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Un conte de Noel, ‘’La pluie, le coq et la paonne’’
Délires politiques ou réflexions mystico-philosophiques. Errances, délires insoumis et fragrances. Dénigrements identitaires et machiavélisme
Dédicace
Chère consœur, madame Student
Tu m’as demandé pour David-Salomon d’Israël, dont tu es la préceptrice même au Barzakh, et pour les fêtes de l’orée de 2018, un livre, qui serait ton testament. Je ne sais pas faire de testaments, même pour une vieille héroïne ! Tu voudrais y relater pour le public tes opinions sur les troubles contemporains, tes idées de professeure à confier aux médecins-citoyens, et aux gouvernants, adeptes du civisme universel. En voici alors les premières pages. Tu voudras bien en corriger les erreurs. Ce qui relève de ton boulot. Ce sera l’épisode 78 de tes chroniques différées, Mme Student. Bonne année et bonne lecture.
Rencontres et hasards
La pluie, un facteur impondérable et incontrôlable du destin. Ali qui habitait ailleurs, me raconte qu’après avoir cherché où loger à Marseille, dans plusieurs hôtels tous pleins, et ce par temps de pluie, qu’il avait fini par trouver un lit double. Qui plus est, il a rencontré là, un ami de classe qu’il n’avait pas vu depuis 20 ans…Le fait de ne pas trouver de chambre dans les précédents hôtels l’a poussé à chercher et a concouru à lui faire rencontrer, par hasard, cet ami du lycée, qui allait devenir maire de son patelin ! Destins et hasards ou actions parallèles subtiles et ignorées ?
Regrets et tristesse
Regrets et tristesses que les pleurs ne peuvent réanimer ni ressusciter les morts. Ces sentiments, même s’ils très forts et justifiés, ne sont pas des prières orthodoxes, des incantations magiques, des miracles, capables de redonner aux macchabées de nouvelles vies.
Quand j’entends les voix, immortelles, de ceux qui sont morts, musiciens et chanteurs, je ne peux m’empêcher de regretter qu’ils ne soient plus là. Et que leurs ombres, esprits ou fantômes, ne soient pas ressuscitées pour continuer avec brio de célébrer la vie et reprendre leurs paroles et leurs chants.
Hammoudah Ya Hammouda
Voici une chanson qui me pousse à rendre hommages aux voix, aux lumières et aux flammes vibrantes et inextinguibles, de ces Jilalas, ces Flambeaux et ces Ghiwanes, qui malades ou morts, qui jeunes ou encore en vie. Et par devoir et révérence, je salue ceux qui comprennent et ravivent ces andalous, Loukili, Raïss, Brihi, et ces grands du Melhoune, dont je retiens Lhoussine Toulali.
Je n’oublierais rien de mes émotions, je retiendrais encore mes aspirations culturelles, politiques ou poétiques pour toujours. Je cite avec admiration en les louant ces illustres monuments égyptiens. Oum Kalthoum Abdelwahab, Farid, Abdelhalim, entre autres puissantes et belles voix classiques, qui sont à des millions de fans et d’adorateurs plus précieux que les pharaons. Tahar Ben Jelloun vient d’écrire ‘’qu’il vaut mieux être chanteur qu’écrivain’’ en comparant le faste des funérailles de Johnny Halliday à la sobriété des obsèques du prolixe écrivain et académicien, Jean D’Ormesson !
Des millions meurent sans laisser de traces à quiconque !Les écrivains, par-delà le verbe et le ton, furent pour certains, les ferments, l’esprit et la bravoure des militants. D’autres, furent parfois les laudateurs intéressés des mécènes ou des grands personnages des régimes puissants. Voire pour d’aucuns, la flamme de l’esprit, la force convaincante des bras libérateurs des résistants.
Les chanteurs sont morts et leurs adulateurs, oublieux ou pas, ont vieilli dans le silence d’Alzheimer. Il est un Alzheimer qui s’appelle silence salvateur et mutisme hypocrite ! Quand je vois cependant, ces grands auteurs, qui avaient des choses à dire, qui ont nourri l’opinion et forgé les caractères, je reste jaloux des lettrés, des médias et des écrivains. Je suis effaré, époustouflé d’admiration, s’il faut multiplier ces idées et ces mots par tous les poètes et les auteurs de toutes les langues. Imaginez ce que représentent les productions encyclopédiques des dix siècles derniers.
Corruption ou avantages
Quand je vois des nôtres qui s’entêtent, à s’enterrer, pour soigner de petits bobos, pour se perdre et s’anéantir dans la petitesse des honoraires, afin d’assumer avec abnégation ces soins…Je ne peux que comparer ces actes à ceux de l’instituteur et de la ménagère. Des actes qui dit-on, qui sont autant d’actes de prières et de foi. Et puis, par dépit pour la masse, ces stars, ces milliardaires d’entre eux ! Des libéraux, dans le commerce, la finance et l’industrie qui ont si bien réussi…Et puis ces grossistes, mastodontes es-drogues et sublimes kifards, versés dans la politique pour certain, qui seraient derrière l’affaire d’Al Hoceima ! Et ces puinés de bouchoukaras, auxquels les bons ministres ont permis d’ouvrir des cliniques, sans doctorats ! Des joint-ventures qui crient le népotisme et la corruption. Ça se voit, ça pue ! Mais qui se sent morveux, se mouche !
Quand ce n’est pas une forme de vol, de préhension bessif par les pontes qui ont du poids ! On ne défonce pas les habitudes ni la rigueur des lois aussi simplement, il faut avoir des appuis massifs pour le réussir ! Surtout quand la décision est plus rapide que l’éclair. Tonnerre de Zeus. Sauf que ces turpitudes et ces compromissions, ces favoritismes abusifs, sont des dépravations qui fragilisent les commerces, l’économie, la réputation et la continuité des gouvernements et des pays où ça se répand.
Blanchisseurs par-delà les murs et les lois, rien d’illégal ne leur est impossible ! Je ne suis jaloux ni de leurs idées ni de leurs biens. Encore moins de leurs collections de gadgets inutile, de leurs fermes, de leur villas, ou de leurs super cités, construites sur les terres conquises, par-delà le mérite et les droits.
Le travail et la citoyenneté
Mais comment stimuler les jeunes au travail et au besoin du travail, du développement, cette éthique vitale, sans donner l’exemple des riches et de leurs succès, si aguichants ? Aussi vains qu’ils paressent à certains ! Ils servent de copie, de parangons, d’horizons et de buts à atteindre. Sans vrais milliardaires, visionnaires et volontaires à la fois, on n’aurait pas de Trump à Washington, ni à Jérusalem et demain, leurs ambassades sur Mars ou sur la Lune ! Et sans ces super-richards, on ne se porterait pas au chevet du climat, chez Macron, à Paris, ce 12 / 12 / 17. Mais là, nous sommes stupéfaits à l’ONU, ce 21 Décembre, devant la déclaration menaçante de la femelle-porte-parole-des-ricains !
Dénigrements identitaires et machiavélisme
Les virus des langues, du tribalisme et des religiosités diverses, les germes du clanisme, implanté et cristallisé par les colons, ont fini par inoculer des luttes et fomenter des guerres internes. Pendant que les plus nantis des nôtres, qui renient l’islam, l’arabité et l’africanité de leurs ancêtres, esquivent l’amalgame avec ceux des leurs qui crèvent dans la la résistance ou l’humiliation. Allah yerham le professeur Mehdi El Mandjra ! Humiliations, du fait de leurs langues, de leurs couleurs et de leur ADN, devant les Occidentaux. Les strates inférieures grincent des dents, croyant encore avec nationalisme, à leurs identités particulières et au prestige de leurs civilisations passées.
‘’L’arabe est une langue morte’’, selon Mohamed Chafik, enseignant des princes et chantre de l’amazighité. Faut-il croire à ses billevesées et balivernes ? Dénigrements et machiavélisme, un rebond colonial, avec effet retard, chez le conquis. On en est venu là, au nom des origines, des clans, des particularismes et des identités, factices ou opposées.
C’est la curée pour ce melting-pot aux nombreuses originalités, qu’est ce Maroc. La partie est gagnée par l’adversité. Partouse dans les anciennes colonies ! Epouses conquises contre-gré, courtisanes ou hétaïres, que le virus du séparatisme a fini par briser et gangréner. Fausse couche du nationalisme, avortement du patriotisme par scissiparité… Les bras divorcent du corps : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, sont écartelés ! Le Proche-Orient et ses fractures civiles et depuis religieuses, est malade des invasions anglaises, française et de nouveau américaines pro-sionistes et sionistes. Ces animosités erratiques vont foncer sur le Maghreb et s’y installer ! Nouvel exode des struggles barbares Nous nous sommes installés dans l’œil du cyclone. Le cyclope Trump !
La paléontologie au service du nationalisme
Je reviens aux fiers séparatistes et autres séparatistes ! Déni de leur naissance, de leurs us multiples, et de leur essence, péché originel infirmant leur estime de soi, le fait d’être nés ici, allant jusqu’à désavouer leurs identités multiples, leurs cultes et civilisations passées. Celles-ci sont, devenues infamantes, obsolètes et abjectes. Et dire que l’homme de Jbel Irhoud est d’ici-bas ! Salut à Fouad Benziane et aux découvreurs de l’Adam du Maroc et des homos sapiens du reste de la Terre. Les professeurs Jean-Jacques Hublin et Abdelouahed ben-Ncer doivent creuser plus bas encore ! Nos premiers homo sapiens, se sentent infirmes et orphelins devant les homos erectus du Nord, les descendants des Néandertaliens ! Qu’y avait-il comme ancêtres à nos ancêtres amazighs ?
Je reviens à nos répulsifs hôtes, ils mendieraient, ne serait-ce qu’une infime attention des maîtres-colons du Nord. Ceux qui ont cherché parmi les moindres différences pour opposer, définir et déterminer des oppositions entre les habitants du Maghreb ! Une diffraction, des animosités, dans le but machiavélique évident de séparer d’entre les habitants pour dominer leurs esprits, leurs terres, sinon leurs richesses !
Et ils chercheraient de leurs maîtres, une reconnaissance, une neutralité en se désolidarisant des leurs. Méfiance et dés-appartenance, leur sont ainsi insufflées pour ne pas sentir humiliés et sauver la face ! Cette humiliation séparatiste, cette indignation, cet avilissement, cette perte de la dignité et de la fierté, on la leur fait sentir, depuis les abjectes conquêtes de Sion !Fouilles dans votre génome !
Sion, c’est l’Occident et l’Amérique réunis derrière un projet colonial, dont ont profité les victimes des nazis en réparation du forfait allemand. On voulait les mettre dans un territoire fourre-tout de tous les sémites, juifs, hébreux comme ayant le judaïsme comme religion, Israël en l’occurrence ! La Palestine a changé de nom, elle a été de longue date spoliée.
A l’opposé, leurs racines de nos autochtones, les plus éloignées, sont reniées et refoulées. Ainsi, leur ADN est pur et sauf ! Ils, on a oublié leur histoire prodigieuse, vielle de plus de 3500 ans. Les multiples dynasties et les héros, la venue des Juifs puis les percées de divers envahisseurs. Les brassages des Branesses, venus des Pyrénées, le passage des Vandales, puis celui des Romains, tous ces-étrangers ont laissé des traces de leurs langues et mots dans les langues berbères et dialectales chez nos ‘’résistants gaulois’’, les Amazighes.
Séparatisme et clanisme
Faute de purisme racial, obsolète et étroit, on se pose des questions existentielles. Les Phéniciens, les Carthaginois, n’auraient-ils pas fait l’amour aux nôtres, pas plus que les Romains qui avaient élevés, le fils de Juba 1er et la fille de Cléopâtre ? Juba II fut marié par Auguste à Cléopâtre Séléné, la fille de la grande Cléopâtre et de Marc Antoine. Les deux enfants des célèbres vaincus, furent élevés à la cour de Rome.
Il ne faut pas minimiser l’histoire, mais en être fier, sans la renier par complexe ou suffisance. Et tous ces noirs et ces mulâtres, venus depuis le passé, du sud du Sahara, faut-il les oublier ou les renvoyer en Afrique ! Ainsi, les sangs ont été mélangés de ces faits successifs-là, qu’on l’ait voulu ou pas ! Le Maroc est une terre de mélange qui doit reconnaitre tous ceux qui y vivent de plein droit, sans résurgence ni opposition des langues et dialectes usités ! On ne connait pas la couleur, ni la religion des hommes de Jbel Irhoud pour dire que tout le Maghreb appartenait à leur clan ou à leur tribu seulement.
Heureuses situations que celles de ces millions de métis qui se savent nés des mélanges de marocains, blancs, issus des cités voisines, des bourgs et des villages, où les bruns ont épousé des blanches et où les gens des familles urbaines, dites arabes ou ‘’andalouse’’, se sont mariés à d’autres personnes d’essence et de langues berbères ! A noter que les premiers ‘’andalous’’, en plus des indigènes ibères, ont été des colons ou berbères !
Où partir d’où et où se mettre, sur quel entre deux chaises s’assoir ou danser, quand on se sait et quand on se reconnait issu, sans complexes ni sanctuaires, des mélanges incessants de ces branches-là ?La faute à Machiavel
Y a-t-il un but, une fin préconçue à ce complexe ravivé par les réflexes coloniaux séparatistes ? Machiavélisme oblige ! En fait ce droit est synonyme de libertés et de fidélités aux us et aux souches. Les racines sont inaliénables, quelles que soient les hauteurs et les branches où ils grimpent pour se différencier. C’est aussi le besoin de sagesse et d’unité qu’il est d’apaiser les racismes divers et de lutter contre la xénophobie, instillée par les maestros du Nord et leurs zélotes incongrus. Des agents, désintéressés, qui récitent, médiatisent et attisent les différences. Question de mieux se sentir dans leurs peaux, par rapport à ces ‘’arabo-musulmans’’, qui sont en déperdition d’image ! Leurs langues, leurs religions, leurs états ciblés, ces pays sont haïs de plus en plus, par les activistes des leurs ! Ces ‘’devenus quelque peu indépendants’’, furent antérieurement vaincus, colonisés et servent depuis de cibles et de repoussoirs. On est parvenu à imploser la population, et ici en Afrique du Nord, on a réussi à miner les sentiments d’unité nationale ou maghrébine !
Ces ‘’divergents’’ se sont empêtrés dans les luttes existentielles, alors que les pays éventrés font face au sionisme international. Certains y adhèrent par une sorte refoulement rétrograde identitaires. Ils y retrouvent pour d’aucuns leur origines hypothétiques ancestrales. Le lavage de cerveau culturel est un but acquis et un symptôme. Il devient un atout une bouée de sauvetage, une échappatoire. Autrement on assiste au mal-être des humiliés et à leurs tentatives d’échapper au fait. On observe depuis leur volonté de se détacher des autres concitoyens, de ces ET, de par leurs différences de langue grossies et affichées, comme autant de particularismes identitaires qu’ils exhibent et instrumentalisent.
D’autres sont sinon plus fragiles et ne font que réciter le slogan de pureté raciale berbère.
Si leurs pays s’achètent des moyens de guerres pour se défendre et pour se faire face entre bons voisins, les nôtres de puristes, excipent des référentiels différents. Depuis leurs indépendances, nos pays équipent leurs armées, avec comme conséquences des freins économiques et des tares plus que aggravées. Les leurs, de toutes parts, subissent en plus de l’ignorance, de la pauvreté et de l’éloignement, la faim, les morsures du froid et la gageure des misères du corps, sans attentions ni soins.
Anathèmes face aux outrages
Omar Saghi de Tel-quel, me donne des idées intelligentes mais lâches pour me taire. Une urticaire que je redoute et répugne. Il propose, faute de paix ou de droits retrouvés, ‘’le silence des braves’’ ! Résilience dans l’enfouissement de la tête dans le sable ! Puisque les arabo-musulmans-palestiniens du monde entier, sont défaits ! Car, ils n’ont pas les moyens de vaincre ni de convaincre le Tyran surarmé qui va placer son ambassade à Al Qods. Quoiqu’en disent les autres puissances, que Trump défie, ils ressassent le problème sans pouvoir lui trouver une solution et sans pouvoir s’unir pour contrer leur adversaire, ne serait-ce que politiquement !
Trump, qui malgré ses interdits, n’a pas pu atterrer la Corée du Nord qui s’équipe qu’on le veuille ou non, en fusées et autres engins de guerre atomiques, trouve sa revanche sur les Arabes et les Musulmans, bien plus aisée. Le fielleux est fou-furieux contre Pyongyang. Despote führer, arrogant et puissant, il faut le dire, il a galvanisé le maître es-fourberie d’Israël, Netanyahou. Cela, en dépit des oppositions et des imprécations, venues de partout dans le monde. Et il emmerde les pays qui lui résistent et ONU avec, en refusant leurs droits aux palestiniens et en humiliant par la même, les Arabes et tous les Musulmans de la terre.
Comment comprendre son article ‘’ l’autre Jérusalem‘’ Les imprécateurs par milliards, pudiques et respectueux des forces inégales, témoins de l’injustice sur les leurs, vouent au ciel leurs prieurs et les âmes de leurs jeunes. Ils attendent du Dieu, commune en fait, qu’il milite et résiste face terroristes pour leur faire justice et les venger sur terre. Ruades et colères, en guise de prières pour les droits, la justice, l’indépendance et les libertés. Celles dont les envahisseurs disposent, ‘’démocratiquement’’, juste à côté d’eux ! En fait chez eux et en dedans d’eux, de leurs terres, dont ils sont les exclus, un apartheid ou ces colonisés, sont soumis à l’esclavage, au racisme et aux pires humiliations.
A tous les gueux,
Les tyrans ont volé Al Qods pour l’offrir à la tribu du dieu, et massacrent, en guise d’offrande à Yahvé les jeunes manifestants musulmans, qui copient le geste de David, avec leurs tire-boulettes dans la Cité de la paix, Your Salam. Jérusalem, autel de sang et non temple d’un quelconque dieu !
Dédicaces cassées pour la bonne année
A tous les gueux, à leur superbe et leurs offenses !
A bas les gâteux, les ramollis de naissance, qui ont assombri la Lune en y posant leur pied.
A ces coupoles vertes qui éclatent à l’appel des complices.
A ce mur des lamentations qui assassine les muezzins.
A tous ces avocats, ivre de justice et de droit, qui sommeillent sur l’affaire du Proche-Orient.
A ces temples brisés, aux murs sans porte aucune !
A ces monts nus, hier pileux et fiers, qu’aucune tempête n’a jamais rasé depuis un millénaire.
A toutes ces ignobles ordures, ces cadors et consorts, ces abjects charlatans et vils faussaires !
A tous ces misérables qui ont médit pour que Trump triomphe et que Netanyahou prépare l’Apocalypse ! Jérusalem se brise. Le cor va sonner l’Apocalypse. Ils la veulent, ils la préparent, ces Evangélistes guerriers de l’Amérique !A Shahrazade
Les mille et une nuits ont cessé d’exister. Le Yémen pilonne Riad. Et vice versa. Après Al Qods, demain ce sera le tour de la Mecque et de Médine. A tous les minarets mutilés qui pleurent leurs fumées noires sur les cimetières verts, bleus de peurs. A tous les corps sanglants perdus dans le néant terribles des vents inutiles.
Aux étoiles étiolées
A tous ces soleils chaleureux, sans ombres et fiers, qui fleurissent sur les déserts fossiles.
Aux funestes corsaires et aux sanglants barbares, aux assassins sans esprit ni âmes. A ces bêtes inassouvies, corrompues de richesses et de verbes infâmes ! Injustice meurtres d’innocents et guerres fratricides; vouées à l’ennemi pour lui plaire.
Je pleure les bières qui vous couvriront de linceuls et les terres souillées de vos corps aux rouges infâmes. Je plains les pierres empourprées de vos cendres abjectes. Je déplore ces prières et ces offenses qui sortent de vos lèvres immondes.
Condoléances culturelles
La France soupire et regrette ses idoles et ses icônes éteintes. Qui pensait que ces monstres sacrés aillaient mourir un jour ? Hier d’Ormesson, Johnny Halliday ce jour. Demain d’autres aussi célèbres, passeront par la trappe. Déments, assassins ou héros des leurs, jacta est, BHL, Trump, Netanyahou, finiront un jour ! Comme le Che, Castro, les Césars et les Pharaons et tant et tant de leurs illustres prédécesseurs.
Une ambassade à Jérusalem
Je n’avais pas terminé ma carte de condoléances pour ce duo aux antipodes de la célébrité vraie, que voici cassant l’écran un super héros, Hulk 5D et en plus grand ! Tout blond et blanc, très wasp, il a fait une entrée fracassante dans la cascade des événements du monde qu’il embrouille et veut faire éclater. Des bouleversements, pire des projets telluriques ! Une avancée néfaste sur des abysses maudits, du fait accompli et de l’impérialisme funeste. Un éclat du racisme sioniste et de la tyrannie barbare, appliquées aux guerres de religions ! Un diktat aux antipodes de la démocratie, de la diplomatie et de toute civilisation.
Vous avez vu la Palestine piétinée, dénigrée, les siens traités en esclaves-prisonniers, emmurés et muets, leur territoire rongé et sa capitale, volée. L’arnaque avalisée par les ténors du libéralisme des pseudo-démocraties. De vils assassins, super-menteurs cyniques et fourbes, porte-voix politique, qui pratiquent le racisme hypertrophié, comme identité et valeurs. Des médias et des ténors infatigables, des SS sémites aux antennes qui font l’opinion et créent l’injustice, la fausseté et l’atmosphère de haine et de guerre !
Des philosophes, barbouses et mercenaires, au service du racisme et de la xénophobie planétaire. Ce au nom de la religion hébraïque, fanatisée à l’extrême, instrumentalisée, et dévoyée, la Bible débauchée, pour voler le territoire d’un peuple, pour commettre des invasions, des meurtres et des ravages, menaçant de guerre mondiale nouvelle, l’humanité asservie et corrompue !
Sacrilèges et malédictions
La malédiction des faibles et des abusés, crie et hurle, face à criminelle infamie. De quoi demain sera-t-il fait? Quelles guerres insatiables faut-il craindre ? On en devine les perdants, qui espèrent pour l’adversaire ignoble, la honte universelle, le châtiment de dieu et les pires avanies ! Ou la Justice politique, ici-bas, seulement ! Mais ils ne sont pas croyants. Pire, ils sont le peuple élu, la tribu de Dieu, ils ne craignent nul pénitence ni damnation dans l’Au-delà ! Les autres sont des blasphémateurs. Et nuls briseurs de silence ne viennent pour affronter les exactions et les fourberies des Sionistes. Ils sont vainqueurs de la ‘’guerre des civilisations’’, un nom, un adjectif faussaire, pour dénommer ‘’la guerre des religions’’ ! Et en apparence seulement. Un terme déplorable pour notre temps !
Nos sournois cousins sémites, si affables, hier chez-nous, fiers de leur passé, qui par le temps et le lavage de cerveaux, sont devenus des ingrats odieux et des félons pervers. Combien de victimes, enfants, femmes et vieillards, seront emportés dans les flammes sionistes et les explosions américaines ? Pour expier leur passé, périr au présent et souffrir le chaos pour l’avenir.
L’homme, digne, pacifique et pudique, se tait. Le sage est fait pour mourir comme les autres bêtes. Les rares militants, les simples marcheurs, crèvent entre les mains des assassins de parmi les pays les plus puissants. Càd, les plus intelligents des hommes, purs, riches et blancs, démocrates, se disent-ils. Les plus forts de la planète, adeptes de Satan, ne sont que de vils renégats. Mais le Démon ne leur doit rien, il crie son innocence. Le Diable n’a pas leurs compétences fourbes et sanglantes ! Terrorisme biblique dévoyé, fait de subversion, d’humiliations, de perfidie et d’épouvante !
Le globe des martyrs
Combien d’êtres meurent après avoir vécu un si court instant, dans cette terre vieille de 4,5 milliards d’années ? Planète qui doit regretter de les abriter, si elle pouvait le leur dire et leur parler à sa façon. Tsunamis, cyclones, séismes et tremblements, qu’attendez-vous pour venger les êtres les plus frêles et faire justice aux innocents ? Mais, hélas ce n’est pas leur boulot !
Sans parler des nôtres, les plus proches et nos parents…Illustres penseurs, artistes et politiciens, tous partent ! Certains avec dignité et regrets, les autres…attendent dans l’angoisse et la haine de passer, qui sobrement, qui ignominieusement, leur temps, en profitant de la vie, comme elle vient ! Jetant les autres, victime ou pas, aux orties du temps.
Sont-ils des humains ou des prédateurs abjects et inconscients ? Leur fallait-il mourir, sans cérémonies du panthéon et des églises ? Honteusement humiliés avec leurs peuples, éclatés, déchirés, effacés. Ce qu’ont toujours voulu leurs ennemis ataviques ! Les voilà ! Qui pendu comme au western, Saddam. Qui sur une brouette comme Kadhafi, à la sortie d’un caniveau. Qui percé de trous, comme Salah ce chef yéménite, tué par ses acolytes? Ou comme ces enfants pulvérisés, en cendres, sous les explosions. Au bord la mer, ils dorment à jamais, les vagues câlinent certains. Et puis, là, ô honte de l’Afrique et de la pauvreté ! Ce sont des esclaves, de toutes les couleurs, qui sont vendus en Lybie. O honte à vous, illustres misérables, qui avez brulé ces grands et illustres pays du Moyen-Orient !
Parallélisme
En Israël pas encore, ils cherchent un nettoyage ethniques. Vive la politique de Nathan et de Trump, ils sèment la mort en Orient. Les pays de la région sont défoncés par les affres causées par les démocrates civilisés lors de leurs missions ! Ivres qu’ils sont du pétrole et de l’or d’autrui, comme de leurs fortunes, tributs de guerre, spoliés, ou de leurs capitales et de leurs terres, au prétexte de souffler un air de Liberté pour leur offrir la Démocratie ! Hypocrites menteurs et abominables assassins ! Les victimes de ces divers terrorismes attendent leurs droits.
Froideurs mortelles
L’hiver participe à la moisson des âmes, en soufflant les bougies des malades et encore plus des plus vieux. Grippés et alités devant l’écran, ils remercient Dieu pour la pluie qui plait aux agriculteurs, les richards d’entre-deux et les petits fellahs. Les politiciens vont enfin montrer leurs nez ! Leurs bénéfices iront grimper.
Injonction !
Tu aurais dû te faire vacciner contre la grippe pour t’éviter de nous dispenser tes peines et de sombrer dans les délires. Verbaux ou écrits. On veut lire autre chose. Tes maux de gorge viennent des échos que tu lances sans arrêt sur le Web. Et tes éternuements, n’agitent nul responsable pour répondre à tes idées saugrenues ! Ils sont loin d’écouter et de lire, ou d’appliquer tes suggestions. Si banales devant les fiers et distants décideurs…Inutile de les rappliquer et de les réécrire encore ici, même si certaines de ces idées ont été publiées dans la presse écrite, avant d’être appliquées, dix ans après ! Epargne-nous ton lexique boursoufflé qui constipe tes écritures. Déjà illisibles de par les lourdeurs incompréhensibles, les colères inutiles et les sorts jetés contre les plus puissants des tzars, des empereurs et des kaisers !
Idées miennes, pertinence et réalisations
Attendez, avant de me clouer le bec et de tourner la page ! Je cite de mes idées quelques-unes.
* Les cours d’alphabétisation dans les mosquées. Voir Libération le journal socialiste, qui avait publié, cette proposition aussi frappante, bien avant que ça ne commence de se faire par les awqafs !
* Les hôpitaux itinérants de secours militaires. Merci au doyen Berbich et au General Archane de leurs écoutes polies de mes anciennes lettres et au cas où ils auraient transmis, plus haut, mes suggestions et idées!
* Cent hôtels en face des derricks. Des noms internationaux sur d’immenses hectares, d’Oujda à Tanger jusqu’à Lagouira. En invitant tous les pays à concourir et à y investir. Avec une route côtière pour les relier et du travail et des écoles pour les ménages immédiats et villages avoisinant.
* L’université de perfectionnement théologique internationale. A Fès, capitale religieuses, ou à Maamora, spacieuse forêt, pour les abriter et pour s’y concentrer, le plus tranquillement possible. Chaque religion aura à faire ses constructions et ses départements, lesquels seront répartis comme des branches. Une étoile centrée par un vaste espace culturel pyramidal commun.
* Et ces temples des religions, auront en commun, un amphithéâtre central, qui sera le lieu des conférences et des communications de l’université œcuménique des religions. Le Maroc donnera l’exemple d’ouverture aux nations, dans le cadre de la liberté des cultes et de la tolérance. Le dialogue des religions aura un organe pour de vrai et les sessions se feront avec respect, fréquemment.
* Les aides humanitaires seront délivrées dignement. Plus jamais de sacs de bouffe humiliant aux gens, pour éviter la cohue des souks et les morts conséquents. Un choix libre et plus amène serait de leur donner des subventions et de l’argent ! Ni de souks de ce genre lors des fêtes ou au début de l’Aïd et du Ramadan, mais de l’argent comptant, pour minimiser la cohue et les déplacements.
*L’Intérieur et les Municipalités auront le soin de faire les listes des bénéficiaires réguliers et de délivrer les subventions. Sous le contrôle des services de sécurité, des Awqafs et des représentants de ces bonnes gens !
* Pour les urgences à travers le pays. Multipliez les hélicos de secours de la Gendarmerie royale et de façon importante.
* Une division et du personnel à former d’un seul tenant, pour la maintenance, le pilotage et les soins. Grâce aux dons et aux prêts humanitaires des pays nantis. Des ressources transparentes et visibles. De par le concours important de nos amis du Moyen-Orient.
* Revoir avec sérieux et totalement les routes des villages et celles de l’accès des tous les villages aux axes routiers nationaux. Un plan Marshall grâce aux soins de nos amis d’Orient et d’Occident ! Ecoles, dispensaires, électricité, eaux de boisson, voiries, routes et ponts, tout cet ensemble pour plus de complémentarité rurale. L’INDH sera rurale aussi. Le Maroc, sera transformé en un chantier incluant tous les villages de toutes les régions du royaume. Pas que Al Hoceima, qui aura obtenu cela, en faisant beaucoup de bruits.
* Plus facilement et en clin d’œil sur simple décision royale ce projet. ‘’Opérations cités propres’’. Afin de rehausser la notion de cité et de communauté citadine, des biens et des devoirs collectifs, de culture de citoyenneté et de civisme, qui sont les bases élémentaires du patriotisme, de l’amour du pays et de la civilisation.
* Des trottoirs nets et nettoyé, propreté et carrelage,
* Des chaussées à goudronner et des façades à peindre, avec curage des voiries, avant les hivers, à faire durant une semaine symbolique et à réaliser 4 fois par an, dans toutes les villes et les bourgades du royaume.
* Interdire de roulage toute auto ou bus dégradés et dégradant. Une horreur pour les locaux et aux yeux des touristes. Une honte internationale pour ce Maroc qui veut faire tant d’efforts pour améliorer son image et montrer ses progrès à l’Afrique et aux pays développés.
* Le Roi s’échine à améliorer notre image pendant que les municipalités commettent des entraves punissables et des inepties qui détruisent les efforts du Roi. Sévir et corriger les saboteurs et les impudents, est une bonne philosophie, qui doit devenir la règle et la norme et non l’exception !
Appel citoyen aux Hautes Instances,
Patience Lecteur ! Appel de l’AAMM ! Encore un mot de prospective, qui annonce et prophétise une autre Révolution Royale, sanitaire cette fois ! Une attention soutenue envers l’Enseignement, la Justice et la Santé.
Outre le Ramed et les efforts de l’INDH consentis en matière de santé, l’attention envers les handicapés et face aux épidémies, sont des faits encourageants certes, mais à plus développer.
Qui plus est, sur le plan des impôts indirects et sur les maladies, il y a un hiatus arbitraire inique ! Des impôts indirects, des taxes inconscientes, des taxes de Douane et de TVA sont appliquées avec ineptie. Les malades sont exploités, grevés d’un tiers du prix ! Des taxes prélevées sur leurs médicaments et durant leurs états de souffrances et de maladies !
Il y des aveugles ou des ingrats, parmi les ministres, les conseillers parlementaires et les cadres surpayés, surpassés ou dépassées. Des responsables qui n’ont pas résolu le problème des taxes injustes sur les maladies et les médicaments !
Imaginez ces créatures nouvelles, hommes et femmes, puis ces lois immondes qu’elles nous laisseront encore appliquer sur nos tares épisodiques et sur nos affections chroniques ! Imaginez Lecteurs et Décideurs, que pour ma grippe et mes maladies chroniques, que je paie des impôts indirects. Et vos parents et vous aussi !
Des taxes de Douane et de TVA, innommables et abusives, sur mes douleurs et mes peines. Sur les pauvres et les riches ! Et qu’un carcan de 27 % du prix, invisible et de trop, va pour alimenter ces ministres bien aimés ou pas et que le destin rejette et ces parlementaires qui méritent la prière de l’absent. Je me plains à celui pour lequel on ne vote pas. Et à Dieu, tant qu’on y est. Pourquoi pas ? Peut-être qu’ils m’entendront, les anges ? Faute d’ouïes chez les ministres concernés et très souvent sollicités, par mes soins. Faute de réponses polies des conseillers d’en haut et de ceux d’en bas, les parlementaires, présents et assidus.
Il faut que la bonne gouvernance, remarquable, celle autoritaire et efficiente des plus hautes autorités entourant SM le Roi, soit intéressée et investie afin de corriger ces exactions et cette bévue.
Répétition et précisions
Le deal du projet de Réforme Royale devra cerner le grave problème de l’iniquité fiscale. Celui qui concerne en bloc les soins, les analyses, les radios et les médicaments. C’est celui du carcan des taxes punitives et moyenâgeuses, sur les médicaments. La dime et la gabèle que sont les taxes iniques qui ne frappent que les seuls malades ! C’est grave, convenez-en !
Nous le redisons. Il faut procéder à une meilleure justice fiscale en dispensant, en dépénalisant les médicaments et les malades, qui sont les seuls à payer la Douane de 17 % et la TVA de 7 qui a été portée honteusement pour son innovateur à 10 % ! Soit 27 % de pénalités et que ne paient que les seuls malades, sur leurs médicaments. Une honte et une injustice ! Avouez-le !
Les malades de tous les secteurs, ceux des Hôpitaux dans l’achat du matériel médical, des réactifs et des médicaments, ceux des Caisses des malades, supportent ces ponctions aux dépens des économies de leurs adhérents malades. Et c’est pire pour ceux qui n’ont pas l’heur d’avoir une couverture médicale.
Ainsi, oser la justice de la fiscalité des soins et des médicaments, est une réforme sublime. Elle est digne des plus grands actes religieux et de justice sociale de SM le Roi.
Elle sera exemplaire, car c’est une innovation planétaire. C’est un chantier humanitaire et de justice, digne de SM le Roi Mohammed VI. Je vous laisse réfléchir, messieurs dames les Leaders des Partis, des chambres du Parlement et vous autres dignes et respectables Conseillers de SM le Roi !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 24 Décembre 2017
Les chroniques différées de Mme Student, chapitre 77
Actes épars et pensées disparates
L’existence et les petites choses
Traces de vols sur terre et dans le cielJus de théière chez Afriquia
Madame Student, prête-moi ta plume, pour exprimer des maux. Merci pour ta compagnie, pour le dessert et pour le temps passé en commun, même s’il n’y a plus de relations entre nous, depuis ta retraite et ton départ au Barzakh. Maintenant tu es plus proche de Dieu.
Vois-tu, je tiens le verre que le jet de thé remplit en faisant des bulles de tailles inégales, qui flottent en surface avant d’éclater. Plus bas, les débris de feuilles de thé tourbillonnent en désordre. En apparence seulement ! Hasard du flux, sans importance mathématiques ni logique physique calculée. Celle de l’écoulement interne du flot invisible qui tourbillonne et remue les bouts de feuilles infusées. Mais que des rhéologues pourraient évaluer, question de s’amuser…
Les morts vous interpellent
Les malades aussi ! A Lhaj Saïd pour qu’il se rétablisse. Ainsi pouvait-on prévoir, la longévité de Boutef par rapport à celle raccourcie par ses pairs de Boudiaf, l’ethnocide palestinien par des démocrates et celui des Rohingyas ? Pouvait-on prévoir et empêcher la vente des africains comme esclaves en 2017 ? Là, au pays de feu l’empereur d’Afrique, Kaddafi, qui assassiné par les mercenaires des saigneurs blancs de la république amie ? Pouvait-on prévoir les noyades de chacun des émigrés blancs ou noirs entassés dans leurs barques comme des sardines dans un filet ? Certes ! Pouvait-on imaginer la mort accidentelle dans la cohue des 15 récipiendaires de la charité de Sidi Boulaalam, là, aux environs d’Essaouira. Le Fquih El Hadidi et ses bienfaiteurs, pouvaient-ils imaginer le drame et en évaluer les risques potentiels ? Et les autorités du village, les cadres hypothétiques, les organisateurs, auraient-ils songé aux risques grégaires des foules affamées et de la présence des parasites inopportuns ? Ce millier et demi de femmes, agglomérées dans un souk sont parties, elles-mêmes, en offrande ? Cirque de sables, zoo à bestiaux et table de sacrifice ou abattoir pour des démons sacrilèges ?
Footisme
Cette foule effervescente et ensanglantée répond aux foules qui ont célébré dans la joie et l’enthousiasme patriotique la victoire de l’équipe nationale du Maroc sur son homologue d’Afrique ! Est-ce le pari, la paye diabolique, la rançon livrée à Satan ?
Résilience du civisme par les religieux et prospective administrative se confondent et s’opposent, par erreur, susceptibilité ou négligence ? Et ce, au moment crucial de faire du bien, de la charité envers les démunis. Paradoxes marocains. Mohammed VI ne peut prendre tous ces drames en charge.
Bambou érectile
Après la bousculade homicide, à côté de la balustrade du café maure, voici un bosquet plantureux s’épanouit majestueux. Un bambou s’épanouit superbement, il dresse ses longues feuilles triangulaires et pointues. Certaines, tout en haut se recourbent, menaçant de faner. L’arbre a besoin d’eau pour redevenir turgescent et faire reverdir son feuillage jauni, afin de revivre et de nous donner une meilleure vue.
Toute une chimie, que personne ne remarque, mais qui signifie le maintien de la vie. Ce qui valable pour cet échantillon, que tu aperçois, est le sort et la mission de toutes les plantes. Ce fut même le cas de ces forets géologiques qui nous donnent du pétrole en ce moment. Et l’origine de la puissance et de la richesse entre autres des ricains. Comme de leurs assujettis d’orient. N’est-ce-pas ?Sagesse insectoïde *
Papillons sans ailes, mouches sans pattes et vers sans têtes, des êtres sans existences utiles, sans avenirs vrais ni parcelles de vies. Vies délétères, dignes des microorganismes, les microbes, et moins encore !
Les eaux et les insectes
Ce sont ces êtres voués aux vagues. Ce sont ces civils explosés, du fait de ces guerres multiples et inutiles. Avec des nuances à respecter, il y a des pays qui en jouissent pour de vrai, et ce dans la paix des leurs. Les autres, c’est du bétail, ou moins que ça, des parasites ! Pire que les pauvres esclaves d’antan, ce sont des ‘’choses’’ qu’il faut utiliser puis détruire. C’est net et vrai, c’est ce qu’ils font apparemment et ce que beaucoup d’infra-pays* pensent !
Rengaine
Pourtant, ces pays dévastés de Mésopotamie furent les berceaux des cultes, de l’écriture, des sciences et de l’humanité ! Leurs chefs vilipendés, honnis, destitués, pendus ou mitraillés, leurs états déstructurés… Que dire de leurs peaux colorées, de leurs cultes particuliers, de leurs terres dévastées depuis ? Et de ce qu’elles pouvaient produire sans doute et leur donner à eux et aux autres pays comme valeurs et vies ?
Visions hautaines
Quels mérites, quels bonheurs, quelles joies et quelles supériorités, quelles paix enfin, cela pouvait-il leur donner à ces potentats universels, une fois leurs cibles et leurs proies, leurs victimes, ces peuples déchirés, leurs frontières fracassées, leurs terres nettoyées ?
Qu’auraient-ils perdu en laissant faire la paix et les états tels qu’ils étaient au lieu de les dévaste, les aider ? Faisons un calcul ? Qu’a-t-on gagné avec tous ces pays militaristes, démocratiques, impérialistes, civilisés et si cultivés, pleins de milliardaires et de gens si fortunés ? Leurs politiques, leurs savoirs, leurs calculs, leurs peurs, leurs haines, leurs desseins machiavéliques et leurs actes extrémistes, non avoués et non- dits ?Parangons désuets
Exemples aguichants et minables ! Qu’a-t-on gagné avec leurs prestiges ostentatoires, leurs gouvernances, leurs bellicistes expériences du passé, leurs prévoyances et leurs prospectives ? Qu’a-t-on gagné avec leurs tyrannies millénaires arrogantes et racistes, d’êtres supérieurs, blancs et purs, plus qu’hégémoniques et plus que parfaits ? Dites !
