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INADMISSIBLE, chaque fois je rencontre des difficultés à traverser la rue
malgrès ma marche sur un passage clouté, passage réservé aux piétons,
je ne savais pas que les berkanais ou les conducteurs de véhicules à berkane
s’en foutent des gens qui traversent les rues, que ce soit sur le passage
clouté ou pas…… à part quelques chauffeurs de taxis.J’espère du fond du cœur que les autorités de la ville fassent une campagne là-dessus.
Mais je reconnais que les gens de BERKANE sont très sympathiques envers
les étrangers de la ville et ……la ville (du moins le centre) propre et mignon,
malgré quelques abus de stationnement (de voitures) dans la partie réservée aux piétons.NB : je suis à Berkane depuis presque une année et c’est ce que j’ai remarqué, à Oujda
il y a bcp de respects envers les piétons et on raconte qu’au nord-ouest (Tanger et Tétouan)
que c’est un plaisir de traverser la rue (au passage-piéton) vue le respect total des
utilisateurs des véhicules.SCATOLOGIE SCRIPTURALE : CHARLIE TRANSGRESSE MAHOMET ET EXPLOITE LA FRANCE
2015, est l’année universelle de la révolution charlienne. On y aura vu Charlie se fendre d’un hommage de caricature au prophète, qui leur pardonne, sur la 1ère de l’hebdo reverdi pour le tirer à 7 millions d’exemplaires ! Des marches millionnaires, des réunions au sommet se multiplient pour combler la France, meurtrie et sécuriser l’Europe.
Tu as raison, Henri. Mais où tangue l’esprit gaulois ?
L’insolence est une maladie addictive, qui comme le sport, invite aux défis et aux dépassements. N’est-ce pas grotesque de doter de deux appareils vénériens la face de cette créature burlesque ? Un autre défi qui offense le quart de l’humanité et qui se moque de leur sacrosaint prophète. Quelle en est la valeur immatérielle ou culturelle ? Quel est le but de cette bravade ? Où peut-elle conduire ? L’union des français autour d’une identité particulière ? Faire grimper le président dans les sondages ? Une satisfaction quand même, lorsqu’on a vu Luz, le satire es-prophète, pencher sa joue sur la caricature doublement dotée, pour la mouiller de ses larmes.
Le clash des zombies. Au moins on aura vécu, cette marche superbe de la France, refuge des libertés, et leader du monde laïc. La France fourmille de prosélytes de divers cultes. Ceux qui opèrent face à face, fourbes ou sournois, à travers les journaux et leurs médias, et ceux masqués, fanatisés, issus des ghettos ségrégationnistes, extrêmes et des abords des crimes.
Sous de faux semblants et de réels moyens, entre la sédition virulente, la provoc sectaire et le blasphème, le ‘’charb-ismatique’’ Stéphane Charbonnier était le dessinateur de Charlie Hebdo.
Dopé de par sa frénésie de génie, sous ses airs et sa couverture d’athée ou de laïc, il creusait le lit et les berges du fleuve des libertés médiatiques. Il a su user du crayon et du papier pérennes face au feu abruti et aux menaces brutales des kalachnikovs ! Il allait en équipe emporter en martyrs les siens, ce 7 janvier, sous le déluge des balles islamistes.La bataille de Paris . » Deux lascars, » ? , devenus les kamikazes de leurs propres concitoyens en la république, firent les événements du monde de ce 11 janvier 2015. Par delà la mort, Charlie et la France, devenaient superbes. Admirables, une leçon pour l’univers et les pays en déconfiture ! Malgré la frilosité, malgré les absences notables des peuples fâchés, malgré les retenues de certains chefs d’états et malgré les marches contraires.
» Discriminations, exclusion ghettos d’où naissent les rancœurs et la criminalité, » voire les radicalismes, de surface ou d’apparence, face au mépris et la humiliation. ..Que penser et comment penser ?
Les révoltes suscitées de partout dans le monde, reprochent à Charlie Revived et à la France de reproduire avec plus d’insolence et de panache, encore des dessins, 7 millions de l’Hebdo iconoclastes et de moquer le prophète Mahomet de l’Islam.Pour qui roule-t-il , l’Hebdo ? Seulement le blasphème porteur et sa raison d’être subissent la récupération et l’amalgame religieux ou sioniste et enfonce le Journal de Charb dans la diatribe mortelle de l’islamisme politisé radical et de ses tenants-droits.
Le journal versant dans l’apologie subliminale, persévérant et tenace, avec sa verve et sa morgue, sa morve discriminatoire, œuvre comme une cinquième colonne du sionisme israélien. Est-ce que Charlie versait, sans aide indirecte compensatoire de son commanditaire ? Avec sa cette suffisance et cet esprit déluré, avec ou sans le secours d’Israël ou pour Israël, Charlie en s’impliquait dans une guerre coloniale doublée d’une guerre de religion.
La Palestine et les sensibilités qui la supportent, au nom de l’éthique et de l’équité, au nom du droit des peuples et de leurs terres à ne pas être colonisées, au nom de la fraternité religieuse en l’Islam.
Les faux semblants laïcs et désuets de Charlie sont décodés. Comment vont-ils combattre un journal, à la langue simple et perverse, qui se refugie derrière les valeurs certaines de la république ? Le journal, au nom de la caricature comme art et comme libertés, à travers les caricatures, répétées sur le prophète, se moque des gens qui n’ont que cette religion comme ancrage ou comme volonté de la vivre. Quand on connait les conditions malheureuses de la majorité des musulmans, dans la pluparts des pays qui sont les-leurs, on peut parler de bataille, à armes inégale. D’ailleurs chez ces gens-là, on n’achète pas le journal, on n’en entend que les vents !L’avenir . Car il pète trop, car qu’il pète du soufre. Et comme ces bombes au phosphore, ça brûle violemment. Charlie Hebdo risque de capitaliser, de cristalliser la haine autour de lui. Hormis ce sujet, il ne mérite pas ! Comment s’en passer ? Mais, sou peine de faire faillite et de sombrer, il ne peut se passer, de cette drogue qu’il vend. Maintenant, sa côte de star mondiale est avérée ! Qui plus est, il redore le blason de la république qui augmente en retour sa célébrité. Impossible pour lui de relâcher son amour pour la case islam et de ce que lui rapporte comme pèze le prophète des musulmans.
La marche a été récupérée par les 3 leaders de Sion ! Charlie en oublie la France et les fauteurs du crime, ses horizons s’ouvrent sur Israël, devenue la clef de voûte, l’explication des attaques, du trio des fous ou des malfrats de la république. Et puis le crime, le coup de Paris, sera récupéré par tel ou tel parrain de l’hallucinante intégriste.Charlie Abdou fait dans l’amalgame. Il entretient la belligérance par la moquerie culturelle. Il s’investit avec ses piques et ses dérisions dans un combat de gladiateurs ! Il alimente par ses lances, ce qu’il croit n’être que des vents sur de donquichottesques moulins. Mais, de l’autre côté, on les sent pour ce qu’elles sont. Ce sont des appels à la violence verbale et au meurtre, qui souillent le champ hyper susceptible du religieux. Pourquoi se battent et se tuent (bêtement) les sunnites et les Chiîtes pour bien moins que ça !
Alors que certains pays tentent de surpasser les atrocités israéliennes et ses guerres ethnocidaires inégales, faites sur les Palestiniens….Alors que des pays arabo-musulmans, parsemés de révoltes, tentent de dépasser les misères et les malheurs militaires que l’Otan anime ou des States font directement et sous couverts de la France au Moyen-Orient. Ils savent et pourquoi ils nuisent à l’équilibre des états musulmans de la région.
Et ce bien que des tendances méditerranéennes œuvrent pour le dialogue des civilisations, ou qui plus est, tel le Maroc qui en appelle à la paix et au dialogue des religions, en s’ouvrant à tous les vents. Des plus modernistes avec leurs investissements, qu’il veut favoriser. Et pas seulement, avec un sens unique de l’hospitalité, de l’amitié et un esprit de tolérance et d’ouverture, sans limite.Charlie Abdos montre ses muscles Au nom de la liberté d’expression, (de mépris visible, de haine sournois, de perverses exclusions), Charlie Hebdo foule du pied les sacralités musulmanes. Il suscite des répliques à la haine sourde et insidieuse, qu’il base sur l’offense et qu’il enseigne par bravades. Il alimente ses lecteurs de préjugés sacrilèges. Il met en effervescence les sensibilités musulmanes, de partout, pas que des quartiers ratés et ceux des ghettos. Il colporte ses actes liberticides et ses offenses en s’attaquant aux images les plus sacrée de l’islam. Sacrilèges tels des brûlots que l’on vent à l’internationale pour humilier les musulmans de partout. En semant la haine, Charlie pousse les plus impatientes des victimes qu’il interpelle, à tomber dans le piège, il agit bien pour quelque chose, à sombrer dans la terreur reflexe, la plus belliqueuse, la moins sage ! Sa cible ou ses adversaires, sur le plan des hommes et des idées, n’ont pas la plume facile ! Ils n’ont pas le mot pour léger ni la plaisanterie facile.
Charlie est un fait d’armes, Un arme retournée par les lobbies contre la France. D’où tient-il, Charlie, sa santé et sa véhémence ? Il emplit un rôle édificateur des uns, raseur des autres, guerrier d’avant-garde, avec une propension nouvelle à copuler avec Israël ! Avec ses penseurs torrides et ses philosophes hexagonaux, ses loups et leurs hurlements, ces hyènes et leurs rires, leurs rictus sur les chaines et leur rituel chez les médias. Charlie tient bon malgré le drame qui l’a décimé. Charlie a le droit de vivre, sans s’éteindre ni brûler, …mais pas seul ! Il tient à ses démocrates, ses bonnes gens et ses lecteurs niais et aux retombées universelles de ses sémillants propos.
‘’Amalgame réducteur, instrumentalisé, entretenu pour en découdre avec La religion, avec les soi-disant pays de l’Islam, pour obéir aux plans du lobby du Likoud et des néoconservateurs, afin de décomposer les états, encore tenus vigoureux, par leurs chefs et tyrans, ou encore virulents de la région. On comprend que c’est pour dépoussiérer devant, l’empereur Israël, qui éternue dès qu’il sait qu’il a un voisin.
Mais, Charlie va-t-il changer d’option et de cible ? De ton ? Non, jamais, c’est impossible et il ne le faut pas ! Changer de commanditaires, ce serait pour tous, plus heureux ! Que la France d’Astérix et de Hollande couvre dès lors, son sacré journal, et qu’elle le soutienne ! Loin de la manip étoilée, loin des struggles inutiles, loin des fils qui agitent les marionnettes !
La France, avec ses habitants multivalents, en couleur, en odeur et en religion, n’a pas besoin d’une presse qui insulte la sensibilité de 6 millions et plus de ses habitants. Sans compter des animosités malheureuses que cette presse suscite, transfrontières, au sein des pays francophones. Car ceux qui sont de toujours ses fidèles clients, ses fermes et ses mines, ses clients indéboulonnables, ceux qui parlent sa langue, ceux qui font la fortune et la place de la France, ont pour muraille contre le terrorisme cette religion, et qui est leur ciment pour une grande part encore. S’en moquer, fragilise l’estime mutuel, détruit l’amitié, détériore les alliances, les convenances et les accords, s’il ne frappe pas pour détériorer ou détruire leur identité !Une presse à rictus pareille, du moins sa ligne éditoriale, sa ligne d’inconduite pathologique, telles que dévolues et asservies à une puissance belliciste étrangère est suspecte. La preuve, les 3 plus hautes kippas du lobbie sioniste étaient là, pour faire avancer la marche du dimanche. Hé bien, cette France n’a pas de besoin d’une puissance étrangère, fut-elle bien étoilée ! Un pays étranger qui subjugue ses habitants et les débauche, un pays guerrier qui opère sur ses médias et les manipule, pour lui dicter, à la République gauloise, sa politique.
Entre les libertés et les insultes ! Peut-on rire de tout ? Peut-on rire de tous ? De la Gaule aux Afriques et en Orient, partout, les kamikazes y répondent en s’éclatant, jusqu’aux sangs et à cœur joie, face aux humiliations diverses qui les maltraitent dans leurs fondements. Les musulmans, frustrés et abusés, sont partout pris dans l’étau cynique et culpabilisant du mépris qui les indexe. On les interpelle, on les stigmatise, livrant aux malaises existentiels leurs fondements identitaires. Culpabilisés, ils sont moqués pour leurs différences et leur attachement, mordicus, aux us et aux crédos qui sont les-leurs. La liberté d’insulter les autres est institutionnalisée dans le parangon des libertés et de la démocratie, la France. La liberté d’exploiter ses peurs ataviques et ses souffrances historiques, punit toute tentative de négationnisme, en France ! Le privilège des uns est mis en balance, d’office et de force, face aux interdits des autres ! La fraternité, n’existant pas au sein de la même patrie, il y a trois mots qui lui manquent encore, l’éthique, la tolérance et l’égalité, si ce n’est l’estime ou le simple respect des autres. Le dilemme est ce droit d’exciper de ses libertés, déjà dans le même pays ! Que dire de la pratique de caricaturer le sacré et de transgresser ce que respectent les autres ? Blesser ostentatoirement autrui, alors que la planète est mondialisée et que le Net et les satellites balayent les frontières, à devenir tous des voisins qui se regardent.
Si critiquer est libre, l’insulte est diffamatoire. . Car blasphémer, même pour un athée, c’est manquer d’égards, naturels, en injuriant les mœurs des gens que l’on vilipende dont on insulte les représentations ou les symboles. Par delà les hauteurs des Pyrénées, ce qu’on avait dit de la vérité est valable pour les libertés, selon l’endroit qu’on habite et son évolution. La liberté obéit aux mêmes réserves circonstancielles, envers les autres, existe-t-elle ? On n’a pas besoin de visa ni de passeport pour insulter et agonir ! Car avec les médias de nos jours, ça dépasse les bornes, surtout quand c’est déplacé et même si l’on ne se lève pas de son ordinateur pour attaquer et maudire.
Le défi, la hardiesse de dépasser les interdits, le plaisir fou de surpasser les bornes et de rompre les lignes rouges…La jouissance vertigineuses du rire interdit…L’outrage fait vivre ! Qui plus est, la très juste et limpide Taubira ne dit-elle pas qu’il n’y a pas de tabou, dans la France de Voltaire et de l’irrévérence. Citant Capacité d’indignation des veilleurs de la vigilance sur la démocratie, Morts pour la France morts pour les libertés, fussent-elles vexantes pour les sensibilités offusquées.Je la cite quand elle parle lors d’une cérémonie vouée à Tignous : « En France, a-t-elle affirmé, il n’y a pas de tabou. On peut tout dessiner, y compris un prophète.» Elle a dit également, comme on peut le voir et l’entendre à la sixième minute de la vidéo ci-dessous: «…Ces tabous nous révèlent les failles de certaines sociétés. Anti-églises en Russie: tabou. Représentation de la mort en Suède: tabou», avant d’ajouter: «Au Maroc, il est plus prudent de ne pas vouloir représenter le roi». »
Oser, braver, ou humilier, pour faire bouger les hommes et leurs idées ? Se moquer pour amuser et amuser, c’est être ! Se moquer donc pour rééduquer. Les classiques optaient pour la comédie en prétendant que, ‘’Castigat ridendo mores’’ ! C’est-à-dire que la comédie châtie, ou corrige les mœurs, en riant.
La religion musulmane, puis la civilisation qui ont a hérité, a beaucoup perdu en déconseillant aux siens de s’adonner à la sculpture, à la peinture et au dessin. Ceci, dès ses primes débuts, afin de ne pas laisser ses adeptes, adorer les représentations de la déité, au lieu du Concept abstrait, lui-même ! Et de voir Dieu, quand on y croit, comme un objet ou une image, fragile, matériellement accessible ou banale.
Tu as raison, Henri, l’esprit gaulois, frondeur à l’intérieur et irrespectueux, mais juste pour s’amuser et gausser, a été dévoyé de sa belle innocence et de sa gratuité. On s’est moqué du Vietnam, de Cuba, des Afghans, de l’Iran, de Saddam, de Ben Laden, de Kaddafi, de Bachar, du Liban, de Daech, des Talibans, de Palestine. A chaque fois mon opinion, telle que formée par les médias, s’est révélée ne pas être la bonne. Et là, le massacre de Charlie et la secousse universelle de la république et de ses amis me laisse circonspect et coit.
Puis, de la comédie à la satire, on a utilisé les médias, faute de cirques romains. Il est mieux et plus aisé de se moquer et de faire glousser le cirque des lecteurs que de tuer dans l’arène, d’honnêtes taureaux par de cruels toréadors. Il était temps de mettre fin à cet héritage bestial et carnassier qui entachait la civilisions hispanique voisine occidentale. Ce comportement barbare et sanguinaire, où les bêtes remplaçaient les esclaves chrétiennes, livrées aux lions ou aux gladiateurs. Oui, il vaut mieux se moquer et médire, et plutôt rire et faire rire, que de tuer pour gagner sa croute ou de s’entretuera, au lieu de s’expliquer.
La presse sarcastique de Charlie Hebdo y a trouvé comme un starter commercial. L’image véhicule l’idée et y fait adhérer les abonnés. Les lecteurs, blagueurs et moqueurs, les admirateurs et les sympathisants, en deviennent les inconditionnels de ces ‘’drogues intellectuelles’’ ! Rigolades grossières, fines, indigestes ou risibles, elles font un tabac et deviennent des drogues dures. Les initiés et les zélateurs avaient leurs apôtres, ils sont morts sur la cène. Ils se sont tués à la tâche. Départ digne des soldats du stylo face aux fascistes et aux tyrans de tous les bords ! Leur mort, par delà le crime abject et bête, a une dimension civilisationnelle, internationale, qui rehausse la place de la France dans le monde. Même morts, ils continueront d’édifier les jeunes et leur intelligence, et d’écrire faute de dessiner le destin de la Frances. La liberté osée, la république, soudain devenue Charlie pour tous !
La presse de caniveau, se parfume des débris collatéraux ! Les journaux, les émissions satellitaires, ont leurs fideles adeptes aussi. L’internet, l’ordinateur, le phone n’ont fait que démontrer la force du phénomène addictif.Les leaders espiègles, les prophètes du crayon amuseur deviennent des célébrités, les pontes éminents de ces nouveaux cultes ! Leurs collectivités, connectivités fermées et à la fois éclatée, par delà l’Hexagone, sont formées d’adeptes fidèles ! Les fans abonnés deviennent les affidés et les prosélytes des stars et de leurs rites hebdomadaires ! Ils se retrouvent entre pratiquants et entre connaisseurs sectaires, dans leurs ‘’temples’ portatifs, réels mais pas si virtuels que ça !
Leurs gazettes s’arrachent maintenant qu’ils sont morts à prix d’or ! Demain, si une autre religion naissait ou si l’on devait donner à Marianne un visage, au lieu de Bb ce sera le buste de Charb !
Les voyeuristes ont leurs émissions comme les in de la musique de chambre. Ce sont donc des communautés, qui ne jurent que par leur ‘’ça’’ !
Mais, ces délectations sont vite devenues des positions politiques et pire, une sublimation de la moquerie, qui ignore les bornes, parce qu’elle veut justement, par sport et par défi, les dépasser, pour démonter aux autres l’étendue de leur intelligence, d leur optiques, de leur raison, de leurs jugement et de leurs immenses libertés. Ce ne n’est pas de l’insouciance, ce n’est pas de l’indécence, c’est une incandescence. Il fallait aux yeux du monde, perclus dans ses problèmes antinomiques, ses inégalités, ses injustices, ses peurs, sa faim, ses crimes et ses maladies, des champions de ce genre ! Hors catégorie ! Non pas des martyrs, comme ils sont advenus, volens nolens, mais des héros.On allait sans se rendre compte, caresser la bête à poil, pardon, dans le sens des poils, à gratter. Les gazettes ont exercé un pouvoir politique réel, sans le dire aux bases. D’où tiennent-ils les cordes ou les ressources, ces gribouilleurs politiques ! ? Qui pait pour les pousser à bout et à l’outrance ? Et aux outrages ! A qui cela profite-t-il ? Car, il y a un bénéfice politique, certain ! La preuve, les meurtres, injustes, stupides et barbares, qui ont ressoudé et renforcé la Présidence et la République. Et cette image de la France, de nation avancée d’Europe, avec ses citoyens, sans peur et sans reproches, complètement délurés et libres de tout faire, cette image unique dans le monde a été exaltées par les marches de soutien et de solidarité avec Charlie Hebdo, au point de dire, ou de prétendre, que ceux qui n’ont pas pu marcher, ne sont ni indépendants, ni libres, ni conscients ni évolués ou déterminés, comme des amis ou des alliés encore ! Ou simplement des jaloux !
