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L’appel de Tanger.
François Hollande, le Maghreb et le dilemme sahraouiKénitra, le Jeudi 17 Septembre 2015
Le principal ne réside pas dans l’économie et les urgences qui vont de soi entre partenaires incontournables, mais dans le soutien historique, vrai et judicieux, face aux ardeurs arrogantes et inlassables des nouveaux riches et immenses voisins !
Voilà une culture, complexe comme bien d’autres, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, d’arrière-pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer le Maghreb entier. Les nouvelles générations, à force de matraquages durables et d’intox inlassables, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale et un dépit morbide. Une véritable maladie auto-immune s’est installée, face au régime marocain et à notre droit à l’unité, dans l’aire historique du territoire marocain.
Des retards profonds se sont établis en lieu et place des avancées techniques réalisées ailleurs par d’autres peuples. Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par cet antinomique struggle algérien et sa conduite déclinante et têtue. Un véritable endoctrinement s’est emparé de nos frères, empoisonnant les jeunes par la propagande jusque à la subornation.
Thèse et assertions
Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées soient entendues par nos amis socialistes de France. Et ce à l’occasion des visites de travail du président François Hollande.
La compréhension du dossier, le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et la construction de toute l’Afrique. Avec la participation de tous les pays, gagnant-gagnant ! Celle du Nord et de sa paix et stabilité, pour l’exemple et la motivation, puis de sa démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle cornélienne, peu commune ! Une sorte d’intéressement négativiste, une ingérence abonnée à outrance, de parasitisme militant, voire un sabotage tous azimuts.
Or, le souci de développement et celui de l’indépendant sont partout déclarés et clairs. Livrer bataille, à l’analphabétisme, au chômage, au manque de démocratie dans tous les domaines ! Ensemble fédérés dans la paix et la complémentarité, sur le pourtour de la Méditerranée et tous égaux face aux retards. Ceux dus à la sécheresse, aux disparités techniques, culturelles et sociales, la faim, la maladie, le chômage, l’injustice, la pauvreté, les guerres larvées, le fanatisme, le terrorisme, l’émigration clandestine aussi, dont le Maghreb sert de réservoir, de pépinière et de freins par la même !
Monsieur Hollande,
Outre les drames de l’émigration clandestine, les disparitions et morts, quasi quotidiennes par centaines de noyés, les milliers d’exilés à cause des guerres d’Afrique et du Moyen-Orient. Et puis, aussi graves que problématiques sont l’envahissement des uns et des autres, les difficultés de containment des vagues de réfugiés et des migrants économiques. Il s’agit de faire face aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien, qui ont fait trembler le régime de nos frères dernièrement. On parle déjà du Grand Maghreb comme d’un gouvernorat daéchique !
D’autant que le potentiel d’extension dévastateur et d’exposition aux actes de terrorisme pourrait toucher parallèlement la France et tout le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son régime, par des actions extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Nous serons un pont vers l’Europe à 14 kilomètres de l’inconnu.
Fusible ou chaînon fragile, il n’en demeure pas moins que ce foyer injuste, qui depuis 40 ans asphyxie le Maroc et saigne l’Algérie, est à clarifier pour l’éteindre, par les Français les premiers.
Pourquoi avoir besoin des Français pour curer nos écuries d’Augias ? C’est d’abord en tant qu’anciens colons, initiateurs des frontières entre pays africains ! Ensuite, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algérien, qu’ils perçoivent depuis longtemps. Et surtout, que ce ne sera que par loyauté et amitié retrouvées, pour que justice soit faite et que s’opère le règlement d’un impair historique, qu’ils ont manifestement causé !
Monsieur le Président
Je parle de ceux de nos voisins qui sont contre les façons de faire de Feu Hassan II. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes envers nous. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à cette vindicte et étrange politique offensive. On ne change pas un cheval qui gagne, diriez-vous. Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer. L’un de ces foyers, incendiaires, est le Sahara marocain. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage historique, de la part de la France, devant le concert des nations, en l’occurrence l’ONU et ses instruments.
La France socialiste doit, par éthique culturelle et morale, user de son poids d’ancienne puissance coloniale. User et déposer et soumettre aux instances de l’ONU, son témoignage ! Elle, qui avec l’Espagne, ont manipulé les tracés de la région, avant d’y laisser sur le départ, (par mégarde?), les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.
Avatars de l’histoire des peuples
Espoirs en la France, certitude et opinions. La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien «empire» et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance. Sauf qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des Etats qu’elle a dirigés ou digérés, ni à leur histoire ou leur économie. Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.
A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échanges, de la paix entre les peuples, qu’elle a scindés, revitalisés et/ou «civilisés». La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante. En toute équité. Les limites d’avant la pénétration militaire et administrative française et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus. Il faudra bien faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins. Faire rappeler leur histoire et leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Il revient à cette France d’innover pour être sincère et de commencer cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix, là où elle a laissé des populations désorientées ! Elle en profitera certes, la première, sur tous les plans!
De la franchise française
De quelle planète suis-je, à délirer pareillement ? Me suis-je laissé entendre ? J’ose répondre, ici aussi, à cet apriori par ceci. Les politiques ont un cœur, une intelligence certaine, mais une logique aussi et des raisons adaptées aux programmes et aux institutions qu’ils régissent. Avec en plus une longueur de vue d’avance, une perception plus large plus aigüe, doublée d’une connaissance profonde des paramètres et des contraintes que nous ignorons
Je reviens au Président François Hollande. Pour parler de démocratie, de droits de l’Homme et d’autodétermination des peuples, parlons donc de la franchise de la France. Parlons de son courage nécessaire de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Et espérons d’elle, et de ses présidents, ce courage ! Le peut-elle assumer, malgré les pressions ou l’appel des promesses faites ailleurs ? Voire l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien et florissant département?Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire des concessions à un pays devenu immense et riche, ou par empathie socialiste envers l’Algérie, ce n’est pas encore pour lui vendre des armes et puiser son pétrole, son gaz et ses minerais, qu’il faut encore taire le témoignage historique qu’on lui demande de livrer. Se taire, c’est taire lâchement et complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. En paix, dignes et sereins, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatements de son territoire et/ou de ses tribus.
Des vertus socialistes
Les socialistes français, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux ou de silence et de mutisme complices ! D’où leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie, qu’on se rappelle et qu’on invoque ! Encore que la similitude ne soit pas un copier-coller des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions.
Or le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Autant que les autres ou plus, les socialistes français, par conviction éthique et par culture, sont de principe, contre toutes les formes de suprématie ou d’hégémonie qui viendraient les soumettre ou les amoindrir. Surtout si ces contre-valeurs sont contraires à leur slogan fondateur et devise identitaire ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’. Puissance mondiale largement coloniale, partout dans le monde, la France, les français ont appris à s’ingérer partout pour enseigner ces valeurs. Certains en sont si sûrs qu’ils en font une passion, un sport national que celui de décrier et d’indexer. De caricaturer pour moquer et interpeller gauloisement. Une sorte de patriotisme pan mondialiste ! Ils exaltent leur bonne citoyenneté, par civisme universel, là ou les principes de justice et démocratie ne sont pas respectés. Certes, à partir de leur vue et de leur principes !
L’hallali des droits de l’homme
Les universitaires, les intellos, tous philosophes ou romanciers, la presse, les médias audiovisuels, les partis et leurs associations, tous les français en somme, exaltés par l’emprise des nouveaux moyens de communication se sont multipliés, faisant de chaque français un avocat doublé de journaliste ! C’est une nouvelle religion qui réunit les français, les religieux comme les laïcs et les athées, pour construire autour de ces valeurs une nouvelle religion, qui raffermit et consolide le concordat français, si disparate par ailleurs. L’esprit gaulois renaît et la caricature, n’est pas loin, faisant de chaque papier, un brûlot ou presque !
Droits de l’homme et principes d’ingérence
L’hallali des droits de l’homme résonne de la Tour Effel jusqu’à nos sables et nos montagnes ! Les autres pays nous semblent plus épargnés que le Maroc ! Il a de que se faire aimer, il a de quoi se faire huer, notre pays ! Il a de quoi intéresser les tribuns et les financiers, le Maroc. Toute erreur de parallaxe, toute lumière irisée du prisme qui leur sert de cristallin ou de rétine, devient un motif pour leur intervention, dans tout ce qui nous concerne ! Le parrain est d’une nostalgie telle, qu’elle nous empêche d’atteindre notre maturité, 60 ans après l’accès à notre indépendance ! Entendez les huées des écrivains de Paris et leurs immorales erreurs ! Dès lors, si l’on décrie de la Seine ce qui ce passe sur l’écran du Bouregreg, de Mawazine et de l’Elysée, ce qui se passe au Palais devient un jeu d’ingérences. Et il s’est installé en face du Maroc, un rituel fantasque de forfanteries donquichottesques, à la merci des corsaires de tout acabit !
Vous pensez à des écrivains laudateurs un jour, manipulateurs, un autre ?
Si nos affaires intéressent tant nos amis, c’est un gain pour nous et on ne va pas s’en défausser. Mais, l’autre face de la pièce ne doit être celle de Janus ou de Juda. C’est un devoir pour eux que de le remplir ‘’ ce magistère ‘’ en gens honnêtes et civilisés, en témoins francs, qu’ils sont. Témoins actifs et non silencieux, non équivoques, sans duplicité, ni fourberies et silences, aisément achetables, par les autres parties du conflit saharien !
La France témoin historique
Attester de la marocanité de l’espace sahraoui, ne sera pour la France et l’Espagne, que justice et égards envers notre ouverture pérenne et fidèle, à leur endroit, dans le cadre clair d’un partenariat réfléchi et de notre francophonie perpétuelle !
Toute alternative, prudentielle diplomatique, ne serait que mensonges et machination. Tout comme les silences complaisants ou la peur, des reniements contraires à la vérité, négateurs des nos droits et de notre l’histoire, à travers les siècles. La franchise pour la France est une donnée étymologique, organique, structurelle, sans quoi tout ne serait que vanité et hypocrisies. La France se doit d’être franche, quoique ça ne lui en coûte de l’être !
Y faillir pour la France, monsieur Hollande, est antithétique, contradictoire de la grande histoire de la France, votre patrie qui est devenue un label, une icône de la civilisation universelle. Se défausser, se désister, faire diplomatiquement, comme si l’on n’a rien entendu, esquiver son témoignage, reviendrait à cacher la vérité, à tromper l’équité et à perpétrer un acte de faiblesse et de lâcheté. Et ça ne saurait guère être français, très respectable Monsieur !
Par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, la France et l’Espagne, ne devraient plus cacher ni taire les droits dus aux peuples et aux pays anciennement colonisés, eu égard à leur histoire et leurs identités. Leurs chefs et leurs gouvernements ne doivent pas, par complicité ou par duplicité et copinage, disais-je, nier les droits du Maroc sur son sol, au regard du seul profit clientéliste d’un régime, quels que soient son essence civile, sa puissance militaire et financières ou son nom.
Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie en Algérie, ce ne sont pas nos oignons, mais nos frères querelleurs sont loin, dit-on, d’être les parangons ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie. Les socialistes français, si sensibles aux droits de l’Homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer le nôtre ni son entité, parce qu’il s’agit d’une monarchie et non d’une similaire république, soit-elle si avancée. Ils ne doivent point permettre par connivence avec un grand pays, riche, arrogant ou trop fier, l’Algérie, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion propre et son seul profit. Et ce, paradoxalement, malgré son vaste territoire et ses nouvelles étendues acquises, à l’occasion de son indépendance, comme réparation, ou par dépit.
Morcellement et sécession
Spolier le Maroc ou tenter de le réduire et de fractionner son peuple, le démembrer son territoire ou le réduire, voire de le forcer à une reddition, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansionniste, belliciste, erronée et anachronique.
Elle se cache derrière un hypocrite paravent, un semblant et prétendu droit des peuples à l’autodétermination, voire à la concession d’un couloir sur l’Atlantique, large comme un autre département algérien !Ce peuple, ces sahraouis kidnappés, emprisonnés, matés, galvanisés, combien sont-ils en fait, selon les promoteurs de l’idée de création d’un autre état au sud du Maroc? Que fait-on de leur droit à la libre circulation avant de parler d’autodétermination ? Et, que fait-on des mélanges des populations et des métissages, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et de ses luttes défensives forcées? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, ceux qui vivent dans l’actuel et gigantesque territoire que l’Algérie libre a tout bonnement hérité ? Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, des visées prussiennes, dignes de la théorie de la «race pure» et des «identités supérieures», pour élargir leurs pays. Ils ont le vent en poupe pour la retraite, mais si leurs disciples et prosélytes prennent le relais, quel sera leur mission? Ils sont formatés !
L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars, des Hitler et de leurs funestes invasions. Il reste des frontières et des douanes, des barbelés, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.
Appel à un témoin sincère
L’appel de Tanger. A ce titre, l’implication judicieuse et honnête de Monsieur François Hollande est fortement sollicitée. Elle fera admettre avec courage les droits historiques inaliénables et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique, arabe, berbère, sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions, sur tout son territoire historique. Un damier, un patchwork, qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. Il en est le témoin. Il est honorable pour lui de s’illustrer encore plus en profitant de son mandat présidentiel afin de résoudre le dilemme sahraoui et les dols des siens. Défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique conforme avec notre cause et notre offre est crédible, sage et des plus logiques.
Les larmes du Cocyte, les flammes du Phlégéthon.
Qui plus est, pour la France, c’est faire œuvre humanitaire pour cette Méditerranée commune que de s’efforcer à défendre ses partenaires du Sud. Ces francophones, qui ont gardé de fortes attaches avec leur ancienne métropole et constante amie.
Voilà pour M. le Président Hollande une mission qui forcera l’admiration de tous, celles de l’ONU et de l’Amérique en particulier ! Qui plus est, faire la paix au Maghreb, offrira à ceux d’Afrique de rester sur leurs terres au lieu d’émigrer vers le Sud de l’Europe et envahir les sols qui ne veulent point d’eux.
Pire, monsieur le Président, regardez le spectacle des filles humiliées sous les barbelés, celles des femmes qui courent dans la boue, celle de ce père qu’on crochète du pied pour le filmer dans sa pénible misère, celles ces enfants, blancs et noirs, déchiquetés par les requins, ou repoussés par les vagues, étendus là, sur le sable, morts noyés.
Ils courent vers l’Europe pour se réfugier. Ils défient les eaux pour plonger dans l’Hadès. Leurs barques emportées par le Styx et l’Achéron, sombrent dans les pleurs du Cocyte et les flammes du Phlégéthon.
Une empathie avec tous les Maghrébins, avec équité et objectivité, expliquant notre position auprès de nos voisins et frères du «continent Algérie », voilà ce que nous offrons à notre sympathique visiteur et grand ami, monsieur François Hollande.
Par le Dr Idrissi Moulay Ahmed *
* Président de l’Association des amis des myasthéniques du Marochttp://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/55571.shtml
L’APPEL DE TANGER.
FRANÇOIS HOLLANDE, LE MAGHREB ET LE DILEMME SAHRAOUIConjonctions de coordination
Le corps est un temple où l’amant se repaît.
La racaille diffame pour faire chanter les rois
Mais, ou, est, donc, mon, ri, car ?
Je ne l’ai pas bu ! Merci de m’en laisser.
C’est disais-je, mon » blanc » sacré !
Je veux une grande tasse, un bol entier .Et, Cole, Colette, tu m’as répondu :
Je dirais donc « touchée, coulée » !Joli coup Madame ! Tchin-tchin !
Mais j’ai honte des jeux de mots.
Attention aux bris de verre,
Je tiens à vous, c’est mon magistère !
Morgue
Je n’aime point les blessures trop fières.
Celles des arrogantes et orgueilleuses natures,
Trop maquillées, bercées de faussetés.Séditieuses, sublimes, tristes ou enlaidies,
Qui ne veulent ni guérir ni être pansées
De leurs paranoïas et hystériques pensées.Quelle que soit la bête ou la belle,
Elle se plait, l’ignorante, à occire et blesser.
Je lui offre ces éclats de dédain,
En guise de baume, face au mien !Oublions la vénale créature,
Qui ne comprendra jamais rien,
Ne m’ayant jamais lu ni connu
Je parle de ma muse, au futur
Et je lui dis, adieu, reste loin !Conjugaisons
C’est donc parfait, Cole, malgré les règles,
Que l’on revienne au sens de la conjugaison.
La toute-propre, la toute pure, la si bonne,
La grammaire, sa logique et sa raison.Aux règles de l’art et du plus que parfait,
Sans tristesse ni bavures, ni trop haut,
Pour le dire au subjonctif, s’il vous plait,
Ou, au conditionnel, s’il le faut :
Je vous attends, entrez, buvez, mangez.De la récré à la création
L’invention est aisée, mais l’art est difficile.
On naît ignares quoique l’on existe de ce fait.
Du ventre de ma mère, à l’asile de la terre,
Aux deux départs de la vie, aux deux bouts,
On ne sait rien de nous, c’est triste, comme tout !Ça rime avec les guerres dans les airs,
Et les noyades des enfants dans les mers.
Holocauste dans les cars et les cales des navires,
En méditerranée, en Orient, en Afrique,
En face des palaces des hautes sphères.Rien de cet être, ni de cette âme,
Un peu, un petit chouya, peut-être,
Sinon, dis-moi, pour qui sont
Ces poils qui me sortent du nez ?Et ce tas de viscères que mon corps abrite
Œuvrant tels des robots dans un sanctuaire,
Pour faire mon ego et cette voix,
Qui dicte l’intérieur de moi,
Ce qu’il me faut faire ?Que sont ces boutons enflent vos chairs,
Et qui vous sortent un homme du chat ?
Un bambin qui a du chien, comme vous…
Un lion qui rugit ou un âne qui braie…
Des bébés qui sans frais, font jaillir du lait,
Des billes et des ballons où papa jouait.Sans savoir le former, ni le préparer,
Ignorante du pourquoi, il coule,
Il vous grossit les mamelles, ô femme,
Et vous tête et vous suce, nuit et jour,
Sans répit, ou pire comme son père.La tendresse, l’affection, l’amour,
La vertu mammifère qui nous fait humains
Tu as maman, de quoi être fière !Dès qu’un homme vous charme,
Vous chérit, vous charrie,
Ou vous touche, la main ma mie,
Vous en faites le lendemain une copie !La trace du concepteur fortuné ou fortuit.
Un autre eût pu être le géniteur, un tiers ?
Mais voilà le coupable heureux de voir ses traits,
Tout ému, confondu de les voir reproduits.Le mariage, plus qu’un projet ou un calcul,
Est la rencontre du hasard et du destin .Au travail, à la fac, au car ou dans le train,
Fiançailles et noces, des bruits et de la ripaille.
