Résultats de la recherche sur 'le Maroc'

Forums Rechercher Résultats de la recherche sur 'le Maroc'

15 réponses de 121 à 135 (sur un total de 5,533)
  • Auteur
    Résultats de la recherche
  • #280988
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    RELATIONS MINISTERIELLES
    OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE

    In les chroniques différées de Madame Student, chapitre 50 et plus

    LE PROLOGUE DU PRELAT

    ON SE MARIE AU GOUVERNEMENT
    ET ON SE DISPUTE AU PARLEMENT

    AVERTISSEMENT

    Je ne veux pas mener ces idées troublantes et erratiques tout seul, comme dans un monologue délirant et avec parcimonie. Ce voyage, à travers les thèmes tordus de l’heure et les idées fantaisistes inventées, a besoin d’une tierce personne pour accompagner les fantasmagories populaires.

    Si les prédateurs s’accaparent des richesses, sans partage, y compris celles des arts, de la culture, de l’industrie, des finances, du commerce et de l’agriculture, de la politique et des mots, moi sans jalousie, je les partage avec Mme Student.

    Ma concierge fait du bavardage un magistère. Le dialogue se construit, s’élève et monte, avec ses flashes, ses réparties et ses clashs.
    Prenez votre temps, c’est un chapitre de livre que vous avez gratuitement sous les yeux. Avec commisération et charité, je vous invite à vous amuser. Si j’y arrive, pensez à me le dire, ça me plairait.

    JE SUIS UN OBJECTEUR DE CONSCIENCE…

    ‘’Voici des élucubrations diverses et avariées, sans aucun intérêt, il me semble, sauf chez un psychiatre peut être.’’

    M_C’est le jugement dont m’a encensé un lecteur du Web. Ainsi avertis, vous êtes prévenus des détracteurs qui pourraient vous envenimer votre soirée ou concurrencer votre libre arbitre, en vous inoculant ces dénigrements !
    S_ Non Maidoc, tu es expert en qu’endiratonades, comme te le disait le Dr Polémic ! Il fut aussi vivant que taquin…De profundis… Il s’est rongé dans le sérieux killer ! On ma dit qu’il…
    M_ Quoi, barbare ! Tu me connais de pseudo ! Et tu connais mon ami Polémic ?
    S_ Comment non ? Je vous connais de longue date tous les deux. Avant que tu ne soies mordu par cette meute, cette chiennes et ces loups. Avant qu’on se soit amusé à te sortir du Styx et de l’Achéron en t’électrifiant !
    M_ Ma parole que c’est vrai ! Mais je ne suis ni le mur barbelé de Ceuta ni la muraille électrifiée de Ghaza pour être électrifié ! Mais au fait, d’où sors-tu ces souvenirs, la concierge ? Tu travaillais là-bas, chez les militaires ?
    S_ Tu as oublié la veuve-noire, la fibrillation cardiaque, le déchoquage chez l’armée…Le café avec Saïd l’anapath, les dîners avec le poète Laaroussi …
    M_ Hum, l’artiste est mort ! Fis-je de dépit, sans soulagements.
    S_ Y ajouter, dans tes errements spiritueux…
    M_ Arrête, qui es-tu au fait ? Je tente le spirituel et je ne bois pas de spiritueux ! Plus du tout…ça me bloque dans la gorge !
    S_ Les temps sont durs, je sais. Et il faut avoir des amis, pour partager les bulles et accéder aux hauts degrés !
    M _ Un autre humm ! Qui me rappelle un autre, en majuscule !
    S_ Je te disais, Maidoc, que des idées colportées, des idioties ressassées et refroidies te servent de soupes de réflexions et de fumées de divagations ! C’est du mérycisme !
    M_ Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ce charabia de faquir femelle ?
    S_ Tu régurgites et tu ravales !
    M_ Ouaêe ! Pouf ! De grâce !
    S_ Tu fais des rites et des mythes un principe fondamental, existentiel. Et de la mythologie élémentaire, toute une mystique superficielle et une philosophie, bien terre à terre !
    M_ Ça c’est trop beau et j’aurais voulu que ce soit vrai…Même si c’est minime comme résultats…De vulgarisation..
    S_ Attend, que je termine ma phrase. Tu es pire que le gars de 2Mtv, qui bloque les ministres invités, qui les interrompt en leur clampant la parole et qui rompt l’expression et la suite des idées…!
    M_ Il va se plaindre, Le Gouyalahcen !
    S_ J’maffou ! Je disais que tu en fais une philosophie largement superficielle et une supercherie profonde, peut-être inconscientes mais qui te trompent, toi le premier. Et ne me coupe plus, please !
    M_ Quoi ? Tu commences bien sacrée concierge ! Tu me rappelles une peste que j’ai connue. C’est vrai. Elle qui se prenait pour une psychologue avertie et une pédagogue de métier, imbue de sa nationalité.
    S_ Et tu dissertes encore à perte de vulve ! De quoi noyer les lecteurs dans tes salives et tes eaux. La tienne de vue est trompeuse et glauque. Celle des yeux chastes qui te lisent en devient émoussée. !
    M_ Il n’y a qu’une femme qui peut me parler de la sorte. Je te reconnais fripouille… Non tu es morte…Tu ne peux pas exister.
    S_ Impossible ? Je ne suis pas une ombre. Je suis là devant toi ! Touche !
    M_ Je veux bien ! Oh, c’est de la chair ferme !
    S_ Bas les pattes, vieux lard !
    M_ C’est toi qui m’as demandé de te toucher !
    S_ Tu confonds les impressions, les expressions et la réalité, la fiction et la vérité ! Je viens d’emménager ici. Je suis engagée dans cet immeuble des ministres et des parlementaires. De braves gens qui viennent des fois s’y reposer…
    M_ Ou s’égayer, comme tout le monde !
    S_ Jamais de bouteilles ni de condoms dans les poubelles, rarement des restes de repas. A se demander ce qu’ils font dans ces piaules de luxe !
    M_ Tourner des clips pour Youtube, lire les Facebook des étudiantes qui ont besoin de bourses.
    S_ Ce sont des êtres humains, après tout. Se reposer entre deux siestes, des coups de gueules et des batailles de mots…Ce n’est pas interdit. C’est rendre service au peuple qui les a élus en justifiant les absences fréquentes.

    LA SYCOPHANTE

    M_ Ah, malheureuse espionne ! Je te vois, je te sais ! Tu recommences à zyeuter pour les beaux yeux d’Israël ? Mission, épier et rendre compte. Sournoises fourberies des délatrices ! Guetter nos gentils ministres, surveiller les allers et venues, scanner leurs visiteuses…Essorer les linges, analyser les tâches de leurs draps. L’ADN des eaux de lessive et des égouts récupérées ! Et tu te fais payer pour ça ! Pour ces coups bas, perverse, le gite et le couvert, en sus !
    S_ On ne suce pas ! C’est faux ce que tu avances !
    M_ Tu veux que j’accepte qu’une femme, de ton gabarit, rajeunie au Botox et aux tiraillements, une Marine Le Pen, en coupe garçon, laisse sa Tour Eiffel, sa douce France, ses parfums et ses fromages, pour accepter de travailler, ici dans le Nothingland, comme une concierge ? Et toute seule, dans cet immeuble-là ? Tu viens nous espionner, satanée Student ! Ah ! Je ne te savais pas aussi perfide!
    S_ Silence ému de la nouvelle Fadzma, made in France. M_ Je me dis en moi-même. Le fait de la reconnaître, aussi facilement, après sa disparition, a été un déclic dans sa nouvelle vie. Je l’avais connue quand…Bref, pour ne pas m’étaler sur vous, dès les préliminaires. Ce fut quand j’étais toubib à côté et qu’elle venait en consultation…Gratos, vue qu’elle était la préceptrice du prince d’Israël ! Et ces gens on les respecte, sinon on devient l’ennemi de leur divine espèce !

    LA CONCIERGE EST HOMOPHOBE

    M_ Le proprio de notre immeuble vient de l’engager sur recommandation de l’ambassadeur suisse, comme concierge-femme ! M’avait-il confié. Comment connaissent-ils les fils de Guillaume Tell, ce richard absolument analphabète ? Mais pas ignare du tout !
    S_ Les voies du seigneur sont impénétrables ! Ça marche au piston et au pèze, chez vous. C’est culturel. Ce n’est ma faute !
    M_ Et ça existe partout les recommandations. D’ailleurs, c’est de vous autres parangons, qu’on a appris ces méthodes efficaces. Ce dialectique comportement économique est devenu indispensable. L’entregent, la concussion, le népotisme, la corruption, sont des préceptes fondamentaux de la bonne politique et des bonnes manières. Ce sont des médiations payantes. C’est comme de payer une course, un avocat ou un courtier…
    S_ Bigre, tu as un complexe des colonisés morbide hypertrophique ! Une colonialite* chronique !
    M_ Student, Tu connais tout ça ! C’est universel et vous en êtes les maîtres avérés. Alors, la ferme, ma jolie !
    S_ Je n’en ai pas de ferme ! Moi, je viens de débarquer sur terre ! Je n’ai qu’une piaule de 20 mètres carrés, dans cet imposant immeuble…
    M_ moi, j’ai un appart de 50, juste au dessus de toi !
    S_ Tu dis des choses choquantes, auxquelles tu ne crois guère.
    M_ C’est pour sonder le lecteur, l’attirer et l’intéresser.
    S_ Oh le beau geste humanitaire et à tes frais encore ! Loin de l’INDH de Zoulékha, de la zakat et du Ramed ! Pour épicer ton texte gras et lourd, mon vieux, sois plus court…
    M_ Je ne puis l’être plus que ça sinon c’est du nanisme
    S_ Je parle de faconde… Sois moins obséquieux…Parle de sexe ! Oublie les anges, les fleurs, les animaux ! Fuis la morale et la apolitique !
    M_ Alors il ne resterait plus que toi, nue ! Et rien d’un texte circoncis.
    S_ Circoncis toi-même ! C’est ainsi avec cette histoire abracadabrante d’équivalence des sexes, entre-eux.
    M_ Equivalent ou similaires, il en est qui les trouvent, affreux, sales, inégaux, inaccessibles, mais passionnément complémentaires. Mais, malgré les différences de taille, hommes et femmes sont égaux.
    S_ Bavure biologique, une seule ! Celle de pousser les homonymes à se tromper d’adresse et à se prendre comme maris ou épouses des similaires, de même sexe, pour fonder une famille.
    M_ Là, je suis perplexe, je reste ringard et arriéré !
    S_ Tu leur conviens dans ce sens et cette posture !
    M_ Leurs hormones sont à l’envers et ils ne font jamais l’amour à l’endroit. Il y a des foyers de feu sans lumière !
    S_ Ils vont adopter des enfants, faute de pouvoir en faire, question de faire du bien et de ne pas s’ennuyer !
    M_ Avoir deux mères ou deux pères, c’est tentant ?
    S_ Ils les pousseront insidieusement vers un comportement similaire. La répétition de l’expérience où les mioches ont vécu et auront poussé !
    M_ Tombée dans un trou, à l’envers, l’humanité malgré ses religions, ses sciences et ses progrès, s’est trompée de culture.

    LA BIOLOGIE NOUS POUSSE AUX DERIVES

    S_ La biologie, c’est de la m…de !
    M_ Allons, Student, baisse le caquet ! Tu n’es pas concernée pour oser ces mots. Mais moi, j’en sui comptable. Le lecteur et l’éditeur pourraient me le reprocher !
    S_ Même les ringards d’Amérique vont adopter cette loi.
    M_ A ce train, sans conducteur, Hillary ne pourra pas éviter de prendre une femme à ses côtés. Ou un beau brun qui n’aura pas été grillé !
    S_ Un brunot tiré par un bellâtre, c’est contraire à la loi !
    M_ Se faire tirer par un visage-pâle policé, par derrière ! 8 ou 10 coups directs. C’est malsain, là aussi ! Vaut mieux se frotter à Hillary, on pourrait se la gagner aux élections.
    S_ Simple question de rendre la pareille à son Bibile vieilli et de se venger, si elle arrive, de Si M’barek Oubama. Ould Bana, pour les africains !
    M_ Ton immeuble, je ne te dis pas. Une centaine de marches sans ascenseur ! De quoi empêcher toute femme de mener à terme sa grossesse et d’accoucher bessif et gratos à sa première sortie de son sanctuaire nuptial. Simplement en descendant de son immeuble.
    S_ Le bâtiment est sis en plein centre, en péri-parlementaire de notre très chère et inaccessible capitale !
    M_ Rabat était bien du temps des sultans et des colons. Peu de gens, la classe sans être trop riches. Presque pas d’étudiants. Des bars des églises, des cinémas ! La médina, un véritable musée d’histoire, fossilisé, silencieux, anesthésié, avec un Mellah à son côté et une mosquée, qui ne fait pas de bruits. Estropiée, en ruine, elle regardait passer le Bouregreg et ses rares poissons, évitant d’effrayer et de réveiller les voisins français qui ne prient pas vraiment de nuit !
    S_ Ils font autre chose !

    CE SMS A HENRI ET PINOT

    M_. Pourquoi et pour qui dois-je publier mes délires, contenus et continuels, avec cette capricieuse Mme Student, qu’il vous arrive de percer sur le Web ? Sur le sofa captivant de ses plaisants 50 épisodes sur le Net.
    S_ Tu donnes ton avis épais, gratuitement, pour te payer ta tête ! La tienne oui !
    M_ Encore un rire extrait de tes fourbitudes* colossales, la Student !
    S_ Gargarismes prolixes de bavard insatiable !
    M_ Pléonasme !
    S_ Faute de contenir tes ‘’vomito ergo sum’’, de ravaler tes régurgitations et tes remugles, tu nous fais avaler bessif tes penses insanes !
    M_ Ah, je ne veux pas te tuer, immortelle !
    S_ Cesse donc tes batarbarismes et ces langueurs de préciosité monotones ! C’est déclassé les classiques, il fau parler argot et twitter pour se faire comprendre !
    M_ On te comprendra mieux ! Allais-tu encore me dire.
    S_ J’ai été prof de français à la Mission et accessoirement celle ton turbulent papillon à l’époque…Je ne savais pas qu’il allait devenir ce qu’il est…
    M_ Oui, I got my Doc Djo ! C’est toi qui l’as esquinté avec tes exigences de faire travailler les enfants et les parents, chez eux, le soir !
    S_ Mais enfin, Toubib or not Toubib, tu ne vas pas m’apprendre mon métier ? 50 ans de cours préparatoires ! L’agrégation. Plus 15 ans avec le Prince David-Salomon d’Israël. Et encore les heures sup sur l’esplanade de la résurrection…
    M_ Surannées, dépassées comme méthodes terrestres ! Comme celles de ton au-delà.
    S_ Les seules valables comme pédagogie, incrédule que tu es !
    M_ Apostat !
    S_ C’est toi l’anachorète ! Maidoc ! Tu ne fréquentes plus personne. Tout le monde t’a fui et déserté.
    M _ Je râle ô misère, sans trouver de repos. Même dans la solitude ! Mais les douleurs m’accompagnent ! Le sommeil est pour moi inutile, puisque je ne le trouve pas. Les songes m’échappent et me réveillent fatigué, outre-mesure ! Et je ne profite guère de mes songes et chimères. Ces voyages pour l’ailleurs sans succès, ni mémoire. Et tu viens m’habiter, chez moi, comme un cauchemar ? Toi, Student qui ronge mon temps, au lieu de me laisser épier le sommeil et calmer mes nerfs ! Tu viens dominer mes pensées, les voler, me les interdire et m’empêcher de parler.
    S_ Oooh, Maidoc, toi le trahi, le délaissé ! Je souffre pour toi. C’est vrai, je devrais t’emmener avec moi au Paradis, afin de te dispenser de souffrir à me rendre malade, à mon tour !
    M_ Oooh, Student mine ! Le spectre féminin de moi-même. Serais-je schizophrène à cause de toi ! Tu m’aimes tellement que tu me déchires et la raison, ma raison devenue hybride, éclate en deux. Voire quatre ou trois, à force d’amatrices et de tutrices, de parrains et de tyrans !
    S_ Je me crois indépendant de toi et je voyage dans le temps et l’espace. Entre la mort et les résurrections. J’ai, je te le répète, puisque tu m’as découverte, des messages à faire et à donner. Un magistère à remplir.
    M_ Oh, arrête ta fiction, Chose ! Aucune personne de ceux qui nous lisent ne croit en tes balivernes.
    S_ Calme-toi ! Calme tes viscères et ta voix. Cesse de te dire que tu es malade ! Et si en manques d’amis, tu veux fuir la solitude et rencontrer des gens, va la joutia, au café ou aux bars ! Ne te méprends pas, même si je suis éprise de toi…
    M_ Ah, répète que tu m’aimes, ça me suffit et ça me comble de joies !
    S_ Moi, c’est par humanisme et par mystique !
    M_ Moi, parce que tu me manques ! Même, si tu n’es qu’une partie de moi.
    S_ Il y a  »râle » et  » râles », selon les mots et les onctions. Quand les premiers ratent on a droit aux suivants. Faute de plaisirs, à deux, on récolte les sanctions. Tu t’en veux, une fois réveillé ! Va faire un tour au psy, il pourrait faire acte d’hospitalité et t’interner, par amour de la confraternité
    M_ La quoi ? Tu es devenue poétesse, sycophante ? La fêlure du mal fait rimer tes mots !
    S_ J’ai oublié ce que je fus hier et avant le déluge. Je suis concierge, sur terre. C’est mon rôle actuel où j’entends me perfectionner.
    M_ J’en suis heureux pour toi ! Mais toi, concierge, couverte de médailles et bardée d’agrégations. Ça me fout les varices aux méninges, que tant de diplômes ne servent à plus rien. Je comprends les docteurs-chômeurs qui manifestent devant le parlement quitte à trinquer avec les bâtes de la police et recevoir des coups de bogates* pour se disperser…
    S_ Ah Maidoc tu ne comprends que dalle…J’ai une mission divine.
    M_ On nage lecteur en plein délire. Ou délices ? C’est selon ! Tu as compris la zouave de Student. Elle patauge entre Dieu, les humains et le temps !
    S_ Maidoc, qu’est-ce que tu renâcles ? Mouche-toi ! Ce n’est pas le matériel qui m’importe, mais ce que je peux faire, dans le rôle qui m’est imparti…Ce n’est pas difficile à saisir, même si l’appel vient d’En Haut.
    M_ Chérie, je suis médecin, ni pas voyant, ni spiritiste ou magicien ! Et la souffrance des cadres qui reçoivent des coups alors que le pays en a bien besoin, me pose des questions existentielles. J’en sens des coups qui se portent sur moi !
    S_ Simple frappes et dégâts collatéraux.
    M_ C’est un sacrilège et une faillite, une injustice et une aliénation, qui me font douter de la même science et de la raison que je veux trouver chez le gouvernement. Celui-là même que nous devons remercier ainsi que l’Etat qui a beaucoup, beaucoup investi et emprunté des banques étrangère, aliénant l’avenir du pays et ses générations, pour nous former. Former des chômeurs, c’est d’un luxe, révoltant.
    S_ Ça nous éloigne des ministres, humains et fauteurs, que nous voulions comprendre, critiquer, interpeler et mordre, pour nous élever !
    M_ Il eût fallu que tu soies à l’académie, à la tête d’un institut ou d’un ministère…Pour m’acheter du chocolat, m’offrir des fermages et des chevaux pour nos weekend, quelques villas et des voitures de luxe, pour venir te chercher.
    S_ Pour que le peuple se moque de notre couple ?
    M_ Peuple et ministres font pire ! Pour vivre heureux, vivons cachés !
    S_ Attend, attend, on n’est pas encore mariés. Et je n’ai rien ramené de l’au-delà, comme cadeaux à t’offrir, en plus de mes os !
    M_ Moi j’aime les maigres et j’aime me frotter à leurs os ! Et puis je n’ai pas que le sol dur en guise de plancher ! J’ai un sommier et un lit à baldaquins, que j’ai hérité de grand’mère ! Pour tirer et t’étirer, il tira sans rien te casser !
    S_ Craquants et craquelants ! Hcham a labla ! Il y a des enfants qui nous épient.
    M_ Lui, le peuple, ne nous maudira point ! Ses fanatiques et ses légalistes, sûrement ! Le peuple est blasé. Il est aigri et amaigri. Il admire les femmes de gros calibre et de grands gabarits. Il adule à la folie les mamelles. Ces seins outrageux, qui lui rappellent ses rurales vaches, à satiété ! Quant aux femmes du Sud, elles embellissent sous les tentes et les corticoïdes !
    S_ Cochon ! Hcham chouiya…Laisse les sahraouies tranquilles
    M_ T’as qu’à voir le corset des stars et des pinups de ton quartier, pour te faire une idée. Et puis, c’est toi qui m’as conseillé de parler ainsi !
    S_ Pourquoi encore ?
    M_Moi je ne fais que raconter des histoires et parfois des faits. Je ne t’ai pas spécifié ce que je veux ni ce que j’aime chez toi, Student, ou chez les autres.
    S_ Je donne ma langue au chat !
    M_ Non, donne-la à moi ! Et ne parle pas de ta chatte. C’est trop cruel pour moi !
    S_ Te faut-il que je soies ministre pour m’épouser et m’aimer ?

    LES PETITES ET LES BASSES CONDITIONS,

    S _ Oublie tes rêves et tes projets. Et après !
    M_ J’ai mon opinion et celles des gens de tous les quartiers à rapporter ! Des ides et des idylles, des idiots et des élites, des zélotes barbus et imberbes aussi !
    S_ Continue Maidoc, dit ! Des brarek aux apaches de feu sidna, en passant par les chorfa, aristocrates, privilégiés et ubiquitaires, les pauvres et pudiques d’entre-eux, sans pèze ni agréments, sans villégiature ni appartements d’agrément . _
    M_ Les malls du bien et les ferrachas du mal et qu’on reclasse, dans de jolies baraques.
    S_ Pas de langue de bois, STP. On dit tout, même si on n’est sûrs de rien !
    M_ ou qu’on se trompe, c’est la foire aux misères ministérielles ! Amusez-vous, la liberté le veut.
    S_ Et les Parlementaires !
    M_ Là stop, j’ai un ami là-bas, que j’admire toujours ! Les autres, de la rigueur, de la justesse mais, pas de pitié !
    M_ Je langue, donc je suis. Les journalistes sont des guetteurs de jour et d’ennuis.
    S_ Ça fait une heure qu’on en parle.
    M_ Vous me rappelez mon héroïne de satire. Student. Je vous ai appelée par son nom, Mme Fadzma ! Mais, je n’arrive pas à croire que ce soit vous ! Malgré votre perversion ! Je suis tombé en panne…De mémoire. Cet unique et rare instrument est tombé jachère, vidé.
    S_ Quand on perd la mémoire on perd sa conscience et sa personnalité.
    M_ Que reste-il d’un vieux vêtement pitoyable ? Une grande part et quand on la perd… Je l’ai perdue, cette perspicacité, perdu cet éveil. Et bien sûr, comme dirait le Dr Polémic, l’intelligence et la raison partent avec.
    S_ Safi, jemaêna we twéna ? Mais, je suis là ! Je suis venue te guérir et te sauver, mon cher Maidoc. Je suis celle-là que tu as reconnue après une décade d’absence. La cousine du maréchal Lyautey ! L’ancienne préceptrice du prince d’Israël, David-Salomon, le XVème du nom !
    M_ Heureuses retrouvailles, alors ! Mais je garde le doute scientifique ! Comment avez-vous fait ? Je vous avais enterrée. Vous vous êtes ressuscitée ? Et vos amours avec votre cousin ? Vous l’avez retrouvé dans les catacombes célestes ?
    S_ Non Il était homophile. Et malgré mon adoration pour lui, je ne voulais pas le partager avec un athlète arabe, un tireur, un éphèbe marocain, un simple fantassin !
    M_ Un trio du diable, partageant la même queue !
    S_ Chacun sa chair et chacun son paradis ! Mais, moi, mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois…
    M_ Je note pour nos ministres amoureux c’est pour toi Student ou Fadzma ‘’ Mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois ‘’
    S_ J’ai été réincarnée en concierge pour me rapprocher de toi et te dire que je te resterais fidèle et longtemps en vie. J’ai de nouveau une mission sur terre, après ton père, c’est toi ma mission…
    M_ Après une longue, une très longue omission ! Je vois que tu as lâché mon Bassou et la Baddou de même ! La pinup respectable et néanmoins ministre de la santé.
    S_ Je constate que tu ne t’es guère frotté à Si El Houssaine ! Est_ce par respect pour Abdelkrim El Khettabi ?
    M_ C’est ce que je me dis. On peut critiquer et respecter. Ce n’est pas une caricature iconoclaste du prophète ni une injure face aux croyants !
    S_ Ce n’est qu’un universitaire, comme nous, pardi !
    M_Et que toi, non plus Princesse, tu ne t’es guère approchée du rifain, qui nous mène la vie dure aux cliniques des libéraux.
    S_ Qui s’y frotte s’y pique…Le respect mon vieux Maidoc !!
    M_ Non, c’est par manque de temps…
    S_ Ou que c’est par lâcheté, que tu as lâché, le Zine El Wardi ?

