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7 réponses de 136 à 142 (sur un total de 142)
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    Rebonjour M’Chichi,
    Oui. Il y a beaucoup de Hassani dans cette région mais aussi dans le sahara. L’Emir Abdelkader s’appellait Ben Mouhiedine el hassani el hachemi.
    Personnellement, je fais partie de la deuxième génération dans ma famille à porter ce nom. Pour moi, ce n’est pas le plus important. Je suis plutôt partisan de cette fameuse phrase « l’homme est celui qui dit je suis plutôt que mon père était ».
    La relation avec l’Orient est indéniable. Géographiquement, c’est une relation continue contrairement à celle avec l’Europe qui est hachée par la mer. Des flux migratoires et des invasions, il n’y en a pas eu que de l’Europe et de l’Orient vers le Maghreb mais aussi du Maghreb vers l’Orient et l’Europe. Voici quelques preuves:
    Vers l’Orient :
    – Le roi lybique Cheshnoq a envahi l’Orient jusqu’à Jérusalem autour de l’an 300 avant JC. Il a aussi installé son fils à la tête du trône de la 22 ou 23ème dynastie pharaonique en Egypte.
    – Quand les Fatimides ont déménagé de Tunisie vers le Caire, toute la confédération des Masmoudas est partie avec eux. C’était les Masmoudas le vrai pouvoir puisque les Fatimides étaient juste une petite famille et les Masmouda une confédération tribale. En musique, les Egyptiens jouent un rythme qui s’appelle le Masmoudi. Un rythme qui n’existe plus au Maroc.
    – En 1917, on a compté 3000 habitants maghrébins à Al Qods.

    Vers l’Europe :
    Ne parlons même pas de l’Espagne où les Moros ont laissé tellement de traces que personne ne peut ignorer. Les Moros sont les Maures : Habitants
    de la Mauritanie Tangirine (Tanger) ou la Mauritanie césarienne (actuelle Cherchell). La Tunisie s’appelait à l’époque l’Ifriquiya.
    Vous avez dit que vous avez vécu 12 ans en France. Vous avez certainement entendu parler du Massif des Maures ou de Castelmourou et bien d’autres lieux qui témoignent de la présence Nord-africaine en Europe. J’étais même en Irlande où on trouve des traces de nos ancêtres.
    Pour tout vous dire, je suis partisan de la prise en considération de notre histoire entière et totale. Je n’aime pas qu’on hache notre histoire et encore moins qu’on nous disent que nous étions des barbares et que c’est le colonialisme nous a civilisé. De la même manière, je refuse d’entendre que notre histoire a commencé avec l’arrivée de l’Islam qui nous a sorti de la Jahiliya vers la lumière. C’est pour cela que je persiste en disant les habitants d’Afrique du Nord étaient croyants en dieu et le jour de la résurection à l’époque ou la Kaaba était encore entouré de Asnams. Je pense Monsieur M’Chichi qu’il n y a aucune insulte en disant cela.
    Concernant la relation entre Algérie et Maroc, je suis issu comme beaucoup de gens d’un couple algéro-marocain … et je suis complétement d’accord avec vous.

    Pour les harkis, je suis heureux de lire quelqu’un parler de tragédie. Je pense qu’on a trop limiter cette histoire à une question de trahison sachant que la signification historique du mot harka est tout simplement mobilisation. A l’époque de L’émir Abdelkader, on disait harkat Abdelkader ou celle de Ben Smail et même harkat franssa pour les tribus qui avaient rejoint les Français dès leur arrivée en 1830.

    Désolés pour la longueur du texte et au plaisir.

    #213330

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    AZERF ET LE MYTHE DE « LA JUSTICE COUTUMIÈRE BERBÈRE »
    RÉFLEXIONS SUR LE DROIT AU MAROC
    Mustapha El Qadéry, Rabat

    Amara n umagrad ad ira ad issagw, dat yan usemaqqel f umezruy n mamenk ad tusnmalant tghawsiwin izdin d uzerf d tsertit n Merrok, isragen yiwin ayelligh ur testi tenbâdt tanamurt xs yan wanaw n uzerf, llid tkusa gh umezruy nnes d taysiwin, ad yeg azerf anamur unsîb llig teffagh daw uzaglu n Fransa d Sbanya, trar f usga azerf mu ttinin làurf sul ilan g kran tsgiwin d kran igran izdin d tudert tamettit n kigan d imezdaghen n tmazirt.

    À travers une étude socio-historique de l’organisation de la justice et de l’espace politique de l’Empire chérifien à l’époque coloniale, M. Qadéry tente de comprendre les raisons de l’imposition d’une norme juridique particulière par l’État marocain indépendant. Considéré par ce dernier comme national et légitime, ce droit a été imposé au détriment de l’azerf, le droit coutumier. L’azerf est cependant encore en usage dans certaines régions et couvre plusieurs domaines de l’activité sociale et professionnelle.

    By means of a socio-historical study of the organisation of the judicial system and the politics of the Cherifian Empire during colonial times, M. Qadery tries to understand the reasons for imposing a particular judicial norm by an independent Moroccan state. The imposition of these laws, considered by Morocco to be national and legitimate, was at the detriment of azerf, the traditional law system. Azerf is, however, still in use in certain regions and covers various fields of social and professional activity.

    Le système juridique offre une matière de réflexion aussi importante que le législatif et l’exécutif pour l’étude d’un système politique. L’organisation du juridique peut offrir une image sur le développement politique d’un État et clarifier la nature des relations et des rapports des acteurs politiques et de l’État avec la société, et plus précisément de l’État avec les citoyens et les acteurs du développement économique.

    Ce n’est pas un hasard si la justice constitue aujourd’hui un chantier parmi d’autres pour la consolidation de l’État de Droit au Maroc. Elle en est le principal instrument. La nature de ses lois, leur intégrité, leur application et leurs concordances avec les normes internationales en matière de justice civile et économique constituent des critères déterminants retenus par les investisseurs étrangers ou les organismes internationaux pour établir leurs avis sur les systèmes étatiques et leurs potentialités de développement.

