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  • DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    « Incantations et talismans  » : maux et sentences

    Envoi de DR IDRISSI MY AHMED AU 04 Novembre 2012

    ESSAIS EN COURS
    Incantations et talismans
    Sentences cyniques, Errances et délires,
    Réflexions verticales apoétiques et humeurs de chiens

    A L’AME DE ZAHRA,

    Bulles sur le thé, chaleurs dans le verre !
    A ta mémoire Zahra, à ton nom de fleur.
    Tu hissais la théière, fantasia à ta manière,
    Pour exprimer l’hospitalité, toute fière.

    La mousse, l’écume, c’est la mer océane,
    Qu’affronte Najjout sur un pari de Slim, le soir.
    La mer, c’est l’or du couchant qui se profile,
    Sur le front des nuages, rougis d’espoirs.

    Par delà le vitrail où bouillonne la lumière,
    Les vapeurs de menthe embaument l’air.
    Les fleurettes du vase aux milles couleurs,
    Irisent de rets fuchsia, l’arc-en-ciel.

    Cette coupe, cette bouilloire, ce soleil
    Cuivres ciselés, limon du Sebou et du Nil,
    Ne brilleront plus pour les mêmes vies
    La mémoire se brise, l’homme s’efface.

    Plus de plume pour raconter aux pierres
    Le dernier vol des cigognes, avant l’exil,
    Plus de traces de pieds sur le sable,
    Ni de silhouettes d’anges sur la mer.

    Plus de vents, pour cajoler les feuilles,
    Ni de branches pour la valse des arbres :
    Les oiseaux se sont tus, sans ailes.

    Perdu, l’œil aveugle dans le noir,
    Immense et froid, le soleil est pâle.
    Telle une ombre fanée, la terre,
    Molécule de Dieu dans l’univers,
    Hante les charniers pour veiller les corps.

    Tables et verres, jetés aux cimetières,
    La fange se confond avec l’emballage.
    Vidé le corps, jette sa chemise à terre,
    Faute de persister en l’Eden, errent
    Egarées les âmes se casent en enfer.

    Comme cette chair de veau sur broche enfilée,
    Cette salade de tomate au gros sel, vinaigrée,
    D’où viennent-elles ? Où vont-elles ? Sur terre ?
    Nous sommes faits d’un tas de débris mâchés !

    Nul ne persiste, tout s’en va, sans retour.
    Banalités nullement poétiques, mais encore !
    Je vois entre les grains de lentilles, la sauce,
    La fécule, la cellulose, les vitamines et le fer :
    Le contenu des viscères ne fait pas honneur

    Germes de vie, vous m’avez compris,
    C’est ce vous-même, qui volé aux autres vies
    Tel un recel carnassier, fait très peur.

    Rien de ce qu’on prend ne nous appartient,
    Tout est sacrifié sur l’autel des dents :
    Mais que faire ? Le restituer un jour !

    Chair blanche, chair rouge, verte ou pâle,
    Rondeurs de soies, ondes de velours,
    Nues comme toi, nues comme ta chair,
    Desseins secrets de notre imaginaire.

    La langue, lape et lèche la vie,
    La croque en cajolant tes sphères.
    Taies de couleurs sur l’autel des mots,
    Peintures en touches de gloire,
    Leurs vagues ondulant sur tes contours,
    Se sont assoupies en humant ton odeur.

    Fantasmes interdits, effluves de luxures
    Que reste-t-il, ô pêchés, des parfums exquis ?
    Le flou du rêve ou la volupté des chimères ?

    Les joies réelles et tout le bonheur,
    Aussi longs soient-ils, furtifs et fugaces,
    Ou secrets et imparfaits, se perdent.
    Avec leurs auteurs dans le temps et les airs,
    Avec les verbes têtus qui les ont accomplis.

    Civilisations perfides, leurres invalides,
    Refrains aphones et utopies artificielles,
    O sinistres mères, je vous ai quitté !

    Tempêtes délires, mirages et hantises,
    Illusions de culture, duperies de faussaire,
    Insultes tragiques et chimères,
    O sinistres mères, je vous ai quitté !

    Instincts factices et visions tutélaires,
    Conduites reflexes, besoins trahis
    Cyniquement induits chez le débiteur,
    O sinistres mères, je vous ai quitté !

    ERRANCES BIO POUR GEA

    Idées, goûts, saveurs de rêves et souvenirs,
    Poussent l’impénitent, l’incrédule, l’égaré,
    A chanter, à bénir la gloire, à louer le dieu
    Des parrains, des chefs et des tuteurs
    Qui nous ont conquis et frelatés

    Sauces de télé, cuisines de table,
    Empestées de meurtres acceptés,
    Vont pénétrer en moi et construire mon corps
    Et meubler égo de recettes et slogans !
    Je suis l’effet de ce que j’ai mangé et bu.

    Destins, héritages ou fruits du hasard,
    Conduites dopées ou libertés précaires,
    Ce n’est pas glorieux, ô mon âme !
    Car en moi, je sens l’odeur infecte
    Du sang et des crimes que j’ai commis.

    Entre les gènes, nos fabriques charnelles,
    Et l’univers, si vaste et grouillant, que de vies !
    L’un dans l’autre, parents, proies et victuailles,
    S’engendrent, se copient, s’échangent,
    Se fondent en se mangeant.

    L’ADN palpite, le cerveau bouillonne,
    Ces pièces étrangères me deviennent intimes,
    Elles sont mon corps, mon esprit, moi-même !
    Mon ego, ce mon moi jaloux de son être,
    Cet objet du destin est le pilote du robot
    Et non pas le maître !

    Et puis être moi, pour aller hors des yeux,
    Afin d’aller là, où je ne saurais encore être
    Que d’espoirs dans l’âme pour une autre vie,
    L’univers sans limites et la perception du Maître.

    Astreint à la physique et au nucléaire,
    Dieu n’a-t-il créé que ces lois et cet univers ?
    Qui ne cesse de se répandre et s’étaler !

    N’a pas du faire que cette chimie,
    Ces hormones mâles et ces moles femelles,
    Ces êtres de lumières et de feu seulement,
    Pour cesser de créer
    Et s’arrêter juste, là !

    Minéraux et protides, Gaia est en nous !
    En ses êtres et ses hôtes qui s’interpénètrent,
    En ses chairs et câlins, que nous prodiguent
    Hommes, femmes et bêtes !

    La Terre et les dents, la ronde des sérails,
    Cuisines, manèges, vertiges et caravansérails
    Tournent et montent pour devenir des âmes.

    Des enfants, des vieux, des filles et des femmes,
    Des lions, des serpents, des loups, des hyènes,
    Des insectes, des vers et des papillons de flammes,
    Cyclones bruissant et dansant dans le cosmos.

    Qui a lâché ses plumes pour cesser de voler ?
    Qui coule le sang en orgies et en crimes,
    Qui pulvérisé, qui bouilli qui écrasé ou cuit ?

    Qui les cortèges funèbres canarde,
    Qui les cimetières canonne !
    Tire enfants, malades et lieux de prières.

    Qui sur nos routes assassines, nos berceaux,
    Nos écoles, nos palais, nos matrices,
    Nous nuit, nous tue ou nous aliène…

    LA PARTIE DE L’AILE D’ORIENT

    Qui en guerre en Syrie, guerres en séries
    Qu’impose l’empire des tyrans pour régner !
    Qui les tsunamis ou sous les feux d’Hitler,
    Qui l’holocauste et les fosses communes,
    Juste hier, sans rappeler le passé !

    Qui pour ôter les libertés et voler le pétrole,
    Fomente des guerres civiles et de religions…
    Qui pilonne les camps, les bombarde et les torpille,
    Tuant par milliers civils et élèves ?

    Qui menace d’anéantir l’humanité entière,
    Et les voisins, agitant les bombes de la haine,
    Et leurs deux cents têtes nucléaires,
    Livrées par l’empire ou dit-on volées ?

    Qui au Rif, du temps d’Abdelkrim,
    Les gaz lâchés par cinq cent trente avions,
    Par trois puissances, face à la milice locale,
    Du clan qui fit honneur aux nations !

    Marées humaines séchées sur les monts,
    Ou flottant dans les eaux des barrages …
    L’humanité s’embrase dans le sang
    Dans la démence qui devient religion.

    Et l’ambassadeur, victime de la bêtise infâme,
    Qui réplique à l’insulte du prophète de l’islam,
    Mahomet et ses caricatures immondes !

    Erreur fanatique face au terrorisme suprême
    De pseudo acteurs et auteurs de crimes,
    Des répliques fâcheuses aux stars libertaires,
    A leurs stupides desseins et propos véreux
    Que la haine raciale change en mercenaires !

    Qui le Coran souillé, le film idiot et les caricatures
    Manipulent, blasphèment et discriminent à la fois ?
    Ressuscitant des religions, les guerres funestes,
    Ils les exportent là où elles n’ont jamais été.

    Dans la morgue, la-leur, ils s’arrogent le droit
    Haineux d’insulter et l’arrogance de blesser.
    La finesse de se moquer des crédos alternes,
    La liberté d’insulter et les cultes et les races,
    Sont un sport culturel, pour eux, une passion.

    Un style de liberté, l’esprit d’une nation.
    Ils ont le droit laïc, l’outrage véhément,
    De honnir, d’agonir, de flétrir et de médire
    Et de dénigrer en maugréant et de maudire !
    N’est-ce pas un privilège, un devoir, un dû
    Inscrit dans leur identitaire constitution ?

    La force de création des impérialistes
    Suscitent les révoltes dans les pays différents
    Et leur juste colère face aux crimes abjects.

    L’humiliation, la vindicte atavique et l’outrage
    Armes lourdes, de destructions massives,
    Jetées sciemment à la face des Sarrasins

    Qui simples quidams que l’histoire taira,
    Leur vie entière pas plus lourde qu’une feuille
    D’automne sur un tronc calciné…

    Qui sans mémoire, dans un corps qui s’oublie,
    Tremblant, déchiré de douleurs, solitaire…
    Qui oublieux, incompris de ceux qu’il aime,
    Parkinson, Alzheimer, inutiles trépassés…

    Tous sur la liste de ceux qui vont être jugés,
    Sans raison et sans que la vie ait un sens clair,
    Naîtront pour partir, tel un fétu de paille,
    Que soulève le souffle coléreux du vent.

    Tous vivront, sans importance et sans avoir vécu
    Et se réincarneront encore pour mieux durer !
    Pour profiter de l’enfer ou s’éterniser au paradis.

    Et pour quels plaisirs encore, en dehors de paître ?
    De tuer, de voler, de mourir ou d’être dévoré ?

    J’ai écris ces mots sans connaissance des crimes
    Qui allaient être commis en temps de paix.
    La pharmacienne du Doum et son coup de fusil,
    La tête du jaloux séparé du corps sur les rails,
    Ces trois cent cinquante tués en la Syrie d’Assad,
    Rien que pour la récolte d’aujourd’hui,
    Ils seront quarante mille dans un instant.

    LA FRAGILE FUTILITÉ

    Décrire l’imperceptible,
    Voir l’indicible et le prononcer ?
    Faire quelques exercices vaseux
    De mystique philosophie ?

    Voir sans les yeux,
    Ce qu’on n’a pas, sur terre, bien compris ?
    Savoir l’immatériel
    Et ce qui n’a pas encore été crée ?

    Saisir à travers les feux
    Des flammes, les atomes,
    Sentir l’infiniment petit
    Et l’épaisseur des âmes ?

    S’exalter à courir l’espace,
    Les astres et l’univers de nuit,
    Atteindre, sans se quitter
    Les dimensions ultimes,
    Percevoir plus que les organes
    Des sens ne peuvent le faire…
    Naître sans demander de vivre,
    Et en apprécier sans lassitude le sort,
    Parce qu’on a fini, pour de vrai
    Et réellement, par exister !

    Jouer le jeu et s’y plaire,
    Vouloir en jouir pour plus de durée,
    Refuser de finir, comme ont fini les autres.

    Partir sans raison,
    Sans décider de le faire.
    Naître sans savoir ce que c’est que vivre,
    Ni le but d’être venus ici ?

    Quand je pense à ces milliards d’êtres immolés
    Qui ont parcouru le sol avant d’y sombrer, enterrés…
    A ces rois, assujettis comme de pauvres hères,
    Prisonniers qu’ils sont des terres et des chairs,
    Assujettis au néant, malgré leur arrogante fierté
    Qui subissent le courroux d’un hasardeux destin !

    Quand avoir pour l’un, c’est tout prendre aux autres,
    Sans projet ni plan, sans programme ni prospectus,
    Mourir, quoi qu’on fasse pour prolonger la durée,
    Sans savoir pourquoi, c’est un devoir de mourir !

    J’ai vu des guenons, futées, ressembler aux dames,
    Et des porcs, des ours, plus durs que des hommes
    Des lions en leurs genres, éviscérés sous les crocs,
    Laissant leurs aires et leurs lionceaux en pleurs.

    Tels des hyènes humiliés, tirer leur révérence
    Et partir, la queue entre les pattes, la gueule à terre.
    D’autres plus sublimes, ont laissé des cendres,
    Une image, un livre, une invention, un nom !

    J’avais des idoles dont j’étais fan, elles furent !
    Comme le roi et ses pair, ses généraux, son père,
    Et leurs seigneuries, tous anéantis.

    Et la reine, ses valets courbés et ses saints flétris.
    Seules les stèles dominent,
    Les rumeurs comme les fortunes,
    Sont éphémères aussi !

    Qui persécutés par le temps, qui vannés par des ans
    Ou la maladie. Qui la guerre des clans, avidité oblige !
    Qui les félons, les conflits entre frères,
    Et les complots pour renverser les souverains !

    Que reste-t-il des ruines, ô suprêmes voluptés ?
    Et vous silhouettes superbes, qui défiiez l’azur,
    Et ses traits du destin, par vos traits atterré ?
    Les voiles jetées, les libertés conquises, que reste-il
    De toi beauté des belles âmes à l’éthique avérée ?

    30 09 12
    AU MAITRE DE LA SCIERIE

    Morale et libertés, santé, jeunesse, beauté,
    Droit au confort, au travail des fois, à la richesse,
    Au luxe, à l’amour toujours et la luxure aussi !

    Que reste-t-il des joies, ô sombres voluptés ?
    Des vers, des rimes, des sentences, un nom ?

    C’est un lion de profil, un homme de face,
    Qui sur la même figure se joue de mes yeux,
    Et d’insultes et de mots me menace et me glace.

    Là, ces petits carreaux de la mosaïque des toilettes,
    C’est un lion de profil, un homme de face !!

    J’hallucine ou j’imagine, j’interprète voilà tout.
    Ce sont des ondes de joies, que le destin écrit
    Quand l’image délivre des sens multiples,
    Le cerveau sous pression en rehausse la vision.

    Le rythme des idées et leurs concepts exultent
    C’est la passion sincère, le passé hirsute,
    L’euphorie, les orgies, l’érection immense,
    D’un bâtard de lion qui casse ses jouets :
    Ses sujets, électeurs et citoyens asexués!

    Il souille les océans et la carte des tropiques
    La géo, la graphie, de ces grotesques grues.
    Il met les Goliath sous la plante du David
    Du moins leurs souches et leurs marmots
    C’est du lion que je parle,
    Mais c’est l’aigle qui sort.

    Tous sous l’aile impériale ou entre les serres !
    Il interfère et guerroie, chamboule la terre.
    Les potentats, les despotes, les tyrans, les dictatures,
    Tous, sous la verge de l’OTAN et du lobby de Sion.
    Les rois sont devenus des satrapes et des martyrs !

    Déchiré, le Peuple, sa vulve et ses vies et ses clans.
    Déchirée la Nation, ses us et ses rires antérieurs !
    Aux chimères, ses crédos, son identité et ses langues!
    Faute de traditions vivaces, un projet impérial, un plan
    Comme force intérieure et souveraine peur !
    Ses desseins vaseux aux sombres voluptés
    Souvenirs cramoisis, mais jamais égalés, Le Lion
    Fait face aux ennemis féroces et leurs grands périls
    Assad, le souverain de la république s’impose !

    Il est l’inébranlable garant,
    L’emblème, le propriétaire.
    Le Lion est repoussé par les ogres
    Jusqu’aux ultimes ressorts
    Face aux démons des airs
    Et leurs forces obscures.

    Chaque pays a le sien de Bush, Bonaparte ou Hitler.
    Le Lion ne sait que saigner les siens pour mieux rugir.
    Saisir, éliminer, effacer à jamais, anéantir pour régir,
    Régner, commander en maître de l’épouvante,
    Maître des créatures de la terre, de l’Apocalypse
    Etre, le cavalier seul afin de semer la terreur !

    Prendre le plaisir de juger à la place de Dieu.
    Des causes perdues, élever le peuple en martyr,
    Les pays en temple des fosses et musée des horreurs,
    C’est la volonté de l’Empire, d’aliéner les rois.

    Face à la détresse, au lieu de se rendre, Assad
    Ne peut que détruire et boire le sang des siens.
    Charnel plaisir de l’Ouroboros en crise de sagesse,
    Rester digne en avalant sa queue, pour s’occire !

    Non pas pour le plaisir ingrat et solitaire,
    Ni celui bienséant, de fuir en lâche et de partir!
    Qui en fosse qui en trou, qui en pèlerinage à vomir !

    Mais, c’est pour empêcher que Satan ne le pende !
    Ou que le Diable d’Obama, ne le jette en mer
    Dans un coffre, de béton armé, en un lieu secret
    Dont il ne peut ressusciter de sa sordide mort.

    Ou qu’on le juge coupable et qu’on le fasse périr,
    Veuf, amputé de son organe des plaisirs, la queue !
    La queue des lions qui sert à fouetter ses serfs,
    Comme ses séides qui l’empêchent de se rendre
    Et qui le tueraient s’il venait de céder au plus fort.

    Renaître sans queue, c’est ressusciter sans vie,
    Pour un trône vide, sans pieds ni guerriers.
    Pour qui hante les palais et les voûtes célestes.
    C’est un pays nu, désert, une contrée sauvage
    Je parle du plaisir des dieux, par delà les nuages,
    Tout le reste n’est que fumées stériles et bravades.
    Ce sont les danses des femmes lionnes du Niger
    Je vois leurs seins, couleur de sienne, se soulever
    Encore, au rythme haletant des colliers du cou
    Et des sons obsédants des tambours,
    Qui ont trembler mes pieds à ce jour.

    Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
    Les montagnes rocheuses, ses nuages rares,
    Qui se mêlent aux messages de fumées,
    Que lancent en SOS, les Apaches et les Sioux,
    Les indiens que l’on supplante sur leurs terres.

    Images familières des hommes policés,
    Et des races aux civilisations supérieures,
    L’homme blanc a besoin de grands espaces
    Pour installer ses églises, ses écuries et ses bars
    Pour civiliser les colonies et leurs protégés !

    NOSTALGIES

    Nous voyons les films avec nostalgie en retenant les images,
    Les mots, les passages marquants, les expressions du corps.
    Nous veillons tard jusqu’à la fin du suspense,
    De la curiosité ou des peurs, de crainte de perdre le fil,
    De rater une séquence, un minois, une danse,
    Un baiser, une musique.

    Je vois encore les seins, couleur de sienne,
    Au rythme des colliers du cou, se soulever
    Et des sons des tambours ensorcelants
    Lever les jambes félines, ondoyantes

    Ce sont les danses des femmes lions du Nigéria.
    Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
    Les montagnes rocheuses, leurs rares nuages
    Se mêler aux messages de fumées,
    Que lancent en SOS inquiets, les indiens
    Qu’on élimine pour voler sur leurs terres.

    Image familière des civilisateurs et des protégés.
    L’homme blanc a besoin de grands espaces,
    Pour installer ses églises, ses mines, ses fermages,
    Ses bars, ses bordels et ses colonies civilisées

    Et là, pour enterrer les victimes des avalanches,
    Des glaciers et des cataclysmes.

    J’ai vécu sous César,
    Quand ses phalanges occupaient la Gaule.
    J’ai vécu sous Napoléon et Joséphine
    Avant les Basri, les Filali, les princes et leurs exils.
    J’ai vu Moïse, la Bible à la main, défier Pharaon
    De son bâton-Serpent et insulter Hitler.
    J’ai vu Tarzan nager à l’époque de Weissmuller.
    J’ai vu Hercule nettoyant les écuries d’Augias,
    Oublieux de nos villes et vilains terreaux.

    Je suis toujours sous le coup de foudre de Liz,
    De Greta Garbo et d’Ava Gardner.
    Je vois avec les yeux de Robert Ryan
    Et je regarde se déhancher la croupe
    Du cheval de Burt Lancaster.

    La Princesse quand à elle a soldé son haras.
    Elle est partie comme les saints et les rois,
    L’Eden où s’en vont de Dieu, les amants.

    L’ombre du cheval s’éloigne, le justicier
    Poor lonesome cowboy est au firmament.
    La laisse au cou, la crinière sur les yeux,
    Il masque le visage tourné du héros en émois
    Et de la dulcinée, en pleurs reste éperdue.

    Si Barak lançait ses avions et ses chars,
    Il aura gain de cause pour sa réélection,
    Contre Romney le richissime Mormon.
    Si le satanique Nathan, yahoo d’Israël
    Ne provoque l’Iran en profitant des faiblesses
    Du flanc d’lrak-Syrie et de l’Egypte-Liban.

    Pour l’instant il a fini de nettoyer Jérusalem
    Du quartier historique des Marocains !
    Qui malgré leur place pudique à la tête
    Du comité Al Qods, restent très pacifique.

    Et à la tribune de l’ONU, sans concessions
    Il est en train de dégoupiller une bombe,
    Celle qu’il symbolise le nucléaire iranien.

    Une alarme qu’il agite, la peur et la terreur,
    Pour justifier sa volonté incongrue
    De détruire l’Iran dans l’œuf
    Par les armes de l’Otan et le bras américain !

    Curieux comme cette bombe ressemble
    A celle qu’avait mise au Danemark
    L’odieux journal Jyllands-Posten
    Sur la caricature du prophète mahométan

    POESIE ?

    La poésie est une humeur, une disposition de l’âme,
    A parler à chanter, à répéter pour s’en souvenir.
    Une sorte de parodie de l’existence et du monde,
    Qui prend des aspects de talisman et à expier.
    Une incantation, un exorcisme, pour conjurer
    A force de rythme et de mots, les sortilèges.
    Que sont l’existence et les ressentiments
    Des hommes, du temps et des choses.
    N’est-ce pas que le destin et le hasard
    Ce sont des phénomènes paranormaux
    Qui s’en prennent à l’humain pour l’aliéner
    Et le conduire à réagir en le forçant.

    EVOLUTION

    Qui se souvient des chairs et des ossements ?
    Qui se souvient des reptiles, Pharaon ?
    Ou ce chef fossile héritier des poissons ?

    Qui se souvient des ses ancêtres reptiles,
    Quand il a perdu la queue ses ailes,
    Ou son prestigieux sceptre d’Amon !

    Qui se souvient de ses aïeux, seigneur ?
    Et comment ils sont devenus riches
    Et puissants, avant de finir en ossements ?

    Que reste-t-il des hommes devenus rois,
    Et des humains faits dieux et prophètes ?
    Qui se souvient des restes et leurs instants ?

