Résultats de la recherche sur 'une+autre'

Forums Rechercher Résultats de la recherche sur 'une+autre'

15 réponses de 256 à 270 (sur un total de 6,967)
  • Auteur
    Résultats de la recherche
  • #207053
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    En attente sur le bord du trottoir,

    En attente sur le bord du trottoir, oui nous avons des trottoirs, j’observe ce large fossé que je dois éviter, pour fuir le feu, qui dit-on est au centre de la terre. Le puits de Satan, c’est par là. Les autorités démunies si pales, sont payées, anoblies, ministrabilisées, pour ça ? Nous faire sentir, tant que ce n’est pas trop tard, de notre vivant, les affres de l’enfer, la sanction divine. Une vision terrestre, miraculeuse de la Géhenne. Quelle meilleures vision et icône pour dissuader de l’enfer les impénitents que nous sommes! Des trous, des ravins en plein macadam, madame, pour pré-visionner et voir de près, sans y plonger, notre futur. Là sous nos pas, à l’intérieur de la boule de feu, la matrice incandescente de notre mère, la Terre.

    En attente sur le bord du trottoir, j’observe ce large fossé que je dois éviter, donc, en sortant de la place des martyrs ! Qui donc furent-ils ces martyrs, ces anonymes ? Par manque d’hommages, inconstance ou félonie, sans mémoire de leurs sacrifices, on les dessert ostensiblement. Sans aucun orgueil ni jalousie, on les déshonore en négligeant la place qui porte leur nom collectif. Là, dans cette ville qui a changé le nom de son illustre fondateur. Le maréchal Lyautey, qui a pensé son port fluvial. Lui qui a façonné l’Etat suranné et figé, reconstruit le pays marécageux, en le sortant de ses décombres caillouteux, de ses ruines et de ses archaïsmes. Là, dans cette nation, enfin libérée pour les siens, aux dépens de leur vie, on oublie…

    En attente, sur le bord du trottoir, je pense aux satrapes et autres prédateurs qu’ils ont chassés ! Martyrs et tyrans sont-ils partis des terres de l’Islam ? Aux sacrifices ultimes qu’ils ont consentis pour l’Indépendance ! Mot partiel, qui ne dit pas sa relativité et qui reste comme un os entravé dans la gorge. Et si ce n’était que factice, un acte semi accompli, un fait impossible de nos jours, où l’on s’est mondialisé ! Eclatés par tant de crises et de conflits qui ont fait parjurer le Nationalisme. Tant et tant de complaisance et de partages, de cessions et de résignation, de concussions et de connivences, de collusions et d’accointances, et de guerre larvée, froide mais en effervescence ! Il reste leur souvenir vague, anonyme, ce pâté de maisons fut construit par un vieux colon pour y loger les plus modernes des indigènes, à deux pas du Mellah, à un pont, de la civilisation, des notables et de l’élite étrangère qui construisit cette ville de Kénitra ! N’allez pas dire que je chante le passé ou que je regrette l’esclavage et la discrimination !

    En attente, sur le bord du trottoir, je pensais à cette complainte de Sainte Student : « Ceux qui m’ont giflé un jour, sont morts depuis. Leurs maîtres sont dans la tombe et l’oubli. Mais ma joue garde, impuissante une honte. Eternelle martyr des tyrans et des dictateurs, je m’en remets à Dieu. Ce qui n’est pas fini partira, aveugle, sous Ses yeux. Et il ne reste de l’ennemi froid que l’ennui. Il n’est dur que ce qui dure. Par ces temps durs, n’est dur que le pain, quand rien ne va aux pauvres pour le ramollir. ». In « Justices, droits et libertés au pays du Sud ».

    En attente, sur le bord du trottoir, ce sont les tomates exposées dans cette échoppe, belles, mures, tendues, d’un rouge tendre et violent, fraîches et jeunes, qui m’ont interpellé. Ou il les vend toutes aujourd’hui, ou qu’elles seront défraichies, fripées et ramollies, acides et âcres. Si elles ne sont pas vendues et consommées avant demain ! Quelle grosse perte pour un si petit capital. c’est un crime que de louper les fruits et de les jeter non consommés, dans un pays jeune, peuplé fortement de démunis. La jeunesse est une question de laps de temps. Une denrée non conservable, un état passager, racoleur, enchanteur, trompeur ? Une phase utile pour un court instant. Et pschitt ! Solution, il faut consommer sa jeunesse, en jouir et la faire perdurer. La jeunesse, c’est la santé, la force, la beauté avec quelques défaut en plus.

    Et dire que les grosses légumes font dans l’agriculture, détaxée, pour nourrir le peuple, à bas frais ! Slogan pour des exportateurs ! A leur défense, avalisons cette excuse. Acceptons que les risques et les aléas climatiques sont énormes et qu’ils font travailler les gens. Je risque de fâcher ceux qui savent lire sans me rapprocher un brin, de ceux que je défends et qui l’ignorent. Je n’ai rien qui ne soit pas dans le paradoxe et la parabole.

    En attente sur le bord du trottoir, je vois passer une jeune fille aux mèches blondes, potelée, dans le simple apparat de la simplicité du quartier. Elle hèle le vieux marchand, qui en tarbouche gris et moustache, semblait être simplement assis ! Là, sur sa chaise, sur ce trottoir, à côté de son échoppe, pour regarder les passants et chasser cette monotonie qu’on lui devine, à cet âge et qui se lisait sur son visage impassible.

    Son voisin a terminé de fumer son sebsi*. Une pointe de kif, grille dans le calumet, pour arrondir les images de ce monde brulant et la complainte de soi comme sombre acteur, une ombre dans le spectacle. Son verre de thé à la menthe, fume, offrant une image rare de ces microparticules, de ces vapeurs, qui remontent vers le ciel. Est-ce que le bon Dieu décide aussi du cours de ces petits nuages ? Partout à travers le monde ? Ou, qu’Il laisse faire la physique et la chimie, les lois qu’il a décrétées et qui régissent les choses et l’univers, leur évolution et leurs hasards…La fumée sortant du verre lance encore ses senteurs et le gout musqué sur les lèvres du bienheureux fumeur semble faire son effet…On sent émaner la sérénité et on la voit planer avec bonheur.

    Le maraîcher scrute sa montre plusieurs fois, sans cesser de contempler le minaret. Son rythme nycthéméral est réglé sur l’horaire des prières. Un pilier qui axe sa vie. Un crédo, un espoir, qui reste des plus importants dans la vie d’ici-bas et celle d’ailleurs. Le lien, la communion, la communication avec Dieu, le trait d’union est pour lui, la prière ! Il se lève néanmoins pour servir la jeune cliente, laissant ses idées extatiques, dans les fumées du verre, pour y réfléchir, un peu plus tard.

    En attente sur le bord du trottoir…Je ne sais ce qu’il lui a vendu, des tomates, des courgettes, des carottes ou des piments verts ? Mon regard a été surpris par un homme qui sortait du magasin voisin. Son pantalon en relief, est soulevé par un membre en érection. A cette heure-ci, mon Dieu ? Il sort peut-être d’une sieste. Ou que son regard ait été frappé par celui de cette jeunesse. Celui de cette fille qui le frôlait, à plus de trois mètres de là ! Magnétique fantasme, magie des regards, qui réchauffent instantanément les humeurs, soulèvent les pagnes et les fanions, en hissant leurs couleurs !

    En face donc, c’est un minaret qu’on érige aussi, et qui monte ! Hissé sur le coin d’une maisonnette de la place. Il est encore nu. Le mortier est encore frais, sans décorations ni mosaïques, mais il monte quand même des prières vers le ciel.

    En attente sur le bord du trottoir, je pense aux scènes de cette semaine. Non loin sur cette place, j’ai noté cette image qui s’est répétée plusieurs fois devant moi. La dernière feuille d’un arbre palpite sur la branche nue qui la porte en tremblant. Un des rares platanes que les assassins n’on pas estropié, pillé, sabré, sabordé pour en vendre les branches.

    Et puis, cette ombre furtive, celle d’un pigeon sédentaire, qui arpentait la terrasse, en roucoulant et en dodelinant de la tête. Il passe furtivement et s’échappe, caché par l’ombre des bambous qui penchent leurs têtes sous le vent. La colombe passe. Elle est l’un de ces oiseaux, délicats et libres, calmes et fiers, qui habitent le jardin. La palombe est voisine de ces gaies cigognes. Ces ptérodactyles sans gênes, qui hier encore et une semaine avant, coïtaient sans pudeur au dessus de la tête des passants ! Surprenants délices dans les airs, ou presque. Une symphonie érotique, de bon matin et en clair !

    Circulez, il n’y a pas de censure dans les airs. Toutes affairées au même moment, en même temps, pour le même concert ! La symphonie des cigognes qui claquettent ou caquette sans quéquettes ! Nos amis les bêtes, les moins bêtes s’honorent de jouir en liberté et de toute les libertés. Il faut se laisser pousser des ailes pour sentir ce privilège. Les anges ont des ailes. Devinez ce qu’il nous faut faire pour comprendre le chant des cigognes, leur plaisir de s’envoyer en l’air, de planer près des nuages, en regardant la terre tourner en bas, portés par des vents frémissants chargés d’odeurs.

    Les humeurs, les hormones, sont les moteurs de l’instinct. Des fonctions temporelles, décidées, déclenchées par la température et le climat. Les oiseaux et les hommes, ne font qu’obéir aux réactions chimiques qui leur dictent leurs penchants et leurs actions. Comme quoi, la chaleur du climat nous met en chaleur aussi, enflammant nos viscères et mettant nos instincts en action.

    Que disent donc les feuilles vertes et brunes, qui emplissent encore les branches, décrivant un jeu incessant en dansant ? Elles ne savent pas qu’elles vont tomber sous la houle des chants de sirènes. Inconscientes, elles dansent et chantent à leur perte. Leurs dernières volontés sont peut-être, de mourir en dansant. Chacune décrit des sinusoïdes, inlassables et folles, des transes palpitantes et dérisoires. Peut-être pas inutiles, comme ces finales de théâtre, où les danseuses coincées par le rythme d’un opéra! Des hologrammes, qui continuent de danser sur les planches, tournant et haletant, alors que la musique s’est tue. Alors que les derniers spectateurs, squattant leurs furies extatiques, ne veulent pas les lâcher du regard, pris eux-mêmes, par la magie magnétique, fascinés par le même mouvement, scandant, quasi inconscients, le rythme qui les emporte vers l’extase.

    Je pensais sur ce trottoir où ne je passais jamais, que c’est leur fin de cycle ou le réveil ? La transformation des organismes, de leurs structures et de leurs éléments ! Je parle des feuilles d’arbres. La conversion en débris élémentaires pour se recycler autrement. Ersatz de philosophie et de mythes, de métempsychoses et de réincarnation ? Banalités ou balivernes ? Je parle de nos corps charnels. Ces recomposions, recyclages et recombinaisons, de visu ou contemporains, ne gardent rien, physiquement comme souvenirs. La mémoire qui fait l’un, la personne, l’entité première, l’être qui voit sa fin ! Je parle des corps et non de l’esprit potentiel, l’âme qui est espérée nous habiter…. pour nous rendre eternels. Je parle du visible et non de l’imperceptible, dont nous n’avons nul organe des sens pour l’identifier, en dehors de la foi.

    Des gouttelettes restent appendues sur le fils d’étendage, oubliées du vent, collantes au fil d’étendage qui retient leur vie, leur existence, leur identité de gouttelettes, issues sans le savoir, d’un nuage céleste, avant de glisser sur le sol et de couler dans la gouttière pour se jeter dans le jardin. Humecter les racines, reprendre vie dans les feuilles de cet arbre, un jour, pas très loin est la suite plausible de leur destin ! Peut-être, dans un fruit que je vais cueillir et manger ou qui sera happé, jeune ou mur, par le bec de l’un des hôtes de ce jardin. Une femelle qui pondra un œuf, un oiseau qui s’envolera, combiné en partie de cette eau, de ces gouttes qui tremblent sur le fil, avant de tomber sur le sol ou de s’évaporer de nouveau !

    Ces gouttes vont former le bout d’un futur nuage. Accrochés comme des froufrous de cotonnade rouge et de dentelles, ils nimbent les nuages estompés de gris. Des gris menaçants ou prometteurs, chargés d’eau ou de neiges, selon les hauteurs qui les arrêteront. Un arc-en-ciel m’offre un plaisir inouï, comme ces ors enchanteurs, qui dommage, se ternissent dans la nuit, en voyageant ailleurs.

