CLINIQUES PRIVÉES, SANTE ET SABLES SE RESSEMBLENT !

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    DR IDRISSI MY AHMED
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    CLINIQUES PRIVÉES, SANTE ET SABLES SE RESSEMBLENT !

    Pour un peu on verrait les têtes de leurs directeurs empalés à Bab El Mahrouk, et les noms de ces cliniques sur la « Liste des Proscrits », placardés sur les murs ! On nage en plein Moyen-âge sur bien des chapitres. Voici ma réponse à propos des cliniques.

    « CLINIQUES, SANTE ET SABLES SE RESSEMBLENT »

    L’article paru sur ‘’l’Économiste’’ de ce 26 mars 2010 est très discutable. En fait il invite au débat. Ceci est mon opinion, je la livre publiquement, gratuitement. Elle va blesser bien des gens, et là aussi, gratuitement !

    Il y a comme une défection sur le plan de l’éthique, carrément de la justice et de l’équité. Un délit envers ces cliniques. Les défections et les termes du rapport devraient être constructifs et très confidentiels. La fuite opérée doit être sévèrement réprimée. Autrement, cette information doit être vue comme une délation voulue, une précampagne de je ne sais comme OPA ! Dès lors on est tenté de dire à la  »Santé Publique’’, notre mère à tous, occupe-toi des tiens d’abord ! Pour rester polis !

    On se demande ce que pense l’Ordre des Médecins ? Et si celui-ci fut invité pour faire partie de la battue ! Par principe et déontologie, de ces, disons  »commissions d’audit’, la présence eût été sinon une courtoisie, un devoir ? A moins que ce n’ait été vu et opéré comme une ‘’descente’’, un épisode de polar américain, joué sur les planches locales ! Est-ce qu’il y avait un programme préétabli de ces visites ? Sont-elles impromptues pour pouvoir surprendre, verbaliser et pénaliser ? Pourquoi l’Ordre n’aurait pas veillé à avertir les cliniques des années avant pour faire leurs autoanalyses, maintenances et ravalements ! Un cahier des charges existe-il, en accord avec l’Ordre et l’Université, où l’on cocherait, ce qui doit être et ce qui doit se faire !

    Et quand enfin ces descentes et/ou missions parlementaires ou autres, de la Sante  »Publique », iraient fouiner et s’enquérir dans les services glauques et autres écuries d’Augias de la Sante Publique, qu’aucun marocain, indigent ou pas n’ignore ?! L’éternelle question de balayer devant son chemin s’impose, plutôt que de ne voir que la bosse du chameau d’en face !

    Je parle de la Santé anciennement dite Publique ! Elle-même, sans mâcher mes mots, est sujette aux critiques les plus acerbes ! Il s’agit dès lors pour elle, non pas de faire dans les équipées sauvages, d’inspections punitives, western oblige, mais de régulations autogènes constantes ! Vérifier ses compétences, ses budgets, son matériel, sa peinture, ses couloirs, ses toilettes, ses blocs, ses  »TPA-gistes » sa salubrité, ses urgences, ses véhicules,  »ses pourboires » et chercher aussi les poux dans la tête de ses hôpitaux et autres centres et dispensaires inclus ! Mme la Ministre elle-même a parlé franchement de ‘’corruption’’. C’est une première, qui n’a pas ménagé hypocritement ses ouailles ! Il faut l’en féliciter, même si cette constante de la marocanité, cette plaie, persiste toujours ! De même, le problème du TPA reste posé là-aussi ! N’est-ce pas qu’il faut le curer ?

    Et quand enfin donnera-t-on, quand confiera-t-on ces cliniques de la CNSS, à la Santé Publique pour mieux les gérer, comme le reste ? C’est une option qui reste posée, vu l’illégalité première du 3ème secteur, telle que reconnue enfin et la récente mise en vente de ses hospices pour ne pas dire liquidation des polycliniques aux étrangers ! Opération qui a lamentablement échoué, pour plaire aux derniers des Mohicans, ces patriotes ! Mieux vaut rester entre nous et filer les polycliniques, déficitaires dit-on, au dirham symbolique, à Mme Baddou qui les prendra sous son aile, mieux que personne ! Le remembrement des Partis touche aussi la Santé et rien de mieux que la Santé pour soigner les siens !

    On se demande si ces articles incendiaires, commandités en douce et filtrés (puisque les journalistes ne sont pas membres d’office de ce genre d’audits, en principe !), serviraient à quelque chose ? Et si ces scoops ne sont des prétextes annonciateurs du  »largage » de ces cliniques ? CNSS et autres cliniques en voie de  »préparations et de procréations assistées’. Des neo-créations, réservées aux anciens fils des colons-protecteurs !  »Legouar », ces seigneurs et aristos venus d’ailleurs, dont nous restons si férus de leur race identitaire supérieure !

