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15 réponses de 331 à 345 (sur un total de 6,967)
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  • #275641
    nanette27
    Membre

    Merci infiniment Nordest pour cette riche réponse !
    (et à Alaa edine pour ton message de bienvenue 😀 )
    Je n’osais espérer si complète réponse, et curieusement je ne l’ai vue qu’aujourd’hui.

    Je suis également heureuse de voir que je ne suis pas la seule à la recherche d’infos sur l’origine de ces tribus …
    et donc ta réponse aidera très certainement beaucoup d’autres personnes à retrouver leur histoire, ce qui est fondamental dans la construction psychologique (entre autres) des personnes .. tous ces déracinements ayant fait plutôt du mal à nos frères et soeurs de toutes tribus perdues.

    Encore merci !!

    #207005
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    A MONSIEUR SI FOUAD ALI EL HIMMA

    Après une expérience unique et exceptionnelle, pleine de prestiges et d’éclats dans maints secteurs, et pour avoir mérité l’un des postes les plus nobles et l’une des plus judicieuses fonctions, celle de Conseiller de SM le Roi, voici en guise de félicitations chaleureuses, pour vous, une réédition de notre appel de réforme fiscale sur les soins.
    Puissiez-vous avoir l’opportunité historique de la proposer et de la réaliser, sous la conduite de Sidna ! Et de la réussir de là où vous êtes, pour les progrès du Maroc en matière de solidarité et pour la dignité des citoyens, de cette tranche la plus affectée par le sort et la plus éprouvée par les maladies. Je vous dis par anticipation, merci votre Excellence, et bonne lecture.

    DR IDRISSI MY AHMED

    Après nos appels aux Partis et aux Conseillers de SM le Roi pour une Réforme des Taxes sur les Maladies, le moment est venu de féliciter ceux qui doivent écrire une partie du destin des Marocains depuis la Nouvelle Constitution. Ceux qui vont encadrer et accompagner le Gouvernement.
    Nous appelons depuis près de dix ans à une réforme des ‘’mœurs fiscales attardées et des réglementations usuraires’’ qui frappent d’exactions sordides et cruelles le chemin de croix qu’est celui en fait l’accès aux soins sous nos tropiques !
    Nous en appelons les libéraux et les socialistes de tous les fronts. A ceux qui ont un référentiel d’éthique conforme à celui de Sidna, et qui voient dans l’amoralité de ces taxes une entorse au bon droit. Un appel réitéré à tous les Conseillers du Roi et qui sont épris de justice et de raison.
    Voici pour les dirigeants d’aujourd’hui un Projet de Société Nouveau, basé sur plus d’humanité envers les malades et moins d’exploitations sur leur état. Des soins sans exactions fiscales indirectes ni arnaques sur les médicaments ni sur les autres étapes des soins ! Pour la réalisation d’une Réforme Fiscale Générale sur le circuit des soins, sans discriminations entre les tares. Adhérez à notre vision et à notre appel de grâce à SM le Roi.

    POUR UNE REFORME MENTALE ET FISCALE
    DES TAXES IMPOSÉES SUR LES MALADIES

    EXPLICATIONS, REFORME ET DÉFISCALISATION

    Poursuivant notre œuvre d’information médicale et de solidarité, nous venons suggérer avec courtoisie et franche insistance aux Cadres de notre pays, aux Ministres concernés, aux illustres Conseillers de SM le Roi, d’appuyer notre appel de salubrité publique, maintes fois réitéré.

    Nous vous demandons de bien vouloir introduire à l’adresse de SM le Roi, que Dieu Le guide, et de défendre notre requête d’exemption de la TVA et des taxes de Douane. Ceci sur toutes les étapes de l’accès aux soins. C’est-à-dire sur tous les médicaments, leurs intrants, les réactifs et le matériel destinés aux soins des malades.

    La défiscalisation requise s’impose, pour être efficiente, tant sur le matériel de laboratoire, des composants des médicaments que des réactifs destinés aux analyses. Ce sont autant de butées qui en cascades surajoutées, obèrent l’accès aux soins et renchérissent les pratiques et les investissements. Ce sont des contraintes, tant sur les personnes, non sécurisées sociales, que sur les Caisses Mutuelles elles-mêmes et les hospices ! Assujettissement qu’il est juste de lever sur tous les médicaments, sur tous les soins et pour tous les marocains, sans discriminations aucune entre les maladies et les tares, sans exclusive de certaines pathologies sur d’autres !

    La Réforme attendue devrait éliminer les Taxes de Douane et de TVA, sans restriction, pour s’appliquer sur tous les secteurs de la Santé, nous le disions, afin d’obtenir un impact efficace, capable de générer des comportements sanitaires plus salutaires et une économie appréciable pour les malades et leurs Caisses ! Une réforme de l’importateur de matériel au malade, de l’industriel du médicament au médecin.

    Nous ne souhaitons pas de demi-mesures, parcellaires et réductrices et inefficaces. Nous ne voulons pas de manipulation, cosmétiques, ni de manœuvres populistes et dilatoires, mais une réelle Renaissance du secteur de la Santé dotée d’une Réforme fiscale, vigoureuse, motrice, digne de la nouvelle philosophie du pouvoir de SM le Roi Sidi Mohammed ! Ce véritable projet de société, humaniste et humanitaire, n’est guère étranger aux valeurs et aux pratiques de solidarité de SM. Et ce souhait fervent, cette requête déférente, nous les réitérons avec ardeur et sans défaillance, à l’occasion de l’application de la nouvelle Constitution.

    Dans notre pays, à peine 35 % de la population seraient plus ou moins couverts par la jeune AMO, (Assurance Maladies Obligatoire). Ainsi, à titre complémentaire, cette réforme est vivement demandée à SM le Roi. Elle devra toucher tous les secteurs dans la cascade de leurs prestations où interfèrent les taxes de Douane et de TVA.

    Celles-ci commencent par taxer les investissements industriels, intéressent les laboratoires paramédicaux techniques et hospitaliers. Lesquelles taxations amoncelées encore, se répercutent sur les coûts des prescriptions des examens complémentaires et de diagnostic, en grossissant les prix des examens de radios et des analyses, pour s’appliquer en outre sur les soins et achever enfin, le malade dans la vente des médicaments.

    LE PLAIDOYER DE L’AAMM

    Constat : En effet, cher lecteur ou futur malade, à Dieu ne plaise, quelle valeur ajoutée y a-t-il dans une angine, une bronchite, un ulcère, une diarrhée, une énurésie, un asthme, une dépression, une angoisse, un tic, une démence ? Quelle valeur ajoutée y a-t-il dans les maladies internes, chez les malades musculaires et neurologiques ? Trouvez-nous une valeur ajoutée ou de quoi taxer avec justice et équité, avec justesse et honnêteté, une cardiopathie, une cataracte ? Voire une diplopie, comme c’est courant chez les Myasthéniques, une dysphagie, un encombrement des bronches, et dans toutes les formes d’impotences des membres que combat le malade, enfant, femme ou vieillard, qui est menacé à tout moment par une aggravation de son cas ou par un handicap à vie ? Et ceci, qu’il soit myasthénique, SEP, porteur par une affection neuromusculaire, débilité par une autre affection plus courante, ou porteur d’une autre pathologie, aigue ou chronique, voire plus tragique encore !

    Comment peut-on encore exploiter ces tares et ces malades, que menacent à tout moment la déchéance, l’handicap, le confinement humiliant, la misère, la mendicité, la honte et l’exclusion ? Si l’on veut faire œuvre de développement humain ou humanitaire, la réforme fiscale attendue sur la santé, est un versant qui a un impact social sensible et conséquent pour la gloire du Souverain! Aucun alibi ne peut plus désormais défendre cette fiscalité de la douleur ni les réticences à s’en débarrasser !

    Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume SM Si Mohamed, avec force, brio et ténacité. Et nous le proclamons, ici, avec sincérité, loyalisme et certitude ! Et nous le répétons dans ce plaidoyer, sans crainte des redites.

    Qui plus est, ces taxes de Douane et de TVA sur la santé, sont en fait des pénalités sur les maladies, les fièvres et les douleurs. Car cher Lecteur, les seuls qui paient ces taxes, sont ceux qui souffrent, subissant une ségrégation de fait ! Impopulaires et iniques, ces taxes indirectes et sournoises, exploitent ostensiblement les seules tranches malades de parmi les citoyens, préservant avec bonheur, ceux et celles qui ne sont pas malades…Mais qui devraient faire œuvre de solidarité et d’entraide envers ceux qui souffrent et qui sont livrés à une exploitation !

    A ce titre donc, ces taxes indirectes, perçues comme des exactions prédatrices, contrairement à celles qui sont équitables et généralisées, sont inciviques et antisociales. Qui plus est, ces taxes ne sont pas plus qu’une série d’entraves et de freins sur l’accès aux soins, aggravant de leurs 25 % près, toutes les étapes du parcours sanitaire, dans tous les secteurs et les hospices de santé, militaires, publiques et privés ! Elles iront desservir l’AMO et contrecarrer l’esprit de l’INDH, telle que promue comme chantier de règne de S M, que Dieu Le garde et Le fortifie !

    RÉQUISITOIRE ET ÉTHIQUE

    Face à cette arnaque archaïque, séditieuse, insouciante et sans conscience, mais honteusement légalisée depuis des lustres, tout se passe comme si le budget d’exploitation des malades était figé, génétiquement fixé et irréversible ! Us traditionnels ou « tertib », taxes féodales ou paresse ou inaptitude des législateurs ? Tout se passe comme si nos élus et autres cadres, devenus parlementaires ou ministres, n’arrivaient plus à écouter, à innover ni à oser, pour le bien de leur électeurs !

    Taxes indues, ni révisables par les libéraux ni par les progressistes du gouvernement, ni amendées par les parlementaires, c’est une malédiction originelle, sempiternelle qui est jetée comme une tare et qui plombe les marocains ! Ces exactions condamnent à perpétuité les Marocains, à subir le boulet et le carcan de taxes iniques et à les supporter comme autant de sévices et d’injustice sur leur santé !

    Nous avons parlé antérieurement de dîme et de gabelle, tant cette indécence nous heurtait sur le plan de la simple morale et du civisme, que du fait de son concept archaïque et féodal ! Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est surtout anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume disions-nous SM Sidi Mohamed, le Libérateur des indigents et des handicapés.

    Il s’agit d’un rançonnement de la morbidité, qui est l’antithèse des efforts immenses et ubiquitaires que SM prodigue à Son Peuple, avec valeur et panache, sur le terrain de la réalité, pour rendre leur dignité aux tranches affaiblies de son Peuple. Nous en sommes les premiers à nous en féliciter et à Le louer pour cela entre autres charismes.

    Vous le savez, Monsieur le Conseiller et honorable lecteur et vous, messieurs les Ministres et autres Conseillers de SM, par expérience ou par intuition, mieux que n’importe quel malade de notre société ! La simple logique l’affirme, sinon, les pères de famille, qui vous diront quand ils ne voient pas pourquoi leurs fils malades et leurs parents affaiblis, doivent en plus de leurs souffrances, s’acquitter du quart des dépenses de santé au fisc collectif !

    Ces taxes surajoutées, régies par des réglementations attardées, sont vécues comme des châtiments punitifs, par tous les malades marocains, par toutes les familles, dont vous êtes, de par vos fonctions de proximité, Si Fouad, comme messieurs les Cadres, les réceptacles, sinon les intermédiaire les plus avertis, auprès de notre Souverain bien aimé !

    Entrées subrepticement dans la pratique et grossies avec le temps, ces taxes devenues habituelles par la force de l’inertie et de l’insouciance des choses, sont des pénalités, anti-humanitaires, sur les douleurs des gens et leurs fièvres. Nous ne le répéterons jamais assez ! Les supprimer c’est donc, messieurs les Décideurs, soigner plus vite et mieux, bien plus de personnes ! C’est aussi réduire les complications et les handicaps, qui coûtent si cher à l’Etat, quand il s’en aperçoit, et que c’est alors trop tard pour agir !