    L’intérêt de cette esquisse qui reprend des éléments d’une réflexion entamée lors de ma recherche doctorale (1995), est de m’interroger sur la notion du Droit et de ce que l’État indépendant au Maroc avait retenu comme droit national et légitime. Le droit n’est pas uniquement un ensemble de théories et de règles absolues, il est le miroir dans lequel se réfléchit la vie d’un peuple. Il est déterminé, en principe, par les faits sociaux de ce peuple. Aujourd’hui encore, le droit marocain (celui appelé berbère) demeure une source inépuisable pour la constitution et la consolidation de l’État de Droit et de la modernisation des constructions juridiques, qui doivent, bien-sûr, prendre en compte les mutations sociales et culturelles en cours, relèvent M. Tozy & M. Mahdi (1990). Quand le fait social se modifie ou disparaît, la règle juridique tombe en désuétude, disait G. Surdon en 1929, ancien enseignant du « droit musulman » et du « droit coutumier berbère » à l’Institut des hautes études marocaines.

    L’angle par lequel je m’interroge sur le droit au Maroc est azerf ou ce qui est connu sous le terme « droit berbère », résumé à l’époque coloniale de la zone française dans l’expression « justice berbère. » Cette terminologie en vigueur durant la période coloniale a été disqualifiée de facto au lendemain de l’indépendance, sans débat et sans s’interroger sur cette « invention » coloniale qui a discrédité pour très longtemps les institutions et les modes d’organisations sociales au sein des États post-coloniaux nord-africains. Avant de procéder à l’examen sommaire de cette approche, une mention particulière est consacrée d’abord aux trois espaces juridiques que le Maroc a hérités de la période du protectorat. Un territoire sous tutelle de l’autorité française au «sud», l’autre au nord sous tutelle espagnole et un autre à Tanger sous protectorat « international. » À noter que deux autres espaces juridiques seront intégrés à la « justice nationale » marocaine, l’un en 1969 après le départ de l’Espagne de la ville d’Ifni et du territoire des Aït Baâmran, l’autre en 1975 après le départ de la même Espagne du Sahara occidental. Chacun des deux espaces était régi par des lois propres, et ne dépendaient pas, à l’époque du protectorat, du système en vigueur dans la zone dite khalifale au nord du pays.

    1. Les trois espaces juridiques sous le protectorat

    Les territoires qui ont eu l’indépendance sous l’égide du sultan Ben Youssef, devenu le roi Mohammed V en 1956, avec une nouvelle légitimité, sont au nombre de trois. La zone française de l’empire chérifien dont la capitale est Rabat, à la tête de laquelle se trouve le sultan et le résident général de France ; la zone espagnole de l’empire chérifien à la tête de laquelle se trouve un khalifa (adjoint) du sultan et le Commissaire espagnol, résidant à Tétouan ; enfin la zone internationale de Tanger où le sultan de Rabat était représenté par un naïb (délégué) accrédité auprès des puissances internationales qui cogéraient l’espace municipal de la ville. Chacune des trois zones disposait de son Bulletin officiel et de ses propres lois selon l’organisation retenue par les puissances protectrices en accord avec le Sultan à Rabat, son khalifa à Tétouan ou son naïb à Tanger.

    La déclaration de l’indépendance du Maroc faisait suite aux accords d’Aix-les-Bains et la déclaration de La Celle Saint-Cloud, confirmés par la signature du traité de l’indépendance par le premier président du Conseil du gouvernement du Maroc, Mbarek Bekkaï, à Paris et à Madrid. Cette signature mettait un terme au traité du protectorat du 30 mars 1912, établi entre le Sultan et le gouvernement français. Pour rappel, la France avait procédé, après la signature de ce traité, à la conclusion d’accords sur la zone Nord de « l’empire chérifien » avec l’Espagne (traité du 27 novembre 1912) et « la zone internationale » de Tanger avec les autres puissances européennes en fonction du traité d’Algésiras de 1906 et d’autres traités bilatéraux entre la France d’une part et l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie d’autre part.

    2. La justice dans la zone française de l’empire chérifien

    Le XXe siècle marocain n’a pas encore fait l’objet de recherches sérieuses qui pourraient nous offrir de la matière brute, c’est-à-dire l’inventaire des dispositifs des politiques coloniales dans les trois zones, voire les cinq zones qui constituent le Royaume du Maroc d’aujourd’hui. Quelques recherches ont eu lieu, par des Français ou des Marocains qui ont cherché surtout à « répondre » à la recherche de la période coloniale ou à «défendre» les idées « nationalistes » sur le Maroc, son passé et son devenir « arabistes » (vision nationaliste) ou « arabo-islamistes » (vision salafiste d’essence wahabite). On est encore loin d’une recherche scientifique «nationale» capable de relever le défi sans le halo passionnel qui continue à marquer sa production à forte connotation idéologique ou partisane, et qui s’inscrit dans un suivisme sans bornes de « l’Occident » ou de « l’Orient » sans prendre le soin de s’interroger sur «soi» et l’histoire de «soi» avant de choisir son « camp »… scientifique.

    Le domaine judiciaire et l’organisation de ce domaine «sensible» n’ont pas fait l’objet, à ma connaissance, d’inventaire pour comprendre le système d’organisation durant la période de protectorat. Tout ce qui porte sur la justice est résumé dans le débat sur «la justice berbère» en opposition à la chariaâ (loi dite musulmane). Ainsi, les idées dominantes sur le dahir dit « berbère » vu et perçu, comme un dahir qui a visé « la séparation » des « Berbères » et des « Arabes » (catégories inventées par la colonisation), la soustraction des « Berbères » à la justice du Sultan ou encore le dahir de l’évangélisation des « Berbères », sont les seules connues et diffusées à propos de la justice durant cette période. À part ceci, rien et absolument rien sur les étapes de la mise en place de la modernisation de la justice par la France, conformément au traité de protectorat, par lequel le sultan avait délégué au gouvernement la République française l’unification et la modernisation de «l’empire chérifien», par l’intermédiaire du commissaire résident général de France au Maroc qui possédait les pleins pouvoirs dans le domaine.

