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15 réponses de 16 à 30 (sur un total de 599)
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  • #354228
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CORRECTIF
    *********

    Le cas du chaos

    La résurrection de Mme Student et de My Othmane. Une nouvelle de science-fiction et de frictions avec le réel. Une âme vient de nous quitter…Hommages à celle de Lalla Fatma et à celles qui viennent de partir.

    PAIX A LALLA FATMA !

    Non, il ne s’agit pas de retrouvailles au sens propre ou du bercail ! C’est une revenante, quoiqu’hypothétique, qui revient refaire la destinée bâclée deMy Othmane. Oui l’artisan ébéniste de tant de mosquées est bien mort. Afin de lui éviter les affres et les hasards du destin post-mortem, lors du Jugement Dernier, Mme Student ressuscite en premier afin de l’aider. C’est une exception ! Ne pensez pas en profiter si vous avez de l’argent. Faites-vous congeler, puis reprendre par un esthéticien, le moment venu. La conscience et les services de Mme Student ne sont pas achetables. Loin d’elle les micmacs universels de prébende, de népotisme ou de corruption. Même si vous êtes Crésus, le Pape ou l’Empereur, on ne vous renaît pas. C’est tant mieux pour l’académie, le gouvernent bancal et le parlement momifié !

    C’est donc pour Mme Student et son esprit réincorporé, un autre pèlerinage sur cette terre. Connait-elle d’autres et y a-t-elle ses entrées ? Une mission mystique nouvelle pour la sainte dame, mademoiselle Laure Student, nous est relatée ici. Paragraphe par paragraphe, selon la méthode usitée dans ses Chroniques différées. Un livre qui ne sortira jamais sur papier. Question de préserver les forêts et l’oxygène de cette boule de terre !

    Voici donc un homme simple de son état, un bougnoule, un aborigène, qui fait la nique aux puissants de ce monde, et qui seul, fait les faveurs du ciel pour renaître afin de parachever son deal ! La métempsychose, ce n’est pas pour les chiens…seuls ! Ou pour les vaches ‘’iniquement’’ !

    On rebat les cartes, comme si rien n’était fait de grave lors des cycles précédents et hop, il ressort de son trou, frais et dispos, dans le meilleur état possible ! Une variante du destin qui permet aux orientaux de se refaire et de se rénover en ressuscitant. Une réincarnation, une résurrection, malgré le contenu des crédos locaux et des rites qui ont cours dans cette région. En cette terra nucléus africaine, origine de l’espèce humaine, à peine défrichée de sa nudité et de ses longs poils dermiques. Une aire si éloignée des Indes et de ses rites mystiques, là où l’on sait que c’est possible de renaître et où l’on croit que c’est la seule façon de purifier son âme et de laver son karma.

    STANCES ET RELIQUATS

    Il fantasmait en pensant : « J’ai souhaité une longue vie sans tare ni maladie pour adorer le seigneur et une fois parti, je le veux, sans douleurs, devenir un ange aussitôt. Et, immédiatement faire de la musique et voler des ailes au lieu de braver les arbres et de taillader les planches. Je n’ai besoin ni de vins ni de fruits ni de femmes de compagnie, j’en ai assez eu là déjà. Leurs photos sont dans mon placard ! Je veux juste le connaître, le bon Dieu, je suis libre de mes vœux ! Et je veux éternellement l’adorer, moi qui l’admire ! L’argile revient à la terre. Moi je veux de l’air, du ciel et un doigt pour y écrire toute la vie, afin de décorer d’arabesques le paradis et d’y sculpter ce que j’ai à dire »

    Le menuisier et maâlem de Tayeb Laalaj, qui reçoit la visite de Mme Student est ébahi. Son corps git dans la tombe de cet espace de la Cité où trois cimetières, chacun pour une religion, cohabitent dans la paix. Aucune ne jette l’autre à la mer ni nettoie l’autre de ses terres ! Une esplanade œcuménique qui donne sur l’Au-delà. Vous pouvez venir le constater de vous-même ! Je ne raconte pas de bobards. Et c’est là que Lalla Fatma va retrouver son époux légitime…On va en parler plus loin, ici-bas, dans ce texte.

    Pas si loin du Sebou. Pas si loin de cette Prison Centrale où des résistants, révoltés ou des révolutionnaires, ont payé de leurs libertés et de leur temps, afin de devenir des hommes célèbres et des citoyens. Assagis ou assujettis, réalistes et exemplaires.

    Faut-il le réveiller dans l’état où il fut et le lever de son lit de terre ? Qui recollera sa mémoire et son âme, sa personnalité, ses souvenirs partis en morceaux ? Qui lui donnera des forces pour remonter la scène, pour tailler de nouvelles planches, d’autres rôles, d’autres meubles, d’autres actes et missions encore ? Lui, le banal menuisier de Fès-Jdid, si près du palais royal et du célèbre Mellah aux bijoutiers juifs et de ces nombreuses mosquées. Et de la mahya et autres petits vins et liqueurs alambiquées de Sefrou.

    Qui retrouvera-t-il comme partenaires, pour rejouer ses rôles et refaire en mieux sa vie ? Faut-il repasser par sa jeunesse ou la redémarrer jeune enfant ? Orphelin de père, il devait travailler comme apprenti commerçant en Médina, puis ouvrier en ville nouvelle indigène, en passant par la Makina royale de Moulay Hassan. Un bastion devenu plus célèbre encore depuis qu’on y chante chaque année, au festival de Fès, très religieusement ! Si jeune et trimer pour ses plus jeunes sœurs et son dauphin de frère ? Oui, c’est une noble mission que l’on se rappelle ! Va-t-il se tromper encore de car, comme lors de cette virée de Moulay Yacoub ? Ou réussir mieux et plus dans cette nouvelle fiction ? Afin d’en faire un film, pour le bénéfice de l’humanité, faut-il appeler Arnold Schwarzenegger ? Le célèbre acteur et metteur en scène, maintenant qu’il s’est libéré des débats de Donald Trump, en lâchant la crinière léonine sur le reste du zoo.

    AUTODERISION

    Je suis Sisse Douze, une fusée qui tel un cylindre effilé, couronnée d’un casque hémisphérique, fendu veut conquérir le monde du bas. Dante, le monsieur de l’Enfer, n’est pas loin !
    Je sors du ventre pour vivre dans mon berceau. Un linceul enfilé dans un cercueil, dans un sépulcre qui est déposé là, depuis un moment. L’éternité ça passe vite quand on est anesthésié ! Etalé dans une tombe oubliée, jeté comme une serviette, usée et anonyme dans un caveau qui appartint aux ancêtres venus comme refugiés, du Levant. Un cimetière en ruines, couvert de forêts rasées. Je m’imaginais avoir tellement de forces dans ce crâne et autant de volonté. Celle de conquérir l’espace et sa matrice et de maîtriser l’art d’aimer, comme un aède sa chanson. La façon de pénétrer les cœurs et de dominer les esprits, comme serpent, comme un train dans son tunnel, ce fut vrai, il y a longtemps. Tel un orfèvre, adoucir l’humeur des dames et les sculpter, c’était un fantasme et un vrai ravissement. Et en poète de la lyre, exprimer l’homme sur ces cordes et multiplier ses fans ! Ne vous inquiéter pas, c’est symbolique ! Je délivre un secret pourtant.

    MONTE SUR SES GONGS.

    C’est comme un minaret érigé sur une tombe ou au-dessus d’une plateforme parolière, ou pétrolière, cent derricks en face de cent hôtels. Bel investissement pour l’avenir, n’est-ce pas Sidna ! Mais, où sont mes millions, Seigneur ? Moi, tel un inventeur, je ne vends que les idées ! Les actes, je vous les loue et vous les rends.

    Mille et une églises surgissant des fondations d’une synagogue. C’est la Bible que toutes les religions héritent. C’est une confusion des sens et une fonte de l’intelligence. N’est-ce pas Mme Student ? Toi qui m’écoutes et qui transmets mes propos sur le Net, déjà ! Cet édifice fantasque est l’ultime complémentarité qui dépasse les rixes entre les idiots, les mésententes entre les bâtards et leurs imbéciles de clans ! Le défi pacifique contre les guerres de religions et des idéologies, la fin des guerres de civilisation ! Inter galactiques ? L’escrime entre les diables et les anges avec comme arbitres, des Hommes ! Des blancs de Hollande, avec à leur tête ce purulent blondasse qui veut fermer les aires de prière, les mosquées, et interdire le Coran !

    On ignore les variétés, les autres types êtres, créés par le bon Dieu…Il y a tellement de place à occuper dans la Voie Lactée et sur les autres dimensions, extraspatiales, que l’on peut supposer, même si on ne les connaît pas ! Qui vous dit que l’univers est unique et qu’il n’y en a pas sept comme celui-ci ? Il y a tellement de places, disais-je, pour tous, qu’il est dément de se bagarrer, à l’ombre du même Dieu. Il ne doit pas aimer ça ! Sauf que ce n’est pas si simple de dire qu’il y a de la place pour tous ! Et que ce n’est qu’une formule didactique, à l’instar de celles qui laissent dire aux pauvres et aux moins nantis ‘’ Il y a de la place dans les cœurs ’’. ‘’Lequel demandera-t-on, en leur disant : ‘’ Mais allez-y dans ces cœurs ‘’!

    MADAME FATMA

    Elle est partie, ma grande voisine ! J’ai récité, ma main sur son front, quelques versets du Coran. Je lui ai recouvert le visage pour aller rédiger, plus loin, son attestation de décès. En sortant, je vois des tréteaux blancs qui vont supporter la planche de bois sur laquelle elle recevra son ultime lavement. Là, non loin de la salle de bain où il y a quelques mois, elle avait vomi tant et tant de sang. J’ai signé son constat de décès au salon, là où elle avait fêté les mariages de ses enfants, du vivant de son mari. Elle a demandé à retourner chez elle, après un alitement de 4 mois en réanimation. Et elle est partie un jour après son transfert. Elle laisse ce grand jardin aux colombes et aux fleurs de printemps. Adieu ! Si tu voies Khity et Lalla, passe-leur le bonjour.

    Bien d’autres petits actes emplissent la vie de chacun. Mais, je n’ai pas pu travailler ce samedi-là. Courbatu, désœuvré, je n’ai pas fait mon devoir de simple connaissance ni celui de voisin en ne revenant pas présenter mes condoléances, à la famille qui s’est rassemblé pour la cérémonie de deuil. Choqué par la mort, par la disparition de cette bonne personne.

    Plusieurs nuit d’insomnies précédentes, réunions tardives avant-hier, veillée mortuaire hier soir et écoute assourdissante de psalmodies. Néanmoins utiles, qui me rappelait les stances de chaque vendredi chez mon grand-père, soufi et derqaoui à la fois, Lafquih Lyazghi. Utile et profitable par cette double invocation de miséricorde à mon endroit par les fqihs qui sont venus psalmodier et déclamer le Coran ! Et puis, il a tellement plu que je suis fatigué, à dormir assis, devant cet écran d’ordinateur, d’où je vous parle…

    C’est surtout parce que je suis démoralisé de les voir partir ainsi, Belkacem, Khalil, le maâlem Sefrioui, le ministre Boucetta, les fugitifs, les noyés, les réfugiés, les asphyxiés et les éclatés ! Ces parents, ces amis, ces personnes que vous connaissez qui vous laissent seuls. Ces voisins et ces patients. Les pièces comme des jetons sautent de l’échiquier, un à un !
    Des grains de sable que le vent souffle et qui ne vont plus compter…Que dans la mémoire de leurs enfants ou de leurs rares amis. Les plus âgés étant déjà partis, dégommés ou déménagés. Et tant d’autres…attendent, divertis ou conscients !

    REFRAINS ET RENGAINES ERRONES

    Tardivement, la télé relate ces millions d’exilés, ces centaines de milliers de morts. Des arabes, des musulmans et des africains, encore et encore. Des fugitifs, errant dans leurs restes de pays en guerre, par la faute des grandes puissances, amies ou ennemies, qu’elles furent. On y essaie des armes, on justifie leurs achats et leurs ventes. Agitateurs et manipulateurs, des états-escrocs, boursicoteurs de guerres, envahisseurs, pilleurs et saccageurs, y font leurs abattoirs. Les pires espèces de riches, de démocrates et d’impérialistes inhumains. Pardon pour le pléonasme.

    Dans le froid et sous la pluie, les habits plus que mouillés, en loques déchirées, ils errent ! Je vois, je sens leurs drames et mon impuissance. La vôtre aussi, Lecteurs ! Leurs peurs et leur faim me sautent au cou et m’étranglent. Quoi faire ? C’est le même état que vivent les peuples décolonisés de cette large région qui fait le bonheur des infos et leur matière ! C’est le sort de beaucoup de pays ! Leurs tragiques détresses sont travesties par d’autres valeurs, au profit de leurs adversaires et vrais ennemis, cachés derrière la scène.

    Leurs terreurs, masquées, trahies, font office de culture pour d’aucuns ! Un plaisir, un ravissement naturel ! Cela renforce et défend leur immunité, leur politique, leurs unions bellicistes et leurs belles identités. Cela raffermit leurs incessants guerroiements, face aux drames que les militants dévoyés, devenus des extrémistes, allument de par leurs actes terroristes ! Crimes contreproductifs et odieux ! Confusions perfides de la détresse et de l’usage de celle-ci comme ferment en politique, comme dans la haute finance. La peur entretient les affaires.

    Ou trouver un sens à cette humanité dévoyée et factice ? Déplorables faussaires dont se vantent les états les plus riches. Ceux-là qui s’estiment être les plus avancés techniquement, les meilleurs en terme de libertés, de civilisation. Ces parangons de démocraties exemplaristes, ces hautes cultures droit-de-l’hommistes. Peu importe qu’ils soient souvent libertaires et laïques ! Grand bien leur fasse !

    Fuyant les carnages, les horreurs, la famine et les maladies, affamés sous la pluie et dans le froid, à pied, les hordes fuient le chaos. Bombes au phosphore, gaz toxiques asphyxiants, tuent en masse vos frères et les pourchassent jusqu’en enfer. C’est le pétrole du Moyen-Orient qui les brûle, mais pas tout seul !

    Otages ou fugitifs, rescapés pour le moment, ils laissent derrière-eux des corps, étendus, qui livrés au soleil, qui aux vents. Repues, les bêtes qui n’ont pas fui, se rassasieront de ceux qui ont échappé à la mitraille, aux fosses communes et aux explosions. Debout dans leurs linceuls, malades et en haillons, courbés et hagards, ils marchent, entre la terre qu’ils fuient et la mort qui les rattrape. La souffrance qu’ils endurent et les haines qu’ils inspirent aux gens-bien endurcissent les cœurs de ceux qui n’ont rien compris.

    LE DIVERTISSEMENT

    Qui sommes-nous ? Que sommes-nous ? Oublions ces questions sans réponses ! Vivons la vie qui nous est donnée sans y penser. Sans nous connaître, nous et notre corps. Cette machine, ce robot qui se répare seul et qui fonctionne, même quand nous dormons ! Et qui un moment s’arrête…Oui, le problème qui nous importe aujourd’hui est là !

    Dès lors, oublions ces questionnements farfelus et occupons-nous à jouir et à nous divertir. Le divertissement est défini comme étant une activité qui permet aux gens d’occuper leur temps en s’amusant afin de se détourner des préoccupations moins jouissives.

    La vie c’est une plaisanterie ! La vie, par sa densité et sa durée, une futilité, un leurre, si courte qu’on se doit d’utiliser à fond les rares instants de conscience et de présence par ici sur terre. Est-ce un but ou un jeu ? Est-ce utile et à qui ? Qu’est-ce qu’il en restera, qu’on en profite ou pas de cette vie durant ? Longtemps ou pendant un court instant, elle échappe en gommant celui ou celle qu’elle animait…L’occupation, les divertissements, le travail, sont un palliatif, un largage, un remède contre l’ennui et les questionnements, pour passer le temps, sans y réfléchir.

    Amusements, détente, les joies sont le placebo de l’oubli ! Un masque, un isolant qui empêche de se poser les questions ! La vie, son stress existentiel profond, sont éludés ? Son but, son utilité ! On n’y pense pas. Le sens de la vie, par-delà celle-ci et avant ! Qu’en dire pendant que la personne existe et que sa mémoire et ses sens palpitent de désirs de sens et de vie ? Plaisirs des sens et vanité des biens, opulence, emplissent nos sentiments de désirs et de satisfactions comme notre apparence…Pas plus je crois.

    PARADOXES

    Egos boursouflés, cupides, fainéants, infantiles, stupides ! Le mal est inhérent à cette machine admirable et exceptionnelle, souvent mal utilisée, de notre vivant.

    Par-delà les haies vertes et les clôtures végétales ou en ciment, qui nous isolent et nous séparent, un à un les voisins, simples, riches ou anciens, sautent la barricade pour faire dans le finish, une escapade !

    Une autre donc est partie ce matin, délivrée d’un corps lésé qui se faisait ancien. Un corps usé qui a trop souffert, malgré les amours qu’elle a donnés et les soins attentifs et louables qu’elle a reçus des siens ! Et ces attentions respectueuses qu’en réponse, Lalla Fatma de son nom, savait les recevoir, elle était la gentillesse-même et le grand cœur, et la bonté, mais aussi l’écoute et la discrétion.

    Hier, fort ou puissant, angélique ou abject et ignoble, aujourd’hui à moitié détruit, débilité et débile, la mémoire détraquée, qui peut se vanter de persister éternellement en vie, âme et mémoire sur corps ? Sinon dans les cœurs de ceux qui restent. N’est-ce pas Bassidi, n’est-ce pas My Othmane et toi Khity ? Toi, la novice et nouvelle âme, qui est partie ce samedi matin, Lalla Fatma ! Mme Laude Student et son alibi ne sont que des mirages, des prétextes, des ombres pour célébrer votre souvenir immortel et cette âme que vous êtes en fait et que je ne vois pas ! Bonsoir !
    Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, le 05 Mars 2017

    #354227
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Le cas du chaos

    La résurrection de Mme Student et de My Othmane. Une nouvelle de science-fiction et de frictions avec le réel. Une âme vient de partir..Lalla Fatma.

    PAIX A LALLA FATMA

    Non, il ne s’agit pas de retrouvailles au propre ou du bercail ! C’est une revenante, quoiqu’hypothétique, qui revient refaire la destinée bâclée de My Othmane. Oui l’artisan ébéniste de tant de mosquée est bien mort. Afin de lui éviter les affres et les hasards du destin post mortem, lors du Jugement Dernier, Mme Student ressuscite en premier pour l’aider. C’est une exception ! Ne pensez pas en profiter si vous avez de l’agent. Faites-vous congeler, puis reprendre par un esthéticien, le moment venu. La conscience et les services de Mme Student ne sont pas achetables. Loin d’elle les micmacs universels de prébende, de népotisme ou de corruption. Même si vous êtes Crésus, le Pape ou l’Empereur, on ne vous renaît pas. C’est tant mieux pour l’académie, le gouvernent bancal et le parlement momifié !

    C’est donc pour Mme Student et son esprit réincorporé, un autre pèlerinage sur cette terre. Connait-elle d’autres et y a-t-elle ses entrées ? Une mission mystique nouvelle pour la sainte dame, mademoiselle Laure Student, nous est relatée ici. Paragraphe par paragraphe, selon la méthode usitée de ses chroniques différées. Un livre qui ne sortira jamais sur papier. Question de préserver les forêts et l’oxygène de cette boule de terre !

    Voici donc un homme simple de son état, un bougnoule, un aborigène, qui fait la nique aux puissants de ce monde, et qui seul, fait les faveurs du ciel pour renaître afin de parachever son deal ! La métempsychose, ce n’est pas pour les chiens…seuls ! Ou pour les vaches seulement!

    On rebat les cartes, comme si rien n’était fait de grave lors des cycles précédents et hop, il ressort de son trou, frais et dispos, dans le meilleur état possible ! Une variante du destin qui permet aux orientaux de se refaire, de se rénover. Une réincarnation, une résurrection, malgré le contenu des crédos locaux et des rites qui ont cours dans cette région. En cette terra nucléus africaine, origine de l’espèce humaine, à peine défrichée. Une aire si éloignée des Indes et de ses rites mystiques, où l’on sait que c’est possible de renaître et où l’on croit que c’est la seule façon de purifier son âme et de laver son karma.

    STANCES ET RELIQUATS

    Il fantasmait en pensant : « J’ai souhaité une longue vie sans tare ni maladie pour adorer le seigneur et une fois parti, je le veux, sans douleurs, devenir ange aussitôt. Et, immédiatement faire de la musique et voler des ailes au lieu de braver les arbres et de taillader les planches. Je n’ai besoin ni de vins ni de fruits ni de femmes de compagnie, j’en ai eu là. Leurs photos sont dans mon placard ! Je veux juste le connaître, le bon dieu, je suis libre de mes vœux ! Et je veux éternellement l’adorer moi qui l’admire ! L’argile revient à la terre. Moi je veux de l’air, du ciel et un doigt pour y écrire toute la vie, afin de décorer d’arabesques le paradis et d’y sculpter ce que j’ai à dire »

    Le menuisier et maâlem de Tayeb Laalaj, qui reçoit la visite de Mme Student est ébahi. Son corps git dans la tombe de cet espace de la Cité où trois cimetières, chacun pour une religion, cohabitent dans la paix. Aucune ne jette l’autre à la mer ni nettoie l’autre de ses terres ! Une esplanade œcuménique qui donne sur l’au-delà.

    Pas si loin du Sebou. Pas si loin de cette Prison Centrale ou des résistants, révoltés ou des révolutionnaires, ont payé de leurs libertés et de leur temps pour devenir des hommes célèbres et des citoyens. Assagis ou assujettis, réalistes et exemplaires.

    Faut-il le réveiller dans l’état où il fut et le lever de son lit de terre ? Qui recollera sa mémoire et son âme, sa personnalité, sa mémoire et ses souvenirs en morceaux ? Qui lui donnera des forces pour remonter la scène, pour tailler de nouvelles planches, d’autres rôles, d’autres meubles, d’autres actes et missions ? Lui, le banal menuisier de Fès-Jdid, si près du palais royal et du célèbre Mellah aux bijoutiers juifs et de ces nombreuses mosquées.

    Qui retrouvera-t-il comme partenaires pour rejouer ses rôles, refaire en mieux sa vie, faut-il repasser par sa jeunesse ou la redémarrer jeune enfant ? Orphelin de père, il devait travailler comme apprenti commerçant en Médina, puis ouvrier en nouvelle-ville indigène ! Trimer pour ses plus jeunes sœurs et son dauphin de frère ? Oui c’est une mission que l’on se rappelle! Va-t-il se tromper encore, comme lors de cette virée de Moulay Yacoub ? Ou réussir mieux et plus dans cette nouvelle fiction ? Afin d’en faire un film, pour le bénéfice de l’humanité, faut-il appeler Arnold Schwarzenegger, le metteur en scène, maintenant qu’il s’est libéré de ses débats avec la crinière de Donald Trump ?

    AUTODÉRISION

    Je suis Sisse Douze, une fusée qui tel un cylindre effilé, couronnée d’un casque hémisphérique, fendu veut conquérir le monde d’en bas. Dante, le monsieur de l’Enfer n’est pas loin !
    Je sors du ventre pour vivre dans mon berceau. Un linceul enfilé dans un cercueil, dans un sépulcre qui est déposé là depuis un moment. L’éternité ça passe vite quand on est anesthésié ! Etalé dans une tombe oubliée, jeté anonyme dans un caveau. Un cimetière en ruines, couvert de forêts rasées. Je m’imaginais avoir tellement de forces dans ce crâne et autant de volonté. Celle de conquérir l’espace et sa matrice et de maîtriser l’art d’aimer comme un poète. La façon et de pénétrer les cœurs et de dominer les esprits, comme serpent, comme un train dans son tunnel. Tel un orfèvre, adoucir l’humeur des dames et les sculpter. Et en poète de la lyre exprimer l’homme et multiplier ses fans ! Ne vous inquiéter pas, c’est symbolique ! Je délivre un secret.

    MONTE SUR SES GONGS.

    C’est comme un minaret érigé sur une tombe ou au-dessus d’une plateforme parolière, cent derricks en face de cent hôtels. Bel investissement pour l’avenir.

    Mille et une églises surgissant des fondations d’une synagogue. C’est la Bible que toutes les religions héritent. C’est une confusion des sens et une fonte de l’intelligence. Actuels ! L’ultime complémentarité qui dépasse les rixes entre les idiots, les mésententes entre les bâtards et leurs clans ! Le défi pacifique contre les guerres des religions et des idéologies, les civilisations inter galactiques, l’escrime entre les diables et les anges avec comme arbitres, des Hommes !

    On ignore les autres variétés créées par le bon Dieu…Il y a tellement de place à occuper dans la Voie Lactée et sur les autres dimensions, extra spatiales, que l’on peut supposer, même si on les méconnaît. Qui vous dit que l’univers est unique et qu’il n’y en pas sept comme celui-ci ? Il y a tellement de place disais-je pour tous, qu’il est dément de se bagarrer, à l’ombre du même dieu. Sauf que ce n’est pas si simple. Et que ce n’est qu’une formule didactique, à l’instar de celles qui qui laissent dire aux pauvres et aux moins nantis ‘’ Il y a de la place dans le cœur ’’. ‘’Lequel demandera-t-on, en leur disant :‘’ mais allez-y ‘’!

    MADAME FATMA

    Elle est partie, ma grande voisine ! J’ai récité, ma main sur son front, quelques versets du Coran. Je lui ai recouvert le visage pour aller rédiger, plus loin, son attestation de décès. En sortant, je vois des tréteaux blancs qui vont supporter la planche de bois sur laquelle elle recevra son ultime lavement. Là, non loin de la salle de bain où il y a quelques mois, elle avait vomi tant et tant de sang. J’ai signé son constat de décès au salon, là où elle avait fêté les mariages de ses enfants, du vivant de son feu mari. En face de ce grand jardin dans cette maison où elle voulait mourir. Adieu !

    Bien d’autres petits actes emplissent la vie de chacun. Mais, je n’ai pas pu travailler ce samedi. Courbatu, désœuvré, je n’ai pas fait mon devoir de simple connaissance ni celui du voisin, tant je suis choqué par la mort. En fait par la disparition.

    Plusieurs nuit d’insomnies précédentes, réunions tardives avant-hier, veillée mortuaire hier soir et écoute assourdissante de psalmodies. Néanmoins utile qui me rappelait les stances de chaque vendredi chez mon grand-père, soufi et derqaoui à la fois, Lafquih Lyazghi. Utile et profitable par cette double invocation de miséricorde à mon endroit Et puis, il a tellement plu que je suis fatigué, à dormir assis, devant cet écran.

    C’est surtout parce que je suis démoralisé, de les voir partir ainsi. Ces parents, ces amis, qui nous laissent seuls, ces voisins, et ces patients. Les jetons sautent de l’échiquier, un à un !
    Des grains de sable que le vent souffle et qui ne vont plus compter…Que dans la mémoire de leurs enfants et de leurs rares amis. Les plus âgés étant déjà partis, dégommés ou déménagés. Et tant d’autres…

    REFRAINS ERRONÉS

    Tardivement, la télé relate ces millions d’exilés, ces centaines de milliers de morts. Des arabes, des musulmans, et des africains encore. Des fugitifs, errant dans leurs restes de pays en guerre, par la faute des grandes puissances, amies ou ennemies, qu’elles furent. On essaie des armes, on justifie leurs achats et leurs ventes. Agitateurs et manipulateurs, des états-escrocs, boursicoteurs de guerres, envahisseurs, pilleurs et saccageurs. Les pires espèces de riches, de démocrates et des impérialistes inhumains. C’est un pléonasme.

    Dans le froid et sous la pluie, les habits plus que mouillés, des loques déchirées, ils errent ! Je vois, je sens leurs drames et mon impuissance. La vôtre aussi, Lecteurs ! Leurs peurs et leur faim me sautent au cou et m’étranglent. Quoi faire ? C’est le même état que vivent les peuples décolonisés de cette large région qui fait le bonheur des infos et leur matière ! C’est le sort de beaucoup de pays ! Leurs tragiques détresses sont travesties par d’autres valeurs au profit de leurs adversaires et vrais ennemis.

    Leurs terreurs, masquées, trahies, font office de culture pour d’aucuns ! Cela renforce et défend leur immunité, leur politique, leur union belliciste et leurs belles identités. Cela raffermit leurs incessants guerroiements, face aux drames que les militants dévoyés, devenus des extrémistes, allument de par leurs actes terroristes ! Contreproductifs et odieux ! Confusions perfides de la détresse et l’usage de celle-ci en politique comme dans la haute finance. La peur entretient les affaires.

    Ou trouver un sens à cette humanité dévoyée et factice ? Déplorables faussaires dont se vantent les états les plus riches. Ceux-là qui s’estiment être les plus avancés techniquement, les meilleurs en terme de libertés, de civilisation. Ces démocraties exemplaristes, ces hautes cultures droit-de-l’hommiste. Peu importent qu’ils soient souvent libertaires et laïques ! Grand bien leur fasse !

    Fuyant les carnages, les horreurs, la famine et les maladies, affamés sous la pluie et dans le froid, à pied, les hordes fuient le chaos. Bombes au phosphore, gaz toxiques asphyxiants, tuent en masse les frères et les pourchassent. C’est le Moyen-Orient !

    Otages ou fugitifs, rescapés pour le moment, ils laissent derrière-eux des corps, étendus, livrés qui au soleil qui aux vents. Repues, les bêtes qui n’ont pas fui, se rassasieront de ceux qui ont échappé, à la mitraille, aux fosses communes et aux explosions. Debout dans leurs linceuls, malades et en haillons, courbés et hagards, ils marchent, entre le la terre qu’ils fuient et la mort qui les rattrape. La souffrance qu’ils endurent et les haines qu’ils inspirent aux gens bien endurcissent les cœurs de ceux qui n’ont rien compris.

    LE DIVERTISSEMENT

    Qui sommes-nous ? Que sommes-nous ? Oublions ces questions sans réponses ! Vivons la vie qui nous est donnée sans y penser. Sans nous connaître, nous et notre corps. Cette machine, ce robot qui se répare seul et qui fonctionne, même quand nous dormons ! Et qui un moment s’arrête…

    Oublions ces questionnements farfelus et occupons-nous à jouir et à nous divertir. Le divertissement est défini comme une activité qui permet aux gens d’occuper le temps en s’amusant pour se détourner des préoccupations moins jouissives.

    La vie c’est une plaisanterie, une futilité, un leurre, si courts qu’on se doit d’utiliser à fond les rares instants de conscience et de présence par ici dur terre. Est-ce un but ou un jeu ? Est-ce utile et à qui ? Qu’est-ce qu’il en restera, qu’on en profite ou pas de cette vie durant ? Longtemps ou pendant un court instant…Un palliatif, un largage, une occupation, un remède contre l’ennui et les questionnements, pour passer le temps.

    Amusements, détente, les joies placebo de l’oubli ! Un masque, un isolant qui empêche de se poser les questions ! La vie, son stress existentiel profond ? Son but, son utilité ! Le sens de la vie, par-delà celle-ci et avant ! Qu’en dire pendant que la personne existe et que sa mémoire et ses sens palpitent de désirs de sens et de vie ? Plaisirs des sens et vanité des biens, opulence, emplissent nos sentiments de satisfactions et notre apparence…Pas plus je crois.

    PARADOXES

    Egos boursouflés, cupides, fainéants, infantiles, stupides ! Le mal est inhérent à cette machine admirable et exceptionnelle souvent mal utilisée de notre vivant.

    Par-delà les haies vertes et les clôtures végétales ou en ciment, qui en voisins nous isolent et nous séparent, un à un mes voisins, simples, riches ou anciens, sautent la barricade pour se faire dans le finish, une escapade !

    Une autre est partie ce matin délivrée d’un corps lésé qui se faisait ancien. Un corps usé qui a trop souffert, malgré les amours qu’elle a donnés et les soins attentifs et louables qu’elle a reçus des siens ! Et ces attentions respectueuses qu’en réponse, Lalla Fatma savait recevoir, elle la gentillesse-même et le grand cœur, et la bonté aussi.

    Hier fort ou puissant odieux ou angélique, aujourd’hui à moitié détruit, débilité, débile, qui peut se vanter de persister éternellement en vie âme et corps ? Sinon dans les cœurs de ceux qui restent. N’est-ce pas Bassidi, n’est-ce pas My Othmane et Khity ? Et toi, la novice et nouvelle âme, qui est partie ce samedi matin, Lalla Fatma ! Mme Laude Student et son alibi ne sont que des mirages, des prétextes, des ombres pour célébrer votre souvenir immortel et cette âme que vous êtes en fait et que je ne vois pas ! Bonsoir !

    Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, le 05 Mars 2017

    

    #353621
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les chroniques différées de Mme Laure Student
    DRAMES COURANTS, PHASE TROIS :
    LES VERRUES PORTABLES

    J’ai soldé mes actions, j’ai cédé mes acteurs, j’ai abandonné mon terrain de jeu et ses raclettes, puis lavé ma serviette de bain, la veille de la Saint Valentin. Les terrains sont noyés de pleurs continus et de pluies vertueuses. C’est la miséricorde qui s’étend, la clémence et l’absolution. Je ne veux plus faire de sport ni de buzz ou de blues, quand les autres vont aux cafés maures, faute de stades et d’équipes admirables. Je me mettrais en quarantaine et en question, le temps que le gouvernement soit élu et qu’il reprenne ses fonctions.

    Les miens vont me regretter. Ma joie posthume est de ne pas les décevoir, quoique j’aie fait et qui eusse pu les brimer ou les déranger. Ainsi parlait le président baroudeur, avant de s’assagir sur le fauteuil roulant ou le sage ministre et avocat qui vient de nous quitter. Grandioses funérailles et cérémonie nationales d’enterrement. Certains ne partent pas, ils s’illustrent à vie, telles des icônes inoxydables pour les futures générations.

    SI VILES CIVILISATIONS

    Quoi penser des arabes vestigiaux et autres peuples et tribus nés dans les parages musulmans ? Des nations défuntes, éclatées, pulvérisées par les invincibles colons. Vini vidi vinci ! Déstabilisés, ravagés jusqu’aux racines des dents, les pires sévices publics, s’étalent çà et là ! Devenus arriérés, apatrides et anachroniques, ils subissent du servile néo-président de son maître et odieux acolyte, les pires ethnocides. Ceux que le monde a vu faire sur les sémites, mais que des mains insatiables et bellicistes commettent avec les terreurs que ça produit et que ça sous-tend.

    Si on devait vérifier de façon scientifique et dater l’histoire d’Abraham, par-delà les Bibles et les mythes, les pères fondateurs des nations sémites, Ismaël et Itzhak , puis leurs fils, Yousef par-delà les noms oubliés, l’assujettissement de sa tribus et de ses fils en Egypte, Moïse, ses miracles et ses Commandements, la fuite à travers la mer, Samson et Dalila, les péripéties qui ont installé les rois qui ont fondé Israël dans la zone occupée par les Palestiniens, puis cette histoire de Goliath et du frondeur David, sa Bethsabée, ses psaumes et autres proverbes de Salomon, sa reine de Saba, le pouvoir, les miracles, puis les Romains et Jésus de Nazareth enfin, ses apôtres, son histoire avant sa légendaire et discutable crucifixion, pour arriver à Mohamed et les siens, que nous sommes. Quelles seraient la vérité de l’histoire, les faits, les fictions et les hypothèses, le côté imaginaire ou magique des récits, si l’on devait analyser scientifiquement ces traditions, sociologiquement ce folklore ou anthropologiquement cette longue histoire de conflits et de mésententes et mettre à plat ces affaires compliquées ? Comment extirper les mythes fédérateurs de la tradition et des axes des credos ?

    Il y a un destin, un devoir de parcours et d’expansion écrits sur la Bible. La conquête de l’espace y est nettement prescrite à l’homme. Mais là, envahir et coloniser, les peuples et leurs terres, anéantir les habitants, les gommer de l’existence, effacer leurs droits et leur passé, cumuler lesbiens, voler, tuer, trahir et mentir…posent problème. La Bible ne devait pas parler de façon aussi permissive qu’odieuse de ça ! Pour promouvoir une espèce, une culture, une religion, une armée, des hommes ou simplement chercher des esclaves et exploiter des terres…Il y a des façons plus amènes ! Qu’a-t-on fait à la place ? On a liquidé des nations, gommé leurs cultures, leurs espèces et leurs civilisations.

