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Les hauts de sur le cœur ou les rancœurs insatiables.INTRODUCTION
J’ai un ami, façon de parler, car comme membre actif du FN ses mots acerbes enclins au racisme pur et dur le plus transparent, voici en substance ce qu’il pense des relations Nord-Sud. Un monologue administré comme un sermon dirigé et indexateur qui laisse à peine percevoir les répliques de son interlocuteur.
En fait, il parle sans violence même s’il fait mal à tous ! C’est d’un naturel génétique, , impénitent et dénégateur. Dialogue messianique critique des religions, des races, des noirs, des arabes et des past-colonies. Le ton est un peu dur et précieux, au vu des dernières attaques terroristes, des guerres éclatées, nées ou imposées au Maghreb et au Moyen-Orient.
CHAPEAU : LA POLEMIQUE
Il commence ses vomissures par ces mots : Edulcorons les religions sémitiques, pour plaire au Ciel et à ceux du bas ! Et qu’elles nous servent pour les encadrer, les occuper par leurs guerres civiles, et à les tolérer ! Ce, tant qu’ils nous servent encore. Rêves de civilisés : Par charité et altruisme, débarrassons les pays en voie de développement de la pratique des religions et des mœurs et pratiques qui ne suivent pas la démocratie.
Il continue.LE TEXTE
Des cauchemars que ces demeurés, des paresseux et des filous ! Surtout depuis qu’ils optent pour le terrorisme. Des lâches attardés qui ne pourront jamais aligner une armée technicisée ni puissante, face à nous, réunis. Ces ingrats n’ont pas su profiter des leçons qu’on leur a inculquées dans le passé ni des avancées qu’on leur a permises.
Je reste perplexe, mais j’écoute. Quels profits avons-nous tirés de ces bestiaux et hermétiques barbares et de leurs cruautés sanguinaires ? Notre but, en les pénétrant, si noble d’ailleurs, n’était pas de profiter d’eux de façon stérile et unilatérale, mais de les former et de les aider à nous aider, pour exploiter ensemble, leurs mimerais et leurs terres !
C’est ainsi que nous avons fait des émules qui nous regrettent encore et qui plaignent et regrettent leurs indépendances ! Ces leurres, factices en fait, qui nous libèrent de leurs contacts directs, préférant les administrer à travers leurs cerbères et leurs matons !
Les autochtones avisés, ces indigènes réalistes, pleurent nos départs furtifs. Ils ont repoussé leurs us fossiles et leurs religions rétrogrades pour adopter les bonnes nôtres. Ces valeurs modernes auxquelles s’attachent nos identités supérieures. Ce sont pour te les rappeler lecteur, la démocratie, les droits de l’homme, la laïcité, l’universalité et l’ouverture (unilatérale !) des frontières. Toutes vos frontières dans le bon sens du nôtre, sans visa, pour les marchandises et les gens.
De l’Orient en Amérique, en passant par l’Afrique, nous avons conquis le monde et réveillé les peuples de l’archaïsme végétal où ils pourrissaient comme réserves d’esclaves, et pour ceux rares, qui furent civilisés, nous les avons arrachés de leurs sommeils moyenâgeux et millénaires.
Pour ma par, je reste perplexe et désolé. Il en est qui, forts de leur culture, la nôtre évidemment, nouvellement acquise sur nos bancs, ont remis leurs langues oubliées à l’endroit et leurs droits et à l’heure de la mondialisation, pour les faire enseigner chez eux, deux millénaires après leur disparition de la terre !THESE
La démocratie est notre religion et notre morale, même si elle bouleverse leurs rites et leurs sobres et étroites valeurs ! Ce n’est pas péjoratif, c’est réel seulement, par respect pour leur orgueil. Primitifs ou primates avancés, alors que nous avons vieillis, ils ont tout l’avenir pour eux afin d’évoluer sur la sphère. Si elle n’a pas été rasée ou pété d’ici là !
Dès lors, il vous faut décoraniser* vos livres et leur enseignement traditionnel. L’originel, comme vous dites, et ce pour vous déculpabiliser à nos yeux. Dégommez les phrases guerrières, raclez les mœurs éculées de leurs rigidités féroces et de leurs valeurs forcloses. Descendez des arbres, cassez les branches pourries, cessez d’écrire sur les murs et sortez de vos grottes.
Ah bon ! Là, il s’adresse à moi, en homme des cavernes. Il faut penser que cette peau de tigre (du vrai zèbre) et cette crinière de lion me vont bien. Et plus, il voit l’humanité simiesque, encore accrochée aux arbres exotiques, ou édéniques dont elle descend !
Et mieux encore il ordonne au milliard et plus d’un demi que nous sommes de revoir nos livres saints, la Bible pour commencer. Les corriger, en sauter des pages ou des passages dits bellicistes? De simple défense de soi, en fait. Sauf que là, il faudra demander à celui qui les fait ! Les mettre à jour, en revoir les sens, en replaçant les mots et les préceptes dans leur historicité…
Je le laisse dégouliner. Je ne sais pas ce que tu marmonnes ! Je continue. Ainsi, nous les parrains civilisateurs, maîtres incontestés du monde, attendons avec fierté que vous révisiez vos versets archaïques et vos mœurs puritaines. Que vous ôtiez ces impuretés ethnocentriques d’abord, ces aspérités déroutantes et toutes ces pages vindicatives que vos brûlots de livres, dit-saints, véhiculent et qui ne sont que des slogans meurtriers et de l’intox violente !
Vous osez porter des signes distinctifs de vos balivernes, de vos crédos risibles, pour nous irriter. Et vous nous blâmez ensuite de tenir à notre laïcité républicaine et de défendre notre patrie, alors que vous mettez en danger de conversion nos jeunes et nos femmes à vos vêtements offensants et votre islam déplorable….
Pitié, votre honneur et maître FN ! Vous nous avez chassez de vos pays, que venez vous faire encore ici ? Vos livres vous servent de propagande guerrière et de supports pour endoctriner les jeunes et fanatiser les zélotes. Ces criminels, quel que soit le hadj qui les pilotent, aveuglés par de fausses promesses édéniques, ne sont ni des hommes ni des martyrs. Mais des assassins ! Ces bombes in-humaines, sont les éclats de votre intelligence bornée, abusée et dévoyée, le symptôme définitif de votre fanatisme extrême. Ce sont les victimes crédules et hallucinés de votre prosélytisme, criminel sans frontières.ANTITHESE
Pitié maître FN ! Ils ne le savaient pas. Je vous promets qu’ils ne recommenceront jamais ça de leur vie ! Bof ! Ces conduites, ces menées misérables et sans conséquences sur le terrain, sont les batailles des lâches de la 5ème colonne. Inégales, préhistoriques, elles surviennent 15 siècles après les Croisades. Périmées, elles sont inopérantes et vaines ! Appliquées avec ce dogmatisme fanatique qui est le vôtre, cette rigueur intolérante, cet extrémiste elles sont plombées. Elles n’augurent aucun résultat ni espérance. Les affidés, les adeptes, extrémistes et étroits, ensanglantent la planète. Sans résultats autres que l’horreur misérabiliste ! Terroristes passionnels, en révolte par surenchère, ils éclaboussent de parjures et de crimes, vos propres livres, mon ami. Ces livres que vous prétendez saints et dont ils ne comprennent même pas correctement les sens, sont à réviser, à relativiser. Et vous, non plus, ni mieux qu’avant, saurez vous le faire ?
Là, mon ami, hébraïques sépharade d’Europe, cadre du front national semble me défier et me donner une perche !
Attends, je continue. Cette vision confuse de vos livres sacrés et de vos combats terroristes est si malheureusement et si gauchement exprimée, que ça laisse comme une pitié. Une déception, chez vos ennemis antiques et chez vos adversaires modernes.
Aie, il mord là où ça fait mal !
Ces visions, disais-je, hé bien, elles montrent et démontrent les travers, vos travers, ce que vous pensez évidemment et ce que vous tentez de vulgariser et de professer. Confusions, contradictions et paradoxes, des amalgames et des contre-vérités historiques, qui compliquent l’entendement. Et que nous tous en retour, Peuples élus s’il en est, nous méconnaissons et nous ne partageons guère.
Incompréhensions, discriminations, en sont les causes ! Vous alliez dire ça, lecteur perplexe ?
Les terroristes ont tort ! Et combien même, ils les pousseraient à la sédition ou à la sécession pour refaire les frontières plus opportunes et plus propres, avec moins de bellicisme de groupe face à l’îlot démocratique d’Israël. Les terroristes ont tort, même quand ce sont les grandes puissances ou des états forts qui manipulent ces gens…PROTHESE
Mon FN d’ami vise-t-il les States de Bush et d’Obama ? Les Emirats turbulents ou à l’Arabie des rois mages ? A qui pense-t-il en fait, quand il agite le spectre des peurs ? Aux industriels qui fabriquent en masse les armes et qui manigancent ou suscitent des guerres pour les vendre ? Oublie-t-il les armes de dissuasion massive ? Mais, il obvie de dire qui a inventé ces joujoux en se dotant du nucléaire ? Cette option-là est faite pour inhiber les états turbulents, les peuples revanchards et les fous de Dieu. Vrai et nécessaire d’empêcher, par tous les moyens, la guerre y comprise, d‘acquérir ce type d’armements. Peu importe si ça empêche les plus avancés d’accéder au degré de développement et de respectabilité que ces gadgets induisent ! Le FN continue avec véhémence sa sadique et insatiable soliloquie.
Là, il me fixe sans pudeur, me dévisage et semble m’indexer pour me responsabiliser. Il vous faut, Môsieur le Malgrébin*, des termes nouveaux pour parler des actes infâmes et traduire en mots leurs mensongères cruautés …Termes et actes, des motifs de guerres ou de paix, selon nos concepts et à nos conditions, il est vrai. Cessez donc, de nous faire peur avec votre livre et votre dieu !
Il est allé pisser le FN, après avoir tellement vomi ! Je pensais en moi-même ceci. La race des seigneurs veut la paix. Leur fédération, libre et multiple, reste unie sur ce principe de paix, malgré la monstruosité de ses guerres bilatérales antérieures et des guerres mondiales successives. Auto-protégées, elles restent en paix en dirigeant les guerres. Des guerres qu’elles allument et induisent et qui les protègent en alimentant leurs affaires ! Elles bombardent de loin, sans se mouiller, cures chirurgicales pointues, quand les indigènes, indigents désarmés, égorgent leurs otages et les leurs.
Je pensais à l’intérieur de moi-même ceci. C’est de la cœliochirurgie*, de la microchirurgie militaire. Des guerres propres, sans bavures collatérales, sans verser nulle goutte de sang des leurs en vendant des armes aux belligérants ! Et peu importent les dégâts collatéraux sur les hôpitaux et les écoles. Ça fera moins d’apprentis suicidaires ! Un vrai jeu de tablettes ou de computers! Un théâtre sur télécommande, avec ses politiciens et ses psychologues, ses financiers et ses militaires. Et bien sûr, ses meutes d’investisseurs pour reconstruire les villes et les infrastructures détruites, ‘’pieusement’’ détruites.
Je pense à ces camps d’exclus, d’apartheids en périphérie des villes sanctuaires ! Et leur supposé lavage sarkosien au karcher. La stratégie des couches riches post coloniales, est faite d’exclusions dans les marais des canaques et de marginalisation sévères dans les bas quartiers, de ces honteux indigènes…..SYNTHESE
L’ami du FN reprend son souffle. Ces infâmes indigènes sont venus voler le boulot des nôtres, piller la sécu, bouffer la croûte et la mie blanches de nos bons chrétiens !
Pour ma part je me remémore leurs mots durs et qui sont autant les symptômes acerbes de cette maladie si propre aux tenants de l’identité supérieure. Une litanie faites des mots et de préceptes, des idées fixes et des versets, tels ceux que j’entends mon compadre du FN réciter comme des automatismes.
Le perroquet qui aboie si bien en FN majeur, prend un cigare et se tait. Comme pour chercher d’autres idées ou s’en convaincre, il met ses doigts libres sous sa joue et se frotte sa barbe sel et poivre. Il regarde par la fenêtre les ruines du restaurant Argana que des maâlems sont en train de restaurer après son dynamitage.
Voici des vérités que je reprends et que le copain du FN avoue comme un constat. Je repense à ce bellicisme atavique primaire des bien-nés et qui est le sien, exacerbé par sa torve duplicité sémitique qui le porte si haut. La naturalisation est un procédé louable et un système de redéfinition et d’identification naturel. Les commensaux de la franche république s’éclatent en lobbies divers. Une autodéfense communautaire et identitaire, les relie comme un ciment. Elle est sincère et brave pour la plupart. Les adeptes de la supériorité ethnique en font leur vraie religion. Ce qui les rallie plus que la religion, plus que la laïcité, c’est le culte de la suprématie raciale. Ils campent dans leur prépondérance historique, biblique et coloniale. Suprématie financière, commerciale, culturelle, enfermement technique, étanchéité civilisationnelle, cristallisation et enkystement.DISCUSSION
Le féroce FN reprend sa plaidoirie. Cet isolement est le nôtre, cette isolation en fait préventive. C’est une séparation tactique antiseptique, une marginalisation sécuritaire prophylactique qui emmure des deux côtes ! On ne peut pas et on ne veut pas aller chez eux ! C’est leur bantoustan et leur chasse gardée. Ce n’est pas comme vous dites une exclusion ni un fait d’apartheid. Ce cirque est un zoo vivant auto géré par ses dégénérés ! Ces quartiers barbares, mis hors circuit de l’histoire et de la géographie, se sont isolés d’eux-mêmes du fait que leurs habitants ne sont pas des nôtres. C’est clair !
Oui, c’est très clair ! Les émigrés venus de l’étranger se morfondent sur leurs sorts et pas seulement les émigrés. C’est une impasse culturelle, économique et raciste, pour leurs enfants, dopés de par la haine.
Le FN d’ami exulte et reprend sa propre autodéfense. Nous ne sommes pas les seuls xénophobes de la terre. Pourquoi fuir cette double responsabilité et cette raison de vivre et de vouloir persister nous-mêmes et chez nous. Je trouve là que c’est une éthique et une conduite, perverses, sournoises et arrogantes de nous reprocher nos selfs défenses. Si ces ‘’bavures’’ comme vous dites, enferment les gens d’Europe dans des conduites et des positions, cyniques et cruelles à fois, c’est ainsi. Nous au FN, nous l’assumons et nous vénérons ceux qui comme nous en Europe, ne veulent pas se laisser envahir ni dévaster par les couleurs et se laisser dégénérer par des genres ‘’ discutables’’ !
Et voilà que le pisseur du FN revient à la charge pour continuer son jet et sa conférence didactique. Il va parler des demi-dieux….
Je vois pour ma part, que ce qui dérange les étrangers, les envahisseurs, vous en fait, ne laisse ni confusions ni regrets chez nous, les ‘’hommes supérieurs’’, qui sont ici, chez eux ! Que chacun reste maître chez ses pénates !DELIBERATIONS
Nous sommes de parmi les gens du monde, de ce monde, les plus riches, les plus forts, les plus avancés des humains. Nos cultes et nos professeurs enseignent des vérités, des principes, des modes et des modèles à suivre, mais aussi des devoirs aux gens et des obligations qu’ils se doivent d’observer envers les nôtres. Les autres, les vôtres, hé bien, ils appliquent le contraire à aux couches débilitées des leurs.
Pauvres serviteurs, me dis-je, ces hommes, modèles-réduits, sont manifestement pour les heureux Européens des infrahumains. Ils les emprisonnent dans leurs réserves de chairs à l’intérieur des frontières qu’ils ont dessinées. Ils avaient cédé la main aux administrateurs devenus mercenaires ! Les cités-ruches, logent dans leurs quartiers suburbains, les assujettis et les subordonnés. Les Europatrons des métropoles les dirigent indirectement par injonctions et par directives à leurs élus. Les maîtres, gardiens des pantins dégénérés, sont des chefs vassalisés. Les satrapes et les tyrans, les gardes chiourmes de leurs débiles et amoindris congénères.
C’est révoltant monsieur du FN ce que vous défendez comme vertu sui generis de votre race ! C’est à croire que les clanismes ethnocentristes, les religiosités diverses et les barbarismes universels, ne sont rien à côté de votre éthique survoltée de surhomme raciste.
Monsieur le Mauresque, la faune humaine que vous défendez et dont vous êtes jaloux n’est pas encore sortie de sa bestialité.CONCLUSION
Larges comme des cités dont on vide les vies, c’est chaque jour que des autels sont allumés aux dieux voraces, de part et d’autres des frontières. On les formate on les ligue, pour appliquer des dictats ! Des prescriptions, des ordres et des injonctions. Si ce ne sont pas des religieux, qui colonisent le pouvoir à partir du temple, ce sont des hommes politiques, plus voraces, qui vendent comme autant de préceptes divins, leurs promesses électorales.
Dr Idrissi My Ahmed, le 01 Avril 2015
CATACOMBES PHLOGISTIQUES : LES HAUTS DE SUR LE CŒUR OU LES RANCŒURS INSATIABLES.
ARCHIVES BRULANTES
« RECEPTION DU TROPHEE DE L’AMICALE DES MEDECINS »
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DISCOURS DE RECEPTION DU TROPHEE
DE L’AMICALE DES MEDECINSDéfense et illustration du bénévolat et de l’action civique.
FMC ET CIVISME:
La taxe douanière sur les médicaments pénalise les malades, elle n’est pas un acte citoyen. Comme preuve d’amour et de solidarité envers les malades, nous voudrions lancer un appel en vue de supprimer cette taxe ! Si « cogito ergo sum », penser c’est exister, parler c’est être, et puis donner, c’est avoir une âme ! Et je dirais, ‘’ Je donne, donc je suis !’’
L’amicale de Médecins de Kénitra et Gharb, avait été pensée par ses fondateurs, pour être un instrument de travail culturel et d’Enseignement Post Universitaire de proximité. L’idée de départ était de ne pas couper ce cordon ombilical, qui permettait aux lauréats du Doctorat de devenir des médecins, sans quitter leurs berceaux du CHU. Avicenne, nous est resté très cher, malgré ces détracteurs qui veulent « tuer cet hôpital » et terroriser ses utilisateurs potentiels : nos grands malades dont il est l’ultime recours !
Notre Avicenne est le domaine de professeurs tels que Berbich, Tounsi, Maouni, Alami, de bien d’autres illustres nationaux et célèbres missionnaires.
Ces stars, qui avaient donné avec amour et sans partage, une bonne formation et opéré une profonde empreinte sur leurs étudiants. Une anecdote : Maître Alami Taya qui fut l’un des membres de mon jury de ma thèse, s’est tourné vers le jeune Docteur qui sortait de son stage et lui dit en ces termes : « Et maintenant, qu’est ce que tu vas faire ? ».
Ingénu, comme j’étais devenu grâce à la Corporation des étudiants en médecine, (affiliée à l’UNEM, du temps de Oualaalou) , et , malgré ma timidité organique, je lui répondis : « Je vais aller me recycler ! ». J’avais parallèlement à la rédaction de ma thèse, fondé une famille et il me fallait vite assumer cet autre ouvrage !
SOUVENIRS ET ANECDOTES
En m’installant comme interne, à l’Hôpital El Idrissi, j’étais comme chez moi ! Plaisir prolongé, puisque succédant à la fournée de mon frangin Azzeddine, je suis resté 2 ans, «buvant et mangeant de la ration des malades.. » comme nous le disaient, l’économe de l’hôpital ! Blessures pour le pain et le lait dénigré, malgré le profit qu’on tirait de nous ! Certains de mes compères n’étaient pas du reste, ils en voulaient à ma chambre !
