Intrigue policière : la femme mystérieuse
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- Ce sujet contient 24 réponses, 1 participant et a été mis à jour pour la dernière fois par houmidi59, le il y a 12 années et 10 mois.
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janvier 31, 2012 à 8:32 #279538houmidi59Participant
Intrigue policière : la femme mystérieuse
Episode XV
Partie 1 : négociation à la banque
Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
_ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
_ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
_ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
_ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
_ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
_ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
_ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
_ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
_ Je vous ai rendu un fier service, non ?
_ Quel service ?
_ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
_ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
Salaud, pourriture …
_ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
_ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
_ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
_ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
_ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
_ Quel est votre prix ?
_ Voilà qui est bien parlé !
Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
_ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
Mais, attention, venez tout seul !
Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
_ Il va sortir d’un moment à l’autre
Puis, il raccrocha
Partie 2: filature exprès
A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
_ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
_ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !janvier 31, 2012 à 8:32 #279535houmidi59ParticipantIntrigue policière : la femme mystérieuse
Episode XV
Partie 1 : négociation à la banque
Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
_ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
_ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
_ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
_ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
_ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
_ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
_ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
_ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
_ Je vous ai rendu un fier service, non ?
_ Quel service ?
_ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
_ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
Salaud, pourriture …
_ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
_ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
_ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
_ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
_ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
_ Quel est votre prix ?
_ Voilà qui est bien parlé !
Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
_ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
Mais, attention, venez tout seul !
Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
_ Il va sortir d’un moment à l’autre
Puis, il raccrocha
Partie 2: filature exprès
A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
_ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
_ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !janvier 31, 2012 à 8:32 #279530houmidi59ParticipantSujet répété.Aussi, je viens de le supprimer
janvier 31, 2012 à 8:32 #279526houmidi59ParticipantIntrigue policière : la femme mystérieuse
Episode XV
Partie 1 : négociation à la banque
Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
_ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
_ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
_ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
_ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
_ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
_ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
_ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
_ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
_ Je vous ai rendu un fier service, non ?
_ Quel service ?
_ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
_ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
Salaud, pourriture …
_ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
_ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
_ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
_ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
_ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
_ Quel est votre prix ?
_ Voilà qui est bien parlé !
Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
_ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
Mais, attention, venez tout seul !
Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
_ Il va sortir d’un moment à l’autre
Puis, il raccrocha
Partie 2: filature exprès
A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
_ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
_ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !janvier 31, 2012 à 8:39 #279531houmidi59ParticipantIntrigue policière : la femme mystérieuse
Episode XV
Partie 1 : négociation à la banque
Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
_ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
_ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
_ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
_ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
_ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
_ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
_ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
_ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
_ Je vous ai rendu un fier service, non ?
_ Quel service ?
_ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
_ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
Salaud, pourriture …
_ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
_ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
_ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
_ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
_ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
_ Quel est votre prix ?
_ Voilà qui est bien parlé !
Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
_ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
Mais, attention, venez tout seul !
Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
_ Il va sortir d’un moment à l’autre
Puis, il raccrocha
Partie 2: filature exprès
A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
_ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
_ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !janvier 31, 2012 à 8:46 #279534houmidi59ParticipantIntrigue policière : la femme mystérieuse
Episode XV
Partie 1 : négociation à la banque
Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
_ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
_ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
_ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
_ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
_ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
_ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
_ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
_ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
_ Je vous ai rendu un fier service, non ?
_ Quel service ?
_ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
_ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
Salaud, pourriture …
_ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
_ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
_ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
_ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
_ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
_ Quel est votre prix ?
_ Voilà qui est bien parlé !
Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
_ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
Mais, attention, venez tout seul !
Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
_ Il va sortir d’un moment à l’autre
Puis, il raccrocha
Partie 2: filature exprès
A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
_ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
_ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !janvier 31, 2012 à 8:52 #279528houmidi59Participant
Intrigue policière : la femme
mystérieuseEpisode XVI : le patron de l’homme à l’imperméable
L’homme à l’imperméable escalada les escaliers .A chaque étage, il fit une petite pause pour regarder de près chaque appartement .Au cinquième étage, il sonna l’appartement trente deux .Après quelques instants, il entendit comme un chuchotement :
_ Qui est-ce ?
_ C’est moi Bendahou !
La voix reprit avec un ton un peu dur :
_ Pourquoi êtes-vous venu ? Ne vous ai-je pas dit que c’est dangereux de me contacter chez moi ?