    AVOIR POUR ETRE ET PRENDRE

    Collectionner, acheter, déposer, oublier manger et boire puis pour respirer, aller vomir sur le sofa…Des romains et des civilisations ultérieures pour avoir, riches et aventuriers, brigands et mercenaires s’allient pour envahir en prédateurs et subjuguer la terre entière. Cultiver un chouya ou tuer pour déposséder. Que de personnel employer pour dépoussiérer, épousseter, garder ces bazars, ces musées et ces palais ! La civilisation, le prestige, les valeurs, la dignité, le respect ou l’admiration des foules ou d’autrui sont à ce prix. Avoir, montrer, jouir pour être et se montrer, c’est ça la vie ou l’expression de la personnalité. Ses masques !

    Que de tableaux moisis que de voitures inutiles, que de livres non lus que d’habits jamais portés, que d’agent en banque qui ne sera jamais dépensée. Et puis tellement d’habitants, inutiles ou inusités, chômant la plupart du temps. Exclus, incompris et ignorés, là, sur notre continent et en Asie. Des rafiots et des barques de fortunes sont offerts à la mer pour s’en débarrasser. Ils envahissent les plages comme des baleines échouées ! Ils foulent les sables, les êtres et les cœurs qui les refoulent et les haïssent !

    Réfugiés et fuyards des guerres, émigrés fuyant la pauvreté, ils se voient refoulés, haïs, pourchassés, maudits eux et leurs races, leurs cultes et leurs origines. Apeurés, criant de faim et pleurant de froid, atterrés par les maladies, noyés dans les misères de toutes sortes, ils sont aux portes de gens nantis, fermés et suffisants. Des barbelés aux lames d’acier barricadent les terres des identités supérieures et l’Eden, cette paix espérée, le havre qu’ils vantent et la sécurité que les puissants leur inspirent.

    Ces territoires des saints et des nantis, issus des tribus de Dieu ! Les entrées de douanes et les issues sont ferraillées et les tribus attardées, écartelées, écartées ou emmurées ! Barrages idéologiques et murailles hermétiques, hautement hissées, menaçantes de haines et de colères, odieuses et arrogantes, bloquent la respiration alterne et les entrées. Les dits sauvages des jungles et les barbares des montagnes d’Afrique, tels des microbes vénéneux et des fauves, infestent les terres qu’ils menacent, mais s’ils ne se noient pas, devant l’Espagne, l’Italie ou la Grèce, ils tombent sur les préambules, à l’orée initiatique de leurs esplanades et clairières. Pour ceux, rares, qui accèdent une autre jungle inhumaine les attend pour les inculper et les ostraciser.

    Et puis, ces hordes n’ont qu’à rester se cannibaliser chez elles ! Merci aux puissants humains, si civilisés et aux Lepen, de nous le répéter de la sorte et de fabriquer des partis politiques, extrémistes, rien que pour hisser ces slogans ségrégationnistes, comme autant de bannières fédératrices…pour eux ! Qui plus est, de faire prospérer en Occident, ces ressentiments malveillants, comme autant de devises vindicatives et de volontés de croisades ! De les laisser se proférer comme autant de programmes ethnocidaires, comme une religion et un ciment, unicistes, une philosophie vigilante, vigoureuse et guerrière, afin de les faire appliquer par leurs présidents xénophobes au reste de l’univers ! La haine, pire que les religions et leurs opiums, unit les plus accros d’entre ceux-là !

    Merci aux crinières léonines et blondasses, des States, de Hollande, de France et de Navarre, de penser si bien de ces bruns et métis ! Nous n’avons pas choisi nos couleurs. Et voilà que le nouveau mammouth des States y va de sa Trump ! 25 milliards de dollars pour ériger un mur entre le Mexique et les USA, dixit rugissant l’ostensible et frileux Donald Trump. Il préfère et c’est un bon choix, Poutine et les blondes. Les latines de brunes, non, c’est non ! C’est à Mexico de les cracher les dollars pour protéger la pusillanime et xénophobe Amérique! De plantureux présidents et de sémillants princes, des financiers repus, maîtres du monde, machiavéliques agitateurs, illuminés d’Amérique et d’Occident, impitoyables richards, amassent sur tous les fronts et dépensent plus que l’Orient, son pétrole et ses richesses…

    Les gentils indigènes et virils enturbannés, ne gardent dans cet interlope marche de dupes, qu’un pactole de 10 pour cent des bénefs ! Une fortune relative et partielle qu’ils répandent aux amis pour les fructifier ou pour acheter des armes. Une partie reste en sécurité dans leurs banques blanches ou dans leurs boîtes de charmes. Mais l’immense majorité, reste entre les mains des blancs, ces investisseurs, technocrates et prospecteurs, qui leur vendent en retour des gadgets, pour pétarader !

    De pauvres hères, des Bassous sans chance ni vitalité ni sous, il y en a partout. Et partout dans le monde vous verrez cette image multiple et obsédante. Amaigri, flasque, courbé, délaissé, son cœur dans la solitude est brisé. La misère et l’ennui sont devenus de son lot. Est-ce une punition méritée ? Appauvri, il attend au coin d’une rue, là, sous la pluie battante qu’une âme charitable lui donne, par pitié de quoi manger. Déjà sur terre, c’est l’enfer pour lui. L’ignorance est-elle la cause de la solitude, ou est-ce l’âge et la maladie ? Ce qu’il ressent est terrible par rapport à ce qu’il pense d’autrui.

    LES LIBERTES DE LA PAONNE

    Il y a longtemps que j’ai jeté les voiles, mais il y a cette ancre qui me retient en votre mer noire et ses reliefs profonds. Tantôt c’est un coq, tantôt c’est un groupe de moineaux qui cherchent leur pitance en s’invitant devant votre fenêtre. Un perroquet ou une colombe, auraient plus d’effets et de lyrisme comme baumes. C’est un chat de gouttières, une chatte grosse, qui se dandine entre vos pieds pour quémander un peu de viande ou de chair crue. C’est un chien qui aboie par là. Plus loin….Les loups s’entretuent et se mélangent aux hommes pour persister. Nous allons dans un moment le voir. Les émigrés, c’est un peu ça !
    Résumé de tous les romans. Maintenant c’est un singe, un veuf éthylique, un ancien de ses malades, qui loue ses services. Depuis, il l’amène les dimanches aux hôtels. Ils se promènent et bavardent, mangent aux cafés des lacs. Il mire les mots d’amour qui coulent sur ses joues, mais elle refuse quand il lui prend la main. Elle ne dépense rien pour la bouffe. Il ne lui a rien encore acheté, le manant. Il lui donne et elle prend cette fois-ci ses deux sous pour se payer un bain. Ils projettent de se marier, halal, il cède finalement à ses lubies, pour la conquérir. Dernier chapitre. Alternative: ils vécurent heureux, ou qu’ils moururent et n’eurent point d’enfants. Beaucoup de films et souvent les romans se résument à ça. Sauf que l’émigré et ses projets conjugaux, en restent là !

    DES REVES FUGITIFS

    Comment me souvenir de mes rêves quand je n’arrive pas à relire mes écrits ? Je parle de mes notes. Les vies, ce sont des feuilles qui se détachent de l’arbre, pour nourrir le sol et les racines, laissant à d’autres pousses de reverdir les branches, afin de porter d’autres fruits.
    Dématérialisée, une ombre dessine la silhouette et passe devant la vérité. L’air est serré. Quelque chose ondule. Une pression accouche. Un esprit qui dormait jaillit en dansant pour devenir de la lumière. Tu voulais voir un signe, un présage. Celui qui te confirmerait l’écoute de Dieu en réponse à tes vœux et prières. Là, ce furtif tremblement, doit être un mirage…Une réponse à ton miracle, comme un privilège, qu’on réserve aux saints et aux rois…Les présidents, niet !
    Je ne connais pas la psychologie des moustiques ni leurs repères. Ni celles des pâtres qui nous dirigent et nous facilitent de brouter, par-ci et par là. Encore moins celles de leurs compères et autres comparses qui les dominent et les forcent de s’exécuter à l’ombre parraine de leur umbrella. La pyramide, la hiérarchie des actes est régie en échelle de valeurs telles les branches d’un arbre. La vie est ainsi faite. On dit des bestioles qu’elles proviennent des eaux torpides. On dit de ces insectes voraces qu’ils sont issus des urines des dieux. N’y croyant guère, les impérialistes les protègent tandis que les sionistes vendent leurs os pour élever des cités sur les terres des esclaves. Je parlais des hommes en fait. Les insectes, c’est pour la cynique et sinistre parodie.
    Certains mangent des serpents et croquent des scorpions, pour de vrai, quand vous préférez le poulet, le lapin; la paonne ou le porc. Qui est le meilleur mets à mettre sous vos nobles dents, mon cher cannibale et érotique carnivore ? Un paon, une tourterelle pour t’exciter, avant de les occire pour les assimiler…D’autres aiment lire et vanter leur opinion, leurs histoires et leurs livres ! Ecoutez, regardez, ils reviennent, les envahisseurs.

    ZEUS NOUS DIT …

    Qui nous dit que c’est Jupiter ou Yahvé, Dieu dans ses poèmes allégués comme bibliques, qui aurait élevé ce peuple, élu ou qui l’ait choisi, d’entre tous les autres humains ? Ce sont des paroles, intuitives, des slogans qu’il convient, depuis, de remettre à leurs justes places. Ce sont leurs paroles exclusives qu’ils offrent, rubis sur ongles, comme des perles ou de précieux grains. Les céréaliers vantent leurs blés comme des bijoutiers et nous les vendent depuis des millénaires. Du vent ou des tempêtes, destinés aux autres, pour les ruiner et les dominer. Cela, embaumé du sacré et enjolivé dans le cadre du nom divin qu’ils commercent et prospèrent. Cela au dit-nom de leur dite-religion, qu’ils veulent appliquer pour dominer et utiliser à leurs seules fins ! Allégations, subjugations, vols et suprématie ! Quel est le peuple ou l’état qui ne voudrait pas faire ce commerce-là ?
    Allégations ! Qui nous dit que c’est Dieu, par-delà les milliards d’années lumières, et l’éthique divine, l’équité démocratique entre les peuples, les siens, qui délaisserait ses nombreuses créatures au profit d’une seule entité ? Sont-ce des façons, Yahvé, pour écraser les nombreuses tribus au profit d’une seule autre? Dieu aurait été soumis, domestiqué, approprié, pour servir de nounours à ses électifs propriétaires ! Qui s’en vantent, électivement, sans honte de lui appartenir, exclusivement ! Tirant leurs dérives égotistes de sa volonté divine, ils refusent aux autres des humains, leurs simples prières, vouées qu’elles sont à l’esprit de justice et d’amour, au sublime et universel divin, le Premier, l’Un !
    L’anatomie de ces minuscules moucherons infra millimétriques ! Ils ont des ailes, un ventre, une queue pour forniquer instinctivement. Ils ont des hormones pour se reproduire. Ils ont une tête et de quoi manger, respirer et prendre l’air. S’ils se parlent, c’est une chose, s’ils se comprennent, c’est certain. Toutes ces tribus élégiaques, rompues de superlatifs, c’est un peu des moucherons, perdus dans cet immense univers…

    LA SECTE DES INSECTES

    Noires ou brunes toutes les fourmis de la clôturé ou de l’allée, se ressemblent pour nous. Les moustiques, femelles de ce soir, c’est tout comme.
    Trois ou quatre ‘’jumelles’’ se sont retournées au plafond, bien requinquées, ce soir. Leurs ailes neuves comme des robes de soirées étaient signées. Elles me narguent et me menacent. Elles sont au bord du lit maintenant. L’une d’elles m’attaque après avoir lancé son hallali. Le chant guerrier siffle près de mon oreille et autour de moi. Satisfaites de chair et rassasiées du rêve où tu étais plongé, elles se perdent en te palpant. Elles espéraient que le sang nouveau, nectar du nique-tard et ambroisie, allait les revigorer pour leur offrir une meilleure vie, une ponte et des œufs et des larves et puis…Des stances, un standing, une vie plus méritoire, pour la gente ailée qu’elles sont ! Enfin un tremplin dans l’espèce, une métempsychose pour un autre karma. Devenir vampires ou vaches ou les deux à la fois. Eléphants ou crocodiles, sur un autre Nil. Le Nirvana ? Ça leur va ! Ou tout ça à la fois. Autant rêver en grand, si c’est dans la fiction…Moustiques, que nous sommes, nous avons autant d’imagination que d’ambition.
    Une tape de magazine, où l’on voyait en première page, Chabat crucifié devant le Parlement et les voilà les 3 jumelles écrasées d’un seul coup. Le leader de l’hebdo a bonne presse. Il les écrase toutes du premier coup. Les médias en font un tabac. Le mur blême se rit des nouvelles inutiles tâches rouges et se rassasie de mon propre sang !

    LES VERRUES INSTABLES

    Le maudit, le mahdi, le mal-dit, ou le Maqli fe zitou ? C’est ainsi que l’on veut voir le leader, syndicaliste cycliste, de la rurale Taza de l’époque ! Un Bouhmara ! Mis à mal, mis à plat dans l’arène, sur le sable qu’il a boursicoté. Trait d’union advenu par hasard, le populiste porteur du vieux discours, est mis sur l’autel en attendant l’échafaud. Pourtant sa sortie refait prospérer la diplomatie de nouveau, entre les voisins hautains. Ces maures du même terroir que nous occupons, malgré les vicissitudes !
    Un gladiateur sur la croix, ça doit faire rigoler ceux qui ont voulu l’élire et puis l’enterrer comme un vulgaire taulard. Edifiant exemple, prophétique et proverbial, à l’usage des hommes. Une sagesse, une mise en garde, une fable de Jean De La Fontaine ou d’Esope, pour le petit peuple des zélecteurs* ! Une affiche géante de parmi les immanents édifices qui peuplent nos avenues de consumérables messages géants. Les arrogants parangons, immenses richards, devenus intrigants ingrats et narquois, doivent y lire qu’ils n’ont qu’à bien se tenir la langue, dans la poche, sous peine d’être bannis des vivants.
    Consommez vos adversaires frais ! Un Christ de plus, ça fait longtemps qu’on en n’a pas eu ! Ce sont des guerres de religions plus chaudes, des séries et des croisades, plus radicalisées contre les gens du livre et du palais qui font jazzer ! Fin de l’intermède chabatique ! Parlons des simples mortels !
    Paix à l’âme de l’éminent Ssi M’hamed Boucetta qui vient de nous quitter ! Pendant ce temps notre bon Roi fait redécouvrir le Grand Maroc aux Africains. La semaine prochaine, nous parlerons dans cette chronique différée, vouée à Mme Student, de l’amiral Benky et de son fédératif et largissime gouvernement. Bon anniversaire d’ici là.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 février 2017.

    #320494
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A SSI CHABAT, ZGA A SAHBI !

    Texte pour détendre l’atmosphère post Cop22, pour dérider les faciès afin de rétablir l’amitié entre les héros des mots, les tribuns et les centurions, les partis en lice et aux coulisses et ceux des bons responsables qui auront été fâchés.

    Ceci est un essai, une tentative, pour décontracter et décontaminer l’atmosphère. Ce n’est pas le moment de chanter cette rengaine nationaliste avec nos frères Z’aamis du Sud. Eux qui viennent de solder notre ancrage. Eux qui viennent de se laisser Guerguériser par les Polisàriens notre presqu’île de Lagwira ! C’était juste un prêt, à un pays ami et voilà que ça nous vaut une bande, un espace ou La bande, nous sépare de la Maure, tani !

    http://quid.ma/politique/5-des-8-dynasties-ayant-gouverne-le-maroc-ont-controle-le-saharamaures

    http://www.oujdacity.net/debat-article-116364-ar/تصريحات-الأمين-العام-لحزب-الاستقلال-ح


    http://www.planet-ride.com/wp-content/uploads/2014/12/planet-ride-voyage-mauritanie-4×4-guy-chinguetti-erudit.jpg

    Khad’3ouna ! Un brin d’histoire à titre d’anecdote, des repères, revus par un non-historien !
    Ce sont les Almoravides et autres Almohades, venus sud et des parages de l’actuelle Mauritanie qui ont dirigé le Nord de ladite Maurétanie tingitane… L’actuel Marrakech, le Maroc, yak ba3da !
    L’empire du Maroc, ya salam, tout un vestige de nation et de civilisation isolé, figé mais autonome et fier de ce qu’il fut. Cet empire relaxe a été envahi et patché, déchiré et fracturé, par les colons. Allah yesameh l’8oum âla el hogra ! Ça, tu le sais !

    Lesquels protecteurs d’un moment, ont réuni toutefois sous un seul ensemble, toute l’Afrique du Nord en 50 ans. Ya hlili âla zerba ! Oui nous étions, comme des frères, sous l’emprise et la botte gawrie ! Souvent pour les Espagnols que des espas ! Ils ont su faire par la guerre, vous avez vu, ce qu’on n’a pas su faire par la paix, même une fois indépendants, ô mes amis !

    A ce titre, je dois rendre à César ce qui appartient à César. Je veux dire sa douce Cléopâtre ! Sais-tu,a Ssi Chabat, que Lalla Cléopâtre Séléné, la fille de cette belle pharaonne (qui eut deux Césars à la fois, mais qui avait fini dans les bras du seul Marc Antoine), cette Cléopâtre Sélénéa été mariée à notre roi Juba. Le second. Oui, c’est vrai, il était bel homme et un peu algérien ! Un ancêtre de cette Kahina ! Tfakerti8a ? Il, Juba II, régna sur l’Afrique du Nord, grâce au latin ! Non pas la langue, a haye, mais les Romains !

    A ce titre donc, c’est à la Mauritanie-mère, de se battre pour recouvrer son territoire antique ! Celui-là même où nous logeons, Nahnou Lamgharba ! Les Maures du futur général Sidi Aziz 1er, devraient se battre donc contre le Polisario, l’Algérie-mère et ce reste du Maroc où nous vivotons dans l’espérance de nous retrouver, avec un bon gouvernement fédérateur et benkien.
    Ce deal, ce défi, ce t’challenge, kif ka igoulou, labnate lafhamiyate, devra rendre vie à l’Histoire et à la Géographie. Si Abdelaziz, devra redemander à ces fauteurs de troubles de déguerpir, polisàriens et de retourner d’où ils sont venus !

    L’ONU comprendra. La Grande Mauritanie, aura raison d’exiger la rétrocession de tout son territoire de l’époque à elle-même. De Tingis à la Gambie !

    Et l’Andalousie attendra ! Car, de même, n’est-ce pas que les Almoravides sont des bleus, des hommes-bleus, des sud-sahraouis qui se sont déversés, à l’époque de leur gloire, dans le sud de la péninsule ibérique ! Sbagna, pour les vacanciers. L’Andalousie dont on nous avait privé et qui avait fait sécession de notre ‘’zone de sympathie’’, pour ne pas dire zone d’influence, pour s’ibériser* sous les coups de boutoir de cette chipie d’Isabelle 1èrede Castille, ladite Isabelle la catholique ! Une fanatique qui n’aime pas les étrangers et qui les a jetés sur nos côtes du nord.

    J’espère que tous ceux qui liront cette anecdote sauront que Ssi Chabat, ne délire pas. Il ne fait que répéter, à tue-tête, un peu à contre temps, le refrain des nationalistes indépendantistes de l’époque. M’chaou, allah yerhamna ! C’est digne d’un résistant loyal et fidèle ! Anachronique, vous dites !? Même les socialistes de l’époque versaient dans la même ritournelle et le même structuralisme du pays ! Une nostalgie des premiers partis politiques et des résistants d’avant l’ère reptilienne. Allah yerham Ssi Allal, we s’habou ! Ses amis, j’ai dit, pas ses nuages ! Ces militants marchaient debout et tête en haut, et sont restés très souvent bien droits !

    Hélas; nous fumes contrits et contrariés par la politique des colons sortants et de leurs assujettis restants qui ont reconnu la Mauritanie comme une entité à part, indépendante du reste du Maroc ! Oui, on dit qu’on n’a pas compris à l’époque les desiratas des jeunes étudiants libertadores de Mauritanie et de l’ancien Sahara espagnol, qui venaient, dit-on à Rabat pour clamer leur identité, sinon leur attachement à la partie libérée du nord, ou patrie marocaine. Ils vinrent lui demander de l’aide afin de faire réintégrer ‘’ leurs terroirs natifs ‘’ à la métropole marroqui. Làs, la Mauritanie, parente ethnique, fut reconnue par les états z’aamis, comme une entité indépendante, à part. Ils avaient damé le pion au Maroc et l’ont réduit à un ruban côtier.

    Cessons de plaisanter, juste un moment ! Ssi Chabat, on ne doit pas vous en vouloir, mais la diplomatie prime en ces heures troubles où nos grands chantiers politiques ne doivent pas être chahutés, importunément. Sinon, tu joues ta place au zénith et tarja3 léle Qaraouiyine wella le Taza essouffla !

    La duplicité, l’ingratitude ont comme conséquences l’arrogance et la haine. Cet état chez les humains facilite les retournements, l’infidélité, la fourberie et la traîtrise ! A votre place, A khouya, mon oncle et moi qui étions aussi cyclistes notoires, on oubliera ces valeurs pour le moment, pour aller de l’avant. C’est chaque chose en son temps ! Et j’opterais pour une vision aussi large que galvaudée et espérée à la fois, Le Maghreb.

    Vive l’UMA, ce rêve nécessaire et urgent qui rassemblera tous les Peuples et les Etats de cette partie de l’Afrique. Là où même le passé colonial, même le français, la langue, réunissent les habitants de notre région, comme autant de paramètres et de référentiels nécessaires à sa constitution. Yak koulna moussalimine !

    Ces valeurs, a Ssi Chabat, doivent nous dicter plus de discernement pour interpeler nos Frères’zamis de cette région, que vous connaissez bien, à se réunir pour sauver cette partie de notre grande Nation ! Les fédérations de l’extérieur, aussi disparates qu’elles sont, nous narguent et nous défient. A nous de faire b’hal8oum et de nous rapprocher pour effacer les erreurs du passé et celles du présent, pour gommer les différences et nous accrocher à tous ces paramètres et à ce même passé uniciste, sinon à cette Histoire et ces valeurs qui nous réunissent.

    Hada jahdi âlik a bladi ! Pardon, a Chabat weld bladi !
    Paix et bonne année 2017 à tous les Maghrébins
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2016

    #207213
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    JAZAL DEDIE A SAAD LAMJARRAD

    Le maêyouri de la M’jerda

    Khalitek a Moï fe s’lam Bouya, nekazt mène Rebat
    le La Tour Effel we t’hechou li rejlya.

    Wana fe Barise ghadi ngheni fe wahed l’Olympia.
    L’guite h’na lahbabe gaêdou yferhou biya.

    Ana jite eneghenni we ârdouni la boîte.
    Klit ou chtahte meâahoume, kmite we chrabte chouiya.

    Dhakt l’hada we ldak, we ghennit lehadi, hite ferhou biya.
    We dekhalt fe lafjer bhali kif el âda. A mi laêziza âliya

    Ana m’chite l’ Barise bache nekhdame bladi,
    hite machHour chi chouiya

    Deqqate babe biti, jate El Baby, we dakhlate jeniya.
    Bismi Allah Erahmane Errahim!
    Wache Hadi wahche wella haya ?

    Wana fi l’hôtel hessabtha Roumya.
    Jabat li magana, bache tqayesni wella t’radHa liya ?

    Ache jabha laHna fe Had ellile âliya ?
    Wache Hadi wassila, bache taêrade rasseHa âliya ?
    Hit ana zouine, goulte fe rassi Hadi mène el fan, liya Hadiya.

    Wana rajal kifkoume a laêyalate !
    Ka nabghi el houb êlach ka nghéni, we tassliya.
    Hiya éli jate, tehya França blade el houria.

    Chouiya dayekhe, hassit biHa bghatni, we zouHdy qwa fiya.
    Chnou kanet tanwi, ila ma houz’tHa lya ?

    Zedt liHa, qam’chatni kil el gatta, kter mène chouiya.
    Meâa ana skhoune Heyjatni dik Zaêra el âssrya.

    Ma fHam’te, ma derte, ma tadwich bessoue âlya!
    Kharjate kate jerri, êlayne âriana.
    Khawfatni bezaf we bqate fiya chwiya.

    Jawe lajouad wana nayeme, fayqouni bel khaleâ we al âçabiya.
    Zedt meâHoum ne kémel neâassi fel coumissaria.

    Nadet el qeyyama Fe França we Mirikane, ka fattech âlia.
    Wana ânedi çaHra fe had sebt ejjaya.

    Ki ndir a Sidi meâ Had louliya ?
    Ki ndir a Lalla Moï, ki ndir a Sidi Bba ?
    Ki ndir a Lawezir, we echaêbe meâya ?

    Ana mazal sghir, kana gheni âle leHwa,
    we anta a Moulay kate hane we tjoude âliya,
    kter mane nass dial dounia we el JamHouriya

    Jate el wastya ezaêra katefella êliya.
    Ana ma baghi zwaje, ana ma baghi t’falya
    Ghi al maêqoul we Essahra al maghribiya.

    Walakine, ma jéti leânedi ya Caroline, illa le tfeliya !
    Walakine, ma jéti leânedi ya la Féline, illa le tessliya !

    Heyajtini, seyadtini, tfalliti âlia, we âla echouôube al maHdiya.
    Ana reyyadi, ana zaîme, ana fennane achababiya.

    Kdebti, we Hlaktini ktar mène koul klame fel oughnia.
    Kdebti, we Hlaktini ktar mène koul qéyame wa oumnia.

    Fe Had l’hôtel, be ellile ma jeti l’bite erajele, ila li chi hissa jtimaîya.
    Ha wejHi, Ha wejHék a Lwastya eddakiya !
    Ma w’çalt le sma, wala wessalte le khadiya.

    Dawni elboulisse lekerbise, yedi mkabla, âla chwiya de tfeliya.
    Hadi sedma del lémqaber wella qeyama Hazliya ?
    Hadi comédie wella tragediya ?

    Ma qaddite hetta nemssahe demouêe eli fe âyniya.
    Hadi hogra jabetHa li essegueâa Dzayeriya.

    Hadi hougra, elli ghadi temarred al walida
    we haqqi fe ecchaêbe al mahboube
    éli ka wedni bel jah we erréda.

    Heyajtini, wajjaêtini, kedabtini, Hanetini,
    khdaêtini, nahhitini. Rani ka n’moute a Labliya
    be ennasb dialek wel hila el beldiya !

    +
    Tâanti chaêbe we el ouma elli kanou fe bel ferha fe âyeniya.
    Ana chaêre bel mass’ouliya, we lafdiha, âlache âliya ?

    Wazir, wella safir ka yetsayede fe yammou
    we ana, Zhaqte, zhaqte we tahte,
    wehdani fe massari ân’d anessara.

    Dekhaltini fel hayte, le Mur a labla, b’la ma terakbi
    fe toumoubil fakhma wella ettayara.

    Ana Saad Lamjarred !Ana machi sahel.
    Enty Gholtana ana Maâlem, we Enty chitana,
    gouliha Hakka le juge wel mehkama.

    Heta ila ndemti, we rjaêti, we smahtlek,
    âmrek ma tji souwli feya fe lablad,
    wella teqalbi âliya fel habse, wella fel jenna.

    Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, ce 29 Octobre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ‘’Je vote, donc je suis’’,
    pour une coalition de toutes les sensibilités.

    Je réponds ici à ces titres de forum. ‘’ Psychopathologie politique d’une société schizophrène’’. ‘’Je vote, donc je suis’’, ‘’L’abstentionnisme comme lot de consolation’’,

    Au premier, je dis d’abord, que rien n’empêche d’aller voter, juste avant ou après les prières du vendredi. N’en faisons pas un sabotage, un frein ni un barrage, ce fait d’avoir fixé le vote un banal vendredi ! Voter, est un complément du citoyen croyant, un acte qui doit plaire au Seigneur. Il n’y a pas ‘’impeachment’’, ni contradiction, entre la prière collégiale souhaitée et le devoir de vote. Ce sont deux expressions, celle de l’identité et des vœux, complémentaires et non contradictoires, deux actes existentiels, loin de toute pathologie. L’hystérie, la cyclothymie, la dite schizophrénie élargie aux comportements sociaux et politiques des Marocains, seraient ailleurs. Je vais tenter d’écrire en moins complexe et philosophique. En profane de la politique, donc !

    Au second, je m’y perds. Je répète et je titre par ce beau slogan, devenu obsolète, en demandant votre commisération. Pâle ristourne du ‘’J’y suis, j’y reste’’, ou ritournelle du ‘’Vivre pour mourir’’, et vice-versa, du ‘’ Vivre et laisser mourir’’, placebos et génériques du célèbre ‘’Je pense, donc je suis’’. Alors, tant qu’on y est ou en tant que niais, parlons-en ! ‘’Je flotte, donc je vole’’ ou en plus prospère,’’ Je vole tant que j’y suis.’’ Voler avec zèle, sans ailes’’. ‘’ Je vais et je viens’’, en rythme, comme dans la chanson ! ‘’ Je respire, donc je vis’’, une certitude biologie et non philosophique ! ‘’ J’ai de l’argent, je suis libre’’ ! Je vous laisse trouver d’autres sentences, moins paradoxales.

    Au troisième, je dis que les urnes, c’est la Démocratie. S’y détourner, c’est laisser faire le vide et le hasard. C’est tolérer les yeux bandés, l’opportunisme, les carcans économiques, les tentacules impérialistes et les tentations de mains de fer.

    Après les présentations, allons au menu !

    D’entrée, je vais proférer un blasphème, digne des apostats de la démocratie. Si, je vote, donc je suis, pour une coalition nationale positive, de toutes les sensibilités et les proximités de l’ancienne Koutla, élargie à la Gauche historique et aux forces médianes du pays.
    Si les urnes symbolisent la démocratie, où est la part de ceux qui ne votent pas ? En dehors de leur silence, polyvalent mais ininterprétable. Ils représentent une bonne majorité ? N’est-ce pas ? Mais la nôtre de démocratie est coûteuse ! Elle revient trop cher avec ces retraites, ces primes à vie à ces innombrables bons ministres et célèbres absentéistes du cénacle.

    Les inconnus de la parabole ! Pardon, de la coupole ou de la couperose, c’est tout comme ! Ces parlements et ces sénateurs, méritent nos prières de l’absent ! Et dire que nous sommes nés endettés et que nous nous développons, magistralement, malgré nos fastes et nos mariages sublimes et onéreux. Malgré nos dépenses astronomiques, nous résistons, par miracle ou par la baraka du savoir-faire. Quels que soient les dires critiques des nihilistes, aveugles aux progrès de ce vieux seigneur, qu’est le Maroc, en a avance ! Oui, on peut, on doit mieux faire ! Quoiqu’on dise, c’est un prestigieux pays, le Maroc.

    Des urnes introuvables,

    Comme s’ils avaient laissé leur carte d’identité au placard et qu’ils ne sont marocains que par contumace ! Des ombres ou des zombies qu’on n’arrive pas à ressusciter, comprenez à intéresser, parce qu’ils ont vu et vécu des vertes et des pas mûres !

    C’est formidable qu’on puisse voter avec sa seule carte d’identités ! Au moins ça sert à quelque chose, même si les caractères arabes sont microscopiques. Ils sont illisibles pour les malvoyants, comme moi ! C’est comme pour les mariages dont on ne précise pas l’adresse. Je parle de la postale et non de celle du mari ! Les changements de dernière minute ne sont pas communiqués aux éventuels votants. Plus, surtout si on ne leur a pas soufflé, la curiosité ne vient pas à tout un chacun de compulser le Net, afin de rechercher les adresses de leurs nouveaux bureaux de votes. De plus, tous les foyers ne sont pas branchés sur le Web et les analphabètes, ça court les rues.

    La moitié des marocains se foutent des urnes ! Est-ce une forme de doute, une sorte d’athéisme civique ? Parallèle à ceux qui observent la 4ème religion mondiale, l’athéisme. Si ces derniers, ne sont pas reliés et qu’ils n’ont pour ce faire ni messie, ni imam ni pape, ils doutent, point. Leur connaissance des sciences et des sens ne leur permettent pas de voir Dieu ou les dieux, pour assez y croire. Ça les regarde.

    Pour faire dans la fiction, l’X, n’a pas besoin d’eux, de ces espèces de faune sauvage et barbare, qui détériore la planète, la vide et l’épuise en y répandant le sang, dans tous les sens, en son nom ou au nom et en raison de de leur convictions de leur statuts, ou basses ou suprêmes conditions, du fait de leurs richesses, de leurs forces ou de leurs dites terres, volées ou colonisées de surcroît !
    Si l’Apocalypse a lieu par la main de l’Homme, est-il besoin de ressusciter cette race de prédateurs et de rapaces pour foutre l’Eden en l’air ? Dieu, n’est pas de main morte, Il a su créer d’autres êtres sur d’autres sphères ! Il ne va pas poireauter, ou se laisser tuer, sur la croix ni ailleurs, avec des minus révoltés, qui s’entretuent en Son nom. Pour le bien de leurs de leurs fonctions, de leurs privilèges et de leur volonté de pouvoir. Tant sur les leurs de sujets que sur les simples assujettis !

    Amalgames

    Parallèlement, je ne dis pas, en parlant du Maroc, des partis  » islamistes’’, terme cher aux dénégateurs échaudés, ou coupables, de l’extérieur. C’est un  » iste », tel un  »isme » , qui me parait offusquant et belliciste. C’est du moins une étiquette mal gérée avec les temps qui tournent et qui se retournent. Une dénomination carrément maudite par les pays RDPD ! Les Richissimes Démocrates, Puissamment Développés, qui devaient casser tous les  » ismes » qui étaient différents ou opposés à leurs  » identités  »  » ‘propres  » et qui les menaçaient.

    A commencer par ce pauvre ‘’salafisme’’ des bons nôtres, qui pèche aussi de par sa rime finale en ‘’’ isme’’ ! Le Salafisme, simple courant respectueux des conduites des anciens, que certains imprécateurs locaux indexent et culpabilisent par ‘’mimétisme’’. Oui, on devrait taxer tous les mimétismes ! Ce fut un simple courant, plus qu’un rite, que nous avons hérité des anciens, par le biais des oulémas colonisés. Ces personnes éveillées de l’époque coloniale, fières de leurs identités, de leurs droits, de leur culte et leur terre, qui sont devenus des militants, des leaders ou des résistants, dans ce pays de sous-développés moyenâgeux, de colonisés, que nous étions, mais qui furent des gens corrects et humbles, autant que pieux et sincères !

    Heureux les Partis élus

    Gloire à ceux qui ont su haranguer, intéresser ou comptabiliser la confiance de la majorité. Dommage et regrets, pour tous les autres. Les urnes démocratiques, libres et transparentes ont donné une haute valeur de ce Maroc.

    Je vais dire banalement, comme il y a 50 ans, nos Musulmans, une qualité ou une nature, un label éthique, plus traditionnel chez nous, voire moins suspect ou névralgique. Hé bien nos Musulmans du PJD vont plus appliquer leur ‘’ Paix, J’ai Dit  ». Ils vont devoir faire moins d’amours ostensibles que de prières et s’assagir aux yeux de certains autres rigoristes internes ! Ils devront plus s’acclimater afin de gérer nos différences, nos libertés et nos sensibilités. Donnons-nous une vision, prophylactique, vigilante et avisée, pourquoi pas neutre, comme en pays laïcs et démocratiques. Ne leur jetons pas la première pierre ! Faut-il encore qu’ils montrent patte blanche, ces élus ! Et, qu’ils reconnaissent que nous sommes d’instinct, de simples humains, avec des pieds faillibles et sans ailes et pas des anges du tout. Avis aux ministres intègres et aux doux imprécateurs !

    Paix et respect

    Laissons-leur l’heur et le temps, dans ce pays ou la religion est un domaine réservé au Roi, d’évoluer, de s’apaiser avec le Makhzen, devenu encore plus zen, sans Tahhakoum contraignant aucun !

    Voyons comment ils vont s’allier ou se fédérer à plusieurs partis, dans une équipe polyvalente, un  » Gouvernement de SM  », rassuré et serein pour encore 5 ans ! Avec un Chef du gouvernement qui sera avalisé par SM le Roi, et cela sans les dénigrer, à cause de la religion, ou nous précipiter à en avoir peur !