L’hôpital de la forêt, Canterac du nom de l’un de ses premiers chefs, a fini par devenir Idrisside ! Grâce à l’atmosphère cordiale du Dr. Cherkaoui, à la pratique de l’artiste-chirurgien Opréa Mircea, au savoir du Dr Benjelloun Si Mohamed, que nous avions la chance de sentir près de nous, nous prenions confiance en notre pratique de médecins.
Et, l’on venait de bien des endroits et des secteurs pour suivre ces «Conférences du Mercredi » que j’avis avec mes collègues instituées. Elles se sont multipliées dans cette atmosphère de travail et de sympathie. On garda un bon rythme à ces activités et un bon souvenir de l’action de cet autre interne activiste culturel, le Dr Daniel Mohammed, que la Cour et le Parlement des Enfants allaient nous ravir !Pour ma part, après mon service civique au village de Tahala des Béni Ouaraïnes, et ma participation à la Marche Verte, je me suis installé dans le libéral. Mais, quelque chose me manquait à mon retour à Kénitra. J’ai pensé, comme d’autres, à une formule pour réanimer cette atmosphère de cordialité et de bénévolat qui devait joindre tous les secteurs de Santé. Lesquels, hélas, devenaient contradictoires et antinomiques ! Comment faire retrouver la confiance entre les pairs des différents secteurs de santé, pour le plus grand bénéfice des malades ? Avant que l’Ordre ne s’en charge, nous allions les réunir, et de façon futurible ! Ainsi, une circulaire émanant de ma part, allait fonder une Amicale vouée à tous les médecins du Gharb, pour le plus grand bénéfice des patients. L’AMK était née ! Ne dites pas que nous avions fondé la Koutla ou le RNI, avant terme !
Un million d’habitant à l’époque, une charge immense, un bien commun dont émanent nos amis les malades. Ils consultent les spécialistes, leurs médecins de quartier, leurs médecins de famille. Ils zappent librement, une farandole dans la douleur, un tournis, dans une frénésie volage. Mal servis, chaloupant d’un secteur à un autre, ils s’en vont raconter leurs déboires, à qui veut bien les écouter ! Parfois, de tristes choses, à notre honte bue ! Leur parcours du combattant ressemble à un chemin de croix, avec beaucoup de difficultés et autant de perte de la valeur et de dignité des médecins que nous sommes.
Il fallait réagir et notre union était une formule d’autocritique collective !AMICALE DES MEDECINS, EPU ET CIVISME
L’AMK , 22 ans se sont écoulés entre le rêve initial, la pensée des fondateurs et l’AMK actuelle (Nous sommes en 2003 !). XIIème congrès depuis ! Cette fondation est une réalité nationale, grâce au travail bénévole de ses différents bureaux ! Cette association est un peu notre famille ! Elle continue à appeler les Professeurs de Casa et de Rabat, les médecins de la région, en vue de parfaire leur amitié et de réveiller leurs connaissances. Celle des hommes, des camarades et des confrères de la Corporation. La connaissance et le savoir, changent, s’hypertrophient et s’étendent, devenant une gageure inaccessible pour une vie humaine ! Les rencontres scientifiques permettent aussi les retrouvailles, comme la quête de nouveaux amis et la rencontre entre collaborateurs. Les nouveaux praticiens se font connaître et entrent dans la communauté pour faire un travail de groupe ! Vous parliez de réseaux protéiformes…
Depuis, bien des médecins au Maroc se sont mobilisés dans la société civile, contaminés par le « civisme universel » ambiant, les fondations démontrent leur souci humanitaire et se développent dans de belles envolées de bénévolat. Ils se sont éveillés, à la solidarité, au don de soi et se sont engagés, en plus de leur travail taciturne, au service de leur Patrie communautaire ! Le médecin aristocrate est devenu citoyen ! Il innove et encadre ses concitoyens, apportant un plus pour un mieux, introduisant des apports techniques et contribuant, de par ses propres progrès, au bénéfice de tous. Ici et là, il devient conseiller, député, journaliste ! Le métier de médecin mène à tout et faute d’aller au ministère, on reste au magistère !
Les décideurs, les parlementaires, les notables de la ville, se sont vus interpellés, ça et là, par des questions ayant de grands rapports avec la santé. De plus en plus, un travail civique, sur le terrain, un engagement supplémentaire, permet aux médecins de sortir de leurs pénates et d’aligner d’autres ordonnances ! A certains plus que d’autres, pour mieux servir leur pays. On sent une juste fierté dans ce qu’ils apportent à leurs cités !
LE TROPHEE DU DR SABRI
Voilà que le Trophée qui porte le nom de Salim Sabri est institué ! Un souvenir de ce coopérant, qui est venu du Nil au Sebou, du pays des Pharaons pour donner le sourire du Dieu Râ au Gharb. Homme de culture et de foi, 26 ans de labeur, la jeunesse de toute une vie, au service des petits mioches de notre région ! Bien des enfants, guéris dans son service, sont devenus, entre autres cadres, des médecins et des hommes, maintenant.
En attribuant ce premier Trophée à l’un de ses stagiaires, en primant le Dr. Idrissi Ahmed, moi-même, l’Amicale des Médecins de Kénitra crée encore l’événement. Une idée généreuse de l’équipe du Dr Aziz Aqira. Encore une fois, Kénitra innove. Cette superbe expression, rejoint dans son versant, admiration et reconnaissance, la formule antérieure du Dr. Ahmed Benmakhlouf*. Qu’il en soit salué, notre premier président de l’AMK et actuel Vice-président du Conseil National de l’Ordre des Médecins. Reconnaître et récompenser les médecins de la cité, un hommage des pairs de son vivant, est un plaisir immense pour le récipiendaire ! Une pleine lune, une extase qui emplit de joie l’humble omnipraticien ! Percevoir leur engagement de son vivant est une dette, une charge supplémentaire pour le bénéficiaire !
VALEUR IMMATERIELLE
Si la symbolique permet de redorer son blason à l’âme du médecin, ce trop perçu « d’honoraires », immatériels* et fraternels, les rends difficiles à rendre ! Peut-être, qu’avec ce plus de chaleur, l’image écornée du médecin généraliste contemporain, brillera-t-elle, un peu mieux dans la cité ? De pareilles attentions, de la part des pouvoirs publics, permettront aux généralistes, luxés de leurs larges fonctions, de retrouver l’éventail de leurs prestations ! L’attention retrouvée de la Communauté poussera le citoyen-médecin à se surpasser, voire à servir d’exemple aux jeunes.
Où sont ces médecins, discrets, qui sont partis, la queue entre les pattes, pour regagner des métropoles qui n’étaient plus les leurs ? Je disais dans ma dédicace de thèse à mes maîtres Alaoui, Alami et Ostowar et parlant d’eux, «Que faute d’être d’un exemple pour mes enfants, je les citerais comme phares ! ». Deal rempli et chose ainsi faite !
DEVANT VOUS !
Sollicitations de la Province et remerciements. Je saisirais l’opportunité de ce discours de remerciements à l AMK et à la Wilaya. Je remercie S.E. le Gouverneur et Doyen Si Abdellah Meslout de son écoute, de sa proximité, de sa valeur et de ses multiples actions. Je lui demande la tolérance d’écouter ceci.
Au moment où la couverture médicale reste incomplète et parfois incertaine et que les dépenses de santé assurément se multiplient, nous sommes comme hypothéqués entre l’offre et les moyens pour répondre à la demande médicale.Que faire face aux découvertes, face aux techniques nouvelles, dans un système médical devenu atrocement moderniste et onéreux. Nous sommes comme perdus dans un hiatus. Obsolètes ? Nous vivons un paradoxe aux extrêmes insolents, entre une mentalité médiévale, des moyens inexistants, pour les uns et les abus matérialistes des autres. Le devoir se perd et les obligations sont soudoyées. On rançonne, on escroque ou on abandonne ! Où sont les exemples de nos maîtres de fac et des anciens médecins étrangers qu’on a trouvés ici ?
Oui Excellence, nous avons besoin d’un pied à terre, d’un local, pour notre Amicale de FMC ! Apte à nous permettre de nous réunir, de nous rencontrer, de nous dépasser, pour faire notre critique et pour combler nos lacunes pour le bénéfice de la population.
Dès lors, profitons de ces journées pour lancer un S.O.S à Qui de Droit et à Lui seul, avec allégeance et respect ! Comme du temps festif, où dans son leurre de fiction, Soltane Tolba pouvait faire un acte régalien, j’oserais un vœu ! Je le relance (12 ans après, devant votre tribune, Lecteurs, faute d’avoir l’oreille des plus grands décideurs !)
APPEL ENTHOUSIASTE
Le Dr. Idrissi, (My Ahmed, pour les intimes), entouré de ses amis médecins, a l’insigne honneur de demander un sacrifice financier au Trésor Public pour le bénéfice de tout le Peuple ! Au Parlement à Sa Majesté ! Pudiquement, évidemment, avec insistance et espoir ardemment !.
Ceci afin de permette un meilleur accès aux soins, un accès plus aisé à toutes les tranches de la société. Il s’agit tout simplement de supprimer les taxes douanières sur les médicaments au moment de leur importation.
Cette taxe grève le prix des médicaments et frappe les seuls malades ! En cela elle est inique et pas démocratique pour un sou ! Préservant les classes, disons, les souches les plus saines, la taxe opère sur les tranches les plus défavorisées par la santé ! (Déjà meurtries par les maladies, on les taxe, à outrance !)
Détaxons avec autant de vigueur et de profits, ces denrées aussi importantes pour la vie que sont le livre et le pain. Que les secteurs des instruments et des réactifs médicaux soient dispensés de taxes douanières (et de TVA) car elles obèrent le coût des soins !
Les dispositions de loi, actuelles et antipopulaires, grèvent le propre budget du Ministère de la Santé ! Lequel ministère est l’un des plus gros clients des laboratoires et des fournisseurs ! N’est-ce pas Messieurs les Décideurs ?
Dès lors, la seule façon d’encourager le malade, la seule façon de le ménager, est encore une fois, de diminuer le prix d’achat de son médicament. Qui dit la santé dit la vie ! La vie avant l’avis ! Avant de voter pour être démocrate, on se doit de se montrer humain ! Et S.M. a un cœur immense et une conscience fortement sensible et attentive pour Son Peuple !!
OSONS UNE PRIERE ŒCUMENIQUE
Supprimer la taxe de douane sur les intrants de soins, c’est une politique de proximité et d’égards pour les pauvres ! Diminuer les prix des médicaments, c’est diminuer le nombre de ceux qui souffrent. Le prolongement de la souffrance est la création d’handicapés nouveaux et multiples.
Donc, en supprimant la taxe d’importation sur les médicaments, on sert la classe pauvre, comme on minimise les dépenses des mutuelles, des assurances et celles de la Sécurité Sociale. Cet amendement souverain et un acte patriote ! Il rend la vie et diminue les dols et les souffrances des maladies. Il rendra les soins plus supportables pour les malades, surtout les malades graves, les malades chroniques, qu’ils soient diabétiques, qu’ils soient coronariens, hypertendus, rhumatisants ou qu’ils soient asthmatiques (ou pire ) !
Dès lors, que dire des malades neurologiques ? De ces myasthéniques ? Des gens sans muscles et sans nerfs ? Qui souvent, restent sans médicaments ! L’AAMM, dont j’ai l’insigne honneur d’être le Président, n’a de cesse d’attirer l’attention des responsables sur le sort de ses myopathes et sur des difficultés que rencontrent leurs médecins ! Toutes les affections diminuent la rentabilité et le travail, en déprimant encore plus la valeur morale et sociale du Marocain. Ces pathologies affectent la dignité de l’homme et terrorisent plus les vieux jours !
EN RESUME, CETTE VOIX VOUS INTERPELLE
Il faut arrêter de faire trop payer les Malades ! Et c’est là, c’est une honte ignoble ! Dr Idrissi Ahmed, en reconnaissance de dette, à mes maîtres, à mon pays, à mes parents et à mes malades ! Aux Décideurs, merci de votre charitable écoute !
Dr Idrissi Ahmed Kénitra, le 06-12 JUIN 2003*
DR IDRISSI MY AHMED
aamm25@gmail.comA Son Excellence Monsieur Le Professeur El Houssaine Louardi
Bonjour Excellence,
Que l’année nouvelle vous soit favorable et sans erreurs au ministère !Niet Monsieur le Ministre de la Santé !
Là, vous vous gourez N’âamasse ! Ne sinistrez pas la Santé plus qu’elle ne l’est ! Les dossiers mal hérités, qui vous poussent ou vous obligent de commettre cette forcenée et regrettable erreur ! Sachez calmer, je vous prie, les ardeurs qui vous trompent et qui vous piègent. Et qui nous lèsent, en offrant à la flibuste mercantile, la chair de nos malades, comme on avait offert les fantassins du rif aux canons coloniaux du Nord !
Vous, Monsieur le Professeur, votre parti, le PPS, le Gouvernement péjidéen en seriez devant l’histoire les architectes, les promoteurs, voire les pathétiques revendeurs de nos chairs ! Rien que ça et sauf votre respect ! On voit mal un excellent praticien, adepte de l’idéologie doctrinaire socialiste, telle que revisitée par pragmatisme et adaptée par consensus aux mœurs du pays et à l’esprit de la nation, céder faute de territoires aux étrangers, l’avenir de toute une profession. D’autant qu’il en est le tuteur légal au ministère, le professeur idoine et le doyen illustre et et le garant du succès de ses disciples.
Laissez-leur leur travail à nos professionnels, qui sont vos lauréats et vos collègues ! Encouragez-les, à partir de votre Ministère ! Poussez les médecins marocains, vos collègues et vos pairs, vers le succès dans leur magistère, en excipant de leur supériorité technique, de leur formation et de leur savoir faire. Ce face aux étrangers dont on colporte et on vante la supériorité ! Ethnique? Celle de leur simple identité d’étrangers, Le marocain, friqué ou sans arrogance est féru du label étranger. Complexe du colonisé oblige. Vous le savez, et vous voudriez bien qu’on ne vous accusât point de cultiver encore plus ce complexe dénégateur ! Vous détruiseriez nonobstant, ce qu’il y a de plus noble dans la Médecine, l’humain au profit de la rumeur, du bizness et de la fausse réputation. Vous qui les représentez avec honneur, vous avez besoin des médecins marocains pour faire le Maroc et non point de mercenaires ou d’aventuriers pour vampiriser le secteur !
Tant de travail et de temps, tant d’ambitions civiques et humanitaires, férues d’engouement scientifique, ont été investis par ces médecins et leurs familles. Il est juste et de bonne gouvernance, Excellence, que de respecter jalousement leurs droits. Et aussi judicieux de faire respecter l’adresse et l’ardeur dans le métier de ces privés qui rendent bien service à La Santé, ce Ministère que vous servez magistralement ! Pour tenter de devenir des cadres, vos collègues, ont consenti bien des sacrifices ! N’est-ce pas dangereux et partial que de les sacrifier de la sorte et de jeter aux orties leurs justes intérêts dans leur pays ! Et ce, malgré les longues études sur lesquelles vous avez-vous-même veillé longuement !
Il n’y a pas que le lucre en médecine. A Casa au CHU, à la fac, aux urgences, en Réa vous n’avez pas connu la dureté matérielle de la moitié des médecins qui opèrent au Maroc ! Celle des généralistes, parent appauvris du système de soins et cinquième roue de la calèche ! Beaucoup d’entre nous souffrent des fins de mois mortelles et terminent très mal leurs cursus de vie.
Les médecins n’ont même pas de couverture sociale ni de retraite pour leurs vieux jours…Songez-y Maître ! Commencez par cela, s’il vous plaît, à coté des formations post-universitaires, qu’il est temps d’offrir et d’organiser systématiquement dans ce pays !
Avec un professeur à la tête de ce Ministère, jetez-en les fondements ! On se rappellera de vous comme fondateur ! Et non comme celui qui aura poussé le libéral marocain, à la reddition, devant les appétits féroces des investisseurs, qui pourraient trouver ailleurs, là au Maroc, d’autre créneaux pour fructifier leurs biens, au lieu de parasiter un secteur, longtemps sacré, qui a toujours appartenu aux seuls médecins. Quelle place laisseriez-vous à ceux qui ayant fait chirurgie dans vos hôpitaux, ou complu à dix ans dans vos services, d’orl, de cardio ou de gynéco, et qui voudraient une fois libérés, investir simplement dans leur propre domaine, dans des cliniques, sans se mouiller ailleurs ou se pervertir autrement !Est surtout, pitié pour votre beau parcours, car nous vous admirons tant. Et vous le savez Monsieur le Doyen. Nous n’avons pas besoin de vous jeter des fleurs, Si Louardi ! Ne refaites pas l’erreur de la création des cliniques CNSS. Une forfaiture anti ordinale, non réglée à ce jour. Elle aura été pour notre sensibilité éthique, pire que la création d’un certain état colonial et raciste en Palestine ! Libéraux par choix, par culture et par essence, ayant vu hier, l’Ordre dépassé par la forfaiture, nous ne pensons guère autrement ! L’histoire, ‘’ le principe de ne pas être juge et partie à la fois’’, nous ont donné raison, après quarante ans de malversations, de débauchage et d’errements ! Et depuis, de tergiversations !
Ces Polycliniques, qui tardent à fermer ou à retrouver preneurs locaux, s’étaient ouvertes avec l’arrogance inique de l’ère ‘’saturnienne’’ antérieure ! En bravant l’Ordre d’abord et le Ministère ensuite et depuis toujours, en déviant ses cadres, ces médecins du public, de leurs offices, en tant que fonctionnaires de l’Etat. Cette forfaiture s’est incrustée dans les mœurs, comme une seconde nature, difficile à extirper, tant les passe-droits sont devenus monnaies courantes ! En rabattant sans frein ni pudeur ses malades, en racolant ses médecins, en les déviant, en les empêchant de faire intra-muros, le travail hospitalier pour lequel ils sont payés… D’autant qu’on raconte et qu’on en tait encore, les actes de dilapidation des biens des assurés, par les véreux gestionnaires de la Caisse de l’époque.
Ce fait, fut un viol en cette époque quasi féodale. Ce forfait de leur création avait créé un précédent. Un forcing pour enfanter un Secteur pirate, bâtard comme il se doit. Lequel avec forfanterie et une arrogance inégalée, déviait les spécialistes et les profs de leurs services hospitaliers et de leurs obligations strictement universitaires. Si des malades et des étudiants ont en souffert, c’est d’une certitude qui se passe de chiffres et de commentaires ! Le passé ne sert qu’à illuminer l’avenir. Et nous espérons tellement de clarté de votre part, Professeur Louardi.
Cette confusion, ces dépassements, ont contribué à appauvrir les hospices de la Santé Publique. D’abord en privant automatiquement les hôpitaux de l’Etat, les premiers, des apports des mutualistes et des assurés sociaux, d’un pactole non négligeable, qui eusse pu permettre de moderniser les hôpitaux d’alors ! Car ces formations ont été spoliées de la prise en charge des assurés sociaux, des mutualisés et même des malades non assurés, » des clients », les grands payants disait-on, qui se déversaient sur ces hospices, plus attractifs ! Livrés à un secteur né rabatteur, ils ont été servis !
