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La raison, toi, moi, le Maroc,
l’Afrique, nos âmes et l’univers« Voici des mots-plumes, des sentiments à partager. Je répugne me destituer de ma vitalité de maîtresse ou de l’envie de donner mon opinion, voire de partager avec mes élèves le peu de savoir que j’ai. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,
Manucure en solo ou rut vers l’Afrique ?
Face à la raison empalée et aux leaders empaillés, le Maroc s’agite, la sagesse et l’action se révèlent du même côté. Le Coitus interruptus du coq marocain avec l’OUA, qu’il avait contribué à procréer, fut un dommage que le fier volatile eut la virilité de supporter durant près de trente ramadans !
La rentrée spectaculaire de l’étoile verte, sur les berges jaunies de l’UA, est un hommage sempiternel du fondateur et de ses pairs à la fécondité maternelle de la patrie originelle de Lucie. L’Afrique salut le retour de son fils prodigue et reconnaît en lui, son digne père sinon l’orgueilleux refuznik. Le geste hautain du roi qui eut l’audace de tout plaquer et d’afficher à juste titre en patriote sa ténébreuse colère. Puis par son prodigieux et digne fils, de reprendre, tam-tam battant, le son de son africanité, des racines et des frères, jamais oubliés !
Le Maroc en est le digne père nordique, ceci dit sans commettre d’inceste ni d’apartheid. Malheur aux cris d’orfraie du Caïn et à son complexe d’Œdipe qu’il exporte dans le monde et surtout au Sud de nos sables désertiques ! Le tueur d’Abel pousse les fils divergents de la mulâtresse marâtre à huer les Maures que nous sommes.
Scatologie
Et voici qu’apparaît l’ombre satanique et néfaste des Zuma ! Faut-il rester placide devant cette face de lune noire ou et pourfendre les négateurs sans commisération ? Faut-il encore tout jeter pour laisser les sbires manipuler les vendus ? Les secrétaires fourbes et les indignes présidents qui veulent vendre et paralyser l’Afrique et la voir s’entretuer !
Alger, la sublime blanche et incendiaire ottomane, tue dans son berceau le bébé maghrébin. Comme elle exporte son ire et sa manie chez les Zuma de Pretoria. Et là encore, la studieuse ésotérique et militariste pétrolifère, impose et dicte ses balivernes à sa sombre taupe. La brune et colorée présidente, ressort son apartheid hystérique impudemment, aux fins de repousser à jamais le Maroc de l’UA ! La N’kosazana qui commissionne, et à combien dites, monte sa kabbale hideuse contre le Maroc.
L’élégante, sublime et célèbre N’ko, est l’ancienne mijaurée de Zuma, cet éternel queutard qui succéda à Nelson Mandela. Tel un fécalome fait femme, elle fait obstruction au Maroc, en exigeant de lui, qu’il cesse de parler de ses droits sur sa partie Sud-Sahraouie. Rien que ça, sinon elle lui barre la réintégration de son Afrique ! La veuve noire, la tarentule, veut tuer le candidat au moment où il colle sur la toile de son nid ! De quoi fâcher à jamais nos prétentions génésiques africaines et notre cousinage identitaire maghrébin ! Et pourtant nous les aimons bien ces constipés de nature !
Onanisme cérébral,
Au moment où j’écrivais ces mots, j’apprends une triste nouvelle. Bachir est mort ! Une crise cardiaque doublée d’un accident d’auto en ville, ce au moment d’aller chercher sa dame ! La sœur d’un ami d’école, sauvé des tremblements d’Agadir !
Et te voilà sans vie, illustre gentilhomme algérien ! Et non moins respectable adhérent de notre association. Encore jeune et en bonne santé, ton départ brutal et furtif, m’attriste. Et cela m’incommode de me rendre à la cérémonie et aux rites de l’enterrement et des funérailles.
Et cela au moment où je parlais avec moi-même de faiblesses et de santé, de mal-vie, de vies dérisoires, d’êtres fragiles, de destins inutiles et de vies difficiles, toujours courtes et futiles, pour les malades que je vois et que je suis souvent ! Moment mystique ou philosophique paradoxal où je vois d’illustres personnes défier magistralement la maladie, le temps et leur auguste et simple destin à la fois, d’humains.
Certains patients sont une école de stoïcisme. Debout, ils donnent l’exemple magistral, voire majestueux, comme ici, en continuant de travailler, en se mêlant aux foules qu’ils servent et aux citoyens qu’ils desservent ! Sans fuir ni bureaux, ni partis, ni associations ni commerces.Certains abondent en certificats médicaux de repos. Ne serait-ce que d’un jour. Et là c’est la tragédie et la panique. La sotte multinationale n’en revient pas ! Elle refuse de comprendre, la fatigue et la maladie, en sombrant dans le doute cynique, sans répit ni compréhension ou mea culpa ! Elle exploite les jeunes et les encasque* 9 à 10 heures par jour. Mais attention aux dérives, aux excès et aux amalgames. Le burning out, oui ça existe. Le sais-tu, toi l’avocat et mercenaire du diable ? Moi, je le comprends, quelles que soient les menaces stériles que tu colportes, comme du temps des Basri, dans leurs départements.
Les meilleurs d’entre nous, malades ou pas, sont un symbole et une école. Ils creusent l’avenir et le tutoient pour le féconder pour les leurs. Ils tournent en ridicule la faiblesse fantasque de la vie et ses termes inattendus, toujours courts et sans garantie de bonheur pour les lendemains ! Ils snobent la maladie et fécondent par leur travail, la vie. C’est ça la philosophie et le mystère de la réussite. Travailler pour les siens, jusqu’au bout, et montrer cet esprit de sacrifice, avec dignité et honneur, aux autres !
Stances à Bachir et Belkacem
Dieu ait vos âmes en Sa mansuétude ! Ton père, Bachir, connaissait le mien à travers les cousins Tlemçanis de mes amis d’école. Ils venaient faire escale à Fès, pour voir Moulay Idriss, ou pour investir au Maroc. Il y a de ça, cinquante-cinq années. Et ce lien, ce fut cet ami fidèle, Belkacem, qui vient lui aussi de partir ! De se sauver, pour ainsi dire. Passez-donc le salut aux âmes de nos parents qui reposent au Barzakh. Que me reste-t-il de cette école comme amis d’enfance ou comme souvenirs, là, au moment où la mémoire perd ses repères ?
Le rut des cigognes et le temps des couches.
Toi, la mort, bark ! Comme savent le dire si fièrement nos cousins. Les Algériens, avec lesquels, nous avons de toujours fait notre histoire adjacente ou parallèle, bien avant l’antiquité. Notre régime millénaire les grippe. Et le leur de soviétisé, les hérisse face au nôtre. A l’ombre et sous la coupelle du parapluie occidental, nous semblons différents, alors qu’au fond, que reste-t-il de socialiste chez leurs parangons de l’Est, eux-mêmes, a fortiori ?
Nos sables, notre fine lamelle marine de Sahara, par rapport à leur continental et immense désert, ne trouve nul égard fraternel ni répit. Ils s’égarent et refreinent notre avenir commun de frères ! Nous avons les mêmes composantes pourtant ! La résilience, la renaissance de la fraternité, le travail et les progrès en binôme, cette arrière-pensée de la Oumma, s’égarent dans un mirage complexe ! Un terreau fait de critiques, de vitupérations, de mépris et de vanité cynique, avec tellement de suffisance, d’arrogances et de hogra !
Sont-ce des vertus prosaïques, les dévotions d’un tribun tiers-mondiste ? Un héros de la résistance pérenne, qui se maintient vigoureux ou en état avancé de détérioration ? Un as de la ténacité et de l’endurance face à la maladie, comme hier face au colonialisme. Sont-ce les échos des stances dépassées de celui qui fut ou qui devient un défenseur à l’œuvre désintéressée ? Ou un expert cérémonieux et indécrottable des halkas internationales ? Celles d’un avocat matérialiste, hyper intéressé par la dislocation de notre régime, puis chemin faisant de notre territoire et de notre propre entité !Former des opposants de parmi nos concitoyens, fut chose aisée aux première heures de leur Istiqlal ! Les hisser face à notre régime millénaire monarchique, contre l’entité qu’il défend, est devenu son programme existentiel, quasi génétique ! Cuba et son tzar, le lider Fidel Castro, les ont bien aidés à nous contrer ! Rien ne reste tout passe ! Les papes, les prophètes, les aventuriers, les sultans et les rois ! Même ceux qui ont fait les deux guerres mondiales avec leurs millions de mort se sont trompés et maintenant, ils vivent assagis, en paix, exemple pour nous et les autres, pour briller et se développer !
Endoctrinement et prosélytisme vicinal
Les pays nouvellement indépendants, sous la férule militaro léniniste, un prosélytisme comme un autre, avec ses fachos, ses tyrans et ses leaders, ont opté çà et là pour une éthique anti-impérialiste. C’est pour les peuples ou les états nouveaux, un espoir de justice, socialiste. Mais bien plagiaire pour beaucoup, lors de cette opposition entre les des deux blocs. Une étiquette farfelue et fallacieuses pour certains, que le temps et l’évolution de l’URSS ont fini de solder ou de nier et condamner ! Je dis ceci malgré les égards, les renoncements, les déceptions et les erreurs, toujours partagés.
Expansion et rêve de grande puissance
« Cruelle mégère je te voue ces propos sibyllins, comme un talisman, un vaudou, ou un sort, car tu as ruiné ma vie. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,
Slogans existentiels ! Est-ce une hystérie collective, un entêtement militariste, ou une phobie, subie et mal supportée par les citoyens ? Malgré nos gentillesses passées, ce qui n’est pas une fable mais un véritable acte de fraternité renouvelée, malgré l’hospitalité prodiguée, la résistance commune, la constance militante et tous ces sables hérités de nos colons communs, que penser aujourd’hui ? Que dire, quand des décades nuisibles ont laissé des rois et des chefs, sur nos horizons, trépasser ? Chacun reste, par-delà les frontières aux antipodes de l’autre et bien tenace encore ! Les tentatives de solder le passif, la mésentente et l’incompréhension, voire la lubie, ou les alibis sahraouis, fuirent la veille de la mort de Boumediene et de Hassan II. Et pourtant ça continue sans intelligence ni désistements. Ça renâcle toujours. L’Espagne est quasiment sortie. La France est partie, mais elle nous a laissé son Département en héritage, mesmar Djoha, qui rouille et qui rit et qui chuinte en réparties.
Complot ? Fusse encore la cause et les méfaits du colon français, lequel ne veut pas et n’a pas soldé ses ventes d’armes aux frères belligérants. La grande âme de De Gaule nous regarde et jouit avec ses grades et galons de taille ! Au lieu de les apaiser en leur disant la vérité territoriale, malgré son propre traçage des frontières, à son départ de son département d’Afrique du Nord, la France qu’elle soit louée, de part et d’autre, nous arme ! Allons enfants de la patrie… ! La Marseillaise colle à nos culs sanglants ! C’est le machiavélisme d’un militaire pur et dur ! C’est ce qu’en pensait le général de Gaule ! Fut-ce le destin et le hasard, la mort des chefs aux pouvoir, qui ont empêché deux peuples voisins de fraterniser plus ?
Ces terribles dévastateurs et parfois civilisateurs, nous en sommes ici au Maroc à le reconnaître, les plus importants à en cultiver la langue et la civilisation…Clin d’œil à François Fillon
Ils nous écoutent sans nous entendre. Ont-ils peur ou intérêt à ne pas oser témoigner et de publier la vérité ! N’est-ce pas M. François Fillon ? Toi qui seras demain de France, le Président catholique et bon chrétien. J’accuse la France, monsieur, de ses silences torpides qui retardent la paix magrébine, sa civilisation, ses progrès et sa démocratie ! Une vérité, pour édifier la paix et cesser les animosités bellicistes au sud de la France et autour de la Méditerranée. Une paix sereine, constructive pour la prospérité de tous, qui limitera l’émigration, le terrorisme et la pauvreté et les dégâts.
Je vous dis que nous sommes les seuls à en subir les dépens, avec la perte de nos sables et de nos terres. Des barrières se sont installées à l’intérieur d’une même nation, à cause des silences complices et de leurs errements au sein des organisations internationales.
Ce fait de déviation, du glissement des limites, de leur réduction au profit des autres, selon le tracé, injuste et empoisonnant viennent des frontières fallacieuses qu’ils nous imposèrent. Des séparations et des privations, infligées, qui nous firent préjudice à la sortie de l’administration des colons du Maghreb. Mais leur vaillante résilience semble s’accrocher aux troubles passifs, plus qu’à l’avenir harmonieux, que le Maghreb et la France peuvent faire en commun.Je reviens vers le passé
Laissons ce leitmotiv et son antinomique charivari ! Bab Riafa, l’école européenne de Boujeloud, pas loin de ma Kasbah native, des dromadaires, de l’abattoir qui est devenu un bain maure, là sur cette esplanade en face du lycée Moulay Idriss, là près de la Joutia, du cimetière et du jardin public est mon école. Un bassin et des rivières, un paysage ludique transformé, en plus beau, mais qui perd à mes yeux son charme rustique de l’époque. Rénové ou privatisé, il se remet en mémoire avec le bastion invulnérable qui le surplombe et sur lequel perchent maintenant des pigeons. Il ne leur manque que la branche d’olivier !
Au moment où je pense à ces images éteintes, d’autres joies étouffées, d’autres problèmes insolubles, semblent dans la déprime prendre le dessus ! Mais, la sagesse, la raison, la réalité de la lutte pour la santé, pour sa sauvegarde et la persistance de la vie, imposent une étiquette existentielle à l’entité que je suis, afin de mieux comprendre autrui et de l’aider. Chacun se heurte aux lois du hasard ou du destin. Là, je crois que le médecin, le professeur, entre autres interfèrent avec la destinée et l’avenir que ceux qui les écoutent.
De l’âme, entre la santé et la vie
Si tu te vantes d’être éternelle, âme, tu devras trouver une autre adresse si tu veux et que tiennes à me quitter ! Tu me délaisses pour refaire ta vie ailleurs…Et tu parles, fidèle amie, de loyauté ? C’est consternant que tu veuilles m’abandonner et de moi, de ma substance, ton être, te déloger ? Et demain, mon corps, mon être que je sache, ô mon âme, le défaire, le déconstruire et devant Dieu le responsabiliser ! Est-ce que l’âme va ailleurs pour investir d’autres corps aux dépens du premier ? Que me vaut-il que tu sois éternelle, cavalière, si tu es venue profiter de mes sens et de ma vie de robot, qu’on chevauche un moment pour le plaisir et puis de le quitter ? Un test, tu dis, un essai à délaisser, afin d’aller vivre ailleurs ? Tel un oiseau de basse-cour, un agnelet qu’on élève et qu’on câline, avant de l’égorger pour le manger ! Ou s’en vêtir, BB !
C’est quelle éthique déjà que tu observes encore pour persister comme une ombre à mes côtés ? C’est quel sermon que tu violes et quel commandement parmi les Dix de Moïse, que tu utilises, quand tu me délaisses, cendres au vent et poussières amochées ? Alors que tu t’envoles sans chairs pour l’éternité, tu me charges d’erreurs à payer et des failles de celles-ci, comme de ses fautes coupables, à justifier ! Tu me délaisses, argiles innocentes empêtrées, subir ton effarant et enfantin destin. « Azur chimérique des puissances macabres, Cœur impudique aux fallacieuses promesses, Tu uses et abuses de tes sombres voluptés et tu t’envoles, Au loin sans pouvoir ni oser me porter. »La raison empaillée
Ou les raisons empalées ! Nous nageons dans les leurres et les miasmes des incertitudes. Surveillés et attachés, selon les règles, entravés de carcans et de chaînes invisibles, bien encadrés, nous sommes formatés, scannés, surveillés, au point de croire que des anges nous cernent et nous couvrent de leurs zèles ! Des vérités ou mensonges incontrôlables, s’imposent à tous comme des crédos religieux et des vérités scientifiques inéluctables. Les slogans nationalistes et les chants patriotiques, nous bercent et nous déterminent. Le credo commun, moral et éthique, les devoirs et les obligations, nous galvanisent et nous bitument. Les entités supérieures, les identités hermétiques, qui nous narguent sont faites de ces fers-là !
Morale, éthique et principes, nous conditionnent et nous formatent, mais, chacun a ses ambitions, ses devoirs et sa personnalité. Changeante, évolutive ou rigoriste, fanatique et fossilisée, des garde-fous et des repères, des jalons qui nous bordent contre les intempéries contraires, les tromperies insidieuses et les infamies des fourbes et des renégats. Nous sommes planifiés, normalisés, harmonisés au mieux, aux fins de devenir respectueux outre mesure, inhibés, pudiques, peureux, intimidés à devenir des incapables et des lâches. Nous craignons la relève et les soulèvements hasardeux. La critique est synonyme de révolte et non de libertés, les propos séditieux sont synonymes de guerres mondiales et de révolutions. Multipliez-moi tout cela par des milliards de personnes…Et ça fait trembler !
Le flambeau des sciences
Entre le réel, le vrai et les apparences, entre les sciences et l’ignorance, avide de connaître, l’homme éparpillé cherche son destin. Sa place, son statut et son devenir sont parsemés de relatifs hasards et de réglementations rigoureuses. Il est un patchwork poly-fragmentaire, un organisme admirable, mais un système complexe. Il suit un destin prescrit, dont sa propre nature biologique qui le gère intelligemment. Chacun d’entre nous représente un univers. Un organisme est un milieu fait de milliards de milliards de cellules. Ces unités vitales composent chaque être de parmi les milliards de milliards de vivants qui peuplent la sphère et qui s’agitent sur sa scène, des cellules, une biologie savante, des hormones, qui interagissent, s’entremêlent et qui dépassent son entendement, quelles que soient sa science et sa vigilances. .
Incompréhensibles, masqués jusqu’à devenir faux pour nous-mêmes, nous divaguons souvent dans l’ignorance des sens, des sentiments et des choses. Nous sommes une ombre qui vacille, comme la flamme d’une bougie. Entre le vrai et le réel, en pensant illuminer ce qui est autour de nous. Notre flammèche disparaît dès qu’il fait lumière, à la moindre éclaircie de ce soleil.
La vérité nous échappe même si nous pensons la trouver chez les autres ou la leur cacher ! Nous sommes cernés, pour ne pas dire encadrés, par des fossiles et des faussaires, comme tuteurs ! Au mieux par des ignares, dont nous différons si peu ! Parfois, ils sont meilleurs que nous ! Nous reculons au lieu d’avancer. Au mieux, nous décrivons un cercle vicieux dans un labyrinthe, protégés des aléas par le tintamarre fallacieux des émules.
Des parangons, des maîtres-bergers, des barjots, ivres, bercés de certitudes, qui délivrent des passe-droits, des soudoiements à leurs protecteurs en guise de ghrama* pour leur parasol.
La fin des espèces
Il y a ces tsunamis, ces éruptions, ces séismes et tremblements, ces émigrés et autres refugiés qui meurent, tristes spectacles, par milliers de milliers ! Il y a ces morts, si dures qu’on ne peut jamais les accepter, durant ces crimes que l’on appelle les guerres et cela se passe entre ce qu’on dit être des ‘’humains’’ ! Et la morale et l’intelligence et la sagesse ? L’histoire ? Notre histoire génésique, depuis l’agile et les reptiles, est faite de meurtres entre les êtres, pour les manger, s’en vêtir, pour avoir, posséder et féconder des femelles ! Je parle des instincts, la politesse et la réalité sont autres. Ce sont les femmes qui repoussent, déterminent (les envies) ou attirent les hommes !
Quand je dis humains, je parle aussi de la santé, de la vie et pense à ceux que vaincront les maladies ! C’est dire que la vie pose problème. Ethique de la création où est tu ? Ou qu’on ne t’ait pas comprise depuis la création, l’évolution, la Bible, l’Asie des mystères et des traditions !
Des leurres et des mensonges, sous couvert d’évolution et de civilités, un masque, opaque mordoré de religiosité, qui couvre une animalité de fauves hypocrites ! Et cet état ira en s’aggravant devant les guerres, avec leurs conséquences, la famine, la pauvreté, la misère et les épidémies ! Face aux pénuries des ressources qui seront plus rares, face au climat qui deviendra plus dur et plus toxique, que fera l’homme pour s’amender et pour sa rédemption climatique, quand toute les ressources seront épuisée, quand ce sera trop tard ?Challenge vital pour l’humanité
On va Copper* un peu ! Seuls un credo et un programme obligatoire, une métempsychose, une révolution, une métamorphose, spirituelle et comportementale pourraient quelque peu sauver l’espèce humaine. Un projet de l’espèce et de son espace, une nécessité plus qu’une idéologie ou un idéal, basés sur un planning vital, non seulement sur les droits de l’homme à faire respecter, mais sur l’avenir des hommes, puis des autres créatures.
Ce challenge pour être vital et faisable, doit être un horizon sacré, quasi déifié ! C’est dire que la prospective, doit être mise en immédiate pratique. A commencer par la paix entre tous les pays et les divers états. ( Je crois que je rêve !). La guerre pour commencer doit être interdite. Le feront-ils ? Ou auront-ils peur de perdre leurs suprématies ? Celles des uns sur les autres, celles des finances et des armes, des terres, des propriétés, de l’hégémonie et de la prééminence des forts sur les autres ?
Une espèce est en voie de disparaître. Elle creuse sa fin apocalyptique de ses propres mains ! En vue d’une réincarnation et de promesses paradisiaques pour les plus zélés selon leurs crédos différents.Il est certain que les grands décideurs, illuminatis ou pas, ne liront jamais ces lignes et que ce sera lettre morte. Je suis encore là, ceux de mon âge ont déjà vieilli sous terre. Tu me le diras Belkacem et toi Bachir, n’est-ce pas ?
En attendant, la petite bille du bon Dieu, celui qui ordonna le Bigbang, s’éclate de chaleur pour nous livrer de la lumière.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 04 Décembre 2016
TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBELA l’âme de Malek Chebel défenseur d’un Islam des Lumières. Je Te demande de pardonner à mon corps et de le protéger, sachant bien ses faiblesses. Pour ce qui est de mon âme, elle est une infime partie de Ta lumière, elle ne périra et jamais ne souffrira. Dr Idrissi My Ahmed
TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBELVariations en guise de de Profundis.
Les passagers pour la destinée, en voiture, s’il vous plaît ! Parfois le destin pour bien des gens n’est pas identique, même s’ils sont égaux devant une destination commune et inconnue, la vie ! Non pas dans ses apparences, ses privilèges et ses inégalités, mais dans ses questionnements métaphysiques.
