pas confondre le travail avec la détente ou le commerce. Et il est interdit d’utiliser, les personnes et d’en user en situation de faiblesse relative, ou d’inégalité…
_ Raconte ça à d’autres ! Ces interdits sont des mirages ! Moi, femme, que je suis, …
_ Que tu fus ! Maintenant, tu es une revenante en mission.
_ Moi, femme, que je fus et que je reste, je sais que les égards ne sont pas une exploitation, mais un partage ! Et que tu peux réveiller les jeunesses avec brio.
_ Tes propos, ma vieille, sont quadruplement honteux. Quand tu dis, que pour moi, qu’il faut m’essayer avec des inconnues, si j’ai des ratées…Ce n’est pas des maths, mais des matches, douteux ! Pire, tu dis que ça risque de fondre entre leurs mains et de casser comme verre au moment de boire !
_ Fichtre ! Mais, je me reprends, c’est ton point d’exclamation qui doit donner du sens à ta phase’’ !
_ Je ne t’ai pas dit qu’il est molasse mais qu’il ne veut rien tenter comme kinésie avec uen inconnue !
_ Tu préfères t’acoquiner avec les célébrités ?
_ Et pas les malades !
_ Moi, je pense que tu penses éviter de faire des dépenses et que la cliente est supposée te donner des honoraires et non de sortir avec de l’argent ou du dépit.
_ Je ne délivre ni dépit ni délit sur ordonnance !
_ A moins qu’elle n’aille publier ça, pour se marrer, sur Facebook ou te faire chanter, sciemment !
_ Qu’elle s’affiche avec Fakebook ! Je m’en fous ! Une confidence, ou une info please !
_ Va !
_ Vous n’avez pas Facebook ni Whatsapp dans l’Au-delà ?
_ Non pas, tu plaisantes ! C’est d’une apostasie ! On sent, on comprend, on voit, en instantané tout et l’ensemble du cosmos, grands et infra microscopique, à la fois…
_ C’est douteux, c’est de la fiction même pour les archanges ! Et avec tout ça, tu s’emmerdais là-bas et c’est pour ça que tu es venue m’enquiquiner par ici !
_ Oh ! Mais, ils vont te ramasser pour tes impudences !
_ Oh ! Tu vas me dénoncer aux gardiens du temple ! Aux chiites, aux sunnites, aux chrétiens, aux hébreux, aux bouddhistes ou aux wahhabites ?
_ Ça ce pourrait, autrement, mon mutisme sera considéré comme une complicité ! Sortons du sujet ! Tu es ensorcelé ou que tu te crois ensorcelé ? Tu as vieilli et il a dépéri. Ou que tu penses que ton bidule a maigri et que tu le regrettes ouvertement, en le criant sur tous les toits. Tu déprimes en réaction et tu divagues pour compléter de déraisonner !
_ Merci pour le diagnostic et ce sera toi mon traitement. Je suis un homme, femme, quoique tu penses !
_ Enfin ce qui reste ! Et la virilité n’est pas la masculinité.
_ Je suis une personne de sexe masculin, tu en douterais ?
_ Pas en qualité, en quantité ! J’attends la suite de tes aveux.
_ Je suis un gars fini qui n’accepte pas d’être fini et qui s’accroche, qui ambitionne et défie sa propre entité et qui persévère (un mot qu’on m’a décerné au lycée) ! Et je continue malgré les douleurs et les infirmités.
_ Pauvres muscles, pauvre peau des fesses ! Pauvre cervelle ! Que de prétentions !
_ Oui tu peux le déclamer et en rire. Un fassi qui n’a plus de fesses ! Un penseur qui n’a plus de tête !
_ C’est aux antipodes de la réalité. Il te faut une kinésithérapie cérébrale ou une prothèse, une greffe par pitié. Te réinjecter de la moelle par charité.
_ A quoi te sert-il d’écrire de la musique ou de chanter des poèmes si tu ne les apprécies guère et que tu les enfermes sans les partager ? A quoi serviraient les arts si tu évites d’y louer la beauté, l’intelligence, la nature, les plaisirs.
_ Les érotique aussi ?
_ Certes ! Faut-il devenir moine et s’enfermer tous dans la négation d’autrui par religiosité ?
_ A quoi sert-il de prier avec des mots qu’on ignore ? Ou de prier une déesse ou une reine qui t’ignore et pour laquelle tu n’as nul moyen pas d’accès. A quoi te sert-il de butiner des fleurs sans parfum ni couleur ou pollen encore ? A quoi te sert-il de prier Dieu si tu caches à Dieu de vouloir la vie, la santé et le bonheur ? Tous les bonheurs, même ceux innommables, qui ne sortent pas dans les prières, par pudeur et timidité ! Et de solliciter les moyens de leur réalisation pour y accéder.
_ Tu as exagères, Mondoc ! Les anges vont retenir ces diffamations contre toi !
_ Tu dis ça pour te dédouaner, Mamy Student !
_ Tiens, je te dis par exemple. Je vois si peu, si mal, je vois double et du bleu sur les lignes d’encre noire à la fois. Je ne sais rien. Je ne comprends rien à mes appareils ni à mes yeux !
_ Va voir l’ophtalmo, il te fera un prix !
_. Mon corps qui fonctionne, mon cœur qui bat, sans attendre mes ordres, ma cervelle si complexe…
_ Si compliquée, oui !
_ Ne m’interrompe pas ! Mon cerveau qui rêve pour veiller et qui me réveille après. Ce corps qui se répare seul et qui malgré ses miracles chimiques intrinsèques finit par faiblir et se laisser emporter.
_ Et tu admires tellement la vie…
_ Oui, si tu regardes voleter par exemple les papillons blancs ou ceux plus beaux encore, ne te plaint pas si les chenilles, qui sortent de leurs œufs, dévorent les plantes que tu as achetées à grands frais !
_ Oui, c’est ça ! Vivre en ignorant et partir sans savoir où et pour combien, ni comprendre comment ! Allez viens, je t’emporte !
_ Pas pour le moment ! A un autre épisode, ma chère et fantomatique Laure Student
Dr Idrissi My Ahmed , le 08 Avril 2017
» LES RAISONS DU TORT » . ERRANCES POLITICO-PHILOSOPHIQUES
ECRITURE BAUDELAIRIENNE
Glose pour ne pas oser dire herméneutique sur la justice immanente des mots. Ce sont des cris jetés en revanche comme des sorts, afin de s’octroyer justice. Des clameurs profondes et des exhortations lourdes de sens, mues par la foi. Des tentatives désespérées de se rendre justice par soi ! Et je vous livre ce murmure. Aux voleurs on coupait les mains, aux violeurs le sexe, aux cannibales on jetait leurs chairs aux chiens, aux envahisseurs et autres causeurs de guerre, c’est quoi comme sanctions ou châtiments qu’ils méritent devant vous, ô Lecteurs bienséants ?
Tangentes symboliques. Par peur de que le fond, le marc de café, ne manque de clarté. A la gloire donc du verbe sur les pages et des icônes putrides qui dégoulinent des jugements fourbes et faux, aux louanges qui savent frayer avec les restes des princes…Dédicace à ces as de la prose, à ces champions des rimes, ces mots qui valent plus les ors des médailles sur leurs oripeaux. A ceux qui crachent sur les escaliers qui les hissent, afin de chasser le mauvais œil, auquel par appréhension ils y croient. L’envoûteur est la victime propitiatoire de ses propres ordures de talismans. Sébiles mensongères, tendues devant les arcanes labyrinthiques du pouvoir, ils tentent leurs chances en tendant la main. Il faut de tout pour faire immonde ! Mélanges de genres, mélange de gens ! Chauds qu’ils sont parfois de leurs diplômes, de leurs expériences des partis et des idées. Qui leur en voudra d’avoir gagné pour les uns et échoué pour les autres ? On voit de tout et on ne comprend rien.
COMMENT ETRE CLAIR,
Explicite et cartésien si l’on ne comprend rien. C’est un mélange des genres, une bouillabaisse. Pour les déchiffrer, lisez les événements, en ôtant les mots gentils ou chagrins qui parasitent mes pages. Comme ils sèment la panique sur la plèbe, atterrée par le populisme, la vindicte et la polémique. Stérile ou contreproductive qu’elle est ! Mais cela dépend pour qui ! Regardez sur les infos ces drames, ces surhommes et ces surfemmes*! Je veux que ce pléonasme, fait néologisme, rende hommage aux superbes dames ! Qui veut dans ses paniques livresques, véridiques ou faussaires, à travers la presse exorbitée qu’il a palpée et maîtrisée, s’illustrer dans le hard ? Qui veut nous pousser à médire et maudire, ville et pays, peuple et humanité, leaders et partis, faute de pouvoir mieux nous parler, nous guider, afin de mieux nous faire entendre par les Grands et de pouvoir nous exprimer ?
Les muscles du cerveau, si fervents, si fertiles, faute d’arriver aux bottes des séides, se sont glissés des méninges aux zones érectiles ! Les tiennes, tu m’entends ô Intelligente personne, éprise de Justice, puisque je traduis ton nom ! Comme celles de ce richissime spécimen, à la crinière léonine, qui dans sa fatuité ubuesque va dominer le monde et se faire des guerres en guise de petits-déjeuners ! Tel héraut devient tribun pour faire ricaner et plaire. Tel autre en écho fait le buzz et le dernier fait bug, avant de choir, hélas, dans la presse webnet du caniveau. De profundis. On prend les autres et on fait de la purée !PAR CONTRE, TOI L’INTELLIGENT,
le prolixe médiateur, esthète devant le Créateur, lu et écouté de milliers de téléspectateurs, athlète et acteur à la fois, tu as su admirablement développer ton étique* morale, ton charme et tes boniments. Tu arraches à la paonne qui nous quitte ses ternes plumes pour écrire de nombreux et brillants romans, tant sur les gens et que sur leurs défuntes passions. Et tu t’oublies, sans ton intellectuel viagra, la rapine ! C’est décevant d’en arriver à cette élastique souplesse. La main du magicien dans la poche des gens ! A quand afficher ton mea culpa, faute de prouesses légitimes ! Alors, fait ton autocritique, autobiographique en punition, avant de quitter du théâtre austère la scène qui se vide autant que les gradins ! Les spectateurs sont allés faire ailleurs les hooligans !
Si deuxièmement, des tueurs tu as fait des martyrs en t’illustrant dans leurs prisons, si par-delà les barreaux des assassins et des félons, tu as été le compère d’un jour, tu es devenu depuis notre fierté et notre héros du moment ! Le robin des bois, escroc, scribe et justicier à la fois, qui vole les biens et la femme aux princes pour les donner aux manants ! Oui, il te faut nous écrire de ces amoures-là, un roman !
Loin des blasphèmes hypochondriaques qui servent de normes modernistes et de médicaments, ceci. Dans ce pays, où s’arrogent les pouvoirs nos dix rares et petits milliardaires, tu auras fait fortune sur le dos de tes fans. Ils sont devenus nombreux, attirés par ton côté d’aigrefin sémillant. Comme autant d’amants, aimantés depuis que ce poste où tu incarnes nos rêves, quand ton charme crève l’écran. Tu souris, je te salue !TOI QUI AIMES LA VERITE DE NOM !
Sache encore, ô toi qui crânes et qui as du cran, que notre pays va étendre entre l’Amérique et l’Arabie ses lois sur les larrons ! Ils iront, les semblables, au pays des princes pour se voir couper les mains. De leurs sabres justiciers, barbares ou archaïques, ils scinderont par-delà les bras, les épaules, jusqu’aux moignons.
Dès lors, lui, ce penseur sémillant, devenu inerme, ma question au poète qu’il est, fourbu par tant de talents est, comment il écrira sans doigts dorénavant ? S’il oublie ses lecteurs et leurs dettes antiques en millions, comment pourrait-il encore les faire rêver, les instruire et à la culture, les réveiller et les induire ? Avec ses muscles péniens ? Je parle sans médisance erratique de la simple et sublime plume ! Que ses doigts amputés, ne peuvent plus tenir ! Puis, comme un vent, dans une tornade, l’auteur célèbre pissera. C’est peu dire de son encre, des trombes et des chapitres de travers sur cet endroit.
Et, tel un autophage qui se complait dans ses productions, il ravalera dans son ébriété, les acides uriques de ces ou ses chairs dont il abuse. Extrême symbole de l’Ouroboros. Ce reptile ou dragon qui se courbe sur sa queue et qui par sagesse et se repait de sa propre substance. Il hume sa colère et boit son cholestérol dans la brume bilieuse de l’icône. Il s’éparpillera, pareil à une gloriole, qui nage dans son aura. Il est mirifique et lyrique mon Ali Baba…au rhum !
Ces gouttes cristallines, ces diamants humides, volèteront sur les berges comme autant de dentelles précieuses lors de ses ablutions. Son sourire aux lèvres pures, la brillance dorée de ses dons, donnent la rage aux jaloux de parmi ses créditeurs qui se morfondent devant l’éclat de ses dents.PENSEE BOTANIQUE
La raisons de l’arbre, sont-elles dans ses feuilles ou dans ses racines ? Ça dépend de ce que tu utilises de cet être, mon frère ! Pourtant son intelligence est dans sa tige. Ses gènes et son expression y sont aussi. Que reste-il du fût que l’on scie ou qu’on brûle ? Du bois pour le menuisier, de la chaleur pour ta cheminée, un bateau, une planche en mer, pour fuir…Si ce n’est pas son destin, c’est de soi-même, pour son propre salut. Ainsi est l’homme, de quelle forêt qu’il soit. Et cette pensée est gratuite.
TO BE OR NOT TO BE
Assis sur son sofa, à l’ombre du poster du Roi, il médite, les doigts égrenant son inséparable chapelet. Vais-je lui donner raison ou tort ? Vais-je, pour Abdelilah, et pour mon ego, me dire la vérité ? La mienne et risquer de perdre mon pari ! Mon poste, son prestige, mes avantages, mon audimat, mon job et mon bagou ? Ce n’est pourtant pas l’ennui ni la pauvreté ou la maladie qui le guette. Il saura se retrouver !
Pour ma part, dans mon délirium, je vais plus loin et je dis au chef piégé par le temps ! Et mes 3 milles bâtons de royalties, Ben ! Seigneur, même s’il part, je les attends. L’espoir est sauf, s’il n’est pas perdu, il fait vivre ! Baraka ! Faut-il payer les gens pour leur citoyenneté ? Quand on profite de leurs idées, même si elles ne sont pas établies, déposées comme des inventions et dûment notifiées par un brevet. Et je ne veux comme reconnaissance que mon salaire. Les médailles je ne les collecte pas !
J’ai beau te les mendier, où sont-ils, mon Dieu ! Je parle de moi, comme dit l’autre. Continuez de me lire même si vous n’avez rien compris. Merci !
Ça doit être une schizophrénie ou un délire de persécution ! C’est l’autre qui réclame son dû sur mon dos ! Des honoraires en fait de médailles ! Tellement attendus en récompense de tout que j’ai pensé et librement donné. C’est deux sous, zouje francs ! Une obole, quand elle provient d’un banquier ou qu’elle émane, pleine de miséricorde, d’un richissime amir ou d’un roi ! Mais les contes d’Orient, les mille et une nuits, sont loin, quand on est adulte.Dès lors, je ne comptabilise plus les idées ! Rien de perdu ! Rien ne cale en apparence, tout marche. Tel ce délire qui nous aura perdu 6 ou 7 mois avant de nommer les 40 ministres d’Ali Baba ! Sésame, ouvre-toi ! Je reviens à mes pénates ! Tu restes mon lustre, Querida mia, pour illuminer notre foyer et occuper au mieux mon temps. Au diable les démons ! Fin de partie ! Exit les paroles !
ASTAGHEFIROU LI ALLAH !
Wa la hawla ou la qowata illa bi Allah. Mystique et fiction à deux sous ! Je regarde ce prou que j’appelle ‘’moi’’ et ce peu que Tu as fait de ce moi. Admirable, insondable et si complexe que je ne peux diriger en fait ni commander de surcroît ! Et ce peu que je puis voir du ciel, cette fenêtre qui s’ouvre sur l’univers ineffable. Le tien, depuis ton verbe, ta lumière et le bigbang ! Ta prodigieuse création. Ebahi, je te loue et je t’admire, sans te craindre mon Dieu, car tu es la miséricorde, la clémence et le pardon ineffables ! Je ne veux pas te flatter, car tu es plus grand que tous les chefs, les pères et les rois !
Abdou revient…Moi qui respectais en toi l’émir et le roi, moi qui ne craignais ni les empereurs ni les présidents, je vais me faire très petit et je me cacherais là, dans les coursives de ce parlement dont on voulait me chasser en punition, quitte à être le seul sur les gradins ou à en devenir l’un des spectres absents.
Le comble pour un islamiste réglo de surcroît tel Benky est Bassou. Il est devenu orphelin. Il va endurer après le célibat, le veuvage. Le summum de la solitude. Dans leur extase, les séides et les saints, se voient enterrés vivants. Et d’aucuns dans d’autres contrées et climats, supportent la torture avant le supplice de la croix. Ici c’est le supplice de la hogra, de la maladie et de la faim. Celle des gens bien est pire. Souvent les trois états à la fois surprennent les gens les plus simples. Et le drame est là !
Je n’ai ni la classe des copains de classe, ni l’aisance du poète arabe, encore le verbe latin d’aucun de ces quatre mercenaires du micro et harangueurs des foules. Des artistes fous de bonheur, je crois ! Et pire, je ne suis d’aucune tribu de richards, ni d’aucune ville révoltée, ni membre des révolutionnaires assagis, puis intégrés. Je ne suis d’aucun patelin morne ou village hargneux. Aucune foule en délire, aucun comparse, ivre de critique, de revanche ou d’idéologies, ne me hisse sur ses épaules, vers les tréteaux de la commanderie, ou les marches de l’échafaud !
PETITESSE
Je ne suis personne et même pas une personne. Je suis une fourmi qu’on a pitié d’écraser, une mouche qu’on laisse filer pour ne pas embuer le pare-brise de la voiture ou l’écran de télé ! Vous ne me verrez pas aux infos. Je suis une vapeur, une idée dans l’air ou dans fil de vos pensées !