Seulement, face à cette hypothèse, il y a les autres, qui ont souffert, sans être ni des Charlie ni des comparses ! Mais, des victimes, doublement affectées, et par le meurtre de Charlie et par la montée, grossie et revancharde de la xénophobie, du racisme anti-islam. Ces peuples et ces victimes honnies seront montrées du doigt, châtiés, sans déférences ni raisons. Par bravade avec plus d’amalgames ! Avec en sus, des moqueries sur leurs habitudes, leurs vêtements, leurs rites, leur prophète, mis publiquement dans des situations les plus précaires et les préjugés, les plus honteux.Cocasses, les fesses en l’air ou le cul étoilé ! Cette plèbe, ces ridicules pacifistes musulmans, réglos et pas islamistes, qui ne lisent point le honteux et grossier canard, ils ont des droits ignorés et des libertés brimés. Car à la sortie, virtuelle, des colons et des protectorats, ils sont soit en guerre civile, soit en guerre sécessionniste ou en guerre froide avec leurs voisins. Qui plus est, ils restent tenus de mains de maîtres, par des tyrans, qu’ils ont laissés aux postes sur leurs anciennes colonies ! Faites un tour en Afrique ! Ces chefs, souvent d’essence ou de choix militaires, sont dévoués aux impérieux diktats des républiques du Nord. Ils sont les gardes-chiourmes de leurs faméliques lions et singes d’Afrique !
Hé bien, ces canaques et ces indigènes, ces autochtones et ces aborigènes, ces apaches, ces ouvriers hypo-smigards du bâtiment, des grosses fermes et des petits champs, s’ils ne périssent dans les boat-peuples, sous les vagues ou sous les dents de leurs tendres requins, faciles à transformer en torches humaines, sous les yeux de leurs petits commerçants ou viles ouvriers, marchands ambulants, , en quête de place au souk, et que les polices municipales pourchassent, à deux doigts de s’enflammer en martyrs, prêts à péter pour faire une révolution, fleurie au œillets. Hé bien, ces créatures dont on se gausse, librement et sans freins ni honte, on les a volontairement blessés dans leurs plus hautes croyances ! Sans leur donner la possibilité d’émettre leur avis ou de se défendre de piètres dérisions et de pareilles humiliations. Ils sont outragés dans leurs concepts les plus respectables et les plus sacrés.
Hé bien ces mal lotis, ces mal aimés en guenilles, cette populace ignare, ces descendants de mineurs, de fantassins et de bachibouzouks, sont ulcérés, meurtris, violés jusqu’à la moelle, dans leurs ultimes refuges et les dernier espoirs de leurs vies. La religion, l’après-vie, leur prophète, Dieu ! Des idées, des balivernes, des ’’idioties’’ que balaient les craquants cracks des dessins islamophobes ! Ces français de nationalités, ont la vie pourrie ! Il en est qui veulent à jamais les apaiser et les en débarrasser. Les exiler et renvoyer de la douce France, ces 6 ou 7 millions, pour ne plus faire partie du bon peuple et les rendre à leurs sources et pénates d’origines !
Cette populace est meurtrie par des romanciers racistes et des essayistes xénophobes. Ces habitants de dernière catégorie, ‘’ces géniteurs de monstres’, sont haïs, publiquement, politiquement. Et chez Charlie, cette plèbe sans protecteurs autres que Mahomet, quand elle y croit, est stipendiée par ces blasphémateurs avérés, irréligieux et iconoclastes de référence, qui se croit tout permis, même en dehors de leurs pays ! Oui, car ils appartiennent à la nation surprotégée et outrancièrement respectée et chérie, doublement aimée par Dieu et par son père Yahvé !
Car, je disais, ils souvent sans culture, analphabètes et sans moyens, pour leur plupart, et ils n’ont sur cette terre, que la religion, qui les calme ou qui les refreine ; ils n’ont que cet espoir en leur prophète caricaturé et leur divinité. Et là, ils sont dévastés par ces sacrilèges, autant que par les guerres, commanditées, qu’on leur fait directement, ou par les extrémistes, issus des frontières de leurs pays ! Des mercenaires, locaux ou importés, hyper-radicalisés. Ces gens qui relèvent dans ce cas du simple Islam, ce petit peuple de bougnoules, hé bien, ils n’ont que de simples espoirs terrestres et se refugient en Dieu.Et si on a parle de blasphèmes, si l’athéisme ou le credo ne regarde que l’individu, là ils sont attaqués sur leurs pans religieux par une armée de 10 rigolos laïcs ‘’fanatisés’’, le crayon aux poings ! Situation sarcastique ridicule autant que partielle et partiale, inique et inégale. Quels liens y a-t-il entre Le commando meurtrier de Paris et les indigènes analphabètes que l’on estime lésés? Oui, on a fait parler Al Qaeda du Yémen ! Où est la vérité ? C’est la culture des vainqueurs, c’est l’arrogance du sionisme ? C’est la pauvreté en face, les ghettoïsés de Palestine, ces camps que l’on pulvérise et que l’on chauffe au phosphore, pour en réduire périodiquement les résistants et les habitants ? L’islamisme est-il une réponse aux guerroiements de l’Europe ? Sur des frontières qu’elle a créé et laissant instables des frontières, déchirées, entre tribus et nations ! L’islamisme, des natifs d’Europe, celui ou ceux créés par les Américains, développés par les guerres, face aux vainqueurs des pays islamiques, dévolus, dévolus, dévoués, déliquescents ? Est-ce le sionisme, puisqu’il faut l’appeler de son nom ?
Si la presse reste libre en Europe, en France, la force de frappe du 4 ème pouvoir de France, se développe et exulte, grâce au Web, dépassant les frontières outrepassant les siennes ! Ses fais et actes, sont rapportés, et ses feux d’artifices chantés comme des brûlots. Les artificiers du crayon sont chantés comme des athlètes ou des héros ! Leurs premières pages, amusantes pour les leurs, désobligeantes pour ceux qui ne les voient pas font le tour du Net et grossissent par la voix des autres médias. Charlie Hebdo, cautérisé par une précédente attaque, survolté, exulte, s’en fout et se gausse. Si les victimes de ses véhémences espèrent de lui, un répit, une accalmie des ses caricature du prophète, lui, ne peur garder ses réserves, il se lance sans abris, dans la stratosphère et s’accroche à ses défis aussi liberticides de celles des autres ! Ne dit-on pas que la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres ? Pourtant cette basse sédition ne méritait pas ce si haute et si malheureuse sanction !
On a exacerbé les instincts répulsifs et la xénophobie pour devenir des faits d’arme culturels hyper racistes, en insultant carrément, les crédos des autres ! La diffamation et l’outrance sont devenues un Art. Un art, un arsenal qui rapporte politiquement, par delà les frontières !
Les utilitaires prévoient le drame et les bénéfices politiques en dollars et en drachmes.
Après les races et les couleurs, des nègres, des chinois et des japs, ce furent les juifs, ces dits-assassins du Christ, riches ou pauvres, des millions qui furent grillés, pillés, extrudés d’Europe. Et une fois la paixenues, ces sémites ‘’adsorbés’’ dans le tissu national, après la victoire des alliés sur le nazisme, on s’est livrés et ligués, sur d’autres Sémites ! Les Arabes confondus avec les Musulmans et leurs dérives islamistes !Amalgames par delà les temps et la raison !
Car ces indélicats d’Arabes ou de bougnoules, ‘’ces sauvages d’islamistes’’, souvent des pauvres ou leurs princes trop riches, sont restés plus jaloux de leurs terres, spoliées ou pas et de leurs impassibles us et crédos.
On remet aux valeurs du jour les Croisades et l’inquisition. On a oublié les guerres entre les reptiles et les autres dinosaures, on oublie la conquête de l’Ouest, les Incas et les indiens, les Noirs et l’esclavage, mais bon, on hait ce qu’on peut ! Les voisins emportent ce mérite ! Alors les adeptes de Mahomet, à la casserole, c’est sur eux que vont se fixer les menus et les haines !Les raisons des attaques des hommes cultivés de Charlie Hebdo, entre autres brillantissimes dénégateurs, et de leurs puérils dessins et pisseuses caricatures, renaissent des arcanes du passé de l’humanité ! Et pour la cause du lobby on remet ces comportements meurtriers au goût du jour !
On oublie que se moquer est une arme délibérément cruelle et mortelle. Qui accepterait-fut-il un homme de Cro-Magnon, une aliénation de soi, avec une perte de l’estime de soi, une annihilation finale, une aliénation, tant pour sa personne, que sur son Dieu, son prophète et sa religion.Esprit culturel ou parti-pris cruel ? Sont-ce des dessinateurs français tout court, ou une armée de farfadets ? Des agitateurs, des faiseurs d’opinion, des mercenaires ou des sous-offs, à la solde de Sion, cachés sous la palissade des crayons ?
Un peuple palestinien, une terre, un temple, une mosquée, une civilisation, un milliards et demi de sensibilités et de cœurs, portés une religion, et que l’on pousse à s’entredéchirer ! Tous frappés, sabordés par un dessin minable !
Mais, arriérés ou pas et sous la maitrise des chefs, qu’on leur a suggéré de porter, après leurs relatives ‘’ indépendances’’, ils restent vaincus et quoi. Manifestant peu, malgré leurs désarrois! Et ce sont de extrémistes, dont la majorité se défend, qui apporte nt à ces milliard plus de honte, de culpabilité et de mépris de surcroit !Chez les gens, comme chez croyants, quelles que soient leurs divinités et leurs patries, se moquer déjà de leurs emblèmes nationalistes, de leur drapeau, est très grave. Mais, pire, aller les humilier publiquement, jusqu’à en réussir un consensus, occidental, républicain, planétaire, intellectuel.
S’acharner sur eux, avec des millions d’exemplaires de cette revue furieuse et injurieuse, après avoir réussi à organiser des marches œcuméniques de cette dimension, quadri millénaire, est une réussite pour la France charlienne et son gouvernement !
C’est, a contrario, la pire des faillites et des défaites des assassins allumeurs de pétards, lanceurs de fusée, ou tireurs du dimanche ! Ce genre de résistance est voué à plus d’inconséquences. C’est au dialogue et au consensus justes, qu’il faut arriver.Pire qu’avant, le camp arabe et musulman est éclaté. Vaincu par ses partitions historiques et les guerres infâmes qui lui sont imposées, en non-stop, et à chacun des états qui le compose, et ce depuis deux siècles, déjà. Alors versons des larmes un moment et faisons la politique autrement, pour accéder à notre respect, à nos droits et resserrer, dans la paix et la dignité, nos rangs.
Au moment de clore je cite deux larmes. Et quelques réflexions à leurs sensibles propos. Sous la pluie des moussons et les clameurs des catholiques, le Pape à la mitre, François, celui de Rome, en visite aux philippines, lève les mains à Dieu et bénit les millions de fidèles qui sont venus l’acclamer. Il livre au monde qui se déchire des conseils de tolérance et de paix. Oui, les larmes seules des enfants répondent à la question de cette fillette qui lisait sa lettre devant le pape publiâmes. ‘’ Pourquoi Dieu laisse-t-Il les enfants souffrir ?’’ Tous les enfants de Palestine, d’Afrique, d’inde et d’Asie et d’Océanie sont concernés par la réponse.
Une autre larme, celle de Luz, qui a commis l’affiche du dernier Charlie. Une trouvaille passionnelle. En expliquant sur vidéo l’idée de cette première hyper-mondialisée, il était très ému. On eût dit, que sa tête abaissée penchait volontaire sur l’épaule du prophète. Celui du magazine, devenu vert. Puis, quand il a lâché des larmes, ça devait mouiller la joue de la caricature. Le dessin perlait une larme en disant, tout en haut, ‘’ Tout est pardonné’’. Oui, il faut cesser de stigmatiser Charlie et lui pardonner. Jésus, l’aurait fait, en disant avant de s’élever, ‘’ Je suis Charlie !’’
Dr Idrissi My Ahmed, le 16 Janvier 2015
ARCHIVES BRULANTES
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DISCOURS DE RECEPTION DU TROPHEE
DE L’AMICALE DES MEDECINSDéfense et illustration du bénévolat et de l’action civique.
FMC ET CIVISME:
La taxe douanière sur les médicaments pénalise les malades, elle n’est pas un acte citoyen. Comme preuve d’amour et de solidarité envers les malades, nous voudrions lancer un appel en vue de supprimer cette taxe ! Si « cogito ergo sum », penser c’est exister, parler c’est être, et puis donner, c’est avoir une âme ! Et je dirais, ‘’ Je donne, donc je suis !’’
L’amicale de Médecins de Kénitra et Gharb, avait été pensée par ses fondateurs, pour être un instrument de travail culturel et d’Enseignement Post Universitaire de proximité. L’idée de départ était de ne pas couper ce cordon ombilical, qui permettait aux lauréats du Doctorat de devenir des médecins, sans quitter leurs berceaux du CHU. Avicenne, nous est resté très cher, malgré ces détracteurs qui veulent « tuer cet hôpital » et terroriser ses utilisateurs potentiels : nos grands malades dont il est l’ultime recours !
Notre Avicenne est le domaine de professeurs tels que Berbich, Tounsi, Maouni, Alami, de bien d’autres illustres nationaux et célèbres missionnaires.
Ces stars, qui avaient donné avec amour et sans partage, une bonne formation et opéré une profonde empreinte sur leurs étudiants. Une anecdote : Maître Alami Taya qui fut l’un des membres de mon jury de ma thèse, s’est tourné vers le jeune Docteur qui sortait de son stage et lui dit en ces termes : « Et maintenant, qu’est ce que tu vas faire ? ».
Ingénu, comme j’étais devenu grâce à la Corporation des étudiants en médecine, (affiliée à l’UNEM, du temps de Oualaalou) , et , malgré ma timidité organique, je lui répondis : « Je vais aller me recycler ! ». J’avais parallèlement à la rédaction de ma thèse, fondé une famille et il me fallait vite assumer cet autre ouvrage !
SOUVENIRS ET ANECDOTES
En m’installant comme interne, à l’Hôpital El Idrissi, j’étais comme chez moi ! Plaisir prolongé, puisque succédant à la fournée de mon frangin Azzeddine, je suis resté 2 ans, «buvant et mangeant de la ration des malades.. » comme nous le disaient, l’économe de l’hôpital ! Blessures pour le pain et le lait dénigré, malgré le profit qu’on tirait de nous ! Certains de mes compères n’étaient pas du reste, ils en voulaient à ma chambre !
L’hôpital de la forêt, Canterac du nom de l’un de ses premiers chefs, a fini par devenir Idrisside ! Grâce à l’atmosphère cordiale du Dr. Cherkaoui, à la pratique de l’artiste-chirurgien Opréa Mircea, au savoir du Dr Benjelloun Si Mohamed, que nous avions la chance de sentir près de nous, nous prenions confiance en notre pratique de médecins.
Et, l’on venait de bien des endroits et des secteurs pour suivre ces «Conférences du Mercredi » que j’avis avec mes collègues instituées. Elles se sont multipliées dans cette atmosphère de travail et de sympathie. On garda un bon rythme à ces activités et un bon souvenir de l’action de cet autre interne activiste culturel, le Dr Daniel Mohammed, que la Cour et le Parlement des Enfants allaient nous ravir !Pour ma part, après mon service civique au village de Tahala des Béni Ouaraïnes, et ma participation à la Marche Verte, je me suis installé dans le libéral. Mais, quelque chose me manquait à mon retour à Kénitra. J’ai pensé, comme d’autres, à une formule pour réanimer cette atmosphère de cordialité et de bénévolat qui devait joindre tous les secteurs de Santé. Lesquels, hélas, devenaient contradictoires et antinomiques ! Comment faire retrouver la confiance entre les pairs des différents secteurs de santé, pour le plus grand bénéfice des malades ? Avant que l’Ordre ne s’en charge, nous allions les réunir, et de façon futurible ! Ainsi, une circulaire émanant de ma part, allait fonder une Amicale vouée à tous les médecins du Gharb, pour le plus grand bénéfice des patients. L’AMK était née ! Ne dites pas que nous avions fondé la Koutla ou le RNI, avant terme !
Un million d’habitant à l’époque, une charge immense, un bien commun dont émanent nos amis les malades. Ils consultent les spécialistes, leurs médecins de quartier, leurs médecins de famille. Ils zappent librement, une farandole dans la douleur, un tournis, dans une frénésie volage. Mal servis, chaloupant d’un secteur à un autre, ils s’en vont raconter leurs déboires, à qui veut bien les écouter ! Parfois, de tristes choses, à notre honte bue ! Leur parcours du combattant ressemble à un chemin de croix, avec beaucoup de difficultés et autant de perte de la valeur et de dignité des médecins que nous sommes.
Il fallait réagir et notre union était une formule d’autocritique collective !AMICALE DES MEDECINS, EPU ET CIVISME
L’AMK , 22 ans se sont écoulés entre le rêve initial, la pensée des fondateurs et l’AMK actuelle (Nous sommes en 2003 !). XIIème congrès depuis ! Cette fondation est une réalité nationale, grâce au travail bénévole de ses différents bureaux ! Cette association est un peu notre famille ! Elle continue à appeler les Professeurs de Casa et de Rabat, les médecins de la région, en vue de parfaire leur amitié et de réveiller leurs connaissances. Celle des hommes, des camarades et des confrères de la Corporation. La connaissance et le savoir, changent, s’hypertrophient et s’étendent, devenant une gageure inaccessible pour une vie humaine ! Les rencontres scientifiques permettent aussi les retrouvailles, comme la quête de nouveaux amis et la rencontre entre collaborateurs. Les nouveaux praticiens se font connaître et entrent dans la communauté pour faire un travail de groupe ! Vous parliez de réseaux protéiformes…
Depuis, bien des médecins au Maroc se sont mobilisés dans la société civile, contaminés par le « civisme universel » ambiant, les fondations démontrent leur souci humanitaire et se développent dans de belles envolées de bénévolat. Ils se sont éveillés, à la solidarité, au don de soi et se sont engagés, en plus de leur travail taciturne, au service de leur Patrie communautaire ! Le médecin aristocrate est devenu citoyen ! Il innove et encadre ses concitoyens, apportant un plus pour un mieux, introduisant des apports techniques et contribuant, de par ses propres progrès, au bénéfice de tous. Ici et là, il devient conseiller, député, journaliste ! Le métier de médecin mène à tout et faute d’aller au ministère, on reste au magistère !
Les décideurs, les parlementaires, les notables de la ville, se sont vus interpellés, ça et là, par des questions ayant de grands rapports avec la santé. De plus en plus, un travail civique, sur le terrain, un engagement supplémentaire, permet aux médecins de sortir de leurs pénates et d’aligner d’autres ordonnances ! A certains plus que d’autres, pour mieux servir leur pays. On sent une juste fierté dans ce qu’ils apportent à leurs cités !
LE TROPHEE DU DR SABRI
Voilà que le Trophée qui porte le nom de Salim Sabri est institué ! Un souvenir de ce coopérant, qui est venu du Nil au Sebou, du pays des Pharaons pour donner le sourire du Dieu Râ au Gharb. Homme de culture et de foi, 26 ans de labeur, la jeunesse de toute une vie, au service des petits mioches de notre région ! Bien des enfants, guéris dans son service, sont devenus, entre autres cadres, des médecins et des hommes, maintenant.
