textes automatiques
Forums › OujdaCity › Café OujdaCity › textes automatiques
- Ce sujet contient 32 réponses, 7 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par compitieux, le il y a 14 années et 6 mois.
-
AuteurMessages
-
novembre 7, 2008 à 6:57 #262163missyaraMembre
je sortis encore….
Chaque jour était semblable au précédent
il faisait froid
je me rendis à mon endroit habituel
un banc en bois usé au bord de la plage, déserte en ce mois d’hiver….j’étais pris par
le balencement des vagues
le cris des mouettes
le sifflement du vent qui faisait claquer les feuilles des palmiers..aprés un long moment de méditation
je décidais de rentrer chez moi
s’approchant de la mer pour lui faire mes adieux, je regardais encore une fois la nature
j’ai eu un soulagement terrible, le sujet ne m’inquiétait plus…
j’ai pu sourire de la beauté du chants des mouettes , de la rumeur de la mer et du vent …
un paysage qui m’émerveille tant ..
je rentrais chez moi
j’ai passé des aprés-midi ou des nuits entieres à tenir une position conquise sans qu’aucun évènement nouveau tienne ravirer mon enthousiasme ..
je ressens de la douleur et de la confusion, je ne suis pas parvenu là ou je voulais, mais je suis têtu, je n’abondonnerai pas de la sorte ,j’irais jusqu’au bout de mes rêves ….novembre 11, 2008 à 2:13 #262164compitieuxMembre02h06
mes rêves ….
des rêves avortés …
depuis que je l’ai vue, mes rêves se dissipaient en lambeaux, coulaient dans une grande échancrure qui n’avait pas de fond!
je n’agissais plus, je subissais …
ma vie a changé…
ma langue qui n’avait pas encore goûté la saveur d’une autre peau devint muette …
mes rires sonnaient faux …
il faut que je la revoie
02h13novembre 13, 2008 à 7:08 #262165missyaraMembreil faut que je la revoie
j’ai pensé à ce passage que j’vais lu une fois, auparavant …
le printemps dans tes yeux efface les larmes de ma nuit !
le jasmin les égare dans le jardin andalou, et toi doucement, tu entres da,s mon sommeil pour rêver
captif de la lumière d’enfance, tu éloignes la douleur en jetant dans la braise les délirs du mal
tu es beau comme la première lueur du jour, comme une fleur de montagne née entre les ronces
tu es beau quand tes mains plongent dans le sable des souvenirs et rapportent les nouvelles du vent
oh!! bien aimé des nuits limpides
que ne viens-tu pas sur le navire du secret
inconnu, le fleuve te donnera un nom, une étoile, un destin ,
lointain et souverin, tu es l’enigme et l’ombre
tu es le silence et l’envie, figure de mes doutes
je ne te connais point et je rêve dans tes rêves
comme un miroir qui ne réfléchit que du bonheur …….novembre 17, 2008 à 11:10 #262166compitieuxMembre22h53
comme un miroir qui ne réfléchit que du bonheur …..
mais des jours passèrent et la kyrielle des souvenirs que j’en gardais d’elle s’éparpillait.
seul la réminiscence de sa silhouette pimpante resta pour hanter mon esprit.
je fus groggy par tous les événements qui se sont acharnés sur moi ces derniers temps.
je perdis espoir et décidai de reprendre le fil de la vie monotone que je menais avant.
une vie guindée, dépeuplée par tout désir … par toute envie!
mais c’était ma vie.
je ne pourrai plus m’attacher à un mirage.
ça y est, je largue les amarres … je pars.
23h07novembre 20, 2008 à 10:19 #262167missyaraMembreje pars
je pense à ma vie
ma vie est une étoffe usée. par endroit la trame est visible, ailleurs tout s’effiloche, je tente de recoudre, de combler les vides, de renouer les fils, parfois je rebrode et alors les couleurs s’emmêlent, se chevauches, créant de nouveaux dessins, de nouvelles ombres…
je ne sais plus ou mes pieds me mènent, je ferme mes yeux et tout se confond. j’aurais aimé qu’elle me garde contre son coeur comme un livre préféré dont nous écririons ensemble le dernier chapitre, comme une dernière symphonie dont j’aurais eu le temps d’achever le dernier mouvement.
le mots me fuient et trop de page resterons blanches
je vis la fin d’une histoire dont j’essaye chaque jour de me raconter des bribes
pour m’occuper, je mélange le vécu et le vivre? j’habille le second des dépouilles du premier
pour passer le temps je la raccommode
je regarde au mur les portraits dont je connais chaque détail, chaque flou , par cœur
je feuillète les albums de photos
je vais , je reviens,je saute, je m’arrête,je repars,je rêve je me souviens,
je fais défiler les images comme les séquences disparates d’un film que je n’ai jamais eu le temps de les monter !novembre 27, 2008 à 7:48 #262169missyaraMembreIl nous pervertissait.