    Ou à la lecture de ces articles, qu’il ne s’agit que d’un prétexte, juste pour faire entrer le capital privé étranger (et/ou local- pour la figuration-), avec à l’appui des infos de désinformation toxiques et annonciateurs ! Ce genre de brulots incendiaires, tramés et commandités, juste pour déstabiliser les cliniques privées et montrer qu’il est juste de reverser les cliniques CNSS et les futures néo-créations aux mains, aux bourses,  »capitalistes » d’ici ou venus d’ailleurs !

    Ce n’est pas par esprit scientifique ni pour l’amour de Jésus qu’ils débarqueront en Afrique ! Le Maroc c’est aussi le fric ! C’est encore moins pour faire dans l’humanitaire qu’ils viendront. Mais, ils retourneront en terre conquise pour exploiter les malades ! Car les nôtres, cadres ou pas, restent coincés dans leurs cultes de l’étranger un complexe, décidément inguérissable!

    Mercenaires ou  »exploitants » économiques et financiers locaux ? Dieu seul le sait ? Ils seront comme leur alter-ego entrés, grâce aux subterfuges donnant-donnant de feu  »Si Driss » Basri ! Que son triste nom, et ses manigances soient oubliés !

    Ses amis, messamer Jeha, devenus maîtres de céans, maîtres des eaux et des ordures, comme si on ne savait pas nous torcher ni balayer, exploitent sans grand brio l’eau, les poubelles et les égouts et ls caniveaux. Fort curieusement à leur arrivée au Maroc, on n’a pas été leur demander avant d’investir ou de blanchir chez nous :  » mine ayna laka hada ? »

    Si les cliniques privées sont critiquées ici, dans  »ces articles de la mort’’, on se demande où étaient hier les percutants observateurs d’aujourd’hui ? Ceux du journal vecteur et ceux de la Houkouma qui leur ont passé le message ? Sont-ce les voies normales de l’Administration de la Santé ou autre, de travailler par journal interposé, afin de réguler la société et de la corriger ? N’y a-t-il pas comme une dérive des inspecteurs au service de Mme Baddou ? Où étaient ‘’les yeux et les oreilles’’ du ministère avant que notre honorable avocate ne prenne en main ce grand magistère ?

    Et curieusement, la lecture de cet article de l’Économiste, donne l’impression d’une véritable charge de procureur ! Un réquisitoire d’inquisiteur, une curée, excusez-moi du pléonasme ! En fait, une description non stop d’une grande Mezbala, qui m’a donné l’impression d’un descriptif réaliste des locaux mêmes de la Santé ! Demandez aux usagers ce qu’ils en pensent ! Faites un tour à n’importe quel service des urgences, un de ces soirs ! Ne faut-il pas une Harka publique, une M’hala hospitalière, à la place de cette Fantasia sur les cliniques privées ?

    Un monde où sévissent comme des vicaires, des papes et des portiers d’enfer, des demi-dieux, sans dieu ! Le Styx et l’Achéron, à portée de billets, des tickets sans facture, pour accéder aux portes spatiotemporelles. Il n’y a pas que les coulisses des cliniques privées qui ne mènent nulle part ! Sauf respect des illustres personnes imbues d’humanité, je ne parle que des prédateurs ! Comme je l’avais signalé à Si Thami Khyari, en son temps ! Oui l’Économiste aligne les gadgets rouillés d’un bazar cosmopolite rabelaisien, fait de détritus et de matériel désuet et en panne, impropre à aller aux ordures !

    Seulement et je vous fais un pari ! Ce sont des hospices, sommes-toutes pareils aux services et aux départements de nos propres ministères, qu’ils soient respectés, sinon meilleurs ! Pour être constructif, positif et objectif, j’affirme que nous avons par ailleurs des services et des Ministères, qui sont de véritables merveilles, des joyaux !

    Seulement on ne voit pour les critiques allouées que ce qui ne marche pas ! Et c’est bien, c’est mieux que la cécité diriez-vous ! Mais, nous sommes là pour stigmatiser la méthode pernicieuse usitée et ses soubassements insidieux potentiels ! Du message infraliminaire qui perce à travers l’article. Et s’il n’était là coopté-là, que pour préparer des conduites, des lois, des décisions, voire des cessions, des faveurs ou des privilèges ?
    Beaucoup de ces cliniques sont plus belles que celles d’Europe et leurs cadres sont des plus compétents ! Certaines unités sont à la pointe du progrès ! Je ne donne aucun exemple : la célébrité se mérite et doit s’activer et se ferrer à la modernité pour se maintenir.