Moi, je ne suis pas l’avocat du diable ni un tribun pervers aux aguets. Arme au poing, comme un snipper en train de guetter le premier zombie pour le pétarader ! N’étant arrimé à nul parti politique, ces cocotes minutes flamboyantes, ni de ceux des apparatchiks ou des nantis. Je me suis exclu, tel un émigré chez les Le Pen, à Paris. N’ayant nulle filiation avec les affidés ou les leaders, rien pour me prévaloir de leurs illustres parasol. Je n’ai nul parapluie ni superpuissance, pour me couver ! Rien pour me défendre des grondements de leurs orages, de leurs pièges et de leurs giclées de pluies. Comprenez ces symboles si vous voulez continuer à perdre votre temps et à errer avec moi. Ce n’est ni une critique ni une transe…Mais une réflexion, un état zen, proche du zéro.
PEUR OU BRAVADE ?
Je ne vais pas me risquer dans le no-mans’ land, la savane africaine, le barzakh des pontes, ni sur les sables de Guergarate infiltrés par les Polisariens. Il me sied de respecter les gardiens du temple, de leur offrir du bois de santal et des louanges sincères aux soldats et à ceux qui les guident. Non point des éloges ni des panégyriques, en vue de les anesthésier. Ce sont des essences limpides et des parfums orientaux pour les apprivoiser comme autant d’amis ! Psychologie et diplomatie me valent mieux qu’hypocrites mensonges. Les profits des fourbes et des mécréants déloyaux, me répugnent encore pour en user.
Loin de moi les affres canines des prévôts. Halte aux mauvais sorts que jettent les sondages, les professionnels des services et que les oulémas ne peuvent soulager. Que la sacralité du Roi, que les talismans des saints nous galvanisent et nous protègent du mauvais œil et des critiques maladives des strates du bas et des agitateurs haut juchés ! ô nuages, ô pluies, ô vents lavez ces échelles de leurs pas.
APPEL A MME STUDENT
Voici un appel au monologue avec ma lubie, une énième chronique différée de la française. Elle qui est au courant de nos mœurs antiques rétractiles, elle qui évalue les modernistes et leurs proéminentes transitions. Le PAM s’arroge cet esprit-là ! Aussi vais-je faire encore comme lui et revenir à ma tendre Mme Laure Student !
Pourrais-je sortir mon héroïne défunte de sa caverne, elle qui telle une prophétesse ou une magicienne, dort dans son sépulcre parmi les caveaux des saints?
Non ! Je ne pourrais pas la laisser attendre la Résurrection en paix ou la laisser roupiller sous les oripeaux de ce cimetière du protectorat. Elle est là, enfouie sous ses ailes d’un ange fossilisé, contre les fesses pédalières* de son cousin le célébrissime maréchal Lyautey. Près de la statue de bronze où on le voit tenir les rênes d’un cheval arabe. C’est son juste oncle, qu’elle a veillé et servi jusqu’à son lit de mort.
Le jardin public de Boujeloud est célèbre pour loger cette statue-là dans l’une de ses places, en face des bassins où l’on allait, élèves sortant de l’école de Bab Riafa voisine, admirer les poissons dans leurs grands bassins fleuris. J’ignore qui a ciselé ou coulé par endroit ce beau monument. Peu importe, la statue a disparu depuis. Elle est comme ces squelettes fossiles du grand saurien dont j’ai oublié le nom. Les trafiquants des vestiges, richesses immatérielles culturelles publiques, nous les volent pour les vendre aux collectionneurs étrangers.MME STUDENT EST LA
On va parler d’ici. Je me reprends après cette parenthèse. Aussi, si je ne suis rien, pourquoi vous parler et qui va devoir alors vous parler de ces évènements ? Un historien ? Parce qu’il faut se parler, pour comprendre afin d’expliquer aux autres, pourquoi on est là, ma chère Maîtresse ! Je suis heureux, que tu aies pu venir. Voici nos les lecteurs, je te les présente…
Alors, tu veux retourner à Balzac et refaire les cours aux CP ? Voir ce Djo et cette Sony, ce Maurice Béjart et cet Albert qui usurpe le nom d’Einstein ?
Ou que tu restes dans les parages de Bab Ftouh et de la Makina pour réanimer ce soufi de Lafquih et sa Zineb, à même leurs tables ensevelies ? Ou venir à la Cité, là-haut sur la colline qui regarde le Sebou se courber, pour réapprendre la vie à Othmane, Omar ou Ali ? A leurs descendants, les amîrs et les vrais walis ! Ces saints enterrés de leur vivant dans nos capitales indigènes ! Il en est qui attendent de toi de venir avec Sidna Issa, Jésus, le messager enlevé vivant, hors d’ici !
Faut-il que je rêve des gens, les bienfaiteurs, les patients ou les amis, pour que je les voies le lendemain, au cabinet ? Salut ce matin à Brahim, le pilote, qui viens m’apporter des idées. Oui, il est facile de partir, ça ne tient qu’à un petit bout ! Il est par miracle, sauvé.
Voir leurs idées en songe et leur aide provenir ! Me sortir moi de ce plan qu’on a présent sur maquette au Roi, lui-même ! Et mon tacot sortir des labyrinthes, des cauchemars et les rêves les meilleurs les réaliser pour de vrai ? Alors viens ! Viens ma chère Student, parfaire mon délire…
Ne tarde pas, tant que je puis te commander de l’Erector, du nectar de nuit, du santal d’Orient ou des parfums musqués d’ici ! Au lieu d’attendre que je te rejoigne, je préfère que tu viennes plutôt ! Moi avec mes lanières, mes veines et mes plis, je veux rester vivant. Moi qui peux encore te réciter, malgré Alzie qui rôde, ô reste de mémoire, ces poèmes délabrés que Ronsard chantait, la vieillesse déçue, l’amour contrit, la vie obviée et la critique saine !
Non, je ne veux pas chanter le pessimisme, ni à moi ni à Abdelilah, Mme Student ! Tu ne voudrais pas d’une statue en bois rêche et sans dos !
Oui, ce serait un pari divin, une autre prouesse, une apothéose, comme celle du Bigbang de ne pas attendre l’Apocalypse pour que les morts de nouveau renaissent ! Une autre apocalypse que celle que nous vivons déjà par endroit. Dès lors, que la Résurrection soit ! Et que les humains et les bêtes cessent de mourir par erreur ou par nos soins ! Fin des pétarades !
MYSTIC FICTION
Mystifications ! Que les ombres se lèvent et que les seuls souvenirs fassent reparaître ceux qui sont sables et poussières ! Que les ADN en bribes des reptiles fossiles que l’on paie et les crocodiles laissent les humains réapparaître afin de revivre près des leurs et de leurs amies. Des leurres en délire ! Peu importe, je continue ! Descartes est mort et le psychiatre n’est pas loin. Il sait que je le considère.
LES CRITIQUES INTERDITES
Oui, ô la Préceptrice du prince David-Salomon, le 60ème du nom ! L’éducatrice du préposé au trône millénaire de ses ancêtres bibliques…Ce gamin que j’avais vu en consultation, il y a deux décennies de ça, quand tu professais dans les parages. Le voilà, nous qui espérions en lui la paix des braves et des gens intelligents, le voilà qu’il laisse Israël et ses chefs effacer les traces de la Palestine. Là, j’écoute ta fiction quand je t’entends te plaindre de nos cousins israélites et bons citoyens pour leur dire…J’en suis le témoin pudique et innocent…Et c’est toi, leur amie française, toi qui te déchaînes pour leur dire tes remontrances.
OU LES FIEVRES INUTILES.
La Tribu de Dieu, cet état des sages aux références tribales millénaires est devenu le maton arrogant et la matrone asservissante de la région, qui plus est le fabriquant mondial de ses propres adversaires…Israël apparait à beaucoup comme le fauteur des guerres existentielles. Il en devient le sanguinaire local et l’ethnocidaire exponentiel. Lui, le travailleur, intelligent, le riche inventif, le pourchassé et le fugitif, devient l’auteur d’exactions similaires à celles qu’il a subies à en devenir des mythes ! Est-ce un syndrome pathologique dément qui le fait se venger des allemands d’Hitler ? Qu’il soit maudit ce cauchemar ! Et ceci parce que la Tribu opère frontalement, quitte à les faire provoquer, ces exactions vengeresses, œdipiennes et déviationnistes, sur ses propres cousins sémites ! Hélas la vérité blesse et ne fait pas que des amis.
Des guerres idéologiques, racistes et incessantes, des profanations ulcérantes sacrilèges poussent à la terreur extrémiste de tous les côtés ! Alors qu’il se plaint toujours de l’Holocauste nazie, ce que personne ne renie, il les exploite à outrance et sans détours. Lui, l’Etat providentiel des Juifs, le salaire de la peur, la réparation universelle due aux Juifs, lui, le parangon de la Démocratie, en cause de terribles outrages, par son ire historique, calqués en différé ! Ici, dans le berceau commun des Sémites, à Ursalam et sur les berges de la Mer morte, on pousse Dieu, à nous envoyer les 4 Cavaliers de l’Apocalypse ! Pour en finir de cette planète ingrate et ses cannibales.
Là, devant vous, sur les fils de Goliath, fiers mais atterrés, le Colon se déchaîne. Du soir au matin, sans relâche, des actes fous et barbares, des actes terroristes, ont un rapport, un référentiel diabolique avec les exactions sur ces peuples millénaires et les outrances de l’Etat parachuté ! Regardez donc la télé et ses actes terroristes insensés, conspués de tous, improductifs pour l’homme et à Dieu, tristes et inutiles !
Là sur les terres saintes œcuméniques de l’Humanité ! Un ‘’H’’ fictif, un leurre paradoxal si lourd à porter ! Ces outrances inhumaines dans les camps, ces fosses communes tout autour, c’est l’Apartheid et sa prison ! Et il continue de pleurer et de rançonner l’Occident et à exploiter seul les terres de l’Exode et de l’exil permanent, des ancêtres sémitiques communs. Ces terres de ses rois et de nos prophètes communs, qui doivent je suppose, les renier et les regretter ! Alors, que les massacres s’arrêtent ! Qu’on s’occupe, ô les richards du monde des pauvres, des analphabètes, des malades et des chômeurs, au lieu de fabriquer des armes, des ennemis, des meurtres et des colères !
FIN DE LA DIATRIBE
Ou les raisons de la colère. Tu ne me sers qu’à ça, Student mon amie, à râler ! Oublie-le, ce caractère ! Lui, ses sbires et ses faux prophètes. Cesse de critiquer et de vitupérer ! Ils sont morts depuis, sans espoir de ressusciter le Veau d’or ni de voir l’Au-delà. Ils sont morts, fout-leur la paix ! Car s’ils renient leurs travers, ils ne peuvent se corriger ! Les Dix Commandements, ce sont les pays occidentaux qui les suivent ! Un peu, oui ! Ces tables de morale civique et citoyenne avant-terme de Moïse…se sont pour certains effacées !
Paradis et enfers sont interdits aux assassins. Quelles que soient leurs gênes et leurs races ou leurs crimes ! Inutile de les réanimer pour comparaître le jour du Clairon devant toi, Yahvé ! Qu’ils restent à jamais poussières sur cette terre, sans accès de leurs âmes vestigiales, vers l’Au-delà ! Ou qu’il faille à jamais effacer les crimes et dès ce jour, combattre le terrorisme et ses extrêmes tragédies.
A MA MUSE
On dort, on se lève, on travaille, on bouge et ça fait des enfants. Ça grandit et comme les vieux, un jour ça part. La Lune s’allume, des éclairs emplissent la terre de cendres, de fumées et de chairs. Des colères et des pleurs. Le soleil chante ton rire en dessinant ton visage. La paonne ingrate s’éclate de couleurs, puis repart livrer sa plume ailleurs. Un mirage virtuel, une idée que l’on oublie sans la comprendre et puis, c’est là que ma Laure réapparait.
C’est toi donc ma fantasque et ludique lubie, ma pénate fidèle, qui prend ma plume pour parler…Toi ma Muse Student, la fille oubliée de Zeus et de Mnémosyne, la sœur méconnue de Clio, de Calliope et d’Erato et de vous autres Euterpe et Melpomène, comme de Polymnie et d’Uranie ou encore de Terpsichore et de Thalie !
Muses, que je cite pour les invoquer et que j’excite pour les importuner, sans regrets…Afin qu’elles parlent et qu’elles m’inspirent. Si je t’invoque, toi en particulier Student et que je t’appelle des abîmes de ce bout de ciel, à tout moment, à chaque injection, à chaque prière, c’est pour tu ne reviennes qu’à moi, mon homonyme chérie ! Partout dans le monde et aux enfers, laisse les démons tranquilles, à manger seuls, leur grand Satan ! Et occupe-toi, ici en bas, de ce bout de ciel, de cette bribe d’univers. Occupe-toi de me plaire et moi de te servir, même si l’âme de Bassou, légère qu’elle soit comme une plume de paonne, s’est évaporée maintenant ! Un jour Laure, tu te réveilleras, toute jeune et belle, à mes côtés, la mémoire ressuscitée ! Et là, tu me réciteras ce que je viens de t’écrire !
Dr Idrissi My Ahmed, le 22 Mars 2017
LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA
CONJONCTURES DE PAIX ET ETHIQUE MAGHREBINE
LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA
Conjectures de paix et conjonctions de coordination ( bis)
J’avais écrit : ‘’ Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchent leur temps épistolaire en ne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni de ses fans issus du petit peuple. Heureux retour !
Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurs palais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes, guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.
Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika, vous disais-je il y a un an…
Depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estime comme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.
Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur, sont autant de bavures que de tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons. Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.
Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoire pour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétion nécessaire, afin de leur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âge provoquent.
Et non pas profiter de cet état pour faire un coup d’état médical !
Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause, cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondes et de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.
Monsieur le Président,
Où est ce Valls de Premier Ministre, maintenant ?
Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !
C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect. C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.
J’ai 72 ans, à peine quelques berges de moins que Vous, Si Abdelaziz Bouteflika, vous qui avez dû faire les mêmes écoles que les miennes. Dans une ville pareillement ouverte à la civilisation, un fleuron de la grande nation musulmane. Vous à Oujda, mois à Fès ! Ce berceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes. Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par le même levain nationaliste, allumé d’Orient.
Monsieur le Président,
C’est en médecin, fier d’avoir étudié avec des Juifs, des Français, des Espagnols et des Algériens que je me révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !
J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grillé une année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériens quand a éclaté la guerre de libération de l’Algérie. J’ai participé à leurs manifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalina talaâa sawtou al ahrare younadinaa lil istiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagné de mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De Zouj Bghal à Tlemcen, de Bel Abbes à Oran, puis d’Alger à Tizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantine comme ceux qui sont partis pour Paris.
Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger, est venu rejoindre des dizaines de chefs d’états et de leaders qui avaient accompagné, avec sympathie et déférence le cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan II…
Monsieur le Président,
J’ai été ulcéré par la conduite des Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contre le remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immense et inattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !
C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque. C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prisme monophtalme étroit ou polyphonique, les frères Algériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.
Je leur dis que j’ai été ulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai créé une association de neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.
Monsieur le Président,
L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans, aide des Algériens en leur fournissant, lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent, afin de les sauver des crises de myasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité* et de participer à construire la paix universelle.
Je voulais écrire une lettre au premier Président Ben Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra Ssi Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs…
Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteurs ou Conseillers du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi !
Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable Armée et à votre Parlement.
Les frontières doivent être levées et surveillés. Il faut clore le dossier du Sahara sans ténesmes et ouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations ? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faits pour opposer les peuples les uns aux autres et les pousser aux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.
Monsieur le Président,
Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Je suis un Maghrébin !
Mon Général,
Aussi, demanderais-je aux militaires, Le ou les Généraux, qui gèrent l’avenir algérien et qui protègent le pays, je demanderais à ses cadres et je demande encore à son frère cadet, de tout faire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfin une victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entre les frères. Ce au moment où l’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complait à exhiber un patient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants. Prière de former et de vouloir lancer d’urgence un comité des sage, un comité de gérance et de régence, pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. La moquerie des medias qui nous épient, qui nous snobent ou qui nous font honte pour prospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !
Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016, relu ce 15 Mars 2017
Laissez le cœur le dire, laissez la femme parler !
MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE, SIMULACRES ET CONFUSIONS
DR IDRISSI MY AHMED
Dimanche 12 Mars 2017
J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GÉNÉRALE’’
MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE, SIMULACRES ET CONFUSIONS
Laissez le cœur le dire, laissez la femme parler !
J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GÉNÉRALE’’
Fanfaronnade excessive quant au grade dont on l’affuble, large comme un ruban filiforme, marque page de dico, profonde dans sa superficialité comme le marc d’une tasse de café éclatée. J’y suis. J’en viens.
Je suis consterné, complexé devant ces savoirs pluriels et ces connaissances massives qu’offrent les encyclopédies. Quiconque peut glaner sur le Net tellement de sciences sans jamais les épuiser. Des peuples arriérés aux gens les plus avancés, que de profits à tirer de ces intellectuels et ludiques voyages! Vadrouilles, recherches et zappings, que des millions de vies humaines ne pourraient jamais cumuler. Entre les peintures rupestres et ce que l’homme sait aujourd’hui. Que de progrès et quelles merveilleuses distances avons-nous parcourues !O CIEL ! MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE.
Malgré cette brume, je lève les yeux au ciel espérant y voir un miracle. Je lâche pour cause de torticolis. C‘est ainsi avec les courants mystiques et les philosophies, ça donne de l’allure et de la contenance aux spécialistes, mais des vertiges aux questeurs non préparés. Quant aux vrais maîtres du ciel, astronomes et astronautes, ils ont dû savoir en physique et en mathématiques supérieures, en plus du gros matériel… Je n’ai, quant à moi, que des lunettes de vue. Et, si la Voie Lactée s’est contractée, quant à la Grande Ourse, je la vois comme une casserole, à l’envers !
Nous restons effarés devant cette immensité qui nous déconcerte et nous déstabilise. Un vertige fait de découragements qui vous défient et vous glacent. De cette masse de connaissances qu’il vante sur les ondes, ventile sur le Net ou imprime sur des milliards de pages. Mais aux berges de la préhistoire, que d’ignorance encore, au tiers-monde, ces déserts incultes et cette plèbe paupérisée, que l’on marginalise et exploite !