    Bonne  » demi-décade  » à tous, en espérant que l’opposition au PJD soit plus orthodoxe, plus raisonnable et pourquoi pas, plus cool et constructive, pour le bien du Maroc, que l’on attend au tournant ! Et pourtant, je ne suis affilié à aucun parti. Alors, bonne Cop22 et bon nouveau Secrétaire général de l’Onu, bonne résilience à nos provinces du Sahara, quelles que soient les manœuvres du ou des successeurs de tous ces Aziz régionaux réunis, séparatistes dévoyés, renégats dépravés, agitateurs vindicatifs et faux amis et vrais félons.

    Ssi Abdelaziz et vous autres,

    Il est un peu dur aujourd’hui notre ami Plekhanov sur le forum ! Hani ghadinjébdouâlia ! Pour le combler, ne faut-il pas refaire les élections, en chassant les musulmans du Maroc ? Lol 1 ! Ne serait-ce que pour plaire aux plus  » évolués  » et autres modernistes et usufruitiers, avec leurs tractions survoltés, leurs programmes copiés-collés ou carrément divergents. Lol 2 ! Mais, il parle bien et ça ne coure pas les rues, ni les forums, cet esprit-là !

    Plus sérieux

    Le Maroc, de par Imarat al Mouminine, les Mouslimine entre autres, se maintient dans un fondamentaliste de référence, fervent mais cool, avec des gens peu ou prou pratiquants, tenaces, mais modulés par le Malékisme, dans leur plus grande majorité. Une sorte d’orthodoxie tolérante. De nature pacifistes, fraternisants et hospitaliers, les Marocains, donnent son caractère et sa place de pont entre les nations, à ce Maroc.

    Une terre, avec des gens aux multiples, couleurs, origines et croyances, que sa géographie et son histoire placent entre les continents, les peuples et les religions. Une culture variée, une civilisation colorée, multiethnique, qui de ce fait dissuade les habitants de tout extrémisme ! Le Maroc, par ses valeurs et ses crédos nuancés, ne pourra jamais verser dans les immondes et barbaresques extrémismes, des uns ou des autres, quels que soient leurs ennemis et leurs mobiles !

    Si le pays a connu des dynasties, défensives de son entité, depuis toujours, il a su évoluer avec la tolérance, la modernité et les sciences de longue date. Piété, patience, pauvreté, ignorance, ou simple sagesse, ont contribué à ce pacifisme, et fait les vertus de dignité, de tranquillité ou les faiblesses de cette Terre des hommes fiers.

    Le pays de la première université du monde

    Que me reste-t-il de Fès, que nous reste-t-il de la Capitale spirituelle ? Les gens d’Al Qaraouiyne, des plus antiques à leurs successeurs nationalistes, ont poussé nos rois à s’ouvrir sur l’Europe et à en recevoir les ressortissants ou les réfugiés voire les coopérants ! L’un de nos past-lauréats devint Pape à Rome au Moyen-âge ! La France, l’Angleterre et puis l’Amérique, puis d’autres contrées depuis, nous ont poussés à opter pour l’international. Par le commerce, les découvertes et les voyages, nos savants et nos explorateurs, se sont illustrés à nous laisser un excellent renom à défendre. Les Marocains se sont agrégés aux guerres de Libération de la France. Les locales comme les régionales. Ils se sont associés à celles des indépendances et d’affranchissement de cette métropole. Par et pour le respect du territoire, du régime, nos chefs et nos rois, passés ou présent, démontrent cette foi et cette posture ouverte, digne et hospitalière, des Marocains.

    Cette ouverture, surmultipliée par les émigrés doit nous réconforter. Les rares penseurs fondamentalistes, des rigoristes et non pas des obscurantistes, se sont assagis et se révisés, voire même adaptés à la vie partisane, en adhérant à plusieurs petits ou grands partis. Un bon nombre de ceux-ci ont été cooptés et figuraient parmi les candidats aux législatives parlementaires…

    Salafistes, fondamentalistes, fanatiques,

    Extrémisme, terrorisme, les grands maux ! Les médias et les penseurs, les infos et les actes, la duplicité et la fourberie des pays et des gens, sont consternants ! Définir les mots sans les distordre, sans les utiliser à tort et à travers, est déjà un bon effort pour se comprendre. Mais qui utilise la clarté ? Au contraire, on veut faire dans l’instrumentalisation et les amalgames. C’est plus utile, politiquement parlant, pour ceux qui créent les guerres et les événements. On est ou on n’est pas dans le triste Prince de Machiavel ! Et les richissimes cinglés qui font de la politique ’’, tels cet illustre Trash de Trump ? On en a dans tous les domaines et dans beaucoup de grandes capitales ! Alors, où sont, qui sont les vrais types dangereux ? Les malpolis de la politique, les leaders des rues, ces extrémistes qui font éclater des pays !

    Si nous avons des spécimens de fondamentalistes, voire des obscurantistes, c’est certain, mais ils ne peuvent se déclarer de la religion comme princeps pour faire de la politique, en son nom. Ou créer des Partis. De ce fait le PJD, quelles qu’en soient les sources originelles ne peut avoir de propension à faire dans le domaine de la religion. Si celle-ci appartient à chacun, en son âme et conscience, en toute liberté, il relève de Amir al Mouminine de la régir quant à nous, conseillé en cela comme garant et symbole, par nos oulémas !
    Former un Parti est en quelque sorte une volonté laïque et une nécessité séculière. Entêtés dans leurs crédos, les fondamentalistes suivent leurs pratiques et leurs livres avec rigueur. On trouve des rigoristes dans toutes les religions, je présume !

    Par ailleurs, vous voyez des mouvements et des clans, voire même des pays à travers le monde, des plus huppés qui soient et qui se disent démocrates, mais qui utilisent leur religion comme un mobile et un ciment pour amalgamer les foules autour d’un projet de nation. Cet opium est une drogue utilisée, fallacieusement afin d’atteindre d’autres sphères de pouvoirs, de militance ou de combats. Quelle qu’en soit la légalité internationale.

    A plus, mais mind !

    Je ne sais pas ce que je perds, mais pour mon boulot de médecin polyvalent, vu comme un magistère, sans bornage, j’ai opté comme citoyen et militant de la chose associative à une sorte de neutralité publique, quelles que soient mes sensibilités multiples et mes tendances. Social par essence, libéral de conviction, plus que démocrate et j’en passe, je ne suis ouvertement d’aucun parti politique, mais juste un simple croyant qui observe les valeurs musulmanes de paix.

    Par-delà le boulot, je passe à Dieu ! Oui, je crois en cet  » X  », cette Energie, ce Verbe qui a fait le cosmos et les êtres. Des  » trucs » ou des robots organiques, des  »’ usines » comme moi, hommes et bêtes, qui ne commandent ni leur biologie ni leur physiologie, mais qui dorment et qui digèrent automatiquement, qui se soignent et se multiplient, sans gérer consciemment leurs automatismes ni leurs chimies, ordinaires mais fantastiques.

    Mais croire est un deal et une nécessité, une variable secondaire pour les uns, un pari pour les plus classiques. Croire en un Faiseur de cette immensité cosmique et stellaire est une admiration qui dope l’extase et force aux louages du Créateur. Le Seigneur invisible de par nos sens restreints et si présent. Le credo est un tuteur de vie, un soutien et une espérance de vie et dans l’Au-delà, qui par la morale induite, les commandements religieux, bases initiales du civisme, de la démocratie et de la citoyenneté, maintiennent les bonnes relations et le respect entre les gens. Croire, ça ne regarde que moi, c’est un fait, un droit et une chance.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kenitra, le 09 octobre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Vallsopathie et Vallsothérapie

    ‘’ La Vallskyrie du burkini ‘’

    Dans la série des ‘’ Chroniques différées de Mme Student’’, mon héroïne et institutrice préférée, nièce méconnue du général Lyautey, voici l’une de ses vallsopathies. Je dirais diplomatiquement de vallsothérapie préventive. Cette vieille institutrice retraitée, qui n’est pas aguerrie comme donneuse de leçons, revient en vacances au Maroc. Elle assiste aux bêtises et aux chicanes et s’en fait le témoin.

    Mea culpa autour du burkini

    Qui a peur de la vérité ? La France, nous apprend la franchise parmi ses gauloiseries. On y va de ce pas lui faire écho de ce qu’on sait. Francophonie, francophilie, identités dégommées, civilisations anthropophages et modernité… Où est la place de l’éthique dans ce brouhaha qui réveille les passions bellicistes de l’Occident exigu ? L’hexagonal franchouillard en premier. Cet empire postcolonial qui est dépassé par les genres, les espaces et les espèces, qu’il a pu conquérir, civiliser ou exploiter, mené vers les guerres ou militariser, par le passé, est maintenant, à l’instar d’autres grand pays moins assagis, bouleversé par de récentes tragédies. Les contrecoups du terrorisme islamiste, qui plus est, chez-lui. Qui sème le vent récolte la tempête. Il est des politiciens tellement imbus et sûrs de leurs manigances qu’ils s’octroient comme des prérogatives, qu’ils essuient ces réactions et leurs travers, sans se ranger ni ménager. Phase de délire maniaque, post ménopausique, de ces vielles métropoles qui ont vécu et prospéré de par leurs belles gourgandines de colonies !

    Cet occident, qui étymologiquement est fait de façon anecdotique, de  » occi ’’ et de ‘’dent  ». On devine dans cette déviance ce que ça veut tuer, mâcher et digérer ! Où est dans cet espace de pays assagis, mais au passé multi guerrier, la place de l’humain, quand on ne tient compte que de l’apparence et de l’habit différent des normes usitées ? L’habit fait le moine avec certitude et pour le mauvais musulman, c’est garanti ! Par malheur son physique participe et le rend reconnaissable, donc suspect. Là où il ne doit plus jamais mettre le pied, ça fat tâche génétique et tâche sur l’honneur ! Dès lors, ce sont des ennemis qu’il faut pourchasser. Des silhouettes à marquer, non d’une étoile de Shoah, jaunie et ressassée, mais d’une mauvaise étoile, barbouillée et embrunie.

    Les Français ne sont pas des anges ! Leurs envahisseurs non plus. Mais pourquoi inculper les Français de tant d’animosité envers autrui ? Je parle de la xénophobie. Ils sont chez-eux et depuis des millénaires. Que de guerres n’ont-ils pas menées pour défendre leur pays contre les envahisseurs, les barbares et leurs ennemis.

    L’Europe proximale, celle qui reste appendue à l’Orient et à l’Afrique , n’aime pas les Sémites qu’elle n’arrive pas à niveler ou qu’elle refuse de digérer. Je parle du racisme atavique. Les exemples ont fait l’histoire. Voici des énergumènes patibulaires, des masques terrifiants proscrits, qui déambulent et se déhanchent chez eux, profitant de leur air, de leurs libertés et de leur sécu !

    Cessons la plaisanterie cynique

    La Vallskyrie, j’adore cette musique de Wagner ! Sauf que là, ce sont des aspects d’humains que l’on veut caricaturer et hypertrophier, démoniser et sacrifier aux fins de les définir comme autant de symboles bellicistes. Des religieux ou guerriers. C’est terrible comme confusions volontaires et amalgames populistes et déjà légalisés ! Avalisés pour l’école laïque dès les débuts ! Vite, vite les amis, cachez vos croix et pliez vos calottes. Sauvez-vous ou déménager !

    M. Sarkozy ne se voile plus la face pour les burkinis ! Il en fait tout un bain électoral. La France ne veut pas d’ennui avec son identité. Et elle déteste tous les autres qui lui rappellent, ses croisades, ses guerres des colonies et puis ses nouvelles guerres messianiques, cachées ou atlantiques, ethniques, celles d’un état devenu mercenaire, et qui sont actuellement finies ou ratées. C’est la prohibition ! Cachez-vous cachez vos idées ! Changez, les Emigrés ! Mais, ça ne marche pas pour vous, ils restent exclus dans les banlieues. Ces bantoustans pour les bannis et les marginalisés, mis au ban de la société ! Vous êtes dépassés. Alors ouste aux étrangers ! C’est ça ! On veut vous déplacer. Mais, c’est pire, vous vous multiplier comme des lapins ! Mais, zut, on vous interpelle, allez voter.

    Psychose des peurs, des fictions vraies et des frictions inutiles

    Bien plus grave, on est noyés, mis en minorité ! Avec ces migrants, ces ruraux déplacés, qui ne veulent pas se noyer ! Et ces réfugiés qu’on a poussés à venir, après avoir allumé chez eux des guerres. Si viles, civiles, entre sectes, entre pays voisins pour les découper. En plus, on ne veut pas de vous ici. C’est clair, c’est ce qu’on vous dit nettement, politiquement, dans la rue et les marchés ! Sur les forums, avec la violence et de la haine, non-retenues, comme les manifs ciblées ! Qu’est-ce qu’il faut être cons et sans honneur, sans nif , pour subir autant de la haine dans la géhenne et de persister à rester ! C’est subjectif, oui !

    Abaisse-leur les culottes, France, pour vérifier, si ce n’est pas dans leurs sinus qu’ils ont des idées cachées ! Fait donc plus que les tribunaux d’inquisition hispaniques, allume ton holocauste pour les cousins des Juifs, ces bons sémites que tu as policés et mieux intégrés ! Les haines finissent par passer…

    On entretient la psychose terroriste, bien que réactionnelle à un pari belliciste vaseux, et on table sur la fiction, en termes de rapports avec la politique américaine. Alors qu’au départ ces habits n’étaient que des ‘’caches pudiques’’, on veut les transformer en  » armes offensives cultuelles massives » ! Versus en habits de victimes ! Ces femmes écrasées par les mâles islamistes, sont une offense faite à Marianne, devant les yeux et au sein de la république laïque ! Mais, quand s’appercevoir de la triche ? De la quête du pouvoir et des urnes, du pays et des consciences, que l’on veut détourner, intoxiquer par les réflexes racistes, et dominer par la phobie d’autrui pour les diriger où l’on veut ! Le fracas des pays arabes et islamiques, qui  » menacent la sécurité et la vie de tel autre  », c’est ce à quoi on veut arriver ! Mais, n’est-ce pas une fiction, caricaturée ?

    Je reviens à mon drone d’insecte

    J’étais en train de penser à mes douleurs et à mon traitement raté, en essayant de dormir. Puis, j’ai trouvé pour te décrire, ces armes du cœur, ces parfums des mots, dans leurs fioles dorées de diadèmes, dignes du meilleur Eden. En retour de politesse, cette dédicace : Splendide, sublime, magnifique, je te vêts de ces robes-là, Student, ma chérie….

    Et tu es arrivée…Quel moustique t’a piqué ? Tu étais en burkini, signé Cartier, faisant les vitrines aux Champs Elysées, pour faire un pied de nez à Valls et ses amis …Oui, sur les car les plages, c’est interdit d’être pudique sur leurs sables laïcs…Interdit de dire librement comment on est. Il faut se la fermer et être un bon hypocrite…C’est le b, a , ba , des libertés publiques….

    Reste loin ! Loin des fallacieux paradis où des énergumènes et des assassins construisent par le sang les fondations de leurs éternelles félicités. Ces terroristes et leurs impérieux colons, mentaux, ces goules et ces zélotes, qui prennent la terre pour une arène de gladiateurs et se livrent à de rituels combats.

    Anophèle, tu me pousses à écrire ! Et même à crier ! Qu’as-tu gagné, pouffiasse et vampire sanguinaire, de ce sang versé de ma jambe sur ma jambe ? Le sang que tu as pompé de la veine de ma main, cette main qui t’a punie en prenant ta vie ce matin. Qu’as-tu gagné, putain, alors que tes mâles pour se nourrir vont sentir le pollen des fleurs et s’oxygéner sous les feuilles qui les abritent quand ils te fécondent. Mes membres à force de les gratter sont tout rouges et brûlants, alors que sale bête, tu es là, gisante, dans ton sang qui souille le mien. Et pourtant, je n’aime pas tuer les bêtes…J’en mange, par habitude, animale. Si, si BB !

    Mystique mystérieuse d’un moustique femelle

    Je change dit-elle de sexe, pour dévier le destin. Je les essaierais toutes, fussent-elles hermaphrodites, afin de sentir toutes les piqûres et le zèle que j’ai donnés à tout cet essaim de belles. Pourquoi le hasard a-t-il fait que tu soies sortie seule du jardin et que ta destinée fut de pourrir ma nuit ? Tu as juré d’augmenter mes inquiétudes et mes faiblesses, alors que je pensais être libre pour mieux donner.

    Tu portes le voile et le burkini, et maintenant des ailes ! Tu changes de langue, de race et de sexe, sans oublier les vieux us de ton pays ! Tu changes de caste, tu t’es trompée d’espèce et de vie ! Tu affrontes les colères de la république, celle des rois et celles des rues. Tu veux devenir un ange pour t’occuper enfin de moi ? Mais las, ton karma n’a fait de toi qu’un moustique. Une femelle zélée d’aedes egypti, qui fait le chantre et l’aède, sans instruments autres que tes ailes ! A son honneur, si les insectes ont en, tu avertis ta cible de proie et tu sonnes le clairon. Tu donnes l’alarme, comme un chant avant de saigner ta victime expiatoire. Un sacrifice intime sur son lit et propre autel à la fois !

    Je n’avais plus de force, tu as volé mon sommeil et mon repos. Mes vacances pourries, elles aussi, avec cet amalgame des idées et du port d’habits. Ostensibles ou pas, mais portés, mis au pays des libertés ! Ce pays qui enseigne aux autres le sens des libertés et où il faut rester digne et être franc, sinon égaux ! C’est la base de l’identité, de la morale, des droits et du respect.

    Retour au burkini et au Conseil d’Etat

    Où est cette dignité, où est cette liberté, quand la police, armée, se fait juge et partie ? En déshabillant en public, contre gré, de force les amis, une femme, pudique. Là sous le spot de la caméra pour les électeurs abusés et la télé ! N’est-ce pas un crime, à l’image de ces polices qui tuent les noirs, de dos ou la face sur le goudron de rue ! En les supposant , quand ils se sauvent, d’être armés !

    Des voiles et du burkini, toute la politique et ses populistes propos ! Tu as détruit mes rêves avant de me piquer. Tu t’es éprise de moi, pensant me foutre ton zirka. Je ne pensais qu’à toi, tyrannique insecte, ignoble parjure et félon apostat ! Je voulais t’atteindre, mais tu m’as longtemps nargué et humilié. Que de fois, cette nuit tu m’as échappée , à croire que vous étiez une nuée de vampires ! Halluciné, les yeux troubles, j’étais la cible fatidique d’une ruche de guêpes, la proie d’une tribu de vipères et de toutes ces bêtes fauves à la fois ! Pris d’une fébrilité sans nom, je divaguais. Je marmonnais ou chantonnais, sans connaître ses paroles, la Vallskyrie… Colonisés, nous sommes trahis par les infâmes impérialistes qui ont laissé les extraterrestres nous prendre pour leurs aliments. Ces envahisseurs, ces prédateurs immondes, nous collent en partant des maladies, dont plus jamais personne ne se réveillera. C’est un film , là ! Vous pouvez en prendre l’idée.

    France, mère des arts des armes et des lois,

    Mère, mère, je pense à ce jour où méconnaissable à moi-même, ignoré, je serais oublié. Je n’aurais existé pour personne. Même de ce que je fus pour toi. Pourrais-tu, si je me trompe, me faire revivre une autre fois, loin du cirque . Ce cirque italien Fantastico, où l’on tue les acteurs sur place. Là, à Kénitra. Là où on laisse les spectateurs stupéfaits, même de loin. Les mauvaises odeurs s’en occuperont pour les anesthésier.

    Loin de ce caniveau où les cafards et les crocodiles, violent les plages ! Loin de ces cimetières, négligés et mal famés, qui font peur aux mourants, avec tellement de sorcières et de matrones nécrophages dans leurs céans et à leurs bords ! Des empoisonneuses et des profanateurs qui viennent piller les organes des morts pour les revendre aux jeteurs de sorts ! Loin de ces voyous, drogués et ivres, qui sont autant d’assassins potentiels. Ces assassins qui se servent de ces aires de repos, comme repères et sanctuaires ! A leur tête ces faiseurs d’épaves et nécromanciens !

    Loin de ces fakirs de toutes les métropoles d’Europe d’Asie ou d’Orient ! Ces médias ennemis, autant qu’adversaire, loin de ces politiciens de mauvais augures à barbes de singes et aux queues inassouvies de démons. Qu’ils soient blonds ou gris !

    Pour les  »locos  » ! Loin des moutons de l’Aïd et des ânes enfumés qui les moquent ou qui portent aux urnes et aux nues ! Loin de ces parias aux cimeterres, qui prennent notre maison pour une jungle privée. Loin encore de ces lions qui décident de nos destinées et de nos sorts. De ces pontes éléphantesques, qui menacent de leurs trompes et leurs jets de pierres, les enfants du zoo, qui viennent leur dire bonjour ! Loin de leurs erreurs qui piègent les plus hauts dignitaires et commandements, sur cette petite sphère de terre. Le globe où pour avoir raison, il faut tuer et faire la guerre. Pour cinq dirhams, un paquet de clopes ou le devenir de plusieurs nations, voire d’une région.

    Si sereine, si aimable, si propre et si correcte, splendide, sublime, magnifique, je te vêts, Khity, ma mère, de ces robes-adjectifs, là ! Ce n’est pas une burka, mais un simple voile qui laisse tes yeux verts , encore , me regarder.

    Et toi Mme Student, toi la paonne de service, approche, voici ma chère maîtresse, un burkini pour te protéger des sables mouillés de notre Mehdia. Vas-y, baigne-toi, nue le soir sous la lune ! Ou le jour, habillée comme tu veux, face au soleil, de peur de brûler ta peau. Nage ou danse, coure, face aux regards de ces vieux et verdâtres amoureux ! Ne t’inquiète pas pour moi, si tu les attises, malgré leurs longues barbes et leurs explicites et trop bons mots. Attention, ne leur dit pas que nous sommes mariés.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 Août 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Dérives criminelles absurdes
    ou les obsèques de l’humanité

    Je dénonce et condamne fermement les guerres.

    Toutes les guerres et les actes terroristes, quelles que soient les causes premières qui ont généré ces terrorismes impérialistes et donné naissance aux exaspérations et à la résistance, des clans rebelles et des peuples insoumis.

    ‘’ Syrie. Quinze des 35 médecins encore présents dans la partie rebelle de cette ville, ont de leur côté décrit dans une lettre adressée au président américain Barak Obama leur impuissance face à la mort et à « l’agonie des enfants ». ‘’ Suisse : dans un train, un homme met le feu à un wagon et poignarde des passagers, sept blessés. Un enfant de six ans figure parmi les victimes, indique la police.’’ ‘’New York. Un imam et son assistant ont été tués par balles samedi à proximité d’une mosquée de New York, a indiqué la police, qui n’a pas avancé de mobile.’’

    Je suis l’étranger, le rustre TME. Et toi donc, mon cher sosie ? Parle, dis ce que tu penses librement avant de haïr et de blâmer ! Parlons de l’ego et de ses échos…

    Dérives humanitaires ! Les meurtres, les tueries et les guerres, mais qui cause les guerres et cet enfer que fuient les survivants ? Mieux vaut rester vivant et seul, vivant sur terre, que solitaire et inconscient en dedans ! Seulement, par-delà le chômage, la pauvreté et les affinités, la solitude ne se justifie pas. La solitude est une mauvaise nourrice et triste conseillère. L’homme pour rester debout a besoin d’autrui pour s’épauler. Même si tu es incompris, mon fils, reste avec les tiens ! Une harmonie relative est meilleure qu’une dissemblance radicale. Patiente avec tes dieux ladres, ton caractère et ta maladresse, plutôt que de subir la hogra. La hargne de ceux qui détestent ta couleur de peau et tes paysannes origines. Car eux-mêmes, si cosmopolites et mélangés qu’ils sont, devenus égocentristes et si individualistes, prétextent et assument qu’ils ont le droit d’aimer ou de détester qui ils veulent. Les envahisseurs, nous autres les premiers, ces inconnus que les étrangers représentent affrontent face à eux.

    Sauf qu’ils se donnent, en êtres ‘’évolués suprêmes’’, le droit de regard sur tout ce qui bouge sur terre. Même chez les autres chez eux, leurs us, leurs gouvernants, leurs systèmes, leurs crédos et sur leurs concepts de l’au-delà, de même ! Ne les avons-nous pas chassés, nous autres, ces divins-colons, de chez nous ? Retour de politesse bien établi ? Fils de l’Europe, la vierge violée par Zeus, née de sa cuisse ou de plus en en dedans ! Même s’ils nous ont apporté la technique, les langues, la modernité et la civilisation ! Tu ne sembles pas aimer cette corrélation, dis-tu ! Et tu parles de déracinement et de déculturation. Mais tu oublies que les Grecs et les Romains ont répandu ainsi sur la méditerranée antique les vertus et les atouts princeps de la civilisation. Si tu es chaleureux, hospitalier et ouvert, ils détestent quant à eux les nouveaux énergumènes. Supériorité technique, financière et politique, des impérialistes, oblige !

    Ta race, tes traditions ou tes dieux, dérangent autant leurs crédos qu’ils sont devenus pour la plupart, agnostiques ou laïcs ! Libre à eux, c’est très catholique, ça les regarde, ils sont libres ! Seulement, à leurs yeux, qui ont dépassé les guerres de religions, chez eux, il y a à fortement dire ! Tu parais avec ça, si vieillot quant aux idées, si crédule et sans logique ! Et depuis des siècles, ta religion, si ce n’est par les tiens propres, c’est par ses adversaires qu’elle est combattue. Péché de gésine génétique, ô combien de nos califes ont été tués depuis la mort du Prophète ! Symboliquement, pour le pouvoir certes, et non l’unité des adeptes ou de la communauté. De là sont nés et prospèrent, les schismes, jusqu’à nos jours, avec leurs oppositions rigoristes et leurs déviances excommunicatrices !

    Tu as défié la douane, les gendarmes, les vagues et les éléments. Te voilà vivant, alors que des milliers et des milliers de tes collègues, sont morts noyés, emportés par les éléments. Tu ne représentes, ô fierté en manque, qu’un gueux, un survivant, un être malvenu parmi des hordes de sauvages et des vagues de migrants ! Voilà ce que tu représentes, depuis que les guerres du Moyen-Orient font rage et qu’elles sont été programmées et imposées. Car il faut protéger la tribu du dieu, sorti du Nil avec ses esclaves ! On nage en pleine mythologie. Noé, Abraham, Moïse, David, Salomon, mes chers prophètes, qu’ils retrouvent place avec leurs cousins et une meilleure raison, pour s’aimer en paix !

    Avec folie et courage, tu es sorti indemne, des portes du Maghreb ou du Levant. Cet Orient si proche des enfers, un abattoir incendié, par brûlé les guerres. Des conflagrations existentielles qu’ils ont pu allumer, avec ‘’tact suspect et diplomatie’’. Ou qu’ils auraient de loin, si bravement recommandé. Émigré, fugitif ou réfugié. Tu représentes un danger inné de loin, qu’en est-il maintenant que tu frappes à leurs portes hardiment ? As-tu oublié ce que les fous gavés de haines vengeresses ont fait comme meurtres horribles et inutiles saccages. Ce, au nom de la perversion de leur clémente religion ? Parjures !

    Amalgames voulus. On confond les guerres de religions et les batailles de libération. Tout le drame est dans cet amalgame voulu pour enrôler les mercenaires et les pseudos fous de dieu. Ce qui est triste et confondant, c’est que tous adorent le même Dieu et qu’à la Résurrection, après l’Apocalypse prochaine, ils voudront partager le même Eden. Noble et raisonnable partage entre les victimes, les martyrs, les politiciens et les assassins du même dieu. Moi, ce qui m’inquiète, ce sont seulement les tués par inadvertance, ou pour trois fois rien. Otages, enfants noyés sur les rivages, malades explosés avec leurs hôpitaux et leurs médecins ! Des dégâts collatéraux en pleines opérations de guerroiements et de frappes chirurgicales ! Tout cela pour que les minorités, qui menacent de leurs différences et autres turbulences, ne s’expriment pas !

    Tous leurs partis sont pris d’un nationalisme véhément. Adieu au sens des libertés, dont celle de la libre circulation. Du Sud, l’impudent mulâtre, à vos yeux lourdement handicapés. Je suis le singe, le porc involués, l’atroce reliquat, le sinistre sémite, échappé aux Nazis. Et je paie de ma terre et de mes libertés, le tribut aux vainqueurs et aux victimes, à leur place.

    Que penses-tu de moi ? Je suis le campagnard ignare, le reptile venimeux, l’atroce saurien, l’homo différent, qui diverge et ennuie, le glauque à dos de tortue, éternellement courbé ! Je suis le vilain tricheur, l’impudent violeur, le violent voleur, l’arme à la main, qui coupe et qui s’éclate. Je suis l’habituel coupable, le fieffé menteur, le pire des paresseux. Le fourbe, le félon, le perfide trompeur, le pernicieux délateur. L’iconoclaste pervers qui ne comprend rien à Charlie ni à la littérature. Hermétique au rire, à la critique, aux libertés et aux sarcasmes de la caricature. Né pour crever, blasé, j’assume passivement vos haines stupides et jamais ne faiblis ni palis ! Blasphème hypocrite ! Je suis celui qui vous échappe et qui vit grâce à votre bonne charité, parce que vous détestez tuer les animaux inutiles. N’est-ce pas BB ? Erreur de la nature, trop prolixe et fertile, en bêtes parasites. Cendres apocryphes ! Je suis lassé de vous défendre et de vous aimer !

    Celui qui pour toujours et depuis des millénaires est l’archétype des gens humiliés que l’on doit détester et haïr et au loin pourchasser. ô l’homme aux ‘’ismes’’ choquants et aux us archaïques, ô le zombie, le zélote, le sniper débauché qu’on dévoie à le rendre terroriste, bardé d’explosifs ! Arrête tes délires et reviens à la paix ! Regarde ! La femme aux vêtements choquants, aux tenues masquées, l’humiliée passive, hermétique et loufoque. Que dis-tu ? Je suis l’odieux différent qui menace vos identités supérieures et vos arrogances suprêmes par ses rites fanatiques avachies.

    J’ai perdu mon identité à force d’accepter et de louvoyer. J’ai marqué au fer rouge mon masque de fierté. Je suis seul, perdu dans la houle macabre, fuyant les haines qui suintent des cadavres aux chairs déchiquetées. Je suis seul, un renégat surgi des ténèbres et des tombes. J’ai fui les mers et j’ai échappé aux vagues, pour devenir enfin l’abject et l’ignoré. Un atome malvenu, opaque, perdu dans la foule sans fierté, ni clarté ! L’atroce énergumène à la mine patibulaire, désenchanté, le gus qui vient pour devenir leur ignare ignoré. L’énergumène qu’il faut chasser avant de le laisser naître ou de le débarquer. Je suis le refoulé, pourquoi je me suis permis de naître, différent de ces riches que vous êtes et incompris de vos gens, pieux ou laïcs, et tellement cultivés. Je suis un remords sans solutions ni ressort.

    Seul, tel un mort dans sa tombe, qui dans l’horreur, garde toute sa conscience, il voit de ce qu’il est devenu. Il sent les bêtes féroces s’amuser à le déchiqueter et le dévorer. Seul, sans repos, il regrette les siens, ceux qui sont partis, ceux qui sont loin, en voyage, dans le monde des vivants ou dans l’Au-delà. Il regrette les disputes, les crises de violence, les accès de franchise, les accès de faiblesse ou de petits courages. Il voit ses peines passées, son inexpérience, son ignorance qui va le trépasser et l’enterrer. Il regrette ses racines arrachées, sa foi moquée et fourvoyée, sa résipiscence.
    Solitude. Comme ce tigre de plastic sur la table étalé, attendant qu’Adam vienne jouer à le ressusciter. Comme ce coq impérial, esseulé dans son jardin d’Eden, qui ne sait que répondre aux appels d’en haut, ceux de Nour qui du balcon, le hèle, Cocoo, en lui jetant du pain frais.

    Conclusion. Entre échos et egos, où est la place d’autrui ! Je me cherche, alors que tu me cherches ! C’est parce que tu me questionnes que j’essaie de me définir. Mais si je ne me suis pas retrouvé aujourd’hui, je t’ai trouvé. Sois, toi-même, c’est une ode à autrui. Sauf que pour être, il faut le devenir. Choix et hasard, actions et freins, erreurs et réussites, se mêlent de la partie supposée solitaire. Chacun sculpte sa personnalité, une image des siens de l’école ou de la rue. Chacun est une partie de l’autre, même s’ils s’ignorent ardemment. En étranges communautés. Même si tu es seul, tu ne l’es pas vraiment. Tu fais référence aux autres pour sentir… ta solitude. Rares mais communs, nous avons si peu de différences et combien de parenté, en fait, sauf que enfermés chacun dans son égo, nous subissons ! L’égo, c’est la fierté seulement, de cette partie de tous, que nous sommes. Une fraction détachée mais si intime des autres ! Va mon frère, essaie de naître sans autrui ! Ou simplement de manger, sans le secours, complémentaire, des uns ou des autres. Même pour un conflit, on a besoin de son ‘’écho’’ ! Nous sommes faits pour les autres, mais, ils ne le savent pas souvent. L’égo est une particule de l’ensemble, je crois. Alors, dès lors au lieu de se désister, il faut parler pour s’entendre et non se renfermer pour se fermer, cœur et oreilles et se délester.

    Kénitra, le 14 Août 2016
    Dr Idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Le bois des roses ou les catacombes d’Alzheimer

    Alzie et Student : ôud el ouarde

    Chapitre énième de la série des Chroniques différées de Mme Student.

    Grenouilles et cigognes

    Combien de grenouilles, combien de vers ont dû être nécessaires pour nourrir ces êtres aux ailes magnifiques et aux becs en cimeterres ? Les grenouilles sont le met préféré de nos cigognes. Sans grenouilles on n’aurait pas de cigognes dans notre cité. Et sans fleuve, pas d’eau non plus, ni de barques pour pêcher le chabel que nos Juifs adoraient Cette alose des Fassis que l’usine électrique à mazout et charbon, du Sebou a anéanti. Faute de dents, les cigognes armées de sabres et d’épées jaunes, claquent de leurs glaives sur les hauteurs des minarets et des rares clochers. Au moins, elles unissent ces deux temples, sous le Ciel qui les agrée. Juchées sur le haut des pylônes électriques et des tours, les oisillons volettent sous le regard serein des pères !

    Ruts avares, il n’a suffi que d’une montée, d’un coït éclair, quasiment en l’air, pour atteindre les septièmes cieux et pondre cette radine et éclectique flopée. Deux uniques œufs, cent fois moins que les actes d’une poule ! Une nouvelle génération à chaque couvée. Adam et Ève dans chaque nid. Deux êtres frères, amants et compagnons à vie, hôtes élégants de la voûte céleste, flegmatiques et fiers.

    Voilà que celui-ci, en quête d’un nouvel home, me fait penser à Diogène ! Honoré cher voisin, que viens-tu faire sur le luminaire de la régie ? N’as-tu pas quelque autre ‘’lustre’’ à qui plaire, comme notre cher Benky ? Je te vois si gentil, si jeune et si beau.

    Il vient juste pour jauger le voisinage, avant d’y construire un nid, là en face de mon balcon, pour convoler. Pour le moment, il ou elle, trône sur une patte, à même le réverbère voisin. Il se laisse passer la nuit en face de ma demeure, placide et sceptique. À titre d’essai. Je ne l’ai pas revu, depuis ce soir de Ramadan, ce zyeuteur ailé. Va épier d’autres chambres ailleurs, je n’ai rien à cacher là-dedans !

