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15 réponses de 91 à 105 (sur un total de 479)
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  • #206799
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ILS VALSENT AVEC LES HYÈNES
    LE SOLEIL SE LÈVE EN ORIENT.

    Un conte d’hiver.

    Réflexions sommaires en vrac.
    Irak, Iran, Libye, pour leurs malheurs, on apprend aux loups à se tuer entre eux !
    On emprisonne les bambous, on les isole derrière un grillage !

    Muets, qu’ont-ils fait de si mal pour être embastillés ? Le voisin déteste les feuilles qui jonchent le sol. Arracher les arbres de la ville et les mettre en taule ? Calciner les boutons, les graines et les roses ? Mettre les femmes à la rue et les filles dans le sac. Jeter les étudiants dans les fosses communes, avant ou après les facs ? Pendre les juges et les prêtres, les avocats, les victimes et les occire en vrac ? On enterre nos malades, on vend leurs cimetières. On exhibe nos fous, on se moque de nos maîtres ! Mourir pour mourir, autant se sacrifier alors ! Pour l’honneur, la famille, son pays ou son dieu. Ainsi finirent nos prédécesseurs. Pour leurs successeurs, je n’augure de rien. Les gens qui sont morts pour nos valeurs, notre pays et nos terres, doivent mourir de honte et grincer de colère contre leurs propres os. Les faiblesses nous approchent du néant. La maladie nous avance vers la mort, les douleurs nous la font aimer. La conscience du néant, sa crainte nous rappellent l’immensité de la création et les espoirs en la pérennité de l’âme, le recyclage de la vie et la réincarnation… Mais, ne vaut-il pas mieux à l’âme, une fois la vie éteinte et la chair délitée, de se débarrasser du corps une fois pour toute, afin d’être à jamais proche de Dieu ?

    Cris existentiels ou délires ?

    Ils dansent avec les loups et valsent avec les hyènes. C’est une culture des lobbies de préférer l’arrogance à la retenue, la force face à la justice et le mépris face à l’humilité. L’humiliation, telle une enseigne de suprématie affiche sa puissance et terrasse. Arme superlative, arme dissuasive, elle n’a pas besoin d’être dégainée pour désarmer les velléités de soulèvements. La dissension est une arme de destruction massive. Elle rabaisse et divise, elle marginalise et effraie pour écraser le dialogue et l’empêcher de perturber les chefs. La dissuasion et la subversion sont à leurs faits. Le mépris façonne la force et force le plus faible au silence, à l’exclusion, au néant.

    Inutile de crier ou de leur écrire, de faire appel à leur aide ou de les prier. Hermétiques, impitoyables, injustes et surtout iniques, ils sont vaccinés contre autrui. Leurs leaders ne savent que parler et promettre, manipuler compromettre, trahir en faisant semblant d’écouter, supplanter pour subsister. Ils détestent répondre à vos appels. Non pas parce qu’ils soient sourds ou qu’ils n’aient pas compris ; non parce qu’ils n’ont pas le temps ou l’opportunité de réaliser vos suggestions, mais parce qu’ils ne veulent pas assumer leurs promesses ni réaliser vos souhaits. Partout dans le monde, c’est le même leitmotiv que les faibles, les électeurs élèvent face à leurs administrateurs, quand ceux-ci le leur permettent parfois !
    Leurs intermédiaires et représentants, leurs messagers sont là pour profiter de leurs situations de la proximité du pouvoir, pour exploiter les plus faibles, au nom de la parenté avec leurs dieux. Népotisme ! Toutes des victimes, des proies assujetties, des ‘’réserves’’, sur lesquelles ils ont des droits, innés et prescrits. Leurs facteurs sont de la même facture. Ils sont plus respectés que des prophètes et plus craints que les dieux. Leur magistère est un déguisement, une opportunité, un cache-misère, un office de faux-prêtres dans un sanctuaire, pour blanchir et légitimer le fruit des vols et des prédations !

    Parapluies ou paratonnerres, on en offre si on n’en vend pas à titre symbolique. Des talismans pour se protéger de la vindicte dieux de l’Olympe ou de leurs sanctions. Quelques pièces de valeur aux protecteurs pour tolérer nos extras, nos excès et cacher nos misères ! Ils sont les ministres d’eux-mêmes, ils n’ont ni électeurs ni patrons ni courtiers. Les rois, les présidents répondent à leurs sujets. Ceux-là, ils ne répondent guère au minimum requis ! Pas de canaux ni de langues communes pour les approcher ou s’en faire entendre. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.
    Ils ne répondent même pas d’eux-mêmes ! Intraçables, intraitables, inaccessibles, ils ne feront même pas mine de répondre, car ça les diminuerait de se rapprocher de vous. Alors qu’avec sagesse et politesse, les autorités les plus légitimes cultivent cette courtoisie ! Eux, s’en balancent ! A cause d’eux, inutile d’enseigner la correction ou la courtoisie. Ce sont des valeurs qui les importunent et les avilissent en n’apportant qu’affaiblissements à leur suprématie, à leur dimension, à leur hauteurs et prééminence. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.

    Les dieux sont infâmes

    Sont-ce des dieux, quand le vrai Dieu, respecte les libertés pour assoir les destins ? Et que par discrétion et respect des libertés, il se dissimule et se cache à nos élémentaires perceptions…

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Parias de l’histoire, ils ont oublié leurs racines et n’ont plus de repères. Ils détestent leur histoire, leur pays, leurs parents, leurs enfants, leur religion, leur pays, leur nation, eux-mêmes, leur propre statut et leurs langues. Ayant subi l’humiliation, ils se renient. Ils ont perdu leurs racines et leurs valeurs, ayant été vaincus sans pourvoir porter de guerre. Leurs racines ont été arrachées, leurs référentiels sont liquéfiés, leurs repères ont sombré ! Ils détestent leur pays parce que leurs ancêtres n’ont pas pu sauvegarder leur indépendance ni garantir leur aisance, encore moins réalisé des progrès ou laissé une aisance matérielle qui leur soient protectrices ou profitables. Ils le renient, leur pays et ses langues, parce qu’ils y ont été humiliés et qu’ils en partagent avec honte, les défaites, les faiblesses et les retards. Les descendants de leurs voisins, leurs cousins, ont été vaincus ; leurs frères sont en dissension constantes depuis les lustres ! Les luttes intestines, entre frères et à l’intérieur de la même religion, pour le pouvoir de leurs ancêtres, leur civilisation délavée, humiliée par les péripéties de l’histoire, les avatars les impasses, les stagnations, les ratés, les colons et les félons, les tyrannies qui ont usé de leurs terres comme des colonies. Civilisation et urbanicité de grade zéro. Incivisme et corruption, fausse religion et hypocrisie, des contre valeurs amorales comme religion ! Des fait !

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Sauf exceptions, ils n’ont plus de repères qui soient capables de les unir, de les élever, de leur faire aimer la terre ou la nature, si ce n’est de l’accaparer, de leur fixer les yeux sur l’horizon ou vers le soleil, d’étendre leurs bras pour protéger les sables ou de lever les couleurs. Plus même de mains levées vers le ciel pour des prières. Conspirations forcées et chantages vident les mers et les sables. Contraintes politiques: par vagues telluriques, les dieux ont besoin d’immoler les terres, les hommes et leurs biens ! Leurs terres et leurs forêts sont vendues, pour ainsi dire données, sans partage ! Les faibles sont égarés de naissance. Leur existence est une fable, une défaite coutumière, innée et inexorable ! Perdus, vendus avant leur naissance, ils laisseront immoler les humains, raser les forêts et les montagnes, pour éviter aux sources de naître. Ils les feront tarir pour les empêcher de devenir des rivières. Ils n’aiment ni les fleurs ni les arbres, ni la culture ni les livres, encore moins les pauvres ni la charité. ‘’Autrui’’ est une entité qui n’existe pas pour eux. Ils n’ont plus de repères. Les chants et la poésie, sont des insultes et une perte de temps qui agressent leurs tempes, leurs oreilles et ce qui leur sert de cervelle.

    Inutile de tracer des mots, de livrer des conseils, d’écrire des romans ou des poèmes, parce que le papier va à la poubelle et que ça ne sert à rien de dire, de critiquer, de proposer ! Et puis, ça épuise les arbres et ça vide les forêts, n’est-ce pas ça leur souci de l’écologie ? Celles-là mêmes qu’ils oublient de replanter ou qu’ils ne veulent pas faire. Parce que c’est mieux et plus facile de céder, d’octroyer aux leurs, d’offrir à leurs amis, des aires et des aires, des surfaces à revendre, des terra nullius, vides, sans titres ni héritiers, déjà nettoyées de toutes marques et repères ! Et puis ces arbres, ne produisent plus rien ! Ils ont vieilli et ça coûte cher de les arracher et de les replanter. Ne sont-ce pas là des preuves de bonne gouvernance et le souci de l’économie ?

    Holocaustes urbaines

    Pour les arbres de la ville, c’est pire ! C’est l’holocauste, en plus déshumanisée encore ! Ils sont trop vieux, ils ne produisent rien. Coupez-les ! Coupez, il n’y a plus rien à voir. Et puis, le nettoyage de cette scène de crime, contre les végétaux, se fait faire en cachette. De nuit de préférence, car durant la nuit les crimes sont licites et si simples à effacer. Et il faut faire vite, loin des caméras, des médias, pour effacer les traces. Ces arbres, quasi centenaires, seront voués aux flammes, pareil pour les monuments de l’époque, qui sans maintenance, qui rasés, qui détruits, sont devenus de véritables ruines…culturelles ! Des martyrs. L’histoire de cette époque française ou plus antérieure encore, on veut l’effacer !

    Le Protectorat, phase de défloration culturelle ou maladie honteuse, cette courte parenthèse est pourtant une phase indélébile de notre histoire récente. Concédons-le, elle nous a sortis du Moyen-âge, des épidémies et de la misère ! Cessions immobilières obligent ou blanchiment en cours ? Nous fidélisons nos amis instructeurs, nos dons les obligent à plus de reconnaissance et de tolérance. Mais nos grands amis, ne sont pas là pour les petites affairettes. Ils sont là pour les grands projets structurants. En réalité, on veut peut-être vendre à quelque puissance locale du milieu ces grands terrains, dont les arbres, plantés par les bons colons, occupent de la surface inutilement. Oh, ce n’est pas pour le charbon ou les planches de bois qu’on les a ‘’tués’’, ces arbres ! En tous cas, ce n’est pas pour planter un jardin à la place du parking qui leur servait de sanctuaire qu’on les a supprimés, sciés et assassinés, ces grands arbres. Des monuments, qui hier s’élevaient et bruissaient, aussi majestueux et plantureux que des baobabs !

    Écrire ou ne pas écrire ?

    Coupez, il n’y a rien à filmer, rien à écrire, rien entendre, rien à inventer, rien à produire, rien à pleurer, rien à planter avant de partir ! L’alphabet est corrompu, excommunié. L’alphabet est un assassin qui pue des mots de sang et des transmissions de hogra, d’indignation, d’exclusion, de haine et des germes de sécession. C’est un crime que cet alphabet qu’on a appris aux canaques! Semences de révoltes que sont les mots, depuis qu’on alphabétise les autochtones et que le Web ventile des idées de révolutions ! Et les arbres doivent payer de leurs chairs et l’encre et le bois ! Oui il faut fermer les écoles qui apprennent à lire aux mécontents et empêcher les rues de trop parler, d’écrire des bêtises sur les murs, de lancer des invectives sur les pancartes ou dans les micros criards de vilains slogans.

    Non pas parce qu’il n’y ait rien à dire ou que ce soit un rêve peu important. D’aucuns de leurs chaires diraient que ces soi-disant citoyens et électeurs, sont des zombis et des avatars. Qu’ils occupent un espace dont ils ne sont pas dignes. Ils ne sont ni probes ni loyaux envers nous et ils corrompent les cadres intègres que nous sommes…On ne devrait pas les garder ici. Ils donnent une mauvaise image de ce pays et de la démocratie. Ce qui le fait dégringoler dans les classements. Ils ne devraient pas naître en tous cas ! Surtout pas ici. Il ne faut pas leur délivrer d’extraits d’actes de naissance, ni de permis de conduire : sauf pour déguerpir ! Aucun papier vraiment. Car ce sont des actes de nuisances. Ces précautions-là sont des préceptes que les machiavels en service ont perdus de vue. Ce sont des actes manqués et de mauvaise gestion. Les pauvres n’ont rien à faire, chez-eux, ici ! Tout comme les chômeurs, d’ailleurs. Le pays n’a pas besoin d’eux ! La terre appartient à celui qui la prend ! A la mer tous ces inutiles et ingrats ! Barra, les harraga*, dans des radeaux et les patères, en guise de rafiots ! Et ne salissez pas les côtes, car on a besoins des touristes et n’intoxiquez pas les poissons !

    Le soleil se lève en Orient.

    Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Entre la relativité et les extrémismes. Le cauchemar est la vérité. Leurs rêves ne sont pas beaux. L’oligarchie bourgeoise, bouffe et chie ! Comme le reste de la plèbe inculte. Ce qui confirme que l’espèce dite humaine est une, malgré des montagnes de différences entres les strates ennemies qui la composent. Sauf en cas d’oublis, de jalousie ou de haines, ils sont tous pareils. Seulement, la génétique est une chose et la réalité arriviste une autre ! Et puis la religion, avec ses relents de moralité égalitaire, c’est archaïque et dépassé ! Les riches sont laïcs et leur bonne religion est la richesse elle-même. Credo où ils se retrouvent entre congénères ! La religion n’est qu’un masque blanc pour les vendredis, une prothèse escamotable. Mais par contre, c’est une option de nécessité, organique, pour ce qui est de leurs serviteurs, ‘’les autres’’ qui doivent appliquer les préceptes moraux de la religion ! Affirmations que l’on voit et que l’on constate, entre maîtres et esclaves, comprenez entre les seigneurs et leurs assujettis !

    Les Allahou akbar fusent des minarets, les mosquées emplissent les tribunaux aussi ! Les pieds rivés sur la tournante, les yeux luxés sur la voute aux étoile, quand le ciel est noir, on entend ce soir, entre les litanies religieuses, les la ilaha illa Allah, Mohammed rassoula Allah, des infos venant des satellites, que les gouares* ont su inventer ! Des centaines de morts, chaque jour, si ce n’est dans l’Irak déchirée par les Bush, ce fut en Libye ou en la piètre Syrie ! Des factions de criminels face à celles qui transportent leurs morts sous les tirs du médecin-président. Là des sectes opposées et de même religion s’explose pour le plaisir des GI partant. Cafouillages consternants de sous-développés chroniques, en mal de démocratie et de libertés ! Quand on sait qu’on n’a qu’une seule vie et qu’un seul Dieu. Ça fait mal d’exister sous ces tropiques infâmes !

    Sédentaires, prisonniers consentants du virtuel, nous pensons que nous vivons un conte, un film. D’horreur pour certains, porno pour les autres ! Que nous ne vivons pas la vraie vie et que celle-ci n’est qu’un passage obligé pour aller ailleurs ! Un tremplin, une nacelle, une phase d’une métamorphose, où rien n’est important et où tout est labile et fragile. Et à ce titre nous laissons faire avec philosophie. Vues virtuelles, pensées passagères simplistes ou crédos réels ? Non pas à cause des yeux, ces organes qui nous maintiennent prisonniers des apparences et des seules réalités élémentaires qu’ils appréhendent !

    C’est parce qu’il y a du dépit dans le constat. Que tout est passager et que peu importent les vols, les injustices et les misères. Que ce sont des examens de passage, qu’il faut passer et tolérer. Un regret persiste : que ces puissantes personnes, de par leur pouvoir d’achat ou d’influence des autorités, restent si mesquines, en fait ! Alors, inutile de leur dire que les pauvres et les faibles, les malades, les assujettis et les handicapés ont tout compris ! Ils ont compris que les maîtres, malgré leurs puissances réelles et leurs airs supérieurs, sont aussi de zélés laudateurs, les esclaves obligés d’autres super-maîtres et superpuissances, qui les bravent, les harcèlent et les rabaissent, qui les maintiennent en les exploitant. La comédie humaine devient ce qu’elle est, un drame triste et comique, une sorte d’accordéon ou de tiroirs, les uns entrant dans les autres, à l’image des poupées russes où vous trouveriez interpénétrées, aveugles, sourdes et muette, les statuettes des trois magots.

    Terreurs océanes

    C’est le temps de l’Otan. La mer tremble comme une parkinsonienne, bave d’écumes comme une furie et quand elle veut parler, c’est le tsunami. Façon de parler des mœurs politiques de la société. Alors la tristesse décuple, parce que les plus faibles sont avertis que le chaos et le déclin, l’anarchie, ne tiennent que par leur silence. La paix sociale ne tient que par le couvre-feu de leur paix intérieure. Leur humeurs pacifiées et leur savoir taire s’éteignent dans les cendres leurs colères bues. Les freins religieux, une sereine philosophie, leurs faiblesses, leur enseignent la prudence, l’intelligence des forces en litige. A savoir que l’équilibre des lois et des strates impériales est fonction de leurs silences dans la douleur. Que des poches de richesses d’une oligarchie embourgeoisée, leurs hôtels, leurs villas, leurs paradis, sont comme des bastions et des cryptes sécuritaires. Et qu’eux-mêmes sont à l’intérieur des prisons qu’ils commandent. Un échiquier où les misères les plus noires gravitent autour de carreaux blancs. Images parallèles à celles des camps concentrationnaires de Palestine, où des trouées sionistes en patchworks enlèvent au pays toute harmonie. Là, ce sont des fragrances de luxe violemment étalées à l’intérieur des couches de misère. Avec des îlots de richesses ostentatoires qui se disputent la prééminence face à la maladie et à la faim, face au chômage et à l’ignorance.

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! La risée est que l’extrême lâcheté se perçoit quand le courage et la politesse des responsables manquent. Et que leur ignorance et leur laisser-aller, s’il est désintéressé, stagnent dans cette non-communication de principe, envers les administrés les plus faibles. La suffisance est à son extrême. Israel, avec ses savants et ses avancées, ne nous sert pas d’exemple ! Le fonctionnaire ou le représentant, aussi ministre ou député soit-il, est maitre à bord. Il n’a pas de réponses à faire à l’assujetti. ‘’Objet ’’ inutile d’une vague prière ! ‘’Objet ’’ perfide d’une querelle, invisible de cette olympienne hauteur ! Inutile d’écrire, inutile de publier. Le dédain est un mur fait de silences, coupables et lâches ! Alors, faites taire vos instincts et votre babillarde culture. Inutile d’espérer faire changer d’un iota les éléments. Il faut se terrer et se taire, par pudeur, devant les nobles et les riches. Se casser devant les étrangers, qui ne comprennent pas nos langues et qui sont chez eux, chez nous. Mondialisation obligée, allant dans un seul sens, comme un vecteur borne, bridant tout un versant. Et avec sa partialité discriminatoire et tous ses revers, ce sont les progrès de l’humanité qui restent hypothéqués pour le tiers-monde, surtout l’arabe, le noir ou l’islamisé !

    Un passe-droit superbe est ainsi offert aux puissances, encore et toujours coloniales, pour terrasser les plus faibles et les plus pauvres, les moins développés dont ils sont les maîtres du parcours. Ceux qui ont une autre nationalité, une autre religion ou simplement un autre faciès ! Demandez à Guéant, l‘exigüe ministre de l’hexagone xénophobe, qui a accouché d’une circulaire du cordon, un étouffoir qui porte son nom de carcan. Demandez au Guéant ce qu’il pense du travail des lauréats, ‘’made in France’’ ! Néanmoins, pour étaler un peu de pommade sur les arrêtes du reptile, il faut rendre hommage à la francophonie. C’est un instrument de développement qui tranche. Un abonnement sélectif, une réserve de chasse, une propriété sans pudeur, où l’outrance et la blessure se consomment comme le ventre d’une prostituée dans un Bordel. Il faut laisser les riches prospérer et leur faciliter la tâche. Les laisser construire et détruire, vendre et prendre, rafler et pendre, agir, paraître, gruger et paresser d’aise ! Peut être que rassasiés, partiront-ils ? En tous cas, il ne faut pas circuler chez eux… Ouste, les Arabes et les Nordafs !

    Vents de Bastilles

    Leurs lois et leurs mâtons sont là pour ça. Alors, il ne faut pas aller chez eux. Ni pour les études ni pour le travail, encore moins pour le commerce ou le tourisme. Il faut apprendre à rester chez soi ? S’automutiler ? Par fierté ! Ô que ce mot est impropre pour les gens du Sud ! Et, c’est d’une pesanteur déplorable ! Voyons, disent-ils, l’orgueil ne sied point aux indigènes ! Humiliés, mille fois vaincus, repoussés, marginalisés, ils doivent s’enfouir, se cloîtrer chez eux ! Pensent les surhommes colons aisés du Nord, avec leur superbe habituelle et leur cynisme gras ! Mais enfin, chez nous, ils sont chez-eux, pensions-nous, si délicats et si hospitaliers que nous voulons rester ! Sauf que c’est là quand même, dans nos pays, emmurés, qu’on représente le moins de risques de polluer leur chez-eux et de les déranger ! Cette prévention radicale présente le moins d’inadéquations possibles, le moins de nuisances et de périls pour eux ! Alors, autant se replier sur soi et s’enkyster ? La tête roulée dans le ventre de ‘’la civilisation, ma mère’’ ! En position fœtale, pour éviter leurs rencontres, éviter de décevoir les maîtres et faire œuvre de prophylaxie. Ce qui honore la besogne de nos respectueux bergers et matons.

    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Oui, il faut céder la parole, céder la plume à l’oiseau pour voler. Oui, il faut céder la plume pour creuser, après les méninges, la terre ! Oui il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert et la blessure béante suinter. Puis retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas ! Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son ‘’home’’, les femmes aussi et s’enfuir ! Partir, sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir sans maudire ni maugréer ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire, déplait aux pâtres et à Dieu ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance ! Ou, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre, ne pas écrire, ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit. Et par réaction, ne point écrire ce qui est effaçable par le temps ? Mais, quelle mort vaut le sacrifice de ne plus écrire ? Pourquoi laisser alors des traces ? Par dépit ?

    En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime, eternel à la face du néant avilissant ! Le tenter du moins. Car, c’est aussi virtuel, fugace et labile, c’est l’éphémère à la puissance trois, de crier par écrit ! Paradoxe ou subterfuges, où la commémoration et la dénonciation de la mort est aussi un produit ‘’fini’’! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. Le temps ! Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe crevé de creuvards*! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage face à la mort! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers sur une croix, une médaille pour la mort ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr. Écrire, comme parler, est-ce si inutile ?

    Prières étouffées

    Ne plus écrire est une prière étouffée, un délire muet, une délivrance, un poids en moins. Ne pas écrire est un oubli de soi, pour profiter de soi, sans entraves ni larmes. Ne plus écrire est un soutien négatif, à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire les victimes. Un appui à ceux qui ont été nié de leurs droits, occultés hier, oui par économie de papier et par manque de voix. Ne plus écrire pour économiser le papier, la cellulose, le bois et sauver des arbres ? Ne plus écrire, une grève en réaction au meurtre des eucalyptus, de Kenitra, au centre vil, avec un seul L ? Ne plus écrire, c’est alors une bonne consigne pour se taire et se laisser mourir. C’est participer en complices à occire et abattre. A laisser les assassins tolérés, tuer, voler, violer les otages, kidnappés par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires et de sales personnages. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, en toute pudeur. C’est également lâche. C’est comme ne pas aller voter, quelque texte que ce soit. C’est comme ne pas siéger au parlement et rester longtemps inutile, payé et absent.

    Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, se pleurer de larmes sèches. C’est un acte de courage suicidaire, une folie, une immolation dans le désert. C’est un acte de bravoure manqué et de traitrise certaine, une félonie contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte d’autolyse. Un harakiri avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence face à la démocratie et à ses propres droits. Écrire devient dès lors, un devoir dans le sens de l’obligation, pour avertir pour dénoncer. L’acte belligérant est celui du silence de la timidité et de l’impuissance de se venger ou d’obtenir ses droits. Et se refuser d’écrire, se désister de la parole, noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence est un acte de traitrise anticivique, antinational !
    Cependant, on peut penser que ne plus écrire est un acte de foi, de folie solidaire avec ceux qui n’écrivent pas. Parce que ceux-ci n’ont rien à dire et qu’on leur ait appris l’obéissance aveugle, le oui, l’oubli de soi, la circoncision de leur personnalité, la peur, le silence, l’inertie, la paresse des esclaves d’antan et des assujettis d’aujourd’hui, tels qu’ils ont été fixés dans les réserves et acclimatés dans les anciennes colonies. Ne pas écrire encore par soutien de ceux n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être et qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des personnes nées libres et vivant librement !

    Cependant cette résignation, par philosophie et pour la paix devient solidarité avec les imperfections et les tares de l’histoire. Elle admet et reconnait le mal nécessaire des invasions, des guerres, de l’esclavage et de la colonisation. Elle admet comme facteurs de culture et de civilisation, d’extension des progrès techniques et scientifiques, de la modernité, des droits de l’homme et de la mondialisation. Là même d’où elle a péché, la colonisation, tire ses lauriers. Pourquoi Pas Hitler après Napoléon ? Les guerres deviennent un mal nécessaire, des étapes par lesquelles l’humanité actuelle devait faire précéder les générations antérieures ! Paix alors et solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie. Ne plus écrire ou alors écrire sans montrer son honneur, son appartenance, sa tribu, sa race, sa nationalité, sa religion son parti ou son sectarisme. Honneur contrit, ne plus écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, son métier, sa famille. Mais en tout cas, il faut écrire pour donner son opinion et se délivrer d’une obligation éthique et civique.

    Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus entre complices et compères, pour enlaidir la ville, ravaler les murs, les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs ou réveiller la ville, les trous qui jonchent les trottoirs et les aires. Mais, là, il faut écrire et publier !

    Mutisme administratifs

    L’Administration ne répondra pas et le journal non plus. Les journalistes ont fui les causes nobles ou se sont suicidés ! Leurs pleurs ne suffisant pas sur le papier et leurs gros rires sur les caricatures sont indélicats ! Ils versent leur sang sur les champs de guerres ! En guise de fusil et de porte-plume, un ordinateur, un téléphone. Des gadgets miraculeux au service du culte qu’est l’information. Non point parce qu’on doit économiser le papier mais en souvenir des arbres qu’on doit porter le deuil. Parce qu’ils sont, comme les proies de pédophiles, enlevés kidnappés, séquestrés ou enterrés. Toute réponse est une page d’histoire et qu’ils ne veulent pas céder. En guise de pages et pour l’histoire, arbres, vieux monuments ou jeunes enfant, le crime est le même ! La liberté, la vie, la mémoire est spoliée. Rapts de terroristes urbains, qui n’ont comme dieux que l’argent, aveugles à tout ce qui fait le bonheur, la culture ou la civilisation, ils arrachent, escroquent comme tel col blanc, vendent et suppriment. Hommes, nature, climat et biens, tout est objet de corruption et de népotisme. Ah marraine où sont les marques de ta civilisation avec tous ces ‘’ismes’’ extrêmes qui ôtent toute estime aux humains en leur préférant l’argent comme de sinistres valeurs ? Les pommés, se sont exilés de l’histoire. Ils en sont exclus, ils méprisent leur histoire. Adieu maréchal Lyautey, tu avais fait planter ces arbres à coté du marché, non loin du port. Les keftas d’ânes et les saucisses de chien ont besoin de charbon pour donner leurs odeurs, à ce grand souk qu’est devenue ta bourgade !

    Par pesanteur, se cloîtrer, hiberner, se replier pour éviter les remontrances ? Réminiscence de l’oppression atavique mille fois vécue dans nos chairs ! Surtout faire sa feinte, fermer sa gueule et cesser d’agir ! Connaître la béatitude entre l’assujettissement et les prouesses de citoyenneté dynamique ! Aller avec son verbe dans quelque désert, chercher un écho, un ego, un égal à ses dires, se complaire dans le silence, un instant, les joies d’un trait de caractère, une forme de prière, un mystère en soi, une délivrance ! C’est un respect mérité, car aujourd’hui, ayant rasé les arbres centenaires pour libérer la place au centre ville, aux investisseurs, aux prédateurs sinon aux coloniaux, à coté d’une place devenue odieuse et incompréhensible, est une bavure indicible qu’il faut signaler.

    Oui, il faut céder la parole, céder le verbe, céder la plume à l’oiseau, pour voler. Oui il faut céder la plume pour creuser après les méninges, le sol pour s’élever, calculer, inventer, fabriquer et voler librement ! Oui, ailleurs ! Mais ici, il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert, laisser la blessure béante suinter et retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas. Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son home et s’enfuir, partir sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir simplement, sans maudire ni maugréer, sans cérémonial ni sépulture ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire déplait tant à Dieu !
    Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre ! Ne pas écrire ? Ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit ? Ou, par réaction ne pas écrire ? Car, à contrario, ne pas écrire est une mort qui vaut le sacrifice de ne plus écrire ! Pourquoi alors laisser des traces ? Par dépit ? En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime et eternel face au néant avilissant ! Écrire est un parjure ? Écrire, c’est conjurer l’indicible et l’indéterminé. Écrire, c’est définir et créer ! Le virtuel, fugace, labile et éphémère, nul à la puissance trois laisse donc des traces ! Par la magie du verbe devenue force du trait ! Paradoxe ou subterfuge, où la commémoration est la dénonciation de la mort ! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. La mort. Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe de creuvards* qui refusent de crever ! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage à la mort ! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers, une médaille pour la mort en face de l’abime du tyran ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr, face au labyrinthe apocryphe du temps.

    Réflexions subintrantes

    Ne plus écrire est une prière, un délire, un désir de délivrance, un poids en moins, un oubli de soi pour profiter de soi, en entraves ni larmes ni mesures. Ne plus écrire est un soutien à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire, à ceux qui ont été niés, occultés, les analphabètes d’hier. Oui, et c’est un appui à ceux qui par économie de papier, faute d’argent papier, ne peuvent plus écrire pour économiser le papier ! Ou que la cellulose, le bois doivent être épargnés pour être exportés ? Et qu’on doive en bons citoyens de la Terre, sauver des arbres, en se refusant d’écrire et d’enseigner ?

    Une juste réaction face au meurtre des espaces en voie d’extinction et des vieux Eucalyptus de Kenitra, Centre vile, avec un seul L ! Ne plus écrire est une reddition, une lâcheté qui ne veut pas reconnaitre le cycle fondateur des civilisations qui ont visité ce royaume multiséculaire, l’apport fécondateur des sciences et des autres cultures.
    Ne plus écrire, pour ne rien mendier aux indécents ! Refuser d’écrire, c’est se taire par sagesse et par philosophie c’est se laisser mourir. C‘est éliminer en partant les assassins tolérés, qui font la loi ici et là, aux tropiques des cancers et aux antipodes de la médecine ! Tuer en partant est-ce utile et sincère ? Tuer par lâcheté, empêcher de lire d’écrire de parler et d’exister ! Et laisser tuer, c’est voler des vies, violer sans morale, les otages. Ceux qui sont kidnappés par l’ignorance de leurs droits, soustraits de leurs droits, par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires, de sales personnages, d’odieux dictateurs et de pervers tyrans. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, et en toute pudeur, sauvegarder sa paix intérieure ? Mais, c’est tuer le germe de vie, ce bout d’âme que Dieu réserve à toute vie pour conquérir et transmettre la science et le savoir !

    Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, c’est se pleurer de larmes sèches, c’est un acte de courage mortel, un suicide ignoré en plein désert. Ne plus écrire, si c’est acte de courage est surtout un blasphème. Est-ce un acte traitrise contre les hommes ou les éléments ? Écrire est un acte de courage et non de félonie. Ne pas écrire est une forfaiture contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte de courage, d’autolyse par certains cotés, un sacrifice de militants. Ne pas écrire est un harakiri, avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence, face à la démocratie qui se nourrit de luttes, de présences vitale et de dons de soi pour autrui ! Ne rien faire, ne pas élire, ne pas voter, c’est ne plus exister, c’est refuser de donner la vie aux autres. Le refus est un symbole pas une nécessité ! Écrire pour avertir, pour dénoncer, l’acte belligérant, c’est se venger. Par contre, refuser d’écrire, se désister de la parole, c’est noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence.

    Vents d’hivers et souffles de printemps

    Autrement dit, ne plus écrire, est un acte de foi et de solidarité avec ceux qui n’écrivent pas parce qu’ils n’ont rien à dire ? Mais c’est là, adhérer et grossir les rangs de ceux auxquels on a appris l’obéissance aveugle. Le oui déloyal est hypocrite : il qui complait et rassure les chefs et les rois, mais il trompe les maîtres et les adeptes, les faibles et les forts. Ne pas agir c’est la paresse, le silence et l’oubli de soi, la paresse des sujets qui n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être, qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des actes ! L’homme est un acte, écrire est sa foi. Son existence n’est pas de manger, de forniquer et de se reproduire.

    L’existence ne s’explique pas seulement par le don ou la transmission de la vie, mais par la défense de celle-ci ! Solidarité avec l’histoire, reconnaissance de ses péripéties et de ses maux, accidentels ou nécessaires ! A l’exemple de toutes ces vies qui ont jonché de luttes et de sacrifices pays, communautés et états. La solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie se chante et s’illustre ; elle se transmet par l’acte d’écrire et celui de publier et d’enseigner. Ne plus écrire, par suffisance, par mépris, par paresse ou par crainte de ne pas être compris, c’est une contrition de soi, une perte pour les autres ! Ce n’est pas montrer son honneur et sa sagesse, c’est cesser d’exister face aux despotes. Et le plus dur est le temps ! C’est se mépriser et rendre les siens impuissants. Ne pas écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, c’est empêcher les bébés de balbutier et de sourire, c’est restreindre les jeux aux enfants, c’est empêcher les vieux de respirer, de verser une lame de souvenir, un mot de sagesse.

    Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus, un forfait délictueux entre complices et compères, entre ignares pour enlaidir la ville, c’est comme empêcher de ravaler les murs, de ramasser les ordures, de combler les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs. C’est comme laisser planer cette atmosphère purulente d’excréments et d’ordures ; c’est comme empêcher la ville de s’éveiller à la mondialisation, au bonheur des siens, au travail, au progrès, aux touristes et empêcher les jeunes et les gens d’y vivre heureux dans leurs espace, leur pays et c’est profiter de leurs silences, de leur pudeur, de leur ignorance, de leur respect et de leurs misères !
    Oui attention de réveiller la ville ! Évitez de combler les trous qui jonchent le macadam et les trottoirs. Le soleil se lève en Orient. Ils valsent avec les hyènes. Irak, Iran, Libye on y apprend aux loups à se tuer entre eux, pour laisser la paix à la tribu de Dieu ! Faut-il crier, écrire ou simplement pleurer ? Faut-il dénoncer nos paresses, nos luttes dévoyées et nos misérables guerres civiles ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 25 Décembre 2011

    #207000
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DSK-ÂNERIES ? DSK-GATE ?

    Que cessent les âneries hypocrites et insanes,
    Que l’on colle à Dominique Strauss Kahn !
    Et qu’on arrête de tirer sur les foules en Syrie !

    Que doivent-ils penser de DSK, ce vieux mâle ?
    Un homme piégé par le cul d‘une femme ?
    Un sadique pourceau, un seigneur atavique ?
    Un brillant séducteur, un homme du Neandertal ?
    Un dirigeant à craindre, super cadre de génie ?

    J’ai une sympathie pour ceux qui se présentent devant la Justice
    Sauf que la justice a ses humeurs suspectes et ses clercs retors !
    Celle d’Amérique serait-elle plus clémente qu’à Paris ?
    Voici que, sans pudeur, la politique éclate à découvert,
    La veille du scrutin, targué de démocratique.

    On en veut au bonhomme, parce qu’il suspecte,
    Téléphone perdu oblige, une cogitation des tenants de l’État !
    Conspiration du pouvoir, sordide félonie, haute en couleurs,
    Qui montre tant de rancœurs entre Partis et opposants.
    Entre l’Élysée, son maître actuel et ses conquérants.

    Fidèles lecteurs, copieurs impénitents, suiveurs au pas,
    Aveugles des dérives, ici on en est le miroir d’airain,
    Que la brume du temps, impavide, enveloppe !
    On regarde à notre façon, les yeux sur l’Europe
    Le corps et l’esprit sur les reflets de l’Amérique.

    L’Olympe dégringole, ses demi-dieux sont des Satyres.
    Des monstres, rien ne cache leurs faiblesses humaines.
    Non pas les Dryades, ces divas qui ensorcellent les mâles,
    Et rendent aux drapeaux les plus flaccides leurs couleurs viriles.

    Qu’elles soient en villas exotiques, à Marrakech, au Brésil,
    À Tokyo en splendides hôtels, à Hawaï dans quelque île,
    Ou là, dans les crépusculaires forêts de Vercingétorix…
    Elles sont libres de se promener et d’offrir leurs jachères !

    En Gaule, là où les Druides du négoce, faute d’autels
    Pour leurs offrandes et leurs incantations pour plaire
    S’offrent des nymphettes, des vierges à tout faire,
    Pour étendre leur gui et leur lierre sur les Bois de Boulogne

    La Grèce est en faillite, vivement la relève et l’Euro !
    Mais, je maintiens que l’Olympe dégringole
    Ses demi- dieux sont à nu et ses saints en folie.
    Accrochés aux voluptés du pouvoir qu’ils transcendent,
    Ils montrent leurs faiblesses, contre vents et marées.

    Ils régissent en maîtres absolus le profil des nations,
    Les têtes des chefs et des hommes leurs prières,
    Qu’ils liquident quand frappe de Zeus, le tonnerre !

    Ils s’érigent en maîtres des courbes et des flancs,
    Tant au dessus des femmes, les vraies, que des images
    Des infos, des leurres virtuels, d’hypothétiques vérités,
    Pour d’obscures subversions et de sinistres mirages.

    Quelle que soit la hauteur de leurs talents,
    La portée de leurs voix latines ou les planches
    Du dimanche où enfants ils se sont connus
    Les farfadets espiègles poussent à la trahison.
    On l’a vu avec d’autres, dans la même république !

    Ils ont la duperie pour arme et la tromperie ultime,
    L’hypocrisie sournoise, pernicieuse et perverse,
    Sinon, l’arrogance comme valeur première :
    Un exploit de colosses pour les nains étoilés !

    En dehors des armes de destruction massive,
    Pour combattre les milices méfiantes et les tyrans,
    Provoquer des putschs et des félons la destruction.
    Fourbes, menteurs, imposteurs, ils sont le démon.

    Et ce n’est pas un jouisseur public, un noceur invétéré,
    Ou semblant l’être, tel que par leurs soins amplifié,
    Qui va les arrêter dans leurs sordides manigances,
    Les combines ourdies ou les manipulations.

    Le grand faune, en son genre par les chiffres, déluré,
    Maître es-cathedra, est le pape des puissants lobbies.
    Pour nous, il est le séducteur brillant de la tête et assidu,
    Qui se tourne comme un pervers sur les proies arrondies,
    Un satyre ça tire, on le sait, même sur les inconnues !

    Des putes , que sais-je ? Des courtisanes avilies ?
    Hétaires, caudataires, qui font le commerce de chair,
    Esclaves de proxénètes qui vendent les mercenaires
    D’une armée de haut vol, entre drogues et affaires.

    Non ! Je vous prie de vous efforcer au respect
    Pour la dignité de la gente et de l’espèce humaine,
    Que sont les ouvrières exaltées de la plèbe érotique.

    Femmes dévouées aux hommes, pour leurs plaisirs
    Ingrats, au gagne-pain banal, à la charité exemplaire,
    Il est des peuples fiers, qui subissent les mêmes affres

    ‘’DSK a la prostitution en horreur’’, force est d’y croire !
    Il a ses entrées, ses partenaires attitrées, ses gloires !
    Non pas celles à deux sous, asservies aux pires besognes !
    Les aristos ont les leurs, la horde prolétaire, les débris siens,
    Les reliefs après des décades de joyeux festins.

    Les plus les riches ont leurs douces espèces, les geishas.
    Celles qu’honorent les sportifs, les artistes, les puissants.
    C’est sa façon de faire rimer son nom à Dominique,
    Avec l’art et les honneurs, les hormones et la nique !

    Peut-être, qu’on veut planter le bonhomme au musée,
    Comme un insecte que l’on fixe, alors qu’il continue
    De battre de l’aile et faire des élytres du bruit .

    L’entomologiste, en maître de cérémonie, épuisé,
    Veut le planter vivant sur une planche de collections,
    Sans préparation , une sépulture sans précautions.

    Quand d’autres se font adorateurs serviles du démon,
    Et que la Syrie s’emmure, continuant sur les siens les tirs,
    Le Kahn vénère le Seigneur D. à travers sa pâture,
    En communiant avec ses plus généreuses créatures,
    Des belles et des moins belles, on n’a pas compté,
    Des comparses jaloux celles qui attirent les ires !

    KENITRA, LE 04 DÉCEMBRE 2011

    VERS LIBRES PREMIER JET DE CE DIMANCHE 04 12 2011
    POUR VOTRE PLAISIR ET VOTRE DÉTENTE

    PS : J’AI MIS DANS LE TABLEAU UNE PETITE  » PUCE « 
    UN  » TRUC » HORS SUJET, UN CLIN D’OEIL
    COMME LES CARICATURISTES QUI PLACENT
    UNE COCCINELLE SUR LEUR DESSIN
    UNE SIGNATURE QUI AMPLIFIE UN GESTE
    PAR SA PETITESSE !

    C’EST POUR NE PAS OUBLIER LE CAS DE LA SYRIE

    CE PEUPLE LONGTEMPS HUMILIE
    QUE L’ON SAIGNE
    ET DONT LE CAS DOIT NOUS INTERPELLER PLUS QUE DSK
    ET QU’IL FAUT LÂCHER POUR S’OCCUPER
    DE CETTE CAUSE BIEN PLUS SERIEUSE

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    UNE COMÉDIE DE FICTION :
    LA RÉSURRECTION DE KADHAFI

    « INVASIONS, DÉMOCRATIE, PÉTROLE OU L’ANCHLUSSE ARABE »
    IN LES CHRONIQUES ANTICIPÉES DE MME STUDENT, CHAPITRE 41

    1 °) LA RÉSURRECTION DE KADHAFI
    Avertissement. Après le Printemps arabe, l’enfer impérial rouvre ses Portes d’Orient. Kadhafi est énervé surtout depuis qu’on l’a zigouillé. Les libérateurs réunis ont réussi le stratagème élémentaire qu’ils ont planifié pour dégommer le tyran par intuition, devenu plus odieux et névralgique que jamais, afin de le remplacer, disent certains, par des dirigeants serviles et plus pacifiés.
    Il se peut que dans cette pièce de fiction et de fantaisie, que l’antihéros devienne plus vert que d’habitude, plus amer, plus amusant que de coutume ou plus avenant. Des insanités et des propos libidineux, peuvent gerber du texte ! Voire des insinuations qu’il convient de ne pas mettre à la portée des enfants, sans leurs dicos !
    Kadhafi, un tyran fantasque, est maîtrisé et martyrisé ! Homme de paradoxes, même sa fin fut sibylline. Entre deux respirations chaotiques, plusieurs coups de feu, des injures, des jets urines fusent sur sa gueule. Des coups de poings et ‘’quelques balles perdues, tirées à bout portant’’, l’ont rendu moins photogénique ! Il eût une révélation. Lui, ou du moins ce qui en reste.
    Il se dit en marmonnant, le visage ensanglanté : « Ces gens sont injustes ! Ils auraient dû me juger au lieu d’écouter leur colère et de commencer leur règne par des crimes de guerre ! Mais passons ! Que Dieu leur pardonne, en ce qui me concerne, moi et mes enfants, mais pas pour le mal qu’ils feront à mon pays. Parce que la Libye, c’est mon défi ! C’est moi qui l’ai sorti du sable et qui lui ai donné la paix et le respect des nations, la fierté aux siens et de l’éducation ! C’est vrai, question d’honoraires, que j’ai pensé à ma retraite et à mes vieux jours. Quelques uns de mes privilèges furent engrangés ça et là, chez les ploucs d’Europe ! Mais quel est le président qui n’en ait pas eus ? »
    Avant d’être inhumé au secret, des pensées massives et nombreuses fusèrent sous sa chéchia ! La mort, la vie, leurs sens, la résurrection… Il fit quelques hics philosophiques que madame Student va vous relater dans ses chroniques prospectives ! A vous Mouamar, à vous, vous pouvez parler ! ( K, comme Kadhafi, dans le dialogue.).
    K _ P’tain ! « Si je savais que j’allais finir, je n’aurais pas commencé » !
    S_ Quoi ? Ça commence bien ! Il nous chante du Abdelhalim Hafiz ! Les spectauditeurs vont lâcher l’écran de leurs mains, sans continuer jusqu’à la fin (Fit étonnée, Mme Student, l’héroïne de cette saga de théâtre et de fiction).
    K _ Putain d’avatar avariée, tu es sourde, ou quoi ? Moi, par respect pour tes cheveux blancs, et pour les lecteurs, j’ai dit p’tain, avec un petit pet ! Ça te fait mal au… p’tit ventre, que je chantonne sur mon destin !
    M _ Madame Student, laissez parler à son saoul Monsieur le Président ! Il n’en a plus pour longtemps ! Nous, on n’est pas concernés par la guerre civile, ni par Sarko ou le jeu de scène de l’Otan ! On a survécu à l’Apocalypse et nous sommes sur la Place du Dernier Jugement, en train de relater et de relativiser…(C’est comme si vous étiez ! Mais, pitié pour les approximations, Lecteurs, on n’est pas des experts !)
    K _ Qui c’est c’uilà ? Où est mon canon, où est mon condor, ou est mon flingue ? Où est ma tente ? Mon palais pliable ! Où sont mes femmes à emporter ? Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes-vous, Putain !
    S _ Lui, c’est le Toubib qui sait parler aux morts ! C’est Maidoc !
    M _ Garde ton Dog pour toi, Sorcière !
    S_ Et vous, vous êtes mort ! Au finiched ! Y a même Sergio et tes fils maudits. Tués, depuis longtemps. L’Apocalypse vous l’avez ratée de peu et la Résurrection vous concerne, bessif* pour être jugés ! Toute la smala, y compris les insurgés du CNT, qui faisaient bouffer la chair découpées de leurs prisonniers loyalistes et les égorgeaient sous les cris de Allahou Akbar ! Tout le monde est là…Et on attend le jugement…Pourvu qu’on ne passe pas à la table des aveux ni sur la roue des inquisiteurs !
    K_ C’est moi le juge ! Je suis le Leader du Tiers-Monde. Le Ché d’Afrique et du M.O. !
    M_ Alors, c’est votre dernier mot ? Vous n’avez plus besoins de nos soins ?
    K_ Je suis venu me faire soigne ou me faire autopsier dans un p’tain d’hôpital ?
    M_ Vous n’avez plus besoins de soins ! Certes !
    K_ Oui, je suis de syrte ! Qui c’est ce con qui m’a tiré dessus ? Un mercenaire de l’OTAN ? On ne respecte plus les chefs, ni les rois ou les présidents, maintenant ? C’est quoi ça, comme culture ! Les guerres d’aujourd’hui, ce sont des abattoirs pour des moutons où ce sont les vaches qui tiennent les couteaux ! Fermez-moi ces bordels ou je me joins au M20Fev ! Paix, j’ai dit !
    S_ Calmez-vous, monsieur le Président ! On est dans l’Au-delà et au dessus de tout cela ! Au dessus de toutes les contingences passagères.
    K_ Appelez-moi la ministre Baddou. Daghia daghia* ! C’est elle qui me donnera les petits soins…J’n’ai pas confiance dans les privés et j’n’ai pas apporté de derahems* pour vous soudoyer !
    S _ Elle est hors zone… Et vous n’avez plus besoin ni de tentes ni de palais, ni de femmes ni de soins !
    K _ Hak’da, la mégère ? Behad d’ssara* ! H’guertouni ! Allez la chercher, be zerba* ! Vite, vite ! Douar be douar, villa be villa, ksara be ksara, zanga be zanga*!
    M _ Elle est au litarium*, en train de rêver qu’elle inaugure un CHU et de fermer 15 cliniques pour les vendre à d’autres coopérants mondialistes ! C’est la consigne ! Elle a été élue, elle fut ministre pour l’appliquer.
    K_ Encore au lit ? Peuf, les femmes, toujours consignées au lit ! Il a suffit d’une allumeuse de marchand de carottes, d’une poularde de tunisienne, pour que je me fasse encu…larguer ! Celle-là, elle aurait dû rester dans son lit et utiliser un autre bâton pour curer ses ruts !
    M_ Aie, aie, aie ! Sacrés ferrachas*! Sacrées Bouassates !
    K_ Putains d’marchands ambulants ! Quoi ? Bouazizi, tu as fichu de la merde jusqu’en Libye et sur les Pyramides ! Allah yenâle lguarou wel briqua*! Si ça se trouve, il a dû se flamber avec du pétrole géré niqué !
    M_ Génériqué !
    K_ Iiih hag* ! Zizi, Tu as fait avorter le nationalisme arabe plus vite qu’Israël et les cochons réunis. Tu as signé ma fin en mon absence ! C’est toi le papillon qui chie en Tunisie pour que ça pue en Libye ! Tu as scotché Moubarak et Benali et c’est moi qu’on a gommé.
    S_ Voilà, Ex, Excellence, que tout le drame vient d’une policière ! C’est elle qui a allumé le bonhomme mal luné…Il faut interdire aux ambulants de mettre le feu sur soi et les laisser vendre leurs légumes et leurs chinoiseries sur les trottoirs et les avenues ! Pouf ! On ne connait même pas le nom de la femelle policée de Benali qui s’est lâchée sur le charmeur ambuvant*
    K _ Moi, je m’en fout de tous les Ben et de leurs fils ! Je veux ma famille, mon harem, mes houries, mon pétrole, mes milliards, mes amis berlusconiens, mes clients européens, ceux à qui j’ai donné des milliards pour leur deuil, mes obligés sahraouis, polis-pas-pour-riens, leurs mentors, ma Révolution, ma Bible Verte, mes tenues de scène, ma garde intime…Mon Biagra !
    M _ Tout ça, Allah yarham âliha sidna Chirac, ‘’ça a fait pschitt’’…dans la culasse ! Toi, t’as plus rien !
    K _ Toi, le préposé, laisse moi finir de parler…Ne me coupe pas ! C’est moi le Révolutionnaire, ce n’est pas toi ! C’est moi qui coupe !
    M _ Mea culpa !
    K _ Ah je ne t’en veux pas Sarkozouk* ! Je sais, comment que t’as fait en Afghanistan et que tu es l’obligé des lobbies ! Que tu travailles pour les bachibouzouks américains…Pour garder ta place. Hé ! Je t’ai vu venir avec l’Otan, dès Février de cette co…asse damnée 2011 ! Alors que ton mini-porte-avions gnon-gnons est resté en rade ! Oué, j’ai des mercenaires, tu as les tiens, mais tu es le mercenaire attitré d’autres clans !
    S _ On a les amis que l’on mérite ! On les a mis où ils méritent !
    K _ Chut la vieille déculassée ! Laisse-moi passer le message à Sarkouzizi ! Le sais-tu, pervers félon ? Ce n’est pas toi qui m’as reçu dignement à l’Elysée ? Parle ! Doui ya Sahrakouhzy ? Iiiihe ya essahba ! Drôle d’amitié, pas très loyale ! Double langage, doubles visages, multiples virages ! Le roi de France n’est très franc ! Il ne doit pas être français d’origine. Clair, il est géré niqué !
    M _ Génériqué ! Il est l’amant passif, fongible et virtuel d’un instant ! En plus du désaveu de la France depuis quarante ans et de la forte appréhension de ses protégés, il a des réserves quant à ta démence…Moi je n’ai rien dit, ça vient d’eux !
    K _ Moi ? Je suis ému ! Je ne suis pas un terroriste, je suis un résistant, un militant des droits de l’homme, pas un criminel…Et je suis seul, face aux armadas de France et d’Amérique. Face aux atavismes cultuels, prédateurs, guerriers et moyenâgeux de l’orient et de l’occident réunis !
    M _ Sauf que tu as fait le con du Printemps, ahia Le Gueuxdidifi * ! Ça vous fait changer vos amis, le fait de tirer les civils dans la masse ! Là, ta machinerie et tes machinations ont cramé !
    K _ Tais-toi et écoute, Coupeur ! Je parle au Sarkoseux. Rapporte-le-lui ! Le sais-tu, être un pervers et un hypocrite félon, ça ne va pas avec un président normal ? Ce n’est pas toi qui m’as reçu à l’Elysée ? Tu as oublié l’hospitalité ? Iiiihe ya essahba dial takhir ezzamane* ! Double langage, doubles visages, multiples virages ! C’est la politique, mois je suis un soldat de la tente, toi un artificier des templiers ! C’est toi qui a fait imprimer dans ta presse : ‘’ fin d’un cauchemar et mort d’un démon’’ !
    M _ L’amant passif, fongible et virtuel, d’un instant. Sauf que tu as fait le con du printemps…Ça vous fait changer les amis, le fait de tirer sur les civils ! Et sur leurs processions de corbillards quand ils entèrent leurs victimes…Alors là, plus de charité !
    K _ Sauf que moi, je n’ai pas de patron …ni de patronne.
    M _ Kadhafi n’est pas un poltron. Comme, il a dit le patron de France : « C’est un tyran, pas un poltron !».
    K _ Oué, il faut lui faire une lettre de félicitations pour ces mots. Et lui envoyer un cadeau pour le bébé ! Il faut savoir pardonner à ses vieux amis ! Zaêma !
    M_ Un puits de pétrole, ça fera l’affaire pour payer ses études à la gosse !
    K _ Eh bien, comment tu vas appeler ta petite créature ? Celle qui vient de sortir de ta chanteuse préférée ? Tite-taille ou Bella-voce ? Tiens, appelle-la Livie ! Ça fait italien comme ta reine et ça te rappellera la Libye ! Ça c’est un cadeau de ma part ! Un joli prénom, avec tonton Kadhafi comme parrain !
    S_ Ils l’ont déjà nommée, je crois Lucie ou Julia !
    K_ Moi, les miens…c’est parti ! Je me demande, si ces deux colonels de mes deux, avaient tenu un peu plus ! Sans fuir leur pays et en résistant un peu plus à la pression scatologique des foules poussées par les américains de Facebook et de Youtube ! On aurait pu un peu changer le futur. Hélas, c’est le destin, je suis le seul à en être rattrapé ! Parce que les racistes me détestent, car je suis un homme ! Un homme entier et fier, qui les emmerde !
    M_ Hachakoum ya L’qourae ! Excusez-le, Lecteurs ! Il vient de sortir du caniveau ! Bonne questions-réflexions, Excellence, sauf que ça sent un peu et que le papier n’est ni parfumé ni résistant à c genre d’exercices ! Dommage que la démarche prospective politique ne vous soit venue qu’en post-mortem !
    K_ Ils auraient dû tenir sans fuir ou se présenter au tribunal ! Regardez-les. On parle du loup, il sort de sa tanière ! Ils déambulent, là ! Vous voyez ces couillons de Benali et Moubarak ? Comme dans un jardin, tu les vois déambuler, en train de philosopher, avec Socrate et Platon, sur la république !
    M_ Seulement après toi, après ta mort, ils sont restés vivants ! Ou à peine ! Paradoxal ! Ce sont eux les premiers pris, qui vont te présenter leurs condoléances !
    K_ Ne me coupe paaaas ! (Pas, pas, pas, paaas. Un écho amplifié et pétarade). Premiers prix ou prix Nobel ! C’est une mascarade ! C’est une farce ! J’aurais dû accepter dignement, le tribunal, l’exil et la reddition ! Comme Charles-Martel à Poitiers, ou comme l’Allemagne et le Japon du Hiro Hito. Mais, j’ai été trop têtu ! Je suis une pine chaude !
    S _ Pardon, votre Ex, on dit une tête chaude !
    K_ C’est tout comme. L’homme réfléchit par ses hormones !
    S_ La femme aussi, votr’Ex !
    K_ « Une tête bien faîte est une tête qui a des couilles » ! Sauf votre respect la Miss d’Enfer. C’est Berlusconi que me l’avait dit en ces mots, sous la tAnte, lors d’une veillée intime ! Je ne suis pas raciste. Il faut qu’on vous essaie un jour.
    S _ Mes hommages féminins !
    K_ Es-tu encore une femme à ton âge ?
    S_ Je vois que môssieur s’est très vite décoiffé la calotte et qu’il est au zénith !