_ Mais, il est important que je vous voie
_ Bon…J’espère que vous n’avez pas été suivi
_ Rassurez-vous ! Et puis la police a d’autres chats à fouetter plutôt que s’occuper de mon cas
Aussitôt, la porte s’ouvrit et l’homme à l’imperméable entra furtivement.**************
Au commissariat, l’inspecteur téléphona à monsieur Driss Hamdi :
_ Je suis navré de vous déranger, mais j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer : on a trouvé votre fils mort dans son salon de coiffure
Après un bref silence, il ajouta :
_ Je vous attends pour vous accompagner à la morgue
Sur ce, le téléphone sonna à nouveau :
_ Allo, l’inspecteur Halabi à l’appareil
_ Bonjour Aîssam ! Je suis dans l’immeuble Saada
_ Alors, ça tombe bien .D’ici peu monsieur Hamdi va sortir .Tu veux bien l’accompagner à la morgue
_ Mais, je suis entrain de guetter notre homme, l’homme à l’imperméable
_ Dis-moi : ou est-il en ce moment ?
_ Au début, j’ai cru qu’il allait rendre visite au vendeur des chaussures à savoir Driss Hamdi. Après, je l’ai perdu de vue ; mais je crois qu’il est monté au quatrième ou au cinquième étage
_ Donc, conclut Halabi, il t’a semé mon vieux
_ Pas du tout ! Je vais l’attendre patiemment .Il finira par sortir de son trou
_ Puisque c’est comme ça, ne te fais pas voir par Hamdi. De toute façon, je lui ai dit de me rejoindre au commissariat
_ Tiens, le voilà, souffla Rachid .Je vais me dissimuler sous l’escalier
************Dans le salon, l’homme à l’imperméable fit un compte rendu à son interlocuteur .Celui-ci l’écouta sans l’interrompre .A la fin, il le réprimanda sévèrement :
_ Vous avez commis une grosse erreur en allant à la banque. Vous aurez du l’attendre chez lui.
_ Pas du tout, patron ! Sa demeure est sous surveillance depuis l’assassinat de sa femme
_ Et pour la banque ?
_ J’étais sur les lieux avant son ouverture .L’un des gardes que je connais très bien m’a aidé en se faufilant à l’intérieur avant l’arrivée des employés. C’est lui qui a tout arrangé pour faciliter mon entrevue avec le directeur de la banque
_ Voilà qui est rassurant !
Puis :
_ Donc pour le rendez-vous, c’est demain ?
_ Oui, confirma Bendahou
_ En y allant, faites bien attention et surtout ne vous faites pas remarquer
_ N’ayez aucune crainte !tout se déroulera comme les autres opérations.***********
L’inspecteur Halabi, accompagné de monsieur Hamdi entrèrent dans la morgue .L’un des employés vint à leur rencontre :
_ Que puis-je faire pour vous,
inspecteur ? Lança-t-il en guise de salut
_ Je voudrais jeter un coup d’œil sur la dépouille d’une personne qu’on vient de vous livrer. D’ailleurs, voilà les références : A212
L’employa les pria de le suivre .Aussi, il entra dans une grande salle qui contenait beaucoup caisses métalliques .Il s’approcha de l’une d’elle et dit tout simplement :
_ Voilà votre homme
Monsieur Hamdi dévoila le cadavre de son fils et se recueillit un long moment sur sa dépouille. L’inspecteur le laissa faire.
Puis, après avoir essuyé ses larmes, il dit à l’inspecteur Halabi :
_ Comment est-ce arrivé ? Est-ce que vous avez arrêté son meurtrier ?
_ Pas encore, mais on est sur une piste
C’était loin de satisfaire l’oncle de Siham .Aussi, il s’énerva :
_ Monsieur l’inspecteur, comme moi vous savez qui est le meurtrier de mon fils : ce n’est que ce vaurien de Sedrati .D’ailleurs, je vous l’avais dit avant-hier
_ Détrompez-vous : ce n’est pas lui qui a assassiné votre fils. En plus, on connaît déjà le meurtrier .Ce n’est qu’une question d’heure .D’ici peu, on va lui mettre la main dessus.
_ Mais qu’attendez-vous pour le faire ?