Quand une personne meurt, que ce soit un avocat du peuple, un artiste notable, brutalement ou un leader charismatique, c’est un choc ! Car partir en politique, c’est mourir un peu, un peintre ou un écrivain, célèbres, ou simplement un proche, sans histoire(s), on compatit. Et, il faut bien voyager, un peu, pour l’honorer et transmettre votre sympathie à sa famille. Le voyage tue le temps, surtout en train ! Une salle d’attente qui roule et avec elle des images, des clichés de la vie comme et les séquences d’un ruban de film déroulé…
CIVILS
Toutes les places de première sont prises, depuis le départ de Marrakech. Ne parlons pas des économiques…C’est plus que bourré. Jamais assez de sièges, même lorsqu’on veut réserver ! Pendant les fêtes, c’est le pire calvaire qui vous transporte, toutes classes confondues ! L’Office, est l’une de ces sociétés d’état, menacées de cession aux anciens protecteurs et colons. La régie des trains fait-elle exprès d’opérer des exactions sur les usagers, question de nous rappeler les humiliations passéistes essuyées par nos parents ?! Comment peut-on attirer les clients et leur faire aimer la sécurité et la régularité des chemins de fers, avec des compartiments sales, un nombre réduits de voitures et finalement des trains qui débordent ? Ou, est-ce une faute de marketing, une constante figée dans l’ignorance crasse des usagers ? Assimilables aux autres bavures opérées sciemment sur les autochtones ! Question qu’on raconte et se dise partout, qu’on est au Maroc, un pays sous développé, dont les indigènes ne méritent pas d’évoluer. Encore moins de bénéficier de l’espace et du confort moderne ! Et que les rêves d’Europe, cette imago collective, s’éloignent et suivent le mirage sécuritaire, pacifié et producteur d’abondance, que représente l’Uma ! Digressions que nous voudrions ne pas lire, d’autant qu’il serait bien malhonnête de ne pas reconnaître les progrès qui ont été fait dans cette boîte ! Passons, et, passez le relais !
MILITAIRES
Les train est bondé couloir compris.. On est quelque part sur les pages jaunies d’un vieux documentaire indou ou sur une ligne de déserte rurale d’un périphérique cairote. Qu’est-ce que on attend pour construire une ligne directe de chemin de fer pour relier les sud au nord et unifier l’espace sahraoui au reste du Maroc. Voilà une opportunité d’investissement pour nos fortunes exportées qui dorment dans les banques avant que les empereurs du monde ne décident un jour de les bloquer…… Merci aux Militaires, venus de Dakhla, de s’être levés de leurs places assises et de les avoir spontanément offertes au civil fatigué et à son épouse.
L’ENFANT ET LE TEMPS
Deux mioches, l’un tout en cris, l’autre paisible, viennent avec leur mère d’entrer dans le compartiment… Un militaire de plus dans le couloir, auquel il faut dire merci , comme à ceux du Sud leur cède sa place.
II regarde par la fenêtre le temps passer et les séquences du film tressauter. Le Maroc est tout de même beau, quoiqu’il ne le soit pas pour tous, du moins dans cette image d’Épinal, si naïve et si exagérée, et que veut vendre l’office aux touristes extérieurs qui la savent pourtant bien fausse. La campagne respire, les verts étalent leurs nuances, et ceci sans mensonges ni compromis. La forêt laisse place aux prés. Çà et là de petits pacages et des clairières, qui chantent et disputent leurs sables aux fermes et aux champs.
Des arbres immenses et une multitude de plantes. Il vient à l’esprit que Dieu, qui sait toute chose sur tout, connaît toutes les pensées de ces fleurs et les sentiments de ces herbes qui louent Son Nom ! Gloire au Créateur ! Pour l’omniscience de la Divinité, c’est une gageure et une nécessité d’écouter même le bruit que font les moindres électrons autour de leurs atomes ! Un vrai défi divin, que de connaître cette multitude, infinitésimale et qui s’étale, partout ! Sur terre et par-delà l’espace, dans l’Univers et le temps ! Une question sur Son savoir, valable pour les êtres qui ont une conscience de leur existence, comme pour ceux qui en seraient dénués ! Ils sont plantés, çà et là, ils défilent inlassablement, sous nos yeux hypnotisés, par le rythme tambourinant et soporifique des roues qui scandent nos secondes sur les rails.
FAUNE HUMAINE ET FLORE
Palmiers esseulés, ronces ondulantes et aloès acérés, tapis de blé verts, carrés de légumes, multitude végétale plus que phénoménale, savez-vous vos noms ? Avez-vous cette conscience de soi, une conscience tout court, à l’instar de nos parlementaires et autres mal élus, mal aimés qui méritent nos rancœurs ? Ces dieux ladres et versatiles, adorateurs absents, des primes et des sièges vides ! Avez-vous conscience de la nécessité et du besoin de Dieu, comme ces sbires qui exècrent leurs concitoyens et éclatent les assujettis ? Sentez-vous autrui palpiter dans vos cœurs ? Orangers plantureux et vergers prometteurs, sentez-vous quelque chose envers ceux vous plantent, vous taillent et cueillent vos fruits ? Sentez-vous du dépit contre ceux qui vous élaguent et sectionnent vos branches ? Sentez-vous cet air qui passe, cette lumière, ces pluies et ces vents ?
Comme ce gars, immense, qui ne paie qu’une place, avec une forte réduction, peut-être, mais qui s’octroie ostensiblement tout l’espace vital de cette partie du couloir. Il s’étend sur toute la vitre et sa barre, cachant la vue et en empêchant tout autre usager du couloir, de reposer sa main, empêchant ce vieux malade de s’appuyer sur la rampe ! Si la tête de ce prédateur ne pense pas, si autrui est pour ce genre d’humanoïdes sensés penser, ne représente rien, vous demanderais-je, à vous autres végétaux de m’aider à penser et réfléchir ? Sans pattes et sans ailes, vous qui n’avez rien pour bouger, vous louez le Seigneur. C’est sûr, il n’y a rien d’autre à faire, quand on est planté la ! Vous vous multipliez pour notre usage prébendier, en servant de tout votre être, les humains ingrats et leurs bêtes !
La fillette aux bouclettes sauvages, s’incrustait entre ma jambe et celle de sa mère, en gobant un œuf. Elle regardait, sans voir et sans comprendre, les cimes des cyprès. Leurs branches aux allures élégantes de danseuses en dentelles, semblaient jouer une pièce de musique. Un hymne vivant, celui d’une chanson écrite sur les portées que leur offraient les fils électriques. Balade pendue et silencieuse, accrochant sa dentelle, devant nos regards placides et ignares. Elle nous accompagne depuis le départ, en alimentant le train qui nous emporte. Arrangements esthétiques, formes de prières ésotériques, que seul Dieu apprécie et entend !
MEMOIRE ET CONSCIENCE
Mémoire et conscience sont le propre de l’homme ! Voyager sans manger et sans boire, sans lecture et sans bavardages, devant tant d’inconnus, dont les qualités prégnantes te et les défauts loufoques ou désagréables laisse pensif. Le pire et que vous n’avez que cette mémoire labile pour colliger, sans stylo ni papier vos impressions volatiles de voyage. Séquences de vie et idées volages. Un film qui défile furtive métaphore de la vie. C’est l’individu qui passe, pas le train ? La mémoire est la vie. Quand cette mémoire ne le remplit pas, c’est un être amoindri et sans personnalité ! Sa constance garantit l’efficience de la conscience. Laquelle, sans mémoire ne permet ni appréciation ni jugement, ni choix, ni action ! Et, c’est quoi d’autre la conscience ? Et cet autrui, que tu apprécies ou pas, que vient-il faire dans cette dédifférenciation des êtres et des animaux à deux pattes ? Mais, c’est dans cet autrui, querelleur ou minable, superbe ou délavé, égal ou magnifique, admirable ou insignifiant, auquel nous lie un échange de sentiments et de valeurs, que l’on retrouve sa propre conscience, celle de sa personnalité et une partie de la signification de notre destin.
La destinée est immonde et stupide, quand son but reste incompris. Elle est inconcevable et sa signification est t oblitérée par l’incompétence de nos sens. Quand on n’a pas choisi de naître, qu’est ce qui nous différencie de ces plantes ? Pire n’est-ce pas dommage de crever ? De devoir laisser en pâture aux vers tant de magnificences d’orgueil, de gens lettrés, de savants, de richesses, de mémoire, de créativité, de jeunesse ou de beauté que peut représenter un humain qui meurt ! L’anéantissement pur et simple, par la mort, représente la plus grande souffrance existentielle chez l’homme vu sa conscience. Cette condition tragique reste d’un défaitisme irrévocable et incontournable. Sa médiocrité sordide est injustifiable et reste injustifié par la raison seule.
La mort est l’anéantissement de la conscience de soi, du langage, de la connaissance, du savoir-faire, de l’invention. Le match s’arrête pour l’acteur qui n’a pas choisi le jeu qu’il aura terminé en rendant sa peau, sa tenue et son masque, à la terre. L’Au-delà est né de cette contrainte de faire de la vie un destin, une partie, une tranche de l’éternité méritée, avec son paradis et ses enfers. Il est né de la nécessité de justifier un bel œuvre. L’univers et soi, immenses et admirables galaxies, dont la création est rapportée à Dieu. Il y a nécessité de comprendre le monde, c’est à dire la vie, la Création, l’Univers, le Destin sinon le dessein de Dieu. Plus précisément de savoir le rôle imparti à l’individu, à soi et à toutes les personnes dans la vie terrestre. Le sacré suit le profane, qui le crée, l’augure et le présage. Le charnel invente la Déité et l’investit de sa propre foi, pour la rendre compréhensible, afin d’y trouver sa propre justification. L’Homme récupère sa faiblesse, pour « légaliser » sa vie. Une vie, trop courte et trop banale, par rapport à l‘insaisissable à l’incommensurable immensité. Celle d’un univers, qui le comprend et où il plonge, mais qui l’entoure avec superbe. Une immensité qu’il perçoit mais qui le défie de son ciel si haut et de son berceau originel, si terre à terre !
SÉQUENCES
Sables, flaques, terreaux, coqs ! Le train martèle les mots et les images. Paille, fumiers, sacs d’engrais ! Humains bêlants, animaux de trait ! Moutons hagards et ânes chargés. Marcher à quatre pattes sur les décombres laissées sur les abords de la deuxième voie…Précaution sur ce qu’il faut voir pour ne pas s’autos censurer Les voyages et la parabole doivent être interdits à ceux qui voient ! Riches et pauvres prennent le train. Il a une quelque chose de magique, qui rappelle le Jugement Dernier. Ultime cap de la démocratie ! Si on na pas de visa, on a la carte piratée ! Sur les Sables volés, flaques de sang, terreau du 16 mai, coqs de parlement ! Le train martèle les maux et des ressentiments ! Cabanes effondrées et larges fermes. Vastes étendues vertes s’étendant comme des injures sur des collines ! Grandes comme des ranchs américains, propres comme la Suisse des comptes en banque, au goût de chocolat, dans une bouche de femme ! Ces paradis terrestres toisent des ruines fumantes aux toits de plastique de serres récupéré ! Hommes sur la paille, homme de pailles, fumiers pleins aux as ! Sacs d’engrais aux humains engraissés. La friction des images devient aléatoire et obscène le train aux images obsédantes et furtives, sommaires et anarchiques a quelque chose de séditieux et de répréhensible. Il faut mettre un masque à ceux qui voyagent les yeux ouverts et qui regardent ce qui ne les regarde pas ! Ou, les faire voyager en état comitial, heureusement que le sommeil barbiturique vient vous sortir des idées nuisantes( nuisibles) et vous libérer d’un bagne promis !
QUATRAIN SUR RAIL
Lycées vides, tombes pleines. Cimetières parmi les enclos. Carrières béantes sur les mers. Comme des golfes, trouant les côtes. Elles balafrent le paysage ! Il faut bien construire Casa, quitte à vider les sables de l’atlantique nord ! L’Oncf, par trains et camions, n’a pas été de main morte ! Villas de colons, villas bagnes ! Sous les vents, leurs palmiers hautains aux touffes tourmentées, les rendent humaines, comme des fantômes en peine ! Résistance, opposition, milices, terreur et indépendance ! Ils sont partis, esprits et démons ! Tant pis, ils sont partis ! Pesch…Oups ! Ils sont tous là ! Ils ont oublié quelque chose, pardi ! Ils sont revenus avant que la mondialisation ne se fasse sans eux ! Ils ont oublié quelque chose ! On les aime : hospitaliers qu’on est, on les retient ! Ils ont réapparu par la fenêtre des services, du phone, des assurances, des villas et des trains ….Sifflets ! Sifflet de locomotive qui vous réveille des mauditations*. (Comprenez médiations médisantes et maudites). On repart sur le même entrain. Partisans embourgeoisés en guise de colons ! Fermiers pervertis, agriculteurs avertis ! Il fallait bien devenir indépendants et reprendre à César ce qui appartient à Jésus ! Vfou, ffou, fuel, fous ! Onomatopées et métaphores ! Villa de colons, villa de police ! Tribunal, inquisition, Espagne ! Elisabeth, la catholique, Aznar le renard ! Juifs amis des Musulmans ! Andalousie, tolérance, Orient ! Marranes, filous communautaires ! Al Qods, Al Qods, Al Qods ! Esplanade, Sharon la charogne ! La paix, la guerre, la déroute ! Des enfants et des pierres ! Bush, la déroute en Iraq ! Ouf ! Le train s’arrête sur la feuille de route. La rengaine du train a cessé son rythme, « endiablé ou diabolique », de hard rock ! Il y a eu confusion chez les plaignants des deux qualificatifs, quand on avait fait un vilain procès aux jeunes Casaouis. Je n’aime pas cette musique avec ses raclures de jokers aux pauvres disques. Car, cela ressemble à des pleurs tragiques mêlés de cris de femme hystériques. D’ailleurs ce n’est pas une musique, c’est un cri de protestation….
LES FUMÉES DE BITIJA
Du train on aperçoit Feu Petit-Jean, l’actuel Sidi Kacem qui va nous livrer des séquences sociales très riches ! Après les souks, les odeurs de kefta chargées, leurs ânes singuliers, les moutons, autres que ceux de tout à l’heure, des gueux en manque de restau et de Coluche, tiens, là, un montreur de singe, échappé de la forêt, postés pour quémander pitance à la porte d’une boulangerie. On le voit d’ici ! Piétons bigarrés affalés sur des marchandises hors prix, tout est relatif madame, des cyclomoteurs, sans papiers d’assurances, (c’est souvent la règle), des femmes haletantes sous le poids des gosses sur le dos et des paniers, malgré la Moudawana. (La nouvelle charte de la famille libérant la femme au Maroc, sans fatwa religieuse). Là roulent des charrettes aux toits bâchés, copies clonées de celles des vieux films de Far West. Les GI. Américains sont passés par là, ils ne sont pas partis très loin. Après les séquences joutia*, (marché aux puces local), nous voici à la sortie de gare de la célèbre cité des Dlimi. Des hameaux appendus aux monts, gravissent, loin des roches arrachées à la rivière sans nom, qui coule juste en bas, avec son lit plein de lauriers roses. Pendant qu’à côté, les caniveaux éventrés et béants, sillonnent le village pirate. Poules et gosses, piaillent à côté des déjections. Hépatites et typhoïdes, maladies des mains sales, dues à celles qui volent et ne construisent pas, dermatoses en dessous des haillons, semblent évacuer leurs odeurs jusques aux narines des coupables que nous sommes ! Des vieux, adaptent leurs courbures de dos aux portes basses des cabanes Pendant que des handicapés, neurasthéniques et sans médicaments, (salut l AAMM), exclus de la marginalisation même de leurs parents, gents prospères es-enfants, dépouillés de leur humanité, restent inconscients des difformités spatio-temporelles que nos politiques essaient de traiter, grâce à leurs dernières augmentations. Sous le regard amusé des anges qu’ils ravissent, ils volent, comme Prométhée, le feu, un dernier rayon au soleil, avant l’orage.
TRANCHER LA MONTAGNE
On tranche la montagne, pour faire passer le train ! Elle en a des secrets à divulguer et des paraboles. Du haut de cette montagne qui nous regarde, faute de pyramides séculaires, ce sont des strates millénaires, en millions de siècles, qui étaient enfouies sous des lacs et des mers. Des calcaires riches en vertiges animaux où il faut rechercher les pères fondateurs et antédiluviens de nos reptiles et prédateurs modernes. Pensez en passant, sous leurs ossement de sables compactés, au jour où vous passerez au Paradis, sous les talons de vos mères ! La bénédiction des vieux a de l’avenir ! Pensez aux cendres et comment l’on va procéder pour rétablir les corps des vivants du passé archéologique, pour le Dernier Jugement. Songez à celui des ossements de vos chers disparus, comme aux vôtres ! Allah yarhamna ! Il faut bien conserver de vous quelque chose.
Pensez aux terribles prédateurs qui nous bouffent, corps et biens, dans la cité, dans la région et par-delà. Pensez à ces dinosauriens qui chassaient nos ancêtres et vice versa ! Pensez-vous que le Bon Dieu se cassera la tête pour refaire les corps des salauds et des plus méchants ! Vaux mieux, pour les gens de la trempe de Hitler, qu’ils restent là dans les strates du temps ! A moins de s’en servir comme carburant et combustible pour allumer les enfers….Dieu, mon parlementaire chéri va-t-il devenir des calories dans l’au-delà, après avoir brillé, par son absence et ses coups bas ?AIE, MES AÏEUX !
Merci aux anciens, qui ont profité du destin divin, pour venir sur Terre et de l’Evolution pour devenir des humains. Des Sémites, entre autres, qui nous ont sortis de l’âge de la pierre polie et de celles que l’on jette ! Sortis, comme Platon des cavernes de ces montagnes que pénètrent les tunnels et leurs trains et enseigné l’usage des langues, qui s’écrivent autrement qu’avec des hiéroglyphes sur les rochers. Capables que nous sommes devenues, à quelque chose près, de gérer, sans parti pris ni hypocrisie politicienne, les siècles à venir pour le Maroc, sans xénophobies communautaires ni tribalismes étroits.
Les premiers hommes devaient enterrer leurs morts dans les cavernes où ils logeaient, de peur que les carnassiers ne déchirent les chairs de leurs chers disparus….A moins de les bouffer, en premier, sans attendre les effets du recyclage du carbone qui nous compose. Ou mieux, sans attendre d’autres formes d’héritage, pour dit-on de capter leurs énergie mentale, ils gardaient la mémoire de leurs ancêtres dans leur ventre ! Question De capter leur courage et de ne pas céder les leurs aux étrangers !
Demandez aux ethnologues les bonnes nouvelles de vos parents. Je ne suis pas historien ! Contre la famine, il doit y avoir d’autres formes de nécrophagie. Celle dite nécrophagie par anticipation. Elle consiste selon les travaux des conseillers de l’Empereur du Pentagone à bouffer son prochain tout cru…..Demandez aux Palestiniens et aux Iraquiens, ces pauvres gibiers en savent quelque chose…Si ce n’est pas pour la terre, qu’ils subissent l’apartheid, l’exil ou les nettoyages ethniques, c’est bien dans la chair des ‘’leurres’’. C’est pour le pétrole qu’on liquide des régimes, qui sont censés représenter un danger pour La Civilisation et non pas pour une réussir recette diététique ! Les doués en prospective gastro-politique, diront que c’est pour généraliser l’enseignement de la démocratie dans la région, que l’on a dérangé les Alliés. La coloniser par les races préférées de Dieu, est en fait, le fin secret du contrat sous-table !INVOLUTION CANNIBALE
Pour la paix entre gens civilisés, autant bouffer ses adversaires que ses pairs ! Ne dites pas que l’humanité cultivée et bien-pensante n’ait pas fait de progrès ! C’est plus enrichissant donc de réhabiliter la consommation de la chair humaine. On dit que c’est ce qu‘il y a de mieux, comme chair, pour le palais éclectique des conquistadors, qui répugnent toutes formes de différences de religions, de race et de goût ! Ils connaissant les filons et savent bien qui chasser !
Nos conquérants, en maîtres penseurs, es droits et philosophie, capables du meilleur comme du pire, exemples avérés de conquêtes matérielles, parangons de la civilisation, grâce aux vertus des médias qu’ils dirigent, nous dicteront nos conduites. Ils s’ingérant un peu plus dans nos traditions archaïques, pour nous injecter autant de progrès universels et autres nouveaux horizons dans les droits de l’homme, qu’il nous faudra singer pour être des gens à leur hauteur !
HUMAINS ET FAUNE
Aujourd’hui, sans hypocrisie et pour éviter la pédophilie, on se marie dans la foi, entre hommes et gens d’église ! Demain la zoophilie sera permise. Sans sarcasmes, Une Telle, fêlée ou libertaire, libérée des entraves de cette vieille éthique qui nous arraisonne, fera de son amant, ours ou chien, son premier héritier ! Voire, avec les sciences conquises, le père fauve de sa descendance multiple et hétéroclite. On parlera alors d’exogamie et d’exophilie*. Après, l’homme fera ressusciter les mortes. Car on saura gérer leur Adn à nos aïeules, puisqu’on manipule déjà celui des dinosaures ! Les lois de l’hérédité aidant, sans racisme ni barrières entre les espèces, on bricolera dans des appareils, qu’ont connu César et Alexandre ! On pourra « se marier » dès lors avec l’ancêtre de la grand’mère du mari de sa fille. Puis, les libertés et le droit aidant plus encore, ivres du sang de nos amies et des humeurs rénovées de nos ancêtres, Dracula et Frankenstein à la fois, nos libérales évolutions nous permettront de forniquer religieusement avec nos morts. Et puis, si vous avez les moyens de vos ardeurs, et si le cœur vous en dira, vous aurez droit à un harem de luxe ! Disons pour être clairs, à un haras de copies dupliquées, issues de votre plus belle jument ou de votre maja préférée ! Vous accéderez là où les progrès de nos mentors nous y invitent, surtout quand leurs obligeantes multinationales, nous interpelleront !