    K_ Pourtant, le Prophète Mouhammad avait dit à une vielle dame que ‘’ Les vieilles femmes n’entraient guère au paradis ’’! Les femmes restent-elles encore des femmes au Paradis !
    S _ Monsieur Kadhafi, taisez-vous ! Je ne sais pas comment vous prendre ! Vous me perturbez ! Vous me faites monter les hormones !
    K_ Il était saoul, Madame, après trois tournées sur la marocaine Ruby avec son gladiateur ! Il n’a dit que des âneries en berlusconien !
    S_ Ce n’est ni Charles Martel, ni Rolland de Roncevaux, votre Ex. C’est Vercingétorix qui a gagné le César ! Et c’est Antoine qui a eu Cléopâtre… Ils sont tous là, même ceux du Sud de l’Italie ! Il y a même le fils maudit de César ou son neveu, Brutus. En réalité le fils de Servilia, la maîtresse du même Jules ! Il avait poignardé de dos son FAUX tonton mais vrai père César ! César est l’empereur qui a rendu l’avé si célèbre ! Au point que les gladiateurs avant de crever sur scène, ou sur le sable des amphis, criaient ‘’ ave Caesar, morituri te salutante’’. Il faudrait un livre, grand comme la Libye, pour marquer tous les noms de tous ceux qui sont debout sur cette place. Les Chouhada, les champions, les gueux ou simples quidams ! Il y a Hassan II et sa dynastie, tout l’arbre généalogique des chorfas, du pommier d’Adam aux palmiers dattiers du Tafilalet. Toutes les cours des rois e tles basses cours des parlements. Les sympas, les félons, tfou, et les corrompus, tfou ! Il y a les Louis d’or et les Henri Tudor, de tous les pays. Napoléon et sa Joséphine, Antoine et sa Cléopâtre, Adam et sa costale d’Eve, tous les pontes de la première division avec leurs hooligans.
    K _ Ah, Je ne connais pas cette équipe. Pourtant, j’étais il y a un moment encore en ma douce Libye ! J’aurais dû devenir américain, au lieu de combattre bêtement le Démon…Bof ! Reagan est un mauvais acteur et le russe Gourbatchouf, un lâcheur, un triste sire, un sale traître ! Quand on est leader, il ne faut compter sur personne! Et ne faire confiance qu’à soi ! Et puis le mur de Berlin, qui est tombé…Comme sur moi ! Je suis devenu l’orphelin du socialisme.
    M _ Pardon, votre Ex ! Je suis ému pour vous !
    K _ Les grands assassins, comme les Bush, ils restent libres ! Oui ou non ? Les moins courageux restent en vie ! Oui ou non ?
    M_ Oué votre Ex !
    K_ Il faudra dire ça aux connards restants de Syrie et du Yémen, qu’ils me font pitié !
    M_ Moi, c’est leurs peuples et la cause arabe !
    K_ Eux, qui n’ont rien fait pour leur pays ! Dites-leur de ma part de cesser de taper sur les-leurs, afin d’éviter de re-faire re-coloniser leurs pays par la France et les Staïtes * !
    M _ Ou de se faire découper le cou et les cinq membres par la foule des manifestants hystériques et déchainés !
    K _ Eux, ils n’ont que quatre membre, chacun ! Et, puis ces ringards de colons, ils ont tout à perdre !
    M_ Comment votr’Ex ? Expliquez aux lecteurs !
    K_ Vrai Doc ! Je n’ai jamais attaqué leur p…d’Israël, jamais anticipé ou participé à une guerre directe, contre elle, ou contre lui ! Ils ont toujours eu le pétrole…J’ai de toujours lutté contre les intégristes, les terroristes d’Al Qaeda et de Ben Ladden.
    S _ Ah bon ?
    K_ Ils voulaient que je casse le nucléaire libyen, je l’ai fait. Que je paie des milliards de dollars à chaque victime de Lockerbie, je l’ai fait ! Que j’achète des joujoux quoi volent pour rien, je l’ai fait…Alors, pourquoi m’attaquer dans mon fief, dans mon bastion et m’humilier devant ceux que j’ai éduqué, mieux que sur d’autres pays de la région ?
    M _ Bonne question ! Je commence à t’apprécier ! A bou chaëkouka !
    K _ Toi, le Toubib, tu commences toujours trop tard ! Alors, dites-moi, en toute justice puisqu’on est là, aujourd’hui, à La Haye de Là-Haut pour ça ! Pourquoi m’infliger une guerre internationale sous couvert de luttes intestines et de bravades de quartiers ? Et je ne suis pas le seul despote ni le seul führer ! Qu’est-ce que j’ai fait de détestable pour mon Peuple, sinon de sauvegarder l’indépendance de la Libye après sa libération. Et maintenant, qui sera le satrape de Libye ? Qui sera le tonton macoute des tyrans de l’Élysée ou le maton des tzars du Pentagone ? La Libye, champs de pétrole à ciel ouvert, sera sous quelle bannière ? Pourtant, ils ont toujours eu le pétrole…Au prix et à la quantité qu’ils voulaient !
    M _ Presque à l’œil,
    K _ Qu’est-ce qu’il me restait comme économies, vraiment ? Que mes frais ! C’est eux…
    S_ Ce sont… !
    K_ Taisiez-vous, la blondasse ! Ce n’est pas l’heure de la grammaire. Ou je vais continuer en libyque et demander un lit à une place pour nous deux et tout de suite, et là, devant les gens ! Jugement pour jugement, je n’ai plus rien à perdre !
    S _ Pitié, votr’Ex, Maidoc, tient toujours à moi. Et je le refuse de le froisser ou de le faire souffrir, pour des raisons de service !
    K _ Kruelle Kréature * ? Tu refuses, à ton âge, un si bon gars !
    S_ Non ce n’est pas ça !
    M_Merci Mouamar !
    K_ Plates excuses, poupée ! D’ont mention it, My Doc ! Pour Le pétrole, que je te disais, ce sont eux qui le tirent et qui nous tirent avec, sans se mouiller. Et avec de la monnaie de singe qu’ils me calment. Euros de malheur et piètres dollars, mal imprimés ! De la paperasse ! J’aurais pas dû chercher le pétrole en Libye…On n’aurait pas fait d’ennemis ni d’envieux ! Le pétrole, c’est pire que les ADM !
    M _ ADM ? Un nouveau parti infiltré dans la coalition makhzanie du G8 ?
    K _ Google, Docteur ! On serait restés heureux et fiers sous nos tentes, avec nos cousins et nos tantines, comme du temps des Senoussis ! Putain ? Il a fallu qu’une connarde de policière tounsie*, une mal baisée à deux sous, dise un gros mot à un marchand des quatre-saisons pour faire le printemps ! Et puis, toi le Bouazizi de malheur, t’es un cinglé, un blédard ! Tu ne tiens pas à la vie. Tu ne sais pas que c’est interdit aux musulmans de faire harakiri et de se griller comme des bonzes ou des sauterelles !
    M_ Lecteur, ‘’ K ‘’, Mouammar pour les intimes, parle du marchand ambulant qui s’est immolé par le feu, parce qu’il a été humilié et molesté par une gente dame de la police !
    K_ Que c’est, que c’est de la mauvaise graine, la mauvaise éducation musulmane de Benali et de sa gouine ! Il aurait du m’écouter et se faire un harem au lieu de rester coincé entre les jambes et les rets de sa machiste de jument en ‘’mâles’’ de milliards ! Il faut dire qu’il y a des femelles qui ne bondent qu’au chèque et non aux chocs ! Celle-là, elle devait de faire aux deux !
    M_ Hum ! Passez-nous ça, lecteurs !
    S_ Hum, hum ! Passez-nous ça les anges !
    K_ Que vous dire ? Il les avait trop libérées le Bourguignol ! Hayerna, hayerna ! Dessrou âlina belfhamate, ghezzou fina, ghezlouna, ih ghezlouna ! We ma bqaou la essomou , wa la yessaliwe, wa la salou, ghir yekmioui kif erradjala fel q’hawi surtout fe chahr Ramdam ! Pour nous narguer ! Bel âni !
    M_ Traduisez, votre Ex !
    K_ Allez prendre des cours, ailleurs ! Je ne suis pas là pour ça !
    S_ Il faut revoir le programme d’enseignement…Tout ça c’est intéressant, feu M. Kadhafi. Mais on a une mission, il faut avancer, one ne va pas statuer en post-mortem ni donner des recommandations sur dans nos épitaphes aux survivants…Parce que il n’y a plus de survivants sur Terre, pas même les animaux. Oui, il aurait fallu revoir les programmes d’enseignement…Des cultes, des cultures, avant l’Apocalypse !
    M_ C’est ça, on a soigné les gens pour rien ! Parce qu’ils sont destinés à la mort et qu’ils sont voués à disparaître dans l’Apocalypse ! On devrait s’arrêter de soigner les futurs macchabés et les autres zombis ! Plus de soins aux malades ! Contendant, confondant !
    K_ Coupez-moi les censeurs ! Après la tête, coupez-moi la parole et aussi le zizi….Je disais, reprenez ma phrase scripteur ! Que oué pour la rééducation. Surtout pour les femmes ! Sinon les Arabes, tintin, ils vont fabriquer des incendiaires. Ah, je vous dis ! Changez-les messieurs ! Les lois, les programmes doivent être respectueux de la vie, de la loi, des chefs ! Mes compères, si vous voulez rester au boulot, il faudra évoluer. Moi….
    S_ C’est raté ! On le sait !
    K _ Que je serve de leçon ?
    M_ A qui ?
    K_ A Moi…Mais que je serve de leçon aussi aux récalcitrants de parmi les présidents qui se clouent sur leurs trônes, comme s’ils y étaient nés, alors que ce ne sont que des calvaires et des croix ! Et eu, pas des Jésus, du tout ! C’est la vérité, la justice, les droits et le pardon !
    M _ Bonnes sentences ! Pour une autre vie ! Mais, ce n’est jamais trop tard de comprendre. Et de tenter de suivre et d’expliquer cela aux bons entendeurs !
    K _ Notre temps est fait. C’est un autre colonialisme qui commence : la malédiction du pétrole. La mondialisation, c’est de la nique ! On vous colonise, on vous oblige à subir des critiques, sans respect, à démocratiser, à commander pour eux et à protéger leurs sordides affaires, à subir des offenses, des injures, des parjures, des félonies ! Autrement c’est vous aussi, barra, bara et nous tous des Iznogoud ! Des incompris, que l’on liquide dès le premier quidam que l’on met derrière les murs ou sur le poteau.
    S _ Hé bien mon Général, bienvenue ! Chez-vous ! On vous garde.
    K _ Colonel, seulement, madame la Réservée à Maidoc !
    S _ Réservée à moi-même, Sire !
    K _ Soit, Sainte Nitouche ! Mais je ne suis pas Sire de personne ! Je ne veux rien usurper ! Mais si ça te fait plaisir, ghi sire, we d’hène sire *!
    S _ Hou hou, hchouma M. le Président !
    K_ Alors, on est où, maintenant que je vous parle, mme l’avatar ? Parce qu’en fait, rien ne bouge plus chez moi, même si je vous mate. Pas mal ! Encore de la tenue au niveau des pectoraux. Tournez-vous un peu, je vous prie ! Les mots palpitent, mais le reste ne vibre pas ! Je ne sais pas ce qu’on m’a fait !
    M _ Ils ont coupé !
    K _ Quoi ? Non ! Kif ? Non, pas ça ! Mon trône…Ma tête, plutôt que ma pine !
    M _ Charmante glose pour un spectre ! Un faune est parmi nous ! Monsieur Kadhafi, vous êtes en consultation d’aptitude physique et mentale surtout, pour voir si on vous faire renaître ou pas ! Qu’on vous laisse vous fossiliser durant 4 milliards d’années dans la glaise ou qu’on sauve votre âme pour la sanctionner. Pour être clair, soit qu’on vous fait revivre votre âme dans votre ancien corps ou qu’on la laisse dans la glacière, à jamais ! Et on n’entendra plus parler de vous…Même pas dans les livres d’histoire des civilisations à venir ! Pas de jugement, pas d’enfer ! Ce sera mieux pour vous comme option !! Parce que vous avez laissé un sacré dossier ! Fâcheux, inextricable. Du moins dans votre dossier de presse. Bien ficelé. On vous a bien vendu ! Des milliers de corps calcinés, même pas identifiables à notre niveau ! Ça va chercher très loin…Y a pas beaucoup de cas comme le vôtre dans l’histoire ….
    K _ Si, si ! Et puis, si vous n’avez pas de labo pour les reconnaître, c’est qu’il n’y a pas de preuves ! Ils ne relèvent pas de mon autorité…
    S_ Votre philo, on la range ! Fahmate a Si triste Sire ?
    K _ Voilà que l’indécence et l’impudence vous gonflent et m’outragent ! Vous n’êtes pas des amis !
    M_ Ou le contraire donc, directement le dressage de votre ‘’corps-pine-âme’’ dans le grand foyer ! Al âfia, les flammes !
    K _ Lâchez-moi les basquettes ! Y a pas de considérations particulières ? Personne à rétribuer pour ses services ?
    S_ On a des consignes et des officines qui surveillent…Désolés on reste éthique ! Pas de népotisme.
    K _ Zaêma ethique ! Zaêma, strictes a madame Student ? Had ecchie, ghi ânedkoum n’touma ! Wella ?
    M_ Enfin pas nous, mais ceux qui nous impulsent des actes et qui nous voient agir…Les anges. Chacun tient son petit rôle ici. Un autre créneau, une autre phase de son destin ! Même les porteurs d’eau et les marchands de ventilateurs, les délateurs et les préposés aux caméras ont des rôles
    K _ Pas besoin de leader, un petit rôle pour moi, pour représenter le peuple ? A l’œil !
    S_ Pas qu’on sache ! Ici, on est tous ‘’égo’’ !
    K_ Egalité, fraternité, pas de libertés ni de sexualité ! C’est vraiment post apocalyptique, vot’ bazar ! haydou âlya…Foutez-moi la paix !
    M_ Je n’y ai jamais pensé comme ça !
    K_ Vous ne savez pas penser, Doc Machin, et vous avez trouvé très vite du boulot, ici ! Curieux ! Mieux vaut me retourner à ma base ! Je ne peux pas vous être utile, ici ! J’ai l’expérience du commandement, des jugements rapides, je suis opérationnel…J’ai des entrées, tout un portefeuille de connaissances sur tous les continents !
    S _ Pas de complaisance ni d’égards. Personne à soudoyer ! Pas de privilèges même aux rois ! Ce serait antinomique de l’au-delà de vous retourner sur terre alors qu’elle se retourne toute seule, qu’elle tremble et qu’elle continue à errer et à surchauffer…Vous n’y tiendrez pas et demanderiez à re-mourir pour retourner ici !
    K_ Comment vous savez tout ça, a lablaouate*, alors que ce n’est pas écrit sur le Livre Vert ! Infidèles, apostats !
    S_ Calmez-vous !
    M _ Je ne vous ai pas fait d’étreintes ! Dites Donc ! Sévère, la dame ! Ni amour ni pitié ! La houb la mji bekri*…
    K_ Alors, je serais seul, comme je suis le seul à être cuisiné ! Pire, moi qui pene rêver aux moyens de gagner l’OTAN, vous êtes en train de me dire que je suis mort ! Que Kadhafi soit mort ! Vous mentez ou vous blaguez ! Je n’aime pas les mauvaises nouvelles. Je n’aime pas les supplices. Je crois que je vais m’évanouir pour finir votre cauchemar et avorter vos machinations.

    2 °) L’ANCHLUSSE LIBYEN

    K _ Qui va là ? Que vois-je ? Qui suis-je ? C’est moi ‘’Je’’ ! Je suis réveillé ou je cauchemerde, encore !
    M_ Oui M. Kadhafi de zenga, zenga ! C’est bien vous ! Et vous êtes là ! Sebbah el kheir baêda ! Votre aura faisait des zébrures. Vous êtes parti comme un mirage ! Vous êtes revenu à vous. Votre avatar est en 3D couleurs, maintenant !
    K_ Que viens-je faire ici ?
    M _ Vous avez perdu votre langue ou que c’est une infraction lors de la traduction ? Je vais vous placer un idiotimètre* pour diagnostiquer votre affection
    K_ Je ne veux plus d’affectation avec vous ! Qu’est ce que je viens foutre ici, espèces d’Aoubaches ? Vous ne comprenez pas la langue ? Ou je dois vous parler en bois ! Je pensais être venu dans un salon chic, high en jet set, un loft cultivé ! Je pensais m’être débarrassé des rats ! Mais, vous, qui êtes-vous ? Sortez du caniveau et ne me tapez pas dessus ! On se connait ? Gardes ! Gardes, à l’aide !
    S_ Vous avez un visa ?
    K_ Je ne suis pas en voyage… Je ne fais que passer, par chez moi ! Dans ma ville de Syrte ! Ce sont les avions qui nous passaient dessus sans visa
    M _ Tu es venu seul ? Pardon, votr’Ex ! Vous êtes seul ?
    K _ Quelle question ? Un chef n’est jamais seul ni à court de compagnons ! Il a besoin de gens à commander à porter avec lui ! Et qui plus est, je suis accompagné de mes enfants. Y a toute ma famille, la tribu, les amis et même des gars d’Afrique, du Tchad, du Niger ; du Congo, du Mali et du Polisario ! On prend tout l’hôtel et je plante ma tente, ici, près de la piscine ? Là, sous le palmier…J’adore les palmiers !
    S_ Pourquoi vous planter près de la piscine ? Et tous ces talismans, ils vont se mouiller comme des pétards dans l’eau.
    K_ Mois, je ne veux pas me mouiller comme une poule !
    S_ Moi, sans S a Si !
    K_ Moi-S, c’est plusieurs que je représente. Corrigez votre granmaire* ! Je viens guider et voir mes femmes nager. Tiens la pro, au fait ! Moi, je ne suis pas trop maigreur. Les grenouilles. Beurk ! C’est bon pour les coqs gaulois ! Je les aime bien potelées…Mais pourquoi toutes ces questions ? Jity takhtabni ? Tu me veux ? Et qui êtes vous déjà ? Des gendarmes d’hôtels, venus de l’espace ? Vous vous trompez de film et de salle allez au Méga-Pall d’à coté ! Y a les Ricains qui tournent un film d’action avec pleine de GIA et de GI du Far-West et des gaulois comme doublures et cascadeurs ! A l’affiche Godham Clintoris et Artérixkozy !
    M_ Délirium ! Allahou, ma ya latif * !
    S_ Monsieur, Vous êtes Le bienvenu ! Mais avez-vous une réservation ? Des garanties pour payer ? Une provision, une carte ?
    K_ Madame l’enfoirée de service et monsieur du même style, je suis Kadhafi. Avec un G ! J’ai la carte Map de toute la Libye ! Le quart de l’Afrique ! Ça suffit ! Mon pays est un océan de pétrole. Chaque grain de sable est plus cher que son poids d’or…
    S_ Je crains que rien ici ne soit monnayable, ici, votr’Ex !
    K_ Demandez-leur qui paie ? C’est moi, l’esprit et le chèque de toutes les révoltes et de toutes les révolutions ! Celles de 1789 et de 2012, le GIA, l’AQMI, le G6PD, le G8…Les 4 Cavaliers du Calypso, le SFMA, le syndicat des femmes ministres africaines, c’est moi qui les appointe…
    M_ En plus de quelques confusions et autres inventions, je crois que là, c’est un peu raté, Votre Grandeur !
    K_ Raté ? Parlez de vous-mêmes ! Où sont mes souliers ? Vous méritez la savate ? Je suis Kadhafi Premier !
    M_ Vous fûtes Kadhafi, le dernier ! Vous êtes passé sous les Terminators de l’OTAN qui ont suspendu tes vols ! On vous a volé vos fringues et vos savates ! On vous a envoyé comme un poulet bouilli, avec plein de bobos dans le coffre et un trou dans la boîte.
    K_ Oh les salauds, mon coffre ! Où sont mes plumes ? Ah les tarés, il faut leur donner l’assaut !
    M _ Excellence, ils ont envahi le pays et se sont servis de l’Otan pour vous faire passer le temps. Vous êtes un dur à cuir, mais vous êtes cuit. Un imbécile, non averti, n’aurait pas fait pire. Vous vous êtes acharnés, cranant et croyant que le peuple et tout le pays étaient vos biens et tous à vous. Je vous aurais prévenus, messieurs du Parlements et de la Municipalité !
    K_ Et mes copains russes, les Chinois et Mes Africains ? Ils n’ont rien fait ?
    M_ Désolés, pire, ils n’ont pas bougé. Ou si certain ont trémoussé, ils ont vite été inhibés, retournés, par les States et les Sarkosy de service ! Un coup d’état Excellence, qui vous vient d’en-haut !
    K_ De Sidi Rebbi ?
    M _ De l’Olympe, des dieux du monde ! Des grandes puissances. C’est une première qui vous illustre comme un patriote et comme un grand combattant…Mais, sur le plan ingérences des impérialistes, c’est une première éclatante, sans fêlures ni sournoiserie ! Le droit, la démocratie, c’est comme le riz ! Quand on est français et citoyens du monde, on intervient bien, contre la faim ! On n’agit pas très vite, mais on agit ! Et pour les masses que l’on sait et que les despotes vont sacrifier…Bref ! Vous avez été lamentablement piégé…
    K_ Ahhh, j’avais pigé ! Je l’ai expliqué aux Arabes. Mais, pouff, ils sont désorganisés. On ne peut pas compter dessus ! Ah les perfides gaulois ! Si j’avais su, j’aurais brûlé. Lahrig, lahrig, ila Taliane*! J’aurais tout plaqué, même mon or !
    S_ Hélas ! Rien n’est éternel !
    K_ Tous et même les vivants encore devraient étudier mon cas ! J’aurais changé bien des choses. C’est allé quand même trop vite. Pour un peu j’allais monter des pyramides, 3 à Tripoli, 5 en Cyrénaïque, 15 à Syrte, avec ma tête comme effigie pour les sphinx…J’adore les pyramides !
    M_ Hélas, le temps des pharaons est passé, Sire ! Et les effigies que l’on brûle et les statues que l’on brise, et les icônes…
    K_ Pas si sûr pour les connes !
    M_ Il y toute une tribu de pharaons qui piquent-niquent à côté ! Ils n’ont rie napport2 avec eux ! Tous nus, sans garnitures, sans bandages, sans rouleaux de papyrus, sans chars ni charrues, sans chairs ni viscères !
    K_ Dommage pour mes collègues d’Egypte ! Moi, j’n’ai pas su m’assouplir ni évoluer ! C’est tout ! Mais, je ne suis pas le seul. Il y a bien des leaders qui vont venir dare, dare, poussés par les feus du printemps. Ils vont camper avec moi ici ! Je les attends tous. Nul ne fera exception. Je les devine en train de dribbler, de tergiverser, de faire des contorsions du ventre face aux foules déchaînées qui ne savent plus chanter…Mais que huer ! Ils vont de détournements naturels entrés dans les mœurs en contournements de dernière minute, pour qu’on les laisse tranquilles et qu’on les protège des bourrasques du printemps et des bises d’hiver. Ugh, j’ai dit !
    M_ Hag ! Ils ne craignent ni la faim ni la brise ! Ils n’ont pas de pétrole, votre Crétine Excellence ! Ils ne risquent rien ! Qui n’a rien ne risque rien !
    S _ Vous avez déconné sur le plan pragmatique, vous avez été nul ! C’est pour cela que vous êtes là…On vous a déconnecté…Le corps troué, l’âme risquait de se répandre, alors on l’a rappelée…
    M_ Maintenant, c’est pour le disque, on va vous formater !
    K_ Me formater, moi ? H’maqtou ? Non je ne veux pas ! Je veux retourner chez moi…Laissez-moi une chance pour me refaire…Réparez-moi le ciboulot, recoller-moi mon zizi, rendez-moi mes habit et que je reparte au boulot !
    S_ Impossible ! Point de résipiscence sans regrets. l
    K_ Alors, je suis fait et décoiffé ! Planté comme un con et nu par dessus le marché, sans sandales ni boubou. Sans amis ni argent ! Et j’ai tué mes enfants !
    M _ L’enfer, c’est pour les nuls et les ratés. L’enfer, c’est pour regretter de bonne foi ! Et de visu !
    S _ Non, ce n’est pas l’enfer ! Et les nuls peuvent toujours espérer de bonnes places au Paradis. Naïfs ou candides, innocents, parce que peu instruits, ils sont ‘’parfois-souvent’’ moins nocifs que les plus intelligents…
    M_ Le paradis, c’est pour les nuls. L’enfer vaut leur place aux plus intelligents.
    S_ C’est bien frappé comme sentence, mais c’est trop court ! L’enfer est pour ceux qui le méritent…L’enfer est une sanction, une punition, une satisfaction de vengeance ou une prison éternelle avec des peines indicibles et des traitements épouvantables et indicibles pour châtier le rebus des âmes, que l’on ne peut plus corriger ni excuser ? La Justice n’est t’elle pas trop rigoureuse dans l’Au-delà ? Quand on considère le destin, les héritages, les mœurs et les conduites qui fonctions du milieu, influencent les hommes, les poussent aux dérives ou les conduisent vers des travers.
    M_ L’homme est dirigé et la femme est impuissante ? Ou vice versa ?
    S_ Mais, question de L’au-delà, qui y vivra verra ! Ni le destin et les explications ne sont pas entre nos mains !
    M_ On est des nuls ! Chut, il nous entend, même s’il n’entend rien !
    S _ Il va croire qu’on peut quelque chose pour lui !
    K _ Mon frère Maidoc, ma tante Student, si c’est que pour la chaleur torride, moi, je veux retourner chez-moi, au Désert ! Le Sahara, j’ai des amis, des obligés même, de long en large !
    S_ Et les flammes, c’est pour qui, frère Mouammar ? Pour Satan, tout seul ? Il lui faut la compagnie de ses amants.
    K _ Je ne suis l’amant de personne. Toi, la Lady Châtre-les, si tu veux, tu fais la queue ! J’ai trop de demandes ! Le diable, Satan ou Démon, il a les Bush ! Il n’a qu’à les prendre pour alimenter son bucher ! Leur nom est une preuve que leur mérite est dans les buches et les flammes…Comme Reagan et ce traître de Gorbatchev ! Je n’ai fait que me défendre. Défendre ma patrie, mon droit, mes biens, mes frères mes terres et les miens ! Question tribu et famille, vous n’y connaissez rien !
    M_ Continuez votre Super Excellence. Vous avez tout le temps ! Mais, les lecteurs, il y a longtemps qu’ils sont sortis de l’écran. Vous entendez les bips ! Les auditeurs sont partis, ya pas âme qui vive ! Il ne reste que les ouvreuses qui ronflent en bonne compagnie, derrière les rideaux !
    K _ Vous Maidoc, prenez garde ! La guerre n’est pas une affaire de cœur ni une partie de plaisir…Moi, contrairement aux Bush, j’étais au cœur de l’action et sur le champ d’honneur …Les sbires de l’impérialisme ne peuvent pas dire autant. Ils condamnaient sans comprendre ou pour me voler et ils me pilonnaient de loin ! Des lâches !
    M_ C’est mieux et plus noble que de subir le sort de Saddam. La corde infamante de l’antihéros. Aussi tyran et imbécile, le dictateur fut un peu comme toi ! Non ?
    K_ Ni Satan ni Saddam ! Je ne suis pas un dictateur. Je suis un patriote, un nationaliste, un révolutionnaire. Écoutez, vous m’inquiétez et vous me fatiguez ! Vous êtes à la réception des arrivants ou en train de me juger ? Je ne vous vois ni queue ni ailes, pourquoi, et de quel droit me cuisinez-vous ? Vous êtes de la police ?
    S_ Tu ne trouves pas Maidoc, qu’il est beau notre martyr. Même mort, il garde de l’allure et de la prestance. Il continue avec fougue à défendre son opinion. Je crois que je vais commencer à l’estimer…
    M_ Avec tout ce qu’il a fait pour griller les siens ! Il t’a conquise malheureuse ! Tu vas intercéder dans son cas ?
    S_ S’il a été une nuisance, c’est par réaction. S’il était dans un autre continent, du temps de la libération du Canada, par exemple ? C’est un indépendantiste, qui ne s’est pas repenti et qui ne s’est pas casé, ou sur le tard, seulement ! Les grandes puissances n’aiment pas ces agitateurs. Elles n’acceptent jamais de bonne foi leurs remords, aucune clémence vraie pour les blanchir, aucune sens de l’honneur ou de la pitié pour leur pardonner !
    M_ La haine persiste après les macchabés. Malheur aux vaincus. La loi du talion pèse toujours sur eux ! Fourbes et pervers, hommes d’expériences, experts en escroqueries, ils ont peur des parjures des félons et des apostats !
    S_ Même s’il a été leur bon client, il a été lâchement lâché par les ténors du socialisme. Ceux qui ont aussi lâché Saddam, sans pouvoir au mauvais moment, le convaincre que les vents de l’Est ont tourné même pour eux, les fils de Marx de Lénine de Mao.
    M _ C’est triste, quand les meneurs de jeu, les premiers du monde moderne et civilisé, les parangons de la démocratie, les parrains complotent et vous laissent dans l’erreur pour vous condamner juste après ! Ils l’ont laissé jouer à ‘’l’empereur de parodie’’, en se gaussant de ses pitreries de maniaque ! Ils se sont amusés de son panache de gourou africain, bon pour être pompé par tous les nervis, les asservis et les mercenaires.
    S _ C’est cynique et lâche de leur part. Il avait du panache, du bagou. L’aura et la gloire d’un amuseur de foire. Ils ne l’ont jamais pris au sérieux et ils l’ont laissé divaguer de tout son saoul. La gloire, ce sont les autres qui vous la font ou la défont !
    M _ Ah non, Student, c’est la richesse et le pétrole !
    S _ Non, Mondoc. La gloire vient de la culture et de la technologie, de la science et leurs conséquentes et vraies richesses.
    M_ Il y a les illuminés et leurs illusions. Notre Kadhafi, y a succombé, comme bien des fanatiques. Des rêveurs, qui dans un autre registre produisent des ayatollahs, fabriquent des prophètes, des romanciers ou mieux des philosophes et des poètes ! Dans un registre parallèle, les moins laïques, sont pris et conditionnés par les extrêmes de leurs pensées soliloques ou de leurs idéologies rigoristes ! Leur foi puritaine ou orthodoxe, est extrême. Leurs ‘’ ismes’’, fanatisés, sans traces de doutes ni de souplesse ou d’alternative. Kadhafi, non plus, ne discute pas. Il est entier dans son entêtement de potentat, son idéologie de despote et ses crédos de monarque. Personne n’osait lui reprocher quoi que ce soit, ni critiquer son tempérament ou ses sorties de funambules !
    S_ Ses saillies !
    M_ Ses vaines avanies ! D’où la tyrannie dont il a fait preuve pour défendre ses options socialistes particulières et ses certitudes auprès de la masse.
    S_ Où est-ce qu’il est ? Il a disparu! Kadhafi, revient ! Nous allons nous occuper de toi…
    K_ Je vous ai entendus ! Je cherche ma famille. Je cherche un homme. Je cherche la faille. Je cherche ma tombe. On m’a enterré, je ne sais pas où. Ôh les lâches, ils vont m’envoyer au musée des archives et des trophées du Pentagone, comme Saddam et Ben Laden et conserver nos ADN dans leur spermathèques*
    M _ ADN ?
    K_ Google a Chrif* ! Va te renseigner sur le Google ! L’ADN aux archives et nous plombés dans du ciment en pleine mer…On va me mouiller…Il faut que je retrouve mes fringues… Je ne veux pas que Barak, Sarko et Netanyahou me voient dans cet état… J’ai honte d’être nu.
    M_ Nous aussi, on est nus ! Tiens, regarde ! Regarde !
    K_ Non je ne veux pas regarder ! Mais vous allez vous moquer ! Je ne veux rien voir avec vous !
    S _ Il n’y a pas d’habits au paradis ! Tous égaux, tout est transparent. Et on sait ce que chacun pense, même si c’est dit ou pensé de l’autre coté du globe.
    K_ Ah, c’est prodigieux la technologie. Ah, mais madame, je vous y prends ! Vous êtes en train de scanner mes organes ! Enlevez vos yeux de mes coquilles ! Vous me faites mal, très mâle…Ce n’est pas le moment de flirter ! Ya Latif men hade el Gaourate*!
    S_ Pour un tyran attirant, je ne vois que qu’une double hernie.
    K_ Mes boules sont derrière. Et madame, elles sont aussi grosses que les hernies de devant ! Apportez-moi mes habits et cessez de m’importuner ! Je ne compte pas les rares poils de votre, ‘’V’’, moi ! Que Dieu me pardonne si j’ai maté ‘’ les plis de la maja’’ sans l’autorisation de mes femmes !
    M_ Votr’Ex, vous qui adoriez vous habiller de façons multiples et si élégantes, vous n’allez pas faire exception ! Vous allez vous habituer à cet état de transparence des choses.
    K_ OTAN, suspend tes vols ! Laissez-moi retourner chercher mon Livre Vert et mes vêtements!
    M_ Faites, faites, faites votr’Ex !
    S_ Curieux ! Je crois que le temps s’est suspendu, Maidoc ! Autrement, quant à vous, a Si El Kadhafi, je ne pense pas que tu, vous, puissiez trouver un taxi pour Tobrouk.
    K_ Apportez-moi, un bus, un traks, n’importe quoi. Et faites-vite ! Ils sont capables de voler mes musées, mes habits, mes collections de gadgets et de les vendre aux enchères du Christie’s, aux plus offrants. Comme ils l’ont fait pour les antiquités de l’Iraq…Rien ne les arrête ces pu… de fils de c… ! (Censure respectueuse. Remplissez les vides, Lecteurs si vous arrivez à deviner ! Nous, madame Student et moi Maidoc, nous n’osons pas !)
    M_ Arrête ton char Kadhafi, sinon le temps va reprendre et la censure avec !
    S_ Et un conseil, ils pourraient te tuer une deuxième fois. Et là alors, nous tes amis, nous ne serons pas forcement de service pour te réceptionner, te comprendre et te supporter !
    K_ Je pourrais aller chez le yéménite Saleh et le syrien Bechar leur conseiller de se rendre à l’évidence et de lâcher la bride au peuple. De ne plus les canarder, de prendre des vacances, une décade sabbatique, barra barra ! De laisser refaire leurs constitutions et leurs élections aux zygotos pour séparer les pouvoir et leur rendre leurs libertés. Et qu’ils se la foutent leur démocratie de merde dans les gueule sous les hospices des impérialistes des voleurs de pétrole et des marchands de canons qui toujours les détesteront…Car ils sont restés au Nord, coincés aux normes des races, des croisades, des surhommes et de leurs superbes femmes ! Malgré la Moudawana et la Réforme de la Mondialisation !
    M_ Baraka men labhoute, votr’Ex ! Ghi bghiti dewarna *.
    K_ Je vais vous quitter puisque vous vous moquez, alors que je rêve seulement. Je vais aller là-bas. J’aperçois de vieux amis et des connaissances de meilleurs alois !
    M _ Hé là Mouâmmar , ramasse tes hernies et ta perruque avec toi, sinon tu leur seras méconnaissable !
    K _ Gnon, gnon, Maidoc ! Je vois Hassan II qui courre vers moi avec toute sa cour. Même ceux qui sont morts ! Purée ! Ils apportent le lait et les dattes…J’adore vos traditions, les Maures ! Y a le roi Senoussi, mon frère Abdel Noceur, Houssein, Arafat, Ben Barka, Boumédiâne, Boudiaf, ô Lalla Chafia, Lala Ghriba*. Ils sont tous là, même ceux du Sud de l’Italie y a même…Victor Hugo, Victor Mature et ces milliers de leurs fans qui leur réclament des signatures… Que des stars…Tous parlent et chantent en chœur ! Je vais leur distribuer mon livre et leur faire une conférence…J’en ai ait à l’ONU et chez les Arabes ! Ils n’on pas aimé que je tarde avant de leur jeter leur statut au pied ! Toute l’histoire se déroule là, en instantané, sous mes yeux. Toute la grande famille est rassemblée…
    X_ Moi, aussi Papa, je suis là ! Tu es là ? Mais, tu es tout défoncé ! Tu as fait un accident ? Un sacré saut ! Tu as trop bu ? Le médecin t’a dit…
    K _ Un sacré sot ! Mon petit César, mon petit Chauvageon* ! ‘’Tu coque fili’’, mio ! Où sont tes 7 frères ?
    X _ Ils te cherchent pour te casser la gueule, Papa !
    K_ Qui ça ?
    X_ Les morpions ! Les Croisés pardi ! C’est à cause de toi que les envahisseurs sont en train de nous les éliminer, l’un après l’autre ! Ils ont pris toute la Libye, avec comme alibi, la démocratie.
    K_ Les cons !
    X_ Mais, c’est pour le pétrole ! Et ils vont faire la fête avec les barbus et les intégristes pour donner l’impression aux foules arabes que la modernité va avec le droits des barbus et la volonté de la Rue. Le temps d’un autre retournement ou d’une nouvelle félonie. Pour les culbuter ! Et on sera vengés, Papatou, on sera vengés ! Oué !
    K_ Ah, oui et la Libye, doublement ravagée ! Ravagée ! Mais, passons ! Suis-moi ou dégage ! Je suis en train de chercher des appuis dans l’autre monde ! Mais voilà, Marx Lénine, la femelle Clinton et le négrillon Obama. Ah, quelles retrouvailles ? Vous, aussi ici, mes hommages mesdames ! Ici on rencontre nos ennemis et on ne leur en veut plus, c’est un miracle. Waouh !
    S_ Alléluia ! Halal Khouya !
    K _ Alors les Ricains, les rosicruciens, les croisés, les cruciverbistes, les mulâtres, les hybrides, les templiers, et vous du chandelier, vous allez faire un discours pour la paix à l’ONU ? Ou continuer à harceler, à détester, à délester et à piller ceux du Croissant fertile ? Je vois que vous êtes armés et que vous tournoyez des lassos ! On vous a laissé entrer avec ces ADM ? Tiens Hitleeer, Hima non Himler ! Pas de de confusion. vous ce4st pam pams sans tribunal et sans jugement.
    H- (Hitler). Comme toi Gadhadfi !
    K_ Attention le moustachu, Gardaffou* ! Toi, qui a été si souvent Hailé, tu es recherché. J’ai vu ta photo sur mes cahiers d’écolier, je te reconnais ! Wanted ! Il y a des cohortes de détectives à ta recherche. C’est à cause de toi que toute cette merde est là. Donnez-moi une corde, ou votre écharpe, madame Student ! Je vais…
    S_ Je ne veux pas avoir de sang sur mes affaires !
    M_ Pas d’effusion de sang ici, SVP, messieurs. L’histoire vous regarde…De la retenue !
    K_ Je veux le lyncher à mon tour, le vilain petit Adolf…Goul a lghoul* ! C’est toi le monstre qui a cartonné des millions et calciné autant d’autres ! Te voilà, il te faut rendre compte. C’est à cause de toi qu’on a été plongé dans la merde orientale…
    S_ Pas de scatologie à l’orientale, SVP, messieurs ! Laissez ce dossier aux patrons !
    K_ Et puis zut, on nous a dit de se pardonner ! Hé là, toi le poilu ! C’est toi, Samson ? Débarrasse-nous de ce SS ! Après tout ça te revient à toi et au Prince de l’étoile, Si David-Salomon. Ce n’est pas à moi l’Arabe de vous venger ou de subir la casse, à la place des Allemands !
    S- (Samson). Moi, Kadhafi, je cherche Dalila. Je ne venge personne !
    K_ Pouf, va chez ta lionne ! Elle va te raser gratis! Hé ho, et toi Caïn, un petit câlin ! T’as vu le père Adam ? On est de la famille ! Surtout avec toi !
    X _ Il ne te répondra pas, Papa ! Caïn ne sait pas parler, il grogne ! On tient ça de lui…Mais, on n’a rien à voir cet assassin !
    K_ Et Adam notre ancêtre, Séïf ? Il est ici, sur la place de la Résurrection ? Ou dans les vaps du Paradis, en train de fumer une chicha, avec une jeunesse !
    X_ Il est en train de donner une pomme à une guenon poilue ! Là, sous le palmier…
    M _ Ah, je le vois ! C’est bon signe ! La vie continuera. On va redescendre chez nous ! Le cycle inépuisable reprendra. Dieu a besoin de nous pour voir le spectacle de ses sujets et autres îbadou* ! Il faut le louer et l’admirer !
    M_ Al hamdou li Allah !
    K_ Et, il en a des ressources, le père de l’humanité, pardon, de la singeté* ! Moi aussi, je veux refaire le monde ! Je veux retourner en Afrique. Je suis bien placé pour épouser une guenon ! Non, Lucie, la fille de Sarkosy m’attend ! N’oublie pas de la parachuter avec sa dote Papa Nicholas !
    M_ Delirium…Non seulement le Guide est mort, mais il est devenu fou !
    K_ Hé les Baltaguia * de cérémonie, j’ai comme une petite faim ! Z’avez pas quelque chose à grailler en attendant ? Je ne vais pas manger mes dents ? Ça fait un moment que j’attends de vous voir meuh* servir quelque chose à grignoter ! Y a pas de snack au paradis ? Dites !
    S_ On n’est pas au Paradis ! On est dans la salle d’attente du Tribunal Suprême ! Elle est incommensurable et chacun sait ce qu’il y a de l’autre coté.
    K_ Aie, du vide ! Quels côtés ? Zut ! On va deviner mes secrets et mes fins…
    S_ La fin donne des moyens.
    K _ Lesquels ? Moi, la fin me donne faim ! J’ai comme un creux ! On dirait qu’on m’a enlevé quelque chose…
    M_ Vous avez raté la fin, monsieur « K » ! Ils vous ont autopsié avant de vous exiler dans un lieu méconnu ! Ils ont enfoui le cadavre.
    K_ Je n’aime pas ce mot ! Je ne suis ni un zombi ni un macchabé. Vous le voyez bien, non ? Sauf que moi, le premier concerné je ne si pas où l’on m’a mis ! C’est cynique, partial et paradoxal ! C’est l’anti-droit des morts de disposer d’eux mêmes ! C’est la fin du monde…
    S_ A qui le dites-vous ? Votr’Ex !
    M _ On vous a confiné dans un lieu inconnu, pour ne pas être dévoré par les hyènes et les vautours
    S _ Ni vous transformer en martyr ou en héros !
    K_ J’aurais du démissionner et aller m’investir ailleurs ! Mais, on m’a trahi malgré mes concessions et leurs promesses. Les chiens ! On m’a vidé des lieux, vidangé et je me sens tout vidé !
    M _ Juste avant qu’on ne vous envoie ici, on vous a retiré quelques pièces ! Pour les expertiser par le légiste. Ils ont dû oublier de remettre le cœur et le cerveau en place. Ou qu’il n’y en avait pas ! Chouf tchouf !
    S _ Ils devaient être encore neufs, en rodage ou dans leurs premiers plastics de conditionnement…
    K- Woaaah, les salauds ! Je ne veux pas donner mes organes, s’ils sont toujours neufs ! Putain, me faire ça à moi ! Sans me prévenir ! C’n’est pas dans le règlement des islamistes! Des racailles à la solde des mercenaires ! C’est des karchers, des GIA à la sauce Karkosienne* !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Kénitra, les 22-25 octobre 2011