_ S’il vous plait, monsieur Hamdi ; soyez un peu patient !***********
L’inspecteur Slaoui s’apprêtait à jeter un coup d’œil dehors, quand il vit la silhouette de l’homme à l’imperméable. Aussitôt, il se cacha sous les escaliers. Bangui sortit du bâtiment et se dirigea vers sa voiture et prit la direction du centre ville.
Immédiatement, l’inspecteur Rachid téléphona à son collègue pour l’avertir du départ de son « client ».Ce dernier lui recommanda de le suivre à distance et noter tous ses mouvements.0
janvier 31, 2012 à 8:53 #279527houmidi59Participant
Intrigue policière : la femme
mystérieuseEpisode XVII : Un plan pour capturer Bangui
L’après midi, au commissariat, l’inspecteur Halabi étudiait l’opération de 18 heures avec ses collègues et ses subordonnés.
_ Voilà, entama-t-il la réunion, j’ai préparé un plan pour la capture de l’homme à l’imperméable alias Bangui.
Vous, brigadier Hazim ainsi que le sergent Diloui, vous allez vous poster là-bas, près du oued Isly .Vous changerez d’aspect .Ayez l’air de deux bergers. Bien entendu, pour donner du sérieux à votre rôle, procurez-vous quelques brebis et moutons que vous empruntez à un des fermiers des parages.
Quand à vous inspecteur Mellassi, dites à vos hommes de se disperser entre la sortie de la ville et le pont Isly .Munissez-vous de talkie walkies pour communiquer entre vous .Bien entendu, ne prenez aucune initiative sans mon consentement.
Toi, mon cher Rachid, puisque c’est toi qui a filé notre homme ; tu veux bien nous donner un aperçu de la situation ?
_ Avec plaisir, rétorqua ce dernier
Bon, pour commencer, j’ai suivi tous les déplacements de notre homme : depuis sa sortie de l’immeuble Saada jusqu’à son retour chez lui
_ Donc, tu sais ou il habite !
_ Bien sûr ! Il habite dans une vieille maison dans le vieux quartier des anciens combattants. Au fait cette maison est habitée par plusieurs personnes ; la plupart sont des vagabonds, des voyageurs et des vendeurs ambulants. L’homme à l’imperméable occupe
Une pièce presque isolée des autres pièces.
Il est entré vers dix heures du soir .
Halabi était le premier à s’étonner :
_ Mon bon ami, tu as passé tout ce temps à errer dans les rues
_ Non, rassure-toi ; j’ai posté un de nos contacts qui s’est chargé de tout
Mais, attends : je vais t’expliquer du début
Après avoir bu un verre d’eau, l’inspecteur Rachid dit :
_ Quand il est sorti de l’immeuble Saada, il est allé tout droit vers un café au centre ville : le café des martyrs .Il est entré à l’intérieur .Je l’ai vu parler longuement avec un des garçons de l’établissement .Après, il s’est assis au coin .Quelques instants, on lui sert un verre de thé .Puis, deux individus l’ont rejoint
_ De quoi ont-ils l’air ? demanda Hazim
_ De vrais gibiers de potence ; je crois qu’ils sont des habitués de nos prisons.
Donc, je me suis approché de quelques tables d’eux ; malheureusement, c’était assez difficile d’entendre ce qu’ils se disaient. Cependant, cela m’a permis de voir de près ce qu’ils manigançaient. A un moment, Bangui a fourré quelque chose dans un journal qu’il a plié ; puis il l’a donné à l’un des deux malfrats. Ces deux derniers sont partis .Aussitôt, j’ai sonné Elmiloud l’archiviste .Je lui ai fait une petite description des deux hommes.
Juste cinq minutes après, il me contacte et me donne leurs noms.
En effet, ce sont deux repris de justice. D’ailleurs, ils viennent de sortir de prison, il y a une quinzaine de jours
Il s’agit de Saleh Elmaleh connu sous le sobriquet de Mjinina et de Azzam alias Harroudi
_ Et alors ? Intervint Halabi
_ J’ai bu une limonade ; puis, je suis sorti
_ Et Bangui ?
_ Il est resté là-bas jusqu’à deux heures de l’après midi
_ Ne me dis pas que tu l’attendais dehors toutes ses heures
_ Détrompe-toi ! j’ai posté un de nos contacts. Justement, il travaille comme garçon dans ce café .Je lui ai donné mon numéro de téléphone et lui ai dit de me prévenir de l’heure de sa sortie du café.