On en est encore à chercher des repreneurs étrangers pour colmater la Bavure anticonstitutionnelle en leur fourguant ces unités. Ces cliniques qui doivent commencer à tomber en ruine et à se démoder, ne représentent plus peut-être que des charges salariales et des terrains immobiliers pour les éventuels acheteurs ! Une aubaine !
Evidemment pour placer de l’argent sale, il n’y a pas mieux comme opération ! Evidemment, les prix de cession resteront totalement ou partiellement dehors ! Sauf miracle ! Mais, de notre part, ce ne sont que des supputations…
Le Peuple n’a pas encore compris où pourrait le mener cette bavure. Une des exactions qui ont failli ternir encore plus vos prédécesseurs ! Cette extravagance que vous devriez éviter aussi, en tant qu’homme propre ! Sans vous inonder de fleurs !
Votre opération de vente de la Santé aux étrangers, cette opération serait parallèle à celle des concessions des services par Basri ! Qui plus est, elle se commettrait sur le dos des seuls médecins libéraux. Elle livrerait les marocains malades, ligotés et conditionnés, aux conditions drastiques des investisseurs. Chose ‘’instinctivement naturelle’’ pour le lucre qu’ils viendraient chercher. Les autres secteurs libéraux en seraient soulagés!
Un investisseur, avec sa m’halla de pontes en affiche, ne viendront que pour le gain, sensu stricto. En dehors de quelque rares cadres étrangers, qu’apportent-ils aux Régies et au Marocains, pour rafler tant de bénéfices ? Augmenter les tarifs, malgré les accords, ils trouveront et les combines et les complices parmi les ‘’honorable conseillers. Quitte à abuser de la confiance aveugle et de l’ignorance des »indigènes », nos gens seront prédatés ! Vous ne pouvez pas avoir les yeux des Inspecteurs de la Santé, constamment vigiles et sincères, sur les dépassements et les manquements. Seuls critères de gains chez certains racoleurs qui profitent de leurs nationalités, bien introduites et quasi immunitaires, pour s’offrir des passe-droits, si naturels sur le dos des autochtones ! La nature humaine est ainsi faite.
Seulement là, dans le domaine de la santé, c’est le seul »secteur libéral » que vous voudriez punir et pénaliser en soldant aux capitaux privés et aux étrangers, un package de malades ! Leurs malades ! On parle volontiers et ostensiblement du savoir faire étranger…Certes ! Est-on réellement selon vous, Maître, si mortellement à la traîne ? Où déjà éteints ? Et à quoi seraient dues nos défections en tant que marocains ?
Les taxes de TVA et de Douane sur le matos, jusqu’à 37 % ! Nous n’avons pas cessé de les décrier aux plus hautes autorités de la Nation, à partir de l’AAMM. Nous persistons à réclamer pour la Santé une révision des impôts sur les maladies et les soins. Un appel, une supplique pour les Hauts Lieux aux fins de Réforme Fiscale. Cette révision de la législation prédatrice en vigueur, se doit trouver en vous son leader ! Des taxes punitives des malades, indirectement partiales et iniques s’appliquent uniquement sur le dos des malades, respectant ceux qui sont sains ! Elles s’appliquent sans vertu ni équité, pour renchérir l’accès aux soins.
Ces taxes moyenâgeuses, telles les dîmes et la gabelle, sont une espèce insane de chaînes, de boulets et de carcans, qui handicapent et enserrent le cou des seuls malades. Elles frappent ce qui est essentiels et vital aux seuls malades, leur juste droit à la santé ! Le diagnostic, les soins et les médications en sont bridées. Ces taxes indirectes, sournoises et perfides, inconscientes pour la masse, sont naturellement appliquées avec un sadisme effarant sur les patients ! Appliquées tant sur les instruments, le matériel, les réactifs, les intrants que les médicaments, elles pénalisent tous les secteurs, et les Hôpitaux et les Caisses de remboursement.
Cette cherté supplémentaire bloque les investissements et la modernisation de par la plus-value, taxative et vexatoire, qu’elle englobe lors des achats. Cette partialité, qui ne frappe que les couches malades est inique, antidémocratique, contre-productive et anti-citoyenne ! Convenez-en, Excellence ! Elles pompent votre budget d’équipement médico-pharmaceutique de plus d’un tiers ! Vos propres achats en sont réduits. Les modernisations nécessaires et les investissements potentiels, ceux de la Santé Publique, la première, en sont inéluctablement affectés, monsieur le Ministre. Prenez-en conscience, de nouveau, Naâme a Sidi !
Et si retard, il y a en matière de cadres, d’équipement et de services dans les services de santé, tous secteurs confondus, ce serait la faute de qui, Maître ? De ceux qui avant vous, ont détérioré l’enseignement au Maroc ! Comme l’a stigmatisé, avec un magistral courage, Sidi Mohammed qu’Allah le guide ? Et qui plus est, la Santé, notre mère à tous, s’en ressent et vous en êtes l’un des témoins les plus objectifs !
Ainsi, en ne pénalisant que le secteur médical privé, par la pénétration étrangère, vous acceptez d’épargner de fait les autres fonctions libérales. Par équité, ou par glissement jurisprudentiel, inéluctable, l’Etat devrait leur appliquer la même politique d’ouverture ! Pardon, les offrir à la même curée invasive extérieure ! Et puis surtout, en élaguer ce qui ne servira à plus rien, les Marocains ! Car les Etrangers, sensés être riches et meilleurs praticiens, plus que admirés des nôtres, sont libres d’opérer en leur milieu conquis et tolérant, le Maroc. Il faudra dès lors commencer à fermer ces p….de facultés, que l’on décrie tant et pousser au DVD les enseignants restants ! Et là, retour au sublime et magistral discours de SM : «
Cesser de fabriquer des chômeurs » ! Je parle des marocains devenus superflus et inopérants, qu’il faut marginaliser, au profit des Gouares*. Les porteurs de capitaux et les capitalistes, d’origines douteuses, en mal de blanchiment dans notre Eden fiscal.
Donc, avis aux libéraux de tous les métiers confondus sur cette menace qui plane sur leurs fonctions ! Pendant que les Occidentaux s’enferment et s’enkystent, protégeant les leurs du chômage et des intrus, même européen, nous autres, nous nous ouvrons à eux ! Des vétérinaires aux dentistes, des pharmaciens de ville aux architectes et aux avocats, devraient fermer leurs boîtes et leurs caquets, au profit des groupements d’investisseurs, des Siadna N’sara ! Car l’Etat, en mal d’argent frais, honteusement complexé et déficitaire en cadres, puisque non formés par lui, viendra à leur appliquer la loi martiale, pardon la loi médicale !
Tous les métiers libéraux, seront à la merci des exo-capitalistes, qu’ils soient du métier médical, ou pas ! Qu’ils proviennent d’ici ou d’ailleurs, ils seront les bienvenus pour chasser ceux qui n’ont étudié localement que pour cela, et qui n’ont comme pays que Ça ! Le Maroc est une belle concession, pour ne pas dire plus de son ouverture intime, pardon de son éventration !
Les privatiser, ces cliniques et demain les cabinets, par les anciennes métropoles est une sanction pour les pays vaincus. Cette forfaiture nouvelle portera, avec prestance, le nom de celui qui en permettra le premier la pénétration. Ceci est donc un projet de recolonisation du Maroc, par ce Gouvernement nationaliste ! Malgré le fait qu’il ait à sa tête des ministres, des patriotes, qui ont juré fidélité au Roi, pour la sauvegarde de l’Indépendance du Maroc, pour son unité, autour de la personne emblématique et agissante du Roi!
Seulement cette opération, cette confusion, cette parodie économique, est un opprobre moral ! Elle aliénera les Marocains les plus affaiblis, les malades ! Ceux que vous avez aussi juré, un jour, de servir. Et nous de soigner et maintenant d’en défendre la dignité et les intérêts de ces concitoyens, en tentant de vous expliquer, avec ardeur, notre opinion !
Cette déconfiture ouvre la voix aux Saigneurs ! Elle crée le précédent, ouvre la porte et la dérive, sur tous les métiers libéraux disais-je donc, en menaçant leur existence, carrément. En justifiant de leur nombre, de leur insuffisance et/ou de leurs compétences on les pousse au chômage ou à l’extinction. Car vous voyez déjà, avec leurs crises économiques patentes, les gens du Nord venir se déverser chez nous. Nous sommes si hospitaliers, si largement ouverts et si bienveillants envers nos anciens colons ! Les Médecins, leurs médecins et autres cadres libéraux, profiteront de nos concessions et de nos faiblesses pour inhiber encore plus la production et la formation de nos cadres. Je ne suis pas du FN, j’abhorre ses thèses, mais je suis conscient des dérives potentielles que cette greffe, que ce bricolage pourraient faire de notre métier, de notre magistère et nôtres !
Car nous tolérons tout, au nom du conflit du Sahara. Aussi, nous-pénétreront-ils avec plus de libertés et d’engouement encore. Libres de toute cupidité, nous subirons, désarmés par tant de béatitude, les invasions des privés étrangers. Oui, là aussi, ça fera du boulot et de la création de travail….Sic ! Et les nôtres, hé bien, ils iront se réchauffer au Mali ou faire les hitistes* sur les contreforts du Mur ou de la Mauritanie. Je me demande ce qu’auraient fait un Guéant, un Hortefeux ou une Lepen, s’ils étaient des cliniciens marocains !
Honte à nous et à nos prédécesseurs pour cette question irrésolue des polycliniques ! Je propose comme solution maroco-marocaine que la Santé Publique les prenne, ces cliniques CNSS, au dirham symbolique. Les absorber pour les sauver, avec leurs acquis, leurs malades, leurs médecins et leurs arriérés !
Cher Maître
Vendre des sociétés aux étrangers va ! Des terres, ça passe encore. Mais là, des patients ? Les vôtres ? Si c’est offert, c’est un pari antisocial. Mais quelle honte pour ce Gouvernement de récupérer les erreurs et les concepts trompeurs de ses prédécesseurs ! Autrement dit, si ce projet est maintenu par votre équipe, on croira qu’il n’y a plus de nationalistes parmi vous, au Gouvernement ! Aucun homme de sensé chez l’élite de la Nation, pour comprendre le danger potentiel de cette hypothèque, sur ses cadres efficients ! Et ça rapportera, tout ce bazar, combien de millions au Maroc ! Des prunes !
On croyait Basri mort avec sa permissivité, ses licences d’ordures et d’eaux, offertes aux sociétés de travaux étrangères…Nous sommes incapables de ramasser nos ordures ! On a encore besoin des colons pour nous en montrer le ‘’où’’ et le ‘’comment’’ les déposer ! On aura fait appel à des Ponts-et-chaussées pour combler nos incompétences ! Quid de nos malades, auprès de nos médecins ? Ça avait commencé par Rabat, la capitale du pays »indépendant », avant d’aller à Tanger, l’internationale, pour s’installer à la Casa ! Casablanca, la noircie, qui a été stipendiée dans le dernier discours du Roi. Regardez les grèves, les insuffisances, les détritus et les immondices. Et ces prix de l’électricité qui deviennent pour le Peuple, exorbitants !
Encore un mot, maître
Cependant, les cliniques d’ici ou qui vont débarquer de l’Au-delà, les spécialistes goulus de banalités, les vendeurs en pharmacie qui opèrent les premiers actes, les gestes simples et les soins, tout comme les changements permis sur nos ordonnances, en avisant ou sans en aviser, ce n’est certes pas général. Puis ceux qui filent directement les malades aux spécialistes, en premier! Méconnaissant du rôle familial et préliminaire des généralistes, tout comme ceux des herboristes et des charlatans ! Ça ne les gêne pas, les généralistes. Ça fait partie des dégâts. Délaissés, dénigrés, notre déception est devenue organique. A titre d’exemple combien de médecins ont été médaillés ? Je ne parle pas du Nobel, mais positivement et simplement des Wissames ! Toutes les professions défendent les leurs et les illustrent ? Les nôtres, nous rabaissent, nous écrasent notre patrimoine professionnel avec une exaction terminale dopée d’une offense nationale de surcroît.
A l’ouverture du Parlement, on ne le dit pas. On ne le sait pas, on ne le sent pas ! Le Ministre de la Santé ne pense pas y mettre de l’ordre, tout seul. Ça ferait tomber l’édifice sanitaire un peu plus vers le bas. Ou carrément chuter le Gouvernement, pour une année ‘’chabatique’’ encore ! Mais ce qui devait arriver, arriva ! Le feu vert de la loi passe au vert en nous grillant.
Mettre de l’ordre dans des comportements éthiques, au milieu de la confusion générale entre blouses blanches et au sein des compétences diverses, vous n’y pensez pas, ce serait pire et plus dur que les travaux d’Hercule dans nos écuries d’Augias ! La Santé et ses lobbies, est un dilemme complexe et délicat. Mais vous avez eu le courage de l’affronter. Merci Patron !.
Ce qui fait que cette histoire de cliniques, mercantilistes ou post coloniales, ne nous mord pas, nous les Généralistes privés. Car nous sommes vaccinés après avoir perdu toute réactivité immunologique et toute place dans les agendas des nôtres ! Déçus ou déprimés, désorientés, ayant vu leur métier devenir dérisoire, leur œuvre minorée et leur avenir cassé, plus rien n’émeut ni n’intéresse les médecins ! Une strate sociale, naguère fière, doit subir votre puissant et drastique karma ! En véritables apatrides de la médecine, exilés dans notre ‘’ propre‘’ pays, malmenés, nous n’avons plus aucun espoir, aujourd’hui dans nos cadres, ni dans cet avenir incertain. Et les facultés continueront de procréer des ‘’bacs plus 15’’ pour grossir les factions, fêléesn, crades et criardes, d’en face du Parlement !
Seulement, il y a comme un sursaut civique quand on voit commettre l’impensable. Ça nous fait mal à notre Pays, qui jette l’opprobre sur ses derniers retranchements ! Et nous n’allons pas faire du 20 Fev, pour amuser les hooligans de la politique ou la galerie des badauds. Ni aujourd’hui, ni demain. Soyez en tranquille, gérez en paix, leur deuil et leur crépuscules. Ils n’en valaient pas tant ! Nous vous faisons confiance encore, Monsieur Louardi, pourtant.
Maître Baddou avait caressé l’échine des siens ! On avait marché dessus. Ça casse ou ça passe! Matraquées, personne ne les respectera plus, ces blouses blanches ! Trois mille, fussent-ils médecins, furent d’un coup désacralisés, comme des fœtus avortés, des fétus de paille. Le message de la pimpante avocate fut clair. Elle s’est défendue en immolant les siens. Nous n’irons pas tirer des ânes caricaturaux devant le Ministère, ni nous dévêtir ou nous donner des coups devant nos séides du Parlement. Socialement parlant, ce fut une violence contre l’éthique que l’histoire retiendra. Nous ne jetterons pas nos blouses ! Et par respect, nous ne nous déshabillerons pas non plus, devant les caméras du Parlement !
Car, il s’en va de la dignité, résiduelle et combative, de toutes les blouses blanches. Des médecins et des malades aussi. Car ceux-là, du moins, doivent croire en leurs médecins et continuer de faire confiance aux praticiens que vous formez. Et le deal, ça ne va pas loin en soldant les secteurs clés de la Santé, mais en réparant les dols de ses acteurs citoyens. En nettoyant, en encourageant, en rendant justice. Et en communiquant, ce que vous ne cessez de faire, brillamment.
Seulement si la reddition du Ministère est totale, et si vous êtes obligés d’être aussi activement permissif devant le mercantilisme invincible ambiant, quels garde-fous restera–t-il aux malades ? Quelles garanties aux médecins contre les excès attendus du patronat ? Ceux impériaux des financiers, parachutés des cieux !
Les manigances et le snobisme outrancier, les passe-droits arrogants des investisseurs, ont de toujours donné leurs preuves, ici ou ailleurs ? Ce ne sont pas des infos ou des rappels que l’on donne à un socialiste avéré. Il connait la musique, il sait par charisme et idéologie, tout ça ! Leurs dépassements et leurs malversations, ne sont pas des craintes mais des faits, partout où l’on va ! Quelles garanties laisseriez-vous ainsi, à vos confrères vaincus, quand vous ne serez plus là ?
Monsieur le ministre,
Le fait de vouloir solder les malades aux étrangers est donc une bavure anachronique. Vous avez l’exemple pernicieux et permissif des autres services municipaux ! Ou autrement, il faudrait nous importer tout un Gouvernement ! Les étrangers sont comme nous et nous ne se sommes pas pires, pour vous laisser vendre notre réputation, nos malades ou notre travail ou celui de nos aides ! Et si les cliniques tombent entre les mains des mafieux, des pontes à l’argent facile, comment leur appliqueriez-vous les lois ? Ce seront eux qui proposeront leur ministre de la Santé, pour défendre leurs intérêts seulement.
Une incompétence, un manque d’idéal et d’idées, va encore ! Mais, une inconscience antipatriotique, comme celle de la vente de la médecine, la formation d’un 4ème néo-secteur, cosmopolite, extatique avec ses protecteurs dans les pays amis. Nous solder, à l’instar de tel service ou de telle autre concession, est finalement une trahison de la Nation. Une trahison du Peuple qui devrait pouvoir s’honorer en comptant d’abord sur les siens ! Ou qu’on ait rien compris, esclaves que nous sommes des capitaux, malgré nos diplômes ! Et puis, cette affaire est une défection de notre administration et de nos représentants qui manquent de gouvernance, en optant pour le plâtrage…Comme ce fut pour le secteur pluribricolé de l’enseignement. Après le discours de SM le Roi, on devrait en tirer un enseignement.
Cela rappelle le deal du protectorat des années 1900 et l’appel » obligé » aux colons pour éponger nos dettes. Auriez-vous un Abdelkrim au Nord pour vous réveiller ? Et un autre Ali Yata pour taper sur la table, afin de reprendre les valeurs socialistes initiales de votre Parti, et que nous respecterons, lui et ses hommes, ses militants de toujours!
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 20 octobre 2013
Repris le 03 janvier 2015Sujet: PROPOS SUR LES CLINIQUES
Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de la Santé à propos des Cliniques libérales*,
A propos des risques de l’ouverture du capital des cliniques libérales aux frasques potentielles des entreprises financières non médicales privées.Je lisais ce matin sur Al Bayane en première page, ces titres : ‘’Empêcher quiconque d’autre, de décider à votre place’’. Et plus loin, ‘’Les dérives de la gestion des agréments’’, sont monnaie courante.
Doit-on faire marche arrière quand on roule en sens interdit, ou stopper prudemment, en signalant son erreur?
Aujourd’hui, c’est une affaire de stade qui ayant coulé sous les eaux a cloué un ministre sur le pilori. On ne voudrait pas que la Santé fasse demain les choux gras de la presse ni qu’elle alimente de malaises et de turbulences sociales les plus insanes et les moins assagis.
En matière de santé, il y a ses propres idées de professionnel qu’il est naturel qu’on défende, face aux moyens disponibles et aux besoins tel que identifiés. En naissent des programmes, parfois divergents, selon les temps et leurs géniteurs. Des décisions et des réalisations que l’on peut réaliser, grâce un budget donné. Il y a aussi toute une culture de dialogue et d’avis contraires, pragmatiques, parfois idéalisés, nés de l’exercice face aux contraintes, mais aussi de la bonne connaissance des idées nobles des confrères, mais aussi des idéaux, voire des médias et de la presse. Seulement l’ampleur des dégâts et des insuffisances, étalés sur plusieurs décades, l’ambition de les soulager, les immenses besoins, stimulés par l’ouverture des nôtres aux progrès et aux prestations techniques médecine, laissent perplexes sur ce qu’il fait faire pour la population.