    UNE PETITE HALTE POUR VOUS LAISSER RESPIRER

    M_ Non, c’est par manque de temps, c’est tout. Et on ne peut pas critiquer les points et les choses qu’on partage, lui et moi. Et toi Student ?
    S_ Les revenants n’ont pas peur, mais on a peur d’eux ! Je suis une snipper qui zappe et qui choisit les revenants morts-vivants…Il ne me fait pas peur ton ministre à toi. Je ne suis qu’un élément, un fantôme dans un corps d’emprunt.
    M_ Le pauvre corps ! Mais il peut réanimer tout ça ! Notre sauveur !
    S_ Alors tes ministres, dormeurs es-service ou sexy, ça vient ? M_ On en parle ou se les lâche pour un futur épisode, des fois ? S_ Sujet de rédaction. Le couple Choubani-Benkhaldoun, ont-ils bien fait de vouloir se marier, quitte de créer un précédent ? Un bug ministériel qui joue contre les intérêts du PJD ! Ont-il bien fait de lâcher leur bride, érotique ou maritale, sous la pression et la férule des modernistes ? Ces modernistes et laïcards, qui sont contre toute espèce de polygamie !
    M_ Préfèrent-ils des relatons, égalitaires fructifiées ! Moins chères et moins complexes, multiples et changeantes, plus aléatoires que déterminées ?
    S_ Vous dites ici que le nom du mari est marqué sur le front de la fille !
    M_ Le destin et le libre arbitre, le choix et les libertés, c’est pour un autre chapitre, Mme Student ! Toi qui reviens de l’espace-temps, par ordre divin, peut-être, tu as plus de données sérieuses à nous donner, sur ce sujet !
    S_ Bon, ça va continue. Donne-nous ta fatwa, a Si Le Fakir !
    M_ Je disais. Des relations discrètes, mais directes, sans progéniture, juste pour le plaisir. C’est la tendance libérale, moderne, actuelle dans les pays développés. Et ce, sans se marier, juste pour se marrer ! Sympa non ? Quitte à être ensemble, toutes les nuits, avoir 4 enfants. Choisir une autre puis une autre et se balader dans l’Elysée.
    S_ Maidoc respecte Monsieur François Hollande, le président de notre métropole et amie !
    M_ Je disais que ces relations, qui apparaissent comme libertaires se réalisent et se font couramment, et ce, sans contrainte. C’est un choix de société laïque à respecter, mais qui n’a pas cours ici ! Ici, la religion est l’essence de la constitution et du pouvoir politique. Elle prime sur toutes les libertés et les conduites. C’est une option vitale, morale, religieuse, cultuelle, esprit des lois et de la constitution ! Elle ne supporte nulle entorse ni déviance, nulle entrave apostatique ou hérésie.
    S_ Pardon laisse-moi respirer…Juste le temps d’aller faire un acte urgent ! Une cloppe, pour réfléchir à ce que j’encore si je t’épouse !
    M_ Tu es déjà revenue ! Ici, c’est plus complexe ! On coure des relations, hasardeuses, libres, mais ni ostentatoires ni légalisées par des adouls ! Deux mondes différents. Les libertés et le respect d’autrui dans la dignité totale. Les libertés, chacun les voit à la lumière de sa culture et à l’aune de la religion prégnante. Litige entre l’individu et la communauté. Paradoxe entre la sienne et celles où il se reconnait mieux, ailleurs pour ses libertés, sans y avoir accès ! L’Europe, l’Occident !
    S_ Ouf ? Pitié pour le lecteur, quand tu lui fais faire un marathon et que tu en profites, pour te libérer.
    M_ Tu m’en veux à ce point, Student, quand tu me laisses parler ?
    S_ Je reviens au problème soulevé par la rumeur et qui intéresse le lecteur de ce chapitre ce lui des libertés et de l’abus dans la permissivité ! Quand même s’il y a eu du chahut et des extravagances, ça se comprend ! 300 millions pour un lit. C’est pire que les quintaux de chocolat ce cet autre ado de ministre ! C’est de la frime qui mousse mal.
    M_ C’est peut-être pour une reine en visite ou une princesse, des fois qu’elles se sentiraient mal, lors d’un pèlerinage chez le saint homme ou une visite d’état ! C’est de la prévenance de la part du bon ministre ! Pour une fois qu’un homme voit loin dans le choix de ses meubles, sans que sa moitié ne lui en fasse regretter l’existence et l’achat.
    S_ Tu parles trop ! Ou en va te censurer gentiment ou te faire ravaler ton papier, par ton souffreteux sigmoïde ! Et même te châtrer après ça !
    M_ Ça doit faire mal dans tous les cas. Mais ces pratiques inquisitoriales, ce fut en Espagne, pas ici ! Alors, pourquoi ce lit d’après toi, la voyante Student, la mage venue de l’au-delà pour élever l’humanité et faire de moi, ton homme ?
    S_ Un homme simplement !
    M_ Homo simplex maidocci. Alors, pourquoi ce lit ? Dis va !
    S_ Diva ? Moi, Student, ta Diva ? Même si je ne chantais, je ne mérite pas tant ! Je reviens au lit
    M_ Tu ne ferais pas mieux ! Alors, c’est chez moi, ou chez toi ?
    S- C’est simple pour le ministre de la literie bureautique. Il lit au lit…Tiens ! Sans fantasmes ni médisance. Sans intrigues ni ironies ou irrévérences ! Qui a prétendu que c’était pour coucher ? Un satyre, un faune vous habite, les marrants !
    M_ Et vous faites, ma dame, dans la mécréante invective de vos similaires simiesques.
    S_ Ah ! Ce que les marocains sont incrédules et naïfs à la fois!
    M_ Paradoxe et antinomie des schizophrènes que nous sommes.
    S_ Mon cher voisin, ce sont des allégations sordides et stupides. Lâchez ces braves gens !
    M_ Ça dénote des souffrances sociales chez les individus. Des complexes intimes chez les personnages. Ça froisse les convictions morales des justes et les lois en cours de cette communauté. Hyper religieuse et de stricte moralité.
    S_M’ssaquine !

    PERMISSIVITE MINISTERIELLES ET DERIVES MYSTERIEUSES

    M_ C’est permissif pour beaucoup de gens, mais dès qu’on parle d’un Ministre, c’est la suspicion nationaliste et les doutes patriotiques. C’est la fdiha, le mépris et le holà ! C’est une vache à lait pour les médias
    S_ C’est une vache à terre que des bouchers, veules et vils, veulent équarrir et dépecer. Ce n’est plus un Ministre mais un sinistre individu. Qui par vengeance devra payer pour toute l’humanité. Un séisme qui désole la patrie ! Et qui veut chuter le gouvernement.
    M_ Et jeter aux orties chabatiques son parti ! Comme si nous étions tous des anges exemplaires. Des femmes intègres, sans instinct ni défauts, exemptes de fautes en particulier.
    S_ Pourquoi parles-tu des femmes uniquement ? C’est une réduction psychiatrique, une déviance ! Qu’est ce que tu as contre les femmes ? Ministres, intellectuelles, pieuse ou pas !
    M_ J’en ai pour elles ! Du pieu, du très pieux pour les plus pieuses…
    S_ On devrait te psychanalyser ! Je crois que c’est ce qu’on fait là. Et sommes toutes ça doit être ‘’ ma mission’’.
    M_ Je parle de respect et non de taille, a Madame Bouga ! Je n’ai ni le temps ni les moyens. Et l’assurance de Polémic ne paie rien de tout ça !
    S_ On te le fera prendre en charge par le Ramed.
    M_ Faaamme, femmmmme, femmes !
    S_ Tu parlerais ainsi de ta maman ? Mon petit chéri !
    M_ Elles ne sont ni anesthésiées ni paralysées, ni émasculées encore !
    S_ Elles ont leur maux à dire et à les crier !
    M_ Ce sont elles qui maîtrisent les instincts. Les plus hauts comme ceux du bas et du milieu. La haute finance et les bas instincts. Le matérialisme, je veux dire. T’as vu avec le FMI ? On enlève un vrai homme, DSK, qui ne rate aucune et on met une Femen, trop habillée, pour le flousse et pour le désappareiller.
    S_ Continue de crier leurs noms…aux femmes. Elles ne te sauveront pas pour autant. Elles ont leurs plans… Maidoc ! Ministres ou pas !
    M_ Tu veux dire les bas instincts, Oui ? Je sais, c’est si bien dissimulé ? C’est une espèce d‘oiselles de proie, sous forme de mamies ou de paonnes ! Des extraterrestres, des ET, démasculinisantes ! Elles ont envahi la Terre pour la dominer et l’anéantir ! La Terre est une planète d’hommes.
    S_ Non, non, non, pas uniquement ! Mais, ce sont des instincts maternels, des instincts de conservation et de la famille et par là, de l’espèce.
    M_ Le droit de prendre tout l’espace. De prendre toutes les décisions sinon de tomber dans le coma. Du cinéma Et de menacer d’hystéries si le ‘’patient’’ tient bon
    S_ Allons, allons Maidoc. Cesse de plaisanter. Les lecteurs vont être fâchés contre toi. Ils ne comprennent pas le style cynique des canards !
    M_ Boiteux ou pas ?
    S_ Vous faites des confusions. On n’est pas dans une cour des miracles. Je parle pour les épouses, des droits et de leurs dons. Le nid, le foyer, leur défense pour leurs enfants
    M_ Sois claire, la Student ! Tu veux dire le monopole de l’espace et de l’argent ?
    S_ Un peu de ça, mais surtout de la canalisation ou de la dérive du sexe ! Celui de l’homme qu’elles ont élu et possédé ! De sa passion pour elles et de sa gouverne ! De sa fidélité, spécifique et exclusive, malgré les aléas du temps.
    M_ Esclavage ?
    S_ Elles veulent le garder, entier, complètement et seulement, totalement à elles seules ! L’homme, apprécie au plus haut point la fidélité de son côté !
    M_ Oui !
    S_ Et il l’exige de sa partenaire, par respect de sa dignité et de son appartenance intime exclusive, à son bien, sans partage avec aucun. Et il attend d’elles autant ! A moins que ce soit de la traîtrise, de la haine ou quelque chose qui s’appelle désintérêt et séparation ou vindicte et vengeance…C’est la passion trahie, le meurt et la tragédie…Va lire Racine et retrouver Corneille, puis faire un tour en prison !
    M_C’est un scellement ! Tu dis, que les femmes, veulent le garder pleinement et unique ment à elles seules.
    S_ Oui !
    M_ Mais comment le partager, entre elles seules, madame? Entre gentes dames, un petit ou de rares moments ?
    S_ Quand je vois, la première épouse, aller de concert avec la maman du mari, demander la main d’une dame ministre de son état ! Je nage en plein roman !
    M_ Elle qui a eu un mari et 4 enfants. Une grand-mère, encore potable, de surcroit. Curieux, tu ne trouves pas ? A ton âge Student, on peut avoir des enfants ? Faut-il encore que je puisse te toucher, vraiment !
    S _ Je vois que les flèches de l’amour passion, ou pas, ne t’ont jamais été servies ni décochées. Tu joues sur les mots, sur le pluriel et la conjugaison !
    M_ Oui ? C’est conjugal, c’est ce que je te dis.
    S_ Il ne s’agit pas de le partager, c’est un ciment !
    M_ Une mise en berne. Des boniments ! C’est une mise en boîte, tout bonnement. Ça présage des cercueils, en voie de façon et d’enterrement !
    S_ C’est une possession à vie ! L’un de l’autre. Qui te parle de mort, Maidoc ? Il s’agit pour elles qu’il vive leur homme et s’occupe d’elle, tout le temps, très longtemps, éternellement !
    M_ L’un à l’autre ! Pas aux autres !
    S_ Absolument ! C’est un enrôlement à vie. Sans concession aucune ni faiblesses du vœu de mariage !
    M_ Avec une nymphe masculine emmaillotée, bonne pour la postérité. Un pharaon enrubanné, un fossile à l’abandon…Student ?
    S_ Qui te parle de partage, Maidoc ? Je parle de possession et d’exclusive ! Rien que toi pour moi seule.
    M_ Ah ! J’étouffe, enfin. Tu m’étouffes ! Tu me veux ?
    S_ Je parle en général. C’est à la troisième personne. Même si je te dis, ‘’ je te veux, tu me veux’’ ! Zut ! Tu ne comprends rien à la grammaire !
    M_ Grrrh, guères aux grands-mères ! Ça me fout les …!
    S_ Je parle de possession, d’alliance, de ciment et d’éternité ! A la chrétienne pas à la riche arabe pétrolifère ni à celle du paysan quêteur de main d‘œuvre gratuites. Celles de ses nombreuses femmes anachroniques et de ses enfants analphabètes ! C’est banal, c’est rigoureux. Et c’est bilatéral et à vie !
    M_ Ce sont les revers fourbes et sanglants des libertés inoculées. Que certains refoulent ou digèrent. Ceux des gens libres, des pays riches, cultivés laïques ou athées et développés. Il faut se placer ici, c’est social et anthropologique et économique ! On ne peut pas comparer d’entre les valeurs. Le milieu géographique, le degré de développement sont des paramètres vitaux, crédibles et sérieux ! Utiles, pour comprendre l’insanité de tes critiques, des arabes et des ruraux de parmi les marocains.
    S _ Tu me pourfends le cœur !
    M_ Tu en as déjà ? Je vais écrire tout ça au journal. Mais je, vous, vous allez les blesser.
    S_ C’est obligé, si tu veux faire ton boulot ? De rapporteur
    M_ De journaliste, STP !
    S_ Ta besogne, sans travestir les pensées. C’est ça la responsabilité et l’engagement.
    M_ Que des mots ma vieille !
    S_ âlahe ana mouk lallak !
    M_ Tu es plus vieille et plus méchante, Querida mia. Elle est partie Lalla…Elles sont parties. Je les aimais bien.
    S_ Et en quoi ça me concerne, Querido mio ? C’est à elles que je me dois de demander ta main ?
    M_ Tu fais allusion à qui ? Au couple des ministres qui avaient besoin de l’aval et de la bénédiction de la première épouse ! Et maintenait du gouvernement, pour lui éviter, la hchouma !
    S_ Ta vie n’intéresse pas les lecteurs. Tu n’es ni star, ni ministre, ni chanteuse ni inventeur ! Les lecteurs s’en moquent ! Donne-leur des nouvelles des ministres qu’on critique et qui chicanent? Ils s’intéressent au lit, donne-leur du sexe ! Ils s’intéressent aux ministres, oublie leur politique et les problèmes amers ! Donne-leur les cancans acides et les potins épicés…
    M_ Quitte à envoyer le lit du bureau à la joutiya…Savoir qui l’a acheté et quel musée va l’exposer ?
    S_ Et le mariage à la Saint Glinglin. Ah toi il faut te régler comme j’ai réglé ton fils !
    M_ Je le sais, tu me l’as déjà dit ! A propos, je saute du coq à l’âne…
    S_ Vas-y saute mon pote et commence à braire ! Tant qu’on est dans la basse-cour, joue avec les bêtes de ton choix ! Les ombres de sous les arbres, le fumet du fumier, l’ânesse qui chasse les mouches, le chiot qui courre les poules ou le coq qui chante, dit-on, pour te rappeler tes prière de l’aube en face du levant. Et peut-être, le devoir de préparer pour l’au-delà. C’est pour cela je crois, que je suis là !

    L’AU-DELA, C’EST COMMENT POUR L’AMOUR ?

    M_ L’Au-delà, c’est comment, pour l’amour ?
    S_ J’y étais et je n’ai pas pratiqué !
    M_ Et, tu es venue me chercher, juste pour cela ? C’est beau ?
    S- C’est sublime et extatique à ce qu’on dit. Et j’ai vu des gens heureux, comme je te vois. N’oublie pas que j’en reviens, à peine.
    M- Moi, je n’en reviens, pas du tout !
    S_ J’ai été dans cette ruche des âmes qui attendent la résurrection et les retrouvailles de leurs corps…
    M_ J’espère pour ma part qu’il sera plus grand, moins vieux, plus beau et plus fort. Et que je le reconnaitrais quand même, comme étant moi ou encore à moi ! Que restera-t-il d’utile à revivifier de ces carcasses périmées, pourries ou rouillées qu’ ?
    S_ Je sais que les corps sont réappropriés, avant d’aller devant la Cour, dans cette grande esplanade, afin d’écouter le Jugement Dernier.
    M_ Ça va prendre du temps pour nous passer tous ! Je n’aime pas faire, ni me suis habitué à faire la queue ! Si tu ne me sauves pas, on va bien me plaindre et se moquer de moi !
    S_ Je n’ai aucun droit aux intercessions, mon ami !
    M_ Essaie toujours dans tes prières, de me débrouiller un bon avocat, une jolie Sainte pour demander de la mansuétude pour moi et de la commisération !
    S_ Ce su tu me demandes, nous éloigne des lits coquins de ces braves ministres qui nous guident et qui restent vivaces, malgré tout ce que nous leur faisons comme misères ! Ça nous fait oublier, ces gentillesses de cour. Ces cours de gentlemen qu’ils font, rarement, et avec sympathie publiquement !
    M_ Mais là, j’ai un papier que je me dois de rendre à mes ouailles. C’est urgent. Sinon, que ça presse ! Et ciao à la couverture de l’événement. Le train va partir sans vous…
    S_ Ils partent touts seuls, chez vous !
    M_ Ils vont se fâcher à l’ONCF.
    S_ Pour un café, le pauvre gars, a lâché son train !
    M_ Et les féministes et les machos, je vais les avoir tous sur le dos.
    S_ Oh, la Sainte Alliance que voilà !
    M_ La main dans la main ! Ils vont s’unir contre moi à la rédaction. Tous les journaux confus, heureux et confondus ! Ils vont se plaindre, qui à Poutine, qui à Natanyahoo, qui à Obama. Et se plaindre devant tous les Partis confondus ?
    S_ Bref, te crucifier !
    M_ Ils vont me reprocher toutes ces idées saugrenues, retardées ou trop en avance ! Et le les attribuer. Toutes ces balivernes avariées, que je récolte, qui du boulevard, qui des bars, auprès des gens. Ils vont me les coller, comme si c’était de moi que ça sortait, vraiment ! Alors que ce ne sont guère les miennes, d’idées, ni celles que j’entends !
    S_ Et les miennes, tu crois je les ai héritées ou inventées ? Je te les dois !
    M_ Ces idées, on me les a inculquées ! On me les a faites sur mon dos, à l’école, dans la rue, les salons, tant entre nos deux pays, que sur le Net. Ou après ma mort et ma résurrection ! Alors, là, ça vient de toi,
    S_ J’ai de l’expérience…Toi, de l’overdose !
    M_ Moi aussi ! Mais, cette dernière expérience-là, celle de l’Au-delà, dont tu reviens ! Ça me fout les boules, que je n’ai pas ! Il y a des gens qui ne croiront pas à ce mystère ! Ils vont penser à une fraude, à une fiction…Et pourtant Mamy Student, tu es là, tu es revenue à Nous ! Je te reconnais ? Ça y est ! C’est un miracle. Alléluia !
    S_ Non pas ! Je n’ai plus ce visage ridé, qui date de la création de Kénitra ! Mais un autre aussi affable mais plus jeune, il est vrai…Ça te va ?
    M_ Et plus agréable, quasi sexy, encore !
    S_ Ce trait-là qui me convient bien, Maidoc ! Mais je garde mes atours et mes vêtements.
    M_ Je ne t’ai rien demandé encore, Mamy ! Nous sommes dehors et je viens te parler du lit du ministre et de ceux-là qui se marient ! Je ne t’ai pas invité au mien…Je n’ai pas les moyens de ces literies, là !
    S_ Oui, je préfère palabrer que subir ta cour. Mais au fait, comme je ne suis plus ce visage de grand-mère, nous pourrions aller à la piscine nous dorer, et aller sans complexes, sur les plages nous bronzer ! Ce sont des fenêtres sur le paradis.
    M_ La zombie au beau visage, c’est ça. Je faire un papier ou un poème, carrément toutes affaires cessante, pour toi ! Tu l’accrocher au paradis, à côté de notre selfy, pour dire qu’il vient de moi !
    S_ Celle du visage et de mes précédentes vies, n’est plus là ! Tu te rappelle quand j’encadrais les filles de votre ministère, du temps de la fille Bassou !
    M_ Ce n’est pas Bassou ! Bassou, c’était moi.
    S_ Zut et pardon à la fois, si j’ai écorné un membre de ta tribu ou à toi.
    M_ Tu es excusée. Tu fais maintenant des miracles. Et dire que je te prenais pour un dictionnaire. La muse de Wikipédia !
    S_ Pas tant que ça ! C’est Baddou que j’avais servie dans une précédente vie ! La femme ministre députée du Parti de la Liberté, ravi par ce sabbatique Chabat. La sirène de l’électricité et des eaux !
    M_ L’ONEE ! Honnie soit qui mâle y panse !
    S_ Toujours avec tes jeux de mots, stériles et complexes ! Tu n’as ni vieilli, Maidoc, ni fait des progrès ! Je devrais ouvrir des classes pour les handicapés!
    M_ Oh maitresse zombie, fais-moi des faveurs !
    S_ Des ferveurs, je ne pourrais !
    M_ Donne-moi de bonnes notes de temps en temps !!!
    S_ Je ne suis plus cette vieille chipie…
    M_ Tu as précédé ma pensée…
    S_ Je devine aisément ce que pensent les hommes devant moi !
    M_ Tu lis dans mes pensées…
    S_ Je peux voir ce que les molécules des cellules neuronales qui te restent ! Et comment elles ressortent de son hippocampe, les influx électrochimiques qui mobilisent les muscles de ton larynx pour prononcer des mots ou les garder en mémoire dans ton impudique aire cérébrale !
    M_ Raconte-ça à d’autres ! La science n’est pas encore arrivée à ces prouesses. Laisse ça aux devins ! On a dépassé le Moyen-âge ! Laisse-moi parler aux gens des mœurs sexistes de leurs bons ministres !
    S_ Bof, tu es resté tel que je t’ai connu. Incrédule et naïf à la fois ! Je vais un jour t’analyser et te dire comme te surpasser…
    M_ Ma brave concierge, Student ou pas ! Je te laisse divaguer, mais pour mon papier, que penses-tu du lit de service, du ministre, en tant que femme !
    S_ ça y est on en a parlé ! Ce n’est pas un internat de jeunes filles, nues et délaissés, pour en faire un paragraphe à chaque page ! Paie-toi aussi un lit et on n’en parle plus !
    M_ Je dors debout ou sur le clavier !
    S_ Qui te parle de dormir ? Il est question de se reposer et non de coucher ! Ce n’est pas moi qui lui fais son lit ni qui le lui ai vendu ! Alors, la paix !
    M_ Oui seulement la paix, avec celle qui hier, radotait encore, par delà ses doctorats ! Elle, qui me faisait écrire ses péripéties et ses épisodes ! Or, j’ai soldé le stéthoscope pour acheter une plume ! Au lieu de faire le bureau, je fais le trottoir.
    S_ Il n’y a pas de sot métier. Tu rencontreras là, plus de femmes qui travaillent, que d’hommes. Ces scanneurs de fesses, figés aux cafés, qui balayent les jambes et le minois des passantes !
    M_ C’est un monde qui a besoin d’être connu…Ses humains, leurs choses ! Les yeux scrutent et décrivent ce que le cerveau veut regarder !
    S_ Ah bon ! Passons ! Oublie-les un moment ! Ôte ta blouse et jette ton stylo !
    M_ J’écoute !

