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L’En-dessous, l’En-de-ça et l’Au-delà
Les Chroniques différées de Mme Student, épisode 72Petitesse universelle et humilité. L’Apocalypse et l’indécence.
Nous sommes les anneaux, furtifs et fragiles, d’une chaîne pérenne, la vie. L’un de ses maillons, Mounir, l’initiateur de l’ODJ vient de se détacher. Paix à son âme, les amis.
La drague des peuples par le religionisme*
Suffisance, bravades, souffrances, médisance, voici les chapitres importants de l’humanité. Dialogue des civilisations, tentatives pudiques de dépasser les différences incrustées par les sermons antinomiques des religions depuis les hommes des cavernes et leurs prédécesseurs reptiliens ! Le religieux, domaine fanatisé de naissance, est devenu belliciste depuis que les religieux défendent leur croûte et leur pouvoir, à la place de Dieu. Les possesseurs sont intransigeants sur ce patrimoine qui fait leur puissance et leurs avantages sur les autres. Le domaine religieux leur est livré, à leur exclusif professionnalisme de la chose, devenant un magistère, leur fonction régalienne s’exalte en mieux. Cette confiance aveugle des adeptes, est fanatisée et poussée à l’extrême par certains, afin de défendre une idée, une façon de voir le dieu où la religion. En fait, ils défendent leur simple opinion et non la vérité réelle ou la certitude qu’observent les autres. Ces autres qui croient à leur tour détenir pour la seule vraie vérité qui soit ! La subjectivité ôte toute liberté et toute relativité encore.
Cette politique est en fait un détour et un détournement d’observer librement son propre credo ! Un puissant ciment qui regroupe les consciences et les énergies dopées par la dynamique du groupe. La religion devient un prétexte pour les zélotes, un ressort pour s’accaparer d’un pays ou pour reprendre une zone, un territoire plein de ressources et toujours une cause pour les embarqués, les zélotes, qui oubliant la politique et la diplomatie optent pour le pire. Le meurtre et les armes pour convaincre autrui. En pleine modernité et autre mondialisation, en pleine effervescence des cultures et de l’information, nous assistons à l’usage trompeur des religions. Ou leur mise en scène par leurs adversaires. Leur instrumentalisation, entachée d’erreurs et d’amalgames, vient pour exalter et fanatiser les adeptes, regroupés et solidaires, qui deviennent belliqueux, des combattants intolérants ou des mercenaires, comme on le voit. La pathologie exacerbée et la cruauté sans borne se dépassent, s’exhibent et s’exaltent, faisant le pied-de-nez aux entreprises de défense régulières des états. Par-delà l’enfer qu’ils offrent aux autres, des civils pour la plupart, et afin d’accéder à leur paradis promis, les formules terroristes entre en lice. Qui fera pire à l’autre par l’effroi ? Face aux humiliations que vivent les assujettis, face au déshonneur ressenti contre lequel ils luttent, les militants de l’extrême s’affichent comme des résistants à leur manière. Harakiris, martyres suicidaires, ils donnent un nom à leur religion : le terrorisme.
Appelons-le ‘’religionisme’’, puisque ce fanatisme assassin n’a échappé à aucune des religions, des tribus, des nations ou des états, et ce depuis très longtemps. Pourquoi vouloir l’attribuer à l’Islam qui s’en défend ? Est-ce une autre forme de guerre, sans nom ? Regardez ce qu’ils ont fait des minorités musulmanes en Birmanie. Regardez l’état des Etats du Moyen-Orient, qu’on déchire, à cause de qui déjà ? Hier, ils furent calmes et quasiment puissants…Fussent-là leurs tords ? Tel le cas actuel de la Corée du Nord à laquelle les puissances veulent bloquer le développement nucléaire, que ce pays juge comme étant de de son droit ! A quels titres et dans quels buts déjà ? Trump en pleine cession de l’Onu menace d’effacer le pays de la région, s’il accède à la bombe nucléaire. La politique des grandes puissances est une religion ! Une conviction ! Une religion qui s’arme du terrorisme d’état.
Dieu vous bénisse !
Dieu vous bénisse, vous faites le bonheur de vos ennemis ! Le néant vous interpelle. Dieu changera d’opinion envers ces bestiaux qu’on appelle fallacieusement L’Humanité ! Plus de Résurrection ni de Réincarnation ou de karma d’aucune sorte ! Plus de Jugement dernier au programme, ni de Paradis ou d’Enfer à investir ! On ferme la boîte, pas de réservations ! On barre l eprojet ! Vous les Humains, et toi Gaia, la Terre, tes microbes, tes bêtes, tes crocodiles benkyiens ou palatins, tes reptiles kafkaïens, tes démons et tes savants, les riches et les moins puissants, plus jamais d’asile ! On essuie ! Jamais plus de cendres, plus de tarés sur cette terre outragée ni de fossiles ou d’argile à moduler !
On a déjà gommé !
Jamais plus d’asile sur une aucune autre planète ! Des milliards de galaxies et leurs planètes ne vous donneront ni gite ni couvert. Pas plus de sables ni d’eaux pour vous lever ‘’microbes’’ ! Pas berceau pour ériger vos chairs. Votre planète-mère s’effondrera dans le volcan nucléaire de son astre solaire. Les terriens, sont accrocs à leurs dérives juvéniles, cultivés ou prou, paresseux, fainéants, ingrats, gaspilleurs, l’orgueil les rend plus méchants et plus hostiles envers eux-mêmes, leurs géniteurs et à leurs propres mères. Quels mérites ça a ?
Le sermon de Mme Student
Les hommes ont failli. Les femmes sont devenues des prêtresses. Si rien ne persiste, rien ne reste ! Tout part dans les eaux usées du temps, sans répit ni grâce. Pharaon, Alexandre, César, leurs puissantes armées, leurs fortunes, leurs arts. Diane, Aphrodite, Cléopâtre, leurs embellies, leurs beautés et leurs phares. Pschitt ! Eteints, aussi somptueux qu’ils furent, ils fusent dans la disgrâce. Les impérieux rois ont eu leur prestige et leurs parts. Rires ! Que restera-t-il des impérialistes et des racistes, des mafias assassines de toutes sortes ? Des états et des clans qui se haïssent et qui se marrent en exhibant les particularismes ostentatoires de leurs races ? Que restera-t-il, le mépris et l’invective, comme relents identitaires et phares de ces ‘’ identités supérieures’’ ! Des slogans racistes de présidents périmés ? C’est ça la richesse et le bonheur, la beauté, les plaisirs, la culture et La Civilisation ?Les plus vertueux ont des soupirs comme les plus humbles. Heureux que leurs vies soient courtes, quand les plus riches deviennent malveillants et agressifs et que les plus puissants s’enrichissent des fruits des guerres…Amalgames, apartheids, cabales, anathèmes, les conflits allumés sont leurs catharsis et leurs plaisirs édéniques. Que reste-t-il aux pauvres, les drames de leurs vies et leurs affres ? Dans quels étangs verser leurs sangs et sur quels océans de misères le larguer ? Le bonheur se lit dans les mèches blondes quand il répondra aux pétards de Corée par des frappes plus sûres ! Jamais deux sans trois et la dernière guerre mondiale sera l’ultime ! Après leurs invasions et leurs saccages, les mollusques, entités supérieures, s’il en est et qui se pavanent sur leurs baves, devenus des coquilles vides, s’aplatiront sous terre. Ils crèveront comme les plus simples des créatures. On aime la nature, on en profite, on cultive parfois et pour certains le culte de l’aimer, sans celui des actes pour la protéger. Elle nous enveloppera un jour, dans le néant qui l’interpelle. Elle aussi !
Des hommes démonisés
Ingrate humanité, que laisses-tu faire de plus à tes feux de démone? Je n’ai aucune fierté à appartenir à votre genre humain ! Alors que tu te morfonds sur tes minutes restantes et tes quatre centimètres de chairs inutiles et de terres dévastées, alors que tes fantasmes cèdent aux peurs de la solitude finale, alors que tu voies les humains se déchirer entre eux. Quels souhaits et quelles prières lance-tu ? Pendant que ton pays tombe en lambeaux sous les coups des faux-amis et des vrais lâches, ces protecteurs dédaigneux, qui t’ont fui et déconsidérés, alors que ta nation, fierté antique, se tait dans un lâche silence, laissant les siens de complices, vas- tu admirer les massacres quotidiens de ceux qui se font ostensiblement déchiqueter ? Alors que dévorés par la cannibales de leur propre pays, calcinés, broyés, enterrés vivants dans les tranchées, et que les rares fuyards quittent, qui mieux mieux les terres de leur ancêtres, à qui te plaindras-tu ? Alors que les branches de cet arbre, ces tribus éparpillées en lambeaux entre les frontières factices, ne cessent de se combattre, épuisant le dictionnaire des horreurs, et leurs tragiques richesses à acheter des armes et à saccager les infrastructures fondations de leurs antiques pays, quand les verras-tu s’arrêter ? O frères-ennemis, cessez donc de vous battre de votre vivant, car après votre chaos, ce sera trop tard ! Plus personne ne se lèvera !
Tu luis dans la clarté des astres
Dialogue entre Madame Student (S) et Maidoc ou Maidoc (M)Maidoc _ Dans la clarté des lunes multiples qui se chevauchent et se confondent, je cherchais une ombre. La mienne aussi ayant disparu. Le croissant de l’année nouvelle ne s’est pas levé ce jeudi ! Je veux, un esprit avec qui dialoguer. Ma quête continue et te voilà arrivée ma chère lubie ! Mme Laude Student, ma sœur et ma fille, mon ange protecteur, ma cliente préférée, approche ! Viens-tu m’apporter la fortune que j’ai souvent demandée au Souverain ? Ou simplement pour me stresser ?
Student _ J’entends une voix que je reconnais. Je viens ! J’arrive de nouveau à la vie ! Ah !
M _ Te voilà chatoyante de nouveau et tu replonges encore dans ma vie. Heureusement que les tiens, à ta mort, ne t’ont pas brûlée ! Que peut-on sortir des cendres ? Ton âme a persisté, non loin de ce que fut ton corps. Te revoilà réanimée.
S _ Non, Maidoc ! Je reviens encore une fois, après que les anges m’aient réincarnée.
M _ Métempsychose, karma, oui, ça me dit.
S _ Je suis en mission de confiance. As-tu oublié que je l’avais déjà fait ? C’était, il y a plusieurs épisodes de ça. J’étais retournée à la vie, afin pour permettre à l’âme de ton défunt père, de ressusciter. Aux fins de la restaurer. Le but fut de le guider au mieux, dans sa nouvelle vie, afin de parfaire son destin et de perfectionner par cet exercice son âme !
M _ Tu n’avais pas terminé, ta bricole de réparation des destins, de peur que je ne naisse pas de lui ! Et que n’étant pas né, je ne pouvais pas non plus te créer ou te rencontrer à mon tour !
S _ Ce n’est pas fini pour autant. C’est une partie à refaire. On a toute l’éternité devant nous, pour le faire…Ce n’était pas aisé pour un menuisier de le dégauchir et de l’aplanir. Un refuznik autoritaire, ce n’est pas du gâteau. Et pire, il me faisait des avances et ce n’est pas aisé de le dégrossir. Le dégraisser, épurer son âme était prioritaire. Je ne pouvais pas faire d’amalgames et mélanger le travail, la sainte mission, avec le désir du corps ou le plaisir charnel.
M _ Tu es unique et désirable !
S_ Que Dieu me pardonne ! Ce n’était pas inclus dans ma mission. Autrement, dans une autre vie ou d’autres circonstances, j’aurais pu céder à ses harcèlements, son flirt et sa passion. Et te faire ainsi des petits frères.
M_ Je le comprends, il était plein de qualités, donateur, dominateur, mais il est resté vertueux et très vert, aussi !
S_ Avec tout ce qu’il a subi en prison, à la mort du sénégalais de la Légion française, quand celui-ci est mort devant la fenêtre de la chambre où tu es né, à la Kasbah de Boujeloud.
M _ Avec tout ce qu’il a enduré en prison, sa part de militance lors de la Résistance pendant la Deuxième guerre mondiale…
S_ En fait, il ne serait resté qu’au commissariat de police ! Nourri correctement, devant les yeux dubitatifs des résistants du Mouvement national. Les Indépendantistes de l’Istiqlal. Des gens impliqués dans la Résistance qui partageaient sa cellule et qui voyaient mal et avec suspicions, les paniers de nourriture arriver avec frasques et fréquence, jusqu’à lui. Et c’était durant la guerre, en période de disette et d’années maigres, ‘’ ayame al boune ‘’ ! Les gens se nourrissaient sobrement, à coup de bons alimentaires publics, délivrés par l’administration des colonisateurs. Et cela, très parcimonieusement !
M _ Mais, il partageait sa pitance et ça ne venait que de son client et gros employeur, Ssi, je ne sais plus quoi, Sebti !
S _ Oui ! En fait, son intercesseur était l’un des notables de Fès, des plus en vue. Il a donné sa caution aux autorités coloniales et les a assurés de la bonne et pacifiste conduite de son maâlem Nejjar, Moulay Othmane. Votre Tayeb Laalej, que j’ai rencontré dans l’Au-delà et qui fut d’ailleurs son apprenti-menuisier, avant de devenir scénariste, poète, comédien et parolier, en a fait un témoignage dans la presse et à la radio. Comme dans son manuscrit ‘’ Ayame nijara ‘’. Les temps de la menuiserie !
M _ Maintenant, ils sont partis. Out ! Il n’en reste que de la sciure de bois !
S _ Non quand même ! Des mausolées et des mosquées, des bouts de palais refaits, des maisons et des boutiques en pagaille, ta propre maison, ses boiseries, celles de ton frangin…Peut-être des demi-sœurs ignorées ?
M _ Tu es restée seule, toi ? Une fois de trop !
S _ Comment ça ?
M_ Mais au fait, tu n’es pas seule, maintenant ! Je vois à tes cotés un compère, une ombre qui se profile et qui se dessine maintenant. Est-il physique pour de vrai, celui-là ? Ça fricote un peu des fois, entre ombres et lumières ? Ah, je le vois. C’est ton princier disciple ! Le futur roi d’Israël. Le gars que le monde attend, avant les 4 Cavaliers de l’Apocalypse et la Résurrection ! Le Messie dont on attend l’intercession ! L’Armageddon !
S _ Les autres furent des arnaqueurs, à la Najib ! Des escrocs sous des apparences de civilités affables et de culture littéraire et/ou religieuses !
M _ C’est lui, le prince David-Salomon, qui va damer le pion aux Myanmars de son pays et en finir avec ce nettoyage ethnique de la Palestine par le Grand Israël ? Le 51 ème état, en fait, des Etats-Unis ! Le dominateur insatiable de la région, le flambeur des casinos politiques, le fauteur, l’instigateur éloigné et prudent, des guerres. L’emmerdeur universel, devant l’Eternel ! Le Léviathan !
S _ Oui, c’est bien lui David-Salomon le 60 ème ! Et il la fera la paix avec ce qui restera de Palestiniens ! Mais, pardon pour les bobards ! Il n’a pas toutes ces prétentions belliqueuses que tu attribues à son pays ! Tu l’as reconnu en fait, Mon Doc, mais tu t’es gouré en alléguant des racontars sur son pays.
M _ C’est David-Salomon, ton disciple, Mamie ! Les autres lettrés ne sont pas retournés avec toi ? Les romanciers ne seront pas réanimés ! Il vient présenter son livre, ‘’ mémoires d’autres tombes ‘’ ?