L’idée de la création des Polycliniques, par les syndicats, n’est pas mauvaise en soi. Il faillait juste les diriger par les professionnels de la Santé Publique et les élargir aux CHU, afin d’y loger, par exemple les spécialistes épris de TPA…
Vouloir développer le secteur privé, afin d’aider le Ministère de la Santé à combler les déficits sanitaires, est un devoir, qui se conçoit. Il fallait juste le faire avec des gens dûment diplômés et habilités le faire, depuis toujours et de par la loi. Les médecins sensu stricto, les médecins, seulement. Dénigrer ces professionnels qui ont passé leur vie à se spécialiser et au service de l’état, avant de lancer des cliniques, souvent en association, négliger de leur nombre, de leurs poids, de leurs compétences et leurs apport est injuste, inqualifiable et désolant.
Cette posture, ce dénigrement sont dissuasifs et peuvent tronquer toute envie de faire de la médecine son magister et sa profession. C’est l’estime du métier qui pousse les jeunes à se dépasser, pour y accéder. C’est un mauvais exemple pour les futurs médecins qu’on désire stimuler par le mériter et dont le pays, comme vous dites, a grand besoin. Pareillement, sa moquer des gens et changer la Loi, par complaisance pour imploser ce secteur et le remplir de non-médecins est une connivence, une malversation du droit et des droits. Ces machiavéliques manipulations, dignes des apprentis sorciers, bouleversent les données et pèchent par concussion. Elles montrent, que par delà la morale et l’éthique, on n’hésite pas à obéir aveuglément aux détenteurs des capitaux, sans équité ni respect pour les ayant-droits.
Les médecins sont les professionnels qu’il fallait encadrer, pour répondre à vos besoins ! Les diriger, investir votre ministère auprès d’eux, c’est leur trouver des financements bancaires, voire des terrains, faciliter leur accès naturel au matériel, sans taxes à l’achat, afin d’équiper leur cliniques. Quitte à dégrever des impôts indirects leurs instruments et leurs machineries. Spécialement si ces médecins privés optaient pour les zones démunies et celles de vos suggestions et votre choix. TVA et Taxe de Douane, soit 37 % des charges, représentent un frein sur l’équipement. Ce sont des impôts indirects qui grèvent l’accès des malades aux soins. On vous l’a tellement ressassé, Excellence, que vous en restez le leader récipiendaire et l’ultime avocat devant le Gouvernement et sous les directives de SM le Roi. Ces taxes, prébendes sur les souffrances, sont des meurtrissures, des entraves sur le tractus des soins. Des maraudages publics, insensibles et inconscients, prélevés sans justification éthique socialiste, libérale ou musulmane. Cette arnaque, entrée dans les mœurs sont comme la taille et gabelle, les arnaques d’un moyenâgeux servage. C’est un autre grand dossier qui vous attend et dont vous connaissez le fond. Les taxes, comme vous dites, sont iniques et ce ne sont que les malades qui les paient à la fin !
De la médecine coloniale à la médecine des pauvres, des techniques nouvelles aux nuisances de la médecine traditionnelle, perverties par l’ignorance et le besoin, dans des pratiques populaires, les tranches pauvres des nôtres, comme les couches les plus aisées, valsent des tangos, à contrecourant, dans ce continuum technique temporel. Entre les doléances et les erreurs, ces prestations et ces pratiques, sont largement perverties. Il ne faut laisser personne décider à votre place, Excellence, ni vous pousser en temps que commandant de bord, à saborder la santé privée et naufrager ce bateau en haute mer !
Demain, on cherchera les responsables de la coulée la médecine sous les intempéries, les appétences et les intempérances. Dans votre souveraine odyssée sanitaire, le chant de ces sirènes du stupre, ne doit pas hypnotiser vos conduites du Réanimateur de cette Santé publique. Votre magistère universitaire ne doit pas noyer, votre Second du libéral, ni votre équipage.
Parce que la Santé Publique n’aurait pas les moyens de mieux faire, voici qu’à contre-courant, elle veut, elle tient à élargir ses horizons aux capitaux privés non-professionnels ! Le ministère veut plonger la Médecine Libérale arraisonnée, puis réquisitionnée, dans le trou noir aspiratif, d’une nébuleuse aux moyens astronomique invincibles ! Un dictat ennemi ? Si ce n’est pas un décret intempestif directement contraire à tous les médecins, c’est une bavure sur ce corps de métier. La Santé veut avilir et appauvrir ses hommes, ses troupes historiques. Le Ministère de la Santé requière de les priver de leurs offices naturels, de leurs débouchés légitimes, ce pourquoi ils avaient fait de longues études, entre autres, plutôt qu’un commerce lucratif secret, pluri-milliardaire ! Le Ministère veut les punir simplement ! Les investisseurs pousseront leurs ouvriers et agents médecins au couperet et carcans du seul profit. Ces super-cliniques du capital patronal exogène seront soumises aux seules obligations et lois du lucre.
Ainsi tout se passe comme si du jour au lendemain, on a décidé de vendre la médecine aux plus offrant. C’est la solder, devant la brillance des mercenaires, la leur livrer, parce qu’on ne peut ni la gérer ni la satisfaire. La dévoyer, la pousser au stupre et à la luxure perverse du commerce des chairs ? A ces vampires ? Non ! Simplement à ces virulents financiers et corrosifs commerciaux auxquels on ne pourra jamais oser dire ‘’ d’où as-tu eu cela, avant de venir l’investir’’? Ces commerçants, purs et durs, seront par définition bien plus âpres au lucre que ne le sont les cliniciens élémentaires ! C’est ce qui les amène par définition à investir et il n’y aucune honte ni méprise à cela. Alors, que ces chirurgiens locaux des cliniques privées, sont traités de matérialistes sans vergogne et sans cœur.
Cette aventure que le ministre de la santé se propose de mener au Maroc est un pis-aller. C’est une liquidation ciblée du deuxième secteur. Cette vocation n’est pas un essai avec possibilité de s’en échapper et de se refaire. La Santé Publique, une fois offerte sa moitié Privée au harem des milliardaires, sera avachie dans cette forclusion. De cette noce bacchanale, elle ne pourra plus s’en détacher. Et les services du ministère de la Santé déchanteront, inermes, devant ces superbes investisseurs ! Ses ministres et inspecteurs entreront dans la pratique usuelle et la superbe des usuriers, sinon dans le syndrome de Stockholm.
Les malades, comme les médecins, déjà n’ayant plus de voix devant ce sinistre désastre, n’auront plus personne pour pleurer leur malheur.
Demain, le ministre sera appelé à d’autres fonctions et il ne pourra que complaire à leurs tristes sorts.
Sans un budget hardi et conséquent, pour ses ambitions de couverture médicale, la Santé Publique, ne peut qu’offrir ce qu’elle a de plus précieux. Le Ministère se détachera de ses biens. Il ôtera ses dessous privés pour plaire aux vainqueurs. Déshabillant de la sorte son secteur libéral, il l’offrira comme une dote aux conquérants friqués et aux repreneurs.
Comme on avait fait pour les cliniques CNSS, à leur innovante création d’hier, ou à régies autonomes, hors loi et hors secteurs, les services privés, seront vendus. Livrés comme autant de repères secrets, des labyrinthes, qui clouent au silence leurs clients. Les cliniciens libéraux, sur leur chemin de croix, verront le ministère tuer ce qui restait de secourable dans ce créneau humanitaire. De la Santé Publique, on attendra une nouvelle résistance, dans 54 ans ! Un sultan libérateur, pour délivrer le peuple humilié de par ses nouveaux colons et prédateurs !
Offrande létale, ce sacrilège est un naufrage. Vous ne pouvez nullement savoir ce que cela donnera comme dégâts, dans dix ou douze ans, que cette expédition libératoire de la Santé dans la jungle des affaires. Que deviendra la Santé, là, soumise aux affres du 1er des pouvoirs, le pouvoir financier, qui se tapit dans le glauque pouvoir bancaire ? C’est sur le lit de la résignation des siens, des incompétences, des concussions, une véritable orgie. Cette immolation sur l’autel sacrificiel est vouée aux faux prophètes. Cette reddition du Ministère de la Santé sera-t-elle une nouvelle mise sous le protectorat, par le digne fils de Ben Abdelkrim Khettabi ? Si le parallèle est osé, je ne le pense pas, vue mon estime pour Le Professeur.
La médecine, avec son esprit altruiste qu’on devait remettre préséance et en valeur, est né de la pensé des philosophes et de l’Eglise, et non des pugilistes de parmi le souk des richards et leur cirque des milieux d‘affaires.
Ceci n’est pas un diagnostic, mais une prière au ministre, voire une exhortation au Souverain.
Nous avons, dans notre histoire et nos humanités, connu les apports des hellènes et l’essence des civilisations d’Extrême-Orient. Cette alchimie a fécondé les expressions identitaires de tous les pays de la région. Culte, philosophie et magistères ont illustré notre engouement pour les valeurs humanistes de notre large nation. L’histoire et la science européenne, ont pendant longtemps été nourris de notre sens de cette médecine-là. Les valeurs morales contenues dans nos idéaux religieux n’ont rien d’inférieur aux valeurs universelles actuelles. Celles des droits de l’homme dont on se targue tant ailleurs et qu’on se vente de suivre et d’appliquer, de novo, chez nous. Alors qu’on s’en nourrit encore.
Aujourd’hui, il nous semble nécessaire de faire le point moral sur nos actions sanitaires. Les progrès se font, même si les hommes sont imparfaits et que leurs actes restent à parfaire. Nous ne sommes pas des nihilistes feindre le contraire, refuser de reconnaître l’étendue de nos progrès ou ceux des technique modernes, initiées par nos anciens protecteurs. Malgré nos moyens, l’Etat veut offrir à la population une médecine meilleure. Vous avez formé, Excellence, bien des médecins et vous en réussirez encore beaucoup d’autres. Adopter les avancées des techniques des coopérants est une ouverture salubre des meilleures. Nos lauréats, ainsi formés nous coûtent cher. Il est indispensable d’en former encore plus pour satisfaire nos besoins. Et leur laisser par la même, le champ libre et les encouragements, l’espace pour agir, avec sécurité pour leur crédits bancaires et leurs investissements, afin d’innover dans leur secteur éclectique et de lancer de nouvelles cliniques.
Aussi, faut-il s’astreindre à les former ici, pour qu’ils ne se dissipent pas. Plutôt que dépenser dix fois plus ailleurs et n’en former que dix fois moins. C’est au niveau des facs et des hôpitaux universitaires que doit se consentir l’effort de l’Etat. Quitte, Monsieur le Ministre, à solliciter des crédits importants aux fonds internationaux, afin de faire de la Santé Publique et de ses hospices, cette pièce maitresse, ce moule des valeurs médicales et des doctrines universitaires.
Si vous soldez un secteur sensible, dans votre emportement, sous le poids des effluves du moment, ou sous des dictats tyranniques de l’extérieur, si vous bradez la médecine libérale au mercantilisme ambiant, les dépassements n’en seront que plus sévères qu’ils ne le sont entre les mains des médecins eux-mêmes ! Tous secteurs confondus. Vous le savez, parlant des prix des actes, on sait que c’est le blocage des tarifs de l’AMO, qui les a poussés aux noirs dépassements.
Alors deux directions, deux solutions s’offrent à cet état des choses. La rééducation des ces professionnels qui travaillent, tous secteurs confondus, dans l’erreur. Et la préservation de leur métier et de leur profession, loin des appétits voraces que l’on sait des entrepreneurs et autres assureurs. En effet, ce serait triste et attentatoire que l’illustre et méritoire disciple d’Abdelkrim du Rif, cède les cliniques aux profiteurs. Céder le secteur Libéral à ceux nés du kif, comme à ces aventuriers, évadeurs des fortunes et prévaricateurs, qui les blanchiraient dans les blouses blanches !
Le Ministère saura-il s’entourer de garanties suffisantes ? Sinon, demain ce sera sans doute, la révolution de tout le secteur libéral. La Bérézina de ces gens connus pour leurs réserves, leurs civilités et leur civisme.
Qui plus est et par la suite…Les professionnels des cabinets d’avocats, ceux des bureaux des architectes, les comptoirs de pharmacie, se révolteront quand s’ouvriront contre eux et leurs intérêts, pareillement que pour les cliniques privées, une opération de vente aux investisseurs non diplômés ! Ils seront déstabilisés eux aussi par ces néo-grandes surfaces. Des commerces qui les supplanteront, financés par des Bouchokara. Ou pire, par des capitaux anonymes, issus de l’étranger, qui leur rafleront leurs commerces et leurs mises.
Parlants de ces ET, il est sûr que leur poids politique, que leurs moyens financiers soient dissuasifs. Comme il est certain que leurs projets suscitent des privilèges et des lois. S’ils ne sont pas les directeurs de conscience de ceux qui innovent ces pérégrinations et façonnent pour leur usage des lois sur mesure qui décimeront les clinques libérales privées actuelles !
Leurs prétentions d’apporter des tarifs minorés, ou de pratiquer leur exercice dans les zones, dites non médicalisées du territoire, ne sont ni sûres ni certaines. Venant de leur part, ce serait un non-sens économique, antinomique de leurs réussites capitalistes et de leurs éventuelles prestations !
C’est absurde et c’est un abus de confiance, une tromperie, qui au prochain changement ministériel, rabattra ses vraies cartes ! Vous ne serez pas là, pour en vérifier la tenue ni le cahier des charges. En votre âme et conscience, une fois loin, vous ne pourrez tenir parole ni rassurer. Encore moins diriger leur volonté de puissance et leur suprématie, leur pratique à outrance, dans ce Secteur, qu’ils auront ainsi usurpé et ravagé.
Et on sait que devant la maladie et les douleurs des leurs, les familles se sacrifient et se ruinent. Ils en seront les victimes propitiatoires, surtout si vous leur offrez, complexe du colonisé oblige, les services d’un blanc, européen !
Ces ‘’invasions fiscales’’ coloniseront et mettront en servage les patients du secteur libéral. Il est juste d’appliquer dès lors, le même comportement légaliste. Vous ne formez pas les médecins, pour les voir chômer ou être aliénés par les autres secteurs, Excellence !
Vous ne pouvez pas rester hypothéqué, Excellence, l’obligé de ces valeurs antisociales. Ces contraintes, impérialistes à outrances, sont contraires aux valeurs de votre illustre Parti qui est d’essence socialiste. Elles renient celles du Parti de la Justice du gouvernement Benkirane, qui s’honore de vous.
Monsieur le Doyen, vous ne devez pas subir les menées antinationalistes, les pires qui soient, de ce colonialisme prédateur des malades. Si nimbé soit-il de promesses techniques, il ne représente qu’un pis aller, un placebo, au mieux, un masque qui veut faire le rapt du secteur médical libéral.
Méfiez-vous, monsieur le professeur, et protégez le Maroc d’un faux pas du Ministère, qui nous ternirait tous !
Leur argent, s’ils ont en trop, serait plus averti et mieux inspiré en infiltrant le tourisme, ou en investissant les commerces légitimes ou l’industrie pro-africaine.
Méfiez-vous, immunisez-vous, contre ces lobbies d’import ou d’essence locale. Il nous choque de vous voire vous affaisser, là-dedans, cher Professeur.Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2014
Quid du Dr Idrissi ? Ancien délégué de la corpo estudiantine unémiste des années 66, à 70 berges, je n’ai ni l’intention ni les moyens physiques ou matériels de créer une clinique. Encore moins de craindre la concurrence des riches pétroliers et assureurs ou banquiers qui veulent se lancer à la conquête du désert sanitaire pour pomper plus de fuel ! Combien même l’Etat, ou dans le rêve le père Noël ou le Roi m’en donneraient les moyens ! Tout en respectant le Parlement, je dis qu’il a acquiescé trop vite les textes de loi et les thèses du docteur Louardi. Ce respectable réanimateur socialiste avait pris le relai de maître Baddou, en vue de privatiser les cliniques médicales. Superbe révolution contre l’ordre médical établi. Ce, afin d’ouvrir le capital des cliniques aux tout-venants, aux investisseurs non-médecins. Alors que ces créations furent de tous temps réservées aux seuls médecins. Ceci représente un gâchis envers leurs droits professionnels logiques et leurs privilèges acquis. J’étale ici publiquement encore mes appréhensions. Toute innovation est une hardiesse qui choque et bouleverse les habitudes. Aussi convenable soit-elle aux mœurs des pratiquants. Mon appréhension est d’ordre éthique et j’ai peur, très peur pour l’avenir de notre santé et spécialement pour l’engouement médical et la place sociale, demain, de nos meilleurs et studieux lauréats. Point.
Préludes aux ‘’péripéties électorales’’
Règlement de comptes à Bourg-Cité ? Soumission, démission ou délation ? Si El Haj Mohamed opte pour une dénonciation policée, plutôt que d’observer un silence continuel, voici son réquisitoire, ses minutes sous forme de reportage chronologique ! C’est une œuvre d’art en guise de procès.
La vie d’un homme, si riche soit-elle d’expériences, grandes ou mineures, n’est utile que s’il communique son état d’âme et ses actions interactives avec son milieu. Elle exulte de panache s’il le veut et s’il sait en parler aux autres et qu’on lui laisse surtout l’occasion d’éclairer autrui. Haj Mohamed accède à cette phase de l’expression de soi en relatant avec brillance son parcours initiatique. Ses péripéties font penser à une série d’épisodes d’une aventure au sein d’un labyrinthe. C’est un récit fait de cris francs et de réserves polies. Il jaillit d’humeurs et de vérités qui s’exhibent comme un défi d’orgueil, dans un monde de légendes et de mystères, où l’homme palliant avec ses peurs n’est que fétu de paille.
Si un dirigeant politique ou un simple citoyen, laisse un vadémécum, une parcelle de sa biographie, c’est le meilleur roman qu’il puisse offrir aux autres. Le meilleur traité de sagesse, s’il parle franchement et s’il n’essaie pas, de par ses écrits de se justifier à ses propres yeux ou de se disculper devant ses lecteurs. Mais dans tous les cas, les écrits sont justifiés et salvateurs, pourvu qu’ils trouvent des lecteurs ! Car, ils sont écrits en bon français.
Ne sortant pas d’une quelconque St Cyr littéraire ni de la cuisse d’un Jupiter es-lettres, l’écrivain par son opuscule prennent une brillante initiative, voire une première ! C’est un bon livre, enfin, pour être clair.
Ce brillant parcours du candidat aux élections, plusieurs fois mêlé aux énigmes des urnes, est un pari. Il est le bras d’honneur d’un entêté, ivre de libertés et de fierté naturelles ! Cet essai littéraire, venant d’un homme qui n’a besoin de rien, est un cadeau au prochain. Il mérite, avant tout jugement préconçu, une bonne lecture. Certes ! Car à travers celle-ci, on découvre une dénonciation ouverte des cadres immédiats qui entourent, entravent, guident ou affrontent les habitants. Un système antique qui fait loi encore et que certains veulent pérenniser pour toujours !
Exercice osé donc, tout le long de ce récit, où corruption et népotismes, erreurs humaines courantes, abus dans l’exercice du pouvoir, jonchent les jours et les pages pour nous rappeler les harka de Driss et ses années de plomb. Personne n’en fut à l’abri et les rares délations, collées aux peurs restaient en suspens et bien peu efficaces pour curer le système de ses prédateurs. Quitte à étouffer l’intrépide personne qui rapporte les cas flagrants ou qui en apporte les preuves devant une justice, elle-même aux ordres ou en manque de guidance.