    AMOURS PLATONIQUES, PLATS ET TONIQUES

    S_ Me voilà, rajeunie, ça te vas ? Ça va te conquérir, je crois? Ou, dois-je attendre longtemps ! Je m’étais éprise de toi, alors que tu fus mon précédent Toubib, tu m’avais conquise, je crois…
    M_ Platoniquement, seulement ! Tu me dépassais d’un siècle. J’avais de l’admiration pour ta culture et ta prestance d’européenne, quasi convertie…En tous cas, pleine d’élégance sans arrogance aucune…
    S_ Et moi, je respectais le médecin. Mais, quand tu parles d’amour platonique, tu mens, mon bonhomme ! C’était un peu plus que ça !
    M_ Je ne m’en suis pas aperçu. Quand je te donnais des soins, tu fantasmais, je crois ! Car j’étais jeune…Et marié à la fois !
    S_ Un jeunot pour moi, certes ! Mais, ce ne n’étaient pas des freins…Tu avais des cerbères que je ne voulais pas faire aboyer !
    M_ Mais, maintenant, j’habite un vieux vélo. Un robot de corps, malade et déplaisant…
    S_ Nonnn!
    M_ Siii ! C’est un corps, un tas de chairs rouillées, qui datent de la deuxième guerre mondiale. Nous naissions dans les arrières. Notre colonie fournissait du blé. Et des soldats d’infanterie.
    S_ Bref mon fils, ou mon chose, je suis une conquérante, une exception non ! Je suis conquise par cette vie-là. Bien sûr, il y a l’autre. Je la connais, j’en reviens. Mais, c’est toujours la Student, plus pimpante encore que jamais et moins respectueuse des us surannés et des extrémismes patents ! Qu’ils soient religieux ou laïques, des individus développés du nord ou de ceux attardés et séquestrés au Sud dans leurs sous développements.
    M_ Et comment ! Arrives-tu à joindre entre ces deux vies ?
    S_ Alternativement. D’une archive, périmée, j’ai changé mon karma. D’une carcasse où végète un esprit en mal de voyages, à travers les hommes et les temps, le destin me réanime et me donne corps, pour Te retrouver Toi et tes problèmes. Ceux de ton pays, le mien maintenant et de notre cité ! Et je ne sais plus encore vers où le destin et mes missions peuvent encore m’emporter!
    M_ Alors tu es devenue marocaine ?
    S_ Plus que je ne l’ai jamais été.
    M_ Calmez-vous, Princesse ! Ce n’est pas moi qui donne les papiers de nationalité aux immigrés.
    S_ Je mes ai déjà eus. Regarde, ils sont là !
    M_ Alors, le lit du ministre. Son tapis volant…Sa fenêtre vers le septième ciel ou vers la Mecque ! Est-ce que tu penses, maintenant que tu connais les autorités et que tu dessers l’administration, qu’il va avoir des primes pour ses transports, au septième ciel et ses déplacements pour ces missions célestes-là?
    S_ Lui, ne fera que pousser. Il assurera les voyages sans devoir se les faire !
    M_C’est ça l’altruisme ou pas ! On se casse pour vous et c’est vous qui flottez ! Mesdames.
    S_ T’inquiète ! On fait semblant pour ne pas vous décevoir ni vous perdre. Et mieux ou pire, c’est pour vous éviter de casser votre égo, votre estime pour vous-mêmes ! Messieurs ! Restez corvéables, on vous accepte, on vous fait entrer en nous, on vous comprend. La nature est ainsi faite. Ce n’est pas moi qui ai inventé la biologie, ou la sexualité qui est d’abord, la pérennité de la vie et sa transmission.
    M_ Purée, t’as pas changé, la teigne, qui caricature sans couleurs à dessein ! Même nos ministres, tu ne les respectes pas ! Ça se voit tu es restée française, chiante comme Charlie, malgré ta mort ! Et intrigante, magnifique, orgueilleuse et dédaigneuse, supérieure à toutes les femelles, comme devant ! Une 4×4 de luxe, comme je les déteste en plus aguichante qu’avant, comme je les aime.
    S_ Non, je ne connais pas le devoir de réserve. Là où je rennais, c’est mon pays et je le défends. Je défends la patrie et ma cité, là ou je mange de son pain.
    M_ On importe le blé de loin ! Tu sais ?
    S_ Taquin comme toujours ! Je n’ai pas besoin de m’exiler, je suis chez moi là où je rennais !
    M_ Et quand tu étais en Israël, que leur as-tu dis ?
    S_ ‘’Alors, aimez-nous au lieu de nous exclure, de nous gommer et faute de nettoyage final, nous emprisonner ! ’’Rien de plus Votre Honneur !
    M_ Ah ! Faut-il dire, toi ou vous ? Tu es sûre que tu es marocaine ? Maintenant du moins.
    S_ Comme il te sied ! Je suis marocaine et pro marocaine dans cette vie-là ! Et pour les jeunes lecteurs, un rappel. Je ne suis pas israélienne ni juive, mais alsacienne et catholique d’origine ! Cousine du Maréchal Lyautey. Je rappelle aussi que ce fut dans ma précédente vie.
    M_ C’est un défi conscient ou un pari aveugle pour toi ? Les femmes d’ici sont complexes et sourdes !
    S_ Fais gaffe ! Tu m’insultes et je suis karatéka. Elles t’entendent même de loin et elles te comprennent, à travers moi !
    M_ On a beau leur expliquer, elles pinaillent comme des gauloises, mal allumées ! Avec nos nosse-nosse, barbares, qui y perdraient leur langue, je ne sais pas entre quelles dents ! Je veux dire leur bas-latin.
    S_ Aucune des femmes ne te pardonnera si tu te présentes aux élections. Et aucune ne viendra te consulter si tu redeviens médecin.
    M_Baratin ? Qu’est-ce que tu insinues-là ?
    S_ Tu profanes les lieux sacrés, impudent ! Les femmes sont des lieux de culte. Il faut les entrer, respectueusement calmement et prudemment ! Sans quoi leurs dieux ladres te maudiront.
    M_ J’aime bien ce que tu dis. Je ne profane personne et ne viole aucun lieu de culte. J’y fais mes dévotions avec aménité et courtoisie. Toujours avec amour et respect…

    #280987
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    L’AU-DELA , C’EST COMMENT POUR L’AMOUR ?

    M_ L’Au-delà, c’est comment, pour l’amour ?
    S_ J’y étais et je n’ai pas pratiqué !
    M_ Et, tu es venue me chercher, juste pour cela ? C’est beau ?
    S- C’est sublime et extatique à ce qu’on dit. Et j’ai vu des gens heureux, comme je te vois. N’oublie pas que j’en reviens, à peine.
    M- Moi, je n’en reviens, pas du tout !
    S_ J’ai été dans cette ruche des âmes qui attendent la résurrection et les retrouvailles de leurs corps…
    M_ J’espère pour ma part qu’il sera plus grand, moins vieux, plus beau et plus fort. Et que je le reconnaitrais quand même, comme étant moi ou encore à moi ! Que restera-t-il d’utile à revivifier de ces carcasses périmées, pourries ou rouillées qu’ ?
    S_ Je sais que les corps sont réappropriés, avant d’aller devant la Cour, dans cette grande esplanade, afin d’écouter le Jugement Dernier.
    M_ Ça va prendre du temps pour nous passer tous ! Je n’aime pas faire, ni me suis habitué à faire la queue ! Si tu ne me sauves pas, on va bien me plaindre et se moquer de moi !
    S_ Je n’ai aucun droit aux intercessions, mon ami !
    M_ Essaie toujours dans tes prières, de me débrouiller un bon avocat, une jolie Sainte pour demander de la mansuétude pour moi et de la commisération !
    S_ Ce su tu me demandes, nous éloigne des lits coquins de ces braves ministres qui nous guident et qui restent vivaces, malgré tout ce que nous leur faisons comme misères ! Ça nous fait oublier, ces gentillesses de cour. Ces cours de gentlemen qu’ils font, rarement, et avec sympathie publiquement !
    M_Mais là, j’ai un papier que je me dois de rendre à mes ouailles. C’est urgent. Sinon, que ça presse ! Et ciao à la couverture de l’événement. Le train va partir sans vous…
    S_ Ils partent touts seuls, chez vous !
    M_ Ils vont se fâcher à l’ONCF.
    S_ Pour un café, le pauvre gars, a lâché son train !
    M_ Et les féministes et les machos, je vais les avoir tous sur le dos.
    S_ Oh, la Sainte Alliance que voilà !
    M_ La main dans la main ! Ils vont s’unir contre moi à la rédaction. Tous les journaux confus, heureux et confondus ! Ils vont se plaindre, qui à Poutine, qui à Natanyahoo, qui à Obama. Et se plaindre devant tous les Partis confondus ?
    S_ Bref, te crucifier !
    M_ Ils vont me reprocher toutes ces idées saugrenues, retardées ou trop en avance ! Et le les attribuer. Toutes ces balivernes avariées, que je récolte, qui du boulevard, qui des bars, auprès des gens. Ils vont me les coller, comme si c’était de moi que ça sortait, vraiment ! Alors que ce ne sont guère les miennes, d’idées, ni celles que j’entends !
    S_ Et les miennes, tu crois je les ai héritées ou inventées ? Je te les dois !
    M_ Ces idées, on me les a inculquées ! On me les a faites sur mon dos, à l’école, dans la rue, les salons, tant entre nos deux pays, que sur le Net. Ou après ma mort et ma résurrection ! Alors, là, ça vient de toi,
    S_ J’ai de l’expérience…Toi, de l’overdose !
    M_ Moi aussi ! Mais, cette dernière expérience-là, celle de l’Au-delà, dont tu reviens ! Ça me fout les boules, que je n’ai pas ! Il y a des gens qui ne croiront pas à ce mystère ! Ils vont penser à une fraude, à une fiction…Et pourtant Mamy Student, tu es là, tu es revenue à Nous ! Je te reconnais ? Ça y est ! C’est un miracle. Alléluia !
    S_ Non pas ! Je n’ai plus ce visage ridé, qui date de la création de Kénitra ! Mais un autre aussi affable mais plus jeune, il est vrai…Ça te va ?
    M_ Et plus agréable, quasi sexy, encore !
    S_ Ce trait-là qui me convient bien, Maidoc ! Mais je garde mes atours et mes vêtements.
    M_ Je ne t’ai rien demandé encore, Mamy ! Nous sommes dehors et je viens te parler du lit du ministre et de ceux-là qui se marient ! Je ne t’ai pas invité au mien…Je n’ai pas les moyens de ces literies, là !
    S_ Oui, je préfère palabrer que subir ta cour. Mais au fait, comme je ne suis plus ce visage de grand-mère, nous pourrions aller à la piscine nous dorer, et aller sans complexes, sur les plages nous bronzer ! Ce sont des fenêtres sur le paradis.
    M_ La zombie au beau visage, c’est ça. Je faire un papier ou un poème, carrément toutes affaires cessante, pour toi ! Tu l’accrocher au paradis, à côté de notre selfy, pour dire qu’il vient de moi !
    S_ Celle du visage et de mes précédentes vies, n’est plus là ! Tu te rappelle quand j’encadrais les filles de votre ministère, du temps de la fille Bassou !
    M_ Ce n’est pas Bassou ! Bassou, c’était moi.
    S_ Zut et pardon à la fois, si j’ai écorné un membre de ta tribu ou à toi.
    M_ Tu es excusée. Tu fais maintenant des miracles. Et dire que je te prenais pour un dictionnaire. La muse de Wikipédia !
    S_ Pas tant que ça ! C’est Baddou que j’avais servie dans une précédente vie ! La femme ministre députée du Parti de la Liberté, ravi par ce sabbatique Chabat. La sirène de l’électricité et des eaux !
    M_ L’ONEE ! Honnie soit qui mâle y panse !
    S_ Toujours avec tes jeux de mots, stériles et complexes ! Tu n’as ni vieilli, Maidoc, ni fait des progrès ! Je devrais ouvrir des classes pour les handicapés!
    M_ Oh maitresse zombie, fais-moi des faveurs !
    S_ Des ferveurs, je ne pourrais !
    M_ Donne-moi de bonnes notes de temps en temps !!!
    S_ Je ne suis plus cette vieille chipie…
    M_ Tu as précédé ma pensée…
    S_ Je devine aisément ce que pensent les hommes devant moi !
    M_ Tu lis dans mes pensées…
    S_ Je peux voir ce que les molécules des cellules neuronales qui te restent ! Et comment elles ressortent de son hippocampe, les influx électrochimiques qui mobilisent les muscles de ton larynx pour prononcer des mots ou les garder en mémoire dans ton impudique aire cérébrale !
    M_ Raconte-ça à d’autres ! La science n’est pas encore arrivée à ces prouesses. Laisse ça aux devins ! On a dépassé le Moyen-âge ! Laisse-moi parler aux gens des mœurs sexistes de leurs bons ministres !
    S_ Bof, tu es resté tel que je t’ai connu. Incrédule et naïf à la fois ! Je vais un jour t’analyser et te dire comme te surpasser…
    M_ Ma brave concierge, Student ou pas ! Je te laisse divaguer, mais pour mon papier, que penses-tu du lit de service, du ministre, en tant que femme !
    S_ ça y est on en a parlé ! Ce n’est pas un internat de jeunes filles, nues et délaissés, pour en faire un paragraphe à chaque page ! Paie-toi aussi un lit et on n’en parle plus !
    M_ Je dors debout ou sur le clavier !
    S_ Qui te parle de dormir ? Il est question de se reposer et non de coucher ! Ce n’est pas moi qui lui fais son lit ni qui le lui ai vendu ! Alors, la paix !
    M_ Oui seulement la paix, avec celle qui hier, radotait encore, par delà ses doctorats ! Elle, qui me faisait écrire ses péripéties et ses épisodes ! Or, j’ai soldé le stéthoscope pour acheter une plume ! Au lieu de faire le bureau, je fais le trottoir.
    S_ Il n’y a pas de sot métier. Tu rencontreras là, plus de femmes qui travaillent, que d’hommes. Ces scanneurs de fesses, figés aux cafés, qui balayent les jambes et le minois des passantes !
    M_ C’est un monde qui a besoin d’être connu…Ses humains, leurs choses ! Les yeux scrutent et décrivent ce que le cerveau veut regarder !
    S_ Ah bon ! Passons ! Oublie-les un moment ! Ôte ta blouse et jette ton stylo !
    M_ J’écoute !

    AMOURS PLATONIQUES, PLATS OU TONIQUES

    S_ Me voilà, rajeunie, ça te vas ? Ça va te conquérir, je crois? Ou, dois-je attendre longtemps ! Je m’étais éprise de toi, alors que tu fus mon précédent Toubib, tu m’avais conquise, je crois…
    M_ Platoniquement, seulement ! Tu me dépassais d’un siècle. J’avais de l’admiration pour ta culture et ta prestance d’européenne, quasi convertie…En tous cas, pleine d’élégance sans arrogance aucune…
    S_ Et moi, je respectais le médecin. Mais, quand tu parles d’amour platonique, tu mens, mon bonhomme ! C’était un peu plus que ça !
    M_ Je ne m’en suis pas aperçu. Quand je te donnais des soins, tu fantasmais, je crois ! Car j’étais jeune…Et marié à la fois !
    S_ Un jeunot pour moi, certes ! Mais, ce ne n’étaient pas des freins…Tu avais des cerbères que je ne voulais pas faire aboyer !
    M_ Mais, maintenant, j’habite un vieux vélo. Un robot de corps, malade et déplaisant…
    S_ Nonnn!
    M_ Siii ! C’est un corps, un tas de chairs rouillées, qui datent de la deuxième guerre mondiale. Nous naissions dans les arrières. Notre colonie fournissait du blé. Et des soldats d’infanterie.
    S_ Bref mon fils, ou mon chose, je suis une conquérante, une exception non ! Je suis conquise par cette vie-là. Bien sûr, il y a l’autre. Je la connais, j’en reviens. Mais, c’est toujours la Student, plus pimpante encore que jamais et moins respectueuse des us surannés et des extrémismes patents ! Qu’ils soient religieux ou laïques, des individus développés du nord ou de ceux attardés et séquestrés au Sud dans leurs sous développements.
    M_ Et comment ! Arrives-tu à joindre entre ces deux vies ?
    S_ Alternativement. D’une archive, périmée, j’ai changé mon karma. D’une carcasse où végète un esprit en mal de voyages, à travers les hommes et les temps, le destin me réanime et me donne corps, pour Te retrouver Toi et tes problèmes. Ceux de ton pays, le mien maintenant et de notre cité ! Et je ne sais plus encore vers où le destin et mes missions peuvent encore m’emporter!
    M_ Alors tu es devenue marocaine ?
    S_ Plus que je ne l’ai jamais été.
    M_ Calmez-vous, Princesse ! Ce n’est pas moi qui donne les papiers de nationalité aux immigrés.
    S_ Je mes ai déjà eus. Regarde, ils sont là !
    M_ Alors, le lit du ministre. Son tapis volant…Sa fenêtre vers le septième ciel ou vers la Mecque ! Est-ce que tu penses, maintenant que tu connais les autorités et que tu dessers l’administration, qu’il va avoir des primes pour ses transports, au septième ciel et ses déplacements pour ces missions célestes-là?
    S_ Lui, ne fera que pousser. Il assurera les voyages sans devoir se les faire !
    M_C’est ça l’altruisme ou pas ! On se casse pour vous et c’est vous qui flottez ! Mesdames.
    S_ T’inquiète ! On fait semblant pour ne pas vous décevoir ni vous perdre. Et mieux ou pire, c’est pour vous éviter de casser votre égo, votre estime pour vous-mêmes ! Messieurs ! Restez corvéables, on vous accepte, on vous fait entrer en nous, on vous comprend. La nature est ainsi faite. Ce n’est pas moi qui ai inventé la biologie, ou la sexualité qui est d’abord, la pérennité de la vie et sa transmission.
    M_ Purée, t’as pas changé, la teigne, qui caricature sans couleurs à dessein ! Même nos ministres, tu ne les respectes pas ! Ça se voit tu es restée française, chiante comme Charlie, malgré ta mort ! Et intrigante, magnifique, orgueilleuse et dédaigneuse, supérieure à toutes les femelles, comme devant ! Une 4×4 de luxe, comme je les déteste en plus aguichante qu’avant, comme je les aime.
    S_ Non, je ne connais pas le devoir de réserve. Là où je rennais, c’est mon pays et je le défends. Je défends la patrie et ma cité, là ou je mange de son pain.
    M_ On importe le blé de loin ! Tu sais ?
    S_ Taquin comme toujours ! Je n’ai pas besoin de m’exiler, je suis chez moi là où je rennais !
    M_ Et quand tu étais en Israël, que leur as-tu dis ?
    S_ ‘’Alors, aimez-nous au lieu de nous exclure, de nous gommer et faute de nettoyage final, nous emprisonner ! ’’Rien de plus Votre Honneur !
    M_ Ah ! Faut-il dire, toi ou vous ? Tu es sûre que tu es marocaine ? Maintenant du moins.
    S_ Comme il te sied ! Je suis marocaine et pro marocaine dans cette vie-là ! Et pour les jeunes lecteurs, un rappel. Je ne suis pas israélienne ni juive, mais alsacienne et catholique d’origine ! Cousine du Maréchal Lyautey. Je rappelle aussi que ce fut dans ma précédente vie.
    M_ C’est un défi conscient ou un pari aveugle pour toi ? Les femmes d’ici sont complexes et sourdes !
    S_ Fais gaffe ! Tu m’insultes et je suis karatéka. Elles t’entendent même de loin et elles te comprennent, à travers moi !
    M_ On a beau leur expliquer, elles pinaillent comme des gauloises, mal allumées ! Avec nos nosse-nosse, barbares, qui y perdraient leur langue, je ne sais pas entre quelles dents ! Je veux dire leur bas-latin.
    S_ Aucune des femmes ne te pardonneras si tu te présentes aux élections. Et aucune ne viendra te consulter si tu redeviens médecin.
    M_Baratin ? Qu’est-ce que tu insinues-là ?
    S_ Tu profanes les lieux sacrés, impudent ! Les femmes sont des lieux de culte. Il faut les entrer, respectueusement calmement et prudemment ! Sans quoi leurs dieux ladres te maudiront.
    M_ J’aime bien ce que tu dis. Je ne profane personne et ne viole aucun lieu de culte. J’y fais mes dévotions avec aménité et courtoisie. Toujours avec amour et respect…

    AMOURES MINISTERIELLES

    M_ Je veux dire qu’un cadre supérieur, un ministre, fut-il des relations, sexuelles et même des textuelles, ne peut jamais satisfaire toutes les parties ! Toutes seront en manque d’hommes de valeurs ! On ne peut pas satisfaire tout le monde au bureau. Non plus ! Aussi façonnent-t-il un autre lieu de travail complémentaire ! D’autres lieux de contacts, d’écoute et de communications, avec tant d’autres partenaires. Ministre ou pas, bardés de diplôme et de valeurs, la moralité religieuse ou laïque, en suce !
    S_ erreur orthographie ! On ne suce rein gratuitement ! C’est en sus qu’il faut écrire.
    M_ Je disais que la bête politique qui est en eux, garde ses prières, sa religion, son culte, mais aussi ses prérogatives en éveil et super actives : les instincts libidineux ! S’ils sont islamistes, ils ne sont pas asexués pour autant.
    S_ Arrête, on a compris ton jeu, Maidoc ! Avec une tablette et autre moyen de contact, le ministre a un large panel d’adresses et de conseillers. Il peut communiquer de chez lui et même de loin.
    M_ Chez, lui il n’aura pas la paix. Et la nuit, il la réserve à ses enfants…Question de les éduquer ou d’en faire de bons musulmans. Toi, la chérie en jachère, ô ma Kasbah non violée, tu ne peux pas savoir !
    S_ Pouf, à d’autres ! Sérieusement, es mails seront plus directs et leurs effets interactifs et efficaces sur le champ. Ne me raconte pas ! Il y a à chaque fois beaucoup d’aides disponibles à honorer.
    M_ Va, continue, si tu veux être son avocate ! Leur avocate, à ces ministres !
    S_ Par exemple, il y a des gens qui souffrent du dos et qui travaillent mieux, assis. Oui ou non ?
    M_ Oui, c’est certain !
    S_ Ou sur leur côté à (gauche), libérant ainsi leur droite pour gratter une note. Ou carrément assis sur un lit, leur ordi portable sur les genoux, bien en face d’eux ! Peut-il faire ça au bureau ?
    M_ Non jamais !
    S_ Pourquoi pas un ministre, Maidoc ?
    M_ Ce serait aussi cocasse que le cas Clinton.
    S_ Hilary n’avait pas ri alors ! Elle veut devenir présidente pour se venger.
    M_ Il s’est avéré qu’un certain lobbie lui avait collé une stagiaire, une jeune lubie, entre les pattes, pour l’affaiblir et lui pomper son mari ! Tu sais ça !
    S_ Ah, Ok ! Tu parles de son rapprochement des Palestiniens ? Mais en fait, c’était un homme de paix. Et à l’écoute de toutes les parties en litige au Proche-Orient.
    M_ Je ne m’en rappelle pas ! J’étais jeune ou que j’ai oublié. N’empêche que pour revenir aux femmes..On a beau leur expliquer, elles pinaillent comme une prof gauloise, qui a raté aux examens son épreuve de français
    S_ Là, je ne te comprends pas…
    M_ Oui, c’est ce que je te disais quand je devisais. Une vieille prof, ça ne comprend plus rien ! Et ça ne plaisante pas, non plus. Rigueur formelle et rigidité structurelle ! Des ruades parfois et au coin les petits garnements ! ! Privé de dessert. Alors, plus grand, ayant affaires aux mêmes ruades, mariés, en copinage ou pas, on va respirer ailleurs ! Une bouffée de cigarette mortelle, une bière ou plusieurs ! Ou d’autres biberons encore, quand on en a l’opportunité, les moyens et l’heur !
    S_ Mais tu parles de qui en fait, Mon Doc ? Tu saute des femmes au lit, des enfants aux ministres? Tu radotes à perte de vulves ! Ou tu délires très gros ? Partout, mariage égale convenances, accrochages, réadaptations, pardons et entente, parfois ! Je ne suis pas psychiatre. Je ne saurais te guérir, mon pote ? Même si c’est pour moi ! Et je te sais libre…
    M_ Libre d’esprit, mais pas de corps. Il appartient à ses maladies et autres pharmaciens qui me soignent à crédits…
    S_ N’exagère pas, Toubib-scripteur !

    ON PEUT M’AIMER, MAIS JE NE COUCHE PAS !

    M_ Madame Student, que pensez-vous du mariage ?
    S_ Mademoiselle, STP ! De quel mariage en fait ?
    M_ Le mariage de profit, le temporaire arabique, de profit temporaire, ou le chronique messianique ?
    S_ Ça revient à une prostitution à long terme ou à un mercenariat ? Dis ! Car, c’est à chaque fois une affaire, non de cœur, mais de sexe et d’argent. Ne nous mentons pas A Weldi !