Que d’ignorance encore devant ce qui entoure par-delà les cieux ! Nous sommes nés, incubés et en sursis et nous restons soumis sur cette sphère. Cloîtrés dessus une planète, microscopique, quasi invisible, si près de sa ruine toxique, de son terme explosif et de l’oubli, dans un univers sans limites, qui de plus en plus expansif, s’étend. Telles des puces ou des tiques, nous vivons collés sur le dos de cette croûte. Cette terre qui tourne à son tour follement et qui voyage à travers le temps et l’espace. Là, levez les yeux, sous le regard des astres placides et monstrueux ! Vous vivez un vrai mystère. Une implosion, un trou noir ? Quand ? Quand la Terre sera épuisée et que les races, inférieures, infirmes et paupérisées, seront dégommées, pour qu’exulte l’égo des plus puissants. Pas besoin de faire dans la prospective, ni sortir de Harvard, pour en faire le présage.QU’EST-CE QUI NOUS ATTEND ?
Je suis terrifié même si je ne serais plus là. Terrifié à l’idée de voir l’humanité partir en fumée. Déjà, partir en voyage, avec ces accidents ? Voir ces meurtres sur Youtube, ces décapitations, ces crimes abjects, ces fosses communes ? Voir ces guerres de conquêtes, les résultats des guerres mondiales sur nos pauvres pays, sur nos civilisations, sur nos us et sur nos cultes ? Voir ces guerres civiles, ces anathèmes, ces haines entre voisins et entre frères, savoir qu’on les y pousse pour vendre des armes de guerre ! Voir ces nettoyages ethniques entre les religions du même Dieu…Ces familles déportées, ces peuples exilés, ces villes que l’on vole ou que l’on efface, ces écoles et ces hôpitaux que l’on rase…Humanité, ce sacré mensonge ?
CHAOS ET DÉLIRE PESSIMISTE
Quand j’entends parler de ces noyades par centaines, de ces explosions et de ces guerres, de ces accidents terribles sur les routes. Et dire que ça arrive quotidiennement. C’est une nature, hélas ! J’en suis consterné et je pleure sur nos faiblesses et notre dite humanité. Les bêtes, carnassières par essence, chassent par instinct et tuent leurs proies, pour manger, sans pour elles vouloir faire du mal ! L’humain verse pour ce faire et se faire, dans le plaisir et le contraire.
Notre virtuelle existence et notre futilité me terrifient et m’humilient plus encore ! Je ne suis presque rien et tous les autres riches ou puissants, non plus. Ça me rassure sans m’enivrer ! En fait, cela m’irrite et me rend plus malade.
Ce n’est pas une quelconque perte de l’estime de soi, ni une diminution ou une dépréciation de soi, encore moins une cynique autodérision sur notre espèce, c‘est une vérité contenue et réaliste, que j’évalue pour tenter de m’enquérir et de m’assumer. C’est une décapitation de la raison pure, la plus élémentaire qui soit.QUESTIONNEMENTS
Témoin, qui suis-je pour bailler et balancer ces balbutiements, Lecteur, quand j’espère que tu fasses autant ? Qui suis-je, pour baver, sans respecter personne de ces rustres et sordides monuments ? Tenez, dans quel but, par quels hasards ou destins, suis-je là ? Quelles sont les réponses réalistes et vraies que les sciences et les religions peuvent me livrer ? Vous me le direz, si vous l’apprenez un jour ?
Vivre et mourir ? Partir dans les douleurs, sans répit ni indulgence… Partir sans n’avoir jamais rien compris du principe, des règles et du but de ce jeu qu’est la vie ? Vie donnée, gratuite, sans la demander puis reprise, obligatoirement. Espérer retourner un jour pour les uns, avec le privilège de revivre mieux, de ressusciter ! Ou pire, pénalisés pour emplir et chauffer les enfers ? S’anéantir et s’annihiler pour d’autres, moins naïfs et plus incrédules, sans autres formules de procès ni garanties de retour ? L’argile revient à la terre et les cendres aux oublis ! C’est injuste, c’est inutile et c’est vain. Mais, il y a la relance de l’esprit, celle de l’âme, après épuisement et la mort naturelle. Pour les crédos avérés, ‘’ce n’est qu’un au revoir, mes frères !’’MAIS, POUR LES MEURTRES ?
Pitié pour les vivants, ils n’ont qu’une seule de vie. Avis aux criminels de toutes natures et d’où qu’ils soient. Ils s’en tapent, quand la folie les prend. Par vengeance, les haines ou la peur. Ils créent leur droit, le droit d’occire, sans réserves, autrui,! Des guerres, faites à l’homme qui cherche sa croûte, ou à ceux qui espèrent un peu de démocratie, un peu de libertés, dans leurs pays et leurs contrées. Que retenir ? N’être que de passage ou ne pas naître du tout. Mais qui possède d’entre nous ce choix ?
Et puis, ces tragédies de la route. Ces 40 jeunes qui après de simples jeux scolaires, rentraient chez eux. Dans un car mortuaire, face à une citerne d’essence qui roule. Il a suffit d’un instant, aussi infime qu’une parcelle de seconde, pour que le hasard, le sommeil ou l’inconscience s’immiscent dans leur destin, en créant le drame, l’hécatombe
Sortir de chez soi devient une aventure, un péril, pour beaucoup et déjà en ville. Ces villes sans urbanité réelle ni respect de l’autre. En sortant, vous perdez la protection de vos pénates et de vos dieux ladres ! Les trottoirs sont saturés, les routes surchargées, les piétons et les conducteurs, accrochés aux phones, en délire. Ne vous dites-vous pas ‘’ que je suis casanier’’? C’est pire, peut-être, vous vous êtes cloitrés par sécurité, dans vos peurs ! Vous affirmez. ‘’ C’est mon droit de voter et mon droit d’avoir peur’’. Simple sagesse, simples précautions qui répondent aux délires et à l’effroi…
C’est mon tempérament, que de céder à la paresse et de rester chez moi. Car Autrui est une menace, un ennemi, un danger, un fou cruel ! Surtout ces taxis déglingués avec des fous au volant. Ces tracteurs dits des 4×4, ces bus à étages, véritables immeubles roulants, ces bateaux sur roues, ces bus cassés, ces taxis, véritables chars d’assaut, et ces camions véloces, arrogants, imprudents et tyranniques à la fois !ELLE M’A DIT. J’AI PEUR,
Peur de ne plus exister, à cause d’un imbécile en faction ! En regardant tellement de pertes et de morts se produire ici et là. Sur le Net et la télé, je suis quasiment prise d’effroi. Je pense qu’ils ont du courage à sortir plusieurs fois par jour, pour aller en classe, pour oser se détendre, pour acheter une babiole, ou pour travailler, pour trois fois rien ! Ou pour courir, pour le sport ou pour rien, pour rire ou même se délasser, un instant. Mais, je me dois d’aller faire le marché et récupérer les enfants ! Alors vite, il me faut engager un garde corps ! Un militaire, des soldats, armés de surcroît.
Oui, j’ai peur, pour eux, par lâcheté. Et pas seulement des anthropophages et des abrutis ! J’en veux aux cadres, ces vampires qui s’en foutent royalement ! J’en veux à tous ces fallacieux factionnaires malades de réunionites! Je déplore leurs corruptions, mesquine et perfide, leurs erreurs, leurs abus, ils ont tort d’exister ! J’abhorre les guerres qu’ils se font, les lois qu’ils manipulent, les polices et les armes qu’ils salissent. Je regrette ces avocats et ces juges, les médecins et les maîtres, des banquiers qui nous mettent en banqueroute, toutes ces autorités qui se fourvoient. Hélas encore pour le makhzen, usurier morbide et ses tyrans d’autrefois. Du protectorat qui s’est trompé de sortie en traînant le pas. J’accuse ces impôts impies qui nous arrachent la peau des fesses ! Et pour ces générations encore, nos fils, qui devront payer leurs crédits et nos dettes.LAISSER-LA PARLER !
Je ne peux monter cet ne pour faire le berrah* et vous vilipender ! Ni sur une échelle des voleurs, une tribune pour faire le héraut, et vous tancer ! Ni sur ta chaire, toi le maestro, pour lire un sermon copié-collé ! La critique est salutaire, libératrice, bonne pour les autres…Moi, je suis femme, je dois ne taire pour exister ! Ou faire l’hystérique qu’il faut subir ou matraquer. Divine comédie !
Les valeurs sont faussées ! Le Pape fait de la politique ! Pourquoi pas ? La religion fabrique des lois pour enseigner les valeurs et assurer la démocratie. Va encore ! Mais la politique devient vaine avec ses lieux communs ! Des valeurs factices, trompeuses ! Des fauteuils roulants ou en bois vermoulu ! La vie, c’est comme de grimper un ravin ou de sauter d’un nuage vers une faille qu’on ne voit pas ! J’exagère à peine, car vous m’avez compris et vous dites la même chose ! Ces peines d’autrui, que je comprends et que je rends ainsi, comme un vomi sanglant, fait de mots secs, comme du pain rassis, sans olives et sans thé. Oui, je pense à ces extrémistes, à ces colons, étrangers narquois ou sordides indigènes, à ces terroristes, ignorants, affamés et indigents, à ces criminels individus fanatisés ou super états et puissantes nations ! A ces guerres, des conquêtes aux coloniales, des mondiales aux nucléaires, à ces meurtres d’enfants et de civils, à ces bombes au phosphore, véritables tsunamis !
Je suis femme et mère, ô mortels ! Dois-je souffrir votre indigence et me résigner ? Ou me taire devant votre morgue et votre impudence et vous laisser appauvrir mon pays et gommer mes enfants ?AMALGAMES.
Je vous écoute et vous admire. Vous avez eu les mots justes pour le dire et bien forts pour maudire ! Toutes ces approches pour expliciter et pour expliquer, pour m’avouer ou me faire écrire que tu as peur de ne plus exister. Peur des autres, peur par pitié pour les autres, par comparaison, par compassion. Et tu as raison. Qui de vous peut m’assurer du contraire ?
Chacun tient à sa petite et intime personne ! Il n’a que ça en fait comme bien précieux. Tu oserais soutenir le contraire, toi lecteur ? Peur de perdre la vie, c’est de perdre ce que je suis. Ce que tu es ! Perdre ce qui est mien, la plus importante des choses qui existent. Le summum de ce qui est mien est mon corps. Et peut-être, plus ma raison ! La conscience d’être ce que je suis. La persuasion, la certitude de ce qui n’appartient à personne d’autre que moi.
Je suis un être que les biologistes classent comme animal ! Mais, j’ai honte d’appartenir à ce règne de loups et de chiens infâmes ! Mais autour de moi, sommes-nous vraiment tous humains ? Avons-nous un cœur ou quelque âme, faite de lumière ? Mais je tiens à ce que je suis, ne pouvant être autre chose que moi-même. Quel que soit mon état, ma race et mon identité, mon pays, me sont les meilleurs !
Même si je sais que j’ignore comment et de quoi je suis fait, comment je fonctionne, comment je me répare et comment que je vis. Ce qui fait moi et qui me fait ainsi penser m’est inconnu ! Mais, il est à moi. Cet organisme, en vie, que je pilote en partie, me dirige et me fait. Ce qu’il en adviendra, quand je ne serais plus là, me concerne maintenant que je suis conscient. Ce sont mes questions, les vôtres certes !
De ces questionnements existentiels, banaux, sur-médiatisés, apparaît vôtre conscience ! Et bien, il est moi et il est à moi, cet être que je suis ! Pour combien de temps encore et dans quelles limites de santé ? Là, c’est autre chose ! Même si j’ai inclus en moi, mangé, digéré bien des choses et des chairs, des êtres pour me construire et me maintenir comme je suis, ce corps et le mien et je suis ce que je suis, tant que j’existe ! Il est chargé d’emprunts ; il est un robot, il est une machine, mais il reste mien, même s’il est labile ! Pour combien de temps, encore ? Je suis un chaînon du cycle qui ne veut rien manquer ! Un élément de la chaîne qui me fait, qui me porte et me transporte, qui m’emporte et m’importe !VIVRE EST SUBSIDIAIRE,
Car l’avenir, le devenir, l’après cessation de vie est la vraie question. Celle qui n’a ps de réponse et qui importe. Forcé que ça arrive même aux puissants, comme à ceux qui voient se prolonger leur vie et se posent cette question vers la fin. Celle aussi de savoir si un ‘’autrui’’, cet autre chose d’impalpable, réside bien dans le corps et qu’on appelle esprit ou âme, pour l’éterniser. Demain et par-delà les cieux et la terre, que sera la réalité ?
Parlons des plus petits des êtres. Attention où vous mettrez les pieds. Il y a de la vie qui circule. Malgré cette ignorance extrême, le peu de substance physique qui les composent, d’atomes ou de molécules, de cervelles ou de méninges, ils ont un cœur, aussi infimes soient-ils. Un cœur qui palpite avec les éléments et qui conduit et pousse leurs sangs. Mais aussi leurs élans d’amour, sinon ceux de la sexualité reproductive, instinctive, bien ou mal comprise. C’est devant les plus petits insectes, les fourmis, les papillons et des vers à soie, que j’ai commencé à réfléchir et à composer mes premiers vers ! Je reste perplexe devant le miracle qui fait ce qu’ils sont. Et, c’était là, sur un terrain verdoyant sous la muraille du palais royal de Fès, là où j’ai perdu bien des ballons de foot. J’avais douze ans ! Merci grand-père, Bassidi Lafquih, pour l’argent que tu me donnais, à chaque fin de mois, pour en racheter !EROS ET THANATOS.
Trois séquences comme images. La première. Sans dire son nom, il est venu chercher un tonique sexuel. Il me confie : ‘’ Son image et mon désir se réveillent et m’obsèdent. Je me suis rasé cet après-midi, puis appliqué des rasades de parfums. Entre le travail nouveau, pour elle, le jeûne et les cours, qui la rendent moins disponible, va-t-elle se libérer ? Elle m’obsède et mon désir s’exacerbe. La force déclinante, la fatigue extrême, malgré le diagnostic rassurant de l’urologue, rien ne me fait faire changer d’avis ! Je suis venu vous consulter. Revenu chez moi, seul, je me suis rabattu sur le chocolat et les petits pains froids. Aidez-moi, Docteur ! J’ai un diabète et du cœur. Je ne veux pas la perdre, ni perdre ma virilité. Ni prendre ces comprimés bleus, à cause du cœur ! N’est-ce pas Docteur ?’’ J’ai aidé ce patient qui avait quelques regrets qui le freinaient ou l’inhibaient plus que l’âge. Mais, il s’en est mal sorti, cette fois. Il se doit de renouveler les conseils et les toniques prescrits.
La seconde image. J’ai vu le chat, galant et batailleur, poursuivre une femelle, la crier, la griffer, sous la voiture et la poursuivre. Elle le tentait et elle tentait de se sauver des ébats de ce macho de fauve ! Ses hormones féminines n’étaient pas au rendez-vous. Il n’a pas répondu à mes appels, se contentant de repartir, sans se retourner, en se ‘’déhanchant’’ du ventre, comme un de ces bourgeois ! L’orgueil des félins est d’une superbe ! Éconduit, déçu de ses approches libidinales ratées, plus rien ne l’intéresse dans le commerce superflu, des hommes ! Il me nargue et continue son chemin, sans se retourner…
La troisième. Et puis là, sur le muret du voisin d’en face, qui vient de mourir, puis sautillant ensuite sur les fils électriques, ces merles qui virevoltent dans l’air. Un jeu de trapézistes où le mâle tente de béqueter sa noire femelle, en plein vol. Et puis voilà celle-ci de nouveau sur le fil qui étend sa queue en éventail. Un geste d’attirance, pour se sauver ensuite, plusieurs fois, des approches du mâle. Elle répète encore fois son scénario chagrin, avec un bagou insondable et une grâce, toute féminine. On reverra ça demain à l’aube, avec le roucoulement des palombes et les cuicuis de ces autres oiseaux dont j’ignore le nom.DOCTEUR, JE SUIS REVENU…
‘’ Le coiffeur m’apprête, je me sens plus d’aloi ! Je me rase à froid. On sonne à la porte, je me blesse. C’est un banquier ! Je pense à la recette succincte et aux dépenses décuplées par cette sorte de fiançailles.’’ Docteur, me dit-il encore. Vous êtes mon toubib depuis tout petit et là, mon confident, comme un psy !’’ J’en suis honoré, et alors ? ‘’ Et bien, non, je ne peux pas l’appeler. Je me dois d’assister à un repas mortuaire. Je ne peux pas m’y rendre, juste après un rapport, car il me faudra assister à la récitation du Coran. Et je n’aurais pas le temps de faire mes ablutions… Je ne vois pas comment concilier ce besoin de sexe et l’hommage au mort !’’
Eh bien, lui répondis-je. Vous avez votre réponse, à la prochaine quand vous aurez moins de contraintes. Je le peux m’immiscer dans ces nuances. Je suis profane en matière de fatwa religieuses !DEPUIS ADAM ET EVE,
Les bêtes ont moins de freins, je dois vous dire. Mais pour le sexe, ils entre-tuent. Le lendemain de ces pensées, il me prend au téléphone. Une consulte de sexologie par phone. Il doit me confondre ou me prendre pour une nouvelle application d’Apple ou de Samsung.
‘’Docteur, excusez-moi de vous déranger de nuit, c’est délicat et urgent. Je vous paierais cette consultation et vous me remplirez ma mutuelle pour me faire rembourser. Voilà, pour ma fiancée, je lui ai phoné pour demander de ses nouvelles. En fait pour obtenir un rencard. Elle était dans le bus et s’en allait à son cours ! J’ai discuté après une dizaine d’appels, avec elle de ce mariage entre deux ministres islamistes, en fonction’’ Et elle a dit qu’entre adultes, elle admire leur courage et leur amour déterminé. Mais elle ne comprend pas la position de la première épouse qui serait allé demander la main de la ministre. Elle trouve ça élégant et bizarre ! Mais elle trouve curieux que le peuple s’en mêle ! Alors, bonsoir Docteur, heureux d’avoir eu votre avis ! Je passerais pour les papiers, avec ma fiancée, pour les certificats d’aptitude au mariage. Si je dois l’amener aussi pour le certif, ce sera à sa sortie du travail. D’accord ? J’espère que son nouveau patron, en rixe de ménage, ne fondra pas sur elle comme un vautour affamé…Elle m’a dit que c’était un être charmant. J’ai peur d’être berné avant de commencer sérieusement avec elle ! ‘’. Fin de consultation.