S _ C’est David-Salomon, dans une autre tenue et un autre rôle. Finis les émissions culturelles, les films, les peintures les artistes ! Il vient pour célébrer la Hayloula de Hayem Pinto d’Essaouira. Cet anniversaire que fête la communauté juive mondiale au Maroc, chaque année ! C’est un autre style. Admire !
M _ Il ne cesse pas de changer de look. Il me rappelle quelqu’un ! Un grand couturier et un collectionneur de tout, hors pair !
S _ Et s’il en a les moyens ? Ceux de ses sujets et de ses riches supporters, les nombreux et grands amis des siens ! Ils sont partout et toujours très riches les siens !
M _ Hum !
S _ Ça te regarde tant pour râler ? Ou que ça fait du bien à tes fans de colporter des insanités ? Dieu n’aime pas les jaloux, Maidoc ! C’est l’un des péchés capitaux et l’un des 10 commandements, tels qu’ils sont inscrits par Yahvé sur les Tables de la Loi de Moïse ! Je sais que vous y croyez, vous les Musulmans ! Alors, pitié ! Cesse ici d’user de ces piques de concierge désœuvrée !
M _ J’ai vu et revu le film d’Hollywood ! Ils te paient alors très bien pour me réciter tout cela ! Comme préceptrice et vieille tutrice ou comme bonne…compagne ?
S _ Bien plus que toi ! Plus qu’une esthéticienne ou qu’un chirurgien ! Je reste son ancienne éducatrice et toujours sa préceptrice. Je lui apprends la littérature, les langues, la musique et les arts. L’histoire de son pays et de sa région, la psychologie et la géopolitique !
M _ Madame est une encyclopédie ouverte aux vents et lui, il a sur lui, sa Wikipédia !
S _ Passons ! Et toi, comment-vas-tu ?
M _ Depuis ta dernière mort, j’avais clos ce dialogue ! Jamais publié, sur papier et jamais repris avec quelqu’un d’autre que toi, ‘’ mes monologue à deux ‘’’!
S _ Même pas avec une copine ? Une de passage ! Une admiratrice passionnée de parmi tes fans ?
M _ Mes copines, passées ou trépassées, n’ont pas ton instruction, Mme Student !
S _ Leur rôle ne s’arrête pas aux simples bavardages…Elle s’occupent de bien autres choses que de bavarder … inutilement.
M _ Halte là, la virago ! Qu’est-ce que tu insinues, traitresse ?
S _ Moi, la virago ? C’est de la profanation…Tu es sublime dans tes conneries avantageuses ! Les insultes abaissent ceux qui en exultent.
M _ Stop Mamie ! Entre mes livres et mes revues, entre mes films et mes émissions de télé, entre mes costumes classiques, ma cravate rouge et mes habits hippies, entre mes fermages et mes golfs, mes femmes, leurs enfants et mes propriétés, je ne trouve plus le temps de diriger la fédération des States ni ses autres satellites et pays.
S _ Tu te prends pour qui, là ? Un Muppets Show qui imite un ours !
M _ Je n’aime pas qu’on m’interrompt ! Il y a donc ces braves Rothschild et consorts, Israël leur puiné, les Yahoo et le Yahvé, leurs poids et leurs impératives assiduités ! La vie n’est pas un cd, un film que l’on arrête pour le reprendre ensuite, parce qu’on a mal compris l’un des passages, le générique ou rien du tout. C’est un schéma, un chemin, un dessein, un temps, une montre unique et fragile, (et avec quelle garanties ?). C’est un ‘’objet’’ existentiel que l’on ne doit ni donner ni prêter, encore moins couper ou froisser. Il faut que je vive impérial et puissant et pas comme ces mecs du tout.
S _ C’est Donald Trump qui parle en toi ? Ou c’est toi qui empruntes ses idées ? Pour te moquer, là, cyniquement de ceux qui sont comme lui ?
M _ Tu l’as su, détecté et reconnu ! Crésus m’a habité ! Mon œil est devenu bien rouge. Arrête de me parler. Je crois que je suis possédé, par ce grossier Grandgousier qui grésille sans grâce !
S _ Non, tu es normal. Comme François, le past-président ! Tu le vois, avec égards et admiration, sortir du supermarché, le pain dans la main droite et les rouleaux de papier sous l’aisselle gauche.
M _ Seul le papier H, reste de Gauche !
S _ Tu vas les faire râler, les Roses ! Tu t’en prends à l’une de leurs icônes !
M _ Les Roses sont partout fanées, ne restent que le jasmin et les œillets. L’amitié supplante la vindicte et le sang. L’amour nous retient à la chair, laquelle ressort, aux dépens des ailes, qui perdent leur lumière et leurs plumes. L’âme s’étire s’aliène, dépérit et se tire.
S _ Et puis, comment ça va, toi l’Aède, qui vient enfin de sortir ta lyre !
M _ Moustiques perçants et bruits de souricières m’empêchent de dormir. Tel cet autre gêneur inconsistant, qui me pousse à le lâcher pour aller écrire. A cause de ces réveils démultipliés, je n’arrive pas à retrouver ces mots ni ces expressions. J’ai des bosses sur la pelouse, que les rares poils de la clairière, n’arrivent ni à engloutir, ni à aspirer pour les couvrir.
S _ Ça c’est pour le côté poils !
M _ Le chirurgien dit que c’est trop tôt pour couper la corne qui pousse sur la tête. Il a rigolé en me disant que ce qui est grave est d’avoir deux cornes à la fois sur la tête!
S _ Là, tu parles de toi ! Et on n’est pas sorti des phanères.
M _ Les idées ont fui mon reste de tête. Perdu qu’il est entre les myalgies, les faiblesses, les névralgies, les problèmes mineurs et ceux qui ne me regardent guère.
S _ Ça, c’est toi ! Tu fais pitié à la Revenante sur terre, que je suis !
M _ Je n’ai pas fini ma rengaine…
S _ Qui t’en empêche ?
M _ Je poursuis, alors ! Oui, mes idées se perdent entre les questions sans queue ni tête.
S _ Ça, c’est très humain, quoique peu viril, aussi.
M _ Bof ! Je disais que j’errais entre les théories et les sciences !
S _ Ça, ça va te perdre un jour !
M _ Tu me persécutes ! Laisse-moi terminer ma phrase ! Même vos fantômes râlent, ô femmes ! Et qu’ils font encore plus de chichis !
S _ Va, va, je sais qu’à la fin tu n’arriveras à rien !
M _ Mon Dieu ! Quelle plaie, ce spectre de vieille prof française ! La queue de la colonisation…faite femme !
S _ Et de la bonne évolution ! N’empêche que tu trouves à qui parler dans tes monologues loquaces et plus de tonus pour agir encore ! Grâce à moi, tu dépasses tes faiblesses ! Je le dis même si je sais que ma résurrection ne tient qu’à toi.
M _ Comment cela, Femme ?
S _ Dieu a entendu tes plaintes. Et il a voulu accéder à tes prières !
M _ Par jeu, pour le jeu ? Un exercice subtil.
S _ Non pour l’essai, la liberté et la miséricorde. Par pitié pour ton labeur, ta persévérance malgré tes faiblesses.
M _ Pitié ! Tu me fais perdre le fil de mes mots. Je mets du temps à retrouver mes pensées.
S _ OK, boss ! Continue mais je voulais t’annoncer cette bonne nouvelle. Celle de ma venue en chair et en os, chez toi ! Je veux juste mettre tes pendules à l’heure et te dire que je suis là, pour t’aider, pour t’écouter et te guider.
M _ Ahh ! Amen ! Un fantôme en chair et en os ! On va alors en profiter alors, juste ciel. Je me mettrais à l’école de Mme la prof de français pour devenir président de notre vieil empire. Je chauffe mes mains ! On va alors en profiter…Tu vas habiter où ? Je te cède une chambre, pas loin.
S _ Oublie ça ! Tu me rappelles des fois ton père. Toi et moi serions alors responsables de péchés multiples. Tu es mon mineur, ce serait critique comme pédophilie. Je t’aurais eu toi et ton père, ce serait comme un cumul œdipien empiré d’un inceste. Ta mère et ta maîtresse à la fois, ta belle-mère encore, en plus des cornes, que gagnera ton bienheureux père ! C’est trop pour moi de jouer aux Phèdre et consorts des tragédies grecques. Cette gymnastique amorale n’est pas dans le programme. On ne te permettra ni de me toucher, ni de me harceler à la marocaine ou de m’arnaquer à l’italienne…
M _ A la française, ça t’irait, ma chère ? Ça te serait plus tolérable des fois ?
S – Tu me blases, tu me déçois de tant de verdeur, avec tes plaisanteries pathologiques !
M _ Je te disais donc, si tu veux te la fermer grand’mère et sainte nitouche, que ce qui me perturbe, outre la chair des chères, c’est la vie. L’origine des espèces, qui plus est, celle de l’univers et des espaces ! Ça désarçonne mon entendement.
S _ Tu te masturbes ce qui te reste de méninges, mon Coq ! Tu crois que j’ai des réponses à tout, mon pote ? Les galaxies, l’architecture de l’univers, sa garniture, les créatures, ce n’est pas dans mon univers… Je ne suis pas au secret des dieux.
M_ De Dieu ! Déjà qu’avec un seul, ‘’ X ‘’, on ne s’en sort pas ! Qu’en serait-t-il avec l’Olympe et les dieux de la Gaule ou ceux de l’Egypte ? Je te disais que je reste appendue aux questions les plus mineures ! Mais là !
S _ Tiens ! Les mineures aussi, pas que les plus vieilles ou les adultes !
M _ Sois gentille, pas de jeux de mots, sinon tu vas me saouler ! Je te disais que je me questionne sur les grandes fortunes et sur la politique, sur les sciences auxquelles je n’accède pas !
S _ Toi, t’es loin de là ! De partout d’ailleurs ! Par erreur, comme un martyr des siens, tu paies pour des inconnus et des ingrats.
M _ Je te parle de compréhension et non pas de possession…des choses !
S _ Hum !
M _ Comme je n’accède pas non plus à ceux des évènements mineurs, tel la fortune de Trump et des richards du monde. Ou de celles de ceux qui fomentent ces guerres dont on ne sort pas !
S _ Oui, c’est délicat, hermétique à comprendre et difficile à accepter !
M _ Mes yeux font du cumul, à votre instar, Seigneurs possesseurs. Je vous parle, à vous les richards ! Chacun voit double et multiple ! Dites-nous, pour vous en remercier, une fortune, ça sert à quoi ? Et après ?
S _ Pour encore plus avoir et posséder bien plus encore ?
M _ Non pas, mais de compter ces multiples doubles de la Lune ou ces chiffres, innombrables, qui sont autant de troubles pour moi. Puis, voilà qu’un rouge honteux se développe sur mon œil…
S _ C’est vrai ton œil est rouge. Je te recommande à un ophtalmo parisien ! Tu dois avoir aussi besoin d’une opération !
M _ C’est le droit pour moi. Il ne faut pas frotter les organes, fragiles ou secs, avec n’importe lequel des doigts.
S _ Ne touche pas ! Ça te titille, je vois !
M _ Plaisir centrifuge de l’égo, ivresse superlative en solitude, penser seul avec certitude, écrire seul, décider et diriger en seul maître, sans l’écoute des siens ni celle d’autrui, est la pire des masturbations.
S _ Je te le disais. C’est pour ça que je suis revenue, afin de partager tes idées et de te conseiller de dépasser les moins plausibles et les plus fantasques d’entre-elles
M _ Comme celles de ta propre procréation et ta de résurrection de parmi les morts, toi Student ! Mon impossible lubie et ma chère maîtresse, néanmoins !
S _ Je suis ahurie devant de tels délires que je n’en reviens pas, Mondoc !
M _ Tu es l’un de mes délires, toi aussi, Student ! Les nuages qui se déforment, leur frise qui s’illumine sous l’avion et le vol de la cigogne plus bas, c’est quelles mathématiques déjà ? Et ces accidents qui surviennent au hasard des éléments, est un plan ou un destin ?
S _ Continue encore, Mondoc, berce-moi de tes mots !
M _ Les trombes ou les averses qui vous mouillent, ici ou là, les cyclones qui s’abattent sur l’Amérique, dites-moi votre Altesse ! Dites-moi votre monseigneur pape, François, sont-ce des messages divins, des accidents ou de simples aléas du climat ? Ceux d’une planète, au vertige calculé, qui enchaînée au Soleil par des mailles magnétiques, subit les variations de ses explosions. Des phénomènes sans maîtres ni programmes. Ceux d’une sphère inconsciente, ivre de sa vitesse, livrée à elle-même et à son poids ? Un globe qui subit les avatars et les seules lois physiques qui l’attachent à la galaxie où nous vivons !
S _ Tu penses que Sa Sainteté le Pape François va pouvoir lire tes élucubrations et daigner te répondre ?
M _ Il a dû penser à ces questions, enfantines, il est vrai. Il est impossible à un humain d’y répondre, logiquement, aussi saint serait-il, ou que de toutes les sciences il soit imbu et averti. La seule réponse est de louer Le Créateur et de faire la paix entre nous ! Sans racisme ni haine engendrer, entre les créatures, celles dites ‘’ humaines ‘’, en premier.
S _ J’estime, Mondoc, que c’est de son ressort ! Quand tu le dis comme ça !
M _ En sermons, réguliers et en répétitions ! Car il y a tout un réapprentissage à faire pour des générations et des générations, afin d’éliminer chez elles toutes traces de conflits et de conflagrations.
S _ Et le climat !
M_ Va chez Trump pour le réveiller. Il fait un somme, un cauchemar, un sommet à l’ONU.Au hasard des actes et des mots. Hommes de terre ou fleurs d’argile ?
Quand vous parlez du hasard, des actes volontaires et du destin et qu’au bout de sa vie de sable organique vous lui espérerez à l’homme une âme éternelle, afin de pallier à sa coute vie et à son inexorable destin…Et que la nécessaire existence de Dieu soit la seule ressource pour expliquer notre volonté de vivre et de persister éternellement…Et que l’âme soit encore la seule détentrice de ces espoirs cachés, mais quasi certains…Et ce, quels que soient les rites et les religions qui se déchirent pour convaincre les-leurs de leurs rigoristes opinions…je reste une somme de questions auxquelles livres, sciences et civilisations ratent une raisonnable explication. La foi, n’a-t-elle rien à voir avec la certitude, la réalité, le vrai ou la raison ?
Ode à Mme Student ou la Mamie-sphères !
EN REPONSE A COLETTE Pourquoi avons-nous déifié les courbes félines ? Pour les défier, attirer, posséder, aimer et sauter ? Qu’avez-vous plantureuses statues et créatures, à faire rougir nos blêmes bougies de cire et de miel ? Qu’avez-vous sublimes statues de marbre et de chair ? Les hormones effervescentes, à bouillir le fiel et les billes ? Alors que, hombre, on ne veut que donner et plaire ! Et ce n’est qu’art et admiration d’artistes, hors pairs ? La nature embellit de ses charmes les matrices, pour nous irriguer de ses chaleureuses laitances…Sauf qu’au lieu du père, ça coule sur la semence. Reçois Cole en ce jour, ces maximes et sentences.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 17 / 09 / 2017
Au nouveau Gouvernement à l’orée de ses 100 jours
A propos des taxes sur les maladies
Vous titrez, chers amis journalistes, qu’il faut »Dépasser le gel que connaît le dialogue social ». C’est dire par là qu’il faut encourager, la presse et les médias afin d’être les accompagnants et les intermédiaires des associations.
L’AAMM, notre Association des Amis des malades Myasthéniques du Maroc agit depuis 16 ans dans ce secteur. Parce que tout le monde peut tomber malades, les simples comme les plus riches et les plus grands.
