Aider moi svp ( bni mimoune)

[bni mimoune]

Salaam Alaykoum

Est -ce- que il y à quelle q’un qui peut m’aider pour trouver des renseignement sur les bni mimoune (bni znassen)svp?
Je suis une Bni Mimoune et je veut savoir tous de se fraction de bni znassen.

Merci beaucoup

Salaam wr wb

[Clair de Lune]

Les Beni Snassen ou Ait Iznassen en Amazigh est une confédération tribale amazigh implantée dans l’est marocain précisément entre les deux agglomérations de Berkane et Oujda ou ce qu’on appelle les monts Beni Snassen. La capitale des Beni Snassen est la ville de BERKANE.

[bni mimoune]

merci

Je veut aller plus loin dans l’histoire 😀

[bni mimoune]

Beni Snassen

on ne peut parler des Beni Snassen sans évoquer de suite le nom des oulad El Bachir. Les jeunes représentants de cette famille ne peuvent établir leur généalogie que jusqu’à leur trisaïeul, qui avait nom Messaoud. Messaoud serait venu des environs de Mascara, il appartenait aux cheurfa Oulad Ben Yahya. ce Messaoud ayant eu des difficultés avec ses frére aurait pris le parti de s’en boukhris, fraction des oulad Abbou ( Beni ourimeche ).

La généalogie de la famille est établie dans le tableau entre les pages entre les pages 218 et 219.

Les papiers de la famille auraient été détruits par El hadj Mohammed ould el Bachir qui fut amel; On en donne la raison suivante: il craignait qu’on ne lui reprochât son origine étrangère et voulait être sûr de se voir accepté de tous les Beni snassen comme l’un d’eux.

Les oulad el Bachir ont leurs maisons et leurs biens à la déchra de Berdil. Ils ont été longtemps les maîtres absolus dans la montagne; leur action s’étendait d’ailleurs bien au delà .ils étaient en fait souvent les véritables détenteurs de l’autorité dans la région d’oudjda: en face d’eux l’amel a été plus d’une fois complément réduit à l’impuissance. Les personnages les plus marquants des oulad el Bachir ont été EL Bachir ou messaoud, ses fils El hadj Mimoun, contre lequel nous eûmes à lutter en 1859,lors de la campagne conduite par le général de Martimprey, et El Hadj Mohammed ; enfin El Hadj Mohammed Sghir, fils d’El Hadj Mohammed ould El Bachir. les trois premiers furent très autoritaires et d’une ambition insatiable ;Ils soulevèrent des haines terribles, de sorte que le maintien de leur suprématie n’alla pas sans d’interminables luttes, qui ensanglantèrent la montagne des Beni Snassen et l’Angad. Dans ces conditions, le rôle de chef était dangereux, il se produisit parfois des représailles d’une horreur révoltante. El Hadj Mimoun tomba dans un guet-apens tendu par les Mehaïa et fut assassiné : son fils Mostefa, pris vivant dans une échauffourée, fut impitoyablement égorgé. El Hadj Mohammed ould El Bachir réussit à se faire nommer amel par le sultan Mouley El Hassane, qui espérai que grâce à son énergie il arriverait à rétablir l’ordre dans la région.

Mais il eut le triomphe brutal et sa désignation amena une formidable levée de boucliers, si bien qu’en 1875 le sultan dut envoyer une armée pour mettre tous les belligérants à la raison. El hadj Mohammed ould El Bachir, grisé par sa puissance, osa attaquer la colonne chérifienne à Mestigmar ; il la mit en déroute. Le sultan se vengea en 1876 ; il s’empara d’El Hadj Mohammed en violant la parole donnée et l’envoya finir ses jours en prison. Son neveu, El Hadj Mohammed ould Mimoun, recueillit sa succession, mais il ne put se maintenir et les oulad El Bachir durent se réfugier en Algérie. Après lui, le chef reconnu de la famille fut El Hadj Mohammed Sghir, fils d’El Hadj Mohammed ould El Bachir. A différentes reprises les oulad El Bachir essayèrent de se réinstaller dans leur pays, ce fut l’occasion de rixes violentes. A la suite de ces désordres, El Hadj Mohammed Sghir fut emprisonné à fes pendant sept ans ; on le fit sortir de prison à l’époque ou le rogui Bou Hemara leva l’étendard de la révolte dans l’Est marocain, pour qu’il reprit les Beni Snassen sous son autorité et les maintint dans le devoir. El Hadj Mohammed Sghir n’était plus en mesure de jouer ce rôle, sa famille avait perdu toute influence ; il resta néanmoins fidèle au Makhzen et marcha à différentes reprises avec les troupes chérifiennes. Les oulad El Bachir se tiennent maintenant de préférence dans la plaine de Triffa, ils sont à peu prés complètement effacés.

En dehors des oulad El Bachir on peut citer chez les Beni Ourimeche comme ayant joué un certain rôle : Mohammed ould El Hadj Deboa des Aïachera ( oulad Abbou), El Hadj Boucheta Risani, El Hadj El Bachir Harroud des Beni Bou Abdessied.

