je sortis encore….
Chaque jour était semblable au précédent
il faisait froid
je me rendis à mon endroit habituel
un banc en bois usé au bord de la plage, déserte en ce mois d’hiver….
j’étais pris par
le balencement des vagues
le cris des mouettes
le sifflement du vent qui faisait claquer les feuilles des palmiers..
aprés un long moment de méditation
je décidais de rentrer chez moi
s’approchant de la mer pour lui faire mes adieux, je regardais encore une fois la nature
j’ai eu un soulagement terrible, le sujet ne m’inquiétait plus…
j’ai pu sourire de la beauté du chants des mouettes , de la rumeur de la mer et du vent …
un paysage qui m’émerveille tant ..
je rentrais chez moi
j’ai passé des aprés-midi ou des nuits entieres à tenir une position conquise sans qu’aucun évènement nouveau tienne ravirer mon enthousiasme ..
je ressens de la douleur et de la confusion, je ne suis pas parvenu là ou je voulais, mais je suis têtu, je n’abondonnerai pas de la sorte ,j’irais jusqu’au bout de mes rêves ….
il faut que j’aille dormir…..
je pris place dans mon lit, j’essayais de fermer les yeux pour plonger dans un sommeil profond mais je n’y parvenais pas !!
j’étais excité, tendu, déçu, car je savais que cette femme était uen illusion, j’avais une chance minime de la revoir, son image me hantait toujours !!
le lendemain matin, je suis retourné au café
ainsi passérent des jours , le femme ne revint pas
j’ai décidé à rennoncer à ma stupide idée
je me sens coupable d’avoir fait une ou deux folies inattendues
même si tout cela fut un vrai délire;il a réveillé en moi le besoin de chercher ma moitié
ainsi ma légende personnelle occupa toute ma pensée
et ma pensée se transforma en action
monta dans la voiture, lança un dernier regard à travers la vitre …..
j’étais encorcelé par ses regards pudiques, son calme et son indifférence !
j’ai marché tranquillement parmi le vacarme et la hâte
je vois encore ses yeux , ses yeux mouillés de pluie, la pluie de l’adieu
viendras-tu ??
voudras-tu venir??
sais-tu au moins que je t’attends
depuis ce jour
depuis toujours
faut-il que je garde l’espoir de revoir une inconnue qui a effleuré la solitude de mon coeur ??
un autre sourire illumina cette fois ces yeux…ses yeux qui s’effaçaient en s’éloignant …
regardant tout droit devant elle,
son regard collé à la fenêtre comme si elle guettait quelqu’un
il pleuvait sans cesse ce jour là,
elle marchait souriante
épanouie ravie ruisselante
sous la pluie
nos ragards se sont croisés encore une fois
toi que je ne connaissais pas
toi qui ne me connaissais pas ……
