Résultats de la recherche sur 'merci'
-
Résultats de la recherche
-
La Cop22 est pleine !
Ils brûlent leurs pneus
sur le reste notre ciel bleu.Vous écriviez là :http://www.quid.ma/billet/lettre-au-roi/
Je vous réponds monsieur, ici, ceci. Que Madame la Ministre réponde ! Ce avant votre lettre au Roi sur l’effet néfaste et polluant des pneus étrangers, brûlés comme énergie des cimenteries du Maroc, ou sur l’effet collatéral des saccules en plastic sur le paysage champêtre et touristique de la Cop22 !
http://www.quid.ma/billet/lettre-au-roi/
On n’est pas la poubelle de l’Europe, Madame. Dites-le leur et à leurs clients marocains, fermement, ceci. Cessez de déposer vos ordures civilisées, chez nous ! Ça fait partie du droit des gens de ne pas être asphyxiés, terrorisés par un climat toxique. Viendrait-il des cieux arrogants de l’Europe démocratique ou du diktat civilisateur de l’Amérique !
Cessez de souiller cet air que nous respirons et cette atmosphère de libertés et de paix que nous vivons, malgré tout, au Maroc. Encore serein courageux et pacifique.
Madame, iront-ils sérieusement manifester, vos critiques et militants marocains ? Et vous tancer dans leurs assourdissants slogans, devant un Parlement vidé pour vacance habituelle, et plus après le Ramadan et les heures fêtes que nous vous souhaitons.22 les flics ! La cop est pleine. La Hayté au mur ! Vivement le coup de la » raclette du stade » mouillé ! Iront-il proférer en dialectal ordurier ! Ou pire, si ce n’est pas assez ! Les hooligans de la politique, ça coure les rues Madame ! Et ça dégénère dans les hôpitaux ! Après les séditions parasites et les émeutes subversives et les nécessaires contraintes pour les empêcher. Merci monsieur Salvan de vos cours d’histoire.
Agissez avant madame, au moment des préludes ! Répondez à ces appels chaleureux et aux prémisses des Citoyens vigilants ! Faites cesser rapidement les humeurs et les rumeurs. Et les fausses excuses, inacceptable là aussi, les feintes, doivent cesser. Cela va contre vous, Madame ! Contre votre aimable Parti et contre le Maroc aussi ! Cette lacune fera jouir nos rigoristes et nos fâcheux adversaires, qui nous moqueront urbi et orbi, à coup sûr, sans Sahara ménager !
Et qu’On réponde à votre lettre Monsieur Naïm Kamal. Et ce même indirectement ! http://www.quid.ma/billet/lettre-au-roi/Il faut rendre aux fils de César les ordures qui n’appartiennent qu’aux Latins! Et les faire transporter sur leurs dos, aux commanditaires pervertis. Tous ces investisseurs mal intentionnés. Véritables incendiaires du climat, ils sont inconscients de la chose, réveillez-les ! C’est que le climat a changé au Maroc, aussi. Les langues se libèrent, même si ce n’était pas convenu. Celui des affaires et de la politique, aussi. Combien de maladies graves ce genre de fumées ont-elles déjà donné aux Marocains ? Sans qu’on le sache ! Et ce, depuis quand, déjà ?
La pollution atmosphérique, ça se respire et ça se mange, ça se boit, chère Madame. A chaque fois qu’on commence quelque chose de bien, il y a des marocains qui chicanent, alliez-vous dire ! N’est-ce pas ? Attention, Madame, ils ont écrit, » démission ». Ils voulaient signer pour plus » d’émission » de carbone !
Toutes ces fumées, toutes ces cheminées, mais, à quoi carbure l’industrie au Maroc depuis des cierges ? Qui va commencer à établir des données sérieuses et un contrôle opérationnel, véritable et adéquat ? Un audit efficace, régulier, loin des doutes avisés et des corruptions qui prospèrent ! Pas de statistiques ! C’est émouvant et mortel, surtout. Il faut créer cet office, parallèlement à celui de Monsieur Jettou, pour les affaires.
Et, puis les italiens, ils ont d’autres chattes à fouetter et des recettes méditerranéennes, pas que cette vendetta inconsciente envers-nous ! Ils n’auraient pas une recette amicale, pour transformer nos mikates naturelles en botoxine ? Afin de ne pas détruire encore plus Volubilis et Thamusida ?Et renflouer au mieux nos belles méditerranéennes qui travaillent, à tout faire, chez eux. Médire est bien mieux que maudire ! C’est comme la prévention et la prophylaxie qui précèdent les maladies et leurs thérapeutiques.
Avec leur aide, celle des Romains, au lieu de les jeter dans la nature, nos ballon de plastic, on pourrait gonfler bien des choses avec. Qui vous parle de glandes et de … ? Comprenez-moi, sans médire, rembourrez avec des lits et des oreillers ! A la place de la laine et des plumes, afin de laisser la vie aux coqs de nos cours et aux brebis qui déambulent librement. Sans jeux de »maux » ! Ne lisez pas entre les lignes ni de travers mes humeurs et mes mots !
On pourrait récupérer dès lors nos sacs pour les brûler comme mazout dans les salles de classe de la périphérie et les faire renifler aux maîtres stagiaires et leurs bambins, en hiver? C’est stupide et cruel, cette chéâyla, comme caricature !
Ou, en moins cynique et agressif, au lieu de nous faire interdire nos sacs plastiques, pour la cérémonie où vous allez briller, je vous livre une autre idée. Les refiler, je parle de nos sacs noirs, tout pleins de ciment à l’Italie ! Ou en retour de boniments à la bonne France d’amie, que nous adorons, conjugalement ! Conjugal, égale joue contre joue, pas plus ! On n’est plus leur gourgandine soumise ni délaissée.
Ce afin de les remercier tous, réellement, sans hypocrisie, de leurs loyaux services et bonnes affaires si bien investie ! Au lieu, dites-leur, de saccager les arbres de nos forêts. Nos arbres de Maamora, sont secs cette année. ! Car, l’usage de trop de papier, pour l’hygiène et la lecture, comme pour le papier à emballer, ça ravage les forêts. Les forêts fossiles d’un pays souvent sec, hospitalier et conciliant, oui, que l’on vend par ci par là, certes, où l’on investit, c’est bien, mais où il ne pleut pas suffisamment. Alors halte, a Lalla !
Et après cette récréation que vos aides vous donneront à lire, je vous dis, pitié Madame du bout des lèvres ! Par timidité et par hommage à vos valeurs ! Pitié pour la santé des gens et pour le respect de la dignité des Marocains.
A bonnes sourdes les services d’un Orl ! Non, le salut des simples citoyens que nous sommes.
Bonne suite pour assumer, tranquille et heureuse, l’organisation de votre Cop, qui nous transporte, nous honore et nous embellit !DR IDRISSI MY AHMED
07 07 2016
Ramadaneries, Barzakh et nuages de sangs
Nuages de sangs
Nous avons au pays des Grottes d’Hercule et du Jardin des Hespérides, un complexe avec Chronos, le Dieu du temps. Un défi au bon sens est déclaré marocain. Journée continue et heure d’été, deux horreurs surajoutées, cassent le travail pour si peu d’économies ! Après le beau Mawazine, un hors saison, qui attire les jeunes et si peu les touristes, on passe le bac en plein Ramadan. Pas de fatwa ni de répit pour les jeunes jeûneurs. La triche, comme partout ailleurs, fait un grand tabac.
Non loin, ne pouvant convaincre nul décideur de revenir au méridien naturel de Casa.
Je regarde le ciel, une vraie palette, qui m’écoute et me comprends. Son doigt levé indexe une étoile, il est couché sur un nuage en guise d’oreiller. Sa tête sans nez, semble vide de cervelle. Il flotte dans le ciel encore bleu, ses bord irisés de lumières, touchent la Lune altière. C’est le dixième jour du Ramadan, cet ange vaporeux, ce nuage est-il un message adressé aux hommes, pour les rendre plus sages ?
Et lesquels ?
Les savants et les scientifiques, ceux qui font des bombes et qui atteignent Neptune et Mars ? La planète du dieu de la guerre ? Ou ceux qui s’exilent pour le travail, qui fuient les villes et que l’on tue ? Leur nombre ne compte pas même si chacune de leurs images vous rend tristes et en colère ! Ceux dont on éclate les pays, pour les humilier, les dominer, les assujettir, les annihiler, leur voler leurs terres ou leur vendre des armes ? A qui ce hasard des formes célestes, que les vents modulent, s’adresse-t-il ? Est-ce une commande particulière, adressée à Dieu, pour recevoir dans Sa miséricorde quelques âmes en détresse ou punir déjà sur terres les odieux criminels ?
Ces formes nuageuses que tu essaies de peindre…
Ce sont des formes d’écritures que tu ignores ! Ce sont des prières, celles des éléments, qui élevées au-dessus de nos têtes, tentent de sauver quelques âmes, ou quelques corps de la faim et de la soif. Une ‘’prière agricole’’ surérogatoire comme mon sait les faire, pour satisfaire les hommes et les bêtes. Ceux qui les élèvent et ne s’arrêtent point de les tuer, hélas, pour vivre. Une mal-vie, trop courte, inutile et fugace. Demander l’avis de ceux qui sont partis et celui de ceux qui s’apprêtent à le faire. Beaucoup ont dû partir déçus, sans espoir, malgré leurs efforts. La tristesse du néant, celle de celui qui a connu la vie et qui sera effacé à jamais, oublié de soi et des autres, inutile, effacé pour toujours.
L’humanité est déprimée.
Elle n’a aucun sens, pour la plupart des êtres qui l’ont essayée, dans ce zoo de hooligans, éprouvette à tyrans, basse-cour et abattoir à bétail. Fossiles qu’ils furent et bêtes qu’ils sont, depuis des millénaires. Je n’en veux comme preuves, que ces prouesses des plus riches, des plus évolués et des plus forts. Des guerres infâmes qu’ils mènent du haut de leurs identités supérieures, pour dominer les espèces inférieures ! Nous autres ! Et ces meurtres pour des opinions stupides. Des balivernes. Des idéologies ou des crédos souvent parallèles et tellement pareils !
Ramadan,
Rame à dons, rame à pleines dents ! Excès et malbouffe, prières et piètre sommeil. On somnole sans se tuer. Ou, l’inverse ? Ramadan ou pas, c’est l’exploitation universelle des extrêmes pour le pouvoir ! Depuis la nuit des temps. Fanatismes, impérialismes, colonialismes, résistances à toutes les formes de fascismes, d’exploitations et de racisme ! Dans le sang et la terreur ? Pour la liberté !
L’humanité est décevante, elle fait honte à la terre. A la galaxie et au ciel. L’humanité est un échec cuisant de l’évolution. Elle est aux antipodes des simples animaux, celle des fauves et des espèces les plus sauvages. Elle est aux antipodes du projet dieu vin. Nous sommes un raté monstrueux et minable, qui fait honte et qui attend la pitié, sinon l’anéantissement, pour faire mieux ailleurs. Je comprends ceux qui en appellent à l’Apocalypse pour dégommer l’homme de la terre ! Espérant être vite jugés dans l’Au-delà pour fuir les souillures. Il y aurait lieu de fonder une autre science, une nouvelle discipline. Les sciences ésotériques, les sagesses de l’Orient, les religions, la morale, les droits universels, n’ont pas pu apaiser ces rustres que nous sommes !
Tout passe et trépasse.
Elle dure très peu la fête et l’homme, ses femmes et ses flammes, moins encore ! Que de Césars, que d’empereurs et de tzars, que de riches généraux et d’infâmes potentats, que de simples hommes et héros de valeurs, que de femmes tyranniques, que d’enfants choyés et de bons vieillards, ont rejoint les limbes des prophètes et des pharaons, sans retour. Et pourquoi le faire ? Rien que de l’argile et des épithètes, dont on oublie les médailles et les repères ! Des premiers hommes, évolués d’entre les bêtes, aux fils de cet Adam que le Dieu des religions façonna ou fit faire, attendent que leur âme les réveille un jour du Barzakh où inconscients ils végètent et dorment. La Résurrection aura lieu après l’Apocalypse. Demandez-le aux Sémites qui se donnent les guerres, question de hâter la fin de la terre et celles des ethnies inférieures, du Moyen-Orient, plus encore.
Demain, comme en ces jours, de meurtres
Ces tueries qui couvrent de sang la sphère, à quoi serviront-ils, au Créateur, ces milliards de milliards de tueurs et de morts ? Australopithèques ou pithécanthropes évolués, xénophobes et racistes, ces homo-sapiens ou homos irisés, tout court, nés pour détruire tout autour, plus loin et ailleurs ! Nés sans rien demander, juste pour manger peu ou prou et dormir, dans tous les sens et voler avec zèle et abus tout ce qui risque de leur plaire ? Et pourquoi cette collecte maniaque et tous ces cumuls ?
Ils défendent leurs drapeaux et leurs idées noires, plus encore ! On les a induits pour annihiler leurs crédos, leur propre histoire et leur terre. Les producteurs de cet Hollywood de malheur, vivent en criminels de guerre, toujours et encore ! Sommités universelles et tragiques malfaiteurs. L’Etat supérieur triomphe dans les manigances et malheurs et prospère. Ses fils armés et sa police raciste se donnent, exemple de démocratie et de libertés, la mort. Les musées et les boites, comme les écoles, passent : l’Amérique donne l’exemple de par ses impairs.
Il est de plus humbles, qui s’enflamment pour leur honneur. Comme à Tunis, à Kénitra ça flambe pour se refaire. Question de Printemps arabe et de moins notable encore. A la poudre explosive, le feu et les cimeterres, levés comme une offense à Dieu, pour le desservir. Chaêbana en plein Ramadan. Les bombes aéroportées, la civilisation, ma mère, les gaz asphyxiants et les torpilles, du Rif aux mers ! Que n’a-t-on pas inventé pour emprisonner, embrigader, assujettir et nuire, à l’homme, ce frère-ennemi, lombric de terre ?
L’homme est la pire espèce des mammifères,C’est bien lui celui qui ronge la planète sans merci, la souille de sangs et qui la pollue ! Ce barbare est un fauve, sans tête, un criminel majeur, qui sans honte ni pudeur, tue avec volupté ses cousins et ses pairs ! Fut-il de la race des prix Nobel ! Fussent-ils de la même religion et du même dieu, l’unique, encore !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Juin 2016
Abdelaziz, le coq et la mort
Parodie mystico-politique
Vêtue comme une indienne d’un sari sahraoui, son épouse lui a donné du jasmin à sentir. De son lit, il regardait une étoile se faner et un avion vrombir au loin. Il eut l’impression d’être touché par un ange et de voir le ventiler des ailes de colombe, irisées comme les plumes d’un paon.
Lettre aux fumeurs
La première bouffée de cigarettes est comme l’addiction à l’oxygène pour maintenir et entrer dans la vie pour un bébé. Pas facile de s’en détacher, il faut le concours de tous. Celui du toxicomane piégé et des criminels qui fabriquent ce genre de poisons. Et dire que des populistes veulent industrialiser le chanvre indien dans le cadre de la pharmacie…
Après trois décades de militance dans l’erreur apatride entêtée, il est mort d’un cancer au poumon, lors de cette mémorable Journée Mondiale de Lutte Antitabac !
Avis aux ‘’armateurs’’ et aux empoisonneurs richissimes de la planète ! Arrêtez de fumer au Maroc et de nous enfumer en Algérie ! Avant la COP22 ! C’est la cigarette, le tabac, qui précèdent les drogues addictives qui empoisonnent les enfants et asphyxient…les peuples…en détruisant le climat !
Soliloquie
Je n’ai plus de sable dans mon sablier, se dit-il. Le temps, mon temps, s’est arrêté. Le chergui va cesser de souffler sur le Polisario. On entend déjà les échos des roues républicaines sur ce trône roulant qui fait ‘’Vallser’’’ le monde, et jaser les chefs et les troublions de la région.
Faut-il lui faire au père de feu Aziz, qui a de toujours vécu en marocain sous notre drapeau, nos condoléances confuses ? Celles de la patrie attristée ! Ou jouir en cyniques, sans condescendances, des luttes internes du harem militariste que laisse Le ‘’Che’’ disparu ? Aziz laisse un clan d’heureux hagards, tentant de lui succéder. Poussés qu’ils sont, ces successeurs, depuis leur naissance, par l’orgueilleux pouvoir de l’oligarque République d’à-côté
Alzheimer ou Avc, la mort nous enlève toute pudeur. La mémoire perdue, efface d’abord notre personnalité. On n’est responsable de plus rien, ni de ce qu’on a été, ni de ce qu’on n’a pu faire. L’histoire fond avec l’individu. Un puceron écrasé. Personnage, peluche de théâtre et de cire, il s’en va, comme les meilleurs mastodontes ! Individus ou nations, les succès et les échecs sont aussi une affaire de hasards, pas que de simple travail, de richesses ou de volonté. Comment se fait-il, se dit-il que la RASD n’a pas marché, alors que ça fait des décades que des puissances notoires sont derrière son projet ? Le mien et celui des premiers amis !
Fragilité humaine et volonté d’éternité
Je ne suis plus chez moi, je ne sens plus mes os. J’existe, peut-être encore, puisque j’arrive à le dire. Tous les objets en vigueur, les richesses, les vies, les bêtes de somme que nous sommes, triplement assujettis sous les divers parapluies, sont si futiles que même les empereurs et les rois, nos ancêtres, les quittent et partent en poussière. Malheurs aux égarés qui vont en douter, croyant laisser des lustres, cultures et monuments en brillance, pour leur inénarrable survie. Seul Satan et ses dragons volants, ces crocodiles et ces reptiles rampants, seuls ces vampires draculéens, jouent leurs rôles de nains de foires et de freluquets dans ce cirque, navrant et sanglant, d’avant l’Apocalypse ! Je vous laisse la guerre, dit le cher Aziz, en partant, outre-tombe, chez le vrai Seigneur.
Il se disait, jute avant de ‘’se clore’’ : ils sont chez moi, en moi, mais existent-ils encore, alors que je n’ai ni ‘’chez-moi’’ ni ‘’moi-même’’ dans ce corps qui est pourtant le mien. Un corps complexe fait de subtilisations internationales, de quêtes et de requêtes, de ristournes et de roquettes, de méchouis de moutons marocains, de chameaux algériens, de sucre cubain et de farines européennes !
Labile, futile, quasi virtuel, je savais que j’allais partir, sans arrêter mes combats. Se dit notre héros du jour. Je voulais relancer la guerre n’ayant plus rien à perdre, puisque je me savais éperdument amoureux, pardon, mourant …Dieu maudisse le Démon qui me fait fourcher la langue !
Mais j’ai fait mon pèlerinage après avoir visité des centaines de pays amis. J’ai respecté ma renommée et ma dignité sahraouie. J’ai eu pitié pour les miens, aussi. Ces milliers de gens, embrigadés depuis des décades, réfugiés, exilés, qu’on dit être des otages séquestrés !Mais, n’en croyez rien, ce sont des ragots ennemis, ce sont les protégés de ce pays ami, l’élégiaque Algérie! Je reste placide face à ces autres batailles et je ris ! Celles que je mène face aux maladies. Celles dues aussi à l’exil et aux repentirs, au piège réel d’avoir été endoctriné, puis mal utilisé, dans un combat entre deux blocs opposés. Je suis une balle perdue, entre deux sphères devenues ennemies. Je regrette d’avoir instrumentalisé mon nom et abusé mes tribus exilées.
Embrigadés que nous sommes, dans les chaleurs infernales, dans ce sanctuaire cagibi, d’où je défie et lorgne mon premier pays. Celui où j’ai délaissé mon père malade et où j’avais étudié. Si j’ai mal tourné, ingrat que je fus ? Non je suis un opposant des colons !
Opposant au régime de fer narquois que j’avais combattu et fui. Retenez ces vérités que je n’avais jamais prononcées, craignant que la vérité ne blesse mes fiers et bons amis. Si j’ai passé des moments de bonheur entre deux batailles, des satisfactions guerrières, j’ai aussi quelques dépits et bien regrets, car je n’ai pas pu libérer mon pays. Ni suffisamment vécu pour voir la paix des braves s’installer, ni vécu le retour prospère des amitiés intermaghrébines, sans venins étrangers, ni pu fêter le retour des braves, vers leur berceau sahraoui !
Parmi les braves
Demain vous allez m’enterrer comme le leader Abdelkrim El Khettabi. Une relique oubliée, loin de mon pays d’origine. A Tindouf, non, pitié, ne m’enterrez pas ici ! A Alger, oui, près de la mosquée la plus grande, au minaret le plus élevée, la plus chère du monde aussi. En attendant l’arrivée d’autres célèbres amis, je vais planter là mon guitoune ici. Comme fit sa tente un jour, à l’Elysée, Kadhafi. Une simple tenture, comme à Tindouf, où je n’avais pas de palais.
Qu’on m’enterre donc là, si le moment était venu ! Avant qu’on achève de construire le temple de mon ami Bouteflika. Je lui souhaite, malgré son état invalide, une très longue vie.
Juste pour irriter de ses nombreux successeurs. Je ne vais pas vous divulguer leurs secrets. Juste pour narguer Valls, puis nos adversaires et nos ennemis. Il ne faut pas se moquer des malades, des vieux, ni des handicapés. Pitié pour les commanditaires de ces affreuses caricatures ! Un président est après tout un homme comme les autres, même s’il est affaibli…Je suis subjectif, je dois parler pour moi ou pour quelque association d’handicapés, sans médicaments, non sponsorisés et défriqués !
Nous, les hommes bleus, nous restons des musulmans civilisés. Si on m’enterre à Laayoune ou Dakhla, ce sera une conquête de martyr, un acquis prophétique, une victoire mystique. A Marrakech, alors va, c’est d’accuerdo. C’est une bonne idée. Car mes famille est d’origine chérifienne aussi. Mais, alors pas loin de chez papa et des miens. SVP !
Je serais dans cénotaphe où je ferais de la concurrence aux Sept Saints. Mon nom, mon mausolée sera visité par tous les touristes du monde. Ce sera ma guerre après ma mort. Ce sera un appui symbolique très fort aux résistants sahraouis. Ce sera mon ultime victoire.
Vous me sous-estimez. On est tellement nombreuses chez les mouches et les fourmis qu’on pèse plus que les hommes réunis. Ces gros insectes sans âmes, les vôtre de requins qui n’ont toujours rien compris. J’exagère à peine. Vous pardonnerez à un malade ses délires divins et sa mystique élémentaire de sophiste imparfait.
Cette sagesse biologique, c’est un cas d’école. Demandez aux soufis, les nôtres de grands-pères aux yeux miel et verts ! Mes couacs d’antimonarchiste marocains primaire, n’ont servis à rien. Et le sang versé n’aura donné ni les richesses promises ni les libertés espérées.
Je fais là une halte pour vous laisser tous réfléchir à la guerre au Maghreb, aux pays colons unis qui se moquent de nous et à l’avenir, de tous ces hommes et ces chefs, sous terre…Je ne suis pas cruel…Je sais que je m’en vais, mais je vous laisse ce pensum, en guise de testament…J’entends le chant coq, je pense à Jésus en Israël…me rappeler à la vie, ou me rappeler d’un film…Je délire avant d’errer sur l’esplanade du paradis. Avec cette Madame Student, dont vous avez probablement entendu parler.
Imprécations
A quoi sert-il d’être riche, si on n’emporte rien, comme là où je vais ? A quoi sert le prestige ou le pouvoir, si un jour on doit en être dépossédé…et enterré ? A quoi servent les plaisirs et les joies, si ça ne peut pas durer ? A quoi servent les libertés, la culture, la force et les richesses, si nos frères, nos cousins et nos proches en sont privés ?
Et les amitiés, qu’elles trépassent encore, car je ne serais plus là pour représenter ce désert ! Ma partie du désert, ma patrie désertée, celle qui a fait mourir tant de compères soldats ! Bien sûr, elle n’est rien à côté de celle bien plus vaste de mes grands parrains ! Oui, je parle du continent algérien et ses incommensurables déserts que personne ne vient lui disputer. Le cadeau des colons au million de martyrs.
Alors, je les attends mes amis, les autres Aziz, chéris, les victorieux, qui m’ont de mon vivant épaulé ! J’ai avec moi déjà Aziz Blal, Aziz Lahbabi, Aziz Wahbi, Ben Barka, Boudiaf et Bourguiba. Et un tas d’autres qui me font des salamalecs de loin. Merci, merci les amis ! Ils m’ont reconnu car je suis célèbre. Ils sont magnifiques et beaux, en pleine santé. Comment je suis moi ? Je viens de casser ma glace ! Ce miroir qui me servait de rétroviseur pour regarder la télévision. Ils m’appellent pour les rejoindre avec mon protecteur et ami Boutef. Je viens, j’arrive ! J’ai une 4×4, une gourde et de l’eau.
L’autre quel que soit son nom, va venir assurément. Mais, je ne sais quand, je viens en éclaireur pour lui. Aziz, ‘’lama sabaktani’’ ? N’oubliez pas de charger ma kalach, au canon court, on ne sait jamais !
Pour le moment je radote, mais je vous avais déjà dit ceci. Mes épaules sont lourdes et squelettiques, mes vestes que je n’arrive plus à me mettre sont devenues trop amples et élargies. Je dois les vendre comme vêtements de star ou les donner !
Mes membres impotents et fragiles tremblent. Seules les douleurs les habitent constamment et les retiennent à ce corps que je ne gouverne plus, car il n’est plus le mien. Preuve que je ne l’ai pas créé en venant ici. Je vous le laisse en otage, donnez-le au jaloux Maroc ou à la belle Algérie.
La réincarnation
Je sens une voix sereine qui me souffle ceci. Je te sais aimant Dieu et que tu veux devenir un ange, dès demain ! Car tu tiens à Lui, pour prolonger ton existence au-delà de la vie.
Mais avec quelles plumes et quels bras, quel zèle, voleras-tu ? Quelles lèvres et quelle bouche chanteront au Seigneur, les louanges, dont tu ignores les paroles, la musique et le sens ? Et en quelles langues, en esperanto berbère, en espagnol, en arabe hassani ?
Attend, rend-moi des comptes avant de partir…Quel matériel de musique utiliseras-tu ? Ces harpes de missiles et d’antimissiles que tu lances sur tes frères, dit l’ami ? Ces tribus de même origine, qui firent l’histoire de cette même nation que tu as trahie ? Ce pays que tu dénies et que tu fuies !
Déçu, Aziz le Marrakchi, est inconscient et se dit. Le coq m’appelle, par instinct ou par reflexe conditionné. Je lui lance sa subsistance, devenue matinale et quotidienne.