L’enfance nous enchante et nous fend le coeur, nous la conservons en rêve, voilà que toutes les étapes de ma vie passée heureuses et malheureuses déferlent subitement dans mon esprit tel un flash back !
Depuis la terrasse,j’entends ma voisine appeler son fils
Il est l’unique enfant de sa mére,il vit avec elle , ne la quitte jamais
Il lui obéit parce qu’elle est sa mère
Il l’aime et hait à la fois la femme qui est en elle
Il a honte de son passé
Jeune, elle a vendu son corps pour assurer l’avenir de son fils
Il ne lui pardonne pas d’avoir choisi précisément ce mode de lutte
Aujourd’hui, il est instituteur, elle a abandonné la prostitution et elle gagne sa vie en faisant le ménage dans un hôtel
Tous ceux qui ont l’âge de sa mère savent quel métier elle a exercé !
Un jour , une femme du quartier lui demanda ce que sa mére devenait, il s’est mis dans une colère noire et lorsqu’il voit Abass, c’est encore pire, même s’il est débile il le pourchasse toujours ,
Peut être que ce dernier a eu une relation passagère avec sa mère ???novembre 27, 2008 à 9:53 #262170nassMembre@missyara wrote:
Peut être que ce dernier a eu une relation passagère avec sa mère ???
ou peut être même qu’il serait son propre père..ne s’empêchait-il pas de penser..!!!
novembre 30, 2008 à 11:12 #262171compitieuxMembre22h45
Peut être que ce dernier a eu une relation passagère avec sa mère ???
ce fils ingrat était mon ami intime. nous avons partagé nos rêves d’enfance, le rêve de devenir quelqu’un dans un futur incertain.
ma mère me défendait d’aller chez lui. la réputation flagrante de sa mère en fut la cause!
pourtant, j’y allais!
Na3ima et son fils louaient une maison avec rez-de-chaussée et terrasse, ménage comportant trois chambres, un petit salon, une cuisine et une salle de bain.
chez eux ça sentait l’hôpital, c’était une maison froide.
le salon avait comme tout décor, un vase rustique posé sur un coin de table et une natte accrochée au mur avec un dessin qui représentait Jésus avec le fameux halo et quelques brebis.
mais ils avaient un téléviseur couleur!
Na3ima ne faisait pas le pain comme les autres mamans.
elle n’était pas une bonne cuisinière non plus. leurs repas étaient improvisés, la poêle qu’elle laissait souvent sur le fourneau en témoignait.
elle m’accueillait toujours avec un sourire candide, me demandait comment allait ma mère, si mes soeurs avaient trouvé des maris, si mon frère ainé réussissait les études …
-vous voulez regarder la télévision ou monter jouer sur la terrasse? nous demandait-elle à chaque fois.
– sur la terrasse ça serait mieux! allez y profiter de ce soleil radieux!
oui, elle préférait nous voir partir sur la terrasse, parce qu’elle pouvait recevoir de la visite à tout moment.
les visiteurs de Na3ima étaient tous des paysans, ils conduisaient des Peugeots 404 rouillées.
ils stationnaient au coin de la rue, sortirent les mains chargés de sacs de plastique noirs ventrus.
Na3ima n’était même pas belle, un peu plus large que haute …
pourtant ces gens y trouvaient de l’amour.23h07
décembre 5, 2008 à 9:08 #262172missyaraMembreNa3ima n’était même pas belle, un peu plus large que haute …pourtant ces gens y trouvaient de l’amour .
Hamid, lui,ne connait pas des moments d’apaisement, il est souvent envahie par ses souvenirs d’enfance, des images vagues et aveuglantes comme des éclats de soleil à la surface d’un lac impénétrables. il est prisonnier d’un filet de raisonnements viciés dont il ne sait se dépêtrer .
la peur le paralyse, harcelé par sa hantise, il s’égare !
c’est un homme assiégé par l’obsession. ses relations avec les autres accroissent sa détresse, ses amis se comptent sur les doigts d’une main ….