CARICATURE DE PENSEURS
La carte d’en haut, « humains et faune » est livrée gratuitement à ceux qui jugent, sans mesure ni discernement, une poutre dans leurs yeux, la paille de leurs voisins basanés du Sud ! Dessinée pour répondre à tous ceux qui se liguent contre notre entité et nos valeurs, philosophes célèbres, enragés dans le communautarisme, servile et étroit, ivres de médisance, activistes patentés de l’humiliation des peuples. Offrons leur ce billet qui résume leur aversion pour notre race. Pour les remercier de leur usage atavique des amalgames, de leur haine vaillante, de leur manque d’éthique et de leur mépris sans discernement. Ceci est en retour du schéma nôtre, qu’ils façonnent et faisandent d’idioties…Une belle leçon pour nous autres pecnauds, qu’ils disent être, ‘’ Des tribus de barbares moyenâgeux, de race inférieure, d‘Afrique et d’Orient ! Nous autres arabes, asservis et assimilés, islamistes terroristes, racistes, antisémites, envahisseurs de l’Europe et antisionistes ! Intoxiqués par la plus con des religions, qui nous attarde et nous fait courber le cul pour prier un drôle d’Allah, qui ne donne pas ses droits aux femmes et qui les oblige à la polygamie, à la relégation sous la burka offusquante, à la propagande prosélyte du voile dans les écoles et sur les photos d’identité, qui cuisinent avec trop d’odeurs, font trop de gosses, bouffent le pain blanc et usent de la Sécu, sans retenue !’’
DR IDRISSI MY AHMED
Le 26 XI 2003
Réédité le 12 XI 2016 EN MEMOIRE DE MALEK CHEBEL
L’anthropologue des religions et psychanalyste algérien Malek Chebel, défenseur d’un « islam des Lumières », est décédé samedi matin d’un cancer à l’âge de 63 ans.
Sujet: Les bises dangereuses
Les bises dangereuses
Affaire des deux jeunes copines qui s’embrassaient trop visiblement
Ce n’est pas pour être permissif, mais pour démontrer qu’il y a des choses autrement plus importantes que de fantasmer et d’hypertrophier des erreurs d’ados basiques…
C’est malheureux cette affaire des deux jeunes apprenties gouinettes et de leur embrassade sur une terrasse.
*Ce au moment de la COP22 ,
*du changement de Gouvernement et du difficile choix des Partis en son sein
*du retour attendu de SM le Roi Sidi Mohammed de son périple africain, qui semble avoir été écourté, pour suivre l’extraordinaire COP mondiale de Marrakech.
*du retour du Maroc aux affaires de l’UA
*de notre affaire prégnante du Sahara avec un nouveau SG de l’ONU
*du renouvellement des présidences tapageuses des States et de France
* Au lieu de s’occuper des petites affaires de sexe entre deux quasi fillettes et de leur donner tant d’importance pour une bavure labiale. .La nouvelle tapageuse qui crée plus l’événement qu’elle ne peut le corriger. Car en, hypertrophiant l’affaire, en la dénonçant avec autant de démonstration on l’aggrave en lui donnant de l’importance ! C’est une d’éducation, de psychologie, une affaire de biologie humaine ou de sexologie, qui aurait été réglée avec une bonne leçon de morale de la part des parents, voire une mise en garde policée symbolique.
C’est une erreur que de plonger la Justice, qui a d’autres grandes choses à faire, que de se perdre dans de pareilles âneries, des stupidités aussi mesquines, que le fait de regarder ce qui se passe sur les terrasses des maisons ! Le mur de la honte est défoncé !
C’est honteux, toute cette importance investie, tout ce bug pour si peu ! Hchouma gaê Had l’importance qu’on donne à ces billevesées puériles ! C’est plus dérisoire que la malheureuse affaire du couple du MUR !
Merci à nos adultes moralisateurs, à nos parents et nos maîtres de nous pousser à nous occuper d’affaires plus importantes et moins superficielles et moins honteuses aussi ! Le Moyen-Orient et ses guerres existentielles, injustes et infâmes, vous interpelle, plus que les errements basiques de deux adolescentes, en train de s’embrasser !
Relâchez les deux amoureuses et que l’interpellation policée leur serve de semonce et d’alerte ou de bonne leçon ! Ce afin d’être plus discrètes dans leurs épanchements publics, ou plus respectueuses des différences naturelles et des normes publiques locales. Rigides ou non, et surtout, moins ostentatoires dans leurs variantes libertaires particulières qui pourraient blesser certaines de nos gens.
Il ne resterait plus que de politiser cette basique copinerie !
Relâchez les jeunes femelles paumées, dare-dare, et Saad Lamjarred aussi vite !
‘’Je vote, donc je suis’’,
pour une coalition de toutes les sensibilités.Je réponds ici à ces titres de forum. ‘’ Psychopathologie politique d’une société schizophrène’’. ‘’Je vote, donc je suis’’, ‘’L’abstentionnisme comme lot de consolation’’,
Au premier, je dis d’abord, que rien n’empêche d’aller voter, juste avant ou après les prières du vendredi. N’en faisons pas un sabotage, un frein ni un barrage, ce fait d’avoir fixé le vote un banal vendredi ! Voter, est un complément du citoyen croyant, un acte qui doit plaire au Seigneur. Il n’y a pas ‘’impeachment’’, ni contradiction, entre la prière collégiale souhaitée et le devoir de vote. Ce sont deux expressions, celle de l’identité et des vœux, complémentaires et non contradictoires, deux actes existentiels, loin de toute pathologie. L’hystérie, la cyclothymie, la dite schizophrénie élargie aux comportements sociaux et politiques des Marocains, seraient ailleurs. Je vais tenter d’écrire en moins complexe et philosophique. En profane de la politique, donc !
Au second, je m’y perds. Je répète et je titre par ce beau slogan, devenu obsolète, en demandant votre commisération. Pâle ristourne du ‘’J’y suis, j’y reste’’, ou ritournelle du ‘’Vivre pour mourir’’, et vice-versa, du ‘’ Vivre et laisser mourir’’, placebos et génériques du célèbre ‘’Je pense, donc je suis’’. Alors, tant qu’on y est ou en tant que niais, parlons-en ! ‘’Je flotte, donc je vole’’ ou en plus prospère,’’ Je vole tant que j’y suis.’’ Voler avec zèle, sans ailes’’. ‘’ Je vais et je viens’’, en rythme, comme dans la chanson ! ‘’ Je respire, donc je vis’’, une certitude biologie et non philosophique ! ‘’ J’ai de l’argent, je suis libre’’ ! Je vous laisse trouver d’autres sentences, moins paradoxales.
Au troisième, je dis que les urnes, c’est la Démocratie. S’y détourner, c’est laisser faire le vide et le hasard. C’est tolérer les yeux bandés, l’opportunisme, les carcans économiques, les tentacules impérialistes et les tentations de mains de fer.
Après les présentations, allons au menu !
D’entrée, je vais proférer un blasphème, digne des apostats de la démocratie. Si, je vote, donc je suis, pour une coalition nationale positive, de toutes les sensibilités et les proximités de l’ancienne Koutla, élargie à la Gauche historique et aux forces médianes du pays.
Si les urnes symbolisent la démocratie, où est la part de ceux qui ne votent pas ? En dehors de leur silence, polyvalent mais ininterprétable. Ils représentent une bonne majorité ? N’est-ce pas ? Mais la nôtre de démocratie est coûteuse ! Elle revient trop cher avec ces retraites, ces primes à vie à ces innombrables bons ministres et célèbres absentéistes du cénacle.Les inconnus de la parabole ! Pardon, de la coupole ou de la couperose, c’est tout comme ! Ces parlements et ces sénateurs, méritent nos prières de l’absent ! Et dire que nous sommes nés endettés et que nous nous développons, magistralement, malgré nos fastes et nos mariages sublimes et onéreux. Malgré nos dépenses astronomiques, nous résistons, par miracle ou par la baraka du savoir-faire. Quels que soient les dires critiques des nihilistes, aveugles aux progrès de ce vieux seigneur, qu’est le Maroc, en a avance ! Oui, on peut, on doit mieux faire ! Quoiqu’on dise, c’est un prestigieux pays, le Maroc.
Des urnes introuvables,
Comme s’ils avaient laissé leur carte d’identité au placard et qu’ils ne sont marocains que par contumace ! Des ombres ou des zombies qu’on n’arrive pas à ressusciter, comprenez à intéresser, parce qu’ils ont vu et vécu des vertes et des pas mûres !
C’est formidable qu’on puisse voter avec sa seule carte d’identités ! Au moins ça sert à quelque chose, même si les caractères arabes sont microscopiques. Ils sont illisibles pour les malvoyants, comme moi ! C’est comme pour les mariages dont on ne précise pas l’adresse. Je parle de la postale et non de celle du mari ! Les changements de dernière minute ne sont pas communiqués aux éventuels votants. Plus, surtout si on ne leur a pas soufflé, la curiosité ne vient pas à tout un chacun de compulser le Net, afin de rechercher les adresses de leurs nouveaux bureaux de votes. De plus, tous les foyers ne sont pas branchés sur le Web et les analphabètes, ça court les rues.
La moitié des marocains se foutent des urnes ! Est-ce une forme de doute, une sorte d’athéisme civique ? Parallèle à ceux qui observent la 4ème religion mondiale, l’athéisme. Si ces derniers, ne sont pas reliés et qu’ils n’ont pour ce faire ni messie, ni imam ni pape, ils doutent, point. Leur connaissance des sciences et des sens ne leur permettent pas de voir Dieu ou les dieux, pour assez y croire. Ça les regarde.
Pour faire dans la fiction, l’X, n’a pas besoin d’eux, de ces espèces de faune sauvage et barbare, qui détériore la planète, la vide et l’épuise en y répandant le sang, dans tous les sens, en son nom ou au nom et en raison de de leur convictions de leur statuts, ou basses ou suprêmes conditions, du fait de leurs richesses, de leurs forces ou de leurs dites terres, volées ou colonisées de surcroît !
Si l’Apocalypse a lieu par la main de l’Homme, est-il besoin de ressusciter cette race de prédateurs et de rapaces pour foutre l’Eden en l’air ? Dieu, n’est pas de main morte, Il a su créer d’autres êtres sur d’autres sphères ! Il ne va pas poireauter, ou se laisser tuer, sur la croix ni ailleurs, avec des minus révoltés, qui s’entretuent en Son nom. Pour le bien de leurs de leurs fonctions, de leurs privilèges et de leur volonté de pouvoir. Tant sur les leurs de sujets que sur les simples assujettis !Amalgames
Parallèlement, je ne dis pas, en parlant du Maroc, des partis » islamistes’’, terme cher aux dénégateurs échaudés, ou coupables, de l’extérieur. C’est un » iste », tel un »isme » , qui me parait offusquant et belliciste. C’est du moins une étiquette mal gérée avec les temps qui tournent et qui se retournent. Une dénomination carrément maudite par les pays RDPD ! Les Richissimes Démocrates, Puissamment Développés, qui devaient casser tous les » ismes » qui étaient différents ou opposés à leurs » identités » » ‘propres » et qui les menaçaient.
A commencer par ce pauvre ‘’salafisme’’ des bons nôtres, qui pèche aussi de par sa rime finale en ‘’’ isme’’ ! Le Salafisme, simple courant respectueux des conduites des anciens, que certains imprécateurs locaux indexent et culpabilisent par ‘’mimétisme’’. Oui, on devrait taxer tous les mimétismes ! Ce fut un simple courant, plus qu’un rite, que nous avons hérité des anciens, par le biais des oulémas colonisés. Ces personnes éveillées de l’époque coloniale, fières de leurs identités, de leurs droits, de leur culte et leur terre, qui sont devenus des militants, des leaders ou des résistants, dans ce pays de sous-développés moyenâgeux, de colonisés, que nous étions, mais qui furent des gens corrects et humbles, autant que pieux et sincères !
Heureux les Partis élus
Gloire à ceux qui ont su haranguer, intéresser ou comptabiliser la confiance de la majorité. Dommage et regrets, pour tous les autres. Les urnes démocratiques, libres et transparentes ont donné une haute valeur de ce Maroc.
Je vais dire banalement, comme il y a 50 ans, nos Musulmans, une qualité ou une nature, un label éthique, plus traditionnel chez nous, voire moins suspect ou névralgique. Hé bien nos Musulmans du PJD vont plus appliquer leur ‘’ Paix, J’ai Dit ». Ils vont devoir faire moins d’amours ostensibles que de prières et s’assagir aux yeux de certains autres rigoristes internes ! Ils devront plus s’acclimater afin de gérer nos différences, nos libertés et nos sensibilités. Donnons-nous une vision, prophylactique, vigilante et avisée, pourquoi pas neutre, comme en pays laïcs et démocratiques. Ne leur jetons pas la première pierre ! Faut-il encore qu’ils montrent patte blanche, ces élus ! Et, qu’ils reconnaissent que nous sommes d’instinct, de simples humains, avec des pieds faillibles et sans ailes et pas des anges du tout. Avis aux ministres intègres et aux doux imprécateurs !
Paix et respect
Laissons-leur l’heur et le temps, dans ce pays ou la religion est un domaine réservé au Roi, d’évoluer, de s’apaiser avec le Makhzen, devenu encore plus zen, sans Tahhakoum contraignant aucun !
Voyons comment ils vont s’allier ou se fédérer à plusieurs partis, dans une équipe polyvalente, un » Gouvernement de SM », rassuré et serein pour encore 5 ans ! Avec un Chef du gouvernement qui sera avalisé par SM le Roi, et cela sans les dénigrer, à cause de la religion, ou nous précipiter à en avoir peur !
Bonne » demi-décade » à tous, en espérant que l’opposition au PJD soit plus orthodoxe, plus raisonnable et pourquoi pas, plus cool et constructive, pour le bien du Maroc, que l’on attend au tournant ! Et pourtant, je ne suis affilié à aucun parti. Alors, bonne Cop22 et bon nouveau Secrétaire général de l’Onu, bonne résilience à nos provinces du Sahara, quelles que soient les manœuvres du ou des successeurs de tous ces Aziz régionaux réunis, séparatistes dévoyés, renégats dépravés, agitateurs vindicatifs et faux amis et vrais félons.
Ssi Abdelaziz et vous autres,
Il est un peu dur aujourd’hui notre ami Plekhanov sur le forum ! Hani ghadinjébdouâlia ! Pour le combler, ne faut-il pas refaire les élections, en chassant les musulmans du Maroc ? Lol 1 ! Ne serait-ce que pour plaire aux plus » évolués » et autres modernistes et usufruitiers, avec leurs tractions survoltés, leurs programmes copiés-collés ou carrément divergents. Lol 2 ! Mais, il parle bien et ça ne coure pas les rues, ni les forums, cet esprit-là !
Plus sérieux
Le Maroc, de par Imarat al Mouminine, les Mouslimine entre autres, se maintient dans un fondamentaliste de référence, fervent mais cool, avec des gens peu ou prou pratiquants, tenaces, mais modulés par le Malékisme, dans leur plus grande majorité. Une sorte d’orthodoxie tolérante. De nature pacifistes, fraternisants et hospitaliers, les Marocains, donnent son caractère et sa place de pont entre les nations, à ce Maroc.
Une terre, avec des gens aux multiples, couleurs, origines et croyances, que sa géographie et son histoire placent entre les continents, les peuples et les religions. Une culture variée, une civilisation colorée, multiethnique, qui de ce fait dissuade les habitants de tout extrémisme ! Le Maroc, par ses valeurs et ses crédos nuancés, ne pourra jamais verser dans les immondes et barbaresques extrémismes, des uns ou des autres, quels que soient leurs ennemis et leurs mobiles !
Si le pays a connu des dynasties, défensives de son entité, depuis toujours, il a su évoluer avec la tolérance, la modernité et les sciences de longue date. Piété, patience, pauvreté, ignorance, ou simple sagesse, ont contribué à ce pacifisme, et fait les vertus de dignité, de tranquillité ou les faiblesses de cette Terre des hommes fiers.
Le pays de la première université du monde
Que me reste-t-il de Fès, que nous reste-t-il de la Capitale spirituelle ? Les gens d’Al Qaraouiyne, des plus antiques à leurs successeurs nationalistes, ont poussé nos rois à s’ouvrir sur l’Europe et à en recevoir les ressortissants ou les réfugiés voire les coopérants ! L’un de nos past-lauréats devint Pape à Rome au Moyen-âge ! La France, l’Angleterre et puis l’Amérique, puis d’autres contrées depuis, nous ont poussés à opter pour l’international. Par le commerce, les découvertes et les voyages, nos savants et nos explorateurs, se sont illustrés à nous laisser un excellent renom à défendre. Les Marocains se sont agrégés aux guerres de Libération de la France. Les locales comme les régionales. Ils se sont associés à celles des indépendances et d’affranchissement de cette métropole. Par et pour le respect du territoire, du régime, nos chefs et nos rois, passés ou présent, démontrent cette foi et cette posture ouverte, digne et hospitalière, des Marocains.
Cette ouverture, surmultipliée par les émigrés doit nous réconforter. Les rares penseurs fondamentalistes, des rigoristes et non pas des obscurantistes, se sont assagis et se révisés, voire même adaptés à la vie partisane, en adhérant à plusieurs petits ou grands partis. Un bon nombre de ceux-ci ont été cooptés et figuraient parmi les candidats aux législatives parlementaires…
Salafistes, fondamentalistes, fanatiques,
Extrémisme, terrorisme, les grands maux ! Les médias et les penseurs, les infos et les actes, la duplicité et la fourberie des pays et des gens, sont consternants ! Définir les mots sans les distordre, sans les utiliser à tort et à travers, est déjà un bon effort pour se comprendre. Mais qui utilise la clarté ? Au contraire, on veut faire dans l’instrumentalisation et les amalgames. C’est plus utile, politiquement parlant, pour ceux qui créent les guerres et les événements. On est ou on n’est pas dans le triste Prince de Machiavel ! Et les richissimes cinglés qui font de la politique ’’, tels cet illustre Trash de Trump ? On en a dans tous les domaines et dans beaucoup de grandes capitales ! Alors, où sont, qui sont les vrais types dangereux ? Les malpolis de la politique, les leaders des rues, ces extrémistes qui font éclater des pays !
Si nous avons des spécimens de fondamentalistes, voire des obscurantistes, c’est certain, mais ils ne peuvent se déclarer de la religion comme princeps pour faire de la politique, en son nom. Ou créer des Partis. De ce fait le PJD, quelles qu’en soient les sources originelles ne peut avoir de propension à faire dans le domaine de la religion. Si celle-ci appartient à chacun, en son âme et conscience, en toute liberté, il relève de Amir al Mouminine de la régir quant à nous, conseillé en cela comme garant et symbole, par nos oulémas !
Former un Parti est en quelque sorte une volonté laïque et une nécessité séculière. Entêtés dans leurs crédos, les fondamentalistes suivent leurs pratiques et leurs livres avec rigueur. On trouve des rigoristes dans toutes les religions, je présume !Par ailleurs, vous voyez des mouvements et des clans, voire même des pays à travers le monde, des plus huppés qui soient et qui se disent démocrates, mais qui utilisent leur religion comme un mobile et un ciment pour amalgamer les foules autour d’un projet de nation. Cet opium est une drogue utilisée, fallacieusement afin d’atteindre d’autres sphères de pouvoirs, de militance ou de combats. Quelle qu’en soit la légalité internationale.
A plus, mais mind !
Je ne sais pas ce que je perds, mais pour mon boulot de médecin polyvalent, vu comme un magistère, sans bornage, j’ai opté comme citoyen et militant de la chose associative à une sorte de neutralité publique, quelles que soient mes sensibilités multiples et mes tendances. Social par essence, libéral de conviction, plus que démocrate et j’en passe, je ne suis ouvertement d’aucun parti politique, mais juste un simple croyant qui observe les valeurs musulmanes de paix.
Par-delà le boulot, je passe à Dieu ! Oui, je crois en cet » X », cette Energie, ce Verbe qui a fait le cosmos et les êtres. Des » trucs » ou des robots organiques, des »’ usines » comme moi, hommes et bêtes, qui ne commandent ni leur biologie ni leur physiologie, mais qui dorment et qui digèrent automatiquement, qui se soignent et se multiplient, sans gérer consciemment leurs automatismes ni leurs chimies, ordinaires mais fantastiques.
Mais croire est un deal et une nécessité, une variable secondaire pour les uns, un pari pour les plus classiques. Croire en un Faiseur de cette immensité cosmique et stellaire est une admiration qui dope l’extase et force aux louages du Créateur. Le Seigneur invisible de par nos sens restreints et si présent. Le credo est un tuteur de vie, un soutien et une espérance de vie et dans l’Au-delà, qui par la morale induite, les commandements religieux, bases initiales du civisme, de la démocratie et de la citoyenneté, maintiennent les bonnes relations et le respect entre les gens. Croire, ça ne regarde que moi, c’est un fait, un droit et une chance.
Dr Idrissi My Ahmed, Kenitra, le 09 octobre 2016
A TBJ, ISLAMISTE EST-CE UNE INJURE QUI DOPE UNE TARE ?
A TBJ, ‘’islamiste’’ est-ce une injure qui dope une tare ? Définissons les termes que nous utilisons. Débarrassons-les, maître, de leurs terminaisons extrémistes ou infâmes !
Respectable monsieur TBJ
Il y a une grande différence entre les diverses tendances et factions des religieux, et ce dans toutes les religions, qui connaissent des variantes et des travers. Je le suppose avec assurance.Si je le relève,ici pour le mot ‘’ islamiste’’, c’est pour son usage devenu abusif.Ce qualificatif de ‘’islamiste’’’ est voulu pour décrire une conduite infamante, extrémiste. Il génère chez le récipiendaire, l’auditeur de la semonce, chez le consommateur du verbe, une émotion, un état de haine après avoir créé chez lui et instillé la peur. On retrouve cette dérive dans le mot »assassin », lequel provient de ces meurtriers-drogués, que l’on appelait » hachachines ».
Ce dénominatif, ‘’islamiste’’qui a été galvaudé et vulgarisé depuis deux décades, est voulu par les politiques étrangers pour traiter les révoltés des pays de l’Islam. On imagine pourquoi les peuples soumis aux colonisateurs pouvaient se révolter. Il est colporté, avec fourberie depuis par les médias, avec une sombre antipathie déclarée. La presse et les livres sont entrés dans la gageüre, par effet grégaire. Une sorte d’acte patriotique, tristement identitaire, qui prêcher chez le lecteur ou l’entendant, une sorte de croisade. Un atavisme belliciste non-stop, pour ‘’ sauver les républiques, la laïcité, l’Occident, les chrétien, les athées, le sionisme et la judéité, en indexant toute idée, culte, culture,habits ou gens, qui proviennent du Moyen-Orient.
C’est ainsi, monsieur TBJ, que » Islamiste », est devenu une imprécation, une jactance. ‘’Un mot choc, un sabre, une hallebarde, une malédiction. Islamiste’’ est la fureur qui fait peur, un vocable par essence barbare et violent. Islamiste est devenu un anathème exécrable, à l’entendre on frissonne d’être visé ou contenu dedans ! Etre taxé de proscrit et de monstre, c’est cela. Islamiste que vous collez au PJD est un terme suspicieux, qui chasse les honnêtes gens ! Islamiste et non pas islamique ou musulman, et que vous employez pour qualifier dans Le Monde, le PJD marocain, est un mot péjoratif est injurieux, qui est devenu criminalisant en langue française, par la faute de ces gens ! Cela est comique, paradoxal et cynique, après leurs multiples et propres guerres européennes, et autres belliqueuses hégémonies et coloniales prédations.