La veuve maniaque de Mitterrand, veille au grain. Elle apporte son soutien à son beau frère. L’ennemi juré, embastillé par le Monarque, le roi fort en prétention dialectique, qui repousse tout protectorat sur son pays. Le royal entêté défie la France arrogante et ses libertés. Le souverain se fait orgueilleux sur son trône pour narguer les colons invétérés ! Le gardien suprême est fier de son poste qui jalouse et défie la censure. Il tient à son trône, à son orgueil de sahraoui, à sa fière histoire, à son juste et uniciste pays.
Histoire et évolution cosmique des hautes sphères. Je le vois m’appeler lui aussi…Naâme a Sidi ! Il est avec son père, en djellaba grise et tarbouche watani. Et tous les chorfas qui sont passés, je les retrouve ici…Il y a même Moulay Idriss, son ancêtre de père et sa mère Kenza El Amazighi . Il égrène une grappe de raisin vert et commence à tousser. J’ai peur pour lui et sa dynastie.
Je me réveille en sursaut, mais de quoi ai-je rêvé ? Ici, en bas, la censure se fait prohibition. Pas de cacas sur les marches du salon. Les fourmis qui cherchent les restes infestent la maison. Il y en a qui sont venus te chercher…
C’est un compagnon de solitude, venu de chez les voisins ! Un coq gaulois parachuté par un ovni ? Avec comme armes, ses ergots et ses griffes, son plumage de paon qui plait et qui lui donne des ailes. Demain, tu seras au pot, j’ai peur pour toi, Coco ! Ta vieille maîtresse va te vouer à la gamelle pour honorer ses hôtes. Tel ce vaillant chevalier des arabes d’antan. Dans cette anthologique légende, tu seras offert ! Cuit, à ceux qui viendront t’acheter vivant, pour fertiliser leurs haras et leurs basses-cours.
Si le coq survit et chante encore, moi Abdelaziz, el cheffe, la cabezaa du Polisario, je n’étouffe plus. Je sens que je vais partir…sur mes terres. Libre des mouvements que je n‘ai plus !
Mais, disais-je, où va-t-on m’enterrer ? J’irais rejoindre Arafat, Saddam et mon héros bienfaiteur, l’empereur d’Afrique, Kadhafi! Je retrouverais les acteurs que j’aime tant et dont je n’ai plus les nouveau films ni les noms, tous les artistes et les poètes de la planète et les prix Nobel. Je vais enfin avoir le temps de lire les lyrics et de vous envouter de mes chants…Vous m’entendez… ?
Personne ne me parle plus. Et pourtant je les aperçois encore…Mes amis m’ont laissé pourrir dans cette geôle qu’ils ont fabriquée à ma mesure, me laissant entre les mirages du désert et la solitude des fausses libertés. Je pensais que je trimais pour les miens, mais en fait, et ce n’est pas la joie, j’ai de toujours travaillé pour eux !
Mais maintenant, je suis en prison, alors que je n’ai plus de corps. Je suis libre, mais je n’existe pas…Du moins pas encore, ou que je n’en suis pas conscient. Ai-Je jamais été conscient de quelque chose ? Je suis seul comme les milliards de milliards d’êtres qui ont colonisé la terre, un reptile ? Un automate ? Une salamandre, une tortue !
Résipiscence
J’ai sué, courbé l’échine face aux terribles dictateurs des services ‘’sucrés’’ et de l’armée ! J’ai milité pour ainsi dire, pour mes idées, ployé ou vécu, brimé. J’ai fait la joie de pourritures hypocrites hypertrophiées ! De beaux êtres qui finissent tous dans la boue, et qui croyaient être les meilleurs seigneurs de la terre. Ils étaient terriblement puissants et riches, méprisants et perfides…Ils sont maintenant, morts, ils gisent, plus calmes et nus, je les vois, dans leurs linceuls troués, collés encore à mes côtés. Vont-ils encore me saouler de leur dialectique et me formater de travers ? Iront-ils pour les miens me pousser contre ceux de mon pays ?
Des millions de soldats, de civils de tous les âges, des réfugiés et des noyés, applaudissent son entrée sur scène. Ils l’ont reconnu. Ils n’attendront pas l’Apocalypse ni la Résurrection pour entrer au Paradis des braves. C’est à cause des destins et des hasards que Dieu pardonne leurs erreurs aux démunis, sans santé, ni moyens ni vraies libertés.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 01 juin 2016
Les prêches du gouvernement Benky
Avertissement, faute de titre .
Je n’ai aucune animosité envers les athées, les laïcs et les agnostiques ni de rancœur envers les anciens colons ou les pays de l’occident. Chacun doit croire en ce qu’il veut, sans être pour cela moqué ou importuné. On ne doit critiquer personne sur son credo. Cette réserve éthique doit être universelle. C’est ce qui s’appelle liberté de conscience et liberté de penser.
L’occident donneur de leçon, si fier d’être évolué et en avance sur les autres contrées, parangon et chef des cohortes libérales et démocratiques, se doit d’être le premier à faire respecter ces normes civilisées. A commencer par sa presse et par pudeur. On ne corrige pas le monde en se moquant afin de l’aliéner, de le dominer et de l’assujettir. C’est une forme d’humiliation qui révolte, qui nuit aux échanges et à la compréhension des pays et des hommes, les uns des autres.
La dérision et la caricature soulèvent la haine et multiplient les rancœurs. Les nationalismes ont emprunté parfois la religion, comme starter et ciment, au service de la patrie. De nos jours, le fanatisme quant à lui, instrumentalisé en politique, n’aura pas rendu service ni à l’Islam ni à la démocratie par les urnes.
Je répète qu’au nom des libertés, chacun doit être respecté pour son crédo et de ses pensées. Dieu, la religion pour ainsi dire, doit être servi et non asservi. Il n’est ni le kif ni l’opium de personne. Instrumentaliser la religion et l’arraisonner ou l’asservir, aura causé bien des guerres. A commencer par l’Europe elle-même au Moyen-âge. Si celle-ci, a évolué malgré ses tragédies mondiales, ce n’est pas pour autant fini partout. Tel un chancre, le bellicisme intolérant et dogmatique, essaime partout ailleurs.Essai d’analyse : les invocations déplacées ?
Je reste perplexe devant les mots rapportés du Zaïm, les reproches de Narjis Rerhaye, sont grossis par les élancements critiques de nos amis du forum. Cela me déstabilise, un peu !
Je relis d’abord le texte du dessus http://www.quid.ma/billet/dieu-le-deficit-pluviometrique-et-la-cop22/ pour m’apercevoir que Benkirane attribue à Dieu ce qu’exactement Narjisse lui ôte. Le fait de s’intéresser au climat qui régit les hommes. Voyons voir le sermon et les stigmates. Dieu a-t-il à voir avec le climat et les pluies. Ou qu’il les délègue à la Nature. Nous écoute-t-il pour régler la météo à notre convenance. Dieu nous écoute-il ou que c’et hermétique, sur ce sujet-là ? J’ignore ce qu’en pensent les savants de l’islam et les scientifiques. L’homme de cœur, l’homme de la rue, sur son tapis de prière, s’ouvre à Dieu avec tellement d’espérances qu’on se doit de respecter son conscience et sa foi.
Faut-il donc invoquer Dieu à chaque chose que l’on fait, devant les faits qu’on comprend et les méfaits qu’on explique mal et qu’on aime très peu ?
Est-il permis d’invoquer Dieu, çà et là, et qu’il soit disponible à écouter nos ires, nos balivernes et nos délires ? Nous les 7 milliards encore vivants de parmi les hommes. Et qu’a-t-Il entendu de nos angéliques primates et primitifs prédécesseurs ? Et puis, ne faut-il pas l’implorer devant les tristes affaires. D’abord celles des guerres ! Et si Benky le fait indirectement à travers l’arc-en-ciel des pluies, lorsqu’il arrose son jardin ou le reste du pays, ne peut-il pas en faire allusion, devant la chose publique, le Gouvernement de SM, qu’il dirige, sans offusquer les ouailles et alarmer ces sirènes que nous sommes ?
http://levigilant.com/documents/souverainete_de_Dieu.html
Alors on l’interpelle, hic et nunc. Ce pour ne pas impliquer Dieu dans les échecs ambigus des dirigeants ! Ce afin d’innocenter ce Dieu et le destin que nous suivons ! Et qui plus est, on ne veut laisser ces notions servir d’échappatoire ou d’excuses à la responsabilité des élus dans leurs éventuels échecs.
Est-il permis et licite de L’invoquer, Dieu, pour les choses intimes ? Est-il normal de le faire pour les choses les plus infimes ? Est-il légitime à l’infirme comme aux pontes de l’implorer, à plus écouter les uns et à mieux donner aux autres ? Est-il enfin légal, aux yeux des incroyants du Nord, des sceptiques locaux et des incrédules qui nous entourent, de solliciter, ainsi le bon Dieu, sans réserves ni pudeur, pour les affaires les plus graves de l’Etat ? Lesquelles à juste titre sont dramatiques dans cet espace oriental et maghrébin. Des déchirements aux déflagrations les plus cruelles et les plus infâmes ?
Est-il légitime et valable de Le supplier pour les affaires existentielles qui se rapportent à soi et à sa personne ? Oui, c’est une question de libre credo ! Et puis, pourquoi pas, pour les fidèles, de l’invoquer devant les affres des misères et des guerres. Et cela, nous y venons, devant les autres membres du gouvernement d’un pays qui pour la majorité sont des croyants ! Ce sermon, cet exorde dans la bouche du Chef, aura surpris sur ces instances bien des gens. Et nous crions avec les orfraies, alors que nous sommes, il est vrai, dans un pays de musulmans. Est-ce que je me trompe ou qu’ils ne sont plus chez eux, ces ministres du PJD et ces autres de la garniture gouvernementale, qui sont supposés être de véritables croyants ? Quoique là encore, les nuances regardent chacun dans son intimité propre. Du climat aux pluies, 22 les flics la Cop est déjà pleine ! On en veut au Raïs !Autres interpellation de Dieu dans les prières
Si des guerres nous cernent, appelons Dieu pour nous en protéger ! Quel mal y a-t-il qu’un ministre ou un chef de parti, le fasse ? Pour notre sécurité et par gouvernance, nous vendons ce qui nous est cher et nous interpellons nos amis à la rescousse. Il y a quelque chose comme la religion ou le régime qui nous en approchent. La santé des nôtres laisse à désirer. Elle aussi on la vend ! Si les pluies reviennent au point de mouiller le chef, c’est de bon augure ! Et on sait au Maroc que ‘’ gouverner, c’est pleuvoir’’. C’est le cœur content, l’esprit apaisé, que le verbe de Benky aura sorti une prière ! Une sorte de satisfaction et de remerciements à Celui qui a fait ce monde !
Est-ce que les miracles quotidiens, ces réponses de Dieu à nos prières, nous catapultent hors du destin premier ? Ou est-ce que, c’est sur celles-ci justement que l’on tombe, de par nos actes et nos propres volontés ?
Ce n’est pas méprisable dans la bouche d’un croyant ni dégradant d’espérer et d’attendre mieux de Dieu. Et puis, est-ce honteux de L’appeler ainsi que de Le supplier pour les choses banales et celles que l’on ne domine pas, eu égards à nos sens limités ? Ici, c’est à partir de la pluie et de la météo que le Chef du gouvernement s’élance vers Dieu et Le remercie ! Parler du temps qu’il fait, au sein du gouvernement, est-ce un paramètre à négliger ou une infamie pour celui-là ? Comme si c’était une affaire administrative pourrie et que l’on ait besoin d’une personne à supplier, voire de corrompre pour la déterminer en notre faveur le temps ! Et si le Péjidien en profite pour émettre un mot de remerciement au Seigneur, est-ce là donc un crime de fanatique ?Nous sommes chez nous
Je parle à partir de ce pays, ouvert aux multiples courants et où les affaires des humains sont encore sensibles aux volontés des puissances supérieures, ces grands pays, qui nous dictent ce qu’il faut faire et qui nous lâchent souvent, pour une question d’humeur. Ils ne nous sentent pas toujours et on n’a que l’odeur du poisson pour attirer leur parasol ou leur parapluie, faute de pétrole !
Entre autres efficients dominateurs ou donateurs, les mots du cœur et les louanges, telles des prières peut-être, attirent la miséricorde de Dieu. Faut-il dénigrer ou suivre les anciens, leurs crédos ou devenir carrément dubitatif et laïc, par dépit à ce qui est fondamental en religion, pour ne pas dire fanatique ou rigoriste ? A force de fanatisme et d’extrémismes, on pousse les gens à mécroire, à devenir des apostats et des incrédules. Ce qui semble représenter un refuge logique et philosophique à la fois. Et une perte de sympathie pour les religieux !
Ainsi pour être rationnel et moderne, faut-il snober les appels à Dieu et se moquer des prières rogatoires, quand les pluies viennent à tarder et qu’on craint les terribles sècheresses pour les gens et les bêtes. Sont-ce des exercices inutiles, une fatuité, un folklore usuel usé pour les moins crédules. Au point que croire, devient pour certains un actes péjoratif ! Une erreur de logique, une preuve et un état d’arriération. Tel un péché, une connerie, ou un mythe doublé d’injure.Logique cartésienne et déité
Se détacher de toute invocation au Seigneur pour se dire cartésien, est-ce le summum de la connaissance et la preuve des certitudes ? Détacher de Dieu ce qui est terre à terre, le faut-il ! Et de ce fait éloigner Ses compétences divines, ses prérogatives méconnues de nous, de ce qui est bassement terrestre ou céleste. La pluie, par exemple, qui du provient du ciel arrose les champs des fellahs et les grands fermages. La banale pluie qui emplit les rivières ou barrages et nous permet de boire et de manger. Quand on peut l’acquérir, certes ! Là, sur cette petite Terre, ce petit point perdu qui dans son ivresse, tournoie accroché à cette immense Voie Lacté, ce petit bout de l’Univers, qui se répand encore…Est-ce affaire de Dieu ? Celui qui a du déclencher le Big-bang, un jour. Alors, ce Benky qui fait un panégyrique, risible ou illisible, est-ce choquant d’en parler et de dire qu’il fait de la politique pour attirer des voix sur ses urnes…dans 4 mois !
Faut-t-il dessaisir Dieu de nos affaires ? Faut-t-il confisquer Allah, au régisseur nous guide et des mains de ceux qui nous représentent devant les hommes ? Oter le bon Dieu du langage de ceux qui nous gouvernent et du verbe de Benky ? Afin de plaire à la raison pure et à une sorte d’éthique, élevée et moderniste, qui nous provient de la culture du Nord !
Oter ainsi, le nom de Dieu, Ses interventions et Ses compétences, des évènements qui intéressent l’espace et tant d’hommes ? ! Par amour pour la raison pure, disais-je, ces maths-physique et ces sciences, que nous admirons, puis ne plus l’impliquer, ce Dieu de l’Univers, dans nos affaires…humides. Celles des pluies de Benky, du fauteuil de Boutef, de la Michèle Obama ou de la connerie de Ban-Ki-moon ou de tout autre gros pion ou morpion, qui s’agite sur l’échiquier où nous sommes confinés, pour agir ou nous faire subir ! La Raison, une intelligence, toute restreinte et limite, que nos cervelles et nos sens nous permettent, est-ce si antinomique du Bon Dieu ?Oter Dieu du discours politique ?
Ainsi dessaisir Dieu de nos affaires est devenu une affaire politique, une affaire de déterminisme politique. Dessaisir Dieu de nos affaires est une logique et un des droits de l’homme, les plus licites, afin de responsabiliser l’homme et ses actes, totalement, librement et uniquement. Impliquer l’homme et uniquement l’homme devant toutes les responsabilités, devient un devoir logique et une obligation. C’est la dicté des gens civilisés du Nord. Il sera comptable de l’écologie, l’homme, des vents, des eaux, du climat, des pluies et de la rotation des sphères les unes autour des autres dans ces galaxies. La Cop22, ça promet.
Face à ceux que les prières, les sermons et les prêches, les discours et les exordes religieux, offusquent, le tribut de l’homme est d’être responsable de tout donc, pour relever le défi laïc. A ce titre et si l’homme est doté de libertés réelles et vraies, si l’homme détient une responsabilité totale, il est comptable de tout. Même de l’agriculture et des pluies. Et qu’on ne vienne plus nous barber avec ces faits du hasard, ces déterminismes (génétiques) et autres interventionnismes divins ! Et encore moins d’intermédiations des anges, des saints ou des dieux. Ces réponses qu’attendent les prieurs à force de tenaces suppliques et persévérantes dévotions !
Entre autres prières de paix, celles publiques de la Ouma. La nation où des entités s’entretuent au nom du même dieu ! Celui que tu invoques pour ta santé et que Benky appelle pour le calme social et les pluies, Allah ! Oui, c’est vrai, il est de ses ministres qui censurent à tort et à travers et règlent mal s’ils ne les aggravent les affaires et les requêtes des médecins et des instituteurs. La patrie en danger se ronge les ongles et se range dans la quiétude sociale pour imprimer les paix envers ses troublions et ses voisins.
Encore faut-il y croire, quand la notion même de patrie, pour beaucoup, laisse à désirer !La pluie vient des nuages ou du Ciel
Il est aisé de se foutre de la pluie, des nuages, des vents et autres invisibles ressorts qui les poussent dans notre direction ! Quand on sait que le prix de la paix et du pain, celui du blé, de sa culture et de son, importation, c’est aussi de la politique.
Faut-il exiger que les politiques ne parlent plus, en public, de Dieu ? Et c’est bon pour l’Eglise et les seuls oulémas ! Eux qui sont sensés à leur tour de ne point parler de politique locale ou universelle, à leurs fidèles pratiquants ! Car, ils n’ont pas le loisir ’’ physique ‘’ de le connaître, le bon Dieu ! Alors, ils en doutent. Et que ce discours de piété, ça fait amalgame avec les programmes de la cohorte des Partis en lice !
Faut-il dès lors, empêcher quiconque d’en appeler à Dieu et leur intimer l’ordre et la pudeur aux ministres, afin que dans leurs sacerdoces techniques, ils n’y fassent point allusion ! Interdire de faire interférer la déité dans la chose publique et en milieu politique, éviter cet amalgame, ce avant les que les urnes ne tournent en rond et que les élections nous parachutent des opportunistes, ceux qu’on n’aime pas !
Et par la même, faut-il se détacher, le temps des prochaines urnes, se séparer de nos valeurs nationalistes identitaires ? Tel que ce référentiel d’Allah-Alwatane-Al Malik ?
Faut-il prier en cachette. Et ne pas dire merci à Dieu en séance gouvernementale, ou parlementaire ? Ne pas ouvrir de cession avec le Coran ni faire la prière des absents…Je parle des parlementaires. ? Se vanter alors, en cachette ou en particulier, d’avoir ôte des mœurs la religion ! Parce que les usurpateurs des religions, les noirs amîrs, ont mauvaise presse au Moyen-Orient ou ailleurs en Afrique et qu’il faut tanner ça !L’intimité religieuse
La religion, ça regarde tout un chacun dans sa sphère intimes et ses libertés propres, c’est un fait inaliénable ! Et en faire état, par ci par là, devient un abus et une usurpation…C’est vrai, on doit assumer et pouvoir régler ça !
A contrario. Interpeler les auteurs des agacements, s’en vanter publiquement, en jouir pour offusquer et pour jouir encore plus, en blessant…Quitte à faire jaser les personnes susceptibles et les froisser dans leur crédos tenaces ou tangents. Ceux-là mêmes, qui malgré tout, et avec espoir, y croient toutefois ! Irriter les plus fondamentalistes en leur disant, ça ne regarde pas Dieu, que le travail du Gouvernement.
Cessez de l’instrumentaliser, l’Islam ? Oui ! Au point de cesser de L’interpeler, le bon Dieu pour nos affaires sociales et politiques ? Non ! Ce serait rompre avec l’usage des sermons du vendredi et des conclusions des conférences du Ramadan, et les prières des gens, qui s’achèvent tous avec des prières pour le Prophète et des vœux pour le Chef de l’Etat et les Musulmans. S’Il ne nous écoute pas ou s’Il n’existe pas, les prières des agnostiques seraient peut-être inutiles, là ! Est ces respectables personnes, nous poussent à plus croire encore, pour notre défense, pour nos libertés et pour notre existence. On veut stériliser Dieu sans donner la preuve, que ce « X » n’existe pas ! On veut qu’Il ne s’occupe de rien et ni n’écoute personne dans Sa monarchie ! Et par convictions et certitude de leur inutilité, de ne parler ni de Dieu, ni de destins ou de hasards afin de croire et se dire que nous sommes totalement libres…Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra le 15 / 05 / 15Les divagations chroniques de Mme Student
Honneurs et fierté aux dames et aux nations
Courage, travail et persévérance aux hommes d’état.
Conflits domestiques et syndrome de sevrage ou théorie du complot. Le chaos nous guette, surtout qu’il n’y a aucune perspective légitime entre couples polyandres. Je parle des états. Les vieux amants se marchent sur les plates-bandes pour conquérir leurs lubies et étendre ainsi sur elles les lois des harems sacrés.
Fleurs de CactéesUn cactus bien piquant dans un fond de bouteille d’eau minérale qui lui sert de pot est envahi de mauvaises herbes et d’insectes, mais il n’hésite pas à donner le meilleur de lui-même. Même si la fleur ne dure qu’une journée. Ça donne à réfléchir. Ces fleurs de cactées, c’est la beauté, éphémère et stérile. Elles s’épanouissent, sans graines produire, juste pour la beauté. Ce sont des fleurs sans prétention autre que la beauté. Je disais sans parfums ni abeilles, sans raison de procréer.
Ce sont des fleurs de piquants et de terribles orties, des formes des couleurs qui exposent et expriment la beauté. Simplement, gratuitement, sans attractivité ni autre aspiration. C’est comme la lumière dans le désert ou dans la nuit, c’est comme un fleuve d’eau douce au milieu des mers. Ce sont des chants sans paroles et des poèmes sans mots. C’est dire que de la méchanceté sort la bonté, et que de la douleur jaillissent des douceurs. Ce sont des prières sans sollicitations ni vœux, juste l’adoration pour elle-même, sans quête ni aspirations.Richesses morbides
Certains sont riches de naissance, tels ces nouveaux états dont les minerais fossiles, les forêts devenues gaz et pétrole, éclairent leur place et allument leur orgueil et ostentatoire profil. Le sous-sol, tel un trésor ou un tribut de guerre, leur fournit la richesse et l’aisance matérielle. Les heureux paresseux, dépensiers au grand cœur sinon par excès d’orgueil, faute de se hisser par le simple travail, s’exhibent de par leurs fastes arriviste et leurs ostensibles caractère.
Ils ont hérité de la terre et ils l’épuisent en ne faisant rien de bon et les richesses, les dépenses retournent aux grands seigneurs, aux financiers et autres capitalistes, les technocrate des pays impérialités, nantis et suréquipés. Les fournisseurs d’armes de guerre.
Pour les autres, c’est éternellement faillir. C’est tomber dans les pièges, de la modernité, des techniques et des libertés qui leur fait mal. Sans grands moyens pour les acquérir. Que leur reste-t-il à faire, pour s’opposer aux envahisseurs ? Se fabriquer des raisons obsolètes pour résister et maudire le hasard, qui les avait fait venir ? Ces colons attardés, ces conquistadors, d’avant l’Apocalypse, en inculpant le destin de leurs incuries millénaires ! Oui, si la pauvreté est une tare, trop de richesses sont un vilain défaut.
L’honneur, les cigarettes et le sexe
Succès timides et sexe torrides ! Quel honneur tirer de ses jeux, sexuels ou autres, les instinctifs et les passe-temps ? Par exemple, quelles richesses pour sa personnalité, son bonheur, nous-apporte-il de s’acheter des fringues, quand on a de quoi s’habiller normalement ? Quelles revanches sur le destin, les fréquentations, les copinages, les mariages antérieurs et quoi laisser comme éducation et fierté aux enfants éventuels, que de courir les hommes. Et vice versé !
Les orphelins des divorces, les veuves des erreurs, Ça coure les rues et ça les remplit de sauvageons. Futures brutes aux sabres assassins. Il y celles qui ont hérité de la malédiction des parents et des vengeances la société. Il y a celles, victimes de la société qui la nourrissent en retour, de leurs erreurs et qui s’en foutent éperdument. Celles qui par pauvreté et misère, éduquées ou pas, cherchent une croûte seulement. Partout dans le monde, même Jésus aurait sauvé Marie-Madeleine, Ou un peu plus, grâce au service des clients. Un refuge pour leur amour, leur corps, juste une cure, pour un moment. Rares sont celles qui s’en sortent, sans fracas. Les romans fourmillent de leurs déboires et les films sont remplis de leurs mésaventures et souvent de leurs brûlants et tristes sorts. Chaque conduite a sa philosophie, sa justification et ses causes.
Légaliser le kif ou la morale des kouffards*
Quel malheur de commettre des bêtises et quelles hontes, est-il de voir des enfants y choir ! Ils ramènent chez les leurs, des problèmes de vie, de maladies graves, d’intoxications et de manques. Honneur et fierté, que leur reste-il en voyant leurs enfants, leurs horizons ternis, leur avenir raté ! Assuétude, dépendance aux drogues ! Des familles éclatées, des foyers dévastés ! Le médecin reste désarmé et on constate cela tous les jours. C’est une guerre qui nous est déclarée à voir ces drogues que l’on saisit par tonnes chaque fois ! Une guerre menée contre le peuple, par le biais de ses fils.
Les ennemis et les adversaires jubilent devant notre triste sort et futur désastre qu’ils espèrent. Ces sont, à côté de la corruption, des venins, des toxiques, qui brûleront le sang et les valeurs des générations profanées. Des jeunes qu’on aura pourris et violés, déstructuré moralement et politiquement. A leur tour ils deviendront des monstres inciviques, qui sans valeur ni estime de soi, vont saigner le pays et le rendre plus infirme et amer encore !