Qu’a-t-on gagné avec leurs savoirs réels, oui réels, leurs forces prodigieuses et omnipotentes, leurs terrorismes terrifiants, leurs certitudes pleines de suffisances ? Fascisme fascinatoire de mastodontes tyranniques ? Impérialistes envahissants ! Dites ! Sont-ce là le bonheur, le savoir, l’instruction, la santé ou la longue vie ? La liberté ou l’aisance, que vous vantez ? Ah, c’est la sécurité obtenue par les guerres préventives et leurs rappels vaccinatoires*, pratiqués chez les autres, pardi !
Guerres préventives vaccinales
Loin des yeux loin du cœur. Guerres utilisées comme un pis-aller, une bombe dans des boîtes loin de soi, en cadeaux fermés ! Une quelconque purge extramuros, alors, des explosifs que l’on fait éclater ailleurs pour assurer sa paix intérieure et gommer la vermine !
Je suis, parce que je te hais !
C’est une devise existentielle, qu’ils diraient en faisant allusion aux étrangers ! Les parasites, pensent-ils, que ces autres. Des barbares et des sauvages, des truands, qui n’ont rien de civilisé, de pacifiste ni d’humain et qu’il faut pousser à s’entretuer ! Un certain Charles De Gaule avait sorti cette sentence-là ! On est édifiés par les plus grands !
Voilà leurs bonnes manières politiques ! Un terrorisme d’état, un fanatisme culturel, un ostracisme répulsif, un apartheid ethnocidaire, vécu comme une culture et un ciment qui les unit et les renforce. Ce sont des recours ‘’philosophiques guerriers’’ qui justifient pour eux et à leurs yeux, de commettre ou de faire perpétrer indirectement ces meurtres outre-frontières !Exécrer abhorrer
Baves haineuses. La xénophobie défensive, les obnubile et les tient à devenir un label, un credo. Ça en devient une de leurs qualités maitresses, un paramètre de leur identité raciste et hermétique. On ne fantasme plus sur l’exotisme, on exècre les étrangers. Heureux que ce ne soit pas vous ni que cette lapidation culturelle et civilisée soit générale.
Des êtres furtifs et virtuels.
Tout est relatif et rare. Tout est virtuel avec le temps qui courre et qui est si court pour chacun de ces êtres irremplaçables. Si court et tellement dilapidé par chacun de ces êtres, dans des riens particuliers ! Des vies et des êtres, frêles souvent inutiles, sans échos, sans importance, sans plan de naissance apparent, ni programme d’existence, ou de futur palpable consciemment. Que le hasard et le destin, qui sont probablement ou quasiment appliqués inconsciemment.
Enfer de proximité
Enfer sur terre pour une seule vie. Sans espoir ni credo de retour, ivres aux mauvais alcools, ils vivent ! Exclus sous les ponts et dans les impasses sombres, luttant contre le froid, les douleurs, la misère et l’isolement.
Les émigrés et les réfugiés, arrivés ou pas, ne sont pas mieux lotis devant cette haine et ces délaissements. On voit leurs calvaires d’ici, on le sent sur notre peau, même de chez nous, ici, tant les ardentes malveillances et les antipathies médiatisées à outrance, surchauffent de leurs haines les racismes divers !Du pessimisme au stoïcisme
Mère Nature nous apprend à vivre mieux et à plus philosopher pour nous activer et espérer. Ce s’appelle être, une dynamique volontariste, coûte que coute ! Et ce bambou, cette tige verte qui se hisse et s’ébranle, au regret des jours et des jambes ou des choses intimes qui ne peuvent plus l’imiter ? Or voici que ses feuilles jaunissent, à devenir ternes et moles. Elle manque certainement d’eau. Les pluies ont trop tardé en cet automne estival. Mais, ce n’est pas une raison, le vieux, pour pisser sur les pieds ou les troncs ni pour la déserter le jardin. Et c’est pour quand les prières surérogatoires afin d’appeler les pluies en invoquant la grâce d’Allah ? A moins que vous n’attendiez les prévisions climatiques ou que vous n’y croyiez pas ?
Je ne peux pas imaginer que grand’père Lafquih ou que Père et Mère, My Othmane et Khity Saadia, n’existent plus ! Ou qu’ils ne nous entendent pas, pour intercéder en notre faveur, d’une façon ou d’une autre !Lui, c’est le lac, moi c’est le ciel
Ce vol d’oiseaux, l’élégance de leurs ailes, le soleil vibrant dessus…Les nuages rougis qui trainent sur les boules et les croissants des minarets….Les muezzins qui saluent en chœur la vue de la pleine lune, qui brille par moment ou pâlit…
Mon Dieu, ce spectacle, celui de Ta création, ça va me manquer. Ça va me manquer tout ce qui m’a fait réfléchir et ce qui m’a marqué ! Serais-je conscient de ces manques, une fois que je ne serais plus ? Que de milliards de milliards d’êtres, passagers de ces vies, sièges vidés en transit, sans origine, ni raison ni horizons, pour leurs chutes ! Sont-ils des hasards de route ? Clodos clandestins ou badauds se poseraient les mêmes questions sans que personne ne puisse ou ne veuille leur répondre à tous, en leurs temps ! Des questions infantiles, stupides ou futiles !
Garderas-tu le souvenir et seras-tu conscient de tes rêves, de ce que tu es, de ce que tu as fait ? Garderas-tu cela en mémoire, physiquement, sentimentalement, cordialement ? Toi que les cauchemars nocturnes et les peurs de jours réveillent ! Cette eau qui coule de ta chasse, ces vagues bouillonnantes qui sortent des nues, ces feuilles brunies qui tombent, laissant les branches livides et sans phanères, trembler, me pousse à songer…Les platanes se couvrent de marrons et de chocolats dorés…Des feuilles étoilées, hier vertes, embellies de couleurs pour la saison, vont bientôt tapisser le sol et s’y étaler. L’hiver de la vie interpelle les vieux, il les met au lit et les couvre de draps, avant de les emporter.
Le ciment tue
Autant que les poussières noires, les odeurs suffocantes nauséabondes et les fumées du ciel. Cette rangée de faux poivriers, vieillis eux aussi, sont menacés par la municipalité qui veut les décimer. Ils font face à ces immeubles-cités, dits des jardins ou du parc, et aux carreaux du sol déjà cassés. Ils ont coulé leurs restes de ciment, par citoyenneté et pour le partage, autour des troncs pour empêcher les arbres de survivre à leur OPA et pour les condamner à jamais. Un état déplorable qui me laisse éperdu…Entre les arbres, les hommes et le ciel, la mystique perce et fait fantasmer les humanoïdes en mal d’âme pour se pérenniser un tant soit peu.
Alzie m’obsède et me menace
Ce moi multiple, ses souvenirs parsemés, resteront-ils après qu’Alzie aura emporté la mémoire ? Et que le corps sera liquéfié, parti en argiles ou en cendres, mâché par les mandibules, ses molécules aspirées sur place et aussitôt recrachées pour être recyclées ? Est-ce cela la métempsychose attendue ? La reviviscence, le parcours entre les karmas dans les êtres qui t’auront de nouveau absorbé ? Respectons les animaux inférieurs, ils ont quelque chose de nous ! Et nous pareillement de ce qu’on aura souvent immolés, ingurgités, pour nous construire et nous rafistoler ! Ou nous attabler autour de ces repas plantureux, des fêtes et des mariages onéreux, dispendieux et tellement ennuyeux !
Ben qui ?Par-delà les succès manifestes et les ratés des uns et des autres que SM a stigmatisés, et sauf abus, Benkirane dit tout haut son avis personnel. Ce qui coïncide avec ce que beaucoup sentent, mais tout bas. La franchise n’est pas donnée à tout le monde politique. Respect, timidité et pudeur, appréhension des charges vengeresses et peurs ? Les sorties politiciennes, les massages dans le sens du poil et autres pommades, varient selon les affidés et les leaders, tout en changeant selon les circonstances
Refrains sur Agoravox
Vous venez de lire mon exposé sur Agoravox intitulé : ‘’ Tu demandes trop à dieu, quand tu y crois’’ Certains on écrit en réponse : ‘’ C’est déjà trop exiger que de demander à Dieu qu’il existe ’’ et encore : ‘’ Et si la terre était l’enfer d’un autre monde ? J’ai répondu rapidement : ‘’c’est un peu ça, puisque beaucoup y souffrent. Certains non, parce que ce sont eux les matons ! Ou que ce soit ici que l’antichambre de stage et d’adaptation pour pire que ça. Et les vrais enfers seraient la galère et pire que ça !
A M. Lonfoiret, je réponds ‘’ Merci de vos 3 ou 4 questions que je reprends ici pour y, répondre. Vous écriviez ‘’ Puisque vous êtes croyant, je me permets de vous poser ces questions : La foi vous aide-t-elle à vivre ou à mourir? Est-ce un peu la possibilité de vous dégager de votre responsabilité ? En vous disant ‘’ Ce n’est pas moi mais c’est dieu.’’ Pour ma part je n’ai jamais compris la foi de ceux qui y croient. Un film très bien fait que vous devez voir sur Arte ‘’ Ma sœur ’’.
Voici mon long laïusse.
La Foi est pour moi, un ébahissement devant la Nature et la Création. Créations, celles des atomes et de leurs infras à ces superstructures, qui défient nos sciences, nos sens, le temps, les dimensions et nos instruments. En deux mots, j’admire la Nature et la Vie. Et je leur colle un Responsable. Cette admiration est pour moi celle que je porte à l’univers et à la Création. Elle est synonyme de Foi. Et qui dit Création interpelle donc un Faiseur ou le sous-entend. Ce que j’appelle un ‘’ X ‘’. Et qui est bien sûr l’Horloger, l’Architecte de la littérature ! Appelez-le Dieu, si vous voulez ou par l’un de ses synonymes cultuels courants !
La Foi est donc pour moi, une espérance pour un dépassement de cette petitesse de la Vie et de sa butée, la mort ! L’effacement la perdition ! La Vie, la mienne, d’abord et pardessus, celles immenses des autres. Quels qu’ils soient, ils sont petits, mais admirables pour ce qu’ils réalisent. Ils représentent donc un impact, une influence sur moi. L’influence de ceux des gens passés ( d’abord les responsables de notre histoire connue, de nos origines, plus ou moins cernées et de nos découvertes scientifiques. Puis, l’influence de leurs diverses applications dans la vie, dans le sens large de celles-ci ) puis. Puis, il y a l’impact de ceux qui vivent dans mon milieu, au sens étendu du terme. De là, leurs réactions, méconnues de moi, représentent un tant soit peu, le ‘’ facteur Hasard ‘’. Y ajouter dans ce sac (échappatoire) tous les facteurs sensibles ou pas du milieu, du climat, au temps… (Je ne peux pas tout énumérer)
Si j’admets le Hasard, je mets dans cet interface, les ‘’ actes ’’que je ne sais pas analyser quant à leurs origines alternes multiples, indépendantes de ma volonté. Et qui proviennent d’Autrui, tout le monde, le Monde, ses chimies, ses maths, ses physiques, ses rayonnements…Et j’en saute !
De ce fait, je perçois ou j’entrevois là, dans ce Hasard une des ‘’interfaces’’ du ‘’prisme’’ Destin. Dans tous deux dans leurs sens et leurs limites ! Et la signification du Destin me dépasse et je ne sais pas l’expliquer, pour le moment, plus que ça. Le Destin, c’est aussi notre cursus à l’intérieur de notre identité organique (génétique-vie-biologie) et puis l’amoncellement de ces actes, les uns envers et face aux autres. Toutes ces interactions sur moi et vous et envers nous. Ceux qui relèvent du Hasard et du Destin. Y entrent et y participent les actes de ceux qui nous aiment et qui nous aident et puis ceux des gens qui font le contraire…
Et face à ces hasards, le destin se dessine comme un facteur impondérable extrêmement large. De là, ma Responsabilité n’est pas univoque. Comme elle est obligatoirement engagée mais fortement limitée par le milieu et par autrui. Il y a tellement de facteurs et de paramètres, indépendants de ma ‘’ petite-vie-moyens-volonté’’ qui de ce fait limitent, inhibent ou exagèrent de Ma Responsabilité. Mais je ne peux pas dire que je suis totalement Libre de mes Actes ni des Responsabilités qui me sont affectées. Mes actes se heurtent à ceux des autres, s’ils ne vont pas avec, ils sont soit insignifiants, inopérants ou inopportuns.
Merci beaucoup de vos questions.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 novembre, 2017
TU DEMANDES TROP A DIEU
Les chroniques différées de Mme Student, épisode 76 : Evènements et opinions.
Divagations et paradoxes, entre les pensées délictuelles et les actes ratés.D’entrée
Après le Widad et le satellite Mohammed VI-A, voici un deux-à-zéro, sans bavures dans le parcours, qui revivifie les nôtres qui ont passé la nuit en fête dans toutes les villes du royaume. Ce match au résultat glorieux apporte la joie aux Marocains. Longtemps perclus dans leur gouvernite* chronique, due à une inflammation surprise. La mort accidentelle d’un marchand d’espadon rifain et les marches de condoléances consécutives, trop ostensibles ont trop duré. La reconquête de notre maison d’Afrique, grâce à l’implication du Roi est un baume de paix. Ces retrouvailles magistrales autorisent l’espoir de la mansuétude, compréhensive de SM !
Nos villes, une autocritique
Des divisions de tables ne laissent plus de places aux civils sur les trottoirs des boulevards, en dehors de la piste réduite du macadam, que traversent des flots de voitures, tanks rapides de luxe ou déglingués, entre les piétons affolés. Tous disjonctés, le phone aux oreilles et l’injure aux lèvres !
Puis des hères, la totale de la saleté, hélas, à vous faire vomir votre citoyenneté et pleurer votre apparente adhésion à l’humanité. Et des mendiants, prolixes en vœux sympathiques et complaisants, ô peines de nos gérants, ô douleurs de nos gens. Seraient-ils, trop nombreux à pouvoir aider et si difficiles à cerner par les multiples gouvernements ?
Ô Islam, ô les modernes, ô les religieux ! La barbe et les prières suffisent-elles pour combler nos vœux et nos aspirations, terrestre ou celles de l’au-delà ? Ce peuple de musulmans, gouvernés par des chérifs depuis des siècles, des partis nationalistes et depuis, par un parti dit de musulmans, se heurte à la pauvreté des siens. De leurs ressources ou de leurs partages ? Je ne sais point ! La situation dégringole et empire, entre le faste et le lucre. Le luxe des choses signées s’impose pour devenir un principe, un but, un précepte, une religion! Des fêtes et des édifices, modernistes ou dignes des légendes et des milles et une nuits, surprennent face aux aspects hideux de la pauvreté qui exulte à devenir organique et structurelle. Tellement courante qu’on s’y complait.
Islam et islamisme
Je ne dis pas islamistes, donc ! Ce mot est devenu une injure pour étiqueter et traiter ces parias…Des dangers chez leurs hôtes étrangers qui les haïssent et les aspirent à la fois. Des milliers se laissent noyer dans les flots, faute d’accéder à leurs horizons. Abhorrés, exécrés, ils sont traités de tous les noms, ‘’ ces abominables sauvages’’, tant leur ‘’ potentiel barbare’’ fait peur aux gens cultivés et les nantis et de parmi les Purs et les Blancs. Ces peuples, chez lesquels ils atterrissent ou vers lesquels ils se tuent en y allant. Un réceptacle qui fait miroiter le travail et ses dérivés, l’argent, l’aisance, le succès, le bonheur, sinon ou plus les libertés pour certains…Sauf que la légende est autre et l’emploi du temps, le destin leur est contraire ou incertain. Le paradis qui était ailleurs que chez eux est forclos. Leurs hôtes espérés, restent ivres, bourrés des relents ataviques de leurs guerres, les religieuses, les mondiales et les plus antiques. Ces hôtes en ont assez de ces envahisseurs barbares. Des preuves indéniables existent et à l’appui !
Ce mot, ‘’islamiste’’ est devenu un terme caricatural, une sentence, un jugement, qui plus est une injure et une malédiction. Vérifiez dans la presse étrangère le sens qu’ils donnent à ce mot plein de haines et de ressentiments. Ses remugles et ses vomis sont exécrables ! ‘’Islamiste’’, ce mot, ce mal, qui collé à nos ‘’divergents’’, plane et noie tous les autres ! Vous êtes pris dans ce magma, cet amalgame et compris dedans ! ‘’Islamisme’’ signifie fanatisme, extrémisme, voire terrorisme. Aux infos et dans l’actif, on lui donne ce sens-là. La presse défile les excès des émirs islamistes, les Daéches* du moment, qui n’honorent pas ce qu’ils arborent comme religion. La preuve est que leurs parents et tuteurs les renient, les dénigrent et les combattent, en cet instant. Ils vont les semer partout dans le monde !
Les guerres barbares des civilisés
Le danger est plus que patent, lorsque la résistance politique devient réactionnelle. Ce nationalisme, empreint de religiosité, est pathologique pour ses détracteurs. Inapte pour confronter les grandes puissances du monde, qui maîtrisent le Moyen-Orient, le mouvement Daech a dévié de façon grotesque à devenir barbare. Il est né des suites sporadiques de l’invasion des Bush. Il a dévie ses plans et programmes en leur collant la religion pour l’instrumentaliser et pour en user comme passion dynamique et ciment. Et cet usage, on l’aura vu partout en histoire. La politique bafoue la piété et se sert de la crédulité (exacerbée) des gens ! En liant la confession à la guerre, le culte aux armes blanches, les rites à la poudre et les balles aux gaz, la religion asservie à la belligérance, ne sert plus qu’à exploser les gens et à les tuer. Une guerre difforme, barbare, la civile comme les autres, ne respecte ni les vieux en prière, ni les malades aux hôpitaux, encore moins les enfants sur les bancs d’école ! L’humanité est devenue une honte pour les animaux et les bêtes !
Comment l’homme, qui est pressenti par la Bible pour se répandre sur terre, afin de l’explorer et pour s’y multiplier, en est arrivé là ? On ne s’est pas arrêté d’épuiser la terre, de ce qu’elle a produit depuis des ères et de la polluer, sol, air et mers. Meurtres, haines, guerres, esclavage, asservissement et destructions, deviennent des principes pour les hommes et des credo, les aspects de leur force et de leur puissance, non plus des erreurs condamnables ou des exceptions !
La terre pour laquelle ils se tuent, prétextant la couleur pâle, le clan évolué ou la divine tribu, leur havre et leur nourrice à tous, a besoin de campagnards, de fermiers, non de gentlemen, de mannequins ou de dilettantes aux paumes de mains lisses, bonnes à se lisser la coiffure et se masturber, ou pire à tirer les autres ou à leur titrer dessus à la mitraillette ou au pistolet.
Da, da, ya lioubliou Russia
Alerte on gaze les fourmis rouges devant les stades d’ivoire ! Miracle, les derniers lions de l’Atlas, longtemps perclus dans leur zoo ont mangé tout cru les éléphants ! Que feront le hasard et le sort ? Que feront les jambes et le cerveau face aux amphitryons de l’ours sibérien ? Les Chérifiens et les autres équipes championnes du monde seront hôtes de Poutine en 2018. On verra d’ici là, pour le moment, tous et partout, chantent ce succès et le fêtent. Mais attention, en la douce France au raciste xénophobe du FN, le Sanchez de Catalogne, qui se prend pour un Gaulois !
Vive l’Orient
Vive l’Orient et la Péninsule Arabe, fédérée, unie et en paix ! Depuis toujours, il y a eu des forts et des faibles entre les individus et parmi les personnes. Notre classement indubitablement nous casera parmi les moyens. S’il ne nous casse ! Pour faire dans le ton pessimiste et le spleen cynique par ces temps sismiques, ô deuil, ô victimes écrasées par les violences au Pakistan et séismes telluriques de l’Iran.
Un autre cataclysme est cette place que l’Iran khomeyniste et post impérial veut occuper et celle dans laquelle il instrumentalise sa confession chez les Chiites de partout. Un danger de déflagration régionale que souhaiterait bien des protecteurs et des marchands de canons. On les comprend, les pauvres altruistes, ils ne veulent pas mettre leurs techniciens au chômage !Puis alors, cette épée de Damoclès, cette menace et ces contraintes que les casse-tout des States font peser sur ce même état perse (un autre voyou pour eux ?) qui a résisté à sa guerre de 8 ou 10 ans contre les autres instrumentalisés, les Irakiens de Saddam Hussein, avant qu’il ne soit pendu par les mêmes ‘’Avengers’’ ! Et ce par crainte que les iraniens n’accèdent à la bombe. Ce que fait librement et impudemment la Corée du Nord, qui leur affiche le bras et le petit doigt. Ce sont des craintes hypertrophiées de déflagration avec les Ricains, qui sont loin et celle des Sionistes, 51ème état, des States et de l’Occident, qui craignent son accès au nucléaire dans la région. Alors qu’Israël, leur enfant prodigue, ou prodige, possède la bombe atomique. Des centaines en cadeau, qui plus est leur maîtrise certaine depuis plus de 40 ans !
Palestine
Un type extrémiste, ça peut aller, mais tout un peuple, dominateur et dominé par un nazi sioniste, un oriental ou un coréen, ça craint pour Israël, elle-même ! Cette tribu antique, cet état religieux, enfant-tribut de Yahvé et de la compensation de la guerre. Pour avoir subi l’Holocauste et ses fours crématoires des sémites à calotte et à fric, par le régime hitlérien. Un crime que paient les seuls états arabes, eux-mêmes colonisés, par les alliés ! Leurs tribuns séditieux et ingrats, du moins ! Pleure ô Palestine ! Tes larmes millénaires coulent toujours. Ça ne s’est pas arrêté depuis le caillou de David sur le front de Goliath ! Quel fut ton crime au fait, pour mériter cette infortune ou cette sanction ? Divine ou humaine ? Je ne sais !
Inégalités et juste milieu
Inégalités entre les gens, inégalités de toujours entre les pays et les choses, injustice naturelle, ces états flagrants, ces différences et ces distances créent la haine. Je me répète, tant cette ‘’denrée’’ ou cette ‘’drogue’’ est prégnante et surmultiplie les écarts.
Les gens du juste milieu, parqués entre les strates, loin de regarder derrière eux, juste à côté ou en bas, voient loin devant eux les plus riches miroiter leurs fortunes impossibles. Ce regard, ambitieux et jaloux, qui les stimule pour mieux faire et se dépasser ou qui a contrario, les humilie et les inhibe à jamais. Entre l’ambition de sauter vers le haut et le dépit avilissant de se regarder stagner en dessous de ‘’ces gens’’, qui ne sont pas meilleurs que soi, ni des meilleurs qui soient. Les êtres moyens restent insatisfaits et perplexes. Condamnés qu’ils sont à regarder des étoiles matérialistes, bouleverser leur ciel par tant de défis et de déballages effervescents, tant d’éloignement de toute tentative d’approche de leur zénith. Une gageure, un dépit mortel et vain.
Parallèlement aux personnes, le système économique socialiste veut réduire les inégalités sociales et établir ladite ‘’justice sociale’’ entre les riches et les ouvriers. Un idéal ou un rêve ? Au plus une tentative…illogique ?
Le socialisme est une réaction préliminaire, qui est devenue universelle, voire de justice, contre ces richesses tapageuses et/ou inopportunes. Les religions, elles-mêmes, la simple morale et les droits, sont nés de ce contraste entre les situations des gens. Un ravin et des extrême, non du fait des richesses de certain mais dans la pénurie et la pauvreté, les maladies les faiblesses et la faim, de leur alter ego humains ! De cette volonté des gouvernants et des administrations, des lois en somme, tentent d’aider les plus démunis et de protéger ou pas la propriété privée ! La minorité des plus fortunés, ces riches que tous jalousent et n’atteignent pas !
Ethique sans équité, ou simple nature des gens et des choses, la loi s’impose et établit normalise et cristallise, les frontières. Les différences et les inégalités sont devenues ou sont restées, légales, sacrées et surprotégées par la loi. La loi, évidement des plus forts. Mettez-vous à leur place ! Pourquoi pas ?
C’est naturel et nécessaire de le faire. Vivez avec, tentez de travailler pour les atteindre et les singer, sinon, dormez et crevez ! Amen ! Est-ce le destin ou le sort ? Où sont-ce des limites, des freins plus que sacrées, qui empêchent les pauvres ou les moyens de s’enrichir ? Sauf exception !
La faim, les maladies et la mort
La faim et la mort, les maladies et la mort, des noyés parmi les chômeurs et les fugitifs des guerres. Voici des morts qui cherchent refuge dans les sanctuaires. Là, dans ces pays-mêmes qui dictent aux états de se faire la guerre ou qui leur facilitent la paix! Ils, ces migrants, ces réfugiés, s’exilent ou fuient car ils ne veulent pas périr dans leurs pays. Là où se sont imposées à eux des guerres fratricides. Des luttes intestines, religieuses ou claniques. Parfois distillées ou facilitées de l’extérieur ! Des guerres de dictées d’essence impérialistes et financières, parfois sous le masque politique et/ou religieux !
C’est ainsi que ces dernières décades ont compté des millions de morts, qui s’ajoutent aux 65 millions d’humains qui ont péri lors des guerres mondiales.
Ce mal incurable est inhérent à la recherche de la suprématie totalitaire des pays civilisés. Depuis des lustres, les empires et leurs conquêtes, les explorations et les découvertes, ont dévasté bien des lieux de leurs gens et les régions de leurs peuples et tribus ! Des colons ou des explorateurs, dominateurs par essence, des conquistadores, imbus de leurs identités supérieures, ont mené bien des combats et causé des massacres sans nom.
Des progrès à la civilisation
Toutefois, il y a des réserves, des côtés positifs non négligeables à retenir comme faveur exceptionnelle de ces étrangers et de leurs ‘’intrusions ‘’ ! Les grandes puissances sont depuis l’antiquité, les berceaux des civilisations, et depuis des lois modernes, de la démocratie, des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, à l’intérieur de leurs frontières.
Parangons vigilants, ils sont les inquisiteurs, les procureurs, ou les instructeurs, de ces pratiques, des lois équitables qu’ils exportent ailleurs, en y installant les leurs sinon leurs hommes de main.
Avec des réserves : Rester loin de chez eux et les laisser libres de pinailler chez vous, sans mettre votre nez trop près, dans ‘’leurs’’ affaires ! Hors ces réserves et ces restrictions, les seigneurs se relâchent pour opérer, chez vous, en toute liberté, en toute dignité. Qu’à cela ne tienne, qu’ils viennent pour opérer, en sécurité, chez leurs doux amis ! Enfants, femmes, terres et biens, paient pour ‘’ leurs charismes ’’ !
Hospitaliers et ouverts, nous sommes si bienveillants et si bienséants, que nous aimons coopérer. Et fructifier leurs affaires et les nôtres, si ça se peut. Et cela doit se faire, malgré les opposants et les contradicteurs. Dites ! On ne va pas se laisser péricliter et demeurer des ignares, au vu des bons côtés que cela rapporte ! On ne va pas rester des ignorants ni faire les pauvres. Tendre la main, demander l’aumône, tout en refusant avec hauteur de collaborer, alors que ces gens nous offrent de progresser, ensemble ! Par complaisance, il faut le dire, même s’il faut progresser ou profiter l’un de l’autre, de façon inégale. On se développe comme on peut, on marche un peu, pendant qu’ils volent…Au deux sens du verbe ? Je ne sais, si c’est très juste ou très fréquent ?
Cette suprématie a des retombées positives sur leurs amis condescendants et leurs potes discrets. Qu’ils prospèrent, donc ! Alléluia ! On ne va pas chicaner, parce qu’autrui se développe et qu’il gagne bien ! Ou préfèrerait-t-on rester soustraits, snobs et fiers, en se refusant de partager ? La nullité et les retards, les écarts au bon sens surtout. Les expéditions coloniales, les antiques, les islamiques, les européennes auront sauvé et réveillé bien des pays et des continents !
L’or-rance d’Arabie, le pétrole !
200 princes et personnalités, de l’Arabie pétrolifère, wahhabite et heureuse, sont les richissimes objets d’une purge aux lieux saints. Une surprise spectaculaire. Un nettoyage sismique, un séisme anticorruption, entre cousins ! Que faut-il en déduire ? Qu’il y a du Trump là-dessous ? C’est presque extemporané à sa visite tout près des lieux saints ! On lui a donné beaucoup de fric pour livrer le brevet de faisabilité et de sécurité d’une OPA ! Cette invention moderniste et ce savoir-faire vont servir de révolution palatine pacifique à nos bons frères et amis ? Qui faut-il insulter, qui faut-il juger, qui faut-il féliciter et ou remercier encore ? Pour la discipline, le secret et la rigueur de la courageuse ‘’ prouesse’’. Qui remercier donc pour les nouvelles libertés offertes aux femmes ? Un droit, une justice et un bon exemple emprunte chez les autres ! Les plus modernistes et évolués de la planète.
Qui a poussé le Prince MBS à réaliser ainsi cette ‘’purge surprise’’ au milieu des gens aisés d’Orient et potentiels soutiens ? Un acte de haute voltige, une stabilisation politique en vue de sa succession. Une manigance dont on ignore la suite ? Celui de faire peur aux cousins pour consolider le pouvoir, dit-on ? Les étudiants en politique devront apprendre ça. Et faire la part de machiavélisme ou d’intelligence dans cette nouvelle et jeune gestion ! Est-ce un conseil venu des Maîtres du monde ? Disions-nous. Les clients, les investisseurs, les moniteurs, les plus grands, les super blonds ? Des ET en somme !
Privilèges matérialistes
Les Fanatiques du matérialisme, ceux du principe vital ‘’qu’il faut avoir pour être’’, adeptes existentiels de la corruption extrémistes, ou à l’extrême, terroristes quand il leur faut prendre, quitte à détruire, à prendre ou à voler. En premières cibles, les esclaves soumis de leurs arrogantes envies matérielles, qu’ils vont jusqu’à escroquer tout naturellement ou laminer. Ce genre de matérialistes ont des principes vitaux et une morale. Ils brillent, quasi religieusement, affirmant que leurs privilèges instinctifs relèvent du droit et de la piété, si ce n’est des obligations (la sujétion, la servitude des autres) envers leur Dieu.
Orientalisme
Que de princes orientaux, vois-tu ma mère, ont dépassé, par ci par là, les ministres innocents ou coupables que l’on chasse et ces autres présidents, des sphères occidentales, qui se sont si vite enrichis. Puis découverts avec des fortunes, blanchies, évadées ou exilées dans les îles ! Et l’on voit des richesses ‘’immondes’’, des tonnes de ‘’poudre blanche’’ et de ‘’pâtes vertes’’, devenir des armes révolutionnaires aux mains d’opposants, qui suscitent des marches ou des révoltes, voire des révolutions, ici et là, pour apaiser leur deal de mafieux ! Les fortunes régulières ou pas, ces économies, vont aller inonder les banques suisses, américaines et se réfugier dans des îles, pour stagner en fin de cycle et y mourir! Inutiles rapts, inutiles économies et mauvaises fortunes pour les-leurs. Et ces présidents et ces hautes personnalités ont fui leurs pays. Exilés ou pourchassés ! Et l’on arrive au point où leurs richesses occultes leur sont bannies, interdites à jamais, ou le plus souvent, je suppose, évaporées.
Tu demandes trop à Dieu !
Tu demandes beaucoup trop à Dieu ! La longue vie, la guérison, la santé, sinon l’absence de toute maladie. Tu veux qu’il te guérisse, sans aller consulter pour cela le toubib et sans acheter de médicaments ! Une économie, oui ! Une phobie, va ! Ces vœux, tu les désires et tu les formules, pas seulement pour toi, tes enfants et tes proches…Mais, tu requières le bonheur et l’aisance, la paix entre tous, à la maison, au quartier, dans ton pays et à toutes les nations. Un prophète n’aurait peut-être pas eu dans le passé tant de soucis altruistes en dehors de sa contrée native ou envers ses voisins antiques !
Oui il y a des gens tellement bons et pas égoïstes du tout, qui prient et pensent dans leur prières à tous les autres. A Trump, à Macron, Kim Jong-un, Benky ? ! Pourquoi pas à Lamjarred, Ramadan, Kevin Spacey…Messahel ? Oui, ça n’a ni queue ni tête. Ou que tu délires, quand tu demandes l’impossible à Dieu ! Tu réclames et sollicites donc ce qui a-normal et illégitime, voire un privilège ! C’est peut-être délicat.
A savoir, si ce n’est pas un peu trop pour Dieu de répandre ses bienfaits à l’un et pas aux autres ? Le fait de n’écouter que toi, pèche par défaut et c’est quasi illogique ! Ou que ce n’est pas son boulot à Dieu de faire attention à toi, aux tiens, à tous les êtres, fort occupé qu’Il est avec toutes ces galaxies visibles ou pas. Et peut-être à d’autres univers encore illisibles de nos télescopes et opaques à nos caméras. Des hyper-mondes, issus d’autres bigbangs que l’on ignore évidemment, Bornés que nous sommes du point de vue de nos organes des sens et de perception. Oui, des prières des malades, de la mystique, on dérive et on braque sur la science-fiction.
Prières et suppliquesLes prières de chacun, les recueillements bouddhistes, hindouistes, hébreux, ces autres sémites, des catholiques et des protestants, ces suppliques des frères ennemis shiites et sunnites, ces implorations d’avant les matchs de foot de ta ville ou les batailles lors des guerres, celles de nos vendredis, des jours de fêtes, ces prosternations lors des prières surérogatoires pour amener la pluie, ce sont en fin de compte, des privilèges, que l’on demande dans nos implorations. Des extras, des exclusives qui balaient les artefacts du destin, les malfaçons des hasards et ceux de nos actes ratés. Ce n’est pas très démocratique, enfin. Et tous solliciteraient de Dieu les mêmes avantages, faveurs et exclusives ! A quels vœux doivent les anges lorsqu’ils écoutent les prières des frères ennemis ? Tous prient, sollicitent et implorent de Dieu de les rendre riches, sains, heureux, sinon éternels.
Faut-il éviter de le déranger, le Bon Dieu, ou au contraire insister dans ses prières ? Comment Dieu pourrait-il alors écouter tous les humains ? Alors que les plus bas de nos administrateurs, les plus simples les plus proches de nos élus, font la sourde oreille et la grosse tête ! Sans que nous puissions connaître ni approcher les plus grands de nos chefs ! Insignifiants ou illustres, ils sont néanmoins de parmi le commun des mortels. Pourtant ils restent si élevés et lointains ! Si les nôtres demeurent hautains et arrogants, s’ils restent éloignés à nos demandes, si terre à terre, comment serait alors Le Créateur ?
L’Eternel est relativement plus proche et présent, plus proche, plus magnanime et tellement plus grand ! Comment Dieu pourrait-il écouter tous les humains ? Tous à la fois et potentiellement toutes les créatures qui pourraient exister dans l’univers. Comment répondre à leurs prières et leurs vœux, si opposés et discordants ? Lui le très haut, l’invisible, l’immense, l’inconcevable, l’inimaginable, le pourrait évidemment ! C’est la moindre de ses qualités, par finalité et par définition ! Dieu, c’est Dieu ! Mais on ne saurait comment ! Nous sommes loin de comprendre Dieu, même si on pense qu’on le sent, même si on lui demande l’impossible. Le miracle, pour chacun. A commencer parMoi et Toi, Lecteur !
Certes, Dieu a plein d’anges zélés à son service pour l’aider, façon de parler, alors que Lui n’a besoin de personne. Ses anges sont à son service, à ce titre ils nous surveillent et nous aideraient, si Lui, le Bon Dieu, le leur demande. Ou qu’il le leur ordonne, je suppose. Car chacun d’entre nous aurait, deux chérubins à ses côtés. On le dit, on le professe. Des séraphins qui notent nos actes et peut être nos pensées pour les transmettre à Dieu, logiquement et vraisemblablement. Spontanément et/ou si besoin est ! Je l’ignore, n’étant pas au secret des dieux !
Dr Idrissi My Ahmed. Kénitra, le 14 Novembre 2017
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Partir en cadeau, les paroles en offrandeLes chroniques différées de Mme Student,
Épisode 75 : Sentences et paradoxesA Ssi Mohamed Rhaga, dont ses douleurs récentes l’ont emporté en 48 heures, alors qu’il était jeune et sain encore !
AVANT LE DIALOGUE ENTRE MAIDOC ( M ) ET MME STUDENT ( S )
Les éléments du chœur de femmes chantent leurs cantiques sur scène. Chacune des artistes est adossée à une grande photo en couleur de sa région d’origine. Elles tiennent des instruments de musique différents les uns des autres. Toutes ces chanteuses sont habillées selon leurs régions, mais en tenues longues, quasi transparentes, pour donner un sens à leurs critiques chantées qui proviennent des profondeurs de leurs tribus et de leurs cœurs. On va les appeler l’une après l’autre par leurs prénoms. Elles entrent.
LE CHOEUR DES FEMMES
Aicha _ Où sont les résultats de nos prières et de nos imprécations ou sont les bénéfices de nos ordonnances et nos dons ? Où sont ces talismans lancés comme des feuilles d’automne qui se savent mortes déjà ? Les organes et les membres de nos territoires tombent un à un nous nos yeux mornes et béats ! Le printemps du seigneur des satyres et des faunes, invoque l’aède…Ce larron vient. Il vient chante la culture indûment. Il danse tout nu devant la mosquée et ses gens. Les prières surérogatoires ne font alors plus rien ! Ses médailles témoignent de son usurpation. Partir en offrande ou en cessation de service, in ne voudra pas…Quitter la salle remplie da fans ? Non ! Quitter la vie ne serait pas pour lui la solution ? Sont-ce des sévices, ‘’Saigneur Journaliste’’ que beaucoup admirent, quand tu nous nous administres, en guise de salaire pour services rendus, ton silence ingrat ? Reçois donc mes serments en peine, triste renégat ! Et toute ma malédiction, en attendant le Jugement dernier, si Dieu agrée quand même à la résurrection des apostats.
Khadija _ Sœur, il te rend malade ! Oublie-le ! Déformation professionnelle, tu me fais de la peine ! Je tiens tellement à la santé, dans laquelle je professe et donc à la vie des gens, que j’ai hypertrophié l’amour de la vie. En conséquence, j’ai peine à admettre la mort et à l’accepter, même si faute d’espoir, elle met fin aux insupportables souffrances. Et puis laisse Dieu faire son boulot ! Fais confiance à la justice immanente et va en paix !
Zineb _ Souffrances ! Que reste-t-il comme justice, que reste-t-il comme droits et ressorts ? Sinon de jeter des sorts comme tu sais, Sœur, et de lancer des imprécations. Toutes les malédictions sur cette espèce d’escrocs et de crapules aux masques de romanciers et de faux poètes. Des maîtres-chanteurs, en fait. En fête, oui, ils se rincent de vie et s’en enivrent goulûment ! Ce sont les propos du dimanche d’un croc-niqueur*, narquois ! Un escrocrivain*, un bellâtre qui fait des haltères. Guérillas et médisances sur les ondes, qui me font râler. Avec autour des gens de culture, certes, des journalistes qui le crient haut et fort, oui. Mais, il est des lâches et de soi-disant hommes politiques, qui font pire ! Des agents malfaisants qui se déclinent de l’état, criards, fourbes. Médisants et sans foi. Waw !
Ghita _ Re-waw ! Outre le Hirak, faucheur de ministres…Outre les tsunamis des forumeurs, irrités qu’ils sont à travers le village planétaire, le monde, voici le facilitateur et sublime Messahel ! Un ponte ou une demi-pinte ! Faute d’exiger du ‘’minus-tre’’ de dégager, soit un minimum de diplomatie, ils l’injurient haut et fort à travers la toile…Ya ! Il y a un étonnement, une stupéfaction totale, par-dessus la médisance du Messahal. Un des Schpountz de service. L’un des hérauts et des connivences, au vu de ses propos indécents. Par-delà les abjectes insultes placebos et les propos malveillants et stercoraux, voici donc une déviance. Une plaie de plus sur la frontière, une insulte que tous les citoyens se doivent de ressentir des deux côté du mur et des ‘’Deux mulets’’, Zouj bghal ! Serions-nous si justement dénommés ?
Amina _ Non ! Voici, une cicatrice de plus que le gouvernement doit soigner. Une balafre, une ecchymose, sur un gouvernement extrait au forceps, en mal de cohésion et fédéré par besoin, qui veut rattraper les parjures et le temps perdus…Et sauver ou enfoncer des noms ! La vague des limogeages est une des foudres du pouvoir !
Touria _ Voici des questions existentielles. Qu’est-ce qui nous a donc causé ces retards supplémentaires et qui nous a fait remarquer ces tristes manquements ? La marche protestataire et tenace du Hirak ou cette interface écrasante et accidentelle du Fikri et de son espadon ? Jusqu’où va traîner cette affaire ? La goutte qui allait faire déborder le vase…
Najia _ Le hasard, le devoir, les retards et les manquements malveillants, le manque de suivi sérieux et les déficits d’implication, qui plus est, ceux des plus hauts cadres, les zélotes illustres et les élus de l’Etat ! On leur en veut, mais on tremble pour eux, depuis, face aux justes et impartiales et exemplaires sanctions ! On a peur pour eux ! Et s’il fallait passer par là, que exemple ne soit pas partial et qu’il aille jusqu’au ciel ! Un vieux malade doit être soigné aussi…
Fouzya _ Avc, Alzheimer, Parkinson ! Gérard Depardieu sur l’affaire Weinstein : « Je déteste les prédateurs, dans tous les domaines » A quels morveux qui se mouchent, s’adressait le géant français et nouveau russe ? Et qui plus est, se sentent-ils blessés, ces vicelards qu’il indique du doigt ?
