Que pensez-vous de l’assassinat de Saddam ?
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janvier 17, 2007 à 8:53 #220715hatim70Membre
ok si mourad , vous voulez avoir une idee sur les differents branches de l’islam je vais essaye de vous donner un resumer sur le chiisme le sunnisme et le ouahabismes :
Le chiisme (ou chi’isme, shi’isme ; en arabe شِيعَة šīʿaʰ, en persan : شیعه ) qui regroupe environ 10 % des musulmans constitue l’une des trois principales branches de l’islam avec le sunnisme et le kharijisme.
Les musulmans chiites pensent que des personnes choisies parmi la famille de Mohammad (les Imams) étaient la meilleure source de connaissance à propos du Coran, de l’islam, de l’émulation (les guides de l’islam après Mohammad) et les protecteurs les plus fervents de la sunnah (tradition) de Mohammad.
En particulier, les musulmans chiites reconnaissent la succession du prophète par Ali (le cousin et beau-fils de Mohammad, premier homme à accepter l’islam —après Khadija— et aussi le chef de l’Ahl al-Bayt ou « gens de la maison [du prophète] »). Au contraire, les musulmans sunnites reconnaissent le califat. Les chiites croient que Ali a été désigné comme successeur de Mohammad par lui-même en de nombreuses occasions, et qu’il est donc le dirigeant de droit de la foi musulmane, suivant en cela la décision Divine soufflée au Prophète.
La principale nomination fut le jour d’al Ghadir et dans de nombreux autres endroits. Le jour d’al Ghadir, après le pèlerinage de l’adieu, le Prophète Mohammad annonça solennellement et devant des milliers de pèlerins venus du monde entier le discours suivant et l’un des plus importants : Traduit en français : « A qui je suis un guide, Ali est son guide. Mon Seigneur, allie de celui qui s’allie à lui, hais celui qui le hait, glorifie celui qui le glorifie, délaisse celui qui le délaisse, et laisse le droit et la justice avec lui où qu’il soit »
Cette différence entre la reconnaissance du pouvoir de l’Ahl al-Bayt (la famille de Mohammad) ou du calife Abou Bakr a modelé les doctrines chiites et non chiites à propos du Coran, des hadiths et d’autres points. Par exemple, la collection des hadiths reconnus par les chiites se base sur des narrations faites par l’Ahl al-Bayt alors que les hadiths de narrateurs ne faisant pas partie de la famille de Mohammad sont considérés comme pouvant être discutés(ceux de Abu Huraira par exemple).
En dehors des considérations sur le califat, les chiites reconnaissent l’autorité de l’imam (aussi appelé Khalifa Ilahi) en tant qu’autorité religieuse, bien que les différentes branches de l’islam chiite ne sont pas d’accord sur la succession de cet imam et de son successeur (les duodécimains, ismaéliens ou Zaydites par exemple).
Origine du chiisme :
Étymologiquement, le terme chiisme vient de shî’at ‘alî, le parti de `Ali. À la mort de Mohammad en 632 la question de sa succession fut à l’origine du premier grand schisme de l’islam. Ceux qui prirent le parti de `Ali, cousin et gendre de Mohammad, estimaient qu’il était l’unique successeur légitime même s’ils prêteront allégeance au premier calife Abu Bakr.
Ce n’est qu’après la mort du troisième calife `Uthman que `Ali accédera à la tête de la communauté. Néanmoins son pouvoir sera sans cesse contesté par Mu’âwiyah Ibn abi Sufiân qui trahira son pacte avec Ali. Ce dernier sera assassiné en 661 pendant sa prière dans une mosquée par un kharidjite. Ses partisans reportèrent alors toutes leurs espérances sur ses fils l’imam Hassan, puis l’imam Hussein.
Hassan, le 1er petit-fils du Prophète, ne cherche pas à prendre le pouvoir, ce qui affaiblit considérablement la prétention chiite sur le plan politique.
L’Imam Hussein refuse le pouvoir omeyyade (de Mouaawiya) et constitue un bataillon pour une rébellion armée. Sa mort (son martyre, selon ses partisans) avec l’ensemble de sa famille et de ses partisans lors de la bataille de Kerbala, en 680, marquera le début de la rupture entre les chiites et ceux qu’on nommera plus tard les sunnites.
Le destin tragique d’Hussein secoue une partie de la conscience musulmane et provoque une détermination à combattre jusqu’au bout pour un idéal de pouvoir juste et respectueux des principes fondamentaux de l’islam. Le martyre devient un symbole de la lutte contre l’injustice. Le cœur du chiisme est dans ce massacre, d’où le culte des martyres. Tous les descendants de Hussein vont avoir un destin tragique, tel que la prison sur ordre du khalife (ou calife).