L’ouvrage se lit comme un roman d’aventure attachant, même s’il ne livre finalement aucune recette pour changer les mœurs des gens et les conduites des cadres. Tant les habitudes qu’il dénonce, sans pleurer, sont communes et tenaces dans le monde. Plus visibles encore sous la loupe grossière des pays en voie de progrès, comme on le constate le long de cette épopée livresque de Haj Mohamed.
Ce mal insidieux, puisqu’il faut l’appeler ainsi, s’appelle l’excès du pouvoir. Et rarement cette puissance locale, ce cénacle de privilégiés, imbus de leur force et/ou d’eux-mêmes, se heurtent à des hommes de valeur. Des impétrants qui ont assez d’orgueil, assez de moyens pour ne pas faire la manche devant ces éminents décideurs. Voire de la hardiesse pour oser de se frotter à eux, impudemment, le temps des élections. Il en va de leur assurance à gérer sans faille leur autorité totale et entière. Car ; sans craintes devant lui, le Makhzen n’existerait pas.
Tractations, obédiences diverses et abdications, zélotes et acolytes, soumissions ou marginalisations, punitions et exclusions, le futur élu slalome à l’aise ou passe son bizutage, sous les fourches caudines des cadres administratifs. Un passage obligé, qui requiert le bon dos et pattes blanches.
Hautes fonctions et responsabilités cruciales qui ne laissent que peu de place aux lauréats qui ont du ‘’ nif ’’. Cet excès de fierté teinté de morgue ou d’orgueil ! Et cette déformation, cette assurance des agents au pouvoir est le propre des autorités locales, dans tous les pays du monde. Que de sbires et de matons, que de petits fonctionnaires et de piètres lois, ont barré la route à des hommes de grande valeur. Des citoyens dotés de personnalité, qu’ils rebutent ou excluent, parce qu‘ils ne leurs sont pas soumis. Ou parce qu’ils n’ont pas le profil admis, d’une manière ou d’une autre et ce dès le départ. Aucun capitaine de vaisseau, aussi petit soit-il, ne voudrait d’un second qui ait du caractère. C’est une sentence pragmatique et proverbiale.
Timidité et pudeurs, intelligentzia, aristocratie terrienne ou bourgeoisie financière, que d’atouts ne faut-il avoir et exciper avant de cueillir les lauriers de cette gloire, cet adoubement près les puissances du temps et de l’intérieur. L’adoubement des autorités, plus que celui des Partis, qui ont eux aussi ont leurs conditions d’entrée à ces hautes sphères est un parcours de combattant. Un champ de Mars, dont il ignore les distances, les reliefs les failles et les pièges. Un parcours local qui relève aussi bien des domaines de la psychosociologie et de l’anthropologie que celui de la politique ou des manœuvres électorales. Finalement le livre creuse la question : faut-il au citoyen ‘’normal’’ oser de se présenter aux élections et représentations diverses ou se tenir à carreau et bien coi ?!
Le nombre des électeurs apeurés ou déçus, qui se refusent de voter, devient un baromètre essentiel. Le livre mérite une analyse, non pas celle des lettrés, mais celle des électeurs ! C’est une sorte de bréviaire qui peut édifier d’éventuels candidats, comme de servir aux électeurs. Seulement, il y aura le problème de la traduction qui s’imposera. Comment garder cette truculence du texte, cette dynamique de l’action et ce style enflammé ? Comment expliquer et traduire cette vivacité d’esprit, ces mots percutants qui font la richesse de ce livre qui tient du pamphlet ?
Est-ce une dénonciation libératoire des vieilles habitudes féodales du Makhzen ? Des mœurs caïdales fossiles, qui callaient encore certaines régions du pays et leurs habitués, dans les arcanes pétreuses du passé ?
Né agriculteur, ce militant va à sa retraite devenir romancier ! Optant ainsi pour un autre genre de cultures. Celles de l’intellect, celles de la vie. Il va nous donner les clichés successifs ? Le film de son trajet in vivo.
Le voici donc dans les allées labyrinthiques des électeurs qu’il doit motiver. Ceux-ci sont littéralement perdus entre une trentaine de Partis politiques. Il lui faudra lequel choisir dans ces dessins de bazar pour analphabète, pour quel symbole opter et avec quel pari et quelles espérances. Car les slogans trompent à la longue. Les anciens représentants, ancrés dans le pouvoir, ne permettent à quiconque de les supplanter ou de parvenir à ces commandes. Là, où ils ont leurs amis et leurs protecteurs.
L’atmosphère générale, sans mystifications ni énigmes, est empreinte de mystères, de manœuvriers et de déception. Les certitudes fallacieuses foisonnent. Les tergiversations et les parachutages expliquent les dépits et les démissions. La citoyenneté se perd et les gens dépolitisés, se terrent en bouclant leurs voix. La démocratie s’enkyste, avec un abcès torpide en son sein, dans l’attente de médicaments.
Si les anciens notables, les élus palpitent de peur et d’impatience, les candidats sont démotivés pour la plupart, alors que les électeurs, outrés, déménagent ! Des remises en question et des lassitudes font que les fidélités se délitent et rendent les Partis politiques perclus dans des programmes copiés-collés, eu références aux mêmes valeurs unitaires et identitaires communes que de fait et par conviction et sagesse, ils partagent. Lesquelles valeurs identitaires, sont incarnées dans le génome politique et la foi et qui ne changeront jamais chez ce peuple ouvert, à fois multiple et si divers.
Certains groupements connaissent des fissures et des scissions. Machiavel exulte à en perdre son latin. Ce qui n’arrange pas les décisions ni les choix des électeurs dans ce souk de ladite démocratie, qu’ils mettent à l’épreuve. Partout des voix s’achètent et se vendent. Les urnes racontent le contraire de ce qu’elles ont dans le ventre. Preuve à l’appui, Haj Mohamed ira invoquer la justice et affronter autorités et tribunal. Un clash !
Aisé de par son labeur, l’acteur politique devient observateur de son propre cursus. Un itinéraire qui en fait un écrivain ! L’essayiste est doué, dopé qu’il est par le verbe ! La verve explose en explorant une phase du destin.
Un artefact chez cet homme ouvert et fier, qui fâché un jour par l’un de ses amis politiciens, va se porter candidat aux mêmes élections. Voilà qu’un mot, une réaction de son ami force son humeur et crée une faille spatiotemporelle ou presque, une porte ouverte, dans son itinéraire qui va changer ! Le pari est de se libérer d’un incident banal, par orgueil. Celui né d’une incompréhension par un ami.
Cette crise de fierté, grossie, va devenir le starter et le moteur, véhiculant l’agriculteur de métier, sur un chemin inattendu, guère programmé chez lui. Le hasard interfère ou dessine l’avenir. Le hasard devient destin. A vous lecteurs de voir à travers les péripéties de cet itinéraire, le jeu des humeurs et du caractère ! Celui de la mystique et de la philosophie dans nos lois, nos gens et notre culture politique.
Kénitra, le 03 Décembre 2014
DR IDRISSI MY AHMED
PARU SUR L’OPINION
Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux
http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=42224
http://www.maghress.com/fr/lopinion/42224Nationale
Par Dr Idrissi My Ahmed*PARU SUR L’OPINION DE CE 14 NOVEMBRE 2014
Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux
Militant avant d’être médecin, Docteur Idrissi My Ahmed, Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc (AAMM) mène depuis longtemps un combat des plus nobles. Il est l’avocat par excellence des malades démunis, pour lesquels il ne cesse d’exiger une prise en charge totale, gratuité des soins et médicaments exonérés d’impôts et taxes. Voici l’un de ses récents plaidoyer. Un plaidoyer pour une réforme de société dans le sens de la justice sociale, pour édifier les élus sur leur devoir d’écoute, de représentation et de défense des électeurs, sollicitations respectueuses pour défiscaliser le parcours diagnostic des malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, le circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares.
LA LETTRE
Plaidoyer aux cadres élus
et aux conseillers pour abroger les taxes sur les maladies
honorables élus,Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies! Mais aussi un poids que ne paient que les malades! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux! Pire, un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent ! Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que les maladies occurrent ? Est-ce clair ?
Représentants du peuple,
Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politiciens, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté !
Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une « culture culinaire nouvelle ». Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !
Voici notre requête
Ceci est un plaidoyer. notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale ct générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter!
Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens ct leur pays est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des caisses, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans privilèges ni discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation ni la prétendue politique de proximité !
Exhortations aux décideurs
Dès lors, est-ce trop demander aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés? Si on veut diminuer la souffrance ct les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25%, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement » miraculeux » en un seul temps ct d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large ct général, viendra faciliter la santé pour tous! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible!
En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins ct les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !
Invocations aux responsables
Mesdames et messieurs les cadres proches des centres de décision, ministres et députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !
Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces « harcèlements pudiques », faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de Sa Majesté !
Ecoutez les conseils
et les directives du RoiLes discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence ! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation! Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos.
La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation! Un seul sacrifice vous est demandé! Le sacrifice de l’égoïsme! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres ! La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu.
On demande à chacun : « corrige toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper des ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine! Et c’est pour cela que vous ne devez pas oublier celles des silences! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque là inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins!
La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre-nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations!
Voici les attentes des citoyens:
Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs… Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger !
Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux: la modernité! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès!
Dès lors, réformez
les lois intérieures !Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations ct de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent ?
Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres. Le syndrome de Stockholm allie sexuellement la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend !
L’invective royale a déjà été formulée par feu Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer les fois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile!
Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris! Elles représentent l’ennemi antisocial qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme!
Ces pénalité sur la santé repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile ! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisables ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé! Qu’ils ne soient plus les seuls qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies!
Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !
Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies !
Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches !
Pour réaliser nos espoirs
C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit dc symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !
Pour consolider les droits
et le pouvoir par le civismeLa réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper J’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept novateur. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ! L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieux et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus d’amour pour le pays. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans les cadres et les élus!
*Président de l’AAMM
http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=42224
MERCI A L’OPINION ET SI JAMAL HAJJAM POUR LEUR MILITANCE
LES FABLES DE MME STUDENT
MOSHE, LE JUIF RESPLENDISSANTDÉTENTE , CARICATURES ET PARODIES
MOSHE, LE JUIF PERSIFFLEUR
Nous sommes nombreux et rares ! Enfermés dans les kibboutzim de notre pureté et les mieux répandus sur la terre ! Les plus riches, les plus pieux, les plus proches de dieu, les plus modernes, les plus cultivés, les plus riches encore, les plus en vue dans le monde des lettres, des arts et les médias, des banques et de la politique, des Nobels et de la technologie, des arts, tous arts les plus riches et plus influents. Du moins, c’est ce que nos jaloux pensent de nous et c’est tant mieux, même si c’est outré et parfois inexact. Si nous n’avons pas ces forces et ces valeurs, que nos adversaires nous imputent, qu’ils en tremblent ! Et qu’ils nous respectent et nous craignent !
Mystifications, perversité, fourberies, on les connaît pour ça, les maîtres des injures. Depuis l’antiquité, le serpent, la pomme et Caïn, Abraham, Joseph et Moïse, David et Salomon, nous faisons l’histoire, mais c’est la haine que nous récoltons ! La peur et la jalousie qui vous font hennir, jaser et jalouser, sont autant de baumes pour nos cœurs !
JACTANCE SCHIZOÏDE
Que Yahvé vous emporte et qu’il nous gratifie en anéantissant les lâches qui nous entourent ! Ah Moshé, ce que tu es cruel ! Le bon Yahvé n’est-il là que pour exaucer tes imprécations de malheur ? Je lui demande ce dont j’ai besoin ! Mais qui c’est qui me parle ? Les Palestimiens* m’ont ensorcelé ? Allez-vous-en ! Venons-en au fait, messieurs ! Et les dames Moshé ? Je ne voulais pas vous parler de nous, mais de vous ! Et de moi, frère Moshé !? Je n’ai pas de frère ici, que je sache ! Non, je suis en toi. Va-t-en Satan ! Ça, c’est difficile ! Tu es mon ombre ? Ou que serais schizophrène, alors ? Moshé, à l’intérieur de chaque juif, il y a un palestinien qui veille ! Qu’il s’en aille, avec toi Démon ! Attend, c’est le phénomène de Hartmann. Un Gazaoui qui râle, une conscience intarissable ! C’est son avatar lui parle et lui conseille ce qu’il y a de mieux à penser. Et c’est combine pour les heures sup, môsieur l’avare ? Rien ! C’est l’Amérique qui te paie ? Non ! Alors laisse-moi parler aux clients ! Va gazouiller chez les Gazaouis !
LA MOMIE DE LOTH
Je reviens à moi ! Pendant que vous, dans la lascivité du confort égoïste qui vous complaît, vous vivez dans l’opulence du mépris et dans la paix, moi, Moshé, je souffre ! Ce n’est pas que j’aie peur, je suis lessivé, terrifié. Momifié comme une statue de sel. Du sel dans les plaies, d’un enfant du désert, maudit de dieu, qui attend le vent pour se pulvériser dans la tornade ! Mon souhait celui qui me reste comme une âme en souffrance, est que ce vent malveillant vous touche pour vous réveiller, sans vous nuire, parce que j’ai besoin de vous !
Et voici que mon appréhension prophétique des justifie et se réalise. La peur cultivée en moi, depuis des millénaires et que la terre existe, a eu raison de ma raison. Je pense comme eux, je pense pour eux, et je parle pour eux. Ce sont eux qui m’ont formaté et régi ainsi. Plus qu’un homme, je suis un vœu, un cri, un pleur et une peur, la haine dans une pierre que je me dois de lancer ! Les hommes partent et les missions restent. L’inquiétude a raison. La peur, plus que ça, la déraison est bonne conseillère ! Voici que les terroristes nous attaquent. De l’intérieur de leur sombre et sordide prison. Pourquoi me railler-vous au lieu de me soutenir ? Moshé, tu parles comme le ferait un Palestinien de Gaza ! T’as volé aussi la souffrance des autres et les mots de vos prisonniers ? Arrête de me taquiner, toi !
SCATOLOGIE
Mes enfants sont loin, mais je tremble au bruit de l’explosion. L’entendez-vous ? Je me réfugie aux toilettes, non, je fais caca ! C‘est physiologique, ce n’est ni maladif ni sale ! Vous ne le savez pas ? C’est comme l’éjaculation du pendu, qui vous laisse en cadeau ses ferments ! Vous ne le saviez pas ? Si la bombe me tombe dessus et m’éclate, je ne sentirais plus rien ! Comme ces riens de Gazaouis que l’on gaze pour le gaz ! Vous râlez que je les raille, vous êtes antisémite ! Je le sens ! Je vous excommunie de l’humanité, la bien pensante ! Vous êtes des renégats, des escrocs, des terroristes ! Je me plaindrais à Nathan Yahoo, à Bush à Clinton, à la mère Michelle du sombre Obama !
LA PARABOLE DU CAFARD
Par vos pensées insidieuses, que je perçois, vous avez dérangé ma raison et mon dérangement. Fichu en l’air mon exposé et cette explosion, que je vis là, non loin de moi ! J’ai vomi, mais pas chié, heureusement ! Je me contrôle, à l’intérieur de ma peur ! Moshé, tes mots sentent mal, ménage les lecteurs ! La main sous le menton, je pensais, comme le penseur de Robin des Bois ! Non, comme le penseur du sculpteur Rodin ! Bref, mais pendant longtemps je pensais à la mort, je pensais à Israël, au destin, au paradis, à Yahvé…Quand subitement, je perçois sur le mur un cafard ! Un marron, avec des ailes, des airs de noir menaçant ! Il m’intimide par son silence que je ne comprends pas. Il actionne ses horribles antennes, sans bouger d’une griffe ! Sans réfléchir, parce que je cesse jamais de réfléchir, sans fléchir et lestement, comme au cinéma, je prends ma pantoufle et je lui donne une gifle ! Haïe ! Je l’assomme, comme vous maintenant. Chacun sa guerre, chacun une proie à sa mesure ! C’est la démocratie, bien pensée de nos traditions !
La force est dans la prudence ou dans la surprise ! Oser quand on peut et se calmer le temps de pouvoir s’armer sérieusement ! Pas comme ces bougnoules de Gaza ! Vous êtes responsable des mots que je prononce ce n’est pas moi qui ai inventé votre langue !
Bref revenons au sujet de mes malheurs, le cafard ! Je suis pâle et en sueur! Je vois le cancre-là, inerte, comme je vous vois ! Il ne bouge plus, comme je le souhaite à mes ennemis naturels ! Le cancrelat vaincu aura vécu. Il ne râlera plus jamais. Il a compris. Il est passé de vie à trépas ! La sueur rend opaques mes verres. La peur trompe la vision, même de jour. Les bombes tonnent. Je les entends à côté, à la télé. C’est pratiquement un reportage on life ! Enfin in vivo, en post mortem ! Parce qu’on les voit souffrir, eux et leurs enfants ! Ça me donne satisfaction et espoir. Ça me renforce mes convictions et mes droits. Ce n’est pas loin et je les entends comme si je les vois. Vous aussi ? Vous êtes avec nous ! N’est-ce pas ?
Le maudit qui me narguait, à l’instant, est là, près de la porte de sortie. A-t-il vu la savate avant de la sentir ? Il aurait pu l’esquiver comme Bush, Clinton ou Nicolas ! Ce n’est pas l’effet du souffle de la babouche ni celui des pétards du Hamas qui est tombé à l’instant, à 10 km près de là ! Il ne bouge pas le cafard arabe. Il se tient définitivement coit. Comme tous les Mochlems qui se battent à merveille entre eux, tuant plus de renégats et de soldats, chaque jour, que de Tsahaliotes en dix ans ! Il y a des races qui ne valent rien. La quantité déteint sur la valeur des choses et des individus ! Un des nôtres vaut mille d’entre eux, foi de boursicoteur. Les bourreaux et les matons, les échangistes de prisonniers contre les otages, vous le diront. Enfin, je vous ces choses, pour comprendre nos valeurs marchandes et notre identité pure et notre race unique et supérieure. J’exagère un peu, mais c’est plus compréhensible ainsi-dit et plus vraisemblable!
Ces bêtes vivent sur nos murs au lieu de rester dans leurs égouts. Il ne bouge plus, le cafard ! Il n’a pas d’âme, comme toutes les vermines de son espèce.
TERRA NOSTRUM
Vous alliez me rétorquer que ces bêtes vivaient avant nous sur cette terre-là ! Avant que Yahvé ne nous la donne, avant que l’on y revienne, avant nous y renvoie ! Révisez votre, histoire, nôtre Bible évidemment ! David, le jeune berger juif, n’a-t-il pas esquinté d’un coup de pierre, Goliath, le géant palestinien ? Lance-pierre divin, ou hasard du destin ? Nous sommes là pour amasser nos pierres, élever nos murs et nous planter éternellement, là ! N’allez plus croire que nous la colonisons. Elle est à nous depuis si longtemps déjà ! Les millénaires sont nos témoins…Si des fois nous nous en sommes sortis c’est pour aller pisser, pour faire un petit tour, civiliser et les environs. Tout ce qui y est recelé nous appartient, hommes et biens ! Ce n’est ni un vol ni une colonisation. Nous sommes les enfants de ce Proche-Orient. Ignorez-vous, qu’Abraham venait d’Ur et que de ce fait nous sommes les descendants directs de cette Mésopotamie et de ce prophète, ami de Dieu et néanmoins, Irakien ! Ce ne sont pas des blagues, c’est l’histoire. Nous en sommes les fiers acteurs et les premiers bénéficiaires !
