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    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Préludes aux ‘’péripéties électorales’’

    Règlement de comptes à Bourg-Cité ? Soumission, démission ou délation ? Si El Haj Mohamed opte pour une dénonciation policée, plutôt que d’observer un silence continuel, voici son réquisitoire, ses minutes sous forme de reportage chronologique ! C’est une œuvre d’art en guise de procès.

    La vie d’un homme, si riche soit-elle d’expériences, grandes ou mineures, n’est utile que s’il communique son état d’âme et ses actions interactives avec son milieu. Elle exulte de panache s’il le veut et s’il sait en parler aux autres et qu’on lui laisse surtout l’occasion d’éclairer autrui. Haj Mohamed accède à cette phase de l’expression de soi en relatant avec brillance son parcours initiatique. Ses péripéties font penser à une série d’épisodes d’une aventure au sein d’un labyrinthe. C’est un récit fait de cris francs et de réserves polies. Il jaillit d’humeurs et de vérités qui s’exhibent comme un défi d’orgueil, dans un monde de légendes et de mystères, où l’homme palliant avec ses peurs n’est que fétu de paille.

    Si un dirigeant politique ou un simple citoyen, laisse un vadémécum, une parcelle de sa biographie, c’est le meilleur roman qu’il puisse offrir aux autres. Le meilleur traité de sagesse, s’il parle franchement et s’il n’essaie pas, de par ses écrits de se justifier à ses propres yeux ou de se disculper devant ses lecteurs. Mais dans tous les cas, les écrits sont justifiés et salvateurs, pourvu qu’ils trouvent des lecteurs ! Car, ils sont écrits en bon français.

    Ne sortant pas d’une quelconque St Cyr littéraire ni de la cuisse d’un Jupiter es-lettres, l’écrivain par son opuscule prennent une brillante initiative, voire une première ! C’est un bon livre, enfin, pour être clair.

    Ce brillant parcours du candidat aux élections, plusieurs fois mêlé aux énigmes des urnes, est un pari. Il est le bras d’honneur d’un entêté, ivre de libertés et de fierté naturelles ! Cet essai littéraire, venant d’un homme qui n’a besoin de rien, est un cadeau au prochain. Il mérite, avant tout jugement préconçu, une bonne lecture. Certes ! Car à travers celle-ci, on découvre une dénonciation ouverte des cadres immédiats qui entourent, entravent, guident ou affrontent les habitants. Un système antique qui fait loi encore et que certains veulent pérenniser pour toujours !

    Exercice osé donc, tout le long de ce récit, où corruption et népotismes, erreurs humaines courantes, abus dans l’exercice du pouvoir, jonchent les jours et les pages pour nous rappeler les harka de Driss et ses années de plomb. Personne n’en fut à l’abri et les rares délations, collées aux peurs restaient en suspens et bien peu efficaces pour curer le système de ses prédateurs. Quitte à étouffer l’intrépide personne qui rapporte les cas flagrants ou qui en apporte les preuves devant une justice, elle-même aux ordres ou en manque de guidance.

    L’ouvrage se lit comme un roman d’aventure attachant, même s’il ne livre finalement aucune recette pour changer les mœurs des gens et les conduites des cadres. Tant les habitudes qu’il dénonce, sans pleurer, sont communes et tenaces dans le monde. Plus visibles encore sous la loupe grossière des pays en voie de progrès, comme on le constate le long de cette épopée livresque de Haj Mohamed.

    Ce mal insidieux, puisqu’il faut l’appeler ainsi, s’appelle l’excès du pouvoir. Et rarement cette puissance locale, ce cénacle de privilégiés, imbus de leur force et/ou d’eux-mêmes, se heurtent à des hommes de valeur. Des impétrants qui ont assez d’orgueil, assez de moyens pour ne pas faire la manche devant ces éminents décideurs. Voire de la hardiesse pour oser de se frotter à eux, impudemment, le temps des élections. Il en va de leur assurance à gérer sans faille leur autorité totale et entière. Car ; sans craintes devant lui, le Makhzen n’existerait pas.

    Tractations, obédiences diverses et abdications, zélotes et acolytes, soumissions ou marginalisations, punitions et exclusions, le futur élu slalome à l’aise ou passe son bizutage, sous les fourches caudines des cadres administratifs. Un passage obligé, qui requiert le bon dos et pattes blanches.

    Hautes fonctions et responsabilités cruciales qui ne laissent que peu de place aux lauréats qui ont du ‘’ nif ’’. Cet excès de fierté teinté de morgue ou d’orgueil ! Et cette déformation, cette assurance des agents au pouvoir est le propre des autorités locales, dans tous les pays du monde. Que de sbires et de matons, que de petits fonctionnaires et de piètres lois, ont barré la route à des hommes de grande valeur. Des citoyens dotés de personnalité, qu’ils rebutent ou excluent, parce qu‘ils ne leurs sont pas soumis. Ou parce qu’ils n’ont pas le profil admis, d’une manière ou d’une autre et ce dès le départ. Aucun capitaine de vaisseau, aussi petit soit-il, ne voudrait d’un second qui ait du caractère. C’est une sentence pragmatique et proverbiale.

    Timidité et pudeurs, intelligentzia, aristocratie terrienne ou bourgeoisie financière, que d’atouts ne faut-il avoir et exciper avant de cueillir les lauriers de cette gloire, cet adoubement près les puissances du temps et de l’intérieur. L’adoubement des autorités, plus que celui des Partis, qui ont eux aussi ont leurs conditions d’entrée à ces hautes sphères est un parcours de combattant. Un champ de Mars, dont il ignore les distances, les reliefs les failles et les pièges. Un parcours local qui relève aussi bien des domaines de la psychosociologie et de l’anthropologie que celui de la politique ou des manœuvres électorales. Finalement le livre creuse la question : faut-il au citoyen ‘’normal’’ oser de se présenter aux élections et représentations diverses ou se tenir à carreau et bien coi ?!

    Le nombre des électeurs apeurés ou déçus, qui se refusent de voter, devient un baromètre essentiel. Le livre mérite une analyse, non pas celle des lettrés, mais celle des électeurs ! C’est une sorte de bréviaire qui peut édifier d’éventuels candidats, comme de servir aux électeurs. Seulement, il y aura le problème de la traduction qui s’imposera. Comment garder cette truculence du texte, cette dynamique de l’action et ce style enflammé ? Comment expliquer et traduire cette vivacité d’esprit, ces mots percutants qui font la richesse de ce livre qui tient du pamphlet ?

    Est-ce une dénonciation libératoire des vieilles habitudes féodales du Makhzen ? Des mœurs caïdales fossiles, qui callaient encore certaines régions du pays et leurs habitués, dans les arcanes pétreuses du passé ?

    Né agriculteur, ce militant va à sa retraite devenir romancier ! Optant ainsi pour un autre genre de cultures. Celles de l’intellect, celles de la vie. Il va nous donner les clichés successifs ? Le film de son trajet in vivo.

    Le voici donc dans les allées labyrinthiques des électeurs qu’il doit motiver. Ceux-ci sont littéralement perdus entre une trentaine de Partis politiques. Il lui faudra lequel choisir dans ces dessins de bazar pour analphabète, pour quel symbole opter et avec quel pari et quelles espérances. Car les slogans trompent à la longue. Les anciens représentants, ancrés dans le pouvoir, ne permettent à quiconque de les supplanter ou de parvenir à ces commandes. Là, où ils ont leurs amis et leurs protecteurs.

    L’atmosphère générale, sans mystifications ni énigmes, est empreinte de mystères, de manœuvriers et de déception. Les certitudes fallacieuses foisonnent. Les tergiversations et les parachutages expliquent les dépits et les démissions. La citoyenneté se perd et les gens dépolitisés, se terrent en bouclant leurs voix. La démocratie s’enkyste, avec un abcès torpide en son sein, dans l’attente de médicaments.

    Si les anciens notables, les élus palpitent de peur et d’impatience, les candidats sont démotivés pour la plupart, alors que les électeurs, outrés, déménagent ! Des remises en question et des lassitudes font que les fidélités se délitent et rendent les Partis politiques perclus dans des programmes copiés-collés, eu références aux mêmes valeurs unitaires et identitaires communes que de fait et par conviction et sagesse, ils partagent. Lesquelles valeurs identitaires, sont incarnées dans le génome politique et la foi et qui ne changeront jamais chez ce peuple ouvert, à fois multiple et si divers.

    Certains groupements connaissent des fissures et des scissions. Machiavel exulte à en perdre son latin. Ce qui n’arrange pas les décisions ni les choix des électeurs dans ce souk de ladite démocratie, qu’ils mettent à l’épreuve. Partout des voix s’achètent et se vendent. Les urnes racontent le contraire de ce qu’elles ont dans le ventre. Preuve à l’appui, Haj Mohamed ira invoquer la justice et affronter autorités et tribunal. Un clash !

    Aisé de par son labeur, l’acteur politique devient observateur de son propre cursus. Un itinéraire qui en fait un écrivain ! L’essayiste est doué, dopé qu’il est par le verbe ! La verve explose en explorant une phase du destin.

    Un artefact chez cet homme ouvert et fier, qui fâché un jour par l’un de ses amis politiciens, va se porter candidat aux mêmes élections. Voilà qu’un mot, une réaction de son ami force son humeur et crée une faille spatiotemporelle ou presque, une porte ouverte, dans son itinéraire qui va changer ! Le pari est de se libérer d’un incident banal, par orgueil. Celui né d’une incompréhension par un ami.

    Cette crise de fierté, grossie, va devenir le starter et le moteur, véhiculant l’agriculteur de métier, sur un chemin inattendu, guère programmé chez lui. Le hasard interfère ou dessine l’avenir. Le hasard devient destin. A vous lecteurs de voir à travers les péripéties de cet itinéraire, le jeu des humeurs et du caractère ! Celui de la mystique et de la philosophie dans nos lois, nos gens et notre culture politique.

    Kénitra, le 03 Décembre 2014

    DR IDRISSI MY AHMED

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée

    _ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis 10 ans.

    – L’association est née il y a 14 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Rachid Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.

    – La myasthénie, c’est quoi cette maladie ?

    – C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic difficile. Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représenté par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. Elle nécessite une ablation le plus souvent, surtout lorsqu’elle présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et menacent très sérieusement la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.

    – Comment procédez-vous ?

    – Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles. Par médias interposées, écrits et internet. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.

    -Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?

    – Nous avons ‘’secouru’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament lors des crises. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirige M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase*. Nous remercions le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole qui sévissait depuis de longues années.

    – A ce point ! Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?

    – Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État ! D’autre part, question impôts indirectes, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuelle Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.

    _ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?

    _ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si la maladie était un bénéfice imposable, fiscalisable et bénéfique pour l’Etat. Or ceci, est une infamie monstrueuse sur le plan des principes. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner aux malades. Elle est une honte fiscale à éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer comme le fut l’esclavage et toute autre féodalité. Ce que nous demandons, c’est que cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées. Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de grâce royale.

    – Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.

    – En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Il y a aussi le problème de la Tégéline*, un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande , hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 10 ans ! Les malades devaient aller, en France se faire hospitaliser et recevoir cet extrait du sang, sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.

    _ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?

    – Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués. N’est-ce pas ?

    – Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?

    – Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du ministère de la Santé pour qu’ils entre en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.

    – Pour tous les genres de maladies ?

    – Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.

    – Vous les taquinez quelque peu, Docteur ! Avez-vous des médecins dans votre association ?

    – Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Nous avons des membres honoraires qui en plus nous aident matériellement aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres.

    – Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?

    – Nos sommes partenaires de réseaux associatifs : nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde et nous opérons avec constance sur deux forums Internet ! Nous avons offert des médicaments, souvent et régulièrement. Même à ceux qui nous proviennent d’Algérie où certains malades ne trouvent pas de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide. A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie !

    – Et les Ministères ?

    – Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs. Jaouad Oudghiri, H.S. Bennani, maître Berbich et tous ceux qui nous ont aidé au début à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la Région. Je ne parle pas des autres pour ne pas être méchant.

    – Quid du Centre de Référence ?

    – Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que madame Zouleikha Nasri nous lise ! Ou qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami ou un Sefrioui, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !

    – Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?

    – Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Coté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane !

    – Et vous, à l’AAMM ?

    – Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà l’autre axe de nos activités…

    – Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?

    – Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ?

    – Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.

    – La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes des contributions plus citoyennes !

    – Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?

    – Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien, cachez la vérité ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, lui-même dis-je, a demandé aux constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.

    – On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !

    – Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ?

    – On ne voyait pas cela comme ça !

    – J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. Et le plus vite, pour conforter la demande sociale qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.

    – Un dernier mot, SVP !

    – J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !

    – Certainement, Docteur !

    -Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités ! Nous requérons une réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.

    – C’est un réquisitoire ?

    – Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.

    KENITRA, LE 26 NOVEMBRE 2014

    DR IDRISSI AHMED

    Propos recueillis par Mohammed Sedrati pour l’Opinion, paru le 26 novembre 2014

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ARCHIVES DU DR IDRISSI DE 1984
    LE TEMPLE ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS
    Envoi de DR IDRISSI MY AHMED (29/06/2007)

     » …Le Maroc, pays de tolérance et de paix entre les religions, est le symbole actif de la cohabitation entre les descendant d’Abraham, acte de civilisation dont il a toujours donné lebel exemple …  ». Mme Student.

    POUR ÉDIFIER LE TEMPLE ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS

    En 1984 j’ai eu cette idée. Depuis des années, elle a été communiquée à plusieurs personnalités de mon pays. Lisez-la au moins une fois en tant que témoins privilégiées.

    COPIE D’UN TEXTE PLACE BIEN APRES SUR LE NET

    http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/232.shtml

    UNE PREMIERE :
    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS AU MAROC

    ENVOI DE DR IDRISSI MY AHMED LE 07 AVRIL 2002. LA, JE VOUS ADRESSE CE TEXTE CONTENANT CETTE IDÉE VIEILLE DE QUINZE ANS. COPIE D’ARCHIVES.

    POUR UNE UNIVERSITE ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS AU MAROC

    « La guerre par, définition, est inhumaine. La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. » Kafka

    POUR UN TEMPLE DES RELIGIONS AU MAROC, DÉDIE A LA CAUSE D’ALQODS, AFIN QUE L’ISLAM NE SOIT PAS EXCLU DE JÉRUSALEM, ET QUE LA TOLÉRANCE, CONVICTION DE LA NATION MAROCAINE, MAGNIFIÉE A TRAVERS LES PEUPLES, PUISSE DESSERVIR LA CAUSE DE LA PAIX ET LE DÉVELOPPEMENT DES PAYS DE LA RÉGION.

    Chers lecteurs,

    Sénateurs, députés, ambassadeurs, cadres et ministres et vous autres leurs électeurs,

    A l’occasion des assises, dont vous gérez avec brio les succès et le développement, je voudrais reprendre avec vous, si vous permettez et vous vous en souvenez, cette idée qui m’est restée chère.

    Le Temple des religions monothéistes.

    UNE UNIVERSITÉ INTERNATIONALE

    Laquelle idée, cadre bien avec la politique bénie de Sidna. Il existe un frein apparemment à cette œuvre œcuménique, quels que soient le travail de sape et les résultats néfastes et dilatoires de l’actuelle équipe au pouvoir en Israël ! L’idée de cette université pan-religieuse, et sa réalisation internationale, ne pouvait naître qu’au Maroc.

    L’amour de nos Rois et de notre Peuple pour la paix n’a d’égal que celui de la haute culture que font les marocains de la Tolérance Que ce soit dans Sa défense de la Palestine depuis le début de son drame, que d’Al Qods Echaarif, dont il est l’un des flambeaux les plus brillant et l’un des conseillers les mieux écoutés. Ce qui nous honore tous. L’amour de S.M. pour la paix et sa philosophie du dialogue, empruntes de pragmatisme, sa grande culture et son sens aigu de la coopération nord-sud, sont la base de la politique que mène le Royaume. Sidna, a rendu notre pays grand devant les nations. Prestige acquis grâce aux efforts personnels et particuliers que mène notre Souverain bien aimé, que Dieu le protège ! Cette ouverture, cette intelligence de l’évolution que connaît le monde conforte L’esprit du Maroc qui s’est ouvert inéluctablement au libre échange et a la mondialisation.

    Cette lumineuse clarté a permis au Maroc PACIFISTE d’acquérir un statut de fierté et de respect, que son seul poids spécifique ou ses richesses ne lui auraient pas donné. Dans cette la démonstration qui va suivre et que je vous souhaite non fastidieuse, j’avertis que je nulle animosité envers les juifs, parmi lesquels je compte de véritables amis. Je ne montrerai nulle animosité, mais j’userais d’un verbe franc, pensant avec bonheur libre de le faire. Par ailleurs, fier d’une francophonie héritée, que l’on a comparé à un tribut de l’ère coloniale, mais que je qualifie de trophée d’une bataille culturelle. Ce sont les racines les plus vivaces qui remportent la gloire pour fleurir les troncs les plus puissants.

    La culture arabe et la langue islamique sont stimulées et se dépassent grâce à la greffe et au ferment qu’une juste jalousie lance dans la concurrence des langues coloniales pour s’épanouir sur de plus larges horizons. Non dénués de complexes, ces sphères aux interférences engrenées, se trouvent aujourd’hui confrontés, elles ne le font pas sans fractures. Le revers de la médaille est qu’une vindicte non bue, exaspérée par la culture des différences raciales, colporte encore la haine des croisades aux générations actuelles. Quinze siècles après le siège des lieux sacré ! Aujourd’hui encore, cette néfaste animosité, au départ religieuse, corrompt les relations commerciales, inhibe les échanges culturels et restreint la saine circulation des hommes bien au delà des frontières des différences. Dans le raisonnement qui va suivre, je ne soulèverai donc pas le pan chrétien.

    Du simple fait que la session des académies et parlements se seraient depuis des années penchées sur Al Qods tout particulièrement. Si, pour éviter des longueurs, et à priori j’exclus le tiers des participants, C’est que je pense que les responsables du Vatican, fervents adeptes du dialogue entre les religions, parce qu’ils l’empruntent souvent, seront vite intéressés par cette idée d’un temple des religions et d’une cité d’études théologiques

    Mon très cher maître,

    Permettez-moi de commencer cette lettre par un avertissement préliminaire : Je ne parle pas des juifs ! Lesquels, pris en dehors des complexes communs à nous tous , sont un à un, et à l’intérieur des vielles communautés, des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître.

    Je parle du racisme, quelles que soient sa couleur et son discours politique ! Le thème des discussions de cette session sur Al-Qods, retenu pour ce semestre par votre admirable collège, se voit rehaussé dans son impact par la présence politique des parlementaires islamiques.

    La réflexion des académiciens donne le pas au dialogue politique pour continuer à s’activer et à œuvrer avec sagesse afin de recouvrer les biens et les droits sacrés du monde arabo islamique. Cette disponibilité pacifiste, de lutter avec sérénité et constance, contre un adversaire des plus retors est à saluer comme l’unique recours, enfin compris. La force de la paix, armée du seul droit historique, devrait convaincre à la longue l’adversaire manœuvrier et belliciste, ainsi que ses puissants et inconditionnels partisans. Le monde abusé par les multiples tergiversations, et leurré par les sempiternels cris de souffrance juive, ne doit pas occulter et obvier les souffrances faites à tous les peuples, esclavagisés*, colonisés et asservis, avant et après la crise du pétrole. Les retards accusés par les pays arabo-islamiques, confinés dans la gestion de cette affaire d’honneur sacralisé, sont dus expressément à cette guerre larvée qui leur est faite. Finalement, nous payons tous, les décours du racisme ethno religieux, fossile mais résurgent, réduit à une haine simple de la civilisation passée sur le vu d’artificiels accoutrements pas plus ridicules que ceux qui font prospérer la mode. Le monde devient Un, avec des ouvertures pour les uns et des fosses communes pour les autres.

    Nous avons affaire donc, comme l’on se plait à galvauder, COMME à un énième état des U.S. qui ne diffère en rien des autres, que par le port d’une branche de plus sur son étoile. Libre à lui , mais, face à la mainmise de ce fascisme international monolithique , tel qu’il s’est développé pour son unique profit et celui de l’hégémonie suprême israélienne dans bien des secteurs, face au capital et aux médias dont ses ressortissants disposent avec une incroyable intelligence, face aux puissances qui l’arment avec démesure, Israël s’exacerbe dans l’entêtement et redouble d’extrémisme politique. Israël dépasse dans la démesure le monstre qui l’a fait souffrir. Israël affiche, comme une obligation pour tous, le respect de sa religiosité péremptoire et sur-politisée. Israël vit et se développe comme une puissance coloniale sous-traitante d’un impérialisme dont la superbe ne cache plus son véritable nom !

    Dans un monde malade, le terrorisme des états fricote avec celui des gangs et des guerres sécessionnistes dont les soulèvements sont commandités de l’extérieur. Face aux retards des uns et à leur morosité la morgue des progrès incommensurables des autres s’affiche comme un frein à leur idéal de paix et de développement. Le monde, qu’il est devenu banal de comparer à une jungle, perd ses valeurs et ses repères. L’homme marqué par l’individualisme et par la corruption de ses mœurs est confronté à un monde frappé par le doute, le manque de principes, d’éthique et l’absence de credo. Pourtant la fausseté religieuse d’une morale perverse se lit dans les visions pseudo-prophétiques des extrémistes sionistes et dans les bavures terroristes des orthodoxes.

    Si ces visées se révèlent à la réflexion comme d’éhontées manipulations, toutes les sphères du monde développé, ne les ont pas perçues comme ce qu’elles sont en fait, de sordides supercheries ! Bien des intellectuels de par le monde et combien de bonnes volontés, attachés pourtant à l’idéal d’équité et à la modernité, ne perçoivent pas à leur juste dimension ces leurres exécrables. Dès lors, leur analyse permet de leur montrer et démontrer les limites suspectes. Les thèses israéliennes, saugrenues et entachée de xénophobie génésique, se révèlent être comme des mythes fallacieux, appartenant à un autre âge qu’on voudrait avec eux oublier. Pourtant ces thèses hypocrites dévoilent leur attardement et ne doivent engager que leurs promoteurs.

    Aussi, sans haine aucune, sans faire montre de révisionnisme, sans renier les souffrances injustifiées des juifs, dans certains pays autres que les nôtres, il faut enseigner et faire connaître l’histoire de nos rivaux pour les comprendre s’il le faut, ou, les dénoncer quand il le faut. Scientifiquement toujours et sans dénigrement aucun ! Leur histoire doit être clarifiée pour servir de base au jugement de leurs parrains, souvent abusés. Le but est de rétablir la vérité et de collaborer dans la paix et l’équité. Cependant, Ça ne sert à rien de faire la guerre, si on ne peut pas crier la vérité Ignorer ses adversaires n’instruit pas non plus sur les méthodes à prendre pour les confondre ! Il faut les faire faire mieux connaître au monde, pour séparer les fables et les légendes colportées à leur avantage. Faire découvrir les supercheries et stopper les allégations. Mais s’ils sont instrumentalisés, diriez-vous, et qu’ils le savent ! On peut alors dès qu’on se pose cette question, admettre avec un donc, que les maîtres du monde connaissent la réalité.

    Des lors, rien ne servirait de faire la quête, à l’échelle internationale, pour construire, au Maroc-terre-de-paix-et-de-dialogue, ce Temple des Religions Monothéistes, dont l’idée serait combattue sans pitié, parce que émanant d’un pays, encore à la recherche de lui même inclus dans une zone sous-développée. Or, c’est le contraire qu’il faut soutenir. Chez-nous, c’est tout indiqué de créer un Organe de paix, étant nous mêmes menacés par des intégrismes multiples dont on représente le rempart. Cette vérité est à enseigner avec clarté et intelligence aux électeurs de nos détracteurs, dans leurs différents pays ! Bien sûr qu’il s’agit là d’un travail de longue haleine, sur plusieurs générations. Une tâche exaltante pour l’ISESCO, qui devra disposer d’énormes moyens. Une tâche nouvelle pour tous les organes de nos diverses diplomaties arabo-islamiques. Tous sont victimes du préjugé millénaire qu’ils doivent combattre par le verbe, la science et les médias.

    Dans cette Université des Religions, le but ne sera pas la critique stérile des dogmes, (ça se fait hélas sans grandes cultures), mais leur étude. L’idéal sera de préparer de nouvelles générations de penseurs pour la cité-Terre, globalisée. Lesquels, et c’est leur finalité, devront chasser et dénoncer le racisme cultuel et les privilèges politiques dont il se nourrit ! Ces études, assurées par les pays émetteurs qui y auront compris la mission et collaboré, se feront dans l’intelligence et la bonne concorde. Les dogmes en eux-mêmes sont à respecter comme les credo qui les soutiennent. Sans toutefois oublier de les apurer des archaïsmes de leurs traditions, manipulées depuis cinq mille ans, qui méritent d’être revisitées par les scientifiques modernes. Seulement du fait qu’ils s’entêtent, avec racisme à se croire pour certains le centre du monde, ou membres de la Nation Elue de Dieu. Inclusion fantaisiste ou inoculation de la déité, elle-même, dans un fond de commerce tout à fait séculier. Une forme suprême d’apostasie et de prévarication sur le dos du Seigneur !

    La médiatisation, le Temple Œcuménique, sont les seules voix, la juste façon de combattre ces errements et de dénoncer la supercherie des colportages qui forcent la pitié de nobles donateurs et qui fait toujours chanter les coupables et anciens éradicateurs. Ces aides abondantes et incalculables renforcent Israël dans son entêtement. A contrario, elles ouvrent la voie à l’injustice permettant de se venger d’un passé ! Sauf que les musulmans sont, strictement et historiquement, innocents ! Le prophète Sidna Mohammed, paix sur lui, préconisait de respecter le gens du Livre ! Si l’insurrection des jeteurs de pierre est insuffisante pour exorciser le grand-démon qui possède la région, et la veut seul, dominer. La seule arme, l’ultime lutte est dès lors informative et culturelle. Oui je parle de luttes culturelles. Où le culte, au lieu d’être l’objet de discordes, servirait de but au dialogue et de lien à l’amitié. On ne devrait plus dire, les visées sionistes ou les visions du grand Israël, mais la mainmise expansive, patente, coloniale, antihistorique et anachronique d’Israël !

    Cette politique faussaire, aux prétextes activistes et fanatiques certains, est criarde de religiosité. Cette supercherie doit être vilipendée avec rigueur et défendue à travers toutes les scènes du monde, à toutes les occasions. Une véritable croisade culturelle pourrait ou devrait être menée non seulement par le Comité al Qods, mais, pacifiquement par tous les pays islamiques, et chrétiens. Nous les prenons à témoins ! Ce déni de justice, ce vol territorial, cet empoisonnement constant de la vie et de la région, cette occupation armée, ostentatoire est hargneuse et belliciste du fait qu’elle met la région et le monde en situation constante de guerre. Ces vues dangereuses et étriquées, doivent être exhibées à la face du monde pour être dénoncées comme des mensonges historiques. Le dieu d’Israël n’est pas un liquidateur des autres sémites. Le dieu d’Israël se devant d’être unique, est le même que celui des autres religions. Et avec les temps qui courent, rares sont les courants de pensées polythéistes. C’est déjà trop bien de trouver des gens qui croient en un seul dieu ! De ce fait Israël n’a aucun mérite, aucune vertu à vouloir paraître comme le peuple élu.

    Fantasme populiste, cultivé pendant des millénaires, qui n’est somme toutes qu’un mythe. Un concept fédérateur et libérateur, certes ! Devenu racisme, cette exacerbation du tribalisme sioniste, est un anachronisme. Il provoque la résurgence des guerres de religions. Et l’on sait que les marchands de canons en raffolent. Israël, tribu des juges et des religieux, est devenu une principauté de prédateurs. De plus, Israël, se veut être ou demeurer cette (maxi) tribu réfractaire à toute ouverture de sa propre religion sur les autres humains. Même convaincu par la religion judéo hébraïque, vous ne pourriez jamais devenir l’un des leurs, ni un adepte de leur religion ! C’est la seule religion qui n’a pas de budget de propagande*. Le judaïsme s’est développé comme si la religion musulmane ne devait comporter que des arabes sémitiquement* purs ou que le christianisme ne devait être que blanc, réservé aux seuls autochtones de Judée. Les autres, inaptes génésiques, ne peuvent être candidats au judaïsme. Les trans-religieux, les éventuels néophytes demeurent persona non grata.

    C’est dire le poids de certaines traditions et la force du vase clos dans l’apparition des… tares ! Le seul qui n’a pas besoin de messianisme pour se répandre. Mais qui demeure redevable des siens pour perfectionner une tradition de haine des étrangers afin de garantir la pureté raciale et les préjugés historiques. Et ce malgré le mal et les souffrances horribles subies lors de cette horreur unique, la Shoah ! S’il le fallait le démontrer encore, je viens de soutenir, que, Israël est une tribu raciste, nonobstant ses allégations. Je ne parle pas des juifs ! Lesquels pris un à un, sont des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Ceci, paradoxalement, va à l’encontre d’une juste et égalitaire mondialisation, dont l’immense capital juif est et sera le premier bénéficiaire. Israël, qui signifie étymologiquement la famille de Dieu, se targue d’être littéralement la tribu préférée de Dieu. Le Dieu Yahvé d’Israël aurait créé des sous races de sous-hommes, pour remplir le monde, et ce afin qu’elles soient asservies par la Sienne ! Isra Ael. Ousrat Ael ou Ousrat El Ilah ! Justice divine ! Entendu ainsi, cela émet des doutes réels et spécifiques sur son unicité, ce bon Dieu traité à la sauce des traditions orthodoxes et extrémistes juives !

    Cependant le Dieu Chrétien, est par exemple, on ne peut plus ouvert. A voir comment les africains on accueilli et adhéré aux préceptes chrétiens, et, comment avec certains américains et asiatiques, ils représentent le plus grand apport de fidèles à cette belle religion ! Amour, quand tu nous tiens ! La race supérieure, la nation d’essence divine, s’est américanisée et européanisée pour se fondre dans la société, comme poisson dans l’eau. (Voir les thèses opportunes et permissives du grand penseur Maimonide, qui permirent aux plus riches bourgeois ibéro hébraïques, de ne pas être extradés de l’Andalousie catholique, et sans renier au fond d’eux-mêmes, la religion de Yahvé, de porter l’étiquette religieuse qui sauvait leur peau ! Tandis que les plus démunis, auront étés largués sur les côtes hospitalières du Maroc ! Cette erreur de l’Espagne est le plus beau compliment fait au Maroc. Le Maroc musulman y aura gagné en maturité pendant que les autres s’enfermaient en Europe dans la xénophobie. Et, la vie sauve comme la prospérité des Juifs, nouveaux venus, furent assurée, dans ce vieux Maroc, dont on peut être fier de son ouverture !

    Les Juifs, quelles que soient leurs nationalités doubles qu’ils empruntent, pour commercer et voter à travers le monde, vivent de traditions cultuelles qui se centralisent autour d’un leurre qualifié, colporté à travers les âges. Celui du Dieu commun qui se serait fait le Leur. Vengeur et protecteur, pour assurer leur suprématie sur les autres tribus qui peuplaient la terre. Le peuple d’Israël est victime d’un mythe fédérateur celui du surhomme. Ils l’auront partagé avec Hitler, à leurs dépens ! Et c’est dommage, car si Israël, victime certaine, a investi la Palestine, c’est surtout à Hitler, indirectement, qu’ils doivent cette compensation posthume. Les Palestiniens continuent quant à eux d être les victimes de l’hitlérisme ! Victimes propitiatoires ! Cette vieille xénophobie, ce sectarisme ségrégatif, doit être dénoncé sur le plan culturel : Le comportement d’Israël en Palestine, est le cousin germain du nazisme ! Crime contre l’humanité qui aura été le seul mouvement historique à avoir causé le plus horrible des nettoyages ethniques en s’appuyant, là aussi, sur des foutaises ethniques !

    Lourd héritage que sont les traditions ! Israël n’en sortirait qu’agrandi et allégé, s’il arrivait à oublier les horreurs de son passé et dépasser celles du vingtième siècle, qu’il n’est pourtant pas le seul à comptabiliser ! En tant que musulmans, pensant que Dieu n’est ni mort ni qu’il ait pu être tué, ( ce qui fait la force de notre monothéisme ), nous n’imputerons pas à Israël, l’actuel colon de Palestine, d’avoir été un déicide sur la personne de Jésus, le Dieu Christ des chrétiens. Cette querelle n’est pas la nôtre comme elle n’a plus cours, depuis ! Alors oublions nous aussi, leurs querelles. Chrétiens et juifs, quelle que soit la part des uns et des autres dans les pogroms et autres terreurs subies par les minorités juives, sont devenus des amis, qu’il est impensable de séparer mais d’acclamer pour ce dépassement.

    Très cher Maître,

    Nous croyions, par un souverain esprit de syncrétisme, aux missions prophétiques de leurs différents messagers. Malgré leur animosité soutenue par la forte duplicité de leurs puissants souteneurs, par delà la culture excipée de tout prosélytisme, j’ai imaginé, que la sagesse devrait dépasser la diatribe et les guerres. Pour contribuer au dialogue des religions j’ai souhaité le choix du cadre au Maroc pour placer et édifier une cité culturelle théologique. Bien sur, le dialogue garde à sa base les credo, mais par delà les miracles et les croyances, le dialogue est d’abord bienséance avant d’être raison. Sans se départir de franchise ! Sans haine pour autrui ni pour ses différences ! Nos critiques n’échappent à personne. Le franc parler de ma lettre n’est pas preuve de manquement à la courtoisie ni à la diplomatie, mais il est preuve de tolérance respectueuse et libérée.

    Pourtant tout le projet est politique et se veut concilier les gens par le dialogue étant entendu, qu’il s’agit de créer une faculté théologique sur un même site. J’ai proposé le Gharb, quelque part dans la forêt de Maamora, entre Salé et Kenitra, non loin des universités et des sites culturels de la capitale. A moins que ce ne soit à Fès, là où le milieu historico-religieux dicte son droit de préhension ! L’idée princeps a été de créer un temple des trois religions. Dans le même élan, on peut y caser les autres ! Avec une salle de cérémonie commune et centrale. Des conférences, groupant tous les séminaristes y seront célébrées. Le projet ne s’arrête pas là. Il sera le fruit d’une collaboration internationale. Chaque religion aurait sa faculté, son internat, ses bibliothèques, ses terrains de plaisance, etc. ! Des groupes de réflexion communs devront être provoqués. Des échanges seront programmés à l’intérieur du campus. L’été, le centre international s’ouvrirait par ses séminaires à l’extérieur et sur le tourisme culturo-cultuel. Les gens y viendraient de toutes les parties du monde, quelles que soient leurs religions pour se ressourcer. Pour le construire notre pays donnera le terrain et l’idée, étant promoteur de ce qui sera un élément, un organe de paix, une force de compréhension entre les bonnes consciences.

    Une contribution devra être proposée à l’ensemble des pays concernés, conscients du nécessaire dépassement des visions étriquées. Quelles que soient les principes religieux qui les sous-tendent et les idiosyncrasies politiques. Sans s’écarter pourtant du libre choix et de la capacité même pour des religieux de donner leurs opinions même en matière de politique ! C’est dire que l’affection pour une politique ne stérilise pas du sens religieux et vice versa. Et c’est justement pour cela qu’on confrontera les étudiants lors de leur formation, sans stériliser en eux les paramètres politiques, politiques afin de laisser la courtoisie dominer en eux les principes les plus sacrés.

    Et c’est là qu’on innovera. Les étudiants, ayant faits leurs classes dans la tolérance et dans un cadre de collaboration internationale, seront plus à même que certains de délivrer des avis tempérés et tolérants leurs à leurs ouailles. Ce qu’on recherchera à développer, a priori, en les formant. Ceci bien sûr, sans volonté de dénaturer les religions enseignées par un œcuménisme stérilisateur. Des confusions de ce type pourraient faire écarter ces cadres, devenus suspects pour leurs propres. On les incriminera d’intelligence avec les adversaires pour les exclure des coulisses du pouvoir ou du clergé. Là où l’on voudrait qu’ils agissent pour faire évoluer l’homme du troisième millénaire.

    Le but est de faire penser et faire agir pour le bien de l’humanité. Voici donc le propos que je vous demanderais, mon très cher maître de souffler à qui de droit. Avec le doigté d’un bon clinicien afin de continuer comme vous faites de servir la quête de la paix, de la justice et de la tolérance. Éclectique mission dont vous a honoré Sa Majesté, que Dieu le garde.

    Avec mes sentiments soutenus d’admiration, pour votre personne et de respect immense à nos chefs et Souverain.

    Avec ma reconnaissance, très chers lecteurs, députés, ministres, décideurs et maîtres, de tout ce que vous continuez à faire de prestigieux pour la médecine le droit l’économie la presse ou les autres secteurs, comme pour le prestige ajouté des nôtres à notre pays et à sa culture, ouverte sur le monde et le civisme universel, stimulé en cela par l’aura resplendissante de notre grand Roi et de son Sémillant héritier Sidi Mohammed VI, Emblème du Renouveau.

    ET PUIS CE TEXTE RECENT

    RECEMMENT J’AI LU CECI ET C’EST LE STARTER DE CETTE REEDITION DE MA LETTRE

    UN SEUL LIEU DE CULTE POUR TROIS RELIGIONS

    Gilles Devers Lundi 23 Juin 2014

    Alors que l’heure est au repli sur soi et au confort des divisions, voici une initiative à contre-courant : l’unité, en assumant les différences, avec pour très beau projet, la construction à Berlin d’un lieu de culte commun aux chrétiens, aux juifs et aux musulmans.

    Le projet a déjà un nom « La Maison de l’Un ». Il trouve son origine en 2009, quand des archéologues ont retrouvé au cœur de Berlin, sur la Place Saint Pierre «Petriplatz » les vestiges de la plus ancienne église de la ville, la « Petrikirche », édifiée au XIIIe siècle et détruite pendant la 2° Guerre Mondiale.

    Ce terrain appartenait au culte protestant, et Gregor Hohberg, le pasteur qui est à l’initiative du projet explique : « Nous avons voulu ressusciter ce lieu, pas en construisant à nouveau une église, mais en construisant un lieu qui dise quelque chose de la vie des religions aujourd’hui à Berlin. Berlin est une ville dont les habitants viennent des quatre coins du monde et nous voulons donner un exemple de cohésion ».

    Gregor Hohberg travaille avec un rabbin, Tovia Ben Chorin, et un imam, Kadir Sanci, et ça phosphore. Le bâtiment sera dédié à « la prière, la contemplation et ouvert à tous, croyants comme athées ». Chaque culte se verra doté d’espaces identiques, et une grande salle commune desservira la mosquée, l’église et la synagogue. Chaque religion aurait ensuite un espace de taille égale.