Pendant ce temps là, je suis allé au septième arrondissement qui se trouve à quelques mètres du café .Par coup de chance, je connais l’un des inspecteurs de police.
Aussi, je lui ai demandé de retenir nos deux hommes sous les verrous pour une durée de vingt quatre heures en tant que suspects dans une affaire de vol .Il me répond qu’il connaît ces deux lascars et qu’il va les capturer dans moins d’une heure, parce qu’il connaît tous leurs déplacements
_ Bravo mon cher, le complimenta l’inspecteur Aïssam
Et ensuite, qu’est-ce que tu as fait ?
_ Je suis allé chez moi pour déjeuner ; ensuite j’ai fait une petite sieste .Vers deux heures, le garçon m’avertit que Bangui vient de sortir du café et qu’il l’a fait suivre par un de ses amis pour ne pas éveiller les soupçons de ce dernier.
Une heure après, le contact m’a fait savoir qu’il est entré au cinéma .Il n’est sorti qu’à la fin de la seconde séance.
_ Donc, conclut Halabi, vers huit heures
_ C’est un peu ça, approuva Rachid
Et d’ajouter :
_ Après cela, il est entré dans un restaurant pour manger un sandwich.
Enfin, il est allé à son domicile .Moi j’étais entrain de l’attendre là-bas .Cela m’a pris presque deux heures d’attente .Enfin c’est peu par rapport l’emploi du temps de Bangui.
_ Qui t’a donné son adresse ?
_ Le garçon du café, pardi !
Pour clore cette réunion, l’inspecteur Halabi répéta les mêmes consignes puis dit :
_ Messieurs, quant à moi je vais être l’ombre de monsieur Sedrati .Je vais me cacher dans la voiture du banquier .Quand , je vous donnerai le signal par deux bips longs , vous interviendrez !
D’Accord, messieurs ?
février 10, 2012 à 7:26 #279529houmidi59ParticipantIntrigue policière : la femme
mystérieuse
Episode XVIII : Opération oued Isly
Dans la villa de monsieur Sedrati, ce dernier était entrain de remplir une mallette de billets de banque. Tout près de lui, l’inspecteur Halabi suivait cette opération en silence.
_ Bon, lança-t-il à son interlocuteur, vous êtes prêt ?
_ Oui, mais…
_ Non, pas de ça ! Vous devez gardez votre sang froid .La réussite de cette opération dépend de votre comportement. Surtout ayez l’air naturel et surtout ne faites rien qui pourra éveiller ses soupçons ! D’une autre manière, acceptez tout ce qu’il demande.
Allez, monsieur Sedrati, il est presque cinq heures trente. Vous avez près de vingt minutes pour atteindre le pont d’Isly.
Moi, je vais me dissimuler sous la banquette arrière.
Sur ce, il quitta la pièce.
Au moment ou l’inspecteur pénétra dans le véhicule, son téléphone portable se mit à vibrer :
_ Allo, ici le brigadier Hazim. Le sergent Diloui et moi, sommes dans les lieux à quelques mètres du pont. Un des habitants nous a prêté ses moutons ; ils nous a même donné deux djellabahs qui sentent le bouc .Si vous nous voyez, vous risquez fort bien de ne pas nous reconnaître
L’inspecteur parut satisfait :
_ Bravo, mes amis, ça c’est du bon boulot !…
Soudain, le sergent interrompit son chef :
_ Désolé de vous couper la parole, mais je crois qu’il y a du nouveau
Et de déclarer tout en baissant la voix : une voiture de couleur bleue foncée est à une vingtaine de mètres du pont. C’est une Renault 19.Elle s’arrête. Un homme en descend : oui c’est notre bonhomme, Bangui !
Grâce à mes jumelles, je peux le voir ; je le vois même remuer ses lèvres .Il mâche du chewing gum
Ah ! Il y a quelqu’un avec lui .Mais, c’est monsieur Driss Hamdi. Pourquoi l’accompagne-t-il ? Serait-il de connivence avec lui ?
_ Non, je ne pense pas, intervint Halabi .De toute façon, on le saura tôt ou tard.
Après, que font-ils ?
Le brigadier Hazim de poursuivre :
_ L’homme à l’imperméable fouille le terrain.
