IL NE PEUT Y AVOIR DE DEMOCRATIE AVEC L’EXPLOITATION EHONTEE DES MALADES
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novembre 4, 2011 à 3:33 #206983DR IDRISSI MY AHMEDParticipant
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
POUR L’AAMM, IL NE PEUT Y AVOIR DE DEMOCRATIE AVEC L’EXPLOITATION EHONTEE DES MALADES
Taxe de DOUANE et de TVA sur les maladies, leurs soins et leurs médicaments
Il ne peut pas y avoir de démocratie avec l’exploitation éhontée des malades
Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de représentation parlementaire ou ministérielle allant de pair avec l’exploitation des élus ou les souffrances de ce peuple
Il ne peut pas y avoir de projet ou de programme électoral sincère et loyal centré sur l’ignorance des souffrances du peuple, dont celles des couches affaiblies et des malades
Il ne peut pas y avoir de projet de société sans solidarité entre les riches et les pauvres, les élites et ceux qui lutent contre leurs exclusions sociales, fractures qui se grèvent de multiples facteurs et paramètres.
Il ne peut pas y avoir de projet de société sans engagement de l’administration ni de bonne gouvernance des guides et des responsables et leur écoutes des tranches qui souffrent ou qui causent des freins aux progrès du fait de leurs maladies et de leurs exclusions
Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de paix sociale avec les négligences ostentatoires et les insouciances arrogantes de ceux qui sont portés aux affaires de par les voix et les urnes du peuple
Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie réelle ou d’égalitarisme, ni de visions socialistes ou sociales, en snobant les droits des couches les plus affaiblies du peuple, en égarant leurs droits, par incompétence ou par paresse, par ignorance des conseils du Roi, qu’il est d’innover et de faire actes de créativité et de courage pour le progrès du Maroc
.
Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie, de respect et de dignité, de liberté et de droits de l’homme ni de progrès, malgré l’INDH, si les droits des malades sont corrompus ou ignorés.
Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec l’exploitation des malades et de leur état de maladie pour leur extorquer des impôts indirects sur leurs états de maladies. Impôts sur les affres, qui sont une aberration de l’éthique et une iniquité antireligieuse dans un pays aux référentiels religieux, qui est le fondement de ce ciment unioniste qu’est le Trône.
Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec cette infamante prédation des situations de maladies et des faiblesses, qu’est la fiscalisation des médicaments, des produits sensés n’être utiles qu’aux malades. La prédation, l’exploitation de ces situations, sont des exactions, des abus contraires aux droits, antisociaux et anti humanitaires.
Fiscaliser les porteurs de maladies, exploiter les malades, pénaliser les fièvres et les détresses, c’est taxer les douleurs et arnaquer les faiblesses. Ce sont des escroqueries doublées, derançonnements prévaricateurs, outrageux, infondés et excessifs. Ces taxations qu’il faut reformer, sont des extorsions illégitimes sur des états de déchéance et de non productivité.
Les taxes de douanes, foncièrement injustes sur le plan humain, les taxes de TVA, (Taxes sur les Valeurs Amputés), sont iniques et ineptes par essence. Car, elles sont appliquées sur des situations de non-productivité et sur des états de faillite de la santé, de détérioration et de déficit de celle-ci. Ces pénalités sont immorales et antilibérales.
Imposer les taxes sur les médicaments et leurs intrants, sur les réactifs et le matériel de diagnostic, sur les instruments des laboratoires, des cliniques et des hôpitaux est une sinécure et un non sens graveleux pour un pays, dépourvu de technologies de pointe, qui ne crée ni ses médicaments, ni façonne ses machines.
Fiscaliser les médicaments ainsi que toutes les étapes diagnostiques et de soins, c’est semer des embuches et des freins sur l’accès aux soins. C’est retarder ceux-là et provoquer chez les gens des aggravations supplémentaires, sinon chez les couches paupérisées, des tergiversations et renoncements aux soins, qui sont alors capables de freiner la production, quand elle existe, et de provoquer des atteintes sur leur santé et à leur vie.
Ces butées et ces freins, de par les taxes qui les représentent, sont des handicaps sérieux et des blocages. Ils répercutent leurs nuisances et se répercutent plus gravement sur toutes les étapes des soins et du diagnostic. Comme sur les hospitalisations, du fait que des taxes indirectes de Douane et de TVA frappent aussi inconséquemment, les réactifs et les intrants le matériel de laboratoire et d’analyse.
Ces arnaques, confortées par l’État qui ne les supprime pas, carcans aux cous des plus faibles, enchainent et asservissent ceux qui souffrent, et eux seuls, dans un état d’esclavage et d’exploitation, plus gravement que ne furent au Moyen-âge, les peuples soumis à la dîme et à la gabelle !
Si ces malades avaient la force de se lever et de s’unir, pour marcher, zombies à leur manière, ils auraient rejoint les rangs des manifestants pour crier, à leur manière, leurs dols surmultipliés par l’Administration aveugle qui les ignore encore.
Ils seraient les premiers à adresser leurs doléances au Roi, sans oser malgré tout, à lancer des lettres impudentes sur son passage !