Rkia _ Entre dix mictions et un sommeil déchiqueté, pas moyen de laisser une place aux rêves. Idées, songes et sentences, s’effacent aussitôt et tombent dans les couches…stratosphériques de l’oubli. Voilà qu’on impose au puissant handicapé de faire le juge et le procureur, dans son bureau-prétoire et lit ambulant ! Par-dessus la lunette ovale du siège, l’eau du siphon se trouble. Il ne peut plus voir sa tête miroiter dessus ou dedans. Ni encore garder ce reflexe viril de coiffer ses mèches noires de ses doigts, en s’y regardant. Derrière l’ancien bellâtre et brillant diplomate qui a appris son virulent et superbe français à Oujda, il y a le frangin ! Devant glorieux maquisard et richissime homme d’état, qui résiste stoïque à la maladie qui le corrompt, toute l’armée veille au grain ! On lui dicte ses mots et ses décisions, déjà prises à sa place, mais qu’il lui faut balbutier et sortir parfois. On lui imprime même ses propres sentiments. Si la colère intérieure le prend, il n’a plus la force ni encore la rage ou les mots pour l’exprimer, comme devant, en homme fier, debout et vivant !
Khadija _ Très estimé et ‘’Pauvre président’’ ! Un déni sanitaire. Je lui donne d’ici et gratuitement un certificat médical d’inaptitude physique pour toute fonction et tout travail ! Et je le remercie…du fond du cœur ! Qui rend les Maîtres du Fauteuil impérissables et ceux du trône mobile, plus fiers et plus offensants que d’habitude, en laissant leurs ministres caqueter en l’air ? Qui donc les laisse ‘’traire’’ le peuple frère et braire par-dessus le mur ? Au lieu de calfeutrer la haine et la superbe cultivée, voici qu’on les vêt de médisance et d’échos pervers et pernicieux ! La diffamation, l’accusation comme armes de guerre et comme ciment nationaliste et religieux du peuple des Fellagas ? Ostensibles et narquois, des lâches, si forts et si fiers de soi dans leurs egos surdimensionnés, certains ne font que se moquer au lieu de se donner la main entre maghrébins !
Fatima _ La noce des papillons ! Regardez-les vivre et voler ! Des harcèlements en l’air ou l’art de faire la cour au soleil. Sortant de la haie verte et de ses feuilles qui palpitent dans le vent, des troncs de bambous virils comme des massues, se hissent vers la conquête du ciel et veulent le tancer et percer les nuages roses qui se promènent. Entre les fils éclectiques, qui leur servent de portée musicale, deux papillons de mêmes couleurs, se poursuivent en virevoltant. Le jour où les chats se mangeront, les lépidoptères et les pies chanteront comme des frères.
Zahra _ Je poursuis. Aussitôt collés, voici qu’un félin saute dans les airs! Un fauve qui les happe en plein coït. Coitus interruptus, c’est ça ! Adieu la vie, adieu l’orgasme. Rien de pire que d’être attachés et aussitôt bouffés, alors qu’on n’est pas descendu du septième ciel ! Dévorés pour calmer la faim et les ardeurs d’un chat, un triste sort ! Mais où sont passé les câlins ? Un vulgaire matou de caniveau, un chat de gouttière, un sanguinaire de carrière y a mis fin. Ce chasseur, cet assassin malsain, m’a empêché d’admirer la ronde des couleurs, la subtilité des mouvements, la danse de l’amour de ces papillons rares dont je ne connais pas le nom. Satisfaire la culture de la bête, suivre son instinct vital, est synonyme de soif de meurtre et de mort. Un besoin, un jeu ou un passe temps ?
El Alia _ Pastiche et paradoxe ! Seulement, vais-je me dire, en quoi ces félins domestiques ou ces chats d’égouts, en quoi ces hères, en quoi ces rapaces, ces rats, ces crocodiles et ces vautours, diffèrent-t-ils des humains ? Ce sont leur propres mots et c’est ainsi qu’ils s’interpellent, entre braves leaders ! Au Parlement même, dans la Capitale ! Civils, tels ceux du dîner des élections ou à la veille des urnes, faux dévots et imprécateurs, ministres arrogants accrochés aux frasques des fêtes, voleurs ou dispendieuse mafias, militaristes, populistes, mercenaires funestes, félons infidèles, apostats guerroyeurs, miliciens fanatiques en quête de beaux meurtres, pour le plaisir de l’horreur et le cinéma, impérialistes ostentatoires et superbes, calés dans leurs fortunes, leurs identités fourbes ou forcenés, en mal de soulèvement des partis étrangers pour fomenter des guerres civiles, des guerres séparatistes entre pays frères ! Pour vendre des armes, sans plus ! Les meurtres et le sang importent peu, le but c’est l’argent des autres !
Salima _ Un mot à Crésus ! Que reste-t-il de nos richesses, Hercule ? Que reste-t-il de nos fêtes, de nos ivresses et de nos bêtes, Champions ? Que reste-t-il de nos jeux et de nos conquêtes, Seigneurs, Chanteurs en manque de viols ? Que reste-t-il de nos habits et de nos palais gigantesques, Docteur ? Que reste-t-il des images floues de nos hobbies et de nos petites choses, Professeur ? Des chants de regrets, des aboiements ou des pleurs ? Que des achats futiles, des avoirs qui passent et des leurres, maître Procureur ? Une image virtuelle sur un miroir cassé pour attendre l’heure ? Que reste-t-il des civilisations trépassées, de cet Homo du Jbel Irdoum ? Des ossements d’australopithèque ? Au mieux du Neandertal ! Les souvenirs périssables des mortels qui nous ont précédés, Lucie, ma chère?
DIALOGUE ENTRE MME STUDENT ET MAIDOC
Les chattes se cachent pour mourir
S _ On ne cache que les morts. Les sépulcres et les cimetières sont les dernières caisses de la vie ! Les derniers retranchements et ultimes sanctuaires. Cacher, c’est mettre dans les tombes les parties qui restent sans vie. Jusqu’à quand ? Résonances, logique et résistance de ceux apprécient la vie, la création et l’univers, et qui ne veulent pas mourir, quitte à se créer une âme pour palier à la mort et se réincarner. C’est nécessaire pour justifier la création, la vie et l’univers.
M _ Ultime précaution et acte final et trace de vie : se réfugier dans un coin ! Seul et blottis sur soi, la queue enroulée sous le corps, en position embryonnaire. Voici un paquet que l’on met, à sa découverte, dans un pot comme une plante ! C’est le chat d’hier que ‘Ali Izzed a tenté de sauver. Faut-il le recouvrir déjà d’humus et de fleurs, après sa piqûre d’antibiotique, que lui a délivré un aimable vétérinaire ?
S _ Un humain, c’est dans un coin aussi qu’il se laisse faire ! Etendu, sur une natte ou un vieux lit. Les fourmis guettent et n’attendaient que lui. Un débris d’humanité, ça ne prend pas beaucoup de place. Un reliquat dont on ne veut plus et dont on espère le départ, au mieux sans souffrances, surtout s’il laisse quelque chose. On l’accroche au lit, au mieux, on l’y fixe avec des épingles, pour ne pas laisser choir la couverture qui le recouvre…C’est une lettre à la poste, bien timbrée, quoique moisie mais qui part.
M _ Les oiseaux se cachent pour mourir, dit-on. Sur les branches, entre les feuilles, comme d’un linceul choisi pour sa couleur ! Le refuge est élevé et inaccessible. La nature est plus belle et plus hospitalière.
S _ Crois-tu ? Les oiseaux ont précédé les chats, selon le film et le livre qui ont lancé ce dicton. Les chats quant à eux, s’isolent pour guérir, d’après ‘Ali. Ils ne savent peut-être pas ce qui les attend : la mort ! Ils peuvent souffrir et crier de douleurs, mais ils ne réalisent pas, ils ne savent pas qu’ils sont mortels et qu’ils vont mourir.
M _ T’fou à la mort des proches et celle de soi, t’fou aux maladies, à la misère et à la pauvreté. T’fou aux riches qui ne donnent rien, t’fou aux faux dévots, aux escrocs, aux prétentieux et aux voleurs. T’fou aux insomnies, t’fou aux moustiques, aux chiens, aux tiques et aux araignées. T’fou aux rats et aux humains qui leur ressemblent,
S _ Arrête, tu vas avoir le vertige !
M _ T’fou aux généraux, les traîtres de leurs chefs et de leurs nations, t’fou aux fourbes et aux félons de leurs pays. T’fou aux ministres et aux députés qui ne font pas leur boulot, t’fou aux impérialistes qui écrasent nos bonnes gens et nos bons chefs, T’fou à ceux qui placent les matons, les rapaces et les tyrans dans les colonies. T’fou sur ces monstres qui vampirisent nos pays et qui éclatent et brisent nos nations, pour leur lubie.
S _ Encore une salve d’esclave, fourbi, qui n’en peut plus, mais qui râle et garrotte, Maidoc ! Je vois que tu as oublié les voisins et les métropoles, les guerres, les lâches, les lâcheuses de toutes sortes. Je vais prendre un peu d’air. Les immeubles ont fermés tous les horizons. Toutes les fenêtres sont closes. Il y a un brouillard farineux et frais qui réanime les pommettes. C’est mieux que l’odeur de cigarette de ton Dr Djo. Les jeunes bambous élancent leurs troncs virils dans la solitude du ciel, sans étoiles pour, les griser.
M _ Tu me répètes, tu m’as appris ! T’fou aux racistes de toutes les races, t’fou aux profs corrompus, aux programmes yo-yo et t’fou sur ces valses obligées. Celles des langues des maîtres d’hier, enseignées aux indigènes, obligés et contre leur gré. T’fou à leurs complices, qui ignorent nos droits et qui bafouent notre indépendance, notre identité et nos libertés !
S _ Si tu craches autant sur la civilisation, nettoie ta chemise, vieillard asséché ! Y a comme un mollard dessus !
M _ Je pisse dessus ! Comme un Sphinx ou une Gorgone, Cerbère, l’Hydre ou la Chimère !
S _ Ça risque de sentir et c’est pire. Attention à la lunette de la cuvette que tu mouilles. Attention à tes chaussettes et à ton pantalon aussi. Introspection aveuglante et autocritique : le papier, s’il avait des yeux, ne verrait que des trous ! Tu devrais faire ça en assis-tailleur. Déshabillé, serait mieux encore !
M _ A la mosquée, aussi ?
S _ Je te parle de chez toi ! A la mosquée, si tu y vas, un jour, utilise la pierre avant la prière ! Pour tes ablutions, lustre-toi avec. C’est acceptable et c’est tout comme. C’est l’esprit aussi qui doit se purifier avant le corps. Les ablutions sont une hygiène, oui, mais aussi un symbole de pureté et d’égards envers Dieu. Celui que tu invoques et que tu vénères .Celui auquel tu adresses tes louanges et tes vœux.
M _ Attend, arrête de me sermonner, on n’est pas dans une église ! On n’est pas dans une conférence du Ramadan devant le Roi au Palais !
S _ A-propos, comment va le Ramadan ? Tarik, avec la cohue qui lui colle au cul pour une affaire du même genre ?
M _ Pouf ! Qui est derrière cette mascarade ? Et celles du même ressort aux States chez les acteurs et en GB, chez des pontes encore ? Si je pisse à côté, ce n’est pas de ma faute. C’est le robot pisseur qui est détraqué ! Le corps qui a mal fait sa maintenance ! Là c’est un peu raté ! C’est la Nature, Maîtresse qui m’a fait tout petit et gauche…
S _ C’est pire que ce que j’espérais ! Pire d’être ou de l’avoir tout petit ! Alors cesse de trop boire ! C’est pour les petites bouches. Attention au lait ! C’est pour les petites bouches.
M _ Le scotch au lait ou te scotcher au lit ? J’entends mal !
S _ C’est pire encore, que je ne croyais !
M _ Et te téter pour le lait, ça me rappellerait ma mère, Ketty, même si je l’ai fait trop peu avec elle !
S_ Ah bon, mais je n’ai pas de lait moi. Je n’ai jamais été mariée, pour en produire un jour, pour mes bébés !
M_ Ça ne fait rien ! Y a moi ! Adopte-moi ! Je te téterais quand même ! Pour le plaisir…
S _ Ça nœu…Ça ne…ça ne viendra pas !
M_ C’est choquant, si c’est ainsi ! Puis tousser, pisser, souiller, ce n’est pas moi qui ai fait mon corps ainsi. La biologie, la physiologie, ce n’est pas mon domaine. C’est la nature qui m’a fait ainsi, sur commande du Créateur !
S _ Tu es nerveux et assez fou pour tout braver ! Et me harceler, alors que je ne suis qu’un spectre, une revenante en mission, une lumière à peine visible de toi ! Tu es devenue vulgaire, trivial et colérique.
M _ Seulement quand je te vois, ma Chère ! Non pas bagarreur, mais timide, respectueux et naturellement très assagis !
S _ Voici un vieux sage, un excité, devenu trop vert, et auquel il manque des pierres pour parler…Tu viens de Ghaza ? T’as pas peur des balles ?
M _ Non je suis lucide et assagi. Pourquoi les cailloux ? Je ne suis pas David-Salomon, ton élève juif, et prince hébreu, pour en porter surmoi ou pour les jeter sur les autres !
S _ Pourquoi pas des couteaux et des lames, des haches et des machettes, comme les tiens, pour être craint et entendu ?
M _ J’ai assez de mots et assez de force pour les prononcer ! La force de la justice, la loi est une arme, elle-aussi. Elle me suffit si elle décide de faire son boulot…
S _ Tu dis ça, tu racontes ça par fausse diplomatie ! Les flamboyants, eux les puissants, les cadres et conseillers, ils ont le tahakoum*, dicit Benky pour être cuit et toi tu as le tahachoume* !
M _ Honte à moi, c’est quoi ça ?
S _ Recto Verso de la même attitude. Le tassékoute* et le tabakoum*, qui sont synonymes ! Tu es niais et paresseux. Et ça aussi, c’est tout comme ! Timide, par trop pudique et craintif. Les bras cassés et casanier ! Je crois que tu es devenu agoraphobe ! Victime de ton tachaoum*
M _ Mais c’est quoi ça encore ce charabia ? Moi, pessimiste ? Non pas ça, ça esquinte la vie ! C’est une analyse caractérielle psycho-chose erronée que je déteste. Et puis, tu n’es pas du métier !
S _ Tu fuis les gens ! Tu n’as plus d’amis ? Victime de ta grande timidité ! Ta pudeur est maladive ! Ringard ! Tu ne fréquentes plus personne… Même pas les emmerdeurs et les profiteurs, les filous du boulot et ses usurpateurs, les salauds qui malmènent les cons-frères ! Serais-tu déjà mort, Maidoc ?
M _ Mais, il y a toi, mon Cyclone, ma cyclope qui me regarde de travers ! Tu es une vague, un, non une tsunamie* ! Enfin quand tu vas et tu viens, ma Student, ma vivifiante Revenante si vivichiante* amie ! Ma lubie coléreuse, orageuses, colleuse, ringarde, tu me l’as dit, et plus que nouggara*.
S _ Mais, c‘est quoi ton Niagara ? Et puis, assez chanté ! Reviens sur terre ? Rabelais-Molière !
M _ Ce sont des chutes, des cascades, une source ! Une râleuse, une fontaine anti-jouvence intarissable ! Un geyser qui sort des tonnes de critiques, des torrents intarissables d’observations inutiles, et qui à force de cri aigus, des chicanes insortables à propos de tout et de rien, qui vous noient et vous irritent à vous faire attraper des angines de poitrine à chaque réflexion. Et surtout quand ce sont de mièvreries et de bas petits calculs ! Je reste fugitif et l’esprit absent.
S _ J’espère que tu ne vises personne de parmi les femmes du chœur qui ont chanté avant notre entrée sur scène. Et puis, y a une, pour ne pas l’oublier ! Elle est svelte et si belle qu’on dirait un top model devenue présidente ou reine !
M _ Qui c’est celle-là ! Non, je n’ai pas remarqué de star parmi elles !
S – Passons ! La meilleure cure de ces nougarates*, comme tu dis, te disais-je, c’est de faire des affaires et de les cumuler toutes, avec la politique, publique, à la fois. Les fermes, l’immobilier, les assurances, les cliniques et l’industrie ! Etre fortes à la maison et au boulot. Ne rater aucun secteur quitte à se servir de ses amis, bien introduits ! Ne pas laisser les hommes, surtout les chefs, nous monter dessus ! Et puis les lois, elles sont faites pour être revues et adaptée à volontés ! La nôtre de femmes, sinon c’est la grève du sexe, plus d’enfants…
M _ Ugh tu as dit, prêtresse ! Ces histoires me blasent et me blessent. J’ai mon travail, un travail que je respecte, un office qui me met au-dessus de ces balivernes que je déplore ! Désolé, dites-leurs, que ce n’est pas pour moi. J’ai mon métier et mon magistère. Je n’ai pas besoin de leur ministère. Je suis roi chez moi. Veux-tu être ma reine ? Je te ferais une douzaine de princesses et de princes, chacun dominera un continent.
S _ Y en a autant sur terre ? Non merci, Mondoc. Ton harem, t’attend et te requière. Moi, je suis morte, comme ce qui est tien et que tu déplores ! Hi hi ! Tu le sais depuis plusieurs épisodes déjà ! Je suis une revenante de service ! Je ne peux plus te servir ni te conquérir encore moins ? A mon regret ! Assez bluffé ! Tu ne peux rien pour moi. C’est proscrit pour moi et c’est prescrit et périmé pour nous deux…
M _ Moi, je préfère mon Cab One ! C’est ma ferme, mon cirque, ma bibliothèque, mon hôpital, mon zoo, ma halqa* !
S _ Pas suffisant, c’est un aquarium sec. C’est collant et emprisonnant ! La meilleure thérapeutique est de te politiser pour devenir parlementaire et sortir de ce cagibi et de ces chroniques. Ces gars, ils ne sont pas meilleurs qui toi ! Prend Chabat et Ilyas et recommence ! Conseiller et leader de parti politique ça t’irait et en même temps, ministre, à chaque fois !
M _ Ministre sortant !
S _ Non pas ! Stable et ad-vital aeternam et ce répété, tout le temps et à chaque érection..
M _ Erection ?
S _ Lapsus linguae !
M _ Suce quoi ?
S _ Pardon, t’es nul ! Sans élections disais-je, comme un empereur sur un trône conquis ou hérité, indécrottable !
M _ Tu veux dire indéboulonnable ?!
S _ Pardon, oui, c’est ça, un tzar inextirpable, un inamovible César !
M _ César on l’a tué, Mamie, c’est un contre-exemple !
S _ Comprend, Compère, le sens de la fiction et non les arcanes de l’histoire !
M _ Je suis déjà sortant, puisque jamais heureux d’avoir été entrant ! Là, dans ces coulisses ardentes et labyrinthiques du pouvoir ! On m’a chassé sans me laisser entrer. Chassé de mon cours, comme un fleuve d’une rivière, sans jamais me laisser couler tranquillement dans mon lit ? J’aurais pu être ! Le hasard n’a pas voulu !
S _ C’est très allusif de…de l’agoraphobie !
M _ Je vous laisse la retraite ministérielle et les primes de chasse, de fuite et de départ.
S _ Enfin, tu n’es ni partant ni sortant ! Seulement, je n’ai pas mal vu ! Mon jugement et ma critique et ma thérapie.
M _ C’est moi le docteur, Mme Student !
S _ C’est moi aujourd’hui ta Thérapie, Mondoc !
M _ A la bonne heure ! Viens tout de suite m’embrasser ! J’éteins l’écran, je lâche le clavier et on y va ! J’ai hâte de te connaître bibliquement ! Je suis comme un prêtre d’église qui vient de renier ses vœux et de lâcher sa chapelle pour redevenir un simple mâle à ton seul service ! Le mât de ta barque !
S _ Seigneur ! Quelle furie ! Essab* ! Vade retro satanas !
M _ Oui, mais pas de retro, de par devant, s’il te plaît, ma chère Laury !
S _ Je suis ta thérapeute et ta conquête ! Je veux dire, que je ne suis pas là pour le ‘’ça’’ ! Ça fait sale ce que tu suggères ! Je suis là pour soigner ton surmoi !
M _ A la bonne heure ! C’est ce que je désire, ma Poule ! Un bon coup, un petit coup de sur-moi, de temps à autre. Et plus souvent encore des sur-toi* aussi !
S _ Assez, Hchème* ! Je suis ta soignante, pardi ! Et c’est pour sauver ton âme que j’ai débarqué de l’Au-delà et que j’ai atterri dans ce patelin désolant de Kénitrou !
M _ Comment ? Tu insistes, alors que c’est moi, moi le Toubib !
S _ Toubib en blanc ou tout bleu ? Laisse-moi finir ma rengaine diagnostique et thérapeutique, sans trop de longueur ni de mots crus ou prétentieux. Je te disais que tu es lent, trop lent, tu es looonguissime*…
M _ Languissime* ! Je me débrouille aussi de la langue ! Regarde ce que je fais avec ! On essaie ? Comment appelle-t-on ce style et cette posture ? Je veux dire ces positions conju…gales.
S _ Arrête-donc tes conneries ! ‘’Conjugale’’ veut dire simplement ‘’ joue contre joue’’. Le sens a été déformé par les mauvais usages. Ça vient du latin conjugalis (ce qui est relatif au mariage) où l’on retrouve la racine indo-européenne commune à joug, conjuguer, jugulaire et même jument. Merci Wiki !
M _ Ah ! Merci, maîtresse ! C’est du bon Wiki ! Je croyais que ‘’conjugale’’ ça voulait dire ‘’sexuelle’’ entre gens qui s’aiment sur papier !
S _ Chut ! Il y a des enfants qui entendent tes mots et qui nous écoutent ! Je te disais que tu es lent, et par trop confiant ! Par respect des gens, ou trop bon-cœur, et qu’au lieu de militer dans les partis, tu écris des riens sur des riens, en solitaire et en soliloquie. Bientôt, ils vont venir te ramasser ! Et te donner une pièce pour toi tout seul !
M _ Je ne veux pas d’argent je vaux une fortune !
S _ Je parle de celle en taule !
M _ Qui me connaît pour vouloir m‘en vouloir et me ramasser, madame l’Inquisitrice ! Qui donc me connait ? Les gendarmes, Mme la procuratrice ?
S _ La police des forums !
M _ Ça existe ?
S _ Ça le devrait ! Monsieur le Ministre, si vous nous entendez ou que vous nous lisiez, vous devriez retenir cette suggestion. ‘’ La police des forums ‘’ ! Ça vous laissera un nom au ministère, même si on vous en chassait un jour…
M _ Sois un peu respectueuse, envers notre ministre ! Ce n’est pas parce que tu es française que tu vas nous inculquer des règlements gaulois et te moquer de nos tah’yed* et autres taharrouk * !
S _ Comprend qui veut tes barbarismes arabes ! Et puis, je n’ai rien importé pour vous ! Je vous sais susceptible ! Je vous croyais hospitaliers et ouverts, vous êtes devenus xénophobes !
M _ Ce n’est pas finie la diatribe intrusive ? Et la psychothérapie de l’ombre ! La Revenante ! La cure à l’Héroïne toxique, avec la Lubie décédée est terminée. C’est fini avec ‘’la’’ fantôme pédante et ses missions, trop près des hommes, pour les changer en cire asexuée !
S _ C’est faux ! Faux toubib et ingrat personnage ! Et dire que je bouleverse ma tombe, mes chairs et mes peaux, mon linceul et toute la banale réalité, pour te rapprocher ! Et dire que je traverse le Barzakh et l’espace-temps et que je bouleverse la mystique et que transperce en long et en large la philosophe pour venir corriger ton karma attardé et les âmes de tes amis !
M _ Trop tard, ils sont partis les otages ! Et tu reviens, inutile prêtresse, en retard ! Tu reviens m’habiter comme un double inutile, que je m’en veux de fréquenter, car il ne laisse nulle place, ni au temps ni au sommeil, ni aux autres activités que je désire. Je ne fais plus rien depuis que je te connais. Une connaissance nulle, sans approche physique aucune, comme il sied !
S _ Non, c’est pour te réhabiliter et non te posséder ou t’habiter, que j’ai été créée et que suis revenue sur terre, dans ton patelin oublié des décideurs et de Dieu !
M _ Minute Student ! Les chats se cachent pour guérir, comme a dit ‘Ali Izzed. Mais moi, je te dis que les chats miaulent au lieu d’aboyer et que les chats vous griffent au lieu de vous mordre. Je suis un pacifiste, zen, soufi de cœur, qui ose parler de la turbine, enfin du bureau labyrinthe qui m’est plus qu’une prison, un domaine où je suis libre de penser et de créer ! Plus qu’un caveau, un labyrinthe ! Je parle de cette ‘’chambre’’ qui me sert de barrique de tonneau de Diogène ! Ôte-toi de mon soleil, Laure ! Lumière de copie !
S _ Qu’est-ce que tu y fais encore, dans le noir, face à l’écran embué ? Quoi de positif, là tout seul, après Laâcha du Vendredi ? Quoi de plaisant, de vivant d’épicurien ou de plus plaisant encore ? Aaaah ! Quoi de vital ou de libidinal ? Quoi de motivant en dehors des tes propos bassement érotiques et si tristement sensuels. Là, en face des gens, hchouma*, et devant la presse, 3âre*! Des intentions malséantes, vieux coquin ! Des propos vicieux et bas, à l’adresse d’une femme, hajba*. Je me plaindre au MUR et à la Ministre, la madame Haqqaoui !
M _ Va !
S _ Tu t’attaques à un spectre en service divin ! Je vais m’en plaindre à l’Emir de Dakar, aux affaires du culte du Mali et à qui de droit au Nigéria…
M _ Ce sont des menaces, alors que je ne fais que plaisanter pour amuser la galerie ! Les lecteurs actuels et les prochains auditeurs.
S _ Tu les embêtes ! Pas de sarcasmes ni de cynisme. Barka, STP ! Je t’ai déjà dis pourquoi ! Ils n’ont pas que toi à lire. Des sornettes ! Et puis tes propos et même les décisions ministérielles, d’ici, laissent les chantiers ouverts et les gueules vachement plus…Et les frasques et les apparences, n’en parlons pas. Le tsunami arrive à temps ! Irhal* ! Que les minus, dégagent !
M _ Ce n’est pas vrai ! Je suis de dimensions standards !
S _ Je vais dire qu’à chaque épisode que tu me harcèles. Je vais m’en plaindre à qui m’envoie en Algérie. Et plus haut encore, au Ciel. Et l’on est déjà au soixante quinzième !
M _ Oui, le septième est déjà loin. Je ne me souviens plus de ce qu’il y avait dedans comme bénéficiaire !
S _ Une histoire de rues sales et des histoires salées de bonnes femmes et de salauds !
M _ Mais, c’est là que je t’ai conçue, ma Belle ! Dans ce blockhaus, dans ce fortin, dans ce trou, dans cette éprouvette ! Ton berceau est sur mon bureau ! Et tu es une philosophe, une militante, plus qu’une femme, une guerrière. Tu es une amazone de ville, tes flèches ne ratent aucun ! Personne n’échappe à ta critique ni à ta médisance malsaine.
S _ Pardon, Papa, ce n’est pas moi. Tu te trompes de conne ! Je peux t’appeler comme ça, alors que je suis bien plus vieille que toi ?
M _ Papa ? Oui ! Que je me trompe de connes ? De cons, peut-être !
S _ Tu me fais dire et écrire des insanités ? Mon Fils, alors !
M _ C’est là, dans cette niche et dans ce nid que je t’ai créée et sortie à la vie ! Quoi de plus que la Préceptrice du prince héritier du trône d’Israël, que tu es ? La maîtresse de David Salomon, le 60ème du nom ! Tu te rends compte ? Néanmoins et qui plus est, ou vice versa, tu es la cousine, plus que célèbre sur le Net, d’un ponte des colons avec lequel tu as flirté, sans succès. Je parle de notre conquistador notre Alexandre adulé local, ton cousin le maréchal Lyautey.
S _ Rahimahou Allah ! Il a fait beaucoup de bien à ton pays !
M _ Tu es parfaite dans ton rôle. Tu n’as raté aucun ministre, Mamie ! Même celui du docte nordiste, qui a vendu et paraprostitué* le secteur ! La justice immanente a fait qu’il parte et que l’on efface du Haut, ses traces, sans gloire !
S _ Assez craché, patron ! ‘’Ma t’bedel sahbek ghi b’ma kfasse’’. Je leur crache la vérité et je leur montre leurs échecs pour prévenir leurs erreurs ! ? Gratuitement ! Avec réserve et respect. Je répète simplement ce que tout le monde médite et résonne sur le Web. J’interpelle et j’ouvre les yeux du cœur ! Le mien et ceux des autres, à la pelle !
M _ Je sais d’avance, Laure Student, que tu ne vas rien corriger et qu’ils ne pourront rien régler ! Ni les ministres pompeux ni les parlementaires absentéistes et sans gloire !
S _ Attend Papy, sois témoin ! Regarde cette ville champignon, étroite comme une vierge voilée et ses trottoirs sans putes notoires !
M _ Ce n’est pas vrai ! On en a !
S _ Look à ces façades, à ces arbres, au sol cimenté, aux trous, aux tranchées hideuses et aux carrelages manquants ! Comme là, sur Diouri en face de la Cité des Jardins ! Ces faux poivriers aux troncs enserrés dans le ciment et qui en étouffent. Ces cheminés de noirceurs et ces puanteurs qui nous inondent !
M _ Je pensais que les revenantes et les esprits ne sentaient pas…
S _ Regarde mon Boss ces cafés qui rongent les passants et qui les repoussent sur le macadam.
M _ Arrête ! On va m’arrêter ! Je te préviens que tu dépasses les ‘’borgnes’.
S _ Les bornes ! Mondoc. Mais, pas du tout, il n’y en a pas ! Nous sommes libres, on dit ce qu’on pense et ce qu’on veut !
M _ Oui, nous sommes nous voguons sur le ‘’Pourquoi pas’’
S_ On a pied, c’est le pied !
M_ Tais-toi ! Tu ne sens pas et tu n’existes pas. Tu n’es qu’une ombre irresponsable !
S _ Tu vois la Police et le Ministre de la Justice aller poursuivre un spectre femelle ? Moi ! Alors qu’ils ont laissé Kadha, Toybi et Aminatou, libres de médire, de conspuer et d’arnaquer qui ils voulaient !
M _ Et Najiiib, cet escroc d’esclave de Satan, en tablier blanc !
S _ Regarde ces cadres corrompus dans tous les secteurs ! Ce gars n’est pas une exception !
M _ Arrête ton char, Cesaria ! Tu parles sans preuves, comme son Excellence algérienne Ssi Abdelkader Messahel !
S _ Ces traîtres n’ont pas de nationalité, il en existe partout ! En Amérique, au Moyen-Orient. La francophonie en est malade et pleine jusqu’à en exporter chez ses fidèles et anciens assujettis ! Et ces guerres et ces immondes assassinats des minorités et des civils. Je crie pour les Rohingyas du Myanmar ! Et puis ces actes des terroristes qui ne s’arrêtent pas…Que ce soit en Europe ou au M.O. Quel monde ! Pourquoi y suis-je retournée ?
M _ Une déception ? Une perte de temps ? Peut-être pour tenter de corriger quelque chose de plus grand que ces errements ? Les tribulations du hasard sur le destin et les comportements des gens ? Les dérives du magnétisme, des quarks et des photons et leurs impacts sur l’hérédité et l’évolution des espèces et des humains…
S _ Je n’ai pas fini de parler du social et tu me pousses dans le cosmique hors de ta voie lactée!
M _ Hors de ta voie lactée ! Pardon, Poupée !
S _ J’aime bien quand la poupée de caoutchouc demande ‘’pardon’’ à son propriétaire !
M _ Mais là, c’est l’opposé et j’aime mieux ce contraire !
S _ Ok, je termine ma phrase, si tu permets ! Et ces ministres radiés, pourquoi pas le tribunal ? Ça risquerait d’aller trop loin ? Et ces assassins, pourquoi pas la peine de mort ? Hein ? Et ces dépenses stupides et ces misères atroces, à deux pas, entre les hyper nantis, les bourgeois et les plus pauvres ! C’est pourquoi faire ?
M _ Ta gueule ! Mais merci pour le finish et c’est dommage pour la confusion et l’amalgame ! Ça rejoint par bonheur l’introduction et ça fait échos au chœur des femmes, qui nous ont introduits ? A, plus Mme Student et tendre Mahboula*! Merci ma Fofolle au nom de mes compagnons de la Marche Verte. Commémoration que l’on va fêter le 6 novembre ! Je te dis, à plus.LE CHOEUR LES FEMMES REPREND COLLECTIVEMENT
A quoi servent tes écrits amphigouriques ? A qui profitent tes écrits inutiles et embrouillés ? Personne ne les ouvre ni ne les lit ? En vieux français emphatique dépassé, dans un pays aux dialectes berbères et en patois arabe boiteux. Tes plaisanteries et tes pincés déplacés, ça fait mal, ça fait des bleus et des cris. Quel est le but et le résultat final de ta vie ? Celle déjà que tu as littéralement consommée ! As-tu servi à quelque chose en dehors de tes pamphlets et de tes saillies ? Prix Nobel des pommades stériles, des bêtises et de l’inutilité. Je te donne tes 3 milliards et tu te tais ! Ce sont tes proches qui me volent mes idées depuis 33 berges, sans me remercier ni me citer. Non seulement tu divagues pour t’amuser, mais tu perds ton tems et celui des autres .Et ta vie dans le virtuel et l’éphémère. Arrête, tu es une application inutile dans un logiciel dépassé ! Tu as créé un univers paradoxal, un pays aux us moyenâgeux, un labyrinthe forclos et forfait. Dans quel intérêt ? Quelle joie tires-tu de l’exercice hasardeux de ta destinée. A ‘’quiquequoi’’ sers-tu ?
LE RIDEAU DESCEND.
Et la cohue s’élève. Des spectateurs sifflent et crient. Ils demandent le remboursement de leurs billets.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 03 Novembre 2017
JE NE SUIS NI AMOUREUSE NI MALHEUREUSE
Ou de la vie des gadgets égarés
Episode 74 de la série des ‘’ Chroniques différées de Mme Student’
Maidoc _ Un tout petit chaton miaule sans arrêt. Il n’a pas cessé de piailler, de toute la nuit, tant sa voix avait changé et faibli. On lui verse du lait dans une assiette, mais il ne sait ni boire ni lécher. Sans mère, pour le faire téter ni père pour le manger, il continue de geindre et de crier. Ce qui a fait pleurer Nour. Douze heures après, je le retrouve étendu, immobile et sans cri. Il est, tranquillement couché sur son côté droit. Des dizaines de fourmis parcourent ses yeux et lui couvrent le corps, tentant de le percer.
Student _ Les empereurs, les César et les Trump, sont des images superbes, mais fugitives de demi-dieux. Virtuels tyrans, généraux, satyres et potentats, ils passent par les armes…de la vie ! Les pontes partent, sans repères ni puissance, ni corps encore de femme ou de fric à emporter. D’autres s’anéantissent, en catimini, ils passent quasiment inaperçus. Que reste-t-il des rois, quelles que soient leurs bonnes œuvres et leur laudateurs réunis ? Tant l’épaisseur des humains et leur poids sont nuls dans l’espace-temps de cette galaxie. Ces sommités que vous craignez ou que vous fréquentez…sont virtuels…ou à peu près !
Maidoc _ Ces princes que j’ai chantés, et pour rien, il est vrai, seront un jour périmés ! Mes vers, plus longs à sculpter et plus âpres qu’un tableau de peinture à colorier ne leur ont pas plu. Collecter, aimer, avoir, posséder est une question de moyens importants, mais aussi de goûts avertis.
Student _ Tu peux attendre tes 3 milliards, sombre rêveur de parodie ! Le temps est un maître, mais ses élèves ne demeurent pas longtemps dans ses coursives et leurs classes sont aussitôt vidées.
Maidoc _ Tu ne peux pas parler normalement, comme tout le monde ? Pour le simple besoin de comprendre tes allusions et tes paraboles.La suite du dialogue entre Docteur Maidoc (M) et Mme Laure Student (S)
S _ Je ne suis ni amoureuse ni malheureuse !
M _ Pourquoi dis-tu ça ? As-tu dépassé l’âge des problèmes et des envies ? Ou, es-tu déjà, comme ce chaton du haut, sans vie ? Pourtant, à ce que je vois, tu parais encore comestible.
S _ Merci. Je sais. J’écoute Oum Kalthoum, elle me rassasie.
M _ Mais tu ne suis pas vraiment ce qu’elle chante, on dirait. Comme tu ne comprends pas ce qu’elle me dit !
S _ Je vieillis bêtement, alors que je n’ai envie ni de tomber malade ni de mourir d’envies !
M _ Ignorant que je suis, je n’ai pas deviné !
S _ Alors raconte-moi, toi qui chantes et qui suinte d’envies, ce que te dis Oum Kalthoum ou qu’elle exprime et que je n’aurais pas saisi ?
M _ L’amour, ma chérie ! L’amour..
S _ Quoi ? Tu y crois encore ?
M _ Trois longs appels stridents et consécutifs au phone me détrônent ! Est-ce cette stressante fille ou cette autre qui daigne rappeler à cette heure insidieuse ? Telle une fusée qui pète le feu, je m’éjecte du siège qui me sert de salle de réflexion, de lecture et de trône.
M _ J’atterris sur la table et je rappelle aussitôt. Qui c’est ?
X _ Nous avons appelé un autre médecin !
M _ Je rappelle cet autre numéro qui est entré lui aussi sur mon phone. Qui c’est ?
Z _ C’est Ikram qui vous a consulté samedi dernier.
M _ C’est pourquoi ?
Z _ Ne vous dérangez pas ! On a appelé le Dr Clairmont. Il arrive. C’est pour mon grand frère. Je crois qu’il est mort.
M _ Je le connais ?
Z _ Non ! Il est vieux. Il suivait ailleurs d’autres médecins.
M _ Mes condoléances mademoiselle ! Que pouvais-je dire de plus ?
S _ La vie est un struggle, un stress, à la poursuite des plaisirs. Ces drogues qui dissipent les pensées nuisibles et les soucis néfastes. Ces oublis, ces passe-temps, sont de relatifs instants de bonheurs qui font oublier la mort et ses peurs. La vie, est-ce la quête, inconsciente, des jouissances, des jeux et du bonheur, pour dribler la crainte de la mort ? Ces artifices plaisants, ces masques temporaires, ces gommes et ces conduites palliatives, cachent les pensées tragiques de l’existence. La destinée, la vie, factice et labile, est vouée chez tous les êtres, à la mort.
M _ Son côté inéluctable et tragique est une immense phobie. Comment font les gens pour ne pas y penser ? Une solution : l’oubli. La course aux plaisirs des sens, la course vers l’accès aux biens, contre toutes les règles, l’amoncellement et les cumuls, souvent inutiles, expliquent en fait cette volonté d’oublier la fatuité de la vie, sa furtivité, et la contrainte inexorable du trépas qu’elle prédit.
S _ Ou le refuge dans la religion, le credo et l’espérance d’une autre vie, moins courte et moins saugrenue ! Maidoc, moi, qui reviens de l’Au-delà, je te pose une question, Docteur. Que reste-t-il des lambeaux, des débris et des cendres ? Que reste-t-il des traces de nos passages et des ombres de nos entités ? Là sur les moules d’argiles de nos berceaux de chairs. La vie est clairsemée d’ombres inconnues, de feux et de lumières. De bonheur, de plaisirs et de joies, parfois ! Les haines et les guerres, les meurtres et des carnages (ouvrez votre télé !) ont fini par tout sup planter.
M _ Depuis les premiers âges, des sauriens et autres fossiles, des singes et des troglodytes ou de Caïn et d’Eve, que sommes-nous en fait ? Ô sombres entités du monde civilisé, dites ! Identités suprêmes de ladite humanité, jactances prétentieuses, osez dire ! Avouez ! Suprématie des purs et des nantis ostentatoires que vous êtes, ô les classes supérieures, renseignez-nous ! Alors que nous somnolons, nous les nuls que vous ruinez et que vous méprisez, pour les humilier encore plus et les ravager !
S _ N’y-a-t-il pas d’autres valeurs à fructifier et d’autres sentiments à multiplier ? Ensemble et de connivence, les humains ne peuvent-ils vivre en paix et dialoguer ? Un peu plus de compréhensions, d’amour et de partage, sans que ce soit la totale équité ! Si vous la craignez pour autant, afin, Docteur Maidoc, de ne pas te paraître niaise ou indélicate ! Je le dis aux vaniteux, aux orgueilleux, aux radins, aux peureux pour qu’ils se rassurent, ils ne seront ni appauvris ni ruinés pour autant ! Si des esprits chagrins croient que je lance des idioties utopiques, des fadaises stupides et des insanités, qu’ils arrêtent de me lire, là, tout de suite !
M _ L’idéal, existe comme la justice, la beauté et les libertés, ne serait-ce que de nom !
