Résultats de la recherche sur 'merci'
-
Résultats de la recherche
-
TU DEMANDES TROP A DIEU
Les chroniques différées de Mme Student, épisode 76 : Evènements et opinions.
Divagations et paradoxes, entre les pensées délictuelles et les actes ratés.D’entrée
Après le Widad et le satellite Mohammed VI-A, voici un deux-à-zéro, sans bavures dans le parcours, qui revivifie les nôtres qui ont passé la nuit en fête dans toutes les villes du royaume. Ce match au résultat glorieux apporte la joie aux Marocains. Longtemps perclus dans leur gouvernite* chronique, due à une inflammation surprise. La mort accidentelle d’un marchand d’espadon rifain et les marches de condoléances consécutives, trop ostensibles ont trop duré. La reconquête de notre maison d’Afrique, grâce à l’implication du Roi est un baume de paix. Ces retrouvailles magistrales autorisent l’espoir de la mansuétude, compréhensive de SM !
Nos villes, une autocritique
Des divisions de tables ne laissent plus de places aux civils sur les trottoirs des boulevards, en dehors de la piste réduite du macadam, que traversent des flots de voitures, tanks rapides de luxe ou déglingués, entre les piétons affolés. Tous disjonctés, le phone aux oreilles et l’injure aux lèvres !
Puis des hères, la totale de la saleté, hélas, à vous faire vomir votre citoyenneté et pleurer votre apparente adhésion à l’humanité. Et des mendiants, prolixes en vœux sympathiques et complaisants, ô peines de nos gérants, ô douleurs de nos gens. Seraient-ils, trop nombreux à pouvoir aider et si difficiles à cerner par les multiples gouvernements ?
Ô Islam, ô les modernes, ô les religieux ! La barbe et les prières suffisent-elles pour combler nos vœux et nos aspirations, terrestre ou celles de l’au-delà ? Ce peuple de musulmans, gouvernés par des chérifs depuis des siècles, des partis nationalistes et depuis, par un parti dit de musulmans, se heurte à la pauvreté des siens. De leurs ressources ou de leurs partages ? Je ne sais point ! La situation dégringole et empire, entre le faste et le lucre. Le luxe des choses signées s’impose pour devenir un principe, un but, un précepte, une religion! Des fêtes et des édifices, modernistes ou dignes des légendes et des milles et une nuits, surprennent face aux aspects hideux de la pauvreté qui exulte à devenir organique et structurelle. Tellement courante qu’on s’y complait.
Islam et islamisme
Je ne dis pas islamistes, donc ! Ce mot est devenu une injure pour étiqueter et traiter ces parias…Des dangers chez leurs hôtes étrangers qui les haïssent et les aspirent à la fois. Des milliers se laissent noyer dans les flots, faute d’accéder à leurs horizons. Abhorrés, exécrés, ils sont traités de tous les noms, ‘’ ces abominables sauvages’’, tant leur ‘’ potentiel barbare’’ fait peur aux gens cultivés et les nantis et de parmi les Purs et les Blancs. Ces peuples, chez lesquels ils atterrissent ou vers lesquels ils se tuent en y allant. Un réceptacle qui fait miroiter le travail et ses dérivés, l’argent, l’aisance, le succès, le bonheur, sinon ou plus les libertés pour certains…Sauf que la légende est autre et l’emploi du temps, le destin leur est contraire ou incertain. Le paradis qui était ailleurs que chez eux est forclos. Leurs hôtes espérés, restent ivres, bourrés des relents ataviques de leurs guerres, les religieuses, les mondiales et les plus antiques. Ces hôtes en ont assez de ces envahisseurs barbares. Des preuves indéniables existent et à l’appui !
Ce mot, ‘’islamiste’’ est devenu un terme caricatural, une sentence, un jugement, qui plus est une injure et une malédiction. Vérifiez dans la presse étrangère le sens qu’ils donnent à ce mot plein de haines et de ressentiments. Ses remugles et ses vomis sont exécrables ! ‘’Islamiste’’, ce mot, ce mal, qui collé à nos ‘’divergents’’, plane et noie tous les autres ! Vous êtes pris dans ce magma, cet amalgame et compris dedans ! ‘’Islamisme’’ signifie fanatisme, extrémisme, voire terrorisme. Aux infos et dans l’actif, on lui donne ce sens-là. La presse défile les excès des émirs islamistes, les Daéches* du moment, qui n’honorent pas ce qu’ils arborent comme religion. La preuve est que leurs parents et tuteurs les renient, les dénigrent et les combattent, en cet instant. Ils vont les semer partout dans le monde !
Les guerres barbares des civilisés
Le danger est plus que patent, lorsque la résistance politique devient réactionnelle. Ce nationalisme, empreint de religiosité, est pathologique pour ses détracteurs. Inapte pour confronter les grandes puissances du monde, qui maîtrisent le Moyen-Orient, le mouvement Daech a dévié de façon grotesque à devenir barbare. Il est né des suites sporadiques de l’invasion des Bush. Il a dévie ses plans et programmes en leur collant la religion pour l’instrumentaliser et pour en user comme passion dynamique et ciment. Et cet usage, on l’aura vu partout en histoire. La politique bafoue la piété et se sert de la crédulité (exacerbée) des gens ! En liant la confession à la guerre, le culte aux armes blanches, les rites à la poudre et les balles aux gaz, la religion asservie à la belligérance, ne sert plus qu’à exploser les gens et à les tuer. Une guerre difforme, barbare, la civile comme les autres, ne respecte ni les vieux en prière, ni les malades aux hôpitaux, encore moins les enfants sur les bancs d’école ! L’humanité est devenue une honte pour les animaux et les bêtes !
Comment l’homme, qui est pressenti par la Bible pour se répandre sur terre, afin de l’explorer et pour s’y multiplier, en est arrivé là ? On ne s’est pas arrêté d’épuiser la terre, de ce qu’elle a produit depuis des ères et de la polluer, sol, air et mers. Meurtres, haines, guerres, esclavage, asservissement et destructions, deviennent des principes pour les hommes et des credo, les aspects de leur force et de leur puissance, non plus des erreurs condamnables ou des exceptions !
La terre pour laquelle ils se tuent, prétextant la couleur pâle, le clan évolué ou la divine tribu, leur havre et leur nourrice à tous, a besoin de campagnards, de fermiers, non de gentlemen, de mannequins ou de dilettantes aux paumes de mains lisses, bonnes à se lisser la coiffure et se masturber, ou pire à tirer les autres ou à leur titrer dessus à la mitraillette ou au pistolet.
Da, da, ya lioubliou Russia
Alerte on gaze les fourmis rouges devant les stades d’ivoire ! Miracle, les derniers lions de l’Atlas, longtemps perclus dans leur zoo ont mangé tout cru les éléphants ! Que feront le hasard et le sort ? Que feront les jambes et le cerveau face aux amphitryons de l’ours sibérien ? Les Chérifiens et les autres équipes championnes du monde seront hôtes de Poutine en 2018. On verra d’ici là, pour le moment, tous et partout, chantent ce succès et le fêtent. Mais attention, en la douce France au raciste xénophobe du FN, le Sanchez de Catalogne, qui se prend pour un Gaulois !
Vive l’Orient
Vive l’Orient et la Péninsule Arabe, fédérée, unie et en paix ! Depuis toujours, il y a eu des forts et des faibles entre les individus et parmi les personnes. Notre classement indubitablement nous casera parmi les moyens. S’il ne nous casse ! Pour faire dans le ton pessimiste et le spleen cynique par ces temps sismiques, ô deuil, ô victimes écrasées par les violences au Pakistan et séismes telluriques de l’Iran.
Un autre cataclysme est cette place que l’Iran khomeyniste et post impérial veut occuper et celle dans laquelle il instrumentalise sa confession chez les Chiites de partout. Un danger de déflagration régionale que souhaiterait bien des protecteurs et des marchands de canons. On les comprend, les pauvres altruistes, ils ne veulent pas mettre leurs techniciens au chômage !Puis alors, cette épée de Damoclès, cette menace et ces contraintes que les casse-tout des States font peser sur ce même état perse (un autre voyou pour eux ?) qui a résisté à sa guerre de 8 ou 10 ans contre les autres instrumentalisés, les Irakiens de Saddam Hussein, avant qu’il ne soit pendu par les mêmes ‘’Avengers’’ ! Et ce par crainte que les iraniens n’accèdent à la bombe. Ce que fait librement et impudemment la Corée du Nord, qui leur affiche le bras et le petit doigt. Ce sont des craintes hypertrophiées de déflagration avec les Ricains, qui sont loin et celle des Sionistes, 51ème état, des States et de l’Occident, qui craignent son accès au nucléaire dans la région. Alors qu’Israël, leur enfant prodigue, ou prodige, possède la bombe atomique. Des centaines en cadeau, qui plus est leur maîtrise certaine depuis plus de 40 ans !
Palestine
Un type extrémiste, ça peut aller, mais tout un peuple, dominateur et dominé par un nazi sioniste, un oriental ou un coréen, ça craint pour Israël, elle-même ! Cette tribu antique, cet état religieux, enfant-tribut de Yahvé et de la compensation de la guerre. Pour avoir subi l’Holocauste et ses fours crématoires des sémites à calotte et à fric, par le régime hitlérien. Un crime que paient les seuls états arabes, eux-mêmes colonisés, par les alliés ! Leurs tribuns séditieux et ingrats, du moins ! Pleure ô Palestine ! Tes larmes millénaires coulent toujours. Ça ne s’est pas arrêté depuis le caillou de David sur le front de Goliath ! Quel fut ton crime au fait, pour mériter cette infortune ou cette sanction ? Divine ou humaine ? Je ne sais !
Inégalités et juste milieu
Inégalités entre les gens, inégalités de toujours entre les pays et les choses, injustice naturelle, ces états flagrants, ces différences et ces distances créent la haine. Je me répète, tant cette ‘’denrée’’ ou cette ‘’drogue’’ est prégnante et surmultiplie les écarts.
Les gens du juste milieu, parqués entre les strates, loin de regarder derrière eux, juste à côté ou en bas, voient loin devant eux les plus riches miroiter leurs fortunes impossibles. Ce regard, ambitieux et jaloux, qui les stimule pour mieux faire et se dépasser ou qui a contrario, les humilie et les inhibe à jamais. Entre l’ambition de sauter vers le haut et le dépit avilissant de se regarder stagner en dessous de ‘’ces gens’’, qui ne sont pas meilleurs que soi, ni des meilleurs qui soient. Les êtres moyens restent insatisfaits et perplexes. Condamnés qu’ils sont à regarder des étoiles matérialistes, bouleverser leur ciel par tant de défis et de déballages effervescents, tant d’éloignement de toute tentative d’approche de leur zénith. Une gageure, un dépit mortel et vain.
Parallèlement aux personnes, le système économique socialiste veut réduire les inégalités sociales et établir ladite ‘’justice sociale’’ entre les riches et les ouvriers. Un idéal ou un rêve ? Au plus une tentative…illogique ?
Le socialisme est une réaction préliminaire, qui est devenue universelle, voire de justice, contre ces richesses tapageuses et/ou inopportunes. Les religions, elles-mêmes, la simple morale et les droits, sont nés de ce contraste entre les situations des gens. Un ravin et des extrême, non du fait des richesses de certain mais dans la pénurie et la pauvreté, les maladies les faiblesses et la faim, de leur alter ego humains ! De cette volonté des gouvernants et des administrations, des lois en somme, tentent d’aider les plus démunis et de protéger ou pas la propriété privée ! La minorité des plus fortunés, ces riches que tous jalousent et n’atteignent pas !
Ethique sans équité, ou simple nature des gens et des choses, la loi s’impose et établit normalise et cristallise, les frontières. Les différences et les inégalités sont devenues ou sont restées, légales, sacrées et surprotégées par la loi. La loi, évidement des plus forts. Mettez-vous à leur place ! Pourquoi pas ?
C’est naturel et nécessaire de le faire. Vivez avec, tentez de travailler pour les atteindre et les singer, sinon, dormez et crevez ! Amen ! Est-ce le destin ou le sort ? Où sont-ce des limites, des freins plus que sacrées, qui empêchent les pauvres ou les moyens de s’enrichir ? Sauf exception !
La faim, les maladies et la mort
La faim et la mort, les maladies et la mort, des noyés parmi les chômeurs et les fugitifs des guerres. Voici des morts qui cherchent refuge dans les sanctuaires. Là, dans ces pays-mêmes qui dictent aux états de se faire la guerre ou qui leur facilitent la paix! Ils, ces migrants, ces réfugiés, s’exilent ou fuient car ils ne veulent pas périr dans leurs pays. Là où se sont imposées à eux des guerres fratricides. Des luttes intestines, religieuses ou claniques. Parfois distillées ou facilitées de l’extérieur ! Des guerres de dictées d’essence impérialistes et financières, parfois sous le masque politique et/ou religieux !
C’est ainsi que ces dernières décades ont compté des millions de morts, qui s’ajoutent aux 65 millions d’humains qui ont péri lors des guerres mondiales.
Ce mal incurable est inhérent à la recherche de la suprématie totalitaire des pays civilisés. Depuis des lustres, les empires et leurs conquêtes, les explorations et les découvertes, ont dévasté bien des lieux de leurs gens et les régions de leurs peuples et tribus ! Des colons ou des explorateurs, dominateurs par essence, des conquistadores, imbus de leurs identités supérieures, ont mené bien des combats et causé des massacres sans nom.
Des progrès à la civilisation
Toutefois, il y a des réserves, des côtés positifs non négligeables à retenir comme faveur exceptionnelle de ces étrangers et de leurs ‘’intrusions ‘’ ! Les grandes puissances sont depuis l’antiquité, les berceaux des civilisations, et depuis des lois modernes, de la démocratie, des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, à l’intérieur de leurs frontières.
Parangons vigilants, ils sont les inquisiteurs, les procureurs, ou les instructeurs, de ces pratiques, des lois équitables qu’ils exportent ailleurs, en y installant les leurs sinon leurs hommes de main.
Avec des réserves : Rester loin de chez eux et les laisser libres de pinailler chez vous, sans mettre votre nez trop près, dans ‘’leurs’’ affaires ! Hors ces réserves et ces restrictions, les seigneurs se relâchent pour opérer, chez vous, en toute liberté, en toute dignité. Qu’à cela ne tienne, qu’ils viennent pour opérer, en sécurité, chez leurs doux amis ! Enfants, femmes, terres et biens, paient pour ‘’ leurs charismes ’’ !
Hospitaliers et ouverts, nous sommes si bienveillants et si bienséants, que nous aimons coopérer. Et fructifier leurs affaires et les nôtres, si ça se peut. Et cela doit se faire, malgré les opposants et les contradicteurs. Dites ! On ne va pas se laisser péricliter et demeurer des ignares, au vu des bons côtés que cela rapporte ! On ne va pas rester des ignorants ni faire les pauvres. Tendre la main, demander l’aumône, tout en refusant avec hauteur de collaborer, alors que ces gens nous offrent de progresser, ensemble ! Par complaisance, il faut le dire, même s’il faut progresser ou profiter l’un de l’autre, de façon inégale. On se développe comme on peut, on marche un peu, pendant qu’ils volent…Au deux sens du verbe ? Je ne sais, si c’est très juste ou très fréquent ?
Cette suprématie a des retombées positives sur leurs amis condescendants et leurs potes discrets. Qu’ils prospèrent, donc ! Alléluia ! On ne va pas chicaner, parce qu’autrui se développe et qu’il gagne bien ! Ou préfèrerait-t-on rester soustraits, snobs et fiers, en se refusant de partager ? La nullité et les retards, les écarts au bon sens surtout. Les expéditions coloniales, les antiques, les islamiques, les européennes auront sauvé et réveillé bien des pays et des continents !
L’or-rance d’Arabie, le pétrole !
200 princes et personnalités, de l’Arabie pétrolifère, wahhabite et heureuse, sont les richissimes objets d’une purge aux lieux saints. Une surprise spectaculaire. Un nettoyage sismique, un séisme anticorruption, entre cousins ! Que faut-il en déduire ? Qu’il y a du Trump là-dessous ? C’est presque extemporané à sa visite tout près des lieux saints ! On lui a donné beaucoup de fric pour livrer le brevet de faisabilité et de sécurité d’une OPA ! Cette invention moderniste et ce savoir-faire vont servir de révolution palatine pacifique à nos bons frères et amis ? Qui faut-il insulter, qui faut-il juger, qui faut-il féliciter et ou remercier encore ? Pour la discipline, le secret et la rigueur de la courageuse ‘’ prouesse’’. Qui remercier donc pour les nouvelles libertés offertes aux femmes ? Un droit, une justice et un bon exemple emprunte chez les autres ! Les plus modernistes et évolués de la planète.
Qui a poussé le Prince MBS à réaliser ainsi cette ‘’purge surprise’’ au milieu des gens aisés d’Orient et potentiels soutiens ? Un acte de haute voltige, une stabilisation politique en vue de sa succession. Une manigance dont on ignore la suite ? Celui de faire peur aux cousins pour consolider le pouvoir, dit-on ? Les étudiants en politique devront apprendre ça. Et faire la part de machiavélisme ou d’intelligence dans cette nouvelle et jeune gestion ! Est-ce un conseil venu des Maîtres du monde ? Disions-nous. Les clients, les investisseurs, les moniteurs, les plus grands, les super blonds ? Des ET en somme !
Privilèges matérialistes
Les Fanatiques du matérialisme, ceux du principe vital ‘’qu’il faut avoir pour être’’, adeptes existentiels de la corruption extrémistes, ou à l’extrême, terroristes quand il leur faut prendre, quitte à détruire, à prendre ou à voler. En premières cibles, les esclaves soumis de leurs arrogantes envies matérielles, qu’ils vont jusqu’à escroquer tout naturellement ou laminer. Ce genre de matérialistes ont des principes vitaux et une morale. Ils brillent, quasi religieusement, affirmant que leurs privilèges instinctifs relèvent du droit et de la piété, si ce n’est des obligations (la sujétion, la servitude des autres) envers leur Dieu.
Orientalisme
Que de princes orientaux, vois-tu ma mère, ont dépassé, par ci par là, les ministres innocents ou coupables que l’on chasse et ces autres présidents, des sphères occidentales, qui se sont si vite enrichis. Puis découverts avec des fortunes, blanchies, évadées ou exilées dans les îles ! Et l’on voit des richesses ‘’immondes’’, des tonnes de ‘’poudre blanche’’ et de ‘’pâtes vertes’’, devenir des armes révolutionnaires aux mains d’opposants, qui suscitent des marches ou des révoltes, voire des révolutions, ici et là, pour apaiser leur deal de mafieux ! Les fortunes régulières ou pas, ces économies, vont aller inonder les banques suisses, américaines et se réfugier dans des îles, pour stagner en fin de cycle et y mourir! Inutiles rapts, inutiles économies et mauvaises fortunes pour les-leurs. Et ces présidents et ces hautes personnalités ont fui leurs pays. Exilés ou pourchassés ! Et l’on arrive au point où leurs richesses occultes leur sont bannies, interdites à jamais, ou le plus souvent, je suppose, évaporées.
Tu demandes trop à Dieu !
Tu demandes beaucoup trop à Dieu ! La longue vie, la guérison, la santé, sinon l’absence de toute maladie. Tu veux qu’il te guérisse, sans aller consulter pour cela le toubib et sans acheter de médicaments ! Une économie, oui ! Une phobie, va ! Ces vœux, tu les désires et tu les formules, pas seulement pour toi, tes enfants et tes proches…Mais, tu requières le bonheur et l’aisance, la paix entre tous, à la maison, au quartier, dans ton pays et à toutes les nations. Un prophète n’aurait peut-être pas eu dans le passé tant de soucis altruistes en dehors de sa contrée native ou envers ses voisins antiques !
Oui il y a des gens tellement bons et pas égoïstes du tout, qui prient et pensent dans leur prières à tous les autres. A Trump, à Macron, Kim Jong-un, Benky ? ! Pourquoi pas à Lamjarred, Ramadan, Kevin Spacey…Messahel ? Oui, ça n’a ni queue ni tête. Ou que tu délires, quand tu demandes l’impossible à Dieu ! Tu réclames et sollicites donc ce qui a-normal et illégitime, voire un privilège ! C’est peut-être délicat.
A savoir, si ce n’est pas un peu trop pour Dieu de répandre ses bienfaits à l’un et pas aux autres ? Le fait de n’écouter que toi, pèche par défaut et c’est quasi illogique ! Ou que ce n’est pas son boulot à Dieu de faire attention à toi, aux tiens, à tous les êtres, fort occupé qu’Il est avec toutes ces galaxies visibles ou pas. Et peut-être à d’autres univers encore illisibles de nos télescopes et opaques à nos caméras. Des hyper-mondes, issus d’autres bigbangs que l’on ignore évidemment, Bornés que nous sommes du point de vue de nos organes des sens et de perception. Oui, des prières des malades, de la mystique, on dérive et on braque sur la science-fiction.
Prières et suppliquesLes prières de chacun, les recueillements bouddhistes, hindouistes, hébreux, ces autres sémites, des catholiques et des protestants, ces suppliques des frères ennemis shiites et sunnites, ces implorations d’avant les matchs de foot de ta ville ou les batailles lors des guerres, celles de nos vendredis, des jours de fêtes, ces prosternations lors des prières surérogatoires pour amener la pluie, ce sont en fin de compte, des privilèges, que l’on demande dans nos implorations. Des extras, des exclusives qui balaient les artefacts du destin, les malfaçons des hasards et ceux de nos actes ratés. Ce n’est pas très démocratique, enfin. Et tous solliciteraient de Dieu les mêmes avantages, faveurs et exclusives ! A quels vœux doivent les anges lorsqu’ils écoutent les prières des frères ennemis ? Tous prient, sollicitent et implorent de Dieu de les rendre riches, sains, heureux, sinon éternels.
Faut-il éviter de le déranger, le Bon Dieu, ou au contraire insister dans ses prières ? Comment Dieu pourrait-il alors écouter tous les humains ? Alors que les plus bas de nos administrateurs, les plus simples les plus proches de nos élus, font la sourde oreille et la grosse tête ! Sans que nous puissions connaître ni approcher les plus grands de nos chefs ! Insignifiants ou illustres, ils sont néanmoins de parmi le commun des mortels. Pourtant ils restent si élevés et lointains ! Si les nôtres demeurent hautains et arrogants, s’ils restent éloignés à nos demandes, si terre à terre, comment serait alors Le Créateur ?
L’Eternel est relativement plus proche et présent, plus proche, plus magnanime et tellement plus grand ! Comment Dieu pourrait-il écouter tous les humains ? Tous à la fois et potentiellement toutes les créatures qui pourraient exister dans l’univers. Comment répondre à leurs prières et leurs vœux, si opposés et discordants ? Lui le très haut, l’invisible, l’immense, l’inconcevable, l’inimaginable, le pourrait évidemment ! C’est la moindre de ses qualités, par finalité et par définition ! Dieu, c’est Dieu ! Mais on ne saurait comment ! Nous sommes loin de comprendre Dieu, même si on pense qu’on le sent, même si on lui demande l’impossible. Le miracle, pour chacun. A commencer parMoi et Toi, Lecteur !
Certes, Dieu a plein d’anges zélés à son service pour l’aider, façon de parler, alors que Lui n’a besoin de personne. Ses anges sont à son service, à ce titre ils nous surveillent et nous aideraient, si Lui, le Bon Dieu, le leur demande. Ou qu’il le leur ordonne, je suppose. Car chacun d’entre nous aurait, deux chérubins à ses côtés. On le dit, on le professe. Des séraphins qui notent nos actes et peut être nos pensées pour les transmettre à Dieu, logiquement et vraisemblablement. Spontanément et/ou si besoin est ! Je l’ignore, n’étant pas au secret des dieux !
Dr Idrissi My Ahmed. Kénitra, le 14 Novembre 2017
https://unphilosophe.files.wordpress.com/2013/11/creation_adam_dieu_michel-ange.jpg
http://lamosquedethouars.e-monsite.com/medias/images/dieu-ciel-1024×682.jpg
Partir en cadeau, les paroles en offrandeLes chroniques différées de Mme Student,
Épisode 75 : Sentences et paradoxesA Ssi Mohamed Rhaga, dont ses douleurs récentes l’ont emporté en 48 heures, alors qu’il était jeune et sain encore !
AVANT LE DIALOGUE ENTRE MAIDOC ( M ) ET MME STUDENT ( S )
Les éléments du chœur de femmes chantent leurs cantiques sur scène. Chacune des artistes est adossée à une grande photo en couleur de sa région d’origine. Elles tiennent des instruments de musique différents les uns des autres. Toutes ces chanteuses sont habillées selon leurs régions, mais en tenues longues, quasi transparentes, pour donner un sens à leurs critiques chantées qui proviennent des profondeurs de leurs tribus et de leurs cœurs. On va les appeler l’une après l’autre par leurs prénoms. Elles entrent.
