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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?


    La myasthénie grave et les taxes iniques sur la santé.
    La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée.

    _ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis près de15 ans.

    – L’association est née il y a 15 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.

    – La myasthénie, c’est quoi au juste cette maladie ?

    – C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! Vitaux ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic lent ou difficile. Je dirais une affection piège !

    _ Donnez-nous quelques précisions, à la veille de vos nouvelles élections de bureau

    _ Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représentée par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. La cure de la maladie nécessite le plus souvent une ablation chirurgicale de cette glande. Elle qui se trouve placée, juste devant le cœur. L’ablation du thymus est indiquée surtout lorsqu’il présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et qui menacent très sérieusement, la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.

    – Comment procédez-vous ?

    – Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles sur la presse, dont notamment la vôtre, et ce, depuis la création de notre association, l’AAMM. Par médias interposés, écrits et internet, nous éveillons les personnes, les cadres et les administrations concernés. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.

    -Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?

    – Dès la première année, nous avons eu à ‘’secourir’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament pour faire face aux manques. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirigeait M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase* de toute urgence. Nous remercions le Pr Agoumi, et le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole international qui sévissait depuis de longues années.

    – A ce point ? Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?

    – Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance du Ministère de la Santé et du Gouvernement. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État !! D’autre part, question impôts indirects, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuel Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.

    _ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?

    _ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si les maladies étaient des bénéfices imposables, fiscalisables. Cette recette des impôts est une extorsion aux seuls malades, handicapés ou pas ! Nous la dénonçons et ce depuis plus de 10ans.

    _ Vous y allez un peu fort, Docteur !

    _ Il faut être malade sans couverture sociale pour le sentir ! Or ceci, est une infamie monstrueuse, sur les plans des principes, de la morale et de la philosophie. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner, un droit à rendre aux malades. A leurs Caisses et Assurances maladie, à leurs Hôpitaux, mêmes !

    _ Le savent-ils ?

    _ Cette prévarication est une honte fiscale, qu’il faut éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer, comme le fut l’esclavage et toutes autres tyrannies de par le monde. Ce que nous demandons, est clair ! C’est une évolution de notre esprit, une amélioration que le Maroc politique, ambitieux dans la région et entrepreneur dans le continent, devrait s’approprier et pour son prestige mondial, se l’arracher des pratiques fiscales d’une autre ère !
    _ Libérer le Maroc et les Marocains, de cette dépendance archaïque, Allal El Fassi en 1939, n’aurait pas dit plus que ça, Docteur !

    _ Merci pour le parallèle ! Cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées que nous espérons et implorons des hautes sphères !

    _ C’est un peu loin de la myasthénie et de la neurologie ?

    _ Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre Constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de la grâce royale.

    – Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.

    – En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Sans vous parler des nouvelles molécules intouchables et non disponibles, il y a aussi le problème de la Tégéline*. C’est un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande, hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 12 ans ! Sans parler des indigents ni des exclus, les malades ayant des moyens, devaient aller bessif en France, quels que soient leurs états, afin de se faire hospitaliser pour bénéficier d’ordonnances des médecins de France. Seul créneau vital pour recevoir cet extrait du sang, et sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de feu, Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.

    _ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?

    – Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués ! Et que les pouvoirs publics, municipalités, provinces et régions, nous allouent des aides pour le faire ! N’est-ce pas ? Et notre officine, sans cela devrait fermer !

    – Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?

    – Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du Ministère de la Santé pour qu’ils entrent en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.

    – Pour tous les genres de maladies ?

    – Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens, souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.

    – Ah ! Vous les taquinez quelque peu, vos confrères, Docteur !

    _ C’est une mode, à l’air du temps !

    _ Hum ! Avez-vous des médecins dans votre association ?

    – Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Paix à l’âme du Pr Berbiche Abdellatif, qui nous comprenait et qui nous aidait. Nous avons des membres honoraires qui parfois, ont matériellement aidés, aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres. Je le porte à la connaissance du public…S’il y a des mécènes autour de vous et de vos lecteurs !

    – Que Dieu vous entende ! Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?

    – Nos sommes partenaires de réseaux associatifs. Nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique. A partir de Kénitra, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren, dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde. Nous opérons avec constance à travers deux forums Internet ! Nous sommes en partenariat avec la nouvelle Association Marocaine des Maladies Rares, où nous avons des membres de l’AAMM représentés dans celle-ci. Ne serait-ce que la bosseuse interniste, Mme Khadija Moussayer ! Ainsi, et ce depuis 15 ans nous avons offert à nos adhérents des médicaments. Souvent et régulièrement. De même qu’à ces rares demandes qui nous émanaient d’Algérie, où certains malades ne trouvaient plus de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide.

    _ Un appel, un Sos ?

    _ A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie ! Alors, cher lecteurs, comprenez-nous !

    – Et les Ministères ?

    – Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs, Jaouad Oudghiri, Rouissi, Idrissi, Noushi, H.S.Bennani, maître Berbich et tous ceux des médecins et pharmaciens, Sekkat, Lahlou, Hachad, M’kinsi, qui nous ont aidé au début comme à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la nouvelle Région qui nous ont inclus dans la capitale. Je dis bienvenue au nouveau gouverneur.

    – Quid du Centre de Référence ?

    – Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que les successeurs de madame Zouleikha Nasri nous lisent ! Et qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami, un Sefrioui et un Akhannouch, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !

    – Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à maugréer, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?

    – Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Côté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane ! Le Pr El Houssaine Louardi, lui même sensibilisé par nos lettres, comme son Parti et bien d’autres, avait fait une déclaration en 2011 sur l’ineptie et ‘’ l’iniquité de ces taxes sur les médicaments, qui n’attaquent en dernier lieu, que les malades marocains !’’

    – Et vous, à l’AAMM ?

    – Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà cet autre axe, civique et citoyen et humanitaire, de nos activités…

    – Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?

    – Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ? Et ce budget des hôpitaux de l’état, concernés lui aussi par les taxes ! Autant de pertes, d’amputation par le fisc, de leur pouvoir d’achat, d’équipement, de modernisation ou de restauration!

    – Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.

    – La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes, des contributions plus justes, plus solvables, plus éthiques et équitables, que celles qu’il prélève sur les maladies!

    – Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?

    – Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien ! Cachez ces taxes impudiques qu’on ne saurait voir ! Cachez la vérité au peuple marocain et à ceux qui souffrent, comme à ceux qui voudraient l’aider ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, Lui-même dis-je, a demandé aux Constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.

    – On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !

    – Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne, ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ? C’est une équation honteuse !

    – On ne voyait pas cela comme ça !

    – J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. J’interpelle leur âme de cette AAMM ! Et je prie qu’on l’ouvre au plus vite ce chantier de Roi ! Vite, aidons les malades, leurs sentiments, la citoyenneté, de tous finalement, afin de conforter la demande sociale, qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.

    – Un dernier mot, SVP !

    – J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !

    – Certainement, Docteur !

    -Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités !

    _ En un mot, SVP !

    _ Nous requérons une Réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.

    – C’est un réquisitoire ?

    – Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.

    _ Votre prochaine réunion élective

    _ Elle est prévue au siège de l’AAMM, le 17 février 2016. Nous y invitons toutes les bonnes volontés. Ecrivez-nous pour vous informer et pour y adhérer. Nous vos adresserons des bulletins d’adhésion. Phones: 0537376330, o661252005. Adresse : 112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra. Boîte : aamm25@gmail.com. Site Web : http://myasthenie.forumactif.com
    Dr Idrissi My Ahmed
    Kenitra, le 12 Février 2016
    LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    EPITAPHE AU LION DE MOGADOR,
    ODE A SI TAÏEB SEDDIKI ET CONSORTS.

    Je voudrais offrir au Lion de la scène, le génie qui est parti dormir, sans jamais mourir, ces quelques sentences et ces petits mots.Une élégie, un cantique sans rimes.

    Si les arts, l’écriture et la peinture, ont de toujours des commanditaires, des amateurs de parmi les mécènes, les rois et les hommes de culture, occis par la facilité locale et la bien pensante indigène, le cinéma périclite et le théâtre se meurt ! Notre ignorance, notre pauvreté en la matière, sont de leurs ressorts, comme sur les desks de nos régisseurs. Ils s’y affairent et ahanent et on sent leurs efforts.
    Mais pitié pour les instits marcheurs, les docteurs qui se sont rangés, les malades et les mourants qui restent dehors, malgré l’invasion des mercantis et des marchandeurs. Le socialisme pousse des siens vers l’extrême opposé et l’extérieur.Martyrs de leur évolution contrite, ils gèrent contre soi et les leurs les affaires. Et s’ils cèdent aux impérialismes divers et ce depuis l’été, le pays a besoin, pour ses engagements, de le faire ! Est-ce pour cela, Si Taieb que les saisons nous tournent en ridicule ? Et qu’on arrose et qu’on chauffe en hiver ? Une impasse, une punition, malgré nos prières surérogatoires et de bon cœur ?Certes pas messieurs.

    Le Purgatoire manque d’imagination et d’eau. Non point, on se démène ! On se déchaîne on invente, on crée. Onpulvérise nos raccords ! On a le vent en poupe et le radieux soleil est apprivoisé. Le Maroc avance, en train TGV ou en TNR. Vers la sécheresse, tu ne le vois pas ? Non, l’espoir est de mise et les pluies viendront sauver l’année. Si tout est devenu sec, on ne sort plus, le soir pour voir, quoi que ce soit, depuis longtemps. Les télé nous ont assagis et sédentarisés. On se terre. Question de mode ou de flousses ! Le théâtre est at home ! Plus de théâtre, c’est dépassé ou quoi, a Si le Maâlem? Plus de planches de salut. On manque de pièces nouvelles et on est à la diète, sans Mercie. Et pire, chacun est agrafé enkysté, muet ou bavard, à son phone en solitaire, enchaîné. Dès lors le théâtre, tu peux l’emporter !
    Mais si on cherche de parmi les causes de ces replis, j’en retiens une. On est ivre des pièces dépassées, de vos pièces de théâtres, ressassées ! Devenues comme le vin ancien, des labels d’icônes ? Des étiquettes qu’il faut préserver ! On nous les remplace par des délices qui déchantent, incongrus pour les fêtes. Indigestes,rasoirs, surpassés, des motifs de vomitos et des délits assommants surconsommés.Des délits d’ivresse, as-tu dit Seddiki ?

    Bourrés de bourrages ! De sommeil s’entend, toi qui crinière aux vents, sur le vertex impérial, blanchie, tu irasdécouvrir, ce que cache le sous-sol des planches. Là médusé tu verras, comme augures et pythies, des prophétesses et des déesses. Bonnes à faire jaser sur tes scènes ! Mais qui jouera leurs rôles, sans toi pour les diriger, pardi ? En les instruisant, en les amusant, en nous faisant rire et réfléchir ! Parfois, de plaisirs jouir et taper…des mains. La bande débandée, s’est éclatée ! Kana aboukouma li Saliha. Wa kanateoummoukouma Saliha !

    C’est de toi Taïeb ou de madame Student ces mots ? ‘’J’aime les gemmes et en tant que femme, les camées’’. Ça va mieux, sans le dire. Camées, elles n’ont pas besoin de cadeaux. Elles deviennent utilitaires en silence. Taisez-vous les femmes ! Pas d’insinuations inutiles. On ne va pas l’incinérer. On l’encense, le manitou, on prie sur son âme éternelle et on l’enterre, selon le modus operandi.

    Nous célébrons un mort. Prier sur un homme. Et un millier de gens, de parents et de fans, respectueux, te conduisent là où tu sais. Le cadeau, l’offrande est en elles. Pas de trivialité. Il a été un père admirable, un artiste, un lettré, un homme plein de sens, admirable, aimé et respecté ! Nous ne mentons pas à faire ton élégie.

    Dieu, le Créateur, n’a pas besoin de se rassurer sur nos crédos. Dieu n’a pas besoin de se révéler à nous. Il est en Ses créatures, dédié et dédicacé. A Lui l’âme et le miracle des corps et de la vie. Face à notre intelligence et notre conscience, face à nos sens restreints et rabougris, il y a la vie dont nous ignorons les repères. Et face à nous, de tous les côtés, il y a tout cet univers qu’Il a fait. Un cosmos,sans limites,qui nous défie d’en connaître les origines. Surtout celles du Concepteur, Celui qui les a faits.

    Mais, est-il resté dans ses plafonds, ces portes et ces lits qu’il a façonnés, le menuisier ? Je parle de My Othmane Oudghiri, le maître de Si Taïeb Laalej ! Le scénariste reste-t-il, comme l’auteur sur ses planches et dans les théâtres et les décorsqu’il a montés ou sur lesquels il a agi ?

    Dis-moi si Taïeb Seddiki, toi qui vient de partir dans le Barzakh, tu m’entends de là ? Je ne parle pas du corps, offert à la terre comme l’ultime acte de ta dernière scène. Le clou planté sur la porte de la maison cédée, selon l’anecdote asinienne est un pari. Uncorps cloué, non pas sur une croix de bois, mais sur une porte intergalactique, la Terre.Et puis, si l’homme peut habiter dans les maisons qu’il fabrique, la Déité, Elle, n’y est pas consignée ! Si mon père ou mes ancêtres, sont en moi un peu, comme ces gènes ataviques et irrédentistes, qu’a-t-il l’objet de lié et de physique avec son illustre créateur ? La signature en bas du tableau !Est-elle le tableau ou le corps et l’espace de l’âme, l’habitacle, de celui qui l’a peint ?

    Ou,que reste-t-ilchez certains humains,comme vestigesde leurs ancêtres ? Colons, impérialistes ou tyrans, martyrisant les peuples, opposant les pays et déchirant, ostensiblement et sans voiles,de nos jours mêmes, de prestigieuses nations ? Des bêtesimmondes et c’est péjoratif pour celles-ci, comme qualifiants injurieux et argument ! Des humanoïdes, civilisés ou pas, démocrates ou fascistes, gênants de par leurs tendances abominables et criminelles ? Dites-moi les Taïeb-s, que dis-je là ?
    Nos contemporains méritaient que vous en fassiez, les caricatures charitables ! Des tragédies, à leurs mesures, de pirates, de monstres et de corsaires ! Des comédies pour les maudire, les médire ou les corriger simplement ! Les apocryphes inassouvis, les tyrans aux fausses tendances, religieuses ou démocratiques, fallacieuses et faussaires, les entités bestiales sanguinaires, aux mœurs antédiluviennes fossiles ? De qui tirent-ils les gènes ou pire encore les ficelles et les armements ? Du hasard, le destin de Dieu, (hacha li Allah), de Satan ou des richissimes illuminatis ? Sont-ce les E.T. ? De qui tirent-ils les essences enfin, pour causer aux hommes, tant de guerres et de crimes anti humanitaires ? De là où vous êtes les Taïeb-s, faites-nous en le théâtre, pour les cribler là sur scène et dénoncer ces horribles Machiavels ! Voire de les corriger en rigolant : ‘’castigatridendo mores’’, c’est dépassé comme sentence, je crois !

    Seddiki va se réveiller de son lit et me crier. Tu rêves Docteur ! Ces indélicats sont à jamais incorrigibles. Je te l’affirmerais le jour de la Résurrection et lors du Jugement Dernier.

    Sommes-nous, avec eux en premier, les maudits de nos gènes et de nos héritages ? Enfermes dans la malédiction, fanatique et raciste, de nos égotistes entités? Plus près de nous. Il y a quelques observations. Voire en plus pacifistes messages. Comme ces chromosomes qui logent chez Nour et qui actionnent Adam, mes deux petits ! Je ne pense pas qu’on livre à nos bambins toutes les haines, en héritage ! Mais les médias et les politiques, les programmes scolaires les édifient et les cultivent, s’ils ne les dopent et les formatent, avec extase extrémiste et abus de langage !

    Dieu, donc n’est pas à l’intérieur de Son œuvre. Nous ne sommes pas en son sein ni une partie de sa chair, pour les plus chrétiens d’entre nous. Ce serait alors, une part périssable de Dieu et ça ne saurait être un critère solvable ni honorable de Sa déité ! Dieu ne peut pas être confondu avec la multiplicité de Son œuvre. Aussi belle soit-elle ! Une œuvre qui défie tous les hasards, de par ses calculs, leurs nombres et leurs complexités.

    Dieu ne peut être confondu avec son œuvre qui tombe en jachère, qui périclite et qui meurt. Fussent-elles aussi fantastiques et admirables, ses œuvres ! Je cite en vrac, ses créatures, la vie, ou ces astres,cet univers incommensurable et ces étoiles. Ces galaxies, qui nous déconcertent et nous défient. Puis cet espace-temps incommensurable ! Mais, elles sont Son œuvre, pas Lui ni le chez-lui, même s’il en perce les recoins subatomiques, les plus infimes des corps, des vibrations, des ondes ou les masses colossales les plus éloignées.

    Si Taïeb, ne condamnons pas notre quasi futile virtualité ! Je dirais notre punctiforme instantanéité ! Et ne confondons pas le théâtre, la scène, les décors, avec ceux qui les montent ou celui qui les écrit !

    Les Taïeb-s, qu’en savez-vous maintenant que vous êtes de l’autre côté du jeu et des chants, loin des livres, ivres de jeux de mots et des planches où vous vous manifestiezet où vous festoyiez ! Seddiki, tu aurais dit, toi, manifestoyiez*! Parce que pour toi, il me semble que la vie était une large planète, un théâtre universel, ou les jeux de mots faisaient fureur et donnaient un sens à la joie et la vie. Et, tel un seigneur,dans ou sur son domaine, tu te confondais corps et âme, en bagouts inclassables, en plaisirs inextinguibles et inlassables; avec ton admirable et passionnante vie.
    Tu as bien vécu, vous avez bien vécus, messieurs et longtemps brillé. Mais jamais assez pour toi, Laalej ni toi Seddiki, ni pour nous enfin. Car l’amour et la dignité, Lallala Dignité, sans arrogance, mais avec fierté, le respect et l’admiration, à vous nous liaient. Et, vous deux, certesvous lesaviez !

    Il suffit au lierre d’être vert et de s’attacher là où il peut s’agripper. Tu demeureras aussi vert que brillant. Les bambous se souviennent du Wali qui s’en était moqué de leur verdeur, en recevant, il y a dix ans, leurs odes. Les a-t-il lus, mes chants ? Nos élites quand elles reçoivent des félicitations, nos illustres ministres pour leurs postes, les walis, les conseillers, les chefs de Parti, parlementaires ou simples quidams, que ne prennent-ils le temps poli de répondre aux vœux qu’on leurs et aux compliments qu’on leur fait ! Oui, c’est un plus,la politesse, comme dimension. Une concitoyenneté rassurante, une courtoisie de grande classe. Si elle rassure des fois, ou émeut les épistoliers du dimanche, elle apporte un plus de prestige à ceux qui les signent. Comme Fidali, quand il féconde sa peinture par son sigle ou El Assal, qui émarge ses beaux tableaux !

    Taïeb, qu’avons-nous de mieux ou plus que les bêtes que nous écrasons par inadvertance, ou que nous mangeons goulument ? La supériorité de la race ou du langage ? L’identité des conquistadores du Nord ? Le poids, la taille, l’intelligence, la conscience, la cultureoù tu t’activais, ou une partie de l’esprit de Dieu ? Puisque tous les Nobels comme les richards et les leaders, comme les malfrats et les dealers,et lesdits moins que rien, succomberont tous, sans exception !

    Parallèlement Taïeb !La tortue amputée, comme les oiseaux hôtes de ces arbres, adore de me voir arroser le jardin. Par ces mots, je verse ces vers sur le tien. Elle s’arrête, par pudeur ou de peur, sinon par respect, quand il me vient de la rencontrer. Un moment après, je priais, en pensant à ton âme Seddiki. Comme à mes douleurs et mes peines, à mon fils éloigné et à mes patients malades,aussi. J’ai lancé des vœux de repos, verséstels ces mots que j’avais écrits sur Al Bayane, à la suite de la perte de ton frère, que tu appelais tendrement et par respect, Azizi. Et, enm’adressant à Dieu, pour nous exaucer, voilà que le rare crapaud, que je n’ai jamais vu au jardin, se met à coasser. Je n’ai pas dit croasser, je laisse ça à la noire victime des renards ! Qu’a-t-il dit en m’entendant ? Etait-ce un dialogue impromptu, une chicane ou une prière conjointe ? On n’en sait rien !

    Les troncs bruissent en se frottant les branches. Sans le vent, cet autre ne saurait se gratter au mur de clôture, pour sentir qu’il existe et ainsi chasser les parasites qui lui collent aux feuilles. Par-delà le terrain vague, verdi et fleuri, en ce printemps sec qui défie les gouvernants, mon regard croise un chanteur de cuicuis. Il est attaché, en oblique sur l’une des branches de cet autre bosquet. Et son chant agace le nouveau chien du nouvel avocat, qui ne comprend rien aux litanies ! Faute de le comprendre et de lui répondre dans la langue qu’il sait, l’écho face au Bar-Lev, lui tient compagnie et amplifie sa voix. Mon regard se fixe sur les hauteurs de cette rangée d’immeubles envahissant des voisins qui me cachent le bon Dieu, le fleuve et le port, en perçant les nuées. Tel est mon monologue !

    Les échelles des toitures, ces antennes hideuses, reliefs des années de plomb, commencent à céder leurs hauteurs à ces oreilles perfides qui écoutent lessatellites. Ces émissions culturelles et d’information ou de détente défient le temps ! Au contraire des plus noires et polluantes, ces fumées toxiques et pathogènes, des 5 cheminées de cet Onee de Kénitra. Ou comme ces panneaux publicitaires horribles par endroits, ces pénaux hideux, qui nous défient et polluent l’esthétique de la cité de Lyautey. Et c’est grâce à cette radiotélévision, que j’ai suivi ton enterrement et la soirée qui t’a été dédiée, en hommages, il ya longtemps ! Et puis en cet instant ta pièce, le kaftan d’amour. Salut l’artiste !

    Ces émissions de télévision, envahissantes, fanatiques ou vicieuses, nous apportent des valeurs,parfois douteuses ou intrépides, qui nous sortent de nos cultures poudreuses en nous mettant aux pas, au rythme des pays avancés. Elles stimulent nos productions, c’est un fait ! Des idées déconcertantes qu’on sait mal intégrer, nuisibles qu’elles sont parfois. Car ces perfides services satellitaires, n’est-ce pas, nous déstabilisent en défiant nos gouvernants pacifistes et nos avancées rassurantes.

    A côté des fadaises locales et des berceuses importées, des pubs envahissantes et invétérées, nous assomment. Face aux inerties indigènes et indigentes, la multiplicité des stations défie l’entendement. Les idées interdites, les films obscènes, s’ils libèrent certains dérangent la majorité morale des gens réguliers et des bien-pensants que nous paraissons être. Ou devoir être, entre schizophrènes, on s’est compris ! Et là, je me demande les Taïeb-s, où sont vos successeurs ? Les génies catapultés, ne font que chanter pour nous distraire…De quoi au juste ?

    Commencent alors la chicane des forums injurieux ou complaisants, rehaussant les interdits et jactant sur leurs précipitations. Prévenance ! Cette prophylaxie ressemble à un interdit et devient un excitant. A ce stade ils ne font qu’enticher la masse des interdits, qui gagnent en célébrités et en auras, sans mériter normalement autant. A titres préventifs, bien des vaccins sont en ce moment conspués ! Demain, dans un siècle, le Ministre les interdira.
    Face à ces défis et à ces manques, je me répète. Et, si je prie Dieu pour le repos de vos âmes, je demande à vous les Taïeb-s, Seddiki et Laalej, où sont donc vos successeurs?Ternis ou enterrés ou qu’on ne les ait pas fabriqués ?

    Recevez ce panégyrique, forgé de demandes insistantes aux Responsables,afin d’honorer vos successeurs et pour relever le deal de l’éducation, de l’enseignement et de la culture. La charge qu’ils ont de réveiller la culture dans ce bled, est honorable et primordiale. Elle est à la hauteur de votre génie et au respect indu à ceux des instituteurs et des professeurs qu’il faut encourager et ménager, au lieu de malmener pour un dernier mot ou un vulgaire pactole.