S _ Qu’est-ce qui est important, de l’homme qui conduit un véhicule ou cette voiture de marque, qui vieillit entre ses mains et qui sera détraquée ? Qui est le plus important, ce corps vaniteux, ce véhicule arrogant mais admirable robot ? Ou ce qui le meut et qui plus est, ce qui lui donne la vie ? Appelle-le ‘’esprit ou âme’’, ce truc qui colle au corps et qui le fait bouger ! Même si tu n’as jamais vu sa tête, sa couleur sa forme, ni contrôlé son permis !
M _ Je saute par-delà ta philosophie de spectre expérimentée et de revenante au physique potable !
S _ Potable seulement ? C’est du contre-harcèlement, Docteur ! Ou des avances déplacées ?
M _ C’est kifkif ! Je te confie un truc, Student ! C’est une débauche de sentiment, un zeste d’amitié, fanée ! Un test en déphasage que j’ai commis ! J’ai appelé par inadvertance, le pharmacien. Il semble s’être caché, d’après le rictus de sa vendeuse qui avait été le prévenir de mon appel !
S _ Certains se cachent pour mourir ! Celui-là, ton bonhomme, pas si doux ni louable, t’évite, pour ne pas livrer son avis ni partager ses secrets. Il ne t’aime pas. Point. Pourquoi insistes-tu ?
M _ D’ami, sans convictions, il devient le contraire, sans aucune. Avec en sourdine sa rage que j’ai sentie. Je l’avais souvent sondé, sans résultat ni réponse de sa part. J’appelais ça de la haine silencieuse et concentrée.
S _ Je ne pense pas qu’il ait fui ou qu’il ait refusé ton appel téléphonique. Il rentre et ressort du labo, il va à la pharmacie ou qu’il sort parfois dehors pour ses affaires à côté !
M _ Bof ! Que reste-t-il de nos puissances ? Que reste-t-il des tristesses, des erreurs et des ombres de nos pas, des ratés, des cris, des joies, de nos monstruosités ou de nos erreurs ? Nos bêtises et nos insuffisances, sont-elles à ce point importantes pour rester notées et figées jusqu’à la fin des temps ? Pour nous les remémorer et nous confondre le jour du Jugement Dernier afin de nous juger.
S _ Une éternité remplie de nos riens terrestres et de nos perfides imperfections ! Des bavures de jeûnards* et des bévues ineptes de vieillards, inaptes à toutes thérapies réelles ! L’âme lumineuse, d’origine divine, doit-elle souffrir et payer pour des corps nés d’argiles, aux instincts bestiaux, aux corps dérisoires et fragiles. Des pannes qu’il t’arrive de tenter de soigner, Maidoc !
M _ Ces mécaniques, vite déglingués, aux intellects sont à la merci des instincts et des hasards.
S _ Le hasard, tel un jeu aux règles inconnues, nous jette devant le mystère occulte et secret. L’aventure, l’hésitation, le courage y font face, sinon l’égoïsme, la peur, la violence et la rapacité.
M _ Attend la suite. Voici un appel que je reçois à 16 heures 03 minutes d’une inconnue. Je ne réponds pas, j’ai mal au ventre. Ne savent-ils pas que je ne consulte pas le dimanche ? Surtout par phone ou sur Facebook ! Qui plus est, si je suis malade, pardi !
S _ Ou au bain !
M _ Cette consultante de l’espace a besoin d’un psychologue. Comment-a-t-elle eu mon phone ? Ont-ils l’Internet dans l’Au-delà ? Chaque entité tient un portable sous les yeux pour ne pas s’emmerder, en attendant la Résurrection. Ou c’est le calme plat, le silence des âmes, afin de les laisser s’apaiser au mieux ? Les âmes et les esprits se reposent dans des alvéoles, comme des larves d’abeilles !
S _ Elle a besoin de vous, aussi bien ! Pour l’écouter et la diriger, avant de revenir refaire son karma sur terre. Enfin, c’est possible du moins ! Ça devait être ça !
M _ De but en blanc, elle insiste, persévère et entre dans le vif du sujet. Elle a vendu le match, renié ses amours, ses parents, me dit-elle, ainsi que ses précédents amis !
S _ La déprime, quoi ?
M _ Ou le libre choix ? Elle est partie se marier dans l’Au-delà. Pourquoi a-t-elle besoin de moi pour m’appeler après 7 mois de maladie et 7 ans d’égarement dans le zénith céleste ? Pour regretter ses dons d’organes décalés, ses échanges de politesse et autres envies de gâteaux et de chocolateries ? N’ayant pu s’acclimater à sa famille, ni à lui, se prépare-t-elle à un autre divorce dans son esprit ? Est-ce valable dans l’au-delà de divorcer, Mamie ?
S _ Déjà le sexe, ici, je ne me vois pas faire ça, en pratique ! Mais, là-haut, c’est bah, niet ! La nourriture des anges ou leur sexe, ça ne rentre pas ici. Les gens de l’Au-delà, non, je n’ai jamais vu faire ça là !
M _ Lui, son mâle, a-t-il continué à boire, là-haut ? D’autant, dit-elle, qu’il ne la sort plus le week-end. Pour aller où, madame, dans l’au-delà ? Vous êtes dans le septième ciel ! Que voulez-vous de plus ? Aller de tombe en tombe, mais pour aller vers où ? Ce ne sont pas des portes spatiotemporelles. Alors, c’est grève du sexe et les chichis pour savoir qui va commander la maisonnée ! Ça ne se fait pas là ! Pourquoi appelle-t-elle alors, un médecin, plutôt qu’un ange ou un psy de là-bas ?
S _ Je reste perplexe, tout comme pour ces infos-là. C’est vrai que la tête du chinois ne va pas se coller seule et s’adapter à celle de l’Italien, comateux. C’est vrai que les Rohingyas, ça continue de saigner au ‘’ Myanmar de Birmanie…
M _ C’est vrai aussi que Daech, ce putain d’EI, qu’il périclite, mais qu’il fait encore tonner des bombes pour alimenter les enfers quotidiennement de centaines de civils innocents, dans vos pays d’Europe, Mamie Student.
S _ Dans les vôtres, ça pète aussi, Mondoc ! Les arsenaux qu’on découvre, juste ciel, là chez vous ! Marrakech, Casa, c’est où, dis-moi ? Des tonnes de drogues diverses, ça vient d’où ? !
M _ Je reviens à mon sujet ! La Paonne, m’appelle de votre aire justement, Madame Student ! De votre sphère éthérée, et en PCV, SVP ! Alors que je suis dans l’impossibilité de la soigner. C’est une erreur. Je ne suis ni un spécialiste des marabouts ni un psy des revenantes,
S _ Encore moins un saint ou un ange, qui plus est !
M _ Ne font-ils pas des gardes, le week-end ceux-là, non plus ? Phoner de l’Au-delà, à ce moment, pour me rappeler les viscères enflammés de son vivant est une impéritie. Ces questions existentielles, matérielles et immatérielles, va-t-elle s’en souvenir ? Et me les rappeler, là-aussi, cette momie ?
S _ Elle a vécu comme une célibataire jusqu’à cette retraite-là. Sa tendresse de paonne, sa frime, l’a poussée à se ranger dans cette basse-cour de mâles en rédemption avec un ange alcoolique, en perdition !
M _ C’est le Diable alors ! Satan, Lucifer, le Démon ! Bof ! Les enfants de Bacchus et ces Faunes, sont portés sur le sexe et le vin. Comme s’il fallait être ivre avant de manœuvrer une femme, pour la forcer de coucher. La conquérir et lui plaire vaut mieux que de la contraindre ou de l’apitoyer ! Enfin !
S _ Elle a choisi la banalité, le couple sans amour, pour se ranger et palier aux incongruités de la vie.
M _ La case qui lui échoit, c’était de se caser, au lieu de flirter, à la va-vite ! La drogue du couple, l’amour, avant la mort, ça paie !
S _ La paix !
M _ La paix afin de fuir la misère et les coups durs de son village rifain. C’était navrant, mais bien avant Fikri, ses espadons écrasés, le Hirak et ce Zafzafi et ses copains qui ont mal tourné.
S _ Les stress pénibles, les aléas rendent malades les meilleures ouvrières. Alors elles marchent et ont manifesté, elles aussi !
M _ Il semble qu’elle devint malade de son directeur, la Paonne. Un coopérant technique de son état, un diable veuf, un rustre de surcroît, qui l’avait harcelée et qui avait juré de l’agresser littéralement dans son boulot à trois sous, si elle refusait de l’épouser.
S _ Ah bon ! On va jusque là pour se marier dans votre respectable pays ? Chantage, plus qu’amour, ou balivernes ?
M _ Désir et passion sauvage, d’un seul côté ! Je ne sais ! Celui du mal, du mâle, avant la rapide mise en scène des mariages. Et la prison, comme étape de repos, à regret !
S _ La mort, la fuite et le départ au Barzakh, finirent de calmer leurs ardeurs. ‘’ Une fois mort, plus rien ne périt’’! ‘’Les amants de l’au-delà’’ ? Sont-ce des titres de films ? Ou de simples expressions qui me sont venues et qui collent à ce couple bizarre !
M _ Epousée quasiment contre son gré, elle a fui ses problèmes de sa famille, sa mère, une radine qui la détestait, le loyer qu’elle devait se débrouiller et son triste logeur, ainsi que les graves soucis d’argent de sa chômeuse de jolie sœur. Tu confirmes, la Messagère ? La majorité des nôtres, africains, indigènes locaux, citadins ou qui plus est, ruraux sont ainsi pétris. Tu confirmes, la Messagère ?
S _ Je le sais, Toubib et je te confirme ce que j’ai dit sur les aveux de ce couple de morts que je sui venu corriger ! Et par là, les sombres et violents comportements de tes contemporains.
M _ Quid du sexe ?
S _ Le sexe devient le modus vivendi, l’emblème de tous, celui bonne ou de mal-vie. La malédiction de l’homme est inscrite sur son sexe !
M _ C’est un autre titre de film ?
S _ La malédiction de l’homme est écrite sur son bout de chromosome. Plus que l’amour, le culte ou la divine et palliative beauté ! Plus que l’argent, le pouvoir, le sexe est une arme de vie !
M _ La vie dans ce pays est un enfer déjà pour les exclus. Pas besoin de les embêter dans l’Au-delà, ils auront déjà payé !
S _ Bah !
M _ Seulement, pour répondre à ce couple, côté femme du moins, je te dis en substance. Ces soucis, ces problèmes sont ceux de toutes les personnes, comme des millions de femmes africaines, qui n’ont pas eu de chance et qui végètent dans la merde, en attendant de sauter sur les barques ou sous les vagues !
S _ Ces bavures et ces erreurs par la suite, sont celles d’une personne exploitée, qui gagne peu, malgré son relatif savoir, sa technicité et son rang. Et après, qu’as-tu dit à cette Paonne ou fait, Maidoc ?
M _ Au revoir, lui dis-je. Si jamais tu chutes ou que tu reviennes ici sur Terre, je pourrais t’aider comme avant, afin que tu puisses mieux entendre et corriger ton destin et surtout mieux voir où va ton intérêt. J’ai conscience de tes regrets et de tes déboires. Mais, tu es devenue un esprit ! Patience, alors ! Attend, Mme Student ! Elle va te ramener sur le sol, pour te délier de tes erreurs passées et changer ton karma, fortifier ton âme, pour une autre meilleure vie.
S _ Je ne lui aurais pas proposé plus que tu ne lui a dit, Mondoc !
M _ Parallèlement à ce quiproquo, d’outre-tombe, qui me dépasse, le phone sonne encore. Et c’est toi, qui arrive ! Toi l’espionne de l’Au-delà, toi la Student ! Avec ton bavardage intemporel, te voilà revenue, ma chère Laury pour sauver l’humanité !
S _ Tu parles, Mondoc ! L’espionne qui est revenue pour son 74 ème épisode de son épopée, celle que je suis, vient t’offrir ses délires et pour te sortir les vers du nez !
M _ Une espionne mystico-mythique de l’espace-temps, est la bienvenue ! C’est un air frais, avec cet été qui dure ! Une nouveauté, avec ces banalités politiques que l’on vomit et qu’on remâche et ravale comme des remugles de vaches vieillies et avachies !
S _ Je viens pour passer une consultation gratuite, au profit de mon protégé, le prince Hébreu ! Je n’aime pas dire ‘’Juif’’, c’est comme arabe, ça indispose certains ringards !
M _ Ils se sentent visés les leurs, et ils se croient réprimés par de telles appellations. Un statut qu’ils retrouvent aussi péjoratif que le mot islamiste , que j’ai tant et tant analysé !
S _ David Salomon, le 60ème de nom, t’a déjà consulté !
M _ Je le connais, Mamie ! C’est un personnage intéressant, militant de son état, pervers, sournois et querelleur !
S _ C’est une richesse caractérielle pleine de connaissances !
M _ Un portefeuille de contacts ! Oui ! Un monument de complexes, un prophète et un roi arrogant. Il est Zemmour, BHL, Finkielkraut, la cabale sioniste du philosophe et dix autres pareils, de son espèce racée et de sa tribu messianique, de France et de New-York, à la fois !
S _ Arrête, tu déconnes ! On dirait un arabe mal rasé qui parle ! Laisse-moi le faire entrer. Il a longtemps hésité avant de venir.
M _ J’imagine qu’il sait le rapprochement du Hamas de Gaza avec les-leurs de Cisjordanie et de Palestine !
S _ Lui qui aspirait au trône d’Israël. Il est tombé malade et se faisait soigner à Paris. Sans succès certain. Il est revenu plein de traumatismes. Physiques, mental, fibromyalgique, politique, économique, philosophique et religieux et laryngé ! Aphone et quasiment nerveux, querelleur potentiel. Bref il veut te consulter.
M _ Moi ! Harbech ? Vade au trou, Sainte Anesse ! Un prince mort, qui revient de l’Au-delà pour consulter un zouave de Médecin, qui n’est même pas connu du palais de Rabat ! Et qui ne s’est pas rasé ce matin…C’est un délire, madame Student !
S _ Du calme Toubib ! C’est plus pour ta sagesse que pour tes compétences qu’il veut te rencontrer…
M _ Laisse-moi rire ou me moquer de moi-même !
S _ Non merci.
M _ Je ne partage pas ton jugement de travers, ma Vieille chipie.
S _ Je t’aime et je te respecte plus que ça !
M _ Allez, crache !
S _ Bref, c’est un burning-out existentialiste qui, c’est certain, s’est aggravé dans l’Au-delà au vu de ce qui se passe sur la Terre. A cause des Sionistes et de leurs comparses de la haute finance, industrielle et de guerre !
M _ C’est quoi ça ? Explique aux pauvres lecteurs …
S _ Tu le sais, Maidoc ! Et lui, comme un Hébreux racé de longue lignée, tu l’as dit, il n’aime pas cette injustice. Une bravade constante, un entêtement de déments, commis au nom des Juifs qu’il représente, ici, sur leurs cousins sémites, les fils d’Abraham, dont il descend de par Sarah et Idhak
M _ Ah ! Isaac, Celui qui rit ! Viens mon frère, on va s’embrasser !
S _ Attend, please, one minute ! Avant de te mouiller !
M _ On dirait qu’il travaillait chez Web Help ou chez Fastbrooken dont l’avocat mercenaire vous cherche noise, à partir de sa Témara, pour que vous lâchiez ces pauvres gars et ces gentilles garces, qui sont aussi grillés par leur travail d’assujettis à la multinationale !
S _ Le brouhaha des généralistes ne servira à rien. Calme-toi. Tu n’auras nul soutien de tes pairs. Et puis, t’es hors jeu, depuis que se sont installés au privé cet autre couple de toubibs M. Choduho et Mme Viduba
M _ C’est un impair ce métier de c… ! De cafouillards !
S _ On a détruit la médecine, dit humaine, dans ton pays. Le privé a été vendu à tous les vents par tes dignes poltrons de patrons, devenus des sous fifres, depuis qu’ils sont aux ministères, avec tous les cumuls de privilèges népotistes ou usurpateurs qu’ils se sont arrogés ! Marx est devenu expansionniste. Vive le communiste impérialiste investisseur !
M _ Je les préfère aux envahisseurs. Ne me fait pas dire ni écrire aux terriens, ce que je n’ai pas dit. Je ne veux être grillé par personne !
S _ Le capital est obligatoirement créditeur et envahisseur ! Les multinationales et les banques de poids, c’est leur boulot mon pote ! Va te renseigner ! Demande à DSK qui est marocain comme toi !
M _ Ils exècrent et exploitent les nôtres. Qui a dit que l’esclavage n’existait plus ?
S _ Allez, Mon Doc ! Assez de banalités, tu vas chasser mes honorables lecteurs !
M _ Ok ; je saute du coq à l’âne.
S _ Ils vont se fâcher !
M _ Qui ? DSK ou DS 60 ? Nathan Yahoo, Trump, Macron ou le Pape?
S _ Continue comme ça et ils vont te tarir ! On va voir où tu vas errer, au ciel, et qui s’emportera à ta venue !
M _ Quand je lui parle, à DS 60, ton poulain Juif, de la démocratie en Israël ou du droit des Arabes, ici en particulier, ou en Orient, il me parle de démocratie chez eux !
S _ Le Paria !
M _ Et dire, que la ministre Azoulay ou son Conseiller de padré, qu’ils sont bien des notables de chez nous ! Il est né où ton zouave de prince charmant ? A Essaouira ou à Rabat ? On l’aurait repêché d’un puits comme Joseph ou sauvé d’un fleuve, comme le fut Moïse ?
S _ Cesse de radoter avec tes allusions alluviales ! Reviens à la raison !
M _ On est dans un roman ou pas ? L’Unesco enseignera ces vérités nouvelles, dont dépend le sort d’Israël qui ne veut pas appliquer La vérité mais Sa raison ! Et les Usa, ne veulent pas débourser pour cette boîte à instruments-là !
S _ Attend !
M _ Quoi ? Que je finisse, donc ! La montée de l’affriolante Laoufir en nouvelles noces chez DSK. L’ascension de ces Kahenas et Chipies à la tête des organisations est garantie. La fermeture d’Al Qods aux Musulmans et l’ouverture des caniveaux pour les lui faire passer dessous et dedans seront ses sujets de prédilection.
S _ Mais David-Salomon le 6oème, il connaît tout ça !
M _ Attend ma Maboule, s’il vient, le DS60, c’est pour bavarder ou pour me faire perdre du temps, en faisant semblant de consulter, pour me tirer les vers du nez..
S _ Ce sera l’occasion de te faire payer !
M_ Sa tête ?
S_ Non ! Il te paiera en différé et hors taxe de douane, au Barzakh ! Les dollars de l’Au-delà sont de devises fortes. Une monnaie à valeur de bénédiction !
M _ Alors, je lui cracherais, pardon, je lui sortirais, mes quatre vérités ! Mes 3 milliards de centimes, comme honoraires. Juste salaire pour faire du bien autour de moi et à moi. J’en ai marre d’écrire, discrètement et poliment. Marre de lui écrire sous toutes les voies et insinuations, sans succès.
S _ Réveille-toi ou va dormir. Je repars. Au prochain feuilleton, Mon Pote. Je vois les tiens…Comment-vont-ils ?
M _ Adam dessine toujours et colorie de petits hommes. Il les parfume au Classic Aoud. L’encens de Saja, au santal, offert par M. Bahram, l’ambassadeur du Koweït, si Cher à feu Hassan II. Comment va-t-il, celui-là avec sa dramatique tristesse ? Celle d’avoir perdu son seul fils. Un être si jeune au début de cet été !
S _ Salut Docteur ! Je pars. Voici ton Adam qui arrive ! Laisse-le placer un mot ! Dis quelque chose au micro, mon chéri !
Adam _ Mais t’as pas de micro. Tu me prends pour un nul. Qui t’es d’abord ! Je laisse un message quand-même ! Arrête de fumer Papa ! Sinon qui s’occupera de moi, quand mes grands-parents seront partis ?
M _ Il y a des poèmes et des idées, des vers, qui viennent des près et des fleurs. D’autre viennent de si bas, que c’est honteux de les décrire, tant qu’on espère les voir partir en fumée. Je souffre de regarder le ciel, la nuque m’indispose et la gorge me serre ! Pourtant, Mme Student, il suffit de regarder le ciel pour supposer ou comprendre que cet univers a besoin d’un Créateur.
S _ Hello, Maidoc ! Je te laisse rêvasser. A plus, je pars.
M _ Non Mamy je ne suis pas prêt ! Retourne d’où tu viens, ma ‘’fossile’’ chérie !
S _ Je voudrais t’emmener, car j’aime ta compagnie. Tu ne te plaindras qu’aucun ennui.
M _ Je ne te conviendrais pas. Je ne supporte pas les Tiadal et autres Sildénafil ! J’ai bien des choses à faire ici, avant que ma mémoire ne parte et que mes muscles ne fondent dans leur paralysie !
S _ Pourtant Dmitri Medvedev (ou Maidoc ?) aurait été reçu au Palais. Par le Roi !
M _ En cachette ou discrètement, sans trop de tralalas, afin de ne pas faire de l’exubérance autour de cette paradoxale et renaissante amitié prorusse. Le blondasse qui nous sert de Chabat-et-Ilyas réunis, à la Maison blanche, risquerait de ne pas apprécier cette proximité-là. La tolérance n’est pas de qu’il affectionne le plus.
S _ Oui, c’est vrai la Maison blanche servait de maison de tolérance, à Fès, du temps des colons ! Comme Moulay Abdallah, le quartier tout près des jardins et du Palais.
M _ Tu te trompes de palais, de planète et d’époque, ma Belle !
S _ J’arrrrive…pour te prendre !
M _ Hawell, dégage ! J’y suis, j’y reste ! Mais avant, répond-moi, si tu le sais, toi la Revenante !
S _ Goule. Parle !
M _ La vie, l’esprit, l’âme…Comment définis-tu ces dites parties qui meuvent ton corps, dans la veille ou durant ton sommeil, ou qui la quittent, sans que tu ne puisses jamais mettre la main dessus, les voir un jour ou les sentir, ne serait-ce qu’un peu ?
S _ Définis-moi d’abord, Docteur, la vie ! Puisque tu en parles tant et que tu la préserves et la soignes des fois ?
M _ T’as le Larousse, la Blonde ! Ton dico de prof, chère maîtresse. N’est-ce pas ?
S _ Ses pages sont déchirées, roussies, absentes ou moisies, depuis que je suis partie. Morte, avant d’être revenue et retournée, ici et maintenant ! Je ne saurais plus l’utiliser.
M _ C’est vrai que maintenant, on ne tourne plus la page. On la garde et la regarde, souvent à l’œil. On ne salit plus les pages, on clique sur la touche ou la souris et on les survole ou les lit, quand le temps le permet.
S _ Idem, pour tes plaisirs. Une puce et tu appuies sur la souris ou le bouton. Pas besoin de moi. Mieux, tu pourras partager tes clics avec tes Fakinistes…à l’œil.
M _ Mon passé s’est effacé, mon présent se gomme aussitôt et je sais que je ne retiendrais rien de l’avenir, qui ne saurait durer et tu me racontes des conneries, La Blonde. Ce n’est pas un matos que je pourrais vendre ou inventer. Même si tu m’en donnes l’idée.
S _ Bravo docteur pour ton éternel combat. Dommage qu’il n’y a pas beaucoup d’intellectuels comme toi pour essayer de faire vivre et avancer le pays. Le Nobel t’attend !
M _ C’est trop pour moi ! Il peut attendre.
S _ Je te comprends. Si tous les médecins avaient ton attitude et ton comportement, bien des choses seraient différentes. Tu es un militant actif et convaincu. C’est pour ça que je te donne rendez-vous, ici-bas ou là-haut et on s’amusera sans retenue ni freins
M _ Merci cher amie tu fais autant et mieux ! Et puis, c’est encore toi qui me pousses à persévérer. Par ton exemple, ton objectivité vigilante et tes encouragements aussi.
S _ Omnia vincit amor ! L’amour vaincra tous les cœurs.
M _ Dis-le à ces hommes et à ces dames !
S _ Plaire et aimer, pour vaincre la mort par la vie et notre inéluctable retour…
M _ Sinon, comment éloigner la peur de la mort ?
S _ Cesse d’en parler ! Occupe-toi de soigner et de te réjouir. Vis ! Tu n’as pas vu comment tu es essoufflé ces jours ? Et lors de cette réunion, tout pâle, tu n’arrivais même plus à parler ni à lire ton discours ! Vis, mon vieux !
M _ Comment ? Avec quoi ? Avec qui ? Pour qui ? A quoi ça sert? Et jusqu’où ça ira ? Puisque ça finit totalement un jour.
S _ Vis comme si rien n’était le cours de tes jours ! Vis sans penser à la mort aussi souvent et aussi fort. Crois-en-moi, mon Pote ! Je suis une revenante.
M_ Silence des autres !
S _ Ça ne te suffit pas ?
M _ Il y comme un silence chez Ce Lecteur.
S _ Et ce ciel et cet univers ?
M _ Il y a un X derrière !
S _ Et c’est pour qui, cet univers ? Rien que pour nos insectes toxiques et nos vers ? Ce n’est pas un jeu futile, mon vieux. Il y a un Créateur derrière !
M _ Tu prêches à un con vaincu.
S _ Pardon !
M _ Tu prêches, à un convaincu, disais-je. Mais aux autres, tu racontes des histoires, maboules !
S _ Ta boule ? Le Gros !
M _ Non ! J’ai dis maboule, ma Fofolle ! Je te précise Femme et je te demande de m’écouter, pour une fois. Tu racontes des âneries, ma Belle !
S _ Moi des âneries ! Je viens du Barzakh, aux fins de mission de sauvetage humanitaire, pour m’entendre dire des insanités pareilles par un Toubab en déphasage ! Docteur, dans un pays de dessous développés ! Par-dessus le marché ! Non, c’est trop, mon Dieu ! L’enfer est plus simple que ces gens-là !
M _ Rajeîi le Allah ! De grâce, écoute et reste avec moi, par delà les plaisanteries et les jeux de mots !
S _ Je ne supporte pas tes plaisanteries et je ne les tolère de la part de personne, d’ailleurs! Va au…
M _ Madame la Fantôme, ma Revenante Chérie ! S’bare ! Je parlais des humains, de ces peuples, de ces gens ! Ils sont déçus pour avoir été abusés ! Agnostiques ou athées, ce n’est pas là, la question ! Ils ne croient plus en rien ! Ils connaissent les batailles des religieux et les dégâts de leurs guerres. Ils ne croient plus en personne. Les prêcheurs et autres gens cultivés, les gérants des états, les leaders, ils sont comme cet écrivain de son état et escroc notoire. Ils sont prêtres et pédophiles, ils sont religieux et assassins. Le meurtre leur sert de solution, froidement politique, pour assoir leur puissance. Et quand ils parlent aux peuples de la religion et de la morale, et de celles des autres, hé bien, les gens ne croient plus en rien. Cqfd !
S_ Ok Doc ! Maintenant, tu as été plus clair ! Pour ma part, en ce qui me concerne, dis à tes amis et saches, que je suis venue,
M _ Pour me tenir compagnie !
S _ Et surtout pour te rassurer afin que tu puisses réparer tes erreurs et pour contribuer à réparer les erreurs de tes semblables. Je te livre le message en deux mots : « Vis et aime » ! Car, aimer est l’assurance-vie ! Le moteur de la vie, le ciment de la vie, le but de la vie et le facteur de transmission de la vie.
M _ Tu te répètes et tu racontes mal ce que n’ont pas cessé de dire les poètes et les prophètes. Tu ennuies mes lecteurs par ton prêche sur l’amour qui est le but de la vie ! La vie en tant qu’entité et phase existentielle déterminée. Mais pour le bout d’homme que chacun est, pour lui sa question est ‘’c’est quoi Sa vie ‘’ ? Que représente son brin de vie ?
S _ Sa vie, c’est un trait d’union. Alors, assez prôné et harangué. A un autre sermon !
M _ Oui, pour un autre serrement, Ma Vie !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 octobre 2017
LA NATURE AURA RAISON DES RUINES ET DES HOMMES
‘’Les frictions infernales’’, épisode 73 des chroniques différées de Mme Student.
Le réveil des rois mages, flirt mystique avec des revenantes
Dédicace et condoléances
Ces pensées très tristes et impuissantes, sont dédiées à cette fillette, morte subitement, dans la cour de son école.Flirt ou tango mystique
L’enfer est déjà sur terre. Avoir pour être, posséder autrui, ses libertés, son être et ses avoirs ! Inceste et onanisme, pédo, homo, zoophilies, népotisme et corruption de la personnalité et de l’identité, conquérir et dominer ! Meurtres gratuits de déments aux pays des libertés, guerres de ceux-là qui s’impliquent dans les pays riches et/ou arriérés. Flirts mystiques, par religiosité, esprit de libérateurs et des libertés, mythes de démocratie… Pavé de bonnes et de mauvaises fréquentations, l’enfer est déjà sur terre pour adapter aux affres les siens ! Madame Student revient dans cette scène pour y distiller ses chroniques sociales mythiques.Idées vagues et réflexions parcellaires
Sincère franc, charitable en paroles, loquace comme un philosophe et dispendieux comme des riches, obsédés par les conquêtes, les gains et les achats, nos mots, m’as-tu vu, calques ou copies, sont des voiles. Nos pensées, nos idées, leurs mots sont des habits de fortune ou de luxe. Nous les formulons comme un étendard révélateur ou des voiles cachotiers ou de pudeur, pour exprimer selon notre richesse, notre être et notre paraître. Cet aspect de notre être ou de notre personne, celui que l’on brique le meilleurs de nous-mêmes. Pour faire la quête de notre contenance, certes, mais aussi la conquête de l’estime d’autrui, de son admiration ou de son simple respect. Je me dépense pour être, je me vêts pour être, par ce que j’ai pour être.Le flirt mystique des revenantes
Présentation du deal. Mesdames Ghinsatni Wemchate et Ghissiri Mouti-Blache, deux métisses sud-africaines, ont des problèmes de réception de l’Internet.
Ces grandes âmes, sont des revenantes, de nouvelles messagères de l’équipe des revenantes de madame Laure Student. Laquelle, mes vieux lecteurs le savent, est devenue à son départ de Kénitra, (du fait de la pollution toxique te puante qui y règne, comprenez à sa mort), une meneuse de femmes !
Elles ont comme tâche ici, dans ce 73ème épisode des chroniques infernales de Mme Student, et ce depuis leur réincarnation, de retrouver les esprits de nos célébrités défuntes. De les diriger au besoin et de leurs transmettre nos amoures réelles et nos pensées positives, en plus de les coacher et de les entourer de conseils afin de mieux plaire à leurs peuples, à leurs fans et leurs descendances.On peut leur parler d’ici,
Sauf que le Net ne s’est pas encore entré dans les usages de tous les esprits des morts. Les anges si, ils travaillent avec et bien avant son invention humaine…Ce reste de vie, l’esprit, quitte donc le corps délabré et se repose. Les esprits des morts stagnent dans l’inter-monde, en attentant l’Apocalypse et la Résurrection. Certaines âmes bénéficient de réincarnation pour se corriger et se refaire. D’autres vont dare dare au paradis sans jugement aucun…Mais c’est rare. Ils appliquent durant leur vie le simple précepte que l’on dit être musulman : « Nadafatou mina el imane ». Sauf qu’il est de très bons athées, qui quels que soient leurs cultes d’origine, sont bien plus propres que la masse des islamistes, des juifs, des bouddhistes et des amères-loques*.
Nos héroïnes vont ainsi rencontrer les personnalités qui ont marqué le monde et fait les civilisations, pour laisser leurs traces sur l’histoire du monde. Les patriarches mythiques devenus des prophètes, des saints ou des demi-dieux, les empereurs importants de par le monde et les grands rois, tels Hassan II et bien d’autres saints. Nos héroïnes vont leur présenter les hommages vivaces et les pensées de leurs fidèles laudateurs, car à l’endroit de leurs repos, ils ne les ressentent plus. Puis elles verront les grands ministres, les généraux, les opposants liquidés, ceux périmés, les chefs des partis politiques, les vétérans des résistants, puis son illustre père, Mohamed V, ainsi que ses prédécesseurs anté-coloniaux, dont le maréchal Lyautey, le célèbre cousin de Mme Laude Student, notre héroïne de service. Ils vont reparler franchement et sans censure de l’histoire mondiale, la locale de nos indigènes, puis des péripéties de nos dynasties du moyen-âge, de nos Homos sapiens primitifs jusqu’aux ancêtres des ères reptiliennes. Cela fera beaucoup de travail en fait. Mais le temps est contracté, elles ne sentiront pas de fatigue à la tâche.La tâche est immense,
Tous les anges seront de la partie. Elles passeront en revenue les 5 dormeurs de la caverne, les 5 hommes (crânes) de Jebel Irhoud, Alexandre le grand, les Pharaons, tous les Césars, y compris ceux du cinéma, Brahma et Bouddha. Les Nobels de la paix, dont la criminelle Aung San Suu Kyi. Elles auront ainsi interviewé Moulay Idriss, des deux et leurs descendants, Tarik Ibnou Zyad, Kamal Attaturk, Jamal Abdenoceur, Saddam Hzine et Kadhafi Znaga Zanga ! Et bien d’autres dont j’ai oublié les noms…Ça me revient Yasser Arafat, Shimon Perez, Yitzhak Rabin, et ces gaulois de Rabelais, Molière, Racine, Rousseau, Montesquieu, Lamartine et Hugo…. Napoléon…l’exilé de Sainte Hélène, comme Mohamed V de Madam Gascar. Ces bons nôtres de Harba et Zhiliga, Houcine Slaoui, Tayeb Laêlej et Taïeb Seddiki…les deux géants des planches sont cuits. Sauf que Laêlej est un vrai menuisier et poète ! Ces pyramides cairotes d’Oum Kaltoum, Asmahane, Farid, Abdelwahab, Abdelhalim… Puis encore ces phares germaniques de Marx, Freud, Einstein…Lénine, Hitler, sont aussi sur leurs listes… Les autres sujets de SM, à cause du Brexit, tant pis, je ne les citerais pas ! Et puis, il y en des tas encore ! Je ne peux ni les citer ni les retenir. Ce sont des générations et des générations qui nous ont laissé des conneries et bien de positifs souvenirs. Wikipedia et Google vous renseigneront.Le boulot terres des brunettes fantômes
Ainsi, nos africaines, venues pour notre rédemption, auront visité les calcinés de Daech, dont elles suspectent le chef, Abou Machette mille fois tué par les américains, d’être un faussaire. Un terroriste escroc et un falsificateur. Un espion judéo-chrétien et ses conseillers, des gradés militaires, sadamo-irakiens !
Nos héroïnes de l’au-delà, messagères non prophétiques, visiteront les âmes des enterrés vivants. Ceux des fosses de Bosnie Herzégovine, des Rohingyas de Birmanie. Ces victimes du nettoyage ethnique; massacrées en masse et enfouies par la ‘’prix Nobel’’ Aung San Suu Kyi et sa junte militaire birmane du Myanmar.
Et puis les dossiers allemands ! Les Nazis seront écoutés pour le massacre les Juifs allemands de l’Holocauste, qu’ils ont calcinés. La belle humanité des parangons suprêmes ! Des puristes qui illustrent leurs identités d’êtres supérieurs dans leurs démocraties civilisées ! Et au-delà. Exemple : ces injustices des réparations, faites sur le dos des autochtones et des voisins arabo-musulmans. Des injustices causées par les victimes de l’Holocauste, des victimes innocentes des malheurs des Juifs, elles-mêmes, victimes du célèbre berger David, père du roi Salomon, qui d’un coup de tire-boulette, sournois et perfide, terrassa le Goliath palestinien…Ils sont là ses descendants. Clouées dans un centre de concentration au Moyen-Orient, par les fils des victimes des Nazis ! Ces apatrides, restés plus ou moins chez eux, en Palestine, zélotes de l’Islam, par contiguïté, seront entendues pour leur emprisonnement ethno-religieux dans des camps de concentration. Plus encore, c’est l’affliction devant eux dont les têtes ‘’aborigènes’’ ornèrent les piques et les créneaux de nos murailles épiques fassies !En résumé, si vous avez tout lu.
Les Inspectrices angéliques de l’Au-delà verront ainsi les victimes des guerres coloniales, des guerres de religions, celles livrées aux indiens et aux noirs, puis celles des guerres mondiales et celles des guerres livrées aux Indiens, décimés qu’ils furent et ces Noirs, kidnappés par tribus entières pour devenir des esclaves depuis l’antiquité. Puis les messagères du bien, je n’ai pas dit les ‘’mégères’’, monsieur le concierge, étudieront les guerres mondiales. Celles ahurissantes et démentes entre Catholiques et Protestants et pire encore, celles de nos jours, des Sunnites et des Chiîtes. C’est mon drame ! Là toujours, devant vous, ô ministres intègres, dans les pays fracassés par les Américains et qui firent, qui font encore la joie de leurs antiques et ataviques ennemis.Dialogue entre Maidoc (M) et Student (S)
S _ De ce fait, les karmas bousillés de tout ce beau monde ont besoin de résipiscence et donc de métempsychose ! Un toilettage du corps, de l’esprit, un nettoyage de l’âme ! D’une rééducation dynamique en profondeur aux fins de leur réédition sur terre. Une nouvelle vie, où ils seront logés dans une autre chair, afin de tenter une nouvelle fois leur et de réhabilitation sur terre. Elles vont assister à la nouvelle plongée de ces esprits dans d’autres corps, ici dans le monde des vivants, ou sur d’autres strates et sphères de l’univers, en hommes ou en bêtes , selon leurs choix et les disponibilités qui leur échoient.
M _ Comment faire pour les morts ? Messieurs, il y a l’ADN résiduel, ses infimes traces ou ses copies notées dans l’Au-delà. Et puis la télécopie 4D ! La copie photo, télécopie espace-temps.
S_ Ce recyclage, cette foire inlassable de sessions, ce cinéma en multi vision, cette miséricorde faite pour réchapper les âmes des morts et les réhabiliter est d’une bonté et d’une commisération céleste unique, une divine et inextinguible grâce.
M_ Et ce cas est celui de nombreuses dames aussi, ce qui donne en résumé ceci. Elle était jolie angélique ou disons, belle ! Elle a pris de l’âge et contracté un homme et des maladies. Elle s’en est servi et quand elle ahanait sous leurs poids, elle se disait qu’elle allait survivre à ce futur squelette vieil amant et de collant mari. Et qu’à son départ elle en profitera durant de longues années. Une patience prometteuse, puisqu’elle est veuve et hospitalisée…
S _ Destins et jeux de hasard, de la vie, des impacts sur soi et sur autrui, des actes ratés et des erreurs de bonne foi. Quelle science peut gérer toutes ces créatures, toutes ces vies et tous ces mouvements ? Et en garder trace ! Que dire de ce qui se passe à la mort ? Et qu’est ce qui se passera bien après ?
M_ Ils ont bloqué leur mort pour certains. Ils restent coincés dans les labyrinthes invisibles et les casiers du Barzakh.
S _ Là-haut, ne persistent que les esprits immaculés et les âmes pures. Les autres restent sur terre avec leurs problèmes et ceux qu’ils causent sans regrets aux gens. Tous ces assassins que vous voyez aux infos, ceux du passé et leurs prédécesseurs de l’antiquité, tous les rebelles et les tyrans, les révoltés insatiables, tous les révolutionnaires qui n’ont pas réussi et qui se sont lancés dans le terrorisme, les auteurs des actes de France, de Belgique, d’Espagne, d’Amérique, ceux constants des pays fracturés du Moyen-Orient, tous ces malfaiteurs aux âmes impures et nuisibles, auteurs d’actes qui abaissent l’humanité aux plus bas degrés des assassins, toutes ces catégories lugubres et néfastes, ont besoin d’être lavées par des conduites morales honorables.
M_ Ceux et celles à contrario, qui ne le font pas, leurs esprits maléfiques continuent de les mettre en peines dans la perversité satanique. C’est ce dont parle l’empereur Donald Trump, à la suite de la fusillade de Paddock à Las Vegas. Trump dénonce cette attaque comme étant un acte « absolument diabolique » ! Il en a tué 60 et blessé près de 600. Le tireur s’est suicidé. Le FBI a rejeté la piste d’un attentat djihadiste. Trump croit au diable malfaiteur, alors qu’il se devrait d’interdire non seulement la vente d’armes aux civils de parmi les siens, mais à travers le monde entier !
S _ Par-delà la tuerie féroce, Trump reste muet sur les armes à feu.
M _ La seule manière de créer un climat de paix dans le monde et de revenir à des actes plus naturels, plus humains ! Façon de dire qu’ils doivent cesser leurs mascarades, ces fabricants de canons. Et que leurs industries, leurs actes assassins, doivent être dénoncés à travers le monde. Leurs sbires sont leurs clients obligés et prospères. Ces matons ont été hissés à la tête des états, les nouvellement préfabriqués ou les plus anciens, que les grandes puissances dépècent ou brisent à volonté, en jetant leurs populations sous les bombes et au fond des océans.
S _ Pourquoi faut-il que ces cannibales mangent des singes et que ces anthropophages bouffent des cochons? Ne savent-ils pas, ces mammifères debout et à peine évolués, qu’ils partagent des viscères qui se ressemblent et bien des chromosomes en commun, avec les victimes dont ils se repaissent ?
