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Heureux les riches, ils ne font rien gratuitement !
Les coursives de la pensée entre les êtres et les chosesLes chroniques différées de Mme Student. Résumé de la situation.
Vannes et boycott
La kabbale des protestataires spontanés ou le boycott des refuzniks légitimes. Les prix excessifs et usuraires, finissent par nuire au développement, comme ils handicapent les progrès, en versant dans l’irrespect des droits et de la dignité des citoyens.
Sahara, libertés, premier Mai et Ramadan ! Dans les coulisses de la médisance stérile et des vannes dédaigneuses, dans les ravins des bidonvilles des ‘’massaquines’’ et les corridors des ‘’affamés’’, de superbes ‘’Jiânines’’ braient face aux prestigieux milliardaires ! Et les dites ‘’mauviettes’’ hermétiques du Net, logiques et vraies, hurlent poliment et avec constance, en dénonçant et les infamies usuraires et les prix exorbitants !
Le peuple du Web, ces petits consommateurs, mais grand râleurs, avancés et intrépides, face aux saigneurs, usent d’une arme nouvelle, le Web ! Une formule nouvelle de lutte et d’appels, pour un boycott, ô stupeur, quasi généralisé ! Une excroissance difractée et polymérisée, qui pénètre par les phones enflammant tous les foyers !
Et les richissimes cadres et ministres n’ont que leur bonne bouche pour braver et rétorquer ! Les illustres cadres, blessés dans leur amour propre, menacés dans leur recettes et autres rentes permissives, veulent sécuriser leurs statuts sans rien céder ! C’est naturel ! Comment il leur faut-il, en tant que ministres concernés, apaiser le souk qui hurle sur la Toile et les renie ! Al Hoceima et Jérada ont servi de modèles aux hordes déchainées, avec les risques publics et les peurs nationales que l’on sait !
Avec qui leur faut-il palabrer, dans cette ombre ombreuse ? Avec qui, quels syndicats, quelles associations, quels partis dissimulés ? Parler dans le vide, après avoir raillé et insulté ? Dialoguer et composer, mais où ? Car il faut le faire vite, avant que ça ne se dégrade ou que ça ne s’amplifie.
Qui ramasser par leurs amis du Makhzen ? A fortiori, pour leur sécurité et dans le cadre de la rigueur sereine et respectueuse de ce Makhzen, si nécessaire, mais souvent accusé. Le Pouvoir, dont ils sont les gardiens, les élus, les zélés, les ailes économiques et les bonnes issues !
Qui arrêter, qui juger pour troubles de l’or particulier et de l’ordre public ? Ce alors que la ‘’rue’’ virtuelle impacte ou sabote l’économie dans le réel et pour de vrai et qu’on la stipendie et vilipende, sans arrêt ! Comme autant de ‘’troupeau’’ et de ‘’mdaoukhines’’. Des déments ou des drogués ?
On peut relever des paramètres socio-anthropologiques, dignes d’analyses diligentes et de décisions urgentes, mais aussi ces miasmes putrides, ces mots ces injures, qui viennent d’en haut et qui sont si bas, qui sont si néfastes et certes, à condamner ! Mars, le dieu romain de la guerre cherche en ce mois de Mars la guerre en Maurétanie Tingitane ! Que de siècles d’erreurs et de progrès humains oubliés !
La prodigalité, les faveurs, les dépenses s’opposent aux sacrifices de ceux des classes médiocres ou moyennes qui enrichissent ceux-là mêmes qui appliquent aux produits de base, des tarifs abusifs voire outrés ?
Le Net réveille, le Net parle, le Net boycotte, mais personne avec qui discuter ! Il faut donc que les correctifs proviennent des usines et qu’ils soient établis, sous le regard des services autorisés, actifs et vigilants de ce gouvernement, où les concernés ont leur digne place ! En urgence, afin de convaincre et d’apaiser, et qu’ils soient établis en parallèle avec le benchmark et les prix standards, ailleurs usités.
Ce geste d’adaptation des produits visés par le boycott se doit d’intéresser par la baisse de tous les autres produits de leurs séries ! Il devra toucher les légumes et les fruits, les viandes et le poisson, pour aller de l’épicerie, au médecin et à la pharmacie et surtout prix des régies d’eau et d’électricité !
La paix sociale, le civisme, le patriotisme, sont à ce prix, car, nous sommes guettés par les actes de dépit des chômeurs que de guerres, tant face aux terrorismes divers que d’avec les maestros et les agitateurs du Polisario ! Oui messieurs, dames des parlements, des partis et du gouvernement ! On n’a pas participé à la Marche Verte pour laisser péter le pays et la nation, à cause de l’eau, du lait ou du pétrole !
La baisse des prix ne doit surtout pas être une plaisanterie, de quelques dirhams, trop vains, trop mesquins, trop insuffisants, pour convaincre, mais assez ostensibles et pompeux, pour tromper sans jamais apaiser.
Or, le risque de créer un précédent, peut devenir une mauvaise habitude chez les consommateurs. C’est à croire que ce serait antinomique des conduites de gestions habituelles précédemment usitées. La bonne gouvernance, comme elle a cours et qu’elle se produit, se doit aussi d’évoluer, même si les principes psychologiques, sociologiques et sécuritaires antérieurs sont stricts et aguerris.
Constitution, démocratie, libertés, transparence nouvelle, Constitution, importent localement et dans le regard des autres pays qui nous attendent ou qui nous surveillent avec acrimonie, comme ils interfèrent avec nos propres critères et notre gestion de nos libertés, qui plus est sur l’intelligence et l’évolution de nos cadres respectables et hautes autorités.
Ce spectacle est déplorable. Silence et sagesse d’un côté et en face les paradoxes industriels et commerciaux d’autre part, dans un théâtre de schizophrénie politique et médiatique qui s’opposent, sans baisser ni le ton ni les armes ! Une partie du Peuple, engagée avec spontanéité, comme si elle n’attendait que ça ! Une logique, vraie, défensive à juste titre contre les excès sur les prix et dans les dires. Un ensemble d’ingratitudes et de cris, blessants par endroits, mais qui restent respectueux de la Constitution et des valeurs de notre nation.
L’abus de privilège et de monopole, le trafic d’influence et le népotisme, le libéralisme sauvage, sont des formes d’opportunisme et d’asservissement des masses. Ces procédés déloyaux, prédateurs outranciers, sont décriés par les médias pour être contraires à la libre entreprise et à la justice sociale.
Ce conflit d’intérêt existe, il est patent. Il est massif et ubuesque et exorbitant. Il se situe entre les businessmen, détenteurs de portefeuilles ministériels et d’amitiés au sein du Gouvernement et le peuple du bas. Un milieu nutritif, un marché réservé, sur lequel s’appliquent leurs prix, quasi monopolistiques ! Qui plus est, leurs directives, leurs amitiés fortes et leurs lois.
Des dérives et des exactions, des profits exacerbés du genre colonialiste empiré, seulement ! Ce sont des excès à corriger pour la Patrie, car ce Pays n’est pas une jungle, réservée pour la peau des lions ou le cuir des éléphants. Voilà la leçon du boycott et de la morgue qui lui est réservée. Et des impressions, logiques ou subjectives, que je veux émettre par acquis de citoyenneté !Les petits et grands maux selon les propos de Mme Student
Et à ce propos, voici ce que la revenante, Mme Laure Student vient appuyer de sa douce France. Son Eden jalousé, sa patrie civilisée des droits de l’homme, voire de trouble-fêtes ou de troublions de l’Otan, impénitent guerroyeur d’Orient et à Trump actuellement affiliés ! Malgré cela voici ses mots !
Les entreprises, les usines et les banques, ont tellement poussé dans nos villes qui s’étendent comme les galaxies de l’univers ! Les immeubles asphyxier, rues étroites qu’ils cachent le ciel et obstruent l’espoir…Qu’en est-il chez vous les maghrébins qui avez un long parcours encore à faire. Spécialement dans les villages encore rustres et les villes bidonvillisées ?
Il y a du boulot pour les grandes entreprises mais où sont vos revenues ? Vos créations, vos productions concurrentielles, où sont-elles pour vendre et briller ? Vous ne faites que boire et manger ! Encore que ! Vos dettes sont importantes, malgré les dons de vos mais ! Et vous êtes, côté crédits lourdement handicapés, car vous êtes en guerre pratiquement depuis vote indépendance ! Et vos adversaires ne cessent, face à vous, de se suréquiper et vous dépasser et vous vous sentez menacés !
Et vos gourous, vos entreprises libérales et ouvertes, certes, qui plus est vos ministres aussi élogieux soient-ils, chez vous ou chez nous, augmentent les prix de vos premières nécessités et denrées ! Eau, viandes, légumes et lait ! Pourquoi ? Malgré sa baisse à l’International, votre pétrole se hausse des fois plus que chez nous !
J’ai lu vos plaintes et entendu parler de la vague du Net qui crie et vous fait insulter ! Comment expliquer que 80 % des vôtres veulent émigrer ? Ou ceux des nôtres qui veulent venir vous visiter souvent ? Les faits sont paradoxaux. Celui d’habiter ou d’exister encore dans ces beaux lieux, est un deal ! Là, sous les insultes publiques et l’emprise richissime et vultueuse de ces braves gens qui nous représentent ! Qui devant nous vous représentent mais qui vous traitent comme du rebus. J’ai entendu de vous être un peuple ‘’m’khalaf’’, de ‘’m’dawakhines’’ et de ‘’Jiânine’’, des affamés, en sortes attardés ! C’est pénible à entendre pour la prof de français que je fus chez vous !
Un ‘’troupeau’’ d’électeurs, des ‘’ apaches ‘’de ‘’l’Istihmar’’, des ‘’ânes’’ patentés donc, qui se doivent de boire leur pétrole, leur eau et leur lait de vaches ‘’attardées’’, afin d’évoluer dans leur fermes, ou leur basses-cours, en toute liberté. Et de voter pour eux ! Là, la française que je suis, nièce du maréchal Lyautey, fille de Voltaire, Racine, Molière de Rousseau et de Montesquieu, ne peut admettre qu’on dise cela de mes vieux amis marocains, si prospère, si propre et beau, si intelligent et huppé de parmi les grands soit-on !
Et pourtant, mes chers, la Démocratie est là, avec ses Urnes, ses Parlements et son Gouvernement, ses syndicats et ses associations, qui doivent protéger le pays et ses gens ! Certains en suffoquent et sifflent les partitions infâmes, au lieu de respirer cet air de paix et de libertés, de bonheur, de fierté et d’aisance, qui sans être les leurs, les leurrent, malgré le jihad économique qui fleurit ici, mieux qu’ailleurs !Mic mac autour du Sahara
Une fois de plus, le sérieux, la crédibilité et la prééminence s’imposent contre les adversaires. Le premier ennemi est l’ignorance, le second l’égoïsme, le troisième l’injustice. Aggravés qu’ils sont par l’arrogance, les passe-droits et le mépris. Beaucoup reconnaîtront ce qui se passe en nous et autour de nous, allant de la sociologie à la philo et de l’histoire à la géographie. Si vous avez pensé à quelque chose ou à quelqu’un, vous avez raison.
Perfidie et incompréhension : « Le Maroc rompt ses relations avec l’Iran. Car le Hezbollah, allié de Téhéran, soutient militairement le Polisario ». Et si on devait généraliser cette conduite ? Poussez le raisonnement un peu plus loin ! Enfin, juste à côté ! Beaucoup en seraient heureux. Le Dernier Jugement avant l’Apocalypse !
Heureusement que des groupes de pays, avec une surprenante vélocité, se sont immédiatement distingués en se solidarisant avec le Maroc, face aux menaces de ses adversaires. A citer les groupes arabes, islamiques et africains qui se sont prononcés pour nous appuyer face aux dérives bellicistes envahissantes de nos contradicteurs et de leurs commanditaires.Les dire des petits Muppet Show
Entre temps ma petite fille Nour, me dit que si l’on arrête de boire de l’eau, du lait et des dérivés du lait, et d’utiliser du pétrole que c’est un deal improbable et que les riches qui les produisent ne céderont pas pour garder la mains sur les consommateurs qui se lasseront d’une lutte, d’une guerre ringarde et inégale et que ce concours de bras de fer finira par être gagné par les gens riches et puissants qui dirigent l’administration et le gouvernement. Elle n’a que dix ans. Est-elle bien informée ou que déjà otage et prisonnière du phone et des produits de consommation, sa combativité est ramollie ou vendue.
Adam, lui, refuse l’assistance de la maîtresse. Cette étudiante, qui vient lui expliquer deux fois par semaine ses leçons scolaires. Résister, lutter pour arriver, travailler pour comprendre les difficultés et les dépasser. Réussir finalement, est comme un sport difficile, tel celui des alpinistes qui grimpent les montagnes élevées malgré tous les reliefs. Et là, on a besoin d’un guide, d’un soutien, d’un coach pour nous instruire et nous expliquer ou pour nous accompagner durant ce combat qui nécessite volonté, concentration, mémoire et persévérance. Pour peu, il la mettrait sur la liste des liquides, des choses et des gens boycottés ! Eau, lait, pétrole, maîtres, ministres, valets !Tandis que Coco, le beau coq gaulois, qui est bien un envahisseur, est un infiltré du même gabarit que ses congénères ! Si bien adapté aux nôtres, il me fait les mêmes coups que ceux de la basse administration. Moi qui lui ai donnée, puis livrée, les pattes liées, une poule brune ! Une femelle, une jeunesse intacte, bent darhoume, qu’il a conquise et éclatée en lui faisant pondre douze d’œufs, en moins d’une semaine ! De quoi la foutre dans un coin, un réduis, une cachette, une cage naturelle finalement, derrière les tiges des bignones de la clôture, pour la forcer de couver sa progéniture ! Sa descendance ! Un rôle de femelle que beaucoup des nôtres respectent pour la bonne répartition du travail entre hommes et femmes ! Pour la culture, l’élevage, l’éducation, et pas pour l’héritage égalitaire ! Allez les filles, allez sur le Net, vous aussi pour râler ! Les awacs des Awkafs se souviendront des révisionnistes de nos textes sacrés !
Mais voilà que l’infâme picoreur, au bec de vandale, est en train de faire le zouave, le seigneur, l’émir du Moyen-Orient en faisant une descente sur mes terres fleuries ! Pour peu, il en appellerait à nos chanteuses et autres danseuses du ventre pour ses fêtes interminables dans nos permissives, lubriques, luxurieuses et sardanapalesques villas ! Je fais appel à Nabil Ayouch, à ses Much loved Loubna Abidar, ses nouvelles lubies fantasques et crédibles à la fois, afin de tourner des films vrais, crus mais pas très visibles par les pudiques et les schizo-fanatiques de la culture cinématographique, sans salles de cinéma ! Alors qu’il n’y a rien d’érotique à glaner là-dedans et que le pire est ailleurs, avec plus de frasques et d’obscénités. Là, dans nos impasses, sous nos platanes et au bord des trottoirs de nos avenues !
Il ne les déshabille même pas, le ptérodactyle. Il les bouffe mes pauvres fleurs, cet effroyable ogre d’Occident. Une razzia sur mes plantes ! Oui, celles-là mêmes que je viens d’acquérir et de planter. Des fleurs locales, bien plus chères que les vaniteuses et ostentatoires plumes du Coq faussement hexagonal! Que faire face à ce touriste, obscène sauteur de mur et sans visa ? Ce volatil qui fraie sur mon dos qui a élu domicile chez moi ? Le renvoyer lui et ses gauloiserie, loin de ma cour, à son tas de fumier d’origine? Le mettre au panier ! Le couvrir d’une gouffa* locale et le donner aux dieux lares, en offrande à Jupiter, avant l’Aïd et le Ramadan?Le coq, symbole de la fable de Student
Univoques et inéluctables protecteurs, ils sont souvent comme cela nos célèbres et riches amphitryons. Ils agissent comme en pays conquis, à l’endroit de leurs hôtes indigènes ! Ils foutent de la merde, comme dirait monsieur Trump, comme si de rien n’était, et ce même dans les endroits propres ou les lieux saints ! Comme si des affaires succulentes et prospères pouvaient monter là-dessus ou pousser là-dedans ! Le problème reste posé à Al-Qods et dans bien des régions de cet Orient ou d’Afrique que les grandes puissances, d’essences impérialistes aux relents coloniaux, qui le bras long, manipulent, fomentent, faisandent, fermentent et formatent et font ployer les nations et les états, pour leurs étroits et égotistes profits, qu’ils disent et vendent comme ‘’ civilisateurs, démocratique et humanitaire’’ ! Sic !
Tel est encore le cas des richards repus et contestables, qui veulent me déloger de mon boulot et toi de ton île grecque ou de ton bout de désert que tu appelles Syrie ou Sahara ! Bientôt de ma ville, de mon pays, de mes passions et de ma religion ! Et toi de la surface de la Terre ! Parce qu’ils sont riches et aptes à faire des affaires sur nos propres destins et nos vies intimes ! Que de couples se sont formés dans les nouvelles sociétés crées chez vous Grâce à l’ouverture de notre pays, de son hospitalité tolérante et à son sens de la coopération win-win. Du coup de quoi suis-je responsable devant Dieu ? Si n’importe quels Hachachines ou pétro-arrivistes démontent, dénaturent ou obvient mon propre cursus dans la vie en interférant radicalement mon destin !
Ils ont les moyens de bouleverser les habitudes et les destinées de chacun, et puis de se jouer de l’existence de milliers de gens ! De déclarer la guerre, leur usufruit, et d’envoyer les fils des prolétaires sur les fronts. Partout où ils veulent et que cela leur rapporte ! Surtout là où leurs affaires pourraient se crisper devant de simples règlements ! Des idées, des actes qu’une dose de bonne psychologie, appelez ça diplomatie, pourrait les sortir de l’intrigue ou de l’impasse où leurs affaires sont parties prenantes !
La dépendance avisée ou l’Afghanistanisation*! Parlant de nos pays et par extension, du coup les planètes iront chercher d’autres ‘’astres protecteurs’’ que leur Soleil, ailleurs dans une autre galaxie !
La loi locale est l’alliée de ces sublimes et extatiques amis de nos crésus ! Les riches bandes et régions de ce lit-berceau qu’est notre monde. Elle, (la loi ou le devoir), leur obéit, d’autant qu’ils siègent dans le Labyrinthe ! Pas loin de Zeus qui a changé d’Olympe ! Comprenez leurs Onu et Otan, comme maîtres décideurs indécrottables et parrains exigeants ! Ils végètent là et ils sont les vampires et les flambeaux. Ils sont les éditeurs uniques et les prescripteurs jaloux du nouveau livre de Nicolas Machiavel. C’est dans leurs coursives où l’on décide de nos politiques et de nos destins, de qui doit aller au paradis ou qui doit rester là ! Leur emblème est justement ce Coq qui devrait être hissé, en statue guerrière et conquérante, sur les frontons des malls, pour illustrer leur insatiable mais étroit panthéon.Les leçons des gosses
Regarde Nour, ces rangées et ces files qui bougent sur le balcon. Des fourmis qui, à la queuleuleu et sans arrêt, traversent murs et jardins, allant des abords immédiats de nos chambres à leurs fourmilières.
Ils sont omnivores comme nous ma fille ! Leur menu…Des tiges des fruits, leur queues, qu’ils grignotent pour faire tomber les pommes, les poires ou vos avocats, aux insectes et autres bêtes, la chair qu’ils grignotent et qu’ils ramassent pour alimenter les-leurs.
La reine invisible, la belle qui sans roi, ‘’enfante’’ en silence! La reine discrète qui met bas et qui pond des œufs, sans arrêt ! De futures fourmis qui grouillent comme des larves dans les bas-fonds et les souterrains. Là, sous tes pieds, lecteur. Ou là, sur les draps et le corps de cet homme mourant… A la cité, près de la mosquée aux cigognes, non loin des cimetières des trois religions…Et de la prison où vivent logés, nourris, blanchis et bien gardés, des voleurs et de grands criminels ! Des assassins, mais aussi encore des opposants.Des fourmis aux bulles d’air, en effervescence. Elles flottent avant de s’éclater. Elles prennent toutes les libertés pour exploser, dans un désordre apparent. Et ça bouillonne à fleur de verre, dans la bière, le vin, le jus ou la bonne eau ! C’est un peu comme la vie la société, l’économie, la politique et les passions. Les anciens l’ont dit, tout passe. Mais où sont-ils déjà, nos sages ancêtres ? Edéniques, fils du fratricide Caïn, primates évolués, guerriers barbares, complotistes ou quels qu’ils soient ?
Appel du cœur à une grande dame
Ô Meriem, arrête tes abus ! Laisse les boire à leur soif de ta bonne eau ! En te remerciant, je te suggère, par respect, vu ton travail, ta carrure sympathique de cadre avertie, ta calme dignité, d‘oser la première et de faire un brave geste. Car tu n’as besoin de rien pour bien vivre ! Ça se voit, comme pour ma cousine du Souss…L’Akwa ? Je le sais !
Trop de fric nuit à la santé des propriétaires ! Et trop d’argent, dis-moi, ça sert à quoi quand on jouit de tout ? Mais, quel est le pays d’origine, l’essence, de ceux qui ont sorti le slogan qui relie l’Ona au lait binational et à l’eau de source ? De grandes sociétés, respectées ou vénérées, sources de bienfaits et de nécessités, sont brutalement indexées et jalousement traquées ? Question de prix pratiqués ! La nouveauté, c’est le Facebook, quasi virtuel, qui s’attaque à la réalité ! Sans attaches politiques pour ses débuts, il voit des partis connus, chevaucher la vague tsunamique du mécontentement, pour le renforcer, le formater et le crédibiliser ! Les sociologues ont du pain sur la planche et les grands Partis des choses, des tactiques et des méthodes nouvelles à apprendre !Un petit coup de métaphysique
De la spontanéité banale naissent la philosophie, le programme et l’action.
Insectes en tous genres, bulles, eaux et leurs hôtes microscopiques, intention, vies, utilités et buts ? Combien sont-ils ? Les premiers insectes, qui ont à mon souvenir de fac un poids d’acides nucléiques et de protéines considérable, dépassant la masse de tous les êtres humains. Compare-les aux sphères d’air et/ou de gaz suivantes, qui éclatent dans le nez ou sous les yeux.
Que dire de leurs consciences, d’êtres, aussi insectes élémentaires et primitifs soient-ils ? De leur propre vie, comparées aux nôtres, aussi prince arabe que Trump soit-on ? Que dire de leurs de leurs buts et consciences ? Celles de chacun, de leur but collectif, eux qui vivent depuis des milliards d’années ? Bien avant les vertébrés, ces ‘’humains’’ et ces ‘’bêtes’’, qui cumulent les deux appellations ! Des actes individuels, les trajets courus, les fins visibles ou pas, dépassent le but de chacun de ces ‘’pointillés’’ mouvants et hyper mobiles que chacun a pu écraser, nonchalamment un jour !
Sinon à coup d’insecticides. Et on en vend de par le monde, des supers armes et des ‘’produits homicides’’ ! Des armes de tous genres pour pousser les parasites et ou pour laisser les bêtes inférieures s’entretuer…Afin et pour ne pas envahir les meilleurs !Des bombes sur les insectes
Ces êtres sont dits inférieurs, mais on est toujours les inférieurs de quelqu’un ! Demandez aux impérialistes ce qu’ils pensent de ‘’l’homo ridiculus’’ d’Afrique ou du Moyen-Orient ? Ces bons à gazer pour les dégager de leurs gaz et pétrole, avant qu’ils ne deviennent, selon eux, des revanchards, dangereux pour leurs cousins sémites. Ces riches et intelligents et évolués cousins, tels que réinjectés, après Hitler, sur les terres de litiges, évacués des leurs !
Est-ce aussi important que nos actes farfelus, nos guerres, nos jeux désuets, ou nos jouets pervers dans cette vie ? Celle dont chacun jouit ou qu’il endure, et qu’à ce qu’il lui semble, il n’aurait pas choisie ! Des ‘’vies’’, là dans ces navettes de passage, ces corps fongibles, maladifs ou beaux, ces gadgets appelés, ‘’ corps ’’. Mon corps, comme le perçoit chaque humain durant sa vie. S’il n’y ajoute pour le compliquer et sans les voir, ni les montrer, un esprit, une âme et peut-être plus de spectres résidents, mais invisibles ! En moi, en eux et en toi !Comme toi pour ton argent, bloqué ici ou ailleurs, dans les paradis fiscaux, ces banques d’outre mers et océans. Paies-tu des timbres de quittance dessus ? La bourse, elle aussi est dans la poche, libre de toute pression et aucunement taxée ou timbrée.
Mystique et déontologie
Je suis dans le même état que toi, concernant mes patientes et en accord avec le code de déontologie. Je ne veux pas donner des noms, ce serait comme un délateur ! L’éthique et la protection de l’intimité dans le cadre du respect des libertés !
Ça existe encore des vétérans qui croient en ces dix versets et bout de parchemin ? Cette table fossile de Moïse qui pour certains qui ne représente plus rien !
Concernant les idées miennes, même si je suis navré par de telles réglementations et lois, je lutte, je m’explique et me défends, sachant même que le résultat sera souvent consternant.
Nos idées, nos pages, nées par-delà la diatribe et l’inconnu, on ne sait comment, s’envolent hors du temps. Un prodige net de Saint Web !C’est ainsi que je sens en moi l’envie d’écrire, mais l’énergie, le déclic, le starter ne viennent pas. Ils sont hors de ma portée, même si elles m’appartiennent et que je les ai en moi !
Sont-ce les éléments dramatiques et secrets dont on ne parle pas ? Le mutisme qui se joue des ‘’ qu’en-dira-t’on ’’ ? Les maladies cachées que l’on ressent ou pas, en plus du dégoût patent de certaines actes et de certaines gens ? La désillusion, la vacuité et la vanité, le dégoût de la vie est-ce compris dans cela ?
Toujours est-il que, par allusion à vos richesses, Crésus, des kilos de notes sont déposées, çà et là. Mais, il me manque l’envie de les couler en textes et en argent ! Tu parles, mon pote ! On ne lit plus ! On se phone seulement et même le majuscule Trump fait dans le simple ‘’ tweet’’, sa politique du monde présent !
L’envie de reprendre les fœtus dans l’œuf, de rattraper le temps, ce souk de notes ou d’écrits sur brouillons qui sont autant qu’un musée d’ors absents ! Des actes ratés, usés et hors du temps. Un anachronisme patent, fait de pensées silencieuses, fâcheuses ou insipides, de chroniques tues et de réactions muettes…Une passivité circonstancielle, envers le décours des actes ? Non pas qui snobe, mais timide et pudique, l’autre nom de l’autocensure et du respect ! Le temps d’y réfléchir en fait, ce qui les rend détachées de leur époque de leur opportunité et de leur temps…Un révélateur de nos vertus virtuelles de nos passions qu’absorbe l’oubli et la course du temps.Confidences
Non, je ne suis ni de Mars ni de Neptune ! Ni de Marrakech ni de Taroudant ou de Rachidia. J’ai des enfants bruns de peau, comme beaucoup et leurs larges narines, je les dois aux Faquirs et aux Gnaoua. Qui sont ces Wahhabites qui m’ont poussé à faire la queue chez les fakirs aux roquias et autres charlatans-pécheurs en mal d’arnaques sur le dos des gens ? La crédulité fait partie de nos mœurs ataviques, aussi cultivés et scientifiques serait-on !
Pour la gloire du pays et de ses sahraouis
Et de ce fait je ne sais pas d’où est venue, comment est née, cette diatribe, fébrériste, civilisée, aussi opportune ou populiste soit-elle, et que l’on attribue à un parti local ou à un autre activiste étranger ! Elle pousse au boycott des produits de consommation et ça emplit a les saturer les pages de Facebook. Cette manif hors des rues est-elle judicieuse ou injuste ! Les prix pratiques sur les dérives du lait, du carburant et de l’eau minérale sont trop chers comparés au revenu des marocains et aux prix pratiqués en Europe.
En conclusion, vous les Riches, faites gaffe à notre Nation !
Alors que l’Etat n’a pas encore épongé les problèmes soulevés par le Hirak d’Al Hoceima et les marches anthracites de Jérada, voilà que cette affaire du boycott viral du Net qui fait dans les fractales épidémiques !
Devant les tambours de guerres et les collusions dangereuses, la société se divise ! On rappelle le primum movens des augmentations du prix du pétrole qui avait connu une baisse à l’International pourtant, et de la casse de la Caisse de Compensation, en inculpant des personnages qui en fait appliquent et ne décident, tout seuls, de rien !
Seuls nos adversaires coalisés riront de nos bévues et de nos échecs et ils salueront l’arrogance têtue des riches exploitants comme les bavures des sociétés boulimiques qui n’évolueront pas patriotiquement, en persistant dans le mensonge égoïste et les crâneries hautains, voire l’entêtement désadapté des premiers de listes, qu’ils sont pourtant.
Pour le Sahara et que ce soit bien clair, pour la bonne gouvernance et face aux gaucheries des notables, des excuses et des mises à niveau des prix s’imposent, afin de d’établir des prix locaux adéquats pour chaque chose ! Pour encore plus de consommation et de bénéfices des producteurs, grands et petits, pour la paix du front intérieur et son renforcement, ce face aux velléités de guerres de soumission impérialistes et face aux actes belliqueux et sordides des factions insoumises, créées par les voisins pour des raisons dépassées depuis entres les deux blocs et la haine établie face à notre régime souverain.
In fine, la paix des prix s’impose face aux lâches qui veulent casser le travail serein du gouvernement des coalisés et le faire éclater dès à présent. Place à celui pacificateur, raisonnable et diplomatique de l’ONU. Attention aux pressions irresponsables et aux gaucheries sociales, très mal gérées, alors que se joue entre guerre et paix l’affaire, existentielle pour tous, de Notre Sahara !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 03-06 05 2018Du coq à l’âne, ou les prédateurs et les proies
LES ‘’ CHRONIQUES MISCELLANEES’’ DE MME STUDENT
Question de force et de faunes
Trois avions sont tombés ce jour, bien loin des champs de guerres, des fusées, des gaz toxiques, des bombes, de leurs explosions et de leurs feux. Combien de morts faut-il encore commettre sur les enfants et les civils ? Là en Syrie, en Iraq et en Palestine ? Et pourquoi que ça se tue encore entre humains ? Dites ! C’est compliqué ?
A tous les zombis contemporains
A tous les zombis contemporains et autres robots charnels aux organes détraqués ! Cette terre est une véritable boucherie où les êtres, animaux qu’ils sont, se mangent et se tuent pour disparaître sans se recycler. Maladives, fortes et puissantes, les espèces se sont multipliées. Sans retour aucun ni solutions pour l’avenir, l’homme pollue et épuise la terre, de tout ce qu’elle a engrangé depuis des millénaires ou des milliards d’années.
‘’ J’ai gâché mes plaintes et caché mes souvenirs. Depuis, je les ai oubliés. Que dire de leur mémoire chez autrui ? Je souffre de douleurs à faire pleurer de joie mes ennemis et je gère des faiblesses implacables outre mes coutumières paralysies. Ma reine, Chefs, le cœur insatisfait ou opéré, je sais ce que c’est, car il regorge de bonté ’’ Dixit Ghandi !
Réveils et verbiages inutiles
Mais, par-dessus la honte et les incapacités, rien ne vous empêche, glorieux Chef et vous, les Mahatmas, de travailler et de regarder d’en haut ces Trumps, ces Netanyahous, leurs zélotes et leurs consorts hébreux, et si actifs de partout ! Non qu’ils soient minables ou puissants, ou amusants et méchants, à la fois ! ‘’… ‘’Ça, tout le monde le sait ! Et des chefs d’Etat me l’on dit !‘’
Pontes et complices, exagèrent pour enfoncer leurs adversaires ou pour plaire à leurs suppôts et compères ! Une caricature où excelle le virulent et truculent, Ssi Messahal Abdelkader que je viens de citer plus haut. Leur morale est à genou ! Allah yarham Belkacem Mellab qui a fait irruption ici ! Lui, qui est parti trop tôt, il doit gigoter dans sa tombe. Ressuscité par la colère, car j’aurais fait parler, ici, son lubrique MAE, qu’on dit être marocain, mais qui est issue de la même ville d’Algérie !Les jeunes, des assassins ou des fusibles ?
Mais là, parlant de hauteur, je suis à la renverse ! J’ai appris le cas de la jeune étudiante qui s’est suicidée. Ce drame va rendre folle sa pauvre mère. Une parmi d’autres ! Cela me rappelle le fils de son voisin et libraire. Et encore ce grand malade qui a tué et découpé la même nuit, et son père et sa mère ! Et le lendemain, ce fut ce technicien-télé, qui fut poussé par les bourrasques de vent de la terrasse où il travaillait. Là, par-dessus la parabole qu’il voulait réorienter ! Hier encore, une princesse arabe s’est jetée d’un balcon pour se suicider ! On est loin du pétrole, du prestige, de la civilisation et des mille et une nuits.
Arrête de parler de ces incidents mineurs, regarde la Syrie, le Proche-Orient que les rapaces déchirent en causant des milliers de milliers de morts ! Parle des battues sur les Rohingyas, un nettoyage ethno religieux de plus, que les Birmans opèrent sans gène devant le monde entier ! Parle des camps de concentration et des murs de détention, des pogroms des palestiniens et de leur apartheid et mortelles exactions racistes ! Parle de la pression acolyte erronée et inlassabledes zélotes, puis de celle ‘’des pays démocrates, avancés, si aisés et pleins de gens bien’’ ! Parle des enfants, entend les jeux de tirs des soldats sur les manifestants palestiniens ! Non ! La guerre et l’humiliation, le vol de la vie de quiconque, ce n’est pas humain ! Et moins encore divin, pour quelque peuple, religion ou civilisation que ce soit !Braconniers
Là, mon moral est à genou ! Ils sont tels ces gibiers et ces fauves dont les braconniers exposent les dépouilles comme des trophées de guerre, après les avoir abattus au cours de leurs safaris en Afrique ! Distractions féroces pour les touristes aisés, qui après les conquêtes terrestres d’hier et l’esclavage antique, se tournent vers les bêtes qu’ils tuent pour leur simple plaisir et pour s’amuser. Pour frimer ou pour se distinguer ? Un commerce de la violence et des armes aussi, est sous-jacent dans ces exotiques pays ! Le tourisme en savane ! Ce sont des chefs d’états, des présidents qui y ont été pris à ce jeu carnassier ! Les persiffler, les indexer de qualificatifs outrageants et plus que barbares, est inélégant. Inutile, politiquement négatif et contre-productif sur le plan de la morale politique ou de l’éthique banale ! On mange bien de la viande ! Nous tous ! Dis-moi, BB ? Alors laissons les grands et les grosses légumes tranquilles pour ne pas bouleverser la carte politique du monde et le destin des peuples en voie de développement !
Tact et mesure
Si politiquement, il faut user de balance dans les propos, si psychologiquement il ne faut pas jeter l’opprobre sur les grands richards, pour les vilipender et les indexer, à quoi sert-il alors de de livrer son opinion et de penser différemment ? Alors un sermon faute de les sermonner ! Certains amis parmi-eux sont encore vivants, soit ! Mais que feront-ils des peaux de bêtes ainsi tuées ? Où les mettre à leur départ ? Par terre, au salon, à l’entrée pour remplacer les tapis du sol, sur les murs de leurs bureaux ? Vont-ils les emporter avec eux, si leur départ était proche ? Hélas rien d’ici n’ira vers l’Au-delà. Ni peaux de bêtes, ni ustensiles, ni mobilier, ni costumes !
On ne peut pas couvrir nos âmes, une fois morts, avec des peaux de panthères noires ou de tigres zébrés ! Rien ne profite, même pas l’objet du crime, rien ne sera exporté vers l’au-delà ! Une certitude pour ceux nombreux qui espèrent et qui croient au paradis. Mais cette sagesse, si banale et commune, qui prospère chez les gens crédules et les croyants, ils s‘en fichent ! Eux ! Ils sont si grands. C’est leur face, non pas athée, mais simplement insouciante, riche ! Et, ces meurtres, ce ne sont que des jeux ! Un ‘’privilège’’ donné aux pays noirs, une chance, pour se développer et pour donner à manger aux leurs, grâce au tourisme étranger, qui leur apporte beaucoup d’argent !
On a tellement de paraboles, de phones, d’écrans, de parasols et de parapluies que nous n’avons plus d’espace dans cette maison où les caser ni dans ce pays où les disposer. Et ces symboles des gens puissants et prospères, ces décideurs influents et écoutés, il faut les ménager dans tous les cas de figure ! Quand on a besoin de les utiliser, ils sont perdus, bloqués ou cassés, faute de les entretenir et de bien les ‘’ranger’’. Pour nos progrès et notre résilience, la bonne maintenance, la fidélité, entre amis, est de bonne gouvernance. N’est-ce pas Chefs, que c’est indispensable pour persévérer dans la voie de l’amitié et de la paix ?Quid des arbres et des trottoirs ?
Encore ! Alors si l’hypocrisie remplace la critique et chasse la guerre, c’est que tout va bien avec tous nos amis ! Et que l’on saura y faire avec ces boss, en singeant les psy coaches, sur ce chapitre discrétionnaire et lors des conduites et des comportements diplomatiques de mêmes ressorts !
Avant-hier, à Kénitra, il aura fait 10 saisons en moins d’un jour. Avec ces changements de temps, rien ne peut être prévu. Les platanes centenaires et les faux-poivriers, laissent les oiseaux sans nids et nos regards se perdent sur les horreurs des façades et des constructions hideuses que leurs branches, jusque-là, nous masquaient ! Ils vont vous apporter de ces palmiers dits-américains, hauts de 6 à 8 mètres et très couteux, qui ne portent que 4 palmes en haut de leurs affreux troncs, si horribles et disgracieux !
Aujourd’hui, Kénitra ressemble à Casablanca ! Feu le roi Hassan II, dont l’esprit est toujours prégnant parmi-nous, l’avait prédit pour son développement. Seulement maintenant, c’est le revers de la prophétie qui se réalise. Cela s’est passé ce matin, non loin de la gare TGV et de ces espaces industriels de la zone franche, là où l’industrie internationale trouve sa superbe expansion. Les pilonnes électriques, du moins les poteaux d’éclairage, ces hauts lampadaires, sont tombés comme une avalanche sur les toits des autos !