    Qui se souvient d’Adam et de sa côte, Eve ?
    Qui se souvient du visage d’Abel et de la tête
    De Caïn, fut t-il comme un blanc païen ?

    Notre jaloux ancêtre et premier assassin,
    Barbu comme un bouc peut l’être
    Fut un primate arboricole ou un simien.

    Sans remonter jusqu’à la création du Soleil,
    Qui se souvient du navire, le zoo de Noah ?
    Qui se souvient d’Abram et de Joseph
    Du bâton de Moïse, des paroles d’Aaron ?
    De la naissance de Jésus avant de disparaître

    SOUS NOS NUÉES

    J’ai vu sous la pluie battante un homme
    Fouiller dans les poubelles, ce matin.

    La dernière cigogne garde encore le foyer
    Quand toutes sont déjà parties en exil,
    Pour migrer ailleurs et transhumer,
    Espérant ne point trouver d’opprobre
    A la couleur de leur bec et de leur tenue.

    J’ai vu le reflet d’un arc sur l’asphalte irisée,
    Me rappeler les couleurs du paradis,
    L’Eden, mais en moi-même j’ai fouillé,
    Je n’ai rien vu, je n’ai rien trouvé.

    La visite du roi a supprimé les dos-d’ânes,
    Repeint les bords de trottoirs en rouge et blanc,
    Coupé les branches d’arbres, nettoyé les aires,
    A quand les ânes, eux-mêmes, de cet endroit ?

    De loin en loin, les cloches sonnent
    Appelant les fidèles à la communion.
    L’Europe de l’Euro et du Christ est une
    L’Eglise, malgré les guerres mondiales,
    Sort des conflits et du clash des religions

    Les bruits des motos et leurs fulminants échos,
    Défient le repos des gens, qu’ils agressent.
    Par la pollution sonore et le stress, les motards
    Déroutent les appels symphoniques des muezzins.
    A la place des prières pieuses ce sont des maux
    Que les vieux leur jettent et des malédictions.

    Le temps passe à grande vitesse, sans retour;
    La terre se hâte pour compter les jours
    Les siens d’abord et les nôtres qui en sont faits.

    Alep , j’ai rêvé de toi, d’Athènes et du Caire.
    J’ai rêve de toi, des Indes et de la Chine.
    Je voyais l’Irak, la Syrie, Ispahan, le Gange,
    Byzance, Babylone, l’Euphrate et le Nil,
    Les îles aux palmiers, les coraux du Pacific,
    Les arbres d’Amazonie, les fauves d’Afrique.

    Démocratie, liberté, différences, tolérances,
    Arts, connaissance, civilisations et puissance,
    L’histoire, l’antiquité, en un mot l’Andalousie.
    Mais, ce ne fut que rhétorique et philosophie.
    Que de choses apprises et vivement l’oubli !

    Paix, sécurité, éthique, cultes et solidarité,
    Rêves d’ados déracinés des lycées de jadis !
    Mensonges réels ou vérités incongrues ?
    Pourquoi ont-ils fuit, tous mes amis ?
    Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !
    Et que de morts viennent en échos préciser,
    Que nous avons enterré deux guerres,
    L’Holocauste, le Vietnam et l’apartheid..

    Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !
    Nous attendions justice à Jérusalem,
    Une nouvelle capitale, celle d’un monde apaisé.
    Mensonges réels et vérités délabrées ?

    Damas, néo Goliath du moribond David,
    Batard rejeton des tzars d’Amérique,
    Olympe de Zeus, l’empereur de ce monde,
    Colonie terrestre que régit César par Crésus frelaté !

    Damas, néo Goliath du moribond David,
    Croule comme Tripoli, Bagdad et Téhéran.
    Sous l’emprise barbare des guerres iniques,
    L’Irak, la Syrie puis l’Iran et ce sera fini !

    Ils ne veulent plus de crépus barbares,
    Aux sources opulentes du pétrole,
    Ni d’adorateurs du prophète Taha,
    Aux portes crépusculaires du Levant.

    Errances corrosives

    Etes-vous sourds ou camés ?
    Ivres-morts, morts de sommeil
    Ou trépassés,
    Perclus de honte et tellement vannés ?

    Si la conscience est en exil
    L’image de soi est défunte,
    Noyées dans la honte
    et engluée de lâcheté
    L’ego au méprisant le moi
    Sans nulle angoisse pour le racheter
    Nulle douleur, alors nulle peur
    Ne peut vous maintenir réveillés
    Alors, dormez !

    La conspiration
    Oui, il y a cette feinte générale,
    Morale qui nous relie et nous unit
    Sans nul prêtre ni pâtre
    Pour nous guider et racheter

    Permission
    Qui vous donne à croire
    Que vous êtes digne et adapté
    Et que tout peut être vendu et acheté
    Vous et moi, en premiers ?

    Comment dormir avec vos frères,
    Qui en échos, ne cessent d’aboyer ?
    Je plaisante sur nos sorts, sur nos pères,
    Sur nos maires, sur nos vivants sur nos morts
    Qui nous vendent là où vous priiez
    Sans vous avertir
    Alors que vous les décriez !

    Comment j’arrive à penser, dites ?
    Oui je pense que, je radote, il est vrai !
    Comment j’arrive à penser que je suis ‘’moi’’
    Conscience superflue ou moi ?
    A régler ma digestion, mon cœur mes viscères
    mon moteur, ma circulation,
    A réparer ce robot, cette machine héritée

    Qui me pilote et me maintient en vie ?
    Et que par instinct je tiens à le rester !
    Comme ces palestiniens, mine de rien
    Ces gens d’Irak, d’Iran et ces Syriens !

    Vas-y Hitler, tue tes juifs en série !
    Vas-y Bachar tue tes frères en Syrie.
    Comme les Chinois, ils sont nombreux,
    Comme les Russes, ils n’ont pas de dieu

    Ils y ont cru, un peu, des fois, peut-être ?
    Mais, ils n’ont pas de dieu, nos maîtres.
    C’est tout comme s’ils l’avaient fait
    C’est à cause d’eux, qu’on en est là !

    Alors, trêve de morale et d’humanité
    Termine ton tâche Satan et va-t-en !

    Vas-y Lion, en démon de la mort,
    Fais des martyres pour leur printemps
    Torpille, ébouillante, brûle et tire,

    La terre veut une trêve pour ta fête,
    Sous tes pas elle devient un volcan
    Où tes sbires calcinent les vivants !

    N’ont-ils pas construit les pyramides,
    Les saints et les prophètes Hébreux,
    Des Nobels, sont des juifs pour la plupart
    Penseurs Mathématiciens et économistes
    Banquiers artistes, lobbies et affairistes
    Ya nafsi féqué bi âybak qbal ma darkéke el mout !

    APRES LES CHIENS, LA NUIT,

    Après les chiens, la nuit,
    Vient le tour de ceux du jour…
    Du calme mon âme, va avec le vent
    Laisse couler le temps sans t’opposer
    Aux mouvements et hasards du moment.

    Sans tenir tête aux bravades cyniques
    Et sans défier la bêtise des plus impudents,
    Tu ne peux corriger ce qui est tordu,
    Alors ne réponds point, par pudeur, aux cris.
    Car toi même tu n’es ni correct ni parfait
    Et tu ne pourrais les convaincre
    Même si tu l’étais.

    Les choses et la vie ont un sens
    Que je n’aperçois pas…
    Je cherche un message, une explication
    Un sens dans les plis du vent,
    Sur les ailes colorées du papillon,
    La cime des arbres qui se balancent,
    Le brillant des roues
    Ou l’éclat fugitif des rayons..

    Cette voiture de luxe,
    Est devenue une brouette,
    Cet athlète est mort,
    Et ce chanteur aussi.
    Elle était plus que belle,
    Une statue divine, une fée.
    La voir, c’est avec pudeur
    Et le visage tourné, agenouillé,
    De peur de se faire pâlir,
    Comme une statue de sel,
    De fondre ou de s’embraser.
    On n’a plus entendu parler d’elle,
    Elle s’est oubliée. ….La maladie…

    Le pays a sombré avec les siens,
    La cité est devenu désert,
    Les rochers, de la terre…
    Gigantesque sablier…
    Où donc leurs âmes sont-elles parties ?

    Les paroles et les mots,
    Leurs intentions, leurs symboles,
    Leurs sens et leurs paraboles,
    Jeux rébus des méninges,
    Instantanées jetés sur l’avenir
    Puzzle de mémoire,
    Repères furtifs ou jalons,

    Tels ces regards furtifs et miaulant
    Des chatons, à la sortie du maître,
    Ou ces restes éparses de fleurs éparpillées
    De bougainvilliers, roses et blancs,
    Qui raclent l’asphalte comme des poussières
    Poussés par les saccades des vents,
    Me laissent perplexe sur nos pouvoirs,
    Hermétiques et de divination,
    Dont j’ignore l’usage et les fonctions,

    DR IDRISSI MY AHMED,
    KÉNITRA, AU 04 11 121
    ÉPREUVE LIVRÉE EN PRIMEUR
    ENCORE SOUS CORRECTION

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    IL FAUT UN LEADER ET DU COURAGE POUR DÉCIDER

    Pour le Ministère de la Santé, moins de taxes équivaut à un plus large budget et à plus de santé pour plus de marocains.

    Cette opportunité de votre visite à Oujda et dans bien des villes, est à saluer. Elle permet de rassurer et de mieux édifier le Ministre Réanimateur de la Santé sur l’état des Marocains. Bravo et Merci ! C’est une occasion bénie, propice pour les rappels de nos dols aux élus, comme à tous les Pouvoirs concernés et les Cadres qui sont placés à la tête de la Nation. C’est une demande de Réforme fiscale des circuits de santé à l’Etat. Depuis 8 ans, elle s’adresse respectueusement et sans relâche aux premiers responsables et aux élus. Le premier concerné des ministres étant celui de la Santé, le Professeur Si El Housseine Louardi

    LE BUT

    En supprimant ces taxes fossiles, antisociales, si contraires à la philosophie musulmane, notre Gouvernement et notre Souverain donneront une leçon de démocratie et modernité à tous les pays du monde. On a vu dernièrement les efforts de M. Barak Obama, on l’a vu lutter pour faciliter l’accès aux soins aux Américains, on a souvenir de nos accords avec l’OMC, devant supprimer les taxes de douane, comme on a vu les tentatives du Ministère de la Santé tenter de diminuer les prix des médicaments pour un meilleur accès aux soins. On est redevable aux décideurs, longuement sollicités en voyant quelques maladies effacer leur sordide TVA. Mais il reste à exonérer des taxes de Douane et de TVA toutes les maladies ! Toutes, sans exception aucune et sans discrimination entre elles, afin d’aider les pauvres, les malades, les chômeurs et les handicapés.

    APPEL

    Ces déshérités et ces affaiblis, n’ont pas de taxes à payer à l’Etat pour leurs déficiences physiques. Fussent-elles chroniques, légères ou passagères ! Pour toute bonne gouvernance, ce sont là des valeurs de probité fiscale et non de passe-droit de l’Etat. Ce sont des normes d’équité et de justice qui se confondent avec les droits de l’homme et l’éthique bien sentie de d’Islam. Ces valeurs d’amour et de proximité avec les citoyens, sont le premier souci et le premier chantier d’Amir El Mouminine. Et c’est là, sans hypocrisie, sans faiblesses ni atermoiements, la seule solution et la plus radicale, la plus humaine, la plus juste des évolutions fiscales. C’est la Réforme la plus efficiente de par son audace et son inventivité.

    A M LEMINISTRE DE LA SANTE
    A MONSIEUR LE CHEF DU GOUVERNEMENT DE SM LE ROI

    Le Gouvernement de M. Benkirane, comme les Deux Chambres du Parlement, devraient tenir ce défi complémentaire, comme un but et comme une norme morale, afin d’honorer leurs électeurs. Protéger le Peuple et le hisser dans la paix, parmi les plus modernes, lui permettre à ce Peuple le travail et la scolarité, sans entraves, lui assurer le pain et surtout le médicament, sans plus-values fiscales. N’est-ce pas là le but final de toutes les politiques et pour tout bon gouvernant qui se respecte ?

    IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE DEMOCRATIE SINCERE ET LOYALE
    AVEC L’EXPLOITATION MORBIDE DES MALADES

    Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de représentation parlementaire ou ministérielle allant de pair avec l’exploitation par les élus des souffrances du peuple.

    Il ne peut pas y avoir de projet ou de programme électoral sincère et loyal centré sur l’ignorance des souffrances du peuple, dont celles des couches affaiblies et des malades.

    Il ne peut pas y avoir de projet de société sans solidarité entre les riches et les pauvres, les élites et ceux qui luttent contre leurs exclusions sociales, fractures qui se grèvent de multiples facteurs et paramètres d’exclusion et de morbidité.

    Il ne peut pas y avoir de projet de société sans engagement de l’administration, ni de bonne gouvernance des guides et des responsables Sans leurs écoutes des tranches qui souffrent, et qui causent des freins aux progrès, du fait de leurs maladies et de leurs exclusions…

    Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de paix sociale avec les négligences ostentatoires et les insouciances arrogantes, ou les silences suffisants, de ceux qui sont portés aux affaires de par les voix et les urnes du peuple.

    Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie réelle ou d’égalitarisme, ni de visions socialistes ou sociales, en snobant les droits des couches les plus affaiblies du peuple, en égarant leurs droits, par incompétence ou par paresse, par ignorance des conseils de SM le Roi, qu’il est d’innover et de faire actes de créativité et de courage pour le progrès du Maroc

    Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie, de respect et de dignité, de liberté et de droits de l’homme ou de progrès, malgré l’INDH, si les droits des malades sont corrompus ou ignorés. Spécialement ceux des malades.

    Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec l’exploitation des malades et de leur état de maladie pour leur extorquer des impôts indirects sur leurs états de maladies. Impôts sur les affres, qui sont une aberration de l’éthique et de la morale, une iniquité antireligieuse dans un pays aux référentiels religieux, lesquels sont les fondements de ce ciment unioniste qu’est le Trône.

    Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec cette infamante prédation des situations de maladies et des faiblesses, qu’est la fiscalisation des médicaments et des produits sensés n’être utiles qu’aux malades. La prédation, l’exploitation de ces situations, sont des exactions, des abus contraires aux droits. Ils sont antisociaux et anti humanitaires. Nous le répétons.

    POUR UNE MEILLEURE SANTE DES MAROCAINS,
    IL Y A UNE NECESSITE DE REFORME FISCALE
    DEMOCRATIQUE, PAR HUMANISME ET PAR EQUITE.

    Fiscaliser les porteurs de maladies, exploiter les malades, pénaliser les fièvres et les détresses, c’est taxer les douleurs et arnaquer les faiblesses. Ce sont des escroqueries, doublées de rançonnements prévaricateurs, outrageux, infondés et excessifs. Ces taxations qu’il faut réformer, sont des extorsions illégitimes sur des états de déchéance et de non productivité. Nous le répétons car c’est flagrant de vérité.

    Les taxes de douanes, foncièrement injustes sur le plan humain, les taxes de TVA, (Taxes sur les Valeurs Amputées), sont iniques et ineptes par essence. Car, elles sont appliquées sur des situations de non-productivité et sur des états de faillite de la santé, de détérioration et de déficit de celle-ci. Ces pénalités sont illégitimes et injustes, donc antilibérales et immorales.

    Imposer les taxes sur les médicaments et leurs intrants, sur les réactifs et le matériel de diagnostic, sur les instruments des laboratoires, ceux des cliniques et des hôpitaux, est une sinécure et un non-sens graveleux pour un pays, dépourvu de technologies de pointe, qui ne crée ni ses médicaments, ni façonne ses machines ou ses instruments.

    Fiscaliser les médicaments ainsi que toutes les étapes diagnostiques et de soins, c’est semer des embuches et des freins sur l’accès aux soins. C’est retarder ceux-là et provoquer chez les gens des aggravations supplémentaires, sinon chez les couches paupérisées, des tergiversations et des renoncements aux soins. Ces entraves sont alors capables de freiner la production, quand elle existe, et de provoquer des atteintes supplémentaires sur leur état de santé. Donc des nuisances ‘’ iatrogènes ‘’ sur leur santé voire même des atteintes à leurs vies.

    DES EXACTIONS INSOUTENABLES :
    SOUFFRANCES ENTRE LES MALADIES ET LES TAXES INIQUES

    Ces butées et ces freins, de par les taxes qui les représentent, sont des handicaps sérieux et des blocages. Ils répercutent leurs nuisances et se répercutent plus gravement sur toutes les étapes des soins et du diagnostic. Comme sur les hospitalisations, du fait que des taxes indirectes de Douane et de TVA frappent aussi inconséquemment, les réactifs et les intrants , tout le matériel de laboratoire et d’analyse, dont ils renchérissent le coût des actes.

    Ces arnaques, confortées par l’État qui ne les supprime pas, carcans aux cous des plus faibles, enchainent et asservissent ceux qui souffrent, et eux seuls, nous avons dit, dans un état d’esclavage et d’exploitation, plus gravement que ne furent au Moyen-âge, les peuples soumis à la dîme et à la gabelle !

    Si ces malades avaient la force de se lever et de s’unir, pour marcher, zombies à leur manière, ils auraient rejoint les rangs des manifestants pour crier, à leur façon, leurs dols surmultipliés par l’Administration aveugle qui les ignore encore.

    Ils seraient les premiers à adresser leurs doléances au Roi, sans oser malgré tout, à lancer des lettres impudentes sur son passage !

    Ils seraient les premiers à présenter leurs condoléances à eux-mêmes et à une nationalité, d’un pays dont l’administration, les ignore et ne les dessert pas !

    En guise d’invectives impudentes face à la parésie des lois, s’ils devaient lancer des slogans, ils écriraient sous la bannière rouge sang, frappée de leur mauvaise « étoile jaune », qu’ils risquent de perdre leur nationalité avec leur santé, colonisée et exploitée, au point de se renier et de renier leur propre identité !

    Ils iront crier à l’injustice qui les frappe et à l’infamie qui les ignore, au manque de respect envers leurs droits et leur dignité, parmi les jeunes hurleurs qui fermentent encore dans les rues. Les malades soumis aux taxes coloniales, boiteux et fébriles, rhumatisants ou psychotiques, infectés de par les taxes qui les parasitent, lèveront leurs bras au ciel. Dans un silence funèbre, ils espèreront qu’à leur mort on chantera aux ministères aveugles, qui les exploitent, la prière des absents !

    Les lois de taxation douanières et de taxes sur les valeurs ajoutées, sont des héritages coloniaux ou calqués sur les us et les affres faisandés des métropoles honnies.

    CES TAXES SONT DES CHARGES INUTILES POUR LES HOPITAUX ET LES CAISSES DE MALADIE
    COMME SUR LE DOS DES PATIENTS DEMUNIS. ALORS, QUI PERD ET QUI BENEFICIE ?

    Ce sont les Caisses qui épongent les dols et qui casquent pour les malades européens. Les nôtres spolient les biens des malades par milliards de dirhams. Tout en assurant des soins de qualité à leurs ressortissants et en les couvrant tous, d’une sécurité sociale quasi parfaite, les remboursements les rendent imperceptibles aux yeux de leurs adhérents.

    Pour un pays qui ne produit ni intrants ni médicaments, ni réactifs ni matériel de diagnostic ou de soins, l’État devrait avoir la pudeur de ne pas taxer ses citoyens malades ! Surtout que dans la plupart des cas, les malades n’ont aucune couverture médicale.

    Et ne venez pas demander à ces citoyens, amoindris et exploités, impondérables sur le plan de leurs droits et de leur dignité, d’aller encore voter pour des représentants qui ont failli dans le passé à leurs justes doléances et qui dans leurs programmes actuels encore, ne suggèrent ni présentent aucune solution à ce problème national, qu’est la « taxation des maladies » !

    Ces taxes sont des réglementations usuraires. Ce sont des lois taboues, des lois frappées du silence, ou tout comme, issues de la négligence des responsables, incompétents ou insensibles, qui les laissent surexploiter les souffrances, malgré le départ des colons !

    Cette partialité de l’État, inconsciente, sournoise, ces lois sadiques et incestueuses qui agressent les plus affaiblis, sont des violations iniques de la condition des malades. Les malades sont assujettis à des frappes discriminatoires, des impositions sur leurs états de faiblesses ! Ter repetita.

    UNE QUETE DE JUSTICE INLASSABLE

    Malgré le délire d’informations et de communication, d’écrits policés et de plaintes antérieures, malgré les récriminations, les appels tout azimut, les mises en garde et les demandes de protection aux plus hauts cadres de l’État, cette ineptie, cette tare atavique, tarde à disparaître de nos lois. L’avenir se doit de solder cet héritage fossile, fait d’exploitations et de mutisme. La loi du silence et celle de l’incapacité, celle de la langue de bois ne sont pas de bonne gouvernance ! Elles doivent disparaître.

    Qui écoutera donc les paroles de SM le Roi, quand il a appelle les cadres et les élus à créer, à oser, à inventer, à innover pour faire avancer le pays ! Hélas, nous démontrons nos capacités d’inaptitude à évoluer, à sortir des sentiers battus, à refaire les lois, à être plus interactifs aux Partis, plus présents et plus efficients aux Parlements ! Au lieu de se déchirer aux élections, ils doivent déchirer ces lois infâmes !

    L’État asservit ceux qui souffrent. Que leurs maladies soient légères, sévères, chroniques ou graves ! Sauf exceptions, (et elles existent) ! Si nous constatons depuis trois mois quelques progrès, ils sont à saluer. Mais, ils restent partiels et partiaux et très insuffisants encore.
    De notre part, à l’AAMM, nous militons pour tous les malades, sans discrimination aucune entre les tares !

    Contrairement à d’autres respectables et très pugnaces associations, qui ont avec elles le poids de l’État ! Et, c’est merveilleux de voir leurs réussites, quoique partielles ! Nous espérons que la sensibilité et l’humanité, la logique et la volonté, puissent accompagner encore plus le Législateur, afin de dispenser toutes les maladies des taxes illégitimes qui les contraignent, et ce, quels que soient la forme ou l’état des maladies.

    Les malades asservis, seront-ils toujours aussi mal servis ? Arnaqués, exploités, dans tous les secteurs et par l’Etat….Le faiseur des lois ringardes, lui-même casque des taxes, qui amputent son budget ! Lui, le premier secteur qui offre aux gens des hôpitaux, empesés par des taxes, sur le matériel et les médicaments ! Risible paradoxe ?

    DANS BIEN DES PARTIS ET DE LA PRESSE ET DES MEDIAS,
    ON OBVIE CETTE AFFAIRE DES TAXES SUR LES MALADIES.

    Perclus dans les faiblesses et les manques de moyen, les maladies et l’ignorance, dans la lassitude et l’inaction, le manque de courage et d’entreprise, on se tait devant cette impasse du destin. Et on se lance en invectives, en se complaisant face aux lois qui demeurent par mépris, illogiques, illégitimes, insensibles et inchangées !