    L’appel du muezzin me surprend sur le trottoir. Le soir tombe, la nuit s’étend. La cacophonie des chiens des chiens, ne cesse qu’avec le sommeil épuisé et rageur de leurs victimes. Tranquillisés par les cyniques bêtes, leurs satanés maîtres dorment en paix, narguant les voisins, comme les éventuels voleurs. Une voix sort de la nuit, puis des voix sortent du calme retrouvé. Elles rompent avec les bruits des roues matinales, qui vrombissent et claquent sur le macadam, insultant ceux qui détériorent les boulevards, ceux qui les hérissent de dos d’ânes. Images de ce qu’ils sont, quand ils ne les réparent pas !

    Les voix embellies fusent de partout pour appeler à la prière, au travail, à la rédemption ou à l’amour ! Appel aux musulmans pour cesser les insultes, les récriminations et les querelles. Chacun des muezzins chante à sa façon. Un jour nouveau se lève. Moments rares que partagent nos quartiers, nos villes sans exceptions. L’aube nouvelle est un défi, un miracle, renouvelé sur terre !

    Devant l’écran que tu as allumé par instinct, pour tenir te compagnie ou t’informer, voici des images d’acteurs morts. Tu as oublié souvent leurs noms et ces vieux films défient la mémoire. Tu veux écrire à propos de la vie, des éléments, du hasard et des mouvements furtifs. Le hasard naît-il de leurs mouvements, ou est-ce le résultat, du calcul attendu de leurs mouvements précis ? Futiles et fugaces, insignifiants, mais sacrément rares et uniques. Et s’il fallait regarder en soi, chacune de nos cellules, chaque brin d’aliment, ces réactions ces actions pour manger, digérer, assimiler, respirer, penser et écrire ! Des actes banaux, courants et insensibles, qui sont aussi des miracles, indépendant de notre volonté ! Comme quoi, on marche tout seul ! Vous allez penser que je vois des miracles partout. C’est fantastique, seulement !

    Sur le trottoir, je pensais à cet autre garçon qui passait, rue des Martyrs, ses mèches de cheveux et ses boucles au vent, oscillantes et tremblantes sous la dynamique de ses pas et de son déplacement rapide. D’une main, il les ramène sur le front. Moment exceptionnel où les passants se font rares et où l’on peut réfléchir et observer les passants et les stationnaires ! Tel ce vieux marchand de légumes. Quelle est l’importance de ce geste ? A l’instar de ces ‘’furtivités inutiles’’. Est –il comptabilisé, en haut ?

    La rue est bondée normalement, comme un bus aux heures de pointe. On n’y pense pas, on passe, on ne pense qu’à passer ! Il y a tant de confusions et tant de badauds affairés, que les yeux troublés par cette profusion d’images ne peuvent laisser réfléchir ! Harcelés par les mendiants et les mâles surexcités et déboulonnés, la sécurité des gens dans ce milieu est précaire. Je pense à ces femmes volées ici ou là, à ces autres violées par des groupes d’hindous, en temps de paix. A ces autres élèves et étudiantes, tuées, explosées par les forces de Bachar en Syrie, avant ou après avoir été humiliées.

    En attente sur le bord du trottoir, j’ai du relever les vitres de la voiture, plus par précaution que par crainte. Se faire attaquer est devenu un risque patent. Se faire voler ou blesser par les pickpockets est fréquent. Des déréglés sociaux, dégâts sociétaux, véritables scories de l’humanité, exacerbés par les drogues et les manques, ils deviennent plus excité, inciviques, amoraux, à un poil du crime qu’ils alimentent. La culture limite, la formation en moins, l’opportunité du travail, absente, ajouté à la difficulté du sexe ou à la contraction de mariages, les poussent directement au vol, aux viols et aux meurtres. Les mâles deviennent des maniaques, des accros en manque, si dangereux qu’ils sont capables d’escroquer, furieux pire que des bêtes sauvages enragées. Des zombies drogués. Lames au poing ou sabres en main, ils n’ont aucun frein aucune forme de moralité comme garde-fous pour contenir leurs excès, leurs exactions ou leurs émois. Ils ont perdu tout sentiment de honte, de pudeur, de respect ou de peur. L’ont-ils reçu un jour ? Ce qui leur donne le courage de défier la logique et la raison, la peur, pour s’attaquer de jour et de nuit aux gens. La prison, ils connaissent. Elle leur sert de refuge et de halte, de vacances payées, voire de dortoirs sécuritaires, s’ils échappent aux barons et caciques qui les peuplent en y faisant la loi !

    En attente sur le bord du trottoir, je pensais à ces avatars d’humains ! A ce sang qui coule, ôtant de fait à ‘’l’humanité’’, ce triste qualificatif qu’elle colporte injustement. A ces schismes divers, à ces clans, à ces minorités qu’on décime, à ces tribus sorties de la cuisse de Jupiter, à ces discriminations mortelles, commises par des assassins, toutes races confondues, au nom de tel ou tel Dieu ! Etats diaboliques et voyous se jettent la responsabilité et les invectives. Pour justifier la volonté de puissance, le pouvoir, la prédation, le vol ou le crime, qui permet aux démocrates pervertis, aux extrémistes éperdus ou loufoques, de pourfendre autrui dans l’optique de le gommer. Terres, vies et biens ! Un droit de vie et de mort, largement étendu sur les minorités, pour les liquider, les vider de leurs territoires ! On voit ça partout tous les jours. Au nom de la démocratie, de dieu, (lequel ?), ou de la modernité, (laquelle ?), du droit de chacun, (mon œil !). Au nom d’une religion, d’une tribu ou d’un passé compassé, faussaire et reptilien, dépassé. Pour s’accaparer un tribut ou l’Eden, en récompense, des sacrifices et des meurtres ! Au nom d’une résurgence des temps abéliens, noétiques ou abrahamiques pour appliquer la terreur et les ethnocides. Oui, où sont partis mes camarades juifs, espagnols, français et algériens ? Et ces Birmans qui se mêlent de la ‘’partie homicide’’, pour ‘’bouffer’’ les ressortissants de leur propre pays, parce qu’ils ont d’autres coutumes, une opinion différente du même dieu ! Et ces ‘’horribles ignares’’, j’allais écrire ‘’putains de cons’’, mais je vous respecte, et qui se battent, toutes tribus confondues, au nom de ce même Dieu, alors qu’il leur enjoint de s’aimer. Pas plus ‘’bêtes’’ que les ineptes clans d’Irak ou d’Iran, qui levés les uns contre les autres, s’éclatent par centaines, chaque jour, depuis qu’on a pendu Saddam qui savait les calmer, malgré leur animosités schismatiques !

    En attente sur le bord du trottoir, je pensais à ces mosquées, à ces livres, à ces monuments qu’on éclate, à ces musées que l’on pille et saccage, dans ces pays que l’on dévaste et que l’on fractionne. Au nom de la sécurité et de la démocratie ! Mon œil ! A ces clans que l’on pousse au meurtre et qui s’entretuent. A ces bâtiments qui explosent et ces infrastructures coûteuses qui croulent. A ces fumées de dynamite, à ces explosions toxiques qui empoisonnent les gens, le ciel ! Ou le bon Dieu lui-même ? L’atmosphère de duplicité et de mensonges assombrit tout crédit en cette modernité, en ces sciences et techniques apparentes de la civilisation ! Voici donc des tribus et des ethnies, aux dogmes fanatisés, fiers exclusifs de leurs races, de leur pureté et de leurs puissances, des héritages ataviques et des haines cumulées dans leurs clans qui s’opposent les unes aux autres, à l’intérieur même de leur différentes religions. Les tribus tuent leur civilisation. On a dit que les civilisations savaient qu’elles étaient mortelles. Mais là, ce ne sont pas de simples morts, ce sont des meurtres, des crimes autant que des autolyses. Au nom du Père, du Créateur, de Dieu, le même, puisque dans leurs différences hypertrophiées, de costumes et de couleurs, ils n’en connaissent qu’un. Depuis que l’Olympe s’est effondré et qu’Abraham, l’ancêtre est sorti des flammes !

    En attente sur le bord du trottoir, je vois encore ces arbres coupés qui donnent l’aspect de condamnés à mort. Victimes inermes d’une inquisition municipale locale. J’ai souvenir, avant leur taille sauvage, de ces faux poivriers du boulevard, pas plus heureux que les platanes ! De leurs feuilles vernissées, mais vaines, qui brillaient avant de partir, coupées de leurs minuscules grappes de ‘’raisins rouges’’. Je vois encore sous les palmes, près des sables et des vagues, ces danseuses des îles. Palmiers et saules pleureurs, couronnés de bougainvilliers multicolores, plantaient les décors d’uns scène paradisiaque…Des pas légers sur des pétales de fleurs multicolores. On sent d’ici leurs pieds parfumés aux anneaux d’or…Des sons et des lumières, qui rythment les corps de leur souplesse juvénile. Au milieu des chants et des pas du tamtam, quelle beauté et quelle élégance dans le style ! Mais ça, c’est ailleurs, vous pouvez en rêver !

    Toujours en attente sur le bord du trottoir, s’il m’est venu de penser à toutes ces chimies du corps, celles des bêtes et des chiens de mes voisins, leurs fumées asphyxiantes, leurs nauséabondes. A ceux d’à-côté, de cette autre ville, des cités surpeuplées par delà l’océan. Que sont devenus nos parents partis et ces fossiles marbrés qui ont peuplé cette planète terre ? Ses sables, ses calcaires, ses poissons, leurs émanations, leurs viscères. Devenus des tables de marbre, des cendriers décorés de restes de coquillages, des squelettes dénudés, hôtes honorables et précieux des musées de l’extérieur. Aux parfums de Paris et au goût des glaces pleines de senteurs…Halte un moment sur ces souvenirs, revenons sur terre et regardons ensemble le ciel. Puis là haut, ces autres sphères qui resplendissent le soir comme des étoiles…Je reste épaté, hanté par tant de choses subliminales. Par ces miracles que je côtoie sans les comprendre, anosmique, aveuglé par la beauté sublime de la Création et la pénurie de mes moyens.

    Toujours en attente…Ces instants factices, futiles, dont nous remplissons nos vies, croyant qu’on laisse quelque chose d’utile pour l’avenir…passent sans retour. Ont-ils existé seulement, pour croire que chaque être a eu sa part de vie ? Ont-ils rempli nos vies ? Chaque être a le sentiment d’avoir accompli ou raté sa vie. Peu sont satisfaits au moment de partir… Les monarques, les génies, les savants, plus que les simples gens, laissent des sciences, des marques, des inventions, des techniques, des livres, des monuments, des souvenirs. Le commun des mortels, passe, il sent parfois, malade, fragile ou pauvre, au milieu la dureté, un peu de ratés et beaucoup de vide ! L’inutilité sienne, très commune, ou celle de la vie ? Une durée raccourcie, à peine rythmée, pour certains de quelques instants de bonheur…Encore que élémentaires…Les être pour leur immense majorité naissent et passent..

    Sur le bord du trottoir, états arrogants et superbes, ces tyrans et leurs acolytes, à travers les peuples soumis ou défaits, défient nos libertés et tracent s’ils ne décident de nos destinées. Ces états d’âmes et ces actions sur lesquels nous avons glissé, sur lesquels nous allons être jugés ou sanctionnés. Demain, ici ou ailleurs, dans l’Au-delà, les ressentent-ils ? Là sous nos pas, à l’intérieur de la boule de feu, la matrice incandescente de notre mère, la Terre…Ils sont en attente sur le bord ravin ou du trottoir.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 30 mars 2013

    _________________
    DR IDRISSI MY AHMED
    aamm25@gmail.com

    #207052

    Sujet: A LA GLOIRE D’ALLAH

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A LA GLOIRE DE DIEU

    Dieu, lit-il le langage des feuilles ?
    Et sans quel sens, s’il a des yeux ?
    De gauche à droite, de bas en haut,
    En 3D ou plus ? Et dans quelle langue?

    Est-il jaune, comme nous, ou noir d’ébène ?
    Est-il blond et beau ? Et de quelle religion ?
    Quelle langue ou patois comprend-il le mieux ?
    Le langage du cœur, celui des sentiments ?
    Est-il jeune ou tel cette icône de vieux ?