    L’architecte Wilfried Kuehn a dessiné les plans, et le cout est estimé à 43,5 millions, à réunir par dons. Les trois responsables religieux ont posé la première pierre ce début juin, et ils envisagent le début du chantier en 2016, pour une première prière en 2018.

    http://lesactualitesdudroit.com/2014/06/23/un-seul-lieu-de-culte-pour-trois-religions /

    Lundi 23 Juin 2014

    PS…..

    #207094

    Sujet: LE BRESIL DU MONDIAL ET LA FAIM

    dans le forum Sport
    mounavri
    Membre

    Aujourd’hui, c’est un dessin d’un enfant qui meurt
    de faim qui fait le buzz dans le monde entier.
    La toile ne cesse de le partager : «Graffiti au Brésil pour le Mondial
    de football à venir. Parfait résumé.»

    Ce dessin de Paulo Ito sur un mur près d’une école au Brésil, réalisé
    à un mois de la Coupe du monde, fait le tour de la toile.

    L’image traduit le malaise d’une partie de la population brésilienne par rapport à l’événement. Le Mondial
    a coûté 11 milliards de dollars (environ 8,04 milliards d’euros). Certains contribuables auraient préféré
    dépenser cet argent dans l’éducation, la santé et les transports publics, des secteurs où le fossé entre
    riches et pauvres se révèle le plus criant dans ce gigantesque pays de 200 millions d’habitants.

    La situation est toujours tendue au Brésil avant le Mondial comme Catch
    Brasil.com l’a rapporté

    «La vérité est qu’il y a tellement de choses qui vont mal au Brésil qu’il est
    difficile de savoir par où commencer, a confié Paulo Ito à Slate. Je ne l’ai pas
    fait pour dire que personne ne fait rien contre la pauvreté. Mais nous devons
    montrer au monde ou à nous-mêmes que la situation n’est toujours pas bonne.»

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    A L’ATTENTION DE LEURS EXCELLENCES

    MONSIEUR LE PROFESSEUR EL HOUSSEINE LOUARDI, MINISTRE DE LA SANTE,

    MONSIEUR LE CHEF DU GOUVERNEMENT SI ABDELILAH BENKIRANE

    MONSIEUR RACHID TALBI ALAMI, PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES DEPUTES

    MONSIEUR LE PROFESSEUR MOHAMED CHEIKH BIADILLAH
    PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES CONSEILLERS

    Il faut un leader et du courage pour décider.
    Pour le Ministère de la Santé, moins de taxes équivalent à un plus large budget et à plus de santé pour plus de marocains.

    Votre continuité et votre nomination sont une occasion bénie, pour vous en féliciter. Un moment opportun et propice pour rappeler nos dols aux élus, comme à tous les Pouvoirs concernés et les Cadres qui sont placés à la tête de la Nation. C’est une demande de Réforme fiscale des circuits de santé faite à l’Etat. Renouvelée avec foi et sans relâche depuis 9 ans, elle s’adresse respectueusement aux premiers responsables et aux élus. Le premier concerné des ministres étant celui de la Santé, le Professeur Louardi, épaulé par le chef du Gouvernement et les représentants du Pouvoir législatif.

    LE BUT

    En supprimant ces taxes fossiles, antisociales, si contraires à la philosophie musulmane, notre Gouvernement et notre Souverain donneront une leçon de démocratie et modernité à tous les pays du monde. On a vu dernièrement les efforts de M. Barak Obama, on l’a vu lutter pour faciliter l’accès aux soins aux Américains, on a souvenir de nos accords avec l’OMC, devant supprimer les taxes de douane, comme on a vu les tentatives du Ministère de la Santé tenter de diminuer les prix des médicaments pour un meilleur accès aux soins. On est redevable aux décideurs, longuement sollicités en voyant quelques maladies effacer leur sordide TVA. Mais il reste à exonérer des taxes de Douane et de TVA toutes les maladies ! Toutes, sans exception aucune et sans discrimination entre elles, afin d’aider les pauvres, les malades, les chômeurs et les handicapés.

    APPEL CONJOINT A MESSIEURS LES CONSEILLERS DE SA MAJESTE LE ROI

    Ces déshérités et ces affaiblis, n’ont pas de taxes à payer à l’Etat pour leurs déficiences physiques. Fussent-elles chroniques, légères ou passagères ! Pour toute bonne gouvernance, ce sont là des valeurs de probité fiscale et non de passe-droit de l’Etat. Ce sont des normes d’équité et de justice qui se confondent avec les droits de l’homme et l’éthique bien sentie de d’Islam. Ces valeurs d’amour et de proximité avec les citoyens, sont le premier souci et le premier chantier d’Amir El Mouminine. Et c’est là, sans hypocrisie, sans faiblesses ni atermoiements, la seule solution et la plus radicale, la plus humaine, la plus juste des évolutions fiscales. C’est la Réforme la plus efficiente de par son audace et son inventivité.

    A MONSIEUR LE MINISTRE DE LA SANTE
    A MONSIEUR LE CHEF DU GOUVERNEMENT DE SM LE ROI
    A MESSIEURS LES PRESIDENTS DES DEUX CHAMBRES PARLEMENTAIRES

    Le Gouvernement de M. Benkirane, comme les Deux Chambres du Parlement, devraient tenir ce défi complémentaire, comme un but et comme une norme morale, éthique, légitime, législative et légale, afin d’honorer leurs électeurs. Protéger le Peuple et le hisser dans la paix, padans le concert des pays les plus modernes, lui permettre à ce Peuple le travail et la scolarité, sans entraves, lui assurer le pain et surtout le médicament, sans plus-values ni prédations fiscales. N’est-ce pas là, le but final de toutes les politiques et pour tous bons gouvernants qui se respectent ?

    IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE DEMOCRATIE SINCERE ET LOYALE
    AVEC L’EXPLOITATION MORBIDE DES MALADES

    Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de représentation parlementaire ou ministérielle allant de pair avec l’exploitation par les élus ou l’administration des souffrances du peuple.

    Il ne peut pas y avoir de projet ou de programme électoral sincère et loyal centré sur l’ignorance des souffrances du peuple, dont celles des couches affaiblies et des malades.

    Il ne peut pas y avoir de projet de société sans solidarité entre les riches et les pauvres, les élites et ceux qui luttent contre leurs marginalisations, contre ces fractures sociales qui se grèvent de multiples facteurs et paramètres d’exclusion et de morbidité.

    Il ne peut pas y avoir de projet de société sans engagement de l’administration, ni de bonne gouvernance des guides et des responsables, sans leurs écoutes franches, sincères et loyales des tranches qui souffrent ! Des souffrances qui irritent les citoyens et qui les font sombrer dans le dépit, le mécontentement et la haine de leurs élites concernées. Des maladies et des désillusions qui révoltent et qui causent des freins aux progrès, du fait de leurs maladies et de l’inaccessibilité des soins.

    Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de paix sociale avec les négligences ostentatoires et les insouciances arrogantes, ou les silences suffisants de ceux qui sont portés aux affaires de par les voix et les urnes du peuple.

    Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie réelle ou d’égalitarisme, ni de visions socialistes ou sociales, en snobant les droits des couches les plus affaiblies du peuple, en égarant leurs droits, par incompétence ou par paresse, par ignorance des conseils de SM le Roi, qu’il est d’innover et de faire actes de créativité et de courage pour le progrès du Maroc

    Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie, de respect et de dignité, de liberté et de droits de l’homme ou de progrès, malgré l’INDH, si les droits des malades sont corrompus ou ignorés. Spécialement ceux des malades.

    Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec l’exploitation des malades et de leur état de maladie pour leur extorquer des impôts indirects sur leurs états de maladies. Impôts sur les affres, qui sont une aberration de l’éthique et de la morale, une iniquité antireligieuse dans un pays aux référentiels religieux, lesquels sont les fondements de ce ciment unioniste qu’est le Trône.

    Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec cette infamante prédation des situations de maladies et des faiblesses, qu’est la fiscalisation des médicaments et des produits sensés n’être utiles qu’aux malades. La prédation, l’exploitation de ces situations, sont des exactions, des abus contraires aux droits. Ils sont antisociaux et anti humanitaires. Nous le répétons.

    POUR UNE MEILLEURE SANTE DES MAROCAINS,
    IL Y A UNE NECESSITE DE REFORME FISCALE
    DEMOCRATIQUE, PAR HUMANISME ET PAR EQUITE.

    Fiscaliser les porteurs de maladies, exploiter les malades, pénaliser les fièvres et les détresses, c’est taxer les douleurs et arnaquer les faiblesses. Ce sont des escroqueries, doublées de rançonnements prévaricateurs, outrageux, infondés et excessifs. Ces taxations qu’il faut réformer, sont des extorsions illégitimes sur des états de déchéance et de non productivité. Nous le répétons car c’est flagrant de vérité.

    Les taxes de douanes, foncièrement injustes sur le plan humain, les taxes de TVA, (Taxes sur les Valeurs Amputées), sont iniques et ineptes par essence. Car, elles sont appliquées sur des situations de non-productivité et sur des états de faillite de la santé, de détérioration et de déficit de celle-ci. Ces pénalités sont illégitimes et injustes, donc antilibérales et immorales.

    Imposer les taxes sur les médicaments et leurs intrants, sur les réactifs et le matériel de diagnostic, sur les instruments des laboratoires, ceux des cliniques et des hôpitaux, est une sinécure et un non-sens graveleux pour un pays, dépourvu de technologies de pointe, qui ne crée ni ses médicaments, ni façonne ses machines ou ses instruments.

    Fiscaliser les médicaments ainsi que toutes les étapes diagnostiques et de soins, c’est semer des embuches et des freins sur l’accès aux soins. C’est retarder ceux-là et provoquer chez les gens des aggravations supplémentaires, sinon chez les couches paupérisées, des tergiversations et des renoncements aux soins. Ces entraves sont alors capables de freiner la production, quand elle existe, et de provoquer des atteintes supplémentaires sur leur état de santé. Donc des nuisances ‘’ iatrogènes ‘’ sur leur santé voire même des atteintes à leurs vies.

    DES EXACTIONS INSOUTENABLES :
    SOUFFRANCES DANS L’ETAU DES MALADIES ET DES TAXES INIQUES

    Ces butées et ces freins, de par les taxes qui les représentent, sont des handicaps sérieux et des blocages. Ils répercutent leurs nuisances et se répercutent plus gravement sur toutes les étapes des soins et du diagnostic. Comme sur les hospitalisations, du fait que des taxes indirectes de Douane et de TVA frappent aussi inconséquemment, les réactifs et les intrants , tout le matériel de laboratoire et d’analyse, dont ils renchérissent le coût des actes.

    Ces arnaques, confortées par l’État qui ne les supprime pas, carcans aux cous des plus faibles, enchainent et asservissent ceux qui souffrent, et eux seuls, nous avons dit, dans un état d’esclavage et d’exploitation, plus gravement que ne furent au Moyen-âge, les peuples soumis à la dîme et à la gabelle !

    Si ces malades avaient la force de se lever et de s’unir, pour marcher, zombies à leur manière, ils auraient rejoint les rangs des manifestants pour crier, à leur façon, leurs dols surmultipliés par l’Administration aveugle qui les ignore encore.

    Ils seraient les premiers à adresser leurs doléances au Roi, sans oser malgré tout, à lancer des lettres impudentes sur son passage !

    Ils seraient les premiers à présenter leurs condoléances à eux-mêmes et à une nationalité, d’un pays dont l’administration, les ignore et ne les dessert pas !

    En guise d’invectives impudentes face à la parésie des lois, s’ils devaient lancer des slogans, ils écriraient sous la bannière rouge sang, frappée de leur mauvaise « étoile jaune », qu’ils risquent de perdre leur nationalité avec leur santé, colonisée et exploitée, au point de se renier et de renier leur propre identité !

    Ils iront crier à l’injustice qui les frappe et à l’infamie qui les ignore, au manque de respect envers leurs droits et leur dignité, parmi les jeunes hurleurs qui fermentent encore dans les rues. Les malades soumis aux taxes coloniales, boiteux et fébriles, rhumatisants ou psychotiques, infectés de par les taxes qui les parasitent, lèveront leurs bras au ciel. Dans un silence funèbre, ils espèreront qu’à leur mort on chantera aux ministères aveugles, qui les exploitent, la prière des absents !

    Les lois de taxation douanières et de taxes sur les valeurs ajoutées, sont des héritages coloniaux ou calqués sur les us et les affres faisandés des métropoles honnies.

    CES TAXES SONT DES CHARGES INUTILES POUR LES HOPITAUX ET LES CAISSES DE MALADIE
    COMME SUR LE DOS DES PATIENTS DEMUNIS. ALORS, QUI PERD ET QUI BENEFICIE ?

    Ce sont les Caisses qui épongent les dols et qui casquent pour les malades européens. Les nôtres spolient les biens des malades par milliards de dirhams. Tout en assurant des soins de qualité à leurs ressortissants et en les couvrant tous, d’une sécurité sociale quasi parfaite, les remboursements les rendent imperceptibles aux yeux de leurs adhérents.

    Pour un pays qui ne produit ni intrants ni médicaments, ni réactifs ni matériel de diagnostic ou de soins, l’État devrait avoir la pudeur de ne pas taxer ses citoyens malades ! Surtout que dans la plupart des cas, les malades n’ont aucune couverture médicale.

    Et ne venez pas demander à ces citoyens, amoindris et exploités, impondérables sur le plan de leurs droits et de leur dignité, d’aller encore voter pour des représentants qui ont failli dans le passé à leurs justes doléances et qui dans leurs programmes actuels encore, ne suggèrent ni présentent aucune solution à ce problème national, qu’est la « taxation des maladies » !

    Ces taxes sont des réglementations usuraires. Ce sont des lois taboues, des lois frappées du silence, ou tout comme, issues de la négligence des responsables, incompétents ou insensibles, qui les laissent surexploiter les souffrances, malgré le départ des colons !

    Cette partialité de l’État, inconsciente, sournoise, ces lois sadiques et incestueuses qui agressent les plus affaiblis, sont des violations iniques de la condition des malades. Les malades sont assujettis à des frappes discriminatoires, des impositions sur leurs états de faiblesses ! Ter repetita.

    VERS UNE QUETE DE JUSTICE INLASSABLE

    UNE QUETE DE JUSTICE INLASSABLE

    Malgré le délire d’informations et de communication, d’écrits policés et de plaintes antérieures, malgré les récriminations, les appels tout azimut, les mises en garde et les demandes de protection aux plus hauts cadres de l’État, cette ineptie, cette tare atavique, tarde à disparaître de nos lois. L’avenir se doit de solder cet héritage fossile, fait d’exploitations et de mutisme. La loi du silence et celle de l’incapacité, celle de la langue de bois ne sont pas de bonne gouvernance ! Elles doivent disparaître.

    QUI ECOUTERA DONC LES PAROLES DE SM LE ROI ?

    Qui écoutera donc les paroles de SM le Roi, quand il a appelle les cadres et les élus à créer, à oser, à inventer, à innover pour faire avancer le pays ! Hélas, nous démontrons nos capacités d’inaptitude à évoluer, à sortir des sentiers battus, à refaire les lois, à être plus interactifs aux Partis, plus présents et plus efficients aux Parlements ! Au lieu de se déchirer aux élections, ils doivent déchirer ces lois infâmes !

    L’État asservit ceux qui souffrent. Que leurs maladies soient légères, sévères, chroniques ou graves ! Sauf exceptions, (et elles existent) ! Si nous constatons depuis trois mois quelques progrès, ils sont à saluer. Mais, ils restent partiels et partiaux et très insuffisants encore.
    De notre part, à l’AAMM, nous militons pour tous les malades, sans discrimination aucune entre les tares !

    Contrairement à d’autres respectables et très pugnaces associations, qui ont avec elles le poids de l’État ! Et, c’est merveilleux de voir leurs réussites, quoique partielles ! Nous espérons que la sensibilité et l’humanité, la logique et la volonté, puissent accompagner encore plus le Législateur, afin de dispenser toutes les maladies des taxes illégitimes qui les contraignent, et ce, quels que soient la forme ou l’état des maladies.

    Les malades asservis, seront-ils toujours aussi mal servis ? Arnaqués, exploités, dans tous les secteurs et par l’Etat….Le faiseur des lois ringardes, lui-même casque des taxes, qui amputent son budget ! Lui, le premier secteur qui offre aux gens des hôpitaux, empesés par des taxes, sur le matériel et les médicaments ! Risible paradoxe ?

    DANS BIEN DES PARTIS, DE LA PRESSE AUX MEDIAS,
    ON OBVIE CETTE AFFAIRE DES TAXES SUR LES MALADIES.

    Perclus dans les faiblesses et les manques de moyen, les maladies et l’ignorance, dans la lassitude et l’inaction, le manque de courage et d’entreprise, on se tait devant cette impasse du destin. Et on se lance en invectives, en se complaisant face aux lois qui demeurent par mépris, illogiques, illégitimes, insensibles et inchangées !

    On semble faire silence sur cette nécessité de réforme, réclamée et agitée depuis huit ans. Même chez ces groupements prestigieux des partis, qui colorent et patchent la scène électorale et politique. Rien ne promet-il d’espérer ? Aucune faction n’a soulevé ce grave déficit avec la vigueur indispensable pour libérer les marocains aliénés par cette fiscalité injuste et antisociale. Sûrement contre-productive. Nous avons reçu quelques courriers, compréhensifs sans être suffisamment prometteurs. Sans plus. Jusqu’aux dernières dispositions incomplètes, il faut dire!

    Cependant l’État et les Partis veulent remplir les urnes. Mais, comment régler cette inadéquation et cette conspiration du silence et des incompétences ?

    IL FAUT DU COURAGE ET DE LA VOLONTE
    POUR FAIRE DES PROGRES A NOTRE PEUPLE
    EN ELIMINANT CES LOIS SCELERATES

    Il faut un starter, un leader, pour cette louable et nécessaire réforme, d’abord fiscale de la santé !

    Seule la grâce de SM LE ROI MOHAMMED VI pourrait nous libérer de ces taxes infâmantes! Lui, qui cumule prestige et qui délègue Ses pouvoirs, en donnant conseils et directives, peut libérer le Peuple de ces lois. Le gracier des réglementations honteuses qui se complaisent à l’épuiser, à le traire et à le torturer. Faut-il encore que Ses bons Conseillers nous lisent et qu’ils Lui transmettent nos dols et les Lui disent, avec nos vœux de santé et de succès. C’est le moindre service civique que l’on attend d’eux !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 10 Avril 2014

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
    Courriel: aamm25@gmail.com , Site : http://myasthenie.forumactif.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    QUAND ON N’A PLUS DE RESPECT POUR SOI NI POUR SES DIRES…
    PROPOS , PROUESSES CIVIQUES ET REVOLTES PHILOSOPHIQUES

    Quand on n’a plus de respect pour autrui ni de dignité encore, et que l’arrogance et l’offense servent aux plus rustres d’entre-nous, défiant les usurpateurs et les voleurs qui siègent, anoblis aux timons de nos devenirs…
    Quand, en guise de courage, la fuite et le mensonge nous inspirent, mettant à nu les promesses, les crédos, l’amour prétendu, l’estime, la foi en l’avenir…
    Quand en guise de loyauté, on use de faiblesses et de lâchetés, de traîtrises ou pire encore…
    Quand, faute de qualités, on s’illustre par ses défauts et on les exhibe comme un défi, une avancée, voire comme des qualités à mimer, opportunes…
    Quand, faute d’éthique, les tares épuisées, leur noblesse trop commune, on se targue de mentir pour s’amuser des défauts des plus crédules et des plus naïfs des honnêtes personnes dont on se joue…Je reste ébahi et ça me laisse perplexe !

    ET DIRE QUE NOUS SOMMES DES HUMAINS
    PROPOS SCATOLOGIQUES

    Des surhommes équipés d’engins de mort, tracent sur leurs cartes militaires le destin de nos vies. La cartomancienne devine par hasard l’avenir du ministre qui la consulte. Il sort les larmes aux yeux et dans sa bouche des cris de haine. C’est dans la merde qu’on retrouve les amis. Si les meilleurs en échappent, les plus fidèles vous secourent. Là, ses frères l’ont renié et lâché ! Lynché, peut être ! Et essoré, jusqu’à lui faire sentir le besoin, de vomir de partout ses viscères et de leur chier ses vérités ! Voyance et avenir, identité et morales se lisent donc sur les omoplates, sur les cartes et dans la crotte. Que sont-ils en fait ? Des substrats alchimiques qui traversent les corps et les humeurs pour les nourrir et les garder en vie…Mais que l’on répand sur le chemin d’autrui !

    Là, c’est une crotte de gecko domestique qui vient des hauteurs. Que la coprologie vienne nous aider de ses lumières ! Il vit collé au plafond et aux murs. Insectivore utile, il nous débarrasse de ce qui pique et qui vole !

    Nous sommes des humains, malgré nos crottes et nos cousins fossiles. Je parle de ces lézards blancs qui collent aux murs. De petits crocodiles inoffensifs ! Issus des leurs cousins culturels des bords du Nil ! Ceux aux référentiels imbus de l’étoile rouge-vermeil, russe. Sissi, le général félon, est le cousin rouge, lui aussi, de Poutine ! Nous sommes si près de Néfertiti, de Cléopâtre, de ses amis Antoine et César et leurs conquêtes des sept cieux avec la belle alexandrine. N’avons-nous pas Juba II, le roi de la Maurétanie, auquel on fit épouser Cléopâtre Séléné ? La fille de Cléopâtre et de Marc Antoine ! Ahh ! C’est dire la parenté de cette Afrique du Nord, si désunie maintenant à cause des scories et des miasmes vicinaux. Si proche, vue d’ici, des ancêtres de Berlusconi ! Ces latins de Rome, quand ils sont arrivés à nous ramasser et nous unir, alors que nous fûmes si loin hier de ce que nous sommes aujourd’hui.

    TRAÇABILITE STERCORALE

    Et dire que cette crotte de reptile, a chuté de nuit des hauteurs, du plafond, pour se coller là, sur le bord de la vasque. Le siège des toilettes, le trône présidentiel, qui écoute se lamenter vos viscères et souffrir en sortant. Oui, le centre des besoins ultimes, le PC commun à toute l’humanité, qui nous fait réfléchir par delà les exigences sur ce que nous sommes. En quête de connaissances, de réflexions et de culture, allons de ce fait explorer ce que nous avons de pire. Les déchets qui sortent des ténesmes du meilleur d’entre nous. Allons pas de modestie, allons, pas de fausse pudeur, analyser les nôtres à travers ce que nous avons d’infâme ! Traçabilité stercorale par écrit ! Osons reconnaître ce que nous sommes, des cannibales, des carnassiers, qui catabolisent autrui pour se construire et qui se lâchent…dans la nature.

    Ce fauteuil rampant qui vous sert de gite et de trône, bouffi d’intimes souvenirs et de spécieux combats, ce trône constipé qui reçoit de vos humeurs les plus dures repères, est un fauteuil qui ne doit rien aux urnes ! Les résidus repus de vos tables de vampires, s’étalent ou nagent. Les tributs broyés dans l’amertume, relevés de haines ou de pleurs, alors que ceux que vous mangez, ce que vous catabolisez, devaient crier de terribles colères.
    Et dire que cette crotte de reptile bouge encore, en son fort intérieur, même si elle ne sent plus les malfrats, ces moustiques ineptes, qu’elle digère.
    Et dire que cette crotte de reptile, un gecko pour ne pas vous apeurer…Ça vous rappelle les chiens et leurs tas d’ordures, alors que vous payez les édiles. Ces chacals, ces hyènes, ces élus qui vous pillent encore et qui vous vendent à leurs maîtres. Vassaux et acolytes, qui sévissent sur terre…Sans réparer ni soigner ce qu’ils appellent, la rue, le trottoir ou la ville.

    Et dire que cette crotte de reptile grouille et bouge de l’intérieur. Ses réactions de chimies admirables et de leurs complexes calculs, devraient vous interpeler !
    Et dire que cette crotte de reptile remue des restes indigestes et fourmille. Entre les pétales de roses et les parfums de pollens, les odeurs orientales de jasmins…Ce sont des ailles de papillons irisées et le jade des os miniatures qui percent et qui brillent. Et ces restes de viscères indigestes, la chitine des pattes hérissées de piquants, ces épines qui remuent, se délitent là et se dilacèrent…Quel spectacle ! Aussi intense que la grandeur de l’univers, la Voie Lactée et la pleine Lune

    Elle roule et remue de l’intérieur, forte de ses molécules indestructibles et de ses électrons immortels, indélébiles…

    Et dire que cette crotte impénétrable et intense, foisonne de vies encore ! De reptiles ou d’humains, quelles différences à faire, y a-t-il ? D’animaux asservis, que religieusement l’on s’octroie aux abattoirs, de prédateurs que l’on achève en forêts ou sur les champs…Des morts nécessaires pour nous servir dans leurs douleurs inutiles ! Sévices civils, tueries citoyennes, des morts serviles, livrées cuites dans nos assiettes. Temples civiques, ce sont des boucheries assassines, mes frères ! Tiens, je délire dans ce sermon !

    Alors que nous sommes tous en prison sur cette barque du Styx. Les uns nettoyeurs des autres nous nous noyons sur notre île…La Terre qui nous abrite nous voit décapiter en bourreaux affamés les êtres, dit inférieurs! Nous nageons dans la vie, habillés des cuirs et des chairs de nos proies, véritables assassins, en état constant de guerres, inégales et injustes ! Oui, nous sommes pires que ceux que nous consommons. Nous cultivons la mort en sacrifiant nos proies ! Au lieu de changer notre alimentation pour évoluer, moralement spirituellement, nous continuons chasses et élevages en montrant à nos enfants, que sur l’autel de la restauration nécessaires, les bourreaux sont supérieurs à ceux qu’ils peuvent occire. L’art de la guerre et le sport du crime sont passés par là ! Théorie, qu’il est absurde de dénoncer et que personne ne comprend ni espère !

    Et dire que cette crotte impériale est du sang généreux d’illustres corsaires. Austère apatride, exhaustif adultères, prophètes des séides, un dard dans la gorge, une dague dans le dos, une flèche avide de cœur. Tuer pour se nourrir, est affaire d’humains, de lézards et de crocodiles !
    Et dire que cet homme, parangon de ce qu‘il mime et qu’il veut exploiter, est un riche pourfendeur, féru de libertés. S’il pue d’orgueil et exhibe ses libertés, il vit sur le reste et des restes des vampires. Je vais vous dire de quel champion il s’agit, et de quelles fanges il veut nos débarrasser, pour mieux les remplacer…Crottes imprononçables et gadoues putrides salissent le texte, alors qu’on a à faire avec des super hommes ! Quand on parle de linge sale à laver en famille, on n’a pas besoin de nos yeux d’étrangers pour le voir !

    UN PRINCE MACHIAVELIQUE

    Et dire que s’il n’est plus le maître de céans. Hier, il était superbe. Altier il détient de son illustre oncle la manière altière et le bagou. Le roi défunt dans sa faconde princière déjà, colonisé encore, savait dans leurs propres maux les emmerder, car de leurs propres mots, il adorait les exciter, aimait les irriter, pour les épater et les charmer afin de s’en faire admirer.

    Et dire que cette vieille branche, écorce du chêne impérial, fière de ce qu’elle est, allait produire un résistant au sens fort. Une croûte en relief dans une belle peinture, une mèche rebelle sur une vieille perruque, saillant du fez rouge, notre traditionnel tarbouche ! Richissime idéologue, défenseur féru de ceux qui souffrent, intelligent et juvénile, il a un vrai cœur d’enfant…Gâté sur les bords! Réparé du cœur et des artères, on n’a qu’une vie, il veut la rendre plus brillante et utile. Mais il est encore jeune pardi, il se bat. Et cela lui permet de se battre et de combattre mieux encore.

    Il ne lui faut qu’un ténor, un parrain et des armes. Il y en a chez nos ennemis ! Et, et toujours en jachère. Les indigènes y croient toujours, il leur faut un héros qui les pousse et qui les attire. Faute de prophète divin, un champion méphistophélique, un démon peut faire l’affaire. Un ponte qui les envoûte ou un tribun qui les leurre ! N’a-t-on pas vu Abdelkrim se faire un nom illustre de résistant et rester en vie ! Une aura méritée dans son exil ! La célébrité universelle ! Armé de valeurs allemandes, défiant dans son Rif d’avant le kif, deux autres puissances coloniales, ténors de la Seconde Guerre Mondiale !
    Et dire que cette crotte de reptile, parangon de ce qui pue, use des restes des vampires et des succubes, pour les domestiquer…Je parle du gecko et des fourmis. Les fourmis sont des travailleuses tenaces, admirables !

    Et dire que cet illustre idéologue défie les rites millénaires, leurs complexes faisandés et toutes les idéologies surannées. Son propre statut en fait lui remonte comme un reflux qui l’estomaque ! Il éructe et se gargarise de ses propres mérycismes ! On devine ses états d’âme.

    Et dire que cet illustre dénégateur, nihiliste, refuznik ou agitateur, est un fallacieux exilé ! Auto exilé, fuyard politique, repus de cette vie princière inutile, ce paradoxe poussé au paroxysme le déçoit, sauf qu’il est zappeur paroxystique, zélote prédicateur à l’instar de Cheikh Yassine. Electron libre en fait, il est libre de revenir chez soi ! Ou d’aller partout où la curée affairiste l’interpelle. Ce n’est pas une honte d’être riche quand on est prince de sang d’une vieille dynastie que l’on respecte ! Il est aussi un virulent et ostensible interpellateur. Apostropheur impénitent, il s’adresse au roi quand il parle aux élites ! Snipper es-politique, réformateur moderne, il se place au summum de la fatwa politicienne. Leader sans parti, il sème à tout vent, le doute scientifique et vous désamorce de vos convictions, les plus fixistes. L’invocation au changement l’excite. Dans son spleen, il en parle, quitte à aller aux charbons et à user apparemment ou en douce, de séditions élégantes et de troubles borderlines !

    La valse de la fitna l’enchante et le gagne. De la révolte réformatrice, même en théorie, à la révolution, il n’y a qu’un pas ! Va-t-il le franchir ? Le chérif est un Che, sans casquette ni ostensible cigare. Il voudrait prendre l’initiative, sans trop se mouiller, tant la pudeur du fier alaouite respecte la vénérable famille alaouite, dont grassement, il hérite. Il irrite, poils au nez de la vénérable institution. Ce capital marocain identitaire, trois fois centenaire, l’attire malgré sa volontaire répulsion ! Avec en affiche Lui, SAR, comme prosélyte et réformateur. Sincèrement démocratique ou révisionniste pour son propre compte, du passé critique de ce makhzen avachi et de la complaisante ou moqueuse constitution.

    Sauf que pour le moment ce ne sont que des projections poétiques et imaginaires insanes ! Il n’y a nulle puissance pour l’épauler, en se cachant derrière lui, pour le conduire le bon prince à commettre un pareil et mortel impair. Notre sémillant prince n’est ni un fanfaron ni un pro des crimes es-majestés. C’est un beau rêveur, qui charme de par son statut et qui fait rêvasser certains, de l’extérieur.

    HERITAGES ET FAUX ATOUTS VICINAUX

    Que croire ? L’Algérie, la France, l’Amérique ne sont ni des atouts clairs ni une belle affaire. Du moins pas mûres, ni pour lui, ni pour l’instant. Il n’a pas l’ombre d’un traître pour vouloir bouleverser son pays et provoquer une guerre civile, et ça, on peut le jurer ! Car il a pour lui cette innocence claire ! Cet homme est au courant de tant de secrets…Il est mécène de son état et amis des médias, il est bien informé ! Il a vu autour de lui des pays périr, leurs nababs tués, des peuples déconstruits, dégommés, affamés, dépassant les pires périls humanitaires ! S’il représente pour la gauche de la Gauche, pour les gauchos, une alternative ? On peut le croire, sauf que ce trublion, trop visible, ne représente pas un danger, une machette aveugle ou une aventure de cinéma ! Un facho, ringard, une obsolescence du passé, une new-wave de mercenaire, un passif dans une vitrine qui a perdu de sa dorure. Sont-ce des qualificatifs justes, réels et vrais pour étiqueter le prince rougeoyant ?

    Il est fils de princes déchus et appauvris, revenus au pays après leurs études et leur exil. Exil utilisé par les milices et les résistants d’hier, par tous les partisans de l’indépendance, pour anoblir leur roi, en faire une image d’union. Passons sur les profiteurs, on n’est pas nés d’hier. Cette famille, fut une image, un emblème du pays, un phare pour l’indépendance et le combat. Un symbole, quasi déifié, qu’on voyait, femmes et enfants, sur la Lune et sur les murs.
    Je me rappelle de ce muret de la cour du CE3 de l’Ecole Européenne de Bab Riafa, près du jardin public de Boujeloud. Ses rivières, ses bassins, ses poissons, ses barques, ses norias, ses ponts fleuris, ses bambous et ses arbres, ses statues, ses fontaines et ses fleurs, tels que avalisés, protégés, avec leurs voisinages palatins, par la pimpante altesse et impériale rouquine.

    Et dire que cet illustre reliquat des rois, devenu fil des pontes, hissés par les militants et les prédateurs, sévit à l’ombre et depuis à la lumière encore.
    Que comprendre ? De quoi est mort son prince Abdou de père ? Secret de famille, secret médical ? Secret d’état ou secret d’alcôve ? Lutte pour le pouvoir ou maladie borderline pour l’époque, trop infamante pour la monarchie, ou concussion militaire. Il ne dit rien de sûr, il profère !

    Et dire que le divin fanfaron, à l’image par la presse servile, avilie ou ébréchée, semble ignorer nos droits au Sahara…Glamour avec l’adversaire fielleux, amalgame ou idiotie ? Quand on sait le culte du Sahara, les sacrifices matériels et humains de nos soldats. Un fondement patriotique, uniciste, tel que inculqué depuis des siècles et des décennies. Cette conviction est pour les masses fidèles, un culte, un endoctrinement et une passion. Une certitude politique, une religion, hautement intégrée et dignement cultivée par la plupart ! Connivence ou idiotie du Prince de l’avoir dans ses principes, éludée, larguée ou foirée?
    Si la fanfaronnade médiatique, laisse faire les jaloux et les médisants, si l’essayiste de l’exil aidé de ses nègres ou pas, place ses milliards ailleurs, il n’est point le seul mauvais exemple. Pardi ! Beaucoup des nôtres, singeant ce qui se passe chez les têtes les plus huppées du monde ont vendu non seulement leurs bourses, mais aussi leur mental, leur nationalité et leurs âmes.. Le panthéon des dénégateurs est une partouse mondialisée, rempli d’apatrides, très sincères !
    Et ne restent pour nous morfondre que les murs et les barbelés entre frères brimés et lésés.

    Les tyrans et les usurpateurs se sont ligués de toujours avec les maquignons et les pillards de la morale. Représentants de leurs dieux sur la terre, ils assujettissent ceux qui ploient du dos et terrassent les opposants et les repentis. Est-ce là, le message dans son Livre aux exilés de la patrie, qui sont restés marginalisés, sans moyens aucuns ou carrément démunis, mais chez eux ? Des salons actuels aux noualas de l’époque, tous les apaches indignés et les indigènes fiers d’hier, l’appréhendaient ou le savaient.

    UN GEANT OLYMPIEN, DIVERGENT, NOUS INTERPELLE

    Bravade existentielle du prince ? Le devoir de réserve dépassé, si la pudeur intimide et inhibe, la fierté décuple le courage et renforce.
    Prométhée pour nous autres ! Il nous contemple dans son extase, pas solitaire du tout. Il nous lorgne de sa hauteur de vue olympique et de ses alentours épiques. Les nuées de nains, de singes et de pantins qui l’admirent et qui l’entourent, applaudissent. Ils vivent, ils existent, ils sont ! Ils entrent dans la scène, là, en bas, sous les cieux où il a vécu en prince et en seigneur. Il voit le champ des manœuvres, la place des combats de coqs que sont ces humains, ces acteurs qui tombent pour hisser leurs champions. Les élus des dieux, leurs sbires et leurs acolytes. On n’est pas loin des combats où les infidèles, les croisés, les titans, les animaux de la jungle, se livrent des batailles légendaires. Des épopées épiques contre des peluches fabuleuses, des ombres de sorciers, des démons sataniques ou des zombies mythiques pour le plaisir des fils de Zeus. Cinéma des dieux qui adorent les humains qui meurent pour leur complaire en jouant.

    PRIMOFORFAITURE

    Qui a parlé d’héritage et de lignage ? Des fonctions de l’aristocratie régnante et des situations de la noblesse ? Que le premier enfant soit le roi ! Une idée, une pratique, qui l’écarte et le déçoit ! Primogéniture ? Quel barbarisme, quelle sombre et égoïste gageure ! Par dépit, le prince rouge s’assombrit et devient tout noir. Il lutte à en devenir malade ! Un jeu d’échecs cavalier, pour tenter de déloger les héritiers en place, en instillant le doute dans l’esprit des simples humains que nous fûmes. Ces sujets pervertis qu’on appelle des hommes ! Des idées curieuses et graves, des questionnements pervers ! Les règles sont des inventions humaines ! Oui, un sordide calvaire. Et toutes les constitutions, ne sont-elles pas le fait des hommes ? Ce sont eux qui écrivent doctement les règles et les obligations, pour assoir leurs profits tranquillement, assurément, pour rendre les pantins des jouets plus dociles. En confiant aux dieux terrestres leurs destinées et leurs sorts

    Et dire que fatigué encore, il fait œuvre de charité et pousse les renégats, les sbires et les déçus et orphelins du système, à écrire pour lui, dit-on, un Livre. A dessiner un tableau noir, un pamphlet pour dénigrer le machin, le makhzen, le palais pas si zen. Machinations tirées au clair et anecdotes dopent le livre de banalités bues et de curiosités souvent connues à l’extérieur comme des proches. Souvenirs et crachats sur cette soupe qui l’a rendu prince et en a fait un homme ! Des pages de scènes privées ou à peine ! Rien ne filtre qui soit secret ou privé ou qui sorte de l’ordinaire ! Rien de surprenant ou de fameux qui soit encore secret et formellement relaté dans les faits dans ce film élogieux et facétieux sur ses misères princières ! Rien que des choses humaines, des plus grandes aux plus basses. Mais rien que du beau monde. Presque pas d’hommes, dans sa suite.

    Par delà le Livre de l’exil, par delà les générations sultanesques, chasser du trône l’opportun, ou l’inopportun est-ce là, la devise ultime des seigneurs et des hommes ? La vue et le jugement changent selon la face du prisme où nous sommes ! Qu’on révise les textes et qu’on le déloge ! Semble-t-il suggérer aux plus proches de ses aventuriers ! Ça devient délicat et grave pour nous autres communs que de comprendre cette altière prouesse ! Les foudres vont tonner là où nous sommes. Même Jupiter devrait craindre pour ses burnes !

    QUE RESTE-T-IL DES FEUILLES ?
    LE CROTTIN SE RECYCLE AUSSI !