En attribuant ce premier Trophée à l’un de ses stagiaires, en primant le Dr. Idrissi Ahmed, moi-même, l’Amicale des Médecins de Kénitra crée encore l’événement. Une idée généreuse de l’équipe du Dr Aziz Aqira. Encore une fois, Kénitra innove. Cette superbe expression, rejoint dans son versant, admiration et reconnaissance, la formule antérieure du Dr. Ahmed Benmakhlouf*. Qu’il en soit salué, notre premier président de l’AMK et actuel Vice-président du Conseil National de l’Ordre des Médecins. Reconnaître et récompenser les médecins de la cité, un hommage des pairs de son vivant, est un plaisir immense pour le récipiendaire ! Une pleine lune, une extase qui emplit de joie l’humble omnipraticien ! Percevoir leur engagement de son vivant est une dette, une charge supplémentaire pour le bénéficiaire !
VALEUR IMMATERIELLE
Si la symbolique permet de redorer son blason à l’âme du médecin, ce trop perçu « d’honoraires », immatériels* et fraternels, les rends difficiles à rendre ! Peut-être, qu’avec ce plus de chaleur, l’image écornée du médecin généraliste contemporain, brillera-t-elle, un peu mieux dans la cité ? De pareilles attentions, de la part des pouvoirs publics, permettront aux généralistes, luxés de leurs larges fonctions, de retrouver l’éventail de leurs prestations ! L’attention retrouvée de la Communauté poussera le citoyen-médecin à se surpasser, voire à servir d’exemple aux jeunes.
Où sont ces médecins, discrets, qui sont partis, la queue entre les pattes, pour regagner des métropoles qui n’étaient plus les leurs ? Je disais dans ma dédicace de thèse à mes maîtres Alaoui, Alami et Ostowar et parlant d’eux, «Que faute d’être d’un exemple pour mes enfants, je les citerais comme phares ! ». Deal rempli et chose ainsi faite !
DEVANT VOUS !
Sollicitations de la Province et remerciements. Je saisirais l’opportunité de ce discours de remerciements à l AMK et à la Wilaya. Je remercie S.E. le Gouverneur et Doyen Si Abdellah Meslout de son écoute, de sa proximité, de sa valeur et de ses multiples actions. Je lui demande la tolérance d’écouter ceci.
Au moment où la couverture médicale reste incomplète et parfois incertaine et que les dépenses de santé assurément se multiplient, nous sommes comme hypothéqués entre l’offre et les moyens pour répondre à la demande médicale.Que faire face aux découvertes, face aux techniques nouvelles, dans un système médical devenu atrocement moderniste et onéreux. Nous sommes comme perdus dans un hiatus. Obsolètes ? Nous vivons un paradoxe aux extrêmes insolents, entre une mentalité médiévale, des moyens inexistants, pour les uns et les abus matérialistes des autres. Le devoir se perd et les obligations sont soudoyées. On rançonne, on escroque ou on abandonne ! Où sont les exemples de nos maîtres de fac et des anciens médecins étrangers qu’on a trouvés ici ?
Oui Excellence, nous avons besoin d’un pied à terre, d’un local, pour notre Amicale de FMC ! Apte à nous permettre de nous réunir, de nous rencontrer, de nous dépasser, pour faire notre critique et pour combler nos lacunes pour le bénéfice de la population.
Dès lors, profitons de ces journées pour lancer un S.O.S à Qui de Droit et à Lui seul, avec allégeance et respect ! Comme du temps festif, où dans son leurre de fiction, Soltane Tolba pouvait faire un acte régalien, j’oserais un vœu ! Je le relance (12 ans après, devant votre tribune, Lecteurs, faute d’avoir l’oreille des plus grands décideurs !)
APPEL ENTHOUSIASTE
Le Dr. Idrissi, (My Ahmed, pour les intimes), entouré de ses amis médecins, a l’insigne honneur de demander un sacrifice financier au Trésor Public pour le bénéfice de tout le Peuple ! Au Parlement à Sa Majesté ! Pudiquement, évidemment, avec insistance et espoir ardemment !.
Ceci afin de permette un meilleur accès aux soins, un accès plus aisé à toutes les tranches de la société. Il s’agit tout simplement de supprimer les taxes douanières sur les médicaments au moment de leur importation.
Cette taxe grève le prix des médicaments et frappe les seuls malades ! En cela elle est inique et pas démocratique pour un sou ! Préservant les classes, disons, les souches les plus saines, la taxe opère sur les tranches les plus défavorisées par la santé ! (Déjà meurtries par les maladies, on les taxe, à outrance !)
Détaxons avec autant de vigueur et de profits, ces denrées aussi importantes pour la vie que sont le livre et le pain. Que les secteurs des instruments et des réactifs médicaux soient dispensés de taxes douanières (et de TVA) car elles obèrent le coût des soins !
Les dispositions de loi, actuelles et antipopulaires, grèvent le propre budget du Ministère de la Santé ! Lequel ministère est l’un des plus gros clients des laboratoires et des fournisseurs ! N’est-ce pas Messieurs les Décideurs ?
Dès lors, la seule façon d’encourager le malade, la seule façon de le ménager, est encore une fois, de diminuer le prix d’achat de son médicament. Qui dit la santé dit la vie ! La vie avant l’avis ! Avant de voter pour être démocrate, on se doit de se montrer humain ! Et S.M. a un cœur immense et une conscience fortement sensible et attentive pour Son Peuple !!
OSONS UNE PRIERE ŒCUMENIQUE
Supprimer la taxe de douane sur les intrants de soins, c’est une politique de proximité et d’égards pour les pauvres ! Diminuer les prix des médicaments, c’est diminuer le nombre de ceux qui souffrent. Le prolongement de la souffrance est la création d’handicapés nouveaux et multiples.
Donc, en supprimant la taxe d’importation sur les médicaments, on sert la classe pauvre, comme on minimise les dépenses des mutuelles, des assurances et celles de la Sécurité Sociale. Cet amendement souverain et un acte patriote ! Il rend la vie et diminue les dols et les souffrances des maladies. Il rendra les soins plus supportables pour les malades, surtout les malades graves, les malades chroniques, qu’ils soient diabétiques, qu’ils soient coronariens, hypertendus, rhumatisants ou qu’ils soient asthmatiques (ou pire ) !
Dès lors, que dire des malades neurologiques ? De ces myasthéniques ? Des gens sans muscles et sans nerfs ? Qui souvent, restent sans médicaments ! L’AAMM, dont j’ai l’insigne honneur d’être le Président, n’a de cesse d’attirer l’attention des responsables sur le sort de ses myopathes et sur des difficultés que rencontrent leurs médecins ! Toutes les affections diminuent la rentabilité et le travail, en déprimant encore plus la valeur morale et sociale du Marocain. Ces pathologies affectent la dignité de l’homme et terrorisent plus les vieux jours !
EN RESUME, CETTE VOIX VOUS INTERPELLE
Il faut arrêter de faire trop payer les Malades ! Et c’est là, c’est une honte ignoble ! Dr Idrissi Ahmed, en reconnaissance de dette, à mes maîtres, à mon pays, à mes parents et à mes malades ! Aux Décideurs, merci de votre charitable écoute !
Dr Idrissi Ahmed Kénitra, le 06-12 JUIN 2003*
DR IDRISSI MY AHMED
aamm25@gmail.comA Son Excellence Monsieur Le Professeur El Houssaine Louardi
Bonjour Excellence,
Que l’année nouvelle vous soit favorable et sans erreurs au ministère !Niet Monsieur le Ministre de la Santé !
Là, vous vous gourez N’âamasse ! Ne sinistrez pas la Santé plus qu’elle ne l’est ! Les dossiers mal hérités, qui vous poussent ou vous obligent de commettre cette forcenée et regrettable erreur ! Sachez calmer, je vous prie, les ardeurs qui vous trompent et qui vous piègent. Et qui nous lèsent, en offrant à la flibuste mercantile, la chair de nos malades, comme on avait offert les fantassins du rif aux canons coloniaux du Nord !
Vous, Monsieur le Professeur, votre parti, le PPS, le Gouvernement péjidéen en seriez devant l’histoire les architectes, les promoteurs, voire les pathétiques revendeurs de nos chairs ! Rien que ça et sauf votre respect ! On voit mal un excellent praticien, adepte de l’idéologie doctrinaire socialiste, telle que revisitée par pragmatisme et adaptée par consensus aux mœurs du pays et à l’esprit de la nation, céder faute de territoires aux étrangers, l’avenir de toute une profession. D’autant qu’il en est le tuteur légal au ministère, le professeur idoine et le doyen illustre et et le garant du succès de ses disciples.
Laissez-leur leur travail à nos professionnels, qui sont vos lauréats et vos collègues ! Encouragez-les, à partir de votre Ministère ! Poussez les médecins marocains, vos collègues et vos pairs, vers le succès dans leur magistère, en excipant de leur supériorité technique, de leur formation et de leur savoir faire. Ce face aux étrangers dont on colporte et on vante la supériorité ! Ethnique? Celle de leur simple identité d’étrangers, Le marocain, friqué ou sans arrogance est féru du label étranger. Complexe du colonisé oblige. Vous le savez, et vous voudriez bien qu’on ne vous accusât point de cultiver encore plus ce complexe dénégateur ! Vous détruiseriez nonobstant, ce qu’il y a de plus noble dans la Médecine, l’humain au profit de la rumeur, du bizness et de la fausse réputation. Vous qui les représentez avec honneur, vous avez besoin des médecins marocains pour faire le Maroc et non point de mercenaires ou d’aventuriers pour vampiriser le secteur !
Tant de travail et de temps, tant d’ambitions civiques et humanitaires, férues d’engouement scientifique, ont été investis par ces médecins et leurs familles. Il est juste et de bonne gouvernance, Excellence, que de respecter jalousement leurs droits. Et aussi judicieux de faire respecter l’adresse et l’ardeur dans le métier de ces privés qui rendent bien service à La Santé, ce Ministère que vous servez magistralement ! Pour tenter de devenir des cadres, vos collègues, ont consenti bien des sacrifices ! N’est-ce pas dangereux et partial que de les sacrifier de la sorte et de jeter aux orties leurs justes intérêts dans leur pays ! Et ce, malgré les longues études sur lesquelles vous avez-vous-même veillé longuement !
Il n’y a pas que le lucre en médecine. A Casa au CHU, à la fac, aux urgences, en Réa vous n’avez pas connu la dureté matérielle de la moitié des médecins qui opèrent au Maroc ! Celle des généralistes, parent appauvris du système de soins et cinquième roue de la calèche ! Beaucoup d’entre nous souffrent des fins de mois mortelles et terminent très mal leurs cursus de vie.
Les médecins n’ont même pas de couverture sociale ni de retraite pour leurs vieux jours…Songez-y Maître ! Commencez par cela, s’il vous plaît, à coté des formations post-universitaires, qu’il est temps d’offrir et d’organiser systématiquement dans ce pays !
Avec un professeur à la tête de ce Ministère, jetez-en les fondements ! On se rappellera de vous comme fondateur ! Et non comme celui qui aura poussé le libéral marocain, à la reddition, devant les appétits féroces des investisseurs, qui pourraient trouver ailleurs, là au Maroc, d’autre créneaux pour fructifier leurs biens, au lieu de parasiter un secteur, longtemps sacré, qui a toujours appartenu aux seuls médecins. Quelle place laisseriez-vous à ceux qui ayant fait chirurgie dans vos hôpitaux, ou complu à dix ans dans vos services, d’orl, de cardio ou de gynéco, et qui voudraient une fois libérés, investir simplement dans leur propre domaine, dans des cliniques, sans se mouiller ailleurs ou se pervertir autrement !Est surtout, pitié pour votre beau parcours, car nous vous admirons tant. Et vous le savez Monsieur le Doyen. Nous n’avons pas besoin de vous jeter des fleurs, Si Louardi ! Ne refaites pas l’erreur de la création des cliniques CNSS. Une forfaiture anti ordinale, non réglée à ce jour. Elle aura été pour notre sensibilité éthique, pire que la création d’un certain état colonial et raciste en Palestine ! Libéraux par choix, par culture et par essence, ayant vu hier, l’Ordre dépassé par la forfaiture, nous ne pensons guère autrement ! L’histoire, ‘’ le principe de ne pas être juge et partie à la fois’’, nous ont donné raison, après quarante ans de malversations, de débauchage et d’errements ! Et depuis, de tergiversations !
Ces Polycliniques, qui tardent à fermer ou à retrouver preneurs locaux, s’étaient ouvertes avec l’arrogance inique de l’ère ‘’saturnienne’’ antérieure ! En bravant l’Ordre d’abord et le Ministère ensuite et depuis toujours, en déviant ses cadres, ces médecins du public, de leurs offices, en tant que fonctionnaires de l’Etat. Cette forfaiture s’est incrustée dans les mœurs, comme une seconde nature, difficile à extirper, tant les passe-droits sont devenus monnaies courantes ! En rabattant sans frein ni pudeur ses malades, en racolant ses médecins, en les déviant, en les empêchant de faire intra-muros, le travail hospitalier pour lequel ils sont payés… D’autant qu’on raconte et qu’on en tait encore, les actes de dilapidation des biens des assurés, par les véreux gestionnaires de la Caisse de l’époque.
Ce fait, fut un viol en cette époque quasi féodale. Ce forfait de leur création avait créé un précédent. Un forcing pour enfanter un Secteur pirate, bâtard comme il se doit. Lequel avec forfanterie et une arrogance inégalée, déviait les spécialistes et les profs de leurs services hospitaliers et de leurs obligations strictement universitaires. Si des malades et des étudiants ont en souffert, c’est d’une certitude qui se passe de chiffres et de commentaires ! Le passé ne sert qu’à illuminer l’avenir. Et nous espérons tellement de clarté de votre part, Professeur Louardi.
Cette confusion, ces dépassements, ont contribué à appauvrir les hospices de la Santé Publique. D’abord en privant automatiquement les hôpitaux de l’Etat, les premiers, des apports des mutualistes et des assurés sociaux, d’un pactole non négligeable, qui eusse pu permettre de moderniser les hôpitaux d’alors ! Car ces formations ont été spoliées de la prise en charge des assurés sociaux, des mutualisés et même des malades non assurés, » des clients », les grands payants disait-on, qui se déversaient sur ces hospices, plus attractifs ! Livrés à un secteur né rabatteur, ils ont été servis !
On en est encore à chercher des repreneurs étrangers pour colmater la Bavure anticonstitutionnelle en leur fourguant ces unités. Ces cliniques qui doivent commencer à tomber en ruine et à se démoder, ne représentent plus peut-être que des charges salariales et des terrains immobiliers pour les éventuels acheteurs ! Une aubaine !
Evidemment pour placer de l’argent sale, il n’y a pas mieux comme opération ! Evidemment, les prix de cession resteront totalement ou partiellement dehors ! Sauf miracle ! Mais, de notre part, ce ne sont que des supputations…
Le Peuple n’a pas encore compris où pourrait le mener cette bavure. Une des exactions qui ont failli ternir encore plus vos prédécesseurs ! Cette extravagance que vous devriez éviter aussi, en tant qu’homme propre ! Sans vous inonder de fleurs !
Votre opération de vente de la Santé aux étrangers, cette opération serait parallèle à celle des concessions des services par Basri ! Qui plus est, elle se commettrait sur le dos des seuls médecins libéraux. Elle livrerait les marocains malades, ligotés et conditionnés, aux conditions drastiques des investisseurs. Chose ‘’instinctivement naturelle’’ pour le lucre qu’ils viendraient chercher. Les autres secteurs libéraux en seraient soulagés!
Un investisseur, avec sa m’halla de pontes en affiche, ne viendront que pour le gain, sensu stricto. En dehors de quelque rares cadres étrangers, qu’apportent-ils aux Régies et au Marocains, pour rafler tant de bénéfices ? Augmenter les tarifs, malgré les accords, ils trouveront et les combines et les complices parmi les ‘’honorable conseillers. Quitte à abuser de la confiance aveugle et de l’ignorance des »indigènes », nos gens seront prédatés ! Vous ne pouvez pas avoir les yeux des Inspecteurs de la Santé, constamment vigiles et sincères, sur les dépassements et les manquements. Seuls critères de gains chez certains racoleurs qui profitent de leurs nationalités, bien introduites et quasi immunitaires, pour s’offrir des passe-droits, si naturels sur le dos des autochtones ! La nature humaine est ainsi faite.
Seulement là, dans le domaine de la santé, c’est le seul »secteur libéral » que vous voudriez punir et pénaliser en soldant aux capitaux privés et aux étrangers, un package de malades ! Leurs malades ! On parle volontiers et ostensiblement du savoir faire étranger…Certes ! Est-on réellement selon vous, Maître, si mortellement à la traîne ? Où déjà éteints ? Et à quoi seraient dues nos défections en tant que marocains ?
Les taxes de TVA et de Douane sur le matos, jusqu’à 37 % ! Nous n’avons pas cessé de les décrier aux plus hautes autorités de la Nation, à partir de l’AAMM. Nous persistons à réclamer pour la Santé une révision des impôts sur les maladies et les soins. Un appel, une supplique pour les Hauts Lieux aux fins de Réforme Fiscale. Cette révision de la législation prédatrice en vigueur, se doit trouver en vous son leader ! Des taxes punitives des malades, indirectement partiales et iniques s’appliquent uniquement sur le dos des malades, respectant ceux qui sont sains ! Elles s’appliquent sans vertu ni équité, pour renchérir l’accès aux soins.
Ces taxes moyenâgeuses, telles les dîmes et la gabelle, sont une espèce insane de chaînes, de boulets et de carcans, qui handicapent et enserrent le cou des seuls malades. Elles frappent ce qui est essentiels et vital aux seuls malades, leur juste droit à la santé ! Le diagnostic, les soins et les médications en sont bridées. Ces taxes indirectes, sournoises et perfides, inconscientes pour la masse, sont naturellement appliquées avec un sadisme effarant sur les patients ! Appliquées tant sur les instruments, le matériel, les réactifs, les intrants que les médicaments, elles pénalisent tous les secteurs, et les Hôpitaux et les Caisses de remboursement.
Cette cherté supplémentaire bloque les investissements et la modernisation de par la plus-value, taxative et vexatoire, qu’elle englobe lors des achats. Cette partialité, qui ne frappe que les couches malades est inique, antidémocratique, contre-productive et anti-citoyenne ! Convenez-en, Excellence ! Elles pompent votre budget d’équipement médico-pharmaceutique de plus d’un tiers ! Vos propres achats en sont réduits. Les modernisations nécessaires et les investissements potentiels, ceux de la Santé Publique, la première, en sont inéluctablement affectés, monsieur le Ministre. Prenez-en conscience, de nouveau, Naâme a Sidi !
Et si retard, il y a en matière de cadres, d’équipement et de services dans les services de santé, tous secteurs confondus, ce serait la faute de qui, Maître ? De ceux qui avant vous, ont détérioré l’enseignement au Maroc ! Comme l’a stigmatisé, avec un magistral courage, Sidi Mohammed qu’Allah le guide ? Et qui plus est, la Santé, notre mère à tous, s’en ressent et vous en êtes l’un des témoins les plus objectifs !
Ainsi, en ne pénalisant que le secteur médical privé, par la pénétration étrangère, vous acceptez d’épargner de fait les autres fonctions libérales. Par équité, ou par glissement jurisprudentiel, inéluctable, l’Etat devrait leur appliquer la même politique d’ouverture ! Pardon, les offrir à la même curée invasive extérieure ! Et puis surtout, en élaguer ce qui ne servira à plus rien, les Marocains ! Car les Etrangers, sensés être riches et meilleurs praticiens, plus que admirés des nôtres, sont libres d’opérer en leur milieu conquis et tolérant, le Maroc. Il faudra dès lors commencer à fermer ces p….de facultés, que l’on décrie tant et pousser au DVD les enseignants restants ! Et là, retour au sublime et magistral discours de SM : «
Cesser de fabriquer des chômeurs » ! Je parle des marocains devenus superflus et inopérants, qu’il faut marginaliser, au profit des Gouares*. Les porteurs de capitaux et les capitalistes, d’origines douteuses, en mal de blanchiment dans notre Eden fiscal.