Et les monstres sulfureux qui en profitent, leurs feux dans le vent, leurs souffles de monstres putrides, jaillissent dans le cadre politique comme la bave des dragons. De leurs chaires nouvelles, ils éructent et déjectent dans les hautes sphères, les salons et les tribunes, en mirant leurs sordides projets politiques ! Ils continuent dans la presse de fignoler leurs sinistres projets. Des discours ignobles qui frelatent les concepts pour prétendre, hypocritement que c’est pour sauver les gens et donner une armes à la thérapeutique.Les maudits sbires veulent libérer le kif pour faire dans l’humanitaire et sauver ainsi du crime les fellahs du Nord ! On sait que pour ces machiavéliques bavards, que c’est juste pour immuniser et conforter plus encore les richesses bâtardes de leurs pairs, ces fortunes nées du chanvre et de son trafic. Et dire que ces sales malfrats, entrés curieusement en politique, veulent faire de notre kif une industrie licite. Déjà qu’avec le tabar et les alcools, les psychiatres peinent et leurs malades plus encore
L’art de chuter de Charybde en Scylla
Les enfants pris au piège vont y rester. Ou plus grave encore, se faire une personnalité défaite, une méprise de soi et des siens, une situation d’échec sans issues. Pire que le chômage. Pas de formation, inapte à tout faire ! Et pire, une auto dérision tragique de soi ou au contraire, une insouciance de révoltés, de rebelles insalubres ! Un manque d’amour pour soi-même, un manque d’estime pour soi, un naufrage et une autolyse. Les bêtises, exploitées et exagérés, les erreurs seront exploitées par tes adversaires. Ils sont les ennemis de tes parents, leur échec, les ennemis de ta race et de ta religion qui seront amoindris et diffamés. La tribu et le clan, ta religion, ton pays ne valent plus rien à leurs yeux de conquistadors et de profiteurs de cet esclave, sous payé, que tu es devenu. Où donc s’exileront les tiens, s’ils tiennent à se sauver la face et te laisser, enfant perdu dans la rue. Ou fuir cette réputation infâme que tu leur fais. Ou t’évader toi-même, si tu arrives à saisir ton erreur au lieu de persévérer ?
Les erreurs de jeunesse, les dépassements, par fierté orgueil ou liberté, copiés des gens les plus libertaires du dehors, ceux qui sont libres dans leurs pays, devinent des péchés, ici, une fois qu’adultes on conserve les courants extrêmes et qu’on les poursuit.Ta naïveté de candeur, mon garçon ou la tienne, ma fille, toi que tes parents sont venus me consulter, à cet effet, vous les jeunes qui êtes presque sans expérience, vous chutez devant les sollicitations de tant de copains. Toutes leurs promesses se sont soldées dans les trahisons les plus lâches. Aucun épisode ne te sert de leçons pour le reste de tes jours, mon pote ! Tu es lycéen et toi collégienne, vous sortez, vous fumez, quelques essais et vous voilà abusés ou violés.
Où sont donc vos maîtres et vos parents ? Ils travaillent… Où sont les vigiles que l’Etat doit poster devant les établissements scolaires afin de vous prémunir et protéger ? La rue et l’école sont devenues des pièges. Et tu vas mon gars de ce pas dans les pièges, le tabac, les dangers connexes et disons les péchés ! Comprendre par là, les erreurs, pour rester médecins ! On te lâche, mon gars ! Tu chutes et ton courage ou ton ignorance, font que tu persévères dans le même genre d’essais et le même registre d’écarts et d’errements ! C’est ta liberté que tu utilises de travers, contre toi-même, ma fille ! Mais, quelle est la part d’erreurs de ta famille et de notre gouvernement ? Quand on sait les millions des uns et les milliards des autres, fournis pour ton éducation, ta formation et ton enseignement.
Le ‘’X’’ du Bigbang et la biologie
Ce n’est pas parce tu es agnostique ou athée, que Je n’existe pas ! Tu as ton opinion et tu ne veux pas être complice abusé par des crédos aveugles ! Ceux es autres et des religions contraires. Tu ne veux pas être berné par ce que tu ne vois pas. Tu ne veux pas croire en ce que tu ne vois pas. Ce que tu vois existe, ce que tu ne vois pas n’existe pas. C’est ton hypothèse de travail. Ta certitude. Ton credo. Mais, tu fais appel à un seul sens.
Si tu ne sais pas d’où tu proviens ni d’où tu tires ton essence, ta nature, ta subsistance ! Ton métabolisme et tes commandes internes, qu’en sais-tu en fait ? Assez peu en fait de ce que tu es ! Que peux-tu approcher ou savoir de Moi ? Tu ne vois même pas les cellules qui composent ton propre corps ni les molécules qui bouillonnent entre tes cellules. Ta physiologie, ta mécanique de robot, tes fonctions visuelles et autres, tu en approches, instinctivement et par recherche. Afin de comprendre, tu innoves dans les sciences pour percer le monde et le savoir. De l’infiniment petit, des ondes corpusculaire au bout de l’univers, des univers, Je te vois faire.
Je sais les approches sinon les détermine, avant que les choses, les structures ou les règles ne s’établissent. Avant que ne se créent ou ne naissent, les matières, les âmes et les lumières. Simples miroirs du savoir, mythes et réflexions, le mystère est complet. Ondulations pulsatiles des contraires…Tu es un atome à l’intérieur d’une géode cristalline. Et tout l’univers pluriel n’est une boule qui enfle et qui s’étend dans la nullité et le noir, depuis le premier jour, jusqu’à l’extrême qu’elles créent en s’étalant. Et il y a des bulles en effervescence et des boules habitées, ces sphères et ces étoiles, les unes près des autres, plus que tu ne peux en voir, en compter ou imaginer.
Le rire est une forme de prière
Le rire est une prière et un cri de satisfaction, un acte de piété voué au Seigneur. Celui dont on a parlé plus haut. Une sorte de louanges, spontanées et éperdues à l’endroit indéfini de Ce-Lui qui les comprend. Comme les petits travaux réguliers et nécessaires, ces rites simples. Ceux de la ménagère qui lui remplissent sa vie. A leur instar, le sourire est un acte de piété. Sourire est une façon de remercier Dieu en attestant de son propre bonheur. C’est un acte gracieux de gratitude et de remerciement à la fois. Des louanges donc qui font plaisir à Celui d’en haut. Sourire est une gymnastique de l’esprit. Sourire est un acte de grâce et de paix. Un acte de sagesse philosophique, de satisfaction et de foi, hermétique, même si on l’entend et que de près on l’aperçoit. Sourire est merveilleux de magie. Sourire est un acte zen réfléchi et de mystique spontanée à la fois.
Il sait et Il voit tout.
Qu’as-tu dit sur terre de Moi, de ton espèce, de ton origine, de ta création ou de ton évolution ? Bien des hypothèses, des erreurs et de simples idées et pensées…
Je me retrouve dans la plus éparpillée de vos plaintes. J’entends vos pleurs et je vois vos larmes couler, de regrets ou de tristesse, de peur ou de ces sentiments-là, qui sont encore inconnus de vous. Ces derniers, me poussent à vous pardonner.
Mais que c’est triste pour Dieu de vous voir vous tuer ou de mourir, sans être à une autre vie bien préparés. Même si Je n’ai aucune difficulté de vous ressusciter, de vous rassembler, tous d’emblée, quels que soient vos parties pulvérisées, coupées ou calcinées ! Je plains toutefois vos incompréhensions et votre rage. Je hais vos guerres, car si je sais haïr je choisis d’immensément aimer. Je hais vos haines stériles et votre ignorance crade, malgré ce dont je vous ai doté en sens et en qualités.
Vous vous dites les objets innocents des tares et des malfaçons! Non pas que vous soyez tels une génération spontanée, imparfaits comme la malchance ou accidentels comme le hasard ! Non pas que ce soit ma faute ou mon erreur, non pas que ce soit votre destin, par Moi-même dessiné !
C’est la Liberté entière dont vous disposez et dont Je vous parle. Vous en êtes bien dotés, quoique légèrement limités, par ce que le sort ou la prédestination ne veulent faire. C’est la Liberté que je vous définis-là. Vous en êtes détenteurs pour devoir être suffisamment responsabilisés ! Mais, quoique vous en soyez doté, Je sais que vous la sous estimez pour vous déculpabiliser de vos gestes en imputant vos erreurs et vos faiblesses aux jeux de l’alternative et des hasards conjugués.
Tout acte est une prière,
Tout acte est un lien, une application des lois que Dieu a faites et que suivent les hommes entre autres êtres, tant bien que mal, selon leur compréhension et leur adhésion. La beauté, le rire, les courbes et les formes, la création, du plus petit être aux super structures galactiques, sont des applications d’une Volonté qui leur a intimé l’ordre de se faire !
Fiat lux ! Par delà les savoirs et les règles, l’astronomie, la physique, la chimie et les mathématiques, par delà les sciences que vous méconnaissez…Nour et Adam. La lumière, les êtres et la vie. Par-delà le néant et le chaos, par-delà le zéro et l’infini, vous êtes l’une de mes créations. Je vous aime, esprits et choses animées. La nuit, les rayons qui pénètrent des nuages vers le miroir de vos yeux ou les rivages des mers et des eaux, les papillons, les fleurs et les arbres et les forêts…Tout est beauté. Toute vie est une émanation de Moi. Telles ces prières en écho, que Je reçois quand vous palpitez et que vous tentez de vous adresser à Moi. Vos suppliques et vos méditations, vos prières et vos litanies, votre ferveur et vos prosternations arrivent jusqu’à Moi. Une symbiose s’établit, une écoute se fait, un retour vers moi s’accomplit. Je vous sais, vous n’êtes pas seuls, insistez donc, demandez ! Car, Je vous ai compris.
Le zoo de la vie est une prière
Cette libellule qui volette au-dessus du dos des poissons qui remuent leurs queues et nageoires, leurs larves et leurs alevins, tu les voies ? Le chant du coq, les chatoyantes couleurs des paons domestiques, les cris des perroquets, le vol des hirondelles, ceux des flamants roses ou des canards sauvages. Cette musique des couleurs des parfums et des eaux que vous ne percevez pas..
Et puis toutes ces pensées que recèlent les cris des oiseaux, les silences de la mer, le mouvement des vagues, les sinuosités des eaux souterraine juste au dessus du feu du noyau, les formes des nuages, les fresques du ciel, le balancement des feuilles et le déhanchement des branches, sous les vents. Vous les voyez ? Chaque perle d’eau, de chaque fil de pluie, chaque courbe ondulée de tous ces nues qui passent dans les cieux, toutes ces forces qui s’interpénètrent, ces tonnerres et ces orages, ces éclairs dans la nuit…Songes-y, mon petit, durant ta vie !
Il y a des êtres qui nous font réfléchir
La cigogne d’en face donne la béquée à ses poussins. Je les ai vues hier dormir dans le nid et se tenir sur une patte ou deux. Avant-hier, c’était le rut amusant, le coït public, si gauchement, ultrarapide. Faut-il s’en offusquer et cacher la nature à nos yeux pudiques? Faut-il les condamner les zoziaux par la foule hypocrite déchaînée ? Puis en vouloir au Gouvernement de Benky ? Ou haranguer les foules pour insulter le PJD, afin de le bouder et de ne pas aller voter ?Parce qu’il ne cache pas assez les misères du sexe défroqué, devant nos yeux ahuris et qu’ils fâchent, ces couples éperdus, notre moralité schizoïde refoulée ?
Faut-il brûler le livre incendiaire de la Dangereuse Ibidar ? Loubna, la victime-héroïque d’un film proscrit, ‘’si mal aimé’’, qui a fait boiter la censure, alors qu’il est primé et qu’il pétarade dans les hautes sphères ?
Symboles à susurrer. Et s’il restait un cimeterre aux Wahhàbites, des haches à Daech, une corde à Saddam, viser pour les pendre et les couper, ces cigognes qui gigotent là, et si haut ? Et les condamner sans les juger, par le Banky de l’ONU ?Aux foules, leur laisser la loi des mœurs, pour faire saigner les zouaves et se défouler. Et que le Hooliganisme, un ‘’isme’’ de plus, entre de plein pied parmi les vertus extrêmes et fasse pâlir les rigoristes des religions ? Et palier aux Cours de justices déficitaires pour leur insuffler la noblesse des vendettas ? Leur arracher le cou faute de couilles de valeurs et leur couper le zizi inexistant ? Pas de censure infecte ni de fausse pudeur !
La vie, vue d’en haut, a besoin de sexe pour être transmise. Puis des œufs à couver, une corvée pour les deux. Le mâle de frère, parti à la pêche aux vers et grenouilles, sur les berges du Sebou, dans les flaques restantes et les étangs asséchés ? D’une rivière devenue polluée ? Deux par nid, sur les cimes des grands arbres. Un futur couple qui se réalise tel un défi, commis entre frère et sœur.
Essiba hadi ! Endogamie, inceste, hrame ! Adam et Eve, ça vous dit ? C’est un mauvais exemple. La HACA doit sévir, le Ministère de Khalfi devrait l’interdire. Et les cigognes de la cité sienne, il devra les bannir, au lieu de nous laisser ronfler et maudire ! Ils le font pertinemment, là tout près du ciel, qui les voit dans leur simple nudité offenser pour le bleu et ses nuages !
Nous, nous ne devons pas les regarder faire ça, comme les chiens qui font habituellement ça, sont devant nous ! Mais ce sont des volatiles, des bêtes aussi. Soyons compréhensifs et tolérants envers la gente ailée. Et puis, on n’a pas de leçon à recevoir de cette volaille ni des élus des quartiers. Il suffit de voir les cigognes faire des virages dans les rues, entre ces immeubles hautement indécents, qui nous cachent le ciel, les anges et la vue aussi!
Le coq des voisins, rassasié de pain mouillé picore avec appétence. Le coco par mes soins entretenu, sonne avant le muezzin endormi. Au lieu de me lever pour aller prier, je remplis des pages de lignes inutiles et de vagues insanités. Des papiers inutiles, des arbres innocemment coupés !
Accumulations inutiles
Toutes ces brochures et ces pages, ces objets de musée. Puis c&et amoncellement de chemises et de pantalons, ces pulls et ces robes, ces foulards et ces souliers mesdames ! Collections coûteuses et cumuls inutiles effrénés. Nous sommes des consommateurs pathologiques, matraqués de slogans vendeurs, esclaves de ces objets. Dès qu’on peut acquérir les choses vantées, on s’empresse pour s’en détourner dès qu’on nous le suggère et l’ordonne.
Le temps de vivre. Inutile objet de mes vœux et conquêtes, tu es comme une rose qui a subi la pluie du printemps et qui défraîchit des pétales et se fane, le matin. Ton corps, champs de ruines, dévasté par les vents, aspire à une âme, pour supporter les ans.
Le temps de lire. A côté des notes et des manuscrits, jamais sur le propre transcrits, à côté de ces masses de disquettes et de CD, des disques durs coincés à jamais ou rouillés, que de lectures sélectionnées et puis finalement ratées ! Tels ces livres si chèrement acquis, ces dynasties d’encyclopédies, qui trônent, elles-aussi périmées, sur des rayons empoussiérés.
Heureusement qu’ils ne sont ni pourris ni moisis ! Des documents exceptionnels, des livres renommés, jamais lus, inutiles donc, mais qui avaient déstabilisé mes finances et coulé mes petites économies.
Je réfléchissais en appelant le coq du jardin et voici que Nour me questionne. Comment l’appelles-tu Papy ? Ban Ki-moon ? Non, simplement Coco, comme son chant et son onomatopée. Il ne fait pas de politique, lui, il n’a aucun maître. J’ignore si lui aussi aura été acheté. Son cocorico strident et peu respectueux, résonne en échos jusqu’à l’Onu. Résonne avec un ‘’é’’ et non un ‘’ai’’, ma petite ! Faute de basse-cour diplomatique à conquérir, je le laisse chanter. Peut-être, qu’une poule, une paonne ou une colombe du voisinage, viendra le sauver…
Sales moustiques !
Mais voilà le prurit qui me racle jusqu’au sang et l’insomnie qui me grillent mon dimanche et me réveillent. Et puis cet appel strident et ce message matinal au phone. Un maudit message, que sans lunettes, je n’ai pas pu déchiffrer. Des moustiques sont venus m’aspirer comme des vampires, obéissant à leur œuvre de cannibales. Faute de démons et de crocodiles benkiens*, j’ai mes entrées face aux dragons ennemis ! Adieu sommeil dévasté !
Adieu peau ravagée par les frottements rageurs et les abrasions enragées ! Adieu repos ! C’est ainsi que les maux entrent par les fenêtres, au gré des chaleurs et des vents contraires. On en a sans moustiques, ici-même, me dit-on, juste-là, en politique. Extrémistes noirs, ailés, suceurs de sang sans autres sabres que leurs trompes de goujats de tcharmils* et de malotrus !
Si ce n’est plus le paludisme, qui dit-on est vaincu, c’est après l’invasion des puces, la menace du Zirka. L’épidémie des petites têtes anencéphales. Merci Nour de m’avoir soufflé le nom de cette maladie congénitale, parasitaire, enfin !
Les enfants sont la lumières de la vie.
Nour, quand on sait que la politique n’est ni un sport d’enfants ni une ‘’affection’’ bénigne pédiatrique ou humanitaire, on n’est pas étonné des retournements ou des désaffections. Encore moins des avantages et autres gros salaires, perçus, une fois qu’on est dans le coup. Ou versus, ila kadder Allah, plongé jusqu’au cou, avec des salaires pachydermiques au super coût.
Pourquoi tu n’as pas fait politique, Papy ? Me colle encore la Nour. Tu pourrais aller l’étudier. Non ? Non ! C’est un peu tard pour la mémoire qui me reste, ma petite ! Je n‘ai pas dit ‘’inutilité’’, mais j’ai pensé aux ‘’difficultés’’ et à la ‘’gravité’’. La fatigue vous aide à collaborer avec Alzheimer et à le laisser vous gommer votre être et votre personnalité. Si je parais indemne et que je parie sur la santé, j’ai autre chose qui me consume qui me ronge et décharne les muscles en partie. Les puces ? Pourtant tu es encore bien, Papy.
C’est ce que m’a dit le professeur Bassou, un voisin du rez-de-chaussée. Et il ne vous a pas menti. Merci ma puce de m’avoir ainsi loué ! Je n’aime pas être une puce, Papy ! Tu en as déjà trop dit de ces ‘’cancrelats’’… Mes gènes n’aiment pas la politique, ma fille, et puis mon arabe est bassement rabougri. Et chez-nous, il faut être un avocat décapant, un ténor milliardaire, capable de tonner, de hausser les membres et les sous-vêtements, un entrepreneur décapant qui ose taper des chaussures, sans peur de se déshabiller et de le faire avec honneur, face au président du Parlement. Ainsi, on pourra monter sur les terrasses et toucher tout l’or du roi soleil et arracher ses rayons à la lune.
Là, c’est allégorique, Papy ! Je ne comprends rien à tes insinuations. C’est allégorique comme parabole. C’est chinois ce que tu dis. Tes rares lecteurs qui ne comprendront rien, te diront que c’est trop long et décourageant à la fois. Tu as été contaminé par la visite du Roi en Chine ? Tu apprendras, Nour, que celui qui a initié le vol, Icare, le fils de Dédale, a vu ses ailes flamber en tentant de s’évader du labyrinthe qu’a construit son père pour le Minotaure. Tu sauras que Prométhée, qui avait façonnés les hommes de boue, leur apporta aussi le feu volé aux dieux. Le feu signifie la Connaissance. Ce titan s’est vu infliger un calvaire par Zeus, le père des dieux. Ligoté sur le fait d’une montagne, un aigle devait lui manger sans arrêt son foie, qui était constamment régénéré.
Tu crois aux légendes, Papy ?
C’est ce qui est arrivé à Adam aussi ! Mon cousin ? Non, le premier homme. Dieu qui les avait façonné, leur interdit de s’approcher d’un arbre du Paradis. Satan, qu’on représente par un serpent, avait subjuguée Eve pour se venger. En prenant la pomme que lui offrait sa moitié, ils ont été renvoyés du Paradis ! C’est la connaissance, là aussi que symbolise la pomme. En ouvrant les yeux, ils se sont aperçus qu’ils étaient nus et honteux !
Encore des légendes, Papy ! Non ! C’est révélé dans la Genèse qui est un chapitre de la Bible. Ah le Coran des Français ! Alors, pas de magasins de slips dans cet Eden, on y nage tout nu ! Et c’est pour ça qu’on est là, pour acheter des bikinis ! Tu me fais rire, ma grande. Je vois, que c’est à cause de la connaissance que tu refuses d’aller aux cours de politique, Papy. Nooon ! Et tu as peur de l’échec, parce que tu as une mauvaise mémoire, et que tu n’aimes pas copier ni tricher.Barbes hirsutes et têtes compressées
Un trône sur des roulettes, des comptes en banque inutiles, des précautions vaines contre la mort. Le maudit mot est dit ! Même les plus puissants, comme les nuls et les méchants crèvent aussi. C’est une satisfaction et une morale, une vengeance et une philosophie. Mais qu’est-ce qu’ils font de leur pèze, une fois morts, ces ours et ces éléphants ? Tant qu’ils vivent, leurs victimes déchantent. Mais à leurs morts, ces martyrs ne chantent pas souvent. Car ils ne sont plus là, s’ils sont gommés avant !
Que deviennent les hommes politiques, une fois malades ou handicapés ? Des vieux, des momies, des zombis, des présidents de la république ! Me dit encore Nour, avec sa triple nationalité. Elle vient de commettre un parjure contre Boutef , qu’elle savait amoindri .
Je t’explique les maladies et leur impact sur les responsabilités. On ne conduit pas une grosse voiture, encore moins un pays, en état de grosse maladie ou d’incapacité manifeste. Pourquoi et c’est quoi ‘’manifeste’’, Papy ! Un papier d’indépendance ? Je ne suis pas professeur de français, essaie de comprendre ta propre langue ! Comment ça ? Et qui c’est qui m’a appris, c’est toi qui m’a tout dit ? Les noms des arbres et des fleurs, et puis tous les mots compliqués ! Et puis, ce n’est pas drôle de me faire dire ce que je n’ai pas dit sur Boutef, Papy ! Des reproches encore, Nour, comme ta Mamy! Repentance, résipiscence, où es-tu ?
Une fleur jaune chute du jasmin…
Elle ne sait pas ce qui lui arrive ni ce qu’elle va devenir. Ni graine pour germer ni promesse de vie ultérieure. Elle ne sent plus. Elle ne sent pas qu’elle existe, non plus. Elle ne sait pas qu’elle n’est plus ni ce qu’elle a été. Elle attisa les souvenirs sinon bien des désirs en attirant d’improbables abeilles et amoureux. Elle aura vécu quand même des instants de couleurs et de prestige pour son parfum et ses odeurs. La plante vit sans conscience de le faire et puis meurt. Mais ces notions lui sont étrangères. Elle meurt, en automate génétique et généreux, qui n’offrait que des faveurs aux humains, aux insectes et aux oiseaux !
La courtoisie des feuilles mortes
Voilà que le feuillage des bambous jaunit. Le vent en hâte la chute des feuilles. Celles-ci se latéralisent le long du tuyau d’arrosage qui traîne sur l’allée du jardin. Elles sont en file, comme des rangées de soldats. Elles suivent en une sorte de queuleuleu pour obtenir quelque chose ou en vue de subir un destin. Bien serrées les unes aux autres et bien rangées, en bas du muret. Cette claie pierreuse qui clôture le verger, leur sert de garde-fou pour maintenir leur bon ordre. Mêmes mortes, les feuilles donnent des leçons de civisme, de conduite et de politesse aux humains.
Curieux comme elles se sont toutes alignées dans le sens de la longueur. Le vent y est pour quelque chose dans ce hasard-là. Un état que les feuilles mortes et les arbres ne contrôlent pas. Mais, elles y sont contraintes, involontairement, nous le savons pertinemment.
Querelleurs, rouspéteurs, désordonnés que nous sommes, nous devons tirer des leçons des pierres et mêmes des feuilles mortes ou des animaux. Jean de la Fontaine, moralisateur amusé, dans ses fables si vraies, comme ses antiques prédécesseurs, ont illustré les insectes et les animaux, à nous faire honorer, aimer et apprécier.
La danse macabre des feuilles
La feuille danse au vent, puis pique du nez sur la terre en se balançant, comme pour s’amuser une dernière fois et de son destin se moquer. Une fin qu’elle ignore aussi. Mais elle ne fait la joie que du philosophe et de celle du poète que tu es lecteur. Allez ma feuille ! Un tango, une valse, un slow…
Tu réfléchis à ton tour à la vie. Profites-en, toi aussi lecteur. Et projettes-toi plus haut encore, avant de descendre, là, sur terre.
La cime donne des hauteurs, de la majesté, sinon de l’arrogance et du mépris. Méfiez-vous, Excellences, restez près de nous ! Les bambous sont une mauvaise école. Ils risquent de les chagriner nos décideurs et de les fâcher contre moi en ce mois de Mai, pluvieux mais sec ! Il y a ainsi des mois qui sont schizophrènes et qui se trompent de pays et de calendriers. Et des jours de quatre saisons aussi.Des calembours hors sujet et hors du temps. Telles ces conneries locales des journées continues, socialement mal gérées et ces horaires d’été, mal vécus, qui vident les services et les administrations.
Si les jours normaux servent à se cacher du contribuable corrupteur pour de fictives réunions, il y a les vendredis. C’est saint et c’est superbe. On pointe et on dégage pour filer le couscous et s’étendre dans la prière. Sur le tapis éventuellement. Disons que c’est hamisse*, voire haram* de travailler. Et pour nous de blasphémer ou déblatérer !
Les puissances cyclopes et leurs cyclones
Avec tous ces vents qui font chuter les feuilles jaunies, toutes ces maladies botaniques, ces parasites, y a-t-il un botaniste dans ce Gouvernement, pour nous sauver ? Pour sauver le tronc de cet arbre que nous sommes et qui respire de ses branches en Europe, tout en plongeant ses racines en Afrique ? Maintenant plus qu’avant et encore plus, depuis que les tamtams des apaches, nous lacèrent le dos !
Sauf que les planètes et les étoiles ne suivent pas les mêmes lois apparemment que les grandes puissances. Des cyclopes ou des sirènes qui voient mal et qui nous hypnotisent de leurs chants…
Appel aux grandes puissances
Devant et face aux grandes nuisances, elles se doivent de bouger sans hypocrisie ni duplicité. Elles savent, elles sont témoins de nos faits et gestes qu’elles inspirent, influencent et puis, elles font mine de ne plus comprendre notre Histoire. Elles, qui nous font divaguer l’esprit entre civilisation, démocratie et libertés. Elles, que nous avons reconnues, aidées à se libérer et que nous continuons à aimer, à attendre, à solliciter et respecter.
Le cœur valse entre les frontières qu’elles ont en partant balisées. Lâchement dessinées, ces murs partiaux entre frères, des barrières qu’elles ont dressées et érigées, voire laissées créer et se hérisser !
Leurs retournements, leurs aveuglements, leur laisser-faire arraisonne la paix et laisse persister l’arrogance et le mépris. La fureur se développe entre les erreurs et le hasard. Que peut supporter comme suspens et menaces de guerres ce reste du monde ? Fébrilité entre la justesse des droits et les manigances contre la paix.