    On semble faire silence sur cette nécessité de réforme, réclamée et agitée depuis huit ans. Même chez ces groupements prestigieux des partis, qui colorent et patchent la scène électorale et politique. Rien ne promet-il d’espérer ? Aucune faction n’a soulevé ce grave déficit avec la vigueur indispensable pour libérer les marocains aliénés par cette fiscalité injuste et antisociale. S contre-productive. Nous avons reçu quelques courriers, compréhensifs sans être suffisamment prometteurs. Sans plus. Jusqu’aux dernières dispositions incomplètes, il faut dire!

    Cependant l’État et les Partis veulent remplir les urnes. Mais, comment régler cette inadéquation et cette conspiration du silence et des incompétences ?

    IL FAUT DU COURAGE ET DE LA VOLONTE
    POUR FAIRE DES PROGRES A NOTRE PEUPLE
    EN CORRIGEANT LES LOIS SCELERATES

    Il faut un starter, un leader
    Pour cette louable et nécessaire réforme, d’abord fiscale de la santé !

    Seule la grâce de SM LE ROI MOHAMMED VI pourrait nous libérer de ces taxes infâmantes ! Lui, qui cumule prestige et qui délègue Ses pouvoirs, en donnant conseils et directives, peut libérer le Peuple de ces lois. Le gracier des réglementations honteuses qui se complaisent à l’épuiser, à le traire et à le torturer. Faut-il encore que Ses bons Conseillers nous lisent et qu’ils Lui transmettent nos dols et les Lui disent, avec nos vœux de santé et de succès. C’est le moindre service civique que l’on attend d’eux !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 08 Août 2012

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
    Courriel: aamm25@gmail.com , Site : http://myasthenie.com

    #279718

    En réponse à : Chemin France-Maroc à Velo

    Salam Alikoum,

    J’ai parcouru plus 700 kms en terre andalouse en particulier sur les chemins « Califato Ruta » avec les visites des lieux historiques tels que la Giralda à Séville, la Mesquita à Cordoue et l’Alhambra à Grenade et ses environs.
    J’ai eu le bonheur de traverser ces pays et rencontrer des gens qui en me voyant sur mon vélo m’encourageaient.
    La spécialité des habitants de ces pays est qu’ils respectent à la lettre le code la route. Les automobilistes respectent la sécurité des piétons et que ces derniers ne traversent jamais en dehors des passages piétons.
    Malheureusement je ne peux en dire autant sur mon passage de Tanger à Sidi Kacem et d’Oujda à Saidia.
    Les andalous ne jettent pas leur détritus par terre (sac plastique,..) et les rues andalouses de ces villes sont propres.
    J’aimerais que chez mes compatriotes se montrent plus respectueux de leur environnement et des règles de propretés telles qu’elles sont décrites dans notre religion.
    Pour ceux qui voudraient me joindre:revolution3@voila.fr

    Je remercie Allah de m’avoir permis d’entreprendre ce voyage.

    Abdelkader

    #203049

    Lancement de la 1ère étape de la caravane « Ana Maa’k Ya Chabab »
    Elaboration des politiques de jeunesse – Ouzzine plaide pour l’implication des jeunes
    Enquête 2011, jeunesse du monde – Ivresse halal
    « 2011, jeunesse du monde » – Les Marocains: nationalistes, légitimistes mais optimistes
    Enfance et jeunesse – Les associations appellent à plus de cohérence dans les programmes
    La caravane “Emploi aux jeunes”, qui a fait escale à Oujda les 5 et 6 juin, a accueilli plus de 5.000 étudiants et jeunes demandeurs d’emploi. Initiée par la plateforme de recrutement en ligne AmalJob, cette caravane vise à agir localement pour plus d’efficience dans la mise en adéquation entre les profils des jeunes diplômés et les besoins des opérateurs économiques.
    Elle préconise également la régionalisation des politiques d’emploi de telle sorte qu’employeurs et employés tirent bénéfice des convergences géographiques et culturelles.
    La première journée de cette caravane a été marquée par l’organisation d’une table ronde qui a réuni plusieurs responsables et opérateurs universitaires et économiques de la région de l’Oriental pour débattre de la problématique de l’insertion des jeunes diplômés, a déclaré le directeur général d’AmalJob, Hicham Lakhmiri.

    Et pour rapprocher les demandeurs d’emploi parmi les jeunes universitaires et lauréats des grandes écoles du monde professionnel, un salon-emploi a été organisé le deuxième jour de la caravane, a-t-il conclu.

    Prochaines étapes
    Après les étapes d’Agadir, Marrakech, Fès et Oujda, la caravane “Emploi aux jeunes” sillonnera les villes de Tanger (19-20 juin), Rabat (3-4 juillet) et Casablanca (12-13 juillet).

    Source:presse marocaine

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CHRONIQUE

    FRAGRANCES TABOUES, FUTILITÉS ET SIBILANCES.

    Chroniques dérisoires et débridées.

    Délires positifs

    Gymnastique, où l’auteur vous défie de suivre ses délires. Pas si fous que ça ! Lisez pour les vérifier et montrez-les à vos saints patrons ! Ce sont des délires positifs, séquences sans préavis, un film programmé sans plan sans clôtures précaires, qui vous laisse réfléchir critiquer et compléter les vues et les dires, en ne s’imposant pas. Écriture hachurée, tachisme sur des compostions nébuleuses et élastiques, des pensées comme des poussières dans le vent.
    Vous êtes couché, solitaire, luttant contre le froid, les douleurs et les insomnies. Des sonneries erratiques de phones et de bruits interrompues viennent vous assaillir et ravager votre invincible quête de sommeil. Malgré le devoir d’aller au travail au moquef-assis, si caractéristique de votre vie de chômeur ou de factionnaire. Mercenaire d’un moment, vous devez vous exécuter, ersatz que vous êtes de précaires prolétaires d’une nomenklatura, faite de caciques indestructibles, de reptiles inamovibles, d’empereurs impassibles et implacables.

    Le moquef*, est cette halte sur le trottoir ou la placette du coin, où l’on attend que l’employeur-client, l’empereur salariant qui en quête d’ouvriers, vient chercher un quelconque service auprès du technicien que vous êtes. De l’ouvrier généraliste, spectre sans nom, ce factotum qu’il ne connaît même pas, pour remplir une tâche donnée. Une mission pour un avatar, un paria. Chacun vous commande et vous nargue pour une obole qu’il jette dans votre sébile, pour lui embrasser la main et vous moquer en retour de balbutier son nom, en salivant sur son costume ou sa djellaba ! Hitisme* positif, à la limite de l’humiliation.

    Sommeils impossibles et réveils difficiles

    Vous êtes donc la victime propitiatoire, régulièrement abonné à l’horloge, au temps qu’on va vous voler et exploiter. Sonneries, symphonies de rêves écourtés qui voient votre quête irrésistible de sommeil contrariée. Et la lumière fût ! Le soleil traverse les persiennes ou les fentes des fenêtres mal closes. Il immonde la montre qui indexe l’heure votre nécessaire réveil. Et puis, il faut bien calmer, dérouiller vos douleurs, racler la gorge, cracher ce qui suinte des vos viscères. Avaler un peu de salive, hennir, pour clarifier et rétablir votre semblant de voix. Chanter quelques voyelles pour montrer que le coq n’est pas las ! Tenter d’enlever la couleuvre avalée la veille avec les informations. Essayer votre voix avant de vous égosiller pour gagner votre croûte de forain.

    Se réveiller, c’est le clairon du soldat, qui doit combattre pour vivre face au destin. Survivre à la farce, face à la fin, face aux affameurs affamés et aux ogres faméliques et implacables aigrefins. Les Pantagruel et les Gargantua qui fabriquent les événements, les armes et les lois. Qui vous offrent des crédits et vous hypothèquent, à vie pour plusieurs générations. Qui vous vendent des armes en vous arrachant des cadeaux et des dons. Des empereurs qui vous narguent et vous manipulent et vous harcèlent. Qui vous plongent dans un monde de collusions et de connivences sous le diktat de leurs injonctions.

    Oublis et mémoire

    Et puis, si cette infamante situation de nos maîtres vous consterne optez pour l’oubli. L’oubli dans le sport et la musique, le kif et l’alcool si vous en avez le culte et les moyens. La lecture, les femmes, la gym ou la prière, un bout de plaisir en guise de fusible, pour tenter d’oublier. Pour vous disjoncter, en mettant un sac sur la tête, votre cervelle dans un scotch, pour oublier que vous êtes déracinés, acculturés, déshérités, aliénés, marginalisés, malvenus, traqués, esclaves du temps, dit moderne et de la pseudo mondialisation. Ce qui n’envie rien aux serfs du moyen-âge et c’est tout comme du temps de la colonisation. Espèce inférieure, au service des nantis, gardes-champêtres de fermes et d’usines qui appartiennent aux séides qui commandent aux mâtons, d’en haut et loin. Je parlais de la mythologie antique, de la Grèce capturée par les romains et de leurs dieux, devenus orphelins !

    Et si la culture des riens vous dit, il ne faut pas rater la poésie et vous efforcer de la déchiffrer et de la dénicher là où elle lance ses tripes et ses trilles. Ça n’a rien de lucratif et c’est un luxe permissif ! Quitte à la créer à partir des riens si elle n’existe pas ! A commencer par vous étonner de la forme des feuilles et des fleurs ou de la tunique des arbres, couverte de lichens et des pierres recouvertes de mousses ! A commencer par les mots que l’on utilise pour identifier un sentiment natif, laissé à l’intérieur de la bouche. Éclairez-moi ! N’est-ce pas Nour? Lumière de lumière ! Toi, dont la fatigue m’empêche ce de dormir ! Soleil, intelligence et chaleur. Paix et santé, dans ce monde, cette trappe de passage vers l’ailleurs.

    C’est comme craquer un secret pour les hackers. C’est comme un code que l’on viole. Tentez de dénicher sa signification. L’instant, la vie est faite d’instants. Banalité qui ne vous apprend rien. Mais je parle avec conviction : sauvez vos instants ! Ce serait une perte que de rater ce qui est rare et futile, précieux et unique, parce que non renouvelable ! Et plus rare encore, parce que ce ‘’bout de rien’’ est furtif et labile et qu’il ne reviendra pas ! Unique, fait pour disparaitre, même votre mémoire intime ! La vôtre, Lecteur ! Tous ces mots inaudibles, ceux que l’on ne sait pas, que l’on ne comprend pas, que l’on ne réalisera pas ! Ces pensées avortées, ces rêves oubliés, ces sommeils inutiles, ces insomnies criminelles, ou vice versa, sont votre capital. Votre capital, qui est fait pour être retiré, volé, violé, ruiné sans que l’on ne sache ce qu’on en réalisera après ou que l’on fera sans !

    Délire réflexif et injonctions

    Je vous rappelle que c’est un délire et que pour vous c‘est une promenade de santé, dans un jardin labyrinthique philosophique mystique ou politique. Si vous avez un ticket ‘’patience’’, alors, entrez ! Pour réfléchir en vous reposant. Emmenez mon papier dans vos toilettes, pour me donner du sens et vous donner du bon temps !
    Bruits de porte, sous les saccades du vent. Qui est là sur mon balcon ? J’aurais du réparer la serrure de cette porte métallique, qui fait de cette maison un bagne, une prison. La faute est aux agents qui négligent de donner du travail aux voleurs, qui les pauvres risquent leur vie, en truandant, en agressant et en driblant avec les prisons ! C’est si facile de sauter de la terrasse des voisins ! Est-ce un voleur, comme il y en a tant maintenant ? Je ne parle ni des médecins, que leurs client et confères indexent dans médias, les cafés et les bars, ni des commerçants ou des fonctionnaires ! Je pense à ceux qui attaquent impunément les braves gens !

    Les journaux font une curée des drames qui arrivent aux victimes, des colonnes vendables. Mais ils ne parlent que des drames sanglants, peu ou pas des crimes des gens en col blancs ! Les victimes sont recherchées pour donner du plaisir aux impétrants ! Les brigands brutaux et les escrocs violents ont quelques valeurs de courage ou d’arrogance, de par les instruments qu’ils utilisent, dont les muscles et leur souplesse, les lames et les tranchants. Ceux-là que j’indexe, sont de pires criminels : en plus d’être des voleurs ce sont des lâches. Ils ne volent pas pour manger, mais pour le lucre et les sordides apparences. Ils manipulent, l’État lui-même et ses représentants ! Ils trahissent les hommes et leurs droits, leurs devoirs et les lois, les textes et la confiance des gens qui demandent que leurs services et l’application des règlements. Vous avez pensé aux juges, aux banquiers, aux fonctionnaires, aux médecins ? Non, il y a autrement des fraudeurs et des larrons, des escrocs supérieurs, que ces balivernes amusent tant ce qu’ils prennent est d’ordre astronomique et qu’il donne le vertige aux simples gens ! Ils ont des diplômes ! Ils ont des noms Nobles aux qualificatifs de Justes et de justice.

    La houle, enfer de bruits

    La porte grince sous le vent. Roulement de tambours humés et effacés d’un train qui file au lointain, quelques cris d’oiseaux, des pas d’animaux qu’on dirait des voleurs courant vers leur trépas…Oiseaux, de quels genres, de quelles couleurs, sifflets, dialogues et signaux que l’on ne comprend pas !

    La houle qui enveloppe et qui ronfle et se répand. La houle, composite de tous ces bruits interpénétrés qui émanent de la ville, ainsi que des odeurs nauséeuses que nos cadres et dérisoires représentants supportent et hument à pleins poumons. Derrière le ‘’Bar Lev’’, ces immeubles champignons, dressés tels des monts, érigés en saillies de reptiles insultantes sur le dos des éléphants, comme une insulte au Levant ! Issus de cet argent facile, comme du néant, ils me cacheront pour toujours l’anse de ce bout de fleuve, que j’aime tant. Cette anse de la rivière Sebou qui si elle est bue vous fait oublier archives et ascendants. Boucle d’eau avec ses bateaux qui comme des revenants blessés reviennent vers ce port fantôme, condamné au chômage et aux pleurs des amants !
    Nostalgies face au temps

    Les anciens de Kénitrou, cultivent cette nostalgie. Ils reviennent en pèlerinages vers leurs ancres éternelles. Le ciel bleu, les cigognes qui n’ont pas perdu de temps. Ils font quelques prières, devant un édifice ou de vieux murs, chargés de leurs souvenirs d’amants. Les âpres entrepreneurs, bâtisseurs invétérés et tortionnaires du ciment, n’ont pas encore anéanti tous leurs repères face au temps !

    Les bâtisses filtrent en les amplifiant, les bruits surajoutés des klaxons, les grincements des portes de garages, les hurlements des maçons et les pleurs d’enfants. Des nuages fluctuants, des cris comme des vagues, des roulis pulsatiles, des pulsations élastiques s’infiltrent dans la tête. Des soufflets de forgerons avec leurs martellements, les meules électriques et les bruits des scies, tels des respirations de monstres, infernaux et menaçants, pénètrent dans les méninges. On se croirait vivre à l’intérieur de films d’horreurs et que ceux-ci se passent dans ma boite dan mon crâne qui leur sert de scène et de caméra ! Les agitateurs, descendants pervers de félons et de louches politiciens, unis aux mâtons sournois, des faux messires devenus des geôliers par confession, fourbes, lâches et vendus aux colons font leur inquisition à l’intérieur du cerveau primitif et impénitent !

    La fin du monde en 2012

    Fantasmagoriques, oppressants et agressifs, des hurlements de monstres volcaniques, sortis des cavernes telluriques et des tanières de sorcières, s’engouffrent dans le malade épuisé qui tente de dormir et d’échapper au présent, vainement. Mais elles sont si vraies, ces légendes insidieuses et térébrantes que la tête aspire à son éclatement !
    Ce sont des vagues de tsunamis, qui comme des nuages vont envahir la ville. Elles frappent les rochers, rasent les minarets et les clochers restants, au point que la jetée du port et les berges du fleuve sont révulsées. Elles volent comme des fétus de paille et des plaques de cartons dans le vent. Les terres, raclées, fusent comme des coulées de lave et le centre ville est trou au milieu d’un volcan. Dans cette campagne devenue ville, tu vois surgir de nouvelles montagnes qui planent au dessus des quartiers à la place des nues évaporées, pour longtemps ! Pas de pluies pour les manants !

    La mémoire des mots et des instants

    Étourdi par la 3D qui prend ta tête pour écran, malgré les douleurs et le temps qui presse, apeuré plus que ces mots ne le disent, tu trembles malgré tes muscles qui se froissent et tes articulations qui se déchirent. Tu essaies de trouver la grâce de quelques instants, sans douleurs, en tentant de calmer le cou et l’épaule sur l’oreiller. Comme moi, tu ne mesures pas l’heure qui avance.

    Le temps passe, tu ne le comptes pas, je ne le savoure pas. La mémoire est vaincue. Je m’y attends, en tentant de retenir des bribes de pensées, pour fixer les furtifs sentiments et les mots qui cadrent avec ces instants. Mémoire acariâtre et lexique de basse saison, les mots manquent à l’appel ! Tu t’en souviens toi ? Et le nom de ce film, de cette pièce, de son auteur, de cette actrice et de ce chanteur ? Tu t’en souviens ?

    Les mots, tels des météorites fulgurants, échappent à l’évocation. La mémoire se fige, plate, inutile, perplexe, déchue, incapable et décevante, mortifiante à en devenir mortelle. Elle annihile mon être ma personne et mon existence. Où seras-tu ? Où serais-je sans mémoire et sans souvenirs, de toi, de moi, demain ? Sans toi, que suis-je ? Un légume, végétatif ! Même pas fichu d’avoir été une grosse légume ! Comme tant d’arrivistes, ostentatoires et incultes, qui refusent tes clients ! Demain, ce sera des has been. Patience ! Ils ont fait tellement de gaffes, qu’ils sont cuits de réputation, les impudents ! Gros et fiers du lucre, où est leur estime des gens ? Entre les vœux et la réalité, les veules et les gueux, seul le délire tranche ! Et il a raison, pour apaiser l’angoisse des siens. Le délire est une thérapie.

    Non seulement le temps part, mais une partie de soi s’évapore, sans ruisseler. Sublimation, évaporation, dont il ne subsiste même plus les gaz ! Nous sommes le fruit de notre mémoire : notre conscience, notre personnalité, notre caractère et nos humeurs sont liés à la mémoire. Ô mot, reviens pour me dire que je sens ! Et ce que je suis ! Alzheimer, 80.000 marocains Parkinson, autant, Korsakoff c’est pire, demandez au Prince. Madame Baddou ces grands noms nous nous guettent. Est-ce qu’ils partiront comme vous ? Ou que votre successeur de ministre, nous trouvera d’urgence où il est maître, les bons médicaments ?

    Confusion, carambolage des sentiments

    Les nuages s’effacent. La poésie est dans le mot, le rythme est dans la phrase, la philosophie dans l’idée. La pensée bat son train. Il ne reste que le souvenir évanescent de ceux qui sont partis. Leur souvenir effleure mes pensées au moment où je rédige. Où sont-ils ? Que craignent-ils et que craint-on à montrer là où ils reposent, puisqu’ils ne sont plus là ? Pour sécuriser les vivants et les tranquilliser sur le sort futur, qui les attend ? Si ce n’est pas le néant ? Il ne reste que les douleurs déçues et perplexes, avec la volonté de garder dans l’incompréhension toute la foi, la mystique. Et à ce titre, la foi a besoin de croyance pour être qu’elle est. Une religion qui nous unit, et qui le tente, qui nous rattache à une idée, à un credo, à un souhait, à un projet, par-delà la vie, ses argiles, sa nature chimique, ses faiblesses, ses cycles et ses exploits.

    Roulis subintrants, les chants se meurent

    Il ne reste que les douleurs et les bruits d’un train, la sensation d’avoir été privé de sommeil ! Une pensée-jugement, doublée du sentiment immatériel et vague d’avoir oublié ce que je pensais et que j’ai voulu te dire, à toi, Lecteur…Et à vous transmettre, messieurs les élus du parlement, les ronfleurs et les absents ! Il ne reste que les bruits de l’oreille. Tenaces, surtout quand diminue la perception des pulsations du dehors! Mais après la vague des muezzins, les roulements inlassables des voitures et des roues de camions, qui percutent les dos d’ânes en faisant tressauter et sonner les charges métalliques qu’ils transportent, me font penser aux élections. Ah, si on pouvait élire nos fonctionnaires et révoquer nos administrateurs !

    Les râleurs hebdomadaires ont perdu bien des causes. Ils sont au silence complet, comme leur apatride et succulent prince, d’ailleurs, depuis un moment. Silence complice ou halte fameuse ? Fortement convaincus de militance, ayant eu comme projet de vendre et d’alerter, plus que de changer démocratiquement, les mœurs ! Ils sont las et loin ! Laisser-aller juvéniles, courages mais aussi chaudes connivences. L’impétuosité tatillonne des jeunes nous manque souvent. La démocratie est faite de silence et de cris. Mais, il faut qu’ils soient opérants au bon moment.
    Muezzins, camions et dos d’ânes, (c’est là qu’on enterre à même l’asphalte, ceux des sauriens de la municipalité, la face contre le roc, les fesses et les arrêtes de reptiles, en relief pour faire saillie dans la chaussée!), hauts- parleur d’orchestres, chantant à tue tête les derniers succès de Rouicha. Les faussaires, dans leurs criardes voitures, le tuent à chaque chanson !

    Et puis le délire insomniaque se tourne vers les infos locales ! Les fêtes tiennent tête au minimum de civisme et de correction, dans ce campus festif de sommeilleurs apatrides, qui sont loin d’être de bons citoyens ou de la race citadine qui défendra cette ville comme sa patrie ou sa nation !

    Les Kénitroyens* que nous sommes, nous restons heureux ! Fiers d’avoir deux ministres, mâles dans ce gouvernement composite, alors que les autres marocains, n’ont qu’une femme pour s’occuper de leurs familles !

    Des relents de révoltes aux réformes

    Les relents incendiaires des diplômés chômeurs, apprentis Bouazizi, qui s’exercent à s’immoler par le feu, devant le parlement ! Votes flambeurs de la constitution par des pyromanes pour élire le nouveau gouvernement ! Le printemps infernal cède le pas aux problèmes personnels. On quitte les universitaires en colère et les beau-gars qui font leur boulot ! Les bougates*, rangés en garde-fous. Munis de leurs bâtons respectables et de leurs absences de grades, ils vont tenter d’empêcher que les chômeurs ne prennent la place des dormeurs au parlement !

    L’esprit torturé triture ça et là les bruits, les pensées, les regrets et les idées parasites, pour s’empêcher de dormir, comme s’il n’y avait pas assez d’anges et de sympathie divine pour régler tout ça ! Mes problèmes et les vôtres. Oui, il pourrait bien me rendre mon argent ce journaliste véreux ou me donner une manne, à la place, le bon Dieu. Ou encore me faire un gros chèque, de trois milliards, le Roi !