    En toute citoyenneté, dans tous les systèmes de pensée économique du plus libéral au socio démocrate, et dans tous les sens du civisme le plus élémentaire, les lignes des produits de confort et de luxe, devraient permettre logiquement à nos illustres financiers, de combler le manque à gagner sur les rubriques de santé et de ménager ceux qui malades, ne produisent pas !

    EXHORTATIONS A SM LE ROI

    Nous adjurons ici, à travers votre respectable entremise, la Grande mansuétude et la clairvoyance de SM le Roi. La sagesse qu’il est de réformer, pour rendre justice, toutes ces calamités passéistes, est digne des actions superbes, courageuses et exemplaires de SM. Si le progrès humain est la clé de voûte du chantier de l’INDH, la santé en est la base, autant que le pain, l’eau et la dignité par le travail ! Les bénéfices à lever de ces sanctions injustes, qui s’abattent sur les familles et leurs malades, sont incommensurables sur le plan de leurs retombées populaires et nationalistes. Curer ces dols c’est produire un effet de sympathie énorme envers le peuple qui s’en souviendra le jour des élections ou des votes…

    L’opportunité de supprimer les taxes indirectes de Douane et de TVA sur les médicaments, le matériel de diagnostic et les intrants des soins, sera un starter pour l’imaginaire et l’esprit entrepreneurial des jeunes investisseurs et un baume pour les Marocains. Cette forme de ‘’charité’’, de démocratie ou de simple justice, sera vécue par tous, comme une satisfaction, pleine de reconnaissance et de déférence envers Sa Majesté le Roi Sidi Mohamed et tous ceux qui gravitent autour du pouvoir !

    Parce qu’il y a une solution économique, simple, qui rétablit la dignité et parce que c’est juste et éthique, parce que notre Pays contribue à propager les valeurs humanitaires, parce que notre Roi, avec exemplarité et vigueur, dispense Sa volonté généreuse de solidarité à l’adresse de Son Peuple, nous continuerons à expliquer aux Cadres, nous insisterons avec politesse, auprès du Législateur, pour que cette réforme logique, s’applique avec courage et qu’elle ait lieu malgré la nonchalance et les résistances !

    SI FOUAD ALI EL HIMMA,
    En les remerciant de leur rôles de médiateurs avertis, nous demanderons aux économistes, aux enseignants, aux médecins, aux pharmaciens, aux proches Conseillers de SM le ROI, avec dignité, courtoisie et sans relâche, de défendre notre requête et de vouloir bien la transmettre, en Haut Lieu à SM le Roi , avec leurs meilleurs plaidoyers, parce que la Santé, selon nous médecins et malades, passe avant le pain et le travail.

    Kénitra, le 9 Décembre 2011

    DR IDRISSI MY AHMED, PRÉSIDENT DE L’AAMM

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
    Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
    Courriel: aamm25@gmail.com Site http://myasthenie.forumactif.com

    #207004
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    APPEL DE L’AAMM : HYPER URGENT DE SOLIDARITÉ

    AAMM ,

    ON NE SE COUVRE PAS LA TÊTE POUR DEMANDER DE L’AIDE ! SURTOUT POUR UN MALADE GRAVE. APPEL DE L’AAMM POUR AIDER SAMIA, MYASTHENIQUE GRAVE , D’AZROU – MAROC

    CHERS AMIS DU MAROC , DE FRANCE ET D’AILLEURS,

    JE VIENS DE RECEVOIR IL Y A UN MOMENT CET EMAIL . LE VOICI TEL QUEL !

    Cher Dr. Idrissi.

    Je suis ravi de vous écrire cet e-mail pour vous dire que j’ai déjà parlé à votre association par téléphone pour vous informer du cas d’une jeune fille A . Samia d’Azrou qui est myasthénique.

    Elle est d’une famille démunie et nécessite une opération comme indiqué dans son dossier médical.

    J’été bien accueilli au téléphone de la part de votre secrétaire Mme Fatima qui m’a bien expliqué votre rôle humanitaire à aider les malades myasthéniques au Maroc.

    Abouali Samia a besoin de TEGELINE et D’AUTRES MEDICAMENTS cités dans son dossier.

    Ici à Azrou nous sommes en train de collecter des dons pour pouvoir acheter la Tégéline et j’espère que votre association peut nous envoyer d’autres médicaments ou nous donner des conseils sur son état.

    Samia est évacuée le lundi dernier 05/12/2011 au CHU de Fès à cause de l’aggravation de son état.
    On doit agir le plus vite possible pour qu’elle puisse être opérée

    Merci Docteur de votre collaboration et de votre action humanitaire.

    Mon adresse est : O. Abdelmounaim

    Tel : 0535………. 066…… BP : …… Ifrane.

    ************************************
    EN PLUS CLAIR, LECTEURS, COMMENT PEUT-ON L’AIDER ?
    CONTACTEZ SVP LE DR IDRISSI MY AHMED
    AU 112, AVENUE DIOUIRI, KENITRA
    EMAILS : aamm25@gmail.com
    TELFAX : 0537376330 , ASSISTANCE : 0661252005

    ********************************************

    #207002
    dolph
    Membre

    Bonjour à tous,

    j’aimerais attirer l’attention de tous les internautes de ce site sur la grave situation du centre ville de la ville d’Oujda
    j’ai été surpris par le désordre généralisé et l’anarchie de la circulation et mm l’urbanisation de notre belle medina,
    a partir de souk elfellah et jusqu’a bab sidi abdelwahab ou on voit piétons et automobilistes sur les routes alors que les trottoirs sont squatés par les commercants. en plus ils ont contruit une toute nouvelle mosquée petite et pas belle du tout en plein centre centre de la place Sidi abdelouhab (ce n’est vraiment pas sa place) . je lance un crie de secour a tous les lecteurs de ce message pour interpeller les autorités compétentes surtt Mr le Maire Hjira et le Wali (fantome ) dont je connais mm pas le nom tellement il est inactif pour mettre fin a cette masscarade et ce crime contre notre belle medina . la situation du trasport urbain est une autre histoire .

    Bav

    Citoyen

    #207000
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DSK-ÂNERIES ? DSK-GATE ?

    Que cessent les âneries hypocrites et insanes,
    Que l’on colle à Dominique Strauss Kahn !
    Et qu’on arrête de tirer sur les foules en Syrie !

    Que doivent-ils penser de DSK, ce vieux mâle ?
    Un homme piégé par le cul d‘une femme ?
    Un sadique pourceau, un seigneur atavique ?
    Un brillant séducteur, un homme du Neandertal ?
    Un dirigeant à craindre, super cadre de génie ?

    J’ai une sympathie pour ceux qui se présentent devant la Justice
    Sauf que la justice a ses humeurs suspectes et ses clercs retors !
    Celle d’Amérique serait-elle plus clémente qu’à Paris ?
    Voici que, sans pudeur, la politique éclate à découvert,
    La veille du scrutin, targué de démocratique.

    On en veut au bonhomme, parce qu’il suspecte,
    Téléphone perdu oblige, une cogitation des tenants de l’État !
    Conspiration du pouvoir, sordide félonie, haute en couleurs,
    Qui montre tant de rancœurs entre Partis et opposants.
    Entre l’Élysée, son maître actuel et ses conquérants.

    Fidèles lecteurs, copieurs impénitents, suiveurs au pas,
    Aveugles des dérives, ici on en est le miroir d’airain,
    Que la brume du temps, impavide, enveloppe !
    On regarde à notre façon, les yeux sur l’Europe
    Le corps et l’esprit sur les reflets de l’Amérique.

    L’Olympe dégringole, ses demi-dieux sont des Satyres.
    Des monstres, rien ne cache leurs faiblesses humaines.
    Non pas les Dryades, ces divas qui ensorcellent les mâles,
    Et rendent aux drapeaux les plus flaccides leurs couleurs viriles.

    Qu’elles soient en villas exotiques, à Marrakech, au Brésil,
    À Tokyo en splendides hôtels, à Hawaï dans quelque île,
    Ou là, dans les crépusculaires forêts de Vercingétorix…
    Elles sont libres de se promener et d’offrir leurs jachères !

    En Gaule, là où les Druides du négoce, faute d’autels
    Pour leurs offrandes et leurs incantations pour plaire
    S’offrent des nymphettes, des vierges à tout faire,
    Pour étendre leur gui et leur lierre sur les Bois de Boulogne

    La Grèce est en faillite, vivement la relève et l’Euro !
    Mais, je maintiens que l’Olympe dégringole
    Ses demi- dieux sont à nu et ses saints en folie.
    Accrochés aux voluptés du pouvoir qu’ils transcendent,
    Ils montrent leurs faiblesses, contre vents et marées.

    Ils régissent en maîtres absolus le profil des nations,
    Les têtes des chefs et des hommes leurs prières,
    Qu’ils liquident quand frappe de Zeus, le tonnerre !

    Ils s’érigent en maîtres des courbes et des flancs,
    Tant au dessus des femmes, les vraies, que des images
    Des infos, des leurres virtuels, d’hypothétiques vérités,
    Pour d’obscures subversions et de sinistres mirages.

    Quelle que soit la hauteur de leurs talents,
    La portée de leurs voix latines ou les planches
    Du dimanche où enfants ils se sont connus
    Les farfadets espiègles poussent à la trahison.
    On l’a vu avec d’autres, dans la même république !

    Ils ont la duperie pour arme et la tromperie ultime,
    L’hypocrisie sournoise, pernicieuse et perverse,
    Sinon, l’arrogance comme valeur première :
    Un exploit de colosses pour les nains étoilés !

    En dehors des armes de destruction massive,
    Pour combattre les milices méfiantes et les tyrans,
    Provoquer des putschs et des félons la destruction.
    Fourbes, menteurs, imposteurs, ils sont le démon.

    Et ce n’est pas un jouisseur public, un noceur invétéré,
    Ou semblant l’être, tel que par leurs soins amplifié,
    Qui va les arrêter dans leurs sordides manigances,
    Les combines ourdies ou les manipulations.

    Le grand faune, en son genre par les chiffres, déluré,
    Maître es-cathedra, est le pape des puissants lobbies.
    Pour nous, il est le séducteur brillant de la tête et assidu,
    Qui se tourne comme un pervers sur les proies arrondies,
    Un satyre ça tire, on le sait, même sur les inconnues !

    Des putes , que sais-je ? Des courtisanes avilies ?
    Hétaires, caudataires, qui font le commerce de chair,
    Esclaves de proxénètes qui vendent les mercenaires
    D’une armée de haut vol, entre drogues et affaires.

    Non ! Je vous prie de vous efforcer au respect
    Pour la dignité de la gente et de l’espèce humaine,
    Que sont les ouvrières exaltées de la plèbe érotique.

    Femmes dévouées aux hommes, pour leurs plaisirs
    Ingrats, au gagne-pain banal, à la charité exemplaire,
    Il est des peuples fiers, qui subissent les mêmes affres

    ‘’DSK a la prostitution en horreur’’, force est d’y croire !
    Il a ses entrées, ses partenaires attitrées, ses gloires !
    Non pas celles à deux sous, asservies aux pires besognes !
    Les aristos ont les leurs, la horde prolétaire, les débris siens,
    Les reliefs après des décades de joyeux festins.

    Les plus les riches ont leurs douces espèces, les geishas.
    Celles qu’honorent les sportifs, les artistes, les puissants.
    C’est sa façon de faire rimer son nom à Dominique,
    Avec l’art et les honneurs, les hormones et la nique !

    Peut-être, qu’on veut planter le bonhomme au musée,
    Comme un insecte que l’on fixe, alors qu’il continue
    De battre de l’aile et faire des élytres du bruit .

    L’entomologiste, en maître de cérémonie, épuisé,
    Veut le planter vivant sur une planche de collections,
    Sans préparation , une sépulture sans précautions.