M _ Après, M’Barek Obama, le beau brun qui est allé se ressourcer en Afrique, question de nous faire la politesse, lui qui n’a jamais mis les pays dans notre bled, voici une amie qui allait nous rassurer. Manque de pot pour Hillary, c’est son riche adversaire, le grand blond et blanc, qui nous fait le Mac Do ! Donald Trump de son nom ! Viendra, viendra pas visiter le pays des premiers homos sapiens. On lui fera une réception à Djebel Irhoud, question de lui montrer son ancêtre bougnoule marocain &! Et de lui offrir un terrain d’entente et d’investigations pour s’impliquer et s’investir…Ne sommes-nous pas ce vieil état, le premier pays qui a reconnu, il y a 2 siècles, le sien.
S_ Maidoc ! Mind ! Les deux dames, des missionnaires et des messagères, telles des prophétesses, sont venues racheter bien des gens, des fauteurs morts ou des imparfaits qui sont morts. Des âmes inachevées, qu’elles vont assister pour leur résurrection dans le monde des vivants. Le nôtre, n’est-ce pas ? Une nouvelle vie, offerte, de novo aux morts, dans le but de leur permettre de se corriger afin que leurs âmes puissent mériter le paradis ! Elles vont, les Dames, ainsi assister des millions de gens. De quoi remplir dix planètes habitées durant plusieurs ères géologiques. Car il faut de l’espace et du temps pour abriter ces retournards*! Des revenants, en chair et en os, pas des spectres ou des fantômes ! Pour une fois, grâce à leur programmes et à leur message de miséricorde divine opère une Résilience.
M _ Un miracle constant et large va se produire.
S _ Pour les médiocres, les peureux, les timides, les pudiques, les malades, les démunis, les amoureux plaqués en bas. Je continue l’énumération. Pour les mauvais poètes sans instruction, les romanciers ratés en mal de papier, les impuissants qui ratent leurs coups et leurs déclarations, les athées et les religieux de toutes les religions. Pour les putes, et leurs bon services, les homos, que Dieu inverse leurs vapeurs. Pour les fornicateurs petits et grands. Les timides onanistes, les assassins sans peur ! Pour les victimes des guerres des deux sexes et de toutes les guerres, les victimes, des escrocs, les martyres des femmes, les hommes rescapés des guerres conjugales. Pour les mauvais gestionnaires, les pires des cancrelats, les méchants élèves qui frappent les autres dans les cours, les copieurs, les malfrats de parmi les profs, des services et des administrations, ceux de la santé, de la gente policée et de la justice, les corrompus de ce pays et des vôtres (ça en fait pas mal). Pour ceux qui haïssent les autres, ceux qui combattent la paix, les colons, les esclavagistes, les gros richards, les rois méchants et les impérialistes de tous les temps.
M _ Bref, tous les morts vont retourner refaire leurs ablutions sur ce sol terrestre ! Ce n’est pas un peu trop à lessiver pour 3 filles, seulement ?
S_ C’est épuisant et énorme ! C’est Dieu qui y pourvoira.
M _ Vous les 3 mousquetaires femelles, vous revenez de l’Au-delà, pour ça ? Toi feue la blondasse avec vous deux, les gouinettes africaines, de belles fessues aux larges tresses ! On ne va pas vous laisser tranquilles !
S_ C’est à la mode les callipyges d’Afrique ! Depuis que le Maroc la redécouvre et qu’il réalise qu’il est aussi africain, chez lui qui plus est, grâce aux 35 voyages de son bon roi !
M _ Vous vous parachutez de l’Au-delà, comme ça. Vous revenez pour racheter toute humanité ? Petits innocents, brutes et cons ! Et mettre votre doigt dans nos viscères intimes et autres histoires locales ! On ne peut écouler son destin sans l’intervention de vous autres ? Les grandes puissances, les impérialistes, les past-colons, nos administrateurs, nos femmes ! Et maintenant, les revenantes !
S _ Il y a d’autres ! J’arrête de les énumérer pour que vous puissiez retrouver votre souffle et me remercier pour cette halte.
M _ Si j’écris ‘’’mal’’, comme tu l’as dit et rapporté sur le forum, pour que tu le vois de l’Au-delà, c’est que tu ne sais pas lire. Une simple question de temps insuffisamment accordé au texte, de concentration absente ou de simple culture qui doit te manquer. Trop haute, trop calée, trop prof… Toi l’éducatrice de mon fils Djo, ton grade de Préceptrice du Prince, David-Salomon 60ème, ne te quitte pas ! Toi la médaillée de Paris et d’Israël, la cousine et copine du Général Lyautey !
S _ Comment, diable, sais-tu tout ça ?
M _ A propos comment qu’il va, notre bienfaiteur de militaire, depuis qu’on a enlevé sa statue du jardin public de Boujeloud de Fès ? On devait pour la culture et la civilisation universelle, nous rendre nos antiquités ! Nous rendre ainsi notre statut et cette statue moins abîmée…Dis-le, please, à la France, au Makhzen, devenus si gentils et si zens et au consulat ! Nous les Maures, contrits ou pas, sans notre Mauritanie, on est des amis avec la Gaule coupable de mauvais partage sécession. N’est-ce pas ?
S _ Maidoc, fait gaffe, je ne veux pas te perdre ! L’oncle Chabat a été suicidé pour ça ! Mon toubib, mon frère, tu as été mon garde-corps. L’un de mes plus fidèles soignants et admirateurs.
M_ Ma fidèle admiratrice, bénévole et sans succès, hélas !
S _ C’est vrai, c’est juste, sans connivence ni compromis ! Quand mes propres généraux, les médecins du maréchal Lyautey, mon cousin, ont failli ou voulaient, pour des raisons secrètes de la république, me tuer, tu étais là pour me sauver.
M _ Dont mention it !
S _ Tu m’agaces avec tes reliquats d’anglais.
M _ Passons, pour ne pas sortir du sujet !
S _ Oui, mais malgré tout, à mon départ, je te confie mes femmes, mes brunettes d’Afrique du Sud et Tanganyika, pour les protéger comme tu le fis pour moi. Malgré les susceptibilités nationalistes de ton pays !
M _ Mind ! Je ne suis pas un vendu pour céder aux conneries des ingrats de Mandela !
S _ Prends soins d’elles, car ce sont elles ton futur job. Et à vie ! Ton contrat de maître-d‘œuvre, scientifique et mystique à la fois. Avant que tu ne montes, toi aussi là-haut !
M _ Oui, j’ai compris, je vais partir un jour quitter mes clientes ! Et te retrouver, toi Laure Student, à la réception. Au bout du tunnel, afin de guider mes pas de novice là-haut ! C’est vrai que moi, je me soigne mal, Le placebo n’a pas de portée sur soi ! Aussi médecin qu’on soit !
S _ Si j’écris cette recommandation, comme un talisman pour elles et que ce soit une confidence par-delà la mort, c’est pour que mes enfants, ces filles, vivent toujours sous l’autorité et la garde de la mamy que je suis et du parrain que tu devrais être pour elles.
M _ Mes dernières volontés écrites, mon testament ne comprendra rien de mes vœux intimes. Je te préviens. Quant à elles, je ferais de mon mieux. Je les soignerais gratis !
S _ Je vois que tu fais des efforts intrinsèques, immenses et de quoi te ruiner ! Sache, entre nous, Mon Doc, que je ne dirais ça à personne. Et que de plus, mon cher, les revenantes que je te confie pour corriger et soigner les âmes des trépassé, que les spectres et les fantômes, ne tombent jamais malades et qu’ils ne meurent pas non plus !
M _ Tu me rassures ma bonne dame. Si j’écris c’est pour soulever le dialogue et non pour placarder des dazibaos, inculquer des sentences ou administrer des impératifs. Si je communique, c’est pour apprendre et partager, c’est pour me corriger, pour recevoir et donner. Et si soigner est mon job, c’est aussi mon magistère. C’est aussi une tâche qui me remplit de bonheur. Si tes brunettes de revenantes vont revivre parmi nous sur terre, comme moi ou ces autres revenants qu’elles vont aider à refaire leurs âmes, elles pourraient avec besoin de moi ! Tant pour leurs corps que leurs esprits. Ce que je ferais avec sagesse et prédisposition et assuétude.
S _ Tu n’as rien perdu, de ton agressivité avec l’âge ! La mémoire et la force physique, peut-être ? Pour la virilité, qui vivra verra. Mais attention, Maidoc, ne touche pas à mes revenantes et missionnaires invités, sinon elles vont se retourner…
M _ Non je n’aimerais pas ça me trouver dans cette position ! Mon passé s’est effacé, mon présent est si lourd qu’il s’en va en se gommant, mon futur m’est inconnu et mon avenir ne me rendra pas mes souvenirs. Et ses lubies ne devront rien craindre rien de ma part, qui puisse les déranger ou harceler leurs adeptes non plus !
S _ J’aime la vie et cette ville Maidoc ! Le lantana penche ses branches aux boutons multicolores sur le mur de clôture, non loin de l’ibiscus rouge impérial et des bougainvilliers plantureux. Telles des offrandes aux sens de qui veut les recevoir, ils balancent leurs fleurs incandescentes sur la chaussée, espérant couvrir les erreurs des mortels.
M _ Je t’aime mieux en romantique, Maîtresse ! Je me demande pourquoi tu n’as jamais rien publié, comme romans, nouvelles ou récit poétiques ?
S _ Je compte sur toi pour rapporter mes pensées et mes dires !
M _ Je ne veux pas être ni rapporteur et je ne veux rien maudire non plus ! Mes adversaires n’ont rien à craindre de mon courroux. Je demande seulement à Dieu de me réparer ces impairs
S _ Halte là, avec tes jeux de mot ! Tu as dépassé les classes primaires, je pense ! Si tu ne veux pas leur casser la gueule, à ses escrocs et ses pauv’s types de truands ou de menteurs, c’est que tu es trop tendre et trop timide ! Ou impuissant ? Ou que tu manques de force et de vigueur !
M _ Ah bon, c’est comme ça que tu juges ? C’est toi qui veux refaire le monde et corriger les âmes des défunts qui ont des conneries durant leurs vies ?
S _ Dans ton pays, Mon Doc, ils sont comme ça. Pudiques ou violents. Tyrans ou habitués à la matraque, des gens passifs ou à l’inverse, des prédateurs! Les antipodes se jouxtent, les paradoxes s’opposent et se marient. On le voit à travers les difficultés de mariage et le nombre des divorces…
M _ Je préfère que tu me parles, ainsi, d’amours !
S _ Vigoureuses et goguenardes, les chattes miaulent en pourchassant les tourterelles qui s’aventurent près d’elles, à la recherche des miches de pain que les félins d’instinct snobent. Les fauves préfèrent la gente ailée au pain de blé jeté par terre. Le plaisir de croquer se décuple à la chasse. Les chats y mettent plus de zèle. Un chasseur adroit montre ainsi qu’il est plus viril afin de féconder les femelles. Celles prêtes aux semences qui dégagent assez d’hormones pour montrer qu’elles sont fertiles !
M _ La chatte noire à la face blanche de ma cour allaite une nouvelle recrue. Ses précédentes filles en âge déjà de chaleur la tètent de nouveau depuis qu’elle a mis bas !
S _ Ça doit être la faim, Docteur, qui repousse ses quatre paresseuses à la sucer et l’exploiter encore. Il en est ainsi de notre espèce, l’amour d’un côté et les profits de l’autre. Et c’est pire, des paresseux et des bras cassés, qui comptent toujours sur les vieux retraités des leurs, pour les alimenter et les nourrir, ou pire encore. Le chômage, la drogue, le sexe, les guerres. Ça va jusqu’aux forums où l’on vous traite gratuitement de tous les noms. On vous malmène on vous disloque, dès que vous voulez tempérer ou donner un conseil. Voire sortir une opinion ! A qui, pour qui, veux-tu publier ou écrire Maidoc ?
M _ Je les connais depuis que le Web existe et que les forums du Net étrangers offrent des espaces de partages et de dialogue ! Attention, partout, virtuel ou pas, il y a des félons de ce genre qui vous critiquent parce que vous usez de leur langue, mieux qu’eux ! Ou que vous avez dans la hâte laissé une erreur, une faute d’orthographe ou une conjonction de trop. Je n’en veux comme preuve qu’Agora, qui ne signifie pour eux que faire fermer la gueule aux étrangers ! Obstruction et condamnation de la voix des autres, des étrangers. C’est un comportement analogue à leur incivisme chez eux, dans les cités, dans leur jungle.
S _ Pourtant, Agora-vox, comme son nom l’indique, est la voix de tout un chacun dans le cadre d’une tribune ouverte, respectable, vivante, faite pour entendre s’exprimer toute cette foule.
M _ Oui ma chère professeure ! Avec un nœud.
S _ Des ovaires, Môssieur, pleins d’œufs, s’il te plait ! Des ovules pour ne rien me rétorquer ! Un E, à professeure et à docteure s’impose.
M _ Pardon pour mes jeux de maux ! C’est un peu maladif des fois ! Je ne dialogue pas toujours avec des intellectuelles. Parfois seulement des gens biens, de simple cadres et d’anciens ministres…
S _ Maux pour mots, c’est trop banal, mon Pote ! Tu vas avoir l’occasion de parler à plusieurs d’entreeux dans le mois qui vient.
M _ D’où le sais-tu ?
S _ Je viens de l’espace-temps, afin de placer des morts avec les vivants. Ça ne pouvait ni se cacher ni m’échapper cette sanction ! Il y a des noms qui ont fuité et qui circulent depuis l’affaire de l’espadon assassin de Fikri, du Hirak qui marche et de Zefzafi qui stagne en taule ! La politique est faite de coup bas. Les gens qui en profitent sont élevés… dans les manipulations. Les politiques ont un dieu latin, Machiavel ! Tu lis les journaux français, j’espère !
M _ Les cafards et les moustiques, des vandales et des vampires. Des monstres et des misérables sévissent dans la politique, dans tous les pays !
S _ Il n’y a pas qu’au Maroc que les leaders et les parlementaires se traitent de tous les noms d’oiseaux, de bourricots ou de reptiles !
M_ Allez vous deux, vous tous, ne faites pas comme les gens habituels ! Honorez la mariée, c’est honorer la paix au Maroc. C’est un symbole de paix et d’union, si vous saviez ! La politique est une chose, wakha*, oui ! Mais la politesse est une autre psychologie, merveilleuse et qui prime. Et la diplomatie est meilleure, pour rendre les gens bien meilleurs ! Et la politique que l’on dénigre, ici et partout, est une forme de mariage, de reviviscence, de réticences tordues, d’actes ratés, de paris gagnés, de gageures et de programmes tenus ou pas, de succès et d’échecs. Parfois conjoints. Il ne faut pas leur jeter la pierre et griller ceux qui furent ouvertement aux ordres ! Complaisamment ou par entente cordiale, sage, avisée et certaine ! Les jeter ensuite comme des serviettes sales, des mauviettes, afin de se démarquer et d’échapper à la critique, soutenus dans son sanctuaire ! Les jeter en pâture au peuple et pour l’exemple, afin de sauvegarder et de sauver la face à ceux qui persistent, loin de l’arène aux lions ou est partial et inique. J’ai vu ce que vous faites de vos anciens présidents et autres ministres, passés.
S _ Y a pas la joie, non plus, chez les Gaulois.
M _ Il y en a qui se sont suicidés, parce que désavoués publiquement ! Cruellement ou injustement ! Ah, la presse ! Le 4 ème pouvoir est le pire des procurators.
S _ J’allais perdre patience à écouter ton panégyrique à l’envers, mais aussi plaidoyer à l’endroit. Une autre défense symbolique mais pas très franche, il me semble ! N’est-ce pas de l’autocensure ?
M _ Non seulement ils sont pourris, mais ils puent très fort, exaltant très haut leur puissance pour exhaler du fric ses pénétrantes odeurs. Ils sont les maîtres suprêmes de la terre, les conquistadors. Les autres sont leurs matons, les seigneurs et les administrateurs de leurs guerres ! Ils ont partout leurs zélotes, leurs affidés, leurs satrapes et leurs vicaires. Tous des esclaves et des prisonniers des gardiens des séides et leur mercenaire.
S_ Tu parles des impérialistes ! J’en ai ras le bol de ce discours
M_ Ah, ça toucherait des fois ton pays à toi, la Gauloise ?
S _ Niet ! Nous, on est bien ! Et les morts, de là d’où je reviens, ne parlent que de ça et de leurs supplice à vivre ces épopées sur cette terre !
M _ Garderais-je pour ma part, assez de mémoire, pour râler dans l’Au-delà ? Les plantes, contrairement aux animaux et aux humains, vivent utiles et belles et se multiplient sans avoir conscience du bien qu’elles nous font. Mes souviendrais-je de quoi que ce soit sous terre ? Là où les plantes tirent pour vivre les substances de leurs racines. Mon souffle parti, mon esprit dans le vague de l’âme, seront-ils responsables de ce que mon corps fit ou qu’il lui reste à faire ! Retrouveront-ils mes souvenirs, pour se rappeler mes actes et mes peines, alors que vivant encore, ma mémoire est déjà en jachère ? Verrais-je encore un peu de cet univers ? Les étoiles qui me manquent. Et les milliards de milliards de planètes et leurs êtres que j’ai envie de découvrir et de connaître? Question de donner plus de savoir et de sciences à mon être, à cette âme qui appartient à Dieu et à ce même univers !
S _ Du calme Maidoc ! Tu vas me faire encore taper une crise ! Parlons d’ici, de toi, de ta vie, de tes projets, des gens qui vivent là ! Des odeurs de la pollution et du climat sur cette terre du Gharb que j’ai aimée…
M _ Pourquoi cultiver des fleurs si on les dope aux excréments ? Le recyclage des déchets animaux, purin par ci, fumier par-là ! Les engrais naturels ou physiologiques, à côté des déchets chimiques et toxiques, sont des paramètres morbides du climat. Des sommités à l’échelle planétaire étudient leurs impacts et leurs nécessaires et vitales limitations et endiguement.
S _ Oui, ça je sais !
M _ Je me demande ce que tu ignores ou que tu feins Student, d’ignorer encore ? Terre, air, mers, nous faisons souffrir à notre tour les éléments, de façon géologique ou pire. Tahtawiyate et bas-ventrologie en représailles ! Cataclysmes et guerres ! A son tour, le ventre en feu, la Terre fait bouillir ses volcans, sans pudeur, et soulève de ses tsunamis passionnels, les terres qui émergent ou surnagent encore.
S _ Mais le climat, toute cette géologie, ces attractions célestes, ces explosions ces feux, ces vents, régulent les humeurs et la vie !
M _ Certes ! Il régule le sommeil, les comportements alimentaires, la pression artérielle et la température corporelle, les chronique et les articles de presse. Tiens, TBJ n’y va pas par 4 chemins. C’est du KO livré aux enturbannés. Une ruade de plus à Riad ! Mais au fait, comment ne pas avoir dit ça directement au Roi d’Arabie ? Nous, on n’y peut rien, pour tout ce que TBJ a cité.
S _ TBJ veut qu’on se gausse tous de vos amis arabes ou musulman.
M _ C’est comme s’il avait perdu la foi, avec la nationalité ! C’est tout !
S _ Ça le regarde, mon pote ! Il défend qui il veut.
M _ Mais alors pas de mauvaise langue…Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi ! Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi !
S _ Pourtant, la terre est un immense berceau qui s’offre aux semences des êtres vivants. Lac de vie, où sont passés les âmes ? Quand elles existent chez les hommes ? Humains autres animaux et toutes ces plantes ! Nous sommes dotés de bien des sens que l’on développe, avec les cultures au grés des plaisirs des sensations et sentiment qu’ils rapportent. Parfums et senteurs ne laissent personne dans l’indifférence. Ouïe et tact, vues et spectacles, participent. Les yeux ravis ainsi que l’intellect, pour les chanceux qui reçoivent ces idées et ces tacts qui les éduquent, les séduisent et les impactent. Mais, il est un sens que l’on partage avec les chiens et les autres rapaces, le flair !
M _ Ça me ravit quand tu parles comme les classiques, ma chère Pouf !
S _ Moi ! Pouf ? Et puis quoi encore, résidu vivant de mes chastes amoures !
M _ Pardon de l’erreur de frappe !
S _ Tu frappes trop fort. Va dormir ! Adam et Mohammed attendent !
M _ Tes concitoyens, encore vivants, ou tout comme, ont perdu leur langue ! L’odorat que l’on méprise ou que l’on flatte, selon les espèces, leurs milieux, leur tranche et leur la tronche. Il en est que ces facultés aident vivre et à chasser. D’autres ne souffrent de les voir par trop développés ou carrément annihilés. Ce qui les indispose. Les simples humains que nous sommes, consomment et jettent. En retour, la nature, agacée ou flétrie, nous fait respirer nos propres fientes. Goutez, manger, sentez ce que vous me faites, dirait-elle à nos cadres de cette région et de cette ville. Dès, au vous mettez le nez dehors, vous attrapez la crise ! Je ne parle pas de ces asthmatiques que l’on néglige ni des responsables aveugles qui les indispose, en les regardant suffoquer. Mais de ceux qui en encore sains, doivent mourir de ces relents, sinon des haines torrides et des inutiles et torpides ressentiments.
S _ En venant chez toi, avec mes belles brunes, j’ai senti ce mal. Un calvaire. J’ai les narines fonctionnelles et encore vierges !
M _ Seulement les narines ?
S _ Le reste est saint, ceint et saint, sans aucune issue ni ouverture autre que l’esprit.
M _ L’odeur nauséabonde qui monte des cafés du bas et près desquels on est obligés de passer, remonte des escaliers au couloir. Elle supplante celles des solutions utilisées en infirmerie. Salles d’attente et d’examen, dégagent un repoussoir qui asphyxie les gens qui veulent se soigner. Le pire est qu’à la sortie, ces puanteurs deviennent acceptables, face aux pestilences de la ville, qui veut nous noyer. Le syndrome de Stockholm, réduit du sexe, de la prison et de l’esclavage à la simple asphyxie par les odeurs nauséeuses comme punition !
S _ Mais où veux-tu qu’ils voient le Maroc gagner au foot le Gabon ? Et Nizar Baraka battre Chabat, ce jour, si ce n’est aux cafés.
M_ J’en profite pour lui lancer un mot sur libération. Félicitations à tous. Pensez à refaire la Koutla, malgré ceux qui la freinent. Pensez au dossier que je vous ai adressé, quand vous étiez Ministre des finances, sur la détaxe des médicaments ! TVA et Douane totalisent sans honte pour l’Etat 27 % du prix des soins. Ces maladies que l’on taxe de façon inique et que l’on exploite, et ces malades que l’on pénalise parce qu’ils souffrent. Vous les entendez ou pas ?
S _ Tu m’as freiné avec ce propos hors sujet. Je te disais pour les attablés des cafés et pour ces établissements sur trottoirs, que ces seconds ‘’homes’’, sans femmes-casse-têtes, sans râleuses ni nougarates*, sans gamins turbulents, sont des antistress pour tous. Une cure sociétale qui rapporte des impôts et des recettes à l’Etat, voire aussi du calme aux familles. Beaucoup y ont établis leurs bureaux aussi. Et le centre de ralliement. Ces ‘’hospices’’, ces cafés, remplacent le ciné, la bibliothèque et le stade aussi !
M _ Que voulez-vous, ô grands Cadres de la ville ? Que les touristes viennent chercher et humer nos pestilences ! Iraient-ils encore, viendraient-ils investir dans cette atmosphère puante avec laquelle et dans laquelle vous nous agressez ?
S _ J’en doute !
M _ Sont-ce nos façades embellies, leurs vitrines aguichantes, nos trottoirs nets et réguliers ? Sont-ce nos avenues correctement plantées et superbement carrelées ? Seraient-ce nos théâtres, nos bibliothèques, nos musées ou encore nos bus ? Ces ruines, roulantes, offensantes et détraquées, ostentatoirement nuisibles, qui vont les attirer ? Ou leur faire aimer cette ville qu’on laisse puer ? Ses ressortissants anciens, ceux des grands cadres qui y sont mutés, ceux venus des capitales pour prospérer, ceux qui viennent pour y couler leurs vieux jours ou demeurer. Ont-ils commis une erreur, pour venir s’infecter ou un plus terrible péché encore pour s’infester ? Côté ordures, n’en parlons plus, c’est souillé. Allons voir la capitale, qui nous a avalés et qui est juste à côté. Les poubelles sont pleines à croquer.
S _ Tu as dit croquer …des poubelles ! Tu veux dire pleines à craquer ?
M _ J’ai dit et je répète ‘’croquer’’ ! Ce n’est pas un lapsus. Elles, si elles pouvaient parler, elles diraient comme nous, qu’elles ont ras-le-bol des municipalités et de leurs concessionnaires. Missionnaires et rabatteurs laissent bailler leurs surplus sur nos chaussées défoncées. A plus d’un titre.
S _ Là, et ce n’est pas une exception, insuffisantes en nombre et par trop remplies. Elles sont pleines des restes de fêtes qui laissent leurs traces sur le sol. Les traces de leurs fécondes richesses !
M _ Des millions perdus bêtement dans d’ostensibles cérémonies de réjouissantes épousailles, qui se décessent en bruits de haut-parleurs assourdissants, en guise de musique, habits de luxe à ne porter qu’une fois dans la vie, puis en nourritures profuses et autres marques de richesses mal acquises, infectes ou saugrenues !
S _ Les familles aisées ne calculent pas le coût de leurs fastes. Les nuptiaux les premiers ! Les exemples viennent du ciel de nos civilisations prestigieuses et du haut de nos plus belles pages des milles et une nuit.
M _ Rien n’est dispendieux pour réaliser l’idéal en pareilles circonstances, afin d’assumer le mieux-être et la quintessence du paraître devant les familles ainsi rassemblées.
S _ Les fortunes se font et se réalisent pour assumer de pareils moments et pour les transformer en fêtes de retrouvailles mémorables, entre frères milliardaires et autres hommes d’affaires !
M _ Le prestige est de s’entendre dire que c’était formidable et que j’ai assisté, une marque de gloire te et que tels ministres étaient de la partie ! Tous ce qui était présenté et offert était digne d’eux.
S _ Des plateaux onéreux, emplis de cadeaux, des tissus coûteux et des parfums prestigieux ! Un récital de mélopées, des chanteurs impressionnants. Des orchestres brillants, qui ont livré à l’auditoire prestigieux, les canons du classique dans un concert de mélodies variées.
M _ Du jardin, recouvert de tapis rouges, à la tente largissime, qui par endroits laissait respirer les arbres propres et polis. Des dames qui superbement habillées, se sont librement mises à danser, suivies des jeunes filles, aussi belles les unes que les autres, qu’on les dirait, signées, façonnées et décorées, par les mêmes esthéticiennes que la mariée. De rares adultes, appelés par leurs moitiés, qui n’arrivaient pas à délaisser leurs coupes des mains, servaient de garde ou de cache-corps à celles qui arrivaient encore à suivre la musique ou à déambuler sur la piste. De beaux tapis, quasi neuf, répandus sur le jardin, qu’on avait honte, hier, à marcher dessus, chaussés !
S _ Ce sont des cascades de gâteaux, de tous genres et styles, qu’offraient sans arrêt des colonnes et des rangées de garçons, en tenues de soirée, tout au long de ces heures de ce dîner, simplement formidable et fastueux.
M _ Finalement nourris, logés, habillés au mieux qui puisse être, l’argent ne sert qu’à ça ! Au mieux et pour le justifier, pour rassembler les familles et leurs amis aux parents de sa douce moitié. Peut-on être amoureux et heureux sans ce faste onéreux ? Ces réceptions inénarrables et luxuriantes, si touchantes, touchantes et foisonnantes, dans les pays dits pauvres, les amis ?
S _ Alors que le boucan qui sort des hauts parleurs géants, vous sature et vous plombe les ouïes et qu’il vous empêche d’entendre comme de respirer. De quoi parle-t-on, entre proches et amis, lors de ces fêtes familiales, gastronomiques, vestimentaires, dansantes et musicales?
M _ De la pluie et du beau temps ? De la politique locale ou de la trans-satellitaire ? Des affaires indigènes ou du social. De l’histoire et de la religion ? Oui des blagues, chacun plongé dans son phone!
S _ Mythes délogés ou mites au logis ? Similitude des noirs et des gris, quand la verdeur se perd et que l’hiver emplit de feuilles mortes les regards des égouts.
M _ Les conduites et les bouches sont à curer et les trottoirs à nettoyer. Non pas des farrachas* et autres voleurs et truands en puissance qui y trouvent un job quand même qui les retient et le alimentent honnêtement. Les conduites et les bouches des grands et des plus immenses encore, sont à curer, pour plus de progrès, de justice, de liberté et moins de peines. Comme ces trottoirs à nettoyer de leurs innombrables chaises. Cockpit de bombardiers et de tireurs déshabilleurs, qui combattent les piétons et les jettent sur la chaussée, souvent mal asphaltée ! Nettoyer ces trottoirs de leurs tables exubérantes des cafés, voilà la bataille de demain. Et s’ils veulent passer des IRM aux fesses, vous qu’à leur ouvrir de nouveau les cinémas ! Car ces phares aux regards indiscrets et agressifs, ces yeux incandescents, des attablés sur les tasses de marc, scannent vos pas et pénètrent votre passé et votre avenir aussi !
S _ Je ne crois au dieu auquel tu ne crois pas l’athée !
M _ Student, écoute ! Je respecte et j’admire, je loue et vénère Celui qui a fait le Soleil, la Lune et la Terre. Celui qui est de toujours et qui a créé les lois pour que l’univers et ses astres, ce cosmos, te fassent naître un jour et te taire.
S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de souvenir encore de ton passé. Je suis passé par là et je reviens à la vie, comme messagère active, pour te le dire et te rassurer.
M_ Terre, air, eau, espace, temps, au pluriel, il y Un ‘’X’’, derrière ! C’est Celui que je loue pour ses immenses œuvres et que j’admire. Et puis plus bas, en bas, cet air qui fait palpiter les branches d’arbres. Leur danse de ce jour d’Achoura. La Noëlle pour ces peuples archaïques qui se déchirent. Les feuilles et leur haleine sous ce vent. Leurs hymnes, leurs prières et leurs chants. Leurs danses ne laissent aucune trace ni ombre sur le sol. Qui retiendra ces bacchanales et leurs farandoles ? Quels souvenirs laisseront-t-ils ? En moi, en toi, sur le climat et l’air ambiant qu’on respire ? Et quels actes sur nos destins, autres que ces actes de bonheur, qui est de les percevoir, heureux de vivre et de bouger ?
S _ Il y a une limite à ta litanie, Mondoc ! Oui, surtout lorsque les ouragans et ces cyclones sèment la terreur, au pays des Bush et des Trump ! Ou quand ces vents violents s’abattent sur les hommes, arrachent les arbres, les maisons et les terres !
M_ C’est vrai !
S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de ton futur. Ce sable, cette argile, dans lesquels, les branches qui se balancent, vont jeter leurs graines, avant d’y plonger et de mourir à leur tour, pour alimenter et nourrir d’autres créatures. Toi peut être si tu vis encore, tes descendants, ou simplement ceux qui vont te manger !
M _ Les insectes et les vers.
S _ Quelles différences de destins, d’égo ou d’épaisseur, d’importance, de vie en somme, y a-t-il entre toi, ces petites bêtes, les anges ou ces milliards d’êtres cellulaires ? Quelle différence pour le destin entre ces papillons et ces larves, ceux de nos êtres, classés comme inférieurs ? Qui plus est, ceux des démons et des créatures des planètes habitées ? Des créatures, des quidams, aux têtes et aux sexes multiples, dont tu n’as nulle idée encore ! Ton sexe, sceptre de ton monde, ta digestion qui te nourrit de bêtes assassinées, ton cœur qui bat sans tes ordres, la terre qui tourne sans demander ton avis, est pleine de reptiles et des fossiles des tiens.
M _ J’ai expliqué à mon bof que la tête du mouton de l’aid du frangin, que nous avons partagé ce soir, en pensant aux chefs démis, que ces bout de viande allait le reconstruire. Lui donner d’autre protéines nouvelles pour soigner son vieux corps…Il a rigolé en bêlant d’un surprenant et merveilleux ‘’baaê’’ !
S_ A ce propos, d’où viens-tu et que vas-tu devenir, si tu as de l’esprit, ô grande âme ?
M _ Une minute. Je partage avec toi, machère Student, l’esprit de cette réponse faite à Labrune. Je commence par la conclusion. Je parle de la terre ce monde où nous vivons.
S _ On en a suffisamment parlé, de quoi débouter les lecteurs…
M _ Laisse-moi finir. Je propose une ouverture pacifique sur tous les humains, plus que la tolérance, le respect égalitaire. D’où mon idée de » civisme universel ». Un véritable idéal, un deal difficile à concevoir et à réaliser, en suivant les normes culturelles usitées, en ce moment, avec les enseignements prodigués actuels, ici et là. Le civisme universel est une idée qui a dû être formulée avant moi et certainement pas dans la période coloniale ni entre les deux guerres mondiales…C’est un deal que cette mondialisation que l’on vante en ce moment. Avec pour la freiner des impérialismes divers, en manque de conquêtes, de suprématie et de pouvoirs. Des états qui dominent ou fractionnent les peuples et les pays. Regardez les infos…L’intérêt d’enseigner les religions aux lycées, et pourquoi pas les thèses athées, les cultures des différents peuples, la philosophie obligatoire comme les sciences, voilà les matières à inculquer partout. C’est ce que je voulais formuler en réponse à un éditorialiste qui parlait d’Averroès, en invoquant son esprit de tolérance. Et tous cela pour relever »’ l’Homme », cet animal égotiste actuel, à ce ‘’ civisme universel ’’. Un idéal ou un simple comportement, qui équivaut pour moi, au respect de la Terre et de la Vie de tous et de toutes ses formes. Un ‘’rêve’’ peu délicat devant ces raz de marées sanguinaires, qu’on voit autour de nous !
S _ Les fanatiques sont des assassins, un point, c’est tout.
M _ Les politiques qui ont fabriqué ou réveillé ces tueries terroristes ou extrémistes sont les premières à reconsidérer. Toute chose a une cause et peut-être une solution. Merci de m’avoir fait parler. Enfin, écrire sur la buée du Net
S _ Tu es le bienvenu dans le virtuel, c’est un spectre qui te le dit, Mondoc !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 8 Octobre 2017
Notes pour Mme Student 71
Les Chroniques différées de Mme Student . Chapitre 71 : Rêveries et chagrins.
Rêveries et chagrins d’un citoyen loquace. Le récent chapitres des ‘’ Chroniques différées de Mme Laude Student ’’.Un tour au jardin des pensées pour se recueillir auprès des fleurs et arracher nos mauvaises herbes. Entre le coq et ses inlassables cocoricos nocturnes qui m’appellent, me hèlent et me forcent au fajr, et ces moustiques, les vrais et ceux qui les singent et me trompent en me sortant des yeux comme des mirages inattrapables, vous dites des photophènes, Docteur ! Et puis ce bambou nouveau de l’allée, pareil à une fusée en érection, qui cherche à se couper des farges* et des franges de la terre de ce jardinet, afin de libérer le passage aux humains, vers d’autres matrices et édens, sur d’autres planètes et cieux que la terre ! Puis ce rat de balcon, impudent déambulateur de nuit, qui devenu imprudent, a fini par se pincer le museau sur les dents de la souricière. Sans avaler le crouton de pain, imbibé d’huile d’olives qui attire les siens. Ce sont des factions de fourmis alléchées par le même bout de pain et attirées par la même huile, qui les premiers sont venus roder autour de son corps immobile, en commençant par le pourtour des yeux. Les cailles s’amusent à saute-moutons sur les rebords de terrasse de la maison d’en face. On devine pourquoi ils cessent de chanter quand ils se mettent sens dessus-dessous ! Tandis que des pies et des merles, posés sur les fils électriques, ajoutent leurs sifflets aux cris des paons, ceux de la volière du voisin, qui me lancent des appels qui m’interpellent. ‘’ Où est ta paonne maintenant ?’’ Oui je vais penser au coq qui me vient de chez les voisins. Et un peu à vous, les plus petits oisillons. Lancé du haut sur le bout de gazon, depuis hier soir, le paquet fermé attendait les coups de bec de Coco le coq, pour voir sortir les morceaux de pain. Ses voisins, petits et grands, les taupes et les souris, les tortues iront recycler les bouts de miches, non pour fermenter de leurs engrais le jardin, mais pour souiller ses abords ! J’entends déjà les mots désapprobateurs du patron de maison qui entame sa scène, du fait que leurs saletés et leurs fientes souillent les balcons. Cet espace, qui hier déjà fut noyé par les eaux qui giclaient le soir d’un trou ignoré du tuyau d’arrosage.
Je vais vous raconter une histoire, pour la modique somme de 3 milliards de nos centimes royaux seulement. Un hoax dont je rêve pour arrondir les faims de vie. Plus une des belle voitures de collection, pas les intouchables, mais une commune, une occase-presque-neuve, comme cadeau. Pour services rendus ! Les fées n’existent pas mais les rois, si ! Pour vous faire avaler le texte, vous aurez droit à un sortilège. Celui sans prétention, des idées pétries dans une série de paragraphes. Pas forcément disparates, qui vous restent à découvrir ! Faute de patience, pour vous qui me lisez, le sortilège des mots sera gratuit et vous ne serez pas hypnotisés pour vous faire avaler n’importe quoi, j’aurai besoin de votre logique et de votre sagacité pour déchiffrer les symboles et les paraboles. Vous pouvez imprimer le texte pour ne pas vous fatiguer afin de le lire dans une aire de repos et de réflexion. Attention au papier rugueux imprimé en noir, il est tristement indigne pour le bel usage direct sur votre personne ! En milieu du texte, que vous pourrez livre gratuitement, jusqu’à la fin. Réfléchissez !
Pensez à l’intelligence et à la vie des plantes qui se reproduisent, sans cerveau connu chez eux et sans harcèlements ni libertinages, sans crises sensuelles si sexes exor-bitant et autres mariages et divorces trop coûtants. Pensez à votre cœur et ce qu’il aurait dedans, une ou des amis, des parents, des enfants, un esprit, une âme, un amant, une diablesse, un manant ? Mais surtout un courant de sang qui vous maintient en vie tant qu’il circule, mais que vous ne commandez pas. Vous le maladroit chauffeur de ce robot-corps, que vous croyiez et que vous dites être vous, ou le vôtre ! Vous vous développez à partir de deux bouts de cellules, animales, une vie dont tous nous ignorons les manipulations et l’origine argileuse, marine ou atomique ! Vous naissez sans vos ordres, un hasard chimique séminal, et puis, voilà que vous poussez sans lui donner de directives ni de plan de construction. Aucun ordre physicochimique, neuro-hormonal, ou électromagnétique, ne vient de vous ! Ça monte et ça s’érige en mâle mastoc ou habile, en femme intelligente et belle, et ce cycle, regardez les crânes, regardez les fossiles, perdure depuis des centaines de milliers d’années. Là, sur une terre en fin d’exercice, littéralement épongée et évidée de ses ressources minières profondes et super salie. Intoxiquée et nous avec, innocents, ou coupables, sous ses nuages rares et ses fumées grises ! 7 ou bientôt 8 milliards d’homo sapiens, se font la guerre, la honte animale et l’hypocrisie humaine. Morale respect, dignité, démocratie, droits, libertés, cultures, cultes, racontez ce que vous voulez pour beaucoup, ce sont des mensonges, et ils n’y sont ni compris ni inclus. Allez, ce n’est pas pour déprimer, mais pour rester objectifs et alertes, vers le mieux-être et la raison. Un petit coup de bonheur, de travail ou de sport, un deal pour chacun afin d’oublier ou d’étancher tout ça ! Seul ou en bonne compagnie, avec une longue queue devant, la file suit le rang, face au guichet unique de ce vaste cinéma.
Indignation et texte allégorique tournant autour des événements tristes et graves, survenus ici et ailleurs, tels que devenus quasiment banaux. Ces caractères et ces mœurs, ces conduites terribles et sauvages, sont-ils naturels et inhérents aux seuls déviants des nôtres ? Dans le labyrinthe des actes et des verbes, des sens et des sentiments, être et avoir sont des auxiliaires essentiels.
Avoir, oui, mais où mettre mes livres, mes papiers, mes notes, mes dessins, mes djellabas et mes tarbouches, que je me dois de changer à chaque sortie et chaque vendredi ? Où cacher mon fric ? Dans quelle boîte et dans quel pays ? Oui, malgré mon héritage, j’ai transpiré beaucoup pour être ce que je suis ! Et je sue encore plus à force de m’exposer et de trop travailler. Où caser mes chemises neuves, celles reçues en cadeau de mon père et celles que mon beauf m’a achetées de la Joutia de Fès, celle qui est près de Bab Boujloud, de la moquée, du lycée où il a étudié et du Palais ! Où ranger mes pantalons apparemment usés et mes godasses neuves ? Je suis la mode pour ne pas paraître mon âge et pour reste jeune d’esprit. Ça compte dans les affaires et pour la petite famille aussi ! Je sais que je ne les porterais plus, à cause de cet ongle incarné et de mon ventre un peu enflé !