Selon les chiites, la succession est héréditaire. Mais toutes les tendances ne sont pas d’accord sur la ligne de succession. Pour le courant actuellement majoritaire du chiisme duodécimain, le douzième successeur de Mohammad réussit à échapper à l’emprisonnement par voie surnaturelle et disparaît en 874 : c’est l’occultation. Ce phénomène surnaturel de l’occultation va permettre de mettre un terme à la question du pouvoir temporel, et donne une dimension eschatologique et religieuse très forte.
Les duodécimains admettent dorénavant passivement l’ordre politique car le douzième imam reviendra à la fin des temps et retrouvera son règne. En son attente, aucun pouvoir n’est vraiment légitime, mais le fidèle doit attendre le retour de l’Imam tout en faisant des efforts pour s’améliorer spirituellement.
On peut noter que la révolution iranienne de 1979 a en partie rompu avec cette attente en voulant mettre en place un régime religieux et politique juste avant le retour de l’Imam, ce qui a été rejeté par certaines tendances théologiques du chiisme duodécimain.
Pour les chiites, les imams sont les guides, les mainteneurs du Livre. Leur légitimité n’est pas due à leur descendance charnelle du Prophète, mais à leur héritage spirituel, ils ont une connaissance par le cœur du Coran, en expliquant l’ésotérique (bâtin) aux fidèles.
Divisions et sectes du chiisme:
Des divergences à propos de la succession de certains imams furent en grande partie à l’origine de l’éclatement du chiisme en d’innombrables groupes et sectes. Cependant trois grandes tendances forment l’essentiel du monde chiite d’aujourd’hui : les Zaydites qui reconnaissent cinq imams, les imâmites ou duodécimains et les ismaéliens ou septimains, auxquelles il faut ajouter les chiites dits hétérodoxes comme les alaouites de Syrie, les alévis de Turquie et les druzes de Syrie, Palestine, Liban, Israel.
Les Chiites « historiques » sont notamment les Duodécimains, majoritaires en Irak (qui a sur son territoire plusieurs villes saintes dont Kerbala) et en Iran où le chiisme est religion d’État depuis la révolution islamique initiée par Khomeyni. Ces Duodécimains ne s’éloignent pas fondamentalement de l’orthodoxie islamique et ils ont été reconnus musulmans par l’Institut Al Azhar du Caire, la plus haute autorité sunnite du monde.
En revanche, d’autres groupes qui ne sont pas proprement chiites, surtout les Alaouites de Syrie, les Alévis de Turquie et les Druzes de Syrie, Palestine, Liban et Israël se sont tellement éloignés des enseignements du Coran et des Hadiths (et ont élaboré leurs propres doctrines) que les institutions orthodoxes se demandent si ces groupes peuvent encore être appelés musulmans.
janvier 17, 2007 à 8:59 #220716hatim70Membrele sunnisme:
L’islam sunnite ou sunnisme (سُنِّيّ sunnīy) est le principal courant religieux de l’islam. Les adeptes de la tradition sunnite sont dénommés sunnis ou sunnites.
Il est admis parmi les sunnites que le nom est dérivé du mot sunna qui représente la ligne de conduite du Prophète Mohammed. Une autre interprétation du nom est que cela est dérivé du mot « Sunni » qui signifie un chemin moyen se rapportant à l’idée que le sunnisme est un courant entre le chiisme et le kharidjisme.
Les différentes écoles :
Au VIIIe siècle quatre grandes écoles juridiques classiques (madhhab) rédigent des ouvrages de compilation de leurs théologies auxquels on se réfère encore aujourd’hui. La littérature juridique musulmane ne cherche plus en général à réinterpréter ces ouvrages qui sont aujourd’hui quasi intouchables, consécutif à la fermeture des portes de l’ijtihad. Toutefois, la situation inédite de fortes minorités vivant en pays non musulman pose des questions auxquelles les livres anciens ne peuvent répondre. Des demandes de réouverture du processus de l’ijtihad ont été lancées par plusieurs personnes.
L’école hanafite d’Abu Hanifa Al-Nu’man Ibn Thabit. C’est l’école la plus ouverte, car elle insiste sur la liberté d’opinion, le jugement personnel, et la recherche de la meilleure solution (au cas par cas, en fonction des convenances du moment et de l’équité.) Il existe donc une forte marge de manœuvre. Le rite insiste sur l’importance des textes et de la tradition. Peu à peu, cette école va perdre de sa capacité a innover et la notion d’ijtihad (interprétation) laisse place à la notion de taqlid (imitation, tradition). Cette école hanafite se retrouve surtout chez les Afghans, Indo-Pakistanais, Albanais, Turqo-Monguyan et Chinois.