    Aucune recherche ne s’est intéressée non plus à la notion de chraâ (juridiction musulmane), son contenu, les agents chargés de son application et les domaines d’application des champs juridiques concernés par la dite chariaâ musulmane. Pendant « la protestation » contre le dahir dit « berbère », le mot d’ordre était celui de l’intégration des Berbères à la chariaâ du Sultan. Or, la chariaâ dont parlait « les nationalistes » n’était appliquée que dans le domaine du « statut personnel » chez les catégories citadines du sillage du Makhzen (qui ne possédaient pas de terre à faire hériter), le reste des lois qui concerne « les indigènes » était régi par des codes mis en place par la puissance protectrice, et les agents chargés d’appliquer la loi sont les caïds, les pachas et les tribunaux chérifiens présidés par des notabilités marocaines. Il s’avère donc que le dahir dit « berbère » n’avait pas pour objet principal la réglementation du « statut personnel », mais la réforme de la coutume pénale et du statut foncier des terres des tribus. En ce sens, le dahir visait en premier lieu à dessaisir les tribus de leurs terres en faveur des colons et de leurs collaborateurs marocains. Et, de ce fait, ni le discours « nationaliste », ni le discours « savant » post-colonial n’ont relevé la nature de ce dahir et ses véritables motivations. Et en second lieu, ce dahir entendait la « répression des crimes » commis en territoire « berbère », quelle que soit la condition de son auteur (article 6), selon le code pénal français en vigueur dans les autres régions du Maroc, et ce, dans l’objectif d’appliquer la peine de mort en territoire dit « berbère » dont la majeure partie était encore à la date de la promulgation du dahir en « dissidence ». Quelles étaient les tribus cataloguées comme « berbères » et selon quels critères ? Pourquoi des tribus « berbères » ont été exclues des circulaires vizirielles qui désignaient les tribus dites « berbères » ? Pourquoi les tribus qui dépendaient du « domaine » du Glaoui n’étaient-elles pas concernées par cette loi ?

    On peut avancer pour le moment que le débat sur le droit, et une éventuelle anthropologie de ce droit et les « sociétés » qui l’ont créé, ne peut avoir lieu sans une compréhension totale du système juridique durant la période coloniale. Comment était-il organisé ? Selon quelles lois et procédures ? Qui rendait la justice et au nom de qui ? Quelle est la place du Caïd (puissant tribal sans formation juridique) et celle du Pacha (puissant citadin sans formation juridique) dans la juridiction de l’empire chérifien ? Quelle est la place des tribunaux chérifiens, les tribunaux de coutume, les jmaâs judiciaires et le Haut tribunal chérifien dans le système juridique dans la zone française ? Comment a eu lieu l’évolution dans le temps et dans l’espace, l’organisation de la justice qui a suivi la pax française imposée après une longue conquête militaire sanglante dont « les Berbères » furent les principales victimes ? Les Caïds et Pachas nommés par le Sultan en ville et en tribu appliquaient-ils la chariaâ musulmane ? Selon quels procédés et procédures ?

    Et la justice en territoire de protectorat espagnole, comment fonctionnait-elle ? Avait-elle son « dahir berbère » ? Comment a fait l’Espagne dans l’organisation de sa «justice» de ses « Berbères » et comment l’avait-elle organisée et selon quelles lois ? Et Tanger ? Comment s’y déroulait-elle ? Quel était le statut des « indigènes », des « Berbères » dans le dispositif judiciaire international de Tanger ? Quelle était la place de la chariaâ dans ces territoires ? Et quels sont les combats des «nationalistes» dans ses régions dans le domaine juridique ?

    On ne sait rien de ces dispositifs en langue française et en langue arabe, ce qui les rendent indisponibles puisque la langue espagnole n’avait pas acquis le même statut que les langues française et arabe au Maroc post-colonial. On pourrait supposer que le Maroc indépendant avait choisi de généraliser « le modèle arabo-français » sans se soucier du « modèle espagnol » et sa possible « richesse » linguistique et judiciaire. Pourquoi cette élimination de « l’héritage espagnol » par le Maroc post-colonial ? Quant à l’héritage « berbère », il fut simplement éliminé.

    Sans un inventaire complet de l’ensemble de l’organisation judiciaire durant la période coloniale et ses trois zones, ainsi que celui des sous zones qui le constituait (justice rabbinique, justice berbère, justice de chraâ, justice française, justice des caïds et pachas, justice des jmaâs judiciaires, justice chérifienne, justice consulaire, justice mixte, …), sans un inventaire des dahirs, circulaires et textes qui ont fait offices de lois par lesquels les puissances protectrices avaient organisé leurs espaces respectifs de domination, on ne peut pas étudier le droit au Maroc, ses origines et les limites des différentes réformes qu’il a subies durant la période post-coloniale. Comment peut-on comprendre et étudier la «justice berbère» dans la zone de protectorat française en l’absence d’études sur l’ensemble du système judiciaire dans la zone française de l’empire chérifien ? Il serait illusoire de débattre sur la « justice berbère » sans comprendre le système français au Maroc dans son ensemble et les politiques qui ont régi la philosophie des bâtisseurs du Maroc moderne, « pacifié » et « unifié » sous l’égide du Sultan au nom duquel la France avait mené de bout en bout son entreprise « d’intégration » et « d’unification ».

