Education à Oujda: quand les professeurs manquent à l’appel
Forums › Villes de la région › Oujda › Education à Oujda: quand les professeurs manquent à l’appel
- Ce sujet est vide.
-
AuteurMessages
-
février 28, 2009 à 8:58 #205402touria016Membre
J’ai trouvé cet article sur nôtre journal, et qui s’intitule « La délégation d’Oujda et le manque de professeurs ».http://www.oujdacity.net/regional-article-18182-fr.html
[La Délégation d’Oujda accuse un manque aigu de professeurs du cycle qualifiant. Surtout de professeurs de français. Pour pallier à ce manque, elle recourt aux services des professeurs du cycle collégial et des professeurs du primaire. Bientôt elle va épuiser toutes ses ressources qui sont d’ailleurs très maigres et s’orientera probablement vers les éducateurs et éducatrices des crèches et garderies de la ville pour suppléer à cet état de manque. Le but de la délégation est de couvrir le manque, boucher les trous, colmater les lézardes, mastiquer les joints, maquiller les vices, cacher les torts, peu importe pour elle la qualité de l’enseignement, son efficacité, l’avenir des élèves, leur préparation à l’examen de fin d’année… Son but ultime est de faire en sorte que cela ne se ressente pas, ne se voie pas, ne fasse pas problème. En allant faire sa quête dans les collèges et les écoles en professeurs non préparés à exercer dans le cycle qualifiant, la délégation montre de la manière la plus vilaine, qu’elle ne se préoccupe nullement de résoudre de manière pédagogique le problème du manque des professeurs, mais d’éviter de déclencher le mécontentement des élèves et les protestations de l’Association de leurs parents, si toutefois cette dernière a encore une voix pour protester. La dernière opération de -la délégation en matière de rafistolage est la nomination d’un professeur du cycle collégial appelée en renfort depuis le collège de Naïma pour venir remplacer un professeur du cycle qualifiant à Oued Eddahab. Considérée de loin, cette façon de faire s’inscrit dans le cadre du redéploiement des professeurs, vue de près, il ne s’agit là que d’un regroupement familial à peine déguisé. Le professeur en question a repris ses fonctions à Oued Eddahab. De manière administrative, les élèves ont un professeur physique, matériel, en chair et en os. Ils n’ont donc aucune raison de se plaindre, ni eux ni leurs parents. De manière pédagogique, seuls les jours à venir vont dire si le professeur en question a été nommée à ce poste dans le cadre du redéploiement ou pour des raisons de regroupement familial, quoique les faits laissent pencher pour le second membre de l’alternative. Une chose est certaine : ce professeur n’est pas préparée pour prendre en charge l’avenir des élèves des classes du cycle qualifiant. Le rôle de l’inspecteur est primordial car il y va de l’avenir de nos enfants.
Si l’expérience de faire appel à des professeurs non habilités à exercer dans le cycle qualifiant réussit, la délégation d’Oujda élargira encore son champ d’action en allant se ravitailler en personnel enseignant, comme je l’ai dit en amont, dans les crèches et garderies de la ville. Or l’expérience n’est pas conçue pour échouer mais pour réussir et elle réussit pour la délégation qui sait à la fois calmer les esprits grognons et satisfaire le clientélisme et le népotisme qui animent ses actes et prises de décision. ]
Ma question s’adresse à vous tous, et en particulier à un oujdinaute enseignant, à savoir nôtre ami, Houmidi :
-que pensez-vous de ce phénomène?
–pourquoi doit-on faire face à une telle pénurie de professeurs et dans des matières aussi importantes que le français?
–comment d’après vous peut-on arriver à palier ce manque pour éviter que la formation des étudiants oujdis ne tourne au cauchemard?mars 1, 2009 à 11:25 #267079houmidi59ParticipantEn effet, la délégation d’Oujda affiche un manque de professeurs de français surtout .Ce problème ne date pas d’hier.Cependant cette année, beaucoup de lycées en souffrent de ce manque.Certes, d’autres disciplines (Histoire/Géographie, philosophie, éducation islamique) manquent aussi de profs, mais leur nombre n’est pas aussi alarmant que celui du français.