Car sinon, ce serait le chaos et le néant. Tout comme ce qui se passe au Moyen-Orient et que depuis 40 ans nous avons su éviter ! Ces déchirements des nations, tels qu’ils semblent programmés et commandités par les grandes nations impérialistes. Ces suppositions ou ces vérités, sont des injustices, des crimes contre humanité. Regardez les millions de morts, les millions de réfugiés et d’exilés, les économies anéanties et les villes et leurs structures ravagées ! Elles ont insufflé le virus des guerres au lieu de s’imposer comme des arbitres de paix. Il leur faut se réveiller et opter honnêtement pour un juste compromis. Il leur faut de régler un litige né de la guerre froide, qui perdure. Ils se doivent d’apposer, comme de justes arbitres, le calme dans le cadre d’un remembrement post colonial. Il leur faut d‘aider notre pays face aux bellicismes, sources des sécessions de notre pays.
Appel à la franchise et à l‘honnêteté
En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas loin de perdre le rythme, celui de nos concepts et de nos convictions. Vieux et grands amis, nouveau amis, levez-vous ! On parle de coups dans le dos. Restez à nos côtés, sans nous perturber avec vos changements de mœurs et d’humeurs. Vous connaissez notre histoire et nos droits. Cessez alors de vous aveugler, pour des boniments matériels et des dérives contre-nature ! Nous avons besoin de parapluies et de parasols. Nous subissons les retombées et les mauvais fruits de la guerre des Bush. De celles qui les ont suivies et précédées. Celles incessantes avec les dégâts générés dans la région. Toute du fait des industriels de la mort et de leurs financiers repus, toutes celles de leurs ataviques commanditaires et de leurs puissants lobbies…
Philosophie politique
Mais quittons ces amours superficielles incertaines et optons pour de nouvelles liaisons par gageure. L’amant de mon perfide ennemi peut-il m’être fidèle ? Il ne sera pas forcement sordide ni fourbe ! Félon et sournois, traître et tyran machiavélique, parjure et apostat ! La politique n’a pas que des qualités comme adjectifs et rigueur morale.
On croyait avoir à faire à des états adultes et non des girouettes sous les vents. On lit sur les pierres du temps qui nous a construits, qu’on nous a souvent trahis et réduits aux retards et à l’archaïsme. On lit sur les sables cartomanciens, qu’on nous avait volés, que la politique ne fait que de faux amis.
Les états comme les peuples, les clans, les tribus ou les nations, changent de maîtres et de deals. Selon leurs affaires et leurs intérêts. On reverra ça en conclusion.
Veules destins et opportunisme
La vie, l’être, sa conscience, ses sens et ses actes, réfléchis ou pas, ne laissent pas assez de place à la seule volonté ou au pur hasard. Volonté plus hasard égalent destins. Le milieu évidement est pour quelque chose dans notre vie et dans l’exercice de nos sens. Le nouveau-né ne sait pas ce qui l’attend et celui qui va partir à jamais, ne sait pas où il va aller. Je ne parle ni de sa chair ni de ses os mais de sa personne, de sa conscience, non pas de sa mémoire, mais de son esprit, non pas du souffle qui le fait vivre, mais de ce qu’il y de nécessairement au-dessus. Ce ‘’truc’’ qui justifie la vie. L’âme ! L’âme, ce vrai soi-même, le pilote du robot qui vous parle et qui vous écrit.
Le monde est une trêve, ou un rêve.
Une faille de l’espace-temps. Abysse labyrinthique, interactive, faite d’ombres virtuelles. De chair et d’argile, les marionnettes croissent, coassent et crissent sur le décor. Les planches du théâtre, le plancher des vaches et des avachis, croule sur les décombres des acteurs. Le berceau tombal où entre l’être pour naître, paraître et disparaître.
Mais dans sa résilience d’être humain, il est conscient sans être clairvoyant, casseur, profane, profanateur, tricheur, tombeur, violeur. Voire un peu plus moral, sincère, loyal et moins corrupteur. Voilà l’homme ! L’humain s’oublie alors dans le travail, les obligations, les jeux d’amour, les jubilations ou l’insouciance, à en désapprendre la fiction qu’il joue : son rôle incompris, son déguisement et son numéro. Une tragicomédie d’halluciné masqué, un être qui fuit la réalité dont il a peur et sa fin programmée qu’il élude jusqu’à succomber à la mort.
Si ce n’est pas ça le courage ?
Ou le mirage. Voire le rôle qu’il a pris de Dieu et que les montagnes ont refusé de prendre. Autrement, c’est chose banale, c’est cause perdue. Il y a cette donnée que l’on ne saisit pas et qu’on appelle l’âme. Le chauffeur et le guide, l’habitant ou le passager du robot que représente notre propre corps. On en a dit un mot similaire là-dessus !
Cette super structure biologique, ce système faramineux aux milliards de cellules, vivant ou fonctionnant, grâce à une chimie multiple époustouflante. Un corps, un univers en soi, auquel la conscience elle-même, si scientifique ou encyclopédique soit-elle, ne sait que peu de choses.Le sommeil est pour nous, comme les sens et les facultés, ou comme les automatismes qui nous font vivre. Ces facultés, ces activités hermétiques, sont la preuve de notre ignorance et qui plus est l’incompréhension de ce qui est au-dessus de nous. L’univers et sa création, ce ciel qui couvre les êtres et des personnes. Avec, comble d’ignorance de ce qui est chair ou individu, ce qu’il y a de plus résistant encore que l’argile et le terreau : l’âme et l’esprit.
De la vie
Je parle de la vie, je parle aussi du sens de la vie chez des individus, des êtres si proches des animaux et des fauves, des singes et des cochons, des humains qui s’ils s’adonnent à la culture, font la chasse, l’élevage, la boucherie et l’abattage, le meurtre régulier et normalisé, des autres espèces et créatures ! Les êtres dont nous nous nourrissons, mais avec lesquels nous partagent bien des gènes, sinon des chromosomes entiers. Je laisse le créationnisme et l’évolution se mettre en symbiose, pour nous expliquer, d’un commun accord, ce que nous sommes vraiment.
Qui sommes-nous pour cette terre ?
Des extraterrestres ! Des êtres parachutés, descendus de quelque part. Ou le résultat de corps chimiques, des amines de carbone, tombées du ciel, fécondant une chimie nouvelle sur des mers à peine refroidies…Celles qui ont, une fois la terre calmée de ses bouleversement, fait ce que nous sommes pour le système appelé ‘’ vie’’. Pour cette conscience notre de la vie. Sommes-nous si particuliers, parce que nous parlons, avec conscience, que nous sommes debout, avec un larynx, un kilo de cervelle et demi et deux mains.
Que sont nos espoirs pour demain ?
Comment t’adorer quand tu ne se seras plus là ? Comment T’adorer, quand je ne saurais plus là.
Soit l’Apocalypse astronomique ou celle des guerres qui germent en nous autres les humains ? Celles de nos erreurs qui prospèrent et qui vont engendrer le calvaire final ? La faim et la fin de l’humanité ? Soit des mutations et l’exil, l’essaimage de certains rescapés sur d’autres mondes ou d’autres sphères. D’autres vies, une autre vie, sur d‘autres terres, sachant que celle-ci nous fut donnée sans le vouloir, en ignorance de cause, dont la première est de l’avoir désirée. Une vie gracieuse, mais courte ou terne, volontiers désirable ou détestable, c’est selon votre poche, votre quartier et votre pays !Une vie, si labile et si futile, que la refaire et la faire durer n’est pas une chose inutile. Des horizons religieux pour un meilleur séjour et plus long décours, dans un autre décor, nommé Paradis. L’éternité pour tous, la récompense ou la sanction. Mais le credo de certains s’oppose à celui des autres. Et le pire, est que les adorateurs du même Dieu, se font la guerre. Ils le méritent, comment pourraient-ils être, ces meurtriers opposés, dans le même paradis. Fictions et espérances encore ? Elles ornent pourtant le futur décor !
Symbolique mystique et nostalgies.
‘’Jdour essejra ! Ila ma êtate ezitoune, taêti laêouade bach t’ssakhnou ’’. Les racines de l’arbre. S’il ne donne plus d’olives, son bois servira à vous réchauffer. Tu veux replanter l’olivier arraché de la maison natale, qui vient d’être vendue par les héritiers, afin de le replanter, là, près du figuier de cette esplanade de la grande mosquée…C’est la noblesse identitaire, qui s’affirme chez toi ! L’allusion au Coran n’est pas loin et la paix est manifeste dans ce geste bienveillant. Une épreuve qui aux autres semblera bien vaine et futile, car on te dit, que cet arbre déplacé, ne prendra pas !
Propos inutiles
C’est bon à lire et de ne pas perdre de vue. Quel est le but de chacun sur cette vie. Manger, prendre la vie et puis, mourir ? Mais, c’est vainement peu, il faut dans le confort et la célébrité oser et persister. Les riches et les puissants savent depuis des lustres le faire. Les mots des sots sont sages et leurs sceaux symboliques. Les autres, têtes enfumées et sexes incendiaires, mind, faites gaffe, il ne faut pas les déranger. Car, couverts de leurs lois, et depuis des siècles au top des libertaires des droits de l’homme et des nations civilisés, ils sont libres de forniquer à leur manière, chez eux. De quoi je me mêle, moi le plébéien solidaire ? Avec les valeurs tordues d’un pays de prolétaires ! Des pays sous- développés, arriérés, fanatiques et va-t-en guerre !
Même s’ils vous insultent et qu’ils vous pilonnent de missiles, qu’ils vous canardent de slogans ou de dettes, pour vous apprivoiser, humilier et posséder encore, ou qu’ils vous expulsent de chez vous, tenez-vous tranquilles !
Attendez qu’ils vous achèvent ou emprisonnent dans vos camps. Accros, égotistes et fiers leurs passions futiles, les riches sont fiers et jaloux de leurs forces tranquilles. Arguant de leurs statuts suprêmes, arrogants avec leurs-dites identités supérieures, ils sont impérieux et dotés de pouvoirs réels sur les autres.
Ostentatoires, quand à leurs naissances divines, les entités supérieures perfectionnent les armes et les incrustent de diamants. Volés, certainement. Ils couvrent leurs voitures d’ors pour briller de fastes insolents. Face à la cruelle et impudique misère des pays du continent, ils ornent leurs missiles d’armes subtiles et les perfectionnent de techniques nouvelles. La main sur leurs bourses, le doigt sur la gâchette, ils fraudent sur les valeurs, morales, ‘’masquant ouvertement’’ le stupre et le lucre, les leurs, pour gaver les autres de conseils démocratiques, de préceptes moraux fallacieux et de doctrines, soi-disant universelles. Des conduites paradoxales et inopportunes ailleurs, le plus souvent ! Des instructions, si opposées et flagrantes aux conduites qu’ils s’adjugent, en ignorant les moyens et les retards des colonies d’hier. Des pays déchirés, des tribus délaissées quant à leurs sorts, dans la pauvreté et les affres des guerres, entre leurs chefs et leurs nations.
Chut, assis !
En garde ! On t’achète, on te vend, on te prend comme on veut ! Sinon on te culbute Chef ! Quitte à te poignarder dans le dos et à t’évincer, quand on veut, comme on veut, par d’autres compères ! Et tu en connais, n’est-ce pas de plus solvables ! De plus convenables et dociles, n’est-ce pas, Chef ? Oui, mon colon ! Ce sont des traîtres et des félons, des renégats déloyaux et des plus lâches qui soient ! On en voit. Vous les aimez, comme ça, n’est-ce pas ? Moi, je vais changer de maîtres et de copains et on verra ! Le Harem et même le Mac Zen plutôt que de subir la vendetta ou la loi du Talion.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 08-11 Mai 2016.
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
MEDICAMENTS ET TAXES SUR LES MALADIES,
Le devoir du Gouvernement et du Parlement en matière de santéCE QU’ATTENDENT LES ELECTEURS DES ELUS ET DES CADRES HAUT PLACES
Exposé du problème
Nous avons souvenir que dans son discours d’avant les élections parlementaires, SM se flattait du travail des Partis et demandait aux ONG de soutenir leur travail civique. Côté taxes sur les médicaments et sur le matériel de diagnostic, qui renchérissent les actes, nous continuons notre travail d’éclaireurs bénévoles, sans relâche depuis plus de 10 ans. Qu’attendent les électeurs de leurs représentants parlementaires, des ministres et des Partis, en matière de santé et de défiscalisation des médicaments ?
Ce qu’attendent les électeurs des élus, des Cadres et des Conseillers Royaux du think-tank, que nous interpellons vivement, c’est de meilleurs accès aux soins ! Avec plus de considération et de respect à l’endroit des malades, pour qu’ils ne soient pas exploités durant leurs maladies, quels que soit les secteurs ! Ce n’est pas une affaire de professionnels, de praticiens, d’industriels et d’importateurs, mais de réglementations indélicates et de lois voraces pour ne pas dire cannibales ! Les taxes de Douane et de TVA décriées, cumulent 24 % au total, sur presque tous les médicaments et 37 % sur le matériel de soins, qui sont destinés aux seuls malades, tous secteurs confondus !
Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes. Ces taxes indirectes représentent une ineptie, amorale, une fois qu’on en a eu conscience ! C’est une injustice anti-humanitaire, anti citoyenne que de voir persister ces pénalités sur les malades, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne. Qui plus est, il ne peut y avoir de développement humain, sans la santé ! C’est basique et c’est clair. Aussi, aspirons-nous vivement à voir ces taxes ignobles, abolies par SM le Roi, que Dieu Le garde, afin que les pauvres et les handicapés, les malades quelles que soient leurs tares, puissent sortir de l’indifférence, de la misère et de l’ingratitude, pour être placés sur le chemin du progrès et de la dignité, sans abus ni déni de leurs droits ni pénalités indirectes sur leurs douleurs et leurs maladies.A CEUX QUI DEVRONT AGIR POUR SAUVER LES MALADES
Le constat social
Après le décours de la véhémente affaire Ban Ki-mon et de l’impeccable réponse de la Nation sous la férule royale, de nouveau défis et de nouveaux horizons nous interpellent. Nous somme à la veille des élections au Maroc. Nous parlons, quitte à nous répéter, par pédagogies et insistance devant votre honorable classe. Serait-il utile aux militants des Partis, aux Conseillers du Roi, à tous les Cadres responsables du royaume et au Gouvernement actuel, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les changements, politiques et temporels, de se pencher encore sur cette autre infamie, cette infortune, que sont les maladies ? Auriez-vous, enfin, un regard loyal et sincère, altruiste ou intéressé, envers les malades, messieurs-dames ? Les simples maladies et leurs approches, réglementaires, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus, face à ces calamités ! Ils réclament une Réforme fiscale sanitaire globale et non quelque réduction parfois, menines, sur les simples médicaments ! Le Maroc nous regarde et nous sommes tous concernés ! Vous-mêmes, votre santé et celle des vôtres, messieurs les ministres !
Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres valeurs plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité, donc la citoyenneté, à sa plus basse valeur. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels pendant que des arrivistes sabordent les concepts de Démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd ! Dans cette désaffection des règles et des lois, des secours et de la compréhension, les laissés pour compte, cherchent n’importe quel écueil, n’importe récif pour sortir de la noyade ! Et ce, quelque que soit la main consolante, sournoise, pernicieuse ou perverse, qui se tend alors vers eux, pour les repêcher !
Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux-là même qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie, leur génie et leur abnégation, par tous les temps, quels que soient les autres dossiers où la sécurité prime. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leurs rencontres salvatrices avec les couches qui les ont générés ? Évidemment il y a des affaires terribles et graves qui nous occupent, le destin du Maroc, nous hèle ! Faut-il taire les autres dossiers, et repousser à jamais, la révision de nos concepts fiscaux sur les soins ? Prétextant, si ce ne sont pas les vacances, le ramadan, les élections ! Ou a fortiori, notre vitale affaire du Sahara sur laquelle veille sans relâche le Souverain !
La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour vers les problèmes qui semblent élémentaires, aussi difficiles soient-ils et quel que soit le sacrifice qu’il y a lieu de faire. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et concitoyens de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !
Et ces mots sont écrits, de nouveau, après la dernière défection du Secrétaire général de l’ONU. Nous ne pouvons pas traiter nos affaires, identitaires nationales, ou sociales et humanitaires, par la lassitude, la politesse ou les faiblesses devant ceux qui votent ! Que ce soit à l’ONU ou aux quartiers ! Que ce soit par leurs silences, qui expriment une déception certaine, envers et à l’encontre de toutes les injustices ! Combien y-a-t-il de malades déprimés et dépités parmi-eux ? Faut-il négliger leurs voix et leur sort ? Si, face aux adversités, SM le Roi s’active avec autant de force, de courage et d’entrain, comme de franchise et de prestige, face au double jeu des puissances protectrices ou dites amies de longues dates, aujourd’hui nous interpelons le Gouvernement et le Parlements afin de s’occuper des lois tarées et injustes qui frappent nos malades dans le dos. Nous les dénonçons sans relâche, sans timidité ni pudeur. Et nous persévérerons ad vitam aeternam ! Allah yerham notre doyen et bienfaiteur, Si Abdeltif Berbich, qui nous le répétait souvent. Et ce, quels que soient la couleur ou le style des Gouvernements, qui doivent veiller sur les malades marocains comme sur les sables de notre Sahara !
Appel des familles, appel du peuple
Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !
Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,
Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leurs souffrances et leurs maladies ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’Etat dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !
Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du DROIT DES MALADES. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé, pervers et des modes légalisés indirects, sournois. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre Pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie !
Reformater les taxes
La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’Etat veut élargir pourtant par l’AMO !Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’Etat nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 % du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’Homme !
Ces dissonances, artefacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI. Indigne des Ministres des finances, aux références socialistes ou libérales, qui se sont succédés ! Indigne de tout pays au référentiel et au potentiel démocratiques ! Indigne de cet Islam, si prégnant dans les valeurs du Maroc, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui ! Mais d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne…
Un exemple brillantissime du Roi citoyen
En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants élus et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.
Un besoin de réformes humanitaires
Réformer les concepts, c’est donc pour l’Etat, de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! A titre d’exemple, nous faisons une proposition ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boissons prises en public, dans les cafés, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des strates les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres impôts mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi, son initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !Un besoin d’évolution démocratique
Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.
En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme ou de l’Agriculture, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que le livre, la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et le lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !
Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.
Des lois honnêtement, plus justes !
En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, messieurs les élus, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.
Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population qui vous a élus, à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’Etat.
Ce sont des lois honnies et contreproductives pour le prestige de l’Etat. Il est donc légitime de les abolir et de solliciter cette grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif ultime et le rôle ascendant dans le Gouvernement. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès lors d’espérer et d’attendre du Roi, qu’Il les abroge et qu’Il fasse un acte de justice, en graciant les malades, afin de les délivrer des taxes sur leurs maladies, et de lever cette prédation partiale et embarrassante.Appel à Celui qui nous écoute
En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur l’enthousiasme rouillant de certains ! Un plus en matière de solidarité, qui confortera par son effet humanitaire notre image de marque au sein des Nations, les mieux développées !
Aussi, garder ces lois inconscientes, devient un défi ingrat et malveillant aux principes inculqués par le Roi. Cette iniquité équivaut à une arnaque amorale, perverse, traîtresse et cynique, quand on sait qu’elle est portée par les seuls malades.
Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une opération thérapeutique du brouhaha généré par les hausses des prix dans les hospices et par les autres indélicatesses, qui se font plus rudes à chaque rentrée ! Une chance pour cette détaxe, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler l’amour de tous pour la Nation. Patriotisme qui semble passé de mode, depuis la Marche Verte ! Non, le Sahara, notre Nation, notre Pays, notre Etat en ont besoin.
Cette détaxe, mise en évidence et magnifiée, permettra de confondre et de dépasser le nihilisme navrant de nos dénégateurs et de nos acerbes adversaires ! Tel qu’il est journellement exacerbé pour écœurer les citoyens. Il est temps dès lors de stimuler l’adhésion de tous, à partir du prisme hypersensible de la santé, pour développer l’engouement du Maroc, en entier, dans le cadre de l’INDH et de la sauvegarde de son identité nationale et territoriale.
Dr Idrissi M. Ahmed, Président de l’AAMM
Kénitra, le 2 Mai 2016ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.comCe coq de Ban Ki-moon,
Errance philosophique entre les sables et les instits qu’on maltraiteIl m’inspire, ce gars ! Je ne parle pas de confiance. Celle venant de lui, s’est évanouie. Ben Ki-moon est un coq. Réveille-toi poète, même si tu n’as jamais écrit. Méfiance, on veut te faire prendre pour une grue pour nous gruger, avant de te livrer au chant de cygne et te traiter de bouc émissaire. Celui par qui le malheur arrive, l’agneau offert aux jeteurs de sorts, pour s’épargner les fléaux et les catastrophes. Ce faisant, comme le vieux chaîne attire la foudre et attise les flammes qui le brûlent, tu les attires avant de prendre, dans la honte de ta vie, une ignominieuse retraite.
Lyrisme
‘‘J’aurais dû faire bijoutier pour femmes ‘‘ riches et belles »… Et pour les autres aussi, calmez-vous ! Car je n’ai pas assez de mots à leur offrir à toutes, comme ces perles de rivières, ces brillants de diadèmes que j’imite aussi. Sachant la luxuriance des sentences et le parfum des mots, je suis rebuté par l’étroitesse du lexique. Je me sais incapable de les saisir et je me crois inapte à leur exprimer tous mes sentiments et mes idées. La luxure s’arrête aux simples louanges, de peur que le souffle du poète ne s’évapore. Et que ne se stérilisent, par l’envie refoulée dans les actes manqués, et s’échappent les mots…L’icône apeurée, n’ayant rien compris de ce qui n’est guère entrepris, s’effarouche et fuit. Les mots souillent les sentiments que bouleversent les sens, aussi fantasques soient-ils et tu restes là, abasourdi. Il est des mots, pires que les actes les plus perfides et d’autres plus émouvants et plus lyriques que les féeries magiques. Voilà ce que je lui ai dit en pensée…Elle n’a rien raté depuis…Elle est partie…Je parle de la Liberté !
Entêté aussi persévérant que je sois, j’accuse et le chien et le coq ! Mon affaire ce ne sont ni les démons ni les ET, ni les lustres et leurs paraboles, encore moins les yétis et les crocodiles. Je n’ai jamais trop de morgue et d’orgueil, mais suffisamment de mots de fierté pour ne pas interpeler les grands personnages. Je m’explique pour que tu te comprennes, toi lecteur, mon frère de misère, mon sosie nanti des mêmes chromosomes ! Toi qui véhicules un corps méconnu, une machine, fragile et mortelle, un consensus vital plus compliqué qu’une planète qui n’est pas à toi et que tu croies être toi-même, alors que tu es incapable dele comprendre, de le maitriser et de le réparer…Passons ! Oui je veux cet argent des rois que je veux offrir et non pour l’avoir et le garder, mais pour le bien donner. Libérez les gens, les esclaves, les putes, les colonisés, leurs terres, leurs enfants. Cessez de fractionner les nations !
Parce qu’ils savent donner, les rois, je veux les imiter. Mes vers se distillent sur les cordes afin de mieux les chanter ! Je leur adresse ces parfums du cœur, ces essences émanant des manants et de leurs mots. Je suis un laudateur du Roi des rois et des belles rimes aussi. Ma lyre chante seule, même ce que je ne sais pas interpréter. Mes mirages, mes migraines, mes visions ! Alors, faute d’écoute de leur part, trop occupés, vous m’avez compris, disons qu’ils n’ont rien entendu. Aussi acceptez le peu que j’ai et que je donne, ces quelques mots ! Avant de les oublier et de ne plus rien me rappeler que je puisse vous dire ou vous raconter ! Que vous livre donc quand je le peux encore ? Des mots en guise de choses, des conseils approximatifs, parfois erratiques, mal agencés, mais que vous comprendrez sans peine. Droits, justice, libertés !Barbarismes de basse-cour
Les honneurs, les louanges et les flatteries, ça courre les rues et ça ne fait pas vendre ce que je sens et que je n’ai jamais appris. Self-made-man, autodidacte, naïf, j’ai appris sur le tas, peu de choses en fait, comme par exemple, c’est quoi vivre et pourquoi sommes-nous là ? Il y a bien une finalité, pardi ! Là, nous vivons comme des parasites et des assassins ! Des bêtes malfaisantes, des barbares fanatiques sous des apparences religieuses, des identités égocentriques, xénophobes et racistes, faussement démocratiques et civilisées. Des puissances faiseuses de guerres, face à des ethnies, à la fois haïes et exploitées.
Nous sommes sur une planète qui donne le vertige, un berceau, abattoir, mangeoire et cimetière à la fois ! Une planète équivoque, qui vogue comme un point dans une immensité, perdu dans un univers incommensurable. A l’extrême, nous sommes des bouts de chair, cannibale elle-même, qu’on a condamnée à pourrir là. Une situation toxique dont l’avenir programmé est de s’envenimer avant d’exploser. Ou que oubliant ces misères, je chante comme un profane, un barde à la voix cassée ? Un chanteur de halqa, sans ouailles suffisantes pour le porter aux nues. Je parle du ciel et non des déshabillées ! Sans dignité ni reconnaissance autre que sa crête, sans écoute ni médailles pour le flatter ! Un coq né sans avenir ni ailes pour le porter lui-même, juste ses cocoricos qui flattent autrui, qui les bercent et les hypnotisent pour s’oublier afin de se recoucher, ou de se réveiller de nuit, pour l’accompagner. J’ai vu des chefs et des leaders, des casseurs de pays, se livrant comme des gougnafiers aux injures ! Des leaders crâneurs sans crêtes rouges, parmi les plus aigris ! Laisse-les reprendre leur haleine et s’insurger seulement contre les étrangers qui nous veulent du mal ! Aux urnes prochaines, ils reprendront, comme des coqs, leurs stériles combats.Va de ton côté soigner ton jardin. Ton coq te manque. Mais, est-il toujours dans ton jardin ? Donne-lui un peu de pain ! Peut-être qu’il reviendra ! C’est ton gourou et il chante bien. L’aède de service (gratuit) poussé par un Eros mythomane vagissant célèbre les Dianes imaginaires, les dulcinées de passage, les Aphrodites abimées et les fées avachies du quartier. Un barde fantastique, fatidique, qui chante la mort des belles compressées, en leur ouvrant son cœur châtré, un phare immense, un fleuve incompris, en guise gloire et de paradis.Ares agenos, vigamkalest !