    On quitte la scène publique, et ses délires, pour penser aux enfants exilés et aux petits enfants, qui malades de froid, ne donnent pas suffisamment de tendresse à leurs grands parents ! Tous les marocains sont grippés !
    Cette année, malgré la très forte épidémie de grippes qui sévit, incognito, les autorités sanitaires, percluses dans le changement, n’ont pas fait de déclaration pour alerter l’opinion et mettre en garde la population pour ses vaccins et ses traitements ! La belle brune, comme une bière, est resté froide. Le nouveau hésite à en parler et nous laisse loucher sur l’identité du coupable. Encore un H5N1 qui a muté à force de bouffer de la vache folle ou du crasseux cochon ? Et on tait partout ce que c’est comme coupable ! Même le Net d’habitude si prolixe, le Twitter et autre Facebook sont restés indifférents ! Qu’ils restent malades et que les plus fragiles partent : on ne veut pas affoler les gens !

    Malades, Adam est là ; Nour, la petite Eve, fête son anniversaire. Le monde, déchiré, révulsé, a pour eux, quatre ans, maintenant ! Le premier humain debout, semble lui avoir près de 500 mille ans. Barbu et carnassier, il n’était pas de nous, très différent. Ses traces, des os, et bien plus tard, des dessins, puis des bibliothèques et des monuments montrent qu’on vient de loin…Mais, où c’est que l’on va ? Foyers, villes, monde, espèces et continents ? Jusqu’où ira-t-on ? Dormons ! Mais les questions du monde et les bruits du dehors vont bon train….

    La mémoire et la dépersonnalisation

    Que représente encore celui qui a perdu sa mémoire, une grande partie de soi et de sa conscience ? Que lui reste-t-il comme ‘’personne’’ responsable ? Quand on devient incapable d’exprimer ses sentiments, quel destin encore assumer ? Si les mots, les idées et la mémoire nous échappent, quelles libertés octroyées, surtout ici, quelle finalité et quelle responsabilité, devant Dieu et les hommes, faut-il escompter ?

    Les idées et leurs mots se perdent au fils des instants. Alzheimer colle à la peau, malgré le désir, l’effort labile et la volonté de concentration, pour retenir les pensées qui se succèdent et que l’on voudrait retenir et partager. Tout file !
    Partager, est une façon différée et aléatoire de faire retenir par les autres ce qu’on a pensé et qui s’envole à cause de la mémoire qui ne retient plus rien ! Comment s‘appelle cet acteur de cinéma, dont j’ai vu plusieurs films, et que je ne retiens d’ailleurs pas ? Et cette chanteuse, bellissime qui imite …Ah je sais plus ! Je vais changer ma question ! Et cette ministre, la seule femme de ce gouvernement de machos ? Ils sont tous nouveaux, on retiendra plus tard, leurs noms, s’ils font comme ils ont dit, des miracles !

    Écrire, inclure autrui dans ses pensées est une confidence mais aussi un pis-aller ! Une façon de défier l’anéantissement de l’être et de ses idées. Un pari sur l’avenir de ceux qui vont un jour, partir… Ce serait dommage pour chacun de ne rien garder de sa vie, de sa mémoire, de son âme, en partant ! Ce serait dommage pour ce gars, cette maison, cette rue, ce nuage, cette note de musique, cette feuille d’arbre brunie, que la vie ne dure qu’un instant, et qu’elle puisse finir sans laisser un souvenir. Ce serait dommage que notre conscience, notre personnalité, notre soi, notre être, notre existence ne soient que des projections fébriles, de furtives et futiles réactions chimiques, sans lendemains ! La volonté de persister, l’impossibilité de rester sont de perpétuels paradoxes, antinomiques, pour des hommes de passage ! Chez nous, la bataille est celle de subsister ! A ce titre, la vie est sacrée et chaque vie doit être totalement respectée, aimée et sauvegardée, pour ce petit capital unique et irremplaçable qu’elle représente, pour chacun.

    Tout est chimie et physique

    Le cosmos incommensurable, les astres, le soleil en premier, la terre, leur physique astronomique et leur chimie moléculaire et quantique, sont magnifiques, admirables, si complexes et si lointaines, au point que ça se passe en nous, que ça nous fait vivre, digérer, respirer, pense, voir, sentir et mouvoir, sans qu’on en donne les ordres à nos organes, sans qu’on les voit ni qu’on en sente les infinitésimales parties qui composent ces complexes systèmes que nous sommes et que chaque animal d’entre-nous représente…Ouf !

    Qu’avons-nous de plus que cet admirable moucheron qui volète sur le plafond et dont je crains la piqûre, au point que ça m’empêche de fermer de l’œil et de dormir ? La vie est un leurre, un jeu, une explosion de réactions, d’actions et de sentiments, dont le but échappe au plus futé et au plus savant des jouets que nous sommes ! Nous ne sommes que des porteurs de vie et pas toujours des porteurs-sains ! N’est-ce pas, Docteurs en biologie et Savants en religion, tous prophètes confondus ?

    Ce serait dommage que ces acteurs, magiques et prolifiques, malades délétères, corrompus et/ou riches, pitoyables et sereins, malheureux ou pauvres, tyrans ou martyrs, de partir si jeunes ou vieux, ‘’naturellement’’ ou par accident, sans qu’ils puissent trouver la trace de Dieu. Dieu et ses religions, qui les réconfortent et les apaisent. Religions et philosophies, qui les raniment et les rassurent, pour revoir dans l’Au-delà qu’ils espèrent, le souvenir de leurs prodigieuses ou putains de vies ! Celles d’un instant, qui est aussi un miracle en 3D !

    Mais là, je jette un sort, une malédiction faute de bombes ! Me remettant à Dieu pour solder le compte de ce barbare et criminel de Bachar El Assad ! Que les odieux présidents à vie, disparaissent à jamais de la scène ! Qu’ils laissent la place aux peuples pour gérer plus démocratiquement leurs destinées publiques. Celles de citoyens adultes qui n’ont pas besoin de remplaçants du tzar, des dieux ou des prophètes, pour leur montrer comment manger et chier ! Sauf votre respect, car c’est un bienfait biologiquement nécessaire !

    Faiblesses, doutes et connivences.

    Méfiance et ignorance : on oublie ceux qui naissent en ne pensant qu’à la fin du monde, à la résurrection, au jugement dernier et aux sanctions. Un monde que l’on épuise si vite et que l’on pollue si fortement par ailleurs ! On oublie de baptiser et de célébrer les nouveau-nés, ces miracles intuitifs, interactifs, et l’on colle aux regrets, aux misères, aux faiblesses, aux maladies, aux paralysies, au passif et au passé. On oublie l’espoir. On ne voit que les guerres et les égoïsmes, l’hiver sans le soleil et la pluie, ou son absence, sans l’été. Faisons encore une prière collective rogatoire. Vous autres, vous pouvez en rigoler !

    On oublie le plaisir de ce repas. Ce sourire d’enfant encore fébrile. L’odeur de ce café. Celui de cet instant de paradis volé. Cet oiseau sur ces bougainvilliers, cette perruche paradisiaque venue boire sur le bord de la piscine. Ou cet endroit où tu t’es assise, au bord de l’oued pour faire la lessive à l’ombre des lauriers, pendant que ton père priait. Et toi, pour humer une cigarette et respirer à l’ombre des figuiers. Quand à moi, épris d’épreintes, j’ai dû arroser cet arbre avant de ramasser, comme souvenir de notre trip, cette olive d’arganier.
    Continuez cet exercice de mémoire, de vous-même, Lecteur, pour ramoner vos souvenirs, si banaux et puérils, si personnels, mais si riches pour chacun, que c’est dommage, justement, de les oublier ! CQFD !

    Infos et critiques nihilistes

    Insultes insolites ! Les journaux et leurs caricatures, allant jusqu’à publier une image fictive de notre prophète, font fureur et grosses ventes ailleurs, à nos dépens certes ! Et, ils nous font rager. Ils n’ont que ça, les êtres supérieurs et nantis, pour produire dans la culture ou s’amuser ? Pour nous irriter et nous taquiner. La profanation est un calcul sordide fait pour nous déstabiliser et pour exciter les plus intégristes afin de les indexer en glissant à volonté sur la sémantique. Alors qu’ils osent l’insulte, nous restons respectueux, même dans la colère contenue.
    Pas aussi gros que celui de Leïla, un brin de la planète Mars est tombé sur Tissint ! Il a dû mettre des centaines d’années pour voyager. Est-ce un autre météorite venu à Talsint, pour flamber son fugace pétrole ? Non, calmez-vous !

    On ne voit que caricatures et misères, mensonges et crimes. Guerres de libération où des tyrans, sous-développés, continuent à tirer sur les processions mortuaires et à pendre ceux qui osent se révolter. On ne voit que la mort ou la richesse, ce qu’on nous a pris ou ce que l’on va nous voler ! Les plus riches ne pensent qu‘à ça, au lieu de donner ! C’est organique ! Dites-moi si je me trompe !
    On ne relève que les imperfections, sans savoir pardonner les erreurs. On ne donne pas sa chance à ce nouveau gouvernement, par exemple ! On s’amuse de son ventre, de ses souliers, de sa démarche, de ses idées et de sa cravate. Son tic verbal, sa simplicité et sa barbe vous dérident ! Les moqueurs cyniques se croient toujours parfaits et se réjouissent d’être des êtres supérieurs. Forfanteries !

    Crédits et valeurs, partances et espoirs

    DVD. Faillites, dépenses abusives. Comment rendre les crédits des banques mondiales, qui s’ils nous aident à nous équiper et à nous structurer, nous obèrent par leurs poids et intérêts. Jamais liquidés, ils freinent à coups surs notre développement. Comment rendre els crédit et apurer notre situation, si les états les plus fort, les States d’Amérique, la France ont contracté des dettes, 10 et 20 fois plus forts que les nôtres ? Est-ce un mal nécessaire, une nature que de vivre à crédit et d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et notre pays ? Comment restituer les vols subis par les grosses Caisses locales, comment calmer les comptes, les manipulateurs, les banquiers, les malfaiteurs, les usuriers et les marchands d’armes, qui craignent pour le Lobbie, et qui nous poussent à moderniser nos armées et notre flotte, à craindre celles des adversaires et de potentiels ennemis, qui eux-mêmes subissent les mêmes techniques de vente, de peurs et de harcèlements vendeurs.

    Que ce soit chez nous ou chez les voisins, on capitalise les peurs on vend les craintes. On exploite ceux que l’on a induits en erreur pour les monter contre autrui ! Il y a des pays et des lobbies qui ne vivent que de ça ! Les anciens sont dénigrés et pourchassés. On ne profite pas de l’expérience de l’autre. Les novices et les apprentis sont hués. Faut-il des chiffres et des études de sociologie pour être compris ?

    Les meilleurs finissent par partir, comme les autres. Les monuments les premiers sont à regretter. Tels nos rois, nos saints, nos leaders, nos illustres chanteurs, notre patrimoine, nos valeurs et ailleurs les plus illustres pontes et les plus grands acteurs ! Les plus célèbres restent un peu plus dans les mémoires et entrent de pleins pieds dans la culture du pays, comme s’ils n’étaient jamais morts. L’âge et les mérites ne sont pas pour rien, ils deviennent célèbres et immortels.

    Farid El Atlas, Rouicha, la plume de loutar* est mort. D’autres voix, celle des flammes et des flambeaux, Sousdi, s’est éteint le même jour. Ils sont comme un nuage de lait sur une tasse de café chaud. Huile d’olive et miel d’arganier, Oranges et Yasmine, ce Maroc suave, fort, doux et fier, qui cultive ses us et ses dons subtils. Poésie, culture, artisans et agriculture, rejoignent les murs et les champs, les ports et les cités, pour élever ce pays au rang de ceux qui comptent dans le monde et qui prospèrent dans la paix !

    Mais il est des arbres, venus d’aileurs, des monuments deux fois centenaires, que les gérants ont laissé arracher et tuer sciemment ! De quel droit ? Ah si morts,leurs bois pouvaient calciner dans l’enfer leurs corps ! Dieu pardonne-leur, car les humains, bléssés, ne savent pas le faire !

    Charisme et responsabilité

    Laissons la radio et les infos ! Une odeur délicate monte de la cuisine. Il faut aller prendre ses médicaments. Mais il fait trop froid pour se doucher. Fébrile et endolori, tu ne cesses de cracher et de tousser. La symphonie de la rue reprend de plus belle. Il faut quitter le lit et aller au bureau. Sortir de la pénombre et aller sur la scène continuer le jeu ! Laisser le délire poétique, subintrant ! Aller appliquer le capital d’expériences et de sciences apprises, pour cultiver la vie et lutter contre les faiblesses et les maladies, face aux tares et aux taxes, face aux exclusions et contre les injustices ! Robin s’est levé !

    Votre charisme et votre aura, votre savoir ou votre argent, vous ont permis d’être élu. Un vagabond, ringard vous tend la main. Résipiscence et résilience, il ne s’agit pas de lui donner l’aumône, Excellence ! Je m’adresse à vous, ô ministres intègres ! Mais c’est le fait d’assister une Association qui vous a tendu la main, pour faire du bien et que vous avez refusé de faire !

    Prêtre, berger, instrument ou laquais, vous êtes un serviteur et non un maître, Excellence ! Il est venu vous saluer, pour vous remercier ou vous demander un renseignement, voire vous féliciter. Il est venu vous saluer, civiquement, librement, même si vous êtes un ministre ou un parlementaire aujourd’hui, lui a de toujours été un militant et un citoyen ! Alors Dubon, répondez-lui poliment ! Demain vous serez vieux ou malade, exclu ou appauvris, à deux pas de partir sous la vindicte des maladies ou des huées ! Alors répondez-lui maintenant, par civisme ou par politesse. Ne restez pas obtus ou abscons ! Vous pouvez scinder les pieds pour mieux comprendre.

    Lois vicieuses, lois perfides

    Des copies impossibles du jour au lendemain, même si la planète est devenue un village. Sauf qu’on a à faire à des mascarades mondialisées, hypocrites, des profanations du réel. Opacités politiques, lois perverses et impudentes, lois scélérates et fallacieuses, mondialisées sans respect ni pudeur. Des slogans et des divagations de célébrissimes profiteurs, des strates des pays richissimes, forts de leurs exploits ordinaires, et qu’ils veulent nous inoculer, généraliser aux plus pauvres des régions éloignées, aux peuples muselés par les us et les coutumes, qu’ils exploitent, comme à ceux qui sont juchés sur les montagnes enneigées, loin des villes, des écoles et des routes, dont les langues sont étranglés et les droits ligotés. Idées borgnes, vérités faussaires, ou manœuvres stupides, qui ensorcèlent, conquièrent et emportent l’enthousiasme épaté de nos gérants. Mais, mondialisation oblige ! Il faut bien faire des progrès, même à doses homéopathiques. Et suivre les premiers coureurs, même en rampant. Ou même en reculant !

    C’est valable pour les dormeurs, les malades, les handicapés et les ministres !
    Car, qui n’aime gravir les monts, traîne à jamais dans les vallées » !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 décembre 2012

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    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TROP PENSER NUIT A LA SANTÉ, SURTOUT QUAND C’EST INUTILE !

    Chronique du bout des lèvres. Pensées éparses ou nuisances subtiles ? Balivernes dispersées ! Il n’y a que dans le noir que l’on rêve. Ici, en dehors du brouillard et des brumes tenaces, il fait crânement beau ! Un temps de vacances multiples et de troubles dangereux ! À se croire à Londres, sans visa, par temps de guerre. Au Moyen-âge, bien sûr, avec un tas de rats et de pestes ! Un temps beau et froid, comme un mâle insolent et superbe. On est loin du Printemps. Sans succès, il est parti ailleurs. Et on appelle, paumes en l’air et prières aux poings, l’hiver, au secours ! Ses pluies du moins, mais trop SVP Sidi Rebbi ! Juste ce qu’il faut à cette terre, ses animaux et ses gens ! La grippe et la sécheresse, les maladies hivernales nous guettent. Et le vaccin on n’y croit plus, même si c’est gratuit. L’OMS comme l’ONU, ont tourné les gens au ridicule ! Qui croire par ces temps à ne pas mettre un chien dehors. Quitte à supporter ses crocs, l’escroc et les tirs de cailloux des voleurs. Point de salut à toi ‘’intelligente noblesse’’, le truand au col blanc, qui ose encore se voir sur son miroir hebdomadaire et parler de la fauconnerie. Traditions et dérision, le cynisme des prédateurs se perd. On ne respecte que les puissants, on n’aime que les riches. Nos complexes sont un énorme héritage qui grèvera l’avenir de nos enfants.

    Critiques en partance
    De profundis ! Adieux mesdames, surtout à celles qui ont coloré les affiches. Critiquer à l’ombre des couettes, quand l’ogresse est partie, est une forme de courage, qui rejoint les peurs d’antan. Celles de la gente civilisée des villes impériales. Devant les assises absentes et face aux rêves de l’enfance, aux endurances matures, face aux rues, face aux blouses délurées, des rires sardoniques ont fusé sur la télé et le Net. Des revers idiots, de perverse nature pour une odalisque ! On parle de beauté fatale La beauté, selon nos labels, est ainsi faite. Vous étiez si aimable et si belle, que vous nous aviez inspirée. Et même notre patience a été conquise, à votre insu. Seulement, il y a eu des erreurs des coups, pour un peu les tirs ! On ne lui demandera pas plus, elle fut ! Quand la frousse est partie et que s’installent en moins d’autres caresses, cela frise la folie. On patiente et on prie que cela cesse et que le bon dieu ou nos maîtres, nous changent de geôliers ou de bagnes !

    Syndrome de Münchhausen
    Avoir peur de rire, de critiquer, de pleurer et continuer de souffrir, fait partie d’une autre gageure, une autre guerre contre soi et qui manque d’être perçue. On comporte une blague. Celle où le citadin était dans le rôle le plus abject. Celui de l’impuissance au lit. Il entendait dehors les cris de chats, s’entretuer pour faire l’amour. Timide, cela l’y encourageait et le faisait rire. Il entendait le bruit des chars et des tirs, le bruit d’un avion, ou leurs échos métalliques, d’un autre temps, fruits de son imagination, le chaos de la guerre. Qu’à cela ne tienne ! Il pensait que c’était la fin du monde .Que la résurrection était proche et qu’il fallait anticiper le paradis ! Ou n’était-ce là qu’un rêve, et qu’en face de lui il y avait un voleur, qui ayant percé sa porte et bercé de morale, voulait le remercier avant de partir ! Il craignait pour sa chair et ses enfants. Et, ne pouvant se retenir, il lui fit un bras d’honneur, sous les couettes. En s’y enfonçant encore, de peur d’être égorgé, en osant montrer sa colère. Nous sommes les héritiers de ces puissants combattants ! On nous vole notre identité et notre avenir. Mais on veut persister sous les couettes ! On nous tue, on fait la politesse pour les prier les voleur de revenir. Il est des partis qui n’ont oublié ces vertus millénaires, des insoumis, qui ont cédé fruits et terres, pères et mères ! Syndrome sadomasochistes, des gens battus, qui aiment leurs ardents séducteurs ! Syndrome de Münchhausen

    Alternative de la narration
    On raconte différemment cette histoire du bourgeois. Le pouvoir ou le pour voir, si on y est ! Plutôt, le strapontin que l’exclusion. Le cheval de Troie pour percer les murailles de la ville ! Les estropiés de la morale se sont tus ! Alors notre père de famille, ne va pas se désister. Il va affronter le voleur. Il va crier et alerter les voisins. Ailleurs il s’emparera d’un fusil ou d’une hache ! Mais là, il n’a même pas de pistolet ! Il va crier en appelant des noms fictifs ! Ceux des présumés Khamar, Lhoussine, Mohamed et Ali. Tour à tour il répètera des noms de ruraux, supposés être plus robustes. Comme qui dirait aujourd’hui, il appelle le gardien, le chauffeur, le cuisinier et les servantes des voisins. Faisant mine de ne pas voir le gredin, il va courir et frapper taper sur les portes. Éveillant les dormeurs et les survivants ! Pour faire la foule, donner l’impression du nombre d’hommes, afin de déstabiliser le voleur ! Pas facile dans une ville fermée, cernée de murailles d’antan, où il n’y avait ni gardes armés ni sécurité de nuit, pour la sécurité de ses habitants. N’allez-pas croire que cela existe partout, maintenant ! Je vous laisse comme moi en suspens, ignorant ce qu’il est advenu au commerçant

    Écritures et décodages
    On a souvent varié les peintures avec des styles, des écoles et ateliers innombrables et novateurs. Bien moins les styles d’écriture, où tout doit être clair, brillant et perçant, à peine cru, mais très facile. Digestible !
    La lecture n’est pas un automatisme mais une réflexion pendant et après décryptage. Il n’y a pas de mots simples pour expliquer les choses compliquées. Mais ce n’est pas en compliquant les idées, par l’usage de mots complexes et indéfinis, que l’on accède à l’autre et que l’on peut communiquer. Ainsi exprimer des idées complexes, n’est pas un standard aisé. La recherche du mot précède l’élocution et en perfectionnant l’idée de départ elle-même. L’idée se nourrit de la phrase qui la porte. La locution enrichit l’élocution. L’éloquence détruit la communication. Un dépit, un danger aussi grave que les croûtes de peinture qui transforment un tableau en montagne, à force de le sculpter.

    Cogitations et existence
    L es idées simples et communes, fatigantes et stériles pour certains, sont plus amènes chez le pédagogue qui s’épuise à les décliner. Il les instille par degré et avec patience jusqu’à faire entendre son sujet aux destinataires et plaire aux plus étourdis. Il cherche les mots les plus simples, les plus adaptés et cela par degrés Selon les destinataires, afin de les instruire et de mieux les toucher. Mais ce n’est pas par culture que l’on coure ni par besoin de manger que l’on peint ou qu’on lise ! Il y a des besoins autres que préliminaires, quand on s’investit et s’implique vers l’altitude, non seulement le défi porté à soi, mais la quête de son plaisir aussi. Là aussi cette culture, cette gymnastique ne se font pas sans peine ni sacrifices. Qui cherche des défis à porter à soi, prospecte de parmi les difficultés, sans les éluder.

    Pédantisme et vanité
    Ainsi, expliquer les choses compliquées, exprimer les idées naissantes, n’est pas aussi aisé que de mettre une pièce dans une fente de tirelire. Gravir les sinuosités des pistes montagneuses est aussi ardu et stressant que les inattendus des métaphores et les labyrinthes où joue le scripteur pour s’amuser. Gravir des montagnes est aussi fastidieux, mais cela rapporte à l’alpiniste et aux grimpeurs qui le suivent, autant d’estime pour soi que de volupté. La joie du sommet est à ceux qui y accèdent. Sauf lorsque la quête du Graal se solde par l’absence de trésor. Seulement tout le monde sait que dans de monde de la mystique de la métaphysique des religions et des légendes, il n’y a que les idées qui importent. La vérité, la réalité de la quête, son aspect le plus positif est déjà acquis dans son cursus, dans la foi et le culte, non dans l’arrivée au but recherché, qu’il soit mythique ou surestimé. Il sème le parcours.