    Je pense que pareilles conclusions et sermon eussent pu être inscrits dans vos testaments ou sur vos pierres tombales, pour une meilleure succession. Une succession qui n’enlèvera rien à votre génie et qui tombe à point nommé, comme une épitaphe !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 07 février 2016

    #207178
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LEILA ALAOUI, UNE ICONE FACE AUX FANATISMES
    MOULAY AHMED IDRISSI·MARDI 19 JANVIER 2016

    Hanane, Mounia et vous autres artistes peintres des clubs de la profession au Maroc
    La peinture a maintenant une nouvelle mission. Celle d’un messager de politique universelle.
    Elle commencera au Maroc. Si vous aimez votre pays et vos pinceaux et plumes. Une exposition de ce beau visage de la défunte, Leila Alaoui, reproduit et fait par vous tous serait une profession de foi existentielle, un militantisme citoyen.
    Elle ne sera pas morte pour rien et on grandira ses apports et son souvenir. Celui de la vie en fait ! Tout un chacun, d’entre vous, peintres et photographes, dans un premier temps, écrivains et poètes, médias et caricaturistes, pourraient mettre en exergue ce symbole, lors d’expositions publiques et de galeries.
    Et cela, afin de dénoncer le fanatisme d’où qu’il provienne !
    Merci de retenir cette idée et suggestion AU MINISTÈRE DE LA CULTURE et d’en faire, une option culturelle nationale, pour militer tous en tant que marocains, face au terrorisme, afin de délivrer un message de paix au monde entier , à travers notre nouvelle icône !

    . Que Dieu l’ait en sa grâce…Amen.
    PS : Et je vais proposer cela à mes petits enfants NOUR et ADAM ( 8ans ) pour pulser leur éveil et leur civisme naissant.

    https://www.facebook.com/notes/moulay-ahmed-idrissi/leila-alaoui-une-icone-face-aux-fanatismes/1553115161675419

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Marche des instits ou grève ? Marche et crève ou marche, réussit et rêve !

    Marche ou grève ? Marche et crève ou marche, réussit et rêve !

    Marche ou grève ? Marche et crève ou marche et rêve ! Ce genre de situations rétrogrades et douloureuses décernent par erreur, une très mauvaise note à la réputation du Maroc et font de la peine à la population, laquelle regarde ses fils blessés dans leurs existentielles sollicitations de l’Etat. Par-dessus tout, cela casse par ricochet notre affaire nationale, celle du Sahara, comme notre droit à la juste considération des peuples nantis et avancés pour les progrès réalisés, contrevents et marais, par notre nation. Ceux de notre pays sous nos rois. Comme ces incidents sabotent cette large ouverture du Maroc devant les investisseurs de tous les pays d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Afrique.

    Dommage, car les libertés en prennent un sale coup. La mal-vie nous guette. Et ça nous dégrade devant nos adversaires et nos pires concurrents. On voudrait réparer ça, cette dérive, cette erreur et ne plus ternir notre image de pays démocratique avancé. Ne serait-ce que par rapport, disais-je, face à nos pairs de la région !

    Hommages aux instituteurs. J’aime bien votre contenu serein et vos retenues par respect indu à l’Etat. Ce malgré les dépassements subis par ces futurs formateurs. J’apprécie la lecture cordiale des limites de chacun dans son magistère au gouvernement. Des déclarations, peinées ou paradoxales, voire contradictoires, agitent l’opinion et les médias.

    Qu’est-ce qu’ils attendent, nos instits, quels sont leurs droits et les limites de l’Etat pour les satisfaire ou pour les convaincre, sans passer par les bastonnades ? Hier ou demain !

    Que comprendre ? Comment devoir demain et comment s’expliquer aujourd’hui, sur le pourquoi et les dépassements, des uns et des autres. Cette gestion, cette réaction névralgique, valable pour d’autres temps ou d’autres régions encore, en état de guerre civile ou de guerres imposées, n’apportent rien de bon pour la tranquillité de notre pays, le Maroc !

    Rien hélas pour nos bons gouvernants. Et c’est heureux qu’ils maintiennent la paix régionale dans notre pays, contre vents et marais. Pourquoi dès lors créer la houle, messieurs, quand SM le Roi, donne pour Sa part, la meilleure image de sympathie, de grandeur et de gentillesse auprès des foules ? Pourquoi vouloir ternir Son aura par des actes incongrus ? Mais ce ne sera jamais fait ni atteint. Vos erreurs ou vos fautes seront nécessairement analysées et réparées. Gare aux galéjades et aux manipulations si des erreurs d’approche ont été faites ou qu’elles continuent de parodier la vérité et de se railler l’opinion des gens. Les caricatures et les facéties, les canulars, il faut laisser ça aux canards et non aux experts de la conduite des gens !

    Le hooliganisme ne doit pas venir des services de sécurité. Il fallait convaincre les instits comme on a su, plus ou moins bien gérer les doctorants ! Il est dommage de ternir l’image des Services de sécurité et de Police, eux qui font tout pour nous protéger des extrémismes divers et pour assurer la paix !

    On doit avoir le souci d’éviter toutes les bavures, pour sauver la quiétude des gens, la justice, les droits, mais surtout nos avancées régionales pacifistes et notre cohésion sociale.

    Cela nous fait et nous cause des soucis politiques, devant les chefs des grandes puissances amies ! Une opinion adverse, que doivent partager des millions de parents d’élèves et d’enseignants.

    Blessés et outrés, ils ont du se mettre de chair et de cœur, à la place de ces stagiaires brimés, rudoyés et malmenés. Ce n’est pas qu’ils aient raison ou tort dans leurs dossiers, ou dans leur manière d’interpeller le gouvernement ! C’est le climat terroriste et fanatique, qui éclate autour de nous, qui a fait que pour les  » gérer » par la Sécu, les policiers ont eu la main lourde ! Cependant, ce n’est pas parce qu’ils s’appellent  » enseignants  » qu’il faut les faire saigner. Pour les convaincre à bien se ranger et à rester muets. N’y-a-t-il pas d’autres manières, moins brutales et plus civilisées ? Des consignes plus apaisées et plus aisées, démocratiquement plus évoluées !

    Avant, il y a des lustres, les pères qui plaçaient leurs gamins à l’école coranique disaient au fqih du quartier  » Inta debahe, wana nasslakhe ! »

    Il y a 15 jours de ça, ma petite fille de près de 8 ans m’en a voulu de l’avoir écartée d’une petite tape, de mon clavier. Nour m’avait rétorqué alors :  » Et les droits des enfants, qu’est-ce que tu en fais ? Tu n’as pas le droit de me frapper !  » Elle vient de me préciser ses mots à l’instant par un slogan scolaire. Un pensum : ‘’ Il ne faut pas me frapper, ça fait partie des droits de l’enfant.’’ C’est entendu ! Et le Parlement des Jeunes, qu’elle est sa position ? Et où sont les déclarations des parlementaires, absentéistes, ou présents, qui cherchent eux aussi à représenter les électeurs. Que pensez-vous que les instits, humiliés et battus, qu’ils enseigneront à leurs ouailles ? Nos enfants !

    C’est à croire que vu de l’optique de la Police, vis-à-vis des foules rangées, avec ou sans autorisation, menaçantes ou pas, que cette police pense un peu, comme moi. « Heya eddire lebsalla we zeâama, we tangour, we yla baâdetiha be chi dréba ! Ma kharejek meâha la cadeau, la tahjira ! »

    Mais là, concédons-nous un fait libérateur. Disons-leur, à toutes les parties en conflit, que Si Driss Basri est mort et qu’il ne faut pas, il ne faut plus le réveiller ! C’est contreproductif, localement, économiquement, financièrement et géopolitiquement ! Et que ses méthodes de gestion, plombées dans les caveaux, ont été depuis, revues à la douce !

    Nostalgies. Je me rappelle que jeune étudiant, après avoir eu mon bac mission, faute de bourse, que j’ai été répétiteur chargé de cours à la Qaraouiyne. Une aubaine, qui m’avait fait perdre des années ! Là, j’avais évité le pire de peu. Celui d’un caillassage mémorable qui venait du cimetière voisin et échappé aux rétorsions des troupes de l’ordre et des goumiers, qui dans leurs poursuites des étudiants, ces ‘’vandales’’ qui demandaient leurs droits, avaient fait des blessés même parmi les jeunes profs. Confusions obligent ! On ne demande pas leurs cartes professionnelles à ceux que l’on frappe pour les rééduquer ou les ranger.

    Devenu résidant à la cité U de l’Agdal après qu’on m’ait inscrit à la fac de médecine. Là un jour, je vous raconte, j’ai subi des déboires qui m’ont marqués à vie. Je revenais des lavabos, théière en main et j’ai refermé ma porte du 112. La première chambre de droite après l’escalier ! Soudain, elle fut brutalement ouverte. Trois policiers y pénétrèrent en trombe. ‘’Allez vite, fais tes bagages’’ ! Je n’ai rien compris. Je me suis exécuté. Mettre tous les papiers, livres, affaires et biens ridicules, sens dessus dessous n’est pas facile ni rapide.

    ‘’ Allez presse-toi. Serbi ‘’ ! Dégage ! Fit l’un d’eux. C’est ce que je fais ! Répondis-je ! Et vlan, une gifle immense et puissante m’a éberlué. Une secousse tellurique qui a gravé ses remous dans mes chromosomes d’étudiant pacifiste ! Je suis ressorti après un instant. La cité s’est vidée. Je portais deux lourdes valises…

    Que faire ? Je me suis adressé à ce qu’il me semblait être un officier. Il était seul, debout stoïquement en face de l’entrée, devant une estafette, stationnée en bas des marches ! Je ne savais quoi faire. Je lui ai dit que je n’ai pas de quoi prendre un taxi pour déguerpir de la cité. Sans me répondre, il dit au chauffeur : ‘’Conduis-le où il veut ’’. Rue du Sénégal, s’il vous plait ! L’officier en faction, c’était Dlimi. M’a-t-on dit, des années après.

    Ça fait 50 ans que cette séquence me marque avec ambivalence. Ma joue en tremble encore de honte et de mépris ! Est-ce que c’est cette main, paternaliste ou maladive, trop hâtive, qui m’a marqué, au point d’activer mon psoriasis et de déclencher ma myasthénie ?

    Lors de ces manifs des instits ou des autres on pense à autrui. J’aurais pu être, moi ou votre fils, avec ces médecins internes de Baddou ou ceux de Louardi, ou de ces spécialistes grugés qui n’ont pas manifesté face à leur gourou de réanimateur, ou encore de parmi ces instituteurs qui ont été malmenés, la semaine dernière. Ceci pour avoir osé se montrer, afin d’exprimer leurs droits. Mal leur en prit de vouloir être des citoyens, libérés, méritants et prometteurs !

    Les anciens militants, devenus des taulards célèbres, parvenus aux affaires depuis, en esprits courageux et avancés qu’ils restent, comprendront mieux cet état et ces pensées. Ils se doivent d’expliquer qu’il faut à nos Cadres policés, de mieux ménager le paysage qu’ils protègent et qu’ils embellissent. Soigner la société de demain en encourageant et en respectant les futurs instituteurs et l’expression citoyenne de leurs opinions comme de leurs droits.

    N’étant pas dans cette ‘’maîtrise lourde des maîtres’’, je ne sais pas, si j’étais responsable, policier, parlementaire ou ministre, comment j’aurais agi, ce face à la menace sécuritaire des nombreux manifestants. Comment réagir à la crise pour en curer les causes et les dégâts collatéraux qui l’ont assombrie ? C‘est ça le devoir urgent des régisseurs, en toute sincérité, pour tranquilliser les esprits.

    Comment gérer la post-crise, dès lors, sans en gêner encore le Palais ? D’éventuels dégâts collatéraux, inhérents aux risques sécuritaires, doivent être mieux instruits ! Ceux du maintien de l’ordre, priment, coûte que coûte et ceux d’apaiser le peuple, en rassurant les citoyens sont hyper-importants.

    Aller et s’assoir à table ou simplement être honnêtes avec les courageux instits. Ces hommes qui façonnent les autres, ceux d’un demain proche et urgent…Ces enseignants respectables que notre tradition illustre quand elle proclame : ‘’ L’instituteur a failli être un prophète ’’! ‘’Kada el mouâlimou ane yakouna rassoula ’’!

    Qu’ils n’oublient pas, nos protecteurs policés, le tribut payé par les tunisiens pour quelques œillets versés au dit Printemps arabe ! Quel printemps ? Quand on sait le chaos des peuples éclatés pour des riens ! Des mots arrogants, des actes belliqueux, des cris mobilisateurs, des critiques ou des soulèvements déclenchés de loin.

    Quel est le résultat fâcheux de ces descentes et autres mauvaises gestions des marches et des attroupements ? Des acteurs meurtriers, instrumentalisés politiquement, impulsés de l’étranger, des fanatiques qui déchirent maintenant l’Orient et qui répandent le sang et les populations, fugitives, vers la mort et la fuite. Eclatés qu’ils sont par centaines de milliers, entre la misère et la haine, s’ils survivent ! Une honte pour toute l’humanité. Que nous apporte-il de les frapper ? Wa laou chouya !

    Les cadres sont au service des administrés et de leur pays. Sa sécurité, sa justice, son avancement et ses progrès. Il faut oublier le principe de l’autorité pour l’autorité. L’autocratie et tyrannie datent comme leurs gens et leurs espèces ! C’est d’un autre âge forclos pour les gens évolués ! C’est depuis des ères que ces pratiques surannées et fossilisées ont été oubliées ! S’expliquer, vaut mieux que de frapper, à première vue.

    Ainsi, faut-il se remettre dare-dare, au travail. ‘’22 heures par jour’’ et plus ! Leur rendre leur estime de soi, à ces instits, visiter leurs blessés alités. S’acquitter à leur donner leurs ‘’ 2 francs’’ avec tous les égards indus. Rendons justice à l’endroit de ces enseignants, sans plaisanter. Eux, dont on sait le besoin et l’utilité pour revoir les cursus et les langues, versatiles ou vestigiales, de notre patchwork d’enseignement. Ce malade schizophrène est de l’avis de tous, dans notre pays polyglotte, dans un piteux état.

    Et je vous dis l’attente des gens et leurs sentiments d’indignation. Eux, qui dans leur ignorance et leurs hésitations, refusent cet état de chose qui stigmatise la démocratie, qui les repousse des urnes et qui éloigne des Partis !

    Il est crucial de créer une ambiance de cohérence entre les Partis politiques et les syndicats. Quels que soient leurs bords, en vue de leur entente, si déterminante pour se lever afin de mieux travailler ce pays, sa démocratie, son développement, et ce dans la sécurité ! Parce qu’une manif nationale, ça invite le tout-venant. Ça instrumentalise et ça fait craindre le pire, la sédition ! SM le Roi n’a pas dû aimer ça !

    Que dis-je quand je parle d’unité dans la paix ? C’est dans la cohésion, la fédération des partis politiques, le remembrement de ces quarante factions, autour des valeurs patriotiques et de SM le Roi, que le pays de renforcera. Ça ne vous rappelle pas l’esprit d’une certaine Marche Verte ?

    SM le Roi, approuvera ! Et cette synergie devra opérer sans sabotages populistes et sans sabordage des parties aux affaires ! Sans dénigrements, ceci est un appel sincère de ma part. Celle d’un citoyen militant.

    Merci alors, d’admettre ma franchise comme un devoir et de comprendre mon amour pour l’ordre dans ma Patrie, en réitérant mon appel pour assumer et assurer les droits et la justice pour tous. Les tranches affaiblies les premières et les cadres impérativement utiles, sans lésiner avec la calculette. Si l’Etat est le premier employeur pour les fonctionnaires, leur casser leur salaire en milieu de parcours, pour des gens déjà inscrits, manque de discernement et de gouvernance. Qu’en disaient en fait les textes et les statuts au moment de leur inscription ? N’y-a-t-il pas un engagement de l’Etat à honorer ses engagements initiaux, sans révisionnisme, envers ces jeunes ? Et ceux des étudiants à respecter les normes ? En tout état de causes, quel est le prix matériel de la paix sociale et de leur contentement à ces apprentis instituteurs ?

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 15 Janvier 2016

    #207175
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    HOMMAGES A MES MAÎTRES ET COURAGE AUX INSTITUTEURS BLESSES

    TITRES DE PRESSE

    Enseignants stagiaires : Le gouvernement fait dans la répression
    Violence contre les enseignants stagiaires : le ministère de l’intérieur justifie à la bastonnade

    MON OPINION

    Voici en primeur ces mots du Dimanche. Un appel non pompeux du 11 janvier. Ce genre de situations rétrogrades et douloureuses collent une très mauvaise réputation au Maroc.

    Cela casse notre affaire nationale, celle du Sahara, notre droit à la juste considération pour les progrès réalisés, ceux de notre pays sous nos rois, comme cette large ouverture du Maroc devant les investisseurs de tous les pays d’Europe, d’Amérique, d’Afrique et d’Asie.

    Dommage, car les libertés en prennent un sale coup. La mal-vie nous guette. Et ça nous dégrade devant nos adversaires et nos concurrents. On voudrait réparer ça, cette dérive, cette erreur et ne plus ternir notre image de pays démocratique avancé. Ne serait-ce que par rapport, disais-je, face à nos pairs de la région !

    J’aime bien votre contenu et serein, malgré les dépassements subis par ces futurs formateurs. J’apprécie aussi votre lecture cordiale des limites de chacun dans son magistère au gouvernement.

    Qu’est-ce qu’ils attendent, nos instits, quels sont leurs droits et les limites de l’Etat pour les satisfaire ou pour les convaincre, sans passer par les bastonnades ?

    Que comprendre ? Comment devoir demain ou d’expliquer aujourd’hui, le pourquoi et les dépassements, des uns et des autres. Cette gestion , cette réaction névralgique, valable pour d’autres temps ou d’autres régions encore, en état de guerre civile ou de guerres imposées, n’apportent rien de bon pour la tranquillité de notre pays, le Maroc!

    Rien hélas pour nos bons gouvernants. Et c’est heureux qu’ils maintiennent la paix régionale dans notre pays, contre vents et marais. Pourquoi alors créer la houle quand SM le Roi, donne pour sa part, la meilleure image de sympathie, de grandeur et de gentillesse auprès des foules ? Pourquoi vouloir ternir son aura par des actes incongrus ? Mais ce ne sera jamais fait. Vos erreurs ou vos fautes seront nécessairement analysées et réparées.

    Le hooliganisme ne doit pas venir des services de sécurité. Il fallait convaincre les instits comme on a su, plus ou moins bien gérer les doctorants ! Il est dommage de ternir l’image des Services de sécurité et de Police, eux qui font tout pour nous protéger des extrémismes divers !

    On doit avoir le soucis d’éviter toutes les bavures, pour sauver la paix , la justice, les droits, mais surtout nos avancées régionales pacifistes et notre cohésion sociale .

    Cela nous fait et nous cause des soucis politiques, devant les chefs des grandes puissances amies ! Une opinion, que doivent partager des millions de parents d’élèves et d’enseignants.

    Blessés et outrés, ils ont du se mettre de chair et de cœur, à la place de ces stagiaires, rudoyés et malmenés. Ce n’est pas qu’ils aient raison ou tort dans leurs dossiers, ou leur manière d’interpeller le gouvernement ! C’est le climat terroriste et fanatique, autour de nous, qui a fait que pour les  » gérer » par la Sécu, les policiers ont eu la main trop lourde ! Or, ce n’est pas parce qu’ils s’appellent  » enseignants  » qu’il faut les faire saigner ! N’y-a-t-il pas d’autres manières, moins brutales et plus cool? Des consignes plus apaisées et plus aisées, démocratiquement évoluées !

    Avant, il y des lustres, les pères qui plaçaient leurs bambins à l’école coranique disaient au fqih du quartier  » Inta debah, we ana nasslakh ! ». Il y a 15 jours, ma petite fille de presque 7 ans m’en a voulu de l’avoir écartée d’une petite tape, de mon clavier. Nour m’avait alors rétorqué :  » Et les droits des enfants, qu’est-ce que tu en fais ? Tu n’as pas le droit de me frapper !  ». Elle vient de me préciser ses mots à l’instant par un slogan scolaire. Un pensum : ‘’ Il ne faut pas me frapper, ça fait partie des droits de l’enfant.’’ C’est entendu !

    C’est à croire que vu de l’optique de la Police, vis-à-vis des foules rangées, avec ou sans autorisation, menaçantes ou pas, que cette police pense un peu, comme moi. « Heyaeddirlebsalla ,wezeâama , wetangour, yelabaêditiha , be chi dréba! »… Mais là, concédons-nous un fait libérateur. Disons-leur que Si Basri est mort et qu’il ne faut pas le réveiller ! C’est contreproductif : localement, économiquement, financièrement et géopolitiquement ! Et que ses méthodes de gestion, plombées dans les caveaux, ont été revues à plus douce, depuis !

    Nostalgies. Je me rappelle jeune étudiant, après eu mon bac mission, j’ai été répétiteur, chargé de cours à la Qaraouiyne. Ce faute de bourse. Je suis devenu résidant à la cité Ude l’Agdal après qu’on m’ait inscrit à la facde médecine. Là un jour j’ai avoir subi des déboiresqui m’ont marqués à vie. Je revenais des lavabos, théière en main et j’ai refermé ma porte du 112.

    Soudain, elle fut brutalement ouverte. Trois policiers y pénètrent en trombe. ‘’Allez vite, fais tes bagages’’ ! Je n’ai rien compris. Je me suis exécuté. Mettre tous les papiers, livres, affaires et biens ridicules, sens dessus dessous n’est pas facile ni rapide.

    ‘’ Allezpresse-toi. Serbi‘’ ! Dit l’un. C’est ce que je fais !Une gifleimmense et puissante ma éberlué. Jeressorsaprès un instant. La cité est vidée. Je portedeux lourdesvalises. Que faire ? Je m’adresse à un officier il me semble. Seul debout en face de l’entrée et devant une estafette ! Je ne sais que faire. Je luis dis que je n’ai pas de quoi prendre un taxi pour déguerpir de la cité. Il dit au chauffeur, sans me répondre. ‘’Conduis-le où il veut’’. Rue du Sénégal, s’il vous plait !
    C’était Dlimi; l’officier en faction, m’a-t-on dit, des années après.

    Ça fait 50 ans que cette séquence me marque. Ma joue en tremble encore de honte et de mépris ! Est-ce, cette main trop hâtive, qui m’a marqué au point d’activer mon psoriasis et de déclencher ma myasthénie ?

    J’aurais pu être, moi ou votre fils, parmi ces médecins internes de Baddou ou ceux de Louardi, ces spécialistes grugés qui n’ont pas manifesté, ou ces instituteurs qui ont été malmenés,la semaine dernière, pour avoir osé se montrer afin d’exprimer leurs droits. Mal leur en prit de vouloir être des citoyens libérés. Les anciens taulards, aux affaires depuis, en esprits courageux et avancésqu’ils restent, comprendront mieux. Ils se doivent d’expliquer qu’il faut à nos Cadres policés, mieux ménager le paysage qu’ils protègent et embellissent.

    N’étant pas dans cette ‘’maîtrise lourde des maîtres’’, je ne sais, si j’étais responsable, policier, parlementaire ou ministre, comment j’aurais agi, ce face à la menace sécuritaire des nombreux manifestants. Comment réagir à la crise pour en curer les causes et les dégâts collatéraux qui l’ont assombrie ? C‘est le devoir urgent des régisseurs, en toute sincérité.

    Comment gérer la post-crise, dès lors, sans en gêner encore le Palais ? D’éventuels dégâts collatéraux, inhérents aux risques sécuritaires doivent être mieux instruits ! Ceux du maintien de l’ordre, coûte que coûte et ceux d’apaiser le peuple, en rassurant les citoyens.

    Aller à table ou simplement être honnêtes avec les courageux instits. Ces hommes qui façonnent les autres ! Ces enseignants respectables dont notre tradition professe : ‘’ L’instituteur a failli être un prophète ’’!

    Qu’ils n’oublient pas nos protecteurs policés le tribut payé par les tunisiens pour quelques œillets versés au dit Printemps arabe !
    Quel printemps ? Quand on sait le chaos des peuples éclatés pour des riens ! Des mots arrogants, des actes belliqueux, des cris mobilisateurs, des critiques ou des soulèvements déclenchés de loin.

    Des acteurs meurtriers, instrumentalisés politiquement, impulsés de l’étranger, qui déchirent maintenant l’Orient et qui répandent le sang et les populations fugitives, vers la mort et la fuite, éclatés entre la misère et la haine, s’ils survivent ! La honte de toute l’humanité.