    Les pensées conscientes, les mieux tues
    Comme celles qui ne sont imaginées,
    Le bonheur, les tourments ou la rage
    N’ont aucun secret pour sa science !

    S’il perçoit le halètement du papillon,
    Le cri des oiseaux, la moue de l’enfant,
    Le dol des patients, les balbutiements
    N’ont aucun secret pour lui et ses agents !

    Que signifient les louanges des fleurs
    Et les parfums des prières à ses yeux ?
    Est-ce qu’il voit les films comme nous
    Ou qu’il les dirige avant d’être écrits ?
    Tel cet opéra cosmique qui ne cesse de tourner !

    Se baigne-t-il dans les eaux du firmament ?
    Sur les sables et les écumes du temps,
    Sur ces vagues de dentelles que les nuages
    Ornent de frises comme des portées de chants ?

    Te souviens-tu de ces dunes chaudes,
    Des vagues frissonnantes du couchant ?
    A Mehdia plage, notre Gange et Niagara,
    Alors que pariant sous la lune pleine
    Tu osais te baigner seule, sous les éclats
    De rires, de tes somptueux printemps

    Des larmes chaudes, éthérées sous le vent,
    Coulent sur les lèvres et les joues des amants.
    Ils regardent les voiles danser au loin,
    Sous les effluves palpitants des éléments :
    Ce sont les souffles d’Allah pour la création

    Il n’est ni lumière ni particules ni photons,
    Car la lueur vient du soleil et s’étend
    Jusqu’aux étoiles qui un jour s’éteindront!

    Dieu, adore se balader seul,
    Au dessus des massifs de fleurs
    Au son des louanges et des chants.
    Pour partager notre bonheur.

    Il y a une raison, un but, à tout cela.
    Le cosmos a bien commencé un jour !
    Il a eu besoin de beaucoup d’énergie
    Pour créer l’espace et le temps

    Il est fait de volonté et de prières
    Qui jamais ne s’arrêteront de se faire.

    Mais, est-il à jour pour son loyer ?
    Vit-il d’une rente ou d’un royal salaire?
    Il n’est pas élu pour un seul mandat.

    Cette profusion de vies et de planètes
    Sont créées pour son plaisir et sa joie.

    S’il possède le pays et domine son aire,
    Paie-t-il des taxes sur ses fermes de roi,
    Ses terres mosaïques, le Maroc, l’Afrique
    Le cosmos, l’univers et l’espace infini ?

    Comment fait-il pour donner ses ordres
    A nos chefs, aux nuages, à nos mers,
    Aux volcans et aux astres qui tournent ?
    aux plantes pour faire des médicaments*

    Bonté divine, qu’ont-ils à être méchants
    Ces richissimes idoles et illustres manants ?

    Qu’il laisse un fils pour l’imiter sur terre,
    Et faire un seul état dans ce vaste chantier,
    Afin de pacifier ce patelin guerrier
    Et ses chefs du tonnerre !

    Si c’était prévu, pourquoi cette croix de sang ?
    Que ne l’a-t-il sauvé des lances et des flèches,
    Comme tant d’autres, des flammes et des eaux ?

    Et pourquoi les femmes vieillissent-elles ?
    Qu’on tue les animaux et enterre les morts ?
    Ils devraient rester jeunes pour servir la vie
    Embaumer ton royaume, tel une prairie.
    Respirer sa beauté, te louer, Seigneur
    Auteur de génie, toi qui façonne l’univers

    Est-ce que les anges tombent malades
    Est-ce qu’ils dépriment et pleurent
    A perdre leur zèle et leurs plumes?

    J’ai vu l’un deux ce matin même
    En sortant, il ou elle, avait une larme,
    Qui la rendait beaucoup plus belle.
    Emue de bonheur, la paix dans les yeux,
    On aurait cru qu’elle voyait le bon dieu !

    Que n’a-t-il donné aux hommes des ailes
    Pour s’approcher de lui un peu plus, un peu,
    Au lieu de le feindre, de geindre et de fuir ?

    #280459

    En réponse à : Conte : le sorcier maléfique

    houmidi59
    Participant

    Le sorcier maléfique : épisode 5


    Le lendemain matin, Moussa se réveilla et constata avec surprise que son hôte avait disparu.Il chercha du regard son jeune compagnon : lui aussi n’y était pas.Alors, il se releva et se dirigea vers la porte pour sortir.Aussitôt, il fut bousculé par les enfants qui étaient venus pour lui dire bonjour comme d’habitude.Cependant, ils paraissaient excités et ne cessaient de crier tous à la fois.Le cordonnier leur sourit et dit : du calme mes amis ; je suis en bonne et parfaite santé …
    L’un d’eux s’approcha de Moussa et lui murmura dans l’oreille : on a vu un étrange homme qui s’apprêtait à de drôles de manèges; mais dès qu’il nous a vu , il s’est sauvé .
    _ Comment cela ? a sursauté Moussa
    On lui raconta ceci : les enfants voulaient faire la surprise au cordonnier .Aussi , ils avaient décidé de ne pas faire de bruit.Alors, ils s’étaient approcher de la cabane sans faire de bruit.
    A une vingtaine de mètres de la cabane , les enfants ont aperçu un bonhomme qui avait allumé un feu ; puis , il s’est mis à y jeter de la poudre tout en murmurant des mots étranges et intelligibles.Toutefois, le mot Moussa se répétait souvent dans les paroles du sorcier.
    Malheureusement, l’étrange homme avait l’oreille fine et il s’est vite rendu compte de leur présence.Alors, il a vite quitté les lieux
    En faisant une description une lui , le cordonnier crut reconnaitre en lui le passager de la nuit.
    _ dites-moi mes amis, par quelle direction est-il parti§
    _ Par là , crièrent ils en chœur
    _ Alors, courons vite pour l’attraper
    Sur ce, tout le monde se dirigea vers la direction indiquée.Bientôt , on le repéra qui somnolait sous un arbre.
    _ On dirait qu’il se repose
    _ C’est pas étonnait fit remarquerMoussa .Je suis à présent sûr qu’il n’a pas fermé l’œil de toute la nuit
    Puis : mais …
    _ Mais quoi ? Crièrent les enfants
    _ Je me demande ce qui est arrivé à votre ami Larbi
    _ Larbi ! on l’a oublié celui-là.Dis-nous oncle Moussa , pourquoi n’est-il pas avec toi ?
    _ Aucune idée les enfants .Quand je me suis réveillé , il n’était pas là; tout comme le faux cordonnier
    _ Alors ,c’est l’occasion de le demander à ce vilain sorcier
    Aussitôt, ils l’encerclèrent de tous les côtés.Ce dernier les dévisagea et un sourire malicieux se dessina entre ses lèvres et dit :
    _ Mon cher Moussa , excusez-moi de vous avoir faussé compagnie ; voyez-vous je ne voulais pas vous déranger
    _ Ah bon , l’interrompit Moussa .Bien entendu, cela ne vous a pas empêché d’allumer un feu et pratiquer vos rites sataniques
    Le sorcier blêmit .Il essaya de se sauver ; malheureusement , il était coincé comme un rat.Il lui fallait trouver une astuce pour se débarrasser des enfants et du cordonnier.
    Alors, d’un geste prompt, il jeta une poudre autour de lui .Une fumée épaisse l’enveloppa et des éclats retentirent et on entendit comme des bombes
    Les enfants et Moussa suivirent ces actions avec stupeur.Il mirent un certain temps avant de réaliser que le sorcier avait disparu
    _ ça alors ! s’exclama un des enfants
    _ C’est comme dans Harry Potter, ajouta un autre
    Moussa s’approcha de l’arbre et crut déceler un objet qui scintillait .En le tenant par la main , il s’écria : c’est la bague que j’ai trouvée .
    Puis : comment l’a -t-il eue ?
    Le cordonnier manipula la bague plusieurs fois ; et finit par la mettre autour de son doigt.
    Soudain , on entendit quelqu’un appeler : Moussa ! Moussa
    _ Hein , s’étonna le cordonnier
    C’était le jeune Larbi qui s’approchait du groupe.
    _ Allah soit loué , lui dit Moussa en l’embrassant , tu es sain et sauf
    _ Mais oui, le rassura ce dernier.
    Et d’expliquer :ce matin , je me suis réveillé de bonne heure et je suis allé au village .Là-bas , j’ai pris le car pour la ville.
    _ Mais pourquoi l’a interrompu le cordonnier
    _ La vérité , oncle Moussa le visage de ton hôte ne m’a pas inspiré confiance .Alors , j’ai décidé d’aller au poste de police le plus proche.
    En effet , il se trouve que ton bonhomme est un repris de justice et un grand charlatan qui a toujours semé la police .
    Et il ajouta : d’ici peu , on va lui mettre la main dessus
    – Détrompe-toi , lui répond un enfant du groupe .Nous aussi , on s’est fait avoir par ses talents de sorcier
    _ Bon , conclut le cordonnier .Retournons à la cabane .Je crois bien que notre bonhomme ne remettra jamais les pieds chez nous.A l’heure qu’il est , il doit bien chercher d’autres victimes ailleurs.
    Le soir , lors du journal télévisé , on annonça la capture d’un drôle d’individu qui voulait entrer par effraction chez une vieille femme.Malheureusement pour lui la sexagénaire faisait du karaté .Avant de piper un seul mot , elle l’avait mis hors d’état de nuire.

    Abdelhamid
    Oujda le 13 octobre 2012

    #207051

    Sujet: TANGO AVEC UNE ÂME

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TANGO AVEC UNE ÂME

    .
    Enterrer l’amant sous la cendre du volcan
    Pour se souvenir des effluves des feus ,
    De son olympe, sa cime et ses dieux ?
    .
    Ou dans le jardin, sous la rocaille,
    Parmi les scolopendres et les scorpions
    Pour lui rappeler de son travail
    Les affres, les ennuis et les tourments ?
    .
    Où là, là sur l’allée, parmi les décombres
    Des nids et des branches des arbres
    Brisés sous la trombe des éléments ?
    .
    Ou là, où un soir, il s’est enivré de musique
    De tangos et de valses épicées d’espoirs
    Aux parfums des tropiques de ton corps,
    Mêlés au nectar de tes lèvres et suçons ?
    .
    Au jardin des caresses, près des roses,
    Un serpent aigri, ondule et sourit
    Sur ce tronc aux cœurs enlacés,
    Pour te rappeler promesses et câlins ?
    .
    La rosée fleurie de tes baisers humides,
    La grâce de l’humus et des vers
    Ceux chantés à ton oreille, femme !
    Non des lombrics, de nos restes avides,
    Et jamais de grands hommes apaisés !
    .
    C’est un drap qui nage sur l’eau de la rivière
    Le barrage a vomi ce qu’il a pris de trop
    De peur de noyer l’Algarve sous ses crues.
    .
    C’est une plume qui a cessé d’écrire
    Et qui vole comme un débris de nuage
    Au milieu de l’été : un sage est mort.
    D’autres le suivent en musique à la page,
    Là, c’est un ministre, là du Roi le Conseiller !
    .
    C’est un duvet de rossignol ou de colombe
    Qui vient sur ta douce paume se reposer .
    Il tente d’écrire sur les lignes de ta main
    Le digne et faste destin que tu espérais.
    .
    C’est un drap qui flotte près du rivage…
    Ce sont des myriades de pétales de fleurs
    On dirait un linceul qui vole au firmament.
    .
    Ce sont des papillons qui tremblent
    Pour venir embaumer tes pieds…
    Sens-tu des lèvres chaudes les traces
    Et cet insecte en train de t’effleurer ?
    .
    Ombre chinoise derrière la moustiquaire.
    Le bonheur se lit dans tes lunettes
    Car je vois une perle sertie de diamants,
    Te caresser la joue, en souvenir de l’amant.
    .
    C’est un regard de fée et de fêtes
    Sous une pluie, de larmes faite,
    Un acte de dévotion, de piété, de grâce,
    Qui monte aux nues qui se déchirent
    De chagrins et de rage.
    .
    C’est un lâcher de ballons, remplis de prières,
    Qui voguent jusqu’au ciel pour attendrir
    Dieu, sinon Ses anges qui les liront .
    C’est la Bible, le Thalmud et le Coran ;
    L’Évangile , mes poèmes et mes Chants !
    .
    Ce sont ces milliers de gouttelettes …
    Les pleurs que tu lui as envoyés tombent
    En pluies, sous les vents torrides des serments :
    Tes airs, superbe Ève, dont il s’est épris !
    .
    C’est l’âme qui remonte au ciel, tout doux,
    Pour chercher de nuit à repeupler tes songes
    D’orages étranges et de rêves honteux.
    .
    C’est l’instant qui coule sur ton échine,
    Entre les courbes de ton corps de féline,
    Et ondule le long des plis pour te rappeler,
    Ton furtif amant et ses mots obscènes .
    .
    Est-ce un démon qui, jailli des fumées,
    Plonge sa queue dans ta chair
    Pour ternir ton âme et l’enduire de suie ?
    .
    Non, c’est le spectre d’un fantôme
    Qui revient chercher sa belle sirène
    Pour la sortir de ses tourments
    Et en faire en un soir sa reine.
    .
    C’est la vague qui harcelle le rocher
    Et qui frappe à perdre haleine
    Les éléments de luxure et de voluptés .
    .
    Devra-t-elle mourir pour joindre son amant ?
    Ou s’égarer dans les cauchemars du temps ?
    Ce serait la fin de notre héroïne de roman !
    .
    Non, c’est le miracle des étoiles et des prières,
    Des parfums, de l’amour et des slows ,
    Qui plaisent à Celui qui nous voit d’en haut !
    .
    Et comme il faut au poème, une exception,
    L’amant renaît. Un miracle de perfection !
    Par la force de l’espoir et des bénédictions,
    Ô Nour, lumière, je suis l’Adam que tu aimes !
    .
    Dr Idrissi My Ahmed
    archives

    #207049
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PROSODIE LIBERTAIRE :

    LES IMPAIRS MYSTIQUES

    Comment diantre, Thame,
    Fais-tu pour conjuguer à tord,
    Le verbe aimer, châtier et conjurer à mort
    Pour me jeter un sort,
    En te référant à Dieu ?