Le délégué a pris l’initiative de combler ce vide par des enseignants du cycle collégial ou primaire .Pour votre information , pour être accepté, le professeur doit avoir une licence universitaire ou un diplôme d’étude supérieur .
A mon avis , c’est une solution provisoire en attendant le mouvement des enseignants qui règlera sûrement ce problème .Bien entendu, la délégation a intérêt à accueillir le plus grand nombre de professeurs surtout ceux de la langue de Molière .Et comme vous devez le savoir , un grand nombre d’enseignant Oujdis travaillent depuis pas mal d’années dans d’autres délégations , et ont toujours l’envie de revenir à leur ville natale .
Donc,normalement, ce vide sera comblé sans problème.D’ailleurs, on a fait savoir à ces professeurs du collège et des écoles primaires que leur affectation est provisoire .
Alors pas besoin de sonner l’alarme et attendons l’année prochaine ou du moins la période du mouvement des enseignants .Je suis sûr qu’on fera d’une pierre deux coups: approcher beaucoup de fonctionnaires de leurs familles et donner un autre dynamisme à notre enseignement régional.
PS : une grande majorité de professeurs de français et autres d’ailleurs (enseignement secondaire 2ème cycle) ont bénéficié du départ volontaire .Il y a aussi , le grand nombre de fonctionnaires qui ont atteint l’âge de la retraite .
C’est au ministère de l’éducation nationale d’adopter une stratégie efficace pour parer à cela avant qu’il ne soit trop tard.mars 1, 2009 à 11:51 #267080fadiMembreIls n’ont qu’a recruter plus de gens !! C’est pas les profils qui manquent je présume 🙄
mars 2, 2009 à 2:34 #267081dawyMembreIl ne faut pas se leurrer.
Cette situation,structurelle, n’est pas nouvelle et n’est pas prete à evoluer dans le bon sens.Elle perdure depuis l’independance,et ce n’est ni le ministre et encore moins le délégué qui peut changer quoi que se soit.
Les problèmes liés à notre système éducatif,ne peuvent aspirer à une solution,tant qu’on n’arrivera pas à se debarasser de la culture du rafistolage due à une gestion desastreuse.
Faute d’allouer un budget satisfaisant à l’enseignement public,pour repondre aux besoins reels,on ne peut rien attendre d’eux.août 29, 2009 à 9:12 #267082faresMembresalam
Le probleme que vous citez est national.Pour le resoudre il faut un enorme remu menage au plus haut niveau ministeriel et un balayage radical de ces ministres qui ne se soucient guere de ce probleme.aucun orgueil et aucune fierté pour le royaume qui est classé 138 sur 159 sur le taux de scolarité.On est trés loin du Zimbabwé(63) et si on lie la scolarité au developpement on est classé 123.Nos ministres clament ok koulchi raya.
Que Dieu ait pitié de nos ecoles et notre enseignement.donc nos enfants de la generation à venir.octobre 26, 2009 à 6:28 #267083touria016Membre@fares wrote:
salam
Le probleme que vous citez est national.Pour le resoudre il faut un enorme remu menage au plus haut niveau ministeriel et un balayage radical de ces ministres qui ne se soucient guere de ce probleme.aucun orgueil et aucune fierté pour le royaume qui est classé 138 sur 159 sur le taux de scolarité.On est trés loin du Zimbabwé(63) et si on lie la scolarité au developpement on est classé 123.Nos ministres clament ok koulchi raya.
Que Dieu ait pitié de nos ecoles et notre enseignement.donc nos enfants de la generation à venir.Je salue ton intervention que ne fait que pointer le coeur du problème et concrètement, les chiffres viennent juste de tomber et c’est pas le PNUD qui en dira le contraire.
En définitive, si on retient pas les « cerveaux » en leur offrant un cadre convenable, c’est normal que certains d’entre eux aillent voir ailleurs, faut dire les choses telles qu’elles sont! 😕
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.