    Il faut se remettre dare-dare, ‘’au travail, 22 heures par jour’’ ! Leur rendre leur estime de soi, visiter les blessés alités. S’acquitter de leur donner leurs ‘’ 2 francs’’ avec tous les égards indus. Rendre justice à l’endroit de ces enseignants, sans plaisanter, dont on sait le besoin pour revoir les cursus et les langues, versatiles ou vestigiales, de notre patchwork d’enseignement.

    Bonne lectures et merci d’excuser ma franchise et mon amour pour l’ordre, les droits et la justice, dans ma patrie.

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 10 Janvier 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,
    UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX, OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL,
    SIS AU MAROC.

    A MONSIEUR LE CONSEILLER DE SM ,

    Une idée pareille, communiquée à- l’Académie à notre doyen le Professeur Berbich, il y a plus de 22 ans, mérite bien de nos jours quelques courageuses et proactives décisions.
    Ce projet va dans le sens bien compris de notre ouverture et de nos appels à la paix dans le monde. Ce sont des convictions, qui enseignées par nos illustres rois, se sont cristallisées dans nos concepts cultuels civilisateurs.
    Cette compréhension humaine semble paradoxale, déplacée à l’heure actuelle, au vu des dérives très graves que traverse notre humanité mortifiée.
    Seulement, ce projet, ce défi de paix des cultes, représente bien la volonté du Maroc, quelles que soient les turpitudes. C’est me semble-t-il celle éminente de la sagesse de nos Rois et de leur philosophie activement impliquée dans le chemin du respect de l’autre de ses libertés, disons de la tolérance.
    Ces bases identitaires assurent et rassurent de la solidité de nos convictions. Rien ne nous empêche alors de briller dans le monde, grâce à la culture musulmane, bien comprise et toujours évoluée. Personnel
    Dès lors ouvrez, participez à ce chantier Excellence. Vous en aurez demain le mérite devant Allah, SM le Roi et les hommes.
    Merci de votre bonne écoute, Monsieur.
    Dr Idrissi My Ahmed

    Kénitra, le 07 Janvier 2016

    COPIE D’UN TEXTE D’ARCHIVE ET FIDELE REPRODUCTION
    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,

    UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL
    A PARTIR DU MAROC.

    « La guerre, par définition, est inhumaine. La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. » Kafka

    L’amour de nos Rois et de notre Peuple pour la paix n’a d’égal que celui de la haute culture que font les marocains de la Tolérance. Que ce soit dans Sa défense fidèle de la Palestine depuis le début de son drame, que d’Al Qods Echarif, dont il est l’un des flambeaux les plus brillant et l’un des conseillers les mieux écoutés. Ce qui nous honore tous.
    L’amour de S.M. pour la paix et sa philosophie du dialogue, empruntes de pragmatisme, sa grande culture et son sens aigu de la coopération Nord-Sud, sont la base de la politique que mène le Royaume. SM a rendu notre pays grand devant les nations. Prestige acquis grâce aux efforts personnels et particuliers que mène notre Souverain bien aimé, que Dieu le protège ! Cette ouverture, cette intelligence de l’évolution que connaît le monde conforte L’esprit du Maroc qui s’est ouvert inéluctablement au libre-échange.

    Cette lumineuse clarté a permis au Maroc pacifiste d’acquérir un statut de fierté et de respect, que son seul poids spécifique ou ses richesses ne lui auraient pas donné. Dans cette la démonstration qui va suivre et que je vous souhaite non fastidieuse, j’avertis que je nulle animosité envers les Juifs, parmi lesquels je compte de véritables amis. Je ne montrerai nulle animosité, mais j’userais d’un verbe franc, pensant avec bonheur être libre de le faire. Par ailleurs, je reste fier d’une francophonie héritée, que l’on a comparée à un tribut de l’ère coloniale, mais que je qualifie de trophée d’une bataille culturelle, gagnée par la Civilisation ! Ce sont les racines les plus vivaces qui remportent la gloire pour fleurir les troncs les plus puissants. Et pour faire face à la haine, à la peur, et aux sombres et sanglantes rancœurs !

    La culture arabe et la langue islamique, et vice versa, sont stimulées et se dépassent grâce à la greffe et au ferment qu’une juste jalousie lance dans la concurrence des langues coloniales pour s’épanouir sur de plus larges horizons. Non dénuées de complexes, ces sphères aux interférences engrenées, se trouvent aujourd’hui confrontées, elles ne le font pas sans fractures. Le revers de la médaille est qu’une vindicte non bue, exaspérée par la culture des différences raciales, colporte encore la haine des croisades aux générations actuelles. Quinze siècles après le siège des lieux sacrés ! Aujourd’hui encore, cette néfaste animosité, au départ religieuse, corrompt les relations commerciales, inhibe les échanges culturels et restreint la saine circulation des hommes bien au-delà des frontières des différences. Dans le raisonnement qui va suivre, je ne soulèverai donc pas le pan pluri chrétien. Car il me semble acquis.

    Un travail d’académiciens militants du culturel

    Du simple fait que la session des académies et parlements se seraient depuis des années penchées sur Al Qods tout particulièrement. Si, pour éviter des longueurs, et à priori j’exclus le tiers des participants, C’est que je pense que les responsables du Vatican, fervents adeptes du dialogue entre les religions, parce qu’ils l’empruntent souvent, seront vite intéressés par cette idée d’un Temple des Religions et d’une cité d’études théologiques

    Mon très cher maître, permettez-moi de commencer cette lettre par un avertissement préliminaire. Je ne parle pas des Juifs ! Lesquels, pris en dehors des complexes communs à nous tous, sont un à un et à l’intérieur des vielles communautés, des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Que de Nobels, de professeurs que de médecins et d’artistes ont enrichi l’humanité à travers et illustré leur nation.

    Je parle du racisme, quelle que soient sa couleur et son discours politique ! Le thème des discussions de cette session sur Al-Qods, retenu pour ce semestre par votre admirable collège, se voit rehaussé dans son impact par la présence politique des parlementaires islamiques.

    La réflexion des académiciens donne le pas au dialogue politique pour continuer à s’activer et à œuvrer avec sagesse afin de recouvrer les biens et les droits sacrés du monde arabo islamique. Cette disponibilité pacifiste, de lutter avec sérénité et constance, contre un adversaire des plus retors est à saluer comme l’unique recours, enfin compris. La force de la paix, armée du seul droit historique, devrait convaincre à la longue l’adversaire manœuvrier et belliciste, ainsi que ses puissants et inconditionnels partisans. Le monde abusé par les multiples tergiversations, et leurré par les sempiternels cris de souffrance, ne doit pas occulter et obvier les souffrances faites à tous les peuples, esclavagisés*, colonisés et asservis, avant et après la crise du pétrole. Les retards accusés par les pays arabo-islamiques, confinés dans la gestion de cette affaire d’honneur sacralisé, sont dus expressément à cette guerre larvée qui leur est faite. Finalement, nous payons tous, les décours du racisme ethno religieux, fossile, mais résurgent, réduit à une haine simple de la civilisation passée sur le vu d’artificiels accoutrements pas plus ridicules que ceux qui font prospérer la mode. Le monde devient Un, avec des ouvertures pour les uns et des fosses communes pour les autres.

    Un énième état américain au moyen orient

    n Nous avons affaire donc, comme l’on se plait à galvauder, comme à un énième état des U.S. qui ne diffère en rien des autres, que par le port d’une branche de plus sur son étoile. Il n’y a aucune honte à cela ! Libre à lui de le faire sans parcimonie ! Mais, face à la mainmise de ce fascisme international monolithique , tel qu’il s’est développé pour son unique profit et celui de l’hégémonie suprême sioniste dans bien des secteurs, face au capital et aux médias , dont ses ressortissants disposent avec une incroyable intelligence, face aux puissances qui l’arment avec démesure, Israël s’exacerbe. Elle persiste dans l’entêtement et redouble d’extrémisme politique. Un accoutrement colonialiste, fasciste, raciste qui n’a rien d’une religion ! C’est là le tort ! Israël dépasse dans la démesure le monstre qui l’a fait souffrir. C’est vrai ! Israël affiche, comme une obligation pour tous, le respect de sa religiosité péremptoire et sur-politisée. Israël vit et se développe comme une puissance coloniale sous-traitante d’un impérialisme, dont la superbe ne cache plus son véritable nom ! C’est là le tort encore ! Et c’est un détournement de la religion. C’est un affairisme militariste, anti humanitaire, sous les oripeaux commerciaux, financiers, fallacieusement civilisés ou démocratiques, qui crache avec violence la haine de l’autre à vouloir son ethnocide ! Cet état de fait mondialement rebelle est désavoué. Il sème la vindicte et suscite la révolte. A travers le monde compréhensif, plus que bienséant et quasi désabusé, cet état d’hystérie fomente la résistance et provoque la rébellion. Alors que nous voulons la paix au moyen orient et dans les pays islamiques.

    Cette situation, quasi impérialiste de surhommes, dotés de la force des grandes puissances et de la sainteté d’ethnie divine, teinté de religiosité est ubuesque et anachronique. Nous le déplorons.

    Dans un monde malade, le terrorisme des états fricote avec celui des gangs et des guerres sécessionnistes dont les soulèvements sont commandités de l’extérieur. Face aux retards des uns et à leur morosité la morgue des progrès incommensurables des autres s’affiche comme un frein à leur idéal de paix et de développement. Le monde, qu’il est devenu banal de comparer à une jungle, perd ses valeurs et ses repères. L’homme marqué par l’individualisme et par la corruption de ses mœurs est confronté à un monde frappé par le doute, le manque de principes, d’éthique et l’absence de credo. Pourtant, la fausseté religieuse d’une morale perverse, se lit dans les visions pseudo-prophétiques des extrémistes sionistes et dans les bavures terroristes des orthodoxes.

    Si ces visées se révèlent à la réflexion comme d’éhontées manipulations, toutes les sphères du monde développé, ne les ont pas perçues comme ce qu’elles sont en fait, de sordides supercheries ! Bien des intellectuels de par le monde et combien de bonnes volontés, attachés pourtant à l’idéal d’équité et à la modernité, ne perçoivent pas à leur juste dimension ces leurres exécrables. Dès lors, leur analyse permet de leur montrer et démontrer les limites suspectes. Les thèses israéliennes, saugrenues et entachée de xénophobie génésique, se révèlent être comme des mythes fallacieux, appartenant à un autre âge qu’on voudrait avec eux oublier. Pourtant ces thèses hypocrites dévoilent leur attardement et ne doivent engager que leurs promoteurs.

    Dialogue cultuel, sans chauvinisme

    Aussi, sans haine aucune, sans faire montre de révisionnisme, sans renier les souffrances injustifiées des juifs, dans certains pays autres que les nôtres, il faut enseigner et faire connaître l’histoire de nos rivaux pour les comprendre s’il le faut, ou, les dénoncer quand il le faut. Scientifiquement toujours, diplomatiquement, pacifiquement et sans dénigrement aucun !

    Leur histoire doit être clarifiée pour servir de base au jugement de leurs parrains, souvent abusés. Le but est de rétablir la vérité et de collaborer dans la paix et l’équité. Cependant, Ça ne sert à rien de faire la guerre, si on ne peut pas crier la vérité Ignorer ses adversaires n’instruit pas non plus sur les méthodes à prendre pour les confondre ! Il faut les faire faire mieux connaître au monde, pour séparer les fables et les légendes colportées à leur avantage de la simple justice et du droit à la vérité. Faire découvrir les supercheries et stopper les allégations. Mais s’ils sont instrumentalisés, diriez-vous, et qu’ils le savent ! On peut alors dès qu’on se pose cette question, admettre avec un donc, que les maîtres du monde connaissent la réalité.

    Il ne reste que la voix de la paix, têtue et émancipée. Gandhi n’aurait pas dit mieux.

    Des lors, rien ne servirait de faire la quête, à l’échelle internationale, pour construire, au Maroc-terre-de-paix-et-de-dialogue, ce Temple des Religions Monothéistes, dont l’idée serait combattue sans pitié, parce que émanant d’un pays, encore à la recherche de lui-même inclus dans une zone sous-développée. Or, c’est le contraire qu’il faut soutenir. Chez-nous, c’est tout indiqué de créer un Organe de paix, étant nous-mêmes menacés par des intégrismes multiples dont on représente le rempart. Cette vérité est à enseigner avec clarté et intelligence aux électeurs de nos détracteurs, dans leurs différents pays ! Bien sûr qu’il s’agit là d’un travail de longue haleine, sur plusieurs générations. Une tâche exaltante pour l’Isesco et l’Onu qui devront disposer d’énormes moyens. Une tâche nouvelle pour tous les organes de nos diverses diplomaties arabo-islamiques. Tous sont victimes du préjugé millénaire qu’ils doivent combattre par le verbe, la science et les médias.

    L’université théologique, œcuménique de toutes les religions

    Dans cette Université des Religions, le but ne sera pas la critique stérile des dogmes, mais leur étude, indépendante, respectueuse, côte à côte ! Ça se fait hélas sans grandes cultures ni hautes structures. L’idéal serait de préparer de nouvelles générations de penseurs pour la cité-Terre, globalisée. Lesquels, et c’est leur finalité, devront chasser et dénoncer le racisme cultuel et les privilèges politiques dont il se nourrit ! Ces études, assurées par les pays émetteurs qui y auront compris la mission et collaboré, se feront dans l’intelligence et la bonne concorde. Les dogmes en eux-mêmes sont à respecter comme les credo qui les soutiennent. Sans toutefois oublier de les apurer des archaïsmes de leurs traditions, manipulées ou alourdies, depuis des milliers d’années, qui méritent d’être revisitées par les scientifiques modernes. Le voudraient-ils ? Faire leur autocritique de leur religion et de ses privilèges ? De leur pouvoir ! Le voudraient-ils L’oseraient-ils ?
    Seulement du fait qu’ils s’entêtent, avec racisme à se croire pour certains, le centre du monde, ou les membres de la Nation Elue de Dieu….la peine en serait lente, voire inutile de fait, diriez-vous ! Qui, détenteur d’un pouvoir, aussi usurpé et faussaire, soit-il, voudrait le mettre en balance ?
    Inclusion fantaisiste ou inoculation de la déité, elle-même, dans un fonds de commerce tout à fait séculier. Une forme suprême d’apostasie et de prévarication sur le dos du Seigneur ! Diriez-vous encore !

    Mais notre but est de les comprendre

    Et de leur demander d’enseigner chez-nous, librement, leur religion pour aller la pratiquer chez eux. Quelle que soit la religion…La médiatisation, le Temple Œcuménique, sont les seules voix, la juste façon de combattre les errements et de dénoncer les supercheries des colportages qui forcent la pitié de nobles donateurs. Souffrances historiques et victimisations vraies, mais qui font toujours chanter les coupables et les anciens éradicateurs. Ces aides abondantes et incalculables renforcent Israël dans son entêtement. Va pour Israël mais non pour le sionisme ! L’idéologie politique qui a fait le rapt de la tribu, pris possession de son historicité de ses souffrances marchandisées et de son credo détourné.
    A contrario, elles ouvrent la voie à l’injustice permettant de se venger d’un passé ! Sauf que les musulmans sont, strictement et historiquement, innocents ! Le prophète Sidna Mohammed, paix sur lui, préconisait de respecter le gens du Livre !
    Si l’insurrection des jeteurs de pierre est insuffisante pour exorciser le grand-démon qui possède la région, et la veut seul, dominer. La seule arme, l’ultime lutte est dès lors informative et culturelle. Oui je parle de luttes culturelles. Où le culte, au lieu d’être l’objet de discordes, servirait de but au dialogue et de lien à l’amitié. On ne devrait plus dire, les visées sionistes ou les visions du grand Israël, mais la mainmise expansive, patente, coloniale, antihistorique et anachronique sur Israël!

    Cette politique faussaire, aux prétextes activistes et fanatiques certains, est criarde de religiosité. Cette supercherie doit être vilipendée avec rigueur et défendue à travers toutes les scènes du monde, à toutes les occasions. Une véritable ‘’campagne culturelle’’ pourrait ou devrait être menée non seulement par le Comité Al Qods, mais, pacifiquement par tous les pays islamiques, et chrétiens. Nous les prenons à témoins ! Ce déni de justice, ce vol territorial, cet empoisonnement constant de la vie et de la région, cette occupation armée, ostentatoire est hargneuse et belliciste du fait qu’elle met la région et le monde en situation constante de guerre. Ces vues dangereuses et étriquées, doivent être exhibées à la face du monde pour être dénoncées comme des mensonges historiques.

    Le Dieu d’Israël n’est pas un liquidateur des autres sémites !

    Le dieu d’Israël se devant d’être unique, est le même que celui des autres religions. Et avec les temps qui courent, rares sont les courants de pensées polythéistes. C’est déjà trop bien de trouver des gens qui croient en un seul dieu ! De ce fait Israël n’a aucun mérite, aucune vertu à vouloir paraître comme le peuple élu.

    Fantasme populiste, cultivé pendant des millénaires, qui n’est somme toutes qu’un mythe. Un concept fédérateur et libérateur, certes ! Devenu racisme, cette exacerbation du tribalisme sioniste, est un anachronisme. Il provoque la résurgence des guerres de religions. Et l’on sait que les marchands de canons en raffolent. Israël, tribu des juges et des religieux, est devenu une principauté de prédateurs. De plus, Israël possédée, se veut être ou demeurer cette (maxi) tribu réfractaire à toute ouverture de sa propre religion sur les autres humains. Même convaincu par la religion judéo hébraïque, vous ne pourriez jamais devenir l’un des leurs, ni un adepte de leur religion ! C’est la seule religion qui n’a pas de budget de propagande*. Mais ça les regarde !

    Le judaïsme s’est développé comme si la religion musulmane ne devait comporter que des arabes sémitiquement* purs ou que le christianisme ne devait être que blanc, réservé aux seuls autochtones de Judée. Les autres, inaptes génésiques, ne peuvent être candidats au judaïsme. Les trans-religieux, les éventuels néophytes demeurent persona non grata.

    C’est dire le poids de certaines traditions et la force du vase clos dans l’apparition des tares rigoristes ! Le seul credo qui n’ait pas besoin de messianisme pour se répandre. Mais qui demeure redevable des siens pour perfectionner une tradition de doute voire d’animosité envers les étrangers afin de garantir la pureté raciale et les préjugés historiques. Et ce malgré le mal et les souffrances horribles subies lors de cette horreur unique, la Shoah !
    S’il le fallait le démontrer encore, je viens de soutenir, que le sionisme a fait de la pauvre Israël est une tribu raciste, nonobstant ses allégations. Je ne parle pas des juifs ! Lesquels pris un à un, sont des plus courtois et des plus intelligents que l’on puisse connaître. Je les admire je les défie !

    Ceci, paradoxalement, va à l’encontre d’une mondialisation,

    Juste et égalitaire dont l’immense capital juif est et sera le premier bénéficiaire. Israël, qui signifie étymologiquement la famille de Dieu, se targue d’être littéralement la tribu préférée de Dieu. Alors qu’elle aime les autres humains ! Sans préjugés ! Sans les amoindrir ni les terrasser, ou comme esclaves les ruiner, les effacer ou les posséder !
    Le Dieu Yahvé d’Israël aurait créé des sous races de sous-hommes, pour remplir le monde, et ce afin qu’elles soient asservies par la Sienne ! Isra Ael. Ousrat Ael ou Ousrat El Ilah ! Justice divine ! Entendu ainsi, cela émet des doutes réels et spécifiques sur son unicité à ce bon Dieu ! Tel qu’il est traité à la sauce haïssable des traditions orthodoxes et extrémistes israélotes* !

    Cependant le Dieu Chrétien, est par exemple, on ne peut plus ouvert. A voir comment les africains ont accueilli et adhéré aux préceptes chrétiens, et, comment avec certains américains et asiatiques, ils représentent le plus grand apport de fidèles à cette belle religion ! Amour, quand tu nous tiens ! La race supérieure, la nation d’essence divine, s’est américanisée et européanisée pour se fondre dans la société, comme poisson dans l’eau. Tant mieux pour elle ! Mais elle vit avec arrogance des reliques de ses mythes fondateurs en contraignant les autres. Voir les thèses opportunes et permissives du grand penseur Maïmonide, qui permirent aux plus riches bourgeois ibéro hébraïques, de ne pas être extradés de l’Andalousie catholique, et sans renier au fond d’eux-mêmes, la religion de Yahvé, de porter l’étiquette religieuse qui sauvait leur peau !

    Tandis qu’alors, les plus démunis, auront étés largués sur les côtes hospitalières du Maroc ! Cette erreur de l’Espagne est le plus beau compliment fait au Maroc. Un cadeau andalou aux mauresques ! Le Maroc musulman y aura gagné en maturité pendant que les autres s’enfermaient en Europe dans la xénophobie. Et, la vie sauve comme la prospérité des Juifs, nouveaux venus, furent assurée, dans ce vieux Maroc, dont on peut être fier de son ouverture!

    Les Juifs, quelles que soient leurs nationalités, doubles ou multiples, qu’ils empruntent, pour commercer et voter à travers le monde, vivent de traditions cultuelles qui se centralisent autour d’un leurre qualifié, colporté à travers les âges. Celui du Dieu commun qui se serait fait le Leur. Seuls ! Vengeur et protecteur, pour assurer leur suprématie sur les autres tribus qui peuplaient la terre. Le peuple d’Israël est victime d’un mythe fédérateur celui du surhomme. Ils l’auront partagé avec Hitler, à leurs dépens, hélas ! Et c’est dommage, car si Israël, victime certaine, a investi la Palestine, c’est surtout à Hitler, indirectement, qu’ils doivent cette compensation posthume. Les Palestiniens continuent quant à eux d’être les victimes de l’hitlérisme ! Victimes propitiatoires ! Cette vieille xénophobie, ce sectarisme ségrégatif, doit être dénoncé sur le plan culturel : Le comportement d’Israël en Palestine, est le cousin germain du nazisme ! Crime contre l’humanité qui aura été le seul mouvement historique à avoir causé le plus horrible des nettoyages ethniques en s’appuyant, là aussi, sur des foutaises ethniques!

    Alors venez, parlons de droits, d’éthique et de paix !

    Oublions ensemble, les passifs des passés clos et décomposés ! La Terre ne peut rester l’otage guerrier des crédos assassins, instrumentalisés par les sphères du pouvoir, qui exploitent Le Dieu. Lourd héritage que sont les traditions ! Israël n’en sortirait qu’agrandi et allégé, s’il arrivait à oublier les horreurs de son passé et dépasser celles du vingtième siècle, qu’il n’est pourtant pas le seul à comptabiliser !

    En tant que musulmans, pensant que Dieu n’est ni mort ni qu’il ait pu être tué, ( ce qui fait la force de notre monothéisme ), nous n’imputerons pas à Israël, l’actuel colon de Palestine, d’avoir été un déicide sur la personne de Jésus, le Dieu Christ des chrétiens.
    Cette querelle n’est pas la nôtre comme elle n’a plus cours, depuis ! Alors oublions nous aussi, leurs querelles. Chrétiens et Juifs, quelle que soit la part des uns et des autres dans les pogroms et autres terreurs subies par les minorités juives, sont devenus des amis, qu’il est impensable de séparer mais d’acclamer pour ce dépassement.

    Très cher Maître, Nous croyions, par un souverain esprit de syncrétisme, aux missions prophétiques de leurs différents messagers. Malgré leur animosité soutenue par la forte duplicité de leurs puissants souteneurs, par-delà la culture excipée de tout prosélytisme, j’ai imaginé, que la sagesse devrait dépasser la diatribe et les guerres. Pour contribuer au dialogue des religions j’ai souhaité le choix du cadre au Maroc pour placer et édifier une cité culturelle théologique. Bien sûr, le dialogue garde à sa base les credo, mais par-delà les miracles et les croyances. Le dialogue est d’abord bienséance avant d’être raison. Sans se départir de franchise ! Sans haine pour autrui ni pour ses différences ! Nos critiques n’échappent à personne. Le franc parler de ma lettre n’est pas preuve de manquement à la courtoisie ni à la diplomatie, mais il est preuve de tolérance respectueuse et libérée.

    Dévoyé de son premier but, si le Sionisme, fait mal à Israël, il me fait mal aussi ! Dirait chaque homme de la terre, épris de paix.

    Université des religions

    L’Université des religions, c’est un outil, un moyen, un lieu universel du dialogue des civilisations. Tout le projet est politique et se veut concilier les gens par le dialogue étant entendu, qu’il s’agit de créer une faculté théologique sur un même site. J’ai proposé le Gharb, quelque part dans la forêt de Maamora, entre Salé et Kenitra, non loin des universités et des sites culturels de la capitale.