A six pattes, ces cafards nuisibles et sans âmes, ne sont pas pires que ceux qui n’en ont que deux ! S’ils ont des ailes ce ne sont pas pour autant des anges ! Et si ces prédateurs, ces troglodytes, ne sont pas encore des fossiles, s’ils datent d’avant l’ère des dinosaures et des dragons, ils ne vont pas tarder de voir leurs espèces disparaître de la surface de la terre et du nombre des survivants.PARALLELES
Qu’ont-elles ces blattes que l’on écrase de pire que ces sous-hommes ? Tu parles ainsi Moshé, de tes cousins ? Seigneur, je ne vais m’embarrasser d’une morale d’hypocrite, ni de zénétude de végétariens, quand j’utilise des insecticides ou que je me prépare de la kefta et des steaks de veau kascher !
Alors que je suis encore effrayé, malgré ma douleur de poignet, ma raison demeure et je scrute ce qu’il y a au-delà ! Rien n’est sorti comme âme crédible de ce corps déchiqueté du cancrelat ! L’esprit, ce cafard, il ne le connait pas ! Toi Moshé, tu vois tons âme déjà ! Ne m’interrompt pas, toi ! Cette blatte puante va pourrir là. Les fourmis vont venir la dépecer. Mais point de sentiments. Vite un hygiénique comme linceul et plouf dans le caca ! Les toilettes, si ce mot courant vous était choquant ! Je ne vais pas m’embarrasser de pudeur, alors que la mort me tourne autour ! Vous comprenez les amis ? Oui, vaguement, des fois!
Que les siens aillent la repêcher de là, pour la réanimer, leur blatte, devant la télévision. Elle ira grossir le nombre de leurs martyrs de cinéma ! Des pouilleux qui se prennent pour les champions du tiers-monde en défiant Israël et Sion, par leurs pétards humides et leur révolution ! Ces sont des sarrasins ! Des terroristes à la petite semaine qui se prennent pour des militants, avant qu’on ne pilonne leurs De Gaule de meneurs et leurs subversifs charlatans. Moshé, arrête ! Tu exagères, Moshé, il y a des gens, honnêtes et clairvoyants, qui nous voient. On n‘arrête pas les vainqueurs, on les admire, mon avatar de pote. Ils ont le droit de rester audacieux, brillants, éloquents et sincères, des Juifs, unis de par le monde, fiers de leur terre, de leur union et de leur foi…
Ils vont me demander pardon après ça et mendier une trêve de longue durée…Pour leur permettre d’acheminer la bouffe, le ciment et les médicaments…La charité, elle a un nom : Israël. Notre esprit chevaleresque, notre éthique ne sont pas en deçà de ce que les nations intelligentes connaissent ! On va leur ouvrir le robinet…et y mettre du poison ! Attention Moshé, tu vas donner des idées graves à tes soldats !MOSHE, LE SEMILLANT SEMITE
Hay ! Je parlais de nos insectes. Tu voies ! Quand nos bombes par mille explosions, (exploits précis de techniques américaines et d’éthique avancée), tentent de les élever au ciel, où ils espèrent leurs paradis de terroristes fanatisés, ils retombent sur terre. Jambes et bras méconnaissables, têtes éclatées, cervelles en bouillies. Des microbes bons pour être recyclés !
Ils aiment ça les cons et se les montrent sur les forums sociétaux et les écrans ! Quelles horreurs immondes que ces bêtes amputées, ces enfants décérébrés, ces chairs calcinées et ces os carbonisées. Quels prestiges récoltent-ils à monter ces immeubles affaissés, les leurs, après nos exploits habituels, ces mosquées qui prient, ces écoles effondrées et ces boyaux de tunnels éventrés ?
Mais qui fabrique et façonne ces écrans, ces ordinateurs, ces armes, ces téléphones qui les surveillent et les indiquent, qui les tracent, eux et leurs dérives épanouies ? Ne savent-ils pas qu’Israël et ses amis, les écoutent longuement avant de les éliminer ? Eux, leurs projets morbides et leurs complices, avant d’être pulvérisés et de servir d’icônes et de martyrs à leurs plèbes de prisonniers ! Vous allez me dire que les blattes sont plus intelligentes que ces ordures ?! Je n’irais pas jusque-là, mais les blattes, elles sont adaptées à leurs conditions et elles sont évoluées depuis des millions d’années. Elles agissent en conséquence et évoluent peu en surface, face aux hommes…Ils vivent de nos ordures, là où ils se terrent. Ah Moshé, tu me terrifies avec ton militarisme insecticide et ta nonchalance philosophique.UN SPECIMEN DE LA RACE SUPERIEURE
Qu’avons-nous de commun avec ces arabes ? Ne sommes-nous pas plus proches des blattes ? Je ne parle pas du génome, hélas qui nous relie à ces homos ! Mais, du génie des vrais hommes que nous sommes, de leur savoir-faire et de leur résistance, de leurs souffrances, de leur résistance de leur capacité d’évolution. La nôtre ! Tu parles Moshé !
Je suis lucide ce ne sont ni la haine ni la peur, ni la victoire ou l’arrogance encore, qui me font délirer. Je n’ai pas honte à défendre cette terre qui de toujours a été la mienne ! Ces étrangers qui y collent n’ont rien à faire chez-nous. Ils n’ont qu’à repartir à leur Sahara et leurs déserts ! Ou une fois pour toujours, sous les éclats lumineux et propres de nos bombes au phosphore. Et si ce n’était, haméche*, religieusement interdit, si leurs hameaux et leurs cabanes n’étaient pas trop proches des nôtres, j’aurais demandé à l’armée de Tessahle, qu’elle utilise les centaines bombes nucléaires ! Celles qu’a développées mon pays, afin d’aseptiser ces terres ! Attention Moshé ! Ce sera une belle aventure pour les traiter en un seul un jour ! Et de faire plaisir aux Chrétiens qui attendent le retour de leur dieu, Isa le Messie et ses quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Enfin délirons bien mais ne rêvons pas trop !
Qu’est-ce qu’on faire de leurs corps radioactifs ? Ils vont polluer l’atmosphère, l’Orient et le néant, plus qu’ils ne le font, déjà !
Notre terre des prophètes va être grillée par les actes artisanaux et à la petite semaine des terroristes maléfiques et des fanatiques non assujettis. Moshé, on dit ‘’assagis’’. Non, je dis bien assujettis, faute de les voir annihilés, parce que je ne veux pas voir cette terre bénie, fermentée par leurs restes !
BELLICISME MORALISTE
Nous ne sommes pas plus inhumains ni plus féroces que les Nazis ! Encore, cette divagation ? Non pas toi ! Pas d’antisémitisme avec moi ni de révisionnisme, ça va chuinter chez les autres ! Je te sais intelligent. 6 millions des nôtres ! Non Moshé, 3 ! Peu importe ! Nous commerçons les sentiments. Ce sont aussi des valeurs immatérielles. Nous exploitons les regrets et les peurs, les culpabilités et les offenses faites aux nôtres ! Nous haïssons la haine et nous avons peur des peurs. Nous les offrons, pardon, nous les vendons aux demandeurs ! Aux ennemies et aux querelleurs, les individus et les Etats ! Les Décideurs et les bougnoules !
Si nos armées et nos leaders…Dealers, Moshé ! Si nos armées et nos leaders sont impitoyables et qu’ils inspirent la peur, c’est ce que recherche avec dignité toute force tranquille, la nôtre ! Le professionnalisme, la dissuasion et le respect, en somme !
Vous craignez que l’armée fasse mal et qu’elle ne tue point. Nous sommes en ennemis, installés face à des adversaires, hérités depuis des siècles par nos ancêtres, nos frères d’armes, nos enfants et nos pères ! Impitoyable Moshé, mon dissemblable héréditaire !
Allez dire ça à vos moutons, à vos porcs de cafards et à vos compères ! Regardez leur Daech, leurs guerres tribales et fratricides, entre sunnites et chiites ! Oh Yahvé, j’ai peur de leurs musulmâneries !Mais ça te fait plaisir Moshé, on dirait ? Que non ! Ils ne s’exterminent pas assez, à leur tâche ! Aie, Moshé ! Quoi, qu’est-ce que j’ai dit que ne dirait pas un Gazaoui ? La preuve par la kefta kacher de cafards, Kahhane Moshé ! Ah, ça, c’est ma cuisine interne ! Et ces hectares que viennent de leur voler encore ton pacifique, somptueux, sympathique et magnifique Etat ? Qu’ils sachent que la raison du plus fort est toujours la meilleure à Sion. Hein Moshé ? Tu l’as dit, Avatar !
DR IDRISSI MY AHMED, le 31 Août 2014.
PARLONS DE LUI, PAS DE MOI ! PARLONS-LUI, DE PAIX SIMPLEMENT !
Je n’ai aucun talent pour être triste ou méchant. Dieu et les miens, l’école et la rue, le travail pour autrui, m’ont fait ainsi, naïf et presque bon.
Parlons de Lui, non pas de moi !
Voir si loin ce qu’on ne peut même pas apercevoir, savoir qu’on est si petit, et qu’il y a encore plus petit en nous-mêmes et ailleurs…Voir qu’on est un fait de microéléments et que là-haut des sphères sinon des étoiles par milliards, remplissent de questions l’étendue, le temps et tout le firmament. Où est Dieu dans cet univers ou à l’extérieur de tout ça ? L’admiration vient de notre conscience, de notre petitesse, de notre furtivité et de nos questions.
L’instant et le permanent, l’éternité et le moment. Le point, ce que nous sommes, le gigantisme et l’universel, le sable fin et là-haut plus d’étoiles dans les espaces sidéraux et galactiques, que l’on parle non plus d’un Univers mais de Polyvers !
Questionnements, existentialisme, je ne vous apprends rien ! Mais, c’est sidérant, humiliant même, si on réfléchit un instant, sur notre devenir et notre situation…! Notre situation avant et après la vie ! Si l’on pense et qu’on se réfère à ces sinistres bagarreurs, à ces criminels de racistes, à ces assassins d’un autre âge, à ces truands politiques, si fourbes et si pervers ! Et dire que la Bible est pleine d’enseignements et qu’ils sont passés par l’Holocauste, ces gens ! La tribu de Yahvé se venge et spolie les terres et les vies des innocents. Mon cœur est à Gaza ! C’est pour ça, peut-être, qu’encore, il bat.
La mer, les vacances, le savoir, les problèmes du travail et ceux des enfants…Tout devient petit subitement. On n’est pas à la hauteur de ce que l’on voit.
Les miracles viennent des exceptions. L’homme est exempt de ces solutions artificielles et complaisantes, ces miracles ! Il n’est rien pour mériter autant d’attentions extrêmes, des entorses faites au destin, dans le destin, pour reformuler et reformater, ce qui a été décidé pour nous, depuis une éternité. Des exceptions magiques, divines ou angéliques, qui faisant fi des lois physiques, du temps, du destin donc que sont les forces qui l’entourent et le pénètrent, défiant de celles de l’univers où il compte si peu en importance, en durée, en temps, en savoirs, en moyens et en dimensions. Allez demander encore aux miracles qu’ils se produisent ! Ou à des prières pour calmer les mécréants ou nos manquements ! Des prières pour faire admettre à Dieu et nous faire pardonner nos défauts ! Oublieux que nous restons des règles morales ! Celles du simple civisme bienséant. Ce qui est le lit de la morale, pieuse ou laïque, ou citoyenne, simplement !
Exemples, entre chiens de divers genres, leurs crottes et leurs aboiements, les autorités banales ou leurs mâtons mandatés pour exercer des exactions.
Il y a eu devant nous des montages préconisés et perpétrés, induits de l’extérieur, pour galvaniser les sentiments de haine et susciter des guerres, des révoltes ou des révolutions Leurs buts, grands pays ou petits états belliqueux, sont de remplacer les gouvernants, forts, dangereux, menaçants ou délirants, par des fantoches, séduits par l’intox ou les promesses ! Aux fins calculées de détruire des pays, des états forts et des nations qui veulent briller, par des ‘’ismes’’ particuliers ou des pétrodollars au poing. Les subversions extérieures et leurs jetons, naïfs convaincus ou innocents, sont nourris de propagandes, aidés par des armes et matériellement. Ils vont oser se révolter, çà et là, aux confins des civilisations, afin d’assouvir leurs passions politiques ! Les bonnes réussites de ces opérations ? Je n’en vois nulle part !
Des milices, souvent sans préparations ni moyens importants, vont se soulever et défier les pouvoirs en place ! La plupart des républiques, issues de révoltes antérieures et de trahisons notoires ! La plèbe la première, les tribuns qui haussent de la voix, futurs martyrs, leaders et profiteurs, vont se soulever face à leurs dictateurs et tyrans, aidés de l’extérieur. Partout ça se voit ! Des rapaces qui vont leur ôter la proie de leurs mains et exploiter ce qui restera de leur pays ravagés, à exploiter ou à reconstruire ! Guerroiements, guerres civiles, si viles, au nom de la fierté, des injustices et des inégalités, des droits des sans-droits et des privilèges indus à l’oligarchie des cryptes, celles qui ont tout, qui dirigent tout et qui avalent tout, refusant les moindres amendement et les évolutions ! C’est justice et raison, vous allez me dire, que ces struggle, fassent des victimes, par endroit !
Mais, il faut des moteurs fortunés à l’industrie et au commerce pour faire des états viables. Soulèvements anticoloniaux, guerres de libération, au nom des libertés, de l’indépendance ou des identités qui se querellent. Des nations ou des races, gonflées de religions, leurs ouailles, dépitées, leurs soldatesques surexcitées, vont aller jusqu’aux crimes indicibles, effaçant des milliers d’enfants, éclatés, calcinés, broyant des innocents ! On vient de voir cela entre l’Iran et l’Irak sous Saddam, en Irak sous les Bush, en Lybie par l’Otan, en Syrie, par qui déjà ? Puis encore une fois de trop à Gaza, par Sion qui refuse la paix dans la région.
Des souris qui ont détalé devant les chats, des ‘’cafards’’ délogés par les soldats de Sion…La fumagine qui entre dans les poumons ou l’Ebola ! Ce sont des chaussettes enroulées, jetées sur le sol, ayant échappé dans leur tir, au bac de réception ! Des urines de vieux ou d’enfant dans une poubelle ! Des ombres de monstres, des dragons en papier, qui faute de flammes, tirent à l’aveuglette des pétards ! On fait ce qu’on peut quand on est assigné depuis 60 ans en prison ! Destin des petites choses et de celles que l’on rend petites pour les réduire et les humilier, afin de mieux les appréhender…Fioritures et ridicules petitesses, pensées mineures et inutiles, devant les ogres telluriques, les ogres démentiels ou les volcans de Dieu !
Erreurs de parallaxe, victimes aléatoires, erreurs de jugements et manques de précisions, cumulées aux destins et aux doutes, aux certitudes erronées, et ces actes ratés comme ces dégâts collatéraux ! Dont on s’innocente quand on est supérieur en armement et dissuasifs autant que les plus grands ! On donne aux puissants le droit de taper fort et de nous dicter leurs libertés, leurs langues et leurs civilisations ! On donne aux puissants le droit de nous en faire de nous offrir un credo, une morale, des freins, une certitude et une religion !
On en rit de cette éthique qui emporte les innocents, ne laissant après la terreur et la déroute, que des doutes et des cris, sans échos ! Face à l’arrogance des nantis et à la férocité des nihilistes, face aux délateurs, aux détracteurs, face aux détenteurs et de leurs puissants moyens, faut-il pour cela que les résistances cessent, que les oppositions se taisent et s’emmurent, ou que les militants entrent aux ordres, pour camper dans quelques églises et autres cantonnements surveillés ?
Nous sommes tous des malvoyants et des malentendants. Nos couleurs, nos odeurs, nos crédos et nos us nous perdent devant autrui et le simple mobilier. La physique, la chimie et les choses, les hormones, nos pensées et nos actes, nous rendent tels des prédateurs invulnérables ou perclus et très las, irréfléchis et fragiles, comme des proies!
J’ajuste mon tir et dans le lancer, je percute la rampe, je me fais des bleus sur ces mains aux plis fins et aux veines vieilles. Ainsi vont nos pensées et nos actes. Quelques décisions et quelques actes de travers, même chez les plus huppés et les superpuissants, nous rendent comme ces meubles qui gisent inutiles sur leur chemin, vite cassables parce qu’ils étaient, simplement béatement, là !
Délires d’illuminés
Dieu est preuve à l’appui méconnu et inconnu à la fois. Il aime ça parce qu’il est difficile à voir ou trop loin ou qu’on soit, comme un meuble que le menuisier fabrique, inaptes à comprendre celui qui nous fabrique ! Dieu est repu de nous, il n’a pas que nous, ça se voit ! On est dérisoires, méchants et cons à la fois ! Nous sommes des ratés !
Dieu est tapi dans un coin de l’espace, ou en dehors de l’espace qu’il a créé ! Il siège sur un trône, qu’on ne voit pas. Tapis dans notre ignorance et notre tapis de prières. Il est dan son Pc, devant son PC, entouré de sa cour. La prière est une communion, ouverte, une tentative de retrouvaille et d’écoute. Je ne sais pas communiquer dans les deux sens, par manque de sens adéquats, ni recevoir de messages, parce que cette oreille, ces sens, je ne les ai pas !
Il sait où l’on est, il nous sent et nous entend. Alors, parlons-lui ! Et lui parler s’appelle faire une prière. Lui, il n’a rien à nous demander, ça se voit, ça se comprend. Par contre, nous !?
Alors parlons-lui. Et si c’est de Dieu qu’il s’agît, force est qu’il nous entende et qu’il nous comprenne. Je lui demande la paix et la sécurité pour tous ses gens ! Et la paix, sur terre , vivement !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 17 août 2014
A PROPOS DES PROPOS SUR LA FEMME LANCES AU PARLEMENT PAR BENKIRANE ..