    Que reste-t-il des feuilles de l’arbre quand il est mort et que de son tronc l’on fait des lattes ou des allumettes ? Du feu pour brûler les buches aux cheminées ou de la cellulose pour faire des livres et des feuilles pour imprimer ce papier ?

    Et dire que le crottin se recycle aussi ! Mais où se cachent nos souvenirs des mauvais jours et ces pages de voluptés ?. Et quand on vieillit où vont nos souvenirs ? Et pire, quand on meurt, avec ou sans Alzheimer, où case-t-on nos secrets ? Ceux qu’on a commis à l’insu de nous-mêmes, nos souvenirs qui n’ont pas de transcripteur ? Notre mémoire est pareille à ces feuilles d’arbres. Tout revient à la terre et chute sur son sol, pour rentrer de nouveau dans le cycle que la matière opère.

    Tout le personnage, fut-il prince, ses restes futiles, ses plaisirs vains, ses ambitions, ses promesses, ses prouesses, à jamais le soldent et nous fuient. S’il reste quelque chose c’est par delà le verbe et les mots. Plus invisibles que les photons eux-mêmes et la chimie de la lumière. C’est par delà ce qu’on comprend e t par delà ce qu’on ignore qu’il faut chercher les âmes ! Et ce qu’on sera demain.

    Est-ce qu’on sera demain ? L’homme, nanti ou pas, belligérants infâmes, mécènes et travailleurs, rois, princes comme manants, s’ils mangent et qu’ils chantent dans le bonheur, s’ils s’habillent bien ou voyagent loin, s’ils, cumulent spolient plus ou qu’ils volent des fortunes, dont ils oublient les origines, ou qu’ils vivent dans la maladie et le besoin, tout revient au zéro du départ. Alors, minus, papillon !

    Même nos audacieux champions ne sont des hommes. Matière superbe ou frelatée, tout s’en va, tout est vain…Que reste-t-il des festins et des hauteurs, des crottes de geckos, remplis des restes de pattes de blattes? Et j’ai vu ces chiens, qui hier étaient de compagnie, venir salir ma rue de couches de bébés. Des pochettes froissées et éclatées, qu’ils subtilisent des sacs d’ordures. Des mets exotiques dont ils raffolent de leurs crémeuses diarrhées ! Comme nous des glaces au nougat et autres chocolateries.

    MAIS QUE DIRE ? QUE CONCLURE ?

    Et dire que le crottin, une fois apaisé, comme les feuilles des arbres se mélange à la terre dont la faune et la flore microscopiques se saisissent pour s’en nourrir et le recycler aussi ! Que reste-t-il des hommes et des princes, de leurs excès, de leurs querelles et de leurs légalités ? Que reste-t-il des champions et de leurs médailles ? Et des riches ? Des livres de comptes ? Des bibliothèques de titres immobiliers, du béton et des héritiers ? Que reste-il de leurs noms et de leurs prestiges bourgeois ? Que reste-t-il des martyrs et des tués sur ces champs d’honneur ? Des noms de stades ou des plaques de rues que l’on fera vite de changer une fois la paix rétablie !

    Et que dire du bol, de la vasque qui nous entoure les fesses ? Là d’où j’ai raclé les fientes du lézard qui ne sentent rien mais qui inspirent. Que dire du bol de soupe qui tourne et qui nous sert de nef ? De berceau, et de tombe et de ferme aussi ! La Terre qui tourne sous nos pieds sans qu’on s’en détache, malgré sa très grande allure ! Il faut qu’elle tourne très vite, sinon elle tombe et si rien ne l’attire. Elle nous retient et nous attire en nous emportant dans le sillage cyclique de ses vents.

    Et dire…Mais que dire cette Terre frelatée et de sa ponte ? De cette vermine qu’elle nourrit de son corps et qui grouille, en rampant sur sa carapace. Une ombre risible et nous donc ? La Terreur. La race prophétique, la race prolifique, la tribu préférée, la race évoluée qui ravage et qui tue pour manger toutes les autres ? Les guerres de toutes sortes, exodes, exils, terreurs nettoyages ethniques ! Racismes divers, xénophobies, haines, massacres et vols ! Politiques fallacieuses, tromperies de faussaires ! Où êtes-vous donc, mes tristes et déloyaux débiteurs ?

    ô Terre, toi et les tiens, si superbes soient-ils ! Un caillou jeté dans l’espace froid ! A peine visible de ce Soleil éloigné mais immense, qui exulte, qui la chauffe et qui l’illumine. Afin de voir ces poux et ces puces, qui la grattent et la sucent, en lui perçant le corps !

    Et que dire de ce petit reptile, qui a laissé sa crotte là, sur les toilettes, pour me faire réfléchir ? C’est un dragon miniature, un reste de sauriens dix fois plus grands que les ours et les dromadaires ! Un souvenir perspicace et pérenne, évolué et impertinent de ses ancêtres effacés, les dinosaures !
    Mais que dire alors des vrais reptiles, les pervers ? Si chers à Benkirane ? Ceux qui rampent et empoissent, ceux qui empoisonnent les êtres qu’ils avalent dans la glue collante de leur traines.

    Pour lui, les crocodiles, ce sont point des cousins ni des repères. Que des prête-noms, des voleurs de surnom et de nomenclature. Des copies difficiles à interpréter, tant le lézard ne mange que pour vivre, jamais pour entasser ni pour grossir, comme ces ‘’humains’’ qui le pourchassent et qui polluent notre atmosphère ! Ceux-là, ils ont de grosses crottes et d’épais cuirs ! Des pachydermes difficiles à dompter. Une espèce de rapaces qui gomment ceux sur lesquels ils fusent. Rien ne repousse ni persiste après leurs razzias. Herbes vertes et bêtes inférieures disparaissent, c’est l’extinction de leurs races et de leurs espèces.
    J’ai deux ou trois télés et des yeux pour regarder les hommes. Je ne retiens d’eux que le spectacle sombre des rues, où ordures et zizis me montrent où nous sommes ! Des scories où l’on peut y lire nos travers anéantis et notre destination.

    Nous sommes des humains, malgré nos crottes, nos dents et nos viscères. Mais surtout, parce que nous avons une âme qu’on ne peut ni tuer ni déloger. C’est pour cela que je Te prie et que j’espère en Toi.

    DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 04 MAI 2014

    #207088
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    BARKA. BOUTEF ! OU LES URNES ET LE FAUTEUIL EN POUSSETTE

    Enième mascarade ! Les urnes en poussette…quasi en brouette ?

    Ceux qui détiennent le pouvoir en Algérie ont marqué un point. Un point noir ! Une caricature sur le Maghreb, ses arabes, ses berbères et ses métis ! Une marque indélébile, débile de déraison et de dérisions, sur nos capacités culturelles.
    Ils ont manqué de marionnettes vivantes cette fois ! Ils n’ont eu le temps de préparer, dignement, démocratiquement, un successeur à leur géant d’hier. Condamné au fauteuil roulant par les faiblesses de l’âge et surtout celles de la maladie.
    Pris de cours et d’apoplexie, ils vont cette fois-ci, faire les zombies. Par peur du cauchemar, celui de laisser la place à l’inconnu qui sortirait des urnes démocratiques, libres, ou revanchardes. La surprise et le hasard qui expulseraient de leurs fiefs, bien des maitres agitateurs. Ce serait, semblent-ils craindre, la fin de leur first classe, leur partance vers la retraite vindicative. Ou mieux, pour crever en exil, dans les paradis fiscaux que l’on imagine ! On se rappelle de l’aventure islamiste et de la guerre civile qui lui fut appliquée pour l’éradiquer comme cautère.
    Il y a un leader qu’ils ont fusillé, directement ou pas, Si Mohamed Boudiaf, de Kénitra
    Et un pharaon, Abd El Aziz, qu’ils fossilisent pour l’éterniser devant Allah ou Amon. En souvenir de son périple d’Oujda !
    Le but est clair. S’éterniser pour eux en maintenant le Système. Leur militaro makhzen, si jaloux de l’Indépendance qui aura couté un million de Chahids et si ferrée et affairée aux décades dites ‘’socialistes’’, qu’ils sont façonnées pour leur usage. Et pour durer, ils ont la grâce de la manne petro-gazière. Grâce à ses pétreux dollars, ils sont capables de gérer en chefs, tous les scénarios qu’ils écrivent de leurs mains. Le destin du Maghreb ! Je me trompe peut-être sur le comptes des ces Crésus, devenus des magiciens de la polémique, des apparatchiks du sabordage des destinées de leurs peuples ?
    Ce n’est pas pour médire des porteurs d’AVC ni des handicapés, loin de là ! Moi-même, j’accuse des handicaps. (Ne pas souffler mon âge, s’il vous plait, j’ai 70 berges.
    Mais en tant que médecin, expert des tribunaux, qui lors d’une mission que je respecte, je me dois de faire un constat de santé, avant de délivrer un certificat d’aptitude, aux fins d’affirmer le sens de la responsabilité, de la volonté et de la raison chez les requérants. Pour un acté notarial, notamment, en vue d’une donation par exemple, je suis confronté à des situations similaires. Les médecins algériens ne sont-il pas conscients de leur magistère ?
    Ou pas libres et peureux, comme il m’arrive de l’être et que je me doive de critiquer ceux qui m’agacent et m’entourent ! Excusez-moi de la franchise, c’est biologique et inhérent à ma physiologie.
    Ne sont-ils pas assez compétents mes frères et néanmoins honorables confrères, pour lancer une Fatwa ? Dans leur propre éclatante discipline, devant les yeux ahuri du monde entier qui a vu cette vidé humiliante du Premier d’Algérie. On actionné, sur les médias et le Youtube, cette image pas trop fière ! Le pauvre pantin et amical et sympathique président Muppetschowisé*.Celui qui attirait les honneurs hier, voilà le brave hissé comme un gadget par les plus orgueilleux du Maghreb et leurs chefs richissimes, si glorieux et fiers ! Un fantôme pour faire peur ? Vous n’auriez pas autre homme de sa carrure ? Là, un brillant général dans les magasins de l’armée, un leader issu des partis politiques ou un chercheur les départements universitaires ? Hchouma !
    Vous me faites peur, moi qui suis perclus de maladies et de par l’âge et qui continue de rêver vivre dans un Maghreb uni, en paix avec sa géopolitique assagie et surtout uni. Réuni par défi et par courage, par delà les frontières barbituriques anxiogènes, grâce à sa civilisation multiple et millénaire et à toutes les expériences humanistes de son histoire, dont on rêve encore.
    Ils ont choisi de garder hissé comme épouvantail. Belle enseigne d’un reliquat de la Guerre Froide, vestige du mur de Berlin et des frontières fermées, des capitaux fuyants ers le nord des bouches scellées et des pensés amères. Joli accompagnement de la Crimée qu’on déchire et de celui la Mésopotamie ! Ah les armes de destruction massives et les mensonges des impérialistes bushiques et cruels ! Après l’Irak explosée, la Syrie déchainée par les chiens contre les siens et cette Libye retournée vers l’âge des cavernes ! Toutes avec leurs honneurs, dévastées, sécessionnistes en voie de déliquescences !
    Défier le Pouvoir pour eux, eux si sages, ça jamais ! Ce serait une mortelle gageure! Confectionner une attestation collective les médecins, les constitutionalistes, le parlement, les partis. Mais, il faudrait qu’elle leur soit dictée ! Alors une déclaration pétitionnaire ? Une proclamation pour certifier, à l’instar de ce que l’on fit pour feu Bourguiba ! Le premier président de la Tunisie indépendante, l’avocat libérateur de la femme, qui avait moisi sur l’étalage des vieux légumes, avant de le faire déclarer sénile ! Et de lui faire subir, pour le décoller, un ‘’ coup d’état médical ”, sous les ordres du sauveteur de la tyrannie kleptomane, le célèbre hadji, Zine El Abidine Benali.
    Avertissement : Un président, même ostensiblement et de visu d’analphabètes, très visiblement handicapé, peut déclarer la guerre. Ou faire la paix ? Alors que nous lui déclarons beaucoup d’amour et toujours de l’admiration, dopée maintenant par une honnête pitié !
    Sauf que lui, le Bouteflika de 2014 est inapte, certes, pour la plus haute des fonctions étatiques de notre si grande et large Algérie. Je ne peux pas retenir, la possession de toutes ses forces ni de ses moyens au résistant Boutef. Il aura besoin d’un ‘’copilote’’ pour le diriger, d’une tierce personne pour l’aider à subvenir aux actes vitaux les plus communs ! Ce malgré sa plaisante boutade faite à John Kerry. Les caméras étaient là, quand il l’avait invité à revenir en Algérie, pour y passer une semaine, quand il aura le Prix Nobel. Je ne peux pas retenir que le sémillant Bouteflika d’hier, sa verve, son bagou, son verbe opportun, soit actuellement l’homme qu’il faut aux algériens et aux maghrébins ! Il n’est humainement plus hélas, cet homme capable de gérer un orgueillantissime* état, l’Algérie. Dieu maudisse nos faiblesses !
    Laissez cet homme fatigué loin du stress et des mic-macs entre voisins et frères, qui paient dans leurs peuples, le prix d’un struggle belliciste, stupide et malsain, inutile et toxique. Une animosité sans gloire, hérité du découpage colonial de par ceux-là mêmes, qui ne veulent pas témoigner de leurs méfaits historiques, pour dire toute la vérité aux états qu’ils ont façonnés en partant. Ils nous voient plus comme clients assurés, assujettis à leurs diktats, mus par les dissensions qu’ils nous ont inoculées, afin de leur rester plus que fidélisés, des obligés ! Des dépôts pour les armes, au mieux des chantiers pour leurs investissements (bienvenus), afin de garantir et de perpétuer, leurs inaliénables et notoires suprématies sur nous, nos enfants et sur nos territoires.
    Respectez-le, dont au lieu de l’instrumentaliser et de l’asservir ! Afin de continuer de régner, en son nom, de le manipuler, lui et l’image des Maghrébins pour se moquer de la Démocratie en général et de l’Algérie sœur, en particulier. Ce nous dessert !

    #207087
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    BARKA. BOUTEF ! OU LES URNES ET LE FAUTEUIL EN POUSSETTE

    Enième mascarade ! Les urnes en poussette…quasi en brouette ?

    Ceux qui détiennent le pouvoir en Algérie ont marqué un point. Un point noir ! Une caricature sur le Maghreb, ses arabes, ses berbères et ses métis ! Une marque indélébile, débile de déraison et de dérisions, sur nos capacités culturelles.
    Ils ont manqué de marionnettes vivantes cette fois ! Ils n’ont eu le temps de préparer, dignement, démocratiquement, un successeur à leur géant d’hier. Condamné au fauteuil roulant par les faiblesses de l’âge et surtout celles de la maladie.
    Pris de cours et d’apoplexie, ils vont cette fois-ci, faire les zombies. Par peur du cauchemar, celui de laisser la place à l’inconnu qui sortirait des urnes démocratiques, libres, ou revanchardes. La surprise et le hasard qui expulseraient de leurs fiefs, bien des maitres agitateurs. Ce serait, semblent-ils craindre, la fin de leur first classe, leur partance vers la retraite vindicative. Ou mieux, pour crever en exil, dans les paradis fiscaux que l’on imagine ! On se rappelle de l’aventure islamiste et de la guerre civile qui lui fut appliquée pour l’éradiquer comme cautère.
    Il y a un leader qu’ils ont fusillé, directement ou pas, Si Mohamed Boudiaf, de Kénitra
    Et un pharaon, Abd El Aziz, qu’ils fossilisent pour l’éterniser devant Allah ou Amon. En souvenir de son périple d’Oujda !
    Le but est clair. S’éterniser pour eux en maintenant le Système. Leur militaro makhzen, si jaloux de l’Indépendance qui aura couté un million de Chahids et si ferrée et affairée aux décades dites ‘’socialistes’’, qu’ils sont façonnées pour leur usage. Et pour durer, ils ont la grâce de la manne petro-gazière. Grâce à ses pétreux dollars, ils sont capables de gérer en chefs, tous les scénarios qu’ils écrivent de leurs mains. Le destin du Maghreb ! Je me trompe peut-être sur le comptes des ces Crésus, devenus des magiciens de la polémique, des apparatchiks du sabordage des destinées de leurs peuples ?
    Ce n’est pas pour médire des porteurs d’AVC ni des handicapés, loin de là ! Moi-même, j’accuse des handicaps. (Ne pas souffler mon âge, s’il vous plait, j’ai 70 berges.
    Mais en tant que médecin, expert des tribunaux, qui lors d’une mission que je respecte, je me dois de faire un constat de santé, avant de délivrer un certificat d’aptitude, aux fins d’affirmer le sens de la responsabilité, de la volonté et de la raison chez les requérants. Pour un acté notarial, notamment, en vue d’une donation par exemple, je suis confronté à des situations similaires. Les médecins algériens ne sont-il pas conscients de leur magistère ?
    Ou pas libres et peureux, comme il m’arrive de l’être et que je me doive de critiquer ceux qui m’agacent et m’entourent ! Excusez-moi de la franchise, c’est biologique et inhérent à ma physiologie.
    Ne sont-ils pas assez compétents mes frères et néanmoins honorables confrères, pour lancer une Fatwa ? Dans leur propre éclatante discipline, devant les yeux ahuri du monde entier qui a vu cette vidé humiliante du Premier d’Algérie. On actionné, sur les médias et le Youtube, cette image pas trop fière ! Le pauvre pantin et amical et sympathique président Muppetschowisé*.Celui qui attirait les honneurs hier, voilà le brave hissé comme un gadget par les plus orgueilleux du Maghreb et leurs chefs richissimes, si glorieux et fiers ! Un fantôme pour faire peur ? Vous n’auriez pas autre homme de sa carrure ? Là, un brillant général dans les magasins de l’armée, un leader issu des partis politiques ou un chercheur les départements universitaires ? Hchouma !
    Vous me faites peur, moi qui suis perclus de maladies et de par l’âge et qui continue de rêver vivre dans un Maghreb uni, en paix avec sa géopolitique assagie et surtout uni. Réuni par défi et par courage, par delà les frontières barbituriques anxiogènes, grâce à sa civilisation multiple et millénaire et à toutes les expériences humanistes de son histoire, dont on rêve encore.
    Ils ont choisi de garder hissé comme épouvantail. Belle enseigne d’un reliquat de la Guerre Froide, vestige du mur de Berlin et des frontières fermées, des capitaux fuyants ers le nord des bouches scellées et des pensés amères. Joli accompagnement de la Crimée qu’on déchire et de celui la Mésopotamie ! Ah les armes de destruction massives et les mensonges des impérialistes bushiques et cruels ! Après l’Irak explosée, la Syrie déchainée par les chiens contre les siens et cette Libye retournée vers l’âge des cavernes ! Toutes avec leurs honneurs, dévastées, sécessionnistes en voie de déliquescences !
    Défier le Pouvoir pour eux, eux si sages, ça jamais ! Ce serait une mortelle gageure! Confectionner une attestation collective les médecins, les constitutionalistes, le parlement, les partis. Mais, il faudrait qu’elle leur soit dictée ! Alors une déclaration pétitionnaire ? Une proclamation pour certifier, à l’instar de ce que l’on fit pour feu Bourguiba ! Le premier président de la Tunisie indépendante, l’avocat libérateur de la femme, qui avait moisi sur l’étalage des vieux légumes, avant de le faire déclarer sénile ! Et de lui faire subir, pour le décoller, un ‘’ coup d’état médical ”, sous les ordres du sauveteur de la tyrannie kleptomane, le célèbre hadji, Zine El Abidine Benali.
    Avertissement : Un président, même ostensiblement et de visu d’analphabètes, très visiblement handicapé, peut déclarer la guerre. Ou faire la paix ? Alors que nous lui déclarons beaucoup d’amour et toujours de l’admiration, dopée maintenant par une honnête pitié !
    Sauf que lui, le Bouteflika de 2014 est inapte, certes, pour la plus haute des fonctions étatiques de notre si grande et large Algérie. Je ne peux pas retenir, la possession de toutes ses forces ni de ses moyens au résistant Boutef. Il aura besoin d’un ‘’copilote’’ pour le diriger, d’une tierce personne pour l’aider à subvenir aux actes vitaux les plus communs ! Ce malgré sa plaisante boutade faite à John Kerry. Les caméras étaient là, quand il l’avait invité à revenir en Algérie, pour y passer une semaine, quand il aura le Prix Nobel. Je ne peux pas retenir que le sémillant Bouteflika d’hier, sa verve, son bagou, son verbe opportun, soit actuellement l’homme qu’il faut aux algériens et aux maghrébins ! Il n’est humainement plus hélas, cet homme capable de gérer un orgueillantissime* état, l’Algérie. Dieu maudisse nos faiblesses !
    Laissez cet homme fatigué loin du stress et des mic-macs entre voisins et frères, qui paient dans leurs peuples, le prix d’un struggle belliciste, stupide et malsain, inutile et toxique. Une animosité sans gloire, hérité du découpage colonial de par ceux-là mêmes, qui ne veulent pas témoigner de leurs méfaits historiques, pour dire toute la vérité aux états qu’ils ont façonnés en partant. Ils nous voient plus comme clients assurés, assujettis à leurs diktats, mus par les dissensions qu’ils nous ont inoculées, afin de leur rester plus que fidélisés, des obligés ! Des dépôts pour les armes, au mieux des chantiers pour leurs investissements (bienvenus), afin de garantir et de perpétuer, leurs inaliénables et notoires suprématies sur nous, nos enfants et sur nos territoires.
    Respectez-le, dont au lieu de l’instrumentaliser et de l’asservir ! Afin de continuer de régner, en son nom, de le manipuler, lui et l’image des Maghrébins pour se moquer de la Démocratie en général et de l’Algérie sœur, en particulier. Cela nous dessert !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    J’AI LU UN ARTICLE SUR LNT, AINSI QUE CELUI DE ALM , CONCERNANT LE CONGRES DU PPS,
    TOUT COMME LE BILLET DE NAIM KAMAL SUR SON QUID.MA
    ( EN VOIR LE CONTENU SVP, PLUS BAS ).

    JE LUI AI REPONDU CECI :

    Etes-vous admiratif ou critique, Si Naïm Kamal ?

    Sont-ce des louanges sur le mode élégant, ou une admiration cachée par le dépit ? Aucune des éventualités, certes ! Est une critique alors de l’opportunisme en politique ? Ou tout simplement, le constat de l’évolution saine du PPS !
    L’eau dans le vin, pour le boire sans risques pour la santé ? C’est du vin quand même je dirais, qui aura sa part relative sur l’effet recherché ! Le plaisir de boire, non pas la saoulerie ! L’ivresse à minima, mesurée et classe, qui permet de ne pas quitter impromptus, la table. Sans l’ébriété nuisible ni la maladie regrettable !
    En vérité, il me semble que c’est la preuve de l’autocritique du PPS, active, opérationnelle. Une phase de révision-adaptation, si chère aux rouges…Ou simplement le fait d’être un parti proprement marocain. L’effet du terroir ! Ce serait, il me semble l’adaptation intelligente de la Pensée aux possibilités rares et difficiles de l’Action.
    L’accès du PPS au Gouvernement, du temps de la Koutla, était de percer le Makhzen, logés dans un cheval de Troie ! Allah yarham Si Ali Yata. Plutôt que de rester, pour le PPS, un soldat de plomb, hier sous l’ère de plomb, affiché comme un timbre du passé sur un coin de manuscrit moisi ! Un cadre archaïque, une coquille vide, comme un gadget russe, voire une statue de cire, une pièce percée dans un musée.
    Pour ma part, j’encourage le Parti PPS à s’adapter pour ne pas mourir.
    Par exemple, sans trahir, le ‘’ camarade PJD’’ , demain à la fin de cet exercice, s’activer et activer les partenaires naturels, dans le cadre du remembrement de la Koutla. Avec le PPS comme ferment, ciment et catalyseur. Ça pourrait arriver, pourvu que les excès de verbe des tribuns et des icônes se tassent !
    Un gain pour les Marocains pour les intéresser à la politique, de façon concitoyenne pour le pays ! Face à toute les dissensions, face à cette plaisanterie de près de 35 partis qui nous représentent. (Qu’ont-ils au fait comme différends et comme différences dans leurs programmes, pour nous offrir tout cet éventail de micro partis. A nous donner le tournis pour nous y perdre ! Si, une seule raison en fait : c’est le mal être des seconds couteaux à rester dans les rangs ! Le désir, le-leur, d’être des leaders. Le syndrome du ‘’ Moi aussi, je suis un chef ’’!
    Ce n’est pas rêve, mais une réelle nécessité pour le parti de Nabil Benabdallah. Evoluer pour le PPS et les Partis, les pousser à se remembrer à se fédérer. Plutôt que de ternir, de mourir, déchirés et de vieillesse, à l’instar du parangon, la feue URSS !
    Tenir en s’adaptant, plutôt que de faire plaisir à KAMAL. Rester pur et dur, fâcheux, isolé, refuznik, bien rouge alors que la mère Russie craquelle et son image de leader chancelle est un non-sens ? Non, c’est impossible pour le PPS. Décommunisé, depuis ! D’autant plus que depuis la Chute du Mur de Berlin, la Russie serait devenue aussi impérialiste et plus capitaliste que les States ! Des retards à combler, au plus vite. Alors à quoi bon au PPS, d’être la Crimée, de nos partis ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 08 avril 2014

    http://www.quid.ma/billet/sans-le-faire-expres/
    ” A titre personnel, Nabil Benaballah, ministre de l’habitat et secrétaire général du PPS, se considère toujours comme communiste. C’est lui qui l’assure, faucille de bois marteau de fer. Mais c’est un communiste estampillé d’ici. Un rouge teinté de vert. Ça ressemble à quelque chose comme les couleurs nationales. ”….

    PS :
    Entre l’entêtement et la dynamique de persévérance, si le fixisme un signe de sclérose, l’évolution est un signe d’intelligence. L’adaptation est un moyen de perduration, de force et de pérennité.

    #280910
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Premier correctif

    MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS
    EXTRAIT DE CARNET DE NOTES : LE QUART DE LIVRE

    LES CALCINES DU CAIRE

    Les calcinés du Caire fument encore. Celui-ci garde encore ses lunettes sur le nez. Sa barbe n’a pas flambé. Cet autre s’agrippe à la barre, autre croix du Christ qui doit encore pleurer ! Brûlés pour avoir manifesté pour leurs droits légitimes et leur foi en la démocratie. Râ brûle au lieu d’éclairer le Nil. Pharaon est effaré qu’on ait négligé les urnes. Oum Kalthoum et Abdelwahab, doivent s’en tordre dans leurs tombes à vouloir changer de nationalité.

    LES GAZES DE DAMAS

    LES GAZES DE DAMAS

    Fort des contradictions mondiales, Al Assad avec ténacité et persévérance, gaze ostentatoirement les siens. Sans reproche aucun de ses antinomiques amis. J’en suis révulsé pour ma part. Nous vivons des guerres dont nous ne comprenons pas l’essence. Le pétrole, si ! La prééminence des States et la sécurité maladive et égrotante d’Israël en sont des paramètres perceptibles.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proie, bêtes de somme, dites, combien d’heures, combien de journées nous reste-t-il avant que la « panne », la vague finale, ne nous emporte à jamais ? Si ce n’est pas la fin du monde, serait-ce celle de l’homme, de par les mains de l’homme ?

    PLAISIRS HÉDONISTES, HOMO HEDONICUS

    1- EXISTER

    Vous avez un moment pour regarder par la fenêtre et puis disparaître ! Fin de match, le sifflet, avant le son du cor, l’olifant céleste ! C’est un ordre, une loi ! Et votre conscience vous en fait souffrir. Mais, c’est le sort de la vie et sur terre, des vivants ! Le destin incontournable, le sort des animaux, en particulier celui des humains. Sauf qu’il y a tant à faire et tant de choses auxquelles on tient. ‘’A peine montée dans le car, le préposé me dit qu’il faut descendre ‘’dit souvent Khity. Ok, pour le stage, le périple, mais où est donc la vie ?
    Il y a tant de choses à voir et à connaître, à avoir et qu’on veut posséder et que c’est pour toujours qu’on veut rester, là. Sauf que c’est très court et que même s’il y a l’amour, parfois, il y a la vieillesse et les maladies, la richesse ou le dénuement. Tenir à la vie, ça dépend pour quelles gens, où et à quels moments. La tristesse de dégager, reste le plus gros problème. Y penser constamment vous rend fou ! N’est-ce pas ?
    Alors on s’invente une âme, un esprit et un dieu, au point de lui parler, sans le percevoir. Certains y arrivent, d’autres encore pas ! Et la religion, parallèlement à son côté moral et civique qu’elle englobe, apporte le programme, avec la certitude de sa réalisation. Tant mieux pour les fidèles et les croyants ! Pour les autres, quelle tristesse que ce néant imparable, ne justifie pas assez l’amour de la vie ! L’utilité de la vie… Mais, passons !

    2-POUR JOUIR

    Pour les musulmans, dans cette première proposition de la sentence du prophète, à propos des conduites : ‘’ Fais pour ce monde comme si tu devais vivre éternellement… »… Une permissivité qui laisse songeur. Mais elle est vite tempérée par la suivante qui la complète:
    Deuxième partie de la citation du prophète Mohammad : ‘’ Et pour l’Au-delà, fais comme si tu allais mourir demain’’. La boucle est close. C’est le paradoxe du juste milieu, de la philosophie et de la conduite, sensées être pragmatiques chez les musulmans. Un juste milieu, un frein contre les extrémismes et les dérives fanatiques de toutes sortes.

    En pratique, question de joies et de plaisirs, voici quelques idées paradoxales. La veille, en attendant la rature finale, le dégommage total, faut-il éviter les excès, les friandises de toutes sortes, les plaisirs et les joies ? Ou au contraire, en profiter, en consommer, en abuser larga manu, plus qu’à satiété ? Afin de ne rien regretter ! La suppression de ces moments de vie et de joies, leurs fins, sans être au bout de la corde, ternissent nos jours et nous dépriment sans fin ! La suspension, la cessation de ces drogues que sont les plaisirs des sens, assombrit le bonheur qui va avec. Et c’est le stress consécutif et la dépression mortelle qui s’en suivent. La psychose et l’hystérie ! L’addiction, les habitudes contrites et contrariées, peuvent augmenter les peines, la tristesse et le désarroi. Ne serait-ce que du fait de leurs simples retards ou de leurs arrêts momentanés ! Un seul plaisir vous manque et toute la vie est à condamner ! Non pas mourir de plaisir, mais mourir par manque de plaisirs !

    Est-ce un sport psychique dès lors, que de délaisser ces agréments hédonistiques, ces agréments et ces bonheurs ? Chasser ce confort, quand il existe ! Ces plaisirs, auxquels on se livre par culture ou par instinct et sans relâche, afin de ne pas cultiver les peines ni s’en soucier le jour de leur perte ! Ne rien faire en somme pour ne rien regretter ?

    Faut-il s’appliquer une cure préventive ? S’auto-recommander un processus préventif d’évitement des joies ? Aux fins de s’éviter tout risque d’échec dans la recherche du bonheur ! Délaisser le bonheur avant que ne nous fuient les joies ! De peur de laisser impromptu les plaisirs nous manquer, comme on a dit. Une précaution, une automutilation masochiste, alors ! Autocensure, pour s’éviter les peines et les tristesses qu’occasionne le déplaisir. Ne rien avoir pour ne rien regretter. Las, la philosophie du dénuement, n’est pas marocaine ! Un gourou hindou nous y conseillerait en nous guidant avec plus de professionnalisme ! Mais heureusement Épicure convole dans le juste contraire !

    3-ERRER OU BÂTIR

    Les majdoubs* et les heddaouis*, ne font plus d’adeptes, quoique nos rues soient pleines de déments armés et d’autres errantes personnes plus pacifiques. Des SDF, les fous sont largués sur les villes ! Pour les désorienter encore plus qu’ils ne le sont dans l’esprit et les dévitaliser de toute humanité. Faute de place dans les hospices, faute de soins et de suivis, faute d’humanité en fait ! Faute d’encadrement et de réhabilitation, faute de gîtes, faute de politique psychiatrique en fait. On s’occupe des pauvres économiques, depuis SM Mohammed VI et de son chantier de règne. L’INDH est là pour sauver ceux qui sont à la limite de l’exclusion, sur les marges de la pauvreté, par le travail péri-associatif, dans divers secteurs, de l’artisanat de l’agriculture ou de la pêche, autour des coopératives !

    LE DROIT DES PAUVRES

    Outre le travail pour la dignité…Et que fait-on pour ceux qui en sont incapables? Pauvres, malades, seuls, vieux et indigents… Pourquoi pas ne s’occupe-t-on point de ces fous errants ? Et des ères simplement, avant que leur cerveau déçu, ne dérive et devienne dément ! Une politique spécifique d’aide contre la misère, s’impose, pour valoriser encore plus notre morale musulmane, nos Habous, notre INDH et notre sens civique tout simplement. Et remplir cet office, ce devoir élémentaire et naturel de l’Etat qui se respecte ! Les pauvres sont des citoyens à temps plein ! La chasse à la misère des rues s’impose. Et l’aide aux plus démunis, doit être une politique d’état en continu. A quoi bon confronter, opposer tant de richesses et de dépenses, tant de bonheur, tant de joies, méritées certes, quand les nôtres souffrent de leurs contraires ? Une action pérenne constante, pas seulement épisodique, lors des séquences morales ou religieuses du Ramadan ! Des gites pour les protéger, il en faut ! Faut-il être très riche, en pétrodollars, pour entamer cette politique de solidarité et de bienfaisance musulmanes ? Ou laisser les rares associations de solidarité, s’occuper de notre honte à tous pour nous en dédouaner et nous absoudre.

    S’ILS N’ONT PERSONNE POUR LES DÉFENDRE ?

    Ceux qui ne peuvent rester adaptés à la vie sociale. On s’occupe bien des aveugles, pourquoi pas de ceux et celles, qui ont une cécité cérébrale ? Les victimes qui ont flippé du fait de leurs échecs dans la vie. Ceux repus de drogues et en manque ou ceux qui, saturés de problèmes, deviennent désadaptés à la société ! Étrangers à la famille, aux familles fragiles, qui repoussent ces ‘’déments’’. Des fous et des désaxés, partiels ou temporaires, il y en a partout. Ils réagissent en plaçant leur cerveau, au repos. Et leur intelligence dans les poubelles ou au frigo !

    Trop trash ! Là, où ils cherchent pitance pour s’alimenter aux yeux de tous. Chez nous, c’est frappant. ô musulmans que nous sommes ? Et même traumatisant pour les croyants, car où est passé l’Islam ? Avons-nous un cœur, une conscience, une quelconque dignité ?

    Adieu civisme, adieu les religions, adieu socialisme, adieu humanité. Ceux qui doivent vous sauver sont absents, occupés, aveugles et sourds.

    PS : Je viens d’appendre qu’un dément, Khalid, 42 ans, vient d’égorger son père Ali Ammar et sa mère ! Il doit y avoir une défection quelque part. Multiple, avec tous ces psychopathes que fabriquent notre culture éclatée, notre société fracturée, les familles, les écoles, les rues et les drogues qui circulent !

    REVENONS AUX AMOURS

    Aimer, c’est tenir à quelque chose qu’on apprécie. Par prophylaxie, apprendre à se détacher du mal des choses et de celui des hormones ! Par prévention, éviter d’aimer. Ne pas aimer pour ne pas être choqués par la perte de l’amour et les déchéances de celui-ci ! J’ai entendu cela d’un patient, fort misogyne. C’est encore théorique. Car qui pourrait contenir les maladies d’amour, la perte de ses sentiments, de ses biens, de son argent et sa fortune ? Peu peuvent relativiser les décrépitudes physiques et les admettre de bonne foi ! Ainsi est-il des maladies nerveuses consécutives aux pertes, l’angoisse, les délires et les colères, les peurs et les haines. Tiens, c’est un sermon de prêtre!

    C’est probablement une variante de sadomasochisme, conjuguée à la première personne ! Une auto flagellation, que je vous relate ici. Une punition préventive, autodidactique, qui immunise contre des méfaits plus graves. Ceux que les circonstances inattendues apportent. Ne pas aimer et ne tenir à rien ! Qui sait si ça vous prendre, vous convaincre et vous intéresser ? Il faudra mettre ça sur papier et essayer ! Chiche, on commence par vous ! Cessez d’aimer, vous pourriez ? Apprenez à vous délester de vos biens et de vos réactions, égoïstes ou brutales, afin de garder le self contrôle, en ne s’attachant qu’à ce qui est essentiel. Et avec ça, le doute que rien n’est sûr ni constant ! Ne vous attachez à rien pour des lendemains radieux ! Un beau slogan pour vous rendre plus heureux ! Rien pour l’avenir, rien pour les enfants ? Rien pour soi, non plus ? De pareilles écoles existent, même si ça vous effraie ! Inscrivez-vous chez le plus proche gourou !

    FOURMI AILÉE OU MOUCHERON ?

    1- LE DÉFI DE LA VIE

    Sais-tu que le petit moucheron, fourmi ailée qu’il ou qu’elle était, et qui voletait au raz de la table de la salle à manger, en ce Ramadan, cet été, s’est posé sur mon poignet. Et alors ? Ce Moucheron-fourmi qui me prend pour un aérodrome, a fini par se poser sur le toit de  » la tour ». La salière dont il a rapidement sondé les trous pour s’envoler et reprendre pied sur une fleur. Ils étaient ainsi trois ou quatre, un genre d’insectes que je n’ai jamais vu auparavant.

    Sait-il, ce miracle de la nature ailé, d’où qu’il provient et vers où il va aller ? De quoi il est-il fait et ce qu’il sera demain ? Que ses ailes minuscules et cendrées deviendront d’infimes poussières… Avalée par un prédateur, un gecko, l’un de nos crocodiles et autres démons. Sic ! Ou lâchement écrasé comme ces  » mouches » » d’Irak, ces cafards du Nord ou de Libye, ces frelons de Syrie et ces scarabées d’Egypte ?

    Tous les cancrelats, riches ou pauvres, des plus puissants aux plus nantis, extrémistes ou laïques, seront recyclées dans la terre par les plantes et les micro-éléments. Victimes de la guerre, de la vieillesse et des maladies : le résultat sordide ou pas, reste le même ! Espoir ou vengeance des pauvres ou des démunis ! Des analphabètes comme de ceux qui ont la science infuse, qu’ils ne partagent pas de leur vivant, en toute démocratie ! La mort égalitariste et démocratique qui nivelle l’humanité par l’horizontale ! Comme qui dirait que les cycles de la nature, ces mécaniques vitales, d’assimilation, de biochimie et de physique, dont nous sortons et dont vous vivons, les uns des autres, nous rendent quasiment égaux ! Néanmoins, il y a de petites proies et de grosses bêtes.