LE CHOEUR DES FEMMES
Aicha _ Où sont les résultats de nos prières et de nos imprécations ou sont les bénéfices de nos ordonnances et nos dons ? Où sont ces talismans lancés comme des feuilles d’automne qui se savent mortes déjà ? Les organes et les membres de nos territoires tombent un à un nous nos yeux mornes et béats ! Le printemps du seigneur des satyres et des faunes, invoque l’aède…Ce larron vient. Il vient chante la culture indûment. Il danse tout nu devant la mosquée et ses gens. Les prières surérogatoires ne font alors plus rien ! Ses médailles témoignent de son usurpation. Partir en offrande ou en cessation de service, in ne voudra pas…Quitter la salle remplie da fans ? Non ! Quitter la vie ne serait pas pour lui la solution ? Sont-ce des sévices, ‘’Saigneur Journaliste’’ que beaucoup admirent, quand tu nous nous administres, en guise de salaire pour services rendus, ton silence ingrat ? Reçois donc mes serments en peine, triste renégat ! Et toute ma malédiction, en attendant le Jugement dernier, si Dieu agrée quand même à la résurrection des apostats.
Khadija _ Sœur, il te rend malade ! Oublie-le ! Déformation professionnelle, tu me fais de la peine ! Je tiens tellement à la santé, dans laquelle je professe et donc à la vie des gens, que j’ai hypertrophié l’amour de la vie. En conséquence, j’ai peine à admettre la mort et à l’accepter, même si faute d’espoir, elle met fin aux insupportables souffrances. Et puis laisse Dieu faire son boulot ! Fais confiance à la justice immanente et va en paix !
Zineb _ Souffrances ! Que reste-t-il comme justice, que reste-t-il comme droits et ressorts ? Sinon de jeter des sorts comme tu sais, Sœur, et de lancer des imprécations. Toutes les malédictions sur cette espèce d’escrocs et de crapules aux masques de romanciers et de faux poètes. Des maîtres-chanteurs, en fait. En fête, oui, ils se rincent de vie et s’en enivrent goulûment ! Ce sont les propos du dimanche d’un croc-niqueur*, narquois ! Un escrocrivain*, un bellâtre qui fait des haltères. Guérillas et médisances sur les ondes, qui me font râler. Avec autour des gens de culture, certes, des journalistes qui le crient haut et fort, oui. Mais, il est des lâches et de soi-disant hommes politiques, qui font pire ! Des agents malfaisants qui se déclinent de l’état, criards, fourbes. Médisants et sans foi. Waw !
Ghita _ Re-waw ! Outre le Hirak, faucheur de ministres…Outre les tsunamis des forumeurs, irrités qu’ils sont à travers le village planétaire, le monde, voici le facilitateur et sublime Messahel ! Un ponte ou une demi-pinte ! Faute d’exiger du ‘’minus-tre’’ de dégager, soit un minimum de diplomatie, ils l’injurient haut et fort à travers la toile…Ya ! Il y a un étonnement, une stupéfaction totale, par-dessus la médisance du Messahal. Un des Schpountz de service. L’un des hérauts et des connivences, au vu de ses propos indécents. Par-delà les abjectes insultes placebos et les propos malveillants et stercoraux, voici donc une déviance. Une plaie de plus sur la frontière, une insulte que tous les citoyens se doivent de ressentir des deux côté du mur et des ‘’Deux mulets’’, Zouj bghal ! Serions-nous si justement dénommés ?
Amina _ Non ! Voici, une cicatrice de plus que le gouvernement doit soigner. Une balafre, une ecchymose, sur un gouvernement extrait au forceps, en mal de cohésion et fédéré par besoin, qui veut rattraper les parjures et le temps perdus…Et sauver ou enfoncer des noms ! La vague des limogeages est une des foudres du pouvoir !
Touria _ Voici des questions existentielles. Qu’est-ce qui nous a donc causé ces retards supplémentaires et qui nous a fait remarquer ces tristes manquements ? La marche protestataire et tenace du Hirak ou cette interface écrasante et accidentelle du Fikri et de son espadon ? Jusqu’où va traîner cette affaire ? La goutte qui allait faire déborder le vase…
Najia _ Le hasard, le devoir, les retards et les manquements malveillants, le manque de suivi sérieux et les déficits d’implication, qui plus est, ceux des plus hauts cadres, les zélotes illustres et les élus de l’Etat ! On leur en veut, mais on tremble pour eux, depuis, face aux justes et impartiales et exemplaires sanctions ! On a peur pour eux ! Et s’il fallait passer par là, que exemple ne soit pas partial et qu’il aille jusqu’au ciel ! Un vieux malade doit être soigné aussi…
Fouzya _ Avc, Alzheimer, Parkinson ! Gérard Depardieu sur l’affaire Weinstein : « Je déteste les prédateurs, dans tous les domaines » A quels morveux qui se mouchent, s’adressait le géant français et nouveau russe ? Et qui plus est, se sentent-ils blessés, ces vicelards qu’il indique du doigt ?
Rkia _ Entre dix mictions et un sommeil déchiqueté, pas moyen de laisser une place aux rêves. Idées, songes et sentences, s’effacent aussitôt et tombent dans les couches…stratosphériques de l’oubli. Voilà qu’on impose au puissant handicapé de faire le juge et le procureur, dans son bureau-prétoire et lit ambulant ! Par-dessus la lunette ovale du siège, l’eau du siphon se trouble. Il ne peut plus voir sa tête miroiter dessus ou dedans. Ni encore garder ce reflexe viril de coiffer ses mèches noires de ses doigts, en s’y regardant. Derrière l’ancien bellâtre et brillant diplomate qui a appris son virulent et superbe français à Oujda, il y a le frangin ! Devant glorieux maquisard et richissime homme d’état, qui résiste stoïque à la maladie qui le corrompt, toute l’armée veille au grain ! On lui dicte ses mots et ses décisions, déjà prises à sa place, mais qu’il lui faut balbutier et sortir parfois. On lui imprime même ses propres sentiments. Si la colère intérieure le prend, il n’a plus la force ni encore la rage ou les mots pour l’exprimer, comme devant, en homme fier, debout et vivant !
Khadija _ Très estimé et ‘’Pauvre président’’ ! Un déni sanitaire. Je lui donne d’ici et gratuitement un certificat médical d’inaptitude physique pour toute fonction et tout travail ! Et je le remercie…du fond du cœur ! Qui rend les Maîtres du Fauteuil impérissables et ceux du trône mobile, plus fiers et plus offensants que d’habitude, en laissant leurs ministres caqueter en l’air ? Qui donc les laisse ‘’traire’’ le peuple frère et braire par-dessus le mur ? Au lieu de calfeutrer la haine et la superbe cultivée, voici qu’on les vêt de médisance et d’échos pervers et pernicieux ! La diffamation, l’accusation comme armes de guerre et comme ciment nationaliste et religieux du peuple des Fellagas ? Ostensibles et narquois, des lâches, si forts et si fiers de soi dans leurs egos surdimensionnés, certains ne font que se moquer au lieu de se donner la main entre maghrébins !
Fatima _ La noce des papillons ! Regardez-les vivre et voler ! Des harcèlements en l’air ou l’art de faire la cour au soleil. Sortant de la haie verte et de ses feuilles qui palpitent dans le vent, des troncs de bambous virils comme des massues, se hissent vers la conquête du ciel et veulent le tancer et percer les nuages roses qui se promènent. Entre les fils éclectiques, qui leur servent de portée musicale, deux papillons de mêmes couleurs, se poursuivent en virevoltant. Le jour où les chats se mangeront, les lépidoptères et les pies chanteront comme des frères.
Zahra _ Je poursuis. Aussitôt collés, voici qu’un félin saute dans les airs! Un fauve qui les happe en plein coït. Coitus interruptus, c’est ça ! Adieu la vie, adieu l’orgasme. Rien de pire que d’être attachés et aussitôt bouffés, alors qu’on n’est pas descendu du septième ciel ! Dévorés pour calmer la faim et les ardeurs d’un chat, un triste sort ! Mais où sont passé les câlins ? Un vulgaire matou de caniveau, un chat de gouttière, un sanguinaire de carrière y a mis fin. Ce chasseur, cet assassin malsain, m’a empêché d’admirer la ronde des couleurs, la subtilité des mouvements, la danse de l’amour de ces papillons rares dont je ne connais pas le nom. Satisfaire la culture de la bête, suivre son instinct vital, est synonyme de soif de meurtre et de mort. Un besoin, un jeu ou un passe temps ?
El Alia _ Pastiche et paradoxe ! Seulement, vais-je me dire, en quoi ces félins domestiques ou ces chats d’égouts, en quoi ces hères, en quoi ces rapaces, ces rats, ces crocodiles et ces vautours, diffèrent-t-ils des humains ? Ce sont leur propres mots et c’est ainsi qu’ils s’interpellent, entre braves leaders ! Au Parlement même, dans la Capitale ! Civils, tels ceux du dîner des élections ou à la veille des urnes, faux dévots et imprécateurs, ministres arrogants accrochés aux frasques des fêtes, voleurs ou dispendieuse mafias, militaristes, populistes, mercenaires funestes, félons infidèles, apostats guerroyeurs, miliciens fanatiques en quête de beaux meurtres, pour le plaisir de l’horreur et le cinéma, impérialistes ostentatoires et superbes, calés dans leurs fortunes, leurs identités fourbes ou forcenés, en mal de soulèvement des partis étrangers pour fomenter des guerres civiles, des guerres séparatistes entre pays frères ! Pour vendre des armes, sans plus ! Les meurtres et le sang importent peu, le but c’est l’argent des autres !
Salima _ Un mot à Crésus ! Que reste-t-il de nos richesses, Hercule ? Que reste-t-il de nos fêtes, de nos ivresses et de nos bêtes, Champions ? Que reste-t-il de nos jeux et de nos conquêtes, Seigneurs, Chanteurs en manque de viols ? Que reste-t-il de nos habits et de nos palais gigantesques, Docteur ? Que reste-t-il des images floues de nos hobbies et de nos petites choses, Professeur ? Des chants de regrets, des aboiements ou des pleurs ? Que des achats futiles, des avoirs qui passent et des leurres, maître Procureur ? Une image virtuelle sur un miroir cassé pour attendre l’heure ? Que reste-t-il des civilisations trépassées, de cet Homo du Jbel Irdoum ? Des ossements d’australopithèque ? Au mieux du Neandertal ! Les souvenirs périssables des mortels qui nous ont précédés, Lucie, ma chère?
DIALOGUE ENTRE MME STUDENT ET MAIDOC
Les chattes se cachent pour mourir
S _ On ne cache que les morts. Les sépulcres et les cimetières sont les dernières caisses de la vie ! Les derniers retranchements et ultimes sanctuaires. Cacher, c’est mettre dans les tombes les parties qui restent sans vie. Jusqu’à quand ? Résonances, logique et résistance de ceux apprécient la vie, la création et l’univers, et qui ne veulent pas mourir, quitte à se créer une âme pour palier à la mort et se réincarner. C’est nécessaire pour justifier la création, la vie et l’univers.
M _ Ultime précaution et acte final et trace de vie : se réfugier dans un coin ! Seul et blottis sur soi, la queue enroulée sous le corps, en position embryonnaire. Voici un paquet que l’on met, à sa découverte, dans un pot comme une plante ! C’est le chat d’hier que ‘Ali Izzed a tenté de sauver. Faut-il le recouvrir déjà d’humus et de fleurs, après sa piqûre d’antibiotique, que lui a délivré un aimable vétérinaire ?
S _ Un humain, c’est dans un coin aussi qu’il se laisse faire ! Etendu, sur une natte ou un vieux lit. Les fourmis guettent et n’attendaient que lui. Un débris d’humanité, ça ne prend pas beaucoup de place. Un reliquat dont on ne veut plus et dont on espère le départ, au mieux sans souffrances, surtout s’il laisse quelque chose. On l’accroche au lit, au mieux, on l’y fixe avec des épingles, pour ne pas laisser choir la couverture qui le recouvre…C’est une lettre à la poste, bien timbrée, quoique moisie mais qui part.
M _ Les oiseaux se cachent pour mourir, dit-on. Sur les branches, entre les feuilles, comme d’un linceul choisi pour sa couleur ! Le refuge est élevé et inaccessible. La nature est plus belle et plus hospitalière.
S _ Crois-tu ? Les oiseaux ont précédé les chats, selon le film et le livre qui ont lancé ce dicton. Les chats quant à eux, s’isolent pour guérir, d’après ‘Ali. Ils ne savent peut-être pas ce qui les attend : la mort ! Ils peuvent souffrir et crier de douleurs, mais ils ne réalisent pas, ils ne savent pas qu’ils sont mortels et qu’ils vont mourir.
M _ T’fou à la mort des proches et celle de soi, t’fou aux maladies, à la misère et à la pauvreté. T’fou aux riches qui ne donnent rien, t’fou aux faux dévots, aux escrocs, aux prétentieux et aux voleurs. T’fou aux insomnies, t’fou aux moustiques, aux chiens, aux tiques et aux araignées. T’fou aux rats et aux humains qui leur ressemblent,
S _ Arrête, tu vas avoir le vertige !
M _ T’fou aux généraux, les traîtres de leurs chefs et de leurs nations, t’fou aux fourbes et aux félons de leurs pays. T’fou aux ministres et aux députés qui ne font pas leur boulot, t’fou aux impérialistes qui écrasent nos bonnes gens et nos bons chefs, T’fou à ceux qui placent les matons, les rapaces et les tyrans dans les colonies. T’fou sur ces monstres qui vampirisent nos pays et qui éclatent et brisent nos nations, pour leur lubie.
S _ Encore une salve d’esclave, fourbi, qui n’en peut plus, mais qui râle et garrotte, Maidoc ! Je vois que tu as oublié les voisins et les métropoles, les guerres, les lâches, les lâcheuses de toutes sortes. Je vais prendre un peu d’air. Les immeubles ont fermés tous les horizons. Toutes les fenêtres sont closes. Il y a un brouillard farineux et frais qui réanime les pommettes. C’est mieux que l’odeur de cigarette de ton Dr Djo. Les jeunes bambous élancent leurs troncs virils dans la solitude du ciel, sans étoiles pour, les griser.
M _ Tu me répètes, tu m’as appris ! T’fou aux racistes de toutes les races, t’fou aux profs corrompus, aux programmes yo-yo et t’fou sur ces valses obligées. Celles des langues des maîtres d’hier, enseignées aux indigènes, obligés et contre leur gré. T’fou à leurs complices, qui ignorent nos droits et qui bafouent notre indépendance, notre identité et nos libertés !
S _ Si tu craches autant sur la civilisation, nettoie ta chemise, vieillard asséché ! Y a comme un mollard dessus !
M _ Je pisse dessus ! Comme un Sphinx ou une Gorgone, Cerbère, l’Hydre ou la Chimère !
S _ Ça risque de sentir et c’est pire. Attention à la lunette de la cuvette que tu mouilles. Attention à tes chaussettes et à ton pantalon aussi. Introspection aveuglante et autocritique : le papier, s’il avait des yeux, ne verrait que des trous ! Tu devrais faire ça en assis-tailleur. Déshabillé, serait mieux encore !
M _ A la mosquée, aussi ?
S _ Je te parle de chez toi ! A la mosquée, si tu y vas, un jour, utilise la pierre avant la prière ! Pour tes ablutions, lustre-toi avec. C’est acceptable et c’est tout comme. C’est l’esprit aussi qui doit se purifier avant le corps. Les ablutions sont une hygiène, oui, mais aussi un symbole de pureté et d’égards envers Dieu. Celui que tu invoques et que tu vénères .Celui auquel tu adresses tes louanges et tes vœux.
M _ Attend, arrête de me sermonner, on n’est pas dans une église ! On n’est pas dans une conférence du Ramadan devant le Roi au Palais !
S _ A-propos, comment va le Ramadan ? Tarik, avec la cohue qui lui colle au cul pour une affaire du même genre ?
M _ Pouf ! Qui est derrière cette mascarade ? Et celles du même ressort aux States chez les acteurs et en GB, chez des pontes encore ? Si je pisse à côté, ce n’est pas de ma faute. C’est le robot pisseur qui est détraqué ! Le corps qui a mal fait sa maintenance ! Là c’est un peu raté ! C’est la Nature, Maîtresse qui m’a fait tout petit et gauche…
S _ C’est pire que ce que j’espérais ! Pire d’être ou de l’avoir tout petit ! Alors cesse de trop boire ! C’est pour les petites bouches. Attention au lait ! C’est pour les petites bouches.
M _ Le scotch au lait ou te scotcher au lit ? J’entends mal !
S _ C’est pire encore, que je ne croyais !
M _ Et te téter pour le lait, ça me rappellerait ma mère, Ketty, même si je l’ai fait trop peu avec elle !
S_ Ah bon, mais je n’ai pas de lait moi. Je n’ai jamais été mariée, pour en produire un jour, pour mes bébés !
M_ Ça ne fait rien ! Y a moi ! Adopte-moi ! Je te téterais quand même ! Pour le plaisir…
S _ Ça nœu…Ça ne…ça ne viendra pas !
M_ C’est choquant, si c’est ainsi ! Puis tousser, pisser, souiller, ce n’est pas moi qui ai fait mon corps ainsi. La biologie, la physiologie, ce n’est pas mon domaine. C’est la nature qui m’a fait ainsi, sur commande du Créateur !
S _ Tu es nerveux et assez fou pour tout braver ! Et me harceler, alors que je ne suis qu’un spectre, une revenante en mission, une lumière à peine visible de toi ! Tu es devenue vulgaire, trivial et colérique.
M _ Seulement quand je te vois, ma Chère ! Non pas bagarreur, mais timide, respectueux et naturellement très assagis !
S _ Voici un vieux sage, un excité, devenu trop vert, et auquel il manque des pierres pour parler…Tu viens de Ghaza ? T’as pas peur des balles ?
M _ Non je suis lucide et assagi. Pourquoi les cailloux ? Je ne suis pas David-Salomon, ton élève juif, et prince hébreu, pour en porter surmoi ou pour les jeter sur les autres !
S _ Pourquoi pas des couteaux et des lames, des haches et des machettes, comme les tiens, pour être craint et entendu ?
M _ J’ai assez de mots et assez de force pour les prononcer ! La force de la justice, la loi est une arme, elle-aussi. Elle me suffit si elle décide de faire son boulot…
S _ Tu dis ça, tu racontes ça par fausse diplomatie ! Les flamboyants, eux les puissants, les cadres et conseillers, ils ont le tahakoum*, dicit Benky pour être cuit et toi tu as le tahachoume* !
M _ Honte à moi, c’est quoi ça ?
S _ Recto Verso de la même attitude. Le tassékoute* et le tabakoum*, qui sont synonymes ! Tu es niais et paresseux. Et ça aussi, c’est tout comme ! Timide, par trop pudique et craintif. Les bras cassés et casanier ! Je crois que tu es devenu agoraphobe ! Victime de ton tachaoum*
M _ Mais c’est quoi ça encore ce charabia ? Moi, pessimiste ? Non pas ça, ça esquinte la vie ! C’est une analyse caractérielle psycho-chose erronée que je déteste. Et puis, tu n’es pas du métier !
S _ Tu fuis les gens ! Tu n’as plus d’amis ? Victime de ta grande timidité ! Ta pudeur est maladive ! Ringard ! Tu ne fréquentes plus personne… Même pas les emmerdeurs et les profiteurs, les filous du boulot et ses usurpateurs, les salauds qui malmènent les cons-frères ! Serais-tu déjà mort, Maidoc ?
M _ Mais, il y a toi, mon Cyclone, ma cyclope qui me regarde de travers ! Tu es une vague, un, non une tsunamie* ! Enfin quand tu vas et tu viens, ma Student, ma vivifiante Revenante si vivichiante* amie ! Ma lubie coléreuse, orageuses, colleuse, ringarde, tu me l’as dit, et plus que nouggara*.
S _ Mais, c‘est quoi ton Niagara ? Et puis, assez chanté ! Reviens sur terre ? Rabelais-Molière !
M _ Ce sont des chutes, des cascades, une source ! Une râleuse, une fontaine anti-jouvence intarissable ! Un geyser qui sort des tonnes de critiques, des torrents intarissables d’observations inutiles, et qui à force de cri aigus, des chicanes insortables à propos de tout et de rien, qui vous noient et vous irritent à vous faire attraper des angines de poitrine à chaque réflexion. Et surtout quand ce sont de mièvreries et de bas petits calculs ! Je reste fugitif et l’esprit absent.
S _ J’espère que tu ne vises personne de parmi les femmes du chœur qui ont chanté avant notre entrée sur scène. Et puis, y a une, pour ne pas l’oublier ! Elle est svelte et si belle qu’on dirait un top model devenue présidente ou reine !
M _ Qui c’est celle-là ! Non, je n’ai pas remarqué de star parmi elles !
S – Passons ! La meilleure cure de ces nougarates*, comme tu dis, te disais-je, c’est de faire des affaires et de les cumuler toutes, avec la politique, publique, à la fois. Les fermes, l’immobilier, les assurances, les cliniques et l’industrie ! Etre fortes à la maison et au boulot. Ne rater aucun secteur quitte à se servir de ses amis, bien introduits ! Ne pas laisser les hommes, surtout les chefs, nous monter dessus ! Et puis les lois, elles sont faites pour être revues et adaptée à volontés ! La nôtre de femmes, sinon c’est la grève du sexe, plus d’enfants…
M _ Ugh tu as dit, prêtresse ! Ces histoires me blasent et me blessent. J’ai mon travail, un travail que je respecte, un office qui me met au-dessus de ces balivernes que je déplore ! Désolé, dites-leurs, que ce n’est pas pour moi. J’ai mon métier et mon magistère. Je n’ai pas besoin de leur ministère. Je suis roi chez moi. Veux-tu être ma reine ? Je te ferais une douzaine de princesses et de princes, chacun dominera un continent.
S _ Y en a autant sur terre ? Non merci, Mondoc. Ton harem, t’attend et te requière. Moi, je suis morte, comme ce qui est tien et que tu déplores ! Hi hi ! Tu le sais depuis plusieurs épisodes déjà ! Je suis une revenante de service ! Je ne peux plus te servir ni te conquérir encore moins ? A mon regret ! Assez bluffé ! Tu ne peux rien pour moi. C’est proscrit pour moi et c’est prescrit et périmé pour nous deux…
M _ Moi, je préfère mon Cab One ! C’est ma ferme, mon cirque, ma bibliothèque, mon hôpital, mon zoo, ma halqa* !
S _ Pas suffisant, c’est un aquarium sec. C’est collant et emprisonnant ! La meilleure thérapeutique est de te politiser pour devenir parlementaire et sortir de ce cagibi et de ces chroniques. Ces gars, ils ne sont pas meilleurs qui toi ! Prend Chabat et Ilyas et recommence ! Conseiller et leader de parti politique ça t’irait et en même temps, ministre, à chaque fois !
M _ Ministre sortant !
S _ Non pas ! Stable et ad-vital aeternam et ce répété, tout le temps et à chaque érection..
M _ Erection ?
S _ Lapsus linguae !
M _ Suce quoi ?
S _ Pardon, t’es nul ! Sans élections disais-je, comme un empereur sur un trône conquis ou hérité, indécrottable !
M _ Tu veux dire indéboulonnable ?!
S _ Pardon, oui, c’est ça, un tzar inextirpable, un inamovible César !
M _ César on l’a tué, Mamie, c’est un contre-exemple !
S _ Comprend, Compère, le sens de la fiction et non les arcanes de l’histoire !
M _ Je suis déjà sortant, puisque jamais heureux d’avoir été entrant ! Là, dans ces coulisses ardentes et labyrinthiques du pouvoir ! On m’a chassé sans me laisser entrer. Chassé de mon cours, comme un fleuve d’une rivière, sans jamais me laisser couler tranquillement dans mon lit ? J’aurais pu être ! Le hasard n’a pas voulu !
S _ C’est très allusif de…de l’agoraphobie !
M _ Je vous laisse la retraite ministérielle et les primes de chasse, de fuite et de départ.
S _ Enfin, tu n’es ni partant ni sortant ! Seulement, je n’ai pas mal vu ! Mon jugement et ma critique et ma thérapie.
M _ C’est moi le docteur, Mme Student !
S _ C’est moi aujourd’hui ta Thérapie, Mondoc !
M _ A la bonne heure ! Viens tout de suite m’embrasser ! J’éteins l’écran, je lâche le clavier et on y va ! J’ai hâte de te connaître bibliquement ! Je suis comme un prêtre d’église qui vient de renier ses vœux et de lâcher sa chapelle pour redevenir un simple mâle à ton seul service ! Le mât de ta barque !
S _ Seigneur ! Quelle furie ! Essab* ! Vade retro satanas !
M _ Oui, mais pas de retro, de par devant, s’il te plaît, ma chère Laury !
S _ Je suis ta thérapeute et ta conquête ! Je veux dire, que je ne suis pas là pour le ‘’ça’’ ! Ça fait sale ce que tu suggères ! Je suis là pour soigner ton surmoi !
M _ A la bonne heure ! C’est ce que je désire, ma Poule ! Un bon coup, un petit coup de sur-moi, de temps à autre. Et plus souvent encore des sur-toi* aussi !