Ce n’est pas la faute au vent qui les aurait fait choir et qu’il faille incriminer ! Les habitants ne sont jamais informés par la presse ni par leurs élus de ce qu’ils font, les élus et les municipaux, sous leurs fenêtre et dans leur rues. On ne va pas leur souffler ce que veut le vent. Domaine terrien sacré, domaine terrestre sucré, les espaces et les investissements sont du domaine secret, réservés aux puissants de parmi les proches. On ne va pas crier à la promiscuité avec le pouvoir divin, ni gronder ceux qui se les premiers officient dans le délit d’initiés de par le monde. Le copinage et le népotisme…Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Corruption, compromission, concussion, malversation, cherchez l’erreur !Nostalgie arboricole ou végétale
Syndrome du colonisé. J’ai souvenir de ces eucalyptus centenaires qui furent plantés du temps du général Lyautey et qui embellissant la ville, sans entraver l’espace ni gêner personne ! Les assassins des villes et des espaces verts, portent-ils un nom dans la juridiction ? Ah si les pontes pouvaient changer aussi vite, ou en mieux seulement ! Tels ces trottoirs avec leurs carreaux craquants, neufs, mais vite brisés sous les pas, que l’on dégage maintenant pour élargir cette avenue, dont on a dévasté les arbres ! Une artère dédiée après son meurtre au militant de la lutte pour l’indépendance, l’istiqlalien Diouri ! Et quelle indépendance ? Avec tellement de bonnes coopérations et de crédits internationaux ! Mais, on n’a pas le choix.
Revenons à nos pénates et aux dieux lares. Sont-ce ses héritiers ou ses neveux qui comblent les espaces vides de cette bonne ville ? Afin de loger au mieux les nouveaux venus. Et l’on assiste à une invasion de voitures, le centuple en dix ans ! Les R’batis vont être ruralisés. La campagne se venge sur les capitalistes !
Ni expos ni conférences suffisantes, ni vitrines aguicheuses sur les reliquats d’avenues, plus de théâtres ni de cinémas ! Ça, plus jamais ! Pas même des arbres pour contrebalancer la nudité, la hideur de certains coins, ou pour aérer l’atmosphère embrumée par ces fumées insanes pour leurs vieux poumons de fonctionnaires, rétrécis.
Ce sont de nombreux couples refugiés, malades ou à la retraite, dans notre largissime patelin, aux normes perdues. Ils viennent ainsi d’avaler notre province aussi ! Longtemps connue comme une Willaya pour son espace vital, ses cigognes, son port, son chabel, l’alose, cette espèce disparue depuis, sa plage, maintenant rétrécie, sa Kasbah, en ruines, attendant la résurrection du Sultan alaouite, My Ismaël, pour la ressusciter, ses prisons célèbres de par leurs hôtes distingués, ses bases, adieu les States et l’Oasis, ses forêts qui ne glandent presque plus rien, son agriculture, qui espère depuis les récentes pluies de meilleures années !Le ciel de l’olympe
Le ciel de l’olympe est plein de riches, de suzerains, de héros et de demi-dieux, aux pouvoirs suprêmes ! ‘’Gardons sa grandeur à l’Amérique’’ ! Vous pouvez apprendre, puis adhérer et appliquer à vous ce nouveau slogan de Trump ! Attention, il nous copie. Il chasse aussi de ses ministres ! Adieu Tillerson !
Je suis riche comme Crésus dit-on, les jaloux ! Mais plus puissant encore ! Comme Trump, pour ceux qui le connaissent un peu ! Chef de Parti, propriétaire de banques et d’assurances, des fermes et des usines, des mines et des gisements. A moi seul, je vaux un pays au moins ! Je suis son Président, à vie, comprenez son propriétaire et son empereur à la fois.
Mais je suis peiné pour vous, car je ne suis qu’un être humain ! Je passe ! Le néant m’interpelle. Je suis périssable, même si je suis très beau et sympa, volubile et loquace. Attention vous autres, mind ma princesse, je suis encore attirant et toujoursorgueilleux. Si je philosophe pour vous amuser, je ne suis ni timide ni gonflé é, et pas périmé pour autant !
Les femmes et leurs branle-bas de combat m’offusquent grandement, si elles vous taquinent devant les juges messieurs et dans la presse, un peu !
Mon Dieu, je n’ai pas besoin de les harceler, moi ! Ce sont elles qui viennent au secours de mon âme ! J’ai grand cœur ! Le cœur dans la main ! Et je sais faire…la charité ! C’est un bon placement pour investir dans l’au-delà !
L’au-delà, ce sont des milliards de milliards d’étoiles et de planètes. Et il faut les combler, les Stars ! Les habiter, y investir et les faire marcher. Je suis leur homme. Et cela en tolérant les diables, les anges, les autres créatures et celles qu’on rencontrera ! Tout en respectant les droits de l’homme, sur les armes, les femmes et les minorités, les usages américains de la démocratie et de l’argent, comme on sait les pratiquer, ici dans Mon pays. Soyons tolérants !Chacun son chemin de croix
Hymne à Mister Trump ! Mais d’ici là, je suis las. Le cœur, encore une fois ! Quand je pense à la fin, je refuse de vieillir et de passer l’arme à gauche. Pour l’âme, je ne sais d’où elle provient, si elle est là et où elle ira ensuite, quand le robot de chair que je suis, fondra dans la poussière ou que ses cendres s‘envoleront ! Aussi, je fais comme si j’étais éteint et éternel à la fois. Je laisse une dynastie : mon simple nom suffit à la pérennité terrestre et par-delà la nuit ! Ne suis-je pas le Président, le roi de l’Amérique et celui du monde ? Oué ? Presque ! Celui du bas monde ! Certes ! De la High society ! Yes !
Comme tu le dirais, lors de ton sermon d’investiture, archevêque Cristobal, il nous faut rester zen et tolérants !
Mais, il y a ce chinetoque de coréen Kim Jong-un ! Il pétarade impunément et menace les States, leurs amis et leurs statures ! Je n’aime pas cette fantasia.Je le défi et je lui donne-rendez-vous en Avril prochain. Ce n’est pas un poisson d’Avril ! Mais un poison à traiter chimiquement…Avant qu’il ne me fasse un Tchernobyl ou un Hiroshima ou qu’il me coule mes porte-avions ! Ils sont fous ces chefs d’états arrivistes ! Des jeunots et ces ‘’trop vieux’’ ! Des mutants ou des pharaons à stériliser ! Vengeurs hargneux, ingrats qu’ils deviennent avec le vol de nos technologies et leurs usages fous, de vrais démons qu’il faut purger !Délits et délectations ; attention aux hormones
Tentative d’analyse psy. Attention aux droits et au respect des gens. Le sexe sans peuret ses braconniers impénitents. La testostérone est devenue une hormone de la violence ! Essai de compréhension du désir de chair, féroce ou violent des partenaires hasardeux masculins.
Engouements pour les interdits, le sexe affole l’homme, la femelle en devient seulement sa proie. Il n’est nullement question de partenaire, ni d’entente nécessaire, souvent. C’est le cas de la femme mariée, la dame du couple, qui refusant l’acte sexuel avec son mari, et qui en est ou qui se sent violée ! L’homme, le mâle, est un pécheur-né. Incapable d’accepter le refus et l’échec, quand il n’arrive pas à obtenir le sexe ni à mériter un amour naturel, ou son expression physique, directe et partagée. Il perd de sa contenance et sort de ses gonds. Devant le désir de sexe, celui qui s’impose à lui lors d’une simple rencontre fruit du hasard, il se déclenche en lui, un coup de foudre. Une véritable explosion, un désir fou, une tempête dans son ego. Ce stress, égoïste ou maladif, est amplifié et exubérant. Il en devient une force une forme de terreur, quand il reste sans échos de la part de la présumée partenaire. Synonyme de refus, l’opposition déclenche chez ce mâle malheureux, la folie et la guerre !
Voire la déchéance de la personnalité, de son surmoi devant les réserves, le refus ou la pudeur de celle qui l’a rebuté et empêché d’obtenir le fruit précoce d’un amour exigeant, physique, indésirable et insupportable pour elle ! Sa morale virile et son sens du respect des droits, se perdent devant la montée de ses hormones et de ses désirs effrénés. Il ne perçoit qu’une solution pour satisfaire son désir. Celle de sauter sur sa victime et de la surprendre. Il en devient une bête, un fauve, un délinquant souvent, un criminel parfois.La suite profane
Viol et violences. Le paresseux qui vagabondait dans les sinus et les coulisses du sexe se transforme en bête assoiffée de sexe. Devant le défi, celui du ‘’non pas ça’’ de la femelle visée, le mâle va aimer et oser pratiquer la chasse prohibée. Lors de ces jeux dans les bois imaginaires, en se marrant, il va sentir un bonheur interne. Une extase préliminaire qui provient du défi suscité en lui et qui augmente lorsqu’il en snobe les frontières, les limites et les lois. Prendre par la force et carrément voler le sexe, forcer celle même, ‘’qui ne lui appartient pas’’, tel en devient là, son défi existentiel, sa pulsion. Une gymnastique faite de hasards et de surprises, de bravades et d’égos boursouflés.
Le chasseur de sexe, insiste dans sa besogne et harcèle sa cible sans répit. Il désarçonne sa proie qui perd de ses moyens et qui devient de fait ‘’sa’’ victime ! Sa propriété, sa raison de vivre, son but et son obligation d’agir. La porteuse de sexe, est une entité ciblée qui n’a pas le droit de dire non, ni de réagir! Un défi vital s’impose à lui où il perd toute réserve et toute volonté, toute retenue, toute logique. Un entêtement où le dément perd sa boule. Il perd le respect et la pudeur, certes, qui plus est, il ignore et bafoue les droits et il dépasse la peur.
La ‘’bête amorale’’et sans vergogne prend le dessus sur l’homme, devenu, sans freins ni crainte tel un fauve en colère’’. Le violeur est devenu un assassin immonde que la justice entend et se doit de punir et de juger.
Ce, quels que soient la réalité du deal, les cas où les politiciens le piègent et où les victimes oubliées sont recherchées afin d’être alignées pour ester en justice. La profondeur du crime, le désir de la dame lors des préliminaires, son hésitation, sa volonté changeante par la suite, son refus bouleverse la donne et change le mâle en monstre, irrespectueux et peu amène !
La variance des scènes, l’oubli ou la revanche, la justice ou le silence dépendent alors des unes et des autres. Le vacarme social, le fracas du coït imposé, celui de l’orgasme volé auront des incidences spectaculaires, dégradantes et punitives. La renommée et le métier que professent, le ‘’sombre héros’’ seront entachés de mépris après le scandale. Le cinéaste, le philosophe, le journaliste ou le futur et potentiel président, seront bafoués et avilis à vie.L’ego sauvage
Le plaisir immédiat de l’une des parties n’est ni envisagé ni considéré et le fric immédiat non plus. Ce sont de gros sous pour les réparations juridiques en plus de la réputation et de la sanction pénitentiaires, la prison après le procès, la perte du boulot et de la renommée, perdue à jamais, qui vont être arrachés au carnassier impénitent. La mondialisation de ses affres et de ces affaires, la presse fouilleuse, yeuxteuse de coutume et celles du Net, sont Insidieusement embrigadées dans ces affaires de sexe. Des cascades de partages, virales, fuitent. Embrasées pour faire empirer le verdict et pour obscurcir le destin du faune entêté. Le bonhomme est verni, terni à jamais, fini pour toujours, sans possibilité de pardon des siens, de la société ni de résilience aucune.
Les cas patents
Introït. Apropos d’Avril, n’oubliez pas le poisson, les locaux ! N’oubliez pas, vous les Amérocains*, d’ajouter 1 heure à vos horloges pour le changement d’horaire estival, cela avant le Ramadan.
La date, la montre, l’horaire, c’est juste pour l’introduction. Et ce à propos de Ramadan…De Bouachrine et de Lamjarred ! J’oublie les autres qui sortent du propos !
Qu’est-ce que ça donne à la fin cette vague de harcèlements et de viols ! Tout est politisé ou presque. Et on passe de la guerre des culs, de celles qui acceptent et qui refusent, à la guerre des religions ! On n’en est pas loin chez Tarik Ramadan.
Les dames de circonstance, mentent parfois, ou exagèrent, pour se venger ainsi de l’homme indélicat, ce criminel érotomane et violeur outrageant. Elles forcent sur l’empathie et les sentiments pour attendrir la Justice, son sceptre et le poids de ses sanctions ! Elles parviennent, en rendant ainsi la justice plus politisée qu’elle n’est matérialiste ou équitable. Elles parviennent en poussant à l’erreur la police, lors des plaintes et des PV, en tendant de mouiller les officiants et de les rendre complices de leurs délires. De leurs vengeances, de leurs droits au respect à la réparation ! Ainsi-est-il de la sortie extraordinaire du Procureur de Casa, dans l’affaire de Bouachrine.
Les sanctions sont très lourdes ! Les Médias paumés, par sympathie, envers les unes ou les autres des parties en conflit, en deviennent exubérants devant la Justice. Ils lui emboitent le pas, à cette justice, lente, dans les relents et arcanes de leur 4ème pouvoir. La presse se met à influencer la justice, les juges et les autorités, en publiant ses propres thèses, ses jugements, ses enquêtes parallèles et ses opinions. Dans l’affaire Bouachrine, on passe de l’acte monstrueux, comme dixit l’un des avocats des plaignantes, aux déclarations erronées et trompeuses ! Un parjure volontiers sur PV, et ce devant la police. C’est ce que l’une des femmes, engagées, commence à avouer, donc !Le tour des filles et des enfants
Après les gamins, les actes pédophiles sur les enfants de chœurs, dans les églises, voici ici et là, le tour des femmes et des filles ! A la sortie des boîtes de nuits, au journal, dans les directions voire aux ministères ! Partout, tout devient un lit !
Pour ces évêques, pour ces cinéastes, ces ministres de partout, pour DSK, que représente l’objet du désir ? Un flirt, Inconséquent, un objet pour vidange urgent, une pissotière ? Avec plus d’énergumènes, ce sont des razzias sur les femmes indociles, des atteintes à leur honneur, à leurs vies certes, et pas seulement la satisfaction d’une une lubie, féroce, ou fallacieusement romancée, celle d’un court instant.Alternatives
De la piaule sanctuaire, de la planque au violon, quelles que soient les paroles des chanteuses insatisfaites, qui elles, font dignement chanter les mâles impudents ! Après les avoir aguichées et émoustillés, évidemment, souvent ! Le cas de Lamjarred est patent.
Un peu de tenue pour les protéger, c’est de les mettre sous clef et sous les hijabs, chez elles ! Non et non ! Le ciné, les boites de nuit, seront interdites aux filles ! Le boulot réservé aux seuls hommes…Ils n’auront qu’à se débrouiller entre-eux, comme des grands. Mais attention aux mineurs les homos ! Arrête ton délire, c’est sale ! Les postérieurs ne sont pas physiologiquement faits pour ça ! Le monde et sa morale, ses libertés, ici et là, sont en délire, et souvent opposés d’un pays à l’autre.
Et puis zut, il y a partout du savon ! Qu’on leur apprenne l’onanisme et d’en user en solitaires ! Par prophylaxie sociale et prévention ! Ce avant d’aller couiner au boulot ou de sortir pour voir ou perturber les gens ! Avant de citer des acteurs, des metteurs en scène, des artistes célèbres ou des ministres, en fonction ! Mais, les responsables des excès, des délits, doivent rendre compte, partout, quels qu’ils soient ! Sont-ce des indications médiales ? Je ne pense pas. Il faut inventer un logiciel, une application, un refuge, une conduite, une éthique, un prix, pour revisiter ces positionnements-là !Trumpologie en retour
Que faire pour le désamorcer, le shintoïque de Corée ? Je sais que d’ici là, il fera la Chaêbana et qu’il allumera une fusée et un cigare en se passant la main sur sa houppe de cheveux noirs ! Cliché ! Avec un sentiment succulent de satisfaction et de suffisance, Trump se trempe les cinq doigts de sa large la main droite dans sa toison capillaire blanco-blondasse, gonflée on ne sait comment.
On verra pour les barbus de l’Iran. Les autres arabo-musulmans, les Islamopathes*, comme les palestiniens, ils sont défaits, quels que soient leurs chefs et leurs griefs, depuis des civilisations ! Je n’en parle pas, je ne les vois pas…Je les emmure pour ne pas les laisser déferler sur le monde ? Semble-t-il dire à Nethan ! Lequel, comme les grands, serait plongé dans des affairés de flousse, et de lucrative corruption !
Je ne les conçois pas, les Orientaux ! Comme se dirait le Mec Donald ! Sauf quand ils peuvent versent 500 milliards de dollars pour mon soutien et mes émoluments ! Ce n’est pas à la portée des premiers venus que je me déplace ! Ma Mecque, c’est moi ! Mon sourire vaut des milliards ! Ma présence, cent fois plus ! N’est-ce pas madame. Toi, ma lubie, ma Poutine, ma grande charmeuse de soviétique ? Comment va-ton Pote, depuis ? Il ne s’est pas calmé en Syrie, hein ! Il me cherche, n’est-ce pas ? Il est tenace et prétentieux, comme toi ! Mais ça ne fait rien. Sa moisson d’arabes est à saluer ! Un havre de paix pour nos fervents amis et souteneurs, les enfants de Ssion* ! Vous m’en voulez pour cette nouvelle sortie ? Un clash, une vanne lubrique ? Ce que je dis est-il faux ? Faut-il jouer aux hypocrites ? Même quand on est Le riche Président des Etats-Unis ?Synthèse symbolique
Les entreprises et les ministères ne suivent plus. Ça vous apprendra à vouloir sauver les limaces et les escargots, de votre éden, de nuit ! Au lieu de les faire bouillir comme dans les cavernes de vos ancêtres Néandertaliens !
Souriez ! Ces habits vous vont bien, mon vieux ? Achetez-en encore ? Vivez ! Dites qu’il fait beau, pour encourager les jeunes et pour leur redonner espoir dans leur vie et leur pays afin de cesser ces Hiraks impromptus ! Levez les 2 bras ! Vous pouvez tirer la langue ?
Ok ! Pas de neuro-lésion ni d’AVC ! Ce n’est pas une attaque neurologique cérébrale ! Vous êtes sauvé Papy ! Juste un Alzheimer qui débute et un paquet de névralgies ! Ah, ce sont vos nombreuses arthroses du cou ! Non ! Une simple déchirure des tendons musculaires du bras ! Les beaux ménages et les gros muscles ne tiennent plus ! Et les méninges ? C’est le principal ! Et le petit muscle ? Disparu ? Non ! Alors rien n’est fané ? A la bonne heure ! Vivez !
A suivre…Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 15 Mars 2018
Sujet: LA VIE
LA VIE
CHAPITRE UN : CHERS ‘’AMIS DE LA VIE’’, BONSOIR
Je partage avec toi, Cole et toi Henri, ces mots publiés sur FB en réponse à un pessimiste qui a livré au public des idées noires sur ‘’ la vie…’’. Les éclaboussures de ses souffrances inquiètent les lecteurs sensibles ou à fleur de noirceur ! Et certains pourraient sombrer dans le même pessimisme et autres collants et infectant délires contre la vie et l’existence entière. Sans la vie et au-delà de la vie, avec plus d’espérances et de mieux être encore, l’âme pour être clairs, que serait le monde des humains, depuis le début de ses mythes religieux, de ses doutes philosophiques, de ses prolifiques cultures et de ses civilisations méconnues ?
Voici des réflexions écrites entre deux patients cet après-midi. La vie, c’est ce que défend le médecin, en soignant la mère enceinte, les enfants malades et les adultes jusqu’au terme prescrit pour cette vie. La sauvegardes et le maintient de la qualité de la vie, ce dont on parle sans mysticisme avouer, quand on dit des médecins qu’ils opèrent dans le secteur de la ‘’santé’’ ! N’oublions pas que dans l’Antiquité, puis au Moyen-âge, ce furent souvent des religieux, (au sens moral et civique élevés du terme), l’Eglise, voire des philosophes et des sages, des alchimistes qui furent les thérapeutes. Ils opéraient dans ces œuvres, bénévoles et/ respectables, en pleines épidémies. Bien avant que ce magister ne devienne une profession, un simple métier, altruiste parfois, sous tendue par les techniques et les sciences diverses qu’englobe la médecine. L’art de soigner et de protéger la vie !DEUX : PASSONS SUR LES VIEILLERIES BANALES
La vie, c’est le monde, dirais-je. Sans la vie, ici ou sur d’autres planètes, que vaudrait l’univers ? Ce serait des milliards de milliards d’astres sans buts (connus) et des massifs planétaires inutiles en train de vaquer dans un ou des univers extensibles !
Cette terre, qui est peu ou prou, une partie infime de l’univers, est notre berceau sinon notre éprouvette. Pour les croyants, Adam est un fabriqué-main de divine facture ! Nous ignorons quand même, les étapes et les secrets de la fabrication du premier homme. Tant d’eau et d’argile, mais où, dans ce paradis terrestre. Ou à côté, avant d’y choir tout fait ? Et en sus du simple corps, il y a le souffle de Dieu, qui lui confère l’esprit. Ou l’âme ? Ce plus, qui part quand son organisme ‘’ne marche plus’’ !
La vie, chimies, argiles, eau et lumière, ont fait que cette vie soit, (à notre connaissance), sortie des mers et du ciel. Du Ciel !
A croire les évolutionnistes et leurs sciences, chaque être, des bactéries aux algues puis aux arbres, des premières cellules vivantes à cet humain que nous sommes, porte des éléments infimes qui expriment le hasard de son hérédité, l’animale, pour nous, les dit-hommes.
Un destin de ‘’vie’’, un modus, est inclus, inscrit comme capital et moule dans les cellules. Là où se lit le dit-destin de l’animal, de l’arbre ou de l’insecte. Le b, a, ba, le noyau de la vie ! Y participent les gènes des chromosomes. Nos possibilités animales, nous font partager certains ‘’gènes ‘‘avec d’autres êtres de parmi les ‘’bêtes ‘‘. Celles qui nous entourent et dont nous usons en nous régalant, pour alimenter notre organisme, pour activer et animer ses activités, pour nous construire physiquement et nous réparer ! Nous sommes des carnivores et des prédateurs. Des fauves ! Messieurs Trump et Netayahoo, plus que d’autres ! La barbarie, la sauvagerie, le sang sont inclus dans nos comportements naturels, dans nos fibres et dans nos veines ! La vie, la nôtre est tributaire de ce cycle peu amène du sang des autres, de leurs chairs et protéines.
Nos actions et les actes déterminés par le milieu, humain et matériel, climatique voire cosmique et astral qui interfèrent. Puis il y a les rôles réfléchis ou pas de la famille, de l’école et de leurs idées et autres programmes. Des directives, des idées, un apprentissage qui profilent ce que nous devenons et ce que nous sommes. Il y a l’impact et le standing du pays, le statut du village ou celui de la tribu, s’y ajoutent les cultures ingérées et concomitantes dites extérieures. Tout cela fait que les us et les cultures forment la personnalité et décident de ses opinions, en traçant en partie, son caractère borné ou changeant.
Et l’on voit que viennent nous formater et nous modéliser les religions et les civilisations, leurs langues et leurs traditions. Celles-ci interfèrent avec le monde du livre et du téléphone maintenant, pour faire de nos opinions, rendues fermes ou ouvertes, plus perplexes qu’elles ne le furent pour nos anciens. Nos jugements politiques, nos convictions sociales et nos crédos, des élémentaires aux plus simples, les philosophiques ou les plus compliquées encore, cadrent nos vies, leurs modus et nos actes bien sûr. Langue et langages opèrent, pourvu que les oreilles et la voix marchent. Oui, notre vie et notre évolution sont tributaires de nos sens. Ces cinq sens ou plus, qui donnent aux méninges, au cerveau, de quoi former la personnalité, ses sentiments et ses propres pensées, comme le sens des actes et des conduites ! Que la mémoire vous soit fidèle, Alzie !TROIS : LES DERIVES NECROLOGIQUES
La planète est une scène de théâtre. Nous y voyons des gens puissants harceler et amoindrir les plus faibles, les asservir, les broyer et les annihiler pour les empêcher de progresser tout en gardant leurs identités propres. Voire leurs terres et leurs patelins ! Des hommes puissants contre des escargots ! La fin du film est connue. Et ces façons de dire et de se conduire, dans la vie en société, en ville, au stade ou en politique, vous diffèrent un ponte notoire, un sauvage, un riche ou puissant général ou président d’un minusculhomme * ! Un nain, un infra, ce n’est pas comptable ! Admettez, svp le néologisme, de ces mollusque-hommes ! Que ce bonhomme soit électeur ou pas, et comparez sa vie et sa conduite avec celles de ces illustres surhommes ! Dignes des super-héros. On ne parle ici, ni du travail, ni des recettes ni du bonheur ou de la santé, qui sont les paramètres de la vie. Mais des contraintes sur la vie des autres. De quoi détester ‘’la vie’’! N’est-ce pas monsieur le pessimiste ?
Dès lors, comparez cet ouvrier de France ou du Maghreb, ces Rohingyas qu’on achève en Birmanie, avec un gars de la tronche de ce Trump et de ses comparses des lobbies qui l’on élu ! Je ne parle pas de paix vécue dans un pays donné, ni d’états en voies de soulèvements et de guerres, ni des richesses des uns ou des autres, mais des conduites envers autrui. Ses comportements, même lointains, interagissent et impactent notre vie. La personne, l’individu, ses libertés, ses droits et d’autant son sens de la vie, tourne parque la vie est devenue mondialisée. Remodelée, re-normalisée par les médias, les phones et les sites sociaux et communautaires ! Une vie, une personne, dotée d’un caractère, de pensées propres, devient le sujet de conduites schizophréniques. Elle est hallucinée, difractée sur plusieurs styles, ceux d’endroits et de milieux éloignés et différents d’elle.
La poignée de main forte, la chevelure bienséante, de ses sorties virulentes, le riche ado jette son dévolu caractériel et son verbe, toute sa viralité de génie, sur les adeptes de ses tweets et de ses propos indélicats. Des inconduites ou des frasques politiques qui font des victimes. Avec sa trempe de dominateur, Trump a des capacités qu’il impose aux autres. Il faut dire que c’est sa vie et qu’il est l’Amérique ! Comme tel artiste ou telles stars, mais chacun a ses vils secrets, ses astuces, son brio et ses apparentes ou nobles qualités ! On a vu comment les chefs de marque, les illustres imperators, font les princes et défendent leurs pays, ou les pourfendent. Comme ils gèrent les révoltes et les gouvernements, comment qu’ils agitent la guerre ou l’invasion, ou qu’ils fassent faire la paix entre les ennemis d’hier. En un mot des sorciers et des manipulateurs ! Et comment leurs actes agissent sur nos destins et nos vies. Voir la réponse virile de ce Donald, à la limite de l’obscène, qu’il vient de faire au président de la Corée du Nord, à propos du ‘’bouton nucléaire’’!
Dire que la vie n’est rien, pour répondre à ce monsieur, qui la trouvait dangereuse, nulle ou labile et trop courte, n’est pas si aisé ni facile, à la vue de ces évènements et des souffrances des peuples et de celles des gens perdus dans les villages des jungles ou perchés sur les montagnes inaccessibles et enneigées !
Pour être heureux ‘’de sa sienne de vie ‘’ a-t-il pensé aux autres et comment ils sont astreints de vivre çà et là, leur p…périlleuse de vie ?QUATRE : L’INVASION DES CLOPORTES
A-t-il encore, ce monsieur, pensé aux malades qui n’ont pas les moyens de se soigner, à ceux qui vivent en guerre et à ceux qui la fuient, pour plonger corps et âmes, dans les abimes des mers de non-retour ?
Ou dans les pays qu’ils infestent et torturent, qu’ils embêtent massivement en tant que fugitifs et migrants honnis et mal-vus ! Et que faute d’amour de leurs hôtes, leurs misères notoires ne leur font rencontrer que gènes, nuisances et haines supplémentaires !
Ne faut-il pas tout faire pour la paix, à l’international, dans tous les pays du Moyen-Orient ? Et non se mettre, chers démocrates cultivés et occidentaux, à les soulevez de façons perverses les uns contre les autres, à la manière de ce Trump qui a déclaré installer son ambassade américaine à Al Qods ! Un novice malencontreux qui fait pire que ses prédécesseurs et contre l’avis de l’Europe unie ! Et tout cela pour le pétrole, surtout pour la vente d’avions et d’armements aux Arabes, (Qu’il n’aime pas) sous couvert de ladite quiétude du très démocratique Israël. Brisez tous les pays arabes et les fracasser, en autant de parties subalternes et ennemies les unes des autres, le b, a, ba de Machiavel !
Ne faut-il pas que les gens bien d’Europe, (ces pays qui ont survécu à ces guerres mondiales, atroces et abominables, qui avaient tué des centaines de millions de gens), agissent en connaissance de cause et des choses, de par leur statut de civilisations assagies, pour que ‘’ces fugitifs’’ rentrent définitivement chez eux ! Dans leurs pays éclatés, aux infrastructures ruinées, plutôt que de rester, là où personne ne les aime ni les désire ! Est-ce ‘’une vie’’ que la leur, comparée à la vôtre Monsieur, qui critiquez si véridiquement ‘’ la vie ‘’ ?
Oui je vous comprends, si vous parlez de leur vie, à eux ! Pires que celle des chiens errants et des chats et de ces autres animaux qu’on abat, gratuitement, ou qu’on sacrifie pour nous vêtir, nous chausser ou nous nourrir.CINQ : LE SENS DE LA VIE DURANT LES GUERRES
La Paix pour la vie de tous ou les affaires de certains pour la mort des autres ?
Oui, je vous saisis, car ces vies, sans aucune dignité ni libertés, sont celles des prisonniers dans leurs propres pays, envahis et dévastés, ceux du Moyen-Orient, depuis la fin des colonies, surtout après la première guerre Irak-Iran et celles qui avaient pour buts de dévaster l’Irak, la Lybie et puis la Syrie. A La recherche par ces grandes puissances à la pointe du nucléaire, d’armes atomiques ou de morts massives ! Et quels sont les pays visés ou celui qui sera au programme, après le Yemen et l’Arabie ? Et quels motifs invoqueront les maîtres du monde, pour faire détester la vie aux habitants de ces déserts ? Ces terres ‘’arables’’ et si utiles pour la sécurité et pour les affaires impérialistes ?
Comme exemple, il y a encore celui qui fait la peine à tous. Merci au duo des acteurs Trump et Netanyahou. C’est le cas de ce pays qu’on efface de la planisphère et qui est envahi par des militaires surarmés. Ceux d’une puissance nucléaire, pan-terrestre. Ces Juifs du monde, bien cultivés, admirablement surmédiatisés, bien nantis, aux 180 prix Nobels ! Ces démocrates qui tuent les leurs de voisins-envahis et qui les maltraitent parce qu’ils leur demandent de libérer leur pays, et qu’ils ont la mauvaise idée de vouloir résister à l’invasion restrictive de leur terres ! Pourtant, je me dis des fois, qu’ils sont comme les Résistants de France, ceux qui ont fait face aux nazis !
Ils demandent la vie, ces affreux rebelles du gommage colonial ! Ils demandent la liberté. Ils demandent la paix ! Et ce pour y vivre en bons citoyens, sur leurs terres restantes et dans leur capitale ancestrale. Envahis et tailladés, ils requièrent une vie libre, comme celle où vit notre bonhomme si critique de qualité sordide de ‘’ la vie’’ !
Ils aspirent à une vie meilleure. N’est-ce pas le vœu de tout un chacun ? Une vie comme celle des Européens, actuellement, loin des envahisseurs et de la terreur constante. Loin des colons et autres tueurs, motivés au nom d’une religion ancienne, qu’ils instrumentalisent, de façon perverse, fourbe et raciste et ce au nom d’un dieu Yahvé…Somme toute, le même que Dieu et Allah ! Un Dieu tribal, inique, qui a ses préférés d’entre les hommes, et qui leur permettrait de brimer les autres et de les effacer, pour assoir leur foi !SIX : LES NOUVELLES ETOILADES* DE TRUMP
Quid du sens de la vie durant les guerres ? Ou les nouvelles guerres de religions qui présagent d’une troisième guerre mondiale ! On réédite les Croisades. Ce sont des Etoilades*, qu’il faudrait dire ! On sort de ses arcanes antiques, barbares et lubriques, une époque religieuse. Celle d’une ère périmée qui est en train d’empoisonner et de pourrir ‘’ la vie contemporaine, de tous les habitants, sincère pacifistes, de la Terre !
Et cela depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Il y a plus de 60 ans, anglais et autres alliés aux Américains, ont offert un foyer de feu, aux fils de ceux qui ont péri dans les fours crématoires allemands ! Oui, c’est la vie qui brûle ! Les Arabes paient pour Hitler et ses hordes de SS allemands !
Surtout celles de millions de gens, des Palestiniens, qui a part leurs droits sur leur terres et leur fierté, sont jaloux de La Liberté que s’offrent partout dans le monde, leurs cousins Sémites. Ces Juifs poussés au Sionisme envahisseur par leurs puissants et rassembleurs lobbies américains. Ce sont pourtant les petits-fils du même prophète, sauvé du feu, Abraham, qui les massacrent sur leurs terres. Abraham sur son autel, n’aura égorgé pour Yahvé ni Ism-Ael ni Idzhak, mais sur l’autel de Palestine, la curée ne cesse pas ! Dieu, le vrai ne doit pas aimer ce sacrifice-là ! Plus jamais encore, il ne devrait leur permettre ça !
Ce sont des envahisseurs, rescapés ou réchappés, issus de tous les pays du monde qui sont venus pour les cloîtrer dans des camps d’apartheid. Des occupants qui les emprisonnent derrière un mur dans de véritables camps de concentrations.
Les maîtres attendent leurs suicides ! C’est-à-dire, des pertes obligatoires qui doivent survenir chez les plus faibles. A la suite des révoltes impuissantes contre les maîtres oppresseurs. Ces fins limiers de la terreur. A la suite des marches de dépit, de si bonnes occases pour que la réaction armée opère le nettoyage ethnique. Programmé et attendu par les machiavels universels pour et afin de purifier la région !SEPT : LE SENS DE LA VIE
Que penseraient de ces mots, ‘’ le sens de la vie ‘’ des autres, ceux qui sont si près des livres pieux, les religieux ? Que penseraient de ces mots ceux qui jonglent avec les théories philosophiques ? Que pensent-ils de ‘’la vie’’ de ces basses-gens, de ces maîtres et de ces hauts personnages ? Ces tyrans dominateurs, programmeurs politiques des plus hautes fonctions et places, ces régisseurs de la planisphère financière, ces mastodontes, caractériels et frivoles, qui sont devenus d’horribles malades et de terrifiants dictateurs, pires pour leurs victimes, que ne fut Hitler, l’affolant führer !
Etre opaque à la vie des autres, c’est vouloir être aveugle et sombre, trop pessimiste et stérile, fermé ou borné ! Et c’est une mauvaise école. Tant pour les jeunes, les vieux que les malades qui espèrent mieux que les despotes adorateurs adeptes du démon !
Et si l’on fabriquait moins d’armes et qu’on créait moins de tensions, de suprématies et de guerres, cet argent spolié, irait aux soins des gens, à leur meilleur habitat et raisonnable alimentation, à une consommation plus utile, plus logique et moins effrénée. Les gens iraient au travail, s’occuperait de leurs terres, de leurs amours, de l’éducation de leurs enfants et de leurs villes. La famille sera mieux régulée et plus stable, partout et sans fioritures, alors la paix sera assurée partout et pour tous. Et peut-être que plus de bonheur reviendrait sur cette terre, pour de plus larges strates, pour tous les humains. Ce qui rendrait les penseurs et les critiques, plus optimistes à la vie et au sens de la vie !Dr Idrissi My Ahmed, le 05 / 01 / 18
Mme Student 79 et David-Salomon , ça Trump au logis
Un chapeau vide, une casquette sans tête, est jetée sur le sol.
Une perruque abondante, blonde et blanche, est étendue par terre au milieu des cendres. C’est celle d’un chef qui s’est suicidé, en voulant embraser la terre.
J’entends des voix. Ça doit être un cauchemar qui reprend les infos ! ‘’C’est David qui vous parle. J’ai entendu Nethan, il m’a semblé dire ceci ’’. « J’en ai marre des microbes, des vers et des insectes ! Je ne veux plus écraser les mollusques par respect à Yahvé. Mais, je ne veux plus de crapauds verts ni de serpents barbus, comme une menace autour de la capitale et du pays de Dieu. Je dois délivrer Israël des parasites et lui annexer toute la Cisjordanie ! L’Histoire m’en sera gré. Je l’ai décidé après que Trump, notre obligé, soit venu prier devant le Mur où il a déposé un petit papier. Un talisman, un contrat de gré à gré ! Enfin, grâce à lui, le monde reconnaîtra Jérusalem comme capitale de mon grand pays ! Mon Eden doit être propre pour recevoir le Messie. Donald, le blond évangéliste est le premier cavalier de l’Apocalypse. Il me l’a garanti. Nous sommes la nation illustre des Nobels, des créateurs, des medias, des artistes, des gens super développés et des plus riches financiers. Nous méritons, plus que les barbares de retrouver notre pays. Nous devons reprendre de droit et de force, les foyers de Moïse et de David. Le royaume de Salomon, tel qu’il a été reconquis. L’Histoire, le Livre, les prophéties, l’ont exigé et nous l’ont dit et prédit. Seule compte la Tribu ; le reste, n’a ni mérite ni place sur la Terre ni au Paradis».