_ Peut-il vous apercevoir ?
_ Je ne pense pas .D’ailleurs, on vient de cacher le troupeau derrière la petite colline.
_ Bien joué !
Allez mes amis dans moins de dix minutes, on arrivera au pont.
Terminé !
********************L’inspecteur Mellassi guettait toutes les entrées et sorties des véhicules. Sa voiture était stationnée près d’une pompe à essence. En ce moment, la voiture de Bangui le dépassa .L’inspecteur regarda sa montre et dit à son compagnon :
_ Notre homme est plus que ponctuel .Il risque de moisir un peu sur les lieux.
Une vingtaine de minutes plus tard, il aperçut la voiture du directeur de la banque prendre la même direction.
Juste une dizaine de minutes après, un camion stoppa à sa hauteur .Une tête se pencha de la fenêtre et le salua
_ Ah, c’est vous inspecteur Slaoui .Je ne vous imaginais pas dans un camion
Ce dernier cligna de l’œil et démarra aussitôt.
A un moment, l’inspecteur contacta ses différents hommes postés dans les alentours : tout était normal .Bref : rien à signaler !*********************
Près du pont Isly, Bangui faisait les cents pas ; quand, il aperçut la voiture du banquier. Ce dernier s’arrêta à quelques mètres de lui. Il descendit de son véhicule en tenant à la main une mallette.
Bangui était seul .Son compagnon, à sa demande, se cacha derrière la voiture.
L’homme à l’imperméable interpela l’arrivant :
_ Vous avez apporté l’argent ?
Le banquier acquiesça de sa tête
_ Vous êtes seul ?
_ Bien sûr, dit monsieur Sedrati tout de go
Puis, il lui remit la mallette.
Bangui fit signe à son compagnon de se montrer et lui dit :
_ Monsieur Hamdi, vous avez devant vous le meurtrier de votre fils et de votre nièce
Comme vous voyez, il vient de me remettre quatre millions de centimes pour acheter mon silence.
Monsieur Sedrati demeura un long moment bouche bée .Il ne savait quoi faire ; tandis que le vendeur de chaussures paraissait en fureur .Aussitôt, il fit paraître de sa poche un pistolet qu’il braqua vers le banquier :
_ Je vais vous tuer sur le champ pour venger Siham et Oualid !
_ Non, intervint Bangui, attendez ! Vous n’allez tout de même pas le tuer dans la voie publique.
Puis à monsieur Sedrati :
_ Allez, venez et pas de faux mouvements, sinon vous serez battu comme un chien errant.
Aussitôt, ils descendirent sous le pont
Le banquier était fou de terreur :
_ Non, s’il vous plait, ne me tuez pas ! je vous jure que je suis innocent
Hamdi ria de bon cœur :
_ N’essayez pas de m’amadouer .Je vous logerai ces balles dans tout votre corps
L’homme à l’imperméable pria son compagnon de tirer avant le passage des voitures sur le pont.
Soudain, un coup de pistolet retentit à quelques mètres d’eux .Sur le pont et aux alentours, des hommes armés se tenaient prêts à tirer .L’inspecteur Halabi le devança et s’adressa à monsieur Hamdi :
_ Donnez-moi cette arme s’il vous plait .Vous êtes entrain de commettre un crime
_ Non, non, cria-t-il .Je vais le tuer
_ Du calme monsieur Hamdi .Ce n’est pas lui l’assassin de votre fils
Puis s’adressant à l’homme à l’imperméable :
_ Quant à vous, monsieur Bangui, votre carrière de meurtrier vient de s’arrêter ici.
Le vendeur de chaussures semblait perplexe :
_ Qu’est-ce que j’entends ? C’est lui l’assassin ?
_ Oui, lança l’inspecteur Slaoui en s’approchant de lui et tout en prenant le revolver de sa main, il ajouta :
_ Ce vilain hors la loi voulait camoufler ses crimes par une tuerie entre vous et votre gendre. Ainsi tout le monde croira à cette version .Quant à lui, il coulera le restant de sa vie dans un autre pays et cela bien sûr grâce à ces quatre millions.
A propos combien il vous a demandé pour vous dévoiler l’assassin de votre fils ?
_ ça alors s’exclama Hamdi, c’est comme si vous étiez avec nous !