Le rite malékite a été fondé par Mâlik ibn Anas en modélisant la théorie juridique sur les coutumes médinoises au moment où le prophète Mahomet y vivait. Elle met l’accent sur l’importance des savants, du consensus. Une place majeure y est donnée à la coutume. Cette école est surtout présente en Afrique. L’école qui a essayé de généraliser l’usage de la sunna (hadiths, pratiques de Mahomet), aux pratiques de vie de la Médine au temps du prophète (aamal ahl al madina). L’interprétation (ijtihad), d’abord recommandée est fermée au Xe siècle, ce qui va avoir des conséquences sur cette école également, avec le développement de l’importance des coutumes populaires.
Le chaféisme de Mouhammad abū àbd allah ben idrīs aš-šāfi`ī (qui est un descendant de la famille du prophete) est un compromis entre les deux écoles précédentes. Cette école valorise la Sunna comme source du droit, et insiste sur le consensus de toute la communauté, mais le point de vue des savants l’emporte, écartant par là l’opinion personnelle. Elle est particulièrement répandue en Égypte, Arabie, Yémen, Koweït, Indonésie, Malaisie, Viêt Nam, Philippines et Thaïlande.
L’école hanbalite d’Ibn Hanbal a été fondée non pas par un juriste mais par un traditionaliste qui privilégie la tradition morale sur les solutions juridiques. C’est l’école la plus stricte des écoles sunnites. Elle se base sur une interprétation littérale du Coran et de la Sunna, et restreint le raisonnement par analogie. L’hanbalisme a donné forme au wahhabisme (généreux), une école de pensée qui ne se fonde que sur la sunna.
Ces quatre écoles ont des fondements différents mais se reconnaissent les unes les autres. Il est possible pour un croyant de passer de l’une à l’autre, bien que cela soit rarement observé. Les salafistes ignorent ces différences, pour eux, un seul islam existeSunnisme et Théologie :
Certaines questions théologiques ne trouvent pas de réponses spécifiques dans le Coran, comme la nature de Dieu, le Libre arbitre ou l’éternité de l’existence. Plusieurs écoles de théologie et philosophie se sont développées pour répondre à ces questions, chacune prétendant relever de la vraie tradition musulmane sunnite. Ces traditions sont :
Le Motazilisme, utilisant le Kalâm, a été fondé en Irak par Wasil bin ‘Ata (699-749). Les Motazilistes dominent en 750, sous la nouvelle dynasie des califes Abbassides. Elle est même devenu doctrine officielle sous le calife Al-Mamun qui fit persécuter ses opposants. Elle tomba finalement en décrépitude après la mort de celui-ci. Les sunnites n’adhèrent plus à cette théologie qui n’est plus pratiquée que par les chiites.
L’Acharisme, dérivé du Motazilisme, fondé par Abû Al-Hasan Al-Ach`arî (873-935) est la théologie dominante. Elle a été adoptée par Al-Ghazali, un mystique et juriste qui pense que la révélation dépasse la raison humaine. Le Coran, la sounna, les hadîth sont les sources de la moralité et le refus de tout anthropomorphisme important.
Le Maturidisme, fondé par Abu Mansur al-Maturidi(944). Très minoriraire jusqu’à son adoption par les tribus turques d’Asie centrale, en même temps qu’ils ont adopté l’école juridique hanafites.
L’Atharisme (littéralisme) n’a pas été à proprement fondé mais défendu par l’Imam Ahmad ibn Hanbal. Dieu n’est pas vraiment ce qui est décrit dans le Coran. Tout anthropomorphisme est prohibé. L’école Hanbalite en dérive.
Fêtes spécifiques :
Les deux plus importantes sont :
Aïd al-Kebir : fête du sacrifice, célébrant la fin du hadj, pèlerinage à La Mecque et au mont Arafat, ainsi que la vie et le sacrifice d’Ibrahim. Elle est fêtée le 10 de dhou al Hijja ;
Aïd al-Fitr : fête de la rupture du jeûne, célébrant la fin du mois sacré de ramadan. A lieu le premier jour du mois lunaire chawwal suivant celui de ramadan.
D’autres jours sont plus ou moins célébrés, selon les endroits et les coutumes : (A noter que certains musulmans les qualifient d’innovations religieuses -ce qui est interdit en islam- et ne les célèbrent pas)
Awal Muharram : nouvel an hégirien, premier jour du mois lunaire de mouharram.