    #206971
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode I : un corps dans la chambre

    Chez la famille Sedrati, tout semblait calme : le mari, étendu sur le canapé, suivait de près les dernières infos à la télé ; l’épouse, dans sa chambre, était entrain de se faire une beauté et de mettre ses habits de soirée ; quant à la femme de ménage, elle donnait à manger à la petite Nisrine, âgée de 5 ans.
    Une bonne demi-heure s’était écoulée paisiblement, quand monsieur Sedrati tâta sa montre ; puis, il cria à la cantonade :
    _ « Siham, dépêche-toi ! On va arriver en retard à la cérémonie
    Aucune réponse ne lui parvint de la chambre du premier étage. Certes, Siham faisait toujours la sourde oreille, mais finit toujours par se manifester .Dix minutes passées, et toujours rien !
    Monsieur Sedrati interpela la bonne :
    _ « Hayat, s’il te plaît, monte dans la chambre de madame et dis-lui de se presser un peu !
    Celle-ci de répondre :
    _ « Tout de suite, monsieur, le temps de mettre Nisrine au lit.
    Monsieur Sedrati se dirigea vers la chambre de sa fille. Celle-ci dormait à point fermée. Il s’approcha d’elle et lui donna une bise paternelle sur le front. Aussitôt, il quitta les lieux à pas de loup.
    Soudain, un cri strident lui parvint jusqu’à ses oreilles. Sans perdre de temps, il enjamba les escaliers jusqu’au premier étage. Sur le seuil de la porte, la femme de chambre était étendue sur le sol ; quant à la porte de la chambre, elle était grande ouverte. Monsieur Sedrati y jeta un coup d’œil : la pièce semblait vide .Il fit quelques pas quand il trébucha sur un corps. Aussitôt, il réalisa que c’était celui de sa femme. Cette dernière gisait sur le tapis .Elle avait une écharpe nouée autour du cou ; sa bouche grande ouverte et ses yeux avaient une expression de terreur. Monsieur Sedrati constata que son épouse était torse nu et elle n’avait pas encore mis ses habits de sortie.
    Il alla directement à la commode qu’il ouvrit furtivement.
    L’intérieur du tiroir était intact : les bijoux de madame étaient toujours là .Même chose pour l’armoire : le petit coffret qui contenait ses économies était toujours à sa place.
    Soudain, un vent glacial lui effleura le visage .Il se retourna et aperçut les deux volets de la fenêtre qui se balançaient. Aussitôt, il accourut vers le balcon .Le rideau semblait cacher une ombre :
    _ « Qui êtes-vous ? Hurla-t-il
    Puis :
    _ « Sortez de votre cachette ! »
    L’ombre se faufila et disparut sur le champ. Quand monsieur Sedrati atteignit le balcon, il ne trouva personne. Soudain, un bruit de chute parvint à ses oreilles suivi d’un cri de douleur.
    « Pas de doute, le fugitif s’est blessé quelque part » se dit monsieur Sedrati
    Aussitôt, il retourna vers le seuil de la porte .La femme de ménage venait de se relever .Apercevant son employeur, elle dit :
    _ « Oh, monsieur, vous avez vu : madame est morte.
    Monsieur Sedrati approuva par un hochement de tête .Puis :
    _ Je vais téléphoner à la police.

    A suivre

    #206960

    Sujet: formation au bled

    dans le forum Café OujdaCity
    oumabd-allah
    Membre

    salam alaykom wa rahmat Allah wa barakatouh,
    inchaALLAH j’aimerais me mettre en contact avec des soeurs de oujda afin de m’informer sur les possibilitées de formation « express » j’aimerais faire plusieurs formations , je suis de france, je veux connaitre les possibilitées concréte qui s’offrent à moi et qui me permettrons de me diversifier, en effet j’aimerais biidniLAH me former en patisserie « genre piece montée ect et si possible en option spécialitées marocaine et aussi formation en couture, barakaALLAHO fikom et qu’ALLAH auguemente notre foi…je suis impatiente de revenir au maroc inchaALLAH surtout à oujda mashaALLAH j’aime toutes ces mosquées.

    #279196
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    – Je parle de vie morale ? De sagesse pour dépasser la maladie..
    – Ah malheureux, traître ! Tu mérites l’enfer. Tu m’as déçu. Tu es un sale juif ! Non pas ! Pardon ! Un ignoble, révisionniste ! Je te condamne à la peine capitale ! Hugh, j’ai dit !
    – Y a pas d’indien ici !
    – Tu es un awbach *, un apache ! Un bon indien est un indien mort. Et toi, tu feras l’affaire !
    – He, boy, reviens au ciel, on n’est plus sur Terre ! C’est fini
    – Je la referais tourner et j’achèterais, je prendrais, toutes les terres qui entourent ma capitale. Je demanderais à mes ancêtres les prophètes, ici présents et que je rencontrerais tout à l’heure, eux qui sont bien introduits chez Yahvé, de m’indiquer la porte de sortie et d’intercéder auprès de Dieu. Pour refaire la donne et une autre tournée…
    – Ça y est Mme Student, ton protégé a une reprise d’hallucinations sionistes. Il faut l’hospitaliser ! Du mythe culturel, il saute sur les fantasmes et perd le sens des réalités. Un prince schizophrène ce n’est même pas bon à avouer ! C’est un diagnostic qui peut emporter le médecin. Ce n’est du gâteau à soigner ce délire ! Et en public, sur la Place de la Résurrection. On a besoin de le sortir d’ici…
    – C’est pour cela qu’on me l’a confié ! C’est une mission plus que civilisationnelle et plus que terrestre. Elle est religieuse. Cet héritier des prophètes fait partie du patrimoine universel. Ma mission, elle est cosmique !
    – Toi aussi Student ! Tu coque Mamy ? Flipity ! Qu’est-ce que vous avez mangé ! Je vais rester seul avec la Ministre…Aïe, aïe, aïe !
    – Maidoc, rassure-toi, j’ai les pieds sur terre !
    – Ça m’étonnerait !
    – C’est sérieux ! Il faut respecter les attroupements privés. Tu vois pourquoi je t’ai dit de ne pas aller déranger Mme la Ministre, qui est avec ses copains ! Tu ne vas pas aller nu devant tes maîtres !
    – Devant ma future maîtresse, si !
    – Tiens, vois-tu ce nuage de blouses blanches qui tombent sur les ministres de la santé ! Et ces boîtes de vaccins et de médicaments périmés. Y en a même des réclamations physiques qui tombent sur Mme Roselyne Bachelot, la mémorable grippée du similaire ministère. Je vois même d’anciens inspecteurs de l’OMS…Les médecins sont parachutés de partout.
    – Comme les parlementaires !
    – Mamy, s’ils vont manifester, il vaut mieux nous barrer d’ici. Allons-nous-en, on le laisse tout seul ! On n’a plus besoin de lui. Je ne serais plus malade dorénavant !
    – Attention très loyale, Messire David de Tel Aviv en Palestine ! Fidélité curieuse envers un ami que j’ai connu avant toi et dont j’ai eu les enfants au CP Balzac ! Fit Mme Student, ancienne, prof, il est vrai des mes enfants.
    – Et s’ils préparent quelque chose contre l’Etat, leur peuple ou leur roi ? ! Ou contre Israël ? Ces marocains de takhir ezzamane ! La sédition, les émeutes les insurrections, la scission, la récession, le terrorisme, la drogue, avec les Arabes, on ne sait jamais ! Et s’ils veulent s’échapper et s’évader ?
    – Il n’y a que toi Dan et peut-être toi Maidoc, pour imaginer des films du genre à s’échapper du Camp de la Résurrection. C’est un souvenir atavique de la fuite des camps de concentration et des bastions de prisonniers politiques !
    – Ce n’est pas bon de faire du tourisme dans ce bled d’aborigènes, Mamy ! Ils vont faire de l’amalgame avec Israël ! Hier on nous a ratés de peu à Argana. Et cela s’est passé pendant qu’on nous explosait un bus à Haïfa ! Ils ne sont pas bons les Arabes, je vous dis ! Ni avec nous, ni entre-eux !
    – Daba temsekh ! Skout a weld al anbiya dial la Bible* !
    – Ha hna saktine ! Wa dire chi fayda bla lihoud fe had el oulam ? *
    – Mais, il n’y a pas de problème de leur demander qui est la bonne femme, aux grands yeux et aux belles mèches, qui nous tourne le dos et qui gigote et fait rire tous cet attroupement dans un lieu aussi lugubre qu’angoissant et respectable strict !
    – Quelle femme ?
    – Oui, et quelle femme ! Je parle d’elle depuis trois jours !
    – Tu insistes ? Malgré la pauvre Student qui est flanquée à tes côtes. On n’a pas de sentiments ‘’moi‘’ môssieur!
    – Toi, chérie, je te respecte comme ma mère Saadia ou comme ma sœur Fouzya ! Je te parle depuis un moment de la jeunesse qui est debout, là-bas, avec les gens de la santé.
    – Be sahat’houm*! Douk l’douk* !
    – Elle porte une robe noire, au lieu d’être en blouse blanche ! Tu ne la vois pas, Sœur Student ?
    – C’est une perruque qu’elle a ! C’est trop beau pour être de vrais cheveux ! Elle porte une toge ! Tu vois mal, Maidoc ! Il faut retourner chez ton ophtalmologue !
    – Je vais la voir ! Dare, dare !
    – Maidoc, ici ! Ssssstop ! Hchem a labla ! Hchem a lehem ! Heta hna ka dire lahmaq* !
    – Hé, la Student ! On n’est pas en classe de tirs aux chnoques ! Ni en apprentissage aux chiens ! Hier tu fus la maitresse de mon fils et pas la mienne !
    – Lahla ilahqek *!
    – Et je n’aime pas qu’une femme, aussi belle soit-elle, me commande chez moi ! Ni même au Ministère ! Ou dans l’au-delà ! Et heureux que les anges n’aient pas de sexe !
    – Dommage ! Soupira la Student. Moi, qui ne me suis jamais mariée, là-bas ! J’avais comme un espoir, qu’une fois au paradis, il y aurait une relation sacrée avec quelqu’un…Une petite demande pour gonfler mon ego !
    – Heureux qu’on ne les ‘’voie’’ pas, les anges !
    – Maidoc, tu écris mal, il faut écrire ‘’Voit’’ !
    – Non, mon petit David, au présent du subjonctif, il faut écrire ‘’voie’’, même ici ! Fit Student, sa puéricultrice et préceptrice particulière !
    – Sinon, on n’aurait rien donné du paradis ! Avec tous les touristes recalés de Marrakech et de l’Indochine et qui ont accès au septième ciel pour un pactole ! Je ne donnerais pas beaucoup de la gente ailée, si elle descendait trop bas !
    – Alors, tu permets ? C’était mes anciens ministres de la Santé quand j’étais médecin dans l’Autre Cité. Et puis je reconnais à côté d’eux les anciens délégués des hôpitaux. Salut honorables confrères ! Et plus loin, voici nos doyens de facs et les recteurs des universités ! Si Mohamed El fassi, avec sa double djellaba, toujours en train de fredonner des airs de malhoun et de tarab andaloussi…Dr Abdelmalek Faraj, le premier toubib indigène, en train de croquer des pois-chiches ! J’ai du mal à reconnaître les autres successeurs. Sont-ils en retard ? Ou dans d’autres stalags et autres convois ?
    – Tu as raté ta mise au point ? On a raté ta réincarnation et ta résurrection ! On a mal fait ta maintenance ! Malgré des siècles de remise en forme au labo-caveau !
    – Ressuscitation ou pas, pourquoi mélange-t-on les genres ?
    – On met des femmes au milieu des hommes…
    – Et vice versa, des hommes au milieu des femmes…Où est le problème ?
    – Ça risque de faire des petits, ici aussi !
    – Là, ce sont des avocats entre les médecins !
    – Je n’en vois qu’une !
    – On mélange les femmes avec ces hommes aussi chez le bon dieu. Y a plus de pudeur ! La mixité ?! Il ne manque plus que la laïcité et la république ! Y a de l’arrogance et de la dssara* même ici ! Le MALI et ses impudences gastronomiques, qui offensait ostentatoirement et publiquement les jeûneurs, en plein jeûne du mois de Ramadan …
    – Demandez le programme !
    – A vendre la carte des lieux et avec les photos du paradis et des enfers !
    – Le livre comptable à demi-prix…Prenez, prenez !
    – Les QCM avant votre ultime examen…
    – Qui c’est ces mecs, Mamy ? C’est un souk ou la Résurrection ? Ils sont collants comme des marchands marocains. Ils veulent à tout prix nous refiler leurs chinoiseries artisanales. On n’est pas des touristes, monsieur !
    – Ce sont des productions locales ! Là aussi il y a un problème avec l’économie souterraine, les ferrachas*. Le Ministre de l’économie ne bouge pas : il veille en silence, à ne pas faire de remous, en attendant sa place de Premier Ministre. C’est inéluctable.
    – Il est du RNI ou du FMI ?
    – Les anges chômeurs, grossis des licenciés, des curés et des moines, qui ne savent plus quoi faire de leur éternité. Ils vont adhérer au Parti le plus en vue. Il faut bien qu’ils s’occupent et travaillent à quelque chose. Ils ne vont pas quand même tous adhérer au PAM !
    – L’Église est représentée ?
    – Il y a toutes les religions, toutes les églises, les temples, les mosquées, ainsi que les syndicats, les clubs de nuits et de nudistes, les clubs des athées, plus les associations des apostats et les fédérations des homo !
    – La musique, demandez le coffret des louanges ! Les intégrales en MP15 !
    – Achetez vos prières ! Convertissez-vous librement, à la religion, tant qu’il est encore temps !
    – Demandez les services d’un avocat pour vous soutenir lors du Jugement Dernier !
    – Slips à vendre ! Bikinis, bikinis, bourkas , serrrrrvieeeeettes !
    – Au fait qu’est ce qu’on attend pour nous habiller et demander le programme de ce qui nous attend, ici ! Ça risque de durer, n’est-ce pas Mamy ?
    – En fait, c’est intuitif, interactif et très convivial ! Nous sommes comme des périphériques, d’un composant central, branché en WIFI ? Ou quelque chose du genre ! J’ai l’impression d’emmagasiner des informations et des idées qui ne furent pas les miennes sur la Terre, il y a longtemps!
    – Depuis ton décès il y a bien des choses qui se sont produites et qui ont été créées !
    – Tu as remarqué que nous nous comprenons et qui ceux qui nous croisent sont compréhensibles ? Même s’ils avaient d’autres langues avant de venir ici. Tout le monde comprend tout le monde. Mais quelle est cette langue ? Ou utilisons-nous simplement la pensée alors que nous avons la sensation de parler et d’entendre ?
    – Est-ce de l’Esperanto ? Pourquoi nous les ignorions, cette langue et ces facultés, dans l’autre monde ?
    – Le T.I.I.C, ‘‘le Transfert Instantané des Infos et de la Connaissance’’ dépasse le transfert et la communication par la pensée. Tout le monde plonge dans la connaissance de tous. Aucun secret ne persiste ici ! Les cerveaux ou leurs équivalents ici sont quasiment branchés…
    – Ça, c’est le côté miracle de cette Cour !
    – Pas besoin de médecin ici, Toubib !
    – On est tous en bonne santé.
    – Moi le premier, Dieu merci ! Fais-voir ton front, Daniel !
    – Ne me touche pas, toi le Marrakchi…T’es pas mon type ! Et je ne suis qu’un enfant !
    – Wouaw ! La presse va se saisir de cette affaire et casser les élections.
    – Ne t’inquiète pas mon petit Dan ? Notre médecin n’est pas du genre que doit craindre un gosse. Tu l’as connu pourtant depuis des décades ! Excuse-le, Médecin ! Ils sont tous comme ça de nature, c’est génétique chez les chorfa d’Israël. Ils sont un peu peureux sur les bords, c’est atavique ! Pour ma part, mon cher ami, je commence à mieux respirer!
    – Merci de me blanchir ainsi devant cet incrédule, de prince suspicieux et peureux ! Et je t’avais toujours dit d’arrêter de fumer, sœur Student !
    – Me voilà rétablie !
    – On peut alors s’embrasser sans être repoussés par l’odeur de ta cigarette !
    – Cochon !
    – Je t’avais prévenue, Maman, de te méfier de lui !
    – Arrête Dan, c’est pour plaisanter ! De ma part du moins !
    – Et puis, les amis, je ne vois pas les singes, les cochons, les bêtes égorgées, ou tuées en offrandes pour les dieux. Et tout le bétail, toutes ces bêtes petites et grandes qui nous phagocytions !
    – C’est une question d’âmes ! Les animaux en sont dépourvus !
    – Pas mon chien, Mondoc !
    – Ni ma chatte, Maidoc, non plus !
    – J’ai toujours eu envie de ta chatte, Sœurette !
    – Maidoc, tu me harcèles, même ici ? Devant le bon Dieu ! C’est péché ! L’amour platonique que je t’ai donné, ne te suffirait-il plus ?
    – Ici, nous n’avons plus le frein social ni la limite de l’âge ! Et tu es mieux en tenue d’Ève, qu’en complet bleu taciturne, deux pièces, porté durant 80 ans !
    – Et, les cheveux te vont bien ! Mais, revenons à notre sujet, sinon tu vas baver et te mouiller !
    – Alors qu’elle est la couleur de mon âme. Même ici, il me semble que je ne la vois pas ! A moins qu’elle ne soit ‘’moi’’ et que je ne le sache pas !
    – A qui le dis-tu, Mondoc !
    – Mamy, vais-je subir encore les exclusions, le racisme, les plaisanteries sur mon nez ? Nous les Juifs…
    – Nous les Arabes,
    – Et nous les Noirs !
    – Qui c’est qui a parlé…Il n’y aucun noir et aucun arabe…L’Au-delà est fait juste pour les blancs …
    – Noonn ! C’est le Paradis qui est fait juste pour vous !
    – Tu as entendu seulement le Google local ! Ça doit provenir des Bruneaux qui dansent là-bas…Ils ont dû hacker le transfert des idées…
    – On peut danser, alors ?
    – Peut-être bien que oui, durant les récréations ! Je suppose…
    – Hé vous ! Y a pas de bureau de renseignement, par là ?
    – Y a qu’à penser à la question que tu veux, pour recevoir la réponse instantanément.
    – Fichtre ! Pourquoi on n’était pas comme ça, en bas ?
    – Je te disais, si tu veux reprendre le cours de ma pensée, sans aller errer de la tienne ailleurs, que la vindicte terroriste, le délit de faciès et le péché de couleur furent nos freins et nos barrières, les supports de nos haines ! Ce fut notre sort culturel, des gens haïs et des amoindris, des exclus !
    – Là, on va plutôt régler les couleurs du péché ! Tu as des comptes à rendre Maidoc. Le Jugement va tarder sur ton cas. J’espère qu’on passera avant toi, sinon on va se glacer ici ! Tous les Alzheimer vont reprendre leur mémoire et retrouver leur entière personnalité. Tu ne pourras pas t’esquiver ainsi et prétexter la maladie ou l’oubli, pour ne pas payer tes jugements politiques contre mes amis sionistes, contre les gentils mafias industrielles, pis tes errements diagnostiques et autres injures contre les ministres dans leur derrière…
    – Sur, derrière leur dos, Prince !
    – Merci, ma préceptrice ! Comment Israël va te payer ici, pour ton labeur et ton service auprès de mes aêtab echarifa*!
    – C’est inclus dans la garantie !
    – Oui, je disais de Maidoc, de ses injures sur le dos des responsables, que ce sont des critiques insolentes et d’une bassesse haïssable. C’est inouï de la part d’un médecin qui appartient au système et qui en profite !
    – Hein, moi ?
    – Oui, comme c’est le cas, hyper réitéré, sur le dos, hein Mme Student, de cette richissime et pauvre avocate, Yasmina, tombée dans les rets d’un ministère qui ne la mérite pas !
    – C’est de la fourberie ! Je suis innocent de ce que tu allègues comme faussetés, et je regrette ce que j’ai pu oublier !
    – Tu t’en tires bien avec cette formule ! ‘’ Je suis innocent de ce que tu avances et je regrette ce que j’ai pu oublier’’. Très beau ! Sublime !
    – Merci, Dan !
    – On va la vendre, ta sentence ! Une formule gagnante à vendre à tous les politiciens ! A tous les entrepreneurs à tous les ouvriers ! Elle pourrait bien marcher ici et sauver toute l’humanité. Tout votre phosphate ne pourra pas sauver vos cadres et vos concitoyens de la déconfiture…Vous êtes faits ! Vous allez vous ruiner pour acheter ma formule salvatrice ! Ne sachant rien inventer, vous avez tout vendu pour de l’huile et une bouchée de pain ! Vous êtes à nous ! N’teuma djialnaa, haye daba !
    – Pas étonnante, cette si belle charité, pour un descendant des prophètes hébraïques ! David Salomon le 60ème, même s’il fut le dernier Roi, non régnant, pour dérives démocratiques dans la presqu’île nommée, Israël ! C’est Lui, c’est eux qui nous ont tout vendu, tout acheté et tout pris !
    – Ce sont les gènes des marchands qui parlent, Toubib ! Dans l’absolu je vends pour faire des affaires !
    – Et tu prends sans donner, aussi ! Je sais !
    – Attendez, les amis, le Jugement, c’est pour les humains seulement ?
    – Oui pourquoi David est-il avec nous ?
    – Hein Maidoc, tu me provoques !
    – Oui, Être supérieur, tu devrais être avec les pharaons, les empereurs, les tzars, les sultans, les émirs, les rois, les califes, les pachas et les descendants des prophètes….
    – Ça va, cesse, tes longueurs monotones, Scribe !
    – Tes langueurs monotones. (Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone. Verlaine. )
    – Merci maitresse ! J’ai compris ta litanie, tu veux attaquer indirectement les rois ! Bon, oui, certes, si c’est comme ça ! Mais pourquoi tu me mets avec ceux !
    – Mais, au fait, je n’aperçois ni les anges ni les diables. Encore moins les lunatiques, les lémuriens, les sélénites, les martiens. Ni les créatures de la Voie Lactée, les lutins et surhommes qui ont habité nos mythes et rempli nos légendes de princes, de sorciers, baves et de crocs ! Quand même, toutes ces galaxies vides, avec nous seuls, ‘’les soi-disant humains ’’comme seuls êtres vivants ? C’est impossible ce serait trop bête, que nous soyions les seules bêtes du bon Dieu ! Il y a mieux que nous, certes ! Du fait que, même si nous sommes d’admirables créatures, narcissiques et égocentristes, nous ne sommes pas parfaits, alors que Dieu est Dieu, et qu’il est de ce fait, capable de créer des ‘’choses’’ plus superbes encore !
    – Fussent de simples inventions ! Un système que nous soyons les seuls êtres crées et à devoir être jugés, ce long jour, sans soleil et sans lune !
    – Et au fait où c’est qu’on est ? La carte des lieux qu’on nous a refilée n’indique pas le voisinage ! Au ciel ? Entre le ciel et terre ? Ou sur une autre planète ? Et, une question qui me reste, qu’est-ce qu’il y a après le ciel ! Une fois qu’on a dépassé la dernière étoile…Dites !
    – Mon information terrestre ne m’a pas laissé de souvenirs !
    – « L’âme est du domaine de Dieu » ! (Coran)
    – Nous n’avons pas les sens adéquats pour la saisir. Sa nécessité est prégnante ! Nécessaire pour la majorité des courants de pensée.
    – C’est pour ça qu’on est là…
    – On devrait rencontrer des rabbins.
    – Des savants de l’islam, des oulémas, des Habous, de la Qaraouine, cheikh, Yassine, Ahmed Toufik, Lamdaghri, des Sunnites, des Chiîtes…
    – Des prêtres, des curés, des saints ! Ils devraient tenir des conférences et faire des points de presse pour guider la communauté ici présente, angoissée et en attente qu’elle est ! On nous doit au moins ça ! Il faut qu’on bouge !
    – T’es une râleuse invétérée! Ça ne m’étonne pas que tu soies française de souche, Student !
    – Une pétition Mamy ! Je signerai ? J’ai avec moi le sceau de Salomon. Ne rigole pas, toi, Maidoc !
    – Merci Doc ! Je crois que nous saisissons intuitivement ce qui nous attend ! Le programme survient en nous, au fur et à mesure que le temps avance. Nous sommes informés instantanément de ce qui se passe et de ce qui est programmé !
    – Très fort, est-ce que tu es déjà venu ici, Maidoc?
    – Est-ce que le temps et l’espace ne sont pas suspendus, Stud ?
    – Je pense que le sort de l’humanité est réglé, une bonne fois pour toutes, Doc.
    – Il n’y a plus d’humanité ! Pourtant je l’ai servie, cette humanité, par métier et par conviction !
    – Ça, on le savait et on sait que c’est pour le fric, Doc, ne te fatigue pas! Et, puis, j’en sais quelque chose, moi David Salomon. La Shoah, l’Holocauste, nous l’a enseigné à nos dépens ! Continua David avec véhémence !
    – Mme Student, pour ma part, tu devines les pensées que je vais sortir. Mais je vais les transcrire à l’attention du Lecteur ! Je pense qu’il n’y a plus d’humanité, du fait que nous sommes transférés et transformés, en autre ‘’chose’’ que des hommes ! D’autres êtres, doués d’une âme éternelle, qui n’a plus rien à voir avec ‘’les hommes’’ physiques et leurs composants chimiques. Ces mammifères, carnivores, argileux et matériels que nous fussions !