    Quand d’autres se font adorateurs serviles du démon,
    Et que la Syrie s’emmure, continuant sur les siens les tirs,
    Le Kahn vénère le Seigneur D. à travers sa pâture,
    En communiant avec ses plus généreuses créatures,
    Des belles et des moins belles, on n’a pas compté,
    Des comparses jaloux celles qui attirent les ires !

    KENITRA, LE 04 DÉCEMBRE 2011

    VERS LIBRES PREMIER JET DE CE DIMANCHE 04 12 2011
    POUR VOTRE PLAISIR ET VOTRE DÉTENTE

    PS : J’AI MIS DANS LE TABLEAU UNE PETITE  » PUCE « 
    UN  » TRUC » HORS SUJET, UN CLIN D’OEIL
    COMME LES CARICATURISTES QUI PLACENT
    UNE COCCINELLE SUR LEUR DESSIN
    UNE SIGNATURE QUI AMPLIFIE UN GESTE
    PAR SA PETITESSE !

    C’EST POUR NE PAS OUBLIER LE CAS DE LA SYRIE

    CE PEUPLE LONGTEMPS HUMILIE
    QUE L’ON SAIGNE
    ET DONT LE CAS DOIT NOUS INTERPELLER PLUS QUE DSK
    ET QU’IL FAUT LÂCHER POUR S’OCCUPER
    DE CETTE CAUSE BIEN PLUS SERIEUSE

    #279649

    En réponse à : LA CIGALE ET LA FOURMI

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    BONSOIR CHER MONSIEUR

    MERCI DE VOTRE RÉPONSE

    NOS VALEURS COMMUNAUTAIRES
    NE DATENT PAS D’AUJOURD’HUI
    NI DE CES JOURS D’EFFERVESCENCE
    ET DE REMISES EN QUESTION
    PRINTANIÈRES ARABES..

    LES DÉRIVES POST COLONIALES ET CONTEMPORAINES
    SONT HEUREUSEMENT REMISES EN CAUSE

    Pour les qualités des nôtres, que j’ai citées ,
    J’en parle comme des valeurs immuables
    à travers notre culture et notre histoire.
    C’est ce qui fait il me semble une certaine éthique
    de notre civilisation sauvegardée tant bien que mal.

    Les difficultés de nos jeunes ou les dérives actuelles
    sont à mettre sur le compte de la pauvreté négligée
    des uns ou de l’ individualisme forcené des nantis
    qui contrastent avec nos normes religieuses antérieures
    Elles auront été entretenues durant les années de plomb
    comme une malédiction par les statuts
    ou comme une caractéristique et une tare
    Et c’est là où je vous donne raison .

    Mais force est de reconnaître à l’INDH et à une certaine politique
    quelque soubresauts positifs de changement
    Quelques tendances positives vers l’amélioration
    que l’on retrouve dans les caisses de compensation enter autres,

    Mais les disparité et les cryptes organiques
    sont difficiles et demandent du temps pour les aplanir

    MAIS, LA POLITIQUE DE NOTRE PAYS
    EST DÉLIBÉRÉMENT A L’ OUVERTURE
    ET C’EST SON FORT …

    #206993
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DES PAS DANS LE JARDIN ET DES AILES…EST-CE DARLY ?

    Un voleur de vie, un escroc en embuscade ?
    Un tueur impénitent ou un mal destructif ?
    Hier, armée d’une faux ou d’un cimeterre,
    La mort, silhouette vide comme un parjure,
    Symbole de l’absence, était représentée
    À l’intérieur d’une barque sur le Styx,
    Pour terrifier les vivants et prendre leurs âmes.

    Loin du mythe mais toujours dans le mystère,
    Non, ce n’est plus l’effrayant prédateur,
    C’est le facteur qui apporte le quitus, la paix,
    Le repos à l’âme de l’amie de toujours.

    Avant que la pluie ou le déluge ne s’abattent,
    Et que les bourrasques de vents, les orages
    Et les trombes, ne réveillent les fossiles
    De leurs tombes et n’arrachent les racines,
    Les fleurs du caftan et les bourgeons du sari…

    Du gazon, il ne reste que les rhizomes jaunis,
    Ondulant comme des méninges sur le sol,
    Avec ça et là des trèfles à quatre feuilles,
    Des simples, plus vertes que souvent honnies…

    Du gazon, il ne reste que les racines jaunies,
    Avec ça et là parmi des pousses inertes,
    Des crottes de chats, une plume d’oiseau,
    Ou un tas d’autres éparpillées et vaines…

    Parmi les herbes, sous les branches effarées,
    Une scène de meurtre entre les entités contraires,
    L’eau et le feu, la terre et le ciel, la vie et la mort
    Les serres et les dents, les styles et les pennes.

    Oui, hier elles ont volé, les ailes
    De cet oiseau multicolore des jardins,
    Où les vaincu ailés servent de jouets
    Et d’aliments aux crocs et aux griffes…

    Traces de combat inégal où il s’agit de tuer
    Pour rassasier le carnassier qui a peur de mourir
    Un peu comme à l’image de ce que nous sommes :
    Ordure que les urnes banniront de l’éther…

    Oui hier elles ont volé, ces ailes
    Aujourd’hui, elles sont cassées, inertes.
    Oxydes et cendres, argiles et poussières,
    Couleurs d’un vaste jeu, d’un puzzle eternel
    Qui se fait et se recycle dans un monde brutal.

    Oui hier elles ont volé, ces ailes…
    Beau et mortel, comme un cirque en flammes,
    Dont les bêtes se sauvent sans avoir de gite
    Ni de refuge ou de vrais sanctuaires.

    Une arène de gladiateurs, ignorants du rôle
    Où il fallait naître, se donnent, éperdus, la mort.
    Ils se livrent sans haine à de virils combats,
    Pour se libérer du corps enchaîné et plaire,
    En se livrant, obligés, au cruel destin, le leur !

    Oui, d’étranges et étonnantes créatures,
    Des êtres époustouflants, aliénés mais fiers,
    Dont chacun est un miracle du Stratège
    Plus complexe qu’une une star éphémère,
    Finissent comme des comètes superbes
    En giclant au loin, dans le vaste univers.

    Oui, hier elles ont volé, ces ailes,
    Le papillon étale ses somptueuses couleurs,
    Quelque chose de beau, une âme pérenne,
    Comme une fierté, immatérielle, immortelle,
    Ou des arrhes reversées après les pleurs.

    Une victoire après la mort,
    Après les sinistres combats et les douleurs,
    Un orgueil, une âme éternelle,
    Sublimée après la torture,
    Se réfugie maintenant au ciel,
    Laissant le costume, l’enveloppe, le corps,
    L’emprunt à découvert …

    Oui, hier elles ont volé, ces ailes
    Plané, entre les sept cieux et la terre,
    Chanté à travers les arcanes du temps
    Comme les mèches de nuages
    Mordorées qui chantent au soleil

    Oui hier elles ont volé, ces ailes
    Lutté, palpité, dansé voltigé épanouies, volé,
    À travers les continents, les identités et les îles.

    Oui, hier elles ont volé, ces ailes,
    Aujourd’hui, cassées et inertes,
    Entre deuil, absence, soulagement et pleurs,
    Vestiges d’un sinistre et fugace combat…

    Oui, hier elles ont tremblé ces feuilles,
    De peur de les couper pour faire du net au jardin.
    Là, non loin des citrons verts et des bourgeons
    Des feuilles lèchent le sol de leurs ardeurs,
    Éphémères câlins sous forme de prières.

    Tels des vœux pieux, pour atténuer le sort
    Qu’il est pour chaque vie de plonger pour toujours
    Dans le caveau, ce berceau qui nous sert de séjour,
    De navette spatiale et terrestre pour l’au-delà…

    Oui hier, elles ont volé, ces ailes
    De papillons, ces bras de femmes et ces abeilles.
    Là sur des fleurs, éminemment belles et vermeilles,
    Des roses, offrandes à Dieu, exhalent leurs odeurs.
    Leurs silhouettes vêtues de pétales charnels,
    Érotiques volutes, fantasques et sensuelles,
    Elles embaument les ailes qui s’y posent un instant,
    Avant que le vent, le fils du temps, ne les éparpille…

    Oui, hier elles volaient encore,
    Magnifiques et sereines,
    Cachées quelque part chez Dieu,
    Je les imagine amour et beauté,
    Éternité utile, louanges et prières,
    Paix au Havre du Seigneur. ,

    DR IDRISSI MY AHMED

    Des mots offerts à Darly pour son repos dans le jardin de Dieu
    Le lendemain de son anniversaire du 19 novembre 2011

    #206992
    mounavri
    Membre


    *VERSION ALLEMANDE *

    Une fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule.
    Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver.
    La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue.
    Une fois l’hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
    La cigale grelottante de froid n’a ni nourriture ni abri, et meurt de froid.
    FIN.


    *VERSION FRANCAISE*

    La fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule.
    Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver.
    La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l’été.
    Une fois l’hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
    La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d’être au chaud et bien nourrie tandis que les autres, moins chanceux comme elle, ont froid et faim.
    La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.
    Les Français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d’autres vivent dans l’abondance.
    Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi.
    Les journalistes organisent des interviews, demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu’elle paie ‘sa juste part’.

    La CGT , Le Parti Communiste, la Ligue Communiste Révolutionnaire, les Verts, le Modem, la Nouvelle Gauche, la Nouvelle Droite, le Juste Centre, organisent seat-in et manifestations devant la maison de la fourmi.
    Les fonctionnaires décident de faire une grève de solidarité de 59 minutes par jour pour une durée illimitée.

    Un philosophe à la mode écrit un livre démontrant les liens de la fourmi avec les tortionnaires d’Auschwitz.
    En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l’égalité économique et une loi (rétroactive à l’été) d’anti-discrimination.
    Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide.
    La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n’a pas assez d’argent pour payer son amende et ses impôts.
    La fourmi quitte la France pour s’installer en Suisse où elle contribue à la richesse économique.

    La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée.

    Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin.
    Des rassemblements d’artistes et d’écrivains de gauche, se tiennent régulièrement dans la maison de la fourmi.

    Le chanteur Renaud compose la chanson ‘Fourmi, barre-toi!’…
    L’ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette dernière n’a rien fait pour l’entretenir.
    Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens.
    Une commission d’enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 millions d’euros.
    La cigale meurt d’une overdose.

    Libération et L’Humanité commentent l’échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales et à lutter contre la détresse de la cigale.

    La maison est squattée par un gang de cafards affamés.

    Les cafards organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté…

    Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.

    FIN

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    POUR UNE REFORME MENTALE ET FISCALE
    DES TAXES IMPOSÉES SUR LES MALADIES

    Appel aux Partis et aux Conseillers de SM le Roi pour une réforme des taxes sur les maladies. Un Projet de société nouveau bas sur plus d’humanité envers les malades et moins d’exploitations sur leur état. Des soins sans exactions fiscales indirectes ni arnaques sur les médicaments ou les étapes des soins ! Pour une Réforme fiscale générale sur le circuit des soins, sans discriminations entre les tares.

    Poursuivant notre œuvre d’information médicale et de solidarité, nous venons suggérer avec courtoisie et franche insistance aux Cadres de notre pays, aux Ministres concernés, aux illustres Conseillers de SM le Roi, d’appuyer notre appel de salubrité publique, maintes fois réitéré.