S _ Assez, Hchème* ! Je suis ta soignante, pardi ! Et c’est pour sauver ton âme que j’ai débarqué de l’Au-delà et que j’ai atterri dans ce patelin désolant de Kénitrou !
M _ Comment ? Tu insistes, alors que c’est moi, moi le Toubib !
S _ Toubib en blanc ou tout bleu ? Laisse-moi finir ma rengaine diagnostique et thérapeutique, sans trop de longueur ni de mots crus ou prétentieux. Je te disais que tu es lent, trop lent, tu es looonguissime*…
M _ Languissime* ! Je me débrouille aussi de la langue ! Regarde ce que je fais avec ! On essaie ? Comment appelle-t-on ce style et cette posture ? Je veux dire ces positions conju…gales.
S _ Arrête-donc tes conneries ! ‘’Conjugale’’ veut dire simplement ‘’ joue contre joue’’. Le sens a été déformé par les mauvais usages. Ça vient du latin conjugalis (ce qui est relatif au mariage) où l’on retrouve la racine indo-européenne commune à joug, conjuguer, jugulaire et même jument. Merci Wiki !
M _ Ah ! Merci, maîtresse ! C’est du bon Wiki ! Je croyais que ‘’conjugale’’ ça voulait dire ‘’sexuelle’’ entre gens qui s’aiment sur papier !
S _ Chut ! Il y a des enfants qui entendent tes mots et qui nous écoutent ! Je te disais que tu es lent, et par trop confiant ! Par respect des gens, ou trop bon-cœur, et qu’au lieu de militer dans les partis, tu écris des riens sur des riens, en solitaire et en soliloquie. Bientôt, ils vont venir te ramasser ! Et te donner une pièce pour toi tout seul !
M _ Je ne veux pas d’argent je vaux une fortune !
S _ Je parle de celle en taule !
M _ Qui me connaît pour vouloir m‘en vouloir et me ramasser, madame l’Inquisitrice ! Qui donc me connait ? Les gendarmes, Mme la procuratrice ?
S _ La police des forums !
M _ Ça existe ?
S _ Ça le devrait ! Monsieur le Ministre, si vous nous entendez ou que vous nous lisiez, vous devriez retenir cette suggestion. ‘’ La police des forums ‘’ ! Ça vous laissera un nom au ministère, même si on vous en chassait un jour…
M _ Sois un peu respectueuse, envers notre ministre ! Ce n’est pas parce que tu es française que tu vas nous inculquer des règlements gaulois et te moquer de nos tah’yed* et autres taharrouk * !
S _ Comprend qui veut tes barbarismes arabes ! Et puis, je n’ai rien importé pour vous ! Je vous sais susceptible ! Je vous croyais hospitaliers et ouverts, vous êtes devenus xénophobes !
M _ Ce n’est pas finie la diatribe intrusive ? Et la psychothérapie de l’ombre ! La Revenante ! La cure à l’Héroïne toxique, avec la Lubie décédée est terminée. C’est fini avec ‘’la’’ fantôme pédante et ses missions, trop près des hommes, pour les changer en cire asexuée !
S _ C’est faux ! Faux toubib et ingrat personnage ! Et dire que je bouleverse ma tombe, mes chairs et mes peaux, mon linceul et toute la banale réalité, pour te rapprocher ! Et dire que je traverse le Barzakh et l’espace-temps et que je bouleverse la mystique et que transperce en long et en large la philosophe pour venir corriger ton karma attardé et les âmes de tes amis !
M _ Trop tard, ils sont partis les otages ! Et tu reviens, inutile prêtresse, en retard ! Tu reviens m’habiter comme un double inutile, que je m’en veux de fréquenter, car il ne laisse nulle place, ni au temps ni au sommeil, ni aux autres activités que je désire. Je ne fais plus rien depuis que je te connais. Une connaissance nulle, sans approche physique aucune, comme il sied !
S _ Non, c’est pour te réhabiliter et non te posséder ou t’habiter, que j’ai été créée et que suis revenue sur terre, dans ton patelin oublié des décideurs et de Dieu !
M _ Minute Student ! Les chats se cachent pour guérir, comme a dit ‘Ali Izzed. Mais moi, je te dis que les chats miaulent au lieu d’aboyer et que les chats vous griffent au lieu de vous mordre. Je suis un pacifiste, zen, soufi de cœur, qui ose parler de la turbine, enfin du bureau labyrinthe qui m’est plus qu’une prison, un domaine où je suis libre de penser et de créer ! Plus qu’un caveau, un labyrinthe ! Je parle de cette ‘’chambre’’ qui me sert de barrique de tonneau de Diogène ! Ôte-toi de mon soleil, Laure ! Lumière de copie !
S _ Qu’est-ce que tu y fais encore, dans le noir, face à l’écran embué ? Quoi de positif, là tout seul, après Laâcha du Vendredi ? Quoi de plaisant, de vivant d’épicurien ou de plus plaisant encore ? Aaaah ! Quoi de vital ou de libidinal ? Quoi de motivant en dehors des tes propos bassement érotiques et si tristement sensuels. Là, en face des gens, hchouma*, et devant la presse, 3âre*! Des intentions malséantes, vieux coquin ! Des propos vicieux et bas, à l’adresse d’une femme, hajba*. Je me plaindre au MUR et à la Ministre, la madame Haqqaoui !
M _ Va !
S _ Tu t’attaques à un spectre en service divin ! Je vais m’en plaindre à l’Emir de Dakar, aux affaires du culte du Mali et à qui de droit au Nigéria…
M _ Ce sont des menaces, alors que je ne fais que plaisanter pour amuser la galerie ! Les lecteurs actuels et les prochains auditeurs.
S _ Tu les embêtes ! Pas de sarcasmes ni de cynisme. Barka, STP ! Je t’ai déjà dis pourquoi ! Ils n’ont pas que toi à lire. Des sornettes ! Et puis tes propos et même les décisions ministérielles, d’ici, laissent les chantiers ouverts et les gueules vachement plus…Et les frasques et les apparences, n’en parlons pas. Le tsunami arrive à temps ! Irhal* ! Que les minus, dégagent !
M _ Ce n’est pas vrai ! Je suis de dimensions standards !
S _ Je vais dire qu’à chaque épisode que tu me harcèles. Je vais m’en plaindre à qui m’envoie en Algérie. Et plus haut encore, au Ciel. Et l’on est déjà au soixante quinzième !
M _ Oui, le septième est déjà loin. Je ne me souviens plus de ce qu’il y avait dedans comme bénéficiaire !
S _ Une histoire de rues sales et des histoires salées de bonnes femmes et de salauds !
M _ Mais, c’est là que je t’ai conçue, ma Belle ! Dans ce blockhaus, dans ce fortin, dans ce trou, dans cette éprouvette ! Ton berceau est sur mon bureau ! Et tu es une philosophe, une militante, plus qu’une femme, une guerrière. Tu es une amazone de ville, tes flèches ne ratent aucun ! Personne n’échappe à ta critique ni à ta médisance malsaine.
S _ Pardon, Papa, ce n’est pas moi. Tu te trompes de conne ! Je peux t’appeler comme ça, alors que je suis bien plus vieille que toi ?
M _ Papa ? Oui ! Que je me trompe de connes ? De cons, peut-être !
S _ Tu me fais dire et écrire des insanités ? Mon Fils, alors !
M _ C’est là, dans cette niche et dans ce nid que je t’ai créée et sortie à la vie ! Quoi de plus que la Préceptrice du prince héritier du trône d’Israël, que tu es ? La maîtresse de David Salomon, le 60ème du nom ! Tu te rends compte ? Néanmoins et qui plus est, ou vice versa, tu es la cousine, plus que célèbre sur le Net, d’un ponte des colons avec lequel tu as flirté, sans succès. Je parle de notre conquistador notre Alexandre adulé local, ton cousin le maréchal Lyautey.
S _ Rahimahou Allah ! Il a fait beaucoup de bien à ton pays !
M _ Tu es parfaite dans ton rôle. Tu n’as raté aucun ministre, Mamie ! Même celui du docte nordiste, qui a vendu et paraprostitué* le secteur ! La justice immanente a fait qu’il parte et que l’on efface du Haut, ses traces, sans gloire !
S _ Assez craché, patron ! ‘’Ma t’bedel sahbek ghi b’ma kfasse’’. Je leur crache la vérité et je leur montre leurs échecs pour prévenir leurs erreurs ! ? Gratuitement ! Avec réserve et respect. Je répète simplement ce que tout le monde médite et résonne sur le Web. J’interpelle et j’ouvre les yeux du cœur ! Le mien et ceux des autres, à la pelle !
M _ Je sais d’avance, Laure Student, que tu ne vas rien corriger et qu’ils ne pourront rien régler ! Ni les ministres pompeux ni les parlementaires absentéistes et sans gloire !
S _ Attend Papy, sois témoin ! Regarde cette ville champignon, étroite comme une vierge voilée et ses trottoirs sans putes notoires !
M _ Ce n’est pas vrai ! On en a !
S _ Look à ces façades, à ces arbres, au sol cimenté, aux trous, aux tranchées hideuses et aux carrelages manquants ! Comme là, sur Diouri en face de la Cité des Jardins ! Ces faux poivriers aux troncs enserrés dans le ciment et qui en étouffent. Ces cheminés de noirceurs et ces puanteurs qui nous inondent !
M _ Je pensais que les revenantes et les esprits ne sentaient pas…
S _ Regarde mon Boss ces cafés qui rongent les passants et qui les repoussent sur le macadam.
M _ Arrête ! On va m’arrêter ! Je te préviens que tu dépasses les ‘’borgnes’.
S _ Les bornes ! Mondoc. Mais, pas du tout, il n’y en a pas ! Nous sommes libres, on dit ce qu’on pense et ce qu’on veut !
M _ Oui, nous sommes nous voguons sur le ‘’Pourquoi pas’’
S_ On a pied, c’est le pied !
M_ Tais-toi ! Tu ne sens pas et tu n’existes pas. Tu n’es qu’une ombre irresponsable !
S _ Tu vois la Police et le Ministre de la Justice aller poursuivre un spectre femelle ? Moi ! Alors qu’ils ont laissé Kadha, Toybi et Aminatou, libres de médire, de conspuer et d’arnaquer qui ils voulaient !
M _ Et Najiiib, cet escroc d’esclave de Satan, en tablier blanc !
S _ Regarde ces cadres corrompus dans tous les secteurs ! Ce gars n’est pas une exception !
M _ Arrête ton char, Cesaria ! Tu parles sans preuves, comme son Excellence algérienne Ssi Abdelkader Messahel !
S _ Ces traîtres n’ont pas de nationalité, il en existe partout ! En Amérique, au Moyen-Orient. La francophonie en est malade et pleine jusqu’à en exporter chez ses fidèles et anciens assujettis ! Et ces guerres et ces immondes assassinats des minorités et des civils. Je crie pour les Rohingyas du Myanmar ! Et puis ces actes des terroristes qui ne s’arrêtent pas…Que ce soit en Europe ou au M.O. Quel monde ! Pourquoi y suis-je retournée ?
M _ Une déception ? Une perte de temps ? Peut-être pour tenter de corriger quelque chose de plus grand que ces errements ? Les tribulations du hasard sur le destin et les comportements des gens ? Les dérives du magnétisme, des quarks et des photons et leurs impacts sur l’hérédité et l’évolution des espèces et des humains…
S _ Je n’ai pas fini de parler du social et tu me pousses dans le cosmique hors de ta voie lactée!
M _ Hors de ta voie lactée ! Pardon, Poupée !
S _ J’aime bien quand la poupée de caoutchouc demande ‘’pardon’’ à son propriétaire !
M _ Mais là, c’est l’opposé et j’aime mieux ce contraire !
S _ Ok, je termine ma phrase, si tu permets ! Et ces ministres radiés, pourquoi pas le tribunal ? Ça risquerait d’aller trop loin ? Et ces assassins, pourquoi pas la peine de mort ? Hein ? Et ces dépenses stupides et ces misères atroces, à deux pas, entre les hyper nantis, les bourgeois et les plus pauvres ! C’est pourquoi faire ?
M _ Ta gueule ! Mais merci pour le finish et c’est dommage pour la confusion et l’amalgame ! Ça rejoint par bonheur l’introduction et ça fait échos au chœur des femmes, qui nous ont introduits ? A, plus Mme Student et tendre Mahboula*! Merci ma Fofolle au nom de mes compagnons de la Marche Verte. Commémoration que l’on va fêter le 6 novembre ! Je te dis, à plus.LE CHOEUR LES FEMMES REPREND COLLECTIVEMENT
A quoi servent tes écrits amphigouriques ? A qui profitent tes écrits inutiles et embrouillés ? Personne ne les ouvre ni ne les lit ? En vieux français emphatique dépassé, dans un pays aux dialectes berbères et en patois arabe boiteux. Tes plaisanteries et tes pincés déplacés, ça fait mal, ça fait des bleus et des cris. Quel est le but et le résultat final de ta vie ? Celle déjà que tu as littéralement consommée ! As-tu servi à quelque chose en dehors de tes pamphlets et de tes saillies ? Prix Nobel des pommades stériles, des bêtises et de l’inutilité. Je te donne tes 3 milliards et tu te tais ! Ce sont tes proches qui me volent mes idées depuis 33 berges, sans me remercier ni me citer. Non seulement tu divagues pour t’amuser, mais tu perds ton tems et celui des autres .Et ta vie dans le virtuel et l’éphémère. Arrête, tu es une application inutile dans un logiciel dépassé ! Tu as créé un univers paradoxal, un pays aux us moyenâgeux, un labyrinthe forclos et forfait. Dans quel intérêt ? Quelle joie tires-tu de l’exercice hasardeux de ta destinée. A ‘’quiquequoi’’ sers-tu ?
LE RIDEAU DESCEND.
Et la cohue s’élève. Des spectateurs sifflent et crient. Ils demandent le remboursement de leurs billets.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 03 Novembre 2017
PEUT-ON ETRE MINISTRE ET CON A LA FOIS?
Est le meilleur titre de presse que j’ai lu en ce moment !Chers camarades,
Je salue, votre franc et courageux titre d’édito. Et en première page de Libé de l’USFP, SVP ! Merci à messieurs, Benarbia et Malki, comme à leurs collaborateurs !Libération a parlé.
Libération est l’un des titres de presse, de l’un des premiers Partis socialistes du Maroc qui a fait plusieurs gouvernements. L’USFP compte actuellement des ministres au Gouvernement et son directeur est le premier homme au Parlement! Ainsi soi-t-il !Aleas jacta est !
Le ministre des affaires ‘’étranges’’ de notre voisin, havre ancien de nos opposants et soutien de la gauche à travers le monde, tonne et nous étonne. L’Homme de l’Extérieur du sanctuaire polisarien s’est livré insidieusement et kadhafiquement* à vouloir déchirer le Maroc. Bellicisme atavique torpide intéressé. Certes, par plus que la démocratie, les droits de l’homme ou le droit des peuples (entendez les tribus) à s’auto-je-ne-sais-plus-quoi ! !
Entendez-vous ces forfanteries et ces bravades ? Ces beuglements transfrontières, par delà le mur et la toile ? Muraille qui a chuté entre les deux blocs sans tomber par là ! Frontières discutables et rempart qu’ils ont édifiés frontalement, et quasiment, autour de nous !Pauvre de nous !
Comme avait dit Tarik Bnou Ziad : « Al âdou amamakoum, wa el bahrou waraakoume ». Ces accusations flagrantes dans la bouche d’un ‘’irresponsable’’ sont du domaine de la psychiatrie ou de la justice. Maladive, c’est de la diplomatie de marde ! J’allais l’écrire comme ça a été dit souvent dans cette expression.
Pour l’exemple, cet hurluberlu nocif, ne doit pas rester en Algérie, ‘’son pays d’accueil’’ dit-on, mais restitué aux siens ! Les ingrats et les renégats, ouste, allez aux vagues, allez chez les requins !Sur l’édito moi, j’ai lu :
‘’Abdelkidar’’, quand, par charité allusive vous avez écrit ‘’Abdelkader’’, pour rappeler ses fourberies à ce hlayqui* de parodie, qui traite nos plus dignes institutions de mafieuses et de blanchisseuses de l’argent de drogue ! Sans devoir pour moi de copier-coller ses mots empestés. Si l’une chose de ce qu’il avance est vraie, qu’il en produise la preuve et les éléments, devant les jurisprudences internationales publiques allouées ! Ou, qu’il fasse amende honorable et dise qu’il exagère trop, que c’est erroné et qu’il ment.Des remugles à ravaler
Ces insanités stipendiées doivent être ravalées par leurs émissaires, quels qu’ils soient ! Ou qu’ils démissionnent de honte, les parias. Qu’ils aillent en retraite pour leurs billevesées de champions, ou qu’ils les versent carrément au diable, s’il en veut! Messahel ne mesure pas ses maux !Punching-ball
Je salue votre » poing de presse » et votre franc parler éditorial ! Libé tire la sonnette d’alarme et fustige ainsi le serpent à sornettes ! Un ancien journaliste, devenu ministre de son état, chez le voisin socialiste. Un extramuros, extra-mural ! Expérience oblige, du wazir bouzbal (sic) ! Hchouma had leklam des znaki ! » Al âdou amamakoum wa el bahrou waraakoume », selon l’expression Tarik Ibnou Ziad. Des mots et des expressions qui ont fusé sur Youtube depuis !Mais, que cherche-t-il ?
Pourquoi va-t-il jusque-là ? Pour faire des ennemis ou augmenter le nombre des amis ? Mais là, au lieu de faire dans la politique ou dans la diplomatie, il érige sa mauvaise langue en arme politique de diffamation. Ce alors que l’ONU nous envoie son émissaire, en vue de trouver une solution de paix, pour stabiliser la région et fermer les dossiers qui l’infectent ! Sauf que par cette bravade, emporté par le show, le sinistre énergumène, s’emporte et son venin dépasse par mégarde les limites de la politesse et les interdits diplomatiques. Sa mauvaise haleine le plante. Sentences ou semences de voyous, qu’il a dû recevoir durant sa formation, mais où ? La langue se fourche dans des supputations malsaines et il lance ses flammes et ses semences virulentes provoquant la diatribe malsaine. Sa taille animale le traîne sur sol, à la merci des picadors, pour l’éventrer au lieu de s’élever et d’élever le débat avec ses voisins !Mais, il ne risque rien !
Sauf d’être félicité par ses pairs pour son impair ! Certains, peut-être, mais pas beaucoup ! Ses supérieurs, qui exulteront, s’en féliciteront. Certains, s’en moqueront par dessus leurs galons. Ils y verront dans l’offense le célèbre et ostensible nif de nos valeureux voisins. Mais, cet énergumène-là dépasse par sa morve, l’honneur indu aux patriotes et la face évoluée de leurs bonnes gens. Des gens de valeur, de fierté et d’orgueil, qui s’en mordront les doigts, d’avoir une ministre comme ce fanfaron-là !Des étrons et de maux
Qu’il chevrote et bêle ! Laissons-le braire et qu’il déblatère ses âneries et achève seul sa mutation et sa cure zoophile ! Le premier diplomate vicinal, dans le vertige des mots s’est gouré d’espace et s’est planté dans ses pointes polluées, faute d’être policées ! Perdu dans sa harangue verbale et sa verve insane, il exulte de fierté, de pureté et de sagesse affectés, pour nous porter des ruades et lancer des imprécations scatologiques, en sortant ses griffes de vampire.Cette forme de haine publique et d’interjection, à tout un système, le nôtre, justifie notre colère et notre dégoût ! Quels que soient les mots que nous sortirions pour taxer cette infamie. Afin de donner échos aux insanités, stupides et vaines !
Con.citoyen,
Félon, ingrat et renégat. Lui, qui a bien réussi sa carrière, chez les voisins, jusqu’à devenir algérien, a pété les plombs pour sonner les gongs de sa fin et funeste carrière ! Mon Dieu, protégez-moi de mes amis… !Dr Idrissi My Ahmed
En soutien à l’édito de Libération du 23 Octobre 2017Kénitra, le 23 octobre 2017
JE NE SUIS NI AMOUREUSE NI MALHEUREUSE
Ou de la vie des gadgets égarés
Episode 74 de la série des ‘’ Chroniques différées de Mme Student’
Maidoc _ Un tout petit chaton miaule sans arrêt. Il n’a pas cessé de piailler, de toute la nuit, tant sa voix avait changé et faibli. On lui verse du lait dans une assiette, mais il ne sait ni boire ni lécher. Sans mère, pour le faire téter ni père pour le manger, il continue de geindre et de crier. Ce qui a fait pleurer Nour. Douze heures après, je le retrouve étendu, immobile et sans cri. Il est, tranquillement couché sur son côté droit. Des dizaines de fourmis parcourent ses yeux et lui couvrent le corps, tentant de le percer.
Student _ Les empereurs, les César et les Trump, sont des images superbes, mais fugitives de demi-dieux. Virtuels tyrans, généraux, satyres et potentats, ils passent par les armes…de la vie ! Les pontes partent, sans repères ni puissance, ni corps encore de femme ou de fric à emporter. D’autres s’anéantissent, en catimini, ils passent quasiment inaperçus. Que reste-t-il des rois, quelles que soient leurs bonnes œuvres et leur laudateurs réunis ? Tant l’épaisseur des humains et leur poids sont nuls dans l’espace-temps de cette galaxie. Ces sommités que vous craignez ou que vous fréquentez…sont virtuels…ou à peu près !
Maidoc _ Ces princes que j’ai chantés, et pour rien, il est vrai, seront un jour périmés ! Mes vers, plus longs à sculpter et plus âpres qu’un tableau de peinture à colorier ne leur ont pas plu. Collecter, aimer, avoir, posséder est une question de moyens importants, mais aussi de goûts avertis.
Student _ Tu peux attendre tes 3 milliards, sombre rêveur de parodie ! Le temps est un maître, mais ses élèves ne demeurent pas longtemps dans ses coursives et leurs classes sont aussitôt vidées.
Maidoc _ Tu ne peux pas parler normalement, comme tout le monde ? Pour le simple besoin de comprendre tes allusions et tes paraboles.La suite du dialogue entre Docteur Maidoc (M) et Mme Laure Student (S)
S _ Je ne suis ni amoureuse ni malheureuse !
M _ Pourquoi dis-tu ça ? As-tu dépassé l’âge des problèmes et des envies ? Ou, es-tu déjà, comme ce chaton du haut, sans vie ? Pourtant, à ce que je vois, tu parais encore comestible.
S _ Merci. Je sais. J’écoute Oum Kalthoum, elle me rassasie.
M _ Mais tu ne suis pas vraiment ce qu’elle chante, on dirait. Comme tu ne comprends pas ce qu’elle me dit !
S _ Je vieillis bêtement, alors que je n’ai envie ni de tomber malade ni de mourir d’envies !
M _ Ignorant que je suis, je n’ai pas deviné !
S _ Alors raconte-moi, toi qui chantes et qui suinte d’envies, ce que te dis Oum Kalthoum ou qu’elle exprime et que je n’aurais pas saisi ?
M _ L’amour, ma chérie ! L’amour..
S _ Quoi ? Tu y crois encore ?
M _ Trois longs appels stridents et consécutifs au phone me détrônent ! Est-ce cette stressante fille ou cette autre qui daigne rappeler à cette heure insidieuse ? Telle une fusée qui pète le feu, je m’éjecte du siège qui me sert de salle de réflexion, de lecture et de trône.
M _ J’atterris sur la table et je rappelle aussitôt. Qui c’est ?
X _ Nous avons appelé un autre médecin !
M _ Je rappelle cet autre numéro qui est entré lui aussi sur mon phone. Qui c’est ?
Z _ C’est Ikram qui vous a consulté samedi dernier.
M _ C’est pourquoi ?
Z _ Ne vous dérangez pas ! On a appelé le Dr Clairmont. Il arrive. C’est pour mon grand frère. Je crois qu’il est mort.
M _ Je le connais ?
Z _ Non ! Il est vieux. Il suivait ailleurs d’autres médecins.
M _ Mes condoléances mademoiselle ! Que pouvais-je dire de plus ?
S _ La vie est un struggle, un stress, à la poursuite des plaisirs. Ces drogues qui dissipent les pensées nuisibles et les soucis néfastes. Ces oublis, ces passe-temps, sont de relatifs instants de bonheurs qui font oublier la mort et ses peurs. La vie, est-ce la quête, inconsciente, des jouissances, des jeux et du bonheur, pour dribler la crainte de la mort ? Ces artifices plaisants, ces masques temporaires, ces gommes et ces conduites palliatives, cachent les pensées tragiques de l’existence. La destinée, la vie, factice et labile, est vouée chez tous les êtres, à la mort.
M _ Son côté inéluctable et tragique est une immense phobie. Comment font les gens pour ne pas y penser ? Une solution : l’oubli. La course aux plaisirs des sens, la course vers l’accès aux biens, contre toutes les règles, l’amoncellement et les cumuls, souvent inutiles, expliquent en fait cette volonté d’oublier la fatuité de la vie, sa furtivité, et la contrainte inexorable du trépas qu’elle prédit.