    Pour celles des cliniques privées qui restent à réparer, il est facile de retourner le compliment et de répéter sans offenser personne, un assentiment général. Celui de rétorquer que ces services sont à l’image de notre pays et de notre pouvoir d’achat. On n’a jamais fermé un hôpital pour le réparer ! On les restaure, partie par partie. Et il y a des services de maintenance qui œuvrent à cela. Ce n’est pas un vœu pieux, mais une réalité ! Seulement les résultats et les apparences ne sont pas constamment patents ! L’usure d’une part, la dégradation, le sabotage, la vétusté, le manque de pièces, veulent que ces services et leur matériel soient souvent dépassés !

    On conçoit l’inspection des cliniques, toutes les cliniques, dans un but vital, prophylactique, régulier et salvateur et non d’un processus punitif humiliant et vengeur ! Pour éviter toute velléité terroriste ou iniquité, administrative, il faut faire entrer l’Ordre des Médecins et les Syndicats comme partenaires ! Et surtout, pour l’exemple, commencer par celles de la Santé Publique, tout azimut et celles de la CNSS. Sans oublier celles où le bas blesse ! Ou que dame Baddou n’ait pas le droit de mettre son nez dans son propre linge ? Et surtout de ne pas taquiner la CNSS !

    Sans vouloir défendre l’indéfendable, je dirais, mesure ! Et ce au vu du chemin qui nous sépare de l’Occident, cette image idéale, avec ses préceptes de pays en paix, unis, avancés, civilisés et nantis. Ainsi nous accusons les faits, les freins et les traits de nos reculs. Nous avons les cadres et les administrations, âla qad el hale. Les cliniques et les hôpitaux sont calqués sur notre humble image de ‘’provinciaux’’ issus de pays en voie de développement,  »de paysans », aux moyens limités. Avec parfois de stupéfiantes avancées, spectaculaires, qui redonnent satisfaction et espoir ! Alors faisons tous les progrès auxquels les marocains malades ou pas ont plein droit. Sans vindicte proférer et sans briser autrui !

    Ici hélas, les cliniques  »privées », ont été indiquées du doigt ! Non pour les vendre, mais pour les invectiver en vue de les asservir de les misérabiliser*, de les avilir pour justifier le non-dit auquel on s’apprête pour faire accepter aux  »autochtones » de vendre encore plus leur pays, notre pays , aux protecteurs insatiables ou d’importer des  »Siadna Legouar’ pour faire marcher les nouvelles cliniques !

    Pourquoi pas des  »docteurs blancs » pour faire marcher les hôpitaux  » et des Ministres  »blancs  » pour faire mieux marcher Leur Ministère de la Santé le premier?

    Pour assurer des présences au Parlement et de l’activité dans toutes les affaires du gouvernement qui grincent, au su et au vu de tous les marocains.

    Mohammed V et Allal El Fassi et quelque part El Khattabi et récemment Hassan II, et Sidi Mohammed VI, sans doute, ne voudraient pas de cela !
    Car, c’est la souveraineté du Maroc, l’indépendance des siens, que l’on est en train de solder et d’effriter !

    Et cela ressemble un peu au drapeau du Polisario et d’Alger qui flotteraient au Sud, au Sahara, si nos frères séparatistes n’étaient pas convaincus, demain, de partager avec nous notre unité, notre souveraineté territoriale, sous les mêmes valeurs sacrées, sans offrir nos terres aux autres.
    Vive sidi Mohammed, notre fabuleux flambeau ! A bas les vilipendeurs*, les sacrificateurs et les vendus ! Le Maroc restera patriote ou ne le restera point ! Uni et ferme, jaloux de ses terres et de ses libertés. Fier de ses médecins, de ses cliniques et de ses hôpitaux.

    Cliniques, santé et sables se ressemblent ! Les améliorer est le moindre des civismes. On ne va pas attendre qu’on nous débarque le Messie avec les derniers prosélytes pour être monothéistes ! Sans renier ni les échanges ni la coopération, et respectant leur propres jalousie sur leur et leur biens et leur identité, on ne va pas attendre des étrangers maintenant, après 55 ans d’indépendance, de s’approprier la santé des Marocains pour les soigner ! Le général Lyautey est mort, Allah yarh’mou !

    Dr IDRISSI My Ahmed,
    expert assermenté près la Cour d’Appel.

