31 ans déjà que le dernier soldat espagnol quittait le Sahar
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mars 3, 2007 à 3:31 #202417Yamouni AbdelazizParticipant
باسم الله الرحمن الرحيم ,والصلاة والسلام علي أشرف المرسلين , وعلي آله وصحبه أجمعين
قــل قـــد جــــاء الــحــق وزهــق الــبــاطــل ان الــبـــاطـــل كـــان زهـــــــــوقـــــــا
صدق الله العظيم31 ANS DEJA QUE LE DERNIER SOLDAT ESPAGNOL QUITTAIT LE SAHARA
Trente et un ans déjà que le dernier soldat espagnol, affilié au corps d’armée coloniale qu’on appelait le « Tercio », quittait le territoire marocain au Sahara. Après des décennies d’occupation, le drapeau marocain s’était mis à flotter au-dessus d’une battisse qui servait de l’état major du gouverneur général de l’occupation,et qui se trouvait exactement au lieu dit :Souk Ezzaj l’un des rares bâtiments – consistant souvent en de simples baraquements – que l’Espagne franquiste avait « légués» au Maroc.
A l’ex-Villa Cisneros, rebaptisée Dakhla, un ferry avait embarqué l’essentiel des troupes et , seul avec quelques autres, était resté un colonel, chargé de passer le relais à notre vaillante armée .
La décolonisation était définitivement achevée en ce mois de février 1976. Laâyoune, Smara, Boujdour, Dakhla comme aussi les profondes localités du Sahara renouaient avec leur passé marocain et retrouvaient leur raison d’être, après une longue nuit coloniale.
Il faut replonger dans l’ambiance fiévreuse de cette époque pour mesurer la charge émotionnelle de ce retour en forme de justice rendue a notre pays. Pourtant, l’animosité du gouvernement algérien ne s’accommodait guère de cet apurement d’un conflit ayant opposé le Maroc et l’Espagne des décennies durant et mobilisé la diplomatie des deux pays et qui a connu son couronnement lors de l’accord de Madrid signé le 14 novembre 1975, en vertu duquel l’Espagne rétrocédait le Sahara à son ayant droit, le Maroc.
Cet accord tripartite signé sous l’égide des Nations unies, entériné par l’Assemblée générale fin décembre de la même année, stipulant que l’armée espagnole évacuerait le territoire au plus tard fin février, avait – a toujours d’ailleurs – valeur juridique irréfragable.
Croyant le contourner, et d’une certaine manière le piétiner, le gouvernement algérien a choisi de créer à la même date – celle du départ des soldats espagnols – la fantomatique<< rasd>>. Pis encore : il avait lancé des agressions contre notre pays, notamment à Amgalla, rappelant celle lancée en 1963 contre Figuig et les petites villes situées aux frontières du Sud-est.
Cette agression que l’Algérie de feu Boumediene assuma à l’époque, parce qu’elle était délibérément planifiée et exhalait un parfum de rancoeur, avait entraîné le 7 mars 1976 – il y a donc trente et un ans – la rupture des relations diplomatiques entre nos deux pays.
La mascarade des festivités organisée à Tifariti actuellement , agrémentée de communiqués triomphalistes, s’accompagne aussi d’une surprise : Alger entend relancer le plan Baker 2003… ! qui est enterré définitivement Ses diplomates, désarmés face au succès du projet d’autonomie et n’ayant rien d’autre à proposer, n’en démordent décidément guère.On exhume un texte ainsi, relégué déjà aux calendes grecques par les mêmes Nations unies qui en avait appelé à une solution négociée. والـــــــــــــــســــــــــــــــــلا م
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