Que de dépenses messieurs, les riches,
Et de ruines pour ce symbole et cet acte, !Traditions, us surannées , déperditions,
De mauvais exemples pour le peuple des jeunes
Des êtres en mal d’amour et de besoin en foyers
Sans folklore des alliances de traditions,.ô ma Muse
Telle une idole, pour une idylle secrète,
Déesse d’un instant, princesse à vie,
Tendre icône, telle la vierge de Jésus,
Moulée de respect, digne et mouillée.Le champagne , de tes pleurs coule à flot
Sur ta gorge de sainte, ô statue de marbre,
Qui ne croit pas l’avoir enterré.Et il se met à le boire de sa langue,
Comme on lit un précieux manuscritLes yeux en prière, l’esprit satisfait,
Le corps est un temple où l’amant se repaît.Les loups ont livré tout Paris
On apprend la musique et des airs, sur le tas.
On s’exerce à devenir expert en tout et bien fat,
Avisé de la chose, un devin, un malappris.
Partout, chez les blancs, chez les noirs,
Chez ceux qui les ont tout gris !Un curieux exploitant, qui pour s’amuser,
Fait le zouave, le charlatan, le malotru !
Le voilà guérisseur, snipper ou père.Zélote, zombie, apostat , apocryphe !
Fils du saint esprit, son premier prosélyte,
Galvanisant les foules, de slogans endoctrinés,
Il est la gloire du pays, celui que dieu a élu.Ecrivains, arnaqueurs ou cancrelats !
‘’Le Monde’’ est ainsi fait de caniveaux
Où les cols blancs plongent , vermoulus
Les lecteurs haïs pour les duper et les amuserLa racaille écrit encore pour faire taire les voix
Et diffame pour faire chanter les rois.L’arnaque et le chantage appellent le piège
Et sucitent la revanche , la justice et l’émoi .
Trêve de futiles ardeurs et de préciosités !
De qui parlez-vous, My Doc Idrissi ?
Pour qui sont ces vers qui distillent
De puantes verdeurs et des insanités ?Ceux de l’humanité, de détresses, assombrie,
Dont les affres me ternissent de honte,
Et qui me font de haines crier en face .
Je frissonne de rage et tremble de mépris
Contre ceux qui fulminent pour empester ?A Colette
Arrête-toi là, ô muse, me dit Cole,
Laisse-le-moi, et qu’on s’amuse un peu !Lassée par tant d’inutiles fadeurs.
Et je reste à délirer seul et à rêver,
A me délier la langue, sans beauté ni style,
Sans but, pour amuser la Cole, et divaguer.En guise d’oboles sur son autel de faune,
Éprise par d’autres dieux, aux attributs divins,
Celui de son septième en est meilleur,
Pour nous offrir en photos les semences
Souriantes de ses aguichantes voluptés.Splendeurs, luxure des fêtes hédoniques,
La Fête est au faîte, je parle des mots.
La poésie, est de prières faite
A la beauté de nature et au bon Dieu.Parmi les horreurs, Cole, et les crimes,
Persiflent en échos mes perfides fureurs,Et cette sourde et sournoise sérénade,
De fallacieuses hérésies s’est vite entachée.
Quatrième dimension
Sérénité….Sérendipité
J’utilise le temps, le temps présent,
Réel mais si compliqué qu’il est.Moins équivoque et pesant
Que l’univers qui fourmille d’étoiles
Et de galaxies lointaines illimitées.Le temps des odes est plus cool,
Comme un filtre , kif des joints,
En guise de délires de conjugaison,
De prières à Dieu et de compassion.Malgré les tristesses et les tracas,
Le travail, les traîtrises, les infamies,
Les embuches des lâches et l’ignominie,
J’essaie de faire mousser, la rime !Elle exulte, je la vois, ça me fait jouir,
Scintiller des yeux et me défatiguer!
Le rythme s’évapore en légères litanies,
Et je reste, langoureux comme un nuage
Tremblant, libre de m’évaporer.Le vin céleste, des pluies de mots,
Ceux issus de ma langue, arrosée,
De ce Ricard aux senteurs de symboles,
Liqueur et fruit de mes passions,
Goûte-le, avant de terminer, Cole !Bois-le, avant la bière vénale,
En guise de baume pour guérir,
Autant de bonheur et de consolations,
Avec les tiens, à partager.Je dirais donc « touchée, coulée » !
Ce mot à double sens, je l’ai perçu.C’est de rester tendu, le bras hissé,
Les mains levées, telles des lèvres rougies.
Toutes grandes, rugueuses et élargies,
Ouvertes vers le ciel qu’on a appelé,
Les yeux humides, les joues mouillées.Pour contourner la tristesse et l’ennui,
Et pousser, s’enfoncer, interpeler,
Agir et dans l’affection et fusionner.Alors, Cole, sent, entend, je craque !
Je fulmine, au lieu de conjuguer,
Afin de parler pour me décontracter !Au ciel, qui me voit
Dieu, c’est les autres, la prière
Sa religion, c’est de les aimer.
C’est donner pour se donner.Louer, c’est prier sans réclamer,
Afin d’offrir et de pardonner
Sans oser prendre ni demander.Sans regarder le rétroviseur,
Sans tristesse, ni haine ou jalousie,
Sans voir le temps empressé
Qui nous presse et qui s’enfuit.Voir, même si c’est flou,
Là, juste devant soi et à côté,
Pour ne pas rater la chute
Sur les marches d’escalier !Me hisser, tenter de persévérer
Contre les maux et continuer de lutter,
Comme bien des malades et des amies.Si tu me vois, sur ces vers empruntés,
Chanceler, affaibli, perclus ou voûté,
Sache que même incompris,
Sans ivresse, je veux de par ma voix,
Faute de danses, oser dire et m’éclater !De mes droits
Je veux mes droits, mes rêves, mes espoirs,
Mon opinion, mon vote, mes devoirs,
Je les crie, tous haut, de mon minaret.Ce sont les voix des sirènes
Celles des mers qui recueillent les noyés.Ce sont ceux de ma personne
Et le bruit des râles d’autrui.Des échos, des appels,
Que, Soleil, Lune, Roi, ou Reine,
Tu ne dois point rater !Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 29 Août 2015LETTRE A MOISE !
JOURNALISME VÉREUX: LA LEÇON DES GENS DU MONDE HEXAGONALEn partage, Salut et bénédictions à Moïse !
Je réponds à votre post du dessus où vous me dites :
» Non, désolé, Dr, seul le peuple marocain peut se sortir de ce système antique. Révolution, comme jadis en France ! ‘’ ‘http://lnt.ma/blog/fahd-yata/
Vous disiez , là aussi, Moïse :
» Quand apprendrez-vous enfin à critiquer et à protester contre le régime moyenâgeux qui oppresse et ruine le Maroc ? »On s’est plaint à qui ? Dites-le moi, franchement, Moïse ou Moshé, à l’hexagonale, sans tergiverser ni louvoyer ?
Et qui sont ces prophètes, ces leaders et ces maîtres hermétiques, qui selon vous, vont nous pousser à l’Exode libératrice sinon à la sombre et cruelle Révolution? Moïse au nom prophétique, sans polémiquer, n’avons-nous pas d’autres moyens et voies de changement, depuis les retours de Si Yousfi et Serfati et ces autres organismes et marques d’évolution du pouvoir ?
Parlons des médias et des journalistes hexagonaux et autres ! Sont-ils, aussi honnêtes que diserts, désintéressés, capables, compétents et loyaux, à vouloir nous faire du bien ? En fait, à nous déstabiliser, misérables que nous sommes, à végéter sans pétrole, ni techniques à vendre ni argent ? Vous le pensez ainsi, Moïse, n’est-ce pas ? Dites-le sans fourberies, vous ne seriez pas heureux de nous voir garder entiers nos malheurs quotidiens ? Pauvre de nous, nous ignorons, comme des ingrats, nos discrets bienfaiteurs et nos donneurs de leçons du Nord. Pervers et malicieux ! Fainéants dormeurs sur nos pelles dans les tranchées de l’histoire et notre île ensablée, au milieu des tempêtes du globe. C’est ainsi qu’on nous caricaturait du temps du protectorat. Dormeurs sur nos lauriers et nos branches d’oliviers…ou aux parlements vous croquez le topo Moïse, comment déjà ? Ça doit être un pseudo, faussement sémitique, pour tromper le forum et faire diversion !
Oublieux des champs de guerre, nous restons vigilants et nous nous y dépensons ! Oublieux volontaires des chants de guerres, nous voulons la paix, par conviction et par économie ! Tiens, vous me comprenez-là ! Nous avons fait notre choix. Il en rapport avec une longue histoire, atavisme ou impavide génome, celui d’une vieille nation. Un pays du juste milieu, qui n’aime pas les extrêmes ni leurs cruels ou stupides, voire fanatiques dépassements ! On ne sait plus qui pousse qui et pourquoi en arriver aux limites cruelles et aux sales guerres du pouvoir. Seulement, curieusement, là au milieu de ces champs pétrolifères et en face de la Palestine. Un pays complexe, que le nôtre, Moïse, vous le savez et vous voulez le sauver. N’est-ce pas ?
Qui que vous soyez, merci de votre persévérance et de vos persuasions ! Car vous y répondez là, à toutes les interventions. Un pays donc, hélas de massives différences, mais d’union, qui a connu depuis des millénaires ce qu’est un melting-pot et biens des civilisations ! Une nation qui a ses folklores, ses us, vous en êtes témoin, un Etat qui a du chien, des chefs respectés, souvent craints, comme la bonne Justice, et que sont les Rois. Même si on les dépose, on les ramène, avec le prestige qui leur revient. Mohammed V, le salvateur des juifs, l’unioniste des arabes et des musulmans… ? Et nous autres, qui par culture, identitaire, restons leurs amis, réservés.
Oui, car nous ne sommes point d’accord sur les crimes opérés et les errements esclavagistes et coloniaux, les murs, l’apartheid et les bannissements…en prison ! Des exactions nazies et cruelles, subies par les nôtres, en leur nom. Des excusions et des hérésies commises, au nom du sélectif, du sublime et vieux peuple et son hermétique et clanique religion! Ce n’est pas à moi ni à un autre, de corriger l’histoire des souffrances, de reconnaître les droits, ni de méconnaître les compétences ou des crimes des peuples d’Orient ! Je ne suis qu’une simple personne, sans poids ni écoute partisane ou politique. Et moins encore, un donneur de leçons. Surtout en matière de politique, de sécurité, de guerre ou de religion.
Mais nous partageons la Bible en l’essentiel, l’unicité du Créateur. Si vous êtes hébraïque, j’omets volontairement et par respect, d’écrire Son Nom!
Notre nation, notre peuple, ne veut pas ventiler, les siens, quelles que soient leurs attaches et leurs convictions, quels que soient leurs styles et leurs genres, il les reçoit avec tous les honneurs et l’hospitalité en sus ! Et cette particularité, devenue un legs diplomatique, est enseignée, culturellement, sous la conduite de ses Rois (honnis par certains étrangers) et sous la houlette de sa civilisation ou de sa principale religion. L’Islam du juste milieu, que la Paix soit ! Cet Islam, qui a remplacé comme victime expiatoire, les Noirs, les Jaunes et les Juifs ! Passons…
Oublieux des haines et des colères des arrogances et des mépris, de l’hallali et du tocsin, de la poudre et des poisons, jetés sur nos têtes rifaines, par les avions…oublieux des chants des sirènes et nos simples petits champs ! Question de guerres, le Maroc a déjà trop donné, des comptoirs aux colonies et lors des guerres européennes, mondialisées, qui auront tué des millions de Juifs et d’Africains, au nom de la Liberté. Des libertés de leurs maîtres blancs, éternellement en expansion dominatrices et en conflits d’intérêts !Machiavélisme ?
Noé, Moïse, David, je confonds nos célèbres cousins !
Tous des prix Nobel de la Bible et des palmes académiques !Oui Moïse, peuple, partis, makhzen, monarchie, nous devons évoluer et nous améliorer nos gestions, pour faire cesser les injonctions des vôtres ! En restant, fidèles, fixés et adaptés à l’essentiel de nos fonctions. Mais, il est temps que les parangons, les moniteurs qui ne manquent point d’erreurs de jugement, ni de critiques déplacées et outrées à nos dépens, comprennent et qu’ils nous lâchent ! Ils nous barbent et montrent leur stupide et exécrable inculture quand ils ignorent, volontairement ou pas nos progrès réels et certains ou nos limites ! Il est bon qu’ils pensent à nous, sur les autres plans ! Ces insidieuses semonces et ces appels perpétuels à la révolution, profiteront à qui donc ? A des ‘’agitateurs humanitaires’’ ?
Qu’ils regardent à côté et qu’ils analysent ce qu’ils ont fait opérer ailleurs ! Les états bouillonnent et les crimes humanitaires, ces guerres exportées et induites, desservent l’humanité. On ne fait rien pour rien. Ce n’est pas à des loups qu’on apprend à hurler et les hiboux, ont massive presse chez la Fontaine ! Ils crient pour une ferme ou ergotent pour une vente de livres, de bateau ou de poissons !
Il y a des intérêts cachés derrière toute velléité de guerre. Pour les âmes élevées, ce ne sont que des affaires ! Des bonnes, car, ils ne voient pas les tourments, mais les revanches. Ils négligent les morts, les souffrances et les blessures, qu’il est bon pour eux de comptabiliser des milliers ! Ça devrait servir de slogans de vente, de motifs de satisfaction et de boniments dans les prospectus et les livrets de vente des armes qu’ils façonnent! Ces ‘’anges’’ ignorent les catastrophes humanitaire et les infrastructures, pulvérisées, que laissent dans les cités leurs bombes et leurs engins…Ce ne sont qu’autres champs d’investissement, de crédits et de reconstruction, pour les leurs, qu’ils pensent. On leur vendra ici et là, entre fidèles clients et bons ennemis. Les armes, les médicaments et le ciment…
A l’origine, le mot révolution, veut dire changement, étape ou période, révolue ou à dépasser ! Sauf que cet appel de changement, que vous prônez, est un appel, non point aux valeurs, des sermons pour le changement éthiques ou la révision des lois, mais une incitation au meurtre des foules inermes et à la destruction ! La révolution est une guerre civile. Un suicide collectif ou clanique dont personne ne connaît les limites ni les dégâts collatéraux ou les débordements. Et ça fleurit dans la région. Là, comme par hasard, où il y a des relents de frontières, des lancinements de fractures entres gens et régions et des reliefs, des restes indigestes de colons !
Alors halte aux gestes bellicistes incessants, sous-couvert de conseils citoyens ou de morale civique ! Basta aux dispendieux dégâts ! Ou barka ! Comme on le dit chez vous, n’est-ce pas ? Si vous êtes un agent actif, couvrant ‘’l’affaire’’ de la région !
Halte à ces guerres insensées, faute de discussions d’écoute et de franche évolution. Halte à ces affrontements, faute de concessions. Halte à révolutions perverses, semées par des criminels et des ingrats. En Orient et en Afrique ! N’ayant qu’une vie, chaque personne est en droit de détester la guerre. Chez soi ou ailleurs. Et là, sur le forum, on s’entend dicter d’ailleurs de faire la guerre aux siens ! Parce que ces journalistes ont écrit des brulots mortels et qu’ils menacent de faire de plus pervers et plus outrageant !
Dites-le autour de vous, Moïse, je vous vois parler, écrire avec opportunité et logique, doué d’une relative politesse et d’une maîtrise des mots et de soi, mais particulièrement tenace dans cet engagement ! Dites-le aux vôtres, Moïse ! Quels que soient votre nom, votre salaire ou vos instructions. Dites-leur que les marocains veulent la paix, avec soi et tiennent à la consolider partout dans la région. Et que les voix du dialogue, des mécontents ou de l’l’opposition, se multiplient et ne manquent pas !
Il est temps pour nous de nous développer, à l’instar des Juifs, des Occidentaux et des Asiatiques, malgré les contraintes qui attristent nos fantomatiques. Et ce face aux scrutateurs et aux vigiles, mercenaires, bénévoles, de l’humanitaire.
Dormeurs de la caverne, où étiez-vous du temps de Tazmamarte et des socialistes qui sombraient dans les geôles et les bastions ?Muizo, pour qui sont ces messies qui sifflent sur nos têtes ? Je plagie pour poser la question et plaisanter à la fois ! Qui sont ces messies, néo libérateurs, auxquels nous faisons si pitié, au point qu’ils nous veulent nous inoculer une Révolution ? Une guerre ‘’civile’’ est meilleure pour eux, car elle nous grillons et cuisons dans notre propre bains d’huile. Veulent-ils nous libérer, gratuitement, ou ont-ils des idées derrière la tête ? Vues leurs insistances, leurs implications dans nos affaires, qui ne sont que manipulations.Et, pour nous, malgré notre relative indépendance, acquise à grandes concessions déjà, nous restons ouvert et coopérants ! Oui, à l’endroit de nos indécrottables, pervers et pernicieux colons historiques, devenus par la grâce de l’intelligence et de la mondialisation, nos partenaires puissants. Mais, parfois la langue leur fourche et ils deviennent indélicats.
Moïse, j’ai toujours aimé revoir ce film, dont je connaissais, déjà enfant, la filmique version. Moïse sauvé des eaux ! Moïse, sont-ils si purs, nos inducteurs, nos instructeurs, quand ils s’immiscent dans nos questions et nos affaires ? Qu’elles soient sombres ou claire ? Citez-moi un pays où tout baigne et où tout a été de toujours été limpide et net ?
Moïse donc, fort de son soutien au palais du roi, Ramsès et de sa sœur pharaonne, (dont j’ai oublié le nom), s’était occupé alors des Juifs, de leur libération, quand il reconnut sa filiation.A quoi doit on la reviviscence de celle belle épopée, libératrice des Juifs et assassine des Pharaons ? Ont-ils, nos contemporains bibliques, Moïse, une baguette divine pour nous diriger, hors de notre Egypte de prison ?
Là où esclaves, sémitiques-impurs, fruits bariolés de multiples orgies et diverses origines, nous végétons, sans droits ni considérations des ‘’puristes’’ de tous les bords,dont vous êtes l’échantillon ou le générique ! Avons-nous besoin d’alerter tous les humanitaires du globe ? Leurs échos tapageurs et leurs alter egos des médias ? A les faire venir, nous encadrer et se produire, ou se parachuter en notre Libye du couchant?
Comme les Quatre Cavaliers, veulent-ils nous sauver de cet Apocalypse ? Hâter la fin du monde, juste pour nous secourir de ces bavures dépensières ? Révisables et prévisibles, parce que, pour évoluer malgré les temps durs, ça peut se réaliser et ça se doit !