Je me rendors, bien fâché contre ce cauchemar qui me révulse les tripes ! Et j’entends un autre son de cloches. Ce sont des visions bouffonnes et burlesques. C’est Madame Student, la nièce du général Lyautey, préceptrice de David Salomon, le 60ème, qui reviennent du Barzakh, pour bavarder avec le toubib Maidoc. Ils discutent de philosophie et parlent de politique. Voici quelques idées de leur dialogue qui me sont revues à mon réveil, ce premier jour de l’an 18 : « Barbares et fanatiques, philosophes extrémistes, surhommes blancs, reliques des religieux, extrémistes abusés, parangons, xénophobes, richissimes racistes et fascistes surmédiatisés, ligués dans leur certitudes arrogantes jusqu’à en suffoquer dans la lie; humains tronques, et trompeurs trompés, dans leur histoire belliciste, mensongère et cynique, depuis des millénaires, qui les a formatés et ligués, face aux extrémistes de l’autre bord, les abusés, mal réveillés, maltraités, humiliés et détraqués, qui ne pensent que survivre pour leurs droits et se venger. L’existentialisme qui se défend de l’autre bord et qui les fait résister est condamné et repoussé. Incapables de lutter à armes égales face aux adversaires et aux ennemis. Atrocement nuls face à ceux qui les exploitent et les terrassent, sans espoir de liberté et sans répit ! Leurs sadiques façons de se défendre, en tuant des civils innocents, sont horribles et contreproductives. Si bêtes et inopérantes, intolérables, qu’au pire, elles sont utilisées, manœuvrées, manipulées, contre eux ! Au total, ils ne sont ni craints ni reconnus. »
Je suis David ! Vous avez entendu, comme moi, que plus de 15 manifestants palestiniens ont été tués par des balles réelles, ces derniers jours. Alors dites-leur d’arrêter de manifester ! Et les bavards continuent : « C’est la merde et du sang, versé par un gang et ses lobbies, sur la Terre ! Ces hématémèses profuses, asphyxient l’idéal de vie et de paix ! Ce, depuis que le Stumpfeur a poussé le Néant yahoodi à voler Al Qods, officiellement ! Et qui plus est à effacer les siens, en surmultipliant, sans arrêt, les constructions sionistes pour asphyxier la vieille ville, et ses trois religions monothéistes. Al Qods, qui se recroqueville sur son passé aborigène, autochtone et islamique. La nouvelle guerre des religions est déclarée. Tous se battent pour Dieu. Soi-disant, le seul et même dieu, que chacun selon sa tribu et sa langue, fait mine d’écouter et d’adorer. Et de s’approprier ! La nouvelle guerre raciste, la nouvelle guerre entre riches et pauvres, entre les colons et les colonisés continue malgré la logique, la raison et la volonté de paix. Une piété et des préceptes, pas valables pour un sou, qui plus est des droits qu’on fait péter ! Entre les mêmes homos, pas sapiens pour un sou. La guerre incessante entre les mêmes sémites au long nez, pour le même lopin de terre que leurs ancêtres disparates auraient foulé un moment ou un autre de leur histoire qui s’est chevauchée. Depuis que les fils d’Abraham y ont mis leurs pieds ! Cela s’appelle politique, démocratie, droits de l’homme, égalité, humanisme, civilisation, humanité, selon les dires des envahisseurs attitrés. Vous y croyez ? »
Je me rendors, fébrile. Ils continuent de bavarder sur un autre registre et de me harceler dans mon sommeil par leurs idées conflagrationistes ou sionistes ! « Ecoutez-moi, vous les vivants, regardez les morts ! C’est Mme Student qui vous parle. C’est un petit enfant, aux cheveux mouillés, qui n’entend plus. Il est bercé par les vagues qui viennent de le ramener de loin. Ecoutez la musique ! Regardez comme il est blanc et beau ! Cet ange, immolé dans les eaux, est un innocent. Plus loin et sur vos phones, c’est un bébé quasiment nu et sans membres, qui botte un ballon du bas de son corps amputé…Vidéos sur les télés et les portaphones* que le Ciel et ses anges, témoins plus que satellitaires et camériques*, voient se produire de près. Et ils regardent d’en haut les Rohingyas massacrés en Birmanie, sans agir pour les freiner. Des mères ou des bonnes, des institutrices, frappent à mort des bébés ou des enfants…Des ados sont porteurs de dagues et de cimeterres ! En retours d’éducation, ils découpent les cous de leurs maitresses ! Cela se passe partout, sans qu’aucun aucun frein ne vienne refreiner ses ardeurs criminelles et assassines. Violences et meurtres, vols des terres par les plus puissants, les plus avancés des cadres, les plus beaux, les plus cultivés, les plus blancs, les plus riches, au nom de leurs religions assassines ! Détournements des biens et pillages des âmes, des viols tout court et des assassinats programmés ! Egoïsmes, humiliations, vols et violences, colères et guerres : ce sont des morts ininterrompues, que paient les plus faibles. Que seront-ils, demain, quand il n’y aura plus de guerres ni d’êtres humains sur terre, à liquider? »
Ouf, c’est pénible ! Student et Maidoc, ne veulent pas sortir de mon sommeil. Et au lieu d’une île de vacances et de plaisirs, je rêve de ces bavards illuminés ! A croire que je lise le journal en laissant ses traces d’encre et de violence sur ce qui me sert d’écrin et de cervelle. Voici ce qui en reste d’ailleurs comme souvenir : « Dr Maidoc, toi qui est médecin, me demande avec suspens Mme Student, que veut dire ‘’humanité’’ ? Et que signifie l’homme ? Que veut-il ou ira-t-il, une fois son orgueil malmené, mis en esclavage, colonisé ou tué ou naturellement décédé ? Que signifie l’humanité, quand tu insultes ton Adam ? Et que vous autres, les vivants, vous vous entretuez, humiliant ainsi les petits-fils du premier homme, que Dieu, lui-même a façonné, Adam ? Ce miracle, cette argile, cette eau, cette vie qui a évolué ? Vous la violez impudemment et sans répit au lieu de la protéger, en hommages à Dieu !
Je ne te comprends pas Mamy Student lui lance son David-Salomon ! Voilà ce que je vois en ce moment et qui m’interpelle ! Intempéries, séismes telluriques, éruptions volcaniques, typhons, incendies, inondations de villes entières et pas que américaines ! Le sort en est jeté, la malédiction les a frappés ! La terre venge les siens et brûle le berceau et le lit, la matrice qu’elle représente pour ces ingrats qui s’entretuent au lieu de jouir…de la ‘’vie en paix’’. Il semble que pour les fauves et les carnivores, les guerroyeurs qui se nourrissent du sang des autres et de leurs chairs, que ce soit un dogme creux, un vice, un slogan creux que de leur parler de ‘’paix et de vie’’. Il en est d’autres slogans creux que la paix et l’amour, aussi virtuels que lubriques et faux. Ce sont les idées de liberté et de démocratie, de religion, de morale et l’humanité. »
Israël est un pays démocrate, dit –on ! Je prends un paracétamol et un relaxant et je reviens au lit, devenu froid tout d’un coup ! Le courant ne marche pas, la régie, autant que les autres racailles surfacturent les pannes et les charges ! Les charges augmentent gratis et les pannes vous devez en payer leurs factures de réparation ! Le chauffage, la voiture, les affaires la santé sont en panne ! Comme la politique nationale et tout le reste, ne marche pas. Puis voilà les compères qui reviennent à la charge encore. Vous les voyez en train de me faire souffrir. Je vous livre leur conneries, gratuitement SVP, pour tenter d’apaiser ma fatigue, qui est devenue nerveuse : « Moi David Salomon, héritier du trône d’Israël, je n’ai besoin ni de livres, ni d’habits, encore moins de femmes ou de phones ! Surtout pas de voiture à 3 milliards, même si c’est pour me l’offrir. Je veux la solitude et l’oubli, la conscience au repos et les tous sens de la vie au calme…Dans l’attente de mieux voir, de mieux connaître et de comprendre ce qui se passe entre les hommes ! Chez moi en Israël ! Par miracle ou selon un destin inconnu, je veux être objectif, Maidoc, contrairement aux miens qui méconnaissent le petit fils, le descendant direct de leurs rois et prophètes et que Je suis ! David, moi Maidoc, je veux oublier ce que vous m’avez pris et que le vide efface vos sinistres envies et nos phobies ! Que le noir du néant, que le trou béant anéantisse les rapaces injustes, les barbares, les impérialistes sanglants, les méchants et les oppresseurs. Toux ceux qui volent les biens les libertés et les droits des gens, leurs rêves, leur fierté, leur désir de vivre et leur imagination. » Ah cruel Docteur, vous me mettez dedans ! Retiens-le Mamy ton foutu Maidoc ou je crie dans ses songes pour le réveiller avec un mâle de tête qui le poussera à se masturber les méninges!
Bof, vivement le réveil ! Pour ma part je vous rends vos sacs de Dvd, enregistrés, mais restés vierges, sans qu’aucun œil ne les ait jamais visionnés! Tout à la cave ! Qui les verra ? Qui en héritera un jour ? Je me rendors ! David-Salomon et les deux compères reviennent à la charge bavarde : « Mme Student, Maidoc, moi David, je ne veux rien de la vie ! Si c’est ainsi. Je ne pas ce de cette vie. Cette vie de mensonges de ruines et de meurtres et de faussetés ! Je suis descendant de prophètes ! Mais, je veux dormir comme un damné. Dormir pour ne pas penser, ni m’épuiser. Dormir pour ne pas râler pour rien, car on ne peut rien corriger ici. Regardez les monstres qui nous gouvernent par-dessus nos propres us ! Dormir, c’est partir, se reposer, se rechercher. Dormir, c’est se recharger les batteries, sans l’ingratitude de quiconque ! C’est se retirer un peu ou beaucoup, pour en terminer. Dormir, c’est guérir et les ignorer ! Comme un dingue ou un déprimé ! Or, je n’ai besoin de personne à humilier ou à meurtrir. Je ne veux ni tuer ni calciner, à Gaza ou en Cisjordanie, pour me sentir à l’aise et fier comme un héros de ma personne. Je n’ai besoin de personne pour bavarder ou à qui me confier, besoin de quiconque pour m’aider ou pour subsister…Je suis tel un spectre, un esprit libre ! Ok, dit Student, on a compris.
Maidoc : S’il faut revire ou ressusciter, serait-ce avec ces doutes ou des certitudes ? Des rêves ou des clichés ? S’il faut vive et perdre, ce tas de résidus, ce corps fruit de rapacité, de cette mangeaille dont il se repaît et qui le construit, ce ‘’soi’’, c’est ego, sur lequel on a construit des idées, normales ou saugrenues, persistera-t-il ? Ou que se perdra cette Personne, avec son corps, qu’il ait une âme ou un esprit ? Comment ressusciter des cendres, des sables ou des poussières, ceux qui sont sans vie ? »C’est le secret de Dieu et l’énigme des hommes, me dis-je, en me réveillant. Et puis hop, je plonge dans l’inconscience limite, càd dans le le sommeil ! « Mme Student se lance dans cette tirade de son cru ! Comment reconnaître, comme soi, ou les siens un esprit ressuscité, ou sa propre âme, son soi vrai qu’on n’a jamais aperçu ? Ressusciter pour les mêmes idées, les mêmes erreurs serait un acte imparfait. Je préfère jouir dans l’Au-delà ou dans son intermède, de quelque chose de plus grand et de plus parfait ! Comment se comporter avec une entité, qui serait soi-même, qu’on ne sait comment elle est faite, qu’on n’a jamais habillée, ni fait manger ou travailler ? Comment vivre dans un corps, un esprit étranger qui serait ‘’soi’’ tout en étant un inconnu de ‘’soi’’ ? Le vieux nôtre de ‘’soi’’, tout nourri de petits plaisirs, dans la béatitude de l’ignorance, des erreurs, des partis pris, de la perte du temps et des futilités. Un corps quasi virtuel, qui vit pour les quelques agréments de la vie, au milieu des pires problèmes, des exactions, de la fausseté et des excès. Sinon pour les nôtres, dans l’abnégation comme conduite, engourdis ou courbés, face aux besoins cruciaux ! Voire sous l’emprise des Satyres ! Ces tyrans et maîtres de nos chefs, qui usent de l’humiliation, cette arme des pervers et leurs sordides perfidies ! Allah yarham El Mehdi El Manjra ! Une arme masive, utilisée contre plusieurs milliards d’humains, qui est ressentie en pire, par les nôtres. Ces barbares, arabes et musulmans, que partout l’on hait ! Et qui font monter les enchères politiques et le poids des urnes des partis de droite en la douce Europe ! Vivre dans la jungle, en sachant ce que c’est vivre sous la bonne grâce de ces tristes sires, des fauves et de sombres rapaces, des brigands, des assassins, que l’on dénomme sans honte, les dirigeants de l’Humanité ! Seules leurs morts, telles une vengeance pugnace ou une justice immanente, viennent délivrer les plus humbles de leurs victimes et proies. Mamy tu y vas trop fort. Tu critiques ouvertement Mister Trump et son maître et complice Nathan. Ils ne vont pas aimer, ces sublimes et braves maraudeurs ! »
Par bravade pour 2017, je reviens au lit refroidi de ce lundi premier, me disant que ces bavards vont bien cesser de m’importuner. Et que je vais enfin pouvoir rêver de choses intimes, au-delà de toute pudeur. Mais, ces fantômes me harcellent. Je vous rapporte leurs dires : « Mme Student, nous avons fait ce qu’il nous semble être d’énormes progrès, techniques, neurobiologiques, psychologiques, etcoetéralogiques*. Mais toutefois, tout un chacun ne commande pas, ou presque rien de son propre corps, même pas le scatologique ! Sa biologie, sa circulation, le savoir-faire de son cerveau et de ses nerfs, sa réparation cellulaire, infime et moléculaire, sont largement au-dessus de sa conscience et de sa volonté ! Rien de ça mon bonhomme de corps ! Qu’en-est-il des esprits et des âmes, ceux des revenants et des fantômes, que nous sommes ? Tu y penses Docteur ? Toi qui es en vie un tant soit peu encore, sur cette Terre ! Damnée, pour le moins qu’on puisse en dire ! Nous ne savons presque rien de nous-mêmes, nous tes visiteurs, ô le dormeur ! Des revenants de l’entre-deux-mondes, comme vous dites, Docteur !
Maidoc, de mémoire d’explorateur, marin qui mieux est, je n’ai jamais vu comment les mers font naître les nuages. S’ils s’en évaporent ? Oui ! Ils sont pourtant là, été comme hiver ! Et qu’en est-il des sciences qui les étudient ou des facteurs physicochimiques qui les forment et les font tomber, en pluies à des milliers de kilomètres, de là et d’où ils sortent ? Et qu’en est encore du destin et du hasard ? Surtout, quand les formes de ces nuages se dilatent dans le ciel, si beau et si bleu, de ce premier jour de 2018. Selon quelles lois et avec quelles précisions que leurs dentelles se déchirent et détachent de leurs cumulo-nimbus ? Et, quand les nues larguent les bouts blancs cotonneux de leurs costumes et qu’ils s’étalent à la dérive…Vois-tu ces voiles de demoiselles pudiques, qui s’estompent derrière les grosses nuées teintées de rose? Elles s’effacent, comme par pudeur ou par faiblesses, devant-elles ! Arroser le jardin, par un jour d’hiver et répondre aux cuicuis de ces oiseaux, en leur jetant du pain, ça donne des idées qui approchent la simple observation et la réflexion du délire…Ou de Dieu. Délire mystique ? Tant ces questions, inattendues sont saugrenues, stériles et inutiles ! Poésie et mythes, ne sont plus au programme ! Inutiles, car ces mastodontes impérialistes, ces monstres bellicistes et ces anéantisseurs* n’ont en cure ! Pas plus que ces gouvernants effilochés que nous vivons ici depuis un an. Tels ces nuages qui passent et qui se déchirent, avant de se fondre sur le sol ! La terre qui les aspire où que ces rus ramènent des monts vers les mers. »
Un soubresaut pour pisser les liqueurs d’hier et je me rendors pour écouter encore ces misères, me dire : « Mm Student, mon amie, tentant de me souvenir de mes dîners des précédents jours, du nom des parfums qu’on m’a refilé, très cher, des livres oubliés pour en partager avec vous les souvenirs, je me suis mis à penser à ceci. Comment exercer mon corps, sa mémoire ou mon âme, à me souvenir de cette vie et de ce qu’on y fait lors du passage dans cette vie même. Et pourquoi que cette mémoire ne se souviendrait pas de ce que son corps ou elle-même, auront fait, si elle doit rendre des comptes, pour son corps ? Et quid de ses vies antérieures ? De ce qu’elles sont advenues et de que je serais, avec elles, encore ? Que dalle, ou pire avec cet Alzheimer !
Et pourquoi n’aurais-je qu’une âme ? Et que je ne serais pas plusieurs, dans plusieurs vies et en plusieurs corps ? Vous n’avez jamais pensé à cette réduction de ce que nous sommes ou de ce que nous devrions être ? Et cette vanité de se croire unique et qui plus est, si rare et si sobres ! En fait, si simple, si commun, tellement fragile et vénal ! Mortel et c’est encore, pire ! Que peut-on faire de bien extra, avec une seule âme et un égo, singulier, égotiste et si étroit ? Quasi virtuel, comme j’aime souvent l’écrire ! Le vent fait bouger l’arbre immobile et ses branchent qui respirent et palpitent. Elles dansent sous l’effet de l’air, le souffle étrange, le rythme et l’esprit, qui les aime, les arme et les anime ! »
Ainsi sont les âmes pour ces corps !
Les wallabies sont des kangourous !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 1er Janvier 2018
Un conte de Noel, ‘’La pluie, le coq et la paonne’’
Délires politiques ou réflexions mystico-philosophiques. Errances, délires insoumis et fragrances. Dénigrements identitaires et machiavélisme
Dédicace
Chère consœur, madame Student
Tu m’as demandé pour David-Salomon d’Israël, dont tu es la préceptrice même au Barzakh, et pour les fêtes de l’orée de 2018, un livre, qui serait ton testament. Je ne sais pas faire de testaments, même pour une vieille héroïne ! Tu voudrais y relater pour le public tes opinions sur les troubles contemporains, tes idées de professeure à confier aux médecins-citoyens, et aux gouvernants, adeptes du civisme universel. En voici alors les premières pages. Tu voudras bien en corriger les erreurs. Ce qui relève de ton boulot. Ce sera l’épisode 78 de tes chroniques différées, Mme Student. Bonne année et bonne lecture.
Rencontres et hasards
La pluie, un facteur impondérable et incontrôlable du destin. Ali qui habitait ailleurs, me raconte qu’après avoir cherché où loger à Marseille, dans plusieurs hôtels tous pleins, et ce par temps de pluie, qu’il avait fini par trouver un lit double. Qui plus est, il a rencontré là, un ami de classe qu’il n’avait pas vu depuis 20 ans…Le fait de ne pas trouver de chambre dans les précédents hôtels l’a poussé à chercher et a concouru à lui faire rencontrer, par hasard, cet ami du lycée, qui allait devenir maire de son patelin ! Destins et hasards ou actions parallèles subtiles et ignorées ?
Regrets et tristesse
Regrets et tristesses que les pleurs ne peuvent réanimer ni ressusciter les morts. Ces sentiments, même s’ils très forts et justifiés, ne sont pas des prières orthodoxes, des incantations magiques, des miracles, capables de redonner aux macchabées de nouvelles vies.
Quand j’entends les voix, immortelles, de ceux qui sont morts, musiciens et chanteurs, je ne peux m’empêcher de regretter qu’ils ne soient plus là. Et que leurs ombres, esprits ou fantômes, ne soient pas ressuscitées pour continuer avec brio de célébrer la vie et reprendre leurs paroles et leurs chants.
Hammoudah Ya Hammouda
Voici une chanson qui me pousse à rendre hommages aux voix, aux lumières et aux flammes vibrantes et inextinguibles, de ces Jilalas, ces Flambeaux et ces Ghiwanes, qui malades ou morts, qui jeunes ou encore en vie. Et par devoir et révérence, je salue ceux qui comprennent et ravivent ces andalous, Loukili, Raïss, Brihi, et ces grands du Melhoune, dont je retiens Lhoussine Toulali.
Je n’oublierais rien de mes émotions, je retiendrais encore mes aspirations culturelles, politiques ou poétiques pour toujours. Je cite avec admiration en les louant ces illustres monuments égyptiens. Oum Kalthoum Abdelwahab, Farid, Abdelhalim, entre autres puissantes et belles voix classiques, qui sont à des millions de fans et d’adorateurs plus précieux que les pharaons. Tahar Ben Jelloun vient d’écrire ‘’qu’il vaut mieux être chanteur qu’écrivain’’ en comparant le faste des funérailles de Johnny Halliday à la sobriété des obsèques du prolixe écrivain et académicien, Jean D’Ormesson !
Des millions meurent sans laisser de traces à quiconque !Les écrivains, par-delà le verbe et le ton, furent pour certains, les ferments, l’esprit et la bravoure des militants. D’autres, furent parfois les laudateurs intéressés des mécènes ou des grands personnages des régimes puissants. Voire pour d’aucuns, la flamme de l’esprit, la force convaincante des bras libérateurs des résistants.
Les chanteurs sont morts et leurs adulateurs, oublieux ou pas, ont vieilli dans le silence d’Alzheimer. Il est un Alzheimer qui s’appelle silence salvateur et mutisme hypocrite ! Quand je vois cependant, ces grands auteurs, qui avaient des choses à dire, qui ont nourri l’opinion et forgé les caractères, je reste jaloux des lettrés, des médias et des écrivains. Je suis effaré, époustouflé d’admiration, s’il faut multiplier ces idées et ces mots par tous les poètes et les auteurs de toutes les langues. Imaginez ce que représentent les productions encyclopédiques des dix siècles derniers.
Corruption ou avantages
Quand je vois des nôtres qui s’entêtent, à s’enterrer, pour soigner de petits bobos, pour se perdre et s’anéantir dans la petitesse des honoraires, afin d’assumer avec abnégation ces soins…Je ne peux que comparer ces actes à ceux de l’instituteur et de la ménagère. Des actes qui dit-on, qui sont autant d’actes de prières et de foi. Et puis, par dépit pour la masse, ces stars, ces milliardaires d’entre eux ! Des libéraux, dans le commerce, la finance et l’industrie qui ont si bien réussi…Et puis ces grossistes, mastodontes es-drogues et sublimes kifards, versés dans la politique pour certain, qui seraient derrière l’affaire d’Al Hoceima ! Et ces puinés de bouchoukaras, auxquels les bons ministres ont permis d’ouvrir des cliniques, sans doctorats ! Des joint-ventures qui crient le népotisme et la corruption. Ça se voit, ça pue ! Mais qui se sent morveux, se mouche !
Quand ce n’est pas une forme de vol, de préhension bessif par les pontes qui ont du poids ! On ne défonce pas les habitudes ni la rigueur des lois aussi simplement, il faut avoir des appuis massifs pour le réussir ! Surtout quand la décision est plus rapide que l’éclair. Tonnerre de Zeus. Sauf que ces turpitudes et ces compromissions, ces favoritismes abusifs, sont des dépravations qui fragilisent les commerces, l’économie, la réputation et la continuité des gouvernements et des pays où ça se répand.
Blanchisseurs par-delà les murs et les lois, rien d’illégal ne leur est impossible ! Je ne suis jaloux ni de leurs idées ni de leurs biens. Encore moins de leurs collections de gadgets inutile, de leurs fermes, de leur villas, ou de leurs super cités, construites sur les terres conquises, par-delà le mérite et les droits.
Le travail et la citoyenneté
Mais comment stimuler les jeunes au travail et au besoin du travail, du développement, cette éthique vitale, sans donner l’exemple des riches et de leurs succès, si aguichants ? Aussi vains qu’ils paressent à certains ! Ils servent de copie, de parangons, d’horizons et de buts à atteindre. Sans vrais milliardaires, visionnaires et volontaires à la fois, on n’aurait pas de Trump à Washington, ni à Jérusalem et demain, leurs ambassades sur Mars ou sur la Lune ! Et sans ces super-richards, on ne se porterait pas au chevet du climat, chez Macron, à Paris, ce 12 / 12 / 17. Mais là, nous sommes stupéfaits à l’ONU, ce 21 Décembre, devant la déclaration menaçante de la femelle-porte-parole-des-ricains !
Dénigrements identitaires et machiavélisme
Les virus des langues, du tribalisme et des religiosités diverses, les germes du clanisme, implanté et cristallisé par les colons, ont fini par inoculer des luttes et fomenter des guerres internes. Pendant que les plus nantis des nôtres, qui renient l’islam, l’arabité et l’africanité de leurs ancêtres, esquivent l’amalgame avec ceux des leurs qui crèvent dans la la résistance ou l’humiliation. Allah yerham le professeur Mehdi El Mandjra ! Humiliations, du fait de leurs langues, de leurs couleurs et de leur ADN, devant les Occidentaux. Les strates inférieures grincent des dents, croyant encore avec nationalisme, à leurs identités particulières et au prestige de leurs civilisations passées.
‘’L’arabe est une langue morte’’, selon Mohamed Chafik, enseignant des princes et chantre de l’amazighité. Faut-il croire à ses billevesées et balivernes ? Dénigrements et machiavélisme, un rebond colonial, avec effet retard, chez le conquis. On en est venu là, au nom des origines, des clans, des particularismes et des identités, factices ou opposées.
C’est la curée pour ce melting-pot aux nombreuses originalités, qu’est ce Maroc. La partie est gagnée par l’adversité. Partouse dans les anciennes colonies ! Epouses conquises contre-gré, courtisanes ou hétaïres, que le virus du séparatisme a fini par briser et gangréner. Fausse couche du nationalisme, avortement du patriotisme par scissiparité… Les bras divorcent du corps : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, sont écartelés ! Le Proche-Orient et ses fractures civiles et depuis religieuses, est malade des invasions anglaises, française et de nouveau américaines pro-sionistes et sionistes. Ces animosités erratiques vont foncer sur le Maghreb et s’y installer ! Nouvel exode des struggles barbares Nous nous sommes installés dans l’œil du cyclone. Le cyclope Trump !
La paléontologie au service du nationalisme
Je reviens aux fiers séparatistes et autres séparatistes ! Déni de leur naissance, de leurs us multiples, et de leur essence, péché originel infirmant leur estime de soi, le fait d’être nés ici, allant jusqu’à désavouer leurs identités multiples, leurs cultes et civilisations passées. Celles-ci sont, devenues infamantes, obsolètes et abjectes. Et dire que l’homme de Jbel Irhoud est d’ici-bas ! Salut à Fouad Benziane et aux découvreurs de l’Adam du Maroc et des homos sapiens du reste de la Terre. Les professeurs Jean-Jacques Hublin et Abdelouahed ben-Ncer doivent creuser plus bas encore ! Nos premiers homo sapiens, se sentent infirmes et orphelins devant les homos erectus du Nord, les descendants des Néandertaliens ! Qu’y avait-il comme ancêtres à nos ancêtres amazighs ?
Je reviens à nos répulsifs hôtes, ils mendieraient, ne serait-ce qu’une infime attention des maîtres-colons du Nord. Ceux qui ont cherché parmi les moindres différences pour opposer, définir et déterminer des oppositions entre les habitants du Maghreb ! Une diffraction, des animosités, dans le but machiavélique évident de séparer d’entre les habitants pour dominer leurs esprits, leurs terres, sinon leurs richesses !
Et ils chercheraient de leurs maîtres, une reconnaissance, une neutralité en se désolidarisant des leurs. Méfiance et dés-appartenance, leur sont ainsi insufflées pour ne pas sentir humiliés et sauver la face ! Cette humiliation séparatiste, cette indignation, cet avilissement, cette perte de la dignité et de la fierté, on la leur fait sentir, depuis les abjectes conquêtes de Sion !Fouilles dans votre génome !
Sion, c’est l’Occident et l’Amérique réunis derrière un projet colonial, dont ont profité les victimes des nazis en réparation du forfait allemand. On voulait les mettre dans un territoire fourre-tout de tous les sémites, juifs, hébreux comme ayant le judaïsme comme religion, Israël en l’occurrence ! La Palestine a changé de nom, elle a été de longue date spoliée.
A l’opposé, leurs racines de nos autochtones, les plus éloignées, sont reniées et refoulées. Ainsi, leur ADN est pur et sauf ! Ils, on a oublié leur histoire prodigieuse, vielle de plus de 3500 ans. Les multiples dynasties et les héros, la venue des Juifs puis les percées de divers envahisseurs. Les brassages des Branesses, venus des Pyrénées, le passage des Vandales, puis celui des Romains, tous ces-étrangers ont laissé des traces de leurs langues et mots dans les langues berbères et dialectales chez nos ‘’résistants gaulois’’, les Amazighes.
Séparatisme et clanisme
Faute de purisme racial, obsolète et étroit, on se pose des questions existentielles. Les Phéniciens, les Carthaginois, n’auraient-ils pas fait l’amour aux nôtres, pas plus que les Romains qui avaient élevés, le fils de Juba 1er et la fille de Cléopâtre ? Juba II fut marié par Auguste à Cléopâtre Séléné, la fille de la grande Cléopâtre et de Marc Antoine. Les deux enfants des célèbres vaincus, furent élevés à la cour de Rome.
Il ne faut pas minimiser l’histoire, mais en être fier, sans la renier par complexe ou suffisance. Et tous ces noirs et ces mulâtres, venus depuis le passé, du sud du Sahara, faut-il les oublier ou les renvoyer en Afrique ! Ainsi, les sangs ont été mélangés de ces faits successifs-là, qu’on l’ait voulu ou pas ! Le Maroc est une terre de mélange qui doit reconnaitre tous ceux qui y vivent de plein droit, sans résurgence ni opposition des langues et dialectes usités ! On ne connait pas la couleur, ni la religion des hommes de Jbel Irhoud pour dire que tout le Maghreb appartenait à leur clan ou à leur tribu seulement.
Heureuses situations que celles de ces millions de métis qui se savent nés des mélanges de marocains, blancs, issus des cités voisines, des bourgs et des villages, où les bruns ont épousé des blanches et où les gens des familles urbaines, dites arabes ou ‘’andalouse’’, se sont mariés à d’autres personnes d’essence et de langues berbères ! A noter que les premiers ‘’andalous’’, en plus des indigènes ibères, ont été des colons ou berbères !
Où partir d’où et où se mettre, sur quel entre deux chaises s’assoir ou danser, quand on se sait et quand on se reconnait issu, sans complexes ni sanctuaires, des mélanges incessants de ces branches-là ?La faute à Machiavel
Y a-t-il un but, une fin préconçue à ce complexe ravivé par les réflexes coloniaux séparatistes ? Machiavélisme oblige ! En fait ce droit est synonyme de libertés et de fidélités aux us et aux souches. Les racines sont inaliénables, quelles que soient les hauteurs et les branches où ils grimpent pour se différencier. C’est aussi le besoin de sagesse et d’unité qu’il est d’apaiser les racismes divers et de lutter contre la xénophobie, instillée par les maestros du Nord et leurs zélotes incongrus. Des agents, désintéressés, qui récitent, médiatisent et attisent les différences. Question de mieux se sentir dans leurs peaux, par rapport à ces ‘’arabo-musulmans’’, qui sont en déperdition d’image ! Leurs langues, leurs religions, leurs états ciblés, ces pays sont haïs de plus en plus, par les activistes des leurs ! Ces ‘’devenus quelque peu indépendants’’, furent antérieurement vaincus, colonisés et servent depuis de cibles et de repoussoirs. On est parvenu à imploser la population, et ici en Afrique du Nord, on a réussi à miner les sentiments d’unité nationale ou maghrébine !
Ces ‘’divergents’’ se sont empêtrés dans les luttes existentielles, alors que les pays éventrés font face au sionisme international. Certains y adhèrent par une sorte refoulement rétrograde identitaires. Ils y retrouvent pour d’aucuns leur origines hypothétiques ancestrales. Le lavage de cerveau culturel est un but acquis et un symptôme. Il devient un atout une bouée de sauvetage, une échappatoire. Autrement on assiste au mal-être des humiliés et à leurs tentatives d’échapper au fait. On observe depuis leur volonté de se détacher des autres concitoyens, de ces ET, de par leurs différences de langue grossies et affichées, comme autant de particularismes identitaires qu’ils exhibent et instrumentalisent.
D’autres sont sinon plus fragiles et ne font que réciter le slogan de pureté raciale berbère.
Si leurs pays s’achètent des moyens de guerres pour se défendre et pour se faire face entre bons voisins, les nôtres de puristes, excipent des référentiels différents. Depuis leurs indépendances, nos pays équipent leurs armées, avec comme conséquences des freins économiques et des tares plus que aggravées. Les leurs, de toutes parts, subissent en plus de l’ignorance, de la pauvreté et de l’éloignement, la faim, les morsures du froid et la gageure des misères du corps, sans attentions ni soins.
Anathèmes face aux outrages
Omar Saghi de Tel-quel, me donne des idées intelligentes mais lâches pour me taire. Une urticaire que je redoute et répugne. Il propose, faute de paix ou de droits retrouvés, ‘’le silence des braves’’ ! Résilience dans l’enfouissement de la tête dans le sable ! Puisque les arabo-musulmans-palestiniens du monde entier, sont défaits ! Car, ils n’ont pas les moyens de vaincre ni de convaincre le Tyran surarmé qui va placer son ambassade à Al Qods. Quoiqu’en disent les autres puissances, que Trump défie, ils ressassent le problème sans pouvoir lui trouver une solution et sans pouvoir s’unir pour contrer leur adversaire, ne serait-ce que politiquement !
Trump, qui malgré ses interdits, n’a pas pu atterrer la Corée du Nord qui s’équipe qu’on le veuille ou non, en fusées et autres engins de guerre atomiques, trouve sa revanche sur les Arabes et les Musulmans, bien plus aisée. Le fielleux est fou-furieux contre Pyongyang. Despote führer, arrogant et puissant, il faut le dire, il a galvanisé le maître es-fourberie d’Israël, Netanyahou. Cela, en dépit des oppositions et des imprécations, venues de partout dans le monde. Et il emmerde les pays qui lui résistent et ONU avec, en refusant leurs droits aux palestiniens et en humiliant par la même, les Arabes et tous les Musulmans de la terre.
Comment comprendre son article ‘’ l’autre Jérusalem‘’ Les imprécateurs par milliards, pudiques et respectueux des forces inégales, témoins de l’injustice sur les leurs, vouent au ciel leurs prieurs et les âmes de leurs jeunes. Ils attendent du Dieu, commune en fait, qu’il milite et résiste face terroristes pour leur faire justice et les venger sur terre. Ruades et colères, en guise de prières pour les droits, la justice, l’indépendance et les libertés. Celles dont les envahisseurs disposent, ‘’démocratiquement’’, juste à côté d’eux ! En fait chez eux et en dedans d’eux, de leurs terres, dont ils sont les exclus, un apartheid ou ces colonisés, sont soumis à l’esclavage, au racisme et aux pires humiliations.
A tous les gueux,
Les tyrans ont volé Al Qods pour l’offrir à la tribu du dieu, et massacrent, en guise d’offrande à Yahvé les jeunes manifestants musulmans, qui copient le geste de David, avec leurs tire-boulettes dans la Cité de la paix, Your Salam. Jérusalem, autel de sang et non temple d’un quelconque dieu !
Dédicaces cassées pour la bonne année
A tous les gueux, à leur superbe et leurs offenses !
A bas les gâteux, les ramollis de naissance, qui ont assombri la Lune en y posant leur pied.
A ces coupoles vertes qui éclatent à l’appel des complices.
A ce mur des lamentations qui assassine les muezzins.
A tous ces avocats, ivre de justice et de droit, qui sommeillent sur l’affaire du Proche-Orient.
A ces temples brisés, aux murs sans porte aucune !
A ces monts nus, hier pileux et fiers, qu’aucune tempête n’a jamais rasé depuis un millénaire.
A toutes ces ignobles ordures, ces cadors et consorts, ces abjects charlatans et vils faussaires !
A tous ces misérables qui ont médit pour que Trump triomphe et que Netanyahou prépare l’Apocalypse ! Jérusalem se brise. Le cor va sonner l’Apocalypse. Ils la veulent, ils la préparent, ces Evangélistes guerriers de l’Amérique !A Shahrazade
Les mille et une nuits ont cessé d’exister. Le Yémen pilonne Riad. Et vice versa. Après Al Qods, demain ce sera le tour de la Mecque et de Médine. A tous les minarets mutilés qui pleurent leurs fumées noires sur les cimetières verts, bleus de peurs. A tous les corps sanglants perdus dans le néant terribles des vents inutiles.
Aux étoiles étiolées
A tous ces soleils chaleureux, sans ombres et fiers, qui fleurissent sur les déserts fossiles.
Aux funestes corsaires et aux sanglants barbares, aux assassins sans esprit ni âmes. A ces bêtes inassouvies, corrompues de richesses et de verbes infâmes ! Injustice meurtres d’innocents et guerres fratricides; vouées à l’ennemi pour lui plaire.
Je pleure les bières qui vous couvriront de linceuls et les terres souillées de vos corps aux rouges infâmes. Je plains les pierres empourprées de vos cendres abjectes. Je déplore ces prières et ces offenses qui sortent de vos lèvres immondes.
Condoléances culturelles
La France soupire et regrette ses idoles et ses icônes éteintes. Qui pensait que ces monstres sacrés aillaient mourir un jour ? Hier d’Ormesson, Johnny Halliday ce jour. Demain d’autres aussi célèbres, passeront par la trappe. Déments, assassins ou héros des leurs, jacta est, BHL, Trump, Netanyahou, finiront un jour ! Comme le Che, Castro, les Césars et les Pharaons et tant et tant de leurs illustres prédécesseurs.
Une ambassade à Jérusalem
Je n’avais pas terminé ma carte de condoléances pour ce duo aux antipodes de la célébrité vraie, que voici cassant l’écran un super héros, Hulk 5D et en plus grand ! Tout blond et blanc, très wasp, il a fait une entrée fracassante dans la cascade des événements du monde qu’il embrouille et veut faire éclater. Des bouleversements, pire des projets telluriques ! Une avancée néfaste sur des abysses maudits, du fait accompli et de l’impérialisme funeste. Un éclat du racisme sioniste et de la tyrannie barbare, appliquées aux guerres de religions ! Un diktat aux antipodes de la démocratie, de la diplomatie et de toute civilisation.
Vous avez vu la Palestine piétinée, dénigrée, les siens traités en esclaves-prisonniers, emmurés et muets, leur territoire rongé et sa capitale, volée. L’arnaque avalisée par les ténors du libéralisme des pseudo-démocraties. De vils assassins, super-menteurs cyniques et fourbes, porte-voix politique, qui pratiquent le racisme hypertrophié, comme identité et valeurs. Des médias et des ténors infatigables, des SS sémites aux antennes qui font l’opinion et créent l’injustice, la fausseté et l’atmosphère de haine et de guerre !