Les Soufis, alter egos des antiques Sophistes, les Salafistes, les Fondamentalistes, dogmatiques personnes et humbles croyants, sont des sages et parfois des philosophes, des humanistes avec un grand sens du social et de l’abnégation. Oui, ils ont vu se développer des versants fanatiques, excessifs et rigides. C’est un fait réel pour quiconque regarde l’histoire et la géopolitique avec le sens du philosophe assagie et du politique dialecticien. Le monde est ainsi fait, il a ses gens avides, ses barbares et ses extrémistes. Les violences n’ont jamais cessé sur terre, depuis les reptiles et les fils d’Adam. Car Gé , Géa la Terre, tremble et boue à intérieur et. ça brûle et explose en son dedans !
Devenus, politiques voire extrémistes, les terroristes, les individus tout comme les pays et les états de mêmes référentiels, créent la peur pour sévir et punir les populations civiles ! Par dessus la lâcheté et l’outrage, ce sont des crimes, assurément ! Ils sont incapables de faireouvertementdans les guerres classiques, pour les perdre ou les gagner, et ce faute de moyens militaires adéquats. Ils ont leurs erreurs de jugement et leurs thèses, discutables, et leur inadéquation surtout en ces temps modernes, par rapport aux puissances, si riches et techniquement très avancées.
Franchement, en votre âme de philosophe, de penseur à l’esprit critique, en votre conscience d’homme cultivé et d’écrivain ‘’nobélisable’’,est-ce que le PJD relève deces qualificatifs-là ?Pensez-vous que nous ayons ici des partis, ‘’daéchistes’’ à ce point ? Si SM est garant du pays, en tant qu’Emir des croyants ou Amir El Mouminine, qui plus est, consolidé selon la Constitution, , puis admise par l’extrême majorité des marocains, laisserait-il pousser des graines morbides de ce genre-là ? Non pas ! Nous avons des Musulmans, des gens ouverts et assagis de longue date. Leur programme au PJD n’est ni dans la daêwa ni la ‘’croissade’’, mais dans le maintient d’une démocratie sous l’égide royale, dans une atmosphère éthique et pacifique et qui relève du simple civisme musulman.
Je vous propose de dénommer ce genre de partis et de groupements de simples ‘’musulmans’’, à l’ancienne traditionnellement, sans peur et sans reproches, sans médisance ni colportage gratuits et autres amalgames ostensibles ou sournois.
Attention, je ne suis d’aucun parti politique, pour me taxer de quoi que ce soit ! J’ai seulement osé parler de vocabulaire, à un grand écrivain, que j’admire et que je lis depuis longtemps.
Références : En réponse à M. Tahar Benjelloun pour son : http://www.lemag.ma/Tahar-Ben-Jelloun-Ne-pas-abandonner-le-Maroc-aux-islamistes_a105136.html . Je vous propose en complément aussi : http://www.blog.ma/Je-vote-donc-je-suis_a1130.html
DR IDRISSI MY AHMED
Kénitra, le 10 Octobre 2016RÉQUISITOIRE MÉDICAL : LEVEZ LES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES !
LE DEVOIR ETHIQUE DE L’ETAT EN MATIÈRE DE SANTE
Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes.
Réquisitoire médical : levez les taxes injustes sur les maladies.
Le devoir de l’Etat en matière de santéPlaidoyer
Nous avons souvenir que dans son discours d’avant les élections parlementaires, SM se flattait du travail des Partis et demandait aux ONG de soutenir leur travail civique. Coté taxes sur les médicaments et sur le matériel de diagnostic, qui renchérissent les actes, nous continuons notre travail d’éclaireurs bénévoles, sans relâche depuis plus de 10 ans. Qu’attendent les électeurs de leurs représentants parlementaires, des Partis et du Gouvernement, en matière de santé et de défiscalisation des médicaments ?
Ce qu’attendent les électeurs des élus, des Cadres et des Conseillers Royaux du think-tank, que nous interpellons vivement, c’est de meilleurs accès aux soins ! Avec plus de considération et de respect à l’endroit des malades, pour qu’ils ne soient pas exploités durant leurs maladies quels que soit les secteurs ! Ce n’est pas une affaire de professionnels, de praticiens, d’industriels et d’importateurs, mais de réglementations indélicates et de lois voraces pour ne pas dire cannibales ! Les taxes de Douane et de TVA décriées, cumulent 24 % au total, sur presque tous les médicaments et le matériel de soins, qui sont destinés aux seuls malades.
Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes. Elles représentent une ineptie, amorale, une fois qu’on en a eu conscience ! C’est une injustice anti-humanitaire, anti citoyenne que de voir persister ces pénalités sur les malades, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne. Qui plus est, il ne peut y a voir de développement humain, sans la santé ! C’est basique et clair. Aussi, aspirons-nous vivement à voir ces taxes ignobles, abolies par SM le Roi, que Dieu Le garde, afin que les pauvres et les handicapés, les malades quelles que soient leurs tares, puissent sortir de l’indifférence, de la misère et de l’ingratitude, pour être placés sur le chemin du progrès et de la dignité, sans abus ni déni de leurs droits ni pénalités indirectes sur leurs douleurs et leurs maladies.
A ceux qui sauront agir pour sauver les maladesLe constat social
Nous sommes à la veille des élections au Maroc. Nous en parlons, quitte à nous répéter, par pédagogie et insistance devant vous tous. Serait-il utile aux militants des Partis, aux Conseillers du Roi, à tous les Cadres responsables du royaume et au Gouvernement actuel, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les changements, politiques et temporels, de se pencher encore sur cette autre infamie, cette infortune, que sont les maladies ?
Auriez-vous, enfin, un regard loyal et sincère, altruiste ou intéressé, envers les malades, messieurs-dames ? Les simples maladies et leurs approches, réglementaires, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus, face à ces calamités ! Ils réclament une Réforme Fiscale Sanitaire Globale et non pas seulement ces quelques réductions, légères ou plus minimes encore les seuls médicaments ! Le Maroc nous regarde et nous sommes tous concernés, messieurs-dames les électeurs, que nous encourageons d’aller voter ! Et vous-mêmes, votre santé, respectables Ministres !
Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres valeurs plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit, même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité et donc la citoyenneté, à sa plus basse valeur. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels pendant que des arrivistes sabordent les concepts de Démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup, la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd ! Dans cette désaffection des règles et des lois, des secours et de la compréhension, les laissés pour compte, cherchent n’importe quel écueil, n’importe récif pour sortir de la noyade ! Et ce, quelque que soit la main consolante, sournoise, pernicieuse ou perverse, qui se tend alors vers eux, pour les repêcher, la veille des élections !
Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux-là même qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie, leur génie et leur abnégation, par tous les temps, quels que soient les autres dossiers où la sécurité prime. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leurs rencontres salvatrices avec les couches qui les ont générés ? Évidemment il y a des affaires terribles et graves qui nous occupent, le destin du Maroc, nous hèle ! Faut-il taire les autres dossiers, et repousser à jamais, la révision de nos concepts fiscaux sur les soins ? Prétextant, si ce ne sont pas les vacances, le ramadan, les élections ! Ou a fortiori, notre vitale affaire du Sahara sur laquelle veille avec prévalence et sans relâche, le Souverain !
La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour vers les problèmes qui semblent élémentaires, aussi difficiles soient-ils et quel que soit le sacrifice qu’il y a lieu de faire. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et concitoyens de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !
Que ce soit à l’ONU, à Guergarate, au Parlement, aux écoles ou aux quartiers, nous ne pouvons pas traiter nos affaires, identitaires nationales, ou sociales et humanitaires, par la lassitude, la politesse ou les faiblesses, devant ceux qui votent !
Que ce soit par leurs râles ou par leurs silences, les malades expriment souvent une déception certaine, envers et à l’encontre de toutes les inégalités du sort et des injustices flagrantes ! Combien y-a-t-il de malades déprimés et dépités parmi-eux ?
Faut-il négliger leurs voix et leur sort, messieurs dames les candidats au Parlement ? Si, face aux adversités, SM le Roi s’active avec autant de force, de courage et d’entrain, comme de franchise et de prestige, devant le double jeu des puissances protectrices, dites amies de longues dates, aujourd’hui nous interpellons le Gouvernement et le Parlements afin de s’occuper des lois tarées et injustes qui frappent nos malades dans le dos.
Nous les dénonçons sans relâche, sans timidité ni pudeur. Et nous persévérerons, ad vitam aeternam. Dieu ait en Sa Sainte Miséricorde notre doyen et mécène, le Secrétaire Perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, Si Abdeltif Berbich, qui nous le répétait souvent. Et ce, quels que soient la couleur ou le style des Gouvernements, qui doivent veiller demain sur les malades marocains, comme sur les sables de notre Sahara !
Appel des familles, appel du peuple
Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !
Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.
La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,
Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leurs souffrances et leurs maladies ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’Etat dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !
Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du droit des malades. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé, pervers et des modes légalisés indirects, sournois. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre Pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des Taxes Douanières et autre antinomique TVA sur la maladie !
Reformater les taxes iniques
La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’Etat veut élargir pourtant par l’AMO !
Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’Etat nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 % du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’Homme !
Ces dissonances, artefacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI. Indigne des Ministres des finances, aux références socialistes ou libérales, qui se sont succédés. Indigne de tout pays au référentiel et au potentiel démocratiques ! Indigne de cet Islam si prégnant dans les valeurs du Maroc, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui ! Mais d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne.
L’exemple brillantissime de SM, le Roi citoyen
En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants élus et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.
Un besoin de réformes humanitaires
Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! A titre d’exemple, nous faisons une proposition ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boissons prises en public, dans les cafés, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des strates les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres impôts mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi, son initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !
Un besoin d’évolution démocratique
Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.
En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme ou de l’Agriculture, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que le livre, la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et le lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !
Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.Des lois honnêtement, plus justes !
En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, messieurs les élus, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.
Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population qui vous a élus, à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’Etat.
Ce sont des lois honnies et contreproductives pour le prestige de l’Etat. Il est donc légitime de les abolir et de solliciter cette grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif ultime et le rôle ascendant sur les Gouvernements. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès lors d’espérer et d’attendre de SM le Roi, que Dieu le guide, qu’Il les abroge et qu’Il fasse un acte de justice, en graciant les malades, afin de les délivrer des taxes sur leurs maladies, et de lever cette prédation partiale et embarrassante héritée des Colons.
Appel à Celui qui nous écoute, que Dieu le préserve !
En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur l’enthousiasme rouillant de certains ! Un plus en matière de solidarité, qui confortera par son effet humanitaire notre image de marque au sein des Nations, les mieux développées !
Aussi, garder ces lois inconscientes, devient un défi ingrat et malveillant aux principes inculqués par le Roi. Cette iniquité équivaut à une arnaque amorale, perverse, traîtresse et cynique, quand on sait qu’elle est portée par les seuls malades.Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une opération thérapeutique du brouhaha généré par les hausses des prix dans les hospices et par les autres indélicatesses, qui se font plus rudes à chaque rentrée ! Une chance pour cette détaxe, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler l’amour de tous pour la Nation. Patriotisme qui semble passé de mode, depuis la Marche Verte ! Non, le Sahara, notre Nation, notre Pays, notre Etat en ont besoin.
Cette détaxe, mise en évidence et magnifiée, permettra de confondre et de dépasser le nihilisme navrant de nos dénégateurs et de nos acerbes adversaires ! Tel qu’il est journellement exacerbé pour écœurer les citoyens. Il est temps dès lors de stimuler l’adhésion de tous, à partir du prisme hypersensible de la santé, pour développer l’engouement du Maroc, en entier, dans le cadre de l’INDH et de la sauvegarde de son identité nationale et territoriale.
Dr Idrissi M. Ahmed, Président fondateur et en exercice de l’AAMM
Kénitra, le 07 Octobre 2016ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC
CENTRE DE REFERENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
Assistance : 0661252005, Tel 0537376330, aamm25@gmail.com
http://myasthenie.forumactif.com/LE FOUET DES JOIES OU LES LANIERES DU PLAISIR
Les étreintes de l’âge mur et les brides du désir
La pudeur des gens, l’arrogance des nuls et l’orgueil des imbéciles.
DES FORUMS INJURIEUX
Le Web est un défouloir universel. Un cirque de gladiateurs où les tribuns mondialistes deviennent des juges sur le Net avant que la presse ne se réveille. Exercice de la démocratie su PC ou sur phone. Pour peu, ils exigeraient de voir sourdre des larmes et du sang, sur le vif, de leurs écrans ! Justice est faite, on passe à autre chose ! On condamne rapidement souvent. On s’essaie à comprendre, parfois, sur le tard ! C’est valable pour les institutions empressées de faire pareil.
Qu’est-ce qu’ils n’ont pas reçu comme injures, sur les forums d’ici, de France et de Navarre. Le tout libellé sous des pseudos anonymes, à la suite leur banale et triste aventure. Pire que Daech et les Zine El Abidine, les tyrans, les corrompus, les déviants, les déments et les pédophiles, aucune pitié face au L’couple dissident du MUR ! Pas une âme charitable qui dise au omniscients, ‘’attendez l’enquête, attendez le tribunal avant de les jeter aux ordures’’. Qui n’a jamais transgressé, chers lecteurs ? Allons, soyons miséricordieux ou simplement francs et sincères !
Tous les mots de la Bible et ceux du code pénal sont sortis pour charger les impétrants de péchés et de déshonneur. Les audits et les arrêts de l’Inquisition, celles d’ici et de l’Occident, les châtiments du Jugement Dernier et ses damnations, se sont imprimés avant terme, sur la Toile.
Transparence et discrétion ne vont pas de pair. Mais, ce n’est pas une raison pour excuser toute la terre, ni jeter la morale et l’éthique, aux ordures. Il en est des vertueux qui n’ont plus d’instinct ni d’hormones. Il est des couples réguliers, des familles correctes et des amitiés professionnelles restées loyales et sincères. Plus que chastes et morales. Elles sont si rares, dites-vous, qu’elles flottent comme des anges en l’air ! Est-ce rare de stigmatiser les délits ou exceptionnel d’en voir ?
ROMANCE FATIDIQUE
Benhamdoune et Nejjaria, ont subi cet amour de jeunes-vieillards, qui n’est pas une verdeur méconnue. L’instinct d’Eros, le dieu-roi de l’amour, reste vigilant, mais quiescent quand la passion est corsetée par la conduite morale. Sanglée sur des corps, devenus frigides, gelés et fossilisés même, quand elle se réveille est devient ahurissante.
Les hormones ont faim de chairs…De quelles façons disposent les individus ou les couples, pour se réveiller aux vielles relations du passé, aux amours dépassées, avec leurs vieux corps ? Il n’y a pas que l’esprit sur ce théâtre d’ombres, mais aussi un physique, des articulations et des muscles qui ont perdu beaucoup de leur force et de leur nécessaire vigueur.
Mais que de fois, la passion, en délire, succombe aux faiblesses, pour tenter de s’éveiller et de s’ériger, en droit existentiel. Une autodérision face à l’autocensure et une tentative de revanche thérapeutique s’imposent contre l’autodépréciation et la perte de l’estime de soi ! Hélas, ces secousses ‘’virtuelles’’ sont parfois avilissantes et causent bien des dégâts et des déplaisirs, aux vieux jours.
ETHIQUE ET FAIBLESSES
On crée la mémoire par les actes, c’est la vraie personnalité de l’être. On la grave par la répétition, la réplétion, en soi pour soi et aux yeux d’autrui. L’assurance des concepts et des actes reste un défi, pour chaque jour. Difficile de rester soi, obéissant au surmoi, quand sonne l’amour. A bas les masques ! Demandez aux psys, ils savent les dégâts des orages, les avalanches vaches, les torrents torrides, impulsés sur de vieux corps. Demandez aux lettrés ce que les tragédies grecques racontent. Les contes d’Orient, leurs mythes antiques, les secrets des rois maures et des guerres palatines, ceux des dieux et des félonies, le chant des aèdes et des troubadours…Ceux des sirènes, encore. Même qu’il était marié que de déesses, de sorcières et de sirènes, ne l’ont-elles pas torturé, tour à tour ! Je parle d’Ulysse d’Ithaque. Toutes les histoires ne chantent que l’Iliade et son Odyssée. Le Mur a sa sienne de part, en ces jours, où tous les mots et tous les tours sont permis. Il en est qui frétillent de bonheur que les partis soient par la peste rattrapés ! En lui jetant tous les sorts, en lui attribuant tous les tords. Triste bonheur, quand il s’agit de chanter des autres, leurs misères et de sonner le tocsin de leur mort.
‘’ Le minaret est effondré, pendez le coiffeur’’. Deux déphasés s’entrechoquent, à bas le Mur et son Parti. Quel inique châtiment !
FAIBLESSES, RIGUEUR ET PARDON
Les faiblesses du caractère face aux instincts, comprendre les hormones sexuelles, ne sont pas des états physiologiques ou pathologiques, partagés par les moralistes, les juristes et les biologistes. Hna daret khar ! Evidemment, la morale, empreinte de devoirs et de droits, prime sur les libertés égotistes et sauvages. A cet égard, le verdict est une émanation de la moralité stricte. Les libertés intimes, on ne rentre pas dedans ! Sauf quand ça devient public, indécent…ou incandescent !
Quand je ne vois que les rides qui restent à cet âge, sur la face et le sexe, devenus affables mais impuissants…Oui, on peut botoxer tout ça et l’engorger de Sildénafil.
Quand je lis la presse, qui juge et maudit, en se moquant de la bouche de la Fatima, ladite pécheresse du moment, j’ai honte aux méninges plissées, qui tentent de réfléchir… Ils nouent de leurs mots, les nœuds de la corde qui au cou la serre !
Quand je vois la Presse se moquer du Makhzen, du Tahakkoum, des Partis et du Gouvernement…Puis quand elle vient parler de traque et de stratagème, je vois briller les doutes et les cimeterres, là.
Quand je vois que les mêmes décident de pendre ceux du Mur, en se prenant pour la Justice, elle-même, afin de lui dicter, ce que la Masse, la Rue veulent faire…J’aiguise les lames de la Guillotine.
Quand je vois la table des Douze Commandements sortir du Web et les cris d’orfraie transpercer la presse, en appelant les vautours à planer sur les corps…Je vois dresser l’échafaud sur les planches ! C’est Jeanne d’Arc qu’on brûle !
Quand je vois la Justice faire respecter les Dogmes et la Constitution, je me plie avec rigueur et confiance à leur sévère diktat. Mais, même si je respecte la justice, je lui demande grâce ! Je demande aux sages de trouver à tous une heureuse solution …
Inutile de charger les prédicateurs, pommés et pâmés, plus que ça, messieurs ! Le Maroc veut offrir son pardon à ceux qui ont fait des erreurs. Assez, il faut clore ce dossier et les laisser à leurs débats. Leur cruelle erreur les torturera toujours et leur parti, plus encore que cela. Alors, les hommes, les leaders politiques, n’en rajoutez pas ! Ce serait une méprise, une injustice, une erreur, que de vouloir généraliser les torts du duo et les affecter à leurs respectables communautés. Si la police a brillé à les attraper, traque ou pas traque, il est des millions d’êtres qui tremblent à leur place. Même s’ils n’ont jamais fauté. Que dire, à la société, ça suffit, pardon ! L’amour nous pousse à des choses, qui ne sont ni de la raison ni de notre propre ressort. C’est Satan qui allume les cœurs. Disons, l’instinct, le bas-instinct, comme les laïques, pour ne pas nous tromper !
LE MONOLOGUE DE FATIMA
Soliloquie en monologue. Un deal pour un beignet face au Mur. Le mur des condamnés à mort, s’en prend aux siens. Pour un beignet, banalement partagé, sans autre symbole que le trou du vide, pour la vue de la mer, le regard d’une vague qui s’efface sur le sable, pour un break d’une heure, un plan avec un homme, ô femme que fais-tu, là de bon matin ? Je suis femmes, ô mortels ! Que travailles-tu femme? Comment ? Je gère l’amour et les passions ? Pour qui et pour combien ? Au seul qui m’aime ! Moi et mes enfants, j’entends. On crée la mère, c’est la principale action…Mais là, tu as divergé, ma sœur ! C’est une minute d’enfer, je l’ai su, a posteriori ! Vais-je pour àa griller dans vois enfers ? Je ne regrette pas, c’était écrit. Maktoub ! Le diable au corps, la santé, les instincts, c’est dans l’ADN, dites Docteurs ! La morale que j’enseigne n’y pouvait plus rien. Pour un moment d’altruisme, un sacrifice de ma part, sans cérémonie aucune ni joie intime, c’est moi seule qui brûle sur l’autel de la médisance ! « Fechiouchate Boulahiya daret’Ha biya ! » ! C’est le titre une tragicomédie digne de Tayeb Laalej et Saddiki. Qu’Allah les glorifie !
Oui, j’ai failli ô mortels ! Mais je ne voulais pas pécher, ayant de nobles intentions ! Ni me faire surprendre ou vous laisser vous méprendre, par ma déconvenue ! Pour un instant de plaisir, et virtuel encore, c’est toujours la femme qui paie ! Et comment faites-vous, vous, lors de vos fiançailles ? Aucune approche entre les genres ? Ne vous permettez-vous pas quelques moments de dialogue ? Voire de plus courts instants de tiède intimité ? Alors ? Vous êtes, tous des intouchables ? Et que moi, je serais l’unique pécheresse, la seule erreur du royaume ?
Et cette morale aux moralisateurs, la vôtre de revanche, durera plus d’une vie, sur plusieurs générations. Pour une joie d’un instant, afin que ce prostatique se soulage, un acte vilipendé, le vécu comme un outrage, à la morale, à la loi, à vos consciences ! C’est pire, je voulais, il voulait faire comme les jeunes, cela, cette petite chose, dans la voiture ! C’est fou de vouloir rajeunir, quand le feu est devenu cendres bien étouffées !
Après la prière de l’aube ! Me voila humiliée, sculptée comme sur une stèle, là sur la place de l’échafaud ! Hissée pour être pendue. Une enseigne pour l’avenir, à l’usage des femmes que vous voulez, hypocrites que nous sommes, toujours souiller ! Celles des tragédies grecques que l’on enseigne aux petits, sont là pour m’excuser !
Pour un moment d’amour, je vaux une peine à jamais. Pour un projet, d’espoir les enfants, dans lequel je m’étais engagée ! Une romance qui m’emporte, ô âge ingrat ! Mais je ne suis pas la seule. C’est vous les hommes qui exacerbez notre amour et ravivez nos passions éteintes ! Avec treize enfants on les croyait mortes !
