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15 réponses de 2,551 à 2,565 (sur un total de 2,767)
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  • #201498
    Alain
    Membre

    Question à tous :

    Zarquaoui est il un héro ou un assassin ?

    Merci de répondre à cette question précise ….. on est tous d’accord sur l’ignominie de la politique américaine, sur les mensonges de Bush pour entreprendre sa sale guerre…. raison de plus pour répondre à cette question

    Alain
    Membre

    DEFINITION DES OBJECTIFS GENERAUX

    Après l’étude des besoins, le projet commence à devenir un peu plus clair.
    On sait mieux de quoi on parle.

    Mais justement, parler n’est pas une formulation précise. Il faut REDIGER.

    C’est le passage de l’implicite à l’explicite.

    Les exemples sont nombreux qui montrent qu’autour d’un projet, on a l’impression que tout le monde est d’accord. Lorsque l’on passe à la phase de la rédaction du projet, alors là, on se rend compte que finalement chacun avait vu les choses à sa manière et que ça ne va pas de soi que l’on soit d’accord sur tous les axes.

    Mettre par écrit, c’est aussi se donner un cadre de référence qui sera la mémoire des décisions.

    LES OBJECTIFS GENERAUX
    C’est l’affirmation des valeurs et des buts de l’association.

    Exemple : l’association a pour but de créer des emplois pour des familles mono parentales.

    L’énoncé des buts doit être clair, simple, compréhensible par tous.

    L’énoncé des buts est ensuite suivi par les valeurs que l’on défend, les raisons qui nous poussent à agir.

    Exemple : l’association a pour but de créer des emplois pour des familles mono parentales.
    Dans la société française d’aujourd’hui, il est de notre devoir de tout mettre en œuvre pour que des mères de famille disposent de ressources générées par leur travail afin de gagner une totale autonomie.
    Cet exemple est réel, il s’agit d’une association dont je suis un des administrateurs qui reçoit principalement des femmes africaines (du nord et du sud) avec enfants qui ont été abandonnées par leur mari, qui ne savent ni lire ni écrire, qui n’ont pas d’emploi, qui disposent des Allocations Familiales et qui ont un logement

    L’association désigne les 2 valeurs du projet : elle indique l’obligation d’une société dite « évoluée » à mettre en place et à financer un dispositif visant à l’autonomie des mères de famille vivant seules avec leurs enfants.

    Il est donc dit clairement que la société civile doit prendre en compte (c’est-à-dire financer) un projet conduisant à l’autonomie à terme. Ce n’est donc pas un projet charitable qui apporte des ressources et fait l’aumône, mais un projet qui prend en charge pour une période LIMITEE dans le temps des femmes qui sont en réinsertion sociale.

    L’association s’engageant en contre partie à créer des emplois pour ces femmes.

    Les buts et les valeurs doivent donc être l’affirmation d’un engagement réciproque entre les partenaires d’une même action.
    Les pouvoirs publics aident, dans le cadre de ses actions, une association qui elle-même s’engage en terme de résultat.

    On voit bien ici que l’étude de marché du chapitre précédent prend toute son importance, car il faut avoir la certitude que l’on est bien en capacité de créer des emplois.
    Il ne peut être question de s’engager sans respecter ses obligations…. Ça marche une fois…. Mais pas deux.

    C’est sur les buts de l’association que l’autorité de tutelle et de contrôle va exercer son évaluation. De cette évaluation dépendra la poursuite des aides ou au contraire l’abandon des aides publiques.

    ENVIRONNEMENT JURIDIQUE des ACTIONS
    Il est impératif de connaître parfaitement les dispositions réglementaires dans lesquelles nous nous inscrivons.
    Pour revenir à notre exemple, il faut connaître les lois et règlementations des différents intervenants publics aussi bien au niveau des actions de la ville, du département, de la région et de l’Etat. Ainsi que les actions des services publics tels que les allocations familiales, les caisses de sécurité sociales, les agences pour l’emploi…..
    Il y a une base de données à construire qui collectera toutes les documentations et tous les textes en vigueur.
    Il faut bien avoir conscience que c’est là un énorme travail.
    Il est indispensable, car lorsque l’on se retrouve en négociation avec l’un de ces services, nous avons tout intérêt à savoir ce que l’on dit, faute de quoi notre crédibilité en prend un sale coup… et l’on a vite fait de vous renvoyer à vos chères études en vous demandant de revenir lorsque vous serez au point.

    L’énoncé des objectifs généraux restent encore à détailler par la présentation des objectifs opératoires…..

    (à suivre)

    Alain
    Membre

    ANALYSE DES BESOINS

    Le créateur d’association (ou de société) a toujours une idée derrière la tête, même si cette idée n’est pas totalement définie et aboutie.
    A ce stade, on peut dire qu’il a une INTUITION.
    Il pense que….on lui a dit que…. Il croit que…. Il entendu dire que…. Et notre créateur se met à y penser de plus en plus fort, de plus en plus souvent. Il en parle autour de lui, il demande des avis, des conseils…. en fait, il commence à faire une étude de besoin.