Nous profitons de votre opportun appel pour rejoindre votre proposition et réitérer notre demande faite à l’Etat depuis une décennie et pour rappeler à ce bon gouvernement à son devoir de justice envers les citoyens malades.
Nous renouvelons ce plaidoyer aux autorités grâce à la presse libre et devant tous les médias. Notre souhait de réforme des impôts est de solliciter des hautes sphères la suppression des taxes indirectes sur les médicaments. Lesquelles taxes indirectes et ‘’invisibles’’ ne frappent que les seuls malades ! Et c’est là le préjudice, la tare et la défection.
Nous réitérons et rappelons notre dossier à la bonne gouvernance des décideurs. Ce serait souverain et légitime que de reformer la loi aux fins de suppression de ces taxes de Douane et de TVA sur les médicaments et les intrants des soins. Car ne paient en définitive ces taxes indirectes de 24 et 37 % que ceux qui souffrent. Et dire que votre vénérable Gouvernement veut faire passer la TVA de 7 à 10 %, une méprise indéniable, une erreur indicible, alors que nous l’implorons pour sa suppression, depuis plus de 10 ans !
Oui, ce sont des taxes iniques, anti citoyennes, car les malades n’ont pas à payer de taxes sur leurs maladies !
La justice, le civisme, quels que soient les Partis et leurs politiques, commencent par ce biais social, qui plus que humanitaire ou religieux, mais de simple justice.
Dès lors, sus aux taxes humiliantes et iniques qui brident l’accès aux soins et qui rongent la santé : la libérale et celle de l’Etat. Parce que les Caisses sociales, les Mutuelles et les Assurances, pour ceux rares qui en ont, parce que la Santé Publique, elle-même, pour ses équipements, paient ces taxes infamantes, indirectement !
Et c’est infâmant pour les indigents, comme pour les cadres et les plus grands, qu’ils soient malades, en bonne santé ou pas.
Dr Idrissi My Ahmed, Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc,
Fait à Kénitra, le 12 Septembre 2017
Notes pour Mme Student 71
Les Chroniques différées de Mme Student . Chapitre 71 : Rêveries et chagrins.
Rêveries et chagrins d’un citoyen loquace. Le récent chapitres des ‘’ Chroniques différées de Mme Laude Student ’’.Un tour au jardin des pensées pour se recueillir auprès des fleurs et arracher nos mauvaises herbes. Entre le coq et ses inlassables cocoricos nocturnes qui m’appellent, me hèlent et me forcent au fajr, et ces moustiques, les vrais et ceux qui les singent et me trompent en me sortant des yeux comme des mirages inattrapables, vous dites des photophènes, Docteur ! Et puis ce bambou nouveau de l’allée, pareil à une fusée en érection, qui cherche à se couper des farges* et des franges de la terre de ce jardinet, afin de libérer le passage aux humains, vers d’autres matrices et édens, sur d’autres planètes et cieux que la terre ! Puis ce rat de balcon, impudent déambulateur de nuit, qui devenu imprudent, a fini par se pincer le museau sur les dents de la souricière. Sans avaler le crouton de pain, imbibé d’huile d’olives qui attire les siens. Ce sont des factions de fourmis alléchées par le même bout de pain et attirées par la même huile, qui les premiers sont venus roder autour de son corps immobile, en commençant par le pourtour des yeux. Les cailles s’amusent à saute-moutons sur les rebords de terrasse de la maison d’en face. On devine pourquoi ils cessent de chanter quand ils se mettent sens dessus-dessous ! Tandis que des pies et des merles, posés sur les fils électriques, ajoutent leurs sifflets aux cris des paons, ceux de la volière du voisin, qui me lancent des appels qui m’interpellent. ‘’ Où est ta paonne maintenant ?’’ Oui je vais penser au coq qui me vient de chez les voisins. Et un peu à vous, les plus petits oisillons. Lancé du haut sur le bout de gazon, depuis hier soir, le paquet fermé attendait les coups de bec de Coco le coq, pour voir sortir les morceaux de pain. Ses voisins, petits et grands, les taupes et les souris, les tortues iront recycler les bouts de miches, non pour fermenter de leurs engrais le jardin, mais pour souiller ses abords ! J’entends déjà les mots désapprobateurs du patron de maison qui entame sa scène, du fait que leurs saletés et leurs fientes souillent les balcons. Cet espace, qui hier déjà fut noyé par les eaux qui giclaient le soir d’un trou ignoré du tuyau d’arrosage.
Je vais vous raconter une histoire, pour la modique somme de 3 milliards de nos centimes royaux seulement. Un hoax dont je rêve pour arrondir les faims de vie. Plus une des belle voitures de collection, pas les intouchables, mais une commune, une occase-presque-neuve, comme cadeau. Pour services rendus ! Les fées n’existent pas mais les rois, si ! Pour vous faire avaler le texte, vous aurez droit à un sortilège. Celui sans prétention, des idées pétries dans une série de paragraphes. Pas forcément disparates, qui vous restent à découvrir ! Faute de patience, pour vous qui me lisez, le sortilège des mots sera gratuit et vous ne serez pas hypnotisés pour vous faire avaler n’importe quoi, j’aurai besoin de votre logique et de votre sagacité pour déchiffrer les symboles et les paraboles. Vous pouvez imprimer le texte pour ne pas vous fatiguer afin de le lire dans une aire de repos et de réflexion. Attention au papier rugueux imprimé en noir, il est tristement indigne pour le bel usage direct sur votre personne ! En milieu du texte, que vous pourrez livre gratuitement, jusqu’à la fin. Réfléchissez !
Pensez à l’intelligence et à la vie des plantes qui se reproduisent, sans cerveau connu chez eux et sans harcèlements ni libertinages, sans crises sensuelles si sexes exor-bitant et autres mariages et divorces trop coûtants. Pensez à votre cœur et ce qu’il aurait dedans, une ou des amis, des parents, des enfants, un esprit, une âme, un amant, une diablesse, un manant ? Mais surtout un courant de sang qui vous maintient en vie tant qu’il circule, mais que vous ne commandez pas. Vous le maladroit chauffeur de ce robot-corps, que vous croyiez et que vous dites être vous, ou le vôtre ! Vous vous développez à partir de deux bouts de cellules, animales, une vie dont tous nous ignorons les manipulations et l’origine argileuse, marine ou atomique ! Vous naissez sans vos ordres, un hasard chimique séminal, et puis, voilà que vous poussez sans lui donner de directives ni de plan de construction. Aucun ordre physicochimique, neuro-hormonal, ou électromagnétique, ne vient de vous ! Ça monte et ça s’érige en mâle mastoc ou habile, en femme intelligente et belle, et ce cycle, regardez les crânes, regardez les fossiles, perdure depuis des centaines de milliers d’années. Là, sur une terre en fin d’exercice, littéralement épongée et évidée de ses ressources minières profondes et super salie. Intoxiquée et nous avec, innocents, ou coupables, sous ses nuages rares et ses fumées grises ! 7 ou bientôt 8 milliards d’homo sapiens, se font la guerre, la honte animale et l’hypocrisie humaine. Morale respect, dignité, démocratie, droits, libertés, cultures, cultes, racontez ce que vous voulez pour beaucoup, ce sont des mensonges, et ils n’y sont ni compris ni inclus. Allez, ce n’est pas pour déprimer, mais pour rester objectifs et alertes, vers le mieux-être et la raison. Un petit coup de bonheur, de travail ou de sport, un deal pour chacun afin d’oublier ou d’étancher tout ça ! Seul ou en bonne compagnie, avec une longue queue devant, la file suit le rang, face au guichet unique de ce vaste cinéma.
Indignation et texte allégorique tournant autour des événements tristes et graves, survenus ici et ailleurs, tels que devenus quasiment banaux. Ces caractères et ces mœurs, ces conduites terribles et sauvages, sont-ils naturels et inhérents aux seuls déviants des nôtres ? Dans le labyrinthe des actes et des verbes, des sens et des sentiments, être et avoir sont des auxiliaires essentiels.
Avoir, oui, mais où mettre mes livres, mes papiers, mes notes, mes dessins, mes djellabas et mes tarbouches, que je me dois de changer à chaque sortie et chaque vendredi ? Où cacher mon fric ? Dans quelle boîte et dans quel pays ? Oui, malgré mon héritage, j’ai transpiré beaucoup pour être ce que je suis ! Et je sue encore plus à force de m’exposer et de trop travailler. Où caser mes chemises neuves, celles reçues en cadeau de mon père et celles que mon beauf m’a achetées de la Joutia de Fès, celle qui est près de Bab Boujloud, de la moquée, du lycée où il a étudié et du Palais ! Où ranger mes pantalons apparemment usés et mes godasses neuves ? Je suis la mode pour ne pas paraître mon âge et pour reste jeune d’esprit. Ça compte dans les affaires et pour la petite famille aussi ! Je sais que je ne les porterais plus, à cause de cet ongle incarné et de mon ventre un peu enflé !
Travailler, acheter, avoir et être, c’est plus que paraitre, c’est exister ! C’est à la fois, une tournure de mon esprit et une torture de la raison ! Si mes grands moyens me permettent de faire de la peinture et d’empiler des tableaux d’artistes, qui encombrent mes caves, ce sont les statuettes de toutes natures et les objets en cuivre, qui font crier ma femme. Vrai, qu’on ne les compte plus.
Oui, la fortune de mon père, de son vivant déjà, puis celles que j’ai conquises et concentrées, me permettent de me guérir de ce délire. Celui d’acheter. Pour avoir. Pour me calmer. Pour les artistes et les hommes d’affaire, ce sont des placements plus sûrs que l’argent qui dort en banques ou dans les sommiers ! Quand on a les moyens, on fait ce qu’on veut, pardi ! Est-ce un crime ? Est-ce un délire maniaque ou une conduite pathologique, Docteur, que ce fait d’avoir et de collecter ? De collectionner ! Des livres, des disques, des cassettes, des films, ou des montres, depuis des décennies. Oui, c’est tout un bazar, un musée, des malls plus jolis que nos joutéya* originelles, ma chère Oudghiri de cousine ! J’ai besoin de l’immeuble de Trump et de quelques autres palais, si je dois tout vous montrer et étaler devant vous. Oui, je sais, à mon départ, ce sera ainsi. Versailles est un musée ! Mais en attendant, ces zoos et ces joutéyas à objets, j’ai hâte de vivre et de persister le plus longtemps, malgré mes maladies, et ce grâce à ces actes et ces actions, d’avoir et être, entouré de ces gens et de ces objets-là ! C’est grave, Docteur ?
« Avoir juste pour être », m’a répondu le Toubib. Il ajoute en me lançant cette perche. « Je suis, je me sens bien quand j’ai et quand j’obtiens ». Moi, je pense, que je suis bien, quand je les garde, que je les regarde, ne serait-ce que le temps de les entreposer ! Mais, le temps de les regarder est si court et il ne se renouvelle pas ! Mais je sais que je les ai achetées, que je les possède et que je les garde, bien cachées. Là, je peux les voir quand je veux. Ça me rassure et ça me calme l’esprit. J’en suis satisfait. Mes enfants ont les mêmes tendances. Ils m’auront dignement copié avant de m’hériter, comme je l’ai fait, moi-même de mon père ! Mes compulsions, comme il les nomme, le Psy, sont contagieuses. Ce sont des concepts, somatiques, physiques, biologiques et culturels. Une religion, quoi ! On est devenus des copains depuis. On joue aux échecs et aux dames, parfois en famille. Et c’est bien meilleur que les cartes. C’est pour cela qu’il ne m’en a pas guéri. Certains collectionnent les cartels, les femmes, les potiches, les monnaies ou les tapis ! Moi, heureusement ce ne sont pas mes maladies, pas de haram ni de harem ! Je préfère m’astreindre au minimum vital comme affection, et me maîtriser, me retenir face à la multiplicité. Des offres et des penchants. On devient gracieux et on possède aisément, quand on est riche…
La compliance parfaite n’est pas de ce monde. Si, si, répond-elle. La paonne s’est finalement éprise d’un coquelet ! Je suis la femme d’un seul, je ne veux pas appartenir à plusieurs ! Il faut dire que cette sœur, une catholique qui me l’avait déjà dit, s’est sincèrement rangée. Elle n’a plus qu’un Dieu unique, auquel elle s’adapte et qu’elle adore avec discipline et loyauté ! Et le Père, à l’occasion, est comme un véritable mari ! Elle est devenue une mère dévouée et respectable. Qui plus est, elle enseigne la vie autant que la sobriété et la grammaire, à toutes les belles-filles, qui emplissent ses classes ! La vieillesse nous pousse à la sagesse, pour de vrai, pas que pour la rime. Le corps devient inutile, une ombre dépitée appendue à ses capacités ramollies et ses attraits déclives ou délavés. Mais le religieux, à la longue, barbe ou pas, s’il s’est bien rangé par-delà les instincts, gagne en estime, en sagesse et en tolérance, ce qu’il perdrait, autrement, ailleurs !
Trop c’est trop ! Et quand c’est trop, c’est inutile et dispendieux ! Question de cumuls, disais-je, en dehors de mon travail, je n’ai plus le temps de goûter les paroles des classiques ni les chansons, de l’époque ! Oum Kalthoum Abdewahab, Farid et Asmahane, rarement le malhoun ou le tarab, là dans ce café du bord de la rivière de Jnane Sebil, avec comme bruit de fond le ronronnement des norias ! Les oueds oubliés de nos jeunes années de colonisés, égarés entre plusieurs langues, restent riches de tant de nationalités ! Mon psychiatre m’a dit que ces dépenses sont inutiles. Que c’est un défi au bon sens et que c’est une injure faite la raison. Dans un pays relativement pauvre mais jalousé, qui emprunte pour s’armer pour la paix et se développer. Venant du cadre que je représente et par respect à ceux que je sers ! Il se goure, le Sage, et je n’ai pas de regrets.
Il ignore, le brave Toubib du cerveau, que c’est de ces disques (que je collectionnais) que j’enrichissais mes camarades lors des surprises parties que j’organisais et des bals que je donnais chaque samedi. Qu’en ai-je gardé ? Un esprit de copains et de boîtes de nuit ! Un teint, un aspect de ma personnalité ? Altruiste et ouvert, hospitalier comme mon pays ! C’est un peu moi, c’est mon profil et mon caractère qui s’est perdu, dans cette fac-là, dans ce Maghreb déchiré, ce qui me nuit depuis ! Ma personnalité en souffre. Seul le sport et les vagues me calment, comme le chant et la bonne poésie. Enfin quand le travail me laisse un peu de répit…
J’ai de la nostalgie. La causa nostra en est la raison. Vivement ma patrie africaine ! Ma famille retrouvée, je rentre chez-moi. Qu’ai-je gardé des débats, des ébats et des sports où je m’activais parmi eux ? J’étais bien le premier de ma classe en gym, durant de longues années médicales. De surcroit !