Des philosophes, barbouses et mercenaires, au service du racisme et de la xénophobie planétaire. Ce au nom de la religion hébraïque, fanatisée à l’extrême, instrumentalisée, et dévoyée, la Bible débauchée, pour voler le territoire d’un peuple, pour commettre des invasions, des meurtres et des ravages, menaçant de guerre mondiale nouvelle, l’humanité asservie et corrompue !
Sacrilèges et malédictions
La malédiction des faibles et des abusés, crie et hurle, face à criminelle infamie. De quoi demain sera-t-il fait? Quelles guerres insatiables faut-il craindre ? On en devine les perdants, qui espèrent pour l’adversaire ignoble, la honte universelle, le châtiment de dieu et les pires avanies ! Ou la Justice politique, ici-bas, seulement ! Mais ils ne sont pas croyants. Pire, ils sont le peuple élu, la tribu de Dieu, ils ne craignent nul pénitence ni damnation dans l’Au-delà ! Les autres sont des blasphémateurs. Et nuls briseurs de silence ne viennent pour affronter les exactions et les fourberies des Sionistes. Ils sont vainqueurs de la ‘’guerre des civilisations’’, un nom, un adjectif faussaire, pour dénommer ‘’la guerre des religions’’ ! Et en apparence seulement. Un terme déplorable pour notre temps !
Nos sournois cousins sémites, si affables, hier chez-nous, fiers de leur passé, qui par le temps et le lavage de cerveaux, sont devenus des ingrats odieux et des félons pervers. Combien de victimes, enfants, femmes et vieillards, seront emportés dans les flammes sionistes et les explosions américaines ? Pour expier leur passé, périr au présent et souffrir le chaos pour l’avenir.
L’homme, digne, pacifique et pudique, se tait. Le sage est fait pour mourir comme les autres bêtes. Les rares militants, les simples marcheurs, crèvent entre les mains des assassins de parmi les pays les plus puissants. Càd, les plus intelligents des hommes, purs, riches et blancs, démocrates, se disent-ils. Les plus forts de la planète, adeptes de Satan, ne sont que de vils renégats. Mais le Démon ne leur doit rien, il crie son innocence. Le Diable n’a pas leurs compétences fourbes et sanglantes ! Terrorisme biblique dévoyé, fait de subversion, d’humiliations, de perfidie et d’épouvante !
Le globe des martyrs
Combien d’êtres meurent après avoir vécu un si court instant, dans cette terre vieille de 4,5 milliards d’années ? Planète qui doit regretter de les abriter, si elle pouvait le leur dire et leur parler à sa façon. Tsunamis, cyclones, séismes et tremblements, qu’attendez-vous pour venger les êtres les plus frêles et faire justice aux innocents ? Mais, hélas ce n’est pas leur boulot !
Sans parler des nôtres, les plus proches et nos parents…Illustres penseurs, artistes et politiciens, tous partent ! Certains avec dignité et regrets, les autres…attendent dans l’angoisse et la haine de passer, qui sobrement, qui ignominieusement, leur temps, en profitant de la vie, comme elle vient ! Jetant les autres, victime ou pas, aux orties du temps.
Sont-ils des humains ou des prédateurs abjects et inconscients ? Leur fallait-il mourir, sans cérémonies du panthéon et des églises ? Honteusement humiliés avec leurs peuples, éclatés, déchirés, effacés. Ce qu’ont toujours voulu leurs ennemis ataviques ! Les voilà ! Qui pendu comme au western, Saddam. Qui sur une brouette comme Kadhafi, à la sortie d’un caniveau. Qui percé de trous, comme Salah ce chef yéménite, tué par ses acolytes? Ou comme ces enfants pulvérisés, en cendres, sous les explosions. Au bord la mer, ils dorment à jamais, les vagues câlinent certains. Et puis, là, ô honte de l’Afrique et de la pauvreté ! Ce sont des esclaves, de toutes les couleurs, qui sont vendus en Lybie. O honte à vous, illustres misérables, qui avez brulé ces grands et illustres pays du Moyen-Orient !
Parallélisme
En Israël pas encore, ils cherchent un nettoyage ethniques. Vive la politique de Nathan et de Trump, ils sèment la mort en Orient. Les pays de la région sont défoncés par les affres causées par les démocrates civilisés lors de leurs missions ! Ivres qu’ils sont du pétrole et de l’or d’autrui, comme de leurs fortunes, tributs de guerre, spoliés, ou de leurs capitales et de leurs terres, au prétexte de souffler un air de Liberté pour leur offrir la Démocratie ! Hypocrites menteurs et abominables assassins ! Les victimes de ces divers terrorismes attendent leurs droits.
Froideurs mortelles
L’hiver participe à la moisson des âmes, en soufflant les bougies des malades et encore plus des plus vieux. Grippés et alités devant l’écran, ils remercient Dieu pour la pluie qui plait aux agriculteurs, les richards d’entre-deux et les petits fellahs. Les politiciens vont enfin montrer leurs nez ! Leurs bénéfices iront grimper.
Injonction !
Tu aurais dû te faire vacciner contre la grippe pour t’éviter de nous dispenser tes peines et de sombrer dans les délires. Verbaux ou écrits. On veut lire autre chose. Tes maux de gorge viennent des échos que tu lances sans arrêt sur le Web. Et tes éternuements, n’agitent nul responsable pour répondre à tes idées saugrenues ! Ils sont loin d’écouter et de lire, ou d’appliquer tes suggestions. Si banales devant les fiers et distants décideurs…Inutile de les rappliquer et de les réécrire encore ici, même si certaines de ces idées ont été publiées dans la presse écrite, avant d’être appliquées, dix ans après ! Epargne-nous ton lexique boursoufflé qui constipe tes écritures. Déjà illisibles de par les lourdeurs incompréhensibles, les colères inutiles et les sorts jetés contre les plus puissants des tzars, des empereurs et des kaisers !
Idées miennes, pertinence et réalisations
Attendez, avant de me clouer le bec et de tourner la page ! Je cite de mes idées quelques-unes.
* Les cours d’alphabétisation dans les mosquées. Voir Libération le journal socialiste, qui avait publié, cette proposition aussi frappante, bien avant que ça ne commence de se faire par les awqafs !
* Les hôpitaux itinérants de secours militaires. Merci au doyen Berbich et au General Archane de leurs écoutes polies de mes anciennes lettres et au cas où ils auraient transmis, plus haut, mes suggestions et idées!
* Cent hôtels en face des derricks. Des noms internationaux sur d’immenses hectares, d’Oujda à Tanger jusqu’à Lagouira. En invitant tous les pays à concourir et à y investir. Avec une route côtière pour les relier et du travail et des écoles pour les ménages immédiats et villages avoisinant.
* L’université de perfectionnement théologique internationale. A Fès, capitale religieuses, ou à Maamora, spacieuse forêt, pour les abriter et pour s’y concentrer, le plus tranquillement possible. Chaque religion aura à faire ses constructions et ses départements, lesquels seront répartis comme des branches. Une étoile centrée par un vaste espace culturel pyramidal commun.
* Et ces temples des religions, auront en commun, un amphithéâtre central, qui sera le lieu des conférences et des communications de l’université œcuménique des religions. Le Maroc donnera l’exemple d’ouverture aux nations, dans le cadre de la liberté des cultes et de la tolérance. Le dialogue des religions aura un organe pour de vrai et les sessions se feront avec respect, fréquemment.
* Les aides humanitaires seront délivrées dignement. Plus jamais de sacs de bouffe humiliant aux gens, pour éviter la cohue des souks et les morts conséquents. Un choix libre et plus amène serait de leur donner des subventions et de l’argent ! Ni de souks de ce genre lors des fêtes ou au début de l’Aïd et du Ramadan, mais de l’argent comptant, pour minimiser la cohue et les déplacements.
*L’Intérieur et les Municipalités auront le soin de faire les listes des bénéficiaires réguliers et de délivrer les subventions. Sous le contrôle des services de sécurité, des Awqafs et des représentants de ces bonnes gens !
* Pour les urgences à travers le pays. Multipliez les hélicos de secours de la Gendarmerie royale et de façon importante.
* Une division et du personnel à former d’un seul tenant, pour la maintenance, le pilotage et les soins. Grâce aux dons et aux prêts humanitaires des pays nantis. Des ressources transparentes et visibles. De par le concours important de nos amis du Moyen-Orient.
* Revoir avec sérieux et totalement les routes des villages et celles de l’accès des tous les villages aux axes routiers nationaux. Un plan Marshall grâce aux soins de nos amis d’Orient et d’Occident ! Ecoles, dispensaires, électricité, eaux de boisson, voiries, routes et ponts, tout cet ensemble pour plus de complémentarité rurale. L’INDH sera rurale aussi. Le Maroc, sera transformé en un chantier incluant tous les villages de toutes les régions du royaume. Pas que Al Hoceima, qui aura obtenu cela, en faisant beaucoup de bruits.
* Plus facilement et en clin d’œil sur simple décision royale ce projet. ‘’Opérations cités propres’’. Afin de rehausser la notion de cité et de communauté citadine, des biens et des devoirs collectifs, de culture de citoyenneté et de civisme, qui sont les bases élémentaires du patriotisme, de l’amour du pays et de la civilisation.
* Des trottoirs nets et nettoyé, propreté et carrelage,
* Des chaussées à goudronner et des façades à peindre, avec curage des voiries, avant les hivers, à faire durant une semaine symbolique et à réaliser 4 fois par an, dans toutes les villes et les bourgades du royaume.
* Interdire de roulage toute auto ou bus dégradés et dégradant. Une horreur pour les locaux et aux yeux des touristes. Une honte internationale pour ce Maroc qui veut faire tant d’efforts pour améliorer son image et montrer ses progrès à l’Afrique et aux pays développés.
* Le Roi s’échine à améliorer notre image pendant que les municipalités commettent des entraves punissables et des inepties qui détruisent les efforts du Roi. Sévir et corriger les saboteurs et les impudents, est une bonne philosophie, qui doit devenir la règle et la norme et non l’exception !
Appel citoyen aux Hautes Instances,
Patience Lecteur ! Appel de l’AAMM ! Encore un mot de prospective, qui annonce et prophétise une autre Révolution Royale, sanitaire cette fois ! Une attention soutenue envers l’Enseignement, la Justice et la Santé.
Outre le Ramed et les efforts de l’INDH consentis en matière de santé, l’attention envers les handicapés et face aux épidémies, sont des faits encourageants certes, mais à plus développer.
Qui plus est, sur le plan des impôts indirects et sur les maladies, il y a un hiatus arbitraire inique ! Des impôts indirects, des taxes inconscientes, des taxes de Douane et de TVA sont appliquées avec ineptie. Les malades sont exploités, grevés d’un tiers du prix ! Des taxes prélevées sur leurs médicaments et durant leurs états de souffrances et de maladies !
Il y des aveugles ou des ingrats, parmi les ministres, les conseillers parlementaires et les cadres surpayés, surpassés ou dépassées. Des responsables qui n’ont pas résolu le problème des taxes injustes sur les maladies et les médicaments !
Imaginez ces créatures nouvelles, hommes et femmes, puis ces lois immondes qu’elles nous laisseront encore appliquer sur nos tares épisodiques et sur nos affections chroniques ! Imaginez Lecteurs et Décideurs, que pour ma grippe et mes maladies chroniques, que je paie des impôts indirects. Et vos parents et vous aussi !
Des taxes de Douane et de TVA, innommables et abusives, sur mes douleurs et mes peines. Sur les pauvres et les riches ! Et qu’un carcan de 27 % du prix, invisible et de trop, va pour alimenter ces ministres bien aimés ou pas et que le destin rejette et ces parlementaires qui méritent la prière de l’absent. Je me plains à celui pour lequel on ne vote pas. Et à Dieu, tant qu’on y est. Pourquoi pas ? Peut-être qu’ils m’entendront, les anges ? Faute d’ouïes chez les ministres concernés et très souvent sollicités, par mes soins. Faute de réponses polies des conseillers d’en haut et de ceux d’en bas, les parlementaires, présents et assidus.
Il faut que la bonne gouvernance, remarquable, celle autoritaire et efficiente des plus hautes autorités entourant SM le Roi, soit intéressée et investie afin de corriger ces exactions et cette bévue.
Répétition et précisions
Le deal du projet de Réforme Royale devra cerner le grave problème de l’iniquité fiscale. Celui qui concerne en bloc les soins, les analyses, les radios et les médicaments. C’est celui du carcan des taxes punitives et moyenâgeuses, sur les médicaments. La dime et la gabèle que sont les taxes iniques qui ne frappent que les seuls malades ! C’est grave, convenez-en !
Nous le redisons. Il faut procéder à une meilleure justice fiscale en dispensant, en dépénalisant les médicaments et les malades, qui sont les seuls à payer la Douane de 17 % et la TVA de 7 qui a été portée honteusement pour son innovateur à 10 % ! Soit 27 % de pénalités et que ne paient que les seuls malades, sur leurs médicaments. Une honte et une injustice ! Avouez-le !
Les malades de tous les secteurs, ceux des Hôpitaux dans l’achat du matériel médical, des réactifs et des médicaments, ceux des Caisses des malades, supportent ces ponctions aux dépens des économies de leurs adhérents malades. Et c’est pire pour ceux qui n’ont pas l’heur d’avoir une couverture médicale.
Ainsi, oser la justice de la fiscalité des soins et des médicaments, est une réforme sublime. Elle est digne des plus grands actes religieux et de justice sociale de SM le Roi.
Elle sera exemplaire, car c’est une innovation planétaire. C’est un chantier humanitaire et de justice, digne de SM le Roi Mohammed VI. Je vous laisse réfléchir, messieurs dames les Leaders des Partis, des chambres du Parlement et vous autres dignes et respectables Conseillers de SM le Roi !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 24 Décembre 2017
CIVISME, PASSAGES-CLOUTÉS, SÉCURITÉ ET PROPRETÉ
Vous m’avez sorti de mes réserves, monsieur le Professeur !
Introduction
La ville a besoin d’être re-policée pour mériter son nom de ville. Je ne parle pas que de Kénitra, devenue un gros quartier de la capitale. Un standing, qui doit se mériter, en toute indépendance de nos respectables walis et autres responsables. Un retour au statut antes, pour être plus opérationnels et le redevenir localement. Avec plus d’efficacité de par la proximité. La rapidité, la dynamique et la décision n’en seront qu’améliorées !
Ouvrons le sujet proprement dit :
J’ai mal à ma ville . Les fumées noires la salissent et l’asphyxient. Et pourtant » Fumer tue »’ ! Les concitoyens ne se sont pas tus ! Civisme, passage cloutés, sécurité, propreté et urbanité. Les passages marqués, peints, ou tracés pour les piétons, ont rarement été cloutés au Maroc. Ils demeurent rares, très rares, et le plus souvent effacés. Trop peu repeint, si ce n’est à l’occasion !
Et SM le Roi, n’est pas obligé de passer par toutes les villes ni les rues pour obliger les municipalités à oublier la paresse et à s’activer. Le ménage, la cure auxquelles il vient de procéder doit faire école.
L’éducation scolaire a oublié ce chapitre qui gagnerait à être repris comme rôle et remâché régulièrement aux enfants et aux jeunes adultes , porteurs ou pas de cimeterres .Qui plus est par le ministère des Awqaf dans les mosquées doit aussi éveiller les prieurs. La citoyenneté n’est pas antinomique de la religion !
C’est de fond en comble que la Ville doit être revue et…corrigée. Elle toutes les villes du royaume ont besoin de bénéficier de cette INDH. Peut-être qu’elles activeraient certains de nos paresseux certains, en manque d’idées, en leur soufflant un programme.
Mon slogan serait ; » 7 jours par trimestre de propreté urbaine ». Et ce, que la municipalité soit habitée et régie par des ruraux sans certifs comme certains parlementaires, ou des citadins en aspiration de ‘’parlementarité*’’ (la retraite imméritée, mais assurée ! ). Aucune excuse pour ces ‘’braves gens’’ si ‘’elles bougent’’! Il doivent urbaniser la cité et ne pas se relâcher après les première semaine d’efforts ‘!
Il n’y a pas qu’Al Huceima qui aurait souffert du désistement léthargique des responsables des cités ! Nous aussi, on pèche des espadons et la Kasbah regarde de haut Mehdia ! Et cette réflexion appartient à toutes les régions. Il n’y a de quoi marcher pendant six mois ni se survolter jusqu’à faire tomber un gouvernement, en chasser des ministres et punir des responsables de parmi les autorités. Mais il faut parler pour être écoutés !
La rigueur du gestionnaire est offerte avec parcimonie. Il a devant lui tellement d’imperfections cumulées (durant des décennies) et qu’il lui faut corriger, qu’il s’essouffle au premier coup de pioche du chantier.
Je ne parle pas de la honte manifeste des bus, horribles révélateurs de nos déficiences génésiques. Il parait qu’on en casse un peu partout. Un nouveau rite. Les cadres responsables de la société, les cadres et les gosses, ces jeteurs de pierres qui se sont ‘’trumpés’’ de Netanyahou et de camp ! Ici, c’est le Maghreb, pas l’Orient ! Alors, les cailloux, messieurs les gamins, laissez-les par terre ! Ne vous prenez pas pour des David-s sémites en face des Goliath-s palestiniens ! Les cailloux, ce n’est pas pour casser les vitres ! C’est pour les ablutions, pour le lissage des membres, au hammam et mieux encore, pour la construction.
Qui plus est, il y a un constat ‘’ d’irresponsabilité généralisée et d’analphabétisme citoyen’’ qui sévit à fond. Il y a quand même des miracles, ne soyons pas négativistes !
Mais avouons, ce sont des marques dégradantes et destructrices de barbarie, de laisser-aller, de sous-développement et de je-m’en-foutisme ! Car nous sommes responsable en Afrique, nous devons démontrer que nous sommes à la hauteur du pari pour assurer cette politique ambitieuse, pour un pays qui est resté longtemps calfeutré sur soi-même et fâché envers les abusés et les affidés d’Alger.
Qui plus est, il y a le fameux train TGV, les autoroutes, les usines, les nôtres et celles qui se sont dépaysées, (lire délocalisées) pour faire dans les fils et autres sièges ou pièces de voitures.
Il y a ces fameux ports, sauf celui de Kénitra-Mehdya, ardemment suggéré par Abdou Rebbih, (demandez aux M’chiche et à Janah !), mais qui se fait encore désirer. Et ces belles cités, au-dessus de nos simples moyens de Généraleurs*. Et puis, merci Sidna, nous avons des satellites !Or nos villes, celles que marginalise le Sebou, ne cadrent pas avec ces inestimables progrès !
Les trottoirs, dont les carreaux sautent avant le permis d’habiter des immeubles, les plus neufs, des jardins, (sic), non encore habités, qui plus est les plus anciens. Au point que les Poilus de la Première Guerre Mondiale pourraient s’y cacher.
Venez voir mesdames, les chaussées, gonflées de chaises, qu’on les croirait devenir des cinémas de plein-air, alors que les cinés couverts, ont été totalement rasés ! Venez voir mesdames ces trottoirs où l’on vous siffle et harcèle, impudemment ! Sans arrières, ni antérieures, pensées !
Les regards et les tuyauteries des eaux usées, qui se noient dès les premiers orages et les premières ondées.
L’éclairage public, qui laissent des coins bien sombres, hélas, sans dignité ni sécurité.
Les façades privées à peindre obligatoirement pour rénover la face de la ville et lui donner plus de gueule ! Les moderniser serait heureux, partout au Maroc, bien sûr ! Même dans les quartiers des médinas, ou simplement les ré-arranger.
Ces cafés envahissants…Ça va j’ai fini ! Tout reste à faire. Et les arbres et les jardins et le stationnement, où faut-il y aller pour les voir ou les parquer ? Ça va j’ai fini, je ne vais pas parler des infrastructures…Il me suffit de parler des regards et des trous ! C’est une honte, je l’ai dit. Une humiliation constante, qui est de trop ! Baraka Trump, elli t’hagare âla essilme, we essiyassa.
Au secours Général Lyautey ! Ils ont même sauté ton Port-Lyautey. Reviens à Kénitrous pour les rééduquer ! Ils ont oublié la méthode. Je vais dire à sa nièce, Mme Student de le lui demander. Ou que le gentil et sympa Macron, pourrait marcher des fois ? Et venir de temps en temps pour le suppléer…Dr Idrissi My Ahmed, Kénitrop , le 14 Décembre 2017
TU DEMANDES TROP A DIEU
Les chroniques différées de Mme Student, épisode 76 : Evènements et opinions.
Divagations et paradoxes, entre les pensées délictuelles et les actes ratés.D’entrée
Après le Widad et le satellite Mohammed VI-A, voici un deux-à-zéro, sans bavures dans le parcours, qui revivifie les nôtres qui ont passé la nuit en fête dans toutes les villes du royaume. Ce match au résultat glorieux apporte la joie aux Marocains. Longtemps perclus dans leur gouvernite* chronique, due à une inflammation surprise. La mort accidentelle d’un marchand d’espadon rifain et les marches de condoléances consécutives, trop ostensibles ont trop duré. La reconquête de notre maison d’Afrique, grâce à l’implication du Roi est un baume de paix. Ces retrouvailles magistrales autorisent l’espoir de la mansuétude, compréhensive de SM !
Nos villes, une autocritique
Des divisions de tables ne laissent plus de places aux civils sur les trottoirs des boulevards, en dehors de la piste réduite du macadam, que traversent des flots de voitures, tanks rapides de luxe ou déglingués, entre les piétons affolés. Tous disjonctés, le phone aux oreilles et l’injure aux lèvres !
Puis des hères, la totale de la saleté, hélas, à vous faire vomir votre citoyenneté et pleurer votre apparente adhésion à l’humanité. Et des mendiants, prolixes en vœux sympathiques et complaisants, ô peines de nos gérants, ô douleurs de nos gens. Seraient-ils, trop nombreux à pouvoir aider et si difficiles à cerner par les multiples gouvernements ?
Ô Islam, ô les modernes, ô les religieux ! La barbe et les prières suffisent-elles pour combler nos vœux et nos aspirations, terrestre ou celles de l’au-delà ? Ce peuple de musulmans, gouvernés par des chérifs depuis des siècles, des partis nationalistes et depuis, par un parti dit de musulmans, se heurte à la pauvreté des siens. De leurs ressources ou de leurs partages ? Je ne sais point ! La situation dégringole et empire, entre le faste et le lucre. Le luxe des choses signées s’impose pour devenir un principe, un but, un précepte, une religion! Des fêtes et des édifices, modernistes ou dignes des légendes et des milles et une nuits, surprennent face aux aspects hideux de la pauvreté qui exulte à devenir organique et structurelle. Tellement courante qu’on s’y complait.
Islam et islamisme
Je ne dis pas islamistes, donc ! Ce mot est devenu une injure pour étiqueter et traiter ces parias…Des dangers chez leurs hôtes étrangers qui les haïssent et les aspirent à la fois. Des milliers se laissent noyer dans les flots, faute d’accéder à leurs horizons. Abhorrés, exécrés, ils sont traités de tous les noms, ‘’ ces abominables sauvages’’, tant leur ‘’ potentiel barbare’’ fait peur aux gens cultivés et les nantis et de parmi les Purs et les Blancs. Ces peuples, chez lesquels ils atterrissent ou vers lesquels ils se tuent en y allant. Un réceptacle qui fait miroiter le travail et ses dérivés, l’argent, l’aisance, le succès, le bonheur, sinon ou plus les libertés pour certains…Sauf que la légende est autre et l’emploi du temps, le destin leur est contraire ou incertain. Le paradis qui était ailleurs que chez eux est forclos. Leurs hôtes espérés, restent ivres, bourrés des relents ataviques de leurs guerres, les religieuses, les mondiales et les plus antiques. Ces hôtes en ont assez de ces envahisseurs barbares. Des preuves indéniables existent et à l’appui !
Ce mot, ‘’islamiste’’ est devenu un terme caricatural, une sentence, un jugement, qui plus est une injure et une malédiction. Vérifiez dans la presse étrangère le sens qu’ils donnent à ce mot plein de haines et de ressentiments. Ses remugles et ses vomis sont exécrables ! ‘’Islamiste’’, ce mot, ce mal, qui collé à nos ‘’divergents’’, plane et noie tous les autres ! Vous êtes pris dans ce magma, cet amalgame et compris dedans ! ‘’Islamisme’’ signifie fanatisme, extrémisme, voire terrorisme. Aux infos et dans l’actif, on lui donne ce sens-là. La presse défile les excès des émirs islamistes, les Daéches* du moment, qui n’honorent pas ce qu’ils arborent comme religion. La preuve est que leurs parents et tuteurs les renient, les dénigrent et les combattent, en cet instant. Ils vont les semer partout dans le monde !
Les guerres barbares des civilisés
Le danger est plus que patent, lorsque la résistance politique devient réactionnelle. Ce nationalisme, empreint de religiosité, est pathologique pour ses détracteurs. Inapte pour confronter les grandes puissances du monde, qui maîtrisent le Moyen-Orient, le mouvement Daech a dévié de façon grotesque à devenir barbare. Il est né des suites sporadiques de l’invasion des Bush. Il a dévie ses plans et programmes en leur collant la religion pour l’instrumentaliser et pour en user comme passion dynamique et ciment. Et cet usage, on l’aura vu partout en histoire. La politique bafoue la piété et se sert de la crédulité (exacerbée) des gens ! En liant la confession à la guerre, le culte aux armes blanches, les rites à la poudre et les balles aux gaz, la religion asservie à la belligérance, ne sert plus qu’à exploser les gens et à les tuer. Une guerre difforme, barbare, la civile comme les autres, ne respecte ni les vieux en prière, ni les malades aux hôpitaux, encore moins les enfants sur les bancs d’école ! L’humanité est devenue une honte pour les animaux et les bêtes !
Comment l’homme, qui est pressenti par la Bible pour se répandre sur terre, afin de l’explorer et pour s’y multiplier, en est arrivé là ? On ne s’est pas arrêté d’épuiser la terre, de ce qu’elle a produit depuis des ères et de la polluer, sol, air et mers. Meurtres, haines, guerres, esclavage, asservissement et destructions, deviennent des principes pour les hommes et des credo, les aspects de leur force et de leur puissance, non plus des erreurs condamnables ou des exceptions !
La terre pour laquelle ils se tuent, prétextant la couleur pâle, le clan évolué ou la divine tribu, leur havre et leur nourrice à tous, a besoin de campagnards, de fermiers, non de gentlemen, de mannequins ou de dilettantes aux paumes de mains lisses, bonnes à se lisser la coiffure et se masturber, ou pire à tirer les autres ou à leur titrer dessus à la mitraillette ou au pistolet.
Da, da, ya lioubliou Russia
Alerte on gaze les fourmis rouges devant les stades d’ivoire ! Miracle, les derniers lions de l’Atlas, longtemps perclus dans leur zoo ont mangé tout cru les éléphants ! Que feront le hasard et le sort ? Que feront les jambes et le cerveau face aux amphitryons de l’ours sibérien ? Les Chérifiens et les autres équipes championnes du monde seront hôtes de Poutine en 2018. On verra d’ici là, pour le moment, tous et partout, chantent ce succès et le fêtent. Mais attention, en la douce France au raciste xénophobe du FN, le Sanchez de Catalogne, qui se prend pour un Gaulois !
Vive l’Orient
Vive l’Orient et la Péninsule Arabe, fédérée, unie et en paix ! Depuis toujours, il y a eu des forts et des faibles entre les individus et parmi les personnes. Notre classement indubitablement nous casera parmi les moyens. S’il ne nous casse ! Pour faire dans le ton pessimiste et le spleen cynique par ces temps sismiques, ô deuil, ô victimes écrasées par les violences au Pakistan et séismes telluriques de l’Iran.
Un autre cataclysme est cette place que l’Iran khomeyniste et post impérial veut occuper et celle dans laquelle il instrumentalise sa confession chez les Chiites de partout. Un danger de déflagration régionale que souhaiterait bien des protecteurs et des marchands de canons. On les comprend, les pauvres altruistes, ils ne veulent pas mettre leurs techniciens au chômage !Puis alors, cette épée de Damoclès, cette menace et ces contraintes que les casse-tout des States font peser sur ce même état perse (un autre voyou pour eux ?) qui a résisté à sa guerre de 8 ou 10 ans contre les autres instrumentalisés, les Irakiens de Saddam Hussein, avant qu’il ne soit pendu par les mêmes ‘’Avengers’’ ! Et ce par crainte que les iraniens n’accèdent à la bombe. Ce que fait librement et impudemment la Corée du Nord, qui leur affiche le bras et le petit doigt. Ce sont des craintes hypertrophiées de déflagration avec les Ricains, qui sont loin et celle des Sionistes, 51ème état, des States et de l’Occident, qui craignent son accès au nucléaire dans la région. Alors qu’Israël, leur enfant prodigue, ou prodige, possède la bombe atomique. Des centaines en cadeau, qui plus est leur maîtrise certaine depuis plus de 40 ans !
Palestine
Un type extrémiste, ça peut aller, mais tout un peuple, dominateur et dominé par un nazi sioniste, un oriental ou un coréen, ça craint pour Israël, elle-même ! Cette tribu antique, cet état religieux, enfant-tribut de Yahvé et de la compensation de la guerre. Pour avoir subi l’Holocauste et ses fours crématoires des sémites à calotte et à fric, par le régime hitlérien. Un crime que paient les seuls états arabes, eux-mêmes colonisés, par les alliés ! Leurs tribuns séditieux et ingrats, du moins ! Pleure ô Palestine ! Tes larmes millénaires coulent toujours. Ça ne s’est pas arrêté depuis le caillou de David sur le front de Goliath ! Quel fut ton crime au fait, pour mériter cette infortune ou cette sanction ? Divine ou humaine ? Je ne sais !
Inégalités et juste milieu
Inégalités entre les gens, inégalités de toujours entre les pays et les choses, injustice naturelle, ces états flagrants, ces différences et ces distances créent la haine. Je me répète, tant cette ‘’denrée’’ ou cette ‘’drogue’’ est prégnante et surmultiplie les écarts.
Les gens du juste milieu, parqués entre les strates, loin de regarder derrière eux, juste à côté ou en bas, voient loin devant eux les plus riches miroiter leurs fortunes impossibles. Ce regard, ambitieux et jaloux, qui les stimule pour mieux faire et se dépasser ou qui a contrario, les humilie et les inhibe à jamais. Entre l’ambition de sauter vers le haut et le dépit avilissant de se regarder stagner en dessous de ‘’ces gens’’, qui ne sont pas meilleurs que soi, ni des meilleurs qui soient. Les êtres moyens restent insatisfaits et perplexes. Condamnés qu’ils sont à regarder des étoiles matérialistes, bouleverser leur ciel par tant de défis et de déballages effervescents, tant d’éloignement de toute tentative d’approche de leur zénith. Une gageure, un dépit mortel et vain.
Parallèlement aux personnes, le système économique socialiste veut réduire les inégalités sociales et établir ladite ‘’justice sociale’’ entre les riches et les ouvriers. Un idéal ou un rêve ? Au plus une tentative…illogique ?
Le socialisme est une réaction préliminaire, qui est devenue universelle, voire de justice, contre ces richesses tapageuses et/ou inopportunes. Les religions, elles-mêmes, la simple morale et les droits, sont nés de ce contraste entre les situations des gens. Un ravin et des extrême, non du fait des richesses de certain mais dans la pénurie et la pauvreté, les maladies les faiblesses et la faim, de leur alter ego humains ! De cette volonté des gouvernants et des administrations, des lois en somme, tentent d’aider les plus démunis et de protéger ou pas la propriété privée ! La minorité des plus fortunés, ces riches que tous jalousent et n’atteignent pas !
Ethique sans équité, ou simple nature des gens et des choses, la loi s’impose et établit normalise et cristallise, les frontières. Les différences et les inégalités sont devenues ou sont restées, légales, sacrées et surprotégées par la loi. La loi, évidement des plus forts. Mettez-vous à leur place ! Pourquoi pas ?
C’est naturel et nécessaire de le faire. Vivez avec, tentez de travailler pour les atteindre et les singer, sinon, dormez et crevez ! Amen ! Est-ce le destin ou le sort ? Où sont-ce des limites, des freins plus que sacrées, qui empêchent les pauvres ou les moyens de s’enrichir ? Sauf exception !
La faim, les maladies et la mort
La faim et la mort, les maladies et la mort, des noyés parmi les chômeurs et les fugitifs des guerres. Voici des morts qui cherchent refuge dans les sanctuaires. Là, dans ces pays-mêmes qui dictent aux états de se faire la guerre ou qui leur facilitent la paix! Ils, ces migrants, ces réfugiés, s’exilent ou fuient car ils ne veulent pas périr dans leurs pays. Là où se sont imposées à eux des guerres fratricides. Des luttes intestines, religieuses ou claniques. Parfois distillées ou facilitées de l’extérieur ! Des guerres de dictées d’essence impérialistes et financières, parfois sous le masque politique et/ou religieux !
C’est ainsi que ces dernières décades ont compté des millions de morts, qui s’ajoutent aux 65 millions d’humains qui ont péri lors des guerres mondiales.
Ce mal incurable est inhérent à la recherche de la suprématie totalitaire des pays civilisés. Depuis des lustres, les empires et leurs conquêtes, les explorations et les découvertes, ont dévasté bien des lieux de leurs gens et les régions de leurs peuples et tribus ! Des colons ou des explorateurs, dominateurs par essence, des conquistadores, imbus de leurs identités supérieures, ont mené bien des combats et causé des massacres sans nom.
Des progrès à la civilisation
Toutefois, il y a des réserves, des côtés positifs non négligeables à retenir comme faveur exceptionnelle de ces étrangers et de leurs ‘’intrusions ‘’ ! Les grandes puissances sont depuis l’antiquité, les berceaux des civilisations, et depuis des lois modernes, de la démocratie, des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, à l’intérieur de leurs frontières.
Parangons vigilants, ils sont les inquisiteurs, les procureurs, ou les instructeurs, de ces pratiques, des lois équitables qu’ils exportent ailleurs, en y installant les leurs sinon leurs hommes de main.
Avec des réserves : Rester loin de chez eux et les laisser libres de pinailler chez vous, sans mettre votre nez trop près, dans ‘’leurs’’ affaires ! Hors ces réserves et ces restrictions, les seigneurs se relâchent pour opérer, chez vous, en toute liberté, en toute dignité. Qu’à cela ne tienne, qu’ils viennent pour opérer, en sécurité, chez leurs doux amis ! Enfants, femmes, terres et biens, paient pour ‘’ leurs charismes ’’ !
Hospitaliers et ouverts, nous sommes si bienveillants et si bienséants, que nous aimons coopérer. Et fructifier leurs affaires et les nôtres, si ça se peut. Et cela doit se faire, malgré les opposants et les contradicteurs. Dites ! On ne va pas se laisser péricliter et demeurer des ignares, au vu des bons côtés que cela rapporte ! On ne va pas rester des ignorants ni faire les pauvres. Tendre la main, demander l’aumône, tout en refusant avec hauteur de collaborer, alors que ces gens nous offrent de progresser, ensemble ! Par complaisance, il faut le dire, même s’il faut progresser ou profiter l’un de l’autre, de façon inégale. On se développe comme on peut, on marche un peu, pendant qu’ils volent…Au deux sens du verbe ? Je ne sais, si c’est très juste ou très fréquent ?
Cette suprématie a des retombées positives sur leurs amis condescendants et leurs potes discrets. Qu’ils prospèrent, donc ! Alléluia ! On ne va pas chicaner, parce qu’autrui se développe et qu’il gagne bien ! Ou préfèrerait-t-on rester soustraits, snobs et fiers, en se refusant de partager ? La nullité et les retards, les écarts au bon sens surtout. Les expéditions coloniales, les antiques, les islamiques, les européennes auront sauvé et réveillé bien des pays et des continents !
L’or-rance d’Arabie, le pétrole !
200 princes et personnalités, de l’Arabie pétrolifère, wahhabite et heureuse, sont les richissimes objets d’une purge aux lieux saints. Une surprise spectaculaire. Un nettoyage sismique, un séisme anticorruption, entre cousins ! Que faut-il en déduire ? Qu’il y a du Trump là-dessous ? C’est presque extemporané à sa visite tout près des lieux saints ! On lui a donné beaucoup de fric pour livrer le brevet de faisabilité et de sécurité d’une OPA ! Cette invention moderniste et ce savoir-faire vont servir de révolution palatine pacifique à nos bons frères et amis ? Qui faut-il insulter, qui faut-il juger, qui faut-il féliciter et ou remercier encore ? Pour la discipline, le secret et la rigueur de la courageuse ‘’ prouesse’’. Qui remercier donc pour les nouvelles libertés offertes aux femmes ? Un droit, une justice et un bon exemple emprunte chez les autres ! Les plus modernistes et évolués de la planète.
Qui a poussé le Prince MBS à réaliser ainsi cette ‘’purge surprise’’ au milieu des gens aisés d’Orient et potentiels soutiens ? Un acte de haute voltige, une stabilisation politique en vue de sa succession. Une manigance dont on ignore la suite ? Celui de faire peur aux cousins pour consolider le pouvoir, dit-on ? Les étudiants en politique devront apprendre ça. Et faire la part de machiavélisme ou d’intelligence dans cette nouvelle et jeune gestion ! Est-ce un conseil venu des Maîtres du monde ? Disions-nous. Les clients, les investisseurs, les moniteurs, les plus grands, les super blonds ? Des ET en somme !
Privilèges matérialistes
Les Fanatiques du matérialisme, ceux du principe vital ‘’qu’il faut avoir pour être’’, adeptes existentiels de la corruption extrémistes, ou à l’extrême, terroristes quand il leur faut prendre, quitte à détruire, à prendre ou à voler. En premières cibles, les esclaves soumis de leurs arrogantes envies matérielles, qu’ils vont jusqu’à escroquer tout naturellement ou laminer. Ce genre de matérialistes ont des principes vitaux et une morale. Ils brillent, quasi religieusement, affirmant que leurs privilèges instinctifs relèvent du droit et de la piété, si ce n’est des obligations (la sujétion, la servitude des autres) envers leur Dieu.