    3. La « réforme » de la justice au lendemain de l’indépendance

    La « justice berbère » était perçue par l’ensemble des observateurs (de l’époque et d’aujourd’hui) sous l’angle du « dahir berbère », dahir qui n’a jamais existé, considéré comme une pure invention des « nationalistes » (M. Mounib, 2002). Ils en ont même fait le dahir de « la discorde » et de « la naissance » du mouvement politique marocain qui s’inspire de l’arabisme et du salafisme. Ce dahir, dit « berbère », est celui du 16 mai 1930 (17 hija 1348), intitulé exactement, « dahir réglant le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues des mahkamas pour l’application du chraâ ». Il fut l’unique dahir mentionné comme tel dans la réforme engagée par l’État indépendant. Le dahir n° 1-56-014 du 6 chaabane 1375 (19 mars 1956) supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne précise dans son article 3 que toutes les dispositions contraires au présent dahir et notamment celles des dahirs des 7 kaada 1338 (24 juillet 1920) et 17 hija 1348 (16 mai 1930) sont abrogés. Le dahir du 24 juillet 1920 est celui portant sur la direction des affaires chérifiennes dont dépendait l’ensemble de la justice durant la période du Protectorat en zone française, et le dahir du 16 mai 1930 est le fameux dahir dit «berbère» portant sur la création de tribunaux dans les régions régies par la justice dite coutumière dans la zone française de l’empire chérifien. Il est curieux de constater que ce dahir de 1930 est le seul mentionné comme dahir à abroger, alors qu’il fut modifié par dahir du 8 avril 1934 (le dahir de 1956 ne mentionne pas cette modification) et nous pousse à l’interrogation suivante : Pourquoi le dahir de 1956 mentionne-t-il uniquement ce dahir de 1930 ? Cette omission de la modification subie par dahir du 8 avril 1934 signifierait-elle la reconnaissance de sa validité ?

    Après le transfert de la capitale de Fès à Rabat, loin des « Berbères », les services du protectorat de la zone française avaient mis en place un Bulletin officiel, en français et en arabe, afin d’y publier dahirs, circulaires et autres textes de lois qui les rendaient légaux par leur publication, selon la conception nouvelle de la légalité et de la légitimité. Un Code des obligations et des Contrats avait vu le jour, et fut promulgué par dahir du 12 août 1913. L’article 475 de ce dahir précise que la coutume et l’usage ne sauraient prévaloir contre la loi lorsqu’elle est formelle. Comment comprendre le sens de la coutume et de la loi d’après ce texte ? Il est clair que la loi est celle proposée par la puissance protectrice, quant à la coutume, c’est la loi des «indigènes» qui n’a aucune place dans les buts à vocation coloniale de la «modernisation» de l’empire chérifien. En Algérie voisine, nous rapporte J. Berque (1955), les magistrats français considéraient comme un corps de coutumes, l’ensemble des droits locaux, d’origine islamique ou non, par opposition au code civil. Cette tendance française de la conception de la coutume est fortement tributaire à la théorie romano-canonique de la coutume, qui donne à celle-ci un sens strict et précis, en parfaite opposition avec la conception anglaise et la place centrale qu’elle accorde à la coutume et à sa conception dans son propre système juridique. Que pourrait peser la coutume «indigène» face à la loi allogène dont les porteurs étaient convaincus de l’humanisme de l’esprit de la mission civilisatrice qui les animaient ?

    La réforme du système héritée de la période coloniale fut entamée avec le dahir du 19 mars 1956, supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne. Il fut suivi par une série de dahirs visant la mise en place de nouveaux tribunaux de l’État indépendant dans les trois zones héritées, et plus tard les dahirs relatifs aux textes de lois qui font office de code. Pour l’organisation des tribunaux, on peut citer les huit premiers dahirs publiés en la matière :

    Dahir relatif à l’organisation et au fonctionnement des juridictions de droit commun (4 avril 1956)
    Dahir portant création de tribunaux régionaux et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de vingt-quatre tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (10 juillet 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués dans le ressort des anciens tribunaux coutumiers (25 août 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de cadis dans les anciennes tribus dites « de coutume » (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de cadis dans les anciennes tribus, dites de « coutumes », et déterminant leur composition et leurs ressorts (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (25 août 1956).
    D’autres textes suivront plus tard, et entre 1956 et 1958, période du bouclage du dispositif juridique et judiciaire, les textes et dispositifs ont été menés par une commission composée de juges des ex-tribunaux chérifiens de la zone française, de Allal Al Fassi, Mokhtar As Soussi et Mustapha Bel Arbi Al Alaoui (trois éminentes personnalités de tendance salafiste), ainsi que le prince Hassan comme président honoraire de la commission au titre de ses compétences dans le droit français. Les textes adoptés étaient un amalgame entre la loi française et la loi makhzen disait un observateur américain de l’époque, I. W. Zartman (1964). Ce dispositif connaîtra son apogée avec « la marocanisation » de la profession et «l’arabisation» des textes français en 1965, ce qui a entraîné le champ juridique marocain dans un nouveau labyrinthe et qui soulève ainsi une nouvelle problématique.

    L’État national indépendant n’avait fait qu’intégrer les différentes zones héritées de la période coloniale à l’héritage jacobin français. « L’unification » et l’intégration des différents espaces juridiques au sein du même espace « national », au lendemain de l’indépendance ou de 1975, ne se passa pas sans heurts entre l’État et « les citoyens » des régions concernées. Ceci n’est pas spécifique au Maroc ou à la nature de son « régime ». L’Algérie voisine, « socialiste » « populaire » et « révolutionnaire », n’a pas échappé à la règle de reconduction pure et simple des lois « coloniales » au lendemain de l’indépendance. L’Algérie avait changé de législateur sans changer de législation, disait E. Chalabi (1992)

    4. Azerf ou la loi positive marocaine et le faux débat

    L’ensemble des éléments soulevés ci-dessus a contribué à fausser le débat sur azerf et la loi d’origine marocaine que la majorité des recherches ont réduit au statut de coutume selon la terminologie française et le sens de la coutume en droit français. Comment aborder ce sujet réduit à sa version la plus caricaturale dans laquelle la terminologie juridique française de l’époque coloniale l’avait confiné ? « Les nationalistes » et les chercheurs qui ont repris leurs visions dans le champ savant ont contribué à « disqualifier » la loi positive marocaine et ont opposé systématiquement la notion de chrâa à azerf sans se poser la question sur la nature du chraâ et ses domaines d’application au Maroc avant et pendant l’intervention coloniale.