    Sait-il cet autre moucheron, de 1 millimètre au plus, avec sa cervelle supposée et ses viscères nécessaires, ses quêtes de vie et de satisfactions multiples, d’instinct ou mécaniques ? Sait-il où il va quand il vole autour de moi ? Et notre fourmi ailée, que sait-elle de ses organes et ses cellules, de ses atomes et ses molécules, lesquels si fragiles n’ont jamais été à elle ou à lui ? Parabole ou parallèle: Sait-il donc, que ce sont de gros systèmes, analogues aux constellations ! Ça tourne ! Comme ces galaxies du cosmos qui peuplent l’espace. Sait-il qu’il contient des analogues des sphères célestes et des étoiles ? Un univers, en plus petit, avec ses électrons qui tournent, très vite autour de leurs noyaux et relativement de loin, dans leurs atomes et qui forment ses molécules, ses cellules, ses tissus et ses organes ! Chacune de ses cellules est un monde.

    Il sait peu par rapport à ce qu’il ignore, comme vous et moi ! Tels ces hommes du palais, les conseillers de toutes les cours du monde et des émirs, les empereurs enrichis des hautes sphères, des scientifiques aux politologues comme les anges et les démons des légendes et des mythes. Les amis des présidents et des émirs, les gros banquiers, les multinationales qui sont les vrais rois savent beaucoup? Mais jamais assez au pont d’errer, de mystifier et de se tromper! Peu reconnaissent leurs erreurs. Bravo aux rares des plus grands hommes, ceux qui peuvent faire leur mea culpa. Avec intelligence célérité et quelle humilité et dans quelle superbe noblesse aussi. Emerveiller et conquérir l’esprit, l’adhésion et l’admiration de leurs négateurs est par la même à leur portée aussi !

    PS 2EME

    Sans rien ajouter en corrigeant cette note, j’ai écris ceci avant l’éclatement du Galvangate. Cet espagnol de nationalité, espion irakien exfiltré, est un pédophile qui a sévi à Kénitra en abusant 11 jeunes enfants de 2 à 14 ans. Il fut condamné à 30 ans de prison. Sa grâce, parmi celles de 48 espagnols, s’est produite après une belle visite de SM Juan Carlos au Maroc. Cette relaxe stupéfiante et accidentelle, a choqué le monde et surtout indigné les Marocains. Galvanisés, ils ont manifesté malgré l’usage des gourdins des forces de l’ordre. Cet incident sur une affaire immonde a montré au bon Roi qu’on abuse de Sa confiance, tout autour de Lui ! Les Partis sont restés béats et muets, ainsi que le Gouvernement de M. Benkirane du PJD. Pudeur, respect et surprise, qui les mirent aux abonnés absents. Trop occupés à se refaire avec le RNI, depuis la défection chabatique de l’Istiqlal. Une erreur incivique, antipatriotique, à un moment crucial et critique du pays !

    CULTURE DE L’IGNORANCE ET INFLUENCE SUR LES DESTINS

    L’IGNORANCE

    On sait peu et comme dit l’autre,  » On nous cache tout !  » Que sait-on des forces qui régissent l’univers, son devenir et de l’infime petit organisme que nous sommes ? Hein ? Sont-ce des délires, quand on sait ce que représentent et le moucheron et nous-mêmes ? Des idées, des questions qui dépassent nos têtes et pour lesquelles, vous avez vu juste, on n’y peut rien ! Alors, pourquoi en parler ici ou ailleurs ? Pourquoi stresser avec ce qui est inutile, vous et moi ? Et faire de qui nous dépasse, un problème ? N’est-ce pas ?

    Ces questions et leurs impossibles réponses, dans le réel, présentement, ou dans notre futur, dépasseront toujours notre condition d’humains, d’insectes ou de mammifères ! Et notre entendement y choit aussi. Mais à quoi servent les chercheurs, s’ils n’explorent pas l’univers en nous apportant, en vous apportant dans le futur, moins de doutes, plus de sérénité et d’explications ? De quoi rejoindre les dires des sages et des prophètes, les illuminations des penseurs, des inventeurs ou même des créateurs de fictions !

    Phrase, expression démocratique pour n’évacuer personne. Pour pouvoir entendre librement toutes les idées critiques. Même celles des délirants et des illuminés, des extrémistes de tous les bords, en incluant pour le sport didactique, les paroles acides des nihilistes anonymes et des détracteurs invétérés.
    Sauf celles des jeteurs de sorts ! Ces odieux disciples de Satan qui polluent les murs, les marches, les portes de leurs maléfices, mais aussi les tribunes et les rues de leurs imprécations !

    Es-maîtres des traîtrises et des félonies, perfides sorcières, ignobles manipulateurs et abjects persifleurs, ils se sont alliés au Diable, leur père, pour trahir et piéger les humains. Nous en avons vu de ces impeccables généraux et autres sémillants leaders ! Leurs rejetons polluent nos jours, nos villes et nos vies. Sentez les odeurs excrémentielles de ce soir, dans nos rues, nos maisons et nos narines ! D’où viennent-elles ? Faites un tour dans votre quartier et regardez le laisser-aller. Aucune marque d’ignorance ou de paresse, aucune bavure, pas de turpitudes, ni de corruption ou de partialité ! Hum ! Juste le contraire partout dans nos pays ! Rien que des immondices. Ça c’est le bien commun, la cité, la bourgade et les citoyens. Et on demande aux gens de faibles revenus, ou incultes, d’être de civiques citoyens ! Où sont les traîtres de la cause ? Que les exemples ne viennent-ils pas des élus des municipalités et des guides, les premiers ?

    LAS DE LA VILLE, PARLONS DES HOMMES !

    Sur le plan des idées et des faits, c’est plus abject que ça n’en a l’air. Je parle de ceux qui polluent nos caractères, influencent nos idées, nos conduites et nous perturbent. Je parle de tous ceux qui font l’opinion, des politiciens aux journalistes, sans objectivité ni véracité. De ceux qui relatent les mensonges, qui créent la rumeur, formatent les idées ou décident de leurs sorts… Ceux, qui pire, influencent les conduites des plus grands et qui forcent les destins des gens, en agissant sur le ‘’marché des idées’’. Je parle des financiers flamboyants, oui, ceux d’ici et surtout d’ailleurs. Je fais allusion aux puissants lobbies et aux multinationales. Les faiseurs d’émirs et d’empereurs, les tombeurs de présidents. Ils font la mode, créent le besoin et façonnent les comportements, des gens simples, des consommateurs et des électeurs. Ils dictent les peurs et les décisions à leurs agents ! Aux chefs politiques eux-mêmes et à leurs représentants, ils doivent les charger et els harceler autant ! A travers nos maîtres et nos leaders, ils décident de notre sort, de nos droits, de nos libertés et de notre destin, en fin de parcours.

    ALLONS VERS LE CIEL QUI NOUS GUETTE !

    Comme des nuages donc, les électrons étoffent les noyaux et leur donnent leurs propriétés chimiques, leurs pouvoirs et leurs propriétés ! Ce à la vitesse de la lumière sans éclater ! A moins que l’homme ne les pousse pour produire cet effet. Nous devons à ces actions, à ces chimies et ces physiques corpusculaires, l’étendue de nos vies, de nos maladies, de nos activités, de nos hasards et de nos destins.

    C’est faramineux et admirable, prodigieux et décourageant à la fois. Il n’est pas nécessaire d’être un astronome ou un islamiste pour s’extasier devant le ciel. Le Ciel ! Même un athée est droit et en devoir de trouver l’univers grandiose ! Ainsi, quelles que soient notre culture et ses profondeurs, quels que soient la place, le mérite, la force et la grandeur de nos supposés chefs et maîtres, l’univers qui est en face de nous, nous perturbe et nous défie, nous confondant tous à rester infimes, inquiets et si faibles. Tous, autant que nous sommes, nous sommes des infirmes, des handicapés face à l’univers.

    NOTRE PLACE COSMIQUE EST…

    Mais c’est bon d’avoir une idée de sa démesure et de notre place, de démons ou d’anges, de cochons ou de crocodiles, ou d’insectes simplement. Qu’on soit sujets de Sa Majesté, leaders, chef des chefs ou dirigeants. Des niaiseries si vraies qu’elles ne manquent pas d’incrédules, de sardoniques moqueurs, de caustiques satires et de sarcastiques râleurs. Une aura cosmique de détracteurs ? La galerie du Net qui s’amuse sur Youtube, Facebook, Twitter, qui aime les plaisanteries et qui partage les vannes ! Elle a ses gangs de hackers, de hooligans et de bons amateurs. Pour se protéger du mauvais œil, des printemps zombies et des odeurs de princiers  »cumins », ils s’offrent des séances photos avec à la main ou dans les méninges, des roses, des œillets ou du jasmin. Peut-être de l’encens aux églises, du santal dans les mosquées, espérant s’approcher les sympathies divines ? Pour protéger leurs amitiés romanesques avec le bon Dieu !

    Paraboles. Afin de sauvegarder leurs privilèges pour d’aucuns, de se fabriquer des soldats pour leurs défenses conjointes et comme des sénateurs de se fabriquer des lois à l’instar des plus belles démocraties. Réactions de justesse, c’est humain, face à cette « plèbe » subversive, qui râle et qui menace, depuis l’époque des Romains.

    Et bien avant les Latins, chez les Grecs et les Egyptiens. Oui, les militaires qui ont enfermé, on ne sait où leur Morsi de président dans une pyramide inconnue. Vont-ils le planquer dans un sarcophage ? Pour le montrer aux touristes dans 5 millénaires. L’embaumer comme une momie ou l’abîmer comme Kadhafi ? Le transformer en martyr ou en saint ? On a besoin de miracles à la façon dont ça tourne chez les Frères soumis malgré le jeu des urnes et de la démocratie, à leurs sévères et martiaux matons !

    CHAMPS DE MARS DANS LES MAISONS D’ALLAH

    En passant, si la guerre civile est nettement définie pour être politique en Syrie, et que c’est criminel de la laisser persister, on laisse ou on pousse néanmoins les Égyptiens à commettre l’irréparable et à clasher* leurs civilisations, leurs arts, leur musique et leur arabité, dans la guerre civile la plus stupide qui soit et qui perdure en Irak depuis. Une guerre des religions au sein de la même religion ! L’establishment laïc et militaire contre des citoyens, portés sur la religion, mais qui ont gagné aux urnes. On défend bec et ongle, ses droits, ses libertés, son opinion, ses biens, les siens, son foyer, sa patrie. Mais plus que ça, la dignité des uns et des autres. Summums des valeurs de la personne et des gens qui les poussent aux exacerbations existentielles. Vivre ou mourir ? S’entretuer pour le même Dieu ! Mais, c’est la pire des apostasies !

    L’absence d’écoute et de concordances engendrent des haines et des meurtres. Conflits et guerres civiles, fractures, séparatismes et sécessions. Si ce n’est pas face aux voisins ! Qui plus est des frères qui s’infiltrent dans vos affaires et vos causes, qui suscitent et encadrent vos opposants, les financent et les manipulent, pour se forger le statut de ‘’partie concernée’’. En tant que quoi ? Des voisins de palier, des avocats humanitaires, montés sur leurs grands chevaux démocratiques ! Des donneurs de leçons qui ont besoin d’apprendre le b, a, ba de leurs sermons bellicistes.

    A quel titre ? Libérateurs es-qualité de l’Afrique ? Et pour quelles raisons ou ambitions ? Forfanterie, que je rejette et dénigre totalement. Et que devraient commencer à regretter ou renier nos plus illustres socialistes, tels que assagis par le pouvoir depuis ! Et qui plus est, notre leader régional, cache mal ses ambitions prussiennes …

    En oubliant la chute du mur de Berlin. Et en le montant sur nos frontières ! Le moniteur de l’Afrique libérée, le montreur de macaques, a besoin de suivre des cours de démocratie avant de se mettre à en donner !

    Alger donc, de partie ‘’intéressée’’ au conflit, en sait quelque chose, pour avoir conçu son avorton polisarien, avec la complicité de Kadhafi et de ses semences…financières. Elle agite depuis 40 ans son Muppets show, pour déstabiliser le Maroc et le morceler. La pétreuse et militariste cousine, devenue richissime égérie, sous ses mâles émirs hyper galonnés, veut par la même, socialisme de sous-développés oblige, jeter  »barra » la monarchie anachronique du vieil empire mauritanien. Ce régime millénaire antinomique, représente un obstacle devant sa volonté, à elle de dominer. De libérer les peuples du Maghreb et d’y étendre sa pax algériana ! Vive, selon elle, la république marocaine ! A bas son ciment fossile et ses charges monarchiques ! Le roi à la mer, veulent-ils nous imposer, pour s’installer sur la côte atlantique, en suzerain. Ses pétrodollars se déploient en faveur de cette obsession qui résume son programme politique identitaire.

    Initiées et poussés de l’extérieur, les milices sécessionnistes du Polisario sont gonflées par l’endoctrinement, le fanatisme et dopés par la haine. Le matraquage et le prosélytisme à profusion y ont prospéré et proliféré. Des valeurs au goût du jour et à la mode, contagieuses pour certains. Échaudés par les rêves altruistes, humanistes, démocratiques, louables espérances, on véhicule ces théories. Alger en instructeur, instille ces valeurs républicaines, volontiers chez les voisins ! Ça n’a pas marché, apparemment ! Les opposants, renégats serviles, sécessionnistes, servent de mercenaires et de causes à défendre pour donner un sens existentiel aux ambitions des maîtres-tyrans ! Eux, les militaires qui ne tiennent certainement pas appliquer ces ‘’valeurs démocratiques’’ chez eux, d’abord ! Alors on chauffe les oreilles des subversifs sahraouis. On les arme et leur donne un front. Puis une république, pour affronter comme ennemis leurs frères marocains. L’OUA éclate sous la vindicte et la corruption. Le Maroc subit la nique mercantilistes et en sort dégouté, mais uni sur sa patriotique première !

    Ailleurs et de l’intérieur de leurs pays, d’immondes factions de sunnites et de chiites, s’entretuent, sans honte, pour illustrer la voie de l’islam et la grandeur arabe, les carnages insoutenables et odieux. D’horribles tares génésiques, des guerres entre frères, qu’on ne peut ni accepter ni supporter ! ! Allah, Allah, je suis triste et déçu de Tes Musulmans ! Là, au Moyen-Orient, sous le regard amusé ou cynique de leurs adversaires, ataviques, ils ternissent le lien qu’ils ont tissé en Toi.
    Là, dans le sang, les cris, les pleurs et les explosions de dynamite, des milliers de blessés, des milliers de meurtres, des corps horriblement éclatés. Ce, dans les anciens pays du front qui s’était levé, contre l’extension d’Israël. Là, chez la nation de Dieu, les frères s’entretuent !

    Y a-t-il des raisons ? Evidentes: le pouvoir puis les amis d’Israël qui cherchent à annihiler les menaces et à casser les moindres velléités de risques pour Israël. Et pour le pétrole, certes! Mais aussi pour la primauté des States et leur privilèges dans la région, face aux meneurs de l’ancien bloc socialiste. Des puissances qui veillent et qui s’opposent au dépeçage de ce qui reste de la Grande Syrie. De mèche, les Chinois et les Russes, s’entendent pour une fois ! Concurrents ou rivaux, ils s’affirment face à la prééminence des States. Quoiqu’assagis depuis la chute du mur de Berlin, les  »socialistes » s’opposent à l’éclatement d’un grand pays, où ils ont des intérêts géopolitiques. Un pays pont, stratégique, dans une région condamnée aux grands bouleversements !

    Des opportunistes donc, des méchants au sens biblique ou satanique du terme, qui clachent leurs démons sur leurs avoirs et leurs gains et qui veulent les en chasser pour les déposséder. Point ! Et les jaloux, ceux qui veuillent les déloger de leurs privilèges indus et de les expulser. Barra ! Les Privilèges sont de toujours, irréguliers, exorbitants et indécents. Sinon ce sont des primes? Ou conçus comme des primes, qui corrompent et qui fabriquent des mercenaires. Mais ce sont des moteurs, des mobiles, des arrhes et des garanties, qui asservissent les  »bons amis » ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour grossir les richesses, sensées être des starters financiers pour l’économie, afin de stimuler le commerce et l’industrie, conditions sine quoi non du progrès et du développement. Amen!

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Superstitions, malédiction ! La fin du monde arrive ! Et c’est le dire-vrai des sociétés hermétiques qui se justifie. La prophétie des magiciens et des extrémistes de tous les bords qui se vérifie ! Dépêchez-vous de croire, de demander pardon et de regretter ! C’est d’abord les tsunamis et les tremblements de terre. L’eau va noyer les terres. C’est tout ! La suite vous l’imaginer aisément. La terre polluée pompée, vidée, déchiquetée, assombrie de nuages et de sangs, va avorter ses créatures. Ils l’ont bien cherché!

    Non, ce sont vos yeux qui se ternissent et votre cristallin qui s’opacifie. La Lune est encore ronde, vous pouvez lever les yeux au ciel ou y aller la vérifier ! Tiens, ça fait longtemps que les astronautes n’y ont plus mis les pieds. A en croire sceptiques et les détracteurs de l’épopée américaine ! Les astronautes nous auraient menti ! A la télé, ils ont vu une mise en scène, un montage à l’époque. Les péripéties racontées là-dessus ne furent que des mensonges, pour montrer au monde qui si les expéditions russes de l’ancienne URSS ont envoyé une chienne, Laïka, les Américains eux, ont envoyé des hommes pour fouler le sol lunaire. Les détracteurs sont d’incrédules lunatiques, les scientifiques américains n’iront pas jusqu’à nous mentir ! Par une sorte d’acte de bravoure, une mission patriotique, sensée consolider la suprématie des States et de leur gouvernement !

    Eux, les êtres supérieurs qui ont sauvé l’Europe et l’Asie des deux guerres. Eux les maîtres du monde actuel ! Avec néanmoins beaucoup de crise dans le monde, générées chez eux et répandues ailleurs ! Et actuellement des dettes et des crédits faramineux. L’histoire retient qu’ils y ont mis le pied dans les années 60 ! Allez comprendre et vérifier ! Autant que les mythes et les suspicions sont confondus par les progrès énormes qu’opèrent les sondes martiennes et autres ! Les histoires fantastiques, de science fiction, de vampires, de revenants et de sorcières, d’anges et de démons, toute la littérature en fait nous fait vivre pour de vrai dans le rêve et l’illusion !

    Pourtant la Lune nous ensorcelle encore. La littérature colportée nous inonde, façonne nos pensées, en nous berçant, dès jeunes, de mystères, de fantasmes et de fantaisies ! Cela stimule notre curiosité, les expéditions, les aventures et les découvertes de la science aussi. Que l’aimer et la regarder encore scintiller, surtout si vous êtes amoureux, plongé dans le spleen romantique ou simplement déçu ! La lune nous ensorcèlera toujours. Et c’est là qu’on a vu les rois déchus et qu’on fixe encore, pour fantasmer, la face brillante de nos plus belles !

    CHAIR, OS, VISAGES ET MESSAGES

    Mechidia ! Fouilles archéologiques des héritages et de la mémoire conspuée, savamment pollués par tant de conspirations. Rien que pour dégager un squelette, ça demande de l’argent et du temps.
    Que dire alors d’une fosse commune ou d’un charnier ? Qui plus est l’exhumation des idées que l’on se doit d’extirper de la gangue des manipulations, des oublis, des négations, du néga-sionisme*, des haines héritées, des clanismes divers et des guerres insatiables ? Des tromperies cristallisées par l’histoire et les politiques.

    Il faut réveiller les humains du néant, de leur Alzheimer, de leur hébétude paresseuses et recherchée qui prospère dans toutes les têtes et les cités. Les sortir des saumures de la peur, des censures organisées par les partis pris, les encenseurs ! Les libérer des prisons réelles ou virtuelles où les gens se cachent, terrifiés par leurs propres craintes exacerbées.

    Des vertus sécuritaires, devenues des garde-fous autoritaires, des préceptes de morale civique et des principes de sagesse héréditaires. Des opinions stigmatisées et des vérités obviées par le pouvoir, les polices et les militaires ! Programmes enseignés, prosélytismes divers, écoles dans lesquelles ils ont été produits, modélisés, endoctrinés, nourris d’idées étanches, rigides et renfermées. Personne ne sera épargné par la moisissure vernissée, si on ne s’attaque pas aux idoles du passé qui nous ont formatés. Autrement, nous n’aurons à faire qu’à des extrémismes belliqueux, hermétiques et fanatisés. Je ne parle pas des seuls nôtres, mais aussi des natifs des pays les plus huppés, si fiers de leurs identités supérieures, mais combien surfaites et préfabriqués !
    Des coups de cravaches vaccinatoires au point d’affirmer pour la morale et la justice que le sceptre a le droit de flageller majestueusement.  » La plus grande injustice sur terre est qu’il est des êtres qui volent et d’autres pas. Voler, c’est se libérer « . Ça dépend de qui et du comment !
    Mechidia ! Ce n’est ni de la fiction, ni des approximations ni des excès. Ces paramètres, ces machiavéliques manigances, ces manipulations exubérantes sont des méthodes de gestion que les pouvoirs publics, locaux ou étrangers, ont sur les gens, pour les endiguer et les guider. Sociologues et anthropologues vous le diront mieux que moi.

    HÉRITAGE DES ANCÊTRES.

    ÉLÉGIE DU PR BENSOUDA MOHAMED.

    Il était l’un des plus jeunes et plus beaux de la promotion, , brillant professeur de chirurgie, compétent anatomiste, d’extraction bourgeoise et andalouse, pas très riche mais riche d’une haute alliance, celle d’une belle nièce, devenue princesse ! Il vient de partir pour prospecter l’Au-delà ou s’y reposer! Entre les mains de Dieu, Amen ! Ses connaissances se rappelleront de lui.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE, LES LOIS, NON PLUS !

    Elle a une bosse comme sourcil, une calotte, je la vois bien ! Est-mon cristallin on ma rétine qui déforment les images et les affublent d’une chéchia ! C’est du n’importe quoi ! Instantanées, des flushs momentanés. Les étoiles peinent à sortir du déchirement et du délire pour briller malgré les épaisses nuées qui les cachent. Il y a des moments où elles arrivent, voulant être vues pour dialoguer.

    Le gris du climat est tel qu’on enterre sans visa de sortie. Mais rien n’est gratuit. Il faut payer même pour ses derniers malheurs. Est-ce qui je ne suis plus là ? Je me rends compte que je n’ai rien fait de notable. Que je n’ai pas été assez utile, pour justifier ma vie. Rien fait qui puisse importer ou qui puisse durer. Il y a de quoi démoraliser. Désemparé, désespéré de rater ainsi une occasion, l’unique opportunité de toute une vie ! Est-ce que je ne suis plus là ?

    C’est à peine si je devine que je suis encore là. Ce qui me réconforte encore, malgré les soucis et les doutes ! Est-ce que c’est de ma tombe que je vous interpelle, par anticipation ? Hé-ho de la municipalité, hé-ho les illustres conseillers et des rois et des présidents ! Ça pue en série, en Irak, en Syrie…Que dois-je comprendre de nos engagements et des hésitations de Barak et de François ? Ça pue le Sarrazin ! Pardon, le sarin et le gaz ypérite…Mais qui la fabrique déjà cette arme prohibée et qui la revend aux assassins ?

    Mais là, je sens une odeur infecte. Moi qui sur un coup de coryza, dû aux nuisances de la ville, j’avais perdu il y a 4 mois mon odorat. Sûr que cette odeur ne provient pas de ma chair ! Je l’aperçois, cette atmosphère que répandent sur nous les responsables de la cité et du moment. Si ça pue, c’est que je suis encore vivant ! Capable encore de les invectiver pour soulager ma conscience et notre sort. Toujours partant pour revendiquer plus des administrateurs et reprendre du poids de la bête sur mes propres maladies ! Le civisme ne se perd qu’avec le dernier souffle une fois quand on l’ait adopté.

    Wa ine taret maêza * ! Les grillons ne cessent de chanter et les sauterelles de sauter, pendant que les tiques, repues, saignent encore le pauvre chien qui les transporte sur son dos. Comme dirait Jean Benky de la Fontaine.

    PUB POUR MME STUDENT

    Lisez mes nouvelles sur Mme Student et sur le Net. C’est gratifiant et gratuit. Hélas, c’est fictif et subjectif. Mon héroïne, dans son délire mythique et mystique, ou le mien peut-être, va dans ses chroniques différées faire de l’enseignement son métier et devenir la préceptrice du prince David Salomon, l’héritier d’Israël. Après les affres de la politique locale elle repart.

    De retour après l’Apocalypse, elle fait une réapparition comme une messagère divine ! Avant la Résurrection et le Jugement Dernier, un dernier recours par la grâce de Dieu pour simplifier le Purgatoire. Il en a les moyens. Lors de ce retour elle tentera de réformer les vivants avant qu’il ne soit trop tard. Une prophétesse, plus une revenante pour refaire le monde et l’épurer de ses crimes et chagrins. En lui évitant une 3GM comme finale !

    Une Troisième Guerre Mondiale. Les ingrédients sont fin prêts. Des épices d’Orient pour exciter les ultimes empereurs ! Comprenez les serviles impérialistes de la superbe Sion. Mais ce n’est qu’une légende mensongère. Un refrain de fanatiques qu’on colporte dans la presse et qu’on radote aux enfants pour leur faire peur en tenant tranquilles leurs sataniques pères.

    CYNISME ET DÉLICATESSES: CHRONIQUES SENTIMENTALES DES VISIONS FLOUES.

    CETTE PATIENTE
    Autodérision, autocritique cynique, dépréciation de soi, dévalorisation, perte de l’estime de soi ! Sentiment d’échec. Enfants à charge, parents malades, dettes, chômage, divorce et déconsidération, physique sentimentale et sociale. Les maladies et les peurs, l’incompétence relative sur le marché du travail, sont la cause de cette déprime totale. Plus aucune dynamique, ne serait ce que le simple stress pour motiver et mobiliser.

    LE MARCHAND DE JOURNAUX

    Ce n’est pas qu’il soit impoli le vendeur de journaux qui m’a vu et ne m’a pas salué. C’est peut-être qu’il vend aussi les salamalecs. Ou qu’il attende, comme de coutume arabe, que ce soit ceux qui arrivent qui saluent en premier, fussent-ils plus âgés ! La culture incruste des normes civiles et égalitaires dans les Démocraties. Et même les vieux n’ont pas de privilèges quand aux bonnes us! C’est peut-être qu’il vende de bonnes nouvelles qui marchent et qu’il n’a pas besoin de me marketer* par ce genre de politesse et de civilités ! Ou que depuis l’inondation du Web, il n’a plus rien à ajouter comme nouvelles. S’il paraît gonflé, ce n’est du fait de ses propres papiers! C’est peut-être parce qu’il me respecte, comme un vieux voisin ! Qui sait s’il m’apprécie ou qu’il m’aime pour m’éviter ainsi ? Ou que c’est pour ne pas m’augurer de quelques mauvaises nouvelles, de bon matin, en ces temps de ramadan, de canicule, de vacances, de grosses dépenses, de bas revenus et de mauvaise nouvelles d’Orient ! Toutes les causes sont bonnes pour obséquieux ou a contrario, bien malpoli.

    MON STYLE EST PROSAÏQUE,

    La preuve, ce que vous venez de lire plus haut. Certes ! Il peut être de ce fait emphatique ou ampoulé ! Je n’ai pas que des laudateurs de parmi mes confères et autres aimables inconnus, que l’on rencontre incidemment sur le Net !
    Voici qu’un détracteur de surnom « Elche » sur Yabiladi, a trouvé mon  »texte », le  » Combat des titans des leaders politiques » bien zinzin ! Il s’agit d’un écrit lancé sur le Net à propos des dernières sorties de nos leaders politiques. Ne faisant aucun cadeau, son jugement à l’emporte pièce, péjoratif et gratuit, a été posté en rajout à un écrit de Mohammed Ennaji.  » Un coup de hache dans le dos !

    L’Ellechie de service, m’étiquette et le taxe « d’une lourdeur incroyable » ! « Il conseille au Dr Idrissi s’il est l’auteur de ce texte », signé Maidoc25,  » d’aller s’auto soigner » ! Rien que ça ! Merci donc de son conseil indigeste si méchamment intéressé ! Je lui réponds, offusqué mais sans médire ni maudire, car insulter n’est pas mon style, que je ne sais pas écrire comme lui ! Et que si je continue de m’exprimer. de cette façon, si classique, c’est que je n’en ai pas appris d’autres. Et à ce titre j’espère et je requière le respect dans la dignité !

    Car, s’il ne l’est pas, je suis le résultat de mes professeurs. Voyez-vous, je n’ai pas dis  »profs » tout court ! Je me résume comme étant le sobre objet des influences, peut-être des lectures qui figuraient sur nos programmes d’antan. Celles qu’ils m’avaient ordonnées et conseillées ! On ne s’invente pas, mais on peut évoluer si on nous indique, de meilleurs sens, pardi. Etant classique et d’un certain âge donc, n’ayant pas vécu en France ni fait de littérature en faculté de Paris, je n’ai pas eu l’opportunité de me faire, dans les quartiers de France, où l’on parle plus vif, parce qu’ils sont chauds ! Je manque de légèreté, c’est un fait.

    Pour ce qu’il est de critiquer, c’est mieux d’être un professionnel, afin d’être raisonnablement écouté ! Il faut s’éviter toute colère et toute célérité, sous peine de méjuger et de médire en passant lamentablement à côté ! Pour s’imposer critique crédible et s’imposer comme nettoyeur du Net, il faut faire preuve de ces capacités ! Oui c’est une façon de dépolluer le Web en décourageant les textes les plus lourds, les remarques désobligeantes ou les textos inappropriés. Encore qu’il faille donner ses preuves, en matière de qualité propre, et apporter quelque chose de récent. Non pas à l’inverse, faire office de censeur parasite, pour se payer le l’auto-plaisir malveillant, de pouvoir médire licencieusement, en toute impunité, afin de conforter son ego de maton.

    La libre expression est positive en matière de Web. Sauf que, écrire pour moi, je le dis à son enseigne, est déjà une cure de libertés. Celle de m’exprimer librement d’abord et respectueusement encore. Et ça, je le revendique ! Cette façon de me soigner est contagieuse. Je la lui souhaite. Aussi inviterais-je sans insistance ni cynisme, le détracteur importun et inopportun, fâcheux et gratuit, ‘’à venir’’ et non point ‘’d’aller’’ se faire soigner !

    Pas une ligne de sa part pour contrecarrer le texte M. Ennaji. Mais un haro sur sa personne. Aucune référence ni sur quelle ligne et par quelle phrase, j’aurais été lourd ! Les mots et les tournures, n’ont de sens que si on les lit et qu’on les mette dans leur contexte pour les comprendre et les interpréter. N’est-ce pas ? Mon style est prosaïque ? Il peut être emphatique de ce fait ou ampoulé ! « ElleChie » n’a pas menti ! Qu’il me lise ou pas, je ne le fais pas payer et je ne veux en rien lui imposer mes idées.

    ANIMAUX QUE NOUS SOMMES,

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proies, bêtes de somme. Combien d’heures, combien de journées, nous reste-t-il avant que nous emporte à jamais ? Pour toujours, et de sombrer malgré nos espoirs, pour de longs et sombres oublis ? Eviter les friandises, faire la gym, ne pas fumer, éviter les excès ! Eviter les plaisirs et le stress et vice-versa ! Les soucis et les peines et même les joies et ne doivent pas nous influencer ? Les droits, les libertés c’est pourquoi faire?

    Que faire quand on ne les a pas et qu’il faille les demander. Et l’argent et le travail, qu’en dites-vous de plus ? Entre les privations et les maladies, les délires, les peurs, les critiques des parents, des râleurs et des protestataires, les sanctions des maîtres, des clients et des fournisseurs, ne faut-il pas montrer quelques courroux ! Etre soi, un peu et défendre son ego, de droit ou à juste titre ?

    Que reste-il des jours grevés de souffrances et de douleurs, chez ceux qui sont partis ? Gommés, délogés, morts en gémissant ! Ou sous le coup fatidique des rancœurs, des acrimonies et des colères ? Que reste-t-il de nos minutes comptées, de nos belles heures ou de nos si importantes occupations ? Des leurres ! Qui sommes-nous, pour représenter quelque chose de durable ou d’important ? Un être distinct, qu’il faille réveiller un jour, sous de meilleurs habits ? Pour lui donner des ailes brillantes, une âme éternelle, épurée de ses tares, de ses actes passés et de ses vieux souvenirs !

    CRAINTES ET PEURS,

    La peur de tout laisser, même ce qu’on a jalousé le plus, ce qu’on a de plus cher, son corps. Soi-même, son identité, sa personne particulière, sans rien emporter avec soi et pour ne plus exister ! A moins que ce soit temporaire et que le retour soit certain pour les plus sûrs ! Crainte du retour, craintes pour le sable et les cendres, crainte d’être jugés de nouveau et pas seulement sur terre et c’est plus rigoureux et plus dur encore ! L’âme en peine sans en être si sûr!

    L’âme en peine pour ceux qui ont fauté et qui sont certains des sanctions éternelles! Vous n’allez pas partir, Monsieur le Président et vous messieurs les ministres sans rendre compte ! Ne serait-ce qu’un peu, par discrétion, par pitié, par complaisance ! Au moment où tout s’en va, partir, sans demander pardon aux gens que vous avez « bouffés », engloutis ou détruits ? Ignorés ou leurrés ! Sans corriger vos erreurs, afin de ménager un peu votre âme ? Vous n’en auriez pas ? Peut-être bien, je vous crois !

    Sans demander pardon à l’Eternel ! Vous vous mentez, en ne craignant plus rien, vous chassez ainsi votre responsabilité! Si vous ne croyez en rien, si vous ne croyez pas avoir une âme, qui fait vivre votre esprit et votre corps, alors vous n’êtes pas comptables de vos erreurs. De rien, bien sûr, ailleurs que sur terre ! Vous ne faites rien, tout s’en va, et l’instant est rare, sauf l’instant existant celui du moment. Celui du carpe diem !

    BALIVERNES, POUR LA MAGIE DES MOTS,

    Astuces et valses des idées, tangos des retournements, pour le pouvoir, entre les factions. Insatiables Droites, Gauches revanchardes, le milieu avec ses terribles et instables nuances. Leurs faux compromis, les compromissions égoïstes, complots ! Prédations et retournements, qui croire ? Promesses des hommes politiques, prestidigitateurs en mal d’imprécations, manœuvres des politiciens, de la justice, des votes, des élections ! L’ensorcellement des enfants de chœur que nous sommes nous laisse hagards, incrédules et placides ! Dogmes universels, justice pour tous, lois, vérités, rigueur et sanctions, pour la liberté et la justice.

    De qui se moque-t-on ? Que de slogans ! Il ne manque que la santé et les soins, les routes dans les montagnes, et les forêts, les gouffres et les déserts à ce programme pour les élections. Sauf que les doutes montent avec les faussetés et les apparences, la réalité des nantis ostentatoire et celles honteuses et incapables des exclus et des appauvris ! La grosse masse de la terre, les exclus, ont parfois des satellites et des infos, des médias pour leur faire admettre la fausseté des dires comme autant de réalité. Conditions précaire et crédulité foncière !

    Quand on voit la faim dans le monde et les excès, des nantis, autant ailleurs qu’ils le sont ici, quand on sait les injustices fréquentes et les inégalités flagrantes, les discriminations entre les hommes, les classes et les nations, les déprédations et les exploitations, celles des plus faibles, le plus souvent…

    SERMON POUR LES GRANDES NATIONS

    La suite, en fait. La théorie du complot n’est pas une invention. C’est la seule certitude et la plus sordide qui soit. Quels honneurs en tirent ceux qui conçoivent ces avanies et appliquent leurs bas calculs ? Que l’on regarde l’Irak décomposée, la Syrie qui se déchire ! Qu’on retourne en Libye, chercher le mobile et l’arme du crime ! Un mot pour la Palestine, le mouton sacrifié, le cousin et le frère, sur l’autel d’Israël. Martyre imposé aux plus faibles des colonisés d’Albion, en répartition des pogroms d’Europe et des crémations d’Hitler ! Du chaos barbare à l’injustice la plus féroce ! Le calvaire, la croix du Christ, est portée par les enfants d’Orient. Outrages et sévices sur et leurs vieux pères ! Pour réévaluer l’histoire et justifier le mobile, on prépare, on fabrique des guerres. Des luttes constantes entre tribus, entre états voisins et nations sœurs ! Car on ne veut pas faire cesser les haines, ces mécanismes économiques, qui rapportent gros à certains. Et gros sur le cœur des autres.

    Je m’arrête. Vous savez tout ça. Mais vous ne voulez pas le reconnaître, ni le confesser, ni cesser de continuer de le faire, ce qui est pire. Car vous le connaissez, mais à l’envers, à travers le prisme des différences. Des dissemblances exacerbées et mises en exergue supérieure, par les cultes étanches, l’histoire remaniée, devenue dogme inébranlable et un culte de ralliement cristallisé. La suprématie entretenue des identités, ça rapporte. Les cultures hermétiques et le cynisme des-aprioris, avec leur moteur à échappement hypocrite, leur fuite des responsabilités, leurs défaussements, la haine simplement, vont-elles cesser ? Les droits de l’homme, universellement chantés, la mondialisation…des mots cérémonieux, lancés avec acrimonie !

    Les discriminations persistent. La politique étrangère est un mythe de couvent, un label de reconnaissance identitaire, la connivence d’un club, dans un congrès, une messe dans une auberge espagnole, un refrain qui les identifie entre eux et en écarte les indésirables. Un code qui congratule et réconforte les maîtres dans leurs hypocrites et bilatérales concurrences, en les asseyant plus solidement aux commandes de leur solide et universelle suprématie. Colonisé, déraciné, comme des milliards d’êtres, j’ai parlé des puissances étrangères qui nous servent de parangons et d’ombrelles, de parapluie et de parachute, de gendarme fortement intéressé et de maîtres ! « Ça l’air d’un farfadet et ça pense comme un arabe ! »

    COURBES ET TANGENTES :

    A THELMA : LA PARABOLE DE L’ÆSCHNE

    A l’ombre des tangentes frêles, sur les courbes bombées qu’elles dessinent en dessous d’elles…Elles planent comme papillons et palpitent comme des hirondelles. Diaphanes comme une âme, sont les tremblantes ailes de ce miracle qui vient de naître ! Les quatre ailes d’une libellule qui voltige en fête et qui vient de se poser élégamment sur une belle tige verte, un massif de fleurs, jailli de la rivière. De la nymphe laide un petit être naît l’aeschne. Véloce fier, elle s’étire et se libère !

    Sur les courbes du fruit, repues et pleines, elle furète, aspirant à se nourrir de quelques plaisirs célestes. Oser s’y poser, caresser ces fruits d’instinct, sans y avoir gouté encore est une découverte, un ravissement. Mais, ils sont faits pour elle. Les sphères abondantes au galbe de poire, halètent et soupirent. La pulpe esquissée, prometteuse, tressaille avec orgueil. C’est un doigt intrépide qui les admire et les jauge. Elle se pose hésitante, se promène et se referme comme la silhouette d’une main transparente. Elle sent les entrailles de sa découverte palpiter en son fort intérieur. Les viscères se pâment, son cœur troublé s’essore. Pourtant, la libellule est l’image même de la légèreté.