    A moins que ce ne soit à Fès, là où le milieu historico-religieux dicte son droit de préhension ! L’idée princeps a été de créer un temple des trois religions. Dans le même élan, on peut y placer logiquement toutes les autres ! Avec une salle de cérémonie commune et centrale. Des conférences, groupant tous les séminaristes y seront célébrées périodiquement, comme centre d’appel à l’entente et à la paix. Le projet ne s’arrête pas là. Il sera le fruit d’une collaboration internationale. Chaque religion aurait sa faculté, son internat, ses bibliothèques, ses terrains de plaisance, etc. ! Des groupes de réflexion communs devront être provoqués. Des échanges seront programmés à l’intérieur du campus. L’été, le centre international s’ouvrirait par ses séminaires à l’extérieur et sur le tourisme culturo-cultuel. Les gens y viendraient de toutes les parties du monde, quelles que soient leurs religions pour se ressourcer.

    Pour le construire notre pays donnera le terrain et l’idée,

    Etant promoteur de ce qui sera un élément, un organe de paix, une force de compréhension entre les bonnes consciences. Une contribution devra être proposée à l’ensemble des pays concernés, conscients du nécessaire dépassement des visions étriquées. Quelles que soient les principes religieux qui les sous-tendent et les idiosyncrasies politiques. Sans s’écarter pourtant du libre choix et de la capacité même pour des religieux de donner leurs opinions même en matière de politique ! C’est dire que l’affection pour une politique ne stérilise pas du sens religieux et vice versa. Et c’est justement pour cela qu’on confrontera les étudiants lors de leur formation, sans stériliser en eux les paramètres politiques, politiques afin de laisser la courtoisie dominer en eux les principes les plus sacrés.

    Et c’est là qu’on innovera. Les étudiants, ayant faits leurs classes dans la tolérance et dans un cadre de collaboration internationale, seront plus à même de délivrer des avis tempérés et tolérants à leurs ouailles. Ce qu’on recherchera à développer, a priori, en les formant. Ceci bien sûr, sans volonté de dénaturer les religions enseignées par un œcuménisme stérilisateur. Des confusions de ce type pourraient faire écarter ces cadres, devenus suspects pour leurs propres ouailles. On les incriminera d’intelligence avec les adversaires pour les exclure des coulisses du pouvoir ou du clergé. Là où l’on voudrait qu’ils agissent pour faire évoluer l’homme du troisième millénaire.

    Le but premier est de faire penser et faire agir pour le bien de l’humanité. Voici donc le propos que je vous demanderais, mon très cher maître de souffler à qui de droit, SM le Roi. Avec le doigté d’un bon clinicien afin de continuer comme vous faites de servir la quête de la paix, de la justice et de la tolérance. Éclectique mission dont vous a honoré Sa Majesté, que Dieu le garde.

    Avec mes sentiments soutenus d’admiration cher Maître, pour votre personne et de respect immense à nos chefs et Souverain.
    TIRE DES ARCHIVES 82-84 DU DR IDRISSI MY AHMED

    POST SCRIPTUM

    Avec ma reconnaissance, très chers lecteurs, députés, ministres, décideurs et maîtres, de tout ce que vous continuez à faire de prestigieux pour la médecine, le droit, l’économie, la presse ou les autres secteurs, comme pour le prestige ajouté des nôtres à notre pays et à sa culture, ouverte sur le monde et le civisme universel, stimulé en cela par l’aura resplendissante de notre grand Roi et de son Sémillant héritier Sidi Mohammed VI, emblème du renouveau.

    POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES RELIGIONS,

    UN TEMPLE DE CULTURE ET DE PAIX
    OUVERT SUR LE MONDE CULTUEL
    A PARTIR DU MAROC.

    « La guerre, par définition, est inhumaine. »
    « La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d’être exprimée. »

    Kafka

    Merci de votre lecture, de votre compréhension et de votre adhésion.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DR IDRISSI MY AHMED
    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    INTRODUCTION
    LETTRE AUX CONGRESSISTES DES ASSISES DU MÉDICAMENT :
    OTEZ CES TAXES INIQUES POUR MIEUX SOIGNER !


    Ce serait un incommensurable déni de justice que de laisser appliquer les taxes de Douane et de TVA sur les médicaments, sans réagir ni donner votre avis, sur cette question prégnante qui intéresse au plus haut point votre santé, que dis-je, celle de votre vie !
    Merci à vous mesdames, messieurs et chers professeurs, de votre vigilance et de votre implication civique, pour la défense des malades, femmes, jeunes et vieux , démunis ou pas, de leurs droits moraux à ne pas être exploités par un fisc humainement aveugle et étroit. Une machinerie sans âme, qui fait de l’ombre aux actions humanitaires et décisionnelles de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le protège, lui et sa santé, pour le bien de tous les Marocains.
    Une petite mise au point de votre part, serait utile, pour expliquer aux citoyens malades et aux erratiques exécutants les droits élémentaires des malades à ne pas être exploités durant leurs maladies pour sur leurs états de maladies. Ces dénis de justice et exactions fiscales iniques, sont opérées sur leurs têtes et à leurs dépens.
    Voici le texte à exploiter lors de votre congrès, ‘’les Assises du Médicaments’’ organisées le 12 décembre 2015, par notre admirable professeur et ministre de la santé Si Lhoussaine Louardi. Bonne lecture et merci de ce que vous pouvez en faire, mesdames et messieurs les congressistes, lors de votre rencontre et autour de vous, par la suite afin de sensibiliser, les Marocains, corps et âmes, les ministres, les conseillers et leurs consciences ! Merci à vous pour tout acte militant, juste et sincère.

    Bien à vous ! Dr Idrissi Ahmed


    « DE LA REFORME DES TAXES SUR LES MALADIES, REQUISITOIRE AUX GRANDS DECIDEURS »

    « SUPPRIMEZ CES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES ! »

    Défiscaliser le parcours diagnostic des malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, sur le circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares, voilà un deal pour de vrais leaders. Messieurs Dames les Conseillers de SM, les Ministres et les Parlementaires, ouvrez-nous votre cœur, ouvrez votre esprit à ce qui est juste, crédible et humanitaire. Agissez en faveur des Marocains ! Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre bonne gouvernance, en matière de santé.

    HONORABLES CADRES,

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer ! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent ! Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que les maladies occurrent ? Est-ce clair ?

    REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    VOICI NOTRE REQUÊTE

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dîmes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation ni la prétendue politique de proximité !

    EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS

    Alors, est-ce trop demandé aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible ! En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    APPEL ET INVOCATIONS AUX RESPONSABLES

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les Conseillers de SM, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous ! Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    ÉCOUTEZ LES CONSEILS ET LES DIRECTIVES DE SM LE ROI !

    Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les évènements. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence ! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation ! Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    TENEZ A VOS PROMESSES ELECTORALES !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral ! Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, dans 3 semaines, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins ! La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !

    VOICI LES ATTENTES CITOYENNES

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INIQUES ET ARBITRAIRES !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    ASSUJETTISSEMENT ET ENTRAVES OU LE SYNDROME DE STOCKHOLM

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile ! Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    CES PENALITES PARTIALES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    LES REGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETE

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies ! Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches !

    ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    AU LIEU DE LEUR FAIRE SUBIR CES EXACTIONS FISCALES ANTISOCIALES…

    Consolidez leurs droits aux Marocains par le civisme de leurs cadres et de leurs lois ! La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis ! L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !

    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, Avenue MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC,
    TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.c

    #207168
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TERREUR SANGLANTE A PARIS, UN VENDREDI 13 AU BATACLAN

    Je place tes mots en exergue, Colette.

    Si seulement j’avais la chance de trouver le tiers de tes mots…Je ne sais quoi dire. Je suis à la place des personnes qui attendent des nouvelles, à la place des blessés, des Médecins. Envie de vomir. Le ver est dans la pomme.

    Paris, le vendredi 13

    Pour ma part. Je suis confus, dégoûté, ulcéré et avec déjà mes souffrances ‘’propres’’, il faut dire ‘’sales’’, celles où que je vois, vivre en souffrances et mourir, les autres, les malades. Et là, dans mon propos, des innocents !

    On instrumentalise la religion.

    Epouvante, horreur, effroi. Les assaillants terroristes de Daech, le mouvement hostile et barbare, mènent une mission suicide contre la France. Si c’est bien vrai que soit l’EI, tant sont nombreux les adversaires sur ces champs de destructions et de crimes.

    Les dieux interfèrent dans la démocratie et face au colonialisme. Le pire est qu’on instrumentalise la religion en politique depuis bien des lustres déjà. On embobine les croyants, devenus une armée, issus de bien des pays. Des jeunes, aventuriers ou des mercenaires, d’anciens prévenus, sont prêts à mourir en martyres et à tuer pour le paradis.

    On dévie les mots du Coran et ses paroles de leur époque et de leur sens. On dévie l’histoire religieuse de sa valeur intrinsèque première, par nationalisme politique, un fait pas toujours judicieux, certainement étroit !

    Mémoire, culture et médias

    Pour lui. Elle ne répond pas. Elle me manque. Je ne comprends rien. Je ne vois pas bien. Je ne sais pas ce que je vois. Je n’en ai pas conscience. Je n’ai donc rien vu. Je n’ai rien compris et n’ai rien retenu. O mémoire, ô Alzheimer ! Suis-je endormi ou que j’ai rêvé d’attaque et de guerres sans me souvenir ? Sont-ce les informations d’Euronews ou des souvenirs qui reviennent à la surface d’un cortex effacé ? J’ai peine à croire qu’on en soit arrivés là, à Paris !

    Pour ma part. Paris la ville lumière, la cité où Nour, ma petite fille, a vu le jour ! Je suis placide et atterré à la fois, ne sachant quoi penser ni qui maudire !
    Comme une bête qui va à la morgue chercher refuge, j’ai pour de vrai le cou dans une minerve. Les membres affaiblis, mal assurés, douloureux et tremblants. Et c’est tout comme les pensées et les idées, que je crois miennes et qui ne le sont pas !

    Prosélytisme et endoctrinement

    A y penser ces slogans, c’est de l’intox et de la propagande. Ce sont en fait des carcans d’ignorances et de bourrages multiples du crâne, des chaînes de questionnements effacés et un poids, des boules qui limitent toute certitude et connaissances libres ou judicieuses.

    C’est certainement le cas de tout un chacun, sur le Net et sur terre. Nous réfléchissons, tel un miroir. En copiant sur autrui la silhouette de ses infos, celles de nos idées finalement. Copies-collées. Notre langue et nos cultures, sont chez nous multiples et contradictoires. Je n’ai pas dit complémentaires, hélas, mais elles subsistent comme des particularismes et des richesses, parfois !

    Nos identités, où que l’on soit, sauf exception racistes, figées et fossiles, sont une flopée d’ADN, tribaux, triviaux, de langues triturées depuis l’antiquité et les premiers empires ! Voire les premiers pas de l’homme debout, qu’il soit sapiens ou pas, comme maintenant !

    On pense ‘’formatés’’ selon les clones, ces maîtres, qui nous génèrent ou qui nous encadrent ! Selon les seuls axes induits par nos formateurs et nos médias ! On nous dicte, dès l’enfance quoi penser et en qui ou quoi croire. Manipulés, endoctrinés depuis le berceau, dopés, garantis, tamponnés du label des certitudes, trompés que nous sommes sur toutes les lignes. Nous sommes ce qui nous sommes. Des êtres civilisés, supérieurs aux voisins du bas et à leurs folklores. Hic et nunc, I am !

    Colette, je dois travailler et écrire, entre deux patients. A l’écoute de moi-même et des informations. Là, je continue, un peu plus détendu, apparemment ! Mais je sais ce que tu endures pour positiver et exister, toi et les tiens ! A Paris, outre la culture et la civilisation, vous avez de bons médecins ! Je t’admire, pour ta lutte, néanmoins ! D’autant plus que je n’ai pas ton courage. Je n’aime pas ou du moins, j’ai peur des destins durs…Ou que j’en ai assez bavé, comme ça ?

    Chère amie, je reste toujours en colère, contre ce qui vient de se passer à Paris, chez toi, et qui risque de péter au Maroc, chez moi ! Pays ouvert, entêté de par son hospitalité. Une passion vécue comme un dogme, quoique déstabilisé sur des fronts multiples, tant au Sud qu’à l’Est, en face de nos voisins et orgueilleux frères. Ténacité pour défendre son entité, son territoire, ses identités et sa sérénité.

    Perplexe, je dois, chercher je mot juste, la vérité, à l’intérieur des idées et des infos disparates, que je perçois sur les médias d’ici et d’ailleurs !

    Des questionnements.

    Face aux Soviets d’hier, on a recréé les Croisades. De toujours et de plus, c’est la main sur le pétrole, le marché des armes et la protection d’Israël ! Qui a façonné et laissé s’exacerber ces fous de Dieu et déments d’Allah ? Qui, par duplicité et doubles jeux encore, les ont politisés et induits dans de sombres et criminelles erreurs ? Hier, ce furent de longues années de guerres imbéciles, ignobles, entre l’Iran et l’Irak, l’Afghanistan, l’Irak déchirée toujours, la Lybie éclatée de Sarko, et toujours la Syrie, la Turquie à la limite et le Pakistan. Pas si sûr comme pays, même pour le faux reclus de Ben Ladden, qu’Obama aurait cimenté, dans un sarcophage pour le jeter en mer ! Avant-hier et il y a cinq jour le Liban! A quelles fins immondes se battent-ils, nos frères humains ? Je le professe ne ma qualité de médecin, épris de civisme, d’universalité, francophone et musulman.

    Qui les pousse, au nom de quel dieu, (innocent) et de quelles sectes coupables ? Au nom du pétrole, de la sécurité d’Israël ou de la triste et violée Palestine ? Contre qui et pourquoi les avoir entretenus, ces barbares au drapeau noir et ces extrémistes divers ? Des ennemis de tous ! Des gens civilisés d’abord, de toutes les étoiles et de toutes les couleurs, sont-ils leurs stupides créateurs ? Mais, qui nous dit que ‘’les autres leaders de la région’’, sont innocents des malheurs de Paris, de ce vendredi 13-là ?

    Raid et carnage au Bataclan

    Je n’ai rien compris. Je ne comprendrais rien à cet échiquier de barbares envahissants et de meurtriers en colère. Je veux te dire ce que je sens. Mais ça ne vient pas. C’est insuffisant, contradictoire et parcellaire. Je manque de certitudes et je ne crois en rien de ce fait. Afin de rester objectif, voire positif dans ma dénégation de ce qui m’entoure.

    Il y a comme un vide en moi, une effervescence créée, tenue en laisse ou en otage. Comme dans un état psychique de réflexion-hésitations-doute.

    Une situation qui fait péter mes convictions d’humain…Qui est cette humanité en guerre contre tous ? La faim, le sang, le mépris, majorés de haines…Toute une culture ! Riches et civilisés face aux pauvres et aux arriérés, je balane entre les joies des premiers et les malheurs des plus nombreux autres !

    L’immondialisation*

    On est quoi au juste, avec toutes ces injustices, ces outrages et ces mensonges ? Ces perversions, ces guerres sournoises et ces attaques terroristes, fourbes ou affichées, qui font éclater là des tribus, et là, des états et des nations ! Et la honte de l’humanité, tu la boiras, Docteur. Sauf celle des monstres que cela enrichit et qui visiblement, en prospèrent.

    Au moins 129 morts. 352 blessées, dont 99 dans un état grave ! Paris, by night. La ville lumière explose de sang ! Des stades, des boîtes à musique, des marchés, des journaux…Ailleurs des bus qui brûlent, là des ados munis de tire-boulettes ou de pierres, qui se sautent ou des lames qui virevoltent, en l’air !

    Et plein de bavures et d’excès, d’actes ignobles ou de dépits, sans lendemains, qui ne présagent d’aucune paix dans le monde ni d’aucune fin. Les States, la Turquie, le Liban, hier ce fut un coin d’Algérie, Marrakech ou de temps à autre, des dizaines de morts, quelque part en Afrique, ou par centaines, régulièrement, au Moyen-Orient!

    Qui a créé ces machines de guerre ?

    Sophistiquées et artisanales à la fois, armées de matériel de guerre clinquant neuf, voici l’EI dans sa barbare et archaïque splendeur ! Engoncés dans leurs crédos déphasés, voici les cruels barbares qui se sont trompés de millénaire ! Qui a créé ces  » outils  » de honte, de haines, d’injustice et de scission ? Pour les imposer à ceux qui sont fracassés dans leur sous-développement et leur pauvreté originelle. Qui les a créés pour les imposer aux pays réduits en flammes et au pire ? Là, au Moyen-Orient, dans les plus hauts faits de la barbarie, pour terroriser cette dite-humanité toute entière !

    Ou, est-ce pour chercher justice et droits, afin de vivre chez soi ? Vivre en toute quiétude et démocratie, par la même ? Tu parles ? En toute égalité ? Jamais ! En toute liberté ? Pas du tout ! En toute fraternité ? Never, my love!

    Pâles estimes !

    Ils sont réduits à l’état de prisonniers, dans leurs îlots terrestres, de Palestine. On a parlé de pogroms, de camps de concentration, de murs, d’ethnocides ! Ce sont des infrahumains, réduit l’état de dynamite et de détonateurs !Des bêtes immondes non humaines, ivres de pétarades stupides et de carnages odieux, pour ceux qui les y réduisent et selon les thèses de leurs détracteurs !

    Ils se vengent ? Ou réclament-ils justice, seulement, en tuant, en copiant les films de terreur et d’effroi ? En s’explosant, faute de guerre ordinaires et d’armes sophistiquées, judicieuses, à l’instar des geôliers qui les emprisonnent ! Ce n’est pas une guerre, c’est la honte des impuissants, face aux maîtres de leurs destins et de leurs sombres calvaires !

    Attentats suicides et carnages,

    Sept kamikazes et des centaines d’otages. Des tués et des blessés. Un bilan de guerre sur le sol de l’hexagone français.

    Confusions et cumul d’amalgames entre l’affaire de la Palestine et ceux des pays arabes. Ces actes barbares et cruels, ceux du terrorisme aveugle et d’autolyse, ces guerres sacrificielles, leur font perdre leurs derniers sympathisants en Europe et leurs ultimes atouts pour refonder un pays sur le cadavre de leurs terres ancestrales…Seulement tout le monde a enterré ses ancêtres sur cette terre biblique, plusieurs fois spoliée, par les luttes, les exils. Je parle des palestiniens. Daech dessert la cause palestinienne et celles de l’humanité entière.

    Cette terre était devenue comme un porte-avion américain ! Un bastion dépassé de mode et hors besoins ? Mais de toujours, arrogant et fier de ses alliances, fort de ses aides occidentales démesurées, pugnace et invincible, de par les soutiens généreux et inconditionnels, bravant les conseils et les retenues ! Prolixe dans ses initiatives bellicistes ou ses revanches guerrières ! Bardé de centaines de bombes nucléaires, face aux Soviets d’hier…

    Alors une solution, la paix vite ! Ou le nettoyage ethnique, définitif, primitif, injuste, illégitime et cruel ? Une éthique pour calmer l’esprit dérangé de ces fous de dieu, on en a grand besoin. La paix sincère pour tous, face aux affres des terroristes et des prétendus islamistes. Des gens excédés qui se liquident aux détails en Europe et qui tuent en quantité massives au Proche-Orient.

    Ils ne sont pas réalistes ! Ils n’ont pas raison de s’éclater au concert ni de se faire tout un Bataclan ! Car ils se font des ennemis de leurs tarées ou justes causes ! Non seulement à Paris, victime propitiatoire, objet de représailles, mais dans tous les pays du monde ! En attendant, Paris stigmatisée et ses amis, souffrent intimement de leurs stupides et dévoyées guerres. Le djihadisme terroriste, un mal dément et satanique, anti pacifiste par nature, est en train de chercher non seulement sa propre destruction, mais celles des terres d’arabité et de l’Islam réel, pacifiste et serein.

    Kénitra, le 14 novembre 2015,

    Dr Idrissi My Ahmed,

    De Colette,

    Mon Cher Ami,

    C’est rare mais j’avoue que je ne trouve pas les mots, mais je dis merci pour les tiens qui résument tout ce qu’on peut ressentir au fond de notre cœur, envie de dire Pourquoi ? Comment en sont ils arrivés à être radicalisés ainsi, au nom de quoi ? De la religion ?

    Comment peut on imaginer un homme sans sentiment pour arriver à savoir abattre (et je pèse mes mots) des humains qui ont peut être tout simplement eu envie de décompresser en allant boire un bon verre à une terrasse ou se détendre en allant dans une salle de théâtre. Comme me dit souvent Alain, le vers est dans la pomme, à cause de qui ? à cause de quoi ? À cause de nous ??

    Quand nous allons sur le Cap Gris Nez, chez la Maman d’Alain, plus d’une fois il nous est arrivé d’avoir dû éviter de justesse, des migrants qui traversent l’autoroute, je t’assure que ça fait froid dans le dos et si nous avions eu un accident, comment vivre moralement après cela ?

    Je reste persuadée (mais ce n’est que mon « humble » avis) que l’arrêt du service militaire, la fermeture des frontières et j’en passe, pourraient être un gros point négatif mais ce que je dis, n’a pas de valeur ou alors très peu.. Le monde est fou, l’homme est fou… Où va-t-on ??

    Merci d’être ce que tu es et j’imagine combien ton travail doit être pénible quand dans ton cœur, il y a tant et tant de choses, des questions sans réponse. Ta sensibilité doit être à fleur de peau, je regrette souvent et sincèrement de ne pas avoir la chance de te connaître physiquement, j’aurai aimé parler, t’écouter, faire vraiment ta connaissance mais j’ai déjà la chance de te lire et c’est un privilège pour moi.

    J’ai mes rdv pour l’Irm et radio du squelette en entier et en 3D, pour début décembre, ça bouge et j’aime ça, j’attends maintenant la convocation pour le rdv avec le confrère du Professeur Assaker. Tu sais, j’ai encore au travers de la gorge le fait d’avoir dérangé un grand Monsieur tel que lui, 6 mois d’attente pour le rencontrer pratiquement inutilement. Même si je n’étais pas en cause, je n’ai jamais été aussi gênée, plus que cela même, mais bon…

    Bon dimanche, toute mon Amitié pour toi et ta famille, bravo encore pour ton adorable petite fille, elle ira loin avec d’aussi beaux yeux..

    Tu me touches au plus haut point, si mes joues changent de couleur et si une larme monte un peu, c’est bien grâce à toi et pas aux oignons… Je te tiens au courant dès qu’il me sera possible de faire des galipettes ou des concours de vitesse à 4 pattes avec mes petits enfants. Bon dimanche. Je n arrête pas de relire tes messages, je t’assure qu’ils m’apaisent.

    Je me gratte la tête pour trouver quelque chose d intelligent à te répondre. Ça va être dur. Promis, je vais répondre à ta missive et qu’elle missive… Ouf, je suis blonde et née en Belgique, j’ai des excuses. Lol. Un peu de patience et tu recevras mes quelques mots, loin d’être aussi laborieux que les tiens. A très vite, Alain rentre à l’instant, je vais rallumer mon gaz pour notre pitance. Je t embrasse

    Ma chère Cole,

    Les chiens font moins de cacas que les humains…Lisez ou écoutez les infos ! C’est avec du sang des » leurres » qu’ils font du pique-à-sots. L’humanité fait tâche dans la création, c’est son chef-d’œuvre. Elle n’est pas sauvage, elle n’est pas animale, elle est criminelle cruelle et féroce barbare !

    #207167
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Un tweet au bon Dieu,
    Des besoins de la ville au bon Dieu.

    Les ingrats iront en enfer.

    Tornade de délires dans une vieille calebasse

    Courbé, la nuque pendante et endolorie, à ne plus pouvoir supporter sa propre tête, le dos penché, les membres tremblants, le pas mal assuré, en face d’un groupe qui s’avance, le vieux parlementaire fait quelques pas dans sa ville de retraite. En sortant voir le peuple, il veut s’éviter la sédentarité et voir encore un peu en les gens pour ne pas perdre de sa proximité et de sa popularité. Perclus, comme les partis ruinés par leurs diatribes et la politique des patchs, dont il a démissionné, il lui reste une petite retraite pour s’acheter encore des médicaments. Et faire quelques pas sous le soleil auquel l’ancien homme des coulisses et des labyrinthes, s’était peu exposé. Le peuple et la lumière de Dieu, quel bonheur, pense-t-il, ému !