Leurs Abel et Caïn, ça ne va gentiment en amours. La terre, île flottante, éprouvette, berceau, mangeoire, cimetière, caveau et caniveau, cultive la vie en semant la mort. Le but de l’amour est de recycler les êtres et de voir leurs espèces interagir et prospérer dans le monde. Certaines évoluent d’autres s’effacent et se perdent. Eros féconde ce que Thanatos emporte. Ils trompent leurs victimes et se complètent en s’amusant à les faire vivre et mourir.A LALLA AMINA T.,
Amina, tu es déjà partie. Tu vas rencontrer pas mal de gens que l’on connaît tous deux. Tu vas les laisser seuls, dépenser leurs héritages. Amina, je t’ai vue inconsciente, alitée, immobile, tous tes membres étaient recouverts de vésicules putrides. Quelle patience, quelle force et quel courage que ceux de ta fille qui t’a soignée et t’a veillée durant de longues années d’Alzheimer et d’hémiplégie !
Amina. Je me souviens de toi, comme ancienne patiente. La mort est une bataille avant d’être une libération et un soulagement. Si les survivants regrettent les partants, ceux qui sont partis ne ressentent plus rien. Et c’est là que le bât blesse ! Par anticipation, on regrette la perte de mémoire et le néant où versent ceux qui sont partis. Reste l’espoir pour ceux qui croient en l’Au-delà, en levant les yeux, vers l’univers ? On peut croire qu’ils ont raison, car c’est positif et plus réel que le pari de Pascal.
Amina, tu es déjà entre les mains d’Allah ! Il va en avoir du boulot avec ces carnages et ces corps déchiquetés. Ressusciter des zombis est-ce aussi facile ? Et mettre ces fanatiques sanguinaire, des camps opposés, ceux des mêmes religions et de leurs sectes, qui entre-tuent, au même Paradis, ça va être un vrai enfer ! Des Croisades à la reine catholique des Ibères, puis toutes ces guerres….Ces malades aux corps débilités, ces enfants avortés, ces terriens et ces êtres des autres sphères. Quel sacré boulot pour le divin Père !CARNAGES ET MÉTEMPSYCHOSE
Amina, tu es enfin libérée d’un corps qui n’en pouvait plus. Alors que tu partais, 35 enfants sont morts sur une route, 400 africains se sont noyés en allant vers les côtes de l’Italie. Des centaines sont laminés chaque jour, qui en Afrique, qui au Moyen-Orient. On se liquide entre factions religieuses et tribus des mêmes états et entre pays frères. Qui aux explosifs, qui au phosphore, qui au pistolet, qui à la hache et au couteau. Qui l’on pend, qui on brûle en cage ! Qui lors des prières en grand nombre, qui en bus ou devant un musée, une banque, un journal ou une supérette kacher. Qui en hôpital, qui en classe ou en dormant. Rebelles contre l’ordre établi, à en mourir et à tuer sans grâce. Révoltés contre les tortionnaires et leurs maîtres prédicateurs. Révolutionnaires, pour leur simple usage pacifique des libertés ou pour avoir été bernés et été utilisés. Exploités comme les mercenaires de puissances occultes qui veulent exploiter la région et la briser surtout. A cause des egos hypertrophiés, des haines raciales et des peurs ancestrales
Amina, peut-être vas-tu revenir selon ton karma ? Ici ou aux Indes. Dans un an ou dans un millénaire. Le but est de te refaire. Sous les traits d’une princesses ou d’une ouvrière, d’une vache sacrée ou d’une guenon blonde, dans un temple brahmanique au milieu d’une forêt ! Mais, comme une dame, c’est mieux. C’est ce qu’on croit. Adieu, Lalla Amina ! Maâlem Séfrioui et autre Fatma et Khihy Saadia….DR IDRISSI MY AHMED
Les chroniques différées de Mme Laure Student
DRAMES COURANTS, PHASE TROIS :
LES VERRUES PORTABLESJ’ai soldé mes actions, j’ai cédé mes acteurs, j’ai abandonné mon terrain de jeu et ses raclettes, puis lavé ma serviette de bain, la veille de la Saint Valentin. Les terrains sont noyés de pleurs continus et de pluies vertueuses. C’est la miséricorde qui s’étend, la clémence et l’absolution. Je ne veux plus faire de sport ni de buzz ou de blues, quand les autres vont aux cafés maures, faute de stades et d’équipes admirables. Je me mettrais en quarantaine et en question, le temps que le gouvernement soit élu et qu’il reprenne ses fonctions.
Les miens vont me regretter. Ma joie posthume est de ne pas les décevoir, quoique j’aie fait et qui eusse pu les brimer ou les déranger. Ainsi parlait le président baroudeur, avant de s’assagir sur le fauteuil roulant ou le sage ministre et avocat qui vient de nous quitter. Grandioses funérailles et cérémonie nationales d’enterrement. Certains ne partent pas, ils s’illustrent à vie, telles des icônes inoxydables pour les futures générations.
SI VILES CIVILISATIONS
Quoi penser des arabes vestigiaux et autres peuples et tribus nés dans les parages musulmans ? Des nations défuntes, éclatées, pulvérisées par les invincibles colons. Vini vidi vinci ! Déstabilisés, ravagés jusqu’aux racines des dents, les pires sévices publics, s’étalent çà et là ! Devenus arriérés, apatrides et anachroniques, ils subissent du servile néo-président de son maître et odieux acolyte, les pires ethnocides. Ceux que le monde a vu faire sur les sémites, mais que des mains insatiables et bellicistes commettent avec les terreurs que ça produit et que ça sous-tend.
Si on devait vérifier de façon scientifique et dater l’histoire d’Abraham, par-delà les Bibles et les mythes, les pères fondateurs des nations sémites, Ismaël et Itzhak , puis leurs fils, Yousef par-delà les noms oubliés, l’assujettissement de sa tribus et de ses fils en Egypte, Moïse, ses miracles et ses Commandements, la fuite à travers la mer, Samson et Dalila, les péripéties qui ont installé les rois qui ont fondé Israël dans la zone occupée par les Palestiniens, puis cette histoire de Goliath et du frondeur David, sa Bethsabée, ses psaumes et autres proverbes de Salomon, sa reine de Saba, le pouvoir, les miracles, puis les Romains et Jésus de Nazareth enfin, ses apôtres, son histoire avant sa légendaire et discutable crucifixion, pour arriver à Mohamed et les siens, que nous sommes. Quelles seraient la vérité de l’histoire, les faits, les fictions et les hypothèses, le côté imaginaire ou magique des récits, si l’on devait analyser scientifiquement ces traditions, sociologiquement ce folklore ou anthropologiquement cette longue histoire de conflits et de mésententes et mettre à plat ces affaires compliquées ? Comment extirper les mythes fédérateurs de la tradition et des axes des credos ?
Il y a un destin, un devoir de parcours et d’expansion écrits sur la Bible. La conquête de l’espace y est nettement prescrite à l’homme. Mais là, envahir et coloniser, les peuples et leurs terres, anéantir les habitants, les gommer de l’existence, effacer leurs droits et leur passé, cumuler lesbiens, voler, tuer, trahir et mentir…posent problème. La Bible ne devait pas parler de façon aussi permissive qu’odieuse de ça ! Pour promouvoir une espèce, une culture, une religion, une armée, des hommes ou simplement chercher des esclaves et exploiter des terres…Il y a des façons plus amènes ! Qu’a-t-on fait à la place ? On a liquidé des nations, gommé leurs cultures, leurs espèces et leurs civilisations.
AVOIR POUR ETRE ET PRENDRE
Collectionner, acheter, déposer, oublier manger et boire puis pour respirer, aller vomir sur le sofa…Des romains et des civilisations ultérieures pour avoir, riches et aventuriers, brigands et mercenaires s’allient pour envahir en prédateurs et subjuguer la terre entière. Cultiver un chouya ou tuer pour déposséder. Que de personnel employer pour dépoussiérer, épousseter, garder ces bazars, ces musées et ces palais ! La civilisation, le prestige, les valeurs, la dignité, le respect ou l’admiration des foules ou d’autrui sont à ce prix. Avoir, montrer, jouir pour être et se montrer, c’est ça la vie ou l’expression de la personnalité. Ses masques !
Que de tableaux moisis que de voitures inutiles, que de livres non lus que d’habits jamais portés, que d’agent en banque qui ne sera jamais dépensée. Et puis tellement d’habitants, inutiles ou inusités, chômant la plupart du temps. Exclus, incompris et ignorés, là, sur notre continent et en Asie. Des rafiots et des barques de fortunes sont offerts à la mer pour s’en débarrasser. Ils envahissent les plages comme des baleines échouées ! Ils foulent les sables, les êtres et les cœurs qui les refoulent et les haïssent !
Réfugiés et fuyards des guerres, émigrés fuyant la pauvreté, ils se voient refoulés, haïs, pourchassés, maudits eux et leurs races, leurs cultes et leurs origines. Apeurés, criant de faim et pleurant de froid, atterrés par les maladies, noyés dans les misères de toutes sortes, ils sont aux portes de gens nantis, fermés et suffisants. Des barbelés aux lames d’acier barricadent les terres des identités supérieures et l’Eden, cette paix espérée, le havre qu’ils vantent et la sécurité que les puissants leur inspirent.
Ces territoires des saints et des nantis, issus des tribus de Dieu ! Les entrées de douanes et les issues sont ferraillées et les tribus attardées, écartelées, écartées ou emmurées ! Barrages idéologiques et murailles hermétiques, hautement hissées, menaçantes de haines et de colères, odieuses et arrogantes, bloquent la respiration alterne et les entrées. Les dits sauvages des jungles et les barbares des montagnes d’Afrique, tels des microbes vénéneux et des fauves, infestent les terres qu’ils menacent, mais s’ils ne se noient pas, devant l’Espagne, l’Italie ou la Grèce, ils tombent sur les préambules, à l’orée initiatique de leurs esplanades et clairières. Pour ceux, rares, qui accèdent une autre jungle inhumaine les attend pour les inculper et les ostraciser.
Et puis, ces hordes n’ont qu’à rester se cannibaliser chez elles ! Merci aux puissants humains, si civilisés et aux Lepen, de nous le répéter de la sorte et de fabriquer des partis politiques, extrémistes, rien que pour hisser ces slogans ségrégationnistes, comme autant de bannières fédératrices…pour eux ! Qui plus est, de faire prospérer en Occident, ces ressentiments malveillants, comme autant de devises vindicatives et de volontés de croisades ! De les laisser se proférer comme autant de programmes ethnocidaires, comme une religion et un ciment, unicistes, une philosophie vigilante, vigoureuse et guerrière, afin de les faire appliquer par leurs présidents xénophobes au reste de l’univers ! La haine, pire que les religions et leurs opiums, unit les plus accros d’entre ceux-là !
Merci aux crinières léonines et blondasses, des States, de Hollande, de France et de Navarre, de penser si bien de ces bruns et métis ! Nous n’avons pas choisi nos couleurs. Et voilà que le nouveau mammouth des States y va de sa Trump ! 25 milliards de dollars pour ériger un mur entre le Mexique et les USA, dixit rugissant l’ostensible et frileux Donald Trump. Il préfère et c’est un bon choix, Poutine et les blondes. Les latines de brunes, non, c’est non ! C’est à Mexico de les cracher les dollars pour protéger la pusillanime et xénophobe Amérique! De plantureux présidents et de sémillants princes, des financiers repus, maîtres du monde, machiavéliques agitateurs, illuminés d’Amérique et d’Occident, impitoyables richards, amassent sur tous les fronts et dépensent plus que l’Orient, son pétrole et ses richesses…
Les gentils indigènes et virils enturbannés, ne gardent dans cet interlope marche de dupes, qu’un pactole de 10 pour cent des bénefs ! Une fortune relative et partielle qu’ils répandent aux amis pour les fructifier ou pour acheter des armes. Une partie reste en sécurité dans leurs banques blanches ou dans leurs boîtes de charmes. Mais l’immense majorité, reste entre les mains des blancs, ces investisseurs, technocrates et prospecteurs, qui leur vendent en retour des gadgets, pour pétarader !
De pauvres hères, des Bassous sans chance ni vitalité ni sous, il y en a partout. Et partout dans le monde vous verrez cette image multiple et obsédante. Amaigri, flasque, courbé, délaissé, son cœur dans la solitude est brisé. La misère et l’ennui sont devenus de son lot. Est-ce une punition méritée ? Appauvri, il attend au coin d’une rue, là, sous la pluie battante qu’une âme charitable lui donne, par pitié de quoi manger. Déjà sur terre, c’est l’enfer pour lui. L’ignorance est-elle la cause de la solitude, ou est-ce l’âge et la maladie ? Ce qu’il ressent est terrible par rapport à ce qu’il pense d’autrui.
LES LIBERTES DE LA PAONNE
Il y a longtemps que j’ai jeté les voiles, mais il y a cette ancre qui me retient en votre mer noire et ses reliefs profonds. Tantôt c’est un coq, tantôt c’est un groupe de moineaux qui cherchent leur pitance en s’invitant devant votre fenêtre. Un perroquet ou une colombe, auraient plus d’effets et de lyrisme comme baumes. C’est un chat de gouttières, une chatte grosse, qui se dandine entre vos pieds pour quémander un peu de viande ou de chair crue. C’est un chien qui aboie par là. Plus loin….Les loups s’entretuent et se mélangent aux hommes pour persister. Nous allons dans un moment le voir. Les émigrés, c’est un peu ça !
Résumé de tous les romans. Maintenant c’est un singe, un veuf éthylique, un ancien de ses malades, qui loue ses services. Depuis, il l’amène les dimanches aux hôtels. Ils se promènent et bavardent, mangent aux cafés des lacs. Il mire les mots d’amour qui coulent sur ses joues, mais elle refuse quand il lui prend la main. Elle ne dépense rien pour la bouffe. Il ne lui a rien encore acheté, le manant. Il lui donne et elle prend cette fois-ci ses deux sous pour se payer un bain. Ils projettent de se marier, halal, il cède finalement à ses lubies, pour la conquérir. Dernier chapitre. Alternative: ils vécurent heureux, ou qu’ils moururent et n’eurent point d’enfants. Beaucoup de films et souvent les romans se résument à ça. Sauf que l’émigré et ses projets conjugaux, en restent là !DES REVES FUGITIFS
Comment me souvenir de mes rêves quand je n’arrive pas à relire mes écrits ? Je parle de mes notes. Les vies, ce sont des feuilles qui se détachent de l’arbre, pour nourrir le sol et les racines, laissant à d’autres pousses de reverdir les branches, afin de porter d’autres fruits.
Dématérialisée, une ombre dessine la silhouette et passe devant la vérité. L’air est serré. Quelque chose ondule. Une pression accouche. Un esprit qui dormait jaillit en dansant pour devenir de la lumière. Tu voulais voir un signe, un présage. Celui qui te confirmerait l’écoute de Dieu en réponse à tes vœux et prières. Là, ce furtif tremblement, doit être un mirage…Une réponse à ton miracle, comme un privilège, qu’on réserve aux saints et aux rois…Les présidents, niet !
Je ne connais pas la psychologie des moustiques ni leurs repères. Ni celles des pâtres qui nous dirigent et nous facilitent de brouter, par-ci et par là. Encore moins celles de leurs compères et autres comparses qui les dominent et les forcent de s’exécuter à l’ombre parraine de leur umbrella. La pyramide, la hiérarchie des actes est régie en échelle de valeurs telles les branches d’un arbre. La vie est ainsi faite. On dit des bestioles qu’elles proviennent des eaux torpides. On dit de ces insectes voraces qu’ils sont issus des urines des dieux. N’y croyant guère, les impérialistes les protègent tandis que les sionistes vendent leurs os pour élever des cités sur les terres des esclaves. Je parlais des hommes en fait. Les insectes, c’est pour la cynique et sinistre parodie.
Certains mangent des serpents et croquent des scorpions, pour de vrai, quand vous préférez le poulet, le lapin; la paonne ou le porc. Qui est le meilleur mets à mettre sous vos nobles dents, mon cher cannibale et érotique carnivore ? Un paon, une tourterelle pour t’exciter, avant de les occire pour les assimiler…D’autres aiment lire et vanter leur opinion, leurs histoires et leurs livres ! Ecoutez, regardez, ils reviennent, les envahisseurs.ZEUS NOUS DIT …
Qui nous dit que c’est Jupiter ou Yahvé, Dieu dans ses poèmes allégués comme bibliques, qui aurait élevé ce peuple, élu ou qui l’ait choisi, d’entre tous les autres humains ? Ce sont des paroles, intuitives, des slogans qu’il convient, depuis, de remettre à leurs justes places. Ce sont leurs paroles exclusives qu’ils offrent, rubis sur ongles, comme des perles ou de précieux grains. Les céréaliers vantent leurs blés comme des bijoutiers et nous les vendent depuis des millénaires. Du vent ou des tempêtes, destinés aux autres, pour les ruiner et les dominer. Cela, embaumé du sacré et enjolivé dans le cadre du nom divin qu’ils commercent et prospèrent. Cela au dit-nom de leur dite-religion, qu’ils veulent appliquer pour dominer et utiliser à leurs seules fins ! Allégations, subjugations, vols et suprématie ! Quel est le peuple ou l’état qui ne voudrait pas faire ce commerce-là ?
Allégations ! Qui nous dit que c’est Dieu, par-delà les milliards d’années lumières, et l’éthique divine, l’équité démocratique entre les peuples, les siens, qui délaisserait ses nombreuses créatures au profit d’une seule entité ? Sont-ce des façons, Yahvé, pour écraser les nombreuses tribus au profit d’une seule autre? Dieu aurait été soumis, domestiqué, approprié, pour servir de nounours à ses électifs propriétaires ! Qui s’en vantent, électivement, sans honte de lui appartenir, exclusivement ! Tirant leurs dérives égotistes de sa volonté divine, ils refusent aux autres des humains, leurs simples prières, vouées qu’elles sont à l’esprit de justice et d’amour, au sublime et universel divin, le Premier, l’Un !
L’anatomie de ces minuscules moucherons infra millimétriques ! Ils ont des ailes, un ventre, une queue pour forniquer instinctivement. Ils ont des hormones pour se reproduire. Ils ont une tête et de quoi manger, respirer et prendre l’air. S’ils se parlent, c’est une chose, s’ils se comprennent, c’est certain. Toutes ces tribus élégiaques, rompues de superlatifs, c’est un peu des moucherons, perdus dans cet immense univers…LA SECTE DES INSECTES
Noires ou brunes toutes les fourmis de la clôturé ou de l’allée, se ressemblent pour nous. Les moustiques, femelles de ce soir, c’est tout comme.