    ICI, ON NE SAIT PLUS QUI PARLE

    – Ou que la terre renaîtra et qu’elle connaîtra d’autres êtres et d’autres civilisations ?
    – Civilisations ?
    -J’ai honte d’appeler ces systèmes basés sur les conquêtes, les guerres et les meurtres, les possessions, ’’des civilisations’’…Ce sont des systèmes légalisés et affranchis pour une exploitation, par une classe donnée, en un temps donné. Appelle ça autre chose ! Le mot ‘’civilisé’’, quel que soit son décor et sa couleur, est esthétique certes. Mais aucune de ces ‘’ périodes‘’ à mon sens ne mérite le label, éthique ou moral de « civilisation » !
    – Ça peut se concevoir ! Pour te faire plaisir ! Parce qu’il faut fermer la boutique. Le temps d’émission est compté. On va nous appeler d’un moment ou l’autre à la barre. Et le Lecteur en a marre !
    – La Terre a été avalée, le soleil aussi, par un gigantesque et terrible courant d’air. Le grand souffle de la Trompète divine a été entendu. Un trou noir, qui s’est trompé de porte spatiotemporelle, nous a avalés. Ou qu’il ait été choisi pour faire ce chemin, afin d’en finir avec notre système solaire.
    – Alors rendez-vous au 41ème épisode de la chronique. Je ne vais pas vous enchaîner encore plus à ce moussalsale ramadanien, qui s’est trompé d’univers et de Laylat el Cadres !
    – Dommage on avait encore des choses à communiquer en tant qu’éclaireurs et vétérans de l’Au-delà, pour auditer et dénoncer, ceux qui sont encore, soi-disant des ‘’vivants’’ !
    – Par exemple ?
    – ‘’Le secret des dieux’’ !
    – Madame Student, David, selon moi, notre matrone de service est une icône. Elle prend plaisir à s’identifier à son rôle de vestale et à le personnifier. Il est naturel pour une déesse, de son standing de tuer ses petits ! La manif de ses administrés en fut l’occasion propice. C’est ainsi qu’elles se fécondent les déesses et qu’elles s’illustrent devant les leurs. Car elles répugnent le commerce avec les êtres mineurs au point d’honnir s’accoupler avec les créatures inferieures et infâmes qui peuvent souiller leur sang divin. Seul le grand Zeus, Jupin pour les intimes et non pas Juppé de Sarkoland, a défié la barrière des espèces, en prenant femmes et amantes parmi les filles des hommes ! Ça n’aura fait que des demi-dieux, des titans, des monstres, dont Europe ! Pour certains, c’est une lubricité indigne et les déesses mères, abusées, ont pris ombrage et se sont vengées sur les hommes !
    – Moi, David, je vous dis ceci. Quand le Saint Esprit, verbe de Dieu, permit à Marie la Vierge de concevoir Aïssa, sans qu’aucun homme ne la touche, ce fut une exception et un miracle. Idem quand Jésus de Nazareth, fut crucifié, ou qu’un autre ait pris sa place, un agitateur ou un brigand du nom de Barabbas, ou Ba Abbès, et qu’il ressuscita ou remonta chez Dieu, selon la version chrétienne, ce sont des avis qui s’affrontent et des crédos qui s’opposent, livrant les hommes aux pires disputes et les religions aux guerres…Dès qu’il y a une intervention , les hommes commencent à chicaner et à se chamailler et les dieux leur envoient des punitions pour se taire. Les guerres, les épidémies, les séismes telluriques, le sexisme et les autres ‘’ismes’’…
    – Assez pour la Baddou ! Elle va nous entendre.
    – Elle nous lit déjà, en secret ! Dans les endroits discrets.
    – Elle reçoit nos ondées fertiles !
    – Nos ondes, Prince ! Nos ondes positives !
    – Elle n’en profite pas, me semble-t-il. La plus belle de ce Gouvernement et de ces Parlements, est suffisante d’elle-même. Et l’on peut la comparer à la dragonne du Komodo, qui se multiple par parthénogénèse. Sans besoin de personne pour la féconder ou lui donner des idées !
    – Les enfants, soyez magnanimes. Ce n’est pas elle qui danse et qui chante noyée dans cette immense foule, c’est Shakira ! Vous alliez me créer un accident* diplomatique ! Une guerre des nerfs, une conflagration des sentiments chez la Koutla et les Istiqlaliens ou une croisade. Une guerre des religions, dans ce chapitre, en pleine Résurrection…
    -A propos d’érection, Mamy …
    – Ce n’est pas le moment, Prince, tu es nu. Tu vas nous décevoir ou nous faire peur !
    – Mamy, retiens ton monstre !
    – Laisse le Docteur délirer à son aise. Il a pris deux traits dans chaque narine ! Dans un instant, il ira couver sa cuite.
    – Et quand vas-tu te marier au fait ? Avec une infante palestinienne pour faire la paix ! Wella baraka âlik a mulay, leflous we zhou maâ essahbates del oûlam we di Hamas ! Ou que tu attendes que ta ménopause soit au-delà des ressources thérapeutiques ? Dis-nous Prince !
    – Bazzaf âlik a si tbib del akhira ! Non, je n’ai pas encore eu mes règles, figure-toi. Je veux dire mon monarque !
    – Ménarche, Prince ! Même si tu es de sang noble, tu ne risques pas de les avoir, tes règles ! Regarde ton honorable entre-cuisse ! T’es un garçon ! Tu sais ?
    – Mamy, détrompe-toi. Maintenant, ici dans l’au-delà, parce qu’on ne peut plus rien se cacher, je vais te dire mon secret. Un secret dynastique terrible. Je suis comme les dieux et comme la Ministre que tu décries, je me reproduis seul. Sans besoin de personne ! Et s’il m’arrivait de recevoir une offrande humaine, une chair consommable, je développerais une grossesse. Alors une côte se détacherait de moi pour devenir une nouvelle Ève ou un nouvel Adam. Dès lors je ne veux pas faire de concurrence à votre Ministre et tuer mes enfants en les avalant. Je risquerais de vomir, en accouchant d’une autre humanité.
    – Les dieux sont repoussants, Stud !
    – Tu te souviens, Doc, de Cnossos, qui mangeait son enfant !
    – Student et Maidoc dirent ensuite, en chœur. Ah Prince, c’était ça le secret de la ‘’Résurrection des dieux’’ ! Un mystère fantastique qui te grandit à nos yeux. Tu es un être sacré…Pardonne nos plaisanteries et nos impudences. Accepte, Altesse d’intercéder auprès des anges et des prophètes pour nous épargner le jugement et l’enfer…On se voit mal dedans !
    -Amen, mes frères ! Allons saluer mes ancêtres pour obtenir leur baraka et le visa pour l’Eden. Je m’ennuierais là-bas, sans vous !
    – Tes ancêtres, ils sont en Libye en train de se partager la baraka de feu Kadhafi !
    – Je ne veux pas de votre visa, si je dois faire cette queue et opposer mes empreintes digitales ! C’est humiliant pour des gens qui n’ont besoin de personne et qui gardent leur dignité !
    – Qui a dit ça ?
    – Personne ! Ça doit être l’écho du brouhaha de tous ces gens !
    – Il y a de ces gens ! Sans le fuel comment garderaient-ils la leur de dignité ? Et l’enfer a besoin de fuel ! Tu croies qu’on le chauffe au bois ?

    DR IDRISSI MY AHMED
    KENITRA, LE 2 SEPTEMBRE 2011

    #206932
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Student 40
    La résurrection des dieux

    PRÉFACE ET AVERTISSEMENT

    Que valent les valets et leurs âmes ? Ici-bas ou Labyrinthique ailleurs ! Que coûtent les laquais et leurs cœurs, quand les seigneurs complotent contre leurs créatures, avant que les dieux ne décident de leurs destins ? Pour certains les dieux n’existent pas. Pour d’autres, ils sont morts avec la civilisation grecque et qu’il faut les ressusciter pour le besoins des hommes. D’aucuns disent qu’ils ont été réinventés par la mondialisation. Et ce sont eux qui font et défont les chefs, les pays et les nations. Mais, Dieu, le vrai, dans tout ça ? « La logique de son existence n’est que sa nécessité ».
    « Ne voient-ils pas que Dieu, qui a créé le ciel et la terre, sans avoir été fatigué par leur création, possède le pouvoir de rendre la vie aux morts ? Oui, en vérité, Il est puissant en toute chose. » ( Coran, Masson, Sourat XLVI, Al Ahqaf, verset 33).
    L’intelligence et la certitude de son Existence sont dans l’effarement devant la Création qui défie les sens, dans la démesure et le but incompris de celle-ci. Libertés, droits et démocratie, responsabilité et sanctions, résultent de cette inintelligible inéquation dans un univers superlatif.
    Quand le sort est écrit, même pour les chefs, à quoi servent les libertés aux sujets ? Quelle est la part du rêve dans la réalité ? Quelle est la part des rencontres et des hasards, de la volonté des créatures assujetties, dans des actes qui interagissent, sans possibilité pour eux de les corriger ni de les changer d’un iota pour la communauté ? Quand la corde est serrée au cou, pourquoi ouvrir les barreaux et exhiber par ce geste un semblant de liberté ou un acte de volonté ? Pourquoi punir comme coupables, ceux dont on a écrit le destin et forcé les traits sous les vents, l’argile, la chair ou d’autres lumières et fixé leur terme ? A l’image des papillons piqués sur une feuille que les fourmis vont grignoter. Pareillement, sur le papier, la constitution, les chromosomes ou la table mosaïque des lois, la question du destin et des libertés contrites reste la même. L’univers nous défie et nous n’y pouvons rien. Seulement cette conscience d’une incapacité certaine amoindrit l’ambition et les espoirs de l’homme. Si la terre nous pousse à la vie et à l’optimisme, le ciel nous écrase de scepticisme.
    Dans ce texte les acteurs, assujettis courbés en prières, vont se rencontrer sur cette place, où ils seront nez à nez avec leurs rois et leurs maîtres. Félons et parjures, obséquieux imposteurs, hommes effacés et d’apostats, ils sont perplexes et hagards, car ils n’ont souvent rien compris à la vie ni à son but ou leurs rôles. Est-ce que toi ou moi, y avons compris quelque chose, déjà, pour en parler ?
    Libre arbitre et responsabilité, le hasard aide la nécessité. La vie est donnée sans requête. Cadeau immérité ou charge injuste ? La mort souhaitée ou honnie, restera incomprise, si elle n’est pas suivie par la Réincarnation. La force de Dieu réside dans ce retour de l’homme. C’est une forme de contrat virtuel et éthique, de pari ou de défi, qui satisfait la raison et qui se complait avec la religion. La religion, par les liens qu’elle impose avec la déité, est une réponse à ce contrat théo-logique.
    Choisissez vous-mêmes donc votre sujet de philo et posez-le à Mme Student. Médecine et philosophie, religion et civisme ! Politique, guerres, paresse et arnaques, escroqueries ou incompétences, incroyables accueils, pulsions ennemies, gèrent la vie avec leurs déconvenues !
    Dans une partie de la longue scène 40-2 de ce théâtre démocratique et insolent, je m’adresse aux dieux des hôpitaux et de la médecine ! Que faire Hippocrate, quand toute une classe complote sur ton dos ? Son ministre en tête, Circée d’un soir, couronnée comme la Gorgone de serpents en guise de caducées, elle prend avec courage le taureau par les cornes. Le monstre tutélaire qu’est ce ministère labyrinthique, où s’évertue sa quête, ressemble à une tragédie à laquelle ne manquent que les dieux grecs ! Sortira-t-elle indemne du Dédale ? Est-elle Thésée ou celle qui lui donna le fil salvateur Ariane ?
    Je vous livre un sujet de réflexion, conjointement, avant de vous laisser plonger dans le délire du trilogue. Que faire, quand vous avez les mains nues, loin des secours et que vous demandez à un inconnu, aussi médecin soit-il, d’interférer face au déclin, sur un corps en défervescence. Repoussé par les hôpitaux, la veille de partir, un organisme alité, délité, en voie de départ vers l’inconnu, ne trouve plus d’aide de la part des hommes de sciences, sensés l’accompagner jusqu’au bout. Ici on la renvoie. Là, hémiplégique de 80 berges, fracturée, on lui demande de payer des frais parallèles ou d’aller acheter une prothèse et des clous.
    Parasites et virus, le milieu grouille de germes qui se nourrissent de la vie et vous poussent vers le néant. Chacun à son tour. Je ne veux pas me nourrir de ton certificat de décès. Ton cas ne relève plus de l’homme. Adieu vieille dame, je ne pouvais pas t’aider.
    Maintenant, dans ce qui va suivre, c’est le réveil après la mort. C’est la Résurrection, le Grand Rassemblement avant le Jugement Dernier. On vous y retrouvera peut-être, vielles dames, comme témoins à charges et victimes du système. En casaque, en blouse ou nu, ton traumato essaiera d’échapper à ton regard.
    Proies et prédateurs, victimes et potentats, défilent dans la même cour, sous les mêmes couleurs. Les derniers à être partis rencontrent leurs ancêtres. Ayant été nourris et vêtus, les uns de la chair des autres, ayant partagé cycliquement les mêmes argiles pour s’y constituer avant d’y retourner, ils sont tous là, ils attendant le Jugement. Non sans crainte ni effarement. Car, ce moment, ils l’avaient déjà craint, pour certains de leur vivant, essayant de le renier pour certains, ou de l’amadouer à force de prières en vue de s’y préparer.
    « Ils disent, il n’y a pour nous que notre vie présente. Nous vivons et nous mourrons. Seul le temps qui passe nous fait périr. »… « Dis : Dieu vous fait vivre, puis Il vous fait mourir. Il vous réunira ensuite le jour de la Résurrection. (Coran, Masson, Sourate XLV, l’Agenouillée, versets, 24 et 26.)

    RÉCRIMINATIONS TERRESTRES

    Ma petite fille était malade, ma fille qui devait s’occuper d’elle est tombée malade à son tour. Je devais aller à pied, sur une distance inhabituelle, pour aller les examiner. Cela représente des kilomètres à pied pour un vieux myasthénique.
    Des hectares de trottoirs, plus défoncés que nos corrompus et leurs mentalités, criaient vengeance sous mes pas hésitants. Des montagnes de sables, de détritus souillés de restes de cadavres, sortis du ventre de la terre mère, s’éparpillaient à côté de poubelles éventrées qu’un ramasseur de cartons fouillait, en écoutant une musique de fête ! Oui, mes faiblesses physiques et coronaires d’une part, la hâte pour aller les voir sous ce soleil ramadanien, la crainte de chuter moi même comme l’autre fois, décuplaient mes sueurs, mes craintes et mes imprécations.
    Agressives comme des rancunes, mes prières au ciel se firent comme des récriminations vengeresses, aspirant à ce que d’autres colons viennent pour réparer les trottoirs et les replanter d’arbres. Reniement abject, apostasie, révisionnisme, d’un nationalisme outré par l’arriération de cette cité que j’ai choisie d’entre toutes, pour m’installer. Un suicide de citadin ? Une apostasie pour un unémiste !
    Qu’a-t-il fait ce pays pour mériter des représentants aussi infâmes ? Nous avons les cadres que nous méritons, vous dites et que c’est ça la démocratie ! Certes, mais qui les forme et qui les encadre ? Les plus grandes fortunes ne payent pas assez d’impôts et nous ne sommes pas suffisamment civiques ni solidaires. Les plus vertueux d’entre-nous se taisent dans leurs prières au lieu de maugréer, préférant investir dans l’Au-delà, pendant que des milliards fuient le fisc et notre économie donnent des cheveux blancs à nos braves ministres! Je ne parle ni de santé ni de justice, encore moins d’éducation ou de démocratie. Je parle de la rue, qui est la vitrine de l’État, surtout du respect entre les gens et de leur degré de civilisation ! Alors faut-il que les dieux reviennent pour nous corriger et recoloniser la terre ?

    PRÉMONITION

    La Trompette de la fin du monde. Soudain, un son d’une violence effroyable démolit la terre, en un instant il extermina tout ce qui y vivait. La prémonition des prophètes, l’annonce du chaos, s’est réalisée.
    Nous nous retrouvons maintenant dans une autre réalité, plus fantastique encore que ce qui était prédit. Le monde a clamsé, mais nous avons été transportés instamment, ailleurs, dans le cosmos. Je ne saurais pour le moment vous dire où. Mais on y a fait des rencontres dans cette foule affolante où le mot ‘’milliard’’ n’est qu’une sous unité pour compter les créatures !

    LA RÉSURRECTION, STUDENT 40, SCÈNE II

    Cette deuxième scène se passe entre Mme Student, David-Salomon et Maidoc. Elle se tient dans une place de l’espace, aussi large que la Terre, si elle avait été plate, avant d’être soufflée par la Trompète.
    – Mais qui est là, avec feus les docteurs Faraj et Rahali ?
    – C’est maître El Harrouchi ? Que Dieu ait son âme !
    – Les nôtres âmes aussi ! Je te parle de l’homme au papillon, à côté de l’homme de la clinique aux tapis zayanis*!
    – J’ai bien compris, c’est bien lui. Il vient de débarquer cette semaine par le dernier cargo.
    – Vous avez une prémonition. Moi, je ne vois ni homme en papillon ni tapis en offrandes ! Ça n’a pas l’air d’une réception ici ! Et je ne reconnais ni la cour, ni les arbres encore moins les locaux. Je suis désorientée. Est-ce le ciel, qui est au dessus de nous ? On se croirait sur la Lune, Mars ou Uranus.
    – Ah ! Tu y as été, Mme Student ?
    – Oui, peut-être, dans une autre vie, Mondoc !
    – La métempsychose ?
    – Non, le tourisme intemporel, je suppose. Je ne suis sûre de rien, pour le moment.
    – Un peu étourdie ? Attention, on a promis aux lecteurs de leur faire des textes courts, usant des mots les moins difficiles.
    – Oui, c’est ça, des digests, pas des romans indigestes ! Des résumés, des paragraphes d’une seule ligne, avec des phrases d’un seul mot. Amen !
    – Laisse ton savoir au frigo, Mondoc ! Ici, il fait trop chaud, Mamy. Et ce Maidoc, il me donne des sueurs froides !
    -Tu te fous de ma gueule, David ?
    – Pourquoi, on a encore bouffé des Ghazaouis, des Syriens et des Irakiens par milliers ?
    – Je ne suis ni terroriste ni extrémiste. Tu connais ma tempérance, mon hospitalité et ma tolérance, ma timidité envers le Makhzen, mes complaisances discutables et élastiques, sauf pour l’injustice, d’où qu’elle provienne !
    – C’est oui, Docteur. Moi David, j’ai été aux festivals d’Essaouira, j’ai habité à Marrakech….Sans risques ! Et je te dis, j’ai la preuve de votre tiédeur, attisée, puisque vous allez publier cette comédie ! C’est la politique d’ouverture de votre pays qui agrandit votre hardiesse. Pas votre courage princeps ! C’est la psychologie élémentaire appliquée aux enfants ! Mais dans ton cœur, on devine des sentiments sournois et vers qui ils penchent et sur qui tu jettes ta hargne et ton dévolu !
    – Ah, la vache ! Dois-je sourire ou te montrer mes caries et mes dents, Altesse ?
    – Taisez-vous les enfants ! Fit sentencieusement Mme Student. Je vois des caméras qui nous balaient comme des scanners et qui nous pénètrent. J’en ai honte à l’idée de ce qu’ils vont trouver ! Ils sont comme les yeux des marocains attablés aux cafés sur 3 rangées ne laissant nulle place aux piétons, sauf pour marcher sur le macadam, en driblant vélomoteurs et voitures. Ils nous épient. Ils sont constamment en train de regarder, à travers les burqas épaisses, les fesses des femmes !
    – Mamy, hchouma* ! Il ne faut pas déshabiller les gens dehors. Moi je garde ma calotte princière, pour rester digne et discret ! Il faut bien esquiver les regards pénétrants de ces prédateurs ! Les délateurs gratuits, les fdoulis* par civisme et religiosité, sont légion ici ! Ils sont omniprésents. Vous ne pouvez jamais aller en vacances, sans être harcelé par ces paparazzis. Vous vous sentez scannés, perquisitionnés !
    – Comment tu fais a el ôulam ellâma dial Ishraël *? Digne et discret, avec une calotte royale fixée sur tes mèches. Un prince juif au milieu des arabes et des islamistes, sans gardes du corps ! c’est très visible tu sais !
    – Risible ?
    – J’ai dit vi-si-ble !
    – Allons, les gamins ! Maidoc, revenons à vos moutons ! Dis-moi, là te dis-je, à côté de tes vieux ministres de la Santé, qui c’est cette pimbèche qui ne lâche pas son sourire et qui balaie sans arrêt son torse de ses cheveux noirs, en ondulant du tronc ?
    – Mamy Student, tu fais dans l’inquisition !
    – Et Dan, avec une description toute érotique !
    – Non, ésotérique ! Ha ha ha ha. Je demande seulement, mon bon Prince ! Car, j’ai l’impression que je la connais de vue ! Je n’ai pas apporté mes lunettes…Si c’est elle ? Oui c’est elle ! Elle était si jolie avant…La pauvre !
    – Mamy, ach had suspense ?
    – Oui ? Madame Student, elle fut jolie ! Avant de devenir une déesse infanticide, une déicide !
    – Quoi ? Vous tuez les enfants des dieux ?
    – C’est un privilège divin qui n’est donné qu’aux empereurs et aux rois. Néron a brûlé Rome, Kadhafi la Libye, Bush l’Irak ! Ils déclarent les guerres et balaient les arts, les âmes et les civilisations. Le but est de prendre butins et esclaves ou de voler les terres. Pour étendre leurs pouvoirs, ils utilisent les dieux. Ceux de leur race, en imposant leurs lois, leur culture et leur religion, pour fonder des empires, en brûlant les racines des soumis. Le but est toujours le même; les voies diffèrent selon les lieux et le temps. Mais, constamment l’histoire nous a fait état d’un constat affligeant. Les plus illustres des empereurs furent des voleurs en plus du fait qu’ils sont toujours des assassins !
    – Student, tu parles des hommes ou des dieux ? Et de quelle planète déjà ?
    – Mamy, Mamy, khallina hanienne ghi hnak ! Tabeâni hetta hna ! Baraka men el qraya ! Yak khroujt premier de promotion ? Où est-ce que nous sommes déjà ? Dis-moi baêda !
    Note aux lecteurs : Les mots transcrits en écriture penchée sont en hébreu et traduits instantanément en arabe dialectal marocain pour édifier le lecteur. Car sur ce papier, nous n’avons pas l’usage facile des sous-titres !
    – Oui, ¨Prince, tu étais mon seul élève ! Mais là, cette dame qui nous zyeute discrètement et que nous zyeutons sans cesse, c’est une célébrité, une grande idole ! J’ai l’impression de l’avoir connue quelque part.
    – Une chanteuse, une actrice ? Elle est recherchée ? Je veux une autographe !
    – Un autographe, ‘’un’’, en français, mon fils !
    – Peu importe son sexe à l’autographe ! C’est pour, le-la, vendre aux collectionneurs !
    – Elle me rappelle une vieille image de Chronos, le Titan et dieu du temps…
    – Du mauvais temps ou du passe-temps ?
    – C’est un dieu olympien !
    – Chic, un dieu des jeux ! Un esthète, un athlète ! Il ne doit pas s’ennuyer ! Ils font ‘ça’ entre eux, les dieux et même aux humains ! Il les bat tous ! Il faut l’acheter comme joueur ou le copter comme entraineur de notre équipe de Tel-Aviv !
    – Non, c’est le dieu de l’Olympe ! Le ciel et les montagnes des grecs !
    – Mais les Grecs, ils ont fait faillite !
    – Il est représenté de façon symbolique en train de manger son fils ! Sa création. Il faut tout t’expliquer, Altesse ?