    Ses pattes, ses doigts sont fins, légers et agiles ! Dans son délire de découvertes enthousiastes et d’errances passionnelles, ivre de libertés nouvelles, ses ailes et son torse frétillent dans tous les sens. Elle caresse les globes, avec splendeur et sent l’enivrement, le détachement. L’exaltation du moment, un fantasme éclair. Le plaisir ! Dans le délire béat, la ligne ailée se replie et se referme sur le nectar béni. Du néant précédent au sinus timide et tiède, ému et craintif, l’ambroisie conquise, coule comme un paysage qui défile. Une onde musquée transporte son âme dans un éblouissement incorporel.

    Elle s’agite comme une âme sur son aura, source de vie, parfum exquis du corps. Le doigt se confond avec ce qu’il touche et bat la mesure. On entend comme de la musique qui se détache des sphères. Le papillon taquin, la libellule devient un tatouage permanent, là, à la place des soutiens.
    Confusion de l’objet et du désir, deux en un ! Sous la main tangente qui l’effleure, le globe entier tremble et s’émeut sous la flamme des doigts. Le papillon est une main en forme d’ange ou d’ailes. Il butine et s’abreuve d’extase et de plaisirs. Adorateur, esclave mu par ses plaisirs, ils le poussent aux grandes œuvres, consciemment ou d’instinct L’homme devient dieu en un clin d’œil. On peut l’entendre, et le reconnaître aux chants, aux plaintes essoufflées de son délire. Des mots qu’il trace comme des cœurs et des vers qu’il écrit sur la poitrine. Hédonisme ?

    #280908
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    LES MAROCAINS GALVANISES PAR DAVID GALVAN

    Le bien est dans le mal ! Cet homme est un héros, Daniel, un messie ! Grâce à lui et à cause de ses immondes méfaits, le Peuple de la Marche Verte, se relève et s’immunise, pour faire face au monstre, qui le réunit. Et peut-être pour évoluer, dans la paix entre les classes dispendieuses et les autres, vers une monarchie parlementaire, moderne, décomplexée, démocratisée.

    Le cas de cet espion doublé d’un vieux pédophile. Un traître, multirécidiviste, irako-espagnol, qui aura abusé de 11 enfants de Kénitra, âgés de 2 à 14 ans, en un temps record ! Daniel Galvan Viña  »Le violeur de Kénitra » et dont le prénom d’origine est Salaheddine, de Bassora. Khessar Eddine, est un espion infiltré à la prison d’Abou Gharaïb. C’est peut-être lui qui a vendu la cachète de Saddam Houssine. Il est l’illustration d’une sordide affaire.

    Pour faire plaisir à notre ami et parrain, le roi Juan Carlos, on lui libère 48 ibères, tous auteurs de faiblesses et d’infamies. Le roi Charles ne demandait pas tant. Il ne connaissait certes pas ces gens, encore moins le fond de leurs dossiers. Mais on va faire preuve au Maroc d’une superbe amitié, d’une noblesse d’âme proactive, qui ne sied qu’aux plus grands monarques. Une espèce épuisée. Preuve d’une large magnanimité. Très rapidement et même trop vite.

    Les nôtres, pour faire plaisir ont été plus munificents et prodigues. Ils ouvrent les vannes: Les Espagnols, dehors ! Pour une fois qu’on peut leur dire barra, sans qu’ils se fâchent, c’est bon débarras ! Ces zigotos partis, il reste tant de bonnes choses à partager au Maroc et des meilleures encore !

    Ils voulaient déguerpir, comme si nos prisons n’étaient pas humanisées pour le rachat et la rédemption et que pour l’exemple, elles n’étaient pas suffisamment hospitalières, quitte à se tasser pour faire place à l’hôte. C’est vrai, ce ne sont pas de villas ni des salons à la hauteur de ceux du palais Zarzuela ! Mais quels que soient la complaisance et les arrangements, que les convives peuvent s’offrir, une prison reste un bagne. Un pénitencier parfois, malgré les quelques conforts qu’on offre par complaisance, dans toutes les prisons, aux plus vertueux donateurs de parmi les richards. S’il a pris, l’exfiltré irakien, 30 ans de verrou comme sanction, le traître félon et vendeur de Saddam, mérite bien plus ou pire. Et non la grâce du roi et sa libération.

    Ça, non ! Choquée et subitement trop fière, la Rue ahurie, se meut spontanément. Désorganisée parce que interloquée, elle qui vient d’esquiver l’arabesque printanière, avec miracle et grande intelligence, la Rue électrisée, galvanisée, prête à tout vendre, même le sang, pour venger l’honneur.

    Une guerre civile à la mauresque, risque-t-elle de s’enclencher après le dépassement des polices ? Polices aux caractères majuscules ! La chasse aux incongrus a été évitée. Les Partis de tous bords ne sont pas descendus dans la rue. Estomaqués surpris, précautionneux !

    Ils sont restés prudents et muets et ahuris. Encore perplexes, en vacances, c’est le Ramadan et parce que le Gouvernement est en réfection ! Chabateries obligent. Et puis, autour de nous, il y a trop d’effervescence, partout entre le Maghreb et le Moyen-Orient, dans les pays arabo-islamiques ! On ne veut pas la peste ici ! Les petites manifs de quartiers se font sans saccages, ni extrémisme. La rue, poliment, respectueuse s’est manifestée librement. La brutalité a été au rendez-vous. L’honneur des marocains a été sali. Tant de familles brisées, méritaient ces sorties citoyennes et ces cris, pourtant§ , pour montrer que le dépit et le silence, à quelque chose, ne peuvent plus servir.

    Le Galvangate a galvanisé les marocains, les sortant de leur classique pudeur, de leur Hiba de leur Hogra. Historique inhibition, faite de respect, mais aussi de crainte et de peur génétique des autorités, du pouvoir, du Makhzen. Les têtes coupées, les piloris, les emmurés et autres spoliations ont eu suffisamment de poids, héritage atavique, devenu culte et culture, suffisamment dense et entretenus pour inscrire la terreur dans nos gènes et courber le dos à nos chromosomes aux fins d’assagir les sujets pour les laisser vivants…Ça date de quel empereur déjà, de quelle dynastie et de quel conquérant ?

    Il y eut d’abord une inconscience quasi générale sur cette affaire qui s’étant passée à Kenitra, n’a pas attisé toutes les bonnes consciences. Un simple fait divers, qui jette le froid sur la conscience nationale, pas suffisamment médiatisée. Un artefact qui n’a point concerné les partis politiques. Occupés sur d’autres sphères à la recherche d’autres combats, ils sont restés placide et muets.

    Une sorte de consensus inconscient qui a pétrifié les réactions des gens à la suite de cette affaire. Le Galvangate a sauvé de l’humiliation un peuple anéanti, silencieux, nu indifférent et stérilisé. En avisant le Roi, sur les gens qui l’entourent et qui l’ont trompé en se trompant, ou qui le trompent, habituellement, régulièrement pour ne pas l’alerter ou l’effrayer en nous réveillant de notre léthargie proverbiale.

    Ce méfait a jeté l’opprobre sur ceux qui des félons et des prédateurs, qui ont causé cette bavure, volontairement. Ceux qui auraient trahi par méprise ou par trop de manigances, encore une fois. La confiance du roi a été ignoblement trahie. C’est un pêché capital de lèse majesté ! On aura fait un travail de saboteurs aux services du Roi ! Face à la sape de l’estime, du respect, du cœur et de l’intelligence du Souverain, face à la rue versatile, face aux adversaires qui nous scrutent, face au monde qui nous regarde et qui méjuge, c’est une souillure. Un complot ne serait pas pire !

    Dieu, protégez-moi de mes amis. Et de mes aides. La colère du roi est juste et révolutionnaire. SM vient de donner ses ordres pour châtier les impétrants, quels que soient leur prestige et leurs rangs. Des rentiers de leurs fonctions, qui faisaient trembler les gens, et qui forts de la confiance du roi et de leur statuts particuliers, ont fait commettre cet impair au bon Souverain !

    Il fallait vite annuler d’urgence cet acte de grâce ! Revenir sur le droit de grâce, celui dont dispose constitutionnellement tout chef d’état, est un acte salvateur. Plus tard on révisera la formulation de ce cérémonial ! Mais il ne doit pas disparaître de nos us, à cause d’un couillon ou du fait d’un pédophile ! Mettre la main sur le bonhomme pour le rejuger chez lui a demandé moins d’un jour. La rue aura le temps de réfléchir et de s’apaiser ! Avant de revenir battre le pavé avec ses clameurs à demi cachées, ses peurs qui commencent à disparaître, pour sauver l’honneur des marocains effondrés. Main dans la main, la rue, le Peuple et son protecteur et guide, le Souverain, pour montrer qu’on est docile par respect, mais encore fiers, et qu’il ne faut pas aux manœuvriers nous faire retourner en arrière !

    UNE ANNULATION DE GRACE SANS PRÉCÉDENT

    Oui, question le traitement réfléchi et lucide du roi, est une Révolution du concept monarchique. Mohammed VI reste entier et conforme avec Lui-même. Mieux, sans totalitarisme aveugle, il donne à la fonction, à la personne et la qualité du Roi, une qualité, une dimension humaine. Non pas l’humilité soufie, mais éthique. L’écoute et la critique raisonnée de ceux qui autour de Lui s’agitent et font des dépassements au nom de SM en auront pour leur grades. Ce redimensionnement régulateur des privilèges, outrés quasi féodaux depuis siècles , risquaient d’empirer , pour cette raison contenir les jeunes, les crises et leurs dérives !Cette écoute du Peuple, fait aimer plus encore le Roi M6 pour ses qualités, je dirais  »humbles ».Une  » école de comportement nouvelle », pour les chefs et les cadres, qui devrait inspirer tous les supra-acteurs, tous les privilégiés, qui opèrent dans les grands services de la Cour et de l’Etat.

    DIVORCES CIVIL ET MÉDICAL

    Je n’ai plus de parents, je n’ai plus d’amis, tous foutus, déplacés ou partis. Je reste seul, incompris, mal aimé, avec mes maladies, étranger à ce pays, après avoir divorcé avec lui, depuis des années. Ma présence tient du virtuel ici. Et dire que j’étais citoyen de cette bourgade, gavé de civisme pour cette ville, patriote par delà ses rebelles tribus ! Nationaliste, je viens de perde mon amant, ce pays que j’aime. Ma religion, c’était d’être fier et de le tenir en estime sa communauté, comme un père qui tient à sa nouvelle famille ! Maintenant, je suis ailleurs, si vous m’avez compris.

    Exilé, déplacé ou anéanti, en tout cas, mes préceptes largués, mes principes vaincus. J’ai vu trop d’hommes mourir sans avoir démérité. Pourtant, ils sont partis dans l’oubli. Ils pensaient compter, ils avaient fait fortune! Je suis ailleurs ou que je ne suis pas encore né ! Et que je doive avant tout me préparer à ce milieu, cette ambiance, cette ambivalence. A ce pays, à cette époque, à cette multi schizophrénie? A laquelle je n’étais pas préparé !

    Les droits, les promesses, aucune parole, aucune garantie. On spolie tout ! Adieu triste éthique. On ne représente plus rien, aucune garantie. Sauf pour certains, une fortune les engagements prérogatives. L’état, l’ordre, la faculté, nos ministres, nos maîtres, nous ont largués, après nous avoir formatés et longuement menti. La médecine n’est donc pas une Religion ! Ni une communauté prestigieuse qu’on respecte. Le magistère est devenu un calvaire. Seuls les prophètes, tirent leur croix ou montent leurs échafauds avant d’y être pendus.
    Pas facile, non plus, quand les plus hauts des chefs sont évincés. Qu’ils meurent, qu’ils mentent ou qu’on les plombe, qu’on les cimente ou qu’au bout d’une corde on les pende. On live universelle, sous les huées ! Sans regrets. Que vaut la vie, la leur, quand ces hommes illustres, amis entre eux et des super pays qui les protégeaient, sont pris la main dans le sac ou après le saccage de leur pays ? La culbute est tragique. Ils se sont trompés parce qu’on les a trompés.

    Que méritent ceux qui les ont ainsi trahis ou vaincus? Que valent ces illustres chefs d’états, leurs espions, leurs ministres, leurs généraux, leurs prouesses ? Que valent leur parole, leurs promesses, leurs technologies, leurs certitudes, leurs manigances surtout ? Personne n’est parfait, personne n’est dupe non plus ! Faut-il attendre pour les hommes la Résurrection et le Jugement Dernier pour apprendre la vérité ? Devenir humbles et rendre compte de ce qu’on a fait.

    Je ne sens rien si vous n’êtes pas près de moi, vous n’êtes pas de mes amis. Je ne sens plus rien pour vous, alors que je vous admirais Fan éloigné, parmi des millions et des milliers. Mais je ne peux pas me consoler, même si j’en suis affecté. La vie est faite de piqures. De traitrises et de malentendus. Avec vos guerres racistes, vos guerres interreligieuses et civiles, vos clans xénophobes, vous m’avez abusé, trahi. Je n’aime pas cette époque. Ces deux millénaires, non plus !

    PARALYSIES

    Là, tenez cette enflure du front dont je me suis aperçu ce matin. C’est un moustique magnifique qui a dû me faire ça ! Sûr, qu’il m’a aimé, mais, si je m’en étais aperçu je l’aurais pourchassé. Mes doigts encore, c’est pareil, ce n’est pas le pied. Pour un orteil d’abord et toute la planche du pied ? Entendez la plante des pieds, elle qui ne se sait plus et qui ne se sent plus marcher. Ni sentir les attouchements ou le simple pincer. Elle aurait dû me fait mal, pour m’avertir, enfin ! Elle joue un cache-cache sensitif, pour jauger ma sensibilité. Juste pour m’énerver, pour me sentir que la sensibilité n’est plus là. Pour reprendre ses fonctions, elle fait un chantage. Aller chez le médecin ou s’établir et empirer ! En montant plus haut aux cuisses !

    Les fesses sur lesquelles je suis assis, sans qu’elles le sachent, sans les sentir. Si avant, ça me faisait mal, maintenant elles boudent, elles ne me parlent plus. Elles ne me sentent plus et vice versa. C’est une partie cruciale du corps qui est partie, alors qu’elle est là en bas. Pas plus que je ne sens les urines. Cette nuit, je n’ai pas eu la sensation habituelle de sentir le flux traverser mon émonctoire. Je pas senti la moindre urine passer par le zizi, ni vu l’endroit d’où cela sort.

    Pour le reste, paresseux délaissé rabougri, il est insensible. Il ne sent plus rien, ni au test de l’attouchement ni à celui du pincer. Il s’est emmuré dans le mépris. Il n’est plus à moi depuis que je l’ai délaissé, par devoir te par respect. Les contrecoups de l’effet Ramadan sur le bout de viscère, qui s’est mépris et qui fait carême à sa façon ! Il y a de ces musulmans ! Et pourtant la religion est une affaire de liens ! Il faut dire que ce genre de liens avec les sept cieux se relâchent plus souvent de jour…Mais, la nuit ils devraient se consolider et suivre la norme et les habitudes

    BIG BANG, CREDOS ET DESTINS

    Vivre éternellement en restant vieux ? Ou jeune, c’est encore mieux ! Ou mourir vite, et qu’on en finisse, rapidement pour le néant ou pour le paradis éternellement, parce que Dieu est magnanime et miséricordieux ! Ou mourir plus lentement ? Dépérir pièce par pièce, article par article dépecé ! Clément et charitable, ils ont tellement prié le bon Dieu qu’il a fini par exister ! Ils sont arrivés du moins à y croire, par besoin ! Pour régler leurs problèmes, leurs affaires et réaliser leurs espoirs !

    Les vieux enterrent leurs vieillards, les jeunes sont occupés par le travail ou les jeux ! La Quête du pain et des jeux depuis les romains est un secret non gardé de bonne gouvernance. Qu’on les leur fournisse afin d’apaiser les foules pour les diriger plus docilement. Questions philosophiques plus mystique: il faut pareillement aux gouvernants terrestres protéger la vie et assurer ce qui va avec. Sans la leur reprendre, cette vie et ces biens. Au besoin la leur rendre quotidiennement facile! Sans ce stress constant qui nous caractérise. Tension que seul l’alibi, la promesse d’un meilleur monde, ailleurs, peut combler. le Paradis !

    DÉMONOLOGIE

    Ceux qui idolâtrent le diable, savent qu’il était là avant eux. Ils ont d’autres promesses. Mais rien n’est certain logiquement. Les plaisirs, les occupations, le travail ou d’autres problèmes pallient à ces questionnements existentiels, au final, sans rien régler non plus. On croit pour les premiers, on feint sans certitudes ni acquis pour les autre, car la raison et le credo, ne font pas bon ménage chez eux et c’est assez pour souffrir toute la vie durant, face à la futilité de l’homme !

    Si on croit par besoin et par nécessité pour certains, on se marie de même par habitude. Religions et liens sont synonymes étymologiquement. On se marie avec ce qu’on trouve et qu’on peut acquérir à bon prix, près de chez soi. Par besoin aussi, par convenance ou par nécessité, par habitude, instinct et coutume, comme font les autres. C’est ça la vie ! C’est ce qui la maintient sur terre pour les humains, du moins, et nous maintient encore dessus. L’usage du sexe comme lien pour l’éternité.

    Souvent, c’est le contraire qui se produit. On devient acariâtre et vieux, la santé vous lâche. Satan aussi vous lâche, une fois accompli son forfait et les vôtres

    Satan vous avez compris, c’est le  »démon », qui fricote avec les  »crocodiles », des êtres de parabole, si chers mais honnis en fait à notre Premier, Benkirane ! Le diable, c’est cet autrui, multiple et majuscule, qui tient les liens et tisse les cordes, qui serre les chaînes et manie le bâton, comme un porte-plume ! Les pouvoirs multiples qui tracent les destins, dessinent leurs plans, établissent leurs programmes. Ou qui les changent, pour l’utilité publique, selon leurs versatiles volontés. L’homme simple, la rue, le peuple, ignorent les grands paramètres qui gèrent le monde et poussent les autorités à faire des entorses ou des miracles. L’électeur moyen placide ou discipliné, confiant et loyal, subit ce qu’il ignore des divines sphères ! Mais, au font, il râle à en faire de rancunières dyspnées.

    Celui vous de détourner oublier…Un moment ! En fait, c’est le calvaire de la morale. Comprenez tous les animaux conscients. Animaux, veut dire mobiles, animés de la religion, vitalité et de l’éthique, mouvements de Dieu. vie. Ça ne concerne pas les sédentaires, des vivants qui bougent peu ou pas et qui finissent par végéter. Comme des végétaux, des légumes, sans la chlorophylle, à deux pas des minéraux.

    SANS NÉGATIONNISME

    la chance de l’Afrique est que cet esclavage inhumain et maudit ait pu avec les luttes et le temps conquérir sa part d’Amérique et de faire par le travail sur ce continent un puissance. La preuve par Obama. Le cheminement des juifs, sémites d’origine, jamais reniée, comme les Arabes conspués, malgré la diaspora et les haines, le racisme, les exils et l’holocauste, ont pu renaître grâce aux qualités de travail, de recherches et de création de leur élites, par delà leur hermétique communauté. Des finances aux médias, par la chanson et le cinéma, ce peuple de Nobels et d’inventeurs est devenu impérialiste, colon, guerroyeur inlassable. Sa revanche sur son histoire ! A contre-courant des normes universelles de libertés et des progrès humanitaires, exploitant ses souffrances et ses misères historiques.
    Mais quel peuple n’a pas souffert depuis Caïn ? Ce peuple d’élus de Yahvé et de lobbies quasi totalitaires, ne cesse d’étonner et d’innover. Seulement, il maintient de mains de fer, une atmosphère identitaire et théocratique fermée, dans une ambiance de guerres incessantes sur les territoires et les campements colonisés ! Au lieu de se faire plus estimer par les peuples, ses entêtements tyrannique de félon, arrogant et crâneur, détermine plus de déception et de rancœurs et ce chez les plus inconditionnels des pays donateurs. Des pays qui le soutiennent en lui déversant sans arrêt d’incroyables aides, nonobstant son statut d’état porte-avion avancé de l’Amérique. Israël, n’en fait qu’à sa tête, malgré les recommandations mondiales. négationnisme

    IMAGES ARRÊTÉES

    Dialogues avec les petits enfants l’écoulement des bleus, dieu est-il digne de H-II ou de mèche avec M-VI. Dieu sent tout et voit chaque chose de l’infiniment petit sur terre aux plus lointaines étoiles. Celles qui ont précédé le temps et qui naitront dans l’univers, qui est en expansion. Avant que le fœtus ne se développe il sait ce qu’il fer, il sait la fin des choses et le début du commencement.

    L’orgueil la fierté, la force les richesses, la bonheur les avoirs la santé, l être devient personne et puis, le néant

    PARTANCE VERS L’OUBLI

    J’ai vu ce cortège de ministres, leurs fêtes, leur prestige, leurs richesses, leur fidélité, leurs prosternations, leur suprême autorité sur le peuple, je suis resté ébahi par la superbe de nos belles cérémonies. Rien ne dure, hélas. Les forces déclinent viennent les regrets avec les maladies. D’aucuns furent chassés comme des chiens, malgré leur puissance suprême. D’autres sont partis avec les honneurs et la fierté du service rendus et les regrets des citoyens et de leur postérité. Loyaux dignitaires d’un côté face aux conspirations et aux félonies. Beaucoup sont morts depuis ! Que faut-il conclure ? Jeunes, nous écoutions avec étonnement les plus âgés nous délivrer les mêmes sentences. Rien ne dure éternellement, tout est labile et futile. Vive l’humilité !

    Définie ainsi, est donc la vie. Philosophons alors, dans ce cours élémentaire que l’on ne peut guère surpasser. Que signifie la vie, si l’on doit mourir. N’est-ce pas tragique et regrettable de vivre et de devoir partir vers une destination inconnue ? N’aurait-t-il pas été mieux que de n’avoir jamais existé ? Perdre la vie et la vue de cette terre, ses plaisirs et ses joies ! Mais ce n’est jamais vrai pour tous, hélas, d’avoir si avantageusement réussi ! Et puis, partir et laisser ce qu’on a aimé goûter, ce à quoi on tient, sans fourberie ? Est-ce raisonnable ?
    Ou faut-il être hypocrite, pour l’accepter ? Je le dis des bienheureux qui en ont su profiter ! Ce, au moment, obligatoire, de s’en détacher…Ce n’est jamais suffisant ni parfait, ni futé de tout bazarder ! Seuls les religieux, les croyants, les philosophes peut-être et les ascètes partent, comme pour voyager. Où vont-ils, où sont-ils entrés, avec leur âme, enfin découverte et leur esprit. Chez eux…Dans le séjour des bienheureux ! Que de patrons, que de chefs, que d’oncles, que de tantes, que de voisins, que d’amis sont partis subrepticement, sans savoir leurs destinées.

    Je suis venu, sans savoir si je l’avais demandé, et puis sans prospectus ni croquis. Etait-ce un stage ou un examen pour être rodé et noté? Que fallait-il faire, en dehors de manger et de respirer et de boire ? Qu’ai-je appris, qu’ai-je retenu et que je doive traîner avec moi ? Et où ? Que garderais-je en mémoire, là-bas ? Quel là-bas ? Là-bas, c’est en bas ou en haut ? Avec ce putain d’Alzheimer, ces parties qui me manquent et ces tremblements ! Que signifie la vie, si l’on doit mourir? Répondez à ces questions d’enfants ! Afin que rien ne se perde et qu’on ne fasse pas de bêtises ou qu’on se perde aux jeux, aux crimes, au moment de retourner, là-bas ! Et qu’on n’en dise pas  »pourquoi le sortir du néant », pourquoi réveiller  »ce monstre » à la Résurrection ?

    LES DONS DU RAMADAN

    Le Ramadan mois des grands cœurs de la compréhension et du pardon ! De la tolérance? C’est sûr que les islamistes y ont réfléchi. Ils en profitent pour multiplier les bonnes actions et les bienfaits. Aussi, s’éclatent-ils entre frères, pour mériter une place de première au paradis. Avec leurs victimes méritantes, bien entendu ! Ils ne vont pas se fâcher. Et les grâces, c’est dit, il faut commencer par les plus proches, et leur délivrer les aumônes !

    Le don de soi est chose faite, puisque nous sommes des amis. Des riens, des souvenirs, des projets nous unissent ou nous défient. Le devoir de maison, le régal, le plaisir légal, reste constant pour les bons musulmans et comme ils mangent bien, il ne s’en privent pas, pour honorer les libertés en toutes permissions ! Chacun d’entre nous, n’est déjà trop vieux, compose avec la bête en faisant le lendemain, avant de prier, ses ablutions. L’été est une bonne aubaine pour se rafraîchir sans craindre le froid ! Elle n’est pas belle la religion ! Assez d’hypocrisie My Lord, et vous gentil pape François, devenez des musulmans et venez chez nous vous investir On vous trouvera de bonnes épouses ! Des femmes pas des garçons ! On n’accepte pas les unions publiques entre les maux, les mâles pour ainsi dire ! Vérifiez auprès des dames. On a fait des progrès dans la Constitution. Oui le Ramadan, nous conseille de rester de bon conseil, attentifs aux besoins d’autrui.

    Il n’y a que les copines qui refusent de s’éclater. Les boites ferment et les bars aussi. Les adeptes de Bacchus ne trouvent plus d’autel pour se sacrifier.

    LE POTENTAT ET LE PROSCRIT

    LE PROSCRIT

    Le film  » Le potentat femelle ». D’entrée et avant le générique. Un duo s’exprime devant les cameras. Unique maître de céans, source de vie, décrète. Dégage va-t-en ! Je ne veux plus de compromissions ni d’amours palimpsestes. Je ne te veux plus comme amant. Je mets un trait, une barre métallique sur ce qui était avant. Un corset d’acier. Reprends ton diamant ! Je ne t’ai jamais rien offert, en dehors de moi ! Je sais, j’en suis rassasiée! Je vais me réserver à Dieu et lui demander pardon. Pèlerinage ? Et si ne montes pas au tirage au sort? Mon sort est écrit. Tu as vieilli, il en est temps. Ce sera plus logique à ton âge d’observer l’amputation. Coupez ! Ciseaux ! Changer les artistes et cette partition. Refaites les décors…Réprimé, spolié, exilé, oublié, amoindri. Rabougri, ployé sur ses peines, incompris, stérile. L’acteur principal n’a plus de rôle. Il est desservi.

    Une pensée pour Oum Kalthoum. Elle au moins, elle le comblait. Une larme même, en élevant une prière à Dieu pour elle ! Il faut bien que quelqu’un de sérieux nous réponde de Là-haut. Elle ne peut être que l’hôte de Dieu. J’espère qu’elle est bien logée. Il faut mériter le paradis pour la réécouter. Depuis qu’elle est partie, il y a des ersatz, certes. Mais jamais plus de légende cosmique comme elle. Elle était l’Egypte, le ciment arabe et musulman ! Elle était notre voix, peu importaient les rois, les chefs et les présidents. On était qu’oreilles pour elle.

    Le Paradis était là. Près de la radio, sur la télé ou dans le CD ! Elle était la paix, l’amour. Et on savait le faire. Grâce à elle. Et même en pleurer. Sans son mythe vivant, sans son idole, regardez ce que ce pays est devenu sans elle ! On n’arrive pas à la replacer. Nous somme tombé en berne. Le firmament n’est plus au Caire ni en Orient. Il n’y a que des flemmes. L’incendie, les tempêtes entre cousins et frères ! Et on ne trouve plus de baumes pour nous apaiser ni de cervelles ! Rien pour nous réunir et festoyer. Que des ennemis pour nous faire guerroyer entre nous de l’intérieur. Nous enfouir la tête DE honte au lieu de nous lever pour combattre l’ennemi universel ! L’injustice des nations développées, la rancœur du voisin son arrogance, la haine, les insuffisances et les peurs.

    LE POTENTAT

    Pour revenir à notre film, dont le scénario est donc en réécriture, il n’a droit ni à l’existence, ni à la santé, ni au respect. Faut-il vous l’envelopper dans un linceul, ou qu’une brouette suffira en guise ! A la place de la chaise, il trônera sur un fauteuil, roulant. N’avait pas pommé ses muscles pour faire du khliêe* à sa bien aimée ? Il n’a droit ni à l’existence, comme amant, ni à la respiration. Ses articles ont fondu. Il ne peut plus se lever !

    Comment ferait-il l’amour à sa dulcinée. L’amour est fait d’habitude. Lisez hébétude ! Ou d’admiration. Il lui interdit, selon l’auteur du générique et des lyrics, du scénario, lui même coproducteur, de rêver et de se résigner. Il doit vivre avec angoisse et stresser ardemment sur sa perte coquine. Afin de délivrer un message triste et tragique aux spectateurs. Où est ta queue, vagin ? Il leur faut partager le drame, leur communiquer, pour être professionnellement compétents. Qu’ils vivent de que joue l’acteur et qu’il le sente vivement. Qu’ils sentent le drame produire ses effets sur eux, physiquement, en eux psychologiquement ! Autrement, ce n’est ² ni du thé ! Il faut qu’ils rentrent dans leur argent et au prix que sont les tickets des rares cinémas ! L’intensité du drame intérieur en plus du déchirement du couple, doit faire pleurer les âmes tendres. Il faire actionner les violons ! Et les faire sortir de la salle de cinéma les plus fragiles ! Et qu’on asperge d’essence d’oignons la salle ! Nous serons les premiers à innover par cette maîtrise.

    Dans quel état sera ? L’antihéros de la pièce. Dépecé, étranglé. Qui peut me jouer ça ? Faut-il que je fasse aussi l’acteur ? Mais qui vous dirigera ? Je ne sais pas jouer au médecin. Il est fini le temps des super héros. Les américains ne font que ça. Ils son très bons. On ne peut pas les concurrencer sur ce terrain. Le dernier de leurs films vaut notre budget d’état. misons-donc sur les faiblesses et les peurs. Sur les misères humaines que provoque l’amour, la déchéance des hommes, Ou son contraire, le crime d’amour ! La haine, en fait après le dépit, quand l’un des partenaires, souvent l’homme, n’a plus de chance ni de choix. Et faute pour obtenir le cœur de sa lubie, comprenez le sexe de sa Terreur, il la tue. Après, qu’elle l’ait empoisonné, emprisonné dans ses serres, avant de le relâcher oisif dans la nature. Incapable de lutter dans la jungle des sentiments contraires.

    Tarzan, Robin ou Zorro, ayant perdu sa superbe, cède à Napoléon ou son Hitler, fait femme ! C’est selon la culture des spectateurs, des pays vers où l’on doit exporter et distribuer mon film ! Compris messieurs dame les techniciens et les acteurs ? Faites un coucou complice, un effort de marketing, un clin d’œil à nos spectateurs. Montrez que vous êtes des humains, ils se verront en vous ! Ils ne sont pas virtuels nos spectateurs. Adhérez aux personnages, détestez-vous abondamment, en vous reprochant de ne plus vous aimer. Ça doit faire palpiter les spectateurs. N’oubliez pas que pour ce genre de films, que ce sont des couples qui les verront. Ils doivent les sentir, à vomir, pour les apprécier et pour nous apprécier, pour vous apprécier. Le Transfert, le transfert, mes potes. Collez-leur vos haines. Même si elles ne sont pas vraies ! N’hésitez pas de jouer avec tous les muscles de vos visages et de vos cerveaux. Vous n’êtes pas à vos premiers rôles et vos personnages ne sont pas des jeunots.

    Haïssez-vous ardemment, savamment sur scène ! Et même après, ça m’ira ! Ils n’ont plu l’opportunité de se refaire. S’ils se perdent, c’est pour toujours. Car il y a chez la femme le coût religieux, le côté suprématie nouvelle de la religion. Seul refuge après sa situation d’échec. C’est, c’est le démarrage de l’érosion ou du renforcement paradoxal du caractère. Du sérieux et de l’extrémisme, vécus, profondément chez l’actrice. La passion amoureuse ne peut plus combler son délire ni alimenter ses fantasmes. L’habitude ne satisfait plus son désir d’amour, rangé classique ? Sa quête de moralité d’honorabilité face aux mensonges durant des décades, face à l’hypocrisie ou simplement aux feintes sociales, à la schizophrénie vécue pour faire face au milieu ambiant !

    Cette ambivalence lui a fait perde 30 ou 40 ans de sa vie ! Après ce qu’elle a, qu’ils ont perdu et fait perdre aux autres. Après tant de sacrifices, alors qu’ils soient féroces mes acteurs chéris ! Partez en guerre, vos rôles vous le demandent, mais ça doit être interne. Montrez-le ! Montrez-le-moi ! C’est ça le deal, c’est ça le film ! C’est du final du définitif qui doit réveiller donc assez de haine entre partenaires, qui s’aient au fond et qui s’en veulent et se détestent qui ne se pardonnent pas de s’être mutuellement aimé, passionnément, par défit, par dépit, par rage. Ils se sont leurrés, à bon escient. Sans tromper chacun son partenaire. En toute fidélité. En toute exclusivité. Pour des prunes. Relisez le roman ! Gardez-le avec vous comme talisman ! Même dans les toilettes relisez vos rôles et rêvez-en aussi !

    Hé oh les partenaires, jouez-moi ce drame ! Nouez-le, éclatez-vous, faites-moi exploser les spectateurs. Qu’ils emportent avec eux le film, ses vices, ses doutes, ses incompréhensions, la susceptibilité meurtrière, les lâchetés, les sermons silencieux de fidélité, la beauté de l’amour passion et la terrible perte de l’amour rompu ! Ouf ! Et là vous vous adressez à tous les couples du monde. Faites pleurer les hommes sur les épaules des femmes. Et sur scène aussi ! Mais pas le contraire sur scène, mes amis, je ne veux pas voir l’actrice, pleurer, même si c’est une tendre de natures ! C’est trop facile d’apitoyer. Je veux énerver, secouer et interpeler ! Et vos cachets seront à la hauteur de vos pleurs inapparents. Alors vous pourrez festoyer et aller vous faire pardonner vos dires en boîte de nuit ou sur l’oreiller ! Ha ha ha ! Je ne dois pas parler ainsi ! Et je ne veux pas que vous le fassiez maintenant. Car, vous risquez de vous attendrir et de me casser le moteur, la machine psychologique qui sous-tend le drame dans ce cinéma.

    LE PROSCRIT. LA SUITE

    DE LA CHABATERIE*

    Alors de commun accord avec les indépendantistes de l’Istiqlal, il va a se relever, chassé il le veut du gouvernement et accéder aux jeux de l’opposition, le molasse compagnon son adversaire, son alter ego et prédécesseurs, représentent le tremplin, la cible la curée. On a oublié les luttes communes, le prestige, l’union sacrée, la résistance le pouvoir appelle, le trublion manigance. L’autre se résigne dans l’abnégation.

    Elastique, souple et complaisante, la politique demain ira qu’à la connivence, la corruption, le deal, Le proscrit n’a plus de dignité, il s’efface ! Le courage ostentatoire, il ne l’a jamais eu, même s’il le lui fallait de puis ! Les grandes familles c’est ainsi, la pudeur est l’art de leur politique. Obséquieux et vorace, ils ne sont plus les seuls pour vendre ces préceptes et ces louanges de cérémonie. Lui, il ose, intrépide depuis qu’il a appris à sortir des vannes, pour plaire et que ça a marché ! Le populisme comme programme, technique et sentiment partagés ! Le tribun flamboyant, invective, moque et manigance, pour vaincre et s’élever ! Après tout, les politiques, syndicalistes de métier et agitateurs, se doivent de défier et d’oser ! Il en a la tronche, Si Clisse, l’art et les qualités !
    S’il a présenté le gus des potentialités, c’est le début de l’extase pour lui, la fin de l’affectation et de l’affliction. Pour le leader tazi, c’est la fin la prescription des ruraux de Fès ! Une élévation sur les citadins racés de la vieille capitale et sur l’élite de la Qaraouiyne. Les fassis, victimes de leurs lascivité et autres lassitudes historiques, tournés en ridicule par une sombre machination, une forme de manipulation vivent comme une excommunication de leur Parti. Exacerbation de l’assentiment, ployés sur leurs accoudoirs les défaits, en larves résignées, leurs viscères crient au ciel la défection des anciens ! Les hommes politiques, les fossiles ont laissé des traces. En laisseras-tu, toi Chabat, de plus graves du fait de cette crise que tu as créée ?

    BANALITÉS

    Indicibles, nos comportements nous composent, nous complexent, nous oublient, nous terrassent et nous déterminent. Nous croyons vivre et c’est une volonté nécessaire. Et nous assistons médusés, méprisés, aux changements croyant en de risibles libertés, alors que nous ne faisons qu’obéir, obligés, aux éléments qui nous dictent nos besoins, nos instincts et nos conduites. avec quelques clartés parfois aux plus futés aux plus libres de nos éclaireurs, ils savent que les plus développés des pays avancés, influent sur nos libertés et nos destins,
    d’étudiants de cadres, de malades, de consommateurs, de militaires et de politiciens, allant jusqu’à dicter des normes à nos chefs, protéger les plus dociles et pousses les inadaptés à déguerpir. Les subversions, les manigances, les séditions les nouvelles, les rumeurs, par médias interpose, partis et clans motivés et depuis le net, pour fabriquer des printemps pour envahir un pays et le dévaster. Des exemples ? Ouvrez la radio, la tv, les vieux, journaux et ceux de demain, chaque jour!
    C’est là qu’on décline sinon le projet, le sort. Les dieux sont des vendus. Imposés par les maîtres, ce ne sont que des marionnettes, jouant pour les tyrans et les matons qui savent les fabriquer, les programmer et les agiter. Nous avons l’art de pleurer, le peuple ne sait que crier ! Et vice versa, ou mieux nous avons l’art de plumer, le peuple sans le faire crier. Je ne veux pas de vos dieux de peur de les obliger à faire de mauvaises promesses. J’aspire seulement à l’amour de Celui qui a fait l’univers et j’espère qu’Il m’entend un peu.

    ODE AU NÉANT SALVATEUR

    Je ne veux pas de vos dieux de peur de les obliger à faire de fausses promesses. Sa majesté, la reine mère, est fatiguée. Elle a pris de l’âge depuis le Big-bang. Elle en est restée assourdie. Les explosions d’Irak et de Syrie, ne cessent de l’assommer. Qui plus est plus son tapis sur l’Esplanade se rétrécit. Plus personne pour la dorloter, la sentir et l’adorer ! Elle est pompée, perforée, déflorée, dévastée. Les vaches l’ont vidée. Elle épuisée, plus de pétrole, crevée ! Elle se voile la face de nuages gris, de peur de se regarder, souillée, polluée. Perdue, elle va cesser de tourner et plonger dans un trou noir, pour s’y abîmer !