    Ou frivolité et nullité ?
    Plus terre à terre, sur le terrain, ce sont les entrainements et les courses, les exercices, qui donnent de la force et non l’accès à la médaille, au trophée et au papier diplôme. Ceci est pour apporter un peu de satisfaction, réelle, à notre quotidien, qu’il soit de simples ouvriers ou de grands magistères. Sans qu’il soit fait de postes ministériels, de postes boiteux, de mensonges et de branle-bas de combats, de supercheries de type, super salaires odieux et de lotissements délivrés au franc symbolique, à titre congratulations pour les silences les complicités et autres nécessaires connivences de la vie courante, entrepreneuriale, politique

    Partages et partitions ratées
    Des prix de compensation ou de consolation, où l’on voit un ministère occupé par pas moins de quatre têtes de ministres ! Je me demande pourquoi on les réduit à 18 d’entrée pour en sortir près de 40 la fin ! Opération de chtara* à la marocaine, magie et prestidigitation, goulou baz* ! La main tendue, on serre en premier, quitte à relâcher par la suite. Si on lâche plus pour commencer, on ne peut plus rien donner aux ‘’gourmands’’ par la suite.
    Partages ou marchandages par anticipation ? Ou économie sur les retraites, malvenues d’ailleurs, et que l’on délivre aux ‘’sénateurs’’ partants et autres ‘’intermédiaires’’ déchus, après de notables sommeils publics, des rigolades on live ou des disputes, voire de plus saines absences ! Spectacles affligeants et notoires qui nous empêchent d’avoir une chaine parlementaire ! Primes de complicité ou primes contre la déprime ?! Connivences, corruption, népotisme ou carriérisme ? Connivences et collusions salutaires, adaptation de fait, face aux complicités et aux compromissions. Structures organiques, telles que décriées, devenues normatives, mais néanmoins entretenues par real politique.
    En vérité, en politique les administrés sont aussi loin de la politique que les consommateurs de pain et de kefta* ne le sont de la culture et de l’élevage ! On peut bouffer de l’âne dans nos saucisses avec autant de maïs ou de blé, génétiquement modifiés dans nos assiettes, consommer autant de médicaments génériques, imparfaits ou peu purifiés, autant de produits chimiques, sans nous en rendre compte et sans qu’aucune hygiène de ville n’investisse les cuisines ou les étalages ! La politique est loin, la vérité aussi. Nous sommes loin du jeu et des pouvoirs ! Aussi loin de la création et de la conception des choses et des plans, qu’un conducteur d’auto ou de PC ne le sont de la fabrication de la voiture ou de celles plus mateuses et physiques des ordinateurs !

    Médire des maux à dire
    Destins destitués. Le monde des consommateurs est fait de récriminations et d’insatisfactions en chaine. En cela il est pareil à celui des politiques. Nous avons le droit d’élire, vite très vite, des gens sur parole et sur des programmes amalgamés en vrac, qu’ils n’ont pas l’opportunité d’essayer d’appliquer ou qu’ils ne pourront jamais appliquer. Il n’y a théoriquement que leur parcours qui ressemble à un exercice de sport. Le but le Graal est du domaine de la légende. Il en est ainsi du chômage et du lotissement comme des vertus démocratique qu’ils voudraient apiquer. Ils dirigeront et nous guideront à vue, en commettant des erreurs naturellement, comme celle du genre humain en cela on leur pardonnera après leur avoir laissé le temps de jouer sur les cobayes ! Nous avons le chois d’être heureux ou malheureux selon la passivité nôtre à supporter ce qui nous dépasse. En cela, philosophes épris de religions asiatiques, nous sommes les bons sujets du destin et des lieux et des climats où nous naissons et où nous sommes condamnés à tenter de subsister !
    Penser autrement est du domaine du délire sinon de la rébellion. Et en cela, les superpuissances, par lobbies, banques et multinationales interposées, sont celles des nations qui décident du devenir des autochtones et de l’histoire de l’humanité ! Comme je disais ailleurs de notre avenir et de nos destins, les pluies et les grands états interfèrent avec nos libertés et nos destins, se substituant à dieu sinon à la nature. Ou presque ! Mais, même leurs rôles, utiles ou néfastes, sont écrits. Nous, nous ne pouvons pas le savoir, mais eux, ils les prédisent s’ils ne les planifient ! Nous sommes leurs obligés, de par le modernisme impulsé avec leurs langues et leurs dieux et leurs doutes. Et qui plus est mécontents des sommes fabuleuses qu’ils nous doivent ainsi qu’à nos ultimes ! Complot séculaire ou hypothèque à vie pour des états, néoformés ou archaïques, qui tardent à devenir adultes, réellement libres et indépendants.

    Pour lire donc il faut se concentrer.
    La patience et la concentration maintenues sont utiles au pilote. Comme la confiance en sa boussole et sa barre ! Son étoile, ses matelots et en son bateau. Que ce soit un état ou un gouvernement pour le capitaine c’est le même cas. Mais les avions d’antan n’avaient pas de pilotage automatique. Il fallait au maître une attention de chaque instant. Difficile de lâcher les mains quand on conduit une auto. Même des pensées importantes peuvent être futiles ou graves. L’errement d’un instant peut causer l’accident.

    Invitation ou sédition récréative,
    Allez-vous narguer leur sort ou le dénoncer ? Madame la ministre de la santé, maintenant que vous êtes parmi nous, de l’autre côté du sérail ou des barreaux ; maintenant que vous êtes une malade comme une autre, un bulletin de vote, comme des millions d’autres, maintenant que vous êtes libres des contraintes et des silences dus au devoir de réserve, maintenant que vous êtes plus heureuse de vos compétences acquises, du fait des connaissances médicales apprises, et plus réfléchie, bien au fait autant de contraintes que des problèmes, plus libre d’épouser une cause, par civisme vous pourriez dénoncer le chemin de croix que traverse chaque malade ! Phrase proustienne, qui n’enlève rien à l’invitation, qui vous est faite, si vous prenez le temps de la lire posément.
    Vous êtes le témoin illustre de nos incompétences diverses, tous secteurs confondus, sans sectarisme! N’est-ce pas ? Comme de l’esprit de profit et d’arnaque, la corruption, qui n’existe pas que dans nos secteurs ! Je cite sous formes de tirets des constats. La détérioration et les manques structurels, en passant par la suffisance des hommes et sur leurs paresses, qui cachent leurs incompétences et leurs insuffisances en moyens ! Y compris le manque de soutiens, d’assistance ou de moyens, de tuyaux pour dépasser les négligences du personnel. Les malades sont toujours isolés, angoissés, peureux, séniles et très seuls et infantilisés face à l’administration, qui représente le makhzen, face à leurs maladies et au personnel. Répétition surlignée. Les malades sont toujours aux affres des urgences, face aux manques d’ambulance et de services des urgences équipés ! Le personnel hier dévoué est aujourd’hui, placide, déçu et dévoyé, il perçoit les malades comme des barbares, des envahisseurs parachutés d’une autre planète. Les malades non-couverts ou peu, malgré vos efforts, manquent toujours de moyens pécuniaires, quand c’est sérieux. Nous sommes au Maroc, ne voyez pas que les Mégamalls, Madame ! Vous avez été le témoin de ce théâtre maladif et de prédation, soyez maintenant leur avocate. Adhérez, à notre invite ! Oubliez le passé incomplet, Adhérez !

    Conscience des faiblesses,
    On brûle : harakiris maghrébins ! Des despérados d’hier au brûléros* d’aujourd’hui ! On se consume au travail, quand on y est et qu’on le trouve. Mais rien que pour travailler, on se grille. On se tue pour se soigner. On se carbonise pour nos droits ! C’est gauche, vous en convenez ! On a coutume, là-haut, d’oublier nos existences. Nous se sommes que des statistiques, des chiffres, rarement des humains. Ou juste pour applaudir les palanquins et embrasser à genou des mains. Si, si très haut, il y a de magistrales exceptions et du travail de fait. Un travail pieux et constant. Mais, là en ce qui vous concerne directement. On le dirait à force de l’entendre faire ! Vous êtes d’une autre race, d’un autre monde, bourrés d’une éthique différente, endurcis d’une morale tout autre. À moins de se suicider, seule expression qui reste, on est pour vous inexistants. Les chiens, à la limite, les chevaux, certes, ont plus de considérations que les moutons. Faut-il braire ou hennir pour avoir un peu d’estime et de compassion ? Quelle garantie, quelle confiance attribuer aux changements timides et aux reflexes tenaces de peur ou d’appropriation ! Bon Dieu, ne nous oubliez pas sur cette terre ! Dites-le à ceux qui nous gouvernent, ici, là ou ailleurs ! Nos plaintes, nos droits, nos dols, nos vies, c’est important pour nous, jamais pour eux…Et pour vous, Seigneur ? On n‘a qu’une vie, avant d’être rappelé ailleurs !
    Kénitra, le 9 Décembre 2012
    Dr Idrissi My Ahmed,

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?

    Le temps : 18 – 08 – 2011

    Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?