SES MOTS ON ETE DEVOYES, ET SORTIS DE LEUR CONTEXTE DU MOMENT , PAR SES ADVERSAIRES POLITIQUES, POUR EN FAIRE LA RISEE , UNE FOIS DE PLUS, AFIN D’AMUSER LA GALERIE DES LAIQUES ET DES MODERNISTES, OU PRETENDUS TELS .HENRI , UN FRANCAIS , M’A ECRIT CECI :
» J’ai toujours été du côté des femmes qui défendent leurs droits. Je suis surtout hostile aux cultures rétrogrades qui placent la femme sous la coupe du père ou du frère, puis du mari. Ces cultures, sous couvert de religions, servent l’homme, c’est à dire le mâle. » La femme n’est pas un objet qui appartient à l’homme. Dans nos banlieues de grandes villes, on voit bien que les jeunes filles d’origine maghrébine, sont « souvent » sous la coupe du père ou du frère qui les obligent à porter le voile. Parfois plus, sans parler des excisions . . . Oui, je suis du côté des féministes. Résolument. »
JE LUI AI REPONDU EN CES TERMES :
» Le sexe est une malédiction ? La liberté est une erreur ?? Nietzche aurait pu dire ces mots. Fantasmes et cultures, romances et egos, font faire aux »hormones » des déviances libertaire chez hommes. Les mâles ont peur pour leurs filles et épouses. La protection devient séquestration. Et pour sa dignité, l’homme perd en liberté .Celles de celles qu’il veut et qu’il se doit de protéger. Les interprétations et les intolérances font dire ou faire, aux uns et aux autres, l’antipode de leurs principes, de leurs idées ou de leurs actes. D’où les dérives et les extrémismes. Si le fond des choses est sincère de part et d’autre, les dérives montrent que partout les excès sont intolérables. Quand je vois ce que l’on fait subir aux jeunes aux filles les violeurs en Inde….Des monstruosités, loin des besoins, de l’amour et qui sont de vrais crimes anti humanitaires! Et ce, partout dans le monde, chez des criminels, des drogués qui perdent leur contrôle et toute morale limite, avec. Les mafieux qui exploitent les sexes et les faiblesses humaines, pauvreté et chômage en recherche d’une situation chez certaines, narcissismes, privations et orgueil poussés à l’extrême, chez leurs clients, pour les vendre, au détail, plusieurs fois par jour, véritable boucherie, à ceux qui par malchance ne sont point assouvis . Partout, mon ami HENRI, quel que soit le culte initial, la culture où ils ont été plongés, il y a des criminels qui poussent les plus sages ou les plus fragiles aux extrêmes. Et ceux-ci, pour sauvegarder les-leurs des abus des criminels du sexe, s’enfoncent dans des refuges, culturels ou cultuels, pour défendre les leurs.
PS : LES PROPOS DE ABDELILAH BENKIRANE ONT ETE MAL INTERPRETES…IL EST TOUT LOUAGES ET RESPECT A LA FEMME ET A SON ROLE PRIMORDIAL QUOIQUE PRIMAIRE , IL EST ESSENTIEL. Et ça ne veut pas dire réclusion au foyer ! Docteur My Ahmed IDRISSI »
LE TEXTE EN QUESTION :
http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/50052.shtml
LA VIDEO AU PARLEMENT : considération pour la femme et son rôle sacréQUAND ON N’A PLUS DE RESPECT POUR SOI NI POUR SES DIRES…
PROPOS , PROUESSES CIVIQUES ET REVOLTES PHILOSOPHIQUESQuand on n’a plus de respect pour autrui ni de dignité encore, et que l’arrogance et l’offense servent aux plus rustres d’entre-nous, défiant les usurpateurs et les voleurs qui siègent, anoblis aux timons de nos devenirs…
Quand, en guise de courage, la fuite et le mensonge nous inspirent, mettant à nu les promesses, les crédos, l’amour prétendu, l’estime, la foi en l’avenir…
Quand en guise de loyauté, on use de faiblesses et de lâchetés, de traîtrises ou pire encore…
Quand, faute de qualités, on s’illustre par ses défauts et on les exhibe comme un défi, une avancée, voire comme des qualités à mimer, opportunes…
Quand, faute d’éthique, les tares épuisées, leur noblesse trop commune, on se targue de mentir pour s’amuser des défauts des plus crédules et des plus naïfs des honnêtes personnes dont on se joue…Je reste ébahi et ça me laisse perplexe !ET DIRE QUE NOUS SOMMES DES HUMAINS
PROPOS SCATOLOGIQUESDes surhommes équipés d’engins de mort, tracent sur leurs cartes militaires le destin de nos vies. La cartomancienne devine par hasard l’avenir du ministre qui la consulte. Il sort les larmes aux yeux et dans sa bouche des cris de haine. C’est dans la merde qu’on retrouve les amis. Si les meilleurs en échappent, les plus fidèles vous secourent. Là, ses frères l’ont renié et lâché ! Lynché, peut être ! Et essoré, jusqu’à lui faire sentir le besoin, de vomir de partout ses viscères et de leur chier ses vérités ! Voyance et avenir, identité et morales se lisent donc sur les omoplates, sur les cartes et dans la crotte. Que sont-ils en fait ? Des substrats alchimiques qui traversent les corps et les humeurs pour les nourrir et les garder en vie…Mais que l’on répand sur le chemin d’autrui !
Là, c’est une crotte de gecko domestique qui vient des hauteurs. Que la coprologie vienne nous aider de ses lumières ! Il vit collé au plafond et aux murs. Insectivore utile, il nous débarrasse de ce qui pique et qui vole !
Nous sommes des humains, malgré nos crottes et nos cousins fossiles. Je parle de ces lézards blancs qui collent aux murs. De petits crocodiles inoffensifs ! Issus des leurs cousins culturels des bords du Nil ! Ceux aux référentiels imbus de l’étoile rouge-vermeil, russe. Sissi, le général félon, est le cousin rouge, lui aussi, de Poutine ! Nous sommes si près de Néfertiti, de Cléopâtre, de ses amis Antoine et César et leurs conquêtes des sept cieux avec la belle alexandrine. N’avons-nous pas Juba II, le roi de la Maurétanie, auquel on fit épouser Cléopâtre Séléné ? La fille de Cléopâtre et de Marc Antoine ! Ahh ! C’est dire la parenté de cette Afrique du Nord, si désunie maintenant à cause des scories et des miasmes vicinaux. Si proche, vue d’ici, des ancêtres de Berlusconi ! Ces latins de Rome, quand ils sont arrivés à nous ramasser et nous unir, alors que nous fûmes si loin hier de ce que nous sommes aujourd’hui.
TRAÇABILITE STERCORALE
Et dire que cette crotte de reptile, a chuté de nuit des hauteurs, du plafond, pour se coller là, sur le bord de la vasque. Le siège des toilettes, le trône présidentiel, qui écoute se lamenter vos viscères et souffrir en sortant. Oui, le centre des besoins ultimes, le PC commun à toute l’humanité, qui nous fait réfléchir par delà les exigences sur ce que nous sommes. En quête de connaissances, de réflexions et de culture, allons de ce fait explorer ce que nous avons de pire. Les déchets qui sortent des ténesmes du meilleur d’entre nous. Allons pas de modestie, allons, pas de fausse pudeur, analyser les nôtres à travers ce que nous avons d’infâme ! Traçabilité stercorale par écrit ! Osons reconnaître ce que nous sommes, des cannibales, des carnassiers, qui catabolisent autrui pour se construire et qui se lâchent…dans la nature.
Ce fauteuil rampant qui vous sert de gite et de trône, bouffi d’intimes souvenirs et de spécieux combats, ce trône constipé qui reçoit de vos humeurs les plus dures repères, est un fauteuil qui ne doit rien aux urnes ! Les résidus repus de vos tables de vampires, s’étalent ou nagent. Les tributs broyés dans l’amertume, relevés de haines ou de pleurs, alors que ceux que vous mangez, ce que vous catabolisez, devaient crier de terribles colères.
Et dire que cette crotte de reptile bouge encore, en son fort intérieur, même si elle ne sent plus les malfrats, ces moustiques ineptes, qu’elle digère.
Et dire que cette crotte de reptile, un gecko pour ne pas vous apeurer…Ça vous rappelle les chiens et leurs tas d’ordures, alors que vous payez les édiles. Ces chacals, ces hyènes, ces élus qui vous pillent encore et qui vous vendent à leurs maîtres. Vassaux et acolytes, qui sévissent sur terre…Sans réparer ni soigner ce qu’ils appellent, la rue, le trottoir ou la ville.Et dire que cette crotte de reptile grouille et bouge de l’intérieur. Ses réactions de chimies admirables et de leurs complexes calculs, devraient vous interpeler !
Et dire que cette crotte de reptile remue des restes indigestes et fourmille. Entre les pétales de roses et les parfums de pollens, les odeurs orientales de jasmins…Ce sont des ailles de papillons irisées et le jade des os miniatures qui percent et qui brillent. Et ces restes de viscères indigestes, la chitine des pattes hérissées de piquants, ces épines qui remuent, se délitent là et se dilacèrent…Quel spectacle ! Aussi intense que la grandeur de l’univers, la Voie Lactée et la pleine LuneElle roule et remue de l’intérieur, forte de ses molécules indestructibles et de ses électrons immortels, indélébiles…
Et dire que cette crotte impénétrable et intense, foisonne de vies encore ! De reptiles ou d’humains, quelles différences à faire, y a-t-il ? D’animaux asservis, que religieusement l’on s’octroie aux abattoirs, de prédateurs que l’on achève en forêts ou sur les champs…Des morts nécessaires pour nous servir dans leurs douleurs inutiles ! Sévices civils, tueries citoyennes, des morts serviles, livrées cuites dans nos assiettes. Temples civiques, ce sont des boucheries assassines, mes frères ! Tiens, je délire dans ce sermon !
Alors que nous sommes tous en prison sur cette barque du Styx. Les uns nettoyeurs des autres nous nous noyons sur notre île…La Terre qui nous abrite nous voit décapiter en bourreaux affamés les êtres, dit inférieurs! Nous nageons dans la vie, habillés des cuirs et des chairs de nos proies, véritables assassins, en état constant de guerres, inégales et injustes ! Oui, nous sommes pires que ceux que nous consommons. Nous cultivons la mort en sacrifiant nos proies ! Au lieu de changer notre alimentation pour évoluer, moralement spirituellement, nous continuons chasses et élevages en montrant à nos enfants, que sur l’autel de la restauration nécessaires, les bourreaux sont supérieurs à ceux qu’ils peuvent occire. L’art de la guerre et le sport du crime sont passés par là ! Théorie, qu’il est absurde de dénoncer et que personne ne comprend ni espère !
Et dire que cette crotte impériale est du sang généreux d’illustres corsaires. Austère apatride, exhaustif adultères, prophètes des séides, un dard dans la gorge, une dague dans le dos, une flèche avide de cœur. Tuer pour se nourrir, est affaire d’humains, de lézards et de crocodiles !
Et dire que cet homme, parangon de ce qu‘il mime et qu’il veut exploiter, est un riche pourfendeur, féru de libertés. S’il pue d’orgueil et exhibe ses libertés, il vit sur le reste et des restes des vampires. Je vais vous dire de quel champion il s’agit, et de quelles fanges il veut nos débarrasser, pour mieux les remplacer…Crottes imprononçables et gadoues putrides salissent le texte, alors qu’on a à faire avec des super hommes ! Quand on parle de linge sale à laver en famille, on n’a pas besoin de nos yeux d’étrangers pour le voir !UN PRINCE MACHIAVELIQUE
Et dire que s’il n’est plus le maître de céans. Hier, il était superbe. Altier il détient de son illustre oncle la manière altière et le bagou. Le roi défunt dans sa faconde princière déjà, colonisé encore, savait dans leurs propres maux les emmerder, car de leurs propres mots, il adorait les exciter, aimait les irriter, pour les épater et les charmer afin de s’en faire admirer.
Et dire que cette vieille branche, écorce du chêne impérial, fière de ce qu’elle est, allait produire un résistant au sens fort. Une croûte en relief dans une belle peinture, une mèche rebelle sur une vieille perruque, saillant du fez rouge, notre traditionnel tarbouche ! Richissime idéologue, défenseur féru de ceux qui souffrent, intelligent et juvénile, il a un vrai cœur d’enfant…Gâté sur les bords! Réparé du cœur et des artères, on n’a qu’une vie, il veut la rendre plus brillante et utile. Mais il est encore jeune pardi, il se bat. Et cela lui permet de se battre et de combattre mieux encore.
Il ne lui faut qu’un ténor, un parrain et des armes. Il y en a chez nos ennemis ! Et, et toujours en jachère. Les indigènes y croient toujours, il leur faut un héros qui les pousse et qui les attire. Faute de prophète divin, un champion méphistophélique, un démon peut faire l’affaire. Un ponte qui les envoûte ou un tribun qui les leurre ! N’a-t-on pas vu Abdelkrim se faire un nom illustre de résistant et rester en vie ! Une aura méritée dans son exil ! La célébrité universelle ! Armé de valeurs allemandes, défiant dans son Rif d’avant le kif, deux autres puissances coloniales, ténors de la Seconde Guerre Mondiale !
Et dire que cette crotte de reptile, parangon de ce qui pue, use des restes des vampires et des succubes, pour les domestiquer…Je parle du gecko et des fourmis. Les fourmis sont des travailleuses tenaces, admirables !Et dire que cet illustre idéologue défie les rites millénaires, leurs complexes faisandés et toutes les idéologies surannées. Son propre statut en fait lui remonte comme un reflux qui l’estomaque ! Il éructe et se gargarise de ses propres mérycismes ! On devine ses états d’âme.
Et dire que cet illustre dénégateur, nihiliste, refuznik ou agitateur, est un fallacieux exilé ! Auto exilé, fuyard politique, repus de cette vie princière inutile, ce paradoxe poussé au paroxysme le déçoit, sauf qu’il est zappeur paroxystique, zélote prédicateur à l’instar de Cheikh Yassine. Electron libre en fait, il est libre de revenir chez soi ! Ou d’aller partout où la curée affairiste l’interpelle. Ce n’est pas une honte d’être riche quand on est prince de sang d’une vieille dynastie que l’on respecte ! Il est aussi un virulent et ostensible interpellateur. Apostropheur impénitent, il s’adresse au roi quand il parle aux élites ! Snipper es-politique, réformateur moderne, il se place au summum de la fatwa politicienne. Leader sans parti, il sème à tout vent, le doute scientifique et vous désamorce de vos convictions, les plus fixistes. L’invocation au changement l’excite. Dans son spleen, il en parle, quitte à aller aux charbons et à user apparemment ou en douce, de séditions élégantes et de troubles borderlines !
La valse de la fitna l’enchante et le gagne. De la révolte réformatrice, même en théorie, à la révolution, il n’y a qu’un pas ! Va-t-il le franchir ? Le chérif est un Che, sans casquette ni ostensible cigare. Il voudrait prendre l’initiative, sans trop se mouiller, tant la pudeur du fier alaouite respecte la vénérable famille alaouite, dont grassement, il hérite. Il irrite, poils au nez de la vénérable institution. Ce capital marocain identitaire, trois fois centenaire, l’attire malgré sa volontaire répulsion ! Avec en affiche Lui, SAR, comme prosélyte et réformateur. Sincèrement démocratique ou révisionniste pour son propre compte, du passé critique de ce makhzen avachi et de la complaisante ou moqueuse constitution.
Sauf que pour le moment ce ne sont que des projections poétiques et imaginaires insanes ! Il n’y a nulle puissance pour l’épauler, en se cachant derrière lui, pour le conduire le bon prince à commettre un pareil et mortel impair. Notre sémillant prince n’est ni un fanfaron ni un pro des crimes es-majestés. C’est un beau rêveur, qui charme de par son statut et qui fait rêvasser certains, de l’extérieur.
HERITAGES ET FAUX ATOUTS VICINAUX
Que croire ? L’Algérie, la France, l’Amérique ne sont ni des atouts clairs ni une belle affaire. Du moins pas mûres, ni pour lui, ni pour l’instant. Il n’a pas l’ombre d’un traître pour vouloir bouleverser son pays et provoquer une guerre civile, et ça, on peut le jurer ! Car il a pour lui cette innocence claire ! Cet homme est au courant de tant de secrets…Il est mécène de son état et amis des médias, il est bien informé ! Il a vu autour de lui des pays périr, leurs nababs tués, des peuples déconstruits, dégommés, affamés, dépassant les pires périls humanitaires ! S’il représente pour la gauche de la Gauche, pour les gauchos, une alternative ? On peut le croire, sauf que ce trublion, trop visible, ne représente pas un danger, une machette aveugle ou une aventure de cinéma ! Un facho, ringard, une obsolescence du passé, une new-wave de mercenaire, un passif dans une vitrine qui a perdu de sa dorure. Sont-ce des qualificatifs justes, réels et vrais pour étiqueter le prince rougeoyant ?
Il est fils de princes déchus et appauvris, revenus au pays après leurs études et leur exil. Exil utilisé par les milices et les résistants d’hier, par tous les partisans de l’indépendance, pour anoblir leur roi, en faire une image d’union. Passons sur les profiteurs, on n’est pas nés d’hier. Cette famille, fut une image, un emblème du pays, un phare pour l’indépendance et le combat. Un symbole, quasi déifié, qu’on voyait, femmes et enfants, sur la Lune et sur les murs.
Je me rappelle de ce muret de la cour du CE3 de l’Ecole Européenne de Bab Riafa, près du jardin public de Boujeloud. Ses rivières, ses bassins, ses poissons, ses barques, ses norias, ses ponts fleuris, ses bambous et ses arbres, ses statues, ses fontaines et ses fleurs, tels que avalisés, protégés, avec leurs voisinages palatins, par la pimpante altesse et impériale rouquine.Et dire que cet illustre reliquat des rois, devenu fil des pontes, hissés par les militants et les prédateurs, sévit à l’ombre et depuis à la lumière encore.
Que comprendre ? De quoi est mort son prince Abdou de père ? Secret de famille, secret médical ? Secret d’état ou secret d’alcôve ? Lutte pour le pouvoir ou maladie borderline pour l’époque, trop infamante pour la monarchie, ou concussion militaire. Il ne dit rien de sûr, il profère !Et dire que le divin fanfaron, à l’image par la presse servile, avilie ou ébréchée, semble ignorer nos droits au Sahara…Glamour avec l’adversaire fielleux, amalgame ou idiotie ? Quand on sait le culte du Sahara, les sacrifices matériels et humains de nos soldats. Un fondement patriotique, uniciste, tel que inculqué depuis des siècles et des décennies. Cette conviction est pour les masses fidèles, un culte, un endoctrinement et une passion. Une certitude politique, une religion, hautement intégrée et dignement cultivée par la plupart ! Connivence ou idiotie du Prince de l’avoir dans ses principes, éludée, larguée ou foirée?
Si la fanfaronnade médiatique, laisse faire les jaloux et les médisants, si l’essayiste de l’exil aidé de ses nègres ou pas, place ses milliards ailleurs, il n’est point le seul mauvais exemple. Pardi ! Beaucoup des nôtres, singeant ce qui se passe chez les têtes les plus huppées du monde ont vendu non seulement leurs bourses, mais aussi leur mental, leur nationalité et leurs âmes.. Le panthéon des dénégateurs est une partouse mondialisée, rempli d’apatrides, très sincères !
Et ne restent pour nous morfondre que les murs et les barbelés entre frères brimés et lésés.Les tyrans et les usurpateurs se sont ligués de toujours avec les maquignons et les pillards de la morale. Représentants de leurs dieux sur la terre, ils assujettissent ceux qui ploient du dos et terrassent les opposants et les repentis. Est-ce là, le message dans son Livre aux exilés de la patrie, qui sont restés marginalisés, sans moyens aucuns ou carrément démunis, mais chez eux ? Des salons actuels aux noualas de l’époque, tous les apaches indignés et les indigènes fiers d’hier, l’appréhendaient ou le savaient.
UN GEANT OLYMPIEN, DIVERGENT, NOUS INTERPELLE
Bravade existentielle du prince ? Le devoir de réserve dépassé, si la pudeur intimide et inhibe, la fierté décuple le courage et renforce.