    Né moucheron, il n’a pas plus d’un cinquième de millimètre. Ça lèche, ça suce ça respire te ça mange ! Comme toi tigresse, il a des griffes, comme toi l’éléphant il a une trompe, comme toi l’aigle il a des ailes, comme toi femme, il a un cœur qui bat. Comme toi, homme, il a peut-être une âme. Toute menue, évidemment. Il ignore toute de lui-même et ne se complique pas la vie, avec le moi, le surmoi, la conscience d’être, son devenir et ces notion d’après vie et d’immortalité. Il ignore ce qu’il y a sous le sol, dans les cieux, là haut, et au-delà ! Comme nous ou presque, évidemment ! Il n’a pas besoin de lire ni d’écrire, de trahir ses pensées ni de traficoter. Il vit, point. Sans craindre aucune menace, sans savoir qu’il va disparaître, s’il s’approche de ma peau !

    Ma peau, mon derme est si fin, qu’elle devient vitreuse, et que je voie à travers mes tendons jaunis. Des veines saillantes, ou vides au lever et aplaties, dessinent des hiéroglyphes, écriture, symboles et signes, appels et paroles, des codes que je ne sais pas m’expliquer. Des capillaires extrafins sur les plis des paumes me donnent cet aspect fripé. Malgré moi et toute ma philosophie, je ne peux l’accepter. Moi, cet être là ? Qu’ai-je fait pour altérer la machine et la déglinguer ?

    Ultime manifestation avant le néant. Il ne lui reste que l’oubli. L’oubli de soi-même, l’oubli d’avoir été. Et comme baume et affection, réfléchir à ce qu’il va faire, comme s’il n’a jamais été, ni vivant ni créé.

    LE JARDIN

    Merci, voisin de tailler la haie et d’entretenir les plantes de ton jardin. J’espère que tu jouis de la vue, encore plus que moi, et que tu n’arroses pas à fonds perdus ! Comme moi, tu profites du chant des oiseaux de ton colombier et mieux tu voies leurs couleurs. Ce qui compense tes soins pour nourrir ta passion du beau et de la vie. Aimer la vie et la nature, essence du confort de l’esprit, sur terre ! Jardiner est une forme de prière où l’on se rapproche de Dieu, par la pensée et l’admiration de la nature. Tu en as les moyens, le personnel et le temps aussi. Ces gazouillis et que tu comprends seul, mais je devine ton émotion et tes penchants ? Seulement, je les préfère aux aboiements des chiens que tu entretiens. On dit chez nous qu’ils chassent les anges et les empêchent de nous protéger. Ou ce sont les chiens qui effraient les voleurs ou les anges qui sont de faction qui chassent les démons. Il faut faire ce double choix. Eviter les hurlements de nuit et les corvées de nettoyage. Se suffire comme odeurs des fleurs au lieu de répandre le fumier. Surtout quand ces relents se mêlent au brouillard et se mélangent aux fumées de charbon et aux miasmes de la ville.

    LE PAPE VOUS SALUT, C’EST LA FÊTE

    Coïncidant avec la nuit des étoiles, le cosmos, l’accès au ciel, Dieu ? La rade de Genève donne un spectacle de feux d’artifices. 500. 000 spectateurs. La musique exalte l’art de la pyrotechnie, poussant l’exploit, plus loin vers le beau et l’esthétique. Avec même dynamite, à Baghdâd, des attentats rappellent aux islamistes leurs extrêmes confusions. Comme en Syrie, chaque jour des centaines de tués. Des musulmans du même pays de même nationalité, partageant tout, en guerre civile ! On offre ses concitoyens sur l’autel de la religion, parasitée par le clanisme et la politique. Ainsi on célèbre l’Aïd el Fitr, la fin, du mois sacré de Ramadan, en tuant une centaine, à chaque jour suffit sa peine, un peu plus pour la fête. Ça rassure sur le contenu de vos têtes, les pires de vos opposants !

    A NAJIB ET SABIR

    Je n’oublierais pas vos dettes. Dussé-je me les payer à votre place, plutôt que de rester avec le sentiment d’avoir été floué, arnaqué. Trahi, par des intellectuels, des écrivains, des journalistes. Des félons qui ont abusé de ma confiance, de ma naïveté en fait, et auxquels j’ai prêté de grosses sommes d’argent.

    L’oubli passe, passe le passé et s’oubliera l’avenir. De ceux qui sont passés et de ceux qui vont passer. Je n’oublierais jamais vos lettres, même si je ne me souviens plus de leur contenu. Je n’oublierais jamais vos dettes dussé-je encore réveiller mes cendres de l’oublie et écrire avec mon argile la somme qui vous pend au cou, sur le ventre de vos mères et le revers de vos âmes. En aviez-vous, en fait ? Je n’oublierais pas vos quêtes, humbles, fourbes et sournoises, pour dire vrai. Votre détresse, qui appelait un grand geste de pitié. Votre confiance votre sens de la loyauté, ont-ils jamais existé ? Hommes éduqués, modernistes civilisés, qu’avez-vous de mieux que ces criminels que vous avez interviewé par delà les barreaux. Votre sort, votre place est digne de la leur. Allez les rejoindre, ils ont besoin de fraicheur, aussi crasse et si ignoble, soit votre peau !

    Vos valeurs, nos peurs, nos convictions, leurs salaires et leurs sanctions annoncent la couleur ! Le jugement de nos âmes éperdues. N’ayez aucune crainte, vos âmes ne vont pas renaître, afin de ne pas souiller l’enfer et lui voler ses feux. Si vous ne croyez en rien, et que vous vous en fichez de voler sur terre et de payer dans l’au-delà. Qu’est-ce que je gagnerais en retour, de vos enfers mérités, là maintenant sur cette Terre. Ce sera pour moi une bonne action ?

    Quand ? Peuchère ! Attendre l’Apocalypse, l’Armageddon, la Réincarnation, le Jugement Dernier, pour me venger de vous ? Non ! Non, je veux ça darce dare ! L’inquisition, l’enfer dans la malade, sous mes yeux, là sur terre ! Votre incrédulité vous sauve de tout blâme! Sans âme, c’est une âme sans regrets. Alors, pour ma justice pour me venger de vous, que votre corps, votre vie durant, paie ! Les incrédules, les traîtres, les lâches de votre espèce, les apostats, les renégats qui escroquent les gens et trahissent leur confiance et amitié, je vous dis, que si l’on devait créer un enfer pour votre sanction, je voudrais être celui-là pour vous !

    CONFIDENCES D’UN MÉDECIN

    Le cafard enchaîné ou la retraite du bon sens. Le travail et les conventions, partis en bonne partie, le reste ne tenant qu’à un fil….Que restera-t-il demain comme force pour gérer jusqu’à la retraite , c’est à dire la fin des forces; 3 ans , jusqu’en, 2016 pour assurer une retraite aux employés
    Et puis cette fréquence des fugues fugaces et cette amitié ? Dame, ce n’est pas tout rose ! Un début plus prévenant, simple, moins enquiquinant, mais les râles rendent l’ersatz aussi revêche, à présent comme celles plus acariâtres du passé !

    J’ai cumulé avec patience et humilité tant de problèmes. J’ai fait ma part de fautes, des erreurs monstres, pas tant que ça, mais que je paie, avec stress sur ma santé, (mais aussi des crédits à des salauds qui ne m’ont pas rendu mon argent !) Et probablement, des péchés, oui et pas si mignons que ça ! Ce sont eux qui les répareront pour moi ! J’en suis conscient mais je m’en défends, comme si je n’avais rien fait. Comme si je n’ai abusé de personne. Comme si c’était pour moi de ne prendre que mes propres défenses et mon dû. Un droit, une liberté, pour tolérer quelque peu les méfaits du  » milieu » où je vis et qui a abusé de mes gentillesses. Par delà la morale commune, les convenances usuelles, les partis pris, les incompréhensions qui me dévastent. Vivre un virage, aussi volage soit-il, un fantasme sur un rivage fantasque, comme sur île dans un monde perdu, qui n’a d’yeux et de mots que sur vous, alimentant la rumeur les racontars par le scandale. Tout un cinéma. Et tenir pendant longtemps l’affiche du village !

    Des insomnies, j’en ai assez, j’en suis le maître souffleur, la source, le mobile et les éléments moteurs. J’ai des idées obsessives et stressantes, parfois stupides ou stupéfiantes, qui chassent le sommeil et me maintiennent énervé et ahuri. Elles profitent de ces vagues relâchement et de vigilance, pour se former, se composer, s’imposer, me séduire parfois, ou en me faisant divaguer et construire, des projets, des histoires, des bouts de chants, des bribes de poèmes, le temps d’oublier tout à coup tout ce que mes méninges ont fait d’instable, de futile et de vaporeux, pour m’énerver encore pour les avoir aussitôt perdues.
    Quel intérêt à devenir médecin ou d’aller plus loin ? Praticiens plus près des difficultés propres que des tentations, parce que plus proche des gens. Les tentations vont de pair avec les privations ou la prédation.

    Elles sont synonymes dans le temps quand nous manquent les moyens. loin de la corruption faire comme les maître de céans profiter prendre plus aux gens oser leurrer sauf que l’on est pour la plupart contraints de faire un choix, une option. Lutter constamment en restant volontairement petit. Comme sa taille pardi ! On a l’ambition des ses hormones et de ses décimètres ! Tenir la barre, debout, toujours aux affres, empêtrées entre le Triangle des Bermudes et les abysses de l’implosion. Tourner les difficultés et dévier les menaces torpides. Menacé par la perte des conventions, du travail qui permet d’honorer les fin de mois, sans trop pomper sur les maigres économies, conçues à force de privations, qui sont devenues si ridicules, face aux besoins incontournables et grandissants. Pas de vacances ni de dépenses personnelles excessives, juste le temps de mes souffrances, de mes maladies pour payer les opérations et les hospitalisations.

    MOULAT AL QAWS

    A combien as-tu acheté ton arc ? De dos ! Bientôt tu l’auras gratuitement, tons arc de vieillesse ! Où sont ces fesses saillantes, ce torse qui bombait, ces épaules larges et ces bras de costaud. J’ai longtemps gardé mes biceps, imbattable au bras de fer, premier en corde au lycée, champion de la classe, parfois en sport, aussi, le premier …

    Maintenant si le ventre alourdi sort et pèse, et que je ne puis plus voir d’où je pisse, sur les bords du WC, que je vois à peine les taches que je laisse, en cherchant l’endroit humide que je sens à travers mon pantalon…Oui, les yeux, la cataracte, la rétine… Et puis je ne saurais mettre mon slip sans m’appuyer le dos contre le mur…C’est lamentable, c’est nul d’être faible et humiliant de surcroît. Que dire des malades, les vrais, des vieux, qui le sont beaucoup ? Et, c’est mon cas ! Mon triste état, puisqu’il m’ouvre les porte, d’un avenir. Incertain ! Pas si florissant, parque ‘il ne dépend pas de moi. En peux-tu dire autant princesse ? Ou que c’est encore trop tôt pour toi ! Et puis pour m’assoir, ce que je fais pour mon travail et au repos, mes fesses ont disparu et mes os m’écrasent la peau. Et c’est sur cet anus, opéré, que je m’assois pour vous faire votre ordonnance, l’ami ! Tristes dires, triste sire ! Confidences tabous et mots interdits. Mièvreries inutiles sur la toile. Estropié des compartiments intimes, ou juste des méninges, en exagérant un peu ! Je ne les écris que pour moi, pour les garder en mémoire et pour les relire et m’en amusant un peu. Cynique, jusqu’à la gaieté !

    DÉFICITS AMICAUX

    Je suis une source de problèmes en ne taisant que peu. J’aime croire que c’est votre cas aussi. Une collection de déficits dans certains inavouables, car inconscients ou incompris. Dois-je porter le fardeau des ânes que j’en suis le prioritaire qui les nourrit. Et être responsable de leurs ruades ou quand ils braient ? Si je souffre de mes problèmes, c’est un sort une malédiction mais nullement un mérite consenti.

    Si j’évite d’en parler, ou que je ne me confie jamais, c’est le contraire de ce soir, c’est pour ne pas importuner autrui, quand je lui raconte ma vie. Que peut-il en faire, en quoi cela l’intéresse? Pour faire sur mon dos des progrès? Gagne en estime de soi-même, en me comparant à lui, ou remplir sa vie sociale en promotionnant des rumeurs sur mes ragots. si je n’aime pas parler de mes problèmes, c’est que je suis discret et que je n’ai pas d’amis, compréhensifs et muets ! Les vrais amis, indispensables frères, deux doubles d’une photocopie, vous les avez trouvés ? Ceux indispensables, que l’on voit tous les jours et que l’on vit, sont totalement pris, chacun dans son engrenage, tourne le rouet de sa vie. Les dons de soi se font rares, et ne restent que les amitiés superficielles, ou plutôt, superflues. Vas-tu te morfondre sur ce genre d’amis ? Ou les payer de l’heure pour faire ta joie ou ta psychothérapie ? L’art de s’épancher sur la vie d’autrui, ses problèmes, alors que vous en avez marre des vôtres, n’est pas donnée à tous comme faculté. Sans disponibilités sans sacrifices gratuits et désintéressés, on ne saurait faire ni garder des d’amis.

    C’est un client, un patient qui m’a dit, en pleurs ces paroles que je vous traduis.  » Je suis malheureux Docteur. Quand vous perdez un clou, ça vous laisse un vide, un trou. Mais c’est la chair de votre chère qui se déchire, qui vous fracture, quand elle vous fuit. Lorsqu’elle vous plaque après des décennies, ça vous laisse un ravin dans votre âme, grand comme ça et un besoin plus profond qu’un abîme. C’est un enfer de regrets, que vous ne pouvez plus jamais combler ».
    Que lui répondriez-vous, quand vous sentez que c’est vrai et sincère ? Quand c’est dit au médecin, ça reste un secret, mais à un ami ou une connaissance, ça risque de parcourir la ville et ses quartiers ! Et la rumeur grossit.

    Ça tombe sur des mégères et des concierges qui furètent sans votre vie pour en exploiter le substantifique extrait. La moelle qui servira de levain et de programme, qu’ils exploiteront pour frimer, broder, devenir intéressant, échanger commercer et enfin exister ! Tel est le premier élément de leurs œuvres: médire et maudire pour  »exceller  » et s’affirmer ! On remplit ainsi nos vies de celles d’autrui. Le journalisme par exemple est fait de rumeurs, de ragots, d’enquêtes sur les gens, de photos volées, et enfin de nouvelles et de réflexions dessus. Mais à quoi bon colporter les 90 % d’entre-elles ? Au fond, n’est-ce pas le lien entre les communautés ?

    QUESTION DE MOYENS

    Autres éléments et question de santé, de moyens. Si j’en ai peu ou prou, est-ce par ignorance ou par maladresse ? Est-ce par manque d’ambition et par manque d’envie ?

    Je suis un monde de problèmes, de questions incomprises ou mal posées ! Dont certaines que j’ai procréées. A l’image de ma santé que j’ai dû détraquer ! Mea culpa ! Comme pour beaucoup d’entre vous, y sont pour quelque choses, nos femmes, nos enfants, notre travail, nos collègues, leur problèmes leurs bourdes, leurs caractères…Banalités que je me reproche d’écrire, tant que ce sont des vérités communes et générales, qu’on n’a presque pas à les relever ! Est-ce un symptôme de médiocrité, que les hautes classes les élites, entendez les riches, les intellos, les hommes de pouvoir, les politiques, les constipés, ont en des vannes, des fécalomes proportionnels de leurs gros culs !

    Economie ou paresse, pour compter juste sur moi ! Ayant assez de fierté pour ne rien quémander. Et puis s’ils sont en tête, nos proches et leurs soucis, ils sont trop présents dans ma tête. Ils m’habitent, me poussent et me déterminent. Ce sont leurs problèmes à eux, diriez-vous, pourquoi m’en affecter jusqu’à vous en parler ici ? Je ne peux rien pour la plupart, ni être avec ceux a chaque instant, pour aider ou conseiller. S’ils sont éloignés ? L’individualisme je ne connais pas ? Les libertés si, malgré les liens tissés ou la relative et résiduelle, responsabilité ! Oui, je ne peux pas grand-chose, en dehors des insomnies, des stress consécutifs et de quelques envois d’argent, quant leur besoin est patent.

    Des habitudes d’enfant difficiles à tarir. Tenter de le faire serait inutile et désastreux, les priver de ces aides réveillerait-il de leurs gâteries dépassées?

    ALZHEIMER

    Le fantasme est de se tromper sans voir ni être vu de l’autre partenaire…Où sont ces jambes et ce qui leur trainait en bas. Ce bout de viscère pisseur qui ne le fait plis normalement. Et cette gorge de râleur, prolixe et bavard qui ne chante pas ! Par la prostate de Jupiter, que suis-je en train d’arroser à 5 heures du matin ?

    Inutile de te sentir, depuis …Tes parfums je ne les vois pas, tes rides me font sourire et je ne comprends rien de ce que tu vas me dire. Tu repousses une mèche de tes cheveux clairs, pour l’homme, tu dégages le front pour mieux voir les yeux. Je n’ai plus rien à offrir. Je ne sens plus ce que je touche, quels sentiments m’apporteront mes doigts et quelles affections te donneront mes mains, si je passe mon temps à trembler.

    Qu’est-ce que c’est homme qui n’a plus de bras ni de fesses ni de cou qu’on peut caresser?
    Inutile de te parfumer, je ne sens plus ton front sourire ni tes rides me parler. Je ne vois plus tes plis palpiter d’aise quand je m’en approche. Inutile de te coiffer ou de relever ta mèche rebelle. je ne vois plus ton rire. Je n’entends plus tes mots. je ne vois plus même si tu me porte pour le faire plaisir. Ta charité commence par moi-même !

    S’il est des mots gentils, que tu veux me dire? je risque de ne pas les comprendre au moment de les appréhender, ils partent, je les oublie. Avant que ma conscience, ma vigilance et ma concentration ne dorment, en effaçant la mémoire et mes souvenirs. Maintenant, je ne comprends même pas ce que les mots veulent dire. Même si tu répètes les mots qui me plaisaient hier, je ne pourrais les découvrir. Leur sens, ne me dit rien, je n’ai plus de repères! Pourtant j’espère, je pense, j’écris aujourd’hui, ce que je voudrais entendre ta bouche me dire demain … Maintenant, j’ai des pensées sans mots, des pensées vagues, qui ne pensent à rien. Je vis dans la béatitude: sur un nuage de coton blanc sans forme stérile. Je ne sais plus ce que les mots veulent dire. Tu es qui ?

    Que signifie la vie si l’on doit mourir ? De maladie, sur le chant d’honneur ou dans une manif le crâne et la cervelle éclatés sous les balles de l’armée ? Ou complètement cramé ? Grillé au lance-flammes et à l’essence, comme ces dizaines de manifestants qui dénonçaient le coup d’état des militaires qui ont renversé le président légitimement élu, Morsi ? En Egypte, Oum Dounia, la patrie des pharaons, d’Oum Kalthoum et de Nasser!

    N’est-ce pas regrettable de vivre et de devoir gâcher la vie ? Une conscience, une personne, un capital, et partir comme si on n’avait jamais existé ? Afin que rien ne se perde et que ce  »Je » ne fasse pas de bêtises et qu’on n’en dise pas  » il ne reste de lui que le néant  », je vous laisse cet écrit. Rapportez-le-moi, avec vous, quand vous viendrez !

    LE VENT

    C’est le vent qui déchire des palmes les nervures et qui les fait plier pour son plaisir. C’est le vent qui fauche les feuillent qui jonchent la terre pour offrir aux mousses un lit de verdure. C’est le vent qui plie les branches rigides qui ne savent pas fléchir ni courber la cime par respect aux ondes divines. A genou le chêne, j’ai besoin de savoir si tu m’aimes comme les cèdres ! C’est la fête d’allégeance saharienne, l’anniversaire des frères, leur baptême ! C’est le vent qui casse le tronc qui reste debout par erreur et qui ne sait pas réfléchir. Car le vent et le sable, les vagues, ne savent pas planer dans les airs ni voyager dans l’avenir.

    LES NUAGES

    Gris, rouges et blanc, le duvet des anges flotte dans le ciel. Les aigles et les lions étalent leurs ailes et secouent leurs crinières. Leurs toisons pèlent sous le soleil. De superbes peaux se déchirent dans les airs. Dans le reste de ciel bleu, fractales roman-ti-ques, les branches des bambous, aiguisent leurs feuilles en musique et narguent les sangs des derniers rayons d’un soleil assoupi. Les plus hauts de ces arbres à canne, dépassant la palissade de Sabri, percent le grillage comme pour faire un doigt d’honneur à l’entrepreneur qui les a emprisonnés ! Leurs cimes de bonheur et par le fait, vengés et réconfortées, bercent l’atmosphère en usant du vent comme d’un appareil de musique, pour accompagner leur flirt érotique. Les moins hautes des branches rythment le chant en se plaçant comme des notes de musique, sur les fils électriques de cette portée. Leurs feuilles, bruissent chantent et palpitent en se balançant en leur compagnie. Le muezzin lit le nom d’Allah, qu’écrivent les araucarias sur leurs branches, en appelant à la prière. Les colombes ont cessé de boire. Les cigognes sont revenues assagies vers leurs nids. Les hirondelles vertigineuses, signent en vitesse, leurs dernières randonnées.

    Malgré le Bar Leev que le voisin leur impose, les branches libres, les plus jeunes, comme dans un grand geste obscène face la tyrannie, pénètrent les trous que leur offrent les grillages du camp de concentration, pour calmer leurs ardeurs mâles et vengeresses de jeunes osiers ! Il faut les voir pour croire ce que le dépit peut créer comme opportunités et faire oser. Les jeunes milices font la nique au SS sans cérémonie. Libre à lui d’allumer le feu de ses camps avec les feuilles mortes qu’il n’a pas pu emprisonner ni canaliser. Les races parasites, ces feuilles parmi d’autres que le despote a haïes, et qui subissent l’épreuve du feu dans son éden d’arriviste, enverront leurs fumées au ciel pour les entendre et qu’Il puisse les ressusciter. Les voisins n’ont pas le droit de monter des clôtures vertes. Il préfère des murs élevés, des grillages opaques et des barreaux. La suffisance, l’arrogance, le mépris des gens riches, des clans chauds de leurs races bien élevées, identités supérieures et hautement civilisées, le fric mon ami, ne laissent ni estime, ni respect, ni place aux couches basses de ceux qui ne sont pas comptabilisés !

    Tout est calme, c’est l’heure où les lions vont boire après avoir chassé ! La soupe du Ramadan est comme un baume pour certain, un somnifère; un frein pour d’autres, qui apporte la paresse et le relâchement pour la plupart d’entre-nous. Le Maroc est tranquille en ce moment. Les rues sont dessertes, de rares kamikazes fusent, féroces, dans leur voitures, attisés par faim et le son de la sirène qui bientôt leur permettra de s’empiffrer.

    Miracle pour le moment, les rues sont désertes, un bref instant. Il règne une grâce, un air de paix, les anges pourront venir nous ausculter, nous soigner et nous apporter de quoi soulager nos âmes, afin de les épurer. Dans un moment, des exercices passionnés de génuflexions en groupe, dans toutes les mosquées d’imirat al mouslimine. Debout, ils, écoutent le Coran. Certains, bien sensibilisés, émus par la qualité de la diction, déclameur de cérémonie, khatib* et star du ramadan, se mettront à pleurer.

    En ce moment, ils donnent à la mosquée Hassan II, à l’espace de prière, le statut d’un hospice de rédemption. L’esplanade est une vue futuriste sur le monde d’après la Résurrection. Une ondée de larmes et une psychothérapie de groupe. Dans un moment, le croissant de lune se verra. Si ce n’est pas pour demain et nous serons les seuls à jeûner 30 jours, parmi la masse des musulmans. Chaque état a son calendrier islamique. Et souvent la naissance du prophète est fêtée, deux fois par an ! Le calvaire des incompétents. De la privation aux excès, puis la fête et ses excès, le signal de la défonce du défoulement et des dépassements.

    Tant que je suis vivant, je lève mes bras au ciel, pour Te louer, T’admirer et Te prier, en demandant aux étoiles de témoigner, au cas où je ne puisse plus le faire après…Quand je serais sable sous la terre, assimilé dans le ventre de quelques vers, ou des cendres dans les ciel en train de faire la cour aux nuages, dans les airs !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 18 Août 2013

    #207066
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS

    EXTRAIT DE CARNET DE NOTES :

    LES CALCINES DU CAIRE

    Les calcinés du Caire fument encore, celui-ci garde encore ses lunettes sur le nez. Sa barbe n’a pas flambé. Cet autre s’agrippe à la barre, autre croix du Christ qui doit encore pleurer ! Brûlés pour avoir manifesté pour leurs droits légitimes et leur foi en la démocratie. Râ brûle au lieu d’éclairer le Nil. Pharaon est effaré qu’on ait négligé les urnes. Oum Kaltoum, Abdelwahab, Farid, Asmahane et Abdelhalim, doivent se morfondre dans leurs tombes et vouloir changer de nationalité.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proie, bêtes de somme, dites, combien d’heures, combien de journées nous reste-t-il avant que la « panne », la vague finale, à jamais, ne nous emporte ? Si ce n’est pas la fin du monde, serait-ce celle de l’homme, de par les mains l’homme ?

    PLAISIRS HÉDONISTES, HOMO HEDONICUS

    1- EXISTER

    Vous avez un moment pour regarder par la fenêtre et puis disparaître ! Fin de match, le sifflet, avant le son du cor, l’olifant céleste ! C’est un ordre, une loi ! Et votre conscience vous en fait souffrir. Mais, c’est le sort de la vie et sur terre, des vivants ! Le destin incontournable, le sort des animaux, en particulier celui des humains.
    Dès lors pourquoi tant d’empressements, d’arrogance de haine et de mépris, entre les primates que nous sommes ? Quand on sait la galaxie immense de ses milliards de soleils et de planètes, et que les plus forts des reptiles, les sauriens vécurent bien avant nous. Qu’a-t-on de plus qu’eux, la langue, une conscience plus aigues ? Des découvertes, des conquêtes, la science, la culture, le goût des plaisirs, le sens de la religion ?
    Et puis après ? Tout passe et nous sommes des vétilles, labiles. Sauf qu’il y a tant à faire et tants de choses auxquelles on tient. ‘’A peine montée dans le car, le préposé me dit qu’il faut descendre ‘’dit souvent Khity. Ok, pour le stage, le périple, mais où est donc la vie ?
    Son sens ? Il y a tant de choses à voir et à connaître, à avoir et qu’on veut posséder, que c’est pour toujours qu’on veut rester. Ici ! Sauf que c’est très court et que même s’il y a l’amour, parfois, il y a la vieillesse et les maladies, la richesse ou le dénuement. Tenir à la vie, ça dépend pour quelles gens, où et à quels moments. La tristesse de dégager, reste le plus gros problème. Y penser constamment vous rend fou !
    Alors on s’invente une âme, un esprit et un dieu, au point de lui parler, sans le percevoir. Certains y arrivent, d’autres encore pas ! Et la religion, parallèlement à son côté moral et civisme, apporte le programme, avec la certitude de sa réalisation. Tant mieux pour les fidèles et les croyants. Pour les autres, quelle tristesse que ce néant imparable, ne justifie pas assez l’amour de la vie! L’utilité de la vie… Mais, passons !

    2-POUR JOUIR

    Pour les musulmans dans cette première proposition de la sentence du prophète, à propos des conduites : ‘’ Fais pour ce monde comme si tu devais vivre éternellement… Une permissivité qui laisse songeur. Mais elle est vite tempérée par la suivante qui la complète.

    ‘’Deuxième partie de la citation du prophète Mohammad ‘’ Et pour l’Au-delà, fais comme si tu allais mourir demain’’. La boucle est close. C’est le paradoxe du juste milieu, de la philosophie et de la conduite sensées être pragmatique des musulmans. Un juste milieu, un frein contre les extrémismes et les dérives fanatiques de toutes sortes.

    Dans le sens pratique. La veille, en attendant la rature, le dégommage, faut-il éviter les excès, les friandises de toutes sortes, les plaisirs et les joies ? Ou au contraire en profiter, en consommer, en abuser, larga manu, plus qu’à satiété ? Leurs suppressions, leurs fins, sans être au bout de la corde, ternissent nos jours et nous dépriment sans fin ! La suspension, la cessation de cette drogue que sont les plaisirs des sens, assombrit le bonheur qui va avec. Et c’est le stress consécutif et la dépression mortelle qui s’ensuit. La psychose, l’hystérie ! L’addiction, les habitudes contrites, qui peuvent augmenter les peines, la tristesse et le désarroi. Ne serait-ce que du fait de leurs simples retards ou de leurs arrêts momentanés ! Un seul plaisir vous manque est toute la vie est à condamner ! Non pas mourir de plaisir, mais mourir par manque de plaisirs !

    Est-ce un sport psychique dès lors, que de délaisser ces agréments hédonistiques, ces agréments et ces bonheurs ? Ce confort, quand il existe ! Ces plaisirs, auxquels on se livre par culture ou par instinct et sans relâche, afin de ne pas cultiver les peines ni s’en soucier le jour de leur perte !
    Faut-il s’appliquer une cure préventive ? S’auto-recommander un processus préventif d’évitement des joies ? Aux fins de s’éviter tout risque d’échec dans la recherche du bonheur ! Les délaisser le bonheur avant que ne nous fuient les joies ? De peur de laisser impromptus, les plaisirs nous manquer. Une précaution, automutilation masochiste ! Autocensure pour s’éviter les peines et les tristesses qu’occasionne le déplaisir. Ne rien avoir pour ne rien regretter? Las, la philosophie du dénuement, n’est pas marocaine ! Un gourou hindou nous y conseillerait en nous guidant avec plus de professionnalisme ! Des racontars ! Mais heureusement Épicure convole dans le juste contraire ! Mais pas pour beaucoup ni pour toujours pour cette minorité !

    3-ERRER OU BÂTIR

    Les majdoubs* et les heddaouis*, ne font plus d’adeptes, quoique nos rues soient pleines de déments armés et d’autres errantes personnes plus pacifiques. Des SDF, les fous sont largués sur les villes ! Pour les désorienter encore plus qu’ils ne le sont dans l’esprit et les dévitaliser de toute humanité. Faute de place dans les hospices, faute de soins et de suivis, faute d’humanité en fait ! Faute d’encadrement et de réhabilitation, faute de gîtes, faute de politique psychiatrique en fait. On s’occupe des pauvres économiques, depuis SM Mohammed VI et de son chantier de règne. L’INDH est là pour sauver ceux qui sont à la limite de l’exclusion, sur les marges de la pauvreté, par le travail péri-associatif, dans divers secteurs, de l’artisanat de l’agriculture ou de la pêche, autour des coopératives ! Pourquoi pas ne s’occupe-t-on point des fous ? Et des ères !

    S’ILS N’ONT PERSONNE POUR LES DÉFENDRE ?

    Ceux qui ne peuvent rester adaptés à la vie sociale. On s’occupe bien des aveugles, pourquoi pas de ceux et celles, qui ont une cécité cérébrale ? Les victimes qui ont flippé du fait de leurs échecs dans la vie. Ceux repus de drogues et en manque ou ceux qui, saturés de problèmes, deviennent désadaptés à la société ! Étrangers à la famille, aux familles fragiles, qui repoussent ces ‘’déments’’. Des fous et des désaxés, partiels ou temporaires, il y en a partout. Ils réagissent en plaçant leur cerveau, au repos. Et leur intelligence dans les poubelles ou au frigo ! Trop trash ! Là, où ils cherchent pitance pour s’alimenter aux yeux de tous. Chez nous, c’est frappant. ô musulmans que nous sommes ? Et même traumatisant pour les croyants, car où est passé l’Islam ? Avons-nous un cœur, une conscience, une quelconque dignité ? Adieu civisme, adieu les religions, adieu socialisme, adieu humanité. Ceux qui doivent vous sauver sont absents, occupés, aveugles et sourds.

    REVENONS AUX AMOURS

    Aimer, c’est tenir à quelque chose qu’on apprécie. Par prophylaxie, apprendre à se détacher du mal des choses et de celui des hormones ! Par prévention, éviter d’aimer pour ne pas être choqués par les pertes d’amour et les déchéances de celui-ci ! J’ai entendu cela d’un patient, fort misogyne. C’est encore théorique. Car qui pourrait contenir les maladies d’amour, la perte de ses sentiments, de ses biens, de son argent et sa fortune ? Peu peuvent relativiser les décrépitudes physiques et les admettre de bonne foi ! Ainsi en est-il des maladies nerveuses consécutives aux pertes de la motricité et des organes des sens, l en va de même de l’angoisse, des délires et des colères, les peurs et les haines, tiennent les records . Tiens, c’est un sermon de prêtre-là !

    C’est probablement une variante de sadomasochisme, conjuguée à la première personne ! Une auto flagellation, que je vous relate ici. Une punition préventive, autodidactique, qui immunise contre des méfaits plus graves. Ceux que les circonstances inattendues apportent. Qui sait si ça vous prendre, vous convaincre et vous intéresser. Il faudra mettre ça sur papier et essayer ! Chiche, on commence par vous ! Cessez d’aimer ! Apprenez à vous délester de vos biens et de vos réactions, égoïstes ou brutales, afin de garder le self contrôle, en ne s’attachant qu’à ce qui essentiel. Et avec le doute que rien n’est sûr ni constant ! Ne vous attachez à rien pour des lendemains radieux ! Rien pour l’avenir, rien pour les enfants ? Rien pour soi, non plus !? De pareilles écoles existent, même si ça vous effraie ! Inscrivez-vous chez le plus proche gourou !

    FOURMI AILÉE OU MOUCHERON ?

    1- LE DÉFI DE LA VIE

    Sais-tu que le petit moucheron, fourmi ailée qu’il était, qui voletait au raz de la table de salle à manger, en ce ramadan cet été, s’est posé sur mon poignet. Ce Moucheron-fourmi qui me prend pour un aérodrome, a fini par se poser sur le toit de la tour. La salière dont il a rapidement sondé les trous pour s’envoler et reprendre pied sur une fleur. Ils étaient ainsi trois ou quatre, d’un genre que je n’ai jamais vu auparavant.

    Sait-il, ce miracle de la nature ailé, d’où qu’il provient et où il va aller ? De quoi il est fait et ce qu’il sera demain? Que ses ailes minuscules et cendrées deviendront d’infimes poussières. Avalée par un prédateur, un gecko, l’un de nos crocodiles et autres démons, ou écrasés comme ces mouches d’Irak, ces cafards du Nord ou de Libye, ces frelons de Syrie et ces scarabées d’Egypte ?

    Tous les cancrelats, riches ou pauvres, des plus puissants aux plus nantis, extrémistes ou laïques, seront recyclées dans la terre par les plantes et les micro-éléments. Espoir ou vengeance des pauvres ou des démunis, des analphabètes comme de ceux qui ont la science infuse, qu’ils ne partagent pas en toute démocraties ! Comme qui dirait que les cycles de la nature, ces mécaniques vitales, d’assimilation, de biochimie et de physique, dont nous sortons et dont vous vivons, les uns des autres, nous rendent quasiment égalitaires et démocratiques. Néanmoins, il y a de petites proies et de grosses bêtes.

    Sait-il cet autre moucheron, de 1 millimètre au plus, avec sa cervelle supposée et ses viscères nécessaires, ses quêtes de satisfactions multiples et de vie, d’instinct ou mécaniques ? Sait-il où il va quand il vole autour de moi ? Et notre fourmi ailée, que sait-elle de ses organes et ses cellules, de ses atomes et ses molécules, lesquels si fragiles n’ont jamais été à elle ou à lui ? (Parabole ou parallèle pour parler de nous). Sait-il donc, que ce sont de gros systèmes, analogues aux constellations ! Comme les galaxies du cosmos qui peuplent l’espace. Sait-il qu’il contient des analogues des sphères célestes et des étoiles, de l’univers, en plus petit ? Avec ses électrons qui tournent, relativement de loin et qui gravitent très vite autour de leurs noyaux, dans ses atomes, ses molécules, ses cellules, ses tissus, ses organes ! Certes, non !

    Il sait peu, par rapport à ce qu’il ignore, comme vous et moi ! Tels ces hommes du palais, les conseillers de toutes les cours des émirs, les empereurs enrichis des hautes sphères, les anges et les démons des légendes et des mythes. Et ceux qui le croient pour de vrai ! Les amis des présidents et des émirs, les gros banquiers, les multinationales qui sont les vrais rois ! Avec plein de stress existentiels et dynastiques, en moins !
    2- PS
    Sans rien ajouter en corrigeant cette note. J’ai écris ceci avant l’éclatement du David-Galvangate. Cet espagnol de nationalité, espion irakien exfiltré, est un pédophile qui a sévi à Kénitra en abusant 11 jeunes enfants de 2 à 14 ans. Il fut condamné à 30 ans de prison. Sa grâce, parmi celles de 48 espagnols, s’est produite après une belle visite de Juan Carlos au Maroc. Cette relaxe a choqué le monde et surtout indigné les Marocains.
    Galvanisés, ils ont manifesté malgré le reflexe pathétique des gourdins.
    Cet incident sur une affaire immonde a montré au bon Roi qu’on abuse de Sa confiance, autour de Lui ! Les Partis étant restés muets, il faut le rappeler, ainsi que le Gouvernement Benkirane du PJD, qui était aux abonnés absents, occupé à se refaire avec le RNI, depuis la défection chabatique de l’Istiqlal. Le fera-t-il ou démissionnera-t-il pour provoquer d’autres élections qui consolideront les Frères, toutes tendances confondues, et qui fragiliseront le Maroc qui tente de percer, de surnager, malgré les crises mondiales qui l’entourent de leurs ruades et les adversités malveillantes et contraires…

    CULTURE DE L’IGNORANCE ET INFLUENCE SUR LES DESTINS

    L’IGNORANCE

    On sait peu et comme dit l’autre « On nous cache tout ! « Que sait on des forces qui régissent l’univers, son devenir et le nôtre ? Hein ? Sont-ce des délires quand on sait ce que représentent le moucheron et nous-mêmes ? Des idées, des questions qui dépassent nos têtes et pour lesquelles, vous avez vu juste, on n’y peut rien ! Alors pourquoi en parler ici ou ailleurs ? Pourquoi stresser avec ce qui est inutile, vous et moi ?

    Ces questions et leurs impossibles réponses, dans le réel, présentement, ou dans notre future, dépasseront toujours notre condition d’humains d’insectes ou de mammifères ! Et notre entendement. Mais à quoi servent les chercheurs s’ils n’explorent pas l’univers en nous apportant, en vous apportant dans le futur, moins de doutes, plus de sérénité et d’explications. De quoi rejoindre les dires des sages et des prophètes, les illuminations des penseurs, des inventeurs ou des créateurs de fictions!