Donc, avis aux libéraux de tous les métiers confondus sur cette menace qui plane sur leurs fonctions ! Pendant que les Occidentaux s’enferment et s’enkystent, protégeant les leurs du chômage et des intrus, même européen, nous autres, nous nous ouvrons à eux ! Des vétérinaires aux dentistes, des pharmaciens de ville aux architectes et aux avocats, devraient fermer leurs boîtes et leurs caquets, au profit des groupements d’investisseurs, des Siadna N’sara ! Car l’Etat, en mal d’argent frais, honteusement complexé et déficitaire en cadres, puisque non formés par lui, viendra à leur appliquer la loi martiale, pardon la loi médicale !
Tous les métiers libéraux, seront à la merci des exo-capitalistes, qu’ils soient du métier médical, ou pas ! Qu’ils proviennent d’ici ou d’ailleurs, ils seront les bienvenus pour chasser ceux qui n’ont étudié localement que pour cela, et qui n’ont comme pays que Ça ! Le Maroc est une belle concession, pour ne pas dire plus de son ouverture intime, pardon de son éventration !
Les privatiser, ces cliniques et demain les cabinets, par les anciennes métropoles est une sanction pour les pays vaincus. Cette forfaiture nouvelle portera, avec prestance, le nom de celui qui en permettra le premier la pénétration. Ceci est donc un projet de recolonisation du Maroc, par ce Gouvernement nationaliste ! Malgré le fait qu’il ait à sa tête des ministres, des patriotes, qui ont juré fidélité au Roi, pour la sauvegarde de l’Indépendance du Maroc, pour son unité, autour de la personne emblématique et agissante du Roi!
Seulement cette opération, cette confusion, cette parodie économique, est un opprobre moral ! Elle aliénera les Marocains les plus affaiblis, les malades ! Ceux que vous avez aussi juré, un jour, de servir. Et nous de soigner et maintenant d’en défendre la dignité et les intérêts de ces concitoyens, en tentant de vous expliquer, avec ardeur, notre opinion !
Cette déconfiture ouvre la voix aux Saigneurs ! Elle crée le précédent, ouvre la porte et la dérive, sur tous les métiers libéraux disais-je donc, en menaçant leur existence, carrément. En justifiant de leur nombre, de leur insuffisance et/ou de leurs compétences on les pousse au chômage ou à l’extinction. Car vous voyez déjà, avec leurs crises économiques patentes, les gens du Nord venir se déverser chez nous. Nous sommes si hospitaliers, si largement ouverts et si bienveillants envers nos anciens colons ! Les Médecins, leurs médecins et autres cadres libéraux, profiteront de nos concessions et de nos faiblesses pour inhiber encore plus la production et la formation de nos cadres. Je ne suis pas du FN, j’abhorre ses thèses, mais je suis conscient des dérives potentielles que cette greffe, que ce bricolage pourraient faire de notre métier, de notre magistère et nôtres !
Car nous tolérons tout, au nom du conflit du Sahara. Aussi, nous-pénétreront-ils avec plus de libertés et d’engouement encore. Libres de toute cupidité, nous subirons, désarmés par tant de béatitude, les invasions des privés étrangers. Oui, là aussi, ça fera du boulot et de la création de travail….Sic ! Et les nôtres, hé bien, ils iront se réchauffer au Mali ou faire les hitistes* sur les contreforts du Mur ou de la Mauritanie. Je me demande ce qu’auraient fait un Guéant, un Hortefeux ou une Lepen, s’ils étaient des cliniciens marocains !
Honte à nous et à nos prédécesseurs pour cette question irrésolue des polycliniques ! Je propose comme solution maroco-marocaine que la Santé Publique les prenne, ces cliniques CNSS, au dirham symbolique. Les absorber pour les sauver, avec leurs acquis, leurs malades, leurs médecins et leurs arriérés !
Cher Maître
Vendre des sociétés aux étrangers va ! Des terres, ça passe encore. Mais là, des patients ? Les vôtres ? Si c’est offert, c’est un pari antisocial. Mais quelle honte pour ce Gouvernement de récupérer les erreurs et les concepts trompeurs de ses prédécesseurs ! Autrement dit, si ce projet est maintenu par votre équipe, on croira qu’il n’y a plus de nationalistes parmi vous, au Gouvernement ! Aucun homme de sensé chez l’élite de la Nation, pour comprendre le danger potentiel de cette hypothèque, sur ses cadres efficients ! Et ça rapportera, tout ce bazar, combien de millions au Maroc ! Des prunes !
On croyait Basri mort avec sa permissivité, ses licences d’ordures et d’eaux, offertes aux sociétés de travaux étrangères…Nous sommes incapables de ramasser nos ordures ! On a encore besoin des colons pour nous en montrer le ‘’où’’ et le ‘’comment’’ les déposer ! On aura fait appel à des Ponts-et-chaussées pour combler nos incompétences ! Quid de nos malades, auprès de nos médecins ? Ça avait commencé par Rabat, la capitale du pays »indépendant », avant d’aller à Tanger, l’internationale, pour s’installer à la Casa ! Casablanca, la noircie, qui a été stipendiée dans le dernier discours du Roi. Regardez les grèves, les insuffisances, les détritus et les immondices. Et ces prix de l’électricité qui deviennent pour le Peuple, exorbitants !
Encore un mot, maître
Cependant, les cliniques d’ici ou qui vont débarquer de l’Au-delà, les spécialistes goulus de banalités, les vendeurs en pharmacie qui opèrent les premiers actes, les gestes simples et les soins, tout comme les changements permis sur nos ordonnances, en avisant ou sans en aviser, ce n’est certes pas général. Puis ceux qui filent directement les malades aux spécialistes, en premier! Méconnaissant du rôle familial et préliminaire des généralistes, tout comme ceux des herboristes et des charlatans ! Ça ne les gêne pas, les généralistes. Ça fait partie des dégâts. Délaissés, dénigrés, notre déception est devenue organique. A titre d’exemple combien de médecins ont été médaillés ? Je ne parle pas du Nobel, mais positivement et simplement des Wissames ! Toutes les professions défendent les leurs et les illustrent ? Les nôtres, nous rabaissent, nous écrasent notre patrimoine professionnel avec une exaction terminale dopée d’une offense nationale de surcroît.
A l’ouverture du Parlement, on ne le dit pas. On ne le sait pas, on ne le sent pas ! Le Ministre de la Santé ne pense pas y mettre de l’ordre, tout seul. Ça ferait tomber l’édifice sanitaire un peu plus vers le bas. Ou carrément chuter le Gouvernement, pour une année ‘’chabatique’’ encore ! Mais ce qui devait arriver, arriva ! Le feu vert de la loi passe au vert en nous grillant.
Mettre de l’ordre dans des comportements éthiques, au milieu de la confusion générale entre blouses blanches et au sein des compétences diverses, vous n’y pensez pas, ce serait pire et plus dur que les travaux d’Hercule dans nos écuries d’Augias ! La Santé et ses lobbies, est un dilemme complexe et délicat. Mais vous avez eu le courage de l’affronter. Merci Patron !.
Ce qui fait que cette histoire de cliniques, mercantilistes ou post coloniales, ne nous mord pas, nous les Généralistes privés. Car nous sommes vaccinés après avoir perdu toute réactivité immunologique et toute place dans les agendas des nôtres ! Déçus ou déprimés, désorientés, ayant vu leur métier devenir dérisoire, leur œuvre minorée et leur avenir cassé, plus rien n’émeut ni n’intéresse les médecins ! Une strate sociale, naguère fière, doit subir votre puissant et drastique karma ! En véritables apatrides de la médecine, exilés dans notre ‘’ propre‘’ pays, malmenés, nous n’avons plus aucun espoir, aujourd’hui dans nos cadres, ni dans cet avenir incertain. Et les facultés continueront de procréer des ‘’bacs plus 15’’ pour grossir les factions, fêléesn, crades et criardes, d’en face du Parlement !
Seulement, il y a comme un sursaut civique quand on voit commettre l’impensable. Ça nous fait mal à notre Pays, qui jette l’opprobre sur ses derniers retranchements ! Et nous n’allons pas faire du 20 Fev, pour amuser les hooligans de la politique ou la galerie des badauds. Ni aujourd’hui, ni demain. Soyez en tranquille, gérez en paix, leur deuil et leur crépuscules. Ils n’en valaient pas tant ! Nous vous faisons confiance encore, Monsieur Louardi, pourtant.
Maître Baddou avait caressé l’échine des siens ! On avait marché dessus. Ça casse ou ça passe! Matraquées, personne ne les respectera plus, ces blouses blanches ! Trois mille, fussent-ils médecins, furent d’un coup désacralisés, comme des fœtus avortés, des fétus de paille. Le message de la pimpante avocate fut clair. Elle s’est défendue en immolant les siens. Nous n’irons pas tirer des ânes caricaturaux devant le Ministère, ni nous dévêtir ou nous donner des coups devant nos séides du Parlement. Socialement parlant, ce fut une violence contre l’éthique que l’histoire retiendra. Nous ne jetterons pas nos blouses ! Et par respect, nous ne nous déshabillerons pas non plus, devant les caméras du Parlement !
Car, il s’en va de la dignité, résiduelle et combative, de toutes les blouses blanches. Des médecins et des malades aussi. Car ceux-là, du moins, doivent croire en leurs médecins et continuer de faire confiance aux praticiens que vous formez. Et le deal, ça ne va pas loin en soldant les secteurs clés de la Santé, mais en réparant les dols de ses acteurs citoyens. En nettoyant, en encourageant, en rendant justice. Et en communiquant, ce que vous ne cessez de faire, brillamment.
Seulement si la reddition du Ministère est totale, et si vous êtes obligés d’être aussi activement permissif devant le mercantilisme invincible ambiant, quels garde-fous restera–t-il aux malades ? Quelles garanties aux médecins contre les excès attendus du patronat ? Ceux impériaux des financiers, parachutés des cieux !
Les manigances et le snobisme outrancier, les passe-droits arrogants des investisseurs, ont de toujours donné leurs preuves, ici ou ailleurs ? Ce ne sont pas des infos ou des rappels que l’on donne à un socialiste avéré. Il connait la musique, il sait par charisme et idéologie, tout ça ! Leurs dépassements et leurs malversations, ne sont pas des craintes mais des faits, partout où l’on va ! Quelles garanties laisseriez-vous ainsi, à vos confrères vaincus, quand vous ne serez plus là ?
Monsieur le ministre,
Le fait de vouloir solder les malades aux étrangers est donc une bavure anachronique. Vous avez l’exemple pernicieux et permissif des autres services municipaux ! Ou autrement, il faudrait nous importer tout un Gouvernement ! Les étrangers sont comme nous et nous ne se sommes pas pires, pour vous laisser vendre notre réputation, nos malades ou notre travail ou celui de nos aides ! Et si les cliniques tombent entre les mains des mafieux, des pontes à l’argent facile, comment leur appliqueriez-vous les lois ? Ce seront eux qui proposeront leur ministre de la Santé, pour défendre leurs intérêts seulement.
Une incompétence, un manque d’idéal et d’idées, va encore ! Mais, une inconscience antipatriotique, comme celle de la vente de la médecine, la formation d’un 4ème néo-secteur, cosmopolite, extatique avec ses protecteurs dans les pays amis. Nous solder, à l’instar de tel service ou de telle autre concession, est finalement une trahison de la Nation. Une trahison du Peuple qui devrait pouvoir s’honorer en comptant d’abord sur les siens ! Ou qu’on ait rien compris, esclaves que nous sommes des capitaux, malgré nos diplômes ! Et puis, cette affaire est une défection de notre administration et de nos représentants qui manquent de gouvernance, en optant pour le plâtrage…Comme ce fut pour le secteur pluribricolé de l’enseignement. Après le discours de SM le Roi, on devrait en tirer un enseignement.
Cela rappelle le deal du protectorat des années 1900 et l’appel » obligé » aux colons pour éponger nos dettes. Auriez-vous un Abdelkrim au Nord pour vous réveiller ? Et un autre Ali Yata pour taper sur la table, afin de reprendre les valeurs socialistes initiales de votre Parti, et que nous respecterons, lui et ses hommes, ses militants de toujours!
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 20 octobre 2013
Repris le 03 janvier 2015ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
Requête d’une réforme fiscale sanitaire, face à l’incurie inepte des Taxes de Douane et de TVA sur les maladies.
Les baisses de coût de certains médicaments ne sont qu’une partie infime, mais hautement symbolique, de la compréhension du deal que nous soutenons. Quid de la TVA et de la Taxe de Douane sur les soins et les médicaments? C’est une injustice fiscale, antisociale, anti-humanitaire et anti-productive qu’il s’agit pour les Ministres concernés, les Conseillers et le Parlement d’effacer et de supprimer. Nous sollicitons des plus hautes autorités de les aider à supprimer ces prédations abhorrées.
REQUETE AUX DECIDEURS. POUR UNE REFORME FISCALE SANITAIRE
A propos des taxes sur les maladies et des entraves qu’elles sèment sur le cursus des soins. Après le vote et la mise en place du budget 2015, la rentrée, après les congés, est pour nous un signe de continuité de la tâche, avec plus d’expériences et de promesses. L’opportunité du programme du Gouvernement, ses réponses aux crises, la présentation du budget prochain de l’Etat, nous interpellent pour vous soumettre à nouveau nos appels pressants et respectueux. Ainsi informés de nos dols, voici messieurs devant vous, l’opportunité secourable et humanitaire, de répondre à notre requête de réforme des taxes sur les maladies. Cette révision de nos erreurs patentes n’en devient au fur des appels et des ans, que plus logique et claire, devant la conscience de tous les décideurs du Gouvernement. Vous restez évidemment juges et responsables de la dynamique qu’il faut innover ou produire, afin de répondre solidairement à ces vœux civiques de justice fiscale envers les demandeurs de soins. Vous, et les vôtres ! Vos électeurs et vos partisans, qui sauront vous apprécier plus et aimer vous reconduire aux affaires, demain !
ENTRE LES TAXES ILLEGITIMES ET LES LOIS SCELERATES
Depuis près de 10 ans, l’AAMM a tiré la sonnette d’alarme sur le renchérissement et la discrimination des soins. Sur l’injustice flagrante, l’inconscience et la lâcheté ou le manque de courage patriotique, l’absence de créativité qui sévit chez les faiseurs de loi et sur l’iniquité devant la maladie.
Nous avons expliqué aux citoyens leurs droits, par presse interposée et sur le Web. Nous nous sommes plaints publiquement, aux cadres qui gèrent notre pays. Ce qui nous a valu des dizaines de publications et des milliers de lettres. Oui des milliers de lettres, nominatives ou circulaires, provenant de l’AAMM, à toutes les énergies citoyennes du pays. Y compris des appels, pudiques et stridents, réitérés aux Conseillers de SM le Roi et directement à Ses honorables bureaux.
Nous y avons démontré, avec logique et rage, l’inanité de la TVA, telle qu’elle est appliquée sur les maladies et l’immoralité de la Taxe de Douane sur les malades. Tant sur les médicaments et leurs intrants que sur le matériel de laboratoire et de diagnostic.
Et dire que cette taxe de Douane devait sauter, à l’international, entre 2010 et 2012 ! Et dire que le livre et le blé, entre autres facilités qui sont aussi essentielles, à la vie des humains que les médicaments, sont dispensés de ladite Taxe de Douane ! Et dire que notre pays n’invente pas de molécules chimiques pour l’usage des siens ! Et dire qu’il achète tous les composants et les intrants des médicaments, l’ensemble du matériel et des réactifs de Santé aussi ! Tant celui réservé aux hôpitaux et qui grèvent leur budget, qui pourrait bien à de meilleures prestations et plus lisibles apparences, maintenances et restauration. Pénalités, de 24 à 37 pour cent qui grèvent et la CNSS et la Sécu, pour ceux des affiliés, qu’elles remboursent du moins !L’ARBITRAIRE
Seuls les charognards s’attaquent aux proies affaiblies.
En effet, il est arbitraire d’escroquer des gens sur leurs souffrances et de les arnaquer, lorsqu’ils sont terrassés, diminués par des maladies. Que ce soit avec des prix forts et des bénéfices exorbitants sur les médicaments onéreux, que ce soit sur des actes coûteux, incontrôlables ou des actions pirates, incontrôlées ou permissives, à l’extérieur des secteurs vers lesquels ils s’adressent en premier.
Rabattages, TPA et valses entre les secteurs, cliniques illégales des Caisses, ventes des médicaments sans contrôles des pharmaciens, dépassements des droits et attributions de ceux-ci… Que des actes et des dérives qui invalident et ternissent notre exercice quotidien, les uns et les autres et qu’il faut mieux réglementer.
Qu’elles soient graves ou passagères, les maladies ne sont pas des produits de luxe ni des situations de confort pour lesquels on doit payer des impôts indirects. Ce sont des états de souffrance et d’improductivité pour devoir être électivement taxés. A fortiori, dans un Etat moderniste qui tente et aspire à devenir le plus démocratique, d’Afrique et de la Région !SOUFFRANCES ET SOLIDARITE
Durant ces phases de misères physiques et morales, on taxe même les fous ! Un malade mental vient de ravir un prêtre catholique juste hier ! Nous déshonorant, pour n’avoir pas été pris au sérieux ni traité avant d’arraisonner et de kidnapper ce vieillard étranger et demander à ses pairs une folle rançon. Les drogues et les meurtres sont légion. Et dire qu’on veut dépénaliser la culture du kif ! Daech peut s’inspirer de nos fines lames de Casa ! Et il n’y pas suffisamment de psychologues ni de psychiatres au pays ! Et pas d’hôpitaux psychiatriques, là dans notre région.
Tout autant qu’on pénalise, on entrave, on limite, on sabote les investissements qui vont servir aux seuls malades. Je fais allusion au matériel technique, aux machines électroniques et aux instruments, qui frappés à 37 %, doivent explorer les causes des maux, ces appareils qui vont porter des diagnostiques précis, comme aux médicaments qui vont permettre de les soigner enfin !
L’accès aux soins est légitime, sauf qu’il est entravé par ces taxes vicieuses et prédatrices d’un autre temps, des amendes qui se succèdent et qui s’ajoutent sur toutes les étapes et les cursus difficiles ou longs des soins.
Les malades sont persécutés, brimés et exploités par des impôts inciviques, des taxes injustifiées quant à leur fond d’application. Elles sont économiquement paradoxales et politiquement antisociales ! Elles se révèlent donc antilibérales et finalement toxiques contre toute espèce de morale religieuse ou laïque !
L’Etat, dans sa quête de bonne gouvernance, doit faciliter l’accès aux soins et non continuer de le dépraver, de le limiter ou de le pénaliser, indirectement et inconsciemment. Riche ou pauvre, couvert ou démuni de couverture sociale, le malade n’a pas à payer de taxes odieuses sur ses misères de santé ni sur ses détériorations et ses imperfections, qu’elles soient légères ou gravissimes. C’est un principe évolué, généreux et logique, qui doit entrer dans nos concepts, nos conduites et nos directives, les plus illustres.ENTRE L’ETHIQUE ET L’HUMANITAIRE
On ne peut pas se targuer de musulmans tant que ces pénalités fleurissent et font tort aux malades et aux gens. L’Etat souverain et juste, doit aider le quêteur de soins. Non seulement pour guérir, et c’est son droit premier, mais aussi pour le pousser à produire, une fois revenu à la santé, afin d’aider sa famille et payer ses justes impôts. C’est le minimum de devoirs intercommunautaires pour évoluer, dignement, solidairement, dans le cadre d’un pays, soucieux de plaire à Dieu et à sa religion.
Hélas, même les malades neurologiques, tout comme les handicapés et les malades psychotiques, paient pour leurs schizophrénies, leurs Alzheimer ou leurs démences ! Extrême incivisme d’Etat que de voir les démunis mentaux et les fracturés de l’âme, payer avec tant d’éthique des taxes illégitimes, à cet Etat ! La moindre angine, qui empêche un enfant de manger et de boire, la moindre des diarrhées, qui indispose même l’adulte bien pensant, sont comptables d’impôts ! Des charges déplacées et inélégantes, des tributs, des sanctions, pour un fisc qui se nourrit de ces abjections-là !VAMPIRISME COPROPHAGIQUE OU CYNISME ?
Dime et gabelle archaïques, des principes ou des préceptes, dignes de l’école coloniale. Des âneries, lâches, sordides qui dans leurs fourberies malsaines, sont imperceptibles et inconscientes pour la plupart des citoyens. L’Etat, sans vergogne, qui vogue sur la lancée de son ignorance, continue depuis sa prime indépendance, à faire des copies-collées des erreurs de la métropole.