    Cette étude a pour but de valider l’intuition de départ.

    Valider = (vérification que le projet est réaliste et qu’il y a cohérence entre le porteur et les caractéristiques et contraintes de ce projet)

    Elle peut confirmer, affiner ou infirmer ce que l’on pansait avant la réalisation de cette étude

    Par commodité et pour ceux qui souhaite créer une société, on parlera d’étude de marché

    L’appellation « étude de marché » peut intimider le créateur qui peut avoir peur d’être incompétent pour cet exercice. En fait, même s’il y a un peu de technique, une étude de marché reste avant tout une affaire de bon sens.
    Sans avoir des notions très pointues en marketing, il va falloir (au risque sinon de ne pas vendre plus tard suffisamment et de déposer son bilan) se poser les questions suivantes et mettre en regard une démarche permettant de trouver et de justifier sérieusement, à chaque fois, la réponse :

    QUOI ? et POURQUOI ?
    Qu’est-ce que l’on va vendre ?
    Pourquoi cela précisément et pas autre chose ? Comment être sûr de ce que l’on avance ?
    Pas d’affirmation sans justification

    A QUI ?
    Quels clients ?
    Pourquoi ceux-là? Qu’est-ce qui permet concrètement d’affirmer cela ?

    COMMENT ?
    Quel mode de fonctionnement et de vente ?
    Pourquoi de cette façon et pas d’une autre ? Qu’est-ce qui permet de justifier cela ?

    COMBIEN ?
    Quel niveau prévisionnel de ventes ?
    Qu’est-ce qui permet d’avancer un tel chiffre d’affaires prévisionnel ?
    Qu’est-ce qui permet de prouver qu’il est réaliste et sera atteint ?

    OU ?
    A quel endroit ?
    implantation, emplacement
    Comment justifier que cet endroit est le bon, en particulier dans le cas d’une clientèle localisée ?

    A toutes ces questions qui sont évidentes, il convient de trouver, grâce en grande partie au bon sens appliqué sur le terrain, des réponses pertinentes qui soient étayées par des recherches documentaires, des observations, des constatations, des investigations et des avis de personnes neutres ayant les compétences nécessaires sur le sujet qui leur est posé.

    OBJECTIFS DE L’ETUDE DE MARCHE
    • vérifier que les clients escomptés existent réellement (qu’il y a des besoins identifiés à satisfaire, qu’actuellement ces besoins ne sont pas ou mal satisfaits, que ces futurs clients sont suffisamment nombreux, que l’on peut les atteindre sans difficulté et qu’ils ont un pouvoir d’achat suffisant),
    • mesurer les potentialités de cette demande (futurs clients) en hypothèse de chiffre d’affaires tant en montant qu’en délai de réalisation,
    • définir avec précision le produit (ou gamme de produits) ou le service proposé (prestations),
    • fixer le prix du produit ou service (ou type de gamme des articles proposés),
    • choisir les moyens les plus performants pour réaliser le chiffre d’affaires : mode de vente, techniques commerciales appropriées, communication, distribution.

    PRINCIPES DE L’ETUDE DE MARCHE

    Dans de nombreux cas, il est possible de réaliser soi-même l’étude.

    Même en la confiant à un tiers, par exemple à une Junior Entreprise (association d’étudiants des grandes écoles de commerce) qui pratique des prix attractifs ou à des professionnels du marketing, il faut obligatoirement y participer pour être en prise avec l’information de terrain : c’est capital.

    Mener la démarche pas à pas avec objectivité, prudence et …pessimisme !

    Rencontrer des clients potentiels chaque fois que cela est possible.

    Montrer à des futurs clients ce que l’on souhaite vendre (quand c’est possible : prototype, maquette, produit réalisé, plaquette illustrée présentant ses prestations, etc..) : attention de ne pas oublier de protéger son idée, si besoin.

    Rester critique sur les informations disponibles qui peuvent être à une échelle trop grande et donc pas pertinentes pour un projet de taille modeste ou trop générales par rapport à une spécialité.

    Vérifier toujours la « fraîcheur » des informations recueillies.

    Recouper plusieurs sources d’informations sur le même sujet.

    Actualiser en permanence les connaissances du marché visé.

    Rencontrer le plus possible de personnes ayant des connaissances précieuses par rapport au projet (en ayant préparé les bonnes questions) : responsable d’organisme professionnel, assistant technique de la Chambre de Commerce, ou de la Chambre de Métiers, ou de la Chambre d’Agriculture, autres experts (dans les services économiques de Collectivités Territoriales, futurs fournisseurs, concurrents, etc.).