Les Mercenaires inconnus, vont venir nous sauver, de nous-mêmes, par nous-mêmes ! Là, dans cette île saharienne du Maroc ! Là, où la paix règne en maîtresse ! Touchons du bois. Enlève ta kippa et montre ta tête, pour qu’on la touche afin de te croire ! Là aussi au Maroc, où se joue, avec une vigilance quotidienne, la sécurité de l’Europe. Ce bastion fermé, comme la sécurité de cette vulnérable et volcanique région ! Là, vous insistez, vous nous en voulez et vous requérez pour nous, une révolution ? Ah ! Malgré notre opposition à l’idée et aux projets anciens. Là, au milieu des ténesmes et des exactions daéchiques, vous le faites, gentiment, froidement, pacifiquement, gratuitement ! En vous permettant de vous investir dans notre destin? Non sans blagues ! Restez cool !
Alors, alarmez, les humanitaires et les scientistes, les magiciens de parmi les spectres, dites-leur de nous venir en aide ! Nous voulons la paix ici et à jamais ! Nous refusons de retraverser les rapides du Nil, Moïse ! Non aux fantastiques rêves ou à la fantasque et première injonction, venue de nulle part.
Dès lors, Moïse, toi qui est si près de Yahvé, comme Abram ou Ahmad, toi avec Issa, le toujours vivant, avons-nous besoin d’un nouveau messie ? Aussi sacré soit-il pour nous faire la dictée et nous faire honnir la paix ? La quiétude au sein d’une monarchie exécutive, en instance de devenir parlementaire ! Hermétique messager, Moïse masqué, tenace, s’agite et répond à tous les appels, dans cette foire et tribune, avec tant de persévérance, qu’on dirait qu’il veut fondre le Veau d’Or…Et à nous en donner à faire des pièces !Doué d’une belle langue, celle qu’Aaron, Haroune, prêtait à son frère Moïse son verbe ! Moïse qui devait bien penser, bégayait en public, il était mauvais tribun et ce n’est pas vôtre cas, car vous tenez tête ! Haroune, le frère de l’agitateur prophétique, avait une mission d’accompagnement de son frangin. Notre Moïse du forum, est un agitateur discret, et il ne se cache pas ! Quelles libertés que nous offre, ici la presse, malgré les dires !
Après bien des siècles, avons-nous besoin des conseils du Moïse du forum, ou de ses Tables de la Loi ? Pour diviniser, divaguer, sur la question des dessous-de-table des journalistes, ces lèse-majestés. Ou pour deviser sur l’achat de leurs silences, comme tactique policière…Et puis d’ignorer leurs déclarations, de pigistes piégés et indélicats ! Qui est derrière-eux, qui a été derrière eux, qui sont leurs clients et vrais commanditaires ? Ils ont bien un agenda, un dogme, un credo, une finalité enfin ! Roulent-ils pour les principes, y croient-ils vraiment ? Ou qu’ils roulent seulement, pour de l’argent, comme beaucoup naturellement. Mais, il y a la manière et la manière, et l’éthique est en dedans.
Qui nous en veut à ce point, pour en être si malade, pour nous pousser, non pas vers la paix, mais sur le suicide du pays, par la révolution ?Telle est la question cruciale ? Un tas d’ennemis qui refusent que l’on soit une Nation, forte, capables, unie derrière un homme-symbole, un roi et un décideur à la fois. Un homme proche du peuple, qui croit en Dieu en sa mission, en un territoire uni, qu’il défend, comme on veut et comme il se doit.
Non, Moïse, la Guerre de Sécession ne viendra pas des marocains ! Nous sommes les premiers à reconnaître l’Amérique et les premiers à lutter avec l’Europe pour les valeurs modernistes et libérales communes. Nos ennemis, nos adversaires, partiront un à un, même s’ils laissent des disciples imbus de récriminations. Et,en paix unis, libres, nous resterons !
La paix et les libertés. Celles qui se posent, dans cet article en question. Laissez la France heureuse. Elle n’a pas besoin de s’ingérer, ni par ses filiales dans nos affaires, ni à chaque fois qu’un dilettante, un opposant chicane et en veut au système et à son roi. Une occase pour grossir les affaires, en faire l’objet de rencontres d’états, pour se défendre des diffamations et y mettre un terme, un prix, à leur fin par un contrat d’achat, complaisant. Des cas de diplomatie, parallèle ou ordurière, comme celle de ces gens, on n’en veut pas! Même si, à la limite, se défendre par tous les moyens, reste un droit.Nous somme lassés de nous mettre dans ses sombres affaires qui ne la regardent pas. Laissez l’Algérie-sœur, heureuse aussi, dans l’entêtement de ses heureux chefs et maris ! Nous, la sultane de la diplomatie française, nous servons d’épouse racoleuse ou de pute de relais, souvent larguée ! Bof à l’idiot qui sortit ces insanités à notre endroit.Avec ces malfrats et leurs manigances, on nous pousse à nous renier, ou à douter de la bonne France, de sa place pour nous, et de celles de nos autres amis ! On nous pousse à tomber dans l’animosité entre voisins, ou à chuter dans les pièges tendus, de la subversion. La vôtre de pernicieuse, Moïse !
En conclusions. Nous allons à notre rythme et selon nos moyens, dans notre système ou la grande majorité détermine ses fondements et ses lois. Nous voyons ce qui se passe ailleurs, avec les pays en situation de guerre et d’éclatement. Et nos frères de partout, sur les berges de la révolte et du suicide, là autour de la Méditerranée, attendent la compassion, l’entraide pour le travail commun et le développement. Ils veulent tous la sécurité, leurs droits et la paix.
Pourquoi dès lors, vouloir susciter chez nous la sédition, Moïse ? Parce que deux comparses, veulent vendre des pages sur nos secrets ? A l’instar de ces écouteurs du Web, qui ont jeté sur la toile les secrets de tous et de partout ! Avec quelles conséquences ? Je ne saurais le dire, si ce n’est qu’ils seraient à la recherche de havres de sécurité.Je pensais que vous sautiez du coq à l’âne, en prenant le tremplin de ces scribes du Journal le Monde, pour sauter dans la mare nostrum de notre système monarchique. Mais, les interférences se relient. Leur reddition, leurs aveux de principe, sont une reconnaissance qui les grandit. Et, ils l’ont fait et devant la police française, largement reconnue. Ils l’ont fait, mercenaires au poing ou agitateurs secrets, humanistes qu’ils seraient, en mal d’exporter leur philosophie du pouvoir et leurs valeurs de s’approprier, celles-ci. Non par chantage ou escroquerie, dites-vous ! Peut-il en être autrement ? Mais par leur opportunisme et leurs divulgations de ce qu’ils appellent des secrets, ils ont fait un commerce et un objet de chantage. Piégés ? Et puis après, c’est combien pour les écoutes des chefs d’état d’Europe, d’Amérique ou d’Asie ? Pour de l’argent ou pour le simple plaisir de diffamer ? Ou par militantisme et par métier, dans ce créneau du civisme universel ! Là où tout un chacun est un citoyen du monde, quand il lit pour savoir et qu’il écrit pour communiquer.
Après ces réflexions miennes, j’ai lu ailleurs ces titres.
‘’ Journalisme prédateur; journalisme rapace. Ce n’est plus du journalisme, c’est du gangstérisme. Laudateur hier, raquetteur aujourd’hui. Après tout il s’agit d’un fait crapuleux : extorsion de fonds et chantage. Laissons à présent la justice faire son travail.’’ Ça résume un peu, je crois, la situation.
Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 29 Août 2015
Conjonctions de coordination
Le corps est un temple où l’amant se repaît.
La racaille diffame pour faire chanter les roisMais, ou, est, donc, mon, ri, car ?
Je ne l’ai pas bu ! Merci de m’en laisser.
C’est disais-je, mon » blanc » sacré !
Je veux un bol entier une grande tasse.Et, Cole, Colette, tu as répondu :
Je dirais donc « touchée, coulée » !
Et j’ai honte des jeux de mots.Joli coup Madame ! Tchin-tchin !
Mais attention aux bris de verre,
Je tiens à vous, c’est mon magistère !Morgue
Je n’aime point les blessures trop fières.
Celles des arrogantes et orgueilleuses natures,
Trop maquillées, bercées de faussetés.Séditieuses, sublimes, tristes ou enlaidies,
Qui ne veulent ni guérir ni être pansées
De leurs paranoïas et hystériques pensées.Quelle que soit la bête ou la belle,
Elle se plait, l’ignorante, à occire et blesser.
Je lui offre ces éclats de dédain,
En guise de baume, face au mien !Oublions la vénale créature,
Qui ne comprendra jamais rien,
Ne m’ayant jamais lu ni connu
Je parle de ma muse, au futur
Et je lui dis, adieu, reste loin !Conjugaisons
C’est donc parfait, Cole, malgré les règles,
Que l’on revienne au sens de la conjugaison.
La toute-propre, la toute pure, la si bonne,
La grammaire, sa logique et sa raison.Aux règles de l’art et du plus que parfait,
Sans tristesse ni bavures, ni trop haut,
Pour le dire au subjonctif, s’il vous plait,
Ou, au conditionnel, s’il le faut :
Je vous attends, entrez, buvez, mangez.De la récré à la création
L’invention est aisée, mais l’art est difficile.
On naît ignares quoique l’on existe de ce fait.
Du ventre de ma mère, à l’asile de la terre,
Aux deux départs de la vie, aux deux bouts,
On ne sait rien de nous, c’est triste, comme tout !Ça rime avec les guerres dans les airs,
Et les noyades des enfants dans les mers.
Holocauste dans les cars et les cales des navires,
En méditerranée, en Orient, en Afrique,
En face des palaces des hautes sphères.Rien de cet être, ni de cette âme,
Un peu, un petit chouya, peut-être,
Sinon, dis-moi, pour qui sont
Ces poils qui me sortent du nez ?Et ce tas de viscères que mon corps abrite
Œuvrant tels des robots dans un sanctuaire,
Pour faire mon ego et cette voix,
Qui dicte l’intérieur de moi,
Ce qu’il me faut faire ?Que sont ces boutons enflent vos chairs,
Et qui vous sortent un bébé du chat ?
Un bambin qui a du chien, comme vous.
Un lion qui rugit ou un âne qui braie.
Des bébés qui sans frais, font jaillir du lait,
Des billes et des ballons où jouait papa…Sans savoir le former, ni le préparer,
Ignorante du pourquoi, il coule,
Il vous grossit les mamelles, ô femme,
Et vous tête et vous suce, nuit et jour,
Sans répit, ou pire comme son père.La tendresse, l’affection, l’amour,
La vertu mammifère qui nous fait humains
Tu as maman de quoi être fière !Dès qu’un homme vous charme,
Vous chérit, vous charrie,
Ou vous touche, la main ma mie,
Vous en faites la copie le lendemain !
La trace du concepteur fortuné ou fortuit.Un autre eût pu être le géniteur, un tiers ?
Mais voilà le coupable heureux de voir ses traits,
Tout ému et confondu à les voir reproduits.Le mariage, plus qu’un projet ou un calcul,
Est une rencontre du hasard et du destin.Au travail, à la fac, au car ou dans le train,
Fiançailles et noces, des bruits et de la ripaille.
Que de dépenses messieurs, les riches,
Et de ruine pour cet acte de symbole !Traditions, us surannées et déperditions
De mauvais exemples pour le peuple des jeunes
Des êtres en mal d’amour et de besoin de foyer
Des alliances de familles, sans folklore.Muse
Telle une idole, pour une idylle secrète,
Déesse d’un instant, princesse à vie,
Tendre icône, telle la vierge de Jésus,
Moulée de respect, digne et mouillée.Le champagne de tes pleurs coule à flot
Sur ta gorge de sainte, une statue de marbre,
Qui ne croit pas l’avoir enterré.Et il se met à le boire de sa langue,
Comme on lit un manuscrit précieux,
Les yeux en prière, l’esprit satisfait,
Le corps est un temple où l’amant se repait.Les loups ont livré tout Paris
On apprend la musique et des airs sur le tas.
On s’exerce à devenir expert en tout et bien fat,
Avisé de la chose, un devin, un malappris.
Partout, chez les blancs, chez les noirs,
Chez ceux qui les ont tout gris !Un curieux exploitant, qui pour s’amuser,
Fait le zouave, le charlatan, le malotru !
Le voilà guérisseur, snipper ou saint père.Zélote, zombie, apostat apocryphe !
Fils du saint esprit, son premier prosélyte,
Galvanisant les foules, de slogans endoctrinés,
Il est la gloire du pays, celui que dieu a élu.Ecrivains, arnaqueurs ou cancrelats !
‘’Le Monde’’ est ainsi fait de caniveaux
Où les cols blancs vermoulus plongent
Le lecteur haï pour le duper et l’amuser
La racaille écrit encore pour faire taire les voix
Et diffame pour faire chanter les rois.Trêve de futiles ardeurs et de préciosités !
De qui parlez-vous, My Doc Idrissi ?
Pour qui sont ces vers qui distillent
De puantes verdeurs et des insanités.Ceux de l’humanité, de détresses assombrie,
Dont les affres me ternissent de honte,
Et qui me font de haines crier.
Je frissonne de rage et tremble de mépris
Contre ceux qui fulminent pour empester ?A Colette
Arrête-toi là, ô muse, me dit Cole,
Laisse-le-moi, et qu’on s’amuse un peu !Lassée par tant d’inutiles fadeurs.
Et je reste à délirer seul et à rêver,
A me délier la langue, sans beauté ni style,
Sans but, pour amuser la Cole, et divaguer.En guise d’oboles sur son autel de faune,
Éprise par d’autres dieux, aux attributs divins,
Celui de son septième en est meilleur,
Pour nous offrir en photos les semences
Souriantes de ses aguichantes voluptés.Splendeurs, luxure des fêtes hédoniques,
La Fête est au faîte, je parle des mots.
La poésie, est de prières faite,
A la beauté de nature et au bon Dieu.Parmi les horreurs, Cole, et les crimes,
Persifle mes perfides fureurs, en échos.
Et cette sourde et sournoise sérénade,
De fallacieuses hérésies s’est vite entachée.Quatrième dimension
Sérénité….Sérendipité
J’utilise le temps, le temps présent,
Compliqué qu’il est, mais réel,
Et moins équivoque et pesant
Que l’univers qui fourmille d’étoiles
Et de galaxies lointaines.Le temps des odes est plus cool,
Comme un filtre ou des joints,
En guise de délires de conjugaison,
De prières à Dieu et de compassion.Malgré les tristesses et les tracas,
Le travail, les traîtrises, les infamies,
Les embuches des lâches et l’ignominie,
J’essaie de faire mousser, la rime !Elle exulte, je la vois, ça me fait jouir,
Scintiller des yeux et me défatiguer!
Le rythme s’évapore en légères litanies,
Et je reste, langoureux comme un nuage
Tremblant, libre de m’évaporer.Le vin céleste, des pluies de mots,
Ceux issus de ma langue, arrosée,
De ce Ricard aux senteurs de symboles,
Liqueur et fruit de mes passions,
Goûte-le, avant de terminer, Cole !Bois-le, avant la bière vénale,
En guise de baume pour guérir,
Autant de bonheur et de consolations,
Avec les tiens, à partager.Je dirais donc « touchée, coulée » !
Ce mot à double sens, je l’ai perçuC’est de rester tendu, le bras hissé,
Les mains levées, telles des lèvres rougies.
Toutes grandes, rugueuses et élargies,
Ouvertes vers le ciel qu’on a appelé,
Les yeux humides, les joues mouillées.Pour contourner la tristesse et l’ennui,
Et pousser, s’enfoncer, interpeler,
Agir et dans l’affection et fusionner.Alors, Cole, sent, entend, je craque !
Je fulmine, au lieu de conjuguer,
Afin de parler pour me décontracter !Au ciel, qui me voit
Dieu, c’est les autres, la prière
Sa religion, c’est de les aimer.
C’est donner pour se donner.Louer, c’est prier sans réclamer,
Afin d’offrir et de pardonner
Sans oser prendre ni demander.Sans regarder le rétroviseur,
Sans tristesse, ni haine ou jalousie,
Sans voir le temps empressé
Qui nous presse et qui s’enfuit.Voir, même si c’est flou,
Là, juste devant soi et à côté,
Pour ne pas rater la chute
Sur les marches d’escalier !Me hisser, tenter de persévérer
Contre les maux et continuer de lutter,
Comme bien des malades et des amies.Si tu me vois, sur ces vers empruntés,
Chanceler, affaibli, perclus ou voûté,
Sache que même incompris,
Sans ivresse, je veux de par ma voix,
Faute de danses, oser dire et m’éclater !Je veux mes droits, mes rêves, mes espoirs,
Mon opinion, mon vote, mes devoirs,
Je les crie, tous haut, de mon minaret.Ce sont les voix des sirènes
Celles des mers qui recueillent les noyés.Ce sont ceux de ma personne
Et le bruit des râles d’autrui.Des échos, des appels,
Que, Soleil, Lune, Roi, ou Reine,
Tu ne dois point rater !Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 29 Août 2015LES RHAGADES ET LES NAÏMADES*
Envoi de DR IDRISSI MY AHMED (xxx.xxx.xxx.216) le 16 Juillet 2015 20:49:14:
LES RHAGADES ET LES NAÏMADES*
Merci Dame Narjis et vous, Mister Kamal de m’avoir, inspiré ces mots, cette reconnaissance aux journalistes que je me dois de publier.
INSTITS OU HLAIQUEYAS,
Instits ou placebos hlaiquéyas, on les oublie. J’ai rarement vu donner des Wissames et de faire des reconnaissances publiques au 4ème pouvoir et aux toubibs de mon bled ! Ils se suffisent de leurs suffisances ! De leurs médailles écrites, des colonnes et des ordonnances à longueur de journées ! Pas besoin d’en faire des masses !
Une nourriture que la presse, avec ses pages fraîches qui font éternuer et ses écrans qui donnent le vertige ! La presse nourrit notre curiosité et contribue à forcer notre personnalité, si elle détend ou passionne, elle éveille notre civisme et nous pousse à la citoyenneté.YA MAALEM !
J’ai toujours aimé votre façon d’écrire depuis l’Opinion. Sel et poivre, citron et brillance, les condiments de votre style ! Etudiant et jeune médecin, alors, je crois que j’achetais l’Opinion pour vous lire. Comme je le faisais pour Libé du temps de ses ‘’cactus’’ et d’Al Bayane, avec ses ‘Mais, dit l’autre’’. Les éditos, ça doit être une école, ça façonne ! Dommage que les Partis actuels n’aient pas fructifié dans ces 6ème colonnes pour nous aider à les comprendre. Sinon pour eux de refaire le monde, avec des adeptes newlook ! Avec des énergies nouvelles, des lecteurs, sensés s’être sensibilisés o leur lecture pour adhérer à leur idées et s’affilier à leurs partis !
Depuis que sorti de la Haca, vous excellez plus encore. Comme pour nous rembourser de cette dette de plusieurs années de silence…sans chroniques ni éditos.