Désyalroxolidescort ! Ne cherchez pas dans le Larousse ni sur Google. Ce ne sont pas des injures en latin ! C’est une thérapie ! Et c’est juste un gargouillement pour être gentil et dire en grognant que je suis là. Quel est mon but avec ces cordes vocales et ces guitares aux harmoniques déphasées ? Celui de vivre seulement ? Aucun rôle, conscient ou particulier, rien d’essentiel pour être quelque peu fier de moi, si ce n’est de vivre ! D’oser vivre avec superbe, et d’user de ce courage qu’il est de voir des tirs se livrer sur soi, émanant de fusils masqués et d’oser les affronter sans effroi ! Être ici à l’étroit et garder le cœur large. Voir le pari raté sans déciller, en attendant avec courage, de passer. Résister avant de déguerpir comme si on n’a jamais été. Comprendre le pourquoi, afin de faire des progrès pour soi et sur soi ? Ou céder aux hasards, en sujet passif et me dire que c’était écrit ? C’est le destin, que je sois né ici et que j’ai vécu en ces temps-là. Et le destin ? C’est forcément plus fort que soi ! Plus décisif que ces quelques apparences de liberté ! Sauf que même les hasards sont les résultats des actes et des calculs, ceux des erreurs et des micros actes que l’on ne sait pas intégrer dans les équations existentielles. Et que les libertés ne sont les sommes des petits actes, en rapport avec une personne structurée, figée. Un individu formaté. Une personne codée, bourrée de principes, bardée de vérités, gorgée d’idées ingurgitées, dopée par sa formation, codée par sa culture, de doctes principes, d’idées infâmes ou de grandioses tromperies. Un bio-type, un être, un individu marqué par son hérédité, dont l’ADN et sa biochimie, sont les vrais meneurs, les gérants de ses actes et de sa vie, et celles de ses apparentes libertés.
Vivre pour enseigner
Oser vivre afin de répondre, inconsciemment, aux questions impalpables relatives à soi ! C’est le pari obligé, la chance, le hasard ou le contrat ! Se frotter aux choses et aux gens, face au climat, aux moyens et au temps. Interagir avec les artefacts des objets et les actions des vivants ! Y céder ou en faire cas ?
Paradoxalement, nous sommes à un moment où l’on frappe les profs, ceux qui nous forment et qui nous expliquent ces choses- là. Juste, parce que mécontents, ils osent exprimer leurs dols et leurs droits. Au moment où les parangons des libertés, nos parrains occidentaux (du Nord, ‘’nous’’, on ne compte pas) allument les guerres ailleurs. Et que ces messires les délocalisent pour les faire flamber plus loin ! Tout pour que ces ostentatoires donneurs de leçons, nos anciens maîtres, continuent de prendre des hauteurs. Ils ne cessent de briguer cet honneur, celui de nous indexer pour nous humilier ou nous réprimer, afin de nous dominer plus encore. A distance et à moindres frais. Ce, au moment où les guerres, qu’ils ont allumées, avec leurs millions de morts et leurs dix fois plus de réfugiés et d’exilés se répandent chez les géniteurs de leurs malheureux sorts. Au moment où les mécontent s’immolent par centaines pour traverser les mers ou qu’ils s’explosent pour tuer et se venger, une conclusion banale s’impose.Le monde va mal et ses gens aussi.
Vous le saviez. Les enfants sont les premiers à le payer. Ceux des guerres comme ceux des divorces et des rues. Que fait-on pour en faire des hommes justes et forts? Non seulement là d’où je râle, mais partout, dans tous les pays ? Que fait-on à travers le monde, que donne-t-on comme éducation civique et morale dans les écoles et les lycées de cette large cité qu’est devenue la Terre ? Est-ce assez, quand les êtres supérieurs, s’enkystent dans leurs égotistes suffisances et refrains de donneurs de leçons et autres litanies de surhommes, auxquels tout est permis, sur les gens de couleurs et les terres attardées ?! Comment prépare-t-on les citoyens de demain, à se rincer de toutes ces haines, à se délaver de ces intolérances, à se libérer de ces guerres fratricides ?
Des guerres pilotées, suscitées, induites ou dictées. Des guerres sensées naître ici ou là, pour réduire à la docilité les peuples et leurs chefs, afin de les voler en tranquillité et les dominer à vie. Si c’est faux, que fait-on pour cultiver le civisme universel, l’amitié entre les peuples, le dialogue des civilisations, la proximité des religions ? comment fera-t-on pour régler leurs animosités et gérer leurs colères ! Comment appréhende-t-on la culture du respect entre les gens, leurs genres et leurs races ?Comment doit-on relever le genre humain ?
Le sauver de ses guerres fratricides et de son bellicisme atavique, celles héritées des ancêtres, les reptiles fossiles ? Comment faire oublier aux hommes ou leurs rappeler les dommages des invasions barbares, des guerres antiques, des guerres de religion, des conquêtes et des colonies ? Comment se détacher des conséquences des guerres mondiales et des autres querelles larvées ? Comment sauver l’humain de sa barbarie et de sa bestialité si on ne donne pas leurs droits aux peuples fracturés, aux nations déchirées et aux pays dévastés ? Comment faire respecter les valeurs éthiques et les droits d’autrui, dans tous les pays, quand les foyers de guerre et les meurtres ne veulent pas cesser ?
L’ONU soit qui mal y pense !
Un tour dans les saillies de Ban-Ki-moon. Exhibition des pensées, des idées et des tortures internes, communication pour apaiser. Je n’ai jamais dit zut à quelqu’un que je respecte comme Votre Excellence, mais par nationalisme, pour la justice et la paix, je vous dis que vos propos biaisés sont ceux d’un complice avéré. Vos déclarations partiales de SG de l’ONU, ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie timide, hermétique fallacieuse ou attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé. Vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Ce malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation que vous connaissez. Nous avons conforté la conciliation avec les parties dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souverainement en acceptant et en offrant la Régionalisation. Souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la paixet la cohésion.
Le Référendum des sahraouis,
Nous étions les premiers à en rêver, si ce n’était falsification du nombre des électeurs potentiels par des mercenaires agglomérés pour faire le nombre par l’Algérie. Ne pouvant réaliser un Référendum crédible la partie embastillée de nos sahraouis, ne pouvant la faire sur des bases numériques ethniques crédibles, nous avons proposé et nous continuons de proposer à une solution fédérative avec la nation et patrie mère, le Maroc. Une solution que le Conseil de Sécurité, l’ONU, la majorité des pays et des grandes puissances reconnaissent comme un progrès, un acte de paix positifet qu’ils saluent comme étant un projet politique, ‘’une solution réaliste, crédible et sérieuse.’’
Dérapage prémédité.
Les Bankimooneries. Je répète que je n’ai jamais dit m….de à quelqu’un que je respecte, comme Votre Excellence le fut et se doit de le rester encore ! Mais par nationalisme, pour la justice et l’équité envers notre cause, et la paix dans la région, que vous deviez être le premier à maintenir et assumer, je vous dis que j’ai failli le faire.
A moins que votre glissement sémantique ne retrouve raison et que vous conveniez que les liens d’allégeance, dans le passé des vieux pays et des antiques états, sont la charge et le ciment, la nature des liens et des responsabilités que nos anciens chefs de tribus devaient aux Sultans. Le Sahara est mauresque, entendez qu’il restera comme dans le passé, l’une des racines prestigieuses du peuple marocain.
Si les propos biaisés vous poussèrent dans la complicité, vos déclarations partiales et vos gestes confirment votre trahison du rôle neutre et impartial que se doit de garantir le SG de l’ONU. Par votre geste, celui de hisser en V les doigts, vous avez insulté les Marocains en prenant partie pour la faction sécessionniste sur une terre laissée neutre par l’ONU ! Vous avalisez, au nom de l’ONU, la dite-capitale des mercenaires, en y allant. Vous le faites, sous la férule des matons militaires algériens, jusqu’en bas de nos murs protecteurs, pour nous narguer insolemment ! En parlant ‘’d’occupation ‘’ par nous, de notre bout de Sahara, vous désordonnez la paix vous assoyez l’injustice, le parti pris et vous lancez la région dans la guerre ! Une exception, jusque-là du Maghreb qui malgré ses tiraillements a pu échapper, au nom de la sagesse et de la fraternité aux affres des guerres sales que vous avalisez, sans rien faire, au Moyen-Orient. Qu’auriez-vous dit si Alger devait concéder leur Sahara, les 9/10ème de son territoire du sud, aux hommes bleus de parmi ses actuels sahariens ? On sait ce que sont les colons.
Vos doigts en V et vos pas sur les sables du no-mans-land, furent prémédités. Certes ! Fut-ce une commande, un ordre contraignant ou une connerie ? C’est une grosse erreur dont vous deviez vous excuser, cordialement, franchement, sans entourloupe ni tergiversations. Sans stratagème diplomatique ni esquives, en comptant sur les déclarations ambivalentes de votre secrétariat, qui sont à la limite des fourberies labyrinthiques du langage onusien !
Votre deal avec les Algériens et le Polisario est net. Il vient du fait que votre passage ostentatoire est inutile pour quelqu’un qui a le dossier en mains depuis plus d’une décennie ! Il ne fut utile rien qu’à ça, vous impliquer avec eux et vous immiscer contre votre bon gré ! Mettre les pieds dans le plat, c’était voulu ! Casser le devoir de réserve, y aller nonobstant les rendez-vous ratés avec le Maroc et vous complaire dans le parti-pris, dans cette zone usurpée par les sécessionnistes du Polisario d’Abdelaziz le Marrakchi. Ça se trouve au Maroc ‘’ Kech’’ et non en Bosnie, au Nevada ou en Corée ! Ce fut un engagement de complicité, flagrant de votre part et non une promenade de santé pour votre sagacité d’asiatique, réputée pour être zen et sage, comme l’inspire votre sereine seigneurie ! Hélas, nous sommes respectueusement devenus iconoclastes !
C’est une injure jaune et un jeu sordide ! Une offense monstrueuse à notre cause. Celle dont le Conseil de Sécurité est tenu d’en être le Juge et le Tribunal afin de clore le différent à jamais. Adopter autant de sympathies avec nos adversaires et nos belligérants, soutenir les autres parties en conflit, sourire à celui qui promeut le financement…autant de critères d’implication. Alger après Kaddafi maintient son soutien après que le premier souteneur soit parti ! Alger, la blanche, ne le dit pas franchement, ‘’par pudeur et amitié’’ ! Mais qui le fait lâchement et sournoisement ? C’est d’une complicité tacite et claire, tellement ostensible à la fois, monsieur le SG. Convenez-en ! Vous vous êtes mouillé jusqu’aux burnes !
Votre dérive et vos actes ne sont ni justifiables ni effaçables. Toute sortie attardée ne pourrait être admise comme excuse de bonne foi. Vous avez définitivement creusé le fossé et vous avez d’une situation de calme, poussé la région vers la guerre. Hélas ! Ce, malgré nos actes d’arrangement et de régionalisation active que vous connaissez pourtant. Nous avons conforté la conciliation avec les parties, dont l’Algérie. Nous avons cédé une partie de notre souveraineté en acceptant et en offrant cette solution de Régionalisation. Nous avons de ce fait souscris à une interdépendance pour optimiser et relativiser le remembrement dans la cohésion et dans la paix.
Alors un conseil, Banky ! Ou une suggestion, révisez vos crédos et vos infos ! Optez pour être la main de la paix en faisant serrer leurs mains aux futurs partenaires. Au lieu de leur montrer la gâchette en les armant comme des ados qui se battent en adversaires pour la même fille que chacun croit enfermée chez soi.Je reviens à mes plantes et mes pénates
Retiens ma pensée, ô feuille de bambou, sois témoin que je veux cultiver mon âme pour ne pas démériter. Le label des anges, l’estime, l’amour et la pureté et la pérennité, créature immatérielles, mythique ou invisibles de nos sens estompés ! Toi, si frêle et fragile, qui flirte dans le ciel, en tremblant sous les draps des nuages dorés. Mais les feuilles n’ont ni mémoire ni sens pour nous entendre et traduire témoignages. C’est le boulot des anges, insensibles et placides témoins. Des témoins trop discrets qu’on ne voit même pas. Si on les voyait, on pourrait les corrompre ou les apitoyer et ça les détourerait de leurs offices intrinsèques.
Oui c’est vrai, à part le fait que je sois le fruit du recel de ces morts que j’ingurgite et que je n’ai pas vu tuer, j’ai d’autres repères et appartenances. Tout un arbre géologique, identitaire, et généalogique, où l’ADN fait loi, alors qu’il est à moi et que je ne vois pas ! Je suis le fruit reconnaissant du recel. Et je dis et le proclame pour vous aussi. Non pas des seuls parents, que sont les nôtres, mais un compost fait de restes de morts hachées et de plantes brisées et mâchées.
Mais à part ce corps énigmatique, hermétique et indépendant, que tout vivant prend pour être soi et le sien, à part le volume de ce fossile évolué qui aspire à la main de Dieu pour avoir été fait, il y a comme un vide, un manque, des inconnues et un creux, avant le grand vidange et le parfait oubli. Je ne vais pas laisser Palmyre ni les pyramides au peuple pour qu’il se rappelle de moi. Je suis un nain virtuel insatisfait. Ayant été un inconnu, méconnu même de moi, un oubli pour les ingrats, un passage pour leur besoin et enfin une ombre futile que Demain effacera. Je suis la créature qui regarde son visage sur le miroir du temps et qui se moque de soi en admirant Celui qui la conçue !
Avide de savoir curieux, bibliophile pseudo encyclopédiste, je suis devenu superficiel, généraliste à force de m’affairer sur tout, qu’il me faudrait trente vies pour lire tout ce que j’ai acheté comme livres et revues et ce que j’ai envie d’éponger. Et tout étudiant allant dans une librairie, sentirait le même vertige.Donner de soi pour exister
A force de donner, de ne rien prendre ni réclamer, je me suis vidé de ma substance. J’ai soldé mon être qui s’est livré au néant. Ma personne s’émiette dans le chaos. Si je subsiste encore ce peu, c’est une conscience sans mémoire. Ou enfin si, un peu. Ces remords et ces mots qui en restent comme les battements ultimes d’un écho. Avant que corps ne s’épuise, je là son ombre, effilochée et sans relief aplanie. Les rares fibres de cette marionnette n’ont plus de force pour donner à ces reliefs une quelconque dynamique. Les vestiges d’un fossile qui a longtemps combattu, contre vents et marées. Jusqu’à se reprocher de rien comprendre à ce corps qu’il gouverne si mal et dont il a un jour, joui et hérité. Mémoire attardée d’une enfance quelconque, j’ai jailli de nulle part, au milieu de la dernière guerre, issu de la nullité. J’ai germé, comme un petit grain, seul, dans cette argile avec lequel je jouais, non loin de BabFtouh, ses cimetières, ses briqueteries, ses fours et ses potiers !
Dans une ville antique, délabrée, plus près qu’elle fut d’une bourgade archaïque et d’un quartier, appauvri ! Avec comme force et constance, la patience et l’inconscience, le sérieux d’une timidité, qu’on a longtemps louée, pour me pousser à persévérer. Je me suis vidé à force de remplir les vides tunnellaires. Jactance et petitesse. Non pas complexes, mais assurance d’une dimension donnée. Puis contentement et suffisance. Satisfaction de ce peu auquel je peux aspirer, sans m’aventurer dans les marges et sans intrépidité forcenée. Vagissements vaginaux de vierge nubile qui essore ses premières menstrues ?
Lâcheté ou sérénité ? Au milieu des entrepreneurs pourris de l’époque où tout était offert à ceux qui savent mettre main basse sur a ville ou le pays ! Je suis resté loin de la foot-ballisation, opium des peuples, de la politique et de tout ce qui peut venir de la cour des grands. Estimant que je milite assez dans l’associatif et l’humanitaire national et de quartier, je ne veux pas inhiber, par civisme, ma citoyenneté tant que je le peux. Je ne veux ni mendier ni corrompre pour obtenir quoi que ce soit. Encore moins m’y m’aventurer quand des consciences s’éveillent pour lutter !
$Je n’avais ni la volonté ni le verbe et encore moins les moyens, les approches sociales, pour procéder ou y céder, mais j’ai osé et je continue de parler ! Ceux des aventuriers du savoir à la curiosité jamais assagie, m’entendent. Il est temps de conseiller aux Ministres et aux Conseillers de soigner les enseignants qui pataugent dans la grève au lieu de continuer leur formation et d’accepter de laisser tels quels leurs avantages. Ceux pour lesquels ils ont signé avant d’entrer en formation pour deux années. Bourse et contrats doivent être respectés. Comme leur sang, leur dignité, leur avenir et leur intégrité. Merci Monsieur Benkirane de trouver la solution qui conviendra pour sauver ces valeurs humaines, ces maîtres, qui vont s’occuper demain de nos enfants. Amen !
« Je me suis vidé, n’ayant pu rassasier mon intellect, au point de croire que mon esprit a fui et qu’il ne reste aucune place pour une âme. L’ayant trop réduite ou effacée ! Pour avoir trop tergiversé, me pardonnant mes errements stupides et mes envies, à force de laxisme, comme de par cette bonté que je privilégie envers autrui. » in ‘’ Les chroniques différées de Mme Student ’’.
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 01 Avril 2016Les vannes ensablées de Ban Ki-moon
Vannes sablonneuses, dérives et délires ou partis pris ostentatoires de de Ban Ki-moon ?
Par-delà les sarcasmes, la crise éclate après avoir suscité et réveillé l’équivalent en marocains de 10 Marches Vertes ! Mieux vaut en rire et user d’ironie, comme dirait a contrario de ses propos Fouad Laroui !
Merci Aminatou Haïdar par ailleurs ! Voir ces lettres d’archives, vieilles de 2008-10, qui restent toujours d’actualité.
http://biladi.ma/1033825-lettre-de-fiction-de-mme-aminatou-haidar-mme-clinton-et-aux-presidents.htmlQuand le Premier Diplomate mondial, le SG, fait un grand écart sur les principes de neutralité onusiens les plus élémentaires, on est douloureusement surpris ! On rit jaune, de tristesse sur les dangers qu’il suscite, le SG,et cela entre frères et voisins ! Lapsus linguae ou délire diplomatique ? Faut-il en rire et le critiquer ou le condamner sans lui pardonner ?
Est-il payé ou forcé, l’asiatique célébrissime, par quelques grandes puissances ou simplement mu par sa sympathie envers les Maitres d’Alger ? Sait-il que ses errements au lieu de bloquer les belligérances, vont créer un autre foyer de guerre ?
Une guerre entre frères et voisins, alors que cette partie du Maghreb est restée quiescente, prudente et sage. Cela, contrairement aux autres contrées, dites arabes ou islamiques, qui font des millions de morts, des centaines de milliers de réfugiés et des émigrants malvenus ! Des fugitifs qui sont potentiellement dangereux pour eux-mêmes et pour l’Europe entière. Pays que ces suicidaires potentiels et errants, croient être à l’origine des conflagrations et de leurs sales misères !
Comme ce fait malheureux de l’illustre Secrétaire, de crier Victoire en soutien avec l’une des parties en conflit, et ce en hissant près de leur dit drapeau, non reconnu à l’internationale, le signe ‘’V’’ de ses doigts, et cela en présence des Polisariens.
Pire, le respectable et souriant SG, le commet à grand coup de pub et en grande pompe. Là, sur les sables avoisinant le mur sécuritaire marocain, en cette zone convenue comme étant un no man’s land, qu’il est sensé, lui le SG de faire respecter par les forces de l’ONU. Curieux et troublant, choquant, de voir le juge, procurator, devenir avocat et prendre parti de l’une des parties et en devenir le leader !
Pire, l’éminent Sud-Coréen, issu d’un autre pays coupé en deux des suites des guerres, adhère à la thèse hargneuse et illégitime des mercenaires sécessionnistes. Des concitoyens qui furent kidnappés par Alger, on s’en souvient, lors de la Marche Verte. Ils sont séquestrés et embastillés depuis 4 décades à Tindouf, ville que s’était appropriée la vaste Algérie. Je le rappelle !
Ce sont des otages, les frères Polisariens, deux générations de prisonniers, des jeunes formatés dans la haine du Maroc, de leur identité originelle naturelle, afin de servir de jouets politiques et de bras armé contre les-leurs. Des vendus finalement, utilisés par une puissance locale, Alger la prussienne ? Non des captifs et des gages, entre les mains de la manipulatrice et orgueilleuse puissance pétrolière locale, en mal de suprématie régionale !
Et ce fait, Ben Ki Moon le sait, est en contradiction et en opposition totale, avec le jugement de la Cour Internationale de la Haye. Une réponse affirmative aux questions posées par feu le Roi Hassan II sur la nature des liens juridiques et territoriaux, qui existaient entre le Maroc et ses ressortissants des parties sahariennes.
Quelles que soient les volontés des super puissances qui planifient le monde, la France, l’Espagne, l’Angleterre aussi, devraient rappeler aux Américains et aux meneurs de jeux, notre histoire.
Les colonisateurs du passé, avaient dépecé le Maroc en y établissant leurs protectorats. Et cela pour offrir des parties du territoire marocain au Département français que fut l’Algérie française. Laquelle voisine et sœur, une fois libérée, s’est gardée de restituer à leur mère patrie, le Maroc, ses territoires spoliés !
La vérité comme la justice et l’histoire semblent être des valeurs subsidiaires, entre les mains des puissances financières et militaires. On se leurre de raisonner, quand on est un petit pays, par rapports aux plus puissants ! N’est-ce pas que sous les ordres, monsieur Ban Ki-moon, qu’on s’exécute et qu’on s’implique ? Plus encore, depuis quinze ans ça se complique. Que de foyers de guerre on été allumés par les belles démocraties civilisées qui nous servent de tuteurs et de parangons ! Que récoltent la paix et les libertés, que vous défendez, au milieu de la poudre, du sang et des flammes ?Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16-17 Mars 2016
http://lnt.ma/skin/uploads/2016/03/ban-ki-moon-mezouar-575×360.jpg
« A celui qui met la paix dans l’impasse : Ben Ki Moon et ses vannes ensablées. »
Par-delà les sarcasmes, la crise éclate après avoir suscité instantanément l’équivalent en marocains de 10 Marches Vertes.
Vannes sablonneuses, dérives et délires ou partis pris ostentatoires ?
Par-delà les sarcasmes, la crise éclate après avoir suscité et réveillé l’équivalant en marocains de 10 Marches Vertes. Mieux vaut en rire et user d’ironie, comme dirait a contrario de ses dires, Fouad Laroui ! Merci Aminatou Haïdar ! Voir ces lettres d’archives, vieilles de 2008-10, qui sont toujours d’actualités.
http://biladi.ma/1033825-lettre-de-fiction-de-mme-aminatou-haidar-mme-clinton-et-aux-presidents.htmlQuand le premier diplomate mondial, le SG, fait un grand écart sur les principes de neutralité onusiens les plus élémentaires…On est douloureusement surpris ! On rit de tristesse sur les dangers qu’il suscite, le SG, entre frères et voisins ! Lapsus linguae ou délire diplomatique ? Faut-il en rire et le critiquer ou le condamner sans lui pardonner ?
Est-il payé, l’asiatique de service, par les grandes puissances ou par les Maitres d’Alger ? Sait-il que ses errements au lieu de bloquer les belligérances, vont créer un autre foyer de guerre ?
Une guerre entre frères et voisins, alors que cette partie du Maghreb est restée quiescente, prudente et sage. Ce, contrairement aux autres contrées, dites arabes ou islamiques, qui font des millions de morts, des centaines de milliers de réfugiés et des émigrants malvenus ! Des fugitifs qui sont potentiellement dangereux pour eux-mêmes et pour l’Europe entière, que ces suicidaires potentiels, croient être à l’origine des conflagrations et de leurs misères !
Comme ce fait malheureux de l’illustre Secrétaire, de crier victoire en soutien avec l’une des parties en conflit, en hissant près de leur dit drapeau, non reconnu à l’internationale, le signe ‘’V’’ de ses doigts, en présence des Polisariens.
Pire, il le commet, à grande coup de pub et en grande pompe, sur les sables avoisinant le mur sécuritaire marocain, en une zone convenue comme étant un no mans land, qu’il est sensé, le SG de faire respecter par les forces de l’ONU.
Pire, le Sud-Coréen, issu d’un autre pays coupé en deux des suites des guerres, adhère à la thèse hargneuse et illégitime des mercenaires sécessionnistes. Des concitoyens qui furent kidnappés par Alger, lors de la Marche Verte. Ils sont séquestrés et embastillés depuis 4 décades.
Ce sont des otages, les Polisariens, deux générations de prisonniers, et de jeunes formatés dans la haine du Maroc, de leur identité originelle naturelle, afin de servir de jouets politiques et de bras armé contre les-leurs. Des vendus finalement, utilisés par une puissance locale, Alger la prussienne, manipulatrice et orgueilleuse, en mal de suprématie régionale.
Et ce fait, Ben Ki Moon le sait, est en contradiction et en opposition totale, avec le jugement de la Cour Internationale de la Haye. Une réponse affirmative aux questions posées par feu le Roi Hassan II sur la nature des liens juridiques et territoriaux, entre le Maroc et ses ressortissants des parties sahariennes.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Mars 2016LOUBNA IBIDAR , BAN KI MOON , RERHAYE, LE SAHARA ET MOI
Et dire que j’ai écrit cinq longs articles sur le Web, dont 4 de publiés sur la presse papier, pour défendre le film tant décrié de celle qu’on pourfendait allègrement ! Parfois à juste titre. Voir sur le Net la teneur de cet effort personnel ! Je ne le regrette pas, car je défendais la liberté d’opinion et la liberté de création. La liberté, pas le film, chers lecteurs. Le principe du film, c’est sûr.
Mme Rerhaye…Je n’ai rien, non plus, contre celle des libertés de pester en public ni celle de péter trop haut. C’est une question d’éducation. Car on ne peut pas verbaliser les gaz, fussent-ils consécutifs aux ébats du hard, un style de débats trop inclinés !
Même si notre néo artiste, ‘’illuminée’’ par la censure, auto-bannie par la suite, commence à faire des progrès, elle se doit de réfléchir avant de pulvériser les vannes ! Ibidar doit mieux pédaler pour avancer et faire des records, au lieu de boiter vertement dans le décor !
Professionnelle, elle se doit de savoir où tourner sept fois sa langue, avant de parler en mal de son pays ou des siens. Si assujettis qu’ils le seraient encore dans sa bouche ! Ses dires d’actrice sont manipulés, pour produire l’étonnement, l’ébahissement ou la frime ! Voire instrumentalisés afin de susciter la colère vindicative des nôtres, sinon la haine en d’autres lieux, ce afin de les moquer à l’extérieur !
Ses propos élémentaires de star élémentale et surfaite, pétrifient ses détracteurs de remords. Jalousie des bachibouzouks devant une icône idolâtrée ? Non, je déconne ! On la propulse parce qu’elle est dans les bagages de son sponsor ayouchien.