    M_ Je ne suis pas ton fils ! Hé ! Tiens tu parles arabe maintenant ?
    S_ Oui arabes dial chaêb, l’arabe dialectique ! Euh, dialectal, populo !
    M_ J’aime bien ton jeu ! Pour une polémiste, ça gaze ! Des mots !
    S_ Je disais que vos mariages, d’ici, qu’ils sont laidement matérialistes. Ils sont devenus massivement coûteux. Les filles chassent les hommes…
    M_ Oui, oui elles les attisent et les attirent !
    S_ Non pas ‘’essyada be eddarija, a Sid journaliste’’! Mais, elles les tirent à force de pinailler, elles les pourchassent en les fusillant.
    M_ Elles se marient bien plus tard pour se disputer avec les homuncules restants pour des affaires de deux sous !
    S_ Allah yester !
    M_ Ah, tu es devenue musulmane aussi ?
    S_ Je connais Dieu plus que quiconque et plus que vous autres encore.
    M_ Oui, je men souviens, tu l’as dit plus haut !
    S_ C’est lui qui m’envoie. Et comme le dit cette gourde du journal l’Hexagone, le mariage rejoint l’adultère et la tromperie.
    M_ Pour cette philosophe française, il n’y a que copinage ou la vie libre à deux, homo ou hétéro, qu’on respecte chez ces démocrates laïques que vous êtes devenus ! Vive la République ! Yak a Si Drilyak »
    S_ Qui c’est Drilyak ? Un surnom ?
    M_ Un compère du Lions ! La valeur du progrès chez les identités supérieures est sidérante pour moi, comme pour toi, ma chère voisine. Et, quand je te parle de nos ministres.
    S_ J’en rajoute ! Yak ?.
    M_ C’est ce qui me plait et que je veux rapporter au Journal, parce que c’est précieux et rare…Venant d’une femme particulière, qui a de la jugeote
    S_ Et surtout qui n’a pas de copain aux arrhes ni de mari arraisonné !
    M_ C’est sûr, Alors tu es libre pour moi ?
    S_ Oulad lahlal !
    M_ Oui, ces deux ministres ce sont des oulad lahlal ! Des purs, sincères et bien éduqués !
    S_ Quoique disent, avec moqueries, leurs virulents et vicieux détracteurs !
    M_ Voilà une histoire d’amour, digne d’être écrite et d’inspirer un bon film ou un feuilleton.
    S_ Elle est comme le conte de Cendrillon et des Mille et Une Nuits. Bien mieux que ces films à la noix turque !
    M _ Nos deux héros, sont dignes du gynécée de la République. Ils lui donneraient une leçon au chef hollandais des gaulois en fonction.
    S_ Mais c’est sa vie de chef ! Ce sont leurs mœurs.
    M _ Ghi ma yabqaouche yfouhou âlina douk lagouares.
    S_ Nos, vos ministres Maidoc, montrent par leurs amours tenaces, par leur bravade et leur courage, une volonté rare ! Celle en milieu musulman, de monarchie séculaire mue par la force de la religion…
    M_ Et qui plus est, Student, pour des adeptes islamiques, de dépasser les us et de bouleverser des mœurs extrémistes, que nous sommes des libéraux et pas extrémistes…
    S_ Sur cette affaire-là ! Du moins ?
    M_ Ça montre que le gouvernement n’est pas fixiste et balisé avec les histoires figées de nos ancêtres musulmans !
    S_ Pourvu que les concernés continuent le scenario qu’ils écrivent, avec des lyrics plus francs, des râles plus persuasifs et moins étouffés.
    M_ Et qu’ils les donnent à des acteurs de bon aloi pour les jouer.
    S_ Si j’étais encore jeune, j’aurais joué ça pour eux ! Sans me faire payer, juste pour égayer ces jeunots des planches, comme j’ai pu le faire avec des amis, du temps de Si Ahmed Tayeb Laaleuj, Allah yarehamHoum ! Rien que de l’art pour du ‘’lard’’ ! »
    M_ Oui. Merci ma chère voisine. On en apprend choses chez le bon peuple avec ces interviews du trottoir ! Comme celui que tu m’as donné.
    S_ Y a pas de trottoir qui tienne. Moi je tiens à ma réputation. Je travaille pour les orphelins et les associations. Je n’ai besoin d’aucun mâle pour m’exploiter. Si je prends un homme, c’est pour l’admiration. Il se doit de m’épater…
    M_ Tu vas rester éternellement jeune fille, Mme Student…
    S_ Mademoiselle, anatomiquement vraie, STP ! Et depuis des siècles, je te le rappelle. On peut m’admirer, m’aimer, mais je ne couche pas !
    M_ Alors, il doit être fossilisé chez toi ? Ma Pauvre ! Il n’a pas servi depuis des siècles, il est atrophié. Ou qu’on va y trouver du pétrole. Avec ça, qui veux-tu conquérir ?
    S_ Un prince arabe qui a besoin de ce puits ! Tiens ! Avec ça, il pourra acheter un harem du Maroc ! Et je te laisserais, Papy, à celles qui ne veulent plus de toi.
    M_ Je dois envoyer au four ma production. La clôture du journal est immédiate.
    S- Oui, à plus !
    M- Je vous apporterai un exemplaire de mon hebdo, avec votre photo et vos mots. Les gens ont besoin de mieux voir ceux qui les gouvernent. Et les pontes ne doivent pas descendre, dans la rue ce premier Mai.
    S_ Et si les femmes se lancent dans la politique, il faut qu’elles fassent bien gaffe ! Qu’elles ne le fassent pas avec leur corps nus…
    M_ Personne n’a été vu nu, le diable au corps, ma chère dame, chez cet important gouvernement !
    S_ Ou tout comme, au Parlement ! Ce sont les machos qui se Les libertés se déshabillent. Y a qu’à porter une djellaba, une jupe ou un jean et passer à côté d’un café. Tu te sens scanné, déshabillé et lézardé ! Fissuré, pompé ! Ce n’est pas du harcèlement, c’est quasiment un viol publique !
    M_ Je ne suis pas concerné !
    S_ Tu, vous ne semblez guère être un macho.
    M_ C’est un compliment ou le sexe ne doit pas se voir. Car les anti-femmes les attendent au tournant, pour ridiculiser toutes les femmes et renvoyer tout ce beau monde aux cuisines et aux bambins !
    S_ Aujourd’hui, après les vagues d’amour sur les rochers des cœurs, une sanction clache comme un fouet sadique ! Arrêtez, les amoureux, ce jeu qui ne plait ni aux twitters ni au Gouvernement !
    M_ Au gouvernement on se dit : « On joue notre identité péjidienne* à quitte ou double. On joue les élections et notre parti tout entier avancent les PJD. Vous nous avez fait la risée de tous les Chabats du monde. A votre âge, ô ministres mariés, que dira la Ministre nôtre de la famille ? Elle va dépérir ou s’éclater. D’autres avancent ‘’ Monsieur le grand chef Benky, après le Manitou, vous nous privez de notre honnêteté. Nous sommes courageux. Vous nous poussez à être lâches, sinon de tout lâcher et de démissionner !’’
    S_ Quel mal y a-t-il à faire le chat si la chatte ronronne à nos côtés ? Quand celui-ci a sept vies, dit-on, s’il meurt il va ressusciter ! Il se rajeunit sans vampiriser personne, défiant le nombre indou des karmas ! Métempsychose.
    M_ Ces ministres veulent rajeunir, rendre hommage au corps, sans hypocrisie, être femme et rester homme, par delà les liens antérieurs, qui divorcé qui maintenu en statu quo. Sa réalité est une véritable déchirure.
    S_ Dieu sait pour quelles raisons réelles, le vieux couple en est arrivé au divorce ! Ils ne sont pas fous, ils ont seulement la cinquante bien sonnée !
    M_ Ils tiennent au Parti et réalistes au portefeuilles ministériels et à la cohésion, difficile, du Gouvernement, qui est si violenté par les huées de l’opposition, qui n’en rate pas une, mais en crée, pour le descendre et le démonter.
    S_ Si répondre au sens premier des hormones et des primitifs instincts est une pathologie, alors, à vos cailloux ! Que celui qui n’a jamais fauté leur jette la première pierre. A moins qu’il ne soit stérile ou asexué, le gars qui se mettre à les tirer !
    M_ Se remarier, c’est parfaire l’entraide et joindre au trio la fraternité des amours ainsi rénovées. Pourquoi interdire, le religieux archaïque, mais légitime et légal, pour empêcher des ministres d’officialiser ? Un simple exercice de leurs libertés et de leurs individuelles personnalités, en pays musulman, le Maroc où la Moudawana accepte, et arrangement de la polygamie, qui est ancien mais archaïque pour ses détracteurs modernistes !
    S_ Tu penses qu’ils cesseront de se voir, sexuellement parlant ?
    M_Ce serait ignorer les forces de la biologie, les mobiles, les manœuvres du comportement sous les flammes des hormones, de l’amour, de passion contrite, des éléments contraires, que le néo-couple veut forcer et se doit de forcer, pour rester uni et résister, afin décrire leur roman. !
    S_ ô gens hypocrites, Moudawana ou pas, gouvernement ou pas, pourquoi les pousser à se voir en cachette, masqués et dissimulés?
    M_ Et là, ni le Gouvernement, ni la Justice, ni les médias, péjidiennes* ou d’opposition, ne viendront plus chicaner. Vicieux, ils pourront lancer leurs sloughis, à vos trousses ! Pour vous indexer et vous pourchasser ! Pour casser la cohésion du Gouvernement. On louera les services des détectives, pour pincer les resquilleurs, afin de se moquer de la honte, de la Hchouma !

    LA NATION EST EN DELIRE. LES LIAISONS DANGEREUSES.

    M_ Lorsqu’on voit de pareilles histoires, ou pire s’exercer librement dans les hauts lieux des pays démocratiques ! L’Elysée socialiste, mon pote ! Ici, ô hypocrites, existe dans chaque rue et chaque village de mon pays.
    S_ Les veuves et les orphelines, handicapées sociales, les filles, libres, toutes en chômage de ménage, ont besoin de se caser auprès d’un compère ! Compléter un ménage, un foyer à trois, sinon de créer de nouvelles familles. Sont-elles à jamais infirmes de leurs sexes ? Leur Préférez-vous vous qu’elles ça, qu’elles fassent les putes pour plaire, ou qu’en cachette, elles se livrent à tous les dangers, à tous les excès humiliants et donner leurs corps aux faunes et aux fauves en festins ! Se livrer, comme à l’issue d’une guerre perdue, en esclaves, aux vains-cœurs ? Et dans les mêmes risques sans sécurité ni freins ! Pas besoin de remonter aux passé, ni aux religions de nos ancêtres !
    Quelles raisons sociales ou religieuses, ou politique encore, opposer à la recherche du neuf sur ces déjà vieux corps !
    M_ Ils ont eu le courage, j’ai dit l’audace de montrer leur conduite ! C’est ce qu’il faut d’abord saluer comme une avancé, légal, donc légitime ! Une grande franchise, adressée à vous, pour vous libérer, vous en premier !
    S_Il s’agit juste d’une recherche de compagnie, intime et légale, transparente, ô vous les démocrates, vous extrémistes, vous les modernes fanatisés et les religieux devenus hypocrites. Vous leur préférez les relations minutées, hermétiques. Au lieu de la bonne compagnie, légitimée, pour raffermir deux familles en dérive et sauver de la rue, de la désolation, au moins un foyer. Le mariage (d’amour) puis son report (des papiers et des fêtes) ne dépendent que du futur époux seul…Voire de ses bons gourous, le Gouvernement.
    M_ Quand je pense à ces accidents d’avion, à ces séismes, à ces pays ravages par les guerre tribales ou de religions, pour le pouvoir ou pour fracasser les pays voisins, parce qu’on a peur et qu’il faut protéger Israël des menaces des pro-palestiniens. A ces guerres préventives et punitives dictées de l’étranger, qui sécessionnistes, au MO ou en Afrique, laissent les pays ravagés aux mains des milices extrémistes et barbares, avec des centaines de milliers de morts et de blessés, lourdement affectés, à ces ruines, à ces famines, quand je pense à ces accidents d’avions, qui sur les routes, qui noyés sans secours, et que la misère poussera toujours vers l’exil et les flots. Tout ça me dit que j’ai donné trop de temps à des ministres qui veulent gentiment s’entraimer.
    S_ Et que répondra-tu à ton ami Dryilyak qui aurait aimé pouvoir venir le dimanche au Cab-one taper ses textes.
    M_ Je n’ai pas eu le temps d’ouvrir pour nos ministres amoureux, le chapitre du destin et des libertés. Ni des moyens que des gens, emportés par les périls, acteurs restés vivants, voire ceux d’ici, ont ou auraient pour changer le cours des événements qui les concernent. Changer ceux qui les agitent, qui les emportent des fois, qui les dirigent vers tels actes, précis ou inattendus.
    S_ Des actes pour lesquels, ils auront dans l’Au-delà à être jugés et sanctionnés.
    M_ Dès lors, madame Student, dis-moi,-toi qui vient d’ailleurs, où est la place réelle du Destin, quand les libertés sont minorées et les responsabilités, induites et inoculées, sont illisibles, inconscientes, effrités, ou brimées, dans de très nombreux pays et sociétés et que des ministres, doivent se cacher, pour s’aimer !

    DR IDRISSI MY AHMED
    KENITRA, LE 02 MAI 2015

    #207144
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    RELATIONS MINISTERIELLES
    OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE

    In les chroniques différées de Madame Student, chapitre 50 et plus

    LES PROLOGUES DU PRELAT

    Je ne veux pas mener ces idées troublantes et erratiques tout seul, comme dans un monologue délirant et avec parcimonie. Ce voyage, à travers les thèmes tordus de l’heure et les idées fantaisistes inventées, a besoin d’une tierce personne pour accompagner les fantasmagories populaires.

    Si les prédateurs s’accaparent des richesses, sans partage, y compris celles des arts, de la culture, de l’industrie, des fiances, du commerce et de l’agriculture, de la politique et des mots, moi sans jalousie, je les partage avec Mme Student.

    Ma concierge fait du bavardage un magistère. Le dialogue se construit, s’élève et monte, avec ses flashes, ses réparties et ses clashs.
    Prenez votre temps, c’est un chapitre de livre que vous avez gratuitement sous les yeux. Avec commisération et charité, je vous invite à vous amuser. Si j’y arrive, pensez à me le dire, ça me plairait.

    JE SUIS UN OBJECTEUR DE CONSCIENCE…

    ‘’Voici des élucubrations diverses et avariées, sans aucun intérêt, il me semble, sauf chez un psychiatre peut être.’’

    M_C’est le jugement dont m’a encensé un lecteur du Web. Ainsi avertis, vous êtes prévenus des détracteurs qui pourraient vous envenimer votre soirée ou concurrencer votre libre arbitre, en vous inoculant ces dénigrements !
    S_ Non Maidoc, tu es expert en qu’endiratonades, comme te le disait le Dr Polémic ! Il fut aussi vivant que taquin…De profundis… Il s’est rongé dans le sérieux killer ! On ma dit qu’il…
    M_ Quoi, barbare ! Tu me connais de pseudo ! Et tu connais mon ami Polémic ?
    S_ Comment non ? Je vous connais de longue date tous les deux. Avant que tu ne soies mordu par cette meute, cette chiennes et ces loups. Avant qu’on se soit amusé à te sortir du Styx et de l’Achéron en t’électrifiant !
    M_ Ma parole que c’est vrai ! Mais je ne suis ni le mur barbelé de Ceuta ni la muraille électrifiée de Ghaza pour être électrifié ! Mais au fait, d’où sors-tu ces souvenirs, la concierge ? Tu travaillais là-bas, chez les militaires ?
    S_ Tu as oublié la veuve-noire, la fibrillation cardiaque, le déchoquage chez l’armée…Le café avec Saïd l’anapath, les dîners avec le poète Laaroussi …
    M_ Hum, l’artiste est mort ! Fis-je de dépit, sans soulagements.
    S_ Y ajouter, dans tes errements spiritueux…
    M_ Arrête, qui es-tu au fait ? Je tente le spirituel et je ne bois pas de spiritueux ! Plus du tout…ça me bloque dans la gorge !
    S_ Les temps sont durs, je sais. Et il faut avoir des amis, pour partager les bulles et accéder aux hauts degrés !
    M _ Un autre humm ! Qui me rappelle un autre, en majuscule !
    S_ Je te disais, Maidoc, que des idées colportées, des idioties ressassées et refroidies te servent de soupes de réflexions et de fumées de divagations ! C’est du mérycisme !
    M_ Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ce charabia de faquir femelle ?
    S_ Tu régurgites et tu ravales !
    M_ Ouaêe ! Pouf ! De grâce !
    S_Tu fais des rites et des mythes un principe fondamental, existentiel. Et de la mythologie élémentaire, toute une mystique superficielle et une philosophie, bien terre à terre !
    M_ Ça c’est trop beau et j’aurais voulu que ce soit vrai…Même si c’est minime comme résultats…De vulgarisation..
    S_ Attend, que je termine ma phrase. Tu es pire que le gars de 2Mtv, qui bloque les ministres invités, qui les interrompt en leur clampant la parole et qui rompt l’expression et la suite des idées…!
    M_ Il va se plaindre, Le Gouyalahcen !
    S_ J’maffou ! Je disais que tu en fais une philosophie largement superficielle et une supercherie profonde, peut-être inconscientes mais qui te trompent, toi le premier. Et ne me coupe plus, please !
    M_ Quoi ? Tu commences bien sacrée concierge ! Tu me rappelles une peste que j’ai connue. C’est vrai. Elle qui se prenait pour une psychologue avertie et une pédagogue de métier, imbue de sa nationalité.
    S_ Et tu dissertes encore à perte de vulve ! De quoi noyer les lecteurs dans tes salives et tes eaux. La tienne de vue est trompeuse et glauque. Celle des yeux chastes qui te lisent en devient émoussée. !
    M_ Il n’y a qu’une femme qui peut me parler de la sorte. Je te reconnais fripouille… Non tu es morte…Tu ne peux pas exister.
    S_ Impossible ? Je ne suis pas une ombre. Je suis là devant toi ! Touche !
    M_ Je veux bien ! Oh, c’est de la chair ferme !
    S_ Bas les pattes, vieux lard !
    M_ C’est toi qui m’as demandé de te toucher !
    S_ Tu confonds les impressions, les expressions et la réalité, la fiction et la vérité ! Je viens d’emménager ici. Je suis engagée dans cet immeuble des ministres et des parlementaires. De braves gens qui viennent des fois s’y reposer…
    M_ Ou s’égayer, comme tout le monde !
    S_ Jamais de bouteilles ni de condoms dans les poubelles, rarement des restes de repas. A se demander ce qu’ils font dans ces piaules de luxe !
    M_ Tourner des clips pour Youtube, lire les Facebook des étudiantes qui ont besoin de bourses…
    S_Ce sont des être humains, après tout. Se reposer entre deux siestes, des coups de gueules et des batailles de mots…Ce n’est pas interdit. C’est rendre service au peuple qui les a élus en justifiant les absences fréquentes.

    LA SYCOPHANTE

    M_ Ah, malheureuse espionne ! Je te vois, je te sais ! Tu recommences à zyeuter pour les beaux yeux d’Israël ? Mission, épier et rendre compte. Sournoises fourberies des délatrices ! Guetter nos gentils ministres, surveiller les allers et venues, scanner leurs visiteuses…Essorer les linges, analyser les tâches de leurs draps. L’ADN des eaux de lessive et des égouts récupérées ! Et tu te fais payer pour ça ! Pour ces coups bas, perverse, le gite et le couvert, en sus !
    S_ On ne suce pas ! C’est faux ce que tu avances !
    M_ Tu veux que j’accepte qu’une femme, de ton gabarit, rajeunie au Botox et aux tiraillements, une Marine Le Pen, en coupe garçon, laisse sa Tour Eiffel, sa douce France, ses parfums et ses fromages, pour accepter de travailler, ici dans le Nothingland, comme une concierge ? Et toute seule, dans cet immeuble-là ? Tu viens nous espionner, satanée Student ! Ah ! Je ne te savais pas aussi perfide !
    S_ Silence ému de la nouvelle Fadzma, made in France. M_ Je me dis en moi-même. Le fait de la reconnaître, aussi facilement, après sa disparition, a été un déclic dans sa nouvelle vie. Je l’avais connue quand…Bref, pour ne pas m’étaler sur vous, dès les préliminaires. Ce fut quand j’étais toubib à côté et qu’elle venait en consultation…Gratos, vue qu’elle était la préceptrice du prince d’Israël ! Et ces gens on les respecte, sinon on devient l’ennemi de leur divine espèce !

    LA CONCIERGE EST HOMOPHOBE

    M_ Le proprio de notre immeuble vient de l’engager sur recommandation de l’ambassadeur suisse, comme concierge-femme ! M’avait-il confié. Comment connaissent-ils les fils de Guillaume Tell, ce richard absolument analphabète ? Mais pas ignare du tout !
    S_ Les voies du seigneur sont impénétrables ! Ça marche au piston et au pèze, chez vous. C’est culturel. Ce n’est ma faute !
    M_ Et ça existe partout les recommandations. D’ailleurs, c’est de vous autres parangons, qu’on a appris ces méthodes efficaces. Ce dialectique comportement économique est devenu indispensable. L’entregent, la concussion, le népotisme, la corruption, sont des préceptes fondamentaux de la bonne politique et des bonnes manières. Ce sont des médiations payantes. C’est comme de payer une course, un avocat ou un courtier…
    S_ Bigre, tu as un complexe des colonisés morbide hypertrophique ! Une colonialite* chronique !
    M_ Student, Tu connais tout ça ! C’est universel et vous en êtes les maîtres avérés. Alors, la ferme, ma jolie !
    S_ Je n’en ai pas de ferme ! Moi, je viens de débarquer sur terre ! Je n’ai qu’une piaule de 20 mètres carrés, dans cet imposant immeuble…
    M_ moi, j’ai un appart de 50, juste au dessus de toi !
    S_ Tu dis des choses choquantes, auxquelles tu ne crois guère.
    M_ C’est pour sonder le lecteur, l’attirer et l’intéresser.
    S_ Oh le beau geste humanitaire et à tes frais encore ! Loin de l’INDH de Zoulékha, de la zakat et du Ramed ! Pour épicer ton texte gras et lourd, mon vieux, sois plus court…
    M_ Je ne puis l’être plus que ça sinon c’est du nanisme
    S_ Je parle de faconde… Sois moins obséquieux…Parle de sexe ! Oublie les anges, les fleurs, les animaux ! Fuis la morale et la apolitique !
    M_ Alors il ne resterait plus que toi, nue ! Et rien d’un texte circoncis.
    S_ Circoncis toi-même ! C’est ainsi avec cette histoire abracadabrante d’équivalence des sexes, entre-eux.
    M_ Equivalent ou similaires, il en est qui les trouvent, affreux, sales, inégaux, inaccessibles, mais passionnément complémentaires. Mais, malgré les différences de taille, hommes et femmes sont égaux.
    S_ Bavure biologique, une seule ! Celle de pousser les homonymes à se tromper d’adresse et à se prendre comme maris ou épouses des similaires, de même sexe, pour fonder une famille.
    M_ Là, je suis perplexe, je reste ringard et arriéré !
    S_ Tu leur conviens dans ce sens et cette posture !
    M_ Leurs hormones sont à l’envers et ils ne font jamais l’amour à l’endroit. Il y a des foyers de feu sans lumière !
    S_ Ils vont adopter des enfants, faute de pouvoir en faire, question de faire du bien et de ne pas s’ennuyer !
    M_ Avoir deux mères ou deux pères, c’est tentant ?
    S_ Ils les pousseront insidieusement vers un comportement similaire. La répétition de l’expérience où les mioches ont vécu et auront poussé !
    M_ Tombée dans un trou, à l’envers, l’humanité malgré ses religions, ses sciences et ses progrès, s’est trompée de culture.
    S_ La biologie, c’est de la m…de !
    M_ Allons, Student, baisse le caquet ! Tu n’es pas concernée pour oser ces mots. Mais moi, j’en sui comptable. Le lecteur et l’éditeur pourraient me le reprocher !
    S_ Même les ringards d’Amérique vont adopter cette loi.
    M_ A ce train, sans conducteur, Hillary ne pourra pas éviter de prendre une femme à ses côtés. Ou un beau brun qui n’aura pas été grillé !
    S_ Un brunot tiré par un bellâtre, c’est contraire à la loi !
    M_ Se faire tirer par un visage-pâle policé, par derrière ! 8 ou 10 coups directs. C’est malsain, là aussi ! Vaut mieux se frotter à Hillary, on pourrait se la gagner aux élections.
    S_ Simple question de rendre la pareille à son Bibile vieilli et de se venger, si elle arrive, de Si M’barek Oubama. Ould Bana, pour les africains !
    M_ Ton immeuble, je ne te dis pas. Une centaine de marches sans ascenseur ! De quoi empêcher toute femme de mener à terme sa grossesse et d’accoucher bessif et gratos à sa première sortie de son sanctuaire nuptial. Simplement en descendant de son immeuble.
    S_ Le bâtiment est sis en plein centre, en péri-parlementaire de notre très chère et inaccessible capitale !
    M_ Rabat était bien du temps des sultans et des colons. Peu de gens, la classe sans être trop riches. Presque pas d’étudiants. Des bars des églises, des cinémas ! La médina, un véritable musée d’histoire, fossilisé, silencieux, anesthésié, avec un Mellah à son côté et une mosquée, qui ne fait pas de bruits. Estropiée, en ruine, elle regardait passer le Bouregreg et ses rares poissons, évitant d’effrayer et de réveiller les voisins français qui ne prient pas vraiment de nuit !
    S_ Ils font autre chose !