Et maintenant, vous m’humiliez et vous me juger, sans compréhension aucune ni aménité. Et si la police n’état pas de corvée, pour nous pister, vous n’auriez vu que du feu, le temps de préparer la fête ! Si elle n’était pas venue là, pour nous surprendre après nous avoir surveillés et vous dites, traqués ? Si c’est le hasard, je lui en veux ! Si c’est une conspiration, un complot planifié, qu’ils brûlent…de l’encens ! Car ils ont gagné ! Vous me direz plus tard, leurs sentiments. Et là j’attends où dorénavant ils vont tous fauter ! Ou frauder avec certitude. Nous sommes des humains ! En conflit avec plusieurs morales et civilisations…N’en déplaise à ceux qui nous ont formatés. Le destin…Arrête, ma sœur ! Ce n’est pas comme ça que tu t’adressais aux jeunes dans tes vidéos. Il y a comme une antithèse, un paradoxe certain. Nous sommes humains et donc faillibles. Rien n’interdit de tracer des balises sur le chaussée pour la réguler la circulation. Il arrive que ça paie, il arrive que ça flanche, mais il faut baliser quand même et tracer des indications aux utilisateurs. J’oubliais de vous dire que je ne vois pas beaucoup d’anges parmi ces usagers ou mes ouailles, ni chez les détracteurs.
FATIMA REFLECHIT ENCORE
L’argent nous corrompt ! Le sexe plus encore, il est le moteur de la vie, sinon la vie elle-même, pour certains. Il est, je parle de l’amour, malgré les saints, les pudiques et les hypocrites, le moteur qui fait tourner la vie et les économies sur cette terre ! Celles de tous les êtres, je parle de la sexualité animale, et en premier chez les mammifères. Mais attention quand il vrombit, là sous le capot ! J’en sais quelque chose. Mais ça ne sert à rien de vous casser la tête avec les interdits, car parfois ça démarre tout seul. Mea culpa, car en fautant, je viens de m’en apercevoir, que moi aussi, ça flanche par instant.
LE MONOLOGUE DE FATIMA SUITE
Traîtres, je maudis vos traîtrises à venir ! Je suis devenue cendres et feu à portée de vos injures ! Qui de vous tous, les millions qui m’injurient n’a jamais péché sur cette terre ? Je ne cherche ni excuses ni pitié ! Qui de vous veut me brûler vive dans sa pureté incertaine ? Et qu’il ose mentir et me regarder dans les yeux ! Ou qu’il se cache, avant de me percer de ses vertus factices et ses mots outrés. L’enfer est dans sa bouche. Sentez-le ! L’enfer des hommes me juge sans compassion, pour avoir éteint le feu, et subi d’un gentil homme, la friandise ! Ô romance de la soixantaine, ô tragiques faiblesses ! Ô spleen ? Ô grand cœur des dames que nous sommes ! Ô Femmes qui s’offrent et se donnent, sans pouvoir compter, sur la valeur et la fierté des hommes ! Plus que de celui qui reçoit, la haine de ceux qui ne partagent rien encore !
CONTINUONS POUR ELLE
Hier et encore, dans les contrées à la lisière des pays civilisés, on exécutait les parias du sexe. Ceux qui bravaient les interdits du lit. Si on lapide encore de nos jours, Jésus sauva Marie-Madeleine des cailloux juifs et de la calomnie. ‘’Quiconque n’a jamais péché, qu’il lui jette la première pierre !’’ ? Leur avait dit le Messie. Et l’on affirme encore qu’il n’a jamais été crucifié et qu’il l’aurait mariée, cette deuxième Marie, qui porte le même prénom que sa mère, Sainte Marie. Mais si ce ne sont que des films, quelle est la part de vérité, quand on sait pour les premiers évangélistes que le Christ a été ressuscité, alors que pour les Musulmans, c’est au ciel il est monté, sans être crucifié. Le plus noble des cieux, l’Eden ! Cependant la synagogue juive, jalouse de ses attributs et prérogatives ne le reconnaissait pas. C’était un déviant, une menace qui les déstabilise. Un agitateur, un rebelle devait être éliminé publiquement afin d’assurer la pax romana.
Châtier publiquement les employées du sexe, Dieu sait combien il y en a, dans toutes les villes du monde ! Donner la chasse à ceux qui s’embrasent…Pénaliser ceux qui montrent, un moment, une tendresse en public…C’est comme si le prophète Issa n’avait jamais existé pour remplir ce rôle-là.
On devrait dire autant des moralistes d’ici-bas. Leur rôle s’est barré. Pschitt, baahe ! Le Mur va tomber, un effondrement qi va enterrer le PJD avec ! Un éboulement de plus de ces masures publiques ! Qui l’eût espéré parmi ses adversaires politiques ? Le parrain perd des points. A qui profite cet amour publique, si confondant ? On n’aura pas autant violé ce parti, que par les siens. Sombre affaire que cet instinct érotique de ces respectables amants. Vont-ils éructer, comme s’ils étaient la pureté elle-même ! La confusion et la honte, l’incompréhension va du droit des amoureux, promis ou pas, à leur contraire : le délit public, humiliant et malséant, régurgiteront ils ? Et dans notre landerneau, en paysage hyper-moraliste ou carrément pour certains, hypocrite et perfide, c’est horrible, terrible et terrifiant. Et tonitruant, à la fois !
En Mercedes donc, juste après la prière de l’aube, qu’a dû faire chacun d’eux, les beignets en main, face aux vagues, une petite échappée, pas trop loin. Voilà notre L’Couple des moralistes qui songeait à l’avenir commun. Loin de la foule déchaînée et de leurs flopées d’enfants. Ils avaient encore de l’ardeur pour se prendre par la main. Soudain, ils furent pris dans l’orage des urnes embrasées. Un été dramatique tonne et surprend. Une tornade et des ténèbres…Un tsunami de policiers qui fait une descente et qui déstabilise, un train qui fonce, un oued sous un pont qui devient un piège ! Les images donnent un autre vertige aux amants ! La police allait mettre fin à leur ouvrage du moment et à ceux où ils se connurent bien avant. Une tragédie sarcastique, un outrage torride, face à l’honnêteté certaine et classique des bonnes gens. Je ne doute pas de la leur. Sachant que n’importe qui peut pécher !
Des amoureux, ça s’excuse dit-on, ça se comprend ! Balivernes…Seulement ! Ceux qu’ils moralisent de coutume se retournent contre eux, bravement ! Qui fera le meilleur Youtube pour maugréer, injurier, moquer, comme s’il était plus pur qu’un ange de lumière ! Malgré les erreurs et les vicissitudes, nul pardon n’est accepté ou toléré ! Aucune miséricorde, que des malédictions qui fusent, provenant même des partis les plus modernistes, qui s’en vantent, en cherchant à arracher des voix !
Qui, de ceux méconnus de la presse, des concierges et des bonnes gens, qui n’a jamais commis de méfait ou de travers de sa vie ? Ils se réveillent ahuris ! Par delà les films pornos ou érotiques, qu’ils ont pu voir, sans accepter leurs passages au public ! Les braves amoureux, tombent dans le piège moqueur du destin. Un hasard malencontreux contre le Mur, une malédiction pour le Parti qu’on veut balayer de la Primature ! Ils furent donc remarqués, accidentellement, bénévolement, par une escouade matinale de gendarmes ! Laquelle aurait déniché, au sein de la voiture des noceurs d’âge mûr et retrouvé des traces de leur invincible destin et invisibles ébats. Un débat public se fait dans la sphère. Tous, nous devenons juges et partis ! Railleurs ! Que Dieu pardonne à nos juges de sévir tant ou de complaire.
Avant de leur coller quoique ce soit d’illégal ou de les traiter d’union illégitime, leur cas, ne faut-il pas leur appliquer la loi du talion ou tout comme ? Il faut, parait-il, passer un fil entre les partenaires, pour vérifier s’il y a un trait d’union quelconque entre leurs parties génitales. Un lien organique. Et si ça butte quelque part, c’est qu’ils étaient bien collés. Alors, on cherche dans les mouchoirs de quoi leur faire un papier. On a crié au traquenard, mais vite on a été rassuré. C’est fortuit comme trouvaille. La presse a relayé la vérité ! Quiconque se doit de croire…
Euréka ! Celui qui découvrit la poussée d’Archimède, portant son propre nom, n’a pas fait mieux ! Ok donc, pour confondre les mutins, Machiavel ! Avant de leur passer la corde au cou, il faut leur passer un fil ! Et des juges pour constater l’intimité conjugale ou non. En plus des délateurs qui les auraient suivis ou pistés. Mais cette philosophie-là, la théorie du complot, est la preuve, ad absurdo, de ce qu’on fait en matière de relations entre les états, que l’on veut pousser à la guerre.
Le masque et l’hypocrisie condamnent ceux qui se font prendre. Justice ! Les purs et les pires, d’entre-nous, les prennent à partie. Ceux qui en échappent, les châtient en retour, en se moquant bien des deux !
SI JESUS, QUI EST VIVANT, ME LISAIT
Si Jésus, qui est vivant me lit, qu’il soit mon témoin béni, pour ce que j’ai dit ou omis de penser. Juste, pour ne pas blesser. Qu’il soit mon témoin auprès de Jéhovah et des anges. Et quand ressusciteront nos prophètes et ancêtres des musulmans, ses sémites et bruns successeurs, Sidna Mohamed et Sidna Ali avec Fatima, qu’il défende en avocat, Sidna Issa, leurs héritiers. Leurs et fils et continuateurs, pris dans la tourmente des faux califes et messies, ces sanguinaires des dernières années et autres orgueilleux parangons.
Les plaisirs et les douleurs, sont à deux doigts les uns des autres dans nos concepts et récepteurs cérébraux. Paradoxal paradis, virtuel et fictif, ou réel et vrai pour certains ! Les récepteurs et les nerfs qui vont vers nos cerveaux, interprètent et guident nos sens, nos sensations et nos sentiments. Le site de la personne, celui de l’égo, de la conscience, de la vie de l’être, de vous, de moi et de cet animal-là est dans ce package-là ! Un amas de ‘’graisses’’, des cellules vitales, aux liens complexes. Paradis perdu ou réel, il est donc là, en celui auquel il échoit.
Je n’ai pas de mots pour sublimer mes rêves simplistes et que j’oublie rapidement, la plupart du temps. Je n’ai pas le moyen de cristalliser mes phrases et de les frapper comme des sentences ou des aphorismes.
Le spectre des idées s’envole comme un fantôme qui ne laisse plus d’images sur le miroir en partant. Il est là le livre, le poème, qu’elle a sculpté. Mais la plume s’est envolée à la recherche d’un autre paon, pour sublimer ses ailes et illuminer sa roue. Il vole comme un pigeon blanc au-dessus des lèvres closes et suturées de ces ères sanglantes.
DANS CE BAGNE, DES SENTENCES…
Chacun sa sauce et son chaudron, jusqu’à mijoter ou calciner. Et il renaît après chaque cuisson, pour nourrir et subsister. C’est ça l’amour, si vous m’avez compris. Il y a une part de don et de sacrifices, autant !
Dr Idrissi My Ahmed, le 07 Septembre 2016
Vallsopathie et Vallsothérapie
‘’ La Vallskyrie du burkini ‘’
Dans la série des ‘’ Chroniques différées de Mme Student’’, mon héroïne et institutrice préférée, nièce méconnue du général Lyautey, voici l’une de ses vallsopathies. Je dirais diplomatiquement de vallsothérapie préventive. Cette vieille institutrice retraitée, qui n’est pas aguerrie comme donneuse de leçons, revient en vacances au Maroc. Elle assiste aux bêtises et aux chicanes et s’en fait le témoin.
Mea culpa autour du burkini
Qui a peur de la vérité ? La France, nous apprend la franchise parmi ses gauloiseries. On y va de ce pas lui faire écho de ce qu’on sait. Francophonie, francophilie, identités dégommées, civilisations anthropophages et modernité… Où est la place de l’éthique dans ce brouhaha qui réveille les passions bellicistes de l’Occident exigu ? L’hexagonal franchouillard en premier. Cet empire postcolonial qui est dépassé par les genres, les espaces et les espèces, qu’il a pu conquérir, civiliser ou exploiter, mené vers les guerres ou militariser, par le passé, est maintenant, à l’instar d’autres grand pays moins assagis, bouleversé par de récentes tragédies. Les contrecoups du terrorisme islamiste, qui plus est, chez-lui. Qui sème le vent récolte la tempête. Il est des politiciens tellement imbus et sûrs de leurs manigances qu’ils s’octroient comme des prérogatives, qu’ils essuient ces réactions et leurs travers, sans se ranger ni ménager. Phase de délire maniaque, post ménopausique, de ces vielles métropoles qui ont vécu et prospéré de par leurs belles gourgandines de colonies !
Cet occident, qui étymologiquement est fait de façon anecdotique, de » occi ’’ et de ‘’dent ». On devine dans cette déviance ce que ça veut tuer, mâcher et digérer ! Où est dans cet espace de pays assagis, mais au passé multi guerrier, la place de l’humain, quand on ne tient compte que de l’apparence et de l’habit différent des normes usitées ? L’habit fait le moine avec certitude et pour le mauvais musulman, c’est garanti ! Par malheur son physique participe et le rend reconnaissable, donc suspect. Là où il ne doit plus jamais mettre le pied, ça fat tâche génétique et tâche sur l’honneur ! Dès lors, ce sont des ennemis qu’il faut pourchasser. Des silhouettes à marquer, non d’une étoile de Shoah, jaunie et ressassée, mais d’une mauvaise étoile, barbouillée et embrunie.
Les Français ne sont pas des anges ! Leurs envahisseurs non plus. Mais pourquoi inculper les Français de tant d’animosité envers autrui ? Je parle de la xénophobie. Ils sont chez-eux et depuis des millénaires. Que de guerres n’ont-ils pas menées pour défendre leur pays contre les envahisseurs, les barbares et leurs ennemis.
L’Europe proximale, celle qui reste appendue à l’Orient et à l’Afrique , n’aime pas les Sémites qu’elle n’arrive pas à niveler ou qu’elle refuse de digérer. Je parle du racisme atavique. Les exemples ont fait l’histoire. Voici des énergumènes patibulaires, des masques terrifiants proscrits, qui déambulent et se déhanchent chez eux, profitant de leur air, de leurs libertés et de leur sécu !
Cessons la plaisanterie cynique
La Vallskyrie, j’adore cette musique de Wagner ! Sauf que là, ce sont des aspects d’humains que l’on veut caricaturer et hypertrophier, démoniser et sacrifier aux fins de les définir comme autant de symboles bellicistes. Des religieux ou guerriers. C’est terrible comme confusions volontaires et amalgames populistes et déjà légalisés ! Avalisés pour l’école laïque dès les débuts ! Vite, vite les amis, cachez vos croix et pliez vos calottes. Sauvez-vous ou déménager !
M. Sarkozy ne se voile plus la face pour les burkinis ! Il en fait tout un bain électoral. La France ne veut pas d’ennui avec son identité. Et elle déteste tous les autres qui lui rappellent, ses croisades, ses guerres des colonies et puis ses nouvelles guerres messianiques, cachées ou atlantiques, ethniques, celles d’un état devenu mercenaire, et qui sont actuellement finies ou ratées. C’est la prohibition ! Cachez-vous cachez vos idées ! Changez, les Emigrés ! Mais, ça ne marche pas pour vous, ils restent exclus dans les banlieues. Ces bantoustans pour les bannis et les marginalisés, mis au ban de la société ! Vous êtes dépassés. Alors ouste aux étrangers ! C’est ça ! On veut vous déplacer. Mais, c’est pire, vous vous multiplier comme des lapins ! Mais, zut, on vous interpelle, allez voter.
Psychose des peurs, des fictions vraies et des frictions inutiles
Bien plus grave, on est noyés, mis en minorité ! Avec ces migrants, ces ruraux déplacés, qui ne veulent pas se noyer ! Et ces réfugiés qu’on a poussés à venir, après avoir allumé chez eux des guerres. Si viles, civiles, entre sectes, entre pays voisins pour les découper. En plus, on ne veut pas de vous ici. C’est clair, c’est ce qu’on vous dit nettement, politiquement, dans la rue et les marchés ! Sur les forums, avec la violence et de la haine, non-retenues, comme les manifs ciblées ! Qu’est-ce qu’il faut être cons et sans honneur, sans nif , pour subir autant de la haine dans la géhenne et de persister à rester ! C’est subjectif, oui !
Abaisse-leur les culottes, France, pour vérifier, si ce n’est pas dans leurs sinus qu’ils ont des idées cachées ! Fait donc plus que les tribunaux d’inquisition hispaniques, allume ton holocauste pour les cousins des Juifs, ces bons sémites que tu as policés et mieux intégrés ! Les haines finissent par passer…
On entretient la psychose terroriste, bien que réactionnelle à un pari belliciste vaseux, et on table sur la fiction, en termes de rapports avec la politique américaine. Alors qu’au départ ces habits n’étaient que des ‘’caches pudiques’’, on veut les transformer en » armes offensives cultuelles massives » ! Versus en habits de victimes ! Ces femmes écrasées par les mâles islamistes, sont une offense faite à Marianne, devant les yeux et au sein de la république laïque ! Mais, quand s’appercevoir de la triche ? De la quête du pouvoir et des urnes, du pays et des consciences, que l’on veut détourner, intoxiquer par les réflexes racistes, et dominer par la phobie d’autrui pour les diriger où l’on veut ! Le fracas des pays arabes et islamiques, qui » menacent la sécurité et la vie de tel autre », c’est ce à quoi on veut arriver ! Mais, n’est-ce pas une fiction, caricaturée ?
Je reviens à mon drone d’insecte
J’étais en train de penser à mes douleurs et à mon traitement raté, en essayant de dormir. Puis, j’ai trouvé pour te décrire, ces armes du cœur, ces parfums des mots, dans leurs fioles dorées de diadèmes, dignes du meilleur Eden. En retour de politesse, cette dédicace : Splendide, sublime, magnifique, je te vêts de ces robes-là, Student, ma chérie….
Et tu es arrivée…Quel moustique t’a piqué ? Tu étais en burkini, signé Cartier, faisant les vitrines aux Champs Elysées, pour faire un pied de nez à Valls et ses amis …Oui, sur les car les plages, c’est interdit d’être pudique sur leurs sables laïcs…Interdit de dire librement comment on est. Il faut se la fermer et être un bon hypocrite…C’est le b, a , ba , des libertés publiques….
Reste loin ! Loin des fallacieux paradis où des énergumènes et des assassins construisent par le sang les fondations de leurs éternelles félicités. Ces terroristes et leurs impérieux colons, mentaux, ces goules et ces zélotes, qui prennent la terre pour une arène de gladiateurs et se livrent à de rituels combats.
Anophèle, tu me pousses à écrire ! Et même à crier ! Qu’as-tu gagné, pouffiasse et vampire sanguinaire, de ce sang versé de ma jambe sur ma jambe ? Le sang que tu as pompé de la veine de ma main, cette main qui t’a punie en prenant ta vie ce matin. Qu’as-tu gagné, putain, alors que tes mâles pour se nourrir vont sentir le pollen des fleurs et s’oxygéner sous les feuilles qui les abritent quand ils te fécondent. Mes membres à force de les gratter sont tout rouges et brûlants, alors que sale bête, tu es là, gisante, dans ton sang qui souille le mien. Et pourtant, je n’aime pas tuer les bêtes…J’en mange, par habitude, animale. Si, si BB !
Mystique mystérieuse d’un moustique femelle
Je change dit-elle de sexe, pour dévier le destin. Je les essaierais toutes, fussent-elles hermaphrodites, afin de sentir toutes les piqûres et le zèle que j’ai donnés à tout cet essaim de belles. Pourquoi le hasard a-t-il fait que tu soies sortie seule du jardin et que ta destinée fut de pourrir ma nuit ? Tu as juré d’augmenter mes inquiétudes et mes faiblesses, alors que je pensais être libre pour mieux donner.
Tu portes le voile et le burkini, et maintenant des ailes ! Tu changes de langue, de race et de sexe, sans oublier les vieux us de ton pays ! Tu changes de caste, tu t’es trompée d’espèce et de vie ! Tu affrontes les colères de la république, celle des rois et celles des rues. Tu veux devenir un ange pour t’occuper enfin de moi ? Mais las, ton karma n’a fait de toi qu’un moustique. Une femelle zélée d’aedes egypti, qui fait le chantre et l’aède, sans instruments autres que tes ailes ! A son honneur, si les insectes ont en, tu avertis ta cible de proie et tu sonnes le clairon. Tu donnes l’alarme, comme un chant avant de saigner ta victime expiatoire. Un sacrifice intime sur son lit et propre autel à la fois !
Je n’avais plus de force, tu as volé mon sommeil et mon repos. Mes vacances pourries, elles aussi, avec cet amalgame des idées et du port d’habits. Ostensibles ou pas, mais portés, mis au pays des libertés ! Ce pays qui enseigne aux autres le sens des libertés et où il faut rester digne et être franc, sinon égaux ! C’est la base de l’identité, de la morale, des droits et du respect.
Retour au burkini et au Conseil d’Etat
Où est cette dignité, où est cette liberté, quand la police, armée, se fait juge et partie ? En déshabillant en public, contre gré, de force les amis, une femme, pudique. Là sous le spot de la caméra pour les électeurs abusés et la télé ! N’est-ce pas un crime, à l’image de ces polices qui tuent les noirs, de dos ou la face sur le goudron de rue ! En les supposant , quand ils se sauvent, d’être armés !
Des voiles et du burkini, toute la politique et ses populistes propos ! Tu as détruit mes rêves avant de me piquer. Tu t’es éprise de moi, pensant me foutre ton zirka. Je ne pensais qu’à toi, tyrannique insecte, ignoble parjure et félon apostat ! Je voulais t’atteindre, mais tu m’as longtemps nargué et humilié. Que de fois, cette nuit tu m’as échappée , à croire que vous étiez une nuée de vampires ! Halluciné, les yeux troubles, j’étais la cible fatidique d’une ruche de guêpes, la proie d’une tribu de vipères et de toutes ces bêtes fauves à la fois ! Pris d’une fébrilité sans nom, je divaguais. Je marmonnais ou chantonnais, sans connaître ses paroles, la Vallskyrie… Colonisés, nous sommes trahis par les infâmes impérialistes qui ont laissé les extraterrestres nous prendre pour leurs aliments. Ces envahisseurs, ces prédateurs immondes, nous collent en partant des maladies, dont plus jamais personne ne se réveillera. C’est un film , là ! Vous pouvez en prendre l’idée.