    Qu’est-ce qui vient en face ? Sont-ce des mercenaires, se dit-il ? Des Daech d’importation, des GI qui viennent avec les Russes nous éliminer ? Il s’écarte vers le mur, par instinct et regarde vers le haut par sagesse. Un bruit de drones, version apocalyptique d’Hollywood, vous l’achève de peur, dans cette ville de cauchemar éveillé, où il vient terminer ses jours. Il en tremble à vous communiquer les secousses de son parkinson.
    Non, ce sont que les monstres de la ville. Une petite descente pour la frime. Balak, ânedak, hayed mène trégue ! Dégage, le vieux ! Le monde appartient aux plus mauvais, lui lancent-ils en musique de rue ! Gonflés d’arrogance et doublés de mépris, c’est une marque d’intelligence, qui témoigne de leur adaptation au milieu. Sont-ce les fils des nantis et nos riches élus qui s’éclatent si ostensiblement ? Que non ! Qui oserait les indexer par les temps qui courent !
    Ils n’ont pas besoin de faire le trottoir ni de le réparer ! Le trottoir et ses dépendances appartiennent alors, à leurs amis ? A ceux de leurs protégés qui exhibent les fonctions de leurs amis pour se permettre tout ce qui bouge !
    Des népotistes ? Non, ceux-là, ils sont discrets ! La ville, la rue, sont à ceux qui roulent les mécaniques. Ceux qui vous montrent leurs muscles, leur nombre, leur inculture, leur ignorance, leur anticivisme, la carence de leur morale et les vertus de leurs armes !
    Notre Parlementaire regrette que l’Education Nationale en soit venue à les rejeter dans la rue. Il constate que c’est elle qui est en défaut. Elle, et les faiseurs de cours, de programmes, de budgets et de lois, en sont les causes de leur amoralité de drogués, de leur criminalité et de leurs conduites de barbares. Il se remémore ses joutes au Parlement. Des années fort nombreuses durant, avec des sommités qui ont les belles heures de ce parlement. De profundis, Allah yarhamhoum !
    Il revoit les récentes images de télé et les scènes de crimes perpétrés par les colons en Palestine. Puis celles, abominables, qu’il a vues sur le Net, là où s’inventent toutes sortes d’horreurs inhumaines ! Les guerres civiles et entre frères de même religion au Moyen-Orient le déstabilise même sur le plan de son crédo de musulman ! Nous, ça, faire ça entre nous ? Quelle humanité sordide ! Puis, il se réveille au réel. Ces ignobles énergumènes roulent les hommes et les poussent aux guerres ! Eux, ils sont en sécurité dans leurs pays, fermés, par égoïsme, certes, mais aussi, par prudence ! Ils ont de puissantes machines, terre, air, mer, espace ! Ils roulent sur de l’or. Ils nous roulent et eux, ils roulent dans de fastueuses mécaniques. Peu importe ! Les vrais champions, existent. Salut aux jeunes nôtres, à ceux qui s’illustrent de loin et hissent notre drapeau. Ils aident les leurs, discrètement ou de visu. Et c’est très bien, ainsi !

    Cette image lui revient et l’obsède.

    Tels des rouleaux compresseurs, aux cylindres compacteurs, les bulldozers se ruent, sur les piétons, comme à la sortie des stades. Armés de cimeterres, les hooligans, vont nous laminer, ou nous écraser, comme le furent ces pauvres pèlerins de Mina, en Arabie, 2222 personnes écrasées, asphyxiées à la Mecque. Heureusement qu’il a été au pèlerinage, lui, El Haj Bassou, avec sa Hajja, avant que le nombre des pèlerins n’engendre des mesures contraignantes et des quotas de rigueur ! Et puis, c’est devenu si cher de tourner autour de la Kaaba. Ce symbole cubique est menacé et assombri par ces nombreux immeubles de luxe, hauts de 300 mètres et plus. A en perdre sa sacralité première ! Et à décourager les Musulmans ! Qu’Allah me pardonne, ces idées qui m’assiègent ! Se dit-il.
    Il se réveille mal de ses divagations nostalgiques. En voulant s’écarter de la horde et de ses ruades animales, il glisse sur des feuilles mortes. Une chute violente ! Tout un tas de feuilles, sur tout le trottoir, non ramassés par les agents de la malpropreté municipale. Il a failli tomber, là, lui. La hchouma ! Sous le regard vindicatif et méchant des soudards. S’il a échappé de peu à la chute, son esprit était avec les autres feuilles.
    Les papiers écrits, les copies des articles de presse, qu’il fallait ranger ou donner à ses connaissances, afin de les informer. Ou encore, les photocopier pour les distribuer aux refuzniks, pour les éveiller. Il vient d’apprendre, sous la colère de sa secrétaire, qu’ils les jettent sans respect et sans daigner les lire dans la grosse poubelle de derrière le parlement ? Oui, ils pourraient, s’ils étaient éduques téléphoner simplement pour le remercier…Et les jeter, moins ostensiblement ! Ma kayenche meâa mène !
    Il revoit son père menuisier et son grand père, le Fquih des Soufis de la médina, connu dans bien des villes aussi. Il venait des fois dans ce trou, au temps des américains, il y avait des fidèles. Il les voit sont en train de mener la prière de midi. Allahou akbar, la ilaha illa Allah ! Il est en retard à cause d’une session parlementaire qui a tardé. Il doit faire ses ablutions. Son oncle l’attend. Le roi n’est pas venu pour célébrer la prière de ce vendredi, car il voyage aux Indes. Il doit aller nous chercher des épices, des films et des saris en soie, des paons et de belles plantes pour égayer nos jardins. Alors que les jeunes médecins font la grève des cours, à cause de ce qu’on leur a imposé comme services impromptus. Ils reçoivent de leur maître Ssi Rosé, la tannée de leur vie. Dans quel climat psychologique vont-ils assumer leur magistère et leur serment ? Dans quelle conditions après qu’on ait lâché la médecine à n’importe quels capitaux ?

    Politiquement correct

    Ces délires furtifs et nombreux, mêlés de regrets et d’impuissance, lui ont fait perdre la conscience, à notre Haj Bassou. Il était ailleurs. Il a mal, il a si mal, que ça l’a maintenant réveillé.
    Pourquoi s’écarter devant les truands du boulevard ? Dans son délire réflexif, il fait une autocritique. Il se dit que par éducation et par respect, il est devenu pudique et timide, voire aussi bon diplomate et psychologue que …lâche ! C’est à force de compréhensions, de gentillesses et de concessions ! Ça porte un nom qu’il ne veut pas se dire. Et qu’il faut taper sur la table, affronter virilement, oser, faire l’hystérique, y aller martialement quitte à rager et à crier, quitte à perdre son self contrôle et son salaire ! Si on se doit défendre les gens, ceux qui ont voté pour lui, gratuitement, il faut qu’il fasse non seulement l’avocat mais aussi le soldat ! Et aucunement perdre de vue les programmes et les recommandations de son Parti. Et puis, malgré les jeunes leaders d’aujourd’hui, trop nerveux, ne jamais penser à faire le saut de l’ange. Se refuser de changer d’alliances et de camp ! Refuser d’opter pour un autre courant, même si le sien accuse en ce moment des faiblesses ! Car, se dit-il, aucun de cette quarantaine de partis, qui radotent bien des choses, ne dit avec de la même vigueur que le sien de parti, cette devise qui a poussé les marocains à la Marche Verte et aux sacrifices, Allah, Al Watane , Al Malik ! Le délire continue…

    En état de choc, toute sa vie lui vient en tête

    Les loups en ricanant fort, les hyènes, ne se sont même pas retournés pour voir le pauvre blessé qui vient de tomber devant eux, et qui criait intérieurement. Comme ils ont tancé hargneusement la Folle au chapeau colonial, habituée de ce trottoir aux faux poivriers. Jambe dessous, jambe dessus, elle roulait les papiers pour les fumer, en guise de cigare. Le tenant à l’envers, elle semblait lire un journal ou qu’elle mimait de le faire, en cachant avec son journal ses cuisses dénudées, par la misère des hommes. La sienne, d’abord.
    C’est un autre usage de la presse papier que les journalistes ignorent. Il sert de vêtement. Elle ne les a même pas regardés, ces macaques, qui la moquent et la craignent à la fois. Mais, elle a vu le vieux parlementaire accroupi, choqué. Demain, se dit-il, il ira se plaindre au maire, il ira en parler aussi à madame la Wali. Entre temps, la folle au chapeau colonial, lui montre du doigt, le cabinet médical du Dr Balbi. Il ne comprend rien aux gestes, simples de la bonne folle ! Il ne connait pas de docteur Balbi. Car Balbi, le toubib italien, est mort, juste après avoir déménagé. I
    Eberlué encore, il se rappelle les Daech de cette triste avenue…Il n’y pas de loi, ici ! Lui faut-il retourner habiter à la capitale? Lui aussi !
    Ont-ils des sabres cachés, ces assassins ? La question ne se pose pas. C’est pour ça qu’il les a esquivés. Oublieux du vieux qui est resté couché, ils ont d’autres affaires dans leurs méninges souillées. Ils semblent poursuivre un trio de filles qu’ils draguent et harcèlent depuis un moment. De simples plaisanteries d’ados…Armés ! Si ce ne sont pas les bijoux en toc qu’elles portent, ce sont d’habitude leurs phones qui les intéressent ou leurs sexes qui les excitent et les fascinent au plus haut point ! Ou que ce sont que les sacs de ces femmes qu’ils cherchent à leur arracher qui les intéressent au plus haut point ? Achats de drogues obligent ! Je crains pour elles que les armes blanches ne sortent de leurs étuis pour les déchirer et les tuer, dès qu’elles s’opposent à leur lâcher.

    Déménager la ville ou l’accoler à la capitale ?

    Cette ville perdra avec la Régionalisation, c’est certain ! La vie va renchérir et pousser à la misère ses retraités et anciens prolétaires ! Qui s’occupera de cette ‘’ville-quartier’’ ? Le Président de la région de la capitale, le Superwali ? Car déjà, la rue est mal éclairée, toutes les rues ? Non ! Les trottoirs sont sales, pleins de trous, de détritus et de carreaux cassés. C’est fort fréquent. C’est une rengaine qui fait office de refrain et de slogan. Chacun le récite comme un hymne pour calmer son deuil sur les choses qu’il voit et qui le dépassent. Comme vous, vous dit le Sénateur, je connais les calvaires des exilés politiques et l’émigration économique. Puis celles des expatriés des pays en guerre. J’ai connu plusieurs personnes qui ont changé de ville, ne trouvant plus ce qu’ils méritaient dans celle-ci ! Leur constat de l’absence chronique de confort dans cette cité a été déterminant. Ainsi dès que leurs affaires marchent, ils se sauvent vers les quartiers huppés ou simplement plus propres de la capitale.
    Beaucoup de joies et de bonheur se lisent sur les visages des concitoyens quand la ville se maquille pour recevoir SM le Roi. Ils aimeraient bien, qu’il vienne habiter dans cette ville, pour qu’elle revive et sorte de son état de dortoir. Mais, dans son état, cette ville est à éviter. Elle ne tient à rester qu’un pont, fidèle à son nom vernaculaire, pour aller ailleurs !
    Pour ma part. Je ne savais pas que j’allais recevoir ce jour une dame, qui s’était vaillamment défendue contre un dépeceur local. En se défendant, après s’être débattue et débarrassée du tueur, elle eût ‘’seulement’’ la tête fracassée sur une grosse pierre, qui encombrait le trottoir ! Les pierres malencontreuses, que les services laissent traîner, seraient-elles pire que les sabres de Daech et les lames des tcharmiles ? Merci la municipalité de vous occuper encore plus de ces zones où la malpropreté menace la vie des gens, en rendant hideuse et amochée votre ville !
    Il y a trop de tables de cafés par-ci et trop d‘yeux perçants par-là ! Des scanners pendulaires, rotatifs et élévateurs, qui veulent vous faire tomber ou vous relever la jupe. Découvrir ce que n’a pas fait encore le vent ! Et puis, il n’y a plus que des blue-jeans qui emmaillotent les éléments ! Vous sentez ces jeteurs de sorts, Mesdames ! Les passants comme ceux qui se prélassent soudés à leurs cafés, et qui vous violentent par télépathie !

    L’INDH expliquée aux villes

    SOS ! Danger ! Au point que les filles ou les femmes peuvent se sentir réellement violées dans leur intimité ! Et ça leur colle, si ce ne sont des migraines, des névralgies et des maladies psychosomatiques, dont le facteur clé est l’insécurité. Que sais-je encore, si ce n’est que les médecins en ignorent la véritable cause, qu’ils ne cherchent pas. Mais, c’est celle que j’ai citée par devant. C’est cet état d’insécurité, constant, face à autrui dans la cité lugubre, par endroit. La mal vie ? Non, vous ne rêvez pas ! C’est plus qu’un sentiment, c’est la peur physique et organique, la terreur des éléments !
    D’où le véritable chantier, eternel et vivant, éducateur civique, cette bonne idée que je vous livre ! Une INDH citoyenne, urbaine, par tous et pour tout le pays. Celle qu’il est de changer les habitudes et améliorer le milieu de vie. Urbaniser, est une opération civilisationnelle qui commence par le par le b, a, ba, qu’est La Propreté. Instituez-la de façon souveraine, messieurs, Dieu vous le revaudra ! Seigneur, des semaines de propreté, organisées, guidées par les Walis de l’Intérieur, les maires et les présidents sont une bonne idée à creuser par vos conseillers. Et comme une culture, nouvelle, patriotique, un programme pour concerner les citoyens, à répéter plusieurs fois par an ces semaines, afin de curer leurs villes ! Là où ils passeront leur vie ! Les façades, les vitrines, les peintures, les trottoirs, les bouches et les regards d’égouts ! Les trous, les arbres pleureurs et pendants, avec les reliefs qui salissent les alentours. Suffisamment de poubelles et non plus, ce rien, ce petit nombre d’affreuses boîtes cassées, et leurs détritus qui débordent, toujours, toujours, toujours ! Avec des rivières purulentes, nauséeuses et malsaines ! En voulez-vous les photos ? C’est une honte, une sale guerre bactériologique, ignorée ou pas, que l’on impose sans conscience ni vergogne, aux résidents. Des lacs et des flaques qui remplissent la chaussée et qui puent de leurs effluves plus que les encres de l’enfer. L’enfer ce ne sera pas le feu, mais simplement d’atroces odeurs ! Celles qui émanent de nos saletés constitutives, finalement ! Celles et de nos ordures et déchets organiques. Notre ville, via Satan, exportera vers l’Au-delà, ces satanées pourritures, pour punir les méchants ! Pour punir d’abord les coupables de nos ignorances et de nos droits sanitaires ! N’est-ce pas ? On pourrait écrire des choses plus lyriques et des romans d’amour ou de politique, mais là, notre milieu, en premier, nous interpelle ! Et c’est une autocritique.

    Pour l’autocritique des Maires

    Ces regards hypnotiques sont tellement lourds et épais, qu’il y a des filles qui peuvent s’y coincer, chuter ou se faire harponner et emprisonner, dans les mailles de leurs filets. Autant de pièges et d’épreuves décourageantes qui vous obligent à rester chez vous, les femmes ! Ou que ce ne soient, que des raisons civiques, justes et naturelles, pour responsabiliser les services très concernés et si mal impliqués. Insulter les sociétés concessionnaires ou les cadres élus, est si général, si vrai et si bas, qu’il ne faut pas penser le relever, ici, comme un délit, un défi ou une opinion ! C’est une nature, incivique !
    Des branches d’arbres pendantes, envahissantes, colonisent en le réduisant l’espace alloué aux piétons. Cette avenue de cette ville, cette rue, cette ruelle, ont besoin de contrôleurs pour évaluer quotidiennement ce qui ne marche pas. A quoi sert la municipalité si elle ne s’occupe pas des rues ? Je ne vise aucune ville, là, c’est valable pour celles qui se reconnaîtront. C’est comme si on avait, çà et là, poussé sans plan, sans essences, végétales, sans urbanistes ni jardiniers compétents. Par endroits, les barricades des chantiers réduisent les trottoirs. Le piéton malgré lui est déjeté sur le macadam, qu’il traverse, indolemment. Et ça devient une nature, une culture générale, une fibre patriotique ! Beaucoup de gens, la tête ailleurs et les yeux rivés sur leurs phones, traversent le boulevard ou l’avenue, sans se soucier du danger…L’existence de cet autrui, qui conduit sa voiture hypnotisé par son GSM aussi ! Ils déambulent et trainent, ils marchent par groupe, sur l’asphalte, faute d’espaces sur les trottoirs.
    En dix ans, le nombre de voitures de cette ville s’est surmultiplié par vingt, au moins. Ce sont toutes les villes du royaume et même celles d’Egypte, de l’Inde et de la Chine, qui nous regardent et nous considèrent, comme autant de jumelles, qu’il ne leur faut pas copier !

    Les sarcasmes du vieux Sénateur

    Je crois que je n’ai rien de grave se dit-il. Que Dieu pardonne à ceux qui rendent les ruines, pardon, les rues sales. Il fait allusion me semble-t-il, le Sénateur blessé, à ce que j’ai écrit plus haut et de bien bas ! Enterrés qu’ils sont dans leurs bureaux et autres fonctions, cumulées, ils ne s’en occupent pas ! Je marche, les orteils insensibles, le pied pendant, craignant de chuter encore une fois !
    Laissons le Sénateur aller se plaindre au bon Dieu et lui adresser un tweet ! Occupons-nous de réfléchir ensemble.
    J’en oublie ce que je viens de penser. Faut-il m’arrêter à chaque pas pour écrire le terme épatant qui me tombe du ciel et fixer l’idée, qui vient me booster, sur un calepin ? Comment puis-je râler sans mots dire ? Inutile, de les noter, elles sont vite parties, ces récriminations, comme elles sont venues. Mes phrases mièvres et pleureuses, mes expressions, s’enfuient et s’oublient. Alzheimer vous salut ! Comme ces rêves épuisants, qui me réveillent en sursaut, me cassent mon sommeil, me gâchent mes fantasmes et anéantissent mes songes. Hé, Sénateur, c’est toi qui parle encore, à mes ouïes ! Tu fais dans la télépathie ? Ou quoi ?
    Oui, Docteur, vous m’avez entendu. Vous avez utilisé mon crédo et ma foi. C’était des paroles pour une prière, les lyrics adressés à Dieu. Je veux le faire, tant que je suis encore vivant et que j’ai des pensées pour Lui. Mes camarades d’amphi, au parlement, sont presque tous morts. Pour moi, pour le prier et le louer par-delà la mort, je pense que mon travail est un acte de piété, j’y mets tout mon cœur. Pourquoi pas ? Ça vous fâche que je crie ou j’y crois fort ! Maintenant que j’y pense et que je peux encore le faire. N’est-ce pas Docteur, me dit-il ! Il était monté me voir, on lui a dit que je remplaçais le Dr Balbi. Et pourquoi pas quelques avances, une anticipation de louanges, d’admiration et de prières à Dieu ? Docteur ! Ceci, je le fais, afin de combler les moments d’inexistence ou d’inconscience, les moments vides de corps et de vies, les phases inconnues, d’outre-tombe et d’anéantissement à venir…Vous vous y connaissez ? Non, Sénateur, la mystique, comme la politique, ne figuraient pas dans nos programmes scientifiques ! On aurait dû vous les enseigner.
    De quoi me rappellerais-je et de quoi puis-je alors témoigner ? De quoi serais-je responsable et comptable, alors ? Quoi me reprocher ou de quoi être sanctionné, le jour du Jugement Dernier ? Vais-je avoir un retour de mémoire, ce dont je me plains déjà ? Tant que j’y pense, Bon Dieu, tous ces assassins et ces criminels, les parangons de cette pseudo démocratie, ces infâmes fauteurs de guerre, pas besoin de les réveiller pour les juger. Hein, yak a Sidi ? Garde-les aux fins fonds de leurs tombes et qu’ils ne se réveillent plus jamais ! Pourquoi vous fatiguer et dépenser du feu pour rien ? Sénateur Bassou, lui dis-je, vous n’avez rien aux genoux ni aux pieds. Vous pouvez vous lever. Je vous laisse continuer vos charitables réflexions et vos questions existentielles. Je suis juste à côté pour vous laisser vous reposer. Une piqure d’anti-inflammatoire vous a été faire en plus d’un léger calmant. Alors, c’est une clinique ici. Non, juste un médecin.

    Le Parlementaire pose des questions à Dieu

    Enfin ! Je reviens à moi de peur de ces précipices. En vie, j’ai déjà oublié bien des choses de cette même vie, les bons actes comme les plus mauvais ou les gratuits. Cet oubli, qu’on craint qui est général et touche les riches et les pauvres, les rois et les puissants qui les commandent, comme les fourmis, ces manants que nous sommes, envers eux. Les arbres et les insectes ! Tous, passent, feuille par feuille, organe par organe, molécule par molécule, ils flétrissent et se perdent à jamais ! Ces êtres extraordinaires, savent-ils qu’ils existent et que sentent-ils, quand on les coupe ? Nous, nous osons dire que nous avons une conscience et une personnalité, si mineures soient-elles. Sentent-ils leur être, tous ces végétaux dont nous nous servons sur terre pour nous construire et nous alimenter ? Et ces petits animaux, ont-ils une conscience ou l’équivalent d’un esprit qui les distingue les uns des autres ? Et pourtant ils vivent, en parties, quand nous leur empruntons leurs protides comme autant de composants, pour nous autres, robots humains ?
    Revenons au végétal. Le bois brûle et va en cendres, en fumées et en chaleur ! S’ils n’y pensent pas, ils penchent aussi de la tête, ces bambous qui se prélassent dans le vaste jardin de mon riche voisin. Les fils électriques d’en face, telles des portées, offrent aux cimes de ces roseaux de jouer leurs notes musicales. Ils palpitent et leur feuillage frétille et se trémousse ! Des symphonies complexes, des bruits que je n’entends pas, une musique que je ne peux comprendre. Tout bouge sous l’effet de l’air complice et des sifflements des vents, tout vit et j’en suis inconscient ! Les feuilles fanées tombent épuisées dans l’oubli, victimes des vers, des champignons et des maladies. Ventre à terre, elles gisent immobiles, glanées par la terre qui les a nourries et élevées pour les ensevelir avant de les recycler !

    Voici, un Parlementaire qui réfléchit

    Je vous ai entendu parler à voix forte. Vous parlez en dormant, Si Bassou ! En tout cas, merci, vous m’avez fait un cours dont je me rappellerais longtemps !
    Le Sénateur continue, les yeux allumés ! La Résurrection, ce rappel, dans quelle forme et dans quel état serais-je ? En tout cas, avec cette santé résiduelle, cette mémoire capricieuse, volatile ou nulle, je me pose la question ! De quoi, ce moi ou ce que je serais, se rappellera-t-il ? Quel souvenir de moi, des choses ou de mes actes, garderais-je, demain ? Moi qui me rappelle, tellement peu, de ma propre vie actuelle!
    Tu me parles de karma de métempsychose et renouvellement du corps, de son retour sur terre, encore et encore, à la vie ! Une fois épuisé, parti, dissous sous les décombres, solubilisé sous terre ! Une fois le physique, réduit à zéro, sans énergie, c’est la chimie qui s’occupera des restes, désassemblés, pour les restituer et les vitaliser ! Et là je rends hommage à ces plantes, ces feuilles, ces fleurs, ces insectes, ces bêtes et leurs chairs. Je rends grâce à ces vies que j’ai coupées ou indirectement à leur corps arraché…A tous ces professeurs et ouvriers invisibles de moi, qui m’ont instruit, fait penser, construit et composé, tel que je suis. Tous ces bouts de vies, mâchés, bus, collés et racolés, ces êtres élevés, nourris, minorés puis arrachés et qui m’ont composé et réparé, vêtu, chaussé, puis donné de l’énergie et des calories, de la vie enfin, pour voir, penser, écrire, bouger ou nager !
    Eh bien, Sénateur, avec vous, j’ai oublié ce que j’avais à faire. Vous avez appris ça dans votre Parti ou au Parlement ?