    CET SMS A HENRI ET PINOT

    M_. Pourquoi et pour qui dois-je publier mes délires, contenus et continuels, avec cette capricieuse Mme Student, qu’il vous arrive de percer sur le Web ? Sur le sofa captivant de ses plaisants 50 épisodes sur le Net.
    S_ Tu donnes ton avis épais, gratuitement, pour te payer ta tête ! La tienne oui !
    M_ Encore un rire extrait de tes fourbitudes* colossales, la Student !
    S_ Gargarismes prolixes de bavard insatiable !
    M_ Pléonasme !
    S_ Faute de contenir tes ‘’vomito ergo sum’’, de ravaler tes régurgitations et tes remugles, tu nous fais avaler bessif tes penses insanes !
    M_ Ah, je ne veux pas te tuer, immortelle !
    S_ Cesse donc tes batarbarismes et ces langueurs de préciosité monotones ! C’est déclassé les classiques, il fau parler argot et twitter pour se faire comprendre !
    M_ On te comprendra mieux ! Allais-tu encore me dire.
    S_ J’ai été prof de français à la Mission et accessoirement celle ton turbulent papillon à l’époque…Je ne savais pas qu’il allait devenir ce qu’il est…
    M_ Oui, I got my Doc Djo ! C’est toi qui l’as esquinté avec tes exigences de faire travailler les enfants et les parents, chez eux, le soir !
    S_ Mais enfin, Toubib or not Toubib, tu ne vas pas m’apprendre mon métier ? 50 ans de cours préparatoires ! L’agrégation. Plus 15 ans avec le Prince David-Salomon d’Israël. Et encore les heures sup sur l’esplanade de la résurrection…
    M_ Surannées, dépassées comme méthodes terrestres ! Comme celles de ton au-delà.
    S_ Les seules valables comme pédagogie, incrédule§
    M_ Apostat !
    S_ C’est toi l’anachorète ! Maidoc ! Tu ne fréquentes plus personne. Tout le monde t’a fui et déserté.
    M _ Je râle ô misère, sans trouver de repos. Même dans la solitude ! Mais les douleurs m’accompagnent ! Le sommeil est pour moi inutile, puisque je ne le trouve pas. Les songes m’échappent et me réveillent fatigué, outre-mesure ! Et je ne profite guère de mes songes et chimères. Ces voyages pour l’ailleurs sans succès, ni mémoire. Et tu viens m’habiter, chez moi, comme un cauchemar ? Toi, Student qui ronge mon temps, au lieu de me laisser épier le sommeil et calmer mes nerfs ! Tu viens dominer mes pensées, les voler, me les interdire et m’empêcher de parler.
    S_ Oooh, Maidoc, toi le trahi, le délaissé ! Je souffre pour toi. C’est vrai, je devrais t’emmener avec moi au Paradis, afin de te dispenser de souffrir à me rendre malade, à mon tour !
    M_ Oooh , Student mine ! Le spectre féminin de moi-même. Serais-je schizophrène à cause de toi ! Tu m’aimes tellement que tu me déchires et la raison, ma raison devenue hybride, éclate en deux. Voire quatre ou trois, à force d’amatrices et de tutrices, de parrains et de tyrans !
    S_ Je me crois indépendant de toi et je voyage dans le temps et l’espace. Entre la mort et les résurrections. J’ai, je te le répète, puisque tu m’as découverte, des messages à faire et à donner. Un magistère à remplir.
    M_ Oh, arrête ta fiction, Chose ! Aucune personne de ceux qui nous lisent ne croit en tes balivernes.
    S_ Calme-toi ! Calme tes viscères et ta voix. Cesse de te dire que tu es malade ! Et si en manques d’amis, tu veux fuir la solitude et rencontrer des gens, va la joutia, au café ou aux bars ! Ne te méprends pas, même si je suis éprise de toi…
    M_ Ah, répète que tu m’aimes, ça me suffit et ça me comble de joies !
    S_ Moi, c’est par humanisme et par mystique !
    M_ Moi, parce que tu me manques ! Même, si tu n’es qu’une partie de moi.
    S_ Il y a  »râle » et  » râles », selon les mots et les onctions. Quand les premiers ratent on a droit aux suivants. Faute de plaisirs, à deux, on récolte les sanctions. Tu t’en veux, une fois réveillé ! Va faire un tour au psy, il pourrait faire acte d’hospitalité et t’interner, par amour de la confraternité
    M_ La quoi ? Tu es devenue poétesse, sycophante ? La fêlure du mal fait rimer tes mots !
    S_ J’ai oublié ce que je fus hier et avant le déluge. Je suis concierge, sur terre. C’est mon rôle actuel où j’entends me perfectionner.
    M_ J’en suis heureux pour toi ! Mais toi, concierge, couverte de médailles et bardée d’agrégations. Ça me fout les varices aux méninges, que tant de diplômes ne servent à plus rien. Je comprends les docteurs-chômeurs qui manifestent devant le parlement quitte à trinquer avec les bâtes de la police et recevoir des coups de bogates* pour se disperser…
    S_ Ah Maidoc tu ne comprends que dalle…J’ai une mission divine.
    M_ On nage lecteur en plein délire. Ou délices ? C’est selon ! Tu as compris la zouave de Student. Elle patauge entre Dieu, les humains et le temps !
    S_ Maidoc, qu’est-ce que tu renâcles ? Mouche-toi ! Ce n’est pas le matériel qui m’importe, mais ce que je peux faire, dans le rôle qui m’est imparti…Ce n’est pas difficile à saisir, même si l’appel vient d’En Haut.
    M_ Chérie, je suis médecin, ni pas voyant, ni spiritiste ou magicien ! Et la souffrance des cadres qui reçoivent des coups alors que le pays en a bien besoin, me pose des questions existentielles. J’en sens des coups qui se portent sur moi !
    S_ Simple frappes et dégâts collatéraux.
    M_ C’est un sacrilège et une faillite, une injustice et une aliénation, qui me font douter de la même science et de la raison que je veux trouver chez le gouvernement. Celui-là même que nous devons remercier ainsi que l’Etat qui a beaucoup, beaucoup investi et emprunté des banques étrangère, aliénant l’avenir du pays et ses générations, pour nous former. Former des chômeurs, c’est d’un luxe, révoltant.
    S_ Ça nous éloigne des ministres, humains et fauteurs, que nous voulions comprendre et mordre, critiquer, interpeler, pour nous élever !
    M_ Il eût fallu que tu soies à l’académie, à la tête d’un institut ou d’un ministère…Pour m’acheter du chocolat, m’offrir des fermages et des chevaux pour nos weekend, quelques villas et des voitures de luxe, pour venir te chercher.
    S_ Pour que le peuple se moque de notre couple ?
    M_ Peuple et ministres font pire ! Pour vivre heureux, vivons cachés !
    S_ Attend, attend, on n’est pas encore mariés. Et je n’ai rien ramené de l’au-delà, comme cadeaux à t’offrir, en plus de mes os !
    M_ Moi j’aime les maigres et j’aime me frotter à leurs os ! Et puis je n’ai pas que le sol dur en guise de plancher ! J’ai un sommier et un lit à baldaquins, que j’ai hérité de grand’mère ! Pour tirer et t’étirer, il tira sans rien te casser !
    S_ Craquants et craquelants ! Hcham a labla ! Il y a des enfants qui nous épient.
    M_ Lui, le peuple, ne nous maudira point ! Ses fanatiques et ses légalistes, sûrement ! Le peuple est blasé. Il est aigri et amaigri. Il admire les femmes de gros calibre et de grands gabarits. Il adule à la folie les mamelles. Ces seins outrageux, qui lui rappellent ses rurales vaches, à satiété ! Quant aux femmes du Sud, elles embellissent sous les tentes et les corticoïdes !
    S_ Cochon ! Hcham chouiya…Laisse les sahraouies tranquilles
    M_ T’as qu’à voir le corset des stars et des pinups de ton quartier, pour te faire une idée. Et puis, c’est toi qui m’as conseillé de parler ainsi !
    S_ Pourquoi encore ?
    M_Moi je ne fais que raconter des histoires et parfois des faits. Je ne t’ai pas spécifié ce que je veux ni ce que j’aime chez toi, Student, ou chez les autres.
    S_ Je donne ma langue au chat !
    M_ Non, donne-la à moi ! Et ne parle pas de ta chatte. C’est trop cruel pour moi !
    S_ Te faut-il que je soies ministre pour m’épouser et m’aimer ?

    LES PETITES ET LES BASSES CONDITIONS,

    S _ Oublie tes rêves et tes projets. Et après !
    M_ J’ai mon opinion et celles des gens de tous les quartiers à rapporter ! Des ides et des idylles, des idiots et des élites, des zélotes barbus et imberbes aussi !
    S_ Continue Maidoc, dit ! Des brarek aux apaches de feu sidna, en passant par les chorfa, aristocrates, privilégiés et ubiquitaires, les pauvres et pudiques d’entre-eux, sans pèze ni agréments, sans villégiature ni appartements d’agrément . _
    M_ Les malls du bien et les ferrachas du mal et qu’on reclasse, dans de jolies baraques.
    S_ Pas de langue de bois, STP. On dit tout, même si on n’est sûrs de rien !
    M_ ou qu’on se trompe, c’est la foire aux misères ministérielles ! Amusez-vous, la liberté le veut.
    S_ Et les Parlementaires !
    M_ Là stop, j’ai un ami là-bas, que j’admire toujours ! Les autres, de la rigueur, de la justesse mais, pas de pitié !
    M_ Je langue, donc je suis. Les journalistes sont des guetteurs de jour et d’ennuis.
    S_ Ça fait une heure qu’on en parle.
    M_ Vous me rappelez mon héroïne de satire. Student. Je vous ai appelée par son nom, Mme Fadzma ! Mais, je n’arrive pas à croire que ce soit vous ! Malgré votre perversion ! Je suis tombé en panne…De mémoire. Cet unique et rare instrument est tombé jachère, vidé.
    S_ Quand on perd la mémoire on perd sa conscience et sa personnalité.
    M_ Que reste-il d’un vieux vêtement pitoyable ? Une grande part et quand on la perd… Je l’ai perdue, cette perspicacité, perdu cet éveil. Et bien sûr, comme dirait le Dr Polémic, l’intelligence et la raison partent avec.
    S_ Safi, jemaêna we twéna ? Mais, je suis là ! Je suis venue te guérir et te sauver, mon cher Maidoc. Je suis celle-là quetu as reconnue après une décade d’absence. La cousine du maréchal Lyautey ! L’ancienne préceptrice du prince d’Israël, David-Salomon, le XVème du nom !
    M_ Heureuses retrouvailles, alors ! Mais je garde le doute scientifique ! Comment avez-vous fait ? Je vous avais enterrée. Vous vous êtes ressuscitée ? Et vos amours avec votre cousin ? Vous l’avez retrouvé dans les catacombes célestes ?
    S_ Non Il était homophile. Et malgré mon adoration pour lui, je ne voulais pas le partager avec un athlète arabe, un tireur, un éphèbe marocain, un simple fantassin !
    M_ Un trio du diable, partageant la même queue !
    S_ Chacun sa chair et chacun son paradis ! Mais, moi, mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois…
    M_ Je note pour nos ministres amoureux c’est pour toi Student ou Fadzma ‘’ Mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois ‘’
    S_ J’ai été réincarnée en concierge pour me rapprocher de toi et te dire que je te resterais fidèle et longtemps en vie. J’ai de nouveau une mission sur terre, après ton père, c’est toi ma mission…
    M_ Après une longue, une très longue omission ! Je vois que tu as lâché mon Bassou et la Baddou de même ! La pinup respectable et néanmoins ministre de la santé.
    S_ Je constate que tu ne t’es guère frotté à Si El Houssaine ! Est_ce par respect pour Abdelkrim El Khettabi ?
    M_ C’est ce que je me dis. On peut critiquer et respecter. Ce n’est pas une caricature iconoclaste du prophète ni une injure face aux croyants !
    S_ Ce n’est qu’un universitaire, comme nous, pardi !
    M_Et que toi, non plus Princesse, tu ne t’es guère approchée du rifain, qui nous mène la vie dure aux cliniques des libéraux.
    S_ Qui s’y frotte s’y pique…Le respect mon vieux Maidoc !!
    M_ Non, c’est par manque de temps…
    S_ Ou que c’est par lâcheté, que tu as lâché, le Zine El Wardi ?
    M_ Non, c’est par manque de temps, c’est tout. Et on ne peut pas critiquer les points et les choses qu’on partage, lui et moi. Et toi Student ?
    S_ Les revenants n’ont pas peur, mais on a peur d’eux ! Je suis une snipper qui zappe et qui choisit les revenants morts-vivants…Il ne me fait pas peur ton ministre à toi. Je ne suis qu’un élément, un fantôme dans un corps d’emprunt.
    M_ Le pauvre corps ! Mais il peut réanimer tout ça ! Notre sauveur !
    S_ Alors tes ministres, dormeurs es-service ou sexy, ça vient ? M_ On en parle ou se les lâche pour un futur épisode, des fois ? S_ Sujet de rédaction. Le couple Choubani-Benkhaldoun, ont-ils bien fait de vouloir se marier, quitte de créer un précédent ? Un bug ministériel qui joue contre les intérêts du PJD ! Ont-il bien fait de lâcher leur bride, érotique ou maritale, sous la pression et la férule des modernistes ? Ces modernistes et laïcards, qui sont contre toute espèce de polygamie !
    M_ Préfèrent-ils des relatons, égalitaires fructifiées ! Moins chères et moins complexes, multiples et changeantes, plus aléatoires que déterminées ?
    S_ Vous dites ici que le nom du mari est marqué sur le front de la fille !
    M_ Le destin et le libre arbitre, le choix et les libertés, c’est pour un autre chapitre, Mme Student ! Toi qui reviens de l’espace-temps, par ordre divin, peut-être, tu as plus de données sérieuses à nous donner, sur ce sujet !
    S_ Bon, ça va continue. Donne-nous ta fatwa, a Si Le Fakir !
    M_ Je disais. Des relations discrètes, mais directes, sans progéniture, juste pour le plaisir. C’est la tendance libérale, moderne, actuelle dans les pays développés. Et ce, sans se marier, juste pour se marrer ! Sympa non ? Quitte à être ensemble, toutes les nuits, avoir 4 enfants. Choisir une autre puis une autre et se balader dans l’Elysée.
    S_ Maidoc respecte Monsieur François Hollande, le président de notre métropole et amie !
    M_ Je disais que ces relations, qui apparaissent comme libertaires se réalisent et se font couramment, et ce, sans contrainte. C’est un choix de société laïque à respecter, mais qui n’a pas cours ici ! Ici, la religion est l’essence de la constitution et du pouvoir politique. Elle prime sur toutes les libertés et les conduites. C’est une option vitale, morale, religieuse, cultuelle, esprit des lois et de la constitution ! Elle ne supporte nulle entorse ni déviance, nulle entrave apostatique ou hérésie.
    S_ Pardon laisse-moi respirer…Juste le temps d’aller faire un acte urgent ! Une cloppe, pour réfléchir à ce que j’encore si je t’épouse ! !
    M_ Tu es déjà revenue ! Ici, c’est plus complexe ! On coure des relations, hasardeuses, libres, mais ni ostentatoires ni légalisées par des adouls ! Deux mondes différents. Les libertés et le respect d’autrui dans la dignité totale. Les libertés, chacun les voit à la lumière de sa culture et à l’aune de la religion prégnante. Litige entre l’individu et la communauté. Paradoxe entre la sienne et celles où il se reconnait mieux, ailleurs pour ses libertés, sans y avoir accès ! L’Europe, l’Occident !
    S_ Ouf ? Pitié pour le lecteur, quand tu lui fais faire un marathon et que tu en profites, pour te libérer.
    M_ Tu m’en veux à ce point, Student, quand tu me laisses parler ?
    S_ Je reviens au problème soulevé par la rumeur et qui intéresse le lecteur de ce chapitre ce lui des libertés et de l’abus dans la permissivité ! Quand même s’il y a eu du chahut et des extravagances, ça se comprend ! 300 millions pour un lit. C’est pire que les quintaux de chocolat ce cet autre ado de ministre ! C’est de la frime qui mousse mal.
    M_ C’est peut-être pour une reine en visite ou une princesse, des fois qu’elles se sentiraient mal, lors d’un pèlerinage chez le saint homme ou une visite d’état ! C’est de la prévenance de la part du bon ministre ! Pour une fois qu’un homme voit loin dans le choix de ses meubles, sans que sa moitié ne lui en fasse regretter l’existence et l’achat.
    S_ Tu parles trop ! Ou en va te censurer gentiment ou te faire ravaler ton papier, par ton souffreteux sigmoïde ! Et même te châtrer après ça !
    M_ Ça doit faire mal dans tous les cas. Mais ces pratiques inquisitoriales, ce fut en Espagne, pas ici ! Alors, pourquoi ce lit d’après toi, la voyante Student, la mage venue de l’au-delà pour élever l’humanité et faire de moi, ton homme ?
    S_ Un homme simplement !
    M_ Homo simplex maidocci. Alors, pourquoi ce lit ? Dis va !
    S_ Diva ? Moi, Student, ta Diva ? Même si je ne chantais, je ne mérite pas tant ! Je reviens au lit
    M_ Tu ne ferais pas mieux ! Alors, c’est chez moi, ou chez toi ?
    S- C’est simple pour le ministre de la literie bureautique. Il lit au lit…Tiens ! Sans fantasmes ni médisance. Sans intrigues ni ironies ou irrévérences ! Qui a prétendu que c’était pour coucher ? Un satyre, un faune vous habite, les marrants !
    M_ Et vous faites, ma dame, dans la mécréante invective de vos similaires simiesques.
    S_ Ah ! Ce que les marocains sont incrédules et naïfs à la fois!
    M_ Paradoxe et antinomie des schizophrènes que nous sommes.
    S_ Mon cher voisin, ce sont des allégations sordides et stupides. Lâchez ces braves gens !
    M_ Ça dénote des souffrances sociales chez les individus. Des complexes intimes chez les personnages. Ça froisse les convictions morales des justes et les lois en cours de cette communauté. Hyper religieuse et de stricte moralité.
    S_M’ssaquine !
    M_ C’est permissif pour beaucoup de gens, mais dès qu’on parle d’un Ministre, c’est la suspicion nationaliste et les doutes patriotiques. C’est la fdiha, le mépris et le holà ! C’est une vache à lait pour les médias
    S_ C’est une vache à terre que des bouchers, veules et vils, veulent équarrir et dépecer. Ce n’est plus un Ministre mais un sinistre individu. Qui par vengeance devra payer pour toute l’humanité. Un séisme qui désole la patrie ! Et qui veut chuter le gouvernement.
    M_ Et jeter aux orties chabatiques son parti ! Comme si nous étions tous des anges exemplaires. Des femmes intègres, sans instinct ni défauts, exemptes de fautes en particulier.
    S_ Pourquoi parles-tu des femmes uniquement ? C’est une réduction psychiatrique, une déviance ! Qu’est ce que tu as contre les femmes ? Ministres, intellectuelles, pieuse ou pas !
    M_ J’en ai pour elles ! Du pieu, du très pieux pour les plus pieuses…
    S_ On devrait te psychanalyser ! Je crois que c’est ce qu’on fait là. Et sommes toutes ça doit être ‘’ ma mission’’.
    M_ Je parle de respect et non de taille, a Madame Bouga ! Je n’ai ni le temps ni les moyens. Et l’assurance de Polémic ne paie rien de tout ça !
    S_ On te le fera prendre en charge par le Ramed.
    M_ Faaamme, femmmmme, femmes !
    S_ Tu parlerais ainsi de ta maman ? Mon petit chéri !
    M_ Elles ne sont ni anesthésiées ni paralysées, ni émasculées encore !
    S_ Elles ont leur maux à dire et à les crier !
    M_ Ce sont elles qui maîtrisent les instincts. Les plus hauts comme ceux du bas et du milieu. La haute finance et les bas instincts. Le matérialisme, je veux dire. T’as vu avec le FMI ? On enlève un vrai homme, DSK, qui ne rate aucune et on met une Femen, trop habillée, pour le flousse et pour le désappareiller.
    S_ Continue de crier leurs noms…aux femmes. Elles ne te sauveront pas pour autant. Elles ont leurs plans… Maidoc ! Ministres ou pas !
    M_ Tu veux dire les bas instincts, Oui ? Je sais, c’est si bien dissimulé ? C’est une espèce d‘oiselles de proie, sous forme de mamies ou de paons ! Des extraterrestres, des ET démasculinisantes ! Elles ont envahi la Terre pour la dominer et l’anéantir ! La Terre est une planète d’hommes.
    S_ Non, non, non, pas uniquement ! Mais, ce sont des instincts maternels, des instincts de conservation et de la famille et par là, de l’espèce.
    M_ Le droit de prendre tout l’espace. De prendre toutes les décisions sinon de tomber dans le coma. Du cinéma Et de menacer d’hystéries si le ‘’patient’’ tient bon
    S_ Allons, allons Maidoc. Cesse de plaisanter. Les lecteurs vont être fâchés contre toi. Ils ne comprennent pas le style cynique des canards !
    M_ Boiteux ou pas ?
    S_ Vous faites des confusions. On n’est pas dans une cour des miracles. Je parle pour les épouses, des droits et de leurs dons. Le nid, le foyer, leur défense pour leurs enfants
    M_ Sois claire, la Student ! Tu veux dire le monopole de l’espace et de l’argent ?
    S_ Un peu de ça, mais surtout de la canalisation ou de la dérive du sexe ! Celui de l’homme qu’elles ont élu et possédé ! De sa passion pour elles et de sa gouverne ! De sa fidélité, spécifique et exclusive, malgré les aléas du temps.
    M_ Esclavage ?
    S_ Elles veulent le garder, entier, complètement et seulement, totalement à elles seules ! L’homme, apprécie au plus haut point la fidélité de son côté !
    M_ Oui !
    S_ Et il l’exige de sa partenaire, par respect de sa dignité et de son appartenance intime exclusive, à son bien, sans partage avec aucun. Et il attend d’elles autant ! A moins que ce soit de la traîtrise, de la haine ou quelque chose qui s’appelle désintérêt et séparation ou vindicte et vengeance…C’est la passion trahie, le meurt et la tragédie…Va lire Racine et retrouver Corneille, puis faire un tour en prison !
    M_C’est un scellement ! Tu dis, que les femmes, veulent le garder pleinement et unique ment à elles seules.
    S_ Oui !
    M_ Mais comment le partager, entre elles seules, madame? Entre gentes dames, un petit ou de rares moments ?
    S_ Quand je vois, la première épouse, aller de concert avec la maman du mari, demander la main d’une dame ministre de son état ! Je nage en plein roman !
    M_ Elle qui a eu un mari et 4 enfants. Une grand-mère, encore potable, de surcroit. Curieux, tu ne trouves pas ? A ton âge Student, on peut avoir des enfants ? Faut-il encore que je puisse te toucher, vraiment !
    S _ Je vois que les flèches de l’amour passion, ou pas, ne t’ont jamais été servies ni décochées. Tu joues sur les mots, sur le pluriel et la conjugaison !
    M_ Oui ? C’est conjugal, c’est ce que je te dis.
    S_ Il ne s’agit pas de le partager, c’est un ciment !
    M_ Une mise en berne. Des boniments ! C’est une mise en boîte, tout bonnement. Ça présage des cercueils, en voie de façon et d’enterrement !
    S_ C’est une possession à vie ! L’un de l’autre. Qui te parle de mort, Maidoc ? Il s’agit pour elles qu’il vive leur homme et s’occupe d’elle, tout le temps, très longtemps, éternellement !
    M_ L’un à l’autre ! Pas aux autres !
    S_ Absolument ! C’est un enrôlement à vie. Sans concession aucune ni faiblesses du vœu de mariage !
    M_ Avec une nymphe masculine emmaillotée, bonne pour la postérité. Un pharaon enrubanné, un fossile à l’abandon…Student ?
    S_ Qui te parle de partage, Maidoc ? Je parle de possession et d’exclusive ! Rien que toi pour moi seule.
    M_ Ah ! J’étouffe, enfin. Tu m’étouffes ! Tu me veux ?
    S_ Je parle en général. C’est à la troisième personne. Même si je te dis, ‘’ je te veux, tu me veux’’ ! Zut ! Tu ne comprends rien à la grammaire !
    M_ Grrrh, guères aux grands-mères ! Ça me fout les …!
    S_ Je parle de possession, d’alliance, de ciment et d’éternité ! A la chrétienne pas à la riche arabe pétrolifère ni à celle du paysan quêteur de main d‘œuvre gratuites. Celles de ses nombreuses femmes anachroniques et de ses enfants analphabètes ! C’est banal, c’est rigoureux. Et c’est bilatéral et à vie !
    M_ Ce sont les revers fourbes et sanglants des libertés inoculées. Que certains refoulent ou digèrent. Ceux des gens libres, des pays riches, cultivés laïques ou athées et développés. Il faut se placer ici, c’est social et anthropologique et économique ! On ne peut pas comparer d’entre les valeurs. Le milieu géographique, le degré de développement sont des paramètres vitaux, crédibles et sérieux ! Utiles, pour comprendre l’insanité de tes critiques, des arabes et des ruraux de parmi les marocains.
    S _ Tu me pourfends le cœur !
    M_ Tu en as déjà ? Je vais écrire tout ça au journal. Mais je, vous, vous allez les blesser.
    S_ C’est obligé, si tu veux faire ton boulot ? De rapporteur
    M_ De journaliste, STP !
    S_ Ta besogne, sans travestir les pensées. C’est ça la responsabilité et l’engagement.
    M_ Que des mots ma vieille !
    S_ âlahe ana mouk lallak !
    M_ Tu es plus vieille et plus méchante, Querida mia. Elle est partie Lalla…Elles sont parties. Je les aimais bien.
    S_ Et en quoi ça me concerne, Querido mio ? C’est à elles que je me dois de demander ta main ?
    M_ Tu fais allusion à qui ? Au couple des ministres qui avaient besoin de l’aval et de la bénédiction de la première épouse ! Et maintenait du gouvernement, pour lui éviter, la hchouma !
    S_ Ta vie n’intéresse pas les lecteurs. Tu n’es ni star, ni ministre, ni chanteuse ni inventeur ! Les lecteurs s’en moquent ! Donne-leur des nouvelles des ministres qu’on critique et qui chicanent? Ils s’intéressent au lit, donne-leur du sexe ! Ils s’intéressent aux ministres, oublie leur politique et les problèmes amers ! Donne-leur les cancans acides et les potins épicés…
    M_ Quitte à envoyer le lit du bureau à la joutiya…Savoir qui l’a acheté et quel musée va l’exposer ?
    S_ Et le mariage à la Saint Glinglin. Ah toi il faut te régler comme j’ai réglé ton fils !
    M_ Je le sais, tu me l’as déjà dit ! A propos, je saute du coq à l’âne…
    S_ Vas-y saute mon pote et commence à braire ! Tant qu’on est dans la basse-cour, joue avec les bêtes de ton choix ! Les ombres de sous les arbres, le fumet du fumier, l’ânesse qui chasse les mouches, le chiot qui courre les poules ou le coq qui chante, dit-on, pour te rappeler tes prière de l’aube en face du levant. Et peut-être, le devoir de préparer pour l’au-delà. C’est pour cela je crois, que je suis là !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ‘’A M. LE PR LOUARDI : LE SERVICE MEDICAL CIVIL ET LE CIVISME D’ETAT’’

    Le civisme est bon, important, obligatoire et nécessaire.

    S’il développe le sens de la citoyenneté et le devoir envers la communauté où l’on vit, cet engagement bénévole ou modique, se doit de s’entourer d’un esprit de justice de la part des institutions de l’Etat. Et pas seulement des contraintes, pour ceux dénués de protecteurs et de pistons !

    Des pressions, punitives et contre gré, des obligations d’asservissement, par delà les contrats et au-delà du supportable, virent à la révolte et au manque de rendement, sinon çà et là, à la corruption dans les hôpitaux, entre autres.

    Vous ne dites pas les inconvénients des cadres, leur réussite rare, malgré les déboires du système de l’enseignement (demandez au Ministre Belmokhtar), vous ne dites pas les difficultés de leur accès à la formation, ni les sacrifices de leurs parents, ni leurs attentes familiales propres, encore moins la liberté de l’individu. Liberté au sens premier et moderne du terme, que le même Etat doit leur assurer de façon, aussi civique, et ce à toute personne, y compris aux civilistes de parmi les futurs médecins.

