Emirates, l’ambitieuse compagnie aérienne des Emirats Arabes Unis a prévenu qu’elle allait recruter quelque 4 000 membres d’équipage pour répondre à l’extension de sa flotte dans les prochaines années.
Sur chaque A380 d’Emirates, il faut à chaque fois 26 membres d’équipage, 4 pilotes, 20 stewards et hôtesses de l’air et deux personnels de « nettoyage » en Première classe alors qu’un Boeing 777 ne requiert que 16 membres d’équipage. Avec 90 SuperJumbos commandés pour seulement une quinzaine en service (plus 70 Airbus A350 et 45 B777 en commande) Emirates prévoit qu’elle devra recruter 4000 personnels supplémentaires.
Déjà, Emirates a prévu de rebooster le nombre d’hôtesses et de stewards d’un tiers cette année, portant leur nombre à 16 000, selon Bloomberg. Elle recrutera en moyenne presque deux personnes par jour à partir du 5 novembre prochain, de pays aussi différents que le Brésil, Paraguay, Arménie, Nouvelle-Zélande ou Royaume-Uni,… mais il faut savoir que Dubaï emploie 90 % de main-d’œuvre étrangère.
Toujours selon l’agence de presse américaine, le salaire annuel d’un PNC par Emirates s’élève à 12 800 dollars (auxquels il faut rajouter heures de vol payées, primes, transports et hébergement gratuits plus un plan d’achat d’actions) contre 24 000 dollars annuels (avant les diverses primes) chez British Airways.
Avec ses 15 A380 de 517 places, Emirates vole aujourd’hui vers Paris, Londres, Manchester, Hong Kong, Munich, New York, Toronto, Sydney, Aickland, Djeddah, Bangkok, Séoul, Pékin, Hong kong et Shanghai (Johannesburg en septembre).
Joël Ricci
Air Journal
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