Qu’est-ce qu’il va encore me chanter pour me culpabiliser, celui-là. Je ne dépense pas son argent, quand même ! C‘est le mien. Mais, il ne l’a pas entendu ainsi. Pourtant, malgré le copinage, et peut-être à cause de ça et des privilèges que je lui offre et concède, je le paie grassement. Il ne ratait pas une occase au début de ma cure, pour me parler des pauvres de son village des Beni Ouriaghel, Ajdir, situé près d’Al Hoceima. Là d’où vinrent les Ben Abdelkrim El Khattabi. De la république du Rif, des soldats espagnols ligués aux militaires français, des batailles victorieuses, dont Anoual. Puis changement de teint et de ton, déçu et révolté à la fois, il insiste sur les avions français qui déversèrent ignominieusement du gaz moutarde, paralysant, sur les militants et la population. Des actes interdits par les conventions et les lois. Des milliers de tués asphyxiés. Puis, des relents de gaz et de mutations cancéreuses nombreuses chez les rifains encore actuellement. D’où le Hirak. Il me fait souvent part de ses premières difficultés scolaires de l’époque, des livres et des cartables. Il avait fait l’école coranique, appris presque tout le Coran et bien compris à partir de sa langue maternelle, le rifain. Puis, dans ses discussions, c’est moi qui devenais l’écoute et le Psy. Le comptable des biens, le Ministre du bien et de la charité. C’est de là, qu’il saute au pain et au travail pour les jeunes et les veuves…Tu ne voudrais pas, Si Othmane, que je les épouse pour satisfaire leurs ‘’faims’’… ! Je ne suis pas dans le cas du Saint Roi, Idriss II ni de celui du sultan Moulay Ismaïl Alaoui, la terreur, qui voulait amplifier sa dynastie de par ses propres enfants. Je n’ai pas cette virilité ni cette faim, encore moins cette violence du beau brun de Meknès, qui demanda ou qui fit la cour par correspondance et sans succès, à la sœur de Louis XIV !
Les ratages du hasard et du destin ou les incompétences occultes. Et puis, comme pour me faire la morale, en guise de leçon de civisme, il me parle le Psy de son récent client. Il s’agit d’un homme âgé qui ne peut pas acheter les médicaments antipsychotiques pour son fils schizophrène. Il a peur que son fils lui fasse la peau ! A l’instar du fils de son propre oncle qui avait tué ses parents, il y a 6 ou 7 ans de ça ! Il a été interné à l’hosto, à vie, le dément, pour avoir tué à coups de couteau et son père et sa mère. Une nuit tous les deux à la fois…Il a dû les surprendre dans leur sommeil. Un regret à l’âme de ce brave homme, plus valable que les riches Salétins et héritiers de la boîte où il avait travaillé avec M. Dirlo. Un juif digne et loyal, bien meilleur que ce Néo Hajji d’apparat. Un arriviste notoire, moins penché sur la valeur professionnelle et les mérites qu’il n’est sensible au népotisme. Une outrance partagée avec sa gargantuesque et docte cousine ! Un favoritisme partial, une dérive économique et professionnelle que l’on pratique comme un acte de piraterie, d’escroquerie et de corruption ! M. Duvert était un débrouillard, cool et sympa. Je lui avais donné cette chemise bigarrée, que je portais ce jour, parce qu’il l’avait appréciée, lors de sa consultation ! Rien d’important, un symbole d’amitié ou d’égards. Se priver pour partager. Qui dit mieux ? Et pour un collectionneur, c’est une partie de soi qu’il lâche. Même si le livre de collection, le milliard insignifiant pour lui, le très fortuné, ou le soulier, il ne va jamais l’utiliser ni le porter !
Et le voilà en terre, M. Duvert, pas loin de son épouse. Là, dans un trou perdu, dans cimetière public, attendant la Résurrection et le Jugement dernier. Alors que son assassin de fils, malade il est vrai, vit et mange, prend des médicaments, bien gardé, sous surveillance médicale et aux frais de l’Etat. Non je n’invoque pas sa mort comme sanction de justice, terrestre, juridiquement méritée. Mais c’est un défi, à mon idée d’équité et à ma compréhension de simple être humain. Ses parents avaient le droit de rester en vie ! Celui d’être protégés par l’Etat, par la société et médicalement parlant protégés de la maladie de leur fils et de ses terribles évolutions. Les médecins traitants devaient le savoir…Où commencent leur responsabilité et celle du Ministère qui les paie et qui les emploie ? Entre son autolyse par suicide, il aurait pu se pendre comme le beau et sympathique fils de M. Larabe, ce brave libraire ! J’allais dire dignement, mais c’est cynique et stupide comme les caricatures de certains sites et autre presse ! Il aura choisi, le fils des Duvert, le plus facile et le plus lâche des actes ! Le double parricide, celui de tuer ses parents endormis. Leur avait-il donné des somnifères ? S’il en prenait, lui, déjà ! Que pensait-il, quand il les perçait ou qu’il les découpait ? Quels étaient ses sentiments ? Pleurait-il ou riait-il ? Etait-il sous l’emprise d’un démon avide de sang ? Ou en manque de médicaments simplement…
Et c’est un autre bon juif de la capitale économique, que je salue ici ! M. Dubois, ce grossiste lui donne de quoi soigner son malade de rejeton ! Il veut me faire honte le Docteur en me racontant cette anecdote. Il veut que je verse, en plus des faveurs que je permets envers les proches et les démunis, qui me consultent, que je lui donne la zakat ! En plus des impôts que je paie à l’Etat ! Il ne va pas la garder, cette aumône, socialiste avant terme ! Il veut la redonner lui-même, à qui il veut. C’est comme l’Etat ou SM le Roi donnaient une caisse, un fond, à une fondation pour agir avec mesure et salubrité, conscience, droite et réserve en son propre nom ! Tu voies où je veux en venir, mon Docteur ? Etre et avoir, c’est pour donner, partager, afin de se sentir vivant et utile ! Et ‘est ça la meilleure sensation. U sport moral, une détente, qui vous rassit de bonheur. N’est-ce pas, Le Psy ?
Et que par altruisme, islamiste, musulman ou islamique, je préfère dire, que je ne voyage plus, çà et là, pour mes affaires, pour ma famille nombreuse et pour mon pays ! Et qu’un seul hadj, suffit dans la vie d’un homme, comme tu me le dis, Mondoc. Fut-il milliardaire, prince ou roi ! Il est tombé sur la tête le Psy, doit penser le Lecteur ! Il avance le Toubib, que cet argent spolié en Arabie, enrichit les émirs pétroliers et les riches commerçants des lieux saints de la Saoudie ! Ignore-t-il que nos amis fortunés du Hijaz nous donnent, de leurs faveurs, de leur soutien et beaucoup d’argent en crédit ou sous forme de dons. Il est fou ce Mec qui dit soigner les fous ! Il semble déconnecté de la politique et des finances. Pas totalement en fait et ce n’est qu’apparent. Juste qu’il s’est converti dans la construction et les fermages ! En oubliant d’aller se rafraîchir aux congrès, sauf, quand son couple en est l’invité. Et c’est très souvent aux Emirats et à Paris !
Oublions le docte trublion ! ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. J’essaie de me rappeler cet air de jeunesse et cet air qui chantonne : ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. Un slow. La chanson s’est vite achevée ! Partie dans les franges de l’Alzheimer. Comme les bords des nuages qui s’estompent durant leur vol, sous les vents du ciel. Etais-je alors marié ? J’ai oublié. Mais, ce respect des normes et des amies me reste comme un trait de vertu. Et comme un manque surtout, un acte manqué, des occases ratées. Les pudiques deviennent des timides et vice-versa. Alors que donner, argent, temps, conseils surtout et métier, restent des valeurs et des actes à ma portée !
Partage d’idées. Des corrompus, voraces insatiables des pays et de leur biens, des assassins, violeurs des filles et des bêtes, aux malfaiteurs, nés ici ou ailleurs, il en est qui vont du banditisme simple au jihadisme. Des clans se forment pour devenir des états et des pays, alors qu’on veut les découper pour les anéantir à jamais et plus les exploiter. Les terroristes, happés par le fanatisme, se prennent pour des résistants et des libérateurs. Devenus ce qu’ils sont, des fanatiques surexcités et des assassins, ces criminels sont dopés par les religions dévoyées. Ils se font harakiri en s’explosant dans les lieux publics ou en écrasant des piétons avec des voitures tamponneuses, comme des camions-béliers, en roulant sur les civils, femmes et enfants. Des assassins qui se croient vengeurs et militants sur des relents ataviques, anti impérialistes et coloniaux. Lavés, formatés, ils sont intoxiqués par des gourous aux cursus occultes et aux géniteurs inconnus. Des sponsors qui leur promettent le paradis, en les poussant à tuer et mourir pour eux. La croisade et la guerre sainte se sont trompées d’époque et de paradis !
La fête de la jeunesse ou les jeunes en trouble-fêtes. Intolérance et dénonciations. Et voilà donc un autre méfait mondial qui nous dessert et qui nous apporte la malédiction avec plus de haine et plus d’ennemis en réaction. Nous devons agir radicalement, culturellement et politiquement, pour nous éviter les bavures venant de nos ressortissants. Nos ressortissants, de noms, de dite-nationalité, double ou triple, et surtout de leurs conduites et semblants de religion. Installés ailleurs, ces émigrés, des fugitifs ou des mutants, sont sensibles aux tiraillements et aux sollicitations vengeresses de l’Etat Islamique et des entités analogues. Ce sera certainement pire, avec son éclatement prochain. Abusés, conditionnés, fanatisés à outrance, ces expatriés leur servent de tueurs et de terroristes ! Des hara-kiris qui iront assassiner des civils, lors d’actes terroristes, préparés d’avance. Une politique folle et démente, inutile, la-leur, qui enfermera le monde dit islamique, dans une chape de haine universelle.
Voici donc des jeunes atrocement fous, aux référentiels marocains, nés au Nord ou en Espagne qui se sont ‘’ amusés’’ à tuer ! Usant de camionnettes tamponneuses sur la promenade Rambla de Barcelone. Bilan, 14 morts et des dizaines de blessés. De la xénophobie et du racisme, établis comme culture, là où ils végètent explique d’entrée ces cas. De la marginalisation à l’inculture et au chômage, le manque de référentiels, moral, civique ou citoyen ou religieux égal, il ne leur faut qu’un pas pour choir dans la révolte. Ces reniement empruntent le chemin idéologique de ‘’l’islamisme’’ un islam dévoyé, faussaire et assassin. Sont-ce des actes pensés, induits ou des jeux cruels ? Un non-sens, un combat perdu, une mise en scène ennemie. Un complot, réel ou hypothétique, où agissent des services secrets antimusulmans ? Un monde glauque, international, où se pavanent les organisations extrémistes et terroristes, dès leur annonce.
Mais, ces méfaits, à qui profitent-ils finalement ? Quels que soient les criminels qui les commanditent, ceux qui les sous-traitent ou qui les arment, ce sont des égarements sataniques tragiques. Des actes d’une cruauté indigne pour toutes les religions. Et, avec certitude, ils sont contreproductifs de surcroît. Des actes nuisibles qui ne profitent jamais aux exécutants, mais qui servent les plans de ceux qui les projettent et qui les utilisent de loin, pour créer la haine entre les peuples et les humains. Ce, au nom de leurs identités supérieures, de leurs races pures, ou de leurs Etats divins ! Ou de leurs simples extrêmes-richesses qui font et défont les chefs ou les rois, et qui décident des guerres ou de la paix à tel ou tel endroit. Qui sont-ils au juste ? Sans vouloir nous bercer d’hypothèses hasardeuses, mythiques ou surréalistes !
Ces meurtres ignobles sont dirigés sur des civils désarmés, qui plus est ils n’apportent que la honte à la religion remaniée, tordue et torpillée par ceux qui la profanent. Cet Islam qui se définit par la paix. Cette religion, est ignominieusement et bassement instrumentalisée par des mafias de la mort, des assassins qui déforment et dénaturent les religions qu’ils souillent, pour les faire conspuer et plus haïr par tous les autres pays et nations.
En plus des embarras imputés à leurs pays, dont le Maroc, déjà mortifié par tant de dérives ennemies, fratricides, sécessionnistes au Sud et tumultueuses au Nord !Le sexe opaque. Hier, un pédophile, industriel, de masse ! C’était un vieil hispanique s’était livré au viol d’une vingtaine d’enfants kénitréens !
Chaque semaine un homme se suicide en se brûlant à l’essence. Parfois un couple et là il y en a deux, les parents d’une fille violée, dont le responsable reconnu aura été trop vite lâché ! De temps à autre, c’est une fille qui se suicide après le viol. Celle-là aurait failli le faire, malgré son bacc à plus 19, avec mention par-dessus le marché. Malgré sa pauvreté, elle aura été raisonnable. Puis sagement récupérée par une université citoyenne privée.Les coups et blessures, sont quotidiens, en ville comme en campagne. Et ce, pour un oui ou un non, un mot déplacé, un bout de récolte ou un petit coin de moisson. Voire dans le couple, pour un acte de chair, une sexualité mal gérée, un chantage, en retour d’uen brimade, ou d’un service non rendu, voire d’un achat de tel ou truc, non conclu.
Les jeunes de nos rues et des dits bas-quartiers, tels que délaissés, sont souvent de parents ruraux, paysans ou ouvriers. De simple gens. La masse qui va pondre des assassins !
Des Apaches ? Non ! C’est une royale ovation et non un outrage à leur endroit, car ces Indiens, ces Awbaches défendaient leurs territoires, leurs vies et leurs entités, face aux envahisseurs blancs, venus des pays impérialistes, pour les déposséder et les coloniser.
Les nôtres, mal encadrés, mal casés, marginalisés partout, tels des rébus, leurs formations civiques, morales ou religieuses, sont absentes ou laissent à désirer. Leurs cursus scolaires sont volontiers estropiés et ratés. Ce sont des fumeurs, des alcooliques et des toxicomanes, dopés. Hélas, ils en trouvent de quoi fumer ici, aux abords des collèges, des rues, et des lycées malgré les tonnes et les tonnes de kif, d’argent et d’armes qui sont bloqués !
Ils forment une humanité, à part. Antisociale. Révoltés, méchants, brigands, bandits, voleurs, assassins ou de simples crapules. Je connais des gens biens, dont un écrivain qui n’a pas pu l’éviter. Manieurs de couteaux, de sabres et de haches.
Et le sexe, celui des femmes volées et des filles violées, est l’un des motifs principaux. Le sexe et l’argent, sont les raisons de leur hargne et de leurs échecs. Comme ils représentent, à eux deux, la cible et le butin ! Le sexe est cet horizon interdit et désacralisé, où ils capitalisent et excipent de leur sauvage arrogance. Une brutalité vengeresse pour se défouler face à la société. C’est envers l’argent des autres et leur sexe qu’ils briguent et qu’ils quêtent. Deux ennemis à vaincre et à posséder, qui sont constamment dans leur semblant de tête ou de vestige d’esprit. Le sexe faible de préférence ou celui de l’homosexuel, auxquels ils vouent leurs harcèlements et leurs abominables conduites.
Des caractères et des tempéraments irresponsables, d’une ‘’humanité’’ en délire et en involution. Mais, c’est une ‘’animalerie’’ qu’il s’agit, sauf le respect qu’il est dû aux plus simples de nos bêtes !
Les jeunes n’ont pas de règles ! Côté morale, ils sont ménopausés ! Si ce n’est avec pas une poule, à plumes, qu’ils fricotent, c’est avec une brebis à poils, qu’ils vont jouer, pour l’égorger ensuite et la manger. Elle parlera en eux ! Après le partage de la chair de la poule, ce sera de cette chair qu’ils grossiront leurs muscles effrontés. Et morte la bête, personne ne leur fera de reproches après.
Les ados s’adonnaient aux ânesses dans nos ruelles et autres coins des campagnes ! Etait-ce licite ? Ou n’avaient-ils que ça ? C’est quasi universel comme conduite ! Etait-ce seulement vrai, il y a longtemps, au passé ? Et puis qu’en pensent les biologistes, les psychiatres et les socio-anthropologues de cette espèce ‘’ humaine’’ en voie de perdition ! Est-ce la société et ses rêves-délires-aspirations, ses ratés et ses inconduites, élevés au grade de culture sexuelle et de fantasmes, qui infectent les jeunes esprits pour les livrer aux frasques des plus bas des instincts ? Pareil à l’argent qui anime et excite, le sexe, ne peut-il inspirer que ces travers, sans lyrisme ni amitiés romanesques, le sexe, son amour son usage, doit-il être dénué de spleen, d’art, de courtoisie, de politesse et de poésie élevées ?