    – Alors, la doctoresse, ogresse à ses heures, a une grossesse multiple ! Toubib ! Elle a mangé ses fils ! Mais, elle t’a raté, je vois ?
    – Faute de vrais lions de l’Atlas, une espèce éteinte, on a maintenant une déesse anthropophage ! Une déesse de l’Atlas qui bouffe, décime et extermine ses enfants !
    _ C’est une parabole, symbolique ! Ne vous enfuyez pas, lecteur, elle est réellement belle, mais pas cannibale du tout ! Tentez votre chance, allez querir chez elle, des soins de traumato, dans n’importe quelle ville et vous m’en direz !
    – Infanticides et bouffeuses de mâles…Paradoxale les mantes religieuses ! Pour une dame qui a hérité d’un programme de Protection Maternelle et Infantile, c’est crevant. Elle en est morte en accouchant du Rhamed* !
    – Enceinte, de qui Docteur ?
    – Il faut demander à Dati ! C’est une connaissance intime !
    – Quoi ? Toi et Lalla Dati ? Tu veux nous créer un incident diplomatique avec Aznar, Sarko ou DSK ?
    – On va leur demander ? Ils sont tous là ! Sans gardes du corps ni tralala ! Ils ne vont plus mentir. Ici tout se sait. Y a qu’à y penser pour connaître la vérité…
    – Oh…Mamy. Je suis confus !
    – Je ne parle pas d’elle. Mais de cette sacrée déesse hermaphrodite. C’est son idiosyncrétisme.
    – Idiot syncrétinisme ? Il y a des femmes comme ça, Mamy ? Il y a des mots qui font rire ! Quand à celles qui les portent, les pauvres ! N’est-ce pas Doc ?
    – La superbe nôtre, est classe ! Elle n’a besoin d’aucun mâle pour se faire des enfants ! Et cela est suivi d’une séance d’auto-offrandes lors de laquelle la Divine théophage* se met à les bouffer.
    -Ah ! Comme les cannibales et les Aztèques !
    – Cette cérémonie a lieu la première semaine après l’accouchement, détachement, lors d’une grande cérémonie religieuse ! Allez comprendre les déesses que se sont faites les hommes !
    – Mais, c’est vrai massacre que tu racontes là, Doc ! On ne fait pas ça chez moi, en Israël ! Au fait, sincèrement et j’allais te le dire avant, je ne comprends pas cette harangue, Médor ! Même mort, tu t’en souviens encore. Et avec quelle ténacité maladive ! Et puis, qu’est-ce qui nous vaut cette séquence d’anthropologie des dieux ? Pourquoi tu nous parles de ça ?
    – Pour combler tes vides et remplir le temps ! Avant qu’on ne commence à te jujer et Israël avec toi, son Prince-Roi !
    – Hay Mamy, scheddy âlya had mechlem*!
    – C’est pour tenter de comprendre la conduite psychiatrique d’une ministre ! Et puis, Sidna Daoud, je suis Maidoc et non Médor, même si tu fus le Prince de ce que fut ton past Israël ! Que ce soit entendu !
    – Bigre !
    – Bigger than that ! Je ne suis pas tout à fait éteint. Je suis de la race des âmes en voie d’extinction ! Seule ma haine me fait vivre, pour rester là, afin de la voir disparaître !
    – Ma race ?
    – Non, ma Matrone ! Afin qu’on la juge un jour, sans jamais lui pardonner ! Ni à elle ni à ceux qui la meuvent, fussent-ils ministres, vivant encore sur Terre.
    – Ho, ho, ho Doc ! C’est du Racine–Corneille ! Justice transactionnelle ou tribunal vengeur, agent public du talion, sanctionnateur ! Qui es-tu, vraiment ?
    – Oui, qui tues-tu ?
    – Mais, Maidoc on est mort ! Oui, très morts ! Et, tous les ministres, les cadres, les rois, les présidents, de la préhistoire à l’apocalypse, sont morts. Finished ! Ils vont être ressuscités en simples quidams !
    – Dommage, je fus Prince et Roi d’Israël, du temps du roi d’Afrique, Kadhafi. Avant qu’on ne le pende ou qu’on ne le grille et qu’on jette ses cendres en méditerranée.
    – Comme qui déjà ?
    – Je l’ai vu passer tout à l’heure, complètement remis, le Beladen !
    – Il va la souiller…On va consommer du poisson…On devra s’y baigner ? Les vagues vont le jeter jusqu’en Tel-Aviv plage…On va tomber malades. Non, non, veto ! Mettez-le dans un bloc de ciment et jetez le cube aux Fosses des Philippines.
    – Qu’est-ce qu’elles t’ont fait les fosses pour empoisonner leurs poissons ?
    – Qu’on le pende ou qu’on le calcine ! Moi, je perds dans le change ! Moi, comme un simple quidam ? Je ne suis pas n’importe qui ! Ni comparable à ces maffieux bougnoules et leurs usurpateurs de présidents. Ce n’est pas juste ! Je descends de la lignée directe de David et de Salomon et par eux, de Moïse et d’Abram !
    – Comment ? Tu es si sûr ? Et de quel arbre, de celui de la forêt ou de celui du serpent à venin ? Ou de la branche assassine de Caïn ?
    – Fous-moi la paix, toi ! Je ne te cause pas. Je suis venu rechercher mes ancêtres et les saluer. Je ne suis pas ici pour m’amuser !
    – Aussi, laissez-moi, Surhomme Princier, répondre à Mme Student ! Évitez de m’interrompre à chaque fois avec votre famille de prophètes et vos aristocrates d’ancêtres ! Nous, c’est écrit ! On ne compte pour rien, devant ta race de nobles privilégiés d’Amérique et de chouchous du bon Dieu ? Il y en a marre de nous exploiter avec vos malheurs et nous bassiner avec votre mythologie et votre arbre généalogique ! Oubliez Prince, les prêtres, leurs temples, leurs églises et leurs religions ! Au moins, ici, bghiti ou la lla, on va être égaux. Gued, gued, bla fouhane ! Gueddi gued César we Napoléon. Balak keter, bhal Pharaon*! Tous égaux, en attendant le jugement de Dieu ! Bark !
    – Pourquoi, beurk, je ne savais pas que tu étais Algérien. J’aurais dû m’en douter !
    – Tais-toi Maidoc ! Pas d’impudences ? Dçara âle moulouk khsara* !
    – Laissez-le parler mon bon Prince ! Et toi, Maidoc, c’est très déplacé de critiquer ici, le bon Dieu, les pharaons, les tsars et les sultans, El Himma, l’Algérie, les gendarmes, le Polisario…! Ils peuvent encore s’unir contre un ennemi commun et te châtier ! Ils ont des recommandations ici, des appuis et le bras très long.
    – Mais ce n’est pas une raison pour me taire ! Sauf que c’est opportun, pour obtenir justice, rendre les égards et réparer les tords.
    – Mais, ne sois pas aveugle ! Elle suit une stratégie, elle a des directives d’en haut. Des raisons nationales que ta petite raison ignore ! Elle est une personnalité publique ! Et Toi, madre de dios ? Une poussière, incapable d’égratigner son icône ou d’ébranler sa stature ! Elle a ses raisons, la feue ministre de la Santé, ci-présente.
    – Elle le fut ! Amen !
    – Elle avait en charge des millions de malades et des milliers de médecins.
    – Des milliards de dirhams, à leur service aussi !
    – Pitié pour les femmes, Maidoc !
    – C’est un Ministère, pas un lit, Madame !
    – Merci ! Mais, elle n’a pas couvé que de mauvaises choses…Pardi !
    – Elle a commis la pire des choses ! L’humiliation, la hogra !
    – Pourquoi ? Elle a travaillé en Algérie, chez les frères-adversaires ?
    – Les exactions maladroites, la hogra de fabrication locale, pas d’importation ! La matraque a Lalla sur les 5 ou 6000 Médecins fonctionnaires de son propre ministère. L’agression contre cette ultime espèce d’humanitaires, les médecins. C’est la honte du siècle, qui ne s’est pas faite sans elle. Mme Student, tu connais mon cœur et ce que je pense de la femme. Je ne lui pardonne pas d’avoir humilié mes confrères et trainé dans la poussière et le sang les Blouses Blanches ! Ma blouse, c’est sa toge. Ma blouse, c’est mon drapeau et ma patrie !
    – Oh, oh, hoo, Docteur, Hooo ! Arrête ton char, Maidoc ! Pourtant ce n’est pas elle, l’homme de la harka de Basri
    – Mamy, tu parles de Si Driss, ce phénomène qui fut le pharaon et la ménagère du ministère, le karcher qui l’a fait haïr aux marocains ?
    – Ça ne te regarde pas, Prince ! La nôtre de corporation fut la dernière à résister, avant de subir le sort le plus infamant de la ‘’culture générale locale’’ ! Cette classe s’est retranchée dans son magistère, laissant l’action politique, l’opposition et la quête du pouvoir aux politiciens. Des spécialistes dont la formation est rarement aussi longue, aussi lourde et la pratique quotidiennement, aussi dense. Cette catégorie sociale, avec ses riches et ses médiocres, aura beaucoup donné, rien que pour sa formation. Une véritable exclusion, une marginalisation sociale, loin de l’affairisme, durant laquelle cette tranche aura subi les pires difficultés, les exclusions, le favoritisme et les terreurs.
    – Mamy, bien pensé, le travail du médecin est aussi dur que celui du Prince !
    – Comment ça, Dan ?
    – Et bien, il y beaucoup d’altruisme, de satisfaction morale. Et je dirais, que nous faisons des actes de piété, de religion dans cet office.
    – Ah, mon pauv’Dan, pour le moment essayons de comprendre ce que veut dire le docteur, avant de lire des prières dans ses ordonnances ou dans tes actes ! Quand à toi Mondoc, à verser au calvaire de la formation médicale, j’ai appris que maints harcèlements sont subis par les futures doctoresses pour préparer leurs examens et réussir leurs épreuves cliniques ! Mais, cette caste de notables, dont tu te targues, elle aura perdu toute son aura, du fait des siens ! Et ce, avant de s’installer. Elle a cédé au lucre, elle s’est laissé corrompre. Désolée, j’ai été au ministère, j’ai des chiffres et des rapports..
    – Déjà dans le couvoir les œufs sentent le pourri !
    – Merci la galerie ! Ça, ce sont des amis. Que doivent dire les autres comme gentillesses à l’égard des médecins ?
    – Mamy, le stupre, la luxure et la concupiscence…
    – C’est presque ça, mon fils ! Des mots chers…
    – Arrête, toi ! Laisse nous parler entre adultes !
    – Ici on a le même âge, tu ne me dépasses de rien, Toubib de mes…dieux !
    – David, haye ! Il n’y a qu’un dieu !
    – L’argent ! Il m’humilie Mamy. Je dois le sanctionner. Il est passible de passer par l’épée !
    – La paix, David. Paix avec notre ami Arabe ! Maidoc, ta doctoresse, pardon ta patronne…
    – Oui, notre avocate, enfin ! Continue Sœur Student…
    -Elle a fait, dis-je, comme tout le monde ! Elle doit curer, nettoyer les écuries d’Augias. Des hôpitaux aux cliniques, c’est la même race ! La Santé qu’elle gouverne, celle des hôpitaux en premier, n’a pas plus de mérites que d’autres secteurs libéraux.
    – Tu le dis vraiment ? Tu le penses sérieusement ?
    – Je lisais les journaux, à l’époque ! Je me souviens des allégations. J’ai entrevu des dossiers, quand j’étais au ministère…Tu te rappelles !
    – Pour nous, c’est la dissidence, parce que nous sommes révoltés ! Nous sommes passés de l’admiration respectueuse, à la tolérance, puis au rejet. Elle a perdu estime et prestige sur tous les fronts, sur tous les secteurs. Elle aurait du rester à la famille…Son précédent département.
    – Pitié pour la dame en noir ! D’ailleurs son cercle s’élargit. Là, regarde un peu, essaie de sentir les pulsions et les ondes positives et les sentiments qu’ils dégagent et échangent entre eux ! Tu imagines le monde qui l’entoure maintenant ! On dirait une chanteuse de Mawazine. Shakira choukrane * ! Une vraie halka avec les deux parlements au complet, en tenue de terra bguer* ! Et ça prend toute la place rouge de Moscou et de Marrakech réunies.
    – Ah, bon on est à côté des serpents et du café Argana !
    – Va demander les nouvelles d’Eve et tais-toi ! J’en ai marre, Mardochée !
    – Je suis David-Salomon, le 60ème du nom ! Bla menna âla Yahvé * !
    – C’est tout comme, David, Douido, Daoud, Slimane ou Sélim !
    – Lâche-le, Mondoc ! Ne mord pas ! Il est encore sous garantie !
    – Mais les médecins, avant de se rendre, avant de se vendre, chère madame Student, et certains et pas tous, avant d’opter pour l’application du ‘’plan social’’, avant d’adhérer aveuglément au ‘’ projet de société qui unit la nation’’, avant que la corporation médicale n’adhère à la ‘’nouvelle religion’’ et que beaucoup d’autres secteurs partageaient, avant elle, avant de se laisser corrompre à son tour, comme les autres secteurs, qu’il soit dit ici, qu’il soit dit ici, bis repetita, que c’est la faute des gestionnaires de son espèce !
    – ?? (Étonnement silencieux de Student !
    – Les encadrés, les assujettis, subissent la loi des cadres ! Ce sont eux qui font les réglementations et qui exploitent les gens pour dévier leurs applications, à l’offre et à la demande, en recevant un salaire pour les faveurs ! Ce sont les usuriers des lois ! Des règlements, des jeux de cartes, qu’ils changent au cours de chaque partie !
    – Je comprends ta phrase proustienne, que j’ai ponctuée avec peine de mon étonnement… Mais ! Mais, cher ami, je ne partage guère ton point de vue ! C’est de la cécité, Toubib ! Il y a bien des médecins qui sont restés très honnêtes, même s’ils sont mal payés par le Département de la Santé dont tu dénonces l’illustre propriétaire.
    – Dites-le lui, à la mégère, Stud !
    – Moi, non plus, Mamy ! Les toubibs, c’est un lobby de prédateurs. Des prélats, des prévaricateurs !
    – Comme le vôtre, Excellence sionistissime *! Et qui plus est, ce métier se bat pour son existence et ses droits ! Il est dévasté par les usuriers et les…
    – Prédateurs !
    – Bach ârefetiha ? Par les prédateurs, les infiltrés et les charlatans ! Notre corporation fut la plus résistante de toute, avant de céder sous les coups de buttoir d’un système exterminateur des médecins ! Avant sa liquéfaction par les mœurs devenues la routine et les contraintes hypomorales* sur des gens en souffrance, pour leur extorquer, injustement, des honoraires, indus !
    – Hypomorales ? What is it, My Doc?
    – C’est un autre néologisme de son cru, Prince !
    – C’est un autre masque que tu prends pour cacher avec pudeur et crainte la pourriture de la société ? Tu critiques ta société be essbaêe tehte el cacha* ? Parle plus franchement mon vieux ! Ici et maintenant. Attaque. Chope-la. C’est la Résurrection !
    – Après l’Apocalypse, la smala des Cavaliers, Hagog et Magog, le Messie, le Mehdi et tout le brouhaha, on est tous vivants ! Le bon Dieu a tenu parole ! Le tsunami du clairon final a tout emporté.
    – De retour, sur cette place du grand jugement, personne ne peut rien contre toi, Maidoc, même El Boulisse, le Mokhe Zen et la Dakh âlya* ! Ici, tu es sauf ! Libère ton verbe et tes paroles, Toubib !
    -Fussent-elles fausses et tendancieuses, Mamy ? Il ne va plus s’arrêter, il va m’empêcher de parler !
    – Non, Lalla Student, j’use de tournures et non de pléonasmes, pour ne pas répéter les mêmes antiennes, afin d’incruster dans l’esprit du lecteur, des nuances et non des partis-pris !
    – Anciennes ou antiennes ?
    – Il veut dire le même refrain, Prince !
    – Ragots stériles et radotages. Tu profites, 200 siècles après le Printemps Arabe et les manifs sous-développées, pour te délier la langue, à nos dépens. Haye ! Au lieu de nous laisser faire des prières pour que le bon Yahvé nous pardonne !
    – Toi, Prince, Tu es sacré, bon. Tu fais partie de la famille, de la nomenklatura du bon dieu, OK. Il t’a déjà pardonné. Il y a un trône qui t’attend sur les fagots.
    – Tu vois tu vois, Mamy, cet impudent, khechou el habche* ! Et dire qu’un jour, dans son cabinet, il a osé me soigner ! Sans prendre de gants !
    – Et je continuerai encore, si Madame le permettait !
    – Arrêtez messieurs ! On n’est pas venus ici pour entendre vos chamailleries lassantes, ni vos doléances ! Déjà qu’il y a ce bruit de souk impossible !
    – Il ne peut pas parler plus simplement ? Il faut qu’il se montre Docteur, même en parlant sur la place Tahrir de la Résurrection. C’est un Baltagui ! Pauvres lecteurs ! Tu les agresses par ta propagande, tu les dopes, tu les formates, tu les bourres, tu les endoctrines, tu les tue ! Et tu nous barbes, à pleins tubes ! À tous les temps et sur tous les modes !
    – Mme Student écoute STP, assez aussi mon Prince, SVP ! Ce n’est plus un tabou de parler franchement des prévaricateurs, de la concussion et du népotisme usuraire et de les appeler de son nom : la Corruption ! Ça ne l’est plus depuis belle lurette dans mon pays. Et pour ta gouverne, Prince à six branches, ça a été dénigré par la plus illustre des autorités, le Roi !
    – Tu exagères, même ici ! Quel souffle ! Tu continues à batailler et à militer même après ta mort. Dit Student qui regardait ailleurs dans la direction de la supposée Yasmina Baddou et des ministres défunts. Elle avait une nostalgie pour ce département qu’elle avait occupé quand il était simple ‘’Direction de la Santé’’, à l’époque du Général Lyautey…Son cousin !
    – Et pourtant, tu n’avais ni clinique pour te rendre aussi susceptible, aussi ostentatoire qu’irascible, face à notre bonne avocate de ministre.
    – L’indoctoresse* est devenue indélicate. Elle m’a sorti de mes gonds ! Et de ses fans ! Je l’admirais, tu sais ?
    – Je sais ! Les cliniques fermées ou à vendre, tu y allais le moins possible, en te contentant de confier tes malades de loin. Comment expliquer cette passion pour rejoindre le Lobbie ?
    – Seule ma honte fait circuler mon sang ! C’est ma réaction, posthume, face à son affligeante arrogance ! Sans aucun regret ni démission réactionnelle de sa part: 20 médecins furent roués de coups. Et d’un coup, une salve de têtes coupées et une valse de mutations dans les rangs de ses délégués! Puis l’entrée des étrangers et la vente du patrimoine médical aux étrangers, médecins ou simples blanchisseurs, avec son vivier de malades marocains…Une véritable reddition procoloniale !
    – C’est une opération de propreté par le vide. D’autre part, ce n’est pas beaucoup pour des marcheurs, dont le nombre menaçant était à deux pas de la sédition printanière arabe !
    – Malgré la symbolique blouse blanche qu’ils arboraient, ils furent bastonnés, tabassés, sans répit ni retenue ! Où est le respect dû aux médecins ? Vingt fracturés, 20, avec comme résultat, un coma et disait-on, un mort.
    – Des bruits ! Mais, ce n’est rien devant la Libye ou la Syrie ou le Yémen, a Si Tbib !
    – El hamdou li Allah âla bladna ! Qu’est-ce qu’elle est devenue maintenant après la fin du monde ? Ma patrie, ma ville trouée, mon vieux cabinet…
    – Les émeutes sont des révolutions à minima et l’État doit garantir la sécurité des gens ! Je disais, qu’en plus du dégout des régisseurs et du pays, ils allaient entrer de pleins pieds dans l’opposition et le syndicalisme.
    – Le radicalisme ?
    – C’est vers quoi, les indélicats ont poussé les jeunes médecins de l’époque. Une caste typiquement royaliste jusqu’alors, un bastion traditionnel de la monarchie !
    – Dieu sait la part de vérité, Mamy ! Il faudra vérifier tout cela, ici !
    – Elle a fait ça toute seule, la divine créature ? Maidoc !
    – Dopée de zraouettes* fracassières*, dirigées sur ses médecins, venus par milliers manifester pacifiquement, en blouses blanches…
    – Ah !
    – Elle a commis des erreurs politiques et tactiques. Surtout envers son Parti et contre ceux des alliés ! En plus de la déception des électeurs et des sympathisants.
    – Mais il faut pardonner aux morts ! Toubib !
    – Toubib, comment fais-tu pour te rappeler tout ça et nous en baver, alors que ça n’intéresse pas Israël ! Moi, je veux prier pour mon pays ! Je veux chercher mes aïeux prophètes pour intercéder…Tu nous empêches d’aller les trouver. Va lui casser la gueule à ta maîtresse, et lâche-nous les sandales ! Encore que ce n’est peut être pas sa projection hologrammique à ta lubie !
    – Les basques, Dave !
    – Tu as mille fois raison Prince. Je dois la solder ! J’en garde juste le mauvais souvenir ! Elle m’a rendu malade, pire qu’un amoureux éconduit. Je Garde malgré moi, une exhalaison pérenne et mortelle ! Juste assez de haine et de tourments pour la ressusciter en 3D ! Afin de la sanctionner ! Virtuellement !
    – Par simple esprit de vengeance, tu ressusciterais les morts ? Ici aussi, tu délires, mon pote ? Se moqua David.
    – Mes amis, la haine est détestable. C’est une passion, négative, qui amoindrit, qui occupe et qui entrave la vie en lésant la personnalité. De plus elle n’est pas le moteur idéal de l’action, aussi vengeresse soit-elle.
    – Alors, il faut savoir pardonner et taire sa révolte intérieure, Mamy ?
    – Tu plaisantes Prince ? La colère est le vrai accélérateur du rétablissement de l’ordre par une meilleure justice ! Toi qui as lu Nicolas Machiavel, Prince d’Israël, tu devrais le savoir.
    – Tiens on ira le rencontrer, il va donner une conférence publique ce soir, sur Bush-Saddam et leurs impacts sur la politique mondiale…
    – Sans blagues ! Tu te moques de Maidoc. Et si c’est vrai, comment le sais-tu, Mamy ?
    – C’est intuitif David. Ici on entend tout le monde et les infos nous pénètrent pour ressurgir au besoin…
    – Madame Student, écoute-moi !
    – Méfie-toi Mam ! Il va te chanter le tube de ‘‘Aïcha’’ comme Cheb Khaled et t’envoûter pour t’entraîner, loin de moi. Reste, je suis seul !
    – David, écoute-moi !
    – Pas moi, vade retro satanas ! Je n’aime pas les plaisanteries entre hommes et enfants…
    – David, Student, pour reprendre la discussion, SVP !
    – On a toute l’éternité !
    – Pour cette question à propos de la colère et la vengeance, il y a deux situations aux vertus contraires. Pardonner quand on est faible et incapable de revanche et puis se taire. C’est une question d’impuissance ou de lâcheté, voire d’intérêts supérieurs existentiels. Ou, pardonner quand on est puissant et capable de vengeance. C’est alors une question d’élévation morale, pour l’individu et autant pour la société qui pratique cette tempérance et cette retenue dans le but non pas de sévir ou de venger, mais de rééduquer, en obtenant justice !
    – Seulement, ces deux conduites sanctionnent mal en laissant l’avantage aux coupables qui se complaisent dans l’incapacité de la morale et son hésitation à rendre le mal pour le mal.
    – Quand on sent une injustice il faut la juguler, c’est le rôle de la justice et l’essence de la suprématie du droit ! La justice doit tirer sa force et son droit de la Loi du Talion. Dit fermement David Salomon, sur un ton assuré !
    – Ce sont les sentiments de haine qui recréent les morts, Student ! Et puis, tu veux me rendre malade, à force de ne pas croire à la justesse de ma cause et de mes ressentiments.
    – Mais, il n’y a plus de cause. Plus de problèmes Doc ! Les jeux sont faits. Nous sommes dans l’Au-delà…Réveille-toi tout est fini nous sommes finis. Nous ne sommes pas de chair, nous sommes des représentations d’une autre nature, vibratoire, avec l’aspect de chair humaine. Nous sommes tous morts, réveille-toi ! N’est-ce pas, Mamy ! Étant la plus âgée, tu es la plus morte d’entre nous !
    – Arrêtez, Altesse ! Maidoc, Ok pour une âme de poète, pour la stimuler et la faire produire. Et l’on peut admettre que les ressentiments, tout comme l’amour, puissent avoir une force de vie et de mort, dans un texte, dans un rêve, mais pas pour ressusciter réellement les morts ! Elle ne te doit rien, pour être là, la vraie Baddou. Alors cesse ton bagou, mon pauvre Bassou !
    – Surtout si on est soi même mort, comme c’est leur cas, Mamy !
    – Dan !
    – A moins de pousser, toi l’artiste, dans le délire fou, le plus fou et te soustraire à la simple réalité, à la raison tout court ! Une illusion psychotique hallucinatoire…Hein Mamy, c’est ça ? Reprit Daniel dans la foulée.
    – Ta gueule, Prince ! Je la ressuscite, je l’indexe, je l’interpelle, par esprit de justice et de vengeance !
    – Goul telaêlek rechouq âliha, al afrite !
    – Mais elle n’est plus responsable de ce Ministère. Ni de quoi que ce soit ! Tout comme toi. Pourquoi veux-tu la harceler outre-tombe et dans l’Au-delà ? Tu es un enquiquineur ou un inquisiteur ?
    – Les deux ! Elle en est justifiable et justiciable !
    – Doc, tout a pété. Il n’y a plus ni santé, ni hôpitaux, ni état, ni Terre, ni mystère, ni ministère, tout est clair !
    – Haquili* ! Es-tu sûre que la mort nous délivre de nos responsabilités passées ? C’est au contraire, ici et maintenant, le meilleur audit, le tribunal le plus objectif, pour rendre justice et passer au crible les mémoires et les responsabilités, sans les interventions de l’argent ni du makhzen ou du pouvoir !
    – Mais ce n’est pas vrai ! Tu as perdu la mémoire, même ici ! Tu n’as pas recouvré ta mémoire, comme nous autres, on dirait ! Ni retrouvé tes souvenirs passés ! Tu parles de haines et de rancunes, alors que tu l’aimais cette bonne Dame.
    – Je ne peux pas m’en cacher ! Je l’appréciais ! J’avais besoin de muse ! C’est autant pour moi, ton beau témoignage.
    – Tu ne ferais pas dans l’ambivalence des fois ou dans le sado-masochisme, par hasard ? Je me souviens de ton bagout pour elle, quand je l’ai aidée pour la former pour le job afin de restructurer le Ministère où elle venait de débarquer, à la stupéfaction de tous ! On avait écrit tout un chapitre dessus dans ma « Chronique ».
    – « Ma chronique différée » !
    – Notre « Chronique, du temps qui passe »…40 chapitres dont plusieurs avortés à cause de toi, le scripteur, qui ne me donne jamais assez de temps ! Et qui refuse de me publier…
    – Si, si c’est OK ! Tu es Madame Student. Ma muse et la cousine du Général Lyautey. Moi, Je suis, moi ! Simplement…
    – ‘’ En plus beau, ce matin !’’
    – Merci, tu te rappelles de ça aussi ! À 90 berges, tu as baisé ton Alzheimer ! Excusez-moi, les enfants !
    – Mamy, c’est odieux : ce vocabulaire et inepte devant Moi ! Et puis, il dit tout ça alors que les anges d’Élohim nous surveillent et nous jugent.
    – Je ne suis pas sa censure, Little Darling !
    – Quittons-le, ce Maidoc et allons chez mes amis et fidèles sujets Israéliens ! Leurs médecins, leurs gens, ne sont pas aussi grossiers !
    – Oui, Mondoc, tu disais ?
    – Ça, tu t’en souviens, je te l’avais confié ! C’était ma petite fille, Nour, qui me m’avait dit un matin !
    – La vérité sort de la bouche des enfants, Maidoc !
    – Tiens, tu parles arabe mieux qu’avant, mon bon Prince d’Israël ?
    – Merci Mon-Doc ! Je préfère t’entendre parler ainsi.
    – Et en plus poli encore ! La monarchie te va très bien ! Tu gouvernes encore la Palestine ? Il n’y a pas eu de printemps arabe en Israël depuis ?
    – Hay! Ach had el fal a shid el machlem*? Tu te sens bien, a Sid Tbib? Divination ou diagnostic ?
    – Non, je me sens plus revigoré, plus jeune, quoique je n’aie ni montre ni miroir en face de moi, pour vérifier.
    – Je suis tes yeux, Maidoc ! Fit la Student, en oscillant lascivement le torse comme pour souligner de son corps, les sentiments et la belle phrase, qu’elle vient de m’écrire en ce jour de Résurrection ! Vous en êtes témoins, Lecteurs !
    – Sans blague ! J’ai déjà entendu ça quelque part. Mais je ne peux me raser, simplement en te regardant, ma chère. Et puis, je vois que tu es toujours flanquée du prince David-Salomon, le 60ème. Je vois là que tu traines jusqu’ici, son karma ! Est-il devenu ton garde corps ? Ou vice versa ? ! A-t-il fait un stage chez nous ?
    – Ok Maidoc, ça va ! Tu as retrouvé toutes tes facultés ! En principe, selon les Écritures Saintes, nous nous réveillons dans de beaux corps.
    – Certains dans de beaux draps ! Dommage qu’ils doivent aller en enfer…Je songe à ce tableau de Noureddine El Fidali, ‘’La faim du monde’’, représentant de dos une superbe créature, de couleur chocolat.
    – Ce n’est pas ta ministre que tu voyais dans sa tenue d’Eve sur ce tableau de l’époque, postérieure ?
    – Elle fondrait ici, si elle était vraie. Elle et ses admirateurs ! On aurait pu les épargner ces beautés ! On aurait pu reprendre les choses et ne pas les laisser se perdre dans les flammes ! Si belles, ça fait de grosses pertes, toutes ces femmes condamnées aux flammes ! Il faut réviser le statut de ces créatures de rêve et de félicité. A mon sens, il faut considérer l’admiration qui leur est vouées par leurs admirateurs et évaluer tout cet amour, physique ou platonique, comme des prières à Dieu. L’amour qu’on leur porte, ce sont des louanges indirectes et fortes au Seigneur, leur Créateur.
    – Tous ces hommes ! Toutes ces femmes ?
    – Oui ! Elles n’ont pas façonné leurs corps. Quelles que soient leurs forces, leur santé, leur esthétique et leur beauté. Il est leur auteur !
    – Passons !
    – Mais, que fait encore cette dame avec les ministres de la Santé ? et ces milliers de badauds autour d’eux ? Ettaçallout hada* ! Quelle audace ! Je vais aller les saluer et voir ce que raconte leur aguichante et pimpante nouvelle recrue ! Je vois des doyens respectables qui vont en avoir l’eau à la bouche, malgré leurs nombreux pèlerinages.
    – Non, non ! Bien sûr que c’est elle. Je la reconnaitrais entre mille ! Je ne te lâcherai pas d’une semelle, cette fois-ci, Maidoc !
    – Tu es jalouse, Mame Student ?
    – Zut, nous sommes pieds nus !
    – Pas seulement des pieds ! Tu t’es regardée…
    – Ouille ! Même pas un chandail ou une sortie de bain !
    -Même pas un slip !
    – Mamy, j’ai honte.
    – Le Prince d’Israël est nu ! Israël est défait !
    – Le toubib est nu. Il a un grand-petit machin ! (Barrez l’option inutile, Lecteur !)
    – Maidoc, ne me regarde pas ainsi, devant le Prince !
    – Ce sont mes yeux qui tombent et mes paupières qui ne veulent pas se refermer.
    – Malgré ta myasthénie ?
    – Je ne l’ai plus !
    – Il l’a 20cue ! Mam ! Tu as dit le contraire au début…
    – Quoi ??
    – Je l’ai échangée en devises !
    – Quoi ? Comment?
    – De mémoire de patron des juifs, je n’ai jamais entendu parler de ce miracle…Transformer la maladie en argent…Freud et Einstein, mes cousins, c’est zéro devant toi… Haye Maidoc, mon cher Maidoc, montre-moi comment ! A partir d’aujourd’hui, tu laisses la médecine et je te rends riche. On dribblera la mort, on fera fortune et on quittera ce camp de la Résurrection pour refaire notre commerce et notre pays, avec Jérusalem comme capitale éternelle et Al Qods comme banque centrale !

    #206899

    Sujet: Produit de beauté

    dans le forum Au Feminin
    joana13005
    Membre

    Bonjour tout le monde!

    J’aimerai acheter un coffret parfum pour l’anniversaire de ma meilleure amie, ou des produits de beauté comme des produits aux huiles essentielles, produits pour le corps, crèmes, maquillage… Elle est très coquette mais je ne voudrais pas me ruiner! Est-ce que quelqu’un connait une boutique spécialisée ou même un site Internet dédié à ce secteur, avec des produits pas trop onéreux?
    Je vous remercie d’avance, à bientôt !!

    #206897
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DES CADRES EN PERDITION
    AFFAIRE DES CLINIQUE S LIBÉRALES EN PARTICULIER
    ET DE LA VENTE DE LA MÉDECINE EN GENERAL…

    Détente et réflexion sur des cliniques closes
    .

    D’entrée, je lis dans l’Opinion que Voltaire le sarcastique, repris par les journaux et les médiateurs, avait dit et je m’en remémore : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrais jusqu’à la mort, pour que vous ayez le droit de le dire ». Ainsi-permit t-il, malgré son caractère canin, à JJ. Rousseau ses rêveries romantiques lacustres !
    .
    Donc laissez parler, favorisez et offrez à l’avis opposé, son existence, pour démontrer la démocratie dans les faits et dans la culture de communication de tous les jours. Sur le journal en premier, c’est l’essence des libertés que partis et citoyens défendent, chacun à sa manière pour vivre dans la dignité.
    .

    Disons d’abord ceci : Si Abbas El Fassi, en son début d’exercice dans la primature, avait déclaré en substance et fraîchement encore, que son Gouvernement appliquerait, le programme, les instructions et les volontés, de SM le Roi. Précisions et aveux, certitudes naturelles au Maroc, qui avaient fâché les plus intransigeants des démocrates, les nihilistes et les antimonarchistes, à en blasphémer la primature.
    .

    Ensuite, madame Baddou n’est pas La Santé Publique. Ça on le sait ! Elle occupe un créneau, une politique, une fonction durant un temps donné, qui finiront par passer. Malgré son travail et sa sympathie, elle a fini par irriter et lasser. Que laissera-t-elle comme casseroles au Parti de son père, en dehors des sourires et des sifflets ? Une piètre partition, une symphonie de légèretés. Sifflets….
    .

    Les Istiqlaliens dans le gouvernement actuel sont innocents de l’état avancé de détérioration dans lequel ils ont trouvé les hospices qui relèvent du Ministère de la Santé. Merci aurait dit Si Abbès ? Que Dieu lui donne la santé pour défier ses détracteurs! Par delà les fleurons des uns et des autres, il n’en demeure pas moins que la Santé présente les mêmes charges critiques, des défaillances flagrantes, pires que celles des cliniques privées que ’elle fustige et qu’elle tient mordicus à fermer de façon tyrannique.
    .
    Seulement, elle accuse fortement le secteur libéral clinique en le chargeant de façon antinomique de tous les mots et de façons multiples et contradictoires. Le devoir de contrôle et d’assainissement, le rôle réglementariste et régulateur, l’indexation médiatique (ecchouha) sans jugement autre que celui de son Département. L’incohérence de tant de fonctions zélées et leur cumul où l’on ne perçoit point la séparation des pouvoirs. Elle fait grief, inquisitionne*, perquisitionne, pénalise dans la foulée, tout en ameutant les foules, par médias interposés, avec une hâte fébrile qui glace et désarçonne. Alors que le but est d’assainir, d’encourager et de pousser vers le progrès, ce secteur libéral, dont elle ne s’occupe, aujourd’hui, que pour le stigmatiser et pénaliser. La ‘’sécuritaire’’ se serait-elle trompée de ministère ?
    .
    Navrantes les raisons que nous lisons sur la presse ! Ou dans la presse ? Attention aux doigts ! A les retenir comme parangons, on devrait fermer tous les hôpitaux du Maroc ! Justicière ou vengeresse alors ? Va savoir, quand la Santé croule sous ses propres tares, ataviques, irréductibles et ses résiliences ! Des cryptes rebelles aux réformes qui ont vu des ministres et des ministres passer, passer le rallye des échecs et des réformes avortées, et trépasser, sans amender les failles pour autant ! Faites un tour à l’hôpital, n’importe quel hôpital, et relevez ce qui ne va pas ! Alors que la maison mère des toubibs ne nous jette pas la pierre. Elle va jeter des sorts. Lol ! Feu SM le Roi Hassan II, avait rappelé un proverbe arabe dans un de ses discours. « Si ton toit est en verre ne jette pas la pierre sur le toit du voisin ».
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    Ce Département mère, n’a pas le monopole des indigences, des irrégularités et des imperfections morales ! Les cliniques non plus ! Les conseils de mise à niveau devraient se faire de façon pédagogique à l’amiable, selon un calendrier et non manu militari ! Faire retourner les chirurgiens aux primaire, pour leur mise à niveau. Sic !
    .
    Nos tares, ignorées hypocritement sont entrées dans nos mœurs. La société doit revoir son projet social et corriger ses tendances et se rectifier pour retrouver de meilleures valeurs. Complaisance, connivence, compromissions, concussion, corruption ? C, c , c, c’est quoi ? Qui est responsable de cette déliquescence, de cet incivisme des nôtres ? Les assujettis croulent sous le rituel de la corruption, du favoritisme et de l’injustice. Le matérialisme s’est imposé au gré de nos penchants vers l’ouverture et le passé ! Mais au lieu de voir les valeurs couronner les libertés et la démocratie, c’est le relâchement et la faillite qui se généralisent et font leur essor.
    .
    Cette question de moralité n’est pas la faiblesse de la seule Santé ! La faillite du comportement humain est pareille dans les secteurs insuffisants et vulnérables du pays. Les services administratifs et publics ont besoin de réformes capitales dans les mœurs corrompues et les conduites antisociales, souvent hostiles chez des fonctionnaires et les services. On a les lois et les hommes qu’on mérite, diriez-vous, en attendant qu’ils veuillent évoluer malgré les chapes obsolètes qui les plombent et les maintiennent colonisés dans le passé. L’homme asservi, faute de prendre conscience de ses libertés et d’en respirer les valeurs et la fierté, cherche par tous les moyens à sauver la face devant le pouvoir, pour l’amadouer, fut-ce en courbant l’échine ou en tendant la main !
    .