Trois ou quatre ‘’jumelles’’ se sont retournées au plafond, bien requinquées, ce soir. Leurs ailes neuves comme des robes de soirées étaient signées. Elles me narguent et me menacent. Elles sont au bord du lit maintenant. L’une d’elles m’attaque après avoir lancé son hallali. Le chant guerrier siffle près de mon oreille et autour de moi. Satisfaites de chair et rassasiées du rêve où tu étais plongé, elles se perdent en te palpant. Elles espéraient que le sang nouveau, nectar du nique-tard et ambroisie, allait les revigorer pour leur offrir une meilleure vie, une ponte et des œufs et des larves et puis…Des stances, un standing, une vie plus méritoire, pour la gente ailée qu’elles sont ! Enfin un tremplin dans l’espèce, une métempsychose pour un autre karma. Devenir vampires ou vaches ou les deux à la fois. Eléphants ou crocodiles, sur un autre Nil. Le Nirvana ? Ça leur va ! Ou tout ça à la fois. Autant rêver en grand, si c’est dans la fiction…Moustiques, que nous sommes, nous avons autant d’imagination que d’ambition.
Une tape de magazine, où l’on voyait en première page, Chabat crucifié devant le Parlement et les voilà les 3 jumelles écrasées d’un seul coup. Le leader de l’hebdo a bonne presse. Il les écrase toutes du premier coup. Les médias en font un tabac. Le mur blême se rit des nouvelles inutiles tâches rouges et se rassasie de mon propre sang !LES VERRUES INSTABLES
Le maudit, le mahdi, le mal-dit, ou le Maqli fe zitou ? C’est ainsi que l’on veut voir le leader, syndicaliste cycliste, de la rurale Taza de l’époque ! Un Bouhmara ! Mis à mal, mis à plat dans l’arène, sur le sable qu’il a boursicoté. Trait d’union advenu par hasard, le populiste porteur du vieux discours, est mis sur l’autel en attendant l’échafaud. Pourtant sa sortie refait prospérer la diplomatie de nouveau, entre les voisins hautains. Ces maures du même terroir que nous occupons, malgré les vicissitudes !
Un gladiateur sur la croix, ça doit faire rigoler ceux qui ont voulu l’élire et puis l’enterrer comme un vulgaire taulard. Edifiant exemple, prophétique et proverbial, à l’usage des hommes. Une sagesse, une mise en garde, une fable de Jean De La Fontaine ou d’Esope, pour le petit peuple des zélecteurs* ! Une affiche géante de parmi les immanents édifices qui peuplent nos avenues de consumérables messages géants. Les arrogants parangons, immenses richards, devenus intrigants ingrats et narquois, doivent y lire qu’ils n’ont qu’à bien se tenir la langue, dans la poche, sous peine d’être bannis des vivants.
Consommez vos adversaires frais ! Un Christ de plus, ça fait longtemps qu’on en n’a pas eu ! Ce sont des guerres de religions plus chaudes, des séries et des croisades, plus radicalisées contre les gens du livre et du palais qui font jazzer ! Fin de l’intermède chabatique ! Parlons des simples mortels !
Paix à l’âme de l’éminent Ssi M’hamed Boucetta qui vient de nous quitter ! Pendant ce temps notre bon Roi fait redécouvrir le Grand Maroc aux Africains. La semaine prochaine, nous parlerons dans cette chronique différée, vouée à Mme Student, de l’amiral Benky et de son fédératif et largissime gouvernement. Bon anniversaire d’ici là.Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 février 2017.
Drames courants, phase deux
Espèce humaine et bestialité.
DE LA BANALITE DES GUERRES
Que dire de l’évolution qui n’a pas encore transformé en anges le singe et le porc…ou l’hyène qui sont en nous ?
L’homme, la terre et les religions : des millions de livres ne sauraient épuiser ce sujet. On va ouvrir une bêche ici. Les religions, quelles qu’elles soient admettent l’existence d’un être supérieur qui depuis le début de l’univers, du bigbang, et de par la volonté divine, a procédé à la création de la vie et son évolution.
Je ne parle pas que de la Terre ou que du système solaire, mais de tous les êtres qui doivent exister bien au-delà de la Voie Lactée, dans cet immense cosmos ! Un univers, qui n’a pas pu être créé, bêtement vide, ou seulement pour les cruels sanguinaires, que sont les fils d’Adam. Les terriens.
Le hasard et les erreurs, les évènements inattendus ou accidentels, des réactions cosmiques, telluriques et atmosphériques, les interactions des individus, de leurs pays ou tribus et de leurs chefs, se soldent d’irresponsabilités, d’influences diverses et d’incompréhension.CRIMES D’ETHIQUE
L’ego, la morale et les droits d’autrui ! La jalousie, l’avidité, le désir de posséder, de prendre pour avoir, afin de paraître et d’être, le besoin de révolte, de se défendre et de réappropriation, toutes les actions et les tares qui viennent de la démesure et de l’absence de satisfaction, font que nous vivons très mal.
Nous transmettons nos peurs exagérées et nos certitudes subjectives aux autres, comme autant de vérités, à travers le prisme de l’illusion, de la vérité dévoyée et l’histoire falsifiée. Médias manipulées aux fins de politique, instrumentalisation, endoctrinement, prosélytisme, fanatismes intox et extrémismes. Notre esprit, notre intellect et nos croyances, nos vérités nos conduites, nous sont dictées. Ou littéralement déviées, depuis la maison et le berceau, dès l’école, la rue, la famille, le clan, le journal et la télé. On nous dit ce qu’on veut, on nous formate comme on veut. Notre caractère, notre personnalité, nos conduites nous sont inspirées pour ne pas dire prescrites.DES GUERRES
Comment sont nées les deux grandes guerres et les multiples autres ? Celles de l’Europe, puis celles de l’Occident contre l’Orient et/ou de religions. L’avidité, la volonté de puissance et d’expansion en sont les raisons. Commanditées ou larvées, elles emplissent la culture et les informations, comme si l’on ne vivait que de ça et que pour ça seulement ! Les hostilités entre tribus et les conflits entre les clans d’hier, sont devenus ceux des nations et des états actuels. Offensives ou apeurées, les identités xénophobes, hermétiques et renfermées, déterminent des réactions adverses et des répliques vengeresses, maladroites et contre-productives totalement.
Ces déchirements doivent cesser pour mettre fin à cette apocalypse allumée par l’homme qui veut mettre fin à son espèce. Appelons cela, des vœux pieux, une espérance candide et inutile, que personne de sensé ne veut proférer de peur d’être taxée d’imbécilité.
Cet enclos et trop petit pour ses races et ces espèces guerrières sur ce plancher d’argile et d’eau. Pas plus grand qu’un pot de terre ou un bocal de poissons.
Cependant, quoi de plus normal que d’aimer la paix .Alors que la volonté du Seigneur soit faite pour que cette bille que nous occupons au milieu de la galaxie ne se mette à éclater. Elle et l’astre qui nous illumine encore, le Soleil, qui nous bronze le dos de ses rayons … Fatuité ! Mais sans lequel astre, rien ne se passerait ! Des explosions nucléaires, en gerbes, dit-on, sans quoi on mourrait !
TERRE A TERRE, DITES-LEUR !
Tous les actes antisémites, racistes, islamistes, sionistes, provocateurs et vindicatifs, ne sont des formes de barbarie, d’injustice et des massacres. Des crimes, des assassinats d’êtres qui n’ont qu’une vie seulement. Il est évident qu’il faut s’en remettre aux juges et aux amis, qui nous veulent la paix et qui favorisent nos droits et notre développement. Non de vendre sur nos dos d’excités, vengeurs ou possessifs, des armes, et en prévente, des aides et des boniments ! La diplomatie et la politique doivent s’illustrer, de leur mieux, là !
Dites à vos ouailles, d’Europe et d’Amérique, si fiers de leurs sciences, de leur civilisation composite, de cultures et de modernité, d’argent et de techniques et à l’histoire si riche, de cesser simplement de faire du mal aux bêtes du bon Dieu ! Leurs pairs…Leur faune-sœur… Que nous sommes ! Celles des douars et des tentes et des ksours, des biens et des terres, des pays et des nations, qu’elles ont envahies, exploitées et avachies ! Mais réveillées et civilisées !
Dans les relations, Nord-Sud, de pays à pays et de culture envers l’autre il y a un mot : ‘’exploiter’’. Si ‘’exploiter’’, tout court, est utilisé seul, il représente un impair égoïste, trompeur, abusif et injuste. A l’extrême, je lui préfère ‘’ agir de commun et de compagnie ‘’. Tel le fait de semer, cultiver et moissonner, pour gagner équitablement, sans triche ni zizanie. Vous avez dit gagnant-gagnant et win-win. Oui, c’est OK !ÇA TRUMP ENORMEMENT
L’histoire est trompeuse. Ses grands le sont aussi. Comment se fait-il, Trump ou pas, que dans les pays occidentaux, qui furent hier des pires antisémites, que l’on continue à préférer la guerre injuste et inégale à la paix ? Et je n’en veux pour preuve que la marginalisation, ce retour au passé ! L’holocauste, la chasse, l’exode et constamment, l’exil, les camps de concentration. Ceux de honteuse mémoire d’Auschwitz et de bien d’autres Pogroms.
Voilà donc un impair de plus, commis par les alliés. Une réparation internationale après les vilénies nazies, qui en perpètre de plus graves sur le pays anciennement colonisé; puis envahi, terrorisé, volé et soumis ! La Palestine…et son arrière-pays, le Moyen-Orient, dévoyé. Et Israël en commet de plus énormes encore, sur cette proie atavique, la Palestine.
Et tant qu’elle y est, pour sa sécurité, tout l’arrière-pays ! Ses voisins arabes et ceux des voisins qui ont des sentiments islamiques, voilà encore des cibles et des proies. L’Europe et l’Amérique voient grand. Un filon criminel ! (Pas Fillon le Prétendant a république). Une mine laissée en effervescence, pour exploiter l’humanité par le jeu commercial, ce bizness immonde, des guerres interraciales et ethniques, faussement idéologiques ou religieuses. Des balivernes pour un papier, un voile ou une calotte, un mot ou une croix !
Je reviens pour le souvenir, aux Pogroms et au rappel de la rafle du Vélodrome d’Hiver, souvent appelée ‘’ rafle du Vél’d’Hiv’’. Ces abjectes exactions commises sur les Juifs en pays civilisés !
Pogroms est une œuvre ethnocidaire et un mot russe qui signifient, « semer le chaos, démolir violemment » !ARCHEOLOGIE ET RELIGIONS
Il y a logique et logique. Raisons et tromperies. Dès lors, si la Palestine en est innocente du fait que les responsables des crimes soient russes ou européens, par quelle justice immanente, par quel souci de démocratie et de propreté, par quelle horreur raciste criminelle a-t-on osé pourrir cette région et chasser et détruire les siens. Comment se fait-il que l’on encourage Israël, une ethnie religieuse hermétique, une nation installée dans de nombreux pays, et ses braves gens, qui méritent tous les égards et même de l’admiration, à commettre les pires des exactions ethnocidaires et barbares sur les anciens habitants de Palestine et d’Al-Qods en particulier ? Des manœuvres machiavéliques pour les pousser, les Juifs à la rapacité programmée et pour leurs victimes adverses et ce constamment, aux actes extrêmes et aux suicides !
Et voilà que l’esplanade de la moquée, souvent interdite ou souillée. On a vu vampiriser à mort, la partie-est de Palestine par les colonies. Qui plus est, de faire de la Ville de paix, Ur-Salam, l’universelle et œcuménique Jérusalem, la capitale d’un état néoformé par le même colonialisme anglo-saxon et ses affidés. Victimes de leurs guerres par ailleurs !Que de morts par la suite dans le rang palestinien ! Puis Jérusalem, envahie par des milliers de constructions, iatrogènes, sionistes, sans limite éthique aucune… Et voilà que le vultueux Trump, veut y installer son ambassade des Etats-Unis ! Ce qui poussera à la haine et au dépit, à la vengeance inégale, sans doute, puis au massacre des innocents. Un acte déflagrationniste, ‘’qui éloignera d’Israël le spectre de la paix’’ !
Oui, le Sionisme est devenu une ‘’religion militariste’’, un label à part ! Mais aussi un fauteur de guerres, dont il est l’un des initiateurs et l’une des premières victimes ! Un ferment pour la vente des armes occidentales et les scissions des pays voisins. Guerres, incessantes, inlassables, exclusives, ethniques et racistes, des belligérances invasives. La religion sioniste qui a effacé la religion hébraïque et renié de nouveau nos prophètes et messagers communs et leurs sermons de clémence et de paix.
RAPPELS BIBLIQUES
Oui ! Jésus et auparavant Moïse et ses Dix Commandements. Sa loi religieuse et morale, citoyenne et démocratique, avant termes. La Tablette des lois, prescrite par la volonté de Dieu, Lui-même, au peuple Hébreu et par là à tous les humains.
Dommage, nous aimons bien et qui plus est nous admirons les Juifs, nos camarades de classe et nos voisins et amis. Les juifs des villes et des campagnes, ailleurs et surtout ici, dans notre ancestral et hospitalier pays. Ceux des contrées islamiques, qui ont forgé la même civilisation, pour prospérer ici en Andalousie, puis au Maghreb où ils se sont fixés et refugiés. Et qui plus est de novo partout ailleurs, dans les finances, le commerce, la pensée et les techniques.QUESTIONS EXISTENTIELLES
Comment regarder l’avenir des humains leurs liens, leurs idéaux renfermés, leurs pratiques à outrances, au sein et contre le biotope et l’écologie ? Qu’espérer rationnellement de nos pratiques et de la vie sur cette terre, qui nous sert et nourrit ?
Comment regarder l’avenir et la foi, le droit et le respect, entre les religions et les guerres injustes, pour ne pas dire férocement instrumentalisées ? Qu’y gagne le mammifère ‘’ homme ‘’ comme évolution et comme label et qualificatif ‘’d‘ humanité ’’?
Comment regarder ceux qui se sont développés et le reste des états, laissés en belligérances après les colonies, dans les affres de leurs guerres des frontières, de celles de la misère, du sous-développement et des maladies ? Pourtant il y a de l’argent…
On fait la guerre avec cet argent…Même à crédit ! En achetant des armes des pays nantis, possesseurs de techniques avancées. Ces parangons de la démocratie et qui plus est, SONT les plus civilisés ! Sic !
Que dire de ces batailles infâmes et ces actes de résistance outrés, ces actes terroristes réactionnels ? Puis à leurs antipodes, ceux des groupements néoformés, par les colons envahisseurs eux-mêmes ! Des états et des armées, au label noir qui osent se dire islamistes, pour tout confondre, terroriser et barbouiller. Dans quel but ? Pensent-ils réussir face aux pays alliés contre eux ? Des états forts et invincibles… Ces états des plus puissants au monde, qui les ont, c’est à en rire, équipés et habillés ? C’est paradoxal ! C’est diabolique !
Quelles images véhicule-t-on de l’humanisme et des sciences, d’un côté et des religions, que l’on malmène, que l’on tort et que l’on détruit de l’autre ? Regardez l’état des pays en guerre ! Saccagés, c’est peu dire, ils sont dans un tel état de chaos, avec leurs misères et leurs arriérations surmultipliées, puis ces réfugiés et fugitifs des leurs, par million à côté ! Est-ce là, l’humanité ? Est-ce le cadeau ou la leçon que donnent les pays nantis et hyper-avancés, qui flirtent avec le cosmos et l’espace pour comprendre l’homme et se développer ?LES FAUVES AU PARADIS
Toutes ces dites ‘’humanités’’ sont devenues des actes de boucherie immonde, puisque l’on mène aux abattoirs toute l’humanité.
Déportés sur la Terre qui leur sert depuis Adam de dépotoir et de cagibi, les fils de Caïn, meurtriers dans l’âme et de par leurs méfaits, singent les sauriens fossiles, afin de hâter l’Apocalypse et de vite préparer la Résurrection.
On se demande pourquoi faire ? Ah oui, s’ils s’entretuent, c’est pour aller tous au Paradis ? Du même Dieu, je parie ! On va demander le menu, la carte et les numéros de table et de chambre aux anges…Ceux qui nous fuient ! Ou, que c’est chacun sa loge, assigné, sécurisé et cloîtré, dans sa cellule personnelle, éternellement et à vie ?Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 05-09 février 2017
La raison, toi, moi, le Maroc,
l’Afrique, nos âmes et l’univers« Voici des mots-plumes, des sentiments à partager. Je répugne me destituer de ma vitalité de maîtresse ou de l’envie de donner mon opinion, voire de partager avec mes élèves le peu de savoir que j’ai. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,
Manucure en solo ou rut vers l’Afrique ?
Face à la raison empalée et aux leaders empaillés, le Maroc s’agite, la sagesse et l’action se révèlent du même côté. Le Coitus interruptus du coq marocain avec l’OUA, qu’il avait contribué à procréer, fut un dommage que le fier volatile eut la virilité de supporter durant près de trente ramadans !
La rentrée spectaculaire de l’étoile verte, sur les berges jaunies de l’UA, est un hommage sempiternel du fondateur et de ses pairs à la fécondité maternelle de la patrie originelle de Lucie. L’Afrique salut le retour de son fils prodigue et reconnaît en lui, son digne père sinon l’orgueilleux refuznik. Le geste hautain du roi qui eut l’audace de tout plaquer et d’afficher à juste titre en patriote sa ténébreuse colère. Puis par son prodigieux et digne fils, de reprendre, tam-tam battant, le son de son africanité, des racines et des frères, jamais oubliés !
Le Maroc en est le digne père nordique, ceci dit sans commettre d’inceste ni d’apartheid. Malheur aux cris d’orfraie du Caïn et à son complexe d’Œdipe qu’il exporte dans le monde et surtout au Sud de nos sables désertiques ! Le tueur d’Abel pousse les fils divergents de la mulâtresse marâtre à huer les Maures que nous sommes.
Scatologie
Et voici qu’apparaît l’ombre satanique et néfaste des Zuma ! Faut-il rester placide devant cette face de lune noire ou et pourfendre les négateurs sans commisération ? Faut-il encore tout jeter pour laisser les sbires manipuler les vendus ? Les secrétaires fourbes et les indignes présidents qui veulent vendre et paralyser l’Afrique et la voir s’entretuer !