    Nous vous demandons de bien vouloir introduire à l’adresse de SM le Roi, que Dieu Le guide, et de défendre notre requête d’exemption de la TVA et des taxes de Douane. Ceci sur toutes les étapes de l’accès aux soins. C’est-à-dire sur tous les médicaments, leurs intrants, les réactifs et le matériel destinés aux soins des malades.
    La défiscalisation requise s’impose, pour être efficiente, tant sur le matériel de laboratoire, des intrants des médicaments que des réactifs destinés aux analyses. Ce sont autant de butées qui en cascades surajoutées, obèrent l’accès aux soins et renchérissent les pratiques et les investissements. Ce sont des contraintes tant sur les personnes, non sécurisées sociales, que sur les Caisses Mutuelles elles-mêmes et les hospices ! Assujettissement qu’il est juste de lever sur tous les médicaments, sur tous les soins et pour tous les marocains, sans discriminations aucune entre les maladies et les tares, sans exclusive de certaines pathologies sur d’autres !

    La Réforme attendue devrait éliminer les Taxes de Douane et de TVA, sans restriction, pour s’appliquer sur tous les secteurs de la Santé, nous le disions, afin d’obtenir un impact efficace, capable de générer des comportements sanitaires plus salutaires et une économie appréciable pour les malades et leurs Caisses ! Une réforme de l’importateur de matériel au malade, de l’industriel du médicament au médecin.

    Nous ne voulons pas de demi-mesures, cosmétiques, ni de manœuvres populistes et dilatoires, mais une réelle renaissance du secteur de la Santé et une Réforme fiscale, vigoureuse, digne de la nouvelle philosophie du pouvoir de SM le Roi Sidi Mohammed ! Un véritable projet de société, humaniste et humanitaire, qui n’est guère étranger aux valeurs et aux pratiques de solidarité de SM. Et ce souhait fervent, cette requête déférente, nous les réitérons avec ardeur et sans défaillance, à l’occasion des élections prochaines.

    Dans notre pays, à peine 35 % de la population seraient plus ou moins couverts par la jeune AMO, (Assurance Maladies Obligatoire). Ainsi, à titre complémentaire, cette réforme est vivement demandée à SM le Roi. Elle devra toucher tous les secteurs dans la cascade de leurs prestations où interfèrent les taxes de Douane et de TVA.

    Celles-ci commencent par taxer les investissements industriels, intéressent les laboratoires paramédicaux techniques et hospitaliers. Lesquelles taxations amoncelées encore, se répercutent sur les coûts des prescriptions des examens complémentaires et de diagnostic, en grossissant les prix des examens de radios et des analyses, pour s’appliquer en outre sur les soins et achever enfin, le malade dans la vente des médicaments.

    LE PLAIDOYER DE L’AAMM

    Constat : En effet, cher lecteur ou futur malade, à Dieu ne plaise, quelle valeur ajoutée y a-t-il dans une angine, une bronchite, un ulcère, une diarrhée, une énurésie, un asthme, une dépression, une angoisse, un tic, une démence ? Quelle valeur ajoutée y a-t-il dans les maladies internes, chez les malades musculaires et neurologiques ? Trouvez-nous une valeur ajoutée ou de quoi taxer avec justice et équité, avec justesse et honnêteté, une cardiopathie, une cataracte ? Voire une diplopie, comme c’est courant chez les Myasthéniques, une dysphagie, un encombrement des bronches, et dans toutes les formes d’impotences des membres que combat un malade, enfant, femme ou vieillard, menacé à tout moment par une aggravation de son cas ou par un handicap à vie ? Qu’il soit myasthénique, SEP, débilité par une autre affection plus courante, ou porteur d’une autre pathologie, aigue ou chronique, voire plus tragique encore !

    Comment peut-on encore exploiter ces tares et ces malades, que menacent à tout moment la déchéance, l’handicap, le confinement humiliant, la misère, la mendicité, la honte et l’exclusion ? Si l’on veut faire œuvre de développement humain ou humanitaire, la réforme fiscale attendue sur la santé, est un versant qui a un impact social sensible et conséquent pour la gloire du Souverain! Aucun alibi ne peut plus désormais défendre cette fiscalité de la douleur ni les réticences à s’en débarrasser !

    Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume SM Si Mohamed, avec force, brio et ténacité. Et nous le proclamons, ici, avec sincérité, loyalisme et certitude !
    Qui plus est ces taxes de Douane et de TVA sur la santé, sont en fait des pénalités sur les maladies, les fièvres et les douleurs. Car cher Lecteur, les seuls qui paient ces taxes, sont ceux qui souffrent, subissant une ségrégation de fait ! Impopulaires et iniques, ces taxes indirectes et sournoises, exploitent ostensiblement les seules tranches malades de parmi les citoyens, préservant avec bonheur, ceux et celles qui ne sont pas malades…Mais qui devraient faire œuvre de solidarité et entraide envers ceux qui souffrent et non d’exploitation !

    A ce titre donc, ces taxes indirectes, perçues comme des exactions prédatrices, contrairement à celles qui sont équitables et généralisées, sont inciviques et antisociales. Qui plus est, ces taxes ne sont pas plus qu’une série d’entraves et de freins sur l’accès aux soins, aggravant de leurs 25 % près, toutes les étapes du parcours sanitaire, dans tous les secteurs et hospices de santé, militaires, publiques et privés ! Elles iront desservir l’AMO et contrecarrer l’esprit de l’INDH, telle que promue comme chantier de règne de S M, que Dieu Le garde et Le fortifie !

    RÉQUISITOIRE ET ÉTHIQUE

    Face à cette arnaque archaïque, séditieuse, insouciante et sans conscience, mais honteusement légalisée depuis des lustres, tout se passe comme si le budget d’exploitation des malades était figé, génétiquement fixé et irréversible ! Us traditionnels ou « tertib », taxes féodales ou paresse ou inaptitude des législateurs ? Tout se passe comme si nos élus et autres cadres, devenus parlementaires ou ministres, n’arrivent plus à écouter, à innover ni à oser pour le bien de leur électeurs !
    Taxes indues, ni révisables par les progressistes du gouvernement, ni amendables par les parlementaires, c’est une malédiction originelle, sempiternelle qui est jeté comme une tare et qui plombe les marocains ! Ces exactions condamnent à perpétuité les Marocains, à subir le boulet et le carcan de taxes iniques et à les supporter comme autant de sévices et d’injustice sur leur santé !

    Nous avons parlé antérieurement de dîme et de gabelle, tant cette indécence nous heurtait sur le plan de la simple morale et du civisme, que du fait de son concept archaïque et féodal ! Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est surtout anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume disions-nous SM Sidi Mohamed, le Libérateur des indigents et des handicapés.

    Il s’agit d’un rançonnement de la morbidité, qui est l’antithèse des efforts immenses et ubiquitaires que SM prodigue à Son Peuple, avec valeur et panache, sur le terrain de la réalité, pour rendre leur dignité aux tranches affaiblies de son Peuple. Nous en sommes les premiers à nous en féliciter et à Le louer pour cela entre autres charismes.

    Vous le savez, Honorables Lecteurs et vous, messieurs les Ministres et les Conseillers de SM, par expérience ou par intuition, mieux que n’importe quel malade de notre société ! La simple logique l’affirme, sinon, les pères de famille, qui vous diront quand ils ne voient pas pourquoi leurs fils malades et leurs parents affaiblis, doivent en plus de leurs souffrances, s’acquitter du quart des dépenses de santé au fisc collectif !

    Ces taxes surajoutées, régies par des réglementations attardées, sont vécues comme des châtiments punitifs, par tous les malades marocains, par toutes les familles, dont vous êtes, de par vos fonctions de proximité, messieurs les Cadres, les réceptacles, sinon les intermédiaire les plus avertis, auprès de notre Souverain bien aimé !

    Entrées subrepticement dans la pratique et grossies avec le temps, ces taxes devenues habituelles par la force de l’inertie et de l’insouciance des choses, sont des pénalités, anti-humanitaires, sur les douleurs des gens et leurs fièvres. Nous ne le répéterons jamais assez ! Les supprimer c’est donc, messieurs les Décideurs, c’est soigner plus vite et mieux, bien plus de personnes ! C’est aussi réduire les complications et les handicaps, qui coûtent si cher, à l’Etat, quand il s’en aperçoit, et que c’est trop tard pour agir !

    En toute citoyenneté, dans tous les systèmes de pensée économique du plus libéral au socio démocrate, et dans tous les sens du civisme le plus élémentaire, les lignes des produits de confort et de luxe, devraient permettre logiquement à nos illustres financiers, de combler le manque à gagner sur les rubriques de santé et de ménager ceux qui malades, ne produisent pas !

    EXHORTATIONS A SM LE ROI

    Nous adjurons ici, à travers votre respectable entremise, la Grande Mansuétude et la clairvoyance de SM le Roi. La sagesse qu’il est de réformer, pour rendre justice, toutes ces calamités passéistes, est digne des actions superbes, courageuses et exemplaires de SM. Si le progrès humain est la clé de voûte du chantier de l’INDH, la santé en est la base, autant que le pain, l’eau et la dignité par le travail ! Les bénéfices à lever de ces sanctions injustes, qui s’abattent sur les familles et leurs malades, sont incommensurables sur le plan de leurs retombées populaires et nationalistes. Curer ces dols c’est produire un effet de sympathie énorme envers le peuple qui s’en souviendra le jour des élections ou des votes…

    L’opportunité de supprimer les taxes indirectes de Douane et de TVA sur les médicaments, le matériel de diagnostic et les intrants des soins, sera un starter pour l’imaginaire et l’esprit entrepreneurial des jeunes investisseurs et un baume pour les Marocains. Cette forme de ‘’charité’’, de démocratie ou de simple justice, sera vécue par tous, comme une satisfaction, pleine de reconnaissance et de déférence envers Sa Majesté le Roi Sidi Mohamed et tous ceux qui gravitent autour du pouvoir !

    Parce qu’il y a une solution économique, simple, qui rétablit la dignité et parce que c’est juste et éthique, parce que notre Pays contribue à propager les valeurs humanitaires, parce que notre Roi, avec exemplarité et vigueur, dispense Sa volonté généreuse de solidarité à l’adresse de Son Peuple, nous continuerons à expliquer aux Cadres, nous insisterons avec politesse, auprès du Législateur, pour que cette réforme logique, s’applique avec courage et qu’elle ait lieu malgré la nonchalance et les résistances !

    En les remerciant de leur rôles de médiateurs avertis, nous demanderons aux enseignants, aux médecins, aux pharmaciens, aux proches Conseillers de SM le ROI, avec dignité, courtoisie et sans relâche, de défendre notre requête et de vouloir bien la transmettre, en Haut Lieu à SM le Roi , avec leurs meilleurs plaidoyers, parce que la Santé, selon nous médecins et malades, passe avant le pain et le travail.

    Kénitra, le 14 Novembre 2011

    Dr IDRISSI My Ahmed, Président de l’AAMM

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
    Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
    Courriel: amm25@gmail.com Site http://myasthenie.forumactif.com

    #206990
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    

    Que crier comme malheurs sur la tête du dernier Lion de Syrie ?

    Mon cher confrère Docteur Bachar El Assad,

    Si j’étais syrien, je n’aurais pas osé t’interpeler sur ce ton, par respect ou par crainte ou simplement par timidité et lâcheté. Je n’ai ni conseil ni ordonnance à te donner. Des doutes et des imprécations, une exhortation ? Un exorde ou une harangue, une bravade peut-être ? Ton Peuple t’a demandé de partir ! Soit ! Quelle honte y avait-il à l’écouter, dignement ? Oui, dignement pour tous, dans la paix et le respect mutuel ? Maintenant, analysons les faits. Quel droit de possession as-tu sur lui et sur ses terres, pour vouloir persister au pouvoir, malgré lui ? Ne crains-tu pas d’être la cause d’une déflagration possible, tant souhaitée par les ennemis des peuples de la région ? Tu t’en fiches ! Hé ho Assad, tu me reçois ?

    Faute de traitement psychique ou de discussions philosophiques, analysons les symptômes ci-après. Mondialisation, ingérences, crises du Moyen-Orient, patrie, existence et libertés, démocratie et malfrats. Voilà des mots qu’il faut redéfinir en parlant du destin et des déterminations, comme de votre gouvernance politique et de l’effet de lassitude devant des échecs patents. C’est à toi que je parle, Docteur !