    Conduire une approche macro-économique de l’activité envisagée : statistiques nationales, tendance globale du marché, etc.

    Associations ou sociétés commerciales, les raisonnements restent les mêmes. Seules les finalités changent.

    (à suivre)

    Alain
    Membre

    INTRODUCTION
    Avant de créer une association, il y a une méthode à mettre en place, des erreurs à éviter, des étapes à respecter.
    Par exemple : on ne définit pas les moyens avant de savoir exactement ce que l’on va faire.

    Citation à retenir : Ils parlaient inlassablement de l’itinéraire, mais ils n’avaient pas définit leur destination …….

    Avant de créer quoique ce soit, il est d’abord indispensable de se poser la question : Est-ce que ça n’existe pas déjà ?

    Tant pis pour la mégalomanie et l’auto satisfaction de l’apprenti créateur.

    Il est souvent plus utile de rejoindre un dispositif existant, même imparfait, que de créer une autre structure. Comme toujours, il est préférable de venir compléter des forces existantes que de se battre tout seul.
    Evidemment, encore faut il que les mêmes buts soient partagés.

    Après avoir vérifier que rien n’existe et qu’il faut donc créer une structure, la question qui vient ensuite est : Quels sont les objectifs à poursuivre ?

    A ce stade, il faut savoir rester modeste.

    Les moyens dont va disposer l’association sont forcément limités à sa création.
    Alors, il est inutile de vouloir tout régler d’un seul coup. Il est préférable de préciser les limites de son action, plutôt que de vouloir tout faire en même temps …. au risque de ne rien faire du tout.
    Il est important de distinguer les niveaux d’intervention. S’attaquer au développement économique, dans toutes les directions, de la ville d’Oujda est une tache qui n’est pas à la portée d’une association créée par de simples individus.
    Pour s’attaquer à ce vaste problème général, il faut mettre autour d’une même table les différents acteurs, les élus et les partenaires de la vie économique au niveau de la ville, de la région, des délégations ministérielles, des institutions financières…. Faire travailler ensemble tous ces gens est extrêmement difficile. Nous pouvons éventuellement nous joindre à eux, si nous y sommes conviés …. Et si nos compétences sont reconnues par ces différentes autorités
    La complexité de ce genre de problème ne relève pas des capacités des citoyens que nous sommes.
    Pourquoi ne pas s’attaquer au développement économique de l’ensemble du Maroc…. Et du continent africain tant qu’on y est…..

    L’ambition, c’est bien…. Le réalisme c’est mieux.

    Une autre voie plus à notre portée est possible. Il s’agit d’imaginer des actions précises, plus modestes, plus limitées. Des actions qui peuvent se réaliser sans attendre des années avant de trouver un accord, avant de trouver dans quel cadre de financement elles s’inscrivent.

    Ces actions mise bout à bout contribuent à leur mesure au développement.

    Par exemple :
    – Créer une association de formation et d’alphabétisation des femmes abandonnées avec enfants à charge.
    – Créer une structure d’accueil et d’hébergement de familles en difficultés.
    – Créer une association d’aide à la recherche d’emploi.
    – Faire du suivi scolaire pour enfants de familles en difficulté.
    – Créer un centre de formation et d’apprentissage pour adulte en reconversion professionnelle dans une catégorie de métier.

    Ces actions ne sont que des exemples, il y en a bien d’autres.

    Elles sont précises, définies et trouvent un environnement juridique et organisationnel qui s’inscrivent dans un cadre plus général qui participe au développement local.

    Pour obtenir une crédibilité auprès des populations, des acteurs locaux, des instances de financements, il est impératif de cibler très précisément les actions que l’on souhaite entreprendre.

    Sauf à trouver (avec beaucoup de chance) des mécènes généreux, toutes ses actions doivent trouver un financement public. Il est donc impératif de connaître parfaitement les dispositifs mis en place par les autorités afin de trouver les lignes budgétaires correspondantes.

    Il est donc totalement indispensable de démarrer par une sérieuse étude des besoins.

    Etude de besoin, étude marché, peu importe le terme. Mais c’est bien la première étape.

    (à suivre)

    Alain
    Membre

    C’est parti !!!

    L’intervention dont le plan suit se présente sous la forme d’un organigramme qui ne peut être fourni ici sous sa forme original pour une question de mise en page, mais je le tiens à disposition de ceux qui ont Power Point pour leur faire parvenir le fichier.