Châtiments et pénitences. Les violeurs de l’ânesse rabique. La région et la ‘’vile’’ de Kénitra sont devenues un véritable théâtre de crimes sexuels. De nos jours, c’est le sida, qui disent-ils, sera la sanction de la curée initiatique de ces ados de la campagne voisine de Kénitra ! Les 14 ados de Sidi Kacem, violeurs d’une ânesse, atteints de rage ! Un bug ou un coup de semonce ? Si ce N’est pas beau, le destin et ses sanctions ? Mais c’est la Santé Publique et le Ramed qui paieront pour ces sataniques adolescents.
Les violeurs en bus de Casa. Ça baise en roulant ! Est-ce meilleur de harceler à 6 une bébête de fille dans ce bus des Hafilate de Casa ? Silences duplicité négligence et peur établie des vauriens, souvent drogués et armés ! N’y avait-il que ces 6 paumés dans ce bus et pas de témoins du tout pour oser les arrêter ! Et sans chauffeur ? Pour arrêter le bus et alerter la police ou les arrêter ! Et dire que ça s’est passé, il y a trois mois, déjà, avant que le Maroc des responsables ne bouge ! Une anecdote, un geste urbain, un sport qui eût lieu, il y a 3 mois ?
Facebook est le nouveau parti, concitoyen, le leader libérateur, informateur, délateur et éveilleur des consciences et par là celles actives et efficaces, des autorités et des responsables !
Voilà qu’on filme les marches sociales et politiques, les révoltes et les drames en live ! A ajouter aux attouchements et autres éjaculations lors des frottements de derrière les femmes, dans les bus. Un défoulement gratuit, devenu comme les vols, notoires, un transport au 7ème ciel durant le transport ! Nous ne parlons pas de ces jeux de sexe et de ces vols à mains armées, dans les voitures ou dans les impasses ! Est-ce la norme ? La normalité qu’on ne comprend pas. Par sagesse, par oubli, par hypocrisie ou par incompétence.
Des bordels contre le bordel ? Ah ça jamais, nous sommes en pays islamique. Pas l’Etat islamique. Celui-là nous en veut et nous harcèle. Nous ne faisons la guerre froide qu’à nous-mêmes ! Ouvrir des maisons closes, c’est paradoxal et sera toujours interdit ! La Maison Blanche, cet hôtel de Bab Semarine, au nom initiatique, doublement révélateur ! C’est d’abord une immense porte qui donne sur le Palais Royal et la large avenue principale de Koubat Souk. Un autre sens qui veut dire ceux qui clouent, les savetiers, essemarine *. Qui enclouent quoi au juste ? C’est du passé colonial, là tout près du Mellah et du Palais.
Ces maisons d’hôtes, publiques, des maisons, dites de tolérance, c’est intolérable ! C’est renier l’identité, les sources, les us, les références, la civilisation ! On préfère aux ‘’ ébats’’ publics, la simple et noble tolérance. La sagesse du silence, envers ce qui n’est pas vu ! Est-ce de l’hypocrisie ou de la pudeur ? Et quand la grossesse survient, il y a que les proches des bénéficiaires dénoncent et rapportent les faits. On pend les médecins avorteurs ! Comme ces anciens ou ces nouveaux gars de Rabat.Hier, du temps des maîtres colons, il faut actuellement dire, les maîtres-collants, tant ils sont devenus des coopérants nécessaires et inéluctables, tant ils restent incontournables et inlassables. Hier pour leurs hommes et soldats, c’était les filles de Bousbir, qui s’offraient pour la vidange martiale ! Là, dans nos villes historiques, ils respirent des brunes dans les palaces, en agitant leurs gros moyens, des boîtes musicales charnues leur servent de piste de de racolage, les riads resplendissants de lits, les splendides villas les invitent au regard des couleurs et aux senteurs des belles de nuit !
A Moulay Abdellah de Fès, là aussi près de cet immense palais ! Ou dans les villes thermales, comme Moulay Yacoub aux eaux soufrées. Un baume antivénérien naturel qui encourage ceux qui après usage du sexe, sans toubibs, doivent se laver pour pallier aux infections ! Le bordel surveillé est une institution dans les pays civilisés et techniquement avancés. La sagesse, la tolérance, la compréhension ou la prophylaxie sociale et sexuelle, chassent l’hypocrisie, la pudeur et les risques des mariages précoces ratés. Les dépenses inutiles, les carrières et les études ratées, avec leurs dégâts, les divorces et les gosses, véritable orphelins des guerres ! Lesquels demain, seront les enfants des rues, les violeurs publics, les détraqués, les drogués, armés de poignards et de sabres, les voleurs à la tire, arracheurs de sacs, de portables et de bijoux ! Avant le Sida il y avait la Gonorrhée et la Syphilis qui faisaient rage ! Après le lait sulfureux on se lavait juste après les rapports aux eaux sulfurées et chaudes des baignoires ou des piscines en plein air !
La vie. Je suis ici pour un examen. Certes, sans programmes établis selon certains ou pas du tout, pour d’autres consciences. Celles des athées, entre autres, questionneurs sans réponses, assagis dans la négation, pour éviter les doutes pascaliens et les compromis ! La vie, cet examen, est un sort ici, dans un pays, au sein d’une famille que je n’ai pas choisie. Comme le dira chacun. Combien de rois et de sultans, combien de pharaons et de césars, combien de généraux et de soldats, combien de richards et de leaders, combien de simples inconnus et de braves gens. La vie est un examen est un sort qui dépend de ton ADN, de ton génome, et de ton milieu. Tu n’y es, volontairement pour rien, à tes débuts certes et même pour la suite. Comme tu me le diras ! Ce qui peut être très heureux, satisfaisant ou carrément pas ! Je ne parle pas de mon cas, il me regarde, un tant soit peu, mais je réfléchis dans le cadre général du destin et des cas particuliers de chacun. Quoique programmé, (au hasard des fécondations et/ou grossesses), il me semble que ces chromosomes, cette mémoire de vie, ces clefs d’usine, cette hérédité, ne sont pas pour rien…Je suis ici pour un examen. Je ne connais ni le programme ni le sujet de l’examen, encore moins le jour ou l’instant des test, ni les instances qui les contrôlent et encore moins les corrections ultérieures que nous avancent les religions ! Serviront-elles pour me reformer ou juste pour sévir et nous servir des sanctions. Punitives, vengeresses, plus que correctives ou de simple justice…Les fantasme des témoins et des correcteurs peuvent engendrer à leurs tours des erreurs de jugement.
Pitié, anges ayez quelques oublis ! De ce qui ne se rapporte pas, parce que je veux l’oublier et le taire, me diriez-vous ! Ou sinon, rappelez aux hasards leurs implications ! Destins et vicissitudes des hasards et d’autrui, de leurs actes et de leurs présences ! Ces actes parallèles ou inattentifs de tous ces gens, qui impliquent des interactions ! Inadvertance d’autrui et de ses responsabilités dans ma conception des choses et sur des actes. Facteurs secondaires ou primaires, de mon arrivée sur terre à mon départ en dessous, qui interfèrent dans le décours de mes idées, de ma raison et dans le choix ou pas de mes actes, voire de ma volonté.
Ce n’est dit ainsi pour tenter d’échapper, vainement, à ma responsabilité ! Mais leurs faits sont là, car, je suis fait et fabriqué, monté, alimenté, usiné et usé, sans mon intervention ! Je ne suis pas indépendant de ma composition physique, charnelle et psychologique ! Je ne suis pas le seul responsable de mes actes. De tous mes actes, j’interagis tout en étant influençable, comme toi, ami Docteur et vous respectables et patient lecteurs. Quelle que soient ma volonté ou ma personnalité, quel que soit mon orgueil ou ma dignité, mon identité ou mon entité, ma force connaît des faiblesses et des approximations, des ratés si vous voulez ou des erreurs.
La tienne, non ? Ou jamais ? Quels que soient ma détermination et mon caractère, ma personne, ma responsabilité subit les revers ou interagit avec des jugements et les actes d’autrui.
Le temps est trop court pour connaître et apprécier ce qui est sur terre comme vies, comme êtres, comme fleurs et végétaux et toutes leurs chimies. Les livres écrits dans toutes les langues depuis que l’écriture existe, les paroles et les musiques, sont enregistrés et chantées. Pire le temps alloué à ces êtres que nous sommes, des mécaniques robotiques de chair, qui se reproduisent et qui se dissolvent en poussières, que l’on dit nous appartenir et être Ce ‘’Nous’’ qui nous représente alors que nous ignorons tout ce qui est ‘’nous’’ et en nous, et que nous ne commandons nullement par-dessus le marché, ni son devenir ni sa chimie qui nos maintient en vie. Pire, nous n’avons aucun moyen de palper ou de saisir l’essence de l’esprit ou de connaître l’âme. Ces lumières, que nous croyons persister et être l’essence de nos êtres, les vraies personnes, les comptables de nos actes demain, enfin de de ce qui nous attend après cessation physique de toute vie. Ça je le récite pour les croyants. Pour les autres, agnostiques, je n’ai nulle formule pour les convaincre de ce que nous sommes et de nos espoirs en cet ‘’’ X ’’, la foi, la croyance, le crédo en la nécessaire déité ! Seul Dieu, peut nous expliquer la vie, le but et les raisons de nos vies.
Nos connaissances et nos moyens, nous montrent nos incapacités et ce rêve impossible d’accéder à l’espace et à toutes les planètes qui doivent regorger de savoirs et de vies.
Kénitra, le 27 Août 2017
Dr idrissi My Ahmed
Vous dites M. Kamal : »… renvoyer la Ministre à son islamisme rétrograde. »Sur ou dans votre édito ….http://quid.ma/billet/le-lacher-des-frustrations
Vous dites Ssi Naïm Kamal ces mots : »… renvoyer la ministre à son islamisme rétrograde. »
Est-ce un pléonasme ? Tentons un petit détour lexical sur le mot islamisme.
Islamisme, portant un » isme » sur sa queue, a déjà une terminaison péjorative, défectueuse.
Ce » isme », justement. Assez pour en critiquer les excès ou les dérives. Voire, son soi-disant » bellicisme ».Donc, Mme la Ministre, selon vous couverait un Islam rétrograde. Càd, fanatique, guerroyeur et intransigeant
La paix inhérente à la définition du mot » islam » , le » silm » passerait par pertes et fracas. Et l’usage erroné et abusif, barbare, qu’en fait la presse du Nord et ses copistes satellitaires devient la norme, avec son contenu guerroyeur.
Comme celui des autres mots que se terminent par un ’’ isme ‘’ que l’on stigmatise, admoneste et harponne !Dès lors, expliquez-moi, SVP, comment un pays, le ¨Maroc et sa Monarchie, garante et protectrice, sa Constitution abriteraient-ils ou arboreraient-ils un Gouvernement guerroyeur, fanatique, teinté de ‘’isme’’ , belliciste ?
Comment en être sûr pour l’étiqueter ainsi, la pauvre Mme Hakaoui, objectivement, ou réellement ? Elle et son, comme vous dites, ‘’ islamisme rétrograde. »
Par témoignage et par définition aussi le concernant, le PJD lui-même, devrait dénoncer publiquement cette appellation ‘’d’islamiste’’, qu’on lui colle et qui dissimulerait selon ses adversaires des tendances ‘’islamistes’’….A savoir, pathologiques, fanatiques et excessives ! Comme le veut signifier cette terminaison !
Et par la même, le PJD et les siens, (appel à ses géniteurs et à l’Etat qui lui a permis d’être officiel, jusqu’à nous gouverner ), devraient s’accrocher à cet ‘’islam’’ ou ‘’ islam’’ tout court, ouvert et moderne, plus que tolérant, libéral et super hospitalier, loin d’être, il me semble, fanatique ou rétrograde.
Mind ! Je ne suis d’aucun parti politique comme je ne suis pas payé pour ce témoignage.
Regardez si vous voulez ces interventions antérieures faites ailleurs sur les mêmes propos !
http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/a-tahar-benjelloun-la-terminaison-185765
Bonne fête et puis, pourquoi ne pas dire simplement » musulman » quand » l’islam en isme » porte à préjudice
et qu’il passe par des quiproquos, des non-dits vexateurs et punitifs, des procès d’intention partiaux ou des passes-d ‘armes politiciennes.Bien à vous.
Kénitra, le 25 Août 2017
Dr idrissi My AhmedDivagations et digressions, la valse des mots et des sentiments
Vous dites, M. Kamal : » A quoi bon ? Tout le monde sait. »…
1 / Je réplique en vous remerciant, et pas d’aujourd’hui seulement, de vos sémillants éditoriaux, qui depuis des décades, restent si alertes et si éclairants ! A ce titre, je vous offre ce paragraphe de définition ou de glorification du ‘’journaliste’’. Ce qui est un peu téméraire et un zeste prétentieux. Puis je terminerais en agitant notre drapeau, que je placerais en conclusion. Pour ne pas perdre le fil des idées, je vous invite à parcourir ce qui suit.
Si c’est : » A quoi bon ? Tout le monde sait…. », comme vous dites ! Suspens, émois et silences réactionnels ! Se taire ? Tout est fait ? Dès lors, taisons-nous si tout le monde le sait ! Tout est fait ! N’écrivons rien, non plus pour le dire ! Mais, ce serait chagrin pour nos ouailles, si nous ne posions pas de questions et que nous ne lisions pas de vos attractives et si belles lettres. Côté existentiels, hé bien les maîtres, comme vous semblez l’avouer, ils deviendraient dès lors inutiles !
Le livre, bah, jetons-le, pas de lecture atypique ! Walou dans les toilettes, ni sur la Toile ou les étagères de la petite bibliothèque ! Les classes, bahe ! Nixt ! Pas besoin d’enseigner. L’argent des ministères de l’éducation, et de l’enseignement, celui de la pensée, ira du pétrole et des phosphates, quand en trouve, aux armes, seulement ! Tout en sachant, toutefois, que la culture et l’éveil, la civilisation sont aussi des moyens de défense de soi, de son milieu et de sa culture, voire de ses biens et de son identité.
Autrement dit, et pour que ça tourne au mieux, laissons le Maître faire activement son cours et laissons ses proches Répétiteurs nous canaliser, même s’il en faille nous laisser harasser ! Pire que le Tahakoum connu ou décrié, il y a pire ailleurs, la tyrannie, l’absolutisme et l’hégémonie avec ses despotes universels et ses dictateurs. Du genre transnational, impérialiste, qu’on voit encore sévir ou s’exacerber, voire nous harceler ou nous affaiblir ! La valse de leurs sentiments est un tango obscène.
C’est le boulot qui le veut, l’enseignant, le journaliste, sur les bancs, de la télé aux forums, suscitent la compréhension, la participation et le dialogue. Même s’il y des erreurs et des empêchements dans le programme, de ceux d’en haut ou de ceux–là du bas, quels qu’ils soient, faut-il appliquer votre slogan éditorialiste ‘’ A quoi bon ? Tout le monde sait ! Et dès lors, on obéira les yeux fermés aux Répétiteurs, sinon, c’est la colle ! Ou la mort ! Surréaliste comme devise ! Mais, là, ânedna du moins ou presque, c’est autre chose ! On nous éduque, on nous éveille pour participer ! Parler, c’est être, dirais-je en retour ! Faire parler, c’est laisser vivre, nos diverses opinions pour qu’ensemble, nous puissions nous faire comprendre pour mieux être !