France, mère des arts des armes et des lois,
Mère, mère, je pense à ce jour où méconnaissable à moi-même, ignoré, je serais oublié. Je n’aurais existé pour personne. Même de ce que je fus pour toi. Pourrais-tu, si je me trompe, me faire revivre une autre fois, loin du cirque . Ce cirque italien Fantastico, où l’on tue les acteurs sur place. Là, à Kénitra. Là où on laisse les spectateurs stupéfaits, même de loin. Les mauvaises odeurs s’en occuperont pour les anesthésier.
Loin de ce caniveau où les cafards et les crocodiles, violent les plages ! Loin de ces cimetières, négligés et mal famés, qui font peur aux mourants, avec tellement de sorcières et de matrones nécrophages dans leurs céans et à leurs bords ! Des empoisonneuses et des profanateurs qui viennent piller les organes des morts pour les revendre aux jeteurs de sorts ! Loin de ces voyous, drogués et ivres, qui sont autant d’assassins potentiels. Ces assassins qui se servent de ces aires de repos, comme repères et sanctuaires ! A leur tête ces faiseurs d’épaves et nécromanciens !
Loin de ces fakirs de toutes les métropoles d’Europe d’Asie ou d’Orient ! Ces médias ennemis, autant qu’adversaire, loin de ces politiciens de mauvais augures à barbes de singes et aux queues inassouvies de démons. Qu’ils soient blonds ou gris !
Pour les »locos » ! Loin des moutons de l’Aïd et des ânes enfumés qui les moquent ou qui portent aux urnes et aux nues ! Loin de ces parias aux cimeterres, qui prennent notre maison pour une jungle privée. Loin encore de ces lions qui décident de nos destinées et de nos sorts. De ces pontes éléphantesques, qui menacent de leurs trompes et leurs jets de pierres, les enfants du zoo, qui viennent leur dire bonjour ! Loin de leurs erreurs qui piègent les plus hauts dignitaires et commandements, sur cette petite sphère de terre. Le globe où pour avoir raison, il faut tuer et faire la guerre. Pour cinq dirhams, un paquet de clopes ou le devenir de plusieurs nations, voire d’une région.
Si sereine, si aimable, si propre et si correcte, splendide, sublime, magnifique, je te vêts, Khity, ma mère, de ces robes-adjectifs, là ! Ce n’est pas une burka, mais un simple voile qui laisse tes yeux verts , encore , me regarder.
Et toi Mme Student, toi la paonne de service, approche, voici ma chère maîtresse, un burkini pour te protéger des sables mouillés de notre Mehdia. Vas-y, baigne-toi, nue le soir sous la lune ! Ou le jour, habillée comme tu veux, face au soleil, de peur de brûler ta peau. Nage ou danse, coure, face aux regards de ces vieux et verdâtres amoureux ! Ne t’inquiète pas pour moi, si tu les attises, malgré leurs longues barbes et leurs explicites et trop bons mots. Attention, ne leur dit pas que nous sommes mariés.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 Août 2016
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROCComme suite au :
http://www.libe.ma/Les-prix-des-medicaments-appeles-a-jouer-au-yoyo_a77399.html
Hausse inepte de la TVA sur les médicaments ?
Exactions et bavures fiscales d’un Gouvernement en fin de mission ou ballon-sonde ?Si ce n’est pas un piège pour le PJD, c’est une infamie pour le RNI et une malédiction pour les malades qui espéraient mieux !
Augmenter la TVA sur les maladies, à travers les soins et les médicaments, et continuer de les appliquer sur le dos des seuls malades, est une perversion amorale.
Ce pavé peu heureux, est une érosion éthique anti citoyenne et politiquement contre-productive, imaginée stupidement la veille des élections parlementaires ! C’est un déni du devoir altruiste envers les électeurs et un défi au bon sens et contre toutes les personnes malades !
Surtout quand on sait que depuis une décade,nos bons ministres reçoivent les doléances des associations de malades, en vue d’obtenir la détaxe de la TVA et la suppression des Taxes de Douane qui frappent à l’importation les médicaments.
A commencer et pour son sémillant exemple, par la Fondation de Lalla Selma, qui obtient à juste titre des dispenses de taxes pour certains médicaments anticancéreux.C’est un surcoût de 17 % plus 7 %, c’est à dire le quart du prix qui vient se grever en surplus sur la valeur propre des médicaments pour en hausser le prix ! Un surcoût qui est ainsi prélevé inconsciemment. Le circuit de soins est dopé à sa base par ces taxes, indirectes invisibles !
Messieurs les Décideurs, messieurs les chefs de Partis, messieurs les Parlementaires et vous autres Lecteurs, anciens ou futurs malades, parents des malades, vous sentez notre désarroi ! Il faut voir souffrir une malade proche, dévastée par une maladie grave ou un enfant cher à vous en train de pâtir et de pleurer, pour comprendre ce que sentent les malades auxquels on extorque de l’argent !
Une souffrance supplémentaire, adverse, dictée par l’insouciance du législateur, qui méprise et sanctionne un état de peines et de supplice ! Voilà ce que signifie cette immonde TVA ! Même sipour certains, bien hauts et distants dans leurs respectables et somptueux magistères, ces taxes sur les médicaments leur semblent symboliques, elles sont bonnes pour remplir les caisses, sur le dos des seuls malades ! Une injustice que l’AAMM fustige et ne partage pas !
Au lieu de supprimer la TVA, vouloir l’augmenter de la sorte, sur le dos des malades, est une absence d’imagination et de justice flagrantes. Une idée scatologique, un projet nauséabond et irritant, un piège excrémentiel pour l’exécutant qui prend sur lui toute la responsabilité tyrannique de l’impérialiste qui le lui impose ou lui dicte !Je répète que si ce n’est pas un piège pour le PJD, que c’est une malédiction qui veut salir le RNI ! Ce deal est une infamie.
J’ajoute en tant que président de l’AAMM, une association des patients porteurs de maladies neurologiques graves, que ce projet d’augmentation de la TVA serait un acte triste sans aucun sens du partage ni de compassion. Ces valeurs d’entraide sont le propre de l’école de Sidi Mohammed et sont professées par SM le Roi pour construire le Marocain. C’est autour de cet altruisme que se fonde une communauté de patriotes et de croyants !Ce projet est un sabotage ingrat et indigne des valeurs enseignées aux marocains et véhiculées depuis dix-sept ans par SM. Il estune destruction du civisme et de l’esprit humanitaire, affirmés par tant d’actes de proximité, l’INDHet le Ramed, entre autres chantiers de SM le Roi.
Cette sombre idée est un mauvais exemple, une déviance indubitablement, que l’on veut livrer honteusement et hypocritement aux Africains, lesquels voudraient s’inspirer de nos progrès sociaux et démocratiques.
C’est un acte de vandalisme barbare qui salit la bonne réputation des fondateurs du Parti en lui attribuant la primauté de cette ignoble augmentation. Aussi symbolique paraîtrait-elle aux seigneurs du diktat et du moment.
Cette déviance vindicative, cette forfaiture antinomique et contre-évolutive, dictée ou pas, est un sacrilège social, une apostasie économique. Et qui plus est, elle va faire rentrer combien d’argent à la trésorerie ?
Combien rapporte-t-il à l’Etat d‘exploiter ainsi les malades et de les écraser, encore plus, sur le plan de la renommée humanitaire ou de la praxis politique ? Combien de milliards de centimes, raclés sur le dos des malades et de leurs douleurs ? C’est infime comme bouche-trou, quand on dilapide autant !
Combien vaut en réputation et en bonne gouvernance, cet acte qu’il est de déplaire, de fâcher le peuple et de l’écraser, même symboliquement ? Au lieu de lui rendre justice et de réformer les réglementations ! Ces lois, ces pénalités fiscales punitives qu’on leur assène, indirectement, mais si odieusement, narguent et humilient les bonnes gens !
Augmenter laTVA sur les médicaments, au lieu de la supprimer,est une bavure innommable en matière de gouvernance. C’est un acte malveillant et outrageant envers les malades.C’est une forfaiture, foncièrement outrageante et attentatoire à la politique de proximité et de bienveillance envers les affaiblis, telle que prodiguée par SM le Roi.
Cette volonté d’augmenter la TVA,au lieu de la supprimer, serait une dérision, une arnaque, une escroquerie de la part de ceux qui sont aux affaires, pour l’instant ! Augmenter la TVA au lieu delà supprimer est une bavure illégitime et démoniaque en matière de Santé.Que le Ministre de la Santé et que le Chef du Gouvernement, que le Secrétaire général du RNI, stoppent cette vindicte antipopulaire, avant de présenter le budget, qui portera de fait un préjudice à leurs signataires, aux législatives que l’on attend.
Augmenter la TVA serait l’épitaphe peu glorieuse de ce gouvernement d’union !
C’est l’antithèse toxique, c’est un poison distillé, aux antipodes de la politique du Professeur Louardi et de son parti, le PPS. Le Doyen El Houssaïne, n’a-t-il pas déclaré en 2011 au début de son louable et positif mandat, sur plusieurs médias, quasiment en ces mots : « La TVA sur les médicaments est une taxe inique » ! Son Parti, à l’instar de ceux qui sont aux affaires, dans ce gouvernement,devront-ils supporter passivement la honte et assumer cet impair forcené ? Un pari fou, si contraire aux valeurs qu’ils professent. Que ces valeurs soient d’éthique religieuse, socialiste ou libérale !
Car, on ne frappe pas d’impôts les déficits, de la santé ou autre ! C’est inique et immoral ! Les maladies sont des déficits physiques ou intellectuels. La maladie n’est pas un profit ni un bénéfice pour devoir être ainsi taxée ! La recherche des soins est un droit inaliénable, voire un devoir de l’Etat, qui entre dans les approches de l’INDH. Ils doivent être debout, les malades, pour produire et participer à se hisser, avec leur pays !
D’habitude, même chez les libéraux, on ne fait payer que les gains et non les carences ou les faillites ! Qui plus est, côté aide au peuple,les livres et le blé, sont quasiment dispensés des Taxes de Douane. Dès lors, pour être équitables envers les malades, pourquoi ne pas détaxer les intrants des médicaments, le matériel de diagnostic et de soins aussi ? Alors qu’on les sait si nécessaires et qu’on ne sait pas non plus les fabriquer, chez nous ! Je parle des intrants des médicaments, des réactifs, du matériel et des instruments.
Cette pénalité surérogatoire, est pire qu’une insouciance tyrannique ou qu’un état de spoliation cérébrale. C’est un manque de maturité humanitaire, manifeste. Indigne de tout bon ministre, quel qu’il soit et quelles que soient les contraintes qui voudraient l’obliger et le ternir.
Augmenter ainsi les Taxes indirectes au moment où le peuple des malades, des médecins et des pharmaciens en attend la réforme et la suppression, est un défi ennemi du peuple et un outrage au bon sens des citoyens marocains.
Ce projet de hausse de la TVA sur les médicaments, est le pire des révisionnismes que l’on peut opposer aux malades pour les dénigrer et les décourager ! Ce projet inhumain est satanique, car il tente de salir la réputation des meilleurs ! Vouloir augmenter la TVA est démoniaque et inconscient, car il veut insidieusement détruire les aspirations du peuple et tromper la confiance et la vigilance duRoi. Rien que ça ! Monsieur le Ministre des finances, Si Boussaïd Mohamed, doit se placer est au-dessus de ce risque de fournaise !Délivrer un tel message par un cadra du RNI,c’est desservir son Parti et son Pays ! Et c’est renier toutes les avancées démocratiques du RNI, ce parti de superbe extraction dont le fondateur, Ssi Osman, le Premier ministre de la Marche Verte, vient d’être honoré d’un superbe wissam de reconnaissance, par SM le Roi.
Oser faire cet impair fiscal, c’est trahir le Parti et vouloir lui imputer à ce Parti, une déviance anti populaire, inutile et contre productive. Enfin, si cet acte anti-sanitaire et malsain était vrai, si cette volonté d’augmenter la TVA, au lieu de la supprimer, était mollement permise par les Islamistes du PJD, alors qu’ils sont à la barre du Gouvernement, ce serait une stupidité, un sabotage de ce Parti et de cette union tant attendue aux prochaines urnes. Si Mohamed Boussaïd se doit de nous éviter cette aventure !Enfin, nous le pensons sincèrement, nous l’attestons, ce serait un crime qui contrecarre les valeurs morales de l’Islam bien pensé. Cet acte malveillant qui veut hausser la TVA sur les misères physiques, est un acte fasciste, anti-islamique. Il vient salir cet Islam du juste milieu, connu par la solidarité qu’il inculque et la tolérance qu’il revendique, en ces temps de graves crises. Un Islam que nous défendons, contre vents et marées, un fait que nous ne cessons pas de vanter aux autres Orientaux et Africains de par le monde.
Cette sanction et pénalité des malades, qu’est la TVA, exacerbée de façon sadique est donc un outrage au bon sens. Il viendra ronger encore plus les malades, au lieu de les prendre en compassion et deleur réserver plus de cœur dans leur pays.
Cette réforme fiscale sanitaire, réclamée depuis des années, est l’un des plaidoyers et des réquisitoires, de notre association, l’AAMM. Mansuétude et dignité, autant de droits et d’estime, sont requis pour les malades ! La solidarité fait partie de nos valeurs nationales pérennes ! Contrairement à cette anti-culture pourrie, celle des entraves machiavéliques, ces exactions administratives conspuées que nous voulons voir disparaître !La solidarité, les qualités de gestion, le progrès, les actes vigoureux et courageux, sont parmi les valeurs qui sont espérés de l’Exécutif par les Marocains. Des réformes patriotiques et civiques, à l’image de ce que fait SM le Roi, Sidi Mohammed, que Dieu le garde comme guide et comme lumière pour éclairer la voie à Son Gouvernement.
Une immonde lâcheté ? Ce ballon sonde, voire ce projet, mesquin et qui manque d’inspiration, s’il était collé au nom du bon Ministre qui le promeut, serait un suicide politique pour sa carrière ! Et qui plus est, si ce projet est outrageusement avéré et voté, ce serait une ineptie, une contrainte inique, une barbarie décérébrée.
Maintenir ce projet serait la preuve maladive, d’un acte péjoratif de démence erronée, anti-populaire, tout azimut, qui nargue et offense les malades et le corps pharmaceutique en premier. Enfin, ce serait une erreur, qui démontre la superbe affichée et l’éloignement arrogant de certains décideurs, en opposition de phase, face aux pauvres malades et autres assujettis, qu’ils sont en devoir de gérer !
Nous voulons que notre louable ministre Ssi Boussaïd et que le RNI renient en bloc ces bruits et se prononcent clairement contre !
Autrement, ce serait la honte, si cette ineptie était démontrée ou étalée en vrac devant nous. Une honte si elle était avérée face à la nonchalance des Partis, nonobstant le pacifisme paisible et la tolérance des Marocains, malades ou pas !Que ce Gouvernement, en espoir de relance, s’éloigne publiquement de tout ça ! Une aubaine rassurante, afin de nous apaiser et de trouver une solution pour exonérer les malades et leurs médicaments de ces taxes indirectes !
Tout ce qui a été fait pour les malades, par les Socialistes au sein du Gouvernement actuel,unis au leader d’un Parti aux valeurs musulmanes, tombe à l’eau ! Cela, au moment où des associations de malades demandent au Gouvernement de SM le Roi, avec instance et beaucoup d’espoir et de respect, d’initier la ‘’ Réforme Fiscale Sanitaire’’ et de donner Ses conseils illustres à l’Exécutif afin de supprimer ces taxes indirectes. Tant celles de Douane sur les médicaments, les réactifs et les intrants,que de cette TVA criminelle, que nous décrions publiquement.
Des taxes sur les souffrances, imposées exclusivement sur les gens qui subissent les maladies, c’est un véritable calvaire, le cou entravé par des chaînes…
Les malades, de façon injuste paient des taxes sur leurs souffrances et leurs tares ! Nous le redisons. Seuls les malades qui souffrent, paient contre-gré, cette moyenâgeuse gabelle. Une taxe indirecte, héritée des pratiques nauséabondes des anciens colons ! Mais ceux-là, ils ont chez eux une Sécu généralisée, qui les rembourse sérieusement !
La nouvelle exacerbation de cette pénalité, la TVA sur les médicaments, est un désastre antisocial innommable. Nous le répétons, convaincus avec persévérance et sans relâche, vu notre amour pour les pauvres, les malades et les démunis, sachant que ce n’est qui l’écho des principes, des vertus et des actes de Sidi Mohammed. Autrement ce serait un sacrilège social ! Voire une régression paradoxale et antinomique de l’attention que doit normalement porter tout bon Gouvernement à ses électeurs. Que le Gouvernement nous évite ces pénalités sur les souffrances pour sauvegarder nos droits, ses acquis et sa bonne réputation ! Et merci, dans la grâce de Dieu.
Kénitra, le 04 Août 2016
Dr Idrissi My Ahmed,
Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du MarocAssociation des Amis des Myasthéniques du Maroc
Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires
112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
Assistance: 0661252005, Tel 0537376330, aamm25@gmail.com, http://myasthenie.forumactif.comLe bois des roses ou les catacombes d’Alzheimer
Alzie et Student : ôud el ouarde
Chapitre énième de la série des Chroniques différées de Mme Student.
Grenouilles et cigognes
Combien de grenouilles, combien de vers ont dû être nécessaires pour nourrir ces êtres aux ailes magnifiques et aux becs en cimeterres ? Les grenouilles sont le met préféré de nos cigognes. Sans grenouilles on n’aurait pas de cigognes dans notre cité. Et sans fleuve, pas d’eau non plus, ni de barques pour pêcher le chabel que nos Juifs adoraient Cette alose des Fassis que l’usine électrique à mazout et charbon, du Sebou a anéanti. Faute de dents, les cigognes armées de sabres et d’épées jaunes, claquent de leurs glaives sur les hauteurs des minarets et des rares clochers. Au moins, elles unissent ces deux temples, sous le Ciel qui les agrée. Juchées sur le haut des pylônes électriques et des tours, les oisillons volettent sous le regard serein des pères !
Ruts avares, il n’a suffi que d’une montée, d’un coït éclair, quasiment en l’air, pour atteindre les septièmes cieux et pondre cette radine et éclectique flopée. Deux uniques œufs, cent fois moins que les actes d’une poule ! Une nouvelle génération à chaque couvée. Adam et Ève dans chaque nid. Deux êtres frères, amants et compagnons à vie, hôtes élégants de la voûte céleste, flegmatiques et fiers.
Voilà que celui-ci, en quête d’un nouvel home, me fait penser à Diogène ! Honoré cher voisin, que viens-tu faire sur le luminaire de la régie ? N’as-tu pas quelque autre ‘’lustre’’ à qui plaire, comme notre cher Benky ? Je te vois si gentil, si jeune et si beau.
Il vient juste pour jauger le voisinage, avant d’y construire un nid, là en face de mon balcon, pour convoler. Pour le moment, il ou elle, trône sur une patte, à même le réverbère voisin. Il se laisse passer la nuit en face de ma demeure, placide et sceptique. À titre d’essai. Je ne l’ai pas revu, depuis ce soir de Ramadan, ce zyeuteur ailé. Va épier d’autres chambres ailleurs, je n’ai rien à cacher là-dedans !
Il doit réfléchir où loger les siens. Dans quel gouvernement, de quel pays ? Lui faut-il attendre les élections parlementaires, avant de filer vers le Nord ? Bien plus loin que l’Yliasses El Omari. Là où filent les hirondelles, messagères de paix ! Vers nos riches voisins ? Mais, on va le repousser comme les réfugiés et les fugitifs des guerres impérialistes. Des guerres par connards et assassins interposés, des mercenaires de mêmes cultes et d’identiques couleurs et nationalités ! Les émigrés sont en quête de havres et de paix…
Le rat des villes
Le rat des champs, menace-t-il quelqu’un, d’inquiet sur le sort de son magistère ? Ma fille, terrifiée, la main sur le cœur, haletante, vient d’apercevoir un rat ! De gouttière forcément, pas de bibliothèque ! Il vient du lierre du jardin Papa ! Il a sauté de la chambre à coucher de maman vers le caniveau du balcon. Elle a la berlue. Elle prend notre basse-cour pour une grande cause nationale et une grande cour. Hier elle a vu un serpent au jardin et interdit à sa fille d’y remettre les pieds.
Avec tous ces monstres, elle doit être inspirée par notre zoo public et de ses affiches de joutéya* identitaires ! Déjà penser aux futures élections et à leurs conséquents et prochains parlements, en plein Ramadan, c’est un calvaire de plus ! Pas rassuré, je vais l’adresser chez mon ami le cardio qui marie sa fille ! Félicitations ! Et puis chez le psychiatre voisin. Les rats, les ânes et les démons, comme les sorcières, les dragons et les devins, n’y sont pour rien. Mais, ils vont se rallier contre nous. Pour mieux nous absorber ou nous vendre. Les insultes, les paradoxes et les antinomies, s’effacent comme les couleurs dans la nuit des élections.
Les cancrelats
Étendu, ventre en l’air, il est là le cancrelat, sur cette marche d’escalier au marbre ébréché, dans cet immeuble qui fait honte aux résidents. Avec tous les déprimés et les stressés qui ont le cafard, curieux qu’aucun parti politique des nôtres, n’ait pris, la blatte comme emblème ! Afin de rassembler les siens autour de cet animal résistant et le prendre comme symbole de cette ténacité qu’il détient depuis des ères ! Avec toutes ces gens autour de lui en vue du prochain scrutin, les y faire adhérer pour toujours, au PC, le Parti des Cancrelats.
La seule façon rapide en vue de grossir le nombre de son balate*, cet été, est de chercher des électeurs dans tous les coins humides et les antres noires. Autre symbole de ténacité, mais moins intrépide que l’insecte craquant, il y a un mollusque, l’escargot. Ce gastéropode, marche déjà sur le ventre courbé et arrondi en hélice. Il qui mérite qu’on le prenne comme relique électorale afin de se rallier et d’y coller.
Le proprio, un richissime blédard, fellah de grand de taille n’y vit pas pour le soigner. D’ailleurs il est parti, bah, mate. Il a laissé les locataires payer pour des ruines, utilitaires, il est vrai, et des mécréants du civisme, nous arracher de faramineux loyers pour ces vieilles aires.
C’est le hideux cafard qui a embêté de gens, infesté plein de lieux et souillé bien de leurs ‘’ immondices’’ ! C’est la blatte qui plus que les machos et les pervers, terrorise les femmes et les enfants. Bien avant les tyrans, les crocodiles et les Daéchs. Ces créatures qui explosent la nation et vont par-delà encore jusqu’à faire éclater leurs gens au milieu des foules de prieurs !