Prométhée pour nous autres ! Il nous contemple dans son extase, pas solitaire du tout. Il nous lorgne de sa hauteur de vue olympique et de ses alentours épiques. Les nuées de nains, de singes et de pantins qui l’admirent et qui l’entourent, applaudissent. Ils vivent, ils existent, ils sont ! Ils entrent dans la scène, là, en bas, sous les cieux où il a vécu en prince et en seigneur. Il voit le champ des manœuvres, la place des combats de coqs que sont ces humains, ces acteurs qui tombent pour hisser leurs champions. Les élus des dieux, leurs sbires et leurs acolytes. On n’est pas loin des combats où les infidèles, les croisés, les titans, les animaux de la jungle, se livrent des batailles légendaires. Des épopées épiques contre des peluches fabuleuses, des ombres de sorciers, des démons sataniques ou des zombies mythiques pour le plaisir des fils de Zeus. Cinéma des dieux qui adorent les humains qui meurent pour leur complaire en jouant.PRIMOFORFAITURE
Qui a parlé d’héritage et de lignage ? Des fonctions de l’aristocratie régnante et des situations de la noblesse ? Que le premier enfant soit le roi ! Une idée, une pratique, qui l’écarte et le déçoit ! Primogéniture ? Quel barbarisme, quelle sombre et égoïste gageure ! Par dépit, le prince rouge s’assombrit et devient tout noir. Il lutte à en devenir malade ! Un jeu d’échecs cavalier, pour tenter de déloger les héritiers en place, en instillant le doute dans l’esprit des simples humains que nous fûmes. Ces sujets pervertis qu’on appelle des hommes ! Des idées curieuses et graves, des questionnements pervers ! Les règles sont des inventions humaines ! Oui, un sordide calvaire. Et toutes les constitutions, ne sont-elles pas le fait des hommes ? Ce sont eux qui écrivent doctement les règles et les obligations, pour assoir leurs profits tranquillement, assurément, pour rendre les pantins des jouets plus dociles. En confiant aux dieux terrestres leurs destinées et leurs sorts
Et dire que fatigué encore, il fait œuvre de charité et pousse les renégats, les sbires et les déçus et orphelins du système, à écrire pour lui, dit-on, un Livre. A dessiner un tableau noir, un pamphlet pour dénigrer le machin, le makhzen, le palais pas si zen. Machinations tirées au clair et anecdotes dopent le livre de banalités bues et de curiosités souvent connues à l’extérieur comme des proches. Souvenirs et crachats sur cette soupe qui l’a rendu prince et en a fait un homme ! Des pages de scènes privées ou à peine ! Rien ne filtre qui soit secret ou privé ou qui sorte de l’ordinaire ! Rien de surprenant ou de fameux qui soit encore secret et formellement relaté dans les faits dans ce film élogieux et facétieux sur ses misères princières ! Rien que des choses humaines, des plus grandes aux plus basses. Mais rien que du beau monde. Presque pas d’hommes, dans sa suite.
Par delà le Livre de l’exil, par delà les générations sultanesques, chasser du trône l’opportun, ou l’inopportun est-ce là, la devise ultime des seigneurs et des hommes ? La vue et le jugement changent selon la face du prisme où nous sommes ! Qu’on révise les textes et qu’on le déloge ! Semble-t-il suggérer aux plus proches de ses aventuriers ! Ça devient délicat et grave pour nous autres communs que de comprendre cette altière prouesse ! Les foudres vont tonner là où nous sommes. Même Jupiter devrait craindre pour ses burnes !
QUE RESTE-T-IL DES FEUILLES ?
LE CROTTIN SE RECYCLE AUSSI !Que reste-t-il des feuilles de l’arbre quand il est mort et que de son tronc l’on fait des lattes ou des allumettes ? Du feu pour brûler les buches aux cheminées ou de la cellulose pour faire des livres et des feuilles pour imprimer ce papier ?
Et dire que le crottin se recycle aussi ! Mais où se cachent nos souvenirs des mauvais jours et ces pages de voluptés ?. Et quand on vieillit où vont nos souvenirs ? Et pire, quand on meurt, avec ou sans Alzheimer, où case-t-on nos secrets ? Ceux qu’on a commis à l’insu de nous-mêmes, nos souvenirs qui n’ont pas de transcripteur ? Notre mémoire est pareille à ces feuilles d’arbres. Tout revient à la terre et chute sur son sol, pour rentrer de nouveau dans le cycle que la matière opère.
Tout le personnage, fut-il prince, ses restes futiles, ses plaisirs vains, ses ambitions, ses promesses, ses prouesses, à jamais le soldent et nous fuient. S’il reste quelque chose c’est par delà le verbe et les mots. Plus invisibles que les photons eux-mêmes et la chimie de la lumière. C’est par delà ce qu’on comprend e t par delà ce qu’on ignore qu’il faut chercher les âmes ! Et ce qu’on sera demain.
Est-ce qu’on sera demain ? L’homme, nanti ou pas, belligérants infâmes, mécènes et travailleurs, rois, princes comme manants, s’ils mangent et qu’ils chantent dans le bonheur, s’ils s’habillent bien ou voyagent loin, s’ils, cumulent spolient plus ou qu’ils volent des fortunes, dont ils oublient les origines, ou qu’ils vivent dans la maladie et le besoin, tout revient au zéro du départ. Alors, minus, papillon !
Même nos audacieux champions ne sont des hommes. Matière superbe ou frelatée, tout s’en va, tout est vain…Que reste-t-il des festins et des hauteurs, des crottes de geckos, remplis des restes de pattes de blattes? Et j’ai vu ces chiens, qui hier étaient de compagnie, venir salir ma rue de couches de bébés. Des pochettes froissées et éclatées, qu’ils subtilisent des sacs d’ordures. Des mets exotiques dont ils raffolent de leurs crémeuses diarrhées ! Comme nous des glaces au nougat et autres chocolateries.
MAIS QUE DIRE ? QUE CONCLURE ?
Et dire que le crottin, une fois apaisé, comme les feuilles des arbres se mélange à la terre dont la faune et la flore microscopiques se saisissent pour s’en nourrir et le recycler aussi ! Que reste-t-il des hommes et des princes, de leurs excès, de leurs querelles et de leurs légalités ? Que reste-t-il des champions et de leurs médailles ? Et des riches ? Des livres de comptes ? Des bibliothèques de titres immobiliers, du béton et des héritiers ? Que reste-il de leurs noms et de leurs prestiges bourgeois ? Que reste-t-il des martyrs et des tués sur ces champs d’honneur ? Des noms de stades ou des plaques de rues que l’on fera vite de changer une fois la paix rétablie !
Et que dire du bol, de la vasque qui nous entoure les fesses ? Là d’où j’ai raclé les fientes du lézard qui ne sentent rien mais qui inspirent. Que dire du bol de soupe qui tourne et qui nous sert de nef ? De berceau, et de tombe et de ferme aussi ! La Terre qui tourne sous nos pieds sans qu’on s’en détache, malgré sa très grande allure ! Il faut qu’elle tourne très vite, sinon elle tombe et si rien ne l’attire. Elle nous retient et nous attire en nous emportant dans le sillage cyclique de ses vents.
Et dire…Mais que dire cette Terre frelatée et de sa ponte ? De cette vermine qu’elle nourrit de son corps et qui grouille, en rampant sur sa carapace. Une ombre risible et nous donc ? La Terreur. La race prophétique, la race prolifique, la tribu préférée, la race évoluée qui ravage et qui tue pour manger toutes les autres ? Les guerres de toutes sortes, exodes, exils, terreurs nettoyages ethniques ! Racismes divers, xénophobies, haines, massacres et vols ! Politiques fallacieuses, tromperies de faussaires ! Où êtes-vous donc, mes tristes et déloyaux débiteurs ?
ô Terre, toi et les tiens, si superbes soient-ils ! Un caillou jeté dans l’espace froid ! A peine visible de ce Soleil éloigné mais immense, qui exulte, qui la chauffe et qui l’illumine. Afin de voir ces poux et ces puces, qui la grattent et la sucent, en lui perçant le corps !
Et que dire de ce petit reptile, qui a laissé sa crotte là, sur les toilettes, pour me faire réfléchir ? C’est un dragon miniature, un reste de sauriens dix fois plus grands que les ours et les dromadaires ! Un souvenir perspicace et pérenne, évolué et impertinent de ses ancêtres effacés, les dinosaures !
Mais que dire alors des vrais reptiles, les pervers ? Si chers à Benkirane ? Ceux qui rampent et empoissent, ceux qui empoisonnent les êtres qu’ils avalent dans la glue collante de leur traines.Pour lui, les crocodiles, ce sont point des cousins ni des repères. Que des prête-noms, des voleurs de surnom et de nomenclature. Des copies difficiles à interpréter, tant le lézard ne mange que pour vivre, jamais pour entasser ni pour grossir, comme ces ‘’humains’’ qui le pourchassent et qui polluent notre atmosphère ! Ceux-là, ils ont de grosses crottes et d’épais cuirs ! Des pachydermes difficiles à dompter. Une espèce de rapaces qui gomment ceux sur lesquels ils fusent. Rien ne repousse ni persiste après leurs razzias. Herbes vertes et bêtes inférieures disparaissent, c’est l’extinction de leurs races et de leurs espèces.
J’ai deux ou trois télés et des yeux pour regarder les hommes. Je ne retiens d’eux que le spectacle sombre des rues, où ordures et zizis me montrent où nous sommes ! Des scories où l’on peut y lire nos travers anéantis et notre destination.Nous sommes des humains, malgré nos crottes, nos dents et nos viscères. Mais surtout, parce que nous avons une âme qu’on ne peut ni tuer ni déloger. C’est pour cela que je Te prie et que j’espère en Toi.
DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 04 MAI 2014
DEFENSE ET ILLUSTRATION DE M. SALADIN MEZOUAR. DETENTE SEMANTIQUE POLEMIQUE
‘’Pratiques élégantes et enseignements de la politesse : la diplomatie, une école de respect ’’
EXTRAIT DU ‘’MANUEL’’ AFFABLE’ D’UN PRESIDENT ‘’NORMAL’’, HADJ HOLLANDE DE FRANCE :
1-Changer de ‘’partenaires’’ le plus souvent, en gardant un faible pour les plus fortes de caractère. Huum ! Quitte à les reprendre, la Royale en tête. Remembrer son harem élyséen en vue d’une plus belle entente.
2-Changer de ton et de chef d’orchestre, le Premier de Maquignon en cas de ratés et renvoyer le héros disgracié, l’Ayrault, à sa Nantes…pour plus de rentes.
3-Opter pour le rythme des VALLS. Je parle des danses et non des pastilles de menthe.
4-Faire danser ‘’nu’’ dans la halqa du Charles De Gaule notre basketteur des affaires étrangères, Saladine Mezouar, le chef RNIste himself , d’un gouvernement ‘’ami ‘’, zaâma, c’est une honte !
On a vu sur la personne de notre ministre des Relations Extérieures, M. Mézouar, comment on déshabille les fidèles d’entre les dignes fils de la ‘’partenaire facile’’, ‘’La’’ Maroc, avant qu’ils ne pénètrent au sein de la douce France…A mini-stre serein, maxi stress en colère !D’ABORD UNE QUESTION LOGIQUE :
Que pouvait cacher le ministre Mézouar en allant chez les ultimes Gaulois ? Dans ses poches, dans ses basques ou sous son slip ? Une arme de destruction massive par trop proéminente, une cigarette roulée dans le kif, des diams ou quelques malheureux euros ?Si j’étais à la place de notre Ministre des Relations Extrêmes ou de Jamal Desbouses, qui ont subi la même plaisanterie, la même épreuve, cette sorte de bizutage de carabins, j’aurais opté pour l’une des conduites suivantes, voire pour elles toutes. Debbouze Jamal en piquera une pour sortir une de vannes, à moins que notre princier maroquin, Gad Elmaleh, n’en fasse l’une de ses ‘’coquinades*’’ sémites et bien salées au goût des marrakchis !
Une mesure de rétorsion. Ou de retro torsion ? Entrer ‘’nu’’ à Paris ! Un ministre nu, c’est adorable à voir gigoter sur les Champs Elysées ! Un homme peinturluré comme des Femen, c’est d’un chic parfumé pour la ville lumière, l’avenue de la Paix, le Moulin Rouge, la Comédie Française, le Panthéon, empalé sur la Colonne Vendôme, l’Obélisque ou la Tour Effel, face au Sénat ou au Père Lachaise. C’est la reconnaissance internationale, l’Arc de Triomphe, l’Oscar du Nobel, la célébrité mondiale. Ou directement la psychiatrie, jusqu’à ce que ‘’maure’’ s’en suive !
Et je leur laisserais mes hardes et mes fringues dans le caniveau de déshabillage. En cadeau mes babouches et mes chaussettes sur la ‘’banquise’’ qui leur sert de cœur ! Parce que ça doit sentir des pieds les Sudistes, après un si long voyage. Surtout qu’il venait juste, le Ministre, de serrer la patte du beau brun, notre ami Barak Obama. Cette mesure de prophylaxie, propre au Charles De Gaule est nécessaire pour chasser les mouches du tarmac. Elle permettra de dissuader les touristes malvenus, ceux aux identités remarquables, les mulâtres et les noirs d’Afrique. Comme elle devra instruire ceux d’Orient. Ces péteurs de pétrodollars, qui n’ont rien à foutre auprès des humaines et des blondes des pays démocratiques, modernes et civilisés.
Une riposte aussi et un mea culpa. Démissionner pour ce Ministre, obligé au dénuement devant les voyeuristes, s’auto éjecter du Ministère des Affaires ‘’Etranges’’ ! Du Gouvernement marocain et du Parti RNI par la même ! Car si un ponte de ces mensurations-là, s’il n’est pas capable de traverser les frontières, avec respect et dignement, c’est qu’il n’a ni couverture diplomatique, ni amis importants, ni c..illes ouailles! Mais aussi par compassion et solidarité, faire démissionner en bloc le Gouvernement RNI-PJD de notre pieux Benkirane. A moins qu’une fatwa ne vienne demander aux ministres marocains d’aller en France, vêtus dans leur simple appareil ! Nus, dorénavant, afin d’éviter les fouilles inélégantes et intempestives ! Ils porteront serti, un anuscope enserré au rectum pour vérifier si leur colon ne contient ni devises, ni poudre, ni dynamite.
Déchirer le passeport et ses visas schenguinolents et vaseux, tout comme cette corvée des empreintes et des coulisses aux consulats ! Comme si nos pays ne pouvaient pas se communiquer nos estampilles digitales, au besoin des polices internationales ! Zut ! Que fait notre Intérieur pour nous faire respecter à l’extérieur ?
Rester chez soi, faire la queue, tout seul ! Rigoler seul pour Jamal, parce que ça ne sert à rien de faire rigoler les reliques des Gaulois qui vous rendent mal vos ‘’sorties’’ et vos entrées sur leur, votre devenu territoire et patrie natale ! Ça ne sert à rien, non plus, que ces épousailles françaises avec une journaliste célèbre et mère de son enfant. Et la nationalité acquise à coup de zizi par un Zarabe, ça compte pour du Beur ! Ça se comprend enfin, c’est une nationalité, d’emprunt, une couverture, un masque, une guenille !
Ou, pour le Ministre Saladin Mézouar, revenir aux basques des Séides pour les embrasser. Ça les réconforte, ça les rend forts. Leur cirer les pompes aux pontes qu’il est allé voir, afin de péleriner en toute quiétude aux hauts lieux civilisés, où il aurait était invité et bien reçu ! Certes, non, c’est difficile!
Ou se recycler à cause de cet échec correctif cuisant ! Retourner au basquet, son sport favori de l’époque, afin de ‘’se marquer’’ d’autres paniers aussi époustouflants qu’incongrus. D’autres buts que la niaiserie politique, qu’il défend si mal, en se laissant palper et peloter à la douane policée de Paris ! Pas assez policée ni polie, en fait ! Fête ou défaite ? Réputation surfaite pour les doux agneaux que nous sommes ! Devant les vaches ! Car le dol ou la honte est nationale. De qui perdre son étoile verte ou ses couleurs rouges en casser sa hampe au drapeau devenu soudain fané !
Marquer cette journée d’un drapeau noir alors ! Comme ce témoin que l’on érige sur les ‘’plages interdites’’ ou dangereuses ! Preuve des mauvaises vagues inattendues ? à venir, d’un tsunami sentimental prévu. Voire comment célébrer cette date infamante comme journée internationale de la dignité. Une façon de graver de hontes notre histoire. Et de dénoncer la face hypocrite et mal cachée de cet irrespect organique envers les bougnoules et du manque de diplomatie envers la pute, pardon, la ‘’respectueuse attitrée’’ qu’on est obligé de défendre ! Comprendre, interdire pernicieusement l’accès de ses fils à leur matrice culturelle !
Pour des maîtres es-diplomatie, nos enseignants francophones, nos parangons, ceux des Relations Extérieures ou mieux des affaires étrangères, (très étrangères), c’est la fin du cycle francophile. Le repoussoir est arrivé à la fin de sa vis d’Archimède. A la fin de sa vie ou à son vice de forme ! Trop c’est trop !
Défendre son ministre, c’est aussi défendre sa propre fierté, devant ces excès et face aux erreurs, des dits-premiers-partenaires et grands amis ostensibles du Maroc. Mais le petit peuple, lui, est sujet aux exactions régulières. Et c’est un fait d’inégalité et de xénophobie, qui rappellent sans hypocrisie une autre époque. Ce qui met en doute toute la littérature et tout le blabla qui enjolivent nos relations. Des relations intimes, fidèles et étroites, de dépendances multiples et de promiscuité, entachées malheureusement de manques d’égards manifestes. La preuve est sortie de la bouche de cet ambassadeur onusien …Passons.
Comme le cœur, la vessie est pleine. Pleine d’assentiments au point d’éclabousser malgré la prostate les murs de la honte, ceux du silence, celui des lamentations et du Web, la coupe est pleine. Ras le bol, le passeport diplomatique est un leurre, une foutaise bien établie. C’est de la scatologie diplopique !
Il vaut mieux rester chez soi, loin de la police et des douanes, même des nôtres. Elles, qui reçoivent complaisantes et hospitalières, sans visa, sans chicaner, toutes les minois du Nord, riches ou me..diques mesquins, sans racisme, sans ostentations ni suspicions maladives. Sans enfreindre aux lois de la bienséance et sans atteintes aux droits de l’homme.
Demain, il faudra donc un régime spécial à l’endroit de nos hôtes de France, de Hollande et de Navarre ! Déshabiller les ministres et les politicards, à leurs entrées comme à leur sorties. Ça s’appelle en diplomatie, rendre la politesse par la pareille. Et alors, un gentil ministre, en porte parole officiel ou en catimini, pourra toujours crier sur les journaux et embuer le Net : ‘’ Merci de nous excuser, pour cette nécessité sécuritaire vitale, empreinte de déférence, mais hélas applicable démocratiquement à tous nos illustres visiteurs ’’. A la manière de Fabius ou des fables de La Fontaine.
On reçoit ces jours-ci le Secrétaire d’Etat américain, alias Ministre des Affaires Etrangères des States. Que faire et quel rite observer, sur quel rythme nudiste danser avec ce John Kerry ? Quand on pense, Sahara oblige, à ses cousins pro-Polisàriens et à leurs effervescences lobbyistes et ennemies de notre entité et cause première, ce sera la valse Kerry ? La Walkyrie ? Le déshabiller, notre super hôte, lui chercher des poux‘’ dans’’ la tête, des morpions, parce qu’il est descendu chez la sœur Algérie ?
Non, non France, que tu soies ‘’ gauche’’ ou plus adroite, corrige ton français ! Parce que si c’est notre langue d’ouverture et d’échanges, de sciences et de diplomatie, elle restera celle de politesse aussi ! Et c’est ça la francophonie, une civilisation !
Dr IDRISSI My Ahmed, le 1er Avril 2014