    La recherche marocaine reste encore pauvre dans ce domaine. Et il lui a suffi que la recherche de la période coloniale s’intéresse aux lois dites «coutumières», à des fins politiques de domination et non de valorisation, pour disqualifier celle-ci et l’expulser du domaine de l’enseignement universitaire et du cursus de formation des magistrats et professionnels de la justice aujourd’hui, par crainte pourrait-on supposer, que ces curiosités seraient une pure invention coloniale ou encore susciter l’intérêt à ce qui peut semer la discorde au sein de la nation marocaine « arabe ». Pourtant, et jusqu’à nos jours, de nombreux domaines continuent à être régis par «la coutume» et les litiges qui surviennent dans les champs de son application ne trouvent chez les magistrats que dédain, et rarement de la compréhension voire de l’application pour résoudre des conflits dont aucun texte «officiel» ne peut trouver issue.

    Que savons-nous sur azerf (loi), ikchouden (tables de la loi), orf (coutume), kanoun, taâqqitt (écrit), tayssa et amsissa ? Pourquoi oppose-t-on systématiquement la chariâa à azerf alors que celui-ci est basé sur taguallit (serment) ? Comment se sont comportés les jurisconsultes durant les différentes périodes de l’histoire nord-africaine avec l’ensemble de ses dispositifs ? Comment se sont comportés les différents États qui se sont succédés au Maroc et en Afrique du Nord et subsaharienne avant et après l’Islam ? Que disent les Nawazil des Fouqahas à propos des litiges qui leur sont soumis et comment se déterminaient-ils ? Qu’est-ce qu’un Cadi, un Adel, un Mufti, un Faqih, un Agwrram, un Charif, un Amzzarfu, un Anflous, un Amzrag, un Amghar, un Ou Ljmaât ou un Anhcham dans l’histoire du Maroc ? Qu’est-ce que signifie la soumission ou non à l’autorité directe ou indirecte à l’autorité d’un État dans le domaine judiciaire ? Les tribus ou les villes soumises aux différents Sultans, Émirs ou encore Beys ou Deys qui se sont succédés au long de l’histoire musulmane des quatre derniers siècles en Afrique du Nord, ignoraient-elles azerf dans leur fonctionnement quand elles avaient à leur tête un représentant des autorités en question ?

    La place que la France coloniale avait réservée à la coutume ne doit pas masquer la richesse de ce patrimoine juridique, culturel et historique dont l’étude doit être développée. Nous en avons la preuve à travers L. Mezzine (1987) qui a étudié le XVIIe et le XVIIIe siècles dans l’actuel sud-est marocain. Son étude avait utilisé, entre autres, le texte d’une taâqqitt où est consignée 401 articles régissant le fonctionnement d’un qsar qui dépendait de la tribu des Aït Atta, au XVIIe siècle. Si ce texte constitue le bonheur de l’historien soucieux de comprendre le passé des Hommes dans leur relation avec leur temps et leur espace, il constitue également une source d’une grande importance pour le juriste ou l’anthropologue soucieux de comprendre la philosophie de droit sur laquelle a reposé cette production juridique, d’une société locale donnée, dans sa relation avec les autres composantes de son appartenance tribale et territoriale, ses ressources économiques et ses enjeux «stratégiques». Cette taâqqitt constitue un maillon dans la chaîne de transmission des textes relatifs aux lois, que les Français avaient trouvés en fonctionnement lors de leur arrivée, et dont certains historiens (Al Baydaq) ont mentionné le fonctionnement à l’époque de l’empire almoravide (IXe – Xe siècles).

    Le droit catalogué comme coutumier continue à fonctionner aujourd’hui en ce début du XXIe siècle, droit qui continue à pallier l’absence de droit étatique. Ce droit est en vigueur en ville comme à la campagne et continue à fonctionner malgré son expulsion par les autres droits « reconnus » (M. Tozy & M. Mahdi, 1990). On peut même citer des domaines où il fonctionne encore : l’agriculture, l’élevage, les corporations des métiers, certains domaines immobiliers, le commerce… Cette expulsion progressive qui a duré tout au long du XXe siècle a réussi l’institutionnalisation d’un ensemble de droits hiérarchisés selon les besoins des décideurs. Est-ce une raison pour ne pas chercher à comprendre comment le droit marocain a assuré la pérennité des structures sociales et le maintien de l’ordre au sein des groupements qui composent le tissu territorial, social et culturel marocain et nord-africain ? L’étude de ce droit, ses textes et nawazil y afférentes nous offrent non seulement, un élément indispensable dans l’étude et la compréhension de l’histoire du Maroc jusqu’à la conquête coloniale (L. Mezzine, 1987 ; A. Sidqi Azaykou, 2002), mais aussi les éléments d’un débat sur la re-territorialisation de l’espace national dans le contexte de l’évolution mondiale vers le régional et l’extra-national.

    Références :

    J. Berque, Structures sociales du Haut Atlas, Paris, PUF, 1955.
    E. Chalabi, « Droit, État et pouvoir de l’Algérie coloniale à l’Algérie indépendante », in NAQD, n°3, Alger, 1992.
    M. El Qadéry, L’Etat-national et les Berbères au Maroc. Mythe colonial et négation nationale, Thèse de Doctorat, Montpellier III, 1995.
    L. Mezzine, Le Tafilalt. Contribution à l’histoire du Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles, Publication de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Rabat, Série thèses 13, 1987.
    Mohmmad Mounib, Adhahir ‘al barbari’ akbar oukdouba siassiya fi al maghrib al mou’aâssir, Rabat, Dar Bou Regreg, 2002.
    A. Sidqi Azayku, «Fatawa baâdh oulama al janoub bi khoussoussi nidham ‘inflass’ bi al atlas al kabir al gharbi fi awaïl al qarn sabiâa âachar», in Histoire du Maroc ou les interprétations possibles, Rabat, Centre Tarik Ibn Zyad, 2002.
    G. Surdon, Psychologies marocaines vues à travers le droit, Conférence donnée le 21 juin 1929, au cours préparatoire au service des Affaires indigènes, Publication de la Résidence générale de France au Maroc, Direction générale des Affaires indigènes, 1929, Rabat.
    M. Tozy & M. Mahdi, «Aspects du droit communautaire dans l’Atlas marocain», in Droit et Société, Revue internationale du droit et de sociologie juridique, n°15, 1990, Genève.
    I. W. Zartman, Destiny of a Dynasty: The Search of Institutions in Morocco’s Developing Society, University of South Carolina Press, 1964.