    Phrase, expression démocratique pour n’évacuer personne. Pour pouvoir entendre librement toutes les idées critiques. Même celles des délirants et des illuminés, des extrémistes de tous les bords, en incluant pour le sport didactique, les paroles acides des nihilistes anonymes et des détracteurs invétérés.
    Sauf celles des jeteurs de sorts ! Ces odieux disciples de Satan qui polluent les murs, les marches, les portes de leurs maléfices, mais aussi les tribunes et les rues de leurs imprécations !

    Es-maîtres des traîtrises et des félonies, perfides sorcières, ignobles manipulateurs et abjects persifleurs, ils se sont alliés au Diable, leur père, pour trahir et piéger les humains. Nous en avons vu de ces impeccables généraux et autres sémillants leaders ! Leurs rejetons excrémentiels polluent nos jours, nos villes et nos vies. Faites un tour dans votre quartier et regardez le laisser-aller. Aucune marque d’ignorance ou de paresse, aucune bavure, pas de turpitudes, ni de corruption ou de partialité ! Hum ! Juste le contraire partout dans nos pays ! Rien que des immondices. Ça c’est le bien commun, la cité, la bourgade et les citoyens.

    Sur le plan des idées et des faits, c’est plus abject que ça n’en a l’air. Je parle de ceux qui polluent nos caractères, influencent nos idées, nos conduites et nous perturbent. Je parle de tous ceux qui font l’opinion, des politiciens aux journalistes, sans objectivité. De ceux qui relatent les mensonges, qui créent la rumeur, formatent ou décident… Ceux qui pire, influencent les conduites des plus grands et qui forcent les destins des gens, en agissant sur le ‘’marché des idées’’. Je parle des financiers flamboyants, oui ceux d’ici et surtout d’ailleurs. Je fais allusion aux puissants lobbies et aux multinationales. Les faiseurs d’émis et d’empereurs, les tombeurs de président. Ils font la mode, créent le besoin et façonnent les comportements, ceux des gens simples, consommateurs et électeurs. Ils dictent les peurs et les décisions à leurs agents ! Aux chefs politiques eux-mêmes et à leurs représentants ! Ils décident de notre sort, de nos droits, de nos libertés et de notre destin, en fin de parcours.

    ALLONS VERS LE CIEL QUI NOUS GUETTE !

    Comme des nuages donc, les électrons étoffent les noyaux et leur donnent leurs propriétés chimiques, leurs pouvoirs et leurs propriétés ! Ce à la vitesse de la lumière sans éclater ! A moins que l’homme ne les pousse pour produire cet effet.

    C’est prodigieux et décourageant à la fois, admirable et faramineux. Il n’est pas nécessaire d’être un astronome ou un islamiste pour s’extasier devant le ciel. Même un athée est droit et en devoir de trouver l’univers grandiose ! Ainsi quelles que soient notre culture et ses profondeurs, quels que soient la place, le mérite, la force et la grandeur de nos supposés chefs et maîtres, l’univers qui est en face de nous nous perturbe et nous défie, nous confondant tous à rester infimes, inquiets et si faibles. Tous autant que nous sommes.

    NOTRE PLACE COSMIQUE EST…

    Mais c’est bon d’avoir une idée de sa démesure et de notre place de démons ou d’anges, de cochons ou de crocodiles. Qu’on soit sujets de Sa Majesté, leaders, chef des chefs ou dirigeants. Des niaiseries si vraies qu’elles ne manquent pas d’incrédules ou de sardoniques moqueurs, de caustiques satires et de sarcastique râleurs. Une aura cosmique de détracteurs? La galerie du Net qui s’amuse sur Youtube, Facebook, Twitter, aime les plaisanteries et les vannes ! Elle a ses gangs de hackers et de hooligans et de bons amateurs. Pour se protéger du mauvais œil, des printemps zombies, ils s’offrent des séances photos avec à la main ou dans les méninges, des roses, des œillets ou du jasmin. Peut-être des encens aux églises du santal dans les mosquées, espérant s’approcher les sympathies divines ? Pour protéger leurs amitiés romanesques avec le bon Dieu !

    Parabole. Afin pour d’aucuns de sauvegarder leurs privilèges, de se fabriquer des comme soldats pour leurs défenses conjointes et comme des sénateurs pour se fabriquer des lois à l’instar des plus belles démocraties. Réactions de justesse, c’est humain, face à cette « plèbe » subversive, qui râle et qui menace, depuis l’époque des Romains.

    Et bien avant les Latins, chez les Grecs et les Egyptiens. Oui, les militaires qui ont enfermé, on ne sait où leur Morsi de président dans une pyramide inconnue. Vont-ils le planquer dans un sarcophage ? Pour le montrer aux touristes dans 5 millénaires L’embaumer ou l’abîmer ? Le transformer en martyr ou en saint ? On a besoin de miracles à la façon dont ça tourne chez les Frères et leurs martiaux matons !

    SUR LES CHAMPS DE MARS,

    En passant, si la guerre civile est nette en Irak et en Syrie, et que c’est criminel de les laisser persister, on laisse ou on pousse les Égyptiens à commettre l’irréparable et à clasher* leurs civilisations, leurs arts, leur musique et leur arabité, dans la guerre civile ! On défend son opinion bec et ongle, ses droits et ses libertés, ses biens et les siens, son foyer sa patrie, mais plus que ça, la dignité des uns et des autres summums des valeurs de la personne les poussent aux exacerbations existentielles.
    Les haines et les meurtres, quand il n’y a plus de concordance ni d’écoute. Conflit et guerres civile, fractures, séparatisme et sécession. Si ce n’est pas face aux voisins, qui s’infiltrent dans vos affaires et vos causes, suscitent et encadrent vos opposants, les financent et les manipulent, pour se forger le statut de ‘’partie concernée’’. En tant que quoi ? A quel titre ? Libérateur de l’Afrique ? Et pour quelle raison et ambitions ? Ce que je rejette et dénigre totalement.

    Alger, de partie ‘’intéressée’’ au conflit, en sait quelque chose, pour avoir conçu son avorton polisarien, avec la complicité de Kadhafi et de ses semences…financières. Elle agite depuis 40 ans son Muppet’s show, pour déstabiliser le Maroc et le morceler. La pétreuse et militariste cousine, devenue richissime égérie sous ses mâles émirs, hyper galonnés, veut par la même, socialisme de sous-développé oblige, jeter barra la monarchie anachronique. Ce régime millénaire antinomique, représente un obstacle devant sa volonté, à elle. Celle de libérer les peuples du Maghreb et d’y étendre sa pax algériana ! Vive, selon elle, la république marocaine ! A bas son ciment fossile et ses charges monarchiques ! Le roi à la mer, veulent-ils nous imposer, pour s’installer sur la côte atlantique, en suzerain prussien.

    Initiées et poussés de l’extérieur, les milices sécessionnistes du Polisario, gonflées par l’endoctrinement, fanatisme, matraquage, endoctrinement importés et prosélytisme à profusion. Valeurs au goût du jour et à la mode, contagieux pour certains. Échaudés par les rêves altruistes, humanistes, démocratiques, louables espérances, on véhicule ces théories et Alger en instructeur, instille ces valeurs républicaines, volontiers chez les voisins ! Les opposants, renégats serviles, sécessionnistes, servent de mercenaires et de causes à défendre pour donner aux ambitions des maîtres tyrans, un sens existentiel ! Eux, les militaires qui ne tiennent pas appliquer ces ‘’valeurs démocratiques’’ chez eux, les premiers ! Alors on échauffe les oreilles des subversifs sahraouis. On les arme et leur donne un front. Puis une république, pour affronter comme ennemis leurs frères marocains. L’OUA éclate sous la vindicte et la corruption.

    Ailleurs et de l’intérieur de leurs pays, d’immondes factions de sunnites et de chiites, entre-tuent, sans honte, pour illustrer la voie de l’islam et la grandeur arabe, les carnages insoutenables et odieux, horribles tares des guerres, qu’on ne peut accepter ni supporter ! Là, au Moyen-Orient, sous le regard amusé ou cynique de leur adversaire, atavique. Là, dans le sang, les cris, les pleurs et les explosions de dynamite, des milliers de blessés, des milliers de meurtres, des corps horriblement éclatés, dans les anciens pays du front, contre l’extension d’Israël, là chez la nation de Dieu. Allah, Allah, je suis triste et déçu de tes musulmans chéris ! Raisons : le pouvoir, les amis d’Israël qui cherchent à annihiler les menaces et à casser les moindres velléités de risques pour Israël. Pour le pétrole, certes, mais aussi pour leur primauté dans la région, face aux meneurs de l’ancien duo du bloc socialiste, là de mèche, les Chinois et les Russes ! Concurrents néanmoins des States, quoique aujourd’hui assagis, malgré la chute du mur de Berlin !

    Des opportuns donc, des méchants au sens biblique ou satanique du terme, qui clachent leurs démons sur leurs avoirs et leurs gains et qui veulent les en chasser pour les déposséder, point ! Et les jaloux, ceux qui veuillent les déloger de leur privilèges indus et de les expulser, barra ! Les Privilèges sont toujours, irréguliers, indus sinon ce sont des primes qui corrompent et qui fabriquent des mercenaires. Mais ce sont des moteurs des mobiles, des arrhes et des garanties, qui asservissent les bons amis ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour développer les richesses, starters de l’économie, afin de développer les commerce et l’industrie, conditions du progrès dans le pays. Amen

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Superstitions, malédiction ! La fin du monde arrive ! Et c’est le dire-vrai des sociétés hermétiques qui se justifie. La prophétie des et des extrémistes de tous les bords qui se vérifie ! Dépêchez-vous de croire de demander pardon et de regretter ! C’est d’abord les tsunamis et les tremblements de terre. L’eau va noyer les terres. C’est tout. La terre polluée pompée, vidée, déchiquetée, assombrie de nuages et de sangs, va avorter ses créatures. Ils l’on bien cherché!

    Non ce sont vos yeux qui ternissent et votre cristallin qui s’opacifie. La Lune est encore ronde, vous pouvez lever les yeux au ciel ou y aller la vérifier ! Tiens ça fait longtemps que les astronautes n’y ont plus mis les pieds. A en croire sceptiques et les détracteurs de l’épopée américaine! Les astronautes nous ont menti ! Les péripéties racontées là-dessus ne furent que mensonges, mises en scène pour monter au monde qui si les expéditions russes de ancienne URSS ont envoyé une chienne, Laïka, les Américains eux, en labo ou de vrai ?

    Eux, les êtres supérieurs qui ont sauvé l’Europe et l’Asie des deux guerres, eux les maîtres du monde actuel, avec beaucoup de dette et de crédits, y ont mis le pied dans les années 60 déjà ! Allez comprendre et vérifier ! Autant que les mythes! Les histoires fantastiques, de science fiction, de vampires, de revenants et de sorcières ! Pourtant la Lune nous ensorcelle encore. Littérature colportée qui nous inonde, façonne nos pensées, en nous berçant, dès jeunes, de mystères, de fantasmes ou de fantaisies ! Que des aimer et ma regarder encore scintiller surtout si vous êtes amoureux, plongé dans le spleen romantique ou simplement déçu !

    CHAIR, OS, VISAGES ET MESSAGES

    Mechidia ! Fouilles archéologiques des héritages et de la mémoire conspuée, savamment pollués par tant de conspirations. Rien que pour dégager un squelette, ça demande de l’argent et du temps.

    Que dire d’une fosse commune, d’un charnier ? Qui plus est l’exhumation des idées que l’on se doit d’extirper de la gangue des manipulations, des oublis, des négations, du néga-sionisme*, des haines héritées, des clanismes divers et des guerres insatiables ? Il faut réveiller les humains du néant, de leur Alzheimer recherché qui prospère dans toutes les têtes et les cités. Les sortir des saumures de la peur, des censures organisées par les encenseurs et les partis pris ! Les libérer des prisons virtuelles ou réelles où les gens se cachent, par leurs craintes exacerbées, devenues des préceptes de morale civique et des principes de sagesse héréditaire. Des opinions stigmatisées et des vérités obviées par le pouvoir, les polices et les militaires ! Programmes enseignés, prosélytismes divers, écoles dans lesquelles ils ont été produits, modélisés, endoctrinés, nourris d’idées étanches, rigides et renfermées. Personne ne sera épargné, si on ne s’attaque pas aux idoles du passé qui nous ont formatés. Autrement, nous n’aurons à faire qu’à des extrémismes belliqueux, hermétiques et fanatisés.

    Mechidia . Ce n’est ni de la fiction, ni des approximations ni des excès. Ces paramètres, ces machiavéliques manigances, ces manipulations exubérantes sont des méthodes de gestion que les pouvoirs publics, locaux ou étrangers, ont sur les gens, pour les endiguer et les guider. Sociologues et anthropologues vous le diront mieux que moi.

    HÉRITAGE DES ANCÊTRES.

    ÉLÉGIE DU PR BENSOUDA MOHAMED.

    Il était l’un des plus jeunes et plus beaux de la promotion, , brillant professeur de chirurgie, compétent anatomiste, d’extraction bourgeoise et andalouse, pas très riche mais riche d’une haute alliance, celle d’une belle nièce, devenue princesse ! Il vient de partir pour prospecter l’Au-delà ou s’y reposer! Entre les mains de Dieu, Amen ! Ses connaissances se rappelleront de lui.

    LA LUNE N’EST PLUS RONDE

    Elle a une bosse comme sourcil, une calotte, je la vois bien ! C’est du n’importe quoi ! Instantanés, des flushs momentanés. Les étoiles peinent à sortir du déchirement et du délire pour briller malgré les épaisses nuées.
    Le gris du climat est tel qu’on enterre sans visa de sortie, mais rien n’est gratuit. Est-ce qui je ne suis plus là ? Je me rends compte que je n’ai rien fait de notable, pas assez utile, rien fait qui puisse et qui puisse durer de quoi désespérer ! Est-ce que je ne suis plus là. C’est à peine si je devine que je suis encore là. Ce qui me réconforte encore malgré les soucis et les doutes ! Et que c’est de ma tombe que je vous interpelle, par anticipation.

    PUB POUR MME STUDENT

    Lisez mes nouvelles sur Mme Student et sur le Net. C’est gratifiant et gratuit. Hélas fictif et subjectif. Mon héroïne, dans son délire mythique et mystique, ou le mien peut-être, qui dans ses chroniques différées aura fait de l’enseignement son métier. Après les affres de la politique elle part. De retour après l’Apocalypse elle fait une réapparition comme messagère divine ! Avant la Résurrection et le Jugement Dernier, un dernier recours par la grâce de Dieu. Il en a les moyens. Un retour pour réformer les vivants avant qu’il ne soit trop tard. Une prophétesse, plus une revenante pour refaire le monde et l’épurer de ses crimes et chagrins.

    CYNISME ET DÉLICATESSES:
    CHRONIQUES SENTIMENTALES DES VISIONS FLOUES.

    Ce n’est pas qu’il soit impoli le vendeur de journaux qui m’a vu et ne m’as pas salué c’est peut-être qu’il vend les salamalecs aussi ou qu’il attende comme de coutume que ce soit ceux qui arrivent qui saluent les premiers ! Culture qui incruste des normes civiles, égalitaires dans la démocratie. Et même les vieux n’ont pas de privilège quand aux bonnes us! C’est peut-être qu’il vend de bonnes nouvelles qui marchent et qu’il n’a pas besoin de marketer dans ce genre de politesse et de civilités ! Ou que depuis l’inondation du Web, il n’a plus rien à ajouter. S’il paraît gonflé, ce n’est du fait de ses propres papiers! C’est peut-être parce qu’il me respecte, comme vieux voisin ! Qui sait s’il m’aime pour m’éviter ainsi. C’est pour ne pas m’augurer de quelques mauvaises nouvelles, en ces temps de canicule, de ramadan, de grosses dépenses et de bas revenus !

    MON STYLE EST PROSAÏQUE,

    Certes ! Il peut être de ce fait emphatique ou ampoulé ! Je n’ai pas que des laudateurs de parmi mes confères et autres aimables inconnus rencontrés sur le Net ! Un détracteur de surnom « Elchi » sur Yabiladi, a trouvé mon  »texte »,  » Combat des titans des leaders politiques »» écrit à propos des dernières sorties des leaders politiques, au Maroc. Son jugement péjoratif méchamment gratuit, a été posté en rajout à un écrit de Mohammed Ennaji. »

    L’Ellechie de service, l’étiquette et le taxe « d’une lourdeur incroyable » ! « Il conseille au Dr Idrissi s’il est l’auteur de ce texte », signé Maidoc25,  » d’aller s’auto soigner » ! Merci donc de son conseil indigeste et méchamment intéressé ! Je répondrais, offusqué mais sans médire ni insulter, car loin de là, ce n’est pas mon style, que je ne sais pas écrire comme lui ! Et que pour m’exprimer que de cette façon-ci, classique, il faut le dire, j’espère et je requière le respect et la dignité !

    Je suis le résultat de mes professeurs. Voyez-vous, je n’ai pas dis  »profs » tout court ! Et le sobre objet des influences, peut-être, des lectures au programme d’antan. Celles qu’ils m’avaient ordonnées et conseillées ! On ne s’invente pas, mais on peut évoluer si on nous indique, de meilleurs sens, pardi. Etant classique et d’un certain âge, donc, n’ayant pas vécu en France ni fait littérature en faculté de Paris, je n’ai pas eu l’opportunité de me faire, dans les quartiers de France, où l’on parle plus vif, parce qu’ils sont chauds ! Je manque de légèreté, c’est un fait.

    Pour ce qui est de critiquer, c’est mieux d’être un professionnel, afin d’être raisonnablement écouté ! Il faut s’éviter toute colère et toute célérité, sous peine de méjuger et de médire en passant lamentablement à côté ! Pour s’imposer critique crédible et s’imposer comme nettoyeur du Net, il faut faire preuve de ces capacités ! Oui c’est une façon de dépolluer le Web en décourageant les textes les plus lourds, les remarques désobligeantes ou les textos inappropriés. Encore qu’il faille donner ses preuves, en matière de qualité propre, et apporter quelque chose de récent. Non pas à l’inverse, faire office de censeur, parasite, pour se payer le plaisir malveillant, de pouvoir médire licencieusement, en toute impunité, afin de conforter son ego de maton.

    La libre expression est positive ne matière de Web. Sauf que, écrire pour moi, je le dis à son enseigne, est déjà une cure de liberté. Celle de m’exprimer librement. Et ça, je le revendique ! Cette façon de me soigner est contagieuse. Je la lui souhaite. Aussi inviterais-je sans insistance ni cynisme, le détracteur importun et inopportun, fâcheux et gratuit, ‘’à venir’’ et non point ‘’d’aller’’ se faire soigner ! Pas une ligne pour contrecarrer M. Ennaji. Aucune référence ni sur quelle ligne et par quelle phrase, j’aurais été lourd ! Les mots et les tournures, n’ont de sens que si on les lit et qu’on les mette dans leur contexte pour les comprendre et se les interpréter. N’est-ce pas ? Mon style est prosaïque ? Il peut être emphatique de ce fait ou ampoulé ! « ElleChie » n’a pas menti ! Qu’il me lise ou pas, je ne le fais pas payer et je ne veux en rien lui imposer mes idées.

    ANIMAUX QUE NOUS SOMMES,

    Animaux que nous sommes, oiseaux de proies, bêtes de somme. Combien d’heures, combien de journées, nous reste-t-il avant que nous emporte à jamais ? Pour toujours, et de sombrer malgré nos espoirs, pour de longs et sombres oublis ? Eviter les friandises, faire la gym, ne pas fumer, éviter les excès ! Eviter les plaisirs et le stress et vice-versa ! Les soucis et les peines et même les joies et ne doivent pas nous influencer ? Les droits, les libertés c’est pourquoi faire?

    Que faire quand on ne les a pas et qu’il faille les demander. Et l’agent et le travail, qu’en dites-vous de plus ? Entre les privations et les maladies, les délires et les peurs, les sanctions et les critiques des râleurs et des protestataires, des parents, des maîtres, des clients et des fournisseurs, ne faut-il pas montrer quelques courroux ! Etre soi, un peu et défendre son ego, de droit ou à juste titre ? Que reste-il des jours grevés de souffrances et de douleurs, chez ceux qui sont partis ? Gommés, délogés, morts en gémissant ! Ou sous le coup fatidique des rancœurs, des acrimonies et des colères ? Que reste-t-il de nos heures comptées, de nos belles heures ou de nos si importantes occupations ? Des leurres ! Qui sommes-nous, pour représenter quelque chose de durable ou d’important ? Un être distinct, qu’il faille réveiller un jour, sous de meilleurs habits ? Pour lui donner des ailes brillantes et une âme éternelle, épurée !

    CRAINTES ET PEURS,

    La peur de tout laisser, même ce qu’on a jalousé le plus, ce qu’on a de plus cher, son corps. Soi-même, son identité, sa personne particulière, sans rien emporter avec soi et pour ne plus exister ! A moins que ce soit temporaire et que le retour soit certain pour les plus sûrs ! Crainte du retour, craintes pour le sable et les cendres, crainte d’être jugés de nouveau et pas seulement sur terre et c’est plus rigoureux et plus dur encore ! L’âme en peine sans en être si sûr!
    L’âme en peine pour ceux qui ont fauté et qui sont certains des sanctions éternelles! Vous n’allez pas partir, Monsieur le Président et vous messieurs les ministres sans rendre compte ! Ne serait-ce qu’un peu, par discrétion, par pitié, par complaisance ! Au moment où tout s’en va, partir, sans demander pardon aux gens que vous avez « bouffés », engloutis ou détruits ? Ignorés ou leurrés ! Sans corriger vos erreurs, afin de ménager un peu votre âme ? Vous n’en auriez pas ? Peut-être bien, je vous crois !

    Sans demander pardon à l’Eternel ! Vous vous mentez, en ne craignant plus rien, vous chassez ainsi votre responsabilité! Si vous ne croyez en rien, si vous ne croyez pas avoir une âme, qui fait vivre votre esprit et votre corps, alors vous n’êtes pas comptables de vos erreurs. De rien bien sûr, ailleurs que sur terre ! Vous ne faites rien, tout s’en va, et l’instant est rare, sauf l’instant existant du moment.

    BALIVERNES, POUR LA MAGIE DES MOTS,

    Astuces et valses des idées, tangos des retournements, pour le pouvoir entre les factions. Droite, gauche, milieux avec leurs terribles nuances, leurs faux compromis, les compromissions égoïstes, complots! Promesses des hommes politiques, prestidigitateurs en mal d’imprécations, manœuvres des politiciens, de la justice, des votes des élections ! L’ensorcellement des enfants de chœur que nous sommes ! Dogmes universels, justice pour tous, lois, vérités, rigueur et sanctions, pour la liberté et la justice. De qui se moque-t-on ? Il ne manque que la santé et les soins, les routes dans les montagnes, et les forets, les gouffres et les déserts à ce programme pour les élections. Sauf que les doutes montent avec les faussetés et les apparences la réalité des nantis et celles des appauvris et des exclus ! La grosse masse de la terre ! Les exclus ont parfois des satellites des Infos, pour admettre la fausseté des dires, vues leur conditions. Quand on voit la faim dans le monde et les excès, des nanti, autant ailleurs que pour d’autres ici, les injustices fréquents et les inégalités, les discriminations entre les hommes, les classes et les nations, les prédations et les exploitations, des plus faibles, des affaiblis souvent.

    SERMON POUR LES GRANDES NATIONS

    La suite, en fait. La théorie du complot n’est pas une invention, c’est la seule certitude et la plus sordide. Qu’on regarde l’Irak décomposée, la Syrie qui se déchire, qu’on retourne en Libye, chercher le mobile et l’arme du crime ! Un mot pour la Palestine, mouton sacrifié, le cousin et le frère, sur l’autel d’Israël, en répartition des pogroms d’Europe et des crémations d’Hitler ! Injustice féroce ! Le calvaire, la croix du Christ est portée par les enfants d’Orient et leurs vieux pères ! Pour réévaluer l’histoire et le mobile, le motif, le modus operandi ! On prépare, on fabrique des guerres, entre tribus, entre états voisins et nations sœurs ! Car on ne veut pas faire cesser les haines qui rapportent à certains. Et gros sur le cœur aux autres

    Je m’arrête. Vous connaissez tout ça. Mais vous ne voulez pas le reconnaître, ni le confesser ni cesser ce qui est pire de continuer à le faire. Car, vous le connaissez, mais à l’envers, à travers le prisme des différences. Dissemblances exacerbées et mises en vitesse supérieure, par les cultes étanches, l’histoire remaniée devenue dogme inébranlable et un culte de ralliement. La suprématie entretenue des identités, ça rapporte. Les cultures hermétiques et le cynisme des-apriori, avec leur moteur à échappement hypocrite, leur fuite des responsabilités, leurs défaussements, la haine, vont-elles cesser ? Les droits de l’homme, universellement chantés, la mondialisation…des mots cérémonieux, lancés avec acrimonie ! La politique étrangère est un mythe de couvent, un label de reconnaissance identitaire, la connivence d’un club, dans un congrès, une messe, dans une auberge espagnole, un refrain qui les identifie entre eux et en écarte les indésirables. Et un code qui congratule et réconforte les maîtres dans leurs hypocrites et bilatérales concurrences en les asseyant plus solidement aux commandes de leur solide et universelle suprématie. Colonisé, déraciné, comme des milliards d’êtres, j’ai parlé des puissances étrangères qui servent d’ombrelles, de parapluie et de parachute, de gendarme fortement intéressé ! « Ça l’air d’un farfadet et ça pense comme un arabe ! »

    COURBES ET TANGENTES

    PARABOLE 1

    A l’ombre des tangentes frêles, sur les courbes bombées qu’elles dessinent en dessous d’elles…Elles planent. Diaphanes comme une âme, sont les tremblantes ailes de ce miracle qui vient de naître ! Les quatre ailes d’une libellule qui voltige en fête et qui vient de se poser élégamment sur une belle tige verte, un massif de fleurs, qui jaillit de la rivière. De la nymphe, laide, un être véloce et fier, se libère !

    Sur les courbes repues et pleines du fruit, elle va oser fureter. Oser se poser et caresser ces fruits d’instinct. Car ils sont faits pour elle. Les sphères abondantes au beau galbe, halètent et respirent. Leur pulpe esquissée, tressaille prometteuse. C’est un doigt intrépide qui les jauge. Il se pose. Il se promène et se referme. Il sent les entrailles de sa découverte. Pourtant, la libellule est l’image même de la légèreté.

    Ses pattes, ses doigts sont fins, légers et agiles ! Dans son délire de découvertes enthousiastes, d’errances passionnelles et de libertés nouvelles, ses ailes et son torse frétillent dans tous les sens. Elle caresse les globes des splendeurs et sent l’enivrement, le détachement. L’ivresse du moment, un fantasme éclair. Le plaisir ! Dans le délire, la ligne ailée se replie et se referme sur le nectar béni. Du néant précédent au sinus timide et tiède, ému et craintif, l’ambroisie conquise, coule comme un paysage qui défile.

    Elle s’agite comme une âme sur son aura, source de vie, parfum exquis du corps. Le doigt se confond avec ce qu’il touche et bat la mesure. On entend comme de la musique qui se détache des sphères. Le papillon taquin, la libellule devient un tatouage permanent, là, à la place des soutiens.
    Confusion de l’objet et du désir, deux en un ! Sous la main tangente qui l’effleure, le globe entier tremble et s’émeut sous la flamme des doigts. Le papillon est une main en forme d’ange ou d’ailes. Il butine et s’abreuve d’extase et de plaisirs. Adorateur, esclave mu par ses plaisirs, ils le poussent aux grandes œuvres, consciemment ou d’instinct L’homme devient dieu en un clin d’œil. On peut l’entendre, et le reconnaître aux chants, aux plaintes essoufflées de son délire. Des mots qu’il trace comme des cœurs et des vers qu’il écrit sur la poitrine. Hédonisme ?

    VARIANCES DANS LE SEIN DES SAINTS

    PARABOLE 2

    Il s’agite dans un corps à corps, comme une âme lovée et lascive sur sa source de vie. Rien ne vient troubler cette espérance, entre la vocation et l’esprit, le satisfecit des désirs, le bonheur d’en jouir et le plaisir d’y être parfait. Se confondre dans le corps et d’en être l’objet, les doigts et la main, l’ombre de soi et la représentation de l’esprit, de deux personnes sur leurs cerveaux.

    Cette boule magique qui affole réconforte et assagit, est une porte, pour un instant dans l’infini. L’infini délirant et extatique qu’on retrouve en soi à travers l’entente d’autrui. Triomphe équitable, délire dans les cieux, le miracle de l’élévation est double. Et on aime le répéter et le reproduire, sans fin.
    Le globe, c’est la lune, un soir, sans nuages ni habits. C’est le spleen offert par Dieu à ceux qui le regardent et qui aiment s’en approcher.
    La main tient son bien et le relâche pour y revenir. En sueurs, le lait sourd dans l’esprit du bébé, la bouche est pleine mais il n’est jamais rassasié. Le bonheur est une drogue dont il ne peut se détacher. Et, c’est un crime de lui enlever cette porte vers l’absolu. Le vide, le départ ne peuvent remplacer l’être cher, ni celui de bonne compagnie. Il faut à chaque fenêtre sa clef pour l’absolu. Et c’est un délit quand on le prive, alors qu’il ne peut s’en passer.

    QUESTIONS EN QUÊTE DE RÉPONSES.

    A quel titre perpétuer ou interdire, les clefs faussaires dans des serrures pirates qui veulent s’essayer ? Le sens éthique, moral, religieux ou laïque ? Des freins, des balises, des limites saines ? Celui de la correction, des libertés, de la propriété, du respect d’autrui de la dignité partagée ? C’est quoi interdire ou empêcher ? ! Ne pas heurter le bon vouloir des gens et des individus !?

    La tendresse se livre en prières. Le but est d’oublier la raison et les doutes, devant l’instinct de prendre et le défi de se donner. La prière des doigts sur le torse, en respect, et sur les globes aussi, transcende l’espoir et la transe se prépare ici. Le corps tremble de vies, l’esprit, l’aura couvre la nudité. Élémentaire vêtement pour de donner intégralement au rite qui unit et réconforte. Et c’est l’Eden, le ciel …Donnez m’en sept, s’il vous plaît. Si haut, si loin, selon les dires des meilleurs cosmonautes. Ô tangentes laissez moi vous chevaucher. Me détacher des dômes de ton esplanade, aller du rocher nu, l’étrier sur Alboraq, guidé par l’ange Gabriel, sur le chemin astral de Mahomet.

    Sans quitter ce lieux, ni ces barreaux d’où je t’appelle, viens en ces jours de fêtes. Donne-moi ton trône, pour te faire ma reine, ma conquête malgré et les risques de tempêtes. ô Liberté ! Liberté, c’est à toi que je fais ma cour et que je voue mes prières.

    TALISMAN ET AMULETTE :

    Refrain contre le dédain. ô tangentes affolantes, retournez effleurer les tours. Retournez vivre dans vos rêves. Répandez mes doigts sur ces lieux d’amour. Supprimez les gardes, ôtez les chaînes, enlevez les barreaux. L’amour que tu répands sur ces lieux, comble mes oublis et répare ma mémoire et mes trous. ô tangente reviens, tour à tour, de nuit et de jour, si le soleil brûle le ciel, il éparpille les nuages et luit. Et je te ressens et te vois.
    Et, dans cette bombe de chair, où explose ma mine, laisse-moi, l’heur du retour, laisse-moi me jeter dans l’ombre de ton puits. Enlève la clef ! Enlève les aiguilles du réveil…Palper les rides avec délices, pour m’y agripper, avant de plonger dans tes eaux avec volupté. Arrête ô Temps, souffle, respire et sent ! Dans le sanctuaire humide de mes prières de paix, planent les essences sacrées de nos amours ondoyantes, les parfums pénétrants et les arômes de nos intarissables printemps.

    Parjure, jure, ment et meurt sans crier ! Dans le ciment des chairs, à jamais gravées, les liens s’illuminent et les chaines complices s’en vont. Elles se perdent pour exister. Elles errent sur les chemins des sens, pour combler les absences et repêcher les oublis.

    LE SOLEIL EST AU ZENITH DES HORREURS

    Ramadan en été est doublement une épreuve. S’il assèche le corps, il multiplie les envies. La foi, n’en parlons pas, il lui faut une divine échographie. La silhouette sue, l’ombre est celle du chapeau, seuls les pieds dépassent, quand tu avances tes pas. J’ai coupé les larmes au couteau pour faire ta peinture. Et j’ai une lettre entre les dents que j’écrirais sur ton portait. Palimpseste où se confondent sueurs et baves ! Je mordrais la toile pour que rentrent mes mots dans ton esprit et que ton portrait, griffé de mes doigts, les entende enfin. L’option vertu ne peut éliminer les manques ni les soucis ! Le tas de morales est une pression, une peine, qui névrose et culpabilise. Les lois sont faites d’éthique, une bannière élastique qui s’effile pour les plus puissants, qui els font pour actionner les autres et les inhiber.

    LE DÉLIRE DES CLOPORTES

    Mon métier comme un rempart, un masque, un frein des barreaux, me prive et paralyse ma vie particulière. Il me pousse à faire de la déontologie, une éthique corsetée, une morale corsetée, là où je ne dois être qu’un mâle commun la vie ne s’arrête pas aux choses intimes, le sexe vous avez compris. Elle est celle des ailes et du vent, les délires de l’esprit les libertés du corps, seul soleil qui éclaire au firmament
    Une goutte ignore le tuyau d’où elle vient et s’évapore en tombant sur le sable. L’homme depuis sa conception est fait d’une multitude de gouttes. L’ombre du jasmin palpite sur le sol sans donner de parfum à la terre qui la nourrit. Le bruit dans les airs ne laisse pas de traces d’ailes. Ce ne sont que des anges et non les fumées des réacteurs ?

    Je doute des mes libertés factices, de mes sentiments, de mes sensations, de mes perceptions et de ma vue. Et peut-être des mots erronés que je sors pour réfléchir et à défaut pour m’en amuser.

    Les douleurs, seules libertés de se plaindre, de se peindre et de se pleurer. De prendre et de comprendre de ce qui est en dehors de la tête et qui la fait tourner. Ce qui nous fait prendre autrui, pour des dieux, ou qui nous fait pleurer.

    A FATTOUMATOU TRAORE DU MALI

    PROMENADE GÉOGRAPHIQUE

    Que reste-t-il de l’ombre de la ruche des os et des cendres ? Que reste-t-il des clartés des chants des cris et des pleurs ? Que reste-t-il des plaideurs, des critiques, des râles du vagin des vierges, que les soldatesque islamiste viole et engrosse ! Un bambin que ne trouvera nul pays comme sanctuaire. Nulle affection pour le protéger, nul maître pour l’éduquer ou lui donner une chance, face à l’humiliation de sa mère et des Maliens !
    De l’insolence vengeresse de ces milices barbares, qui desservent leur cause islamiste au Mali et donnent raison aux invasions punitives coloniales…Aux délires d’orgueil de ces milices révolutionnaires ! Que regrets en Syrie où le maître Léonin n’a aucune pitié pour les siens ni intelligence pour évoluer et leur préfère son trône sur les ruines de son pays ! Un règne sur les abattoirs et sur les cimetières ! ô funeste pays de ma civilisation chérie !
    Non loin de là Kerry tente de raisonner Israël. Il sait qu’Israël prend et ne donne rien par atavisme, et que par égoïsme identitaire et peur cultivée, la victime dupe et trahit. Mais qu’est-ce qui empêche Israël de vivre en sécurité ? De sortir de son sectarisme et de sa mythologie ? Après avoir démontré son savoir et ses avoirs, sa force de persuasion et sa sagacité, ses capacités propres et la suprématie de ses protecteurs inconditionnels ! Qui évoluera verra !

    LES GUERRES, LA VIE, BOF !

    Où va l’amour quand les amants partent ou va son plaisir quand la cigogne descend du ciel ou sont ces images des nuages qui s’effilochent où partent les traces et son des avions à réactions. Personne ne s’intéresse ça car ça ne rapporte rien, mais il fallait se poser la question pour toucher la futilité du doigt et regarder la vie, aussi longue soit-elle comme une image qui fuit dès qu’on commence à la regarder. Sans lendemain pour beaucoup, un intervalle sur terre avant de renaître pour ceux qui espèrent que leur âme repoussera sur leur corps leur reviendra de là où elle se case pour les ressusciter un jour.
    Curieux comme concept, il est quasiment binaire. Entre le néant et l’éternité, j’opte pour la seconde possibilité. La réincarnation est une réquisition, un besoin. Mais pas trop de sanctions, SVP ! Se rappellera-t-on des choses banales et des futilités? Surtout après un triste et profond Alzheimer ! Cette maladie des vieux, en particulier, qui nous perdre toute mémoire et toutes nos capacités au point de nous déchoir, d’annihiler notre personnalité. La conscience se perd et de là, tout sens de la vie et toute responsabilité. Peut être bien puisqu’on sera jugé et audité. J’ai bien peur de montrer demain ce que je tais aujourd’hui ou ce que j’ai carrément et innocemment, oublié, aujourd’hui !

    Entre temps, ici et là, des millions d’êtres zélés, pour qui la vie est donnée, comme à nous, cherchent leur pitance, d’instinct, entre ciel et terre. L’instinct est cette mécanique du comportement, héritée des ancêtres qui fait de nous des vivants ! Des conduites caractéristiques de l’espèce, qui rend les choses vitales automatiques, abstraction faite de la volonté de l’animal en question. Peu reconnaissent en eux l’origine de leurs chimies et mouvements de vie. En fait qui fait de nous des esclaves, obligés, vitalement dépendants, d’un cheminement planifié, génétiquement conditionnés, au destin inévitablement prescrit.
    Actes prédestinés, écrits, non volontaire : on ne pas être plus déterminé que ça ! Une grande part dans le destin est prescrite dans ces instincts et autres activités involontaires qui nous permettent de vivre, myopes sur nos actions internes, physiologiques. Si on ne s’occupe que partiellement de la respiration, les autres phénomènes, la digestion et l’assimilation par exemple, on n’y est pour rien, l’alchimie des sens, le transport des influx neveux, qui nous dirigent, les hormones, notre pensée, notre mémoire, ça laisse rêveurs…

    VALSE QUANTIQUE : LES PETITS GRAINS DE LIBERTÉ

    Chaque atome, chaque électron, dans son cycle ionique, leurs charges électriques, leurs composantes quantiques, chaque molécule ingérée, chaque gène est porteur d’un miracle, d’une mission, dont il ignore le but, le contenu et sa destinée. Ces microparticules ne savent rien des propriétés qu’elles sont capable de faire. Rien a priori des cycles et des recombinaisons, des réactions potentielles et des recompositions qui furent à leur origine et qui conditionnent leurs propriétés physico-chimiques, et électromagnétiques. Rien comme approches de leur futur et des réactions qui les incluront dans d’autres schémas chimiques ou aspects physiques. Pour former tel minerai, tel végétal, tel être animal avant de se fondre dans la nature, l’univers ou de disparaître.
    Ces éléments imperceptibles, découverts par les sciences nous composent et nous défient. Indicible inconstance, sublime silence de ce foisonnement de vies. Nous sommes faits de milliards de milliards et de milliards encore de corpuscules et d’atomes étrangers. Ils nous composent et nous recomposent, nous les ignorons comme ils nous méconnaissent. Et c’est pourtant de nous qu’il s’agit. Nous somme un être, un organisme fait de constellations d’organites, en éternelle mutation, que nous ne savons pas dominer.