    Confortable, ce lit médical qui fait rêver

    Hier, à Fès, avant de tomber ici, je rêvassais à la sortie du mausolée de Moulay Idriss. Sa majesté le Roi, vient de le faire réparer. Je levais en sortant les yeux espérant rencontrer une étoile entre ces nuages devenus nombreux. Je vais lui demander d’être mon témoin et de répondre de confirmer ma foi, demain ! Serais-je là dans un an pour refaire les mêmes prières devant ces astres qui sont si éloignés et que de mémoire d’homme, elles ne communiquent pas ? Et jusqu’à quand lèverais-je ces yeux embués, pour dénicher à travers la brume, ces étoiles dont j’ignore le nombre et les noms ?
    Elles clignotent, entre les nuages qui passent en dansant ! Les stars, et par bonheur, reparaissent, pour répondre à ma quête et apaiser ma raison. M’ont-elles entendu ? Vont-elles transmettre, ma requête, ma prière, mon mot à Allah ?
    Mon lecteur ne le pense pas ! Il doit se dire, par bonté, que je délire, assurément. Un délire mystique autodidacte, qui n’a pas eu besoin de savants, d’encens ni d’oulémas, pour entrer en extase !

    Visions entre les anges, les seins et les nuages

    Quel bonheur de flotter et de nager entre de si nombreux seins, si fluides et nourrissants, des anges aux formes volubiles, libres et changeantes, qui sans jamais s’arrêter, voyagent sur leur tapis d’air, au gré des vents.
    J’attends un ange. Ce fut un oiseau qui vint. Il surgit je ne sais d’où, il frétille entre les feuilles de bambou et sautille en chantant ! Je comprends qu’il veut que je le libère de ses chaînes. Car les oiseaux ne sont pas autorisés à devenir des esclaves ni à chanter en cage. Or, c’est lui qui est venu me délivrer !
    Il me dit dans un langage que j’essaie d’interpréter. Les aphtes sont les angines de l’amour. Malgré tes blessures, soldat, tu peux recevoir le respect, comme un droit et faire l’amour, comme un devoir, pour ton, honneur et ton pays. Les mors brûlent les effluves du cœur. La tendresse, l’affection est le vrai amour. L’autre est attirance, sans plus, et sentiment de possession. Le silence ne cache pas la mauvaise haleine. Ce n’est pas en baillant qu’on se réveille. Les meilleurs dons ne délivrent pas de la misère. Inutile d’ouvrir les yeux, si tu veux te cacher. Cache-toi de toi-même, si tu veux critiquer quelqu’un ! Trinque au lieu de fumer, tu mourras dans la joie.
    Autant de messages allégoriques et de métaphores paradoxales qui ne s’appliquent point à moi. Cet ange travesti en oiseau ne pouvait-il pas se présenter sous une figure humaine ? Peut-être l’a-t-il déjà fait et qu’il m’ait trouvé un brin réservé ou distant parce que trop méfiant ? Pourtant, peu avisé, sans préjugés péjoratifs, je reste ouvert, un peu trop crédule. Je n’aimerais pas me présenter devant un juge rigide par trop inquisiteur et qui pousserait la correction, la sanction, jusqu’à m’humilier et m’abaisser, là haut !

    Le Sénateur reposé, vous remercie, Docteur !

    Et, puis, ces copies d’articles parus sur les journaux, on me conseille de me plus des distribuer. L’isolement pervers sera au complet. Oui, ils les rejettent sans les lire, tes écrits lubriques, loquace Sénateur. C’est pour moi, ta marâtre bénévole, un affront. Toi qui ne voulais pas publier et qui avais fui ce sordide et fourbe, ce pervers idiot, toi qui sans amis, avais perdu tes compères parlementaires et oublié tes repères politiciens, te voilà servi. Esseulé sans âme, isolé dans une autre ville, un vieux corps, sans espoir et sans dieu ? Comment, c’est faux ! Ce corps perclus dans ses faiblesses et ses douleurs, au milieu des balivernes et des délires, noyé lâchement dans les choses puériles, s’accroche avec espoir, aux tâches virtuelles.
    Ebahi par le parlementaire, je vais commencer à les aimer !

    Comme quoi, les feuilles mortes, qui font glisser les gens par terre, nous font rencontrer, par hasard, des Parlementaires, qui méritent leurs salaires. C’est combien, pour vous, docteur Balbi ? Je ne suis pas le Dr Balbi, monsieur Bassou ! C’est moi qui devrais vous payer.
    Levez-vous, enchanté de vous avoir connu et servi. Vous pouvez revenir quand vous voulez. C’est gentil, mais si votre ville reste comme ça, aussi sale que glissante, je devrais en déménager…Je dirais ça demain à Mme la Wali…Mais elle a déménagé. Ah, dommage ! Je crois qu’avec ces pertes de conscience nouvelles, que je me dois de vous consulter à nouveau, pour un bilan plus élargi ? Non ! Ce ne sont pas des pertes de mémoire, mais des prises de conscience notoires ! Des prises de positions civiques communes… Disons ! Je vous présenterais alors à Mme Student. Ah, la préceptrice du prince David Salomon. Je la connais…

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 24 Octobre 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les saigneurs des seigneurs.

    Exotisme colonial et sagas médiatiques contemporaines

    « Lyautey appelait cela « l’odieux muflisme du colon français ».

    Cette propension à la suffisance teintée de morgue, cette jouissance à humilier l’indigène. Toutes distances gardées, c’est un peu de cette arrogance qu’ont ressenti les autorités Marocaines. » Par François Soudan, in ‘’ France – Maroc : la gifle de Neuilly’’ sur JA du 06 mars

    Amertume, bavures et déception, les Dyslaurentades

    C’est un autre Gilles Perrault, ( le célèbre scripteur de ‘’ Notre ami le roi’’ )’’… Voici le brillant Eric Laurent et son franc parler, qui viennent nous plonger dans un labyrinthe, de cinéma, pour faire l’affiche !

    Ericades, Laurentades, vomitos à la sauce Graciette ! Jérémiades lamentables ou fourberies d’un mystique ? Il ne donnait pas l’air d’une brute, mais celle d’un diplomate Le voilà devenu un casseur impudique des icônes et des limites célestes. Le gaucho des lignes rouges locales. Le révolutionnaire international qui en appelle aux foules et invite le bon peuple intimidé aux barricades rebelles ! Pour un gars qui a un portefeuille d’adresses palatines, c’est bien gauche comme saillie !

    Du coup, c’est un mythomane qui se révèle à nous et pas seulement. Il se dévoile devant ses pairs révoltés. Ebahis, mais néanmoins ses défenseurs qui iront s’impliquer par corporatisme et par intérêt envers leur alter ego ! Car ce ‘’chantier’’ qu’il est de critiquer de façon hautaine et cavalière, d’interpeler à outrance les dirigeants des petits pays, de huer leurs élus, nommés avec la bénédiction des anciens colons, ce champ, ce souk et ses dépendances, leur appartiendrait, de droit, ad vitam aeternam ! Le makhzen et ses terreurs, ne fait pas l’exception. C’est leur antre et leur scène, l’abattoir où ils vont se rassasier. Les aigles et les loups ne vont pas aux restaus. Leur conviennent les fosses communes, les fosses septiques de l’histoire et le sang des charniers. C’est dans ces grottes et ces égouts qu’ils trouvent matière à explorer et fertile imagination. Leurs serres de prédateurs, leurs crocs de zombis dilacèrent les victimes, dont ils se servent en les réveillant. En fait c’est le doigt dans l’œil…du cyclone, du cyclope, du titan et demi-dieu, qu’ils ont réveillé ! En emmenant leur barque dans le Styx et l’Achéron ignorent-ils la distance qu’il est entre les abysses et l’Olympe et cette antre d’Hercule où ils veulent farfouiller…

    Errances : Brulot apocalyptique, chantage ou traquenard ?

    Lui, Eric, qui voulait leur entrer dedans à ces Maures, curieusement encore vivants ! Il est entra par effraction dans les dédales des palais. Dans ces entrelacs andalous-mauresques, percent ses balivernes comiques, amusant les moucharabiehs où clignent des yeux ahuris, effarouchés ! Il spécule, présuppose et planifie des raisonnements lubriques ! Des manigances de sofas échaudés, des intrigues de harems fictifs et de sérails dévastés. Le propre du romancier est là : inventer ! Peindre des fantômes, violer leurs secrets, voire leurs silhouettes, leur donner une âme ! Refaire revivre leurs phobies et leurs traces ! A partir de peu ou de rien, écrire, dérailler s’il le faut ! Ecrire, ou chercher, c’est chercher à vendre aussi ! Il le justifie pour se disculper, quelles que soient les modalités. Il fabrique un projet de quelques pages ! Il se fabrique un mémoire. Il veut rentrer dans ses frais et prospérer. N’est-ce pas naturel et humain de vendre ce qu’on produit ? S’est-il blanchi pour autant ?

    Scènes précoloniales

    Hier, c’était des peintres qui allaient devenir célèbres, des photographes et des reporters, qui firent les caïds et le lit exotique et gouailleur du protectorat ! Les légendes épiques, les qu’en-dira-t-on opaques et les reliquats des bordels coloniaux ! Ce n’était pas des balivernes ! Il ne manque à notre Eric, es-Laurentades, plus que Lyautey et le grand Seigneur Thami Glaoui, l’âne de Bouhmara et l’ombre de Basri ! Quelques potins historiques qui deviendront des anecdotes et des retouches prémonitoires, son assurance hautaine d’inquisiteur bien assise, et voilà le tableau fatidique de nos méfaits assombri, le makhzen dénoncé et surfait.

    Aujourd’hui on va s’amuser un petit chouya à nos historiques dépens ! Qui se rappelle la Maison Blanche et se souvient de Moulay Abdellah, ces maisons closes quasi mitoyennes du palais de Fès ? Ces Bousbères, étaient des maisons de tolérance. C’étaient des prisons pour les filles des indigènes et les femmes des guerriers et des recrues vaincus ! Elles furent contraintes d’illuminer les bordels, comme autant de lustres exotiques ! Un peu partout au Maroc d’hier, pour le repos du guerrier français ! On prendra un critérium gras pour forcer les traits, sans déformer la caricature burlesque. Juste ce qu’il faut pour croquer L’Couple des journalistes, Eric et Cathy, avec un minimum de crédibilité. Est-ce possible de médire des champions du 4ème pouvoir de par-delà les Pyrénées ? Les pires aînés des journalistes, enquêteurs, détectives et historiens, à la fois,, sans craindre la chute aux enfers et le véto des éditeurs gaulois ?

    Jeux sataniques, Games of Trones

    Eric est tout comme ses lyrics prédécesseurs, détracteurs, laudateurs, prédateurs masqués, tout au moins bien payés par les grands seigneurs. L’achat de leurs livres pestilentiels et de leurs silences, par trop chers ! Complices, deviennent alors les soutiens des médias français, qui semblent leur donner raison, malgré les torts !

    Il est capable de dribbler Satan lui-même, et de lui prendre sa queue pour la lui vendre ! Parce que la queue pointue, mesdames, la queue mon Dieu, par moralité anatomique, la queue donc cache des parties molles ! Et même le trémolo des très molles ! Alors vite, vite, pour nous ressusciter, nous rédiger un livre prophétique, une thalassothérapie, un talisman salvateur ! Sulfureux, pathétique, il le doit, pour briller et coûter cher ! Un livre évènement, véhément par les plumes zélées et incorruptibles des anges témoins, de nos horribles dépassements ! Une bible fielleuses par la même, qui fustigera les rois. Nos rois, c’est terrible ! C’est une honte pour tous les sujets de la terre ! ! La couronne, l’arbre généalogique, la tige et le reste des poils, s’hérissent, à se gratter avec violence ! Un livre féroce sur les excès qui rapportera du prestige et du flousse. Arracher aux riches leurs dents, c’est digne des Robins des Bois ! Oui les bois, c’est un peu la jungle, même dans les pays où c’est dans les rues et les hôtels que ça ne va pas !

    C’est honteux de parler vrai de cette histoire crépusculaire de la création qui est celle mythique ou mystique de la lutte du bien et du mal ! Et le bien se fait avoir des fois, comme un bleu ! Ce qui n’est très malin est l’œuvre du Malin ! Alors vite un livre sur les méfaits du pouvoir pour dénoncer et conjurer le Mal. Un livre talisman, un livre valable contre tous les démons de midi, du Midi, le Sud, les Maghrébins ! Nous ! Quoi ?
    Alors les bons diables vont se mettre à deux pour chasser nos démons ! Satan, va entrer en couple, avec un succube d’écrivaine, afin d’exorciser le démon ! Paradoxale lutte interne ou le feu illumine et dévoile, enflamme et carbure ses propres incendiaires !

    Assez parler de ces extraterrestres, parlons des choses terre à terre, même si elles osent altérer et héler les grands ! La high, notre king, le patron ! Lamâalème, pas celui du jeune chanteur Saad Lamjared, qui vient d’être décoré pour ses ‘’millions de j’aime’’, mais du grand maître-chanteur. Le doyen le grand-duc des détectives politiques ! Oué, c’est aussi un journaliste qui a ses entrées et qui fait de très bonnes entrées, livresques ! De quoi faire une ou des pellicules. Une série noire. Et voici donc une saga digne du film ‘’Game of Thrones’’ ! Un prurit es-seigneurs ! Ou que magnanime, enfin par angélisme, l’Eric cédera ce qui n’est pas encore écrit, par le destin, pour éviter la chute de l’empire et la fin de la dynastie.

    La faim des héros

    Un pactole comme pécule ! La fin du héros de la fiente qui suinte et qui spécule. Ce sont des livres qui se vendent ! Le coup de grâce à l’impudent, et pour cet effort de complaisance et de silence. Le livre diffamatoire et éphémère et châtré, qui rapporte à l’impétrant le titre fameux du premier maître-chanteur es-roi ! Eric, fait du fric face aux barbares ! Attila s’est attelé sur Mohammed ! Il veut l’étioler ou le perdre, afin de rétablir la démocratie et les droits de l’homme ! Fichtre, la fin du sacré et du divin chez les indigènes ! Les grands chevaliers sont parmi nous !
    Alors à l’annonce, à la vue d’une valise pleine, il s’auto-avalise ! Il se permet de faire le salaud, le sagouin ! Et se congratule, presque ! Un petit chantage angélique, pour punir le tyran ! Ce n’est pas merveilleux, ça ? C’est quasiment une prouesse madame ! Élégamment acceptée, la morale est en berne pour un bref instant ! Ils sortent avec les cadeaux consistants. Les poches pleines de millions.

    Aux larmes, Citoyens !

    Et puis, c’est une conduire excusable pour les preux chevaliers et cavaliers de la plume ! Il y a sa femme, la pauvre ! Dès lors le sésame, par pitié pour elle, ira, perhaps, amadouer les juges du même clan ! Et les critiques sarcastiques du geste vont tarir et l’épauler, face à Satan ! Il plaidera l’indulgence ! Le choc du ‘’gentleman’’ fait écrivain a un prix, un coût, voyons ! Ce sont des honoraires, une compensation pour le travail de recherche ! Ce n’est pas un chantage, OK ! C’est un chant, du cygne ! Ils seront attendris et compréhensifs, les juges et les journalistes, pour ne pas dire, gratuitement complaisants. Les procurators*, ces auteurs incendiaires et marocophages* de choix, verront les jurés attendris, en larmes de crocodiles !

    Entre médias laïques, c’est d’une éthique que l’on conçoit, et qui se pardonne et qui ‘’se’’ comprend ! Puis, il faut constater que la guerre initiatique, la croisade atavique des entités supérieures, celles des surhommes, porte un nom laïque moderne! C’est de l’exotisme ! Referez–vous à que j’ai tapé en début. L’esprit gaulois, avec comme arsenal pour la marseillaise des médias, la moquerie, le canular, le canard, la franchise aussi, s’en donne à cœur joie ! Bref, la liberté d’opinion, toutes les libertés contre le servage !

    Se moquer et amuser, honnir pour s’enrichir

    Et puis, c’est cultivé, humanitaire et amusant ! Ça rempli la sphère, les assiettes et les verres, et ça régénère les méninges et vivifie les passions ! Imaginez les fêtes, les faunes, les druides les sirènes ! Les dryades et les satires ! Les conquêtes militaires, les guerres dont, plus vieux, on se rappellera dans la métropole des lumières, Astérix et Napoléon en seront contents ! Et vive Rabelais ! Il était médecin, salut confrère médiéval ! Ou renaissant ?
    Le verbe en guise de sang et de châtiments. Dès lors, ces bons descendants de nos aimables colons, ont encore bien des choses, à nous enseigner. Il y a un gars sur un forum qui m’a injurié pour avoir parlé de colonie au lieu d’écrire protectorat sur le Maroc, comme il sied aux névralgiques des colonisations !

    La plume acerbe nous inculque, nous égratigne et nous blesse, pour nous apprendre nos propres droits ! Ils sont venus du Nord, tels des Vikings sur leurs drakkars, en moins blonds, mais plus latins. Pour cela, vive César ! Lui qui a laissé en Gaule, les traces de sa langue et la plume de ses virils soldats ! Indirectement, gratuitement, nous sommes réveillés, par ces prophètes agnostiques! Une attention machinale, magnétique, génétique, disciplinaire, une passion française veut nous libérer de notre Moyen-Age, à nous, et par la même, de nos cultures religieuses fébriles !

    Sadiques caricatures,

    Or, ces critiques journalistiques, ces directives masquées, se produisent comme une sérénade. Des coups sur la femelle pour accepter la croupe et la cravache. La loi du seigneur, qui joue au mâle et qui crie pour vous châtier, en femelle asservi, pour nos retards et nos fixismes archaïques. Et qui de plus en plus, force sur les viscères, pour prendre son plaisir, indélicat et dévastateur.

    Celui de lui vendre gratis ce qu’on a de meilleur ! Immolation, l’aïd, sur le lit, sur l’autel du, des prédateurs. Et voilà que ces hérauts des rapaces, ces lettrés, qui tiennent à leur credo pervers, celui de vous en vouloir ! Ces inquisiteurs jettent sur vous leurs dévolus, à vous la partenaire de leur luxure ! Vous qui leur êtes si dévoué, vous qui êtes leur possession favorite, vous avez l’habitude de leur céder. Amoures haineuses et mépris, délit d’orgueil et extase dans leurs suffisances. Celles dont on a parlé plus haut ! Celle des surhommes sur leurs péripatéticiennes conspuées ! Les leurs de favorites répulsives ! Les respectueuses irrespectées, mais auxquelles, ils ne cesseront jamais de s’intéresser.
    Sournoisement, avec une fourberie digne des tribus antiques, c’est le harcèlement culinaire, à griller la peau et les cuisses de la poule, aux œufs d’or ! Un credo, le leur, qui enchaîne par la foi, le maître auto-déclaré à sa disciple-esclave ! Rien de moins, l’esclavage de la possession Afrique, n’est pas soldé ! Il est dans les chromosomes des survivants et les gènes des nations asservies !

    Démonologie ethnique

    Le démon xénophobe lui infligera à jamais, sa sentence raciale. Le châtiment qui convient aux races attardées, barbares, nègres et mulâtres, infâmes ! La victime expiatoire, le bouc émissaire de La Civilisation, demeurera à jamais, faible, indolent, dolosif et infantile. Un prosélytisme qu’expie son élève-proie subjuguée devant le maître-truand. Le césar, la clef de son destin ! Le disciple obligé, n’évoluera pas comme il peut, mais, il lui restera si attachant, si loyal, si confiant, si puéril !

    Ce machisme subjuguant, que l’on fait perdurer, comme une religion didactique, est utilisé à des fins politiques, certaines ! Ou qu’il est savamment instrumentalisé par celles-ci, pour rendre les tractations aisées, aux fins de très grosses affaires. Par complaisance ? Non par obligation. Le chantage est deux doigts. Point ! Sus au tyran, devient, suce le tyran! D’autant qu’il ne s’agit que d’un étranger, un autocrate, un arabe, un berbère, un islamique. Et que, en bons républicains bien hexagonaux que l’on est, là-haut, on les déteste franchement ! Ce n’est pas de la haine, mais un moindre mal, on n’aime pas ce genre de régimes, de parrains ou de papes, depuis la Saint Barthélémy et la laïque Révolution !
    Eric et ses éricales, c’est un travail de messie humanitaire, celui des maîtres à penser, des plus arrogantes écoles. Hélas ou enfin, il a montré ses faiblesses, naturellement humaines !

    Je copie quelques Googlades*.

    C’est «une affaire navrante» qui risque de «déconsidérer» tout travail objectif sur le Maroc, selon l’écrivain Gilles Perrault. Affaire Laurent-Graciet : Le Maroc entre méprise et mépris. Le chantage du duo Laurent-Graciet n’a pas déstabilisé le pays !

    Jeu de langue entre La Fontaine et Molière

    Tel est pris qui croyait prendre. Ou qui croyait comprendre et voulait encore plus prendre ! En voulant nous faire changer notre régime, Eric Laurent s’est révélé bien moins moral et plus matérialiste encore.
    Un malfrat corrompu corruptible et piégeable à merci, s’est révélé au jour. Le piètre maître chanteur s’est finalement grillé ! Point barre ! Un beau, un joli coup de l’avocat ! Et qui plus est une belle fable, bien vraie, encore. Merci à Jean De la Fontaine qui critiquait l’humanité et les gens puissants, autrement que ces sbires. Des fables pour les corriger en nous amusant. Des contes pour réveiller fossiles somnolents ! Attention, Eric ! Dans vos prochaines Laurentades, évitez d’interpeller leurs rois et de vouloir châtier les Maures. Castigat ridendo mores, sans jeux de maux, laissez cette rigolade, à Molière. Sa langue est moins fourchue !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 11-17 Octobre 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Rentrée parlementaire : réformez les taxes sur les maladies

    Taxes toxiques sur les médicaments et impôts empoisonnés sur les maladies !

    Réquisitoire aux nouveaux élus ! En toute logique et honnêteté, est-ce le moment de commettre le crime d’augmenter la TVA sur les maladies ? Ce serait un incommensurable déni de justice que de laisser ces factionnaires augmenter la TVA sur les médicaments, sans réagir ni donner votre avis, sur cette question prégnante qui intéresse au plus haut point votre santé, que dis-je, votre vie !

    Votre vigilance et de votre implication civique sont nécessaires, pour la défense des malades, femmes, jeunes et vieux, démunis ou pas, de leurs droits moraux à ne pas être exploités par un fisc humainement aveugle et étroit. Une machinerie sans âme, qui fait de l’ombre aux actions humanitaires et décisionnelles de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le protège, lui et sa santé, pour le bien de tous les Marocains. Une mise au point de votre part, serait utile, pour expliquer aux citoyens malades et aux erratiques exécutants les droits élémentaires des malades à ne pas être exploités durant leurs maladies pour sur leurs états de maladies. Ces dénis de justice et exactions fiscales iniques, sont opérées sur leurs têtes et à leurs dépens.

    Voici le texte à exploiter et à expliciter autour de vous  » si vous voulez bien  » ! Vous pouvez en faire, sur votre support, et autour de vous une bonne action en le soumettant aux plus hauts décideurs ! Merci à vous pour tout acte militant, juste et sincère.

    De la réforme des taxes sur les maladies

    Supprimez ces taxes iniques sur les maladies ! Défiscaliser le parcours diagnostic des malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, sur le circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares, voilà un deal pour de vrais leaders. Messieurs Dames, les nouveaux élus et vous, les plus anciens, les Conseillers de SM, les Ministres et les Parlementaires, ouvrez-nous votre cœur, ouvrez votre esprit à ce qui est juste, crédible et humanitaire. Agissez en faveur des Marocains ! Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre bonne gouvernance, en matière de santé.

    Honorables cadres et nouveaux élus,

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer ! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent ! Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que les maladies occurrent ? Est-ce clair ?

    Représentants du Peuple,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    Voici notre requête

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dîmes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation ni la prétendue politique de proximité !

    Exhortations aux décideurs

    Alors, est-ce trop demandé aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible ! En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    Appel et invocations aux responsables

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les Conseillers de SM, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous ! Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    Ecoutez les conseils et les directives du Roi !

    Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les évènements. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence ! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation ! Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    Tenez à vos promesses électorales !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral ! Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, dans 3 semaines, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins ! La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !

    Voici les attentes citoyennes

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    Dès lors, reformez les lois intérieures !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    Esclavage et détention ou le syndrome de Stockholm

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile ! Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    Ces pénalités iniques sur la santé vexent les citoyens,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    Les règlementations honnies plombent la citoyenneté

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies ! Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches !

    Elus et cadres, réalisez nos espoirs !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    Au lieu de leur faire subir ces exactions fiscales antisociales…

    Consolidez leurs droits aux Marocains par le civisme de leurs cadres et de leurs lois ! La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis ! L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !

    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM
    Kénitra, le 10 Octobre 2015

    Association des Amis des Myasthéniques du Maroc
    Centre de référence régional des maladies neuromusculaires
    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Maroc,
    Telfax: 053737330, Assistance: 0661252005
    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    REQUISITOIRE AUX NOUVEAUX ELUS
    LA REFORME DES TAXES SUR LES MALADIES

    Défiscaliser le parcours diagnostic des malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, sur le circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni les tares, voilà un deal pour de vrais leaders. Nous espérons vous voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre gouvernance, en matière de santé.

    HONORABLES CADRES ET ELUS,

    Que signifient ces taxes sur les soins ? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire, un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les exonérer ! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort, de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent ! Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que les maladies occurrent ? Est-ce clair ?

    REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,

    Vous nous passerez, l’outrecuidance de vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats, celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous, sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire ! L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux dépens des malades, chers électeurs !

    VOICI NOTRE REQUÊTE

    Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur les souffrances. Nous condamnons ces dimes et gabelles moyenâgeuses, qui exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays est une nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation ni la prétendue politique de proximité !

    EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS

    Alors, est-ce trop demandé aux dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins, pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins, diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’ en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de mieux prescrire et de soigner le moins cher possible ! En agissant ainsi, nous attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays, une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins et les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ». Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large possible !

    APPEL ET INVOCATIONS AUX RESPONSABLES

    Mesdames et messieurs les Elus, les Cadres proches des centres de décision, vous les Conseillers de SM, vous honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais, vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous ! Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre ! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà ! Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et d’Allah !

    ÉCOUTEZ LES CONSEILS ET LES DIRECTIVES DU ROI !

    Les discours et les conseils enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques. Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les évènements. Des indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence ! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications. Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation ! Ces vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante envers nos alter egos. La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation. La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation ! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !

    TENEZ A VOS PROMESSES ELECTORALES !

    La notion de dévouement qui découle des sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » ! Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme électoral ! Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, dans 3 semaines, vous ne devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris, des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins ! La dialectique qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie, inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous ! Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des administrations !

    VOICI LES ATTENTES CITOYENNES

    Les citoyens, bâtis et formés par l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite, ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs ! Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains, vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés sous la même bannière du développement et du progrès !

    DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INTÉRIEURES !

    Sommes-nous émancipés des métropoles et des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ? Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies, arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent ? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois, les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables, parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des psychiatres.

    ESCLAVAGE ET DETENTION OU LE SYNDROME DE STOCKHOLM

    Le syndrome de Stockholm allie la victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde complexe, violent et difficile ! Nous voulons parler des lois nocives et néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches ! L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un frein pour le civisme bien compris ! Elles représentent l‘ennemi antisocial qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et le patriotisme !

    CES PENALITES INIQUES SUR LA SANTE VEXENT LES CITOYENS,

    Ces pénalités sur la sante repoussent et vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice ! Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances ! Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves, ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé ! Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc, des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les médicaments et la totalité de leurs intrants !

    LES REGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA CITOYENNETE

    Ainsi donc, il paraît clair que parmi les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies ! Ce ne sont pas les autres pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables, entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux autres, même s’ils sont plus riches !

    ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !

    C’est cet esprit de dépassement que nous retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance, l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments et des Soins !

    CONSOLIDEZ LES DROITS ET LE POUVOIR PAR LE CIVISME

    La réforme attendue est une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société, basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées, seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis ! L’espoir en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin, sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux, capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous offre messieurs, dames !
    Dr Idrissi Ahmed, Président de l’AAMM

    Kénitra, le 2 Octobre 2015

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
    aamm25@gmail.com ,
    http://myasthenie.forumactif.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA FABLE DE L’AID
    Honni soit le rat qui pense, ou les leçons du rat mourant.

    Je suis tous cris, tous sangs, toutes odeurs. J’ai des êtres vivants partout en moi. Ne suis-je pas leur projection en 3D, un hologramme, à laquelle la vie donne une âme ? Que sais-je pour les rats que nous sommes, ne nous humilier pas, vous autres les francophones, à cause de notre peau velue et nos longues queues ou à cause de notre régime ! On est tous des mammifères ? Ou vous ne l’êtes pas, vous les blancs du Nord qui descendez d’un singe d’Afrique ? Qui plus est, j’allaite mes petits pour lesquels j’ai de l’amour, du moins ma femelle ! Et comme vous, je les protège !

    Bref, je ne suis pas philosophe, mais disons que par nécessité, j’ai un esprit, un truc pour mobiliser le robot rongeur, le mordeur des chairs glanées que je suis. Au fait, pour que vous compreniez la lutte continuelle et le danger qu’il est d’exister ! C’est moi qui ai volontairement goûté de ce fromage, d’ailleurs. Hélas, un piège rempli de toxines. Un jeune idiot bien placé, un sale rat, m’a mordu par surprise. C’était un coup d’état, poussé de l’extérieur. En réalité, c’était pour lui un moyen de me prendre ma place et de me ravir ma femelle. Ah la famille. J’en ai divorcé, bien sûr ! Et dire que je lui ai fait 69 ratons, à ma Libye…Pardon à ma lubie ! Tous vivants et bien portants ! Je n’ai pas arrêté de saigner depuis. C’est pour ça que je suis là, entre ces tiges de jasmins, en train de récupérer, de les guetter et de les maudire

    Je parlais plus haut de ces nourritures qui deviennent une fois en moi, ma substance première, mes organes, moi-même ! Meurtries, mâchées, avalées, c’est moi qui les nettoie et les récupère ! Et toutes ces plantes, ces bouts de fleurs de racines, et d’insectes bien sûr, me forment et me constituent, vivant en symbiose, à l’intérieur de ce moi-même. J’entends leurs crissements sous le vent, je sens leurs piqures de leurs épines et les morsures qui m’irritent et me font peur.

    Je les sens crier et demander pourquoi elles sont en moi, prisonnières. Ce sont des vagues de poissons, des rivières de grenouilles, des mares de canards et de nénuphars. Peu importe le parfum fumant des coqs, l’odeur de ces dindes au four ! Et ces poussins que je piquais des basses-cours ? Leurs œufs, ces restes d’agneaux, c’est pour moi d’abord ! Mais, ce n’est pas moi qui les tue, je vous jure !

    Mais, qui mugit en moi, qui rampe et me crie à l’intérieur ? Ces sont des anges ou de vieilles vaches, des mules ingurgitées, sans que j’y pense ! Avec ces malfrats de bouchers, on ne sait jamais ce que la kefta et les saucisses contiennent. Mais voilà, je suis malade ! On creuse sa tombe avec ses dents…Sauf que de tombe, je n’en vois pas, je suis toujours en surface.

    Et on n’est pas le genre de bêtes à consulter les médecins ou les vétérinaires ! Nous ne sommes ni assurés ni couverts ! Et le Professeur Larose, ne nous sent pas ! Il n’a jamais rien fait pour nous, le socialiste. Oui, le socialisme n’est pas extensible aux pauvres mammifères, la plèbe que nous sommes, nous les rats de ce pays. Il n’a pas daigné, non plus, nous rencontrer en son Ministère, à l’instar des refuzniks, ses docteurs marcheurs ! Pourtant, on vit dans les hôpitaux, nous aussi ! Nous on reste dans les abysses et les décombres, et eux, les zoziaux, ils nous quittent !

    Ils partent faire des affaires ! On n’est pas des opposants à son régime totalitaire de Si Larose ! On n’a rien à voir avec les assureurs banquiers investisseurs bouchokara*, d’ici ou d’Orient ! Qu’ils prennent ou vende tous le pays, nous sommes des citoyens indéboulonnables ! Quels qu’ils soient, ils mangent, nous mangeons ! C’est pour nous les rats, le win-win à l’américaine ! Non a Sid Louzir, on n’est pas de mèche avec ces marcheurs en blouses blanches qui frappent le macadam, sans savoir ce qui bouge en dessous, nous les scellés rats ! Dans les caniveaux, il n’y a pas que la presse ! Comme elle, nous sortons de préférence le soir.

    On est prudents, timides et on a toujours notre part dans tout ce que vous ingurgitez…Il ne faut pas être sentimental, ni trop sensible, quand on est un rat, même si on sent mieux que les humains…Savez-vous ce qu’ils ont dans leurs intestins, les pauvres bougres d’humains ? Que des restes de cadavres, des bêtes tuées pour le plaisir, les fêtes dispendieuses, immolées soit-disons a leur dieu…Et on n’entend rien, on ne comprend rien à leurs religions, à leurs gigotements, leurs danses disons, et leurs bruyantes musiques qui nous crèvent les tympans. Quelle civilisation ! Des fêtes que de bouffe ! Sacrés idiots, ils nous laissent la moitié et on ne paie jamais rien !

    Sauf que maintenant que j’y pense…Quelle est cette étrange odeur qui me sort des naseaux ? Sont-ce les émanations de ces riches élus, et leurs émois d’arrivistes, qu’on cautérise, là, en public ? Car ça sent le brûlé chez les cadres. Il y a des gens de la haute, qui ont trahi les-leurs et ils ont voté à côté, chez leurs adversaires…La loyauté, la fidélité, tu parles mon frère !

    Si ce ne sont pas les candidats que l’on brûle, ce sont alors les livres des universités devenues arides ou stupides ! Ou les traces de civilisation qui nous arrivent des Busch et consorts d’Amérique ? Est-ce l’odeur des meules de charbon qui s’apprêtent à griller leurs têtes de moutons ? C’est le crématorium des quadrupèdes ! Comme celle aussi des nouveaux centres de Dachau, là, aux frontières des pays du pourtour de la Méditerranée !
    Si je connais la mer ? Notre tribu est ubiquitaire, mon frère ! La géographie n’a pas de secrets pour nous. Nous sommes partout présents à travers le monde, comme des frères, depuis des millénaires !

    Non, ce sont alors les moutons de Panurge qui crament. Ceux forcés de l’être, afin de vivre en paix. Non, ce sont les votes, sortis des urnes repues, qui flambent inutiles, désabusées de s’être trompées de notables et de panégyrique, elles sont jetés, sur ces 10 tonnes de drogue de pilules et de kif que la Douane ventile pour souiller les nuages du ciel. Ils vont les saouler les et se plaindre qu’il n’y plus de pluies après pour arroser les fermes du royaume !
    Médusées, bêlantes, bégayantes même, les brebis et les agnelets seront épargnés cette année ! SOS, les femmes et les enfants après ! Sauvés par leurs pères cornus. Les victimes de l’Aïd s’apprêtent au sacrifice sublime. Leurs âmes s’élèveront de chaque autel avec les millions de vies qu’on leur ôte et que l’on offre aux fêtes cannibales ! On tue sans que cela ne soit un crime.

    Ça pue ! Ou que ce sont les odeurs des noyés qui nous arrivent des côtes. Par vagues, des bateaux livrent les fugitifs à la mer. Ils ne voulaient pas vivre sous le joug d’un tyran assyrien qui défend ses avoirs et ses frontières…Seulement son pays ? Je ne m’y connais pas en politique, je n’ai pas d’opinion. Ni certitude aucune, je suis un simple curieux Ça tombe comme ça, dans l’escarcelle des informations ! Ces hordes vont aller verdir l’Europe ! Overdose et craintes des extrémismes forcenées et de leurs caricatures pseudo musulmanes ! L’Europe qui a échappé de peu au nazisme sera islamisée…de travers ! Moi, le rat du jardin, je suis couché sur le dos, je m’en fous, je suis laïc…Mais, il y a toujours cette odeur de cadavre, autour de moi ! Ils puent, les voisins ! Les pauvres riches d’Europe vont payer pour devenir les sujets du roi d’Arabie !

    Non, ils ont sombré dans les eaux, en martyrs. Les riches du nord, veulent qu’on galvanise les requins et qu’on aiguise leurs dents. Alors, aucune odeur d’émigrés arabes ne viendra plus polluer les cités civilisées et leurs belles identités !

    Seulement…qu’y-a-t-il face aux hordes barbares qui infestent la Boucherie ? Le nouveau nom de l’Orient, est l’Oilland. Oil, Land, comme vous l’avez compris. Voilà des nations, des états, des pays, que l’on déchire pour que vive, superbe, rebelle, l’étoile de David, (le père de Salomon qui savait parler aux bêtes), la démocratie de Yahvé !

    Dans les pays, que les puissances se disputent, on cherche des bailleurs de fond. On veut savoir qui va réparer les dols, les désastres et décombres. Les morts de parmi les rats, nos blessés, on n’en parle pas ! Qui sera le prochain président du Globe et l’élu du Yahvé étoilé. Surtout pas un musulman aux States ! Vient d’annoncer un docteur ? Un retraité, brun et grisonnant comme Obama. Ne sait-il pas que Barak est né un peu musulman…Si c’étais moi qui l’avais dit, madame, on m’aurait pendu ou arraché les dents…un rat sans dents…Vous vous imaginez un rat, sans dents ?
    J’ai commencé à rêver mais je fais des cauchemars. Des séquences disparates, sans queue ni tête, comme ce texte plein de parfums, que vous ingurgitez ! Maman, c’est loin l’Amérique ? L’Algérie, me manque, papa ! Nage et tais-toi ! Je ne sais pas nager ! Bois !

    Une odeur de cadavre, sature la maison et se concentre dans l’air, pour me torturer, là où je suis étendu, sous le balcon. Je n’arrive pas à respirer ces fleurs de jasmin jaunes. Ça doit être la tortue ou l’un des chats du jardin qui a crevé. Etalé entre les plantes qui le veillent, (chacun son paradis), c’est un rat qui est là, monsieur le ministre, c’est un rat qui vous parle…Zut, vous ne m’entendez pas !

    C’est un vieux, sans queue, qui s’offre à la nature. Pelé, de vagues poils en érection, s’agitent sur ce ballon glabre, plissé de rides par endroits, qui ne se relèvera plus ! Des nuées de moucherons flottent sur le magma putride. Même s’il grossit encore, il ne bougera plus pour les chasser. Mais, s’il est mort, d’où vient alors sa voix ?
    Des escouades de vers, des chenilles, couleurs de glaise, rampent en s’accrochant aux loques de l’épave putréfiées, chassant les puces qui ne boiront plus de ce sang, cette glue gélifiée. Difficile de l’observer et de le décrire plus encore, sans vous faire vomir. Entre temps, je retiens ma respiration. Sauvez-vous, les puces, c’est la peste et la contamination.

    Faut-il prendre des gants pour le ramasser, le mettre dans un linceul de plastic, lui offrir un gite et le couvrir de terre, pour que cessent ces pestilences qui inondent l’espace et asphyxient la ville ? Lui édifier une sépulture, là au jardin qui l’a vu naître, un requiem tout près du palmier dattier du souvenir qui le voit disparaître ? Ou le jeter, carrément, dans la poubelle publique ! Merci ou pardon les gars ! Ou dans ce terrain vague voisin où règne en princesse, cette inamovible et entêtée pisseuse de chienne ! Au milieu de ses flaques et des crottes nauséabondes qu’elle ne cesse de ‘’pondre’’ et d’étaler pour marquer n sa réserve, son territoire ! Un jour les rats vont me venger. La mairie faute répondre à quête de protection, va récolter le pire. Elle devra s’affairer avec la rage et le ministère aura la peste à gérer !

    Ou que ? Faut-il lui verser de l’essence dessus et faire une chaâyla ? Brûler le jardin et se risquer d’incendier les voisins ? Juste pour en chasser avec les restes loquaces de cet horrible cadavre et ses parasites, les champignons, les odeurs et les insectes de cette abominable, innommable ville ?
    A force de voir dans ma jeunesse des films hindous, je commence à comprendre la métempsychose et la migration des âmes. Si ce rat de ville, à la mèche blanche, était un rat des champs, un cluster rural de la région, pourquoi lui demander de comprendre plus qu’il ne peut ou ne veut faire ? Son alter ego batailleur, casseur et saboteur, comme un sadique syndicaliste, est un rat de ville ! Non, c’est un chat, bas, ou un chien méchant, masqué ! Il vient faire le pacha sur ces quartiers antiques ! L’air amusant et goguenard, hautain, incivil et peu serviable, il est inefficace pour l’ensemble, utile pour les siens et son dernier karma. Son âme, plutôt que de loger dans un boxer ou un sloughi, comme son copain, va habiter un buffle ou un singe, c’est plus conforme et plus élégant !

    Le karma, ce n’est pas une fable ! Les animaux parlent ; ils ont aussi une âme qu’on ne saisit pas. C’est quelque chose de mystique, de philosophique et de sociopolitique à la fois ! Ils viennent de nous, ou vice-versa, on provient des mêmes poissons et reptiles pour rester en paix avec les ‘’évolutionnistes’’ ! Je n’ai pas dis de rester en paix avec les ‘’évolués des sionistes’’ ! Ceux-là, ils ont un peu de retard, avec la ratitude*! La ratitude, la négritude, ce sont des attitudes et des aptitudes, propres aux identités ! La francitude étroite, a contrario de l’humanité élargie élaguée, sont des paradoxes aux antipodes l’une de l‘autre. La marocanité, il faut un gué pour y arriver. C’est un semblant que l’on colporte ! Bref encore, ce sont des phases, identitaires, génétiquement fausses, égocentriques, fanatiques et historiquement controversées. Des portes spatiotemporelles étroites, à un seul sens ! On en sort, on n’y renter pas ! Ces motifs de guerroiement, de jalousies et de haines, sont palliatifs, juste convenables pour dresser les un contre les autres, bons pour dresse des papiers d’identité ou pour voter contre les étrangers et les autres races animales, dont celles des…rats ! Vous m’avez compris ! Si vous avez lu jusque là, à travers les méandres des partis locaux et de la politique étrangère, puis suivi les périples de la pensée ironique, erratique, étatique, et érotique du rat, si vos méninges suivent encore les hics labyrinthiques du rat mourant, c’est que vous êtes vacciné et vivant. Foi de médecin et viscères de ramadan !

    Le karma, il faut bien y revenir, c’est le secret de ce monologue du rat, ce sont des étapes de la vie animale dans la nature des hommes.
    Sous l’hologramme d’un âne, issu d’une caste supérieure, celle d’un crocodile puissant, d’un bœuf cornu ou d’une brillante guenon, qu’il faudra démarier pour l’épouser, on perce le secret de la politique, le cours du lit de ces oueds sahariens, qui ne jette dans aucune mer…Allez comprendre la symbolique ! Aucun mal en ce qui me concerne. Aucune duplicité, les rats sont polyphages et ouvertement, vertement, polygames. Jamais polyandres, ils se tuent pour ça ! Cet état ne joue pas sur leurs accessions professionnelles, sur leurs facultés et leurs ministères, comme ils ne démissionnent jamais pour ça ! Sauf qu’on ne peut ne pas appliquer ces vertus animales à l’espèce humaine. Du moins ouvertement. Jean De La Fontaine, l’homme aux fables, m’aurait nobélisé en appréciant cela ! La sagesse des singes, l’intelligence des rats dépassent tout cela. Chez les rats, dignes de ce nom, c’est chose commune que de changer de terrier quand on quitte le nid, pour nider ailleurs. Nider avec un D ! Et chez les chiens, on s’attache à la niche où le maître nous alimente et nous enchaîne.
    C’est donc un vieux rat, sans queue, qui s’offre à la nature. Un don de soi, une ristourne, une obole finale ? Celle-là est une souris grise aux yeux de prune. Elle ne se lasse pas d’aiguiser par ses ardeurs son vieux chnoque de compère. Telle cette guenon et son macaque de singe, blasé et mou, qui lui sert de compagnon…

    Moi, le rat de service, je survis et je m’efforce au respect de la vie, aussi basse et infime soit-elle. Infimes, infirmes que sommes-nous déjà, devant les gens huppés ! Que sommes-nous devant ces ministres universitaires, qui font la pluie et beau temps ? Ceux qui font la chasse aux patients et aux médecins. Que sommes-nous devant ces riches kifards* ? Ceux, puissants d’Europe ou plus véreux encore, d’Amérique ? Presque rien ! Nous sommes de petits mammifères, arriérés et démunis, criblés de dettes et on a tout vendu ! D’autant insignifiants devant les démons, les titans, que les dieux de l’olympe et les extraterrestres de fiction.

    Tels des moucherons, nous autres rats, somme incapables de saisir les messages ou de sentir la présence des autres créatures célestes ou de l’espace qui nous entourent !

    C’est ainsi que je regrette d’avoir tué les sauterelles qui narguaient mes efforts et mon bien, mangeaient mes jeunes plants de glycine et mes bignones ! Alors que c’était là que j’habitais, entre les pots, j’avais deux foyers ! L’un de jour et l’autre, vous comprenez ?

    Pourtant dans ce jardin-là, où je suis né, sous la houppe du strelitzia, il n’y a ni poison, ni insecticide ni mort-au-rat ! Les oiseaux et les plantes, sont nourris à l’air libre. Arrosées très cher, les plantes poussent au naturel, sans ferment ni engrais autres que la terre de Moulana et le soleil de Sidi Rabbi.

    Moi, le vieux rat qui se dorait au soleil, voici mon exorde, ma recommandation. Oui, il faut que les jeunes rats cessent de me piller et de râler ou de crever devant ma porte ! Qu’ils aillent en vacances ou en exil économique, en Europe ou en Amérique ! Mais ces bons et heureux jeunes rats, vont servir ailleurs, alors qu’on s’est largement dépensés pour eux, pour les éduquer, les former et les faire grandir. Ils iront enrichir encore plus ces autres sphères. Ces cancrelats racistes qui me donnent le cafard.

    Et dire qu’on ne mange, que leurs restes, ce qu’ils ont goûté ou à moitié jetés aux ordures. Alors, les rats expatriés, les mulots émigrés, ceux sortis des urnes, ou qu’on parachute, se vendent contre facture !

    Faut-il les laisser fuir ces guerres allumées, ou les garder où ils sont pour les griller, les cuire et les pulvériser ? Qu’ils restent sous les bombes obscures et qu’on n’en parle plus ! Nous sommes innocents de leurs sorts et de leurs destins. Cependant, mourir ainsi déportés par la honte, celle de nous quitter, après leurs tristes méfaits, est un piètre sort pour nos jeunes rats. La justice fermera les yeux ! On leur pardonnera; mais qu’ils restent et qu’on leur donne une tâche au jardin, notre petit Eden. Des militants et des résistants ! Ils poinçonneront de leurs dents, les billets et les cartes des nouveaux élus qui s’amènent.

    Le ventre tremblant de secousses, les membres qui fourmillent, la tête tombante, les yeux mornes, les oreilles pendantes, il est là, attendant le temps, le destin, le hasard d’une fonction d’une nomination, ou qu’une jeunesse vienne le réanimer pour reprendre son rôle de mordeur et de fécondateur, tous azimuts !

    Dr Idrisi My Ahmed
    Kénitra, le 23 septembre 2015

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    L’appel de Tanger.
    François Hollande, le Maghreb et le dilemme sahraoui

    Kénitra, le Jeudi 17 Septembre 2015

    Le principal ne réside pas dans l’économie et les urgences qui vont de soi entre partenaires incontournables, mais dans le soutien historique, vrai et judicieux, face aux ardeurs arrogantes et inlassables des nouveaux riches et immenses voisins !

    Voilà une culture, complexe comme bien d’autres, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, d’arrière-pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer le Maghreb entier. Les nouvelles générations, à force de matraquages durables et d’intox inlassables, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale et un dépit morbide. Une véritable maladie auto-immune s’est installée, face au régime marocain et à notre droit à l’unité, dans l’aire historique du territoire marocain.

    Des retards profonds se sont établis en lieu et place des avancées techniques réalisées ailleurs par d’autres peuples. Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par cet antinomique struggle algérien et sa conduite déclinante et têtue. Un véritable endoctrinement s’est emparé de nos frères, empoisonnant les jeunes par la propagande jusque à la subornation.

    Thèse et assertions

    Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées soient entendues par nos amis socialistes de France. Et ce à l’occasion des visites de travail du président François Hollande.