Ils seraient les premiers à présenter leurs condoléance à soi-même et à une nationalité, d’un pays dont l’administration, qui ne les dessert pas !
S’ils devaient lancer des slogans, ils écriraient sous la bannière rouge sang, frappée de leur mauvaise étoile jaune, qu’ils risquent de perdre leur nationalité avec leur santé, colonisée et exploitée !
Ils iront crier à l’injustice qui les frappe et à l’infamie qui les ignore, au manque de respect envers leurs droits et leur dignité, parmi les jeunes hurleurs qui fermentent dans les rues. Les malades soumis aux taxes coloniales, boiteux et fébriles, rhumatisants ou psychotiques, infectés de par les taxes qui les parasitent, lèveront leurs bras au ciel. Dans un silence funèbre, ils espèrent qu’à leur mort on chantera aux ministères aveugles, qui les exploitent, la prière des absents !
Les lois de taxation douanières et de taxes sur les valeurs ajoutées, sont des héritages coloniaux ou calqués sur les métropoles. Tout en assurant des soins de qualité à leurs ressortissants et en les couvrant tous d’une sécurité sociale quasi parfaite, les remboursements les rendent imperceptibles aux yeux de leurs adhérents.
Ce sont les Caisses qui épongent les dols et qui casquent pour les malades européens. Les nôtres spolient les biens des malades par milliards de dirhams.
Pour un pays qui ne produit ni intrants ni médicaments, ni réactifs ni matériel de diagnostic ou de soins, l’État devrait avoir la pudeur de ne pas taxer ses citoyens malades ! Surtout que dans la plupart des cas, les malades n’ont aucune couverture médicale.
Et ne venez pas demander à ces citoyens amoindris et exploités, impondérables sur le plan de leurs droits et de leur dignité, d’aller voter pour des représentants qui ont failli dans le passé à leurs justes doléances et qui dans leurs programmes actuels ne suggèrent ni présentent aucune solution ni à ce problème national qu’est la « taxation des maladies ».
Ces taxes sont des réglementations usuraires. Ce sont des lois taboues, des lois frappées du silence, ou tout comme, de la négligence des responsables, incompétent ou insensibles, qui les laissent exploiter les souffrances.
Cette partialité de l’État, inconsciente, sournoise, ces lois sadiques et incestueuses qui agressent les plus affaiblis, sont des violations iniques de la condition des malades. Les malades sont assujettis à des frappes discriminatoires, des impositions sur leurs états de faiblesses !
Faire silence dans les programmes électoraux des partis, que nous fouillons actuellement, malgré le délire d’informations et de communication, d’écrits policés et de plaintes antérieures, malgré les récriminations, les appels tout azimut, les mises en garde et les demandes de protection aux plus hauts cadres de l’État, est une ineptie et une tare atavique. L’avenir ne promet point de solder cet héritage colonial fait d’exploitations et de mutisme. Au contraire, la loi du silence et celle de l’incapacité seront de bonne gouvernance !
Qui écoutera les paroles de SM le Roi Sidi Mohammed, quand il a appelé les cadres et les élus à créer, à oser, à inventer, à innover pour faire avancer le pays ! Hélas, nous démontrons nos capacités d’inaptitude à évoluer, à sortir des sentiers battus, à refaire les lois, à être plus interactifs aux Partis, plus présents et plus efficients aux Parlements !
l’État asservit ceux qui souffrent. Que leurs maladies soient légères, sévères, chroniques ou graves ! Sauf exceptions, (et elles existent) ! Mais nous, nous militons pour tous les malades, sans discrimination entre les tares ! Contrairement à d’autres respectables et très pugnaces associations, qui ont avec elles le poids de l’État ! Et, c’est merveilleux !
Les malades asservis, seront-ils toujours aussi mal servis ? Arnaqués exploités, dans tous les secteurs et par l’Etat, le faiseur de lois, lui-même et le premier !
On semble faire silence sur cette affaire, à la Koutla et au G8 ! Chez ces groupements prestigieux, comme dans ces dizaines de Partis, qui colorent la scène électorale et politique. Rien ne promet d’espérer. Aucune faction n’a soulevé ce grave déficit, ni cette injustice antisociale et contre-productive, dans ses programmes électoraux.
Cependant l’État et les Partis veulent remplir les urnes. Mais, comment régler cette inadéquation et cette conspiration du silence et des incompétences ?
Seule la grâce de Sidna pourra nous libérer de ces taxes infâmantes ! Lui, qui cumule prestige et qui délègue ses pouvoirs, en donnant conseils et directives, peut libérer le peuple des ces lois. Des réglementations honteuses qui se complaisent à l’épuiser, à le traire et à le torturer. Faut-il encore que ses bons Conseillers nous lisent et qu’ils Lui transmettent nos dols et les Lui disent, avec nos vœux de santé et de succès.
DR IDRISSI MY AMED, KENITRA, LE 4 NOVEMBRE 2011
PS : CES TAXES REPRÉSENTENT
24 % DES DÉPENSES DE SANTE
SUR CHAQUE ETAPE DES SOINS.
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