Orientalisme
Que de princes orientaux, vois-tu ma mère, ont dépassé, par ci par là, les ministres innocents ou coupables que l’on chasse et ces autres présidents, des sphères occidentales, qui se sont si vite enrichis. Puis découverts avec des fortunes, blanchies, évadées ou exilées dans les îles ! Et l’on voit des richesses ‘’immondes’’, des tonnes de ‘’poudre blanche’’ et de ‘’pâtes vertes’’, devenir des armes révolutionnaires aux mains d’opposants, qui suscitent des marches ou des révoltes, voire des révolutions, ici et là, pour apaiser leur deal de mafieux ! Les fortunes régulières ou pas, ces économies, vont aller inonder les banques suisses, américaines et se réfugier dans des îles, pour stagner en fin de cycle et y mourir! Inutiles rapts, inutiles économies et mauvaises fortunes pour les-leurs. Et ces présidents et ces hautes personnalités ont fui leurs pays. Exilés ou pourchassés ! Et l’on arrive au point où leurs richesses occultes leur sont bannies, interdites à jamais, ou le plus souvent, je suppose, évaporées.
Tu demandes trop à Dieu !
Tu demandes beaucoup trop à Dieu ! La longue vie, la guérison, la santé, sinon l’absence de toute maladie. Tu veux qu’il te guérisse, sans aller consulter pour cela le toubib et sans acheter de médicaments ! Une économie, oui ! Une phobie, va ! Ces vœux, tu les désires et tu les formules, pas seulement pour toi, tes enfants et tes proches…Mais, tu requières le bonheur et l’aisance, la paix entre tous, à la maison, au quartier, dans ton pays et à toutes les nations. Un prophète n’aurait peut-être pas eu dans le passé tant de soucis altruistes en dehors de sa contrée native ou envers ses voisins antiques !
Oui il y a des gens tellement bons et pas égoïstes du tout, qui prient et pensent dans leur prières à tous les autres. A Trump, à Macron, Kim Jong-un, Benky ? ! Pourquoi pas à Lamjarred, Ramadan, Kevin Spacey…Messahel ? Oui, ça n’a ni queue ni tête. Ou que tu délires, quand tu demandes l’impossible à Dieu ! Tu réclames et sollicites donc ce qui a-normal et illégitime, voire un privilège ! C’est peut-être délicat.
A savoir, si ce n’est pas un peu trop pour Dieu de répandre ses bienfaits à l’un et pas aux autres ? Le fait de n’écouter que toi, pèche par défaut et c’est quasi illogique ! Ou que ce n’est pas son boulot à Dieu de faire attention à toi, aux tiens, à tous les êtres, fort occupé qu’Il est avec toutes ces galaxies visibles ou pas. Et peut-être à d’autres univers encore illisibles de nos télescopes et opaques à nos caméras. Des hyper-mondes, issus d’autres bigbangs que l’on ignore évidemment, Bornés que nous sommes du point de vue de nos organes des sens et de perception. Oui, des prières des malades, de la mystique, on dérive et on braque sur la science-fiction.
Prières et suppliquesLes prières de chacun, les recueillements bouddhistes, hindouistes, hébreux, ces autres sémites, des catholiques et des protestants, ces suppliques des frères ennemis shiites et sunnites, ces implorations d’avant les matchs de foot de ta ville ou les batailles lors des guerres, celles de nos vendredis, des jours de fêtes, ces prosternations lors des prières surérogatoires pour amener la pluie, ce sont en fin de compte, des privilèges, que l’on demande dans nos implorations. Des extras, des exclusives qui balaient les artefacts du destin, les malfaçons des hasards et ceux de nos actes ratés. Ce n’est pas très démocratique, enfin. Et tous solliciteraient de Dieu les mêmes avantages, faveurs et exclusives ! A quels vœux doivent les anges lorsqu’ils écoutent les prières des frères ennemis ? Tous prient, sollicitent et implorent de Dieu de les rendre riches, sains, heureux, sinon éternels.
Faut-il éviter de le déranger, le Bon Dieu, ou au contraire insister dans ses prières ? Comment Dieu pourrait-il alors écouter tous les humains ? Alors que les plus bas de nos administrateurs, les plus simples les plus proches de nos élus, font la sourde oreille et la grosse tête ! Sans que nous puissions connaître ni approcher les plus grands de nos chefs ! Insignifiants ou illustres, ils sont néanmoins de parmi le commun des mortels. Pourtant ils restent si élevés et lointains ! Si les nôtres demeurent hautains et arrogants, s’ils restent éloignés à nos demandes, si terre à terre, comment serait alors Le Créateur ?
L’Eternel est relativement plus proche et présent, plus proche, plus magnanime et tellement plus grand ! Comment Dieu pourrait-il écouter tous les humains ? Tous à la fois et potentiellement toutes les créatures qui pourraient exister dans l’univers. Comment répondre à leurs prières et leurs vœux, si opposés et discordants ? Lui le très haut, l’invisible, l’immense, l’inconcevable, l’inimaginable, le pourrait évidemment ! C’est la moindre de ses qualités, par finalité et par définition ! Dieu, c’est Dieu ! Mais on ne saurait comment ! Nous sommes loin de comprendre Dieu, même si on pense qu’on le sent, même si on lui demande l’impossible. Le miracle, pour chacun. A commencer parMoi et Toi, Lecteur !
Certes, Dieu a plein d’anges zélés à son service pour l’aider, façon de parler, alors que Lui n’a besoin de personne. Ses anges sont à son service, à ce titre ils nous surveillent et nous aideraient, si Lui, le Bon Dieu, le leur demande. Ou qu’il le leur ordonne, je suppose. Car chacun d’entre nous aurait, deux chérubins à ses côtés. On le dit, on le professe. Des séraphins qui notent nos actes et peut être nos pensées pour les transmettre à Dieu, logiquement et vraisemblablement. Spontanément et/ou si besoin est ! Je l’ignore, n’étant pas au secret des dieux !
Dr Idrissi My Ahmed. Kénitra, le 14 Novembre 2017
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http://lamosquedethouars.e-monsite.com/medias/images/dieu-ciel-1024×682.jpgNotes pour Mme Student 71
Les Chroniques différées de Mme Student . Chapitre 71 : Rêveries et chagrins.
Rêveries et chagrins d’un citoyen loquace. Le récent chapitres des ‘’ Chroniques différées de Mme Laude Student ’’.Un tour au jardin des pensées pour se recueillir auprès des fleurs et arracher nos mauvaises herbes. Entre le coq et ses inlassables cocoricos nocturnes qui m’appellent, me hèlent et me forcent au fajr, et ces moustiques, les vrais et ceux qui les singent et me trompent en me sortant des yeux comme des mirages inattrapables, vous dites des photophènes, Docteur ! Et puis ce bambou nouveau de l’allée, pareil à une fusée en érection, qui cherche à se couper des farges* et des franges de la terre de ce jardinet, afin de libérer le passage aux humains, vers d’autres matrices et édens, sur d’autres planètes et cieux que la terre ! Puis ce rat de balcon, impudent déambulateur de nuit, qui devenu imprudent, a fini par se pincer le museau sur les dents de la souricière. Sans avaler le crouton de pain, imbibé d’huile d’olives qui attire les siens. Ce sont des factions de fourmis alléchées par le même bout de pain et attirées par la même huile, qui les premiers sont venus roder autour de son corps immobile, en commençant par le pourtour des yeux. Les cailles s’amusent à saute-moutons sur les rebords de terrasse de la maison d’en face. On devine pourquoi ils cessent de chanter quand ils se mettent sens dessus-dessous ! Tandis que des pies et des merles, posés sur les fils électriques, ajoutent leurs sifflets aux cris des paons, ceux de la volière du voisin, qui me lancent des appels qui m’interpellent. ‘’ Où est ta paonne maintenant ?’’ Oui je vais penser au coq qui me vient de chez les voisins. Et un peu à vous, les plus petits oisillons. Lancé du haut sur le bout de gazon, depuis hier soir, le paquet fermé attendait les coups de bec de Coco le coq, pour voir sortir les morceaux de pain. Ses voisins, petits et grands, les taupes et les souris, les tortues iront recycler les bouts de miches, non pour fermenter de leurs engrais le jardin, mais pour souiller ses abords ! J’entends déjà les mots désapprobateurs du patron de maison qui entame sa scène, du fait que leurs saletés et leurs fientes souillent les balcons. Cet espace, qui hier déjà fut noyé par les eaux qui giclaient le soir d’un trou ignoré du tuyau d’arrosage.
Je vais vous raconter une histoire, pour la modique somme de 3 milliards de nos centimes royaux seulement. Un hoax dont je rêve pour arrondir les faims de vie. Plus une des belle voitures de collection, pas les intouchables, mais une commune, une occase-presque-neuve, comme cadeau. Pour services rendus ! Les fées n’existent pas mais les rois, si ! Pour vous faire avaler le texte, vous aurez droit à un sortilège. Celui sans prétention, des idées pétries dans une série de paragraphes. Pas forcément disparates, qui vous restent à découvrir ! Faute de patience, pour vous qui me lisez, le sortilège des mots sera gratuit et vous ne serez pas hypnotisés pour vous faire avaler n’importe quoi, j’aurai besoin de votre logique et de votre sagacité pour déchiffrer les symboles et les paraboles. Vous pouvez imprimer le texte pour ne pas vous fatiguer afin de le lire dans une aire de repos et de réflexion. Attention au papier rugueux imprimé en noir, il est tristement indigne pour le bel usage direct sur votre personne ! En milieu du texte, que vous pourrez livre gratuitement, jusqu’à la fin. Réfléchissez !
Pensez à l’intelligence et à la vie des plantes qui se reproduisent, sans cerveau connu chez eux et sans harcèlements ni libertinages, sans crises sensuelles si sexes exor-bitant et autres mariages et divorces trop coûtants. Pensez à votre cœur et ce qu’il aurait dedans, une ou des amis, des parents, des enfants, un esprit, une âme, un amant, une diablesse, un manant ? Mais surtout un courant de sang qui vous maintient en vie tant qu’il circule, mais que vous ne commandez pas. Vous le maladroit chauffeur de ce robot-corps, que vous croyiez et que vous dites être vous, ou le vôtre ! Vous vous développez à partir de deux bouts de cellules, animales, une vie dont tous nous ignorons les manipulations et l’origine argileuse, marine ou atomique ! Vous naissez sans vos ordres, un hasard chimique séminal, et puis, voilà que vous poussez sans lui donner de directives ni de plan de construction. Aucun ordre physicochimique, neuro-hormonal, ou électromagnétique, ne vient de vous ! Ça monte et ça s’érige en mâle mastoc ou habile, en femme intelligente et belle, et ce cycle, regardez les crânes, regardez les fossiles, perdure depuis des centaines de milliers d’années. Là, sur une terre en fin d’exercice, littéralement épongée et évidée de ses ressources minières profondes et super salie. Intoxiquée et nous avec, innocents, ou coupables, sous ses nuages rares et ses fumées grises ! 7 ou bientôt 8 milliards d’homo sapiens, se font la guerre, la honte animale et l’hypocrisie humaine. Morale respect, dignité, démocratie, droits, libertés, cultures, cultes, racontez ce que vous voulez pour beaucoup, ce sont des mensonges, et ils n’y sont ni compris ni inclus. Allez, ce n’est pas pour déprimer, mais pour rester objectifs et alertes, vers le mieux-être et la raison. Un petit coup de bonheur, de travail ou de sport, un deal pour chacun afin d’oublier ou d’étancher tout ça ! Seul ou en bonne compagnie, avec une longue queue devant, la file suit le rang, face au guichet unique de ce vaste cinéma.
Indignation et texte allégorique tournant autour des événements tristes et graves, survenus ici et ailleurs, tels que devenus quasiment banaux. Ces caractères et ces mœurs, ces conduites terribles et sauvages, sont-ils naturels et inhérents aux seuls déviants des nôtres ? Dans le labyrinthe des actes et des verbes, des sens et des sentiments, être et avoir sont des auxiliaires essentiels.
Avoir, oui, mais où mettre mes livres, mes papiers, mes notes, mes dessins, mes djellabas et mes tarbouches, que je me dois de changer à chaque sortie et chaque vendredi ? Où cacher mon fric ? Dans quelle boîte et dans quel pays ? Oui, malgré mon héritage, j’ai transpiré beaucoup pour être ce que je suis ! Et je sue encore plus à force de m’exposer et de trop travailler. Où caser mes chemises neuves, celles reçues en cadeau de mon père et celles que mon beauf m’a achetées de la Joutia de Fès, celle qui est près de Bab Boujloud, de la moquée, du lycée où il a étudié et du Palais ! Où ranger mes pantalons apparemment usés et mes godasses neuves ? Je suis la mode pour ne pas paraître mon âge et pour reste jeune d’esprit. Ça compte dans les affaires et pour la petite famille aussi ! Je sais que je ne les porterais plus, à cause de cet ongle incarné et de mon ventre un peu enflé !
Travailler, acheter, avoir et être, c’est plus que paraitre, c’est exister ! C’est à la fois, une tournure de mon esprit et une torture de la raison ! Si mes grands moyens me permettent de faire de la peinture et d’empiler des tableaux d’artistes, qui encombrent mes caves, ce sont les statuettes de toutes natures et les objets en cuivre, qui font crier ma femme. Vrai, qu’on ne les compte plus.
Oui, la fortune de mon père, de son vivant déjà, puis celles que j’ai conquises et concentrées, me permettent de me guérir de ce délire. Celui d’acheter. Pour avoir. Pour me calmer. Pour les artistes et les hommes d’affaire, ce sont des placements plus sûrs que l’argent qui dort en banques ou dans les sommiers ! Quand on a les moyens, on fait ce qu’on veut, pardi ! Est-ce un crime ? Est-ce un délire maniaque ou une conduite pathologique, Docteur, que ce fait d’avoir et de collecter ? De collectionner ! Des livres, des disques, des cassettes, des films, ou des montres, depuis des décennies. Oui, c’est tout un bazar, un musée, des malls plus jolis que nos joutéya* originelles, ma chère Oudghiri de cousine ! J’ai besoin de l’immeuble de Trump et de quelques autres palais, si je dois tout vous montrer et étaler devant vous. Oui, je sais, à mon départ, ce sera ainsi. Versailles est un musée ! Mais en attendant, ces zoos et ces joutéyas à objets, j’ai hâte de vivre et de persister le plus longtemps, malgré mes maladies, et ce grâce à ces actes et ces actions, d’avoir et être, entouré de ces gens et de ces objets-là ! C’est grave, Docteur ?
« Avoir juste pour être », m’a répondu le Toubib. Il ajoute en me lançant cette perche. « Je suis, je me sens bien quand j’ai et quand j’obtiens ». Moi, je pense, que je suis bien, quand je les garde, que je les regarde, ne serait-ce que le temps de les entreposer ! Mais, le temps de les regarder est si court et il ne se renouvelle pas ! Mais je sais que je les ai achetées, que je les possède et que je les garde, bien cachées. Là, je peux les voir quand je veux. Ça me rassure et ça me calme l’esprit. J’en suis satisfait. Mes enfants ont les mêmes tendances. Ils m’auront dignement copié avant de m’hériter, comme je l’ai fait, moi-même de mon père ! Mes compulsions, comme il les nomme, le Psy, sont contagieuses. Ce sont des concepts, somatiques, physiques, biologiques et culturels. Une religion, quoi ! On est devenus des copains depuis. On joue aux échecs et aux dames, parfois en famille. Et c’est bien meilleur que les cartes. C’est pour cela qu’il ne m’en a pas guéri. Certains collectionnent les cartels, les femmes, les potiches, les monnaies ou les tapis ! Moi, heureusement ce ne sont pas mes maladies, pas de haram ni de harem ! Je préfère m’astreindre au minimum vital comme affection, et me maîtriser, me retenir face à la multiplicité. Des offres et des penchants. On devient gracieux et on possède aisément, quand on est riche…
La compliance parfaite n’est pas de ce monde. Si, si, répond-elle. La paonne s’est finalement éprise d’un coquelet ! Je suis la femme d’un seul, je ne veux pas appartenir à plusieurs ! Il faut dire que cette sœur, une catholique qui me l’avait déjà dit, s’est sincèrement rangée. Elle n’a plus qu’un Dieu unique, auquel elle s’adapte et qu’elle adore avec discipline et loyauté ! Et le Père, à l’occasion, est comme un véritable mari ! Elle est devenue une mère dévouée et respectable. Qui plus est, elle enseigne la vie autant que la sobriété et la grammaire, à toutes les belles-filles, qui emplissent ses classes ! La vieillesse nous pousse à la sagesse, pour de vrai, pas que pour la rime. Le corps devient inutile, une ombre dépitée appendue à ses capacités ramollies et ses attraits déclives ou délavés. Mais le religieux, à la longue, barbe ou pas, s’il s’est bien rangé par-delà les instincts, gagne en estime, en sagesse et en tolérance, ce qu’il perdrait, autrement, ailleurs !
Trop c’est trop ! Et quand c’est trop, c’est inutile et dispendieux ! Question de cumuls, disais-je, en dehors de mon travail, je n’ai plus le temps de goûter les paroles des classiques ni les chansons, de l’époque ! Oum Kalthoum Abdewahab, Farid et Asmahane, rarement le malhoun ou le tarab, là dans ce café du bord de la rivière de Jnane Sebil, avec comme bruit de fond le ronronnement des norias ! Les oueds oubliés de nos jeunes années de colonisés, égarés entre plusieurs langues, restent riches de tant de nationalités ! Mon psychiatre m’a dit que ces dépenses sont inutiles. Que c’est un défi au bon sens et que c’est une injure faite la raison. Dans un pays relativement pauvre mais jalousé, qui emprunte pour s’armer pour la paix et se développer. Venant du cadre que je représente et par respect à ceux que je sers ! Il se goure, le Sage, et je n’ai pas de regrets.
Il ignore, le brave Toubib du cerveau, que c’est de ces disques (que je collectionnais) que j’enrichissais mes camarades lors des surprises parties que j’organisais et des bals que je donnais chaque samedi. Qu’en ai-je gardé ? Un esprit de copains et de boîtes de nuit ! Un teint, un aspect de ma personnalité ? Altruiste et ouvert, hospitalier comme mon pays ! C’est un peu moi, c’est mon profil et mon caractère qui s’est perdu, dans cette fac-là, dans ce Maghreb déchiré, ce qui me nuit depuis ! Ma personnalité en souffre. Seul le sport et les vagues me calment, comme le chant et la bonne poésie. Enfin quand le travail me laisse un peu de répit…
J’ai de la nostalgie. La causa nostra en est la raison. Vivement ma patrie africaine ! Ma famille retrouvée, je rentre chez-moi. Qu’ai-je gardé des débats, des ébats et des sports où je m’activais parmi eux ? J’étais bien le premier de ma classe en gym, durant de longues années médicales. De surcroit !
Qu’est-ce qu’il va encore me chanter pour me culpabiliser, celui-là. Je ne dépense pas son argent, quand même ! C‘est le mien. Mais, il ne l’a pas entendu ainsi. Pourtant, malgré le copinage, et peut-être à cause de ça et des privilèges que je lui offre et concède, je le paie grassement. Il ne ratait pas une occase au début de ma cure, pour me parler des pauvres de son village des Beni Ouriaghel, Ajdir, situé près d’Al Hoceima. Là d’où vinrent les Ben Abdelkrim El Khattabi. De la république du Rif, des soldats espagnols ligués aux militaires français, des batailles victorieuses, dont Anoual. Puis changement de teint et de ton, déçu et révolté à la fois, il insiste sur les avions français qui déversèrent ignominieusement du gaz moutarde, paralysant, sur les militants et la population. Des actes interdits par les conventions et les lois. Des milliers de tués asphyxiés. Puis, des relents de gaz et de mutations cancéreuses nombreuses chez les rifains encore actuellement. D’où le Hirak. Il me fait souvent part de ses premières difficultés scolaires de l’époque, des livres et des cartables. Il avait fait l’école coranique, appris presque tout le Coran et bien compris à partir de sa langue maternelle, le rifain. Puis, dans ses discussions, c’est moi qui devenais l’écoute et le Psy. Le comptable des biens, le Ministre du bien et de la charité. C’est de là, qu’il saute au pain et au travail pour les jeunes et les veuves…Tu ne voudrais pas, Si Othmane, que je les épouse pour satisfaire leurs ‘’faims’’… ! Je ne suis pas dans le cas du Saint Roi, Idriss II ni de celui du sultan Moulay Ismaïl Alaoui, la terreur, qui voulait amplifier sa dynastie de par ses propres enfants. Je n’ai pas cette virilité ni cette faim, encore moins cette violence du beau brun de Meknès, qui demanda ou qui fit la cour par correspondance et sans succès, à la sœur de Louis XIV !
Les ratages du hasard et du destin ou les incompétences occultes. Et puis, comme pour me faire la morale, en guise de leçon de civisme, il me parle le Psy de son récent client. Il s’agit d’un homme âgé qui ne peut pas acheter les médicaments antipsychotiques pour son fils schizophrène. Il a peur que son fils lui fasse la peau ! A l’instar du fils de son propre oncle qui avait tué ses parents, il y a 6 ou 7 ans de ça ! Il a été interné à l’hosto, à vie, le dément, pour avoir tué à coups de couteau et son père et sa mère. Une nuit tous les deux à la fois…Il a dû les surprendre dans leur sommeil. Un regret à l’âme de ce brave homme, plus valable que les riches Salétins et héritiers de la boîte où il avait travaillé avec M. Dirlo. Un juif digne et loyal, bien meilleur que ce Néo Hajji d’apparat. Un arriviste notoire, moins penché sur la valeur professionnelle et les mérites qu’il n’est sensible au népotisme. Une outrance partagée avec sa gargantuesque et docte cousine ! Un favoritisme partial, une dérive économique et professionnelle que l’on pratique comme un acte de piraterie, d’escroquerie et de corruption ! M. Duvert était un débrouillard, cool et sympa. Je lui avais donné cette chemise bigarrée, que je portais ce jour, parce qu’il l’avait appréciée, lors de sa consultation ! Rien d’important, un symbole d’amitié ou d’égards. Se priver pour partager. Qui dit mieux ? Et pour un collectionneur, c’est une partie de soi qu’il lâche. Même si le livre de collection, le milliard insignifiant pour lui, le très fortuné, ou le soulier, il ne va jamais l’utiliser ni le porter !
Et le voilà en terre, M. Duvert, pas loin de son épouse. Là, dans un trou perdu, dans cimetière public, attendant la Résurrection et le Jugement dernier. Alors que son assassin de fils, malade il est vrai, vit et mange, prend des médicaments, bien gardé, sous surveillance médicale et aux frais de l’Etat. Non je n’invoque pas sa mort comme sanction de justice, terrestre, juridiquement méritée. Mais c’est un défi, à mon idée d’équité et à ma compréhension de simple être humain. Ses parents avaient le droit de rester en vie ! Celui d’être protégés par l’Etat, par la société et médicalement parlant protégés de la maladie de leur fils et de ses terribles évolutions. Les médecins traitants devaient le savoir…Où commencent leur responsabilité et celle du Ministère qui les paie et qui les emploie ? Entre son autolyse par suicide, il aurait pu se pendre comme le beau et sympathique fils de M. Larabe, ce brave libraire ! J’allais dire dignement, mais c’est cynique et stupide comme les caricatures de certains sites et autre presse ! Il aura choisi, le fils des Duvert, le plus facile et le plus lâche des actes ! Le double parricide, celui de tuer ses parents endormis. Leur avait-il donné des somnifères ? S’il en prenait, lui, déjà ! Que pensait-il, quand il les perçait ou qu’il les découpait ? Quels étaient ses sentiments ? Pleurait-il ou riait-il ? Etait-il sous l’emprise d’un démon avide de sang ? Ou en manque de médicaments simplement…
Et c’est un autre bon juif de la capitale économique, que je salue ici ! M. Dubois, ce grossiste lui donne de quoi soigner son malade de rejeton ! Il veut me faire honte le Docteur en me racontant cette anecdote. Il veut que je verse, en plus des faveurs que je permets envers les proches et les démunis, qui me consultent, que je lui donne la zakat ! En plus des impôts que je paie à l’Etat ! Il ne va pas la garder, cette aumône, socialiste avant terme ! Il veut la redonner lui-même, à qui il veut. C’est comme l’Etat ou SM le Roi donnaient une caisse, un fond, à une fondation pour agir avec mesure et salubrité, conscience, droite et réserve en son propre nom ! Tu voies où je veux en venir, mon Docteur ? Etre et avoir, c’est pour donner, partager, afin de se sentir vivant et utile ! Et ‘est ça la meilleure sensation. U sport moral, une détente, qui vous rassit de bonheur. N’est-ce pas, Le Psy ?
Et que par altruisme, islamiste, musulman ou islamique, je préfère dire, que je ne voyage plus, çà et là, pour mes affaires, pour ma famille nombreuse et pour mon pays ! Et qu’un seul hadj, suffit dans la vie d’un homme, comme tu me le dis, Mondoc. Fut-il milliardaire, prince ou roi ! Il est tombé sur la tête le Psy, doit penser le Lecteur ! Il avance le Toubib, que cet argent spolié en Arabie, enrichit les émirs pétroliers et les riches commerçants des lieux saints de la Saoudie ! Ignore-t-il que nos amis fortunés du Hijaz nous donnent, de leurs faveurs, de leur soutien et beaucoup d’argent en crédit ou sous forme de dons. Il est fou ce Mec qui dit soigner les fous ! Il semble déconnecté de la politique et des finances. Pas totalement en fait et ce n’est qu’apparent. Juste qu’il s’est converti dans la construction et les fermages ! En oubliant d’aller se rafraîchir aux congrès, sauf, quand son couple en est l’invité. Et c’est très souvent aux Emirats et à Paris !
Oublions le docte trublion ! ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. J’essaie de me rappeler cet air de jeunesse et cet air qui chantonne : ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. Un slow. La chanson s’est vite achevée ! Partie dans les franges de l’Alzheimer. Comme les bords des nuages qui s’estompent durant leur vol, sous les vents du ciel. Etais-je alors marié ? J’ai oublié. Mais, ce respect des normes et des amies me reste comme un trait de vertu. Et comme un manque surtout, un acte manqué, des occases ratées. Les pudiques deviennent des timides et vice-versa. Alors que donner, argent, temps, conseils surtout et métier, restent des valeurs et des actes à ma portée !
Partage d’idées. Des corrompus, voraces insatiables des pays et de leur biens, des assassins, violeurs des filles et des bêtes, aux malfaiteurs, nés ici ou ailleurs, il en est qui vont du banditisme simple au jihadisme. Des clans se forment pour devenir des états et des pays, alors qu’on veut les découper pour les anéantir à jamais et plus les exploiter. Les terroristes, happés par le fanatisme, se prennent pour des résistants et des libérateurs. Devenus ce qu’ils sont, des fanatiques surexcités et des assassins, ces criminels sont dopés par les religions dévoyées. Ils se font harakiri en s’explosant dans les lieux publics ou en écrasant des piétons avec des voitures tamponneuses, comme des camions-béliers, en roulant sur les civils, femmes et enfants. Des assassins qui se croient vengeurs et militants sur des relents ataviques, anti impérialistes et coloniaux. Lavés, formatés, ils sont intoxiqués par des gourous aux cursus occultes et aux géniteurs inconnus. Des sponsors qui leur promettent le paradis, en les poussant à tuer et mourir pour eux. La croisade et la guerre sainte se sont trompées d’époque et de paradis !
La fête de la jeunesse ou les jeunes en trouble-fêtes. Intolérance et dénonciations. Et voilà donc un autre méfait mondial qui nous dessert et qui nous apporte la malédiction avec plus de haine et plus d’ennemis en réaction. Nous devons agir radicalement, culturellement et politiquement, pour nous éviter les bavures venant de nos ressortissants. Nos ressortissants, de noms, de dite-nationalité, double ou triple, et surtout de leurs conduites et semblants de religion. Installés ailleurs, ces émigrés, des fugitifs ou des mutants, sont sensibles aux tiraillements et aux sollicitations vengeresses de l’Etat Islamique et des entités analogues. Ce sera certainement pire, avec son éclatement prochain. Abusés, conditionnés, fanatisés à outrance, ces expatriés leur servent de tueurs et de terroristes ! Des hara-kiris qui iront assassiner des civils, lors d’actes terroristes, préparés d’avance. Une politique folle et démente, inutile, la-leur, qui enfermera le monde dit islamique, dans une chape de haine universelle.
Voici donc des jeunes atrocement fous, aux référentiels marocains, nés au Nord ou en Espagne qui se sont ‘’ amusés’’ à tuer ! Usant de camionnettes tamponneuses sur la promenade Rambla de Barcelone. Bilan, 14 morts et des dizaines de blessés. De la xénophobie et du racisme, établis comme culture, là où ils végètent explique d’entrée ces cas. De la marginalisation à l’inculture et au chômage, le manque de référentiels, moral, civique ou citoyen ou religieux égal, il ne leur faut qu’un pas pour choir dans la révolte. Ces reniement empruntent le chemin idéologique de ‘’l’islamisme’’ un islam dévoyé, faussaire et assassin. Sont-ce des actes pensés, induits ou des jeux cruels ? Un non-sens, un combat perdu, une mise en scène ennemie. Un complot, réel ou hypothétique, où agissent des services secrets antimusulmans ? Un monde glauque, international, où se pavanent les organisations extrémistes et terroristes, dès leur annonce.
Mais, ces méfaits, à qui profitent-ils finalement ? Quels que soient les criminels qui les commanditent, ceux qui les sous-traitent ou qui les arment, ce sont des égarements sataniques tragiques. Des actes d’une cruauté indigne pour toutes les religions. Et, avec certitude, ils sont contreproductifs de surcroît. Des actes nuisibles qui ne profitent jamais aux exécutants, mais qui servent les plans de ceux qui les projettent et qui les utilisent de loin, pour créer la haine entre les peuples et les humains. Ce, au nom de leurs identités supérieures, de leurs races pures, ou de leurs Etats divins ! Ou de leurs simples extrêmes-richesses qui font et défont les chefs ou les rois, et qui décident des guerres ou de la paix à tel ou tel endroit. Qui sont-ils au juste ? Sans vouloir nous bercer d’hypothèses hasardeuses, mythiques ou surréalistes !
Ces meurtres ignobles sont dirigés sur des civils désarmés, qui plus est ils n’apportent que la honte à la religion remaniée, tordue et torpillée par ceux qui la profanent. Cet Islam qui se définit par la paix. Cette religion, est ignominieusement et bassement instrumentalisée par des mafias de la mort, des assassins qui déforment et dénaturent les religions qu’ils souillent, pour les faire conspuer et plus haïr par tous les autres pays et nations.
En plus des embarras imputés à leurs pays, dont le Maroc, déjà mortifié par tant de dérives ennemies, fratricides, sécessionnistes au Sud et tumultueuses au Nord !Le sexe opaque. Hier, un pédophile, industriel, de masse ! C’était un vieil hispanique s’était livré au viol d’une vingtaine d’enfants kénitréens !
Chaque semaine un homme se suicide en se brûlant à l’essence. Parfois un couple et là il y en a deux, les parents d’une fille violée, dont le responsable reconnu aura été trop vite lâché ! De temps à autre, c’est une fille qui se suicide après le viol. Celle-là aurait failli le faire, malgré son bacc à plus 19, avec mention par-dessus le marché. Malgré sa pauvreté, elle aura été raisonnable. Puis sagement récupérée par une université citoyenne privée.Les coups et blessures, sont quotidiens, en ville comme en campagne. Et ce, pour un oui ou un non, un mot déplacé, un bout de récolte ou un petit coin de moisson. Voire dans le couple, pour un acte de chair, une sexualité mal gérée, un chantage, en retour d’uen brimade, ou d’un service non rendu, voire d’un achat de tel ou truc, non conclu.
Les jeunes de nos rues et des dits bas-quartiers, tels que délaissés, sont souvent de parents ruraux, paysans ou ouvriers. De simple gens. La masse qui va pondre des assassins !
Des Apaches ? Non ! C’est une royale ovation et non un outrage à leur endroit, car ces Indiens, ces Awbaches défendaient leurs territoires, leurs vies et leurs entités, face aux envahisseurs blancs, venus des pays impérialistes, pour les déposséder et les coloniser.
Les nôtres, mal encadrés, mal casés, marginalisés partout, tels des rébus, leurs formations civiques, morales ou religieuses, sont absentes ou laissent à désirer. Leurs cursus scolaires sont volontiers estropiés et ratés. Ce sont des fumeurs, des alcooliques et des toxicomanes, dopés. Hélas, ils en trouvent de quoi fumer ici, aux abords des collèges, des rues, et des lycées malgré les tonnes et les tonnes de kif, d’argent et d’armes qui sont bloqués !
Ils forment une humanité, à part. Antisociale. Révoltés, méchants, brigands, bandits, voleurs, assassins ou de simples crapules. Je connais des gens biens, dont un écrivain qui n’a pas pu l’éviter. Manieurs de couteaux, de sabres et de haches.
Et le sexe, celui des femmes volées et des filles violées, est l’un des motifs principaux. Le sexe et l’argent, sont les raisons de leur hargne et de leurs échecs. Comme ils représentent, à eux deux, la cible et le butin ! Le sexe est cet horizon interdit et désacralisé, où ils capitalisent et excipent de leur sauvage arrogance. Une brutalité vengeresse pour se défouler face à la société. C’est envers l’argent des autres et leur sexe qu’ils briguent et qu’ils quêtent. Deux ennemis à vaincre et à posséder, qui sont constamment dans leur semblant de tête ou de vestige d’esprit. Le sexe faible de préférence ou celui de l’homosexuel, auxquels ils vouent leurs harcèlements et leurs abominables conduites.
Des caractères et des tempéraments irresponsables, d’une ‘’humanité’’ en délire et en involution. Mais, c’est une ‘’animalerie’’ qu’il s’agit, sauf le respect qu’il est dû aux plus simples de nos bêtes !
Les jeunes n’ont pas de règles ! Côté morale, ils sont ménopausés ! Si ce n’est avec pas une poule, à plumes, qu’ils fricotent, c’est avec une brebis à poils, qu’ils vont jouer, pour l’égorger ensuite et la manger. Elle parlera en eux ! Après le partage de la chair de la poule, ce sera de cette chair qu’ils grossiront leurs muscles effrontés. Et morte la bête, personne ne leur fera de reproches après.
Les ados s’adonnaient aux ânesses dans nos ruelles et autres coins des campagnes ! Etait-ce licite ? Ou n’avaient-ils que ça ? C’est quasi universel comme conduite ! Etait-ce seulement vrai, il y a longtemps, au passé ? Et puis qu’en pensent les biologistes, les psychiatres et les socio-anthropologues de cette espèce ‘’ humaine’’ en voie de perdition ! Est-ce la société et ses rêves-délires-aspirations, ses ratés et ses inconduites, élevés au grade de culture sexuelle et de fantasmes, qui infectent les jeunes esprits pour les livrer aux frasques des plus bas des instincts ? Pareil à l’argent qui anime et excite, le sexe, ne peut-il inspirer que ces travers, sans lyrisme ni amitiés romanesques, le sexe, son amour son usage, doit-il être dénué de spleen, d’art, de courtoisie, de politesse et de poésie élevées ?
Châtiments et pénitences. Les violeurs de l’ânesse rabique. La région et la ‘’vile’’ de Kénitra sont devenues un véritable théâtre de crimes sexuels. De nos jours, c’est le sida, qui disent-ils, sera la sanction de la curée initiatique de ces ados de la campagne voisine de Kénitra ! Les 14 ados de Sidi Kacem, violeurs d’une ânesse, atteints de rage ! Un bug ou un coup de semonce ? Si ce N’est pas beau, le destin et ses sanctions ? Mais c’est la Santé Publique et le Ramed qui paieront pour ces sataniques adolescents.
Les violeurs en bus de Casa. Ça baise en roulant ! Est-ce meilleur de harceler à 6 une bébête de fille dans ce bus des Hafilate de Casa ? Silences duplicité négligence et peur établie des vauriens, souvent drogués et armés ! N’y avait-il que ces 6 paumés dans ce bus et pas de témoins du tout pour oser les arrêter ! Et sans chauffeur ? Pour arrêter le bus et alerter la police ou les arrêter ! Et dire que ça s’est passé, il y a trois mois, déjà, avant que le Maroc des responsables ne bouge ! Une anecdote, un geste urbain, un sport qui eût lieu, il y a 3 mois ?
Facebook est le nouveau parti, concitoyen, le leader libérateur, informateur, délateur et éveilleur des consciences et par là celles actives et efficaces, des autorités et des responsables !
Voilà qu’on filme les marches sociales et politiques, les révoltes et les drames en live ! A ajouter aux attouchements et autres éjaculations lors des frottements de derrière les femmes, dans les bus. Un défoulement gratuit, devenu comme les vols, notoires, un transport au 7ème ciel durant le transport ! Nous ne parlons pas de ces jeux de sexe et de ces vols à mains armées, dans les voitures ou dans les impasses ! Est-ce la norme ? La normalité qu’on ne comprend pas. Par sagesse, par oubli, par hypocrisie ou par incompétence.
Des bordels contre le bordel ? Ah ça jamais, nous sommes en pays islamique. Pas l’Etat islamique. Celui-là nous en veut et nous harcèle. Nous ne faisons la guerre froide qu’à nous-mêmes ! Ouvrir des maisons closes, c’est paradoxal et sera toujours interdit ! La Maison Blanche, cet hôtel de Bab Semarine, au nom initiatique, doublement révélateur ! C’est d’abord une immense porte qui donne sur le Palais Royal et la large avenue principale de Koubat Souk. Un autre sens qui veut dire ceux qui clouent, les savetiers, essemarine *. Qui enclouent quoi au juste ? C’est du passé colonial, là tout près du Mellah et du Palais.
Ces maisons d’hôtes, publiques, des maisons, dites de tolérance, c’est intolérable ! C’est renier l’identité, les sources, les us, les références, la civilisation ! On préfère aux ‘’ ébats’’ publics, la simple et noble tolérance. La sagesse du silence, envers ce qui n’est pas vu ! Est-ce de l’hypocrisie ou de la pudeur ? Et quand la grossesse survient, il y a que les proches des bénéficiaires dénoncent et rapportent les faits. On pend les médecins avorteurs ! Comme ces anciens ou ces nouveaux gars de Rabat.Hier, du temps des maîtres colons, il faut actuellement dire, les maîtres-collants, tant ils sont devenus des coopérants nécessaires et inéluctables, tant ils restent incontournables et inlassables. Hier pour leurs hommes et soldats, c’était les filles de Bousbir, qui s’offraient pour la vidange martiale ! Là, dans nos villes historiques, ils respirent des brunes dans les palaces, en agitant leurs gros moyens, des boîtes musicales charnues leur servent de piste de de racolage, les riads resplendissants de lits, les splendides villas les invitent au regard des couleurs et aux senteurs des belles de nuit !