    Nos hôtes font leur boulot, ils s’activent et se composent et réagissent, nous appelons ça la  »vie ». Et nous oublions le miracle que chacun d’entre nous représente. Pire quelle certitude, quelle place occupent en nous cet esprit et cette âme que nous pensons avoir ou être ? Combinaison triple et muette, tenue au secret, le complot du silence: c’est de nous qu’il s’agit. Ces entités qu’on espère ou qu’on pense être, prospèrent en nous. Alors que nous ne pouvons ni les sentir ou les voir et encore moins les toucher ! Et c’est de nous qu’il s’agit.
    Nous assistons, étrangers à nos propres changements, de la fécondation à la mort, sans savoir consciemment d’où nous venons et vers où nous allons transiter. Entre de risibles libertés et d’énormes freins, qui nous asservissent au biotope terrestre, nos connaissances, si admirables déjà sont si élémentaires devant les champs immenses de notre ignorance. Des étendues que nous ne pouvons guère investir et vers où nous ne pouvons accéder.

    Entre les libertés et la démocratie, variables entre les personnes et les pays, les hasards et les influences, notre autonomie, nos initiatives, nos actes et leurs limites, que de conflits, d’imperfections, d’inexactitude et d’intolérances ! Nous sommes déjà en conflit avec nous-mêmes, soi-même, notre corps composite. Mais, avec les autres, c’est pire. Que ce soit nos proies, alimentaires, pauvres bêtes et monstres que nous sommes, qu’avec nos adversaires ou nos pires ennemis ! Et ce n’est pas gai.

    CRIMES ET LIBERTES

    Nous sommes des prédateurs, des cannibales ! Et je vous fais grâce, je ne parlerais pas des homophiles, les gays, ni des lesbiennes et de leurs subtiles amoures pour leurs semblables. Ce n’est pas un déni de leur droit d’être libres de cette promiscuité et de pouvoir, librement, la montrer, sans honte de la société. Ça dépasse et ça me déconcerte aussi. Je parlerais de leur volonté logique d’être publiquement reconnus et sans cachette hypocrite. J’ouvre seulement une parenthèse sur les enfants qu’ils veulent adopter. Elever dans une famille, normale, et dans quel sens les  » former  » et les éduquer.

    Les pédophiles, immensément odieux et abjects sont des horreurs aussi horribles que les crimes d’inceste. Et puisqu’on en parle de pédophilie. .Je fais allusion aux drames commis par l’espions exfiltré d’Irak, David Galvan, sur 11 jeunes enfants de Kénitra. Affaire quasiment couvée, qui a réveillé le peuple de sa léthargie sur la honte et l’injustice qui allait être commise. La méprise organisée et l’humiliation subies à la suite de la grâce royale arrachée par l’abus de confiance dont a bénéficié le criminel. Puis à la souveraine remise en question de tout l’establishment qui a fait ré-emprisonner dans son pays intercesseur et d’adoption, l’Espagne. On en reparlera…

    En parler, j’en ai assez, comme de la loi du talion. Celle qui consiste à faire payer les coupables et à les sanctionner, à hauteur des mêmes crimes qu’ils ont commis. L’injustice est comme le mal et les douleurs. Les peurs augment les souffrances et les souffrances font écrire ou crier. Les gens qui manifestent leurs souffrances devant les médecins, les juges ou les émirs, se doivent d’être écoutés. C’est un devoir de l’homme, du Responsable que de répondre à leurs prières. La joie du médecin est de découvrir le mal et de l’atterrer, le plaisir de guérir est immense, il est égal à celui du juge et du professeur quand ses élèves ont tous réussi. Que dire des rois quand ils écoutent les leurs et de Dieu, quand il répond aux humains avec faveur !

    Le problème n’est pas de partir à jamais ! Car, où sont passés les autres, en laissant les souffrances et les faiblesses s’anéantir. Le problème, c’est celui de perdre ce qu’on va laisser. C’est aussi pour les autres de perdre celui ou celle qui a trépassé. Et l’orgueil, la fierté d’être soi-même, la passion de vivre libre, ensemble, avec la dignité, c’est ce qu’on enlève justement ceux qu’on a mortellement blessés. Et c’est peut-être que la mort, alors on voit des martyrs, des suicidés, des soldats tués et des gens qui vont s’exploser, en emmenant les autres, des victimes innocentes, à la suite d’un dépit, d’une sombre idée ! Qu’ont-ils fait de mortel pour une si tragique destinée ? Le hasard du chemin; vers la mosquée, l’école, l’armée ou le marché ?

    #263013

    En réponse à : Mariage Oujda

    Anonyme
    Invité

    afrah maghreb arabi ??? la vérité je n’ai pas été satisfaite, trop de mauvaises surprises …. surtout coté paiement et mauvaise qualité des plats. mais à vous de voir ! pour les robes de mariées, je sais pas mais moi j’ai pas trop aimé.

    #207055
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CONFUSIONS DELIBERES ET DELIRES EVEILLES

    CASUISTIQUE.

    Nous coulons comme ces eaux fugitives et ces ombres furtives que les nuages répandent sur les reliefs en s’éclipsant. Vapeurs et fumées, sables et neiges, images fugaces d’un film qui n’arrête pas de nous scanner pour nous projeter sur un écran invisible. Qui les garde ? Qui regarde les objets et les scènes qui se renouvellent sur les sphères de ces étoiles filantes ?

    COPIE Par delà le courage que ce garçon inspire et que chacun, jaloux ou admiratif, devrait emprunter, il y a un fait, un constat. Quelles que soient notre santé et nos maladies, quelle que soit la fierté nôtre, celle ou nous plaçons notre ego, la peur s’installe en nous, devant des situations d’infirmité et d’amoindrissement pareils. L’humilité vient ensuite apaiser nos humeurs sinon. C’est le dépit vainqueur de nos défenses qui vient exacerber nos faiblesses et envahir notre personnalité. Le dépit, avec son angoisse, sa dépression, n’est pas une philosophie. Il est moins que cela. Car il effrite l’image que nous avons de nous-mêmes ! La sagesse, est un combat tranquille et non une reddition de la personne à son destin. La sagesse avec acceptation est synonyme alors de courage et de lutte, de combat sans emportement !
    My Ahmed

    COPIE Quelle belle personne tu es et au travers de tes paroles surgit tant de sagesse que cela m’émeut toujours autant. L’infirmité, pour moi, symbolise bien plus que l’handicap, la mutilation, que nous, laryngectomisés subissons. Faut-il en passer par là pour avoir l’humilité nécessaire afin de passer au travers des méandres de nos angoisses et nos peurs ? Faut-il donc être malade et flirter dans les corridors de la mort pour que nos consciences réveillent en nous ce que nous avons de meilleur ? Oui j’en suis convaincue, la maladie nous apporte connaissance et conscience de la vie, c’est bien là ce qu’elle nous donne en retour de ce qu’elle nous prend ! Non ce n’est pas un combat, car dans celui-ci il y a toujours un vainqueur et un vaincu. Moi je parlerai d’acceptation d’une vie commune pour qu’ensemble nous fassions le plus long des chemins.
    Très cordialement, SYLVIE (de Voix-Brisée, Décédée)

    ALL’ ZHEIMER

    J’ai vu cet athlète d’hier, un bonnet sur la tête, délaissé, hirsute, la barbe longue, totalement blanchie. Loin d’être un fakir ou un fondamentaliste, il avait peur du temps, peur de demain, peur de la maladie, n’ayant que rarement modéré ses inquiétudes existentielles par la religion. Pourtant il ne montrait pas d’inquiétude ! Ou, qu’il en était simplement inconscient ? C’est moi qui ai peur pour lui. Ou est-ce pour moi ? Il est devenu plus paresseux qu’avant ou qu’il ne sache plus se raser, peut-être? Lui, qui chaque jour aiguisait son rasoir espagnol sur le cuir d’affutage avant de s’apprêter, en homme propret et bien astiqué. Impec, distingué, jeune et cultivé pour l’époque où les plus avancés des nôtres n’avaient que le brevet !

    Relativement aisé, des bribes pour notre époque, ses contacts éclectiques, ce n’était pas la place de Boujeloud ni la menuiserie parentale, encore moins les rues de Fès-Jdid ou l’artère Talaâ de la Médina. Un axe commercial où il ouvrit plus tard, le premier magasin de réparation-vente de radios de TSF.
    Sa marotte, sa religion, c’était le sport. Avec les jeunes, les fils des colons. Mal lui en prit. Je revois ses photos sur la piste du stade municipal, sur le cheval d’arçon de l’aire de gymnastique et aux courses de vélo. C’est là qu’il m’emmena à 5 ou 6 ans pour participer à une couse de vélos pour enfants ! Je me souviens des ronces où j’ai fini et du diplôme qu’il a dit plus tard, que j’avais eu. Ce doit être un truc de consolation…Il fut l’un des quatre motards à recevoir plus tard le roi Mohamed V, lors de sa première entrée à Fès, à l’indépendance du pays, avant de devenir officier et d’y terminer sa carrière !

    Reconnaîtrait-il encore ses enfants ? Puisque sa nièce, Fouzya, il n’a pas su l’identifier, lui, l’ancien policier ! Elle lui montra la photo de sa sœur à lui, Khity. Elle même alzheimérisée* depuis 12 ans. Alzheimer, c’est l’oubli de soi, les connaissances délavées, l’égo effacé, la fierté mise hors-circuit, que sauvent quelques relents de colère, émis comme des cris. Etat de détritus larvaire, à moins que la famille ne redonne par amour et ne garde par conscience à cet être diminué sa dignité antérieure ! On est réduit à l’état végétatif de légume, par cette soude caustique et cet acide nitrique qui dissolvent les méninges, le caractère, l’humeur et liquéfient la personnalité.

    Regardant, inattentif, un film sur les SS qui passait à la télé, il songeait que le casque allemand incliné, au front fendu en verticale, laissait place à un troisième œil, un creux sur son sommet. Celui d’Hitler ? A quoi pensait-il au juste, quand on sait sa verdeur passée et son ignorance de la culture tibétaine?

    PLUS HAUT

    Une main immense, plus grande que l’univers, la pulpe du pouce recourbée sur la pointe du médius, le petit doigt et l’annulaire à peine fléchis, laissent l’index bien tendu s’afficher pour désigner et décréter. La main de l’homme est une sculpture, une reproduction miniature, qui écrit en relief le nom d’Allah.

    Le doigt indique une planète à peine visible, une gouttelette blafarde, dans l’océan scintillant de l’immensité. Il y a bien d’autres, mais il s’agit seulement de la nôtre de boule. Sainte Student l’un des nouveaux anges, oui il y en des séries et de séries de ces E.T. ! Elle avait de la peine à la deviner, pourtant c’est de là qu’elle vient. Elle réussit cependant à l’identifier dans le fouillis des planètes incrustées dans les nébuleuses et les galaxies du cosmos. C’est là, là au milieu de ces milliards d’astres et d’étoiles, mille fois plus grandes que le Soleil, qu’elle a vécu dans le passé! La planète bleue est un petit chouya, insignifiant et négligeable. Par rapport au reste, c’est un non lieu ! Elle a un numéro code-barres pour l’identifier, mais on ne lit pas dessus le sobriquet de Terre, qu’on lui a concocté ici.

    Pourtant, Student venait d’apprendre ce que tout homme ignore. Notre ancêtre Adam est passé par la même épreuve avant d’engager malgré-lui le courroux insolent de Satan, devenu hargneux et jaloux !

    Elle apprit les noms des rivières et des monts, des tribus et des régions où elle devait débarquer. Elle sait depuis les prénoms usuels des homunculus*, leurs noms de famille. Ceux des caciques qui les commandaient et ceux des notables qui possédaient la majorité de ces pays. On y trouve beaucoup d’américains, de russes, de juifs et d’algériens. Ceux qui ont fait l’histoire et qui l’ont écrite avec leur sang et leur sueur. Ceux qui ont laissé leurs restes sur le sol ou leurs traces sur les pierres. Les objets qu’ils y ont fabriqués et comment ils les utilisaient. Sans ce minimum encyclopédique de connaissances, les prouesses d’un ange, ses potentialités, son savoir-faire, interactif et inventif, ne serviraient à rien. Il devait savoir beaucoup afin de deviner vite pour suivre et surveiller les destins, avant que les actions ne se réalisent et ce pour agir dessus, éventuellement et instantanément !

    Sauf que les anges n’avaient pas le droit d’intervenir sur les affaires des hommes et ni leurs décours, même s’ils en avaient la faculté. Sinon, c’était interférer et relever les humains de leurs responsabilités et par là les dédouaner de tout jugement et de toute sanction dans l’Au-delà. Ils devaient tout observer en restant neutres et avertir interactivement. Et rares étaient les anges qui pouvaient se mélanger aux humains pour les guider ou les empêcher d’agir, dans un sens ou dans l’autre. Ils s’en remettaient à Dieu pour opérer des miracles ou les permettre aux humains ! L’archange Gabriel ne serait jamais venu de lui même pour Jésus ou Mohamed.

    Les messagers ne peuvent regarder sans tristesse ce qui se passe sous leurs pieds, enfin là, en bas, sous leur yeux. Séismes, incendies, tempêtes, assassinats, révolutions, guerres, espèces éteintes ou disparues, nettoyages ethniques, évolutions, planètes évaporées, soleils fondus, trous noirs…

    Que de fois les annonciateurs, Jésus et Mohamed, Ibrahim, Youssef et Moïse furent indignés, désappointés par les guerres fratricides que se donnent leurs justes adeptes et étroits zélotes. Ces fidèles dévoyés par trop de rigorisme, bornés et intransigeants, téléguidés, se sont portés aux extrêmes des dogmes de leurs religions. Ils salissent les crédos, compliquent les doctrines, se donnent la mort et exacerbent les différences et haines, au nom du même dieu. Et c’est une apostasie de leur part, parce que Dieu, Yahvé ou Allah, est vie, libertés, paix et amour. Les prophètes sont dépités par leurs fidèles qui se donnent la mort et versent dans les guerres sous le regard de ce même Dieu dont ils se réclament. Les prophètes ont failli redescendre sur terre pour appliquer les vertus de la paix et de l’amour de Dieu. Aussi moral soit-il ! Aussi laïc fut-il. Mais, l’Apocalypse, la Résurrection, le Jugement Dernier doivent être observées dans leurs chronologiques séquences.

    Les vœux pieux des messagers, intimes et tus, ne rencontreront aucune oreille charitable raisonnable. Les humains se sont cristallisés, structurés dans leurs haines bellicistes, cultuelles et leurs égos racistes. Alors que les religions se veulent universelles, les mêmes dans ce village planétaire. Un parti unique, mondialisé ?

    ANGEOLOGIE OU APOLOGIE DES SUPERPUISSANCES

    Les anges regardent faire. Lever une épée ou un bouclier, n’est pas de leur ressort. Compassés et dépassés, ils regardent ce que leurs religions ont créé comme discriminations et fanatismes divers.

    De la traîtrise comme arme politique dissuasive, ils restent effarés, déçus et apitoyés. Tirer une sonnette d’alarme ou un frein, taper un mot à la place d’un autre sur un clavier impudent, sortir un mot séditieux, pousser à la révolte au Mali après la Libye et le Soudan et la Syrie, souffler une idée à tel ou tel président, à l’ONU, à l’Elysée, au Pentagone, à Ross, à Rice, aux Kerry, à M6, à la Reine…C’est hors propos.

    Créer le buzz onusien autour de nos sables désertiques, souiller une amitié multiséculaire, souffler le feu américain sur la dynamite maghrébine, se montrer brutalement en ennemi abject, face à de vieux amis confiants. C’est la stupéfaction chez les anges. C’est le couteau du neveu dans le dos de son oncle César. Les anges, laissent les empereurs commettre leurs impairs ! Nous régir dans la honte par la terreur. Des mots de trop dans un rapport outré et outrageant qui saborde l’avenir ! Terrorisme diplomatique ou retournement de félons ? C’est le moins qu’on puisse dire de ces affaires étrangères ! Les anges ne sont pour rien dans nos incompétences et nos défaites, fussent-elles celles de nos faux-amis. Dès lors, ouvrons les frontières et laissons-nous envahir par les Huns et les hôtes !

    Questions d’anges, brimés de ne pouvoir corriger les destins erratiques et les actes moralement malpropres des humains. Fidèles témoins et rapporteurs, ils regardent et transmettent, à la vitesse de la lumière et plus, ce qu’ils notent. Ils ont le téléphone rouge branché avec Qui de droit ! Instantanément leurs pensées et leurs observations sont enregistrées et centralisées en haut lieu, chez Sa divine Majesté.…

    IRREDENTISMES IRREFRAGABLES
    LES ANGES AMERICAINS

    Question d’interventionnisme des Anges, ou des pays alliés, sur notre Roi, notre destin, notre pays, son unité, son territoire, son patrimoine, sa monnaie, ses importations, son développement, hé bien, là aussi les lobbies et les adversaires, nos pays z-amis, ont leurs parts de manœuvres. Des actes sur lesquels nos anges n’interfèrent pas. Ou , prou on va voir…

    Les hiérarques ne veulent pas se faire griller devant leurs patrons et décideurs, pour des primes, prunes.
    Une amitié de passage, subsidiaire, superfétatoire, aussi historique que pompeuse soit-elle, ne doit pas interférer sur les destins, les élections, le Pouvoir…américain. Les autres, si! Encore moins qu’elle ne doive entacher sur les intérêts matériels des états supérieurs, arcboutés sur leurs identités supérieures, jaloux de leurs civilisations supérieures. O sombres guéantopathies*…

    Je comprends qu’on nous néglige pour des barils d’intérêts supérieurs ! Je pense aux barils de poudre, mais il y plus petit en plus explosifs. Pragmatisme et cynisme rendent légitimes les retournements ! La trahison n’est que la  »farce cachée du même dollar » ! Et je veux oublier ce refrain archaïque de foire que l’on nous  »des-sert » aux fêtes, ce gargarisme fossile, d’une reconnaissance des Etas Unis d’Amérique, par ce vieux Maroc du Moyen-âge ! Assez, assez ! C’est devenu une ineptie cette rengaine que d’attendre un quelconque  »devoir de reconnaissance » comme loyal salaire des States envers nous. C’est une anecdote. Le parapluie américain est troué, cette armure est rouillée, le fidèle ami des States, en est bien triste et déçu. La force de nos arguments, celle de notre histoire sahraouie, la logique face au fric et aux armes, devraient nous laisser marcher la tête haute. Mais ça n’a pas encore payé. Ou qu’il faille aller prier des amis, plus puissants, pour aller implorer et nous légitimer ? Supplier pour débloquer la situation et conjurer le destin adverse qui nous a brutalement été prescrit ? On veut notre fin ? Quoique dispendieux dans nos comportements, de sous-développés endettés, sur nos tapis de prières, il ne faut pas oublier de demander aux anges d’impliquer le bon Dieu, pour que le nuage passe et que le Grand Satan, qui faisait peur aux autres, rentre ses cornes ou lieu de nous les rentrer dedans !

    SAHARITUDE, MAGHREBITE A LA SAUCE AMERICAINE

    Depuis la côte Est de l’Egypte à l’Atlantique, chaque pays du Maghreb possède sa quote-part de Sahara. Seul le Maroc qui a une histoire sortie de ces sables et oasis, lui qui allait de l’Andalousie au Sénégal, devra être amputé de ses territoires irrédentistes ! Sahariens et autres ! L’Algérie a quatre fois plus la surface de l’Hexagone en sables prometteurs ! Pourquoi laisser de fallacieux prétextes, d’autodétermination et de droits de l’homme, des dogmes algériens exacerbés, comme le furent tous les  »ismes », ces opiums des peuples et religions d’états, matraquer depuis un demi siècle, manipuler tous les dirigeants de la terre et leur imposer la vision passionnelle des prophètes militaires d’Algérie? Cette parodie messianique de l’Algérie est une forfanterie, une jactance. Cette arrogance, cet héroïsme, personne ne le lui octroie d’en être le défenseur illuminé, le promoteur passionnel existentiel, leader et unique totalitaire !

    Ce chantage, cette contrainte sont utilisés comme des armes de dissuasion massive. Opinion faussaire, stratagème insurrectionnel, instrumentalisés pour semer le doute, provoquer la subversion et susciter le mécontentement, les troubles, la révolte, et la révolution. Sous quelles bannières et quels autres félons ? Défi pour un peuple hospitalier, ouvert aux influences externes, aux cultures exogènes, multilinguiste, véritable patchwork déjà ? Cette obsession algérienne, cette thèse, qui ayant emporté les hispaniques est-elle devenue le planning des lobbyistes américains ? Son but est-il de détruire un pays et de soumettre ses rois ? De gommer une monarchie, fut-elle l’expression démocratique et plébiscitaire, toujours prégnante et infaillible, de tout un peuple, depuis plus d’un millénaire !

    Pire, c’est l’écho du vautour américain, le pygargue, qui découvre la proie algérienne, bien mure pour le carnage et la félonie. Apte à se laisser enserrer dans ses serres, la proie nouvelle, l’Algérie, soutient le vol du rapace, pourvu qu’il la débarrasse d’un nid de coucous !

    Ce leurre politique, ne cache guère une antipathie nouvelle. La volonté de nuire à un autre pays arabe. La volonté de destruction de la monarchie marocaine alaouite, de concert avec la Prusse verte et pétrolifère ! Entité née du bloc socialiste avant la chute du mur de Berlin et dont veulent profiter les States, forcément ! Ultime tribut de guerre des deux blocs, ultime usurpation, l’impérialisme américain, l’Algérie pour vaincre le Maroc, se laisse conquérir.

    Au conquistador ricain, le pays de cocagne algérien et ses déserts fabuleux ! Son souffle guerrier, sa plateforme africaine, pour en déstabiliser la France et la déloger de ses anciennes colonies ! Les gisements algériens et leurs économies en pétrodollars, porteur de fortune et de meurtres, interpellent le puissant ogre  »améri-Caïn », pour occire son frère !
    Ce pays gigantesque, n’a-t-il pas fait des guerres un partout dans le monde ? Renversé bien des chefs qui hésitaient ou s’entêtaient. Chamboulé des frontières, en prétextant agir pour l’ONU? Avec ou sans son aval, en engageant les pays de l’OTAN ! Pourvu que ça coule chez eux du pétrole, le sang que l’on verse dessus, ne compte pas !

    Dans ce jeu d’échecs, sans frontières, l’Amérique est partout concernée par le devenir du monde. N’a-t-elle pas été le sauveur de l’Europe et qu’elle garantit contre vents et marées, contre la justice et la logique, les pérégrinations belliqueuses et ethnocidaires des racistes du Reich sioniste ? Son 50ème état étoilé, son porte-avion nucléaire, qu’elle a doté et qu’elle avait armé face à l’Asie ! Quitte à refaire la carte du monde et ses frontières, déloger, emprisonner, affamer, chasser, bombarder, élever des murs et des barrières. Israël est la démonstration du pouvoir tyrannique et totalitaire américain. Respect des droits de l’homme oblige ! Ils y croient et le professent. Mais ça ne s’applique qu’en dedans. Ici, on s’est longuement félicité, heureux d’être inscrits en amis, sur son carnet d’adresses ! Sauf que notre amour, cette Amérique mal aimée, voilà qu’elle nous fait volte-face !

    Le plus fort et le plus avancé des états, le garant de la paix dans le monde, le protecteur, le Parrain, ne s’interdit rien. Ses frasques sans pudeur, ses excès anti déontologiques des droits de l’homme, dans ses prisons et dans les pays asservis, lors des guerres et après celles-ci, ne sont qu’une profession de foi, un masque cérémonieux, pour terrasser et asservir honteusement les autres, pour les en convaincre afin de les culpabiliser ! Colonialisme intellectuel, moral ou simple faits d’impérialisme ?

    Venant des chefs et des pays supérieurs, la trahison en politique est une stratégie, le revirement une méthode, une technique qui gagne. Pourquoi ce pays, parangon en l’espèce, de l’arrivisme et de la démocratie, s’empêcherait-il d’user de ces artifices dans son comportement et sa diplomatie ? Je reste sceptique quand je revois ces films de cowboys et de GI sur le Vietnam et autres régions dévastées par ses montages mensongers et ses actions.

    Cette fédération, qui est sortie vainqueur du nettoyage ethnique des Rouges et qui n’a pas supporté d’être scindée en deux par les Sudistes, qui a fait la Guerre de Sécession, oublierait-elle les avanies de sa propre histoire ? En optant seule, sous la férule des Rice, Ross et autres Kerry-s réunis, le Super-colon applique sa politique.

    L’élargissement aux droits de l’homme des prérogatives de la Minurso est une manœuvre létale, une procédure meurtrière pour plaire à l’Algérie ou faire semblant, afin de la dompter. L’Algérie passant des Ottomans aux Français et après les communistes finira entre les mains des Américains socialiste. La patrie au million de martyrs, devra beaucoup casquer pour nous ravir notre second époux, l’Amérique.

    Elle, qui est si gonflée d’orgueil naturel et de par ses économies en dollars, dispose d’une belle dote. Elle, qui a des envies monstres de dominer la région, va plaire pour être domestiquée, en succombant à son nouveau deal. Quitte à faire des jaloux au sein des anciens comparses. Le but est de balayer, avec arrogance, l’une des premières épouses de l’oncle Tom !
    C’est la politique banale et brute du pétrole. Celle aussi des dollars contre un soutien légal et des armes. Le but est de dissuader le vieil acteur marocain qui n’apporte plus rien et dont le premier rôle, sénile, ne convient plus aux nouveaux metteurs en scène, qui tirent les ficelles onusiaques* ! Le client roi, le mâle du Maghreb qui refusa longtemps la hogra*, s’imposera en pliant comme un avatar de ce qu’il fut, sous la matrague* de son nouveau maître !

    Cependant, loin du conte de la cour ottomane, et parallèlement à ce qui est venu dans le rapport Kerry, chez les cousins et néanmoins adversaires, les mêmes droits et autres libertés de circulation des Sahraouis, sont violés. Enfreins, décriés et bannis, dans ces camps concentrationnaires du Polisario, sous obédience algérienne.

    Les camps de la honte, où sont embrigadés et cadenassés d’anciens marocains endoctrinés, par des mercenaires auprès des matons algériens. Pourquoi adhéreraient-ils, les States de Si Barak Obama et de la famille Kerry, encore aux thèses de l’amitié avec les royalistes de Maroc ? Alors que l’économie et le bagou marocain, son hospitalité, sa proximité de la politique américaine dans le monde, sont laminés par le temps ? Pourquoi les Etats-Unis, délaisseraient-ils la noce algérienne et sa dote, au profit du veuve marocaine, tel que frappée par la ménopause ! Selon eux ! Son intérêt de superpuissance, l’oblige à prendre en main directement le potentiel algérien. Seconde et énième noce parmi ses conquêtes !

    COTE ANGES, UN PETIT COUP DE MYSTICISME

    Ainsi, les actes méchants et terroristes, les guerres injustes et les invasions, le clash des civilisations, les séismes, tsunamis, Tchernobyl, les bouleversements de la terre, son cycle annuel, les saisons, les pluies et les vents, comme le plus petit battement d’ailes d’une abeille ou d’un papillon, la chute d’une feuille d’arbre, qui fera la joie des micro-organismes sur le sol, sur toutes ces planètes et sur ces étoiles, Dieu sait combien il y en a sur Terre et dans l’Univers, hé bien les anges les regardent. Les anges les comptabilisent sans rien faire.

    Seulement, il y a aussi des « anges protecteurs » qui remplissent cette mission. Ils ont un droit de regard et des possibilités d’interventions sur nos actions, nos egos et nos actes, voire nos pensées et nos élucubrations. (Je leur dois mes délires et mes pseudos inventions…Parce qu’ils en sont les auteurs !). C’est la part du hasard et des éléments futiles. Tout le monde n’y croit pas, mais bref, continuons.

    L’homme n’est pas totalement libre. Il doit en rendre grâce au Seigneur ! Grâce et remerciements d’être plombés, soumis à cette multiplicité hiérarchique des seigneurs, qui le protègent de près ou de loin. Ça va des matons aux mercenaires, sous le joug de leurs commanditaires. On a largement parlé des maîtres du monde et autres Ricains. Influences directes, importantes ou légères, facteurs passant des choses communes et élémentaires, la rue, l’école, le collège, les vendeurs périphériques, de tabac, d’alcool et de drogues, les régies des communes qui nous importunent, les administrations tatillonnes, les faiseurs de visas, les percepteurs, les agriculteurs, les donneurs de leçons ou de soins, ceux qui les corrompent, ou qui les freinent, ceux qui les taxent ou les subventionnent ! L’homme est un animal social qui a besoin d’autrui pour exister et se faire reconnaître en tant que tel. Sauf que ce n’est pas facile. Vous le saviez ?

    Et c’est heureux, qu’il y ait des choses vitales en lui, qui se font sans sa volonté. Je parle de l’homme. Volonté et libertés se confondent ici. Comme ce qui est du fait de se maintenir fonctionnel et vivant, selon une physiologie, des instincts, une nature et une « fabrication », un mode, un model, un destin et un hasard, selon une génétique que tout être vivant ne commande pas. Et c’est un pur hasard qu’il en parle et qu’il en soit conscient. N’est-ce pas, Lecteur ?

    DU 11 SEPTEMBRE

    Où doit-il donner de la tête cet ange qui entre en fonction ? Calculer et prévoir la chute et le sillage ce cette feuille qui vole au vent ? Découvrir la fissure cachée sous une croûte de peinture qui s’est décollée à la suite des dernières pluies, découvrant des tags peu innocents ? Voir sous la caquette les croûtes qui salissent les cheveux de ce garnement, deviner qu’il va se gratter, puis se faire un abcès et nécessiter un médecin ? Suivre et retenir les mouvements des plis de cette jupe qui se balance au rythme des fesses de cette ado ? Suivre l’écume et les vagues qui se déploient sous le yacht du Roi ou la planche à voile de ce touriste qui vient de débarquer à Mehdia.

    Arrêter une glissade de voiture sur la glace ? Empêcher un arbre de tomber ou un poisson de se noyer ? Tirer une élève paresseuse du lit de son copain, sachant qu’elle va enfanter d’un Hitler, d’un Bonaparte ou d’un Néron ? Bloquer dans les airs une paire d’avions qui vont s’abattre sur les Twins, causant leur effondrement, implosif, sur 2000 victimes ! Des innocents. Fait stupide d’un félon ou d’un apostat…

    Reniant ses services ou son embrigadement par ses protecteurs, Oussama Ben Laden allait commanditer un crime magistral pour ses fans. Qui sait la vérité ? Il allait commettre un crime contre les mentors qui l’avaient précédemment instrumentalisé contre les Russes, en Afghanistan ! Faits d’armes terroristes d’impudents, de martyrs ou de paumés, prosélytes intoxiqués, devenus des criminels, comme l’histoire l’atteste et en a vu tant. Allez comprendre la mentalité extrémiste de ces militants et guérilleros des causes perdues, des révolutionnaires latins, des jeunes harakiris, qui se dédient à la mort, poussant le sacrifice d’eux-mêmes, à s’exploser pour des causes politiques, religieuses militaires ou patriotiques. Pas loin de nous des torches humaines ont déclenché des révolutions, allant des œillets au ridicule cumin ! Tout dépend de qui les embrigade et de qui les conditionne culturellement, avec force conviction, de près ou de loin. De là encore, le rôle de l’éducation et de l’enseignement, du milieu et des décideurs, qui génèrent les programmes, forcent les choix et dessinent les destins.

    Voici de vaines avanies qui vont déchaîner une cascade de réactions ignobles, agressives, égoïstes et vengeresses à travers les cités et les états du monde. La peur, la haine, les meurtres et la destruction de plusieurs pays, de leur histoire et de leurs civilisations. Le tout utilisé selon une stratégie, atavique, qui n’est pas sans rappeler à ses commanditaires et usufruitiers, les péripéties des Croisades ! Alors qu’on croyait les guerres mondiales et les précédentes oubliées…Le tout sous la houlette de confessions monothéistes, pourtant et voisines, mais exacerbées par les extrémistes de tous bords, sous la férule des financiers, des fabricants d’armes et des détenteurs des hautes technologies, étroitement jaloux de leurs supériorités. La faim du pouvoir, la possession exclusive des ressources en pétrole, cette volonté de puissance inhérente aux spécificités identitaires, exacerbées par les plus odieux des potentats civilisés, sont les raison majeures de ces actes meurtriers !

    PLUS TERRE A TERRE, LES ANGES…

    Parallèlement, neutraliser un séisme en bloquant les plaques telluriques et les tsunamis, d’une écorce d’orange qu’on appelle la Terre… Un fruit vieilli qui se froisse, sans s’occuper des parasites qui lui collent sur la croûte…Bloquer l’éruption d’un volcan qui va noyer dans la lave plusieurs villages habités…Empêcher les méfaits une guerre mondiale, ayant commencé entre deux états, le nettoyage ethnique d’une tribu, son invasion d’un territoire qui ne lui appartient pas…La prise d’un pays par une famille de tyrans…Sa mise à mort à la suite d’un arabique printemps …L’élection d’un monstre comme président, la fin prochaine d’un sanglant docteur Assad…L’évasion fiscale d’un ministre des finances, ancien docteur aussi, hypocrite modèle…Les surprimes des assureurs en Amérique, celles des ministres locaux, les retombées sur les économies du monde, le pétrole qui submerge la Floride, leurs retombées sur les économies du monde et du Maroc, les rats qui fuient le bateau, le navire qui squatte les vagues en coulant, les faims de mois d’un ex basketteur, la fin de vie d’un ex chanteur local, celui d’une vermine vendue du Sénat…Des milliers villes, des centaines de pays qui ont des affaires sombres de ce style, avec leurs retombées sur les politiques locales et sur 6 milliards d’habitants…Hé oui on valse, on tangue, on ne s’empêche pas d’être sensibles aux autres. De quoi voulez-vous que les anges s’occupent maintenant ?

    Déboiter la sphère de son cycle, la sortir avec sa lune, de son ellipse solaire ? La punir parce qu’elle est peuplée de tueurs et de truands, d’arnaqueurs, de prédateurs et de tyrans ! L’anéantir ? L’éjecter de la galaxie, la réduire en cendres, pour d’autres raisons encore. Ce sont là des actes punitifs et vengeurs que les anges, essence du Juge suprême, ne peuvent commettre, pour qu’elles ne sont point de leur ressort. Ils doivent s’en remettre à Dieu, comme nous encore. Zorro et Robin, ne sont pas des quolibets pour Gabriel, Israfil, Azrael, Mickael !

    Je copie pour vous cet extrait de communication de l’Ange SITAEL en la raccourcissant
    « 
    Je suis la Porte de Dieu dans votre matière. J’apporte les Lois Divines dans votre corps. J’apporte la compréhension de ces Lois dans votre esprit. J’apporte la capacité à matérialiser le Plan de Dieu dans votre corps. La Porte de votre chemin et celle de votre retour. .Je suis l’Expression de la Loi en votre corps. L’équilibre de la structure en votre corps. Je suis là pour rétablir tous les déséquilibres de votre structure. Je suis la Mémoire de Dieu en votre corps. La mémoire de la Présence de Dieu en vos cellules. Je suis le Passage entre deux mondes. Le Passage entre Dieu et votre matière. Le Passage de l’Esprit. Je suis la Réalité. Je suis l’Expression de l’Unité en votre corps. Vous êtes la Manifestation de Dieu en votre corps. SITAEL, je t’accueille
    . »

    PROLOGUE

    Note pour ceux qui ne connaissent pas Madame Student et qui viennent de rejoindre les fans pour ce 49 ème feuilleton de ses Chroniques Différées. Cette demoiselle ne s’est jamais mariée. Avant qu’elle ne devienne Sainte, elle fut et elle reste la maîtresse attitrée du Dr Maidoc. Elle est son inspiratrice, son porte parole et son coach, devant l’Eternel !
    Sur son cursus terrestre, on apprend qu’elle fut la préceptrice, la prof essentielle de David Salomon the 60th, le Prince d’Israël. Voir en bas les sous titres en hébreux moderne et en caractères latins. ?? Ce noble descendant des rabbins d’Israël et des prophètes bibliques, fut l’espoir de la paix défunte, qui chaque jour est tuée, sur l’autel des discriminations arrogantes des tribus divines et de leurs attributs bibliques !

    C’est cette ‘’finale’’ que les adeptes de la fin du monde, ont poussé aux extrêmes. Les hooligans de parmi les religieux veulent que ça casse tout de suite pour aller direct au Paradis. Il leur faut accélérer les étapes. Un tas de chantiers, parmi lesquels on lit. L’effacement des restes palestiniens et des reliquats chiites pour leur pacification, la fusion de la région sous un seul drapeau, la bannière étoilée. La fédération asiatique, des anciens socialistes, avait cramé devant les autres ligues du Nord. Les férus du mythe ont tenu à la réalisation de leur mythologie. L’annihilation de la Terre, pour avancer la venue des 4 Cavaliers de l’Apocalypse et le retour de Jésus sur la Terre…Alléluia ! L’Eden, c’est la porte à côté, à une portée de canon ! Mais, il n’y a qu’eux, qui entrent…c’est canonique !

    Vous connaissez la suite. Le Chaos précédé par le son du Cor. (La trompette, pas le chant du coq !). Cet éclat qui précède la Résurrection des âmes sur les restes des corps, puis le Jugement Dernier avant la Rétribution. Je ne vous apprends rien en fait, vous connaissez le programme !

    #280736
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Quel observateur pertinent et quelle plume pour décrire une criante vérité et un quotidien que nous étions à mille lieues d’imaginer un jour devenir ce « port Lyautey » et autres?
    Ton œil observateur,ton regard critique jamais émoussés n’ont pas annihilé le regard émerveillé de l’enfant poète que tu as toujours été.
    Continue à éveiller nos consciences ,le monde est devenu fou,nous avons besoin de notre Pilote pour redresser cet avion en perdition.
    Avec mon admiration éperdue pour tes cogitations où l’humour heureusement s’insère encore pour arriver à supporter encore la dérive.
    Amitié

    De Najjout

15 réponses de 61 à 75 (sur un total de 1,276)
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