    TOUT EST A TOI

    Tout est à Toi
    L’incommensurable
    La démesure, le miracle,
    L’univers, le temps,
    Ce qui est avant,
    L’éternité, le par-delà…
    Et moi-même !

    Te montreras-Tu
    A mon humble soupir ?
    Un jour de miracle,
    En mon laps de temps ?
    Privilège rare des prophètes,
    Des fous et des incompris.

    Oublier ses songes,
    Oublier ses craintes,
    Voir plus loin,
    Voir de plus près,
    En son fort intérieur.
    Les prodiges ?
    Une routine divine !

    Ne pas s’empêcher de rêver
    Et si c’est là la clé, faire l’amour,
    En adepte inconditionnel des actions
    De grâce et de communion !

    On fait ce qu’on peut,
    Par les temps qui courent :
    Parce qu’il faut créer,
    Afin de perpétuer cette race,
    Tant décriée hélas !

    Du berceau-éprouvette,
    La Terre, folle sphère,
    Du fond du cercueil,
    Trou noir, à ciel ouvert,
    Où vont ces débris
    En mal d’âme ou d’esprit?

    De cet être inopportun, inconscient,
    Qui devient amnésie, puis, plus rien !
    En dehors de l’âme, cet espoir viatique,
    Pour faire face au vide universel
    Et au néant aveugle et sans cœur.

    Et dire qu’il est le propriétaire de ce moi,
    Qu’il me commande et me guide
    Et me conduit comme son vélo ou ses pas
    Sans que je ne le vois…

    REVES DE SONGES

    Inutile de rêver, vous !
    Vous n’avez ni l’opportunité,
    Ni le souvenir ni l’heur de le faire.
    Inutile de rêver, non !
    Vous n’avez pas le look,
    Le style, ni la texture
    L’espoir, le mérite,
    Les moyens non plus
    Ni même le besoin !

    Demandez aux riches, on en a des modèles,
    Demandez aux rois, ils m’entendent !
    Les malheureux, n’ont pas ce qu’ils veulent
    S’ils ne savent pas rêver,
    C’est qu’ils vivent pour de vrai, leurs rêves.
    Et ceux des autres, ils les croient réalisés !

    Non, inutile de rêver, pauvres hères !
    Vous, cendres et poussières de la terre,
    Diables sans feu, séraphins sans ailes,
    Inutiles regrets, larmes de repentirs.
    Faites votre critique : inutile de rêver !

    CAUCHEMAR DEMONIAQUE

    Vous n’avez ni la nationalité, ni la couleur,
    Ni la religion de l’étroite communauté !
    Vous n’en avez ni le fric ni la grandeur,
    Ni l’arrogance superbe et sa morgue sournoise.

    Vous n’avez ni le teint ni clan ni l’or de la tribu
    Vous n’avez pas souffert le déni génocidaire.
    Pas de souffrances à vendre comme monnaie,
    Ni de contritions sonnantes comme alibis.
    Ceux des civilisés en mal de repentances
    Afin de dompter l’Urs et ses cités volées.

    Vous êtes une hypothèse, un délit
    Une hypothèque, à fonds perdus,
    Un larcin sur terre, de fange et de boues,
    Le linceul gras d’un sombre créature !

    Dents avariées, molaires crochues,
    Faites pour boire le sang et tuer
    Ronger les os de nobles tribus.
    Diable ! Vous êtes le démon, Satan
    Laisse moi me réveiller et va t’en!

    Regarde les fidèles qui se tuent,
    Avec véhémence et suprême idiotie.
    Les jours de fêtes dans leurs mosquées !
    Leurs semblables et leurs frères,
    Gisent, courbés, calcinés, épars, en priant !

    Homme, qui est le diable, là-dedans ?
    Heureux d’injurier leur Dieu,
    Le même, Le seul, pour ces abrutis…

    Hélas, j’appartiens à ce sombre festin
    Esclave de naissance, idiot et incompris,
    Je n’ai rien fait pour changer les destins.

    Excroissances d’égos insatisfaits,
    Bornés dans leurs étroites suprématies,
    Leurs ennemis, heureux de leurs excès,
    Les voient s’annihiler avec succès.

    Tout est à ceux qui se tapissent à l’ombre
    Tissent les liens et les ficelles de la toile
    De quoi mouvoir les marionnettes
    Ave, en guise de baguette du chef
    D’orchestre, les tisonniers de l’enfer !

    Inutile de parler, de crier, de médire.
    Muets, vous avez le droit de vous taire !
    Peuple battu de serfs, de matons, de mercenaires
    Escrocs, corrompus jusqu’aux viscères !

    Fieffés délateurs, brigands menteurs,
    Pavés troués, gossiers arnaqueurs,
    Collusions fourbes, frasques narquoises,
    Divergences, négligences,
    Laisser-aller, corruption et pire encore !

    Perfides, sordides, sournois, pervers,
    Peuple veule, frigide, immobile de peur,
    Peuple de receleurs et de fiers dictateurs,
    Fieffés menteurs, tyrans assoiffés
    De l’or et des âmes, de toute la terre :
    Mon beau colon, mon chef, mon frère !

    LES MISERES 30 06 09

    Faute de rêves, je voyage dans l’errance,
    Les dépits spoliés et je raconte nos misères
    Et mes ratés, espérant t’intéresser,
    Mon Dieu, Toi qui embrasse tout l’univers.

    Je me livre sur la toile, nu, sur le papier,
    Je ne sais comment te prier ni te parler,
    Avec plus de convictions, d’espoir
    De convictions fortes et de respect
    Avant de me livrer à Toi, en Todd Ao,
    En cinémascope, en couleurs, en 3D,

    Je raconte mes déboires et mes doutes
    Mes questions pour raffermir mon crédo.
    Sinon développer utilement mon être,
    Ses réflexions intérieures, sa philosophie
    Et stimuler mon moi et mon imagination

    Faute d’excitants ou de drogues,
    Pour fantasmer, éclairer l’esprit ou le doper
    (Je n’ai pas à rendre les trafiquants plus riches),
    J’exploite mes douleurs et mes rêves avortés.
    Je souffre pour rêver, je souffre pou écrire
    Et Tu le sais. Illumine-moi de Tes clartés !

    L’ICONE DU CHRIST 30 06 09

    Faute de corps à adorer,
    Un dieu-icône, une image pour me repérer,
    Un dieu en train de boire, sans jamais de satiété
    Une fourche aux mains, un éclair sur l’Olympe,
    Prêtresses de paradis, harem de déesses,
    La luxure bacchanale, aimantes et lascives…

    De sordides caniveaux, trash à humer,
    Des riches à soudoyer, un roi à tutoyer,
    Et pour plaire, j’exploite ma vie,
    En raclant les jours, les douleurs et les nuits.
    Et je vis pour souffrir, à la place d’autrui.
    C’est lui ô Juge, que Tu dois inquiéter …

    J’ai laissé Jésus sur la croix, sans y croire,
    Les tablettes de Moise en consigne chez Sion,
    La Résurrection, le Jugement après l’Apocalypse
    Pour un autre temps, sur une autre planète
    Je tiens à garder entière, celle appelée, Terre .

    J’ai failli être Jésus , sans être dieu encore !
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à souffrir.
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à aimer.
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à aider.
    J’ai failli être Jésus pour montrer à Dieu l’amour :
    L’amour de Dieu pour Ses propres créatures

    J’ai failli être Jésus pour apprendre de Dieu,
    J’ai failli être Jésus pour montrer à Dieu,
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à Dieu
    Ce qu’est souffrir, souffrir d’amour à en mourir,
    Pour éteindre les enfers et ne point sanctionner,
    Chez les hommes, les libertés et l’amour !

    Pour aimer Dieu, faut-il encore souffrir ?
    Dieu prend en pitié les destinées, le futur,
    Il ne voit pas la souffrance et n’y prend pas plaisir.
    Souffrance, angoisses, peurs et mort,
    Le néant est à côté de la vie,
    C’est le lot des êtres sur cette terre mineure.

    Et les portes du ciel sont plus proches encore,
    Que les sept cieux, là où tu sais t’abandonner.
    Des portes pour aller à Lui, offertes aux âmes,
    Qui ne supportent guère nos humaines misères

    J’ai délaissé mes ailes et ma queue avant de naître,
    J’ai laissé mes ailes et ma queue aux êtres supérieurs.
    Je suis né homme, minéral, de sang et de chair,
    Et je me complais dans mes instincts inférieurs
    Avec cette conscience qui dépasse le savoir
    L’avenir de certains, l’instinct et l’imaginaire !

    SAIS-TU LE NOMBRE DES ETOILES

    Sais-tu le nombre des étoiles ?
    Leurs distances et leurs noms ,
    Et les choses qu’il y a dedans !

    LA JESUADE

    Avait-il besoin de descendre sur Terre
    Pour savoir ses souffrances et ses calvaires
    Avait-il besoin de découvrir l’homme
    Pour connaître son caractère et l’univers
    Ses tares et ses misères et son magistère

    Avait t-il besoin de souffrir, Lui
    Dans son être lumineux ou dans sa chair,
    Pour sentir, comprendre et pardonner

    Avait t-il besoin d’autrui,
    Pour parler de Lui aux hommes ?
    Avait t-il besoin d’autrui,
    D’un prophète ou d’un illuminé
    Pour lancer un message, un mot ?
    Celui simple, de l’adorer, de l’admirer
    De le courtiser ou simplement de l’aimer.

    Et plus que cela, encore,
    Avait t-il besoin d’autrui, Lui
    Pour l’aimer, l’admirer pour ce qu’il est ?
    A non pas seulement, pour ce qu’il donne !

    Les gens et les anges, Abraham et Jésus,
    Moïse, Bouddha ou Mohammed,
    A-t-il besoin de hérauts pour ces êtres
    Si futiles et si faibles, si frêles et inférieurs,
    Au lieu de nous éclairer directement la scène ?

    Certes, pour se poser cette question,
    Il faut bien prendre en exemple
    Ces êtres illustres et surnaturels,
    Les anges de l’éther azuré, nos supérieurs,
    Nobles et précieux et si proches de Dieu.

    Nos défauts de créatures communes,
    Nées d’argile pour y évoluer, sublime pari,
    Est un paradoxe entre les cieux et la terre.

    Les talents, le métier de Dieu lui imprime
    De nous connaître, de prévoir nos besoins,
    Sans l’aide d’autres créatures, les anges
    Pour nous surveiller et le lui rapporter
    Ou du diable maudit, pour nous dévier !

    Nous sommes innocents du pari de Satan,
    Le démon, de ses défis et de son parjure !

    Non, il ne fallait pas nous sortir de l’Eden
    Et nous assigner, ici bas sur terre,
    Pour envoyer des messagers,
    Jésus à leur tête.