    PLAN

    Introduction

    1 – Analyse des besoins

    2 – Définition des objectifs généraux

    3 – Définitions des objectifs opératoires

    4 – Partenariat

    5 – Cadre juridique

    6 – Cohérence financière et modes de financement

    7 – Procédures administratives, juridiques et financières

    8 – Communication

    9 – Définition des outils de gestion (tableaux de bord)

    10 – Création des outils d’évaluation

    Chaque point de ce plan sera détaillé et commenté

    Quelques exemples seront donnés pour illustrer ces démarches et ne pas rester trop thèorique

    #213512
    Alain
    Membre

    Bonjour al-mansi,

    Quelques rectifications :

    La « commune de Paris » n’est pas une guerre civile entre communistes et capitalistes. C’est la tentative de prise de pouvoir de la population parisenne contre la présence de l’armée prussienne dirigée par Bismarck.

    Pour mémoire Napoléon III avait déclaré la guerre à la Prusse sans aucune préparation, et la Prusse envahit la France. Son gouvernement conduit par Adolphe Thiers (et par toute une bande d’incapables….) laissat défiler les prussiens sur les Champs Elysées ce qui déclencha une insurection populaire.

    Les revendications de la la Commune de Paris étaient le retour à la République, le départ de l’envahisseur prussien et la fin du régine corrompu du Second Empire.

    Tout se termina dans un bain de sang. Les « communards » (et non pas les communistes….) furent exécuter pour la plupart, les autres condannés au bagne ou à suivre l’armée française dans ses expédition colonniales.

    Il ne manque pas d’ouvrages qui traitent de cette question, si celà t’interesse je pourai t’indiquer de bonnes sources bibliographiques.

    Quand à mes opinions politiques, je pense effectivement que tu fais fausse route.

    Avoir une forte sensibilité sociale, lutter contre les inégalités, contre toutes les formes d’oppression, contre le racisme…. ne sont pas les marques du communisme.

    Je me sens appartenir aux forces du progrès…. et c’est déjà pas mal.

    Pour ce qui concerne le débat sur l’économie, je te suggère d’ouvrir un débat sur le thème : quelle alternative à l’économie capitaliste ?

    Par avance, ma réponse sera : l’économie de marché existe, c’est un fait incontestable (comme la mondialisation) et je m’efforce d’en atténuer les effets négatifs pour les populations les plus défavorisées (à la mesure de mes faibles moyens….)

    Voilà, j’espère avoir répondu à des différentes questions .

    A bientôt. Cordialement

    al-mansi
    Membre

    rien à ajouter ….EXCELLENT !!!

    SVP IBN-Al Arabi faire pareil et nous parler du libéralisme, car à nos jours, les nouveaux laiques se cachent derrière ce mot, et comme pour nos savants religieux il ne s’agit que d’une question de choix économique, personne n’a essay de le critiquer…..!!!

    #201489
    Anonymous
    Membre

    Salut Alain , salut à tous

    J’estime que ça serait une excellente initiative que tu puisses aider les étudiants par exemple à créer leur propre association. L’association est le pilier du débat démocratique , et aussi un puissant levier pour résoudre des problème de société tout en restant dans la légalité.

    Copie du message d’Alain:

    J’ouvre ce nouveau débat afin de ne pas parasiter celui de « Association Espoir pour Oujda ».

    Son thème centraltourne autour de la question de la méthodologie de création de projets associatifs.

    Je propose de vous faire part de mes expériences professionnelles et militantes sur ce sujet.

    En tant que prof de fac, j’ai participé à la mise en œuvre de dispositifs sociaux en partenariat avec les ministères, les régions, départements et communes.
    En tant que militant bénévole, j’ai participé à la création d’associations socioculturelles et médico- sociales.

    Si ces actions vous intéressent, je peux en faire un rapide descriptif à titre d’exemple.

    Ce thème est ardu, complexe, et les textes que je vous propose seront forcément un peu longs, ils sont extraits de mes cours à l’université, ils ne seront pas très ludiques. C’est assurément assez peu « marrant », mais incontournable si l’on veut entreprendre ces actions.

    C’est pourquoi, je pose aux lecteurs et à l’administrateur la question suivante : souhaitez-vous que je développe ce sujet sur ce forum ?

    Alain
    Membre

    J’ouvre ce nouveau débat afin de ne pas parasiter celui de « Association Espoir pour Oujda ».

    Son thème centraltourne autour de la question de la méthodologie de création de projets associatifs.

    Je propose de vous faire part de mes expériences professionnelles et militantes sur ce sujet.

    En tant que prof de fac, j’ai participé à la mise en œuvre de dispositifs sociaux en partenariat avec les ministères, les régions, départements et communes.
    En tant que militant bénévole, j’ai participé à la création d’associations socioculturelles et médico- sociales.

    Si ces actions vous intéressent, je peux en faire un rapide descriptif à titre d’exemple.

    Ce thème est ardu, complexe, et les textes que je vous propose seront forcément un peu longs, ils sont extraits de mes cours à l’université, ils ne seront pas très ludiques. C’est assurément assez peu « marrant », mais incontournable si l’on veut entreprendre ces actions.