Abjecte photocopie et singerie ignare de ceux qui inventent et créent leurs propres médicaments et qui ont une Sécu, à toute épreuve utile. Nos parangons ne pas de taxes de douane dessus leurs propres médicaments et ne les taxant pas autant que notre gouvernement ne cesse de le faire pour la TVA !
Un protectorat qui continue, sans bases ni Résidence visibles, d’appliquer des régimes navrants et des us fiscaux dignes de l’ère bonapartienne ! Des préceptes draconiens et surannés que l’on continue, inconsciemment à laisser opérer !
Il faut défiscaliser les maladies, chers lecteurs et chers décideurs, si vos aimez votre pays et ses gens ! Et par là, défiscaliser, détaxer, exonérer tout ce qui permet de retrouver la santé à travers la recherche des soins.
Ultime exemple de bonne citoyenneté, même les fous dans notre bon pays paient des impôts sur leurs démences. Cette bavure féodale, ces exactions fiscales moyenâgeuses, sont des travers et des lois prédatrices, qu’il nous faut supprimer. Et, je redis cela pour commencer par ces médicaments.SI CE SONT DES OUBLIS OU DES IGNORANCES,
Si ce sont des difficultés, n’a-t-on pas les hommes, qu’il faut pour statuer sur ce grand projet social de Réforme Fiscale Sanitaire ? Des cadres capables d’opérer une Réforme, profonde des taxes qui régissent le monde de la santé et de ses multiples secteurs ? De l’industriel au patient, en passant par les praticiens.
N’a-t-on pas de militants courageux et inventifs, à la hauteur de leurs salaires et de leurs fonctions, qui ressentiraient leur devoir et qui recevraient l’ordre royal de servir le Peuple ? Des cadres qui pourraient nous créer des lois, plus humaines, afin de répondre aux vœux du Souverain ? De produire des lois fiscales adaptées et nouvelles, » afin d’innover « , comme Sa Majesté nous a poussés à le faire ? Et donner enfin, à partir du Maroc, un exemple aux plus illustres des nations ! Ces pays vis-à-vis desquels nous ne devons plus être du reste, ni les derniers à évoluer, sous sur leurs pas ou sous leurs humiliantes pressions !
Une Réforme générale et radicale, pour être efficiente et juste, doit prendre en mains les produits de santé, quelles que soient les maladies et quelles que soient les étapes des soins et les secteurs qu’ils traitent. Que le malade soit couvert ou sans sécurité et autre assurance, ou qu’il chôme et qu’il soit pauvre !
Avant que la maladie ne le réduise à néant. Honneur aux maîtres qui nous ont formés
Honneurs aux sages savants que furent nos respectables et prestigieux professeurs, président de l’Ordre et doyens. Au Pr Alami Taya, au Pr My Tahar Alaoui. Et encore à Ssi Abdellatif Berbich, qui malgré ses occupations, recevait avec compassion nos dols et nos documents, acceptait qu’on partage avec lui et l’académie, dont il y fut le secrétaire pérenne, cet amour du métier et cette passion pour les malades.LES DROITS DE L’HOMME EN MATIERE FISCALE
Les droits de l’Homme se doivent d’intégrer dans leur militance, ces exactions faites sur le dos de l’homme malade. Autant sinon plus, qu’elles ne s’attachent aux affaires de justice et de liberté. A ce titre requérir la protection et l’équité de l’Etat, est un acte de civisme, que l’AAMM est fière de porter depuis 10 ans. Le positiver est sans doute un grand pas, un prestige, pour illustrer notre Pays face aux autres régimes et devant les grandes nations. Et face aux riches adversaires, c’est un grand pas.
Le malade n’a pas de taxes indirectes à payer sur ses insuffisances, ni lors de sa quête de santé. En effet il n’y a nulle productivité dans la maladie, ni bénéfice, à devoir être logiquement fiscalisée. On ne doit pas »imposer les maladies », on doit défiscaliser toutes les étapes des soins. De leurs taxes indirectes, s’entend ! D’autant que le facteur santé devrait entrer comme paramètre de l’INDH.
Nous ne cesserons jamais de le dire et de le prôner, ouvertement et même vertement. C’est notre magistère nous y invitons toutes les énergies et les honnêtes gens. La santé est une richesse immatérielle naturelle et précieuse, qu’il faut respecter et entretenir, en exonérant les maladies de toute pénalité fiscale, inopportune et indirecte !C’EST LE CHANTIER DE CŒUR DE SIDI MOHAMMED,
L’INDH, chantier royal par excellence ! Cette grande œuvre nationale, n’a-t-elle pas besoin de la santé ? Ce, afin de permettre à l’homme, debout et fier, de prospérer, comme lorsqu’il rencontre des difficultés, pour sortir de la l’ignorance et de la pauvreté ? Nous devons à notre Dirigeant cette miséricorde, qui le rendra, plus majestueux et plus grandiose, encore, à travers les temps !
Nous n’avons pas cessé d’attirer l’attention des Ordres et des Syndicats, vos collègues et les nôtres. Les leaders des Parti, les hauts responsables des deux Chambres du Parlement, depuis 10 ans, aussi ! Comme de dire et de démontrer, pour les secouer, à comprendre et leurs dols et leurs intérêts, afin de susciter leurs partenariats et de s’impliquer dans cette Réforme Fiscale Sanitaire.MEME LA SANTE »PUBLIQUE » ET LES CAISSES SONT CONCERNEES,
Même la Santé »Publique », dans ses achats de matériel, pour ses hospices et de maintenance de celui-ci, comme pour ses réactifs et ses instruments, y gagnera. Le Ramed et l’ANAM de même. A l’instar des Caisses de Maladies, la CNOPS et la SECU, qui perdent le quart de leurs propres budgets. Celui, en fait, dont on prive leurs adhérents malades.
Et ces organismes publics continuent de les pomper, en leur faisant casquer la TVA et la Taxe de Douane. Soit 24 à 37 %, pour ces deux taxes réunies. Et les heureux responsables de ces offices se taisent encore…Ils ne vous lisent pas ! Ou qu’ils taisent encore leurs projets et leurs bonnes actions…Jusqu’à quand ? Au prochain changement qui les fera migrer vers des rives plus pacifiques ?
Ces insouciances, si elles persistent, vont continuer à damner la Santé. Sans miséricorde, elles seront preuves d’insouciances, d’exactions, de bévues ou de mépris ! Des pathologies que le Peuple à longtemps honnies et qu’il voudrait, ce Peuple et ses patients pouvoir oublier !
Et quand on sait que nous sommes dans un registre moral de libéralisme et sous un registre religieux musulman, avec des socialistes qui plus est au pieux gouvernement qui nous recommandent de ne pas exploiter les faibles et les démunis, on se pose des questions à propos des malades. Oui, savent-ils ce qu’ils nous recommandent et entendent-ils ce qu’on leur demande ?
Si dans leurs souffrances, ils doivent espérer ou continuer, contre gré, à endurer ces infamies ? Si leurs cadres et leurs emblèmes, ne leur octroient pas assez d’importance et leur réservent assez de dignité ? Ou que ladite bonne gouvernance ne soit faite que de velléités, de vœux pieux, à l’égard de la gente et de Dieu ? Arrogance décuplée ou signes de mépris cristallisés ? Puisque longtemps nous y aurions été habitués ? Ignorance des cadres, assortie de représentants absentéistes, les deux syndromes, sans efficacité ni courage ? Ou en fait une ignorance, la leur, des réglementations et des lois, doublée d’une incapacité de leurs nécessaires réévaluations, méprisant les réajustements vitaux au profit de la justice et des hommes ? Et de leur repos mérité sur les fauteuils rentables ? Impavidité de ceux qui l’ont écrites pour nous, que ces tristes lois, et de ceux qui nous les appliqueront, ad mortem* ? Laisser-aller, si génésique sous nos tropiques d’autohtones paresseux? Que penser devant tant d’insouciances ?
Irresponsables, ad mortem* ! Je dois à maître Berbiche Abdellatif l’usage de cette expression, qui valait pour les traitements médicaux, à vie !PERSEVERANCE ET PHILOSOPHIE DE PROGRES.
Mais de notre côté, à l’AAMM, qui s’occupe de malades handicapés neurologiques, entre autres, nous avons une conduite et une philosophie.
Il faut rester tenaces et faire confiance à SM Roi, seul garant de nos imprescriptibles droits. Les lois s’écrivent et changent pour évoluer en faveur de l’Homme et de ses progrès. Le développement humain, c’est cela en fait. L’espoir fait vivre et longue vie, longue vie à ceux qui sauveront notre Santé !
Nous répétons avec un sincère credo, ce que nous devons à nos dirigeants, nous attendons d’eux cette miséricorde-là. Un acte de réforme et de générosité qui ne leur est guère étranger, un acte de justice qui les rendra encore plus majestueux et plus grandioses, avec notre inextinguible admiration ! Que Dieu nous entende et les dirige vers la simple équité !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 03 janvier 2015
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
Courriel: aamm25@gmail.com , Site : http://myasthenie.com
Sujet: PROPOS SUR LES CLINIQUES
Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de la Santé à propos des Cliniques libérales*,
A propos des risques de l’ouverture du capital des cliniques libérales aux frasques potentielles des entreprises financières non médicales privées.Je lisais ce matin sur Al Bayane en première page, ces titres : ‘’Empêcher quiconque d’autre, de décider à votre place’’. Et plus loin, ‘’Les dérives de la gestion des agréments’’, sont monnaie courante.
Doit-on faire marche arrière quand on roule en sens interdit, ou stopper prudemment, en signalant son erreur?
Aujourd’hui, c’est une affaire de stade qui ayant coulé sous les eaux a cloué un ministre sur le pilori. On ne voudrait pas que la Santé fasse demain les choux gras de la presse ni qu’elle alimente de malaises et de turbulences sociales les plus insanes et les moins assagis.
En matière de santé, il y a ses propres idées de professionnel qu’il est naturel qu’on défende, face aux moyens disponibles et aux besoins tel que identifiés. En naissent des programmes, parfois divergents, selon les temps et leurs géniteurs. Des décisions et des réalisations que l’on peut réaliser, grâce un budget donné. Il y a aussi toute une culture de dialogue et d’avis contraires, pragmatiques, parfois idéalisés, nés de l’exercice face aux contraintes, mais aussi de la bonne connaissance des idées nobles des confrères, mais aussi des idéaux, voire des médias et de la presse. Seulement l’ampleur des dégâts et des insuffisances, étalés sur plusieurs décades, l’ambition de les soulager, les immenses besoins, stimulés par l’ouverture des nôtres aux progrès et aux prestations techniques médecine, laissent perplexes sur ce qu’il fait faire pour la population.
L’idée de la création des Polycliniques, par les syndicats, n’est pas mauvaise en soi. Il faillait juste les diriger par les professionnels de la Santé Publique et les élargir aux CHU, afin d’y loger, par exemple les spécialistes épris de TPA…
Vouloir développer le secteur privé, afin d’aider le Ministère de la Santé à combler les déficits sanitaires, est un devoir, qui se conçoit. Il fallait juste le faire avec des gens dûment diplômés et habilités le faire, depuis toujours et de par la loi. Les médecins sensu stricto, les médecins, seulement. Dénigrer ces professionnels qui ont passé leur vie à se spécialiser et au service de l’état, avant de lancer des cliniques, souvent en association, négliger de leur nombre, de leurs poids, de leurs compétences et leurs apport est injuste, inqualifiable et désolant.
Cette posture, ce dénigrement sont dissuasifs et peuvent tronquer toute envie de faire de la médecine son magister et sa profession. C’est l’estime du métier qui pousse les jeunes à se dépasser, pour y accéder. C’est un mauvais exemple pour les futurs médecins qu’on désire stimuler par le mériter et dont le pays, comme vous dites, a grand besoin. Pareillement, sa moquer des gens et changer la Loi, par complaisance pour imploser ce secteur et le remplir de non-médecins est une connivence, une malversation du droit et des droits. Ces machiavéliques manipulations, dignes des apprentis sorciers, bouleversent les données et pèchent par concussion. Elles montrent, que par delà la morale et l’éthique, on n’hésite pas à obéir aveuglément aux détenteurs des capitaux, sans équité ni respect pour les ayant-droits.
Les médecins sont les professionnels qu’il fallait encadrer, pour répondre à vos besoins ! Les diriger, investir votre ministère auprès d’eux, c’est leur trouver des financements bancaires, voire des terrains, faciliter leur accès naturel au matériel, sans taxes à l’achat, afin d’équiper leur cliniques. Quitte à dégrever des impôts indirects leurs instruments et leurs machineries. Spécialement si ces médecins privés optaient pour les zones démunies et celles de vos suggestions et votre choix. TVA et Taxe de Douane, soit 37 % des charges, représentent un frein sur l’équipement. Ce sont des impôts indirects qui grèvent l’accès des malades aux soins. On vous l’a tellement ressassé, Excellence, que vous en restez le leader récipiendaire et l’ultime avocat devant le Gouvernement et sous les directives de SM le Roi. Ces taxes, prébendes sur les souffrances, sont des meurtrissures, des entraves sur le tractus des soins. Des maraudages publics, insensibles et inconscients, prélevés sans justification éthique socialiste, libérale ou musulmane. Cette arnaque, entrée dans les mœurs sont comme la taille et gabelle, les arnaques d’un moyenâgeux servage. C’est un autre grand dossier qui vous attend et dont vous connaissez le fond. Les taxes, comme vous dites, sont iniques et ce ne sont que les malades qui les paient à la fin !
De la médecine coloniale à la médecine des pauvres, des techniques nouvelles aux nuisances de la médecine traditionnelle, perverties par l’ignorance et le besoin, dans des pratiques populaires, les tranches pauvres des nôtres, comme les couches les plus aisées, valsent des tangos, à contrecourant, dans ce continuum technique temporel. Entre les doléances et les erreurs, ces prestations et ces pratiques, sont largement perverties. Il ne faut laisser personne décider à votre place, Excellence, ni vous pousser en temps que commandant de bord, à saborder la santé privée et naufrager ce bateau en haute mer !
Demain, on cherchera les responsables de la coulée la médecine sous les intempéries, les appétences et les intempérances. Dans votre souveraine odyssée sanitaire, le chant de ces sirènes du stupre, ne doit pas hypnotiser vos conduites du Réanimateur de cette Santé publique. Votre magistère universitaire ne doit pas noyer, votre Second du libéral, ni votre équipage.
Parce que la Santé Publique n’aurait pas les moyens de mieux faire, voici qu’à contre-courant, elle veut, elle tient à élargir ses horizons aux capitaux privés non-professionnels ! Le ministère veut plonger la Médecine Libérale arraisonnée, puis réquisitionnée, dans le trou noir aspiratif, d’une nébuleuse aux moyens astronomique invincibles ! Un dictat ennemi ? Si ce n’est pas un décret intempestif directement contraire à tous les médecins, c’est une bavure sur ce corps de métier. La Santé veut avilir et appauvrir ses hommes, ses troupes historiques. Le Ministère de la Santé requière de les priver de leurs offices naturels, de leurs débouchés légitimes, ce pourquoi ils avaient fait de longues études, entre autres, plutôt qu’un commerce lucratif secret, pluri-milliardaire ! Le Ministère veut les punir simplement ! Les investisseurs pousseront leurs ouvriers et agents médecins au couperet et carcans du seul profit. Ces super-cliniques du capital patronal exogène seront soumises aux seules obligations et lois du lucre.
Ainsi tout se passe comme si du jour au lendemain, on a décidé de vendre la médecine aux plus offrant. C’est la solder, devant la brillance des mercenaires, la leur livrer, parce qu’on ne peut ni la gérer ni la satisfaire. La dévoyer, la pousser au stupre et à la luxure perverse du commerce des chairs ? A ces vampires ? Non ! Simplement à ces virulents financiers et corrosifs commerciaux auxquels on ne pourra jamais oser dire ‘’ d’où as-tu eu cela, avant de venir l’investir’’? Ces commerçants, purs et durs, seront par définition bien plus âpres au lucre que ne le sont les cliniciens élémentaires ! C’est ce qui les amène par définition à investir et il n’y aucune honte ni méprise à cela. Alors, que ces chirurgiens locaux des cliniques privées, sont traités de matérialistes sans vergogne et sans cœur.
Cette aventure que le ministre de la santé se propose de mener au Maroc est un pis-aller. C’est une liquidation ciblée du deuxième secteur. Cette vocation n’est pas un essai avec possibilité de s’en échapper et de se refaire. La Santé Publique, une fois offerte sa moitié Privée au harem des milliardaires, sera avachie dans cette forclusion. De cette noce bacchanale, elle ne pourra plus s’en détacher. Et les services du ministère de la Santé déchanteront, inermes, devant ces superbes investisseurs ! Ses ministres et inspecteurs entreront dans la pratique usuelle et la superbe des usuriers, sinon dans le syndrome de Stockholm.
Les malades, comme les médecins, déjà n’ayant plus de voix devant ce sinistre désastre, n’auront plus personne pour pleurer leur malheur.
Demain, le ministre sera appelé à d’autres fonctions et il ne pourra que complaire à leurs tristes sorts.
Sans un budget hardi et conséquent, pour ses ambitions de couverture médicale, la Santé Publique, ne peut qu’offrir ce qu’elle a de plus précieux. Le Ministère se détachera de ses biens. Il ôtera ses dessous privés pour plaire aux vainqueurs. Déshabillant de la sorte son secteur libéral, il l’offrira comme une dote aux conquérants friqués et aux repreneurs.
Comme on avait fait pour les cliniques CNSS, à leur innovante création d’hier, ou à régies autonomes, hors loi et hors secteurs, les services privés, seront vendus. Livrés comme autant de repères secrets, des labyrinthes, qui clouent au silence leurs clients. Les cliniciens libéraux, sur leur chemin de croix, verront le ministère tuer ce qui restait de secourable dans ce créneau humanitaire. De la Santé Publique, on attendra une nouvelle résistance, dans 54 ans ! Un sultan libérateur, pour délivrer le peuple humilié de par ses nouveaux colons et prédateurs !
Offrande létale, ce sacrilège est un naufrage. Vous ne pouvez nullement savoir ce que cela donnera comme dégâts, dans dix ou douze ans, que cette expédition libératoire de la Santé dans la jungle des affaires. Que deviendra la Santé, là, soumise aux affres du 1er des pouvoirs, le pouvoir financier, qui se tapit dans le glauque pouvoir bancaire ? C’est sur le lit de la résignation des siens, des incompétences, des concussions, une véritable orgie. Cette immolation sur l’autel sacrificiel est vouée aux faux prophètes. Cette reddition du Ministère de la Santé sera-t-elle une nouvelle mise sous le protectorat, par le digne fils de Ben Abdelkrim Khettabi ? Si le parallèle est osé, je ne le pense pas, vue mon estime pour Le Professeur.
La médecine, avec son esprit altruiste qu’on devait remettre préséance et en valeur, est né de la pensé des philosophes et de l’Eglise, et non des pugilistes de parmi le souk des richards et leur cirque des milieux d‘affaires.
Ceci n’est pas un diagnostic, mais une prière au ministre, voire une exhortation au Souverain.
Nous avons, dans notre histoire et nos humanités, connu les apports des hellènes et l’essence des civilisations d’Extrême-Orient. Cette alchimie a fécondé les expressions identitaires de tous les pays de la région. Culte, philosophie et magistères ont illustré notre engouement pour les valeurs humanistes de notre large nation. L’histoire et la science européenne, ont pendant longtemps été nourris de notre sens de cette médecine-là. Les valeurs morales contenues dans nos idéaux religieux n’ont rien d’inférieur aux valeurs universelles actuelles. Celles des droits de l’homme dont on se targue tant ailleurs et qu’on se vente de suivre et d’appliquer, de novo, chez nous. Alors qu’on s’en nourrit encore.