2 / Métaphoriquement, le Pouvoir. La haute autorité du Directeur est dévoyée par certaines de ses Secrétaires. Parlons-en ! Le Prof, trans le personnel de service, reçoit des ordres erronés ou des commandements de travers. ! Et pas directement, ou démocratiquement, par des voix responsables et selon des voies constitutionnelles transparentes. Et les pauvres bougres de Répétiteurs restent bouches-bées et bien nerveux devant des ados qui n’ont rien compris et qui manifestent, tels des Zmentets impudents sur de cette ‘’esplanade’’ sacrée, leur ardent et ostensible hirak.
Pour votre gouvernance, il est impératif de s’analyser, de faire son autocritique à la lumière des évènements, afin de se restaurer, ça va sans dire, pour se relever et persévérer dans son magistère. On redouble pour certains ou l’on refait, tous, l’année ! Groupés, si l’on est encore efficients et tolérés ! Ou l’on part, barré des classes, dépité, honteux et conspué ! Le verdict, judicieux ou falsifié, opte pour le changement des programmes et la révision du projet de société et le changement de l’identité ! Le yoyo des langues d’enseignement est là pour le confirmer !
Les ordres sont les ordres ! Ceux des Cieux, que l’on nous dicte pardessus les parapluies, là sous nos tropiques, afin que notre avenir nous soit assuré, dans la continuité. Ou, qu’il nous faille appliquer, selon ceux qui s’exécutent brillamment dans la Cour. Ou à côté, là dans les classes supérieures, sans acrimonie. Des règlements et des actes auxquels il est interdit d’évoluer dans le mauvais sens ! Ok ! Sous peine de misères, d’éclatement des structures et de l’établissement tout entier. Comprenez le pays, les siens et la paix ‘’scolaire’’ sera renforcée par la rééducation, qui vaincra les oppositions, les divergences et les antinomies ! Comprenne qui voudra et/ou sauve qui peut !
Dès lors, pas de vacances pour les Répétiteurs ! On les laissera réviser leurs plans de carrières, les retards et les ratés opérés, pour une meilleure rentrée scolaire ou de se raviser. Barra ! Oust, dehors ! Et celui qui n’est pas Ok ou qui est mécontent, n’a qu’à partir de ce pays ! Il était temps, avec leurs portefeuilles chargés et leurs restes de maroquins bourrés de s’ouvrir d’autres horizons, plus compréhensifs et évolués ! D’autres carrières, aussi mirobolantes, sont à briguer, pour les générations qui arrivent. C’est juste et c’est bien, parce que c’est clair et démocratique !3 / Qui craint la revanche ou la malédiction des fourmis ? Celles que l’on inonde d’imprécations ou qu’on arrose d’insecticides ? Parce qu’elles ramassent vos déchets et quelques grains de votre pain de blé ou de mie ? Bavures génétiques, ou génésiques à répétition, pour celles qui sont nées de leur mère unique, la reine. Mais voilà, comble de la dérision ou de la cécité, qu’elles agacent leur créatrice et critiquent les gestionnaires de son régime ! ‘’Quand la Marabounta gronde’’ ! Voir le film de 1954 où jouent Eleanor Parker et Charlton Heston.
C’est une des plaies d’Egypte, dévoyée dans le temps et l’espace ! Invasion de fourmis. Elles veulent l’autonomie dans votre jardin et vos palais ! Mais, elles n’auront pas à célébrer Halloween, Hiroshima ou Auschwitz dans votre cour d’école ! Après avoir joué dans la Cour des grands, ils partiront comme des grands, rassasiés, gros et gras. La résilience du lycée, celle symbolique de l’Etat ou de la fourmilière, vous avez compris, sont à ce prix !
4 / Dans, votre édito sur lequid.ma, http://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne et sur le titre, M. Kamal, vous faites à l’ancien chef du gouvernement, une jolie invitation. Sauf qu’à la place de votre, ‘’ Il est encore là, Benkiarne ‘’, dites-donc avec moi ; ‘’ Oui, Il est encore là, Benkirane ’’. Ou pour le taquiner aimablement, disons ensemble : » Il est encore là, le Ben Kirâle ! ». Cette formule qui nous change de tous les ‘’Ben, qui?’’’, Benky et autres ‘’ Bénis oui-oui ‘’ ! Des gens bien, enracinés comme des chênes au sommet de l’Etat, des singes et des panthères sous la canopée. Mieux que des larves et des chenilles de papillons. Des insectes banaux, faute de démons et de reptiles, soumis sans états-d ’âmes. En fait, des fossiles de reptiles, entravés comme par des chaînes rouillées. Des fossiles, ployés à des usages lourds, que nous ne leur jalousons pas !
Oui, il faut des héros, çà et là, face à face. Face aux peurs ancestrales, devant des pratiques archaïques, face aux privations des libertés des autres, par inquiétude pour eux, par appréhension de leurs grognes ou de leurs simples hennissements de rues ! L’ordre, pour assurer la paix, fait pschitt, ce sera la ruine pour tous et aussi la fin des libertés ! Dès lors, heureux qu’il y ait des aèdes autour des Druides, des tribuns sur les céans de Césars et autant de ‘’Centurions pour rallier les cohortes’’ !
5 / Et, pourquoi aux Parlements, va-t-on en vacances, si des Ministres restent collés à leurs services ? Des administrations en latence ou déjà en vadrouille estivale, sous les chaleurs de l’été, vont devoir ahaner pour rattraper le déphasage. Elles devront être opérationnelles ! Pour la patrie ! Pour permettre à d’autres dormir, sans photographes, sur les » sables » mérités ou se morfondre sur des whatsapps, qui sapent le moral. Eux qui s’activaient dans l’improductivité, en l’absence des potentats, rois de la fainéantise, qui s’absentent toute l’année ! El la retraite à vie, les attend tous, les mains enfouies dans le cambouis des billets engraissés !
6 / Merci aux tribuns et aux ténors, d’exister, pour nous défatiguer des monotonies et de nous réveiller, entre deux sommes, pour respirer l’air de liberté ou râler. Ici sur la presse et aux Parlements, ne serait-ce que pour dire nos opinions et écouter avec profit les bonnes vôtres ! Allez dites avec moi, un seul vous manque et tout est dépeuplé ! Que ce soit, Benkirane, Chabat ou Ilyas, ou Yata et Oualalou et tant d’autres, hier encore. C’est l’occasion de saluer, par nos prières de miséricorde, les géants qui sont partis et leurs voix de ténors. Tous ces noms et ces icônes qui ont marqué la lutte pour l’Indépendance ou qui au besoin, ont usé une main de fer et des gants de velours, pour faire aimer et raffermir le Maroc.
7/ Le journaliste est ce témoin et cette sentinelle. Un vigile, un guetteur qui informe et publie les nouvelles des gens, leurs joies et les calvaires, entre les affaires et les guerres. Délateur parfois ou laudateur, il est sur un fil tenu. Le judicieux milieu, entre les bouts extrêmes qu’il observe et leurs excès qu’il dénonce.
Voire pour d’aucuns, l’espionnage usé comme spécialité. C’est selon l’occasion, les milieux, le salaire ou la vocation ! Le journaliste est une pièce maîtresse entre les lieux et le temps, le monde, les âges et les gens. Messager neutre à l’origine, technique et scientifique des fois, il est l’élève pour chercher et le professeur, en pleine action, et à chaque fois, avec courage ou banalité, il s’implique. Il est homme de formation, d’éveil et d’instruction, de culture universelle et locale à la fois. L’internet lui ouvre les quatre dimensions. Tu l’entends et tu le vois, là sur ton téléphone.
8 / Les barreaux sont couverts de volubilis et de lierre. Ce sont des branches pointues et vertes sur un fond rouge écarlate, dont la liberté est de flotter comme une âme unique pour unir toutes ces personnes qui se sentent marocaines. A propos de notre drapeau. Je vous invite à lire sur le Web, mon poème nationaliste. Vieux de vingt ans et dédicacé, je l’avais intitulé : ‘’ La bannière étoilée ‘’
Sur un fond de nuages comme scène, les hauts des bambous, à silhouettes humaine, maniant leur formes suggestives, bercent leurs cimes, se touchent, s’embrassent et dansent, avec comme musique cet air frais du soir qui vient les câliner. La danse du soir, c’est la vie qui goutte ses ultimes heures.La vie, aussi puissants que ces rois ou ces riches ambassadeurs d’orient, s’épuise et largue ces sommités comme les preux ou les manants. Balgham, qui a perdu son seul fils, me sort entre deux anecdotes, une sagesse, alors qu’il me consulte et qu’il est souffrant. A quoi bon vivre, ici sur le paradis de cette fournaise de terre, là où crament et gèlent certains, s’il faut trépasser ? Partir malades, démunis et inconscients, vers l’inconnu. Mourir, ne fait nulle différence entre les fourmis et les cloportes, les bêtes ou les hommes ! Oui, Si Mohamed, le corps est un robot de chair que l’on dit posséder et qu’on défend pour être le nôtre. Alors qu’en fait, on le méconnaît et qu’on le guide qu’à peine, avant de le fatiguer et de s’en aller et nous solder.
‘’ Il est encore là, Benkiarne’’ par Naïm Kamal à voir sur :
http://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 12 Août 2017
IL EST ENCORE LÀ, BENKIARNE
PAR NAÏM KAMALhttp://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne
J’ai déjà écrit sur les colonnes de ce site qu’il ne faut pas compter sur un Abdalilah Benkirane pantouflard. Le comparant à de Gaulle, j’ai écrit qu’il se positionne en homme providentiel tapi dans sa retraite à Colombey –les – deux Mosquées. Sa rencontre avec la jeunesse de son parti à Fès en est la preuve.
Et c’est tant mieux ! Non pas comme l’homme providentiel qu’il s’escompte, mais comme le trublion de la politique qu’il est, charismatique pour les siens ; sympathique pour bien d’autres ; amuseur public, quand il le veut, pour nous tous.
Des femmes et des hommes capables de dire certaines vérités, empêcheurs de tourner en rond, il en faut. Sinon tout le monde finit par ronronner.
Mais il y a des choses qui sont inutiles à dire. Comme par exemple lorsqu’il demande une enquête sur les tenants et aboutissants du blocage de la formation du gouvernement qu’il était en charge de constituer conduisant à son échec. A quoi bon ? Tout le monde sait. La rencontre de deux hégémonies, la sienne et de son clan, et celle de ceux d’en face qui ont fini par l’emporter pour raison de rapport de force inégal.
Il y a également des choses qu’il faut éviter d’avancer parce qu’inexactes. En prétendant par exemple que lors du 20 février des dirigeants du PAM ont pris l’avion et la poudre d’escampette. Il y a certainement à dire sur les partisans de l’authenticité et de la modernité, du vrai et du moins vrai, du faux et du moins faux, mais affirmer qu’ils ont pris leurs jambes à leur cou, c’est avancer des contre-vérités.DR IDRISSI MY AHMED Y REPOND :
Vous dites Si Kamal, » A quoi bon ? Tout le monde sait…. »
1/ Je réplique en vous remerciant et pas d’aujourd’hui seulement pour vos brillants apports, et éclairés, éclatants et si gais, qui informent et éveillent l’opinion, depuis des décades !
Si c’est vous dites : » A quoi bon ? Tout le monde sait…. » Nous devons, intimidés, nous taire, surtout si on n’en sait rien ! OK, taisons-nous alors, si tout le monde le sait ! N’écrivons rien, non plus pour le dire ! Mais, ce serait chagrin pour nos ouailles, si nous ne posions pas de questions, que nous ne lisions pas ou que nous n’écoutions pas, tout ce qui nous pousserait à comprendre et à réagir. A être, finalement, une personne, consciente, informée sur son milieu ! Côté existentiel, les maîtres, deviendraient inutiles dès lors, et ce selon et suivant l’expression ‘’ A quoi bon ? Tout le monde sait !’’ Conséquences ; le livre, bah ! Les classes, bahe ! Les maîtres, c’est inutile !
Autrement dit, et pour que ça tourne au mieux, laissons le Maître faire son cours et ses proches répétiteurs nous harasser ! C’est le boulot qui le veut. Même s’il y des erreurs et des empêchements dans le programme … On obéit aux répétiteurs, sinon, c’est la colle ! Mais, là, ici du moins, c’est autre chose !
La haute autorité du Directeur est dévoyée par certaines de ses secrétaires. Le prof reçoit des ordres erronés ou des commandements de travers. Et les répétiteurs restent bouches-bées ou très nerveux devant des élèves, qui n’ont rien compris…La Cour ou l’enseignement, c’est le même paradoxe, complexe et anachronique.
Et on redouble ou on part selon, celui-ci ou ceux-là qui s’exécutaient dans la Cour et dans les classes ! Alors pas de vacances pour les répétiteurs. On révise pour une meilleure rentrée scolaire…Et un autre plan de carrière s’impose0. Et celui qui n’est pas Ok ou qui est mécontent, n’a qu’à partir .
2 /
Dans , http://quid.ma/billet/il-es… et sur le titre une jolie invitation.
* A la place dites donc avec moi : Oui, » Il est encore là, Benkirane, » !
* Ou pour le taquiner aimablement , disons : » Il est encore là Benkirâle ».
* Ce qui nous change de tous les » Ben qui ? » et les » Bénis oui-oui » enracinés comme
chênes ou comme chaîne.
3 /
Et, pourquoi aux Parlements, on va en vacances, si des Ministres sont collés ?
Pour dormir, sans photographes, sur les » sables » mérités.
Bonne lecture, merci aux tribuns et aux ténors , d’exister pour nous défatiguer des monotonies, et de nous réveiller . Ici ou au Parlements, ne serait-ce que pour dire nos opinions et écouter avec profit les bonnes vôtres !Et la 7ème mesure sociale et sanitaire du Gouvernement Othmani est :
Ou sera celle de supprimer toutes les taxes indirectes qui sont appliquées sur les souffrances et les maladies !
Explications
Ce sont des réglementations, des lois archaïques, iniques, qui sont appliquées, par rapacité inhumaine et inconscience, depuis des lustres, sur un pan de société qui souffre de tous les types de maladies, aiguës et fréquentes, rares ou chroniques ou plus graves ! Le médicament est comme le pain ou le livre. L’INDH, c’est d’abord, la santé, celle du citoyen pour qu’il se relève et s’active ! Et non pas le harasser et de l’écraser de taxes, tout spécialement lorsqu’il est malade.
A l’AAMM, nous incriminons depuis près de 15 ans, la TVA. Elle qui était encore de 7% et qu’on vient d’augmenter à 10 % ! Plus la Taxes de Douane de 17 % sur tous les intrants des soins et sur les médicaments que nous décrions sur la presse. Sur la presse, sur les médias, à Al Bayane, sur l’Opinion et sur Libération, on le sait. Et nous militons et informons de nos dols, plus directement en nous adressant aux autorités et aux responsables de certains Partis politiques. Régulièrement encore, tant aux conseillers de SM le Roi , qu’aux cadres responsables, du Gouvernement et du Parlement, pour les impliquer dans la réforme fiscale attendue et aux fins de les rendre plus participatifs. Pour les rendre opérationnels et plus conscients des besoins sociaux. Ce a qui vient de motiver tant de rancœurs populaires et d’admonestations de la part du Roi ! SM lui-même, qui dans son dernier discours du Trône fait tout un réquisitoire sur les retards et les manquements.
Nous désignons par cette lettre répétitive, les taxes de Douane et de TVA comme une ineptie immorale, légalisée honteusement, une inconduite dans la gestion, en plus d’être des entraves aux soins ! C’est une fiscalité et ce sont des lois qui obèrent et brident les soins en les supplémentant de 17 % et de 10 à 20 % de hausses injustifiées. Soit 27 % de supplément, indirectement pris sur les médicaments et 37 % appliqués sur le matériel de diagnostic et sur les soins de santé. A ceci près, que ces taxations fiscalisent les médicaments alloués aux seuls malades. Les veinards ! Retenez-le SVP ! Seuls les malades, ô le bel incivisme, paient ces taxes immondes’’ sur les médicaments.