    L’impair et la partialité dans cette affaire d’incursions, quasi belliqueuses, sur les cliniques du privé est le silence complaisant sur le cas effarant des hôpitaux. Ça ne veut pas dire que c’est le paradis dans les cliniques ! Sauf que là, la Santé à brille dans la pratique du système de deux poids, deux mesures. Comme ses inspecteurs n’ont pas eu le loisir d’auditer les polycliniques de la CNSS ni les hôpitaux, publiquement du moins. Si elle inspecte en audit fermé et confidentiel ses propres hôpitaux, on ne la voit nullement évacuer les services répréhensibles et publier les défections sur le journal, ni jeter le discrédit sur telle ou telle unité de soins ! Cuisine interne, opacité, impunité et protections intimistes obligent. Chkoune li ygued ygoul foum sbaë khanez ? L’esprit de transparence ne se découvre pas dans ces réseaux hermétiques ! Discrimination immonde, diriez-vous, qui démontre que la méthode est sordide et partiale ! On vulgarise les défauts d’autrui en cachant les siens, pour se valoriser. Serait-on poussés à penser !
    .
    L’outrage commis et la perte en dignité résident dans la façon inusitée de cette campagne qui fait l’effet de tracs sionistes sur Jérusalem-Est et de rouleaux compresseurs sur un champ de mines. Avec l’usage inouï d’une violence outrancière pour mâter les impétrants. Fermez vos boîtes ! Alors que parallèlement des manquements organiques, plus terribles encore, font florès dans les hôpitaux, tout en concourant à taire leur sale réputation. Crierait le micro-trottoir. De notre part disons, que si les exceptions existent, qu’elles soient publiquement illustrées et félicitées ! L’opération sur le privé est toute autre.
    .

    On perçoit là, un plan machiavélique qui vient sourdre ? Une conspiration semble établie ? Non, non ! Pour sauver la réputation des siens on coule les autres. Peut-être ! Le but opaque est de liquider les cliniques libérales, de les réduire pour l’exemple, non pas pour les assainir, mais pour les abattre et dompter le secteur dans son entier. Une revanche disciplinaire ! Ne sont-elles pas les leaders d’opinion ? Les plus pugnaces dans le dialogue tarifaire de l’AMO avec des blocages devant le ministère et face à l’ANAM ? C’est ce que penserait tout médecin brimé !
    .

    Les médecins des cliniques, ne se sont-ils pas renfrognés, crispés, arcboutés en apprenant que dans le cadre de la mondialisation (invasive), le Ministère s’apprête à faire venir des étrangers et leur offrir d’investir dans le secteur médical privé ? Qu’ils soient médecins ou simples financiers (blanchisseurs) en quête d’opportunités. Ce, dans le cadre des amitiés et des concessions de bonne coopération avec l’UE et les States ! Le libéralisme, selon la loi de la libre concurrence et de la libre circulation, n’est-il pas d’abattre les frontières devant les hommes et le capital ? Le Maroc signataire des accords de l’OMC à Marrakech, ni frileux ni malade de son nationalisme, reste ouvert ! (Dans un sens univoque, certes, apte à subir sans complexes sa pénétration !). Pour se moderniser pardi ! Ouvert et hospitalier, malgré les réticences critiques, les ringardises régionales, haineuses et frileuses, que l’on observe encore chez des voisins, pusillanimes et trop fiers de leurs susceptibilités ! Pour eux nous sommes des soumis, qui vivent de connivences ! Il ne faut pas les croire….
    .

    Côté technique. Aussi pour notre part, nous ne sommes pas sûrs des conséquences utiles ou positives d’une concurrence imposée aux Marocains, contre leur gré. Pléonasme pour dire que ça ne leur plait guère aux cliniciens marocains d’être évincés d’un dialogue, d’une décision qui les concerne et qu’on ne leur demande même pas leur avis. C’est antidémocratique, même, si c’est le gouvernement qui tient l’exécutif ! Les politiques les vendent ou les soldent en fait, comme bétails et écuries, en les mettant devant le fait accompli. A moins que ce ne soit une punition collective. Il ne faut pas penser ainsi….
    .
    Le privé, est fautif d’avoir une opinion sur son secteur, ses droits et obligations, ses ordres, ses syndicats, son AMO et sur sa sémillante Ministre ! Les syndicalistes savent mieux le pourquoi de cette hypocrite antipathie ! Le patient marocain, sera livré seul, menotté par ses complexes, (Syndrome de Stockholm oblige !), aux investisseurs étrangers, sous couvert de professionnalisme médical. Possible !
    .

    On va vous concurrencer et vous appauvrir, vous casser, en important des médecins ! Parce que les marocains haïssent « les assassins en blouses blanches qui continuent d’officier en toute impunité », eux et leurs méthodes de pirates et de matérialistes, corrompus et pourris. Auquel cas on est d’accord, il faut mâter le corps médical. Elle est belle la démo-crazy …punitive ! La Justice pourtant requière de traiter cas par cas les irrégularités et de corriger par l’exemple les mauvais comportements. Ne nous emportons pas !
    .

    Ce ne seront certainement que des entrepreneurs financiers, férus de paradis fiscaux, en mal d’exploiter, comme couverture, l’immobilier, hôtelier et sanitaire, que sont les cliniques ! Pas certains du tout que ces éventuels néo-colonisateurs, puissent en délocalisant vers le Maroc, nous apporter quelque chose de plus dans le domaine humanitaire ou dans la solidarité. Pas sûrs qu’ils appliqueront des tarifs meilleurs ou plus bas que ceux pratiqués en raison des contraintes sociales aux médecins marocains, qui sont intimidés et résolus aux tarifs nationaux ! Pas plus et loin de là, que ces missionnaires du XXIème siècle, qui n’ont besoin que de leur carte d’identité pour venir, chez-eux, chez-nous, (tant nous sommes hospitaliers et proches de l’Europe)…Et, qu’ils puissent apporter un plus comme compétences et services, comme allégué ! Ne dites pas ça , on nous écoute !
    .
    Ce ne sont que des raisons attrape-nigauds qui sont lancées par les nôtres, (des gouggous* dans notre dialecte), pour justifier une invasion planifiée, qui table sur le partage du savoir et de la technicité ! Une science ou un savoir faire qui seraient de la part de ces médecins mercenaires ou flics infiltrés, supérieurs aux nôtres, sont des prémisses suspectes et machiavéliques. Ce sont des allégations, des illusions fantaisistes, des machinations populistes, que celles d’afficher que des privés venant d’Europe puissent faire faire des progrès à nos praticiens qui sont leurs concurrents directs. C’est antinomique, car personne ne délivre ses secrets ni ses recettes aux concurrents. Ne retenez pas ce paragraphe, c’est du n’importe quoi !
    .

    Nos cliniciens déjà installés sont détenteurs de plus de pratique et possesseurs des mêmes diplômes que leurs alter ego de l’Hexagone, obtenues haut la main, dans l’étroit quota de formation que nous permettent (ou nous opposent nos anciens colons et actuels protecteurs ! Je rappelle qu’il n’est pas facile de se former ni gratuit. Seules 5 % des places sont réservées aux étrangers de par la francophonie universelle ! Et ce, sur concours ! Pour réussir, nos lauréats doivent arracher leurs places, dans un créneau étroit, jalousement protectionniste. Ça, c’est vrai !
    .
    Revenons à notre angélique faiseuse d’anges, notre Circée de Madone. Censuré ! La revanche d’une femme contrite se découvre ici à chaud. Censuré. A côté des réussites extraordinaires de son Ministère, il y a des ratés mémorables, comme on sait les faire, pour retourner le Ciel et les électeurs contre nous ! Notre gourou, faite belle femme, veut montrer coûte que coûte son autorité et sa virilité ! Ah bon ? .
    Persévérante et tenace, sans hystérie, mais avec pugnacité et méthode, elle sait appliquer les ordres et obéir à un agenda. Fussent-ils dépassés ou dangereux pour le moment ! Il faut qu’elle allume le feu, avant de laisser couler son Titanic et partir, la tête haute, même si son Parti sombre aux élections. Est-elle à ce point contre sa famille, pour casser les Fassis ? Elle aussi ? Et vouloir impulsivement, intempestivement tempêter pour plonger le P.I. dans l’erreur et ses alliés, nouveaux ou d’occasion, dans la déconfiture ? Belle recette de marmelade politique, la veille d’un virage électoral pour une virago ? Elle sait qu’elle est une ménagère aguerrie qui ne nous ménage guère dans notre ménagerie ! Mais évitons pour elle de faire les zouaves dans son zoo ! Ça, c’et du Ninni tout réveillé..Est-ce qu’il est sorti pour dire tout ça ?
    .
    Non point diriez-vous! Ces caricatures entendues ça et là, dans les cafés qui débordent des trottoirs, ne sont ni justes ni méritées ! Notre Ministre mérite plus d’égards, sans cynisme ni plaisanteries, sans condescendance ! Elle applique la politique du Gouvernement. Point. Quiconque mis à sa place, ferait les mêmes erreurs. ( A barrer, lire : choses !)
    .
    Mais si ! L’administration nostalgique d’une époque noire, veut démontrer sa force, son activisme et sa pugnacité policière, sa vindicte pour cautériser les privés ! Une réponse populiste en écho au peuple dépité qui méjuge les cliniques qu’il fréquente aux dépens d’autres secteurs, où il ne trouve pas les mêmes égards ! May be ! Elle, la Ministre, est là pour représenter l’autorité. L’ombre de si Basri plane. Vous avez vu le spectre derrière vous ? Encore une fois, non pas pour assainir ni pénaliser, mais pour châtier et donner la frousse en exemple aux autres activistes sociaux. Il faut terrifier les velléitaires pour travailler en paix. Les révoltés ou ceux qui sont en voie de l’être doivent céder. On n’obéit pas à la rue, fut elle jonchée de blouses blanches, rougies ! Seulement cette rigidité non compliante est étonnante de la part d’un secteur, la Santé, somme toute malade, dont la schizophrénie donne des sueurs froides ! Quiconque vous dira qu’il faut balayer d’abord devant sa porte ! Sauf que, contrairement au puissant karcher, Basri, madame Baddou, n’est pas la ménagère du gouvernement ! Oh hou hou ! Hawel !
    .
    L’idée de se faire une cure de santé dans le privé, une incursion, si elle est bonne, la procédure usitée ne suit pas. La colère remonte des viscères creux comme un une indigestion. Stercoreux !
    .

    En conclusion, offrons un Conseil au futur Gouvernement, comprenez un conseil d’amis, si la rue et ses éructations, le laisse monter malgré ses vieillots criards et ses garnements, à deux pas des émeutes houliganes. Il faut revoir ses textes de droit avant de devenir parlementaire, pour ne pas être éconduits par le SGG ! Et au minimum être doté de son doctorat de médecine, avant d’occuper le fauteuil du Ministre de la Santé. Ah, hada jboud ! Nous sommes, ma belle lubie et inspiratrice, dans un monde de spécialistes et non plus de ricaneurs, de Fquih Tourabi tolérés, d’amateurs bien introduits ou de charlatans. Haouel ! Dernier avertissement avant la fermeture !
    .

    La complaisance envers les élus a des limites. Pour un égalitarisme réel, offrons moins de complaisances au beau sexe et aux amis ! Pour ce peuple, cherchons plus de sciences et de technicité. Il faut que les Partis en lice préparent leurs gestionnaires et ne fassent plus dans le remplissage, avec ce qu’ils ont sous la main comme adeptes et gros donateurs. Ni avec ce qui provient des suggestions empathiques des Conseillers de SM ! Le parachutage, des jeunots de la rue, pour le décor psy, comme l’intrusion, l’immixtion, l’imposition des personnalités amies, porte un nom de potes, c’est le népotisme. Ah bon ! A titre d’exemple, avec des peintres, des artistes, des hommes de théâtre ou des poètes, on peut remplir une scène, une foire, un stade, mais pas un portefeuille ministériel ! C’est magique ! Les écoles de gestion, de droit et d’économie, devraient être ouvertes à tous ceux qui, dans les rangs des Partis, aspirent pour les représenter à de hautes fonctions. Ne seraient qu’en cours du soir ! Car la politique, si elle devient une profession a besoin d’enseignement et non de slogans, de tribuns tapageurs ou de halqa ! Ache had el Waêde ?,
    .
    Toutes ces manips, ces cooptations, à l’ombre des Merlins de fortune, c’est de l’amateurisme. On paie aujourd’hui ces approximations et ces dysfonctions. Les cadres ça se prépare. Notre guide, Lui, a bien été préparé avant de devenir un chef, un Roi ! C’est un exemple à suivre ! Que les Partis politiques et les Parlements forment leurs cadres ! Et qu’on fasse confiance aux locaux, qu’on les rétribue honnêtement, avant de les critiquer, ou de casser la gueule aux jeunes et de fermer leurs boites aux aînés…Enfin un mot sensé !
    .
    DR IDRISSI MY AHMED
    KENITRA, LE 29 JUILLET 2011

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ ET DE L’IDENTITÉ

    « LE RÔLE DE LA CONNAISSANCE UNIVERSELLE
    DANS LA CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ ET DE L’IDENTITÉ »

    CULTURE MONDIALISTE ET CIVISME UNIVERSEL :
    CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ ET DE L’IDENTITÉ CHEZ LE CITOYEN DU MONDE

    LE RÔLE DE LA CONNAISSANCE DANS LA CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ

    La connaissance de soi, la fabrication de soi se font à travers la découverte d’autrui et de par le dialogue et la communication en une sorte d’action de construction continuelle. La perfection n’est pas statique ni définitive, elle est une évolution avec ses freins et ses pentes.
    .
    Pour ne pas lasser, pour s’instruire, enrichir ses connaissances et élargir ses pensées, développer son intellect et sauvegarder sa mémoire, cette importante partie de sa conscience et de soi-même, il faut s’ouvrir et percer. Ainsi pour être utile et productif, pour éviter l’ennui et le désastreux patinage sur les mêmes idées, les mêmes coursives, l’impasse labyrinthique et les mêmes réflexes de pensée, les automatismes ennuyeux à devenir stériles et opaques, une seule issue reste pour sauver la cogitation. Celle de sauter le mur de soi, pour dépasser et se délivrer de la paresse tranquille et anesthésiante des certitudes. Celle de ‘’dégonfler’’ l’autosuffisance de soi, de ses opinions antérieures, que d’autres ont dépassées, par l’observation d’autrui. Changer ses optiques, son regard ses angles de vision et de réflexion, par une approche rénovée afin de dépasser les étroites limites où l’on resterait piégé en cultivant, dans l’autosatisfaction, ses seules convictions. Sans renier pourtant ses composantes et dans le but de les enrichir et de les affiner.
    .
    DISPONIBILITÉ
    .
    Se dépasser et s’ouvrir pour donner et recevoir de l’autre. Dans ce qu’il dit d’abord et dans ce qu’il écrit. Il est impossible de ne pas garder alors la soif de découvrir de plus connaître devant les mers de savoir et de connaissance que cet autre garde jalousement ou vous offre. La production est devenue une progression géométrique. Cette multiplication des idées est phénoménale, elle dépasse l’entendement et les capacités des humains. L’encyclopédique connaissance des humanistes des siècles passés n’est plus qu’un sobre résumé du savoir, un créneau temporaire qui doit être respecté pour son importance passée et son apport à la construction du savoir actuel.
    .
    INTERACTIVITÉ
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    Une parenthèse infime de ce qui est produit est outrancièrement étalée en ce moment. Pris de vertige et d’incapacité pour imaginer autant, je peux parler de folie extensive, contagieuse, exorbitante, peu permise à tous, peu démocratique. Une sorte d’émerveillement cosmique qui vous plaque, vous marginalise et vous noie, qui aspire ou vous propulse, vers des dimensions inouïes ! Éminemment stimulant et admirable voire annihilant et complexant ! Allez-vous suivre ou vous laisser distancer ? Pays cosmopolite et ouvert, nous sommes, ici plus qu’ailleurs, devant une gageure. Un défi humanitaire, un projet sociétal universel qui a peu de respect ou d’intérêt sur les handicapés et les oubliés de la révolution cosmique !

    Ce gigantisme existe dans toutes les matières. Il touche toutes les spécialités, les sciences, les techniques, les arts et les métiers en général et qui dépasse les individus par les promesses et les défis où il les invite. L’humanisme des grands écrivains du passé et des philosophes classiques n’est plus qu’un îlot, une image stagnante et dérisoire antique. Un rêve qu’on ne fait plus. Une rive balisée d’un interminable océan qui donne autant soif qu’il décourage et qui dérange les nageurs les plus intrépides. Toute spécialisation n’est plus qu’une ébauche du savoir faire où elle se cadre et se case. Les spécialités s’ouvrent et se fractionnent en super spécialités plus pointues encore. Pire que l’éclatement du savoir, son essor est l’objet d’une accélération phénoménale.

    Alors que faut-il pratiquer comme tentative, à la mesure de l’homme, de ses limites, de ses moyens, de sa vie, pour accéder à un but, pour emprunter une voie, et laquelle, dans cet univers extensible et infini de la Connaissance ? Comment garder le pas et progresser en harmonie avec son temps ?
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    LES CHEMINS
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    Par quoi commencer, dans quel sens entamer, cette recherche, qui ressemble plus à une noyade qu’à une plongée. Comment atteindre ces richesses, ces connaissances intellectuelles et cette bibliothèque ludique en apparence, mais prodigieusement intarissable, qui n’a de virtuel que le nom ? On va de moins en moins au théâtre et au cinéma, encore moins aux bibliothèques, la connaissance a éclaté, percé les chaumières, grâce aux émissions télévisuelle satellitaires. La connaissance, pointue, spécifique s’est surmultipliée, à l’infini grâce à l’informatique. Et l’on peut avoir sous la main bien des encyclopédies et sous le doigt, en un clic, des bibliothèques entières ! Là où le défi devient embarrassant est qu’il y a une profusion d’offres et de documents. Et cela déstabilise par l’étendue des choix.
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    LE LABYRINTHE
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    Il ne suffit pas d’avoir les documents idoines, il faut encore savoir les trier, pour délaisser ce qui est inutile, en espérant économiser assez de temps imparti, le temps qu’il faut réserver au strict nécessaire et utile, sans étouffer sous la profusion des références et des données. Cette immensité déconcertante, cet univers inépuisable, oblige à chercher une voie, à tracer un chemin. Le choix n’est pas aisé et la sélection de la spécialité est une nécessité.
    L’exclusion des autres données connexes ou complémentaires, n’élude pas la soif de connaissance ni le sentiment d’avoir écourté la quête et négligé quelque part des données et des r-enseignements qui auraient pu être utiles au sujet traité. Évidement la sélection les programmes et l’impact et les directives des professeurs sont les premiers axes et les chemins de choix. Les formations de base, scolaires, celle du collège et de l’université ne sont que les ébauches, les clefs qui demandent à ouvrir et élargir les voix et le chemin choisi. Autant se peut et chacun selon ses goûts, ses besoins, son tempérament, ses moyens et de ceux des siens, famille, institutions et pays. La patience, le temps investis, le courage et la dynamique, les contraintes acceptées sont les paramètres du succès.
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    LES FENÊTRES
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    Comment procéder alors ? C’est l’école, les copains, les maîtres et les professeurs, concurrents et gourous, qui munis chacun de son programme va vous ouvrir selon les chapitres plusieurs voies. La sélection et les contrôles aidant, l’approfondissement, les certitudes, la vérité et la justesse vont être les mieux côtés. Les meilleurs se développeront. Les autres stagneront dans l’oubli ou dans les marges ou l’exclusion. L’opportunité du travail, le travail devient une récompense.
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    LES TRAPPES
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    Selon les impératifs de demande et la production on va embaucher certains, aux dépens d’autres. Moins visibles, moins bien préparés, moins percutants. Même si elle est injuste pour les pommés et responsable de fractures sociales, cette tendance est la seule retenue. Pour des raisons d’économie, de production, d’efficacité. Cette méthode discriminatoire et démocratique en apparence, semble nécessaire et utile.

    Par delà la recherche propre de chacun dans les secteurs récréatifs, de détente et d’information, non-utile, qui les occuperont, on voit de bons éléments se perdre dans les coursives de la recherches et venir se planter à la lisière et être marginalisés. Par cet aspect ils affirment leur particularités et manifestent leur éloignement du réel, banal et dur, du strictement utile ! Les moins biens concentrés, les plus curieux, attirés par les connaissances parallèles, se perdront dans les écarts et les ravines, les labyrinthes de la connaissance. Pendant que ceux, disons-le, les plus bornés, asservis, normalisés et studieux, non-idéalistes, seront les plus opportuns. Ces derniers gagneront en réussite en embauche et en efficacité ! Ils suivront les secteurs balisés et stratifiés, dont les officiels et les industriels, les employeurs, les dirigeront indirectement ou sur recommandation(
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    LES PORTES
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    C’est un autre chapitre qui relève de la fracture sociale et des privilèges et autres passe-droits et népotisme, que nous ne soulèverons pas pour le moment, afin de ne pas nous perdre dans la pire des banalités. Celle que les rues en révolte stigmatisent en manifestant contre le pouvoir des mandarins et des caciques sclérosés, contre le système des privilèges qu’ils allouent à leurs zélotes de la nomenklatura et autres affidés embourgeoisés.

    On parle de chômage, de projet de société et de concentration des pouvoirs. Seulement pour être réalistes, le contraire du populisme des slogans revendicatifs, il y a des vérités inéluctables à prendre en considération. Le marché, la concurrence et le rendement. La demande en cadres et en cerveaux, toujours selon les besoins et selon les lois du marché, selon les compétences et les innovations, obéit aux nécessaires améliorations comme aux changements que leur dicteront le marché et les contraintes de production et de rendement.
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    Ainsi vont se développer ceux qui étaient les premiers. Ils ont les performances, les recettes et les secrets. Les créateurs, les novateurs et les inventeurs, ceux qui prospectent dans les marchés, les explorations, les conquêtes les colonies, les pionniers vont avoir une avancée et une exclusivité sur les autres. Privilèges qu’ils défendront pour s’y maintenir et garder les méthodes de prospection, les moyens de production, les marchés explorés, les pays clients ou asservis, là où ils ont des clients garantis. Assurément asservis ! La prise de conscience aidant, la compétition, feront que certains secteurs seront fermés, même aux plus proches des amis qui commercialement parlant sont des adversaires, les concurrents des prédateurs, qui ont peur qu’on leur vole leur savoir-faire et qu’on copie leurs brevets ou que l’on dévoie leurs clients.
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    SÉIDES ET ASSUJETTIS
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    Ainsi les pays qui ont développé les sciences et consolidé les techniques dans leurs industries vont être jaloux de leurs percées et de leur savoir…En dehors du strictement livresque, il y a pourtant d’énormes connaissances sur le Net et le Web. Pas encore les recettes pour les piles atomiques et la chimie des médicaments, peut-être ! Mais c’est l’industrie et le commerce, mondialisé sans frontières apparentes et mis à l’international, qui dictent le développement, des contrées arriérées du tiers-monde ! Ce, au gré des besoins et des délocalisations. Et ce n’est que partiellement encore que la technologie exsude ou suinte hors de ses murs ! Pas de quoi se leurrer quant au partage réel et ouvert des connaissances, entre impérialistes et colons d’hier ou les nantis et leurs clients d’aujourd’hui ! Les besoins sont créés, en fonction des richesses des pays, clients potentiels et des courses à l’industrialisation ou à l’armement, impulsées savamment par les pays fournisseurs.
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    LA TECTONIQUE DES STRATES
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    Les spécialités et les besoins techniques représentent par les coûts énormes reposent sur les sociétés les plus riches et les multinationales qui sont des réserves de savoir-faire et de financement.
    L’informatique et puis l’internet qui ont révolutionné la communication sont venus dénoncer cette optique longtemps vraie efficace et univoque. Les concepteurs du Microsoft, du Net, ont bénéficié de l’universalité de leur ouverture et des progrès, des innovations pour se créer des fortunes colossales, rapides, quasi ‘’ brutales en inventant en innovant.
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    CRÉER OU POURRIR
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    Est-ce que les jeunes chercheurs peuvent encore innover ? Ce genre de succès et de fortunes colossales, en si peu de temps, ces prouesses, ces opportunités d’affaires, si elles se basent sur l’informatique et l’ouverture des pays, la mondialisation qu’ils permettent en la faisant se mieux faire, nécessitent évidemment des progrès, du travail, un milieu favorable, comme d’une part de hasard ! Sont-ce des affaires et des questions de mutants ? On serait tenté de l’imaginer, tant cette voix n’est pas celle du travail seul, ou de la richesse comme starters ! Communication, information, sont-ce les seules voies de développement, actuellement ? Le seul horizon de progrès possible pour l’homme ? Les technologies se ramassent et s’étendent, la micronisation du matériel, son accès se font dépasser chaque jour par les plus innovants, les plus performants, les moins chers…
    Que reste-t-il dans leur pays aux plus brillants des nos jeunes ? Investir dans le « 20 Février » ou suivre les pas de papa, parallèlement à sa famille, dans son ministère ? C’est valable pour une oligo-minorité ! L’ambition de chaque pays après la 2ème guerre mondiale, fut d’acquérir le pouvoir scientifique pour dominer ou se protéger. Bien avant que ne soit répandue cette notion d’armement ou d’armes dissuasives.
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    LE STRUGGLE DES BLOCS
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    Savoir technique et vol de cerveaux. Ainsi, les scientifiques, les plus grands savants allemands de la 2ème guerre, avaient été vivement recherchés ou pourchassés à cette fin, par les pays vainqueurs, notamment les Américains et les Soviétiques. Lesquels, grâce à ce genre de rapts, ont pu rapidement développer les secteurs des fusées et du nucléaire. Depuis la chasse aux cerveaux, n’a pas cessé ! La fuite des cerveaux continue. Les plus grands ingénieurs, ceux côtés par les plus huppées et les plus onéreuses des écoles, sont des profils recherchés par les pays et les sociétés qui savent leurs valeurs et qui savent les utiliser dans leurs secteurs avancés pour pousser encore plus l’innovation, la création et consolider leur supériorité

    CIVISME UNIVERSEL : LE CITOYEN DU MONDE.

    En dehors des traditions exotiques, des particularismes dont nous nous leurrons, comme garde-fous et dont nous sommes jaloux, quelle est la place que nous gardons, en ce qui nous concerne ? Qu’est-ce que nous sauvegardons ? Qu’est-ce que nous avons perdu comme cadres qui auront tant coûté à l’État ? Évidement ces jeunes cerveaux s’acclimatent, ailleurs, dans les pays de leur formation ou de leur première embauche ! Là où ils sont rapidement insérés dans des départements équipés, bien payés, dorlotés et même mariés, pour être mieux retenus, après leurs études. Peu retournent aux pays émissaires, dont ils ont perdu les repères, malgré leur reste de familles. Des éléments rares apparaissent de temps en temps, à la tête d’une immense boîte occidentale ! Et ça fait quelque part plaisir, quand ils reviennent ici, le tir d’une hirondelle, pour remporter un marché. Ceux-là, ils ont conquis le monde qui les a conquis.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Juillet 2011

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ACQUITTEZ DSK !
    SOS ERREMENTS EN AMÉRIQUE ET EXACTIONS JURIDIQUES

    Au bénéfice du doute,
    Si c’était ici ou là plus haut, en France.
    Monsieur le ministre, barra, rompez !

    Monsieur le procureur de la République,
    Sauvez DSK du piège où il a trempé !
    Las, ça ce passe chez Obama, en Amérique..

    Humiliation du suspect et des droits de l’homme !
    Pour DSK faisons une marche contre l’Amérique,
    Qui ne comprend pas les plaisanteries,
    Grivoises du Marrakchi et illustre Gaulois.

    Enchainez-le, s’il est malade !
    Et qu’il marche dans les rues,
    À défaut de croix, une pancarte sur le dos
    En tirant la cage de Bouhmara…

    Ou rendez-lui son honneur, à Dominique !
    Mais, il y a plainte de femme ! Ophélie,
    La femme de chambre qui lui fait le lit,
    Fut-elle veuve, noire ou islamique.

    Je ne veux ni carcan ni boulet ni chaîne !
    Enlevez, je vous prie, ces menottes de mes mains.
    Je suis le Président, je lui ai fait une offre, gentiment.
    Je vous jure que je reste digne et innocent.
    Demain de France, je serai le Président.
    J’ai bien quelques privilèges sur les humains !

    Cessez, le pervers, d’être impertinent !
    C’est de la violence et du harcèlement.
    Tu es à New York Strauss Kahn Dominique
    Et non dans une colonie d’Afrique.

    Si les blondes préfèrent des nègres l’usage,
    Les noires n’aiment plus les blancs, ou quoi ?
    On parle de la femme et de ses droits !
    Mais oubliez ces règles, pour une fois !

    Ou cherchez celles qui l’ont figé ou piégé !
    Asservi cet homme au délice des femmes,
    Et qu’à leurs saintes odeurs, en mâle érigé!

    Argent et politique font d’étranges ménages,
    Que les médias rabaissent sur leurs pages
    Aux barbares, aux instincts, d’un autre âge.
    Comme si l’on était sur ces plans, meilleurs
    Que nos aïeux, félins, reptiles et singes
    Des races archaïques et des pays inférieurs.

    LE CHŒUR DES RUES IRRITÉES

    Ils flottent hautains dans leurs arrogantes fiertés :
    Faites de fêtes, de beauté et de richesses,
    De virilité, de force et d’amours nombreuses.

    La rue craque et crie sous ses aliénantes misères.
    La violence fait place à la peur
    Et aux séditions incongrues….

    Indécences ostentatoires, libertés, puissance,
    Perversités insouciantes, illégitimes jouissances,
    Opulences torrides, face aux indigences,
    Aux malheurs fréquents et la pauvreté inhérente.

    Impertinente santé, immatures offenses,
    Que la vieillesse jalouse ou inquiète et prudente,
    Traite d’erreurs de jeunesse et d’insolences.

    Les vieux magnats, jamais las de leurs sceptres
    Veulent souffrir en paix, avant de partir à regret,
    Dans l’espoir de mériter un autre paradis.
    L’Éden qu’ils vivent déjà sur terre !

    PARABOLE DE SABA
    A OPHELIE

    Entre deux vols, le nectar pour aliment,
    Un papillon blanc traque une fleur brune.
    La rose se pâme, le pétale rouge voltige,
    Avant de choir et de clouer l’impudent.

    Dans sa chute des étages de la tour,
    Croyant avoir affaire à une roturière en perdition,
    Une soubrette aguichante, plébéienne, prolétaire,
    Un meuble de plus, pour une chambre onéreuse…

    La fille de Guinée et de la reine de Saba,
    Servante dans un hôtel et non pas du Démon,
    Se vit charriée, étendue sur l’autel !
    Un lit dans l’Olympe, d’un gratte-ciel
    D’un célèbre hôtel où se refugie Satan.
    Son nom se perd dans le firmament.

    A NY, en presqu’ile de Manhattan
    Elle crie, se sauve et brûle sans peine,
    Le fis de Salomon, à l’allure de Cohen.
    DSK , déesse et dieu pour les intimes,
    L’athée du sexe est devenu mécréant
    Le talisman sémite a rompu ses charmes.

    Star de l’économie, richissime socialiste,
    Célèbre coquin de la faune hébraïque,
    Libertin par culture, il en a le physique.

    Il voulait aller aux œuvres sans lui chanter,
    Dans sa langue maternelle, les Psaumes
    De son illustre ancêtre et éminent parent.
    Car il devait faire vite, emblème du coq,
    Pour ne rater ni l’avion ni son coup lubrique !

    Le ciel est bleu, les nuages sont rouges
    L’avion laisse une trace au dessus des oiseaux..
    L’aéroport est vite cerné, entièrement !
    Les gratte-ciels, comme le sexe, sont en berne.
    Adieu la banque du FMI !
    Adieu Anne !
    Adieu la vie !

    Hélas, ses ennemis du célèbre lobby,
    Le surveillent et le guettent, pardi !
    Il y a des ennemis même chez les purs,
    Des envieux qui jalousent le grivois.
    Ses valeurs, son blin-blin érotique,
    Ses frasques de légende et son fric.

    Oui, je parle comme Jean d’un complot,
    En cette somptueuse Amérique,
    Devenue sombre et satanique.