    Il doit réfléchir où loger les siens. Dans quel gouvernement, de quel pays ? Lui faut-il attendre les élections parlementaires, avant de filer vers le Nord ? Bien plus loin que l’Yliasses El Omari. Là où filent les hirondelles, messagères de paix ! Vers nos riches voisins ? Mais, on va le repousser comme les réfugiés et les fugitifs des guerres impérialistes. Des guerres par connards et assassins interposés, des mercenaires de mêmes cultes et d’identiques couleurs et nationalités ! Les émigrés sont en quête de havres et de paix…

    Le rat des villes

    Le rat des champs, menace-t-il quelqu’un, d’inquiet sur le sort de son magistère ? Ma fille, terrifiée, la main sur le cœur, haletante, vient d’apercevoir un rat ! De gouttière forcément, pas de bibliothèque ! Il vient du lierre du jardin Papa ! Il a sauté de la chambre à coucher de maman vers le caniveau du balcon. Elle a la berlue. Elle prend notre basse-cour pour une grande cause nationale et une grande cour. Hier elle a vu un serpent au jardin et interdit à sa fille d’y remettre les pieds.

    Avec tous ces monstres, elle doit être inspirée par notre zoo public et de ses affiches de joutéya* identitaires ! Déjà penser aux futures élections et à leurs conséquents et prochains parlements, en plein Ramadan, c’est un calvaire de plus ! Pas rassuré, je vais l’adresser chez mon ami le cardio qui marie sa fille ! Félicitations ! Et puis chez le psychiatre voisin. Les rats, les ânes et les démons, comme les sorcières, les dragons et les devins, n’y sont pour rien. Mais, ils vont se rallier contre nous. Pour mieux nous absorber ou nous vendre. Les insultes, les paradoxes et les antinomies, s’effacent comme les couleurs dans la nuit des élections.

    Les cancrelats

    Étendu, ventre en l’air, il est là le cancrelat, sur cette marche d’escalier au marbre ébréché, dans cet immeuble qui fait honte aux résidents. Avec tous les déprimés et les stressés qui ont le cafard, curieux qu’aucun parti politique des nôtres, n’ait pris, la blatte comme emblème ! Afin de rassembler les siens autour de cet animal résistant et le prendre comme symbole de cette ténacité qu’il détient depuis des ères ! Avec toutes ces gens autour de lui en vue du prochain scrutin, les y faire adhérer pour toujours, au PC, le Parti des Cancrelats.

    La seule façon rapide en vue de grossir le nombre de son balate*, cet été, est de chercher des électeurs dans tous les coins humides et les antres noires. Autre symbole de ténacité, mais moins intrépide que l’insecte craquant, il y a un mollusque, l’escargot. Ce gastéropode, marche déjà sur le ventre courbé et arrondi en hélice. Il qui mérite qu’on le prenne comme relique électorale afin de se rallier et d’y coller.

    Le proprio, un richissime blédard, fellah de grand de taille n’y vit pas pour le soigner. D’ailleurs il est parti, bah, mate. Il a laissé les locataires payer pour des ruines, utilitaires, il est vrai, et des mécréants du civisme, nous arracher de faramineux loyers pour ces vieilles aires.

    C’est le hideux cafard qui a embêté de gens, infesté plein de lieux et souillé bien de leurs ‘’ immondices’’ ! C’est la blatte qui plus que les machos et les pervers, terrorise les femmes et les enfants. Bien avant les tyrans, les crocodiles et les Daéchs. Ces créatures qui explosent la nation et vont par-delà encore jusqu’à faire éclater leurs gens au milieu des foules de prieurs !

    Ces bêtes, je parle des boudare3*, adaptées depuis les ères antédiluviennes aux bas-fonds où ils règnent et se multiplient, ont précédé l’homme, dit-on.

    Avec une résilience époustouflante, ils ont résisté à l’évolution, mieux que les reptiles et plus que tous les insectes, contrairement aux espèces disparues. Ils ont un projet de société, un planning, une pensée politique fondatrice stratégique.

    Que dis-je, une prospective avancée bien supérieure à celles des ethnies effacées ou anéanties. Les blattes ont survécu et prospèrent sur les restes dispendieux des hommes évolués, des détritus et des reliefs de nourriture qu’ils recyclent gratuitement ! Les cafards nous regardent périr et nous entre-tuer, ils nous voient nous exterminer dans le sang, malgré nos révolutions régicides, malgré les guerres toxiques aux insecticides que leur livrent les états techniquement avancées et que nous pourvoient les puissances démocratiques.

    De la Cop22 aux lèvres

    Les pneus énergétiques et les détritus en plastic galvanisent et enflent nos lèvres intrépides et nos généreuses énergies. Et vice versa. A propos des nuisances que nous vendent les nations prospères avec leurs restes énergétiques, inutile de  » micasser  » encore madame la ministre affairée au climat. Pour ne plus user des sacs en plastic, nous irons tous manger dehors, sans rien apporter à nos maisons comme sachets dangereux.

    La cop22 est déjà pleine. Dès qu’elle sera passée, on ressortira nos  »micates » de réserve ! On ne peut pas vivre sans  »mica », me disait à l’Agdal un vieux camarade de fac ! Le rouge était vendu alors dans des  » fioles » en plastique. Des craquantes qu’il faisait péter du pied, une fois vidées de leur substantifique nectar. Chacun sa fantasia ou son  »nachat ‘’.

    Amas d’étoiles

    Henri avec ces choses immenses et lointaines, les étoiles, avec cette petitesse des molécules que nous sommes, que nous utilisons pour faire fonctionner nos cellules, dites humaines, je reste ébahi. Je parle de notre être, celui de personnes, incapables de maîtriser et de faire fonctionner sciemment, volontairement, ‘’ ce’’ nous-mêmes. Ces appareils qui constituent nos corps, marchent seuls, dorment, digèrent et se réparent souvent, seuls …Cette conscience d’être fragile, extraordinaire et imparfait à la fois, (comme d’autres animaux)

    Nous sommes des otages, en suspens, des autres, des forces supérieures qui nous ont conçus, fait évoluer mal ou pas ! Ceci pour les sens, nos sens, les compréhensions approximatives ou les sciences que nous avons. Nous qui envoyons des sondes spatiales à l’autre bout du système solaire. Mais, pour le reste ? Et pour ce qui est loin, inapprochable ou imperceptible, nous sommes des otages. Des êtres malvoyants, vivant très mal, sans mode d’emploi sciemment défini, par nous et jamais plus loin que nos bouts de nez !
    Un trip sur la côte capitale

    L’Orient et ses finances s’engagent au couchant. Il a un tropisme positif pour nos affaires en toute amitié. Le Maroc est près du golfe. De Salé à Témara, la côte atlantique a la côte depuis que l’hôpital s’est transformé en palace des mille et une nuits. Et toute la ruelle latérale est devenue une large et très longue avenue. Elle s’enrichit sans nous concerner. La capitale et ne cesse de nous avaler, depuis que notre willaya est devenu l’un de ses ruraux quartiers. Harhoura est une ville et le vieux Maroc est un grand pays. Où sont ces tombeaux qu’on pillait de leurs os pour faire de l’anatomie en première année ? Tarik est devenu précocement l’un de leurs hôtes. Il attend qu’on le suive, mais c’est encore trop tôt.

    Les tapis volants ont cédé place aux avions dans la quête de voyages et de rêves. Cet industriel, pour plaire à ses associés, en mal de fantasmes au lieu des fanatismes divers, leur offre des tapis de prière électroniques, confectionnés en Corée. Ils y trouvent des femmes en tenue d’Eve, tissées en relief, pour assouvir leurs chimères et leur luxure. Leurs silhouettes affriolantes et flatteuses, leurs formes dodues appétissantes, apaisent leurs appétits charnels, en éloignant d’eux les images d’Al Qods et des minarets perdus sur d’autres terres, volées par d’autres fanatiques, les victimes des SS, impénitents et incongrus !

    Prières de Laylat El Qadre

    Dieu, tu sais que je t’aime. Tu as fait que je t’aime. Ne te prive pas d’un adorateur sincère, né pour t’adorer, en lui estampant la vie. Laisse-le perdurer plus loin encore et plus longtemps que son corps et son esprit ne peuvent l’espérer. Je garde mes t’huitans* ! Et c’est toi qui gagne, c’était écrit, quand tu l’as décidé. C’est toi qui gagne en amoureux sincères et nombreux.
    C’est pour me permettre de palier à ces tentations que je te voue cette prière inattendue, là, ici, en vrac ! Les louanges, l’amour, je ne sais pas le faire. C’est toi qui me les a initiés, inculqués ou permis, pour te chanter mon admiration devant tout cet univers et m’effarer devant tout ce que tu as créé et que je ne puis avoir ni voir ni encore espérer, tout ce qu’il m’est impossible de comprendre et de cerner avec les yeux que tu m’as donnés. Ma langue et mes doigts qui disent et écrivent ton nom, pardonne-leur leurs errements et leurs oublis.
    Dieu, merci d’avoir donné mon prénom au prince Ben Rachid ! Par celui du prophète, Ahmed, dans les cieux, tu rapproches mes racines mythiques idrissides à celles de nos cousins alaouites !

    Les terriens de la terreur

    Nous sommes des sans-terres, des campagnards au sens élémentaire de ceux que les états et les civilisations ont négligé. Des apaches, injuriés, ruinés, ethniquement quasi nettoyés, des âroubis trompés, des indigènes vendus, des aborigènes dé-paysés, comprenez dépossédés de leurs pays, étrangers partout où ils végètent et partout haïs ! Non pas des Sémites, mais des Simiesques, si les singes nous permettent encore cette parenté ! Nous n’avons rien compris, rien su, rien appris : exercice de vie, inutile ! On passe sans comprendre ce pourquoi on est venu et si mal partis. Ce, dès qu’on suffoque pour inspirer la première bouffée. Pris au piège secret de la vie.
    On vieillit et on trépasse sans rien avoir retenu. Et on s’oublie. La nuit sans soleil ni plage, elle bouge. C’est le Ramadan. Il faut éviter de boire et de manger en public. Pire de jouer au mécréant, en médisant de la politique, ou des gens qui font la politique et qui défont les politiques !

    Les carnages de l’Aïd

    Ce sont des fêtes gigognes, nombreuses, subintrantes et en cascade, qui cassent l’économie ou qui l’activent. C’est selon ! Après ce delirium de la journée continue, non généralisée pour être harmonieuse, une fabrique de paresse, légale, voici cette valse des changements d’horaire. Une horreur biologique, un accordéon circadien. Le corps et l’esprit sont désadaptés, désappointés. Et la canicule gonfle l’esprit et les sangs. Si les chaleurs augmentent la lassitude et les faiblesses, le rendement, n’en parlons-pas !
    Ces fêtes religieuses, même chez la police blanche et les noirs agnostiques d’Amérique, se scellent dans le sacrifice du sang. Du Bangladesh à la Syrie où l’Irak, qui explosent, schismatiquement, systématiquement et habituellement, (merci aux Bush pour leur boucheries d’Orient), c’est allé, comme une réplique tellurique, jusqu’en l’Amérique d’Obama maintenant. On leur doit l’inénarrable et cruel Daech. J’oublie Israël et la Palestine, c’est devenu, un leitmotiv causal, barbant ! Je passe outre la Libye, le Tchad, le Mali et le Soudan. Après ce délire de tsunamis, dans les propos de Mme Student sur Alzheimer, Alzie, pour les intimes, j’en viens au fait de l’instant.

    Et c’est venu jusque-là,

    La menace terroriste, fanatique, intégriste, exorciste, satanique…Voici un jardiner, pas le célèbre Omar. C’est un assassin, qui au lieu de sentir et de cueillir la rose, nous dégoûte de l’humanité entière. Il vient de tuer, froidement, deux vieux marocains, des juifs sympas de Casa. Sanctions ? Prison à vie, avec prise en charge, rééducation soins et surveillance, coûteuses, à vos frais ? Ou séparation du corps et de l’âme, par injection létale ? Ce que refuseront les médecins…Appliquer la Loi du talion ?

    Le mettre en tôle à vie, c’est une sanction. Mais aussi une punition avec une pension  » humaine et démocratique’’ des droits, où l’on se réapprend à devenir humain. Je ne sais pas. Demandons aux psychiatres et aux juristes. Demandons au coupable lui-même, s’il s’agissait de ses parents ou de ses enfants, comment il jugerait ce cas de double meurtre, de vol et de démantèlement des corps de ses victimes ? C’est terrifiant et horrible ! Avec mes condoléances les plus attristées pour la communauté et les leurs.

    Un faux plaidoyer

    Pour feindre de défendre ce coupeur de coupable…Et puis, avec son avocat nommé d’office, gratuitement, s’il nous dit que c’est la faute de la fête ! Ce sont les dépenses de l’Aïd, post carême religieux, le Ramadan. Et que la vie est chère à cause de Benkirane et du PJD, et qu’il avait besoin d’argent pour plaire à sa femme, n’est-ce pas, et aux siens. Et que, en voulant dévaliser les Juifs, qui étaient sortis, in voulait juste leur dérober un petit chouya. Or, il a été trompé par ces hypocrites ! Ils ne sont pas sortis comme ils le lui avaient dit…Ils faisaient la sieste à deux, comme des gentils !

    Ils l’ont trahi, les …. Il a été gêné dans son travail. Il a été surpris par les sournois personnages et il les a trouvés encore là. Et que pour les empêcher d’appeler la police, vous comprenez, ils sont durs ces gars ! Il a été obligé, ‘’le pauvre’’ suspect, de les réduire au silence. Ces vieux chnoques, de fourbes et perfides radins, qui ne payaient jamais assez pour ses courses et ses travaux de jardins. Plus de 22 heures par jour. Comme la jolie ministre !

    Je saute sur les détails. Ça lui a demandé du temps, du courage et de l’énergie pour les ranger. Et que pour caser les corps, il a été forcé de les découper et de répartir les parties dans des micates. Des sachets en plastic, interdits depuis ! Mais pas pour les mêmes forfaits ! Il a dû faire plusieurs voyages, dans le noir…

    Pour avoir soulevé ces raisons et ces causes, afin d’en appeler à la magnanimité des juges, l’avocat va perdre la face, sinon son arabique latin.

    Ils vont monter au Ciel, les innocents.

    Les étoiles s’estompent et fuient, un silence de tombe emplit les ténèbres. Tintamarres dans les démocraties. Les braconniers du fisc, du fric et des urnes ont pris le pouvoir sur les femmes. Les traîtres, les vendus et les délateurs, les crapules et les lâches, tonnent et tempêtent. Ils deviennent des leaders, tribuns, des gourous après être passé maître es-défense des dealers. Kif-Ache ?

    Le vide nous entoure

    Tous les habitants de la ruelle sont absents, la maison vide, le coq est muet. Seul sur le balcon, je pense en solitaire à la solitude. Celle de ceux qui sont partis, chacun dans son trou, sans portable, ni livre ou tablette. Privés de sens, silencieux à jamais, privés des leurs, privés de sensibilité, privés d’eux-mêmes…Des riens, seuls, face au néant et au chaos. Et la vie continue pour les restants. L’univers est immense et ses dimensions s’étirent encore vers l’infini où ils se répandent. Il réserve des surprises à notre ignorance. La vie de l’homme ne peut pas être sans lendemains, après son évanouissement et son départ.

    Le vent, rapide et frais, pousse les nuages à grande vitesse. Ils s’effilochent et s’effritent, me laissant percevoir quelques étoiles. Je tente de recomposer quelques constellations, avant que la brume ne les cache et me dissuade. Je n’arrive pas à lire dans le ciel. Où sont mes enfants et les leurs ? Je pense à leurs problèmes, à leurs vies, à leurs maladies et à leurs joies…A moi aussi, tant qu’on y est ! Que faut-il penser des nôtres, de cette cité, village

    Le vent effrite les nuages et les poussent au-dessus de la tournante, la terre, qui les crée pour faire vivre et s’arroser. Il en est qui persistent et grossissent, d’autres qui deviennent de la buée. Les nuages, enjolivent de leurs bords dentelés le ciel afin de le rendre plus romanesque. Les nuages, écrits comme des lettres chinoises en 3D, qu’il faut être sorcier ou devin, pour les élucider. Ils ne parlent qu’aux cœurs qu’ils attristent ou qu’ils font vibrer.

    L’eau et le temps

    L’eau vitale, le trône de Dieu. Celui qu’Il meut pour créer la vie. Tu n’as rien à foutre dans une tombe où il n’y a pas d’eau ! Il faut que tu guérisses de la mort ou que tu apprivoises la vie autrement. Il n’y a pas là de piscine ni de PC pour t’occuper. Il n’y aura pas d’activités, pour la forme qui va te porter. L’organisme que tu vas être ou emprunter pour patienter, sera-t-il neuf, ou le tien, tellement vieux macabre, ou trop usité.

    Comment sentir le temps, la durée, dans l’inaction et l’ignorance de celle-ci ? Pas d’activités que tu connaisses ni que tu saches faire dans cet intervalle d’attente, peut-être si long…Le temps que les anges reconstruisent tous les morceaux de ces cendres éclatées et de ces amas d’os que cumulent le temps les guerres entre, nous, pour les terres, les biens, les femmes, les idées ou les crédos !

    Comment sentir le temps ? Le temps de percer pour revivre, pour se refaire autrement, dans une autre mécanique, en une autre dimension, un autre espace, un autre automate, de carbone, d’azote et d’eau, que tu ne sauras guère mieux piloter que celui que tu portes. Ce gadget. Toi ! Ce toi que tu commandes mal et qui sort, tu ne sais d’où, rien de ses hasards et de ses doutes, avec sa génétique, son planning écrit, son devenir tu ne sais vers où.

    Le temps des assassins

    Je reviens, avec un leitmotiv vers les mêmes questions et sur les mêmes paradoxes. Faute d’orgasmes revitalisant, prolongeant de ces zombis leur vie, voilà le stress pessimiste des guerres et la peur des idées toxiques masturbées. Peur d’être inutile et de vivre inutilement, un poids inutile. Celui d’un mortel éphémère, barbare, saccageur, assassin et carnassier.

    Des centaines de gens, innocents, qui en prière, qui à l’école, qui au marché, sont explosés chaque matin. Sert-on à quelque chose, cannibales sanglants que nous sommes ? Tous les concepts, toutes les espérances, tous les crédos et leurs éthiques mensongères, qui tentent de faire de nous des humains, avec de faux alibis et de fallacieux espoirs, se désagrègent et se confondent. Ils nous mentent. Nous sommes des monstres insatiables, des assassins innommables !

    Ça vous arrive de penser à ces drames ? De penser au sort de l’homme et au sens de la vie, au sens de l’humain, en voyant ces haines, ces injustices, ces guerres et ces meurtres, ces bombes, ces boucheries et ces catacombes ? Non ne déprimez pas, vivez ! Vivez jusqu’au bout, malgré les peurs, les drames et les conflits !

    Vivre sans laisser mourir…

    La vie n’est pas seulement une drogue qui vous pousse à la consommer ! La vie est une routine, qui vous toxique, une accoutumance, à laquelle on devient accro. C’est facile d’y être coincés. On en redemande, même si on n’en est pas satisfait, pour se refaire, se corriger, s’améliorer, ou simplement la prolonger. C’est existentiel. Seul l’amour de la vie peut expliquer la vie !

    Et pourquoi cette résurrection et cette renaissance ? Pour prolonger la vie, les Hindous avec leur connaissance du karma peuvent nous expliquer, la métempsychose. Pourquoi ce besoins de réincarnation ? L’existence d’un être qui tombé en poussières, qui est parti à jamais, laisse un vide autour de soi. Mais l’intéressé, lui-même, ne s’en lasse pas !

    Et ça fait un poids, beaucoup de boulot, toutes ces vies des humanoïdes, qu’il faut ressusciter depuis qu’ils existent sur terre ? Et puis, celles des autres êtes, sur les autres planètes, vous y penser ? La rallonger la vie, pourquoi faire donc ? Pour Le louer, le bon Dieu !

    En a-t-il besoin ? L’admirer, certes, est une façon de Le louer de Le remercier du don d’existence et de vie. Parce qu’on aurait pu ne pas naître du tout, ne pas exister. Lui, Il est nécessaire pour te l’expliquer ! Et te faire mieux appréhender ou justifier ce pourquoi Il est là et qu’Il t’a créé, toi et les autres, dans ce milieu ! Car c’est Lui qui a tout fait. Cet univers, cet espace, cette vie, ces créations et ce cosmos, que tu ne sauras jamais totalement percer.

    A l’écoute de la vie banale

    Déjeuner au requin, jus de 5 fruits et salade chez Sonia. Je lui tends le phone pour souhaiter bonne fête à sa mère. Le plombier qu’elle m’a indiqué, ne viendra pas. C’est la faute des fêtes. Je laisse le compteur couler à ma perte. Malgré mon ignorance en matière de conduites et d’eaux, je laisse la rhéologie au vestiaire. Si elle fait la fortune cardiologues, je suis obligé néanmoins d’ausculter le mélangeur !

    Je tends l’oreille et la colle sur le robinet. La fuite des eaux s’entend encore, malgré mes acouphènes. Le pot de liane-aurore, rote et les bulles d’air sortent de ses profondeurs. Je les entends s’éclater dans un bruit de lèvres qui se ferment et se décollent. L’eau d’arrosage qui se déverse sur la cour, dessine des nappes sur le sol, à son tour. Quelles règles, quelles lois physiques suivent-elles pour faire des dessins que j’interprète comme des faits de hasards ? Sans signification aucune pour la logique mathématique qui est la mienne, si ce n’est de prendre le râteau, pour la sécher et d’user de la serpillière.

    Deux pieds, quatre ailes et une queue ! Ainsi est l’homme, un corps le porte sur deux pieds, deux anges zélés témoignent de ses actes bons ou mauvais et un diable, qui le pousse de derrière et de travers. Ça fait beaucoup de zouaves, deux comptables transparents et un agitateur occulte, pour un simple homo sapiens qui passe un audit sur terre et tellement d’épreuves et de contraintes, pour son bout de chair.

    Les limites des sciences

    Science & vie de ce juillet 2016 écrit en couverture ‘’Pourquoi on ne saura jamais dans quel univers on vit vraiment.’’
    Que pensent les émirs et les monarques, des pharaons monothéistes puis des livres saints, depuis l’antiquité à nos jours ? Que pensent le pape et les grands théologiens ? Les chefs d’états des pays développés, qui déterminent les guerres et la paix, ceux qui envoient des missions dans l’espace et dont les savants connaissent l’univers comme moi ma poche.

    Si personne de crédible n’a encore déterminé, démontré, vu ou montré, voire simplement étayé (scientifiquement et de façon palpable) la nature réelle de l’âme ou celle de l’esprit, les apostats, malgré les livres saints, malgré les crédos sincères, vont rester dans leurs doutes, leurs errements, ou carrément leur nihilisme activiste et athéismes conquérant. Ils représentent une partie énorme de l’humanité qui s’oppose de façon radicale aux croyants, de toutes les religions et les races confondues !

    Si personne ne sait ce qui adviendra de la terre et des humains, les scientifiques parlent de l’extinction de toutes les étoiles, un moment de leur vie, et celles de leurs planètes avec. Les trous noirs nous appellent et aspirent. Sur le plan physique en tant que planète, ou sur le plan religieux, après le cycle de la fin du monde, de la résurrection et autre suite au paradis ou en enfers. Si les extraterrestres comme les anges et les démons ne sont pas naturellement rencontrés.

    La duplicité du credo entre l’évolutionnisme, scientifiquement démontré et les religions du livre qui stipulent le façonnement divin de l’homme. Dans les livres de la tradition Dieu n’a pas dit nous avoir fait de ses mains, mais Il nous a fait quand même. Quelle est cette voie, que je cherche, qui nous fera approcher les sciences de la foi ? Sans verser dans le doute ni les détails de la fabrication de l’homme à partir de l’eau comme toute chose et de l’argile, la terre de notre planète.

    La vie vient de l’extérieur de la Terre. La science parle aussi de molécules protéiques, (ou du même type) qui ont insufflé ainsi la vie dans les mers. Ce bien avant que les êtres formés par ces protéines, n’évoluent pour aller sur terre, respirer autrement et se mouvoir. Qui avec des pieds et des mains ou des ailes pour les plus évolués. Les autres, restés entre les virus, les cellules, les multicellulaires, les différent êtres dit inférieurs des deux règnes.

    Consultations

    Elle dit qu’elle va refaire sa vie. Un foyer recomposé. Elle est malade, stressées. Son mari est malade au loin. Elle est dirigée chez le cardio, le pneumo, le radio et psychiatre ? C’est-à-dire son médecin de famille. Elle a délivré un certificat de longue durée. Elle sera certainement renvoyée pour avoir été trop fière, stressée, stressante et hautaine. De quoi devra-t-elle vivre de mendicité ? Dieu y pourvoira. Lui, il est divorcé, d’une peste hargneuse et méchante et attend sa mutation. Il veut une mutation. Il veut un certificat. Mais, il s’est trompé de banque et de médecin pour payer.

    Celles-ci sont venues faire des certificats contre leurs maris. Frappeurs ou radins, buveurs invétérés, jouisseurs, par réaction au chantage du sexe, avec autrui. Je tente de les apaiser pour l’amour de leurs enfants et je reste, quoique enclin à les aider, très mesuré dans mes certificats et IPP. Malgré les résultats des coups observés. Je les adresse à l’association de soutien des femmes battues.

    Les catacombes d’Eros

    L’autre est démarchée par un client de l’usine. De prime abord elle raconte sans dire ce qu’elle veut. Un macho de la sécurité, qui veut la masser et la pétrir, comme une pâte pour se la faire et la refaire. Elle fait blédard, selon lui, avec sa djellaba, me dit-elle. Elle est sortie avec lui durant le Ramadan, mais elle me confie qu’elle a refusé à ses avances de se laisser monter. Comment réagirait-il, si jamais, ils se mariaient ? Que penserait-il, cet homme pas mal, de 55 ans, une fille de 12 ans, qui a sa maison et sa voiture, son boulot, d’une femme divorcée, qu’il veut pour femme, mais qui se laisse si vite convaincre de coucher, hors mariage ? La consultation dure.

    Elle me confie encore. Il veut la moderniser et se l’approprier. Elle ne semble pas aimer ce deal et laisser son grand lit et la chambre qu’elle vient d’acheter, malgré ses difficultés ! Elle veut rester libre dans son ambiance. Elle hésite et sent comme si elle faisait ses adieux à sa ville, ses amies et son boulot. Reverra-t-elle son toubib et ses sœurs, si elle change de de ville et de traiteur ? Je lui délivre un certificat de repos pour une semaine, quelques conseils et un calmant. La psychothérapie ne marche pas pour ces cas.

    Psychosociologie du couple

    J’ai dit l’autre jour à des amis qu’il faut créer une matière nouvelle et l’administrer comme instruction dans les lycées. Des cours pour expliquer la vie, le mariage, les relations, les devoirs, les erreurs. Pas du point de vue biologie, religion ou sexualité, mais surtout du côté de droit et des devoirs, non seulement civiques, mais les conjugaux, des mesures de réflexion, avant de devenir maris et femmes, des parents, c’est à dire des éducateurs, sans formation antérieure ! Ces deux fonctions et matières doivent être conçues pour améliorer la santé et la solidité des couples, en leur évitant le maximum d’erreurs. Les 2/3 des couples divorcent, dit-on !

    De même qu’il faut créer et former des médecins, des psychologues du couple, pas des psychiatres, mais des cadres avisés, versés, dans le soutien et la thérapie psycho-sociale, pour aider les familles en difficulté à dépasser leurs problèmes, sur tous les plans afin d’éviter les rixes et les incompréhensions, de tous les ordres.

    Conclusion et confusion

    Moi et l’univers. J’ai soulevé et pensé à quelques problèmes humains que j’ai cités et ceux de quelques bêtes qui s’agitent autour de moi. Ésope et Jean De la Fontaine ne sont pas loin. Je vois cette station de bus, d’en face, ces attentes et ces départs, ces immeubles d’en face, leurs fenêtres, leurs ombres et ces milliards de cités, pareilles dans le monde.

    Si tu passes par Maps ses cartes de la Chine à l’Amérique, tu comprendras. Leurs rues, leurs arbres et leurs fenêtres, sont juste devant toi. Tu imagineras le nombre des âmes qui y vivent. Inutile de songer à leurs pensées, à leurs visions du monde, là où ils sont actifs ou à quoi ils sont soumis. Effarement et inquiétude, devant le nombre des objets, des feuilles d’arbres et de la vie qui y est appendue.

    J’ai en mémoire ces hirondelles qui cherchent leur pitance dans le ciel d’en face. Ces mers, ces avions et ces nuages. Une terre, puis les autres planètes et les soleils. J’ai pensé au jour premier de la création de l’univers. Le Big-bang, tiens ! Et de là à la capacité nécessaire de cet ‘’X ‘’qui a fait tout ça !

    Ses règles imprescriptibles, ses destinations et ses hasards. A tous ceux qu’il a dû créer pour faire marcher et surveiller cette machinerie époustouflante et l’application des lois du départ. Je ne suis sorti avec aucune conclusion. Juste de l’admiration et de la confusion et beaucoup d’autocritique et de petitesse. Et puis humblement, terrifié par notre petitesse, de bestioles furtives. Et nos heurs et misères. Nos élections, nos erreurs, nos sables, nos guerres, nos crédos, nos délires et nos caractères. Que des vanités ! Et plus, cette futilité et cette sorditude*!
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 10 Juillet 2016

    #207193
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ramadaneries, Barzakh et nuages de sangs

    Nuages de sangs

    Nous avons au pays des Grottes d’Hercule et du Jardin des Hespérides, un complexe avec Chronos, le Dieu du temps. Un défi au bon sens est déclaré marocain. Journée continue et heure d’été, deux horreurs surajoutées, cassent le travail pour si peu d’économies ! Après le beau Mawazine, un hors saison, qui attire les jeunes et si peu les touristes, on passe le bac en plein Ramadan. Pas de fatwa ni de répit pour les jeunes jeûneurs. La triche, comme partout ailleurs, fait un grand tabac.

    Non loin, ne pouvant convaincre nul décideur de revenir au méridien naturel de Casa.

    Je regarde le ciel, une vraie palette, qui m’écoute et me comprends. Son doigt levé indexe une étoile, il est couché sur un nuage en guise d’oreiller. Sa tête sans nez, semble vide de cervelle. Il flotte dans le ciel encore bleu, ses bord irisés de lumières, touchent la Lune altière. C’est le dixième jour du Ramadan, cet ange vaporeux, ce nuage est-il un message adressé aux hommes, pour les rendre plus sages ?

    Et lesquels ?

    Les savants et les scientifiques, ceux qui font des bombes et qui atteignent Neptune et Mars ? La planète du dieu de la guerre ? Ou ceux qui s’exilent pour le travail, qui fuient les villes et que l’on tue ? Leur nombre ne compte pas même si chacune de leurs images vous rend tristes et en colère ! Ceux dont on éclate les pays, pour les humilier, les dominer, les assujettir, les annihiler, leur voler leurs terres ou leur vendre des armes ? A qui ce hasard des formes célestes, que les vents modulent, s’adresse-t-il ? Est-ce une commande particulière, adressée à Dieu, pour recevoir dans Sa miséricorde quelques âmes en détresse ou punir déjà sur terres les odieux criminels ?

    Ces formes nuageuses que tu essaies de peindre…

    Ce sont des formes d’écritures que tu ignores ! Ce sont des prières, celles des éléments, qui élevées au-dessus de nos têtes, tentent de sauver quelques âmes, ou quelques corps de la faim et de la soif. Une ‘’prière agricole’’ surérogatoire comme mon sait les faire, pour satisfaire les hommes et les bêtes. Ceux qui les élèvent et ne s’arrêtent point de les tuer, hélas, pour vivre. Une mal-vie, trop courte, inutile et fugace. Demander l’avis de ceux qui sont partis et celui de ceux qui s’apprêtent à le faire. Beaucoup ont dû partir déçus, sans espoir, malgré leurs efforts. La tristesse du néant, celle de celui qui a connu la vie et qui sera effacé à jamais, oublié de soi et des autres, inutile, effacé pour toujours.

    L’humanité est déprimée.

    Elle n’a aucun sens, pour la plupart des êtres qui l’ont essayée, dans ce zoo de hooligans, éprouvette à tyrans, basse-cour et abattoir à bétail. Fossiles qu’ils furent et bêtes qu’ils sont, depuis des millénaires. Je n’en veux comme preuves, que ces prouesses des plus riches, des plus évolués et des plus forts. Des guerres infâmes qu’ils mènent du haut de leurs identités supérieures, pour dominer les espèces inférieures ! Nous autres ! Et ces meurtres pour des opinions stupides. Des balivernes. Des idéologies ou des crédos souvent parallèles et tellement pareils !

    Ramadan,

    Rame à dons, rame à pleines dents ! Excès et malbouffe, prières et piètre sommeil. On somnole sans se tuer. Ou, l’inverse ? Ramadan ou pas, c’est l’exploitation universelle des extrêmes pour le pouvoir ! Depuis la nuit des temps. Fanatismes, impérialismes, colonialismes, résistances à toutes les formes de fascismes, d’exploitations et de racisme ! Dans le sang et la terreur ? Pour la liberté !

    L’humanité est décevante, elle fait honte à la terre. A la galaxie et au ciel. L’humanité est un échec cuisant de l’évolution. Elle est aux antipodes des simples animaux, celle des fauves et des espèces les plus sauvages. Elle est aux antipodes du projet dieu vin. Nous sommes un raté monstrueux et minable, qui fait honte et qui attend la pitié, sinon l’anéantissement, pour faire mieux ailleurs. Je comprends ceux qui en appellent à l’Apocalypse pour dégommer l’homme de la terre ! Espérant être vite jugés dans l’Au-delà pour fuir les souillures. Il y aurait lieu de fonder une autre science, une nouvelle discipline. Les sciences ésotériques, les sagesses de l’Orient, les religions, la morale, les droits universels, n’ont pas pu apaiser ces rustres que nous sommes !

    Tout passe et trépasse.

    Elle dure très peu la fête et l’homme, ses femmes et ses flammes, moins encore ! Que de Césars, que d’empereurs et de tzars, que de riches généraux et d’infâmes potentats, que de simples hommes et héros de valeurs, que de femmes tyranniques, que d’enfants choyés et de bons vieillards, ont rejoint les limbes des prophètes et des pharaons, sans retour. Et pourquoi le faire ? Rien que de l’argile et des épithètes, dont on oublie les médailles et les repères ! Des premiers hommes, évolués d’entre les bêtes, aux fils de cet Adam que le Dieu des religions façonna ou fit faire, attendent que leur âme les réveille un jour du Barzakh où inconscients ils végètent et dorment. La Résurrection aura lieu après l’Apocalypse. Demandez-le aux Sémites qui se donnent les guerres, question de hâter la fin de la terre et celles des ethnies inférieures, du Moyen-Orient, plus encore.

    Demain, comme en ces jours, de meurtres

    Ces tueries qui couvrent de sang la sphère, à quoi serviront-ils, au Créateur, ces milliards de milliards de tueurs et de morts ? Australopithèques ou pithécanthropes évolués, xénophobes et racistes, ces homo-sapiens ou homos irisés, tout court, nés pour détruire tout autour, plus loin et ailleurs ! Nés sans rien demander, juste pour manger peu ou prou et dormir, dans tous les sens et voler avec zèle et abus tout ce qui risque de leur plaire ? Et pourquoi cette collecte maniaque et tous ces cumuls ?

    Ils défendent leurs drapeaux et leurs idées noires, plus encore ! On les a induits pour annihiler leurs crédos, leur propre histoire et leur terre. Les producteurs de cet Hollywood de malheur, vivent en criminels de guerre, toujours et encore ! Sommités universelles et tragiques malfaiteurs. L’Etat supérieur triomphe dans les manigances et malheurs et prospère. Ses fils armés et sa police raciste se donnent, exemple de démocratie et de libertés, la mort. Les musées et les boites, comme les écoles, passent : l’Amérique donne l’exemple de par ses impairs.

    Il est de plus humbles, qui s’enflamment pour leur honneur. Comme à Tunis, à Kénitra ça flambe pour se refaire. Question de Printemps arabe et de moins notable encore. A la poudre explosive, le feu et les cimeterres, levés comme une offense à Dieu, pour le desservir. Chaêbana en plein Ramadan. Les bombes aéroportées, la civilisation, ma mère, les gaz asphyxiants et les torpilles, du Rif aux mers ! Que n’a-t-on pas inventé pour emprisonner, embrigader, assujettir et nuire, à l’homme, ce frère-ennemi, lombric de terre ?
    L’homme est la pire espèce des mammifères,

    C’est bien lui celui qui ronge la planète sans merci, la souille de sangs et qui la pollue ! Ce barbare est un fauve, sans tête, un criminel majeur, qui sans honte ni pudeur, tue avec volupté ses cousins et ses pairs ! Fut-il de la race des prix Nobel ! Fussent-ils de la même religion et du même dieu, l’unique, encore !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Juin 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    « L’islam suicidaire »
    Un texte d’une explosive beauté. Slogan destructeur ou triste réalité ?