    L’article en question et auquel je fais référence est ici :

    http://www.leconomiste.com/print_article.html?a=99440

    COPIE
    *****

    Sale temps pour les cliniques privées

    · Mises en demeure et menaces de fermeture pour une vingtaine d’établissements

    · Un rapport accablant à l’issue d’inspections officielles

    Des équipements médicaux mélangés à des ustensiles de cuisine et de buanderie, défaillance au niveau des stocks d’oxygène, équipements médico-techniques incomplets, vétustes et rouillés, manque d’hygiène… Non, non vous n’êtes pas dans un hôpital public mais dans des cliniques privées. Ces dysfonctionnements font partie des résultats d’une série d’inspections menées par les équipes de Yasmina Baddou dans ces unités de soins. La démarche est inédite mais aurait dû en principe rentrer dans le cours normal des choses: l’article 26 de la loi 10-94 confère en effet au ministère de telles prérogatives. Mais c’est la première fois que le texte est appliqué depuis sa promulgation. Les équipes ayant inspecté une vingtaine de cliniques les plus en vue dans plusieurs villes: Rabat, Casablanca, Fès, Marrakech, Salé, Khémisset, Taounate… L’examen de la nature des anomalies identifiées par les inspecteurs charge lourdement l’image de ces établissements. Au point qu’on se demande parfois si nous parlons bien ici du système de santé privé, censé être autant exigeant sur la solvabilité de sa clientèle que sur la qualité de son service et de ses équipements.
    En tout cas les résultats de ces enquêtes sont effarants. Ici, le minimum de respect des normes de construction et de sécurité n’est pas observé. Là, le groupe électrogène ne dispose pas d’un système de commande lui permettant de se déclencher automatiquement en cas de coupure du courant, ou bien est placé en dehors du bloc médico-technique. Là encore, ce sont plutôt des défaillances au niveau des fluides médicaux avec une seule bouteille d’oxygène pleine, tandis que la deuxième de secours est absente ou vide (bonjour la respiration artificielle!), ou l’absence de système by-pass pour le raccordement des bouteilles d’oxygène. Dans d’autres établissements la situation est plus grave puisque les manquements touchent carrément aux équipements médico-techniques, notamment les blocs opératoires. Les inspecteurs ont été effarés de découvrir l’absence d’unité de réanimation et des équipements spécifiques, du sas avant l’entrée au bloc et en salle de réveil. Dans certaines unités il n’y a pratiquement pas de salle de stérilisation. Dans d’autres cas le poupinel (système de stérilisation par chaleur) qui est censé faire partie des équipements de cette salle, est entreposé dans un local destiné aux services généraux mélangés aux équipements de la cuisine et de la buanderie (un véritable lit aux infections locales que la communauté médicale aime bien désigner sous le terme savant d’infections nosocomiales). Dans certaines cliniques, il n’y a pas assez de prises électriques, du moins pas suffisantes pour alimenter toutes les machines nécessaires à la pratique des opérations de chirurgie.
    Dans d’autres situations les enquêteurs ont découvert de véritables bric-à-brac. Le lavabo aseptique est dépourvu de filtre et le défibrillateur n’est pas fonctionnel, les tables d’instruments sont anciennes et vétustes, Un appareil d’anesthésie supplémentaire existe mais non fonctionnel (dans un état d’oxydation avancé), qui plus est déposé dans la salle d’opération. La marche à deux pieds est oxydée et le scialytique (système d’éclairage utilisé dans les salles d’opération) présente des ampoules non fonctionnelles. La deuxième salle d’opération n’est pas épargnée: pas de négatoscope (sorte de petite armoire avec vitre translucide, munie d’un dispositif éclairant, sur lequel le médecin place les clichés). Les inspecteurs ont même relevé la présence de poussières et de taches de saleté à l’intérieur de cette salle d’opération. La collecte d’aiguilles usagées se fait dans les bouteilles en plastique d’eau au lieu des collecteurs spécialement conçus à cet effet. Un système fermant à clé destiné aux produits pharmaceutiques et vénéneux est inexistant. Un flacon de produit anesthésiant entamé a été abandonné sur la table d’opération. A la salle obstétricale, il n’y a pas de lavabo, pas de lit spécial permettant de mettre la patiente en position gynécologique et de déclive. Quant au lit qui s’y trouve est ordinaire. L’incubateur et la table de réanimation néonataux présentent des dysfonctionnements de chauffage et de l’afficheur de température.
    Les ressources humaines ne sont pas en reste (on s’en doutait un peu). Les cliniques n’emploient pas de médecin réanimateur à plein temps. Elles font appel à des médecins, anesthésistes particulièrement, ou aux infirmiers qui travaillent dans les hôpitaux publics (c’est le temps plein aménagé-TPA officieux ou au noir pour lequel privé et public ont trouvé un terrain d’entente!). Parfois les infirmiers sont formés sur le tas… Compte tenu de cette situation, Yasmina Baddou vient d’adresser des mises en demeure à une vingtaine d’entre elles. Celles-ci ont un délai d’un mois pour se conformer aux normes réglementaires. Dans le cas contraire, elle sera dans l’obligation d’ordonner leur fermeture par décision judiciaire. D’autres vont suivre. Le but est d’arriver à inspecter chaque clinique au moins une fois par an. L’objectif est de mettre de l’ordre dans les 360 cliniques que compte le pays. Il en va de la santé des citoyens.

    Mohamed Chaoui

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