Une dynamique ardente, du cran, qui ajoute le caractère à l’énergie et les communique, et voila le Quid qui rajeunit. Ces jus, sèves effervescentes, extraites d’une sagesse énergisante, une expérience, un viatique vitaminique, dont vous nous enivrez, étaient devenus si rares.Vos idées, des bulles extatiques, sans nous faire perdre »le » pied, viennent nous échauder et nous faire frissonner à la fois.
On vous saisit à travers les nuances et le choix cinglant de la courbure des mots. Du rouge élégant et persuasif mélangé au classique d’un gris mordoré.VOLCANISME OU VIRULENCE ?
Quand la réalité passe à une énième dimension elle bouillonne de vitalité sous votre plume. De la réalité et des erreurs qui nous tenaillent, ou que l’on nous cache et que vous divulguez sous une autre facette, nous sortons à la fois enrichis et rafraîchis, aguichés et blanchis. Merci Narjis, je vous fais un papier à part.
Oui, c’est le plaisir de vous lire, qui se confond avec la douche froide pour certains, les flammes ou les ruades inattendues, pour expliquer et réveiller les somnolences Voire des devises en poche et des idées incendiaires et en effervescentes sous le crâne. Vous voila devenu instituteur, régénérateur Voilà, une journée de jeûne bien remplie. Je vous offre ces divagations ramadanesques en admiration, sincère et en partage. Bon appétit et bonne fête. Merci à ceux qui nous publient
POLITIQUE DE TACLE ?
IL BOUGE DONC IL VIT.
Le Maroc se meut avec une minerve au cou et s’écrit avec les misères de son sang et les bleus grisés de ses aurores. Son torse et ses atours en vente, il coule nu et ambisexe. Avec quel miracle tient-il encore sur ses pieds de sables. L’étoile sourit aux uns en se reverdissant pour faire honneur au rares étoilés du ciel. Honte aux nuages déchiquetés, sous les vents torrides qui couvent la canicule. Allez comprendre les paraboles du destin et ce que ses décrets nous réservent ! Poètes, regardez le ciel, les étoiles et les nuages, sentez le vent. Admirez la souplesse et la vitesse de ces hirondelles, qui tournoient au dessus de nos têtes, sous les trainées des réacteurs qui nous survolent. Adorez cette paix et ces libertés, quoique partielles, rendez grâce au ciel, en continuant d’exiger vos droits, de respirer et air pur !
LES HERAUTS
Avec des garde-chiourmes comme guides, et des mameloukes en chamade, la caravane ahane et passe sous les échos stridents des mordeurs aux aguets. En parade, sous la zénitude des parapluies en liesse, à l’ombre des parasols spirituels, les gardes veillent sur nos vies. Lassitude sous le soleil. Dans le désert de leurs certitudes prophétiques et assimilées comme telles, ils résistent qui mieux, mieux aux intempéries qui soufflent du Nord.
LES FABLES DE BEAUDELAIRE…
Ou les fleurs de La Fontaine ? Les cancrelats et les cigales rampent et chantent, fiers des relents d’égouts qu’ils emportent jusqu’à nos bouches pour pincer nos langues ! Craignant plus que tout, les effluves et les échos des tsunamis sismiques qui brisent nos frères, ils s’imposent faute d’anges gardiens, comme nos protecteurs inéluctables.
Ce sont des artificiers aux raisons profondes qui s’activent, comme des titans face aux hercules, avec nous pauvres insectes, sous les pas rugueux et les chocs de leurs glaives. Attention aux urnes les frères ! Oubliez bon Peuple ces minables chicanes. Sortez du cachot, ôtez votre couverture, le cauchemar est fini. N’ayez pas peur des zombies et des crocodiles, allez dès demain voter.LES HORREURS
Chacun a ses peurs ataviques au ventre, des bruits de tonnerre affolants, les bottes de l’apocalypse. Nous les vivons dans nos viscères et nos chairs, entre les meurtres et les noyades ! Et autant sinon plus, sous les lames assassines, les décapitations et les fosses communes. Toutes ces explosions, toutes ces destructions que nous subissons à travers les injustices, les haines, les meurtres, les horreurs. Toutes ces peines qu’endurent, envers l’ennemi ou entre-eux, nos frères. Nos frères et nos voisins. Ce sont les frontières de ces pays dévastés par l’entité qui se refont. Ces pertes de leurs identités, de leurs civilisations. De leurs musées et de leurs vieux murs, de leur histoire et de leurs stèles. Ces déchirements devant les injustices, les égoïsmes et les stupidités d’une autre ère, d’une autre catastrophe, guerrière planétaire….. Ces sales guerres que subissent nos frères nous sont en horreur. Pitié, pour les vaincus, offrez-leur la paix, ils ne savent pas la gagner.
Idrissi Ahmed, Kénitra, le 16 Juillet 2015
SIMULACRES ET CONFUSIONS, MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE
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J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GENERALE’’.Fanfaronnade excessive quant au grade dont on l’affuble, large comme un ruban filiforme, marque page de dico, profonde dans sa superficialité comme le marc d’une tasse de café éclatée.
Je suis consterné, complexé devant ces savoirs pluriels et ces connaissances massives qu’offrent les encyclopédies. Quiconque peut glaner sur le Net tellement de sciences sans jamais les épuiser. Des peuples arriérés aux gens les plus avancés, que de profits à tirer de ces intellectuels et ludiques voyages! Vadrouilles, recherches et zappings, que des millions de vies humaines ne pourraient jamais cumuler. Entre les peintures rupestres et ce que l’homme sait aujourd’hui. Que de progrès et quelles merveilleuses distances avons-nous parcourues !
O CIEL ! MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE.
Malgré un peu de brume, je lève les yeux au ciel espérant y voir un miracle. Je lâche pour cause de torticolis. C‘est ainsi avec les courants mystiques et les philosophies, ça donne de l’allure et de la contenance aux spécialistes, mais des vertiges aux questeurs non préparés. Quand aux vrais maîtres du ciel, astronomes et astronautes, ils ont du savoir en physique et en mathématiques supérieures, en plus du gros matériel… Je n’ai, quant à moi, que des lunettes de vue. Et, si la Voie Lactée s’est contractée, quant à la Grande Ourse, je la vois comme une casserole, à l’envers !
Nous restons effarés devant cette immensité qui nous déconcerte et nous déstabilise. Un vertige fait de découragements qui vous défient et vous glacent. De cette masse de connaissances qu’il vante sur les ondes, ventile sur le Net ou imprime sur des milliards de pages. Mais aux berges de la préhistoire, que d’ignorance encore, au tiers-monde, ces déserts incultes et cette plèbe paupérisée, que l’on marginalise et exploite !
Que d’ignorance encore devant ce qui entoure par delà les cieux ! Nous sommes nés, incubés et en sursis et nous restons soumis sur cette sphère. Cloitrés dessus une planète, microscopique, quasi invisible, si près de sa ruine toxique, de son terme explosif et de l’oubli, dans un univers sans limites, qui de plus en plus expansif, s’étend. Telles des puces ou des tiques, nous vivons collés sur le dos de cette croûte. Cette terre qui tourne à son tour follement et qui voyage à travers le temps et l’espace. Là, levez les yeux, sous le regard des astres placides et monstrueux ! Vous vivez un vrai mystère. Une implosion, un trou noir ? Quand ? Quand la Terre sera épuisée et que les races, inférieures, infirmes et paupérisées, seront dégommées, pour qu’exulte l’égo des plus puissants. Pas besoin de faire dans la prospective, ni sortir de Harvard, pour en faire le présage.
QU’EST-CE QUI NOUS ATTEND ?
Je suis terrifié même si je ne serais plus là. Terrifié à l’idée de voir l’humanité partir en fumées. Déjà, partir en voyage, avec ces accidents ? Voir ces meurtres sur Youtube, ces décapitations, ces crimes abjects, ces fosses communes ? Voir ces guerres de conquêtes, les résultats des guerres mondiales sur nos pauvres pays, sur nos civilisations, sur nos us et sur nos cultes ? Voir ces guerres civiles, ces anathèmes, ces haines entre voisins et entre frères, savoir qu’on les y pousse pour vendre des armes de guerre ! Voir ces nettoyages ethniques entre les religions du même Dieu…Ces familles déportées, ces peuples exilés, ces villes que l’on vole ou que l’on efface, ces écoles et ces hôpitaux que l’on rase…Humanité, ce sacré mensonge ?
CHAOS ET DELIRE PESSIMISTE
Quand j’entends parler de ces noyades par centaines, de ces explosions et de ces guerres, de ces accidents terribles sur les routes. Je suis consterné et je pleure sur nos faiblesses et notre dite humanité. Les bêtes, carnassières par essence, chassent par instinct et tuent leurs proies, pour manger, sans pour elles vouloir faire du mal ! L’humain verse pour ce faire et se faire, dans le plaisir et le contraire.
Notre virtuelle existence et notre futilité me terrifient et m’humilient plus encore ! Je ne suis presque rien et tous les autres riches ou puissants, non plus. Ça me rassure sans m’enivrer ! En fait, cela m’irrite et me rend plus malade.
Ce n’est pas une quelconque perte de l’estime de soi, ni une diminution ou une dépréciation de soi, encore moins une cynique autodérision sur notre espèce, c‘est une vérité contenue et réaliste, que j’évalue pour tenter de m’enquérir et de m’assumer. C’est une décapitation de la raison pure, la plus élémentaire qui soit.
QUESTIONNEMENTS
Témoin, qui suis-je pour bailler et balancer ces balbutiements, Lecteur, quand j’espère que tu fasses autant ? Qui suis-je, pour baver, sans respecter personne de ces rustres et sordides monuments ? Tenez, dans quel but, par quels hasards ou destins, suis-je là ? Quelles sont les réponses réalistes et vraies que les sciences et les religions peuvent me livrer ? Vous me le direz, si vous l’apprenez un jour ?
Vivre et mourir ? Partir dans les douleurs, sans répit ni indulgence… Partir sans n’avoir jamais rien compris du principe, des règles et du but de ce jeu qu’est la vie ? Vie donnée, gratuite, sans la demander puis reprise, obligatoirement. Espérer retourner un jour pour les uns, avec le privilège de revivre mieux, de ressusciter ! Ou pire, pénalisés pour emplir et chauffer les enfers ? S’anéantir et s’annihiler pour d’autres, moins naïfs et plus incrédules, sans autres formules de procès ni garanties de retour ? L’argile revient à la terre et les cendres aux oublis ! C’est injuste, c’est inutile et c’est vain. Mais, il y a la relance de l’esprit, celle de l’âme, après épuisement et la mort naturelle. Pour les crédos avérés, ‘’ce n’est qu’un au revoir, mes frères !’’.
MAIS, POUR LES MEURTES ?
Pitié pour les vivants, ils n’ont qu’une seule de vie. Avis aux criminels de toutes natures et d’où qu’ils soient. Ils s’en tapent, quand la folie les prend. Par vengeance, les haines ou la peur. Ils créent leur droit, le droit d’occire, sans réserves, autrui,! Des guerres, faites à l’homme qui cherche sa croûte, ou à ceux qui espèrent un peu de démocratie, un peu de libertés, dans leurs pays et leurs contrées. Que retenir ? N’être que de passage ou ne pas naître du tout. Mais qui possède d’entre nous ce choix ?
Et puis, ces tragédies de la route. Ces 40 jeunes qui après de simples jeux scolaires, rentraient chez eux. Dans un car mortuaire, face à une citerne d’essence qui roule. Il a suffit d’un instant, aussi infime qu’une parcelle de seconde, pour que le hasard, le sommeil ou l’inconscience s’immiscent dans leur destin, en créant le drame, l’hécatombe !
Sortir de chez soi devient une aventure, un péril, pour beaucoup et déjà en ville. Ces villes sans urbanité réelle ni respect de l’autre. En sortant, vous perdez la protection de vos pénates et de vos dieux ladres ! Les trottoirs sont saturés, les routes surchargées, les piétons et les conducteurs, accrochés aux phones, en délire. Ne vous dites-vous pas ‘’ que je suis casanier’’? C’est pire, peut-être, vous vous êtes cloitrés par sécurité, dans vos peurs ! Vous affirmez. ‘’ C’est mon droit de voter et mon droit d’avoir peur’’. Simple sagesse, simples précautions qui répondent aux délires et à l’effroi…
C’est mon tempérament, que de céder à la paresse et de rester chez moi. Car Autrui est une menace, un ennemi, un danger, un fou cruel ! Surtout ces taxis déglingués avec des fous au volant. Ces tracteurs dits des 4×4, ces bus à étages, véritables immeubles roulants, ces bateaux sur roues, ces bus cassés, ces taxis, véritables chars d’assaut, et ces camions véloces, arrogants, imprudents et tyranniques à la fois !
ELLE M’A DIT. J’AI PEUR,
Peur de ne plus exister, à cause d’un imbécile en faction ! En regardant tellement de pertes et de morts se produire ici et là. Sur le Net et la télé, je suis quasiment prise d’effroi. Je pense qu’ils ont du courage à sortir plusieurs fois par jour, pour aller en classe, pour oser se détendre, pour acheter une babiole, ou pour travailler, pour trois fois rien ! Ou pour courir, pour le sport ou pour rien, pour rire ou même se délasser, un instant. Mais, je me dois d’aller faire le marché et récupérer les enfants ! Alors vite, il me faut engager un garde corps ! Un militaire, des soldats, armés de surcroît.
Oui, j’ai peur, pour eux, par lâcheté. Et pas seulement des anthropophages et des abrutis ! J’en veux aux cadres, ces vampires qui s’en foutent royalement ! J’en veux à tous ces fallacieux factionnaires malades de réunionites! Je déplore leurs corruptions, mesquine et perfide, leurs erreurs, leurs abus, ils ont tord d’exister ! J’abhorre les guerres qu’ils se font, les lois qu’ils manipulent, les polices et les armes qu’ils salissent. Je regrette ces avocats et ces juges, les médecins et les maîtres, des banquiers qui nous mettent en banqueroute, toutes ces autorités qui se fourvoient. Hélas encore pour le makhzen, usurier morbide et ses tyrans d’autrefois. Du protectorat qui s’est trompé de sortie en traînant le pas. J’accuse ces impôts impies qui nous arrachent la peau des fesses ! Et pour ces générations encore, nos fils, qui devront payer leurs crédits et nos dettes.
LAISSER-LA PARLER
Je ne peux monter cet ne pour faire le berrah et vous vilipender ! Ni sur une échelle des voleurs, une tribune pour faire le héraut, et vous tancer ! Ni sur ta chaire, toi le maestro, pour lire un sermon copié-collé ! La critique est salutaire, libératrice, bonne pour les autres…Moi, je suis femme, je dois ne taire pour exister ! Ou faire l’hystérique qu’il faut subir ou matraquer. Divine comédie !
Les valeurs sont faussées ! Le Pape fait de la politique ! Pourquoi pas ? La religion fabrique des lois pour enseigner les valeurs et assurer la démocratie. Va encore ! Mais la politique devient vaine avec ses lieux communs ! Des valeurs factices, trompeuses ! Des fauteuils roulants ou en bois vermoulu ! La vie, c’est comme de grimper un ravin ou de sauter d’un nuage vers une faille qu’on ne voit pas ! J’exagère à peine, car vous m’avez compris et vous dites la même chose ! Ces peines d’autrui, que je comprends et que je rends ainsi, comme un vomi sanglant, fait de mots secs, comme du pain rassis, sans olives et sans thé. Oui, je pense à ces extrémistes, à ces colons, étrangers narquois ou sordides indigènes, à ces terroristes, ignorants, affamés et indigents, à ces criminels individus fanatisés ou super états et puissantes nations ! A ces guerres, des conquêtes aux coloniales, des mondiales aux nucléaires, à ces meurtres d’enfants et de civils, à ces bombes au phosphore, véritables tsunamis !
Je suis femme et mère, ô mortels ! Dois-je souffrir votre indigence et me résigner ? Ou me taire devant votre morgue et votre impudence et vous laisser appauvrir mon pays et gommer mes enfants ?
AMALGAMES.
Je vous écoute et vous admire. Vous avez eu les mots justes pour le dire et bien forts pour maudire ! Toutes ces approches pour expliciter et pour expliquer, pour m’avouer ou me faire écrire que tu as peur de ne plus exister. Peur des autres, peur par pitié pour les autres, par comparaison, par compassion. Et tu as raison. Qui de vous peut m’assurer du contraire ?
Chacun tient à sa petite et intime personne ! Il n’a que ça en fait comme bien précieux. Tu oserais soutenir le contraire, toi lecteur ? Peur de perdre la vie, c’est de perdre ce que je suis. Ce que tu es ! Perdre ce qui est mien, la plus importante des choses qui existent. Le summum de ce qui est mien est mon corps. Et peut-être, plus ma raison ! La conscience d’être ce que je suis. La persuasion, la certitude de ce qui n’appartient à personne d’autre que moi.
Je suis un être que les biologistes classent comme animal ! Mais, j’ai honte d’appartenir à ce règne de loups et de chiens infâmes ! Mais autour de moi, sommes-nous vraiment tous humains ? Avons-nous un cœur ou quelque âme, faite de lumière ? Mais je tiens à ce que je suis, ne pouvant être autre chose que moi-même. Quel que soit mon état, ma race et mon identité, mon pays, me sont les meilleurs !
Même si je sais que j’ignore comment et de quoi je suis fait, comment je fonctionne, comment je me répare et comment que je vis. Ce qui fait moi et qui me fait ainsi penser m’est inconnu ! Mais, il est à moi. Cet organisme, en vie, que je pilote en partie, me dirige et me fait. Ce qu’il en adviendra, quand je ne serais plus là, me concerne maintenant que je suis conscient. Ce sont mes questions, les vôtres certes !
De ces questionnements existentiels, banaux, surmédiatisés, apparaît vôtre conscience ! Et bien, il est moi et il est à moi, cet être que je suis ! Pour combien de temps encore et dans quelles limites de santé ? Là, c’est autre chose ! Même si j’ai inclus en moi, mangé, digéré bien des choses et des chairs, des êtres pour me construire et me maintenir comme je suis, ce corps et le mien et je suis ce que je suis, tant que j’existe ! Il est chargé d’emprunts ; il est un robot, il est une machine, mais il reste mien, même s’il est labile ! Pour combien de temps, encore ? Je suis un chaînon du cycle qui ne veut rien manquer ! Un élément de la chaîne qui me fait, qui me porte et me transporte, qui m’emporte et m’importe !
VIVRE EST SUBSIDIAIRE,
Car l’avenir, le devenir, l’après cessation de vie est la vraie question. Celle qui n’a ps de réponse et qui importe. Forcé que ça arrive même aux puissants, comme à ceux qui voient se prolonger leur vie et se posent cette question vers la fin. Celle aussi de savoir si un ‘’autrui’’, cet autre chose d’impalpable, réside bien dans le corps et qu’on appelle esprit ou âme, pour l’éterniser. Demain et par delà les cieux et la terre, que sera la réalité ?