    Voir en premier : http://www.quid.ma/a-la-une/lislam-suicidaire/

    Je retiens d’entre vos mots :  » La vérité de l’Islam en Europe est dramatique. C’est un Islam confisqué par des incultes. Il est pauvre, balkanisé et mercantile avec des leaders sans leadership, rivalisés par des dealers qui s’en sont emparés pour en faire un commerce de la mort. En France, en Belgique ou aux Pays-Bas, les responsables autoproclamés de l’Islam font carrière, fortune et commerce avec la foi des gens. ……L’Islam « Blédard » ne peut rien contre l’Islam 4G trusté par les nouvelles générations nihilistes. La France en vit les affres aujourd’hui. Et la France fulmine. Avec le risque que tout cela finisse mal. Non pas dans les urnes. Mais dans la rue…. »’

    C’est une analyse faite au scalpel du chirurgien, doublée par les mots percutants d’un esthète de la sociologie. Un pensum ciselé-mains, un uppercut digne de Mohamed Ali Clay ! Ce sont aussi les échos stridents et les cris d’une scie d’acier. Le brouhaha éperdu, mais vrai, de trois générations, tronquées, trompées, déracinées d’émigrés.
    Ce sont les exhortations têtues d’une couche déstabilisée, qui jaillissent entre les lignes de ce texte de M Ajbali, où il maudit superbement les actes des assassins-suicidaires.
    C’est une civilisation, une culture, une résistance, une époque, une religion, c’est aussi un espace et des nations-états, minés et laminées.
    Ces souffrances, morales ou intellectuelles, de gens hors repères, sont celles des millions de marocains, déracinés économiques, ouvriers et techniciens, qui rapportent sentiments et argent, leurs économies qu’ils dépensent ou placent dans leur premier pays, pour une retraite partagée entre leurs deux mondes !
    Cette couche de ‘’réfugiés’’, spoliée, stigmatisée et moquée, est régulièrement narguée pour le récessus vestigial de ses crédos antiques et de ses référentiels nationalistes vrais. Cette tranche d’émigrés, voit impuissante ses plus jeunes fils, dévoyés et méprisés, abâtardis entre plusieurs langues. Ces jeunes délurés ou pommés, apostats ou zélotes convertis à la hâte, cherchent vengeance contre leurs hôtes, face à leurs narquois mépris structurel. Leurs concitoyens autochtones, sont suffisants et arrogants derrière leurs fières identités et ils s’affichent face à eux comme des êtres supérieurs. Ne sont-ils pas les descendants richissimes et cultivés, de ces past seigneurs des colonies, qui gardent leurs attaches dans leurs serres, diriez-vous ? Ne sont-ils pas les vainqueurs de la deuxième guerre mondiale ! Auto-flatteries, gargarismes et flagorneries !
    Cet état de fait, une autosuffisance, défie cette couche de déçus, qui voit les jeunes devenir extrémistes dans leur recherche ratée des repères. Celles éperdues de leurs racines perdues, entre autres passifs de la mal-vie. S’ils aspirent à la simple vengeance des classes, ils maugréent et peinent, faute d’accéder à plus haut, face aux dénis.
    Voici que depuis deux ou ans qu’un exploit, extrémiste, s’offre à eux. Il répond à la reconnaissance de leurs forces de caractère et de militance. La révolte face à l’ennemi conjuré,. Celui néanmoins au flanc duquel ils vivent, alors qu’il les exècre et les défie ! Une jactance que ces égarés relèvent. Un défi d’une atrocité extrême, faite de démence, qui signifie pour eux l’acceptation finale du suicide. Un geste mortel et criminel, qu’ils savent terroriste mais qu’ils estiment vengeur ! Là où ils ne font plus que végéter entre les drogues, les larbins et les rapines, ils voient une autre issue ! Kamikazes, martyrs, héros ! Les voilà fanatisés à l’extrême, daéchisés, face aux forces de répulsion qui les ont de toujours rejetés. Anoblis, honorés, ils sont reconsidérés devant leurs propres yeux, et ce contre la dynamique de marginalisation, établie depuis un siècle et qui les a humilié quotidiennement.
    Là, au sein de ces ruines sociologiques, dans ces champs périurbains et ces bas-quartiers, où cumulent les sentiments de répulsion et s’amoncellent les lois du mépris. Paupérisés, (relativement) incultes, les voilà devenus d’ignares vengeurs. Ceux d’une culture pour le moins fanatisée, une déviance instrumentalisée, par cet opium des peuples, la religion. Ils accèdent au suicide vrai des faux militants qu’ils furent. Et ils portent en eux la tenue ou le masque des résistants à toutes ces valeurs qui les amoindrissaient. Ils sont antisionistes, antiaméricains, anti-occidentaux, anti-riches, anti-libertés, anti-démocratie, anti-pauvreté, anti-injustice, anti tout.
    De fallacieux arguments, pense-t-on, pour de fallacieux résistants, il est vrai ! Ils sont le cliché raté, les antonymes d’une nation, éperdue et en peine, incapable de retrouver le brillant médiéval de sa civilisation passée.
    Hélas cette comptabilité nous met en porte-à-faux, une porte à fous, avec autant de ratés, qui sont en fait aussi les nôtres. On doit s’en détacher pourtant. Car ces combats sont difficiles, anachroniques, lointains et inaccessibles, inopportuns et contre-productifs. Nous avons des horizons plus pacifiques à gagner pour nous développer, grâce aux meilleurs de nos émigrés, là justement. Et ils font honneur au pays maghrébin, en excipant de leurs valeurs et modernes vertus. De leur islam du juste milieu, raisonné, réadapté et équilibré.
    Cette admonestation, n’est-elle pas un aveu de faiblesse et de désarroi ? Une déclaration critique, où le penseur lance sa part d’excommunications, afin de conjurer les implications ? Tel un poids dont il veut se libérer, avec nous, ces slogans dénonciateurs veulent casser des chaînes et faire aveu d’impuissance. Une disculpation, pour s’innocenter ! Il interpelle et indexe la démence déphasée et fatidique de certains Libertadors. Ses imprécations stigmatisent les terroristes et les kamikazes et à travers ces prosélytes, leurs suppôts et leurs séides. Les fanatiques, néo-libérateurs préfabriqués et réflexes, leurs zélotes conjurés, se sont trompés d’époque et de moyens de combat !
    Ces chiffres et ces noms, ceux des rebelles devenus des maudits, sont ceux aussi des victimes, collatérales des guerres du Moyen-Orient. Ils doivent nous faire penser à nous défaire de ces étiquettes morbides et de ces combats individuels ou d’appartenance mercenaire, qui ne sont pas les nôtres, ni ceux de notre idéal !
    Nous sommes pour la dialectique, diplomatique, et non le lâche défaitisme, et ce dans le cadre de la respectabilité, de la dignité et de la paix. Ici et au Moyen-Orient, sur ces terres prophétiques, pétrolifères et de bellicismes volcaniques.

    Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, le 18 juin 2016

    #207191
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Abdelaziz, le coq et la mort

    Parodie mystico-politique

    Vêtue comme une indienne d’un sari sahraoui, son épouse lui a donné du jasmin à sentir. De son lit, il regardait une étoile se faner et un avion vrombir au loin. Il eut l’impression d’être touché par un ange et de voir le ventiler des ailes de colombe, irisées comme les plumes d’un paon.

    Lettre aux fumeurs

    La première bouffée de cigarettes est comme l’addiction à l’oxygène pour maintenir et entrer dans la vie pour un bébé. Pas facile de s’en détacher, il faut le concours de tous. Celui du toxicomane piégé et des criminels qui fabriquent ce genre de poisons. Et dire que des populistes veulent industrialiser le chanvre indien dans le cadre de la pharmacie…

    Après trois décades de militance dans l’erreur apatride entêtée, il est mort d’un cancer au poumon, lors de cette mémorable Journée Mondiale de Lutte Antitabac !

    Avis aux ‘’armateurs’’ et aux empoisonneurs richissimes de la planète ! Arrêtez de fumer au Maroc et de nous enfumer en Algérie ! Avant la COP22 ! C’est la cigarette, le tabac, qui précèdent les drogues addictives qui empoisonnent les enfants et asphyxient…les peuples…en détruisant le climat !

    Soliloquie

    Je n’ai plus de sable dans mon sablier, se dit-il. Le temps, mon temps, s’est arrêté. Le chergui va cesser de souffler sur le Polisario. On entend déjà les échos des roues républicaines sur ce trône roulant qui fait ‘’Vallser’’’ le monde, et jaser les chefs et les troublions de la région.

    Faut-il lui faire au père de feu Aziz, qui a de toujours vécu en marocain sous notre drapeau, nos condoléances confuses ? Celles de la patrie attristée ! Ou jouir en cyniques, sans condescendances, des luttes internes du harem militariste que laisse Le ‘’Che’’ disparu ? Aziz laisse un clan d’heureux hagards, tentant de lui succéder. Poussés qu’ils sont, ces successeurs, depuis leur naissance, par l’orgueilleux pouvoir de l’oligarque République d’à-côté

    Alzheimer ou Avc, la mort nous enlève toute pudeur. La mémoire perdue, efface d’abord notre personnalité. On n’est responsable de plus rien, ni de ce qu’on a été, ni de ce qu’on n’a pu faire. L’histoire fond avec l’individu. Un puceron écrasé. Personnage, peluche de théâtre et de cire, il s’en va, comme les meilleurs mastodontes ! Individus ou nations, les succès et les échecs sont aussi une affaire de hasards, pas que de simple travail, de richesses ou de volonté. Comment se fait-il, se dit-il que la RASD n’a pas marché, alors que ça fait des décades que des puissances notoires sont derrière son projet ? Le mien et celui des premiers amis !

    Fragilité humaine et volonté d’éternité

    Je ne suis plus chez moi, je ne sens plus mes os. J’existe, peut-être encore, puisque j’arrive à le dire. Tous les objets en vigueur, les richesses, les vies, les bêtes de somme que nous sommes, triplement assujettis sous les divers parapluies, sont si futiles que même les empereurs et les rois, nos ancêtres, les quittent et partent en poussière. Malheurs aux égarés qui vont en douter, croyant laisser des lustres, cultures et monuments en brillance, pour leur inénarrable survie. Seul Satan et ses dragons volants, ces crocodiles et ces reptiles rampants, seuls ces vampires draculéens, jouent leurs rôles de nains de foires et de freluquets dans ce cirque, navrant et sanglant, d’avant l’Apocalypse ! Je vous laisse la guerre, dit le cher Aziz, en partant, outre-tombe, chez le vrai Seigneur.

    Il se disait, jute avant de ‘’se clore’’ : ils sont chez moi, en moi, mais existent-ils encore, alors que je n’ai ni ‘’chez-moi’’ ni ‘’moi-même’’ dans ce corps qui est pourtant le mien. Un corps complexe fait de subtilisations internationales, de quêtes et de requêtes, de ristournes et de roquettes, de méchouis de moutons marocains, de chameaux algériens, de sucre cubain et de farines européennes !

    Labile, futile, quasi virtuel, je savais que j’allais partir, sans arrêter mes combats. Se dit notre héros du jour. Je voulais relancer la guerre n’ayant plus rien à perdre, puisque je me savais éperdument amoureux, pardon, mourant …Dieu maudisse le Démon qui me fait fourcher la langue !
    Mais j’ai fait mon pèlerinage après avoir visité des centaines de pays amis. J’ai respecté ma renommée et ma dignité sahraouie. J’ai eu pitié pour les miens, aussi. Ces milliers de gens, embrigadés depuis des décades, réfugiés, exilés, qu’on dit être des otages séquestrés !

    Mais, n’en croyez rien, ce sont des ragots ennemis, ce sont les protégés de ce pays ami, l’élégiaque Algérie! Je reste placide face à ces autres batailles et je ris ! Celles que je mène face aux maladies. Celles dues aussi à l’exil et aux repentirs, au piège réel d’avoir été endoctriné, puis mal utilisé, dans un combat entre deux blocs opposés. Je suis une balle perdue, entre deux sphères devenues ennemies. Je regrette d’avoir instrumentalisé mon nom et abusé mes tribus exilées.

    Embrigadés que nous sommes, dans les chaleurs infernales, dans ce sanctuaire cagibi, d’où je défie et lorgne mon premier pays. Celui où j’ai délaissé mon père malade et où j’avais étudié. Si j’ai mal tourné, ingrat que je fus ? Non je suis un opposant des colons !

    Opposant au régime de fer narquois que j’avais combattu et fui. Retenez ces vérités que je n’avais jamais prononcées, craignant que la vérité ne blesse mes fiers et bons amis. Si j’ai passé des moments de bonheur entre deux batailles, des satisfactions guerrières, j’ai aussi quelques dépits et bien regrets, car je n’ai pas pu libérer mon pays. Ni suffisamment vécu pour voir la paix des braves s’installer, ni vécu le retour prospère des amitiés intermaghrébines, sans venins étrangers, ni pu fêter le retour des braves, vers leur berceau sahraoui !

    Parmi les braves

    Demain vous allez m’enterrer comme le leader Abdelkrim El Khettabi. Une relique oubliée, loin de mon pays d’origine. A Tindouf, non, pitié, ne m’enterrez pas ici ! A Alger, oui, près de la mosquée la plus grande, au minaret le plus élevée, la plus chère du monde aussi. En attendant l’arrivée d’autres célèbres amis, je vais planter là mon guitoune ici. Comme fit sa tente un jour, à l’Elysée, Kadhafi. Une simple tenture, comme à Tindouf, où je n’avais pas de palais.

    Qu’on m’enterre donc là, si le moment était venu ! Avant qu’on achève de construire le temple de mon ami Bouteflika. Je lui souhaite, malgré son état invalide, une très longue vie.

    Juste pour irriter de ses nombreux successeurs. Je ne vais pas vous divulguer leurs secrets. Juste pour narguer Valls, puis nos adversaires et nos ennemis. Il ne faut pas se moquer des malades, des vieux, ni des handicapés. Pitié pour les commanditaires de ces affreuses caricatures ! Un président est après tout un homme comme les autres, même s’il est affaibli…Je suis subjectif, je dois parler pour moi ou pour quelque association d’handicapés, sans médicaments, non sponsorisés et défriqués !

    Nous, les hommes bleus, nous restons des musulmans civilisés. Si on m’enterre à Laayoune ou Dakhla, ce sera une conquête de martyr, un acquis prophétique, une victoire mystique. A Marrakech, alors va, c’est d’accuerdo. C’est une bonne idée. Car mes famille est d’origine chérifienne aussi. Mais, alors pas loin de chez papa et des miens. SVP !

    Je serais dans cénotaphe où je ferais de la concurrence aux Sept Saints. Mon nom, mon mausolée sera visité par tous les touristes du monde. Ce sera ma guerre après ma mort. Ce sera un appui symbolique très fort aux résistants sahraouis. Ce sera mon ultime victoire.

    Vous me sous-estimez. On est tellement nombreuses chez les mouches et les fourmis qu’on pèse plus que les hommes réunis. Ces gros insectes sans âmes, les vôtre de requins qui n’ont toujours rien compris. J’exagère à peine. Vous pardonnerez à un malade ses délires divins et sa mystique élémentaire de sophiste imparfait.

    Cette sagesse biologique, c’est un cas d’école. Demandez aux soufis, les nôtres de grands-pères aux yeux miel et verts ! Mes couacs d’antimonarchiste marocains primaire, n’ont servis à rien. Et le sang versé n’aura donné ni les richesses promises ni les libertés espérées.

    Je fais là une halte pour vous laisser tous réfléchir à la guerre au Maghreb, aux pays colons unis qui se moquent de nous et à l’avenir, de tous ces hommes et ces chefs, sous terre…Je ne suis pas cruel…Je sais que je m’en vais, mais je vous laisse ce pensum, en guise de testament…J’entends le chant coq, je pense à Jésus en Israël…me rappeler à la vie, ou me rappeler d’un film…Je délire avant d’errer sur l’esplanade du paradis. Avec cette Madame Student, dont vous avez probablement entendu parler.

    Imprécations

    A quoi sert-il d’être riche, si on n’emporte rien, comme là où je vais ? A quoi sert le prestige ou le pouvoir, si un jour on doit en être dépossédé…et enterré ? A quoi servent les plaisirs et les joies, si ça ne peut pas durer ? A quoi servent les libertés, la culture, la force et les richesses, si nos frères, nos cousins et nos proches en sont privés ?

    Et les amitiés, qu’elles trépassent encore, car je ne serais plus là pour représenter ce désert ! Ma partie du désert, ma patrie désertée, celle qui a fait mourir tant de compères soldats ! Bien sûr, elle n’est rien à côté de celle bien plus vaste de mes grands parrains ! Oui, je parle du continent algérien et ses incommensurables déserts que personne ne vient lui disputer. Le cadeau des colons au million de martyrs.

    Alors, je les attends mes amis, les autres Aziz, chéris, les victorieux, qui m’ont de mon vivant épaulé ! J’ai avec moi déjà Aziz Blal, Aziz Lahbabi, Aziz Wahbi, Ben Barka, Boudiaf et Bourguiba. Et un tas d’autres qui me font des salamalecs de loin. Merci, merci les amis ! Ils m’ont reconnu car je suis célèbre. Ils sont magnifiques et beaux, en pleine santé. Comment je suis moi ? Je viens de casser ma glace ! Ce miroir qui me servait de rétroviseur pour regarder la télévision. Ils m’appellent pour les rejoindre avec mon protecteur et ami Boutef. Je viens, j’arrive ! J’ai une 4×4, une gourde et de l’eau.

    L’autre quel que soit son nom, va venir assurément. Mais, je ne sais quand, je viens en éclaireur pour lui. Aziz, ‘’lama sabaktani’’ ? N’oubliez pas de charger ma kalach, au canon court, on ne sait jamais !

    Pour le moment je radote, mais je vous avais déjà dit ceci. Mes épaules sont lourdes et squelettiques, mes vestes que je n’arrive plus à me mettre sont devenues trop amples et élargies. Je dois les vendre comme vêtements de star ou les donner !

    Mes membres impotents et fragiles tremblent. Seules les douleurs les habitent constamment et les retiennent à ce corps que je ne gouverne plus, car il n’est plus le mien. Preuve que je ne l’ai pas créé en venant ici. Je vous le laisse en otage, donnez-le au jaloux Maroc ou à la belle Algérie.

    La réincarnation

    Je sens une voix sereine qui me souffle ceci. Je te sais aimant Dieu et que tu veux devenir un ange, dès demain ! Car tu tiens à Lui, pour prolonger ton existence au-delà de la vie.

    Mais avec quelles plumes et quels bras, quel zèle, voleras-tu ? Quelles lèvres et quelle bouche chanteront au Seigneur, les louanges, dont tu ignores les paroles, la musique et le sens ? Et en quelles langues, en esperanto berbère, en espagnol, en arabe hassani ?

    Attend, rend-moi des comptes avant de partir…Quel matériel de musique utiliseras-tu ? Ces harpes de missiles et d’antimissiles que tu lances sur tes frères, dit l’ami ? Ces tribus de même origine, qui firent l’histoire de cette même nation que tu as trahie ? Ce pays que tu dénies et que tu fuies !

    Déçu, Aziz le Marrakchi, est inconscient et se dit. Le coq m’appelle, par instinct ou par reflexe conditionné. Je lui lance sa subsistance, devenue matinale et quotidienne.

    La veuve maniaque de Mitterrand, veille au grain. Elle apporte son soutien à son beau frère. L’ennemi juré, embastillé par le Monarque, le roi fort en prétention dialectique, qui repousse tout protectorat sur son pays. Le royal entêté défie la France arrogante et ses libertés. Le souverain se fait orgueilleux sur son trône pour narguer les colons invétérés ! Le gardien suprême est fier de son poste qui jalouse et défie la censure. Il tient à son trône, à son orgueil de sahraoui, à sa fière histoire, à son juste et uniciste pays.

    Histoire et évolution cosmique des hautes sphères. Je le vois m’appeler lui aussi…Naâme a Sidi ! Il est avec son père, en djellaba grise et tarbouche watani. Et tous les chorfas qui sont passés, je les retrouve ici…Il y a même Moulay Idriss, son ancêtre de père et sa mère Kenza El Amazighi . Il égrène une grappe de raisin vert et commence à tousser. J’ai peur pour lui et sa dynastie.

    Je me réveille en sursaut, mais de quoi ai-je rêvé ? Ici, en bas, la censure se fait prohibition. Pas de cacas sur les marches du salon. Les fourmis qui cherchent les restes infestent la maison. Il y en a qui sont venus te chercher…

    C’est un compagnon de solitude, venu de chez les voisins ! Un coq gaulois parachuté par un ovni ? Avec comme armes, ses ergots et ses griffes, son plumage de paon qui plait et qui lui donne des ailes. Demain, tu seras au pot, j’ai peur pour toi, Coco ! Ta vieille maîtresse va te vouer à la gamelle pour honorer ses hôtes. Tel ce vaillant chevalier des arabes d’antan. Dans cette anthologique légende, tu seras offert ! Cuit, à ceux qui viendront t’acheter vivant, pour fertiliser leurs haras et leurs basses-cours.

    Si le coq survit et chante encore, moi Abdelaziz, el cheffe, la cabezaa du Polisario, je n’étouffe plus. Je sens que je vais partir…sur mes terres. Libre des mouvements que je n‘ai plus !

    Mais, disais-je, où va-t-on m’enterrer ? J’irais rejoindre Arafat, Saddam et mon héros bienfaiteur, l’empereur d’Afrique, Kadhafi! Je retrouverais les acteurs que j’aime tant et dont je n’ai plus les nouveau films ni les noms, tous les artistes et les poètes de la planète et les prix Nobel. Je vais enfin avoir le temps de lire les lyrics et de vous envouter de mes chants…Vous m’entendez… ?

    Personne ne me parle plus. Et pourtant je les aperçois encore…Mes amis m’ont laissé pourrir dans cette geôle qu’ils ont fabriquée à ma mesure, me laissant entre les mirages du désert et la solitude des fausses libertés. Je pensais que je trimais pour les miens, mais en fait, et ce n’est pas la joie, j’ai de toujours travaillé pour eux !

    Mais maintenant, je suis en prison, alors que je n’ai plus de corps. Je suis libre, mais je n’existe pas…Du moins pas encore, ou que je n’en suis pas conscient. Ai-Je jamais été conscient de quelque chose ? Je suis seul comme les milliards de milliards d’êtres qui ont colonisé la terre, un reptile ? Un automate ? Une salamandre, une tortue !

    Résipiscence

    J’ai sué, courbé l’échine face aux terribles dictateurs des services ‘’sucrés’’ et de l’armée ! J’ai milité pour ainsi dire, pour mes idées, ployé ou vécu, brimé. J’ai fait la joie de pourritures hypocrites hypertrophiées ! De beaux êtres qui finissent tous dans la boue, et qui croyaient être les meilleurs seigneurs de la terre. Ils étaient terriblement puissants et riches, méprisants et perfides…Ils sont maintenant, morts, ils gisent, plus calmes et nus, je les vois, dans leurs linceuls troués, collés encore à mes côtés. Vont-ils encore me saouler de leur dialectique et me formater de travers ? Iront-ils pour les miens me pousser contre ceux de mon pays ?

    Des millions de soldats, de civils de tous les âges, des réfugiés et des noyés, applaudissent son entrée sur scène. Ils l’ont reconnu. Ils n’attendront pas l’Apocalypse ni la Résurrection pour entrer au Paradis des braves. C’est à cause des destins et des hasards que Dieu pardonne leurs erreurs aux démunis, sans santé, ni moyens ni vraies libertés.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 01 juin 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les divagations chroniques de Mme Student
    Honneurs et fierté aux dames et aux nations
    Courage, travail et persévérance aux hommes d’état.

    Conflits domestiques et syndrome de sevrage ou théorie du complot. Le chaos nous guette, surtout qu’il n’y a aucune perspective légitime entre couples polyandres. Je parle des états. Les vieux amants se marchent sur les plates-bandes pour conquérir leurs lubies et étendre ainsi sur elles les lois des harems sacrés.

    Fleurs de Cactées

    Un cactus bien piquant dans un fond de bouteille d’eau minérale qui lui sert de pot est envahi de mauvaises herbes et d’insectes, mais il n’hésite pas à donner le meilleur de lui-même. Même si la fleur ne dure qu’une journée. Ça donne à réfléchir. Ces fleurs de cactées, c’est la beauté, éphémère et stérile. Elles s’épanouissent, sans graines produire, juste pour la beauté. Ce sont des fleurs sans prétention autre que la beauté. Je disais sans parfums ni abeilles, sans raison de procréer.

    Ce sont des fleurs de piquants et de terribles orties, des formes des couleurs qui exposent et expriment la beauté. Simplement, gratuitement, sans attractivité ni autre aspiration. C’est comme la lumière dans le désert ou dans la nuit, c’est comme un fleuve d’eau douce au milieu des mers. Ce sont des chants sans paroles et des poèmes sans mots. C’est dire que de la méchanceté sort la bonté, et que de la douleur jaillissent des douceurs. Ce sont des prières sans sollicitations ni vœux, juste l’adoration pour elle-même, sans quête ni aspirations.

    Richesses morbides

    Certains sont riches de naissance, tels ces nouveaux états dont les minerais fossiles, les forêts devenues gaz et pétrole, éclairent leur place et allument leur orgueil et ostentatoire profil. Le sous-sol, tel un trésor ou un tribut de guerre, leur fournit la richesse et l’aisance matérielle. Les heureux paresseux, dépensiers au grand cœur sinon par excès d’orgueil, faute de se hisser par le simple travail, s’exhibent de par leurs fastes arriviste et leurs ostensibles caractère.

    Ils ont hérité de la terre et ils l’épuisent en ne faisant rien de bon et les richesses, les dépenses retournent aux grands seigneurs, aux financiers et autres capitalistes, les technocrate des pays impérialités, nantis et suréquipés. Les fournisseurs d’armes de guerre.

    Pour les autres, c’est éternellement faillir. C’est tomber dans les pièges, de la modernité, des techniques et des libertés qui leur fait mal. Sans grands moyens pour les acquérir. Que leur reste-t-il à faire, pour s’opposer aux envahisseurs ? Se fabriquer des raisons obsolètes pour résister et maudire le hasard, qui les avait fait venir ? Ces colons attardés, ces conquistadors, d’avant l’Apocalypse, en inculpant le destin de leurs incuries millénaires ! Oui, si la pauvreté est une tare, trop de richesses sont un vilain défaut.

    L’honneur, les cigarettes et le sexe

    Succès timides et sexe torrides ! Quel honneur tirer de ses jeux, sexuels ou autres, les instinctifs et les passe-temps ? Par exemple, quelles richesses pour sa personnalité, son bonheur, nous-apporte-il de s’acheter des fringues, quand on a de quoi s’habiller normalement ? Quelles revanches sur le destin, les fréquentations, les copinages, les mariages antérieurs et quoi laisser comme éducation et fierté aux enfants éventuels, que de courir les hommes. Et vice versé !

    Les orphelins des divorces, les veuves des erreurs, Ça coure les rues et ça les remplit de sauvageons. Futures brutes aux sabres assassins. Il y celles qui ont hérité de la malédiction des parents et des vengeances la société. Il y a celles, victimes de la société qui la nourrissent en retour, de leurs erreurs et qui s’en foutent éperdument. Celles qui par pauvreté et misère, éduquées ou pas, cherchent une croûte seulement. Partout dans le monde, même Jésus aurait sauvé Marie-Madeleine, Ou un peu plus, grâce au service des clients. Un refuge pour leur amour, leur corps, juste une cure, pour un moment. Rares sont celles qui s’en sortent, sans fracas. Les romans fourmillent de leurs déboires et les films sont remplis de leurs mésaventures et souvent de leurs brûlants et tristes sorts. Chaque conduite a sa philosophie, sa justification et ses causes.

    Légaliser le kif ou la morale des kouffards*

    Quel malheur de commettre des bêtises et quelles hontes, est-il de voir des enfants y choir ! Ils ramènent chez les leurs, des problèmes de vie, de maladies graves, d’intoxications et de manques. Honneur et fierté, que leur reste-il en voyant leurs enfants, leurs horizons ternis, leur avenir raté ! Assuétude, dépendance aux drogues ! Des familles éclatées, des foyers dévastés ! Le médecin reste désarmé et on constate cela tous les jours. C’est une guerre qui nous est déclarée à voir ces drogues que l’on saisit par tonnes chaque fois ! Une guerre menée contre le peuple, par le biais de ses fils.

    Les ennemis et les adversaires jubilent devant notre triste sort et futur désastre qu’ils espèrent. Ces sont, à côté de la corruption, des venins, des toxiques, qui brûleront le sang et les valeurs des générations profanées. Des jeunes qu’on aura pourris et violés, déstructuré moralement et politiquement. A leur tour ils deviendront des monstres inciviques, qui sans valeur ni estime de soi, vont saigner le pays et le rendre plus infirme et amer encore !
    Et les monstres sulfureux qui en profitent, leurs feux dans le vent, leurs souffles de monstres putrides, jaillissent dans le cadre politique comme la bave des dragons. De leurs chaires nouvelles, ils éructent et déjectent dans les hautes sphères, les salons et les tribunes, en mirant leurs sordides projets politiques ! Ils continuent dans la presse de fignoler leurs sinistres projets. Des discours ignobles qui frelatent les concepts pour prétendre, hypocritement que c’est pour sauver les gens et donner une armes à la thérapeutique.

    Les maudits sbires veulent libérer le kif pour faire dans l’humanitaire et sauver ainsi du crime les fellahs du Nord ! On sait que pour ces machiavéliques bavards, que c’est juste pour immuniser et conforter plus encore les richesses bâtardes de leurs pairs, ces fortunes nées du chanvre et de son trafic. Et dire que ces sales malfrats, entrés curieusement en politique, veulent faire de notre kif une industrie licite. Déjà qu’avec le tabar et les alcools, les psychiatres peinent et leurs malades plus encore

    L’art de chuter de Charybde en Scylla

    Les enfants pris au piège vont y rester. Ou plus grave encore, se faire une personnalité défaite, une méprise de soi et des siens, une situation d’échec sans issues. Pire que le chômage. Pas de formation, inapte à tout faire ! Et pire, une auto dérision tragique de soi ou au contraire, une insouciance de révoltés, de rebelles insalubres ! Un manque d’amour pour soi-même, un manque d’estime pour soi, un naufrage et une autolyse. Les bêtises, exploitées et exagérés, les erreurs seront exploitées par tes adversaires. Ils sont les ennemis de tes parents, leur échec, les ennemis de ta race et de ta religion qui seront amoindris et diffamés. La tribu et le clan, ta religion, ton pays ne valent plus rien à leurs yeux de conquistadors et de profiteurs de cet esclave, sous payé, que tu es devenu. Où donc s’exileront les tiens, s’ils tiennent à se sauver la face et te laisser, enfant perdu dans la rue. Ou fuir cette réputation infâme que tu leur fais. Ou t’évader toi-même, si tu arrives à saisir ton erreur au lieu de persévérer ?
    Les erreurs de jeunesse, les dépassements, par fierté orgueil ou liberté, copiés des gens les plus libertaires du dehors, ceux qui sont libres dans leurs pays, devinent des péchés, ici, une fois qu’adultes on conserve les courants extrêmes et qu’on les poursuit.

    Ta naïveté de candeur, mon garçon ou la tienne, ma fille, toi que tes parents sont venus me consulter, à cet effet, vous les jeunes qui êtes presque sans expérience, vous chutez devant les sollicitations de tant de copains. Toutes leurs promesses se sont soldées dans les trahisons les plus lâches. Aucun épisode ne te sert de leçons pour le reste de tes jours, mon pote ! Tu es lycéen et toi collégienne, vous sortez, vous fumez, quelques essais et vous voilà abusés ou violés.

    Où sont donc vos maîtres et vos parents ? Ils travaillent… Où sont les vigiles que l’Etat doit poster devant les établissements scolaires afin de vous prémunir et protéger ? La rue et l’école sont devenues des pièges. Et tu vas mon gars de ce pas dans les pièges, le tabac, les dangers connexes et disons les péchés ! Comprendre par là, les erreurs, pour rester médecins ! On te lâche, mon gars ! Tu chutes et ton courage ou ton ignorance, font que tu persévères dans le même genre d’essais et le même registre d’écarts et d’errements ! C’est ta liberté que tu utilises de travers, contre toi-même, ma fille ! Mais, quelle est la part d’erreurs de ta famille et de notre gouvernement ? Quand on sait les millions des uns et les milliards des autres, fournis pour ton éducation, ta formation et ton enseignement.

    Le ‘’X’’ du Bigbang et la biologie

    Ce n’est pas parce tu es agnostique ou athée, que Je n’existe pas ! Tu as ton opinion et tu ne veux pas être complice abusé par des crédos aveugles ! Ceux es autres et des religions contraires. Tu ne veux pas être berné par ce que tu ne vois pas. Tu ne veux pas croire en ce que tu ne vois pas. Ce que tu vois existe, ce que tu ne vois pas n’existe pas. C’est ton hypothèse de travail. Ta certitude. Ton credo. Mais, tu fais appel à un seul sens.

    Si tu ne sais pas d’où tu proviens ni d’où tu tires ton essence, ta nature, ta subsistance ! Ton métabolisme et tes commandes internes, qu’en sais-tu en fait ? Assez peu en fait de ce que tu es ! Que peux-tu approcher ou savoir de Moi ? Tu ne vois même pas les cellules qui composent ton propre corps ni les molécules qui bouillonnent entre tes cellules. Ta physiologie, ta mécanique de robot, tes fonctions visuelles et autres, tu en approches, instinctivement et par recherche. Afin de comprendre, tu innoves dans les sciences pour percer le monde et le savoir. De l’infiniment petit, des ondes corpusculaire au bout de l’univers, des univers, Je te vois faire.

    Je sais les approches sinon les détermine, avant que les choses, les structures ou les règles ne s’établissent. Avant que ne se créent ou ne naissent, les matières, les âmes et les lumières. Simples miroirs du savoir, mythes et réflexions, le mystère est complet. Ondulations pulsatiles des contraires…Tu es un atome à l’intérieur d’une géode cristalline. Et tout l’univers pluriel n’est une boule qui enfle et qui s’étend dans la nullité et le noir, depuis le premier jour, jusqu’à l’extrême qu’elles créent en s’étalant. Et il y a des bulles en effervescence et des boules habitées, ces sphères et ces étoiles, les unes près des autres, plus que tu ne peux en voir, en compter ou imaginer.

    Le rire est une forme de prière

    Le rire est une prière et un cri de satisfaction, un acte de piété voué au Seigneur. Celui dont on a parlé plus haut. Une sorte de louanges, spontanées et éperdues à l’endroit indéfini de Ce-Lui qui les comprend. Comme les petits travaux réguliers et nécessaires, ces rites simples. Ceux de la ménagère qui lui remplissent sa vie. A leur instar, le sourire est un acte de piété. Sourire est une façon de remercier Dieu en attestant de son propre bonheur. C’est un acte gracieux de gratitude et de remerciement à la fois. Des louanges donc qui font plaisir à Celui d’en haut. Sourire est une gymnastique de l’esprit. Sourire est un acte de grâce et de paix. Un acte de sagesse philosophique, de satisfaction et de foi, hermétique, même si on l’entend et que de près on l’aperçoit. Sourire est merveilleux de magie. Sourire est un acte zen réfléchi et de mystique spontanée à la fois.

    Il sait et Il voit tout.

    Qu’as-tu dit sur terre de Moi, de ton espèce, de ton origine, de ta création ou de ton évolution ? Bien des hypothèses, des erreurs et de simples idées et pensées…

    Je me retrouve dans la plus éparpillée de vos plaintes. J’entends vos pleurs et je vois vos larmes couler, de regrets ou de tristesse, de peur ou de ces sentiments-là, qui sont encore inconnus de vous. Ces derniers, me poussent à vous pardonner.