S _ Ou le refuge dans la religion, le credo et l’espérance d’une autre vie, moins courte et moins saugrenue ! Maidoc, moi, qui reviens de l’Au-delà, je te pose une question, Docteur. Que reste-t-il des lambeaux, des débris et des cendres ? Que reste-t-il des traces de nos passages et des ombres de nos entités ? Là sur les moules d’argiles de nos berceaux de chairs. La vie est clairsemée d’ombres inconnues, de feux et de lumières. De bonheur, de plaisirs et de joies, parfois ! Les haines et les guerres, les meurtres et des carnages (ouvrez votre télé !) ont fini par tout sup planter.
M _ Depuis les premiers âges, des sauriens et autres fossiles, des singes et des troglodytes ou de Caïn et d’Eve, que sommes-nous en fait ? Ô sombres entités du monde civilisé, dites ! Identités suprêmes de ladite humanité, jactances prétentieuses, osez dire ! Avouez ! Suprématie des purs et des nantis ostentatoires que vous êtes, ô les classes supérieures, renseignez-nous ! Alors que nous somnolons, nous les nuls que vous ruinez et que vous méprisez, pour les humilier encore plus et les ravager !
S _ N’y-a-t-il pas d’autres valeurs à fructifier et d’autres sentiments à multiplier ? Ensemble et de connivence, les humains ne peuvent-ils vivre en paix et dialoguer ? Un peu plus de compréhensions, d’amour et de partage, sans que ce soit la totale équité ! Si vous la craignez pour autant, afin, Docteur Maidoc, de ne pas te paraître niaise ou indélicate ! Je le dis aux vaniteux, aux orgueilleux, aux radins, aux peureux pour qu’ils se rassurent, ils ne seront ni appauvris ni ruinés pour autant ! Si des esprits chagrins croient que je lance des idioties utopiques, des fadaises stupides et des insanités, qu’ils arrêtent de me lire, là, tout de suite !
M _ L’idéal, existe comme la justice, la beauté et les libertés, ne serait-ce que de nom !
S _ Qu’est-ce qui est important, de l’homme qui conduit un véhicule ou cette voiture de marque, qui vieillit entre ses mains et qui sera détraquée ? Qui est le plus important, ce corps vaniteux, ce véhicule arrogant mais admirable robot ? Ou ce qui le meut et qui plus est, ce qui lui donne la vie ? Appelle-le ‘’esprit ou âme’’, ce truc qui colle au corps et qui le fait bouger ! Même si tu n’as jamais vu sa tête, sa couleur sa forme, ni contrôlé son permis !
M _ Je saute par-delà ta philosophie de spectre expérimentée et de revenante au physique potable !
S _ Potable seulement ? C’est du contre-harcèlement, Docteur ! Ou des avances déplacées ?
M _ C’est kifkif ! Je te confie un truc, Student ! C’est une débauche de sentiment, un zeste d’amitié, fanée ! Un test en déphasage que j’ai commis ! J’ai appelé par inadvertance, le pharmacien. Il semble s’être caché, d’après le rictus de sa vendeuse qui avait été le prévenir de mon appel !
S _ Certains se cachent pour mourir ! Celui-là, ton bonhomme, pas si doux ni louable, t’évite, pour ne pas livrer son avis ni partager ses secrets. Il ne t’aime pas. Point. Pourquoi insistes-tu ?
M _ D’ami, sans convictions, il devient le contraire, sans aucune. Avec en sourdine sa rage que j’ai sentie. Je l’avais souvent sondé, sans résultat ni réponse de sa part. J’appelais ça de la haine silencieuse et concentrée.
S _ Je ne pense pas qu’il ait fui ou qu’il ait refusé ton appel téléphonique. Il rentre et ressort du labo, il va à la pharmacie ou qu’il sort parfois dehors pour ses affaires à côté !
M _ Bof ! Que reste-t-il de nos puissances ? Que reste-t-il des tristesses, des erreurs et des ombres de nos pas, des ratés, des cris, des joies, de nos monstruosités ou de nos erreurs ? Nos bêtises et nos insuffisances, sont-elles à ce point importantes pour rester notées et figées jusqu’à la fin des temps ? Pour nous les remémorer et nous confondre le jour du Jugement Dernier afin de nous juger.
S _ Une éternité remplie de nos riens terrestres et de nos perfides imperfections ! Des bavures de jeûnards* et des bévues ineptes de vieillards, inaptes à toutes thérapies réelles ! L’âme lumineuse, d’origine divine, doit-elle souffrir et payer pour des corps nés d’argiles, aux instincts bestiaux, aux corps dérisoires et fragiles. Des pannes qu’il t’arrive de tenter de soigner, Maidoc !
M _ Ces mécaniques, vite déglingués, aux intellects sont à la merci des instincts et des hasards.
S _ Le hasard, tel un jeu aux règles inconnues, nous jette devant le mystère occulte et secret. L’aventure, l’hésitation, le courage y font face, sinon l’égoïsme, la peur, la violence et la rapacité.
M _ Attend la suite. Voici un appel que je reçois à 16 heures 03 minutes d’une inconnue. Je ne réponds pas, j’ai mal au ventre. Ne savent-ils pas que je ne consulte pas le dimanche ? Surtout par phone ou sur Facebook ! Qui plus est, si je suis malade, pardi !
S _ Ou au bain !
M _ Cette consultante de l’espace a besoin d’un psychologue. Comment-a-t-elle eu mon phone ? Ont-ils l’Internet dans l’Au-delà ? Chaque entité tient un portable sous les yeux pour ne pas s’emmerder, en attendant la Résurrection. Ou c’est le calme plat, le silence des âmes, afin de les laisser s’apaiser au mieux ? Les âmes et les esprits se reposent dans des alvéoles, comme des larves d’abeilles !
S _ Elle a besoin de vous, aussi bien ! Pour l’écouter et la diriger, avant de revenir refaire son karma sur terre. Enfin, c’est possible du moins ! Ça devait être ça !
M _ De but en blanc, elle insiste, persévère et entre dans le vif du sujet. Elle a vendu le match, renié ses amours, ses parents, me dit-elle, ainsi que ses précédents amis !
S _ La déprime, quoi ?
M _ Ou le libre choix ? Elle est partie se marier dans l’Au-delà. Pourquoi a-t-elle besoin de moi pour m’appeler après 7 mois de maladie et 7 ans d’égarement dans le zénith céleste ? Pour regretter ses dons d’organes décalés, ses échanges de politesse et autres envies de gâteaux et de chocolateries ? N’ayant pu s’acclimater à sa famille, ni à lui, se prépare-t-elle à un autre divorce dans son esprit ? Est-ce valable dans l’au-delà de divorcer, Mamie ?
S _ Déjà le sexe, ici, je ne me vois pas faire ça, en pratique ! Mais, là-haut, c’est bah, niet ! La nourriture des anges ou leur sexe, ça ne rentre pas ici. Les gens de l’Au-delà, non, je n’ai jamais vu faire ça là !
M _ Lui, son mâle, a-t-il continué à boire, là-haut ? D’autant, dit-elle, qu’il ne la sort plus le week-end. Pour aller où, madame, dans l’au-delà ? Vous êtes dans le septième ciel ! Que voulez-vous de plus ? Aller de tombe en tombe, mais pour aller vers où ? Ce ne sont pas des portes spatiotemporelles. Alors, c’est grève du sexe et les chichis pour savoir qui va commander la maisonnée ! Ça ne se fait pas là ! Pourquoi appelle-t-elle alors, un médecin, plutôt qu’un ange ou un psy de là-bas ?
S _ Je reste perplexe, tout comme pour ces infos-là. C’est vrai que la tête du chinois ne va pas se coller seule et s’adapter à celle de l’Italien, comateux. C’est vrai que les Rohingyas, ça continue de saigner au ‘’ Myanmar de Birmanie…
M _ C’est vrai aussi que Daech, ce putain d’EI, qu’il périclite, mais qu’il fait encore tonner des bombes pour alimenter les enfers quotidiennement de centaines de civils innocents, dans vos pays d’Europe, Mamie Student.
S _ Dans les vôtres, ça pète aussi, Mondoc ! Les arsenaux qu’on découvre, juste ciel, là chez vous ! Marrakech, Casa, c’est où, dis-moi ? Des tonnes de drogues diverses, ça vient d’où ? !
M _ Je reviens à mon sujet ! La Paonne, m’appelle de votre aire justement, Madame Student ! De votre sphère éthérée, et en PCV, SVP ! Alors que je suis dans l’impossibilité de la soigner. C’est une erreur. Je ne suis ni un spécialiste des marabouts ni un psy des revenantes,
S _ Encore moins un saint ou un ange, qui plus est !
M _ Ne font-ils pas des gardes, le week-end ceux-là, non plus ? Phoner de l’Au-delà, à ce moment, pour me rappeler les viscères enflammés de son vivant est une impéritie. Ces questions existentielles, matérielles et immatérielles, va-t-elle s’en souvenir ? Et me les rappeler, là-aussi, cette momie ?
S _ Elle a vécu comme une célibataire jusqu’à cette retraite-là. Sa tendresse de paonne, sa frime, l’a poussée à se ranger dans cette basse-cour de mâles en rédemption avec un ange alcoolique, en perdition !
M _ C’est le Diable alors ! Satan, Lucifer, le Démon ! Bof ! Les enfants de Bacchus et ces Faunes, sont portés sur le sexe et le vin. Comme s’il fallait être ivre avant de manœuvrer une femme, pour la forcer de coucher. La conquérir et lui plaire vaut mieux que de la contraindre ou de l’apitoyer ! Enfin !
S _ Elle a choisi la banalité, le couple sans amour, pour se ranger et palier aux incongruités de la vie.
M _ La case qui lui échoit, c’était de se caser, au lieu de flirter, à la va-vite ! La drogue du couple, l’amour, avant la mort, ça paie !
S _ La paix !
M _ La paix afin de fuir la misère et les coups durs de son village rifain. C’était navrant, mais bien avant Fikri, ses espadons écrasés, le Hirak et ce Zafzafi et ses copains qui ont mal tourné.
S _ Les stress pénibles, les aléas rendent malades les meilleures ouvrières. Alors elles marchent et ont manifesté, elles aussi !
M _ Il semble qu’elle devint malade de son directeur, la Paonne. Un coopérant technique de son état, un diable veuf, un rustre de surcroît, qui l’avait harcelée et qui avait juré de l’agresser littéralement dans son boulot à trois sous, si elle refusait de l’épouser.
S _ Ah bon ! On va jusque là pour se marier dans votre respectable pays ? Chantage, plus qu’amour, ou balivernes ?
M _ Désir et passion sauvage, d’un seul côté ! Je ne sais ! Celui du mal, du mâle, avant la rapide mise en scène des mariages. Et la prison, comme étape de repos, à regret !
S _ La mort, la fuite et le départ au Barzakh, finirent de calmer leurs ardeurs. ‘’ Une fois mort, plus rien ne périt’’! ‘’Les amants de l’au-delà’’ ? Sont-ce des titres de films ? Ou de simples expressions qui me sont venues et qui collent à ce couple bizarre !
M _ Epousée quasiment contre son gré, elle a fui ses problèmes de sa famille, sa mère, une radine qui la détestait, le loyer qu’elle devait se débrouiller et son triste logeur, ainsi que les graves soucis d’argent de sa chômeuse de jolie sœur. Tu confirmes, la Messagère ? La majorité des nôtres, africains, indigènes locaux, citadins ou qui plus est, ruraux sont ainsi pétris. Tu confirmes, la Messagère ?
S _ Je le sais, Toubib et je te confirme ce que j’ai dit sur les aveux de ce couple de morts que je sui venu corriger ! Et par là, les sombres et violents comportements de tes contemporains.
M _ Quid du sexe ?
S _ Le sexe devient le modus vivendi, l’emblème de tous, celui bonne ou de mal-vie. La malédiction de l’homme est inscrite sur son sexe !
M _ C’est un autre titre de film ?
S _ La malédiction de l’homme est écrite sur son bout de chromosome. Plus que l’amour, le culte ou la divine et palliative beauté ! Plus que l’argent, le pouvoir, le sexe est une arme de vie !
M _ La vie dans ce pays est un enfer déjà pour les exclus. Pas besoin de les embêter dans l’Au-delà, ils auront déjà payé !
S _ Bah !
M _ Seulement, pour répondre à ce couple, côté femme du moins, je te dis en substance. Ces soucis, ces problèmes sont ceux de toutes les personnes, comme des millions de femmes africaines, qui n’ont pas eu de chance et qui végètent dans la merde, en attendant de sauter sur les barques ou sous les vagues !
S _ Ces bavures et ces erreurs par la suite, sont celles d’une personne exploitée, qui gagne peu, malgré son relatif savoir, sa technicité et son rang. Et après, qu’as-tu dit à cette Paonne ou fait, Maidoc ?
M _ Au revoir, lui dis-je. Si jamais tu chutes ou que tu reviennes ici sur Terre, je pourrais t’aider comme avant, afin que tu puisses mieux entendre et corriger ton destin et surtout mieux voir où va ton intérêt. J’ai conscience de tes regrets et de tes déboires. Mais, tu es devenue un esprit ! Patience, alors ! Attend, Mme Student ! Elle va te ramener sur le sol, pour te délier de tes erreurs passées et changer ton karma, fortifier ton âme, pour une autre meilleure vie.
S _ Je ne lui aurais pas proposé plus que tu ne lui a dit, Mondoc !
M _ Parallèlement à ce quiproquo, d’outre-tombe, qui me dépasse, le phone sonne encore. Et c’est toi, qui arrive ! Toi l’espionne de l’Au-delà, toi la Student ! Avec ton bavardage intemporel, te voilà revenue, ma chère Laury pour sauver l’humanité !
S _ Tu parles, Mondoc ! L’espionne qui est revenue pour son 74 ème épisode de son épopée, celle que je suis, vient t’offrir ses délires et pour te sortir les vers du nez !
M _ Une espionne mystico-mythique de l’espace-temps, est la bienvenue ! C’est un air frais, avec cet été qui dure ! Une nouveauté, avec ces banalités politiques que l’on vomit et qu’on remâche et ravale comme des remugles de vaches vieillies et avachies !
S _ Je viens pour passer une consultation gratuite, au profit de mon protégé, le prince Hébreu ! Je n’aime pas dire ‘’Juif’’, c’est comme arabe, ça indispose certains ringards !
M _ Ils se sentent visés les leurs, et ils se croient réprimés par de telles appellations. Un statut qu’ils retrouvent aussi péjoratif que le mot islamiste , que j’ai tant et tant analysé !
S _ David Salomon, le 60ème de nom, t’a déjà consulté !
M _ Je le connais, Mamie ! C’est un personnage intéressant, militant de son état, pervers, sournois et querelleur !
S _ C’est une richesse caractérielle pleine de connaissances !
M _ Un portefeuille de contacts ! Oui ! Un monument de complexes, un prophète et un roi arrogant. Il est Zemmour, BHL, Finkielkraut, la cabale sioniste du philosophe et dix autres pareils, de son espèce racée et de sa tribu messianique, de France et de New-York, à la fois !
S _ Arrête, tu déconnes ! On dirait un arabe mal rasé qui parle ! Laisse-moi le faire entrer. Il a longtemps hésité avant de venir.
M _ J’imagine qu’il sait le rapprochement du Hamas de Gaza avec les-leurs de Cisjordanie et de Palestine !
S _ Lui qui aspirait au trône d’Israël. Il est tombé malade et se faisait soigner à Paris. Sans succès certain. Il est revenu plein de traumatismes. Physiques, mental, fibromyalgique, politique, économique, philosophique et religieux et laryngé ! Aphone et quasiment nerveux, querelleur potentiel. Bref il veut te consulter.
M _ Moi ! Harbech ? Vade au trou, Sainte Anesse ! Un prince mort, qui revient de l’Au-delà pour consulter un zouave de Médecin, qui n’est même pas connu du palais de Rabat ! Et qui ne s’est pas rasé ce matin…C’est un délire, madame Student !
S _ Du calme Toubib ! C’est plus pour ta sagesse que pour tes compétences qu’il veut te rencontrer…
M _ Laisse-moi rire ou me moquer de moi-même !
S _ Non merci.
M _ Je ne partage pas ton jugement de travers, ma Vieille chipie.
S _ Je t’aime et je te respecte plus que ça !
M _ Allez, crache !
S _ Bref, c’est un burning-out existentialiste qui, c’est certain, s’est aggravé dans l’Au-delà au vu de ce qui se passe sur la Terre. A cause des Sionistes et de leurs comparses de la haute finance, industrielle et de guerre !
M _ C’est quoi ça ? Explique aux pauvres lecteurs …
S _ Tu le sais, Maidoc ! Et lui, comme un Hébreux racé de longue lignée, tu l’as dit, il n’aime pas cette injustice. Une bravade constante, un entêtement de déments, commis au nom des Juifs qu’il représente, ici, sur leurs cousins sémites, les fils d’Abraham, dont il descend de par Sarah et Idhak
M _ Ah ! Isaac, Celui qui rit ! Viens mon frère, on va s’embrasser !
S _ Attend, please, one minute ! Avant de te mouiller !
M _ On dirait qu’il travaillait chez Web Help ou chez Fastbrooken dont l’avocat mercenaire vous cherche noise, à partir de sa Témara, pour que vous lâchiez ces pauvres gars et ces gentilles garces, qui sont aussi grillés par leur travail d’assujettis à la multinationale !
S _ Le brouhaha des généralistes ne servira à rien. Calme-toi. Tu n’auras nul soutien de tes pairs. Et puis, t’es hors jeu, depuis que se sont installés au privé cet autre couple de toubibs M. Choduho et Mme Viduba
M _ C’est un impair ce métier de c… ! De cafouillards !
S _ On a détruit la médecine, dit humaine, dans ton pays. Le privé a été vendu à tous les vents par tes dignes poltrons de patrons, devenus des sous fifres, depuis qu’ils sont aux ministères, avec tous les cumuls de privilèges népotistes ou usurpateurs qu’ils se sont arrogés ! Marx est devenu expansionniste. Vive le communiste impérialiste investisseur !
M _ Je les préfère aux envahisseurs. Ne me fait pas dire ni écrire aux terriens, ce que je n’ai pas dit. Je ne veux être grillé par personne !
S _ Le capital est obligatoirement créditeur et envahisseur ! Les multinationales et les banques de poids, c’est leur boulot mon pote ! Va te renseigner ! Demande à DSK qui est marocain comme toi !
M _ Ils exècrent et exploitent les nôtres. Qui a dit que l’esclavage n’existait plus ?
S _ Allez, Mon Doc ! Assez de banalités, tu vas chasser mes honorables lecteurs !
M _ Ok ; je saute du coq à l’âne.
S _ Ils vont se fâcher !
M _ Qui ? DSK ou DS 60 ? Nathan Yahoo, Trump, Macron ou le Pape?
S _ Continue comme ça et ils vont te tarir ! On va voir où tu vas errer, au ciel, et qui s’emportera à ta venue !
M _ Quand je lui parle, à DS 60, ton poulain Juif, de la démocratie en Israël ou du droit des Arabes, ici en particulier, ou en Orient, il me parle de démocratie chez eux !
S _ Le Paria !
M _ Et dire, que la ministre Azoulay ou son Conseiller de padré, qu’ils sont bien des notables de chez nous ! Il est né où ton zouave de prince charmant ? A Essaouira ou à Rabat ? On l’aurait repêché d’un puits comme Joseph ou sauvé d’un fleuve, comme le fut Moïse ?
S _ Cesse de radoter avec tes allusions alluviales ! Reviens à la raison !
M _ On est dans un roman ou pas ? L’Unesco enseignera ces vérités nouvelles, dont dépend le sort d’Israël qui ne veut pas appliquer La vérité mais Sa raison ! Et les Usa, ne veulent pas débourser pour cette boîte à instruments-là !
S _ Attend !
M _ Quoi ? Que je finisse, donc ! La montée de l’affriolante Laoufir en nouvelles noces chez DSK. L’ascension de ces Kahenas et Chipies à la tête des organisations est garantie. La fermeture d’Al Qods aux Musulmans et l’ouverture des caniveaux pour les lui faire passer dessous et dedans seront ses sujets de prédilection.
S _ Mais David-Salomon le 6oème, il connaît tout ça !
M _ Attend ma Maboule, s’il vient, le DS60, c’est pour bavarder ou pour me faire perdre du temps, en faisant semblant de consulter, pour me tirer les vers du nez..
S _ Ce sera l’occasion de te faire payer !
M_ Sa tête ?
S_ Non ! Il te paiera en différé et hors taxe de douane, au Barzakh ! Les dollars de l’Au-delà sont de devises fortes. Une monnaie à valeur de bénédiction !
M _ Alors, je lui cracherais, pardon, je lui sortirais, mes quatre vérités ! Mes 3 milliards de centimes, comme honoraires. Juste salaire pour faire du bien autour de moi et à moi. J’en ai marre d’écrire, discrètement et poliment. Marre de lui écrire sous toutes les voies et insinuations, sans succès.
S _ Réveille-toi ou va dormir. Je repars. Au prochain feuilleton, Mon Pote. Je vois les tiens…Comment-vont-ils ?
M _ Adam dessine toujours et colorie de petits hommes. Il les parfume au Classic Aoud. L’encens de Saja, au santal, offert par M. Bahram, l’ambassadeur du Koweït, si Cher à feu Hassan II. Comment va-t-il, celui-là avec sa dramatique tristesse ? Celle d’avoir perdu son seul fils. Un être si jeune au début de cet été !
S _ Salut Docteur ! Je pars. Voici ton Adam qui arrive ! Laisse-le placer un mot ! Dis quelque chose au micro, mon chéri !
Adam _ Mais t’as pas de micro. Tu me prends pour un nul. Qui t’es d’abord ! Je laisse un message quand-même ! Arrête de fumer Papa ! Sinon qui s’occupera de moi, quand mes grands-parents seront partis ?
M _ Il y a des poèmes et des idées, des vers, qui viennent des près et des fleurs. D’autre viennent de si bas, que c’est honteux de les décrire, tant qu’on espère les voir partir en fumée. Je souffre de regarder le ciel, la nuque m’indispose et la gorge me serre ! Pourtant, Mme Student, il suffit de regarder le ciel pour supposer ou comprendre que cet univers a besoin d’un Créateur.
S _ Hello, Maidoc ! Je te laisse rêvasser. A plus, je pars.
M _ Non Mamy je ne suis pas prêt ! Retourne d’où tu viens, ma ‘’fossile’’ chérie !
S _ Je voudrais t’emmener, car j’aime ta compagnie. Tu ne te plaindras qu’aucun ennui.
M _ Je ne te conviendrais pas. Je ne supporte pas les Tiadal et autres Sildénafil ! J’ai bien des choses à faire ici, avant que ma mémoire ne parte et que mes muscles ne fondent dans leur paralysie !
S _ Pourtant Dmitri Medvedev (ou Maidoc ?) aurait été reçu au Palais. Par le Roi !
M _ En cachette ou discrètement, sans trop de tralalas, afin de ne pas faire de l’exubérance autour de cette paradoxale et renaissante amitié prorusse. Le blondasse qui nous sert de Chabat-et-Ilyas réunis, à la Maison blanche, risquerait de ne pas apprécier cette proximité-là. La tolérance n’est pas de qu’il affectionne le plus.
S _ Oui, c’est vrai la Maison blanche servait de maison de tolérance, à Fès, du temps des colons ! Comme Moulay Abdallah, le quartier tout près des jardins et du Palais.
M _ Tu te trompes de palais, de planète et d’époque, ma Belle !
S _ J’arrrrive…pour te prendre !
M _ Hawell, dégage ! J’y suis, j’y reste ! Mais avant, répond-moi, si tu le sais, toi la Revenante !
S _ Goule. Parle !
M _ La vie, l’esprit, l’âme…Comment définis-tu ces dites parties qui meuvent ton corps, dans la veille ou durant ton sommeil, ou qui la quittent, sans que tu ne puisses jamais mettre la main dessus, les voir un jour ou les sentir, ne serait-ce qu’un peu ?
S _ Définis-moi d’abord, Docteur, la vie ! Puisque tu en parles tant et que tu la préserves et la soignes des fois ?
M _ T’as le Larousse, la Blonde ! Ton dico de prof, chère maîtresse. N’est-ce pas ?
S _ Ses pages sont déchirées, roussies, absentes ou moisies, depuis que je suis partie. Morte, avant d’être revenue et retournée, ici et maintenant ! Je ne saurais plus l’utiliser.
M _ C’est vrai que maintenant, on ne tourne plus la page. On la garde et la regarde, souvent à l’œil. On ne salit plus les pages, on clique sur la touche ou la souris et on les survole ou les lit, quand le temps le permet.
S _ Idem, pour tes plaisirs. Une puce et tu appuies sur la souris ou le bouton. Pas besoin de moi. Mieux, tu pourras partager tes clics avec tes Fakinistes…à l’œil.