Alger, la sublime blanche et incendiaire ottomane, tue dans son berceau le bébé maghrébin. Comme elle exporte son ire et sa manie chez les Zuma de Pretoria. Et là encore, la studieuse ésotérique et militariste pétrolifère, impose et dicte ses balivernes à sa sombre taupe. La brune et colorée présidente, ressort son apartheid hystérique impudemment, aux fins de repousser à jamais le Maroc de l’UA ! La N’kosazana qui commissionne, et à combien dites, monte sa kabbale hideuse contre le Maroc.
L’élégante, sublime et célèbre N’ko, est l’ancienne mijaurée de Zuma, cet éternel queutard qui succéda à Nelson Mandela. Tel un fécalome fait femme, elle fait obstruction au Maroc, en exigeant de lui, qu’il cesse de parler de ses droits sur sa partie Sud-Sahraouie. Rien que ça, sinon elle lui barre la réintégration de son Afrique ! La veuve noire, la tarentule, veut tuer le candidat au moment où il colle sur la toile de son nid ! De quoi fâcher à jamais nos prétentions génésiques africaines et notre cousinage identitaire maghrébin ! Et pourtant nous les aimons bien ces constipés de nature !
Onanisme cérébral,
Au moment où j’écrivais ces mots, j’apprends une triste nouvelle. Bachir est mort ! Une crise cardiaque doublée d’un accident d’auto en ville, ce au moment d’aller chercher sa dame ! La sœur d’un ami d’école, sauvé des tremblements d’Agadir !
Et te voilà sans vie, illustre gentilhomme algérien ! Et non moins respectable adhérent de notre association. Encore jeune et en bonne santé, ton départ brutal et furtif, m’attriste. Et cela m’incommode de me rendre à la cérémonie et aux rites de l’enterrement et des funérailles.
Et cela au moment où je parlais avec moi-même de faiblesses et de santé, de mal-vie, de vies dérisoires, d’êtres fragiles, de destins inutiles et de vies difficiles, toujours courtes et futiles, pour les malades que je vois et que je suis souvent ! Moment mystique ou philosophique paradoxal où je vois d’illustres personnes défier magistralement la maladie, le temps et leur auguste et simple destin à la fois, d’humains.
Certains patients sont une école de stoïcisme. Debout, ils donnent l’exemple magistral, voire majestueux, comme ici, en continuant de travailler, en se mêlant aux foules qu’ils servent et aux citoyens qu’ils desservent ! Sans fuir ni bureaux, ni partis, ni associations ni commerces.Certains abondent en certificats médicaux de repos. Ne serait-ce que d’un jour. Et là c’est la tragédie et la panique. La sotte multinationale n’en revient pas ! Elle refuse de comprendre, la fatigue et la maladie, en sombrant dans le doute cynique, sans répit ni compréhension ou mea culpa ! Elle exploite les jeunes et les encasque* 9 à 10 heures par jour. Mais attention aux dérives, aux excès et aux amalgames. Le burning out, oui ça existe. Le sais-tu, toi l’avocat et mercenaire du diable ? Moi, je le comprends, quelles que soient les menaces stériles que tu colportes, comme du temps des Basri, dans leurs départements.
Les meilleurs d’entre nous, malades ou pas, sont un symbole et une école. Ils creusent l’avenir et le tutoient pour le féconder pour les leurs. Ils tournent en ridicule la faiblesse fantasque de la vie et ses termes inattendus, toujours courts et sans garantie de bonheur pour les lendemains ! Ils snobent la maladie et fécondent par leur travail, la vie. C’est ça la philosophie et le mystère de la réussite. Travailler pour les siens, jusqu’au bout, et montrer cet esprit de sacrifice, avec dignité et honneur, aux autres !
Stances à Bachir et Belkacem
Dieu ait vos âmes en Sa mansuétude ! Ton père, Bachir, connaissait le mien à travers les cousins Tlemçanis de mes amis d’école. Ils venaient faire escale à Fès, pour voir Moulay Idriss, ou pour investir au Maroc. Il y a de ça, cinquante-cinq années. Et ce lien, ce fut cet ami fidèle, Belkacem, qui vient lui aussi de partir ! De se sauver, pour ainsi dire. Passez-donc le salut aux âmes de nos parents qui reposent au Barzakh. Que me reste-t-il de cette école comme amis d’enfance ou comme souvenirs, là, au moment où la mémoire perd ses repères ?
Le rut des cigognes et le temps des couches.
Toi, la mort, bark ! Comme savent le dire si fièrement nos cousins. Les Algériens, avec lesquels, nous avons de toujours fait notre histoire adjacente ou parallèle, bien avant l’antiquité. Notre régime millénaire les grippe. Et le leur de soviétisé, les hérisse face au nôtre. A l’ombre et sous la coupelle du parapluie occidental, nous semblons différents, alors qu’au fond, que reste-t-il de socialiste chez leurs parangons de l’Est, eux-mêmes, a fortiori ?
Nos sables, notre fine lamelle marine de Sahara, par rapport à leur continental et immense désert, ne trouve nul égard fraternel ni répit. Ils s’égarent et refreinent notre avenir commun de frères ! Nous avons les mêmes composantes pourtant ! La résilience, la renaissance de la fraternité, le travail et les progrès en binôme, cette arrière-pensée de la Oumma, s’égarent dans un mirage complexe ! Un terreau fait de critiques, de vitupérations, de mépris et de vanité cynique, avec tellement de suffisance, d’arrogances et de hogra !
Sont-ce des vertus prosaïques, les dévotions d’un tribun tiers-mondiste ? Un héros de la résistance pérenne, qui se maintient vigoureux ou en état avancé de détérioration ? Un as de la ténacité et de l’endurance face à la maladie, comme hier face au colonialisme. Sont-ce les échos des stances dépassées de celui qui fut ou qui devient un défenseur à l’œuvre désintéressée ? Ou un expert cérémonieux et indécrottable des halkas internationales ? Celles d’un avocat matérialiste, hyper intéressé par la dislocation de notre régime, puis chemin faisant de notre territoire et de notre propre entité !Former des opposants de parmi nos concitoyens, fut chose aisée aux première heures de leur Istiqlal ! Les hisser face à notre régime millénaire monarchique, contre l’entité qu’il défend, est devenu son programme existentiel, quasi génétique ! Cuba et son tzar, le lider Fidel Castro, les ont bien aidés à nous contrer ! Rien ne reste tout passe ! Les papes, les prophètes, les aventuriers, les sultans et les rois ! Même ceux qui ont fait les deux guerres mondiales avec leurs millions de mort se sont trompés et maintenant, ils vivent assagis, en paix, exemple pour nous et les autres, pour briller et se développer !
Endoctrinement et prosélytisme vicinal
Les pays nouvellement indépendants, sous la férule militaro léniniste, un prosélytisme comme un autre, avec ses fachos, ses tyrans et ses leaders, ont opté çà et là pour une éthique anti-impérialiste. C’est pour les peuples ou les états nouveaux, un espoir de justice, socialiste. Mais bien plagiaire pour beaucoup, lors de cette opposition entre les des deux blocs. Une étiquette farfelue et fallacieuses pour certains, que le temps et l’évolution de l’URSS ont fini de solder ou de nier et condamner ! Je dis ceci malgré les égards, les renoncements, les déceptions et les erreurs, toujours partagés.
Expansion et rêve de grande puissance
« Cruelle mégère je te voue ces propos sibyllins, comme un talisman, un vaudou, ou un sort, car tu as ruiné ma vie. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,
Slogans existentiels ! Est-ce une hystérie collective, un entêtement militariste, ou une phobie, subie et mal supportée par les citoyens ? Malgré nos gentillesses passées, ce qui n’est pas une fable mais un véritable acte de fraternité renouvelée, malgré l’hospitalité prodiguée, la résistance commune, la constance militante et tous ces sables hérités de nos colons communs, que penser aujourd’hui ? Que dire, quand des décades nuisibles ont laissé des rois et des chefs, sur nos horizons, trépasser ? Chacun reste, par-delà les frontières aux antipodes de l’autre et bien tenace encore ! Les tentatives de solder le passif, la mésentente et l’incompréhension, voire la lubie, ou les alibis sahraouis, fuirent la veille de la mort de Boumediene et de Hassan II. Et pourtant ça continue sans intelligence ni désistements. Ça renâcle toujours. L’Espagne est quasiment sortie. La France est partie, mais elle nous a laissé son Département en héritage, mesmar Djoha, qui rouille et qui rit et qui chuinte en réparties.
Complot ? Fusse encore la cause et les méfaits du colon français, lequel ne veut pas et n’a pas soldé ses ventes d’armes aux frères belligérants. La grande âme de De Gaule nous regarde et jouit avec ses grades et galons de taille ! Au lieu de les apaiser en leur disant la vérité territoriale, malgré son propre traçage des frontières, à son départ de son département d’Afrique du Nord, la France qu’elle soit louée, de part et d’autre, nous arme ! Allons enfants de la patrie… ! La Marseillaise colle à nos culs sanglants ! C’est le machiavélisme d’un militaire pur et dur ! C’est ce qu’en pensait le général de Gaule ! Fut-ce le destin et le hasard, la mort des chefs aux pouvoir, qui ont empêché deux peuples voisins de fraterniser plus ?
Ces terribles dévastateurs et parfois civilisateurs, nous en sommes ici au Maroc à le reconnaître, les plus importants à en cultiver la langue et la civilisation…Clin d’œil à François Fillon
Ils nous écoutent sans nous entendre. Ont-ils peur ou intérêt à ne pas oser témoigner et de publier la vérité ! N’est-ce pas M. François Fillon ? Toi qui seras demain de France, le Président catholique et bon chrétien. J’accuse la France, monsieur, de ses silences torpides qui retardent la paix magrébine, sa civilisation, ses progrès et sa démocratie ! Une vérité, pour édifier la paix et cesser les animosités bellicistes au sud de la France et autour de la Méditerranée. Une paix sereine, constructive pour la prospérité de tous, qui limitera l’émigration, le terrorisme et la pauvreté et les dégâts.
Je vous dis que nous sommes les seuls à en subir les dépens, avec la perte de nos sables et de nos terres. Des barrières se sont installées à l’intérieur d’une même nation, à cause des silences complices et de leurs errements au sein des organisations internationales.
Ce fait de déviation, du glissement des limites, de leur réduction au profit des autres, selon le tracé, injuste et empoisonnant viennent des frontières fallacieuses qu’ils nous imposèrent. Des séparations et des privations, infligées, qui nous firent préjudice à la sortie de l’administration des colons du Maghreb. Mais leur vaillante résilience semble s’accrocher aux troubles passifs, plus qu’à l’avenir harmonieux, que le Maghreb et la France peuvent faire en commun.Je reviens vers le passé
Laissons ce leitmotiv et son antinomique charivari ! Bab Riafa, l’école européenne de Boujeloud, pas loin de ma Kasbah native, des dromadaires, de l’abattoir qui est devenu un bain maure, là sur cette esplanade en face du lycée Moulay Idriss, là près de la Joutia, du cimetière et du jardin public est mon école. Un bassin et des rivières, un paysage ludique transformé, en plus beau, mais qui perd à mes yeux son charme rustique de l’époque. Rénové ou privatisé, il se remet en mémoire avec le bastion invulnérable qui le surplombe et sur lequel perchent maintenant des pigeons. Il ne leur manque que la branche d’olivier !
Au moment où je pense à ces images éteintes, d’autres joies étouffées, d’autres problèmes insolubles, semblent dans la déprime prendre le dessus ! Mais, la sagesse, la raison, la réalité de la lutte pour la santé, pour sa sauvegarde et la persistance de la vie, imposent une étiquette existentielle à l’entité que je suis, afin de mieux comprendre autrui et de l’aider. Chacun se heurte aux lois du hasard ou du destin. Là, je crois que le médecin, le professeur, entre autres interfèrent avec la destinée et l’avenir que ceux qui les écoutent.
De l’âme, entre la santé et la vie
Si tu te vantes d’être éternelle, âme, tu devras trouver une autre adresse si tu veux et que tiennes à me quitter ! Tu me délaisses pour refaire ta vie ailleurs…Et tu parles, fidèle amie, de loyauté ? C’est consternant que tu veuilles m’abandonner et de moi, de ma substance, ton être, te déloger ? Et demain, mon corps, mon être que je sache, ô mon âme, le défaire, le déconstruire et devant Dieu le responsabiliser ! Est-ce que l’âme va ailleurs pour investir d’autres corps aux dépens du premier ? Que me vaut-il que tu sois éternelle, cavalière, si tu es venue profiter de mes sens et de ma vie de robot, qu’on chevauche un moment pour le plaisir et puis de le quitter ? Un test, tu dis, un essai à délaisser, afin d’aller vivre ailleurs ? Tel un oiseau de basse-cour, un agnelet qu’on élève et qu’on câline, avant de l’égorger pour le manger ! Ou s’en vêtir, BB !
C’est quelle éthique déjà que tu observes encore pour persister comme une ombre à mes côtés ? C’est quel sermon que tu violes et quel commandement parmi les Dix de Moïse, que tu utilises, quand tu me délaisses, cendres au vent et poussières amochées ? Alors que tu t’envoles sans chairs pour l’éternité, tu me charges d’erreurs à payer et des failles de celles-ci, comme de ses fautes coupables, à justifier ! Tu me délaisses, argiles innocentes empêtrées, subir ton effarant et enfantin destin. « Azur chimérique des puissances macabres, Cœur impudique aux fallacieuses promesses, Tu uses et abuses de tes sombres voluptés et tu t’envoles, Au loin sans pouvoir ni oser me porter. »La raison empaillée
Ou les raisons empalées ! Nous nageons dans les leurres et les miasmes des incertitudes. Surveillés et attachés, selon les règles, entravés de carcans et de chaînes invisibles, bien encadrés, nous sommes formatés, scannés, surveillés, au point de croire que des anges nous cernent et nous couvrent de leurs zèles ! Des vérités ou mensonges incontrôlables, s’imposent à tous comme des crédos religieux et des vérités scientifiques inéluctables. Les slogans nationalistes et les chants patriotiques, nous bercent et nous déterminent. Le credo commun, moral et éthique, les devoirs et les obligations, nous galvanisent et nous bitument. Les entités supérieures, les identités hermétiques, qui nous narguent sont faites de ces fers-là !
Morale, éthique et principes, nous conditionnent et nous formatent, mais, chacun a ses ambitions, ses devoirs et sa personnalité. Changeante, évolutive ou rigoriste, fanatique et fossilisée, des garde-fous et des repères, des jalons qui nous bordent contre les intempéries contraires, les tromperies insidieuses et les infamies des fourbes et des renégats. Nous sommes planifiés, normalisés, harmonisés au mieux, aux fins de devenir respectueux outre mesure, inhibés, pudiques, peureux, intimidés à devenir des incapables et des lâches. Nous craignons la relève et les soulèvements hasardeux. La critique est synonyme de révolte et non de libertés, les propos séditieux sont synonymes de guerres mondiales et de révolutions. Multipliez-moi tout cela par des milliards de personnes…Et ça fait trembler !
Le flambeau des sciences
Entre le réel, le vrai et les apparences, entre les sciences et l’ignorance, avide de connaître, l’homme éparpillé cherche son destin. Sa place, son statut et son devenir sont parsemés de relatifs hasards et de réglementations rigoureuses. Il est un patchwork poly-fragmentaire, un organisme admirable, mais un système complexe. Il suit un destin prescrit, dont sa propre nature biologique qui le gère intelligemment. Chacun d’entre nous représente un univers. Un organisme est un milieu fait de milliards de milliards de cellules. Ces unités vitales composent chaque être de parmi les milliards de milliards de vivants qui peuplent la sphère et qui s’agitent sur sa scène, des cellules, une biologie savante, des hormones, qui interagissent, s’entremêlent et qui dépassent son entendement, quelles que soient sa science et sa vigilances. .
Incompréhensibles, masqués jusqu’à devenir faux pour nous-mêmes, nous divaguons souvent dans l’ignorance des sens, des sentiments et des choses. Nous sommes une ombre qui vacille, comme la flamme d’une bougie. Entre le vrai et le réel, en pensant illuminer ce qui est autour de nous. Notre flammèche disparaît dès qu’il fait lumière, à la moindre éclaircie de ce soleil.
La vérité nous échappe même si nous pensons la trouver chez les autres ou la leur cacher ! Nous sommes cernés, pour ne pas dire encadrés, par des fossiles et des faussaires, comme tuteurs ! Au mieux par des ignares, dont nous différons si peu ! Parfois, ils sont meilleurs que nous ! Nous reculons au lieu d’avancer. Au mieux, nous décrivons un cercle vicieux dans un labyrinthe, protégés des aléas par le tintamarre fallacieux des émules.
Des parangons, des maîtres-bergers, des barjots, ivres, bercés de certitudes, qui délivrent des passe-droits, des soudoiements à leurs protecteurs en guise de ghrama* pour leur parasol.
La fin des espèces
Il y a ces tsunamis, ces éruptions, ces séismes et tremblements, ces émigrés et autres refugiés qui meurent, tristes spectacles, par milliers de milliers ! Il y a ces morts, si dures qu’on ne peut jamais les accepter, durant ces crimes que l’on appelle les guerres et cela se passe entre ce qu’on dit être des ‘’humains’’ ! Et la morale et l’intelligence et la sagesse ? L’histoire ? Notre histoire génésique, depuis l’agile et les reptiles, est faite de meurtres entre les êtres, pour les manger, s’en vêtir, pour avoir, posséder et féconder des femelles ! Je parle des instincts, la politesse et la réalité sont autres. Ce sont les femmes qui repoussent, déterminent (les envies) ou attirent les hommes !
Quand je dis humains, je parle aussi de la santé, de la vie et pense à ceux que vaincront les maladies ! C’est dire que la vie pose problème. Ethique de la création où est tu ? Ou qu’on ne t’ait pas comprise depuis la création, l’évolution, la Bible, l’Asie des mystères et des traditions !
Des leurres et des mensonges, sous couvert d’évolution et de civilités, un masque, opaque mordoré de religiosité, qui couvre une animalité de fauves hypocrites ! Et cet état ira en s’aggravant devant les guerres, avec leurs conséquences, la famine, la pauvreté, la misère et les épidémies ! Face aux pénuries des ressources qui seront plus rares, face au climat qui deviendra plus dur et plus toxique, que fera l’homme pour s’amender et pour sa rédemption climatique, quand toute les ressources seront épuisée, quand ce sera trop tard ?Challenge vital pour l’humanité
On va Copper* un peu ! Seuls un credo et un programme obligatoire, une métempsychose, une révolution, une métamorphose, spirituelle et comportementale pourraient quelque peu sauver l’espèce humaine. Un projet de l’espèce et de son espace, une nécessité plus qu’une idéologie ou un idéal, basés sur un planning vital, non seulement sur les droits de l’homme à faire respecter, mais sur l’avenir des hommes, puis des autres créatures.
