Conjonctions de coordination. Le corps est un temple où l’amant se repaît.

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    DR IDRISSI MY AHMED
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    Conjonctions de coordination

    Le corps est un temple où l’amant se repaît.
    La racaille diffame pour faire chanter les rois

    Mais, ou, est, donc, mon, ri, car ?

    Je ne l’ai pas bu ! Merci de m’en laisser.
    C’est disais-je, mon  » blanc  » sacré !
    Je veux une grande tasse, un bol entier .

    Et, Cole, Colette, tu m’as répondu :
    Je dirais donc « touchée, coulée » !

    Joli coup Madame ! Tchin-tchin !

    Mais j’ai honte des jeux de mots.

    Attention aux bris de verre,

    Je tiens à vous, c’est mon magistère !

    Morgue

    Je n’aime point les blessures trop fières.
    Celles des arrogantes et orgueilleuses natures,
    Trop maquillées, bercées de faussetés.

    Séditieuses, sublimes, tristes ou enlaidies,
    Qui ne veulent ni guérir ni être pansées
    De leurs paranoïas et hystériques pensées.

    Quelle que soit la bête ou la belle,
    Elle se plait, l’ignorante, à occire et blesser.
    Je lui offre ces éclats de dédain,
    En guise de baume, face au mien !

    Oublions la vénale créature,
    Qui ne comprendra jamais rien,
    Ne m’ayant jamais lu ni connu
    Je parle de ma muse, au futur
    Et je lui dis, adieu, reste loin !

    Conjugaisons

    C’est donc parfait, Cole, malgré les règles,
    Que l’on revienne au sens de la conjugaison.
    La toute-propre, la toute pure, la si bonne,
    La grammaire, sa logique et sa raison.

    Aux règles de l’art et du plus que parfait,
    Sans tristesse ni bavures, ni trop haut,
    Pour le dire au subjonctif, s’il vous plait,
    Ou, au conditionnel, s’il le faut :
    Je vous attends, entrez, buvez, mangez.

    De la récré à la création

    L’invention est aisée, mais l’art est difficile.
    On naît ignares quoique l’on existe de ce fait.
    Du ventre de ma mère, à l’asile de la terre,
    Aux deux départs de la vie, aux deux bouts,
    On ne sait rien de nous, c’est triste, comme tout !

    Ça rime avec les guerres dans les airs,
    Et les noyades des enfants dans les mers.
    Holocauste dans les cars et les cales des navires,
    En méditerranée, en Orient, en Afrique,
    En face des palaces des hautes sphères.

    Rien de cet être, ni de cette âme,
    Un peu, un petit chouya, peut-être,
    Sinon, dis-moi, pour qui sont
    Ces poils qui me sortent du nez ?

    Et ce tas de viscères que mon corps abrite
    Œuvrant tels des robots dans un sanctuaire,
    Pour faire mon ego et cette voix,
    Qui dicte l’intérieur de moi,
    Ce qu’il me faut faire ?

    Que sont ces boutons enflent vos chairs,
    Et qui vous sortent un homme du chat ?
    Un bambin qui a du chien, comme vous…
    Un lion qui rugit ou un âne qui braie…
    Des bébés qui sans frais, font jaillir du lait,
    Des billes et des ballons où papa jouait.

    Sans savoir le former, ni le préparer,
    Ignorante du pourquoi, il coule,
    Il vous grossit les mamelles, ô femme,
    Et vous tête et vous suce, nuit et jour,
    Sans répit, ou pire comme son père.

    La tendresse, l’affection, l’amour,
    La vertu mammifère qui nous fait humains
    Tu as maman, de quoi être fière !

    Dès qu’un homme vous charme,
    Vous chérit, vous charrie,
    Ou vous touche, la main ma mie,
    Vous en faites le lendemain une copie !

    La trace du concepteur fortuné ou fortuit.

    Un autre eût pu être le géniteur, un tiers ?
    Mais voilà le coupable heureux de voir ses traits,
    Tout ému, confondu de les voir reproduits.

    Le mariage, plus qu’un projet ou un calcul,
    Est la rencontre du hasard et du destin .

    Au travail, à la fac, au car ou dans le train,
    Fiançailles et noces, des bruits et de la ripaille.
    Que de dépenses messieurs, les riches,
    Et de ruines pour ce symbole et cet acte, !

    Traditions, us surannées , déperditions,
    De mauvais exemples pour le peuple des jeunes
    Des êtres en mal d’amour et de besoin en foyers
    Sans folklore des alliances de traditions,.

    ô ma Muse

    Telle une idole, pour une idylle secrète,
    Déesse d’un instant, princesse à vie,
    Tendre icône, telle la vierge de Jésus,
    Moulée de respect, digne et mouillée.

    Le champagne , de tes pleurs coule à flot
    Sur ta gorge de sainte, ô statue de marbre,
    Qui ne croit pas l’avoir enterré.

    Et il se met à le boire de sa langue,
    Comme on lit un précieux manuscrit

    Les yeux en prière, l’esprit satisfait,
    Le corps est un temple où l’amant se repaît.

    Les loups ont livré tout Paris

    On apprend la musique et des airs, sur le tas.
    On s’exerce à devenir expert en tout et bien fat,
    Avisé de la chose, un devin, un malappris.
    Partout, chez les blancs, chez les noirs,
    Chez ceux qui les ont tout gris !

    Un curieux exploitant, qui pour s’amuser,
    Fait le zouave, le charlatan, le malotru !
    Le voilà guérisseur, snipper ou père.