M _ Mon passé s’est effacé, mon présent se gomme aussitôt et je sais que je ne retiendrais rien de l’avenir, qui ne saurait durer et tu me racontes des conneries, La Blonde. Ce n’est pas un matos que je pourrais vendre ou inventer. Même si tu m’en donnes l’idée.
S _ Bravo docteur pour ton éternel combat. Dommage qu’il n’y a pas beaucoup d’intellectuels comme toi pour essayer de faire vivre et avancer le pays. Le Nobel t’attend !
M _ C’est trop pour moi ! Il peut attendre.
S _ Je te comprends. Si tous les médecins avaient ton attitude et ton comportement, bien des choses seraient différentes. Tu es un militant actif et convaincu. C’est pour ça que je te donne rendez-vous, ici-bas ou là-haut et on s’amusera sans retenue ni freins
M _ Merci cher amie tu fais autant et mieux ! Et puis, c’est encore toi qui me pousses à persévérer. Par ton exemple, ton objectivité vigilante et tes encouragements aussi.
S _ Omnia vincit amor ! L’amour vaincra tous les cœurs.
M _ Dis-le à ces hommes et à ces dames !
S _ Plaire et aimer, pour vaincre la mort par la vie et notre inéluctable retour…
M _ Sinon, comment éloigner la peur de la mort ?
S _ Cesse d’en parler ! Occupe-toi de soigner et de te réjouir. Vis ! Tu n’as pas vu comment tu es essoufflé ces jours ? Et lors de cette réunion, tout pâle, tu n’arrivais même plus à parler ni à lire ton discours ! Vis, mon vieux !
M _ Comment ? Avec quoi ? Avec qui ? Pour qui ? A quoi ça sert? Et jusqu’où ça ira ? Puisque ça finit totalement un jour.
S _ Vis comme si rien n’était le cours de tes jours ! Vis sans penser à la mort aussi souvent et aussi fort. Crois-en-moi, mon Pote ! Je suis une revenante.
M_ Silence des autres !
S _ Ça ne te suffit pas ?
M _ Il y comme un silence chez Ce Lecteur.
S _ Et ce ciel et cet univers ?
M _ Il y a un X derrière !
S _ Et c’est pour qui, cet univers ? Rien que pour nos insectes toxiques et nos vers ? Ce n’est pas un jeu futile, mon vieux. Il y a un Créateur derrière !
M _ Tu prêches à un con vaincu.
S _ Pardon !
M _ Tu prêches, à un convaincu, disais-je. Mais aux autres, tu racontes des histoires, maboules !
S _ Ta boule ? Le Gros !
M _ Non ! J’ai dis maboule, ma Fofolle ! Je te précise Femme et je te demande de m’écouter, pour une fois. Tu racontes des âneries, ma Belle !
S _ Moi des âneries ! Je viens du Barzakh, aux fins de mission de sauvetage humanitaire, pour m’entendre dire des insanités pareilles par un Toubab en déphasage ! Docteur, dans un pays de dessous développés ! Par-dessus le marché ! Non, c’est trop, mon Dieu ! L’enfer est plus simple que ces gens-là !
M _ Rajeîi le Allah ! De grâce, écoute et reste avec moi, par delà les plaisanteries et les jeux de mots !
S _ Je ne supporte pas tes plaisanteries et je ne les tolère de la part de personne, d’ailleurs! Va au…
M _ Madame la Fantôme, ma Revenante Chérie ! S’bare ! Je parlais des humains, de ces peuples, de ces gens ! Ils sont déçus pour avoir été abusés ! Agnostiques ou athées, ce n’est pas là, la question ! Ils ne croient plus en rien ! Ils connaissent les batailles des religieux et les dégâts de leurs guerres. Ils ne croient plus en personne. Les prêcheurs et autres gens cultivés, les gérants des états, les leaders, ils sont comme cet écrivain de son état et escroc notoire. Ils sont prêtres et pédophiles, ils sont religieux et assassins. Le meurtre leur sert de solution, froidement politique, pour assoir leur puissance. Et quand ils parlent aux peuples de la religion et de la morale, et de celles des autres, hé bien, les gens ne croient plus en rien. Cqfd !
S_ Ok Doc ! Maintenant, tu as été plus clair ! Pour ma part, en ce qui me concerne, dis à tes amis et saches, que je suis venue,
M _ Pour me tenir compagnie !
S _ Et surtout pour te rassurer afin que tu puisses réparer tes erreurs et pour contribuer à réparer les erreurs de tes semblables. Je te livre le message en deux mots : « Vis et aime » ! Car, aimer est l’assurance-vie ! Le moteur de la vie, le ciment de la vie, le but de la vie et le facteur de transmission de la vie.
M _ Tu te répètes et tu racontes mal ce que n’ont pas cessé de dire les poètes et les prophètes. Tu ennuies mes lecteurs par ton prêche sur l’amour qui est le but de la vie ! La vie en tant qu’entité et phase existentielle déterminée. Mais pour le bout d’homme que chacun est, pour lui sa question est ‘’c’est quoi Sa vie ‘’ ? Que représente son brin de vie ?
S _ Sa vie, c’est un trait d’union. Alors, assez prôné et harangué. A un autre sermon !
M _ Oui, pour un autre serrement, Ma Vie !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 octobre 2017
LA NATURE AURA RAISON DES RUINES ET DES HOMMES
‘’Les frictions infernales’’, épisode 73 des chroniques différées de Mme Student.
Le réveil des rois mages, flirt mystique avec des revenantes
Dédicace et condoléances
Ces pensées très tristes et impuissantes, sont dédiées à cette fillette, morte subitement, dans la cour de son école.Flirt ou tango mystique
L’enfer est déjà sur terre. Avoir pour être, posséder autrui, ses libertés, son être et ses avoirs ! Inceste et onanisme, pédo, homo, zoophilies, népotisme et corruption de la personnalité et de l’identité, conquérir et dominer ! Meurtres gratuits de déments aux pays des libertés, guerres de ceux-là qui s’impliquent dans les pays riches et/ou arriérés. Flirts mystiques, par religiosité, esprit de libérateurs et des libertés, mythes de démocratie… Pavé de bonnes et de mauvaises fréquentations, l’enfer est déjà sur terre pour adapter aux affres les siens ! Madame Student revient dans cette scène pour y distiller ses chroniques sociales mythiques.Idées vagues et réflexions parcellaires
Sincère franc, charitable en paroles, loquace comme un philosophe et dispendieux comme des riches, obsédés par les conquêtes, les gains et les achats, nos mots, m’as-tu vu, calques ou copies, sont des voiles. Nos pensées, nos idées, leurs mots sont des habits de fortune ou de luxe. Nous les formulons comme un étendard révélateur ou des voiles cachotiers ou de pudeur, pour exprimer selon notre richesse, notre être et notre paraître. Cet aspect de notre être ou de notre personne, celui que l’on brique le meilleurs de nous-mêmes. Pour faire la quête de notre contenance, certes, mais aussi la conquête de l’estime d’autrui, de son admiration ou de son simple respect. Je me dépense pour être, je me vêts pour être, par ce que j’ai pour être.Le flirt mystique des revenantes
Présentation du deal. Mesdames Ghinsatni Wemchate et Ghissiri Mouti-Blache, deux métisses sud-africaines, ont des problèmes de réception de l’Internet.
Ces grandes âmes, sont des revenantes, de nouvelles messagères de l’équipe des revenantes de madame Laure Student. Laquelle, mes vieux lecteurs le savent, est devenue à son départ de Kénitra, (du fait de la pollution toxique te puante qui y règne, comprenez à sa mort), une meneuse de femmes !
Elles ont comme tâche ici, dans ce 73ème épisode des chroniques infernales de Mme Student, et ce depuis leur réincarnation, de retrouver les esprits de nos célébrités défuntes. De les diriger au besoin et de leurs transmettre nos amoures réelles et nos pensées positives, en plus de les coacher et de les entourer de conseils afin de mieux plaire à leurs peuples, à leurs fans et leurs descendances.On peut leur parler d’ici,
Sauf que le Net ne s’est pas encore entré dans les usages de tous les esprits des morts. Les anges si, ils travaillent avec et bien avant son invention humaine…Ce reste de vie, l’esprit, quitte donc le corps délabré et se repose. Les esprits des morts stagnent dans l’inter-monde, en attentant l’Apocalypse et la Résurrection. Certaines âmes bénéficient de réincarnation pour se corriger et se refaire. D’autres vont dare dare au paradis sans jugement aucun…Mais c’est rare. Ils appliquent durant leur vie le simple précepte que l’on dit être musulman : « Nadafatou mina el imane ». Sauf qu’il est de très bons athées, qui quels que soient leurs cultes d’origine, sont bien plus propres que la masse des islamistes, des juifs, des bouddhistes et des amères-loques*.
Nos héroïnes vont ainsi rencontrer les personnalités qui ont marqué le monde et fait les civilisations, pour laisser leurs traces sur l’histoire du monde. Les patriarches mythiques devenus des prophètes, des saints ou des demi-dieux, les empereurs importants de par le monde et les grands rois, tels Hassan II et bien d’autres saints. Nos héroïnes vont leur présenter les hommages vivaces et les pensées de leurs fidèles laudateurs, car à l’endroit de leurs repos, ils ne les ressentent plus. Puis elles verront les grands ministres, les généraux, les opposants liquidés, ceux périmés, les chefs des partis politiques, les vétérans des résistants, puis son illustre père, Mohamed V, ainsi que ses prédécesseurs anté-coloniaux, dont le maréchal Lyautey, le célèbre cousin de Mme Laude Student, notre héroïne de service. Ils vont reparler franchement et sans censure de l’histoire mondiale, la locale de nos indigènes, puis des péripéties de nos dynasties du moyen-âge, de nos Homos sapiens primitifs jusqu’aux ancêtres des ères reptiliennes. Cela fera beaucoup de travail en fait. Mais le temps est contracté, elles ne sentiront pas de fatigue à la tâche.La tâche est immense,
Tous les anges seront de la partie. Elles passeront en revenue les 5 dormeurs de la caverne, les 5 hommes (crânes) de Jebel Irhoud, Alexandre le grand, les Pharaons, tous les Césars, y compris ceux du cinéma, Brahma et Bouddha. Les Nobels de la paix, dont la criminelle Aung San Suu Kyi. Elles auront ainsi interviewé Moulay Idriss, des deux et leurs descendants, Tarik Ibnou Zyad, Kamal Attaturk, Jamal Abdenoceur, Saddam Hzine et Kadhafi Znaga Zanga ! Et bien d’autres dont j’ai oublié les noms…Ça me revient Yasser Arafat, Shimon Perez, Yitzhak Rabin, et ces gaulois de Rabelais, Molière, Racine, Rousseau, Montesquieu, Lamartine et Hugo…. Napoléon…l’exilé de Sainte Hélène, comme Mohamed V de Madam Gascar. Ces bons nôtres de Harba et Zhiliga, Houcine Slaoui, Tayeb Laêlej et Taïeb Seddiki…les deux géants des planches sont cuits. Sauf que Laêlej est un vrai menuisier et poète ! Ces pyramides cairotes d’Oum Kaltoum, Asmahane, Farid, Abdelwahab, Abdelhalim… Puis encore ces phares germaniques de Marx, Freud, Einstein…Lénine, Hitler, sont aussi sur leurs listes… Les autres sujets de SM, à cause du Brexit, tant pis, je ne les citerais pas ! Et puis, il y en des tas encore ! Je ne peux ni les citer ni les retenir. Ce sont des générations et des générations qui nous ont laissé des conneries et bien de positifs souvenirs. Wikipedia et Google vous renseigneront.Le boulot terres des brunettes fantômes
Ainsi, nos africaines, venues pour notre rédemption, auront visité les calcinés de Daech, dont elles suspectent le chef, Abou Machette mille fois tué par les américains, d’être un faussaire. Un terroriste escroc et un falsificateur. Un espion judéo-chrétien et ses conseillers, des gradés militaires, sadamo-irakiens !
Nos héroïnes de l’au-delà, messagères non prophétiques, visiteront les âmes des enterrés vivants. Ceux des fosses de Bosnie Herzégovine, des Rohingyas de Birmanie. Ces victimes du nettoyage ethnique; massacrées en masse et enfouies par la ‘’prix Nobel’’ Aung San Suu Kyi et sa junte militaire birmane du Myanmar.
Et puis les dossiers allemands ! Les Nazis seront écoutés pour le massacre les Juifs allemands de l’Holocauste, qu’ils ont calcinés. La belle humanité des parangons suprêmes ! Des puristes qui illustrent leurs identités d’êtres supérieurs dans leurs démocraties civilisées ! Et au-delà. Exemple : ces injustices des réparations, faites sur le dos des autochtones et des voisins arabo-musulmans. Des injustices causées par les victimes de l’Holocauste, des victimes innocentes des malheurs des Juifs, elles-mêmes, victimes du célèbre berger David, père du roi Salomon, qui d’un coup de tire-boulette, sournois et perfide, terrassa le Goliath palestinien…Ils sont là ses descendants. Clouées dans un centre de concentration au Moyen-Orient, par les fils des victimes des Nazis ! Ces apatrides, restés plus ou moins chez eux, en Palestine, zélotes de l’Islam, par contiguïté, seront entendues pour leur emprisonnement ethno-religieux dans des camps de concentration. Plus encore, c’est l’affliction devant eux dont les têtes ‘’aborigènes’’ ornèrent les piques et les créneaux de nos murailles épiques fassies !En résumé, si vous avez tout lu.
Les Inspectrices angéliques de l’Au-delà verront ainsi les victimes des guerres coloniales, des guerres de religions, celles livrées aux indiens et aux noirs, puis celles des guerres mondiales et celles des guerres livrées aux Indiens, décimés qu’ils furent et ces Noirs, kidnappés par tribus entières pour devenir des esclaves depuis l’antiquité. Puis les messagères du bien, je n’ai pas dit les ‘’mégères’’, monsieur le concierge, étudieront les guerres mondiales. Celles ahurissantes et démentes entre Catholiques et Protestants et pire encore, celles de nos jours, des Sunnites et des Chiîtes. C’est mon drame ! Là toujours, devant vous, ô ministres intègres, dans les pays fracassés par les Américains et qui firent, qui font encore la joie de leurs antiques et ataviques ennemis.Dialogue entre Maidoc (M) et Student (S)
S _ De ce fait, les karmas bousillés de tout ce beau monde ont besoin de résipiscence et donc de métempsychose ! Un toilettage du corps, de l’esprit, un nettoyage de l’âme ! D’une rééducation dynamique en profondeur aux fins de leur réédition sur terre. Une nouvelle vie, où ils seront logés dans une autre chair, afin de tenter une nouvelle fois leur et de réhabilitation sur terre. Elles vont assister à la nouvelle plongée de ces esprits dans d’autres corps, ici dans le monde des vivants, ou sur d’autres strates et sphères de l’univers, en hommes ou en bêtes , selon leurs choix et les disponibilités qui leur échoient.
M _ Comment faire pour les morts ? Messieurs, il y a l’ADN résiduel, ses infimes traces ou ses copies notées dans l’Au-delà. Et puis la télécopie 4D ! La copie photo, télécopie espace-temps.
S_ Ce recyclage, cette foire inlassable de sessions, ce cinéma en multi vision, cette miséricorde faite pour réchapper les âmes des morts et les réhabiliter est d’une bonté et d’une commisération céleste unique, une divine et inextinguible grâce.
M_ Et ce cas est celui de nombreuses dames aussi, ce qui donne en résumé ceci. Elle était jolie angélique ou disons, belle ! Elle a pris de l’âge et contracté un homme et des maladies. Elle s’en est servi et quand elle ahanait sous leurs poids, elle se disait qu’elle allait survivre à ce futur squelette vieil amant et de collant mari. Et qu’à son départ elle en profitera durant de longues années. Une patience prometteuse, puisqu’elle est veuve et hospitalisée…
S _ Destins et jeux de hasard, de la vie, des impacts sur soi et sur autrui, des actes ratés et des erreurs de bonne foi. Quelle science peut gérer toutes ces créatures, toutes ces vies et tous ces mouvements ? Et en garder trace ! Que dire de ce qui se passe à la mort ? Et qu’est ce qui se passera bien après ?
M_ Ils ont bloqué leur mort pour certains. Ils restent coincés dans les labyrinthes invisibles et les casiers du Barzakh.
S _ Là-haut, ne persistent que les esprits immaculés et les âmes pures. Les autres restent sur terre avec leurs problèmes et ceux qu’ils causent sans regrets aux gens. Tous ces assassins que vous voyez aux infos, ceux du passé et leurs prédécesseurs de l’antiquité, tous les rebelles et les tyrans, les révoltés insatiables, tous les révolutionnaires qui n’ont pas réussi et qui se sont lancés dans le terrorisme, les auteurs des actes de France, de Belgique, d’Espagne, d’Amérique, ceux constants des pays fracturés du Moyen-Orient, tous ces malfaiteurs aux âmes impures et nuisibles, auteurs d’actes qui abaissent l’humanité aux plus bas degrés des assassins, toutes ces catégories lugubres et néfastes, ont besoin d’être lavées par des conduites morales honorables.
M_ Ceux et celles à contrario, qui ne le font pas, leurs esprits maléfiques continuent de les mettre en peines dans la perversité satanique. C’est ce dont parle l’empereur Donald Trump, à la suite de la fusillade de Paddock à Las Vegas. Trump dénonce cette attaque comme étant un acte « absolument diabolique » ! Il en a tué 60 et blessé près de 600. Le tireur s’est suicidé. Le FBI a rejeté la piste d’un attentat djihadiste. Trump croit au diable malfaiteur, alors qu’il se devrait d’interdire non seulement la vente d’armes aux civils de parmi les siens, mais à travers le monde entier !
S _ Par-delà la tuerie féroce, Trump reste muet sur les armes à feu.
M _ La seule manière de créer un climat de paix dans le monde et de revenir à des actes plus naturels, plus humains ! Façon de dire qu’ils doivent cesser leurs mascarades, ces fabricants de canons. Et que leurs industries, leurs actes assassins, doivent être dénoncés à travers le monde. Leurs sbires sont leurs clients obligés et prospères. Ces matons ont été hissés à la tête des états, les nouvellement préfabriqués ou les plus anciens, que les grandes puissances dépècent ou brisent à volonté, en jetant leurs populations sous les bombes et au fond des océans.
S _ Pourquoi faut-il que ces cannibales mangent des singes et que ces anthropophages bouffent des cochons? Ne savent-ils pas, ces mammifères debout et à peine évolués, qu’ils partagent des viscères qui se ressemblent et bien des chromosomes en commun, avec les victimes dont ils se repaissent ?
M _ Après, M’Barek Obama, le beau brun qui est allé se ressourcer en Afrique, question de nous faire la politesse, lui qui n’a jamais mis les pays dans notre bled, voici une amie qui allait nous rassurer. Manque de pot pour Hillary, c’est son riche adversaire, le grand blond et blanc, qui nous fait le Mac Do ! Donald Trump de son nom ! Viendra, viendra pas visiter le pays des premiers homos sapiens. On lui fera une réception à Djebel Irhoud, question de lui montrer son ancêtre bougnoule marocain &! Et de lui offrir un terrain d’entente et d’investigations pour s’impliquer et s’investir…Ne sommes-nous pas ce vieil état, le premier pays qui a reconnu, il y a 2 siècles, le sien.
S_ Maidoc ! Mind ! Les deux dames, des missionnaires et des messagères, telles des prophétesses, sont venues racheter bien des gens, des fauteurs morts ou des imparfaits qui sont morts. Des âmes inachevées, qu’elles vont assister pour leur résurrection dans le monde des vivants. Le nôtre, n’est-ce pas ? Une nouvelle vie, offerte, de novo aux morts, dans le but de leur permettre de se corriger afin que leurs âmes puissent mériter le paradis ! Elles vont, les Dames, ainsi assister des millions de gens. De quoi remplir dix planètes habitées durant plusieurs ères géologiques. Car il faut de l’espace et du temps pour abriter ces retournards*! Des revenants, en chair et en os, pas des spectres ou des fantômes ! Pour une fois, grâce à leur programmes et à leur message de miséricorde divine opère une Résilience.
M _ Un miracle constant et large va se produire.
S _ Pour les médiocres, les peureux, les timides, les pudiques, les malades, les démunis, les amoureux plaqués en bas. Je continue l’énumération. Pour les mauvais poètes sans instruction, les romanciers ratés en mal de papier, les impuissants qui ratent leurs coups et leurs déclarations, les athées et les religieux de toutes les religions. Pour les putes, et leurs bon services, les homos, que Dieu inverse leurs vapeurs. Pour les fornicateurs petits et grands. Les timides onanistes, les assassins sans peur ! Pour les victimes des guerres des deux sexes et de toutes les guerres, les victimes, des escrocs, les martyres des femmes, les hommes rescapés des guerres conjugales. Pour les mauvais gestionnaires, les pires des cancrelats, les méchants élèves qui frappent les autres dans les cours, les copieurs, les malfrats de parmi les profs, des services et des administrations, ceux de la santé, de la gente policée et de la justice, les corrompus de ce pays et des vôtres (ça en fait pas mal). Pour ceux qui haïssent les autres, ceux qui combattent la paix, les colons, les esclavagistes, les gros richards, les rois méchants et les impérialistes de tous les temps.
M _ Bref, tous les morts vont retourner refaire leurs ablutions sur ce sol terrestre ! Ce n’est pas un peu trop à lessiver pour 3 filles, seulement ?
S_ C’est épuisant et énorme ! C’est Dieu qui y pourvoira.
M _ Vous les 3 mousquetaires femelles, vous revenez de l’Au-delà, pour ça ? Toi feue la blondasse avec vous deux, les gouinettes africaines, de belles fessues aux larges tresses ! On ne va pas vous laisser tranquilles !
S_ C’est à la mode les callipyges d’Afrique ! Depuis que le Maroc la redécouvre et qu’il réalise qu’il est aussi africain, chez lui qui plus est, grâce aux 35 voyages de son bon roi !
M _ Vous vous parachutez de l’Au-delà, comme ça. Vous revenez pour racheter toute humanité ? Petits innocents, brutes et cons ! Et mettre votre doigt dans nos viscères intimes et autres histoires locales ! On ne peut écouler son destin sans l’intervention de vous autres ? Les grandes puissances, les impérialistes, les past-colons, nos administrateurs, nos femmes ! Et maintenant, les revenantes !
S _ Il y a d’autres ! J’arrête de les énumérer pour que vous puissiez retrouver votre souffle et me remercier pour cette halte.
M _ Si j’écris ‘’’mal’’, comme tu l’as dit et rapporté sur le forum, pour que tu le vois de l’Au-delà, c’est que tu ne sais pas lire. Une simple question de temps insuffisamment accordé au texte, de concentration absente ou de simple culture qui doit te manquer. Trop haute, trop calée, trop prof… Toi l’éducatrice de mon fils Djo, ton grade de Préceptrice du Prince, David-Salomon 60ème, ne te quitte pas ! Toi la médaillée de Paris et d’Israël, la cousine et copine du Général Lyautey !
S _ Comment, diable, sais-tu tout ça ?
M _ A propos comment qu’il va, notre bienfaiteur de militaire, depuis qu’on a enlevé sa statue du jardin public de Boujeloud de Fès ? On devait pour la culture et la civilisation universelle, nous rendre nos antiquités ! Nous rendre ainsi notre statut et cette statue moins abîmée…Dis-le, please, à la France, au Makhzen, devenus si gentils et si zens et au consulat ! Nous les Maures, contrits ou pas, sans notre Mauritanie, on est des amis avec la Gaule coupable de mauvais partage sécession. N’est-ce pas ?
S _ Maidoc, fait gaffe, je ne veux pas te perdre ! L’oncle Chabat a été suicidé pour ça ! Mon toubib, mon frère, tu as été mon garde-corps. L’un de mes plus fidèles soignants et admirateurs.
M_ Ma fidèle admiratrice, bénévole et sans succès, hélas !
S _ C’est vrai, c’est juste, sans connivence ni compromis ! Quand mes propres généraux, les médecins du maréchal Lyautey, mon cousin, ont failli ou voulaient, pour des raisons secrètes de la république, me tuer, tu étais là pour me sauver.
M _ Dont mention it !
S _ Tu m’agaces avec tes reliquats d’anglais.
M _ Passons, pour ne pas sortir du sujet !
S _ Oui, mais malgré tout, à mon départ, je te confie mes femmes, mes brunettes d’Afrique du Sud et Tanganyika, pour les protéger comme tu le fis pour moi. Malgré les susceptibilités nationalistes de ton pays !
M _ Mind ! Je ne suis pas un vendu pour céder aux conneries des ingrats de Mandela !
S _ Prends soins d’elles, car ce sont elles ton futur job. Et à vie ! Ton contrat de maître-d‘œuvre, scientifique et mystique à la fois. Avant que tu ne montes, toi aussi là-haut !
M _ Oui, j’ai compris, je vais partir un jour quitter mes clientes ! Et te retrouver, toi Laure Student, à la réception. Au bout du tunnel, afin de guider mes pas de novice là-haut ! C’est vrai que moi, je me soigne mal, Le placebo n’a pas de portée sur soi ! Aussi médecin qu’on soit !