Aujourd’hui, il nous semble nécessaire de faire le point moral sur nos actions sanitaires. Les progrès se font, même si les hommes sont imparfaits et que leurs actes restent à parfaire. Nous ne sommes pas des nihilistes feindre le contraire, refuser de reconnaître l’étendue de nos progrès ou ceux des technique modernes, initiées par nos anciens protecteurs. Malgré nos moyens, l’Etat veut offrir à la population une médecine meilleure. Vous avez formé, Excellence, bien des médecins et vous en réussirez encore beaucoup d’autres. Adopter les avancées des techniques des coopérants est une ouverture salubre des meilleures. Nos lauréats, ainsi formés nous coûtent cher. Il est indispensable d’en former encore plus pour satisfaire nos besoins. Et leur laisser par la même, le champ libre et les encouragements, l’espace pour agir, avec sécurité pour leur crédits bancaires et leurs investissements, afin d’innover dans leur secteur éclectique et de lancer de nouvelles cliniques.
Aussi, faut-il s’astreindre à les former ici, pour qu’ils ne se dissipent pas. Plutôt que dépenser dix fois plus ailleurs et n’en former que dix fois moins. C’est au niveau des facs et des hôpitaux universitaires que doit se consentir l’effort de l’Etat. Quitte, Monsieur le Ministre, à solliciter des crédits importants aux fonds internationaux, afin de faire de la Santé Publique et de ses hospices, cette pièce maitresse, ce moule des valeurs médicales et des doctrines universitaires.
Si vous soldez un secteur sensible, dans votre emportement, sous le poids des effluves du moment, ou sous des dictats tyranniques de l’extérieur, si vous bradez la médecine libérale au mercantilisme ambiant, les dépassements n’en seront que plus sévères qu’ils ne le sont entre les mains des médecins eux-mêmes ! Tous secteurs confondus. Vous le savez, parlant des prix des actes, on sait que c’est le blocage des tarifs de l’AMO, qui les a poussés aux noirs dépassements.
Alors deux directions, deux solutions s’offrent à cet état des choses. La rééducation des ces professionnels qui travaillent, tous secteurs confondus, dans l’erreur. Et la préservation de leur métier et de leur profession, loin des appétits voraces que l’on sait des entrepreneurs et autres assureurs. En effet, ce serait triste et attentatoire que l’illustre et méritoire disciple d’Abdelkrim du Rif, cède les cliniques aux profiteurs. Céder le secteur Libéral à ceux nés du kif, comme à ces aventuriers, évadeurs des fortunes et prévaricateurs, qui les blanchiraient dans les blouses blanches !
Le Ministère saura-il s’entourer de garanties suffisantes ? Sinon, demain ce sera sans doute, la révolution de tout le secteur libéral. La Bérézina de ces gens connus pour leurs réserves, leurs civilités et leur civisme.
Qui plus est et par la suite…Les professionnels des cabinets d’avocats, ceux des bureaux des architectes, les comptoirs de pharmacie, se révolteront quand s’ouvriront contre eux et leurs intérêts, pareillement que pour les cliniques privées, une opération de vente aux investisseurs non diplômés ! Ils seront déstabilisés eux aussi par ces néo-grandes surfaces. Des commerces qui les supplanteront, financés par des Bouchokara. Ou pire, par des capitaux anonymes, issus de l’étranger, qui leur rafleront leurs commerces et leurs mises.
Parlants de ces ET, il est sûr que leur poids politique, que leurs moyens financiers soient dissuasifs. Comme il est certain que leurs projets suscitent des privilèges et des lois. S’ils ne sont pas les directeurs de conscience de ceux qui innovent ces pérégrinations et façonnent pour leur usage des lois sur mesure qui décimeront les clinques libérales privées actuelles !
Leurs prétentions d’apporter des tarifs minorés, ou de pratiquer leur exercice dans les zones, dites non médicalisées du territoire, ne sont ni sûres ni certaines. Venant de leur part, ce serait un non-sens économique, antinomique de leurs réussites capitalistes et de leurs éventuelles prestations !
C’est absurde et c’est un abus de confiance, une tromperie, qui au prochain changement ministériel, rabattra ses vraies cartes ! Vous ne serez pas là, pour en vérifier la tenue ni le cahier des charges. En votre âme et conscience, une fois loin, vous ne pourrez tenir parole ni rassurer. Encore moins diriger leur volonté de puissance et leur suprématie, leur pratique à outrance, dans ce Secteur, qu’ils auront ainsi usurpé et ravagé.
Et on sait que devant la maladie et les douleurs des leurs, les familles se sacrifient et se ruinent. Ils en seront les victimes propitiatoires, surtout si vous leur offrez, complexe du colonisé oblige, les services d’un blanc, européen !
Ces ‘’invasions fiscales’’ coloniseront et mettront en servage les patients du secteur libéral. Il est juste d’appliquer dès lors, le même comportement légaliste. Vous ne formez pas les médecins, pour les voir chômer ou être aliénés par les autres secteurs, Excellence !
Vous ne pouvez pas rester hypothéqué, Excellence, l’obligé de ces valeurs antisociales. Ces contraintes, impérialistes à outrances, sont contraires aux valeurs de votre illustre Parti qui est d’essence socialiste. Elles renient celles du Parti de la Justice du gouvernement Benkirane, qui s’honore de vous.
Monsieur le Doyen, vous ne devez pas subir les menées antinationalistes, les pires qui soient, de ce colonialisme prédateur des malades. Si nimbé soit-il de promesses techniques, il ne représente qu’un pis aller, un placebo, au mieux, un masque qui veut faire le rapt du secteur médical libéral.
Méfiez-vous, monsieur le professeur, et protégez le Maroc d’un faux pas du Ministère, qui nous ternirait tous !
Leur argent, s’ils ont en trop, serait plus averti et mieux inspiré en infiltrant le tourisme, ou en investissant les commerces légitimes ou l’industrie pro-africaine.
Méfiez-vous, immunisez-vous, contre ces lobbies d’import ou d’essence locale. Il nous choque de vous voire vous affaisser, là-dedans, cher Professeur.Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2014
Quid du Dr Idrissi ? Ancien délégué de la corpo estudiantine unémiste des années 66, à 70 berges, je n’ai ni l’intention ni les moyens physiques ou matériels de créer une clinique. Encore moins de craindre la concurrence des riches pétroliers et assureurs ou banquiers qui veulent se lancer à la conquête du désert sanitaire pour pomper plus de fuel ! Combien même l’Etat, ou dans le rêve le père Noël ou le Roi m’en donneraient les moyens ! Tout en respectant le Parlement, je dis qu’il a acquiescé trop vite les textes de loi et les thèses du docteur Louardi. Ce respectable réanimateur socialiste avait pris le relai de maître Baddou, en vue de privatiser les cliniques médicales. Superbe révolution contre l’ordre médical établi. Ce, afin d’ouvrir le capital des cliniques aux tout-venants, aux investisseurs non-médecins. Alors que ces créations furent de tous temps réservées aux seuls médecins. Ceci représente un gâchis envers leurs droits professionnels logiques et leurs privilèges acquis. J’étale ici publiquement encore mes appréhensions. Toute innovation est une hardiesse qui choque et bouleverse les habitudes. Aussi convenable soit-elle aux mœurs des pratiquants. Mon appréhension est d’ordre éthique et j’ai peur, très peur pour l’avenir de notre santé et spécialement pour l’engouement médical et la place sociale, demain, de nos meilleurs et studieux lauréats. Point.
Réponse à un article de Nadir Yata
de ce 24 décembre 2014 sur http://www.lnt.ma« Bonjour ….
Je ne sais pas ce qu’aurait rétorqué Plékanov à cette admirable analyse du Pr Nadir Yata, faite mûrement à posteriori. Lui, cet activiste au pseudo communiste, si féru du forum et si interactif face aux éléments.
Vous dites, » passivité inadmissible ». N’est-ce pas une retenue tactique, si rare en fait à notre époque ? Une précaution sage chez Benkirane, lui qui est d’habitude aussi prolixe que véloce ? Si les autres partis de cette coalition remixée, dont le PPS de feu Si Ali Yata, sont restés précautionneux, après le conseil du gouvernement, n’était-ce pas pour laisser au Roi l’opportunité d’assumer son rôle arbitral ? Lui, qui est le vrai et royal ponte de ce Gouvernement, qu’on incrimine pour des vertes et les pas mûres. Quitte « à faire manger de l’ail par la bouche* de Benkirane».
Vous dites, » C’est par les réseaux sociaux, également, que le Souverain choisit de communiquer de façon aussi crédible que non officielle, notamment lorsque sa photo ou ses activités apparaissent sur les « walls » ou les pages virtuelles de citoyens marocains. « . Ah ! Est-ce si sûr que ce soit le choix du roi de taguer ainsi sur les murs ? Lui, qui est sensé s’occuper des cas extrêmement sérieux avec le moins possible de ludisme ? Si ce sont des ballons-sondes, leurs informations tronquées ou amusées, peuvent porter à confusion. La médiatisation, c’est plus professionnel pour les sujets sensibles, afin de ne pas laisser sombrer les véhéments royaux dans les batifolages. Légers ou frivoles, il ne faut pas négliger néanmoins de leur importance et de leur ouverture, quasi libre et universelle.
Je vous suis quand vous dites, ‘’C’est par les réseaux sociaux que les services de communication du Palais royal prennent le pouls de l’opinion publique. ‘’ A tout seigneur tout honneur ! Et les voies du Seigneur sont impénétrables ! Sauf qu’on ne peut pas dire que c’est à la vue des walls que le roi serait sorti de sa réserve pour sauver le gouvernement de coalition, voire et la tête de Benkirane. La stabilité du pays, en pareille phase, sa réputation de quiétude relative pars les temps qui tournent, ne souffrirait pas, ne supporterait guère, le yoyo d’élections avant terme!
Vous dites, ‘’ Le patron du PJD a pêché par légèreté et manque de discernement politique, ce qui, en principe, est interdit à tout homme d’État. ‘’ Sauf que, à mon sens, aller à la va-vite et suspendre derechef un ministre, suite au brouhaha de la toile et aux voix des hooligans du stade, aurait été une erreur, une reddition, une bavure, un tsunami.
Sans vouloir, pour ma part, incriminer avant la fin de l’enquête, (décidée immédiatement par SM le roi), et sans jugement Ouzzine, c’est pécher par excès ! Sans vouloir défendre d’office Benkirane, je salue cette retenue totale de son gouvernement cosmopolite. Elle est pour moi, un point positif. Une maturité, acquise avec plus de discernements et de gouvernance pour ce Benkirane, qu’on veut conspuer. S‘emporter de sa part, aurait été le fait du quérulent chef de parti qu’il fut, et son défaut aussi !
Assagi, il n’aura fait qu’acte de préséance et non de fracassant emportement. Laissant la juste rancœur sur sa faim et à la honte bue, son dévolu sur l’éthique froide, qu’il faut observer dans de pareils cas ! Il réservait ainsi, contre vents et marées, à la Justice sa liberté entière et son pouvoir de sanctionner. Loin des foules qui pendent aux arbres des twitts douteux les impétrants, le Roi, encore une fois, usait de ses préceptes de son privilège arbitral, pour ôter Ouzzine de ses fonctions. Quel mal y a-t-il à le déférer, cet Ouzzine, devant la justice et à différer nos instincts punitifs et nos revanchards jugements ?
Lui, Benkirane, en ténor es-qualité du Parlement, est tels ces leaders défunts, dont on regrette la prestance, le bagou et l’éloquence, est devenu soudainement zen. Lui, qui fut si intempestif avant de porter la cravate du pouvoir…
N’oublions pas le struggle des titans auquel s’est livré notre truculent Chabat, ses diatribes amusées et opportunes, ses ânes de mardi gras et ses coups de poings sur la face du…Parlement. La galerie s’était largement gaussée ces inepties. On se rit de nos fadaises ! Encore, encore dit une voix au plus profond de moi. Vous êtes bien payés, messieurs, amusez-nous au moins, quand vous êtes là.
Et le large gouvernement de sauvetage et de replâtrage, en fut la lourde conséquence. Nous risquions de donner un portefeuille, à chaque adhérent des partis ayant réanimé ce gouvernement de mutants. Alors, pour une fois, qu’ils sont d’accords ces Partis, laissons leur l’heur de travailler.
Non, Monsieur Yata, sauf votre respect, Benkirane, tel Moïse et comme Noah, a sauvé des eaux son gouvernement. Sauver son radeau du torrent ! C’est ça la politique, je crois.
PS : Si je fus unémiste dans les années 66, je ne suis pas du PJD, parce que dans ce texto, je défends telle réserve de Benkirane ou telle prérogative. Ni affilié à aucun de ces 35 Partis qui me donnent le vertige et dont je ne peux, comme eux d’ailleurs, réciter de tous, leurs noms !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 24 / 12 / 14
Et bonnes fêtes, à tous, dans la paix,Sanctions ou justice , les leçons du stade humide de Ouzzine
Sir Libé je lis » OUZZINE OU LES LEÇONS D’UN LIMOGEAGE ANNONCE
Le chef du gouvernement est dans l’incapacité d’occuper l’espace constitutionnel de sa fonction »Expliquez-moi SVP, M. Plékanov, vous disiez hier sur http://www.quid.ma/
http://www.libe.ma/Ouzzine-ou-les-lecons-d-un-limogeage-annonce_a57246.html
« Je ne sais si ces sacrés Français qui qualifient de « navet » un mauvais film, ont un terme semblable pour désigner un mauvais article à l’allure d’une histoire où la mauvaise foi est le personnage principal »
Sincèrement M. Plékanov, je n’ai pas compris le lien entre les » points précis » apportés par l’article, voire ses suppositions, et votre diagnostic de « mauvaise foi » attribué à ce même article de Rerhaye, (Libération, Quid.ma du 21 / 12/ 14).
‘’Mauvaise foi’’ de qui ? Vous semblez y railler Rerhaye. Son article se laisse lire, elle est dans l’opposition. Elle n’a pas à encenser dedans Ouzzine, Benkirane ou son gouvernement. Alors, ‘’Mauvaise foi’’ de Benkirane, d’Ouzzine, du Gouvernement, des Partis, du façonneur de stade, ou simplement de cet article-là ? Est-ce lui, ce récit-texte, qui est un navet ou le film du Mondialito et de son héraut et navrant stade lacustre de Rabat ?
Comment faut-il critiquer ou féliciter la »prudence » observée par Benkirane ? Il a su et il a pu éviter de trop parler, comme on l’y attendait, lui l’homme au bagout sémillant, palliant par là un clash, que tous ses adversaires lui auraient collé sur le dos.
Il a laissé, ou pas, le front médiatique grossir, librement, démocratiquement, sans se prendre pour » la Justice » elle-même, ni sanctionner à la hâte un ministre. Un chouchou du MP confédéré, qui n’est guère isolé ni connu comme un malfrat ! Un wait and see habile et circonspect de Benkirane, qui touché par tant de malheurs, a comme bénéficié d’une grâce diplomatique ! Un geste du destin, un geste du summum de la responsabilité royale qui est non critiquable, par-dessus le marché.
J’observe qu’il n’y a pas eu trop d’effets collatéraux, et ce, nulle part de plus que sur le Web. Les autres, Partis et Leaders, qu’ont-ils pondu ou manifesté autrement, visiblement et bravement ? Où se tairaient-ils ? Dans quelle rue et sur quels médias ?
L’aquastade est humiliant, certes ! Fallait-il y jouer ce match, un jour où il pleuvait des hallebardes ? De qui dépendait la décision de le voir ainsi mouillé et d’y laisser les ‘’tracteurs y œuvrer’’ ? Les joueurs l’ont sillonné, raviné et cela un jour pluvieux. Alors que ce stade n’aurait pas fait ses preuves. A commencer par celles des eaux ! Ont-il pensé, les façonneurs-fauteurs, à y faire faire une épreuve des eaux ? N’est-ce pas ? On est dans un pays chaud, habitués à jouer à sec et quand il fait beau. Le dernier des fellahs n’oserait pas travailler des jours pareils, dans ses propres champs. Mais, allons par devant.
Peuple et médias ont déjà jeté leurs dévolus sur le Ministre et responsabilisé le Ministère de la Jeunesse et ses fournisseurs, par un cri généralisé et strident devant le Roi. Même s’Il est loin, Il sent et Il voit. C’est un abus de confiance majeur !
Le Roi, est le vrai et ultime puissant Chef de l’Etat. C’est SM qui avalise ou pas les ministres de Son Gouvernement et Il peut les défaire ou les révoquer définitivement. Et ce n’est pas une mince affaire que de responsabiliser publiquement un représentant du Makhzen ! M. Ouzzine n’est pas encore à ce stade. Justice et équité obligent, elles seront rendues. Pourquoi se hâter à le traîner dans la boue du stade ? Le mal est fait.
Et qui plus est, l’audit que SM a enclenché sous les auspices du général Benslimane, déjà bien avant la mise au repos d’Ouzzine, libérait par antériorité Benkirane de toute erreur de gouvernance ou d’orchestration, devant ses alliés. Ce geste royal, le dédouanait sincèrement des aléas, devant les Marocains. Que le Chef du Gouvernement montre ici, dans cette affaire, les acquis de la Nouvelle Constitution ! Oui, si SM n’avait pas agi plus vite et opportunément. On ne peut pas être plus royalistes que le roi. Limoger, sous la pression de la rue, Ouzzine par Benkirane, avant enquête et jugement, aurait été une erreur, une injustice, un tsunami politique, grave pour le Maroc !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 Décembre 2014
Préludes aux ‘’péripéties électorales’’
Règlement de comptes à Bourg-Cité ? Soumission, démission ou délation ? Si El Haj Mohamed opte pour une dénonciation policée, plutôt que d’observer un silence continuel, voici son réquisitoire, ses minutes sous forme de reportage chronologique ! C’est une œuvre d’art en guise de procès.
La vie d’un homme, si riche soit-elle d’expériences, grandes ou mineures, n’est utile que s’il communique son état d’âme et ses actions interactives avec son milieu. Elle exulte de panache s’il le veut et s’il sait en parler aux autres et qu’on lui laisse surtout l’occasion d’éclairer autrui. Haj Mohamed accède à cette phase de l’expression de soi en relatant avec brillance son parcours initiatique. Ses péripéties font penser à une série d’épisodes d’une aventure au sein d’un labyrinthe. C’est un récit fait de cris francs et de réserves polies. Il jaillit d’humeurs et de vérités qui s’exhibent comme un défi d’orgueil, dans un monde de légendes et de mystères, où l’homme palliant avec ses peurs n’est que fétu de paille.
Si un dirigeant politique ou un simple citoyen, laisse un vadémécum, une parcelle de sa biographie, c’est le meilleur roman qu’il puisse offrir aux autres. Le meilleur traité de sagesse, s’il parle franchement et s’il n’essaie pas, de par ses écrits de se justifier à ses propres yeux ou de se disculper devant ses lecteurs. Mais dans tous les cas, les écrits sont justifiés et salvateurs, pourvu qu’ils trouvent des lecteurs ! Car, ils sont écrits en bon français.
Ne sortant pas d’une quelconque St Cyr littéraire ni de la cuisse d’un Jupiter es-lettres, l’écrivain par son opuscule prennent une brillante initiative, voire une première ! C’est un bon livre, enfin, pour être clair.
Ce brillant parcours du candidat aux élections, plusieurs fois mêlé aux énigmes des urnes, est un pari. Il est le bras d’honneur d’un entêté, ivre de libertés et de fierté naturelles ! Cet essai littéraire, venant d’un homme qui n’a besoin de rien, est un cadeau au prochain. Il mérite, avant tout jugement préconçu, une bonne lecture. Certes ! Car à travers celle-ci, on découvre une dénonciation ouverte des cadres immédiats qui entourent, entravent, guident ou affrontent les habitants. Un système antique qui fait loi encore et que certains veulent pérenniser pour toujours !
Exercice osé donc, tout le long de ce récit, où corruption et népotismes, erreurs humaines courantes, abus dans l’exercice du pouvoir, jonchent les jours et les pages pour nous rappeler les harka de Driss et ses années de plomb. Personne n’en fut à l’abri et les rares délations, collées aux peurs restaient en suspens et bien peu efficaces pour curer le système de ses prédateurs. Quitte à étouffer l’intrépide personne qui rapporte les cas flagrants ou qui en apporte les preuves devant une justice, elle-même aux ordres ou en manque de guidance.