    Maltraiter, humilier, terroriser, torturer ! Assiéger, affamer, exiler ou emprisonner, supplicier avant de pendre. Bombarder, asphyxier, brûler…Le sang coule, le sang coule à flots sur les os calcinés devenues des braises puantes. Ailleurs, les corps sont enfouis dans des charniers et des fosses communes. Les criminels recherchés ne restent pas longtemps à la barre ! Ce sont des images d’un film d’horreur ! Non, des infos contemporaines ! Ce n’est pas bon pour un Médecin !

    Tes sujets t’exècrent, ils te disent à en mourir, barra, barra ! Va-t-en ! La terre va à la terre, que reste-t-il d’humain ? Que restera-t-il de ton corps, pharaon et toi ersatz de César ? Une âme ? Ou rien, si tu ne crois pas comme tes pareils ! Le Kadhafi, ne t’as rien inspiré, Confrère ?

    Quel oracle attends-tu Bachar ? Des bombes sur ta tête ? Quel genre d’enfer attendrait alors ton âme, Assad ! Puisqu’il faut bien une âme même au plus vil des corps ! Force est pour le feu des enfers de te refuser, car il se couvrirait de honte en cautérisant de moins coupables que toi ! Des crimes, tu en commets à l’échelle industrielle, comme Hitler et l’état de Sion ! Alors, pour respecter Student et Dante, que l’on jette ton corps dans la jungle ou dans une fosse aux lions ! Non, aux loups et aux hyènes ! Mais, les pauvres fauves vomiraient leurs viscères rien qu’en te regardant, Du-Lion ! Tu leur ferais si peur ?

    Dieu n’a pas prévu d’enfers dignes de ton espèce ni de ta dimension. Ainsi, pas besoin d’attendre l’Au-delà et la Résurrection et perdre son temps pour ton dernier jugement. Ton cas est décidé, tu sais quelque chose de l’inquisition ! Tu la pratiques ! Tu iras tout de suite en Enfer, avant la Résurrection et le Grand Jugement, pour y cuire un peu plus que les autres ! Oui tu es un dur à cuir ! Malgré tout, il ne fera pas d’exceptions ! Car il faut venger tes victimes, ces milliers de militants qui ont baigné dans leur sang ! Ces vieux, ces femmes et ces jeunes enfants ! Ô Lion, aimerais-tu que les tiens souffrent à ta place la loi du talion ?

    C’est vrai que la religion n’est faite que pour les subalternes. Tant qu’on le dit et qu’on le répète dans la littérature et dans les faits. Quand on voit les chefs et leur impunité, leurs coudées franches, on se dit qu’ils ne risquent rien. Car il n’y a ni enfer ni d’Au-delà pour eux,

    pensent-ils ! Ils ne croient ni aux mythes ni à la métaphysique ! C’est juste une satisfaction, une promesse et une peur entretenue, assortie d’une sanction pour maîtriser le bas peuple. Un opium pour assujettir les domestiques des chefs qui s’éternisent sur les commandes ! Les gens cultivés, intelligents et riches, les gens qui possèdent un pouvoir illimité, n’y croient pas ! Leur pouvoir est d’autant plus large et grand quand ils ne perçoivent pas Dieu au bout de leurs actes. Car Sa crainte peut limiter les excès et empêcher les exactions des plus impudents ! Et toi Assad ?

    La force, la richesse, le pouvoir illimité ou illégitime des empereurs ne s’arrêtent pas. Au nom des dieux, de la tribu et du clan, de la force des armées et de l’argent, nous sommes partis de l’asservissement historique et de l’esclavage immémorial pour y retourner de nouveau, sans discriminations, sur toutes les races ! N’est-ce pas Chef ?

    Que crier face aux monstres comme imprécations et anathèmes ? Aux potentats, ferrés aux pouvoirs, qu’ils cumulent et qu’ils ne respectent pas ? Que penser de ceux qui déciment les foules des manifestants et qui scorent sur des milliers de meurtres pour garder le pouvoir sur des gens qui les détestent et qui ne s’en cachent pas ? Qu’y a-t-il d’héréditaire dans des soi-disant républiques où les prédécesseurs des despotes actuels sont issus de violences et de coups d’états, de putschs commis par des félons ? Quel genre de démocratie et de libertés laissent-ils aux hommes, ces dictateurs implacables et ces tyrans venus d’une autre ère ? Dis, parle !

    On n’a qu’une vie. Nous du moins, pas votre Excellence ! Pardon, Votre Pestilence ! Il s’agit de la préserver avec la dignité indue et les libertés qui vont avec. Mais nos opinions, nos caractères, nos humeurs nos cultures, nous poussent vers des horizons et des extrêmes. Les plus puissants et les plus riches n’ont en jamais assez et ne laissent souvent rien en dehors des cercles de leurs affidés ! C’est naturel et incontournable pour régner sur les siens ! Demandez à Machiavel !

    Les vies de leurs opposants ne comptent pas ! Même si ce sont des foules par dizaines de milliers et qui se déterminent dans la rue et crient leurs opinions et leurs choix ! Ils utilisent l’artillerie lourde et les bombardements par avion ! On l’a vu en la Libye de Kadhafi. Poussé à bout, qui empêchera le récalcitrant Assad de reproduire le même scénario en Syrie afin de ne pas céder son pouvoir ?

    Le pouvoir dont le Peuple veut le déloger. La sédition, les émeutes et les insurrections, qu’à cela ne tienne ! L’Armée, qui fut incapable de reprendre le Golan, servira à mater ces révolutions. Sans doute, Israël n’est pas payé pour le défendre par humanité. Au contraire elle doit jouir. Et l’on attend BHL, Sarkosy et Clinton sur le perron, en train de chercher des opposants dociles aux fins de demander à l’OTAN de faire un autre stage, à son service, en série, en Syrie. Pardon, un autre ratissage, afin de déloger le monstre de son caniveau et d’exorciser son démon ! Je parle de toi, Assad !

    Mais l’armée fidèle à son maître protecteur, le protégera et le défendra, faute de pouvoir renverser son chef. En tous cas, elle défendra manu militari ses fins égocentriques et ses intérêts de classe au pouvoir et aux affaires ! C’est ce que tu espères, Assad ! A moins qu’on ne lui donne, qu’on ne lui ordonne, une autre procédure, moins brutale, moins acharnées et moins dévastatrice. Un peu plus du genre des Borgia, du poison ! Afin de ne pas détruire toute l’infrastructure du pays, comme l’aviation des coalisés l’a fait aux dépens de la rurale Libye ! Autrement, c’est un autre musée de la civilisation arabe et musulmane qui sera, comme l’Irak, dévasté ! Je t’entends dire Assad, « Après moi, le déluge ! »…

    Détruire un pays, une nation, mais pour les êtres vivants ? N’est-ce pas cruel et inique de les supprimer et de leur ôter la seule vie que leur a donnée le bon Dieu ? Déjà que la nature humaine est fragile et fugace et que les destins la conditionnent, s’ils ne la déterminent pas ! Que dire quand on est handicapés par la nature, la malade, affaibli ou pauvre et sujets à l’exclusion, à la discrimination et aux racismes divers ! Qui plus est dans un pays sous-développé que dirige un cruel maton ? Un peu comme toi, Doc !

    Un abominable tyran qui ne respecte ni la vie ni la démocratie et pour lequel les droits des citoyen n’existent pas. C’est-à-dire un garde chiourmes, un débile aux ordres de l’étranger, assez inculte et peureux, isolé ou taré, infamant ou devenu tel, mais tout à fait à l’opposé du débraillé et insolent Kadhafi, qui faisait du moins verbalement, la nique aux grandes puissances ! On a vu que c’était du bide ! Car, quand il fallait le chasser, pour en débarrasser le plancher de la planète, surchauffé par le printemps arabe, ça a demandé ‘’zéro mort’’ à l’Occident ! Un peu plus du côté libyen ! C’est ce que tu cherches, triste Assad ?

    Passons ! Je parle aussi bien des Syriens que des Palestiniens. Des terres spoliées, des monstrueux racistes qui les maintiennent dans l’apartheid, dénués du respect qui leur est dû et de leurs terres et quasiment mi en prison. Tout un peuple est en prison, à cause de sa religion ! Je parle des Noirs aussi, de toute l’Afrique, éternelle colonie, à l’instar des mulâtres du Maghreb, ou presque ! Étant heureux que par-ci par là, qu’il reste des îlots de libertés pour faire, par delà le printemps des autocrates, de miraculeuses exceptions ! Destins embellis par le pare-choc de la baraka locale. Un pacifisme relatif où la simple intelligence permet à certains de nos chefs, de guider leurs pays dans la paix, en les respectant parfois, en écoutant les administrés, en encadrant les gens et en les ménageant ! Amen !

    ADM ! Elles tonnent et lâchent des nuages de feu, des tempêtes explosives, des produits chimiques, des poisons brûlants ! Que ceux qui les fabriquent arrêtent ! Que les armes cessent de menacer les voisins ! Que les spoliateurs, les receleurs des terres et des lieux saints, les rendent à leurs propriétaires ! Aucune concession n’a été faite par nul Dieu à une tribu quelle qu’elle soit, face à une autre. Nous sommes tous les enfants de Dieu ! Tous les hommes sont égaux ! Il n’y a que des mensonges et des mythes, qui servent de boniments et d’alibis aux uns pour maintenir en esclavages les autres ! Nulle espèce n’est supérieure aux autres, quelles que soient les motivations raciales ou les fallacieux prétextes religieux, les critères de supériorité des races, pour établir des normes et infliger des ségrégations entre les personnes. Ça t’étonne, Docteur Assad ?

    Que les armes se tournent contre l’ignorance, la pauvreté et les exclusions ! Que les armes, avortent de leurs balles, que les murs de la honte tombent, que les urnes les remplacent en toute liberté ! Mais ce ne sont pas les lobbies des profiteurs en tous genres, les racistes par essence, les xénophobes héréditaires, les empereurs et leurs suppôts sataniques qui vont nous écouter ce délire pacifiste, ni toi Assad. La barrière des espèces, leurs barrières méningées s’interposent, édifiant et élevant des murs de doutes, la peur et la haine, entre leur arrogante et ‘’ superbe humanité’’ et notre simple et dérisoire humilité ! Les Supraterrestres, faits d’autres chose que de l’argile, nous voient tellement d’en haut qu’on ne supporte pas le vertige!

    Que les armes se tournent contre les tyrans qui maintiennent leurs peuples dans la peur et l’ignorance et qui les poussent aux extrémismes divers pour demeurer la hantise de ceux qui s’en méfient le plus ! Les impérialistes. Les colons inassouvis qui les exècrent, sans respect pour leurs religions, leur dieu ou leurs saints. Qu’est ce qui t’attend Assad, après Saddam, Ben Laden et Kadhafi ?

    Que les maux et les malédictions s’abattent sur ta crinière, Assad ? Que les misères frappent les têtes des satrapes qui détestent leurs peuples. Ceux qui les volent et qui les asservissent. Ceux qui les vendant aux machiavéliques parrains qui assurent en retour leur impunité et leurs arrières ! Comme toi ? Penses-tu après ces épreuves que tu resteras président, Docteur Assad ?

    L’Ordre des médecins a dû te radier ! Je n’aurais pas voulu t’appeler confrère, mais la formule de politesse a voulu que j’introduise ma harangue de cette périlleuse façon ! Je m’excuse des susceptibilités que j’ai écornées !

    Tous ces exemples ne te suffisent-ils pas ? Penses-tu qu’une guerre régionale, embrasant arabes et musulmans, puisse te maintenir sur ton trône troué ? Face aux grandes puissances qui t’abhorrent et contre ton peuple qui te vomit ! Même s’il y a avait des Syriens neutres et passifs ou pacifiste, tu as renversé leur humeur, leur opinion et leur jugement. La colère les a rendus plus courageux et moins respectueux encore. Depuis, c’est ton régime en entier, qu’ils veulent renverser et annihiler. Tu es perdu mon Pote !