    La compréhension du dossier, le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et la construction de toute l’Afrique. Avec la participation de tous les pays, gagnant-gagnant ! Celle du Nord et de sa paix et stabilité, pour l’exemple et la motivation, puis de sa démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle cornélienne, peu commune ! Une sorte d’intéressement négativiste, une ingérence abonnée à outrance, de parasitisme militant, voire un sabotage tous azimuts.

    Or, le souci de développement et celui de l’indépendant sont partout déclarés et clairs. Livrer bataille, à l’analphabétisme, au chômage, au manque de démocratie dans tous les domaines ! Ensemble fédérés dans la paix et la complémentarité, sur le pourtour de la Méditerranée et tous égaux face aux retards. Ceux dus à la sécheresse, aux disparités techniques, culturelles et sociales, la faim, la maladie, le chômage, l’injustice, la pauvreté, les guerres larvées, le fanatisme, le terrorisme, l’émigration clandestine aussi, dont le Maghreb sert de réservoir, de pépinière et de freins par la même !

    Monsieur Hollande,

    Outre les drames de l’émigration clandestine, les disparitions et morts, quasi quotidiennes par centaines de noyés, les milliers d’exilés à cause des guerres d’Afrique et du Moyen-Orient. Et puis, aussi graves que problématiques sont l’envahissement des uns et des autres, les difficultés de containment des vagues de réfugiés et des migrants économiques. Il s’agit de faire face aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien, qui ont fait trembler le régime de nos frères dernièrement. On parle déjà du Grand Maghreb comme d’un gouvernorat daéchique !

    D’autant que le potentiel d’extension dévastateur et d’exposition aux actes de terrorisme pourrait toucher parallèlement la France et tout le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son régime, par des actions extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Nous serons un pont vers l’Europe à 14 kilomètres de l’inconnu.

    Fusible ou chaînon fragile, il n’en demeure pas moins que ce foyer injuste, qui depuis 40 ans asphyxie le Maroc et saigne l’Algérie, est à clarifier pour l’éteindre, par les Français les premiers.

    Pourquoi avoir besoin des Français pour curer nos écuries d’Augias ? C’est d’abord en tant qu’anciens colons, initiateurs des frontières entre pays africains ! Ensuite, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algérien, qu’ils perçoivent depuis longtemps. Et surtout, que ce ne sera que par loyauté et amitié retrouvées, pour que justice soit faite et que s’opère le règlement d’un impair historique, qu’ils ont manifestement causé !

    Monsieur le Président

    Je parle de ceux de nos voisins qui sont contre les façons de faire de Feu Hassan II. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes envers nous. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à cette vindicte et étrange politique offensive. On ne change pas un cheval qui gagne, diriez-vous. Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer. L’un de ces foyers, incendiaires, est le Sahara marocain. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage historique, de la part de la France, devant le concert des nations, en l’occurrence l’ONU et ses instruments.

    La France socialiste doit, par éthique culturelle et morale, user de son poids d’ancienne puissance coloniale. User et déposer et soumettre aux instances de l’ONU, son témoignage ! Elle, qui avec l’Espagne, ont manipulé les tracés de la région, avant d’y laisser sur le départ, (par mégarde?), les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.

    Avatars de l’histoire des peuples

    Espoirs en la France, certitude et opinions. La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien «empire» et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance. Sauf qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des Etats qu’elle a dirigés ou digérés, ni à leur histoire ou leur économie. Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.

    A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échanges, de la paix entre les peuples, qu’elle a scindés, revitalisés et/ou «civilisés». La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante. En toute équité. Les limites d’avant la pénétration militaire et administrative française et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus. Il faudra bien faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins. Faire rappeler leur histoire et leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Il revient à cette France d’innover pour être sincère et de commencer cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix, là où elle a laissé des populations désorientées ! Elle en profitera certes, la première, sur tous les plans!

    De la franchise française

    De quelle planète suis-je, à délirer pareillement ? Me suis-je laissé entendre ? J’ose répondre, ici aussi, à cet apriori par ceci. Les politiques ont un cœur, une intelligence certaine, mais une logique aussi et des raisons adaptées aux programmes et aux institutions qu’ils régissent. Avec en plus une longueur de vue d’avance, une perception plus large plus aigüe, doublée d’une connaissance profonde des paramètres et des contraintes que nous ignorons
    Je reviens au Président François Hollande. Pour parler de démocratie, de droits de l’Homme et d’autodétermination des peuples, parlons donc de la franchise de la France. Parlons de son courage nécessaire de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Et espérons d’elle, et de ses présidents, ce courage ! Le peut-elle assumer, malgré les pressions ou l’appel des promesses faites ailleurs ? Voire l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien et florissant département?

    Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire des concessions à un pays devenu immense et riche, ou par empathie socialiste envers l’Algérie, ce n’est pas encore pour lui vendre des armes et puiser son pétrole, son gaz et ses minerais, qu’il faut encore taire le témoignage historique qu’on lui demande de livrer. Se taire, c’est taire lâchement et complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. En paix, dignes et sereins, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatements de son territoire et/ou de ses tribus.

    Des vertus socialistes

    Les socialistes français, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux ou de silence et de mutisme complices ! D’où leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie, qu’on se rappelle et qu’on invoque ! Encore que la similitude ne soit pas un copier-coller des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions.

    Or le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Autant que les autres ou plus, les socialistes français, par conviction éthique et par culture, sont de principe, contre toutes les formes de suprématie ou d’hégémonie qui viendraient les soumettre ou les amoindrir. Surtout si ces contre-valeurs sont contraires à leur slogan fondateur et devise identitaire ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’. Puissance mondiale largement coloniale, partout dans le monde, la France, les français ont appris à s’ingérer partout pour enseigner ces valeurs. Certains en sont si sûrs qu’ils en font une passion, un sport national que celui de décrier et d’indexer. De caricaturer pour moquer et interpeller gauloisement. Une sorte de patriotisme pan mondialiste ! Ils exaltent leur bonne citoyenneté, par civisme universel, là ou les principes de justice et démocratie ne sont pas respectés. Certes, à partir de leur vue et de leur principes !

    L’hallali des droits de l’homme

    Les universitaires, les intellos, tous philosophes ou romanciers, la presse, les médias audiovisuels, les partis et leurs associations, tous les français en somme, exaltés par l’emprise des nouveaux moyens de communication se sont multipliés, faisant de chaque français un avocat doublé de journaliste ! C’est une nouvelle religion qui réunit les français, les religieux comme les laïcs et les athées, pour construire autour de ces valeurs une nouvelle religion, qui raffermit et consolide le concordat français, si disparate par ailleurs. L’esprit gaulois renaît et la caricature, n’est pas loin, faisant de chaque papier, un brûlot ou presque !

    Droits de l’homme et principes d’ingérence

    L’hallali des droits de l’homme résonne de la Tour Effel jusqu’à nos sables et nos montagnes ! Les autres pays nous semblent plus épargnés que le Maroc ! Il a de que se faire aimer, il a de quoi se faire huer, notre pays ! Il a de quoi intéresser les tribuns et les financiers, le Maroc. Toute erreur de parallaxe, toute lumière irisée du prisme qui leur sert de cristallin ou de rétine, devient un motif pour leur intervention, dans tout ce qui nous concerne ! Le parrain est d’une nostalgie telle, qu’elle nous empêche d’atteindre notre maturité, 60 ans après l’accès à notre indépendance ! Entendez les huées des écrivains de Paris et leurs immorales erreurs ! Dès lors, si l’on décrie de la Seine ce qui ce passe sur l’écran du Bouregreg, de Mawazine et de l’Elysée, ce qui se passe au Palais devient un jeu d’ingérences. Et il s’est installé en face du Maroc, un rituel fantasque de forfanteries donquichottesques, à la merci des corsaires de tout acabit !

    Vous pensez à des écrivains laudateurs un jour, manipulateurs, un autre ?

    Si nos affaires intéressent tant nos amis, c’est un gain pour nous et on ne va pas s’en défausser. Mais, l’autre face de la pièce ne doit être celle de Janus ou de Juda. C’est un devoir pour eux que de le remplir ‘’ ce magistère ‘’ en gens honnêtes et civilisés, en témoins francs, qu’ils sont. Témoins actifs et non silencieux, non équivoques, sans duplicité, ni fourberies et silences, aisément achetables, par les autres parties du conflit saharien !

    La France témoin historique

    Attester de la marocanité de l’espace sahraoui, ne sera pour la France et l’Espagne, que justice et égards envers notre ouverture pérenne et fidèle, à leur endroit, dans le cadre clair d’un partenariat réfléchi et de notre francophonie perpétuelle !

    Toute alternative, prudentielle diplomatique, ne serait que mensonges et machination. Tout comme les silences complaisants ou la peur, des reniements contraires à la vérité, négateurs des nos droits et de notre l’histoire, à travers les siècles. La franchise pour la France est une donnée étymologique, organique, structurelle, sans quoi tout ne serait que vanité et hypocrisies. La France se doit d’être franche, quoique ça ne lui en coûte de l’être !

    Y faillir pour la France, monsieur Hollande, est antithétique, contradictoire de la grande histoire de la France, votre patrie qui est devenue un label, une icône de la civilisation universelle. Se défausser, se désister, faire diplomatiquement, comme si l’on n’a rien entendu, esquiver son témoignage, reviendrait à cacher la vérité, à tromper l’équité et à perpétrer un acte de faiblesse et de lâcheté. Et ça ne saurait guère être français, très respectable Monsieur !

    Par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, la France et l’Espagne, ne devraient plus cacher ni taire les droits dus aux peuples et aux pays anciennement colonisés, eu égard à leur histoire et leurs identités. Leurs chefs et leurs gouvernements ne doivent pas, par complicité ou par duplicité et copinage, disais-je, nier les droits du Maroc sur son sol, au regard du seul profit clientéliste d’un régime, quels que soient son essence civile, sa puissance militaire et financières ou son nom.

    Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie en Algérie, ce ne sont pas nos oignons, mais nos frères querelleurs sont loin, dit-on, d’être les parangons ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie. Les socialistes français, si sensibles aux droits de l’Homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer le nôtre ni son entité, parce qu’il s’agit d’une monarchie et non d’une similaire république, soit-elle si avancée. Ils ne doivent point permettre par connivence avec un grand pays, riche, arrogant ou trop fier, l’Algérie, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion propre et son seul profit. Et ce, paradoxalement, malgré son vaste territoire et ses nouvelles étendues acquises, à l’occasion de son indépendance, comme réparation, ou par dépit.

    Morcellement et sécession

    Spolier le Maroc ou tenter de le réduire et de fractionner son peuple, le démembrer son territoire ou le réduire, voire de le forcer à une reddition, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansionniste, belliciste, erronée et anachronique.
    Elle se cache derrière un hypocrite paravent, un semblant et prétendu droit des peuples à l’autodétermination, voire à la concession d’un couloir sur l’Atlantique, large comme un autre département algérien !

    Ce peuple, ces sahraouis kidnappés, emprisonnés, matés, galvanisés, combien sont-ils en fait, selon les promoteurs de l’idée de création d’un autre état au sud du Maroc? Que fait-on de leur droit à la libre circulation avant de parler d’autodétermination ? Et, que fait-on des mélanges des populations et des métissages, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et de ses luttes défensives forcées? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, ceux qui vivent dans l’actuel et gigantesque territoire que l’Algérie libre a tout bonnement hérité ? Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, des visées prussiennes, dignes de la théorie de la «race pure» et des «identités supérieures», pour élargir leurs pays. Ils ont le vent en poupe pour la retraite, mais si leurs disciples et prosélytes prennent le relais, quel sera leur mission? Ils sont formatés !

    L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars, des Hitler et de leurs funestes invasions. Il reste des frontières et des douanes, des barbelés, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.

    Appel à un témoin sincère

    L’appel de Tanger. A ce titre, l’implication judicieuse et honnête de Monsieur François Hollande est fortement sollicitée. Elle fera admettre avec courage les droits historiques inaliénables et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique, arabe, berbère, sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions, sur tout son territoire historique. Un damier, un patchwork, qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. Il en est le témoin. Il est honorable pour lui de s’illustrer encore plus en profitant de son mandat présidentiel afin de résoudre le dilemme sahraoui et les dols des siens. Défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique conforme avec notre cause et notre offre est crédible, sage et des plus logiques.

    Les larmes du Cocyte, les flammes du Phlégéthon.

    Qui plus est, pour la France, c’est faire œuvre humanitaire pour cette Méditerranée commune que de s’efforcer à défendre ses partenaires du Sud. Ces francophones, qui ont gardé de fortes attaches avec leur ancienne métropole et constante amie.

    Voilà pour M. le Président Hollande une mission qui forcera l’admiration de tous, celles de l’ONU et de l’Amérique en particulier ! Qui plus est, faire la paix au Maghreb, offrira à ceux d’Afrique de rester sur leurs terres au lieu d’émigrer vers le Sud de l’Europe et envahir les sols qui ne veulent point d’eux.

    Pire, monsieur le Président, regardez le spectacle des filles humiliées sous les barbelés, celles des femmes qui courent dans la boue, celle de ce père qu’on crochète du pied pour le filmer dans sa pénible misère, celles ces enfants, blancs et noirs, déchiquetés par les requins, ou repoussés par les vagues, étendus là, sur le sable, morts noyés.

    Ils courent vers l’Europe pour se réfugier. Ils défient les eaux pour plonger dans l’Hadès. Leurs barques emportées par le Styx et l’Achéron, sombrent dans les pleurs du Cocyte et les flammes du Phlégéthon.

    Une empathie avec tous les Maghrébins, avec équité et objectivité, expliquant notre position auprès de nos voisins et frères du «continent Algérie », voilà ce que nous offrons à notre sympathique visiteur et grand ami, monsieur François Hollande.

    Par le Dr Idrissi Moulay Ahmed *
    * Président de l’Association des amis des myasthéniques du Maroc

    http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/55571.shtml

    L’APPEL DE TANGER.
    FRANÇOIS HOLLANDE, LE MAGHREB ET LE DILEMME SAHRAOUI

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Conjonctions de coordination

    Le corps est un temple où l’amant se repaît.
    La racaille diffame pour faire chanter les rois

    Mais, ou, est, donc, mon, ri, car ?

    Je ne l’ai pas bu ! Merci de m’en laisser.
    C’est disais-je, mon  » blanc  » sacré !
    Je veux une grande tasse, un bol entier .

    Et, Cole, Colette, tu m’as répondu :
    Je dirais donc « touchée, coulée » !

    Joli coup Madame ! Tchin-tchin !

    Mais j’ai honte des jeux de mots.

    Attention aux bris de verre,

    Je tiens à vous, c’est mon magistère !

    Morgue

    Je n’aime point les blessures trop fières.
    Celles des arrogantes et orgueilleuses natures,
    Trop maquillées, bercées de faussetés.

    Séditieuses, sublimes, tristes ou enlaidies,
    Qui ne veulent ni guérir ni être pansées
    De leurs paranoïas et hystériques pensées.

    Quelle que soit la bête ou la belle,
    Elle se plait, l’ignorante, à occire et blesser.
    Je lui offre ces éclats de dédain,
    En guise de baume, face au mien !

    Oublions la vénale créature,
    Qui ne comprendra jamais rien,
    Ne m’ayant jamais lu ni connu
    Je parle de ma muse, au futur
    Et je lui dis, adieu, reste loin !

    Conjugaisons

    C’est donc parfait, Cole, malgré les règles,
    Que l’on revienne au sens de la conjugaison.
    La toute-propre, la toute pure, la si bonne,
    La grammaire, sa logique et sa raison.

    Aux règles de l’art et du plus que parfait,
    Sans tristesse ni bavures, ni trop haut,
    Pour le dire au subjonctif, s’il vous plait,
    Ou, au conditionnel, s’il le faut :
    Je vous attends, entrez, buvez, mangez.

    De la récré à la création

    L’invention est aisée, mais l’art est difficile.
    On naît ignares quoique l’on existe de ce fait.
    Du ventre de ma mère, à l’asile de la terre,
    Aux deux départs de la vie, aux deux bouts,
    On ne sait rien de nous, c’est triste, comme tout !

    Ça rime avec les guerres dans les airs,
    Et les noyades des enfants dans les mers.
    Holocauste dans les cars et les cales des navires,
    En méditerranée, en Orient, en Afrique,
    En face des palaces des hautes sphères.

    Rien de cet être, ni de cette âme,
    Un peu, un petit chouya, peut-être,
    Sinon, dis-moi, pour qui sont
    Ces poils qui me sortent du nez ?

    Et ce tas de viscères que mon corps abrite
    Œuvrant tels des robots dans un sanctuaire,
    Pour faire mon ego et cette voix,
    Qui dicte l’intérieur de moi,
    Ce qu’il me faut faire ?

    Que sont ces boutons enflent vos chairs,
    Et qui vous sortent un homme du chat ?
    Un bambin qui a du chien, comme vous…
    Un lion qui rugit ou un âne qui braie…
    Des bébés qui sans frais, font jaillir du lait,
    Des billes et des ballons où papa jouait.

    Sans savoir le former, ni le préparer,
    Ignorante du pourquoi, il coule,
    Il vous grossit les mamelles, ô femme,
    Et vous tête et vous suce, nuit et jour,
    Sans répit, ou pire comme son père.

    La tendresse, l’affection, l’amour,
    La vertu mammifère qui nous fait humains
    Tu as maman, de quoi être fière !

    Dès qu’un homme vous charme,
    Vous chérit, vous charrie,
    Ou vous touche, la main ma mie,
    Vous en faites le lendemain une copie !

    La trace du concepteur fortuné ou fortuit.

    Un autre eût pu être le géniteur, un tiers ?
    Mais voilà le coupable heureux de voir ses traits,
    Tout ému, confondu de les voir reproduits.

    Le mariage, plus qu’un projet ou un calcul,
    Est la rencontre du hasard et du destin .

    Au travail, à la fac, au car ou dans le train,
    Fiançailles et noces, des bruits et de la ripaille.
    Que de dépenses messieurs, les riches,
    Et de ruines pour ce symbole et cet acte, !

    Traditions, us surannées , déperditions,
    De mauvais exemples pour le peuple des jeunes
    Des êtres en mal d’amour et de besoin en foyers
    Sans folklore des alliances de traditions,.

    ô ma Muse

    Telle une idole, pour une idylle secrète,
    Déesse d’un instant, princesse à vie,
    Tendre icône, telle la vierge de Jésus,
    Moulée de respect, digne et mouillée.

    Le champagne , de tes pleurs coule à flot
    Sur ta gorge de sainte, ô statue de marbre,
    Qui ne croit pas l’avoir enterré.

    Et il se met à le boire de sa langue,
    Comme on lit un précieux manuscrit

    Les yeux en prière, l’esprit satisfait,
    Le corps est un temple où l’amant se repaît.

    Les loups ont livré tout Paris

    On apprend la musique et des airs, sur le tas.
    On s’exerce à devenir expert en tout et bien fat,
    Avisé de la chose, un devin, un malappris.
    Partout, chez les blancs, chez les noirs,
    Chez ceux qui les ont tout gris !

    Un curieux exploitant, qui pour s’amuser,
    Fait le zouave, le charlatan, le malotru !
    Le voilà guérisseur, snipper ou père.

    Zélote, zombie, apostat , apocryphe !
    Fils du saint esprit, son premier prosélyte,
    Galvanisant les foules, de slogans endoctrinés,
    Il est la gloire du pays, celui que dieu a élu.

    Ecrivains, arnaqueurs ou cancrelats !
    ‘’Le Monde’’ est ainsi fait de caniveaux
    Où les cols blancs plongent , vermoulus
    Les lecteurs haïs pour les duper et les amuser

    La racaille écrit encore pour faire taire les voix
    Et diffame pour faire chanter les rois.

    L’arnaque et le chantage appellent le piège

    Et sucitent la revanche , la justice et l’émoi .

    Trêve de futiles ardeurs et de préciosités !
    De qui parlez-vous, My Doc Idrissi ?
    Pour qui sont ces vers qui distillent
    De puantes verdeurs et des insanités ?

    Ceux de l’humanité, de détresses, assombrie,
    Dont les affres me ternissent de honte,
    Et qui me font de haines crier en face .
    Je frissonne de rage et tremble de mépris
    Contre ceux qui fulminent pour empester ?

    A Colette

    Arrête-toi là, ô muse, me dit Cole,
    Laisse-le-moi, et qu’on s’amuse un peu !

    Lassée par tant d’inutiles fadeurs.
    Et je reste à délirer seul et à rêver,
    A me délier la langue, sans beauté ni style,
    Sans but, pour amuser la Cole, et divaguer.

    En guise d’oboles sur son autel de faune,
    Éprise par d’autres dieux, aux attributs divins,
    Celui de son septième en est meilleur,
    Pour nous offrir en photos les semences
    Souriantes de ses aguichantes voluptés.

    Splendeurs, luxure des fêtes hédoniques,
    La Fête est au faîte, je parle des mots.
    La poésie, est de prières faite
    A la beauté de nature et au bon Dieu.

    Parmi les horreurs, Cole, et les crimes,
    Persiflent en échos mes perfides fureurs,

    Et cette sourde et sournoise sérénade,

    De fallacieuses hérésies s’est vite entachée.

    Quatrième dimension

    Sérénité….Sérendipité

    J’utilise le temps, le temps présent,
    Réel mais si compliqué qu’il est.

    Moins équivoque et pesant
    Que l’univers qui fourmille d’étoiles
    Et de galaxies lointaines illimitées.

    Le temps des odes est plus cool,
    Comme un filtre , kif des joints,
    En guise de délires de conjugaison,
    De prières à Dieu et de compassion.

    Malgré les tristesses et les tracas,
    Le travail, les traîtrises, les infamies,
    Les embuches des lâches et l’ignominie,
    J’essaie de faire mousser, la rime !

    Elle exulte, je la vois, ça me fait jouir,
    Scintiller des yeux et me défatiguer!
    Le rythme s’évapore en légères litanies,
    Et je reste, langoureux comme un nuage
    Tremblant, libre de m’évaporer.

    Le vin céleste, des pluies de mots,
    Ceux issus de ma langue, arrosée,
    De ce Ricard aux senteurs de symboles,
    Liqueur et fruit de mes passions,
    Goûte-le, avant de terminer, Cole !

    Bois-le, avant la bière vénale,
    En guise de baume pour guérir,
    Autant de bonheur et de consolations,
    Avec les tiens, à partager.

    Je dirais donc « touchée, coulée » !
    Ce mot à double sens, je l’ai perçu.

    C’est de rester tendu, le bras hissé,
    Les mains levées, telles des lèvres rougies.
    Toutes grandes, rugueuses et élargies,
    Ouvertes vers le ciel qu’on a appelé,
    Les yeux humides, les joues mouillées.

    Pour contourner la tristesse et l’ennui,
    Et pousser, s’enfoncer, interpeler,
    Agir et dans l’affection et fusionner.

    Alors, Cole, sent, entend, je craque !
    Je fulmine, au lieu de conjuguer,
    Afin de parler pour me décontracter !

    Au ciel, qui me voit

    Dieu, c’est les autres, la prière
    Sa religion, c’est de les aimer.
    C’est donner pour se donner.

    Louer, c’est prier sans réclamer,
    Afin d’offrir et de pardonner
    Sans oser prendre ni demander.

    Sans regarder le rétroviseur,
    Sans tristesse, ni haine ou jalousie,
    Sans voir le temps empressé
    Qui nous presse et qui s’enfuit.

    Voir, même si c’est flou,
    Là, juste devant soi et à côté,
    Pour ne pas rater la chute
    Sur les marches d’escalier !

    Me hisser, tenter de persévérer
    Contre les maux et continuer de lutter,
    Comme bien des malades et des amies.

    Si tu me vois, sur ces vers empruntés,
    Chanceler, affaibli, perclus ou voûté,
    Sache que même incompris,
    Sans ivresse, je veux de par ma voix,
    Faute de danses, oser dire et m’éclater !

    De mes droits

    Je veux mes droits, mes rêves, mes espoirs,
    Mon opinion, mon vote, mes devoirs,
    Je les crie, tous haut, de mon minaret.

    Ce sont les voix des sirènes
    Celles des mers qui recueillent les noyés.

    Ce sont ceux de ma personne
    Et le bruit des râles d’autrui.

    Des échos, des appels,
    Que, Soleil, Lune, Roi, ou Reine,
    Tu ne dois point rater !

    Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, le 29 Août 2015

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