    Mais que c’est triste pour Dieu de vous voir vous tuer ou de mourir, sans être à une autre vie bien préparés. Même si Je n’ai aucune difficulté de vous ressusciter, de vous rassembler, tous d’emblée, quels que soient vos parties pulvérisées, coupées ou calcinées ! Je plains toutefois vos incompréhensions et votre rage. Je hais vos guerres, car si je sais haïr je choisis d’immensément aimer. Je hais vos haines stériles et votre ignorance crade, malgré ce dont je vous ai doté en sens et en qualités.

    Vous vous dites les objets innocents des tares et des malfaçons! Non pas que vous soyez tels une génération spontanée, imparfaits comme la malchance ou accidentels comme le hasard ! Non pas que ce soit ma faute ou mon erreur, non pas que ce soit votre destin, par Moi-même dessiné !

    C’est la Liberté entière dont vous disposez et dont Je vous parle. Vous en êtes bien dotés, quoique légèrement limités, par ce que le sort ou la prédestination ne veulent faire. C’est la Liberté que je vous définis-là. Vous en êtes détenteurs pour devoir être suffisamment responsabilisés ! Mais, quoique vous en soyez doté, Je sais que vous la sous estimez pour vous déculpabiliser de vos gestes en imputant vos erreurs et vos faiblesses aux jeux de l’alternative et des hasards conjugués.

    Tout acte est une prière,

    Tout acte est un lien, une application des lois que Dieu a faites et que suivent les hommes entre autres êtres, tant bien que mal, selon leur compréhension et leur adhésion. La beauté, le rire, les courbes et les formes, la création, du plus petit être aux super structures galactiques, sont des applications d’une Volonté qui leur a intimé l’ordre de se faire !

    Fiat lux ! Par delà les savoirs et les règles, l’astronomie, la physique, la chimie et les mathématiques, par delà les sciences que vous méconnaissez…Nour et Adam. La lumière, les êtres et la vie. Par-delà le néant et le chaos, par-delà le zéro et l’infini, vous êtes l’une de mes créations. Je vous aime, esprits et choses animées. La nuit, les rayons qui pénètrent des nuages vers le miroir de vos yeux ou les rivages des mers et des eaux, les papillons, les fleurs et les arbres et les forêts…Tout est beauté. Toute vie est une émanation de Moi. Telles ces prières en écho, que Je reçois quand vous palpitez et que vous tentez de vous adresser à Moi. Vos suppliques et vos méditations, vos prières et vos litanies, votre ferveur et vos prosternations arrivent jusqu’à Moi. Une symbiose s’établit, une écoute se fait, un retour vers moi s’accomplit. Je vous sais, vous n’êtes pas seuls, insistez donc, demandez ! Car, Je vous ai compris.

    Le zoo de la vie est une prière

    Cette libellule qui volette au-dessus du dos des poissons qui remuent leurs queues et nageoires, leurs larves et leurs alevins, tu les voies ? Le chant du coq, les chatoyantes couleurs des paons domestiques, les cris des perroquets, le vol des hirondelles, ceux des flamants roses ou des canards sauvages. Cette musique des couleurs des parfums et des eaux que vous ne percevez pas..

    Et puis toutes ces pensées que recèlent les cris des oiseaux, les silences de la mer, le mouvement des vagues, les sinuosités des eaux souterraine juste au dessus du feu du noyau, les formes des nuages, les fresques du ciel, le balancement des feuilles et le déhanchement des branches, sous les vents. Vous les voyez ? Chaque perle d’eau, de chaque fil de pluie, chaque courbe ondulée de tous ces nues qui passent dans les cieux, toutes ces forces qui s’interpénètrent, ces tonnerres et ces orages, ces éclairs dans la nuit…Songes-y, mon petit, durant ta vie !

    Il y a des êtres qui nous font réfléchir

    La cigogne d’en face donne la béquée à ses poussins. Je les ai vues hier dormir dans le nid et se tenir sur une patte ou deux. Avant-hier, c’était le rut amusant, le coït public, si gauchement, ultrarapide. Faut-il s’en offusquer et cacher la nature à nos yeux pudiques? Faut-il les condamner les zoziaux par la foule hypocrite déchaînée ? Puis en vouloir au Gouvernement de Benky ? Ou haranguer les foules pour insulter le PJD, afin de le bouder et de ne pas aller voter ?Parce qu’il ne cache pas assez les misères du sexe défroqué, devant nos yeux ahuris et qu’ils fâchent, ces couples éperdus, notre moralité schizoïde refoulée ?

    Faut-il brûler le livre incendiaire de la Dangereuse Ibidar ? Loubna, la victime-héroïque d’un film proscrit, ‘’si mal aimé’’, qui a fait boiter la censure, alors qu’il est primé et qu’il pétarade dans les hautes sphères ?
    Symboles à susurrer. Et s’il restait un cimeterre aux Wahhàbites, des haches à Daech, une corde à Saddam, viser pour les pendre et les couper, ces cigognes qui gigotent là, et si haut ? Et les condamner sans les juger, par le Banky de l’ONU ?

    Aux foules, leur laisser la loi des mœurs, pour faire saigner les zouaves et se défouler. Et que le Hooliganisme, un ‘’isme’’ de plus, entre de plein pied parmi les vertus extrêmes et fasse pâlir les rigoristes des religions ? Et palier aux Cours de justices déficitaires pour leur insuffler la noblesse des vendettas ? Leur arracher le cou faute de couilles de valeurs et leur couper le zizi inexistant ? Pas de censure infecte ni de fausse pudeur !

    La vie, vue d’en haut, a besoin de sexe pour être transmise. Puis des œufs à couver, une corvée pour les deux. Le mâle de frère, parti à la pêche aux vers et grenouilles, sur les berges du Sebou, dans les flaques restantes et les étangs asséchés ? D’une rivière devenue polluée ? Deux par nid, sur les cimes des grands arbres. Un futur couple qui se réalise tel un défi, commis entre frère et sœur.

    Essiba hadi ! Endogamie, inceste, hrame ! Adam et Eve, ça vous dit ? C’est un mauvais exemple. La HACA doit sévir, le Ministère de Khalfi devrait l’interdire. Et les cigognes de la cité sienne, il devra les bannir, au lieu de nous laisser ronfler et maudire ! Ils le font pertinemment, là tout près du ciel, qui les voit dans leur simple nudité offenser pour le bleu et ses nuages !

    Nous, nous ne devons pas les regarder faire ça, comme les chiens qui font habituellement ça, sont devant nous ! Mais ce sont des volatiles, des bêtes aussi. Soyons compréhensifs et tolérants envers la gente ailée. Et puis, on n’a pas de leçon à recevoir de cette volaille ni des élus des quartiers. Il suffit de voir les cigognes faire des virages dans les rues, entre ces immeubles hautement indécents, qui nous cachent le ciel, les anges et la vue aussi!

    Le coq des voisins, rassasié de pain mouillé picore avec appétence. Le coco par mes soins entretenu, sonne avant le muezzin endormi. Au lieu de me lever pour aller prier, je remplis des pages de lignes inutiles et de vagues insanités. Des papiers inutiles, des arbres innocemment coupés !

    Accumulations inutiles

    Toutes ces brochures et ces pages, ces objets de musée. Puis c&et amoncellement de chemises et de pantalons, ces pulls et ces robes, ces foulards et ces souliers mesdames ! Collections coûteuses et cumuls inutiles effrénés. Nous sommes des consommateurs pathologiques, matraqués de slogans vendeurs, esclaves de ces objets. Dès qu’on peut acquérir les choses vantées, on s’empresse pour s’en détourner dès qu’on nous le suggère et l’ordonne.

    Le temps de vivre. Inutile objet de mes vœux et conquêtes, tu es comme une rose qui a subi la pluie du printemps et qui défraîchit des pétales et se fane, le matin. Ton corps, champs de ruines, dévasté par les vents, aspire à une âme, pour supporter les ans.

    Le temps de lire. A côté des notes et des manuscrits, jamais sur le propre transcrits, à côté de ces masses de disquettes et de CD, des disques durs coincés à jamais ou rouillés, que de lectures sélectionnées et puis finalement ratées ! Tels ces livres si chèrement acquis, ces dynasties d’encyclopédies, qui trônent, elles-aussi périmées, sur des rayons empoussiérés.

    Heureusement qu’ils ne sont ni pourris ni moisis ! Des documents exceptionnels, des livres renommés, jamais lus, inutiles donc, mais qui avaient déstabilisé mes finances et coulé mes petites économies.

    Je réfléchissais en appelant le coq du jardin et voici que Nour me questionne. Comment l’appelles-tu Papy ? Ban Ki-moon ? Non, simplement Coco, comme son chant et son onomatopée. Il ne fait pas de politique, lui, il n’a aucun maître. J’ignore si lui aussi aura été acheté. Son cocorico strident et peu respectueux, résonne en échos jusqu’à l’Onu. Résonne avec un ‘’é’’ et non un ‘’ai’’, ma petite ! Faute de basse-cour diplomatique à conquérir, je le laisse chanter. Peut-être, qu’une poule, une paonne ou une colombe du voisinage, viendra le sauver…

    Sales moustiques !

    Mais voilà le prurit qui me racle jusqu’au sang et l’insomnie qui me grillent mon dimanche et me réveillent. Et puis cet appel strident et ce message matinal au phone. Un maudit message, que sans lunettes, je n’ai pas pu déchiffrer. Des moustiques sont venus m’aspirer comme des vampires, obéissant à leur œuvre de cannibales. Faute de démons et de crocodiles benkiens*, j’ai mes entrées face aux dragons ennemis ! Adieu sommeil dévasté !

    Adieu peau ravagée par les frottements rageurs et les abrasions enragées ! Adieu repos ! C’est ainsi que les maux entrent par les fenêtres, au gré des chaleurs et des vents contraires. On en a sans moustiques, ici-même, me dit-on, juste-là, en politique. Extrémistes noirs, ailés, suceurs de sang sans autres sabres que leurs trompes de goujats de tcharmils* et de malotrus !

    Si ce n’est plus le paludisme, qui dit-on est vaincu, c’est après l’invasion des puces, la menace du Zirka. L’épidémie des petites têtes anencéphales. Merci Nour de m’avoir soufflé le nom de cette maladie congénitale, parasitaire, enfin !

    Les enfants sont la lumières de la vie.

    Nour, quand on sait que la politique n’est ni un sport d’enfants ni une ‘’affection’’ bénigne pédiatrique ou humanitaire, on n’est pas étonné des retournements ou des désaffections. Encore moins des avantages et autres gros salaires, perçus, une fois qu’on est dans le coup. Ou versus, ila kadder Allah, plongé jusqu’au cou, avec des salaires pachydermiques au super coût.

    Pourquoi tu n’as pas fait politique, Papy ? Me colle encore la Nour. Tu pourrais aller l’étudier. Non ? Non ! C’est un peu tard pour la mémoire qui me reste, ma petite ! Je n‘ai pas dit ‘’inutilité’’, mais j’ai pensé aux ‘’difficultés’’ et à la ‘’gravité’’. La fatigue vous aide à collaborer avec Alzheimer et à le laisser vous gommer votre être et votre personnalité. Si je parais indemne et que je parie sur la santé, j’ai autre chose qui me consume qui me ronge et décharne les muscles en partie. Les puces ? Pourtant tu es encore bien, Papy.

    C’est ce que m’a dit le professeur Bassou, un voisin du rez-de-chaussée. Et il ne vous a pas menti. Merci ma puce de m’avoir ainsi loué ! Je n’aime pas être une puce, Papy ! Tu en as déjà trop dit de ces ‘’cancrelats’’… Mes gènes n’aiment pas la politique, ma fille, et puis mon arabe est bassement rabougri. Et chez-nous, il faut être un avocat décapant, un ténor milliardaire, capable de tonner, de hausser les membres et les sous-vêtements, un entrepreneur décapant qui ose taper des chaussures, sans peur de se déshabiller et de le faire avec honneur, face au président du Parlement. Ainsi, on pourra monter sur les terrasses et toucher tout l’or du roi soleil et arracher ses rayons à la lune.

    Là, c’est allégorique, Papy ! Je ne comprends rien à tes insinuations. C’est allégorique comme parabole. C’est chinois ce que tu dis. Tes rares lecteurs qui ne comprendront rien, te diront que c’est trop long et décourageant à la fois. Tu as été contaminé par la visite du Roi en Chine ? Tu apprendras, Nour, que celui qui a initié le vol, Icare, le fils de Dédale, a vu ses ailes flamber en tentant de s’évader du labyrinthe qu’a construit son père pour le Minotaure. Tu sauras que Prométhée, qui avait façonnés les hommes de boue, leur apporta aussi le feu volé aux dieux. Le feu signifie la Connaissance. Ce titan s’est vu infliger un calvaire par Zeus, le père des dieux. Ligoté sur le fait d’une montagne, un aigle devait lui manger sans arrêt son foie, qui était constamment régénéré.

    Tu crois aux légendes, Papy ?

    C’est ce qui est arrivé à Adam aussi ! Mon cousin ? Non, le premier homme. Dieu qui les avait façonné, leur interdit de s’approcher d’un arbre du Paradis. Satan, qu’on représente par un serpent, avait subjuguée Eve pour se venger. En prenant la pomme que lui offrait sa moitié, ils ont été renvoyés du Paradis ! C’est la connaissance, là aussi que symbolise la pomme. En ouvrant les yeux, ils se sont aperçus qu’ils étaient nus et honteux !
    Encore des légendes, Papy ! Non ! C’est révélé dans la Genèse qui est un chapitre de la Bible. Ah le Coran des Français ! Alors, pas de magasins de slips dans cet Eden, on y nage tout nu ! Et c’est pour ça qu’on est là, pour acheter des bikinis ! Tu me fais rire, ma grande. Je vois, que c’est à cause de la connaissance que tu refuses d’aller aux cours de politique, Papy. Nooon ! Et tu as peur de l’échec, parce que tu as une mauvaise mémoire, et que tu n’aimes pas copier ni tricher.

    Barbes hirsutes et têtes compressées

    Un trône sur des roulettes, des comptes en banque inutiles, des précautions vaines contre la mort. Le maudit mot est dit ! Même les plus puissants, comme les nuls et les méchants crèvent aussi. C’est une satisfaction et une morale, une vengeance et une philosophie. Mais qu’est-ce qu’ils font de leur pèze, une fois morts, ces ours et ces éléphants ? Tant qu’ils vivent, leurs victimes déchantent. Mais à leurs morts, ces martyrs ne chantent pas souvent. Car ils ne sont plus là, s’ils sont gommés avant !

    Que deviennent les hommes politiques, une fois malades ou handicapés ? Des vieux, des momies, des zombis, des présidents de la république ! Me dit encore Nour, avec sa triple nationalité. Elle vient de commettre un parjure contre Boutef , qu’elle savait amoindri .

    Je t’explique les maladies et leur impact sur les responsabilités. On ne conduit pas une grosse voiture, encore moins un pays, en état de grosse maladie ou d’incapacité manifeste. Pourquoi et c’est quoi ‘’manifeste’’, Papy ! Un papier d’indépendance ? Je ne suis pas professeur de français, essaie de comprendre ta propre langue ! Comment ça ? Et qui c’est qui m’a appris, c’est toi qui m’a tout dit ? Les noms des arbres et des fleurs, et puis tous les mots compliqués ! Et puis, ce n’est pas drôle de me faire dire ce que je n’ai pas dit sur Boutef, Papy ! Des reproches encore, Nour, comme ta Mamy! Repentance, résipiscence, où es-tu ?

    Une fleur jaune chute du jasmin…

    Elle ne sait pas ce qui lui arrive ni ce qu’elle va devenir. Ni graine pour germer ni promesse de vie ultérieure. Elle ne sent plus. Elle ne sent pas qu’elle existe, non plus. Elle ne sait pas qu’elle n’est plus ni ce qu’elle a été. Elle attisa les souvenirs sinon bien des désirs en attirant d’improbables abeilles et amoureux. Elle aura vécu quand même des instants de couleurs et de prestige pour son parfum et ses odeurs. La plante vit sans conscience de le faire et puis meurt. Mais ces notions lui sont étrangères. Elle meurt, en automate génétique et généreux, qui n’offrait que des faveurs aux humains, aux insectes et aux oiseaux !

    La courtoisie des feuilles mortes

    Voilà que le feuillage des bambous jaunit. Le vent en hâte la chute des feuilles. Celles-ci se latéralisent le long du tuyau d’arrosage qui traîne sur l’allée du jardin. Elles sont en file, comme des rangées de soldats. Elles suivent en une sorte de queuleuleu pour obtenir quelque chose ou en vue de subir un destin. Bien serrées les unes aux autres et bien rangées, en bas du muret. Cette claie pierreuse qui clôture le verger, leur sert de garde-fou pour maintenir leur bon ordre. Mêmes mortes, les feuilles donnent des leçons de civisme, de conduite et de politesse aux humains.

    Curieux comme elles se sont toutes alignées dans le sens de la longueur. Le vent y est pour quelque chose dans ce hasard-là. Un état que les feuilles mortes et les arbres ne contrôlent pas. Mais, elles y sont contraintes, involontairement, nous le savons pertinemment.

    Querelleurs, rouspéteurs, désordonnés que nous sommes, nous devons tirer des leçons des pierres et mêmes des feuilles mortes ou des animaux. Jean de la Fontaine, moralisateur amusé, dans ses fables si vraies, comme ses antiques prédécesseurs, ont illustré les insectes et les animaux, à nous faire honorer, aimer et apprécier.

    La danse macabre des feuilles

    La feuille danse au vent, puis pique du nez sur la terre en se balançant, comme pour s’amuser une dernière fois et de son destin se moquer. Une fin qu’elle ignore aussi. Mais elle ne fait la joie que du philosophe et de celle du poète que tu es lecteur. Allez ma feuille ! Un tango, une valse, un slow…

    Tu réfléchis à ton tour à la vie. Profites-en, toi aussi lecteur. Et projettes-toi plus haut encore, avant de descendre, là, sur terre.
    La cime donne des hauteurs, de la majesté, sinon de l’arrogance et du mépris. Méfiez-vous, Excellences, restez près de nous ! Les bambous sont une mauvaise école. Ils risquent de les chagriner nos décideurs et de les fâcher contre moi en ce mois de Mai, pluvieux mais sec ! Il y a ainsi des mois qui sont schizophrènes et qui se trompent de pays et de calendriers. Et des jours de quatre saisons aussi.

    Des calembours hors sujet et hors du temps. Telles ces conneries locales des journées continues, socialement mal gérées et ces horaires d’été, mal vécus, qui vident les services et les administrations.

    Si les jours normaux servent à se cacher du contribuable corrupteur pour de fictives réunions, il y a les vendredis. C’est saint et c’est superbe. On pointe et on dégage pour filer le couscous et s’étendre dans la prière. Sur le tapis éventuellement. Disons que c’est hamisse*, voire haram* de travailler. Et pour nous de blasphémer ou déblatérer !

    Les puissances cyclopes et leurs cyclones

    Avec tous ces vents qui font chuter les feuilles jaunies, toutes ces maladies botaniques, ces parasites, y a-t-il un botaniste dans ce Gouvernement, pour nous sauver ? Pour sauver le tronc de cet arbre que nous sommes et qui respire de ses branches en Europe, tout en plongeant ses racines en Afrique ? Maintenant plus qu’avant et encore plus, depuis que les tamtams des apaches, nous lacèrent le dos !

    Sauf que les planètes et les étoiles ne suivent pas les mêmes lois apparemment que les grandes puissances. Des cyclopes ou des sirènes qui voient mal et qui nous hypnotisent de leurs chants…

    Appel aux grandes puissances

    Devant et face aux grandes nuisances, elles se doivent de bouger sans hypocrisie ni duplicité. Elles savent, elles sont témoins de nos faits et gestes qu’elles inspirent, influencent et puis, elles font mine de ne plus comprendre notre Histoire. Elles, qui nous font divaguer l’esprit entre civilisation, démocratie et libertés. Elles, que nous avons reconnues, aidées à se libérer et que nous continuons à aimer, à attendre, à solliciter et respecter.

    Le cœur valse entre les frontières qu’elles ont en partant balisées. Lâchement dessinées, ces murs partiaux entre frères, des barrières qu’elles ont dressées et érigées, voire laissées créer et se hérisser !

    Leurs retournements, leurs aveuglements, leur laisser-faire arraisonne la paix et laisse persister l’arrogance et le mépris. La fureur se développe entre les erreurs et le hasard. Que peut supporter comme suspens et menaces de guerres ce reste du monde ? Fébrilité entre la justesse des droits et les manigances contre la paix.

    Car sinon, ce serait le chaos et le néant. Tout comme ce qui se passe au Moyen-Orient et que depuis 40 ans nous avons su éviter ! Ces déchirements des nations, tels qu’ils semblent programmés et commandités par les grandes nations impérialistes. Ces suppositions ou ces vérités, sont des injustices, des crimes contre humanité. Regardez les millions de morts, les millions de réfugiés et d’exilés, les économies anéanties et les villes et leurs structures ravagées ! Elles ont insufflé le virus des guerres au lieu de s’imposer comme des arbitres de paix. Il leur faut se réveiller et opter honnêtement pour un juste compromis. Il leur faut de régler un litige né de la guerre froide, qui perdure. Ils se doivent d’apposer, comme de justes arbitres, le calme dans le cadre d’un remembrement post colonial. Il leur faut d‘aider notre pays face aux bellicismes, sources des sécessions de notre pays.

    Appel à la franchise et à l‘honnêteté

    En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas loin de perdre le rythme, celui de nos concepts et de nos convictions. Vieux et grands amis, nouveau amis, levez-vous ! On parle de coups dans le dos. Restez à nos côtés, sans nous perturber avec vos changements de mœurs et d’humeurs. Vous connaissez notre histoire et nos droits. Cessez alors de vous aveugler, pour des boniments matériels et des dérives contre-nature ! Nous avons besoin de parapluies et de parasols. Nous subissons les retombées et les mauvais fruits de la guerre des Bush. De celles qui les ont suivies et précédées. Celles incessantes avec les dégâts générés dans la région. Toute du fait des industriels de la mort et de leurs financiers repus, toutes celles de leurs ataviques commanditaires et de leurs puissants lobbies…

    Philosophie politique

    Mais quittons ces amours superficielles incertaines et optons pour de nouvelles liaisons par gageure. L’amant de mon perfide ennemi peut-il m’être fidèle ? Il ne sera pas forcement sordide ni fourbe ! Félon et sournois, traître et tyran machiavélique, parjure et apostat ! La politique n’a pas que des qualités comme adjectifs et rigueur morale.

    On croyait avoir à faire à des états adultes et non des girouettes sous les vents. On lit sur les pierres du temps qui nous a construits, qu’on nous a souvent trahis et réduits aux retards et à l’archaïsme. On lit sur les sables cartomanciens, qu’on nous avait volés, que la politique ne fait que de faux amis.

    Les états comme les peuples, les clans, les tribus ou les nations, changent de maîtres et de deals. Selon leurs affaires et leurs intérêts. On reverra ça en conclusion.

    Veules destins et opportunisme

    La vie, l’être, sa conscience, ses sens et ses actes, réfléchis ou pas, ne laissent pas assez de place à la seule volonté ou au pur hasard. Volonté plus hasard égalent destins. Le milieu évidement est pour quelque chose dans notre vie et dans l’exercice de nos sens. Le nouveau-né ne sait pas ce qui l’attend et celui qui va partir à jamais, ne sait pas où il va aller. Je ne parle ni de sa chair ni de ses os mais de sa personne, de sa conscience, non pas de sa mémoire, mais de son esprit, non pas du souffle qui le fait vivre, mais de ce qu’il y de nécessairement au-dessus. Ce ‘’truc’’ qui justifie la vie. L’âme ! L’âme, ce vrai soi-même, le pilote du robot qui vous parle et qui vous écrit.

    Le monde est une trêve, ou un rêve.

    Une faille de l’espace-temps. Abysse labyrinthique, interactive, faite d’ombres virtuelles. De chair et d’argile, les marionnettes croissent, coassent et crissent sur le décor. Les planches du théâtre, le plancher des vaches et des avachis, croule sur les décombres des acteurs. Le berceau tombal où entre l’être pour naître, paraître et disparaître.

    Mais dans sa résilience d’être humain, il est conscient sans être clairvoyant, casseur, profane, profanateur, tricheur, tombeur, violeur. Voire un peu plus moral, sincère, loyal et moins corrupteur. Voilà l’homme ! L’humain s’oublie alors dans le travail, les obligations, les jeux d’amour, les jubilations ou l’insouciance, à en désapprendre la fiction qu’il joue : son rôle incompris, son déguisement et son numéro. Une tragicomédie d’halluciné masqué, un être qui fuit la réalité dont il a peur et sa fin programmée qu’il élude jusqu’à succomber à la mort.

    Si ce n’est pas ça le courage ?

    Ou le mirage. Voire le rôle qu’il a pris de Dieu et que les montagnes ont refusé de prendre. Autrement, c’est chose banale, c’est cause perdue. Il y a cette donnée que l’on ne saisit pas et qu’on appelle l’âme. Le chauffeur et le guide, l’habitant ou le passager du robot que représente notre propre corps. On en a dit un mot similaire là-dessus !
    Cette super structure biologique, ce système faramineux aux milliards de cellules, vivant ou fonctionnant, grâce à une chimie multiple époustouflante. Un corps, un univers en soi, auquel la conscience elle-même, si scientifique ou encyclopédique soit-elle, ne sait que peu de choses.

    Le sommeil est pour nous, comme les sens et les facultés, ou comme les automatismes qui nous font vivre. Ces facultés, ces activités hermétiques, sont la preuve de notre ignorance et qui plus est l’incompréhension de ce qui est au-dessus de nous. L’univers et sa création, ce ciel qui couvre les êtres et des personnes. Avec, comble d’ignorance de ce qui est chair ou individu, ce qu’il y a de plus résistant encore que l’argile et le terreau : l’âme et l’esprit.

    De la vie

    Je parle de la vie, je parle aussi du sens de la vie chez des individus, des êtres si proches des animaux et des fauves, des singes et des cochons, des humains qui s’ils s’adonnent à la culture, font la chasse, l’élevage, la boucherie et l’abattage, le meurtre régulier et normalisé, des autres espèces et créatures ! Les êtres dont nous nous nourrissons, mais avec lesquels nous partagent bien des gènes, sinon des chromosomes entiers. Je laisse le créationnisme et l’évolution se mettre en symbiose, pour nous expliquer, d’un commun accord, ce que nous sommes vraiment.

    Qui sommes-nous pour cette terre ?

    Des extraterrestres ! Des êtres parachutés, descendus de quelque part. Ou le résultat de corps chimiques, des amines de carbone, tombées du ciel, fécondant une chimie nouvelle sur des mers à peine refroidies…Celles qui ont, une fois la terre calmée de ses bouleversement, fait ce que nous sommes pour le système appelé ‘’ vie’’. Pour cette conscience notre de la vie. Sommes-nous si particuliers, parce que nous parlons, avec conscience, que nous sommes debout, avec un larynx, un kilo de cervelle et demi et deux mains.

    Que sont nos espoirs pour demain ?

    Comment t’adorer quand tu ne se seras plus là ? Comment T’adorer, quand je ne saurais plus là.
    Soit l’Apocalypse astronomique ou celle des guerres qui germent en nous autres les humains ? Celles de nos erreurs qui prospèrent et qui vont engendrer le calvaire final ? La faim et la fin de l’humanité ? Soit des mutations et l’exil, l’essaimage de certains rescapés sur d’autres mondes ou d’autres sphères. D’autres vies, une autre vie, sur d‘autres terres, sachant que celle-ci nous fut donnée sans le vouloir, en ignorance de cause, dont la première est de l’avoir désirée. Une vie gracieuse, mais courte ou terne, volontiers désirable ou détestable, c’est selon votre poche, votre quartier et votre pays !

    Une vie, si labile et si futile, que la refaire et la faire durer n’est pas une chose inutile. Des horizons religieux pour un meilleur séjour et plus long décours, dans un autre décor, nommé Paradis. L’éternité pour tous, la récompense ou la sanction. Mais le credo de certains s’oppose à celui des autres. Et le pire, est que les adorateurs du même Dieu, se font la guerre. Ils le méritent, comment pourraient-ils être, ces meurtriers opposés, dans le même paradis. Fictions et espérances encore ? Elles ornent pourtant le futur décor !

    Symbolique mystique et nostalgies.

    ‘’Jdour essejra ! Ila ma êtate ezitoune, taêti laêouade bach t’ssakhnou ’’. Les racines de l’arbre. S’il ne donne plus d’olives, son bois servira à vous réchauffer. Tu veux replanter l’olivier arraché de la maison natale, qui vient d’être vendue par les héritiers, afin de le replanter, là, près du figuier de cette esplanade de la grande mosquée…C’est la noblesse identitaire, qui s’affirme chez toi ! L’allusion au Coran n’est pas loin et la paix est manifeste dans ce geste bienveillant. Une épreuve qui aux autres semblera bien vaine et futile, car on te dit, que cet arbre déplacé, ne prendra pas !

    Propos inutiles

    C’est bon à lire et de ne pas perdre de vue. Quel est le but de chacun sur cette vie. Manger, prendre la vie et puis, mourir ? Mais, c’est vainement peu, il faut dans le confort et la célébrité oser et persister. Les riches et les puissants savent depuis des lustres le faire. Les mots des sots sont sages et leurs sceaux symboliques. Les autres, têtes enfumées et sexes incendiaires, mind, faites gaffe, il ne faut pas les déranger. Car, couverts de leurs lois, et depuis des siècles au top des libertaires des droits de l’homme et des nations civilisés, ils sont libres de forniquer à leur manière, chez eux. De quoi je me mêle, moi le plébéien solidaire ? Avec les valeurs tordues d’un pays de prolétaires ! Des pays sous- développés, arriérés, fanatiques et va-t-en guerre !

    Même s’ils vous insultent et qu’ils vous pilonnent de missiles, qu’ils vous canardent de slogans ou de dettes, pour vous apprivoiser, humilier et posséder encore, ou qu’ils vous expulsent de chez vous, tenez-vous tranquilles !

    Attendez qu’ils vous achèvent ou emprisonnent dans vos camps. Accros, égotistes et fiers leurs passions futiles, les riches sont fiers et jaloux de leurs forces tranquilles. Arguant de leurs statuts suprêmes, arrogants avec leurs-dites identités supérieures, ils sont impérieux et dotés de pouvoirs réels sur les autres.

    Ostentatoires, quand à leurs naissances divines, les entités supérieures perfectionnent les armes et les incrustent de diamants. Volés, certainement. Ils couvrent leurs voitures d’ors pour briller de fastes insolents. Face à la cruelle et impudique misère des pays du continent, ils ornent leurs missiles d’armes subtiles et les perfectionnent de techniques nouvelles. La main sur leurs bourses, le doigt sur la gâchette, ils fraudent sur les valeurs, morales, ‘’masquant ouvertement’’ le stupre et le lucre, les leurs, pour gaver les autres de conseils démocratiques, de préceptes moraux fallacieux et de doctrines, soi-disant universelles. Des conduites paradoxales et inopportunes ailleurs, le plus souvent ! Des instructions, si opposées et flagrantes aux conduites qu’ils s’adjugent, en ignorant les moyens et les retards des colonies d’hier. Des pays déchirés, des tribus délaissées quant à leurs sorts, dans la pauvreté et les affres des guerres, entre leurs chefs et leurs nations.

    Chut, assis !

    En garde ! On t’achète, on te vend, on te prend comme on veut ! Sinon on te culbute Chef ! Quitte à te poignarder dans le dos et à t’évincer, quand on veut, comme on veut, par d’autres compères ! Et tu en connais, n’est-ce pas de plus solvables ! De plus convenables et dociles, n’est-ce pas, Chef ? Oui, mon colon ! Ce sont des traîtres et des félons, des renégats déloyaux et des plus lâches qui soient ! On en voit. Vous les aimez, comme ça, n’est-ce pas ? Moi, je vais changer de maîtres et de copains et on verra ! Le Harem et même le Mac Zen plutôt que de subir la vendetta ou la loi du Talion.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 08-11 Mai 2016.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    De la médecine, à travers ses grands hommes :
    Le docteur BENMAKHLOUF, un grand bienfaiteur, est parti

    Comme dirait Mme Ilove Student

    « La lutte pour la vie, la course contre la montre, le duel pour la meilleure santé, est notre métier sinon votre vœu premier et notre ambition initiale, notre serment initiatique. Le magistère angoissant et enthousiaste auquel nous nous livrons, corps et âme, même ni l’on ne perçoit pas celle-ci, vise un but premier, le bonheur de jouir de sa santé, garante de longue vie ! L’exercice de cette foire, dans ce souk où nous sommes, perd ses règles de bonne conduite et son esprit d’à-propos. La cure thérapeutique, pour le bien être d’autrui est un exercice spirituel fondamental. Relégué comme vestige, au stade de simple métier, il pousse les professionnels de la santé à une sorte de ‘’travail laïc’’. Un métier détaché et neutre, épuré, strictement technicisé, voire mécanique, ou pire et décrié comme étant purement matérialiste. Dire qu’ils sont des affairistes sans cœur de nos confrères, nous poussera à généraliser la conjuration populiste qui les indexe et à blesser surtout les bons praticiens d’entre eux. Si on oublie l’essence humaniste et le vœu religieux de notre profession, c’est la morale et l’essence éthique humanitaire de ce magistère, qui se perd. »

    Le cimetière des ombres

    Ceci est un hommage particulier, à notre ami, le docteur Ssi Ahmed Benmakhlouf. Qu’Allah l’ait en Sa sainte miséricorde ! Amen.
    Comment célébrer l’inconnu qui perdu sa mémoire avant de se volatiliser ? Au panthéon des zombis oubliés ? Non pas ! Que reste-il de la personnalité d’un homme cultivé, d’un médecin de premier ordre ou d’un militant acharné, quand sa mémoire se perd ? Que lui-reste-t-il comme amis fidèles ou sincères de parmi ses pairs ?
    Dès lors, outre les affaires de cancer, mes chers confrères, la médecine, je veux dire la recherche a bien des choses de la recherche des trouvailles à faire, avec le Parkinson et la maladie d’Alzheimer !
    Cette année notre Panthéon médical a connu des clients célèbres ! Bennani, le retentissant ténor de notre Syndicat Libéral ! Puis, notre Doyen, le secrétaire perpétuel et immortel académicien, Si Abdellatif Berbich, grand bienfaiteur de notre AAMM, par ailleurs, l’exemple des néphrologues pour ses suivants et successeurs, dont Si Ahmed Benmakhlouf, notre ami regretté.
    Dès son accession à l’Amicale des Médecins, que nous avions pensée en prenant l’initiative de sa création, avec lui et un groupe de confrères, Ssi Ahmed fit reconnaître par ses pairs, les premiers médecins de cette région. Il eût l’idée d’honorer le colonel Idrissi Azzedineet notre immémorial et impayable autre doyen, Ssi Benkirane Abdelkader. Par-delà la confiante et multitude paysanne qu’il desservait, leurs quolibets et ses railleries à lui, c’était notre ancêtre local. Ilsfurent les premiers médecins honorés, par l’Amicale naissante que gérait comme premier président, Ssi Ahmed Benmakhlouf, l’enfant éminent de la région. D’autres, confrères les suivirent.

    Le Gharb et l’ADSKR

    Le Gharb fut longtemps connu comme zone rurale, avant de devenir le havre prospère des agriculteurs et des industriels pour se tourner comme hub international et s’attacher à la métropole. Non plus comme un marché de poissons pour les endimanchés de Rabat, mais comme le futur port de la capitale. Sauf que nos ambitions sont largement étendues et supérieures à ce court et restreint schéma. Nous voulons, je l’avais écrit à Sidi M’lah M’chiche, éminent client de ce port fluvial su Sebou pour son riz et ses agrumes. Nous suggérions de devenir l’estuaire du Sebou et de Mehdia, le port de l’hinterland du bassin du Sebou et des régions de Fès-Meknès.
    Avant l’ADESKR, association de développement du Gharb, créée par M. M’chiche, à laquelle Ssi Ahmed assista, il y a dans ma mémoire reptilienne d’autres souvenirs plus anecdotiques.
    La Fac des Sciences de Rabat, avec son ancien Parlement, devenu salle des conférences jouxtait l’amphi du CPEM, où notre camarade Ssi Ahmed, ébaucha l’association des carabins. L’AGAM, Association Générale des Affaires Myocardiques. On a par la suite égrené, pour certains de ses successeurs, de nombreux après-midis dansants les samedis, à la Fac des Orangers. Ebauches hebdomadaires du célébrissime Bal de Médecine, qui nous fit honneur à son époque. Et puis, cet exercice rentable d’un mémorable autre président de la Corpo de Médecine. Lui, un autre A.B. toujours vivant, finit dans la dermato historique, entre les lèpres et les syphilis, avant de virer dernièrement sur l’esthétique !