    N’est-il pas encore temps pour une salvatrice reddition ? Une échappée adoubée, doublée d’un exil, exceptionnellement respecté, pour sauver encore la situation ? Non, tu as raté cette opportunité ! Sinon, combien de temps résisteras-tu encore ? Un mois, un an, pour te sortir de ta tanière ou pire de ton caniveau ? Combien de milliers de syriens devront payer le sacrifice avant de trouver le chemin des urnes à leur futur président ? Tu préfères fuir au dernier moment, comme le Roi des rois d’Afrique ? Et d’être pilonné après de traitresses promesses et trahi par de pervers félons ?

    Les satrapes les apeurent et les maintiennent comme des proies face aux goules. Procédés identiques, quels que soient les aires que ces lions hantent et que leurs dompteurs profanent. Leur issue est celle de tous les despotes, la fuite, malheureuse et lâche ! Ou après des milliers de morts comme salaire, la guerre civile, la colonisation et la potence ! C’est ce que tu veux ?

    Sinon, les cendres en terre ou le coulage dans du ciment dans l’océan. Rarement la justice, mais toujours la honte et la saisie inéluctable des biens spoliés durant leurs interminables mandats. Et la ruine de leurs familles, maudites pour toujours… Une tâche noire sur ton pays ! Voilà Bachar l’Humain, fils du Lion Assad, ce que tu as trouvé pour ta famille et à ta descendance. De la haine et du mépris.

    Honte à l’humanité d’avoir commis des Caïn et des Hitler ou des Assad ! Et d’y ajouter ces âneries d’avoir illustré aux States et en Orient, des bâtards odieux en guise de chefs de père en fils. Des canailles immondes qui ont prospéré depuis une décade ! De vrais blasphèmes contre l’humanité, toutes religions confondues ! Et ces monstres, les Occidentaux en sont fiers et ne s’en plaignent pas …Pourtant, des Ben Laden, des Kadhafi, des Saddam des Assad !

    Honte à l’ONU, honte à l’Amérique qui s’amuse à gérer le monde ! A parler hypocritement de paix, de démocratie, de culture, de libertés et de droits de l’homme, en tolérant que des malfrats, des incapables retournent les armes achetées chez eux, contre les leurs ! Des armes que les grandes puissances leur vendent ! Mais c’est peut-être voulu, que ce commerce des gadgets et des vieilles pétoires, leur pètent entre les mains ? C’est deux fois utile ! L’art de la guerre est doublé de celui des affaires. La quiétude pour le marchand qui se complait dans sa supériorité ! N’est-ce pas Toubib des yeux ! Ah t’as pas vu comme ça ?

    Des paramètres impérieux et inéluctables éclairent ces complots ourdis et ces manigances ! L’assurance de la force d’Israël, le gommage du nucléaire, dit sale, la possession de toutes les sources de pétrole, la mainmise sur les avant-postes et la région, face aux géants de l’Extrême-Orient ! Une nouvelle bataille pour chambouler l’Orient, pour créer un front de guerre et mouiller jusqu’aux os, l’Iran et toute la région avec, qui sait ? Le dernier choc pour enterrer la Palestine, l’Islam et sa civilisation, provient de Syrie ! De toi, Assad, le mécréant!

    Criminels et despotes sont-ce des synonymes ? Non. Volontaires ou pas, ce sont de bons acteurs, des martyrs de la cause impérialiste. Il faudra encore démêler ces mots, au moment ou en fait, on n’a pas élucidé les précédents.

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 14 Novembre 2011

    #279549
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode X : à la morgue

    L’inspecteur Halabi sortit aussitôt du commissariat .Il monta dans sa voiture et se dirigea directement vers la morgue.
    Arrivé sur les lieux, il rencontra sur le seuil de la porte l’inspecteur Abderrahim Salhi. Ce dernier vint vers lui :
    _ Bonjour, vieil dinosaure, alors bien dormi ?
    _ Comme vous mon cher !
    _ Ce qui veut dire, expliqua l’homme à la moustache, que cette affaire vous ronge les ongles.
    _ C’est le cas de le dire.
    Alors, ils entrèrent dans le bâtiment tout en continuant la discussion :
    _ Dites-moi Abderrahim, y a-t-il du nouveau au sujet du meurtre de Hicham Elouafi ?
    _ On vient de recevoir un appel anonyme au troisième arrondissement.
    _ De quoi s’agit-il ?
    _ Quelqu’un qui s’est présenté sous le nom du « bienfaiteur » nous dit qu’il connaît le meurtrier de l’agent immobilier ; puis il a raccroché.
    _ Bien entendu, il vous est difficile de détecter l’endroit de l’appel.
    _ Pas du tout : l’appel vient d’un téléphone public dans la rue de la Paix près de l’arrêt du bus.
    _ Alors, je pense que vous avez posté vos hommes là-bas !
    _ Quelle idée ! Mais bien sûr .Deux de nos hommes montent la garde à tour de rôle dans un petit coin discret.
    _ Voilà qui est bien parlé, ne manqua de faire remarquer l’inspecteur Halabi à son collègue.
    Ce dernier tout fier :
    _ D’ailleurs, j’attends d’un moment à l’autre l’appel de l’un d’eux dès l’apparition du « bienfaiteur ».
    _ Je crois qu’il n’est pas assez sot pour retourner à la même cabine téléphonique.
    Soudain, le téléphone portable de l’inspecteur Salhi se mit à sonner :
    _ Allo, dit-il à son interlocuteur, quoi de nouveau ?
    Après un bref silence entrecoupé par des : oui, bien, c’est ça !il se retourna vers l’inspecteur Halabi :
    _ Aïssam, vous avez raison : il vient de téléphoner d’une autre cabine téléphonique sise au boulevard Mohammed VI près d’un kiosque à journaux.
    _ Alors, a-t-il dit quelque chose ?
    _ Il dit que le meurtrier est un coiffeur
    _ C’est tout ?
    _ Rien de plus et il a coupé la communication.
    L’inspecteur réfléchit un moment :
    _ Vous dites un coiffeur ….. hum, la bonne des Sedrati vient d’évoquer un certain coupeur de cheveux qui s’appelle Oualid Hamdi .Pour votre information, c’est le cousin de Madame Siham Sedrati.
    Puis, il lui donna un compte rendu des déclarations de Hayat Benhoud
    _ Donc, résuma l’inspecteur Abderrahim l’affaire, l’amant de madame Sedrati vient de mettre fin à l’assassin de cette dernière.
    _ C’est assez plausible comme conclusion, mais …
    _ Mais quoi ?
    _ il y a quelque chose qui cloche : Comment a-t-il fait pour trouver assez vite le présumé assassin ?
    _ Un appel téléphonique, comme celui du « bienfaiteur » pardi !
    _ Bravo, mon cher Abderrahim .Là, vous venez d’éclaircir un point important
    Donc, voilà comment je vois la nouvelle situation : madame Sedrati avait trois amants : l’agent immobilier, le coiffeur et le bienfaiteur .Je crois que cette femme était mystérieuse.
    _ Continuez, vous m’intéressez !
    _ Au début, elle entretenait une liaison avec son cousin ; puis elle a fait la connaissance de Hicham Elouafi et enfin avec le troisième qui est pour l’instant un inconnu pour nous.
    Madame Sedrati rencontrait les trois hommes à la fois dans différents endroits : le premier chez elle, le second dans son salon de coiffure et le troisième, sûrement au super marché. Comme ça , les trois amoureux ne se rencontreraient jamais et aucun d’eux ne douterait de l’existence des autres.
    Mais, l’imprévu était arrivé : un jour Elouafi l’a vu entrer chez le coiffeur et bien entendu il a réalisé qu’elle le trempait .Alors, il a décidé de la tuer …
    L’inspecteur Abderrahim l’interrompit aussitôt :
    _ Jusque là ça tient debout ; mais, mon cher, comment l’agent immobilier a été assassiné deux heures après le meurtre de madame Sedrati ?
    _ J’avoue ne pas y avoir pensé à cela
    _ Donc, le seul moyen qui nous reste : mettre la main sur ce troisième inconnu et qui se nomme le bienfaiteur
    Arrivé dans la salle frigorifique, ils aperçurent Le docteur Abdelhamid Choukri qui regardait à l’aide d’une loupe l’intérieur de la bouche d’une femme morte.
    _ Bonjour toubib l’apostropha l’inspecteur Halabi ; êtes-vous devenu dentiste à vos heures ?
    _ Bonjour, doc, je suis venu pour récupérer le rapport d’autopsie de Hicham Elouafi.
    Le médecin fit la sourde oreille et continua ses examens .Aussitôt, à l’aide d’un scalpel, il arracha une dent qu’il immergea dans un liquide blanc .Immédiatement, le liquide devint bleu et le médecin légiste hocha sa tête avec un air satisfait : elle avait avalé du cyanure.
    _ Comment cela, docteur, s’interrogea Halabi
    _ Elle a écrasé une ampoule contenant du poison entre ses dents. Comme vous voyez, le liquide est devenu bleu. Ce qui explique l’existence d’une substance à savoir un poison.
    Et de conclure : Cette femme vient tout simplement de se suicider.
    Puis, il la recouvrit et s’approcha d’un lavabo pour se laver les mains.
    Après cette opération hygiénique, il demanda à ses interlocuteurs de le suivre à son bureau .Arrivés là-bas, il remit à chacun un rapport détaillé.
    L’inspecteur Aïssam se mit à feuilleter furtivement le dossier ; tandis que l’inspecteur Salhi le fourra dans poche.
    Sur ce, le docteur Abdelhamid leur donna un bref aperçu du contenu des deux rapports :
    _ Messieurs, pour ce qui est du premier rapport, madame était enceinte de deux mois .J’ai fait des analyses sur le fœtus : ça concordait avec le sang et les spermatozoïdes du défunt Elouafi.
    _ Donc, conclut Abderrahim, il serait le père de l’enfant
    Le médecin le foudroya du regard et continua :
    _ Pour ce qui est du second rapport : le dénommé Elouafi souffrait d’un cancer de sang ; il était encore dans ses premières phases, mais je ne lui aurais pas donné plus de trois à quatre mois de survie. J’ai relevé des empreintes que j’ai envoyées directement au laboratoire des expertises. Vous devez aller là-bas pour en savoir plus
    Bon, je vous ai dit l’essentiel ; le reste des informations sur la mort de chacune des victimes sont sans aucune importance pour votre enquête.
    Les deux inspecteurs le quittèrent après l’avoir remercié chaleureusement.

