« L’islam suicidaire » Un texte d’une explosive beauté. Slogan destructeur ou tr
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juin 20, 2016 à 1:40 #207192DR IDRISSI MY AHMEDParticipant
« L’islam suicidaire »
Un texte d’une explosive beauté. Slogan destructeur ou triste réalité ?Voir en premier : http://www.quid.ma/a-la-une/lislam-suicidaire/
Je retiens d’entre vos mots : » La vérité de l’Islam en Europe est dramatique. C’est un Islam confisqué par des incultes. Il est pauvre, balkanisé et mercantile avec des leaders sans leadership, rivalisés par des dealers qui s’en sont emparés pour en faire un commerce de la mort. En France, en Belgique ou aux Pays-Bas, les responsables autoproclamés de l’Islam font carrière, fortune et commerce avec la foi des gens. ……L’Islam « Blédard » ne peut rien contre l’Islam 4G trusté par les nouvelles générations nihilistes. La France en vit les affres aujourd’hui. Et la France fulmine. Avec le risque que tout cela finisse mal. Non pas dans les urnes. Mais dans la rue…. »’
C’est une analyse faite au scalpel du chirurgien, doublée par les mots percutants d’un esthète de la sociologie. Un pensum ciselé-mains, un uppercut digne de Mohamed Ali Clay ! Ce sont aussi les échos stridents et les cris d’une scie d’acier. Le brouhaha éperdu, mais vrai, de trois générations, tronquées, trompées, déracinées d’émigrés.
Ce sont les exhortations têtues d’une couche déstabilisée, qui jaillissent entre les lignes de ce texte de M Ajbali, où il maudit superbement les actes des assassins-suicidaires.
C’est une civilisation, une culture, une résistance, une époque, une religion, c’est aussi un espace et des nations-états, minés et laminées.
Ces souffrances, morales ou intellectuelles, de gens hors repères, sont celles des millions de marocains, déracinés économiques, ouvriers et techniciens, qui rapportent sentiments et argent, leurs économies qu’ils dépensent ou placent dans leur premier pays, pour une retraite partagée entre leurs deux mondes !
Cette couche de ‘’réfugiés’’, spoliée, stigmatisée et moquée, est régulièrement narguée pour le récessus vestigial de ses crédos antiques et de ses référentiels nationalistes vrais. Cette tranche d’émigrés, voit impuissante ses plus jeunes fils, dévoyés et méprisés, abâtardis entre plusieurs langues. Ces jeunes délurés ou pommés, apostats ou zélotes convertis à la hâte, cherchent vengeance contre leurs hôtes, face à leurs narquois mépris structurel. Leurs concitoyens autochtones, sont suffisants et arrogants derrière leurs fières identités et ils s’affichent face à eux comme des êtres supérieurs. Ne sont-ils pas les descendants richissimes et cultivés, de ces past seigneurs des colonies, qui gardent leurs attaches dans leurs serres, diriez-vous ? Ne sont-ils pas les vainqueurs de la deuxième guerre mondiale ! Auto-flatteries, gargarismes et flagorneries !
Cet état de fait, une autosuffisance, défie cette couche de déçus, qui voit les jeunes devenir extrémistes dans leur recherche ratée des repères. Celles éperdues de leurs racines perdues, entre autres passifs de la mal-vie. S’ils aspirent à la simple vengeance des classes, ils maugréent et peinent, faute d’accéder à plus haut, face aux dénis.
Voici que depuis deux ou ans qu’un exploit, extrémiste, s’offre à eux. Il répond à la reconnaissance de leurs forces de caractère et de militance. La révolte face à l’ennemi conjuré,. Celui néanmoins au flanc duquel ils vivent, alors qu’il les exècre et les défie ! Une jactance que ces égarés relèvent. Un défi d’une atrocité extrême, faite de démence, qui signifie pour eux l’acceptation finale du suicide. Un geste mortel et criminel, qu’ils savent terroriste mais qu’ils estiment vengeur ! Là où ils ne font plus que végéter entre les drogues, les larbins et les rapines, ils voient une autre issue ! Kamikazes, martyrs, héros ! Les voilà fanatisés à l’extrême, daéchisés, face aux forces de répulsion qui les ont de toujours rejetés. Anoblis, honorés, ils sont reconsidérés devant leurs propres yeux, et ce contre la dynamique de marginalisation, établie depuis un siècle et qui les a humilié quotidiennement.
Là, au sein de ces ruines sociologiques, dans ces champs périurbains et ces bas-quartiers, où cumulent les sentiments de répulsion et s’amoncellent les lois du mépris. Paupérisés, (relativement) incultes, les voilà devenus d’ignares vengeurs. Ceux d’une culture pour le moins fanatisée, une déviance instrumentalisée, par cet opium des peuples, la religion. Ils accèdent au suicide vrai des faux militants qu’ils furent. Et ils portent en eux la tenue ou le masque des résistants à toutes ces valeurs qui les amoindrissaient. Ils sont antisionistes, antiaméricains, anti-occidentaux, anti-riches, anti-libertés, anti-démocratie, anti-pauvreté, anti-injustice, anti tout.
De fallacieux arguments, pense-t-on, pour de fallacieux résistants, il est vrai ! Ils sont le cliché raté, les antonymes d’une nation, éperdue et en peine, incapable de retrouver le brillant médiéval de sa civilisation passée.
Hélas cette comptabilité nous met en porte-à-faux, une porte à fous, avec autant de ratés, qui sont en fait aussi les nôtres. On doit s’en détacher pourtant. Car ces combats sont difficiles, anachroniques, lointains et inaccessibles, inopportuns et contre-productifs. Nous avons des horizons plus pacifiques à gagner pour nous développer, grâce aux meilleurs de nos émigrés, là justement. Et ils font honneur au pays maghrébin, en excipant de leurs valeurs et modernes vertus. De leur islam du juste milieu, raisonné, réadapté et équilibré.
Cette admonestation, n’est-elle pas un aveu de faiblesse et de désarroi ? Une déclaration critique, où le penseur lance sa part d’excommunications, afin de conjurer les implications ? Tel un poids dont il veut se libérer, avec nous, ces slogans dénonciateurs veulent casser des chaînes et faire aveu d’impuissance. Une disculpation, pour s’innocenter ! Il interpelle et indexe la démence déphasée et fatidique de certains Libertadors. Ses imprécations stigmatisent les terroristes et les kamikazes et à travers ces prosélytes, leurs suppôts et leurs séides. Les fanatiques, néo-libérateurs préfabriqués et réflexes, leurs zélotes conjurés, se sont trompés d’époque et de moyens de combat !
Ces chiffres et ces noms, ceux des rebelles devenus des maudits, sont ceux aussi des victimes, collatérales des guerres du Moyen-Orient. Ils doivent nous faire penser à nous défaire de ces étiquettes morbides et de ces combats individuels ou d’appartenance mercenaire, qui ne sont pas les nôtres, ni ceux de notre idéal !
Nous sommes pour la dialectique, diplomatique, et non le lâche défaitisme, et ce dans le cadre de la respectabilité, de la dignité et de la paix. Ici et au Moyen-Orient, sur ces terres prophétiques, pétrolifères et de bellicismes volcaniques.Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 18 juin 2016 -
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