    Humilier les saints, renier les prophètes,
    Les prêtres scélérats, jaloux de leurs offices,
    De leurs pouvoirs absolus sur les êtres,
    Négateurs de dieu, déicides, apostats,
    Ont sacrifié Jésus, comme une obole à César
    Et lapidé ses apôtres en créant les guerres !

    Voire, nous fabriquer d’argiles
    Et rendre le démon de lumière ou de feu
    Plus narquois et plus fier et nous immoler
    A son courroux comme tribu et comme chair !

    KADHEM SAHER

    Amoureux de la vie et puérils,
    Qu’est-ce qu’ils ont les acteurs,
    Les artistes, les poètes à mourir ?

    Qu’est-ce qu’ils ont les chanteurs à partir ?
    Prophètes, magiciens, sorciers, éclaireurs,
    A nous rendre si tristes et si fragiles,
    En quittant les planches, le chant et la scène.

    Nostalgiques des couches stériles,
    Emus, aptes à sombrer dans les pleurs
    A remplir des lacs verts de spleen,
    De romances frêles et de vagues les mers !

    Arrête-toi, ô Lune ! Et cesse de fuir !
    Voile-toi de nuages, faute d’amours.
    Et toi Soleil tourne et cesse de luire !
    Noie tes rondeurs sous la tente opaque,
    Des burqas aux ténébreuses couleurs.

    Faute de lui offrir un paradis sur terre,
    Un lit de paille, un foyer, une voiture,
    Un rêve éveillé, une invention pure,
    Une livre d’or, un contrat, une peinture
    Respecte son Eden, sa foi et cesse de gémir !

    Fusse celui des femmes, ô Mère,
    On ne quitte pas un amour eternel,
    Du jour au lendemain, sans peine,
    Pour le perdre, sans plainte et sans pâlir.

    Ce sont les lâches qui cultivent la haine.
    Sans dépit, les braves aiment, sincères,
    Et loyaux et du fond du cœur,
    Saluant la volonté; la liberté de leurs pairs

    LE LIVRE DES SOUFFRANCES
    ou
    LA CLE DES SOUFFRANCES INUTILES
    26 01 13

    Je mange les aigreurs quiconque a la nausée
    Me fait remonter le cœur violemment
    Je vis avec une marâtre comme belle sœur
    Cendrillon n’a pas de carrosse qui l’attend
    Fusse à minuit avec un attirail de rats

    Ciel étoiles et nuages, vous retenez
    La clé de voûte de mon ignorance
    Ma vue de gnome ne me permet
    Ni de vous connaître ni de vous interpréter.

    Je suis comme cette fourmi enfiévrée
    Qui s’agite et court, d’instinct, sans le savoir..
    Si, elle sait où elle va, moi, je ne le sais pas !
    L’abeille suit son chemin et s’y retrouve !

    Le chien, sa conscience qu’il sait montrer
    Sa volonté, son orgueil et ses sentiments
    Qu’il aboie pour se manifester.
    A quelque chose près, je suis de ceux-là !

    Inspirations et rêves, le réel est à l’Ouest,
    Prières et quête d’esprit se pointent à l’Est
    Mon intellect s’inquiète, mon esprit m’inspecte !
    Et quand je tente de m’expliquer l’Au-delà,
    Il s’insurge à mes questions et me suspecte !

    Je ne domine même pas ce métier-mien,
    Celui qui consiste à guérir les hommes
    Et non plus le vôtre, vous là-bas !
    Le bien, pire que le mal n’a pas de fin,
    Pour soigner les peurs et les bas instincts

    ODEURS DE MUSIQUE

    Corpuscules de parfums qui s’achèvent,
    Chimie intime que j’ai appris à respirer,
    Se décomposent, comme cette écorce
    D’arbre qui brise la flèche qui cèle nos cœurs.

    Eve, tu fais couler en larmes ta passion,
    Ne jette plus de fleurs sur ce visage de sève.
    Tes joues sont rassasiées de doutes
    Et je ne veux plus de cadeaux
    Sous forme de regrets ou d’émotions ou de pomme
    Par peur du bon Dieu, de Caïn et des hommes.
    Car mon destin est serti à la naissance
    Ta rencontre n’a fait que découvrir
    Ce qui nous attend et que ton aura détermine.

    Malgré les libertés rares qui me sont allouées
    J’en ai marre de ces amours ventriloques,
    Qui se dégonflent comme un accordéon,
    Au son des fêtes lunaires et des ramadans.

    Balloté par la fièvre et les délires,
    Les désirs rares, les joies et les plaisirs,
    L’ambition de surpasser ton incompréhension,
    Celles des faiblesses qui frappent,
    Comme des maladies d’amour, les bêtes !

    Les plus bêtes de parmi les hommes,
    En ces jours d’Eros et de repentirs
    Pour avoir quelque jours, osé jouir,
    J’ai hâte de ton retour et de ta rédemption.!
    Circée dans sa caverne,
    Lionne dans son aire de béliers,
    Maweoûde de Fayrouz* au pas des guitares
    292
    De l’orgue, des tambours et des violons.
    Magicienne, fantasque et capricieuse,
    Fantasmes au rythme des instants,
    Tu es la musique qui s’est faite
    Au gré des brumes et des vents.

    Aqbala layle* sur les terres du Nil !
    266
    Quel bonheur de ne plus sentir de loin,
    Les odeurs de tes parfums évanescents,
    Mêlés d’encens et de santal incandescent !
    Mais de les boire en musique, à mon appel,
    Avec Oum Kalthoum, à chaque instant.

    Dans cette vie, ce laps de temps,
    Exilé, échoué seul sur ton île,
    A qui, dis à quoi, t’ai-je été utile ?
    A te connaître ? Ah, si je n’avais jamais vu
    De prêtresse aussi belle que pieuse
    Hors de sa burqa et dans sa tendresse !

    Sans mémoire de mes délires, déjà sur terre,
    De quoi serais-je comptable, demain ?

    Comment serais-je de mes erreurs,
    De mes péchés, de mes peines, de mes peurs,
    De mes haines, de mes douleurs, le garant ?
    Anéanti, une fois ressuscité au Paradis
    Quel vague souvenir m’attend ?
    ô Hourie de l’Eden qu’on m’a prédit !
    ô toi qui me largues et qui m’entends de nuit,
    Comme des vagues fantômes !

    Sans cacher que le ciel me hante,
    De ses étoiles et pas seulement de tes sphères,
    Voyager, aller partout, tout apprendre,
    Tout savoir, tout connaître…de Toi !
    Construire, procréer,
    Être dieu, ou son commis sur terre,
    Voilà ce que j’aurais voulu être,
    Pour me rassasier… de Toi !

    Sur combien de vies puis-je compter ?
    Dieu, c’est peu ! Me suffiront-elles ?
    L’éternité est en avance sur moi.
    Je voulais voyager hors du temps !
    Aussi, si Tu permets, je vais revenir
    Au printemps !
    En hiver, il fait trop froid, loin de Toi !

    Pour voir l’invisible de plein pied,
    L’adorer par delà les ténèbres,
    Le complimenter pour Son ouvrage
    Sa formidable création, Toi !

    LE CYCLE DES ELEMENTS
    29 06 09

    Quand les muscles fondent et s’éclipsent
    Et que les tendons jaunissent sur les os et se fendent,
    Que les plis persistent sur la peau devenue fine,
    Que reste t-il du corps et des bras qui t’ont serrée ?

    Que reste-t-il à l’homme,
    Si roi, si prodigieux soit-il ?
    Les os, le squelette calcaire,
    Le plus proche du minéral
    Qui a peuplé et coloré la Terre
    Cette belle et triste tortue !

    Où sont partis ces emprunts
    Ces vols, ces recels, ces chairs ?

    Où sont partis ces yeux, et ce qu’ils ont vu ?
    Ces oreilles et ce qu’ils ont entendu ?
    Où sont partis ce cœur et ces sentiments,
    Ces humeurs effervescentes, ces esbroufes,
    Ce sang versé et ses chants partagés,
    Ces boniments, leur nostalgie et leurs poèmes ?

    Où est passée sa mémoire ? Où est son histoire ?
    On vivra de son souvenir, le temps d’un deuil,
    Le temps de vie d’un témoin, d’un aïeul, d’un ami.

    ASPARAGUS

    Folioles d’asparagus, vertes et fragiles,
    Comme des épines de pin, mais plus fines,
    Il aura beau édifier des monuments, des murs,
    S’agripper aux arbres comme un lierre,
    Eternelle hauteur pour y mourir seulement !

    Il aura beau édifier des murs, des monuments,
    Y pousser comme des arbres sur les créneaux
    Des vieux murs du cimetière ou du Mellah,
    Des figuiers stériles ou des muscades de noix !

    Consolider ses comptes,
    De préférence, gros
    Chez les vautours
    Elever des tours,
    Construire des barrages…
    Ecrire des bibliothèques,
    Remplir la toile d’échos
    Editer maints ouvrages…
    Tout passe, tout casse,
    Rien ne Te remplace
    Comme trésor, vraiment !

    ô Caïn, depuis la nuit des temps,
    L’homme mange l’homme directement,
    Si ce n’est en tuant et en le trompant,
    J’ai honte, jaloux et cruel fratricide
    Que tu soies mon ancêtre !

    Luxure de boyaux et de fientes,
    Valse des origines, cycle des orgies,
    C’est à travers la chimie des éléments,
    Qu’autrui, vermine ou plante,
    Reptiles, mammifère ou insecte,
    Le digère et s’alimente,
    Et légifère pour soi, religieusement,
    Face aux hommes de son temps !

    Et où est l’âme dans tout cela ?
    Quand on doit à travers sa propre vie,
    A la déchéance des corps d’autrui,
    Ça ne peut être que lui, la cause, Caïn !

    QUE LA FETE CONTINUE !

    La fête est marque d’indifférence,
    De dédain et de défiance
    Face à la vieillesse, à la maladie , à la souffrance !
    Faut-il que ceux qui sont sains
    Deviennent ou soient volontiers tristes
    Pour composer avec les amoindris ?

    L’opulence me nargue, me manque et me ment !
    Elle est marque dispendieuse d’hospitalité.
    Elle crée la liesse, là où il n’y a pas de joie,
    Pour conjurer la maladie, le destin et le sort,
    Rappeler qu’on est unis face à la mort,
    Et dire aux morts qu’on est vivant, encore !

    Ceux qui souffrent sont exclus, punis, oubliés.
    On les met en marge, dans leur solitude.
    L’incompréhension devient une habitude !
    Sorditude*, j’ai déjà inventé ce nom !

    Le délire, une nature, une dépendance,
    Une frénésie mystique,
    Une certitude, un refrain, une manie !
    Alors, je n’ai pas besoin de m’excuser
    Ni de vous dire bonne fête, par rectitude !

    Je ne participerais plus guère
    A vos querelles de mots, à vos cris,
    A vos joies, à vos jeux, à vos chants
    Costumé, ni à la bouffe de vos bêtes,
    Aux orgies culturelles avec le proscrit
    Ce doit être, le clone, l’avatar de Caïn !

    Et pourtant, je m’en souviens encore,
    J’ai aimé cela, avant, de mon vivant,
    Les victuailles, les boissons, la musique,
    Tous les biens, l’amour et ses parfums,
    Ma culture antique !

    Las, ô vagues, ô Soleil, ô Lune,
    Vous l’avez rongée, la Terre, épuisée, incendiée !
    Le Pays, vous l’avez donné, pris et volé !
    La maison, vous l’avez confisquée,
    Le patrimoine, subterfuges, s’est volatilisé
    La rue, est noyées sous vos immondices,
    Ses trous sont de venus des précipices,
    Et vous les gardiens des barreaux.

    La chambre est seule, opaque et vide,
    Le lit, stérile, en quête de malades
    Il faut l’évacuer pour placer le berceau
    Et ce corps ? Il n’est plus à moi !

    Je l’ai quitté ! On a vendu les pièces !
    Je l’ai emprunté, seulement un peu usé,
    Parfois comme un profane, je l’ai utilisé…
    Je ne savais pas chez qui aller
    Ni qui remercier pour le remplacer !

    HYMNE DES ETOILES DANS LE NOIR

    Sais-tu le nombre des étoiles ?
    Leurs tailles, leurs distances
    Leurs noms et leurs places ?