    #279547
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode VIII:la déposition de la bonne

    Au deuxième étage du commissariat, l’inspecteur Eddahbi était entrain d’interroger Hayat, tandis qu’un adjoint tapait à la machine les réponses de cette dernière :
    _ Nom et prénom ?
    _ Hayat Benhoud
    _ Date de naissance ?
    _ 2 février 1985
    _ Lieu de naissance ?
    _ Meknès
    _ Depuis quand êtes-vous au service des Sedrati ?
    _ Depuis 2005
    _ De quoi consiste votre travail ?
    _ Au début, j’accompagnais madame dans ses déplacements lorsqu’elle était enceinte. Après la naissance de Nisrine, je m’occupe de la fille et je fais le ménage.
    _ Est-ce que vous habitez chez la famille Sedrati ?
    _ Oui, et j’ai une chambre juxtaposée avec celle de Nisrine.
    _ Avez-vous des soirées libres pour visiter votre famille ?
    _ Non, je n’en ai pas ; d’ailleurs, ma famille habite à Meknès .Une fois tous les deux mois, mon père me rend visite.
    _ A propos de madame Sedrati, est-ce qu’elle avait un emploi ?
    _ Non, mais elle sortait presque tous les jours.
    _ Pouvez-vous nous préciser ou elle
    allait ?
    _ Au début, quand je l’accompagnais, elle allait à la clinique, puis au coiffeur, ensuite au super marché pour faire des courses. Après, je n’ai aucune idée au sujet de ses déplacements.
    _ Est-ce qu’elle recevait des visites ?
    _ Oui, quelques fois
    _ Est-ce les mêmes personnes ?
    _ Non, pas forcément ; mais…
    _ Mais, quoi ?
    _ Il y avait quelqu’un qui lui rendait visite assez souvent ; je dirai au moins deux fois par semaine.
    _ Qui était-ce ?
    _ Il était assez grand, chauve et portait des lunettes.
    _ Comment s’appelle-t-il ?
    _ Je crois qu’un jour elle lui a dit : Hicham
    _ En êtes-vous sûr ?
    _ Certaine !
    _ Et le nom de famille, ça ne serait pas par hasard Elouafi ?
    _ Je ne sais pas
    Dites-moi : cet homme lui rendait visite en présence de monsieur Sedrati ?
    La bonne réfléchit quelques instants :
    _ Non, jamais .Il lui rendait souvent visite tout juste quand monsieur allait à la banque.
    _ Donc, ils ne se sont jamais croisés.
    _ Oui, approuva Hayat
    En ce moment là, l’inspecteur Halabi fit son entrée :
    _ Bonjour Hayat, l’apostropha –t-il, je vois que vous êtes ponctuelle.
    Puis, il s’approcha du rédacteur pour lire la déposition de la servante ; tandis que l’inspecteur Eddahbi poursuivit son interrogatoire :
    _ Si je vous montre une photo, pouvez reconnaître si c’est le visiteur de
    madame ?
    La bonne consentit par un hochement de tête.
    Juste un simple regard lui suffit pour crier tout haut :
    _ C’est lui, Hicham !
    L’inspecteur Halabi accourut vers elle :
    _ En êtes-vous sûre ?
    _ Comme je vous vois.
    _ Merci, Hayat
    A présent, nous allons éclaircir certains points : Est-ce que madame allait chez le même coiffeur ?
    _ Oui, il est juste à une centaine de mètres de la villa
    _ Bien entendu, ajouta Halabi, vous le connaissez !
    _ Qui ?
    _ Le coiffeur
    _ Oui, c’est le cousin de madame
    _ Et il s’appelle ?
    _ Oualid Hamdi
    _ Est-il marié ?
    _ Non !
    _ Quel âge a –t-il ?
    La bonne fit manipuler ses doigts et dit :
    _ Quarante huit ans
    _ Oh la la ! s’exclama l’inspecteur Aïssam, serait-ce l’amant de madame ?
    Hayat regarda son interlocuteur avec admiration et ne manqua pas de révéler qu’il avait tout à fait raison. Et d’ajouter :
    _ Ecoutez inspecteur si vous me promettez que cela ne sera pas écrit dans ma déclaration, je vous dirai tout.
    _ Ok, c’est parti
    Puis à l’inspecteur Eddahbi : dites à votre adjoint de ne rien taper jusqu’à nouvel
    Ordre.
    On vous écoute, mademoiselle Hayat .
    Cette dernière dit aussitôt : pour être franc avec vous, j’étais sa confidente …enfin pour ce qui concerne cette relation
    _ Que vous confiait-elle au juste ?
    _ Elle s’échangeait des lettres avec le coiffeur
    _ Et bien entendu, vous étiez le facteur
    _ Hum
    _ Vous avez sûrement lu le contenu de quelques lettres !
    La bonne baissa son regard, l’air gêné
    _ Peut-être que c’est un vilain défaut de fourrer son nez dans les affaires des autres ; mais il y a des fois, ça peut aider à découvrir la vérité.
    Alors, de quoi ils se parlaient ?
    _ Il ne cessait de lui dire qu’il l’aimait et qu’il voudrait l’épouser.
    _ Lui ? Et elle, que répondait-elle ?
    _ Que c’était impossible pour le moment
    _ Quoi d’autres a part ce jeu de Roméo et Juliette ?
    _ Je ne comprends pas, avoua-t-elle
    _ Ne parlaient-ils pas d’héritage par exemple ou d’une escapade tous les deux dans une île déserte
    La servante s’écria aussitôt :
    _ Vous m’épatez de plus en plus monsieur l’inspecteur ! C’est vrai, ils parlaient un peu de ça
    Tenez, j’ai gardé une lettre de Oualid que je m’apprêtais à lui remettre la veille de son assassinat.
    _ Pourquoi ne l’avez-vous pas fait ?
    Hayat hésita avant de vociférer ces quelques mots :
    _ C’était les ordres de madame : je ne devais lui remettre les messages de son amant que si nous serions seule à seule
    _ Bien entendu, il y a Nisrine
    _ C’est ça avoua-t-elle
    _ Vous l’avez lue ?
    _ Non, pas encore ; je vous le jure
    _ D’accord, conclut l’inspecteur, tout à l’heure, je viendrai vous voir à la villa et vous me la remettez
    _ Allez, venez signer votre déposition, l’invita l’inspecteur Eddahbi
    Sur ce, la servante quitta les lieux ; tandis que Halabi sonna le brigadier en faction devant la porte :
    _ Allo, ici Halabi, une femme va sortir du commissariat d’un moment à l’autre ; faites-la suivre par l’un de nos gars et qu’il veille bien à ne pas la perdre de vue
    Puis, il raccrocha.
    Quelques minutes après, l’inspecteur Aïssam monta dans sa voiture : direction la morgue.0

    #279546
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode VII : du pain sur la planche

    Le lendemain matin à huit heures au commissariat central, les deux inspecteurs convoquèrent leurs subordonnés.
    _ Messieurs, entama l’inspecteur la réunion, nous avons du pain sur la planche …Beaucoup de pain, croyez-moi !
    Après un court silence, il poursuivit :
    _ On a deux meurtres sur les bras .Heureusement pour nous, il y a un certain lien entre eux .Il se trouve que le visiteur qui a rendu visite à madame Sedrati est celui qu’on a trouvé assassiné il y a quelques heures .Certes , on a perdu un fil important dans le premier meurtre , mais cela pourra nous être très utile pour découvrir qui est derrière dans tout ça
    Bon, voilà ce qu’on va faire, messieurs : chacun de nous aura une tache précise et rendez-vous ce soir ici .Disons entre 6 heures et 6 heures trente minutes
    Tout le personnel consentit avec un hochement de tête
    C’était à présent à l’inspecteur Slaoui d’intervenir :
    _ Brigadier Hazim, vous allez à cette adresse : immeuble Saada, appartement 13 au deuxième étage .Vous interrogez un certain Driss Hamdi et sa fille Ahlam sur l’affaire de la famille Sedrati .Voilà un dossier de l’affaire qui pourra vous aider lors de votre enquête
    Ce dernier exécuta un salut militaire et sortit en tenant le dossier sous son bras
    _ Vous, inspecteur Mellassi, vous avez sûrement entendu parler de la salle des fêtes sise au quartier Almassira ! Et bien, votre travail consiste à vous assurer que la cérémonie de mariage de la fille de Driss Hamdi s’est bien déroulée .Vous notez tout ce qui s’est passé durant cette nuit .Bien entendu, vous questionnez tout le personnel sur tout ce qui se rapporte à cette fête : le nombre des invités, le comportement des mariés, des incidents qui pourraient avoir eu lieu ; enfin, ne laissez rien au hasard
    Allez, bonne chance
    L’inspecteur Halabi intervint à son tour :
    _ vous, sergent Diloui, vous allez à la villa de Hicham Elouafi, vous allez poser des questions à ses voisins pour savoir qui lui rendait visite et surtout qui habitait avec lui. N’oubliez pas d’interroger l’épicier et le boulanger du coin ; ce deux là peuvent nous être d’une grande utilité.
    Et bien entendu, n’oubliez pas de poser des questions simples et discrètes aux enfants du quartier, mais surtout sans éveiller leur attention au meurtre
    Je vous souhaite bonne chance mon ami
    Halabi se retourna vers son collègue :
    _ Quand à toi Rachid, tu vas directement à la banque pour interroger monsieur Sedrati .Pose-lui toutes les questions qui peuvent nous aider dans notre enquête ; mais surtout évite de lui parler du visiteur .Enfin, essaie d’éclaircir certains de ses propos qui ne concordaient pas avec ceux de la bonne
    Rachid s’apprêtait à quitter les lieux, quand Halabi le héla de nouveau :
    _ Ah, je viens de me rappeler une chose : n’oublie pas d’aller voir Elmiloud des archives : montre –lui la photo de la bonne et celle de Hicham Elouafi pour les comparer aux clichés des suspects et les clients de la maison
    _ Et toi, ironisa l’inspecteur Slaoui, qu’est-ce que tu vas faire ?
    Halabi sourit :
    _ Beaucoup de choses mon vieux, beaucoup de choses. D’abord, je vais envoyer deux équipes du labo pour différentes expertises : l’une chez Sedrati et l’autre chez Elouafi.
    Ensuite, je vais assister à la déposition de Hayat Benhoud .Bien entendu, je vais lui poser quelques questions au sujet de sa maitresse et corriger certains de ses propos. Juste après, je vais à la morgue pour récupérer le rapport d’autopsie du premier meurtre et pourquoi pas celui du second assassinat ?
    Enfin, je ferai un compte rendu au commissaire.
    Soudain, le téléphone se mit à vriller. Rachid décrocha
    _ Allo ….D’accord ! Faites-la entrer et commencez par noter toutes les informations concernant son identité .Dans cinq minutes, l’inspecteur Halabi vous rejoindra
    Puis à son collègue :
    _ La bonne vient d’arriver ; à toi de la cuisiner !

    #279545
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode VII : du pain sur la planche