Travailler, acheter, avoir et être, c’est plus que paraitre, c’est exister ! C’est à la fois, une tournure de mon esprit et une torture de la raison ! Si mes grands moyens me permettent de faire de la peinture et d’empiler des tableaux d’artistes, qui encombrent mes caves, ce sont les statuettes de toutes natures et les objets en cuivre, qui font crier ma femme. Vrai, qu’on ne les compte plus.
Oui, la fortune de mon père, de son vivant déjà, puis celles que j’ai conquises et concentrées, me permettent de me guérir de ce délire. Celui d’acheter. Pour avoir. Pour me calmer. Pour les artistes et les hommes d’affaire, ce sont des placements plus sûrs que l’argent qui dort en banques ou dans les sommiers ! Quand on a les moyens, on fait ce qu’on veut, pardi ! Est-ce un crime ? Est-ce un délire maniaque ou une conduite pathologique, Docteur, que ce fait d’avoir et de collecter ? De collectionner ! Des livres, des disques, des cassettes, des films, ou des montres, depuis des décennies. Oui, c’est tout un bazar, un musée, des malls plus jolis que nos joutéya* originelles, ma chère Oudghiri de cousine ! J’ai besoin de l’immeuble de Trump et de quelques autres palais, si je dois tout vous montrer et étaler devant vous. Oui, je sais, à mon départ, ce sera ainsi. Versailles est un musée ! Mais en attendant, ces zoos et ces joutéyas à objets, j’ai hâte de vivre et de persister le plus longtemps, malgré mes maladies, et ce grâce à ces actes et ces actions, d’avoir et être, entouré de ces gens et de ces objets-là ! C’est grave, Docteur ?
« Avoir juste pour être », m’a répondu le Toubib. Il ajoute en me lançant cette perche. « Je suis, je me sens bien quand j’ai et quand j’obtiens ». Moi, je pense, que je suis bien, quand je les garde, que je les regarde, ne serait-ce que le temps de les entreposer ! Mais, le temps de les regarder est si court et il ne se renouvelle pas ! Mais je sais que je les ai achetées, que je les possède et que je les garde, bien cachées. Là, je peux les voir quand je veux. Ça me rassure et ça me calme l’esprit. J’en suis satisfait. Mes enfants ont les mêmes tendances. Ils m’auront dignement copié avant de m’hériter, comme je l’ai fait, moi-même de mon père ! Mes compulsions, comme il les nomme, le Psy, sont contagieuses. Ce sont des concepts, somatiques, physiques, biologiques et culturels. Une religion, quoi ! On est devenus des copains depuis. On joue aux échecs et aux dames, parfois en famille. Et c’est bien meilleur que les cartes. C’est pour cela qu’il ne m’en a pas guéri. Certains collectionnent les cartels, les femmes, les potiches, les monnaies ou les tapis ! Moi, heureusement ce ne sont pas mes maladies, pas de haram ni de harem ! Je préfère m’astreindre au minimum vital comme affection, et me maîtriser, me retenir face à la multiplicité. Des offres et des penchants. On devient gracieux et on possède aisément, quand on est riche…
La compliance parfaite n’est pas de ce monde. Si, si, répond-elle. La paonne s’est finalement éprise d’un coquelet ! Je suis la femme d’un seul, je ne veux pas appartenir à plusieurs ! Il faut dire que cette sœur, une catholique qui me l’avait déjà dit, s’est sincèrement rangée. Elle n’a plus qu’un Dieu unique, auquel elle s’adapte et qu’elle adore avec discipline et loyauté ! Et le Père, à l’occasion, est comme un véritable mari ! Elle est devenue une mère dévouée et respectable. Qui plus est, elle enseigne la vie autant que la sobriété et la grammaire, à toutes les belles-filles, qui emplissent ses classes ! La vieillesse nous pousse à la sagesse, pour de vrai, pas que pour la rime. Le corps devient inutile, une ombre dépitée appendue à ses capacités ramollies et ses attraits déclives ou délavés. Mais le religieux, à la longue, barbe ou pas, s’il s’est bien rangé par-delà les instincts, gagne en estime, en sagesse et en tolérance, ce qu’il perdrait, autrement, ailleurs !
Trop c’est trop ! Et quand c’est trop, c’est inutile et dispendieux ! Question de cumuls, disais-je, en dehors de mon travail, je n’ai plus le temps de goûter les paroles des classiques ni les chansons, de l’époque ! Oum Kalthoum Abdewahab, Farid et Asmahane, rarement le malhoun ou le tarab, là dans ce café du bord de la rivière de Jnane Sebil, avec comme bruit de fond le ronronnement des norias ! Les oueds oubliés de nos jeunes années de colonisés, égarés entre plusieurs langues, restent riches de tant de nationalités ! Mon psychiatre m’a dit que ces dépenses sont inutiles. Que c’est un défi au bon sens et que c’est une injure faite la raison. Dans un pays relativement pauvre mais jalousé, qui emprunte pour s’armer pour la paix et se développer. Venant du cadre que je représente et par respect à ceux que je sers ! Il se goure, le Sage, et je n’ai pas de regrets.
Il ignore, le brave Toubib du cerveau, que c’est de ces disques (que je collectionnais) que j’enrichissais mes camarades lors des surprises parties que j’organisais et des bals que je donnais chaque samedi. Qu’en ai-je gardé ? Un esprit de copains et de boîtes de nuit ! Un teint, un aspect de ma personnalité ? Altruiste et ouvert, hospitalier comme mon pays ! C’est un peu moi, c’est mon profil et mon caractère qui s’est perdu, dans cette fac-là, dans ce Maghreb déchiré, ce qui me nuit depuis ! Ma personnalité en souffre. Seul le sport et les vagues me calment, comme le chant et la bonne poésie. Enfin quand le travail me laisse un peu de répit…
J’ai de la nostalgie. La causa nostra en est la raison. Vivement ma patrie africaine ! Ma famille retrouvée, je rentre chez-moi. Qu’ai-je gardé des débats, des ébats et des sports où je m’activais parmi eux ? J’étais bien le premier de ma classe en gym, durant de longues années médicales. De surcroit !
Qu’est-ce qu’il va encore me chanter pour me culpabiliser, celui-là. Je ne dépense pas son argent, quand même ! C‘est le mien. Mais, il ne l’a pas entendu ainsi. Pourtant, malgré le copinage, et peut-être à cause de ça et des privilèges que je lui offre et concède, je le paie grassement. Il ne ratait pas une occase au début de ma cure, pour me parler des pauvres de son village des Beni Ouriaghel, Ajdir, situé près d’Al Hoceima. Là d’où vinrent les Ben Abdelkrim El Khattabi. De la république du Rif, des soldats espagnols ligués aux militaires français, des batailles victorieuses, dont Anoual. Puis changement de teint et de ton, déçu et révolté à la fois, il insiste sur les avions français qui déversèrent ignominieusement du gaz moutarde, paralysant, sur les militants et la population. Des actes interdits par les conventions et les lois. Des milliers de tués asphyxiés. Puis, des relents de gaz et de mutations cancéreuses nombreuses chez les rifains encore actuellement. D’où le Hirak. Il me fait souvent part de ses premières difficultés scolaires de l’époque, des livres et des cartables. Il avait fait l’école coranique, appris presque tout le Coran et bien compris à partir de sa langue maternelle, le rifain. Puis, dans ses discussions, c’est moi qui devenais l’écoute et le Psy. Le comptable des biens, le Ministre du bien et de la charité. C’est de là, qu’il saute au pain et au travail pour les jeunes et les veuves…Tu ne voudrais pas, Si Othmane, que je les épouse pour satisfaire leurs ‘’faims’’… ! Je ne suis pas dans le cas du Saint Roi, Idriss II ni de celui du sultan Moulay Ismaïl Alaoui, la terreur, qui voulait amplifier sa dynastie de par ses propres enfants. Je n’ai pas cette virilité ni cette faim, encore moins cette violence du beau brun de Meknès, qui demanda ou qui fit la cour par correspondance et sans succès, à la sœur de Louis XIV !
Les ratages du hasard et du destin ou les incompétences occultes. Et puis, comme pour me faire la morale, en guise de leçon de civisme, il me parle le Psy de son récent client. Il s’agit d’un homme âgé qui ne peut pas acheter les médicaments antipsychotiques pour son fils schizophrène. Il a peur que son fils lui fasse la peau ! A l’instar du fils de son propre oncle qui avait tué ses parents, il y a 6 ou 7 ans de ça ! Il a été interné à l’hosto, à vie, le dément, pour avoir tué à coups de couteau et son père et sa mère. Une nuit tous les deux à la fois…Il a dû les surprendre dans leur sommeil. Un regret à l’âme de ce brave homme, plus valable que les riches Salétins et héritiers de la boîte où il avait travaillé avec M. Dirlo. Un juif digne et loyal, bien meilleur que ce Néo Hajji d’apparat. Un arriviste notoire, moins penché sur la valeur professionnelle et les mérites qu’il n’est sensible au népotisme. Une outrance partagée avec sa gargantuesque et docte cousine ! Un favoritisme partial, une dérive économique et professionnelle que l’on pratique comme un acte de piraterie, d’escroquerie et de corruption ! M. Duvert était un débrouillard, cool et sympa. Je lui avais donné cette chemise bigarrée, que je portais ce jour, parce qu’il l’avait appréciée, lors de sa consultation ! Rien d’important, un symbole d’amitié ou d’égards. Se priver pour partager. Qui dit mieux ? Et pour un collectionneur, c’est une partie de soi qu’il lâche. Même si le livre de collection, le milliard insignifiant pour lui, le très fortuné, ou le soulier, il ne va jamais l’utiliser ni le porter !
Et le voilà en terre, M. Duvert, pas loin de son épouse. Là, dans un trou perdu, dans cimetière public, attendant la Résurrection et le Jugement dernier. Alors que son assassin de fils, malade il est vrai, vit et mange, prend des médicaments, bien gardé, sous surveillance médicale et aux frais de l’Etat. Non je n’invoque pas sa mort comme sanction de justice, terrestre, juridiquement méritée. Mais c’est un défi, à mon idée d’équité et à ma compréhension de simple être humain. Ses parents avaient le droit de rester en vie ! Celui d’être protégés par l’Etat, par la société et médicalement parlant protégés de la maladie de leur fils et de ses terribles évolutions. Les médecins traitants devaient le savoir…Où commencent leur responsabilité et celle du Ministère qui les paie et qui les emploie ? Entre son autolyse par suicide, il aurait pu se pendre comme le beau et sympathique fils de M. Larabe, ce brave libraire ! J’allais dire dignement, mais c’est cynique et stupide comme les caricatures de certains sites et autre presse ! Il aura choisi, le fils des Duvert, le plus facile et le plus lâche des actes ! Le double parricide, celui de tuer ses parents endormis. Leur avait-il donné des somnifères ? S’il en prenait, lui, déjà ! Que pensait-il, quand il les perçait ou qu’il les découpait ? Quels étaient ses sentiments ? Pleurait-il ou riait-il ? Etait-il sous l’emprise d’un démon avide de sang ? Ou en manque de médicaments simplement…
Et c’est un autre bon juif de la capitale économique, que je salue ici ! M. Dubois, ce grossiste lui donne de quoi soigner son malade de rejeton ! Il veut me faire honte le Docteur en me racontant cette anecdote. Il veut que je verse, en plus des faveurs que je permets envers les proches et les démunis, qui me consultent, que je lui donne la zakat ! En plus des impôts que je paie à l’Etat ! Il ne va pas la garder, cette aumône, socialiste avant terme ! Il veut la redonner lui-même, à qui il veut. C’est comme l’Etat ou SM le Roi donnaient une caisse, un fond, à une fondation pour agir avec mesure et salubrité, conscience, droite et réserve en son propre nom ! Tu voies où je veux en venir, mon Docteur ? Etre et avoir, c’est pour donner, partager, afin de se sentir vivant et utile ! Et ‘est ça la meilleure sensation. U sport moral, une détente, qui vous rassit de bonheur. N’est-ce pas, Le Psy ?
Et que par altruisme, islamiste, musulman ou islamique, je préfère dire, que je ne voyage plus, çà et là, pour mes affaires, pour ma famille nombreuse et pour mon pays ! Et qu’un seul hadj, suffit dans la vie d’un homme, comme tu me le dis, Mondoc. Fut-il milliardaire, prince ou roi ! Il est tombé sur la tête le Psy, doit penser le Lecteur ! Il avance le Toubib, que cet argent spolié en Arabie, enrichit les émirs pétroliers et les riches commerçants des lieux saints de la Saoudie ! Ignore-t-il que nos amis fortunés du Hijaz nous donnent, de leurs faveurs, de leur soutien et beaucoup d’argent en crédit ou sous forme de dons. Il est fou ce Mec qui dit soigner les fous ! Il semble déconnecté de la politique et des finances. Pas totalement en fait et ce n’est qu’apparent. Juste qu’il s’est converti dans la construction et les fermages ! En oubliant d’aller se rafraîchir aux congrès, sauf, quand son couple en est l’invité. Et c’est très souvent aux Emirats et à Paris !
Oublions le docte trublion ! ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. J’essaie de me rappeler cet air de jeunesse et cet air qui chantonne : ‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. Un slow. La chanson s’est vite achevée ! Partie dans les franges de l’Alzheimer. Comme les bords des nuages qui s’estompent durant leur vol, sous les vents du ciel. Etais-je alors marié ? J’ai oublié. Mais, ce respect des normes et des amies me reste comme un trait de vertu. Et comme un manque surtout, un acte manqué, des occases ratées. Les pudiques deviennent des timides et vice-versa. Alors que donner, argent, temps, conseils surtout et métier, restent des valeurs et des actes à ma portée !
Partage d’idées. Des corrompus, voraces insatiables des pays et de leur biens, des assassins, violeurs des filles et des bêtes, aux malfaiteurs, nés ici ou ailleurs, il en est qui vont du banditisme simple au jihadisme. Des clans se forment pour devenir des états et des pays, alors qu’on veut les découper pour les anéantir à jamais et plus les exploiter. Les terroristes, happés par le fanatisme, se prennent pour des résistants et des libérateurs. Devenus ce qu’ils sont, des fanatiques surexcités et des assassins, ces criminels sont dopés par les religions dévoyées. Ils se font harakiri en s’explosant dans les lieux publics ou en écrasant des piétons avec des voitures tamponneuses, comme des camions-béliers, en roulant sur les civils, femmes et enfants. Des assassins qui se croient vengeurs et militants sur des relents ataviques, anti impérialistes et coloniaux. Lavés, formatés, ils sont intoxiqués par des gourous aux cursus occultes et aux géniteurs inconnus. Des sponsors qui leur promettent le paradis, en les poussant à tuer et mourir pour eux. La croisade et la guerre sainte se sont trompées d’époque et de paradis !
La fête de la jeunesse ou les jeunes en trouble-fêtes. Intolérance et dénonciations. Et voilà donc un autre méfait mondial qui nous dessert et qui nous apporte la malédiction avec plus de haine et plus d’ennemis en réaction. Nous devons agir radicalement, culturellement et politiquement, pour nous éviter les bavures venant de nos ressortissants. Nos ressortissants, de noms, de dite-nationalité, double ou triple, et surtout de leurs conduites et semblants de religion. Installés ailleurs, ces émigrés, des fugitifs ou des mutants, sont sensibles aux tiraillements et aux sollicitations vengeresses de l’Etat Islamique et des entités analogues. Ce sera certainement pire, avec son éclatement prochain. Abusés, conditionnés, fanatisés à outrance, ces expatriés leur servent de tueurs et de terroristes ! Des hara-kiris qui iront assassiner des civils, lors d’actes terroristes, préparés d’avance. Une politique folle et démente, inutile, la-leur, qui enfermera le monde dit islamique, dans une chape de haine universelle.
Voici donc des jeunes atrocement fous, aux référentiels marocains, nés au Nord ou en Espagne qui se sont ‘’ amusés’’ à tuer ! Usant de camionnettes tamponneuses sur la promenade Rambla de Barcelone. Bilan, 14 morts et des dizaines de blessés. De la xénophobie et du racisme, établis comme culture, là où ils végètent explique d’entrée ces cas. De la marginalisation à l’inculture et au chômage, le manque de référentiels, moral, civique ou citoyen ou religieux égal, il ne leur faut qu’un pas pour choir dans la révolte. Ces reniement empruntent le chemin idéologique de ‘’l’islamisme’’ un islam dévoyé, faussaire et assassin. Sont-ce des actes pensés, induits ou des jeux cruels ? Un non-sens, un combat perdu, une mise en scène ennemie. Un complot, réel ou hypothétique, où agissent des services secrets antimusulmans ? Un monde glauque, international, où se pavanent les organisations extrémistes et terroristes, dès leur annonce.
Mais, ces méfaits, à qui profitent-ils finalement ? Quels que soient les criminels qui les commanditent, ceux qui les sous-traitent ou qui les arment, ce sont des égarements sataniques tragiques. Des actes d’une cruauté indigne pour toutes les religions. Et, avec certitude, ils sont contreproductifs de surcroît. Des actes nuisibles qui ne profitent jamais aux exécutants, mais qui servent les plans de ceux qui les projettent et qui les utilisent de loin, pour créer la haine entre les peuples et les humains. Ce, au nom de leurs identités supérieures, de leurs races pures, ou de leurs Etats divins ! Ou de leurs simples extrêmes-richesses qui font et défont les chefs ou les rois, et qui décident des guerres ou de la paix à tel ou tel endroit. Qui sont-ils au juste ? Sans vouloir nous bercer d’hypothèses hasardeuses, mythiques ou surréalistes !
Ces meurtres ignobles sont dirigés sur des civils désarmés, qui plus est ils n’apportent que la honte à la religion remaniée, tordue et torpillée par ceux qui la profanent. Cet Islam qui se définit par la paix. Cette religion, est ignominieusement et bassement instrumentalisée par des mafias de la mort, des assassins qui déforment et dénaturent les religions qu’ils souillent, pour les faire conspuer et plus haïr par tous les autres pays et nations.
En plus des embarras imputés à leurs pays, dont le Maroc, déjà mortifié par tant de dérives ennemies, fratricides, sécessionnistes au Sud et tumultueuses au Nord !Le sexe opaque. Hier, un pédophile, industriel, de masse ! C’était un vieil hispanique s’était livré au viol d’une vingtaine d’enfants kénitréens !
Chaque semaine un homme se suicide en se brûlant à l’essence. Parfois un couple et là il y en a deux, les parents d’une fille violée, dont le responsable reconnu aura été trop vite lâché ! De temps à autre, c’est une fille qui se suicide après le viol. Celle-là aurait failli le faire, malgré son bacc à plus 19, avec mention par-dessus le marché. Malgré sa pauvreté, elle aura été raisonnable. Puis sagement récupérée par une université citoyenne privée.Les coups et blessures, sont quotidiens, en ville comme en campagne. Et ce, pour un oui ou un non, un mot déplacé, un bout de récolte ou un petit coin de moisson. Voire dans le couple, pour un acte de chair, une sexualité mal gérée, un chantage, en retour d’uen brimade, ou d’un service non rendu, voire d’un achat de tel ou truc, non conclu.
Les jeunes de nos rues et des dits bas-quartiers, tels que délaissés, sont souvent de parents ruraux, paysans ou ouvriers. De simple gens. La masse qui va pondre des assassins !
Des Apaches ? Non ! C’est une royale ovation et non un outrage à leur endroit, car ces Indiens, ces Awbaches défendaient leurs territoires, leurs vies et leurs entités, face aux envahisseurs blancs, venus des pays impérialistes, pour les déposséder et les coloniser.
Les nôtres, mal encadrés, mal casés, marginalisés partout, tels des rébus, leurs formations civiques, morales ou religieuses, sont absentes ou laissent à désirer. Leurs cursus scolaires sont volontiers estropiés et ratés. Ce sont des fumeurs, des alcooliques et des toxicomanes, dopés. Hélas, ils en trouvent de quoi fumer ici, aux abords des collèges, des rues, et des lycées malgré les tonnes et les tonnes de kif, d’argent et d’armes qui sont bloqués !
Ils forment une humanité, à part. Antisociale. Révoltés, méchants, brigands, bandits, voleurs, assassins ou de simples crapules. Je connais des gens biens, dont un écrivain qui n’a pas pu l’éviter. Manieurs de couteaux, de sabres et de haches.
Et le sexe, celui des femmes volées et des filles violées, est l’un des motifs principaux. Le sexe et l’argent, sont les raisons de leur hargne et de leurs échecs. Comme ils représentent, à eux deux, la cible et le butin ! Le sexe est cet horizon interdit et désacralisé, où ils capitalisent et excipent de leur sauvage arrogance. Une brutalité vengeresse pour se défouler face à la société. C’est envers l’argent des autres et leur sexe qu’ils briguent et qu’ils quêtent. Deux ennemis à vaincre et à posséder, qui sont constamment dans leur semblant de tête ou de vestige d’esprit. Le sexe faible de préférence ou celui de l’homosexuel, auxquels ils vouent leurs harcèlements et leurs abominables conduites.
Des caractères et des tempéraments irresponsables, d’une ‘’humanité’’ en délire et en involution. Mais, c’est une ‘’animalerie’’ qu’il s’agit, sauf le respect qu’il est dû aux plus simples de nos bêtes !
Les jeunes n’ont pas de règles ! Côté morale, ils sont ménopausés ! Si ce n’est avec pas une poule, à plumes, qu’ils fricotent, c’est avec une brebis à poils, qu’ils vont jouer, pour l’égorger ensuite et la manger. Elle parlera en eux ! Après le partage de la chair de la poule, ce sera de cette chair qu’ils grossiront leurs muscles effrontés. Et morte la bête, personne ne leur fera de reproches après.
Les ados s’adonnaient aux ânesses dans nos ruelles et autres coins des campagnes ! Etait-ce licite ? Ou n’avaient-ils que ça ? C’est quasi universel comme conduite ! Etait-ce seulement vrai, il y a longtemps, au passé ? Et puis qu’en pensent les biologistes, les psychiatres et les socio-anthropologues de cette espèce ‘’ humaine’’ en voie de perdition ! Est-ce la société et ses rêves-délires-aspirations, ses ratés et ses inconduites, élevés au grade de culture sexuelle et de fantasmes, qui infectent les jeunes esprits pour les livrer aux frasques des plus bas des instincts ? Pareil à l’argent qui anime et excite, le sexe, ne peut-il inspirer que ces travers, sans lyrisme ni amitiés romanesques, le sexe, son amour son usage, doit-il être dénué de spleen, d’art, de courtoisie, de politesse et de poésie élevées ?
Châtiments et pénitences. Les violeurs de l’ânesse rabique. La région et la ‘’vile’’ de Kénitra sont devenues un véritable théâtre de crimes sexuels. De nos jours, c’est le sida, qui disent-ils, sera la sanction de la curée initiatique de ces ados de la campagne voisine de Kénitra ! Les 14 ados de Sidi Kacem, violeurs d’une ânesse, atteints de rage ! Un bug ou un coup de semonce ? Si ce N’est pas beau, le destin et ses sanctions ? Mais c’est la Santé Publique et le Ramed qui paieront pour ces sataniques adolescents.
Les violeurs en bus de Casa. Ça baise en roulant ! Est-ce meilleur de harceler à 6 une bébête de fille dans ce bus des Hafilate de Casa ? Silences duplicité négligence et peur établie des vauriens, souvent drogués et armés ! N’y avait-il que ces 6 paumés dans ce bus et pas de témoins du tout pour oser les arrêter ! Et sans chauffeur ? Pour arrêter le bus et alerter la police ou les arrêter ! Et dire que ça s’est passé, il y a trois mois, déjà, avant que le Maroc des responsables ne bouge ! Une anecdote, un geste urbain, un sport qui eût lieu, il y a 3 mois ?
Facebook est le nouveau parti, concitoyen, le leader libérateur, informateur, délateur et éveilleur des consciences et par là celles actives et efficaces, des autorités et des responsables !
Voilà qu’on filme les marches sociales et politiques, les révoltes et les drames en live ! A ajouter aux attouchements et autres éjaculations lors des frottements de derrière les femmes, dans les bus. Un défoulement gratuit, devenu comme les vols, notoires, un transport au 7ème ciel durant le transport ! Nous ne parlons pas de ces jeux de sexe et de ces vols à mains armées, dans les voitures ou dans les impasses ! Est-ce la norme ? La normalité qu’on ne comprend pas. Par sagesse, par oubli, par hypocrisie ou par incompétence.
Des bordels contre le bordel ? Ah ça jamais, nous sommes en pays islamique. Pas l’Etat islamique. Celui-là nous en veut et nous harcèle. Nous ne faisons la guerre froide qu’à nous-mêmes ! Ouvrir des maisons closes, c’est paradoxal et sera toujours interdit ! La Maison Blanche, cet hôtel de Bab Semarine, au nom initiatique, doublement révélateur ! C’est d’abord une immense porte qui donne sur le Palais Royal et la large avenue principale de Koubat Souk. Un autre sens qui veut dire ceux qui clouent, les savetiers, essemarine *. Qui enclouent quoi au juste ? C’est du passé colonial, là tout près du Mellah et du Palais.
Ces maisons d’hôtes, publiques, des maisons, dites de tolérance, c’est intolérable ! C’est renier l’identité, les sources, les us, les références, la civilisation ! On préfère aux ‘’ ébats’’ publics, la simple et noble tolérance. La sagesse du silence, envers ce qui n’est pas vu ! Est-ce de l’hypocrisie ou de la pudeur ? Et quand la grossesse survient, il y a que les proches des bénéficiaires dénoncent et rapportent les faits. On pend les médecins avorteurs ! Comme ces anciens ou ces nouveaux gars de Rabat.Hier, du temps des maîtres colons, il faut actuellement dire, les maîtres-collants, tant ils sont devenus des coopérants nécessaires et inéluctables, tant ils restent incontournables et inlassables. Hier pour leurs hommes et soldats, c’était les filles de Bousbir, qui s’offraient pour la vidange martiale ! Là, dans nos villes historiques, ils respirent des brunes dans les palaces, en agitant leurs gros moyens, des boîtes musicales charnues leur servent de piste de de racolage, les riads resplendissants de lits, les splendides villas les invitent au regard des couleurs et aux senteurs des belles de nuit !
A Moulay Abdellah de Fès, là aussi près de cet immense palais ! Ou dans les villes thermales, comme Moulay Yacoub aux eaux soufrées. Un baume antivénérien naturel qui encourage ceux qui après usage du sexe, sans toubibs, doivent se laver pour pallier aux infections ! Le bordel surveillé est une institution dans les pays civilisés et techniquement avancés. La sagesse, la tolérance, la compréhension ou la prophylaxie sociale et sexuelle, chassent l’hypocrisie, la pudeur et les risques des mariages précoces ratés. Les dépenses inutiles, les carrières et les études ratées, avec leurs dégâts, les divorces et les gosses, véritable orphelins des guerres ! Lesquels demain, seront les enfants des rues, les violeurs publics, les détraqués, les drogués, armés de poignards et de sabres, les voleurs à la tire, arracheurs de sacs, de portables et de bijoux ! Avant le Sida il y avait la Gonorrhée et la Syphilis qui faisaient rage ! Après le lait sulfureux on se lavait juste après les rapports aux eaux sulfurées et chaudes des baignoires ou des piscines en plein air !
La vie. Je suis ici pour un examen. Certes, sans programmes établis selon certains ou pas du tout, pour d’autres consciences. Celles des athées, entre autres, questionneurs sans réponses, assagis dans la négation, pour éviter les doutes pascaliens et les compromis ! La vie, cet examen, est un sort ici, dans un pays, au sein d’une famille que je n’ai pas choisie. Comme le dira chacun. Combien de rois et de sultans, combien de pharaons et de césars, combien de généraux et de soldats, combien de richards et de leaders, combien de simples inconnus et de braves gens. La vie est un examen est un sort qui dépend de ton ADN, de ton génome, et de ton milieu. Tu n’y es, volontairement pour rien, à tes débuts certes et même pour la suite. Comme tu me le diras ! Ce qui peut être très heureux, satisfaisant ou carrément pas ! Je ne parle pas de mon cas, il me regarde, un tant soit peu, mais je réfléchis dans le cadre général du destin et des cas particuliers de chacun. Quoique programmé, (au hasard des fécondations et/ou grossesses), il me semble que ces chromosomes, cette mémoire de vie, ces clefs d’usine, cette hérédité, ne sont pas pour rien…Je suis ici pour un examen. Je ne connais ni le programme ni le sujet de l’examen, encore moins le jour ou l’instant des test, ni les instances qui les contrôlent et encore moins les corrections ultérieures que nous avancent les religions ! Serviront-elles pour me reformer ou juste pour sévir et nous servir des sanctions. Punitives, vengeresses, plus que correctives ou de simple justice…Les fantasme des témoins et des correcteurs peuvent engendrer à leurs tours des erreurs de jugement.
Pitié, anges ayez quelques oublis ! De ce qui ne se rapporte pas, parce que je veux l’oublier et le taire, me diriez-vous ! Ou sinon, rappelez aux hasards leurs implications ! Destins et vicissitudes des hasards et d’autrui, de leurs actes et de leurs présences ! Ces actes parallèles ou inattentifs de tous ces gens, qui impliquent des interactions ! Inadvertance d’autrui et de ses responsabilités dans ma conception des choses et sur des actes. Facteurs secondaires ou primaires, de mon arrivée sur terre à mon départ en dessous, qui interfèrent dans le décours de mes idées, de ma raison et dans le choix ou pas de mes actes, voire de ma volonté.
Ce n’est dit ainsi pour tenter d’échapper, vainement, à ma responsabilité ! Mais leurs faits sont là, car, je suis fait et fabriqué, monté, alimenté, usiné et usé, sans mon intervention ! Je ne suis pas indépendant de ma composition physique, charnelle et psychologique ! Je ne suis pas le seul responsable de mes actes. De tous mes actes, j’interagis tout en étant influençable, comme toi, ami Docteur et vous respectables et patient lecteurs. Quelle que soient ma volonté ou ma personnalité, quel que soit mon orgueil ou ma dignité, mon identité ou mon entité, ma force connaît des faiblesses et des approximations, des ratés si vous voulez ou des erreurs.
La tienne, non ? Ou jamais ? Quels que soient ma détermination et mon caractère, ma personne, ma responsabilité subit les revers ou interagit avec des jugements et les actes d’autrui.
Le temps est trop court pour connaître et apprécier ce qui est sur terre comme vies, comme êtres, comme fleurs et végétaux et toutes leurs chimies. Les livres écrits dans toutes les langues depuis que l’écriture existe, les paroles et les musiques, sont enregistrés et chantées. Pire le temps alloué à ces êtres que nous sommes, des mécaniques robotiques de chair, qui se reproduisent et qui se dissolvent en poussières, que l’on dit nous appartenir et être Ce ‘’Nous’’ qui nous représente alors que nous ignorons tout ce qui est ‘’nous’’ et en nous, et que nous ne commandons nullement par-dessus le marché, ni son devenir ni sa chimie qui nos maintient en vie. Pire, nous n’avons aucun moyen de palper ou de saisir l’essence de l’esprit ou de connaître l’âme. Ces lumières, que nous croyons persister et être l’essence de nos êtres, les vraies personnes, les comptables de nos actes demain, enfin de de ce qui nous attend après cessation physique de toute vie. Ça je le récite pour les croyants. Pour les autres, agnostiques, je n’ai nulle formule pour les convaincre de ce que nous sommes et de nos espoirs en cet ‘’’ X ’’, la foi, la croyance, le crédo en la nécessaire déité ! Seul Dieu, peut nous expliquer la vie, le but et les raisons de nos vies.
Nos connaissances et nos moyens, nous montrent nos incapacités et ce rêve impossible d’accéder à l’espace et à toutes les planètes qui doivent regorger de savoirs et de vies.
Kénitra, le 27 Août 2017
Dr idrissi My AhmedLA HAINE HEXAGONALE ET EXIGUË DES FUYARDS DES GUERRES DU MOYEN-ORIENT
A mon amie française, Mme Cole, ce texte de Garcia que tu m’as mailé est bien méchant.
http://saintsaturnin-dupontsaintesprit.over-blog.fr/2015/09/lettre-a-un-migrant-de-20-ans.html
Mais il est d’une logique cynique et pernicieuse qui désarçonne n’importe qui et qui me défie ! Je me pose des questions polémiques. Faut-il gâcher le silence, comme un politicien lâche et lire cette » lettre au migrant », sans réagir ? De peur de fâcher ceux qui la regardent généreusement, ceux y croient, inquiets et aphones ? Faut-il pour les pays développés et de de paix intérieure, bannir ou accueillir les immigrants, pourchasser les expatriés, refouler les réfugiés et les fugitifs ?
Explications
De but en blanc. Je commence par affirmer que le Garcia qui écrit en français maintenant est de souche ibère. Depuis quand ses parents, les Garcia, sont-ils devenus français ? Ont-ils migré pour le travail et le pain ou fuit de la péninsule hispanique, sans leur donner d’adverbe péjoratif ni d’étiquette fallacieuse ? Est-ce lors de la pandémie de grippe espagnole ou lors de la Guerre Civile, du début du siècle dernier ?
Ma chère Cole,
Cette citation où au prince arrogant on l’avait tancé ces mots ‘’ Il t’a suffi de naître pour être roi ‘’ ! A l’auteur du PPS pamphlétaire, je dirais ‘’ il t’a suffi de naître dans une Europe en paix pour te pavaner odieux et suffisant ! Riche des mérites et des avantages des natifs d’Europe !
Quel mérite -a-t-il de bénéficier, ce quidam, de ce capital qui le pousse à haïr et refuser un refuge ? Et c’est au pays hôte de fermer ses propres frontières, sinon de garantir la paix des siens, comme le refuge protégé de ceux qu’il a admis !
Les laisser dans des campements sauvages est un préjudice pour les siens comme pour lesdits ‘’ lâches et sales envahisseurs ‘’
Laisse-moi disserter
Je dirais qu’on ne choisit pas non plus, ses parents ni sa nationalité. Encore moins la terre où l’on naît ! A fortiori sa ‘’ putain de race’’, sa couleur noire ou sa religion archaïque ! Ce texte bien méchant, même si tout égoïste qu’est son Scripteur, il a le plein droit, oui le droit, de refuser que »’son pays »’, donne serve de home ou d’abri momentané, aux fuyards !
Avec toutes les guerres que l’Europe s’est faite entre elle-même ou qu’elle a fait subir aux autres, je ne sais pas si les ancêtres du Scripteur n’ont pas fui de quelque part, un jour pour s’installer dans la douce France ! Douce, en dehors de ses propres guerres internes ou exportées !
Ces fugitifs, immigrés transitoires, vers un meilleur havre de paix, l’Allemagne un moment, l’Angleterre par dépit, ces jeunes affreux, ces » lâches », comme les traite le Scripteur, refusent le diktat syrien d’être intoxiqués aux gaz asphyxiants et d’être pilonnés et bombardés d’en-haut, alors qu’ils ne sont point suffisamment armés !
En haut, sur le ciel du moyen orient, les anges se sont désistés ! Et ne règnent que les grandes puissances, nuisiblement opposées, par leur aviation qui vient mitrailler, canonner, les civils et les opposant, les enfants et les malades, dans le cafouillage ou dans l’erreur, certes, d’avoir initié et de s’être impliqué dans ce conflit ! Voire de faire un plus sur les civils mis en avant par Daeche comme des parapluies humains pour se protéger. Je voudrais bien voir ici, le courage de M. JP Garcia, si par malheur il était né arabe ou musulman, au Moyen-Orient !
De la lâcheté des fuyards
A contrario des nantis, bien installés dans leur éthique, leurs valeurs et leurs justes identités supérieures, ces ‘’pleutres fuyards ‘’ selon Garcia, n’avaient, je suppose ni les moyens, ni les soutiens extérieurs, ni le pouvoir d’importer des armes.
Vos immigrés proches-orientaux, qui veulent simplement transiter…Ces noirs des nôtres qui veulent vivre et travailler…N’importe quoi, dans ce que vous répugniez et méprisez…
Que leur offre-t-on ? Que demandent-ils ? Une tente, un toit de fortune contre les pluies et le froid ? Un pain pour la plèbe, pleine de peines et d’effroi ? Le Scribe vertueux, leur offre, comme d’aucuns de ses ouailles, à ces frustes sauvages et fils de barbares, la Peur ajoutée au Mépris, qui plus est, à la Haine ! Des sentiments majuscules, hypertrophiés !
Invasion des fuyards des guerres imposées
Ils sont venus, par milliers, noyés sur les mers ou sur la route enterrés ! Ils sont venus en fuite pour envahir l’Europe. C’est un double drame ! Pour les hôtes certes, comme pour les fugitifs ! Mais, c’est temporaire ! Ils attendent, tous, la fin des guerres imposées par ces mêmes étrangers sur leurs sols d’orient. Des menées destructrices, que ce soit au Moyen-Orient, ‘’grâce’’ et depuis le mensonge criminel des Bush en Irak, ou leur implication à distance, en Lybie et Syrie, du fait de leurs satanés successeurs de Washington !
Des guerres exportées, imposées, pour le pétrole ou la sécurité. Ou les finances ! En tous cas pour assurer la protection colonialiste et la suprématie raciste et guerrière, de l’un des leurs, la démocrate Israël ! Le énième grand état d’Amérique, qu’on le veuille ou non, installé en réparation après le délire criminel des Nazis et de l’Allemagne de Hitler ! Là, face à l’URSS, exulte Israël, comme un porte-avion aux centaines de bombes atomiques, en face des Soviétiques de l’époque !
La ménagerie des fous effroyables et abjects
Des fous supérieurs, de lâches envahisseurs odieux et hideux. Apartheid et camps de la honte ! Torture et humiliation, xénophobie des indigènes, malédictions génériquées de partout, des idées fausses et des silences complices, qui supplantent la réflexion, les droits et toute compréhension ou pitié.
Voici des indigènes qu’on abat de temps en temps. Des incursions pour les châtier pour leur bombinettes, par milliers. En vue de les gommer de la terre sainte, pardi. En plus de l’infrastructure que les séides et les tyrans étoilés pulvérisent, comme du papier confetti. Et, pour l’art de la guerre et l’immense similitude sémite, leurs dérisoires temples, leurs citées archaïques, et leurs mosquées universellement respectées, mis sous embargo et interdits aussi Dans le silence universel de ceux pour qui Al Qods, représente le 3ème site religieux et sacré ! Sauf pour moi !Concepts obsolètes, qui comptent pour du beurre. Et pour leur armée hébraïque, c’est un passetemps héroïque, que de les tirer comme des rats ! Le sport patriotique nationaliste, prophétique, la bonne vertu religieuse et de bon aloi, mise service des grands racistes, au nom du bon Yahvé. L’olympe actuel, les Zeus et les Jupiters de cette Amérique des grands financiers. Ce sont des banalités, tout le monde en est averti.
Je cède la place à Sion et je reviens à Garcia.
Ces émigrés contre-gré, ces fuyards des guerres, sont des enfants, des femmes et quelques vieux, exploités, par des passeurs, des transiteurs* qui leur font miroiter la sécurité !
Que cherchent-ils ? Un abri ! Un home momentané, un sanctuaire, en attendant la fin des guerres. C’est le civisme et c’est ça l’humanité que de les aider ! Ou que je me trompe de civilisation ou » d’animalité » ?
Ces étrangers, ces fugitifs sont venus des cités explosées ou des fronts de guerres imposées ! Imposées par le piratage international ou la guerre froide qui continue dans ces » bas quartiers du Moyen-Orient et qu’on veut pulvériser pour de multiples raisons, vaseuses et de faux alibis.
Philosophie humanitaire
On pourrait trouver plus comme raisons à ce délabrement humanitaire pour effacer votre rancune et votre dépit ou votre simple xénophobie…Oui, j’en suis désolé pour les miens ! Ces humains, quelles que soient leurs races conspuées, leurs cités dévastées ou leurs religions méprise et bêtement crainte et haïe ! Ça suffit comme haut-le-cœur. J’ai trop dit, de quoi me faire détester, Cole ma chère, pour ma franchise ou mon opinion exhibée.
Sauf, que je n’en veux pas aux gens de France et de Navarre, qui ont peur des hôtes, mal venus ! Seulement, ceux-ci, ces arabes, sont un peu excusables. Ou qu’on doive les comprendre, avant de les abhorrer et de les médire en bloc ! Ce au vu des actes, sales et exécrables, ces excrétas et ces chiffons et papiers, qui peuvent emmailler ces sites où ils sont entretenus et campés.
En fait, ils n’ont rien à foutre en Europe ! Qu’on les laisse en paix chez eux ! Que l’on fasse la paix entre ces états poussés aux guerres, machiavéliques et immondes, dirigées contre ces ‘’ pauvres et mauvais-sémites’’ qu’ils sont, pour qu’ils retiennent leurs fugitifs…Des malodorants, hirsutes, jeunes et infâmes, ceux que vous Garcia, fils d’émigrés certains, et que vous conspuez !
Discernement et comparaison
Au fait, l’Australie, les States, l’Afrique du Sud, toutes les belles îles françaises, les parents de Trump, sa femme, les Kennedy, les Clinton, tous les juifs d’Amérique, des States, du Canada, des richissimes familles des EU, des super richards juifs de Londres, ces hommes cultivés, ces sémites, qui ont migré de l’Est russe vers la bienheureuse France, les Juifs venus de l’Est, fuyant, eux aussi les soviétiques et les pogroms, les camps sibériens…Ceux-là qui ont fait de nombreux prix Nobel, Einstein le premier, faut-il les lapider avec des pps du genre raciste et xénophobe, que j’ai lu de vous, M. JP Garcia !