A Moulay Abdellah de Fès, là aussi près de cet immense palais ! Ou dans les villes thermales, comme Moulay Yacoub aux eaux soufrées. Un baume antivénérien naturel qui encourage ceux qui après usage du sexe, sans toubibs, doivent se laver pour pallier aux infections ! Le bordel surveillé est une institution dans les pays civilisés et techniquement avancés. La sagesse, la tolérance, la compréhension ou la prophylaxie sociale et sexuelle, chassent l’hypocrisie, la pudeur et les risques des mariages précoces ratés. Les dépenses inutiles, les carrières et les études ratées, avec leurs dégâts, les divorces et les gosses, véritable orphelins des guerres ! Lesquels demain, seront les enfants des rues, les violeurs publics, les détraqués, les drogués, armés de poignards et de sabres, les voleurs à la tire, arracheurs de sacs, de portables et de bijoux ! Avant le Sida il y avait la Gonorrhée et la Syphilis qui faisaient rage ! Après le lait sulfureux on se lavait juste après les rapports aux eaux sulfurées et chaudes des baignoires ou des piscines en plein air !
La vie. Je suis ici pour un examen. Certes, sans programmes établis selon certains ou pas du tout, pour d’autres consciences. Celles des athées, entre autres, questionneurs sans réponses, assagis dans la négation, pour éviter les doutes pascaliens et les compromis ! La vie, cet examen, est un sort ici, dans un pays, au sein d’une famille que je n’ai pas choisie. Comme le dira chacun. Combien de rois et de sultans, combien de pharaons et de césars, combien de généraux et de soldats, combien de richards et de leaders, combien de simples inconnus et de braves gens. La vie est un examen est un sort qui dépend de ton ADN, de ton génome, et de ton milieu. Tu n’y es, volontairement pour rien, à tes débuts certes et même pour la suite. Comme tu me le diras ! Ce qui peut être très heureux, satisfaisant ou carrément pas ! Je ne parle pas de mon cas, il me regarde, un tant soit peu, mais je réfléchis dans le cadre général du destin et des cas particuliers de chacun. Quoique programmé, (au hasard des fécondations et/ou grossesses), il me semble que ces chromosomes, cette mémoire de vie, ces clefs d’usine, cette hérédité, ne sont pas pour rien…Je suis ici pour un examen. Je ne connais ni le programme ni le sujet de l’examen, encore moins le jour ou l’instant des test, ni les instances qui les contrôlent et encore moins les corrections ultérieures que nous avancent les religions ! Serviront-elles pour me reformer ou juste pour sévir et nous servir des sanctions. Punitives, vengeresses, plus que correctives ou de simple justice…Les fantasme des témoins et des correcteurs peuvent engendrer à leurs tours des erreurs de jugement.
Pitié, anges ayez quelques oublis ! De ce qui ne se rapporte pas, parce que je veux l’oublier et le taire, me diriez-vous ! Ou sinon, rappelez aux hasards leurs implications ! Destins et vicissitudes des hasards et d’autrui, de leurs actes et de leurs présences ! Ces actes parallèles ou inattentifs de tous ces gens, qui impliquent des interactions ! Inadvertance d’autrui et de ses responsabilités dans ma conception des choses et sur des actes. Facteurs secondaires ou primaires, de mon arrivée sur terre à mon départ en dessous, qui interfèrent dans le décours de mes idées, de ma raison et dans le choix ou pas de mes actes, voire de ma volonté.
Ce n’est dit ainsi pour tenter d’échapper, vainement, à ma responsabilité ! Mais leurs faits sont là, car, je suis fait et fabriqué, monté, alimenté, usiné et usé, sans mon intervention ! Je ne suis pas indépendant de ma composition physique, charnelle et psychologique ! Je ne suis pas le seul responsable de mes actes. De tous mes actes, j’interagis tout en étant influençable, comme toi, ami Docteur et vous respectables et patient lecteurs. Quelle que soient ma volonté ou ma personnalité, quel que soit mon orgueil ou ma dignité, mon identité ou mon entité, ma force connaît des faiblesses et des approximations, des ratés si vous voulez ou des erreurs.
La tienne, non ? Ou jamais ? Quels que soient ma détermination et mon caractère, ma personne, ma responsabilité subit les revers ou interagit avec des jugements et les actes d’autrui.
Le temps est trop court pour connaître et apprécier ce qui est sur terre comme vies, comme êtres, comme fleurs et végétaux et toutes leurs chimies. Les livres écrits dans toutes les langues depuis que l’écriture existe, les paroles et les musiques, sont enregistrés et chantées. Pire le temps alloué à ces êtres que nous sommes, des mécaniques robotiques de chair, qui se reproduisent et qui se dissolvent en poussières, que l’on dit nous appartenir et être Ce ‘’Nous’’ qui nous représente alors que nous ignorons tout ce qui est ‘’nous’’ et en nous, et que nous ne commandons nullement par-dessus le marché, ni son devenir ni sa chimie qui nos maintient en vie. Pire, nous n’avons aucun moyen de palper ou de saisir l’essence de l’esprit ou de connaître l’âme. Ces lumières, que nous croyons persister et être l’essence de nos êtres, les vraies personnes, les comptables de nos actes demain, enfin de de ce qui nous attend après cessation physique de toute vie. Ça je le récite pour les croyants. Pour les autres, agnostiques, je n’ai nulle formule pour les convaincre de ce que nous sommes et de nos espoirs en cet ‘’’ X ’’, la foi, la croyance, le crédo en la nécessaire déité ! Seul Dieu, peut nous expliquer la vie, le but et les raisons de nos vies.
Nos connaissances et nos moyens, nous montrent nos incapacités et ce rêve impossible d’accéder à l’espace et à toutes les planètes qui doivent regorger de savoirs et de vies.
Kénitra, le 27 Août 2017
Dr idrissi My AhmedLE HIRAK POUR LA PAIX DE MADAME STUDENT : UN CONCLAVE POUR LE RIF
Scène 69 des Chroniques différées de Madame Student
M_ Mme Student, toi la revenante qui a survolé l’Enfer de Dante et ceux de la terre, toi qui eût outre Jésus, un avant-goût du Paradis, toi qui sort de ton Barzakh pour remplir une mission nouvelle, dis-moi, impossible amante et vieille amie , que m’a tu apporté de Là-bas ? a
S _ L’aube appartient au bon Dieu ! Traduisez en dialecte ! Laisse-moi au moins boire une tasse d’eau et enlever de cette nymphe qui me colle aux ailes pour me dégager.
M _ C’est par là. Tiens, bois : ceci est mon…humeur !
S _ Ça commence bien ! Mais c’est déjà heureux que tu sois habillé.
M _ Tu m’as apporté de là-bas des fruits extatiques*? Des douceurs exotiques ou une houri de plus douce compagnie ?
S_ Laisse-moi, au moins, déposer mes bagages, replier mes ailes et respirer un bol vivifiant de cet air enfumé que vous êtes forcés d’inspirer. Aspirer ou ingérer eût été mieux dit, pour crier les rancunes des corps humains ou des revenants ainsi attaqués ! Ou est votre ‘’obole’’ d’oxygène ? C’est encore gratuit ? Ou que c’est parti en fumée avec la Cop22 ? Et la sémillante faune labiée : la dame aux plastics interdits !
M_ Tu reviens de l’Au-delà, pour me dire des banalités et médire comme une concierge qui maudit ses locataires et leurs ratés !
S _ Attends ! Tu as des fourmis sur ton clavier…Toi c’est la taule et lui c’est la braise dans les cimenteries !
M _ Que viens-tu faire en ces instants troubles ? Après avoir raté l’acte de notre série où tu te proposais de réécrire le passé de My Othmane ? Mon ancêtre direct. Et que sans prévenir, comme l’inspiration, tu t’es évaporée ? Tu viens faire l’audit sur les événements qui troublent mon pays ? Tu travailles pour une chaîne interdite qui paie, parce que partiale et impolie ? Ou que tu es sous contrat, liée à Basri et ses successeurs, dont Ahmed El Midaoui et l’actuel homme du Rif qu’on a coincé dans l’hélico ?
S _ Je vois que les enfers sont mieux gérés et que tu es plus bavard que les Inquisiteurs…
M _ Termine !
S _ Ceux de la triste Reine, Isabelle la Catholique et qui officient, avec les Cerbères, là-bas, aux enfers d’où je viens !
M _ Ah c’est vrai, tu en a vu du pays !
S _ Et que vos…
M _ Vos, nos, quoi ?
S _ Et que les prisons sont ici-même, plus propres et qu’on y apprend à travailler; à faire de la musique et même à peindre, à dessiner, à cuisiner ! Pas la moindre condamnation à mort des pires assassins ! Pas mal comme évolution…
M _ J’espère que tu ne diras pas plus, comme ce que je crains. Après qu’on les ait repassés par…le fil direct du droit et de la loi. C’est normal, pour qu’ils redeviennent des citoyens respectueux des normes.
S _ Arrête ! Attend, avant de m’interrompre ! Quelle salle habitude, que vous avez, vous autres !
M _ Pardon, a Madame la Gawrya ! Dis-le, continue à nous interpeler par nos cultes et nos races !
S _ Susceptible que tu es ! C’est indécent de la part d’un toubib…Tu devrais tout écouter gentiment.
M _ Attention, car tu débordes, là seulement ! Tu es au courant du camionneur qui est rentré sur des musulmans à Londres, ce matin ? Tu es au courant du terroriste qui a commencé à pleurer ? Parce qu’il portait deux bombes dans son rectum et qui allaient le faire viscéralement exploser sur la gueule des gens !
S _ Ce n’est pas du coca civil, ça ! C’est, ce sont des terroristes qui veulent accéder au ciel en martyrisant les autres et faire expier toute une mosquée en plein mois de Ramadan !
M _ Ce sont les avatars d’une dite résistance. Déphasée, désadaptée ! Des actes politiquement, mal conçus et des ratés, inutiles d’office. Ces méfaits augmentent l’ire des injustes qu’ils visent et leur offrent des droits. Comme celui de s’unir tous, de sévir et de haïr, plus radicalement encore, voire à juste titre, face toute l’espèce la race et l’espace des paumés qui s’explosent chez eux !
S _ Passons, je ne viens pas pour ça ! Allah y khalik !
M _ Tu as juste placé un mot…de travers ! Allah y samehak !
S _ Je te reparle, Maidoc, des prisons sophistiquées que vous avez et des centres de détention huppés ! Et que c’est là que des cadres illustres, de vos organismes actuels, sont passés par ces couloirs, où ils y ont étudié, alors qu’on les disait enfermés derrière des murs et des barreaux plus que maudits.
M_ Vraiment, tu n’as rien à me dire d’autre que ces balivernes et ces banalités refroidies ? L’esprit, l’âme, la mystique, les religions, je croyais que tu étais venue pour me parler de cet autre univers ! Mystique, Dieu, les anges, les ailes, nos âmes et le Paradis ! Pesquet, le salon du Bourget de l’aéronautique, la Marche de Macron, sa femme, puis l’Assemblée Nationale, Trump l’empereur blond et sa belle compagne, les Emirs arabes et le Qatar…
S _ Le Brexit, la Cop larguée par le grand secoueur des mains, blond ! Et les classiques romanesques du Nil face à Israël qui s’en enivre dans la paix !
M _ Là, les Lecteurs ont saisi : tu te moques de moi ! Ok, puis tu viens des cieux, tu me réveilles, avant le muezzin de Laylat el Qadr, pour me faire état de la taule, des douars, de la marche des barbus, de la révolte des poissonniers et des caillasses des rues ! Je suis éberlué !
S_ Laisse-moi continuer ma phrase pour reprendre mes esprits. Tu es pire que ces journalistes qui se sont trompés de tribunal et qui cuisinent, à faire mourir leur interviewés. La télé est devenue un zoo, un cirque où l’on traîne le gladiateur, jusqu’à lui arracher la couenne qui lui sert de fourrure, de self défense et de peau.
M_ Pardon, ma Dame, ma madone et mon égérie, je ne suis guère armé ! Tiens approche, regarde mes mains !
S _ Bas les pattes ! Tu me traverses ! Dégage-tes mains de moi ! Ou je rehale*! Les mots, ce sont des sexes ! Les mots, ce sont des dents et des armes cachées !
M _ Des dons ?
S _ Halte, tu empires ! Je n’ai pas de sexe à flairer ou convoiter ! Je suis une revenante assagie. L’as-tu vite oublié ?
Continue !
S _ Je continue sans prendre d’autorisation. Si je suis là, c’est d’abord pour parler ! Pour agir et écouter, oui bien sûr ! Vous êtes comme en pénitence dans ce nouveau quartier de la capitale où l’on vous a condamnés, pour vous lester ! Les patrons vous ont résiliés ou aspirés. Pour eux, vous preniez trop d’importance, de succès et de libertés !
M _ Prend ton aise, Princesse ! Sit dawn ! Un petit verre de champagne, pour te fêter devant le public ahurie ? Ou juste à la menthe, un thé ramadanien pour te détendre et te remonter !
S _ Non je n’ai pas de ventre pour supporter tout ça ! Pour le moment…
M _ La youkallifou Allaha nafssane, illa was’âha !
S _ Je vous ai laissé une willaya, une région majuscule. Le futur port de l’hinterland des provinces de Fès-Meknès, le port de la capitale ! Et à ma honte, vous voilà réduits à une peau de chagrin.
M _ Désolé on fait des efforts ! Et puis le Gouvernement a dû attendre la rentrée, les tractations, péri-sahraoui-africaines, pour se former !
S _ Oui, très désolée aussi ! C’est beau la fantasia, sans chevaux. De la poudre aux yeux ! Le vide absolu, Maidoc ! Le gouvernent absent est absout. Ok ! Si bien contorsionné qu’il en est béni d’être enfin sorti. Il est totalement excusé, il n’y est pour rien ! Même pour le Rif, c’est kif kif. C’est le destin…Des gens excités, outrés qui, parce que respectés pour leurs caractère, trop libre et fier, qui ont agacé et trop dit.
M _ Mais, pour l’État, ils doivent se calmer pour avoir été compris. Leurs voyants meneurs, iconisés tels des leaders, comme les agitateurs coléreux, doivent être vite libérés. Ceci pour la bonne gouverne, afin de réintégrer l’anonymat et de laisser les responsables, éclectiques et souvent de leur bled, comme les entrepreneurs, reprendre leurs chantiers et plus travailler !
M _ Ouf ! N’est-ce pas ? Ne me parle pas de ça. Ils sont en taule et bien protégés ! Ce ne sont pas tes oignons, vieille con…cierge. Et puis, cesse de radoter pour ne pas déraper ! C’est un sujet intérieur, intime, hypersensible, alors la casse…
S _ Oui, des cailloux ! Après avoir bien tardé à les satisfaire ou à les ramasser ! Du gaz, ça pète ! Bientôt, ça va gazer… à Gaza ! Mind, Maidoc ? Je t’aurais prévenu ! Dis ça autour de toi, car moi, je suis un spectre, un fantasme, un farfadet et je m’en vais !
M _ Spectre spectateur ou scrutateur gratuit ! Je crois que je vais cesser de t’appeler ou de t’invoquer, Student. Je m’en vais penser tout seul et faire le ménage de mes méninges et de mes idées sans parasites et sans l’aide d’aucune personne !
S_ Tu parles de moi, comme d’une concierge incongru. Sauf qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens !
M_ Alors je vais te sauter !
S_ Balivernes de vieillard, mal reverdi ! Hchame we weqar chibek, a laqrë ! Je suis prof, éducatrice, psychologue et agrégée de lettres.
M_ Des lettres anonymes !
M_ Maidoc, cesse ! Je fus la plus sérieuse des préceptrices du prince David Salomon, le 60 ème, d’Israël ! Redis-le donc, à tes amis !
M_ Ok, ok, ok ! Continue, mais sans frapper ! Tu ne vas pas m’amener Netanyahou et ses acolytes, jusqu’ici ! Ici, ce n’est pas Gaza !
S_ Je te disais pour Kénitra ! Que c’est invivable, même pour la revenante, la, le fantôme que je suis ! Devenu, sale, les poubelles, les trottoirs, les bus, les tacots, les arbres qui manquent, la verdure effacée, les devantures abjectes, les façades pourries, même celle du Parti de l’Istiqlal !
M _ Quelle honte !
S_ Et puis ces ronds-points et leurs trottoirs d’en face, des prismes mal taillés. Et ces trous héroïques et ces failles dans la chaussée ! La guerre mondiale et ses tranchées se seraient passées par là aussi ! Adieu les amortisseurs. Les mécaniques, à vos cris ! Prenez pour les essayer, Monsieur, un taxi ! Attention à vos rhumatismes, ça les déglingue, les articulations, aussi !
M_ On n’a pas de leçons à recevoir d’une, d’un spectre, d’une lubie fantasque inventée !
S_ Si, si ! Vous dormez. On rappelle vos bons et anciens colons pour vous réveiller et vous civiliser encore chouya. Un peu plus de français aux programmes, dès les premières casses*?
M _ Pardon ?!
S_ Le français dès la classe de prépa. Dès le préparatoire, c’est bon pour chasser les velléités terroristes et les fanatismes tordus ! Des horreurs barbares qu’on apprend aux biberons de lait mal famé.
M _ Ah c’est ça ton fallacieux message ? Faussaire et lubrique personnage ! Et ça se dit près des anges ! Et nos valeurs particulières, qu’est-ce que tu en fais ? En retour pour que vous nous compreniez et nous supporter, même de loin ou un peu, on va chez vous, pour vous enseigner nos langues des la conception ou à la maternelle ? Non !
S_ Laisse-moi terminer pour la ville, votre ville!
M_ Toutes les villes sont ma ville !
S _ On ne vous pas laissé cette cité comme ça ! Magnez-vous ! Messieurs les ministre indigènes ! La ville vous aime, aimez-la un peu !
M _ Hé là, doucement ! Comme dit Adam qui est enfin revenu de sa toile d’araignée pour plonger dans l’espace-temps de sa Playstation ! Vous avez laissé juste un quartier, comme partout !
S _ Ce n’est pas toi, Maidoc, qui dans ton somme, m’avais appris que l’un de tes patients t’avait interpelé pour te dire qu’il est dommageable pour toi, oui pour toi et pour ton métier, de pratiquer dans un immeuble pareil ! Sans maintenance ni respect pour la ville ni ses habitants, et qui n’a jamais été repeint ni restauré ?
M_ Oui ! Notre ville est moins propre que les rues d’Al Hoceima où l’on décrie le pays et l’on manifeste aisément ! Beaucoup de quartiers, partout sont dans le même état. Al Hoceima est plus propre….grâce à la mentalité de ses gens ! Et lorsqu’on voit ces beaux quartiers où passe le Roi, on est jaloux et l’on espère de ses venues, fréquemment, ici et là.
S _ Une Grande h’chouma*
M _ Une honte que portent les habitants, les décideurs et les élus ! Mamie ! Mais, question de collage à la capitale, de recollement à la métropole, ça rentre dans la politique. Nous devions avoir une autonomie. Nous en rêvions ! Comme si c’est le fait de justifier et de faire une analogie avec les provinces du Sahara auxquelles on veut donner leur autonomie pour dépasser le problème venimeux de l’autodétermination
S _ L’autodétermination, impossible à faire et à laquelle colle tant l’Algérie, comme si c’était d’elle qu’il s’agissait, face à la France d’hier, est un sondage, quai désuet, irréalisable. C’est un mot malheureux, est une idée, qui avait été lâchée comme un ballon-sonde, un test, innocemment et courageusement, par feu Hassan II.
M _ Tu parles en convaincue. C’est bien rassurant. Tu l’as vue Hassan II, quand tu étais là-bas, au Barzakh ? Comment qu’il va ? Il nous suit de là-bas ?
S _ Je ne peux pas te dire. Je n’ai pas entendu la question.
M _ Tu sais garder les secrets, c’est bien ! Retour à la discussion, Mamie. Une réelle autonomie pour les willayas et pour l’exemple, conforte la similitude du traitement des différentes régions et leurs libertés et indépendance, dans le cadre de l’homogénéité nationale !
S _ Vous voilà, résignés, au nom d’une régionalisation, mal fichue !
M _ Non, débutante !
S_ Vous voilà en attendant, précarisés, plus que aroubisés*, ruralisés, devenus un quartier de plus. Ruinés, rifinisés*. La hogra* sans Zafzafi, ni kif ni hirak * !
M_ C’est toi, qui le dis, ma poule !
S _ Ta quoi ?
M _ Enfin, c’est une façon de parler !
S _ Pouf ! Vous faut-il un zaïm de foire, un laideron faute de beau et sémillant leader ? Tel cet autre requin, si puissant, qui vous nargue de Hollande ? Ou qu’un simple jujubier, un zafzoufi, un kharoubi, vous tirerait d’affaires ? Et qu’on en fasse un héraut, un tribun, un héros pour vous tirer d’affaire ?
M _ Laure, ne te moques pas de nos noms ! Et ça veut dire quoi, Student, déjà ? Et tu viens d’où, Student, pour te moquer de nos ruraux ? Tu viens comme ton Général Lyautey de cette vieille campagne du Far-Est de France ! Ce Zafzafi que tu vises, est sorti des ruelles d’Al Hoceima pour défendre la fierté et les droits des siens, comme un vrai patriote.
S _ Il a gaffé en envahissant la mosquée et en arrachant le micro au Khatib !
M _ Il n’est pas Khattabi pour rien !
S _ Dans son hystérie provocante, il s’est pris pour un mufti de guerre ! Il a harangué les siens en déversant, sans retenue ni respect, des mots de révolte désobligeants pour Amir el Mouminine et les Musulmans.
M _ Ce n’est pas ce qu’auraient dit les marcheurs du Hirak, il me semble. Quoiqu’on ait lu de ces menaces virulentes sur la toile. Lesquelles peuvent provenir de partout. Dans la colère des trucs pas très catholiques, fusent, sans réflexion poussée et sans freins de retenue.
S _ Ah ! Tristes erreurs !
M _ Ça fait belliqueux et ça pousse les gens insensiblement, irrésistiblement, aux révoltes et à la révolution ! Un pensée pour Salvan mon prof d’histoire au Lycée Mixte ! Les effets complexes du comportement grégaire sont peu connus. Ça doit varier selon les cultures et les instincts. Attroupés par centaines ou milliers, galvanisés ou intoxiqués, dopés par les maux et les mots, durant 6 mois, c’est la guerre civile, quoi !
S _ Ce ne sont pas les exemples, qui manquent dans vos régions. Hélas ! Tel un attroupent en vos places, un concours de sympathie, une affluence, d’abord tribale ou linguale, s’est organisée spontanément. Elle aura été grossie, curieusement à la vue des autorités et non maîtrisée ou refreinée !
M _ c’est pour cause de libertés, concédées, réelles et respectées !
S _ Elles se sont vues dangereusement grossir et ça a compliqué l’affaire. On croyait les velléités du 20 Février taries et mortes. C’est ce que les conseillers de Macron ont du comprendre.
M _ Je ne t’ai pas tout dit et tu as divergé en me faisant perdre le fil. Du coup te disais-je, ce fils du peuple, qui cherche le martyre, la reconnaissance des droits ou la célébrité, même s’il n’a pas fait la fac comme toi vois-tu, il est l’arrière-petit-fils d’Abdelkrim El Khettabi, le zaïm exemplaire, le chef de la république du Rif, qui avait tabassé les envahisseurs Ibères, avant que…
S_ Oui, ce tu me chantes là et de travers encore, c’est une rengaine vieillotte. Celle des valeurs liées à la famille et au sang. Cette citation qui veut que ’’ Il t’a suffit de naître pour être roi’’ ! Lancé à l’un de nos princes qui critiquait cet autre cynique de nos lettrés ! Alors, s’il a des gênes de Khettabi il a le droit devenir un gêneur attitré héréditairement et un leader par héritage !
M _ Oui, c’est senti comme ça par la plèbe !
S_ Comme toi qui a une feuille d’état civil de chérif. Un arbre généalogique titré, une feuille de la branche des rois et par la même du prophète…
M_ Ah la Vache ! Cache tes cornes ! Il y un toréador qui vient d’être tué par l’une de tes cousines, dans l’arène, juste ce matin !
S _ C’est vrai, ça ?
M _ Et ce sont les vôtres, ô la revenante de France, qui avait usé de vos avions pour leur larguer dessus, du gaz asphyxiant moutarde, afin de les décimer !
S _ S’ils ont gagné, ils ont perdu. Ils ont fait la deuxième grande guerre mondiale ! Un mauvais exemple, certes ! La Réincarnation sera du coup u mauvais rappel. Ils sont se voir et se reconnaître, les braves zombis…Heureusement revivifiés, sans leurs armes ! C’est un marché de gros qui demandera bien du temps !
M _ 7o millions de mort 6 millions de juifs…30 millions de soviétiques, 40 millions de chinois…
S _ Et moi et moi !
M _ Oui la revenante, avant terme ! Parlons-en ! Le karma, la métempsychose, la réincarnation, n’est pas donnée à tous, sinon la Terre ne nous contiendrait pas !
_ Et c’est le cas… car beaucoup que tu vois d’entre les vivants actuels, sont des revenants, 1 fois, 3 fois, 10 fois ! Ils ne le savent pas ! Avant de devenir aptes à séjourner au Paradis, ils doivent refaire leurs stages pour parfaire leurs âmes !
M _ Mais, il ne fallait pas se déranger…
S_ Alors qu’est-ce qu’on fait pour ton jujubier de Zafzoufi, qui se la coule douce, en taule, pour devenir zaïm comme son ancêtre allégué ?
M _ C’est une petite cérémonie de formatage ou de reformation. …Un stage de réflexion aussi. Un rite de passage offert par le gouvernement et les gourous, les conseillers de l’Etat ! Ou le contribuable, admiratif ou conspuant. A-t-il, exulté pour la chance qu’on lui a donnée ? Et, va-t-il une fois canonisé, imam ou icône, s’assagir et se mettre à table ? En vue de calmer le siens, ceux qui l’ont hissés et qu’il a mené et ameutés, depuis plus de 6mois ! Va-t-il, sans chicanes ni entourloupe, sans tractations, accepter de composer ?
S_ Et, avec le Roi, le Roi uniquement et vite, exigent-ils, s’il vous plait !
M_ On n’a jamais vu au pays des requêtes faites ainsi ou exigées des hauts lieux !
S_ Va-t-il être relaxé d’abord et déculpabilisé ensuite, de fait ?
M_ Ou ira-t-il monter sur ses grands chevaux ! Faute de lui demander pardon, la nation reconnaissante, va lui rendre les honneurs et le nommer ‘’ président de région ’’!
S _ Que de grands pontes actuels furent aussi des agitateurs, des prisonniers, condamnés lors des années de plomb !
M _ Au lieu de le négliger et de lui parler, dès le début de ses premières sorties, on l’a laissé grossir et s’égosiller ! Depuis, c’est biologiques ou psychologique, il a dû commencer à gonfler son ego ! Dans son délire ou sa zaamate du Hirak, une empathie avec les mouminines*, s’est installée de fait ! Les manifs ne se font que pour lui !
S_ Il est la tête d’affiche du mouvement des insatisfaits du Nord. Des villes locales et des capitales d’Europe vibrent pour lui. S’ils ne l’ont pas aidé et mobilisé, financé et poussé, les Rifains du monde, sont tous de la partie ! Et plus que les Religieux, qui ont très largement sympathisé, puis marché sur Rabat, il y a foule ! Maintenant, beaucoup de la Gauche disparate, ont ostensiblement de la sympathie active pour sa cause fébrériste, depuis !
M _ On a fait une faute, on a minimisé le cas Fikri et les retombée symbolique de sa mort, publique, dans une benne à ordure, pour un maudit espadon ! On l’a laissé trop grossir. De menu fretin, il est devenu un cachalot, une baleine ! On l’a élevé, quasi monté et grossi !
S _ Fikri est mort, vive Zafzafi ! Difficile de le décalaminer, votre réacteur rifain ! Le Jujubier s’est mis des réacteurs de fusée !
M_ Les ‘’croyants’’ à sa cause, ses zélotes et adulateurs depuis, ses adeptes identitaire, ses appuis ethniques et ses suiveurs régionalistes, grossissent en nombre, et par-delà la Région et l’Ethnie !
S _ Pire le Gouvernement, dont la gésine a duré toute une grossesse, de par ses nombreux pères, l’a enfanté !
S _ Il est allé déjà trop, trop loin ! Mais en fait, il ne cherchait que ça, tel un messager ou un prophète, ils vont commencer à l’adorer.
M _ Ça me rappelle les nôtres et comment ils ont laissé se fabriquer un charlatan, le Fquih Mekki Tourabi de Skhirate qui est devenu un célèbre guérisseur mondial, dans le silence inexpliqué des autorités !
S _ Ne change pas de sujet STP ! Reste à Al Huceima ! Quitte à montrer de l’appréhension, allons-nous voir s’enclencher une guerre civile ? Il faut demander les avis des psychologues et des sociologues politiques avertis pour comprendre le Hirak. Et agir concomitamment.
M _ Et pour leur champion, lui affecter un prof de droit et d’économie, pour mieux l’informer. Un coach pour ce rifain excessif, en mal de martyre !
S _ Beaucoup et de partout, espèrent ardemment que le Roi, sorte de son grand‘œuvre. Qu’il ait une idée, royale ! Une promesse, aurait-elle été faite ? Un acte notoire, emblématique, symbolique, mais réalisateur et rapide, doit voir le jour, pour colmater les brèches du navire Maroc et assécher le marécage rampant d’Al Hoceima!
M_ Je ne te laisse pas divaguer toute seule ! Le premier acte est de réparer les erreurs, des uns et des autres. D’abord de libérer les détenus, en leur faisant justice, sinon grâce ! Voire de donner raison au Hirak, par la même, d’avoir osé dénoncer par son mouvement pacifique et sa constance les manques et les irrégularités ! Un pas de plus pour la démocratie. Le Hirak doit être vu comme une preuve de la démocratie vécue au Maroc par rapport à d’autres contrées du même ordre. Le Hirak, ce mouvement pacifique et mobilisateur retrouvé, doit être redéfini, comme un facteur positif, libre et spontané, un paramètre inespéré de santé et de progrès revivifiant de notre démocratie. Un acte de vitalité retrouvée pour une démocratie encore plus avancée.
S_ La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et leur faire acte de grâce souveraine. Grand musulman et sage, expert et près du peuple, son protecteur, qu’il est. Pourquoi attendre la fête de l’Aïd, où couramment le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche pour agir vite aussi !
M _ Minute chérie ! Je te copie ceci. ‘’ Zefzafi : appel à une très grande marche le jour de l’Aid. La page Facebook officielle de Nasser Zefzafi a lancé un appel à toute la population des régions du Rif pour rallier Al Hoceima et y manifester le jour de l’Aid, au cas où les détenus du Hirak ne sont pas libérés. Et cela en arborant et en accrochant un drapeau noir en signe de deuil ’’
S_ En attendant, constate qu’il est des impénitents régionalistes rigides qui laissent mijoter et faisander le plat. Ils font ostensiblement durer le suspense ! On ne lance pas des lacrymogènes comme ça ! Et puis le message du Hirak* a été entendu par l’Etat, pourquoi éconduire les ministres, comme s’ils n’ont promis de sérieux ni rien fait. Ces gens semblent s’être fixés sur un mode, un programme, quoique le gouvernement fasse ou qu’il promette. Ils veulent du concret, immédiatement, ou de rester à narguer l’Etat et le mettre en danger en se révoltant.
M _ Jusqu’à quand ?
S _ C’est la principale question, alors que les dangers et les risques les plus graves, vont crescendo en gradation.
M _ Je partage tes mots. Tu peux les moraliser pour ma part. Les satisfaire et les tranquilliser sur leur avenir commun. Tu peux, toi qui a de la psycho et de la diplomatie comme art, les rassurer sur leurs avantages particuliers et régionaux. Tu peux les rassurer, leur dire le respect pour leurs droits supérieurs, leur dignité devant tous et leur avantage indubitable à vivre sous le même drapeau et le même toit. Comme de leur démontrer l’utilité de le hisser, sans honte, même en militant pour le Rif, le Sousse ou le Gharb.
M_ Arrête, je ne suis ni Benkirane, ni Ilias El Omari ! Je n’ai ni leur bagou ni leur entrisme auprès des Centres du Pouvoir ni devant ces gens !
S_ Je sais ! On discute seulement ! D’autant que je ne suis pas venue d’une autre galaxie pour ça ! J’en parle, hors programme ! L’enjeu est d’éviter toute collusion problématique face au danger et à l’avenir. Moi, dispensez-moi de toute intervention. Je n’ai pas reçu d’ordre pour agir à ce niveau.
M_ Si la colère durcit, moi, qui ne figure dans aucun comité de reprise ou de rapprochement du dialogue, j’ai quand même une observation ! Néanmoins, il faut espérer du Conclave du chef du Pam, une solution rapide. Cependant, à mon sens, c’est tardif comme initiative. Qui plus est, les meneurs, qui pourraient dialoguer avec les gens du conclave, sont en prison ! Et quelles que soient les solutions proposées par Ilias, elles amèneront leurs lots de mécontents. Des gens blasés qui doutent de lui depuis longtemps et cela fera plus encore d’atermoiement. Ça ne fera que donner du retard à une solution franche. On va me sangsurer* mon scenario !
S_ Censurer te suffit, c’est moins sanglant et de meilleure orthographe !
M_ Oui madame Student, tu as été la prof de mon fils et maintenait tu es ma maîtresse ! Quel heureux partage entre les générations. Le fils te haït, son le père t’adule !
S_ Lunatique ! Que veux-tu faire d’un spectre ? Il te faut une en chair et en os !
M_ En chair et en charmes, ça me suffit. En plus de toi, pour l’esprit ! Toi, ma fantomatique revenante ! Tu reviens toujours comme une tournante à la table qui gagne ! Mise, alors !
S_ Ok, de suite ! Revenons à nos juteux poissons! Vous ne péchez plus les espadons à Mehdia ?
M_ J’abhorre ce poisson ! Pour la plage, elle est en travaux ! Vendue, orientalisée, embellie pour les prochains et riches touristes de la prochaine décade !
S_ Ah, enfin ! Ça me dit quelque chose.
M_ Ah, enfin ! Quoi ?
S_ Ça rentre bien avec ton projet ! C’est en rapport avec ton slogan économique pour le Maroc lancé il y a près de 20 ans… dans la nature…du Web, sur Menara.
M_ Ah ! « Les Cent hôtels en face des derricks ! » Des espaces côtiers offerts aux investisseurs de toutes les nations du globe.
S _ Y compris l’Algérie pour faire la paix des braves ?
M _ Un projet de paix, de financement, d’investissements et de travail ! Des espaces uniquement touristiques, de plus de 100 à 200 hectares chacun, offerts par l’état pour la construction d’espaces touristiques. A des prix relativement symboliques. Reliées entre eux et vitalisés, par des tronçons côtiers, pour engager les jeunes et les gens du voisinage, à y travailler. Les investisseur y amèneront leurs client d’à travers le monde et profiteront de grandes facilités, comme de ne pas payer d’impôts les dix premières années. Qui plus est ces espaces reviendront naturellement au Maroc, après 99 ans d’usufruit.
S_ Là, tu délires ! Et c’est antiéconomique. Et que des problèmes qui vont surgir. Ces hectares que tu veux donner aux étrangers ne sont pas vides ! Alors reviens aux poissons, c’est plus digeste pour le Ramadan ! Et t’as vu le prix des œufs !
M_ Non, je retourne à Al Hoceima et à Kénitra ! Nous sentons que nous avons été aspirés par une tornade. Un tourbillon, un trou noir ! Par une capitale politique, hermétique, gigantesque. Ceci nous rend faibles et dépendants de gens et de services qui nous amoindrissent et nous sentons, naturellement, qu’on est au Maroc, et que ces administration nous ignorent et nos rapetissent.
S _ Ah c’est grave ! Ceci alors que feu Hassan II, nous, vous avait annoncé que vous alliez être le prochain Casablanca ! Zut, je me trouve amoindrie aussi, alors que je reviens de l’immensément grand Au-delà ! N’ayant pas les attaches ou les gènes en sympathie avec ceux des arrivantissimes* richards et des privilégiés de la Hight, des décideurs de la capitale ! Je m’en veux d’avoir été Kéni-troyenne ! Je me sens étouffée dans ton cabinet et par ces centaines d’immeubles qui jaillissent vers les nuages et qui font de l’ombre à mon esprit !
M _ Je n’ai pas de médicaments pour ça ! Mais une anecdote en guise de psychothérapie !
S_ C’est quoi ? Tu as remis ta blouse ?
M _ Oui ! Ecoute. A son arrivée de Casa, le Khalifa Coquelicot, m’avait dit, il y a déjà 15 ans, qu’il faut sortir de la ville, pour montrer un bout ciel à son fils !
S _ Tu appelles ça des immeubles ? Vous vous prenez pour des ricains ? Vous vous croyez à New-York, avec Trump, le riche blondasse comme affairiste ? Ou encore être de parmi les amis de Hillary, pour la mater et se marrer un peu !
M _ Tu arrives trop tard, Mamie ! T’es au courant de rien ! Ses actes ont commencé à puer. Regarde les richissimes cheikhs du pétrole en train de lui donner des cadeaux et lui, de les déchirer pour les bénir et les opposer. Une atmosphère délétère et pénible de plus ! Un charivari qui va apporter encore plus de honte aux sunnites et aux chiites. Regarde-les, ils se battent pour des conneries antiques !
S _ Oui, il y a des conneries ataviques, immémoriales, que l’on enseigne et que l’on copie…Des gènes devenus héréditaires, ceux des guerres de religion, pour des gens qui adorent pourtant le même Dieu.
M _ Oui, puisqu’ils croient tous en un seul Dieu !
S _ C’est le comble de la bêtise et de l’ignominie, imposé à ceux qui dans leurs certitudes dogmatiques fondamentalistes, n’ont rien compris !
M _ Ils ne le savent pas. Ou, qu’ils prétextent la religion pour garder des privilèges, ou s’accaparer des pouvoirs des richesses des terres et des gens.