Ce challenge pour être vital et faisable, doit être un horizon sacré, quasi déifié ! C’est dire que la prospective, doit être mise en immédiate pratique. A commencer par la paix entre tous les pays et les divers états. ( Je crois que je rêve !). La guerre pour commencer doit être interdite. Le feront-ils ? Ou auront-ils peur de perdre leurs suprématies ? Celles des uns sur les autres, celles des finances et des armes, des terres, des propriétés, de l’hégémonie et de la prééminence des forts sur les autres ?
Une espèce est en voie de disparaître. Elle creuse sa fin apocalyptique de ses propres mains ! En vue d’une réincarnation et de promesses paradisiaques pour les plus zélés selon leurs crédos différents.Il est certain que les grands décideurs, illuminatis ou pas, ne liront jamais ces lignes et que ce sera lettre morte. Je suis encore là, ceux de mon âge ont déjà vieilli sous terre. Tu me le diras Belkacem et toi Bachir, n’est-ce pas ?
En attendant, la petite bille du bon Dieu, celui qui ordonna le Bigbang, s’éclate de chaleur pour nous livrer de la lumière.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 04 Décembre 2016
Sujet: ILS VALSENT AVEC LES HYÈNES
ILS VALSENT AVEC LES HYÈNES
Remugles sous les parapluies . Un conte d’hiver. Réflexions sommaires en vrac. Irak, Iran, Libye, pour leurs malheurs, on apprend aux loups à se tuer entre eux !
Le soleil se lève en Orient.
Un conte d’hiver. Réflexions sommaires en vrac. Irak, Iran, Libye, pour leurs malheurs, on apprend aux loups à se tuer entre eux ! On emprisonne les bambous, on les isole derrière un grillage ! Muets, qu’ont-ils fait de si mal pour être embastillés ? Le voisin déteste les feuilles qui jonchent le sol. Arracher les arbres de la ville et les mettre en taule ? Calciner les boutons, les graines et les roses ? Mettre les femmes à la rue et les filles dans le sac. Jeter les étudiants dans les fosses communes, avant ou après les facs ? Pendre les juges et les prêtres, les avocats, les victimes et les occire en vrac ? On enterre nos malades, on vend leurs cimetières. On exhibe nos fous, on se moque de nos maîtres ! Mourir pour mourir, autant se sacrifier alors ! Pour l’honneur, la famille, son pays ou son dieu. Ainsi finirent nos prédécesseurs. Pour leurs successeurs, je n’augure de rien. Les gens qui sont morts pour nos valeurs, notre pays et nos terres, doivent mourir de honte et grincer de colère contre leurs propres os. Les faiblesses nous approchent du néant. La maladie nous avance vers la mort, les douleurs nous la font aimer. La conscience du néant, sa crainte nous rappellent l’immensité de la création et les espoirs en la pérennité de l’âme, le recyclage de la vie et la réincarnation… Mais, ne vaut-il pas mieux à l’âme, une fois la vie éteinte et la chair délitée, de se débarrasser du corps une fois pour toutes, afin d’être à jamais proche de Dieu ?
Cris existentiels ou délires ?
Ils dansent avec les loups et valsent avec les hyènes. C’est une culture des lobbies de préférer l’arrogance à la retenue, la force face à la justice et le mépris face à l’humilité. L’humiliation, telle une enseigne de suprématie affiche sa puissance et terrasse. Arme superlative, arme dissuasive, elle n’a pas besoin d’être dégainée pour désarmer les velléités de soulèvements. La dissension est une arme de destruction massive. Elle rabaisse et divise, elle marginalise et effraie pour écraser le dialogue et l’empêcher de perturber les chefs. La dissuasion et la subversion sont à leurs faits. Le mépris façonne la force et force le plus faible au silence, à l’exclusion, au néant.
Inutile de crier ou de leur écrire, de faire appel à leur aide ou de les prier. Hermétiques, impitoyables, injustes et surtout iniques, ils sont vaccinés contre autrui. Leurs leaders ne savent que parler et promettre, manipuler compromettre, trahir en faisant semblant d’écouter, supplanter pour subsister. Ils détestent répondre à vos appels. Non pas parce qu’ils soient sourds ou qu’ils n’aient pas compris ; non parce qu’ils n’ont pas le temps ou l’opportunité de réaliser vos suggestions, mais parce qu’ils ne veulent pas assumer leurs promesses ni réaliser vos souhaits. Partout dans le monde, c’est le même leitmotiv que les faibles, les électeurs élèvent face à leurs administrateurs, quand ceux-ci le leur permettent parfois !
Leurs intermédiaires et représentants, leurs messagers sont là pour profiter de leurs situations de la proximité du pouvoir, pour exploiter les plus faibles, au nom de la parenté avec leurs dieux. Népotisme ! Toutes des victimes, des proies assujetties, des ‘’réserves’’, sur lesquelles ils ont des droits, innés et prescrits. Leurs facteurs sont de la même facture. Ils sont plus respectés que des prophètes et plus craints que les dieux. Leur magistère est un déguisement, une opportunité, un cache-misère, un office de faux-prêtres dans un sanctuaire, pour blanchir et légitimer le fruit des vols et des prédations !
Parapluies ou paratonnerres, on en offre si on n’en vend pas à titre symbolique. Des talismans pour se protéger de la vindicte dieux de l’Olympe ou de leurs sanctions. Quelques pièces de valeur aux protecteurs pour tolérer nos extras, nos excès et cacher nos misères ! Ils sont les ministres d’eux-mêmes, ils n’ont ni électeurs ni patrons ni courtiers. Les rois, les présidents répondent à leurs sujets. Ceux-là, ils ne répondent guère au minimum requis ! Pas de canaux ni de langues communes pour les approcher ou s’en faire entendre. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.
Ils ne répondent même pas d’eux-mêmes ! Intraçables, intraitables, inaccessibles, ils ne feront même pas mine de répondre, car ça les diminuerait de se rapprocher de vous. Alors qu’avec sagesse et politesse, les autorités les plus légitimes cultivent cette courtoisie ! Eux, s’en balancent ! A cause d’eux, inutile d’enseigner la correction ou la courtoisie. Ce sont des valeurs qui les importunent et les avilissent en n’apportant qu’affaiblissements à leur suprématie, à leur dimension, à leur hauteurs et prééminence. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.Les dieux sont infâmes
Sont-ce des dieux, quand le vrai Dieu, respecte les libertés pour asseoir les destins ? Et que par discrétion et respect des libertés, il se dissimule et se cache à nos élémentaires perceptions…
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Parias de l’histoire, ils ont oublié leurs racines et n’ont plus de repères. Ils détestent leur histoire, leur pays, leurs parents, leurs enfants, leur religion, leur pays, leur nation, eux-mêmes, leur propre statut et leurs langues. Ayant subi l’humiliation, ils se renient. Ils ont perdu leurs racines et leurs valeurs, ayant été vaincus sans pourvoir porter de guerre. Leurs racines ont été arrachées, leurs référentiels sont liquéfiés, leurs repères ont sombré ! Ils détestent leur pays parce que leurs ancêtres n’ont pas pu sauvegarder leur indépendance ni garantir leur aisance, encore moins réalisé des progrès ou laissé une aisance matérielle qui leur soient protectrices ou profitables. Ils le renient, leur pays et ses langues, parce qu’ils y ont été humiliés et qu’ils en partagent avec honte, les défaites, les faiblesses et les retards. Les descendants de leurs voisins, leurs cousins, ont été vaincus ; leurs frères sont en dissension constantes depuis les lustres ! Les luttes intestines, entre frères et à l’intérieur de la même religion, pour le pouvoir de leurs ancêtres, leur civilisation délavée, humiliée par les péripéties de l’histoire, les avatars les impasses, les stagnations, les ratés, les colons et les félons, les tyrannies qui ont usé de leurs terres comme des colonies. Civilisation et urbanicité de grade zéro. Incivisme et corruption, fausse religion et hypocrisie, des contre valeurs amorales comme religion ! Des faits !
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Sauf exceptions, ils n’ont plus de repères qui soient capables de les unir, de les élever, de leur faire aimer la terre ou la nature, si ce n’est de l’accaparer, de leur fixer les yeux sur l’horizon ou vers le soleil, d’étendre leurs bras pour protéger les sables ou de lever les couleurs. Plus même de mains levées vers le ciel pour des prières. Conspirations forcées et chantages vident les mers et les sables. Contraintes politiques: par vagues telluriques, les dieux ont besoin d’immoler les terres, les hommes et leurs biens ! Leurs terres et leurs forêts sont vendues, pour ainsi dire données, sans partage ! Les faibles sont égarés de naissance. Leur existence est une fable, une défaite coutumière, innée et inexorable ! Perdus, vendus avant leur naissance, ils laisseront immoler les humains, raser les forêts et les montagnes, pour éviter aux sources de naître. Ils les feront tarir pour les empêcher de devenir des rivières. Ils n’aiment ni les fleurs ni les arbres, ni la culture ni les livres, encore moins les pauvres ni la charité. ‘’Autrui’’ est une entité qui n’existe pas pour eux. Ils n’ont plus de repères. Les chants et la poésie, sont des insultes et une perte de temps qui agressent leurs tempes, leurs oreilles et ce qui leur sert de cervelle.
Inutile de tracer des mots, de livrer des conseils, d’écrire des romans ou des poèmes, parce que le papier va à la poubelle et que ça ne sert à rien de dire, de critiquer, de proposer ! Et puis, ça épuise les arbres et ça vide les forêts, n’est-ce pas ça leur souci de l’écologie ? Celles-là mêmes qu’ils oublient de replanter ou qu’ils ne veulent pas faire. Parce que c’est mieux et plus facile de céder, d’octroyer aux leurs, d’offrir à leurs amis, des aires et des aires, des surfaces à revendre, des terra nullius, vides, sans titres ni héritiers, déjà nettoyées de toutes marques et repères ! Et puis ces arbres, ne produisent plus rien ! Ils ont vieilli et ça coûte cher de les arracher et de les replanter. Ne sont-ce pas là des preuves de bonne gouvernance et le souci de l’économie ?Holocaustes urbaines
Pour les arbres de la ville, c’est pire ! C’est l’holocauste, en plus déshumanisée encore ! Ils sont trop vieux, ils ne produisent rien. Coupez-les ! Coupez, il n’y a plus rien à voir. Et puis, le nettoyage de cette scène de crime, contre les végétaux, se fait faire en cachette. De nuit de préférence, car durant la nuit les crimes sont licites et si simples à effacer. Et il faut faire vite, loin des caméras, des médias, pour effacer les traces. Ces arbres, quasi centenaires, seront voués aux flammes, pareil pour les monuments de l’époque, qui sans maintenance, qui rasés, qui détruits, sont devenus de véritables ruines…culturelles ! Des martyrs. L’histoire de cette époque française ou plus antérieure encore, on veut l’effacer !
Le Protectorat, phase de défloration culturelle ou maladie honteuse, cette courte parenthèse est pourtant une phase indélébile de notre histoire récente. Concédons-le, elle nous a sortis du Moyen-âge, des épidémies et de la misère ! Cessions immobilières obligent ou blanchiment en cours ? Nous fidélisons nos amis instructeurs, nos dons les obligent à plus de reconnaissance et de tolérance. Mais nos grands amis, ne sont pas là pour les petites affairettes. Ils sont là pour les grands projets structurants. En réalité, on veut peut-être vendre à quelque puissance locale du milieu ces grands terrains, dont les arbres, plantés par les bons colons, occupent de la surface inutilement. Oh, ce n’est pas pour le charbon ou les planches de bois qu’on les a ‘’tués’’, ces arbres ! En tous cas, ce n’est pas pour planter un jardin à la place du parking qui leur servait de sanctuaire qu’on les a supprimés, sciés et assassinés, ces grands arbres. Des monuments, qui hier s’élevaient et bruissaient, aussi majestueux et plantureux que des baobabs !Écrire ou ne pas écrire ?
Coupez, il n’y a rien à filmer, rien à écrire, rien entendre, rien à inventer, rien à produire, rien à pleurer, rien à planter avant de partir ! L’alphabet est corrompu, excommunié. L’alphabet est un assassin qui pue des mots de sang et des transmissions de hogra, d’indignation, d’exclusion, de haine et des germes de sécession. C’est un crime que cet alphabet qu’on a appris aux canaques ! Semences de révoltes que sont les mots, depuis qu’on alphabétise les autochtones et que le Web ventile des idées de révolutions ! Et les arbres doivent payer de leurs chairs et l’encre et le bois ! Oui il faut fermer les écoles qui apprennent à lire aux mécontents et empêcher les rues de trop parler, d’écrire des bêtises sur les murs, de lancer des invectives sur les pancartes ou dans les micros criards de vilains slogans.
Non pas parce qu’il n’y ait rien à dire ou que ce soit un rêve peu important. D’aucuns de leurs chaires diraient que ces soi-disant citoyens et électeurs, sont des zombis et des avatars. Qu’ils occupent un espace dont ils ne sont pas dignes. Ils ne sont ni probes ni loyaux envers nous et ils corrompent les cadres intègres que nous sommes…On ne devrait pas les garder ici. Ils donnent une mauvaise image de ce pays et de la démocratie. Ce qui le fait dégringoler dans les classements. Ils ne devraient pas naître en tous cas ! Surtout pas ici. Il ne faut pas leur délivrer d’extraits d’actes de naissance, ni de permis de conduire : sauf pour déguerpir ! Aucun papier vraiment. Car ce sont des actes de nuisances. Ces précautions-là sont des préceptes que les machiavels en service ont perdus de vue. Ce sont des actes manqués et de mauvaise gestion. Les pauvres n’ont rien à faire, chez-eux, ici ! Tout comme les chômeurs, d’ailleurs. Le pays n’a pas besoin d’eux ! La terre appartient à celui qui la prend ! A la mer tous ces inutiles et ingrats ! Barra, les harragas*, dans des radeaux et les patères, en guise de rafiots ! Et ne salissez pas les côtes, car on a besoins des touristes et n’intoxiquez pas les poissons !Le soleil se lève en Orient.
Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Entre la relativité et les extrémismes. Le cauchemar est la vérité. Leurs rêves ne sont pas beaux. L’oligarchie bourgeoise, bouffe et chie ! Comme le reste de la plèbe inculte. Ce qui confirme que l’espèce dite humaine est une, malgré des montagnes de différences entres les strates ennemies qui la composent. Sauf en cas d’oublis, de jalousie ou de haines, ils sont tous pareils. Seulement, la génétique est une chose et la réalité arriviste une autre ! Et puis la religion, avec ses relents de moralité égalitaire, c’est archaïque et dépassé ! Les riches sont laïcs et leur bonne religion est la richesse elle-même. Credo où ils se retrouvent entre congénères ! La religion n’est qu’un masque blanc pour les vendredis, une prothèse escamotable. Mais par contre, c’est une option de nécessité, organique, pour ce qui est de leurs serviteurs, ‘’les autres’’ qui doivent appliquer les préceptes moraux de la religion ! Affirmations que l’on voit et que l’on constate, entre maîtres et esclaves, comprenez entre les seigneurs et leurs assujettis !
Les Allahou akbar fusent des minarets, les mosquées emplissent les tribunaux aussi ! Les pieds rivés sur la tournante, les yeux luxés sur la voûte aux étoile, quand le ciel est noir, on entend ce soir, entre les litanies religieuses, les ‘’la ilaha illa Allah, Mohammed rassoula Allah’’, des infos venant des satellites, que les gouares* ont su inventer ! Des centaines de morts, chaque jour, si ce n’est dans l’Irak déchirée par les Bush, ce fut en Libye ou en la piètre Syrie ! Des factions de criminels face à celles qui transportent leurs morts sous les tirs du médecin-président. Là des sectes opposées et de même religion s’explose pour le plaisir des GI partant. Cafouillages consternants de sous-développés chroniques, en mal de démocratie et de libertés ! Quand on sait qu’on n’a qu’une seule vie et qu’un seul Dieu. Ça fait mal d’exister sous ces tropiques infâmes !
Sédentaires, prisonniers consentants du virtuel, nous pensons que nous vivons un conte, un film. D’horreur pour certains, porno pour les autres ! Que nous ne vivons pas la vraie vie et que celle-ci n’est qu’un passage obligé pour aller ailleurs ! Un tremplin, une nacelle, une phase d’une métamorphose, où rien n’est important et où tout est labile et fragile. Et à ce titre nous laissons faire avec philosophie. Vues virtuelles, pensées passagères simplistes ou crédos réels ? Non pas à cause des yeux, ces organes qui nous maintiennent prisonniers des apparences et des seules réalités élémentaires qu’ils appréhendent !
C’est parce qu’il y a du dépit dans le constat. Que tout est passager et que peu importent les vols, les injustices et les misères. Que ce sont des examens de passage, qu’il faut passer et tolérer. Un regret persiste : que ces puissantes personnes, de par leur pouvoir d’achat ou d’influence des autorités, restent si mesquines, en fait ! Alors, inutile de leur dire que les pauvres et les faibles, les malades, les assujettis et les handicapés ont tout compris ! Ils ont compris que les maîtres, malgré leurs puissances réelles et leurs airs supérieurs, sont aussi de zélés laudateurs, les esclaves obligés d’autres super-maîtres et superpuissances, qui les bravent, les harcèlent et les rabaissent, qui les maintiennent en les exploitant. La comédie humaine devient ce qu’elle est, un drame triste et comique, une sorte d’accordéon ou de tiroirs, les uns entrant dans les autres, à l’image des poupées russes où vous trouveriez interpénétrées, aveugles, sourdes et muette, les statuettes des trois magots.Terreurs océanes
C’est le temps de l’Otan. La mer tremble comme une parkinsonienne, bave d’écumes comme une furie et quand elle veut parler, c’est le tsunami. Façon de parler des mœurs politiques de la société. Alors la tristesse décuple, parce que les plus faibles sont avertis que le chaos et le déclin, l’anarchie, ne tiennent que par leur silence. La paix sociale ne tient que par le couvre-feu de leur paix intérieure. Leur humeurs pacifiées et leur savoir taire s’éteignent dans les cendres leurs colères bues. Les freins religieux, une sereine philosophie, leurs faiblesses, leur enseignent la prudence, l’intelligence des forces en litige. A savoir que l’équilibre des lois et des strates impériales est fonction de leurs silences dans la douleur. Que des poches de richesses d’une oligarchie embourgeoisée, leurs hôtels, leurs villas, leurs paradis, sont comme des bastions et des cryptes sécuritaires. Et qu’eux-mêmes sont à l’intérieur des prisons qu’ils commandent. Un échiquier où les misères les plus noires gravitent autour de carreaux blancs. Images parallèles à celles des camps concentrationnaires de Palestine, où des trouées sionistes en patchworks enlèvent au pays toute harmonie. Là, ce sont des fragrances de luxe violemment étalées à l’intérieur des couches de misère. Avec des îlots de richesses ostentatoires qui se disputent la prééminence face à la maladie et à la faim, face au chômage et à l’ignorance.