Dr Idrissi My Ahmed, le 21 Juillet 2017Je publie partiellement ta réponse préliminaire
Rassure-toi Docteur, je suis tout à fait d’accord, mais ce que je n’accepte pas, c’est entre autre, le manque de respect que certains ont envers les personnes qui les aident bénévolement ou pas. Le fait de les voir refuser en la jetant, la nourriture que certains leur offrent avec tout leur cœur. De laisser derrière eux, des appartements dans un état lamentable, dégueulassés, souillés par de la merde humaine. Ma fille m’a envoyé des photos, ce ne sont pas des paroles en l’air. C’est cela qui me fait hurler. C’est vrai que cette lettre va loin, beaucoup trop loin, mais parfois il faut savoir percer un abcès, surtout quand on voit la trouille des routiers qui partent vers l’Angleterre et qui sont battus avec des barres de fer pour obliger certains migrants à passer la frontière.
Oui, ils sont malheureux et ils fuient la guerre, et je les comprends. Alors pourquoi tant de haine envers les personnes qui les aident ? J’arrête là et je m’excuse d’avoir envoyé ce message, tu me connais, j’ai un esprit petit mais large. J’aime comprendre, mais parfois, je baisse les bras et j’avoue que cette haine et cette violence me font peur. Je t’embrasse en espérant qu’il n’y aura jamais de soucis entre nous. Ton amie, Cole !Ma petite réponse à cette grande dame de Cole.
Ce n’est pas un souci. Ce n’est pas un problème que de parler de tout, de nos sentiments envers les guerres et les barbaries de toutes sortes et qui s’affairent et massacrent sur tous les continents. Mais, la guerre exporte en plus des gens de la haine et des peurs, des conduites antisociales certaines. Les sauvages, les salauds, les truands, ce que relate ta fille Cole, même en temps normal, on en voit partout…Ces déliquescence, ces razzias, cette corruption…Même en temps de paix, par-delà les émigrés et les fugitifs de toutes sortes !
Les films italiens et américains et autres génériques, la pègre organisée, celles des trafics de toutes sortes, y compris de la politique et des véreux de celle-ci, çà et là, tant qu’on y est, les casseurs, les mentaux aux cimeterres et les déments gratuits…Tous des monstres qui se défoulent sur tout ce qu’ils voient, y en a plein et pas que dans les films ou dans les camps des réfugiés….Bisous.
LE HIRAK POUR LA PAIX DE MADAME STUDENT : UN CONCLAVE POUR LE RIF
Scène 69 des Chroniques différées de Madame Student
M_ Mme Student, toi la revenante qui a survolé l’Enfer de Dante et ceux de la terre, toi qui eût outre Jésus, un avant-goût du Paradis, toi qui sort de ton Barzakh pour remplir une mission nouvelle, dis-moi, impossible amante et vieille amie , que m’a tu apporté de Là-bas ? a
S _ L’aube appartient au bon Dieu ! Traduisez en dialecte ! Laisse-moi au moins boire une tasse d’eau et enlever de cette nymphe qui me colle aux ailes pour me dégager.
M _ C’est par là. Tiens, bois : ceci est mon…humeur !
S _ Ça commence bien ! Mais c’est déjà heureux que tu sois habillé.
M _ Tu m’as apporté de là-bas des fruits extatiques*? Des douceurs exotiques ou une houri de plus douce compagnie ?
S_ Laisse-moi, au moins, déposer mes bagages, replier mes ailes et respirer un bol vivifiant de cet air enfumé que vous êtes forcés d’inspirer. Aspirer ou ingérer eût été mieux dit, pour crier les rancunes des corps humains ou des revenants ainsi attaqués ! Ou est votre ‘’obole’’ d’oxygène ? C’est encore gratuit ? Ou que c’est parti en fumée avec la Cop22 ? Et la sémillante faune labiée : la dame aux plastics interdits !
M_ Tu reviens de l’Au-delà, pour me dire des banalités et médire comme une concierge qui maudit ses locataires et leurs ratés !
S _ Attends ! Tu as des fourmis sur ton clavier…Toi c’est la taule et lui c’est la braise dans les cimenteries !
M _ Que viens-tu faire en ces instants troubles ? Après avoir raté l’acte de notre série où tu te proposais de réécrire le passé de My Othmane ? Mon ancêtre direct. Et que sans prévenir, comme l’inspiration, tu t’es évaporée ? Tu viens faire l’audit sur les événements qui troublent mon pays ? Tu travailles pour une chaîne interdite qui paie, parce que partiale et impolie ? Ou que tu es sous contrat, liée à Basri et ses successeurs, dont Ahmed El Midaoui et l’actuel homme du Rif qu’on a coincé dans l’hélico ?
S _ Je vois que les enfers sont mieux gérés et que tu es plus bavard que les Inquisiteurs…
M _ Termine !
S _ Ceux de la triste Reine, Isabelle la Catholique et qui officient, avec les Cerbères, là-bas, aux enfers d’où je viens !
M _ Ah c’est vrai, tu en a vu du pays !
S _ Et que vos…
M _ Vos, nos, quoi ?
S _ Et que les prisons sont ici-même, plus propres et qu’on y apprend à travailler; à faire de la musique et même à peindre, à dessiner, à cuisiner ! Pas la moindre condamnation à mort des pires assassins ! Pas mal comme évolution…
M _ J’espère que tu ne diras pas plus, comme ce que je crains. Après qu’on les ait repassés par…le fil direct du droit et de la loi. C’est normal, pour qu’ils redeviennent des citoyens respectueux des normes.
S _ Arrête ! Attend, avant de m’interrompre ! Quelle salle habitude, que vous avez, vous autres !
M _ Pardon, a Madame la Gawrya ! Dis-le, continue à nous interpeler par nos cultes et nos races !
S _ Susceptible que tu es ! C’est indécent de la part d’un toubib…Tu devrais tout écouter gentiment.
M _ Attention, car tu débordes, là seulement ! Tu es au courant du camionneur qui est rentré sur des musulmans à Londres, ce matin ? Tu es au courant du terroriste qui a commencé à pleurer ? Parce qu’il portait deux bombes dans son rectum et qui allaient le faire viscéralement exploser sur la gueule des gens !
S _ Ce n’est pas du coca civil, ça ! C’est, ce sont des terroristes qui veulent accéder au ciel en martyrisant les autres et faire expier toute une mosquée en plein mois de Ramadan !
M _ Ce sont les avatars d’une dite résistance. Déphasée, désadaptée ! Des actes politiquement, mal conçus et des ratés, inutiles d’office. Ces méfaits augmentent l’ire des injustes qu’ils visent et leur offrent des droits. Comme celui de s’unir tous, de sévir et de haïr, plus radicalement encore, voire à juste titre, face toute l’espèce la race et l’espace des paumés qui s’explosent chez eux !
S _ Passons, je ne viens pas pour ça ! Allah y khalik !
M _ Tu as juste placé un mot…de travers ! Allah y samehak !
S _ Je te reparle, Maidoc, des prisons sophistiquées que vous avez et des centres de détention huppés ! Et que c’est là que des cadres illustres, de vos organismes actuels, sont passés par ces couloirs, où ils y ont étudié, alors qu’on les disait enfermés derrière des murs et des barreaux plus que maudits.
M_ Vraiment, tu n’as rien à me dire d’autre que ces balivernes et ces banalités refroidies ? L’esprit, l’âme, la mystique, les religions, je croyais que tu étais venue pour me parler de cet autre univers ! Mystique, Dieu, les anges, les ailes, nos âmes et le Paradis ! Pesquet, le salon du Bourget de l’aéronautique, la Marche de Macron, sa femme, puis l’Assemblée Nationale, Trump l’empereur blond et sa belle compagne, les Emirs arabes et le Qatar…
S _ Le Brexit, la Cop larguée par le grand secoueur des mains, blond ! Et les classiques romanesques du Nil face à Israël qui s’en enivre dans la paix !
M _ Là, les Lecteurs ont saisi : tu te moques de moi ! Ok, puis tu viens des cieux, tu me réveilles, avant le muezzin de Laylat el Qadr, pour me faire état de la taule, des douars, de la marche des barbus, de la révolte des poissonniers et des caillasses des rues ! Je suis éberlué !
S_ Laisse-moi continuer ma phrase pour reprendre mes esprits. Tu es pire que ces journalistes qui se sont trompés de tribunal et qui cuisinent, à faire mourir leur interviewés. La télé est devenue un zoo, un cirque où l’on traîne le gladiateur, jusqu’à lui arracher la couenne qui lui sert de fourrure, de self défense et de peau.
M_ Pardon, ma Dame, ma madone et mon égérie, je ne suis guère armé ! Tiens approche, regarde mes mains !
S _ Bas les pattes ! Tu me traverses ! Dégage-tes mains de moi ! Ou je rehale*! Les mots, ce sont des sexes ! Les mots, ce sont des dents et des armes cachées !
M _ Des dons ?
S _ Halte, tu empires ! Je n’ai pas de sexe à flairer ou convoiter ! Je suis une revenante assagie. L’as-tu vite oublié ?
Continue !
S _ Je continue sans prendre d’autorisation. Si je suis là, c’est d’abord pour parler ! Pour agir et écouter, oui bien sûr ! Vous êtes comme en pénitence dans ce nouveau quartier de la capitale où l’on vous a condamnés, pour vous lester ! Les patrons vous ont résiliés ou aspirés. Pour eux, vous preniez trop d’importance, de succès et de libertés !
M _ Prend ton aise, Princesse ! Sit dawn ! Un petit verre de champagne, pour te fêter devant le public ahurie ? Ou juste à la menthe, un thé ramadanien pour te détendre et te remonter !
S _ Non je n’ai pas de ventre pour supporter tout ça ! Pour le moment…
M _ La youkallifou Allaha nafssane, illa was’âha !
S _ Je vous ai laissé une willaya, une région majuscule. Le futur port de l’hinterland des provinces de Fès-Meknès, le port de la capitale ! Et à ma honte, vous voilà réduits à une peau de chagrin.
M _ Désolé on fait des efforts ! Et puis le Gouvernement a dû attendre la rentrée, les tractations, péri-sahraoui-africaines, pour se former !
S _ Oui, très désolée aussi ! C’est beau la fantasia, sans chevaux. De la poudre aux yeux ! Le vide absolu, Maidoc ! Le gouvernent absent est absout. Ok ! Si bien contorsionné qu’il en est béni d’être enfin sorti. Il est totalement excusé, il n’y est pour rien ! Même pour le Rif, c’est kif kif. C’est le destin…Des gens excités, outrés qui, parce que respectés pour leurs caractère, trop libre et fier, qui ont agacé et trop dit.
M _ Mais, pour l’État, ils doivent se calmer pour avoir été compris. Leurs voyants meneurs, iconisés tels des leaders, comme les agitateurs coléreux, doivent être vite libérés. Ceci pour la bonne gouverne, afin de réintégrer l’anonymat et de laisser les responsables, éclectiques et souvent de leur bled, comme les entrepreneurs, reprendre leurs chantiers et plus travailler !
M _ Ouf ! N’est-ce pas ? Ne me parle pas de ça. Ils sont en taule et bien protégés ! Ce ne sont pas tes oignons, vieille con…cierge. Et puis, cesse de radoter pour ne pas déraper ! C’est un sujet intérieur, intime, hypersensible, alors la casse…
S _ Oui, des cailloux ! Après avoir bien tardé à les satisfaire ou à les ramasser ! Du gaz, ça pète ! Bientôt, ça va gazer… à Gaza ! Mind, Maidoc ? Je t’aurais prévenu ! Dis ça autour de toi, car moi, je suis un spectre, un fantasme, un farfadet et je m’en vais !
M _ Spectre spectateur ou scrutateur gratuit ! Je crois que je vais cesser de t’appeler ou de t’invoquer, Student. Je m’en vais penser tout seul et faire le ménage de mes méninges et de mes idées sans parasites et sans l’aide d’aucune personne !
S_ Tu parles de moi, comme d’une concierge incongru. Sauf qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens !
M_ Alors je vais te sauter !
S_ Balivernes de vieillard, mal reverdi ! Hchame we weqar chibek, a laqrë ! Je suis prof, éducatrice, psychologue et agrégée de lettres.
M_ Des lettres anonymes !
M_ Maidoc, cesse ! Je fus la plus sérieuse des préceptrices du prince David Salomon, le 60 ème, d’Israël ! Redis-le donc, à tes amis !
M_ Ok, ok, ok ! Continue, mais sans frapper ! Tu ne vas pas m’amener Netanyahou et ses acolytes, jusqu’ici ! Ici, ce n’est pas Gaza !
S_ Je te disais pour Kénitra ! Que c’est invivable, même pour la revenante, la, le fantôme que je suis ! Devenu, sale, les poubelles, les trottoirs, les bus, les tacots, les arbres qui manquent, la verdure effacée, les devantures abjectes, les façades pourries, même celle du Parti de l’Istiqlal !
M _ Quelle honte !
S_ Et puis ces ronds-points et leurs trottoirs d’en face, des prismes mal taillés. Et ces trous héroïques et ces failles dans la chaussée ! La guerre mondiale et ses tranchées se seraient passées par là aussi ! Adieu les amortisseurs. Les mécaniques, à vos cris ! Prenez pour les essayer, Monsieur, un taxi ! Attention à vos rhumatismes, ça les déglingue, les articulations, aussi !
M_ On n’a pas de leçons à recevoir d’une, d’un spectre, d’une lubie fantasque inventée !
S_ Si, si ! Vous dormez. On rappelle vos bons et anciens colons pour vous réveiller et vous civiliser encore chouya. Un peu plus de français aux programmes, dès les premières casses*?
M _ Pardon ?!
S_ Le français dès la classe de prépa. Dès le préparatoire, c’est bon pour chasser les velléités terroristes et les fanatismes tordus ! Des horreurs barbares qu’on apprend aux biberons de lait mal famé.
M _ Ah c’est ça ton fallacieux message ? Faussaire et lubrique personnage ! Et ça se dit près des anges ! Et nos valeurs particulières, qu’est-ce que tu en fais ? En retour pour que vous nous compreniez et nous supporter, même de loin ou un peu, on va chez vous, pour vous enseigner nos langues des la conception ou à la maternelle ? Non !
S_ Laisse-moi terminer pour la ville, votre ville!
M_ Toutes les villes sont ma ville !
S _ On ne vous pas laissé cette cité comme ça ! Magnez-vous ! Messieurs les ministre indigènes ! La ville vous aime, aimez-la un peu !
M _ Hé là, doucement ! Comme dit Adam qui est enfin revenu de sa toile d’araignée pour plonger dans l’espace-temps de sa Playstation ! Vous avez laissé juste un quartier, comme partout !
S _ Ce n’est pas toi, Maidoc, qui dans ton somme, m’avais appris que l’un de tes patients t’avait interpelé pour te dire qu’il est dommageable pour toi, oui pour toi et pour ton métier, de pratiquer dans un immeuble pareil ! Sans maintenance ni respect pour la ville ni ses habitants, et qui n’a jamais été repeint ni restauré ?
M_ Oui ! Notre ville est moins propre que les rues d’Al Hoceima où l’on décrie le pays et l’on manifeste aisément ! Beaucoup de quartiers, partout sont dans le même état. Al Hoceima est plus propre….grâce à la mentalité de ses gens ! Et lorsqu’on voit ces beaux quartiers où passe le Roi, on est jaloux et l’on espère de ses venues, fréquemment, ici et là.
S _ Une Grande h’chouma*
M _ Une honte que portent les habitants, les décideurs et les élus ! Mamie ! Mais, question de collage à la capitale, de recollement à la métropole, ça rentre dans la politique. Nous devions avoir une autonomie. Nous en rêvions ! Comme si c’est le fait de justifier et de faire une analogie avec les provinces du Sahara auxquelles on veut donner leur autonomie pour dépasser le problème venimeux de l’autodétermination
S _ L’autodétermination, impossible à faire et à laquelle colle tant l’Algérie, comme si c’était d’elle qu’il s’agissait, face à la France d’hier, est un sondage, quai désuet, irréalisable. C’est un mot malheureux, est une idée, qui avait été lâchée comme un ballon-sonde, un test, innocemment et courageusement, par feu Hassan II.
M _ Tu parles en convaincue. C’est bien rassurant. Tu l’as vue Hassan II, quand tu étais là-bas, au Barzakh ? Comment qu’il va ? Il nous suit de là-bas ?
S _ Je ne peux pas te dire. Je n’ai pas entendu la question.
M _ Tu sais garder les secrets, c’est bien ! Retour à la discussion, Mamie. Une réelle autonomie pour les willayas et pour l’exemple, conforte la similitude du traitement des différentes régions et leurs libertés et indépendance, dans le cadre de l’homogénéité nationale !
S _ Vous voilà, résignés, au nom d’une régionalisation, mal fichue !
M _ Non, débutante !
S_ Vous voilà en attendant, précarisés, plus que aroubisés*, ruralisés, devenus un quartier de plus. Ruinés, rifinisés*. La hogra* sans Zafzafi, ni kif ni hirak * !
M_ C’est toi, qui le dis, ma poule !
S _ Ta quoi ?
M _ Enfin, c’est une façon de parler !
S _ Pouf ! Vous faut-il un zaïm de foire, un laideron faute de beau et sémillant leader ? Tel cet autre requin, si puissant, qui vous nargue de Hollande ? Ou qu’un simple jujubier, un zafzoufi, un kharoubi, vous tirerait d’affaires ? Et qu’on en fasse un héraut, un tribun, un héros pour vous tirer d’affaire ?
M _ Laure, ne te moques pas de nos noms ! Et ça veut dire quoi, Student, déjà ? Et tu viens d’où, Student, pour te moquer de nos ruraux ? Tu viens comme ton Général Lyautey de cette vieille campagne du Far-Est de France ! Ce Zafzafi que tu vises, est sorti des ruelles d’Al Hoceima pour défendre la fierté et les droits des siens, comme un vrai patriote.
S _ Il a gaffé en envahissant la mosquée et en arrachant le micro au Khatib !
M _ Il n’est pas Khattabi pour rien !
S _ Dans son hystérie provocante, il s’est pris pour un mufti de guerre ! Il a harangué les siens en déversant, sans retenue ni respect, des mots de révolte désobligeants pour Amir el Mouminine et les Musulmans.
M _ Ce n’est pas ce qu’auraient dit les marcheurs du Hirak, il me semble. Quoiqu’on ait lu de ces menaces virulentes sur la toile. Lesquelles peuvent provenir de partout. Dans la colère des trucs pas très catholiques, fusent, sans réflexion poussée et sans freins de retenue.
S _ Ah ! Tristes erreurs !
M _ Ça fait belliqueux et ça pousse les gens insensiblement, irrésistiblement, aux révoltes et à la révolution ! Un pensée pour Salvan mon prof d’histoire au Lycée Mixte ! Les effets complexes du comportement grégaire sont peu connus. Ça doit varier selon les cultures et les instincts. Attroupés par centaines ou milliers, galvanisés ou intoxiqués, dopés par les maux et les mots, durant 6 mois, c’est la guerre civile, quoi !
S _ Ce ne sont pas les exemples, qui manquent dans vos régions. Hélas ! Tel un attroupent en vos places, un concours de sympathie, une affluence, d’abord tribale ou linguale, s’est organisée spontanément. Elle aura été grossie, curieusement à la vue des autorités et non maîtrisée ou refreinée !
M _ c’est pour cause de libertés, concédées, réelles et respectées !
S _ Elles se sont vues dangereusement grossir et ça a compliqué l’affaire. On croyait les velléités du 20 Février taries et mortes. C’est ce que les conseillers de Macron ont du comprendre.
M _ Je ne t’ai pas tout dit et tu as divergé en me faisant perdre le fil. Du coup te disais-je, ce fils du peuple, qui cherche le martyre, la reconnaissance des droits ou la célébrité, même s’il n’a pas fait la fac comme toi vois-tu, il est l’arrière-petit-fils d’Abdelkrim El Khettabi, le zaïm exemplaire, le chef de la république du Rif, qui avait tabassé les envahisseurs Ibères, avant que…
S_ Oui, ce tu me chantes là et de travers encore, c’est une rengaine vieillotte. Celle des valeurs liées à la famille et au sang. Cette citation qui veut que ’’ Il t’a suffit de naître pour être roi’’ ! Lancé à l’un de nos princes qui critiquait cet autre cynique de nos lettrés ! Alors, s’il a des gênes de Khettabi il a le droit devenir un gêneur attitré héréditairement et un leader par héritage !
M _ Oui, c’est senti comme ça par la plèbe !
S_ Comme toi qui a une feuille d’état civil de chérif. Un arbre généalogique titré, une feuille de la branche des rois et par la même du prophète…
M_ Ah la Vache ! Cache tes cornes ! Il y un toréador qui vient d’être tué par l’une de tes cousines, dans l’arène, juste ce matin !
S _ C’est vrai, ça ?
M _ Et ce sont les vôtres, ô la revenante de France, qui avait usé de vos avions pour leur larguer dessus, du gaz asphyxiant moutarde, afin de les décimer !
S _ S’ils ont gagné, ils ont perdu. Ils ont fait la deuxième grande guerre mondiale ! Un mauvais exemple, certes ! La Réincarnation sera du coup u mauvais rappel. Ils sont se voir et se reconnaître, les braves zombis…Heureusement revivifiés, sans leurs armes ! C’est un marché de gros qui demandera bien du temps !
M _ 7o millions de mort 6 millions de juifs…30 millions de soviétiques, 40 millions de chinois…
S _ Et moi et moi !
M _ Oui la revenante, avant terme ! Parlons-en ! Le karma, la métempsychose, la réincarnation, n’est pas donnée à tous, sinon la Terre ne nous contiendrait pas !
_ Et c’est le cas… car beaucoup que tu vois d’entre les vivants actuels, sont des revenants, 1 fois, 3 fois, 10 fois ! Ils ne le savent pas ! Avant de devenir aptes à séjourner au Paradis, ils doivent refaire leurs stages pour parfaire leurs âmes !
M _ Mais, il ne fallait pas se déranger…
S_ Alors qu’est-ce qu’on fait pour ton jujubier de Zafzoufi, qui se la coule douce, en taule, pour devenir zaïm comme son ancêtre allégué ?
M _ C’est une petite cérémonie de formatage ou de reformation. …Un stage de réflexion aussi. Un rite de passage offert par le gouvernement et les gourous, les conseillers de l’Etat ! Ou le contribuable, admiratif ou conspuant. A-t-il, exulté pour la chance qu’on lui a donnée ? Et, va-t-il une fois canonisé, imam ou icône, s’assagir et se mettre à table ? En vue de calmer le siens, ceux qui l’ont hissés et qu’il a mené et ameutés, depuis plus de 6mois ! Va-t-il, sans chicanes ni entourloupe, sans tractations, accepter de composer ?
S_ Et, avec le Roi, le Roi uniquement et vite, exigent-ils, s’il vous plait !
M_ On n’a jamais vu au pays des requêtes faites ainsi ou exigées des hauts lieux !
S_ Va-t-il être relaxé d’abord et déculpabilisé ensuite, de fait ?
M_ Ou ira-t-il monter sur ses grands chevaux ! Faute de lui demander pardon, la nation reconnaissante, va lui rendre les honneurs et le nommer ‘’ président de région ’’!
S _ Que de grands pontes actuels furent aussi des agitateurs, des prisonniers, condamnés lors des années de plomb !
M _ Au lieu de le négliger et de lui parler, dès le début de ses premières sorties, on l’a laissé grossir et s’égosiller ! Depuis, c’est biologiques ou psychologique, il a dû commencer à gonfler son ego ! Dans son délire ou sa zaamate du Hirak, une empathie avec les mouminines*, s’est installée de fait ! Les manifs ne se font que pour lui !
S_ Il est la tête d’affiche du mouvement des insatisfaits du Nord. Des villes locales et des capitales d’Europe vibrent pour lui. S’ils ne l’ont pas aidé et mobilisé, financé et poussé, les Rifains du monde, sont tous de la partie ! Et plus que les Religieux, qui ont très largement sympathisé, puis marché sur Rabat, il y a foule ! Maintenant, beaucoup de la Gauche disparate, ont ostensiblement de la sympathie active pour sa cause fébrériste, depuis !
M _ On a fait une faute, on a minimisé le cas Fikri et les retombée symbolique de sa mort, publique, dans une benne à ordure, pour un maudit espadon ! On l’a laissé trop grossir. De menu fretin, il est devenu un cachalot, une baleine ! On l’a élevé, quasi monté et grossi !
S _ Fikri est mort, vive Zafzafi ! Difficile de le décalaminer, votre réacteur rifain ! Le Jujubier s’est mis des réacteurs de fusée !
M_ Les ‘’croyants’’ à sa cause, ses zélotes et adulateurs depuis, ses adeptes identitaire, ses appuis ethniques et ses suiveurs régionalistes, grossissent en nombre, et par-delà la Région et l’Ethnie !
S _ Pire le Gouvernement, dont la gésine a duré toute une grossesse, de par ses nombreux pères, l’a enfanté !
S _ Il est allé déjà trop, trop loin ! Mais en fait, il ne cherchait que ça, tel un messager ou un prophète, ils vont commencer à l’adorer.
M _ Ça me rappelle les nôtres et comment ils ont laissé se fabriquer un charlatan, le Fquih Mekki Tourabi de Skhirate qui est devenu un célèbre guérisseur mondial, dans le silence inexpliqué des autorités !
S _ Ne change pas de sujet STP ! Reste à Al Huceima ! Quitte à montrer de l’appréhension, allons-nous voir s’enclencher une guerre civile ? Il faut demander les avis des psychologues et des sociologues politiques avertis pour comprendre le Hirak. Et agir concomitamment.
M _ Et pour leur champion, lui affecter un prof de droit et d’économie, pour mieux l’informer. Un coach pour ce rifain excessif, en mal de martyre !
S _ Beaucoup et de partout, espèrent ardemment que le Roi, sorte de son grand‘œuvre. Qu’il ait une idée, royale ! Une promesse, aurait-elle été faite ? Un acte notoire, emblématique, symbolique, mais réalisateur et rapide, doit voir le jour, pour colmater les brèches du navire Maroc et assécher le marécage rampant d’Al Hoceima!
M_ Je ne te laisse pas divaguer toute seule ! Le premier acte est de réparer les erreurs, des uns et des autres. D’abord de libérer les détenus, en leur faisant justice, sinon grâce ! Voire de donner raison au Hirak, par la même, d’avoir osé dénoncer par son mouvement pacifique et sa constance les manques et les irrégularités ! Un pas de plus pour la démocratie. Le Hirak doit être vu comme une preuve de la démocratie vécue au Maroc par rapport à d’autres contrées du même ordre. Le Hirak, ce mouvement pacifique et mobilisateur retrouvé, doit être redéfini, comme un facteur positif, libre et spontané, un paramètre inespéré de santé et de progrès revivifiant de notre démocratie. Un acte de vitalité retrouvée pour une démocratie encore plus avancée.
S_ La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et leur faire acte de grâce souveraine. Grand musulman et sage, expert et près du peuple, son protecteur, qu’il est. Pourquoi attendre la fête de l’Aïd, où couramment le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche pour agir vite aussi !
M _ Minute chérie ! Je te copie ceci. ‘’ Zefzafi : appel à une très grande marche le jour de l’Aid. La page Facebook officielle de Nasser Zefzafi a lancé un appel à toute la population des régions du Rif pour rallier Al Hoceima et y manifester le jour de l’Aid, au cas où les détenus du Hirak ne sont pas libérés. Et cela en arborant et en accrochant un drapeau noir en signe de deuil ’’
S_ En attendant, constate qu’il est des impénitents régionalistes rigides qui laissent mijoter et faisander le plat. Ils font ostensiblement durer le suspense ! On ne lance pas des lacrymogènes comme ça ! Et puis le message du Hirak* a été entendu par l’Etat, pourquoi éconduire les ministres, comme s’ils n’ont promis de sérieux ni rien fait. Ces gens semblent s’être fixés sur un mode, un programme, quoique le gouvernement fasse ou qu’il promette. Ils veulent du concret, immédiatement, ou de rester à narguer l’Etat et le mettre en danger en se révoltant.
M _ Jusqu’à quand ?
S _ C’est la principale question, alors que les dangers et les risques les plus graves, vont crescendo en gradation.
M _ Je partage tes mots. Tu peux les moraliser pour ma part. Les satisfaire et les tranquilliser sur leur avenir commun. Tu peux, toi qui a de la psycho et de la diplomatie comme art, les rassurer sur leurs avantages particuliers et régionaux. Tu peux les rassurer, leur dire le respect pour leurs droits supérieurs, leur dignité devant tous et leur avantage indubitable à vivre sous le même drapeau et le même toit. Comme de leur démontrer l’utilité de le hisser, sans honte, même en militant pour le Rif, le Sousse ou le Gharb.
M_ Arrête, je ne suis ni Benkirane, ni Ilias El Omari ! Je n’ai ni leur bagou ni leur entrisme auprès des Centres du Pouvoir ni devant ces gens !
S_ Je sais ! On discute seulement ! D’autant que je ne suis pas venue d’une autre galaxie pour ça ! J’en parle, hors programme ! L’enjeu est d’éviter toute collusion problématique face au danger et à l’avenir. Moi, dispensez-moi de toute intervention. Je n’ai pas reçu d’ordre pour agir à ce niveau.
M_ Si la colère durcit, moi, qui ne figure dans aucun comité de reprise ou de rapprochement du dialogue, j’ai quand même une observation ! Néanmoins, il faut espérer du Conclave du chef du Pam, une solution rapide. Cependant, à mon sens, c’est tardif comme initiative. Qui plus est, les meneurs, qui pourraient dialoguer avec les gens du conclave, sont en prison ! Et quelles que soient les solutions proposées par Ilias, elles amèneront leurs lots de mécontents. Des gens blasés qui doutent de lui depuis longtemps et cela fera plus encore d’atermoiement. Ça ne fera que donner du retard à une solution franche. On va me sangsurer* mon scenario !
S_ Censurer te suffit, c’est moins sanglant et de meilleure orthographe !
M_ Oui madame Student, tu as été la prof de mon fils et maintenait tu es ma maîtresse ! Quel heureux partage entre les générations. Le fils te haït, son le père t’adule !
S_ Lunatique ! Que veux-tu faire d’un spectre ? Il te faut une en chair et en os !
M_ En chair et en charmes, ça me suffit. En plus de toi, pour l’esprit ! Toi, ma fantomatique revenante ! Tu reviens toujours comme une tournante à la table qui gagne ! Mise, alors !
S_ Ok, de suite ! Revenons à nos juteux poissons! Vous ne péchez plus les espadons à Mehdia ?
M_ J’abhorre ce poisson ! Pour la plage, elle est en travaux ! Vendue, orientalisée, embellie pour les prochains et riches touristes de la prochaine décade !
S_ Ah, enfin ! Ça me dit quelque chose.
M_ Ah, enfin ! Quoi ?
S_ Ça rentre bien avec ton projet ! C’est en rapport avec ton slogan économique pour le Maroc lancé il y a près de 20 ans… dans la nature…du Web, sur Menara.
M_ Ah ! « Les Cent hôtels en face des derricks ! » Des espaces côtiers offerts aux investisseurs de toutes les nations du globe.
S _ Y compris l’Algérie pour faire la paix des braves ?
M _ Un projet de paix, de financement, d’investissements et de travail ! Des espaces uniquement touristiques, de plus de 100 à 200 hectares chacun, offerts par l’état pour la construction d’espaces touristiques. A des prix relativement symboliques. Reliées entre eux et vitalisés, par des tronçons côtiers, pour engager les jeunes et les gens du voisinage, à y travailler. Les investisseur y amèneront leurs client d’à travers le monde et profiteront de grandes facilités, comme de ne pas payer d’impôts les dix premières années. Qui plus est ces espaces reviendront naturellement au Maroc, après 99 ans d’usufruit.
S_ Là, tu délires ! Et c’est antiéconomique. Et que des problèmes qui vont surgir. Ces hectares que tu veux donner aux étrangers ne sont pas vides ! Alors reviens aux poissons, c’est plus digeste pour le Ramadan ! Et t’as vu le prix des œufs !
M_ Non, je retourne à Al Hoceima et à Kénitra ! Nous sentons que nous avons été aspirés par une tornade. Un tourbillon, un trou noir ! Par une capitale politique, hermétique, gigantesque. Ceci nous rend faibles et dépendants de gens et de services qui nous amoindrissent et nous sentons, naturellement, qu’on est au Maroc, et que ces administration nous ignorent et nos rapetissent.
S _ Ah c’est grave ! Ceci alors que feu Hassan II, nous, vous avait annoncé que vous alliez être le prochain Casablanca ! Zut, je me trouve amoindrie aussi, alors que je reviens de l’immensément grand Au-delà ! N’ayant pas les attaches ou les gènes en sympathie avec ceux des arrivantissimes* richards et des privilégiés de la Hight, des décideurs de la capitale ! Je m’en veux d’avoir été Kéni-troyenne ! Je me sens étouffée dans ton cabinet et par ces centaines d’immeubles qui jaillissent vers les nuages et qui font de l’ombre à mon esprit !
M _ Je n’ai pas de médicaments pour ça ! Mais une anecdote en guise de psychothérapie !
S_ C’est quoi ? Tu as remis ta blouse ?
M _ Oui ! Ecoute. A son arrivée de Casa, le Khalifa Coquelicot, m’avait dit, il y a déjà 15 ans, qu’il faut sortir de la ville, pour montrer un bout ciel à son fils !
S _ Tu appelles ça des immeubles ? Vous vous prenez pour des ricains ? Vous vous croyez à New-York, avec Trump, le riche blondasse comme affairiste ? Ou encore être de parmi les amis de Hillary, pour la mater et se marrer un peu !
M _ Tu arrives trop tard, Mamie ! T’es au courant de rien ! Ses actes ont commencé à puer. Regarde les richissimes cheikhs du pétrole en train de lui donner des cadeaux et lui, de les déchirer pour les bénir et les opposer. Une atmosphère délétère et pénible de plus ! Un charivari qui va apporter encore plus de honte aux sunnites et aux chiites. Regarde-les, ils se battent pour des conneries antiques !
S _ Oui, il y a des conneries ataviques, immémoriales, que l’on enseigne et que l’on copie…Des gènes devenus héréditaires, ceux des guerres de religion, pour des gens qui adorent pourtant le même Dieu.
M _ Oui, puisqu’ils croient tous en un seul Dieu !
S _ C’est le comble de la bêtise et de l’ignominie, imposé à ceux qui dans leurs certitudes dogmatiques fondamentalistes, n’ont rien compris !
M _ Ils ne le savent pas. Ou, qu’ils prétextent la religion pour garder des privilèges, ou s’accaparer des pouvoirs des richesses des terres et des gens.
S _ Que font-ils vos coreligionnaires, je veux dire que faites-vous aussi, les humanitaires du monde entier, pour les pauvres Rohingyas ? Ces moslems que l’on calcine ou que l’on mange tout cru ! Avant de jeter les restes en pâture aux chiens, afin de les engrosser pour les hacher et les avaler. ’’ Nous les aidons à s’entretuer ’’ dixit le Général De Gaule ‘’ Oui, que faites-vous sachant cela ?
M _ Moi rien, Mamie ! Je suis aux abonnés absents. Absent en attente d’Alzie, de la perte des muscles et des droits, du deuil de la mémoire, du déficit de la conscience de soi et de la fonte de mon esprit ! C’est comme si j’étais, dans mon bled dans un cercueil en ignorance ce ces tristes méfaits ! J’n’y peux rien, je me tais.
C’est lâche, puisque je suis impuissant comme n’importe quel penseur occidental, qui sait ce que l’humanité, signifie !
Mais, ça importe peu pour lui ! Ça ne rentre pas dans les élections et c’est inutile de s’en faire, économiquement parlant. Qui plus est, c’est très éloigné, culturellement, de ses intérêts. Y a pas de ponts financiers, pour aller houspiller là-bas, afin d’arracher des privilèges afin d’y investir au mieux qui soit
S _ Sûr, tu me rappelles quelqu’un !
M _ Un râleur gaulois ? Non, non, non ! Celui qui a fondé ce port et lui a donné son nom ? Le Maréchal Lyautey ? Ton célèbre cousin et fiancé raté ? Ou son homo de copain ?
S_ Mauvaise langue ! Si j’ai raté le deal, toi je ne te raterais pas. Tais-toi malheureux !
M_ Comment-le sais-tu, diablesse ? Tu es une voyante ou est un simple une parjure délurée ? Ah, tu es la nouvelle prophétesse ! Le dernier prophète ne permet pas de te croire aux nouveaux venus ! Fussent-elles des femmes, ivres d’égalitarisme ! Déjà avec les religions qu’on a, on ne s’en sort plus ! Et que ça guerroie à ne croire plus en rien !
S_ Arrête !
M_ Pas facile une fois que le moteur en marche. Déjà qu’il me faille des toniques pour le démarrer !
S_ Le démarrer ? Qui, quoi, comment ? La honte ! Tu le dis ici ?!
M_ Patience et pas amalgames ni de tromperies ! Je parle de mon corps, de mes muscles et surtout de mon cerveau…Tu sais ce que c’est, mythique fantôme?
S _ Tu appelles cette graisse grise, un cer-veau, alors que ça ne sert ni vache ni veau ! Un reliquat, molasse, fongible, que tu as mal traité ! Oui, tu me rappelles quelqu’un…
M _ C‘est qui donc que tu ne veux pas dénoncer ou divulguer son nom ?
S _ Hé bien vos chefs de Partis politiques ! Ça râle, ça se critique à mort, ça perd toute crédibilité et celle du pays entier devant les ténors étrangers ! Des amateurs qui se traitent de tous les noms qui se tuent aujourd’hui pour parjurer et s’embrasser le lendemain. Ça fait pitié quelque part.
M_ ils appellent ça de bon aloi ‘’La politique’’.
S_ L’hypocrisie permise et permissive qu’ils se partagent comme une bonne morale, un droit, une religion.
S _ En fait, toi, tu es de quel parti ?
M _ Ils sont trop nombreux pour pourvoir en choisir un ! C’est la confusion entre les semblables ! Attendons que d’autres naissent pour patauger encore en regardant faire les milices, les novices et les opportunistes et les inopportuns !
S _ Si ce n’est pas un délire, c’est d’une prétention grotesque, mon ami. De la suffisance tellement maladive, quand on imagine le nombre de militants qui y adhèrent. Des docteurs en droit, de simples gens et des milliardaires, qui y croient et qui agissent, dans ce parti ou dans celui-là ! Aucun ne trouve grâce auprès de toi ! Tu es bien gonflé, mec !
M_ Non vidé ! Déçu. Je ne regrette que les dirigeants de l’époque, qui dans un sursaut nationaliste, se sont unis, quels que soient leurs spécificités, pour un idéal commun. La liberté dans notre pays, nos valeurs identitaires et notre avenir commun.
S_ Les indépendantistes sourcilleux de leurs propres intérêts aussi ! On a vu tellement de nationalisations de privatisations et prévarications par la même ! Allez, parlons d’autres choses !
M _ C’est vrai ! Tu prends quelque chose ! Un pot, chez moi !
S _ Du calme, mon pot ! Je te vois excité par la chose politique.
M _ Non juste pour la chose !
S _ Mon Dieu ! Qu’est-ce que tu as vu aujourd’hui de si excitant ?
M _ Un gros et grand militant…malade ! Un grand ponte, Bassou, pour ne pas le nommer, devenu inutile comme un bout de linge sale. Des dizaines d’acteurs et de cinéastes qui meurent et disparaissent chaque semaine. Un jeune psychique qui s’est pendu, en se jetant de sa terrasse, la corde au cou !
S _ Ah, c’est dramatique et lubrique…Quand on sait que moi aussi, je fus une morte, grande en âge.
M _ Pour ne pas tomber dans le pessimisme, par-delà ces drames, intimes ou publics, il y a le revers. Oui, bien des gens aiment ce monde, un paradis pour eux, qu’ils ne voudraient jamais quitter.
S _ Ils ont les moyens !
M _ Beaucoup de moyens ! D’autres plus nombreux veulent disparaitre pour mette fin à leur souffrance. Ils n’ont pas d’excuses ni d’explication pour le sens de leur vie. La grande majorité, dans la morosité, lutte pour ne pas choir dans ce travers ! C’est d’entre e tde parmi ces gens, aux problèmes quotidiens interminables, que les partis cherchent des adhérents en leur faisant miroiter des projets et de grands espoirs.
S _ Je te comprends maintenant. De plus, pour rassurer, je sais que tu votes quand même ! Et les voyages, tu n’en fais p*lus ? Et ta ville, tu y es retourné, pour changer d’humeur et d’air ?