Le verbe simple et épicé, les idées et l’aspect, sont en elle un compost de harangue soutenue, de fierté et de victimisation à la fois. Provocatrice ou sournois, elle a ses fans, son cirque d’admirateurs, épatés par la luxuriance exotique de ses propos de la gladiatrice, sortie des bancs du sexe, le temps d’un documentaire prolixe ! Un film pas comme les autres dans nos habitudes ou qui s’est trompé de pays et de spectateurs.En tant qu’ancien participant à la Marche Verte, je suis fier des 3 millions de Marcheurs de Rabat ,que je salue, et qui ont répondu instantanément, avec enthousiasme et patriotisme au gros et violent mot de Ben Ki Moon. Nous ne sommes ni des occupants Monsieur de l’ONU ni des colons. Notre nation millénaire, notre Etat avait ses sujets, ses parcours et ses terres, jusqu’au fleuve du Sénégal. Je ne parlerais pas de l’Union, des States ni de leurs guerres. La France pour sa part et pour moins que ça, aura fait plusieurs de ses guerres aux voisins, avant de se limiter dans son hexagone et de nous imposer à nous, Marocains, des amputations territoriales et de nous cloîtrer au profit de son Département algérien. Ce avant d‘en être expulsée ! Ah si elle savait, avant de commettre ces frontières, de déchirer les pays et de ternir leur avenir ! Ainsi va le monde, mais il n’ira pas à nos dépens !
Espérons que la dulcinée des Much Loved, comme Ban Ki Moon, sauront se rétablir de leurs glissements sémantiques ! Pour l’illustre Coréen, se luxer la langue et se foutre les doigts en V, là sur les sables dangereux du no-mans-land saharien, risque de faire trop de morts inutiles ! Et puis, proposer la paix, suivre la proposition marocaine si sérieuse et réaliste, est plus sage que de se vendre ou de vendre aux Néoprussiens ‘’ la peau du Lion, avant de le mettre à terre’’ !
Ibidar, l’Amghare devrait cesser de pédaler contre ce qui est ou qui fut sa patrie et celle des M’gharbas ! Sinon, elle devrait aller voir dare-dare le maréchal-ferrant, qui lui fait le sourire, pour lui extirper les vomitos qui lui coincent dans la barre, pour ne pas se cabrer la mâchoire ! Envoie-moi ton livre Loubna, quand même ! Ou fiche-le sur le Web, on le lira ! Mais laisse tomber la politique, je t’en prie, pour nous faire d’autres films, avec le même bagou et la même vérité. Sois actrice, tu as du bon dans le regard ! Mais en ce qui concerne le Sahara…tais-toi ! Pour ne pas médire du présent ni maudire l’avenir ! On a des cousins, des parents millénaires, certaines de nos dynasties sont issues de là.
Merci Mme Rerhaye d’avoir contenu votre verve et votre colère si poliment, face à la verdeur pommée de la lubie d’Ayouch !
http://www.quid.ma/billet/le-sahara-abidar-et-moi/Sharon dans la Géhenne . De la quintessence des délits au raffinement des supplices
Dans la série des chroniques différées de Madame Student
DR IDRISSI MY AHMED
Les chroniques différées de Madame Student . Chapitre 28
Sharon dans la Géhenne .De la quintessence des délits au raffinement des supplices
Sharon dans la Géhenne De la quintessence des délits au raffinement des supplices Archives 2004« Quand hommes et bêtes seront présentés lors du jugement dernier, tenant mon amour à la main, je dirai, mon compte doit être jugé après les leurs. » Jalal Eddine Erroumi
EXERGUE
Y a-t-il un moyen de se soustraire de l’engrenage de la violence, une fois qu’on en a été la victime ? La réponse apportée par Shakespeare dans sa pièce Titus Andronicus est sans appel.
La guerre a ses lois, l’humiliation aucune. Quel crédit donner à ces crânes de contenir un jour une âme, quand dans la vie on n’y perçoit aucun esprit ! La vie a-t-elle besoin de ces carcasses pour élever à Dieu nos Âmes ?
On est trop terre à terre, pour espérer un firmament meilleur. Notre argile transmet mal la lumière ! Comment croire à l’utilité de ces restes de crânes mis en poussières ? Ces carnivores ne peuvent être proches du Seigneur ! L’Ame seule suffit, sans besoin de faire revenir les corps !ENTRÉE AU DIALOGUE
Dieu, connaît toute chose, et en détail ! L’ombre laissée par les électrons sur l’écran de votre télé, la traînée que celle-ci projette sur le mur, les photons qui atteignent les cellules de vos yeux. Tout ce qui vous rend capable de saisir la lumière, sans que vous en perceviez les milliers de nuances. Toutes les lignes, les formes et les couleurs imperceptibles qui composent ces images qui vous font vomir et détester les guerres. Celles des vieilles querelles de l’Occident. Celles qu’il a menées chez les autres peuples, ou encore cette plaie qu’il ne veut point tarir au Moyen Orient.
Question pour l’occident moderne de rester seul maître à bord du destin des autres ! De leurs progrès consentis, de leurs crédits conditionnels, de leurs espoirs avortés, de leur culture étriquée, de leurs cultes honnis et bridés. Pour rester seul en tête des conquêtes techniques, civilisationnelles, il est devenu le parangon unique, la voie à suivre, le seul salut sur terre, l’aspect univoque de toute civilisation, oubliant les apports de ces mêmes musulmans, qui furent à la base des sciences modernes et des découvertes de l’humanité !
Le racisme dénigre et la xénophobie combat cet autrui arabe et moyen-oriental. Lâchant les « ismes » passés de mode, on s’acharne sur l’islamisme qui véhicule l’intégrisme. On en fait un ennemi, après qu’il fut un soldat, un mercenaire, poussé au combat contre le communisme. Des milices de la Résistance versèrent dans le fondamentalisme pour mener les luttes anticoloniales en vue d’accéder à l’indépendance de leurs pays ! Une lutte inégale s’installa, entre oppresseurs cultivés, voleurs nantis, transformés en l’occurrence en civilisateurs, et leurs administrés, des sous hommes, pauvres et misérables ! On fait l’amalgame entre, la résistance, une lutte juridiquement légale, pour avoir été la solution contre le nazisme, et une autre, terroriste sans âme, qui change de combat. On voit des milices, venues de tous les horizons de la terre, mobilisés par une idéologie religieuse et un capitalisme impérialiste, financées, sans limites par le sionisme, prendre la place du colonisateur anglais et recoloniser la terre par le feu et la complaisance pour terrasser ses gens ! La forfaiture n’a pas de nom ! Elle s’appellera ethnocide !
L’Arabe, voici cet homme, tribu ou nation, que l’on a réussi, par jalousie ou par racisme, à transformer en religion extrémiste, en terroriste barbare, en peuplade arriérée, ou en langue morte. Voici ce sémite, le plus digne d’hériter de tous les antisémitismes de la terre, qui plus est de devenir la cible des ostracismes les plus divers et de personnifier le réceptacle de la haine, et ce à l’intérieur même des populations dont il partage le sort depuis quatorze siècles ! On ressort des arcanes de la géographie et de l’histoire, des clans, par des lectures séditieuses, telles que celles enseignées par les derniers colons. On crée et on revivifie le tribalisme. On ressort ses vitupérations, ses griffes et ses récriminations servent de mobiles à la fronde et aux soulèvements, aux insurrections et aux révoltes ! Hier ce furent les Kurdes, si ce n’est point le Sud, irrédentistes et riches en pétrole. Aujourd’hui les Kabyles et demain quand ce seront plus les secousses telluriques du Rif, ce sera quelle tribu qui s’opposera au pouvoir national ! On magnifie les différences, on en fait des races, au sein de peuples qui ont connu depuis des millénaires la convivialité et la tolérance !
L’Arabe détesté, même de ses coreligionnaires de toutes les couleurs, vient remplacer les jaunes, les noirs et les juifs, dans la cible confluente des haines. Quand cet autre crime putride du révisionnisme, que certains auteurs européens, aveuglés par la haine et en mal de sensationnel, exultent sur une littérature de caniveau, vilipendant et insultant, l’islam et l’arabe, qui ont du chameau si bon dos !
Dès lors c’est la spirale auto alimentée, qui se rallume à chaque jet de pierre, qui va des sacrifices aux meurtres ciblés, des « explosions de soi » à celles des bus, vouant aux meurtres terroristes, « gavroches explosifs palestiniens et innocents chérubins israéliens », faisant accroire que le peuple palestinien, inerme, n’a de droit régulier que celui d’attaquer une armée coloniale de Tsahal, suréquipée, fanatiquement portée, sans répit ni pitié, aux exactions belliqueuses les plus barbares ! Kamikazes, résistants ou simples militants, du jeune enfant aux adultes, sont alimentés d’une haine viscérale contre l’injustice et blindés de la croyance en une seule certitude. Celle d’être poussés sans autre issu à lutter pour la Liberté ! Assurance d’un monde libre et juste au lieu de l’asservissement que leur réservent les Juifs libres du monde. Avec la bénédiction aveugle des Etats-Unis, qui se sont imposés comme justiciers universels, et mis un veto définitif contre une paix équitable, basée sur la restitution des terres volées à leurs premiers occupants !D’un peuple palestinien, multi cultuel, on aura fait une nation de martyrs, vivant de pauvreté entre l’humiliation contaminante des autres arabes, les enterrements, les pilonnages par navires de guerre et par avions, le ciblage des militants, la destruction des maisons, des arbres et des infrastructures ! Le bouclage d’un pays, ghettoïsé, d’un peuple, pulvérisé par l’exode, brisé et asservi par les embargos, campé plus prés de l’holocauste et des pogroms que du simple apartheid. Meurtres et vengeances, représailles et châtiments, des luttes inégales dans un monde où c’est l’Empereur qui est injuste et qui finance des hors la loi impénitents ! Des lors la spirale de la haine et da la folie incombe aux pays avancé et démocratique, pour être arrêtée, non aux impérialistes, afin que justice et humanité soit faite ! Deux peuples, émérites deux nations, braves et têtus, devraient offrir au monde quelques pages de calme de productivité et de paix afin que cessent les malheurs et les humiliations !
Dieu voit l’ombre du fils orphelin, qui se réfléchit sur les flaques de sang versées par le martyre de son père ! IL perçoit toutes les noirceurs de sa créature barbare et carnassière, l’Homme ! Ce despote, immolateur attitré, est la source de l’arrogance et du mépris. Il est partout imbu de ses dieux, de son culte, de sa tribu, de ses moyens, de sa force, de sa culture et de sa couleur. Sa proie millénaire est cet Autre alter ego, non moins barbare, mais affaibli, qui représente sa cible préférée, sa haine, son fantasme et sa proie sacrificielle. L’existence se passe à ternir les peuples ostracisés et se justifie à humilier le genre adverse qu’on se fixe à assujettir, à berner ou à anéantir. Que de frères massacrés au nom des différences, au nom des libertés exiguës et des frontières infâmes ! On lui refuse sa religion et son Dieu. Cet Etre Suprême dont les multiples appellations ternissent l’unicité voire même l’existence !
Les caractères que je vais décrire dans cet épisodique récit de Mme Student, les mots que vous allez y lire, le chemin de l’électron dans les méninges de Sharon, le souvenir oublié de cet Alzheimer qu’est devenu Arafat, vont vous laisser réfléchir.Au moment où je terminais ce chapitre, voilà que l’insoutenable fragilité de l’homme et son désir de meurtres, est venue inscrire un martyr dans l’hagiographie des guerres de libération ! Les délires d’horreur dépassent les films les plus horribles et les cauchemars les plus impossibles ! Avec son mépris pour tous, Israël, du moins ses chefs, la tribu de Dieu, perfectionne son abject délire de nettoyage ethnique .Elle qui a failli se voir disparaître dans l’holocauste de la deuxième guerre mondiale ! Pour leurs résipiscences, l’Europe et l’Amérique, l’aidèrent à kidnapper un peuple, à subtiliser sa terre pour l’enfermer dans un bantoustan. Otages décimés au fil d’une guerre de pacification dont elle arrache mille fois la rançon. Des moyens qui lui permettent de lever des armées de chasseurs de têtes d’enfants ! Le meurtre ciblé et préconçu, chef-d’œuvre des crimes prohibés, s’est perfectionné en Israël. L’acte bestial et sa turpitude portent la marque du plus dément des criminels, Sharon le barbare. La passion du terroriste d’état, trouve son fait d’arme en Israël ? Avalisé et encouragé, par les USA, le fils maudit de l’armée ne connaît plus de limites !
Coincé dans son fauteuil rouillé, le Cheikh Yassine, vient d’être lâchement, odieusement, assassiné par un pervers sournois, un criminel cynique, qui a le courage de l’hyène qui s’attaque aux proies blessées. Martyr d’une paix impossible ! Dotée de moyens aéroportés superbes, l’armée tire ses succès sur un vieillard handicapé. C’est le comble des péchés dépassés dans le fief du Dieu Yahvé! Le meurtre rituel de Tsahal n’est pas simplement politique, il représente un cérémonial religieux. Méditons sur ces fragments pulvérisés du corps éclaté de ce virulent vieillard. Un quadriplégique notoire va nous pousser de la religion à la caricature après un passage forcé sur le drame politique ! Un barbu de 30 kg, dont la langue seule pouvait remuer, va faire bouger les tyrans et les traîner, demain, devant un tribunal et par là devant la conscience internationale.
Au point que pour cet Etat, sans tête, doté de deux cents têtes nucléaires, il a fallu tirer le moribond à coup de missiles Apaches. Il a fallu procéder à l’aube, embusqués et tapis quelque part, pour le cueillir à sa sortie de prières. Un message de Sion aux musulmans, un avertissement à la Ligue des Pays Arabes, qui ne peut se liguer que contre l’un de ses membres. De la mosquée à la géhenne, il n’y qu’un pas, pour lequel, le monstre de la mort se fait le transitaire et le livreur !
Les parrains dépassés, par leur immonde créature, Sharon, ne trouvent plus assez de « mensonges d’Etat » pour réguler leur monstre effronté. Face à un monde effrité où règne l’ordre de la haine, Sharon plastronne. Faute d’être une Pax, le Veto Américain, toujours hissé, le protège ! Le message est adressé aux Islamistes et aux Arabes. C’est un défi pour le monde entier, c’est un gage : Il vise Arafat, séquestré et impuissant, symbole dont le corps, à moitié inhumé, pour ordonner de mater la résistance, lui en reprocher l’inaptitude et l’incompétence, afin d’annihiler la représentativité et les velléités d’indépendance.
Echec complet non seulement des peuples arabes, plus diminués encore est le droit des Musulmans à garder à la Palestine, sa capitale Al Qods, et son mausolée sacré ! Le besoin des Sionistes n’est pas tant d’avoir un foyer étatique pour leur religion, mais d’humilier toute la Nation musulmane, vindicte millénaire sur des gens qui ne les ont ni exploités ni chassés, en colportant des doutes et des amalgames, quitte à réveiller les vieux démons anachroniques des Croisades et charger leurs puritains de protecteurs, Bush à leur tête. Son brain trust lui fait la dictée et lui trace le programme radical. Il fait intégrer : Terrorisme, Islam, Arabe Israël, égalent prise du pétrole et casse des pays forts voisins et de leurs chefs ! Devenus plus fanatiques, depuis l’abominable attaque de Bel Laden, ils se sont décidés à raser sans vergogne, la culture et la fierté des terres arabes et musulmanes !
La barbarie d’état, la politique des carnages, est la seule expression des joies et des droits, que l’orgueilleuse démocratie sioniste veut enseigner aux Arabes, face aux régimes dictatoriaux du Grand Moyen Orient. Actes coloniaux et assassins, commis au nom d’un extrémisme religieux, faits haine, de racisme fanatisé et d’exclusions, dans la plus étroite, la plus erronée des paranoïas tribales. L’Apartheid le plus sauvage, sous la férule américaine est une reviviscence de la ghettoïsation et des pogroms abjects, que les israéliens ont essuyés sous les russes et les nazis ! C’est à cette « chose », le GMO, que les USA veulent bricoler, un jouet économique à la merci de la verve coloniale d’Israël !
L’existence de cette haine, amplifiée, revivifiée, cumulée, exacerbée est instrumentalisée par les marchands de canons et de pétrole. D’un espace de rêves, berceau des civilisations, de la vie, on en fait un ghetto ou l’immolation des autres sémites est programmée ! Et le dieu dans tout ça ? Les dieux sont fatigués, surtout si c’est Un seul ! Lassé de supporter tous ces cons qui croient plus proches de Lui, avec leurs fanatismes divers et leurs extrémismes tragiques ! Ses anges sont vannés et ne lui transmettent plus rien de ce qu’ils surveillent et advient sur terre !
Les humeurs, les idées, les efforts, les événements, la vie, tout est sût d’avance, alors même qu’il ne s’est pas produit ni sorti dans la réalité ! Tout est écrit dans le passé. L’avenir est écrit dans nos gènes. Tout est prédit ! Tout est dit : c’est le passé qui a composé nos gènes. Nos ancêtres chimiques ont pensé pour nous ! Du moins les fabricants de cette argile ! Là, en haut dans ce Ciel qui nous souffle, nous berce et nous aspire, une nouvelle planète vient de naître ! Comme la vérité, elle était là, on n’a pas su la regarder ! Malgré notre farouche credo d’arrivistes sur terre, notre manie de croire tout savoir, de tout vouloir dominer et de continuer à nier ce qui n’est pas encore visité par nos sciences !
Bref, dans l’antichambre de la mort, le Purgatoire, vous savez ce que c’est, nos héros, et cet affreux antihéros, Sharon, ont étés rassemblés par le Grand Auteur dans la salle d’attente. Non pas cette scénette du Dr Maidoc, où ils avaient été chapitrés, mais dans cette immense prairie où errent sans fin de longues files de revenants. Fantômes sans fin, macchabées trahis, revenant sans chair ni faveurs, assistent impuissants et pitoyables, tragiques et placides comme des parias, à leur Dernier Jugement.
Il faut dire que Sharon le barbare, la brute indestructible, l’exterminateur extrémiste, le pervers corrompu et cruel, l’assassin sadique, et j’en saute, aura été pour quelque chose dans l’avancée préconçue de cette Apocalypse. C’est sur son appel meurtrier que s’est décidée la venue salvatrice du Messie, Bush, le fils, et de ses Quatre Cavaliers, serviteurs de Sion, pour libérer les terres sacrées ! La fin du monde aura été, un simple dommage collatéral de la guerre du pétrole ! Une bavure de la guerre préventive et prophylactique, un incident de parcours de l’impérative lutte impérialiste contre le terrorisme. « Ces sales bougnoules qui fabriquent des armes sales, qui achètent des armes interdites, qui polluent le climat et empêchent de dominer la terre en paix », comme l’indique la Bible et y invite la Genèse !
Cette voie, la seule restante aux Résistants de Arafat, pour les irrédentistes du Hamas, pour les accros du Djihad qui se sacrifient et se battent avec les pierres et les armes des pauvres, pour l’autonomie et l’indépendance de leur Palestine ! « Ces petites ethnies moyenâgeuses, qui ne se sont pas résignées à lâcher prise sur les terres bibliques, qu’on leur a volées, ni à noyer leur tribalisme fanatique et chagrin et oublier leur religion rétrograde, dans la modernité tolérante et la mondialisation invincibles ! »
On les aura vus à l’oeuvre préparatoire de la fin du monde. Ces hauts cadres de la pensée unique, architectes scientifiques de la pensée suprême du Président des Zeta Zunis. De fidèles puritains, riches technocrates, ont été expressément mandatés, depuis la Nouvelle Bible, qui leur sert de Testament et de Livre des Morts, pour influencer les vivants. Ces super ministres et conseillers de la Maison Blanche, avec leurs services de renseignements et de subversion, leurs services de propagande et de désinformation, régissent depuis toujours le Monde Libre, à une guerre près ! Les décisions de la religion, les déclarations de Croisades, les fatwas, servent à ces hommes de mains et à l’intellect des Zélécteurs Zaméricains, pour gérer la « rondelette » planète Terre, sans partage ! Ni avec les Euro-païens ni avec le bloc communiste ! Le contenu des discours, les principes des traités, les idées « traîtresses » du monde, ne se font plus dans la Rome Antique ni au Vatican (Question d’âge, du Souverain Pontife, activement accroché à la Papauté, comme à la vie- Bravo ! -), mais s’ordonnent à Washington !
Témoignages à l’appui, pour toute chose concernant les preuves matérielles et les credo : de la bourse, à la conquête aéronautique et spatiale, de la guerre d’Orient à la réalité des événements en Irak, ceux de la Palestine, comme ceux de la planète Mars ! C’est là qu’on délivre les psaumes du nouveau mode de pensée salvatrice, de la pensée universelle, unique et inique, et des techniques de mensonge, e langue de bois, de congrès arabes sabotés et reportés !
VOICI CE QUI SE DIT AU PURGATOIRE
Mythes, banalités inexpliquées et tabous :
L’homme vit une tragédie sur terre et cela ne l’empêche pas d’y causer des drames. Entre la mort simple, dite naturelle et les génocides barbares, qui défient l’entendement et l’éthique par leurs cruautés, il y a un paradoxe. Un hiatus entre le religieux et le scientifique, le politique et le culturel pour l’expliquer et les tabous cultuels pour permettre à l’homme effaré de poser des questions !
Victimes et bourreaux, quelles que soient les valeurs des armées qui les ont opposés, vont se rencontrer dans cette pièce de théâtre sur papier, et se voir face à face.
La scène, se passe après l’Apocalypse et l’Armagedon, à fin du monde, à quelques lieues d’espace-temps de la Géhenne et du Paradis. Ceci étant dit à ceux qui ne croient pas à l’anéantissement définitif, pur et dur des êtres, une fois morts ! Pour les autres, cette pièce de théâtre est une simple fiction, qui mérite d’en rire, faute de prétendre faire réfléchir ses protagonistes vrais !
Après un long cri qui bouleversa terres, cieux et mers, allant jusqu’au au fond des atomes, des cellules et des gènes, vint une longue période où tout est resté vitreux et placide, des entités firent leur éveil ! C’est la Résurrection, dont le but ultime est la vérité et la justice ! Enfin !THEATRE
LA STUPEUR ET L’EFFAREMENT
_ Dieu, que faites-vous ici, Charogne ? Que venez-vous faire dans mon rêve ? Lança Mme Student. Et puis, vous êtes époustouflant dans cette tenue ! Vous faites pleurer bien du monde, mais là, franchement, je n’arrive plus à m’arrêter de rire ! On devrait déclarer cette journée internationale et demander à l’Onu et Bottello de vous sculpter une statue, pour l’ériger ici sur cette grande place !
_ Nenni, ma Blonde ! Pour me la faire tomber ensuite, comme celle de Saddam Dutroux de Rat ! Non, je suis indéboulonnable ! Et puis Madame Student ? Je vous corrige…
_ Ah bon !
_ Mon nom s’écrit autrement, avec un S.H. ! Comme Shalom Halikoum ! Fit-il, narquois, en regard des spectateurs, tout en bombant son torse poilu d’où dégoulinaient quatre rangées de médailles et quelques clavicules ! Mais dites, que venez-vous faire, vous-même, dans état et dans ce lieu ? Et qui plus est, c’est vous qui m’avez ‘’sauté’’…sur ma question !
_ Plutôt que sur vos bombes ! Ventru de malheur !
_ Haha ! Haha ! Vous êtes presque nue dans cet habit transparent ! Est-ce par pudeur ou que vous vous décidiez enfin, à oser…à oser…. avec moi ?
_ Plutôt, sauter sur vos bombes que d’oser quoique sur vous!
_ Pourquoi ? Vous avez du sang arabe, vieille ganache ?
_ Pas encore, du moins pas que je sache…Ma mère…J’ai vécu au Maroc…Et avec toutes mes amitiés là-bas…
_ Hum, le Mahroc de Lyautey… !
_ Oui…..Mon beau et bon cousin, le Général Lyautey ! La tolérance, l’hospitalité, les potentialités inouïes, les opportunités abondantes, la quête de l’inconnu, l’ouverture aux gens… J’étais amoureuse de lui et de ce pays ! Mais, il n’était pas à moi !
_ Moi aussi, je suis Général de carrière !
_ De Fosses communes, oui !
_ Ne me tourne pas le dos, aimez-vous les uns les autres, a dit ton doux Jésus ! Alors fais un pas ! Et puis, il est fait tellement chaud, que j’ai une de ces soifs !
_ Pour un homme incompressible, ce doit être une soif d’enfer, inextinguible ! Qui vous restera bien dans la gorge…sacré Ariel !
_ Veux-tu me désaltérer, l’amie ? Ou ça dois rester, entre toi et moi, virtuel, ad vitam eternam ! A mon grand désarroi, car je suis un homme d’action !
_ Fort entreprenant, et même au-delà…
_ Un homme de frictions, ha ha ha !
_ Lahhla yahyek a salgot el miâra ! Tiens ! Et pour te punir, je vais te tutoyer ! Il doit être parmi nous, le Général ! Je vais le chercher mon bon cousin, Lyautey ! Vieille andouille, il va te montrer de me harceler de la sorte !
_ Madame est une vamp ! Elle n’aime que son défunt maître ?
_ Oui, Non ! Je le regrette ! Pas de la façon dont tu penses ! Il n’y a de vrai amour que dans l’admiration !
_ Je vous admire, Madame Student ! Aimez-moi !
_ Moi, pas Sharon !
_ Ça y est, j’y suis ! Madame est une gourgandine…avachie ! Elle s’ouvre et prend son pied…en cachette…pour le prestige !
_ Comment? Lahla laheqak al wahch al ghaddar ! Ana Lallak Student, bent al âarade wal joude ! Moi, me souiller pour des prunes, avec un ministre corrompu, recherché par les foules, et qui a contracté le vitiligo !
_ Moi, c’était dans la peau et toi ? C’était platonique, je vois !
_ Platon, aussi doit être là !
_ Hé molo, vous allez réveiller toute la myâara !
_ Pourquoi pas Socrate, Platon, Zeus et toute l’Olympe ? Ariel !
_ Goddam ! By Jove ! Il est là, lui aussi, avec les demi-dieux et tous les rois, les nôtres aussi, les Louis, les autres, jusqu’à Alexandre !
_ Putain de que monarques dans ce gourbi ! Faites la queue, messieurs dames ! Ce n’est pas une foire, majestés !
_ Voyons Ariel, du respect pour les faiseurs de l’histoire ! Ils furent si grands pour finir si futiles ! Mais ce n’est pas une raison pour continuer sur ton arrogance de race supérieure !
_ Messieurs dames on ne peut pas vous saluer de vos hymnes, tous à la fois ! Mais faites comme chez vous !