Achoura : se fêtant le dixième jour du mois lunaire de mouharram.
Al Mawlid Annabawi Asharif : célébration de la naissance de Mohammed, le 12 du mois lunaire Rabia al Awal.Al Isra’a wa’l Mi’raj : célébration du voyage de nuit de Mahomet de La Mecque à Jérusalem, et son ascension de cet endroit, traversant les sept cieux en la compagnie de l’ange Gabriel.Cette fête à lieu le 27 du mois lunaire Rajab.
janvier 17, 2007 à 9:07 #220717hatim70Membrele Wahhabisme:
Le wahhabisme est une forme rigoriste de l’islam sunnite qui se fonde sur l’enseignement de Mohamed ibn Abd al-Wahhab (1703 – 1792) ; il s’agit d’un courant dérivé du hanbalisme. Il se différencie de la structure hanbalite originelle dans le domaine de la croyance islamique. Il est considéré dans le monde contemporain, comme étant la principale forme de fondamentalisme musulman.
Le texte fondateur de cette forme de l’islam est le Kitab at-tawhid (en arabe, le Livre du monothéisme). Le mot wahhabisme (wahhabiyyah en arabe) a été forgé par les détracteurs d’Ibn Abd-Al Wahhab, reprenant le nom d’une ancienne secte kharidjite. Ses adeptes ont toujours refusé cette appellation et se disent salafis.
Le wahhabisme, spécialement dans sa version du salafisme, affirme purifier l’islam de ce que ses membres considèrent comme des innovations, appelées bida’, des déviances, des hérésies ou des idolâtries. D’après ses points de vues, en suivant sa théologie et sa pratique, un musulman doit retourner à la forme originelle de la foi islamique qu’Allah avait révélée et destinée à être suivie par l’humanité entière. Ils se considèrent donc comme une orthodoxie et par là même, destinés à éradiquer toute autre forme d’islam.
Le wahhabisme interdit notamment le culte des saints, l’édification de monuments funéraires fastueux ou de mosquées luxueuses. Certains de ses adeptes luttent contre l’usage des pierres tombales qu’ils considèrent comme idolâtre, ainsi que l’érection de minaret (voir mosquée), car ils étaient inconnus du temps du Prophète Muhammad (ASS). Fumer est aussi interdit car il s’agit d’une offense religieuse. Dans sa version salafiste, il est interdit aussi d’écouter ou de faire de la musique.
Cette doctrine n’eut aucun succès avant son alliance avec Mohammed ibn Saoud — patriarche des Séoud, alors seigneurs de Najd avant de devenir la famille régnante ayant par la suite donné son nom au pays. Le wahhabisme est depuis la forme officielle de l’islam en Arabie saoudite. Aujourd’hui, le terme wahhabisme est fréquemment utilisé dans les médias pour désigner l’idéologie sous-tendant la politique aussi bien intérieure qu’extérieure de l’Arabie saoudite. Certains musulmans affirment cependant que cette idéologie n’est pas fidèle à l’enseignement originel de Mohamed ibn Abd al-Wahhab.
Pour les wahhabites, les Chiites ne sont pas de vrais musulmans (cette opinion est partagée par d’autres sunnites) et ils sont particulièrement hostiles au Soufisme ainsi qu’à toute autre forme de religion.
Le wahhabisme réfute toute source de législation autre que le Coran, comme le rappelle cette formule du FIS (Algérie) en 1992 : « Le Coran est notre constitution ». Cela explique que ni l’Arabie saoudite ni le défunt régime taliban n’avaient de constitution. En fait, les formes extrêmes du wahhabisme ne reconnaissent pas l’État-nation comme une notion valide et lui préfère l’Oumma (communauté de croyant).
Il faut noter que la majorité des Savants Sunnites déclare le Wahhabisme comme un mouvement sectaire et lui aussi égaré. Ils se basent sur le fait que la croyance Wahhabite est en contradiction totale avec l’asharisme et le maturidisme. Mais cette tendance tend à disparaître, suite à l’afflux de nouvelles personnes en Islam non renseignés sur le sujet, qui souvent, choisissent de suivre ce mouvement, facilement accessible dans ses enseignements sur différents supports médias, tant sur la jurisprudence que la croyance.
Le wahhabisme est, selon les occidentaux, la forme officielle de l’Islam en Arabie saoudite, cependant les autorités saoudiennes se réclament du salafisme et considèrent le terme « wahhabite » comme une insulte, car il laisserait entendre que Mohamed ibn Abd al-Wahhab aurait créé une secte.