L’ouvrage se lit comme un roman d’aventure attachant, même s’il ne livre finalement aucune recette pour changer les mœurs des gens et les conduites des cadres. Tant les habitudes qu’il dénonce, sans pleurer, sont communes et tenaces dans le monde. Plus visibles encore sous la loupe grossière des pays en voie de progrès, comme on le constate le long de cette épopée livresque de Haj Mohamed.
Ce mal insidieux, puisqu’il faut l’appeler ainsi, s’appelle l’excès du pouvoir. Et rarement cette puissance locale, ce cénacle de privilégiés, imbus de leur force et/ou d’eux-mêmes, se heurtent à des hommes de valeur. Des impétrants qui ont assez d’orgueil, assez de moyens pour ne pas faire la manche devant ces éminents décideurs. Voire de la hardiesse pour oser de se frotter à eux, impudemment, le temps des élections. Il en va de leur assurance à gérer sans faille leur autorité totale et entière. Car ; sans craintes devant lui, le Makhzen n’existerait pas.
Tractations, obédiences diverses et abdications, zélotes et acolytes, soumissions ou marginalisations, punitions et exclusions, le futur élu slalome à l’aise ou passe son bizutage, sous les fourches caudines des cadres administratifs. Un passage obligé, qui requiert le bon dos et pattes blanches.
Hautes fonctions et responsabilités cruciales qui ne laissent que peu de place aux lauréats qui ont du ‘’ nif ’’. Cet excès de fierté teinté de morgue ou d’orgueil ! Et cette déformation, cette assurance des agents au pouvoir est le propre des autorités locales, dans tous les pays du monde. Que de sbires et de matons, que de petits fonctionnaires et de piètres lois, ont barré la route à des hommes de grande valeur. Des citoyens dotés de personnalité, qu’ils rebutent ou excluent, parce qu‘ils ne leurs sont pas soumis. Ou parce qu’ils n’ont pas le profil admis, d’une manière ou d’une autre et ce dès le départ. Aucun capitaine de vaisseau, aussi petit soit-il, ne voudrait d’un second qui ait du caractère. C’est une sentence pragmatique et proverbiale.
Timidité et pudeurs, intelligentzia, aristocratie terrienne ou bourgeoisie financière, que d’atouts ne faut-il avoir et exciper avant de cueillir les lauriers de cette gloire, cet adoubement près les puissances du temps et de l’intérieur. L’adoubement des autorités, plus que celui des Partis, qui ont eux aussi ont leurs conditions d’entrée à ces hautes sphères est un parcours de combattant. Un champ de Mars, dont il ignore les distances, les reliefs les failles et les pièges. Un parcours local qui relève aussi bien des domaines de la psychosociologie et de l’anthropologie que celui de la politique ou des manœuvres électorales. Finalement le livre creuse la question : faut-il au citoyen ‘’normal’’ oser de se présenter aux élections et représentations diverses ou se tenir à carreau et bien coi ?!
Le nombre des électeurs apeurés ou déçus, qui se refusent de voter, devient un baromètre essentiel. Le livre mérite une analyse, non pas celle des lettrés, mais celle des électeurs ! C’est une sorte de bréviaire qui peut édifier d’éventuels candidats, comme de servir aux électeurs. Seulement, il y aura le problème de la traduction qui s’imposera. Comment garder cette truculence du texte, cette dynamique de l’action et ce style enflammé ? Comment expliquer et traduire cette vivacité d’esprit, ces mots percutants qui font la richesse de ce livre qui tient du pamphlet ?
Est-ce une dénonciation libératoire des vieilles habitudes féodales du Makhzen ? Des mœurs caïdales fossiles, qui callaient encore certaines régions du pays et leurs habitués, dans les arcanes pétreuses du passé ?
Né agriculteur, ce militant va à sa retraite devenir romancier ! Optant ainsi pour un autre genre de cultures. Celles de l’intellect, celles de la vie. Il va nous donner les clichés successifs ? Le film de son trajet in vivo.
Le voici donc dans les allées labyrinthiques des électeurs qu’il doit motiver. Ceux-ci sont littéralement perdus entre une trentaine de Partis politiques. Il lui faudra lequel choisir dans ces dessins de bazar pour analphabète, pour quel symbole opter et avec quel pari et quelles espérances. Car les slogans trompent à la longue. Les anciens représentants, ancrés dans le pouvoir, ne permettent à quiconque de les supplanter ou de parvenir à ces commandes. Là, où ils ont leurs amis et leurs protecteurs.
L’atmosphère générale, sans mystifications ni énigmes, est empreinte de mystères, de manœuvriers et de déception. Les certitudes fallacieuses foisonnent. Les tergiversations et les parachutages expliquent les dépits et les démissions. La citoyenneté se perd et les gens dépolitisés, se terrent en bouclant leurs voix. La démocratie s’enkyste, avec un abcès torpide en son sein, dans l’attente de médicaments.
Si les anciens notables, les élus palpitent de peur et d’impatience, les candidats sont démotivés pour la plupart, alors que les électeurs, outrés, déménagent ! Des remises en question et des lassitudes font que les fidélités se délitent et rendent les Partis politiques perclus dans des programmes copiés-collés, eu références aux mêmes valeurs unitaires et identitaires communes que de fait et par conviction et sagesse, ils partagent. Lesquelles valeurs identitaires, sont incarnées dans le génome politique et la foi et qui ne changeront jamais chez ce peuple ouvert, à fois multiple et si divers.
Certains groupements connaissent des fissures et des scissions. Machiavel exulte à en perdre son latin. Ce qui n’arrange pas les décisions ni les choix des électeurs dans ce souk de ladite démocratie, qu’ils mettent à l’épreuve. Partout des voix s’achètent et se vendent. Les urnes racontent le contraire de ce qu’elles ont dans le ventre. Preuve à l’appui, Haj Mohamed ira invoquer la justice et affronter autorités et tribunal. Un clash !
Aisé de par son labeur, l’acteur politique devient observateur de son propre cursus. Un itinéraire qui en fait un écrivain ! L’essayiste est doué, dopé qu’il est par le verbe ! La verve explose en explorant une phase du destin.
Un artefact chez cet homme ouvert et fier, qui fâché un jour par l’un de ses amis politiciens, va se porter candidat aux mêmes élections. Voilà qu’un mot, une réaction de son ami force son humeur et crée une faille spatiotemporelle ou presque, une porte ouverte, dans son itinéraire qui va changer ! Le pari est de se libérer d’un incident banal, par orgueil. Celui né d’une incompréhension par un ami.
Cette crise de fierté, grossie, va devenir le starter et le moteur, véhiculant l’agriculteur de métier, sur un chemin inattendu, guère programmé chez lui. Le hasard interfère ou dessine l’avenir. Le hasard devient destin. A vous lecteurs de voir à travers les péripéties de cet itinéraire, le jeu des humeurs et du caractère ! Celui de la mystique et de la philosophie dans nos lois, nos gens et notre culture politique.
Kénitra, le 03 Décembre 2014
DR IDRISSI MY AHMED
APRES LE CONGRES DE MARRAKECH OU L’ON A PARLE DES DROITS HUMAINS….
LES TAXES SUR LES MEDICAMENTS,
OU DU DROIT DES PERSONNES MALADES A NE PAS ETRE EXPLOITÉES
PAR LE FISC DURANT LEURS SOINS DE MALADIES.Tout le monde peut tomber malade. C’est une occasion pour le bon marocain de parler et de penser aux pauvres, marocains. C’est une opportunité pour penser aux souffrances, au froid, aux pleurs, aux ratés, aux intempéries et aux grippes. Aux bronchites, oui, ça c’est pour les maladies de saison ou les moins graves.
Mais, pour les plus graves, les charges et les taxes sont impitoyables ! Même les caisses de maladie en souffrent en dernier ressort ! E, la Sécu nôtre, qui rembourse certains, partiellement, ou les hospices de la Santé, qui achètent matériel et instruments endurent, face aux taxes indirectes !
La session de Marrakech du 2ème Forum mondial des Droits de l’Homme, a parlé des enfants et des handicaps. Mais, il y des handicaps, que l’on sait, que l’on cause et que ‘l’on ignore. Le non-secours aux malades, les handicaps que l’on sème sur leur accès aux soins !
A Marrakech, on devait ouvrir un chantier proche ce ceux mis en exergue lors de ces journées mondiales. Celui du droit des personnes malades. Cela, au vu de leur exploitation par le fisc. Et pas seulement du fric à débourser !
Ce, face aux lois de leurs propre pays. On doit opérer une révision des concepts. Celui de la bonne gouvernance comme des conduites envers les malades. Tant à la lumière de l’INDH que des ‘’Richesses Immatérielles’’ ou de notre confrontation politique aux droits modernes universellement reconnus. Ainsi, on profitera des retombées humanitaires et des suites de cette magnifique rencontre de Marrakech.
Ces sont de nobles et modernes conduites que nous voulons acquérir et développer sur nos chantiers. Mieux, espérer pouvoir nous les appliquer ici, avant de les donner en parangons de la démocratie et de les exporter vers les pays émergeant et civilisés. Des pays similaires au nôtre.
L’un de ces droits, qui doivent être mondialement reconnus, est celui pour les personnes malades de ne pas être taxées durant leurs souffrances et leurs impotences.
Ces Taxes de Douane et de TVA sur les médicaments, les réactifs et le matériel, que le pays ne sait ni inventer, ni produire ni synthétiser, sont une iniquité monstrueuse. Inconsciente, insensible, absconde et des plus sordides qui soient. Pénaliser le malade qui souffre et exonérer celui qui est fort et sain est un paradoxe indicible et honteux. Alors que pas loin, au Maroc même, qui est à louer, on évite un tas de charges fiscales indirectes, au livre et au blé, qu’on importe comme à d’autres nécessités agricoles.
Les malades ne doivent plus être exploités fiscalement pour leurs maladies et ce durant leur incapacité nette de produire, par ces taxes sur les médicaments. Et autant sur le cursus des diagnostics et des soins. Que ce soit les taxes sur les médicaments, 24 %, que les nécessaire moyens et matériel technique de diagnostic, qui culminent eux, entre Douane et TVA, à 37 % !
Ce n’est bon ni pour les Partis religieux, qui ont les commandes de nos sorts, ni pour les partis démocrates, ni pis encore pour les partis de gauche, hélas !
Au Maroc, alléluia, on innove en fabriquant des lois au service des loups ! Des holdings extra-médicaux, qui seront envers leurs clients-patients, des juges et partis, des curateurs et procureurs, le tout à la fois. On se développe ainsi en vendant les dites ‘’Richesses Immatérielles’’. La maladie ! C’est une trouvaille, un objet de lucre !
Avant, c’était une mission, un magistère ! Voire un devoir communautaire, une action humanitaire. Maintenant, c’est un créneau criard ! Les Ulysses entrés, entrés aux commandes, lourds en sémillants milliards, en oublie l’industrie, les armes et les arts prospères, pour investir la Santé. Et ce sans délicatesse, ostentatoirement, , pour le profit seulement, sans qualificatifs professionnel. Il y a pour cela des : On s’amuse à innover en vendant la médecine libérale aux mercantilistes faméliques locaux et aux prédateurs étrangers. Vous verrez ! Parce que le ministère à ordre n‘a pas les moyens de faire mieux que l’offre des néo-impérialistes ! Je ne veux blesser personne, c’est un constat. Vous le savez. Question de montrer que le pays est ouvert…Béant, aux ultras ! La plus belle femme ne peut donner qu’elle a. Encore qu’il y ait des jaloux, nihilistes ou négationnistes ! Le Ramed est érigé en service louable phénoménal et il est loin d’être un ragued ?
Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux. Les ‘’ suites’’ sont est ici :
http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&ref=2Et puis là :
http://www.libe.ma/Requisitoire-contre-un-gouvernement-qui-taxe-les-maladies_a56462.html
Dr Idrissi Ahmed, le 30 Novembre 2014,
RÉQUISITOIRE CONTRE UN GOUVERNEMENT QUI TAXE LES MALADIEShttp://www.libe.ma/%E2%80%8BRequisitoire-contre-un-gouvernement-qui-taxe-les-maladies_a56462.html
Réquisitoire contre un gouvernement qui taxe les maladies.
En fait un appel du cœur et un plaidoyer pour les malades !Des défaillances humanitaires sociales et de leurs cures à la nécessité complémentaire de réforme fiscale radicale et des taxes imposées sur les maladies.
Avons-nous le devoir de vous exposer de nouveau, et ce malgré les éclaircies nouvelles, les silences opaques sur la profondeur de nos dols ?
Oui, certes et d’être plus généreusement et favorablement lus, apaisés et écoutés.
Si la politique renâcle à s’occuper, avec équité de la santé, comment peut-elle avoir l’adhésion des foules?
Il y a des déclarations nobles et des avancées timides, mais sans y complaire, nous sommes des malades qui refusons de nous exhiber et de marcher l’échine courbée!
Humiliés ou amoindris par les imperfections de la santé, devons-nous supporter la morgue administrative et rester des patients placides, courbant le dos aux frappes fiscales iniques ?
Oui, oui, nous parlons des impôts indirects sur les maladies.
La sordide TVA et l’inepte Taxe de douane : des taxes que subissent les seuls malades et qui sévissent non seulement sur les malades chroniques, mais aussi sur celles de tous les temps! 24% de taxes minimales qui s’abattent non seulement sur les médicaments mis en exergue, mais sur les réactifs, les intrants et le matériel d’exploration médicale et de laboratoire ! C’est ce que les gestionnaires veulent oublier, parce que le chantier est large et difficile.
Nous le concédons, sans accepter de s’y arrêter. Il faut lever, sans discrimination aucune entre elles, toutes les réglementations abjectes et les lois scélérates qui s’abattent sur toutes les maladies.
Aucune tolérance ne doit créditer les taxes ni minimiser leurs frappes injustes et aveugles qui s’abattent sur les malades qui en souffrent. Que ce soit des maladies rares aux diagnostics onéreux et difficiles, ou les maladies aiguës et trop fréquentes qui resteront encore chargées et exploitées! Elles ne doivent pas payer le tribut dû aux maladies graves et les gestionnaires n’ont pas à se servir de celles-ci comme paravent humanitaire à nos limites, à nos absences de vision large et d’étroites incapacités. De même que tous les traitements doivent être disponibles et importés, leurs génériques crédibilisés, renforcés, soutenus et sérieusement contrôlés ! Toute la santé, toutes les maladies doivent être défiscalisées.
Nous ne parlons ni des impôts directs et réguliers sur les bénéfices. Ils trop évidents et naturels, pour que l’on soit bien compris ! Ni des excès et autres bavures, tous secteurs confondus, ni encore des formes de corruption, tous secteurs confondus et qui doivent être maîtrisées afin de curer toutes les formules sordides et inhumaines d’arnaque et d’exactions.
Nous devons vous dire ouvertement ce pensent les malades des réglementations ringardes et abjectes, des lois antisociales et des réglementations prévaricatrices qui régissent, freinent et pénalisent leurs accès aux soins ! A ce titre, ils perçoivent la TVA et Taxes de douane sur les médicaments comme des lois scélérates. Avec eux, nous les dénonçons et les conspuons.Nous vous demandons de trouver la solution équitable pour dispenser les malades des taxes indirectes qui frappent le matériel d’explorations médicales et de soins, les réactifs de laboratoire, les intrants et les médicaments ! Le médicament n’est que la partie visible de l’iceberg! La réforme fiscale éthique que nous sollicitons et requérons depuis 10 ans est un complément indéniable de l’INDH et des droits de l’homme, bien compris
A ce titre, la réforme sollicitée doit éliminer tout ce qui bride et entrave la quête de santé. En effet, pénaliser un malade, lui extorquer de l’agent, uniquement quand il est malade est la pire des humiliations et des incuries !
Nous l’indexons comme une arnaque sordide, sadique, tyrannique et moyenâgeuse. Ce, eu égards à la vision universelle, civilisée et moderne, des droits de l’homme où l’humanitaires et la solidarité, sont des facteurs de paix sociale et d’équité
Nous la fustigeons comme indigne de l’évolution de notre pays et de son courage réformateur ! Indigne d’un pays aux valeurs musulmanes, sociales et démocratiques, comme avancé par nos gouvernants.
Nous vous demandons, nouveaux responsables et anciens leaders, à vous les réformateurs, d’en prendre conscience, malgré les filets filtrants de vos secrétariats. Nous voulons vous convaincre de nos droits naturels. Nous vous demandons d’agir avec civisme et altérité, en tant que responsables et nationalistes, proches de l’écoute et des gens. Ceux qui vous ont élus et qui paient vos salaires.
Nous affirmons ce droit moral naturel. Nous tenons à ce que les lois et réglementations soient corrigées afin de respecter la dignité des malades et de ne pas exploiter leurs situations de faiblesses et de sous-information. C’est le minimum du civisme et la moindre des gouvernances.
Tel est notre appel réitéré aux cadres responsables à propos des taxes de Douane et de TVA sur les maladies et leurs freins néfastes sur l’accès aux soins.
Si nous vous interpellons en ces circonstances de troubles et de questionnements sociaux patents, à travers le monde, c’est pour requérir votre esprit d’à propos et d’équité. Et ce à propos des taxes de Douane et de TVA sur les maladies, dont la défiscalisation entre dans le cadre des objectifs et des priorités du millénaire pour le développement.
Mieux, l’équité entre riches et pauvres, des gens sains respectueux de leurs malades, n’est-elle pas l’un des paramètres essentiels du capital humain ? N’est-ce pas là un critère fondamental, un indice central de l’évaluation de la richesse nationale et de la solidarité d’un pays ? Le Maroc, qui veut faire entrer le « capital immatériel », dans l’évaluation et les garanties de sa solvabilité et de ses progrès, devant les pays avancés et les plus évolués de la Terre?
Médecins, pharmaciens, professeurs et malades, nous nous activons à l’AAMM, à travers la presse écrite, toutes tendances confondues, sur les médias d’avant-garde et par les écrits directs, et ce depuis 10 ans, face aux taxes sur les soins et les médicaments.
Nous dénonçons y un abus abscons. Une indécence fiscale qui date des troglodytes et qui a besoin du peuple et du Roi pour une autre révolution libératoire !
Hélas et désolés pour notre franchise, nous sommes dépités et perplexes, ahuris par l’indolence que nous observons de la part du gouvernement ! La négligence face aux exactions sur les malades est un fait qui reste avéré et consternant, nonobstant les rares correctifs face aux maladies les plus graves et les progrès de l’AMO ! Ou ces baisses tarifaires, réelles sur certains médicaments, mais plutôt succinctes et symboliques, qui n’amélioreront guère l’accès au diagnostic et aux soins !
Les nôtres semblent atteints d’aphasie, de mutisme, peut-être de timidité ou de superbe, en ce qui concerne nos sollicitations, alors qu’elles sont vouées au bénéfice et au bien-être de tous les Marocains ! Ils donnent à penser, en ne l’appuyant pas, qu’ils rejettent l’importance, la justesse, l’éthique, la logique et l’équité de cette réforme sollicitée des hauts lieux.
Si ce n’est pas de connivence devant l’hypercapitalisme qui va solder le deuxième secteur de la Santé. Le libéral, en plus des autres, pour l’offrir, les mains liées, au mercantilisme, prédateur, juge, partie et procurateur à la fois. Celui arbitraire et virulent des locaux ou plus impérieux encore, des étrangers. Des holdings invasifs, superbement repus mais voraces, des investisseurs, des affairistes, mercantilistes à outrance, étrangers à l’éthique la plus élémentaire par définition, des non-médecins de surcroit ! Quels que soient les garde-fous, ils sauront les corrompre et les absoudre pour les légitimer sans vergogne et sucer, les malades et leurs caisses, au nom attractif de soi-disantes technicités, faites de complexes envers les étrangers et de fausses répartitions territoriales. Et l’on verra le TPA se généraliser et vider les hospices de l’Etat, de leurs cadres, de leurs infirmiers et de leurs spécialistes ! Il n’y a de pires têtus que ceux qui ont le bâton du pouvoir et qui ne voient pas.
Nos cadres, sont-ils en manque de solutions civiques ou d’ardeur dans les rouages réglementaires et juridiques ? Est-ce trop complexe pour eux que de comprendre qu’il faut libérer les malades des entraves fiscales qui les aliènent et les enchaînent.