_ Comme d’habitude, fit Alexandre, le plus respecté de tous les conquérants !
_ Ote-toi de mon soleil ! Fit Diogène, en baillant dans son coin, la bouche comme pleine de la macédoine avalée la veille !
_ Qui c’est, ces gens ?
_ Des Grecs ! Ils arrivent dès qu’on leur sourit ! N’est-ce pas messieurs Ulysse et Hercule ?
_ Hum ! Simple question, et le Mahroc, c’est où déjà, ce lunapar ?
_ Bordel d’ignare, à coté des grottes d’Hercules, là d’où l’on va au Styx du kif et à l’Achéron des harraga !
_ C’est un terrain pour les avions de transports ? Fit Antoine, un aviateur, pilote du Petit Prince, qui n’a rien compris au réveil des masses !
_ La scène de ce drame est le monde, fit la voix de Claudel.
_ C’est en Afrique du Nord, à 14 km des Espagnols !
_ Quoi ? Les pauvres Ibères ! Ils sont menacés dans leur chair, les pauvres amis !
_ Là, plus au Sud !
_ Alors, c’est tout près de la Rasd ? Ce sont des négro-américains, des marchands d’esclaves, des arabes ? Je vois ce sont des terroristes, des islamistes ! Kif kif, autochtones, bourricots, indigènes !
_ Ce n’est pas palestinien, en tout cas ! Engage ta rage et va ailleurs ! Laisse mes amis tranquilles ! Ils ne connaissant pas le terrorisme…Ouste !
_ Hou hou, et le train…Le train de Madrid, Attocha…Les mercenaires marocains de la Qaeda ! Madre De Dios ! Et ceux du GICM maintenant !
_ Ils ne feraient pas de mal à une mouche ! Ce sont de braves jeunes, ancrés dans la vie, qui pètent le feu, qui mordent à la vie comme dans une pomme !
_ Une pomme pourrie, à cause de vous ! Dit un inconnu de loin !
_ Tu vas voir, Arafat ! Je ne suis pas une poire ! Il faut les sanctionner, tous ! Tu vas voir Arafat ! On va prendre la revanche de nos amigos espagnols et venger Ariel Aznar ! On va leur apprendre à ces Maures de…de…de malheur, à faire tomber des gouvernements amis ! Vous allez voir ce que va leur coûter de casser le jeu des urnes en plaçant des bombes dans les trains ! Sale race ! Et je ne suis pas raciste, les bougnoules, c’est une simple expression politique !
_ Mon Dieu ! C’est infernal, tu délires en majuscules ! Où est Arafat ?
_ Même s’il n’est pas là, je ne le reconnais pas ! Il est la cause de tout ce merdier ! Enfonça Sharon !
_ Tu divagues et tu te répands dans l’erreur paranoïaque !
_ Pour Israël et pour moi, il ne suffit pas d’être fort, il faut être fou ! On peut pousser là aussi, nos terres !
_ Dans la folie ? Fit Student stupéfiée !
_ Et puis, avec la Mondialisation, tout est à nous, tout est permis ! Halal, de retourner sur nos terres ancestrales du Maroc, notre patrimoine et notre nationalité marocaine…Et de nous y investir, librement, de tout notre argent, dans de nouvelles colonies ! Et plus, on va retrouver nos saints pour la Hilloula. C’est une forme de pardon des deux côtés de la Méditerranée.
_ C’est dans la Bible, il est donné aux hommes de procréer et de coloniser la terre !
_ Un pardon à leur faire pour les aider à dépasser le terrorisme et à le combattre, en vue d’oublier la terre, pardon la haine ! Et surtout, d’opter pour la démocratie au lieu du terrorisme !
_ C’est bien vu !
_ De longue date ! Madame !
_ C’est politique et démagogique, c’est cynique et machiavélique ! C’est le degré infini de la supériorité. vous devez avoir dépassé le Nirvana avec idées aussi nobles et si transcendantes ! Se moqua Mama Student.
_ Qui plus est, nous avons un demi-million de Juifs en Israël, qui tiennent à récupérer leur pays d’origine et leur nationalité !
_ Partout où ils rentreront ! Fit Maidoc.
_ Le passé antérieur se conjugue aussi au présent ! Faites ! Faites ! Peut être, s’il y a de l’espace, on peut ériger un grand mur ! Et leur demander de revenir….seulement les jours de souk ! Dit Student.
_ Qui çà ?
_ Les Marocains, arabeurs et beurbeurs ! Ils sont tous quelque part…Harguine !
_ Harguine a Sidna, harguine! Harguine, a Sidna harguine
_ Qui c’est qui parle ?
_ Le Chœur !
_ Je ne vois aucun cœur ici ! En tout cas, pas chez vous Madame ! « Tu m’as fait tourner la tête », mon refus à moi, c’est toi !
_ Khlass ! Y’en a marre ! Tu ne plus parler, sans arrières pensés ?
_ Ce sont des pensées pour devant ! Passons puisque tu ne veux pas passer ! Je ne comprends pas qu’ils réclament le Sahara ! Rares sont ceux qui y restent, parce qu’ils aiment leur pays ! Ils sont plus nombreux dehors que nos Juifs !
_ Chez eux, ils en ont déjà un mur qui les sépare des séparatistes ! Oui, sur ce dossier, c’est votre primate de grand frère américain, qui s’en occupe ! Il veut leur faire la paix avec leurs riches voisins !
_ « Je ne laisserai aucun Algérien mourir pour le Sahara et pour autre chose que l’Algérie ! »
_ Qui c’est qui parle la Student ?
_ La voix électorale du Président Boutef !!
_ Qui Tef ?
_ Bouteflika ! Tu n’as rien à craindre, ils resteront tranquilles envers toi aussi !
_ Oué, madame Student, c’est mieux ainsi avec des Algériens occupés par leurs Afghans et leurs urnes. Ailleurs, des fils de présidents arabes sont assurés d’hériter à leurs monarques de pères et de continuer à régner, au lieu de nous faire la guerre des nerfs ! Qu’il leur foute la paix, le frère Bush ! C’est plus sûr de pomper en paix le pétrole et l’argent!
_ Votre ami Bush tient à leur faire signer une paix des braves !
_ Bessif ! Signée au noir !
_ Au quoi, comment ?
_ Au pétrole ! Pas au rouge, sang ! Comme, je devrais te prendre, Mademoiselle ! Pour les pomper en paix ! Quitte à leur vendre des armes, avec le prix qu’ils auront obtenu de leur pétrole !
_ C’est ce que je vous ai dit !
_ Que je te prenne de force ? Bessah ? Tu aimes, faire sado-maso, cuirs et lanières !
_ Non, arrête, on nous voit ! je vous ais dit qu’on doit s’ingérer, à titre humanitaire, pour faire de force la paix !
_ C’est ça ! La guerre imposée par les forts pour faire la paix entre les petits !
_ Mais, si les canaques retournaient leurs armes contre nous ?
_ Des armes contre qui ? Contre Israël ? N’y pensez plus !
_ Aïe, a yemma di baba ! Je ne tolérerais pas ça ! Vite, vite ! Un avion, il faut aller chez Bush à Washington, au Congrès, au Sénat, leur dire et leur crier de faire machine….à sous… en avant …
_ Et machine de vente d’armes en arrière !? Fit la dame pour le piquer !
_ Des armes de destruction en or massif ! Hahaha ! Nous somes les bijoutiers de la politique !
_ Des jouets qu’ils ne pourront jamais étrenner ! Qui coûtent très chers et quand ils deviennent menaçant avec, vite on les leur casse, ou on les leur reprend !
_ Le Tammouz et le Tabriz…Comme vous, avec les Iraquiens ! Fit la dame de cœur.
_ Brisées, leurs usines nucléaires, dans la matrice…
_ Par votre aviation !
_ Ils s’en souviendront de vouloir menacer Israël et d’oser le dire à leurs foules folles ! Et merci de nous avoir livré les plans, les franchouillards !
_ Parlons de nos Maghrébins….
_ Pourtant, avec leurs frères et voisins, ils ont tout pour être unis. Le copinage avec les Zéta Zunis, la tradition de la France de ce Shirrac et sa franco-cacophonie, les langues dialectales, les langues beurbeurs, les langues mortes, la mer morte…
_ Non, ça c’est chez vous ! Vous partagez la mer avec vos frères palestiniens ! Mais aussi le mur ! Et le fleuve Jourdain, qui arrive sec pour eux !
_ Ikh ! Je n’ai pas de frères de ce genre ! J’ai tué leur mère ! Leurs chefs !
_ Hou…Notez ô vous anges qui savez écrire !
_ J’ai tué leurs mères ! Leurs chefs ! Ne me coupez plus la parole ou je vous la coupe ! Plus de balises, plus de lignes rouges ! Quiconque, chef de merde ou Zmer, me tue un Juif est une cible à tuer ! Plus de langue de bois à ce sujet et qu’ils se le tiennent pour dit, tous ceux qui président encore ! J’ai tué leurs mères ! J’ai tué leurs pères !
_ Œdipe fait général ! Ils ont aussi, en commun, la langue du colon…
_ La colique ? Ils pètent !
_ Et puis, soyez sérieux, gros goule ! Ils partagent le Coran, la langue di Coran, pour s’unir !
_ S’allier, se rallier dans la leur de reli-gion… ?
_ On ne dirait pas !! La religion « des plus cons » ! Ha ha ha ! Salut Huelbecq, Taslima et les autres….
_ Ils ont des intégristes, des extrémistes…Mais, ce ne sont pas les seules religions dont les fondamentalistes exagèrent pour produire les extrêmes ! Il y en a tout autour et même en politique…Sharon, pour utiliser les religieux et monter aux élections…Et ça, tu peux en témoigner, Ariel, pour moins que ça, ça pétarade !
_ Alors ils devraient faire entrer l’Espagne avec eux ! Au train où ça pète, comme chez eux !
_ Comme, ils ont des Sahraouis…en commun !
_ Hou, les copieurs, le Marché Commun du Sahara ! Comme notre Grand Moyen Orient si cher à Frère Bush !
_ Chacun a ses plaies ! On se demande ce que vous avez encore d’oriental ? Shar !
_ Nous avons le pétrole des voisins, nous avons l’amour des américains…Qui nous le transforment en aide pour Israël ! Nous, nous avons nos réfugiés, nous avons nos refuzniks, des Pâle-estim-iens, qu’on n’arrive pas à exporter !
_ Vous dites exploser ?
_ Non Expurger ! Loin, loin ! Je te dis des Palestiniens qu’on n’arrive pas ni à exporter ni à chasser Ni à décimer ! De vrais lapins ces arabes …Il doit y avoir un moyen pour les fourguer aux Européens, pour leurs organes de remplacement et autres pièces détachées !!
_ Allez Sharon, poursuivez le raisonnement…..
_ Oui, madame Student, la prof interminable de notre cher Prince David Salomon, le 60ème !
_ Tiens tu te rappelles ! Alors un bon point pour toi, le si bon élève ! Il est dommage que tu ne sois cannibale ! Etant le plus sanguinaire du Guinness des assassins !
_ Je veux manger plus que ça ! Grrrr, toi par exemple, vieille chipie à l’affût de mes moindres expressions, pour psychanalyser le fond de ma culotte et mes pensées intimes !
_ Tes pensées intimes, tu peux les garder à l’ombre ! Char, c’est pour avoir liquidé la Palestine ? Gommé un pays et ses gens ! Torturé, dans l’impunité !
_ Hé ? Çà des gens ? Je n’ai pas avec qui discuter…Ce ne sont pas des gens !
_ Tu me rappelles ton ambassadeur à Paris, dans ses déclarations perfides devant une presse plus complaisante et sournoises encore ! Inutile de répéter son nom, c’est déjà un traumatisme de se souvenir du tien ! !
_ Oué ! Celui-la il est bon je ne veux pas le rappeler ! Attendez, je reviens et je poursuis mon raisonnement
_ Va, résonne !
_ Et indirectement, tu as vu, on a eu l’Irak ! Et à l’œil ! L’Irak nous menaçait, alors on lui met trois guerres dans le cul pour le prix d’aucune !
_ Pardon !
_ Je suis un pacifiste !
_ J’en ai toujours douté !
_ Et non seulement on abat les Arabes, mais on tait les Moslems, de Tanger à Djakarta ! Et leur putain de civilisation avec ! Chose, que vous Chrétiens, depuis quinze siècles, n’avait jamais pu achever ! Allah, pschitt, vive Yahvé !LA CIME DES INCOMPETENCES
_ Et, avec quel culot !
_ On m’enlève Satan Hossein du regard… On m’enlève Al Qaeda du regard, on me laisse gentiment balayer les terroristes de la pensée ? Sans aligner un seul soldat israélien ! Moi, j’économise mes hommes ! Sauf ceux qui tombent malades ou meurent de honte !
_ Booof !
_ Que c’est joli ce Booof dans ta bouche ! Répète, Mamie !
_ Je disais donc, Ariel, que ces Maures…
_ Ah, ils sont bien morts ! Je le constate, je l’avoue, vous êtes mes témoins ! Je suis le plus producteur d’arabes morts ! Si les écolos en sont jaloux, à leur place, leur Ligue d’Arabes, à la noix, elle est morte ! Grâce à mes conseils et mes entrées chez Son Excellence l’Anzine El Abidine !
_ Ben Ali ! Tu lui as fait peur ? Si Arafat tombe ce sera la faute du Zine de Tunis !
_ Indirectement, et gentiment…
_ Encore !
_ Ma dame, donc, j’ai fait phoné à Bush Fils, qui lui, a bipé au Zine pour lui apprendre à faire gaffe aux piments ! C’est mauvais la harissa ! Tu sais !
_ Passons, ils ont, disais-je, les Nordafs, l’islamisme, le terrorisme, les langues tamazight, le dialectal, les films égyptiens, les danses du ventre, leurs secousses du ventre…
_ Pardon ?
_ Leurs secousses de main, le couscous du jour, les salamalecs tojors, les mets épicés…
_ J’adore !
_ J’adore les mains épicées des Fatma…Ch’est shaud ! La Shtudente ? Vous m’excshitez ? Rien qu’en vous parlant de çha Mamie ! Ch’est le pied, Mamie, je vous jure !
_ Qu’est-ce qui vous prend ?
_ L’extase, je sublime, je fonds
_ Vous êtes devenu un satyre !
_ Non votre humble martyr ! Vous allez m’avoir sur la conscience ! ça vous perdra, dans l’au-delà !
_ Retenez-vous ! Vous ne devez pas faiblir ! Même pas devant une femme ! Ce n’est pas de vous, Shar !
_ C’est le paradis, pour moi ! Tout pour moi ! Moi pour moi ! Toi pour moi !
_ Je ne voudrais pas t’y retrouver !
_ J’exulte, touchez-moi !
_ Descendez de votre septième ciel, mon Dieu ! Les orgasmes interdits sur la place publique ! Non, non !
_ Touche pas à Ma Pote ! Osa Arafat, qui haletait dans un coin …
_ Je fonds ! Ana kane miiit !
_ Ôte tes mains de là !
_ C’est la quintessence des joies !
_ Avec toi, Sharon, c’est le raffinement des supplices !
_ Hezounii !
_ Tu es un type borné, un monstre ! Secret, jaloux et renfermé !
_ Qui a dit sha ?
_ Aïcha Qandisha ! L’incube !
_ Oué, je suis « un monstre sacré » ! Ouaêr, khatar ! Tu entends Arafat, prix Nobel de mes deux, ce qu’elle dit de Moi, la Prof !
_ Tu es lourd, machiavélique, cynique ! Pas moyen de faire de la géopolitique avec toi Sharon ! Même pas dans l’Au-delà ! Reprit Arafat. Mais, je te vois bien comme fossile ! Un épouvantail, bétonné sur ton mur pour apeurer les curieux ! A chaque dix mètres sur toute la terre : là où il y a des Arabes qu’il faut exterminer par la peur et des Moslems à humilier par tes affronts !
_ Parce ce que maintenant avec le Mur…Béton ? Hein ! Hermétique ? Hein ! La muraille qui nous sépare des kamikazes, on est dans le paradis ! Sauf que les limites de la Terre Promise, nos horizons, se sont un petit peu bridés !
_ On s’est un peu beaucoup bloqué soi-même ! Le tribut de la démocratie et de l’éthique ! Se moqua Mme Student !
_ On ne pourra plus aller aux terres promises de Baby-alone, faire quelques petits exodes, par ci par là ! Ni faire quelques descentes, historiques sur les Philistins, encore moins de sorties pour les achats, plus aucune possibilité de voir le bûcher de l’holocauste de Abraham !
_ Votre ancêtre irakien ? Il a échappé au bûcher. Vous ne verrez plus rien ! Et puis les musées ont tous été volés ! Le pétrole a tout fait flamber !
_ Oui, nos racines d’Irak ! Nous laisseront-ils les Amis-Ricains, augmenter notre périmètre de marche et installer un autre Mur des Lamentations, de Damas à Bagdad !
_ Abghoudou bi baghdi lakoum Baghdada al bariha wa Arihata al youm !
_ Casse-toi Saddam ! Va te raser ! Tu es devenu poète ?
_ J’erre comme un martyr ! Roi déchu ou poète en désamour, quelle est la différence, quand la nature vous tourne le dos ?
_ Allah ya salam ! Sortit Arafat, qui seul avec Student, l’avaient sur le tard, compris !
_ Balivernes ! Continua Sharon. Juste, on va juste établir une réplique du Mur, en face de l’Iran, pour bloquer les Barbus, les Afghans, les Talibans, les Jaunes, les Rouges…Et pour que Israël, rendue à ses limites prophétiques et commerciales, puisse protéger le monde libre et démocratique !
_ Comment ? Mais c’est pernicieux, c‘est sournois, ce que vous dites-là ! C’est vous qui dictez leur politique à vos Amis Ricains ! Je ne savais pas votre degré de perfidie si fécond !
_ « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. » ! S’aventura Bertold Brecht.
_ Ah zaêema ! Vous faites semblant de méconnaître la destinée ! C’est un projet divin ! Juste pour compléter les visions de Yahvé, votre Dieu et le nôtre ! Pour faire pénitence ! Prendre d’autres terres, aux autres, afin de les offrir à Yahvé ! Et puis faire pénitence ! On est là sur Terre pour faire les louanges de Yahvé !
_ Vous ne pouvez pas faire pénitence, deux fois, sans tous ces déplacements, tout azimut, ô peuple de touristes ! Et laisser les terres à leurs proprios !
_ Non, ça on ne sait pas faire ! Ça, c’est hamesh, tabou ! Jamais les terres des autres, c’est péché ! Ni l’argent des autres, ni les femmes des autres ! Ces trucs là, ne nous attirent pas. On ne pratique pas les jeux interdits !
_ La jalousie est un vilain défaut ! Le mensonge aussi !
_ Je sais, ce n’est pas cachère ! Fit Sharon.
_ Un péché capital, Sharon, comme le meurtre programmé, les assassinats, le terrorisme d’état !
_ Merci ô ma célèbre puéricultrice de notre cher David Salomon le 60 th ! Rajouta Sharon.
_ Pas puéricultrice, préceptrice !
_ Vous êtes dans les impôts, aussi ?
_ Merci, de votre témoignage approximatif et votre connaissance approximative de mes fonctions auprès du Prince David Salomon ! La culture, il faut la laisser aux autres départements ! Vous Ariel, maniez seulement les armes, vous n’avez guère de temps à livrer aux délires culturels !
_ Israël, c’est la culture des luttes !
_ Quand cultivera-t-il la paix ?
_ La paix c’est une nuisance de l’économie, un frein au progrès et une entrave au bonheur de l’humanité ! Jamais la terre n’a vécu en paix ! Ne soyez pas utopique madame La Student !
_ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs économistes !
_ Dites la vérité, l’histoire des fossiles, de carnassiers
_ Comme Bush, Sharon et Bil
_ L’Histoire n’enseigne-t-elle pas que nous vivons dans une nature où la lutte à mort est une solution de continuité permanente ?
_ Israël n’aime pas les jaloux ! C’est que ça fait un peu exigu, quand même pour un grand peuple biblique qui a tellement d’ambition et que Yahvé a préféré aux autres ! On aime, la paix, la tolérance…On se défend !
_ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs historiens ! Reprit la studieuse madame Student.
_ Surtout ça, et à nos dépens. ! Cria Arafat !
_ Qu’ils nous donnent sans guerre, ni menaces, ce Yahvé nous a dit de leur prendre ! Et vous verrez, qu’on changera de métier, on ne fera que des affaires du commerce, de la joaillerie, la haute couture, la restauration, les médias, le ciné ! Voyez-nous en Amérique, ce qu’on leur apprend à faire ! Au Canada, en France, en Espagne….partout !
_ Mais vous étiez « partout » chez vous, dans tous les pays du monde… C’est vous qui préférez depuis des millénaires, émigrer, sinon partir. Errer, et une fois arrivés quelque part, vous vous enkystez dans le radicalisme religieux.
_ « Le harrag est un animal mal informé, qui pense qu’il deviendra meilleur dans un autre nid que le sien » ! Lâcha à peu de choses près, le chantre Tayeb Saddiki.
_ Non, c’est le contraire, La diaspora, c’est nous pas les Zmagrias ! La connaissance des autres, c’est Nous !
_ Vous vous emmurez dans vos communautés, vous vous marriez entre vous au sein de vos communautés fermées ! Des communautés hermétiques, cimentées comme des clubs maçonniques, radicales et xénophobes comme le klu klu klan ! Ne me parlez pas de la rigueur des autres communautés !
_ Et là, je ne te laisse pas aller plus loin…Pourquoi je t’aime, moi ? Tu es bien différente de moi !
_ Lâche-moi ! Bas les pattes !
_ Ha hna Lalla ! On est coincé entre les peuplades, sauvages, arabes, terroristes, assassines, extrémistes, fanatiques. Comprenez nous un peu ! On a besoin d’un espace vital ! Et ces bougnoules qui puent la richesse et qui pestent le pétrole ! Ils nous agressent et nous narguent ! Il n’y a qu’à les voir avec leurs gros ventres !DIALOGUE DE SOURDS, COMME SUR TERRE
_ Sharon ! Tu t’es un peu vu ? Ventre de Dieu !
_ Anathème, parjure ! Apostat ! Moi, moi, ma main sur le poitrail, je le jure, c’est le Graaas-de ! On ne peut pas comparer ! Ils n’ont jamais tué personne, avec éthique, dans des guerres régulières, ces….
_ Ce sont des gens honorables… !
_ Des gens ? Ces sémites involués ? Ces Zarabes ! Ils sont nés riches ! Putain d’Abraham ? Qu’est-ce qu’il a fait comme conneries, le pater noster, pour nous laisser, sans héritage aucun, avec ces cocus de bougnoules !
_ Vos cousins !
_ Les vôtres ! On devrait refaire l’histoire ! Hein madame l’encyclo-pédante !
_ Pardon, mon Général !
_ Pourquoi pardon ? C’est notre mère, Sarah, qu’il aurait du faire habiter près des sources de pétrole ! Abraham ! Abram ! Ils ne méritent pas, ces sales fils de la noire boniche !
_ Pas raciste pour deux sous, le brave saigneur ! Repose en paix vénérable Hajar !
_ Merci de vos flatteries, qui ne sont que des louanges méritées à l’endroit de mes valeurs reconnues de chef militaire historique !
_ Et là dans les rangs, la Madame et vous le Gros Lard, taisez-vous, un peu ! Vous dérangez Le Bon Dieu et ses anges !
_ Ça va, ça va ! Toi, le garde-chiourme, pas d’impudences ! Tu as affaire à un Général ! Un peu de tenue !
_ Oui on sait qui tu es, tu vas passer chez le Procurateur ! C’est toi qui a accéléré l’Histoire et avancé la fin du monde d’un million de millénaires ! Au point de nous prendre au dépourvu !
_ Haquili, haq awa, âl malaïka !
_ Ah bon ! fit la Student étonnée !
_ Pas de répliques, dans la foule !
_ Dites le aux secousses telluriques ! Lâcha le gros mal élevé de général ! Au point de vous prendre au dépourvu, c’est beau, c’est vous qui savez tout ! Et sur qui on peut compter ? Je vais me plaindre plus haut ! A votre employeur, pardi ! Ce sont des fautes professionnelles !
_ Taisez-vous !
_ Pas d’impolitesse, messieurs, je suis Sharon, l’Antéchrist !
_ Mais ici, monsieur Ariel, on perd son grade, vous êtes égaux ! Pas de privilèges ! Dis le à ton Prince !
_ Mamie, ces gens dans la file, ils sont cuminiques, comme des Arabes ! Ils indisposent tonton Sharon ! Il faut les écraser comme le cumin pour que ça dégage des odeurs !
_ Ariel, tu vas commencer à gonfler !
_ Y a donc de l’espoir !
_ Tu sais où l’on est, maintenant ? Ou, dois-je te réveiller ?
_ Chez, vous, au Palais d’Eté du Prince d’Israël ! Mamie ! Mais qui sont ces gens dont on perçoit les voix !
_ Oui, il fait chaud, ça crame, et tu as fondu !
_ Ma copine va aimer ! Je suis plus mince, c’est vrai, j’arrive même à voir mes réactions…par transparence !
_ Oui, tu te réveilles d’un long sommeil…D’un coma arabique ! Mais tes basics instincts, ça promet encore !
_ Je ne suis pas érotomaniaque…Mais il m’arrive de bander mon arc et de décocher quelques flèches, sans voir d’où ça sort !
_ Oh, je ne parle pas de ton truc ! Le bidule doit être totalement incrusté dans la graisse, enfoui quelque part au fond de ta conscience ! Je parle de ton instinct de conservation : c’est là où tu prends ton pied…dans la fange des bains de sang !
_ Basta ! Student, qu’est ce que je fais là, perdu dans ce lieu méconnu ? Au milieu de ces foules d’ordures ?
_ Pardon !
_ De ce tas de types dangereux…ces foules impossibles !
_ Nous ? Dirent-ils tous en chœur, dans un brouhaha qui déclencha, tel qu’il déclencha une tempête de sable invisible !
_ Oui ? Parmi ces inconnus, bref ! Au lieu d’aller à la Knesset donner le compte-rendu de la mort de Arafat ?
_ Wa ma qatalouhou, wa ma haraqouhou, lakine choubiha lahoum ! Il avoue notez, messieurs ou mesdemoiselles les anges !
_ Pourquoi ou ? S’enquit madame Student !
_ Parce les anges n’ont pas de sexe ! A lamâalma !
_ Pourquoi avoir un sexe, si l’on vit constamment au septième ciel ? Firent, dans un ravissement extatique, général et contagieux, les anges de service, qui sont de faction dans la surveillance de la Place de la Résurrection !