Un soir,chez un ami, nous l’avons fait boire.
Nous avons payé une jeune prostituée pour tenter de le libérer de sa prison. Nous avions crue que c’était une solution de fortune, ce n’était pas le cas, nous avons dû intervenir pour l’empêcher d’étrangler la fille .
Cette nuit là, il avait frappé sa mère avec tout ce qui lui tombait sous la main. Il la bat violemment chaque fois qu’il avait une relation avec une femme.
Il ne parvient pas à retrouver la douceur maternelle chez les autres femmes. Il s’imagine que les autres ont pitié de lui, et il refuse cette pitié, sans être capable de les affronter , il redoute trop fort l’offense, la seule idée d’une aventure le rendait malade .
Lorsqu’il lui arrive d’entrer dans un café, ce qui est rare, il s’assied dans le coin le plus sombre, le plus calme , pour fuir le regard des autres .
Il marche beaucoup pour apaiser ses nerfs .
Il vient chez moi une ou de fois par semaine, nous nous sommes pas des amis intimes mais il me fait de la peine, et puis , nous faisons le même métier; nous enseignons le français, nous écoutons ensemble les classiques, sa présence est discrète, je lis ou j’écris tandis qu’il est absorbé par la musique; il soupire en me regardant, je fais comme s’il n’était pas là, quand il est avec moi ses frayeurs s’estompent, il retrouve une certaine paix; il s’y laisse aller..
J’ai l’air absorbé par mes occupations ….décembre 14, 2008 à 11:21 #262173missyaraMembrej’ai l’air absorbé par mes occupations …
Demain, je l’emmène chez un médecin que je connais.
On dirait qu’il n’a jamais connu la joie de vivre.Tout le malheur du monde se pèse sur lui .
Il a passé la nuit sur le canapé, le matin quand je le réveille pour aller à notre rendez vous , il refusa gentiment tout en me promettant de revenir me voir ce soir .
Et dans la rue , sa tristesse s’empare de moi. Je marche jusqu’au jardin public, il est désert sous le ciel gris .Le vent balaie le jardin, il commence à pleuvoir à grosses gouttes, je repars très vite chez moi ..décembre 18, 2008 à 6:48 #262174compitieuxMembre18h39
là-bas les jours se ressemblent. les secondes s’assemblent. les corps se mélangent. et moi je suis loin de tout ça. je me sens seul. sans toi. demain, les gens se prendront la main, ils s’aimeront avant l’été. demain, ils s’assiéront sur un banc. ils se bécoteront comme s’ils avaient 8 ans. et moi je ne pense qu’à toi. j’attends de te manquer. j’attends que tu en crèves. mais ça ne vient pas. hier ils s’aimaient encore. mais rien ne dure toujours. j’ai l’impression de montrer mes dents dans le vide. mes sourires étaient pour toi. sur quelle idée je me repose ? mes pupilles se dilatent pour rien.le coup de foudre agit toujours. mais mon amour tu n’es plus là.
18h46décembre 21, 2008 à 6:11 #262175missyaraMembreIl n ‘y a guère que le sublime qui puisse nous aider dans l’ordinaire de la vie ( Emile Chartier)
janvier 22, 2009 à 1:22 #262176compitieuxMembreRE
trêve d’espoir ..
je ne clame plus, j’ai cessé de dire, pourtant je continue de palabrer comme jamais. les consonances se mêlent et se dressent dans mes discours que personne n’entend.
j’ai cessé d’être nostalgique.
pourquoi elle a vécu tout ce que je n’ai pas pu vivre?
trêve d’amour ..
hélas … ta chair martyrisée, goûtée par un torrent de bouches avides …. jadis …
ta chair durcie …
ta chair rigide.janvier 29, 2009 à 12:36 #262177compitieuxMembre00h26
RE II
je suis revenu particulièrement pour mon camarade.
mon camarade à moi est grand. il a les cheveux mi-longs, le regard gris, et ses yeux sont radieux.
par-dessous un nez pointu se profile une bouche suave, rose.
mon camarade à moi porte souvent du marron ou du beige.
il parle peu, flegme mais d’un calme probant.
il rit discrétement, souvent des yeux.tu manques camarade.
00h35
mai 8, 2009 à 1:03 #262178compitieuxMembreRE III
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.