L’essor du wahhabisme :
Le wahhabisme vient d’une volonté de revenir aux textes sacrés, de limiter toute interprétation humaine dans leur lecture. Ibn Abd al-Wahhab élabore une philosophie d’un islam réformateur et puritain, il dénonce les coutumes locales et les superstitions qui ont appauvri la religion. Il faut revenir à l’âge d’or et donc à une interprétation du Coran basée sur celle des premières générations de l’Islam. Il condamne la musique et la danse qui détournent de l’amour de Dieu. L’homme doit être contrôlé socialement pour être dans le droit chemin : celui de la soumission à Dieu. Il saccage des tombeaux, des objets de dévotion particuliers, il brise des idoles car Dieu est unique, il veille à la régularité des prières. Le radicalisme de la doctrine et de l’action inquiètent les populations locales. Ibn Abd al-Wahhab quitte alors le Sud de l’Arabie, et trouve refuge dans un village de Mohammed al Saoud, favorable à ses idées. Ils concluent un pacte instituant un État islamique selon le rite wahhabique, qui consiste en un prosélytisme religieux et en l’expansion territoriale par la conquête et des conversions forcées. En 1803 le premier État saoudien est fondé.
Inde :
L’Inde traversa, au cours du XIXe siècle, un épisode wahhabite. En effet, le wahabitisme y fut introduit par Seijid Ahmed et connut un grand succès dans la région de Sitana au nord de Peshawâr. Elle s’opposa aux Britanniques en particulier et à la culture européenne en général. De son fief, elle se répandit dans tout le nord de l’Inde et prospéra à Patna dans le Bihâr où ses membres se révoltèrent. Les troupes britanniques leur firent la chasse et les wahhabites se réfugièrent dans la forteresse de Malka où ils furent finalement écrasés.
Égypte :
Les Frères Musulmans, une organisation égyptienne, reçurent ainsi, dans les années 1950, une aide financière provenant des Saoud et destinée à faire le contrepoids au nationalisme arabe laïc du leader égyptien Abdul Nasser. Dans les années 1950 et 1960, de nombreux militants de la confrérie se sont réfugiés en Arabie Saoudite, pour échapper à la répression Nassérienne. Une certaine concurrence existe entre ces deux courants et les Frères Musulmans ont influencé les wahabbites en ce qui concerne les préoccupations en matière socio-éducatives.
Un grand nombre de mosquées autour du monde ont été financées par des fonds saoudiens ou provenant d’autres nations pétrolières du Moyen-Orient. De la même façon, de nombreux imams ont été formés en Arabie Saoudite.
Afghanistan :
Les talibans, qui ont pris le pouvoir dans le pays en 1996 étaient des musulmans fondamentalistes-soufis déobandis qui croyaient à la doctrine et aux traditions de l’école déoband. Le régime qu’ils ont mis en place étant largement critiqué voire rejeté par le reste du monde, ils rencontrent des problèmes de financement qui les amènent à former une sorte de coalition stratégique avec Al-Qaida. En ce qui concerne les aspects extérieurs et la transparence (hijab, barbe, culture occidentale, etc.), les talibans ne présentent pas de différence notable avec les autres courants wahhabites.
Europe :
L’essor du wahhabisme a aussi atteint les Balkans et le Caucase, où les groupes wahhabites tentent de récupérer des groupes de musulmans qui étaient sous la menace ou la domination de groupes non musulmans. L’exemple le plus manifeste de l’influence wahhabite peut s’observer en Tchétchénie où les exactions russes l’ont considérablement servi.
De nombreuses tentatives ont été montées pour répandre le wahhabisme parmi les musulmans de Bosnie-Herzégovine, de Serbie-et-Monténégro et en République de Macédoine, par le biais du financement de la reconstruction des mosquées, des organisations non gouvernementales et de la construction d’hôpitaux. Malgré la pression (les missionnaires insistent sur la reconnaissance) la majorité d’entre eux protestent et restent fidèles à leur foi traditionnelle.
Wahhabisme et frères musulmans :
Beaucoup d’organisations militantes islamistes sont influencées par le wahhabisme, totalement ou partiellement. On notera que les islamistes chiites, comme ceux d’Iran ou du mouvement libanais Hezbollah sont des chiites n’ayant rien à voir avec le Wahhabisme
janvier 18, 2007 à 6:48 #220718mouradMembreMerci beaucoup pour ces precisions cher hatim . mais qu en est il du wahhabisme au maroc et à ton avis pourquoi est ce que les maghrebins sont faciles à etre recruter pour devenir des bombes humaines au service de al qaida et donc aussi de la secte wahhabite ?
encore une fois baraka allah fik , j ai appris beaucoup de choses .janvier 19, 2007 à 10:22 #220719nezouhMembresalam,
Je tiens à vous remercier infiniment, cher Hatim pour toutes ces précisions.