Parlons des plus petits des êtres. Attention où vous mettrez les pieds. Il y a de la vie qui circule. Malgré cette ignorance extrême, le peu de substance physique qui les composent, d’atomes ou de molécules, de cervelles ou de méninges, ils ont un cœur, aussi infimes soient-ils. Un cœur qui palpite avec les éléments et qui conduit et pousse leurs sangs. Mais aussi leurs élans d’amour, sinon ceux de la sexualité reproductive, instinctive, bien ou mal comprise. C’est devant les plus petits insectes, les fourmis, les papillons et des vers à soie, que j’ai commencé à réfléchir et à composer mes premiers vers ! Je reste perplexe devant le miracle qui fait ce qu’ils sont. Et, c’était là, sur un terrain verdoyant sous la muraille du palais royal de Fès, là où j’ai perdu bien des ballons de foot. J’avais douze ans ! Merci grand-père, Bassidi Lafquih, pour l’argent que tu me donnais, à chaque fin de mois, pour en racheter !
EROS ET THANATOS.
Trois séquences comme images. La première. Sans dire son nom, il est venu chercher un tonique sexuel. Il me confie : ‘’ Son image et mon désir se réveillent et m’obsèdent. Je me suis rasé cet après midi, puis appliqué des rasades de parfums. Entre le travail nouveau, pour elle, le jeûne et les cours, qui la rendent moins disponible, va-t-elle se libérer ? Elle m’obsède et mon désir s’exacerbe. La force déclinante, la fatigue extrême, malgré le diagnostic rassurant de l’urologue, rien ne me fait faire changer d’avis ! Je suis venu vous consulter. Revenu chez moi, seul, je me suis rabattu sur le chocolat et les petits pains froids. Aidez-moi, Docteur ! J’ai un diabète et du cœur. Je ne veux pas la perdre, ni perdre ma virilité. Ni prendre ces comprimés bleus, à cause du cœur ! N’est-ce pas Docteur ?’’ J’ai aidé ce patient qui avait quelques regrets qui le freinaient ou l’inhibaient plus que l’âge. Mais, il s’en est mal sorti, cette fois. Il se doit de renouveler les conseils et les toniques prescrits.
La seconde image. J’ai vu le chat, galant et batailleur, poursuivre une femelle, la crier, la griffer, sous la voiture et la poursuivre. Elle le tentait et elle tentait de se sauver des ébats de ce macho de fauve ! Ses hormones féminines n’étaient pas au rendez-vous. Il n’a pas répondu à mes appels, se contentant de repartir, sans se retourner, en se ‘’déhanchant’’ du ventre, comme un de ces bourgeois ! L’orgueil des félins est d’une superbe ! Econduit, déçu des ses approches libidinales ratées, plus rien ne l’intéresse dans le commerce superflu, des hommes ! Il me nargue et continue son chemin, sans se retourner…
La troisième. Et puis là, sur le muret du voisin d’en face, qui vient de mourir, puis sautillant ensuite sur les fils électriques, ces merles qui virevoltent dans l’air. Un jeu de trapézistes où le mâle tente de béqueter sa noire femelle, en plein vol. Et puis voilà celle-ci de nouveau sur le fil qui étend sa queue en éventail. Un geste d’attirance, pour se sauver ensuite, plusieurs fois, des approches du mâle. Elle répète encore fois son scenario chagrin, avec un bagou insondable et une grâce, toute féminine. On reverra ça demain à l’aube, avec le roucoulement des palombes et les cuicuis de ces autres oiseaux dont j’ignore le nom.
DOCTEUR, JE SUIS REVENU…
‘’ Le coiffeur m’apprête, je me sens plus d’alois ! Je me rase à froid. On sonne à la porte, je me blesse. C’est un banquier ! Je pense à la recette succincte et aux dépenses décuplées par cette sorte de fiançailles.’’ Docteur, me dit-il encore. Vous êtes mon toubib depuis tout petit et là, mon confident, comme un psy !’’ J’en suis honoré, et alors ? ‘’ Et bien, non, je ne peux pas l’appeler. Je me dois d’assister à un repas mortuaire. Je ne peux pas m’y rendre, juste après un rapport, car il me faudra assister à la récitation du Coran. Et je n’aurais pas le temps de faire mes ablutions… Je ne vois pas comment concilier ce besoin de sexe et l’hommage au mort !’’
Eh bien, lui répondis-je. Vous avez votre réponse, à la prochaine quand vous aurez moins de contraintes. Je le peux m’immiscer dans ces nuances. Je suis profane en matière de fatwa religieuses !DEPUIS ADAM ET EVE,
Les bêtes ont moins de freins, je dois vous dire. Mais pour le sexe, ils s’entretuent. Le lendemain de ces pensées, il me prend au téléphone. Une consulte de sexologie par phone. Il doit me confondre ou me prendre pour une nouvelle application d’Apple ou de Samsung.
‘’Docteur, excusez-moi de vous déranger de nuit, c’est délicat et urgent. Je vous paierais cette consultation et vous me remplirez ma mutuelle pour me faire rembourser. Voilà, pour ma fiancée, je lui ai phoné pour demander de ses nouvelles. En fait pour obtenir un rencard. Elle était dans le bus et s’en allait à son cours ! J’ai discute après une dizaine d’appels, avec elle de ce mariage entre deux ministres islamistes, en fonction’’ Et elle a dit qu’entre adultes, elle admire leur courage et leur amour déterminé. Mais elle ne comprend pas la position de la première épouse qui serait allé demander la main de la ministre. Elle trouve ça élégant et bizarre ! Mais elle trouve curieux que le peuple s’en mêle ! Alors, bonsoir Docteur, heureux d’avoir eu votre avis ! Je passerais pour les papiers, avec ma fiancée, pour les certificats d’aptitude au mariage. Si je dois l’amener aussi pour le certif, ce sera à sa sortie du travail. D’accord ? J’espère que son nouveau patron, en rixe de ménage, ne fondra pas sur elle comme un vautour affamé…Elle m’a dit que c’était un être charmant. J’ai peur d’être berné avant de commencer sérieusement avec elle ! ‘’. Fin de consultation.
Leurs Abel et Caïn, ça ne va gentiment en amours. La terre, île flottante, éprouvette, berceau, mangeoire, cimetière, caveau et caniveau, cultive la vie en semant la mort. Le but de l’amour est de recycler les êtres et de voir leurs espèces interagir et prospérer dans le monde. Certaines évoluent d’autres s’effacent et se perdent. Eros féconde ce que Thanatos emporte. Ils trompent leurs victimes et se complètent en s’amusant à les faire vivre et mourir.
A LALLA AMINA,
Amina, tu es déjà partie. Tu vas rencontrer pas mal de gens que l’on connait tous deux. Tu vas les laisser seuls, dépenser leurs héritages. Amina, je t’ai vue inconsciente, alitée, immobile, tous tes membres étaient recouverts de vésicules putrides. Quelle patience, quelle force et quel courage que ceux de ta fille qui t’a soignée et t’a veillée durant de longues années d’Alzheimer et d’hémiplégie !
Amina. Je me souviens de toi, comme ancienne patiente. La mort est une bataille avant d’être une libération et un soulagement. Si les survivants regrettent les partants, ceux qui sont partis ne ressentent plus rien. Et c’est là que le bât blesse ! Par anticipation, on regrette la perte de mémoire et le néant où versent ceux qui sont partis. Reste l’espoir pour ceux qui croient en l’Au-delà, en levant les yeux, vers l’univers ? On peut croire qu’ils ont raison, car c’est positif et plus réel que le pari de Pascal.
Amina, tu es déjà entre les mains d’Allah ! Il va en avoir du boulot avec ces carnages et ces corps déchiquetés. Ressusciter des zombis est-ce aussi facile ? Et mettre ces fanatiques sanguinaire, des camps opposés, ceux des mêmes religions et de leurs sectes, qui s’entretuent, au même Paradis, ça va être un vrai enfer ! Des Croisades à la reine catholique des Ibères, puis toutes ces guerres….Ces malades aux corps débilités, ces enfants avortés, ces terriens et ces êtres des autres sphères. Quel sacré boulot pour le divin Père !
LA MORT, LES CARNAGES ET METEMPSYCHOSE
Amina, tu es enfin libérée d’un corps qui n’en pouvait plus. Alors que tu partais, 35 enfants sont morts sur une route, 400 africains se sont noyés en allant vers les côtes de l’Italie. Des centaines sont laminés chaque jour, qui en Afrique, qui au Moyen-Orient. On se liquide entre factions religieuses et tribus des mêmes états et entre pays frères. Qui aux explosifs, qui au phosphore, qui au pistolet, qui à la hache et au couteau. Qui l’on pend, qui on brûle en cage ! Qui lors des prières en grand nombre, qui en bus ou devant un musée, une banque, un journal ou une superette kacher. Qui en hôpital, qui en classe ou en dormant. Rebelles contre l’ordre établi, à en mourir et à tuer sans grâce. Révoltés contre les tortionnaires et leurs maîtres prédicateurs. Révolutionnaires, pour leur simple usage pacifique des libertés ou pour avoir été bernés et été utilisés. Exploités comme les mercenaires de puissances occultes qui veulent exploiter la région et la briser surtout. A cause des egos hypertrophiés, des haines raciales et des peurs ancestrales
Amina, peut-être vas-tu revenir selon ton karma ? Ici ou aux Indes. Dans un an ou dans un millénaire. Le but est de te refaire. Sous les traits d’une princesses ou d’une ouvrière, d’une vache sacrée ou d’une guenon blonde, dans un temple brahmanique au milieu d’une forêt ! Mais, comme une dame, c’est mieux. C’est ce qu’on croit. Adieu, Lalla Amina !
KENITRA, LE 19 AVRIL 2015, DR IDRISSI MY AHMED,
Ce matin, 700 morts noyés africains sur le Stix et l’Achéron qui nous séparent de l’Occident. Ils rejoignent ceux qui sont partis du fait des meurtres, des accidents, des guerres et des bombardements.
ARCHIVES BRULANTES
« RECEPTION DU TROPHEE DE L’AMICALE DES MEDECINS »
« RE: RECEPTION DU TROPHEE DE L’AMICALE DES MEDECINS – MAROC «
DISCOURS DE RECEPTION DU TROPHEE
DE L’AMICALE DES MEDECINSDéfense et illustration du bénévolat et de l’action civique.
FMC ET CIVISME:
La taxe douanière sur les médicaments pénalise les malades, elle n’est pas un acte citoyen. Comme preuve d’amour et de solidarité envers les malades, nous voudrions lancer un appel en vue de supprimer cette taxe ! Si « cogito ergo sum », penser c’est exister, parler c’est être, et puis donner, c’est avoir une âme ! Et je dirais, ‘’ Je donne, donc je suis !’’
L’amicale de Médecins de Kénitra et Gharb, avait été pensée par ses fondateurs, pour être un instrument de travail culturel et d’Enseignement Post Universitaire de proximité. L’idée de départ était de ne pas couper ce cordon ombilical, qui permettait aux lauréats du Doctorat de devenir des médecins, sans quitter leurs berceaux du CHU. Avicenne, nous est resté très cher, malgré ces détracteurs qui veulent « tuer cet hôpital » et terroriser ses utilisateurs potentiels : nos grands malades dont il est l’ultime recours !
Notre Avicenne est le domaine de professeurs tels que Berbich, Tounsi, Maouni, Alami, de bien d’autres illustres nationaux et célèbres missionnaires.
Ces stars, qui avaient donné avec amour et sans partage, une bonne formation et opéré une profonde empreinte sur leurs étudiants. Une anecdote : Maître Alami Taya qui fut l’un des membres de mon jury de ma thèse, s’est tourné vers le jeune Docteur qui sortait de son stage et lui dit en ces termes : « Et maintenant, qu’est ce que tu vas faire ? ».
Ingénu, comme j’étais devenu grâce à la Corporation des étudiants en médecine, (affiliée à l’UNEM, du temps de Oualaalou) , et , malgré ma timidité organique, je lui répondis : « Je vais aller me recycler ! ». J’avais parallèlement à la rédaction de ma thèse, fondé une famille et il me fallait vite assumer cet autre ouvrage !
SOUVENIRS ET ANECDOTES
En m’installant comme interne, à l’Hôpital El Idrissi, j’étais comme chez moi ! Plaisir prolongé, puisque succédant à la fournée de mon frangin Azzeddine, je suis resté 2 ans, «buvant et mangeant de la ration des malades.. » comme nous le disaient, l’économe de l’hôpital ! Blessures pour le pain et le lait dénigré, malgré le profit qu’on tirait de nous ! Certains de mes compères n’étaient pas du reste, ils en voulaient à ma chambre !
L’hôpital de la forêt, Canterac du nom de l’un de ses premiers chefs, a fini par devenir Idrisside ! Grâce à l’atmosphère cordiale du Dr. Cherkaoui, à la pratique de l’artiste-chirurgien Opréa Mircea, au savoir du Dr Benjelloun Si Mohamed, que nous avions la chance de sentir près de nous, nous prenions confiance en notre pratique de médecins.
Et, l’on venait de bien des endroits et des secteurs pour suivre ces «Conférences du Mercredi » que j’avis avec mes collègues instituées. Elles se sont multipliées dans cette atmosphère de travail et de sympathie. On garda un bon rythme à ces activités et un bon souvenir de l’action de cet autre interne activiste culturel, le Dr Daniel Mohammed, que la Cour et le Parlement des Enfants allaient nous ravir !Pour ma part, après mon service civique au village de Tahala des Béni Ouaraïnes, et ma participation à la Marche Verte, je me suis installé dans le libéral. Mais, quelque chose me manquait à mon retour à Kénitra. J’ai pensé, comme d’autres, à une formule pour réanimer cette atmosphère de cordialité et de bénévolat qui devait joindre tous les secteurs de Santé. Lesquels, hélas, devenaient contradictoires et antinomiques ! Comment faire retrouver la confiance entre les pairs des différents secteurs de santé, pour le plus grand bénéfice des malades ? Avant que l’Ordre ne s’en charge, nous allions les réunir, et de façon futurible ! Ainsi, une circulaire émanant de ma part, allait fonder une Amicale vouée à tous les médecins du Gharb, pour le plus grand bénéfice des patients. L’AMK était née ! Ne dites pas que nous avions fondé la Koutla ou le RNI, avant terme !
Un million d’habitant à l’époque, une charge immense, un bien commun dont émanent nos amis les malades. Ils consultent les spécialistes, leurs médecins de quartier, leurs médecins de famille. Ils zappent librement, une farandole dans la douleur, un tournis, dans une frénésie volage. Mal servis, chaloupant d’un secteur à un autre, ils s’en vont raconter leurs déboires, à qui veut bien les écouter ! Parfois, de tristes choses, à notre honte bue ! Leur parcours du combattant ressemble à un chemin de croix, avec beaucoup de difficultés et autant de perte de la valeur et de dignité des médecins que nous sommes.
Il fallait réagir et notre union était une formule d’autocritique collective !AMICALE DES MEDECINS, EPU ET CIVISME
L’AMK , 22 ans se sont écoulés entre le rêve initial, la pensée des fondateurs et l’AMK actuelle (Nous sommes en 2003 !). XIIème congrès depuis ! Cette fondation est une réalité nationale, grâce au travail bénévole de ses différents bureaux ! Cette association est un peu notre famille ! Elle continue à appeler les Professeurs de Casa et de Rabat, les médecins de la région, en vue de parfaire leur amitié et de réveiller leurs connaissances. Celle des hommes, des camarades et des confrères de la Corporation. La connaissance et le savoir, changent, s’hypertrophient et s’étendent, devenant une gageure inaccessible pour une vie humaine ! Les rencontres scientifiques permettent aussi les retrouvailles, comme la quête de nouveaux amis et la rencontre entre collaborateurs. Les nouveaux praticiens se font connaître et entrent dans la communauté pour faire un travail de groupe ! Vous parliez de réseaux protéiformes…
Depuis, bien des médecins au Maroc se sont mobilisés dans la société civile, contaminés par le « civisme universel » ambiant, les fondations démontrent leur souci humanitaire et se développent dans de belles envolées de bénévolat. Ils se sont éveillés, à la solidarité, au don de soi et se sont engagés, en plus de leur travail taciturne, au service de leur Patrie communautaire ! Le médecin aristocrate est devenu citoyen ! Il innove et encadre ses concitoyens, apportant un plus pour un mieux, introduisant des apports techniques et contribuant, de par ses propres progrès, au bénéfice de tous. Ici et là, il devient conseiller, député, journaliste ! Le métier de médecin mène à tout et faute d’aller au ministère, on reste au magistère !
Les décideurs, les parlementaires, les notables de la ville, se sont vus interpellés, ça et là, par des questions ayant de grands rapports avec la santé. De plus en plus, un travail civique, sur le terrain, un engagement supplémentaire, permet aux médecins de sortir de leurs pénates et d’aligner d’autres ordonnances ! A certains plus que d’autres, pour mieux servir leur pays. On sent une juste fierté dans ce qu’ils apportent à leurs cités !
LE TROPHEE DU DR SABRI
Voilà que le Trophée qui porte le nom de Salim Sabri est institué ! Un souvenir de ce coopérant, qui est venu du Nil au Sebou, du pays des Pharaons pour donner le sourire du Dieu Râ au Gharb. Homme de culture et de foi, 26 ans de labeur, la jeunesse de toute une vie, au service des petits mioches de notre région ! Bien des enfants, guéris dans son service, sont devenus, entre autres cadres, des médecins et des hommes, maintenant.
En attribuant ce premier Trophée à l’un de ses stagiaires, en primant le Dr. Idrissi Ahmed, moi-même, l’Amicale des Médecins de Kénitra crée encore l’événement. Une idée généreuse de l’équipe du Dr Aziz Aqira. Encore une fois, Kénitra innove. Cette superbe expression, rejoint dans son versant, admiration et reconnaissance, la formule antérieure du Dr. Ahmed Benmakhlouf*. Qu’il en soit salué, notre premier président de l’AMK et actuel Vice-président du Conseil National de l’Ordre des Médecins. Reconnaître et récompenser les médecins de la cité, un hommage des pairs de son vivant, est un plaisir immense pour le récipiendaire ! Une pleine lune, une extase qui emplit de joie l’humble omnipraticien ! Percevoir leur engagement de son vivant est une dette, une charge supplémentaire pour le bénéficiaire !