    Ces individus, fraichement émoulus, devenus de serviles ‘’pratiquantes’’ entre les mains de la société qui attend de ces assujetties au service civil, un travail noble et quasi bénévole à la fois. Le respect de leur dignité en somme est une nécessité, un devoir, un égard pour ces civilistes, rompus à la tâche, afin de pouvoir servir, sans faillir et sans corruption. Et pour ce là, les enrôler de force après leur formation hospitalière, ne veut pas dire salaires minables à ces pions. Ça ne veut pas dire les laisser tel des otages indigents, en attendant de la population servie, qu’elle leur assure leur vêtement et leurs repas !

    Où étaient les ministres et les gestionnaires précédents qui sont responsables du hiatus actuel et de l’incurie patente, laissée aux successeurs comme une entrave insoluble.
    Seulement, la mesure intelligente de ressusciter le service civil pour être démocratique, doit être généralisée, élargie et appliquée à tous les cadres, et pas seulement aux médecins.
    Parlons des autres ministères et des régions, des communes, qui ont besoin de techniciens et de cadres, de toutes sortes et à bas prix, pour leurs fonctions et services paralysées, leurs décollements coincés, vus leurs enclavements fossilisants.

    Mieux, les cadres retenus malgré-eux, durant des années supplémentaires, après leurs fins de contrats, devraient voir leur salaires automatiquement augmentés. Une mesure temporaire et équitable pour ne pas les ‘’esclavagiser’’ plus que soutenable, voire les tenter de rester, in loco, au service du Ministère de la Santé Publique.

    Lui-même, ce Ministère, est responsable du défaut de prévenance et du manque de gouvernance, antérieurs, oui, et notoire certain ! Il n’a pas anticipé, en temps utile, la formation de ses cadres pour répondre aux besoins futurs de la société qui se modernisait, et qui créait autour d’elle d’amples besoins et des attentes cruciale pour progresser.
    Une vision ‘’futurible’’, la formation des cadres de santé, en conséquence et en prévision en son temps a certes manqué à nos illustres ministres ! Avis aux actuels tenants de la barre ! Avis à Si Benkirane et au Dr Louardi.

    Avaient-ils les moyens, ces prédécesseurs ? Préférant réparer, comme hier encore, les déficits de l’après-indépendance avec des techniciens, souvent importés des pays de l’Est ! On va continuer à importer du mercenaire ? Oui, si le progressiste LOUARDI ne pousse pas assez l’Université à se dépasser et l’Education Nationale à s’investir plus dans la Santé. Faut-il encore penser à nos Leaders et Chefs de Gouvernement, d’encourager et d’attirer les aspirants à ces longues études et surtout bien rémunérer les lauréats ! Ceux qui seront piégés par le système, à leur sorties de fac !

    Coté gestionnaires, on a eu droit à des bricoleurs, même quand ce furent des ‘’Saigneurs’’ en leur époque. Ces précurseurs, qui géraient au pif leurs départements, selon leurs humeurs et leurs intérêts particuliers. Pas toujours propres. Notamment ceux des Partis successivement au pouvoir et de leurs programmes populistes, jamais respectés. Eux-mêmes très loin du milieu médical, de la pratique sanitaire et de la formation politique des fois !

    Si on a droit à un bon ministre en ce moment, LOUARDI, un maestro capable de galvaniser et de révolutionner les habitudes légitimes et légales, les textes juridiques notamment, il faudrait que sur le plan du nombre de la qualité, de la formation des cadres, qu’il use, Le Professeur, de plus de moyens. Quitte pour son Magistère ministériel de faire faire à l’Etat plus d’efforts d‘investissements et de demander des crédits extérieurs, plus lourds…Ce n’est pas une simple question d’exiler un médecin, homme ou femme quelque part et de l’oublier ad-vitam ! Il faut réguler et relayer obligatoirement les médecins dont il dispose, le Ministre, sur ces sites excentrés ! Et non pas laisser ces jeunes, cloués au pilori, sur place et en exil, faute de pistons et d’avocats !

    C’est aussi s’occuper de ces exilés-civils, plus sérieusement, pour qu’ils donnent à cette population exclue, librement et spontanément, le meilleur d’eux-mêmes. Les encourager, ces ‘’médecins humanitaires de force’’, et les récompenser pour qu’ils assument ces charges sociales et humanistes à la fois, n’est ni un extra ni une dépense inutile. C’est un devoir légitime et nécessaire pour accompagner la ressuscitation de cette loi, qui veut organiser le service civil obligatoire, chez les seuls médecins !

    On a vu les catastrophes humanitaires de cet hiver. Il faut se prépare en été à rassembler et les voitures et le nécessaire !

    Parallèlement, je suggère une saine évaluation et un investissement humains et matériel plus large de la part de l’Etat pour répondre aux exclus et les zonards et les ruralisés de nos montagnes et Sahara.
    Nous n’avons pas de leçons à donner au professeur LOUARDI. C’est lui notre maître es-qualité, même s’il fut trop jeune pour être le mien, mais nous restons dans l’attente, nous ses adeptes et ses patients.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 avril 2015

    EN REPNSE A :
    http://www.yabiladi.com/articles/details/35305/147755/111040/maroc-ministre-sante-veut-instaurer.html?utm_source=newsletter_actu&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_actus_html

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    Dossier de presse

    Rencontre sur la thyroïde le 21 mars à Casablanca

    La glande thyroïde : un petit volume mais un grand rôle

    Le poids normal de la glande thyroïde ne dépasse guère les 30 grammes, pourtant sa fonction est primordiale. Elle agit principalement sur le cerveau, le cœur, le tube digestif, la peau et les muscles et régule toutes nos fonctions énergétiques. La thyroïde produit des hormones dont le taux est régulé par la TSH (thyroid- stimulating hormone) sécrétée par l’hypophyse.
    L’acquisition des connaissances sur le rôle de la thyroïde n’a pas été facile à travers l’histoire. Il est resté mystérieux même jusqu’à l’époque de la renaissance où on supposait qu’elle servait de lubrifiant et d’humidificateur du larynx. Il fallait attendre 1910 pour que la Thyroxine (T4) soit isolée par l’américain Kendall, et ce n’est qu’en 1927 qu’on a pu réaliser sa synthèse chimique.
    Les dysfonctionnements thyroïdiens : une pathologie de la femme

    Les troubles thyroïdiens atteignent l’aspect de la glande ou dérèglent sa fonction. L’hypothyroïdie, caractérisée par un manque d’hormones thyroïdiennes, touche jusqu’à 2% de la population en majorité des femmes (jusqu’à 10 fois) souvent dans un contexte familial et surtout après 5O ans. Une chute des cheveux, une sécheresse et un écaillement de la peau, une fatigue avec de la lenteur et une intolérance au froid sont parmi les symptômes les plus communément associés à cette affection.

    Les causes de l’hypothyroïdie sont nombreuses, mais la forme la plus courante est liée à la thyroïdite de Hashimoto, une affection auto-immune où l’organisme produit des anticorps qui détruisent le tissu thyroïdien. L’hypothyroïdie peut être induite par certains médicaments (amiodarone, lithium) et évidemment par l’ablation chirurgicale de la thyroïde. Elle peut aussi être congénitale concernant 1 sur 5000 naissances et devant être dépistée à la naissance afin d’éviter des répercussions irréversibles sur le cerveau du bébé.
    L’hyperthyroïdie touche jusqu’à 1% de la population et 10 fois plus de femmes que d’hommes. Des palpitations, de la nervosité, une perte de poids, une sensation de chaleur excessive avec une transpiration accrue, une exophtalmie en sont les signes les plus révélateurs.

    80% des hyperthyroïdies sont d’origine auto-immune en rapport avec la maladie de Basedow. Cette affection survient lorsque le système immunitaire produit des anticorps qui stimulent la glande thyroïde
    Tous ces dérèglements thyroïdiens interviennent le plus souvent chez les femmes à un moment charnière de leur activité génitale. La grossesse, la période qui suit l’accouchement et la ménopause sont des périodes à risque thyroïdien.

    L’iode : un oligoélément vital à la thyroïde

    L’iode est indispensable à la thyroïde pour produire ses hormones. Les besoins journaliers en iode augmentent au cours de la grossesse et l‘allaitement. Mais, seules les algues et la morue fraiche en contiennent une quantité importante. Les œufs, les crustacées, les haricots verts en contiennent beaucoup moins.
    Dans tous les pays de culture occidentale, le lait et les produits laitiers transformés constituent la première source alimentaire en iode du fait de la généralisation des aliments minéraux et vitaminés dans l’élevage. Dans ces pays, l’iode apporté par le sel iodé domestique ne contribue que de façon très marginale à la couverture des besoins en iode.
    L’excès en iode n’est cependant pas souhaitable, il peut également perturber la glande.

    La thyroïde et le Maroc : de grandes avancées mais encore beaucoup à faire

    Le Maroc est situé dans une zone de carence iodée modérée. Une enquête* réalisée en 1993 a révélé que 63% des enfants âgés de 6 à 12 ans avaient un déficit en iode et 22% avaient un goitre. Depuis, un programme d’iodation du sel alimentaire a été mis en place et des textes réglementaires rendant obligatoires l’iodation du sel ont été adoptés en 1995 et révisés en 2004. La vente du sel non iodé est officiellement interdite par la législation marocaine.

    Néanmoins, après 10 ans d’instauration de la politique de la consommation du sel iodé, une étude ponctuelle menée en 2003 sur 326 enfants a révélé que seul 6% avait un statut iodé satisfaisant**.
    En outre, l’hypothyroïdie congénitale n’est pas dépistée systématiquement, elle est la principale cause de retard mental évitable dans le monde. Sa prévalence au Maroc serait 20 fois plus qu’en Europe. Depuis 1996, Il y a eu plusieurs programmes pilotes et essais de dépistage, mais non encore de dépistage systématique obligatoire, ainsi qu’une sensibilisation à large échelle des médecins.
    De nouvelles techniques innovantes ne sont pas disponibles au Maroc utilisant un robot piloté par le chirurgien et un accès à la thyroïde ne laissant qu’une cicatrice invisible, sous le bras du patient ; ainsi que l’utilisation d’un système de monitoring des nerfs des cordes vocales pendant l’intervention qui permet de limiter les conséquences de l’opération sur la voix des patients.
    Références :

    *Chaouki N, Otmani S,Saad A, étude de prévalence des troubles dus à la carence en iode chez les enfants de 6 à 12 ans. Bul. Epidém. Maroc. 1996,17 : 2-19.
    **Bousliman Y et al, Médecine du Maghreb, septembre 2011, N°189
    Casablanca, le 26 mars 2015
    DR Khadija Moussayer, Spécialiste en médecine interne et gériatrie,
    Présidente d’AMMAIS

    ******************************

    Recommandations de la première rencontre clinico-biologique sur le thème ‘la thyroïde, une glande au centre du dialogue interdisciplinaire’
    Appel à de nouvelles stratégies

    L’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS) présidée par Dr khadija Moussayer et l’association marocaine de la biologie médicale (AMBM) présidée par Dr Hicham Ouazzani ont organisé avec le soutien des laboratoires Roche Diagnostic le samedi 21 Mars à Casablanca la première rencontre clinico-biologique sur le thème ‘ la thyroïde : une glande au centre du dialogue interdisciplinaire’

    La thyroïde est une actrice essentielle du système endocrinien, et ses troubles sont un véritable enjeu de santé publique. Leur fréquence ne cesse d’augmenter depuis quelques années.
    Parmi les principales recommandations issues des débats, l’ensemble des intervenants et des participants sont unanimement d’accord sur :

    1/ l’importance d’un apport optimal en iode. L’iodation du sel alimentaire est une mesure adoptée depuis plusieurs années au Maroc, mais la carence en iode reste fréquente. De plus, du fait des recommandations de l’OMS sur la limitation de la consommation du sel, des alternatives doivent être proposées comme l’enrichissement de l’eau, du pain, de l’huile ou du lait.

    2/ la nécessité du dépistage systématique de l’hypothyroïdie congénitale chez tous les nouveau-nés car ses manifestations sont peu évocatrices en période néo-natale.

    3/l’élargissement de la pratique de la cytoponction thyroïdienne devant tout nodule thyroïdien et cela avant l’acte chirurgical sur la thyroïde. Des opérations peuvent être inutiles si elles sont effectuées uniquement sur la base de la taille du nodule et son caractère froid à la scintigraphie.

    Casablanca, le 26 mars 2015
    DR Khadija Moussayer, Spécialiste en médecine interne et gériatrie,
    Présidente d’AMMAIS

    ******************************

    Première rencontre clinico-biologique sur la thyroïde

    L’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS) en partenariat avec l’association marocaine de la biologie médicale (AMBM) et avec le soutien des laboratoires ROCHE DIAGNOSTIC ont organisé le samedi 21 Mars à Casablanca la première rencontre clinico-biologique sur le thème ‘ la thyroïde : une glande au centre du dialogue interdisciplinaire’
    Ont pris part à cet important événement de très nombreux participants, des médecins généralistes et de différentes spécialités : endocrinologues, internistes, gynécologues, ORL, pédiatres, chirurgiens, radiologues, anatomopathologistes et des biologistes ; ainsi que diverses catégories des professionnels de santé.

    Les dysfonctionnements de la glande thyroïde touchent plus de 10 % de personnes dans le monde, et des nodules sont présents chez plus de 50 % de la population si l’on considère les plus petits d’entre eux. Ce colloque a été l’occasion de faire le point sur les derniers développements de leur prise en charge ainsi que sur les défis à relever au Maroc, notamment en matière de systématisation du dépistage de l’hypothyroïdie congénitale, et de généralisation de la cytoponction des nodules avant le geste opératoire sur la thyroïde.

    Au cours de cette journée, science du diagnostic et biologie se sont étroitement conjugués. Dr Edouard Ghanassia spécialiste en endocrinologie en France et auteur de plusieurs ouvrages sur la question a éminemment dénoué la problématique de la prise en charge des nodules thyroïdiens ainsi que celle de la gestion des hyperthyroïdies. Le Pr Saliha Chellak, spécialiste en biologie a souligné quant à elle l’importance du dosage de la calcitonine comme importante mesure du diagnostic du carcinome médullaire devant un nodule thyroïdien. A la fin des exposés, un très riche débat s’est engagé avec les participants et de très précieux éclairages ont été apportés par le Pr Amina Barakat, chef de service de médecine et réanimation néonatales et coordinatrice de la cellule de prise en charge des cas d’hypothyroïdie congénitale dépistés, et le Dr Hamdoun Lhassani, endocrinologue et membre du groupe marocain d’étude de la thyroïde (GMET).

    L’événement a été couronné par la présence du Dr Laila Acharai, chef du service de protection de la santé de la mère et coordinatrice du programme national de dépistage de l’hypothyroïdie congénitale. Elle a éclairé l’assistance sur les travaux effectués par le ministère pour prémunir les nouveau-nés des sérieuses conséquences de l’hypothyroïdie congénitale non dépistée.

    La journée a été entamée par une allocution du Dr Hicham Ouazzani président de l’AMBM, qui a mis en exergue l’importance de ces rencontres clinico-biologiques. Dr khadija Moussayer, présidente de L’AMMAIS a prononcé les recommandations de la journée et notamment la nécessité d’un apport suffisant en iode, du contrôle systématique du fonctionnement de la thyroïde des nouveau-nés, et de n’opérer un nodule thyroïdien qu’après la pratique d’une cytoponction.

    Des outils performants et des compétences médicales sont maintenant disponibles au Maroc pour atteindre ces objectifs, le colloque a été l’occasion d’un dialogue multidisciplinaire et consensuel sur les pathologies thyroïdiennes pour les mettre en oeuvre.

    Casablanca, le 26 mars 2015
    DR Khadija Moussayer, Spécialiste en médecine interne et gériatrie,
    Présidente d’AMMAIS

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MERCI A NOS AMIS D’OUJDACITYNET , DE LIBERATION , DE LNT ET D’ALTERINFO

    SI VOUS ME PERMETTEZ D’AJOUTER ICI CE TEXTE CLAIR :

     » MESTINON : RUPTURES DE STOCK RÉPÉTÉES, UN DANGER POUR LES MALADES
    http://lnt.ma/mestinon-ruptures-de-stock-repetees-un-danger-pour-les-malades/

     » Les patients souffrants de myasthénie sont à nouveau livrés à eux-mêmes. Le Mestinon, médicament primordial dans la prise en charge de cette pathologie, est à nouveau en rupture de stock dans de nombreuses pharmacies. Pour rappel, la myasthénie est une maladie neurologique rare, qui évolue très rapidement. Faute d’une prise en charge précoce, convenable et permanente, le sujet perd rapidement son autonomie. «Le patient est rapidement réduit à l’état d’infirme ! Il vit ou végète, en état de pleine conscience, son amoindrissement progressif et sa déchéance. Le myasthénique constate la faillite de son organisme, il voit son humeur déprimer et sa marginalisation s’accuser, le confinant tel un meuble de lit, dans une chambre», explique Dr Idrissi, président de l’AAMM.

    Handicapante, la myasthénie nécessite un suivi médical très pointu. Dans ce sombre tableau, la médication permet quand même au patient et à sa famille, un mieux-être. En effet, à défaut de pouvoir pratiquer une intervention chirurgicale lourde, qui consiste en l’ablation du thymus (la glande thoracique, qui colle au cœur, et où siège la tumeur responsable du syndrome myasthénique), les médecins prescrivent le Mestinon. Il s’agit du seul anticholinestérasique, classique sur le marché, qui permet de soulager les patients.

    Mais, force est de constater que ce médicament est souvent en rupture de stock. Ces ruptures peuvent engendrer selon les spécialistes de graves complications. Insuffisances respiratoires brutales, dysphagies sévères avec troubles de la déglutition… Résultat, «les malades ne peuvent ni avaler ni respirer. En termes clairs, c’est la suffocation et l’asphyxie mortelle», lance Dr Idrissi. Et de poursuivre : «Nous responsabilisons, respectueusement et publiquement aujourd’hui, Si El Houssaine Louardi, qui est réanimateur patenté et professeur émérite, à la fois. A ces titres, il comprendra plus ce dilemme mortel mieux que personne et saura le prévenir.»

    Dans ce contexte, l’AAMM appelle le département de la santé à porter plus d’intérêts à ces malades. Il s’agit certes de maladies rares, mais cela ne veut pas dire que l’on doit tourner le dos à ces citoyens. «Les absences en médicaments incontournables, tel le Mestinon (dont il faut introduire la forme retard), doivent pousser les responsables du ministère de la Santé à convaincre le laboratoire d’introduire son produit sur le marché. Juste équilibre entre deux produits pour juguler les absences et éviter aux malades de subir l’absence néfaste de l’un d’entre eux», précise le président de l’association.

    En effet, ces ruptures poussent certains malades (qui ont les moyens) à s’approvisionner à l’étranger, mais pour tous ceux qui ne peuvent pas, ils vivent ces ruptures de Mestinon comme une détresse physique, mais aussi une fragilité morale, car ils y voient surtout un manque de considération.

    Que faire face à ces cas répétés de rupture ? Laisser ses proches atteints de cette maladie mourir de négligence, les hospitaliser pour qu’ils bénéficient des services de réanimations, qui peuvent disposer de stock de Mestinon pour les soulager ? Et que fait la tutelle pour garantir à ces malades leurs droits à la santé et aux soins ?

    Leila Ouazry LNT «  »

    ET AUSSI CES REFERENCES PARALLELLES :
    http://www.alterinfo.net/MESTINON-RUPTURES-DE-STOCK-REPETEES-UN-DANGER-POUR-LES-MALADES_a112001.html

    http://www.oujdacity.net/national-article-100478-fr/mestinon-ruptures-de-stock-repetees-un-danger-pour-les-malades.html

    http://www.oujdacity.net/national-article-100415-fr/la-rupture-des-medicaments-vitaux-le-cas-du-mestinon-et-lappel-de-laamm-au-pr-louardi-ministre-de-la-sante.html

    http://www.oujdacity.net/national-article-100354-fr/appel-a-m-le-ministre-louardies-peines-et-les-penuries-le-mestinon-manque-des-pharmacies.html

    ET NOTRE COMMUN ICI SPECIFIE

    http://www.libe.ma/%E2%80%8BLes-sept-plaies-des-myastheniques-marocains_a59996.html

    MERCI ENCORE !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    AU PR LOUARDI MINISTRE DE LA SANTE
    Les peines et les pénuries de Mestinon au Maroc

    APPEL DE L’AAMM

    Les peines et les pénuries de Mestinon au Maroc

    Les malades, paralytiques, porteurs de myasthénie grave, désemparés, alertent l’AAMM. L’association des malades neurologiques en appelle au Ministre de la Santé et ce à travers la presse et directement, pour résoudre la crise de ce médicament vital, subitement manquant des pharmacies, le Mestinon.

    La rupture des médicaments vitaux ou les sept plaies des myasthéniques marocains

    Une fois encore les malades râlent ! Les handicapés porteurs de la myasthénie grave ne trouvent plus de Mestinon* auprès de leurs pharmacies.

    Appel urgent et rappels stridents et inlassables

    Les maladies neurologiques et neuromusculaires, dont la sournoise « myasthenia gravis » sont lourdes et sombres dans leurs évolutions. La myasthénie grave est toujours fortement handicapante. Cette affection spontanée réduit l’espérance de vie et nécessite pour sa relative prise en charge, des soins réguliers et constants, lesquels iront en augmentant. Si le patient est bien encadré et s’il a les moyens de subvenir aux frais et dépenses des soins. Nul ne sait quand, lui ou les siens ni comment il peut contracter cette terrible maladie.

    Le patient est rapidement réduit à l’état d’infirme ! Il vit ou végète, en état de pleine conscience, son amoindrissement progressif et sa déchéance. Le myasthénique constate la faillite de son organisme, il voit son humeur déprimer et sa marginalisation s’accuser, le confinant tel un meuble de lit, dans une chambre. Il périclite avec la fonte de ses muscles vitaux et celle de ses organes de relation qu’il sent rétrograder.

    La honte le prend et l’humiliation aussi. Déclassé, il perd ses moyens et s’il en a, ses amis. Peu à peu, il devient tributaire d’autrui et dépasse les possibilités de soins et de patience de sa famille. Actuellement, notre pays réserve peu de moyens et de rares techniques à ces concitoyens amoindris. Une chirurgie lourde consiste à faire l’ablation du thymus. La glande thoracique, qui colle au cœur, et où siège la tumeur responsable du syndrome myasthénique. Le thymus est alors extirpé par thoracotomie large, s’il n’y a pas de contre-indications chirurgicales. Il reste les corticoïdes, qui sont prescrits, avec leurs dangers, à vie ! Associés le plus souvent aux immunosuppresseurs, avec les risques patents que ceux-ci ont de l’usage de ces antimitotiques.
    Dans tous les cas, le patient prendra, à vie, des comprimés dont paradoxalement, une forme seule était introduite au Maroc avant que l’AAMM ne fasse introduire au Maroc, son alter ego, le Mytélase. Ce produit, le Mestinon, fait souvent défaut dans les étalages des pharmaciens.

    C’est le cas encore dernièrement. Et ce 3 mars 2015, encore de nouveau ! Ces absences, sporadiques et en yoyo, depuis des années, sont gravement coupables, puisque cette spécialité est le seul anticholinestérasique, classique du marché! Ce produit est régi en situation de monopole dans notre pays. Les laboratoires-mères l’ont souvent revendu et les acquéreurs en profitent pour augmenter son prix, du fait que les malades, pour pouvoir continuer de vivre, deviennent les esclaves de cette drogue, incontournable. Devenues fréquentes, ces absences prolongées, éprouvent, par leurs répétitions incohérentes et sans conscience, les responsabilités des neurologues traitants.

    Ces failles terrorisent les patients qu’ils surprennent et entraînent dans l’épouvante des crises de paralysies diverses. Nous avons alarmé l’ancienne ministre de la Santé en son temps pour disposer d’une banque de médicaments, d’un stock de secours dans les provinces.

    Nous responsabilisons publiquement aujourd’hui El Houssaine Louardi, qui est réanimateur patenté et professeur à la fois.

    A ces titres, il comprendra plus ce dilemme mortel et saura le prévenir. Des complications préjudiciables sont provoquées par de simples déficiences. Celles du seul marché du médicament, qui mènent certains malades à des situations criminelles, de « non secours à personne en danger ».

    Stupidement tragiques, ces tableaux désespérants sont faits « d’insuffisances respiratoires » brutales, de « dysphagies » sévères avec les « troubles de la déglutition » et leurs immanquables « fausses routes » alimentaires. Les malades ne peuvent ni avaler ni respirer, en termes clairs, c’est la suffocation et l’asphyxie mortelle. Ces crises sont parfois dramatiques et peuvent être fatales, si elles ne sont pas secourues rapidement et aussi immédiatement reconnues par les médecins.

    D’autant qu’il faut des moyens techniques adéquats, lesquels, dyspnées sournoises ou accidentelles, si elles ne sont pas assistées à temps, achèvent le malade. Puisqu’il faut des muscles pour respirer, comme pour boire ou manger, et que cette substance (anticholinestérasique) permet de contrôler l’usage de ces fonctions vitales. Les absences en médicaments incontournables, tel le Mestinon, (dont il faut introduire la forme retard), doivent pousser les responsables du ministère de la Santé à convaincre le laboratoire à introduire son produit sur le marché. Juste équilibre entre deux produits pour juguler les absences et éviter aux malades de subir l’absence néfaste de l’un d’entre eux.