S _ Si j’écris cette recommandation, comme un talisman pour elles et que ce soit une confidence par-delà la mort, c’est pour que mes enfants, ces filles, vivent toujours sous l’autorité et la garde de la mamy que je suis et du parrain que tu devrais être pour elles.
M _ Mes dernières volontés écrites, mon testament ne comprendra rien de mes vœux intimes. Je te préviens. Quant à elles, je ferais de mon mieux. Je les soignerais gratis !
S _ Je vois que tu fais des efforts intrinsèques, immenses et de quoi te ruiner ! Sache, entre nous, Mon Doc, que je ne dirais ça à personne. Et que de plus, mon cher, les revenantes que je te confie pour corriger et soigner les âmes des trépassé, que les spectres et les fantômes, ne tombent jamais malades et qu’ils ne meurent pas non plus !
M _ Tu me rassures ma bonne dame. Si j’écris c’est pour soulever le dialogue et non pour placarder des dazibaos, inculquer des sentences ou administrer des impératifs. Si je communique, c’est pour apprendre et partager, c’est pour me corriger, pour recevoir et donner. Et si soigner est mon job, c’est aussi mon magistère. C’est aussi une tâche qui me remplit de bonheur. Si tes brunettes de revenantes vont revivre parmi nous sur terre, comme moi ou ces autres revenants qu’elles vont aider à refaire leurs âmes, elles pourraient avec besoin de moi ! Tant pour leurs corps que leurs esprits. Ce que je ferais avec sagesse et prédisposition et assuétude.
S _ Tu n’as rien perdu, de ton agressivité avec l’âge ! La mémoire et la force physique, peut-être ? Pour la virilité, qui vivra verra. Mais attention, Maidoc, ne touche pas à mes revenantes et missionnaires invités, sinon elles vont se retourner…
M _ Non je n’aimerais pas ça me trouver dans cette position ! Mon passé s’est effacé, mon présent est si lourd qu’il s’en va en se gommant, mon futur m’est inconnu et mon avenir ne me rendra pas mes souvenirs. Et ses lubies ne devront rien craindre rien de ma part, qui puisse les déranger ou harceler leurs adeptes non plus !
S _ J’aime la vie et cette ville Maidoc ! Le lantana penche ses branches aux boutons multicolores sur le mur de clôture, non loin de l’ibiscus rouge impérial et des bougainvilliers plantureux. Telles des offrandes aux sens de qui veut les recevoir, ils balancent leurs fleurs incandescentes sur la chaussée, espérant couvrir les erreurs des mortels.
M _ Je t’aime mieux en romantique, Maîtresse ! Je me demande pourquoi tu n’as jamais rien publié, comme romans, nouvelles ou récit poétiques ?
S _ Je compte sur toi pour rapporter mes pensées et mes dires !
M _ Je ne veux pas être ni rapporteur et je ne veux rien maudire non plus ! Mes adversaires n’ont rien à craindre de mon courroux. Je demande seulement à Dieu de me réparer ces impairs
S _ Halte là, avec tes jeux de mot ! Tu as dépassé les classes primaires, je pense ! Si tu ne veux pas leur casser la gueule, à ses escrocs et ses pauv’s types de truands ou de menteurs, c’est que tu es trop tendre et trop timide ! Ou impuissant ? Ou que tu manques de force et de vigueur !
M _ Ah bon, c’est comme ça que tu juges ? C’est toi qui veux refaire le monde et corriger les âmes des défunts qui ont des conneries durant leurs vies ?
S _ Dans ton pays, Mon Doc, ils sont comme ça. Pudiques ou violents. Tyrans ou habitués à la matraque, des gens passifs ou à l’inverse, des prédateurs! Les antipodes se jouxtent, les paradoxes s’opposent et se marient. On le voit à travers les difficultés de mariage et le nombre des divorces…
M _ Je préfère que tu me parles, ainsi, d’amours !
S _ Vigoureuses et goguenardes, les chattes miaulent en pourchassant les tourterelles qui s’aventurent près d’elles, à la recherche des miches de pain que les félins d’instinct snobent. Les fauves préfèrent la gente ailée au pain de blé jeté par terre. Le plaisir de croquer se décuple à la chasse. Les chats y mettent plus de zèle. Un chasseur adroit montre ainsi qu’il est plus viril afin de féconder les femelles. Celles prêtes aux semences qui dégagent assez d’hormones pour montrer qu’elles sont fertiles !
M _ La chatte noire à la face blanche de ma cour allaite une nouvelle recrue. Ses précédentes filles en âge déjà de chaleur la tètent de nouveau depuis qu’elle a mis bas !
S _ Ça doit être la faim, Docteur, qui repousse ses quatre paresseuses à la sucer et l’exploiter encore. Il en est ainsi de notre espèce, l’amour d’un côté et les profits de l’autre. Et c’est pire, des paresseux et des bras cassés, qui comptent toujours sur les vieux retraités des leurs, pour les alimenter et les nourrir, ou pire encore. Le chômage, la drogue, le sexe, les guerres. Ça va jusqu’aux forums où l’on vous traite gratuitement de tous les noms. On vous malmène on vous disloque, dès que vous voulez tempérer ou donner un conseil. Voire sortir une opinion ! A qui, pour qui, veux-tu publier ou écrire Maidoc ?
M _ Je les connais depuis que le Web existe et que les forums du Net étrangers offrent des espaces de partages et de dialogue ! Attention, partout, virtuel ou pas, il y a des félons de ce genre qui vous critiquent parce que vous usez de leur langue, mieux qu’eux ! Ou que vous avez dans la hâte laissé une erreur, une faute d’orthographe ou une conjonction de trop. Je n’en veux comme preuve qu’Agora, qui ne signifie pour eux que faire fermer la gueule aux étrangers ! Obstruction et condamnation de la voix des autres, des étrangers. C’est un comportement analogue à leur incivisme chez eux, dans les cités, dans leur jungle.
S _ Pourtant, Agora-vox, comme son nom l’indique, est la voix de tout un chacun dans le cadre d’une tribune ouverte, respectable, vivante, faite pour entendre s’exprimer toute cette foule.
M _ Oui ma chère professeure ! Avec un nœud.
S _ Des ovaires, Môssieur, pleins d’œufs, s’il te plait ! Des ovules pour ne rien me rétorquer ! Un E, à professeure et à docteure s’impose.
M _ Pardon pour mes jeux de maux ! C’est un peu maladif des fois ! Je ne dialogue pas toujours avec des intellectuelles. Parfois seulement des gens biens, de simple cadres et d’anciens ministres…
S _ Maux pour mots, c’est trop banal, mon Pote ! Tu vas avoir l’occasion de parler à plusieurs d’entreeux dans le mois qui vient.
M _ D’où le sais-tu ?
S _ Je viens de l’espace-temps, afin de placer des morts avec les vivants. Ça ne pouvait ni se cacher ni m’échapper cette sanction ! Il y a des noms qui ont fuité et qui circulent depuis l’affaire de l’espadon assassin de Fikri, du Hirak qui marche et de Zefzafi qui stagne en taule ! La politique est faite de coup bas. Les gens qui en profitent sont élevés… dans les manipulations. Les politiques ont un dieu latin, Machiavel ! Tu lis les journaux français, j’espère !
M _ Les cafards et les moustiques, des vandales et des vampires. Des monstres et des misérables sévissent dans la politique, dans tous les pays !
S _ Il n’y a pas qu’au Maroc que les leaders et les parlementaires se traitent de tous les noms d’oiseaux, de bourricots ou de reptiles !
M_ Allez vous deux, vous tous, ne faites pas comme les gens habituels ! Honorez la mariée, c’est honorer la paix au Maroc. C’est un symbole de paix et d’union, si vous saviez ! La politique est une chose, wakha*, oui ! Mais la politesse est une autre psychologie, merveilleuse et qui prime. Et la diplomatie est meilleure, pour rendre les gens bien meilleurs ! Et la politique que l’on dénigre, ici et partout, est une forme de mariage, de reviviscence, de réticences tordues, d’actes ratés, de paris gagnés, de gageures et de programmes tenus ou pas, de succès et d’échecs. Parfois conjoints. Il ne faut pas leur jeter la pierre et griller ceux qui furent ouvertement aux ordres ! Complaisamment ou par entente cordiale, sage, avisée et certaine ! Les jeter ensuite comme des serviettes sales, des mauviettes, afin de se démarquer et d’échapper à la critique, soutenus dans son sanctuaire ! Les jeter en pâture au peuple et pour l’exemple, afin de sauvegarder et de sauver la face à ceux qui persistent, loin de l’arène aux lions ou est partial et inique. J’ai vu ce que vous faites de vos anciens présidents et autres ministres, passés.
S _ Y a pas la joie, non plus, chez les Gaulois.
M _ Il y en a qui se sont suicidés, parce que désavoués publiquement ! Cruellement ou injustement ! Ah, la presse ! Le 4 ème pouvoir est le pire des procurators.
S _ J’allais perdre patience à écouter ton panégyrique à l’envers, mais aussi plaidoyer à l’endroit. Une autre défense symbolique mais pas très franche, il me semble ! N’est-ce pas de l’autocensure ?
M _ Non seulement ils sont pourris, mais ils puent très fort, exaltant très haut leur puissance pour exhaler du fric ses pénétrantes odeurs. Ils sont les maîtres suprêmes de la terre, les conquistadors. Les autres sont leurs matons, les seigneurs et les administrateurs de leurs guerres ! Ils ont partout leurs zélotes, leurs affidés, leurs satrapes et leurs vicaires. Tous des esclaves et des prisonniers des gardiens des séides et leur mercenaire.
S_ Tu parles des impérialistes ! J’en ai ras le bol de ce discours
M_ Ah, ça toucherait des fois ton pays à toi, la Gauloise ?
S _ Niet ! Nous, on est bien ! Et les morts, de là d’où je reviens, ne parlent que de ça et de leurs supplice à vivre ces épopées sur cette terre !
M _ Garderais-je pour ma part, assez de mémoire, pour râler dans l’Au-delà ? Les plantes, contrairement aux animaux et aux humains, vivent utiles et belles et se multiplient sans avoir conscience du bien qu’elles nous font. Mes souviendrais-je de quoi que ce soit sous terre ? Là où les plantes tirent pour vivre les substances de leurs racines. Mon souffle parti, mon esprit dans le vague de l’âme, seront-ils responsables de ce que mon corps fit ou qu’il lui reste à faire ! Retrouveront-ils mes souvenirs, pour se rappeler mes actes et mes peines, alors que vivant encore, ma mémoire est déjà en jachère ? Verrais-je encore un peu de cet univers ? Les étoiles qui me manquent. Et les milliards de milliards de planètes et leurs êtres que j’ai envie de découvrir et de connaître? Question de donner plus de savoir et de sciences à mon être, à cette âme qui appartient à Dieu et à ce même univers !
S _ Du calme Maidoc ! Tu vas me faire encore taper une crise ! Parlons d’ici, de toi, de ta vie, de tes projets, des gens qui vivent là ! Des odeurs de la pollution et du climat sur cette terre du Gharb que j’ai aimée…
M _ Pourquoi cultiver des fleurs si on les dope aux excréments ? Le recyclage des déchets animaux, purin par ci, fumier par-là ! Les engrais naturels ou physiologiques, à côté des déchets chimiques et toxiques, sont des paramètres morbides du climat. Des sommités à l’échelle planétaire étudient leurs impacts et leurs nécessaires et vitales limitations et endiguement.
S _ Oui, ça je sais !
M _ Je me demande ce que tu ignores ou que tu feins Student, d’ignorer encore ? Terre, air, mers, nous faisons souffrir à notre tour les éléments, de façon géologique ou pire. Tahtawiyate et bas-ventrologie en représailles ! Cataclysmes et guerres ! A son tour, le ventre en feu, la Terre fait bouillir ses volcans, sans pudeur, et soulève de ses tsunamis passionnels, les terres qui émergent ou surnagent encore.
S _ Mais le climat, toute cette géologie, ces attractions célestes, ces explosions ces feux, ces vents, régulent les humeurs et la vie !
M _ Certes ! Il régule le sommeil, les comportements alimentaires, la pression artérielle et la température corporelle, les chronique et les articles de presse. Tiens, TBJ n’y va pas par 4 chemins. C’est du KO livré aux enturbannés. Une ruade de plus à Riad ! Mais au fait, comment ne pas avoir dit ça directement au Roi d’Arabie ? Nous, on n’y peut rien, pour tout ce que TBJ a cité.
S _ TBJ veut qu’on se gausse tous de vos amis arabes ou musulman.
M _ C’est comme s’il avait perdu la foi, avec la nationalité ! C’est tout !
S _ Ça le regarde, mon pote ! Il défend qui il veut.
M _ Mais alors pas de mauvaise langue…Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi ! Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi !
S _ Pourtant, la terre est un immense berceau qui s’offre aux semences des êtres vivants. Lac de vie, où sont passés les âmes ? Quand elles existent chez les hommes ? Humains autres animaux et toutes ces plantes ! Nous sommes dotés de bien des sens que l’on développe, avec les cultures au grés des plaisirs des sensations et sentiment qu’ils rapportent. Parfums et senteurs ne laissent personne dans l’indifférence. Ouïe et tact, vues et spectacles, participent. Les yeux ravis ainsi que l’intellect, pour les chanceux qui reçoivent ces idées et ces tacts qui les éduquent, les séduisent et les impactent. Mais, il est un sens que l’on partage avec les chiens et les autres rapaces, le flair !
M _ Ça me ravit quand tu parles comme les classiques, ma chère Pouf !
S _ Moi ! Pouf ? Et puis quoi encore, résidu vivant de mes chastes amoures !
M _ Pardon de l’erreur de frappe !
S _ Tu frappes trop fort. Va dormir ! Adam et Mohammed attendent !
M _ Tes concitoyens, encore vivants, ou tout comme, ont perdu leur langue ! L’odorat que l’on méprise ou que l’on flatte, selon les espèces, leurs milieux, leur tranche et leur la tronche. Il en est que ces facultés aident vivre et à chasser. D’autres ne souffrent de les voir par trop développés ou carrément annihilés. Ce qui les indispose. Les simples humains que nous sommes, consomment et jettent. En retour, la nature, agacée ou flétrie, nous fait respirer nos propres fientes. Goutez, manger, sentez ce que vous me faites, dirait-elle à nos cadres de cette région et de cette ville. Dès, au vous mettez le nez dehors, vous attrapez la crise ! Je ne parle pas de ces asthmatiques que l’on néglige ni des responsables aveugles qui les indispose, en les regardant suffoquer. Mais de ceux qui en encore sains, doivent mourir de ces relents, sinon des haines torrides et des inutiles et torpides ressentiments.
S _ En venant chez toi, avec mes belles brunes, j’ai senti ce mal. Un calvaire. J’ai les narines fonctionnelles et encore vierges !
M _ Seulement les narines ?
S _ Le reste est saint, ceint et saint, sans aucune issue ni ouverture autre que l’esprit.
M _ L’odeur nauséabonde qui monte des cafés du bas et près desquels on est obligés de passer, remonte des escaliers au couloir. Elle supplante celles des solutions utilisées en infirmerie. Salles d’attente et d’examen, dégagent un repoussoir qui asphyxie les gens qui veulent se soigner. Le pire est qu’à la sortie, ces puanteurs deviennent acceptables, face aux pestilences de la ville, qui veut nous noyer. Le syndrome de Stockholm, réduit du sexe, de la prison et de l’esclavage à la simple asphyxie par les odeurs nauséeuses comme punition !
S _ Mais où veux-tu qu’ils voient le Maroc gagner au foot le Gabon ? Et Nizar Baraka battre Chabat, ce jour, si ce n’est aux cafés.
M_ J’en profite pour lui lancer un mot sur libération. Félicitations à tous. Pensez à refaire la Koutla, malgré ceux qui la freinent. Pensez au dossier que je vous ai adressé, quand vous étiez Ministre des finances, sur la détaxe des médicaments ! TVA et Douane totalisent sans honte pour l’Etat 27 % du prix des soins. Ces maladies que l’on taxe de façon inique et que l’on exploite, et ces malades que l’on pénalise parce qu’ils souffrent. Vous les entendez ou pas ?
S _ Tu m’as freiné avec ce propos hors sujet. Je te disais pour les attablés des cafés et pour ces établissements sur trottoirs, que ces seconds ‘’homes’’, sans femmes-casse-têtes, sans râleuses ni nougarates*, sans gamins turbulents, sont des antistress pour tous. Une cure sociétale qui rapporte des impôts et des recettes à l’Etat, voire aussi du calme aux familles. Beaucoup y ont établis leurs bureaux aussi. Et le centre de ralliement. Ces ‘’hospices’’, ces cafés, remplacent le ciné, la bibliothèque et le stade aussi !
M _ Que voulez-vous, ô grands Cadres de la ville ? Que les touristes viennent chercher et humer nos pestilences ! Iraient-ils encore, viendraient-ils investir dans cette atmosphère puante avec laquelle et dans laquelle vous nous agressez ?
S _ J’en doute !
M _ Sont-ce nos façades embellies, leurs vitrines aguichantes, nos trottoirs nets et réguliers ? Sont-ce nos avenues correctement plantées et superbement carrelées ? Seraient-ce nos théâtres, nos bibliothèques, nos musées ou encore nos bus ? Ces ruines, roulantes, offensantes et détraquées, ostentatoirement nuisibles, qui vont les attirer ? Ou leur faire aimer cette ville qu’on laisse puer ? Ses ressortissants anciens, ceux des grands cadres qui y sont mutés, ceux venus des capitales pour prospérer, ceux qui viennent pour y couler leurs vieux jours ou demeurer. Ont-ils commis une erreur, pour venir s’infecter ou un plus terrible péché encore pour s’infester ? Côté ordures, n’en parlons plus, c’est souillé. Allons voir la capitale, qui nous a avalés et qui est juste à côté. Les poubelles sont pleines à croquer.
S _ Tu as dit croquer …des poubelles ! Tu veux dire pleines à craquer ?
M _ J’ai dit et je répète ‘’croquer’’ ! Ce n’est pas un lapsus. Elles, si elles pouvaient parler, elles diraient comme nous, qu’elles ont ras-le-bol des municipalités et de leurs concessionnaires. Missionnaires et rabatteurs laissent bailler leurs surplus sur nos chaussées défoncées. A plus d’un titre.
S _ Là, et ce n’est pas une exception, insuffisantes en nombre et par trop remplies. Elles sont pleines des restes de fêtes qui laissent leurs traces sur le sol. Les traces de leurs fécondes richesses !
M _ Des millions perdus bêtement dans d’ostensibles cérémonies de réjouissantes épousailles, qui se décessent en bruits de haut-parleurs assourdissants, en guise de musique, habits de luxe à ne porter qu’une fois dans la vie, puis en nourritures profuses et autres marques de richesses mal acquises, infectes ou saugrenues !
S _ Les familles aisées ne calculent pas le coût de leurs fastes. Les nuptiaux les premiers ! Les exemples viennent du ciel de nos civilisations prestigieuses et du haut de nos plus belles pages des milles et une nuit.
M _ Rien n’est dispendieux pour réaliser l’idéal en pareilles circonstances, afin d’assumer le mieux-être et la quintessence du paraître devant les familles ainsi rassemblées.
S _ Les fortunes se font et se réalisent pour assumer de pareils moments et pour les transformer en fêtes de retrouvailles mémorables, entre frères milliardaires et autres hommes d’affaires !
M _ Le prestige est de s’entendre dire que c’était formidable et que j’ai assisté, une marque de gloire te et que tels ministres étaient de la partie ! Tous ce qui était présenté et offert était digne d’eux.
S _ Des plateaux onéreux, emplis de cadeaux, des tissus coûteux et des parfums prestigieux ! Un récital de mélopées, des chanteurs impressionnants. Des orchestres brillants, qui ont livré à l’auditoire prestigieux, les canons du classique dans un concert de mélodies variées.
M _ Du jardin, recouvert de tapis rouges, à la tente largissime, qui par endroits laissait respirer les arbres propres et polis. Des dames qui superbement habillées, se sont librement mises à danser, suivies des jeunes filles, aussi belles les unes que les autres, qu’on les dirait, signées, façonnées et décorées, par les mêmes esthéticiennes que la mariée. De rares adultes, appelés par leurs moitiés, qui n’arrivaient pas à délaisser leurs coupes des mains, servaient de garde ou de cache-corps à celles qui arrivaient encore à suivre la musique ou à déambuler sur la piste. De beaux tapis, quasi neuf, répandus sur le jardin, qu’on avait honte, hier, à marcher dessus, chaussés !
S _ Ce sont des cascades de gâteaux, de tous genres et styles, qu’offraient sans arrêt des colonnes et des rangées de garçons, en tenues de soirée, tout au long de ces heures de ce dîner, simplement formidable et fastueux.
M _ Finalement nourris, logés, habillés au mieux qui puisse être, l’argent ne sert qu’à ça ! Au mieux et pour le justifier, pour rassembler les familles et leurs amis aux parents de sa douce moitié. Peut-on être amoureux et heureux sans ce faste onéreux ? Ces réceptions inénarrables et luxuriantes, si touchantes, touchantes et foisonnantes, dans les pays dits pauvres, les amis ?
S _ Alors que le boucan qui sort des hauts parleurs géants, vous sature et vous plombe les ouïes et qu’il vous empêche d’entendre comme de respirer. De quoi parle-t-on, entre proches et amis, lors de ces fêtes familiales, gastronomiques, vestimentaires, dansantes et musicales?
M _ De la pluie et du beau temps ? De la politique locale ou de la trans-satellitaire ? Des affaires indigènes ou du social. De l’histoire et de la religion ? Oui des blagues, chacun plongé dans son phone!
S _ Mythes délogés ou mites au logis ? Similitude des noirs et des gris, quand la verdeur se perd et que l’hiver emplit de feuilles mortes les regards des égouts.
M _ Les conduites et les bouches sont à curer et les trottoirs à nettoyer. Non pas des farrachas* et autres voleurs et truands en puissance qui y trouvent un job quand même qui les retient et le alimentent honnêtement. Les conduites et les bouches des grands et des plus immenses encore, sont à curer, pour plus de progrès, de justice, de liberté et moins de peines. Comme ces trottoirs à nettoyer de leurs innombrables chaises. Cockpit de bombardiers et de tireurs déshabilleurs, qui combattent les piétons et les jettent sur la chaussée, souvent mal asphaltée ! Nettoyer ces trottoirs de leurs tables exubérantes des cafés, voilà la bataille de demain. Et s’ils veulent passer des IRM aux fesses, vous qu’à leur ouvrir de nouveau les cinémas ! Car ces phares aux regards indiscrets et agressifs, ces yeux incandescents, des attablés sur les tasses de marc, scannent vos pas et pénètrent votre passé et votre avenir aussi !
S _ Je ne crois au dieu auquel tu ne crois pas l’athée !
M _ Student, écoute ! Je respecte et j’admire, je loue et vénère Celui qui a fait le Soleil, la Lune et la Terre. Celui qui est de toujours et qui a créé les lois pour que l’univers et ses astres, ce cosmos, te fassent naître un jour et te taire.
S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de souvenir encore de ton passé. Je suis passé par là et je reviens à la vie, comme messagère active, pour te le dire et te rassurer.
M_ Terre, air, eau, espace, temps, au pluriel, il y Un ‘’X’’, derrière ! C’est Celui que je loue pour ses immenses œuvres et que j’admire. Et puis plus bas, en bas, cet air qui fait palpiter les branches d’arbres. Leur danse de ce jour d’Achoura. La Noëlle pour ces peuples archaïques qui se déchirent. Les feuilles et leur haleine sous ce vent. Leurs hymnes, leurs prières et leurs chants. Leurs danses ne laissent aucune trace ni ombre sur le sol. Qui retiendra ces bacchanales et leurs farandoles ? Quels souvenirs laisseront-t-ils ? En moi, en toi, sur le climat et l’air ambiant qu’on respire ? Et quels actes sur nos destins, autres que ces actes de bonheur, qui est de les percevoir, heureux de vivre et de bouger ?
S _ Il y a une limite à ta litanie, Mondoc ! Oui, surtout lorsque les ouragans et ces cyclones sèment la terreur, au pays des Bush et des Trump ! Ou quand ces vents violents s’abattent sur les hommes, arrachent les arbres, les maisons et les terres !
M_ C’est vrai !
S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de ton futur. Ce sable, cette argile, dans lesquels, les branches qui se balancent, vont jeter leurs graines, avant d’y plonger et de mourir à leur tour, pour alimenter et nourrir d’autres créatures. Toi peut être si tu vis encore, tes descendants, ou simplement ceux qui vont te manger !
M _ Les insectes et les vers.