VALEUR IMMATERIELLE
Si la symbolique permet de redorer son blason à l’âme du médecin, ce trop perçu « d’honoraires », immatériels* et fraternels, les rends difficiles à rendre ! Peut-être, qu’avec ce plus de chaleur, l’image écornée du médecin généraliste contemporain, brillera-t-elle, un peu mieux dans la cité ? De pareilles attentions, de la part des pouvoirs publics, permettront aux généralistes, luxés de leurs larges fonctions, de retrouver l’éventail de leurs prestations ! L’attention retrouvée de la Communauté poussera le citoyen-médecin à se surpasser, voire à servir d’exemple aux jeunes.
Où sont ces médecins, discrets, qui sont partis, la queue entre les pattes, pour regagner des métropoles qui n’étaient plus les leurs ? Je disais dans ma dédicace de thèse à mes maîtres Alaoui, Alami et Ostowar et parlant d’eux, «Que faute d’être d’un exemple pour mes enfants, je les citerais comme phares ! ». Deal rempli et chose ainsi faite !
DEVANT VOUS !
Sollicitations de la Province et remerciements. Je saisirais l’opportunité de ce discours de remerciements à l AMK et à la Wilaya. Je remercie S.E. le Gouverneur et Doyen Si Abdellah Meslout de son écoute, de sa proximité, de sa valeur et de ses multiples actions. Je lui demande la tolérance d’écouter ceci.
Au moment où la couverture médicale reste incomplète et parfois incertaine et que les dépenses de santé assurément se multiplient, nous sommes comme hypothéqués entre l’offre et les moyens pour répondre à la demande médicale.Que faire face aux découvertes, face aux techniques nouvelles, dans un système médical devenu atrocement moderniste et onéreux. Nous sommes comme perdus dans un hiatus. Obsolètes ? Nous vivons un paradoxe aux extrêmes insolents, entre une mentalité médiévale, des moyens inexistants, pour les uns et les abus matérialistes des autres. Le devoir se perd et les obligations sont soudoyées. On rançonne, on escroque ou on abandonne ! Où sont les exemples de nos maîtres de fac et des anciens médecins étrangers qu’on a trouvés ici ?
Oui Excellence, nous avons besoin d’un pied à terre, d’un local, pour notre Amicale de FMC ! Apte à nous permettre de nous réunir, de nous rencontrer, de nous dépasser, pour faire notre critique et pour combler nos lacunes pour le bénéfice de la population.
Dès lors, profitons de ces journées pour lancer un S.O.S à Qui de Droit et à Lui seul, avec allégeance et respect ! Comme du temps festif, où dans son leurre de fiction, Soltane Tolba pouvait faire un acte régalien, j’oserais un vœu ! Je le relance (12 ans après, devant votre tribune, Lecteurs, faute d’avoir l’oreille des plus grands décideurs !)
APPEL ENTHOUSIASTE
Le Dr. Idrissi, (My Ahmed, pour les intimes), entouré de ses amis médecins, a l’insigne honneur de demander un sacrifice financier au Trésor Public pour le bénéfice de tout le Peuple ! Au Parlement à Sa Majesté ! Pudiquement, évidemment, avec insistance et espoir ardemment !.
Ceci afin de permette un meilleur accès aux soins, un accès plus aisé à toutes les tranches de la société. Il s’agit tout simplement de supprimer les taxes douanières sur les médicaments au moment de leur importation.
Cette taxe grève le prix des médicaments et frappe les seuls malades ! En cela elle est inique et pas démocratique pour un sou ! Préservant les classes, disons, les souches les plus saines, la taxe opère sur les tranches les plus défavorisées par la santé ! (Déjà meurtries par les maladies, on les taxe, à outrance !)
Détaxons avec autant de vigueur et de profits, ces denrées aussi importantes pour la vie que sont le livre et le pain. Que les secteurs des instruments et des réactifs médicaux soient dispensés de taxes douanières (et de TVA) car elles obèrent le coût des soins !
Les dispositions de loi, actuelles et antipopulaires, grèvent le propre budget du Ministère de la Santé ! Lequel ministère est l’un des plus gros clients des laboratoires et des fournisseurs ! N’est-ce pas Messieurs les Décideurs ?
Dès lors, la seule façon d’encourager le malade, la seule façon de le ménager, est encore une fois, de diminuer le prix d’achat de son médicament. Qui dit la santé dit la vie ! La vie avant l’avis ! Avant de voter pour être démocrate, on se doit de se montrer humain ! Et S.M. a un cœur immense et une conscience fortement sensible et attentive pour Son Peuple !!
OSONS UNE PRIERE ŒCUMENIQUE
Supprimer la taxe de douane sur les intrants de soins, c’est une politique de proximité et d’égards pour les pauvres ! Diminuer les prix des médicaments, c’est diminuer le nombre de ceux qui souffrent. Le prolongement de la souffrance est la création d’handicapés nouveaux et multiples.
Donc, en supprimant la taxe d’importation sur les médicaments, on sert la classe pauvre, comme on minimise les dépenses des mutuelles, des assurances et celles de la Sécurité Sociale. Cet amendement souverain et un acte patriote ! Il rend la vie et diminue les dols et les souffrances des maladies. Il rendra les soins plus supportables pour les malades, surtout les malades graves, les malades chroniques, qu’ils soient diabétiques, qu’ils soient coronariens, hypertendus, rhumatisants ou qu’ils soient asthmatiques (ou pire ) !
Dès lors, que dire des malades neurologiques ? De ces myasthéniques ? Des gens sans muscles et sans nerfs ? Qui souvent, restent sans médicaments ! L’AAMM, dont j’ai l’insigne honneur d’être le Président, n’a de cesse d’attirer l’attention des responsables sur le sort de ses myopathes et sur des difficultés que rencontrent leurs médecins ! Toutes les affections diminuent la rentabilité et le travail, en déprimant encore plus la valeur morale et sociale du Marocain. Ces pathologies affectent la dignité de l’homme et terrorisent plus les vieux jours !
EN RESUME, CETTE VOIX VOUS INTERPELLE
Il faut arrêter de faire trop payer les Malades ! Et c’est là, c’est une honte ignoble ! Dr Idrissi Ahmed, en reconnaissance de dette, à mes maîtres, à mon pays, à mes parents et à mes malades ! Aux Décideurs, merci de votre charitable écoute !
Dr Idrissi Ahmed Kénitra, le 06-12 JUIN 2003*
Sujet: PROPOS SUR LES CLINIQUES
Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de la Santé à propos des Cliniques libérales*,
A propos des risques de l’ouverture du capital des cliniques libérales aux frasques potentielles des entreprises financières non médicales privées.Je lisais ce matin sur Al Bayane en première page, ces titres : ‘’Empêcher quiconque d’autre, de décider à votre place’’. Et plus loin, ‘’Les dérives de la gestion des agréments’’, sont monnaie courante.
Doit-on faire marche arrière quand on roule en sens interdit, ou stopper prudemment, en signalant son erreur?
Aujourd’hui, c’est une affaire de stade qui ayant coulé sous les eaux a cloué un ministre sur le pilori. On ne voudrait pas que la Santé fasse demain les choux gras de la presse ni qu’elle alimente de malaises et de turbulences sociales les plus insanes et les moins assagis.
En matière de santé, il y a ses propres idées de professionnel qu’il est naturel qu’on défende, face aux moyens disponibles et aux besoins tel que identifiés. En naissent des programmes, parfois divergents, selon les temps et leurs géniteurs. Des décisions et des réalisations que l’on peut réaliser, grâce un budget donné. Il y a aussi toute une culture de dialogue et d’avis contraires, pragmatiques, parfois idéalisés, nés de l’exercice face aux contraintes, mais aussi de la bonne connaissance des idées nobles des confrères, mais aussi des idéaux, voire des médias et de la presse. Seulement l’ampleur des dégâts et des insuffisances, étalés sur plusieurs décades, l’ambition de les soulager, les immenses besoins, stimulés par l’ouverture des nôtres aux progrès et aux prestations techniques médecine, laissent perplexes sur ce qu’il fait faire pour la population.
L’idée de la création des Polycliniques, par les syndicats, n’est pas mauvaise en soi. Il faillait juste les diriger par les professionnels de la Santé Publique et les élargir aux CHU, afin d’y loger, par exemple les spécialistes épris de TPA…
Vouloir développer le secteur privé, afin d’aider le Ministère de la Santé à combler les déficits sanitaires, est un devoir, qui se conçoit. Il fallait juste le faire avec des gens dûment diplômés et habilités le faire, depuis toujours et de par la loi. Les médecins sensu stricto, les médecins, seulement. Dénigrer ces professionnels qui ont passé leur vie à se spécialiser et au service de l’état, avant de lancer des cliniques, souvent en association, négliger de leur nombre, de leurs poids, de leurs compétences et leurs apport est injuste, inqualifiable et désolant.
Cette posture, ce dénigrement sont dissuasifs et peuvent tronquer toute envie de faire de la médecine son magister et sa profession. C’est l’estime du métier qui pousse les jeunes à se dépasser, pour y accéder. C’est un mauvais exemple pour les futurs médecins qu’on désire stimuler par le mériter et dont le pays, comme vous dites, a grand besoin. Pareillement, sa moquer des gens et changer la Loi, par complaisance pour imploser ce secteur et le remplir de non-médecins est une connivence, une malversation du droit et des droits. Ces machiavéliques manipulations, dignes des apprentis sorciers, bouleversent les données et pèchent par concussion. Elles montrent, que par delà la morale et l’éthique, on n’hésite pas à obéir aveuglément aux détenteurs des capitaux, sans équité ni respect pour les ayant-droits.
Les médecins sont les professionnels qu’il fallait encadrer, pour répondre à vos besoins ! Les diriger, investir votre ministère auprès d’eux, c’est leur trouver des financements bancaires, voire des terrains, faciliter leur accès naturel au matériel, sans taxes à l’achat, afin d’équiper leur cliniques. Quitte à dégrever des impôts indirects leurs instruments et leurs machineries. Spécialement si ces médecins privés optaient pour les zones démunies et celles de vos suggestions et votre choix. TVA et Taxe de Douane, soit 37 % des charges, représentent un frein sur l’équipement. Ce sont des impôts indirects qui grèvent l’accès des malades aux soins. On vous l’a tellement ressassé, Excellence, que vous en restez le leader récipiendaire et l’ultime avocat devant le Gouvernement et sous les directives de SM le Roi. Ces taxes, prébendes sur les souffrances, sont des meurtrissures, des entraves sur le tractus des soins. Des maraudages publics, insensibles et inconscients, prélevés sans justification éthique socialiste, libérale ou musulmane. Cette arnaque, entrée dans les mœurs sont comme la taille et gabelle, les arnaques d’un moyenâgeux servage. C’est un autre grand dossier qui vous attend et dont vous connaissez le fond. Les taxes, comme vous dites, sont iniques et ce ne sont que les malades qui les paient à la fin !
De la médecine coloniale à la médecine des pauvres, des techniques nouvelles aux nuisances de la médecine traditionnelle, perverties par l’ignorance et le besoin, dans des pratiques populaires, les tranches pauvres des nôtres, comme les couches les plus aisées, valsent des tangos, à contrecourant, dans ce continuum technique temporel. Entre les doléances et les erreurs, ces prestations et ces pratiques, sont largement perverties. Il ne faut laisser personne décider à votre place, Excellence, ni vous pousser en temps que commandant de bord, à saborder la santé privée et naufrager ce bateau en haute mer !
Demain, on cherchera les responsables de la coulée la médecine sous les intempéries, les appétences et les intempérances. Dans votre souveraine odyssée sanitaire, le chant de ces sirènes du stupre, ne doit pas hypnotiser vos conduites du Réanimateur de cette Santé publique. Votre magistère universitaire ne doit pas noyer, votre Second du libéral, ni votre équipage.
Parce que la Santé Publique n’aurait pas les moyens de mieux faire, voici qu’à contre-courant, elle veut, elle tient à élargir ses horizons aux capitaux privés non-professionnels ! Le ministère veut plonger la Médecine Libérale arraisonnée, puis réquisitionnée, dans le trou noir aspiratif, d’une nébuleuse aux moyens astronomique invincibles ! Un dictat ennemi ? Si ce n’est pas un décret intempestif directement contraire à tous les médecins, c’est une bavure sur ce corps de métier. La Santé veut avilir et appauvrir ses hommes, ses troupes historiques. Le Ministère de la Santé requière de les priver de leurs offices naturels, de leurs débouchés légitimes, ce pourquoi ils avaient fait de longues études, entre autres, plutôt qu’un commerce lucratif secret, pluri-milliardaire ! Le Ministère veut les punir simplement ! Les investisseurs pousseront leurs ouvriers et agents médecins au couperet et carcans du seul profit. Ces super-cliniques du capital patronal exogène seront soumises aux seules obligations et lois du lucre.
Ainsi tout se passe comme si du jour au lendemain, on a décidé de vendre la médecine aux plus offrant. C’est la solder, devant la brillance des mercenaires, la leur livrer, parce qu’on ne peut ni la gérer ni la satisfaire. La dévoyer, la pousser au stupre et à la luxure perverse du commerce des chairs ? A ces vampires ? Non ! Simplement à ces virulents financiers et corrosifs commerciaux auxquels on ne pourra jamais oser dire ‘’ d’où as-tu eu cela, avant de venir l’investir’’? Ces commerçants, purs et durs, seront par définition bien plus âpres au lucre que ne le sont les cliniciens élémentaires ! C’est ce qui les amène par définition à investir et il n’y aucune honte ni méprise à cela. Alors, que ces chirurgiens locaux des cliniques privées, sont traités de matérialistes sans vergogne et sans cœur.
Cette aventure que le ministre de la santé se propose de mener au Maroc est un pis-aller. C’est une liquidation ciblée du deuxième secteur. Cette vocation n’est pas un essai avec possibilité de s’en échapper et de se refaire. La Santé Publique, une fois offerte sa moitié Privée au harem des milliardaires, sera avachie dans cette forclusion. De cette noce bacchanale, elle ne pourra plus s’en détacher. Et les services du ministère de la Santé déchanteront, inermes, devant ces superbes investisseurs ! Ses ministres et inspecteurs entreront dans la pratique usuelle et la superbe des usuriers, sinon dans le syndrome de Stockholm.
Les malades, comme les médecins, déjà n’ayant plus de voix devant ce sinistre désastre, n’auront plus personne pour pleurer leur malheur.
Demain, le ministre sera appelé à d’autres fonctions et il ne pourra que complaire à leurs tristes sorts.
Sans un budget hardi et conséquent, pour ses ambitions de couverture médicale, la Santé Publique, ne peut qu’offrir ce qu’elle a de plus précieux. Le Ministère se détachera de ses biens. Il ôtera ses dessous privés pour plaire aux vainqueurs. Déshabillant de la sorte son secteur libéral, il l’offrira comme une dote aux conquérants friqués et aux repreneurs.
Comme on avait fait pour les cliniques CNSS, à leur innovante création d’hier, ou à régies autonomes, hors loi et hors secteurs, les services privés, seront vendus. Livrés comme autant de repères secrets, des labyrinthes, qui clouent au silence leurs clients. Les cliniciens libéraux, sur leur chemin de croix, verront le ministère tuer ce qui restait de secourable dans ce créneau humanitaire. De la Santé Publique, on attendra une nouvelle résistance, dans 54 ans ! Un sultan libérateur, pour délivrer le peuple humilié de par ses nouveaux colons et prédateurs !
Offrande létale, ce sacrilège est un naufrage. Vous ne pouvez nullement savoir ce que cela donnera comme dégâts, dans dix ou douze ans, que cette expédition libératoire de la Santé dans la jungle des affaires. Que deviendra la Santé, là, soumise aux affres du 1er des pouvoirs, le pouvoir financier, qui se tapit dans le glauque pouvoir bancaire ? C’est sur le lit de la résignation des siens, des incompétences, des concussions, une véritable orgie. Cette immolation sur l’autel sacrificiel est vouée aux faux prophètes. Cette reddition du Ministère de la Santé sera-t-elle une nouvelle mise sous le protectorat, par le digne fils de Ben Abdelkrim Khettabi ? Si le parallèle est osé, je ne le pense pas, vue mon estime pour Le Professeur.
La médecine, avec son esprit altruiste qu’on devait remettre préséance et en valeur, est né de la pensé des philosophes et de l’Eglise, et non des pugilistes de parmi le souk des richards et leur cirque des milieux d‘affaires.
Ceci n’est pas un diagnostic, mais une prière au ministre, voire une exhortation au Souverain.
Nous avons, dans notre histoire et nos humanités, connu les apports des hellènes et l’essence des civilisations d’Extrême-Orient. Cette alchimie a fécondé les expressions identitaires de tous les pays de la région. Culte, philosophie et magistères ont illustré notre engouement pour les valeurs humanistes de notre large nation. L’histoire et la science européenne, ont pendant longtemps été nourris de notre sens de cette médecine-là. Les valeurs morales contenues dans nos idéaux religieux n’ont rien d’inférieur aux valeurs universelles actuelles. Celles des droits de l’homme dont on se targue tant ailleurs et qu’on se vente de suivre et d’appliquer, de novo, chez nous. Alors qu’on s’en nourrit encore.
Aujourd’hui, il nous semble nécessaire de faire le point moral sur nos actions sanitaires. Les progrès se font, même si les hommes sont imparfaits et que leurs actes restent à parfaire. Nous ne sommes pas des nihilistes feindre le contraire, refuser de reconnaître l’étendue de nos progrès ou ceux des technique modernes, initiées par nos anciens protecteurs. Malgré nos moyens, l’Etat veut offrir à la population une médecine meilleure. Vous avez formé, Excellence, bien des médecins et vous en réussirez encore beaucoup d’autres. Adopter les avancées des techniques des coopérants est une ouverture salubre des meilleures. Nos lauréats, ainsi formés nous coûtent cher. Il est indispensable d’en former encore plus pour satisfaire nos besoins. Et leur laisser par la même, le champ libre et les encouragements, l’espace pour agir, avec sécurité pour leur crédits bancaires et leurs investissements, afin d’innover dans leur secteur éclectique et de lancer de nouvelles cliniques.
Aussi, faut-il s’astreindre à les former ici, pour qu’ils ne se dissipent pas. Plutôt que dépenser dix fois plus ailleurs et n’en former que dix fois moins. C’est au niveau des facs et des hôpitaux universitaires que doit se consentir l’effort de l’Etat. Quitte, Monsieur le Ministre, à solliciter des crédits importants aux fonds internationaux, afin de faire de la Santé Publique et de ses hospices, cette pièce maitresse, ce moule des valeurs médicales et des doctrines universitaires.
Si vous soldez un secteur sensible, dans votre emportement, sous le poids des effluves du moment, ou sous des dictats tyranniques de l’extérieur, si vous bradez la médecine libérale au mercantilisme ambiant, les dépassements n’en seront que plus sévères qu’ils ne le sont entre les mains des médecins eux-mêmes ! Tous secteurs confondus. Vous le savez, parlant des prix des actes, on sait que c’est le blocage des tarifs de l’AMO, qui les a poussés aux noirs dépassements.