Et sur leurs intrants, en sachant que la plupart d’entre-eux, sont importés au pays, qui ne les invente et qui ne les fabrique pas, de novo sur place !
Et ces taxes indirectes s’appliquent sur les réactifs et le matériel de diagnostic alloué aux hôpitaux d’Etat comme sur le secteur libéral ! On voit comment les lois brident le budget des hôpitaux et comment il renchérit et limite les soins. Même pour ceux qui sont sécurisé sociaux, ce sont leurs Caisses, qui se tapent de payer ces belles taxes, appliquées à leurs seuls adhérents malades !Références
http://www.oujdacity.net/na…
http://fr.calameo.com/read/…
http://www.atoute.org/dcfor…
http://www.leseco.ma/maroc/…
http://www.libe.ma/TVA-sur-…
http://www.survivreausida.n…Extrait complémentaire tiré du Web aux fins de rappel aux hautes instances
C’est là l’occasion propice et déférente de revenir avec bienséance sur notre demande de réformer « les taxes sur les maladies ». C’est ce que se sont en fait, ces taxes iniques de Douane et de TVA sur les médicaments importés, les réactifs, le matériel et les intrants des soins ! Elles sont partiales, indues, malencontreuses et archaïques ! Confrontés à leur pression sur l’accès aux soins, nous sommes les témoins conscients de leur négation et des colères suscitées chez ceux qui souffrent. Nous désirons que notre pays s’acquitte de cette outrance qui dessert toutes les classes, en pesant plus sur celles qui sont les plus fragiles, les démunis !
Ces taxes sur les malades sont antinomiques et contraires aux actions généreuses que développe notre Souverain bien aimé ! Car elles frappent tendancieusement et uniquement les malades. Elles ne sont payées et acquittées que par les seules personnes qui souffrent. Ne respectant, sauf exception, ni les malades psychiatriques, ni les cancers, ni les maladies chroniques. Tout comme elles frappent les douleurs aigües et les fièvres consumantes. Celles des parturientes et des nouveau-nés. Elles aliènent pour les compliquer les maladies, bien plus fréquentes chez les personnes percluses et celles qui sont éloignées des services médicaux !
La santé plus que le travail ou le pain est primordiale pour le développement humain ! Qui plus est, en bridant l’accès aux soins, les taxes indirectes sur les soins fragilisent en les hypothéquant, tous les progrès humains. Ces « taxes surérogatoires » freinent de leurs plus-values imposées, le renouvellement du matériel et la modernisation des services de santé ! Car même les hôpitaux paient ces taxes !
A l’occasion des fêtes et des félicités publiques, et comme participation civique de notre part à ces manifestations nous avons l’honneur d’exprimer avec ferveur cette sollicitation de réforme à notre Souverain. Nous réitérons cette demande de grâce, afin qu’elle puisse s’étendre à tout le Peuple .Texte en réponse à ces infos du 06 / 08 / 17 tirées de là :
http://quid.ma/politique/le-gouvernement-sur-le-pont-mais-a-la-peine
Dr Idrissi M A. président de l’AAMM
RÉGIONS
Kénitra
Le diabète traqué par le Lions Club Maâmora et l’AAEDDriss Lyakoubi,LE MATIN 04 Août 2017
[url=https://servimg.com/view/11483943/4094][img]https://i11.servimg.com/u/f11/11/48/39/43/le-dia10.jpg[/img][/url]
Le-diabete-traque-par-le-Lions-Club-Maamora-.jpg
Les patients ont bénéficié de consultations médicales pour recevoir, après diagnostics, les médicaments selon les pathologies identifiées.
Le Lions Club Kénitra-Maâmora a organisé, récemment, une campagne médicale pour le dépistage du diabète. Cette opération a bénéficié à 275 patients adultes et 90 enfants nécessiteux.
À l’occasion de la célébration de la Fête du Trône, le Lions Club Kénitra-Maâmora a organisé, en collaboration avec la Direction provinciale de la santé, l’Association d’aide aux enfants diabétiques et l’Association des amis des myasthéniques du Maroc (AAMM), une campagne médicale pour le dépistage du diabète. Plusieurs moyens ont été mobilisés pour la réussite de cette opération, à laquelle se sont associés d’autres acteurs travaillant dans le domaine de la santé. Dr Aziz Rihani, président du Lions Club Kénitra-Maâmora, a tenu à saluer le personnel médical qui a supervisé cette campagne et qui était composé de 4 médecins, 6 infirmiers, 5 secouristes et 4 membres du personnel d’appui. «Plusieurs réunions ont été organisées précédemment avec les différents intervenants pour mieux préparer cette campagne, chose qui nous a permis, en outre, de collecter une bonne dotation en médicaments et en parapharmacie», a-t-il indiqué.
Il est à signaler que la campagne, qui s’est déroulée au centre pour enfants diabétiques nécessiteux, a commencé tôt le matin par la réception de la population ciblée, qui a été systématiquement orientée pour le prélèvement sanguin à la recherche d’une éventuelle maladie liée au diabète. Par la suite, les patients ont bénéficié de consultations médicales pour recevoir, après diagnostics, les médicaments selon les pathologies identifiées. À cet égard, plusieurs maladies ont été diagnostiquées et ont été traitées soit sur place, soit les patients orientés vers les établissements sanitaires spécialisés. À noter également que 275 patients adultes ont été examinés et que 90 enfants ont été auscultés par la pédiatre de service.
Dr Ahmed Idrissi, président de l’Association des amis des myasthéniques du Maroc et membre du bureau de Lions Club Maâmora-Kénitra, a tenu à préciser que parmi les pathologies dont s’occupe le Lions Club, avec son slogan «Seeing First» (voir d’abord), les maladies ophtalmologiques sont les premières visées. Il a indiqué, à cet effet, que le diabète est à l’origine de plusieurs complications oculaires. Dr Idrissi n’a pas manqué de rappeler que l’AAMM est un partenaire du Lions Club Kénitra-Maâmora. «À ce titre, le site du Lions Club sert aussi de centre de référence régional des maladies neuromusculaires, à leur tête la myasthénie grave», a-t-il souligné.
Rappelons que depuis sa création en 1995, le Lions Club de Kénitra-Maâmora a organisé plusieurs actions en faveur des personnes vivant dans la précarité : opérations de cataracte et de dépistage de diabète, distribution de cartables et de lunettes de correction en faveur des élèves démunis, repas du Ramadan, dons d’insulines, etc.
L’une de ses plus grandes réalisations est le centre pour enfants diabétiques nécessiteux, situé au quartier Al-Maghreb Al-Ârabi. Cette structure a été réalisée avec l’appui de l’Initiative nationale pour le développement humain. Le centre met à la disposition de ces enfants tous les moyens médicaux, éducatifs et ludiques afin de les aider à mieux vivre avec cette maladie chronique.e
LA HAINE HEXAGONALE ET EXIGUË DES FUYARDS DES GUERRES DU MOYEN-ORIENT
A mon amie française, Mme Cole, ce texte de Garcia que tu m’as mailé est bien méchant.
http://saintsaturnin-dupontsaintesprit.over-blog.fr/2015/09/lettre-a-un-migrant-de-20-ans.html
Mais il est d’une logique cynique et pernicieuse qui désarçonne n’importe qui et qui me défie ! Je me pose des questions polémiques. Faut-il gâcher le silence, comme un politicien lâche et lire cette » lettre au migrant », sans réagir ? De peur de fâcher ceux qui la regardent généreusement, ceux y croient, inquiets et aphones ? Faut-il pour les pays développés et de de paix intérieure, bannir ou accueillir les immigrants, pourchasser les expatriés, refouler les réfugiés et les fugitifs ?
Explications
De but en blanc. Je commence par affirmer que le Garcia qui écrit en français maintenant est de souche ibère. Depuis quand ses parents, les Garcia, sont-ils devenus français ? Ont-ils migré pour le travail et le pain ou fuit de la péninsule hispanique, sans leur donner d’adverbe péjoratif ni d’étiquette fallacieuse ? Est-ce lors de la pandémie de grippe espagnole ou lors de la Guerre Civile, du début du siècle dernier ?
Ma chère Cole,
Cette citation où au prince arrogant on l’avait tancé ces mots ‘’ Il t’a suffi de naître pour être roi ‘’ ! A l’auteur du PPS pamphlétaire, je dirais ‘’ il t’a suffi de naître dans une Europe en paix pour te pavaner odieux et suffisant ! Riche des mérites et des avantages des natifs d’Europe !
Quel mérite -a-t-il de bénéficier, ce quidam, de ce capital qui le pousse à haïr et refuser un refuge ? Et c’est au pays hôte de fermer ses propres frontières, sinon de garantir la paix des siens, comme le refuge protégé de ceux qu’il a admis !
Les laisser dans des campements sauvages est un préjudice pour les siens comme pour lesdits ‘’ lâches et sales envahisseurs ‘’
Laisse-moi disserter
Je dirais qu’on ne choisit pas non plus, ses parents ni sa nationalité. Encore moins la terre où l’on naît ! A fortiori sa ‘’ putain de race’’, sa couleur noire ou sa religion archaïque ! Ce texte bien méchant, même si tout égoïste qu’est son Scripteur, il a le plein droit, oui le droit, de refuser que »’son pays »’, donne serve de home ou d’abri momentané, aux fuyards !
Avec toutes les guerres que l’Europe s’est faite entre elle-même ou qu’elle a fait subir aux autres, je ne sais pas si les ancêtres du Scripteur n’ont pas fui de quelque part, un jour pour s’installer dans la douce France ! Douce, en dehors de ses propres guerres internes ou exportées !
Ces fugitifs, immigrés transitoires, vers un meilleur havre de paix, l’Allemagne un moment, l’Angleterre par dépit, ces jeunes affreux, ces » lâches », comme les traite le Scripteur, refusent le diktat syrien d’être intoxiqués aux gaz asphyxiants et d’être pilonnés et bombardés d’en-haut, alors qu’ils ne sont point suffisamment armés !
En haut, sur le ciel du moyen orient, les anges se sont désistés ! Et ne règnent que les grandes puissances, nuisiblement opposées, par leur aviation qui vient mitrailler, canonner, les civils et les opposant, les enfants et les malades, dans le cafouillage ou dans l’erreur, certes, d’avoir initié et de s’être impliqué dans ce conflit ! Voire de faire un plus sur les civils mis en avant par Daeche comme des parapluies humains pour se protéger. Je voudrais bien voir ici, le courage de M. JP Garcia, si par malheur il était né arabe ou musulman, au Moyen-Orient !
De la lâcheté des fuyards
A contrario des nantis, bien installés dans leur éthique, leurs valeurs et leurs justes identités supérieures, ces ‘’pleutres fuyards ‘’ selon Garcia, n’avaient, je suppose ni les moyens, ni les soutiens extérieurs, ni le pouvoir d’importer des armes.
Vos immigrés proches-orientaux, qui veulent simplement transiter…Ces noirs des nôtres qui veulent vivre et travailler…N’importe quoi, dans ce que vous répugniez et méprisez…
Que leur offre-t-on ? Que demandent-ils ? Une tente, un toit de fortune contre les pluies et le froid ? Un pain pour la plèbe, pleine de peines et d’effroi ? Le Scribe vertueux, leur offre, comme d’aucuns de ses ouailles, à ces frustes sauvages et fils de barbares, la Peur ajoutée au Mépris, qui plus est, à la Haine ! Des sentiments majuscules, hypertrophiés !
Invasion des fuyards des guerres imposées
Ils sont venus, par milliers, noyés sur les mers ou sur la route enterrés ! Ils sont venus en fuite pour envahir l’Europe. C’est un double drame ! Pour les hôtes certes, comme pour les fugitifs ! Mais, c’est temporaire ! Ils attendent, tous, la fin des guerres imposées par ces mêmes étrangers sur leurs sols d’orient. Des menées destructrices, que ce soit au Moyen-Orient, ‘’grâce’’ et depuis le mensonge criminel des Bush en Irak, ou leur implication à distance, en Lybie et Syrie, du fait de leurs satanés successeurs de Washington !
Des guerres exportées, imposées, pour le pétrole ou la sécurité. Ou les finances ! En tous cas pour assurer la protection colonialiste et la suprématie raciste et guerrière, de l’un des leurs, la démocrate Israël ! Le énième grand état d’Amérique, qu’on le veuille ou non, installé en réparation après le délire criminel des Nazis et de l’Allemagne de Hitler ! Là, face à l’URSS, exulte Israël, comme un porte-avion aux centaines de bombes atomiques, en face des Soviétiques de l’époque !
La ménagerie des fous effroyables et abjects
Des fous supérieurs, de lâches envahisseurs odieux et hideux. Apartheid et camps de la honte ! Torture et humiliation, xénophobie des indigènes, malédictions génériquées de partout, des idées fausses et des silences complices, qui supplantent la réflexion, les droits et toute compréhension ou pitié.
Voici des indigènes qu’on abat de temps en temps. Des incursions pour les châtier pour leur bombinettes, par milliers. En vue de les gommer de la terre sainte, pardi. En plus de l’infrastructure que les séides et les tyrans étoilés pulvérisent, comme du papier confetti. Et, pour l’art de la guerre et l’immense similitude sémite, leurs dérisoires temples, leurs citées archaïques, et leurs mosquées universellement respectées, mis sous embargo et interdits aussi Dans le silence universel de ceux pour qui Al Qods, représente le 3ème site religieux et sacré ! Sauf pour moi !Concepts obsolètes, qui comptent pour du beurre. Et pour leur armée hébraïque, c’est un passetemps héroïque, que de les tirer comme des rats ! Le sport patriotique nationaliste, prophétique, la bonne vertu religieuse et de bon aloi, mise service des grands racistes, au nom du bon Yahvé. L’olympe actuel, les Zeus et les Jupiters de cette Amérique des grands financiers. Ce sont des banalités, tout le monde en est averti.
Je cède la place à Sion et je reviens à Garcia.
Ces émigrés contre-gré, ces fuyards des guerres, sont des enfants, des femmes et quelques vieux, exploités, par des passeurs, des transiteurs* qui leur font miroiter la sécurité !
Que cherchent-ils ? Un abri ! Un home momentané, un sanctuaire, en attendant la fin des guerres. C’est le civisme et c’est ça l’humanité que de les aider ! Ou que je me trompe de civilisation ou » d’animalité » ?
Ces étrangers, ces fugitifs sont venus des cités explosées ou des fronts de guerres imposées ! Imposées par le piratage international ou la guerre froide qui continue dans ces » bas quartiers du Moyen-Orient et qu’on veut pulvériser pour de multiples raisons, vaseuses et de faux alibis.
Philosophie humanitaire
On pourrait trouver plus comme raisons à ce délabrement humanitaire pour effacer votre rancune et votre dépit ou votre simple xénophobie…Oui, j’en suis désolé pour les miens ! Ces humains, quelles que soient leurs races conspuées, leurs cités dévastées ou leurs religions méprise et bêtement crainte et haïe ! Ça suffit comme haut-le-cœur. J’ai trop dit, de quoi me faire détester, Cole ma chère, pour ma franchise ou mon opinion exhibée.
Sauf, que je n’en veux pas aux gens de France et de Navarre, qui ont peur des hôtes, mal venus ! Seulement, ceux-ci, ces arabes, sont un peu excusables. Ou qu’on doive les comprendre, avant de les abhorrer et de les médire en bloc ! Ce au vu des actes, sales et exécrables, ces excrétas et ces chiffons et papiers, qui peuvent emmailler ces sites où ils sont entretenus et campés.