    Les années UNEM – UGEM

    Ce fut le temps du restau U et des queues pour une bouffe correcte, quasi gratuite ! Sauf que là, parallèlement à la gestation de l’UGEM, nous étions pris entre les tsunamis des grèves itératives.
    De futurs pontes de la politique actuelle, y firent leurs premières armes de ténors, de tribuns, de meneurs, de grévistes et d’exilés encore. Les cyclones non-stop des grèves, celles des évacuations de la Cité U…Péripéties qui poussèrent à plus de sérieux et de chance Ssi Ahmed pour aller terminer ses études médicales, plus pacifiquement, en France, à Nancy.
    A titre d’annales, l’une des dernières grèves à laquelle nous avions participé, du temps d’Abdellah Bouras, en fin de 5ème année, fut réglée quant à sa cause, grâce à l’entregent de maître Ahmed Réda Guédira, qui fut ministre de l’éducation de SM Hassan II, un court moment, dans sa longue collégialité avec le ponte des souverains.
    Tu étais toujours encostumé, Ssi Ahmed, en bleu de préférence. N’est-ce pas ce futur président des syndicats libéraux, socialiste convaincu, qui assis sur le bord gauche de l’’entrée de l’amphi d’Avicenne, surveillant la fin de la grève, qui voyant dans mon costume gris cravate, habituel, le type même du fils de bourgeois à détester, me fit une remarque désobligeante. Je ne cache à personne ce que je lui ai monté pour le dissuader de ses préjugés ! En me retournant, en me courbant, je lui ai projeté mon postérieur ! Mon pantalon usé, doublement ouvert aux deux cuisses, a dû lui ouvrir les yeux !
    Au milieu des grèves non-stop, pour le Viêt-Nam, la Palestine ou les cours, ce fut la période faste des missionnaires ! Des coopérants techniques firent la renommée de la fac de Rabat. Celle de nos conférences publiques, assumées par des invités notoires, où nous élaborions un axe de recherche, sans le savoir, celui des ‘’Interférences de la Médecine avec les autres sciences ’’. De futurs académiciens furent ainsi de parmi notre auditoire.
    Ssi Ahmed, je ne vais pas te faire un sermon, tu aimais parler, je ne vais pas t’écrire un cantique, que tu n’écouteras pas, toi qui comme des dizaines, lisais parfois de mes écrits.
    Tu n’as eu besoin de personne pour te faire un nom. Un prestigieux nom que le temps j’espère, te fera justice de renforcer. Oublieux ou inconscients, non informés, tous nous te devons des gestes et des actes.

    Le Conseil de l’Ordre des Médecins

    Aux autres,du Conseil National de l’Ordre, notamment, (Tu aimais répéter cet adverbe !), nous leur disons de les réaliser, sans tergiversations. Nous les adjurons d’en référer, en notre nom à tous, en ces jours de tristesse, à SM le Roi Sidi Mohammed.
    Benmakhlouf a servi, gracieusement, spontanément sa société et ses confrères, sans se souiller. Aujourd’hui il est parti pour toujours. Demain, il sera oublié. Tel est le sort d’une société Alzheimer, consumériste des siens, qui instrumentalise les siens, les use avant de les jeter, bons à jamais pour le néant et l’oubli.
    Et si l’on rend des hommages à quelqu’un, lors d’une soirée télé, un artiste pour son talent, jamais pour les médecins, ils n’ont rien à donner ni à laisser comme danses sur scène et refrains ! Rien comme chants, ni statues ou édifices pour célébrer leursœuvres, pare qu’ils nesoignent en fait que des passants ! Ces images fébriles, furtives, futiles,oublieuses, ingrates, inconstantes,quasi virtuelles. Ce que nous sommes, nous les humains et futurs…malades…en partance pour d’autres sphères et états !

    Nous fûmes la relève.

    Nous fûmes les médecins de la relève, la promotion qui suivit ses confrères de la coloniale française. Nous avonssuccédé à de grands noms de médecine locale. Aimés et adulés par les fidèles des nôtres, ils sont partis à la retraite. Après de longs exercices que furent les leurs,certains médecins sont partis en douce. Si certains binationaux sont partis subrepticement pour au Canada, tous, sans salamalecs ni récompenses ou reconnaissance des autorités locales, nous ont définitivement quittés ! Bien vivants ! Toutefois, nous avons célébré ensemble, Ssi Ahmed, le départ de quelques-unsd’entre eux et gardé l’amitié des restants, pour le plus grand bien de tous !
    Je n’irais pas jusqu’à dire que les meilleurs s’en vont, apatrides, sans wissams ni distinctions. Les jeunes nôtres, férus de spécialités ou d’autres horizons nordiques, lâchent leurs amis, leurs familles et vont pour elles s’exiler au loin, sinon pour voir du pays. Ils ont migré pour travailler, humbles et serviles ! Leurs sueurs et le meilleur d’elles, leurs viessont offertes au temps et aux ingrats de parmi leurs employeurs. Du coup, faut-il oublier les nôtres ? Les médecins grévistes ou leurs collègues, étudiants-instituteurs, en formation !
    Le reste et le dividende, leurs économies pour leur pays, s’en iront. Que récoltent-ils en retour ? La haine et le mépris réflexifs, ou l’amour ? Sentiments qu’ils répandent en retour sur leur patrie et les leurs !
    Si certains de ces exclus deviennent des parvenus aux yeux de beaucoup, ils sont rarement objet de la considération, de l’étonnement ou de l’admiration de leurs hôtes étrangers. Et si par hasard ou par malheur cela arrivait, ça se transforme invariablement en jalousie peuchère.

    Du coup encore, faut-il oublier les nôtres ?

    Regrets et consécrations. Aujourd’hui il estparti ailleurs, lui Ssi Ahmed. Lui qui méritait les égards des uns et des autres. Sur la terre-mère qui fit l’homme de son argile, un souffle divin lui façonna un esprit, enlui accordant une âme, non délétère.
    Pense, comment tu seras demain, toi-même, mon confrère, trahi ou oublié, pour toujours ! Les plus jeunes t’enseveliront. Mais sans les voir, tu les oublieras, toi aussi, là, où tu seras un minéral sous terre.
    La vie a ceci de particulier, c’est que malgré les batailles gagnées, elle finit toujours par perdre sa guerre. Eriger son tronc, sortir ses feuilles, puis ses fleurs, se voir père et ou mère, puis que reste-t-il, même aux plus puissants, ils partent et obtempèrent ! Ils laissent fortunes, objets, parfois si peu mais toujours rien de soi !Leur personnalité, leur conscience, leur mémoire propre, leur conscience de soi, leur personne et leur vie font pschitt. Curieux que cette vie et ces corps si admirables, se terminent de cette façon ! Nous ne sommes qu’un film, et chacun n’est qu’une image de synthèse, qui passe.
    Ssi Ahmed, que reste-t-il aux autres vivants de ta séquence ? Que reste-t-il au médecin qui prit tous les médecins pour ses frères ? Il les a assistés au sens propre, durant des décades, et ce, tous les jours.
    Homme de culture encyclopédique et solitaire, au milieu d’une pléiade de clans enrichis ou sur la berge, que reste-t-il de toi, toi qui n’a jamais rien engrangé ? Les grands noms de l’Ordre ont des fortunes variées, que faisais-tu parmi eux ? Et ce, durant plus de quinze ans, délaissant ton cabinet et ton gagne-pain !
    Spécialistes, juristes, architectes, avocats et professeurs, la roue de la fortune a tourné et ils ont fait leur beurre ? Que reste-t-il de la bonté, de l’humanité, de la sagesse, de la réserve de ce médecin, simple et élégant à la fois, si naturel, qui a servi avec honneur en ne faisant nul commerce de sa profession ?

    Célébrer les morts

    Déposant sa voiture, acquise sur le tard, il allait à son cabinet à pied. On le voyait au fond de la boulangerie Parisienne, havre de ses respectueux amis, compulser la presse chaque jour, avant de repartir avec son pain, chez lui.
    Humble et seul, simple et poli, il pensait à tous. Il avait fait de la couverture médicale et de l’entraide médicale, un chantier ordinal. L’Ordre devenait une entreprise prestigieuse, citoyenne, familiale. Mais le combat d’un homme seul, n’est pas synonyme de succès, d’autant que c’est d’une grande famille qu’il s’agit et que la notion d’entraide semblait farfelue pour les plus riches d’entreeux, qui vivaient, sinon luxueusement, bien au-delà du besoin et dans de grandes aisances.
    Que reste-t-il de ce rêve aujourd’hui ? Une nécessité, un besoin strident, un devoir, des actions inaccomplies, qu’il faut se hâter de reprendre et de bien ficeler. Le devoir n’est pas de célébrer les morts, mais de prendre le relais des prédécesseurs et de continuer, chargé de leur mission, afin de terminer, pour le bien de tous, leur parcours.

    Pensez à nos médecins !

    Ils sont sans couverture et parfois à découvert. Harmoniser l’entraide est-ce un défi à relever, une idée, une entreprise réalisable qu’il faut faire ? Si à l’hôpital la solidarité est un fait, si les fonctionnaires de la Santé sont couverts, si le Ministère de la Santén’est pas simplement celui du service public, mais celui de tous les Marocains, alors, ne faut-il pas mettre, inclure, tous les médecins dans cette Caisse Mutuelle ? Ou leur offrir, leur façonner une caisse de solidarité similaire ? Une caisse fédérative qui englobera de fait les étudiants, les labos; lescliniciens et les pharmaciens des secteurs libéraux et publics. Mais c’est un rêve plus qu’une idée réalisable en un claquement des doigts ! Cette armée nécessite, plus qu’un ministre, un bataillon, un général d’armée, écouté du Pouvoir qui nous sert de lois et de guide !
    Avons-nous assez de volonté, de textes de lois, pour engager cette future plèbe de généralistes et de malades en tous genres, dans cette véritable guerre, contre la misère des maladies et celle des vieux jours ?
    Par fidélité aux idées solidaires et humanitaires de Ssi Ahmed, pouvez-vous au sein des Partis politiques, du gouvernement, des parlements, des conseillers et du cabinet de SM creuser le problème ?
    Maintenant vous êtes jeunes, robustes et matériellement couverts, mais demain, qui est sûr de ce qu’il sera mes potes et vous, mes respectables compatriotes, administrateurs, solvables et avancés de la Haute Sphère ?
    Dès lors, nous comptons sur vous ! Non pas nous, c’est un peu tard, mais c’est pour les plus jeunes d’entre nous. Et jesuis franc et sincère, sachant que ce n’est pas une mince affaire.
    Alors un peu de reconnaissance à ceux qui triment loyalement pour votre santé et celles des vôtres, messieurs les dirigeants ? Je parle de vos administrés et de vos assujettis !

    Des râles contreproductifs

    Renâclements inutiles ! Les médecins, leur secteur libéral ravagé, leurs privilèges naturels rompus, leurs droits inaliénables balayés, ont trop souffert ces derniers temps d’inénarrables ruptures matérialistes pures et autres irréparables ou imparables passe-droits !
    L’avenir nous dira que nous ne sommes pas trompés en criant notre mécontentement. Comme ce fut le cas malheureux de la création du Troisième Secteur, celui des polycliniques par la CNSS. Demain les assureurs, cumulateurs de portefeuilles, les banquiers, les simples Bouchoukaras. Vive les arrivistes ! Ceux du kif, qui dans peu de temps sera légalisé, se pavaneront dans les hautes sphères d’Hippocrate. Après celles des grands partis et du gouvernement.
    Ils se feront aider par tous ces médecins, que nos complexes de colonisés appellent pour leur science infuse et leur savoir-faire ! Ils viendront au pays conquis, comme autant de mercenaires ! Alors que les nôtres n’ont plus, comme devant, grâce à l’Ordre, le simplet et facile bénéfice du visa !
    Les affairistes seront des anges une fois investis de stéthoscopes ! Leur invasion punitive de ce secteur, resté longtemps, un fief debout et fier chez les peuples civilisés et respectueux des droits, se fera entendre de par ses travers attendus prochainement ! Suis-je de mauvais augures ?

    Ce secteur libéral sectionné

    Dénié, spolié, ostracisé, obvié, renié, le Secteur Libéral, le premier du nom, perdra l’essentiel de ses gens par le ravage de ses attributs ! Allez chercher demain, messieurs les ministres intègres, lesquelsde parmi les étudiants vous feront demain des études de médecine ! Des marathons difficultueux et de longueurs laborieusesdont l’ultime but, l’assujettissement aux capitaux, leur sera des plus décourageants !
    Le prolétariat médical, anesthésié à vie, n’attirera personne pour d’impossibles lendemains. La médecine locale perdra ses lettres de créances ‘’grâce’’ à nos formidables ‘’maîtres’’ ! Après la perte des actuels médecins, lesspécialistes retenus contre gré ou de force dans le Secteur Public, finiront par claquer la porte des hospices de santé. Vous les verrez faire des grèves de zèle, ou des marches dans les rues qui jouxtent les tribunaux et les Parlements ! La colère grondante, par vagues telluriques, risque de verser dans le hooliganisme et les révoltes, les émeutes, les insurrections n’ont rien de bon ! Chez des gens qui de notre époque, Ssi Ahmed, étaient muets et apolitiques.
    La haute technologie, ne sera pas gratuite. Elle qui s’est vue étendre des tapis par les ministères, severra huer de par les malades et jeter des pierres.
    On assiste à de curieuses cérémonies ! On jette à ce néo-secteur, des fleurs, comme par concussion ou turpitude. Un privilège dû aux nantis, celui du tapis rouge étendu sous les pieds des amis et des créditeurs de la nation.
    Les ‘’locaux’’ de parmi les milliardaires, n’ont pas su investir dans l’industrie, la chimie ou la recherche technologique, alorson leur ouvrelesvannes de la santé malade, espérant par-là, leur secours et leur entraide à l’endroit d’un ministère dépassé ou trop ambitieux pour nos petits moyens ! Sauf que c’est créer le malaise en plaçant ces envahisseurs, entre deux chaises ! Le dévergondage des patients, le piratage, les détournements de clientèles, forcées ou complices, se feront très légalement.
    Les ramédiens et autres clients, habitués des hôpitaux, chercheront longtemps leurs médecins dans les coursives indigènes des hôpitaux. Ils les trouveront sans nul doute dans les labyrinthes des néo-cliniques privées que la politique veut faire construire dans le rural! Vous rêvez chers Confrères, à force de nous parfumer de contre-vérités, les meilleures de nos roses sentent le cauchemar! Pinailler ne sert à rien, il faut les intéresser pour les convaincre…à faire du bien ! Ce corps médical est oublié et les morts, fussent-ils des tribuns ou des avocats, ne parleront pas.

    Dès lors, je confierais à qui mes idées ?

    Seulement Ssi Ahmed, tu ne seras pas là pour tester ou agréer mes dires. Ni pour les crier,diplomatiquement, à ta manière, aux ouailles des ministres, aux oreilles des parlementaires ou à ceux du général Archane ! Que reste-il des grands hommes, quand ils sont partis ? Un fief, un Etat vigilent, un Trône respecté qui nous aime et gouverne ! Mais, nos simples représentants, aussi élus et élevés soient-ils,pourront-ilsfaire quelque chose à laquelle ils n’ont pas pensé ou qui ne leur apporte nul avantage politique ? Et, envers qui, de surcroît ? Les médecins ! Un non-sens pour eux, car ils estiment que chez ces gens-là, nous-autres, on ne tombe pas malade ! On n’a pas de besoins et on ne meurt pas !
    Je me confiais à toi, Ssi Ahmed, quand tu me faisais l’honneur de partager un noir à bord de mon bureau. C’était un réel plaisir et un acte amical pour le camarade que tu as été pour moi ! Mon assistante Fatima, vient de me rappeler ton idée de créer une médaille, une récompense pour le personnel paramédical. Une façon de la féliciter pour sa conduite envers les malades et de louer ses capacités et son model. Elle se rappelle de ton appui à notre Association des Amis des Myasthénique du Maroc, que tu soutenais, à ta façon, en assistant à centaines de ses réunions.
    Et dire que nous avons failli, sur le conseil d’un ancien président du Conseil Nationalde l’Ordre, venu de Tétouan, créer une clinique ensemble, dans cet immeuble de l’Horloge où je pratique depuis près de 40 ans.
    Ton patronyme si Ahmed, Benmakhlouf, je l’ai connu enfant dans la Médina de Fès. N’était-il pas celui d’un ancien Derkaoui ? Un soufi de parmi les amis de mon grand-père, Lafquih Lyazghi, chez lequel j’avais vécu durant mon enfance…Ce soir, avec les médecins de tes amis, quand j’ai entendu lors de ta veillée, réciter le Coran et la Mouloudiya, par les Moussamiînes, j’ai pensé à ces heures anciennes et aux parents qui nous ont précédés. Et puis, les Récitants n’ont pas cessé de faire tes louanges. Reçois ces prières comme une miséricorde imploréede Dieupour toi et nos âmes !

    Tu laisses une bonne réputation

    Qui te fera sentir les marguerites jaunes et parfumées des Hallala et voir les ailes tranquilles de nos cigognes, planer entre les immeubles, pour atterrir sur leurs nids ? Le couchant à Mehdia, ses sables et ses vagues vont te manquer ? Qui défendra nos intérêts d’anciens experts des tribunaux ? Ta boulangerie a fermé ses portes depuis. Où liras-tu tes journaux maintenant ? Où, dans quel café rencontreras-tu tes confrères ?
    Médecin altruiste, on te gardera en mémoire, Ssi Ahmed Benmakhlouf, pour tout, je que j’ai dit plus haut et très haut ! Et nos amis diront mieux et plus. Pour ma part, j’ai été trop sensible encélébrant ton nom, afin de sauver la Médecine par les siens, pour le bien de nos malades et celui de notre profession et des gens de notre profession.
    Un sentiment, une humeur, un état d’âme, vague et complexe, un refus du destin, que beaucoup d’entre nous partagent, refait surface chez tes amis. Eux qui ne t’ont pas vu malade, très malade, doivent partager ce regret ambivalent. Ils se devaient en intimité intérieure se refuser de te voir, toi leur bon, illustre et simple bon ami, dans un état de délabrement. Une phase non méritée, pour aucune créature du bon Dieu.
    Tu laisses Si Ahmed, une bonne réputation, un label garanti, à sauver pour nos enfants et par nos enfants ! Nous sommes à Dieu et nous lui retournerons. Repose en paix !

    Kénitra, le 07 Mars 2016 Dr Idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Sharon dans la Géhenne . De la quintessence des délits au raffinement des supplices

    Dans la série des chroniques différées de Madame Student

    DR IDRISSI MY AHMED

    Les chroniques différées de Madame Student . Chapitre 28
    Sharon dans la Géhenne .De la quintessence des délits au raffinement des supplices
    Sharon dans la Géhenne De la quintessence des délits au raffinement des supplices Archives 2004

    « Quand hommes et bêtes seront présentés lors du jugement dernier, tenant mon amour à la main, je dirai, mon compte doit être jugé après les leurs. » Jalal Eddine Erroumi

    EXERGUE

    Y a-t-il un moyen de se soustraire de l’engrenage de la violence, une fois qu’on en a été la victime ? La réponse apportée par Shakespeare dans sa pièce Titus Andronicus est sans appel.
    La guerre a ses lois, l’humiliation aucune. Quel crédit donner à ces crânes de contenir un jour une âme, quand dans la vie on n’y perçoit aucun esprit ! La vie a-t-elle besoin de ces carcasses pour élever à Dieu nos Âmes ?
    On est trop terre à terre, pour espérer un firmament meilleur. Notre argile transmet mal la lumière ! Comment croire à l’utilité de ces restes de crânes mis en poussières ? Ces carnivores ne peuvent être proches du Seigneur ! L’Ame seule suffit, sans besoin de faire revenir les corps !

    ENTRÉE AU DIALOGUE

    Dieu, connaît toute chose, et en détail ! L’ombre laissée par les électrons sur l’écran de votre télé, la traînée que celle-ci projette sur le mur, les photons qui atteignent les cellules de vos yeux. Tout ce qui vous rend capable de saisir la lumière, sans que vous en perceviez les milliers de nuances. Toutes les lignes, les formes et les couleurs imperceptibles qui composent ces images qui vous font vomir et détester les guerres. Celles des vieilles querelles de l’Occident. Celles qu’il a menées chez les autres peuples, ou encore cette plaie qu’il ne veut point tarir au Moyen Orient.

    Question pour l’occident moderne de rester seul maître à bord du destin des autres ! De leurs progrès consentis, de leurs crédits conditionnels, de leurs espoirs avortés, de leur culture étriquée, de leurs cultes honnis et bridés. Pour rester seul en tête des conquêtes techniques, civilisationnelles, il est devenu le parangon unique, la voie à suivre, le seul salut sur terre, l’aspect univoque de toute civilisation, oubliant les apports de ces mêmes musulmans, qui furent à la base des sciences modernes et des découvertes de l’humanité !

    Le racisme dénigre et la xénophobie combat cet autrui arabe et moyen-oriental. Lâchant les « ismes » passés de mode, on s’acharne sur l’islamisme qui véhicule l’intégrisme. On en fait un ennemi, après qu’il fut un soldat, un mercenaire, poussé au combat contre le communisme. Des milices de la Résistance versèrent dans le fondamentalisme pour mener les luttes anticoloniales en vue d’accéder à l’indépendance de leurs pays ! Une lutte inégale s’installa, entre oppresseurs cultivés, voleurs nantis, transformés en l’occurrence en civilisateurs, et leurs administrés, des sous hommes, pauvres et misérables ! On fait l’amalgame entre, la résistance, une lutte juridiquement légale, pour avoir été la solution contre le nazisme, et une autre, terroriste sans âme, qui change de combat. On voit des milices, venues de tous les horizons de la terre, mobilisés par une idéologie religieuse et un capitalisme impérialiste, financées, sans limites par le sionisme, prendre la place du colonisateur anglais et recoloniser la terre par le feu et la complaisance pour terrasser ses gens ! La forfaiture n’a pas de nom ! Elle s’appellera ethnocide !

    L’Arabe, voici cet homme, tribu ou nation, que l’on a réussi, par jalousie ou par racisme, à transformer en religion extrémiste, en terroriste barbare, en peuplade arriérée, ou en langue morte. Voici ce sémite, le plus digne d’hériter de tous les antisémitismes de la terre, qui plus est de devenir la cible des ostracismes les plus divers et de personnifier le réceptacle de la haine, et ce à l’intérieur même des populations dont il partage le sort depuis quatorze siècles ! On ressort des arcanes de la géographie et de l’histoire, des clans, par des lectures séditieuses, telles que celles enseignées par les derniers colons. On crée et on revivifie le tribalisme. On ressort ses vitupérations, ses griffes et ses récriminations servent de mobiles à la fronde et aux soulèvements, aux insurrections et aux révoltes ! Hier ce furent les Kurdes, si ce n’est point le Sud, irrédentistes et riches en pétrole. Aujourd’hui les Kabyles et demain quand ce seront plus les secousses telluriques du Rif, ce sera quelle tribu qui s’opposera au pouvoir national ! On magnifie les différences, on en fait des races, au sein de peuples qui ont connu depuis des millénaires la convivialité et la tolérance !

    L’Arabe détesté, même de ses coreligionnaires de toutes les couleurs, vient remplacer les jaunes, les noirs et les juifs, dans la cible confluente des haines. Quand cet autre crime putride du révisionnisme, que certains auteurs européens, aveuglés par la haine et en mal de sensationnel, exultent sur une littérature de caniveau, vilipendant et insultant, l’islam et l’arabe, qui ont du chameau si bon dos !
    Dès lors c’est la spirale auto alimentée, qui se rallume à chaque jet de pierre, qui va des sacrifices aux meurtres ciblés, des « explosions de soi » à celles des bus, vouant aux meurtres terroristes, « gavroches explosifs palestiniens et innocents chérubins israéliens », faisant accroire que le peuple palestinien, inerme, n’a de droit régulier que celui d’attaquer une armée coloniale de Tsahal, suréquipée, fanatiquement portée, sans répit ni pitié, aux exactions belliqueuses les plus barbares ! Kamikazes, résistants ou simples militants, du jeune enfant aux adultes, sont alimentés d’une haine viscérale contre l’injustice et blindés de la croyance en une seule certitude. Celle d’être poussés sans autre issu à lutter pour la Liberté ! Assurance d’un monde libre et juste au lieu de l’asservissement que leur réservent les Juifs libres du monde. Avec la bénédiction aveugle des Etats-Unis, qui se sont imposés comme justiciers universels, et mis un veto définitif contre une paix équitable, basée sur la restitution des terres volées à leurs premiers occupants !

    D’un peuple palestinien, multi cultuel, on aura fait une nation de martyrs, vivant de pauvreté entre l’humiliation contaminante des autres arabes, les enterrements, les pilonnages par navires de guerre et par avions, le ciblage des militants, la destruction des maisons, des arbres et des infrastructures ! Le bouclage d’un pays, ghettoïsé, d’un peuple, pulvérisé par l’exode, brisé et asservi par les embargos, campé plus prés de l’holocauste et des pogroms que du simple apartheid. Meurtres et vengeances, représailles et châtiments, des luttes inégales dans un monde où c’est l’Empereur qui est injuste et qui finance des hors la loi impénitents ! Des lors la spirale de la haine et da la folie incombe aux pays avancé et démocratique, pour être arrêtée, non aux impérialistes, afin que justice et humanité soit faite ! Deux peuples, émérites deux nations, braves et têtus, devraient offrir au monde quelques pages de calme de productivité et de paix afin que cessent les malheurs et les humiliations !

    Dieu voit l’ombre du fils orphelin, qui se réfléchit sur les flaques de sang versées par le martyre de son père ! IL perçoit toutes les noirceurs de sa créature barbare et carnassière, l’Homme ! Ce despote, immolateur attitré, est la source de l’arrogance et du mépris. Il est partout imbu de ses dieux, de son culte, de sa tribu, de ses moyens, de sa force, de sa culture et de sa couleur. Sa proie millénaire est cet Autre alter ego, non moins barbare, mais affaibli, qui représente sa cible préférée, sa haine, son fantasme et sa proie sacrificielle. L’existence se passe à ternir les peuples ostracisés et se justifie à humilier le genre adverse qu’on se fixe à assujettir, à berner ou à anéantir. Que de frères massacrés au nom des différences, au nom des libertés exiguës et des frontières infâmes ! On lui refuse sa religion et son Dieu. Cet Etre Suprême dont les multiples appellations ternissent l’unicité voire même l’existence !
    Les caractères que je vais décrire dans cet épisodique récit de Mme Student, les mots que vous allez y lire, le chemin de l’électron dans les méninges de Sharon, le souvenir oublié de cet Alzheimer qu’est devenu Arafat, vont vous laisser réfléchir.

    Au moment où je terminais ce chapitre, voilà que l’insoutenable fragilité de l’homme et son désir de meurtres, est venue inscrire un martyr dans l’hagiographie des guerres de libération ! Les délires d’horreur dépassent les films les plus horribles et les cauchemars les plus impossibles ! Avec son mépris pour tous, Israël, du moins ses chefs, la tribu de Dieu, perfectionne son abject délire de nettoyage ethnique .Elle qui a failli se voir disparaître dans l’holocauste de la deuxième guerre mondiale ! Pour leurs résipiscences, l’Europe et l’Amérique, l’aidèrent à kidnapper un peuple, à subtiliser sa terre pour l’enfermer dans un bantoustan. Otages décimés au fil d’une guerre de pacification dont elle arrache mille fois la rançon. Des moyens qui lui permettent de lever des armées de chasseurs de têtes d’enfants ! Le meurtre ciblé et préconçu, chef-d’œuvre des crimes prohibés, s’est perfectionné en Israël. L’acte bestial et sa turpitude portent la marque du plus dément des criminels, Sharon le barbare. La passion du terroriste d’état, trouve son fait d’arme en Israël ? Avalisé et encouragé, par les USA, le fils maudit de l’armée ne connaît plus de limites !

    Coincé dans son fauteuil rouillé, le Cheikh Yassine, vient d’être lâchement, odieusement, assassiné par un pervers sournois, un criminel cynique, qui a le courage de l’hyène qui s’attaque aux proies blessées. Martyr d’une paix impossible ! Dotée de moyens aéroportés superbes, l’armée tire ses succès sur un vieillard handicapé. C’est le comble des péchés dépassés dans le fief du Dieu Yahvé! Le meurtre rituel de Tsahal n’est pas simplement politique, il représente un cérémonial religieux. Méditons sur ces fragments pulvérisés du corps éclaté de ce virulent vieillard. Un quadriplégique notoire va nous pousser de la religion à la caricature après un passage forcé sur le drame politique ! Un barbu de 30 kg, dont la langue seule pouvait remuer, va faire bouger les tyrans et les traîner, demain, devant un tribunal et par là devant la conscience internationale.

    Au point que pour cet Etat, sans tête, doté de deux cents têtes nucléaires, il a fallu tirer le moribond à coup de missiles Apaches. Il a fallu procéder à l’aube, embusqués et tapis quelque part, pour le cueillir à sa sortie de prières. Un message de Sion aux musulmans, un avertissement à la Ligue des Pays Arabes, qui ne peut se liguer que contre l’un de ses membres. De la mosquée à la géhenne, il n’y qu’un pas, pour lequel, le monstre de la mort se fait le transitaire et le livreur !

    Les parrains dépassés, par leur immonde créature, Sharon, ne trouvent plus assez de « mensonges d’Etat » pour réguler leur monstre effronté. Face à un monde effrité où règne l’ordre de la haine, Sharon plastronne. Faute d’être une Pax, le Veto Américain, toujours hissé, le protège ! Le message est adressé aux Islamistes et aux Arabes. C’est un défi pour le monde entier, c’est un gage : Il vise Arafat, séquestré et impuissant, symbole dont le corps, à moitié inhumé, pour ordonner de mater la résistance, lui en reprocher l’inaptitude et l’incompétence, afin d’annihiler la représentativité et les velléités d’indépendance.

    Echec complet non seulement des peuples arabes, plus diminués encore est le droit des Musulmans à garder à la Palestine, sa capitale Al Qods, et son mausolée sacré ! Le besoin des Sionistes n’est pas tant d’avoir un foyer étatique pour leur religion, mais d’humilier toute la Nation musulmane, vindicte millénaire sur des gens qui ne les ont ni exploités ni chassés, en colportant des doutes et des amalgames, quitte à réveiller les vieux démons anachroniques des Croisades et charger leurs puritains de protecteurs, Bush à leur tête. Son brain trust lui fait la dictée et lui trace le programme radical. Il fait intégrer : Terrorisme, Islam, Arabe Israël, égalent prise du pétrole et casse des pays forts voisins et de leurs chefs ! Devenus plus fanatiques, depuis l’abominable attaque de Bel Laden, ils se sont décidés à raser sans vergogne, la culture et la fierté des terres arabes et musulmanes !

    La barbarie d’état, la politique des carnages, est la seule expression des joies et des droits, que l’orgueilleuse démocratie sioniste veut enseigner aux Arabes, face aux régimes dictatoriaux du Grand Moyen Orient. Actes coloniaux et assassins, commis au nom d’un extrémisme religieux, faits haine, de racisme fanatisé et d’exclusions, dans la plus étroite, la plus erronée des paranoïas tribales. L’Apartheid le plus sauvage, sous la férule américaine est une reviviscence de la ghettoïsation et des pogroms abjects, que les israéliens ont essuyés sous les russes et les nazis ! C’est à cette « chose », le GMO, que les USA veulent bricoler, un jouet économique à la merci de la verve coloniale d’Israël !

    L’existence de cette haine, amplifiée, revivifiée, cumulée, exacerbée est instrumentalisée par les marchands de canons et de pétrole. D’un espace de rêves, berceau des civilisations, de la vie, on en fait un ghetto ou l’immolation des autres sémites est programmée ! Et le dieu dans tout ça ? Les dieux sont fatigués, surtout si c’est Un seul ! Lassé de supporter tous ces cons qui croient plus proches de Lui, avec leurs fanatismes divers et leurs extrémismes tragiques ! Ses anges sont vannés et ne lui transmettent plus rien de ce qu’ils surveillent et advient sur terre !

    Les humeurs, les idées, les efforts, les événements, la vie, tout est sût d’avance, alors même qu’il ne s’est pas produit ni sorti dans la réalité ! Tout est écrit dans le passé. L’avenir est écrit dans nos gènes. Tout est prédit ! Tout est dit : c’est le passé qui a composé nos gènes. Nos ancêtres chimiques ont pensé pour nous ! Du moins les fabricants de cette argile ! Là, en haut dans ce Ciel qui nous souffle, nous berce et nous aspire, une nouvelle planète vient de naître ! Comme la vérité, elle était là, on n’a pas su la regarder ! Malgré notre farouche credo d’arrivistes sur terre, notre manie de croire tout savoir, de tout vouloir dominer et de continuer à nier ce qui n’est pas encore visité par nos sciences !

    Bref, dans l’antichambre de la mort, le Purgatoire, vous savez ce que c’est, nos héros, et cet affreux antihéros, Sharon, ont étés rassemblés par le Grand Auteur dans la salle d’attente. Non pas cette scénette du Dr Maidoc, où ils avaient été chapitrés, mais dans cette immense prairie où errent sans fin de longues files de revenants. Fantômes sans fin, macchabées trahis, revenant sans chair ni faveurs, assistent impuissants et pitoyables, tragiques et placides comme des parias, à leur Dernier Jugement.

    Il faut dire que Sharon le barbare, la brute indestructible, l’exterminateur extrémiste, le pervers corrompu et cruel, l’assassin sadique, et j’en saute, aura été pour quelque chose dans l’avancée préconçue de cette Apocalypse. C’est sur son appel meurtrier que s’est décidée la venue salvatrice du Messie, Bush, le fils, et de ses Quatre Cavaliers, serviteurs de Sion, pour libérer les terres sacrées ! La fin du monde aura été, un simple dommage collatéral de la guerre du pétrole ! Une bavure de la guerre préventive et prophylactique, un incident de parcours de l’impérative lutte impérialiste contre le terrorisme. « Ces sales bougnoules qui fabriquent des armes sales, qui achètent des armes interdites, qui polluent le climat et empêchent de dominer la terre en paix », comme l’indique la Bible et y invite la Genèse !

    Cette voie, la seule restante aux Résistants de Arafat, pour les irrédentistes du Hamas, pour les accros du Djihad qui se sacrifient et se battent avec les pierres et les armes des pauvres, pour l’autonomie et l’indépendance de leur Palestine ! « Ces petites ethnies moyenâgeuses, qui ne se sont pas résignées à lâcher prise sur les terres bibliques, qu’on leur a volées, ni à noyer leur tribalisme fanatique et chagrin et oublier leur religion rétrograde, dans la modernité tolérante et la mondialisation invincibles ! »

    On les aura vus à l’oeuvre préparatoire de la fin du monde. Ces hauts cadres de la pensée unique, architectes scientifiques de la pensée suprême du Président des Zeta Zunis. De fidèles puritains, riches technocrates, ont été expressément mandatés, depuis la Nouvelle Bible, qui leur sert de Testament et de Livre des Morts, pour influencer les vivants. Ces super ministres et conseillers de la Maison Blanche, avec leurs services de renseignements et de subversion, leurs services de propagande et de désinformation, régissent depuis toujours le Monde Libre, à une guerre près ! Les décisions de la religion, les déclarations de Croisades, les fatwas, servent à ces hommes de mains et à l’intellect des Zélécteurs Zaméricains, pour gérer la « rondelette » planète Terre, sans partage ! Ni avec les Euro-païens ni avec le bloc communiste ! Le contenu des discours, les principes des traités, les idées « traîtresses » du monde, ne se font plus dans la Rome Antique ni au Vatican (Question d’âge, du Souverain Pontife, activement accroché à la Papauté, comme à la vie- Bravo ! -), mais s’ordonnent à Washington !