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    Bonsoir, HENRI, tu m’avais écrit le 12 mars 2010 : « My Ahmed, Bravo. A quand la publication de tes écrits ? ». Cher ami, veux-tu une réponse longue ou courte ? Dois-je t’écrire tout un livre pour te dire que je ne suis pas tenté de publier ?
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    Ecrire est une chose, mais publier, c’est pour qui, c’est pour quoi ? Ici au Maroc d’abord écrire en français, pour un lectorat réduit est un défi au bon sens commercial de la chose ! Mais ça se défend pour les professionnels qui ont un nom sur les étalages de la culture. Les écrivains qui ont un label qui les distingue, les introduit et les avantage auprès des critiques, pour les consacrer chez les éditeurs. Voire de l’oligarchie francophone, ‘’lisante‘’ et luisante, seyante et sémillante, commerçante et bien pensante, sise sur l’axe cérébrospinal des deux capitales utiles ! Le reste, lisant et écrivant plus l’arabe, lit autre chose sur les cartes, son destin suspendu et son utilité discutable !
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    Ecrire pour parler des amours de ma grand-mère, de mes jeux naïfs de mon enfance, passée près des palais, rythmer dans un poème le vol nuptial des papillons, sous le chant des cigognes et les râles des grillons, parler aux roches volcaniques de la couleur du vent qui les fait fantasmer avant leur éruption? Inventer pour le plaisir d’en sortir ou de faire peur, une évasion de terroristes ! Ou celle qui fera un film rocambolesque de mercenaires ou d’intégristes échappés aux fers des chez les matons ! Avorter des crimes des rescapés, éventer des révolutions châtrées dans l’un des pays chauds ? Vendre de l’exotisme, chargé de doutes à la xénophobie avérée ? Faire palpiter le lecteur en espérant passer un jour son œuvre au cinéma ? Ou simplement des errances politiques des partis et des hommes de mon pays et comment dicter aux décideurs mes stupides conseils et autres suggestions ! Ça c’est bien moi en fait ! Mais ça fait l’objet de lettres particulières ou de rares articles sur les journaux, pris à témoins ! Et non pas d’éditions !
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    Ecrire pour éclairer, pour se définir et pour s’identifier. Ecrire des balivernes plaisantes sur soi, des contes pour adultes, en guise de passe temps ! Ecrire pour militer et défendre. Ecrire pour former et informer ! Pour écrire il faut un but, une raison de plus pour publier ! D’ailleurs, qui voudrait me publier quand je taquine les colons et médis des ses alter ego ! Ce n’est pas aux frais de l’ambassade ou de l’état, que des mots perceptibles comme blessants, pourraient voir le jour ! Admettre des actes répréhensibles, ou leur simple allusion, la critique et la mise au point, vous fâche déjà un homme. Il faudrait que les ‘’ bienfaiteurs‘’ soient masochistes pour accepter la diffusion de ce qui les indispose et blesse ! La transparence n’a pas cette couleur la reconnaissance des faiblesses passées non plus !
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    Nos livres n’intéressent pas la vieille métropole ni les pays qu’elle a connus, même quand ils lui restent ombiliqués ou confédérés ! Les amateurs de votre belle langue, qui lui restent entichés, n’ont qu’à ce taire sur le plan de l’esprit ou de l’écrit ! Les écrits de ces ‘’ provinciaux ‘’ d’une autre nature, sont imbibés des relents d’un terroir qui semble plus étranger que jamais ! Notre français emphatique, imagé ou prolixe, date de votre dix huitième siècle ! Vous parlez autrement et vous lisez autre chose !
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    Ecrire pour une minorité, une élite, publier à fonds perdus, juste pour timbrer les colis de votre livre dédicacé que vous vous devez d’adresser à des gens qui ne l’auraient jamais acheté. Mieux vaut chercher leurs emails pour les aviser, si ce n’est les importuner un peu, pour récolter en retour, quelques mots condescendants, si ce n’est rien du tout ! Car les gens sont braqués sur la parabole.
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    Leur temps, ne suffit pas pour étancher cette soif immense de connaître le monde. Là, c’est un monde d’images qui les attire, les révolte contre les leurs, les invite puis les dissuade, et les interpelle constamment. Une relation d’amours pervers, chargée de symboles, de rancœurs violentes, de dépit et d’attirances ! Un monde, à peu de frais, qui si proche, n’est guère soumis à la quête des visas.
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    Ces murailles en papiers, qui freinent l’émigration et que ne peuvent franchir que les plus motivés. Ce, au bout de parcours marathoniens, des aventures souvent mortelles ! De vrais chemins de croix pour les survivants qui espèrent vider cette patrie, cette poubelle l’Afrique. La marâtre arriérée qui les assume si mal et qu’ils répudient, même en y restant chevillés, surveillés par des mâtons.
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    Si ce sont nos pays, ce ne sont plus nos terres ! Nos drapeaux, nos symboles, nos hymnes, nos frontières, ne collent pas aux limites de nos tribus ! La notion historique et large de Nation, s’est perdue dans les âges et dans l’entrechoc des religions et des civilisations, au profit de barrières et des douanes, qui ligotent les gens et assiègent les hommes !
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    Pas bouger !! Un exode qui les déboutent et dissuadent l’Afrique de son virtuel paradis européen ! Chemin faisant, dans ma réflexion, sur le livre, la connaissance et la curiosité, je me retrouve en train de rouvrir le sujet galvaudé de la majorité des romans marocains ! L’exode économique. La quête stérile du Graal et ses tristes déboires. Cette volonté instinctive de quitter les lieux pour un motif vital, la recherche du travail, n’importe lequel est débouté ! A raison ?! Pour protéger l’espace, le sanctuaire privé des dieux, l’intimité des idoles et maîtres européens !
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    Je disais donc, question ouverture sur les cultures, voilà donc un monde, parabolique, mais qui a tué le livre. Ecrans dans les deux sens, la télévision est suivie par des milliards d’individus. Un outil, mais aussi une attache passionnelle. Ce média universel, axe cérébral de la globalisation, qui reste néanmoins attractif et intéressant. Seulement sa profusion ahurissante dépasse l’imaginaire. Et cette occupation tue le temps de la lecture au point de se demander pourquoi écrire si l’on peut créer des images qui parlent ! Et là, Youtube répond à ma question !
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    Les gens d’ici ont des difficultés avec l’épicier, la quête de nourriture et de médicaments, s’ils connaissent parfois le marchand de journaux, ils ont perdu l’adresse des libraires ! On vient d’en tuer un de ces ultimes résistants à Casa. Adieu, Jacob Chriki, tu me rappelles mes libraires du Mellah de Fès. Tous partis ! Qui en Israël ou Palestine, qui au Canada ou en France, qui chez le bon Dieu, Yahvé le père, à la bonne adresse, maintenant !
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    Crime pour de vrai, dans une affaire banale et crasse. Celle d’un pommé, armé d’une barre de fer ou d’un couteau, peu importe ! Drogué ou pas, vol et non dérive raciste extrême. C’est le principal, rassure-t-on. Personnellement, je ne sais pas si la peine de mort se justifie encore dans de pareils cas ! Mais, il doit y avoir un salaire pour le crime.
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    Là je serais, au conditionnel, pour appliquer la loi divine plus que le pardon humaniste ! La vengeance sociale impartiale pour l’exemple dissuasif et le châtiment ? Le ‘’talion », la justice. En un mot ‘’équitable », à hauteur de la biblique mesure du ‘’dent pour dent, œil pour œil » ! Et le pardon et la résipiscence, les remords et l’excuse, le regret et le pardon, qu’est-ce qu’on en fait, Docteur ! Seul celui qui a été tué ou Dieu, pourraient le faire ! J’ai horreur d’en parler !
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    Toi, par exemple cher ami, que retiens-tu face aux criminels, aux monstres, qui gomment des vies comme ça. Que ce soit sous forme artisanale à l’unité, en série ou industrielle ! Je suis contre toutes les formes de guerre, contre la peine de mort, mais je suis déchiré devant des horreurs pareilles ! Au point d’invoquer d’autres consciences que la mienne, pour ne pas dériver dans mon jugement !
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    Mais l’amalgame, le doute soufflé, à demi mot, pour qui veut tancer est vite fait. On incriminera la religion ou le terrorisme, le racisme, l’antisémitisme, pour instrumentaliser, sans dignité ni respect, l’épouvantable assassinat ! Ailleurs, quand c’est quinze mercenaires qui gomment un Hamas, les agents sortent avec des décorations et beaucoup d’argent, certainement. Un autre nom, une cachette, un boulot tranquille ou un autre passe, le temps qu’on tourne la page et qu’on efface de la mémoire l’événement !
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    Ceci est un exemple où donner son avis, vous classe dans un registre de façon rigide et définitive, ou dans un autre où on se complait à vous flatter. On vous chasse ou on vous considère, selon l’audience et les partis pris !
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    Ecrire et réagir, c’est souvent faire face à une démoniaque distorsion des événements et de la vérité. C’est donner son avis pour essayer de comprendre une trame opaque, les tenants et aboutissants d’un événement, d’une propagande. La réalité est dribblée dans les périphrases de discours programmés, dans des réactions de défense préétablies, pour justifier l’indicible, endoctriner les plus récalcitrants, désinformer ceux qui sont neutres, ou des mesures lénifiantes pour congratuler la tribu ou le clan !
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    Ecrire, plus sobrement, c’est la recherche des mots et des actions susceptibles de faire resurgir la vérité, c’est clarifier son opinion.
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    Ecrire est une artillerie offensive ou offensante. Une arme psychologique, dialectique, rhétorique, qui cherche à persuader ou contraindre, à confondre ou défendre, à humilier ou glorifier ! Ecrire, c’est aussi souder son opinion, sa compréhension des choses avec celle d’autrui. Publier, c’est tenter de les partager avec le plus grand nombre. C’est une recherche d’harmonie, de reconnaissance ou de soutien. C’est une façon de mesurer vos opinions, de leur donner un corps en les comparant à ce qui est admis de tous !
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    Ce n’est pas un mystère au Ministère de la Culture, où maintenant à la place d’une actrice, poussée comme une héroïne sur le théâtre de notre composite gouvernement, nous avons un philosophe ! Pire que le sport, ce domaine que l’on a raté dans tous les championnats, son département, polyglotte à peine, ne dispose que de peu de moyens, pour conjurer la situation.
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    Chez nous, la Culture ne nourrit pas son homme. Beaucoup de peintres y auraient du faire dans le bâtiment. Question de subsister, tant leurs huiles n’ont pas fait d’eux de gros légumes. Bien des acteurs, débarqués des planches, crèvent la dalle avant d’y plonger dessous ! Ou de recevoir anté mortem, par charité, des soins hospitaliers, en guise d’ultime reconnaissance, avant leur dernier sacrement ! A posteriori , où les inquisiteurs de la Santé se trompent pour sanctionner et châtier de territoire ! Je parlerais de ce ce ministère qui mérite son nom de magistère, malgré ses tares, et qui est mené comme une affaire pénale et punitive, par une sémillante gouvernante. Une avocate de métier , loin du domaine technique médical , auquel aspire normalement ce domaine.
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    Penses-tu que ces mots seront lus ? Et sur quel journal fais-tu le pari pour les publier demain ? Toutes fermées ou presque ! Je ne parle pas des grosses gueules ! Faut-il dire et te préciser qu’il n’y a presque plus de salles de cinéma au Maroc ? Antan, certaines servaient de scènes et de tréteaux à ces troupes apocalyptiques !
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    Ecrire, serait-il devenu une faute après avoir été un crime ? Faute de doctorat et de magistère, peu de gens de chez nous, osent écrire et bien moins encore s’aventurent à éditer ! Publier est une gageure ! Car, n’étant pas un acte d’indifférence, mais d’engagement solitaire. Un acte suspect de lutte ou de pertinence. Ecrire peut être interprété comme une offense ou une caricature. Oser être c’est publier. Publier pour devenir soi-même ! A condition de mesurer son courage face aux risques. Le courage de ne pas rester, muet, quand rien ne vous oblige au silence ! Ecrire quand on a la chance de vivre, de vivre encore, publier quand on a la chance d’écrire et de savoir écrire et la perception, l’intuition, des choses utiles à dire. Je dis ça pour parler et réfléchir à ce que je viens de dire !
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    En dehors du fait de vouloir parler de soi et de ses expériences, parce que le livre, c’est vous, et ce du fait qu’il porte votre nom, il donc le risque de produire des banalités. A une dame, médecin versée dans la communication et devenue éditrice de son état, qui me traitait de Victor Hugo, en plaisantant je suppose, ce que j’ai quand même gardé comme un réel compliment, je disais ‘’ je ne veux pas écrire de choses qui ne seraient pas utiles pour l’humanité. Un peu prétentieux mais c’est la seule chose inutile que je neveux pas courir ! Ecrire, oui si on a des choses importantes à dire…Autrement écrire pour soi, son journal, ses poèmes, sa prose de tiroir ! Au lieu de tuer des arbres et de crever ses yeux pour rien ! Le même défi que tu te tiens pour terminer mon texte, cette chose !
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    C’est pour qui, finalement, c’est pour quoi qu’on écrit et qu’on se doit de publier ? Ou contre qui ? Ça dépend d’abord des compétences de l’écrivain, de sa valeur et de sa vanité ! Ça dépend des sujets qu’il fricote. Des cohortes d’où il sort ! Ses écrits seront bannis ou honnis, censurés ou acceptés, utiles, odieux ou stériles ? Et puis, le thème doit varier avec les préoccupations du moment et des lieux où il réside. Encore que ‘’la mode » écrire n’est pas suivie chez nous ! Quand vous avez une grande partie de la population qui est analphabète dans nos cinq langues ! Nos gens ont peu de moyens, en fait, pour s’offrir des livres.
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    Ecrire devient, s’il ne l’était, comme nos urnes un motif suspect, vidé de son contenu, de son utilité ! Les gens, minimisés, oubliés, outrés ou abusés durant des siècles, se méfient des nouveaux prophètes et des parvenus ! Les plus motivés ne bougent pas ! Les plus conscients refusent d’aller aux urnes qui ont si souvent été manipulées. ils se méfient des nantis comme des opportunistes, qui demain vont encore les oublier. Elire ou élever au dessus de soi, Ces deux verbes sont presque voisins, peut devenir dangereux. Les électeurs retirent rarement leurs cartes. Ils se retirent avec dignité du struggle qu’ils considèrent encore soumis aux lois de la fausseté et des tripatouillages permissifs !
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    Avec ce que je viens de dire, écrire est un dialogue, différé, autant qu’un déballage ou un aveu ! Une auto confession que l’on veut partager. Que font les écrivains, pour répondre à leurs ‘’ouailles », à leur lectorat ? Que font-ils des critiques ou des louanges, pour que ces avis et ces compliments ne restent pas vains ? Ils écrivent d’autres livres en réponse ! Ecrire est un jeu accompli qui se suffit à lui même ? Une analyse, une confidence aux schizophrènes qui nous habitent ! Ces parties de soi, qui dorment en nous, symbolisés par le Ça et le Surmoi ! Espoirs ou défis, écrire est un désir, une plainte ressassée, contenue. Publier est un désir, muet, caché et inhibé, mais une vraie et belle action quand ça a la chance d’avoir lieu.
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    D’abord les romans me rebutent. Je déteste les longueurs, en faire c’est autre chose ! Punissez-moi ! Je suis simplement paradoxal ! A contrario, écrire des nouvelles, me serait-il plus aisé ? Je me le demande ! Vu mes contraintes professionnelles et obligations sociales et/ou vitales ? Vous y adhérez ! Des nouvelles courtes, ça m’irait. Et puis, j’accuse mes engagements multiples, qui me laissent peu de temps pour ouvrir les romans, les livres ou pour en faire !
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    Je digère mon temps de façon sauvage ! Le résultat comptable est ruineux ! Je ne sais pas ce que je fais…Oui certes, je travaille et je sors peu de mon cabinet, du moins de son ordinateur ! Je ne suis pas ce que je suis ! Je ne me suis pas encore découvert. La vie et sa suite, je ne sais pas…C’est venu pour partir ! Ça vient comme ça ! Peut-être en moins amusant, du fait des péripéties de la santé péripatéticienne, (je parle de la mienne de santé pas de la publique) et des contraintes diverses, sinon communes à tout homme !
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    Ensuite, les romans d’inspiration sociologique, judicaire, policière, avec leurs sous-bassements sexuels, leurs fondements bassement matérialistes, m’inquiètent sur mes capacités. Je me crois incapable de créer ce monde et de gérer ce climat ! Régurgiter aux lecteurs les tensions psychologiques, qu’ils ont lues ou vues ailleurs; relater des scandales aguichants, pour forcer l’envie de lire et pousser la vente ? Je fais allusions aux macabres affaires judiciaires qui fleurissent sur les pages des quotidiens et qui ne laissent pas neutres ! La pulsion de savoir, de connaître, la curiosité, font de nous des voyeuristes en puissance. Ne serait-ce qu’à compulser des pages ou de tourner des feuilles ou des images ! Etudier des humeurs ou le profil d’un assassin, son propre héros, tenter de le tuer ou l’emprisonner à la fin du livre ou de la série, parce qu’il est devenu quasiment vivant, parce qu’il est devenu obsédant ? Elucider des crimes déjà féconds dans le cerveau qui les imagine ? Ce sont quelques questions qui me viennent en tête !
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    Toute une gymnastique, que ces péripéties et suspens que chacun aime parfois voir dans un film, n’est pas à la portée du médecin ! Je connais un lettré qui a versé dans le livre noir. J’ai connu de nom, sans le connaître un commissaire qui s’est versé avec engouement sur ce genre de polars !
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    Se mettre, psychologiquement à sa place du protagoniste, dans le rôle du méchant ou du héros…Assis sur sa chaise, s’exercer au vol, au viol ou verser dans le crime, imaginaire à deux pas des phantasmes, pour ‘’déguster », ressentir des sensations fortes, à l’ombre de ses virtuels malfrats et personnages de création… Et pour les décrire, se mettre dans la peau de la victime ou à la place de l’assassin ? Pour le servir et l’asservir ? Pour le faire vivre dans un roman, au départ tout juste alimentaire ! Ecrire pendant des décennies afin de conquérir une renommée, pour se faire un nom de vivant, grâce des spectres subliminaux ? C’est grisant certes, de vivre la célébrité, grâce à des fantômes qui n’ont jamais existé !
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    Autre façon d’écrire, c’est lorsqu’on s’intéresse à ce qui s’agite autour de nous ! Le journal et la télé, qui comme de véritables hôtes vivant chez nous, nous prennent trop de place, au dépens de notre vie, de notre temps. Ces émissions de télé nous dirigent et influencent sans nous le dire, nos humeurs, nos achats et nos comportements ! Du coup les infos nous donnent du grain à moudre. De la réflexion et des idées d’écriture, pour peu qu’on se laisse aller. J’ai déjà parlé de la propagande de l’intox, publicitaire, alimentaire ou autre, qui nous influence et nous détermine en conditionnant en influençant nos achats, nos jugements et nos comportements !
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    Ecrire donc, en retour et se centrer sur les informations du monde où nous vivons est déjà un gisement inépuisable de sujets. Sauf que cette matière abonde déjà. Sur la presse elle même ! J’ai l’impression, pour ma part, qu’écrire dans ce registre, saturé déjà, serait inutile et improductif ! Inutile de parler des choses dont on a ras-le-bol ! Par ailleurs, faire dans l’événementiel, écrire pour fantasmer sur les mondanités, inaccessibles, louer la brillance des parvenus et leur ‘’bling bling », ce n’est pas pour moi !
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    Je ne peux pas faire dan les essais, non plus, sur quoi que ce soit, n’ayant pas le temps de faire des recherches ni d’aller aux profondeurs des choses…Non pas que ce soit un tort ni un manque d’intérêt de ma part, mais ce serait un défaut de spécificité, un manquement  »cultivé », voire choisi, pour étendre une vision la plus large possible, au lieu d’un simple accès fenêtré. Une paresse ? Une paralysie de la concentration ? Seulement, pour être vraie et objective, toute vision doit être à la fois totale et profonde. Et là, ça creuse et défie mes limites. Je ne regarde pas à travers une lucarne ni à travers le créneau d’une meurtrière !
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    Je pense que mon tort, tel que déformé par la vision généraliste qu’on colle à mon métier, effaré par l’entreprise immense de celui-ci, que je préfère côté information, fureter le plus largement possible, pour m’aviser d’abord, afin de ne pas passer à côté de ce qui est important, quitte à m’y entendre après pour approfondir le sujet.
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    Dès lors, réagir ou ‘’vrombir avec les évènements », me semble plus vivant et assez opportun, interactif comme on dit depuis. Et c’est là finalement, j’investi mon écriture, il me semble ! Une sorte d’engagement, ‘’à fonds perdus », inefficace, mais qui ne rapporte rien. Si ce n’est pas lucratif, n’est-ce pas simplement ou malheureusement ludique ? Or, ne me censurant que peu, j’assume ma part de libertés et mes parts de perte et de risques, à jaser, critiquer, louer ou maudire!
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    Un avis est une expression de vie et d’existence ! Un acte relatif mais bénéfique, même s’il est infime et ténu dans le village global. L’expression est une participation civique, à ce qui est universel ou communautaire. Une manifestation d’une certaine citoyenneté de base. C’est élémentaire, mais il faut pouvoir le faire ! Autrement, sur le plan social, c’est vivre en objet, en commensale.
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    C’est ce qui donne l’impression de  »batailler » parfois, en ne donnant son opinion. Les forums qu’il m’a été donné de parcourir, sont férus d’animosité première ! La critique et la chasse à autrui, au nouveau intimidé, confond rancune e réserves ! Certains forums comme dans certains groupes sociaux, sont fermés aux opinions, non grata, préférant brasser dans les idées partagées, dans le calme des redondances conservatrices et stagnantes !
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    Je disais qu’affirmer son opinion, vouloir la discuter, la publier, la confronter est un exercice paradoxal ! Parce que autrui et son avis restent parfois indifférents, hermétiques ou suffisants ! Parfois on a affaire aux professionnels des lettres, des armes et des lois, des partis ou de leurs milices, jaloux de leur entité et de leur exaction, riches en complexes, qui vous reversent des salves dès que vous percez du nez ! Avec leurs travers perceptibles d’entrée, ils conjuguent le mépris avec l’arrogance, analysent votre personne avant vos phrases. Sans mesurer ni le lexique ni les idées, ils vous font un procès sur votre existence.
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    Les gauchos, les ‘’imprécrators », militants prédateurs, sévissant sur les forums du Net, vous font déjà un PV d’intention, parce que vous vous appeler Untel ! Avec une particule, Dr, ‘’De » ou ‘’My » collée par habitude à votre nickname ! Vous devenez subitement, l’image et l’emblème de l’aristocratie stipendiée ! Un ersatz, un zombi, un avatar de la regrettable histoire, qu’on leur a appris à détester. Ils détestent en vous l’extraction, la fidélité atavique à votre pays, à votre famille à vos valeurs à votre religion !
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    Vous n’avez pas à exhiber votre prénom usuel et familier ! Votre origine, les snobe et les irrite ! Ils vous conspuent avant de lire vos idées ! Et cette malheureuse méprise, excipée comme un militantisme clanique de base, comme une affiche de leur antimonarchisme primaire, est supposée vous dissuader de parler sur les forums tribaux, devenus malsains et triviaux, vous forcer à abandonner les débats, ou simplement vous trainer comme un malpropre dans la poussière pour vous faire quitter l’arène où ils se complaisent ! C’est plus que le nom qui les inspire, une supposée bourgeoise de votre ville d’origine, qu’ils détestent, synonyme pour eux d’une aristocratie, d’une classe honnie ! Peut-être une réminiscence de l’agneau de la fable dont ils veulent bien être, les loups !
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    Ou simplement parce qu’une idée, parmi tout le fatras de huit pages, (qui vous aura couté votre temps et vos yeux), détachées de son contexte, est discutable et qu’elle les aurait exaspérés ! Mal émise ou qu’il manque une virgule pour entrer dans leur cerveau !
    Alors, si cet emportement antipathique est le révélateur, ludique et virtuel, d’une dissidence qui dit ouvertement son nom, qu’en serait-il devant des livres et des pages en réel papier ? A quoi bon écrire me dirais-tu, si c’est pour perdre des clients et me faire des ennemis à cause de propos fâcheux !
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    Seulement le journaliste, l’homme politique, le militant, monsieur tout le monde, s’il tient à la liberté, doit pouvoir oser ses libertés sans lâcheté ni pusillanimité ! Savoir jouer sa quiétude, ses intérêts, accepter de blesser son orgueil, afin de dire ce qu’il pense, pas forcément pour blesser, mais juste pour communiquer, donner ton impression, dire ses propos, s’affirmer ainsi pour exister !
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    Autrui, n’est pas votre ego ni votre égal ! Il est différent ! Autrui est volontiers une muraille en ciment. Sûr de ses principes et convictions. Ses certitudes lui vont comme un cuir de pachyderme. Au total, autrui comme vous est souvent subjectif ! Essayez de parler à un cadre ou à l’un de ses sbires, à un juge ou au préposé au commissariat ! Je donne cette image pour percevoir l’animosité première le doute et la décontenance qu’on vous oppose en premier ! C’est tout comme vous par rapport à cet Autrui qu’on critique et qu’on charge depuis le début ! Vous êtes dangereux pour lui, vous voulez tromper l’Etat, prendre plus que de droit, lui ôter ses droits…Passons, pour avancer malgré les terroristes du verbe !
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    Pourquoi autrui résiste-t-il ? Parce qu’il se méfie, parce qu’il a peur ! Peur de l’étranger que représente chacun pour lui ! Pourquoi on ne veut pas enlever ce masque et laisser percevoir le fond de sympathie première ? De peur d’être trompé et abusé ! Cet instinct est le propre de l’être vivant ! On ne se découvre pas ses défenses devant l’inconnu, assimilé à l’ennemi et au prédateur. Parce que le temps et l’expérience sont les meilleurs révélateurs pour corriger les opinions, pour peu qu’on accepte de le faire ! Mais cette étape de prise de confiance, nécessite le temps de connaître l’autre et de découvrir ses intentions.
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    Alors que faire devant les inopportuns, les méfiants, les adversaires vulnérants, qui ne ménagent pas autrui et qui l’empêchent de s’exprimer ! Tenir, oser se mouiller, accepter d’être critiqué injurié, déçu puis repartir ! J’ai eu l’occasion sur le forum de présenter des excuses à des visiteurs qui s’étaient inscrits pour se moquer et plaisanter, apparemment, alors que ce n’était pas le lieu, ou que j’avais mal jugé de leurs intentions, sur le vu une simple erreur, portée sur leur âge ! Et ça m’est arrivé d’être refoulé du fait de mon métier d’autres forums, ou pour des propos d’emblée considérés comme contradicteurs. Faut-il persévérer, s’entêter tenir ? Tout dépend du temps et de l’épaisseur du derme qu’on appelle fierté d’un côté et tolérance de l’autre !
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    Faut-il écrire ? Oui, ne serait-ce que pour dénigrer ! Ce qui nous semble illogique ou irrégulier, évidemment. Dussions-nous nous tromper, on ne doit pas censurer nos opinions ni nos questions. Evidemment il y a la manière ! La politesse, la psychologie ou la diplomatie, pour ne pas blesser inutilement, ceux auxquels nous nous adressons ! Des gens qui pensent autrement, qui potentiellement nous écoutent, avec des dispositions diverses allant de l’intolérance à l’opposition !
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    Que ce soit dans l’écrit ou dan l’oralité, rien n’empêche de se rattraper humblement, loyalement et sans hypocrisie, si on a commis une faute à l’adresse d’autrui ! Faut-il encore qu’il vous pardonne ! Faut-il encore sentir cette force du caractère, cette joie et ses effluves qui résultent de la grandeur d’âme ! Retrouver cette sérénité et cette chaleur qui vous enveloppent est un réel plaisir quand la controverse et l’altercation sont apaisées. Et là vous avez gagné l’un l’autre l’estime et dignement vous êtes comme amis, chacun ayant échangé les propos qu’il jugeait libres et bons !
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    Ecrire de façon avenante, policée première, est de bonne facture. Seulement les lecteurs n’aiment pas les propos arrondis et lénifiants ! Il leur manque le côté bagarreur, ‘’disputatif », le côté excitant et trash ! Ecrire avec correction, pudiquement ? Non pas par crainte, mais par prophylaxie des entêtements inutiles et de la faillite, de la fermeture du dialogue ! Cependant, il faut verbaliser le mécontentement. Le bonheur et la joie se communiquent et se partagent, parfois. Dès lors, pourquoi taire leur contraire, le mécontentement et dire zut virilement ? Si ça ne va pas, il faut le dire ! L’homme a un parler, une langue, un verbe écrit ou oral, une conscience de son individualité et de ses libertés, asservie à sa personnalité. Il faut qu’il se libère, mais intelligemment. Il y a une dose de sel et d’épices dont il ne faut pas se départir.
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    Ces dispositions étant signalées, dans nos réflexions et dans nos écrits, dans la réception de l’information d’où qu’elle provienne, l’acception doit être relativisée ! Ne pas tout accepter, discuter, comme accepter le fait que l’on doute de nos assertions ! Ainsi, question de vérités, le doute s’impose. Il faut rester circonspect. Faut-il douter de tout à en tomber malade ? La croyance, la confiance sont des états de repos et de paix. Le doute automatique, la méfiance créent l’inquiétude, la tension et le manque de repos ! Et là, c’est la pathologie !
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    Seulement entre les vérités, la vérité et la réalité, il y un prisme déformant ! Et chacun voit à travers son propre prisme et son degré particulier de culture de compréhension ! Un mot ne signifie pas la même chose chez tout le monde ! C’est le premier écueil du dialogue. Allez traduire, allez penser dans une langue et vous exprimer dans une autre. Ce qui m’arrive étant né et formé, comme la plupart de mes concitoyens entre plusieurs langues et deux rives de civilisations ! D’un autre côté, l’information et l’intoxication, on en use et abuse ! L’enseignement, l’éducation, les us socio-familiaux, les préceptes religieux, les convictions et les crédos les plus fermes, les convoitises, ne sont pas à l’abri des manipulations et des influences.
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    Le lavage de cerveau, son formatage, la remise à neuf n’est pas disponible pour notre usage ! Même si les vérités, les informations, les pratiques sont scientifiques, parfois ces connaissances ex cathedra, se révèlent être erronées ! La crédulité serait d’admettre que nos méthodes médicales, nos traitements, soient précis et qu’ils soient définitivement et perpétuellement justes et avérés ! Hélas, ou tant mieux, ces vérités d’un moment, ces techniques, ces médicaments nouveaux, sont sujets à caution. Il n’y a nul crime de révisionnisme à critiquer les anciennes méthodes de thérapie, au profit des données récentes et des pratiques nouvelles.
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    Je ne veux pas parler de la chienne politique, telle qu’on la pratique de visu, de ses errances et de ses a priori, avec son côté mordant et son cynisme hypocrite, je ne veux pas parler des dogmes, du droit ni des droits, des lettres ou de la littérature et de ses fictions, mais de la médecine !
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    Je ne sors que le cas de la grippe et de ses monumentales et cochonnes perversions ! Vous avez vu comment les plus ‘’hautes sommités » de l’OMS se sont trompés, ont trompé dans une OPA ignoble. Comment des milliards d’individus ont été trompés et leurs gouvernants abusés. On a parlé de virologues de renom, de leur mèche avec les industriels des grands laboratoires de médicaments !
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    Comme hier, cette sortie à l’ONU du Secrétaire d’Etat américain sur le charbon ! ‘’Les images d’un Colin Powell agitant une fiole pleine du mortel bacille a fait le tour du monde ». Ou ladite menace nucléaire de Saddam Hussein et de ses ADM. Des affaires manigancées, instrumentalisées pour entreprendre avec la bénédiction de l’ONU une guerre économique, mondialisée au frais des pays alliés galvanisés pour en payer la facture ! Des frappes chirurgicales ! Mon œil, dans ce travers, seul Chirac aura été un homme !
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    Le but sordide était et reste, d’enrichir les promoteurs industriels américains, sous prétexte d’exportation de démocratie dans le même package. De liquider en passant un autocrate, félon puis leader, un somptueux tyran, devenu un triste assassin. On a trompé et abusé le monde entier, après l’affaire des Twins. Des articles contradictoires nous poussent à nous poser des questions sur les dirigeants du monde, sans savoir vers où on va et à quels saints il faut se vouer !
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    Les States des Bush, ont embarqué bien des jeunes, liquidé toutes traces de cette civilisation. Au nom de quoi en fait et pour protéger quels affreux partenaires et frondeurs assassins ? Et nous avons vu en retour la grande déflagration monétaire et la faillite des banques en 2009 ! Qu’est-ce qui nous attend et qui nous viendra encore demain de l’oncle Sam et de ses virulent protégés ? Des Hiroshima racistes ? En tout cas la santé physique de la terre, son climat, son exploitation la détériorent à vue d’homme. L’habitacle est sujet à bien des violences, où la pollution de l’atmosphère, des rivières et des océans, du ciel et de ses couches, est cause par les grandes puissances ! Des exemples à suivre !!
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    Explorer les informations et les dires, c’est aller pour les journalistes du moins, les politiques et financiers d’entre eux, devant des vérités pas toujours bonnes à dire ni à entendre.
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    Ainsi, en allant au fond choses qui nous concernent tous, que reste-t-il dans chaque cas à découvrir ? Des ‘’entités remarquables » à élucider ! Faire le procès des monstres qui nous mentent et qui nous dirigent ? Faire à chaque fois, avec effarement la démonstration de la tromperie ? Et après ?
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    Pour ce qui nous touche à notre petite dimension, que dire de ces médicaments qui manquent et qu’une fois rentrés sur le marché, ils doublent presque de prix ? Et quand on sait que cela concerne une population fragile et des produits incontournables, les mots tels que exploitation des souffrances, celles d’otages obligés et de chantages, nous viennent immédiatement à l’esprit. Nous n’avons pas cessé de parler de souveraineté de notre pays, à nos dirigeants, de disponibilité des médicaments cruciaux ! On ne nous écoute pas on crie pour rien, on se fâche. Forcément impliqués dans de couteux et importants projets, ils ne sont plus là ! Ils n’ont prévu personne pour s’occuper de nos cas ! Elémentaires !
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    Les minorités, les maladies rares et orphelines, leur traitement, leur prise en charge, sont la face cachée de ceux qui doivent cacher la leur ! Et les intempéries politiques qu’on nous assène du voisinage, celles du climat qu’il faut affronter, les pluies qui abattent les minarets à leur tour, les pluies qui rasent les villages, les barrages qui risquent de céder sous le déluge, la population ruinée, à la merci de la famine et des maladies, que l’on secoure du mieux que l’on sait faire. Voilà l’autre face du programme urgent, qui occupe les nôtres de cadres, des officiels que l’on critique, quand ils ne peuvent pas nous aider !
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    Nous râlons, nous, qui restons couverts et au chaud, sans rien donner de nos biens, de nos sous, à titre de solidarité avec les victimes ! Dans toutes les contrées du monde, là où les infrastructures sont relativement fragiles, destructions et épidémies, chômage et misères plus profonde encore, emportent des milliers de personnes chaque année ! En plus des maladies graves, qu’il est inutile de citer ici ! L’humanité saigne ! Vivement qu’on enseigne le ‘’civisme universel », le devoir de solidarité international, dans les écoles au même titre que la culture et les fondements de la morale et du civisme local !
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    En ce qui me concerne donc, cher ami Henri, comme tu t’en est aperçu dans cette dissertation, c’est cas par cas que je donne mon opinion. Ça ne vaut pas la peine d’en faire des tartes ni des livres. Un poème par ci, un texto comme celui-ci par là, pour m’expliquer, au fur et mesure que les événements m’interpellent ou que la muse accepte de ‘’glousser » des semblants de poèmes avec moi !
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    Merci l’ami de tant de sympathie et d’encouragements. Je m’excuse, si pour exprimer mes idées, à propos de l’écriture, j’ai dérapé ou fait dans l’amalgame, en interpelant des évènements, discutables et récents, qui non résolus à ce jour, suscitent intérêts, contradictions et passions !
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    Dr Idrissi My Ahmed

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    #206860
    mounavri
    Membre

    Est-ce que vous voyez l’anarchie qui règne dans notre ville Oujda ?! est-ce que vous voyez le désordre que font les
    marchands de légumes ou de fruits avec leurs charrettes ou leurs vélo-moteurs ou leurs cageots ? est-ce que vous voyez l’indifférence des marchands ambulants autour des souks soit-disant aménagés?—On se demande vraiment où sont les responsables de la ville (municipalité et ministère de l’intérieur) pour mettre fin à cette mascarade citadine !!….et le
    bouquet, c’est ce qui est partout dans toutes les villes du Maroc .
    Je suis sûr et certain que si cette siba continuera, l’Etat et son indifférence actuelle, va contribuer à la naissance d’un deuxième ALBOUAAZIZI, ce qui engendrera des conséquences très fâcheuses.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    REUNION ELECTIVE-RAPPORT MORAL D’ACTIVITES-

    Ce mercredi 15 juin 2011 au siège de l’AAMM à 19 heure

    Après avis public de réunion et invitation aux membres et aux intéressés, pour information publique de la réunion générale élective de l’AAMM. Voici le rapport moral et le résume de quelque activités qui reprend les grandes lignes de l’avis tel que diffusé à l’attention de la presse et adressé comme invitation à près de 150 personnes

    Cette réunion s’ouvre donc aux malades et aux parents des patients, de tout le Maroc, intéressés par l’action bénévole au service des handicapes porteurs des maladies rares, notamment la myasthénie grave et la sclérose en plaques. Nous avons besoin de faire un bilan devant vous. Le matériel neurologique de base étant fin prêt, EEG, EMG, Echographe et ECG neufs. Voici les points portés à l’ordre du jour du 15 juin 2011 que nous vous demandons de noter, d’avaliser avant de voter pour un nouveau bureau pour 3 ans.