Alors deux directions, deux solutions s’offrent à cet état des choses. La rééducation des ces professionnels qui travaillent, tous secteurs confondus, dans l’erreur. Et la préservation de leur métier et de leur profession, loin des appétits voraces que l’on sait des entrepreneurs et autres assureurs. En effet, ce serait triste et attentatoire que l’illustre et méritoire disciple d’Abdelkrim du Rif, cède les cliniques aux profiteurs. Céder le secteur Libéral à ceux nés du kif, comme à ces aventuriers, évadeurs des fortunes et prévaricateurs, qui les blanchiraient dans les blouses blanches !
Le Ministère saura-il s’entourer de garanties suffisantes ? Sinon, demain ce sera sans doute, la révolution de tout le secteur libéral. La Bérézina de ces gens connus pour leurs réserves, leurs civilités et leur civisme.
Qui plus est et par la suite…Les professionnels des cabinets d’avocats, ceux des bureaux des architectes, les comptoirs de pharmacie, se révolteront quand s’ouvriront contre eux et leurs intérêts, pareillement que pour les cliniques privées, une opération de vente aux investisseurs non diplômés ! Ils seront déstabilisés eux aussi par ces néo-grandes surfaces. Des commerces qui les supplanteront, financés par des Bouchokara. Ou pire, par des capitaux anonymes, issus de l’étranger, qui leur rafleront leurs commerces et leurs mises.
Parlants de ces ET, il est sûr que leur poids politique, que leurs moyens financiers soient dissuasifs. Comme il est certain que leurs projets suscitent des privilèges et des lois. S’ils ne sont pas les directeurs de conscience de ceux qui innovent ces pérégrinations et façonnent pour leur usage des lois sur mesure qui décimeront les clinques libérales privées actuelles !
Leurs prétentions d’apporter des tarifs minorés, ou de pratiquer leur exercice dans les zones, dites non médicalisées du territoire, ne sont ni sûres ni certaines. Venant de leur part, ce serait un non-sens économique, antinomique de leurs réussites capitalistes et de leurs éventuelles prestations !
C’est absurde et c’est un abus de confiance, une tromperie, qui au prochain changement ministériel, rabattra ses vraies cartes ! Vous ne serez pas là, pour en vérifier la tenue ni le cahier des charges. En votre âme et conscience, une fois loin, vous ne pourrez tenir parole ni rassurer. Encore moins diriger leur volonté de puissance et leur suprématie, leur pratique à outrance, dans ce Secteur, qu’ils auront ainsi usurpé et ravagé.
Et on sait que devant la maladie et les douleurs des leurs, les familles se sacrifient et se ruinent. Ils en seront les victimes propitiatoires, surtout si vous leur offrez, complexe du colonisé oblige, les services d’un blanc, européen !
Ces ‘’invasions fiscales’’ coloniseront et mettront en servage les patients du secteur libéral. Il est juste d’appliquer dès lors, le même comportement légaliste. Vous ne formez pas les médecins, pour les voir chômer ou être aliénés par les autres secteurs, Excellence !
Vous ne pouvez pas rester hypothéqué, Excellence, l’obligé de ces valeurs antisociales. Ces contraintes, impérialistes à outrances, sont contraires aux valeurs de votre illustre Parti qui est d’essence socialiste. Elles renient celles du Parti de la Justice du gouvernement Benkirane, qui s’honore de vous.
Monsieur le Doyen, vous ne devez pas subir les menées antinationalistes, les pires qui soient, de ce colonialisme prédateur des malades. Si nimbé soit-il de promesses techniques, il ne représente qu’un pis aller, un placebo, au mieux, un masque qui veut faire le rapt du secteur médical libéral.
Méfiez-vous, monsieur le professeur, et protégez le Maroc d’un faux pas du Ministère, qui nous ternirait tous !
Leur argent, s’ils ont en trop, serait plus averti et mieux inspiré en infiltrant le tourisme, ou en investissant les commerces légitimes ou l’industrie pro-africaine.
Méfiez-vous, immunisez-vous, contre ces lobbies d’import ou d’essence locale. Il nous choque de vous voire vous affaisser, là-dedans, cher Professeur.Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2014
Quid du Dr Idrissi ? Ancien délégué de la corpo estudiantine unémiste des années 66, à 70 berges, je n’ai ni l’intention ni les moyens physiques ou matériels de créer une clinique. Encore moins de craindre la concurrence des riches pétroliers et assureurs ou banquiers qui veulent se lancer à la conquête du désert sanitaire pour pomper plus de fuel ! Combien même l’Etat, ou dans le rêve le père Noël ou le Roi m’en donneraient les moyens ! Tout en respectant le Parlement, je dis qu’il a acquiescé trop vite les textes de loi et les thèses du docteur Louardi. Ce respectable réanimateur socialiste avait pris le relai de maître Baddou, en vue de privatiser les cliniques médicales. Superbe révolution contre l’ordre médical établi. Ce, afin d’ouvrir le capital des cliniques aux tout-venants, aux investisseurs non-médecins. Alors que ces créations furent de tous temps réservées aux seuls médecins. Ceci représente un gâchis envers leurs droits professionnels logiques et leurs privilèges acquis. J’étale ici publiquement encore mes appréhensions. Toute innovation est une hardiesse qui choque et bouleverse les habitudes. Aussi convenable soit-elle aux mœurs des pratiquants. Mon appréhension est d’ordre éthique et j’ai peur, très peur pour l’avenir de notre santé et spécialement pour l’engouement médical et la place sociale, demain, de nos meilleurs et studieux lauréats. Point.
APRES LE CONGRES DE MARRAKECH OU L’ON A PARLE DES DROITS HUMAINS….
LES TAXES SUR LES MEDICAMENTS,
OU DU DROIT DES PERSONNES MALADES A NE PAS ETRE EXPLOITÉES
PAR LE FISC DURANT LEURS SOINS DE MALADIES.Tout le monde peut tomber malade. C’est une occasion pour le bon marocain de parler et de penser aux pauvres, marocains. C’est une opportunité pour penser aux souffrances, au froid, aux pleurs, aux ratés, aux intempéries et aux grippes. Aux bronchites, oui, ça c’est pour les maladies de saison ou les moins graves.
Mais, pour les plus graves, les charges et les taxes sont impitoyables ! Même les caisses de maladie en souffrent en dernier ressort ! E, la Sécu nôtre, qui rembourse certains, partiellement, ou les hospices de la Santé, qui achètent matériel et instruments endurent, face aux taxes indirectes !
La session de Marrakech du 2ème Forum mondial des Droits de l’Homme, a parlé des enfants et des handicaps. Mais, il y des handicaps, que l’on sait, que l’on cause et que ‘l’on ignore. Le non-secours aux malades, les handicaps que l’on sème sur leur accès aux soins !
A Marrakech, on devait ouvrir un chantier proche ce ceux mis en exergue lors de ces journées mondiales. Celui du droit des personnes malades. Cela, au vu de leur exploitation par le fisc. Et pas seulement du fric à débourser !
Ce, face aux lois de leurs propre pays. On doit opérer une révision des concepts. Celui de la bonne gouvernance comme des conduites envers les malades. Tant à la lumière de l’INDH que des ‘’Richesses Immatérielles’’ ou de notre confrontation politique aux droits modernes universellement reconnus. Ainsi, on profitera des retombées humanitaires et des suites de cette magnifique rencontre de Marrakech.
Ces sont de nobles et modernes conduites que nous voulons acquérir et développer sur nos chantiers. Mieux, espérer pouvoir nous les appliquer ici, avant de les donner en parangons de la démocratie et de les exporter vers les pays émergeant et civilisés. Des pays similaires au nôtre.
L’un de ces droits, qui doivent être mondialement reconnus, est celui pour les personnes malades de ne pas être taxées durant leurs souffrances et leurs impotences.
Ces Taxes de Douane et de TVA sur les médicaments, les réactifs et le matériel, que le pays ne sait ni inventer, ni produire ni synthétiser, sont une iniquité monstrueuse. Inconsciente, insensible, absconde et des plus sordides qui soient. Pénaliser le malade qui souffre et exonérer celui qui est fort et sain est un paradoxe indicible et honteux. Alors que pas loin, au Maroc même, qui est à louer, on évite un tas de charges fiscales indirectes, au livre et au blé, qu’on importe comme à d’autres nécessités agricoles.
Les malades ne doivent plus être exploités fiscalement pour leurs maladies et ce durant leur incapacité nette de produire, par ces taxes sur les médicaments. Et autant sur le cursus des diagnostics et des soins. Que ce soit les taxes sur les médicaments, 24 %, que les nécessaire moyens et matériel technique de diagnostic, qui culminent eux, entre Douane et TVA, à 37 % !
Ce n’est bon ni pour les Partis religieux, qui ont les commandes de nos sorts, ni pour les partis démocrates, ni pis encore pour les partis de gauche, hélas !
Au Maroc, alléluia, on innove en fabriquant des lois au service des loups ! Des holdings extra-médicaux, qui seront envers leurs clients-patients, des juges et partis, des curateurs et procureurs, le tout à la fois. On se développe ainsi en vendant les dites ‘’Richesses Immatérielles’’. La maladie ! C’est une trouvaille, un objet de lucre !
Avant, c’était une mission, un magistère ! Voire un devoir communautaire, une action humanitaire. Maintenant, c’est un créneau criard ! Les Ulysses entrés, entrés aux commandes, lourds en sémillants milliards, en oublie l’industrie, les armes et les arts prospères, pour investir la Santé. Et ce sans délicatesse, ostentatoirement, , pour le profit seulement, sans qualificatifs professionnel. Il y a pour cela des : On s’amuse à innover en vendant la médecine libérale aux mercantilistes faméliques locaux et aux prédateurs étrangers. Vous verrez ! Parce que le ministère à ordre n‘a pas les moyens de faire mieux que l’offre des néo-impérialistes ! Je ne veux blesser personne, c’est un constat. Vous le savez. Question de montrer que le pays est ouvert…Béant, aux ultras ! La plus belle femme ne peut donner qu’elle a. Encore qu’il y ait des jaloux, nihilistes ou négationnistes ! Le Ramed est érigé en service louable phénoménal et il est loin d’être un ragued ?
Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux. Les ‘’ suites’’ sont est ici :
http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&ref=2Et puis là :
http://www.libe.ma/Requisitoire-contre-un-gouvernement-qui-taxe-les-maladies_a56462.html
Dr Idrissi Ahmed, le 30 Novembre 2014,
KénitraCélébration de la Nuit des galeries
Publié le : 12 novembre 2014 – Driss Lyakoubi, LE MATIN
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Les deux artistes au féminin ont enchanté l’assistance grâce à leurs coups de pinceaux magiques.
Les deux plasticiennes ont en commun cette quête du sublime et du raffinement. Elles ont aussi cette capacité à réinventer un figuratif qui laisse une grande part à leur imagination. Mounia Idrissi aime à qualifier son travail de semi-abstrait. Ses œuvres sont le fruit de son imaginaire foisonnant. Son inspiration est enrichie par cet amour qu’elle voue à la science (théorie de l’évolution) et aux différentes cultures populaires. À titre indicatif, «La spirale de la vie» représente la terre et la mer. Ce tableau foisonne de symboles de sciences et de mythologies anciennes, comme le hibou. Cet animal est reconnu en Grèce antique pour sa grande sagesse et sa vigilance. À la nuit tombée, son vol présageait chez les Grecs une heureuse nouvelle. Son silence le rendait de bon augure, son apparition n’était funeste que lorsqu’il chantait. Pourtant, Minerve prit cet oiseau sous sa protection parce qu’il l’avertissait la nuit de tout ce qui se passait.
La seconde œuvre de Mounia est basée sur une technique mixte de collage sur toile et de peinture à l’huile. Dans ce tableau figure une femme paon. La plasticienne souligne, à cet égard, qu’elle se sent attirée par cette technique de relief et de suggestibilité. Selon elle, la technique est tributaire du thème proposé. En d’autres termes, un artiste n’est pas obligé d’être prisonnier d’une seule technique ou d’un seul courant. Il consacre également une grande part de son travail aux coutumes marocaines et à l’architecture traditionnelle nationale. À souligner qu’elle a exposé ses œuvres, le 21 mai 2014, à la galerie Nadira de Rabat. Elle a également organisé une autre exposition, le 20 septembre dernier, à la salle d’exposition de l’hôtel Tour Hassan de la capitale, dans le cadre d’un congrès de l’amicale des dermatologues de Rabat.
La nature morte et le ballet sont les deux thématiques principales de Hanane El Kebir. On constate dans son travail ce souci pour le détail et la perfection. Ses tableaux consacrés aux ballerines sont un hymne à la grâce et à l’élégance. Sa technique de peinture à l’huile au couteau rend son travail plus attractif et éclatant. Depuis toute petite, Hanane était fascinée par le dessin, mais son arrivée sur la scène publique artistique date d’il y a à peine trois ans. Le déclic pour la peinture s’est produit à la suite de la disparition de son père. Cet événement douloureux a libéré chez elle cette grande énergie créatrice. Elle considère les arts plastiques comme une thérapie. «La peinture est une source d’apaisement et de tranquillité intérieure», souligne-t-elle en substance
Son arrivée relativement tardive à l’univers de l’expression picturale ne l’a pas empêchée d’évoluer et d’inscrire son nom sur la scène artistique nationale. À cet égard, elle rend un grand hommage à l’artiste-peintre Abdelhak Arzima qui l’a encadrée à ses débuts
Rappelons que Kénitra est l’une des villes marocaines les plus fécondes dans le domaine de la création artistique, notamment au niveau des arts plastiques. On cite à cet effet des artistes-peintres tels que Nouredine Fidali, Moa Bennani et Mustapha Naffi.
Favoriser la convergence entre artistes
Le ministère de la Culture organise chaque année «La Nuit des galeries». Cette manifestation artistique nationale a pour objectif de faciliter la communication, la convergence entre les artistes de différentes générations et de célébrer la créativité visuelle dans ses diverses expressions. Elle permet aussi la diffusion de la culture artistique auprès du grand public marocain. La «Nuit des galeries» offre également l’occasion pour les espaces d’art de faire connaître les créations artistiques des pionniers de l’art et des jeunes talents marocains.
– See more at: http://www.lematin.ma/journal/2014/kenitra-_celebration-de-la-nuit-des-galeries/212157.html#sthash.0YYlWQfK.dpufETHNOCIDE ET REQUISITOIRE POUR LA PAIX UNIVERSELLE
L’UNIVERSITE ŒCUMENIQUE ET SON TEMPLE DES RELIGIONS
Le fait est que, depuis sa naissance et qu’actuellement pire encore, Israël l’entêté, est dirigé par des fanatiques, parmi les plus extrémistes qui soient. Cependant, le fait que cet état voyou soit en délire de guerre ethnique constante, n’enlève rien à notre idée humanitaire. Laquelle ?
Celle de la construction au Maroc de l’Université Théologique Universelle, avec son Temple Œcuménique des Religions. Peuple tolérant, respectueux et ouvert sur les autres pays et religions, cherchant avec respect la paix et l’équité entre nations, il est digne de recevoir en hôte cette institution mondiale et de réaliser sur son sol, cette première.
PRISE DE POSITION HUMANITAIRE
Rien n’empêche de dénoncer ce carnage outrageusement barbare et de montrer franchement notre refus, à toutes sortes de guerres. Fussent-elles ostensiblement encouragées et tolérées par les pays les plus puissants et les partis-pris des acolytes sionistes. Ou pire, par les silences complices, permissifs et passifs de certains états ! Des pays impuissants, qui sont rendus impassibles et qui jamais ne bronchent devant Israël et ses protecteurs. Autant de mensonges et d’amalgames criards, chez les esclavagistes et les ethnocidaires du plus cruel des colons, Israël. Ce pays phare des Juifs de la terre, où l’apartheid, racial, tribal, religieux, est une devenu une idéologie belliciste. Une ségrégation existentielle, une raison d’être de d’Etat, qui prend, qui vole et qui tue sous les applaudissements des pays libres ! Se justifiant devant ces laïques des mythes bibliques et des contes d’avant le Moyen-âge ! Les parangons universels laissent Israël sur militarisé, faire sa loi : Une idéologie, raciste, tribale belliciste !
Nous continuerons de dénoncer ces meurtres et cette claustration d’un peuple qu’on veut liquider et cette humiliation insoutenable pour tout le monde. Cette large nation des anciennes colonies, dépecées, déchirés et dont on facilite encore les sécessions des pays dits ‘’musulmans’’, afin de les éclater de peur de menacer Israël ! Nous ne cesserons pas de réclamer pour notre part, avec force justesse et passion, la justice et la paix. Pour tous ! La résipiscence de tous les Juifs et les Palestiniens. Paix dans cette région, pour tous ses peuples et résidents, comme sur la terre entière.
HISTOIRE ET HEGEMONIE
A Israël, comme à Yahvé, son Dieu et Celui de tous, nous demandons la fin de la suprématie inique et injustifiée de certaines ‘’ races’’ sur toutes les autres. Un mythe fondateur erroné et injuste des soi-disant préférées de Dieu. Dieu ne pourrait être inique à ce point. Ce serait une malédiction pour toutes ses autres créatures ! Les autres ne sont pas des merdes ! Quelles que soient leurs croyances et leurs couleurs. Nous refusons que les mythes et les mensonges continuent de favoriser les injustices entre les hommes et de dicter aux peuples la suprématie et l’hégémonie d’Israël ! Nous vous interpelons pour que cessent l’esclavage et ces guerres torpides des religions. Nous voulons que l’on cesse toutes les formes de suprématies inquisitoriales, illégitimes et toutes les colonisations.
MONSTRUOSITES ET CARNAGES
Car dans cet abattoir nommé Gaza, Israël se livre impunément, avec une force inouïe et une démence folle, sans répit, avec méthode assurance, sans aucune éthique militaire, au nettoyage ethnique ! Par son usage démesuré de la force, arrogante dans sa suprématie et de sa sournoise et perversité fourberie, Israël cherche de se démontrer et d’exciper aux yeux des Arabes, un exploit. Une suprématie dissuasive sur tous les pays dits-musulmans, de par sa force militaire, ses techniques importées et les richesses que lui offrent ses protecteurs et ses coreligionnaires.
RELIGION HEBRAÏQUE DEVOYEE OU IMPERIALISME ?