    C’est pourquoi, je pose aux lecteurs et à l’administrateur la question suivante : souhaitez-vous que je développe ce sujet sur ce forum ?

    #207606
    Msirdi
    Membre

    j’ai seulement une qustion a vous posez ?

    – si vous etes content de la situation d’ou ce trouve notre region oriental sur le point economique ?

    – La ville d’Oujda est dénuée de toute installation récréative et de loisirs,

    – elle est meme pas counu internationalement

    pour la question de reveillez vous je pense monsieur ali n’a pas pris des arriere a penser sur ce point (meme lui il est inclut),au contraire pour inciter a travailler notre region.
    le grand sujet et l’objective c que on cherche d’essayer de venir on aide a notre region positivement .

    sa prouve qu’on aimes notre region et notre pays

    #211116

    En réponse à : Oujda ville berbere ou pas

    Alain
    Membre

    Bonjour à tous

    Je prends la liberté d’intervenir dans le débat en faisant référence à ce qui s’est passé sur le même sujet en France.
    On peut comprendre les revendications identitaires des régions et leur accorder le droit de les vivre, de les célébrer, de les promouvoir.

    Le problème n’est pas de tenir compte des particularismes, mais le problème vient inéluctablement à celui de la langue.

    C’est le seul vrai problème car toutes les autres questions peuvent trouver des solutions

    Sans reprendre tout ce qui a été dit sur la fonction du langage qui est un autre débat, l’intérêt et la longévité d’une langue tient à 2 facteurs principaux :
    1) – Ses qualités propres.
    2) – Sa surface de couverture territoriale

    1) Les qualités propres.
    On voit bien (pour les langues qui nous sont les plus proches au regard de nos cultures) que certaines langues ont plus d’aptitudes que d’autres à suivre les évolutions de l’humanité.
    C’est un lien commun de dire que l’anglais est une langue souple, qui accepte facilement les modifications, et qui est donc utilisée pour son caractère d’utilité dans les échanges commerciaux.
    Le français est une langue plus rigide dans sa capacité à se transformer, mais c’est la langue qui possède le plus de synonymes, donc le plus de nuances, ce qui sera utile par exemple pour conceptualiser ou définir une abstraction.
    L’espagnol est une langue facile à apprendre de par son orthographe phonétique et sa grammaire.
    Nous pourrions multiplier les exemples.
    Pour parler de la langue arabe, sa principale qualité est d’être la langue d’une religion (aucune autre grande langue n’est dans ce cas à part l’hébreux), ce qui fait partager les mêmes concepts à un grand nombre d’individus.

    2) La surface territoriale
    Plus il y a d’individus qui parlent la même langue, plus les échanges entre eux sont favorisés.
    Il faut entendre par le terme échange, tous les échanges entre les hommes, aussi bien spirituels, sociaux, culturels, économiques, scientifiques…..
    Les pays porteurs des « grandes » langues l’ont bien compris et ont tous tenté d’étendre leur couverture territoriale par des moyens pouvant aller jusqu’à la violence pour développer ses zones d’influences.

    Ce que l’on peut dire rapidement et d’une manière générale, c’est que l’humanité aurait tout à gagner à ne parler qu’une seule et même langue.
    La tentative avec l’espéranto n’a pas donné grand-chose, car il est difficile de changer des siècles d’habitudes et de traditions, et d’enseigner une nouvelle langue alors même que nous sommes encore dans une époque où l’analphabétisme est encore bien présent, et que passer d’une langue à une autre implique obligatoirement de longues étapes de transition donc la maîtrise simultanée des 2 langues.
    Faute de pouvoir posséder une seule et même langue pour toute l’humanité, nous avons donc intérêt à avoir une couverture territoriale la plus importante possible.
    Des régions comme la Corse (surtout) ou la Bretagne ont revendiqué le droit à parler leur langue, la réponse de l’Etat a été la suivante :
    Possibilité de l’inscrire comme 1ère langue étrangère dans les collèges. Dans la pratique il y a peu de parents qui prennent le risque de supplanter l’anglais ou l’allemand par le corse dont on voit bien que l’utilité internationale est nulle.
    Finalement ce qui reste visible est que les panneaux d’entrées d’agglomération peuvent s’écrire dans les 2 langues…. Ce qui est sympathique et folklorique.
    Bien sûr toutes les publications privées peuvent s’écrire dans n’importe quelle langue.

    Pour ce qui concerne le Maroc, même si l’arabe n’est pas la première langue historique, il n’en demeure pas moins qu’à ce jour c’est la langue majoritaire, que c’est la langue de l’Afrique du Nord (qui constitue une entité, même si il reste encore des antagonismes et des différences), que c’est la langue qui est partagée par un très grand nombre d’individus dans le monde et enfin que c’est la langue d’une religion.
    Tout cela milite largement en faveur du maintien de l’arabe comme langue officielle et que les efforts d’alphabétisation lui soient consacrés en priorité.