M _ Je vois, tu veux me faire changer de sujet de discussion. Tu me rends nostalgique. Les ombrageux et susceptibles novices de la liberté, les préchabatiques avaient démonté la statue, du jardin public de Fès, pour la renvoyer à l’ambassade de France…
S _ Sans visa ! Comme le gouvernent qui comme une femme alourdie a mis près de neuf mois pour accoucher ! Elle aurait dû avorter précocement ! Et chercher un autre père…
M _ Moi, je comprends les causes qui ont laissé prendre de l’importance au Hirak et qui
Vont du hasard de Fikri et de son espadon maudit, à des choses juridiques, sanitaires et économiques graves, urgentes ou vraies ! En plus de l’orgueil particulier de ces vrais chômeurs ou faux pauvres. Et je comprends l’importance des voyages en Afrique du Roi et que tout a été misé pour le Sahara. La santé, le temps, les moyens et les gens, comme la composition du gouvernement, pour faire plaisir aux uns et aux autres, souvent de voyage avec le Roi…
S_ Maintenant que Macron et devenu Roi de France, avec un Sénat uni et confortable pour lui permettre de décider de tout, et que tu es rassurée, quelle est alors ta conclusion pour cet énième acte de la série de tes chroniques différées, Mme Student ?
S _ Je n’ai parlé de rien en fait ! Ni de la santé ni des ministres, ni de l’univers et de ses galaxies, et je vois dans l’homme marocain dont on a découvert les crânes, l’un des ancêtres de toute l’humanité. Le Maroc, berceau de l’homo sapiens, c’est beau ! Je n’ai fait que des souhaits. Je sens que si je suis écoutée et que mon karma va se développer et murir. Ceux des décideurs, leur souveraine guidance va prendre aussi un coup de fierté et de sagesse, par la même, aussi !
M_ Hé ma vieille ! Dis quand même un conseil, lance un vœu ! Qu’est-ce que tu perds ? Au maximum on ne sera pas lus, au pire on ne sera pas entendus !
S_ Quand même je vais me répéter…La fin heureuse, est entre les mains de Sa Majesté, certes ! Il saura le moment venu leur octroyer des conseils et faire acte de grâce, dont de souveraineté indiscutable. Grand musulman et sage qu’Il est, expert plein d’écoute et d’ouverture, Lui qui est si proche de ce Peuple, dont il est l’émir et le parrain et le protecteur. Pourquoi alors attendre la fête de l’Aïd, durant laquelle le Roi décerne Sa grâce ? Laylat Al Qadr est toute proche, il pourrait là aussi, agir vite, pour sauver la région d’une situation qui peut détériorer le travail réussi fait ailleurs !
M _ Et si Zefzafi qui va trop vite, appelle à une très grande marche le jour de l’Aid et si Zefzafi ne rejette pas les offres alléchantes de ceux qui le poussent de l’extérieur pour clamer l’indépendance du Rif….
S _ Alors je reprendrais avec toi ce lyrique texto « Les Français, peuple multiple mais toujours gaulois, se sont jamais contents de leur propre choix. La démocratie, trop crasse, ne leur convient pas. On aurait pu en inventer d’autres bulletins de vote ou réveiller ceux des chefs murs et très vieillots de nos amis. Voire même les plus sympas qui ont trépassé, afin de les soulager de Leur Pen, sans Macarons, ni propos obscènes. Alors, si c’est Marie pour Marianne, Emmanuel est une grande âme pour nous. »
M : DR MAIDOC
S : MME STUDENT
Kénitra, le 19 juin 2017, Dr Idrissi My Ahmed
En premier jet et en primeur , pour les amis de Oujdacity.net et pour la paix au Rif
Un tango en partant…
Une valse aux chants cryptés des sirènes et des brises marines.Chants de détresse
Oraison ou épilogue funèbre ? Mea culpa, si je médis ou je te conjure ! Mais, maudis sois-tu, ô temps sur cette terre, toi qui est si peu amène envers tes labiles créatures, mes semblables mes frères ! Optimisme et courage sont de mise pour palier au tragique théâtre terrestre comme versatile demeure ! Sauf qu’il en est des ‘’immigrés dans cette vie sur cette mer’’ qui voudraient claquer ces haines et ces misères !
Entre ces petits chatons qui ont transformé leur mère en squelette affalé par terre, ce papillon blanc qui se sauve de la gerbe d’eau irisée qui arrose les agapanthes et les brunfelsias nouvelles, entre ce gecko géant, cette iguane des Antilles et ces varans, puis cet amas d’os fossiles du dinosaurien, l’un de leurs ancêtres, vieux de 3 millions d’années, que l’on transporte par avion pour le musée, avant de le vendre, pour la science, aux enchères, il y a le temps !Blessures dans un cimetière
Je n’aime pas la foule et beaucoup ont tant d’affection pour ton mari, que j’ai préféré aller visiter ton sépulcre fleuri, par respect et réciter quelques versets comme autant, à côté de sa sépulture, sur le chevet de My Othmane, mon père ! J’ai préféré cette prière au lieu de me bousculer avec la foule dans le labyrinthe des tombes. Ces cagibis entre lesquelles il n’y pas plus de place pour les passeurs et les visiteurs.
J’ai remarqué bien des écritures et des noms sur les cénotaphes. Dans la hâte et l’inattention, ma cheville s’est prise et coincée entre deux tombes. Elle s’est blessée dans le carrelage de la margelle de ce tombeau inconnu. Mon pied, dans la hâte et les crampes, me rappelle ces instants furtifs sur le litable. Il me laisse une trace profonde, faute d’épaisseur de peau. La cicatrice prochaine se souviendra de ce jour où j’ai préféré la solitude des tombes, au contact anonyme des gens et des files de voitures. Toutes signées pour la plupart, qui sont allées de la maison de la défunte, à la mosquée aux cigognes. Ce phare de la cité qui jouxte le pénitencier du fleuve.
Excusez-nous, ô morts, de piétiner vos demeures ! Les squelettes de nos malades de nos voisins et les os respectés de nos pères ne répondent pas !Penser à la ville à partir du cimetière
La ville se débat sans succès ni fin dans ses nuisances immondes ! Ses odeurs abominables et ses coins de misères, vont pousser les investisseurs à la fuir, quand ils constateront que les indigènes indignés, qui suffoquent, veulent déserter Kénitrou.
Peureux de tradition, par contumace et par coutume génésique, plus pleutres encore, dépités et déçus de cette atmosphère, nous n’oserons pas faire de plainte ! Encore moins une proposition, qu’on moquera ni d’autre requête altruiste et gratuite. Les élus de marque, en maîtres de céans, des destins et de l’heure, propriétaires de ces espaces, ne courent pas vers la compassion. Les intérêts divergent entre les uns et les autres. Ils ne verseront pas dans la compréhension ni dans le sentimentalisme affecté. Soyez tranquilles, aucune larme amène n’irriguera vos terreuses demeures !Du sépulcre à l’Université œcuménique des religions
Une chance que votre cimetière jouxte celui des fils de Jésus et de Yahvé ! Le cosmopolitisme hospitalier de cette ville, de ce Pont, fait jouxter les cimetières même s’il y reste entre les trois aires communautaires, quelques respectables et fragiles clôtures. Une avancée prémonitoire pour mon idée, longuement publiée. Celle du temple universitaire œcuménique des religions. Explication du projet
Explication du projet. Les Monothéistes et les autres, seront capables de vivre côte à côte et d’étudier la théologie, à Maamora, ou sur les berges du Sebou ou à Fès. Il s’agit d’un projet phare, un défi diplomatique paradoxal, coopératif et ambitieux en ces temps de terrorisme et de guerres larvées. Des belligérances faites au nom des extrémismes qui affectent les religions fanatisées. Or il faut créer une accalmie, en lançant des projets prospectifs pour la paix, celle des cultes et des gens.
Ce sera une avancée digne et de bonne politique, desservant les idéaux pacifistes et hospitaliers de notre pays. Le Maroc, qui devra être l’hôte et le lieu et le réceptacle d’une Académie, à créer en coopération, avec les pays et les religions intéressés. Une université qui enseignera les cultes et les cultures des pays associés. Une université multiple exemplaire, futuriste et didactique. Finalement ouverte à ce même Dieu, que se disputent possessivement et éclectiquement, ses disciples ! Et cela, quoiqu’en disent ses communautés, ses races aux identités fermées, querelleuses et fières !De la mort aux vivants
La mort est une marâtre. Qu’as-tu Maîtresse, à refuser, pour me faire de la peine ? Qu’as-tu à gueuler, pour te le dire en terme moderne et clair ? Dès ton retour, c’est l’orage, ô cyclone, dès ton arrivée tu rages ! Tu critiques ma bouffe, mon oxygène, mon haleine, mes amis et mes frères. Aucune pitié pour mon insuffisance et mes faiblesses. Aucun égard envers les malades et tu parles de destins et de devoirs ! Même malade, toi la première, tu n’es jamais lasse. Et, c’est pour montrer que tu es là, que tu existes Princesse ! Et que c’est toi, la reine, qui tiens les rênes qui me serrent les jugulaires. C’est toi qui commandes à ma conduite, à mon bien-être, à ma vie, à laquelle tu en veux.
Mais, c’est toi encore qui t’emportes, ô fausse libératrice, ô lâche ! Et cela me terrifie et m’exaspère. Je suis pudique et timide, respectueux, aimable, mais le monstre que tu es, a-t-il besoin d’amoureux si faiblards ? Ou seulement de parfaits magiciens, de metteurs en scène, des prestidigitateurs ou des menteurs ? Alors que tu es la mort, ô maladie, toi qui apportes la mort. Tu cries parce que tu es devenue sourde. Sourde à nos appels ! Et cela te rends désagréable et inhumaine, inaccessible Barbare ! Si tu pouvais mourir, que d’êtres t’auraient tuée, pour libérer les âmes de l’univers !La mort aux faux amis !
Parabole. Après une longue maladie ou subitement tu viens. Alors debout, face à elle ! Ne déprime pas, mais agis, contre-la, malgré ses sens, par le silence et de ses propres armes ! Si elle est folle et hystérique, si c’est son destin et son dessein elle agit. Et elle croit, elle sait qu’elle a la raison et qu’elle est forte et fière comme une dame de caractère, si tu te tais !
Mais toi, tout compte fait, je te comprends, même si je n’ai pas ton envergure, ta connaissance, ta culture ou ton savoir. Tu es pire que cet écrivain, cet escroc, cet arnaqueur, cet immonde voleur du dimanche, qui montre ses muscles, avant de couper, court à l’amitié de ses créditeurs ! Sous des aspects affables, il t’emprunte ta liberté, ton pouvoir d’achat, ton argent, comme je le disais, étudiant défriqué que je fus, comme la plupart ! L’argent représente la vie, je pensais, sinon le ‘’potentiel de libertés’’ ! Oui, Mort tu voles mon oxygène !
Oui, j’ignore autant de moi, comme de tes capacités et de mes pouvoirs. Je suis un monde dans une créature qui s’ignore et que tu exaspères, ô toi, la Mort. Sincère, conscient de son devoir, l’ange de la mort fauche des milliers chaque jour. Tel un obstétricien, un autre ange, par-delà la Trompète finale, les réveillera un jour.L’amour est une arme face à la mort.
L’amour est une arme face à la mort. Pour combien de temps en vies humaines ?X L’amour est affection, présence, don, possession et partage à la fois. Energie, dignité, fierté et courage, pour le sacrifice. Il est passion et confiance, même s’il est traversé parfois de jalousie pour certains. Il est respect dans l’amitié, qui ne cède à aucun moment, malgré les aléas.
Faiblesse et timidité, respect et pudeur l’amour s’invente et ou s’inverse si le matérialisme supplante le don de soi. Possession et sacrifices deviennent faveurs éclectiques et heureux et stimulants partages.
Et tout cela dynamise, puis apporte le bonheur et la santé, dans la paix, loin des remontrances inutiles et des critiques haineuses. Alors, valse de cent ans ou vals à contre temps ?Maidoc contre Alzhie
Explications à un malade. J’écris contre les oublis. Pour les oublis des amis, à ton âge ou au mien, je n’y peux rien. J’ai des cataplasmes homéopathiques ! J’écris ! J’écris comme lorsque tu penses seul. Comme tu te masturbes l’esprit, quand tu ne trouves personne avec qui parler, te disputer ou bouder ! Pour moi, c’est une ivresse en soliloquie. Un tango qui me rappelle des mots censés avoir disparu du dico de graisses qui me sert de méninges et de moi. J’écris pour me poser des questions ! Pour oublier les faiblesses, les failles de la mémoire, afin de sauvegarder et de conserver à la personnalité, ses souvenirs d’elle-même et ses repères, face à la mort et contre la perte du souvenir et de l’identité et du rire !
Je travaille pour autrui, à le soigner et il me le rend bien. Un travail très prenant, sincère dévoué et sans calcul qui m’a éloigné de mes plus proches. Hélas, ça ne se répare pas. C’est un sacrifice sinon une dévotion. Un ministère ou un magistère. On a dû me raconter des bobards pour m’en persuader à ce point. Mon père en est la cause, il m’a conditionné ! J’en ai oublié, de vivre simplement. J’en ai oublié la proximité nécessaire de mes enfants, leurs jeux et la formation de leurs caractères, de leur personnalité et de leur culture, en faisant une confiance totale à l’école et à leur mère. Ceci afin de rester disponible et auprès de mes malades. J’en ai oublié ou je n’ai pas goûté à l’amour, à leur amitié et à leur amour. C’est ton cas aussi cher Doyen, cher Maître ou cher Confrère !
Je travaille, pour le bien en fait, non pour faire la fête. Je travaille en réalité pour être moi, et non pour moi seulement. Simplement de façon larvaire ou comme une abeille, n’ayant comme plan et comme but que de soigner les gens de mon miel. Pour les guérir et c’est cela ma plus grande satisfaction.Et je travaille encore, par besoin, intellectuel, oui, aussi, et par nécessité, au pluriel. Pour échapper à l’ennui et afin de différer l’Alzheimer. Je tente de faire face à la perte de mémoire comme je fais face à l’ennui, face à la solitude, face à l’inutilité. C’est un affrontement polyvalent.
Plus que par besoin ou habitude, je travaille pour être utile, pour faire quelque chose de notable, afin de donner un sens à ma vie. Je veux la remplir au mieux possible, du meilleur qui soit. Je veux la voir, longue la vie, et en bonne santé, par-dessus le marché, les affects et les dépits.Les trottoirs municipaux.
Mieux vaut travailler au bureau que de faire le trottoir ! C’est ce que doivent se dire nos maires pour qu’il n’y ait pas de confusion ordurière sur leur propos. Les trottoirs c’est pour les péripatéticiennes !
Nos régisseurs et nos maîtres, sont sensé nous éduquer et nous diriger, d’encadrer les villes et de les rendre propres et plus policées, quels que soient leurs régimes, leurs partis ou les lois qu’ils secrètent. Cœcums ou cloaques ? Il est dommage pour nos dames, de circuler sur nos trottoirs et de supporter, pour leur travail vertueux, leurs courses ou leur détente, ces odeurs nauséabondes. Comme pour ceux qui les courent ou les pourchassent, pour d’inaudibles plaisirs fugaces. Ces coqs aux chants rauques, aux coupes bizarres et aux tenues colorées, qui sortent du fumier, pour retrouver dans nos rues plus d’immondices, que de là où ils sont venus. Au risque parfois de retrouver pire, chez ces malheureuses des rues et des avenues, sur lesquelles ils veulent trôner, danser ou pisser !Regimber par-dessus les aléas
Tu connais ton corps, comme un jeune rural son moteur de tracteur. Tel un berger qui apprit à conduire un troupeau puis un car, sans savoir comment carbure le pétrole et l’électricité dans le moteur, encore moins d’où proviennent les vitamines à son propre corps…Nos connaissances de la physique d’abord, comme de l’esprit ensuite, sont naïvement et déplorablement limitées. Les scientifiques peinent à nous découvrir.
Termes en soutanes, la sorditude*
Seul, dans ma solitude, conscient de soi, d’un soi identitaire particulier, mais isolé, utile néanmoins le plus souvent, pour répliquer ou pour expliquer, dans la solitude, ce que je peine à penser, sans trouver les mots justes qu’il me faut. Je veux corriger ce tirs et retrouver ces penser et ces idées, mais faute de mots, ça ne vient pas.
Puis après une conscience. Celle d’être le facteur ou l’objet, mais seul dans mon entité, sans rien à l’intérieur qui me parle, quasiment neutre, une sorte de rien, un nul. Avec comme limite de liberté, un zéro, qui ne sert à rien marquer ! Entre leurs mois et leurs mots, que ceux qui savent positiver, me disent, comment ils ont trouvé !
Seul dans un miroir qui réfléchit sans ombre au point que les idées s’effacent instantanément dans l’oubli, s’arrêtant parfois comme pour se demander pourquoi et repartant en pointillés qui s’effritent dans le néant. Je poursuis l’idée mirage.
Seul avec des hoquets, des doutes et de remontrances, qui sortent du rien et de ses incertitudes. Des gens biens qui râlent ou des moins que rien qui ont plus raison. Une conscience qui donne à croire, à savoir avec certitude, que j’existe. Mais seul, comme un oubli référencé, un truc catalogué, dans une bibliothèque, sans adresse. Sordide solitude de ceux qui sont, chacun dans son trou.Au Barzakh
Un truc catalogué, quiescent en une sorte de repos entre deux phases. Ne pas exister ne plus exister et être une être ayant de de l’importance… Seul accompagné de douleurs et d’oublis, de paresse des mots et d’idées, faute de mots, des phrases inaudibles, incompréhensibles, déchiquetées, inutiles. Non-sens et non-lieu !
Seul faute de compléments convenables, seul. Un stage pour l’au-delà. Sans vouloir trop l’être, seul, suffisant à soi, pour soi…Non pas autant, car je vois l’autre, j’en ai conscience et j’ai de l’espoir d’un plus, grâce à lui. Ici et ailleurs, ailleurs surtout !Introspection
Je compte mes cellules, tout un monde aux structures invisibles et ignorées pendant longtemps, un monde en effervescence tranquille, entre la chimie et la physique, les ondes et le magnétisme, dans toute la logique des maths et des sciences, un univers ordonné pour l’utilité et les fonctions : celles de la vie !
Je regarde en haut, en bas et plus loin que ma vue et toute la durée de la vie pour deviner là, cet extrêmement lointain que la lumière met des années et des années-lumière pour le percevoir…L’œil perçoit ce qui est éteint déjà depuis des temps ! La main transmet, transcrit, tout ce qui est pensé et dicté, tout ce qui est produit extemporanément et que je note… pour ne pas le perdre ou l’oublier.
Les autres organes, les autres sens ne me suffisent pas. Je veux créer d’autres plus perspicaces et pénétrants encore. J’ai besoin de plus voir et de mieux sentir, pour mieux comprendre. Partout et plus loin, en dedans des choses épaisses ou opaques, et plus loin encore, là-haut ! Sortir de l’organique, si celui-ci reste un frein incompétent. Pour connaître chaque plante, chaque créature, de la mer, de la terre et du ciel. Ou des cieux ! Et si on commençait par le septième….des fois, Mme Student ? Les créatures, celles des étoiles et de leurs planètes, leurs gens et leurs êtres, les plus infimes, non seulement de noms, mais appréhender leurs idée et leurs pensées en fait. Pas leur seule existence…Pourquoi tout ce délire ? Sacré dilemme !Biographie polyvalente
Conçu de façon aléatoire, né par hasard, entre problèmes et guerres, dans un endroit, un pays, une communauté, une famille, une époque, une ère, un jour que je n’ai pas choisis, j’admire ce corps, comme ceux, si complexes et beaux des êtres vivants. Ces créatures, ces organismes aux systèmes extraordinaires, comme ce corps-mien, que je n’ai pas fabriqué. Un univers qui m’appartient et que je méconnais pourtant, alors que je le nomme ‘’moi’’. Sans pouvoir me faire ni me créer, je suis né sans le vouloir. Il me semble ! Ou que j’ai oublié ce choix ?
Banale philosophie que tout un soulève. Une prise de conscience, une crise existentielle, philosophique pour ne pas dire mystique. Pardon pour ce côté commun et superficiel des choses !Fin d’un acte.
Maidoc. J’ai fait ce que j’ai pu pour rester, pour comprendre et pour donner. Un terme déterminé, mais surprenant. Un destin programmé à mon insu, vient finir ma séquence. Le film ou le livre s’ouvre vers l’ailleurs et l’inconnu. Sur quelle page de mon sort, vais-je me retrouver et paraître ou réapparaître ? J’écris pour taire la question et regimber dessus, afin d’oublier le suspens du saut et de la chute vers l’inconnu. Il est trois heures ! Je chantonne ‘’ lache bghitini, ache ka tjini ? Ma ana kh’tek, ma ana âm’tek. Ha ana ! Chkoune n’ta, wach n’ta ? ‘’ Pourquoi parles-tu de moi dans ton laïus ? Pourquoi as-tu visité ma tombe alors que je ne te connais pas ?
Maman ! Ton épuisement les attriste et ta maladie les désespère. Ton médecin d’époux, tes docteurs de fils, leurs prières et leurs soins ne font que prolonger ta vie et te languir dans tes faiblesses ! Tes maladies affaiblissent ton corps et ton esprit aussi. Les souffrances, veules, dépriment ta conscience et nous avilissent dans le désespoir sadique et la détresse. On te veut le pardon et la miséricorde Dieu, la fin de ton calvaire, par compassion et par charité divine ! Mais on n’ose pas le dire ainsi, parce qu’on t’aime et qu’on n’a pas envie de te laisser partir et te lâcher. Tu as été un désir, un amour, une amie tolérante et pieuse. Tu as été une épouse accomplie, une mère parfaite. Une femme qu’on n’oubliera jamais. Une dame de grande classe ! Et plus…
Elle répond, comme Khity l’aurait fait. Je me sens seule. Je viens du pays des cèdres aux rives de l’Atlas. Je viens du pays des lettres et des livres. Du pays des marins et des explorateurs. Du pays qui vécut les civilisations millénaires, les Croisades sans répit et des guerres de Sion. Des guerres devenues millénaires. J’ai vécu du commerce et des conquêtes, des chants, des danses et du cinéma et puis je chante encore. Mes ancêtres lisaient et écrivaient, quand les autres se partageaient Odin, Thor et vingt autres dieux entre Druides et Vikings. Les Gaulois sont venus après les Latins et les Hellènes en colons incendiaires!
La Défunte continue. Je suis sortie du lit de la civilisation, du chant et des poèmes. J’écris comme je danse, altière, avec poésie et vigueur, en chantonnant pour la paix et le bonheur. Mon culte est celui de toutes les religions de la terre. Dieu est un et l’on se bat pour savoir comment se tenir pour mieux l’adorer ou le multiplier. C’est écrit sur les tablettes, si nos cunéiformes vous sont moins aisés à lire. Je lis Moïse, Jésus et Mohamed ! Juste à côté, c’est un livre ouvert, couvert du sang chaud et brûlant, de ceux qui n’ont rien compris des forces du mal et qui ne savent plus lire.
Dieu reçoit nos prières !
Comme tu sens les pulsations de la terre et les ondes des étoiles. Dieu reçoit nos prières, mais on ne le sent pas. Le Roi, si peut-être, parce qu’il est chargé d’une mission mosaïque. Nous entend-il des fois ? Ce sont des chants flamboyants, des espoirs vivaces et des vœux incandescents. Ce ne sont pas de vains mots ni des tableaux aux murs ou des habits de cérémonie, portés par des statues aux bals des déplacements.
Ce sont des visions prospectives pour l’humanité entière. Ce sont des actes sincères et francs qui chantent la santé, la jeunesse, la bonté et l’espoir d’une grande nation. Toute personne qui prie, chez nous, pense à la grande famille, à la paix et au bonheur pour tous les humains.
Et, c’est ça le mot islam, c’est ça la paix de tous et des musulmans. La paix et le bonheur sont dans le travail et ils commencent par la santé. C’est pour cela que nous avons choisi, avec foi, ce magistère, cette profession. C’est pour cela que la vie nous interpelle et que les souffrances, les misères, la mort, indisposent nos fondements.Allégories
Comme ils se plaisaient à l’affirmer d’hier, et pour beaucoup de colons, certains humains, les Africains, cette femelle, la mouche et la fourmi, pour l’exemple, n’ont qu’un corps, sans âme ! Lisez Montesquieu, le bonhomme des lois vous le dira de façon ambivalente, pour défendre les siens. Le savent-ils ceux-là, ces êtres inférieurs ? Ont-ils conscience de ce qu’ils sont et de nos stupides dénigrements ? S’ils sentent la douleur et qu’ils se sauvent, qu’ils y échappent en tenant à la vie et à soi, c’est par reflexe ou par peur ? Une conscience de soi, aussi minime que larvaire, soit-elle, existe bel et bien ! Tu voies ?
Qu’en est-il de l’homme ? Il en est qui ne voient derrière cette appellation taxonomique que les mâles, mais c’est une erreur dans le concept, puisque c’est de l’humain, homo sapiens, homme et non plus singe, qu’il s’agit, quels que soit son aire, son ère, sa langue, son sexe ou sa couleur. Lequel homme tient à son intégrité, à son identité comme à ses valeurs et qui bien jaloux, combat durement pour elles.Fin de récréation
De profundis. La mort, la fin de la vie d’un être vivant, telle qu’on la conçoit matériellement sur terre, l’anéantissement d’un vivant non consentant, est bien une perte pour lui et un deuil pour les siens.
C’est d’abord une crainte que l’on vit et que l’on colporte constamment avec soi. Un mal dramatique, tragique, qui terrorise et que l’on feint d’ignorer. Le vécu cherche une échappatoire anti dépressive pour fuir l’obnubilation de la mort et oublier l’inéluctable sort. En espérant une vie dans l’Au-delà, certes ! Mais aussi dans le travail, les joies de la vie, toutes les formes de culture et de détente, des activités de toutes sortes, le temps d’aller dormir pour rêver à autre chose que ça.Y a-t-il d’autres antidotes ?
face à ce cruel destin ? A moins que les oublis ne viennent balayer la parenthèse. Si le jeune oublie la mort, en usant de la vie, le plus vieux en a une conscience évidente et accrue, terrifiante et terrible, contre laquelle il ne peut rien. Acculé avec douleur, à la conscience d’être et à l’inéluctabilité de la mort, face à la peur de la disparition, la sagesse et la religion, forment pour lui un remède. Elles sont une échappatoire contre la mauvaise fortune qu’il est de vivre et de penser à la mort en tentant de vivre.
La religion tente de donner des espoirs, assez de foi et de cœur, pour penser à mieux dans l’Au-delà ! La foi dans l’âme, en Dieu et en son Paradis, pour ceux qui le mériteront…Les religions, quand elles ne se font pas la guerre, donnent en la paix aux vieux et de l’espoir au mourant. Forcés par les douleurs et les peines, qui vont cesser de les importuner, les plus croyants admettent avec foi le deal et puis s’en vont. Amen !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 13-25 Mai 2017
Drames courants première partie
Les malades des champions face aux guerres infâmes
ECCE HOMO
Par-delà les mercis réflexes et spontanées, il n’y a pas de meilleurs vœux que d’entendre un malade vous souhaiter la santé, lorsque vous l’examinez et que vous-même êtes grippé ou malade…
C’est heureux de voir un malade reconquérir sa santé, recouvrir ses fonctions et briller devant ses pairs, malgré leur animosité, leurs néfastes oppositions, leur vindicte farouche et leurs freins. Du plus simple au plus grand, ils sont frères dans la douleur et le mal être, les patients. Grâce à leur volonté et au fait d’aimer la vie, la médecine et les sciences unissent les deux passions. Oui, il y a des exceptions, les armes de guerre.
Néanmoins, grâce à son optimisme, ses efforts et à sa foi, le malade vainc sa maladie et reprend de plus belle son œuvre : la poursuite de sa vie et son développement.
Ces banalités essentielles, actives et conscientes, sont réalisées spontanément et faites automatiquement. Si elles sont négligées, tels ces fumeurs qui ne s’arrêtent pas ou ces malades qui négligent examens et médicaments, par mégarde ou faute de moyens, on est alors hélas, devant de grands perdants.
Je n’ai pas parlé des moyens, qui sont essentiels et vitaux dans les pays attardés et émergents. N’empêche, que les trottoirs et les rues, aux quartiers démunis ou retranchés, dans les périphéries et sous les ponts, qu’il reste des gens marginalisés.
Même les pays riches ont leurs parts de miséreux et de vagabonds ! Sans exception. Ils ont leurs quotas confondants de gens négligés, abandonnés dans la misère et l’effroi.
Ils sont guerriers dans l’âme, les patients. Ils savent que l’existence est ainsi faite. Des défis quotidiens et des batailles pour un peu de bonheur, ou si peu, quand ils ne sont pas vains. Et ils militent pour la paix des leurs, familles et nations, afin de répandre le bien et faire cesser les doutes et les qu’en-dira-t’on. Enfin, oui, même si cette vitalité n’est pas généralisée.
Ecce homo ! Il est condamné à vivre… avant de partir ! C’est le tribut du destin et le prestige de l’homme, celui de sa vigueur, de son destin. Qu’il soit simple de parmi les petites gens ou grand, comme les rois, les nantis ou les présidents.
Ces hommes superbes comme des titans, des célébrités, des champions, nés par hasard ou de rien, savent qu’ils ne sont que de passage, avec une mission ou pas. Vitale dans un corps, un robot tout un système complexe, admirable mais fugitif. La personne, esprit et ego, souffre pour vivre dans un corps qu’il méconnait et qu’il ne domine pas. Cela lors d’une vie, dans un monde, un quartier, un pays, une planète, parmi des gens et des minéraux et des organites, qui ne s‘en apercevront peut-être pas.
GUERRES DE NUIT
Il était 3 heures du matin. C’est le moment où je chassais à coups de pantalon enroulé en boulet, le moustique qui me narguait…Sans succès. Il plafonnait ostentoirement et échappait aux tirs affaiblis en voletant d’ici de là. L’insecticide électrique et vaporeux n’avait pas été efficace pour éliminer le vampire. Hier, il avait laissé de gros furoncles sur la joue d’Adam, en le pompant.
Au même moment, KHQ se battait contre la mort après avoir été vaincu par une maladie des pires qui soient. Ce malgré l’attention de son prof disponible et prévenant. Honoré soit-il, honoré soit celui qui inventa le Ramed ! Qu’ils trouvent ici mes compliments.
On m’appelle très tôt pour me l’apprendre et puis un moment après pour me hâter d’aller lui faire un certificat de décès, en vue de son inhumation.C’est le même moment que la diva El Hamdawiya chante pour réveiller l’amour. Derniers cunnilingus avec la vie, à la surprise du muezzin qui appelle aux prières de la nuit et lors des aubes chaudes. Ultimes chhiwates sur le bord du litable des forts et des convalescents.
Les cafés de la rive fluviale se sont vidés, plus de matchs dans l’avenir pour occuper les exclusifs et jaloux prétendants…à la possession de cette coupe-là, comme au titre de champions. Hélas pour les exclus. Les Lions ont perdu leur dernier CAN.Il faudra les doper au sildénafil pour les réanimer, afin de plaire au zoo des cafés et aux hooligans.
Les dernières larmes coulent pour réchauffer les yeux secs des veilleurs. Les autres sont les excès de prières d’Al Atlal, au son des archers sur les violons…un retour vers des passés inutiles. Les élancements d’Oum Kalthoum, ses tangages dansants et ses classiques litanies d’opéra restent enthousiasmants. C’est d’une plume de paonne que le prince kurde, Farid et Atrache, illustré en Egypte à son firmament, frotte les cordes de son luth. Avec toujours, cette grâce de vieil amoureux dans la voix. La gare et ses sifflets de train ne sont pas loin et le vieux souvenir de la Massira revient. C’est le réveil des songes et du coq. Le drame de leur oubli. C’est le jour qui perce au bruit des premiers avions et des bouteilles de gaz de l’épicier voisin.
DEUILS ET PERTES INTOLERABLES
Pas facile de perdre un objet, un animal familier et qui plus est, un frère ou un parent. Quels que soient son calibre d’amitié, son caractère, sa puissance ou les relations qu’on a eu avec lui et qu’on maintient.
Qu’il parte, jeune ou sénile, malade ou pas, c’est une perte de soi-même pour soi-même. C’est un drame final pour chaque être qui part et qui fait son pschitt définitif et bouleversant. Sans savoir pour quiconque, du pape aux tzars et aux rois, d’où il est venu, ce qui il est en fait et où il ira demain ! Ni quand !
La mort est une détestable égalisatrice, une criminelle impartiale, qui ne fait jamais de faveurs ni d’exceptions. Pas même aux puissants de par le monde ni aux privilégiés, quels qu’ils fussent et qu’ils seront.
Sa mémoire, son existence, du plus cultivé au plus fat, sa personnalité et sa conscience de lui-même passent du virtuel au finish. Une vie même effacée, c’est tragique de la perdre ou de la voir s’éclater, en vain, sans s’apercevoir de ce qu’il en adviendra demain.
C’est que là que la religion vient au secours de l’être et de ses questionnements. Si elle n’est pas éternelle, la personne, corps et âme, revivra pour perdurer. Selon les religions, qu’ils soient pieux ou pas, un tas de péripéties méconnues, attendent cet être composite, avant et après son espérée réincarnation.
Mais si l’attente sera longue, le moribond ne part pas tranquille néanmoins, ni rassuré sur la qualité de ses ’’ lendemains ‘’. Dans sa conscience du moins, persistent des craintes, dopées par la peur de partir et par les tourments, pour certains. Pour d’autres agnostiques, athées ou dubitatifs, s’en fichent, il en est autrement. Ils ont signé leur fin. Sans regrets ou à regret…Car, ils ne croient en rien, sachant que tout ce qui matériel, matérialistes qu’ils sont, a une fin. L’esprit, ils n’ont en pas, pensent-ils, car ils ne le voient pas !
Pas facile de perdre sa carte de voiture ou de l’égarer sans pouvoir la retrouver, ce au moment même d’aller faire au mort son certificat de constatation de décès pour son permis d’inhumer. Ou de le réanimer, s’il était simplement inconscient et que son entourage l’ignorait.
LE DROIT VIENT DE LA MORALE MOSAIQUE
Tu ne tueras point, tu ne voleras pas. Voici succinctement deux commandements mosaïques essentiels d’entre les dix que je ne connais pas par cœur, mais que vous pouvez googler. Tuer et voler sont deux raisons d’enfer pour rester en taule sans jamais quitter vos gardes-chiourmes.
Il en est de cultivés de parmi les journalistes, romanciers du dimanche, qui firent à l’époque des interviews de plusieurs condamnés au couloir de mort. Mais qui, nonobstant l’éthique, la morale et les services rendus, ils sont pour certains de parmi les pires escrocs. Que peuvent écrire comme genres de livres ces athlètes, pour ne pas dire esthètes ? Qui n’ont-ils pas encore abusés, ces aigrefins, bien introduits ?
Loin de son étymologie propre, dans la lecture du mot ‘’catholique’’, il y a l’expression de ‘’régularité’’ et la notion de droiture, ce depuis qu’on dit des choses irrégulières et peu orthodoxes qu’elles ne sont pas catholiques !
Dans le mot ‘’ Islam ‘’, il y a une note de paix et non pas de reddition, un conduite d’invocations pour une remise à Dieu, voire de jihad, càd d’efforts et de dépassements et de juste défense. Sans arrogance ni forcing. La sécurité passe avant la santé ou la force, la paix ‘’Assilme’’, est la première des conditions et des paramètres du bonheur.
Et on l’oublie. La paix ! ‘’Assilme’’ est l’étape première de la félicité, du bonheur et de la tranquillité. ‘’Assilme’’, physique est la condition de la paix mentale, celle de l’âme qui s’ouvre vers l’intelligence, la sagesse, la lumière ou vers Dieu.VOTRE SAINTETE, LE PAPE FRANÇOIS,
Que votre nom soit sanctifié, Excellences, Majestés, je n’ai pas besoin de prêtre, ni de lois ou de peur de sanctions, pour devoir être poli et respectueux d’autrui ! Mais, ils restent éminemment indispensables, les curés, les pasteurs, les oulama et les prêtres. Aussi utiles que les instituteurs, les médecins et la police.
Comme je n’ai pas besoin, d’ailleurs, de faire d’études juridiques pour sentir mes droits et discerner la justice, son contenu dans les évènements contemporains ou ceux d’avant.
Vous devez, votre Sainteté, Majestés, Excellences, vous prononcer pour condamner l’injustice infâme et les immondes exactions qui poussent aux guerres.Vous devez dénoncer l’impérialisme, quels que soient ses promoteurs, ses bénéficiaires et leurs cultes ! Condamner l’apartheid et les ethnocides, blâmer les occupations, qui des abus exagérés, se terminent dans les pires atrocités, les meurtres immondes, le massacre des masses, les fosses communes, pour susciter en retour et par vengeance, les actes terroristes et les crimes barbares…
Comprenez par cela les actes de résistance et ceux erronées et insuffisants des terroristes et des suicidaires. Des actes extrêmes, auxquels sont sacrifiés les plus fous des disciples et auxquels s’adonnent et se livrent les prosélytes et leurs comparses. Devenus des braves, ils rééditent sous l’emprise des drogues, ces illuminés, les actes des antiques assassins. Ces hachachines, qui sous l’emprise des stupéfiants, fanatisés à l’extrême, s’adonnaient aux pires massacres des anglais et de leurs serviles mercenaires.
ET VOUS NOUS AVEZ ENTENDUS
Votre Sainteté, vous venez de réveiller l’humanité, toutes religions confondues, au réveil face aux drames pervers que subissent les Rohingas. Vous en alarmez l’opinion universelle et les décideurs, afin que ceux se démarquer du silence, pour dénoncer ces ‘’ crimes intolérables’’. Ces affres qu’ils endurent de la part de leurs frères de Birmanie. Ces forfaits, ces crimes, dits de religions, sont une déroute des valeurs de l’humanité. Ce terrorisme est un non-sens devant Dieu et les hommes. Ces agressions criminelles placent les hommes dans un rang involutif, pire que celui des pires barbares.
A VOUS LES LEADERS EN FAUTEUIL OU AU LIT
Vous les vieux chefs et nous avec, il faut opter pour la justice. Sans se masturber l’esprit ou qu’Alzheimer et Parkinson, n’effacent nos forces, nos actes et nos méninges, il nous faut comprendre et oser dire !
Dire leurs droits aux démunis, aux exploités et leur faire sentir leurs dols, l’injustice qui les agresse, les harassent et les diminue. Le dire à ceux que l’on a volontairement affaiblis, conquis, chassés, quels que soient les restes de leurs cultes et héritages. Le répéter à ceux que l’on a sciemment et soigneusement dénigrés, ou qui ont appris de déformé ou d’outré comme balises de dressage et gravage lors de leur instruction.
Entre le sort de l’homme, sa quête pour la vie et la santé face à pauvreté et la maladie, la quête pour le travail, l’éducation, la formation et le chômage, le sens de l’être et de la personne, celui de l’avoir et de la propriété, de défense et de la sécurité,; il y a la politique, il y a les luttes, les guerres et ses monstruosités.
L’histoire et les civilisations se sont faites, les cultures aussi, au profit des plus forts, voire des militaristes les plus tyranniques et les plus cruels pour illustrer leur images et magnifier leurs icônes. Faut-il continuer dès lors et encore à pousser les plus faibles, les opprimés, à la fuite de leurs terres, aux actes suicidaires de libération ou à l’émigration forcée, par la peur du pire ? C’est-à-dire l’exode et ses calvaires, le naufrage et la mort ?
Des leaders ou des monstres, qui s’acharnent pour libérer leurs pays ou leurs terres de l’expropriation, du servage et des exactions. A terme, pour les plus faibles et ceux qu’on pourchasse, c’est l’échec et l’habitude de l’échec, c’est-à-dire la reddition, l’assimilation des otages emmurés par la terreur et la liquidation de masse. L’ethnocide ou la chasse de ce que furent leurs cultes, leur culture et les restes de leur espèce et de ce que furent leurs ancêtres.
La religion, connue comme succédané de l’opium des peuples, est néanmoins utilisée pour la charité et les bonnes œuvres qu’elle enseigne. Elle est l’essence du droit, de la morale, des cultes. Mais, là dans ce reste de pays exploité et volé, les plus hards* des résistants militent en dopant l’esprit des gens. Ceux des jeune auxquels ils soldent l’espoir de vivre, pour les tromper, les transformer, en bombe assassines et en terroristes.
LES GUERRES CRIMINELLES
Les guerres, quelles qu’elles soient, ne sont que des crimes organisés, des crimes pour se défendre ou pour éliminer et dominer. Ce qui me reste de mon élémentaire enseignement est juste cela. Nous avons tous dans nos chromosomes génétiques et nos cellules sociales des gênes hyperactifs hérités de notre ancêtre Caïn. Des reptiles et des sauriens, si vous pensez à nos héritages originels, autrement.
Quelles que soient nos langues et nos religions, nos ethnies et nos coutumes, nos identités et notre superbe, nous arborons notre supériorité et notre degré d’évolution, comme étant supérieur à ceux des autres. Quant à elle, l’évolution n’a pas pu transformer en ange, le singe bagarreur et le porc, qui sont en nous.
Les religions, quelles qu’elles soient admettent l’existence d’un être supérieur qui depuis début de l’univers aura procédé à la création de la vie. Et du bigbang, on accède à la volonté du divin et à l’admiration de l’ouvrage. Le sien !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 06-09 février 2017