En fait, ils n’ont rien à foutre en Europe ! Qu’on les laisse en paix chez eux ! Que l’on fasse la paix entre ces états poussés aux guerres, machiavéliques et immondes, dirigées contre ces ‘’ pauvres et mauvais-sémites’’ qu’ils sont, pour qu’ils retiennent leurs fugitifs…Des malodorants, hirsutes, jeunes et infâmes, ceux que vous Garcia, fils d’émigrés certains, et que vous conspuez !
Discernement et comparaison
Au fait, l’Australie, les States, l’Afrique du Sud, toutes les belles îles françaises, les parents de Trump, sa femme, les Kennedy, les Clinton, tous les juifs d’Amérique, des States, du Canada, des richissimes familles des EU, des super richards juifs de Londres, ces hommes cultivés, ces sémites, qui ont migré de l’Est russe vers la bienheureuse France, les Juifs venus de l’Est, fuyant, eux aussi les soviétiques et les pogroms, les camps sibériens…Ceux-là qui ont fait de nombreux prix Nobel, Einstein le premier, faut-il les lapider avec des pps du genre raciste et xénophobe, que j’ai lu de vous, M. JP Garcia !
Dr Idrissi My Ahmed, le 21 Juillet 2017Je publie partiellement ta réponse préliminaire
Rassure-toi Docteur, je suis tout à fait d’accord, mais ce que je n’accepte pas, c’est entre autre, le manque de respect que certains ont envers les personnes qui les aident bénévolement ou pas. Le fait de les voir refuser en la jetant, la nourriture que certains leur offrent avec tout leur cœur. De laisser derrière eux, des appartements dans un état lamentable, dégueulassés, souillés par de la merde humaine. Ma fille m’a envoyé des photos, ce ne sont pas des paroles en l’air. C’est cela qui me fait hurler. C’est vrai que cette lettre va loin, beaucoup trop loin, mais parfois il faut savoir percer un abcès, surtout quand on voit la trouille des routiers qui partent vers l’Angleterre et qui sont battus avec des barres de fer pour obliger certains migrants à passer la frontière.
Oui, ils sont malheureux et ils fuient la guerre, et je les comprends. Alors pourquoi tant de haine envers les personnes qui les aident ? J’arrête là et je m’excuse d’avoir envoyé ce message, tu me connais, j’ai un esprit petit mais large. J’aime comprendre, mais parfois, je baisse les bras et j’avoue que cette haine et cette violence me font peur. Je t’embrasse en espérant qu’il n’y aura jamais de soucis entre nous. Ton amie, Cole !Ma petite réponse à cette grande dame de Cole.
Ce n’est pas un souci. Ce n’est pas un problème que de parler de tout, de nos sentiments envers les guerres et les barbaries de toutes sortes et qui s’affairent et massacrent sur tous les continents. Mais, la guerre exporte en plus des gens de la haine et des peurs, des conduites antisociales certaines. Les sauvages, les salauds, les truands, ce que relate ta fille Cole, même en temps normal, on en voit partout…Ces déliquescence, ces razzias, cette corruption…Même en temps de paix, par-delà les émigrés et les fugitifs de toutes sortes !
Les films italiens et américains et autres génériques, la pègre organisée, celles des trafics de toutes sortes, y compris de la politique et des véreux de celle-ci, çà et là, tant qu’on y est, les casseurs, les mentaux aux cimeterres et les déments gratuits…Tous des monstres qui se défoulent sur tout ce qu’ils voient, y en a plein et pas que dans les films ou dans les camps des réfugiés….Bisous.
Al-Hoceima, phare de la Méditerranée
Ne parlez pas de lâcheté politique, quand vous dites avec tant d’ardeur et d’excellence ces mots. » Il est clair que la sphère politico-administrative a d’énormes difficultés à instaurer sa légitimité. Il faut qu’elle se réforme et non pas qu’elle mette en jeu l’aura du Monarque. Car, la stabilité du Maroc en dépend. »
Or, il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Le Roi doit rester au-dessus de la mêlée. Sans quoi son rôle d’arbitre se perdrait ! Il sait écouter avec circonspection les ardents conseils. Outre le respect, il est bon, social, quasi familier des siens, et puis, l’expérience l’a rendu sage et perspicace. Il est fort de la confiance millénaire du Peuple qui voit en le Roi, Amir el Mouminine, le garant de la civilisation, du culte, de l’unité, de l’intégrité territoriale, de la justice, des droits et des libertés ! Tout parasitage, toute perversité, toute entrave et toute partialité, l’interpellent pour qu’il entre en scène. Mais, il n’a pas le don d’ubiquité. Il a ses proches Conseillers et ses Ministres du Peuple, ceux qu’il a adoptés hier et distingués aujourd’hui ! Et c’est pour ces tâches de confiance et de représentativité allouée, qu’ils sont largement honorés et si bien payés.
Souvent, et partout et pas qu’ici, certes, il y a des lenteurs à l’exécution ! Et là, dans ce Rif, on parle comme d’un déficit de crédibilité, certain. Un de plus ! Un marasme, sur cette terre des conflits, des dits-chiismes et des séismes ! Un état de nif et de hogra, fallacieux mais collecté ou concocté, que la politique, négligente un moment ou tactique et maladroite de l’autre, a comme excipé, exagéré ou envenimé.
Les orgueilleux du Nord, qui comptabilisent les offenses, qui se sentaient ou se voyaient dédaignés depuis des lustres, nargués par des silences narquois, punitifs ou coercitifs, n’attendaient que ce bout de chandelle-là pour s’exprimer. Des braises en guise de flambeaux, des cendres remuées comme des poisons, des remugles, vomis des archives, comme autant de gaz toxiques fossiles, pour marcher et crier, hauts en couleurs, leurs justes droits ! C’est un fait ! Aussi irréfléchi qu’il ait été, persévérant et tenace, durant cette marche quotidienne et inextinguible, qui dure déjà depuis 7 mois.
Est-ce la hargne ou la haine qui les meut et qui les a motivés autant ? Ou simplement le sens inné de la fierté amazigh ? En jouissent-ils les seuls ? Voire le besoin de justice et le sens des droits ! Des valeurs dévoyées et oubliées, on en a eu conscience, au forcing, grâce à leur éveil, durant l’accouchement au forceps de ce vieux et massif gouvernement. Que nous espérons être des meilleurs que nous honorons !
Et c’est un drapeau multicolore, arc-en-ciel, qui est hissé par la foule énorme, telle une défiance, comme une particularité régionaliste, une identité vécue comme un défi tribal. Certains y ont décelé une offense régionaliste, une offensive sécessionniste, visible au su et au vu des nations qui nous guettent. Et ce, au moment où le Maroc combat ses adversaires anti unionistes et leurs séparatistes, faits-mains, avec ardeur grâce à son militant et excellent Roi ! Ce ne sont pas des flagorneries, mais des réalités sensibles, un simple témoignage fortement partagé. Y ajouter encore, que cette implication énergique s’active à l’échelle internationale et envers les pays d’Afrique. Là au sein de l’UA et devant l’ONU, pour le recouvrement définitif, juste et logique et la reconnaissance mondiale de son territoire spolié du Sahara.
La mouvance brûlante du Hirak, lance sur le reste du Maroc, ses bises méditerranéennes nordistes. Ils marchent et ne s’arrêtent pas de marcher, malgré la peur, les interdits et les offenses, malgré les dérives si craintes de part et d’autres ! Et s’ils se révoltent, pacifiquement, c’est surtout pour ça. Un ras le bol, qu’il leur fallait exprimer et expier ! Pour d’autres régions et d’autres gens.
Cependant, le Gouvernement sortant a subi depuis la vindicte des perdants, et de toutes sortes encore. Celles des divers courants et des puissants d’entre les hommes, ivres de leurs forces et de leurs privilèges, qui voulaient l’assujettir à outrance. Il fut livré au populistes de tous les bords, tant à la moquerie qu’au dépit et à la morgue, qui humilient et désarçonnent les plus sûrs d’entre les cadres !
Tel que formaté des suites du 20Fev et de la nouvelle constitution, il n’aura pas bénéficié de l’alacrité des gens ni de leur heur, malgré la confiance suprême de la Constitution et de celle du Roi. Benky fût !
La mise en chantier d’un nouveau gouvernement, les épreuves de sa mise-bas et de sa gésine, ont éloigné cadres et administration centrale, du dossier criard qui allait devenir la mine contagieuse du Rif. Un poison inattendu, après le poisson interdit ! L’espadon fauteur de mort.
Il nous fallait un psychiatre pour une meilleure écoute et pour démêler ces fils psychotiques. El Othmani est déjà là ! La crédibilité et le travail antérieurs sont déniés. Et ils sont passés de la passion à la parano et de l’extase à la schizophrénie.
Ce gouvernement qui a maintenant cours aura été conspué avant sa naissance. Une greffe hétérogène, un patchwork de grosses pièces venues de tous les bords. Houspillé depuis le départ, l’actuel façonnage du nouveau n’a pas bénéficié des égards de la populiste Hirak. Un patriotisme local, édifié à force de slogans et de cris, sur les débris d’un mort. La victime d’un accident, hissé par la foule comme un martyr ou un crime sur les relents historiques du célèbre résistant, Abdelkrim. Une fantasia, nocturne aux phones levas comme des chandelles, avec comme cheval de bataille, le fantôme du mort ! Une véritable harka, qui veut brûler de partout ce Gouvernement, son prédécesseur, leurs moyens et leurs ailes.
Tout de suite et faute de perspectives autres, on a envoyé les nouveaux ministres au feu. Ils furent déniés et conspués par les orgueilleux et impénitents marcheurs du Rif. Eux, tout comme le président de la Région, un autochtone, ainsi que les Partis politiques, qui étaient restés depuis longtemps en berne. Plus aucune tête de crédible ne satisfait les marcheurs qui n’ont d’yeux que pour leurs héros morts, leurs hérauts vivants et leur nouvelle icône du Rif.
Car, disent-ils, outre les têtes des responsables de la mort du marchand d’espadon, qu’ils veulent, ils se sont aperçus des manques de la zone en toutes choses. Et ils réclament à cors et à cris, justice et droits, travail, services et développement, à tous les ressortissants de leur territoire. Les gens du Nord.
Le fanion irisé local leur a fait oublier les couleurs de la bannière nationale ! Interpeler en sa personne le Roi, sanctifié et craint, massivement et dans leurs quotidiennes prières, leur semblait être, comme la solution divine. Un miracle idoine, qu’ils réclamaient à tue-tête ! Par-delà la notoriété des émissaires. Avec qui discuter et qui leur envoyer, si on leur coupe la tête ? Question d’éloigner les risques, en fait ! Question d’apaiser la foule, sa vindicte, ses huées et ses délires. Mais le feu flambe et l’incendie risque de prendre tout le Nord ! Erreurs et dépassements, désorientation, sans médire. Que celui que ne s’est jamais trompé leur jette la première pierre ! L’imbroglio tourne au tragique. Il fallait l’arrêter coûte que coûte, avant que tout s’embrase, sur ces monts et dans ce marécage.
Il faut être fort et croire en soi pour dire librement qu’on a eu tort. Ce que ne font ni les uns ni les autres des partenaires des deux bords.
Hélas, le comportement grégaire, la folie des foules, malgré les sauvegardes de toutes parts, aura dérivé vers le lancement des pierres, après le chahut en mosquée, et ce lors du sermon qui précède les prières. Depuis vint l’arrêt du héros de la foule ! Des blessés, on en compte bien de part et d’autres. Même le jour de l’Aïd, faute de sermon de sagesse retrouvée pour clore la diatribe après la sainte fête !
On s’est cru un moment à Gaza ou comme dernièrement en Allemagne ! La casse et la violence, pour alerter le G20. Acteurs et victimes à la fois, chauds de leurs besoins solidaires, de leur foi en leurs droits civiques universels se sont étripés, pour que nos enfants respirent un meilleur air ! Des blessés nombreux des deux bords, à cause du climat et des industries qui souillent et polluent l’atmosphère. Celles des grandes puissances, dont l’Amérique la première, d’abord ! Celle de Trump, le refuznik, qui refuse de coopérer et qui la veut rester délétère.
Quant au gouvernement, depuis qu’il a été formaté, il aura fait des bonnes et des pas mures. Bien des choses sont en chantier. Un, des, chantiers sont frappés par la sieste méditerranéenne. Toute proximité avec Al Hoceima, ne vient pas du seul hasard ! Est-ce si loin de Rabat ou des gouvernements passés depuis des décades ? Ce malgré l’intérêt visible du Roi !
Si le Roi est déçu, il le dit bien. SM le Roi a fait part dimanche dernier, au cours d’un Conseil des ministres de « sa déception, de son mécontentement et de sa préoccupation» pour le retard du programme de développement d’Al-Hoceima.
Si le Roi déçu, s’exprime du haut de son Gouvernement désorienté, c’est qu’il se doit dès lors d’être écouté promptement et suivi à la lettre ! Et que les solutions idoines et urgentes soient appliquées avec transparence et sérieux. Qui plus est, qu’elles soient bien explicitées aux habitants et devant leurs meneurs assujettis devant la justice. Justice qui ne s’est pas totalement prononcée sur leur avenir pour ne pas envenimer le décours de l’intervention royale, la première et de leur sorts !
Que ces solutions et ces arrangements soient explicites autant que et clairs ! Et c’est depuis le cas. La télé le témoigne et le claironne ! Ainsi que les visites des ministres, retenus de leurs congés pour corriger les tirs et apaiser les ires ! Ils viennent de débarquer, certes ! Il faut les convaincre les ouailles et le redire, devant les pécheurs et les ruraux, devant ces chômeurs et ces marcheurs, devant les étudiantes éveillées et pudiques de ces villages, face aux étudiants fiers, afin de calmer les ardeurs de ceux qui vitupèrent ! Ceux qui ont invoqué le Roi et quelque peu interloqué…les citoyens. Les Marocains savent pardonner les erreurs ! Ils réclament la relaxe et le pardon à ceux qui ont osé vociférer Son Nom. Ceux-là qui ont manifesté hors normes et bien bruyamment. Afin que gagne le Maroc cette gageüre et ses valeurs de sécurité et de paix, haut la main.
Ce n’est pas à un dit-kifard, ou supposé dealer, devenu parlementaire ou millionnaire, qui aura changé de pays pour ses transferts, de vouloir changer l’avenir du pays qu’il a quitté et de gager son avenir ! Ce n’est pas à émigré ou à un fuyard, devenu républicain et sécessionniste, de devenir un activiste notoire ou un leader. Ce n’est certes pas à lui qu’il échoira de changer la Constitution du pays, par-dessus le droit à la paix de tout un Peuple, de sa civilisation, de ses politiciens et ses juristes au grand savoir !
Pour ‘’Al-Hoceima, phare de la Méditerranée’’, un enjeu s’est engagé comme un pacte national. Plus qu’un slogan, ce devra être une vive réalité, afin de balayer sa réputation de retards allégués ou vrais. Le Rif, Al-Hoceima, ses hôpitaux et ses universités, son agriculture rénovée et ses industries, ses autoroutes et ses ponts, ses touristes et son aérodrome international, ses plages et ses ports, ses commerces et ses poissonniers. Un accès facilité vers le Maroc du milieu et son marché sud-africain. Quels que soient les ministres, leurs clans et leurs partis, leurs particularités et leurs diversités, leurs origines et leurs ressorts.
Dr idrissi My Ahmed, Kénitra, le 09 juillet 2017