S _ Que font-ils vos coreligionnaires, je veux dire que faites-vous aussi, les humanitaires du monde entier, pour les pauvres Rohingyas ? Ces moslems que l’on calcine ou que l’on mange tout cru ! Avant de jeter les restes en pâture aux chiens, afin de les engrosser pour les hacher et les avaler. ’’ Nous les aidons à s’entretuer ’’ dixit le Général De Gaule ‘’ Oui, que faites-vous sachant cela ?
M _ Moi rien, Mamie ! Je suis aux abonnés absents. Absent en attente d’Alzie, de la perte des muscles et des droits, du deuil de la mémoire, du déficit de la conscience de soi et de la fonte de mon esprit ! C’est comme si j’étais, dans mon bled dans un cercueil en ignorance ce ces tristes méfaits ! J’n’y peux rien, je me tais.
C’est lâche, puisque je suis impuissant comme n’importe quel penseur occidental, qui sait ce que l’humanité, signifie !
Mais, ça importe peu pour lui ! Ça ne rentre pas dans les élections et c’est inutile de s’en faire, économiquement parlant. Qui plus est, c’est très éloigné, culturellement, de ses intérêts. Y a pas de ponts financiers, pour aller houspiller là-bas, afin d’arracher des privilèges afin d’y investir au mieux qui soit
S _ Sûr, tu me rappelles quelqu’un !
M _ Un râleur gaulois ? Non, non, non ! Celui qui a fondé ce port et lui a donné son nom ? Le Maréchal Lyautey ? Ton célèbre cousin et fiancé raté ? Ou son homo de copain ?
S_ Mauvaise langue ! Si j’ai raté le deal, toi je ne te raterais pas. Tais-toi malheureux !
M_ Comment-le sais-tu, diablesse ? Tu es une voyante ou est un simple une parjure délurée ? Ah, tu es la nouvelle prophétesse ! Le dernier prophète ne permet pas de te croire aux nouveaux venus ! Fussent-elles des femmes, ivres d’égalitarisme ! Déjà avec les religions qu’on a, on ne s’en sort plus ! Et que ça guerroie à ne croire plus en rien !
S_ Arrête !
M_ Pas facile une fois que le moteur en marche. Déjà qu’il me faille des toniques pour le démarrer !
S_ Le démarrer ? Qui, quoi, comment ? La honte ! Tu le dis ici ?!
M_ Patience et pas amalgames ni de tromperies ! Je parle de mon corps, de mes muscles et surtout de mon cerveau…Tu sais ce que c’est, mythique fantôme?
S _ Tu appelles cette graisse grise, un cer-veau, alors que ça ne sert ni vache ni veau ! Un reliquat, molasse, fongible, que tu as mal traité ! Oui, tu me rappelles quelqu’un…
M _ C‘est qui donc que tu ne veux pas dénoncer ou divulguer son nom ?
S _ Hé bien vos chefs de Partis politiques ! Ça râle, ça se critique à mort, ça perd toute crédibilité et celle du pays entier devant les ténors étrangers ! Des amateurs qui se traitent de tous les noms qui se tuent aujourd’hui pour parjurer et s’embrasser le lendemain. Ça fait pitié quelque part.
M_ ils appellent ça de bon aloi ‘’La politique’’.
S_ L’hypocrisie permise et permissive qu’ils se partagent comme une bonne morale, un droit, une religion.
S _ En fait, toi, tu es de quel parti ?
M _ Ils sont trop nombreux pour pourvoir en choisir un ! C’est la confusion entre les semblables ! Attendons que d’autres naissent pour patauger encore en regardant faire les milices, les novices et les opportunistes et les inopportuns !
S _ Si ce n’est pas un délire, c’est d’une prétention grotesque, mon ami. De la suffisance tellement maladive, quand on imagine le nombre de militants qui y adhèrent. Des docteurs en droit, de simples gens et des milliardaires, qui y croient et qui agissent, dans ce parti ou dans celui-là ! Aucun ne trouve grâce auprès de toi ! Tu es bien gonflé, mec !
M_ Non vidé ! Déçu. Je ne regrette que les dirigeants de l’époque, qui dans un sursaut nationaliste, se sont unis, quels que soient leurs spécificités, pour un idéal commun. La liberté dans notre pays, nos valeurs identitaires et notre avenir commun.
S_ Les indépendantistes sourcilleux de leurs propres intérêts aussi ! On a vu tellement de nationalisations de privatisations et prévarications par la même ! Allez, parlons d’autres choses !
M _ C’est vrai ! Tu prends quelque chose ! Un pot, chez moi !
S _ Du calme, mon pot ! Je te vois excité par la chose politique.
M _ Non juste pour la chose !
S _ Mon Dieu ! Qu’est-ce que tu as vu aujourd’hui de si excitant ?
M _ Un gros et grand militant…malade ! Un grand ponte, Bassou, pour ne pas le nommer, devenu inutile comme un bout de linge sale. Des dizaines d’acteurs et de cinéastes qui meurent et disparaissent chaque semaine. Un jeune psychique qui s’est pendu, en se jetant de sa terrasse, la corde au cou !
S _ Ah, c’est dramatique et lubrique…Quand on sait que moi aussi, je fus une morte, grande en âge.
M _ Pour ne pas tomber dans le pessimisme, par-delà ces drames, intimes ou publics, il y a le revers. Oui, bien des gens aiment ce monde, un paradis pour eux, qu’ils ne voudraient jamais quitter.
S _ Ils ont les moyens !
M _ Beaucoup de moyens ! D’autres plus nombreux veulent disparaitre pour mette fin à leur souffrance. Ils n’ont pas d’excuses ni d’explication pour le sens de leur vie. La grande majorité, dans la morosité, lutte pour ne pas choir dans ce travers ! C’est d’entre e tde parmi ces gens, aux problèmes quotidiens interminables, que les partis cherchent des adhérents en leur faisant miroiter des projets et de grands espoirs.
S _ Je te comprends maintenant. De plus, pour rassurer, je sais que tu votes quand même ! Et les voyages, tu n’en fais p*lus ? Et ta ville, tu y es retourné, pour changer d’humeur et d’air ?
M _ Je vois, tu veux me faire changer de sujet de discussion. Tu me rends nostalgique. Les ombrageux et susceptibles novices de la liberté, les préchabatiques avaient démonté la statue, du jardin public de Fès, pour la renvoyer à l’ambassade de France…
S _ Sans visa ! Comme le gouvernent qui comme une femme alourdie a mis près de neuf mois pour accoucher ! Elle aurait dû avorter précocement ! Et chercher un autre père…
M _ Moi, je comprends les causes qui ont laissé prendre de l’importance au Hirak et qui
Vont du hasard de Fikri et de son espadon maudit, à des choses juridiques, sanitaires et économiques graves, urgentes ou vraies ! En plus de l’orgueil particulier de ces vrais chômeurs ou faux pauvres. Et je comprends l’importance des voyages en Afrique du Roi et que tout a été misé pour le Sahara. La santé, le temps, les moyens et les gens, comme la composition du gouvernement, pour faire plaisir aux uns et aux autres, souvent de voyage avec le Roi…
S_ Maintenant que Macron et devenu Roi de France, avec un Sénat uni et confortable pour lui permettre de décider de tout, et que tu es rassurée, quelle est alors ta conclusion pour cet énième acte de la série de tes chroniques différées, Mme Student ?
S _ Je n’ai parlé de rien en fait ! Ni de la santé ni des ministres, ni de l’univers et de ses galaxies, et je vois dans l’homme marocain dont on a découvert les crânes, l’un des ancêtres de toute l’humanité. Le Maroc, berceau de l’homo sapiens, c’est beau ! Je n’ai fait que des souhaits. Je sens que si je suis écoutée et que mon karma va se développer et murir. Ceux des décideurs, leur souveraine guidance va prendre aussi un coup de fierté et de sagesse, par la même, aussi !
M_ Hé ma vieille ! Dis quand même un conseil, lance un vœu ! Qu’est-ce que tu perds ? Au maximum on ne sera pas lus, au pire on ne sera pas entendus !
S_ Quand même je vais me répéter…La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et faire acte de grâce, dont de souveraineté indiscutable. Grand musulman et sage qu’Il est, expert plein d’écoute et d’ouverture, Lui qui est si proche de ce Peuple, dont il est l’émir et le parrain et le protecteur. Pourquoi alors attendre la fête de l’Aïd, durant laquelle le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche, il pourrait là aussi, agir vite, pour sauver la région d’une situation qui peut détériorer le travail réussi fait ailleurs !
M _ Et si Zefzafi qui va trop vite, appelle à une très grande marche le jour de l’Aid et si Zefzafi ne rejette pas les offres alléchantes de ceux qui le poussent de l’extérieur pour clamer l’indépendance du Rif….
S _ Alors je reprendrais avec toi ce lyrique texto « Les Français, peuple multiple mais toujours gaulois, se sont jamais contents de leur propre choix. La démocratie, trop crasse, ne leur convient pas. On aurait pu en inventer d’autres bulletins de vote ou réveiller ceux des chefs murs et très vieillots de nos amis. Voire même les plus sympas qui ont trépassé, afin de les soulager de Leur Pen, sans Macarons, ni propos obscènes. Alors, si c’est Marie pour Marianne, Emmanuel est une grande âme pour nous. »
M : DR MAIDOC
S : MME STUDENT
Kénitra, le 19 juin 2017, Dr Idrissi My Ahmed
En premier jet et en primeur , pour les amis de Oujdacity.net et pour la paix au Rif
APPEL ET BIENVENUE….MACRON OU LE DILEMME DU SAHARA
Préambule
A qui est ce que je parle alors que ça chauffe au Nord et que ça marche à Rabat pour un maudit espadon ? Est-ce utile en fait d’interpeller un visiteur notoire, qui plus est un nouveau Président, Monsieur Macron, par delà nos affaires intérieures à quelque chose de plus prégnant ?
Le principal ne réside pas dans l’économie, ni dans les affaires ou les urgences, ce qui va de soi entre partenaires incontournables. Il est dans ce qui est plus vital et plus important, dans notre appel de Kénitra-Rabat pour le Sahara ! Il en appelle et responsabilise les amis ! Il est dans le témoignage nécessaire. Il est dans le soutien historique, vrai et judicieux, face aux ardeurs arrogantes et inlassables des nouveaux riches et immenses voisins !
Voilà une culture, complexe comme bien d’autres, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, d’arrière-pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer le Maghreb entier. Les nouvelles générations, à force de matraquages durables et d’intox inlassables, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale ou un dépit morbide. Une véritable maladie auto-immune s’est installée, face au régime marocain et à notre droit à l’unité, dans l’aire historique du territoire marocain.
Des retards profonds se sont établis en lieu et place des avancées techniques réalisées ailleurs par d’autres peuples. Des régions se soulèvent, ici et là. Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par cet antinomique struggle algérien et sa conduite déclinante et têtue. Hélas ! Un véritable endoctrinement s’est emparé de nos frères, empoisonnant les jeunes par la propagande jusque à la subornation. Du moins c’est ce que nous voyions.
Monsieur le Président, vous pouvez faire quelque chose pour désintoxiquer l’atmosphère et en dissuader les victimes, pour l’amour de ce Maghreb incontournable, auquel vous tenez ! Pour la culture partagée, la francophonie, la francophilie aussi, les affaires bien pensées et la paix. Toutes des valeurs que l’on peut partager et positiver, sans provoquer des tensions ou laisser des guerres, en vue de vendre ou d’imposer !
Thèse et assertions
Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées soient entendues par nos amis socialistes de France, hier à l’occasion des visites de travail du président François Hollande et aujourd’hui, lors de la visite amicale du Président Emmanuel Macron et de son épouse.
La compréhension du dossier, le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et la construction de toute l’Afrique. Je redis de toute l’Afrique, telle que revisitée plus de trente fois par le Souverain et où ensemble, avec les intéressés à mieux et plus développer ! Avec sans dire, la participation de tous les pays, gagnant-gagnant ! Celle du Nord et de sa paix et sa stabilité, pour l’exemple et la motivation, puis de sa meilleure démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle cornélienne, si peu commune, de nos jours !
Si on se réfère aux blocs antinomiques et ennemis d’hier, le Mur est tombé depuis longtemps. Une sorte d’intéressement négativiste, persiste par delà les frontières entre frères fermée ! Alors qu’en face l’Europe gagne à être unie ! Une ingérence abonnée à outrance, faite de parasitisme militant, qui veut persister ! Voire un sabotage tout azimut qu’on ne peut pas ne pas voir pas obvier. Toute une énergie, une vigueur phénoménale et toute une fortune en centaine de milliards de dollars dilapidée. Un frein au développement de tous, que l’on ne peut que regretter. Des fortunes qu’il est regrettable de ne pas dépenser, ensemble, autrement !
Or, le souci de développement et celui de l’indépendance sont partout déclarés et clairs. Livrer bataille, à l’analphabétisme, au chômage, au manque de démocratie dans tous les domaines ! Ensemble, tous fédérés dans la paix et la complémentarité, sur le pourtour de la Méditerranée et tous égaux face aux retards. Est-ce si naïf que ou impossible à envisager ? Des retards donc, ceux dus à la sécheresse, aux disparités techniques, culturelles et sociales, à la faim et aux maladies, en plus du chômage, ceux dûs aux injustices et à la pauvreté, ceux dûs aux guerres lamentables et larvées. Des drames que le fanatisme et le terrorisme, viennent exacerber, ce quand l’émigration clandestine s’exalte aux portes et dans la méditerranée aussi. Un état de mal constant, dont le Maghreb souffre, comme premier barrage ou relais, tout en servant de réservoir, de pépinière et de freins aux exodes dans la même tragédie ! Les refugiés et les exilés des guerres sont à nos portes aussi.
Je disais à Monsieur Hollande, Hier,
Ce que je redis avec de convictions et autant d’insistance à Monsieur Macron aujourd’hui. Outre les drames de l’émigration clandestine, les disparitions et morts, quasi quotidiennes par centaines de noyés, les milliers d’exilés à cause des guerres d’Afrique et du Moyen-Orient. Et puis, aussi graves que problématiques sont l’envahissement des uns et des autres, les difficultés de containment des vagues de réfugiés et des migrants économiques. Il s’agit de faire face aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien, qui ont fait trembler le régime de nos frères dernièrement. Hier, on parlait du Grand Maghreb comme d’un gouvernorat daéchique !
Je disais dans ma première lettre ceci…D’autant que le potentiel d’extension dévastateur et d’exposition aux actes de terrorisme pourrait toucher parallèlement la France et tout le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son régime, par des actions extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Nous serons un pont vers l’Europe à 14 kilomètres de l’inconnu.
Aujourd’hui à Monsieur Macron, s’il veut bien le lire, je dis ceci. Que demain, qu’en sera-t-il demain, quand on voit les sites et les places, celle des villes d’Europe, ciblées par la vindicte aveugle et contreproductive, ostentatoirement flamber encore aujourd’hui, devant l’Humanité qui en perd ses valeurs, aveuglée et terrorisée ! Le péril des innocents, la terreur innommable défient toute l’Humanité.
Je le redis, pour reboire de cette lie ! Parce que c’est d’une morale et d’une éthique confondante, à nous donner la pire des hontes. Celle d’être des humains, contrefaits, vu notre statut d’êtres conscients qui savent communiquer et qui sont dépositaires des religions, du même Dieu, en plus ! Ça se voit qu’ils n’ont rien compris ou pas du tout cru !
Alors qu’on fasse le ménage moral et civilisationnel auquel nous devons être contraints ou conviés ! Que l’on fasse cesser les injustices historiques et celles qui actuelles, persistent encore ! Celles qui ont causé ou qui causeront plus ces ‘’résistances’’ aveugles et ces odieux délits ! Je m’adresse à Vous, en tant que jeune Président d’une Grande Puissance. Une des nations hautement civilisées, qui a vécu les causes et les conséquences des guerres mondiales et qui, avec l’aide de nos chefs et nos soldats africains, les ont gagnées !
Des frères ou des cousins transfrontières
Quels que soient les délires guerriers torpides ou actuels du Moyen-Orient auxquels nos deux nations-états sont interpellés, identitairement et diplomatiquement liés…Le duo entêté du Maghreb fait office de fusible ou de chaînon fragile. Il n’en demeure pas moins que ce foyer injuste, qui dure depuis 40 ans, asphyxie le Maroc et saigne l’Algérie. Il est à clarifier pour l’éteindre, par les Français les premiers. Ceux qui hier, sans fausse-pudeur ni oubli, nous colonisaient ou nous protégeaient, pour nous développer !
Pourquoi avoir besoin des Français pour curer nos écuries d’Augias ? C’est d’abord en tant qu’anciens colons, disais-je, initiateurs des frontières entre pays africains ! Allons-nous le nier ? Ensuite, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algérien, qu’ils perçoivent depuis longtemps. Et surtout, que ce ne sera que par loyauté et amitié retrouvées, entre les trois grands peuples, pour que justice soit faite et que s’opère le règlement d’un impair historique, qu’ils ont manifestement vécu ou à la hâte pu causer !
Monsieur le Président Emmanuel Macron,
Que sera-t-il demain, quand on voit les sites et les places, celles des villes d’Europe, ciblées par la vindicte aveugle et contreproductive ? Et s’ils flambent encore ostentatoirement aujourd’hui, comment sera demain ? Et comment éteindre cela dès aujourd’hui ? La terreur innommable défie toute humanité ! Le péril des innocents est dans nos demeures et entre vos mains !
Je parle aussi de ceux de nos voisins qui auraient été navrés par les façons d’être ou d’agir de feu Hassan II et par ses méthodes de gouvernance dans son pays. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes envers nous. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à cette vindicte et à étrange politique offensive. Hier, c’était Guergarate qui allait nous faire tous exploser !
On ne change pas un cheval qui gagne, diriez-vous ! Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer. L’un de ces foyers, incendiaires, est le Sahara marocain, Monsieur. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage juridique et de justice de bonne foi ! Une vérité historique, de la part de la France, devant le concert des nations, en l’occurrence l’ONU et ses instruments.
La France socialiste ou pas, est libérale et ouverte ! Elle doit, par éthique culturelle et morale, user de son poids d’ancienne puissance coloniale, disais-je ! User et déposer, soumettre aux instances de l’ONU, son témoignage ! Elle, qui avec l’Espagne, ont manipulé les tracés de la région, avant d’y laisser sur le départ, (par mégarde ?), les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.
Des puissances voisines aimables, qui ont besoin d’un Maghreb fort et travailleur, un arrière pays, ni ravageur ni ravagé, pour mieux et plus se développer, dans une ambiance de pays nobles et bien éduqués ! On dit simplement, ‘’civilises’’ ! Une sorte d’arrière-pays pour l’Europe proximale, afin de faire ensemble, une Méditerranée de paix et de progrès. Ou que je délire ou que je sois naïf ! Sauf que médecin et à mon âge, on ne plaisante plus ! Même qu’on on parle, comme simple citoyen du monde ou commun badaud de finance internationale, versus d’état de guerre et de paix !
Avatars de l’histoire des peuples
Espoirs en la France, certitude et opinions. La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien « empire » et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance. Sauf qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des Etats qu’elle a dirigés, à leur histoire ou à leur économie. Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.
A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échanges, de la paix entre les peuples, qu’elle a scindés, revitalisés et/ou « civilisés ». La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante. En toute équité. Les limites d’avant la pénétration militaire et administrative française et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus. Il faudra bien faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins. Faire rappeler leur histoire et leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Celle de monsieur Macron ! Pourquoi pas ? Pour l’histoire, quand rn grand monsieur il pourrait écrire et qu’il le devrait. Il revient donc à cette France d’innover pour être sincère et de commencer cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix. Là où elle a laissé des populations désorientées ! Elle en profitera certes, la première, et sur tous les plans ! Je parie !
De la franchise française
De quelle planète suis-je pour délirer pareillement ? Me suis-je laissé entendre ? J’ose répondre, ici aussi, à cet apriori par ceci. Les politiques ont un cœur, une intelligence certaine, mais une logique aussi et des raisons adaptées aux programmes et aux institutions qu’ils régissent. Avec en plus une longueur de vue d’avance, une perception plus large, plus aigüe, doublée d’une connaissance profonde des paramètres et des contraintes financières et politiques, voire plus hermétiques, que nous ignorons.
Je reviens au Président….Pour parler de démocratie, de droits de l’Homme et d’autodétermination des peuples, parlons encore donc de la franchise de la France. Parlons de son courage nécessaire de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Et espérons d’elle, et de ses présidents, de Monsieur Macron et de son impérieux courage ! Le peut-elle assumer, cette douce France, malgré les pressions ou l’appel des promesses faites ailleurs ? Voire l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien et florissant département d’ ‘’outre mère ‘’ d’hier ?
Monsieur Macron,
Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire des concessions à un pays devenu immense et riche, ou par empathie socialiste envers l’Algérie, qu’il faut continuer de se taire brillamment ! Ce n’est pas encore pour lui vendre des armes et puiser son pétrole, son gaz et ses minerais, qu’il faut encore taire le témoignage historique qu’on lui demande de livrer. Se taire, c’est taire lâchement et complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. Alors qu’ils sont à 14 km de l’Europe et deux brassées ! ! En paix, dignes et sereins, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatements de son territoire et/ou de ses tribus, ils représentent de meilleurs atouts pour la France d’abord, sur toute l’Afrique et leurs bons amis arabo musulmans.
Des vertus socialistes aux plus libérales,
Les socialistes français, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux ou de silence et de mutisme complices ! D’où leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie, qu’on se rappelle et qu’on invoque ! Encore que la similitude ne soit pas un copié-collé des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions.
Or le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Autant que les autres ou plus, les socialistes français, par conviction éthique et par culture, sont de principe, contre toutes les formes de suprématie ou d’hégémonie qui viendraient les soumettre ou les amoindrir. Surtout si ces contre-valeurs sont contraires à leur slogan fondateur et devise identitaire ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’.
Puissance mondiale largement coloniale, hier, civilisatrice partout dans le monde, la France, les Français ont appris à s’ingérer partout pour enseigner ces valeurs d’initiative, d’opportunités, de travail et de partage. Certains en sont si sûrs, qu’ils en font une passion, un sport national que celui de décrier et d’indexer, à travers la presse et les médias, d’autres états, aussi libres qu’ils sont. De caricaturer pour moquer et d’interpeller gauloisement. Une sorte de patriotisme pan-mondialiste ! Ils exaltent leur bonne citoyenneté, par civisme universel, là ou les principes de justice et démocratie ne sont pas respectés. Certes, à partir de leur vue et de leur principes ! Mais, la mondialisation, pour de vrai, passe par là !
L’hallali des droits de l’homme
Les universitaires, les intellos, tous philosophes ou romanciers, la presse, les médias audiovisuels, les partis et leurs associations, tous les français en somme, exaltés par l’emprise des nouveaux moyens de communication se sont multipliés, faisant de chaque français un avocat doublé d’un ou d’une journaliste ! C’est une nouvelle religion qui réunit les français, les religieux comme les laïcs et les athées, pour construire autour de ces valeurs, les leurs, une nouvelle religion. Un esprit qui raffermit et consolide le concordat français, si disparate par ailleurs. L’esprit gaulois renaît et la caricature, n’est pas loin, faisant de chaque papier, un brûlot ou presque, un poncif ! Sinon un édit de pontife, un verset biblique à comprendre et à appliquer !
Droits de l’homme et principes d’ingérence
L’hallali des droits de l’homme résonne de la Tour Effel jusqu’à nos sables et nos montagnes ! Les autres pays nous semblent plus épargnés que le Maroc ! Il a de que se faire aimer, il a de quoi se faire huer, notre pays ! Il a de quoi intéresser les tribuns et les financiers, le Maroc. Toute erreur de parallaxe, toute lumière irisée du prisme qui leur sert de cristallin ou de rétine, devient un motif pour leur intervention, dans tout ce qui nous concerne ! Le parrain est d’une nostalgie telle, qu’elle nous empêche d’atteindre notre maturité, 60 ans après l’accès à notre indépendance ! Entendez les huées des écrivains de Paris et leurs immorales erreurs !
Dès lors, si l’on décrie de la Seine ce qui ce passe sur l’écran du Bouregreg, de Mawazine et de l’Elysée, ce qui se passe au Palais devient un jeu d’ingérences. Et il s’est installé en face du Maroc, un rituel fantasque de forfanteries donquichottesques, à la merci des corsaires de tout acabit ! Nous en voyons l’un des effets secondaires, déplacé ou nocif, au Rif à l’Al Hoceima ! Puissiez-vous, en ami extérieur, y voir les grosses ficelles, qui sont venues de l’extérieur, pour exciter les enfants des riches, ténébreux et trop fiers rifains !
Vous pensez à des écrivains laudateurs…
Lesquels un jour deviennent des manipulateurs. Si nos affaires intéressent tant nos amis, c’est un gain pour nous et on ne va pas s’en défausser. Mais, l’autre face de la pièce ne doit être celle de Janus ou de Juda. C’est un devoir pour eux que de le remplir ‘’ ce magistère ‘’ en gens honnêtes et civilisés, en témoins francs, qu’ils sont. Témoins actifs et non silencieux, non équivoques, sans duplicité, ni fourberies et silences, aisément achetables, par les autres parties du conflit saharien !
La France témoin historique
Attester de la marocanité de l’espace sahraoui, ne sera pour la France et l’Espagne, que justice et égards envers notre ouverture pérenne et fidèle, à leur endroit, dans le cadre clair d’un partenariat réfléchi et de notre francophonie perpétuelle !
Toute alternative, prudentielle diplomatique, ne serait que mensonges et machination. Tout comme les silences complaisants ou la peur, des reniements contraires à la vérité, négateurs des nos droits et de notre l’histoire, à travers les siècles. La franchise pour la France est une donnée étymologique, organique, structurelle. Une donnée stratégique pour elle, sans quoi tout ne serait que vanité et hypocrisies. La France, Monsieur Macron, se doit d’être franche, quoique ça lui en coûte de l’être !
Y faillir, pour la France, monsieur le Président, est antithétique, contradictoire de la grande histoire qu’est celle de la France. Votre patrie, qui est devenue un label, une icône de la civilisation universelle. Se défausser, se désister, faire diplomatiquement, comme si l’on n’a rien entendu, esquiver son témoignage, reviendrait à cacher la vérité, à tromper l’équité et à perpétrer un acte de faiblesse et de lâcheté. Et ça ne saurait guère être français, très respectable Monsieur Macron !
Le Maroc fut un empire rendez-nous en notre part ! Par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, la France et l’Espagne, ne devraient plus cacher ni taire les droits dus aux peuples et aux pays anciennement colonisés, eu égard à leur histoire et leurs identités. Leurs chefs et leurs gouvernements ne doivent pas, par complicité ou par duplicité et copinage, disais-je, nier les droits du Maroc sur son sol, au regard du seul profit clientéliste d’un régime, quels que soient son essence civile, sa puissance militaire et financières ou son nom.
Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie en Algérie, ce ne sont pas nos oignons, mais nos frères querelleurs sont loin, dit-on, d’être les parangons ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie. Les socialistes français et ceux du Centre ou de Droite, si sensibles aux droits de l’Homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer le nôtre ni son entité, parce qu’il s’agit d’une monarchie et non d’une similaire république, soit-elle si avancée. Ils ne doivent point permettre par connivence avec un grand pays, riche, arrogant ou trop fier, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter de faire la sécession de nos provinces et régions et de s’immiscer ! Ou encore d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion propre et son seul profit. Et ce, paradoxalement, malgré son vaste territoire et ses nouvelles étendues acquises, à l’occasion de son indépendance, comme réparation, ou par dépit.
Morcellement et sécession
Spolier le Maroc ou tenter de le réduire ou de fractionner son peuple, de démembrer son territoire et de le réduire, voire de le forcer à une reddition, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansionniste, belliciste, erronée et anachronique. Une dérive outrecuidante d’une Prusse qui ne dit pas son nom !
Elle se cache derrière un hypocrite paravent démocratique, un semblant et prétendu droit des peuples à l’autodétermination, voire à couper un territoire et son peuple, en vue de la concession d’un couloir sur l’Atlantique, large comme un autre département algérien !
Ce peuple, ces sahraouis kidnappés, emprisonnés, matés, galvanisés, combien sont-ils en fait, selon les promoteurs de l’idée de création d’un autre état au sud du Maroc ? Que fait-on de leur droit à la libre circulation avant de parler de leur autodétermination ? Et, que fait-on des mélanges des populations et des métissages, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et de ses luttes défensives forcées ? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, ceux qui vivent dans l’actuel et gigantesque territoire que l’Algérie libre a tout bonnement hérité ? Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, des visées dignes de la théorie de la « race pure » et des « identités supérieures », pour élargir leurs pays. Ils ont le vent en poupe pour la retraite, mais si leurs disciples et prosélytes prennent le relais, quel sera leur mission ? Ils sont formatés !
L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars, des Hitler et de leurs funestes invasions. Il reste des frontières et des douanes, des barbelés, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.
Appel à un témoin sincère
L’appel de Tanger d’hier et celui de Rabat aujourd’hui. A ce titre, l’implication judicieuse et honnête de la France de Monsieur Macron est fortement sollicitée. Elle fera admettre avec courage les droits historiques inaliénables et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique, arabe, multi berbère, sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions, sur tout son territoire historique. Un damier, un patchwork, qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. La France disais-je, en est le témoin. Il est honorable pour son sémillant Président Macron de s’illustrer encore plus, en profitant de son mandat que nous espérons voir renouveler, afin de résoudre le dilemme sahraoui et les dols des siens. Défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique, conforme avec notre cause, notre offre et notre droit, est crédible, sage et des plus logiques qui soient
Les larmes du Cocyte, les flammes du Phlégéthon.
Qui plus est, pour la France, c’est faire œuvre humanitaire pour cette Méditerranée commune que de s’efforcer à défendre ses partenaires du Sud. Ces francophones, qui ont gardé de fortes attaches avec leur ancienne métropole et constante amie. Nous le chantons et le répétons, après l’avoir dit plus haut.
Voilà pour M. le Président Macron une mission qui forcera l’admiration de tous, celles de l’ONU et de l’Amérique de Trump, en particulier ! Qui plus est, faire la paix au Maghreb, offrira à ceux d’Afrique de rester sur leurs terres, au lieu d’émigrer vers le Sud de l’Europe et d’envahir les sols qui ne veulent point d’eux.
Pire, monsieur le Président, souvenez-vous du spectacle des filles humiliées sous les barbelés, celles des femmes qui courent dans la boue, celle de ce père qu’on crochète du pied pour le filmer dans sa pénible misère, celles ces enfants, blancs et noirs, déchiquetés par les requins, ou repoussés par les vagues, étendus là, sur le sable, morts noyés. L’Europe, la France, en ont assez de ce ces fuyard et de ces émigrés inopportuns, qui sont chassés par les guerres, leurs misères et leurs meurtres des innocents. Ils courent vers l’Europe pour se réfugier. Ils défient les eaux pour plonger dans l’Hadès. Leurs barques emportées par le Styx et l’Achéron, sombrent dans les pleurs du Cocyte et les flammes du Phlégéthon.
A qui est ce que je parle ? Est-ce utile en fait ? Une empathie avec tous les Maghrébins, avec équité et objectivité, expliquant notre position auprès de nos voisins et frères du « continent Algérie », voilà ce que nous offrons à notre sympathique visiteur, nouvel grand ami, monsieur François Macron.
Kénitra, le 14 Juin 2017
Par le Dr Idrissi My Ahmed
Président de l’Association des amis des myasthéniques du MarocUn tango en partant…
Une valse aux chants cryptés des sirènes et des brises marines.Chants de détresse
Oraison ou épilogue funèbre ? Mea culpa, si je médis ou je te conjure ! Mais, maudis sois-tu, ô temps sur cette terre, toi qui est si peu amène envers tes labiles créatures, mes semblables mes frères ! Optimisme et courage sont de mise pour palier au tragique théâtre terrestre comme versatile demeure ! Sauf qu’il en est des ‘’immigrés dans cette vie sur cette mer’’ qui voudraient claquer ces haines et ces misères !
Entre ces petits chatons qui ont transformé leur mère en squelette affalé par terre, ce papillon blanc qui se sauve de la gerbe d’eau irisée qui arrose les agapanthes et les brunfelsias nouvelles, entre ce gecko géant, cette iguane des Antilles et ces varans, puis cet amas d’os fossiles du dinosaurien, l’un de leurs ancêtres, vieux de 3 millions d’années, que l’on transporte par avion pour le musée, avant de le vendre, pour la science, aux enchères, il y a le temps !Blessures dans un cimetière
Je n’aime pas la foule et beaucoup ont tant d’affection pour ton mari, que j’ai préféré aller visiter ton sépulcre fleuri, par respect et réciter quelques versets comme autant, à côté de sa sépulture, sur le chevet de My Othmane, mon père ! J’ai préféré cette prière au lieu de me bousculer avec la foule dans le labyrinthe des tombes. Ces cagibis entre lesquelles il n’y pas plus de place pour les passeurs et les visiteurs.
J’ai remarqué bien des écritures et des noms sur les cénotaphes. Dans la hâte et l’inattention, ma cheville s’est prise et coincée entre deux tombes. Elle s’est blessée dans le carrelage de la margelle de ce tombeau inconnu. Mon pied, dans la hâte et les crampes, me rappelle ces instants furtifs sur le litable. Il me laisse une trace profonde, faute d’épaisseur de peau. La cicatrice prochaine se souviendra de ce jour où j’ai préféré la solitude des tombes, au contact anonyme des gens et des files de voitures. Toutes signées pour la plupart, qui sont allées de la maison de la défunte, à la mosquée aux cigognes. Ce phare de la cité qui jouxte le pénitencier du fleuve.
Excusez-nous, ô morts, de piétiner vos demeures ! Les squelettes de nos malades de nos voisins et les os respectés de nos pères ne répondent pas !Penser à la ville à partir du cimetière
La ville se débat sans succès ni fin dans ses nuisances immondes ! Ses odeurs abominables et ses coins de misères, vont pousser les investisseurs à la fuir, quand ils constateront que les indigènes indignés, qui suffoquent, veulent déserter Kénitrou.
Peureux de tradition, par contumace et par coutume génésique, plus pleutres encore, dépités et déçus de cette atmosphère, nous n’oserons pas faire de plainte ! Encore moins une proposition, qu’on moquera ni d’autre requête altruiste et gratuite. Les élus de marque, en maîtres de céans, des destins et de l’heure, propriétaires de ces espaces, ne courent pas vers la compassion. Les intérêts divergent entre les uns et les autres. Ils ne verseront pas dans la compréhension ni dans le sentimentalisme affecté. Soyez tranquilles, aucune larme amène n’irriguera vos terreuses demeures !Du sépulcre à l’Université œcuménique des religions
Une chance que votre cimetière jouxte celui des fils de Jésus et de Yahvé ! Le cosmopolitisme hospitalier de cette ville, de ce Pont, fait jouxter les cimetières même s’il y reste entre les trois aires communautaires, quelques respectables et fragiles clôtures. Une avancée prémonitoire pour mon idée, longuement publiée. Celle du temple universitaire œcuménique des religions. Explication du projet
Explication du projet. Les Monothéistes et les autres, seront capables de vivre côte à côte et d’étudier la théologie, à Maamora, ou sur les berges du Sebou ou à Fès. Il s’agit d’un projet phare, un défi diplomatique paradoxal, coopératif et ambitieux en ces temps de terrorisme et de guerres larvées. Des belligérances faites au nom des extrémismes qui affectent les religions fanatisées. Or il faut créer une accalmie, en lançant des projets prospectifs pour la paix, celle des cultes et des gens.
Ce sera une avancée digne et de bonne politique, desservant les idéaux pacifistes et hospitaliers de notre pays. Le Maroc, qui devra être l’hôte et le lieu et le réceptacle d’une Académie, à créer en coopération, avec les pays et les religions intéressés. Une université qui enseignera les cultes et les cultures des pays associés. Une université multiple exemplaire, futuriste et didactique. Finalement ouverte à ce même Dieu, que se disputent possessivement et éclectiquement, ses disciples ! Et cela, quoiqu’en disent ses communautés, ses races aux identités fermées, querelleuses et fières !De la mort aux vivants
La mort est une marâtre. Qu’as-tu Maîtresse, à refuser, pour me faire de la peine ? Qu’as-tu à gueuler, pour te le dire en terme moderne et clair ? Dès ton retour, c’est l’orage, ô cyclone, dès ton arrivée tu rages ! Tu critiques ma bouffe, mon oxygène, mon haleine, mes amis et mes frères. Aucune pitié pour mon insuffisance et mes faiblesses. Aucun égard envers les malades et tu parles de destins et de devoirs ! Même malade, toi la première, tu n’es jamais lasse. Et, c’est pour montrer que tu es là, que tu existes Princesse ! Et que c’est toi, la reine, qui tiens les rênes qui me serrent les jugulaires. C’est toi qui commandes à ma conduite, à mon bien-être, à ma vie, à laquelle tu en veux.
Mais, c’est toi encore qui t’emportes, ô fausse libératrice, ô lâche ! Et cela me terrifie et m’exaspère. Je suis pudique et timide, respectueux, aimable, mais le monstre que tu es, a-t-il besoin d’amoureux si faiblards ? Ou seulement de parfaits magiciens, de metteurs en scène, des prestidigitateurs ou des menteurs ? Alors que tu es la mort, ô maladie, toi qui apportes la mort. Tu cries parce que tu es devenue sourde. Sourde à nos appels ! Et cela te rends désagréable et inhumaine, inaccessible Barbare ! Si tu pouvais mourir, que d’êtres t’auraient tuée, pour libérer les âmes de l’univers !La mort aux faux amis !
Parabole. Après une longue maladie ou subitement tu viens. Alors debout, face à elle ! Ne déprime pas, mais agis, contre-la, malgré ses sens, par le silence et de ses propres armes ! Si elle est folle et hystérique, si c’est son destin et son dessein elle agit. Et elle croit, elle sait qu’elle a la raison et qu’elle est forte et fière comme une dame de caractère, si tu te tais !