_ Wa ma qatalouhou, wa ma salabouhou, bal choubiha lahoum ! Wa ma qatalouhou yaqina !
_ Qui a dit ça ? Qui c’est, celui-là, madame Student ?
_ Moi, je suis l’âme de cheik Yassine ! Je cite pour moi et paraphrase pour vous le Coran ! Je me suis réveillé, entier, jeune et sain ! Saint ! Conscient de mon conflit avec tes roquettes. Je me souviens de ce deuxième jour de printemps, après les prières d’al Fajr ! Ce matin traître du 22 mars 2004, où tu as tué de sang froid, 12 hommes, un vieillard et sa chaise !
_ Qu’est ce que 12.000, devant le poids de 120.000 escomptés et des 2 millions planifiés ?
_ Rien que des humains qui ne peuvent se défendre ! Fragiles comme les poussières que les composent, fragiles comme la terre que tu nous arraches…
_ Et qui c’est, ce con encore, madame Student ?
_ Si vous ne reconnaissez pas votre ennemi public Cheikh Yassine, c’est votre ennemi particulier juré, Arafat ?
_ Arapschitt ? Mon ennemi juré ? Il est fait, Arafat ! Canardé jusqu’aux oranges ! Ara-foutu !
_ Et lui, Monsieur Sharon ? Là, derrière le monsieur, très beau, qui a des ailes transparentes et roses sur le dos !
_ Lui ? C’est un illusionniste ! Celui-là, il n’est pas vieux ! Il est bon teint, il est bien rasé, il est beau, il ne peut pas être Arabe ! C’est le prophète Joseph
_ Qui m’a appelé ? Ô gens de mes douze Tribus ?
_ Ou Moïse ? Il en a de l’allure, dans votre film !
_ Aron, mon frère, qui m’a appelé ? Peuple de Judée et de Samarie ! Achetez les photocopies de mes tables des lois ? Relisez la table des dix commandements !
_ Moïse ! Garde tes amulettes pour Pharaon ! Si tu t’étais fait la sœur de Pharaon, tu aurais été roi à sa place ! Fit Aron, à son frère, Moïse ! Notre destinée, fils de ma mère, aurait été autre ! Notre Nation aurait supplanté les égyptiens pour toujours ! Au lieu de nous déstabiliser depuis cinq millénaires et nous faire errer dans les déserts et depuis, dans tous les pays du monde !
_ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Je n’ose répondre de peur que ce rêve ne soit vrai ! C’est vrai que Moïse vend une table de commande pour dix amants ?
_ Osez, osez Seigneur, votre esclave ne peut que vous assouvir ?
_ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Qui est cette dame, qui me trouble par sa beauté et dont la voix est si charmante et tellement ensorceleuse ?LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?
La myasthénie grave et les taxes iniques sur la santé.
La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée.
_ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis près de15 ans.
– L’association est née il y a 15 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.
– La myasthénie, c’est quoi au juste cette maladie ?
– C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! Vitaux ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic lent ou difficile. Je dirais une affection piège !
_ Donnez-nous quelques précisions, à la veille de vos nouvelles élections de bureau
_ Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représentée par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. La cure de la maladie nécessite le plus souvent une ablation chirurgicale de cette glande. Elle qui se trouve placée, juste devant le cœur. L’ablation du thymus est indiquée surtout lorsqu’il présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et qui menacent très sérieusement, la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.
– Comment procédez-vous ?
– Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles sur la presse, dont notamment la vôtre, et ce, depuis la création de notre association, l’AAMM. Par médias interposés, écrits et internet, nous éveillons les personnes, les cadres et les administrations concernés. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.
-Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?
– Dès la première année, nous avons eu à ‘’secourir’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament pour faire face aux manques. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirigeait M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase* de toute urgence. Nous remercions le Pr Agoumi, et le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole international qui sévissait depuis de longues années.
– A ce point ? Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?
– Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance du Ministère de la Santé et du Gouvernement. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État !! D’autre part, question impôts indirects, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuel Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.
_ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?
_ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si les maladies étaient des bénéfices imposables, fiscalisables. Cette recette des impôts est une extorsion aux seuls malades, handicapés ou pas ! Nous la dénonçons et ce depuis plus de 10ans.
_ Vous y allez un peu fort, Docteur !
_ Il faut être malade sans couverture sociale pour le sentir ! Or ceci, est une infamie monstrueuse, sur les plans des principes, de la morale et de la philosophie. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner, un droit à rendre aux malades. A leurs Caisses et Assurances maladie, à leurs Hôpitaux, mêmes !
_ Le savent-ils ?
_ Cette prévarication est une honte fiscale, qu’il faut éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer, comme le fut l’esclavage et toutes autres tyrannies de par le monde. Ce que nous demandons, est clair ! C’est une évolution de notre esprit, une amélioration que le Maroc politique, ambitieux dans la région et entrepreneur dans le continent, devrait s’approprier et pour son prestige mondial, se l’arracher des pratiques fiscales d’une autre ère !
_ Libérer le Maroc et les Marocains, de cette dépendance archaïque, Allal El Fassi en 1939, n’aurait pas dit plus que ça, Docteur !_ Merci pour le parallèle ! Cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées que nous espérons et implorons des hautes sphères !
_ C’est un peu loin de la myasthénie et de la neurologie ?
_ Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre Constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de la grâce royale.
– Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.
– En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Sans vous parler des nouvelles molécules intouchables et non disponibles, il y a aussi le problème de la Tégéline*. C’est un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande, hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 12 ans ! Sans parler des indigents ni des exclus, les malades ayant des moyens, devaient aller bessif en France, quels que soient leurs états, afin de se faire hospitaliser pour bénéficier d’ordonnances des médecins de France. Seul créneau vital pour recevoir cet extrait du sang, et sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de feu, Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.
_ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?
– Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués ! Et que les pouvoirs publics, municipalités, provinces et régions, nous allouent des aides pour le faire ! N’est-ce pas ? Et notre officine, sans cela devrait fermer !
– Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?
– Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du Ministère de la Santé pour qu’ils entrent en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.
– Pour tous les genres de maladies ?
– Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens, souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.
– Ah ! Vous les taquinez quelque peu, vos confrères, Docteur !
_ C’est une mode, à l’air du temps !
_ Hum ! Avez-vous des médecins dans votre association ?
– Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Paix à l’âme du Pr Berbiche Abdellatif, qui nous comprenait et qui nous aidait. Nous avons des membres honoraires qui parfois, ont matériellement aidés, aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres. Je le porte à la connaissance du public…S’il y a des mécènes autour de vous et de vos lecteurs !
– Que Dieu vous entende ! Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?
– Nos sommes partenaires de réseaux associatifs. Nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique. A partir de Kénitra, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren, dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde. Nous opérons avec constance à travers deux forums Internet ! Nous sommes en partenariat avec la nouvelle Association Marocaine des Maladies Rares, où nous avons des membres de l’AAMM représentés dans celle-ci. Ne serait-ce que la bosseuse interniste, Mme Khadija Moussayer ! Ainsi, et ce depuis 15 ans nous avons offert à nos adhérents des médicaments. Souvent et régulièrement. De même qu’à ces rares demandes qui nous émanaient d’Algérie, où certains malades ne trouvaient plus de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide.
_ Un appel, un Sos ?
_ A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie ! Alors, cher lecteurs, comprenez-nous !
– Et les Ministères ?
– Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs, Jaouad Oudghiri, Rouissi, Idrissi, Noushi, H.S.Bennani, maître Berbich et tous ceux des médecins et pharmaciens, Sekkat, Lahlou, Hachad, M’kinsi, qui nous ont aidé au début comme à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la nouvelle Région qui nous ont inclus dans la capitale. Je dis bienvenue au nouveau gouverneur.
– Quid du Centre de Référence ?
– Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que les successeurs de madame Zouleikha Nasri nous lisent ! Et qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami, un Sefrioui et un Akhannouch, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !
– Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à maugréer, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?
– Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Côté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane ! Le Pr El Houssaine Louardi, lui même sensibilisé par nos lettres, comme son Parti et bien d’autres, avait fait une déclaration en 2011 sur l’ineptie et ‘’ l’iniquité de ces taxes sur les médicaments, qui n’attaquent en dernier lieu, que les malades marocains !’’
– Et vous, à l’AAMM ?
– Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà cet autre axe, civique et citoyen et humanitaire, de nos activités…
– Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?
– Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ? Et ce budget des hôpitaux de l’état, concernés lui aussi par les taxes ! Autant de pertes, d’amputation par le fisc, de leur pouvoir d’achat, d’équipement, de modernisation ou de restauration!
– Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.
– La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes, des contributions plus justes, plus solvables, plus éthiques et équitables, que celles qu’il prélève sur les maladies!
– Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?
– Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien ! Cachez ces taxes impudiques qu’on ne saurait voir ! Cachez la vérité au peuple marocain et à ceux qui souffrent, comme à ceux qui voudraient l’aider ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, Lui-même dis-je, a demandé aux Constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.
– On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !
– Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne, ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ? C’est une équation honteuse !
– On ne voyait pas cela comme ça !
– J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. J’interpelle leur âme de cette AAMM ! Et je prie qu’on l’ouvre au plus vite ce chantier de Roi ! Vite, aidons les malades, leurs sentiments, la citoyenneté, de tous finalement, afin de conforter la demande sociale, qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.
– Un dernier mot, SVP !
– J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !
– Certainement, Docteur !
-Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités !
_ En un mot, SVP !
_ Nous requérons une Réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.
– C’est un réquisitoire ?
– Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.
_ Votre prochaine réunion élective
_ Elle est prévue au siège de l’AAMM, le 17 février 2016. Nous y invitons toutes les bonnes volontés. Ecrivez-nous pour vous informer et pour y adhérer. Nous vos adresserons des bulletins d’adhésion. Phones: 0537376330, o661252005. Adresse : 112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra. Boîte : aamm25@gmail.com. Site Web : http://myasthenie.forumactif.com
Dr Idrissi My Ahmed
Kenitra, le 12 Février 2016
LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?EPITAPHE AU LION DE MOGADOR,
ODE A SI TAÏEB SEDDIKI ET CONSORTS.Je voudrais offrir au Lion de la scène, le génie qui est parti dormir, sans jamais mourir, ces quelques sentences et ces petits mots.Une élégie, un cantique sans rimes.
Si les arts, l’écriture et la peinture, ont de toujours des commanditaires, des amateurs de parmi les mécènes, les rois et les hommes de culture, occis par la facilité locale et la bien pensante indigène, le cinéma périclite et le théâtre se meurt ! Notre ignorance, notre pauvreté en la matière, sont de leurs ressorts, comme sur les desks de nos régisseurs. Ils s’y affairent et ahanent et on sent leurs efforts.
Mais pitié pour les instits marcheurs, les docteurs qui se sont rangés, les malades et les mourants qui restent dehors, malgré l’invasion des mercantis et des marchandeurs. Le socialisme pousse des siens vers l’extrême opposé et l’extérieur.Martyrs de leur évolution contrite, ils gèrent contre soi et les leurs les affaires. Et s’ils cèdent aux impérialismes divers et ce depuis l’été, le pays a besoin, pour ses engagements, de le faire ! Est-ce pour cela, Si Taieb que les saisons nous tournent en ridicule ? Et qu’on arrose et qu’on chauffe en hiver ? Une impasse, une punition, malgré nos prières surérogatoires et de bon cœur ?Certes pas messieurs.Le Purgatoire manque d’imagination et d’eau. Non point, on se démène ! On se déchaîne on invente, on crée. Onpulvérise nos raccords ! On a le vent en poupe et le radieux soleil est apprivoisé. Le Maroc avance, en train TGV ou en TNR. Vers la sécheresse, tu ne le vois pas ? Non, l’espoir est de mise et les pluies viendront sauver l’année. Si tout est devenu sec, on ne sort plus, le soir pour voir, quoi que ce soit, depuis longtemps. Les télé nous ont assagis et sédentarisés. On se terre. Question de mode ou de flousses ! Le théâtre est at home ! Plus de théâtre, c’est dépassé ou quoi, a Si le Maâlem? Plus de planches de salut. On manque de pièces nouvelles et on est à la diète, sans Mercie. Et pire, chacun est agrafé enkysté, muet ou bavard, à son phone en solitaire, enchaîné. Dès lors le théâtre, tu peux l’emporter !
Mais si on cherche de parmi les causes de ces replis, j’en retiens une. On est ivre des pièces dépassées, de vos pièces de théâtres, ressassées ! Devenues comme le vin ancien, des labels d’icônes ? Des étiquettes qu’il faut préserver ! On nous les remplace par des délices qui déchantent, incongrus pour les fêtes. Indigestes,rasoirs, surpassés, des motifs de vomitos et des délits assommants surconsommés.Des délits d’ivresse, as-tu dit Seddiki ?Bourrés de bourrages ! De sommeil s’entend, toi qui crinière aux vents, sur le vertex impérial, blanchie, tu irasdécouvrir, ce que cache le sous-sol des planches. Là médusé tu verras, comme augures et pythies, des prophétesses et des déesses. Bonnes à faire jaser sur tes scènes ! Mais qui jouera leurs rôles, sans toi pour les diriger, pardi ? En les instruisant, en les amusant, en nous faisant rire et réfléchir ! Parfois, de plaisirs jouir et taper…des mains. La bande débandée, s’est éclatée ! Kana aboukouma li Saliha. Wa kanateoummoukouma Saliha !
C’est de toi Taïeb ou de madame Student ces mots ? ‘’J’aime les gemmes et en tant que femme, les camées’’. Ça va mieux, sans le dire. Camées, elles n’ont pas besoin de cadeaux. Elles deviennent utilitaires en silence. Taisez-vous les femmes ! Pas d’insinuations inutiles. On ne va pas l’incinérer. On l’encense, le manitou, on prie sur son âme éternelle et on l’enterre, selon le modus operandi.
Nous célébrons un mort. Prier sur un homme. Et un millier de gens, de parents et de fans, respectueux, te conduisent là où tu sais. Le cadeau, l’offrande est en elles. Pas de trivialité. Il a été un père admirable, un artiste, un lettré, un homme plein de sens, admirable, aimé et respecté ! Nous ne mentons pas à faire ton élégie.
Dieu, le Créateur, n’a pas besoin de se rassurer sur nos crédos. Dieu n’a pas besoin de se révéler à nous. Il est en Ses créatures, dédié et dédicacé. A Lui l’âme et le miracle des corps et de la vie. Face à notre intelligence et notre conscience, face à nos sens restreints et rabougris, il y a la vie dont nous ignorons les repères. Et face à nous, de tous les côtés, il y a tout cet univers qu’Il a fait. Un cosmos,sans limites,qui nous défie d’en connaître les origines. Surtout celles du Concepteur, Celui qui les a faits.
Mais, est-il resté dans ses plafonds, ces portes et ces lits qu’il a façonnés, le menuisier ? Je parle de My Othmane Oudghiri, le maître de Si Taïeb Laalej ! Le scénariste reste-t-il, comme l’auteur sur ses planches et dans les théâtres et les décorsqu’il a montés ou sur lesquels il a agi ?
Dis-moi si Taïeb Seddiki, toi qui vient de partir dans le Barzakh, tu m’entends de là ? Je ne parle pas du corps, offert à la terre comme l’ultime acte de ta dernière scène. Le clou planté sur la porte de la maison cédée, selon l’anecdote asinienne est un pari. Uncorps cloué, non pas sur une croix de bois, mais sur une porte intergalactique, la Terre.Et puis, si l’homme peut habiter dans les maisons qu’il fabrique, la Déité, Elle, n’y est pas consignée ! Si mon père ou mes ancêtres, sont en moi un peu, comme ces gènes ataviques et irrédentistes, qu’a-t-il l’objet de lié et de physique avec son illustre créateur ? La signature en bas du tableau !Est-elle le tableau ou le corps et l’espace de l’âme, l’habitacle, de celui qui l’a peint ?
Ou,que reste-t-ilchez certains humains,comme vestigesde leurs ancêtres ? Colons, impérialistes ou tyrans, martyrisant les peuples, opposant les pays et déchirant, ostensiblement et sans voiles,de nos jours mêmes, de prestigieuses nations ? Des bêtesimmondes et c’est péjoratif pour celles-ci, comme qualifiants injurieux et argument ! Des humanoïdes, civilisés ou pas, démocrates ou fascistes, gênants de par leurs tendances abominables et criminelles ? Dites-moi les Taïeb-s, que dis-je là ?
Nos contemporains méritaient que vous en fassiez, les caricatures charitables ! Des tragédies, à leurs mesures, de pirates, de monstres et de corsaires ! Des comédies pour les maudire, les médire ou les corriger simplement ! Les apocryphes inassouvis, les tyrans aux fausses tendances, religieuses ou démocratiques, fallacieuses et faussaires, les entités bestiales sanguinaires, aux mœurs antédiluviennes fossiles ? De qui tirent-ils les gènes ou pire encore les ficelles et les armements ? Du hasard, le destin de Dieu, (hacha li Allah), de Satan ou des richissimes illuminatis ? Sont-ce les E.T. ? De qui tirent-ils les essences enfin, pour causer aux hommes, tant de guerres et de crimes anti humanitaires ? De là où vous êtes les Taïeb-s, faites-nous en le théâtre, pour les cribler là sur scène et dénoncer ces horribles Machiavels ! Voire de les corriger en rigolant : ‘’castigatridendo mores’’, c’est dépassé comme sentence, je crois !Seddiki va se réveiller de son lit et me crier. Tu rêves Docteur ! Ces indélicats sont à jamais incorrigibles. Je te l’affirmerais le jour de la Résurrection et lors du Jugement Dernier.
Sommes-nous, avec eux en premier, les maudits de nos gènes et de nos héritages ? Enfermes dans la malédiction, fanatique et raciste, de nos égotistes entités? Plus près de nous. Il y a quelques observations. Voire en plus pacifistes messages. Comme ces chromosomes qui logent chez Nour et qui actionnent Adam, mes deux petits ! Je ne pense pas qu’on livre à nos bambins toutes les haines, en héritage ! Mais les médias et les politiques, les programmes scolaires les édifient et les cultivent, s’ils ne les dopent et les formatent, avec extase extrémiste et abus de langage !
Dieu, donc n’est pas à l’intérieur de Son œuvre. Nous ne sommes pas en son sein ni une partie de sa chair, pour les plus chrétiens d’entre nous. Ce serait alors, une part périssable de Dieu et ça ne saurait être un critère solvable ni honorable de Sa déité ! Dieu ne peut pas être confondu avec la multiplicité de Son œuvre. Aussi belle soit-elle ! Une œuvre qui défie tous les hasards, de par ses calculs, leurs nombres et leurs complexités.
Dieu ne peut être confondu avec son œuvre qui tombe en jachère, qui périclite et qui meurt. Fussent-elles aussi fantastiques et admirables, ses œuvres ! Je cite en vrac, ses créatures, la vie, ou ces astres,cet univers incommensurable et ces étoiles. Ces galaxies, qui nous déconcertent et nous défient. Puis cet espace-temps incommensurable ! Mais, elles sont Son œuvre, pas Lui ni le chez-lui, même s’il en perce les recoins subatomiques, les plus infimes des corps, des vibrations, des ondes ou les masses colossales les plus éloignées.
Si Taïeb, ne condamnons pas notre quasi futile virtualité ! Je dirais notre punctiforme instantanéité ! Et ne confondons pas le théâtre, la scène, les décors, avec ceux qui les montent ou celui qui les écrit !
Les Taïeb-s, qu’en savez-vous maintenant que vous êtes de l’autre côté du jeu et des chants, loin des livres, ivres de jeux de mots et des planches où vous vous manifestiezet où vous festoyiez ! Seddiki, tu aurais dit, toi, manifestoyiez*! Parce que pour toi, il me semble que la vie était une large planète, un théâtre universel, ou les jeux de mots faisaient fureur et donnaient un sens à la joie et la vie. Et, tel un seigneur,dans ou sur son domaine, tu te confondais corps et âme, en bagouts inclassables, en plaisirs inextinguibles et inlassables; avec ton admirable et passionnante vie.
Tu as bien vécu, vous avez bien vécus, messieurs et longtemps brillé. Mais jamais assez pour toi, Laalej ni toi Seddiki, ni pour nous enfin. Car l’amour et la dignité, Lallala Dignité, sans arrogance, mais avec fierté, le respect et l’admiration, à vous nous liaient. Et, vous deux, certesvous lesaviez !Il suffit au lierre d’être vert et de s’attacher là où il peut s’agripper. Tu demeureras aussi vert que brillant. Les bambous se souviennent du Wali qui s’en était moqué de leur verdeur, en recevant, il y a dix ans, leurs odes. Les a-t-il lus, mes chants ? Nos élites quand elles reçoivent des félicitations, nos illustres ministres pour leurs postes, les walis, les conseillers, les chefs de Parti, parlementaires ou simples quidams, que ne prennent-ils le temps poli de répondre aux vœux qu’on leurs et aux compliments qu’on leur fait ! Oui, c’est un plus,la politesse, comme dimension. Une concitoyenneté rassurante, une courtoisie de grande classe. Si elle rassure des fois, ou émeut les épistoliers du dimanche, elle apporte un plus de prestige à ceux qui les signent. Comme Fidali, quand il féconde sa peinture par son sigle ou El Assal, qui émarge ses beaux tableaux !
Taïeb, qu’avons-nous de mieux ou plus que les bêtes que nous écrasons par inadvertance, ou que nous mangeons goulument ? La supériorité de la race ou du langage ? L’identité des conquistadores du Nord ? Le poids, la taille, l’intelligence, la conscience, la cultureoù tu t’activais, ou une partie de l’esprit de Dieu ? Puisque tous les Nobels comme les richards et les leaders, comme les malfrats et les dealers,et lesdits moins que rien, succomberont tous, sans exception !
Parallèlement Taïeb !La tortue amputée, comme les oiseaux hôtes de ces arbres, adore de me voir arroser le jardin. Par ces mots, je verse ces vers sur le tien. Elle s’arrête, par pudeur ou de peur, sinon par respect, quand il me vient de la rencontrer. Un moment après, je priais, en pensant à ton âme Seddiki. Comme à mes douleurs et mes peines, à mon fils éloigné et à mes patients malades,aussi. J’ai lancé des vœux de repos, verséstels ces mots que j’avais écrits sur Al Bayane, à la suite de la perte de ton frère, que tu appelais tendrement et par respect, Azizi. Et, enm’adressant à Dieu, pour nous exaucer, voilà que le rare crapaud, que je n’ai jamais vu au jardin, se met à coasser. Je n’ai pas dit croasser, je laisse ça à la noire victime des renards ! Qu’a-t-il dit en m’entendant ? Etait-ce un dialogue impromptu, une chicane ou une prière conjointe ? On n’en sait rien !
Les troncs bruissent en se frottant les branches. Sans le vent, cet autre ne saurait se gratter au mur de clôture, pour sentir qu’il existe et ainsi chasser les parasites qui lui collent aux feuilles. Par-delà le terrain vague, verdi et fleuri, en ce printemps sec qui défie les gouvernants, mon regard croise un chanteur de cuicuis. Il est attaché, en oblique sur l’une des branches de cet autre bosquet. Et son chant agace le nouveau chien du nouvel avocat, qui ne comprend rien aux litanies ! Faute de le comprendre et de lui répondre dans la langue qu’il sait, l’écho face au Bar-Lev, lui tient compagnie et amplifie sa voix. Mon regard se fixe sur les hauteurs de cette rangée d’immeubles envahissant des voisins qui me cachent le bon Dieu, le fleuve et le port, en perçant les nuées. Tel est mon monologue !
Les échelles des toitures, ces antennes hideuses, reliefs des années de plomb, commencent à céder leurs hauteurs à ces oreilles perfides qui écoutent lessatellites. Ces émissions culturelles et d’information ou de détente défient le temps ! Au contraire des plus noires et polluantes, ces fumées toxiques et pathogènes, des 5 cheminées de cet Onee de Kénitra. Ou comme ces panneaux publicitaires horribles par endroits, ces pénaux hideux, qui nous défient et polluent l’esthétique de la cité de Lyautey. Et c’est grâce à cette radiotélévision, que j’ai suivi ton enterrement et la soirée qui t’a été dédiée, en hommages, il ya longtemps ! Et puis en cet instant ta pièce, le kaftan d’amour. Salut l’artiste !
Ces émissions de télévision, envahissantes, fanatiques ou vicieuses, nous apportent des valeurs,parfois douteuses ou intrépides, qui nous sortent de nos cultures poudreuses en nous mettant aux pas, au rythme des pays avancés. Elles stimulent nos productions, c’est un fait ! Des idées déconcertantes qu’on sait mal intégrer, nuisibles qu’elles sont parfois. Car ces perfides services satellitaires, n’est-ce pas, nous déstabilisent en défiant nos gouvernants pacifistes et nos avancées rassurantes.
A côté des fadaises locales et des berceuses importées, des pubs envahissantes et invétérées, nous assomment. Face aux inerties indigènes et indigentes, la multiplicité des stations défie l’entendement. Les idées interdites, les films obscènes, s’ils libèrent certains dérangent la majorité morale des gens réguliers et des bien-pensants que nous paraissons être. Ou devoir être, entre schizophrènes, on s’est compris ! Et là, je me demande les Taïeb-s, où sont vos successeurs ? Les génies catapultés, ne font que chanter pour nous distraire…De quoi au juste ?
Commencent alors la chicane des forums injurieux ou complaisants, rehaussant les interdits et jactant sur leurs précipitations. Prévenance ! Cette prophylaxie ressemble à un interdit et devient un excitant. A ce stade ils ne font qu’enticher la masse des interdits, qui gagnent en célébrités et en auras, sans mériter normalement autant. A titres préventifs, bien des vaccins sont en ce moment conspués ! Demain, dans un siècle, le Ministre les interdira.
Face à ces défis et à ces manques, je me répète. Et, si je prie Dieu pour le repos de vos âmes, je demande à vous les Taïeb-s, Seddiki et Laalej, où sont donc vos successeurs?Ternis ou enterrés ou qu’on ne les ait pas fabriqués ?Recevez ce panégyrique, forgé de demandes insistantes aux Responsables,afin d’honorer vos successeurs et pour relever le deal de l’éducation, de l’enseignement et de la culture. La charge qu’ils ont de réveiller la culture dans ce bled, est honorable et primordiale. Elle est à la hauteur de votre génie et au respect indu à ceux des instituteurs et des professeurs qu’il faut encourager et ménager, au lieu de malmener pour un dernier mot ou un vulgaire pactole.
Je pense que pareilles conclusions et sermon eussent pu être inscrits dans vos testaments ou sur vos pierres tombales, pour une meilleure succession. Une succession qui n’enlèvera rien à votre génie et qui tombe à point nommé, comme une épitaphe !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 07 février 2016