    Notre Association qui est à vocation nationale tient son siège à Kénitra depuis près de dix ans. Ouverte sur tous les malades neuromusculaires du Maroc, et sans frontières, elle est en train de finaliser à Kénitra son Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires pour des raisons de proximité.

    En continuant d’équiper le Centre en question, nous nous devons : 1 De préparer un ou deux techniciens pour réaliser les EEG, EMG. 2 Lancer un programme d’activités et d’éducation sanitaire destiné au public. 3 Organiser les visites et/ou consultations locales des neurologues. 4 Monter une opération « porte ouverte » avec nos partenaires neurologues.

    En temps opportuns nous avions signalé les graves problèmes des manques en médicaments vitaux. Nous en avions averti le Ministère de la Santé, entre autres concernés, sur les drames potentiels de ces ruptures inopinées, pour qu’ils puissent prendre leurs responsabilités. Lesquelles dispositions préventives entrent dans le cadre de la souveraineté de l’Etat. Nous avons réclamé des mesures de défense des porteurs des maladies orphelines. Des articles sur le NET et dans la presse ont été diffusés. Nos remerciements vont à la presse et aux médias qui ont permis l’information.

    Je vous propose de faire 3 ou 4 conférences de neurologie, ici à Kénitra et aux autres villes, chaque année afin d’éveiller les partenaires généraliste, pharmaciens et spécialistes de tous les secteurs aux questions qui nous concernent.
    Relancer des conférences afin de développer la vigilance des praticiens sur ce genre de maladies rares dans le cadre de l’information et de la formation médicale continue. A noter par exemple que le myasthénique, méconnu, est particulièrement sensible à toute une liste de médicaments courants, qui aggravent son équilibre et peuvent déclencher chez lui des crises de suffocation. Sans oublier la SEP et les AVC.

    Par ailleurs, nous continuerons de solliciter des Hautes Instances de l’Etat, en vue de la suppression des taxes indirectes de Douane et de TVA, sur les soins, le matériel et les médicaments, pour toutes les maladies et pour tous les malades, sans distinction ni discriminations entre les maladies et les tares. Lesquelles taxes ne touchent que les malades !

    Nous veillerons ensemble sur les moyens de développer le Centre de Référence Régional, qui a été créé dans le cadre de l’AAMM, pour la proximité des usagers. Ce centre représente une initiative et une avancée spontanée dans le cadre de la Régionalisation en cours. Nous serons les premiers à réaliser hors universités et CHU ; ce genre d’association. C’est une interface citoyenne créée au profit des malades et dirigée par un staff actif impliqué et crédible de médecins encadrant les malades.

    Si nous poursuivons notre demande du local de la Municipalité, à la Province et à la Région, en renouvelant nos précédentes requête, nous comptons sur vous lecteurs et auditeurs et pour palier à toute défection. Ainsi, nous cherchons encore des mécènes institutionnels et des donateurs particuliers, capables de financer un local en centre ville de Kénitra, pour abriter indépendamment ce «Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires » afin de répondre à la proximité pour le bénéfice et de la Zone du Gharb, Chrarda, Bni Hssen.

    Faute de local autonome et de moyens pour le gérer, nous aurons l’opportunité d’être abrités par le Centre Nouzha El Amini , prévu de son vivant pour les diabétiques ruraux insulinodépendants. Les Lions ont comme devise : First Seeing. « VOIR D’ABORD ». N’est-ce pas, qu’avec sa diplopie et son ptosis, sa double vision entre autres paralysies que le myasthénique est leur bienvenu naturel?

    Nous avons de toujours prévu un petit stock de Mestinon et Mytélase qui nous sert à distribuer aux demandeurs d’ici, voire quelque peu d’Algérie. Afin de gérer cette association, nous devons mendier pour donner. Solliciter faute de responsabilité publique et de prise en charge officielle. A noter enfin que tous nos actes de solidarité sont gratuits.

    Ce défi humanitaire et altruiste, cette bonne action civique et morale, demandent votre aide et votre soutien. Cette œuvre nécessite un dépassement de nos propres maladies afin de continuer à gérer cette association avec passion et enthousiasme, pour le bénéfice évident de vos patients neurologiques. Je vous demande d’en informer vos malades démunis, comme vos amis et clients décideurs ou donateurs fortunés, ce afin de nous aider pour aider. Ce sont les lois basiques de l’humanitaire et de la solidarité. Je vous remercie de transmettre aux patients et aux absents nos salutations les plus vives. Je vous remercie de votre patience. Nous allons démissionner pour élire un nouveau bureau.
    La réunion a eu lieu à 20 h00, ce 15 juin 2011 au siège du bureau

    Rapport lu par Driss Lyakoubi. Distribution de documents: copies de lettres adressées à SM le Roi et aux décideurs et conseillers, copie d’interview récente pour les médias, liste des médicaments interdits, bulletin d’adhésion aux nouveaux.
    Explications et réponses aux questions. Écoute de 4 cas de maladie MG. SEP, explication de la maladie. Situation bancaire. Ont été reconduits tous les membres élus plus trois nouveaux. Mr A. Hammadi s’occupera de gérer la partie anglophone de notre forum AAMM, myasthenie.forumactif.com et de la montrer aux MG qui utilisent Facebook et autres blogs. Don de médicaments. Séance photos.

    Pour votre adhésion à l’AAMM et vos actes et conseils contactez l’AAMM. Dr Idrissi My Ahmed, au Tel-fax : 0537376330, Assistance: 0661252005, aamm25@gmail.com , adresse, 12, avenue Mohamed Diouri, Kenitra, Maroc ?

    #212578

    En réponse à : tribu ouled sidi Ali

    ChenafiMarwa
    Membre

    Bonjour tout le monde, je m’apelle Marwa Chenafi, cela fait enormement de temps qu’on tache de connaitre nos origines vu le mixe qui nous appréhende, finallement mon grand pére avait dévoilé avant sa mort que nous sommes des Adarissa , et que notre ancien grand pére est bien entendu Sidi Ali Bouchnafa, mais ce qui me soupçonne dans cette génealogie , c’est que mon grand pére n’as jamais visité l’oriental , vu que ses parents étaient à Tafilalet , exactement à Mdaghra , mon grand pére s’intitule : Sidi Ahmed ben Lahbib ben El Âarabi , je ne sais pas pourquoi mes grands pére sont au Sahara de Tafilalt , et pourquoi en comparaison il existe une ville en Iraq qui s’apelle : ( Shenafiyah , Al Qadisiyah , Iraq ). j’ai pris bcp de temps à connaitre d’ou ‘ est ce que je viens exactement , vu que mon grand pére sidi Ahmed est parti du sahara en Atlas ( Mrirt . Tameskourt . Khenifra . Ouaoumana ) se sont tte des villes d’ou ‘ est ce qu’il est passé en tant que Imam dans les mosqués , donc ma grand mére est automatiquement de la meme région , mais je veux simplement savoir notre généalogie , aparement beaucoup d’amis Oujdis à mon pére reconaissent qu’on est de l’oriental en l’armature des traits physiques et même de l’accent ! mon pére occupe un poste de proviseur à un Lycée public à Meknès . Salam a3leikoum .

    #207496

    En réponse à : Bienvenu au forum Oujdacity

    mia
    Membre

    si possible d’ajouter la ville de naima elle est parmi les villes de oujda moi je suis de la bas je suis a dar alfatate et merci

    #239957
    saidi
    Membre

    Abdelaziz bonjour,

    J’ai pu lire dans ton message que tu ne voyais pas le rapport entre ce qui est denoncé et ce que je formule comme questions concernant cette ou ce citoyen marocain pour ce qu’elle ou il a vécu chez MARJANE OUJDA.

    C’est bien dommage, car , ce que je craignais , était precisemment celà: Je me plains, donc j’ai raison, personne ne peut aller dans le sens contraire de ce que je dis. C’est cette assurance souvent mal placée avec laquelle on parle, on se plaint qui nous a toujours bloquée et continue à nous bloquer.

    Pourquoi, veux tu que je n’écoutes que ce que tu me dis toi et me solidariser systématiquement avec toi? tu ne me donnes pas le droit de me renseigner, d’écouter d’autres témoignages pour pouvoir juger comme je l’ai bien précisé dans mon message? Quand j’ai lu ta réponse, j’ai eu l’impression d’avoir commis la plus grande des erreurs devant tous les internautes qui nous lisent. Quelle erreur… Apprenez à accepter la discussion, apprenez à écouter les gens qui vous disent ce qu’ils pensent, apprrenez à savoir accepter les remarques et eventuellement, apprenez à accepter les erreurs si tel était le cas. Arretez d’être toujours les victimes par définition, personne ne peut prétendre qu’il a toujours raison, tout le monde peut se tromper et pour celà, il faut apprrendre à l’accepter.

    Mon dieu, je n’ai pas demandé l’impossible, si je me suis permis afin d’approfondir la discussion d’avoir demandé quelques renseignements de plus concernant cette pauvre personne qui s’est adressée au forum . Si, cette personne s’est adressée au forum, c’est parceque, il ou elle avait besoin d’aide matériel, morale, psychologique ou je ne sais quoi? Alors, si les questions que j’ai posées les mettent tout de szuite en position de défense et de victime non reconnue, où va-y-on?.

    Je répète mes questions, cette fois-ci avec quelques nuances: à savoir:

    – L’histoire du transport du personnel a toujours été un gros problème au Maroc et à tous les niveaux: privé, public etc… c’est un problème qui n’est pas facile a résoudre, il s’est toujours posé, il a fait l’objet d’une multitude de reflexions et d’essais de solutions, il est encore malheurreusement toujours pas résolu. A mon avis, le transport du personnel que ce soit privé ou public ne doit pas être assuré par des voitures de chaque chef de bureau, de section de je ne sais pas quoi, Les voitures avec plaque M ROUGE que nous avons tous vécu, qui consiste à voir des voitures appartenant à l’état qui roulent avec un carburant payé par l’état et ces voitures , nous les avons tous vu, circulaient les samedis et les dimanches en passant par les jours fériés et parfois les mois de congés occupées par des familles qui n’avaient rien à avoir avec le titre de fonctionnaire ou de locomotion de fonction, aller passer des WE à saidia, aller faire partie de cortèges de mariages etc… durant des jours fériés , ce n’est pas l’état qui doit les payer, car l’état, c’est ton argent et le mien. L’état Marocain ayant pris conscience de cette bêtise y a met fain depuis plusieurs années. Il a cependant gardé un moyen de transport pour les plus démunis, allez voir à Rabat, faites un tour au quartier des Ministères et vous verrez, que les voitures M ROUGE ne sont pas d’actualité. En attendant, les plus démunis, ceux qui attendaient les fameux bus de transport du personnel, on ne le a pas empeché du jour au lendemain de ce transport. petit à petit on essaie d’éradiquer ce phénomène, on a offert des primes de transport, on a essayé de faire des infrastructures pour assurer la mobilité de ces fonctionnaires. Tout n’est pas encore parfait, mais une grande partie du problème a trouvée sa solution.
    Vous me dites : ne comparez pas le Maroc à l’europe. Je n’ai jamais vu des groupes de fonctionnaires sortir de leur bureau, prendre un Bus qui appartient à l’état qui va faire le tour de tous les quartiers de n’importe quelle ville europeenne pour deposer et revenir le lendemain matin les reprendre pour les deposer à leur lieu de travail. Vous me direz qu’il ya des infrastructures de transport public qui permet à ces gens de rejoindre leur domicile facilement, c’est vrai, et le maroc est sur cette voie là .

    Me dire que chaque employé, ouvrier ou ouvrière de chaque ministère ou usine doit être conduit chez lui et aller le chercher le lendemain, ce ne sont pas des choses qu’on voit en europe. Chacun doit y mettre du sien, les employeurs doivent faire un effort dans des situations qui sont evidentes, les employés doivent faire un effort, quand ils se trouvent dans des situations évidentes. Je connais pas mal de gens en europe quelque soit les villes, qui partent très tôt le matin pour rejoindre leur lieu de travail et arrivent très tard chez eux après la journée de travail, il ne faut pas se leurrer, les pays les plus developpés de la terre vivent ces situations, je ne vois pas pourquoi le maroc doit être le pays exemplaire dans cette situation, c’est un phénomène vécu par toutes les sociétés dites industrialisées, évoluées etc… allez travailler à Paris et trouvez un logement près de votre lieu de travail et vous comprendrez de quoi on parle. J’ai l’impression que vous n’avez pas écouté la chanson intitulée « Lpassport lakhdar des annéees 60 et qui est encore d’actualité »

    – Vous nous dites que les employés de MARJANE travaille de 8h à 24h sans interruption. Je ne vous crois pas, car c’est trop gros pour que celà passe, vous nous dites qu’il n’ya pas de pause, en même temps, vous nous dites qu’ils doivent aller se reposer dans des salles insalubres. Alors? c’est quoi? il ya des pauses? ou il ya des pauses et les salles sont insalubres?, il faut être precis, quand on est syndicaliste et qu’on veut revendiquer des choses, mais de grâce, pas n’importe quoi….

    – Pour finir, je voudrais vous dire que chacun doit faire un effort de son côté. Hier, il n’yavait pas de Marjane à Oujda, il yavait des cômeurs. Aujourdh’ui, il ya MARJANE, MAKRO, ASSOUAK ESSALEM, …demain il yaura autre chose, et les chômeurs trouveront quelque chose à faire, si celà marche, les employeurs feront un effort, les employés seront demandés de plus en plus et l’état de tout le monde s’ameliorera dans cette région pour laquelle le ROI a fait tant de choses en si peu de temps. Pour celà, je vous demande une seule chose: un peu de bonne volonté.Cette volonté et le sens de citoyenneté qui manque malheureusement dans notre pays, je dis bien notre pays et pas comme certains spécialisés dans: tu es au Maroc, tu comprends, tu es en europe donc tu ne comprends pas. Arretez ce type de discussion stérile et qui n’a aucun sens quand tout le monde qui nous regarde sait que nous vivons de la même manière.

    Je voudrais finir par une anecdote: Quand le premier MARJANE a ouvert ses portes au Maroc, à Rabat-Bouregreg-Salé, j’ai eu la chance et le privilège de m’y rendre pour faire des courses, avec quelques amis, en se promenant dans les rayons, on s’est arrêté devant un comptoir de quelques marchandises: On a attendu plus de 5 minutes, devant nous dans une arrière petite pièce, porte ouverte, il y avait au moins 5 personnes en pleine discussions, rigolades, air heureux… ils nous ont reperé comme clients en attente d’être servis ou renseignés. personne n’a eu la conscience de se dire je vais aller voir et satisfaire les cliens. Ils s’en foutaient comme de l’an 40. L’un de mes amis, enervé par cette attitude, fait de grands gestes pour voir sortir du cagibi un jeune vendeur, pas souriant, plûtot l’air de nous reprocher de deranger le groupe en fête. Le jeune homme avait 25 ans a tout casser, il avait une barbe qu’il n’avait pas rasé depuis plusieurs jours, son tablier était dans un état de propreté indescriptible, qaund mon ami lui a demandé de nous servir 400 grammes d’un fromâge désigné du doigt, le vendeur lui a répondu: savez vous combien coûte ce fromage? avec un air de lui dire es tu sûr que tu veux avoir ce fromage avec un air hautain? C’était la dernière fois que j’ai été faire mes courses dans ce MARJANE, de nos jours, on va a HAY RYAD ou au MALL. eN ATTENDANT? marjane bouregreg AFFICHE COMPLET? hAY rYAD PLUS QUE COMPLET, les serveurs ont changé d’attitude, ils sont plus presentables, ils sont plus souriants, ils gagnent plus que ce que leurs collègues gagnaient , il ya un peu moins de chômeurs à Rabat et ainsi va la vie.

    #278767
    mounavri
    Membre

    MR ZOROMORO a écrit :
    Pour le moment Al Jazeera est occupée avec ce qui se passe en Lybie… Après,
    les projecteurs vont être braqués sur nous et à ce moment là, croyez moi,
    ça ne sera plus de la rigolade..

    Moi je dis que les projecteurs seront braqués sur le yemen ou sur le BAHREIN,

    A mon tour : je ne crois pas que les irrégularités à tous niveaux qu’ont connu
    les États de Tunisie , d »Égypte et de Libye sont décelées aussi chez Nous(Maroc),
    Faut reconnaître que notre Roi fait tout son possible pour le développement du
    Pays, seul bémol qu’on peut noter, c’est que beaucoup de Haut-Responsables
    ne se donne pas à fond pour la concrétisation des directives royales, ce qui a
    poussé plusieurs milliers de personnes à descendre dans la rue (dimanche
    20 février) à Casablanca, à Rabat ainsi que dans plusieurs autres villes du
    Royaume pour réclamer un “Maroc meilleur”.

    NB : 1) proverbe vis à vis d’al-jazeera : le dromadaire ne voit que la bosse des autres
    dromadaires (çàd) pourquoi ladite chaîne ne dit aucun mot sur le régime et le système qatari ?

    2) Nos Médias n’ont pas le niveau (de la Presse=4ème pouvoir)

    =============Le Maroc est cleen et ses mains ne sont pas tâchées de sang .

    Telle est mon opinion !!

    #206778
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    « LA RÉVOLTE DES TROTTOIRS ET LE MANIFESTE DES ARBRES »

    INEPTIES ET AUTRES INDIGENCES: VOS RONDS POINTS,
    ÇA NE TOURNE PAS ROND, MESSIEURS DE LA VILLE !

    « LA RÉVOLTE DES TROTTOIRS ET LE MANIFESTE DES ARBRES »

    Un bout de nuage brillant sur la crête d’une immense nuée noire. Un brin de ciel bleu des spots sur la télé, des marches, des despotes, ça c’est le versant terre à terre ! Qu’en est-il, ô miroir et chacha de télé, sur l’autre versant des planètes qu’on vient de découvrir, là, dans la Voie Lactée ! Dieu est partout, la tâche est immense. Que faut-il attendre pour corriger ou réparer tout ça ?

    C’est l’appel du muezzin pour la prière du moghreb ! Une prière pour le Maghreb aussi ! C’est aussi, sans doute, un appel à l’annulation de toute manifestation étrangère ou sauvage ! Les gens prient le bon Dieu à même sur le trottoir. Le trottoir devient un temple respecté, de par l’usage, mais pas un cirque !

    Ce conte en parabole, n’est pas une chronique des évènements mais une réflexion, terre à terre, sautant du coq à l’âne. Libéré sans plan préconçu, comme un délire face aux événements attristants et angoissants qui nous interpellent et nous irritent.

    Ainsi, les éléments vont parler. C’est un délire qui leur délie la langue ! Les trottoirs abusés, troués, violés, se soulèvent et se révoltent. Les trottoirs, à peine carrelés, sont retraversés de tranchées et ravines ! Mal assis, mal scellés, mal dans leur peau, les carreaux pètent et pestent sous la marche ! La simple marche déjà !

    C’est à la mode disent-ils de se soulever et de râler ! Les pavés sont contaminés par le voisinage ! Ils sont devenus fous ! Ils parlent et crient leur honte et leur hogra ! Contagion de voisinage malgré le mur des frontières entre frères ! Ou qu’on les ait salis, rompus, corrompus, parce qu’on leur marche dessus ?

    LOIN DE NOUS TOUT MALHEUR !

    Marche simple, promenade sur les infos ! Pas la marche du 20 février 2011, programmée intempestivement pour forcer l’évolution ou le destin. Loin des comportements grégaires qui donnent à la foule, le besoin de narguer et celui de l’offense, loin de la force du nombre et des folies instinctives, qui nées sporadiquement dans des esprits jaloux pour exploiter la misère, accompagnent en squattant les manifs pour en faire de séditieuses révoltes. Malgré les raisons et les vérités que tout le monde connait ou vilipende …

    Loin des foules déchainées, des rassemblements hirsutes que l’on veut rebelles. Loin des marches qui scandent des slogans arrogants, des avanies, des injures et un tas de misères, loin des casseurs et des récupérateurs politiques, qui supplantent les anciens pour acquérir le pouvoir. Loin de l’essaimage des troubles, des guerres civiles que l’on préfabrique, pour vaincre les nations et domestiquer les peuples. Loin des contritions, des blessures et des morts, des troubles et de la panique qui n’apporteront que peu dans la manipulation des enjeux et des richesses et des cartes.

    Loin de singer les voisins, qui dans bien des choses nous ressemblent, mais dont organiquement et par la légitimé du pouvoir, nous différençons. Loin des révoltes brutales et de leurs défis sacrificiels, loin des répliques brutales, des exactions et des belligérances, loin des actes d’immolation, des suicides inutiles et de la vindicte des foules et des crimes des casseurs. Loin des suicides et des morts, du risque de spolier nos déserts, nos richesses et nos terres. Loin du copier-coller des révoltes de masses voisines. Loin des dérives des maghrébopathies avoisinantes, lancées des sérails princiers, des salons bourgeois, des tables de presse et des écrans satellitaires. Loin des agitateurs virtuels, des marcheurs du dimanche, de ceux des souks hebdomadaires, où l’on se gargarise de mots et de flèches insidieuses.

    Loin de ces talismans, jetés comme de mauvais sorts, où l’on ne vend que des mots aguichants, des offenses nihilistes, de la hogra et des relents de scandales. Loin des préversions, de la corruption, comme elles existent partout sur terre. Loin de ces dénigrements et des ténébreuses fourberies qui squattent nos faiblesses, nos indigences et nos timides progrès. Loin des manœuvres commanditées de l’extérieur, des inconnus qui manipulent le verbe et le Web. Loin des félonies sournoises qui scrutent nos faiblesses, nous guettent, nous épient et nous pistent…

    FACE AUX FALLACIEUX PARADIGMES, UNE PARABOLE

    Ils sont, comme une panthère qui s’abat du haut de ses branches sur un lion assagi. Loin des nuées de chacals, des hyènes pleurnichardes et de leurs cyniques regards, qui croyant appliquer la loi de jungle, tuent pour prendre le territoire et les aires. Loin de ceux qui rêvent ou se croient vivre une histoire, comme dans un film de télé, qui fabriquent les événements, manipulent les esprits, exploitent les espoirs. Comme ces faquirs et ces charlatans, qui se targuent de guérir les maladies et les tares, ils font de la médecine de catastrophe, une mystification au rabais et au noir !

    Par vagues sauvages sur les rues et les consciences, le tellurisme atteint nos côtes avec des orages dans les têtes ! Entretenues par d’opportunistes intelligences, elles accostent sur nos trottoirs, inondant de monde nos places ! Les nôtres vont montrer leur pacifisme à l’ouvrage. La police antiémeute va contenir avec sérénité les sollicitations belliqueuses de la foule affolée. Mais il restera la houle des saboteurs. Celles des casseurs et des voyous en tous genres, qui mélangés aux manifestant, desservira leur cause. Le point de non retour se marque en offrant à la vindicte populaire ses blessés, ses prisonniers, ses champions et premiers martyrs.