Ces taxes indirectes, ces arnaques invisibles et illégitimes, les frappent lorsqu’ils sont malades. Et seulement s’ils sont malades, angoissés et impuissants, en quête de prise en charge techniques médicales et de recherche de médicaments !Ceux qui sont sains, ne paient heureusement pas de taxes sur leur bonne santé en n’achetant pas de médicaments du tout ! Pourquoi alors et dans quel cadre de philosophie ou de libéralisme pénaliser les malades ? Pour ceux qui sont couverts par les caisses, ce sont les Caisses qui se vident à payer pour eux des taxes indirectes sur leurs maladies ! Et ces Caisses, cette AMO, cette ANAM restent hautaines dans leurs silences ! Détaxer, évoluer, reformer ! Elles ne le savent pas, ou qu’elles « s’en fichent » ?
Inefficaces sur ce plan primaire et primordial…Incapables de réfréner ces taxes pour le moment ou de solliciter des Hauts Lieux leur juste détaxation ! Elles sont comme, timorées, incapables de visions novatrices pour réformer les taxes fourbes, perfides et scélérates qui frappent leurs administrés. Et ce, contrairement aux aspirations claires et salvatrices de S.M le Roi. Contrairement aux directives de S.M le Roi qui veille sur tout ce qui est social et qui veut relever le peuple et les gens de la misère et de l’appauvrissement !
On appelle ces exactions coercitives et tyranniques, du sadisme ! TVA et Taxe de douane sur tout ce qui est destiné aux malades. Ça n’a pas d’autres dénominatifs plus pudiques, voire plus diplomatiques ou respectueux.
Ce fait d’exploiter les souffrances et d’appliquer la sinistre TVA sur les maladies et l’inique Taxe de Douane sur les médicaments est une punition collective qui ne frappe que les malades. Cette perversion reptilienne et légalisée demeure une exaction soutenue, inconsciente et contraignante, sur tous les malades. Un non-sens, pour toute personne malade physiquement ou saine d’esprit, qui a conscience de l’exploitation féodale et sadique des situations de faiblesse.
Quand on sait sciemment que la maladie est un état d’impotence et d’improductivité, d’absence de gains et de bénéfices, on se demande pourquoi le fisc taxe aveuglément et injustement, les malades. Ce n’est certes pas, par civisme!
Ces taxes immorales et prédatrices sur les maladies sont donc clairement des atteintes à l’intégrité physique, à la dignité et à la vie même. Pourtant, l’état de maladie n’est guère un produit de luxe ni de confort, justifiant qu’il soit taxé à l’importation et fiscalisé à la consommation. Il est une phase de la vie qui a besoin de la solidarité de tous et l’humanité de la loi!
Et là s’impose la gouvernance. Sommes-nous, messieurs les légistes coincés, incapables d’oser ou d’inventer ce qui est meilleur pour nous ?
Sommes-nous incapables d’imaginer, de réformer, jusqu’à ce que nos protecteurs culturels et politiques, nous impulsent leurs lois venues des concepteurs du Nord ? Ou qu’ils nous livrent des ordres pour application, sous le label moderniste des droits de l’Homme et du devoir d’ingérence? Des invectives dictées, lancées comme des mises à niveau humiliantes, sous le couvert forcé de la mondialisation ! Nous nous devons d’ouvrir chirurgicalement, volontairement, indépendamment, ce chantier humanitaire de développement sanitaire. Le financer, donner l’exemple du Maroc, là aussi, comme S.M le Roi le fait souvent par ses innovations sociales et sa présence passionnée sur le terrain.
Il s’agit donc pour l’Exécutif de translater les manques à gagner de ces rubriques éhontées, de les appliquer éventuellement sur les produits de luxe, d’inventer le concept qui se doit et la formule qui convient. Il s’agit pour lui d’innover ce qui est juste et bien. Non point de rester anesthésié par les occupations routinières, que nous affrontons de façons vitales certes, et existentielles pour la sauvegarde notre de souveraineté.
Nous sommes indépendants depuis le retour de S.M Mohammed V et libres de créer, de concevoir, de réglementer et de façonner les lois qui servent notre peuple, au lieu d’en asservir honteusement les couches les plus faibles. Celles des malades, exténués par près de 25% de taxes sur toutes les lignes et les étapes des soins. Des taxes fossiles, pire que la dîme et la gabelle du Moyen-âge, qui affectent le parcours des soins et en limitent l’accès.
Assister à autant de faiblesses, dans ce secteur social si sensible, est décevant et consternant. Et dire que ces édiles, hier respectés, sont les messagers du peuple ! En fait, il y a lieu de croire diriez-vous, que certains de ces fantômes en mal de retraites à vie, ne représentent qu’eux-mêmes ou leurs intérêts. Sinon les gens «sains», bluffant et blasant les électeurs. Preuves de leur désintérêt ostensible, en sont les parachutages versatiles antérieurs, leurs ratés et leurs défections certaines, qui sont autant de trahisons de ces «rares» électeurs qui ont eu le courage d’aller aux urnes afin de voter pour eux. Mais là c’est un peu le passé, nous comptons sur les nouveaux. Dieu est miséricordieux. Il faut positiver avec ce qu’on a et dépasser les déchirements entre factions pour ne voir que ce qui est utile à la société marocaine et aux malades.
Quels que soient leurs partis politiques, nous nous adressons à travers leurs fonctions, à tous ceux qui se respectent, encore, et qui nous représentent et nous dirigent, pour défendre les malades et les principes éthiques enfreints par ces lois machiavéliques et déloyales.
Ceci est un cri embrasé. Il est celui de tous les malades. Ceci est un appel enflammé, sans distinction entre les tares, sans discrimination entre le tragique, le chronique et les simples affections banales, qui se compliquent volontiers dans la négligence de ceux des patients qui sont le plus dans le besoin.
Ce cri respectueux, que nous ne craignons pas de répéter en écho cette demande de grâce, ne s’embarrasse pas des précautions hypocrites d’usage. Il veut interpeller tous les responsables, avec considération et responsabilité, afin qu’ils puissent, qu’ils osent donner le meilleur d’eux-mêmes !Et ce ne sont pas notre digne chef du gouvernement actuel et les présidents des deux Chambres du Parlement qui nous en voudront. Car, le Parlement peut produire et proposer des lois, pour supprimer les réglementations défaillantes et antisociales. Et là, il se situe dans l’essence la plus superbe de ses fonctions législatives, que garantit la Constitution ! Un point que viennent de corroborer les ouvertures et les volontés de réformes constitutionnelles novatrices et récentes de S.M le Roi, que nous avons saluées!
Les malades, n’ont qu’Allah à espérer pour réveiller nos cadres et nos élus. Perclus qu’ils nous semblent dans leurs simples et étroits devoirs de figurants, machinaux, qui minorent les premiers préceptes d’écoute et de proximité pour oser et innover à travers une meilleure gouvernance.
Nous espérons le réveil rapide de nos ministres et médiateurs et leurs intercessions efficientes agissantes et urgentes pour cette Réforme.
Dr Moulay Ahmed Idrissi*
* Président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc
COPIE REMANIÉE DE LIBÉRATION DU 29 NOVEMBRE 2014-11-29
http://www.libe.ma/%E2%80%8BRequisitoire-contre-un-gouvernement-qui-taxe-les-maladies_a56462.html
http://www.libe.ma/%E2%80%8BRequisitoire-contre-un-gouvernement-qui-taxe-les-maladies_a56462.html
VOIR AUSSI L’OPINION DU 22 NOVEMBRE 2014 :
http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&ref=2La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée
_ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis 10 ans.
– L’association est née il y a 14 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Rachid Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.
– La myasthénie, c’est quoi cette maladie ?
– C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic difficile. Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représenté par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. Elle nécessite une ablation le plus souvent, surtout lorsqu’elle présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et menacent très sérieusement la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.
– Comment procédez-vous ?
– Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles. Par médias interposées, écrits et internet. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.
-Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?
– Nous avons ‘’secouru’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament lors des crises. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirige M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase*. Nous remercions le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole qui sévissait depuis de longues années.
– A ce point ! Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?
– Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État ! D’autre part, question impôts indirectes, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuelle Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.
_ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?
_ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si la maladie était un bénéfice imposable, fiscalisable et bénéfique pour l’Etat. Or ceci, est une infamie monstrueuse sur le plan des principes. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner aux malades. Elle est une honte fiscale à éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer comme le fut l’esclavage et toute autre féodalité. Ce que nous demandons, c’est que cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées. Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de grâce royale.
– Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.
– En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Il y a aussi le problème de la Tégéline*, un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande , hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 10 ans ! Les malades devaient aller, en France se faire hospitaliser et recevoir cet extrait du sang, sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.
_ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?
– Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués. N’est-ce pas ?
– Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?
– Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du ministère de la Santé pour qu’ils entre en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.
– Pour tous les genres de maladies ?
– Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.
– Vous les taquinez quelque peu, Docteur ! Avez-vous des médecins dans votre association ?
– Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Nous avons des membres honoraires qui en plus nous aident matériellement aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres.
– Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?
– Nos sommes partenaires de réseaux associatifs : nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde et nous opérons avec constance sur deux forums Internet ! Nous avons offert des médicaments, souvent et régulièrement. Même à ceux qui nous proviennent d’Algérie où certains malades ne trouvent pas de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide. A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie !
– Et les Ministères ?
– Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs. Jaouad Oudghiri, H.S. Bennani, maître Berbich et tous ceux qui nous ont aidé au début à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la Région. Je ne parle pas des autres pour ne pas être méchant.
– Quid du Centre de Référence ?
– Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que madame Zouleikha Nasri nous lise ! Ou qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami ou un Sefrioui, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !
– Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?
– Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Coté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane !
– Et vous, à l’AAMM ?
– Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà l’autre axe de nos activités…
– Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?
– Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ?
– Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.
– La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes des contributions plus citoyennes !
– Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?
– Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien, cachez la vérité ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, lui-même dis-je, a demandé aux constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.
– On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !
– Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ?
– On ne voyait pas cela comme ça !
– J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. Et le plus vite, pour conforter la demande sociale qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.
– Un dernier mot, SVP !
– J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !
– Certainement, Docteur !
-Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités ! Nous requérons une réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.
– C’est un réquisitoire ?
– Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.
KENITRA, LE 26 NOVEMBRE 2014
DR IDRISSI AHMED
Propos recueillis par Mohammed Sedrati pour l’Opinion, paru le 26 novembre 2014
PARU SUR L’OPINION
Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux
http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=42224
http://www.maghress.com/fr/lopinion/42224Nationale
Par Dr Idrissi My Ahmed*PARU SUR L’OPINION DE CE 14 NOVEMBRE 2014
Plaidoyer en faveur d’une abrogation des taxes sur les soins médicaux
Militant avant d’être médecin, Docteur Idrissi My Ahmed, Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc (AAMM) mène depuis longtemps un combat des plus nobles. Il est l’avocat par excellence des malades démunis, pour lesquels il ne cesse d’exiger une prise en charge totale, gratuité des soins et médicaments exonérés d’impôts et taxes. Voici l’un de ses récents plaidoyer. Un plaidoyer pour une réforme de société dans le sens de la justice sociale, pour édifier les élus sur leur devoir d’écoute, de représentation et de défense des électeurs, sollicitations respectueuses pour défiscaliser le parcours diagnostic des malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, le circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares.
LA LETTRE
Plaidoyer aux cadres élus
et aux conseillers pour abroger les taxes sur les maladies
honorables élus,Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies! Mais aussi un poids que ne paient que les malades! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux! Pire, un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent ! Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que les maladies occurrent ? Est-ce clair ?
Représentants du peuple,
Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politiciens, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté !
Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une « culture culinaire nouvelle ». Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !
Voici notre requête
Ceci est un plaidoyer. notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale ct générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter!
Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens ct leur pays est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des caisses, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans privilèges ni discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation ni la prétendue politique de proximité !
Exhortations aux décideurs
Dès lors, est-ce trop demander aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés? Si on veut diminuer la souffrance ct les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25%, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement » miraculeux » en un seul temps ct d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large ct général, viendra faciliter la santé pour tous! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible!
En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins ct les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !
Invocations aux responsables
Mesdames et messieurs les cadres proches des centres de décision, ministres et députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !
Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces « harcèlements pudiques », faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de Sa Majesté !
Ecoutez les conseils
et les directives du RoiLes discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence ! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation! Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos.
La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation! Un seul sacrifice vous est demandé! Le sacrifice de l’égoïsme! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres ! La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu.
On demande à chacun : « corrige toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper des ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine! Et c’est pour cela que vous ne devez pas oublier celles des silences! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque là inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins!
La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre-nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations!
Voici les attentes des citoyens:
Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs… Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger !
Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux: la modernité! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès!
Dès lors, réformez
les lois intérieures !Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations ct de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent ?
Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres. Le syndrome de Stockholm allie sexuellement la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend !
L’invective royale a déjà été formulée par feu Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer les fois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile!
Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris! Elles représentent l’ennemi antisocial qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme!
Ces pénalité sur la santé repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile ! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisables ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé! Qu’ils ne soient plus les seuls qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies!
Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !
Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies !
Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches !
Pour réaliser nos espoirs
C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit dc symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !
Pour consolider les droits
et le pouvoir par le civismeLa réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper J’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept novateur. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ! L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieux et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus d’amour pour le pays. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans les cadres et les élus!
*Président de l’AAMM
http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=42224
MERCI A L’OPINION ET SI JAMAL HAJJAM POUR LEUR MILITANCE
AMMAIS RECOMMANDATIONS AUX MEDECINS POUR MIEUX CONNAITRE LES MALADIES AUTOIMMUNES
Compte rendu de la 4ème journée de l’auto-immunité
Association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques
Compte rendu de la 4ème journée de l’auto-immunité
L’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS) présidée par le Dr Khadija Moussayer, spécialiste en Médecine interne et en Gériatrie a organisé le samedi 8 novembre 2014 à Casablanca sa quatrième journée de l’auto-immunité sur le thème ‘inflammation et maladies auto-immunes et systémiques’. Deux principales thématiques où l’inflammation joue un rôle central ont été au rendez-vous, la maladie de Behçet et la maladie périodique.
Dans les maladies auto-immunes, le système immunitaire se dérègle et s’attaque à l’organisme lui même. Il en découle plus d’une centaine de pathologies telles la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type I, la sclérose en plaques, la myasthénie, le lupus, le psoriasis. Un tout autre nouveau concept d’est dégagé ces quinze dernières années, c’est celui de l’auto-inflammation qui correspond à un dérèglement de l’immunité innée, la première ligne de défense de l’organisme.
Ont pris part à cet événement scientifique de nombreux spécialistes marocains et français, notamment le Pr Loïc Guillevin, président d’honneur d’AMMAIS et dont les travaux sur les vascularites ne cessent d’éclairer la communauté médicale. Son exposé a été axé sur les actualités des vascularites et sur la gestion du syndrome inflammatoire isolé.
La matinée a été en grande partie consacrée à la maladie de Behçet dont ses diverses manifestations ainsi que les nouveautés de son traitement ont été minutieusement passées en revue par Pr Bertrand Wechsler qui fait autorité dans ce domaine. La maladie de Behçet est une maladie systémique caractérisée notamment par des aphtes buccaux et génitaux, mais ses complications peuvent atteindre les yeux et le système nerveux central. Le Dr Hicham Ouazzani, biologiste à Casablanca, a souligné dans son propos l’importance des nouveaux marqueurs biologiques de l’inflammation dans l’évaluation de son activité et de l’efficacité thérapeutique.
Les fièvres héréditaires et leur chef de file, la maladie périodique ont été traitées sur tous leurs angles cliniques et thérapeutiques par Dr Caroline Galeotti, rhumato-pédiatre du centre de référence de ces maladies. La maladie périodique, encore appelée fièvre méditerranéenne familiale, est une maladie génétique autosomique récessive qui touche en prédilection les turcs, les arméniens, les arabes et les juifs non-ashkénazes. Elle est à l’origine, sans aucune infection sous jacente, de fièvres répétitives spontanément résolutives et d’inflammation des séreuses enveloppant les viscères.
Pr Ouafa Mkinsi , professeur de rhumatologie connue et reconnue, a finement découpé les manifestations extra- articulaires de la polyarthrite rhumatoïde et a en outre magistralement éclairé l’assistance sur la problématique de la fibromyalgie. Une maladie qui a connu de multiples rebondissements ces dernières années quant à son diagnostic et son traitement malgré les zones d’ombre qui y persistent.L’inflammation mal ou non maitrisée peut conduire au dépôt de ses produits dans les organes en particulier les reins appelée amylose. C’était tout l’objet de la remarquable intervention du Pr Ali Hda, interniste et membre du conseil scientifique de l’association.
Tout au long de la journée, un riche débat s’est engagé avec les participants. De précieux éclairages ont également été apportés par les modérateurs, les Dr Salaheddine Maaroufi, Pr Aziz Kharchafi, Dr Fouzia Chraibi, Pr Abdelhamid Mohattane, Dr Malika Benkiran ainsi que Pr Kenza Bouayed, dont l’intérêt aux fièvres héréditaires est reconnu.A la fin de la journée, un appel à la constitution d’une association marocaine de la maladie périodique a été lancé par des patients et leurs parents. Un diner de Gala a clôturé la journée avec la célébration de l’anniversaire de la 5eme année d’existence de l’association et au cours duquel, une convention de partenariat avec l’Association Marocaine de Biologie Médicale (AMBM) a été signée.
Casablanca, le 12 novembre 2014
DR Khadija Moussayer, Spécialiste en médecine interne et gériatrie,
Présidente d’AMMAISAssociation marocaine des maladies auto-immunes et systémiques
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Recommandations de la 4ème journée de l’auto-immunité
L’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS)
appelle à un plus large dialogue entre les différents acteurs sur les maladies auto-immunesL’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques présidée par le Dr Khadija Moussayer, spécialiste en Médecine interne et en Gériatrie a organisé le samedi 8 novembre 2014 à Casablanca sa quatrième journée de l’auto-immunité sur le thème ‘inflammation et maladies auto-immunes et systémiques’. Deux principales thématiques où l’inflammation joue un rôle central ont été particulièrement examinées, la maladie de Behçet et la maladie périodique.
Les maladies auto-immunes découlent d’un dérèglement du système immunitaire qui s’attaque aux constituants sains de l’organisme. Elles sont représentées par plus d’une centaine de pathologies chroniques et parfois graves. On peut en citer la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, le diabète de type I, la sclérose en plaques, la myasthénie, le lupus, le psoriasis, la majorité des affections de la thyroïde, une grande partie des pathologies du foie, des muscles, des éléments du sang, des vaisseaux sanguins et du système digestif. Un tout nouveau concept a vu le jour récemment, c’est celui de l’auto-inflammation qui est déclenchée sans cause apparente à la suite d’erreurs commises par l’immunité innée.
Le Maroc est dans la sphère étroite des pays concernés par les thématiques débattues lors de ce colloque. La maladie de Behçet, se manifestant par des aphtes buccaux et génitaux et par une potentielle inflammation des yeux et du système nerveux central, touche en particulier les pays se trouvant sur le chemin de l’ancienne route de la soie. La maladie périodique, à l’origine d’une fièvre répétitive, touche en prédilection les arméniens, les turcs, les arabes et les juifs non-ashkénazes.
Parmi les principales recommandations issues des débats, l’association avec l’appui de ses différents partenaires, a indiqué qu’elle œuvrerait à :
– Améliorer le dialogue entre les biologistes et les cliniciens avec une mise en œuvre plus large de rencontres clinico-biologiques multidisciplinaires.
– Encourager la constitution d’associations de malades concernés par les maladies examinées pour mieux faire connaitre les maladies auto-immunes et systémiques dans notre pays et ainsi en réduire le coût humain et économique.Casablanca, le 12 novembre 2014. Dr Khadija Moussayer, Spécialiste en médecine interne et gériatrie, Présidente d’AMMAIS
AVEC LES COMPLIMENTS DE L’AAMM
ET DU DR IDRISSI MY AHMEDhttp://myasthenie.forumactif.com/forum
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Posted by maidoc at 1:17 PM