Aux Beni Attigue, il faut placer en premier lieu les Oulad El Hebil, célèbres par leurs démêlés avec les Oulad El Bachir. Ils se disent cheurfa édrissites de la descendance de Sidi Bou azza El Gharbi enterré à Taghasrout, leur généalogie est la suivante jusqu’à la quatrième génération :

NB:(Ceux qui ont la même couleur sont des frères)

Abdellah Lehbil

Ahmed Mohammed

Mohammed
Tué accidentellement par
Son cheval. Beaucoup plus
Agé que ses frères. Mostefa
Mort de maladie

Boulenouar
Dit Ould El Hebil
Tué en 1903 près
de Berkane Mohammed
Bou Lfekchich
Tué chez les Houara
de Triffa sans postérité Abdelkader
Mort de maladie

Mimoun
Dit Caïd Mimoun
Tué chez les Beni
Bou Abdssied
Mohammed
El Mostafa
Tué chez les Beni Moussi
Pas de postérité
Embarek
Dit Ould El Hebil Environ 40 ans Said
environ 25 ans Mohammed
environ 18 ans Abdellah
environ 10 ans Mohammed
Dit Ould El Hebil Tué aux environs de Saidia en 1904 Pas de postérité Abdesslam
Dit Ould El Hebil Mort de maladie en 1905 ou 1906 pas de postérité
El yamani
Mort de maladie
Vers 1905 mohammed
environs 25 ans El mostafa
environs 90 ans Un jeune
Bekkaye

Ainsi que les oulad Bachir, les Oulad El Hebil prétendent avoir détruit volontairement leurs papiers. L’arbre généalogique de la famille se trouvant en très mauvais état, Ahmed Ould Abdallah El Hebil aurait mieux aimé le brûler que de le faire recopier, a fin de passer pour un véritable attigui et pouvoir ainsi revendiquer hautement le commandement les armes à la main.

Les Oulad El Hebil ont , après 1876, contre les Oulad El Bachir , auxquels ils cherchaient à se substituer dans la direction des affaires de la confédération des Beni Snassen. Ils n’y réussirent qu’en partie seulement , car ils n’avaient pas l’envergure nécessaire. C’est Boulenouar Ould Ahmed, dit Boulenouar Ould El Hebil, qui a été une des personnalités les plus saillantes de la famille ; il fut tué le 17 janvier 1903 dans un engagement vers Berkane. Les oulad El Bachir ayant pris le parti du Makhzen, lors de la révolte du rogui Bou Hemara, les Oulad El Hebil embrassèrent tout naturellement la cause de ce dernier. Aujourd’hui, les représentants des Oulad El Hebil n’ont plus d’influence et paraissent peu aptes à relever la situation de la famille, dont le chef est Embarek Ould Mostefa, dit Embarek Ould El Hebil.

Parmi les Beni Attigue ayant paru sur la scène, il convient de placer Mohammed Ould El Bachir Boudjida des Oulad Ali Ben Yacine, cheikh Boumediene Ould Ouliou des Beni Bou Yala et El hadj El Loudjil des oulad El Mir ; le fils de ce dernier est caïd actuellement. Les Oulad El Hebil disent que Mgâad er Ras, des Ahel tanout, a été leur Khammès ; d’après eux, Rekina en aurait fait un caïd à l’instigation d’El hadj Mohammed Sghir, heureux de jouer un mauvais tour à ses ennemis.

Les familles ou les individus ayant joui d’une certaine influence chez les Beni Mengouch sont les Gueradja des Ahel. Tegharet, représentant : le caïd Mohammed El Guerroudj Ould cheikh Mohammed ou Ahmed ; le cheikh Mohammed Zezour des Zerazra ( Beni Khellouf) ; qui a laissé deux enfants ; Moqaddem ou Ahmed Ould Ali ou Ahmed des Beni Mimoun, son fils a été tué au combat d’Aïn Sfa en 1907.

Dans la tribu des Beni Khalid on trouve un groupe important, celui des Oulad Zaïm ; certains de ses membres ont souvent réussi à se maintenir au pouvoir ; les Oulad Zaïm font partie des Ahel Taredjirt. Le personnage le plus remarquable de cette fraction a été El Hadj Mohammed Zaïmi, ould El Hadj Mothtar, ould Si Mohammed El Mokhtar, il est mort vers 1885 laissant trois fils : Mohammed et Souhi, morts depuis, et Ahmed actuellement caïd des oulad Zaïm. Tayeb ould Ali ou Rabah ou Aziza des Oulad Hammam des Beni Drar, qui est en ce moment caïd de cette tribu, a eu ainsi que son père quelque influence ; il en a été de m^me d’El Mir ould bel Lahcene ould Tahar des Ibeneharen.

http://membres.lycos.fr/saidguer/familles_influentes9.htm

[Clair de Lune]

et ben voilà
moi je connais d’autre noms de famille

[bni mimoune]

J’attends avec plaisir les noms

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