    Ces barbares, ces mercenaires par jeux, emportés par le vent révolutionnaire, la vindicte et la rancune en fait, sèment la panique et n’ont rien à voir avec la politique, la citoyenneté, la culture politique ou le civisme ! Les slogans initiés par les officines opaques, n’ont pas de programmes à offrir ! On ne demande pas aux ‘’bâtons dans roues’’ de nous offrir une feuille de route ! Ou un planning après la chute ! Ceux que voudraient les Machiavels et leurs associés de circonstances, infiltrés physiques ou par Windows, c’est la déflagration pure et simple. Pourquoi pas des exacerbations, la lutte des classes, la guerre civile, le terrorisme local ? Et c’est là où les puissances entrent en jeu, ne sachant plus quel mouvement regretter ou encourager, en voguant à vue ou en surfant sur les marées et les ouragans qu’ils ont soufflés et insidieusement semés !

    DE LA FLORE A LA FAUNE

    La force des faibles vient de la léthargie des puissants ! Opportunistes fiévreux, jaloux empressés, qui vous dit qu’on sommeille ? Regardez le travail se faire ! Regardez comment le Trône marche et se déplace ! Labourant les moindres espaces, curant les moindres recoins, soignant, enseignant, saluant les foules loyales et sincères, semant partout enthousiasme, amour, travail, logement plus digne, sécurité et espoirs ! Bien sûr, qu’il reste des choses à faire, avec plus de passion, d’économie bien entendu et de raison ! On vient juste de commencer.

    On est en développement. On ne peut pas nous comparer aux pays les plus avancés ni les plus nantis, ni aux nations les plus riches. Ni avec ceux qui entravent nos progrès et qui pour leur expansion, veulent continuer à séduire nos jeunes, à les induire en erreur, à les intoxiquer, à nous les mettre en opposition, afin de semer la terreur et les troubles. En tentant par tous les moyens à faire chuter la Dynastie alaouite, le Prince Rouge avec et jamais en remplacement, et saper notre Nation, en nous coupant de nos territoires océaniques, pour acheter tout le Maroc, l’assujettir et s’approprier ses territoires !

    LES FÉES DES TROTTOIRS

    Trottoirs désastreux, arbres déracinés absents, trous dans les chaussées, façades odieuses et hideuses, absences de peinture et de décoration, stationnements de bus face à face à Jardet El Cadi de Kénitra, réduisant de façon critique, imbécile et dangereuse les chaussées ! Comme ici et là ces stationnements de voitures aux endroits réservés aux bus, qui plus est aux endroits les plus exigües ! Si la ville n’a pas de maîtres, qui en sont les responsables ? Ou, ne sont-ils affectés qu’aux fonctions supérieures ? Des lampes éteintes très souvent, réduisant la sécurité, le plus souvent absentes ! Absentes, comme nos parlementaires qui votent à 3 heures de la nuit, à 15 personnes, le budget annuel de l’État ! Par patriotisme, par civisme, par réaction de pudeur et de mépris, je n’irais plus jamais voter si j’étais de vous ! Je me tiendrais à carreau ! Comme le trottoir ! En espérant que les fauteurs de troubles, les responsables, absents, abscons et incompétents, glissent sur leurs propres peaux de bananes !

    Qui va veiller et contrôler la ville ? Les lampadaires eux mêmes ou les chiens qui pissent dessus ? Qui va boucher les fossés et leurs travers sur le macadam ? Ces dos d’ânes sauvage, ou les ânes eux-mêmes ! Et cela, dans toutes les villes ! Quel est le nom de cette pathologie qui touche les marocains et ce qu’ils font de mieux ensemble et qui les englue tel un ciment ? Faut-il attendre la zonation du Gharb ? Cette autonomie régionale que nous avions appelée, à titre d’exemple, avant qu’on ne parle du concept d’autonomie pour le Sahara et de vouloir le généraliser à tout le territoire !

    LE KARMA ET LES AVATARS

    Faut-il attendre le retour de Lyautey pour réaliser de vrais passages cloutés aux croisements que de dépenser de l’argent dans ces peintures que le roulage, gomme la dès la première semaine. Aucune priorité ni permis de passer aux piétons, on les ignore comme ils ignorent en retours les autos et le risque, quand ils traversent les chaussées en sortant de partout ! L’esprit ailleurs le corps collé au phone ! Spécialement aux ronds points néoformés, ces fontaines dont l’une avec son tas de roches stupides et odieuses face à la mosquée et au marché d’El Houria ? Exemples de l’absence d’imagination et des dépenses imbéciles ! C’est là qu’il fallait certainement des signalements de passages réservés aux piétons !

    L’urbanicité est-elle à ce point une notion inconnue, ici ? C’est à croire que tous le monde roule en voiture et n’en descend jamais ! Sauf que c’est général ! Mon pavé dans la mare -aux canaques*-, n’est pas fait pour tomber sur Kénitra, seule ! C’est un jet de caillasses pour réveiller l’ensemble des cadres et des passants de votre ville lecteur ! Parce qu’ils ne font que passer ! Et ils devraient laisser quelque bonnes actions pour que vous rappeliez d’eux ! Mais autocritique ! ‘’Si ton toit est en verre, ne jette pas de pierres sur la maison des voisins’’; avait rappelé feu Hassan II. A moins de devenir indous, de cramer de leur vivant et de retourner refaire leurs stages, sur terre pour corriger et rééduquer leurs karmas imparfaits !

    Et, si l’on doit faire des marches et des manifestations, des soulèvements pour révoquer les chefs d’Etat, d’Asie ou d’Afrique, ce sont les parlementaires absents, avec un pet minuscule ! Les parachutés et les navettes, les fantomatiques, présidents de mairies ou autres, qui doivent être stigmatisés et déménagés manu militari ! Par les arbres et les trottoirs ? Bien sûr ! Pour les destituer en bloc ! Le Peuple, lui, il est absent ! Il n’en veut plus à personne ! Si on lui ouvre les frontières, il s’en ira ailleurs ! Et il vous laissera voter, roter en paix, et sommeiller dans l’amphi ! Pour le moment, il veut occuper la rue et chanter sur les trottoirs ! Scander des slogans, chanter pour faire pleuvoir, faute d’écoute céleste pour ses prières ! Et, s’il pleut, il n’y a pas assez d’arbres pour se protéger des orages ! En avez-vous suffisamment dans vos villes ? Vous savez; ça fait joli ! Et ça donne de l’oxygène et de l’allure ! Ah, vous ne voulez pas planter d’arbres, leurs feuilles vous bouchent les trous !

    On doit remettre les pouvoirs au pouvoir central ! A ce Makhzen, que d’infâmes allégations ont terni. ! On doit remettre l’avenir, au passé ! Notre avenir, aux caïds et aux pachas ! Attention, ils m’écoutent ! Je ne vais pas faire usage d’autocensure à mon âge ! Et ce au Maroc nouveau, de M6! Ils n ont qu’à bien saisir le message dans sa profondeur, dans sa teneur philosophique, patriotique et mystique. Je les sais cultivés dans les deux ou trois langues ! Ils ont au moins de la classe et toute une histoire qui a fait rêver. Je ne suis pas passéiste, mais je fais révérence à ceux qui ont servi !
    Une histoire qui a son charme et ses mystères, par rapport aux sordides vampires et aux arrivistes assoiffés ! Cette démocratie-là, ne se mérite pas !

    Nostalgie de circonstance, cynisme existentiel de parade, ou réels regrets face aux prenantes angoisses ! Non, ce qui est dit par dépit, ou par nostalgie affectée, ce makhzénisme * est dépassé par les forces démocratiques de fait ou en puissance ! On ne revient pas aux passéistes clichés, qui ne gardent, et c’est dommage, que les excès surannés de leurs préhensibles, folkloriques et préhensives dérives ! La Démocratie est là, je men nourri et m’exprime, librement Arbre ou trottoir, serait-je, marqué par les frasques et les erreurs de céans ! Ou simple passant, fatigué et boiteux sur ces trottoirs troués et encombrés, ces façades hideuses, ces rues mal famées, cet a-patriotisme, ce manque de civisme qui est à châtier, disons à corriger et sanctionner, me font réfléchir ! Cette culture du bien collectif et du respect d’autrui, est la base du civisme et du nationalisme ! Ancien Marcheur, de la Verte façon, myasthénique et cardiaque, j’ai encore mon mot à dire, mes maux à médire, mon message à communiquer. Mon sacerdoce…de citoyen à défendre !

    VIVRE SA VIE D’ARBRE LA  »KARAMA SANS HOGRA » !

    C’est vrai qu’on n’a qu’une seule vie et la malheureuse se passe là ! Elle n’a rien de citoyen ni de citadin. C’est un spleen éthéré, dans les vaps, dans les nuages, juste pour dégager vers d’autres arcs-en-ciel ! La ruralisation, sans arbres, sans prairies, sans fermage, c’est le comble du paradoxe: elle ne vaut rien ! La ruralisation infâme, rien qu’avec des crottes de vaches et des relents de purin, prend le dessus sur la culture et du respect, si vital aux habitants ! Les ébauches de villes, laissées par les colons regrettent leurs fondateurs ! Leurs planteurs et leurs agriculteurs.
    Plus aucun arbre ne vit sans les siens ! Ils veulent la nationalité de ceux qui les ont plantés. Eux aussi ont le mal de mer, la nausée, la mélancolie, la nostalgie de leur anciens maîtres ! Ils refusent les autodafés ! Ils refusent de se laisser immoler par le feu ! Ils préfèrent être déracinés, libres de passer le Détroit pour aller vers d’autre cultures ! Les requins, ils s’en balancent, ils les fréquentent. Leur chair a gardé les traces de leurs dents ! La noyade, c’est une promenade de santé !

    Ils regrettent les promenades, les sorties, le théâtre, les conférences, le ciné ! Ils ont opté pour le hrig ! Ils changent de mains et de maîtres ! Le hrig pour ne plus rester entre les mains sales des rompus, qui les méjugent et les maltraitent…Ne plus stagner entre les mains d’indignes indigènes mal décrottés ! Des chiens qui nous pissent dessus, des ivrognes et des chats aussi ! On ne veut plus de municipalité. Ni locale ni concédée aux gouares et autres étrangers ! On est capables de ramasser nos feuilles et nos crottes pardi ! ! On veut une république. Chaque ville doit avoir son autonomie…pour nous arroser tout seuls, nous fertiliser et nous traiter, nous tailler…nous-mêmes ! Ou partir et chercher d’autres rues et d’autres nationalités !

    L’eau, les mers les vents les pluies changent bien, le soleil, le ciel, ne sont jamais aux mêmes endroits, ils bougent ! Pourquoi pas nous, les Arbres ! Les autres éléments bougent… Les nuages, le vent, l’air lui-même, alors qu’il est si nauséabond qu’il colle à nos feuilles, nos écorces et nos peaux ! Pourquoi pas nous ? Comme nos voisins de palier ! Qu’est ce qu’ils ont de mieux que nous ? On doit faire comme eux! Qu’on nous enlève les chaînes, les carcans, les barrières, les murs, les visas, les douanes, les taxes, les maladies et les lois qui les bloquent ici !

    LA FORET URBAINE VEUT DÉMÉNAGER

    Ils veulent fuir ces primitifs qui les maintiennent dans le règne végétal de ce pays. Nous aussi ! Ils veulent marcher, droits, et manifester, debout comme des hommes ! Ils refusent de se refugier, de déserter, ou de fuir comme les Benali, ses acolytes et ses capitaux ! Mais, ils veulent partir, la tête haute, vers le Nord. Mal aimés, ils veulent changer de look et de nationalité, faute de continuer à être bien considérés, ici, chez eux, toujours mal taillés et jamais arrosés ! Ils voudraient être des traitres rien que pour partir et se sauver ! Mais ils hésitent. Ils ne veulent pas faire certains donneurs de leçons ! Prince ou journalistes, comprendra qui voudra ! La harangue en moins, je n’ai pas la langue dans la poche ! Mais voilà, on leur dit que pour s’exprimer, librement, ils doivent s’exiler ! Sinon on les dissout ici pour en faire du ‘’pâté de papier’’ ! Dès lors manifester, ce n’est s’immoler ! C’est faire feu de tout bois. Et ça ne colle pas pour les arbres racés que nous sommes!

    Alors ils ont écrit cette lettre, espérant qu’on la remette à ‘’ Si ’’ Jean de la Fontaine ! Et qu’on la lui traduise ! Faut-il aller en France pour traduire nos mots, par des français ? Sommes-nous si incapables de traduire nos sentiments, monsieur Mitterrand, pour devoir rester collés à votre postérieur alors que vous êtes partis ? Alors comprenez-nous, nous les éléments, on en a marre des canidés qui nous arrosent pour marquer leur territoires et qui nous collent leur gadoues de carnivores dessus ! Soi-disant qu’ils sont nos gardiens et nos bergers ! Nous ne sommes plus des moutons, même si nous l’eussions été ! Nous sommes de la même chair que les cèdres et les lions de l’Atlas !

    ÉCRITS SUR DES FEUILLES D’ARBRES

    Oui, nous voulons transmette nos mots pour chanter leur calvaire, dans un conte ! Une légende, vouée aux générations à venir, afin que les nouveaux responsables en tirent une morale ! Un autre profit ! Ou à Dieu, devant la face du monde, parce que Dieu fait le destin, la nature et les libertés ! Oui Dieu fait le bon choix pour nous ! Il sait ce qu’il y a et ce qu’il a mis, sur terre et dans les cieux, dans l’eau, les nuages, l’air et cette brume qui entoure les dernières feuilles de ces arbres en hiver, comme il sait les pousses, les germes et les bourgeons qui sortent de terre et qui les vont remplacer. Il sait leurs points de chute, les voiries qu’ils vont boucher et les ignares qui vont les y laisser, au lieu de les dégager. Il sait les intempéries qui viennent, les barrages et les retenues, les vagues qui vont déferler, noyer les cabanes et abattre leurs toits, noyer les chemins champêtres, les routes et les avenues. Il sait les cultures et les villes qui vont être noyées ! La tomate et le pain qui vont renchérir.

    Il sait ceux qui vont périr et ceux qui vont chômer ! Il sait les conséquences du moindre orage ou tsunami ! A travers le monde et sur terre, Il sait les conséquences des marches en cours et de celles qui risquent d’arriver. Il sait les cours des marchés et les prix en cours et comment et par qui, ils vont grimper.

    LES TYRANS SE SONT TIRÉS

    Il sait ta force, monsieur le Président Moubarak et ton courage, tes besoins et ta santé et tes maladies. Il voit ta réticence et tes erreurs ! On te savait tenace, méritant dans le passé. Mais au moment où a commencé cet écrit, tu n’étais pas encore parti. Pas plus que Benali, n’était dans son coma. En solitaire, sous un faux nom, alors que sans sa célébrissime Leïla moitié !

    En a-t-Il informé nos prophètes et à ceux des hommes qui gèrent, en Son nom, nos jours, cadres sécuritaires, pharmaciens, juges et médecins ? Ce quand du haut de ses pyramides, momies éventrées, la mère de civilisations tremble ! Au bord gouffre, effondrement, pillage, saccages ruinent des pays amis ! Quand le maître des policiers s’évapore ou s’évade, que les siens volent et que les soldats pillent bijouteries et musées !

    Basta. Les vieux lions s’en vont. Penaud et malades ! La queue entre les pattes et c’est dommage. Je perçois cette fin, comme une humiliation non méritée ! Et ce n’est pas une victoire du peuple ! C’est la preuve seulement qu’on n’a pas de prise sur les événements et leurs complications fortuites ! Et la force et la paix de n’importe quel potentat, la quiétude des régimes, ne vient pas de l’étouffoir où l’on confine les gens ! Ils ont une âme, une vie. Il faut leur donner leurs chance de concourir à leur pays, de parler, de communiquer sans entraves, ne serait ce que pour surveiller et corriger !
    Le départ de ces deux géants, plus triste l’un que l’autre, c’est la preuve du manque de démocratie et de libertés, seulement, de clarté encore et de dépassements ! A quoi servent tous ces milliards qu’on assassine et qu’on arraisonne ? Personne ne peut consommer les milliards qu’il ramasse, vivrait-il mille ans ! Au lieu de laisser dans leur pays, pour produire du travail et enrichir les gens, ils les spolient et s’en cachent de les cacher ! A toute fin utile ! Seulement, la vie est si sommaire ! Demandez aux cigognes de notre ville, lesquelles du haut de leur nids, nous regardent. Elles ont une mémoire qui nous interpelle, nous les Marocains venus de partout, et qui habitons sous leur regards, dans cette contrée ou celle-là !

    DES FEUILLES SUR LE MACADAM

    Délire pour délire, que faut-il penser alors des feuilles des arbres qui tremblent sous les orages et les vents ? Nous autre humains, carnivores et prédateurs, nous ne sommes pas plus importants que ces feuilles de platanes. Celles de mon avenue ou de la tienne, Lecteur improbable et juge de mes allégations ! Ces feuilles, tremblent comme les lâches et les délateurs, les proies et les profiteurs. Je les vois et je les compare. Je ne suis pas meilleur et mes juges non plus !
    Je vois les feuilles des branches squelettiques qui restent en dernier. Celles de l’avenue qui tremblent dans la lumière glauque que laisse le brouillard de ce matin frileux de février. Nous, simples vivants, nous sommes avec nos espoirs et nos tares, conditionnés comme ces branches et ces arbres. Personne n’est à l’abri, ni ne sait de quoi sera fait demain.
    Ici on creuse le macadam, on le rembourre très mal. Cela fait des dos d’ânes, des dos d’abrutis ! Cela provoque des incidents ! Ici, les regards, pas ceux des responsables, qui sont absents ou neutres, ou occupés chacun ses attributions. Ces regards béants sont ouverts sur les trottoirs. Comme des ventres d’ogres hideux, inattendus et insatiables ! Cela provoque des incidents.

    PESTE ET LÈPRES SUR LES TROTTOIRS

    Comblés de canettes, de papiers sales, de bouteilles et détritus en tous genres, ils sont comme les lois opaques, impropres à l’application ou que l’on ne comprend pas ! Et les responsables ne les voient pas ! Nos chemins sont pleins de ces insalubres déficiences qui font de la ville, un endroit si mal famé, qu’il ne mérite pas ce nom ! Et les électeurs conspuent leurs cadres incompétents ! Hier, quand la ville était l’orée de la Maamora et du Gharb, les gens venaient de la capitale pour leurs repos ou leurs affaires ! Et puis c’est le dortoir ! Même pour ceux qui restent étendus, sans défenses sur le trottoir et les entrées d’immeuble, au point d’apporter le danger, la mort, la honte et la nausée ! Et pourtant face aux dénigrements, il y a des chantiers énormes et des miracles se font !Ces reliefs de ma ville, de ta vile, de notre ville, de notre pays, demeurent, ça et là, sont comme des taches de lèpre sur un visage.

    Je salue la consultante, qui pour soigner cette affreuse ‘’lèpre’’, le vitiligo, passe sa langue dessus, comme une main bénie ! Mue par une mission mystique, elle lèche les tâches disgracieuses chez les gens qui en sont frappés. C’est un miracle à portée de fragiles humains ! Hier jeune enfant, bottée pour devenir une bonne, n’a-t-elle pas attenté à sa vie en avalant tout ce qu’elle trouvait de plus dangereux, les clous ? A force de lécher les parties, c’est aussi par miracle, sans en avoir ni honte ni nausée, qu’elle reste en bonne santé. Elevée à sa mission, sans nulle élection ni préparation, c’est une nuit, en plein songe, qu’elle a reçu de Jésus, cette vision. Nos faquirs ont une belle immunité.

    DES MESSAGES ET DES VŒUX

    On espère pour nos cadres autant de protection ! Car nous autres éléments, nous avons des droits et ceux qui sont sensés s’occuper de nos affaires, ont des devoirs ! Celui entre autre de veiller sur nous et de soigner notre image et la leur. Des fois, par conséquent ! Améliorer notre vie et leurs programmes et visions, des fois, par conséquent. Nous autres, les arbres et trottoirs, qui vous servons de marches-pieds et d’oxygène, absents ou béants, comme ces parlementaires en état de léthargie, ou comme des insultes faites aux électeurs, aux urnes et à la démocratie délaissée, nous montrons nos aspérités naturelles et nos dents. Leurs fosses nauséabondes, comme ces pestilences qui nous proviennent des montagnes de détritus, non traitées ou de ces rares usines, menacent d’asphyxies les allergiques de la ville et de dyspnée toute personne qui a le malheur de sortir de sa forêt natale et de passer par cette tanière-là !

    Ces lèpres, ces poisons, ces pestes et ces abcès, ces pièges pour autos et piétons, ces feux souvent déréglés, ces lampadaires, cassés ou absents, comme ces arbres d’alignement, manquants et jamais remplacés, faut-il attendre le retour des colons pour ça, cette terreur-là, ce manque d’espérances et de paix, s’appelle la ville, le soir. Cette menace physique s’appelle la ville. C’est ma cité et tu la diriges mon grand !

    Vous pouvez remplacer Kénitrous, par le nom de votre ville chérie. Ou du moins là où vous êtes né citoyen et où vous avez une famille et peut être un boulot. C’est quasiment du pareil au même dans certains endroits de notre cher pays, de notre seule et unique Patrie. Que Dieu la préserve unie, et vous avec Parce qu’elle a l’espoir de changer après son retard millénaire, ses dérives passées, ses progrès actuels, ses attentes urgentes face à toute involution et plaies torpides.
    Dès lors pour et pour être à jour avec les éléments, ou les événements, pour ce qui est des contestations et des protestations, des livres et des éditos, c’est OK ! Manifestations et émeutes, ce sera non à jamais ! Simplement, parce que les émeutes se soldent en répressions et en sacrifices qui ne résolvent pas toujours le problème initial des dictateurs ! Pour le savoir et s’en assurer, voyons voir ce que feront les restes de cabinets et les armées des capitales qui ont chassé dernièrement leurs démons !

    SIGNÉ :
    L’Arbre du bord du trottoir, avec ce tas de piétons sur la chaussée, parce que les trottoirs sont occupés ! Du 07 au 19 février 2011

    #206775
    mounavri
    Membre

    Pour la première fois depuis le début des révoltes qui secouent le monde arabe, plusieurs milliers de Marocains manifestaient dimanche à Casablanca et Rabat pour réclamer des réformes politiques et une limitation des pouvoirs du Roi.

    Plus de mille personnes étaient rassemblées ce dimanche dans le centre de Casablanca, principale ville du pays, certains scandant : «Liberté, dignité, justice», selon un journaliste de l’AFP. Des banderoles proclamaient : «Le Roi doit régner et non gouverner» ou «Le peuple veut une nouvelle Constitution», tandis que des groupes de gauche demandaient «moins de pouvoirs à la monarchie». «On n’a rien contre le Roi mais on veut plus de justice et du travail», ont souligné Brahim et Hassan, deux jeunes diplômés d’une école technique qui n’ont donné que leur prénom. A Rabat, plus de 2 000 personnes – 4 000 selon l’un des organisateurs – manifestaient en scandant : «Le peuple veut le changement !» Aucun incident n’avait été signalé dans les deux villes en fin de matinée.–(Extrait)

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