    Faut-il hospitaliser les patients en service de réanimation, dès que le produit vient à refaire ses manques ? J’en connais qui ont hospitalisé ces malades fragiles, rien que pour leur délivrer les rares comprimés qu’ils ont su engranger pour pallier les « manques ». Merci aux Pakistanais qui en temps de crise (2005) nous avaient fait un don important en Amygra*. Ce générique que nos avions remis aux services spécialisés afin de secourir leurs myasthéniques en crise et en manque, quand la vente du produit Mestinon fut brutalement suspendue du Maroc.

    Bien entendu, ces failles burlesques grèvent l’action des médecins. Confrontés au peu de civisme et au manque de responsabilité qui les entourent, les médecins perdent patience et voient leur enthousiasme s’effriter avec les dérapages « réguliers » du marché du médicament. Paradoxe d’un pays éminemment proche de l’Europe et qui entre dans la mondialisation, ces absences prolongées poussent les familles à agir et s’approvisionner, pour les plus nanties d’entre elles, comme au temps des colons, par des voies parallèles, détournées et retorses.

    S.M le Roi Mohammed VI a su redonner espoir et dignité aux handicapés….. Aussi, tout en demandant aux autorités et cadres responsables de se saisir avec passion et efficience de ce problème banal, nous invitons toutes les personnes, ayant senti les leçons du cœur, telles que prodiguées par le Souverain, d’avoir des pensées identiques à son bel exemple et de soutenir leurs frères Marocains diminués ou dénués, dans la quête de leur santé précaire.

    A notre tour, nous nous sommes manifestés pour créer une association de défense des myasthéniques du Maroc, pour servir d’exemple dans la région. Bien des associations de ce type existent dans les pays du Nord. Il est temps de nous réveiller de notre morosité pathétique pour encadrer et servir nos myasthéniques humiliés et leur apporter, vivement, en plus du réconfort moral, les médicaments idoines et les techniques de pointe, en usage ailleurs. Aujourd’hui, les gammaglobulines, la Tégéline en l’occurrence, rare et onéreuse, restent soumises aux taxes malfaisantes de Douane et de TVA (24%)! Un calvaire pour s’en approvisionner !

    Aujourd’hui, le Cellcept, mycophénolate mofette, un immunosuppresseur, n’est ni introduit au Maroc, ni reconnu par les Caisses mutuelles pour son remboursement !

    Que font les profs pour lever le déni et les intéressés pour clamer leurs dols ?
    Les malades râlent et pleurent. Ils ne savent à qui s’adresser pour crier à la sourde infamie, le produit salvateur étant onéreux et taxé. Ils ne peuvent point en bénéficier, à l’instar des cancéreux.

    Par ailleurs, le fisc marocain prend 24%, le quart de la valeur, en impôts indirects, sur chaque produit médical vendu. Et ce, uniquement sur le dos des malades !

    Nous crions depuis plus de dix ans contre ces taxes iniques et ineptes qui ne frappent que les malades. Et seuls les malades supportent leurs maladies avec un poids en plus, des taxes sordides, machiavéliques et insanes, qui continuent de ronger les malades, les seuls qui en souffrent. Parce que ces handicapés peuvent encore sourire, parfois bouger et peut-être, parfois être utiles. Ils attendent le soutien de leurs concitoyens.

    Vous, messieurs les ministres, en premier ! Appel aux cadres, aux élus, aux intellectuels, aux personnes qui peuvent encore marcher et donner, de nous manifester leur amicale solidarité et leur soutien humanitaire !

    Merci de joindre, dès aujourd’hui, les médecins et les pharmaciens de votre ville pour manifester votre disponibilité agissante ou votre simple sympathie envers ces handicapés moteurs qui nous rassemblent, qui apparaissent sains, mais dont les muscles fondus, sont rongés de l’intérieur. Que Dieu vous protège, vous et les vôtres pour plus de civisme et de citoyenneté active.

    * Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc * AAMM

    Par Dr Idrissi My Ahmed Samedi 14 Mars 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    http://www.libe.ma/photo/art/default/7564739-11674503.jpg?v=1426242327

    MESTINON EN RUPTURE ,
    APPEL AU MINISTRE SI LOUARDI ,
    LES PEINES ET LES PENURIES

    MEDICAMENT VITAL ET CRUCIAL POUR LES MYASTHENIQUES

    LE MESTINON MANQUE DES PHARMACIES :

    UN APPEL URGENT A SE LE MINISTRE DE LA SANTE

    LE PR EL HOUSSAINE LOUARDI

    ​Les sept plaies des myasthéniques marocains

    http://www.libe.ma/photo/art/default/7564739-11674503.jpg?v=1426242327

    LES PEINES ET LA PENURIE

    ​Les sept plaies des myasthéniques marocains

    Les maladies neurologiques et neuromusculaires, dont la sournoise « myasthenia gravis » sont lourdes et sombres dans leurs évolutions. La myasthénie grave est toujours fortement handicapante. Cette affection spontanée réduit l’espérance de vie et nécessite pour sa relative prise en charge, des soins réguliers et constants, lesquels iront en augmentant. Si le patient est bien encadré et s’il a les moyens de subvenir aux frais et dépenses des soins. Nul ne sait quand, lui ou les siens ni comment il peut contracter cette terrible maladie.

    Le patient est rapidement réduit à l’état d’infirme ! Il vit ou végète, en état de pleine conscience, son amoindrissement progressif et sa déchéance. Le myasthénique constate la faillite de son organisme, il voit son humeur déprimer et sa marginalisation s’accuser, le confinant tel un meuble de lit, dans une chambre. Il périclite avec la fonte de ses muscles vitaux et celle de ses organes de relation qu’il sent rétrograder.

    La honte le prend et l’humiliation aussi. Déclassé, il perd ses moyens et s’il en a, ses amis. Peu à peu, il devient tributaire d’autrui et dépasse les possibilités de soins et de patience de sa famille. Actuellement, notre pays réserve peu de moyens et de rares techniques à ces concitoyens amoindris. Une chirurgie lourde consiste à faire l’ablation du thymus. La glande thoracique, qui colle au cœur, et où siège la tumeur responsable du syndrome myasthénique. Le thymus est alors extirpé par thoracotomie large, s’il n’y a pas de contre-indications chirurgicales. Il reste les corticoïdes, qui sont prescrits, avec leurs dangers, à vie ! Associés le plus souvent aux immunosuppresseurs, avec les risques patents que ceux-ci ont de l’usage de ces antimitotiques.

    Dans tous les cas, le patient prendra, à vie, des comprimés dont paradoxalement, une forme seule était introduite au Maroc avant que l’AAMM ne fasse introduire au Maroc, son alter ego, le Mytélase. Ce produit, le Mestinon, fait souvent défaut dans les étalages des pharmaciens.

    C’est le cas encore dernièrement. Et ce 3 mars 2015, encore de nouveau ! Ces absences, sporadiques et en yoyo, depuis des années, sont gravement coupables, puisque cette spécialité est le seul anticholinestérasique, classique du marché! Ce produit est régi en situation de monopole dans notre pays. Les laboratoires mères l’ont souvent revendu et les acquéreurs en profitent pour augmenter son prix, du fait que les malades, pour pouvoir continuer de vivre, deviennent les esclaves de cette drogue, incontournable. Devenues fréquentes, ces absences prolongées, éprouvent, par leurs répétitions incohérentes et sans conscience, les responsabilités des neurologues traitants.

    Ces failles terrorisent les patients qu’ils surprennent et entraînent dans l’épouvante des crises de paralysies diverses. Nous avons alarmé l’ancienne ministre de la Santé en son temps pour disposer d’une banque de médicaments, d’un stock de secours dans les provinces.

    Nous responsabilisons publiquement aujourd’hui El Houssaine Louardi, qui est réanimateur patenté et professeur à la fois.

    A ces titres, il comprendra plus ce dilemme mortel et saura le prévenir. Des complications préjudiciables sont provoquées par de simples déficiences. Celles du seul marché du médicament, qui mènent certains malades à des situations criminelles, de « non secours à personne en danger ».

    Bêtement tragiques, ces tableaux désespérants sont faits « d’insuffisances respiratoires » brutales, de « dysphagies » sévères avec les « troubles de la déglutition » et leurs immanquables « fausses routes » alimentaires. Les malades ne peuvent ni avaler ni respirer, en termes clairs, c’est la suffocation et l’asphyxie mortelle. Ces crises sont parfois dramatiques et peuvent être fatales, si elles ne sont pas secourues rapidement et aussi immédiatement reconnues par les médecins.

    D’autant qu’il faut des moyens techniques adéquats, lesquels, dyspnées sournoises ou accidentelles, si elles ne sont pas assistées à temps, achèvent le malade. Puisqu’il faut des muscles pour respirer, comme pour boire ou manger, et que cette substance (anticholinestérasique) permet de contrôler l’usage de ces fonctions vitales. Les absences en médicaments incontournables, tel le Mestinon, (dont il faut introduire la forme retard), doivent pousser les responsables du ministère de la Santé à convaincre le laboratoire à introduire son produit sur le marché. Juste équilibre entre deux produits pour juguler les absences et éviter aux malades de subir l’absence néfaste de l’un d’entre eux.

    Faut-il hospitaliser les patients en service de réanimation, dès que le produit est manquant ? J’en connais qui ont hospitalisé ces malades fragiles, rien que pour leur délivrer les rares comprimés qu’ils ont su engranger pour pallier les « manques ». Merci aux Pakistanais qui en temps de crise (2005) nous avaient fait un don important en Amygra. Ce générique que nos avions remis aux services spécialisés afin de secourir leurs myasthéniques en crise et en manque, quand la vente du produit Mestinon fut brutalement suspendue du Maroc.

    Bien entendu, ces failles burlesques grèvent l’action des médecins. Confrontés au peu de civisme et au manque de responsabilité qui les entourent, les médecins perdent patience et voient leur enthousiasme s’effriter avec les dérapages « réguliers » du marché du médicament. Paradoxe d’un pays éminemment proche de l’Europe et qui entre dans la mondialisation, ces absences prolongées poussent les familles à agir et s’approvisionner, pour les plus nanties d’entre elles, comme au temps des colons, par des voies parallèles, détournées et retorses.

    S.M le Roi Mohammed VI a su redonner espoir et dignité aux handicapés….. Aussi, tout en demandant aux autorités et cadres responsables de se saisir avec passion de ce problème banal, nous invitons toutes les personnes, ayant senti les leçons du cœur, telles que prodiguées par le Souverain, d’avoir des pensées identiques à son bel exemple et de soutenir leurs frères Marocains diminués ou dénués, dans la quête de leur santé précaire.

    A notre tour, nous nous sommes manifestés pour créer une association de défense des myasthéniques du Maroc, pour servir d’exemple dans la région. Bien des associations de ce type existent dans les pays du Nord. Il est temps de nous réveiller de notre morosité pathétique pour encadrer et servir nos myasthéniques humiliés et leur apporter, vivement, en plus du réconfort moral, les médicaments idoines et les techniques de pointe, en usage ailleurs. Aujourd’hui, les gammaglobulines, la Tégéline en l’occurrence, rare et onéreuse, reste soumise aux taxes malfaisantes de douane et de TVA (24%)! Un calvaire pour s’en approvisionner !

    Aujourd’hui, le Cellcept, mycophénolate mofette, un immunosuppresseur, n’est ni introduit au Maroc, ni reconnu par les Caisses mutuelles pour son remboursement !

    Que font les profs pour lever le déni et les intéressés pour clamer leurs dols ?

    Les malades râlent et pleurent. Ils ne savent à qui s’adresser pour crier à la sourde infamie, le produit salvateur étant onéreux et taxé. Ils ne peuvent point en bénéficier, à l’instar des cancéreux.

    Par ailleurs, le fisc marocain prend 24%, le quart de la valeur, en impôts indirects, sur chaque produit médical vendu. Et ce, uniquement sur le dos des malades !

    Nous crions depuis plus de dix ans contre ces taxes iniques et ineptes qui ne frappent que les malades. Et seuls les malades supportent leurs maladies avec un poids en plus, des taxes sordides, machiavéliques et insanes, qui continuent de ronger les malades, les seuls qui en souffrent. Parce que ces handicapés peuvent encore sourire, parfois bouger et peut-être, parfois être utiles. Ils attendent le soutien de leurs concitoyens.

    Vous, messieurs les ministres, en premier ! Appel aux cadres, aux élus, aux intellectuels, aux personnes qui peuvent encore marcher et donner, de nous manifester leur amicale solidarité et leur soutien humanitaire !

    Merci de joindre, dès aujourd’hui, les médecins et les pharmaciens de votre ville pour manifester votre disponibilité agissante ou votre simple sympathie envers ces handicapés moteurs qui nous rassemblent, qui apparaissent sains, mais dont les muscles fondus, sont rongés de l’intérieur. Que Dieu vous protège, vous et les vôtres pour plus de civisme et de citoyenneté active.

    * Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc * AAMM

    http://www.libe.ma/%E2%80%8BLes-sept-plaies-des-myastheniques-marocains_a59996.html

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les sept plaies des myasthéniques qui crient leurs rancœurs

    Les maladies neurologiques et neuromusculaires, dont la sournoise « myasthenia gravis » sont lourdes et sombres dans leurs évolutions.

    La myasthénie grave est toujours fortement handicapante. Cette affection spontanée réduit l’espérance de vie et nécessite pour sa relative prise en charge, des soins réguliers et constants, lesquels iront en augmentant. Si le patient est bien encadré et s’il a les moyens de subvenir aux frais et dépenses des soins.

    Nul ne sait quand, lui ou les siens ni comment il peut contracter cette terrible maladie. Le patient est rapidement réduit à l’état d’infirme ! Il vit ou végète, en état de pleine conscience, son amoindrissement progressif et sa déchéance. Le myasthénique constate la faillite de son organisme, il voit son humeur déprimer et sa marginalisation s’accuser, le confinant tel un meuble de lit, dans une chambre.

    Il périclite avec la fonte de ses muscles vitaux et celle de ses organes de relation qu’il sent rétrograder. La honte le prend et l’humiliation aussi. Déclassé, il perd ses moyens et s’il en a, ses amis. Peu à peu, il devient tributaire d’autrui et dépasse les possibilités de soins et de patience de sa famille.

    Actuellement notre pays réserve peu de moyens et de rares techniques à ces concitoyens amoindris. Une chirurgie lourde consiste à faire l’ablation du thymus. La glande thoracique, qui colle au cœur, et où siège la tumeur responsable du syndrome myasthénique. Le thymus est alors extirpé par thoracotomie large, s’il n’y a pas de contre-indications chirurgicales.

    Il reste les corticoïdes, qui sont prescrits, avec leurs dangers, à vie ! Associés le plus souvent aux immunosuppresseurs, avec les risques patents que ceux-ci ont de l’usage de ces antimitotiques.

    Dans tous les cas, le patient prendra, à vie, des comprimés dont paradoxalement, une forme seule était introduite au Maroc avant que l’AAMM ne fasse introduire au Maroc, son alter ego, le Mytélase.

    Ce produit, le Mestinon, fait souvent défaut dans les étalages des pharmaciens. C’est le cas encore dernièrement. Et ce 03 mars 2015, encore de novo !
    Ces absences, sporadiques et en yoyo, depuis des années, sont gravement coupables, puisque cette spécialité est le seul anticholinestérasique, classique du marché ! Ce produit est régi en situation de monopole dans notre pays. Les laboratoires mères l’ont souvent revendu et les acquéreurs en profitent pour augmenter son prix, du fait que les malades, pour pouvoir continuer de vivre, deviennent les esclaves de cette drogue, incontournable.

    Devenues fréquentes, ces absences prolongées, éprouvent, par leurs répétitions incohérentes et sans conscience, les responsabilités des neurologues traitants ! Ces failles terrorisent les patients qu’ils surprennent et entraînent dans l’épouvante des crises de paralysies diverses. Nous avons alarmé l’ancienne Ministre de la Santé en son temps pour disposer d’une banque de médicament, d’un stock de secours dans els provinces. Nous responsabilisons publiquement aujourd’hui Si El Houssaine Louardi, qui est réanimateur patenté et professeur à la fois. A ces titres, il comprendra plus ce dilemme mortel et saur le prévenir.

    Des complications préjudiciables sont provoquées par de simples déficiences. Celles du seul marché du médicament, qui mènent certains malades à des situations criminelles, de ‘’non secours personnes en danger’’. Bêtement tragiques !

    Ces tableaux désespérants sont faits ‘’d’insuffisances respiratoires’’ brutales, de ‘’dysphagies’’ sévères avec les ‘’troubles de la déglutition’’ et leurs immanquables ‘’fausses routes’’ alimentaires. Les malades ne peuvent ni avaler ni respirer, en termes clairs, c’est la suffocation et l’asphyxie mortelle.

    Ces crises sont parfois dramatiques et peuvent être fatales, si elles ne sont pas secourues rapidement et aussi immédiatement reconnues par les médecins. D’autant qu’il faut des moyens techniques adéquats, lesquels, dyspnées sournoises ou accidentelles, si elles ne sont pas assistées à temps, achèvent le malade.

    Puisqu’il faut des muscles pour respirer, comme pour boire ou manger, et que cette substance (anticholinestérasique) permet de contrôler l’usage de ces fonctions vitales. Les absences en médicaments incontournables, tels le Mestinon, (dont il faut introduire la forme retard), doivent pousser les responsables du ministère de la Santé à convaincre le Laboratoire à introduire son produit sur le marché.
    Juste équilibre entre deux produits pour juguler les absences et éviter aux malades de subir l’absence néfaste de l’un d’entre eux.

    Faut-il hospitaliser les patients en Service de Réanimation, dès que le produit est manquant ? J’en connais qui ont hospitalisé ces malades fragiles, rien que pour leur délivrer les rares comprimés qu’ils ont su engranger pour palier aux ‘’manques’’. Merci aux pakistanais qui en temps de crise (2005) nous avaient fait un don important en Amygra. Ce générique que nos avions remis aux services spécialisés afin de secourir leurs myasthéniques en crises et en manques, quand la vente du produit Mestinon fut brutalement suspendue du Maroc.

    Bien entendu, ces failles burlesques grèvent l’action des médecins. Confrontés au peu de civisme et au manque de responsabilité qui les entourent, les médecins perdent patience et voient leur enthousiasme s’effriter avec les dérapages ‘’réguliers’’ du marché du médicament.

    Paradoxe d’un pays éminemment proche de l’Europe et qui entre dans la mondialisation, ces absences prolongées poussent les familles à agir et s’approvisionner, pour les plus nantis d’entre elles, comme au temps des colons, par des voies parallèles, détournées et retorses.

    SM le Roi Mohammed VI, a su redonner espoir et dignité aux handicapés. Aussi, tout en demandant aux autorités et cadres responsables de se saisir avec passion de ce problème banal, nous invitons toutes les personnes, ayant senti les leçons du cœur, telles que prodiguées par SM, d’avoir des pensées identiques à son bel exemple et de soutenir leurs frères Marocains diminués, ou dénués, dans la quête de leur santé, précaire.

    A notre tour, nous sommes manifestés pour créer une association de défense des myasthéniques du Maroc, pour servir d’exemple dans la région. Bien des associations de ce type existent dans les pays du Nord. Il est temps de nous réveiller de notre morosité pathétique pour encadrer et servir nos myasthéniques humiliés et leur apporter, vivement, en plus du réconfort moral, les médicaments idoines et les techniques de pointe, en usage ailleurs.

    Aujourd’hui les gammaglobulines, la Tégéline en l’occurrence, rare et onéreuse, reste soumise aux taxes malfaisantes de Douane et de TVA 24 % ! Un calvaire pour s’en approvisionner !

    Aujourd’hui le Cellcept, mycophénolate mofette, un immunosuppresseur, n’est ni introduit au Maroc, ni reconnu par les Caisses Mutuelles pour son remboursement ! Que font les profs pour lever le déni et les intéressés pour clamer leurs dols ? Les malades râlent et pleurent. Ils ne savent à qui s’adresser pour crier à la sourde infamie ! Parce que ce produit salvateur est onéreux et taxé. Ils ne peuvent point en bénéficier, à l’instar des cancéreux. Eux, qui ont une heureuse protectrice, la Princesse Lalla Selma.

    Par ailleurs, le fisc marocain prend 24 %, le quart de la valeur, en impôts indirects, sur chaque produit médical vendu. Et ce uniquement sur le dos des malades ! Nous crions depuis plus de dix ans contre ces taxes iniques et ineptes qui ne frappent que les malades. Et seuls les malade supportent leur maladies avec un poids e plus, des taxes sordides, machiavéliques et insanes, qui continuent de ronger les malades, les seuls qui en souffrent.

    Parce que ces handicapés peuvent encore sourire, parfois bouger et peut-être, parfois, utiles. Ils attendent le soutien de leurs concitoyens. Vous, messieurs les Conseillers du Roi, en premier !

    Appel aux cadres, aux élus responsables du Gouvernement, aux intellectuels, aux personnes qui peuvent encore marcher et donner, de nous manifester leur amicale solidarité et leur soutien humanitaire !

    Merci de joindre, dès aujourd’hui, les médecins et les pharmaciens de votre ville pour manifester votre disponibilité agissante ou votre simple sympathie envers ces handicapés moteurs qui nous rassemblement, qui apparaissent sains, mais dont les muscles fondus, sont rongés de l’intérieur. Que Dieu vous protège, vous et les vôtres pour plus de civisme et de citoyenneté active. Nous comptons sur les dignes et méritoires conseillers de SM le ROI, pour s’impliquer afin de nous sortir de ces impasses administratives pathologiques.
    LES SEPT PLAIES DES MYASTHENIQUES QUI CRIENT LEURS RANCŒURS

    Dr Idrissi M. Ahmed
    Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc
    Le 04 Mars 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ‘’Le quid des descentes d’organes de presse sur les berges mauresques’’

    C’est émouvant. Il faut être fourbe et menteur pour pouvoir faire son boulot de journaliste dans les anciennes colonies. Pieux mensonges tactiques, par delà toute pudeur éthique ! A pays opaque, mercenaires hautains et glauques ! La bonne moralité et l’hypocrisie ont en pour leur grade. La mission médiatique du snipper journaliste est une guerre larvée dans ces bas-fonds de la démocratie.

    Le Prix Albert Londres fait le saut de la CAN et s’éjecte à son tour de nos marécages ! Non de par notre crainte d’Ebola, mais pour avoir éconduit 2 reporters de France-3 qui chassaient hors permis…. Pourquoi ce réveil, prophylactique de notre orgueil somnolent ? Ou de cette susceptibilité des touristes snippers. Une affaire de veulerie, fourbe et sournoise, qui éventrée et ratée, veut présenter en mal les services marocains. Finalement notre sécurité dessert notre bonne réputation auprès de ces snobinards, qui se sont trompés d’avion et d’époque.

    Les médias de la métropole nous haïssent. C’est culturel et d’un jaloux politique fossilisé décevant et désuet. Ils n’aiment pas notre façon de nous gouverner, ni notre constitution. Nous manquerions de libertés. Des libertés dont ils profitent, chez eux et ailleurs ! Ils sont malades pour nous. Les tuteurs perpétuels et les parrains invétérés, veulent garder leurs biberons dans les bouches de leurs mioches Marocains. Et c’est pour eux, d’un intolérable calvaire. Et notre droit de regard, celui de les ‘’exfiltrer’’ pour fautes à notre égard et tromperies professionnelles devant notre législation ne leur passent pas ! Un os de travers qui leur fait occlusion ! Le Khalfi du PJD ne se laisse pas dicter son bon droit. Les gens du Prix sont fâchés, offusqués devant cette insanité irrespectueuse des bougnoules! Eux qui voulaient , qui daignaient primer le Ministre à Tanger…
    En voici un aspect. Pour notre part, malgré nos libertés de pays indépendant, comment osons-nous éconduire aussi vertement ‘’des persona non grata, de la race supérieure’’. Et ce, sans souffrir une autre année de privations, de silence punitifs ? Alors que les froids n’ont pas totalement dégelé malgré le soleil fébrériste, voilà qu’on recommence à fâcher la haute presse. Une insolence de la part de cette mégère de concubine que nous sommes ! Auraient-ils, alors définitivement perdu les rênes de leur mule ? ‘’Nahnou’’ ! Cette métisse à tout faire commence à donner des senteurs d’aisselles. Et de notre part, nous sommes devenus des sadomasochistes. Nous aimons que notre Maître nous fasse souffrir, avant de savourer et de conclure. La taloche promise avec le septième ciel : syndrome de Stockholm, oblige !

    Déclaration et remarque. D’aucuns penseront que les autorisations auprès du ministère concerné devaient suffire : ‘’au travail d’enquête de journalistes courageux et intègres’’, qu’ils soient de la presse ou de la télé…Ou du moins à leurs tentatives d’obtention de celles-ci !

    Autrement dit. Notre pauvre pays ne serait encore et toujours qu’un bordel où s’étale et se pâme une courtisane attitrée, une péripatéticienne asservie aux zoïdes et zigotos de son ancien maître et protecteur. Il leur suffit d’arborer de cette douce identité, franche ou louche, d’un stylo passéiste ou d’une caméra de zyeuteurs de fonction !

    Braconniers, mercenaires délateurs ou épieurs en faction, chevaliers en mal de croisades, tourniquets des moulins à vent des droits humains en pays sarrazin et mauresque ? Des gens passionnés par l’aventure, certes, mais pas toujours animés de vertus amicales…La gentillesse machiavélique est pourtant vendable là-aussi ! Malintentionnés, des experts es-médias de caniveaux, s’ingénient à chercher noise !