Mais toi, tout compte fait, je te comprends, même si je n’ai pas ton envergure, ta connaissance, ta culture ou ton savoir. Tu es pire que cet écrivain, cet escroc, cet arnaqueur, cet immonde voleur du dimanche, qui montre ses muscles, avant de couper, court à l’amitié de ses créditeurs ! Sous des aspects affables, il t’emprunte ta liberté, ton pouvoir d’achat, ton argent, comme je le disais, étudiant défriqué que je fus, comme la plupart ! L’argent représente la vie, je pensais, sinon le ‘’potentiel de libertés’’ ! Oui, Mort tu voles mon oxygène !
Oui, j’ignore autant de moi, comme de tes capacités et de mes pouvoirs. Je suis un monde dans une créature qui s’ignore et que tu exaspères, ô toi, la Mort. Sincère, conscient de son devoir, l’ange de la mort fauche des milliers chaque jour. Tel un obstétricien, un autre ange, par-delà la Trompète finale, les réveillera un jour.L’amour est une arme face à la mort.
L’amour est une arme face à la mort. Pour combien de temps en vies humaines ?X L’amour est affection, présence, don, possession et partage à la fois. Energie, dignité, fierté et courage, pour le sacrifice. Il est passion et confiance, même s’il est traversé parfois de jalousie pour certains. Il est respect dans l’amitié, qui ne cède à aucun moment, malgré les aléas.
Faiblesse et timidité, respect et pudeur l’amour s’invente et ou s’inverse si le matérialisme supplante le don de soi. Possession et sacrifices deviennent faveurs éclectiques et heureux et stimulants partages.
Et tout cela dynamise, puis apporte le bonheur et la santé, dans la paix, loin des remontrances inutiles et des critiques haineuses. Alors, valse de cent ans ou vals à contre temps ?Maidoc contre Alzhie
Explications à un malade. J’écris contre les oublis. Pour les oublis des amis, à ton âge ou au mien, je n’y peux rien. J’ai des cataplasmes homéopathiques ! J’écris ! J’écris comme lorsque tu penses seul. Comme tu te masturbes l’esprit, quand tu ne trouves personne avec qui parler, te disputer ou bouder ! Pour moi, c’est une ivresse en soliloquie. Un tango qui me rappelle des mots censés avoir disparu du dico de graisses qui me sert de méninges et de moi. J’écris pour me poser des questions ! Pour oublier les faiblesses, les failles de la mémoire, afin de sauvegarder et de conserver à la personnalité, ses souvenirs d’elle-même et ses repères, face à la mort et contre la perte du souvenir et de l’identité et du rire !
Je travaille pour autrui, à le soigner et il me le rend bien. Un travail très prenant, sincère dévoué et sans calcul qui m’a éloigné de mes plus proches. Hélas, ça ne se répare pas. C’est un sacrifice sinon une dévotion. Un ministère ou un magistère. On a dû me raconter des bobards pour m’en persuader à ce point. Mon père en est la cause, il m’a conditionné ! J’en ai oublié, de vivre simplement. J’en ai oublié la proximité nécessaire de mes enfants, leurs jeux et la formation de leurs caractères, de leur personnalité et de leur culture, en faisant une confiance totale à l’école et à leur mère. Ceci afin de rester disponible et auprès de mes malades. J’en ai oublié ou je n’ai pas goûté à l’amour, à leur amitié et à leur amour. C’est ton cas aussi cher Doyen, cher Maître ou cher Confrère !
Je travaille, pour le bien en fait, non pour faire la fête. Je travaille en réalité pour être moi, et non pour moi seulement. Simplement de façon larvaire ou comme une abeille, n’ayant comme plan et comme but que de soigner les gens de mon miel. Pour les guérir et c’est cela ma plus grande satisfaction.Et je travaille encore, par besoin, intellectuel, oui, aussi, et par nécessité, au pluriel. Pour échapper à l’ennui et afin de différer l’Alzheimer. Je tente de faire face à la perte de mémoire comme je fais face à l’ennui, face à la solitude, face à l’inutilité. C’est un affrontement polyvalent.
Plus que par besoin ou habitude, je travaille pour être utile, pour faire quelque chose de notable, afin de donner un sens à ma vie. Je veux la remplir au mieux possible, du meilleur qui soit. Je veux la voir, longue la vie, et en bonne santé, par-dessus le marché, les affects et les dépits.Les trottoirs municipaux.
Mieux vaut travailler au bureau que de faire le trottoir ! C’est ce que doivent se dire nos maires pour qu’il n’y ait pas de confusion ordurière sur leur propos. Les trottoirs c’est pour les péripatéticiennes !
Nos régisseurs et nos maîtres, sont sensé nous éduquer et nous diriger, d’encadrer les villes et de les rendre propres et plus policées, quels que soient leurs régimes, leurs partis ou les lois qu’ils secrètent. Cœcums ou cloaques ? Il est dommage pour nos dames, de circuler sur nos trottoirs et de supporter, pour leur travail vertueux, leurs courses ou leur détente, ces odeurs nauséabondes. Comme pour ceux qui les courent ou les pourchassent, pour d’inaudibles plaisirs fugaces. Ces coqs aux chants rauques, aux coupes bizarres et aux tenues colorées, qui sortent du fumier, pour retrouver dans nos rues plus d’immondices, que de là où ils sont venus. Au risque parfois de retrouver pire, chez ces malheureuses des rues et des avenues, sur lesquelles ils veulent trôner, danser ou pisser !Regimber par-dessus les aléas
Tu connais ton corps, comme un jeune rural son moteur de tracteur. Tel un berger qui apprit à conduire un troupeau puis un car, sans savoir comment carbure le pétrole et l’électricité dans le moteur, encore moins d’où proviennent les vitamines à son propre corps…Nos connaissances de la physique d’abord, comme de l’esprit ensuite, sont naïvement et déplorablement limitées. Les scientifiques peinent à nous découvrir.
Termes en soutanes, la sorditude*
Seul, dans ma solitude, conscient de soi, d’un soi identitaire particulier, mais isolé, utile néanmoins le plus souvent, pour répliquer ou pour expliquer, dans la solitude, ce que je peine à penser, sans trouver les mots justes qu’il me faut. Je veux corriger ce tirs et retrouver ces penser et ces idées, mais faute de mots, ça ne vient pas.
Puis après une conscience. Celle d’être le facteur ou l’objet, mais seul dans mon entité, sans rien à l’intérieur qui me parle, quasiment neutre, une sorte de rien, un nul. Avec comme limite de liberté, un zéro, qui ne sert à rien marquer ! Entre leurs mois et leurs mots, que ceux qui savent positiver, me disent, comment ils ont trouvé !
Seul dans un miroir qui réfléchit sans ombre au point que les idées s’effacent instantanément dans l’oubli, s’arrêtant parfois comme pour se demander pourquoi et repartant en pointillés qui s’effritent dans le néant. Je poursuis l’idée mirage.
Seul avec des hoquets, des doutes et de remontrances, qui sortent du rien et de ses incertitudes. Des gens biens qui râlent ou des moins que rien qui ont plus raison. Une conscience qui donne à croire, à savoir avec certitude, que j’existe. Mais seul, comme un oubli référencé, un truc catalogué, dans une bibliothèque, sans adresse. Sordide solitude de ceux qui sont, chacun dans son trou.Au Barzakh
Un truc catalogué, quiescent en une sorte de repos entre deux phases. Ne pas exister ne plus exister et être une être ayant de de l’importance… Seul accompagné de douleurs et d’oublis, de paresse des mots et d’idées, faute de mots, des phrases inaudibles, incompréhensibles, déchiquetées, inutiles. Non-sens et non-lieu !
Seul faute de compléments convenables, seul. Un stage pour l’au-delà. Sans vouloir trop l’être, seul, suffisant à soi, pour soi…Non pas autant, car je vois l’autre, j’en ai conscience et j’ai de l’espoir d’un plus, grâce à lui. Ici et ailleurs, ailleurs surtout !Introspection
Je compte mes cellules, tout un monde aux structures invisibles et ignorées pendant longtemps, un monde en effervescence tranquille, entre la chimie et la physique, les ondes et le magnétisme, dans toute la logique des maths et des sciences, un univers ordonné pour l’utilité et les fonctions : celles de la vie !
Je regarde en haut, en bas et plus loin que ma vue et toute la durée de la vie pour deviner là, cet extrêmement lointain que la lumière met des années et des années-lumière pour le percevoir…L’œil perçoit ce qui est éteint déjà depuis des temps ! La main transmet, transcrit, tout ce qui est pensé et dicté, tout ce qui est produit extemporanément et que je note… pour ne pas le perdre ou l’oublier.
Les autres organes, les autres sens ne me suffisent pas. Je veux créer d’autres plus perspicaces et pénétrants encore. J’ai besoin de plus voir et de mieux sentir, pour mieux comprendre. Partout et plus loin, en dedans des choses épaisses ou opaques, et plus loin encore, là-haut ! Sortir de l’organique, si celui-ci reste un frein incompétent. Pour connaître chaque plante, chaque créature, de la mer, de la terre et du ciel. Ou des cieux ! Et si on commençait par le septième….des fois, Mme Student ? Les créatures, celles des étoiles et de leurs planètes, leurs gens et leurs êtres, les plus infimes, non seulement de noms, mais appréhender leurs idée et leurs pensées en fait. Pas leur seule existence…Pourquoi tout ce délire ? Sacré dilemme !Biographie polyvalente
Conçu de façon aléatoire, né par hasard, entre problèmes et guerres, dans un endroit, un pays, une communauté, une famille, une époque, une ère, un jour que je n’ai pas choisis, j’admire ce corps, comme ceux, si complexes et beaux des êtres vivants. Ces créatures, ces organismes aux systèmes extraordinaires, comme ce corps-mien, que je n’ai pas fabriqué. Un univers qui m’appartient et que je méconnais pourtant, alors que je le nomme ‘’moi’’. Sans pouvoir me faire ni me créer, je suis né sans le vouloir. Il me semble ! Ou que j’ai oublié ce choix ?
Banale philosophie que tout un soulève. Une prise de conscience, une crise existentielle, philosophique pour ne pas dire mystique. Pardon pour ce côté commun et superficiel des choses !Fin d’un acte.
Maidoc. J’ai fait ce que j’ai pu pour rester, pour comprendre et pour donner. Un terme déterminé, mais surprenant. Un destin programmé à mon insu, vient finir ma séquence. Le film ou le livre s’ouvre vers l’ailleurs et l’inconnu. Sur quelle page de mon sort, vais-je me retrouver et paraître ou réapparaître ? J’écris pour taire la question et regimber dessus, afin d’oublier le suspens du saut et de la chute vers l’inconnu. Il est trois heures ! Je chantonne ‘’ lache bghitini, ache ka tjini ? Ma ana kh’tek, ma ana âm’tek. Ha ana ! Chkoune n’ta, wach n’ta ? ‘’ Pourquoi parles-tu de moi dans ton laïus ? Pourquoi as-tu visité ma tombe alors que je ne te connais pas ?
Maman ! Ton épuisement les attriste et ta maladie les désespère. Ton médecin d’époux, tes docteurs de fils, leurs prières et leurs soins ne font que prolonger ta vie et te languir dans tes faiblesses ! Tes maladies affaiblissent ton corps et ton esprit aussi. Les souffrances, veules, dépriment ta conscience et nous avilissent dans le désespoir sadique et la détresse. On te veut le pardon et la miséricorde Dieu, la fin de ton calvaire, par compassion et par charité divine ! Mais on n’ose pas le dire ainsi, parce qu’on t’aime et qu’on n’a pas envie de te laisser partir et te lâcher. Tu as été un désir, un amour, une amie tolérante et pieuse. Tu as été une épouse accomplie, une mère parfaite. Une femme qu’on n’oubliera jamais. Une dame de grande classe ! Et plus…
Elle répond, comme Khity l’aurait fait. Je me sens seule. Je viens du pays des cèdres aux rives de l’Atlas. Je viens du pays des lettres et des livres. Du pays des marins et des explorateurs. Du pays qui vécut les civilisations millénaires, les Croisades sans répit et des guerres de Sion. Des guerres devenues millénaires. J’ai vécu du commerce et des conquêtes, des chants, des danses et du cinéma et puis je chante encore. Mes ancêtres lisaient et écrivaient, quand les autres se partageaient Odin, Thor et vingt autres dieux entre Druides et Vikings. Les Gaulois sont venus après les Latins et les Hellènes en colons incendiaires!
La Défunte continue. Je suis sortie du lit de la civilisation, du chant et des poèmes. J’écris comme je danse, altière, avec poésie et vigueur, en chantonnant pour la paix et le bonheur. Mon culte est celui de toutes les religions de la terre. Dieu est un et l’on se bat pour savoir comment se tenir pour mieux l’adorer ou le multiplier. C’est écrit sur les tablettes, si nos cunéiformes vous sont moins aisés à lire. Je lis Moïse, Jésus et Mohamed ! Juste à côté, c’est un livre ouvert, couvert du sang chaud et brûlant, de ceux qui n’ont rien compris des forces du mal et qui ne savent plus lire.
Dieu reçoit nos prières !
Comme tu sens les pulsations de la terre et les ondes des étoiles. Dieu reçoit nos prières, mais on ne le sent pas. Le Roi, si peut-être, parce qu’il est chargé d’une mission mosaïque. Nous entend-il des fois ? Ce sont des chants flamboyants, des espoirs vivaces et des vœux incandescents. Ce ne sont pas de vains mots ni des tableaux aux murs ou des habits de cérémonie, portés par des statues aux bals des déplacements.
Ce sont des visions prospectives pour l’humanité entière. Ce sont des actes sincères et francs qui chantent la santé, la jeunesse, la bonté et l’espoir d’une grande nation. Toute personne qui prie, chez nous, pense à la grande famille, à la paix et au bonheur pour tous les humains.
Et, c’est ça le mot islam, c’est ça la paix de tous et des musulmans. La paix et le bonheur sont dans le travail et ils commencent par la santé. C’est pour cela que nous avons choisi, avec foi, ce magistère, cette profession. C’est pour cela que la vie nous interpelle et que les souffrances, les misères, la mort, indisposent nos fondements.Allégories
Comme ils se plaisaient à l’affirmer d’hier, et pour beaucoup de colons, certains humains, les Africains, cette femelle, la mouche et la fourmi, pour l’exemple, n’ont qu’un corps, sans âme ! Lisez Montesquieu, le bonhomme des lois vous le dira de façon ambivalente, pour défendre les siens. Le savent-ils ceux-là, ces êtres inférieurs ? Ont-ils conscience de ce qu’ils sont et de nos stupides dénigrements ? S’ils sentent la douleur et qu’ils se sauvent, qu’ils y échappent en tenant à la vie et à soi, c’est par reflexe ou par peur ? Une conscience de soi, aussi minime que larvaire, soit-elle, existe bel et bien ! Tu voies ?
Qu’en est-il de l’homme ? Il en est qui ne voient derrière cette appellation taxonomique que les mâles, mais c’est une erreur dans le concept, puisque c’est de l’humain, homo sapiens, homme et non plus singe, qu’il s’agit, quels que soit son aire, son ère, sa langue, son sexe ou sa couleur. Lequel homme tient à son intégrité, à son identité comme à ses valeurs et qui bien jaloux, combat durement pour elles.Fin de récréation
De profundis. La mort, la fin de la vie d’un être vivant, telle qu’on la conçoit matériellement sur terre, l’anéantissement d’un vivant non consentant, est bien une perte pour lui et un deuil pour les siens.
C’est d’abord une crainte que l’on vit et que l’on colporte constamment avec soi. Un mal dramatique, tragique, qui terrorise et que l’on feint d’ignorer. Le vécu cherche une échappatoire anti dépressive pour fuir l’obnubilation de la mort et oublier l’inéluctable sort. En espérant une vie dans l’Au-delà, certes ! Mais aussi dans le travail, les joies de la vie, toutes les formes de culture et de détente, des activités de toutes sortes, le temps d’aller dormir pour rêver à autre chose que ça.Y a-t-il d’autres antidotes ?
face à ce cruel destin ? A moins que les oublis ne viennent balayer la parenthèse. Si le jeune oublie la mort, en usant de la vie, le plus vieux en a une conscience évidente et accrue, terrifiante et terrible, contre laquelle il ne peut rien. Acculé avec douleur, à la conscience d’être et à l’inéluctabilité de la mort, face à la peur de la disparition, la sagesse et la religion, forment pour lui un remède. Elles sont une échappatoire contre la mauvaise fortune qu’il est de vivre et de penser à la mort en tentant de vivre.
La religion tente de donner des espoirs, assez de foi et de cœur, pour penser à mieux dans l’Au-delà ! La foi dans l’âme, en Dieu et en son Paradis, pour ceux qui le mériteront…Les religions, quand elles ne se font pas la guerre, donnent en la paix aux vieux et de l’espoir au mourant. Forcés par les douleurs et les peines, qui vont cesser de les importuner, les plus croyants admettent avec foi le deal et puis s’en vont. Amen !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 13-25 Mai 2017
LES TRESSAILLEMENTS DE LA VIE
Psalmodies en sourdine. Valeurs molles, le courage des limaces et l’intelligence des escargots. Egos rigides et pensées hypertrophiées livrées en vrac. De l’abus de richesses inutiles à la face des gens.
Les tressaillements de la vie : abus et psalmodies en vrac
*. Je me décitoyennise ! Les ministres locaux ne m’écoutent pas. J’en suis déçu. Je récuse les silences d’où qu’ils proviennent. Tant pis pour vous, si ça vous déprime, vous n’avez qu’à les héler de votre côté ! Peut-être qu’ils vous entendront. Même si je les paie, indirectement, prestige, pension, et admiration en sus, ils ne me répondent pas ! Suis-je un citoyen inutile, ou une virgule futile hors des convenances et du texte ? Mais en fait, nous sommes 40 millions et 7,5 milliards comme ça. Comment peuvent-ils et pensent-ils, par intelligence ou par paresse, répondre aux bavards, aux inutiles, aux intrus et aux indélicats ? Indispensables et illisibles méconnus ! Et pourtant ils ont le google et ils facebookent comme toi !
*. Incuries insouciances et perversions! Les inégalités et les manques créent l’effroi et les rébellions. Dixit mon prof d’histoire-géo, monsieur Salvan, en 1964 ! Sans clémence ni droits, quels qu’en soient les approches, dialectiques ou préventifs, les vécus sont toujours sentis comme matériellement insuffisants. Et ce, surtout devant les excès inutiles, affichés ostensiblement, par les riches et les plus grands. Les experts sublimés, sont au zénith et n’en descendent pas. Et là se creusent des ravins d’inégalités, de haines et de jalousies entre les tranches des mêmes peuples. Surtout ceux qui restent en voie de développement, pleins de dettes, et en situation d’instabilité, voire de rancune et de struggles larvés avec les gentils voisins. Pensait-il Monsieur Salvan à la France-Allemagne d’antan ?! Que d’exemples en Afrique y voit-on ! Nous donnait-il l’exemple du Maroc, objet de convoitises avant l’invasion coloniale dite éloquemment, le Protectorat ? Ceux d’Europe sont les premiers intéressés. Et l’on y voit les fastes, les frusques et les frasques, défier et narguer les couches appauvries. Leur exhibition fait de ces parangons des modèles pour les autres ! On en parlera plus loin…
*. Plus bas, c’est pire. Sans justice ni équité, sans partages en fait, la déprime est sublimée et c’est le désarroi. Les esprits se révoltent et trouvent preneurs à leurs enchères de par le monde. D’abord, chez les adversaires de l’Etat et les rivaux des gouvernants. Les assassins et les manipulateurs y trouvent leurs chantiers d’activité politique et leurs joies ! Face à la pauvreté, qui sert de lit et de préphase, c’est la perte d’espoir et la désillusion, qui après la déprime et les découragements, poussent les plus pauvres et les plus faibles, les hooligans et les saccageurs entre les mains des agitateurs, des conspirateurs et des aventuristes. Et après les slogans erratiques et trompeurs, c’est la révolution féroce qui chamboule la société. Avec ses pertes et ses fracas, son chaos et ses terreurs barbares et comme horizon, le morcellement des états en plusieurs fractions. Même si ce ne sont pas les mêmes causes ni les mêmes ingrédients, ce sont les déchirures des peuples et des nations, à l’instar de celles que nous vivons…Au Moyen-Orient ! Par exemple. Qui décide et planifie tout ça ?
*. C’est une loi quasi mathématique, où la socio-anthropologie et l’histoire des républiques et des dynasties, des partis les plus anciens, laissent leurs plumes comme archives et cicatrices pour tous les temps. L’enseignement de l’histoire est-ce une prescience, est-ce un enseignement préventif pour nous ? Nous n’étions que des adolescents en première année du baccalauréat, sans grands moyens. Voulait-il le prof, nous le dire pour le souffler à nos maîtres de céans et nous pousser nous-mêmes, de façon préventive, à provoquer moins de dégâts pour gérer notre vie. Et, une fois aux affaires, parmi les premiers cadres de la relève, éviter d’être les copieurs ou les instigateurs de ces excès qui poussent les démunis et les autres à la haine et aux récriminations…syndicales ou civiles, armées ou pas. Il nous échoit tous, en cette phase d’offrir moins de contrastes et de dépenses inutiles. Moins de luxe offensant et plus de travail, plus de justice et moins d’ostensibles inégalités et/ou d’injustices sociales ! Mais là, pour les grandes puissances, le pétrole et la sécurité d’Israël, sont les premières exigences et les principaux ferments. Alors, pas de pitié pour les escargots qui envahissent le jardin de Versailles ! On écrase tous les mollusques du pied dans leur bave, comme des étrangers, en attendant de les arroser de médicaments toxiques ! Ou du gaz sarin, comme au Rif ! Non pas de jour, mais de de nuit, chez eux, avant qu’ils n’arrivent ! Après avoir évacué les plus dignes, les plus nobles, les plus comestibles !
*. Effervescence d’étoiles dans le ciel. La beauté n’a pas besoin de trop de fards. Madame, vous êtes jeune, belle et de naissance heureuse, prospère et fortunée, qui plus est intelligente et cultivée. Vous faites du bien autour de vous et sans arrêt. La population le reconnaît et le plébiscite et s’enorgueillit devant les autres. Vous méritez tous les honneurs et les éloges les plus élevés de nos pays. Pensez-vous que les femmes de nos grandes villes, je parle des dames les plus riches, qu’elles aient besoin de sacs et de chaussures en serpent, de colliers en diamants et de montres, toutes en or, sans parler des habits chics et onéreux pour briller en société de signatures phares ? Ou en ville, alors que bien des gens manquent de pain de chaleur et de médicaments. Tiens, il est minuit on sonne, c’est un jeune bien habillé, qui vous demande du pain ! Vous lui ajouter un peu d’argent, il vous réclame une couverture ! Et vous entendiez, il y a un moment, qu’il en meurt un grand nombre dans leurs tourments les plus vils. Du coup, si vous pouviez leur dire à nos richardes et leur donner les conseils et les exemples aux fins d’être moins dépensières et aux looks plus simples. Et il en restera de leurs fortunes. Aux démunis donc de donner un peu de leurs restes et de leur livrer des aumônes sinon de légers partages. Une marque d’amour sincère, quoique matérielle, car sans ça, nous piétinons la vie des autres, sans les voir souffrir.
*. Face à l’expression des richesses à la face des gens, celle des futilités onéreuses, exhibés et hypertrophiés par les médias, les manques, les envies et les privations, la jalousie, déterminent comme un état de manque chronique chez d’aucuns. Et ce sont des cicatrices vives, dans leur caractère, des blessures faites de jalousie puis de haines. Si les religions canalisent et refrènent, par la morale, ces sentiments, il n’en demeure pas moins que ce sont des formes d’atteintes que les plus riches assènent aux convoitants, inconsciemment ! Une brillance, un droit, une négligence qui ne considère aucunement les réactions péjoratives sur les plus pauvres de ces gens. Cet état fait miroiter ostensiblement des richesses de parvenus notoires ou pas, des provocations non voulues probablement, qui grossissent dans le cœur l’assentiment des opposants et des mécontents. Pitié pour les vulnérables et pardon aux indigents !
*. Critique mal venue ! Tu dis ça par jalousie ! Tu n’as ni leur beauté ni leur fortune encore moins leur virilité ou leur savoir. Non pas pour ladite incompétence ! Je manque seulement de bagou, d’arabe sémillant ou de berbère adéquat. Surtout pour les expressions populistes et les soutiens intéressés ! Ni tahakkoum, ni chaêwada, ni chaêbawiya. Je n’ai rien à donner, même si j’ai déjà livré des idées. Je n’en ai plus, mon esprit, blasé par l’absence de retour, n’en produit plus. Il s’est désintéressé, désintégré ! Merci. Je suis un timide, un incompris. Alors, bay bay, je vous ai compris ! Je vous laisse le gouvernement et le parlement, les partis et leurs mandats succulents. Reprenez vos querelles, vos critiques, vos blagues et vos slogans ! Prenez même la rue et mon habitation. Je vous rends votre argent !
*. Il n’y pas pires ingrats et prédateurs que ceux qui font fortune et renommée en usant de vos idées. Sans s’en souvenir ni en référer. Je déplore, je critique, à voix forte et en gros caractères ceci. Il n’y a de détestable que les cadres impolis des pays sous-développés. Qui se sent morveux se mouche ! Les autres ne sont que des barbares, gonflés à vomir leurs excès, leurs rebuts et leurs excrétas. Nés par hasard en pays dits-avancés, ils sont nés xénophobes et génétiquement racistes, impérieux et supérieurs par nécessité. Ils se défendent et se protègent c’est de leur droit ! Allez les corriger, les convaincre ou les en dissuader ! Ce ne sont que des balivernes qui viennent de si bas ! A leur instar, parallèlement et comme s’ils venaient des pays supérieurs, nos fonctionnaires, des encadrants imbus de fatuité, font les indélicats. Ne pas déranger ! Ils engrangent, toujours en réunion, comme si c’était en Olympe chez Jupin ! Et si la miséricorde les prend, ils vous feront dire, qu’il faut aller vous faire voir ailleurs ! Dans un lointain département.
*. Non, vous n’êtes pas chez vous. Vous vous êtes trompé de pays ! Un délire de suffisance oppressant venu de personnages inutiles. Des énergumènes, qui on ne sait comment, sont arrivés aux commandes, et qui manquent de papier, de timbre et de secrétaire pour leur enseigner de répondre d’abord et de dire, oui ou non, en restant polis. Mais ce ne sont qu’entraves pour vous pousser à les payer, en sous-table, en plus de leurs salaires réguliers. Appelez-ça comme vous voulez ! Que de discours royaux parlent de ces entraves aux citoyens ! Le mot corruption dégouline et se répand. Ses synonymes et ses annexes, sont devenus chargés de banalité, au point que le mot et le geste restent et que leur sens amoral disparaît. S’ils ne conviennent plus ici, ailleurs, plus haut et plus loin, c’est pire et autant et ça touche les couches suprêmes, dit-on ! Ce doit être des charges ou des honoraires ! Cette licence, cette nécessité, ce vice sont devenus structurels et génétiques. Si naturels, au point de devoir figurer comme une rubrique, sur les déclarations d’impôts ! Les cadres, c’est d’abord cette éthique démocratique, citoyenne et civilisée, qu’ils se doivent d’observer. Morale ou devoir, conduite que les enseignants leur doivent injecter et plus doser. Autrement…Ou donc :
*. Que je me sois-je trompé d’ère et de planète ! Voire, d’époque et de pays, comme vous ! Oui, peut-être quand beaucoup des nôtres aimeraient vivre ailleurs. Un fantasme, une ouverture. Nos temps sont troublés, comme si tous les pays étaient en guerre de liquidation, depuis les deux dernières mondiales, qui ont fait des émules çà et là, dans leurs anciennes scories…Pardon, leurs anciennes colonies qui leur restent appendues ! Et nous sommes piégés dans ce jeu d’échec et cette partie du monde si accueillante et si hospitalière dont les siens aiment quiétude et la paix. Seulement, déchiré, coupé, essoré, déstabilisé, le pays est comme sur un radeau. Sans être le seul. Il voit des personnes de toutes les couleurs le traverser pour l’immerger ou l’irriguer ! Il en retient beaucoup plus que les autres et les honore.
*. C’est la loi des fluides, non pas que tout coule ou qu’on ne se lave jamais dans la même eau…Mais que, pour faire une halte dans ce texte, regardez une rivière qui coule sous l’ombre de ses arbres. Regardez-les miroiter sur ses ondes et tressaillir. Regardez le filet jaune, scintillant d’ors, qui coule et s’y mélange dès que vous y plonger vos pieds…Et cet autre, un peu plus loin, qui boit de ce même filet que vous avez enrichi de vos humeurs. Et c’est là qu’il fait ses ablutions et qu’il abreuve ses bêtes.
*. ‘’Effet de piscine’’, on se baigne dans les urines d’autrui. Principe de base de la communauté, des recyclages et de l’économie écologique. Même l’argent souillé des corrompus et des vendeurs d’armes sert à autrui. C’est à quoi je voulais en venir. Si les marchands de canons sont des industriels…A quoi servent les armes ? Selon votre réponse, les marchands d’armes sont des criminels qui prêtent main à des assassins ! Sans plus. Seulement, y a-t-il des exceptions civilisées et démocratiques ? Celles des armes propres des alliés ? Celles illégales qui circulent entre les gangs et les trafiquants ? Celles offertes aux tribus et aux clans, en sécession ? Celles livrées aux régions qui se soulèvent semant les drames et la discorde ? Quelle est la part de la défense et celle du crime ?
*. Les habitants se réveillent comme des étrangers entre-eux, malgré des millénaires de cohabitations ! Il en est qui réfutent l’arabe, l’islam, le français, l’espagnol, le berbère et carrément la formule du régime, en rêvant aux miliciens d’antan. Bref, on veut faire péter le pays pour n’avoir pas pu le faire agenouiller et le mettre ventre à terre ! On veut le régionaliser et offrir une république à chaque quartier…Avec ses toilettes et son parlement, ses leaders autochtones, ses penseurs cabarets. Cependant, malgré la mer et l’océan, les sables, les frontières closes, les fils barbelés et les cœurs fermés des gens, le Maroc hospitalier prospère, persévère et se défend. Il flotte néanmoins sur les voiles du miracle et des mirages qui l’inspirent et l’attirent. Il tente de se comprendre et de se définir. Il tente de mieux respirer, entre la sphère du nord qui l’étouffe après l’avoir réveillé et l’hémisphère du sud, qui tirent chacun sur ses branches et ses fruits. Il tient quoique l’on en dise, grâce à Dieu !
*. Quelle utilité pour Dieu de nous regarder nous quereller ou de nous voir nous manger entre êtres et bêtes qui se ressemblent ? Que n’a-t-il éliminé Satan ? Ses pairs et ses émules, ces escrocs et ces voleurs ! Dès le départ parce qu’il l’a défié Lui, au lieu de le laisser nous harceler ! Nous vaincre, nous l’objet innocent du pari, sensés être piteux dès la conception, par rapport à lui et moins résistants à sa puissance. J’ai parlé d’Adam à peine formé d’argile et de l’ange de lumière que fut Satan. Nous sommes une mise sur table, un pari, un objet, mais des combattants parieurs aussi, malgré nous. Faibles, nous avons le devoir de rester fiables. Faut-il que les plus brillants les plus forts soient les meilleurs et qu’on laisse se détruire les handicapés ? Les plus faibles de nature, de parmi les humains, qui n’ont pu ni tenir le pari, ni honorer son côté divin. Auxquels il échoit de combattre l’invisible Satan. L’invincible démon lui et ses diaboliques enfants. Quelle est leur part, leur pénétrance dans notre conscience, nos actes et notre comportement ? Quelle est leur part dans nos instincts, notre moi, et notre conduite et notre cervelle ? Quelle est la part du sexe, de cette queue du diable, vécue comme un handicap, une épreuve, dans le devenir de l’homme, l’organique, l’animal et le mammifère ? Que lui reste-t-il alors comme moyens et liberté d’action sur son évolution purificatrice pour élever son âme, invisible, insensible vers une lumière plus spirituelle ?
*. L’islam a découvert la guerre existentielle, familiale, intertribale, de développent et d’extension à l’instar des autres civilisations. Une résilience s’est imposée face aux défis de l’histoire. Face au reste du colonialisme romain puis lors de ses phases d’extension, à l’instar des cultures bibliques précédentes. Ce, avant de devenir un système des potentats fascistes, qui utilisaient l’islam comme ciment et prétexte, puis comme opium et barrières ou encore comme arme, en guise de moyens défensifs des valeurs. Cette fougue, argument de conquête du pouvoir, leur permit d’étendre leur puissance et de fixer leurs dynasties sur la nation et sur les états voisins. Les Césars avaient procédé ainsi auparavant pour s’étendre par-delà la méditerranée ! Jusqu’aux Croisades donc et à la chasse des musulmans d’Espagne. Les crimes qui ont succédé au prophète, les clivages, au nom du pouvoir et des familles influentes, ont créé des chiismes. Et l’on assiste, avec honte, aux guerres inter religieuses, que les ennemis de l’Islam ne peuvent qu’applaudir. Sinon de les stimuler, afin de briser leur image, au lieu de les laisser s’apaiser. Pire de provoquer le plus souvent ces fractures faites autour d’eux et dans leur voisinage, afin de les affaiblir et de déchirer ce qui reste de ladite nation. Procédés usités par bien des empires, d’Alexandre le Grand aux Césars, puis par les pays occidentaux. Le prestige des cultures inoculées cache leurs tares éradicatrices. Et de nouvelles normes, modernes culturelles, techniques et technologiques avancées, se cumulent dans le cadre de la modernité pour faire oublier les langues et les us traditionnels des contrées conquises ! Selon le degré de résistance ou d’assimilation de leurs proies, devenues amis ou restées au stade de victimes.
*. Il est des évènements insignifiants, mais infinis dans leur nombre, entre les éléments de tous les genres, d’ici sur terre et d’ailleurs, on le suppose si l’on ne le perçoit pas. Ce sont des événements infimes, relatifs aux microorganismes, aux végétaux et aux animaux, entre les variations atmosphériques et les mouvements telluriques, magnétiques, que supportent les minéraux et les êtres vivants de tous les genres et de tous les milieux. Ils n’intéressent et n’impressionnent, ni les petites personnes, ni encore les princes ou les prédateurs. Sont-ils relevés et notés, ces microphénomènes, ou n’intéressent-ils que nos notaires attitrés et autres auditeurs de parmi les anges. Ces compagnons invisibles, qui nous accompagnent et nous collent, selon les crédos, et ce dans l’absolue ignorance et discrétion toute personne. Qui lit les formes des nuages qui se déchirent et leurs images laiteuses sur le café ?
*. Tel le sillage d’une feuille de bambou qui tremble sous le vent et qui ne laisse nulle empreinte dans l’air. Il en est des milliards de milliards d’autres, feuilles fières, qui jonchent le sol pour servir aux troncs de boues et de nutriments. Et le cycle de la vie continue jusqu’à voir l’essence de ces feuilles et leur substance nourrir des lierres qui iront conquérir l’espace en serpentant sur les troncs pour se griser sur les branches et les fleurir de volvulus bleus éclatants. Mais qui regarde ces faunes et ces flores, leurs infimes mouvements et leurs pulsations futiles, mais grandioses par leur nombres et leurs enchevêtrements ? Sont-ils utiles ces respirations, ces ombres, ces mouvements et ces couleurs ? A qui et à quoi ?
*. Sommes-nous utiles à Dieu ici, enfin ? Que récolte-t-il ? Nous ne sommes ni intéressants ni suffisamment dignes pour son regard. Et puis si la vie est si fade pour certains, là sur Terre, depuis que les hommes y existent, ils en espèrent mieux dans l’Au-delà…Il en est qui sont déjà au fait, au summum des Paradis sur terre. Au point qu’ils se refusent de mourir et vitupèrent que ce soit pour eux aussi le mot terme et fin. Ils déplorent que la durée de la vie soit si courte pour en profiter…On les comprend.
*. Demandez à Ssi Trump et aux milliardaires d’Europe, du M-O, d’Amérique, des Indes et d’Afrique ! Ils craignent et ils risquent de perdre ces privilèges là-Haut ! Ce n’est qu’un mythe pour eux ! Ou pire, ils vont s’y ennuyer à mourir, durant toute l’éternité promise à tous, une fois réincarnés, en enfer ou au paradis. Il n’y pas plus choix…Des étages peut-être ? Selon les mérites et les traditions cultuelles. Dieu est juste et surtout, clément et miséricordieux. Il ne risque pas de jouir et d’être heureux, (qu’il me pardonne), en punissant sévèrement ou éternellement ceux qui auront, durant cette vie sur terre, commis de petites délinquances ou de grands délits. Il sait absoudre et gracier. Il est plus grand que les procureurs, les juges et les avocats à la fois. Par contre, devra-t-il réveiller, réincarner les salauds, les escrocs, les assassins et les truands ? Ou les laisser à jamais là où l’on met en cendres et l’on enterre !
*. Des milliards d’êtres, des milliers d’espèces se sont épuisées, effacées de la terre, que nous reste-t-il de nos ancêtres post adamiques ou reptiliens ? Des mythes, des crédos, des fossiles, des certitudes, des reliques. Théories et religions se partagent les convictions entre hypothèses et logiques. Croyances et peurs, foi, faux semblants et persécutions, s’alternent pour séparer les hommes en mortelles factions. A quoi sommes-nous utiles, nous qui sommes aussi évanescents qu’une simulation lors d’un acte d’amour ! Y a-t-il une raison, un but à ces vies à cette existence à ces humains, qui s’entredéchirent et se tuent…Quelles conviction, un chef, un homme simple, a-t-il de son utilité, de son rôle et finalement de sa vie ? Que garde-t-il en partant ? Utilité zéro, actes nuls, vies ratées ? Ou célébrité et médailles ? Fortune aux descendants ! Par-delà les guerres et les meurtres, les droits et les injustices, par-delà les cultes et les civilisations, où en sommes-nous ? Qui doit faire l’audit et le point, évaluer notre état humanitaire, nos avancées humaines, notre présent animal et notre futur incertain ?
*. Oui, certaines élites, profs et chefs, sages et religieux de tous les bords, continuent de nous guider et de nous faire penser et réfléchir, persévérant même après leur mort à nous faire faire des progrès dans tous les sens, et c’est indéniable. En disant aux riches dépensiers, n’abusez pas, je dis à nos maître encore, un simple merci. Je ne vous oublie pas.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 15 Avril 2017