Grace à cela, je peut dire à peu près de quel « groupe » (ou plutot tendance) je fais partie aux yeux des gens.
Je n’en reste pas moins une musulmane aux yeux de Dieu.
ps : quelqu’un peut-il me donner une précision à propos du souffisme ?
merci d’avance.Salam alleykoum
janvier 21, 2007 à 2:21 #220720al-mansiMembrehatim70, arrete de copier des textes sur Internet avant même de les lire et de les vérifier !!!!
on ne dit pas « Mahomet », quand on est musulman on dit « le prophete Mohammad Prière et paix soient sur lui ».
je ne sais pas s’il y a nécessité de te préciser que « mahomet » est un mot qui a été inventé et utilisé par les occidentalistes français et qui signifi « non loué »‘ (ma houmida), alors que « Mohammad » signifi « le loué, ou précisemment celui que ses actes sont loués ».janvier 21, 2007 à 7:38 #220721hatim70Membremerci cher almansi de votre precion la prochaine fois je ferais bien attention, …desole pour cette faute , ta raison mohamed sala allah alyhi ouasalam et non »mahomet », et pourtant j’ai bien lit avant d’envoyer , mes excuses
janvier 23, 2007 à 12:03 #220722AlainMembrecitation al-mansi … les occidentalistes français ….
MDR
J’adoghhhhh l’expression…. la redondance e a surement des vertus auto-convaincante.
Attendrissante cette subite passion iconographique de l’homme de tes rêves…. huummmm, ces yeux de braise ….. je te sens comblé dans tes penchants inavoués
janvier 23, 2007 à 11:22 #220723al-mansiMembre@Alain wrote:
citation al-mansi … les occidentalistes français ….
MDR
J’adoghhhhh l’expression…. la redondance e a surement des vertus auto-convaincante.
Attendrissante cette subite passion iconographique de l’homme de tes rêves…. huummmm, ces yeux de braise ….. je te sens comblé dans tes penchants inavoués
après tout, ravi de te relire Alain.
sans rancune !!
p.s :
pour « occidentaliste français », occidentaliste = chercheur dans la culture orientale ( = islamique). pour l’usage du mot « français », c’est un français qui a utilisé le mot pour la première fois. en plus, si tu regardes les média anglophone on n’utilise pas ce mot.
quant à mes penchants je ne les ai jamais caché !! je rêve d’un Islam version deuxieme Calife (Islam + justice sosiale + innovation civilisationnelle), et je ne te cache pas qu’aucun courant actuel ne me fascine !! ce qu’on trouve chez les uns on le perd chez les autres, equation non encore solutionnée !! d’apres mes ressources, Saddam (que Dieu ait son ame) a commencé à oeuvrer dans ce sens apres 1991.
à suivre si tu veux.janvier 24, 2007 à 1:27 #220724AlainMembreTu as parfaitement le droit d’être un admirateur de la dictature, tu as aussi le droit de considérer que l’utilisation des gaz asphyxiants reste la solution pour l’extermination des oppositions.
Mais cette admiration traduit parfaitement la haine des autres et le désir morbide de les faire disparaître.
C’est un peu comme une sorte de compensation caractérielle de la médiocrité qui cherche par tous moyens le désir de triompher pour masquer de probables complexes personnels….. une sorte de thérapie comme les ont tentée tous les mégalomaniaques teintés de morbidité aigüejanvier 24, 2007 à 3:29 #220725Yamouni AbdelazizParticipantبــــــــــــــــاسم الله وبــــــــــــــالله الــــــــــــــتــــــــــــــوفــــــــــــــيـــــــــــــــــــــق
Salut Alain.
Tu m’a beaucoup manqué,je te cherchais partout,je t’ai dis que nous pouvons nous nous entendre et parfaitement encore.Donc essai de rester
en contact,nous avons beaucoup de choses en commun,alors essayons d’en parler un peut.Je ne sais pas ton lieu de localisation; mais pour moi
je me trouve actuellement a Berkane, la perle de l’oriental,c’est-à-dire,
aprés avoir silloné tout le Maroc, à commencer d’ici jusqu’a Dakhla,en passant par Rabat,Casablanca,Marrakech?agadir.Et si tu le veux bien essayons de méditer un peu ce beau passé, à commencer par le milieu
des années 60, parce que c’est a partir de là que j’ai commencer à découvrir
notre beau pays qui le Maroc.Salut again and for all.janvier 25, 2007 à 1:20 #220726al-mansiMembre@Alain wrote:
Tu as parfaitement le droit d’être un admirateur de la dictature, tu as aussi le droit de considérer que l’utilisation des gaz asphyxiants reste la solution pour l’extermination des oppositions.