    Le nombre des pétales des roses,
    Celui des feuilles de la forêt,
    Des marguerites effeuillées
    Et des amants consternés,
    Qui ont oublié de te dire, je t’aime,
    Ma belle, mon âme, mon Dieu ?

    Sais-tu le nombre des gouttes
    De ce nuage qui voyage et qui passe
    Comme s’il allait sur le mont
    Pour skier ou l’enneiger?

    Sais-tu la langue de la pluie,
    Quand elle parle aux feuilles ?
    L’odeur de sa musique,
    La danse, qu’elle exécute,
    Les notes qu’elle dégage
    Comme des parfums de vie ?

    Vois-tu les lumières qui coulent
    Les cacades de pensées,
    Qu’elles t’envoient et inoculent,
    A ma place en ce moment ?

    Il n’y a que des preuves de Ta création,
    Je ne vois rien d’autre de peur d’être ébloui.
    Je ferme les yeux au soleil
    Qui me manque cette nuit !

    Et j’attends avec ferveur de savoir un jour
    Ce qui Te reste à faire dans le destin
    Et toutes ces libertés à la chaîne,
    Servies, si rares, dans Ta création !

    S’il est vrai que l’homme Te prie,
    Pour se rapprocher de Toi,
    Est-ce que Tu l’entends Seigneur
    Et que Tu l’exauces des fois ?

    Si Tu réagis lors de la communion
    Fais-le lui savoir, il le veut, dans sa prière,
    Et qu’il le sache, en toute discrétion,
    De par ta magnanime commisération.
    Dieu fait-Il des miracles, directement
    Quand l’homme ne sait pas
    Ce Qu’Il est, ce qu’Il veut
    Et ce que sont Ses propres instruments ?

    Ma prière et ce que je Lui demande
    Est d’agir pour mon bien, certes !
    Quand fils, amis et femmes sont las,
    Et qu’il ne reste que Lui§

    Lui, comme lumière et espoir ultime,
    Par delà l’azur lascif de tes courbes tropiques,
    Sous l’universel et divin toit du firmament.

    Et moi, Sa créature infirme,
    La preuve de Sa Création,
    Comme eternel et mystique amant.

    Comment diantre, Thame,
    Fais-tu pour conjuguer à tord,
    Le verbe aimer, châtier et conjurer à mort
    Pour me jeter un sort,
    En te référant à Dieu ?

    DR IDRISSI MY AHMED
    KENITRA
    PREMIERE EPREUVE
    EN CORRECTION ET EN PRIMEUR
    A NOS LECTEURS
    LE 30 JUIN 2009,
    REPRIS LE 23-27 JANVIER 2013

    #207048
    houmidi59
    Participant


    Le passé simple comme son nom l’indique , n’est pas aussi simple qu’on ne le croit.C’est un temps utilisé surtout dans le domaine de la littérature. Aussi ce sont les écrivains et les poètes qui en usent et sans modération
    Nous , les autres mortels, on a tendance à employer le passé composé.Ce temps en dépit de son apparence, il s’avère plus aisé dans nos communications et nos dialogues pour exprimer des actions passées.
    Imaginez quelqu’un vous parler de sa vie antérieure en employant le passé simple.Voilà ce qu’il va vous dire :je naquis à Fes.Ce jour là , tous les membres de la famille vinrent chez nous : les uns apportèrent des pins de sucre, les autres achetèrent des gâteaux , d’autres se contentèrent de remettre à ma mère une enveloppe qui contenait sûrement de l’argent.Les hommes passèrent leurs mains sur ma tête; quant aux femmes , elles m’embrassèrent sur les joues .Quelques instants après, on apporta du lait et des dattes .Chacun des convives but une tasse et mangea une ou deux dattes.Quand ils sortirent de chez nous , ils embrassèrent à nouveau ma mère et félicitèrent mon père .Ils leur promirent de revenir le jour du baptême
    Hé les ami(e)s , on ne raconte pas les choses comme ça.C’est une production écrite et bonne pour la lecture .Je crois qu’elle fera un bon début de biographie.
    Bref, voilà ce que va vous dire le même bonhomme : je suis né à fes.Ce jour là,tous les membres de la famille sont venus chez nous : les uns ont apporté des pins de sucres, les autres ont acheté des gâteaux, d’autres se sont contentés de remettre à ma mère une enveloppe qui contient de l’argent.Les hommes ont passé leurs mains sur ma tête; quant aux femmes , elles m’ont embrassé sur les joues .Quelques instants après, on a apporté du lait et des dattes .Chacun des convives a bu une tasse et a mangé une ou deux dattes.Quand ils sont sortis de chez nous , ils ont embrassé à nouveau ma mère et ont félicité mon père .Ils leur ont promis de revenir le jour du baptême
    Imaginez qu’un de vos amis vous croise en chemin et cette éloquente conversation au passé simple :
    _ « Où étais tu passé?Je te cherchai partout et je ne te trouvai pas
    _ Excuse-moi, je fus chez moi toute la journée.Alors, je fis mes devoirs et j’appris mes leçons .Ensuite, je rendis visite à mon oncle »
    On dirait des amis qui se sont rencontrés et qui se parlaient par écrit .Le mieux n’est-il pas de parler comme ça :
    _ » Où es-tu passé?Je t’ai cherché partout et je ne t’ai pas trouvé
    _ Excuse-moi, j’ai été chez moi toute la journée.Alors, j’ai fait mes devoirs et appris mes leçons.Ensuite , j’ai rendu visite à mon oncle
    Conclusion le passé simple a son charme à l’écrit , surtout quand il s’agit d’une nouvelle ou un conte ; le passé composé , est agréable à employer quand on se parle.Pas forcément du beau temps et de la pluie
    J’ajoute aussi qu’il n’y a pas mieux que le présent pour évoquer le passé ou penser à l’avenir.Pour cela, il faut être un peu devin ; n’est-ce pas ?0

    #207045
    houmidi59
    Participant

    Mon ami le philosophe m’apostrophe : dis Houmidi qu’est ce que tu aimerais avoir comme cadeau , le jour de ton anniversaire ?0
    Franchement , cette question mérite bien quelques instants de méditation pour y répondre.Cependant , mon interlocuteur ne me laisse guère cette opportunité et il enchaine : que dirais-tu d’une montre en or massif , avec un cadre lumineux , un remontoir à double vitesse et des chiffres qui étincellent la nuit quand il fait aussi noir que l’intérieur de la gueule d’un loup ?0
    Je secoue négativement ma trombine , sans piper mot.Puis , je lui ma montre ma tocante de dix dirhams que j’ai achetée au marché de la brocante.Sur ce , je lui explique que ma petite merveille est précise et que grâce à elle , je gère bien mon temps.Bien entendu, cela le fait marrer comme une douzaine de bossus en liesse.On dirait qu’il vient d’éplucher un sac d’oignons , tellement qu’il a les yeux en larmes: Toi, tu as l’intention de me faire mourir de rire !0
    Et d’ajouter : passons à autre chose.
    Après un bon moment de réflexion, il dit : je crois que j’ai trouvé ce qui te ferait plaisir :une mallette d’argent remplie de coupures de mille dollars chacune.Cette fois , je fais la moue tout en pensant que l’argent ne fait pas le bonheur .Lui, devin comme il est, il ne manque pas de dévoiler sa pensée : toi , à force de vivre dans la misère, tu t’y es bien habitué
    Et puis qu’est-ce que tu pourrais bien faire de cette fortune ?Rien , mon vieux , sinon la compter et la recompter et un jour, on te mettrait sur la paille en te la fauchant
    Notez que je suis fauché comme le blé, mais je ne me plains pas.Je le fais savoir à mon ami qui une fois de plus se tord de rire .Tout en gesticulant , il ne cesse de répéter qu’il n’a jamais vu quelqu’un d’aussi c.. que moi
    Enfin, il reprend son ton sérieux , celui du philosophe :Tu as raison, avoue-t-il.Toi, tu n’es pas matérialiste et apparemment , tu n’aimes pas beaucoup te faire voir
    Entre nous, j’aime me faire voir ailleurs .
    Pour sûr, tu aimes la modestie , conclut-il
    Cette fois , je hoche ma tronche jovialement .Il me regarde étonné : Dis, Houmidi , qu’est ce que tu aimerais avoir le jour de ton anniversaire ?0
    Promptement, je réalise que mon ami veut à tout prix me faire arracher un voeux.Ce qui est évidemment mieux que de me faire arracher une dent .Notez cependant que je me sens dans l’embarras , pas celui du choix , mais de quelqu’un pris au dépourvu sans lui donner un moment de réflexion .
    Alors , mes amis chéris , je lui dis tout de go : je voudrais un seau rempli d’eau
    Il me toise d’un regard semblable à celui d’un chamelier perdu dans le désert et qui voit surgir devant lui un troupeau de chameaux.Devant mon ton sincère , il ajoute : est-ce que tu te moques de moi ?0
    Je lui répond fort civilement : pas du tout, mon ami.Et puis, je viens de fêter mon anniversaire , il y a juste une semaine et j’attends toujours mon cadeau
    C’est vrai , s’exclame-t-il
    Pour toute réponse, je secoue ma tête de haut en bas et vice versa: veux-tu bien m’apporter un seau rempli d’eau ?0
    Il obtempère sur le champ et part à la quête de mon désir .
    Vous ai-je dit que je me trouve présomptueusement chez lui et que nous venons de boire un verre de thé accompagné de morceaux de galettes ?0
    C’est fait ; alors, sachez que tout simplement j’ai versé le contenu du seau sur sa petite frimousse mesquine accompagné de ses sublimes paroles :j’espère que cette eau te rafraichira les idées
    Pas besoin de vous dire que le Phisolophe est bien trempé , lui qui ne voulait pas se mouiller.An tout cas, il a eu sa douche écossaise.0
    Avant de le quitter , je lance à la cantonade : l’année prochaine, j’aurais une bonne surprise pour toi .Crois-moi, tu ne seras pas déçu

    PS: Cette histoire est fictive.Cependant, je dois vous avouer que ça ne me déplairait pas de verser tout un seau rempli d’eau sur la citrouille d’un mortel , de préférence un philosophe comme mon ami