Il m’a demandé la modique somme de deux millions de centimes !
A la fin, on embarqua l’homme à l’imperméable, menottes liées à ses deux mains.
L’inspecteur Slaoui ne manqua pas de lui dire :
_ Voue êtes en état d’arrestation.
Néanmoins, vous avez le droit de vous faire assister par un avocat…
février 10, 2012 à 7:28 #279532houmidi59ParticipantIntrigue policière : la femme mystérieuse
Epilogue : Un grand secret
Au commissariat, l’homme à l’imperméable a tout avoué .En fait, il s’appelle Jawad Mhirech.Il a été fonctionnaire dans une administration publique pendant un certain temps. Malheureusement pour lui, il a été jeté à la porte après avoir falsifié un document important .Comme, il n’avait plus de travail, il est entré dans le monde de l’escroquerie et du vol. Six mois plus tard, il fut arrêté et il dut passer deux ans de prison ferme. Après cela, il créa beaucoup de problèmes aux habitants des quartiers pauvres en volant leurs biens. A nouveau, il fut remis en prison pour une durée de près de trois ans.
Après sa sortie, il disparut de la circulation, mais ses méfaits ne cessaient d’accroitre .On peut dire qu’il donnait beaucoup de fil à retordre à la police. Depuis, il était difficile, voire impossible, de lui mettre la main dessus.
Pour ce qui est de l’affaire de l’assassinat de madame Siham Sedrati, il était le lien important dans les trois meurtres. C’est vrai qu’il n’a assassiné aucun des trois protagonistes, à savoir : Siham, Hicham et Oualid.
Pour ses relations avec madame Sedrati, il ne la connaît pas .Forcément, il n’est pas le troisième amant .Certes, cet amant existe bel et bien et c’est lui qui a tout organisé pour tuer les trois personnes. Bien entendu, il a conçu un plan diabolique qui consiste à faire en sortes que Hicham tue la femme dont il était amoureux .Tout simplement en le rendant jaloux .Là, c’était à Bangui de faire le nécessaire : un appel téléphonique l’informant que Siham le trompait avec un coiffeur .Ce dernier ne voyant que du rouge , décida de mettre fin à cette dernière. Après cela, Bangui contacta le coiffeur et lui fit savoir que sa maitresse a été assassinée par un certain Hicham Elouafi. Bien entendu, Oualid poignarda son ennemi.
Comment ce dernier est mort ? On le sait bien : empoisonné .Par qui ?
Tout simplement le troisième amant !
Le reste c’est facile à deviner : la police allait faire son enquête qui finirait par inculper monsieur Sedrati.
Malheureusement, il n’avait pas compté sur la perspicacité des deux jeunes inspecteurs : Aïssam et Rachid .Ces deux valeureux fonctionnaires ont mené l’enquête pas à pas sans tirer aucune conclusion à la hâte.
L’inspecteur Halabi donna l’ordre à ses subordonnés d’aller chercher le troisième amant chez lui. Ce dernier s’apprêtait à quitter les lieux .Le pauvre, il fut arrêté dans l’aéroport.
Si la police avait tardé juste dix minutes, il serait déjà loin dans un autre pays.
Cet amant finit lui aussi par tout avouer. D’abord, il ne cessa de clamer haut et bas qu’il aimait Siham de tout son cœur et qu’il voulait l’épouser ; mais celle-ci l’a repoussé comme un clochard. Pourtant, il avait passé d’agréables moments en sa compagnie.
Comme elle voulait rompre avec lui, il a décidé de s’intéresser de près à toutes ses activités. Ainsi, il a su qu’elle entretenait des relations avec Elouafi et Oualid.
Pour ne pas se salir les mains avec le sang de ses victimes, il a engagé Bangui.
Voilà , la suite ,vous la connaissez !
Ce même jour, on le remit dans la même cellule, en compagnie de son employé Bangui. Pas la peine de vous dire qu’ils se querellaient tout le temps***********
Le lendemain matin, le téléphone sonna chez l’inspecteur Halabi. Aussitôt, l’appelant entendit ceci :
« Le numéro que vous demandez n’appartient à aucun client. Veuillez s’il vous plait contacter votre serveur.
A coté du téléphone, l’inspecteur dormait comme un loir
Oujda : dimanche 25 septembre 2011
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