Mais cette admiration traduit parfaitement la haine des autres et le désir morbide de les faire disparaître.
C’est un peu comme une sorte de compensation caractérielle de la médiocrité qui cherche par tous moyens le désir de triompher pour masquer de probables complexes personnels….. une sorte de thérapie comme les ont tentée tous les mégalomaniaques teintés de morbidité aigüeAlain, je n’aime pas les dictateurs et je n’ai pas de haine contre les adversaires, j’ai la rage contre l’injustice.
pour les accusations répétées à mainte reprises, il y a des réponses :
1- 148 tués à Dujail -> c’était une riposte à une tentative d’assassinat du président, et n’importe quel président ou roi répondra de la façon la plus atroce quand il voit son convoi attaqué par des fantaisistes.
2- villages kurdes asphyxiés -> Halabja a été un champ de bataille en 1988 entre l’Iraq et l’Iran soutenu par des milices kurdes à Halabja, un préavis et un appel aux civiles pour quitter le village n’a pas suffit pour que des innocents soient épargnés.
en outre, la défense de Saddam (que Dieu ait son ame) a déclaré posséder des preuves mettant en cause l’Iran dans la gazéification de Halabja (avant leur départ) mais le tribunal a refusé de donner parole à la défense.
enfin, pour ce point il n’y a que le travail des enquéteurs neutres qui peut trancher.
3- chiites tués en 1991 -> c’était une insurrection de rébellions initiée par les USA qui venaient juste de finir de bombarder les iraquiens, ces rébellions ne peuvent être que des collaborateurs.
4- invasion du Koweït en 1991 -> le Koweït est une terre iraquienne, et ce qui est perdu à cause de l’occupation britannique ne peut être rendu que par une invasion iraquienne.pourrais-tu parler un peu des défauts de chez toi ? la France est jusqu’à aujourd’hui une puissance coloniale par excellence.
ironie de l’histoire : des ex-colinisateurs sont là pour nous enseigner qu’est une dictature !!
quand on croit à l’evolutionnisme et en même temp on croit qu’on est toujours les bons et qu’on voit les défauts que chez les autres alors là il y a un risquer de tomber dans l’eugénisme (variante « sociologique » de l’evolutionnisme) et là on est à deux pas du nazisme (qui a fait d’ailleurs de l’eugénisme sa référence « scientifique »).janvier 25, 2007 à 1:37 #220727AlainMembre@Yamouni Abdelaziz wrote:
بــــــــــــــــاسم الله وبــــــــــــــالله الــــــــــــــتــــــــــــــوفــــــــــــــيـــــــــــــــــــــق
Salut Alain.
Tu m’a beaucoup manqué,je te cherchais partout,je t’ai dis que nous pouvons nous nous entendre et parfaitement encore.Donc essai de rester
en contact,nous avons beaucoup de choses en commun,alors essayons d’en parler un peut.Je ne sais pas ton lieu de localisation; mais pour moi
je me trouve actuellement a Berkane, la perle de l’oriental,c’est-à-dire,
aprés avoir silloné tout le Maroc, à commencer d’ici jusqu’a Dakhla,en passant par Rabat,Casablanca,Marrakech?agadir.Et si tu le veux bien essayons de méditer un peu ce beau passé, à commencer par le milieu
des années 60, parce que c’est a partir de là que j’ai commencer à découvrir
notre beau pays qui le Maroc.Salut again and for all.Merci pour ce message.
Mais, tu sais sur ce site ce n’est pas si facile de venir sans y rencontrer un trop grand nombre de personnages assez confus qui font des amalgames de toutes sortes.
Et donc lorsque je viens, j’évite maintenant le plus possible d’intervenir…. même si ça me démange ….
Berkane…. On y passait tous les w-end c’était la route de la plage.
Lorsque je pense à Berkane, l’image qui me vient immédiatement, c’est des gamins qui vendaient des bottes d’asperges sauvages sur le bord de la route.
Mon Père arrêtait la voiture et tous ces gamins venaient en courant pour vendre leurs asperges.Je n’ai jamais retrouvé d’asperges sauvages et leur gout particulier….