    Cela étant dit, rien n’empêche les initiatives et la reconnaissance des faits historiques sur l’antériorité des populations et des langues. Notre trop fameuse expression « nos ancêtres les gaulois » ne nous empêche pas de parler le français et de respecter Vercingétorix (moins 32 ans avant J. Christ si ma mémoire est bonne).
    Bien que n’étant pas historien, j’ai toujours entendu dire que le Maroc était un pays berbère, ce qui n’est pas une insulte…. Hé bien admettons que c’est un pays berbère (si les historiens partagent ce point de vue) qui aujourd’hui parle l’arabe et qui ne renie pas son passé pour autant. Et passons à la question suivante qui est : que faisons-nous pour combattre l’analphabétisation des catégories sociales les plus défavorisées afin d’éviter son exclusion sociale ?
    Ne commettez pas l’erreur des corses qui sont entrés dans le cycle de la violence armée et où assez fréquemment se mêle terrorisme (sans vouloir entrer dans un autre débat sur la libération des territoires occupés, ce qui n’est pas le cas pour la Corse) et banditisme.

    Calme et sérénité à tous

    Pardon pour ce texte un peu long, mais le sujet est complexe et mérite développement

    #201483

    Sujet: La netiquette

    dans le forum Débats
    Alain
    Membre

    Bonjour à tous

    Il y a une certaine codification sur les forums et chats du net qui permet d’éviter les malentendus.

    Le tutoiement est généralisé. Il a l’avantage de ne pas créer de barrières d’âge et sociales. La langue arabe a déjà réglé cette question me semble t il ?

    Donc pour ma part, j’utilise le tutoiement dès que je suis sur un forum ou un chat, et ne soyez pas désagréablement surpris si vous aves utilisé le vouvoiement dans vos réponses.

    L’utilisation des raccourcis d’écriture. Il est recommandé de ne pas en abuser dès lors que celà rend la lecture plus difficile. Petit rappel : il appartient à celui qui veut communiquer de faire l’effort de se faire comprendre, et non pas à celui qui reçoit l’information.
    Par ailleurs, l’usage des claviers est bien plus pratique que sur un télé mobile …. je ne vise personne …. mais j’ai des noms en tête 😆 😆 n’est ce pas Mr F… ? 🙄

    Ne pas confondre également ceux qui font de véritables efforts pour s’exprimer en français et qui le maîtrise moins bien et ceux pour qui c’est devenu une (mauvaise) habitude. Autant les premiers attirent toutes les sympathies et toutes les indulgences pour leur effort, autant les autres irritent leurs lecteurs.

    Pour ceux qui écrivent avec un clavier arabe, ce qui est bien évidemment leur droit, je ne ferai aucune réponse car, hélas, je ne comprends pas.

    #201482
    Iznassen
    Membre

    La demande d’un visa Schengen relève du parcours du combattant. Queues interminables, nuits blanches et stress sont le calvaire pour les personnes désirant se rendre en Europe. Pour en finir avec ces situations «humiliantes», les services consulaires innovent. Après l’Espagne (cf. -www.leconomiste.com), c’est au tour de la France de mettre en place une nouvelle organisation du service des visas.
    Désormais, il faudra passer par l’internet -histoire d’être à la page- pour effectuer sa demande. Ainsi, il faudra prendre rendez-vous via le site web du consulat -www.consulfrance-ma.org.

    Le nouveau système concerne les demandes de visas touristiques dont les candidatures constituent environ 60% des dossiers présentés au consulat. En clair, les intéressés devront choisir sur le site Internet une date de rendez-vous parmi celles proposées. Mais attention! Le visa pour la France n’est plus une affaire de deux jours. La demande doit être faite longtemps à l’avance. Gilles Bienvenu, consul général, explique qu’il s’agit de «rompre avec cette habitude de dépôt de dossier au dernier moment». Avec le risque d’un dossier traité «à la va-vite» et refusé pour «mauvaise évaluation». La procédure d’obtention de visa a été repensée en préparation à la saison estivale où le nombre de demandes passe du simple au double, soit environ 400 candidatures quotidiennes à 800. Un rush qui se répercute par des files d’attente sans fin.

    La nouvelle formule de rendez-vous devrait être opérationnelle dès la fin du mois de juin. Sa mise en place n’attend que l’installation du logiciel de gestion électronique.

    La question se pose cependant quant à l’adaptabilité d’un tel système à la population marocaine. Celle-ci connaît toujours une faible connectivité et des connaissances en informatique encore réduites. Mais pour les responsables français, «il n’est plus question de recevoir des gens comme cela». Ils expliquent que des solutions spécifiques pourront être trouvées pour des cas particuliers.
    A signaler que certaines catégories de dossiers continueront à bénéficier de traitement de faveur et de procédure facilitée. Il s’agit notamment des chefs d’entreprises, des membres d’organismes rattachés à la Chambre de commerce ainsi que les candidatures à l’obtention de visas long séjour, pour études notamment.