S _ Quelles différences de destins, d’égo ou d’épaisseur, d’importance, de vie en somme, y a-t-il entre toi, ces petites bêtes, les anges ou ces milliards d’êtres cellulaires ? Quelle différence pour le destin entre ces papillons et ces larves, ceux de nos êtres, classés comme inférieurs ? Qui plus est, ceux des démons et des créatures des planètes habitées ? Des créatures, des quidams, aux têtes et aux sexes multiples, dont tu n’as nulle idée encore ! Ton sexe, sceptre de ton monde, ta digestion qui te nourrit de bêtes assassinées, ton cœur qui bat sans tes ordres, la terre qui tourne sans demander ton avis, est pleine de reptiles et des fossiles des tiens.
M _ J’ai expliqué à mon bof que la tête du mouton de l’aid du frangin, que nous avons partagé ce soir, en pensant aux chefs démis, que ces bout de viande allait le reconstruire. Lui donner d’autre protéines nouvelles pour soigner son vieux corps…Il a rigolé en bêlant d’un surprenant et merveilleux ‘’baaê’’ !
S_ A ce propos, d’où viens-tu et que vas-tu devenir, si tu as de l’esprit, ô grande âme ?
M _ Une minute. Je partage avec toi, machère Student, l’esprit de cette réponse faite à Labrune. Je commence par la conclusion. Je parle de la terre ce monde où nous vivons.
S _ On en a suffisamment parlé, de quoi débouter les lecteurs…
M _ Laisse-moi finir. Je propose une ouverture pacifique sur tous les humains, plus que la tolérance, le respect égalitaire. D’où mon idée de » civisme universel ». Un véritable idéal, un deal difficile à concevoir et à réaliser, en suivant les normes culturelles usitées, en ce moment, avec les enseignements prodigués actuels, ici et là. Le civisme universel est une idée qui a dû être formulée avant moi et certainement pas dans la période coloniale ni entre les deux guerres mondiales…C’est un deal que cette mondialisation que l’on vante en ce moment. Avec pour la freiner des impérialismes divers, en manque de conquêtes, de suprématie et de pouvoirs. Des états qui dominent ou fractionnent les peuples et les pays. Regardez les infos…L’intérêt d’enseigner les religions aux lycées, et pourquoi pas les thèses athées, les cultures des différents peuples, la philosophie obligatoire comme les sciences, voilà les matières à inculquer partout. C’est ce que je voulais formuler en réponse à un éditorialiste qui parlait d’Averroès, en invoquant son esprit de tolérance. Et tous cela pour relever »’ l’Homme », cet animal égotiste actuel, à ce ‘’ civisme universel ’’. Un idéal ou un simple comportement, qui équivaut pour moi, au respect de la Terre et de la Vie de tous et de toutes ses formes. Un ‘’rêve’’ peu délicat devant ces raz de marées sanguinaires, qu’on voit autour de nous !
S _ Les fanatiques sont des assassins, un point, c’est tout.
M _ Les politiques qui ont fabriqué ou réveillé ces tueries terroristes ou extrémistes sont les premières à reconsidérer. Toute chose a une cause et peut-être une solution. Merci de m’avoir fait parler. Enfin, écrire sur la buée du Net
S _ Tu es le bienvenu dans le virtuel, c’est un spectre qui te le dit, Mondoc !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 8 Octobre 2017
L’En-dessous, l’En-de-ça et l’Au-delà
Les Chroniques différées de Mme Student, épisode 72Petitesse universelle et humilité. L’Apocalypse et l’indécence.
Nous sommes les anneaux, furtifs et fragiles, d’une chaîne pérenne, la vie. L’un de ses maillons, Mounir, l’initiateur de l’ODJ vient de se détacher. Paix à son âme, les amis.
La drague des peuples par le religionisme*
Suffisance, bravades, souffrances, médisance, voici les chapitres importants de l’humanité. Dialogue des civilisations, tentatives pudiques de dépasser les différences incrustées par les sermons antinomiques des religions depuis les hommes des cavernes et leurs prédécesseurs reptiliens ! Le religieux, domaine fanatisé de naissance, est devenu belliciste depuis que les religieux défendent leur croûte et leur pouvoir, à la place de Dieu. Les possesseurs sont intransigeants sur ce patrimoine qui fait leur puissance et leurs avantages sur les autres. Le domaine religieux leur est livré, à leur exclusif professionnalisme de la chose, devenant un magistère, leur fonction régalienne s’exalte en mieux. Cette confiance aveugle des adeptes, est fanatisée et poussée à l’extrême par certains, afin de défendre une idée, une façon de voir le dieu où la religion. En fait, ils défendent leur simple opinion et non la vérité réelle ou la certitude qu’observent les autres. Ces autres qui croient à leur tour détenir pour la seule vraie vérité qui soit ! La subjectivité ôte toute liberté et toute relativité encore.
Cette politique est en fait un détour et un détournement d’observer librement son propre credo ! Un puissant ciment qui regroupe les consciences et les énergies dopées par la dynamique du groupe. La religion devient un prétexte pour les zélotes, un ressort pour s’accaparer d’un pays ou pour reprendre une zone, un territoire plein de ressources et toujours une cause pour les embarqués, les zélotes, qui oubliant la politique et la diplomatie optent pour le pire. Le meurtre et les armes pour convaincre autrui. En pleine modernité et autre mondialisation, en pleine effervescence des cultures et de l’information, nous assistons à l’usage trompeur des religions. Ou leur mise en scène par leurs adversaires. Leur instrumentalisation, entachée d’erreurs et d’amalgames, vient pour exalter et fanatiser les adeptes, regroupés et solidaires, qui deviennent belliqueux, des combattants intolérants ou des mercenaires, comme on le voit. La pathologie exacerbée et la cruauté sans borne se dépassent, s’exhibent et s’exaltent, faisant le pied-de-nez aux entreprises de défense régulières des états. Par-delà l’enfer qu’ils offrent aux autres, des civils pour la plupart, et afin d’accéder à leur paradis promis, les formules terroristes entre en lice. Qui fera pire à l’autre par l’effroi ? Face aux humiliations que vivent les assujettis, face au déshonneur ressenti contre lequel ils luttent, les militants de l’extrême s’affichent comme des résistants à leur manière. Harakiris, martyres suicidaires, ils donnent un nom à leur religion : le terrorisme.
Appelons-le ‘’religionisme’’, puisque ce fanatisme assassin n’a échappé à aucune des religions, des tribus, des nations ou des états, et ce depuis très longtemps. Pourquoi vouloir l’attribuer à l’Islam qui s’en défend ? Est-ce une autre forme de guerre, sans nom ? Regardez ce qu’ils ont fait des minorités musulmanes en Birmanie. Regardez l’état des Etats du Moyen-Orient, qu’on déchire, à cause de qui déjà ? Hier, ils furent calmes et quasiment puissants…Fussent-là leurs tords ? Tel le cas actuel de la Corée du Nord à laquelle les puissances veulent bloquer le développement nucléaire, que ce pays juge comme étant de de son droit ! A quels titres et dans quels buts déjà ? Trump en pleine cession de l’Onu menace d’effacer le pays de la région, s’il accède à la bombe nucléaire. La politique des grandes puissances est une religion ! Une conviction ! Une religion qui s’arme du terrorisme d’état.
Dieu vous bénisse !
Dieu vous bénisse, vous faites le bonheur de vos ennemis ! Le néant vous interpelle. Dieu changera d’opinion envers ces bestiaux qu’on appelle fallacieusement L’Humanité ! Plus de Résurrection ni de Réincarnation ou de karma d’aucune sorte ! Plus de Jugement dernier au programme, ni de Paradis ou d’Enfer à investir ! On ferme la boîte, pas de réservations ! On barre l eprojet ! Vous les Humains, et toi Gaia, la Terre, tes microbes, tes bêtes, tes crocodiles benkyiens ou palatins, tes reptiles kafkaïens, tes démons et tes savants, les riches et les moins puissants, plus jamais d’asile ! On essuie ! Jamais plus de cendres, plus de tarés sur cette terre outragée ni de fossiles ou d’argile à moduler !
On a déjà gommé !
Jamais plus d’asile sur une aucune autre planète ! Des milliards de galaxies et leurs planètes ne vous donneront ni gite ni couvert. Pas plus de sables ni d’eaux pour vous lever ‘’microbes’’ ! Pas berceau pour ériger vos chairs. Votre planète-mère s’effondrera dans le volcan nucléaire de son astre solaire. Les terriens, sont accrocs à leurs dérives juvéniles, cultivés ou prou, paresseux, fainéants, ingrats, gaspilleurs, l’orgueil les rend plus méchants et plus hostiles envers eux-mêmes, leurs géniteurs et à leurs propres mères. Quels mérites ça a ?
Le sermon de Mme Student
Les hommes ont failli. Les femmes sont devenues des prêtresses. Si rien ne persiste, rien ne reste ! Tout part dans les eaux usées du temps, sans répit ni grâce. Pharaon, Alexandre, César, leurs puissantes armées, leurs fortunes, leurs arts. Diane, Aphrodite, Cléopâtre, leurs embellies, leurs beautés et leurs phares. Pschitt ! Eteints, aussi somptueux qu’ils furent, ils fusent dans la disgrâce. Les impérieux rois ont eu leur prestige et leurs parts. Rires ! Que restera-t-il des impérialistes et des racistes, des mafias assassines de toutes sortes ? Des états et des clans qui se haïssent et qui se marrent en exhibant les particularismes ostentatoires de leurs races ? Que restera-t-il, le mépris et l’invective, comme relents identitaires et phares de ces ‘’ identités supérieures’’ ! Des slogans racistes de présidents périmés ? C’est ça la richesse et le bonheur, la beauté, les plaisirs, la culture et La Civilisation ?Les plus vertueux ont des soupirs comme les plus humbles. Heureux que leurs vies soient courtes, quand les plus riches deviennent malveillants et agressifs et que les plus puissants s’enrichissent des fruits des guerres…Amalgames, apartheids, cabales, anathèmes, les conflits allumés sont leurs catharsis et leurs plaisirs édéniques. Que reste-t-il aux pauvres, les drames de leurs vies et leurs affres ? Dans quels étangs verser leurs sangs et sur quels océans de misères le larguer ? Le bonheur se lit dans les mèches blondes quand il répondra aux pétards de Corée par des frappes plus sûres ! Jamais deux sans trois et la dernière guerre mondiale sera l’ultime ! Après leurs invasions et leurs saccages, les mollusques, entités supérieures, s’il en est et qui se pavanent sur leurs baves, devenus des coquilles vides, s’aplatiront sous terre. Ils crèveront comme les plus simples des créatures. On aime la nature, on en profite, on cultive parfois et pour certains le culte de l’aimer, sans celui des actes pour la protéger. Elle nous enveloppera un jour, dans le néant qui l’interpelle. Elle aussi !
Des hommes démonisés
Ingrate humanité, que laisses-tu faire de plus à tes feux de démone? Je n’ai aucune fierté à appartenir à votre genre humain ! Alors que tu te morfonds sur tes minutes restantes et tes quatre centimètres de chairs inutiles et de terres dévastées, alors que tes fantasmes cèdent aux peurs de la solitude finale, alors que tu voies les humains se déchirer entre eux. Quels souhaits et quelles prières lance-tu ? Pendant que ton pays tombe en lambeaux sous les coups des faux-amis et des vrais lâches, ces protecteurs dédaigneux, qui t’ont fui et déconsidérés, alors que ta nation, fierté antique, se tait dans un lâche silence, laissant les siens de complices, vas- tu admirer les massacres quotidiens de ceux qui se font ostensiblement déchiqueter ? Alors que dévorés par la cannibales de leur propre pays, calcinés, broyés, enterrés vivants dans les tranchées, et que les rares fuyards quittent, qui mieux mieux les terres de leur ancêtres, à qui te plaindras-tu ? Alors que les branches de cet arbre, ces tribus éparpillées en lambeaux entre les frontières factices, ne cessent de se combattre, épuisant le dictionnaire des horreurs, et leurs tragiques richesses à acheter des armes et à saccager les infrastructures fondations de leurs antiques pays, quand les verras-tu s’arrêter ? O frères-ennemis, cessez donc de vous battre de votre vivant, car après votre chaos, ce sera trop tard ! Plus personne ne se lèvera !
Tu luis dans la clarté des astres
Dialogue entre Madame Student (S) et Maidoc ou Maidoc (M)Maidoc _ Dans la clarté des lunes multiples qui se chevauchent et se confondent, je cherchais une ombre. La mienne aussi ayant disparu. Le croissant de l’année nouvelle ne s’est pas levé ce jeudi ! Je veux, un esprit avec qui dialoguer. Ma quête continue et te voilà arrivée ma chère lubie ! Mme Laude Student, ma sœur et ma fille, mon ange protecteur, ma cliente préférée, approche ! Viens-tu m’apporter la fortune que j’ai souvent demandée au Souverain ? Ou simplement pour me stresser ?
Student _ J’entends une voix que je reconnais. Je viens ! J’arrive de nouveau à la vie ! Ah !
M _ Te voilà chatoyante de nouveau et tu replonges encore dans ma vie. Heureusement que les tiens, à ta mort, ne t’ont pas brûlée ! Que peut-on sortir des cendres ? Ton âme a persisté, non loin de ce que fut ton corps. Te revoilà réanimée.
S _ Non, Maidoc ! Je reviens encore une fois, après que les anges m’aient réincarnée.
M _ Métempsychose, karma, oui, ça me dit.
S _ Je suis en mission de confiance. As-tu oublié que je l’avais déjà fait ? C’était, il y a plusieurs épisodes de ça. J’étais retournée à la vie, afin pour permettre à l’âme de ton défunt père, de ressusciter. Aux fins de la restaurer. Le but fut de le guider au mieux, dans sa nouvelle vie, afin de parfaire son destin et de perfectionner par cet exercice son âme !
M _ Tu n’avais pas terminé, ta bricole de réparation des destins, de peur que je ne naisse pas de lui ! Et que n’étant pas né, je ne pouvais pas non plus te créer ou te rencontrer à mon tour !
S _ Ce n’est pas fini pour autant. C’est une partie à refaire. On a toute l’éternité devant nous, pour le faire…Ce n’était pas aisé pour un menuisier de le dégauchir et de l’aplanir. Un refuznik autoritaire, ce n’est pas du gâteau. Et pire, il me faisait des avances et ce n’est pas aisé de le dégrossir. Le dégraisser, épurer son âme était prioritaire. Je ne pouvais pas faire d’amalgames et mélanger le travail, la sainte mission, avec le désir du corps ou le plaisir charnel.
M _ Tu es unique et désirable !
S_ Que Dieu me pardonne ! Ce n’était pas inclus dans ma mission. Autrement, dans une autre vie ou d’autres circonstances, j’aurais pu céder à ses harcèlements, son flirt et sa passion. Et te faire ainsi des petits frères.
M_ Je le comprends, il était plein de qualités, donateur, dominateur, mais il est resté vertueux et très vert, aussi !
S_ Avec tout ce qu’il a subi en prison, à la mort du sénégalais de la Légion française, quand celui-ci est mort devant la fenêtre de la chambre où tu es né, à la Kasbah de Boujeloud.
M _ Avec tout ce qu’il a enduré en prison, sa part de militance lors de la Résistance pendant la Deuxième guerre mondiale…
S_ En fait, il ne serait resté qu’au commissariat de police ! Nourri correctement, devant les yeux dubitatifs des résistants du Mouvement national. Les Indépendantistes de l’Istiqlal. Des gens impliqués dans la Résistance qui partageaient sa cellule et qui voyaient mal et avec suspicions, les paniers de nourriture arriver avec frasques et fréquence, jusqu’à lui. Et c’était durant la guerre, en période de disette et d’années maigres, ‘’ ayame al boune ‘’ ! Les gens se nourrissaient sobrement, à coup de bons alimentaires publics, délivrés par l’administration des colonisateurs. Et cela, très parcimonieusement !
M _ Mais, il partageait sa pitance et ça ne venait que de son client et gros employeur, Ssi, je ne sais plus quoi, Sebti !
S _ Oui ! En fait, son intercesseur était l’un des notables de Fès, des plus en vue. Il a donné sa caution aux autorités coloniales et les a assurés de la bonne et pacifiste conduite de son maâlem Nejjar, Moulay Othmane. Votre Tayeb Laalej, que j’ai rencontré dans l’Au-delà et qui fut d’ailleurs son apprenti-menuisier, avant de devenir scénariste, poète, comédien et parolier, en a fait un témoignage dans la presse et à la radio. Comme dans son manuscrit ‘’ Ayame nijara ‘’. Les temps de la menuiserie !
M _ Maintenant, ils sont partis. Out ! Il n’en reste que de la sciure de bois !
S _ Non quand même ! Des mausolées et des mosquées, des bouts de palais refaits, des maisons et des boutiques en pagaille, ta propre maison, ses boiseries, celles de ton frangin…Peut-être des demi-sœurs ignorées ?
M _ Tu es restée seule, toi ? Une fois de trop !
S _ Comment ça ?
M_ Mais au fait, tu n’es pas seule, maintenant ! Je vois à tes cotés un compère, une ombre qui se profile et qui se dessine maintenant. Est-il physique pour de vrai, celui-là ? Ça fricote un peu des fois, entre ombres et lumières ? Ah, je le vois. C’est ton princier disciple ! Le futur roi d’Israël. Le gars que le monde attend, avant les 4 Cavaliers de l’Apocalypse et la Résurrection ! Le Messie dont on attend l’intercession ! L’Armageddon !
S _ Les autres furent des arnaqueurs, à la Najib ! Des escrocs sous des apparences de civilités affables et de culture littéraire et/ou religieuses !
M _ C’est lui, le prince David-Salomon, qui va damer le pion aux Myanmars de son pays et en finir avec ce nettoyage ethnique de la Palestine par le Grand Israël ? Le 51 ème état, en fait, des Etats-Unis ! Le dominateur insatiable de la région, le flambeur des casinos politiques, le fauteur, l’instigateur éloigné et prudent, des guerres. L’emmerdeur universel, devant l’Eternel ! Le Léviathan !
S _ Oui, c’est bien lui David-Salomon le 60 ème ! Et il la fera la paix avec ce qui restera de Palestiniens ! Mais, pardon pour les bobards ! Il n’a pas toutes ces prétentions belliqueuses que tu attribues à son pays ! Tu l’as reconnu en fait, Mon Doc, mais tu t’es gouré en alléguant des racontars sur son pays.
M _ C’est David-Salomon, ton disciple, Mamie ! Les autres lettrés ne sont pas retournés avec toi ? Les romanciers ne seront pas réanimés ! Il vient présenter son livre, ‘’ mémoires d’autres tombes ‘’ ?
S _ C’est David-Salomon, dans une autre tenue et un autre rôle. Finis les émissions culturelles, les films, les peintures les artistes ! Il vient pour célébrer la Hayloula de Hayem Pinto d’Essaouira. Cet anniversaire que fête la communauté juive mondiale au Maroc, chaque année ! C’est un autre style. Admire !
M _ Il ne cesse pas de changer de look. Il me rappelle quelqu’un ! Un grand couturier et un collectionneur de tout, hors pair !
S _ Et s’il en a les moyens ? Ceux de ses sujets et de ses riches supporters, les nombreux et grands amis des siens ! Ils sont partout et toujours très riches les siens !
M _ Hum !
S _ Ça te regarde tant pour râler ? Ou que ça fait du bien à tes fans de colporter des insanités ? Dieu n’aime pas les jaloux, Maidoc ! C’est l’un des péchés capitaux et l’un des 10 commandements, tels qu’ils sont inscrits par Yahvé sur les Tables de la Loi de Moïse ! Je sais que vous y croyez, vous les Musulmans ! Alors, pitié ! Cesse ici d’user de ces piques de concierge désœuvrée !
M _ J’ai vu et revu le film d’Hollywood ! Ils te paient alors très bien pour me réciter tout cela ! Comme préceptrice et vieille tutrice ou comme bonne…compagne ?
S _ Bien plus que toi ! Plus qu’une esthéticienne ou qu’un chirurgien ! Je reste son ancienne éducatrice et toujours sa préceptrice. Je lui apprends la littérature, les langues, la musique et les arts. L’histoire de son pays et de sa région, la psychologie et la géopolitique !
M _ Madame est une encyclopédie ouverte aux vents et lui, il a sur lui, sa Wikipédia !
S _ Passons ! Et toi, comment-vas-tu ?
M _ Depuis ta dernière mort, j’avais clos ce dialogue ! Jamais publié, sur papier et jamais repris avec quelqu’un d’autre que toi, ‘’ mes monologue à deux ‘’’!
S _ Même pas avec une copine ? Une de passage ! Une admiratrice passionnée de parmi tes fans ?
M _ Mes copines, passées ou trépassées, n’ont pas ton instruction, Mme Student !
S _ Leur rôle ne s’arrête pas aux simples bavardages…Elle s’occupent de bien autres choses que de bavarder … inutilement.
M _ Halte là, la virago ! Qu’est-ce que tu insinues, traitresse ?
S _ Moi, la virago ? C’est de la profanation…Tu es sublime dans tes conneries avantageuses ! Les insultes abaissent ceux qui en exultent.
M _ Stop Mamie ! Entre mes livres et mes revues, entre mes films et mes émissions de télé, entre mes costumes classiques, ma cravate rouge et mes habits hippies, entre mes fermages et mes golfs, mes femmes, leurs enfants et mes propriétés, je ne trouve plus le temps de diriger la fédération des States ni ses autres satellites et pays.
S _ Tu te prends pour qui, là ? Un Muppets Show qui imite un ours !
M _ Je n’aime pas qu’on m’interrompt ! Il y a donc ces braves Rothschild et consorts, Israël leur puiné, les Yahoo et le Yahvé, leurs poids et leurs impératives assiduités ! La vie n’est pas un cd, un film que l’on arrête pour le reprendre ensuite, parce qu’on a mal compris l’un des passages, le générique ou rien du tout. C’est un schéma, un chemin, un dessein, un temps, une montre unique et fragile, (et avec quelle garanties ?). C’est un ‘’objet’’ existentiel que l’on ne doit ni donner ni prêter, encore moins couper ou froisser. Il faut que je vive impérial et puissant et pas comme ces mecs du tout.
S _ C’est Donald Trump qui parle en toi ? Ou c’est toi qui empruntes ses idées ? Pour te moquer, là, cyniquement de ceux qui sont comme lui ?
M _ Tu l’as su, détecté et reconnu ! Crésus m’a habité ! Mon œil est devenu bien rouge. Arrête de me parler. Je crois que je suis possédé, par ce grossier Grandgousier qui grésille sans grâce !
S _ Non, tu es normal. Comme François, le past-président ! Tu le vois, avec égards et admiration, sortir du supermarché, le pain dans la main droite et les rouleaux de papier sous l’aisselle gauche.
M _ Seul le papier H, reste de Gauche !
S _ Tu vas les faire râler, les Roses ! Tu t’en prends à l’une de leurs icônes !
M _ Les Roses sont partout fanées, ne restent que le jasmin et les œillets. L’amitié supplante la vindicte et le sang. L’amour nous retient à la chair, laquelle ressort, aux dépens des ailes, qui perdent leur lumière et leurs plumes. L’âme s’étire s’aliène, dépérit et se tire.
S _ Et puis, comment ça va, toi l’Aède, qui vient enfin de sortir ta lyre !
M _ Moustiques perçants et bruits de souricières m’empêchent de dormir. Tel cet autre gêneur inconsistant, qui me pousse à le lâcher pour aller écrire. A cause de ces réveils démultipliés, je n’arrive pas à retrouver ces mots ni ces expressions. J’ai des bosses sur la pelouse, que les rares poils de la clairière, n’arrivent ni à engloutir, ni à aspirer pour les couvrir.
S _ Ça c’est pour le côté poils !
M _ Le chirurgien dit que c’est trop tôt pour couper la corne qui pousse sur la tête. Il a rigolé en me disant que ce qui est grave est d’avoir deux cornes à la fois sur la tête!
S _ Là, tu parles de toi ! Et on n’est pas sorti des phanères.
M _ Les idées ont fui mon reste de tête. Perdu qu’il est entre les myalgies, les faiblesses, les névralgies, les problèmes mineurs et ceux qui ne me regardent guère.
S _ Ça, c’est toi ! Tu fais pitié à la Revenante sur terre, que je suis !
M _ Je n’ai pas fini ma rengaine…
S _ Qui t’en empêche ?
M _ Je poursuis, alors ! Oui, mes idées se perdent entre les questions sans queue ni tête.
S _ Ça, c’est très humain, quoique peu viril, aussi.
M _ Bof ! Je disais que j’errais entre les théories et les sciences !
S _ Ça, ça va te perdre un jour !
M _ Tu me persécutes ! Laisse-moi terminer ma phrase ! Même vos fantômes râlent, ô femmes ! Et qu’ils font encore plus de chichis !
S _ Va, va, je sais qu’à la fin tu n’arriveras à rien !
M _ Mon Dieu ! Quelle plaie, ce spectre de vieille prof française ! La queue de la colonisation…faite femme !
S _ Et de la bonne évolution ! N’empêche que tu trouves à qui parler dans tes monologues loquaces et plus de tonus pour agir encore ! Grâce à moi, tu dépasses tes faiblesses ! Je le dis même si je sais que ma résurrection ne tient qu’à toi.