Ces bêtes, je parle des boudare3*, adaptées depuis les ères antédiluviennes aux bas-fonds où ils règnent et se multiplient, ont précédé l’homme, dit-on.
Avec une résilience époustouflante, ils ont résisté à l’évolution, mieux que les reptiles et plus que tous les insectes, contrairement aux espèces disparues. Ils ont un projet de société, un planning, une pensée politique fondatrice stratégique.
Que dis-je, une prospective avancée bien supérieure à celles des ethnies effacées ou anéanties. Les blattes ont survécu et prospèrent sur les restes dispendieux des hommes évolués, des détritus et des reliefs de nourriture qu’ils recyclent gratuitement ! Les cafards nous regardent périr et nous entre-tuer, ils nous voient nous exterminer dans le sang, malgré nos révolutions régicides, malgré les guerres toxiques aux insecticides que leur livrent les états techniquement avancées et que nous pourvoient les puissances démocratiques.
De la Cop22 aux lèvres
Les pneus énergétiques et les détritus en plastic galvanisent et enflent nos lèvres intrépides et nos généreuses énergies. Et vice versa. A propos des nuisances que nous vendent les nations prospères avec leurs restes énergétiques, inutile de » micasser » encore madame la ministre affairée au climat. Pour ne plus user des sacs en plastic, nous irons tous manger dehors, sans rien apporter à nos maisons comme sachets dangereux.
La cop22 est déjà pleine. Dès qu’elle sera passée, on ressortira nos »micates » de réserve ! On ne peut pas vivre sans »mica », me disait à l’Agdal un vieux camarade de fac ! Le rouge était vendu alors dans des » fioles » en plastique. Des craquantes qu’il faisait péter du pied, une fois vidées de leur substantifique nectar. Chacun sa fantasia ou son »nachat ‘’.
Amas d’étoiles
Henri avec ces choses immenses et lointaines, les étoiles, avec cette petitesse des molécules que nous sommes, que nous utilisons pour faire fonctionner nos cellules, dites humaines, je reste ébahi. Je parle de notre être, celui de personnes, incapables de maîtriser et de faire fonctionner sciemment, volontairement, ‘’ ce’’ nous-mêmes. Ces appareils qui constituent nos corps, marchent seuls, dorment, digèrent et se réparent souvent, seuls …Cette conscience d’être fragile, extraordinaire et imparfait à la fois, (comme d’autres animaux)
Nous sommes des otages, en suspens, des autres, des forces supérieures qui nous ont conçus, fait évoluer mal ou pas ! Ceci pour les sens, nos sens, les compréhensions approximatives ou les sciences que nous avons. Nous qui envoyons des sondes spatiales à l’autre bout du système solaire. Mais, pour le reste ? Et pour ce qui est loin, inapprochable ou imperceptible, nous sommes des otages. Des êtres malvoyants, vivant très mal, sans mode d’emploi sciemment défini, par nous et jamais plus loin que nos bouts de nez !
Un trip sur la côte capitaleL’Orient et ses finances s’engagent au couchant. Il a un tropisme positif pour nos affaires en toute amitié. Le Maroc est près du golfe. De Salé à Témara, la côte atlantique a la côte depuis que l’hôpital s’est transformé en palace des mille et une nuits. Et toute la ruelle latérale est devenue une large et très longue avenue. Elle s’enrichit sans nous concerner. La capitale et ne cesse de nous avaler, depuis que notre willaya est devenu l’un de ses ruraux quartiers. Harhoura est une ville et le vieux Maroc est un grand pays. Où sont ces tombeaux qu’on pillait de leurs os pour faire de l’anatomie en première année ? Tarik est devenu précocement l’un de leurs hôtes. Il attend qu’on le suive, mais c’est encore trop tôt.
Les tapis volants ont cédé place aux avions dans la quête de voyages et de rêves. Cet industriel, pour plaire à ses associés, en mal de fantasmes au lieu des fanatismes divers, leur offre des tapis de prière électroniques, confectionnés en Corée. Ils y trouvent des femmes en tenue d’Eve, tissées en relief, pour assouvir leurs chimères et leur luxure. Leurs silhouettes affriolantes et flatteuses, leurs formes dodues appétissantes, apaisent leurs appétits charnels, en éloignant d’eux les images d’Al Qods et des minarets perdus sur d’autres terres, volées par d’autres fanatiques, les victimes des SS, impénitents et incongrus !
Prières de Laylat El Qadre
Dieu, tu sais que je t’aime. Tu as fait que je t’aime. Ne te prive pas d’un adorateur sincère, né pour t’adorer, en lui estampant la vie. Laisse-le perdurer plus loin encore et plus longtemps que son corps et son esprit ne peuvent l’espérer. Je garde mes t’huitans* ! Et c’est toi qui gagne, c’était écrit, quand tu l’as décidé. C’est toi qui gagne en amoureux sincères et nombreux.
C’est pour me permettre de palier à ces tentations que je te voue cette prière inattendue, là, ici, en vrac ! Les louanges, l’amour, je ne sais pas le faire. C’est toi qui me les a initiés, inculqués ou permis, pour te chanter mon admiration devant tout cet univers et m’effarer devant tout ce que tu as créé et que je ne puis avoir ni voir ni encore espérer, tout ce qu’il m’est impossible de comprendre et de cerner avec les yeux que tu m’as donnés. Ma langue et mes doigts qui disent et écrivent ton nom, pardonne-leur leurs errements et leurs oublis.
Dieu, merci d’avoir donné mon prénom au prince Ben Rachid ! Par celui du prophète, Ahmed, dans les cieux, tu rapproches mes racines mythiques idrissides à celles de nos cousins alaouites !Les terriens de la terreur
Nous sommes des sans-terres, des campagnards au sens élémentaire de ceux que les états et les civilisations ont négligé. Des apaches, injuriés, ruinés, ethniquement quasi nettoyés, des âroubis trompés, des indigènes vendus, des aborigènes dé-paysés, comprenez dépossédés de leurs pays, étrangers partout où ils végètent et partout haïs ! Non pas des Sémites, mais des Simiesques, si les singes nous permettent encore cette parenté ! Nous n’avons rien compris, rien su, rien appris : exercice de vie, inutile ! On passe sans comprendre ce pourquoi on est venu et si mal partis. Ce, dès qu’on suffoque pour inspirer la première bouffée. Pris au piège secret de la vie.
On vieillit et on trépasse sans rien avoir retenu. Et on s’oublie. La nuit sans soleil ni plage, elle bouge. C’est le Ramadan. Il faut éviter de boire et de manger en public. Pire de jouer au mécréant, en médisant de la politique, ou des gens qui font la politique et qui défont les politiques !Les carnages de l’Aïd
Ce sont des fêtes gigognes, nombreuses, subintrantes et en cascade, qui cassent l’économie ou qui l’activent. C’est selon ! Après ce delirium de la journée continue, non généralisée pour être harmonieuse, une fabrique de paresse, légale, voici cette valse des changements d’horaire. Une horreur biologique, un accordéon circadien. Le corps et l’esprit sont désadaptés, désappointés. Et la canicule gonfle l’esprit et les sangs. Si les chaleurs augmentent la lassitude et les faiblesses, le rendement, n’en parlons-pas !
Ces fêtes religieuses, même chez la police blanche et les noirs agnostiques d’Amérique, se scellent dans le sacrifice du sang. Du Bangladesh à la Syrie où l’Irak, qui explosent, schismatiquement, systématiquement et habituellement, (merci aux Bush pour leur boucheries d’Orient), c’est allé, comme une réplique tellurique, jusqu’en l’Amérique d’Obama maintenant. On leur doit l’inénarrable et cruel Daech. J’oublie Israël et la Palestine, c’est devenu, un leitmotiv causal, barbant ! Je passe outre la Libye, le Tchad, le Mali et le Soudan. Après ce délire de tsunamis, dans les propos de Mme Student sur Alzheimer, Alzie, pour les intimes, j’en viens au fait de l’instant.Et c’est venu jusque-là,
La menace terroriste, fanatique, intégriste, exorciste, satanique…Voici un jardiner, pas le célèbre Omar. C’est un assassin, qui au lieu de sentir et de cueillir la rose, nous dégoûte de l’humanité entière. Il vient de tuer, froidement, deux vieux marocains, des juifs sympas de Casa. Sanctions ? Prison à vie, avec prise en charge, rééducation soins et surveillance, coûteuses, à vos frais ? Ou séparation du corps et de l’âme, par injection létale ? Ce que refuseront les médecins…Appliquer la Loi du talion ?
Le mettre en tôle à vie, c’est une sanction. Mais aussi une punition avec une pension » humaine et démocratique’’ des droits, où l’on se réapprend à devenir humain. Je ne sais pas. Demandons aux psychiatres et aux juristes. Demandons au coupable lui-même, s’il s’agissait de ses parents ou de ses enfants, comment il jugerait ce cas de double meurtre, de vol et de démantèlement des corps de ses victimes ? C’est terrifiant et horrible ! Avec mes condoléances les plus attristées pour la communauté et les leurs.
Un faux plaidoyer
Pour feindre de défendre ce coupeur de coupable…Et puis, avec son avocat nommé d’office, gratuitement, s’il nous dit que c’est la faute de la fête ! Ce sont les dépenses de l’Aïd, post carême religieux, le Ramadan. Et que la vie est chère à cause de Benkirane et du PJD, et qu’il avait besoin d’argent pour plaire à sa femme, n’est-ce pas, et aux siens. Et que, en voulant dévaliser les Juifs, qui étaient sortis, in voulait juste leur dérober un petit chouya. Or, il a été trompé par ces hypocrites ! Ils ne sont pas sortis comme ils le lui avaient dit…Ils faisaient la sieste à deux, comme des gentils !
Ils l’ont trahi, les …. Il a été gêné dans son travail. Il a été surpris par les sournois personnages et il les a trouvés encore là. Et que pour les empêcher d’appeler la police, vous comprenez, ils sont durs ces gars ! Il a été obligé, ‘’le pauvre’’ suspect, de les réduire au silence. Ces vieux chnoques, de fourbes et perfides radins, qui ne payaient jamais assez pour ses courses et ses travaux de jardins. Plus de 22 heures par jour. Comme la jolie ministre !
Je saute sur les détails. Ça lui a demandé du temps, du courage et de l’énergie pour les ranger. Et que pour caser les corps, il a été forcé de les découper et de répartir les parties dans des micates. Des sachets en plastic, interdits depuis ! Mais pas pour les mêmes forfaits ! Il a dû faire plusieurs voyages, dans le noir…
Pour avoir soulevé ces raisons et ces causes, afin d’en appeler à la magnanimité des juges, l’avocat va perdre la face, sinon son arabique latin.
Ils vont monter au Ciel, les innocents.
Les étoiles s’estompent et fuient, un silence de tombe emplit les ténèbres. Tintamarres dans les démocraties. Les braconniers du fisc, du fric et des urnes ont pris le pouvoir sur les femmes. Les traîtres, les vendus et les délateurs, les crapules et les lâches, tonnent et tempêtent. Ils deviennent des leaders, tribuns, des gourous après être passé maître es-défense des dealers. Kif-Ache ?
Le vide nous entoure
Tous les habitants de la ruelle sont absents, la maison vide, le coq est muet. Seul sur le balcon, je pense en solitaire à la solitude. Celle de ceux qui sont partis, chacun dans son trou, sans portable, ni livre ou tablette. Privés de sens, silencieux à jamais, privés des leurs, privés de sensibilité, privés d’eux-mêmes…Des riens, seuls, face au néant et au chaos. Et la vie continue pour les restants. L’univers est immense et ses dimensions s’étirent encore vers l’infini où ils se répandent. Il réserve des surprises à notre ignorance. La vie de l’homme ne peut pas être sans lendemains, après son évanouissement et son départ.
Le vent, rapide et frais, pousse les nuages à grande vitesse. Ils s’effilochent et s’effritent, me laissant percevoir quelques étoiles. Je tente de recomposer quelques constellations, avant que la brume ne les cache et me dissuade. Je n’arrive pas à lire dans le ciel. Où sont mes enfants et les leurs ? Je pense à leurs problèmes, à leurs vies, à leurs maladies et à leurs joies…A moi aussi, tant qu’on y est ! Que faut-il penser des nôtres, de cette cité, village
Le vent effrite les nuages et les poussent au-dessus de la tournante, la terre, qui les crée pour faire vivre et s’arroser. Il en est qui persistent et grossissent, d’autres qui deviennent de la buée. Les nuages, enjolivent de leurs bords dentelés le ciel afin de le rendre plus romanesque. Les nuages, écrits comme des lettres chinoises en 3D, qu’il faut être sorcier ou devin, pour les élucider. Ils ne parlent qu’aux cœurs qu’ils attristent ou qu’ils font vibrer.
L’eau et le temps
L’eau vitale, le trône de Dieu. Celui qu’Il meut pour créer la vie. Tu n’as rien à foutre dans une tombe où il n’y a pas d’eau ! Il faut que tu guérisses de la mort ou que tu apprivoises la vie autrement. Il n’y a pas là de piscine ni de PC pour t’occuper. Il n’y aura pas d’activités, pour la forme qui va te porter. L’organisme que tu vas être ou emprunter pour patienter, sera-t-il neuf, ou le tien, tellement vieux macabre, ou trop usité.
Comment sentir le temps, la durée, dans l’inaction et l’ignorance de celle-ci ? Pas d’activités que tu connaisses ni que tu saches faire dans cet intervalle d’attente, peut-être si long…Le temps que les anges reconstruisent tous les morceaux de ces cendres éclatées et de ces amas d’os que cumulent le temps les guerres entre, nous, pour les terres, les biens, les femmes, les idées ou les crédos !
Comment sentir le temps ? Le temps de percer pour revivre, pour se refaire autrement, dans une autre mécanique, en une autre dimension, un autre espace, un autre automate, de carbone, d’azote et d’eau, que tu ne sauras guère mieux piloter que celui que tu portes. Ce gadget. Toi ! Ce toi que tu commandes mal et qui sort, tu ne sais d’où, rien de ses hasards et de ses doutes, avec sa génétique, son planning écrit, son devenir tu ne sais vers où.
Le temps des assassins
Je reviens, avec un leitmotiv vers les mêmes questions et sur les mêmes paradoxes. Faute d’orgasmes revitalisant, prolongeant de ces zombis leur vie, voilà le stress pessimiste des guerres et la peur des idées toxiques masturbées. Peur d’être inutile et de vivre inutilement, un poids inutile. Celui d’un mortel éphémère, barbare, saccageur, assassin et carnassier.
Des centaines de gens, innocents, qui en prière, qui à l’école, qui au marché, sont explosés chaque matin. Sert-on à quelque chose, cannibales sanglants que nous sommes ? Tous les concepts, toutes les espérances, tous les crédos et leurs éthiques mensongères, qui tentent de faire de nous des humains, avec de faux alibis et de fallacieux espoirs, se désagrègent et se confondent. Ils nous mentent. Nous sommes des monstres insatiables, des assassins innommables !
Ça vous arrive de penser à ces drames ? De penser au sort de l’homme et au sens de la vie, au sens de l’humain, en voyant ces haines, ces injustices, ces guerres et ces meurtres, ces bombes, ces boucheries et ces catacombes ? Non ne déprimez pas, vivez ! Vivez jusqu’au bout, malgré les peurs, les drames et les conflits !
Vivre sans laisser mourir…
La vie n’est pas seulement une drogue qui vous pousse à la consommer ! La vie est une routine, qui vous toxique, une accoutumance, à laquelle on devient accro. C’est facile d’y être coincés. On en redemande, même si on n’en est pas satisfait, pour se refaire, se corriger, s’améliorer, ou simplement la prolonger. C’est existentiel. Seul l’amour de la vie peut expliquer la vie !
Et pourquoi cette résurrection et cette renaissance ? Pour prolonger la vie, les Hindous avec leur connaissance du karma peuvent nous expliquer, la métempsychose. Pourquoi ce besoins de réincarnation ? L’existence d’un être qui tombé en poussières, qui est parti à jamais, laisse un vide autour de soi. Mais l’intéressé, lui-même, ne s’en lasse pas !
Et ça fait un poids, beaucoup de boulot, toutes ces vies des humanoïdes, qu’il faut ressusciter depuis qu’ils existent sur terre ? Et puis, celles des autres êtes, sur les autres planètes, vous y penser ? La rallonger la vie, pourquoi faire donc ? Pour Le louer, le bon Dieu !
En a-t-il besoin ? L’admirer, certes, est une façon de Le louer de Le remercier du don d’existence et de vie. Parce qu’on aurait pu ne pas naître du tout, ne pas exister. Lui, Il est nécessaire pour te l’expliquer ! Et te faire mieux appréhender ou justifier ce pourquoi Il est là et qu’Il t’a créé, toi et les autres, dans ce milieu ! Car c’est Lui qui a tout fait. Cet univers, cet espace, cette vie, ces créations et ce cosmos, que tu ne sauras jamais totalement percer.
A l’écoute de la vie banale
Déjeuner au requin, jus de 5 fruits et salade chez Sonia. Je lui tends le phone pour souhaiter bonne fête à sa mère. Le plombier qu’elle m’a indiqué, ne viendra pas. C’est la faute des fêtes. Je laisse le compteur couler à ma perte. Malgré mon ignorance en matière de conduites et d’eaux, je laisse la rhéologie au vestiaire. Si elle fait la fortune cardiologues, je suis obligé néanmoins d’ausculter le mélangeur !
Je tends l’oreille et la colle sur le robinet. La fuite des eaux s’entend encore, malgré mes acouphènes. Le pot de liane-aurore, rote et les bulles d’air sortent de ses profondeurs. Je les entends s’éclater dans un bruit de lèvres qui se ferment et se décollent. L’eau d’arrosage qui se déverse sur la cour, dessine des nappes sur le sol, à son tour. Quelles règles, quelles lois physiques suivent-elles pour faire des dessins que j’interprète comme des faits de hasards ? Sans signification aucune pour la logique mathématique qui est la mienne, si ce n’est de prendre le râteau, pour la sécher et d’user de la serpillière.
Deux pieds, quatre ailes et une queue ! Ainsi est l’homme, un corps le porte sur deux pieds, deux anges zélés témoignent de ses actes bons ou mauvais et un diable, qui le pousse de derrière et de travers. Ça fait beaucoup de zouaves, deux comptables transparents et un agitateur occulte, pour un simple homo sapiens qui passe un audit sur terre et tellement d’épreuves et de contraintes, pour son bout de chair.
Les limites des sciences
Science & vie de ce juillet 2016 écrit en couverture ‘’Pourquoi on ne saura jamais dans quel univers on vit vraiment.’’
Que pensent les émirs et les monarques, des pharaons monothéistes puis des livres saints, depuis l’antiquité à nos jours ? Que pensent le pape et les grands théologiens ? Les chefs d’états des pays développés, qui déterminent les guerres et la paix, ceux qui envoient des missions dans l’espace et dont les savants connaissent l’univers comme moi ma poche.Si personne de crédible n’a encore déterminé, démontré, vu ou montré, voire simplement étayé (scientifiquement et de façon palpable) la nature réelle de l’âme ou celle de l’esprit, les apostats, malgré les livres saints, malgré les crédos sincères, vont rester dans leurs doutes, leurs errements, ou carrément leur nihilisme activiste et athéismes conquérant. Ils représentent une partie énorme de l’humanité qui s’oppose de façon radicale aux croyants, de toutes les religions et les races confondues !
Si personne ne sait ce qui adviendra de la terre et des humains, les scientifiques parlent de l’extinction de toutes les étoiles, un moment de leur vie, et celles de leurs planètes avec. Les trous noirs nous appellent et aspirent. Sur le plan physique en tant que planète, ou sur le plan religieux, après le cycle de la fin du monde, de la résurrection et autre suite au paradis ou en enfers. Si les extraterrestres comme les anges et les démons ne sont pas naturellement rencontrés.
La duplicité du credo entre l’évolutionnisme, scientifiquement démontré et les religions du livre qui stipulent le façonnement divin de l’homme. Dans les livres de la tradition Dieu n’a pas dit nous avoir fait de ses mains, mais Il nous a fait quand même. Quelle est cette voie, que je cherche, qui nous fera approcher les sciences de la foi ? Sans verser dans le doute ni les détails de la fabrication de l’homme à partir de l’eau comme toute chose et de l’argile, la terre de notre planète.
La vie vient de l’extérieur de la Terre. La science parle aussi de molécules protéiques, (ou du même type) qui ont insufflé ainsi la vie dans les mers. Ce bien avant que les êtres formés par ces protéines, n’évoluent pour aller sur terre, respirer autrement et se mouvoir. Qui avec des pieds et des mains ou des ailes pour les plus évolués. Les autres, restés entre les virus, les cellules, les multicellulaires, les différent êtres dit inférieurs des deux règnes.
Consultations
Elle dit qu’elle va refaire sa vie. Un foyer recomposé. Elle est malade, stressées. Son mari est malade au loin. Elle est dirigée chez le cardio, le pneumo, le radio et psychiatre ? C’est-à-dire son médecin de famille. Elle a délivré un certificat de longue durée. Elle sera certainement renvoyée pour avoir été trop fière, stressée, stressante et hautaine. De quoi devra-t-elle vivre de mendicité ? Dieu y pourvoira. Lui, il est divorcé, d’une peste hargneuse et méchante et attend sa mutation. Il veut une mutation. Il veut un certificat. Mais, il s’est trompé de banque et de médecin pour payer.
Celles-ci sont venues faire des certificats contre leurs maris. Frappeurs ou radins, buveurs invétérés, jouisseurs, par réaction au chantage du sexe, avec autrui. Je tente de les apaiser pour l’amour de leurs enfants et je reste, quoique enclin à les aider, très mesuré dans mes certificats et IPP. Malgré les résultats des coups observés. Je les adresse à l’association de soutien des femmes battues.
Les catacombes d’Eros
L’autre est démarchée par un client de l’usine. De prime abord elle raconte sans dire ce qu’elle veut. Un macho de la sécurité, qui veut la masser et la pétrir, comme une pâte pour se la faire et la refaire. Elle fait blédard, selon lui, avec sa djellaba, me dit-elle. Elle est sortie avec lui durant le Ramadan, mais elle me confie qu’elle a refusé à ses avances de se laisser monter. Comment réagirait-il, si jamais, ils se mariaient ? Que penserait-il, cet homme pas mal, de 55 ans, une fille de 12 ans, qui a sa maison et sa voiture, son boulot, d’une femme divorcée, qu’il veut pour femme, mais qui se laisse si vite convaincre de coucher, hors mariage ? La consultation dure.