    Pour le moment, la présence physique n’est pas exigée notamment pour les personnes représentées par un courtier dûment habilité, pour les voyages de groupes ou pour les demandes familiales.
    Cela risque de changer avec l’instauration prochaine des visas biométriques dans tous les consulats des Etats de l’espace Schengen.

    De 35 à 60 euros

    L’automne prochain sera chaud avec la flambée des tarifs des visas Schengen. De 35 euros (385 DH) à 60 euros (660 DH). L’augmentation est justifiée par l’instauration prochaine des visas biométriques dont la réalisation nécessite des équipements et outils de travail plus coûteux.
    La mesure concerne tous les pays de l’ensemble Schengen et devait entrer en vigueur dès cet été.

    L’échéance a aujourd’hui été repoussée au début de l’année 2007.
    Parmi les majeures conséquences de ce changement, la nécessité de la présence physique du postulant qui devra déposer ses empreintes digitales (comme pour les visas US). Des mesures encore plus compliquées qui porteront peut-être à la hausse le taux de refus des visas déjà assez important. Au consulat français, il est de 38% environ.

    Ichrak Moubsit
    Source : L’Economiste

    communiqué arabe

    #212313

    En réponse à : Les extraterrestres

    Anonymous
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    En fait voici le texte exact du verset coranique qui peut répondre à ton interrogation: « Dieu est Celui qui a créé sept cieux, et comme terre ce qui est semblable à (ces cieux) » (Coran 65/12). Le verset établit une similitude entre les sept cieux et la ou les terres.

    La première question qui se pose ici est de savoir sur quoi porte cette similitude entre les sept cieux et les sept terres ?

    Porte-t-elle sur la forme (ash-shakl), auquel cas le verset voudrait dire que Dieu a créé une ou des terres qui ressemblent aux cieux ; ou bien porte-t-elle sur le nombre (al-‘adad), auquel cas le verset voudrait dire que Dieu a créé sept terres comme Il a créé sept cieux ?

    An-Nawawî dit que la première réponse est peu probable (Shar’h Muslim, tome 11 p. 22). La similitude porte donc sur le nombre, le verset signifiant que Dieu a créé sept cieux et qu’Il a créé sept terres.

    Une autre question se pose ensuite : que représentent les sept terres dont il est question dans ce verset ?

    Certains savants sont d’avis qu’il s’agit de sept planètes « terre », séparées les unes des autres (ils n’ont bien sûr pas employé le terme « planète », mais c’est le terme contemporain qui semble correspondre à ce qu’ils ont écrit).
    Il y a un Hadîth qui mentionne explicitement qu’au-dessous de la terre sur le sol de laquelle nous vivons, il y a une autre terre, située à une distance de cinq cents années par rapport à notre terre ; en-dessous de cette seconde terre se trouve une troisième terre, située elle aussi à une distance de cinq cents années par rapport à la deuxième ; et ainsi de suite, jusqu’à la septième terre (rapporté par At-Tirmidhî, n° 3298). Ce Hadîth n’est cependant pas authentique d’après Al-Albânî.
    Et puis il y a une parole de Ibn Abbâs qui, en commentaire du verset « Dieu est Celui qui a créé sept cieux, et comme terre ce qui est semblable à (ces cieux) », dit : « C’est-à-dire qu’il y a sept terres. Sur chaque terre il y a un Adam comme votre Adam, un Noé comme votre Noé, un Abraham comme votre Abraham, un Jésus comme votre Jésus, et un Prophète (Muhammad) comme votre (Muhammad) » (cité dans Fat’h ul-bârî, 6/352, une version très voisine est citée dans Tafsîr Ibn kathîr 4/337). L’authenticité de cette parole fait cependant l’objet d’avis divergents (je vais y revenir), et Cheikh Thânwî écrit : « Etant donné que les savants prédécesseurs eux-mêmes n’étaient pas unanimes sur son authenticité, on ne devrait pas amener le public à croire qu’il est nécessaire de croire en cette parole ». At-Thânwî relate malgré tout l’explication que Al-Alûssî a donnée de cette parole de Ibn Abbâs : « Cela signifie que sur chacune de ces terres habitent des gens qui descendent d’un père unique, ce qui est un fait similaire au fait que sur notre terre les gens descendent tous de Adam. Et puis qu’il a existé sur chacune de ces terres des personnalités qui y ont eu une place éminente et similaire à celle que sur notre terre Noé, Abraham, etc. ont eue » (cité dans Bayân ul-qur’ân, tome 12 p. 18). Voici un très bref aperçu de la divergence existant entre les spécialistes quant à l’authenticité de cette parole de Ibn Abbâs :
    – selon Al-Bayhaqî, la chaîne de transmission de cette parole de Ibn Abbâs est authentique (Tafsîr Ibn Kathîr 4/337) ; Ibn Hajar a quant à lui authentifié une autre parole de Ibn Abbâs, plus succincte mais de même substance (Op. cit.) ;
    – selon Ibn Hibbân, par contre, cette parole est faussement attribuée à Ibn Abbâs (« mawdhû' ») (Rûh ul-ma’ânî, cité par At-Thânwî, Bayân ul-qur’ân, 12/18).