Ce panache machiavélique, Israël l’exhibe en face d’un peuple inerme par l’usage criminel des armes prohibées. Ce, dans des combats suscités et programmés, ces attaques préventives, leurs raisons et causes, en vue d’essayer ces ADM sur les gens piégés dans leur terre spoliée. Ses propres cousins historiques, dit-on ! Israël, refusant justice au peuple arabe emprisonné, montre qu’il vit sous la menace des résistants ! Pour exploiter la peur qu’elle s’invente et qu’elle grossit et instrumentalise, pour terrasser des gens qu’elle traite de terroristes et de musulmans extrémistes, afin de créer l’amalgame et de susciter des réactions de sympathies chez ses protecteurs ! Aux fins et surtout de réduire de façon radicale toute velléité de résistance chez le peuple opprimé dans sa juste recherche de sa liberté, de son indépendance et de son d’autonomie. Israël y arrive. Ils sont emmurés, interdits de déplacement, largués dans la pauvreté, emmurés dans la misère, dans la désespérance sans fin et les maladies. Ils sont là, dépités, enchainés, sous la menace des drones et des exposions ciblées ou pas ! Ils sont là, fiers de montrer au Monde qui les méjuge, sa lâcheté éhontée et crade. Ils sont prisonniers, près de leurs terres volées, leurs campements emmurés, dans cet espace qui fut le leur, réduit à une peau de chagrin. Le camp concentrationnaire d’Auschwitz ne fut pas pire. Israël fête son Holocauste chaque jour en se vengeant des innocents.
ASYMETRIE
On n’est pas devant une légende discutable mais face une guerre inégale, impitoyable, implacable. ‘’Courage’’ et ‘’sagesse’’ de l’occupant, ce sont des invasions mécanisées, menées de main de maître, impudemment, sur des proies affamées, neutralisées et ligotées ! Pour de vrai et non dans un jeu de fiction quelconque. Un combat, non, non, c’est une guerre inégale et asymétrique, de type destruction massive. Israël haineux plus que jamais, s’applique religieusement, avec cette hystérie maniaque et sienne, à son jeu spécifique et forcené de meurtrier en masse. En montrant qu’il est une victime éplorée, pour en tirer subsistance.
ATAVISME BELLIQUEUX D’UN LIQUIDATEUR NOTOIRE
Jeu historique anté-médiéval de l’Europe et de porte-fléau vindicatif sur le Proche-Orient ? Carnages et croisades d’une époque révolue qu’on croyait devoir et pouvoir oublier ? En vue de prospérer ensemble, dans la mondialisation et la dignité, quelles que soient nos origines et nos croyances. Mais dupes et naïfs, la candeur ne nous met pas en Occident, à l’abri de l’intox barbare de ceux qui prônent la pureté ethnique. Le monde partial assiste sans bouger au ravage des innocents auxquels Israël et ses amis, refusent le dialogue, la négociation, sa réunion territoriale et son existence.
Identité raciste victimaire, ostracisme, qu’ils savent en maîtres cultiver, les sionistes, nos affables cousins, et qu’ils instrumentalisent savamment. On nous fait vivre dans un complexe, fait dans l’incrimination d’une criminalité historique, pour devoir la faire payer aux Palestiniens et par extension à tous ceux qui ont une fibre musulmane quelconque, encore jalouse de son altruiste humanité.
GUERRE DES RELIGIONS EN CATIMINI ?
On fait pleurer l’histoire et geindre les religions sur des mythes, sur des malfaçons, des contes et des légendes, des histoires tribales, que certains peuples et régions doivent payer, dans l’exclusion, le carnage barbare, et à huis-clos, dans le sang et l’emprisonnement. Là en ce vaste goulag emmuré, de Gaza et de Palestine, sans jamais relever le dos ni le front, encore moins les yeux sur leur avenir, défunt. Par ordre de Yahvé, le dieu biblique des Israélites ! Est-ce la Thora ou la terreur ?
A ce sport d’aliénés, Israël excelle. A cette passion, le tyran fasciste, diabolise et humilie ses victimes propitiatoires. Israël s’entraîne avec force et entêtement, à sa sordide et criminelle addiction. Nettoyer de leur terre, de la Terre ces impudents d’Arabes, faire taire et annihiler, à jamais, ce peuple de martyrs qui crie la honte de l’humanité et sa génuflexion devant les foudres d’Israël.
SYMPATHIES DEMENTIELLES
Pulvériser sous les yeux complices de ses puissants amis et protecteurs, dans des déluges de feu, ses victimes, quelle noble occupation pour le peuple biblique, la tribu de Dieu, le peuple de Moïse et de Yahvé ! Un créneau béni pour vendre les armes, une meurtrière par delà les murs, pour surveiller le pétrole.
Un enfer de feu et de sang versé dans cette géhenne concentrationnaire, pour se racheter de ses géniteurs euro-américains et pour les responsabiliser de l’Holocauste.
Seulement, nous sommes ahuris, inermes, blasés et outrés, inutiles ou complaisants devant ces crimes contre l’humanité qui perdurent face à la face du monde. Perclus et désarmés face à cette fausse et immonde humanité des financiers, sans cœur et sans scrupules ou des assassins de parmi les scientifiques fabriquant d’ADM. Hélas, nulle solution éthique ne viendra jamais limiter leur superbe, leurs avancées et leurs mortelles inventions. Suprématie, délires religieux et racial, suffisance et outrance, Israël a son plan divin pour dominer le monde en tant que branche illustre et des plus aisées des races supérieures !
Face aux colons, la résistance, justifiée et de droit, reste désarmée, quels que soient les armes primitives qu’elle se procure. Les tirs de roquettes, fantaisistes foutaises, ridicules instruments, comme les prises d’otages, réelles ou fourbes, bien instrumentalisées, ne servent qu’à irriter un monstre, devenu un criminel de guerre, mille fois plus vindicatif et plus puissant que ne fut le führer Hitler, en son temps.
CONCLUSION : HONTE ET PRIERES DE PAIX
Regardez ces crânes d’enfants éclatés ! Ces membres dispersés et brûlés ! L’homme est horrible, il ne mérite ni la terre, ni le paradis ni l’enfer. La preuve est ce que font les sionistes sur la Terre Sainte des Prophètes, en plein siècle de la mondialisation, des droits de l’homme, de la libre circulation des gens et des biens, du partage des connaissances et des devoirs humanitaires. Honte à toi Israël, toi la tribu de Yahvé, mille fois exilée, éprouvée par les empires barbares, les ghettos et la guerre d’Hitler. Honte aux méchants qui te dirigent dans la voie des crimes les plus abjects ! Que t’on fait ces Palestiniens que tu massacres aux yeux du monde ahuri ? En dehors de réclamer leurs droits et leurs libertés. Merci à vous hommes et femmes, juifs et autres, des plus intègres !
Dr Idrissi My Ahmed
Les 25 et 28 07 2014DR IDRISSI MY AHMED,
DE LA MERCANTILISATION DES CLINIQUES PRIVEES
LETTRE PLAIDOYER OUVERTE A TOUS NOS DECIDEURS ET CADRESL’ouverture du capital des cliniques médicales aux hommes d’affaires non médecins est une bavure.
Respectables Ministres et Conseillers de SM le ROI du MAROC
DE LA MERCANTILISATION DES CLINIQUES PRIVEES
LETTRE PLAIDOYER OUVERTE A TOUS NOS DECIDEURS ET CADRESMes compliments vont à votre constance et votre ténacité dans le combat pour développer le pays et le Peuple malgré les artefacts, les insuffisances qui nous inhibent et les dangers infiltrés et qui nous guettent.
Votre défense acharnée et jalouse continuelle de la dignité des droits des malades, de la détaxe des produits de santé, voire du corps médical, méritent cette écouté, fortement espérée de mes propos. Si vous mercantilisez les cliniques, malgré les oppositions démocratiques et que vous leur forciez la main, demain le kif, devenue thérapie licite, malgré les nos réticences, finira par anesthésier le peuple.
Voici un mot, que je vous prie d’écouter sereinement, ce après lecture d’un article de presse, où l’on parle de la ‘’cession’’ forcenée de la médecine libérale aux non-professionnels pour y placer leurs investissements. Et de ces autres où l’on parle des lobbies médicaux pharmaceutiques ! Vont-ils, ces chevaliers du bénévolat, localiser leurs milliards dans les zones sous-médicalisées ? Ou les parachuter dans les régions pauvres et autres déserts financiers ? Populisme ou simple jactance démocratique ? Vus l’aspect jurisprudentiel de l’innovation et l’effroi qu’elle jette sur les médecins. Des professionnels cultivés ou formatés de longue date par la présence de deux secteurs complémentaires et légitimes. Celui de la Santé Publique et cet autre aussi important de la Santé Libérale.
« Toute innovation est outrance » en matière musulmane de droit canonique. Mais là, vos excellences, c’est un canon inique !
Je ne suis pas chirurgien, je n’ai pas de clinique non plus et je ne compte pas en créer pour appréhender une quelconque concurrence. Je suis assez âgé et malade pour ambitionner quoi que ce soit de matériel au Maroc et ce dans n’importe quel domaine. Toutefois je ne suis pas détaché de ce que j’estime être le bien de mes confrères et de mes concitoyens, en matière de santé, de légitimité, de droits et de prérogatives pour leur avenir. Ayant débuté comme représentant des étudiants à la Corpo de Médecine, en 1965, je demeure motivé par cette médecine-là.
J’estime qu’il faut d’abord que le Conseil de l’Ordre des Médecins, récemment élu, qu’on lui permettre de donner librement, en temps opportun et sans contrainte suprême, son avis sur la question. Car, côté gouvernance, cette néocréation si elle devait soulager le Ministère de la Santé, eu égard à ses obligations constitutionnelles, il n’a qu’à les créer lui-même ses hôpitaux, avec des crédits extérieurs, afin de répondre aux besoins et à la couverture sanitaire de ses ressortissants. Amen !
Une révolution bouleversante des habitudes et des prérogatives des médecins, importe peu si l’on doit écraser leurs droits naturels, arguant leur appartenance à des lobbies. Foutaises ! Ces professionnels que vous avez contribué à former et que le Ministère de la Santé se doit d’en rester le meilleur avocat et le premier partenaire, pour les défendre, eux et leurs syndicats, au lieu d’haranguer les médias pour en médire et les jeter aux ordures !Et cette option et ces avis des professionnels, se doivent d’être publiquement partagés et expliqués, avant de clôturer le débat parlementaire pour ne pas présenter, à cet Ordre, un texte déjà passé. Autrement, il ne fera que se prononcer inutilement, sur ce qui a été déjà avalisé par le Législateur et définitivement légalisé ! Cette formalité, sollicitée ou présentée a posteriori, ne serait pas démocratique. Ce serait un diktat !
Elle fera le jeu des soldeurs de la santé. La ‘’vente du bétail malade’’ sera forclose à ce moment là. La déontologie, la voix des malades et celles des médecins ne se seront pas prononcées ! Si les hauts Commanditaires de l’Etat, le Gouvernement, les Parlements, les Partis et leurs Leaders qui font le forcing, sont satisfaits, alors c’est OK. Et là, plus rien ne pourra plus changer leurs certitudes, leurs accointances et leurs plans.
Les lois surfaites, taillées sur mesure au profit des adeptes du protectorat néo-sanitaire, serviront à installer les Bouchakara, dignement et à outrance, dans de sillage des passe-droits et des privilèges acquis, hier précisément. Cette formule de blanchiment idoine, rendra jaloux les refuges exotiques et les paradis terrestres, en mal de placement financiers.
On ne leur demandera point : ‘’d’où as-tu eu cela ? Cet argent le-leur, est propre, puisqu’on en a besoin. On ne leur demandera pas s’ils viennent seulement pour les bonnes grâces du Seigneur, comme coopérants humanitaires, afin de suppléer un Ministère que l’on ternit de déficience. Suppléance ou bouée de sauvetage, qui sur le plan des investissements ménagera le Ministère de la Santé en lui permettant indirectement de satisfaire les gens ! Peut-on lui demander d’investir plus, à ce Ministère, à ce puits sans fond, si le Gouvernement n’en a pas les moyens ? Parce qu’il a été hier, incapable de prévoir l’avenir et de saisir l’ampleur de la demande en cadres et en moyens, l’évolution des techniques et des hommes, en somme !
Dès lors, il deviendra évident de pousser le Ministère de la Santé à faire appel à l’extérieur ! Un SOS est ou a été ainsi lancé aux parasites et aux colons ! Ça étonne, ce retour au protectorat, qui nous regarde de si haut et nous minore ! Les détenteurs des techniques, des sciences et de l’argent, sont sollicités afin de sauver le bon peuple, impuissant de ses maladies honteuses et des rapaces autochtones qui les pompent et les dévorent ! Venez, sauvez-nous de nos auto-anticorps ! Nous sommes vastement ouverts aux gens, même à ceux des pays les plus fermés au nôtre. Et dans notre culture, nous ne faisons point de discriminations. Bienvenus leur dit-on, l’argent n’a pas d’odeur !
Le tour de passe-passe est admirable et certains le diront machiavélique. Exécrer les privés, faire de l’amalgame, les dénigrer publiquement. Faire inspecter massivement leurs cliniques pour baliser le terrain et le miner ! Et non point les hôpitaux ! Tiens, ils sont parfaits ceux-là ! Alors, on leur fera fermer leurs boîtes et leurs gueules, pour fragiliser leurs associations, leurs représentants, leurs syndicats. Pour les diffamer encore plus et ternir leur avenir. Pourtant, les doyens, les directeurs, les ministres ont fait ce qu’il était humainement et matériellement plausible de faire !
Par la même, cela fera sombrer les études médicales, les spécialités. Cela fera assombrir les horizons médicaux déjà quasi fermés, pour les fils des pauvres d’ici. Mais, on les gardera largement béants pour les spécialistes qui viendront coopérer par ici. Le Ministère parle de manques d’infirmiers et de cadres médicaux. On ne sait pas avec quel personnel et comment travailleront les nouvelles entités cliniques, mais si huppées, qui nous envahiront. Celles qui viendront ouvrir leurs blocs dans les régions reculées du royaume (sic) et sous médicalisées (re-sic) du pays ! Mais les magiciens ont des recettes et ils nous feront changer d’opinions en nous expliquant demain que nous n’avons rien compris de leur politique ni de leurs prévisions d’aujourd’hui !
Nos amis investisseurs, ostentatoirement non médecins, qui plus est, descendus en groupes ou en capitaux anonymes, ne viendront pas pour le Ramed ni pour les indigents. Mais pour le baroud ! Certes, ces investisseurs-là sont des hommes d’affaires et le gros gain n’est pas un pécher. Il ne les effraie pas ! Le Ministère s’y épuisera, sans aide aucune, les petits payants iront se faire déplumer ailleurs ! Complexe du colonisé oblige !
Sauf que ces investisseurs bénis, seront procureurs, juges et avocats à la fois. Assureurs, banquiers, mutualistes et prestataires de soins. Ce seront eux qui voudront ouvrir leurs cliniques monopolistiques qui barreront la route fermement aux cliniques déjà en place. Comme ils décourageront les jeunes à faire de longues études, ils obéreront les horizons universitaires. Ils dissuaderont les jeunes médecins marocains de toutes velléités et courage pour investir dans leur secteur. Investisseurs univoques potentiels d’un domaine où ils sont sensés exceller, ils seront chassés de chez eux, par des fortunés beaucoup plus puissants et féroces ! Marginalisés, sous-estimés, repoussés du seul pays où ils pouvaient travailler avec dignité et honneur, ce Maroc qui s‘offre béatement aux autres !
Mais, qui peut en vouloir aux richissimes investisseurs, de venir sauver le pays de ses dégâts sanitaires ? Même s’ils ne viennent que pour le lucre seulement ! Cependant et dès lors, quand viendront-ils, nos aimables sauveteurs, pour suppléer les cabinets indigènes d’architectes et les groupements de pharmaciens et d’avocats ? Ils sont libéraux, ces privatisables aussi, monsieur le Législateur ! N’est-ce pas ? On les attend comme des messies, là en libéraux, sur ces chantiers aussi ! Car au pays, on est vachement ouverts aux étrangers ! Et si largement encore ! On peut nous expliquer que là aussi, c’est pour la cause du Sahara que la diplomatie économique, nous oblige à de telles concessions…
S’ils restent vivaces dans tous les secteurs, les petits vampires sont passés de mode ! Place aux vrais prédateurs, les réformateurs des lois, les népotistes permissifs aux bras longs. S’ils n’ont pas, de toujours, étés là ! Me diriez-vous, quelque peu blasés, de l’avoir constaté bien avant et mieux que moi !
Nous allons vivre une autre édition du la kabbale fantasque et négative que fut la Harka du Basri et du forfait des cliniques de la CNSS. En leur temps, elles sont passées outre les avis préventifs et contradicteurs des professionnels de l’Ordre des Médecins, pour les défier et les brimer. Les voilà tristement en faillite ces unités de soins, et en vente aujourd’hui, après leurs méfaits mémorables, leurs passe-droits, leurs népotismes et leurs concussions ! Mais, ça ne serait que des racontars ! Quel est le prophète, le sauveur de l’Est ou du Nord, qui voudrait venir les prendre, ces hospices, pour nous en débarrasser ? Mon idée est que le Ministère les prenne, au dirham symbolique, pour élargir les CHU, éliminer partiellement le TPA frauduleux et sauver par la même les cadres, les murs et les gens qui y travaillent ou s’y soignent, très correctement encore.
Les vrais bénéficiaires se taisent. Ils laissent le nettoyage des écuries d’Augias se faire par les hercules de service et du moment ! Nettoyage clinique, nettoyage éthique ou ethnique, par un anesthésiste de métier ? Hier, l’honorable et sémillante Avocate a failli casser le barreau et le Parlement, pour nous faire entendre son apologétique plaidoyer pour les étrangers ! Aujourd’hui, le Réanimateur, notre admirable doyen et champion, est en train de nous mettre le masque… pour nous faire inhaler des bouffées d’oxygène salvatrices.
Qui survivra, verra !
Dr Idrissi My Ahmed
RESUME
A propos des cliniques, l’aventurisme des investisseurs, transparait à travers, la manière passionnée et la pugnacité de cette menace. La déontologie et la gouvernance préventive, peuvent se révéler sans efficience aucune ni garanties, face au capital étranger qui se profile derrière cette invasion.
Le danger de l’ouverture des cliniques médicales, au capital non médical, est un préjudice matériel et moral, face à l’université marocaine et aux droits indus de ses lauréats. Un forcing d’acier et des passe-droits, d’une époque concussionnaire et ostentatoire, semblent se profiler derrière cette procréation.
Non à la création d’un secteur mercantiliste dans les cliniques médicales libérales ! Puissants et féroces d’entrée, qui défendra les médecins et les malades contre les appétits exogènes ? Stop aux dérives anti citoyennes. Pour une tarification progressive transparente des actes dans tous les secteurs.
RAPPELs
Taxes de Douane et de TVA nécessitent une réforme fiscale humanitaire et une détaxe générale totale du matériel médical et des intrants pharmaceutiques, afin de stimuler les investissements en santé publique et libérale pour ménager les Caisses et les foyers en matière d’accès aux soins.
Er puis les infirmiers, les techniciens, les médecins et les spécialistes il faut en former et vite !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 05 Juillet 2014
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