Elle me confie encore. Il veut la moderniser et se l’approprier. Elle ne semble pas aimer ce deal et laisser son grand lit et la chambre qu’elle vient d’acheter, malgré ses difficultés ! Elle veut rester libre dans son ambiance. Elle hésite et sent comme si elle faisait ses adieux à sa ville, ses amies et son boulot. Reverra-t-elle son toubib et ses sœurs, si elle change de de ville et de traiteur ? Je lui délivre un certificat de repos pour une semaine, quelques conseils et un calmant. La psychothérapie ne marche pas pour ces cas.
Psychosociologie du couple
J’ai dit l’autre jour à des amis qu’il faut créer une matière nouvelle et l’administrer comme instruction dans les lycées. Des cours pour expliquer la vie, le mariage, les relations, les devoirs, les erreurs. Pas du point de vue biologie, religion ou sexualité, mais surtout du côté de droit et des devoirs, non seulement civiques, mais les conjugaux, des mesures de réflexion, avant de devenir maris et femmes, des parents, c’est à dire des éducateurs, sans formation antérieure ! Ces deux fonctions et matières doivent être conçues pour améliorer la santé et la solidité des couples, en leur évitant le maximum d’erreurs. Les 2/3 des couples divorcent, dit-on !
De même qu’il faut créer et former des médecins, des psychologues du couple, pas des psychiatres, mais des cadres avisés, versés, dans le soutien et la thérapie psycho-sociale, pour aider les familles en difficulté à dépasser leurs problèmes, sur tous les plans afin d’éviter les rixes et les incompréhensions, de tous les ordres.
Conclusion et confusion
Moi et l’univers. J’ai soulevé et pensé à quelques problèmes humains que j’ai cités et ceux de quelques bêtes qui s’agitent autour de moi. Ésope et Jean De la Fontaine ne sont pas loin. Je vois cette station de bus, d’en face, ces attentes et ces départs, ces immeubles d’en face, leurs fenêtres, leurs ombres et ces milliards de cités, pareilles dans le monde.
Si tu passes par Maps ses cartes de la Chine à l’Amérique, tu comprendras. Leurs rues, leurs arbres et leurs fenêtres, sont juste devant toi. Tu imagineras le nombre des âmes qui y vivent. Inutile de songer à leurs pensées, à leurs visions du monde, là où ils sont actifs ou à quoi ils sont soumis. Effarement et inquiétude, devant le nombre des objets, des feuilles d’arbres et de la vie qui y est appendue.
J’ai en mémoire ces hirondelles qui cherchent leur pitance dans le ciel d’en face. Ces mers, ces avions et ces nuages. Une terre, puis les autres planètes et les soleils. J’ai pensé au jour premier de la création de l’univers. Le Big-bang, tiens ! Et de là à la capacité nécessaire de cet ‘’X ‘’qui a fait tout ça !
Ses règles imprescriptibles, ses destinations et ses hasards. A tous ceux qu’il a dû créer pour faire marcher et surveiller cette machinerie époustouflante et l’application des lois du départ. Je ne suis sorti avec aucune conclusion. Juste de l’admiration et de la confusion et beaucoup d’autocritique et de petitesse. Et puis humblement, terrifié par notre petitesse, de bestioles furtives. Et nos heurs et misères. Nos élections, nos erreurs, nos sables, nos guerres, nos crédos, nos délires et nos caractères. Que des vanités ! Et plus, cette futilité et cette sorditude*!
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 10 Juillet 2016La Cop22 est pleine !
Ils brûlent leurs pneus
sur le reste notre ciel bleu.Vous écriviez là :http://www.quid.ma/billet/lettre-au-roi/
Je vous réponds monsieur, ici, ceci. Que Madame la Ministre réponde ! Ce avant votre lettre au Roi sur l’effet néfaste et polluant des pneus étrangers, brûlés comme énergie des cimenteries du Maroc, ou sur l’effet collatéral des saccules en plastic sur le paysage champêtre et touristique de la Cop22 !
http://www.quid.ma/billet/lettre-au-roi/
On n’est pas la poubelle de l’Europe, Madame. Dites-le leur et à leurs clients marocains, fermement, ceci. Cessez de déposer vos ordures civilisées, chez nous ! Ça fait partie du droit des gens de ne pas être asphyxiés, terrorisés par un climat toxique. Viendrait-il des cieux arrogants de l’Europe démocratique ou du diktat civilisateur de l’Amérique !
Cessez de souiller cet air que nous respirons et cette atmosphère de libertés et de paix que nous vivons, malgré tout, au Maroc. Encore serein courageux et pacifique.
Madame, iront-ils sérieusement manifester, vos critiques et militants marocains ? Et vous tancer dans leurs assourdissants slogans, devant un Parlement vidé pour vacance habituelle, et plus après le Ramadan et les heures fêtes que nous vous souhaitons.22 les flics ! La cop est pleine. La Hayté au mur ! Vivement le coup de la » raclette du stade » mouillé ! Iront-il proférer en dialectal ordurier ! Ou pire, si ce n’est pas assez ! Les hooligans de la politique, ça coure les rues Madame ! Et ça dégénère dans les hôpitaux ! Après les séditions parasites et les émeutes subversives et les nécessaires contraintes pour les empêcher. Merci monsieur Salvan de vos cours d’histoire.
Agissez avant madame, au moment des préludes ! Répondez à ces appels chaleureux et aux prémisses des Citoyens vigilants ! Faites cesser rapidement les humeurs et les rumeurs. Et les fausses excuses, inacceptable là aussi, les feintes, doivent cesser. Cela va contre vous, Madame ! Contre votre aimable Parti et contre le Maroc aussi ! Cette lacune fera jouir nos rigoristes et nos fâcheux adversaires, qui nous moqueront urbi et orbi, à coup sûr, sans Sahara ménager !
Et qu’On réponde à votre lettre Monsieur Naïm Kamal. Et ce même indirectement ! http://www.quid.ma/billet/lettre-au-roi/Il faut rendre aux fils de César les ordures qui n’appartiennent qu’aux Latins! Et les faire transporter sur leurs dos, aux commanditaires pervertis. Tous ces investisseurs mal intentionnés. Véritables incendiaires du climat, ils sont inconscients de la chose, réveillez-les ! C’est que le climat a changé au Maroc, aussi. Les langues se libèrent, même si ce n’était pas convenu. Celui des affaires et de la politique, aussi. Combien de maladies graves ce genre de fumées ont-elles déjà donné aux Marocains ? Sans qu’on le sache ! Et ce, depuis quand, déjà ?
La pollution atmosphérique, ça se respire et ça se mange, ça se boit, chère Madame. A chaque fois qu’on commence quelque chose de bien, il y a des marocains qui chicanent, alliez-vous dire ! N’est-ce pas ? Attention, Madame, ils ont écrit, » démission ». Ils voulaient signer pour plus » d’émission » de carbone !
Toutes ces fumées, toutes ces cheminées, mais, à quoi carbure l’industrie au Maroc depuis des cierges ? Qui va commencer à établir des données sérieuses et un contrôle opérationnel, véritable et adéquat ? Un audit efficace, régulier, loin des doutes avisés et des corruptions qui prospèrent ! Pas de statistiques ! C’est émouvant et mortel, surtout. Il faut créer cet office, parallèlement à celui de Monsieur Jettou, pour les affaires.
Et, puis les italiens, ils ont d’autres chattes à fouetter et des recettes méditerranéennes, pas que cette vendetta inconsciente envers-nous ! Ils n’auraient pas une recette amicale, pour transformer nos mikates naturelles en botoxine ? Afin de ne pas détruire encore plus Volubilis et Thamusida ?Et renflouer au mieux nos belles méditerranéennes qui travaillent, à tout faire, chez eux. Médire est bien mieux que maudire ! C’est comme la prévention et la prophylaxie qui précèdent les maladies et leurs thérapeutiques.
Avec leur aide, celle des Romains, au lieu de les jeter dans la nature, nos ballon de plastic, on pourrait gonfler bien des choses avec. Qui vous parle de glandes et de … ? Comprenez-moi, sans médire, rembourrez avec des lits et des oreillers ! A la place de la laine et des plumes, afin de laisser la vie aux coqs de nos cours et aux brebis qui déambulent librement. Sans jeux de »maux » ! Ne lisez pas entre les lignes ni de travers mes humeurs et mes mots !
On pourrait récupérer dès lors nos sacs pour les brûler comme mazout dans les salles de classe de la périphérie et les faire renifler aux maîtres stagiaires et leurs bambins, en hiver? C’est stupide et cruel, cette chéâyla, comme caricature !
Ou, en moins cynique et agressif, au lieu de nous faire interdire nos sacs plastiques, pour la cérémonie où vous allez briller, je vous livre une autre idée. Les refiler, je parle de nos sacs noirs, tout pleins de ciment à l’Italie ! Ou en retour de boniments à la bonne France d’amie, que nous adorons, conjugalement ! Conjugal, égale joue contre joue, pas plus ! On n’est plus leur gourgandine soumise ni délaissée.
Ce afin de les remercier tous, réellement, sans hypocrisie, de leurs loyaux services et bonnes affaires si bien investie ! Au lieu, dites-leur, de saccager les arbres de nos forêts. Nos arbres de Maamora, sont secs cette année. ! Car, l’usage de trop de papier, pour l’hygiène et la lecture, comme pour le papier à emballer, ça ravage les forêts. Les forêts fossiles d’un pays souvent sec, hospitalier et conciliant, oui, que l’on vend par ci par là, certes, où l’on investit, c’est bien, mais où il ne pleut pas suffisamment. Alors halte, a Lalla !
Et après cette récréation que vos aides vous donneront à lire, je vous dis, pitié Madame du bout des lèvres ! Par timidité et par hommage à vos valeurs ! Pitié pour la santé des gens et pour le respect de la dignité des Marocains.
A bonnes sourdes les services d’un Orl ! Non, le salut des simples citoyens que nous sommes.
Bonne suite pour assumer, tranquille et heureuse, l’organisation de votre Cop, qui nous transporte, nous honore et nous embellit !DR IDRISSI MY AHMED
07 07 2016
Appel de l’AAMM pour détaxer de TVA et de Douane les médicaments et le circuit des soins
PREMIÈRE PARTIE
Voici une bonne dose de vérités pour les lecteurs pour cette deuxième partie de Ramadan durant laquelle le roi s’active et fascine, délivrant tout azimut, une leçon pour tous.
Je souhaite que par votre voix que tous les Partis agissent pour interpeller ouvertement le Gouvernement et l’aider aux fins de faire son devoir et les vôtres envers les citoyens malades. Les aigus ou chroniques, comme les plus graves, et cesser de les exploiter par des lois ineptes. Celles qui opèrent un véritable braconnage illégitime, un fait de brigandage qui est entré dans la routine fiscale, en pénalisant les incapacités et les états de douleurs des citoyens malades.
Voici donc une lettre et ce résumé en rappel de nos douleurs et misères, afin de réveiller les Gouvernants actuels et à venir, sur le sort des malades. Des personnes en souffrances, écrasées par des taxes iniques, qui frappent les seuls malades, que d’aucuns pourront devenir hélas, un jour. C’est l’avenir des personnes saines que nous défendons ! En quelque sorte, une prophylaxie proactive, prospective !
TVA et Taxes de Douane, sont aveuglement appliquées sur les réactifs des laboratoires, le matériel médical, les instruments chirurgicaux et ostensiblement sur les médicaments ! C’est une Taxe sur les Valeurs Amputées, que cette TVA, comme aimait le dire et la traiter, notre défunt Fès-jdidi et mémorable ministre d’Etat, My Ahmed Alaoui !
Des Taxes de Douane, dans un pays qui ne crée ni les composants ni invente pour ses malades les intrants des médicaments, sont un non-sens, une contradiction révoltantes. A comparer ces taxes indirectes, elles sont paradoxalement en opposition avec le blé et le livre, entre autres, qui eux, sont déchargés du fisc douanier. C’est donc une escroquerie, une arnaque d’Etat, implacable qui prédate des taxes sur les seules souffrances. Je le professe comme médecin et je le soutiens, comme tous les malades porteurs de maladies diverses ! Je ne veux pas de pitié, je veux que les lois aient une âme juste, raisonnable, plus que charitable ! Pas de faveurs ni de privilège, mais seulement le droit de ne pas être exploités pour nos déficits durant nos maladies !
Ces taxes qui vont de 24 à 37 % sont un manque à gagner pour les hôpitaux d’Etat. Le Ministre de la Santé le sait-il, le dit-il ? Comme elles grèvent non seulement les particuliers non couverts, mais aussi les Caisses des Maladies elles-mêmes. Ce réquisitoire doit éveiller les prestigieux commandants qui sont à la barre du pays, afin d’oser plus loin, de réaliser mieux, dans ce chantier délicat des impôts. Ce chantier qui se réfère à ce secteur pathologique et tellement vilipendé est celui des impôts sur les maladies. Cet amas anachronique et moyenâgeux de textes infamants et d’applications fiscales, sont décriées par l’AAMM depuis plus de 11 ans !
Aidez-nous aux Partis engagés, avec l’appui et la compréhension de vos leaders, économistes, légistes et politiques, pour dire encore ce que nous avons sur le cœur et qui laminent nos chairs. Le dire et le proclamer sur vos pages et dans vos déclarations au Parlement. Osez le redire, franchement, librement, démocratiquement et civiquement, en espérant que les Gouvernants et les élus décident enfin faire le pas, malgré les contraintes internationales auxquelles nous sommes très sensibles ! Et que nous gagnerons, grâce à la bonne gouvernance, à la proximité des malades et au sens de l’équité de SM le Roi.
Ce serait une initiative marocaine spectaculaire que de réaliser cet espoir de réformes populaires, afin de répondre aux besoins des tranches affaiblies. C’est un fait de droits-de-l’homme et de justice, que le Maroc peut parrainer et exporter ! Cette sage révision des impôts sur les maladies, sera une évolution avant-gardiste de la Gouvernance. Une action, ni insensible ni indifférente, au profit des tranches pauvres, qui sera appréciée de partout dans le monde. Une action qui réconforte, élargit et complète le chantier royal de l’INDH, en y incluant pour les sauver, les malades de tous les bords.
Enfin, cette Réforme magnanime requise, est une démonstration des capacités et de l’évolution des droits démocratiques au Maroc. Que Dieu guide SM le Roi, que nous invoquons pour ce faire.
Détaxer les douleurs, dépénaliser les maladies, défiscaliser l’accès aux soins, en abrogeant les médicaments, en exemptant les réactifs et le matériel médical des Taxes de Douane et de TVA, c’est rendre service à l’humanité entière. A ceux des plus faibles et aux démunis, qui souffrent en premier.
Exonérer les médicaments importés et défiscaliser les moyens techniques des soins, sera une révolution phare du Maroc. Venant de ce pays ouvert et De SM le Roi, son premier décideur, humain et sage au grand cœur, sera une nouvelle libération de l’Afrique, une conquête du bon sens et une leçon humanitaire pour tout l’Occident.
Kénitra, le 28 Juin 2016
Dr Idrissi Ahmed,
Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du MarocA SUIVRE POUR LA LETTRE AU GOUVERNEMENT DE SM LE ROI
Ramadaneries, Barzakh et nuages de sangs
Nuages de sangs
Nous avons au pays des Grottes d’Hercule et du Jardin des Hespérides, un complexe avec Chronos, le Dieu du temps. Un défi au bon sens est déclaré marocain. Journée continue et heure d’été, deux horreurs surajoutées, cassent le travail pour si peu d’économies ! Après le beau Mawazine, un hors saison, qui attire les jeunes et si peu les touristes, on passe le bac en plein Ramadan. Pas de fatwa ni de répit pour les jeunes jeûneurs. La triche, comme partout ailleurs, fait un grand tabac.
Non loin, ne pouvant convaincre nul décideur de revenir au méridien naturel de Casa.
Je regarde le ciel, une vraie palette, qui m’écoute et me comprends. Son doigt levé indexe une étoile, il est couché sur un nuage en guise d’oreiller. Sa tête sans nez, semble vide de cervelle. Il flotte dans le ciel encore bleu, ses bord irisés de lumières, touchent la Lune altière. C’est le dixième jour du Ramadan, cet ange vaporeux, ce nuage est-il un message adressé aux hommes, pour les rendre plus sages ?
Et lesquels ?
Les savants et les scientifiques, ceux qui font des bombes et qui atteignent Neptune et Mars ? La planète du dieu de la guerre ? Ou ceux qui s’exilent pour le travail, qui fuient les villes et que l’on tue ? Leur nombre ne compte pas même si chacune de leurs images vous rend tristes et en colère ! Ceux dont on éclate les pays, pour les humilier, les dominer, les assujettir, les annihiler, leur voler leurs terres ou leur vendre des armes ? A qui ce hasard des formes célestes, que les vents modulent, s’adresse-t-il ? Est-ce une commande particulière, adressée à Dieu, pour recevoir dans Sa miséricorde quelques âmes en détresse ou punir déjà sur terres les odieux criminels ?
Ces formes nuageuses que tu essaies de peindre…
Ce sont des formes d’écritures que tu ignores ! Ce sont des prières, celles des éléments, qui élevées au-dessus de nos têtes, tentent de sauver quelques âmes, ou quelques corps de la faim et de la soif. Une ‘’prière agricole’’ surérogatoire comme mon sait les faire, pour satisfaire les hommes et les bêtes. Ceux qui les élèvent et ne s’arrêtent point de les tuer, hélas, pour vivre. Une mal-vie, trop courte, inutile et fugace. Demander l’avis de ceux qui sont partis et celui de ceux qui s’apprêtent à le faire. Beaucoup ont dû partir déçus, sans espoir, malgré leurs efforts. La tristesse du néant, celle de celui qui a connu la vie et qui sera effacé à jamais, oublié de soi et des autres, inutile, effacé pour toujours.
L’humanité est déprimée.
Elle n’a aucun sens, pour la plupart des êtres qui l’ont essayée, dans ce zoo de hooligans, éprouvette à tyrans, basse-cour et abattoir à bétail. Fossiles qu’ils furent et bêtes qu’ils sont, depuis des millénaires. Je n’en veux comme preuves, que ces prouesses des plus riches, des plus évolués et des plus forts. Des guerres infâmes qu’ils mènent du haut de leurs identités supérieures, pour dominer les espèces inférieures ! Nous autres ! Et ces meurtres pour des opinions stupides. Des balivernes. Des idéologies ou des crédos souvent parallèles et tellement pareils !
Ramadan,
Rame à dons, rame à pleines dents ! Excès et malbouffe, prières et piètre sommeil. On somnole sans se tuer. Ou, l’inverse ? Ramadan ou pas, c’est l’exploitation universelle des extrêmes pour le pouvoir ! Depuis la nuit des temps. Fanatismes, impérialismes, colonialismes, résistances à toutes les formes de fascismes, d’exploitations et de racisme ! Dans le sang et la terreur ? Pour la liberté !
L’humanité est décevante, elle fait honte à la terre. A la galaxie et au ciel. L’humanité est un échec cuisant de l’évolution. Elle est aux antipodes des simples animaux, celle des fauves et des espèces les plus sauvages. Elle est aux antipodes du projet dieu vin. Nous sommes un raté monstrueux et minable, qui fait honte et qui attend la pitié, sinon l’anéantissement, pour faire mieux ailleurs. Je comprends ceux qui en appellent à l’Apocalypse pour dégommer l’homme de la terre ! Espérant être vite jugés dans l’Au-delà pour fuir les souillures. Il y aurait lieu de fonder une autre science, une nouvelle discipline. Les sciences ésotériques, les sagesses de l’Orient, les religions, la morale, les droits universels, n’ont pas pu apaiser ces rustres que nous sommes !
Tout passe et trépasse.
Elle dure très peu la fête et l’homme, ses femmes et ses flammes, moins encore ! Que de Césars, que d’empereurs et de tzars, que de riches généraux et d’infâmes potentats, que de simples hommes et héros de valeurs, que de femmes tyranniques, que d’enfants choyés et de bons vieillards, ont rejoint les limbes des prophètes et des pharaons, sans retour. Et pourquoi le faire ? Rien que de l’argile et des épithètes, dont on oublie les médailles et les repères ! Des premiers hommes, évolués d’entre les bêtes, aux fils de cet Adam que le Dieu des religions façonna ou fit faire, attendent que leur âme les réveille un jour du Barzakh où inconscients ils végètent et dorment. La Résurrection aura lieu après l’Apocalypse. Demandez-le aux Sémites qui se donnent les guerres, question de hâter la fin de la terre et celles des ethnies inférieures, du Moyen-Orient, plus encore.
Demain, comme en ces jours, de meurtres
Ces tueries qui couvrent de sang la sphère, à quoi serviront-ils, au Créateur, ces milliards de milliards de tueurs et de morts ? Australopithèques ou pithécanthropes évolués, xénophobes et racistes, ces homo-sapiens ou homos irisés, tout court, nés pour détruire tout autour, plus loin et ailleurs ! Nés sans rien demander, juste pour manger peu ou prou et dormir, dans tous les sens et voler avec zèle et abus tout ce qui risque de leur plaire ? Et pourquoi cette collecte maniaque et tous ces cumuls ?
Ils défendent leurs drapeaux et leurs idées noires, plus encore ! On les a induits pour annihiler leurs crédos, leur propre histoire et leur terre. Les producteurs de cet Hollywood de malheur, vivent en criminels de guerre, toujours et encore ! Sommités universelles et tragiques malfaiteurs. L’Etat supérieur triomphe dans les manigances et malheurs et prospère. Ses fils armés et sa police raciste se donnent, exemple de démocratie et de libertés, la mort. Les musées et les boites, comme les écoles, passent : l’Amérique donne l’exemple de par ses impairs.
Il est de plus humbles, qui s’enflamment pour leur honneur. Comme à Tunis, à Kénitra ça flambe pour se refaire. Question de Printemps arabe et de moins notable encore. A la poudre explosive, le feu et les cimeterres, levés comme une offense à Dieu, pour le desservir. Chaêbana en plein Ramadan. Les bombes aéroportées, la civilisation, ma mère, les gaz asphyxiants et les torpilles, du Rif aux mers ! Que n’a-t-on pas inventé pour emprisonner, embrigader, assujettir et nuire, à l’homme, ce frère-ennemi, lombric de terre ?
L’homme est la pire espèce des mammifères,C’est bien lui celui qui ronge la planète sans merci, la souille de sangs et qui la pollue ! Ce barbare est un fauve, sans tête, un criminel majeur, qui sans honte ni pudeur, tue avec volupté ses cousins et ses pairs ! Fut-il de la race des prix Nobel ! Fussent-ils de la même religion et du même dieu, l’unique, encore !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Juin 2016