    #211104

    En réponse à : Oujda ville berbere ou pas

    amazigh78
    Membre

    @OUJDI_PUR wrote:

    et apres mr amazigh supposons que oujda est berbere a 100% comme tu pretend et apres ??? que ca va changer ???? ca va reduire le chommage je crois ????

    et tu dis que oujda est berbere a 100% alors tu n’as qu’a le prouver

    mr amazigh personne ne peut prouver la purete de son comme vous dites (et les nazis aussi le disent )
    vu les mariages mixtes entre berberes et arabes ,turkmanes et berberes et turkmanes et arabes alors on peut plus parler de purete et dieu merci
    sois logique !!
    et enfin de compte tu parles de genetique je crois que nous avons un seul pere qui est ADAM et une seule mere qui est eve !!!!
    prouve moi le contraire !!
    sauf si vous avez un ADAM et une EVE berberes !!!

    Je suis d’accord avec toi, il n’y a pas de berberes purs.
    les marocains sont effectivement le fruit d’un mélange. La société marocains jusqu’a l’avement de la colonisation au début du 20eme siecle etait une société tribale et rurale. la plupart des tribus étaient berberophones, meme les tribus arabophones étaient d’origine berberes a part quelques une au Sahara (beni Maaqil) dans la région de rabat et a fes et tétouan (présence important d’andalous). Avec l’urbanisation pendant la colonisation, la société tribale et rurale s’est petit a petit transformé en une société citadine. Et l’urbanisation a renforcé l’arabisation du Maroc. Si bien qu’aujourd’hui la plupart des marocains se considèrent comme arabes.

    voici une preuv de la distance génétique entre marocains et arabes:
    http://putfile.com/pic.php?pic=9/25915153874.jpg&s=x1
    http://www.scs.uiuc.edu/~mcdonald/WorldHaplogroupsMaps.pdf
    j’espere que tu seras enfin convaincu.

    Etre humain
    Membre

    vraiment n’importe quoi!! les occidentaux essaient d’avancer sans faire differnce de race ou de langues entre eux , ( ex: union europeénne ) et vous vous cherchez a crée la pagaille entre amazigh et soit disant arabes , c honteux wallah . et soit disant que le gouvernement prend en compte ce que vous demandez est ce que y a de vrai bases de vrai doctrine de vrai pensées sur ce que vous demandez . le probleme au depart c’etait juste la langue et maintenant vous dites qu’ils n y aura pas de sahara marocaine sans amazigh c quoi ce chantage ?
    j’en ai vu plusieurs mais celle la c’est la meilleur .
    je ne suis pas contre la langue amazigh mais d’abord il faut penser aux obligations ( chomage pauvreté santé et autres domaines plus important que de se battre pour parler tel ou tel langue ) je peux vous donner un exemple ( la belgique est un pays ou il existe deux langue differentes flamand et wallon mais le peuple est unis meme si virtuellement le pays est divisé en deux par apport a la langue ) . alors essayez de penser realiste !!!!!!!

    #211161

    En réponse à : Oujda & la marginalisation

    mco91
    Membre

    @OUJDI_PUR wrote:

    @mco91 wrote:

    wallah khoya c un truc de malade, l un te di ke wjada c des berberes l autre te di k ils st algeriens 😯 !!!!!!!!
    demain ils vont ns sortir kon é perses 😆 😆

    dis moi toi d’ou vient le nom de mouloudia !!
    de casa peut etre
    d’ou vient l’entraineur de la mouloudia ?
    mezouad et rekkad tu les connaient ?
    pour cette haine !!

    oujda mes chere amis etait un refuge pour les algeriens pendant leur guerre contre la france et y sont installés
    et si BOUTEFLIKA est INGRAT et nekkare elkheir ne veut pas dire que le peuple algerien l’est aussi au contraire le peuple algerien a toujours affirmé que le SAHARA EST MAROCAIN ET LE RESTERA TOUJOURS

    regarde ne me fé po dire ce ke j ai po di, je voi po où ds mon intervention ta compris ke j avé de la haine pour les algeriens!!!!!!!!!!!
    pour ton information je sui la personne ki prend tjs leur defense kon je parle avec des potes nn oujdis!!!!!
    alors ta leçon garde la pour toi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    sinn excuz pour les autres pour ce HS!!!!!!

    #211154

    En réponse à : Oujda & la marginalisation

    OUJDI_PUR
    Membre

    @mco91 wrote:

    wallah khoya c un truc de malade, l un te di ke wjada c des berberes l autre te di k ils st algeriens 😯 !!!!!!!!
    demain ils vont ns sortir kon é perses 😆 😆

    dis moi toi d’ou vient le nom de mouloudia !!
    de casa peut etre
    d’ou vient l’entraineur de la mouloudia ?
    mezouad et rekkad tu les connaient ?
    pour cette haine !!

    oujda mes chere amis etait un refuge pour les algeriens pendant leur guerre contre la france et y sont installés
    et si BOUTEFLIKA est INGRAT et nekkare elkheir ne veut pas dire que le peuple algerien l’est aussi au contraire le peuple algerien a toujours affirmé que le SAHARA EST MAROCAIN ET LE RESTERA TOUJOURS

    #201027
    Alaa-eddine
    Participant

    je reprend un petit débat qui s’est déclencher dans le livre d’or (car ce dérnier n’est pas fait pour à la base 😉 )