Ce n’est là qu’un tout petit détail, mais c’est la somme des détails cde ce genre qui fait les meilleurs souvenirs
janvier 25, 2007 à 1:53 #220728AlainMembre@al-mansi wrote:
Alain, je n’aime pas les dictateurs et je n’ai pas de haine contre les adversaires, j’ai la rage contre l’injustice.
pour les accusations répétées à mainte reprises, il y a des réponses :
1- 148 tués à Dujail -> c’était une riposte à une tentative d’assassinat du président, et n’importe quel président ou roi répondra de la façon la plus atroce quand il voit son convoi attaqué par des fantaisistes.
2- villages kurdes asphyxiés -> Halabja a été un champ de bataille en 1988 entre l’Iraq et l’Iran soutenu par des milices kurdes à Halabja, un préavis et un appel aux civiles pour quitter le village n’a pas suffit pour que des innocents soient épargnés.
en outre, la défense de Saddam (que Dieu ait son ame) a déclaré posséder des preuves mettant en cause l’Iran dans la gazéification de Halabja (avant leur départ) mais le tribunal a refusé de donner parole à la défense.
enfin, pour ce point il n’y a que le travail des enquéteurs neutres qui peut trancher.
3- chiites tués en 1991 -> c’était une insurrection de rébellions initiée par les USA qui venaient juste de finir de bombarder les iraquiens, ces rébellions ne peuvent être que des collaborateurs.
4- invasion du Koweït en 1991 -> le Koweït est une terre iraquienne, et ce qui est perdu à cause de l’occupation britannique ne peut être rendu que par une invasion iraquienne.pourrais-tu parler un peu des défauts de chez toi ? la France est jusqu’à aujourd’hui une puissance coloniale par excellence.
ironie de l’histoire : des ex-colinisateurs sont là pour nous enseigner qu’est une dictature !!
quand on croit à l’evolutionnisme et en même temp on croit qu’on est toujours les bons et qu’on voit les défauts que chez les autres alors là il y a un risquer de tomber dans l’eugénisme (variante « sociologique » de l’evolutionnisme) et là on est à deux pas du nazisme (qui a fait d’ailleurs de l’eugénisme sa référence « scientifique »).Tu n’aimes pas les dictateurs, mais tu iconographies leur portrait, ça doit être ça le sens du paradoxe.
Je te trouve plus qu’indulgent dans tes raccourcis historiques sur les crimes de Saddam, exterminer les oppositions est certes efficace, mais dune sauvagerie sans nom.
Pour ce qui concerne le passé colonial de la France, quitte à être redondant en me répétant encore une autre fois, je dirai que cette période reste une tache dans son histoire et je serai le dernier à vouloir la nier.
Je me garderai bien de penser que sa présence au Maroc était un acte de générosité et j’ai toujours dénoncé le colonialisme sous toutes ses formes.J’ai longtemps culpabilisé sur ce passé, mais je me suis résolu à penser que l’on ne peut , à titre individuel, porter cette responsabilité.
Cela étant, ça ne m’empêche pas une seule seconde d’avoir un regard plus que critique sur les différents tyrans de la planète.
PS ; Rassures toi, on peut parfaitement penser que l’évolution est valide sans pour autant adhérer aux idéologies fascistes
janvier 26, 2007 à 9:08 #220729saidiMembre@Alain wrote:
Un criminel est exécuté.
Il n’a pas eu pitié des siens, il est pendu par les siens.
Moi, j’aurai préféré la perpétuité pour ce criminel, mais la peine de mort étant toujours appliquée, cette sentence n’est pas une surprise.
Et ceux qui pensent que c’était un musulman ont la mémoire très courte, sa « réelle » conversion est bien tardive et elle date du moment où il a été face aux USA car c’était sa seule manière de trouver une sympathie auprès des autres musulmans dont une grande partie ont eu la naïveté de croire en cette mascarade.
Où étiez vous lorsque le gratin de la haute société politique française se rendait à Bagdad, s’agenouillait devant ce SADDAM pour conclure avec lui des marchés pour lui vendre entre autre la fameuse centrale electrique que les français n’ont pas tardé à fermer les yeux pour permettre à ISRAEL DE LA raser! c’est certainement pendant cette période là que saddam accomplissait les gestes vis a vis des siens que vous lui reprochez aujourdh’ui. Où étiez vous à ce moment là cher monsieur? je sais où vous étiez! vous étiez planqué dans un endroit où vous coyiez que personne ne vous voyait et applaudissaiez ce que ce faisait devant vos yeux! les kurdes à ce moment là n’était certainement pas votre préoccupation, aujourd’hui vous venez nous donner des leçons sur la pendaison de SADDAM. ARRETEZ VOTRE BARATIN ON A COMPRIS! saidi
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