    #280456

    En réponse à : Conte : le sorcier maléfique

    houmidi59
    Participant

    Le sorcier maléfique : épisode 3


    Les enfants couraient dans tous les sens tandis que Moussa ne cessait de crier à leur intention : _ Faites attention !Vous risquez de vous blesser Arrivés à une clairière, on décida de faire une petite halte .Aussi , les uns s’en allèrent cueillir des framboises ; les autres jouèrent à cache-cache ; tandis que le cordonnier contemplait le soleil qui s’apprêtait à faire ses adieux à la terre. Il était dans sa contemplation quand il entendit une voix l’appeler par son nom :
    « Moussa ! Viens ….viens ! Il se retourna dans tous les sens : il ne vit personne. Même les enfants semblaient avoir disparu. Il s’approcha d’un arbre .Aussitôt, la même voix reprit :
    _ Moussa ! Moussa ! viens …. Viens !
    On dirait une voix de femme, se demanda le cordonnier. Il leva sa tête vers le sommet d’un arbre. Il crut détecter une présence entre les branches .Alors, prompt comme l’éclair, il grimpa sur l’arbre.Arrivé au sommet, il entendit la même voix qui provenait du bas : _ C’est invraisemblable, s’exclama-t-il.
    Puis à lui-même : je suis pourtant sûr d’avoir entendu la voix qui venait d’en haut de l’arbre. Il se pencha pour mieux voir , quand il trébucha sur une branche ; il perdit l’équilibre et sombra dans le vide.
    Les enfants qui avaient assisté à la scène crièrent en chœur : oncle Moussa , oncle Moussa .Ils s’approchèrent de son corps inanimé , les yeux en pleurs .L’un d’eux cria :
    _ Non et non ! je ne peux imaginer oncle Moussa mourir de cette façon
    Bientôt, les autres firent de même .Soudain, Le cordonnier essaya de se relever .Les enfants n’en croyaient pas leurs yeux. Aussi, il accoururent vers lui tout en l’embrassant .Le plus grand d’entre eux exprimait bien la joie des autres : Dieu soit loué , notre oncle est sain et sauf.
    Aussitôt, Moussa les regarda surpris et leur dit : oh, vous êtes là mes petits amis.
    Puis, il essaya de se mettre debout .Il y arriva avec peine. Heureusement que les enfants étaient là pour l’aider à garder son équilibre :
    _ Fais attention oncle Moussa .Tu es encore sous le choc de la chute
    Un autre intervint : Pourquoi es-tu monté sur l’arbre ?
    Le cordonnier regarda son interlocuteur et sourit :Je ne sais pas ce qui m’a pris.Tout ce que je peux vous dire est que j’ai entendu quelqu’un m’appeler.Alors, je me suis rendu compte que l’appel venait d’en haut.Une force mystérieuse m’incitait à monter sur l’arbre .C’est ce que j’ai fait.
    _ Mais oncle Moussa , on t’a vu sauter de l’arbre
    _ Pas du tout ; mais disons que j’ai trébuché
    Il se tut un moment
    _ Plutôt , comme si quelqu’un m’a poussé …enfin je ne sais plus
    _ Mais , il n’y avait personne avec toi sur l’arbre l’apostropha l’un des enfants
    _ Je sais rétorqua Moussa .Pourtant, j’ai l’impression qu’on m’a poussé.
    _ Bon conclut ce dernier, retournons à la banane.et puis, il est tard
    Les enfants ne se le firent pas dire deux fois. Aussitôt, ils rebroussèrent chemin.
    Quand, ils arrivèrent à la cabane, la porte de celle-ci était entrouverte.
    _ ça alors, s’exclama l’un des enfants .Je suis sûr que la porte était fermé lors de notre départ
    _ Je confirme, ajouta un autre
    _ Mais je l’ai fermée à double tour fit remarquer Moussa .
    _ Allons voir ça de près, cria le plus âgé des enfants.
    Aussitôt, tous se précipitèrent vers la cabane et entrèrent .Quelle fut leur surprise de constater qu’il y avait un remue-ménage à l’intérieur. La maison a été fouillée de fond en comble. C’était évident, on cherchait quelque chose de précis. Aussi, même le matelas a été éventré .Le cordonnier contempla les dégâts avec stupeur sans cesser de dire à lui-même : qu’est-ce que j’ai d’important pour qu’on s’intéresse à mon logis ?
    Les enfants , eux aussi n’avaient pas de réponse.Cependant , ils savaient quoi faire.Sitôt , ils rangèrent les affaire et établirent un peu d’ordre dans la cabane
    _ Bon, les enfants , retournez chez vous ! Vos parents doivent être inquiets
    _ Non, on reste pour vous tenir compagnie, tonnèrent-ils en chœur.
    Moussa les rassura : écoutez-moi les enfants, rentrez chez vous ; je n’ai rien à craindre.Comme vous voyez , les voleurs sont partis et je ne crois pas qu’ils reviendront
    _ D’accord,lança le plus âgé d’entre eux.Les enfants vont rejoindre chacun sa famille ; mais moi je vais passer la nuit chez toi .Comme ça tu ne seras pas seul
    Puis :
    _ Allez, camarades , laissez-nous .D’ici peu , on va se mettre au lit

    A suivre

    #207044
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    KAYFA YAGFOU MINA EL HAYATE,
    MANE LAHOU HATIHI EL OYOUBE

    POSTURES ET IMPOSTURES

    Voici une fille violée qu’on veut marier de force.
    A son violeur évidement pour sauver la face.
    La famille, la société aiment cette justice-là!

    L’hymen est parti, à toi macho la victime,
    Saignante et rodée sur sa croix,
    Son calvaire est le lit, horreur capitale!

    Pour en jouir toute la vie elle se rappellera
    Que la religion dit amen, aux premières fatwas,
    Et le droit des humains, le cocu en est là.

    Sauf que la fille prend les devants,
    Pour sauver son honneur et maudire
    Le pays, avant de s’occire tragiquement

    Se saigne sur les rails ou se pend
    Le peuple de Hakkaoui se morfond
    Le parlement absentéiste et moutonnant
    Reprendra-t-il les devants ?

    Celle-là est une bonne, dit-on
    Son père décide de la marier
    Elle décide de se défenestrer
    En sautant du balcon de ses employeurs
    Devant une foule en spectacle qui attend.

    Hier, en mal de haine nazie, c’était un blond,
    Un filleul de viking, suédois, finlandais ou danois
    Qui a étala près d’une centaine d’innocents.

    Hier encore, ce fut un jeune américain, armé,
    Pléonasme, qui aurait voulu tuer toute la terre,
    Son école la première, après ses parents !

    Là des échos, après la parodie du printemps.
    A Tunis, Bouazizi devint célèbre,
    Illuminant la révolte par son autodafé
    En chassant la dynastie des Zine !

    La Révolution arabe est en délire
    Le peuple se fâche au Yémen et au Caire
    La rue, après les funérailles et les tirs
    Sur les processions a chassé les tyrans !

    On se souvient de l’holocauste d’Iraq
    Et du pendu si cher aux Bush, Saddam…
    Pour leurs mensonges sordides
    Qu’ils soient à jamais maudits

    On se souvient de Bel Ladden, coulé
    En mer dans un boc le ciment ?
    Qui croire quand l’Amérique vous ment ?

    Après la promenade de Sarko et de l’Otan,
    Voilà qu’on commence à oublier la Lybie,
    Et son inénarrable et fantasque dictateur.
    L’empereur d’Afrique, Kadhafi Mouâmar !

    Quand depuis un an, la Syrie sous le Lion
    Bachar, se déchire alignant soixante mille âmes
    Et leurs débris dans les fosses communes,
    Sous les yeux de la Russie et de la Chine

    Alors que ce n’est pas fini, gageons,
    Que demain se sera le tour de l’Iran !

    Chacun connait la suite du feuilleton
    Seule les méthodes changent
    Gardant ses mensonges au même slogan :
     » L’Amérique a peur pour Israël,
    Celle-ci l’exploite en lui faisant rappeler « 

    A KHITY
    Ma lubie, mon ersatz de hobbies,
    S’accroche à Jésus pour m’astreindre à subir
    L’épreuve sanglante de sa croix.
    Imaginez que c’est la lune et que Mahomet
    La salue du sabre pour la donner avec la foi

    Avatar sur potence à l’aune des galères
    Et du sacré secret et gibet des dames.
    Prend place, mon âme, et quitte ce moine
    Ses habits, ses pamphlets et son programme.

    Le délire est plus vrai que la girouette
    Le vol des dragons ou le cri des mouettes
    Cette éprouvette et ses tours d’épouvante
    Ses cycliques spirales et ses pirouettes

    E pur se muove
    Ivre de jour, ensorcelée de nuit,
    Gaia, dans son vertige inaccessible,
    Ne cesse de geindre et de s’éclater
    Sous les cruelles épreintes de ses voluptés.

    Luxuriante Aphrodite, Diane pécheresse,
    Elle nous façonne au manège des rondes,
    Tels de vieux fruits, érodés par des ans,
    Afin de nous porter comme ferments, à raison,
    Dissous du registre mémorial des présents.

    Solution partielle à problèmes constants
    Tiyaqen fi Allah, me dit spontanément
    Khity Saadia, ce 7 janvier 2013, d’Agadir,
    Evanescente, ô laconique Alzheimer !

    Ma mère, a supporté le caractère,
    La voix, les dérives et les coups du macho,
    Illustre père, afin de veiller sur ses enfants
    Malgré la guerre, les privations et les calvaires.
    Ils se sont battus pour qu’on soit là.

    VIEILLESSE

    Les dols et les faiblesses riment avec vieillesse.
    Je n’ai que les regrets comme sagesse
    Et les plaintes comme ultime combat.

    Les feuilles qui tombent, quand plient les branches,
    Sous la scie des saccages municipaux
    Qui les mènent au feu,
    Ne verront pas les troncs taillés revivre
    Et les bourgeons fleurir sur les nids
    Pour devenir les étoiles du paradis.

    Moisis sur la grève, les platanes fantômes
    Iront par billes, étouffer leurs cheminées
    Et joncher la terre de leurs cendres inutiles.

    VIENS MA SŒUR

    Viens, ma sœur on va éteindre le soleil
    Viens, mon amie on va faire le noir
    Viens, camarade on va s’enterrer

    Viens, on va pleurer d’être nés
    Infirmes, sans toit, ni plan de trajet…

    Viens, on va pleurer d’être nés femmes
    Ferrailles, inférieures et aliénées

    Viens, pleurer d’être nés africains,
    Musulmans analphabètes et marocains,
    Pauvres, sur les monts, dans la neige
    Ruraux, incultes, sans soutiens
    Comme ici et partout, peut-être !

    Viens, on va pleurer de n’être pas
    Allemands, suédois ou anglais…

    Viens, on va pleurer d’être nés
    Nazis ou prorusses, sous Napoléon
    Ou les nouveaux impérialistes…

    Viens, regretter d’être turcs et afghans,
    Et pas indous, chinois ou nippons !

    Viens, regretter d’être nés serfs,
    Soldats sous les rois très chrétiens,
    Ou paysan, sous les romains

    Viens, on va pleurer d’être maures,
    Andalous sous l’inquisition et pas catalans,
    Espagnols, sous Isabelle la catholique
    Ou Charles Quint, le bucolique

    Viens on va regretter d’être égyptiens
    Fils de Cléopâtre, de Néfertiti et d’Amon Ra
    La lignée des prêtres et des pharaons

    Viens, on va pleurer d’être grecs
    Fils de Socrate et de Platon
    Adeptes de Zeus et d’Aphrodite
    Otages, comme nous, du FMI

    Viens, on va regretter d’être romains
    Fils de la louve de Rémus et Romulus
    Sous les lumières de Cassiopée

    Viens, on va regretter d’être italiens
    Nés du Pape et de Ruby Berlusconi

    Viens, on va regretter les gladiateurs,
    Bêtes d’arènes que les Césars pour jouer,
    Offraient aux latins pour jouir, à regarder tuer.

    Viens, on va pleurer d’être nés, singes
    Et dromadaires, accouchés par les arbres
    Et des dunes du désert

    Viens, on va pleurer d’être nés,
    Anges sans ailes, diables sans queue,
    Femmes sans seins, hommes sans têtes,
    Cafards pour les uns, scorpions et vipères !
    Pour Kirane, ses démons, ses crocodiles !

    Viens, on va pleurer d’être nés, indiens,
    Mayas, incas, aztèques ou mexicains,
    Du lama, du Chili, au cheval des amazones

    Nées chèvres, vaches à traire ou mulets
    Viens, on va braire et meugler,
    Hennir et aboyer.

    Viens, on va pleurer de n’être pas nés
    Serpent, tigre, éléphant ou lion

    Viens, on va rire de n’être pas nés; seigneurs
    De guerre, banquiers et empereurs,
    Ou les deux, concomitamment,
    Comme Crésus, faits tyrans, devenus martyrs.

    Viens, on va pleurer de n’être pas nés anges
    Ou démon, avec des cornes et des yeux ronds
    La queue pointue et les dents rouges

    Viens, on va regretter d’être nés fantômes
    Goules en mal de karma et de résurrection

    Viens, on va regretter d’être nés sans corps,
    Spectres, sans aura, vampire sans dents,
    Les idées obscènes ou chargées à blanc

    Viens, on va regretter d’être nés,
    Comme des papillons de nuit.
    Ephémères ailes de papier,
    Etendues froissées sur les murs
    Entre corbeilles entre et urinoirs.

    Viens, on va regretter d’être nés sur cette pierre,
    Ce terreau aux miasmes fécaux, sans libertés,
    Humus mortel, en esclaves féconds
    Pour combler les cimetières.

    Viens ma sœur ou mon frère,
    Pourquoi tant de réticences à s’unir,
    Quelle différence y a-t-il entre nous ?
    Mais pourquoi s’unir

    On va faire le noir sur nos idées,
    Oublier ce qu’on nous a dit,
    Les plaisirs et la philosophie :
    Viens, mon âme on va sortir d’ci !

    J’AURAIS VOULU

    J’aurais voulu être une encyclopédie
    Un Google, un Wiki dans toutes les langues,
    Riches d’infos et de connaissance,
    De techniques et de sciences …

    Sur la terre et le ciel, le cosmos, l’univers
    L’avenir, le passé, l’au-delà et en moi-même,
    L’infiniment petit et le secret de la matière

    Mais pas seulement, je veux connaître,
    Les planètes que Dieu a créées, loin d’ici,
    Avant qu’elles ne s’échappent
    Ou qu’elles n’aillent dans les trous noirs

    Mais aussi, je veux connaître,
    Les sentiments que l’on me cache
    Les paroles inaudibles, les sens
    Que j’ignore et ne je sais pas dire
    Ni comment les nommer !