    @el haouari wrote:

    salam alicom en revient de parler sur notre belle ville et nous revenons sur le cote tourisique la ville d oujda a beaucou de moyen touristique m ais domage que les responsable il dorment encor les jeunes attend avec impassience les changement et les projets pour cette ville de plus 1000 ans on demande pur tous les marocains et surtous les vrai oujdi pour s investir de cette vielle ville qui attend leur enfant revenir ds le monde entiers mais en espere toujour le bien avec des region riche de la nature comm jerrada touissete debdou zegzel tafougalte et saidia avec les montagne de beniznassen oujda peu devenir une vrai oujda devenir une ville qui bouge et les jeune travaille et laville devient conus de le monde entier la ville qui conu part les sportif comme ben azzi le joueur de l equipe national de regby hicham le gerrouj et l acteur kissi et d autre;;;;;;;; en aime cette ville et il faut donner pour elle il faut trensformer cette ville une ville plein d asociation pour aider les geans pauvre une ville pour le travaille social pour les desesperer les geans oublier par les riches et une ville verte pas des arbre et par l agriculture d olive la ville d oujda avec son clima sec c est avec l arbre d olivier en peu sauver les puvre fermier qui travaille dure on peu changer et en peu changer peu a peu et chquan prend sa responsabiliter et allah avec nous inchallah et salam alicom a++


    الأخ الهواري …جوابا على مختلف التساؤلات التي طرحتها والتي تتعلق بمدى الاهمال الذي تتعرض له مدينة وجدة بل والجهة الشرقية بصفة عامة …الا تظن ان المواطنين يتحملون جزئا من هذا الاهمال …لأنهم هم الذين اختاروا هذه المجالس المنتخبة والتي جل اعضاؤها اميين …الا ترى ان عمدة مدينة وجدة امي لايعرف القراءة والكتابة ؟ فكيف يمكن لانسان امي ان يعمل على تنمية المدينة وتنمية مختلف المرافق الاجتماعية والاقتصادية والثقافية …ولربما سيكرر المواطن الوجدي نفس الخطاء خلال انتخابات 2007 المقبلة …اليس كذلك …

    @el haouari wrote:

    salam alicom je vous remercie pour ton avis meme je conais pas ton nom enchante de votre conaissance et on va etre des amis inchallah pour ce livre dor oui ta raison pour ton point vue mais il faut que la societe civile bouge et les bourgois et les investisseur et tous qui aime cette ville il faut quand bouge et il faut pas attendre 2007 pou les election st salam

    @Ali wrote:

    salut mon nom c ali je me pose tout le temp la question pourquoi les sujets aborder sur le problemes d’ouverture des frontiere entre le maroc et l’algerie que s’est un probleme de conflit d’un seul coté, que seulement l’algerie est la seul qui cause des probleme pour que les frontiere ne s’ouvre pas et en meme temp le probleme en general s’est un conflit partager sur les deux coter au niveau marocain et algerien. surtout que la derniere nouvelle que le maroc a refuser le vice president algerien de venir au maroc et negocier les problemes interne entre les deux pays parce que sans communication entre les deux coter on aura aucune bonne nouvelle d’amelioration des relations entre les deux pays, si on commence a critiquer les algerien et eux nous critique alors on arrivera a aucune solution commune surtout le longuage algerien faut savoir comment communiquer avec eux pour arriver à la resolution definitive entre les deux coter . en tt les cas le peuple marocain et algerien on est des peuple ami et frere alors grace a la cuture et le sense de communication et s’assoir dans une table ronde et negocier les intérets et l’economie des deux etats et des peuples je crois qu’on peut arriver à une solution pour se probleme . on esperant que la situation s’ameliore A+

    @el houari wrote:

    salam alicom je remercie mensieur alami pour sont analyse des chose pour la frontiere je lui adresse pour oublier la quetion de la frontiere et il faut chercher les solution ds notre ville c est pas attendre la frontiere il faut qu on travaille sur les chantiers c est pas attendre bouteflika q il ouvre la frontiere les jeunes soufres et ils veulent la solution salam

    @Yasmine wrote:


    انني مغربية من مدينة وجدة الجميلة …وأفتخر بمغربيتي لهذا لاأريد ان اكتب بالفرنسية وسأكتب بالعربية …واريد ان اشارك برأيي…فمدينة وجدة بالفعل مهملة من قبل المسؤولين ، لهذا ينبغي التركيز على تنميتها اجتماعيا وأقتصاديا وفنيا …ينبغي انشاء مشاريع ضخمة تشغل الشباب العاطل …مثل المشروع السياحي بالسعيدية والذي علمت انه مشروع سياحي هائل . اما المشكل مع الجزائر فأنا اتفق مع الأخ هواري الذي قال ينبغي ان لا نعود ابدا للتفكير في قضية فتح الحدود ، فالجزائر لم تكن ابدا تريد فتح الحدود مع المغرب ، وكما قالت لي احدى الأخوات الجزائريات التي تعرف المغرب جيدا : اذا فتحت الحدود ستحدث مظاهرات اخرى صاخبة في الجزائر اشبه بمظاهرات 1992 لان الشعب الجزائري سيرى مدى التقدم والازدهار الذي حصل في المغرب رغم انه ليس بلدا بتروليا …لهذا لاتريد الحكومة الجزائرية فتح الحدود،اذن ينبغي للمغرب ان ينسى قضية فتح الحدود وحتى لا اطيل عليكم ، الى الملتقى في شهر يوليوز بمدينة السعيدية الرائعة وعطلة سعيييييييييييييييييييييييييييدة لكل اوجادة، وأخيرا لايفوتني اشكر الطاقم المشرف على وجدة سييييييييييييييييييييتي

    @Ali wrote:

    slt (on reponse a houari) suis d’accors avec toi sur ton point de vue. Mais il faut savoir que ce n’est pas seulement notre region qui souffre des problemes internes je pense que le maroc on entiers souffre . (le chomage L’analphabetisation le tot des crimes le probleme du sahara la difference social )dans tt ça je pense qu’on est dans une crises catastrophique surtout notre population il a depasser les 30 million d’habitant . tu crois à oujda la contre bande s’est par choix ??. La seul solution pour notre devellopement que notre gouvernnement à eu trouver c qu’attendre les invesstisseurs etrangers de venir invesstir dans notre pays et compliquer les demarche a nos invesstisseur locaux (bravo) . ewa allah ydir liffiha alkhir en continue à rever jusqu’a 2010 comme l’experience de la coupe du monde . si on fait la difference de notre ville oujda avec les autre ville du maroc (casa, rabat fes tangers meknes mohammedia marrakech agadir ) je pense qu’on a pas mal de temp à ratraper alors faut bien penser pourquoi ils choisissent le developpement des autre ville et ejecter oujda tt le temp. s’ils avaient pris l’intention à faire des grand projets et developper la ville de puis notre indepense on sera pas rendu au niveau de descrimination et ça sera notre ville equivalente au autre ville du maroc ou mieux . y’en a des gens a l’exterieur du maroc qui connaisse meme pas ou se trouve la ville d’oujda je vois que c la honte A+