    Le lendemain matin à huit heures au commissariat central, les deux inspecteurs convoquèrent leurs subordonnés.
    _ Messieurs, entama l’inspecteur la réunion, nous avons du pain sur la planche …Beaucoup de pain, croyez-moi !
    Après un court silence, il poursuivit :
    _ On a deux meurtres sur les bras .Heureusement pour nous, il y a un certain lien entre eux .Il se trouve que le visiteur qui a rendu visite à madame Sedrati est celui qu’on a trouvé assassiné il y a quelques heures .Certes , on a perdu un fil important dans le premier meurtre , mais cela pourra nous être très utile pour découvrir qui est derrière dans tout ça
    Bon, voilà ce qu’on va faire, messieurs : chacun de nous aura une tache précise et rendez-vous ce soir ici .Disons entre 6 heures et 6 heures trente minutes
    Tout le personnel consentit avec un hochement de tête
    C’était à présent à l’inspecteur Slaoui d’intervenir :
    _ Brigadier Hazim, vous allez à cette adresse : immeuble Saada, appartement 13 au deuxième étage .Vous interrogez un certain Driss Hamdi et sa fille Ahlam sur l’affaire de la famille Sedrati .Voilà un dossier de l’affaire qui pourra vous aider lors de votre enquête
    Ce dernier exécuta un salut militaire et sortit en tenant le dossier sous son bras
    _ Vous, inspecteur Mellassi, vous avez sûrement entendu parler de la salle des fêtes sise au quartier Almassira ! Et bien, votre travail consiste à vous assurer que la cérémonie de mariage de la fille de Driss Hamdi s’est bien déroulée .Vous notez tout ce qui s’est passé durant cette nuit .Bien entendu, vous questionnez tout le personnel sur tout ce qui se rapporte à cette fête : le nombre des invités, le comportement des mariés, des incidents qui pourraient avoir eu lieu ; enfin, ne laissez rien au hasard
    Allez, bonne chance
    L’inspecteur Halabi intervint à son tour :
    _ vous, sergent Diloui, vous allez à la villa de Hicham Elouafi, vous allez poser des questions à ses voisins pour savoir qui lui rendait visite et surtout qui habitait avec lui. N’oubliez pas d’interroger l’épicier et le boulanger du coin ; ce deux là peuvent nous être d’une grande utilité.
    Et bien entendu, n’oubliez pas de poser des questions simples et discrètes aux enfants du quartier, mais surtout sans éveiller leur attention au meurtre
    Je vous souhaite bonne chance mon ami
    Halabi se retourna vers son collègue :
    _ Quand à toi Rachid, tu vas directement à la banque pour interroger monsieur Sedrati .Pose-lui toutes les questions qui peuvent nous aider dans notre enquête ; mais surtout évite de lui parler du visiteur .Enfin, essaie d’éclaircir certains de ses propos qui ne concordaient pas avec ceux de la bonne
    Rachid s’apprêtait à quitter les lieux, quand Halabi le héla de nouveau :
    _ Ah, je viens de me rappeler une chose : n’oublie pas d’aller voir Elmiloud des archives : montre –lui la photo de la bonne et celle de Hicham Elouafi pour les comparer aux clichés des suspects et les clients de la maison
    _ Et toi, ironisa l’inspecteur Slaoui, qu’est-ce que tu vas faire ?
    Halabi sourit :
    _ Beaucoup de choses mon vieux, beaucoup de choses. D’abord, je vais envoyer deux équipes du labo pour différentes expertises : l’une chez Sedrati et l’autre chez Elouafi.
    Ensuite, je vais assister à la déposition de Hayat Benhoud .Bien entendu, je vais lui poser quelques questions au sujet de sa maitresse et corriger certains de ses propos. Juste après, je vais à la morgue pour récupérer le rapport d’autopsie du premier meurtre et pourquoi pas celui du second assassinat ?
    Enfin, je ferai un compte rendu au commissaire.
    Soudain, le téléphone se mit à vriller. Rachid décrocha
    _ Allo ….D’accord ! Faites-la entrer et commencez par noter toutes les informations concernant son identité .Dans cinq minutes, l’inspecteur Halabi vous rejoindra
    Puis à son collègue :
    _ La bonne vient d’arriver ; à toi de la cuisiner !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    POUR L’AAMM, IL NE PEUT Y AVOIR DE DEMOCRATIE AVEC L’EXPLOITATION EHONTEE DES MALADES

    Taxe de DOUANE et de TVA sur les maladies, leurs soins et leurs médicaments

    Il ne peut pas y avoir de démocratie avec l’exploitation éhontée des malades

    Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de représentation parlementaire ou ministérielle allant de pair avec l’exploitation des élus ou les souffrances de ce peuple

    Il ne peut pas y avoir de projet ou de programme électoral sincère et loyal centré sur l’ignorance des souffrances du peuple, dont celles des couches affaiblies et des malades

    Il ne peut pas y avoir de projet de société sans solidarité entre les riches et les pauvres, les élites et ceux qui lutent contre leurs exclusions sociales, fractures qui se grèvent de multiples facteurs et paramètres.

    Il ne peut pas y avoir de projet de société sans engagement de l’administration ni de bonne gouvernance des guides et des responsables et leur écoutes des tranches qui souffrent ou qui causent des freins aux progrès du fait de leurs maladies et de leurs exclusions

    Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de paix sociale avec les négligences ostentatoires et les insouciances arrogantes de ceux qui sont portés aux affaires de par les voix et les urnes du peuple

    Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie réelle ou d’égalitarisme, ni de visions socialistes ou sociales, en snobant les droits des couches les plus affaiblies du peuple, en égarant leurs droits, par incompétence ou par paresse, par ignorance des conseils du Roi, qu’il est d’innover et de faire actes de créativité et de courage pour le progrès du Maroc

    .

    Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie, de respect et de dignité, de liberté et de droits de l’homme ni de progrès, malgré l’INDH, si les droits des malades sont corrompus ou ignorés.

    Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec l’exploitation des malades et de leur état de maladie pour leur extorquer des impôts indirects sur leurs états de maladies. Impôts sur les affres, qui sont une aberration de l’éthique et une iniquité antireligieuse dans un pays aux référentiels religieux, qui est le fondement de ce ciment unioniste qu’est le Trône.

    Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec cette infamante prédation des situations de maladies et des faiblesses, qu’est la fiscalisation des médicaments, des produits sensés n’être utiles qu’aux malades. La prédation, l’exploitation de ces situations, sont des exactions, des abus contraires aux droits, antisociaux et anti humanitaires.

    Fiscaliser les porteurs de maladies, exploiter les malades, pénaliser les fièvres et les détresses, c’est taxer les douleurs et arnaquer les faiblesses. Ce sont des escroqueries doublées, derançonnements prévaricateurs, outrageux, infondés et excessifs. Ces taxations qu’il faut reformer, sont des extorsions illégitimes sur des états de déchéance et de non productivité.

    Les taxes de douanes, foncièrement injustes sur le plan humain, les taxes de TVA, (Taxes sur les Valeurs Amputés), sont iniques et ineptes par essence. Car, elles sont appliquées sur des situations de non-productivité et sur des états de faillite de la santé, de détérioration et de déficit de celle-ci. Ces pénalités sont immorales et antilibérales.

    Imposer les taxes sur les médicaments et leurs intrants, sur les réactifs et le matériel de diagnostic, sur les instruments des laboratoires, des cliniques et des hôpitaux est une sinécure et un non sens graveleux pour un pays, dépourvu de technologies de pointe, qui ne crée ni ses médicaments, ni façonne ses machines.

    Fiscaliser les médicaments ainsi que toutes les étapes diagnostiques et de soins, c’est semer des embuches et des freins sur l’accès aux soins. C’est retarder ceux-là et provoquer chez les gens des aggravations supplémentaires, sinon chez les couches paupérisées, des tergiversations et renoncements aux soins, qui sont alors capables de freiner la production, quand elle existe, et de provoquer des atteintes sur leur santé et à leur vie.

    Ces butées et ces freins, de par les taxes qui les représentent, sont des handicaps sérieux et des blocages. Ils répercutent leurs nuisances et se répercutent plus gravement sur toutes les étapes des soins et du diagnostic. Comme sur les hospitalisations, du fait que des taxes indirectes de Douane et de TVA frappent aussi inconséquemment, les réactifs et les intrants le matériel de laboratoire et d’analyse.

    Ces arnaques, confortées par l’État qui ne les supprime pas, carcans aux cous des plus faibles, enchainent et asservissent ceux qui souffrent, et eux seuls, dans un état d’esclavage et d’exploitation, plus gravement que ne furent au Moyen-âge, les peuples soumis à la dîme et à la gabelle !

    Si ces malades avaient la force de se lever et de s’unir, pour marcher, zombies à leur manière, ils auraient rejoint les rangs des manifestants pour crier, à leur manière, leurs dols surmultipliés par l’Administration aveugle qui les ignore encore.

    Ils seraient les premiers à adresser leurs doléances au Roi, sans oser malgré tout, à lancer des lettres impudentes sur son passage !

    Ils seraient les premiers à présenter leurs condoléance à soi-même et à une nationalité, d’un pays dont l’administration, qui ne les dessert pas !

    S’ils devaient lancer des slogans, ils écriraient sous la bannière rouge sang, frappée de leur mauvaise étoile jaune, qu’ils risquent de perdre leur nationalité avec leur santé, colonisée et exploitée !

    Ils iront crier à l’injustice qui les frappe et à l’infamie qui les ignore, au manque de respect envers leurs droits et leur dignité, parmi les jeunes hurleurs qui fermentent dans les rues. Les malades soumis aux taxes coloniales, boiteux et fébriles, rhumatisants ou psychotiques, infectés de par les taxes qui les parasitent, lèveront leurs bras au ciel. Dans un silence funèbre, ils espèrent qu’à leur mort on chantera aux ministères aveugles, qui les exploitent, la prière des absents !

    Les lois de taxation douanières et de taxes sur les valeurs ajoutées, sont des héritages coloniaux ou calqués sur les métropoles. Tout en assurant des soins de qualité à leurs ressortissants et en les couvrant tous d’une sécurité sociale quasi parfaite, les remboursements les rendent imperceptibles aux yeux de leurs adhérents.

    Ce sont les Caisses qui épongent les dols et qui casquent pour les malades européens. Les nôtres spolient les biens des malades par milliards de dirhams.

    Pour un pays qui ne produit ni intrants ni médicaments, ni réactifs ni matériel de diagnostic ou de soins, l’État devrait avoir la pudeur de ne pas taxer ses citoyens malades ! Surtout que dans la plupart des cas, les malades n’ont aucune couverture médicale.

    Et ne venez pas demander à ces citoyens amoindris et exploités, impondérables sur le plan de leurs droits et de leur dignité, d’aller voter pour des représentants qui ont failli dans le passé à leurs justes doléances et qui dans leurs programmes actuels ne suggèrent ni présentent aucune solution ni à ce problème national qu’est la « taxation des maladies ».

    Ces taxes sont des réglementations usuraires. Ce sont des lois taboues, des lois frappées du silence, ou tout comme, de la négligence des responsables, incompétent ou insensibles, qui les laissent exploiter les souffrances.

    Cette partialité de l’État, inconsciente, sournoise, ces lois sadiques et incestueuses qui agressent les plus affaiblis, sont des violations iniques de la condition des malades. Les malades sont assujettis à des frappes discriminatoires, des impositions sur leurs états de faiblesses !

    Faire silence dans les programmes électoraux des partis, que nous fouillons actuellement, malgré le délire d’informations et de communication, d’écrits policés et de plaintes antérieures, malgré les récriminations, les appels tout azimut, les mises en garde et les demandes de protection aux plus hauts cadres de l’État, est une ineptie et une tare atavique. L’avenir ne promet point de solder cet héritage colonial fait d’exploitations et de mutisme. Au contraire, la loi du silence et celle de l’incapacité seront de bonne gouvernance !

    Qui écoutera les paroles de SM le Roi Sidi Mohammed, quand il a appelé les cadres et les élus à créer, à oser, à inventer, à innover pour faire avancer le pays ! Hélas, nous démontrons nos capacités d’inaptitude à évoluer, à sortir des sentiers battus, à refaire les lois, à être plus interactifs aux Partis, plus présents et plus efficients aux Parlements !

    l’État asservit ceux qui souffrent. Que leurs maladies soient légères, sévères, chroniques ou graves ! Sauf exceptions, (et elles existent) ! Mais nous, nous militons pour tous les malades, sans discrimination entre les tares ! Contrairement à d’autres respectables et très pugnaces associations, qui ont avec elles le poids de l’État ! Et, c’est merveilleux !

    Les malades asservis, seront-ils toujours aussi mal servis ? Arnaqués exploités, dans tous les secteurs et par l’Etat, le faiseur de lois, lui-même et le premier !

    On semble faire silence sur cette affaire, à la Koutla et au G8 ! Chez ces groupements prestigieux, comme dans ces dizaines de Partis, qui colorent la scène électorale et politique. Rien ne promet d’espérer. Aucune faction n’a soulevé ce grave déficit, ni cette injustice antisociale et contre-productive, dans ses programmes électoraux.

    Cependant l’État et les Partis veulent remplir les urnes. Mais, comment régler cette inadéquation et cette conspiration du silence et des incompétences ?

    Seule la grâce de Sidna pourra nous libérer de ces taxes infâmantes ! Lui, qui cumule prestige et qui délègue ses pouvoirs, en donnant conseils et directives, peut libérer le peuple des ces lois. Des réglementations honteuses qui se complaisent à l’épuiser, à le traire et à le torturer. Faut-il encore que ses bons Conseillers nous lisent et qu’ils Lui transmettent nos dols et les Lui disent, avec nos vœux de santé et de succès.

    DR IDRISSI MY AMED, KENITRA, LE 4 NOVEMBRE 2011

    PS : CES TAXES REPRÉSENTENT

    24 % DES DÉPENSES DE SANTE

    SUR CHAQUE ETAPE DES SOINS.

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