    CYNOCIDE
    A cause des chiens,
    De leurs crottes, de leurs cris
    J’ai mal dormi, les ires de Lamie,
    La révolte des souris
    Le rêve que je n’ai pas suivi
    Et le songe qui m’a fui

    A cause des chiens,
    Qui allument leurs fours et leurs meules
    Incendiant les forets
    Et qui nous enfument

    De nuits et de jours, comme des rats
    Mêlant les fumées de leurs volcans
    Aux odeurs des brumes

    A cause des chiens,
    De leurs crottes, de leurs cris,
    Les maux que j’ai trouvés,
    Que je n’ai pas pu ôter
    J’ai râlé, j’ai toussé, j’ai pissé, j’ai craché !

    Il me fallait une cible,
    Mais j’en ai beaucoup trop,
    Et je me suis retenu pour ne pas terminer
    Laissant la malédiction frapper
    Pour me venger.

    J’étais là avant l’aube,
    Alors que les muezzins
    N’étaient ni circoncis ni bien réveillés..

    Je suis entré entre deux chimères,
    Deux utopies, des cauchemars
    Où je luttais pour sommeiller.

    Les idées en boucle, sans rigueur ni répit,
    Hérissées d’épines, me taquinent :

    Stress et angoisses, intrusion sans gênes,
    Pour y penser, en non stop, de l’autre à l’une
    Vous m’avez compris,
    Elles n’ont pas arrêté !

    Assez mon âme,
    Laisse ce corps ronfler en paix,
    Sinon demain,
    Il ne pourrait plus te porter !

    NOMBRILISME CYNIQUE

    Proche de dieu, la ‘’Bonté Divine’’,
    Faite docteur légiste et médecine
    Voluptueux mépris, summum de la sottise
    Le mesquin impeccable
    Assume avec orgueil la fuite en avant.

    Dans sa sublime et mesquine bêtise,
    L’ignare et antinomique confrère,
    ‘’Le Destin’’, frappe au hasard ses pairs
    Commettant l’injustice et l’impair.

    DR IDRISSI MY AHMED, A KENITRA,
    PREMIERE EDITION LE 06-10 JANVER 2013

    #280455

    En réponse à : Conte : le sorcier maléfique

    houmidi59
    Participant

    Le sorcier maléfique : épisode 2


    Quand il se réveilla, il n’en croyait pas ses yeux .Tout autour de lui, d’adorables filles bien habillées tenant à la main des bouquets de fleurs. Elles avaient le même sourire et regardaient le dormeur éveillé avec tendresse et affection. Ce dernier les regardait à son tour une à une sans pourtant les reconnaître .Au moment où il voulait parler, une main lui tapota l’épaule
    _ Bien dormi, j’espère, lui dit une voix douce. Il se retourna vers son interlocutrice et paraissait de plus en plus hébété. _ « Monseigneur, il est temps de vous lever. D’ici peu , on vous apportera votre petit déjeuner.
    Le cordonnier remarqua qu’il était habillé d’un pyjama en soie. Il tata de ses mains le matelas de sofa ; puis jeta un regard circulaire et conclut qu’il se trouvait dans un autre endroit tout à fait différent de sa cabane. Alors, il referma ses yeux tout comme Abou Hassane du conte des mille et une nuit et se dit : ça ne peut être qu’un rêve !
    Aussitôt, il entendit la même voix : Monseigneur ! Réveillez-vous s’il vous plait. Il est près de dix heures et vos invités sont déjà arrivés
    _ Ah ! sursauta –t-il . _ Qui êtes-vous ?lui lança-t-il .D’où venez-vous ?
    Mais monseigneur, je suis votre fidèle servante Zohra
    _ Je ne vous connais pas, trancha-t-il.Et puis laissez-moi dormir ! Et il se couvrit la tête pour dormir à nouveau. Quelques instants après, il entendit des sons assourdissants. Il sursauta de son lit : _ Qu’est-ce qu’il y a encore , cria-t-il
    Une troupe de musiciens s’approcha de lui jouant avec des instruments assez étranges. Stop ! leur cria-t-il au nez. Allez-vous-en ! Puis, il se rendormit à nouveau. Un long moment s’écoula et notre cordonnier se sentit bien dans sa peau, quand des mains le secouèrent énergiquement : _ Moussa, réveille-toi ! C’est l’heure de notre promenade. _ Quoi ? Bondit-il .Mais…..où sont passé les jolies servantes et ces casse-pieds de musiciens ? Quand, il vit qu’il était entourés par les enfants du village, il se mit à rire : Ah mes amis, je crois que j’ai fait un rêve unique en son genre. Sans attendre leur réponse, il leur raconta tout du début jusqu’à leur venue. Ceux –ci l’écoutaient attentivement sans l’interrompre. A la fin , l’un d’eux lui dit :Tu as beaucoup de chance oncle Moussa .Moi personnellement je ne vois que des cauchemars
    _ Comme quoi , par exemple ? L’invita un de ses compagnons _ Oh, des choses qui me font tressaillir de peur .Tenez la dernière fois , j’ai été poursuivi par un lion affamé .En se sauvant , je suis tombé face à un tigre .En voulant me cacher dans une grotte , un gros cobra voulait m’étouffer. La discussion allait reprendre de plus belle sur les rêves, quand Moussa décida d’y mettre fin :
    Allez les enfants, mettons-nous vite en route avant le coucher du soleil. Et ils sortirent tous de la cabane.0

    A suivre

    Anonyme
    Invité

    Je l’avoue, je n’ai pas été sur le forum.oujdacity.net dans un temps long mais il a été une autre joie de voir Il est un sujet aussi important et ignoré par beaucoup, même des professionnels. Je vous remercie pour aider à rendre les gens plus conscients des enjeux possibles.

    #216185

    En réponse à : Presentez vous

    Anonyme
    Invité

    Bonjour et/ou Salam…
    Je me prénomme samir et suis originaire de France. Cela fait deux ans que j’ai investit dans un Institut de beauté et coiffure sur Oujda.
    Durant ces 2 années, mon associé s’occupait de l’affaire, dorénavant, j’ai décidé de tout plaquer pr venir vivre et travailler sur Oujda.
    Donc, je suis fière de faire partie de votre « confrérie » oujdien(n)e.
    En france, j’étais formateur informatique… en parallèle, musicien et sportif…par le sport, j’entends le squash et le basket avec un pratique amateur ms pas trop..
    J’aimerais vivre pleinement dans cette belle ville, ms pr ce faire, j’ai besoin de vous.
    Autrement dit, je sais que pour le squash, c pas possible, en revanche le basket et la musique , je crois que si…
    Je recherche ds un club (pas pro) de basket, un studio d’enregistrement de musique…
    Je vous remercie par avance…

    salam

    Anonyme
    Invité

    Merci pour les recommandations communes sur le phorum . Autre chose que je voudrais dire , c’est que la réduction de la graisse n’est pas exactement l’idée d’aller sur un mode alimentaire et en essayant de perdre du poids autant que vous le pouvez dans une période de temps définie. Le moyen le plus efficace pour perdre du poids est en l’utilisant peu à peu et en suivant quelques conseils de base qui peuvent vous aider à tirer le meilleur parti d’une tentative de perdre du gras . Vous le savez peut- être , et suivant ces conseils , bien que renforçant le savoir-faire ne fait jamais aucun dommage. meilleurs vœux

    #279821

    En réponse à : Photos Maroc oriental

    Anonyme
    Invité

    Voici quelques conseils que j’ai souvent dit aux gens , c’est que tout en recherchant un internet magasin d’électronique de détail bien, il ya quelques variables que vous devez prendre en compte . Tout d’abord, vous voulez vous assurer de trouver une bonne réputation avec distributeur fiable qui a obtenu d’excellentes critiques et les notes d’autres acheteurs et les analystes du marché. Cela permettra de s’assurer que vous manipulez un magasin bien connu qui donne une bonne aide et de l’assistance à leurs clients. Merci de partager vos opinions sur ce site. vous souhaite bonne chance

    #207039
    houmidi59
    Participant

    Episode 1


    Il était une fois dans un village, un cordonnier qui réparait les chaussures et les sandales des villageois. Il était le seul à faire ce travail. Aussi, durant un certain temps, il gagna assez d’argent pour mener une vie paisible et tranquille. Malheureusement, il vivait seul. Sa femme était morte et il n’avait pas d’enfants. Cependant, on lui rendait souvent visite dans sa cabane ; grands et petits. Les gosses du village l’aimaient énormément pour sa gentillesse et sa générosité envers eux. Il arrivait même qu’on passait la nuit chez lui pour lui tenir compagnie. A vrai dire, discuter et parler avec lui ne manquait jamais d’intérêt. C’était quelqu’un d’instruit et qui a roulé sa bosse dans différents coins du pays. Aussi, il était riche en expériences. Pour vous dire qu’on ne s’ennuyait guère avec lui.
    Un jour qu’il était entrain de réparer des chaussures d’un petit garçon, il entendit quelqu’un frapper à sa porte .Cela l’avait surpris. D’habitude, on entrait chez lui sans avertir .Mais, c’était la première fois qu’on lui demandait la permission de le faire. Aussi, il conclut que ce ne pouvait être qu’un étranger ou un voyageur de passage. Alors, il dit tout simplement :0
    « Entrez ! C’est ouvert. »
    Cependant, on continua à taper sur la porte .Le cordonnier, une fois de plus, invita l’inconnu à entrer. Quelques moments après, il n’entendit plus rien. Prompt comme l’éclair, il se dirigea vers la porte. Il n’y trouva personne. Alors, il scruta de son regard vif les alentours et n’aperçut rien .Il était entrain de se demander qui pourrait lui rendre visite quand il vit un petit garçon s’approcher de lui : _ « Dis-moi petit, lui dit-il en guise de salut .Est-ce que tu as vu quelqu’un sur ton chemin ? »0
    Ce dernier secoua énergiquement sa tête, mais crut bon d’ajouter : _ « Est-ce que vous attendez quelqu’un ? »0
    .Le cordonnier sourit : _ « Non, pas du tout Mais, il m’a semblé entendre quelqu’un frapper à la porte. » Puis s’adressant à l’enfant : allez, entre : tes chaussures sont bien raccommodées
    « Merci oncle Moussa. »
    Dès que l’enfant l’eut quitté, il se mit en devoir de fouiller les parages sans rien trouver. Alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui, quelque chose attira son attention .Elle étincelait. On dirait un diamant. Moussa accourut vers l’objet. Quelle fut sa surprise de trouver une bague presque enfouie dans le sable .Cependant son éclat se dégageait mêlé aux rayons de soleil, ce qui lui donnait une couleur d’or. Le cordonnier ramassa l’alliance et la contempla un certain moment : c’était une bague tout à fait ordinaire .Mais en la regardant de près , il crut déceler une calligraphie qui lui était inconnue. Ce n’était ni de l’Arabe ni de l’hébreu. Ce n’était pas non plus de l’écriture occidentale. Aussitôt, il la fourra dans sa poche et pénétra à l’intérieur de sa cabane. Aussitôt, il réalisa que c’était l’heure du déjeuner .Mais, il n’avait rien préparé. Alors, il décida d’aller au village pour s’approvisionner .D’ailleurs, il n’y avait plus rien dans son garde manger. Et le miracle s’était produit. D’abord, il entendit un petit frottement sur la porte, suivi d’une chute de quelque chose de lourd. Il se précipita vers la porte .En l’ouvrant, il n’y avait personne ; mais un sac solidement attaché lui fit face .Moussa hésita quelques secondes avant de le prendre. Puis, il s’enferma chez lui pour l’ouvrir. Dedans, il y avait beaucoup de victuailles : du pain, des œufs , une bouteille de lait , ainsi que des légumes et des fruits.0
    ça alors, s’exclama-t-il, c’est ce que je devrais acheter. 0
    Puis secouant sa tête : _ « Non, non, c’est impossible de croire de telles choses ! » Et à lui-même pour se convaincre : Ce sont les hommes du village qui veulent me récompenser à leur façon. Mais quand même, je trouve leurs comportements assez bizarres. Sur ce, il prépara un bon déjeuner qu’il dégusta avec appétit. C’était la première fois qu’il se régala de la sorte. Après avoir bu une tasse de thé, il décida de faire une petite sieste. Et il sombra dans un autre monde

    A suivre

15 réponses de 256 à 270 (sur un total de 6,967)
SHARE

Résultats de la recherche sur 'une+autre'