    Demandez à Oussama qui le clamait si haut,
    Et qu’elle le noya, selon les us dans l’océan,
    Pour frimer devant ses supposées victimes,
    Celles des Twins et des milliers d’innocents !

    Oublieux qu’il était Président et futur roi,
    Ils lui tendirent un piège loufoque,
    Sachant qu’il allait tomber dedans !

    Ce sont de simples divagations de fabliau,
    Et non des certitudes ou des partis pris,
    Qu’il fallait écrire pour vous les conter.

    Pour servir celle aux yeux bleus,
    Qui d’habitude nous conquière,
    La belle Sinclair, si prête à devenir,
    La première et future dame de France,
    Pour donner sa belle tête à Marianne.

    Et toi sombre Ophélie, Diane d’un soir,
    Nafissatou Dialo, amazone de Sofitel,
    Au regard furtif d’un œil conquérant,
    Ténébreux et brillant comme l’éclair,
    Que t’a-t-il fait, cet eternel amant ?

    Sybarite, faune égarée du vieux mâle,
    Ténébreuse chasseresse du magnat,
    Régicide de l’empire et du futur Tzar,
    Que t-a-t-il fait ce manant ?

    LE TEMPS DES AILES

    Dis, que reste-t-il des amours dans ces lits ?
    Et des couches que tu changes chaque jour ?
    Ophélie ? Ô folies !

    Que retiens-tu colombe du sillage des ailes ?
    Que retiens-tu mer du murmure des vagues ?
    Tu étais la lune et les étoiles au firmament !

    C’est le pas effacé d’une ombre sur le sol,
    Celle d’un homme usé, sans mémoire,
    Ailes tremblantes et plumes de même.

    Oublié de l’histoire, malgré ses pairs.
    Oublié de Dieu quand il refit la terre
    Et du paradis quand il emplit d’anges le ciel.

    Une rature sur une page d’écolier,
    Une feuille sans traces sur la terre !
    Clin d’yeux obscurs dans le noir du passé
    Inexistence dans l’avenir effacé…

    COSMOGRAPHIE

    Que retiens-tu comète du cours des étoiles ?
    Que sais-tu, ô Lune, de la voie lactée ?
    Du cosmos, de la galaxie et de l’univers !

    De l’arc-en-ciel et des nuages en escaliers ?
    Du parfum des amants qui convolent,
    Dans les rêves d’enfants
    Qu’on avorte ce jour !

    Où vont les vents quand cesse la tempête ?
    Que reste-t-il de ces fumées d’avions
    Qui tracent les destins au dessus de nos têtes ?
    Et de ces ondes opaques qui parcourent
    L’espace, peuplent les airs et les astres ?

    Coquille d’œuf, sous le bec du poussin
    Que l’aigle épie de ses yeux perçants.

    Telle est notre berceau et tombe, la Terre :
    Le feu dans le ventre, ses volcans explosent.
    La vague océane et ses violentes secousses,
    Fait valser les continents et dériver les îles.
    Écaille terrestre sur les raz-de-marées,
    Gé, la fossile surnage, errant sans boussole.

    ÉLÉVATION VISCÉRALE

    Du cloporte aplati et sans âme
    Au cafard trash, sans tête ni ailes,
    Piqures de mouches et de vermines,
    Ses antennes triturent le purin répugnant.
    Vomissures de microbes et superbes fruits
    Engrais et semences que sont vos aliments
    Je lis dans vos viscères une surprenante nature
    De beaux fruits et des réveils en douleurs

    Une goutte perle sur la feuille qui tremble dans l’air
    Je suis cette goutte irisée de pluie sur la dune
    Cette feuille qui grelotte et chancèle sous le vent
    Comme nous, il y a des billions et plus qu’une
    Qui sont disséquées par le sol et le temps

    Qui sont ces gouttes et ces feuilles ?
    Ces vents et ces odeurs qui saturent l’espace,
    Et puis s’en vont, sans laisser trace
    De leur passage dans le néant ?

    Qui peut nous compter et nous suivre ?
    Surveiller ces atomes et ces gènes,
    Qui composent nos entités et nos vies ?
    Ou les rassembler et les faire vivre…
    Ne serait-ce qu’un instant !

    La lumière et l’ombre, la fumée,
    Le sillage des eaux, le silence ?

    C’est une voix qui n’a jamais chanté
    Un livre au secret, jamais ouvert,
    Une âme sans parfum,
    Un corps sans odeur, muet,
    Des Joues sans joie,
    Un œil mutilé sans pleurs.

    DR IDRISSI MY AHMED; Kénitra, 22 Mai 2011

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Carnages, deuils, libertés et répressions
    Dites-le avec des vers et des fleurs

    Comme un brin, tu fais partie de la nature,
    Du cosmos et de la création. Angoissé,
    Tu as tendance à l’oublier pour faire diversion,
    Et à prendre l’existence pour une récréation.
    Homme, tout est prévu, demain est déjà là !

    Le temps de recevoir les ordres
    Ou de s’apercevoir des miracles
    Nous tarde, parce qu’il vient de loin.
    Mais il est écrit depuis longtemps.

    Ce sont les aiguilles de l’araucaria,
    Les feuilles de ce sapin sacré,
    Les palmiers et les bougainvilliers,
    Dont tu as retenu les noms, fifille,
    Qui m’ont appris le chant de vie.
    N’est-ce pas Nour et toi Adam ?

    Elles écrivent sur la portée des branches
    Des arabesques dentées et des ailes
    Où tu perçois, sans fin, le nom d’Allah,
    Dans le chant roucoulant des colombes.

    Si les feuilles jaunies m’ont révélé Dieu,
    Et appris debout, à le louer et prier,
    Je reste perplexe, ahuri et béat
    Pour comprendre le sens la vie qui m’échoit.

    Comment comprendre et admettre l’usage,
    Inéluctable de la mort, qui nous trahit ?
    Les armes et les matons imposés aux gens
    Pour leur plier le dos et nettoyer leurs clans.

    Je voulais louer la révolution heureuse,
    Dont j’avais grand peur et appréhension.
    La marche glorieuse des jeunes,
    Calme, pacifique et orgueilleuse,
    Celle du printemps local et de la constitution.

    Moi, qui interpellais les ministres trépassés
    Et les congrès qui préparent l’avenir du pays,
    Épargné par miracle des débâcles de la rue,
    Sous le regard de l’Arbitre qui guide et surveille
    Et qui, avec tact, opte de revoir la situation.

    Moi, qui sollicitais réformes et grâce au roi,
    Voilà que Conseillers, Leaders et Parlement,
    Assourdis par mes appels navrés et stridents,
    Peinent à rayer les taxes sur les médicaments.

    Ont-ils l’audace, dans leurs silences hésitants,
    De donner un sens plus caritatif à la médecine,
    Afin de la sortir de ses hippocratiques boniments ?

    Alors que la rue vilipende carences et corruption,
    Et qu’elle appelle effrontément le gouvernement,
    Pour plus de justice, de droits et de démocratie.

    Voilà qu’un terroriste, un kamikaze de fortune,
    Télécommande sans passer avec, un tsunami.
    Le monde entier crie à l’odieuse lâcheté.
    Par delà le crime et l’abjecte infamie,
    Le Maroc ne rencontre que des amis !

    Un autodafé explosif, tel un funeste volcan,
    Sur la place rouge, en face des singes ahuris,
    Des charmeurs de serpents et des marchands de fables,
    Ces légendes croustillantes aux fumets des restaurants
    Le monde est fait d’incompris et d’innocents,
    Il fauche les touristes et balaie les amants.

    Pour le Maroc, économique et ses amis,
    C’est un drame, un acte barbare et lâche.
    Une odieuse tragédie, alors que Bill et Kate,
    Sous les yeux émus de la Reine Élisabeth,
    Faisait alliance devant le globe entier.

    Le Pape Benoit sacrant Jean Paul à Rome,
    Laissait Kadhafi, crade, pleurer sa famille,
    Sous les tirs vengeurs de l’OTAN…

    Les mécréants se moquent des croyants,
    Ils se voient déjà ressuscités disant à Dieu :
    « Voilà Allah, j’ai tué les tiens pour aller au paradis !

    « Fais quelque chose, parce que mon corps est parti,
    Comme une chair faisandée, il a volé dans les airs.
    Je suis déjà au ciel et les méchants en enfer,
    Comme tu l’as écrit. C’est ce qu’on m’a dit ! »

    Effarés par le silence impérieux de l’univers,
    Les hommes, dépités par son immensité,
    Terrifiés par la crainte du néant et leur débilité,
    Se sont fâchés contre dieu pour prescrire la mort !

    Les hommes, par besoin d’éternité ont créé
    Un dieu que certains ont voulu méchant et faux.
    Et que d’aucuns, par bienséance avec le néant,
    Ont pensé qu’il n’existait pas ! Du moins pour eux.
    Et qu’il détestait les autres races et leurs humanités.

    Si ‘’Gott ist tot, Dieu est mort, Dieu reste mort ’’,
    Ce n’est ni Zarathoustra, ni Nietzche, ni Omar,
    Mais les félons et les imposteurs, qui ligués,
    Avec d’incultes charlatans, ont voulu Le tuer.

    Le hasard et les démons, les anges en action,
    Variant les destins et ce qu’ils allaient être,
    Réajustent nos sentiments et nos actes.
    On comprend que le diable raffole d’explosions.

    Mais, qu’ont-t-ils ces immondes personnages,
    Qui défient les cieux et se sont permis de naître ?
    Je parle de ces chefaillons qui canardent les foules
    Qui subissent les tirs des snipers et les sévices,
    Durant les processions quand ils enterrent les leurs.

    Je parle des aveugles qui ne sentent pas l’abime,
    Dans le verbe et le rythme et scrutent le poème,
    Avant de parcourir le temps pour trouver la rime,
    Et méjuger la lune blême, quand le soleil luit.

    Sur une table attendant, un repas de femme,
    Pour livrer ses feux à la gerbe de flammes,
    C’est le jasmin e en coroles qui offre sa couleur
    Aux citrons opulents qui plastronnent
    Embaumant comme un sein sur un lit de fleurs.

    C’est la rose qui frotte ses pétales le long
    De la tige pleine de l’amaryllis vermeille.
    Rampant comme un lierre vert et brillant,
    Elle lui souffle dans l’oreille rougie,
    Aux pistils de safran bandés d’or :
    As-tu vu mes épines te planter les dards,
    Comme des rimes, pour t’inoculer ma vie
    Dans ton corps et lui donner une âme?

    Ce sont des pétales qui chutent,
    Comme les écailles d’un vieux mur,
    Des bulles de mousse, odeur de caramel,
    Qui dansent comme des derviches tourneurs,
    Au milieu du verre avant de coller leurs lèvres
    Pour teinter les bords au son des glaçons.

    C’est un rêve de poussières au roulis des vents
    Qui vont sertir le sol de leurs corps cristallins,
    Espérant jaillir à la lumière au firmament
    Et ressusciter les hommes,
    Une autre fois encore.

    Ce sont des nuages émaillés de dentelles roses,
    Par delà les masses brunes aux promesses agricoles,
    Qui effilent leurs silhouettes de monstres galactiques.
    Leurs chevaux de feu et leurs héros antiques,
    Avec les silhouettes hédonistes, le ciel pour autel,
    Elles semblent dans l’azur s’étirer et baiser …..r.

    Baisez la main, qui vous donne à manger,
    Le sceptre qui vous protège du danger.
    Prenez conseils, sachez les engranger,
    Pour palier aux dérives et autres ingérences,
    Celles des modes rebelles et des étrangers.

    Faites de la paix et du courage votre hymne
    De la tolérance hospitalière et de la diversité,
    En vivant à Mawazine et aux stades la fête !

    La fête et l’hymne de valeurs de droit
    Et de la modernité pour les hommes de liberté,
    Sous l’œil protecteur de leur céleste berger.

    DR IDRISSI MY AHMED, LE PREMIER MAI 2011

    #206849

    Sujet: KADHAFI, SUPER NOVA

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    KADHAFI, SUPER NOVA

    Stances mystico-politiques,
    dédiées à ceux de Libye
    Et si c’est lui qui a raison
    Et nous et son Peuple qui avions tort ?

    I

    Mon voisin est parti et des milliers d’autres encore,
    Victimes du sucre, ce tyran ou du cholestérol,
    Martyrs d’autrui, du tabac et de l’alcool aussi,
    Ils sont comme ces nuages qui se délitent sous la lune
    Ou des fourmis sous les pas du promeneur …

    Je les prends à témoin en pensant à ces petits riens,
    A ces images et ces mots, qui vers l’oubli, nous quittent.
    Ils sont, comme des offrandes aux tsunamis,
    Ou des âmes que les despotes arrachent à la vie.

    II

    Quels que soient les dieux pérennes, si tu y crois,
    Il ne sert à rien de résister, simple mortel ou roi !
    Quels que soient la fortune où tu baignes et trônes,
    Les rênes armées qui te guident et que tu prônes,
    Nous allons tous, ma foi, vers le même destin
    Et le Maître de céans entend nos plaintes

    Dieu, je te voue mes silences et mes craintes,
    Mon impuissance, mes troubles et mes peurs.
    Reçois comme des prières, mes instants perdus,
    Ceux auxquels je pense à autre chose que Toi.

    Peintures d’âmes, rythmées d’infos saintes,
    De verbeuses prières et flexions vieillies,
    Pour ce dimanche de Pâques et ces vendredis
    Trépassés, je te fais ces vers, en lieu et place !

    Mes louanges secrètes, éperdues, éternelles,
    Celles d’autrui, comme si je les avais dites,
    Les mots des vents, des senteurs et des bois,
    Les cris de tous les êtres, animaux et proies,
    Qu’on élève pour la compagnie ou qu’on broie

    Le choc des eaux, si profondes encore,
    Des terres et des cieux et du cosmos entier,
    Avec ses luminaires et constellations,
    Te disent mon ignorance et mon admiration,
    Sous forme de prières, en guise de passion.

    Mon effarement, sincères louanges,
    Face aux démons que je sens et Tes anges
    Qui m’en protègent, ô paradoxe étrange,
    Sont mon viatique et mon talisman.

    Et plus important encore, le loin et l’ancien,
    Le futur, que je devine sans devoir être là,
    Ce que je ne sais dire et que je ne vois pas,
    Sont de Ton miracle et de Ton seul ressort,
    Car Tu es le Maître admiré de la création.

    III

    Mais alors qu’est-ce qu’elle a cette planète ?
    Qui sont ces assassins qui nous servent de maîtres,
    De prophètes, de matons, de caïds ou d’ancêtres ?

    Je renie le pouvoir que vous avez sur mon être.
    Odieux assassins et stupides énergumènes !
    Je lève la voix et décrie les haines et l’arrogance,
    La hogra, les turpitudes, les abus et l’insolence.

    Je cris ma liberté, solitaire, sauf que peut-être,
    Tâche d’huile sur les baillons liberticides,
    La question fait le printemps des nations !

    Je tiens à la dignité sans freins ni barrières,
    Sans frontières, quels que soient vos gènes,
    Vos ingérences tardives et vos bannières,
    Et l’empire de la langue que vous avez sur moi.

    Amour, je veux cette passion dans la paix,
    Pour les hommes et les femmes de cette aire.
    C’est la seule foi à répandre sur l’univers
    Gardant la mienne entière pour autrui

    IV

    Qui sont ces connards, ces bghels et ces Hmars ?
    Ces mulets, ces ânes, ces prédateurs qui volent ?
    Des vampires, des colons ou pis encore ?

    Monstres de fiction, repus de politique,
    Ils tuent pour le plaisir, sans répit ni faim !
    Ils souillent l’éthique, la nation, le ciel

    On le sait depuis l’antiquité, que dis-je, Caïn,
    Les reptiles et les monstres viennent de loin.
    Et le serpent offrant la pomme à l’Ève nue,
    Colonise les gens, violant filles, fois et terres !

    Chacun de ces monstres se voit sans peine,
    Il est en vous, il est en moi, il est ici !
    Chacun de ces truands vous parasite :
    Il est le monstre, le dragon et la sorcière.

    Qu’il soit tsar, empereur, Kadhafi ou Hitler,
    L’illuminé tyran est devenu prophète.
    Il est l’usurier Shiloukh, qui doit disparaître.
    Élu véreux, il colle comme la poix sur sa chaire,
    Pour mourir sur son trône de crânes empaillés.

    Le sémillant bonhomme aux tenues fantaisistes,
    Ayant la force assurée des pouvoirs exclusifs,
    L’appui de ses gens, les libertés de l’argent,
    L’or, le pétrole, les devises, les diamants,
    Les milliards de millions en devises étrangères,
    Placés dans les coffres complices, outre sphère,

    Tels ces vieux leaders, mariés à la république,
    Ou leurs fils, leur berceau dans les urnes,
    Qui s’en foutent de la vraie Démocratie.
    Le principe est de la voler ou de l’hériter.
    Ils veulent devenir une dynastie héréditaire.

    Sauf qu’ils ont une marque de ruade sur le front :
    Connaissant en la mule leur mère, les démons
    Ont le diable, le serpent de tout à l’heure,
    Satan, comme père multiple et vil amant.

    V

    Quand tu veux te débarrasser d’un âne,
    Faute d’enfer à ta portée pour le faire taire,
    Tu l’envoies au grand juge pour la sanction.
    Sauf que ça va tarder jusqu’à la Résurrection !

    Ö Dieu, faites qu’il disparaisse de la terre,
    Ton vœu, cette prière est dans tous les cœurs !

    Blasées, les poubelles de l’histoire sont repues.
    L’enfer, ses ravines, ses flammes voraces, ses peurs
    Ses failles sans fond, ses cavernes, ses entrailles,
    Ses cryptes infâmes où végètent les damnés,
    S’ouvrent pour aspirer Kadhafi, le maudit!

    Faut-il payer des impôts et faire des prières,
    Pour la pénitence de ce corps de truand ?
    Son esprit et son âme, vendue à Satan,
    Le barbare, plus que vicieux et sanguinaire,
    N’a pas à rester vivant sur cette terre !
    Là, je choque la gente humanitaire !

    Dieu, qui nous entend et qu’on ne voit pas,
    Faut-il que je T’ennuie et que je T’invoque,
    Pour créer le néant et l’enfouir à jamais ?

    Rien ne sert de faire usage de compassion,
    De pitié, de magnanimité ou de sagesse,
    Pour protéger un tyran honni et le garder
    Sous scellés, derrière des verrous blindés !

    Hier, ils ont bien pendu Saddam,
    Qu’on leur donne celui-là,
    Avec ce qui reste de Charonne
    Pour se racheter en les emportant !

    VI

    Dégage, ouste Berra, irhale daghia !
    À jamais, comme tes compères de la région.
    Disent le Peuple excédé et outrées les Nations !
    Un despote, condamné à mort à bon escient,
    Mérite de partir, sans adieux, avec les siens.

    Mouammar, le séditieux pitre de malheur,
    A causé Seigneur la faim, la honte et l’infamie.
    Il mérite de ne laisser ni cendres ni traces,
    Et que les damnés ne puissent le rencontrer
    Dans les pires cauchemars et les feux de l’enfer.

    Ce dément, paranoïaque et fou,
    A l’instar de qui veut lui ressembler,
    A pour demeurer, conjugué tous les pouvoirs,
    Que l’on interdit à l’Olympe et aux cieux.

    Il a suscité la fracture entre les factions,
    Ameuté les foules et fomenté des révoltes,
    Allumé la guerre civile entre tribus et nations.

    Félon et terroriste, en mal d’exhibitions,
    L’illuminé de la tente, au harem de femelles,
    A fait détester l’Islam, les Arabes et l’Afrique,
    Moqué le Tiers-Monde, les laissant incompris.

    Des blessés sans nombre, des morts par milliers,
    Il répand le mal sur l’humanité et la terreur.
    Avec morgue et dérision, la lâcheté déambule,
    L’ogre est-il l’ultime ange ou le démon sacré ?

    Pillant les ressources de la plèbe,
    Verdie par son livre, par la peur abrutie,
    Le vampire emmure son peuple béat.
    Face au genre humain, il les tue et les pille,
    Les brime, les assassine après les avoir sucés.

    VII

    Il faut s’en débarrasser et très vite Seigneur !
    Non point à l’abri, en caveau, sous terre,
    Ni de ses cendres polluer l’atmosphère.
    La pauvre Io, ne mérite pas ce dépôt.

    Né d’argiles et de fanges, saurien involué,
    Si tu le lègues aux enfers, il corrompra ses feux.
    L’univers offensé de ses de fientes funestes
    Risque d’imploser en revenant au départ !

    S’il faut l’éparpiller en molécules et atomes,
    Les vents doivent éviter qu’il retombe sur terre !
    Comme des rayons malsains pour l’atmosphère,
    Que les vers et les plantes pourraient recycler.

    Super homme, le dirigeant suprême,
    Caïd en chef, empereur et roi d’Afrique,
    Loin de faire dans la fantasy et la fiction
    Telle une étoile qui a besoin d’air,
    La nova va imploser sous les tirs de l’OTAN,
    Et s’éclater pour fondre dans l’éther !

    Dr Idrissi My Ahmed,
    le 24 avril 2011

    #206791
    houmidi59
    Participant


    Il y a des personnes qui ne manquent pas de pot .Malheureusement, il y en a d’autres qui leur en tombent dessus des tuiles. Après tout dans cette vie, il y a deux catégories de gens : ceux qui ont de la chance, et ceux qui ont la poisse. En ce qui me concerne, je crois que Dame chance m’a toujours fui. Bien entendu, je lui ai toujours couru après. Quand je la tiens, sitôt, elle me fausse compagnie. Ah, oui ! Détrompez-vous mes amis , la chance ne sourit pas à tous les coureurs; en tout cas pas ceux qui n’ont pas de grandes jambes. Tenez, je vais vous raconter une histoire que j’ai vécue de A à Z.En fait, ça peut arriver à tout le monde … enfin, ceux qui fourrent leur nez partout .Comme moi
    Allez, je ne vais pas vous faire languir davantage


    Comme tous les mortels j’ai décidé de partir pour quelques jours de vacances à la campagne .Justement, un de mes amis a une demeure là-bas. En réalité, c’est une cabane en bois qui sent le moisi et la crotte de chats abandonnés. Elle est rarement habité .Alors, quelques parasites ont fait d’elle leur logis.
    Ce n’est pas tout : elle manque d’électricité. Heureusement qu’il y a de l’eau .Enfin, la petite rivière suit son cours à une dizaine de pas de la demeure. Aux alentours, il y a des champs et quelques habitations éparpillées un peu partout.
    Pour finir cette petite description qui m’a été donnée par mon Valeureux ami, je vous fais savoir qu’il y a plusieurs sentiers ; chacun d’eux mène à une direction définie : une maison ou une ferme, un puits ou une grange; voire même quelque part dans la nature.
    Pour vous dire que je vais bien passer d’agréables moments.
    Donc, j’ai apporté avec moi une lampe à pétrole et des bougies. J’ai fourré dans mon sac un poste de radio (à piles bien sûr) et des bouquins .J’ai aussi pensé à ma canne à pêche et mes jumelles.
    Ah, il reste une chose : j’ai acheté un pistolet (à eau) mais qui ressemble de près au colt de l’inspecteur Derrik.
    Quand, je suis arrivé à la cabane, le soleil s’apprêtait à faire ses adieux à la terre. C’était un coup de chance pour moi de passer inaperçu des regards des campagnards. Donc, j’ai ouvert la porte et j’ai jeté un regard autour de moi .Tout était calme .Pas de bruit certes , mais des odeurs indescriptibles se dégageaient partout .J’ai alors ouvert la seule fenêtre pour aérer la pièce .Puis, j’ai allumé quelques bougies pour bien me situer dans la maison .Aussitôt, j’ai réalisé qu’il y avait un lit à deux places , une vieille commode , une table ovale et une chaise à trois pieds .Dieu merci , je l’avais remarqué à temps; sinon je me serais bien rompu le cou ou me casser une jambe.
    J’ai commencé par ranger mes affaires ; puis à l’aide de morceaux de bois, j’ai allumé la cheminée.
    Pas besoin de vous dire que quand la nuit était tombée, j’étais dans mon lit habillé de mon pyjama, à l’écoute de la musique et tenant entre mes mains un roman policier
    Comme vous voyez, tout se déroule à merveille .on n’y sent de la solitude, mais quelque fois être seul ça soulage et berce l’âme. Justement, j’en avais réellement besoin. Je crois que pour cela , j’ai aussitôt éteint mon téléphone portable pour ne pas être dérangé. Bien entendu, avant de le mettre hors tension, j’ai envoyé quelques SMS à ma famille et mes amis pour les assurer de mon arrivée.
    Le roman était si passionnant que je me suis vite senti dans la peau de chacun des personnages. Sans oublier la douce musique qui me dorlotait .Justement, on passait en direct le concert de mon chanteur préféré.
    Soudain, j’ai entendu comme un grincement. Mon regard s’est dirigé vers la porte .Elle était fermée. Non plutôt barricadée. J’ai oublié de vous dire que j’ai utilisé la vieille commode à cet effet .J’ai fait obliquer mon regard vers la fenêtre .Elle, aussi est fermée. Par chance, elle est munie d’un grillage. Quelques instants, je me suis rendu compte que le bruit venait d’en haut : du toit de la maison, mes amis .Aussitôt, j’ai demandé à Hamid Bouchnak de la boucler un moment, j’ai mis en suspension l’enquête ; et puis à pas de loup je me suis mis hors de mon lit. Aussitôt, un chuchotement est parvenu jusqu’à mon oreille droite. Ce qui voulait dire qu’on était derrière la porte. Je m’y suis approché pour mieux entendre .En effet , c’était une voix rauque qui disait : ouvre vite la porte ! je t’apporte des nouvelles toute fraiche
    C’était la dernière chose à laquelle je m’attendais .Cependant, j’ai fait la sourde oreille
    Une fois de plus, la voix m’incitait à lui ouvrir la porte. Puis, j’ai entendu des toc toc qui devenaient de plus en plus assourdissants. Pas de doute, si on continuait ainsi , on finirait bien par me casser les oreilles .Aussi, il fallait bien trouver un moyen pour faire débarrasser le plancher de cet intrus. J’ai pensé à mon pistolet, mais je n’avais aucune idée de la personne qui était de l’autre côté .Etait-elle de forte corpulence ?Etait-elle seule ou accompagnée ?Donc, ce n’était pas une bonne idée de lui braquer le pistolet et lui dire : va-t- en sinon je vais te loger une balle entre les yeux
    Non, non, ce n’était pas un risque à courir mais plutôt un suicide sans coup férir. Alors , les amis , je me suis dit: si tu ne fais rien , tu seras bientôt cuit .C’est étrange , sur le coup je me suis rappelé un fait divers .Il s’agissait d’une femme qui était seule dans sa maison. Soudain, un voleur voulait s’introduire chez elle par la force. Alors, il essayait d’ouvrir la porte par tous les moyens .Surtout quand il avait entendu du bruit. La femme quoique qu’elle eût la chair de poule, elle était restée calme. Alors, elle avait pensé à une astuce pour faire éloigner l’agresseur. Tout simplement, elle a crié comme ça : miaououuuuuuuuu !
    Je ne sais pas si c’était bien imité; mais ce qui était sûr : le voleur a aussitôt quitté les lieux.
    Malheureusement, ce n’était pas une bonne idée. Je dirais même que dans mon cas ce serait une idée idiote. Vous imaginez bien qu’un chat n’a jamais allumé de cheminé et écouté de la musique .Alors que faire ? Brusquement dame chance passait justement devant la maison .Aussitôt, j’ai entendu quelqu’un interpeler mon visiteur :
    _ « Hé, vous qu’est-ce que vous êtes entrain de manigancer ?
    L’autre paraissait embarrassé , mais il a quand même répondu qu’il avait cru entendre du bruit à l’intérieur
    _ Evidemment , lui dit son interlocuteur : il y a quelqu’un à l’intérieur
    Aussitôt , je me suis dit : ça y est voilà que la chance se retourne contre moi
    Et moi qui croyait qu’elle était venue à mon secours
    En effet, l’homme à la voix rauque avait sauté sur l’occasion :
    _ Raison de plus pour ouvrir cette porte » .Alors, il a commencé à lui donner des coups d’épaule de plus en plus violents.
    Alors, j’ai réalisé que j’avais intérêt à me faire découvrir et advienne que pourra!
    C’est alors que j’ai entendu une phrase sublime, une phrase qui vaut son pesant d’or .Oui, les amis : une phrase pleine de bon sens
    _ « Je vous interdit d’ouvrir cette porte
    _ Mais, mais vous venez de certifier qu’il y a quelqu’un à l’intérieur ? »
    J’ai tendu l’oreille
    _ « Oui, a repris mon sauveur
    Et d’ajouter :
    _ et ce n’est pas une raison pour déranger le propriétaire de la maison
    _ Quoi ? s’est exclamé l’intrus
    Alors, j’ai entendu la plus belle explication de ma vie : Hier Abderrahim m’a téléphoné pour me dire qu’il allait passer quelques jours dans sa cabane et qu’il ne voulait pas être dérangé.
    Alors, va-t-en et laisse- le tranquille.
    Brave ami ; si tu étais devant moi je t’aurais bien accordé une accolade pour t’exprimer ma gratitude.
    Puis j’ai entendu la dernière phrase :
    _A vos ordre Sidna cheikh »
    Quelques minutes plus tard, le calme était revenu.
    Bien entendu, je suis retourné vers mon lit pour tomber dans les bras de Morphée.
    Pas la peine de vous dire que j’ai passé une nuit blanche.
    Non ,détrompez-vous ce n’est pas ce que vous croyez : les puces et les punaises n’avait pas apprécié ma présence sur le matelas. Finalement, le matin de bonne heure, j’ai plié bagages pour revenir en ville.
    Sur le chemin du retour, j’ai croisé un campagnard qui conduisait un tracteur .Il m’a proposé de monter dans son véhicule parce qu’il allait en ville .Comme c’était le seul moyen de transport qui a été mis à ma disposition, j’ai accepté l’offre gentiment.
    On avait parlé peu .D’ailleurs lui ne me parlait que de la terre, du beau temps et de la pluie et moi je confirmais ses dires par des affirmations; et encore par des hochements de tête. Ainsi, il avait compris qu’il avait affaire à une carpe .Alors, il a fermé son « bec » jusqu’à l’approche de l’agglomération.
    En descendant du tracteur, j’ai fait quelques pas rapides et pressés. C’est alors que je me suis rendu compte que le paysan avait la même voix que celle de mon visiteur de la nuit

    PS: les personnages de ce récit sont imaginaires et fictifs, toute ressemblance ne serait qu’un coup de chance .D’ailleurs, moi même , je n’y suis pas et puis ce jeu de « je » peut être n’importe qui !


    Houmidi59 le 1 mars 2011

    #206789
    mounavri
    Membre

    Les propriétaires américains de Manchester United ont affirmé (Vendredi 25 FEV 2011) que le club n’était pas à vendre, alors que la presse anglaise a évoqué ces dernières semaines une offre émanant de la famille royale du Qatar. «Il n’y a eu aucune discussion, Manchester United n’est pas à vendre et les propriétaires ne considèreront aucune offre», a déclaré la famille Glazer dans un communiqué, tout en se disant «engagée à long terme» avec le club anglais.

    En janvier, le Sunday Times avait affirmé que des négociations entre MU et un groupe d’investissements contrôlé par la famille royale du Qatar avaient échoué parce que les Glazer, propriétaires du club depuis 2005, demandaient une somme trop élevée.

15 réponses de 91 à 105 (sur un total de 479)
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