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! La risée est que l’extrême lâcheté se perçoit quand le courage et la politesse des responsables manquent. Et que leur ignorance et leur laisser-aller, s’il est désintéressé, stagnent dans cette non-communication de principe, envers les administrés les plus faibles. La suffisance est à son extrême. Israël, avec ses savants et ses avancées, ne nous sert pas d’exemple ! Le fonctionnaire ou le représentant, aussi ministre ou député soit-il, est maître à bord. Il n’a pas de réponses à faire à l’assujetti. ‘’Objet ’’ inutile d’une vague prière ! ‘’Objet ’’ perfide d’une querelle, invisible de cette olympienne hauteur ! Inutile d’écrire, inutile de publier. Le dédain est un mur fait de silences, coupables et lâches ! Alors, faites taire vos instincts et votre babillarde culture. Inutile d’espérer faire changer d’un iota les éléments. Il faut se terrer et se taire, par pudeur, devant les nobles et les riches. Se casser devant les étrangers, qui ne comprennent pas nos langues et qui sont chez eux, chez nous. Mondialisation obligée, allant dans un seul sens, comme un vecteur borne, bridant tout un versant. Et avec sa partialité discriminatoire et tous ses revers, ce sont les progrès de l’humanité qui restent hypothéqués pour le tiers-monde, surtout l’arabe, le noir ou l’islamisé !
Un passe-droit superbe est ainsi offert aux puissances, encore et toujours coloniales, pour terrasser les plus faibles et les plus pauvres, les moins développés dont ils sont les maîtres du parcours. Ceux qui ont une autre nationalité, une autre religion ou simplement un autre faciès ! Demandez à Guéant, l‘ exigu ministre de l’hexagone xénophobe, qui a accouché d’une circulaire du cordon, un étouffoir qui porte son nom de carcan. Demandez au Guéant, il se souviendra, ce qu’il pense du travail des lauréats, ‘’made in France’’ ! Néanmoins, pour étaler un peu de pommade sur les arrêtes du reptile, il faut rendre hommage à la francophonie. C’est un instrument de développement qui tranche. Un abonnement sélectif, une réserve de chasse, une propriété sans pudeur, où l’outrance et la blessure se consomment comme le ventre d’une prostituée dans un Bordel. Il faut laisser les riches prospérer et leur faciliter la tâche. Les laisser construire et détruire, vendre et prendre, rafler et pendre, agir, paraître, gruger et paresser d’aise ! Peut être que rassasiés, partiront-ils ? En tous cas, il ne faut pas circuler chez eux… Ouste, les Arabes et les Nordafs !Vents de Bastilles
Leurs lois et leurs mâtons sont là pour ça. Alors, il ne faut pas aller chez eux. Ni pour les études ni pour le travail, encore moins pour le commerce ou le tourisme. Il faut apprendre à rester chez soi ? S’automutiler ? Par fierté ! Ô que ce mot est impropre pour les gens du Sud ! Et, c’est d’une pesanteur déplorable ! Voyons, disent-ils, l’orgueil ne sied point aux indigènes ! Humiliés, mille fois vaincus, repoussés, marginalisés, ils doivent s’enfouir, se cloîtrer chez eux ! Pensent les surhommes colons aisés du Nord, avec leur superbe habituelle et leur cynisme gras ! Mais enfin, chez nous, ils sont chez-eux, pensions-nous, si délicats et si hospitaliers que nous voulons rester ! Sauf que c’est là quand même, dans nos pays, emmurés, qu’on représente le moins de risques de polluer leur chez-eux et de les déranger ! Cette prévention radicale présente le moins d’inadéquations possibles, le moins de nuisances et de périls pour eux ! Alors, autant se replier sur soi et s’enkyster ? La tête roulée dans le ventre de ‘’la civilisation, ma mère’’ ! En position fœtale, pour éviter leurs rencontres, éviter de décevoir les maîtres et faire œuvre de prophylaxie. Ce qui honore la besogne de nos respectueux bergers et matons.
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Oui, il faut céder la parole, céder la plume à l’oiseau pour voler. Oui, il faut céder la plume pour creuser, après les méninges, la terre ! Oui il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert et la blessure béante suinter. Puis retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas ! Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son ‘’home’’, les femmes aussi et s’enfuir ! Partir, sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir sans maudire ni maugréer ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire, déplait aux pâtres et à Dieu ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance ! Ou, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre, ne pas écrire, ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit. Et par réaction, ne point écrire ce qui est effaçable par le temps ? Mais, quelle mort vaut le sacrifice de ne plus écrire ? Pourquoi laisser alors des traces ? Par dépit ?
En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime, eternel à la face du néant avilissant ! Le tenter du moins. Car, c’est aussi virtuel, fugace et labile, c’est l’éphémère à la puissance trois, de crier par écrit ! Paradoxe ou subterfuges, où la commémoration et la dénonciation de la mort est aussi un produit ‘’fini’’! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. Le temps ! Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe crevé de crevards*! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage face à la mort! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers sur une croix, une médaille pour la mort ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr. Écrire, comme parler, est-ce si inutile ?Prières étouffées
Ne plus écrire est une prière étouffée, un délire muet, une délivrance, un poids en moins. Ne pas écrire est un oubli de soi, pour profiter de soi, sans entraves ni larmes. Ne plus écrire est un soutien négatif, à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire les victimes. Un appui à ceux qui ont été nié de leurs droits, occultés hier, oui par économie de papier et par manque de voix. Ne plus écrire pour économiser le papier, la cellulose, le bois et sauver des arbres ? Ne plus écrire, une grève en réaction au meurtre des eucalyptus, de Kenitra, au centre vil, avec un seul L ? Ne plus écrire, c’est alors une bonne consigne pour se taire et se laisser mourir. C’est participer en complices à occire et abattre. A laisser les assassins tolérés, tuer, voler, violer les otages, kidnappés par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires et de sales personnages. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, en toute pudeur. C’est également lâche. C’est comme ne pas aller voter, quelque texte que ce soit. C’est comme ne pas siéger au parlement et rester longtemps inutile, payé et absent.
Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, se pleurer de larmes sèches. C’est un acte de courage suicidaire, une folie, une immolation dans le désert. C’est un acte de bravoure manqué et de traîtrise certaine, une félonie contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte d’autolyse. Un harakiri avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence face à la démocratie et à ses propres droits. Écrire devient dès lors, un devoir dans le sens de l’obligation, pour avertir pour dénoncer. L’acte belligérant est celui du silence de la timidité et de l’impuissance de se venger ou d’obtenir ses droits. Et se refuser d’écrire, se désister de la parole, noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence est un acte de traîtrise anticivique, antinational !
Cependant, on peut penser que ne plus écrire est un acte de foi, de folie solidaire avec ceux qui n’écrivent pas. Parce que ceux-ci n’ont rien à dire et qu’on leur ait appris l’obéissance aveugle, le oui, l’oubli de soi, la circoncision de leur personnalité, la peur, le silence, l’inertie, la paresse des esclaves d’antan et des assujettis d’aujourd’hui, tels qu’ils ont été fixés dans les réserves et acclimatés dans les anciennes colonies. Ne pas écrire encore par soutien de ceux n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être et qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des personnes nées libres et vivant librement !
Cependant cette résignation, par philosophie et pour la paix devient solidarité avec les imperfections et les tares de l’histoire. Elle admet et reconnait le mal nécessaire des invasions, des guerres, de l’esclavage et de la colonisation. Elle admet comme facteurs de culture et de civilisation, d’extension des progrès techniques et scientifiques, de la modernité, des droits de l’homme et de la mondialisation. Là même d’où elle a péché, la colonisation, tire ses lauriers. Pourquoi Pas Hitler après Napoléon ? Les guerres deviennent un mal nécessaire, des étapes par lesquelles l’humanité actuelle devait faire précéder les générations antérieures ! Paix alors et solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie. Ne plus écrire ou alors écrire sans montrer son honneur, son appartenance, sa tribu, sa race, sa nationalité, sa religion son parti ou son sectarisme. Honneur contrit, ne plus écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, son métier, sa famille. Mais en tout cas, il faut écrire pour donner son opinion et se délivrer d’une obligation éthique et civique.
Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus entre complices et compères, pour enlaidir la ville, ravaler les murs, les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs ou réveiller la ville, les trous qui jonchent les trottoirs et les aires. Mais, là, il faut écrire et publier !Mutisme administratifs
L’Administration ne répondra pas et le journal non plus. Les journalistes ont fui les causes nobles ou se sont suicidés ! Leurs pleurs ne suffisant pas sur le papier et leurs gros rires sur les caricatures sont indélicats ! Ils versent leur sang sur les champs de guerres ! En guise de fusil et de porte-plume, un ordinateur, un téléphone. Des gadgets miraculeux au service du culte qu’est l’information. Non point parce qu’on doit économiser le papier mais en souvenir des arbres qu’on doit porter le deuil. Parce qu’ils sont, comme les proies de pédophiles, enlevés kidnappés, séquestrés ou enterrés. Toute réponse est une page d’histoire et qu’ils ne veulent pas céder. En guise de pages et pour l’histoire, arbres, vieux monuments ou jeunes enfant, le crime est le même ! La liberté, la vie, la mémoire est spoliée. Rapts de terroristes urbains, qui n’ont comme dieux que l’argent, aveugles à tout ce qui fait le bonheur, la culture ou la civilisation, ils arrachent, escroquent comme tel col blanc, vendent et suppriment. Hommes, nature, climat et biens, tout est objet de corruption et de népotisme. Ah marraine où sont les marques de ta civilisation avec tous ces ‘’ismes’’ extrêmes qui ôtent toute estime aux humains en leur préférant l’argent comme de sinistres valeurs ? Les pommés, se sont exilés de l’histoire. Ils en sont exclus, ils méprisent leur histoire. Adieu maréchal Lyautey, tu avais fait planter ces arbres à coté du marché, non loin du port. Les keftas d’ânes et les saucisses de chien ont besoin de charbon pour donner leurs odeurs, à ce grand souk qu’est devenue ta bourgade !
Par pesanteur, se cloîtrer, hiberner, se replier pour éviter les remontrances ? Réminiscence de l’oppression atavique mille fois vécue dans nos chairs ! Surtout faire sa feinte, fermer sa gueule et cesser d’agir ! Connaître la béatitude entre l’assujettissement et les prouesses de citoyenneté dynamique ! Aller avec son verbe dans quelque désert, chercher un écho, un ego, un égal à ses dires, se complaire dans le silence, un instant, les joies d’un trait de caractère, une forme de prière, un mystère en soi, une délivrance ! C’est un respect mérité, car aujourd’hui, ayant rasé les arbres centenaires pour libérer la place au centre ville, aux investisseurs, aux prédateurs sinon aux coloniaux, à coté d’une place devenue odieuse et incompréhensible, est une bavure indicible qu’il faut signaler.
Oui, il faut céder la parole, céder le verbe, céder la plume à l’oiseau, pour voler. Oui il faut céder la plume pour creuser après les méninges, le sol pour s’élever, calculer, inventer, fabriquer et voler librement ! Oui, ailleurs ! Mais ici, il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert, laisser la blessure béante suinter et retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas. Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son home et s’enfuir, partir sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir simplement, sans maudire ni maugréer, sans cérémonial ni sépulture ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire déplaît tant à Dieu !
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre ! Ne pas écrire ? Ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit ? Ou, par réaction ne pas écrire ? Car, à contrario, ne pas écrire est une mort qui vaut le sacrifice de ne plus écrire ! Pourquoi alors laisser des traces ? Par dépit ? En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime et éternel face au néant avilissant ! Écrire est un parjure ? Écrire, c’est conjurer l’indicible et l’indéterminé. Écrire, c’est définir et créer ! Le virtuel, fugace, labile et éphémère, nul à la puissance trois laisse donc des traces ! Par la magie du verbe devenue force du trait ! Paradoxe ou subterfuge, où la commémoration est la dénonciation de la mort ! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. La mort. Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe de creuvards* qui refusent de crever ! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage à la mort ! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers, une médaille pour la mort en face de l’abîme du tyran ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr, face au labyrinthe apocryphe du temps.Réflexions subintrantes
Ne plus écrire est une prière, un délire, un désir de délivrance, un poids en moins, un oubli de soi pour profiter de soi, en entraves ni larmes ni mesures. Ne plus écrire est un soutien à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire, à ceux qui ont été niés, occultés, les analphabètes d’hier. Oui, et c’est un appui à ceux qui par économie de papier, faute d’argent papier, ne peuvent plus écrire pour économiser le papier ! Ou que la cellulose, le bois doivent être épargnés pour être exportés ? Et qu’on doive en bons citoyens de la Terre, sauver des arbres, en se refusant d’écrire et d’enseigner ?
Une juste réaction face au meurtre des espaces en voie d’extinction et des vieux Eucalyptus de Kénitra, Centre vile, avec un seul L ! Ne plus écrire est une reddition, une lâcheté qui ne veut pas reconnaître le cycle fondateur des civilisations qui ont visité ce royaume multiséculaire, l’apport fécondateur des sciences et des autres cultures.
Ne plus écrire, pour ne rien mendier aux indécents ! Refuser d’écrire, c’est se taire par sagesse et par philosophie c’est se laisser mourir. C‘est éliminer en partant les assassins tolérés, qui font la loi ici et là, aux tropiques des cancers et aux antipodes de la médecine ! Tuer en partant est-ce utile et sincère ? Tuer par lâcheté, empêcher de lire d’écrire de parler et d’exister ! Et laisser tuer, c’est voler des vies, violer sans morale, les otages. Ceux qui sont kidnappés par l’ignorance de leurs droits, soustraits de leurs droits, par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires, de sales personnages, d’odieux dictateurs et de pervers tyrans. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, et en toute pudeur, sauvegarder sa paix intérieure ? Mais, c’est tuer le germe de vie, ce bout d’âme que Dieu réserve à toute vie pour conquérir et transmettre la science et le savoir !
Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, c’est se pleurer de larmes sèches, c’est un acte de courage mortel, un suicide ignoré en plein désert. Ne plus écrire, si c’est acte de courage est surtout un blasphème. Est-ce un acte traitrise contre les hommes ou les éléments ? Écrire est un acte de courage et non de félonie. Ne pas écrire est une forfaiture contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte de courage, d’autolyse par certains cotés, un sacrifice de militants. Ne pas écrire est un harakiri, avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence, face à la démocratie qui se nourrit de luttes, de présences vitale et de dons de soi pour autrui ! Ne rien faire, ne pas élire, ne pas voter, c’est ne plus exister, c’est refuser de donner la vie aux autres. Le refus est un symbole pas une nécessité ! Écrire pour avertir, pour dénoncer, l’acte belligérant, c’est se venger. Par contre, refuser d’écrire, se désister de la parole, c’est noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence.Vents d’hivers et souffles de printemps
Autrement dit, ne plus écrire, est un acte de foi et de solidarité avec ceux qui n’écrivent pas parce qu’ils n’ont rien à dire ? Mais c’est là, adhérer et grossir les rangs de ceux auxquels on a appris l’obéissance aveugle. Le oui déloyal est hypocrite : il qui complaît et rassure les chefs et les rois, mais il trompe les maîtres et les adeptes, les faibles et les forts. Ne pas agir c’est la paresse, le silence et l’oubli de soi, la paresse des sujets qui n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être, qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des actes ! L’homme est un acte, écrire est sa foi. Son existence n’est pas de manger, de forniquer et de se reproduire.
L’existence ne s’explique pas seulement par le don ou la transmission de la vie, mais par la défense de celle-ci ! Solidarité avec l’histoire, reconnaissance de ses péripéties et de ses maux, accidentels ou nécessaires ! A l’exemple de toutes ces vies qui ont jonché de luttes et de sacrifices pays, communautés et états. La solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie se chante et s’illustre ; elle se transmet par l’acte d’écrire et celui de publier et d’enseigner. Ne plus écrire, par suffisance, par mépris, par paresse ou par crainte de ne pas être compris, c’est une contrition de soi, une perte pour les autres ! Ce n’est pas montrer son honneur et sa sagesse, c’est cesser d’exister face aux despotes. Et le plus dur est le temps ! C’est se mépriser et rendre les siens impuissants. Ne pas écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, c’est empêcher les bébés de balbutier et de sourire, c’est restreindre les jeux aux enfants, c’est empêcher les vieux de respirer, de verser une lame de souvenir, un mot de sagesse.
Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus, un forfait délictueux entre complices et compères, entre ignares pour enlaidir la ville, c’est comme empêcher de ravaler les murs, de ramasser les ordures, de combler les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs. C’est comme laisser planer cette atmosphère purulente d’excréments et d’ordures ; c’est comme empêcher la ville de s’éveiller à la mondialisation, au bonheur des siens, au travail, au progrès, aux touristes et empêcher les jeunes et les gens d’y vivre heureux dans leurs espace, leur pays et c’est profiter de leurs silences, de leur pudeur, de leur ignorance, de leur respect et de leurs misères !
Oui attention de réveiller la ville ! Évitez de combler les trous qui jonchent le macadam et les trottoirs. Le soleil se lève en Orient. Ils valsent avec les hyènes. Irak, Iran, Libye on y apprend aux loups à se tuer entre eux, pour laisser la paix à la tribu de Dieu ! Faut-il crier, écrire ou simplement pleurer ? Faut-il dénoncer nos paresses, nos luttes dévoyées et nos misérables guerres civiles ? Imposées ou pas !Dr Idrissi My Ahmed, 25XII11