M _ Comment cela, Femme ?
S _ Dieu a entendu tes plaintes. Et il a voulu accéder à tes prières !
M _ Par jeu, pour le jeu ? Un exercice subtil.
S _ Non pour l’essai, la liberté et la miséricorde. Par pitié pour ton labeur, ta persévérance malgré tes faiblesses.
M _ Pitié ! Tu me fais perdre le fil de mes mots. Je mets du temps à retrouver mes pensées.
S _ OK, boss ! Continue mais je voulais t’annoncer cette bonne nouvelle. Celle de ma venue en chair et en os, chez toi ! Je veux juste mettre tes pendules à l’heure et te dire que je suis là, pour t’aider, pour t’écouter et te guider.
M _ Ahh ! Amen ! Un fantôme en chair et en os ! On va alors en profiter alors, juste ciel. Je me mettrais à l’école de Mme la prof de français pour devenir président de notre vieil empire. Je chauffe mes mains ! On va alors en profiter…Tu vas habiter où ? Je te cède une chambre, pas loin.
S _ Oublie ça ! Tu me rappelles des fois ton père. Toi et moi serions alors responsables de péchés multiples. Tu es mon mineur, ce serait critique comme pédophilie. Je t’aurais eu toi et ton père, ce serait comme un cumul œdipien empiré d’un inceste. Ta mère et ta maîtresse à la fois, ta belle-mère encore, en plus des cornes, que gagnera ton bienheureux père ! C’est trop pour moi de jouer aux Phèdre et consorts des tragédies grecques. Cette gymnastique amorale n’est pas dans le programme. On ne te permettra ni de me toucher, ni de me harceler à la marocaine ou de m’arnaquer à l’italienne…
M _ A la française, ça t’irait, ma chère ? Ça te serait plus tolérable des fois ?
S – Tu me blases, tu me déçois de tant de verdeur, avec tes plaisanteries pathologiques !
M _ Je te disais donc, si tu veux te la fermer grand’mère et sainte nitouche, que ce qui me perturbe, outre la chair des chères, c’est la vie. L’origine des espèces, qui plus est, celle de l’univers et des espaces ! Ça désarçonne mon entendement.
S _ Tu te masturbes ce qui te reste de méninges, mon Coq ! Tu crois que j’ai des réponses à tout, mon pote ? Les galaxies, l’architecture de l’univers, sa garniture, les créatures, ce n’est pas dans mon univers… Je ne suis pas au secret des dieux.
M_ De Dieu ! Déjà qu’avec un seul, ‘’ X ‘’, on ne s’en sort pas ! Qu’en serait-t-il avec l’Olympe et les dieux de la Gaule ou ceux de l’Egypte ? Je te disais que je reste appendue aux questions les plus mineures ! Mais là !
S _ Tiens ! Les mineures aussi, pas que les plus vieilles ou les adultes !
M _ Sois gentille, pas de jeux de mots, sinon tu vas me saouler ! Je te disais que je me questionne sur les grandes fortunes et sur la politique, sur les sciences auxquelles je n’accède pas !
S _ Toi, t’es loin de là ! De partout d’ailleurs ! Par erreur, comme un martyr des siens, tu paies pour des inconnus et des ingrats.
M _ Je te parle de compréhension et non pas de possession…des choses !
S _ Hum !
M _ Comme je n’accède pas non plus à ceux des évènements mineurs, tel la fortune de Trump et des richards du monde. Ou de celles de ceux qui fomentent ces guerres dont on ne sort pas !
S _ Oui, c’est délicat, hermétique à comprendre et difficile à accepter !
M _ Mes yeux font du cumul, à votre instar, Seigneurs possesseurs. Je vous parle, à vous les richards ! Chacun voit double et multiple ! Dites-nous, pour vous en remercier, une fortune, ça sert à quoi ? Et après ?
S _ Pour encore plus avoir et posséder bien plus encore ?
M _ Non pas, mais de compter ces multiples doubles de la Lune ou ces chiffres, innombrables, qui sont autant de troubles pour moi. Puis, voilà qu’un rouge honteux se développe sur mon œil…
S _ C’est vrai ton œil est rouge. Je te recommande à un ophtalmo parisien ! Tu dois avoir aussi besoin d’une opération !
M _ C’est le droit pour moi. Il ne faut pas frotter les organes, fragiles ou secs, avec n’importe lequel des doigts.
S _ Ne touche pas ! Ça te titille, je vois !
M _ Plaisir centrifuge de l’égo, ivresse superlative en solitude, penser seul avec certitude, écrire seul, décider et diriger en seul maître, sans l’écoute des siens ni celle d’autrui, est la pire des masturbations.
S _ Je te le disais. C’est pour ça que je suis revenue, afin de partager tes idées et de te conseiller de dépasser les moins plausibles et les plus fantasques d’entre-elles
M _ Comme celles de ta propre procréation et ta de résurrection de parmi les morts, toi Student ! Mon impossible lubie et ma chère maîtresse, néanmoins !
S _ Je suis ahurie devant de tels délires que je n’en reviens pas, Mondoc !
M _ Tu es l’un de mes délires, toi aussi, Student ! Les nuages qui se déforment, leur frise qui s’illumine sous l’avion et le vol de la cigogne plus bas, c’est quelles mathématiques déjà ? Et ces accidents qui surviennent au hasard des éléments, est un plan ou un destin ?
S _ Continue encore, Mondoc, berce-moi de tes mots !
M _ Les trombes ou les averses qui vous mouillent, ici ou là, les cyclones qui s’abattent sur l’Amérique, dites-moi votre Altesse ! Dites-moi votre monseigneur pape, François, sont-ce des messages divins, des accidents ou de simples aléas du climat ? Ceux d’une planète, au vertige calculé, qui enchaînée au Soleil par des mailles magnétiques, subit les variations de ses explosions. Des phénomènes sans maîtres ni programmes. Ceux d’une sphère inconsciente, ivre de sa vitesse, livrée à elle-même et à son poids ? Un globe qui subit les avatars et les seules lois physiques qui l’attachent à la galaxie où nous vivons !
S _ Tu penses que Sa Sainteté le Pape François va pouvoir lire tes élucubrations et daigner te répondre ?
M _ Il a dû penser à ces questions, enfantines, il est vrai. Il est impossible à un humain d’y répondre, logiquement, aussi saint serait-il, ou que de toutes les sciences il soit imbu et averti. La seule réponse est de louer Le Créateur et de faire la paix entre nous ! Sans racisme ni haine engendrer, entre les créatures, celles dites ‘’ humaines ‘’, en premier.
S _ J’estime, Mondoc, que c’est de son ressort ! Quand tu le dis comme ça !
M _ En sermons, réguliers et en répétitions ! Car il y a tout un réapprentissage à faire pour des générations et des générations, afin d’éliminer chez elles toutes traces de conflits et de conflagrations.
S _ Et le climat !
M_ Va chez Trump pour le réveiller. Il fait un somme, un cauchemar, un sommet à l’ONU.Au hasard des actes et des mots. Hommes de terre ou fleurs d’argile ?
Quand vous parlez du hasard, des actes volontaires et du destin et qu’au bout de sa vie de sable organique vous lui espérerez à l’homme une âme éternelle, afin de pallier à sa coute vie et à son inexorable destin…Et que la nécessaire existence de Dieu soit la seule ressource pour expliquer notre volonté de vivre et de persister éternellement…Et que l’âme soit encore la seule détentrice de ces espoirs cachés, mais quasi certains…Et ce, quels que soient les rites et les religions qui se déchirent pour convaincre les-leurs de leurs rigoristes opinions…je reste une somme de questions auxquelles livres, sciences et civilisations ratent une raisonnable explication. La foi, n’a-t-elle rien à voir avec la certitude, la réalité, le vrai ou la raison ?
Ode à Mme Student ou la Mamie-sphères !
EN REPONSE A COLETTE Pourquoi avons-nous déifié les courbes félines ? Pour les défier, attirer, posséder, aimer et sauter ? Qu’avez-vous plantureuses statues et créatures, à faire rougir nos blêmes bougies de cire et de miel ? Qu’avez-vous sublimes statues de marbre et de chair ? Les hormones effervescentes, à bouillir le fiel et les billes ? Alors que, hombre, on ne veut que donner et plaire ! Et ce n’est qu’art et admiration d’artistes, hors pairs ? La nature embellit de ses charmes les matrices, pour nous irriguer de ses chaleureuses laitances…Sauf qu’au lieu du père, ça coule sur la semence. Reçois Cole en ce jour, ces maximes et sentences.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 17 / 09 / 2017
Divagations et digressions, la valse des mots et des sentiments
Vous dites, M. Kamal : » A quoi bon ? Tout le monde sait. »…
1 / Je réplique en vous remerciant, et pas d’aujourd’hui seulement, de vos sémillants éditoriaux, qui depuis des décades, restent si alertes et si éclairants ! A ce titre, je vous offre ce paragraphe de définition ou de glorification du ‘’journaliste’’. Ce qui est un peu téméraire et un zeste prétentieux. Puis je terminerais en agitant notre drapeau, que je placerais en conclusion. Pour ne pas perdre le fil des idées, je vous invite à parcourir ce qui suit.
Si c’est : » A quoi bon ? Tout le monde sait…. », comme vous dites ! Suspens, émois et silences réactionnels ! Se taire ? Tout est fait ? Dès lors, taisons-nous si tout le monde le sait ! Tout est fait ! N’écrivons rien, non plus pour le dire ! Mais, ce serait chagrin pour nos ouailles, si nous ne posions pas de questions et que nous ne lisions pas de vos attractives et si belles lettres. Côté existentiels, hé bien les maîtres, comme vous semblez l’avouer, ils deviendraient dès lors inutiles !
Le livre, bah, jetons-le, pas de lecture atypique ! Walou dans les toilettes, ni sur la Toile ou les étagères de la petite bibliothèque ! Les classes, bahe ! Nixt ! Pas besoin d’enseigner. L’argent des ministères de l’éducation, et de l’enseignement, celui de la pensée, ira du pétrole et des phosphates, quand en trouve, aux armes, seulement ! Tout en sachant, toutefois, que la culture et l’éveil, la civilisation sont aussi des moyens de défense de soi, de son milieu et de sa culture, voire de ses biens et de son identité.
Autrement dit, et pour que ça tourne au mieux, laissons le Maître faire activement son cours et laissons ses proches Répétiteurs nous canaliser, même s’il en faille nous laisser harasser ! Pire que le Tahakoum connu ou décrié, il y a pire ailleurs, la tyrannie, l’absolutisme et l’hégémonie avec ses despotes universels et ses dictateurs. Du genre transnational, impérialiste, qu’on voit encore sévir ou s’exacerber, voire nous harceler ou nous affaiblir ! La valse de leurs sentiments est un tango obscène.
C’est le boulot qui le veut, l’enseignant, le journaliste, sur les bancs, de la télé aux forums, suscitent la compréhension, la participation et le dialogue. Même s’il y des erreurs et des empêchements dans le programme, de ceux d’en haut ou de ceux–là du bas, quels qu’ils soient, faut-il appliquer votre slogan éditorialiste ‘’ A quoi bon ? Tout le monde sait ! Et dès lors, on obéira les yeux fermés aux Répétiteurs, sinon, c’est la colle ! Ou la mort ! Surréaliste comme devise ! Mais, là, ânedna du moins ou presque, c’est autre chose ! On nous éduque, on nous éveille pour participer ! Parler, c’est être, dirais-je en retour ! Faire parler, c’est laisser vivre, nos diverses opinions pour qu’ensemble, nous puissions nous faire comprendre pour mieux être !
2 / Métaphoriquement, le Pouvoir. La haute autorité du Directeur est dévoyée par certaines de ses Secrétaires. Parlons-en ! Le Prof, trans le personnel de service, reçoit des ordres erronés ou des commandements de travers. ! Et pas directement, ou démocratiquement, par des voix responsables et selon des voies constitutionnelles transparentes. Et les pauvres bougres de Répétiteurs restent bouches-bées et bien nerveux devant des ados qui n’ont rien compris et qui manifestent, tels des Zmentets impudents sur de cette ‘’esplanade’’ sacrée, leur ardent et ostensible hirak.
Pour votre gouvernance, il est impératif de s’analyser, de faire son autocritique à la lumière des évènements, afin de se restaurer, ça va sans dire, pour se relever et persévérer dans son magistère. On redouble pour certains ou l’on refait, tous, l’année ! Groupés, si l’on est encore efficients et tolérés ! Ou l’on part, barré des classes, dépité, honteux et conspué ! Le verdict, judicieux ou falsifié, opte pour le changement des programmes et la révision du projet de société et le changement de l’identité ! Le yoyo des langues d’enseignement est là pour le confirmer !
Les ordres sont les ordres ! Ceux des Cieux, que l’on nous dicte pardessus les parapluies, là sous nos tropiques, afin que notre avenir nous soit assuré, dans la continuité. Ou, qu’il nous faille appliquer, selon ceux qui s’exécutent brillamment dans la Cour. Ou à côté, là dans les classes supérieures, sans acrimonie. Des règlements et des actes auxquels il est interdit d’évoluer dans le mauvais sens ! Ok ! Sous peine de misères, d’éclatement des structures et de l’établissement tout entier. Comprenez le pays, les siens et la paix ‘’scolaire’’ sera renforcée par la rééducation, qui vaincra les oppositions, les divergences et les antinomies ! Comprenne qui voudra et/ou sauve qui peut !
Dès lors, pas de vacances pour les Répétiteurs ! On les laissera réviser leurs plans de carrières, les retards et les ratés opérés, pour une meilleure rentrée scolaire ou de se raviser. Barra ! Oust, dehors ! Et celui qui n’est pas Ok ou qui est mécontent, n’a qu’à partir de ce pays ! Il était temps, avec leurs portefeuilles chargés et leurs restes de maroquins bourrés de s’ouvrir d’autres horizons, plus compréhensifs et évolués ! D’autres carrières, aussi mirobolantes, sont à briguer, pour les générations qui arrivent. C’est juste et c’est bien, parce que c’est clair et démocratique !3 / Qui craint la revanche ou la malédiction des fourmis ? Celles que l’on inonde d’imprécations ou qu’on arrose d’insecticides ? Parce qu’elles ramassent vos déchets et quelques grains de votre pain de blé ou de mie ? Bavures génétiques, ou génésiques à répétition, pour celles qui sont nées de leur mère unique, la reine. Mais voilà, comble de la dérision ou de la cécité, qu’elles agacent leur créatrice et critiquent les gestionnaires de son régime ! ‘’Quand la Marabounta gronde’’ ! Voir le film de 1954 où jouent Eleanor Parker et Charlton Heston.
C’est une des plaies d’Egypte, dévoyée dans le temps et l’espace ! Invasion de fourmis. Elles veulent l’autonomie dans votre jardin et vos palais ! Mais, elles n’auront pas à célébrer Halloween, Hiroshima ou Auschwitz dans votre cour d’école ! Après avoir joué dans la Cour des grands, ils partiront comme des grands, rassasiés, gros et gras. La résilience du lycée, celle symbolique de l’Etat ou de la fourmilière, vous avez compris, sont à ce prix !
4 / Dans, votre édito sur lequid.ma, http://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne et sur le titre, M. Kamal, vous faites à l’ancien chef du gouvernement, une jolie invitation. Sauf qu’à la place de votre, ‘’ Il est encore là, Benkiarne ‘’, dites-donc avec moi ; ‘’ Oui, Il est encore là, Benkirane ’’. Ou pour le taquiner aimablement, disons ensemble : » Il est encore là, le Ben Kirâle ! ». Cette formule qui nous change de tous les ‘’Ben, qui?’’’, Benky et autres ‘’ Bénis oui-oui ‘’ ! Des gens bien, enracinés comme des chênes au sommet de l’Etat, des singes et des panthères sous la canopée. Mieux que des larves et des chenilles de papillons. Des insectes banaux, faute de démons et de reptiles, soumis sans états-d ’âmes. En fait, des fossiles de reptiles, entravés comme par des chaînes rouillées. Des fossiles, ployés à des usages lourds, que nous ne leur jalousons pas !
Oui, il faut des héros, çà et là, face à face. Face aux peurs ancestrales, devant des pratiques archaïques, face aux privations des libertés des autres, par inquiétude pour eux, par appréhension de leurs grognes ou de leurs simples hennissements de rues ! L’ordre, pour assurer la paix, fait pschitt, ce sera la ruine pour tous et aussi la fin des libertés ! Dès lors, heureux qu’il y ait des aèdes autour des Druides, des tribuns sur les céans de Césars et autant de ‘’Centurions pour rallier les cohortes’’ !
5 / Et, pourquoi aux Parlements, va-t-on en vacances, si des Ministres restent collés à leurs services ? Des administrations en latence ou déjà en vadrouille estivale, sous les chaleurs de l’été, vont devoir ahaner pour rattraper le déphasage. Elles devront être opérationnelles ! Pour la patrie ! Pour permettre à d’autres dormir, sans photographes, sur les » sables » mérités ou se morfondre sur des whatsapps, qui sapent le moral. Eux qui s’activaient dans l’improductivité, en l’absence des potentats, rois de la fainéantise, qui s’absentent toute l’année ! El la retraite à vie, les attend tous, les mains enfouies dans le cambouis des billets engraissés !
6 / Merci aux tribuns et aux ténors, d’exister, pour nous défatiguer des monotonies et de nous réveiller, entre deux sommes, pour respirer l’air de liberté ou râler. Ici sur la presse et aux Parlements, ne serait-ce que pour dire nos opinions et écouter avec profit les bonnes vôtres ! Allez dites avec moi, un seul vous manque et tout est dépeuplé ! Que ce soit, Benkirane, Chabat ou Ilyas, ou Yata et Oualalou et tant d’autres, hier encore. C’est l’occasion de saluer, par nos prières de miséricorde, les géants qui sont partis et leurs voix de ténors. Tous ces noms et ces icônes qui ont marqué la lutte pour l’Indépendance ou qui au besoin, ont usé une main de fer et des gants de velours, pour faire aimer et raffermir le Maroc.
7/ Le journaliste est ce témoin et cette sentinelle. Un vigile, un guetteur qui informe et publie les nouvelles des gens, leurs joies et les calvaires, entre les affaires et les guerres. Délateur parfois ou laudateur, il est sur un fil tenu. Le judicieux milieu, entre les bouts extrêmes qu’il observe et leurs excès qu’il dénonce.
Voire pour d’aucuns, l’espionnage usé comme spécialité. C’est selon l’occasion, les milieux, le salaire ou la vocation ! Le journaliste est une pièce maîtresse entre les lieux et le temps, le monde, les âges et les gens. Messager neutre à l’origine, technique et scientifique des fois, il est l’élève pour chercher et le professeur, en pleine action, et à chaque fois, avec courage ou banalité, il s’implique. Il est homme de formation, d’éveil et d’instruction, de culture universelle et locale à la fois. L’internet lui ouvre les quatre dimensions. Tu l’entends et tu le vois, là sur ton téléphone.
8 / Les barreaux sont couverts de volubilis et de lierre. Ce sont des branches pointues et vertes sur un fond rouge écarlate, dont la liberté est de flotter comme une âme unique pour unir toutes ces personnes qui se sentent marocaines. A propos de notre drapeau. Je vous invite à lire sur le Web, mon poème nationaliste. Vieux de vingt ans et dédicacé, je l’avais intitulé : ‘’ La bannière étoilée ‘’
Sur un fond de nuages comme scène, les hauts des bambous, à silhouettes humaine, maniant leur formes suggestives, bercent leurs cimes, se touchent, s’embrassent et dansent, avec comme musique cet air frais du soir qui vient les câliner. La danse du soir, c’est la vie qui goutte ses ultimes heures.La vie, aussi puissants que ces rois ou ces riches ambassadeurs d’orient, s’épuise et largue ces sommités comme les preux ou les manants. Balgham, qui a perdu son seul fils, me sort entre deux anecdotes, une sagesse, alors qu’il me consulte et qu’il est souffrant. A quoi bon vivre, ici sur le paradis de cette fournaise de terre, là où crament et gèlent certains, s’il faut trépasser ? Partir malades, démunis et inconscients, vers l’inconnu. Mourir, ne fait nulle différence entre les fourmis et les cloportes, les bêtes ou les hommes ! Oui, Si Mohamed, le corps est un robot de chair que l’on dit posséder et qu’on défend pour être le nôtre. Alors qu’en fait, on le méconnaît et qu’on le guide qu’à peine, avant de le fatiguer et de s’en aller et nous solder.
‘’ Il est encore là, Benkiarne’’ par Naïm Kamal à voir sur :
http://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 12 Août 2017
IL EST ENCORE LÀ, BENKIARNE
PAR NAÏM KAMALhttp://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne
J’ai déjà écrit sur les colonnes de ce site qu’il ne faut pas compter sur un Abdalilah Benkirane pantouflard. Le comparant à de Gaulle, j’ai écrit qu’il se positionne en homme providentiel tapi dans sa retraite à Colombey –les – deux Mosquées. Sa rencontre avec la jeunesse de son parti à Fès en est la preuve.
Et c’est tant mieux ! Non pas comme l’homme providentiel qu’il s’escompte, mais comme le trublion de la politique qu’il est, charismatique pour les siens ; sympathique pour bien d’autres ; amuseur public, quand il le veut, pour nous tous.
Des femmes et des hommes capables de dire certaines vérités, empêcheurs de tourner en rond, il en faut. Sinon tout le monde finit par ronronner.
Mais il y a des choses qui sont inutiles à dire. Comme par exemple lorsqu’il demande une enquête sur les tenants et aboutissants du blocage de la formation du gouvernement qu’il était en charge de constituer conduisant à son échec. A quoi bon ? Tout le monde sait. La rencontre de deux hégémonies, la sienne et de son clan, et celle de ceux d’en face qui ont fini par l’emporter pour raison de rapport de force inégal.
Il y a également des choses qu’il faut éviter d’avancer parce qu’inexactes. En prétendant par exemple que lors du 20 février des dirigeants du PAM ont pris l’avion et la poudre d’escampette. Il y a certainement à dire sur les partisans de l’authenticité et de la modernité, du vrai et du moins vrai, du faux et du moins faux, mais affirmer qu’ils ont pris leurs jambes à leur cou, c’est avancer des contre-vérités.DR IDRISSI MY AHMED Y REPOND :
Vous dites Si Kamal, » A quoi bon ? Tout le monde sait…. »
1/ Je réplique en vous remerciant et pas d’aujourd’hui seulement pour vos brillants apports, et éclairés, éclatants et si gais, qui informent et éveillent l’opinion, depuis des décades !
Si c’est vous dites : » A quoi bon ? Tout le monde sait…. » Nous devons, intimidés, nous taire, surtout si on n’en sait rien ! OK, taisons-nous alors, si tout le monde le sait ! N’écrivons rien, non plus pour le dire ! Mais, ce serait chagrin pour nos ouailles, si nous ne posions pas de questions, que nous ne lisions pas ou que nous n’écoutions pas, tout ce qui nous pousserait à comprendre et à réagir. A être, finalement, une personne, consciente, informée sur son milieu ! Côté existentiel, les maîtres, deviendraient inutiles dès lors, et ce selon et suivant l’expression ‘’ A quoi bon ? Tout le monde sait !’’ Conséquences ; le livre, bah ! Les classes, bahe ! Les maîtres, c’est inutile !
Autrement dit, et pour que ça tourne au mieux, laissons le Maître faire son cours et ses proches répétiteurs nous harasser ! C’est le boulot qui le veut. Même s’il y des erreurs et des empêchements dans le programme … On obéit aux répétiteurs, sinon, c’est la colle ! Mais, là, ici du moins, c’est autre chose !
La haute autorité du Directeur est dévoyée par certaines de ses secrétaires. Le prof reçoit des ordres erronés ou des commandements de travers. Et les répétiteurs restent bouches-bées ou très nerveux devant des élèves, qui n’ont rien compris…La Cour ou l’enseignement, c’est le même paradoxe, complexe et anachronique.
Et on redouble ou on part selon, celui-ci ou ceux-là qui s’exécutaient dans la Cour et dans les classes ! Alors pas de vacances pour les répétiteurs. On révise pour une meilleure rentrée scolaire…Et un autre plan de carrière s’impose0. Et celui qui n’est pas Ok ou qui est mécontent, n’a qu’à partir .
2 /
Dans , http://quid.ma/billet/il-es… et sur le titre une jolie invitation.
* A la place dites donc avec moi : Oui, » Il est encore là, Benkirane, » !
* Ou pour le taquiner aimablement , disons : » Il est encore là Benkirâle ».
* Ce qui nous change de tous les » Ben qui ? » et les » Bénis oui-oui » enracinés comme
chênes ou comme chaîne.
3 /
Et, pourquoi aux Parlements, on va en vacances, si des Ministres sont collés ?
Pour dormir, sans photographes, sur les » sables » mérités.
Bonne lecture, merci aux tribuns et aux ténors , d’exister pour nous défatiguer des monotonies, et de nous réveiller . Ici ou au Parlements, ne serait-ce que pour dire nos opinions et écouter avec profit les bonnes vôtres !