    D’autres savants pensent que les sept terres qu’évoque le verset « Dieu est Celui qui a créé sept cieux, et comme terre ce qui est semblable à (ces cieux) » sont tout simplement sept couches présentes sous nos pieds (fin de citation de l’avis de ces savants : cet avis pourrait désigner sept couches de l’écorce terrestre ou sept couches des profondeurs de la planète terre). Al-Bukhârî et An-Nawawî sont de cet avis (Al-Jâmi’ as-sahîh, bad’ ul-khalq – mâ jâ’a fî sab’i aradhîn wa qawlillâhi ta’âlâ Allâh ulladhî khalaqa sab’a samâwâtin wa min al-ardhi mithlahunna –, et Shar’h Muslim, 11/48). Ils se fondent pour cela sur le Hadîth authentique du Prophète : « Celui qui aura usurpé ne serait-ce qu’un empan de terrain le portera en carcan depuis sept terres » (rapporté par Al-Bukhârî, n° 3023, Muslim, n° 1610). An-Nawawî écrit : « Voilà clairement l’affirmation que les terres sont sept couches (« sab’u tabaqât »). Ceci correspond à ce que Dieu a dit : « Dieu est Celui qui a créé sept cieux, et comme terre ce qui est semblable à (ces cieux) ». »

    Si la parole attribuée à Ibn Abbâs parle donc bien, en commentaire de ce verset, de sept terres habitées par des sortes d’humains, son authenticité ne fait pas l’unanimité. De plus, au regard du Hadîth du Prophète rapporté par Al-Bukhârî et Muslim et que nos venons de voir, il est tout aussi possible que le verset parle tout simplement de sept couches de l’écorce terrestre. Malgré tout, je ne pense pas que considérer probable l’existence d’humanoïdes extra-terrestres contredise en soi un principe de l’islam, puisqu’un savant comme Al-Alûssî a clairement évoqué la probabilité de l’existence d’autres terres habitées (wallâhu a’lam, prière aux frères et aux sœurs compétents de me le dire si je me trompe). Ce que je dirai donc c’est que je ne sais pas si, ailleurs dans l’univers, il existe ou il n’existe pas des humanoïdes comparables à nous, vivant sur une planète comparable à la nôtre ; mais s’il s’avérait qu’ils existent, leur Créateur et Pourvoyeur serait aussi Dieu l’Unique et ils vivraient eux aussi l’épreuve de la vie avant d’être rétribués.

    Wallâhu A’lam (Dieu sait mieux).

    #213503
    Alain
    Membre

    Bonjour reoujdi,

    Merci pour tes conseils.

    Je dois aller à Oujda vers la fin octobre. J’ai des contacts avec des marocains et des français que j’ai connu dans le cadre de mes activités.

    En passant par ce site, je tente d’avoir d’autres contacts, d’autres points de vue sur la question du développement local. Et essayer de comprendre en partie les raisons du défaitisme ambiant.

    J’ai l’habitude dans ma méthodologie d’enquête d’avoir 2 approches complémentaires.

    La 1ère est très classique et consiste à énumérer et à quantifier toutes les variables d’étude. Cette phase implique une forte distanciation au regard de l’objet.

    La 2ème approche consiste à s’immerger dans le débat local, à prendre parti, autrement dit : « à vivre avec les sujets » ….. même si c’est parfois un peu douloureux 🙄

    La complémentarité de l’étude de l’objet et du sujet me permet de faire mieux (selon moi) le tour d’une question.
    L’enquête « participative » a par ailleurs l’avantage de faire intervenir la pensée et l’affect qui me semblent être les 2 outils de travail les plus complémentaires en sociologie.

    L’aspect expérimental de cette démarche est le paradoxe suivant : il s’agit de l’espace de mon enfance, donc d’un très grand affect; et de « sujets » dont l’attitude va de la plus grande hostilité à la plus grande hospitalité.

    En d’autres termes, il y a là tous les éléments de la passion.

    Mais, j’ai les reins solides 😳 ( en toute imodestie) 😆 …. et nous verrons bien au fur et à mesure.
    Ce qui me réconforte ce sont les messages personnels que je reçois en direct afin d’échapper aux censeurs ….

15 réponses de 2,551 à 2,565 (sur un total de 2,767)
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