    A déterrer des chiottes fossiles les dents qui puent. Bien sûr on ne fait plus de cinéma autour du folklore, c’est dépassé et ça ne contrainte nulle victime-acheteur à leurs silences complices ultérieurs ! Que cherchent-ils à chaque fois qu’ils débarquent sur nos sables et nos eaux ? A nous les contester et les traduire en pétrole ! A faire joujou avec les DDH ou la géostratégie ? A confondre les décideurs politiques pour leur courber le dos et leur faire payer leurs éternuements et quelques toux ?

    La diatribe, la critique et la caricature excellent ailleurs, avec permissivité et perversion ! Le respect est nuisible et hors service dans ce genre d’affaires ! Mornes platitudes ou torves affaires ? Asepsie, éthique, déontologie ? Ça, c’est pour chez eux. Ici, ce sont des paires de fesses acquises aux coups de fouets des fils du Maistre ! Ils raffolent, les cochons, pour ces odeurs de sang jeune et rouge, qui leur font recevoir des ruades hors pairs. A gicler des stertors dans leurs narines de fêtards attardés !

    Je parle des xéno journalistes. Alors ces nouveaux évangélistes de la presse, troubadours de la luxure politicienne, les conquistadores en mal de royaume, noir, inca ou millénaire, raclent les trottoirs et les chiottes. Ils agissent comme des snipers pernicieux et pervers, exploitant la confiance naturelle des gens, la complaisance ou la passivité des services, pour racler dans les fissures. Ils cherchent un numéro gagnant pour s’illustrer et optimiser leurs affaires. Et ça gratte aux sangs jusqu’à la stercoreuse luxure.
    Au pire, à taquiner, à titiller, à aimer tacler et faire râler, en défiant les lois des canaques ! Narguer du haut de leurs étiquettes la mahkhzénerie administrative est devenu un jeu. Ils aiment la troubler et jouer avec le feu, alors que nous sommes ici mêmes, leur garde-fous, leurs remparts, leurs vigiles protecteurs, face au terrorisme. Et voilà nos visiteurs qui devenir des agents pourchassés, des victimes persécutées superbes, dans leur noble tâche, reconnues à l’internationale pour leurs prodigieux martyres. Et voilà, une cérémonie qui se détache encore du Maroc.

    Pour les franchouillards de la F-3, c’est un état de grâce. C’est un label de reconnaissance, un statut à exhiber en sensationnel mérite, obtenu en jouant la victime de service, au pays de Marrakech ! Troublantes sont l’ouverture et l’hospitalité bénévoles inconditionnelles réservées à nos touristes informels et désin-formateurs ! Réformateur, ou révolutionnaires et subversifs ? Vivement le visa !

    En confidence à vous les scribes explorateurs. Oui, nous faisons des gaffes, des choses irrégulières, discutables, nous avons des choses immatures, des gaps à reprendre. Et puis, chez vous, c’est toujours au plus que parfait des OK ? Dites, sans honte !

    Et de plus, de quoi que je me mêle ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 23 Février 2015

    #207136
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    تحرير الدكتورة خديجة موسيار اختصاصية
    في الطب الباطني و أمراض الشيخوخة
    نائبة رئيس الجمعية المغربية للحمى
    المتوسطية العائلية

    الأمراض النادرة في المغرب
    ضرورة إعداد إستراتيجية وطنية لمرضى ‘ثائهين’
    الأمراض النادرة: مصابين قلائل بنفس المرض لكن عدد كبير من المصابين بالأمراض النادرة
    تعرف الأمراض النادرة بأنها تؤثر على أقل من واحد من 2000 شخص ، حتى الآن تم تحديد أكثر من 7000مرض نادر و كل عام يوصف 200 إلى 300 مرض نادر جديد. رغم أن كل مرض لا يؤثر إلا على أقلية من الأفراد، لكن تنوعها و كثرتها تجعل العدد الإجمالي للأشخاص الذين يعانون من جرائها يتجاوز عدد مرضى السرطان. تعني هاته الأمراض ما يقارب 1 من كل 20 شخص أي ما يعادل 5٪ من سكان العالم و حوالي مليون و نصف مليون مغربي.
    غالبا ما تكون الأمراض النادرة أمراضا مزمنة، و تقدمية وعادة ما تكون أيضا شديدة و جدية و تهدد حياة المصاب بها. أد أن 80٪ من الإمراض النادرة لديها تأثير مباشر على متوسط العمر المتوقع و في أكثر من 65٪ هنالك مشقة كبيرة وعجز في الحياة اليومية وفقدان كامل للاستقلالية في 9٪ من الحالات.
    تنوع كبير جدا و علامات مربكة
    تتميز الأمراض النادرة بغاية تنوعها بين أشكال عصبية عضلية، أمراض استقلابية، أمراض تعفنية، وبعض أمراض المناعة الذاتية و سرطانية – لكن 80% من هذه الأمراض لها سبب وراثي جيني و 3 من 4 مرض نادر يبدأ في الظهور في مرحلة الطفولة ولكن مع إمكانية بروزه حتى سن الثلاثين،أو الأربعين آو ما فوق سن الخمسين بعد مدة طويلة من الاختباء.
    هاته الأمراض النادرة قد تفقد البصر آدا كان هنالك تدهور لشبكة العين أو تجعل التنفس عسيرا مثل في حالة التليف الكيسي ، أو تضعف مقاومة التعفن كما في عجز المناعة الأولي او تسبب مشاكل في تجلط الدم كما هو الحال في الهيموفيليا (الناعور) ، من الممكن كدالك أن تعيق النمو و البلوغ كما هو الأمر في متلازمة تيرنر المرتبطة بغياب أو خلل في واحد من كلتا الكروموسومات الجنسية الأنثوية.
    أمراض نادرة أخرى تسبب تسارعا في الشيخوخة أو الشياخ، المرض الذي لا يفوق عدد حامليه المائة في العالم برمته؛ أو كسورا متكررة (مرض العظام الزجاجية) ؛ أو تحولا للعضلات إلى عظام (مرض الإنسان المتحجر) الذي لم يحص منه في مجموع العالم إلا 2500مصاب. في حالة وجود اضطرابات في المشي مع ذاكرة مترددة، وسلوك أحيانا يكون غير ملائم مع التقاليد الاجتماعية وصعوبة في السيطرة على المثانة يجب البحث عن احتمال وجود استسقاء الرأس دو الضغط الغير المرتفع الناتج عن تراكم السائل النخاعي في الدماغ، المرض الذي يؤثر على الأشخاص ما فوق 60 سنة. من الممكن أن يكون فقر الدم له علاقة بالأمراض النادرة بما يعرف بالثلاسيميا الذي يكمن في خلل في شكل خلايا الدم الحمراء. من بين الأمراض النادرة جدا حثل المادة البيضاء الذي يودي إلى شلل تدريجي لجميع وظائف الجسم و مرض هنتنغتون المسبب لحركات لا إرادية لا يمكن للمريض السيطرة عليها مع ضعف فكري تدريجي يصل في النهاية إلى الخرف.
    بعض أمراض النادرة لها علاقة بالمناعة الذاتية أي أن الجهاز المناعي الذي من المفترض أن يحمينا من العدوان الخارجي كاختراق الجسم بالبكتيريا والفيروسات ينقلب ضدنا في عملية تشبه التدمير الذاتي. و هاته الأمراض قادرة على التعامل مع جميع الأجهزة و تشمل : الوهن الذي يتميز بضعف متردد للعضلات مثير للقلق و معيق للحركات ، التهاب الأوعية الدموية الناتج عن مهاجمة جدرانها ، الذئبية الحمراء..
    أخيرا، هناك أمراض شائعة لكن لديها متغيرات نادرة مثل مرض الذرب الغير الاستوائي الذي يمكن أن يعقد الداء الزلاقي.
    معلومات المرضى والأطباء حول الأمراض النادرة « مجزأة »
    على الرغم من أنه قد بذلت جهود في السنوات الأخيرة في المستشفيات الجامعية، وخاصة في مجال علم الوراثة، والطب الباطني وطب الأطفال، لكن نقص المعلومات عن هذه الأمراض لا يزال واضحا لكل من المرضى والمهنيين والسلطات. ما يترتب عنه عدم وجود مرافق للتكفل بالمصابين و ضعف في تدبير وعلاج المرضى و تيه مع تأخير في التشخيص يتجاوز سنوات متعددة . زيادة على ذلك، العديد من المرضى يضلون أبدا بدون تشخيص و يتم الاعتناء بهم فقط على أساس تعبيرات أعراضهم.

    برغم انه لا يوجد هناك دائما علاج لمعظم هذه الأمراض النادرة ، لكن الرعاية المناسبة يمكن أن يساعد على « تعايش مع مرض نادر » و هو موضوع لهذا اليوم الدولي الثامن للأمراض النادرة.

    محدودية الموارد المتاحة للأمراض النادرة
    هنالك اختبارات تشخيصية لهاته الأمراض و بالأخص جينية وبيولوجية، فضلا عن خروج إلى الوجود لمجموعة من العلاجات المعقدة و لكن الضرورية. هذه الوسائل والعلاجات محدودة وصعبة الحصول و الاستعمال مع تكلفتها الباهظة مثل عملية زرع نخاع العظم. في بعض الأحيان تكون الأدوية مسماة باليتيمة لان عدد المرضى الذين هم بحاجة لها محدود و أرباحها من الناحية المالية لا تقاس إلا على المدى الطويل. لكن مع دالك في أخر المطاف فان التشخيص و العلاج المناسب رغم كلفتهما إلا أنهما يبقيان أرخص من تكلفة العلاجات الغير الملائمة المأخوذة طوال الحياة و تنقل المرضى الغير المشخصين.
    لدالك نظرا لكل هاته الاعتبارات فلا بد من الاعتراف الآن في المغرب على غرار الدول الأوروبية بالأمراض النادرة واعتبارها من أولويات الصحة العامة، و وضع خطة وطنية لها مع صياغة الأهداف المراد تحقيقها والتدابير المزمع أخذها ، بما في ذلك مجالات التكوين الطبي والتوجيه للمرضى و رعايتهم الصحية.

    تحرير الدكتورة خديجة موسيار اختصاصية في الطب الباطني
    الدار البيضاء 26 فبراير 2015

    موازاة مع اليوم العالمي للأمراض النادرة، ﺗنظم الجمعية المغربية ﻟحمى البحر الأبيض المتوسط العائلية عشية يوم السبت 28 فبراير، ﺃول لقاء وطني ﻟحمى البحر الأبيض المتوسط العائلية بكلية الطب والصيدلة بالدار البيضاء و الذي يصادف أول تظاهرة لها. يستهدف هذا المؤتمر المصابين بالمرض و عائلاتهم و كدالك الأطباء و مهنيو الصحة

    **********************************

    Bonsoir

    En complément de mes envois précédents, j’ai le plaisir de t’ envoyer le dossier de presse en arabe sur la problématique générale des maladies rares au Maroc.

    Je te remercie pour la publication du dossier en français

    Bien cordialement

    Dr Moussayer Khadija
    Spécialiste en Médecine interne et en gériatrie

    Présidente de l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS)
    Vice-présidente de l’association marocaine des intolérants et allergiques au gluten (AMIAG)
    Vice-présidente de l’association marocaine de la Fièvre Méditerranéenne Familiale (AMFMF)

    Tél : 05 22 86 23 XX
    GSM : 06 63 21 89 XX

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Journée Internationale des Maladies Rares
    le 28 février 2015
    Dossier de presse

    Par le Dr MOUSSAYER
    Spécialiste en médecine interne
    et en gériatrie
    Vice-présidente de l’AMFM

    les Maladies Rares au Maroc
    De la nécessité d’une stratégie nationale pour des malades déboussolés

    Des maladies rares mais de nombreux malades
    Les maladies rares se définissent en général comme des affections qui touchent moins d’une personne sur 2000. Plus de 7000 pathologies sont recensées et 200 et 300 nouvelles décrites chaque année. Bien que chacune ne touche que peu d’individus, leur grande variété fait que le nombre total de personnes atteintes dépasse le nombre de malades du cancer : 1 personne sur 20 est concernée, soit 5% de la population mondiale, soit encore environ 1,5 million de patients marocains !
    Elles sont souvent chroniques, évolutives et en général graves. Le pronostic vital est fréquemment mis en jeu : 80% ont un retentissement sur l’espérance de vie. Une gêne notable et des incapacités à la vie quotidienne sont présentes dans plus de 65% des cas et une perte complète d’autonomie dans 9% des cas.
    Un panorama très large et parfois déroutant de maladies
    Extrêmement diverses – neuromusculaires, métaboliques, infectieuses, immunes, cancéreuses …-, 80% de ces maladies ont une origine génétique. 3 maladies sur 4 se déclenchent dans l’enfance mais certaines attendent 30, 40 ou 50 ans avant de se déclarer.
    Elles empêchent de : voir (rétinites), respirer (mucoviscidose), résister aux infections (déficits immunitaires), coaguler normalement le sang (hémophilie), grandir et développer une puberté normale (syndrome de Turner : absence ou anomalie chez une fille d’un des 2 chromosomes sexuels féminin X)…
    D’autres provoquent : un vieillissement accéléré (progéria, 100 cas dans le monde) ; des fractures à répétition (maladie des os de verre) ; une transformation des muscles en os (maladie de l’homme de pierre, 2 500 cas dans le monde) ; une démarche incertaine, la mémoire hésitante, des comportements parfois  » inappropriés par rapport aux convenances sociales » et des difficultés à contrôler la vessie (hydrocéphalie à pression normale : accumulation du liquide céphalo-rachidien dans le cerveau, après 60 ans) ; une anémie par anomalie de globules rouges (bêta-thalassémie) ; une sclérose cérébrale et une paralysie progressive de toutes les fonctions (leucodystrophie) … ou encore des mouvements incontrôlables et un affaiblissement intellectuel allant jusqu’à la démence (maladie de Huntington).
    Certaines pathologies sont auto-immunes, c’est-à-dire que le système immunitaire censé nous protéger des agressions extérieures (des bactéries, des virus…) se retourne contre l’organisme dans un processus auto-destructif. On citera ainsi la myasthénie, caractérisée par une faiblesse musculaire perturbant les mouvements, les vascularites qui s’attaquent aux parois des vaisseaux sanguins… ou encore le lupus, susceptible de s’attaquer à presque tous les organes.
    Enfin, des maladies plus fréquentes comme la maladie cœliaque (ou intolérance au gluten des céréales) ont des variantes rares comme la sprue réfractaire potentiellement très grave.
    Une information « fragmentaire » pour les patients comme pour les médecins
    Bien que des efforts aient été accomplis ces dernières années dans les CHU, notamment dans les services de génétique, médecine interne et pédiatrie, le manque d’information sur ces maladies est toujours patent aussi bien pour les patients que pour les professionnels et les autorités. Il a pour conséquence des errances et retards de nombreuses années avant l’identification de la pathologie, des insuffisances dans la prise en charge et les traitements et un manque de structures adaptées. Bien plus, un grand nombre de patients, jamais diagnostiqués sont soignés seulement sur la base de l’expression de leurs symptômes.
    Et pourtant, s’il n’existe pas de traitement curatif pour la plupart d’entre de ces affections, des soins appropriés peuvent permettre de « vivre avec une maladie rare », selon le thème retenu pour cette 8ème journée internationale.
    Des moyens à disposition limités
    Des tests de diagnostic, notamment en matière génétique et biologique, ainsi que de nouveaux traitements complexes et indispensables existent. Ces moyens sont toutefois limités et difficiles à obtenir car parfois coûteux (médicaments «orphelins», greffe de moelle osseuse…) et pas toujours bien connus, alors que leur bénéfice en terme financier ne se mesure que sur le long terme : un test adéquat sera toujours moins cher que des traitements inadaptés à vie ou que le nomadisme médical auquel se livrent des patients désorientés !
    Les maladies rares ont besoin d’être maintenant reconnues au Maroc comme une priorité de santé publique s’inscrivant, à l’exemple de pays européens, dans un plan national pour les maladies rares, formulant les objectifs et les mesures à prendre, notamment dans les domaines de la formation ainsi que de l’orientation et des soins aux patients.
    Sites internet utiles :
    Orphanet : site de référence gratuit sur les maladies rares, pour les professionnels et le grand public : http://www.orphanet.fr
    La Plateforme Maladies Rares: http://www.plateforme-maladiesrares.org/
    *****
    Casablanca, le 23 février 2015

    Rappel de la journée sur la fièvre méditerranéenne
    A l’occasion de la journée internationale des maladies rares, l’association marocaine de la fièvre méditerranéenne familiale organise le samedi 28 février 2015, de 14h30 à 17h, sa première journée nationale sur la Fièvre Méditerranéenne Familiale dans la grande salle de conférences de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca. Cette conférence/ débat est à destination des malades et leurs familles, des médecins et professionnels de santé ainsi que de toute personne intéressée par le sujet.

    Contacts :

    Mr Jamal Ghzali, président de l’AFFM – GSM 0661670773 – Mail:ghzalijamal@gmail.com
    DR Khadija Moussayer, spécialiste en Médecine interne et en Gériatrie ? Présidente de l’Association Marocaine des Maladies auto-immunes et de système (AMMAIS) et vice-présidente de l’AFMFM – Casablanca Tél : 05 22 86 23 63 GSM : 06 63 21 89 49 Mail : moussayerkhadija@gmail.com

    Anonymous
    Membre

    Bonjour
    je suis de ouled mellouk 50 km de oujda .qqu’un peut de rensrenseignés sur les origine de ma tribu
    merci

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA QUERELLE DES AVORTEMENTS, OU L’ETAT DES DIEUX ET LA VALSE DES SENTIMENTS

    Santé : Le Dr Chafik Chraïbi démis de ses fonctions…
    http://www.quid.ma/societe/sante-dr-chafik-chraibi-demis-ses-fonctions/
    Comme réaction à chaud à cette pathologie endémique de la santé publique que sont les avortements, là où brille notre schizophrénie de marocains, toute emprunte qu’elle est de respectabilité affectée et de tartuferies vraies. Au milieu des contradictions, quelle est mon opinion, au juste ?

    HUMEURS DEPRIMEES ET CHOCS THERAPEUTIQUES

    Que représente le fait de cureter un gynéco, un seul, et de le luxer de sa matrice ? L’évincer de son service et de ses pénates ? Ce, quand on est capable de mater et de formater tout un Secteur de la Santé !

    Aux fins de galvan-iser ledit secteur privé, le ministre PPS a libéralisé aux non-médecins la création de cliniques médicales. C’est un néo-secteur, une avancée et une évolution…

    C’est aussi une sanction des dérapages de certaines cliniques, qui affecte la moitié du système de soins. Les médecins privés, qui ont été cultivés, façonnés, formés pour ce faire ont dépassé leur bonne réputation.

    Mais, il faut bien ouvrir les vannes de la mondialisation si on veut respecter nos amis étrangers ! Le Maroc n’est pas un marché fermé, obsolète, ni une réserve de chasse, réservés à une seule classe, à un seul pays du nord, une seule puissance !

    Pas de privilèges aux médecins ! Si aujourd’hui, ce sont les médecins qui casquent, demain ce sera le tour des avocats, des pharmaciens, des architectes, qui connaîtront de pareilles évolutions et ouvertures au grand capital local et étranger !

    BEANCES DU COL ET DES FRONTIERES

    Pas de protectionnisme si on veut servir le Peuple ! Ce sont les ministres courageux qui créent les événements et qui font progresser leurs nations, quitte à défier les leurs et leur sclérose. Le ministre, courageux et fort, nettoie les Ecurie d’Augias, en commençant par son propre Secteur et sans être intimidé par ses confrères. Malgré les efforts et les réussites nombreuses et avérées, devant la déliquescence des hospices de la santé, il n’y a de place pour nulle tendresse, compromission ou népotisme. Pas de pitié pour les crâneurs, fussent-ils des collègues ou des leaders !

    Montrer nos défections aux étrangers, dans leurs chaînes et satellites est pire que les caricatures de Charlie. C’est une délation qu’il faut griller dans sa cage. Nous sommes mieux que ça ! Le Ramed, l’Amo, les médicaments, 1500 spécialités, moins chères. Demain, si le Ministre de la Rose se rappelle et nous écoute, d’autres médicaments seront détaxées, sans taxes de Douane ni de TVA !

    Parallèlement, de grands capitaux viendront ouvrir des espaces, aussi vastes que ces cliniques, pour servir les marocains. Même dans les zones éloignées et désertiques, au lieu d’asservir les usagers à ces fascistes libéraux, communautaristes et excessifs à la fois. A leurs tarifs et passe-droits !

    LE PATRONAT LIBERAL, UN PLACEBO

    Le principal est que des professionnels soient compétents, libres de s’exécuter et d’exercer leur profession comme leur métier humanitaire, sans contraintes techniques, mais asservis aux capitaux. Ce, afin qu’ils ne soient pas, juges et partis, investisseurs et médecins à la fois ! Juges, avocats et procureurs, comme ils se targuent de l’être ou qu’on les aient vus ainsi le faire.

    Un jour viendra où l’on vendra les CHU, dégriffés, aux capitaux privés, au lieu de les laisser se fatiguer à en construire ! Le cas des polycliniques CNSS est éloquent dans cette affaire. Des investisseurs salvateurs viendront faire la reprise des hôpitaux Averroès et Avicenne. Ce sera le lot des ressortissants des pays amis et de puissants investisseurs indigènes. Des banques et des assurances, qui les restaureront au mieux, pour leur donner plus de compétences, plus de modernité et de moyens encore, afin de servir les aspirations naturelles des clients !

    CONFLIT ET LEGENDES HELLENES

    Un médecin, s’il ouvre les ventres et les matrices, à bon escient, ne doit pas ouvrir les hôpitaux de la Santé à ces médias qui ne nous aiment pas, aussi étrangers et auto-permissifs, soient-ils.

    La boîte de Pandore doit rester scellée et le Maroc n’est pas prêt de montrer ses défections ni ses retards, ni de libéraliser les avortements, même s’il libéralise la Santé au tout venant, qu’il soit bien racé ou local ! Nous ne voulons plus assumer ces honteux retards ni crier sur les toits des paraboles, ou vice-versa, qu’on fait de façons routinières des curetages abortifs, des avortements provoqués. Nous avons le droit de cacher nos hontes et nos imperfections. Et, nous professons que nous pratiquons, n’est-ce pas, des curetages, légaux et médicaux, pour sauver les mères, selon des indications religieusement acceptées et tout à fait, légales.

    Néanmoins, ce forcing inter professoral est fameux. Il est une première, un combat inégal, entre Titan et gladiateur. Il représente un dommage pour la confraternité, me semble-t-il, et un dommage collatéral pour les futurs médecins ! Ils n’auront plus de tentes pour se protéger ni de sanctuaires pour se refugier. Le serment d’Hippocrate, ni la collégialité, ne vous protègent pas des ministres en colère. On a même vu un ministre, dégommé, pour une simple pluie dans un stade, qui a trop bu !

    REANIMER OU ANESTHESIER ?

    Le Premier Réanimateur du royaume se permet de réaliser un punch, une estocade, qui rend la ruade aussi dure qu’un KO, hors combat. Ce n’est pas du cynisme, car il est vrai et notoire que le professeur du Rif est bien plus célèbre que l’obstétricien et l’avocate réunis. Elle, la douce fassie, qui malgré sa féminité, a su mater la marche des 3000 blouses blanches, qui étaient venues la haranguer et la harceler, près de son propre ministère !

    Nous serons heureux d’apprendre, que le ministre-doyen et professeur notoire, qui est vigoureux et dynamique, respectera l’autorisation de son homologue PJD de la Communication, que détiendrait le gynécologue évincé de façon surprenante et cavalière. Mais, il est du droit du ministre d’être l’Ulysse sur son navire et de ne pas céder à la tchatche des sirènes, fussent-elles les masculins marins de son équipage. A tort ou à raison, il est le maître responsable de son portefeuille et le commandant, nous le croyons, de son bateau !

    VERS LA LIBERTE D’EVOLUER… AINSI SOIT-IL !

    Même pas unis pour décrier la fonte, la vente, du deuxième Secteur, les syndicats ne sont ni unis ni suffisamment puissants pour défendre l’un des leurs et détendre cette atmosphère alourdie par les ténesmes du Ciel. Un climat délétère assombrit les confrères. Les épreintes du Maître de céans noient l’Obstétricien dans ses eaux territoriales et fœtales. C’est la rupture des membranes et des frontières. Le conflit académique et éthique et près rupture des …
    Qui plus est, le ministre Louardi est compétent et tenace. Et, s’il apparait comme trop orgueilleux et fier, c’est inhérent à son prestigieux ADN ! Il est bien aimé et bien armé, dans une majorité qui frime de par sa grandeur numérique et sa taille, sa toute puissance, démocratique et électorale.
    Or Chraïbi est un bon gars qui ne veut que du bien pour son pays et les siens. Une évolution sincère, par delà les problèmes sociaux qui structurent nos aléas libidineux et culturels. Ce sont nos femmes, seules, qui récoltent les fruits amers de nos problèmes sexuels. Dès lors, sans cynisme, un peu d’honnêteté nous impose d’enlever nos masques. Nous nous devons de ne pas faillir devant la terreur ni d’imposer la peur. Que cessent ces craintes qui nous infantilisent et ces nuages qui assombrissent nos horizons ! Les textes de loi doivent évoluer pour assainir nos us, afin d’écarter les dangers mortels et les pratiques illégitimes, qui nous oblitèrent et qui obstruent notre appel vers de réelles ouvertures libérales et plus de démocratie sociale. Amen !

    DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 10 FEVRIER 2015.

15 réponses de 121 à 135 (sur un total de 5,533)
SHARE

Résultats de la recherche sur 'le Maroc'