    Zélote, zombie, apostat , apocryphe !
    Fils du saint esprit, son premier prosélyte,
    Galvanisant les foules, de slogans endoctrinés,
    Il est la gloire du pays, celui que dieu a élu.

    Ecrivains, arnaqueurs ou cancrelats !
    ‘’Le Monde’’ est ainsi fait de caniveaux
    Où les cols blancs plongent , vermoulus
    Les lecteurs haïs pour les duper et les amuser

    La racaille écrit encore pour faire taire les voix
    Et diffame pour faire chanter les rois.

    L’arnaque et le chantage appellent le piège

    Et sucitent la revanche , la justice et l’émoi .

    Trêve de futiles ardeurs et de préciosités !
    De qui parlez-vous, My Doc Idrissi ?
    Pour qui sont ces vers qui distillent
    De puantes verdeurs et des insanités ?

    Ceux de l’humanité, de détresses, assombrie,
    Dont les affres me ternissent de honte,
    Et qui me font de haines crier en face .
    Je frissonne de rage et tremble de mépris
    Contre ceux qui fulminent pour empester ?

    A Colette

    Arrête-toi là, ô muse, me dit Cole,
    Laisse-le-moi, et qu’on s’amuse un peu !

    Lassée par tant d’inutiles fadeurs.
    Et je reste à délirer seul et à rêver,
    A me délier la langue, sans beauté ni style,
    Sans but, pour amuser la Cole, et divaguer.

    En guise d’oboles sur son autel de faune,
    Éprise par d’autres dieux, aux attributs divins,
    Celui de son septième en est meilleur,
    Pour nous offrir en photos les semences
    Souriantes de ses aguichantes voluptés.

    Splendeurs, luxure des fêtes hédoniques,
    La Fête est au faîte, je parle des mots.
    La poésie, est de prières faite
    A la beauté de nature et au bon Dieu.

    Parmi les horreurs, Cole, et les crimes,
    Persiflent en échos mes perfides fureurs,

    Et cette sourde et sournoise sérénade,

    De fallacieuses hérésies s’est vite entachée.

    Quatrième dimension

    Sérénité….Sérendipité

    J’utilise le temps, le temps présent,
    Réel mais si compliqué qu’il est.

    Moins équivoque et pesant
    Que l’univers qui fourmille d’étoiles
    Et de galaxies lointaines illimitées.

    Le temps des odes est plus cool,
    Comme un filtre , kif des joints,
    En guise de délires de conjugaison,
    De prières à Dieu et de compassion.

    Malgré les tristesses et les tracas,
    Le travail, les traîtrises, les infamies,
    Les embuches des lâches et l’ignominie,
    J’essaie de faire mousser, la rime !

    Elle exulte, je la vois, ça me fait jouir,
    Scintiller des yeux et me défatiguer!
    Le rythme s’évapore en légères litanies,
    Et je reste, langoureux comme un nuage
    Tremblant, libre de m’évaporer.

    Le vin céleste, des pluies de mots,
    Ceux issus de ma langue, arrosée,
    De ce Ricard aux senteurs de symboles,
    Liqueur et fruit de mes passions,
    Goûte-le, avant de terminer, Cole !

    Bois-le, avant la bière vénale,
    En guise de baume pour guérir,
    Autant de bonheur et de consolations,
    Avec les tiens, à partager.

    Je dirais donc « touchée, coulée » !
    Ce mot à double sens, je l’ai perçu.

    C’est de rester tendu, le bras hissé,
    Les mains levées, telles des lèvres rougies.
    Toutes grandes, rugueuses et élargies,
    Ouvertes vers le ciel qu’on a appelé,
    Les yeux humides, les joues mouillées.

    Pour contourner la tristesse et l’ennui,
    Et pousser, s’enfoncer, interpeler,
    Agir et dans l’affection et fusionner.

    Alors, Cole, sent, entend, je craque !
    Je fulmine, au lieu de conjuguer,
    Afin de parler pour me décontracter !

    Au ciel, qui me voit

    Dieu, c’est les autres, la prière
    Sa religion, c’est de les aimer.
    C’est donner pour se donner.

    Louer, c’est prier sans réclamer,
    Afin d’offrir et de pardonner
    Sans oser prendre ni demander.

    Sans regarder le rétroviseur,
    Sans tristesse, ni haine ou jalousie,
    Sans voir le temps empressé
    Qui nous presse et qui s’enfuit.

    Voir, même si c’est flou,
    Là, juste devant soi et à côté,
    Pour ne pas rater la chute
    Sur les marches d’escalier !

    Me hisser, tenter de persévérer
    Contre les maux et continuer de lutter,
    Comme bien des malades et des amies.

    Si tu me vois, sur ces vers empruntés,
    Chanceler, affaibli, perclus ou voûté,
    Sache que même incompris,
    Sans ivresse, je veux de par ma voix,
    Faute de danses, oser dire et m’éclater !

    De mes droits

    Je veux mes droits, mes rêves, mes espoirs,
    Mon opinion, mon vote, mes devoirs,
    Je les crie, tous haut, de mon minaret.

    Ce sont les voix des sirènes
    Celles des mers qui recueillent les noyés.

    Ce sont ceux de ma personne
    Et le bruit des râles d’autrui.

    Des échos, des appels,
    Que, Soleil, Lune, Roi, ou Reine,
    Tu ne dois point rater !

    Dr Idrissi My Ahmed,
    Kénitra, le 29 Août 2015

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