    Témoignages à l’appui, pour toute chose concernant les preuves matérielles et les credo : de la bourse, à la conquête aéronautique et spatiale, de la guerre d’Orient à la réalité des événements en Irak, ceux de la Palestine, comme ceux de la planète Mars ! C’est là qu’on délivre les psaumes du nouveau mode de pensée salvatrice, de la pensée universelle, unique et inique, et des techniques de mensonge, e langue de bois, de congrès arabes sabotés et reportés !

    VOICI CE QUI SE DIT AU PURGATOIRE

    Mythes, banalités inexpliquées et tabous :
    L’homme vit une tragédie sur terre et cela ne l’empêche pas d’y causer des drames. Entre la mort simple, dite naturelle et les génocides barbares, qui défient l’entendement et l’éthique par leurs cruautés, il y a un paradoxe. Un hiatus entre le religieux et le scientifique, le politique et le culturel pour l’expliquer et les tabous cultuels pour permettre à l’homme effaré de poser des questions !
    Victimes et bourreaux, quelles que soient les valeurs des armées qui les ont opposés, vont se rencontrer dans cette pièce de théâtre sur papier, et se voir face à face.
    La scène, se passe après l’Apocalypse et l’Armagedon, à fin du monde, à quelques lieues d’espace-temps de la Géhenne et du Paradis. Ceci étant dit à ceux qui ne croient pas à l’anéantissement définitif, pur et dur des êtres, une fois morts ! Pour les autres, cette pièce de théâtre est une simple fiction, qui mérite d’en rire, faute de prétendre faire réfléchir ses protagonistes vrais !
    Après un long cri qui bouleversa terres, cieux et mers, allant jusqu’au au fond des atomes, des cellules et des gènes, vint une longue période où tout est resté vitreux et placide, des entités firent leur éveil ! C’est la Résurrection, dont le but ultime est la vérité et la justice ! Enfin !

    THEATRE

    LA STUPEUR ET L’EFFAREMENT

    _ Dieu, que faites-vous ici, Charogne ? Que venez-vous faire dans mon rêve ? Lança Mme Student. Et puis, vous êtes époustouflant dans cette tenue ! Vous faites pleurer bien du monde, mais là, franchement, je n’arrive plus à m’arrêter de rire ! On devrait déclarer cette journée internationale et demander à l’Onu et Bottello de vous sculpter une statue, pour l’ériger ici sur cette grande place !
    _ Nenni, ma Blonde ! Pour me la faire tomber ensuite, comme celle de Saddam Dutroux de Rat ! Non, je suis indéboulonnable ! Et puis Madame Student ? Je vous corrige…
    _ Ah bon !
    _ Mon nom s’écrit autrement, avec un S.H. ! Comme Shalom Halikoum ! Fit-il, narquois, en regard des spectateurs, tout en bombant son torse poilu d’où dégoulinaient quatre rangées de médailles et quelques clavicules ! Mais dites, que venez-vous faire, vous-même, dans état et dans ce lieu ? Et qui plus est, c’est vous qui m’avez ‘’sauté’’…sur ma question !
    _ Plutôt que sur vos bombes ! Ventru de malheur !
    _ Haha ! Haha ! Vous êtes presque nue dans cet habit transparent ! Est-ce par pudeur ou que vous vous décidiez enfin, à oser…à oser…. avec moi ?
    _ Plutôt, sauter sur vos bombes que d’oser quoique sur vous!
    _ Pourquoi ? Vous avez du sang arabe, vieille ganache ?
    _ Pas encore, du moins pas que je sache…Ma mère…J’ai vécu au Maroc…Et avec toutes mes amitiés là-bas…
    _ Hum, le Mahroc de Lyautey… !
    _ Oui…..Mon beau et bon cousin, le Général Lyautey ! La tolérance, l’hospitalité, les potentialités inouïes, les opportunités abondantes, la quête de l’inconnu, l’ouverture aux gens… J’étais amoureuse de lui et de ce pays ! Mais, il n’était pas à moi !
    _ Moi aussi, je suis Général de carrière !
    _ De Fosses communes, oui !
    _ Ne me tourne pas le dos, aimez-vous les uns les autres, a dit ton doux Jésus ! Alors fais un pas ! Et puis, il est fait tellement chaud, que j’ai une de ces soifs !
    _ Pour un homme incompressible, ce doit être une soif d’enfer, inextinguible ! Qui vous restera bien dans la gorge…sacré Ariel !
    _ Veux-tu me désaltérer, l’amie ? Ou ça dois rester, entre toi et moi, virtuel, ad vitam eternam ! A mon grand désarroi, car je suis un homme d’action !
    _ Fort entreprenant, et même au-delà…
    _ Un homme de frictions, ha ha ha !
    _ Lahhla yahyek a salgot el miâra ! Tiens ! Et pour te punir, je vais te tutoyer ! Il doit être parmi nous, le Général ! Je vais le chercher mon bon cousin, Lyautey ! Vieille andouille, il va te montrer de me harceler de la sorte !
    _ Madame est une vamp ! Elle n’aime que son défunt maître ?
    _ Oui, Non ! Je le regrette ! Pas de la façon dont tu penses ! Il n’y a de vrai amour que dans l’admiration !
    _ Je vous admire, Madame Student ! Aimez-moi !
    _ Moi, pas Sharon !
    _ Ça y est, j’y suis ! Madame est une gourgandine…avachie ! Elle s’ouvre et prend son pied…en cachette…pour le prestige !
    _ Comment? Lahla laheqak al wahch al ghaddar ! Ana Lallak Student, bent al âarade wal joude ! Moi, me souiller pour des prunes, avec un ministre corrompu, recherché par les foules, et qui a contracté le vitiligo !
    _ Moi, c’était dans la peau et toi ? C’était platonique, je vois !
    _ Platon, aussi doit être là !
    _ Hé molo, vous allez réveiller toute la myâara !
    _ Pourquoi pas Socrate, Platon, Zeus et toute l’Olympe ? Ariel !
    _ Goddam ! By Jove ! Il est là, lui aussi, avec les demi-dieux et tous les rois, les nôtres aussi, les Louis, les autres, jusqu’à Alexandre !
    _ Putain de que monarques dans ce gourbi ! Faites la queue, messieurs dames ! Ce n’est pas une foire, majestés !
    _ Voyons Ariel, du respect pour les faiseurs de l’histoire ! Ils furent si grands pour finir si futiles ! Mais ce n’est pas une raison pour continuer sur ton arrogance de race supérieure !
    _ Messieurs dames on ne peut pas vous saluer de vos hymnes, tous à la fois ! Mais faites comme chez vous !
    _ Comme d’habitude, fit Alexandre, le plus respecté de tous les conquérants !
    _ Ote-toi de mon soleil ! Fit Diogène, en baillant dans son coin, la bouche comme pleine de la macédoine avalée la veille !
    _ Qui c’est, ces gens ?
    _ Des Grecs ! Ils arrivent dès qu’on leur sourit ! N’est-ce pas messieurs Ulysse et Hercule ?
    _ Hum ! Simple question, et le Mahroc, c’est où déjà, ce lunapar ?
    _ Bordel d’ignare, à coté des grottes d’Hercules, là d’où l’on va au Styx du kif et à l’Achéron des harraga !
    _ C’est un terrain pour les avions de transports ? Fit Antoine, un aviateur, pilote du Petit Prince, qui n’a rien compris au réveil des masses !
    _ La scène de ce drame est le monde, fit la voix de Claudel.
    _ C’est en Afrique du Nord, à 14 km des Espagnols !
    _ Quoi ? Les pauvres Ibères ! Ils sont menacés dans leur chair, les pauvres amis !
    _ Là, plus au Sud !
    _ Alors, c’est tout près de la Rasd ? Ce sont des négro-américains, des marchands d’esclaves, des arabes ? Je vois ce sont des terroristes, des islamistes ! Kif kif, autochtones, bourricots, indigènes !
    _ Ce n’est pas palestinien, en tout cas ! Engage ta rage et va ailleurs ! Laisse mes amis tranquilles ! Ils ne connaissant pas le terrorisme…Ouste !
    _ Hou hou, et le train…Le train de Madrid, Attocha…Les mercenaires marocains de la Qaeda ! Madre De Dios ! Et ceux du GICM maintenant !
    _ Ils ne feraient pas de mal à une mouche ! Ce sont de braves jeunes, ancrés dans la vie, qui pètent le feu, qui mordent à la vie comme dans une pomme !
    _ Une pomme pourrie, à cause de vous ! Dit un inconnu de loin !
    _ Tu vas voir, Arafat ! Je ne suis pas une poire ! Il faut les sanctionner, tous ! Tu vas voir Arafat ! On va prendre la revanche de nos amigos espagnols et venger Ariel Aznar ! On va leur apprendre à ces Maures de…de…de malheur, à faire tomber des gouvernements amis ! Vous allez voir ce que va leur coûter de casser le jeu des urnes en plaçant des bombes dans les trains ! Sale race ! Et je ne suis pas raciste, les bougnoules, c’est une simple expression politique !
    _ Mon Dieu ! C’est infernal, tu délires en majuscules ! Où est Arafat ?
    _ Même s’il n’est pas là, je ne le reconnais pas ! Il est la cause de tout ce merdier ! Enfonça Sharon !
    _ Tu divagues et tu te répands dans l’erreur paranoïaque !
    _ Pour Israël et pour moi, il ne suffit pas d’être fort, il faut être fou ! On peut pousser là aussi, nos terres !
    _ Dans la folie ? Fit Student stupéfiée !
    _ Et puis, avec la Mondialisation, tout est à nous, tout est permis ! Halal, de retourner sur nos terres ancestrales du Maroc, notre patrimoine et notre nationalité marocaine…Et de nous y investir, librement, de tout notre argent, dans de nouvelles colonies ! Et plus, on va retrouver nos saints pour la Hilloula. C’est une forme de pardon des deux côtés de la Méditerranée.
    _ C’est dans la Bible, il est donné aux hommes de procréer et de coloniser la terre !
    _ Un pardon à leur faire pour les aider à dépasser le terrorisme et à le combattre, en vue d’oublier la terre, pardon la haine ! Et surtout, d’opter pour la démocratie au lieu du terrorisme !
    _ C’est bien vu !
    _ De longue date ! Madame !
    _ C’est politique et démagogique, c’est cynique et machiavélique ! C’est le degré infini de la supériorité. vous devez avoir dépassé le Nirvana avec idées aussi nobles et si transcendantes ! Se moqua Mama Student.
    _ Qui plus est, nous avons un demi-million de Juifs en Israël, qui tiennent à récupérer leur pays d’origine et leur nationalité !
    _ Partout où ils rentreront ! Fit Maidoc.
    _ Le passé antérieur se conjugue aussi au présent ! Faites ! Faites ! Peut être, s’il y a de l’espace, on peut ériger un grand mur ! Et leur demander de revenir….seulement les jours de souk ! Dit Student.
    _ Qui çà ?
    _ Les Marocains, arabeurs et beurbeurs ! Ils sont tous quelque part…Harguine !
    _ Harguine a Sidna, harguine! Harguine, a Sidna harguine
    _ Qui c’est qui parle ?
    _ Le Chœur !
    _ Je ne vois aucun cœur ici ! En tout cas, pas chez vous Madame ! « Tu m’as fait tourner la tête », mon refus à moi, c’est toi !
    _ Khlass ! Y’en a marre ! Tu ne plus parler, sans arrières pensés ?
    _ Ce sont des pensées pour devant ! Passons puisque tu ne veux pas passer ! Je ne comprends pas qu’ils réclament le Sahara ! Rares sont ceux qui y restent, parce qu’ils aiment leur pays ! Ils sont plus nombreux dehors que nos Juifs !
    _ Chez eux, ils en ont déjà un mur qui les sépare des séparatistes ! Oui, sur ce dossier, c’est votre primate de grand frère américain, qui s’en occupe ! Il veut leur faire la paix avec leurs riches voisins !
    _ « Je ne laisserai aucun Algérien mourir pour le Sahara et pour autre chose que l’Algérie ! »
    _ Qui c’est qui parle la Student ?
    _ La voix électorale du Président Boutef !!
    _ Qui Tef ?
    _ Bouteflika ! Tu n’as rien à craindre, ils resteront tranquilles envers toi aussi !
    _ Oué, madame Student, c’est mieux ainsi avec des Algériens occupés par leurs Afghans et leurs urnes. Ailleurs, des fils de présidents arabes sont assurés d’hériter à leurs monarques de pères et de continuer à régner, au lieu de nous faire la guerre des nerfs ! Qu’il leur foute la paix, le frère Bush ! C’est plus sûr de pomper en paix le pétrole et l’argent!
    _ Votre ami Bush tient à leur faire signer une paix des braves !
    _ Bessif ! Signée au noir !
    _ Au quoi, comment ?
    _ Au pétrole ! Pas au rouge, sang ! Comme, je devrais te prendre, Mademoiselle ! Pour les pomper en paix ! Quitte à leur vendre des armes, avec le prix qu’ils auront obtenu de leur pétrole !
    _ C’est ce que je vous ai dit !
    _ Que je te prenne de force ? Bessah ? Tu aimes, faire sado-maso, cuirs et lanières !
    _ Non, arrête, on nous voit ! je vous ais dit qu’on doit s’ingérer, à titre humanitaire, pour faire de force la paix !
    _ C’est ça ! La guerre imposée par les forts pour faire la paix entre les petits !
    _ Mais, si les canaques retournaient leurs armes contre nous ?
    _ Des armes contre qui ? Contre Israël ? N’y pensez plus !
    _ Aïe, a yemma di baba ! Je ne tolérerais pas ça ! Vite, vite ! Un avion, il faut aller chez Bush à Washington, au Congrès, au Sénat, leur dire et leur crier de faire machine….à sous… en avant …
    _ Et machine de vente d’armes en arrière !? Fit la dame pour le piquer !
    _ Des armes de destruction en or massif ! Hahaha ! Nous somes les bijoutiers de la politique !
    _ Des jouets qu’ils ne pourront jamais étrenner ! Qui coûtent très chers et quand ils deviennent menaçant avec, vite on les leur casse, ou on les leur reprend !
    _ Le Tammouz et le Tabriz…Comme vous, avec les Iraquiens ! Fit la dame de cœur.
    _ Brisées, leurs usines nucléaires, dans la matrice…
    _ Par votre aviation !
    _ Ils s’en souviendront de vouloir menacer Israël et d’oser le dire à leurs foules folles ! Et merci de nous avoir livré les plans, les franchouillards !
    _ Parlons de nos Maghrébins….
    _ Pourtant, avec leurs frères et voisins, ils ont tout pour être unis. Le copinage avec les Zéta Zunis, la tradition de la France de ce Shirrac et sa franco-cacophonie, les langues dialectales, les langues beurbeurs, les langues mortes, la mer morte…
    _ Non, ça c’est chez vous ! Vous partagez la mer avec vos frères palestiniens ! Mais aussi le mur ! Et le fleuve Jourdain, qui arrive sec pour eux !
    _ Ikh ! Je n’ai pas de frères de ce genre ! J’ai tué leur mère ! Leurs chefs !
    _ Hou…Notez ô vous anges qui savez écrire !
    _ J’ai tué leurs mères ! Leurs chefs ! Ne me coupez plus la parole ou je vous la coupe ! Plus de balises, plus de lignes rouges ! Quiconque, chef de merde ou Zmer, me tue un Juif est une cible à tuer ! Plus de langue de bois à ce sujet et qu’ils se le tiennent pour dit, tous ceux qui président encore ! J’ai tué leurs mères ! J’ai tué leurs pères !
    _ Œdipe fait général ! Ils ont aussi, en commun, la langue du colon…
    _ La colique ? Ils pètent !
    _ Et puis, soyez sérieux, gros goule ! Ils partagent le Coran, la langue di Coran, pour s’unir !
    _ S’allier, se rallier dans la leur de reli-gion… ?
    _ On ne dirait pas !! La religion « des plus cons » ! Ha ha ha ! Salut Huelbecq, Taslima et les autres….
    _ Ils ont des intégristes, des extrémistes…Mais, ce ne sont pas les seules religions dont les fondamentalistes exagèrent pour produire les extrêmes ! Il y en a tout autour et même en politique…Sharon, pour utiliser les religieux et monter aux élections…Et ça, tu peux en témoigner, Ariel, pour moins que ça, ça pétarade !
    _ Alors ils devraient faire entrer l’Espagne avec eux ! Au train où ça pète, comme chez eux !
    _ Comme, ils ont des Sahraouis…en commun !
    _ Hou, les copieurs, le Marché Commun du Sahara ! Comme notre Grand Moyen Orient si cher à Frère Bush !
    _ Chacun a ses plaies ! On se demande ce que vous avez encore d’oriental ? Shar !
    _ Nous avons le pétrole des voisins, nous avons l’amour des américains…Qui nous le transforment en aide pour Israël ! Nous, nous avons nos réfugiés, nous avons nos refuzniks, des Pâle-estim-iens, qu’on n’arrive pas à exporter !
    _ Vous dites exploser ?
    _ Non Expurger ! Loin, loin ! Je te dis des Palestiniens qu’on n’arrive pas ni à exporter ni à chasser Ni à décimer ! De vrais lapins ces arabes …Il doit y avoir un moyen pour les fourguer aux Européens, pour leurs organes de remplacement et autres pièces détachées !!
    _ Allez Sharon, poursuivez le raisonnement…..
    _ Oui, madame Student, la prof interminable de notre cher Prince David Salomon, le 60ème !
    _ Tiens tu te rappelles ! Alors un bon point pour toi, le si bon élève ! Il est dommage que tu ne sois cannibale ! Etant le plus sanguinaire du Guinness des assassins !
    _ Je veux manger plus que ça ! Grrrr, toi par exemple, vieille chipie à l’affût de mes moindres expressions, pour psychanalyser le fond de ma culotte et mes pensées intimes !
    _ Tes pensées intimes, tu peux les garder à l’ombre ! Char, c’est pour avoir liquidé la Palestine ? Gommé un pays et ses gens ! Torturé, dans l’impunité !
    _ Hé ? Çà des gens ? Je n’ai pas avec qui discuter…Ce ne sont pas des gens !
    _ Tu me rappelles ton ambassadeur à Paris, dans ses déclarations perfides devant une presse plus complaisante et sournoises encore ! Inutile de répéter son nom, c’est déjà un traumatisme de se souvenir du tien ! !
    _ Oué ! Celui-la il est bon je ne veux pas le rappeler ! Attendez, je reviens et je poursuis mon raisonnement
    _ Va, résonne !
    _ Et indirectement, tu as vu, on a eu l’Irak ! Et à l’œil ! L’Irak nous menaçait, alors on lui met trois guerres dans le cul pour le prix d’aucune !
    _ Pardon !
    _ Je suis un pacifiste !
    _ J’en ai toujours douté !
    _ Et non seulement on abat les Arabes, mais on tait les Moslems, de Tanger à Djakarta ! Et leur putain de civilisation avec ! Chose, que vous Chrétiens, depuis quinze siècles, n’avait jamais pu achever ! Allah, pschitt, vive Yahvé !

    LA CIME DES INCOMPETENCES

    _ Et, avec quel culot !
    _ On m’enlève Satan Hossein du regard… On m’enlève Al Qaeda du regard, on me laisse gentiment balayer les terroristes de la pensée ? Sans aligner un seul soldat israélien ! Moi, j’économise mes hommes ! Sauf ceux qui tombent malades ou meurent de honte !
    _ Booof !
    _ Que c’est joli ce Booof dans ta bouche ! Répète, Mamie !
    _ Je disais donc, Ariel, que ces Maures…
    _ Ah, ils sont bien morts ! Je le constate, je l’avoue, vous êtes mes témoins ! Je suis le plus producteur d’arabes morts ! Si les écolos en sont jaloux, à leur place, leur Ligue d’Arabes, à la noix, elle est morte ! Grâce à mes conseils et mes entrées chez Son Excellence l’Anzine El Abidine !
    _ Ben Ali ! Tu lui as fait peur ? Si Arafat tombe ce sera la faute du Zine de Tunis !
    _ Indirectement, et gentiment…
    _ Encore !
    _ Ma dame, donc, j’ai fait phoné à Bush Fils, qui lui, a bipé au Zine pour lui apprendre à faire gaffe aux piments ! C’est mauvais la harissa ! Tu sais !
    _ Passons, ils ont, disais-je, les Nordafs, l’islamisme, le terrorisme, les langues tamazight, le dialectal, les films égyptiens, les danses du ventre, leurs secousses du ventre…
    _ Pardon ?
    _ Leurs secousses de main, le couscous du jour, les salamalecs tojors, les mets épicés…
    _ J’adore !
    _ J’adore les mains épicées des Fatma…Ch’est shaud ! La Shtudente ? Vous m’excshitez ? Rien qu’en vous parlant de çha Mamie ! Ch’est le pied, Mamie, je vous jure !
    _ Qu’est-ce qui vous prend ?
    _ L’extase, je sublime, je fonds
    _ Vous êtes devenu un satyre !
    _ Non votre humble martyr ! Vous allez m’avoir sur la conscience ! ça vous perdra, dans l’au-delà !
    _ Retenez-vous ! Vous ne devez pas faiblir ! Même pas devant une femme ! Ce n’est pas de vous, Shar !
    _ C’est le paradis, pour moi ! Tout pour moi ! Moi pour moi ! Toi pour moi !
    _ Je ne voudrais pas t’y retrouver !
    _ J’exulte, touchez-moi !
    _ Descendez de votre septième ciel, mon Dieu ! Les orgasmes interdits sur la place publique ! Non, non !
    _ Touche pas à Ma Pote ! Osa Arafat, qui haletait dans un coin …
    _ Je fonds ! Ana kane miiit !
    _ Ôte tes mains de là !
    _ C’est la quintessence des joies !
    _ Avec toi, Sharon, c’est le raffinement des supplices !
    _ Hezounii !
    _ Tu es un type borné, un monstre ! Secret, jaloux et renfermé !
    _ Qui a dit sha ?
    _ Aïcha Qandisha ! L’incube !
    _ Oué, je suis « un monstre sacré » ! Ouaêr, khatar ! Tu entends Arafat, prix Nobel de mes deux, ce qu’elle dit de Moi, la Prof !
    _ Tu es lourd, machiavélique, cynique ! Pas moyen de faire de la géopolitique avec toi Sharon ! Même pas dans l’Au-delà ! Reprit Arafat. Mais, je te vois bien comme fossile ! Un épouvantail, bétonné sur ton mur pour apeurer les curieux ! A chaque dix mètres sur toute la terre : là où il y a des Arabes qu’il faut exterminer par la peur et des Moslems à humilier par tes affronts !
    _ Parce ce que maintenant avec le Mur…Béton ? Hein ! Hermétique ? Hein ! La muraille qui nous sépare des kamikazes, on est dans le paradis ! Sauf que les limites de la Terre Promise, nos horizons, se sont un petit peu bridés !
    _ On s’est un peu beaucoup bloqué soi-même ! Le tribut de la démocratie et de l’éthique ! Se moqua Mme Student !
    _ On ne pourra plus aller aux terres promises de Baby-alone, faire quelques petits exodes, par ci par là ! Ni faire quelques descentes, historiques sur les Philistins, encore moins de sorties pour les achats, plus aucune possibilité de voir le bûcher de l’holocauste de Abraham !
    _ Votre ancêtre irakien ? Il a échappé au bûcher. Vous ne verrez plus rien ! Et puis les musées ont tous été volés ! Le pétrole a tout fait flamber !
    _ Oui, nos racines d’Irak ! Nous laisseront-ils les Amis-Ricains, augmenter notre périmètre de marche et installer un autre Mur des Lamentations, de Damas à Bagdad !
    _ Abghoudou bi baghdi lakoum Baghdada al bariha wa Arihata al youm !
    _ Casse-toi Saddam ! Va te raser ! Tu es devenu poète ?
    _ J’erre comme un martyr ! Roi déchu ou poète en désamour, quelle est la différence, quand la nature vous tourne le dos ?
    _ Allah ya salam ! Sortit Arafat, qui seul avec Student, l’avaient sur le tard, compris !
    _ Balivernes ! Continua Sharon. Juste, on va juste établir une réplique du Mur, en face de l’Iran, pour bloquer les Barbus, les Afghans, les Talibans, les Jaunes, les Rouges…Et pour que Israël, rendue à ses limites prophétiques et commerciales, puisse protéger le monde libre et démocratique !
    _ Comment ? Mais c’est pernicieux, c‘est sournois, ce que vous dites-là ! C’est vous qui dictez leur politique à vos Amis Ricains ! Je ne savais pas votre degré de perfidie si fécond !
    _ « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. » ! S’aventura Bertold Brecht.
    _ Ah zaêema ! Vous faites semblant de méconnaître la destinée ! C’est un projet divin ! Juste pour compléter les visions de Yahvé, votre Dieu et le nôtre ! Pour faire pénitence ! Prendre d’autres terres, aux autres, afin de les offrir à Yahvé ! Et puis faire pénitence ! On est là sur Terre pour faire les louanges de Yahvé !
    _ Vous ne pouvez pas faire pénitence, deux fois, sans tous ces déplacements, tout azimut, ô peuple de touristes ! Et laisser les terres à leurs proprios !
    _ Non, ça on ne sait pas faire ! Ça, c’est hamesh, tabou ! Jamais les terres des autres, c’est péché ! Ni l’argent des autres, ni les femmes des autres ! Ces trucs là, ne nous attirent pas. On ne pratique pas les jeux interdits !
    _ La jalousie est un vilain défaut ! Le mensonge aussi !
    _ Je sais, ce n’est pas cachère ! Fit Sharon.
    _ Un péché capital, Sharon, comme le meurtre programmé, les assassinats, le terrorisme d’état !
    _ Merci ô ma célèbre puéricultrice de notre cher David Salomon le 60 th ! Rajouta Sharon.
    _ Pas puéricultrice, préceptrice !
    _ Vous êtes dans les impôts, aussi ?
    _ Merci, de votre témoignage approximatif et votre connaissance approximative de mes fonctions auprès du Prince David Salomon ! La culture, il faut la laisser aux autres départements ! Vous Ariel, maniez seulement les armes, vous n’avez guère de temps à livrer aux délires culturels !
    _ Israël, c’est la culture des luttes !
    _ Quand cultivera-t-il la paix ?
    _ La paix c’est une nuisance de l’économie, un frein au progrès et une entrave au bonheur de l’humanité ! Jamais la terre n’a vécu en paix ! Ne soyez pas utopique madame La Student !
    _ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs économistes !
    _ Dites la vérité, l’histoire des fossiles, de carnassiers
    _ Comme Bush, Sharon et Bil
    _ L’Histoire n’enseigne-t-elle pas que nous vivons dans une nature où la lutte à mort est une solution de continuité permanente ?
    _ Israël n’aime pas les jaloux ! C’est que ça fait un peu exigu, quand même pour un grand peuple biblique qui a tellement d’ambition et que Yahvé a préféré aux autres ! On aime, la paix, la tolérance…On se défend !
    _ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs historiens ! Reprit la studieuse madame Student.
    _ Surtout ça, et à nos dépens. ! Cria Arafat !
    _ Qu’ils nous donnent sans guerre, ni menaces, ce Yahvé nous a dit de leur prendre ! Et vous verrez, qu’on changera de métier, on ne fera que des affaires du commerce, de la joaillerie, la haute couture, la restauration, les médias, le ciné ! Voyez-nous en Amérique, ce qu’on leur apprend à faire ! Au Canada, en France, en Espagne….partout !
    _ Mais vous étiez « partout » chez vous, dans tous les pays du monde… C’est vous qui préférez depuis des millénaires, émigrer, sinon partir. Errer, et une fois arrivés quelque part, vous vous enkystez dans le radicalisme religieux.
    _ « Le harrag est un animal mal informé, qui pense qu’il deviendra meilleur dans un autre nid que le sien » ! Lâcha à peu de choses près, le chantre Tayeb Saddiki.
    _ Non, c’est le contraire, La diaspora, c’est nous pas les Zmagrias ! La connaissance des autres, c’est Nous !
    _ Vous vous emmurez dans vos communautés, vous vous marriez entre vous au sein de vos communautés fermées ! Des communautés hermétiques, cimentées comme des clubs maçonniques, radicales et xénophobes comme le klu klu klan ! Ne me parlez pas de la rigueur des autres communautés !
    _ Et là, je ne te laisse pas aller plus loin…Pourquoi je t’aime, moi ? Tu es bien différente de moi !
    _ Lâche-moi ! Bas les pattes !
    _ Ha hna Lalla ! On est coincé entre les peuplades, sauvages, arabes, terroristes, assassines, extrémistes, fanatiques. Comprenez nous un peu ! On a besoin d’un espace vital ! Et ces bougnoules qui puent la richesse et qui pestent le pétrole ! Ils nous agressent et nous narguent ! Il n’y a qu’à les voir avec leurs gros ventres !

    DIALOGUE DE SOURDS, COMME SUR TERRE

    _ Sharon ! Tu t’es un peu vu ? Ventre de Dieu !
    _ Anathème, parjure ! Apostat ! Moi, moi, ma main sur le poitrail, je le jure, c’est le Graaas-de ! On ne peut pas comparer ! Ils n’ont jamais tué personne, avec éthique, dans des guerres régulières, ces….
    _ Ce sont des gens honorables… !
    _ Des gens ? Ces sémites involués ? Ces Zarabes ! Ils sont nés riches ! Putain d’Abraham ? Qu’est-ce qu’il a fait comme conneries, le pater noster, pour nous laisser, sans héritage aucun, avec ces cocus de bougnoules !
    _ Vos cousins !
    _ Les vôtres ! On devrait refaire l’histoire ! Hein madame l’encyclo-pédante !
    _ Pardon, mon Général !
    _ Pourquoi pardon ? C’est notre mère, Sarah, qu’il aurait du faire habiter près des sources de pétrole ! Abraham ! Abram ! Ils ne méritent pas, ces sales fils de la noire boniche !
    _ Pas raciste pour deux sous, le brave saigneur ! Repose en paix vénérable Hajar !
    _ Merci de vos flatteries, qui ne sont que des louanges méritées à l’endroit de mes valeurs reconnues de chef militaire historique !
    _ Et là dans les rangs, la Madame et vous le Gros Lard, taisez-vous, un peu ! Vous dérangez Le Bon Dieu et ses anges !
    _ Ça va, ça va ! Toi, le garde-chiourme, pas d’impudences ! Tu as affaire à un Général ! Un peu de tenue !
    _ Oui on sait qui tu es, tu vas passer chez le Procurateur ! C’est toi qui a accéléré l’Histoire et avancé la fin du monde d’un million de millénaires ! Au point de nous prendre au dépourvu !
    _ Haquili, haq awa, âl malaïka !
    _ Ah bon ! fit la Student étonnée !
    _ Pas de répliques, dans la foule !
    _ Dites le aux secousses telluriques ! Lâcha le gros mal élevé de général ! Au point de vous prendre au dépourvu, c’est beau, c’est vous qui savez tout ! Et sur qui on peut compter ? Je vais me plaindre plus haut ! A votre employeur, pardi ! Ce sont des fautes professionnelles !
    _ Taisez-vous !
    _ Pas d’impolitesse, messieurs, je suis Sharon, l’Antéchrist !
    _ Mais ici, monsieur Ariel, on perd son grade, vous êtes égaux ! Pas de privilèges ! Dis le à ton Prince !
    _ Mamie, ces gens dans la file, ils sont cuminiques, comme des Arabes ! Ils indisposent tonton Sharon ! Il faut les écraser comme le cumin pour que ça dégage des odeurs !
    _ Ariel, tu vas commencer à gonfler !
    _ Y a donc de l’espoir !
    _ Tu sais où l’on est, maintenant ? Ou, dois-je te réveiller ?
    _ Chez, vous, au Palais d’Eté du Prince d’Israël ! Mamie ! Mais qui sont ces gens dont on perçoit les voix !
    _ Oui, il fait chaud, ça crame, et tu as fondu !
    _ Ma copine va aimer ! Je suis plus mince, c’est vrai, j’arrive même à voir mes réactions…par transparence !
    _ Oui, tu te réveilles d’un long sommeil…D’un coma arabique ! Mais tes basics instincts, ça promet encore !
    _ Je ne suis pas érotomaniaque…Mais il m’arrive de bander mon arc et de décocher quelques flèches, sans voir d’où ça sort !
    _ Oh, je ne parle pas de ton truc ! Le bidule doit être totalement incrusté dans la graisse, enfoui quelque part au fond de ta conscience ! Je parle de ton instinct de conservation : c’est là où tu prends ton pied…dans la fange des bains de sang !
    _ Basta ! Student, qu’est ce que je fais là, perdu dans ce lieu méconnu ? Au milieu de ces foules d’ordures ?
    _ Pardon !
    _ De ce tas de types dangereux…ces foules impossibles !
    _ Nous ? Dirent-ils tous en chœur, dans un brouhaha qui déclencha, tel qu’il déclencha une tempête de sable invisible !
    _ Oui ? Parmi ces inconnus, bref ! Au lieu d’aller à la Knesset donner le compte-rendu de la mort de Arafat ?
    _ Wa ma qatalouhou, wa ma haraqouhou, lakine choubiha lahoum ! Il avoue notez, messieurs ou mesdemoiselles les anges !
    _ Pourquoi ou ? S’enquit madame Student !
    _ Parce les anges n’ont pas de sexe ! A lamâalma !
    _ Pourquoi avoir un sexe, si l’on vit constamment au septième ciel ? Firent, dans un ravissement extatique, général et contagieux, les anges de service, qui sont de faction dans la surveillance de la Place de la Résurrection !
    _ Wa ma qatalouhou, wa ma salabouhou, bal choubiha lahoum ! Wa ma qatalouhou yaqina !
    _ Qui a dit ça ? Qui c’est, celui-là, madame Student ?
    _ Moi, je suis l’âme de cheik Yassine ! Je cite pour moi et paraphrase pour vous le Coran ! Je me suis réveillé, entier, jeune et sain ! Saint ! Conscient de mon conflit avec tes roquettes. Je me souviens de ce deuxième jour de printemps, après les prières d’al Fajr ! Ce matin traître du 22 mars 2004, où tu as tué de sang froid, 12 hommes, un vieillard et sa chaise !
    _ Qu’est ce que 12.000, devant le poids de 120.000 escomptés et des 2 millions planifiés ?
    _ Rien que des humains qui ne peuvent se défendre ! Fragiles comme les poussières que les composent, fragiles comme la terre que tu nous arraches…
    _ Et qui c’est, ce con encore, madame Student ?
    _ Si vous ne reconnaissez pas votre ennemi public Cheikh Yassine, c’est votre ennemi particulier juré, Arafat ?
    _ Arapschitt ? Mon ennemi juré ? Il est fait, Arafat ! Canardé jusqu’aux oranges ! Ara-foutu !
    _ Et lui, Monsieur Sharon ? Là, derrière le monsieur, très beau, qui a des ailes transparentes et roses sur le dos !
    _ Lui ? C’est un illusionniste ! Celui-là, il n’est pas vieux ! Il est bon teint, il est bien rasé, il est beau, il ne peut pas être Arabe ! C’est le prophète Joseph
    _ Qui m’a appelé ? Ô gens de mes douze Tribus ?
    _ Ou Moïse ? Il en a de l’allure, dans votre film !
    _ Aron, mon frère, qui m’a appelé ? Peuple de Judée et de Samarie ! Achetez les photocopies de mes tables des lois ? Relisez la table des dix commandements !
    _ Moïse ! Garde tes amulettes pour Pharaon ! Si tu t’étais fait la sœur de Pharaon, tu aurais été roi à sa place ! Fit Aron, à son frère, Moïse ! Notre destinée, fils de ma mère, aurait été autre ! Notre Nation aurait supplanté les égyptiens pour toujours ! Au lieu de nous déstabiliser depuis cinq millénaires et nous faire errer dans les déserts et depuis, dans tous les pays du monde !
    _ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Je n’ose répondre de peur que ce rêve ne soit vrai ! C’est vrai que Moïse vend une table de commande pour dix amants ?
    _ Osez, osez Seigneur, votre esclave ne peut que vous assouvir ?
    _ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Qui est cette dame, qui me trouble par sa beauté et dont la voix est si charmante et tellement ensorceleuse ?

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