    @Tarek wrote:

    Salut, Tout en respectant les opinions de tous je tiens à préciser une chose pour que notre ville se dévellope il faut creé un debat constructif et objectif loin de tout les sentiments, je suis d’accord avec (Ali), notre région s\’ouffre d\’une marginalisation. Qu\’on fait nos élus et le gouvernement pour la region de l\’oriental??? depuis l\’indépendance ca serais difficil de dresser un bilan posItif, même coté infrastructure on herite encore de presque 70% de ce que l\’occupant Francais nous a légué, tout le monde sait que à l\’air de la mondialisation pour qu\’une ville se dévelloppe ca prend une ouverture vers le monde, on constate alors que les fontiéres sont fermés, consulat de France fermé (personne n\’évoque le sujet), consulat d\’espagne inexistant, la mission Francaise fermés depuis les années 80 alors que reste t il ??mes amis une ville ne dévellope pas toute seule on dirait qu\’on vit sous embargo, une ville casiment fermée alors qu\’elle est la plus importante ville natale des MRE.

    @el houari wrote:

    salam alicom je remercie yasmine et ali et tariq et je suis tre fiere que je trouve des amis doujda et qui pense a cette veille ville de mille ans et mille ans d histoire et de la culture cette ville qui etait ocuper d un peu de temp par les turques et par les francais c est une ville formidable ‘{ c est abderrahmane majdoub qui a parler sur cette ville pk de poesie sur cette ville] mais avec la jeunesse qui aime cette ville elle va contunuer son eclairage ds tous le monde inchallah et salam

    @mouloudi wrote:

    assalam ya oujda vous parlez de marginiliation oui c’est on en souffre je voudrais bien avoir le numero de tel de 2M car il y as des gens qui detestent oujda meme racistes comme mr hassan fatih qui ne cesse pas de harceler la mouloudia

    @Ali wrote:

    slt (on reponse a houari) suis d’accors avec toi sur ton point de vue. Mais il faut savoir que ce n’est pas seulement notre region qui souffre des problemes internes je pense que le maroc on entiers souffre . (le chomage L’analphabetisation le tot des crimes le probleme du sahara la difference social )dans tt ça je pense qu’on est dans une crises catastrophique surtout notre population il a depasser les 30 million d’habitant . tu crois à oujda la contre bande s’est par choix ??. La seul solution pour notre devellopement que notre gouvernnement à eu trouver c qu’attendre les invesstisseurs etrangers de venir invesstir dans notre pays et compliquer les demarche a nos invesstisseur locaux (bravo) . ewa allah ydir liffiha alkhir en continue à rever jusqu’a 2010 comme l’experience de la coupe du monde . si on fait la difference de notre ville oujda avec les autre ville du maroc (casa, rabat fes tangers meknes mohammedia marrakech agadir ) je pense qu’on a pas mal de temp à ratraper alors faut bien penser pourquoi ils choisissent le developpement des autre ville et ejecter oujda tt le temp. s’ils avaient pris l’intention à faire des grand projets et developper la ville de puis notre indepense on sera pas rendu au niveau de descrimination et ça sera notre ville equivalente au autre ville du maroc ou mieux . y’en a des gens a l’exterieur du maroc qui connaisse meme pas ou se trouve la ville d’oujda je vois que c la honte A+

    @oujdi wrote:

    tu sais monsieur ali oujda est connue universelement elle est connue par ces braves gens (RJALE) vive oujda

    @Ali wrote:

    je respect tt les avis de ceux qui aimes analyser les chose avec logique objectivité ( tariq bonne analyse). on reponse a monsieur (oujdi) . oujda s’est une ville qui a sont propre charme et son histoire comme n’importe quel ville au maroc ou au monde entier , mais le probleme qui se pose n’importe quel ville doit se devellopper avec ses moyen actif (politicien docteur gens sur le terrain, invesstisseur), ALors c grace a eux que compte la ville pour donner une image positive a une modernisation regional et international . A oujda ou sont les elus de la region ou sont nos politicien meme si on sait que les meilleurs politicien viennent de cette ville merveilleuse. meme la population doit jouer un role sur se point a oujda personne ne parlle personne ne critique ya pas un objectif pour aller vers la modernisation et oublier les frontiere on a tt les a tout et pousser le gouvernnement a sauver cette ville et ne pas vivre dans les reves et les nuages ,avant y’avais des hommes qui defonder cette ville mais maintenant helas . mon avis personne je le base sur un opinion international parce que j’ai parcouru tt les exemple internationaux et c’est grace a la population que une ville ou un pays vas vers l’avant pour se developper.

    @oujdi wrote:

    vous savez mr ali je suis contre l’ouverture des frontieres car au contraire ca ne va apporter que du mal pour la region sauf quelques commerçnats (profiteurs) qui vont profiter de cette situation je me rappele a l’epoque ou les frontieres etaient ouvertes quand on veux achter quelque chose et bien personne ne tedonne importance(je parle des commerçant) et exigent leurs prix et tu n’as pas le droit de negocier (eddi welle khelli) la ville est devenue plus salle beaucoup d’agressions une exode rurale de toutes les regions du maroc tout les prix flambent je ne vois l’interet d’ouvrir ces frontieres alos il faut penser a amener les investiseurs et pour faire ca il nous faut des oujdas vrai (rjales) et qui ont le nif pour oujda

    voici donc un premier débat qui risque d’être chaud …
    je vous invite donc à continuer votre discussion ici, dans le respect et la tolérance 🙂

7 réponses de 136 à 142 (sur un total de 142)
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